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LA NACELLE,
JOURNAL DU COMMERCE, DES MŒURS
ET DE LA littérature;
otowu/ ou v\jou4Jr), depuis lo 5 OOecewaxei 4 822..
ROUEN.
(Collection du i". Mars iSaS au 21 Juin i8a3.)
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LA NACELLE,
DE liA SEINE-INFERIEURE.
Cette Feoille panlt toos lesjoan. S'adresser , poar rAbonnement et la I^édaction , aa Bureau de fa HaceNe ^ PUoe d«s Carmes, n^. 4^, a Hpnen.
Ou s'abonne a Pari», chea BaissoT-THXVARs , rue de Richelieu , n^. 7a. — Au Havre , cbes C^AP«ttE , me de Paris. -* £t cImb tous les Lihodaea ^
Dicectcur» des Postes du Dé^KirieiBent. — Le prix de rAbouneinent est $Ie i5 fr. chaque trinieftlre,.poar Ropen, et lô.fr. do ^. parla pqsl^
cution horrible qui devait , en une «leqle nuil , cojijsommer
dans loute la France l'^toéantissemeot des protestais. Qiiielqvi^f
mois après , il parait ua édit du mé^&e prince , dont }•
préambule commence ainsi : «« Notre tatention a toujqurs é^i
» de gouverner plutôt par douceur et voie amiable qne.pfi*
w force; » et , par conséquent , il ordoune de traiter
en frtref les protestaos.
Lonis XTII avait pour favori Cinq-Mavs , qa*il avait fait .
son grand écujer ; il lui avait donné les plus graode> marques
d'aflection, et ne l'appelait jamais autrement que cher artii.
On imputa au grand écujrer je ne s)is quel crime d*ét«t {
Richelieu t'accusait , il fut trouvé coupable et condamné à
prrdre la téle. Le roi refusa obstinément de lui faire grâce...
A l'heure de l'exécution ^ regardant à sa montre : ch* r ami ,
dit-il , doit faire à présent une triste figure ! Ce titre
d'affection , m4lé froidement à la pensée du supplice , &ii
le jjlus dicfairant coutraste.
On éprouve la même impression lorsqu'on lit la relation
du procès du maréchal c|e Montmorenci , sous le même roi.
En rapportant à Louis XIII le bâlon du maréchal , le comte
de Chartres fit un dernier effort pour le sauver. Ah! sire,
dit-il , faites grâce à M. de Montmorenci : ses ancêtres ont
si bien servi rétat ! faites-lui grâce, sire Tous les açais-
tans se prosternèrent en criant : grâce ! miséricorde! Non,
dit le roi , point de grâce , il faut qu'il meure ! tout ce ^u«
je puis faire, c'est que le bourreau ne le liera pas, et qp'îl
ne fera que lui couper le cou. Entre ces sontimens de bcNtité
et de clémence qui devraient touiours animer un roi , et
ce détail patibulaire : le bourreau ne le liera pas ^ il ne
fera que hii couper le cou ! quel contraste !
Ix»uis XIV , ce roi le plus roi qui fât jamni.f , aoîvant
une expression souvent paraphrasée ; Louis XIV porta \%
deuil du régicide et usurpateur Cromwel.
Quel contraste souvent entre la vie et la mort des rois !
Louis XI qui fit périr arbitrairement et sans iormt de
justice plus de quatre mille personnes notables , disajt à
sou (ils, dans un livre qu'il avait écrit pour son iiistriictipn :
N Quand les rois ne ont égard à la loi , ils iic sont plus
M rois c'est plus grande chose pour un prince de sçayoir
» seignourier sa volonté , que de seîgneurier le monde en
» orieutcten occident. » De même Louis XIV , qui préféra la
gloire militaire à toutes les autres , et qui , par les guerres ,
amena la France sur le penchant de sa rume. Louis XIV ,
à son lit de mopt, disait* à sda petit-fils : J'ai trop aimé
la .guerre!
QUELQUES CONTRASTAS.
Toute opposition de pensées ou de mots , tout rappro-
cheoient de cboses tout^à-fait divûrs£ss forment contraste.
Il y a des contrastes qui plaisent, des contrastes qui font
iré^mir d'horreur , d'amrcs qui «font pouffer de rire.
Il suf&t de rapprocher cerlairis noms pour présenter les
plus frappaus contrastes : Trajan, Vilelliu«,Marc-AurèIe,Do-
mîtien, Antonin , N^rou , Henri IV et Sully donnent lieu
à plus d'un contraste.
Montesquieu , de Bonald , Horace , Marcel lus , Fénélon ,
F.... s , présentent des contrastes moins sérieux.
Quand Figaro dit, en parlant d'une place qu'il avait
briguée : • 11 fallait on calcubleur pour 1;| remplir : ce fut
up dense^r qui l'obtint ; » il indique un conUasle assex fré-
3uenl entre l'homme et la place. Le ridicule natt souvent
es conirasleb. Ne rions-nous pas chaque jour de ces abbés
qui prêchent la guerre , de ces dévots qui condamnent
m orient rinsurrcciion de la croix contre le croissant , de
ces académiciens aux œuvres inédites , de ces^ens qui doivent
prier et qui se taisent ; qui doivent laisser parler, et qui
disent : Taisez- vous !
Le sublime naît aussi des contrastes. Puisque la femme de
Pierre le Grand devint, de servante d'auberge, impératrice
de Rjttssie , nous pouvons bieu rappeler que la maréchale L
fut d'abord vivandière. Au siège de D. ...k , .qui immor-
Ulisa son m;>ri , elle voulut , par ses sacrifices personnels ,
s*associer h la gloire et au- dévouement de celui-ci : elle
pendit tout ce qu'elle possédait pour acheter des vivres aux
aoUlaU,«t les leur distribuant elle-même : ^«/r^ov, disait-
elle , je vous Us vendais , ^u}oard*hui je i^oifS les donnr
Sublime abaissement de la grandeur aux jours du danger !
Langage qui, |Mr la noble simplicité de ce contraste , devait
parler puisstail^nent au cœur des soldats !
L'antithèse est une figure de style, qui consiste dans un
contraste de mots ou de pensées.
• Nous sommes libres par les lois, et esclaves par l'ad-
ministration, n (ChATEAUBRIART. )
^ Le juge qui condamne , à son tour est jugé, »•
(GObSE.)
M lYous avons ntr^v^ celte eh^n^bre introuvable. »
Voilà des antithèses.
Parmi les contrastes que présente notre histoire, quel-
o^es-nns surtout .sont frappans :
En «572, Charles ÎX ordonne la Saint-Barthtlemi , exé-
rOLLECTIOSS DES MÉMOIRES
RELATIFS A 1.4 KLVOLLIIOM d'aXGLLTFBUR.
Par M, (itizoT.
Écrire riitsloire ie% ré\olutiotis 'ft m^ tàdie pt^ible,
•iir-loul dan» un p*\v« qui vif ut ilVii rprouvrr lt*s cii»Mi
c*est pour nînM dir^ jug^i* >^^ iorilcinpoiains f*l m* ni«-tirc
en bulle 6 la li.ihic «Irs ]Nirlis, toujours auft«i c>>l f].vul;»iirr
lei cr. mes ou \v$ fnules des souverains; et re uV-i ijh'.ixkj
réserve (|u'il est petiiii> de p.irler de ces êlrrs pn\lU*^u•^ :
aiusi le cli.tpiire des considcralioiis se dcrou'c «an» rrs>e «m:»
iri yeux de réf:riv.i.ii pour airêlrr iA p-ume trop hardie.
Toutes le^ r('\oTulions ont \r% inihne^ cnusi^s ei 1rs inrines
effets : le rétaMiitseinenl de ri^|uilil>rt* dans le corps socml.
I.C defpolîsiiie tes prépare, l.i fnrcK \vn relanle ; niais v e uic
' un prince iinprrleiix el faifdir, li* peuple nirpii»anlla li'iulru^c
alliance de la t via unie el de la faihlts^e, renv«*rs«* le fj ut unie
ei ressaisit te> dioils en\alii*, ou plutôt rerouvre sous le nmii
de lihcrU* , 1rs ft rs qu'il a vus l»ri>er dans »on désopoir. Avt u-
f^lès par 1rs préjugés de l'enfance el de ror^iicil , on p^r
le seiitinifiit cli* leur dignité , les dilFérens parti» ne vrnlriiL
se faire auiuie conceb>ion , et 1rs inauv de la pjlrie ^onl
le résultat de régoi>n)e de su cnfons. (jn.'.nd Cli.rVs 1".»
par la luful (luj^iucriux Mr.itloid , eut sati>fjit la fi'iocilé
anglaise, la L«)i* se lcî.i;nit .iii<»i «'e son siang , rt rroinivci
p-irut ; son p;éinc audacieux envahit le pouvoir, et lourUi
la tcte dt; la nation son« un j'Hi^ d'airain. Son r'*'f;uf lut
nn ti>su d'Iturreun : afii^i le meurtre dn roi n'avait
conduit les anglais qu*à IVhd.iva^e. Charles II, remontant
au Irôiie palmiel , livra son P-'*js a la fnrrur drs réirliiiii.<i ;
la mort plana encore sur rXiigleterre , et ers lAclifs, une
les rois honvrnt loujonrs piris à conniietlre des ciiiiio ,
Mlinfirrut an nmi de la royanl*' lrur« vrn^ennces pcronnulîei
et leur ba^se avance, fis exhumôrcMii Ooniw -l , et criii qi.i
avaient lia'sé la poussière cV ^eb p'f-df • livièrnit an Mip-
piice son c.ll^lvre en ïanileuui U*autrei que les an^l.iis
eut insulté .i li crmlie dr?» morts. ..« ! c'r»t que djins 1rs
crifos luiliiiq.irs , la là<.bcic,,<ni al»ui>»;iiit le vaincu, s*ef-
forco de siii.pli'or à U gniudour qui iii.fii(|iic au non veau
. luallic i.b ri s T'. , despote p.ir priiiM|M-s et fiible par
caractère f awiii causé tons 1rs tuitux de la patrie.
M. Gu i <t a ra5*einl>li* pour la portent' d«'S dornmens
Doiiilirruik ; il a senti que l'espiit l'e p.irli (Uipéili.il li<s
conleuipoijiiiif d*appi^<*:er jnslrin<Mi( li*» i 1iom*j , et, «'an»
un onvirg'* J« nt :r* drux prnn.êic» liiuitoos viennent d.'
paratUi* 't roiitirnnrnt TtiiNloiie dii lori^ pailenirut de
rhoni.-s 51 V , rt 1rs niMi.oirfS do Warvict, il a recueilli
les opMi ou» *lts liomines !i-> p ns ».|jio>cs ft 1«^$ pfn» mn-r-
<|wali'e3 de Lrf»iie èpoqi e dé-^a^rKu^r , |.oiir lucllre à ilt Cij -
Ytit la viT.lô. (*. Ile tr.iiliif l.oii st* leroniuiaude aii\ liiié-
raienrs , p.ir s*m rli-gance, <*! 3U\ p'Mi^iuiN, par la f »rco ;
la s-.« I îti- i%\ir f.-qiiL'Iie sot»l dé\(-lu|q)éi*4 Ifs causes 'd'uue
lévolnlion t|'M fi:l tint de rappr rts avf* li nôtie. Le liop
iiiulhefirriK I oni4 XVI fui b:e i loin d*êlre coupable comme
le moiiarqni» an^laif , et Na)»o éi»n ne fui |ia« nn OnnitVil;
mais plu» d'ui^e fuis le Icclcnr cio-ra paicouiir une p. g«>
de uotie bi^to.rc. . K.
maœi'oim:.
— Tu »r-j;nerr rond: nmé à êiie di"c-^p"lé, pour can«e de
Iratiinn. loii'nt p.^r. itiean tiru thi >:)|>| !• r d.WM un état
tel qui» ^ i' I lU >\gi d'ui-e frle ; son brli.^r a^ant rn la
nial.idic^Sf t\ îeciiiiprr^ re «cignrnr se mit diiis iice roîi're
é| nuvani;.li!e. — l'Ai ipioi ! dit le barbirr , vous crux si foit
iHur nnr égiatî;:nurt' .• que srra-cc donc t. mût , q:and le
Lftirre;!» , — Tafs-toi , m:>raud , son métirr e^l dv couper
|Hil et tout, ec le tien le puil seulement!
— la sonsf r:ption ouverte au bureau de la i> We//e , et
i€à «.e .1 un acte de Lcufai»aace| s'est élevée le premier
jcur â 3u Ir.
'— Mrnsfeur , diinît un homme très-calme k nn înter-
locuteur un peu emporié , iiermetter. • moi dV/;ie//re mou
avi* — Mnntieur, je n'aime pas Vêmi%sitm de vos avis.
— >faii en fait dr raison « vous «antrz toujours , Monsieur,
pai'-dt 5SIIS.— M f//f «Il i/r Pttriic\%ui tant qne vous voudres ;
usais, liève de pvvUrs^ car, lorsqu'on en fait, je ne suis
pas dan» mon icntrc^ et je suis même ioui gauche.
— fn bon b.-ifirant d'Yvetot, qui dart«lc< tems avait acquis.
Il iiiijoile (iiniiiient, une c'Oiiimun<iuté dont il lui avait pris
f>nra:»ii.* di* Lire une lubrique, fut un l»eAU malin tout
(llr.iyé de voir sur »a porte une faraude aflif.he sur laquelle
il «tint écrit : }/tii 4*n à f\'fuirv. Rempli de» soupçons les
plii!» lii/arics , ttinriiieitté des ciainlrs les plus vives, il court
s*iufuiiiftr daii> la ville, par qnrl ordre an propriété a été
iii'^e rn vrnir, (/était une troupe de « oméJiens aiiilmians
qui, ce jour mriue , doMuait h Yvelol le )oli opéra de yiaiion
à fctutrc,
— les amis des art^ n'ont p.is appris sins un rif regret, U
perte que I it..!i' ti.in^ai*e vii'at di' fa.re, dans la personne
do .M. PiudliMi, iiioii à Paris Ces jours drriiiers. 1^ touche
iav.-iute el griiii'n>e de cet article l'avait fait surnommer,
avec r.:i:Oii , le t^uiit^ge tVaurais.
— f.e Courrier lit» Brest contient asser souvent des errata
d'une bonor force. <iii reiuaiqne cc1ui*li, dans s«/ii nnincro
du 7 .J fé \' r i«' r : .■/ » i lit -n f ic .1/. /)t 'inouthy , urti^if dt 7"/; n ré ,
îisf* : arii-ir fu^tUmrâ. ^/e^l bien ce qni >*app<'l!e !i.inli«r ilr
la tête aui \iiods, M. Michel, rcdacuur eu chel , n'eu iaii
jamais d aMties. '
— Uu iinpii neur qui , Tiimée dernii*re, â relie époque,
avait veiiiiu pi ur sa paît i'| ii ij.noo iiin!iai^-efnen> lif lu*
vire, se plaiht à nous de u^cn avoir p.-«4 vejdit (j'io l'iicoie.
Nou« ie prions de croire que ce n'e>t |i^s de noiie l'aulc...
SPKCT.V.Ll-S. — ThiJatrk pis \m.
filf« et MjJjuic LAr.i^bim», i'reiiurrs Roltt Tr«gK|Qe«.
AfiiitOfUiàifUe,
Pîns sur de lui et dti pu' l'r , I.-^girdrre , d.*»ns le r6le
iyOrt'-tey a f..il eniendii' q :'>'(|i;i.'<-iin> de cf a .'iCf rns tra^:-
quca qui vont nn coeur. l)»n.<i la di in^rre s« eue, sur-tout,
ils ont ilé leinbles t O.x'sta , furieux , a pioJuU l'clFiui et
la l'ï'tlé.
M' • l.agardire n'a pei:t-rtrc pal iriidn avec le n.rmc
bonhi ur le ro!»* iVlL'nn.t.Hc^ n .os . iiîj'ui *e r.ipntl'n qne
lelle dan.e , J«ptii9 l.n.l in"\ .lu |1'*, >e -iwe an cuite de
Mel|Kmiêi:c , el Ton ^era < !on;i>- •l'un ta*«";t q-ii doi;n«* déjà
plus que drs e-pi'raoc i^». Lnr pîiy5ioii(Mii:- -»-. ..ut- ^r:iM«, kn
mainli'Mi noMe ', et un organe .ooiior** : vtij des qualités
prcc etisf-f . .M="* |^ngardi*re les po^ttlo. !)•• rti'.i-iicj c^* ri de
IViuile, cl le se plie tunique ptnit un jour tondnr dans »cs
tu. in •
hment, S.'>us la pourpre brillante du roi d'I'p're. a bien
dit ; luMf^iirs parties de ^on rôîe : rel .-.cleur n'est point de-
pMiiV 1 de chaleur, il a iiièine du goût pfur la tr.i^^idie, et
peut à lWca>ioii cIiau^M*r le cntlinrne. Mais qu^l en ie«te
lit , ei lio:ine pn'srnl k na uiôinoirp cr% vns du vilviii^ue :
« rr.ii|*niE xVnn ▼ nu \ laN r \r% trooi|>ru«f« «ni'»rrr« ,
M Kl coiuuilrt !uiii;u-tiii «iitie r»|<rii ri \>*% f ncrs. »
Cis.-iiien\c n'éfait point un /*i7^//r* in'lijrne d'O/rJ/c» : snn
jeu a été fn:;e et bien conduit. Cet acteur feia b.cn de ue
pfui di«iniiuU r.
M**'. I.egrand a représenté d-gnement la veovr dV/ff/rr.
Duniomier, qui assuremml n'est pinnt i^n /'Arf.ir, a mis
dans son lûie un abandon el nnr t'iamlii^e xr^miMii lou-
rlinns, le public en a beaucoup ri; apiê^ ccia, à uioiiis
dette un piiéni\ , roimnfM.t lui plaire?
>ons 040II* piédire qn* les lepuM'nlatlt-ns de M. r!
i^»"* f^.4ardère ieronl suivii-s, pure ipn* le pulilir vt-udri
encour g r des talcns iuit ciliiLaLles \o\\t !.• pio\iuce.
A. G.
onm^m d ^'JnH$ivii
PORT DE ROUENw ;|
HJÉCtfMATIONS^ ET CHARêsHENS.
• \ %9 FÉrm». )
Crarcex. âu ctiasie-iharée le Régulus ,
c. Leveux » ven* d* Bordeaux. — Cour*
. lier, M. Vîard.
Réclàmntruij ^ MM.
J. Cil. Lebreton, ^.5 fi^ts eau-dc-vîe.
Dieusy frères , 3 fi\(s tafin,
Cb. Moisan et Gouin , 3 fi\ts vîn , i caisse
dilo,j 1 caisse eau -de-vie, i caisse liq
Hubert Des'raalb, 4 f&<^ viu et i cais. d*"
Marliii frères, 6 fûts vin.
Boulanger, 2 fûts eau-dc-vie.
Rouland^ ^5 barriques sucre.
Thomas Kury et coton. , 8o fûts vin*
Chakcrw du c]ia^f,^inarée le Grand-
frédJ/iCf Çf Lelréliuidic ^A-eo, dé Bor-
deaux.— Courtier, M. Viard*
Réclamuteitrs ^ MM,
I/f maire et Dola porte ,5 barils eau-de-vîe
Au porteur }. 55 fûts eau-dc-vie.
I,ecar|)entiçr,^.b.irriq. vin , i caisse d*.
Richard Anquetin , i3 barriq, vin, lo
balles sumac.
\ir«t l^haîtro, 1. fût vin, i, • .. ; ^
.R*lairis, 48 fûls vin,
Gaulhier fibres, 8 fûts vîn.
Kcbrrt aîné , 3o ff^tS dito, "■
Putilrel aine, lo fût» prunes, 2 caisses
dito , i8 detiii-cai&ses dito^ i quart de
caisse dilo.
CttARfiEM. du chasse-marée }e lion-fiênry,
c. le (iloahcc, ven. de Bordeaux* —
Courtier; M: Viard.
IMcItintatitirs y RÎ^T,
Jos. Grniidin, lo fûtjs eau de-vîc.
RouSscJiii-(*avey , 6 fûts vîn iiju«cnt, G,
dilo eau-dr-* îo ^ i dito vin ordiii.
I.bermîtie, i6 fûts vîn.
Clï, Durand, q6 s» es cnfé.
l.ecarpeiitier , o fût.» viïi.
P. 1^. Kouliiiid , 6 fû's dito.
Papcret , ^5 dilo, dilo.
Thomas Kui-y et côinp. ^ 60
Rciitant. â rccîaujer, et le
ai^ q:iai depuis plusieurs jôtiirs , 5 fûts
vîn , uiarq, (i. — 1 dito , inarq, B. — ^
st dito , marq. J.
CiVAftGur* du c\ia$'>e'mnrie P /tmélic^ cap.
Hilly, veu, de Marenne$ et Mornac.
— Couiticr, .M. Viard.
Pour M:, (ih, Durand, C6,935 ^i}- H'I*.
An porteur , 5,068 kil.
Charge M. de la goélette rAditîe^ tap.
Ridoret, ven. de Bordeaux. -^Courtier,
M. Viard.
J^éclamateurs ^ MW.
A. Lebrun, 124^ bûches fa npêchc.
Ch* Durand , 5o fûts eau vie* vie»
Au porteur , a fols "vin.
Lhcrmilte, 4^ ^i^^<^>to*
Paperct ^ 98 dilo y dito.
Dubus ^ i5 dito , dito.
Cbârgem. du dogro./tf Petitc^^iarie , c.
Chaignard , v. de Ch irente et le Ha-
vre.— Cotiitier, M* Viard. '
^éclamateurs ^ MM.
Dieusy aîné» i5 fûts eau-de-vie.
Crosnier , ij (ûts dito.
Au porteur, 65 dilo vin, 894 bûchei
SaiQte'-Marthe , 16 caisse» savon.
Dieusy frères, 3o fûts eau-de^vie.
J. Ch. Lebreton, a5 dito, dito.
Dccaen et Briosl^e^ 100 dilo vîn.
Provenant du nd\\rc l*yft/gtiste y c. f.ebou-
teiller, aliégeuntau Havre, 63 caisses
lavon , au porteur.
dîlo,'iKl6.. '
liavirl» c t'a ni
C11ARCF.M» du chasse-marée les Quatre-
S^tirs y Ç9p, Lepan , ven. ^ de la Ro-
chelle et le Havre. — Cou nier, M. Via rd^
RéclamaicurSy MM.
.Renault-Dufbyel , 4^ '^'^ eau-dc-vie.
Signol, t dito , dito.
Roullauger, 35 dito dilo.
Rird jeune, 10 dilo dito.
Au porteur! 8 sacs graine mô'nlardei.
IVovenant du tratisborcleûieiii du liavîrc
V Auguste y Cîip. l-elïouteillûi* . ven. de
Marseille , lOT caisses savon ,' au
., porteur.
CbarûÊm, du chassr-uiaré<* if iVzffO't t <"*-[
Caivé, v.en« de Dordiaux. — Couri^er,
M. Viard.
%éclafnatettr5 y MM.
A. Lcbcuq , jî6 UûcKos boîs'Ca^npêcbc.
Ralouis père et fiîs ,' i5 fûls sucre. .
Cliarie^' Diirand , i5 fûts dit(5l.
J. Ch. I.ebrttohi^ 10 fûts rau-de-vîc.
Pien-Locîgneuir , 8b I ûls vîn.
Thomas Eury el comp. , 44 ^Ats vin.
Au porteur, a5 fûts eau*de-vic, 1 fût
vin.
Réclamateurs ^Vi^»
Thomas Eury et couip», 4o ^^< Vin.
Neiaton , B.fûJi essence.
Roulsuig»'r, la fûts vin.
Desrocques fîls, 16 fûts dito*
Fauvel jeune , 1 fût dito.
A. Lebruni9S5 bûches bois de Camp^he.
Frémery , 4^ f*^'* eau-de-vie.
Les poricun des coantlsseraens des objets cU
aprÎN , Aonl ioTités à hc faire connsitre de saite sa
capitaine, étant arrivé depnU le 1 S courant.
"A ordre : '
20 fûts viit. — 10 fûts èatHde-vitf.
Cuàrgim. do la goélette /a Zélie^ cap. le
Grôuec, v. de la RovlieUe et. le Havre.
«—Courtier, M. Viard.^ ■
Réclamateurs , MM.
Lebrelon-Valléc j 1 s^ fûts vîn.
Savalle-Tnutain» i<5 fûts eau-de-vie.
Rousselin-Civey, 7 dî(6 dito.
A.Héliol , 10 dilo dito. .
Piael-Fournitr, i5 dito dito.
Renard frères, la dilô dito.
IlcLert «tné , 10 dito (]ito.
Proveua.nt.du Ir^Dsbordement du navire
V Auguste y c^p. Lebbutcillier, ven.de
Marseille. Réclamateurs y MM.
! uerin de Foncin, 64 caisses savoa.
Cb. Durand, ai ditoc^ito.
Au Porteur, i63 dito dilo»
CtiARGEM du chas.-»mnréei^A7t>/7^(*/A, c.
f^àrchrueuU'i v- de 'Bonleaut.— Cour-
tier , ÎM. Viard.
. Réclamateurs , MM.
revas'^eur, 1 fût vin , 1 cais. dito.
(irtssey et romp. , 2 fûlsgoiunie.
Papfîrel , I04 fûls \in.
Drl.'*qu<'rièrc , 4 f"^' ^'" » 4 '^^^ ^^^'
de-vie.
Crcvtl et conip., 7 PAts vin.
Fstttvel jeune, a fûts dilo.
l ecœiir , 5 fûls dito.
Barré fi.'s, 11 sacs s^raino de moutirde.
Cievel et comp., 4^ bottes acier baltii.
Chabgfm. du chnssf-inaiéo le Cvxnrd y c
Dano, V, de Bordeaux.— Courtier ,
Viard.
(\àrgih. du cha5sr*marée leDtsiré^cap.
Ardèverty^Qn. du château Saint-Pierre,
à Rochffort. — Courtier, M; Viard.
Réclamateurs y MM.
y. J, B Hébort, 4o,3i8 lil. sel.
I.eca:urt49 ^^^^.vi°*
Lejcar|>entier et Rufin ^ aS fûts eau-de-vie.
J. Ch. Le^relon, la dito dito.
Dtxbosq-Kctiré^ ao di^o dito.
Cdargpm. du sloop la Catherine • Jo-m
tephine, cap. Mugnan , yen. du Havre.
— Courtier, M. Viard.
%'c1amitettrs^'^l\\.
Ch. Durand , i3 caisses savoa.
uerin de ToiKÛn , 69 dito dito.
Famel frètes , 36 fût» vin.
<Ch. Fe5«irl , i-cai>se iavon^ .
îlrnry Flory, Sa dito dilo,
Au-Porteur, i7i dito dilo.
le tout provenant dn transbordrmeni
du navire la Henriette ^ cap. I^hemoj'^
>cn. de Marseille.
Oîargfw. du s'oop le Safnt^'Mar'in ,
c. Dm and, ven. du fin vre.-^Courliei s,
MM. Bordcfle père el filj.
Réclamateurs y MM.
Fonvrl, 88îttrr:q. sucre , a lierçonsdilo ,
3qu«rls dito.
L;m.Trre, »^o65 .«norccanx bots de santa',
M.j *i bailoidjfp.
[ Varier ,755bù
bûches tdîs jai!iic.
Cli^vnlîrr et ron^p. 33o LAchri bota S(e
Mftillif*.
Dduçf*, iu,ouupa\L*i
Ciupr.FM. ilo •Io«>|) itf r^ai'KftouarJ , <
Lucft.
Rrcliimalrtirs , M M • ^ ^
<.lie¥Al|pl «t cojiip'., ail cBts\ %!rii« ovivre
Ihijillirr, ioog«tNH»^#dArMr«90 bar-
nU brai.
CBàltr.EV. du ftloop la Lvnhe^ c. Gchanno»
•v.du ftUrre. — LouruerM. Fauqueus.
A Ordre:
t447 plBncliei8apin.*-6ooo pavé» en larre
cuiie.
.1 . . . t
Chakcim. Ha sloop /Ir tlâuls et' 'Fannjr\
c««p.Gonnier , vto. du Havre.
Séclnmatrurs , M M.
JIouÂmi lîla« «ittP MuuHMi'Cuivrt, •
Crevel «t.cdnp;M 79 «aflewc» brat » 4o
bari4q;*llff4-, 9S bMMfit^ l.ibac.
Decieii et Hi^sAe \ M; bûcfaet bob d«
Catfc'pédiè. "'-
MOUVEMENT du «7 au aS^ , ,
^^▼nicS f^'Tllfcl. •
hi iToej) Tes Dens-Amiii; cftp. Lemna-
DÎer.'de 5^ tonn » T^fi* <^y llatre, ch.
de ifel de ftoade, putasie.
LftMf>9P rAiaiaUc-Fèlis, cap. Pîlluo»
de 17 lona. » vcu. 3e &iiiii-\V«3l|^cb,^'
d'butlres.'
I«sj|lMp fe Je«ae-£doiMUPd, c«p. J^e«^
aagt^ Jt M tonn.» vca. de BÎrfleiirt 'cb.
de c^loM files.
Let^mp le GAîm»Teni, cvp» Jolifoii%
de 49 loofi., ail. a» Havrp, ««ir \ptU
Le sMlopla Fraiicift^, eup. Renaut^-d^
71 tonn , vpn. du ila\rc, « h. tie p|«^^re
Le brick la l^uist*, cip. Knu' Iii'i i^ yi
loon. , ail. aux Arls, sur l**»t.
Ul biûk l'Abel, cvp. \ î 11(1 , *\e 48 t.,
allaiU ji lordcaux^ cli. re piëtie»
Le bji«.L la Lquisr-Liriiilic, cMp. Pru-
neaii| de 6Â innu. , «II. ei < h. iM ui.
I^qbnck l'Union f c. Pkiilippr, de 1T.9
lon.^^tL à Marseille • £ur lest,
l^'floop i*£alalio» £• l)r»iu;irr. de ;|
ton. I al), .iu llivrp, ch. de |.!:*fic.
'^-AWf rivUubclh, c. Dukaaiel., dr
Si to|l*,ii «m. et ch. idriD
Umbafine rAimablc'KuplirnsînCft c.
Bediifciine»de 60 ion., ail, au Lia\re,
(^ do^e rii'.ron]t>llc , c. Ti'p.'Cdt pour
Leuar, Je 100 loii. ^.il!. au lbi\re,cli.
de \îii.
* L^ â!ot>p iTiiîon» c. CauJine , de it
tr>ti. « iill. à CjutH-'uilic V du de j'LVlrc.
t^ «l«»up rKspoii y c. Lcnionnier |xiiir
Tf^i^Ht, de 43 lou. • ail. au Haire , cb.
de p<«^rict ni en lièm.
coni truc l ton
Gtflisard
riladiê au îlavr**, lur Ictt,
L^ liriik rAiij^iatCi cap* Pouî^ia* ven
deb Hua JrKiupet vU. de »ucf«ei ç^-tTë. i
Le bru:k la Uoimc-1i«!atteiN » c, Punt^f,
vrn dfiLeQdre*, cb. de pÂOHib «lêiaiii.
Le t^oU-inAlf rEmrlta, cip. Lfôcq ,
v«ti. d« &iiièi*UaioMigMe • di. dr café.
J^e ebaiae-itiarce U l}0Bitf^&lêre, c^.
Dftgofhiet , ven* d« Rouen, aor .Jett*
J e cMfi^rtiarée La Merie^Anat, cep.
ruincbeao , ven^ et di* idein^ . ^
U brick pruaiien Jouj^amieap 1 c>
Kvfsl, ad. à i>iiultKk,-cb. «k'pkMïbeKk
l4ebncka(i|;iaia I Urrculo, c. ftikebej , f
nlL k liitcrtiool, cb' de laàae* 1
Lt lroi>-«iâU AiiMiMl, C. (luBoédatf^
alJ. à U GuM|eloii|iet ch. «le J>aUol«gttf
Le iloop ei4;iafS J<ïnb^Arixè • A^^
Uitfhoft.jill. aux Aj^rH, lur kiL
Idetloopstigtaii le^pieletf c. lUcàok»
«iL à t«wej , iur l«>u
1^ aloûp in^ïaia le? Piïnc*-€obo«ri , «<
1^9» t oll- À Soutbatoplon , cb. de j»aa«*-
laî^ofT* la Bonite-^âoirté^c. Leiftniiie*
ivitcUoti I
. Le .bock l'Actif , c Dfwj, alL 4041^1
d^uEToài. de (anne^
lie brick Cerêi , cap. Olivier , ilL 14
(ir.irnîMp, iur \c\%.
l.c !^looJ> le H^sArd ,,c. Poinetf ail
Çlirrbourg, <-|i. di; hrt(|y<>ji
Le stoop r.lpgrtmer «■ Hûv'OJi •Il
Mnr^iii . ch, dL* la1*ac,
'Lr -rnn|> !e Iton-Pcrfl , C. Jaqvte<Dafnft|i
4II. à Mr>i!.iU , Hi. de LnUc,
l^* hrMk1*-,t*ft:iii*îr^ii, c. LïMiptueiiiarf ,
î.rl*r-ckTri tli-ui-.Wi.', «:- Moiiuicr,
a!l 1 Li l^trlîllii|ll^, rti, de b«li9tii§i;j ■
I.** ^l; o[i fit Miii'ïc d'AÎsmir, c. Cautbuii,
L« r i-iiti le Triton , cap. Lar-
(oueUe «11. id( N
«.La Vofitue,c, TruicaLatt. à Ma-
reniief.
Le iloop la Jeune -Roie , cap. Caron,
aïl, an ILire,
|ye aMmi-Pierre^ai|i» IgoVialT, à Pont-
Aademfr,
I e cbaiw»-niaf«e U Vïcioire, cap. Lar-
leao, alf<à l'ortleatii.
I^ tmack b'dIaaHaii OnJawiiainîng • c.
Vierrnan , ail. à llMnWurg.
S&ni Jricrndus 4
Le héck y Télemaqne , cap- Loun^ay.
1« dpaM. IpTriton, cap l^r|;nuel|p,
Le''«fon|i la JiLunr-HoTr , rap, Caiou.
— ^Lr AS^AHl-rif^rrr , ci 11. Ifiou...
L ^ icrjoan.
t*p
BouïiSÈ ni-: p\ai.^, o'hilr.
- -" rt^eêt WeAffe** ■ ■
CtVQ P-^LTI rX^T i'OtN>ÎÎÔ^,
fof Nt 9fte »ie r^ «i^'We «i* 7*e taf
v-aa^uwaii^ -oit uj^i^TTOX,
ftfthl^ÙPP ^fc ^ n^l^L te*f
Ccb. da 11 Al*n iIIjI , tin. 1 o
*
PORT n£ QL'IL'EBKUF» '
Ijt bf\iX la CQiucic, cap. Bicben, ali
à l'o^diaux.
Içilo^re leGlaiteur, c, FrigouUp ali^
au ILiiTis
Le brivk le Têîcina^iic ^ cap, Louioay*
alL à Bortteaux«
fOï f lOff
i|«4t .1 a
Idem NaMlHJJTiTUi Bjf fiïe
A^'aLlT£s DK 1000 n»j a ^
At«c Ibit ri prThin.
acifoxs D& Lï a4H^, us r«A>cft9
lïsaf
Mk4V»«M«M^OT
TUKATRE OW JHII^.
LR pfttso^-Hirn.
an ta Ivtfaw-iaacv , ClpcT* «a 1 acte»
df MM.ALm Uttvil «t Uvll^f-Macia,
ff/mi-B*, W>L fal»««.
iitrmtdH , Aêiiuo,
Lrf emparai, XuWnrn.
noiinc , Thoaiirtio.
V;^ LKItîE ,
Cenllie îi^iif «H^ m î a«r*i , ite MM. 5«rib«
ei M'It^iTjllc
/Trfi^fl MM* tmeit.
.#,«AMf*t*, l»mipand.
Cf^r^Uéien l**>J' Uniaii4.
PrtaicM Ripréiroiaiioo de
ViCARTEt*»" "x ^■»* »v5aio».
V»uiitwU«eMt êcir«L«Mtt. ^ube^McUi.
fUIf et ^ial'Grorj^i •
l/«.i4iinv *traf -C7fl/r ,
M«i^^
i 1*a«(l'»ii.
A^ifiic.
Thomitila.
^criwaiH ck.
TbvnarU.
JUoricntr.
Cn. fiUiQLËL . lAÎPAlUbLR a!< CAdACiKatS kv m TAILLE-BOlCfir «ce Siinv^Là, K* 34 .-rail M Tai^»
iiii^.»-it^F»iai,itif.
»iB«sia TmniiflTftB.
LA. NACELLE,
DE LA SKNE-INFÉRIÉURB.
Crtto ^eoilb partdt tofls Wioar4. d'Mlrwt^, poar TAlMiimeiiMAt et la MédAcUotfS'Mi BlinMiaii 1m^ ffklffeiië . fUM*'dbf'aiEUlM««*. 48^', kjt&^
Ok tlOMiidè i farU; cbci BàisMvf-'fBivAlii , roc de KlcheUcu^ a<». 79. -^Av Hâvw^dMsOunAuV fot d« Fir». — Et ^kt^Mé ké UWilIkWW '
DIliiMMt «Ut'^bkilferAîi IMpkrtiiéttiir. — Cr ^xrUtf rAboaneWeat est d«f iSfr. «haqiM trâMi^tre , po«t BiHien> et ittfr. &»^e. j^fe-^Éh^
.'■'^.*-.
tE CËtÉil du KËCÎJrsIENt.
One gfaitQre est à on tableàif original cfc qu'toM trtw
^■ctiim eta ' ^role ^t ^- lAi' poèAie ; mats quelque faible
idée que le* incisions du burin nous donnent de la tbuchtf
d^ufl -grand .mnilre t oa dfvine tou (ours' dans les traits i«B-
l^arfaits de la copie, les perfecUdns du modèle. Qôel in^
lérét nous altirft «acore » par eieinple , vers les belles gra^
^^tc^ An' Cheval dît Tromffeiie et du Chien du- Régiment 7
Les curieux de notre me Grand-Poni se grou|)fii4'devaiit
ellea» ches M . Lecooto , comcoe s'ils les contemplaiettt pour
la DreiiMère.fot?, I^e plaisir avec lequel, on les voit, vaut
4|ueiqiia chose de plus, qge ce senfiriienf qui nous eslré lue
vers les choses nourelles ou les objets de voyae, Quiille
conception â la. fois neuve .et dramatique é présidé à cette
cztfcutfoii inimitable'! A.U milieu. d'uue scëoe de destruc-
tion t dans Tardeur du féq le plus meurtrieTy^ un )éane
tambour et sou camarade étancfaenty avec une sollicitude
pres^u'enfantine , le sang d'un pauvre châett blessé 1^ ce
pauvît' "chien est celui du régiment. . N*e|t-ce pas une idée
bien atlacbante que celle d*avoir représenté, attehvt'iiv
némepltmib que celui qui frappe les braves > le fidèle ani-
mal qui partagea leurs Citigue^ et leurs périls ? Quel le variété
E'(ttôresqoe,qiielle vérité frappaute sur toutes ces physionomiesl
à , ces soldats se battent avec le même calme que i-ils
Ciisaient l'exercice. Ce jeune tambour panse auprès d'eux
le Chien du Régiment^ avec la même sécarité, d'uri air
aosii ingénu que s'il était sur le- foyer lé plus paisible;
Ceit ce couiraste tff\ offre na trait de sensibilité an milieu
des horrcvrs du carnag*! , qui remue l'amé, qiii intéressé'
Ui coBtor, et c'est le comble de l!arU
Le Ches^aVdn Trompette présente, si Ton pent'basarder
cette expression , la contre-épreuve dd trait rendu dans l'autre
tableau. Ce n'est plus, dans celui-ci, des militaires qui secou-
rent lenr chien 1 c'est un chien, au contraire, qui lèche la
blessure d*uu malheureux trompette étendn aux pieds de
son che\'al.' Il est impossible de fixer cette gravure sans
éprouver une foule d'émotions diverses. ITn soUlat dont la
lete est fracassée ; un chien qdi , ■ conduit par l'instinct ,
cherche k le rappeler à la vie en lappant son sang; un
cheval fixant- le cadavre de son maître, arec étonnement,
avec etlVoi ; et pour rendre celte scène plus pathétique, ils
sont seuls I T>a présence d'un homme, Ut, ferait du mal....*
Pour être peintre comme Mi Vernety il' fiut être poète
comme Virgile, comme Racine ; il faut' avoir leur iiiiagi-
Mtion, lenr sensibilité. Rendire des idées auitri sublime»
avec U plume ou aveclt pîâceàa, c^esl'la mîme chose.
Hôoibra u'étatt pas inspiré autremeot' qn^^SUvid; mais la.
peuchant de l'un Ta' obnduit à nkoiftcrr uue lyre', et celui
de l'attire âi ssasir mie palette^-
En éaiisaenmt sovl talent admirable' à* i^tfae^er let'n^bêbif^
militai res de la dernier» époque dé noire gforre, M. \^t\tét
s'est créé une* oélébnté aussi, impérissable qbe cette gloM
même» Dana mer idées , je oe puis séparer soh ntm'. ai
celui dea bvèves d'Austerlits et dé Léifisfck. Il mé settibU
qn*ii a conabattu* iavcG eux- diltts leur^ fà^fi\ Tartistè' qftf
les fait revivra dsna toutes ses' prèAiilfHofti , et ah*tl s^
associé à lenra- triomphes en ^lerassociânr à' KMites' M in^^
rations do' son génie.
{«es' bérordea vieux AgeS'tvHMiYaîeirt', daot lenrs pbaNltfgii
ou sous leuratotto domestiquas V dffr clMOtres inspirés ponè
célébrer leurs victoires. Plus heureux encore, u6tfs^:cV<Mtt
trouvé, même dons nos malheurs, dei miises pour déplorer
nos revers; et, près do jeune Virgile qoi consola lea ombrés
guerrières do Waterioo , lo postérité couronnera la paiolto
dont 1er pîncesni national fit revivre cas faits d'armes fa|na
fbnotisme sacrilège voblut en viin flétirir. Éowd'. .
CA^OVà.
Tous les journaux ont annoncé ta mort de Canàtia'i le
Raphaël de la sculptufb, le Prâxilèle du siècle. Notre vÂié-
ration pour les hommes vraiment silpérieors, notre sAfiit
enthousiasme pour tous les genres dé* gloire et d'illusIratioH
ne nous permettent pas de garder plus long-tertis Ie'si1éii<%
sur cetfe perte irréparable, et nous venons aussi dépMtf
sur ta tombe du célèbre artîite, un jnstenribut d'honmaagtt
et de regrets.
r^ magnificence des derniers honneurs rendus k Cantfva'j
lie petit se côiii parer qu'à la pompe âe» funérailles roySilea;
mais ce qni eu retinsse l'éclat , c est la réunion illustre des
hommes qui composaient le fonèbrè 'cortège. Ici , ce n'est paa
un peuple Je courtisans grimaçant la douleur; ici, ce n'est pas
un vain luxe de maison , Une' tourbe de valets dont' un crepia
noir fait seul le deuil. Les membres de l'académie et dos cor^
porations savantes de Rome, les eccrésiastiques les plus éro-
dits et les plus distif^gués, des sénateurs romains , se souvc^
nant de -Rome et âe sa gloire; des étrangers dé lout< * les ns^
lions y une foule d'artistes et de malheureux , dont Canopa
éf vit le protecteur et le père; les muses en deuil , voilà la
corfégè an sculpteur, décoré, de son vivant, do titre de
pi^inCiè'le plus'hondra^te, céKid^ i^nWce perpétuel de tA»
eâdéhUe^ de^Snint'Ëiic ; titre Vatafit' dejpuis longues années»
et dont le génie de cet artiste a enfin naérité li gloire.
( »;
ht lislt compbtU dci cbcfs-4*<raTrcs d« Cano^tf , n'est
cooaoe qat 4ê psa ie Mnonoe en Franc*. Lei liens oii ils
Mol places» et lei noms ne eut qui les possèdent f #on| inoias
ronnoe^BCore depmi ctclaiâs ^Hages qM UFranca n'a pis
•oblîfc. Nous crojona 4pa^ plairo ^ nos abonim en l«ur doa-
aant oal bisloriqoe i que nous accompagnerone d*aae notice
liÎDgrapliiqae sar cette homme îlluitre.
Antonio ûtnoi^a naquit en 17S7, de pacenT of>Kurs , à
Fasiagno ; nttaga situé à troîl lieues 4e Dassano t dans le
tifrflMi»io'Tott<Sê. 1^ seigneur du lîan ajani reoiarqué
d'hanaansw dispoakiona dans la jaune Antonio , pourvut sue
lînts 2a son aducation. Canova en profita si bien , qu*à
râga de qoaloraa ans il avait déjà Kulpté en marbre deux
^c^éHttin d» fruité , ^ui te trouvent aofoard'lioi 'dant le
-mUs Pmrhni^ à Venise, placées sons te petron. Crt e»ai
lui valut la protection du couite Palier, qui IVnvoja à
VefHsa prendre les leçons du cHcbre sculpteur Coretti , et
lui aida mémo k élever à son rrtour un nio<le*te atelier
aous les cloîtres de âaini-Stephano , à Venise , puîa au
^passage Saînt«lllaurice ^ oii il demeura jusqu'en 1779.
Ce f^t là que, dans la 17*. année de son âge, le ciseau [
Vn feune Kulpleur créa VEuijdtce , figure demi-nnture ,
(pietra dolce ). Cet ou%r»ge qui ne décelait ras cnLore le
gnoie de son auteur, eot bieufdt pour pendant Orphée,
<)es deui |iil*ces se trouvent niainicuant dans une maison
dt campagne pris fJsoïo^ k cinq lieues de Trevigo,
Bientôt t'acsdéinje des beaux arts de Venise Tadmit dans
aon sein, et notre ^ièbre sculpteur créa le groupe de Déblaie
€t élcate^ qui lui Valut une pension de 3oo ducaU de la
Mrt du. gouvarnomant véuilien. Les amateurs des arts se
plurent k reconnaître dans ce groupe, ce (aire gracieux et
SoUa qui s'éioigoqiL du alylt tant et maniéré des Berntni ,
es Algarli et des Flanunu. Canova dut sans doute la
perfection et la vérité de son talent au soin qu'il prit
«d'éviter les conseils de l^arl }K>ur se vouer antièrement à I
Tétude de la nature, seul et immuable tvpe du beau. Cette
FOQKience deson génie lui attira la jalousie des routiniers
pi provoqua; la bafino des niéchans , mais son génie l'en fit
Iriompber.
CmuH'a sa rendit à Rome, sur rinvîtaUon de l'ambassadear
de Venise, et cVit dans cette capitale des beaux «ris, quM
CiacuU son 'i%iî$ée combaitani /e Minoutute. (1782.)
En I7ft4, il- Alt charge de l'evécution du A/diiio/ro <ia
Ctémrni .Y//^ (Gaugaai 1 1). 1^ composition en est d'une
noble «implicite. Cet ou viageaûtmuit d'une innnière imibran*
lable la réputation de son auteur, qui s'était entièrement
affranchi tli*4 traditions îiupoKcs par les sculpteurs de répoque
l^érédenle.
Peu de lems après, îl sculpta sa Psyché ( deux person-
nages couf li-«) qni fut achetée par un anglais {sir H, êian-^
deil) Lue autre Piyt^ debout, sortît bientôt de son admi-
rable ciseau, ^ous ignovons on se trouve ce dernier chef-
^rceuvre de Tari, supérieurenifnl çr»vé par Brrtani. Enfin ,
H composa son AJoni% quittant VrnM pour aller à ta chis%r,
Céinoiut avait 3(î ans, lorsqu'il créa sa Madeleine reprn^
tante, qui se trouve 4 Paris dan» la riche galerie de M.de Soin-
mariva.
L* Amour et Perché drhout. (Ce buste ae trouve a la Mal-
maîjon ; l*.«uteur en fil une copii* pour IVinperrnr de Russie.
/•/•r/iV qui appartient au pape. Ferdinand J^^^ roi de Naples ,
en roslume loinain*
/>rMT Pii^ihuettri , Krengan ei Damaxrneê , qo? étment
au Lnnyrc ^ vl qui »ont aujourd'hui au Fatitan « sans qu'ib
aient l<tnoignQ la moiodre envie de faire le voyage.
Hvhr. (>tle*4latue est à Saint-Pétersbourg. On ne dît pas
non plus qa elle eAl envie d'aller si loin verser le necUr.
nirruU tançant Ljcas contre ttm rocher. Ce gronpe
rrliv^al est a RomOi dans le palais de TorlotMp duc de
rr^tttianJ,
Napoléon en manieau. Cettt sUtna a été donnée , dîUM .
au duc de Wellincloo. On ua sait par qui ni panrqnoi.
Ln-^utte de limfoléan^ Kulpté pour rnsivenilé de
FVsotex et vende, dsiron. Son Francs k un an^. CeU
n*ast pas rher si l'angiats a payé, s'il n'a pu payé feH
encore meilleur marché. J. B. 0.
( La sohe aa
)
MACÉDOlirB.
— Tn anglais entre , suivi de son dogue , dans nn des
cafp^ de Rouen ; il demande , en déguisant autant qua
pbs«ible son aiseent brttaanique , un journal et de ta ré»
genre , le garçon lui répond qu'on n a jamais lu k Rouan
le {nurnal de la Régence^ Je né demande pas , répond l'in-
sulaire, nn journal de cette régence , nais la régence pour
jeter à mou cliien.
•^('n atnafearontré des premiers an spectacle de Soîssons ,
lors de la première représentation de OaSrîelie de Fergj^
disait y à I un de ses voisins, que pour ne pas manquer la
pièce , il sVtait passé de dîner. — « ratience , dit le railleur ,
M vous dtnerei ta ut-â- l'heure avec Gabrietle^ k la fortune
H du pot, m
— L'empereur des Malais réside dans la ville de Soura^
ijinrta , que (|uel<iues marins français nodiihent , par an»*
logie des mots.i Uiarte^ûre \ c'est un fort beau paj's, etc.
Nous souhaitons bien sincèrement que l'empereur ne change
pas de résidence.
— *Un écrivain public de Rouen , qui vient de mourir à
Parii, a laissée ses héritiers un journal de ses opérations,
depuis le mois d'avril jusqu'au 3i décembre iSaa.
Voici le résumé de ce li\ re qui donrfkra une idée du travail
de hauteur, et des mœurs du lems :
• Pétitions aux diférens mrnitt^l, dfrcfttifurs généraux , etc. ,
peur dégrèvement aSrg
Pour demandes de places ....»•. 9600
Pour demandes de décorations 3718
Dénonciations anonymes 11 7' 3
Dénonciations signées Si
(Les années i8(5y 1816 et i8ax, ont été les
pins fertiles).
lettres d'amour 17
Lettres d'affaires 58^t> .
Orlels • • . 1764
Ijne note marginale noos apprend qne dans la rédaction
de la plupart des demande.* de places , décorations , efc , il a
eu formellement enjoint à l'écfivaio de ne pas employer
l'orthographe de Voltaire.
-i^^or^que le bateau en tôle , Aaron M/im^Ti v*»^ s'amarrer
au quai de Rouen, après avoir traversé la Manche, quelques
savaus ne pouvant se persuader qoe du fer (lotiAt ,arri\èrent
de Paris cUps nous , pour con^titor un fait nu^si extraordi»
n.iîre. Mais pr^ndant qn'ili somlaient le métal , pour se con-
vaincre p.ir icvidenf-c , le mousse J'un bâiiincut français^
mouillé nrè» du Imtenu , jota à la nier une Itouteille vide, en
criant : Tenez , Messieurs, si rette bouteille était boncWe,
elle irait à la Martiinque , sms ronlrr l>a*. Un des doctes
convint que ie p*tit bonhomme avait raison , niais que du
verre n'était pas du fer : remarque Iràs-sciculiAque pour n«
corropondaut de l'Institut f
SPECTACLES, — TnÉATas oks Airs.
Une première représentation de VE^nrir, vaudeville en na
acte, ei friterie ^ le tout précédé du joli opéra duPrisoniHrr,
c'étiil trop en un jour , même un samedi , et Ion aurait pu ,
sans inconvénient , m«*ttre k fe'i:art la pièce noutelle; U'pii«
blic n'en serait pas moms veuu applaudir M"**. Saint £!««.
At G.
mwtc^ é
-ïfrTT
PORT DE ROUEN.
BtfCLJJUTlOirS ET CBAlfiUSIli.
CvAliGEii« an iloûp. lesDeuM^Jmis , cap.
]{>|Doqnier j, yen. du H^yi^i où il a
%Migi le PAvîre Ftl^^f veo^ dû Mar*^
^ ^illë.rrÇo«rUer, M* Uioet.
A' <Mre;'poU»fe, savoa , m1 de soude et
«»««f •.,,,,„.
Chakcm. Ail èùf^re la Geo^gettet c. Salo»
Y.4o Hèvféi---C0drt^r,H. J.tdlecat^
tiiclan^teuri y MAL
Ch. Fessart • 2 barriq. f ocre.
l)cçaeu,.yt,Br>ouie,,ra bariU anetfîc,
Rru«^ /^ft (^tf JlAuile^'df^ UaJeittfr^ -
Kcanï fr^^ ,.,^*M»»<^ 4rto*
V*. B. P. Lecou tculz, 2000 saumons cuiyre.
Boschefy 5 barriq. potasse.
Crefeiel^om^i, i fAtviOy'ii boucauts
■tâVae.- •
^ ^ ^ IIOUJEMWT^;^ ^1 Air. V • ■. ■
.<l \ KAVIRBS ENTAÉS»
. Le .^Ogré la Georgette , c. Salq, ^ du
Hw^ê, ch. de cuivre, caisse de poiMon.
IfAViÎBs zxpébiiÊs.
le tiqop TAugnsle, c. Guillemeltey ail.
k Cikix^ ch. de plâtre.
fjit chliise-inarée rUtysiea c. G>Fritoo,
ali. à LaRoçhelUi làge»
Le.ftioop rUnÛMiy <• Dàbo9,a1l.)à Con^
•avilie 9 CD. de pierres àptâlre, f. dé viù.
I^ jloop rAiioahle^VicloriC.Ijeptejn al-
à Isîgnj, ch. de vin.
- Le aioop la Pélagie y€. UajetValK m
Havre^eh. de farine. < '
\jc di9$se-inaree la Déiiréê | c, ^r<ieven»
•If.-iTlochefort^ Tfge^ '
JLe'lougre, rCJui^n^çu Boucaudi ail. à
£i;oisic9 fege.
• '^Le.floop le« (Deux^Frères , v. R>obèrt,
4t. 28 teuik^aH. à Goen, ch, de pierre k
plâtre.
Le brick la Bonne- Aglaé» c^F^eCraiic ,
de 77 tonn. 9 ail. à Bordeaux , lège
Le brick Ugl>e\]X«Frërés/c« Sauvignon,
de 8J»^ ^>op,| ail* k Chyente, lège,
Le.ckaasoriiBarée l'Ec^pérance, c. Dupont^
de 5 1 . loan • , ail . k Bajonne , lëge.
Levloôpia Marie-Marthe, c* Pognon,
de 09 IdMti;'^ att. %= ffonlfleur ^ éh. de
plâtnftft ftu vides.
Le Tjalk hanoyrieto le Die-Drei-G«-
chwister , c. H. Tiepkes , de 40 tonn. ,
ali. à Anvers, ch. de sulfate, viu^ sel de
aoude.
Le sloop le Saint-Domînique^ c. Dubos»
de 67 tpnn«, ail. au Havre, lègç.
. Le cbasae^-marée rAniéJie,.«. Hillj , de
56 toum, aU. k Marenoes^ lège.
Le chasse-marée le Ré|^lns, cap* Ne*
TcTu ^ de 6a ton. , ail. à Bordeaux , lëge.
Le sloop la Yictorine , éàp. Morssod ,
de S7 tono.', ail. au Havre, lège.
Le brick l^ugéne, cap. Moulinet, de
75 tonn.i alU k Bordeaux, cb. de pierres
k plâtre.
K-
Le dogre.I^ PaulîAe , c^p. Cotte^ de
de 79 tonn., allt k Biest^ ch. de. bois de,
Cubau,^ b6Hlori%< en fer.
Le sloop la Jeane^Soçiétê , cap. Leséne ,
de 27 tonn. , alK à Saint-Malo,, ch. de
pierres men lierez.
Le sloop le Commerce , cap. Lecanif »
de 62 tonn., ail. à Brest, ch, deWassel,
bouteilles.
^ Lf sipop TAuguste , cap. Bambine , de
68 tpnD«} allt au Havre^ lëge. ' ^ .
PORT DO $ÂyRfe.
. (TAVIB» E9TBÀ DU l" MaBs!
Lt brick singlais'AIooso-., cap' Baker,
Ven. de Lottères, cb.idecotoAy etc.
Le brick Crusse V^^'^^^f >' s ^P- Robse,
vén. de Christiania jch. de pla^A^be^it- '^'
I^ trois^lsACs américàiii Eiisâbeifi. câpj,
MaiiielieÙ I ireà. de la Nbl/veHe-drlcaùs.,
'd&..^do coton* ■;■ ;■. .*ti !•■;■•-■■■•
Lesloon la Jeone-Emilîe, 'cap. Marais,
vta. de Souihampton , ch*.d€L. c^baibon. .'
Kavibes txpfiuute. /
Le trois-^nâls aiuériçaîh 'Dffb6r6b, c.
Fotger; aH. â' Gibraltar, ch. de iKiHbtt.
fe troi4-nâts aiudricaîn OlLéDô, ca^;».,
1C<aujberr, (ill. à.Bordeaux, sur lest. , .^
Le icojs«4nâts français ieiGiislave, c^ \y
Morée» alL à St^Doiuingue , cb. ballott.
Le troil^miâts anié/icain Baltic , c^pit.
Jirnhdter, ail. k St-l)bes, sur lest. .
Le' t rois-mâts américain Hector, i^ap.
Gufllaudér, ait. à Bordeaux, sur lest.
I^ troit-mâls américain |Ioward, cap.
Hordridge, ail. Rew-Yofckj^ ch. baliotli
Le t rois-mâts américain %bi(l|, capit.
Goelcbée, ail. éCliarlestop» ch. Klem.
La goélette française la rose , cvpit.
Leviilaini artl. au Sénégal, c h. ballottages
La jgpêTctte ja Poli te- Louise, cao. loti-
ttlIieV, al), au Sénégal^ ch. de piai;.cbes
et beurre.
FOET D*HOSFLEUR.
Mouvement du 26 au 28.
RAYIRES ENTRÉS.
Le chasse-marée le Përe-^e-FamîHeyC.
Corchuan^ v. de Rouep , sorti le 2y »
pour Bordeaux... .... »
Le chas&ermarée le Saint^VipcMil , "c«
Lêcloirecy v^ et^rli îdcaif. ^ ' -
I^e chasse-iDàréè'leBÙve^Màiiin', çajp«
l»ebidoau , v«.ei^8orfiidém'.' '" '*'' ' '
Le chasse-maréé la HfàrÛanirë ^' cap»
Danet, v. et sorti idem.
Le chasse-marée là . .M|\rie-DoroAliA ,
c. Salvy, V. et sorti idejij^. ,. : ^.,
. Le brick la Mme-Fr#i90»st;» >c Mo»-
réli V. et sorti idem. . ,■ ^ , ,-i. 5
Le chasse-macée U &âiii-îIo«ep^i ^cqp*
Pbininièr, v. e^ fortijdequ.,
U sloop i'Anii-<du*Goauneree y''c."l|fè»
uard jr V. de JVOuetti' • •• '■ '7; '
Le sloiop laMsfrie^Tïàiij^iie j^' c, M^xiff
y. de yRouemv' - .
' ^ Le slôbp l'Eugénie a, p». .htmi t t* do
Rouett;*"'; ' "" . ' " .;/.. ^, . •': ». , • ■ .
' 'Efêchàssesmarée Je jlupeirbry v. Hal-
(!r>im , y. de iBçrdeaùx i soiti' Jb 28 f polir
Rouéu. . -^ ■'
I>e cb^s^e^giar^t La Yiciotre j c. LogeC ,
V. et sorti idem^ ;
, J^ cbasaennar^ le' Jérlme, c^«,P4*
chaut,. v...dQj<|.Roci}Allei soipliidemi^
' t4f , cha^^e- mai^e, Ir €bsmo|iol ite ^ ça^^
J^^.j v;'4e.j<oirmooUer , sorti idem. "
:: Le chasse-maréé^la'P^ié-Otaiqqe^ câ|^
Largouqt V V^ dé 5aiâtf«^Piérre , sorti idem^
Le brick TEug^ne , c. Mingutt, «(eD.
de Noirmotilier i.sprii idem«
Lé sloop (a.Flore-Vtctoire, cap. Boa-
don , ven. du Ha.vre , sorti' idem.
: Le sloop rCJtaabqthi c. Gosse | y. f|
^^ortiidroi.'
Le sftIoop-Ja;RosAli^Louîse, c. Posté!,
f, du H^vre, «yrti le 28.
Le sloop la Jcune-Euphrosinei cap.
Tfovfde, v. et èorif idèih.
Le sloop la Lîsa , cap. Simon ^VM. et
sorti idi-ra. . ; - •
la eoéletfe, la Belle-GabrieJle « «q>.
IWrangV-r ^ v. de Ténériff, sorti idem.
Le sIoôp rAimablc*Eugéuie ^e. Liardi*
ven. de Rouen.
' Le' brick le Télémaque^ c, houmnj^f
v. M( m.
- Le ch:ifi9e»marce le Triton , cap. Lar-
^o«fi,-v'. iJetij.
Courtiers, MM. Duval , Gaillard ft
Pcllccal.
PORT DE QUILtEIEUF.
Mouvem. eu a8 Février om IT Mmr9.
Soni momés ei fkmé^ AhémÊ,t
I^ iloop la Marie>*ftotey cap. Datai ,
▼rn.dtConlevilla.
I«a galioCa la liât, cap. Sioioii , teo.
du Harr».
La sloop la Jeanc-Eopbroiioi , cap.
Trooda/vtfK iôtm.
Lo châf le-maro» h Vîcloîro , c. Uger,
Tc;|i,.daLBovdeaoi.
' te abop l*Elîxabtlli« cap. Gofte, yen.
dli*fla¥re.
La brick rAîmabfa-Soci^l^, cap. Moi
mmïs ^9^' de NoirmoQiiert.
Le iloop la BoaaKe*fxHii*e, c. Pioitel ,
T.éibi HMPne.
fa giliole l#«lcplooe,c« Poirier, r*
'Ce cheaie-mar^e le Cosnio||oliie , cap«
Mao t V. 4e Noîrmoulier.
* Betloop lA Flore- Victoire » c. Bbardon,
T. do Havre.
- Bogoëlelie le Btlle»GabrieUe,c; «érao-
ger, ?. de Tduériflf.
Sàmi arrMi de Fïtteqtder et degcendus :
Le chaste- marëe la Zod, e. Godgao ,
alf. à Liferoo.
Le chasse-tnarde le Daophîii, c. Hbhd ,
alhiFQetiN
Le chasse-marée la Saiott FlMalle, c,
Wtot» al|« h,la RocheiU.
Le chassa-marée rAogosIe , c. Mâche-
Cilii^ atl. a Berdeooa.
i Ledc^je la Belit» c. Lecorelleor, ill.
idenn
I^ brick le Prosper , c. Petit, ail. idem .
* Lo brickirEspéimee , c. Goardel , ail.
idem.
* 1^ sloop, le Fbro-de-Pamillec. tapam ,
oti. liHèofcor.
La Kribaoe la Bisca/enoe , c. Puloelle .
alP. àAijToape.
Le sloop le WilliaoUf c. Collao^, ail.
irSaiot-llalo.
Le chass. les C?M|-Frêre«*Unis , cap.
Gonheoao, aUèiità.Saiot-BI«lo.
5ofil descendus èlaman^ du t*'. mars:
U brick k GomêU, cap. BtcUou ' ail.
k Vordeaux.
Le dogre le Glaoror , cap. FH(doIi ,
ail. aa llaTre.
Lachasae^marée la Venelle , cap. Trot-
cal , ail. k llareanos.
, Le cbasse-marée la Victoire, cap. Lar
geleaa , ail. à Bordeaux.
S^ntimontét et fmsgéé deètmî à la
marée de ce jour t
Le brick la Boone-Henrielie , cop. Poo'
tif, v^o. de Loutres.
Un brick et unr gnclelte .inglaise ,dool
Donsdonôerons dciuain les noms.
Il es! moQlé pendant le mois de février,
agS uavires, et dcKendu i.{4«
( Femi Nord-Ouesi.)
A?rs BIYERS*
AGBIVCE D*AfFAIBra.
»%■ MvtmmeM^emtUÊÊÊSm
i»aaoia%Mo»t»oi
SPECIQMXES 9V a MARS.
tVkàMÈ DES ARTS.
ipff emuammOfênâ à 6 heures 1/4.)
LàlMWE'ET LA RAISOII.
cisms • el moM jʧ0Uê^Cesi^eUmê*
9®. I. DtoBs Uooaibft dMcabiB«t*dVf«£rr«ii«f
•t «OUI lioraiM à P)uls,.il'»W«ii«B«Ba^ûa l'^a
•*occap« àm Tol^ iaiyart— I dn brércca M^
Tratioo , d» perr«ctioBacaOTil et dlf^p^rUtiMi.
M. Tniffiioi , aMé«a ■mpliyé dir hm^nm ém
arts 9t BaDvfiMtaM*,. wm m\Sà»%èm ém l^éaié*
riaor , •*«•! décidé 1^ éfabllr ■■• a^ rnrt , <» \m
•rtbtct « aMaofMiaricn et iatMirtin ^iii i0ii«
Im imrvdladartria , twitiaot \tm i^epifue*
9ttM% «1 Ici mmwAU àoma ib p«oVM< «viMT^wln.
Poof doooar plut da'dévélBftaitwi a *oa «a*
IcrpriM , cl pour être à né^a de lAlitfAjr^ aas^
dîvcrMa^bacadtt dwipafsuaosi- ti« f«>iidniui
kiao i:WoqPn da laov nnaficorn» M. 1/Tifr»iii »
réoDi aom eabiiMt à calai de II. Bci^iKvU B^m%*
GcaÎM, dé|a avamtcgcaêcmcal covaa, «t dan*
U^mA Hm M-dMrfc da b aatl» drloota •»>
pàci d aOhiaijnatiaiMcai dcéc icééiU^ h kf ar^
Mat dci rcNapict da io«t af»! ««Myiiàl*^,
et obicniioo de qailaa de b co«r à^ comptée
La foimatkm d'ba id éfablitaattntt « 4oîi llfe!
vac avec U filas pffMid iatérér.
Lee baraaaa de MM. ReaAvaeaeiliDrWHttftr;,
TaaMAur eoni eublie a Pada» roa aewi la^ii ,
a* 7S , prèa da ITiroU.
H* a. UnHOMMt da Sa aM » ateluiif é«rf«^ «I
caleabr, a^aarasa caadolic rigalt***, dëdpv^
fait ivoafcf aaa riistti a Cika, aa 4ép<^t k vmkr^
oa toai aatia caiplol a rsaqdtr. Il T«n««it, p^orl
ganaiîcdeaa gw<aa, wmm saaiiaade 4<txHi J^eace.
8*«af«MaraM.||aUa,iwUraft,o*. 4a.
If*. S. A Meaa présaotcaMOt» k Ùmmtfml ^
um rABBIQCJE k OMige d*radi«nii#. ElU ec
coaipoea de toae Ici hêtbarat'propnii eadh ota^*
d'aaa padria j attcoaat» coaicoa^t «fv^tf* *crr«
et demie; boimâe, d*oa boat aa &aril;ptr la
mîére d'Anbeite j de Paalfaboat » ta raïf « pir
aa caaal d*eae elta. Oa poarraîl^ j'itedr», ivU
eaat k d»iv da ptawar, dcoa aa t^aia aar«i àê
prairie cm plae; et nae cliate d*caa aelfasaisi nai
' 'la auNivoîr dem kaiiariet et ao loaêaaa % la
laai d*an ical tenaat.
A*adeaiaar pour b vair è M: Le OeaUl, «Ipoar
an traiter, k U. Caoeauiai^t s Ilaraftiat.
Comédit ra 1
Mi^mdae^
Augmiim »
CraMiVi*or.
4e Pkgaali.Lab»a
MM. DarobsaL
▼idMIal.
Siépbaov.
1; Lr^aoil
Daraad.
€em4Mw eu'S actes , da-flMsvya «f "^àhpk^r,
Critknrd'. MM. GaeeoC
Tkerfgnmif^
Aritte ,
JHôn^ifHr Hi'gmud t
SrtUon ,
Imesi.
Caaaoaafoi
MoMckot.
Valritf.
Fao.-Mooeliar.
MaaJ. Saint-Clait.
Laloî,
DuraoJ.
Bl*^ Doraisad.
LES DCUt FORÇATS'.
4)a ta Miairisai ea Pvf-ac-06»<8'»
M«kodran< aa 5 atfcef , k tpeeiade » de
Balrle'. OÉTÉieoalie cfToolôl.
Fr^m^ofs^ MM. Sainr
.HaraïML
Gvraad.
Faa'i^od.
BOOKSE DE PARIS, mum .
Effets Publics.
015(0 poDA rpAT ro.^moT«ft#e,
leauHora an •« SipC iftftm.
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BBOeifltAMe. DR UQTIOAtlOOy
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Avec loi* et pria
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ACnO!VS OP. LA BA>Q. DB ri^TÇS,
wdr Jaavter iSUi
léSoT
Ma
Paa.-Mouckor.
VaUtir.
Mt&nsii^ar Divilte^
Atfi^fn« Perret^
Mo*utéiir iferiém,
i JmmM Lad/aOtf«
C/aii^»
L'a« Fejrsmuue.
TnltATBE FRANÇAIS.
(On commencerét à 6 heures.)
LES DEOX CIIASSKUa^
ar La Lairiftai «
Op^ra ca 1 acte, d'Aaecaaiaa ci Daoî.
LA MAISON ISOLEE,
oa Ci VttlLS.A«D Dit VAtCSS.
Of^r4 r« % actes , da Marsollier et OâlartBc.
E^mrd. MM. Bf^.
Ckarims , Wayrigat.
Zeaa « - AemiOi
Cnmpê^ DeoMatiar.
Ptr^tfirr yefemr^ TaoqKPrrM.
D^usième yeieur, Vafvftci
Trmêièmm #^olaof% Adaai.
Cfi^ir^ . WÊewL Tlieoiassio.
Um^ jwmmm Fille » Odatrat.
LA JAMBE 0B 00».
oa L*AMoao Filial •
Opéra m 1 aMS 9 da PasMoiiii<*t ai Oooaa««.
Af^nmmé^ MM. N<Mfi§at.
CmuvCHi p nia*
FéHx* FclîB*
tootfW, M^. TbMoiiaeio;
L£ SAVETrsa ET LB FIN.'lffCIBh .
VandrtLlIe raifbu |da MM.MrrUdBraÉUr.
Ssm Qumrtier^ MM. Attrao.
Oucrrceeu , Taa^oer^e.
JMtattniir 9 Ice^BOSfc
L^hfte. Valaiie.
trtttMoa » MK Laloi.
Cl. BLOQCEL , IMPRIMEUR u C^EAdTERES er b» TAUXE-DODCE, »ini Saimt-L^ , N* 34 » riie lb PsLaie.
s
^■*.=i'
ïv-
. >.,.^J»
T.oq
^^i *i^
s
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••»"!«•!«< •
■Ht r-iî
. IJ A.:: NACELLE, -"
DE liA SEINE-INF^RlEÛRE. ,;.,.
.1.
Crtie Frolîfe ni|iUt toas lef jonr». S'ailrès^r, ponr rAbontttitoénV'etfi Rédk^riorf , fn Bareav de la iVac^//îf', PIâc6 Hb Cîîir'mci ^ n^J %9|'à*P^a^'. '*•*
Ou •Mboao^'VfarU, «b«ft BkifgtoT-TuiTAiii , roe a« Rtchelieu ,^^. f t.— ^A'à Hifin^ydMVCtfiiyiUs, rue de Paria. — Et ché^IftJM'l^A'lfnHrirà at ^'<'^-
Dif«ct^uçA'*4M,Postea du Dépn-i'eîAéof. — \jt prix âè TAtiniinemeal ett de iS-fl*. 1^«<|Q« tfnBestï«y|Miiir SLottla, 4t fO fri;A»'e.^^lii^^a<tv;'>' ^J
"'"•■-^"""'LAcoKsfjwcE/' r.-^..,";...'/rL::;:\.-::.-':;::.i. -''<>« ... ■...n^r.wua ,......:.,... ^
La conslàhqr'ne sci^jt Dom\éri^ crt vertu ,'U*ï! ftiit Aâ^
U nature , dé' rftyriitÀ'é de'jietsfrrf^er dans ses entre jprjiy^,
d*ét|^,Ç'1el<> & ses' <;Ag%çTâêiV} èt'ëoilstanl datis ses àitections.
La c'on<;l^nd>«sl'ie3xJus\>'ç^ et par çe1.i méjo^e^v**^^ P*"*^*^
exister ^^iks cntraver^Ia progression des iunnèrMv^Ëa «ff«t'^
dans lès^ j^rèiàiers ièms ^ies .boitiine» éuiîer^t tous chasseurs
"^ i.lS'^frfe ÏW;fc^n5y?^T^" P*"^ toucher le f:0Ê^tii<<m^M%mi^v^
p^ JÀ:.^OD«t!M)ce.:!^ n'est pas sûr de le conserver.
■»<'..* f; •^•»-fr
qu*â inventelr'fles pièges pour s'empàtei^ des qiiadrupëdea ,
des oistûAi: et Aes poissons !
La constance devant durer autant que la vie , pourrait
hîen ne jamais se rencontrer ici b-is; mais comme on veut
ia posséder vraie ou Causée, ou lui a donné anc durée indë-
tri minée , ctc*est pour cela que oous entendona citer souvent
une cofiitjinG^ d^ua jour , (l'un mois , d'un an«
L'homme >rêÇOil debout les ot^jets qui Teavironn^ât ' des
impressions qui hii procurent* le plaisir ou Ta peine. Il futt
la ptflu^v diaîs il rec>herche le plaisir. L'habîtu je df ^o&tec
ce dernier émousse bientôt la sensation, eL pi^ur .r^4r^
le plaisir. nouveau ,et piquaut^ Phoixime recherche lavariéfaé^
qui ifttic peut alors. lui plaire.
f /homme brut sent comme l'homme civilisé, mais il sont
moins* Les sensations sont les vrai» signes de la vie ani-
male, mais plus on sent, plus on vit'; et par cela m^me
3ue c'est le nombre des sensations qui f.iit. mesurer la durée
e rciîtlence, rhnmm<^ civilise vît luoios long-tems que
l*homme de lo nature- qui exerce moins son cerveau | mais
beaucoup plus le pbvsique.
En rai.con de la courte durée de sa vie, l'homme clierche
« faire beaucoup en peu de temsi il veut fonder et jouir;
|Hmr cela , il doit uécessaîrement être inconstant et prendre
pour devise : de tout un peu. Ce principe n'est poiof
regardé comme três-sage , mais on fo suit pirce qu'il est
inoé chex nous.
la constance (fidélité) se rattache k presque foutes no«
actions. S'il est prouvé que les hommes sont égoïstes ^ que
le sentiment du moi huinain fait taire tout autre sentiment^
la ^délité n*est qiL'un effet Je la civilisalfon , et les saèn^ces
qu'elle demande ne lui sont refusés que par Tégoisuje.^
Quant à la- co!)stance des sentimeusv rien n'est aussi chi*
irérique; 'b'amitié peut qu'^lqiipfois la présrnt'^r, mais dans
ramourqui ôffrï' tant de nuances selon Tige, le tempérant*
tuent et le Caractère, on ne peut réellement 'pas s't»toouer
àt UI!kwiyW^-fi*i*lt«* ■ '^ ■■ ■ 'j . ..'.'-.;'. i
L4f ^au.%q1éfii.dm,iiarlt'-'Christtney archî-i-duchesse d'Ato-*'
triche, placé à Vienne dan% régh'âf^d^'AugnèTin9; G^e moViu^
^ . ipoleon ; c««l^ stnfij^ apijpnf-
tîcnt , {fit-on f au duc de «DéVon'sbhre. On ne iflèttjo ^afi'titfe'fce
soit pnr droit de naissance. Serait-ce par droit de conquête...
T émis Viclrix* T^ fvgnre est' le portrait de Pauline "Bo-
naparte. On neiA-oit pas que<;e portrstiNlâ KH été sculpté
pour le ^obfe lord Cawdou à qui, dit-on, la statue appap- ■
lient, dcpuiliqn*etle est eb#8 fui. ' '' - *
J^enus sortàhfihi ùaîn. La tête est copiée, de la Vénus de
.■Mfd*içi.v .^_. ,. ' " 'I ."' ■*- ■ ' -■■'.'■■ -'.î;'.''
,*;7ÏW*éa roBVinànt le Centaure. Ce groupe gtgtntéaqut' "
appaPlicMt àkiarville de'Miln'ta.' ^ . r:.:
; Les irais Ofâ^es, Ce groune appartient au^duc de Bedfort. *
Les frais d'emballage ont été pajéi. > ^
Vars ci /^(^A?ii j, appartenant au roî d^Angleterre. "
, La Paix .et les Grdccs » au même.
Hector tenant une épée nue.
jfj.'x V un petit Saint^Jean , Polymnfe assise.
Therpsicorf. Cette ftatnc appartient à M. de SoTtimafiyâ*. *
La ' Paix a\fec des ailesy foulant anse pieds un serperiu
Elle appartient, dil*>oD, au couite de Romanzoff. '- ■
/,«iL*owcor^r , porîraît de A^anV-louise.
La Piété , la Gentillesse , Paris offrant la pàmme^
Une danseuse que nous avons vue au (Duséum de Paris', et
que nons n'y \oyons plus.
Tf^a^hington , pour la salle du sénat de la Caroline Méri^.
dionale.
Une statue , représentant l'artiste lui-même.
Un Mausolée' powT la filV de îa m.irq'iî«e de Santa*Crux.
Vn Mausolée, pônr le célèbre poète Alfiéri.
L'/i Mausolée pour ^ulpato. Canoi^a s'est représente lui-
même p^pur.ini son ami.
Les îilnusolées du romle dt» S?r>ta,de Frédéric , priace
d^Orange , de'Iord KeYson , et de Falliéri, sénntcur veiiitieofe
La neUgion couronnée, Canova avait offert cette st-itua
colossale au p-^pe Pie VII , qui ne put trouver ou la placer.
L'artiste la fit transpoKer alors da«is sen village , et il fit bâ-
tir 4.;îiffs 'frais f panr k pecewijvir I une églve^acAsIé^^siir fir
(O
Ptrtbanon dHihmiei ; mais Vêf^%e ie PoiMgno est en plerre«
et non en marbre. Je me plais k citer ce trait qui atteste le
pîeoi souvenir d*un homme illustre, pour le U<ra ob>cur de
sa naissance. Il est k regretter que ce monument de la génoro-
sîté de Canova ne soit pas achevé. Que deviendra-t*il luaiii*
tenant que Gmof^ n'est ptos ? Venise « qui a ravi k Possa*
gno les ceudres de son bienfaiteur , ne doit<^Ue pas au moins
à la mémoire d*nn de it$ citoyens les plus illustres , de ter«
tniner celle brlle oeuvre.
* Canoi'n fit aussi on cheval d*une énorme dimension , dont
la destinée incertaine ressemble as^a k celle des chevaux
de Venise et des peuples de tous les pifs. Ce cheval cle\ait
d*abord être inonie par Napoléon; Murât le \it, s'en em*
Îira, et voohit le monter à sou tour* Un roi d^Eupagn^ le
t demander ensuite. Enfin i il paratl destiné k |K>rter ïei^
dînand de Nnnles.
TeHe est la nttrèsacte des nombretit ouvrages de Canova.
A travers une carrière $i laboriense, il trouva encore le
tems de voyngen et k diverses époques « il \i$iU plusieurs
puissances de l'Efurope. Partout il laissa des traces de sa
pfotectîon ponr Tartuite indigent. .
En 181 5, il fit un secoad vojage en France, ou il était
envoyé par le pape, sous le titre d'ambassadeur, a\cc la
mission dViilever do musée U% chersHl*aHi\ re de sculpture
fini en fuÎMiiewt le plus bel ornomeot. I.e beau groupe du
L(iOCOOn^ l'adii^rable jippollvn du ùelvetlère^ furent em-
bsllés par set soins et sous ses yeux, c« qui fil dite plai-
aamroent au prince de T.... que Gi/iova , au lieu du titre
d'ambassftdt ur , aurait dà prendre celui d'emballeur.
L'année dernière , il etxiil p.irti de Rome. pour aller k
Venise embrasser no ami d'eiifAnce. Sa santé altérée dopais
quelques tems , engagea sou ami 4 Teiameuer à la campagnr.
].e 4 octobre, il revient tres-malude à Venise, oU il expira
le 11 du méiiie mois, entre huit et neuf heures du malin.
11 avait prié qu'on Teuteriàl à Pos^agno; mais son corps a
été dépo»édins l'église patriarchale de Saint-Marc, ou Von
grava sur son tombeau l'inscription suivante :
En exiii'ia* mon a les
Antontl Cano**œ ^
qtii ptinc&ps art'um solemnilcr
t renumiatuf ;
scaîpri stii mi^acula per Eumpam
ci ultra ailaniicum mare,
dijfutiit,
çrii à m.jgni* ro^ihus
preconiis honoribtts prrr^miis aductms
fïîtnquam humante sorti»
tmmemor rxtit'i :
quotlquoi es lis pnlvhri rcctique
amatores ,
pias precfs ad lumulum fimdite.
Mais pourquoi ce fastueiii êlulage de mots ! C'est Canova
que je cliercue.
• SoB oom icol me im(Bt , c*ett lui teol qae je pleure. »
Canoi'Of ce nom cclebre gra\é sur un marbre qui reçut
tant de (0:$ la v«e tU$ niaius de Tarti^te , était , selou nous ,
Tepitaphe la plus cloqueute.
J. B. 0.
%%%•%%%%%
AU ^OLVE\U J.iNUS.
Pendant le doruier carnaval , tin marchind de costumes
r\..il pus pour cn.e<gne : /iu Nouveau Janus. Ce Janus,
placé au Tiid de son m»gn»m , était un niinnequin sur-
monté de qujtie masqt:es qui portaient chacun une des
ijuatre dt\iM$ suivantes : Pitix ^ Guerre ^ Libetté^ Des^
poti^mr. I *KÎ.-e du mirchind parut originale; on le qnci-
tionna s'<r If motif qui l'avait guidé ddu> sou invention ,
ttvoci qufll.* fut sa réponse:
m Janta p«é»jdait k l'année : c'est ce qui a fait donner son
nom au premier mois» Januarius ( janvier.^ ; il présidait aussi
k \j paix et à ia guerre. Son temple, k K^uxt ^ était ouvert
pendant la guerre « et fermé durant la paii. Ct dîeo poe«
vait donc recevoir trois visages , mais on ne lui en donna
qtie deux , peut-être parce nue Ton était indécis sur le t6\é
oii Ton devait placer ce troisième visage. On pouvait dire
de Janns qu'il soufflait le chaud et le froid , at cependant
je ne crois i>as qu'il ait jamais passé chet les anciens pour
le dieu des tourbes et des tartufes. De nos [oorS| eo entend
)>.ir lioiume diublc, homme à deti visages, eeloî qtitf tOna
des dehors séJuîsans et afTecluenx , cache ta pertloia ^i t
sous le voile de ta dévotion et de l'humilité , cache rorgneili
le vice et l*a théisme; celui enfin dont on peut diras
« Le ciel est daot tes yeux , r«afar est daas son e«ar. »
Puisqu'on a créé un hoinnae k deux visages , pourauoi n'en
créerait-oD pas ua à quatre, è six, è <li& même. Moi » qui
suis fort éloigné de vouloir ni de pouvoir lire profondément
dans k coeur humain , Je n'ai pu m'empécher de remarquer
certaines gens qui , hier , préchaieui la paix , et qui , anjour-
d'btii , préclu»nt la guerre ; qui ont encensé les autels de la
liberté, nuis les autels du despotisme , et qui , revenus an
culte de la déesse des peuples, l'ont encore sacrifiée au pou-
voir absolu.
VoiU les originaux de mon mannequin.
%%«%%«I^V»
DIALOGUE.
—Que vous êtes fin ! nue vous êtes fin , M. Ducauloir !
•^Eh non ! du tout ; îe ne suis que raisonnable , |»ers-
picace , prescient,
— Vous avez eu le bonheur de faire vous-même trois en*
fans k nudame votre épouse » et vos trois (ils sont placés
avantageusement.
— Il est vrai , mais il faut tout dire aussi: mes trois ^^%
étaient absolument iucapables de faire quelque chose par
eux-mêmes.
— Et vous en avex fait .*des censeurs dramatiques et des
entreposeurs de tabac : quelle prévoyance paternelle !
— Vous croyex plaisanter ? Rli bien, b prévoyance a tou-
jours été la base de mon caractère; l'organisation particu-
lière de mou intelle^f m'a toujours prédisposé à rechercher
la connaissance de l'avenir» et cette science conjecturale que
j'ai acquise k produit des choses étonnantes. Pas nn minisire
n'est tombé en France, sans que je n'aie eotr^vu sa chute,
un, deux, trois, quatre ans, dix sus d'avance. C'est moi
qui , après Tubdication de défunt Bonapsrte , ai prédit qu'il
perdrait sa liberté ; et récemment encore , deux jours avant
que le journal des Débats en fit mention , j'avais annoncé
que l'on enterrerait le commerce k Lyon.
— Ah ! parbleu , je serai bien aise de mettre sur ce point
votre perspicacité a l'épreuve.
— \ olontiers , pourvu que vous vons attachies plus au
sent de mes idées qu'à Tacception littérale des mots.
.^ Sans doute. Il ne faudrait pas cependant envelopper
vos réponses du voile énigmalique de* oracles. Il s *«git
d'ailleurs d'une question qui n*aJmpl pas de solution é\asive ;
il faut répondre par .oui, on non. l^a voici donc : tJévéne^
ment dont on g occupe aujourithui ^ aura^^il ou naura»
t'-il pas lieu ?
— Il aura lieu dans ses effeU , s'il n'a pas lieu dans ses
causes ; et il aura lieu dans ses causes, s'il n*a pas lieu dans
$t$ eflfets!
- — Oh I voilà du vrai pathos de sybille, du style à la
pythonuse. Il faut me répondre cathi'goriquemeot oui, ou
non.
— Mais il me semble que je vous ai ré|»ondu d'une ma-
nière assez positive. Si vous ne m'eotenlez pas, ce n'est fois
deinafjute, car je parle français, je crois. Pui-qne vous
vojlez des termes précis, ce|iendant, je vais vous .^ali^fiiie.
Vous voyea bien tous les préparatifs que Ion fait, tout ce
mouvement que l'on se donne; cela vous présage une com-
motion procliaine, un résultat décisif, n'es l* ce pas ?
— Oui , eh bien ?
— Eh bien !... je ne vous en dis pas d'avantagé , et daps
neuf mois d'ici voui en aurck des nouvelles*
(S)
Parmi la grand nombre de lettres qu! noiu sont aclre^
$ie§ f nous avons distingue celle*ci\ que nous 'avons cru
devoir trauKrire textuj^lleœent.
. »■
Rouen, le a8 Férrîer 18^3.
M Messieurs les Rédacteurs de la I^acelle.
« Croyant ne pas devoirs laisser passer sous silence , Tcta-
». blissewent des caffcs de celte , nous soiunies cependant
» ferdatirpries ^ue vous n*ayes pas encore parlé du caffé ^**
» qui iCst no ,aes cafféa de Rouen. pour la Ibonté'des li-
I» qutdos que Ion y preui » maî^ rien encore que cela ,
»^ c'est l'agrément d'être servis par deux garçons mis d'un
» aussi riche qu'élégante tenue qu'il est impossible de pou-
» voiries côtnparer à aucuns garçons de cette vile car ayant
» beaucoup voyagé. Je nen ai pas encore] vu d'une aussi
» riche tenue et d'une manière aussi élégante pour servire
» nous vous prions d'insérer ce petit article dans un de
» vos plus prochains numéros et vous prions d'aranger
» cela dcf façon que rien ne manque à la lauange de setn-
M btable garçons.
»' Je suis votre dévoué serviteur
» Pe . . . . c »
Nota, La lettre autographe est conservée au bureau.
MACEDOINE.
— Un partisan exclusif de Rossinî , a fait Tépigramme
suivante, insérée dans le journal de Marseille :
Avez-Taos va le Solitaire ?
-— Traiment, oui. — Tant oiîem. — Me!a poarqiioi?
— C'est qQ*on Ta troové , anr ma Im^
Prvaqae giaaamt dana le parterre.
«^Le public d'un de nos petits spectacles a demandé hier
avec acclajnalion qu'on ajoutât un acte h une pièce qui
avait été annoncée en deux actes , quoiqu'elle n'en eût
3u'un. Les aciiçurs u'out rien eu de mieux à faire que
'iisproviser l'acte supplémentaire démandé. Les spectateurs
se sont retirés fort satisfaits de la docilité et du génie in-
ventif des artistes.
— ^Le feu s'est manifesté hier^ au soir , à dix heures et
demie » d'une manière assee violente', chez un marchand
de sabots , rue des Bons-Eiifans : un chaufFe-pied Tavait
communiqué à divers obj'ïts qui se trouvaient dans la bou-
tique» Beaucoup de monde s'est transporté au lieu de rhi*
cendie , que des secours prodigués à tems. sont parvenus
à arrêter dans moins d*uue- demi -heure.
— Un nommé Moreau , marchand de chansons , est mort
à Lisieux, pour avoir avalé un de ses ccihiers. 11 voulait
prouver à ses auditeurs que s'il était difficile de se mettre
ses chansons dans la tête, il Tétait moins de se les faire
entrer dans l'estomac. Il en .est resté à moitié de sa dé-
monstration.
— Un militaire a succombé vendredi dernier , victime
d'un excès à peu près semblable. 11 avait , dit-on , parié
boire trois bouteilles d'eau-dc-vie et m.inger la ration de
huit hommes. 11 a été porté mourant à l'hôpital, après
avoir rempli les conditions de cette g.^gcure imprudente et
funeste.
—Un événement affreux a eu lieu à Doulens dans la nuit du
lundi au mardi 25 de ce mois. La manufacture de Mon-
sfeur Scipîon Mourgues est devenue en entier la proie des
fl.immes. Les pèites sont incalculables. I.rs bâlimcus ni le
mobilier n'étaient point assurées. Ce déplor^ible accident ré-
duit à la miàère plus de 3oo familles que cet établissement
faisait vivre. Espérons que le gouvernement , qui accorde
si volontiers ses secours à tout ce qui touclie à l'industrie
et au bieu-élre du pays, s'empressera de venir au secours
de M. Mourgues , et Taidera â relevir une manufacture
qui était la gloire de ce département;
, — Mercredi dernier, dit le journal auquel nous cmpruntons-
cette anecdote ^ un homme et uue femme se donnaut le bras .
.1
entrent au corps-de-garde de ***; leur physionomie calme
annonçait entr'eux l'accord le plus parfait : à lecr tournure ,
à leur mise on reconnaissait deux bons bourgeois du quartier.
Ils s'approchent dei^vfficier, «t le saluant très poliment :
Monsieur , lui dit le cavalier , je vous amène madame. —
Je vous en suis obligé ; mais pour quelle raison , s'il vous
plait ? — Monsieur , c'est que madame m*a volé ( à ces mots
seulement la dame retire son bras), oui , Monsieur , ce
matin en comptant' mon argent , j'ai trouvé 3oo fr. de
moins dans mon secrétaire. — Mais , quelle est madame?
— Elle ti'est pas mon épouse , Monsietir : c'est une....»
amie. — Ah! j'entends; -mais comment l'avez-vous «am^ée
jusqu'ici ? La femme prend alors la parole et lui dit d^une
voix douce i Monsieur l'officier , il m'a proposé de faire
un tour de promenade . , m me disant que cela me
ferait du bien , et il m'a conduite ici ; vous voyez bien
que c^est un trompeur, — Mais ce dont il vous accuse,
est-ce la vérité.^ La dame se tait et bju^se les yeux. —
Ayant vécu en bonne intelligence , il me sembla , monsieur ,
dit l'officier , que vous n'auriez pas dû vous-même»..
— H est vrai , madame m'a été bien chère , et c'est par
cette raison que je suis décidé à la faire punir selon tonte
le rigueur des lois. — Vous ne savez pas que si le vol dont
vous l'accuses était prouvé , elle serait condamnée à dix
ou quinze ans de réclusion. — Je le sais , répond le bour-
geois d'un ton sentimeutul , je le sais parfaitement..... —
Alors, répond la fi mme avec beaucoup de tranquillité ,
vous n^avez pas un bon cœur , c^est méchanceté pure !
L'officier leur dit que l'autorité militaire ne recevait pas
de semblaGlos dépoMtions et qu'ils devaient se rendre chez
le commissaire de police du quartier qui les entendrait.
Je vais, dil^il , vous y faire accompagner par deux de
mes soldats. — Mille rcmercimens de votre attention , M.
l'officier , vouIpz-vous seulement prier ces messieurs de
mfircber derrière nous ? qu'ils n'aient pas Tair d'être de
notre société , cela nourrat contrarier madame. A ces
mois le couple se retira, et l'officier demeura tout inter-
dit du sang-froid de l'accusée et de la politesse de l'accu-
sateur.
— Huit incendies ont eu lieu à Morlaix et dans les en-
^'irons de cette ville , dans Tespace d'une semaine. On
attribue ces malheurs consécutif^ à une bande de malfai*
tours qui infestaient cette commune. Un grand nombre
d'habi'iDs ont doaiaudé à faire le service pour préserver
leurs foyers de l'approche de ces bandits. Un détachement
de troupe a été alors envoyé à Morlaix , pour la sûreté
des habilans et des propriétés.
— Un nageur voulait parier hier qu'il traverserait un des
bras de la Seine. Son antagoniste s'obstinait à lui soutenir
?|u'il ne le. ferait pas. Un de ses amis lui observe qu'il serait
bu de l'es^^ayer , et lui rappelle qu'il a une femme. — Ah ! c'est
vrai , dit-il ; et cela me décide. Il se déshabille , se jette à
l'eau ; mais il ' ne s'est pas plutôt éloigné du rivage, que ses
membres s'engourdissent : les assistant sont eux-mcmeS forcés
de prendre un denii-bain pour le sauver. Revenu à lui , on
lui reprochait la facilité avec laquelle il a exécuté son pro-
jet iuiiensé ! «i Pourquoi aussi , répétait-il , me rappeler que
j'avais une femme. Ci oyez vous que snus cela je me fusse
exposé de but en blinc et me noyer ? • Lamour conjugal fait
faire bieu des choses !
— Un profond politique qui, depuis huit ans, lit chaque
matin la séauce dos Chambres, disiit dernièrement, d un
air courroucé ; « Qu'ont fait depuis si long-tems tous vos
députes^ Voilà huit ans que je leur entends deujander Ton/rtf
du jour, sans qu*ils soient pi:r\enus à terminer ce miséiable
ordre, w L'iiomiue po'itique cfoyait que Vurdre du jour ctait
un travail , comme une adresse ou un procès- vcrL;:!.
— Il vient de s'établir à Lyon un journal qui s'iiitilule
la Guêpe,
—On parle beaucoup du marioge d*une actricedu Tlicâlrc-
Frànçai»! av<cc un *de uos plus riches banquiers»
rOLLECTIOXS DES MftMOIBES
RELATIFS A I.A HlVOLllIOX d'axCLLIFRUR.
Par M. <'.Li7oT.
Écrire Pliiftloire drs rf*\olutioiis 'tt itn^ tâche pt^ibte «
•iir-loiil iljii» un pnyï qui vinit tl'eii éprouvrr Ir» ciiI'm;
c*est pour nin» cHr^ jt'g^'* '^â (Oiitniipoiains <*t ><* ni«-tiro
en bulle .'k la linliic <!<•» ptirlis, lonjnur» auft^i cV>t clmil^iirr
le^ (F.tiio» ou 1rs rnulri drs loiivcraiiis: rt vr iiV^t (|ii*.i\rc
rêfcr\e (jiiM Csl pfiitii> do parler de ces t'irrs pnvil('^i«'% :
ainsi le clupilre df*« considcralions se dérouc ^an» rrs^e mii.>
1rs yeox di? iVrriva.ii pour airêlrr »a p'uuie trop liard>.
Toutes te» ri'iolnlinni ont \rs im^nieH c.iiim'S ri 1rs iiirmcs
effets : le rétabli^cinent de )'(*i|UililTt* dans le corps son.il.
Le defpolisiiie les prépare, l.i Ion:» Ici rel.ir>le ; iiiai« v e me
' un prince i.ii|irrîeti!c el faillit*, 1«* penplf iiirpii>anl la h'>nii'n«e
alliance de la tvianiuc e( de la fatMiS^e, renvcrai* le fiiitùinc
el ressaJMl frs droiU rn\alii>, nu plulôl rc(Ou\ro sous It* nom
de lihcrU* , 1rs fi rs quM a vu» liriM*r dans »oii di-sr>poir. A\t u-
glêi par 1rs piejiigés de Tenfance et de ror;;ucil , ou p^r
le tentinipul cit* leur dignité , li*s dilFtM'ens parti» ne viuilc-nl
se r«iiie aufuie concession, et les niaut de la pjliie ^Diit
le ré^ultJl de i'égaiïuie de «fs ciifunt. IJn.'ind (Jli.r'es 1".,
par la uioil du :;(u«.'rt ux Mr.ilt'oid , tut sati>fjit la fi-iocitê
anglaise, la ln'lt' se Ici.i^nit ;iii<>i t'e son sang, rt rionnvci
pirul ; snn p'nic audatient envahit le pnu\oir, et «nurlM
Il tête di> ).i nation S0114 un j'^u^ d*airain. Son r«*^Ti#> fut
nii li>su d'Iinireun : ain<i le meurtre du roi n*ava:t
conduit les ai'çlais qu'à rivrlivage. Cli.irf«>s M, remotil&nt
au trône patrr:iel, Ii\ra ^(n P'*js a la furiur di^ réirliouji ;
1.1 mort plana rncure sur TAirglrterre , et ers iAcIum , (l'jc
les rois lion\rnt tonjonis piru à roMinieiire de» cii;no.«,
Mli^ntiMil an m ni lic la royaulr Iruri \t>iij;«Mnces pcrciiiiL'iie»
et leur base avarice. Ils exlmiMÔrc-ni (!i-oniW 1 , rt ^vux q>.i
avaient tiJ'St' la pousMère tV «es p^cdi , livirirnt au <iiip*
plice son ciilivre t-n !ani1:tatix t/aulie» que Ir.i nn^I.iis
cul insiil'ô à II cendre de<> tnorl.<, ..« ! cVaI qui* d.in« li's
criiOJ |k>liiiq-.irs , la hkliclô , «ni alur^^.iut le v.nncu , sVf-
forcc de Sii|.plt>i:r à la |ji\i(jd«*ur qtii niiiiqtie au nonveau
uiallie t.Li il s I".» despote p.ir prin* ij)i>s «^t f.uLle par
caractt-rCf «i^^nl (ousé tous Ivs niaui de sa patrie.
M. Gii I 'l a ra»*e]iibli* p^iir la po^têrit • di's dornmens
ntin.Itrciiik ; >l a senti tpie IVipiit l'e p.irti «inpè<li.ii It-s
con(cuip'naiii<i d*jppi(|.*ii>r justeinoni li*> f Ikim-^ , rt, «'an»
un on\i:g'' J'Ul ]*s drnx piriii.ci»?» luuirons \iiMi:ient d.*
paraltr.* •! «''iilirniimt rtiistniii» ilij lo?i^ pjileuii'iit df
Mioin.-s M V , ft 1rs nir'n.otrfs île AVar\ick, if a rt'tuiMlîi
les op>ii Cl;» .ir< lioiuines !r<t p n« f'|'| o«rs fl U*s plu^ rt'in.r-
f| la'» e» de L^îti* «•|iO«p e dc*.ii<:icii «• , jonr mcilrc à di Cij -
\Mt lj \ir.l..-. (! Ile li.iJiji liOii »i* i(*( oiiiuijudo ai.\ liilc-
ra'eurs , p.ir s«in cli-gjnce, i*l au\ p'-n^'ui*, par l.i fi»ro*» ;
la s:.g I iti* .i\jr l;qiicre ^olil de\r!t>(ipi'i'« li** c^in»es 'd'nue
lérolnlion (|-!i nt l:int de rapprit^ .ivf* li nôtre. I.c lion
iii^illieirri'iA I ofiii XVI lut h.o 1 loia dV:tre coupable connue
le nionarqiii' anglais, et Na|io'tft»n ne Tut |>a% nii (.'roiu^il;
mais plu» <>*ui •• ioïs le leclcar cio.ra paicouiir une p g«>
.1 K K.
de uotie hi>ti).rc.
%«%^%« »%%
maœioim:.
— l'n »r'j;rierr roi.d. runé à «*iic il«"c p'ir , pour can«e de
Iralii on . ifin'i<t p.-*!. îtie au liru du Mi|;lied'tns un rlat
tel qiif * i' 1 i'il »'igi d'me Prie ; son brlii^r njanl r» la
iiidL.dic>s:- t I .e(iiti|,rr, le M'ignriir se mit djiis iice »o!J-re
e'i nus.-inf. 1i!iv — lili qiiui ! dit le barbirr , vous riîiï >i fmi
iHur une «^gtali^nuif .* que srra-(.e donc t nrôl , q-iand le
Lf iirrt'iiii — Tais* toi , in.-<raud , son nittirr est de touper
|Mil vi tout, et le lien le puil seu!eiiicul!
— la sous( r:pticii oui crie au bureau de la i\W e//c , et
t€à «.e .1 un :ictc de b.viif«ti»aucc , s'est clexfc le premier
jour 4 Ju Ir.
— Mrnfîeur , disait un homme très-calme k on Snter^
locuteur un peu emporié , periiirtlez - moi dV/ne//re nou
yvis ^ MniMieur, je n'aime pas Vtimi^sinn de vos avif.
— Mail en f.iir dr rnikon , vous «aiitcz toujours , Monsieur 9
par-di>sits.— M<///«i'if/r Ptirdcs^tti tant que ^ous voudres ;
iiA^u, tiL'VC de piintrSf car, lorsqu'on en fait, je ne luis
pas daii) mou irnt/Vy vi je suis m^me ioui gauche,
— fil Iw.n li.ilitanl d'Yvetot, qnî daUiilo lemt avait acquis,
ri iiii|oire (-nniinf nt , une coinniunauté dmit il lui avait pris
f'nl.i->io de t. ire une fabrique, fut un l»eau matin tout
<11r.iy<^ d^ voir sur si porte une f«rande afii<.he sur laquelle
il ét.iit ririt : Mtii tm à Vendre, Iternpli des soupçons les
plu» U/arics , toiimtchU* des craintes les plus vives, il court
s'iuluinicr d.ins I.i mI!i*, par cpicl ordre s.1 prnprirtê a été
iii'<ie en venir. (A't.r.t une Iroupi* de r oniédiens anibulani
qui, ce jour nu'ine , duNiiail & Yietol le joli opéra de Mai#o/i
à f'vfutve.
— ! es aniii des aits n'nnt pas appris iins un tîf regret, la
perle qin? 1 r« ..!<• ri.in^ai^e viral de faire, dans la personne
de M. Piiidli>'M. iiKiil à Paris Ce» jouis derniers. 1^ touche
sa\.inte el gcnit-nx; de cvl artiste l'a\ait fait surnouiucri
avec ivison , le (ioii«*ge iVaiirai!».
— Le Courrier ilt> Brest contient asser souvent des errata
d'une buiinr lurce, (Jii reiuatqiie cdui-Li, dan» son nuincro
du î-fj |evii»'r : .-in lieu Je M, Detnoucftj'^ tinine tlt'fîgnré ^
l'isrx : iirii-te pètliturà. (7e*l bien ce qni o*;ipp''l'e ju»u ter de
la tc^tc aui p:t'd%. M. Michel, rcdattiur eu efiel , n'eu t'att
jamais d'autie».
— Tu impii neur qui , r.:r pée dernière, h reMe époque,
avait \eiiiiu p: iir sa p.irt i^ ii il.noo (iinn;ii«<ernfn> tli* na-
vire , se pl.iii.t il nous ./i* n*L*ri avoir p.-is \ejdit (>iiii mctne.
N0U4 le prioii» de croire tpie re nVst |>us du iioîie laulc...
SPr.CTA'LI-S. — lnvUThr i»t.s Ast*.
M« cl Mjdjiue LA(.AnM«r, l're.iiirrt Roirt Tr«gTqttc«.
AriiltunttUfUV,
P!us sûr de lui et du pu' Ir , f.-^gTrdère , d^ns le r61e
d'O/v./e, a f..il enlriidii* q :"'(jt;f.-tiri. de rr < riiicris Irai;:-
qite» qui vont nii cnrur. l).tT> l.i «biniire si i-iie, M:r-lbut,
il> ont lié leinbles : O.e^ic > iuneux , a pioJuit rciTiui ci
la »• tii'.
M' • I.agaidiie n'a pei:t-rlic |ai inulu a^ec le ii.rme
bonhf ui le rnl- «i'/Ar//j.i.wc? ^ n .ii% . i^ti'.-n *e r.ipiul'r que
fetle daii.e , Jtpui» l.u.t ii)".'s ..u |t.<, >p Vww .ni «uîteiie
Mt-l)Ni:iiêi:c , el i't>n îCr.i t loii:»- .j'nii l.i'i" t q ji dni;n»' di'jii
p'us que dri e^-pêraîi' fi. L'i:i' p!iy>J»ii tm::- •■. ..ut- .;i-i*i\ tn
niâMiliNi noliîp , cl un ori^ane ?o[iiirf : v-iiij Je* qualités
prcc eiiS'f. M"' Liçardrre W% p'>*>êdo. Dr Wx^.vx^a c? rt fie
iVliitle, cl le se- plie tr.i^ique pi-ul un juur lombi r djus .«e»
lu- in .
iTiieot , s.-^us la pnurpre brillante du roi d'Ip-ie. a bien
dit ; lusif'trs partie» de ,'on rôîe : i el rctrnr ii*r>t pomi de-
p'iiiV:i de chaleur, il a ii«ciiie du çoùt piiii 1j tr.*^idu-y ii
pcal à l'occasion ciiau^MT \^ cothurne. .M.i.« qu'il m ie<le
là, el lio-ine prisant à %a niêiiàOire m Viis du >al\iiijue :
« (*r.ii|;iii( ij*nn t mi \ lji« r |i« troaiprii«r« anftrrr* ,
» Kt roiikiiilrt 'uii};liiiii «ulrr r»|>rtl ri \»% Inc s. •
CiS.-iiirn\c irêfa't point \i\y l*iltit!e inli'jr»!» .rO/# 5/1' ; ion
j^u a clé <a:;«* el bien conduit. Cri adebr feia b.cn de ne
p'ui di«snnitli r.
M**'. I.rj^rand a représenté d-gn^menl la venw cV//, r/rr.
DuiiiOniier, qui assureinrnl n'e«t pintil i:n /7ir/<r, a mis
dans MMi lôîr un abandon el liiif |'i.ini lii*f> ir^niiiiit lou-
chans, le public en a brauioup ri; apii>> n Sa , à ni«ii>s
d elîe un piu'uiY , rnniititM.l !ni p'niii».'
>oii.i o<on> prédire ijn» Ir» t rjni M-i;f.-ilii n« dr V. r\
^J■'• F.a^ardêre ieroiil 5iui\ics, pii»e q-n* le pul'j* \ti:Jri
cncourg r des talins ic^il cMiiuaLlcs jo^r i.* pioimwe.
A. II.
mwm^ d ^^JnH$iv\i*
mPORT DEROUENrf ,
. Ilic)L|MATIONÂ ET tlTAKCEiittNS.
Chabgeic. au cliàsse-marëe le Rêgithts ,
c- Lcveut , ven, de Bordeaux. — Cour-
. lier ^ M. Vîard.
Bécldmnitw4 , MM.
J. Ch. Lebrelon, ^.5 fiUs eau-dc-vîe.
Oieusy frères, 3 fAls lafia,
Cb. Môiian et Gouin\ 3 fi^ts vîn , i cn'îsse
dilo.» t caisse eau'-de-viét l caisse liq.
Hubert Pesmalîa, 4 ^^^^ via et i cais. d**.|
Martin frères, 6 fdts vin.
Boulanger, a fuis eau-dc-vie.
Rhuland, i&5 barriqnes sucre.
ThoiiVâs^Eury ei'comp. , 8o fûts viiitf
. •• ■ .. .• .■ -.^ A ' r- - .
Chakgf.^^ 4ù. ^l^«^,-rniarée le G/and-,
. /Tnê^tff^'c^'çf Lelrélioi^ic^^eBi. de Èôr-
deaux. — Courtier, M. viârd*
Lemaicc -et, Dabpor^e ^3,liariJs çau-dç-yie.'
Au porteur,. 55 fùls.eau-jdc-vi^. I
Lecar|>enlier,^.Kirriq.,vii>^i caisse d*.
Bichanl Ànquetin , l5 bafriq. vin, ao
balles sufiiac. "" ' ^ '""
\ir^l>fehaitro,,, i.>fiât{Tin« > i »/ > ,. i -•
.IUlotHs,.4ftf4i8A:ip.f ,,.j ,
G.iuthier fières, o fîifs vin.
Hébert aîné, ao fftis ditoV V
Poiilrel «>îné, lo fûix^prunes, 2 caisses
di(o , i8 deiiii-caissesdiilô^ i quart de
'caisse dilo.
Oi A it^cM . d u chosse-ma rée }e fhon- fimrjr,
c. le (îloalicc, von. de Bordeaux. —
Courrier,' M; Viaixl. • •
ï{i'clnntalt'tirs'y M\T,
Jos. Graiidin, lofilts eau de -vie.
RouiscJiii-(*avey , Ç fiïts \m nju.<cat, fi
dilo eau-d< - Jo , i dilo vin ordiû.
rbeniiiite, 16 fîVls vîif. . ' ' . .
Cil. Durand, 06 sacs café.
I.ecarprntier , 0 frtlA vin. • '
P. p. lxoul;md,G fii'8 dilo.
Papçret , aS dilo, dilo. " '
TlioinaaEury et côinp. ^ Ca dUo'i'ilîtè.. '
Rcilant. à rcclauier, èî le' navifë t'thnl
ài^ q;iai dif»puis plusieurs joùirs, S WU
vin , marq. (î. — • i dilo , màrq, B. — ^
'% dito, tnhrq. J,
€iiAKOur«du clui5»cHtn.iré.e ^i^ntze/iV, cap.
Hilly, veu, de Mareunes et Mornac.
— Courtier, M. Viard. , ,,
Pour IM.. Ch. Diirand, £6,935 ki,l. p^..
An forleur , 5,o68 kil. ,,
Charge M . de la goélette rAchCÎ&^ tafp.
Ridoiel, ven. de Bordeaux. -^Courtier,
M. Viard.
Jiéclfimatenrs ^ M^f.
A, Lebrun, 124' bAches Ca 17 pêche.
Cil* Durand , 5o fùls eauvie- yie.
Au portpur, 3 fAU'yin,
Lhermille , 4^ dilo dito»
Papercl ^ Q(S ditoy dîlo.
Dubus ^ iB dilo , dilo.
CHARCEBf. du dogro./^ Pelitc^yiane , c.
Chaignard , v, de Ch; rente et le Ha-
vre.—CoVii tier , 5L Viard. ♦
Kéclamaienrs ^ MM.
Dieusy aine, i5 tais eau-de-vie.
Crpsnier , i^rûtsdiio.
Au porteur, 65 dîlo vin, 894 bûchn
Saiote-Marlbe , 10 caisse» savon,
pieusy frères, 3o fûts eau-de^vie.
J. Ch. Lebrelon, a5 dito, dilo»
Decaen et BrîosAe^ 100 dite yîn.
Provenant du inàylte t^At/gtislCy c. Lebou*
teiller, allégeuhtau Havre, 65 caisses
savon, au porteur.
Chargf.bi. du chasse-marée hs . Quatre^
,S^un,^ cap. Lepan, ven.; de, U Ro-
c^ielle et le Hayre.-r-Ceurtier,M. Viard^
" . ^éclamaieufs y MM. "
.flejiauU4)ufayel , 4^ (&ls eàu-de-vié.'
Signoi^ t dilo , ditt>.
Boullanger, 35 dîlo dilb.
Bard jeune, lo dilo dîto.
Au porteur I 8 sacs graine mbh(arde>. '
IVovcnant du tralisbonlccneiit du liaVîre
V/ltigitste y c;àp!! Lèboùleillèi*, vert, de
Marseille , loT caisses savô'ft ,' au
. pprteur.
Charcém, du chassr-marét' il M'/fo^t f Cw ^
Caivé-, yen* do iiorUtaux. — Couxi^er,
M. Viard.
^f^tfclofhatettrs ^ MM/ ' ■ :<
A.. I^bcuq , j;î6'}lii<iHos boi'sT.iïWiVéche.
Ra louis père el fiîs , l'S Riis sucre. .
Cliartei/ Diirand , i5 fi\l8 dif<!!.
J. Ch. Lebrelon^ »o fA*^ eaù-de-vîc.
Pien<-^o^eig^eu^ , 88 1i\ts vTîi.
Thoniasi Eiiry el comp. , ^4 f'^'^ viti.
Au porteur, a5' fùîs eàu->de^vle, i frtl
vin. ■ . "\ ." ■ ' ■
Cpargem du cUBSi-^man^ t'Elisn6fiihy c.
/4ttrchtveuu i y. de 'Bon]e»ut.«^Gour<«
lier,. M. Viard;
» RifttiTOû/ei/rvj'MM.
f.evassear , i fikt vin , i cais. dilo.
C«ssey et comp. , 7. fills goiume.
Paporet , 104 fûts \in.
D'clnqa(>rière , 4 fi*»'* vin, 4 '«^l* ^^^'
der\io.
CrxJv^l et conip., 7 fi^fs vin.
Fattvel jeune, a fûts dilo.
iecCDiir, 5 fv\ts dilo.
Barré fils, 11 sacs £^raine de moutarde.
Cievel et comp., 48 bottes acier battu;
Charcfm. du chr»$$r-ma»c*» h Cvsnrtï ^ r.
Pano, v, de Bordeaux.— Courtier , M.
Viard.
Rëctamaléurs , MM*
Thomas Eury et comp», 40 ^^< Viu*
Nélatoji , 8. fiXti essence..
BoulaJigf^r, 12 fùls vin.
Desrocques (ils, 16 fAts dilo.
Fanvel jeune, t fïit ditp.
A. Lebrun,965 bûches bois de Canipèche.
Frémery ^ 4^'^^^^* cau-dç-vîe.
Les porieurf des conncîssenient des objets cî«
apr«< , flont întités k kc faire conuisftre de -saite aa
capitaine, étant arrivé depuis htiB ooU^ant.
*'A ordre : " ' • * - ' '
20 fûts vin.— ro fûts éan-de^ie".
CtfARGiM. de la goë)elte7aZef^>« cap. le
Grotiec,T. de la Roche)Je et.le Havre.
«^Courtier, M. Viard.. .
Réclamateurs y 'MM*
Lebrelon- Vallée J isi fût* vfii.
Sav^lle-Toulyin , i5 ^^.M eâu-de-vie.
Rous!ieliu-Çayey, 7 dî^ô dilo.
A. Uéliot , 10 dilo dito.
Piael-'Fourni^r, i5 dito dîlo.
Renard ffères, 12 dild dito.
n^)>ert «iné , 10 dito dito.
PrçveuaMt du tr/iDsborde oient du navire
VAjLij^iiSte^ cap. Lebôuteillier, ven. de
Marseille. Rêclamatéurs ^ MM.
«ucfin de Foncin, 64 caisses savon.
Q^. Pui;and, 21 ditoc^ito.
Au Porieur, i63 dito dilo.
r\XRGiW. du chajsr-fiiarée leDésiré^cap.
Atdei'en^\cn/èu château Saint-Pierre,
k Bochofort. — Courtier, M; Viard.
Viéclamaleurs y MM.
V?.Jf,.B. Hébert, 4o,3i8 Wl.seL
Lccaîur,4P^A**.^^^v
Lecarpentic*i' et Rufin . aS fiits eau-dc-vie.
J. Çlh. Le^retpu, 12 dito dito.
Dobosq-Lcttré,. 20 di^o dito.
'Cdargfm. du sloop la Catherine • J<hm
*tèphine, cap. I^irgnnn^xen, du Havre.
— Courtier, M. Viard.
Krclarfu t'en r s , M Aï. «
Gh. Durand , i3 caijisea sa?/0o.
uerin de louçiti, 69 dito dito.
Fain-ff^ frcies , 36 fût» vin.
«Ch. Fes^rl , l^cai^5e savon. .
Henry Flory, 32 dito dilo.
■AuPorleur, i?i dilo dilo.
le tout provenant dn transbordement
du navire ia llcnricUc^ cap. Thtntoj'^
>en, de Marseille.
ÇnARGFW. du s'oop îé Safiit-'Marin ^
c. Duiand, ven. du Hnvrel-^^Courlieis,
MM. Bordclle père et fil*.
Réclamatcurf^ MM.
FonvrI, 88 liarriq. sucre ,.a lierçons dito ,
Squaris dilo. ■ . 1
L'mnrre, ^o(^5 rnorccanx hors de santal,
I baîlol *Ii»p.
^"aiiier , -jSS bûches Lôîig ja^nc.
Clifvnlîrr et conyp. 33o Idchci boî» Sle*
>Uiili^.
liorvcnl ^i,\o ]>1.'tiulif» siip.
Cn%f.r.f M. iï« flo«ii» le P^iU^KtfonarJ , « .
Luci't.
B rcia m ni etiff , M M . ^ ^
Oii^^allrl «l coiiiV.,a^ caisWi^ùxoiiivre ^
Ihiiillier. i(iOç«mMigMâr9fh*99 bar-
rils brai.
Csàlir.EM. du iloop !a Luwse^ C- Gcliannc»
•V, du ftUrre. — CourUerM. Fauqueus.
A Ordre:
'44? |ilHBclieisapin.«-€ooo pavM«n larrr
cutle.
CMh^r,\n. du ilorp tr tltïuis et 'Funnj'\
c»p..GoBQier , vco. du Havre.
Bécliîfuatrurs y ÀlM.
SouÂmiAU, ♦S0paa4ài«MMia43iiivre,
Crf vel «tctfmprN 7» tMa-aucrc bmt , 4o
bari4li;'<tff^\ sS boiiMiit^ l.iiiac.
Dpc.ièii èr HH^sAc ; HB; bikcfaet bon dtf
Callip«c!ie. "'^ - ' '
MOUVEMENT du «7 av iS., , .
■ ' v^tilS f^Tat!l. '
U iToor ^C5 Dens-AniTS cap. LemAQ*
DÎer; de Sp tonn « T^b. d^ Havre, th.
de irf de «aade, pfi\aâ«.
La Ax»p-l'AiaiaUc-FêiiK» cap. pil.lnn»
de 17 tono. » VCtt. 3e Ài|il-n««ly ,cli«,'
d'bultrei.
I^^lMp k J«vaa-£dotB«rd, cap. >|e«-
•agt^^ w tonn.» vea- de Barfleyr^'cb.
de c»loM filei.
Le«*oep le Oairrorant, oap, iolifoii%
de 4gr tooM., ail. a» Havrp, fur kptU
Le «Mip la Franc i 11^ , ewp. Rtfnaul^di*
^\ tonn , ven. du Ilaxrc, ih. fie p'*^',re
Le brii k ta l^uise, c.ip. F.iuf Iit*^ '^é 71
lonn. , ali. aui Ar(», »iir l«*»l.
I^ bii«.k r^belt c;p. Ni ud» de 48 t.,
allaoj^ il lordoaux^ ch. re plâitc.
Le hpiX la Lquisc-Einiiiic., (Mp. Pru-
ncaui qc 6â tnno. , ali- et < h. iM ui.
Il^^brick l'Unîoii» i\ Philippr, de i?!g
ton^^alL à Mar»eM< , sur lcs(«
l^;f)Dop rEuUlie, c. i)i'»iuirrs de ^i
ton. , ai), ju Hivre, cli. d<? |.!:*ric.
L^.^Qîiri iXliiabiih^ c. Uubaaiel » de
5i tOP-ft «0. «t cb. iJeiD
Umba^ne rAùnaltc-Kupbrn.înCt c.
fc^iifci»pie»de 69 ton.» ail, au lia\re,
(jç do^ri'llironlfllp , c. Tfpfcnl pou
leicur » ^c too loii. » ail. au 1U\ rc , c;li.
de \îii.
" Lf «'oop iTiiion^ c. CajiJine • de 11
Ifii. « a!l. a Cuur>L'uiI!e » ch« de j'iAlrc.
t^ fttitop TK^poû 9 c. Lcnioiinirr |iour
lifilia^nit de \Z lou. • aiJ. au ilaire , cii.
lie p'tificft iiie«ilièra««
de Itrttirn , cli. de bon de cofi»traclion
p„ir aarU.iltg. ; V . /
t^^ÏMÎtk lfr|MÎ^f'^*e4^/e. Gtlmartl
n Ui be ail TT-ivre ^ *ur l«»t,
tt* Imik l'4ugtj«ie, c:ip. Poul^, ven
de U tlvadrtoupe, cb* «Je tucre 9I c-ift'.
Le brtck la Ibimf-li^nriefU , c. PunlEf,
vrii dtjLeoiJref , ib- de poMU t^ua^kn.
Le (^01.-5-1*1 Au rËmHis, cap. Lrroc<j ,
«en. «la Smwi-OQwiqgiW t U^« d£ cafc* ||^
Im cbafae-oiarce U UoBitf-Vère, cap.
Dvgmiel , ven* cie Houea, Aor Je«t-
Ijeebaïa^rnarée U Slarte^Anae, cap.
Fulnrbcao, ven- et rfc. îdffa.
1^ brick fwuaibfi JiHi^^UennoflW • <À
lUfvU «ii. è UttnlticlfCb. «i««i>laiicb«ii4
IjebrickaiigtaiatUerCiik» c, Mikebej ,
alL k liueriMol, cb «k I
Lt iro«i*«iiLi Auiêlti^c, (tuétiédal *J
aIL à \m tiu^aJoypei cb. de M^oUgf*!
La iloop aiif^laii iaob^Aritib * cjp.
Uuikoflt. JilU ans A^rfi t- iur l^^L
Le fJoDii an|lai» k Âpitlel , c iiÉcàÀ »
alL 4 tawey, aur l«»t<
1^ aloop an|;Uii le Pônc«-Cobt«rf , q.
1^^^ aiL â Soytfaaivpion, cb. de pa>M*
iMfdofrèU BpnfK^fMJtc^le.c. Lelarniie»
alU à (;ÉcrbcHiiig , di. di; >«ii* de 1:011»*-
trucl<0[i
, Le ifariLk iV^tiCr C' Oeimaj, alL 4 D.,>r-[
deaux , di. dtt latiiie*
ùï brkk Cerèv, ca^ Olificf , ill. h^
(ïr.Mnille, fiir lest. ,
Le Joo^k le I1^«ard t c. Patrâer, alL h
<Jiprbourg, rlj. de briijnei.
Le iloop IV^Dgt'Imc, c. {lovroy» ail* à
Mnrf^ii , cb. de UU-:*
'Le ^Inrïji U Don-Prrfl. C* Jaquemniii,|.
a!L 3 Mofl.iîx. rîi dr iJiUac.
\^ lirii.klf 0:iU^!rii, c. LfkaKuf mare .
n'.i, là h \Urii*jïi*i", *:'».de b(»U<^l>(ïei
le {nj\ Tri rîcui- Vwi>, c* lloimi«T.
*:i ê U tLtrlïiii(|i*i*, fil. de Miola^cs.
I^>r>j(rla 3tTjiMC*d*AiiïaurtC< Caut-LQU,
L«Ç1 I f léTriloiii cap, tar-»
{0140: te «II. i«i i«
<v la V^ ifjC. TruicaLall a Ma-
renctef*
Le ^loQp la Jfupe'Ro«e, cap. Caron,
ail* an H^rre.
1^ j^ani-Pierre^€i|i« If^ialUâ Ponl-
Aodetn^r,
le cbai^^-viarée U VîciWpr,rap. Lar-
loiu, aII. à lonleani.
I^ »inack h*t)hmàmm Owdaaaainîiig , c.
V iet man , ail à JJamba wg .
S&m dticrndus 4
Le bdcb leTclriDa«}ue, cap. UMimar.
Xm ckaii. le Tnton, cap. ljrgoiiPi|r.
Le^ifiiop U idvurir^
p.
— L«* Ji4Ma-P)ffrr V lap, l^aii-
. J^* Vîenuan,
HOLBSE nKP\iU5=, D'HIIR,
Ct>Q P^t'n '^F-'T lA^WTOff ,
•of loe to* •**« ?*^ ^e'tV »p* ?*f
*oe fflr I* %v^%%K'^^m'
£rh. dtiiBMirt ii)3, lin. 3 «I
•af
ini r taïf
^:f aie
:iIU 4 lifjti^n , c!i, lie potaiie.
PORT D£ QL'IL'EBKUF, *
\^ biit-i U 0>iucLc, cap. Bkcboa, aU
j L'o^diaut.
Içtfo^re IcGbaeur, c. FrifouUi^U,
au ll.'nr*'.
Le brkk le Te!caiacfiie , cap, Louittiji
«II. à Qûnleauf »
'^4. « »
Idem ^a»iii4ïriut 971 ^^«
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fill« et âaini^G<-arg^i«
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' V^ïdtmr 'U fl ^/*W# , -*= c riwam et.
If<.f jffie ia/iif •C/fl/r, Tk«iw J.
Cii. héJUiilEL t iJL*PaiU£LH A^ CAriACiKIlES r« 1h TAlLLE-BOLCKr «vc 5ii:ri^Lô, &• 34 r^Mi 4« PaI^»
■ '■« IMI '^ ■
Ifi^.8»^«iPi»Atnittr.
tUMUa TBOtlfTAI*
LA NACELLE,
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•"-•»: — -
' DE LA SEBVE-INFÉRIEURE.
CfttofVaili«MCkllloùlc«'joad. S'âilrass^, pour rAhan«efat t h K«iicUoM%.f Ifciwaia» fm'/Ykheti^^ lfaWdfcrQrté»,W»> 4g. A'rfboiit: ,
dà' •'UMnA i fpm; dMs'BKmàrVf «VAlié , ra« de Kichelicu', iè9. 79. -^ 4|i Hàvw, 4sIms Oucmu', im d« »>rit.-« Kl cWtf ibM W CiWmV«ft"
PItiMIiUri éBÉ'l%i>liy <lii TWptnMihriir — Vi fHt^ l'AboiiiieMciHnc d« iSfr, «UqM triBttirr«,po«ff Boom, «t a6fr. S»'«^ j^|tf|^M^
m<^M^%^l%%>%%l%
iTa* giiitvre est à an Ubl«kif original d» qa'iNkè trà-
^■cfimi t'n ' ]^Cole ètft à lAi' poèfae ; mais quelle faible
idée que leé iDcisioas du burin nous donnent de le touche
d^oii -grand .mailre, on devine toufours'daqs les traits im*
parfiiiis de le copie, tes perfectidns dit modèle. Qîiel in»
lêrét nous attira eacore p par exemple » vers les beilee gra^
rarcê' du Cheval du Tromf^ie et du Chien duRé^unûHil
Les curieux de notre rae Grand-Poni se grou|>eni^detaat
elles» elles M; Lecoote, ^imoe l'ils les contempkieat pour
la Djremière.fois. («e plaisir arec lequel, on les voit, vaut
quelqae chose de plus, que ce sentidient qui nous eniréine
vers les choses nonyelles ou les obiots de vo^ne. Quelle
conception à la. fois neuye .el draoïaliqoe ^présidé à cette
exécution inimitable! Au milieu. d'uue scène de destniC'»
tioo , dans Tardeur du féu le plus uieurtrier>,. un jeune
tamlîour et son camarade élancbent) avec une sollicitude
presfu'enfantine , Je %^n^ d'un pauvre chieik blessé ;- ce
pauvfe:x:hien est celui du régjment. N*e|t^-ce pas une idée
bien alléchante que celle d*avoir représenté , attesnt du
ndme plomb que celui qui frappe les braves ^ le fidèle ani-
mal qui partagea leurs fjiliguen et leurs périls ? Quelle rartélé
mttoresqoc^qiielle vérité frappante sur toutes ces physionomies!
Là» ces soldats se battent avec le mtnié caime que s'ils
faisaient l'exercice. Ce jeune tambour panse auprès d'eux
le Chien db Jtégiment , avec la même sécurité , d'un air
•assi ingénu que s'il était snr le- foyer le plus paisible;
CTeit ce couiraste «pii offre nn trait de sensibilité an nilièn
des horreurs du carnagf* , qui remue Tamc, qUt ibléresst
t« coBtor , et c'est le comble de I!art«
I« Oies^aldn Trompette présente , si Ton peot'hasarder
cette expression , la contre-épreuve du trait rendu dans l'autre
iaUeau. Ce n'est plus, dans celui-ci, des militaires qui secou-
rent leur chien : c'est un chien, au contraire, qui lèche la
blessure d'un mafheureux trompette étendn aux pieds de
son chenal; II est impossible de fixer cette gravure sans
éprouver une foule d'émotions diverses. IJn soUlat dont la
lete est fracassée ; un chien qui , conduit p»r l'instinct ,
cherche k le rappeler à la vie en lappant son sang; un
cheval fixant le cadavre de sorr maître, avec é ton nement,
avec etIVoi ; et pour rendre cette scène plus pathétique, ils
•ont seuls I \jA présence d'un homme, là, ferait du'mal
Pour être peintre comme M. Vernet, il' faut être poète
comme Virgile, comme Racine ; il faut' avoir leur imagi-
Mttoa, leor sensibilité. Rendre des ideea ausiû sublimea
aycc Ia plume ou avec le piàceaiï, c'est 'la même chose.
Hèinbrj^ n'était pas inspiré autremeiitqiMt.I]Uvid; mais le.
penchant dé l'un l'a conduit 4 monter uue lyre', et celui
de l'attire ai tmàr une polelte; ^
En éaiisaenHit W9ë talent admirable' fc' retratïer les'n^bfs^
militaires d« la dernîèf» époque dé notre gfotre, M. Verti^f
s'est créé une* célébrité aussi-, impértsftlIHe qbe cette; glôM
m^me. Dant mer idées, je ne pitîs sé|îarêr sph nfUti! àé
celni dee braves d'Austerlitx et de LéijjiiFci;. Il mè séftIbU
qu'il a cofskattir avec eux- déns leurs rangs', Tartistè qttf
les fait revtvre dm» toales Ses- pr^didif tioM , et ah*il sVK
associé à lemns trittmphM en ief assdcfànr à' tdntes' lei inà^^
rations d» son génie.
Les* héror ^ea vieux âgée: tf^wh-aient^ dsMie-leiirs phattl^Kii
•U 9oa^ leurt toile domestiuuaa , d#r clltfntres «iispiréi pou^
célébrer leurs victoires. Plus heureux encore, u6tfS':«VMU
trouvé, même dans nos malheurs, des mtfses pour dépltfrer
nos revers; et^près du jeune Virgile qui consola leeombrei
guerrreres do Waterloo, I* postérité couronnera le peintre
dont 1er pinces» national fit revivre c^ fiita d'armes qu'ua
dualisme sacrilège Yoblul en vain (létirir. Edwd'. .
Tons les journaux ont annonce la inort de Cenoatà^ le
Raphaël de la sculpture, le Praxitèle du siècle. Votre véné-
ration pour les hommes vraiment silpéneurt, notfe saldt
enthousiasme pour tous les genres de gloire et d'iDusIratioU
ne nous permettent pas de garder plus long-tefiis le'fi)èîic%
sur cette perte irrépareble, et nous venons aussi dépQlM
sur ta tombe du célèbre arttii^ , un jnstelribut d'hoaituagél
et de regrets.
T^ magnificence des derniers honneurs rendus â Conofa-,
lie peut se comparer qu'à la pompe des funérailles rojlilei:;
mais ce qui eu reb^usse l'éclat , c est la réunion illustre dea
hommes qui composaient Fe funèbre cortège. Ici , ce n'est paa
un peuple de courtisans grimaçant la douleur; ici, ce n'est pas
un vaiti luxe de maison , une' tourbe de valets dont un crépit
noir fait seul le deuil. Les membres de l'académie et èe9 cor^
porations savantes de Rome, les eccfésiastiques les plus éro-
dits et les' plus distingués, des* sénateurs romaius , se souvc^
nanC de "Rome et do sa gloire; des étrangers de tout* • les nal^
tions, une fouie d'artistes et de malheureux, dont CiTlora
étarif le protecteur et le père; les muses en deuil, voilà te
corfégé dii sculpteur « décoré, de son vivant, du titre de
pftntTé'le plus'hondraMe, céfùidè Prince perpétuel de tA»
cûdéMiet dé^Svitif^inée i tiir^ Vaêftdt' depuia longuet années,
et dont le çtuie de cet artiste a enfin mérité li gloire.
Lt iiito conpblU ie% cbefs-J'cPiiTrci de Canova f n'est
connue qne de peu de penonne en France. Les lieiin oii ils
etnl pboMf et les noms de ceni qni let poMèiIrnt f foni motei
ronnneieacore dcpnîf cftlaini neHafti que U France n'a pif
•nblîdi. Moût crojona dpnjfe plnireà no» abonim en leur doA-
annt oet historiqQe « qae non» «ccoinpa|nrrooe d'une notice
biofraphique sur cette homme illustre.
Antonio Camovm naquît en 1757* de pacenT oUcurs , ■
Jatugno ; Tiltago situé à iroîl lieues 4e Bassano » dans le
tOffrilaéiiodo'Toniie, Im letgneur du lien ajant remarqué
d'heananaM dltpoMiiona dans le jeune Antonio « ponrtut au&
Anis do 0on adncation. Canota en proBta si bien , qu'à
Fifo de qoalono ans il avaii déjà Kulpté en marbre deux
^c^éÊiltn d» fndtM 9 ^ni se trouvent aoioord'hai 'dans le
mUs Furlmîîi^ è Venise» placées sous le perron. Cet e»>ai
Ini Talul la protection du comte Palier, qui l'envoya à
Vepiso prendre leé leçons du ciH«-bre sculpteur Coreui , et
lui aida méoae à élever k son rrtour un motleste aielier
nous les cloîtres de ^^iii^ippluino , k Venise « puis au
^Miwge Saiut-Maurice I oii il demeura jusqu'en 1779.
Ce fMt là que, dana la 17'. année de son Age, le ciseau
du jeune Kulpteur créa VEutj-dtce , figure demi-nnture ,
(pîetra dolce )• Cet ou^mge qui ne décelait ras eniore le
fënie de son auteur, enl bientôt pour pendant Orphée,
Of deui |iii*ces se trouvent uiainlcnaut dans une maison
do campagne pris tJêolo^ a cinq (leues de Trevigo.
Bientôt racadéiDie des beaux arts de Venise Tadmit dans
aon aetn» et notre célèbre sculpteur créa le groupe de Déblaie
et &lcaie^ qui lui Vaint une pension de 3oo ducats de la
gart du gouvernomont véuiften. Les amateurs des arts se
plurent A reconnaître dans ce groupe, ce Ciire gracieux et
Sohie qui s'éloigmiit du atyle Uns et nauméré des Bernini ^
es AltfarU et des Ftanumi, Canova dut sans doute la
|»erfection et la vérité de son talent au soin qu'il prit
'd*éviier les conseils de Tari |iour se vouer entièrement à
Tétude de ta uature, seul el luiinuable tvpe du beau. Cette
^onKÏence de ton génie fnî attira la jalousie des routiniers
9t pmvoquo; lu balne dea méchans , mais ton génie l'eu fit
Iriompber.
C^ioi'a OT rendit A Rome » sur rinvîlatibn de TamUssadenr
de Venise, et c'est dans cette capitale des beaux arts, qn*il
ciocuU sou 'Ifitiiée combatfani ie Minoiaufe. (1782.)
En 17^4, il' Alt chargé de l'evécutinn du 4/tfiiio/ne <io
Clémrni XI F (Gaugam I i). I«a composition en est d'une
noble simplicité. Cet ou vioge affermit d'une manière încbraii*
lable la rrput.ition de son auiear. qui s'êlaît entièrement
affranchi tli*« traditions iiuposces par les sculpteurs de rrpo<|ue
|/rérédenle.
Peu de teins après , il KulpU sa Psyché ( denx person-
nages couf li'«) qui fut achetée par un nii^lai^ (sir M, Blun-^
<fci'0 Lille autre Ptjth/ debout . sortît bientôt de son admi-
rable ciseau. Noua ignorons on se trouve ce dernier chef-
dauvre de Tjrl, supérieurement gi*vé par Rertani. Enfia ,
il composa »on Adofn\ qttUumt yènui pour aller à la r/fusr^
Ginoi'ri avait 5(i ans, lorsqu'il crM sa Madeleine reprn^
tnntê, qui se trou\e A Paris dans la riche galerie de M.de Soin-
toariva.
V Amour et Psyché drbout. (Ce buste te trouve A la Mal-
nia!»nn : I* .tuteur en fil une copie pour IVinperrnr de Russie.
/•rrfrVquî appartient au pape. Ferdinand Jr, roi de famyl^i ,
en rosiume imnain*
J)rnx Piifiilittcurs , Kreitgan ei Damnxrnes , qor étment
au Afi/fi'r«* , rt qui «ont aujourd'hui au Faiiean , sans qo'ih
aieai témoigné la moindre envie de faire le voyage.
Uvhê. (>tte*4talue est A Saint^Pétersbonrg. On ne dit pas
non plus qu'elle tAl envie d'aller si loin verger le necUr.
TltrcuU Linçatu Ljrcas contre nn rocher. Ce gronpe
rr:.l^ia1 est A RomOi dana le palais de Torlotuap duc de
Dr;ittU^od«
(a)
Napoléon en maniemt. Cetla slalue a été donnée , dîl^M »
au duc de Wellington. On ne sait par qui ni pourquoi.
In puste de limvotéon . Kulpté pour rnsiTeffiild do
FViiutei H fendu • dUpon» Son francs A un an^ia. Cela
n'est p.is rher si l'anglais a payé, s'il n'a pas payé c*eiC
encore meilleur marché. J, B. 0.
( La suîie an
)
UACÉDOIHB.
— Vn anglais entre « suivi de ton dogue , dans on det
car»*.« de Rouen ; il demande , en déguisant autant que
pos«iMe ton accent britannique , un journal et de Ut ré»
g^nrc ^ le garçon lui répond qu'on n a jamais lu k Rouen
le journal de la Régente, Je né demande pas , répond l'in-
sulaire ^ nn journal de cette régence , mois la régence pour
jeter à mou cliicn.
'^Vn ninafeor entré des premiers an spectacle de Soissoos ,
lors Je la première représentation de OubricUe de f^ergjr^
disait y A I un du ses voisins, que pour ne pas manquer In
pièce, il iVtait passé de dîner. — « Paiience, dit le railleor,
M vous dlucrex tout-«- l'heure avec Gabrielle^ ft ta fonunt
- du pot, m
— L'empereur des Malais réside dans la ville de Soura^
Chiirla , que qaeluues marins français noOiriient , par ana*
lo^ic des mot»! Cnarie-Sdrei c'est un fort beau pays, cic.
Nous souhaitons bien sincèrement qne l'einpereor ne change
pas de résidence.
—Un écrivain public de Rouen » qni vient ^e mourir A
Parii, a laissée ses héritiers un journal de ses opérations,
depuis le mois d'avril jusqu'au 3i décembre iSaa*
Voici le résumé de ce li\re qui doniAra une idée du tra\ail
de l'auteur, et dea moeurs du iem< :
• Pétitions aux diiérens mrnitt^i, directeurs généraux , etc. y
pour dégrèvemens , . . . aS^g
Pour demandes de places 9^00
Pour demandes de décorations. , . . . . ^718
Dénonciations anonymes 11 7' 3
Dénonciations signées Si
(Les années i8l3y 181G et i8j2, ont été les
plus ffrtiies),
lettres d'amour. • «7
Lettres d'affaires 58^6 ,
Orlels 1704
Une note marginale nons apprend que dans b rédaction
de la plupart des demande» de piacrs , décorations , elc , il 'a
élc foriaeilement enjoint à l'écrivaio de ne pas employer
l'orthographe de Voltaire.
--i^l.or^que le bate.iu en tôle , Atiron Vianhy^ vînt s'amarrer
au quai de Rouen, après avoir ira versé la Blanche, quelques
savaus ne pouvant se pf*rs,uader qoe du fer UottAl • arriiêrent
de Paris cU(*c nous, pour constitor un fait .lu^si extraordi»
linîre. Mais p^^ndent qu*iU sondaient le niclal , pour se con«
vaincre |).ir I é\i«len''e , le nioutse J*un biiiimciil français^
mouillé nrèi du bitrau , |i*in à I.1 mer une 1)Outeille vide, en
criant : Teiiex, Messieurs, si rHle bouteille était boncWe,
elle irait A la M.irlitrqii<* « sm* ronUr lia*, lin des doctes
convint que le p*til bonb'iininc avait raison » niais que du
verre n'étuii pas du fer : remarque trés-sciciili/ique pour ofl
corropondaut de l'Institut f
SPECTACLES. — TnÈATaE ors Airs.
Une première représentation de VE^ruK vaudeville en nn
acte, et V^Uri^^ le tout précédé du joli opéra AuPn'toniîirr,
c'étnit trop en un jour , même nn samedi , et Ion aurait pu ,
sans inconvénient, mMtre kVéé:art la pièce nou%elle; U-pSi»
blic n'en serait pas moins venu applaudir M"**. Saint Rlmo.
mwt(^ 4
PORT DE BOUEH.
BÉCLJJUnOirS et ClAlfiUCIIft.
OiAlu^ni«'^ii AoOfle^JDeusrJmis , cap.
S^'oqnier^ ytn. du H^vrâ, ou il a
eg» Je pi^yh^fif^bé^ ve», de Mar^
^ Mitié.r^uittrUfMry M* Lacet.
A^' ^firé!^ potasfe, savoa , sel de soude et
roseaqpi. , ^.
Chargm. 4tt âic^re/a Cèorgette, ç. Salp»
V. 4a Hiv^---CoartVi M. i.Vtilttaù
. A<fclam4|^i^iiri, MIL
Ch. Fessart. abarriq. sacre.
Bruzi^/^(â)tfJlAui|<L'd<i|N^leiBe> ^
Kcar<rftèjpç^,,,^^^
V*. B. P. Lecou tçuiz, 2060 saumons coiyre*
BoKlier, 5 barriq. potasse.
€revei et ^eodipi'^ i fàtYio,*!-! boucaals
il)Mie.' ■ - V . . ■ .
■i '/ NAVIRES ENTRÉS.
l.e. jiogre la Georgette, e. Salq, Vw dii
Hvvrei ch. de cuivre » ^îsse de poisson.
if AVÎRES^ElfréDléS.
le slqop rAognsle, c. Guillemelte, ail.
à Ciktif ch. de plâtre.
Ijt chAise-marée l'Ulysse , c. G>rriton,
ail. à k RocheiUi làgr,
Le.sloop rUnîoayC. Dôbos,a1l.|à Con»
seville, ch. de pierres à plâtre, f, de vin.
ÏJt. sloop ràiiaable-^VicloriC.f^eplej} al.
k Isignj, ch. de vin.
' Le sîoop la Pélagie, ^. Majet; ail. ad
Ifiivre^'cb. de faHue. ' » '
'T^ (*fi9sse-inar^ la Désirée '| c. J^rdeven,
»II.Tr'Rochcifoft,!ëge^
]U lougre, l'CJuion |. Gh. BoucAQd, ail. k
Çfjôhic, fegc. , . ,
- »Iia.sloop 1p« (Deux^Frères , c. Robert,
^ ?»8 Aonn^^aH. à Goen» th. de pierre k
plâtre.
Le brick la Bonne- Aglaé* c, [«efraiic ,
de 77 tonn. , ail. à Bordeaui , lège
Le brick lêSDéox^FrërésVci. Sauvignon,
de 83, (pon«| ail. à Chyentei lège.
. Le.cjMasoHiiarée rfiépérance, c. Dupont^
de Sk.ftOBp.i.all. k liajonae, lëge.
Le«lo«rp la Marie-Marthe, e* Pognon,
de 09 loftn.v, àfl. 1 HMiSeur , ch. de
plàtn^tt'fikU vides.
Le Tjalk hanovrieta le Die-Drei-Gès-
chwister , c. H. Tiepkes , de 40 tonn. ,
ail. à Anvers, ch. de sulfate, viu^ sel de
soude.
Le sloop le Saint-Dominique, c. Dubos^
da 67 tonn. , ail. au Havre , lëge.
. Le cbasse-^narée TAmélie^ c. Hillj , de
56 toum, aU. à Marennesi iège.
Le chasse-marée le Régului^ cap. Ne-
Tcru.| de 4a ton. , ail. k BordeaoK , lëge.
Le sloop la Yictorine , éàp. Moissod ,
de S7 tonit.', àll. au Havre, lëge..
Le brick ITuglhe, cap. Moulinet, de
75 toni|.| alU à Bordeaux, cb. de pierres
k plâtré.
lÀ dogre. la PaùliAe , c^b. Coste ^ de
de 79 tonn., ail, à Biest, ch. de bois de,
CubaU| bbttloni. en fer.
Le sloop la Je«ine-«SociéUV<;ap. Leséiie ,
de ^7 tonn. , ail. k Saiot-Malo^ ch. de
pierres meuliëres.
Le sloop le Commerce , cap. Lecanif,
Je 61 tonn. , ail. à Bresl > ch. de harasses,
bouteilles. , , .
L^siçop TAugustie , cap. Bambine , de
68 tpan^j ail* au Havre, lëge. ^ ■
PORT DD ÔAVRfc.
fTAVlRES ElITaÀ DU l" M A AS.
lit brîdk anglais ÀloBie>'^ icap'- Baker ,
yen. ^ Levures, €li.idt:Cotdâ', etc.
Le brick ^rtfsse Victoria , cap. Rodse,
yen,, de Christiania jcb. de^ plàMèàdC' ' '-
I^ trois«*i9i(is américéiiî ElîsâbelH. cèpJ
Mauéhell » yeà. de la Nbtifvetle-ClrFeâiis ,
xh.. 4e colon». •..' ■;. u.i .' .■.■■■'.■
Le sloop la Jeaiie*Emi1te,'cap. Marais,
vta. de oQuihampton, ch».d^. <^rbon. ;
KAVIBKS ÈXPfiU^jSa.
Le trois-mâis américàitt 'Deborob, c.
Folger;^ aH. k' Gibraltar, ch.' de liallott.
Te Crois-n âts amdricaîn' Olbello^ ca^..
Xaujberr. iill. à. Bordeaux, sur lest. ,.
Le tco^'s-ruiâls français le.'Gfislave., c*
Morôe, alL à &*-Doiuinguë , ch. ballolt.
•Le trois^uiâts américain Baltic , c^pit.
Urohdier, ail. à St-llbes, sur lest. .
Le' t rois-mâts américain Hcct4>r, ifs p.
Gùillaudér, atl. à Bordeaux, sur lest.
JjC trois-mâts américain Howard, cap.
Hordridge, ail. Rew-'Yojrck, ch. baliott.
Le I rois-mâts américain Sj'bill), capit.
Coelchée, ail. -à Cliarleston^ çh. idem.
Ia goélette française la rose , capit.
Levillatni^l. aili Sénégal, ch. ballottages
La goëîotle la Petite- Louise, cap. Bou-
tfllieV, aA. au Sénégal^ ch. de plaiiphes
et beurre.
PORT D'flOJïFLEUR.
Mouvement du 26 au a8.
HAYIRES ENTRAS.
Le chasse-marée le Përe-Je^Faininef c.
Corchuanj v. de Aouei^ , sorti it.^Jt
pour Bordeaux... .
Le chasaer marée \» Sahit«>ViDC(Biil , 'c«
(«ecloireç, v« et aorii âdcasi. -^
Ije chasse-màrée leBfàve-Màifip'i c&«
l>Lideau , v, - et aorCî idem; ^ ''
Le chasse-mai'éé la Ifarltanue '^ c^
Danet , v. et sorti idéoii
..'■■-■ ■»■ ■ .
Le chasse-marée la . Mi^e-DoroliiA ,
c. Salvy, V. et sorti i^eii)^. , ; ;. ....
Le bh'ck la Marie^FriiQÇoisft» c* Mo^
réii V. et sorti idem. . ^.. -l'.-i
Le chasse-macée le Saîat-ilosfpls'f ^cq!.
Pominiér, v. e;t sorti idem*.
U sIoopi'Arai-4u»Gommeree /c.'Hjft*
nard^ V. ^elfa^ueui' • *' 7;* '
Le slàbp la Msrri6>Fïèir^iie ^' é« jiUrJMTf
y.de^otiew.' * .
< ' Le sTôbp l'Eugénie 1^ )Ç* Laral , t. i^
KttieW; ''\ : .;/. '., ./: ,\, ■ -\
tfë'cîiaMe-jDsarôe leSupcirbr^ x:. Hall-
f?hu
Rouen.
de Bordeaux ; sorti Jb a8» pour
Le Gb^ss.e«qiar4e la. Yioioire , c. Loget ,
V. et sorti idèm^
. i^ chasseviarée le'Jérlmè^drp. M*
chaut,. v..:dQ,ia..Rpoi)^lei so|liidemi«
^, jù.cha4pe-man8e,lrGhsiào^lite^ cap.
jj^^auj vr4e.l<oii)moniier , sort! idem./'
.: ke chatoe-maréf la'F^Ké-tliuquc^ càgm
Largoocit «; t%-dè Saî&f-t'iei're, sorti idf nu
Le brick l'Eugène , c. Miogaot 9 Vies,
de !>)oirm6iilier , sorti idem*. ;
;' Lî^ sloop >. Flore-Victoire, cafp. Boô-
don , ven. du Ha^re , sorti' idem.
. Le sinop rEltaabqthi c. Gosse | y. ^%
i^orti id/'m.' ■ •
Le ftl^p-.la Rosflliip-Loaise , c. Posfèl ,
v. du Havre, vrti le 28.
Le sloop la Jcune-Euphrosinèi cap.
Tjioiidc , V. et Éorif idem.
Le sloop la Lisa , cap. Simon ^vta. et
sorti îdrm. •
la eoélette, la Belle-GabrieJle, a>p.
lléraiigwr j^ v; de TénérifT, sorti idem.
Le sToôp l'Âimablc-Eugéuie , e. Liant »=
ven. de Rouen.
Le' brick le Télémaque, c. Lomnaj»
V. fd< m.
Le ch:t59e»marce le Triton , cap. Lar-
^o«ft,'V. iJetu.
Courtiers , MM. Duval , Gaillard tt
Pcllccat.
PORT DB QUILtEBEUF.
tiouvem, du a8 Février mu If* Mmn.
i)
Soni montés et p^ni^ Mùmi^i
f^e tloop U Marie-Pilote» cap. DufaI,
▼en. de Conceville.
I^galiotela liie» cap. Sîohni , tco.
du Hayre,
Le aloop la Jeane-Bdphmioa » cap.
Treode/vem îde«i.
Le chaaie-marA» h VtcUiîre , c. Uger,
TC!|i. de-Bovde4oi.
' I> alboy I^EIiiaKetli, cap. Cofaci ren.
dli*Ba?re.
Le brick rAîmable-Seci^l^, cap. Moî-
aeaa^ teir. de fl^nnoiiliert.
Le tloop la Boaalie«>l4ouî?r» c. Pioitel ,
t«4b HafVDe.
\a g.iliole U^lcptooe, c. Poirier» y.
û)em«
*ISe chaase-mar^ I» Cotinogolite , cap.
Mail « V. de Noîrinoutier.
* Eetloop I* Flore* Victoire 9 c. Bboidon,
T. d« Havre.
- Daffoëlelie laBil1e-Gabrielle,c; «érao-
ger» ▼. de TëuérilT.
Stmi arrMt de 'Kttleqider et dcêcendus i
La chaste- marée la Zod, c Gnegao ,
•n*. à Liferbii.
Le chatte-tnarée le Dauphîn, c. Mibd ,
Le cbatte-maréo la Saiafe Fllwâtlo» c.
Wtol» al|< alla RocUU.
Le chata^marée TAugMle » c. Ifoclie'-
tmnkt •!(• À Bordeovi»
] tadcf j[e la Bêlait c. Lecorolteor, ail.
idenn
l^brici le Proaper , c. Petit* ail. îdein.
•Ltbricksl'CqpdmieetC. Geardel,all.
idem*
- 1^ tloop, le Pk«<4#-P^oiillec. nteaai »
oll. luIlèBiMr.
La sribaoe la Bitco/enoe » c, Puhielle .
ait à^Bajottoe.
Le tloop le WilHamSi c. G>llaDge, ail.
irSaiaA-Malo.
Le chats, les Chiq-Frêref-Unîs , cap.
Conhooa«| allant à.Saiol«Mêlo.
5oiil descendus àlamarve du \**. mars:
\m brick la GmiicU« cap. BicUou ' ail.
k Vordcaui.
Le docre le Glaor or , cap. FHfooll »
ail. an Havre.
Locbasae^tiBaréo la Venelle, cap. Trot-
cat » ail. k Mareoiiot.
. Le cbassa-inaréo la, Vktoîrc , cap. Lar-
geleao » ail. k Bordeaux.
Smnt- imontét et paués deètmi à la
nuirée de ce jour i
Le brick la Bonne-Hearielle » cop. Pôn-
tif, v«*n. de Londres.
lia brick et une gnclelte Anglaise , dont
nous donneront demain les noms.
U asi oiOQlr pendant le mois de février,
at3 navires» et descendu i44*
( Femt Nord-Oaest.)
AyrSBlVEKS.
AGBIICE D'AfTÀlBES.
Jux ^nieiee,.Mmmmfmûiumees ^*Itégh
cimes • ei
aaa«io«oiWnaaMaaaiaioaaoa%io«ia«M«a««ia
SV&MtCaS 9U % MARS.
iMlMtt DES ARTS.
* (Xht cmumesOtera à 6 heures 1/4.)
vumè^t- £T LA a Aisoii .
90. I. Dtou UnoflibM dMesbiMUdTsriiXfvS-^
M «ml fionM» k Fwb« îÊ'wiim^ei ftO«iHl.oè Vém
•'Mcap* d« roftjH ûopMt«Bl 4eê brévM» M^
▼•ntioo , a» pef r«ctioaaMi«il et d*nBpottBliofi.
M. TmflMN , «Mita •mfiÊjé- do- bosaMi ds*
arts «t MaB«fr •!■■«•,. M ■ioUttod» Diaié»
rÎMr , s'rM décidé K établir om afcnea » &m 1m
arfHief , mamufê^mrÎÊn et iaVMltan Itas tttat
Im gffniW'd'iBdaiiris , trouvstMit !•#
mca» •! le» «maciU dont ib panwat •foirkt>ohi,
POor douMT plu» d«'dévélo9MM«l a
tcppriM , et poar éir« à
d*99nm4mmnm&%ê di
UmI llMBOMC àê UW «HlfiMM% M. TaI
réuDi ton eibiiMl k cslai de il. BtMO^t
G«niet, déjà avjnt»g0«Mm«Bl conno, et dâat
U^mÊi Vkm ê9'tkng9 da la lotia dr-lOOta m-
pàcv daSfciai^nalaii— t dala wddkJon atapaiei'
rroMai daa «Mnpin da loat ^pnrt aaMfiiMai,
ti obtcaiipo da qaiiaa da la aoar daa eaaipiat.
La fomatioB d*ba fd établîaaeAant , doit étra
vaa avca la plaa gfaad iatéréi:
Lat baraaax de MM. Baaaacaaa 0AiOI»Oèanny,
TaaMAur aoat ataUia a Paria, raa OaÉM*I«aaat«
n* 7S , pfféa da TNoU.
K* a. Un HOMMI da 3o «M » saabaBt écrira al
calaalar, aiyaaeaaa aaadolia réfvtUra, dcaifa>
rail iToavav aaa riiHii a Cika, m dépôt A taakf
oa loai anua aaplol a rtaqiltr. Il Taraarail, paar
ganaiiada aa ii»llan« nnaaaauaada Vooo franaa.
8*adfaMar a M. MoOa, ans la paH, n*. 4a.
H*. S. A Mvta prfaaota— al, A Danre/o/,
■na rABaïQCJE à aMga d*rBdMBaa. Blb aa
coaipaaa da loaa laa bétiarofpropraa âadhattga;'
d'aaa podria j attaMal , eoaianaat qaaii* acrca
«t dcmla; koinâa, d*aa boat aa aard^par U
riviéra. d*Aabatia i de Paatra boat , aa lad , paa
■a caaai d*eaa viva. Oa poarrait^ J<fiadra , tnt-
aaat la d^tv da ptanaar, dans pa troîa aarai da
prairia am plaa ; et aae cbnir d*aaa lal
blra nNMVoîr daas batiariaa ac an loalaaa i la
loai d*an teal lanaat.
S'iérnur pour la vair è M; La Oaoïil, clpoof
an traiter, k U. Cftoanaaib, à Uaraeial.
Goaddie en 1
jiugmite ,
Dttmoni,
Ummmtttser.
Um £?yMnr>,
Hûrt0ms€,
\ MettùUy
de Pkgaali-LabNM.
MM. DaralatcL
Doli^ar.
Tidanai.
^ Siépbaav.
McVé. Lr^aad.
Darand.
BOOKSE DE Pliais, DHIEa.
Effets Publiée.
€i!co mon rr\T ro,t«ioij»^
#H»unw ém m Sept iSm.
7ff 9ae 8af Sa 8af aof Sa laa 10e fof aSa
3oa 29Ù 3aa 4nc
aiQOItlIAMa. DR UQnOATMN^
lonii^aw aa »« aMI. aSai.
Eab. dn la Ibra iSaS .fin. S o
•••1. • a
ii«s, 9 4
Ideia Naaivatianav
Aanuirte OK 1000 ra., k 4 p.' */,,
Avae toift at priaMt.
ACno!fs or. la banq. db riAarcE,
DedFjM
llSof
LrcatniDBOtf.
CoMddie an") aoes , da-ttnary^ et't^Upm.
Gtiàhurd\ MM. Gaa>nA
Ariitc ,
Fmdel,
iîo/lrV»».
Méumuem^
Monsiew Bigmud ^
Un Lm^mmii^
Bniion ,
U6rtems0,
Cmtemu ,
Rosine ,
iTbêi^.
BHie#v.
CaaHMFOavt
Moochot.
Valcite.
Fan..Mooeliar*
Saint-Elaie.
Lalai.
Durand.
Dnrai«H.
LES DEUt fOKCATS' .
on ta Mtviiiiaa ne Par-ac-C^6itfi*,
Mâodtana aa S aeiea , 4 »peefscie , de IMT
Boirit-, Oaroianaba e|t'Pon|ôl.
Frem^ois^ NN. Saint-
Honneur Dé^ilto ^
.HaralièeL
Amioine Perret ^
Gvraad,
Hornsfour Mtartém,
Po-i^nd.
Um Imeonê^,
Jeem LMmme .
S!Ï3CL
Louis ,
Paa.-MoïKbor.
Cleudm.
Valcti-,
nér^se. M
Ma Sains>Wa^
Vee Pejrsemm^m
ClénMM.
TnÉATBE FRANÇAIS.
(On commencera à 6 hrnres,)
LES DEOl CIIASSKUaS
■r LA Lairiaaa ,
Opdra en 1 acte, d'Aateaaiaa ci Dont.
LA MAISON ISOLfta,
oa Si VitiLLAmn nst Vote as ,
Opéra en- % actes , de Marsolli«r et Oâlarrac.
E^esd. MM. Blé.
Chmeims , ^ayrftgaf •
ZoMo , • Aasnio.
Grimpe^ Damoaiiar.
Ftemtier yefemr^ TanqfrrrM.
Deuxième Foreur, Valeifti
ïVdSjffiaM Faiemn, Ailam.
Ctuire^ M«^ Ibooiasaîn,
Une jeumei Fille , Cléaieai.
LA JAMBE HE BO».
oa L^AHoan PiiiAt «
OpdfO en I -aeic, de Daswatiilm ai OaooaM.
Jrmmmd. MM. N4;nyi.
G«rmon , Rit.
Féfix. Pélia.
ijouise^ M^. IVmuaain;
LE SAVETrsa ET LE FINAHCIBR'.
Vandeville ra itou, de MN.NeHectBraÉUr.
Smnj Qumrtier^ MM. Attrao.
Ducrrcemu , Taa^aralle*
ArCaanUf , nWaOSb
LuMe^ Valefie,-
Louisom , M^« Laloi.
=r=
Cm. BLOQUEL , IMPEIMEUR es CARACTERES et m TAILLE-DOUCE, Mm Sawt-L^ , N* 34 » raia ts PiLaïa.
'«•«'VlH^ >Wk.-Vr>^Mr «/«-«iCHV A^ r^ ^
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DE LA SElNE-INF^RlEÙRE. ,,...,
J .<«■.?»«
I
exi»lcr sa^^ cntrayerjla progression des ^unkière^vEa
dans los' j)reinier$ tems ^l<^ boinmçs ëUiVr^t tous chi
ou i>gciC|i}ItpHf^ Q^^ seraient les Arts, «'ils! i'ëtaient^
è cullivibc Ifk'iejkrre, à ^«ke . la gu«rrf» »ux ani^apt^
^iiniièrMv£a «ff^t't .
chasseurs
l'étaient^ bornés
è cuTliv^c Ifk.iejkrre, à ^«ke . la gu«rrf» »ux 'ariifrîa.pt^ Qu'fJ^ |
progrès aurvveilt f îtle; sciences^ ai Tesptit iie.>!fitf iM^(ué|ié ;|
qu*à invehtet*9es pièges pour s'ecnpàrel'^ des qiiadrupèdet >
des oifl^aAi et des poissons !
La coiislance devant durer antint que la vie , pourrait
bien ne jamais se rencontrer ici b.f s ; m»is comme on vont
Ja posséder vraie ou fausse, ou lui a donné o ne durée ihdë-
tri minée , cl c'est pour cela que nous entendons citer souvent
une coiisUnca d^ua jour , (l'un mois , d'un an«
L'hommç reçoit de -tout les okyels qui Tenvironn^ât ' des '
impressions qui lui procurent- le plaisir ou Ta peine. Il f uft
la ptfkitfy mais il recherche le plaisir. L'habitude de gotitéi;^
ce dernier émou&se bientôt la sensation, eî pour rpiure
le nlaisir.Qouveau ,et piquaut, Phoimne recherche lavariétié^
qui stttle peut alors. loi plaire.
f/homme brut sent comme l'homme civilisé, mais il sent
moins. Les sensations sont les vrais> signes de la vie ani-
male, mais plus on sent, plus on vit': et par cela ro^rr.e
que c'est le nombre des sensations qui f.iit mesurer la durée
de l'eii^lence, Tliomme civilise vît moins long-tems que
l'homme de lo nature qui eKcrce moins son cerveau , mais
beaucoup pins le physique.
£n rai 90 n de la courte durée de sa vie, l'homme cfiei'che
m faire beaucoup en peu de tems t il veut fonder et jouir;
|>OTTrcela, il doit nécessairement être inconstant ft prendre
pour devise : de ioui un peu. Ce principe n'est point
rr-gardë comme trè>-sage , mais on fe suit pirce qu'ii est
inoé ches nous. ^
la constance (fidélité) se rattache è prrsque fontes nos
actions. S'il est prouvé que les hommes sont égoïsles» que
le sentiment du moi huinain fait taire tout autre sentim<Mit<9
la ^délité n*est qn?un effet de la civilisation , et les sacrifices
qu'elle demande ne lui sont refusés que par Tégouinie.
Quanta la- coîislance des sentimeus^ rien n'est atî&si chi*
fpérique. 'b'aniitié peut qu'^lqupfois U présontf^r, mais dans
Tamour qui otfrl^' tant de nuances s^'lon Vêgf^^ le tempérani-
tnent et le caractère, on ne peut réel lement- pas s'étoauar
àt i«lhHiî*r"-si»-f*re# . '■, ■-. ■. ij :..-.;■;
;:l&r«^. -C9tïîfc»»t<*Ton peut toucher le cc9vv<<i'i4Kt, j^eVa.
pj^ J^.xaàsUoc^.j^ n'est pas sûr de le conserver.
!JV.^
, ■•«.■•» fi
l^ /ÙriuM^h'ei .d€^ifari(*''Christrn^ archi^duchesse d*Ati«-*-
IttOYlU''
COtt-^'*'
^, apoléon; cWlif «Wfoî^ ap^iaf-*
tîcnt , r/iV-ow, au dijc de4)éiron'sb^;'0n ne f^riio ^ts^^aete
soit par droit de naissance. S(»rait*ce par droit de conquête...
Vénus Victrix. T>a fîgnre est* le portrait de Pauline "Bo-
naparte. On neiA-oit pas que ce portrait^^lâ Kft été sculpta
pour le fiobfe lord Oiwdon à qui, dit-on , la statue appar- '
lient , depuils qn^eHe est ehes/ui. ^
F'éhjfs soHantdubain. La tête est copiée de la Vénus de
.îUediçj.s, ,._. ^. ....^ . ■* ■ • ■■ . r : ■' .t. • . :
,. TA^'a^ re»v»rifànl le Centaure. Ce groupe gîgtinfesqut^
appaplicMt ània. :viU« de Mil<ita. '■.■■■'■■•
Les tr^isOfâcsM. Ce groune appartient au^^duc de Bedfort. '
Les frais d'etnballage ont été pajés. • *
Vars f>i y émis ^ appartenant an roi d'Angleterre.
T.*a Paix et les Gtdccs , au même.
Hector tenant une épée nue.
jff^x f fin petit Saint^Jean , Poijrmrtie assise,
Therpsîcore, Cette statue appartient à M, de Sortimariva*. *
La ' Paix avec des aîlet^ foulant aitût pieds un serptiiim
Elle appartkpnt , dit-on, au comte de Romanzoff.
La Concorde , portrait de ManV-lmiise.
La Piété y la Gentillesse , Paris offrant la pomme ^
Une danseuse que nous avons vue au muséum de Paris^et
que nous n'y voyons plus.
ïVashingion , pour la salle du sénat de la Caioline Mérir
dionale.
Une statue , représentant l'artiste lui-même»
Un M^uio/eV pour la 6Ve de ta in.irqMi«e de 5^nta-Cfnx.
Vn Mausolée pour le célèbre nocle Al/îéri.
Un Mausolée pour ^ulpato. Ci/zoi'ii s^est représenté' lui-
même pVur.ini son auii.
Les Mausoli'cs du romfe dr Sj»nta,de Frédéric, prîace
d^Orange , de lord Kelson , et de Faliiéri, sénntcur \ciiitiei^
La neUgion couronnée, Canova avait ofTcrl cette st.itua
colossale au p-'pe Pie VII , qui ne put trouver ou la placer.
L'artiste la fit transporter alors dans son village j et il fit bA-
^lir^jà-fcs 'frais ipanr la pecey^l^r, une église ^mcdalé^^ sur fâ
(O
Ptrtbenon d'Aihêiiei ; mais IVg%'«e cle Potst gno est en pierres
et non eo marbre* Je me pUîB k citer ce Irait qoL ailette le
pieoi ftouvenir d'un homme illuitrei pour le Uvo obscur de
«anaîtsance. Il est k regretter que ce monument de la gcncro-
$itë de Canova ne toit pat acbeyë. Que deviendra-t-il main-
tenant t\ue C'tnova n'eat plot? Venifc^ qui a rat i k Pt>Ha*
gno les cendres de toa bienfaiteur , ne doit<«Ue pat au moins
k la mémoire d*nn de sei citoyens les plua illustrrs , de ter«
ininer cette belle eenvre.
* Cano%*n fit ausii un cheval d'une énorme dimension , dont
la dettinëe incertaine retaemble astea k celle des chevaux
éie Venîte et dot peuples de tous les pars. Ce cheval devait
d*abord être monté par Napoléon; Murât le \it, i*en em*
Ïira* et \oolnt le monter à sou tour, Uo roi d'£4pagn^ le
t demander ensuite. Enfin i il parail destiné à |H>iter ïei^
dinand de Nanles.
TeHe est la hst^èxacte des nombreux ouvrages de Canova.
A travers une ccrriëre si laboriense, il trouva encore le
teros de voyager; et k diverses époques i il visita plusieurs
puissances de l'Enrope. Partout il laissa des traces de sa
pMectton poor l'artuite indigent. .
En i8i5, il fit un second vojage en France, ou il était
envoyé par le pape, sous le titre d'ambassadeur, a\cc la
mission dVilifvcr do musée bs cbersHl*aMt\ re de sculpture
fini en fjiiMiewt le filus bel ornomeot. I.e beau groupe du
L(iOCOOn ^ l'ad livrable jippollvn dit Del^^ère^ turent em-
biltés par set soms et sous sf*s yeux, ce qui fil dite phii-
aamment au prince de T.... que Qiinova^ au lieu du titre
d'ambassadtur , aurait ciâ prendre celui d'emballeur.
L'année dernière , il ét.-iit pnrti de Rome.i'Our aller à
Venise embrasser un ami d'enhince. Sa sauté altérée dopais
quelques trms , engagea sou ami 4 Temmeuer à la campagnf*.
I.e 4 octobre, il revient très-malude à Venise, oit il eipira
le 11 du mé;iie mois, entre liuit et neuf beures du malin.
11 avait prié qu'un reuteriàl à Pf>S5agno; mais son corps a
été dépoté dins l'église patriarclule de Saint-Marc, oii l*on
grata sur son tombean l'inscription auivaule ;
En exitviœ m or taies
Antonil Cano^'tr ,
qui principe ari.'ttm wlemniter
0 renuniiettuf ;
scalpri stti mi-acula per Eufopam
ei ultra attnnticum riuire^
diffuiiit ,
qui à m,tgnii re^ihus
prcconiis honoribus prfrmiis aiùictus
tïunquam humanœ sorti»
immemvr rxtitU :
quotlquot estis puUhri rectique
atnatorvs ,
pias precfs ad iumulum fitndite.
Mais pourquoi ce fastueiii étalage de mots I C'eil Canova
que je clicrcue.
« SoB oom ttol mt tm(Bt , c>ti lai teal qae je pleure. »
Canorn, ce nom cclsbre gra\é sur un marbre qui reçut
tant de fu:s la v«e des niaius de Tarti^te , cuit , selou nous ,
Trpitapbe la plus doqueutc.
J. B. O.
%%%•%%%%%
AU NOUVEAU J.VSUS.
Pendant le doruier carnaval , un marcbind de coutumes
r\..il prit poi;r en.e*gne : /in Nouveau Janus» Ce Janus^
placé au i*\ïi\ de son ii)"ga»in, était un nnnnequin sur-
monté d«* qiutie ma^qtîot qui portaient chacun une det
ijuatrc dc\i*«s tnivantet : Paix ^ Guerre^ Libeitt\ Des^
poii*nte. 1 *.d.T du mirchmd parut originale; on le quca-
tionna s'ir If motif qui l'avait guidé ddUa sou invention ,
tt \o.ci qufll: fut sa réponse:
- Janta piéudait k l'année : c'est ce qui a fait donner son
nom au premier mois, Jani*arius {\an\icr ^ ; il présidait aussi
à Jj paix et à ia guerre. Son temple, à Rumci était ouvert
pendant la guerre , et fermtf durant la paix. Ce dîen po««
vait donc recevoir trois visages , mais on ne lui en donne
que drui , peut-être parce nue Ton était indécis sur le t6%i
ou Ton devait placer ce troisième visage. On pouvait dire
de Janns qu'il soufflait le cband et le froid , et cependant
je ne crois jpas qu'il ait jamais passé cbes les anciens pour
le dieu des tourbes et des tartufes. De nos [ours, eo entend
|wir lioiume d lublc, homme k detx visages, celui j4t>if tons
des dehors téJuisans et affeclueux , cache la pernoie qei t
sous k* voile de ta dévotion et de l'humilité , cache Torgneili
le vice et l*atliéi&me ; celui enfin dent on petit diras
« Le ciel est dans ses jciu , Ttofar est dans ton coeer. »
Puisqu'on a créé ua booinae k deux visages , pourauoi n*eii
créerait-oo pas un k quatre, & six, i^ dix même. Moi , qui
suif fort éloigné de vouloir ni de pouvoir lire profondément
dans le coeur humain , )e n'ai pu m'empécher de remarquer
certaines gens qui , hier , prêchaient la paix , et qui , aujour-
d'hui, préclu»nt la guerre ; qui ont encensé les autels de la
liberté, nuis 1rs autels du despotisme , et qui , revenus au
culte de la déesse des peuples» l'ont encore sacrifiée au pou-»
voir absolu.
VoiU les originaux de mon mannequin.
DIALOGUE.
—Que vous êtes fin ! aue vous êtes fin , M. Duceuloir !
'^)£Jà non ! du teul ; îe ne suis que raisonnable , |»ers*
ptcace , prescient.
— Vous avez eu le bonheur de faire vous-même trois en-
fans à madame votre épouse , et vos trois fils sont placés
avantageusement.
— Il est vrai , mais il faut tout dire aussi: mes trois fiU
éuient absolument incapables de faire quelque chose par
eux-mêmes.
— El vous en avex fait Jdes censeurs dramatiques et des
entreposeurs de tabac* : quelle prévoyance paternelle !
— Vous croyea plaisanter ? Eh bien, la prévoyance a tou-
jours été la base do mon caractère; l'organisation particu*
hère de mou intellei^ m'a toujours prédisposé a rechercher
la connaissance de l'avenir, et cette science conjecturale que
j ai acquise à produit des choses étonnantes. Pas un ministre
n'c5l tombé eu France , sans que je n'aie eotr-vu sa^ cbùle,
un, deux, trois, quatre ans, ^\x ans d'avance. C'est moi
qui , après Tabdication de défunt Bonapirte , ai prédit qu'il
perdrait sa liberté ; et récemment encore , deux jours avant
que le journal des Débats en fit mention , j'avais annoncé
que Ton enterrerait le commerce k Lyon.
—Ah ! parbleu , je serai bien aise de mettre sur ce point
votre perspicacité à IVpreuve.
— \ olontiers , pourvu que vous vous alticbiei plus au
sens de mes idées qu*à l'acception littérale des mots.
— Sans doute. Il ne faudrait pas cependant en\elopper
vos réponses du voile éni|;matique de» oracles. Il > «gît
d'ailleurs d'une question qui n'aJmcl pas de solution é\asive;
il faut répondre par .oui, on non. I«a \oici donc : Uévéne^
ment dont on s^ occupe aujourJthui ^ aura^<l ou nauta»
l^il pas lien?
— il aura lieu dans ses effeU , s'il n'a pas lieu dans ses
causes ; et il aura lieu dans ses causes, s'il n*a pas lieu daus
$e$ effets!
- — Obi voilà du vrai pathos de sybille , du style à la
pythonisse. Il faut me répouJre catbt*goriquement oui, on
non.
— Mais il me semble que je vous ai rr|>ondu d'une ma-
nière a«se< |>ositive. Si vous ne m'eotenlez pas, ce n'est pas
detiiafiute, car je parle français, je crois. Pui-qu> vous
vo'jlex des termes précis , ce|iendant, je vais vous »ati^fjire.
Vous voyca bien tous les préparatifs que Ion fait, tout ce
mouvement que Toa se donne; cela vous présage une corn*
motion prochaine, un résultat décisif, u'csl-ce pas ?
— Oui , ebbien ?
— Eh bien !... je ne vous en dis pss d*avanlag# , et da»s
neuf mois d'ici \ous en aurct des nouvelles.
Parmi la grand nombre âe lettres qui nous sont adres-
sées f nous avons distingué celle-ci^ que nous'aVons cru
doToir transcrire tejituj?llement«
Ronen, le a8 rérrier i8^3.
w Messieurs les Rédacteurs de la I^acelle.
« Croyant ne pas devoirs laisser passer sous silence t Tela-
•..blîssenient des caffcs de cette , nous soiunies cependant
I» ifbr4aurpxies^ue vous n*ayez pas encore parle du aSé^**
» -qui ^t nn ,aes caiïéa.de Rouen, pour la bonté' des H-
« quides que. Ion y . preut , mai^ rien encore que cela ,
w^c'es't l'agréroent d'être servis par deux garçons mis d*un
M aussi riche qu'élégante tenue qu'it est impossible de pou-
» voir les comparer à aucuns garçons de cette vile car ayant
» beaucoup voyagé. Je nen ai pas encore] vu d*une au&si
M riche ténue et d^One manière aussi élégante pour servire
» nous voua prions d*htsérer ce petit article dans un de
» vo» plus prochains nuinëios et vous prions d'aranger
• cela ait façon qne rien ne manque à \sl louange de sem-
» btable garcOos.
^ »»" Je suis votre dévoué serviteur
» Pb . • . . G M
Nota. La lettre èntographe est conservée an bureau.
(5)
év%/%*/My%/v
MACEDOINE.
— Un partisan exclusif de Rossini , a fait Tépigramme
suivante, insérée dans le journal de Marseille :
Avez-Taoi to le Solitaire ?
— VrAiment , oai. — • Tant ntien. — Mai* poarqoot?
— C'est qa'oQ l'a trouvé, sur ma loi ^
Prvtqae gîssamt-daiu la partent.
«^Lc public d'un de nos petits spectacles a demandé hier
avec acclajnalion qu*on ajoutât un acte à une pièce qui
avait été annoncée en deux actes , quoiqu'elle n*en eût
2tt'un. Les actiçurs u'oiit rien eu de mieux à faire que
'improviser l'acte supplémentaire demandé. Les spectateurs
se sont retirés fort satisfaits de la docilité et du génie in-
ventif des artistes.
— ^Le feu s'est manifesté hier^ au soir , à dix heures et
demie , d'une manière assez violente^ chez un marchand
de sabots , rue des Bons-Enfans : un chauffe-pied Tavait
commotlîqué à divers obj<>ts qui se trouvaient dans la bou-
tique» Beaucoup de monde s'est Iranjyporté au lieu de l'hi-
cendie , que des secours prodigués à tems. sont parvenus
à arrêter dans moins d'une- demi -heure.
^- Un nommé Moreau , marchand de chansons » est mort
à Lisieux, pour avoir avalé un de ies cahiers. Il voulait
prouver k ses auditeurs que s'il était difficile de se mettre
Mes chansons dans la tête , il l'était moins de se les faire
entrer dans l'estomac. Il en .est resté à moitié de sa dé-
monstration.
— Un militaire a succombé vendredi dernier , victime
d'un excès à peu près semblable, il avait , dit-on , parié
boire trois bouteilles d'eau-de-vie et mangrr la ration de
huit hommes. 11 a été porté mourant à l'hôpital , après
avoir rempli les conditions de cette gageure imprudente et
funeste.
— ^Un événement affreux a eu lieu à Doulens dans la nuit du
lundi au mardi aS de ce mois. La manufacture de Mon-
sieur Scipîon Mourgues est devenue en entier la proie des
fl<immes. Les pertes sont incalculables. I.rs bâtimcns ni le
mobilier notaient point assurées. Ce déplorable accident ré-
duit à la miàère plus de 3oo familles que cet établissement
faisait vivre. Espérons que le gouvernement , qui accorde
si volontiers ses secours à tout ce qui touche à l'industrie
et au bieu-êlre du pays, s'empressera Je venir au secours
de M. Mourgues , et l'aidera à rele\tr une manufacture
qui. était la gloire de ce déparlement;
, — Mercredi dernier, dit le journal auquel nous empruntons-
cette anecdote ^ un homme et une femme se donnaut le bras.
entrent au corps-de-garde de ***; leur physionomie calme
annonçait entr'eux l'accord le plus parfait : à leur tournure ,
à leur mise on reconnaissait deux bons bourgeois du quartier.
Ils s'approchent dèi't>fficier, «t le saluant très poliment :
Monsieur , lui dit le cavalier , je vous amène madame. —
Je vous en suis obligé ; mais pour quelle raison , s'il vous
platt ?' — Monsieur , c'est que madame m'a volé (à ces mots
seulement la dame retire son bras), oui , Monsieur , ce
matin m comptant' mon argent, j'ai trouve 3oo fr. de
moins dans mon secrétaire. — Mais « quelle est madame?
— Elle Yi'est pas mon épouse , Monsietur : o'est une...,»
amie. — Ah ! l'entends; mais comment l'a vez-vous«m^uée
jusqu'ici ? f^ femme prend alors la parole et lui dit'd^une
voix douce : Monsieur l'officier , il m'a proposé de faire
un tour de promenade . , en me disant que. cela me
ferait du bien , et il m'a conduite ici ; vous vojrez bien
que c^est un trompeur, — Mais ce dont il .vous accuse ,
est-ce la vérité ^ La dame se tait et h»ibse les yevx. —
Ayant vécu en bonne intelligence , il me sembla , monsieur ,
dit l'officier , que vous n'auriez pas dû vous-même^. .......
— H est \rai , madame m*a été bien chère , et c'est par
cette raison que je suis décidé à la faire punir selon tonte
le rigueur des lois. — Vous ne savez pas que si le vol dont
vous l'accusez était prouvé , elle serait condamnée à dix
ou quinze ans de réclusion. -— Je le sais ^ répond le bour-
geois d'un ton sentimental , je le sais parfaitement —
Alors, répond la fimme avec beaucoup de tranquillité ,
vous n*avez pas un bon cœur , cest méchanceté pure !
L'officier leur di( que l'autorité militaire ne recevait pas
de semblaGlos dépositions et qu'ils devaient se rendre chez
le commissaire de police du quartier qui les entendrait.
Je vais , dit-il , vous y faire accompagner par deux de
mes soldats. — Mille rcmerciinens de votre attention , M.
l'oflficier , voulc>z*vous seuirment prier ces messieurs de
marcher derrière nous ? qu'ils n'aient pas Tair d'être de
notre société , cela pourrait contrarier madame. A ces
mots le couple se retira, et l'officier dcrornra tout inter-
dit du sang-froid de l'uccusce et de la politesse de l'accu-
sateur.
— Huit incendies ont eu lieu à Morlaix et dans les en-
v-lrons de celte ville , dans l'espace d'une semaine. On
attribue ces malheurs consécutif^ à une bande de malfaî*
tours qui infestaient cette commune. Un granJ nombre
d'habiaus ont demandé à faire le service pour préserver
leurs foyers de l'approche de ces bandits. Un détachement
de troupe a été alors envoyé à Morlaix ^ pour la sûreté
des habilans et des propriétés.
— Un nageur voulait parier hier qu'il traverserait un des
bras de la Seine. Son antagoniste s'obstinait à lui soutenir
qu'il ne le. ferait pas. Un de ses amis lui observe qu'il serait
foii de l'essayer, et lui rappelle qu'il a une femme.— Ah I c'est
vrai , dit-il ; et cela me décide. Il se dé.^habille , se jette à
l'eau ; mais il ne s'est pas p!ut6t éloigné du rivage, que ses
membres s'engourdissent : les assistant sont eux-mcme^ forcés
de prendre un demi- bain pour le sauver. Revenu à lui , on
lui reprochait la facilité avec laquelle il a exécuté son pro-
jet in-sensé ! « Pourquoi aussi , répétait-il , me rappeler que
j'avais une femme. Croyez vous que sans cela je me fusse
exposé de but en bliiic et me noyer ? » Lamour conjugal fait
faire bien des choses !
— Un profond politique qui , depuis huit ans, lit chaque
matin la séance dos Chambres, di»àt dernièrement, d'un
air courroucé: « Qu'oal fait depuis si long-lems tous vos
députes •* Voilà huit ans que je leur entends demander V ordre
du jour, sans qu'ils soient pi:r\enus à terminer ce miséiabîe
ordre. »» L'i»omnie ])o!itique croyait que Vordre du jour ctait
un travail , comme une adresse ou un procès- vcrL;;l.
— Il vient de s'établir à Lyon un journal qui s'intitule
la Gurpe,
— On parle beaucoup du mariage d'une aciricedu Thcalrc-
Frànçaisi avec un «de uos plus riches banquiers»
0mmnr( 4'^^:nH$tw*
m
PORT DE ROUEN.
IIOUVBMINT MT « 4V S.
•AVIftES B^TRÉS.
Le iloop le nrudent , c. Hearlel , de
49 l«>au. y V. au Divrei ch, de cuivre ,
lucre.
• PORT DU HAVRE.
IfAVIRBS »TRÉS DU I*' A€ 3 MHS
Le Irois-miif ainéHeain l'Hansoii » c
Bia«et, ▼• de Mtw-Yorck, cb. de colon ,
cuirif etc.
Le sloop rEiCelle » c. Blanchet , ▼. de
CaeO ;^h. di* pivrm • pam d*bnile.
Le *l6op l« Jeane-Lléonore, c. Lîngé «
t. d'Hônnror» cb. de boîs.
I^ «loup la G!aucliiie-OabrieIIe , a^if.
.Voisard , v. d'Hoofleur, cb. de bois.
Vatius Exploits.
La pilote la Pan>ienn«, c. Graadcourt,
ail k Rouen , cb. d'builv^ auvou.
Leiloop IriDcux^Aïuia, c. Enaulli ail
k Rourn , cb. de vin» savou.
1^ ftloop la JeuDe-Léoutioe, c. Aiarre,
•U. k Rouou f cb^ di^ cbarboit.
La giiliote li Je uue-Ca (bonne y cap.
Vaqucrie , ail. à Rou^n , cb, de co(oo.
Le flonp la Villi-d'llarlleur, c. Baudoin,
•11. à Hoiiâeur , uir lest.
Le floop le Succèi, cap. Dclpierre » ail.
k Dttukarque» cb. de potaséc»
Letlooplc Je une- Victor» c. Truquelil,
•11. k Dieppe, cb. de pierre.
Le tloop l'Aiivable- B.CbiMe , c;*p.
Leiourd , ail. k Boue» , cb. de* p!aiicli^»
l^digre IcA Deus-AïuiAyC. Bard«:l,;*ll.
k Rou<»ii , cb. d*iiuile«
I a goêleCle la Pbili|)iue, c. Cléiuent ,
•11 à Koucii, cb, de n'a.
Le sloop la CoasUnce-L"vi»e , cap.
Doucel» ail. à Rouen, cb. de pivê<.
Le dogre l'Adèle-Cbcre, c. J^o ivier »
ail. k Duiikerque, cb do poUa*c , .sui:r<*.
Lf biick IrsDeut-Ccci e*, c. D upbiii,
•11. à Bou!<giie, Aur Irat,
I,r biicL l'Aimable- Anr.ette y c. Terre ,
aV. k Ouukprqur* , Mir lent.
Le brick )ulK»ckois le Mercurius, cap*
Piilersoiln, ail. à Ainslerdani, f b. vin, etc.
Lagaltote b.inofrieiinel**Par.idis , cap.
Pael I ail k Rotlcrduoi , cb. d*orge«
POKT DE Q'JILl LBi^rP.
Mtouî^em. du 28 Fé\*riet au V* Mars.
font nwntt^i et pasu's debout i
f e cbn.Nr^mariH* la Fillf^-lTiiique, cap.
Largoiirite, vfn. de Hle d'Olero.i , cb.
di? un, raii-d<*-vie.
1^ gtiiotte la Maiie-J'Amour , c.*p.
faiirlioi», ven. du Havre , th. «avon.
Le ch,is<e-!n3rpr le Jcrôm**, c. P<<bol,
?eii. de la Rocbelle, ch. de fin , eau-
di*.ie.
et
Le sloop In JeuQt-Adêle, eap. Ha^rd»L
yen. Aq Hwro, db. dedi?erM» flMrck.'
Le McIl ri£ugôoîtf,.caf^ .■>»■»»» f *^'
de Noiriunutier , cli. de sel.
f«e icboiier anglais I«iberKjr, c. M. AU
drt'dg'*, f^M. di* Londres.
f«e brîck angluiî J^iiie Elfin , Cap. D.
Edouard» , V. de f.oiulr^<.
l«a goélette boMniibourgoife la Vrouiv
GeKÎiia,c. Laormann*, v. d« foudres.
Sont «rriVei #/e l'illeq-iicr la 1
descendes* U a:
\^ cbas^e-iuarée le l!on-Pèrc , c. Poli
gn<^, ail. à hordeans.
Le sloop la Mafie-Atine , .c. Lejaunon »
ali. à Marennes.
Le sltMip r^iinable^Loiiise, e. Hcbert,
ail. à Coiitpvi^tf , cb. de fà.s vi<l<s.
î.e &fon|> rErnrstine, t. Ouiboinat , ail.
h Sa a I-Brieu X, cb. d<: diverses uiaicban-
disrs.
I.e s?oop rEMi^rnnce , c. Parenlo , ail.
k Dieppe, c!i. oc pîàtre.
Le cbisse-mar^f* l'Aiiuable-Marie , cap.
rrf?o k , ail. k D irdvauc , sur l<*»t
La btM|tiîiif! l'E-pVarKe, c. Leprieur,
ail. à Cicii , ch. dt! plaire.
Le cfia»e>uirrée la Zoé, c TrJmrut ,
3II. â rorJeani , sur leit.
Lt" c - i.isse- luarêe U M-irie*Jo>cpb , cip.
Gfofioy, ait. k Bre.sl
Le cua>se-uinrjr la Désirée , ca*). Le-
blanc, ail. à la Veuluro.
r,e chossi»- mirer U Providence , cap.
Lnrorps , ail à BorleiuK.
Le tlo^ic TAîgle, cnp. Tdbouarne, al •
k Pordi'aux.
Le cbn»se-in:>rJc l^s Troi«-Frcres , c^p.
Mat.Iirriui , .-ifl. .1 B«irdf:aux.
L>* s'oop la Loui.e, cap 1). v.'d, ail. â
Taon.
Le !(lonp la Félicité , cap. M isson , ali
àliaiflur.
Dmlêftfuê , I0 95'/S/i'y%r9.-^E»l oafrt
tM ce pori le agr*»*WP> *■ ■"■■■' % dm
>^ Rouen cap. J. Bts«*t \en. de Stock ton ,
cb. de plomb, en destination poiic Rouen,
Carlier , G.
AVIS niVEI\S.
N*4 M«(iAm^Tar9i-BviLiAriCniDp oniThoa»
nour dr prévenir lr« p-rwanet qai accorcUirai
Iriir cunliaoï.'C au «iror Tnu «ino , an |arl lU oat
•u* ctfJr, ^oc cViit à leur «eul magaciii , rue Àm
|ll«*e, B* m. qu'on trouvera , eô l>mi Irmf, Irt
IvérîfiiMrt battre» de (Rurale , de Ij pre>nîèr«
<|aa!îtr ; et qae r^urrièr^ qui ^aîl eiapln^re ebtt
lie aleor tr mari . et , par auîTe , elii'X aud^oM
Toi'ffueviff^ , A'ejit plui ifUi bée j b'ur HaUit*
aemeat , et a j a plu» aucuu jatér^i
M*. 5. — On se fbarge. an Bnrean dr re Jour-
oat. de llnacrtSdB ir ••vtttiftffce d* 4nno ic^s .
Affiches tt ^»'/> di^erf* ioua.Aui vrlaiifs
au oonmerce ,devionl être dêpoWi st^iirs , a«
IBnrcaa de /« .TtitT/Zc , avant quatre bmira du
^i|r, la veille du jour où l'on vondra qu'ils
^ paraÎMent. Ce* «vît aeront î'-arrêa iioa Umê» ponr
tona les abtianéa.
LOTERIE^ D : FHANCE.
( DcBirnina TiaAiUt. )
/N'«in/e», ^i A'iTiVr, — PeiulaMl la f*^
in.i'ne qui vrcn dv *'iVi»ii|.-i , i- .1 •»! • \e.i-
•lii etivuon /jo<> h(|s ^ti'ro biiiL iMqti'* «1
(jti'*d. , sur le pïpil i>)i> k ml , l.« bnnii ■
4'- ord. a 100; 6 m» SIC* Bourbon dont
ou ne ccinii.iît p.-is au jn«te le prii ; 4*0
S3CH dito rf.«^or4anl en 3*- ord. à ion;
<Hio BitCS de Maurice ;iu piix |>ré<tufné '1^
93 , et 10*^ C. sucri.* L'.ou'! Si-Y.igo â loj
Qiieiqne.'^ bti et qnarl^ aacie tciféoQi
f'té ;tu*M vrn<hi5.
I ^s cot«»n> Oiil en «îe U rerb*»rrhr : îf >
(veorgie et Ctrnb.ie bo^i ord. sVit i»*ndu
i3oà i34; et le nv relia nd 1 {o U i4'>.
Tout ce qui rcatitl eu Porto- Rico a t-té
payé iGo.
Ijordtax ^ ^4 /«'»'n>r. — N ou» avons
éprouvé cell»* seniiine une l«vêi*<' bn^s*»
dans le^ denrées coloniales, et Us affai-
res ont été peu marquantes.
LiHe : 60-4^ — !»•— 81^ — '.\.
Stn s \H:r^ : 8 "i — .Jo— 7 1 — 5 63 •
Lron I 10 — G5 — 7 7— 5 # - 8 >.
SPECTÀCI.ES DU 5 MARS.
lIlljkrRK DES ARTS.
(O/i com'nvncvrfi à 6 hcutes.)
LE LEGS,
Coinéiie an
1 aate, de Marivanv.
le M*tnydf,
»L\I. S .nt-Ktoie.
Le Ch>'vû/i^r^
rtncb".
L tpine ,
Piiilg Uil.
La Corn- effet
Meéd. Lop.it J.
liort^use ,
Laloi.
Lisette,
Durand.
LE RAR^'I^K DE SÉVILLE .
ou lA pKiCauTIO» lliVTlLI •
Opéia en 4 *cte>. d'aprê« 6cMumifch»i« , el
Ir draui'* iialirn , paroUa aju^'é''* %u% f»
muiKiue de Roi«ini pjr M. Ca»tvUlii :^é.
jiima\.*it*û t Mhh J«il«efi.
harcholo ^ Ch^rd^-n.
/'/^'.(^o , B<iii«te.
Baztfe. ^o^rig^f.
Pcdfi/'e, luiuonfîrr.
fe Chef des AUuatfft, Tanqu'-relle.
P.osi'\e . ^ Weid. Flonni.
àfmrcetine^ ThtfB*rd.
Trompe de Bfusicitni ei
d'J/fiunzih . MM. des CHo^nrt.
tii, BL0(JLEL , rviPRJUEUR u CARACTERES ft l> TAILLt-DOLCE, k0L iisixT-Lô, >• 34, pats le Pâtua.
N». go.-- a"« Année.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE. ;
» ' "'« • . ■
Grue Feailte parait toai !«• joart. S'adresser, poar rAbonnemcnt et la Rédaction , au Btireaa de /« Ifaceilc^ Pltce des Carmei « q^» 4S, i Rooen.
Oo^«*abouiie à Parla, ches Beissot-Tuivars , rne de llichelicu^, n*». 7a. — Au Havre, ohea CBirfiLta , me de Paria. — El chea toas le» Librairea et
Directeara de» postes du Dépiinemeut. — Le prix de l'Abounemrut est de i5 fr. diaqua trimestre, pour Roaen, et iQ Fr. 5o c. parla poste.'
CiiUage. —.Droit odieui que les seigneurs percevaient dans
le bon temps sur les femmes de leurs yassauK » et dont l'ex-
pression a élc adoucie en le traduisant par droit du ^e^gneur ,
ciiùsage^ ou prëUbation, — C*est sans doute pour Pédifica-
tîon de nos enfans que ce mot 'est resté dans 00s diction-
naires usuel».
Cid-de-sac. — Vqie sans îssiie oîi l'on sVgaré physiquement
et iuoi*nlonieitt , qunnd 011 mnrrhd è la faveur des ténèbres.
C///-^/c*-/f3m/7e.— Ornement g6lhi^{ue dû XV*' Mecle. —
Délires des imprimeurs en caràçi ^fes.
Culasse^ ) Mois dont la ér^nîfîcaifon primitive est aussi
, CmVV. f révoltante que juste par sa siiiipiicité.
CtdbaUe. — Tableau ^àciéux et vraiment pittoresque..
Culotte, . . . ... .1 • — Esprit de la G^7<-/fe dé Rouen.
Une foute de dériva on composés* du méine radical et
d*autres mots iiou moins C'oquans ,.poorrniet]t grossir ce
brillant cortège ; mais c'est assez pour en jug^r.
Ou sait qu'au fieu de GtrL«DE>SAC, Voltaire pioppsa ihpassf,
que Ton accueillît d'autant mieux , qu'ii coalraste double-
ment par sa douccui* et la naïveté de l'expression.
Ou a donc lieu des'ctoti^ner que, malgré ces avantagea et
l'usage exclusif qù^on en fait ailleurs, le mot impasse ne soit
pas encore ardopte parmi nous Y a-t-ilinsouciance de la part de
l'autorité, ou volonté d'arrêter l'émancipation de ce mot?
Je l'ignore | mais je sais qu'on' vient d'écrire sur toutes les
fiiusses rues de cette ville cul-de-sac , et c'est un gotfiicisme.
Le mot IMPASSE , créé vers la moitié du siècle dernier , n'a-
vais p9s besoin de'cent ans d'épreuves pour passer au nombre
des élus.
Remplacer la plupart des autres mots de ces graveleuses
séries, ne serait pas chose impossible. ÎI ne faudrait peut*êti^e
qu'uue proposition hardie peur en provoquer^^^P sensées;
car il n'est point ici question de détruire l*alrial<fgi^ , ce lieu'
sacré qui groupe les mois par fiimilies, en leur ^«rvanl d'at*-
tacbe au mot- racine ; il s'ugit seuleineat de substituera des
noms générique , à ôe$ termes ridicules ou surannés , des
expressions "plus conf(>riues au goût, aux mœurs et aux
idées du siècle. Un vain scrupule arrét€ra-t-it l'essor de la
pensée ? ^ ""^^^ .
Nous trouvoiis un sujet d'encouragement d^ns le. mot.
PENDFNTIF , qui exprime si bien ce que cul-df.-lampe exprime
si mal, aujourd'hui que les lampes ont des formes si variées.
Au re^te , tous les mots ne sont pas nés d'une sage com-
binaison : le hasard, un caprice, une folle galté eu ont sou-
vent produit, et en cela comme en beaucoup d'autres
choses , l'usage a cousacré bien des sottises que je temps a
légitimées. , ,
Oa confiait lâ bisarre origine des mots ro.NTAYCB et falbala ,
PENSÉE SUR LES TOMBEAUX ,
imitée de- V anglais, •
« tJv vague mstinct aérobie guider mes paa ,
Tara le» objets ravis a nu tendresse ;
Sur ces débris, moannirot da trépas.
Mon coeur s*èmeat et s\>n\rea]a tristesse,
t. a , je ihè dis , saisi d'un saint effroi ,
En contemplant ces dépooDIes mortelles :
■ il fat iiA^Ae||B^.<|»*<Mi. les vit comme moi ,
c Un tema viendra qu'en me venv comme ellea.
ENTRETIEN CONJUGAL.
La Dams. A qnoi peasais-je dans Tinstant
Oà Je m*eucbainai pour ia vie \
L'Éroi;x. Madame , vous éiiez jolie ,
' • — — Et voUs n^étiez pas impotent.
**—— ' Voua n'aviez pas cea traita livides.
' ^ Vos membres n'étaient pas perclus.
•. . rZT^ ,yot(.s.fTi«6 cçnl fpisi moins. dérides.
Et vous aviez vos dents de plus.
' »^ Je voua aimai comme cme foDe.
Je Vous épousai comme un sot.
— -^ Et irons n*avîcs pas nne obole !
-*> — Vous ne saviez pas dire nn mot.
— — Vous éiiea alors sans calotte.
— — ' Vqos m'avez pris sans y penser*
■■ Je vous ai tiré de la ciotte.
— — Moi , j-*aoraia dîi vous y kisser.
NÉOIX)GfE.
PRIÎMIER ARTICLE.
Plusieurs sayans néologues du XVlII^«iècIe, à qui la lanr-
gue française e^t redevable de quelques heureusc^s innova-
tions, frappèrent d'anatbcme un grand nombre de mots
que le goût 1 éprouvait déjà , et qui nesonleucorc aujour-
d hni ni plus harmonieux ni moius ignobles.
En voici pour exemple :
Grouifiy baragouin ^ marsouin^ gargouille cl leurs pa-
reils, dont la prononciation a quelcjue chose de si maussade.
Otl^de-basse^osse , de féodale mémoire. — Sanctuaire des
bastilles monastiques et seigneuriales.
Ctd--dc~jatle. — La simplicité de l'expression ne peut ra-
cheter ce que ce mot a d'humiliant. Ne sembie-l-il pas
qu'un sentiment de mépris et d'abjection y remplace la pi-
tié que l'on doit au Ipalheur?
. Céidbas. -^ Jet] de cartes qui , jadis , amusait les peuples sans
rhagriner les rois.
EOWD.
«|ui (lalriii Je Lniiii XIV , fi c|tu n« dfraitnt pa« iurvivic
^•^ «««oU. • 4.^'ilj âtrnl ii^ilrç. .....
Il »Vii o»r peu fcl!è •fifîr Voii «!l'apji«lê*r«iol»a#s4(1<*iir îlo"
la roiir de home LO.xr.i: Ji) du p.-»!»^ , taot Ir litre d« lo^Ci
fxciia le rire à la cour de Clnrle« IX, eu If |r|al parut
ftoui ce nom pour la première foii. . . . . ^
T?"* '^!' seiiiiinens , toutes les p^SMons ont enfautr det luoU.
C^eit riiornur tnçpiWe I no* croisés par «Ia ^«Uliuf bar*
bare de CM laiiis peuples de IVrtcnt, appelés assaaMMH , qui
lenr a fait donner ce nom aui ineiuiriers.
Une Hiiltce française , du XIV sùîcle, dont l*arinurr 5*»
nommait 6n\'antline ^ nom a fourni le mol bri^aml ^ aim^nnn:
depuis aiit \o!eurs , afin de prrp^lnrr un sonveuir crin(li};ii.i-
tioii pour l^s o<1teux pillages auxquels ces soldats se Uvrcrenl
dans leur propre pays.
Les sarr^iSins, fiers d*avoîr envahi rK»pnçno, et priirtie'
dans les Gaules oii Char le»» Martel les arrêta . »*intituiêreiit
%*ainqueurs tfet golAs» Cette outrageante e|)illicle augiii'>nta
tellement la hnlue du peuple , que , par opp(>slliou , il les
appela chiem drs f^oths» C est Toriginr Je noire mot cogr,t,
qui a depui« éprouve pluMenrs nllérahons djiM «on acrrpliou.
Le moi Tttf'ttfc^ que Molière a fait passer de lu langue ilt**-
liennedans la n^lie, en rapnliqu.'int à un g<*nre de prrsoia-
Vages ausM détestes que rrpaiithi^ de son trios ; le mot
J\irtufe nçiit de tout te qu'on app»'lail alors la roture, !^»
plus brdlan» honneuri; et renlliotisi.i^nie que ^nii apprition
eausa, %t trouxe aujnunrhui jntlifié par sa vogue et sou a I-
viiaaioo (Uns toiiles 1rs langues.
Le mépris et Tironie oal donné naissance n nombre de
inoli qai nou<t sont restés, et à beaucoup d'à itrc< qui u*ont
eu qu une eii^rence épliémèio comiae les circon»tances qu^
les avaient fait éclofc.
On trouve dans no» dictionnaires, au mot jt'stntc^ dim><>.v«
An coinmenceiaent de la révolution , on donna le nom
de SA!fS-( n cvTTCS k des républicains qui se vengèrent du
mépris de leur* adversaires, en adoptnnl ce titic avec orgueil.
Par représail>s » ou appela chouans , du nom de
certain oi»eau de nuit , des insurgés Jes di^nartr.mrnt
ilif totte^t dv ht Frmnce \ sans doute parce qu'ils se diri-
geaient vers le roucbant*
Si , comme il y ^ toute apparence , le mot rAPFLAf.D
( bypoctile, faux dévot) est un dim:nu(if de pape ^ de
in^nie que luLuenot de Hugues ^ Blaisct de f)iai*if, Jcannot
de Jean\ il découle é.idemioent de la même so*irce.
Que le mot ca^aill» vienne de canis , dans le sens de
ntce de vUrn , ou qu'il déri\«» de vanne ( cinard; , |viur
rvprinier la bassesse et la lurht-ic ^ il n*en doit pns moins
%rx\ origine au mépris de certaines classes privilégiées pour
\v% classes vulc.'iires.
(> mol a rrpris faveur. Il y a peu d'années qu'un gou-
\erneur iniîil «ne de la rave des Ducs ^ traita de canaille
des citoyens de la garde nationale de cette ville , qui ne
>fii porlaieiil pas assez tàt les armes.
Ceci r.ippi-le l'anecdote suivaii'e sur un noble prêtre qm,
dans ses sirmona , appelait ordinairemcot ses auditeurs
vanaille chrvtirnue* Sa modostie élut si grande . qu'un
jour interrompu peudanl sa ihe«se pnr le bruit des assis-
f-inn, il se retourne brusnueinent vers eni , et au lieu de
Pominns ^o*HSvum , qu ils alleutlaient , leur adresse ces
I aroirs : Quand ce serait un la/ptais qui vous dirais Ut
Niei%^, vvit< ur Striez fuis plut inso!tn% /
Mais tôt nu i-ird les compensations t'établissent.
t^u'on ait ^ohln rimer ou non , on a dit , et l'on dit
eiH.oie d ■H'k Ir iist'ine sens: novacaillf. , rh/:TRAii.t.K.
L«^r*«]ii«' ;nt.h ip rè(;n^ de tlmlcs VI, la noblesse ayant
r'^ss-'ui I*- joi.\oir« fcibiliait de nouveau les dr5tinéi*s de
TAngl^f^iie , ru y donnait par «^'li^ion le nom de xu.nan-
Mr. à frii'inr pirlie que le peuple, en France, ajipcle
iroiiitjnrment Tk! ^*^n'!v , depuis la restauration.
C'f'st une cil I e bi^n étrange , sans doute , que la recon-
t:.M*vnnre dri p*»ples ; mais un n'en p«'ut rien déduire de
( I ) L'Oaca tsi ua qaadnp? da ds PAiri^ot septentrionale , du genre
ijtlis) ckat.
(O
roulr^iire k ce que j'avance. Et de re qqe eei compiraisAQi
Ua ticifses ne ae sont pas encore acciéditérs , il n'est pat
*ohî«rvri4.qu'aiie /o4.U de mou préconlaés aajoard'hiit ,
o ont point xine origine ptus relevée.
>i de nobles personnes ont fabriqué le mot canaille ^ cm
n'vM aatur^HiPiii point à la Sor bonne que nous deiont le»
II. ois prAmilie, vulotin ^ papelard et autres. Or , conm«
cm appelé aujourd'hui PhUSSiEN^irs une sorte de cbemiote ;
Civci , un ragoAi; mati lottc , une sauce à l'augoiltei il
ii'esi pM impossible qu'on dise subsUntirement «n jour,
de quelque^ sauces à l'ail , une marcclliHe ou llAACILLftlviil.
Kn \aiii m'objecterai t«on que I: peuple^ ea cette uialicret
ne f.ii/ p.is autorité. C'est une vérité que j'admets pour ce
3u'oii nomme le bel usuge, et (lue je rejette lorsqu'il s'agil
e créer. Le peuple , on peut 1 avancer sans crainte, est le
cbe\ilie o.i\riêrc des langues. Il ne connaît aucune loi, ne
s'assiiiéfit à aucune règle : le besoin seul est son guide. Il ne
laisse guère aux savnn» qu'à polir son ouvrage , cl à former
cc*s mots I om|»eu% et d'apj>arat qu'on pourrait appeler le luie
des Iangur«.
Rien , ùi\ surplus, que de lort naturel dans cette marche s
il y avait d«s boiuiues avant qu'on eût formé des académie».
_ JLAîf Jacques,
SPECTACLES. — 'Jiipatie des Akt».
Dcaziène ReprcsrnUtîon da BARBIEd DE S^VllJJL
• La calomnie , docteur , i»o/is ne savrz pas ce çua
vnui tUdaif*u(is / J'ai iti l€S plus honnéies gens pr'rs d*en
être avcahléit. »
Cette allusion , ou plutôt ce passage, a clé saisi par quel-
ques speclateiirs qui avaient p«'ul-êlre leur raison de faire
remarquer une maxime mise cliaque jour en pratique avec
tant de succès.
>'otre musique ressemble k notre poésie pour le précision,
la clarté et quelque fus rélégfince. 1^ musique italienne ,
an contraire , est abondante , verbeuse comme la lancue
du Tasse et de l'A nos te : aussi nos paroles conviennent -elles
peu auY airs italiens. On en voit uue preuve dans la finale
du deuxième acte du Darb'cr ; la moitié de ce morceau
roule à peu près sur le seul mot respirer, \Jt\ rliant d'opéia
doit parler à la fois à mon c.sprit et k mon orrîlle, et quel-
que tublimes que soient les combinaisons d'un bamK>ni%t«*,
SI elles reprocluiMTUt vingt fois le même mot ii mon oreille ,
il en résultera une monotonie que foule l.i variété des
son» ne pourra détruire. 1^ longueur àt% parties de chant
du Darbicr était un des iiiconvéniens attachés h la diflî-
culté de françportcr cet opéra sur notre scênf •
\a deuxième représentation a confirmé et justifié le iiuccès
qu'.iuia obtenu la première. PIusi«*urs morceaux ont été ajw
dandis presque avec enlIiousiA^iiie ; et je ne dé^rspete pas
le voir bientôt drs Bossinisle^ dans notre ville. Plaide à Dieu
q>*ils n'v forment jamais une faction !... On se souvient des
iHviinistcs qui \Oiilaieut avoir raison en aigumenlant à
coups de canne»
M'* Florini a chanté avec goàt , suavité , sentiment son
andante : •
■ Cher objet de nia flanme ! »
On pourrait lui conseiller , |)eui-^tre, de donner un eccent
moios mâle k cette phrase :
« Il e non coenr , il a ma loi. »
L** <^uo , Je sui% donc Celle qu*i/ aime , a été exécuté d'ur.e
mail. ère ravi<^s.inl«*. IVitiste et M**' Florini en faisai^nl fr» (tms
Il jrrJil iiiJH.ite de ne pis accorder nn tribut d'éloges
à la noble«<e a\ec laquelle Julien remplit le tôle de Liudorm
Cbardoii, qui r^t jrune pour celui de /7/ir/''i>/i>, y met un
nature! rt une veive comique qui railiètcnt tout te que sa
\erle vieillevse pourrait ôter à l'illusion.
On doit beau(.oiip au tèle de l'Mdininistrat'on, beaucoup
au Lient des acteurs, et autant aux efTorIs de M. M«>ria ,
notre chef d'orchestre , qni était connu avaniagensement
a\ent une circonstance qui ne peut qu'ajoùlei a pinterét
qu'd a toujours inspiré. Edwd.
s
owmfc^ d
AVIS.
^1^ Les personne» dont V abonnement
■finit le 5 Mars^ sont mv liées, à le
renouveUtr avant cette époque , U
elles ne veulent pas éprouy^tr de rtf-
tard dans t envoi de leurs numéros*
PORT DE ROUEN.
X£CLAJKATI0!I8 ET CHARGEHElfS.
( 4 M4a8. )
Le brick rÀîmable-Société , c. Moîaan ,
yen. de Noîrtnoutiers» ch. de 5el, pouf
M. Ch. Durand.
Le chasse-marée la Marie-Thérèse, cap.
Courtois, ven. de Uarfleur, ch. d'ayoiue
qui est à ordre.
Courtier de ces navires, M. Lucet.
Cbargkm. du dogre /'^niicwCWn>,cap.
Bourdieu , ven. de Bordes^ux. — Cour-
tier-interprète, M. Viard.
Viéclamateurs y MM.
Daudurand, 34 Tûts vin.
V«. B. P. LecouteuU, 1 fit vio.
Dubosq-Letlré , 1 4 fùls via , l dito
liqueurs»
Frébour^s frères , ao fi\ts 3o caiss* prunes.
Richard Au^uetin, a fûts vin.
Rouland, 7 5 fuis eau^de-vie, 2 caisses
vin.
Petit-Durand , 1 fût sucre en pain.
Le chevalier Blelteric , 17 fùls via.
Moreau , f balle coton.
Chefdru » d*Eibeuf » 4 fûts vin.
LecarpenLier, 2 fûts vin.
Poutrel atnc, i fût dito.
Berard ^\^ , ai fûts eau-de-vie.
Au porteur, 1 fûteau-de-vie, 4 ^^^^ ^^^*
76 sacs café.
CttARGEH. du brick le Narcisse y cap.
Gorse, \en, de. Bordeaux ci !e Havre.
— Courlier-inlerprète , M. Viard.
Réclamatcurt , M -M.
I^êîaqueriêrr, 4 f^ts vin.
llervipu, ?>i5 bûches Cumpcche
Lf'brelori-Vallée, 1 fût vin.
Dîèiisy aîné, ao fûts eau-dc-yie.
Corel , 4 ^^^^ vin.
Crevelet conip.^ I fût (aHa, 2 fûts vin.
L/^perifiieur, 5 fûts eau-«de-vie.
: Mïrisel Anifliaf| 10 fûts viu»
AcRid , 5 fûts \\%u
.Au P« rieur, ?to fûts vin.
Provenant du transbordement du navire
la Louise'^ cap. Bourde, ven. de Mar-
seille.
Richard fils nîno, 12 balles roseaux*
Flory, 1 3 < aJî«ses s-ivoiu
Ch.Diinitd, M caijise*dit«.
' Au porteur, i5 caisêes dito.
Cbarcesi. de la galéasse F Emilie^ cap.
Delumeau, ven. de la Rochelle 4t le
HaTre.-^Courlier-iuterprèteyM.Viard.
Ré'clamateurà , iVlM.
Mauduit fils , 3o fûts eau-de-vie.
J. Ch.Lebreion , 25 dito dito.
Ifeliert frères, 10 dito dito.
Morice et conip. , 6 dito dito.
Carouge, 10 dilo dito.
Lccarouge , 30 dito dito.
Lecarpenlier, 12 dito dito.
Lccardonnel et Pionnier, 20 dito dito.
LoDg-ïleveu , 16 dilo dito.
Pris au Havre.
Fauvel jeune, 20 barriq. sucre.
Gh. Berat , 4 balles peaux de cheval.
Pris au Havre ^ provenant du navire
t Espérance y ven. de Baronne.
14 barils galipot.
MOUVEMENT du 3 au 4.
NAVIBES ENTALS.
Le dogre i'Heureuse^Renconire , cap.
Persil fils, de 83 tonn., v. du Uavae, eu.
de planches 9 vin , esprit
Le brick rÂiinable-oociété, c. Moizcîtie,
de 74 tonn. , ven. de I^oirmou tiers, ch.
de sel.
Le chasse-marée la Marie-Thérèse, c.
Courtois , de i5 touu. , v. d*Ilarfleur,
ch. d'avoine.
Le chasse-marée la Mélaiiic , c. Barrai,
de 64 touu., v. de Saiut-Malo, ch. de
tabac, planches.
La gabarre la Lise, c. Simon, de 5i
tonn. y. du Havre, rh. de brai, goudron.
La galiole la Zélia , c. Rousseau , de 80
toiin. , V. du Ha\rc, ch. de savon , vin .
potaste.
1 a g;ë!ette la Belle-Gabriclle , cap.
Béranger, de 70 toun. , y. de Téncrille ,
ch. de vin.
Le dogre la Marie-Louise, c. î-emonnier,
de 72 toun. , y. du Havre, ch de viu .
eau-dc-vie.
\jê dogre le Neptunr, c. Poirier, de 56
tonn., y. du Havre, ch. de soufre, sucre.
Lesloopla Jeune-Euphrasie, c.Troudc,
de 29 tonn. , v. du Havre, ch. de bU*.
Le chasse-marée, le ( o^mopolite, c>'>p.
Ncau , de 62 tonn., y. de ^oirmoullers ,
ch. de sel.
Le sloop la Marie-Ro<ic , c. Cau\ in , de
3B tonn. , y. de Saini-Samâon, ch. cidre.
I>a gribane la Caroliue-Dédirce , cap.
Blondel , de 3S tonn., y. du Ha^re, ch.
de vin, sucre.
KAVIRCS EXPÉDIÉS.
Le sloop l'EoV, c. Bellanger, de 27
taon. aU, 4 Caen , ch. de plâtre.
Le lougre ràjpob'te, c. Gaston , de 62
tou., ail. à Brest, ch. de bois.
Le sloop l'Angélique, c. Samsoo , de
2g tonn. , ail., à Caen , ch, vin et pi&lre.
Le sloop le Saint- Pierre , c f leury , ail.
et ch. idem.
Le chasse-marée la Marie-Françoise «
c. Tallouard , de 42 t. , ail. au Hayre ,
lège.
Le sloop TEspoir , c. Piel , de 29 ton.
ail. à Saint-Mulu et Granyilte, ch. de
bois de teinture.
Le brick suéc?oii Loyise, c. Berglnnd,
de t^7 tonn. , ail. à Bordeaux , lége.
I^ gribane rAimable-Eugénie, capit.
CoIombel,de 59 (onn., ail. au Havre, idem.
Le sloop l'Ai guste, cap. Mayer, de 28
tonn. y ail. i Houileur, idem.
POttT DU HAVRE.
' NAVIRES RNTR]§S DU 3 AU 4 KAAS.
Le brick TAuguste , cap. Calcuis . v.
Je Liverpool , ch. de plomb
Le brick les Deux-Frères , cap. Salain ,
yen. de la Ha van ne , ch. coton , café.
Le brick l'Espérance, cap. Bourdel ,
ve». de Bouen , sur lest.
1^ trois-mâia américain , la Pallas , ,
cap. Amalat , ven. de la I^ouvelle-Or-
léans , ch. de colon.
Le brick l'Indécis , cap. Longran , y.
de Gersey , cb. de sucre , café.
PORT DE Q.U1L1JEBEUF.
Mouvement du ^ au 5 Mars.
Sont montts et posés :
Le brick le Jule , c. Allain , v. de Ma«
loga.
Aa grib.ine r.\imable-Ballidc, c. Le-
sourd , V. du H ivre.
Sont montes et passés debout :
Le Aloop les Dcux-Aiiiis , c. Euou , v. ^
du Havre.
Le sninck la Parisienne, c. Grandcourt,
V. da Havre.
La grëlette la Catherine , c. Yacquerie,
V. du Havre.
Sont arrivt^s de T^iîlequier.
l c (h i^se-marée la Louise , c. Person ,
ail. à Bordeaux. .
Le chasse^'uarée le Théobal, c. Bevin ,
ail. idem*
Le floop le Ciairvoyaut , cap. Julienne,
ail. au Havre.
Le chassc-marce la Marie-Hyaciothe,
c. LoueLte,.all. à V.iunes«
Le chasf e-marce l'Alphonse, c. Marion,
ail. à Bordeaux.
Le dogre TAJolphe, cap. Devineau,
ail. idem.
li» brick U Belle» cap. Viacd, ail. idem.
Le brick rËogëDie,c« AlUnl»all. idem.
ÏJÊ brick1ifiMBMiC8Wf^**1Mti3rer,
ail. idetn. , . «. ^
I^ tloop le Xeoiîf-Einile » c. FonUioe ,
ail. àTooquef. """
U brick rEKttbailr, eap.lUppaj , al.
k Charente. ^ , . ^ ,...*.
I.e aloop rAogiule » cap. Banbine ,1
ail. au llavre. |
I^ aloop la Jeone-Harmaiice I cap.
Moite I ail. k Touques.
ïje aioop la Marie-Marlhe » c« Pongnon,
wM. k Hôofleur.
|je dogre la Ville-de-Chefboarg » cap,
Blaacbon , all.yà 9|ifikicrjqBe. , .
I«e floop la Jusliue , cap. Lacrois ,
ail. h Ca«o.
I^ atoop ta Clémentine « cap. Paris ,
ail. au^iLivn*^/ — . ".
U d#§rfl fes SoBUffi^'nits , cap. Varet »
ail. au^ Ha^re.
Le brick le Prosper-, cap. Toulain ,
ail. rtïWPli:-"'' ' ' ' ■ • •
Sont montés et pjnfif JeUotU «
La galiote la Félicie , c. DumôtilyT.
du Havre. '•
La galiote les Deux-Amis , c. ftirV* v.
du Havre.
U goclfîlte la Constauce , C Doacal «
V. du llavre.
ad
midi
AVI8 mvF.fts.
fente par antonié dr jt*liee.
»• 6. Il sera, JKUDI pirn liaio, .U Jibrs
•lii pour trois li^'ure* |>r rifos n|>ri\<
i , dans U <:4Ve de M. MV11U.V
CAVRI.AN, sisff rnc Sainl-IVii* , «i* -»« ,
procédé , par M. BErtî*îKtt , (^ourt'er ^c
Commerce, srf^cnt rompiant , k la YcnU
de \ liNS et RHL M , ci-délaillôs ;
•S\.voiH :
5a piî*crs de Vl> viei*« de Hoorgogne,
r'c^iialilé.
i5 baïTiqnm Vérlor , i** qualîfp :
Il barriques Mffiîo- , a"*qMa'il#»;
i/| barriques Mà4-wi« t" nm'ite» j
O tierçons Macoti , s^'' qualité;
G |Miiiiers VIN b'atic el ros»» , dr
Cliaiiip.'kgne ,
i" qualité, de ?5 itres clu» u« ;
ly pirpf»rsde Madtfre sec, de i5 IHres
rhi'iin;
5 jnnipr< fie Madère doux, de ï5 litres
f!i-.ci!*> :
¥si rj^vWr$ de RHUM, de 5» Htres ,
cliarnn.
()n pourra s*adre>!««r ch*^ ^1. M'TRT-
rvVEI. V, pour goûter lesdiu Vins et
Rhuin.
coflifliEiQ«'44if]t oa faAQLjf^, ilrq I Jt jiiiatir* à
i' L* f «fiubU PluIttco^B, jmof |»t4f rnlr il «fci»t«
clrt «lifietix . m iTtfur Us pf«|rrv« #t U»r
j\ LfM Hmorn dln. !«■ ,^i|^#^# , qui ^imiiéar
d'obieciir (*o«ir Jc^nr liaate iuf|ireat[ilff « pli»^
|tl^ : > /^
Iri i-»rif»p(ïnif i du iD/i»f lutt^ar, M. Auhrii
4". Ut l« rwmtm Kfli) 4*« Trmpitrrt c»a E*tt di
ColAgfiê MiAvé*, tti»|ll« «tdwUtp lAsud^
5^. Ckt atfoa «^i«^i^«« il% Mit Métrt^m^
l«Ittet îl*B4 C'tnipui« de fuUu^^n diïuf lu
«OMW»«i«Oii loi 4«mmm U plà» fiuiuiA ^a*tM*t
«fl c«liii ^ai doU /4n ^céfcti poo» lu tûUtlta
des éanii* , «I U h^^
Uo hId» Iii«ft àêtwé «•! 4Us<îa< . d*»» oii i
Deveri cnufeetitinor «oui de* |wmii{arft «t tlM
toap«tiriDéljUîi|acft<|û< 4 jdii|il«it ■ duiqcu farv*
ée lèf*. Il lifnt STi»l un juU chofx d« briMMm
l»#H^ pftnr !■ léle «I 1* b^rl)* , «tati ^n« d» |ici
éWiktUe dr mut grAt* ; et «tt yiMfai m
rh» tai linle cipètr Ai parfuiBerla
«saèlrssflai-tii «t «larrrl dtpaii I bcarei da
faclm lasT^n'* m heorrs dn soir.
.' T^npett iiirullii|D«, pmiit^rai]a*tîté*s5 fr^
■ ai ini rm d il* Ir* .'/u ^r/7, otiio, I* pièci . s
C'nir iNkrmpiiine, â\» v4i|«..-is â if
]*bll»fîAiDP, le lUcon, . . ,^ . w«» 1 1
t-',iiidt* TffiipUfrA, Ir malcia. ta I
5vtiak aasmcti^iif , U la^Utie. 5u i a
"■"•,'
Jt% Mjdsmr Tor^viïif.ti n Câasp. uni Thovi
Hi^imt et*. prévenir k> pM^oniiF* qai irrArdÉiirat
Jf ur oofimiirp feu iicor Tairi^i^n , «iic|tirl lU ont
^lUwtvdt, qtw rVtl i trnr it^il itiA{;MiQ , raf du
iLif., IL iTi , t|u*an tmitvtri^ «a ti>ot ttnt, Irt
tï^^lWp Liit<T» dr Ciacile, de li preaiî#r#
,f|aal*lc ;<( i|i»e IViiSTrwf** qutélait ciBpk*}é« rlif»
^*\tlwi>Ut:ûrd , et . par ■ soir V » eli<-s vtiUDie
à\>iitm^iii^ , o'ni ptni altocUêtf a Itvr élablia*
n* ti^^laii c^arfa» ai Inaaa &«t Jew'
ttil, da l'!ii*çnliâtt ém i^aia Mpiea €Atmam€ #j ^
au «nBBene , lêf mûi tot êéf^Mgméê , •■
Dor«»o d« /« iTtfce//^, i«dÉr t^m Imea Ja
T, U «etlla da |oiir «à^TAB T«Q4f« f«lli
panijaAAt. Cet ari* Mfvs| iàférl^iafa irai* fotte
BOURSE 0£ PARIS, D'HII^A.
,• ^^# Pu&iier,
ÉWQ foci rtvT co^aoïjoif,
iof lac 4o« io« 4 Se 44« 6J« 7a< ^e l^f
6oe 5ée 5S« Wj^ 5iM |54
Jkmtiteitf» 4il ti a«|«l. lipt
Cch. ds 9 3 Bian itil , ^^ I a
il»!. •
11
p» nam»4-tf«'«afe
I jrf îfe^
IllifV **■*
Ate< loli _^^^
JvuiHsai«« ik /«lit lit it<i
LOTERÎES pB FIÎANCE*
( m an mai Ti«44^tS- )
lyo. 7* Depaîs ^rU|«e ican «mi
avrc iAteoiùui ^ul-«^irr« que le Pruphcuire do
C*tf/cf I.49AM »,«iiuc à Rno«o,rit-.i-%ii laCr<w*e,
a«:.il %rii(lii «itii tiinds el rrd« a'>a rUl>lia*cineitt
O )«t<ilt «ai KH.ilriaetii r»«« . et n*a po ^tia ta-
pinja «pie f^f dra |ter* aa** inléretart^ è noire J
a «Il ci«il'i-»eiortit d^ja coaaa «oa* dea rapiiorti
avaota(;^ia.
M. La«alli« Miî*îl celle orra»?on poar np-
pelrt r]n'i1 roniîoae à lenir sun Kcitaoraiit et i
dootier 4 mtm'çitt a )a tarie.
A(UvNCM DAFTAÎRFJ».
' H* sa. D^n* t* nciaibre Ja* aahïurt^d'-ffaîfrt qttl j
«# «rini turiiir* ^ T^iî* > iL n*m »i aiiran où Tua
«Vf^np^ Jir l**ïVjci iirtpnrtiiai. dei liiâvrU d*iB-
vaaitM » d' pri&eMawitiariif et d'iiitporii*ion.
U*ltirini«t, attoira f«iplt>7e dn barMO 4e*
«Ht et aMiiafu^arfi, an atîaiktèra de rinié*
rmmt * aVit dctitlê i *t^hlir iiar igrate » oa le*
aMr»ip«, m»aM ''a*'*^^''''* <*" in*ealifOr* daat toat
le» ifeitm innd"»in' . (r«oi«f rnnt te* rrt(iieî(;nt'-
mfDt vt 1r^ (H,n«U< if-H»! iU p^ur#of aroir lieaoîn.
Ih^ar inna*»** idnjtde devdiifif-iurDt ■ »oa en-
lreprfae*ai ptisir éife a m#uie dr «aiiifiire aum
éiTrr*rt dftfaaodet de« personnes qui voadniut
biaa Jbimorer de lear coallsB«*e, M. TiufTaot a
réuni i&o cthiaet à reini Je M. tr^at-rle Saial-
OffiFft, d^a aeaafaje^oae.nenl coooa , et daoa
I^mI Ion ae «barfta de U «oîie He toute ea-
pP4;# d^«0fe,«olaaMoaot de Ureddiiioo el apa-
n-iwal ém «omptca da tout af^rot comptable ,
«t ob<«iilkko da qoitoa de la coor des eompies.
iJttê : 1(11-411—51—88^14.
SiréjfSkutrg t 85 — lo— 7' — ^ <'^-
ï*««t>^*^A
SPECTACLES du 4 MA US.
tuf ATRK DKS ART.S
(0/1 Ciàtèim^uctTG à C V«jrj. J
Le ?tîAftÊOlVt r^ïl^WT,
Opéra en ^ ^ctr^ , de Qa«>afii el fUiKtlor.
.l/irn- r / t >1 tf , 1 .Il 1 r ititt».
/frijfffic^Aet
Cf^Uth ne a
Daui «ntiir.
Aiituf*
M<s4« TK/(i*f J.
LaJt>i.
YALiaiE.
Comédie soatelte ra 5 aet«« , èv MM. Seule
«I MrleSfiHe,
iCrneti >1M, Rrn^if.
Hetii-i^ Rc<1it,
LE TâUîÉ m:l,
opéra en • acta\ de MaraoUier et Gâteaux.
^f/MAnio, NM. Die.
/>u/f / , Fâiis.
Orosvicrrt 0 Aatrtic.
Paultne, Florini.
Jeannette^ ifead» l.»l' i.
Mathurinet ThcoaiJ.
'cii. BLOylKL , IMPRIMEUR uf CARACTERliS n L5 TAILLE-DOUCE, auE Saiht-LÔ, K* 34, pat* ie Palsi».
je.. V 4o :
?i? M t ''-^ '■
:;.t5aÉijcaE]6L-
ji ï» f...
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE. ' ' ;
GMt* FeniÙe parait tau les joan. S'êûttêêÊt , poar F AbotraeniMit et la Rédactioii » an Boreaa de fa IVacetU « Plaça des CanMa f m^. 4^ « i Honam,
Ou s*ab<Mine à Paiis, chas BAuaoT-TaxYAas , roe de Richelieu » n^. y%. — Aa Hârre , ches CBApai.iA, me de Paris. — Et ches tous les l^^hoilfes an
DîraaCaars des Postas dn Départemenr. — Le prix de rAhotmemcnt est de i5 fr. éhtqae trimestre , pour Booen, al i^ fr. 5o a..|Mir|a pfstf.
. AVIS,
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5 Mars'f sont inriiéee à le ri:nopyeiUr avant cette
Swoque , ji elles ne veulent pas éprouver de retard
ans t envoi de leur» numéros.
LA CONFESSION,
CHARSOir.
Aîr: Cest le Solitaire, (du SoliuireO
JÇ<ïVK( J!M>pch«> sans douta «
▼a toat me réTéier ,
Et dian qai ^ova é^ate,
•Tires prmcrit de pirler.
. fi .l'on, sa perd , .ma fihèra f
SouTcnt en médisant ,
Qnalqacftffi , su contraire î
(Xi' sa san^a en causant ;
Mais pas de mystère :
J^eatands tout ,
Je Tois toat ,
^e sais tont.
rsicni .
;■ }
(«').
▲ree cet air si sage,
Vôns préfères , dit- on ,
l.e plaiser i ronyrsge ,
Ht la ralse an sermon ;
Cependant une femme
DeVrait songer , ma soenr ,
Qu'on 'asn^ mal son ame
HêÈàM les^.hraa d'un, valfaar;
La inati4« vons hlAme,
Il Toit font t
Entend tont
Et sait tont.
I marne
Dt, )
t. )
(lis).
yonsWanes k la messe ,
^Et danr notre saint lien ,
Tons soupires saios cessa ,
Mais ce n'est pas pour Dieu;
Sorfaa-voua de renaeints ,
De Suite un aigrefin
▼oos offra de Tesn sainte
Pour toucher votre main ;
Mais flulgré |a feinte ,
On sait tont.
On toit tont ,
On Mit tout
(J,VJ.
Qnand le sommeil ]^rolbnga
Voeréres las pins 4onx,
Tous ne toyes en songe
Que toélette , q u*éponx.
• L'esprit ne se rappelle
Qoe l'erreur qui loi plut ;
Et jamais una heUa
Va rêva à son salut.
Mais craignes mon aàle.
J*antends tont; 1
Ja Tois tout} ' 2
Je sais tonu 1
Enwol
DIALOGUE DU TEMS D'HENKI IV.
— Je vous ai tu , jadis , bien va'gra.
— J'ai dû TOter pour n^engraisser.
— Je TOQS connus jsdis iniégra.
-*- lirais quatre eofsns é pilicar.
-^ Je tons verois blanc comme une oîa.
*- Les oisaanz changent de cdoleur«
•— Tous nVttes pst oi^esil de proie*
'^^ 'Voccasion fait le voleur.
•— Voua a vas écrit pour U Ugna. ^
*^ Tffê aujourd'hui pour le roi.
«.. Vôfis pmales mal , et saaa !a brigM.*.*
— Je n'ai jamais pensé qu'à moi*
UUPAS,
' AlBIB POISON hz l'iSLB DB JIYA.
Cei arbre desUrocteur a dëj^ été décrit par les nataraliilef ;
mais ce qu'ils ea ont dit est telleutenl itiéM de menrtiliem ^
que la plupart des lecteurs Tout considéré comine une
in|;énieuse fiction. M» Foersch, chirurgien holiaiidais, est
le premier qui ait publié sur celle matières» uue notice
iotéressante et qui parait, quant aux faits qu'elle renrerme»
porter le caractère de la vérité. C'est de ce mémoire que
DQus allons extraire quelques particularités qui n^us onf
semblé ctirieusea, sans que nons pnissionS| toiUefois, en
garantir rauthenlicité.
« VUpas ou Bohum^UpaSj ainsi que rappellent les malaig ,
ae trouve dans l'iTe de Jayayà yingt-sept lieues de Batavia,
quarante de Souia*Charia , siège de Tempercur , et à yinct
lieues de Tînkjoe, résidence actuelle du sultan de Java. Q
eit entouré par de hantes collines, et le pajs qui Venyiironaa
à la distance de quatre lieues, est entimiaei.i siér4e« On j
rlifrchrniit ^n rnîn tin arbre, un buî«5on , In pluf peliu
|i1antr. I « montée la fjiJ^^éomcé (|ii'#iTrfOt cei co'Untê wl
du c6tê qu*h.ibite un \lfii«'p<'^'''^ inalals*. CVsCAc »a uiai?»oti
que partent let crimineli pour aller rmi^tllir et poiaon rtont
.-..il- I-- J« -' . : ^: -:^- . S ^ • J»
(M
liiules les arinci de guerre lont iiiipreigii«*e| ; il ei»t d*im«*
k'eiiu coii»îJ«raU« poor It f'
•ouvoratu . (i;.
grande valeur et I olj<--t d*uu reveiu
» C«iLune espèce de gomiiiequl coule cnlne IVcrrce et le
tronc de I'C'/mj. f^a oialfBtLeur9 co: nia murs à motl ••fit \vt
seuls qui aillent le Gben:her, et cV^t le scttJ moyen qu'en
leur oîlrc de conservrr leur ^i(*. A|irÔA que le juj^i*» pro-
noncé-la sentence, oo leur demande sMs iiMilenl inouiirdrs
•nains du bourreau , ou s'ils prclorent aller n^cunllir une
bohe de pni^n sur XlJpas, OrdmiiiiioiufMil lU chu: ^it^r ni 1«
second |ittrli, parce que, outre iVspoir qu'iU oui ii'«;ciufp|M*r
à la inori , cet malheureux sot|t a^un^s, eu cas di* re'our.
que l'euipereur pourvoira déantrin^is à lucir suUittJinrL*. Ils
ont au%si la pariuiauon de deiunii<!er qur(i|iioprÂ::i* qui Iinit
est ordinaireuiciil accordée. Ou l<*s iiiufiit «iloi» </u;ic b^tie
d'argent ou d*ccaille de iorliic, d:tii4 l.ifpK'lie ils d<>iveiit
mettre la gnuinie vénéneuse, et on lei:r eiisr-gnc le^ iiioycTit
de venir à bi>ut de leur péril!eii5e calrr|>rike. Il funt qu'ils
fanent attention à la direction des vml», itfin que les «iuj-
uatiôns de l'arbra soient emportées loin d*eux; ils doivent
âossi travatllrrea toute bîllc,c'e«t If*»cnl luuyeu d*4N:hu|)por
•u danger. Ou les envoie tnsuile dans la maison du vieux
prêtre» oii les attendent leurs parons et leurs amis. Il> y
restent jusqu'à ce que le vent soit fivor.ible. Au ino:ucut du
départ, il i«*ur met nu grand cipuchon de cuir qui descend
jo^qoe sur leur |>oitrine, ot qui est girni de verres pour
garantir leurs Y^ix; il leur donne au»si une pjire do girils
de cuir 9 ensuite il les acf;orn}).igne 41 une distance du «irus
milles; là , In prêtre répl-tc se» inïtrucliotis « et leur indique
l'endroit «u i'> doiveut aller rliprcht-r l'arbre fiLil. Il U«ur
inoiitrela colline qu'ils doi.crit |;ravir, v\ au-delà de i.tqticlle
ils trouveront un rutsscau qu'ils »uivro!it pour arriver dure*
tement à VVpas*
• Ije vlru« prrlre m'a ass'in' , dît XI. Foerscb , que pen-
dant le s^^our quM a f.iit en ce« liMit depuis trente ik\\% ,
il a eipédiê plu» de sept ccntf criuiioels , cl qu'il eu a vu
à peine rcicuir di&«Luit.
» L*arbree*lsituéau bord d'un niissf*au, il est d'une grosseur
médiocre; à 4e<» c^tét croi«M;nt cinq ou six jeunes arbres de
la uiêiiie eftp(.*i'e; le terrain qui IVnnroir.ie est formé d'un
aable noirûiie, rempli ^e oniltonx et couvert de cadavres-
■ Aucune cTtMture bumaine ne peut e«t»ter d.ins un mvon
' de cinq lieues autour de cet arbre. Il n'existe pas de poissons
dans l'eau qui coule en ces lieux ; et lorsque dos oiseaux
volent ns^tt piH de Tarbre pour que les exli'ilaisons puissent
liS atteindre • ils tombent ausiitôl privés de vie.
M En i7;ti« ijonteM. Foerrcb , au mois de février , je
me trou\.ii?i a boura-Cliartn , f îj je fu^ présent à Texo-
rut ion de tm'te concubines de Tmiprirur , couvain' nés
d'infidélité à Kifi égard \ elles Curent ctMuluites , vers Ofice
beures du matin, au milieu d'unt* ot^r située dans i'cii*
rrinte du palais impérial. Ce fut là que le juge prononça
leur aentenee, qui les condamnait à périr au inoven d'une
lancette empoisonnée avec Wpat, La sentence ftit exécu-
tée sur le cbamp ; en aeiie minutes elîes avaient toutrf
resté d'exi*l»T. «Quelques heures «pri*$ , le corp» de <C5 in-
fortoiiées était couvert de tache» lividn , comme celles que
nfoduic la pef»le : leurs figures étaient enflées, leur teint
bellâtre et leurs yeux étaient devenus jaunes. ••
Il est prouvé que VVpastsi le plus violent de tous les
poiMins d« nv»'* \«^^étal, il contribue beaucoup à rendre
mal sain le c!ifiiat de J^ra ; mais ce n'ol point le seul mal
qu'il pro liii»P : rhique année une ceulaiiie d'habitaus de celle
fie , indi{sêiH*s ou européens , pelisse nt \ic tiincs de ce poison;
(0 \a poîton lie VUr^f npportr prrM|Oe aaiint à rcapcreur qat la
loMtia da fCAoca luoruit d« bÛIâous au Uc»or pubtic.
Jes pnncipani du pays en impreigneal laura armei; el es
temf derguerre les malaia en infectent toutes les foorrea
Lorsque lf*« liollântlaia marchoal eo corps de troupes dans un
pays ennemi , ils portent toulourtayec eus des poissons qu'ils.
)etlenl dnos l'eau quelques beures avant de la boire. Ceal
|M^ ce fvmy^n leuf ipt'ils se sont garantis d'une entière des*
tructiou'.- H. T«
l-LÉGTES SAVOYABDES;
P..r Alex. GoiiALD.
L'infortune dé ces pauvres en fans , obligés de qnttler si
jeunes luur (.I.iaumiêre iiiJigoole , pour gagner , daas l'Eu*
rop^ , de quoi soutenir le vienx père qui n'a plua de
pn-n )>our eux , est un sujet bien elégiaque. Cest à Paris
surtout que ces petits voyageurs \ienntot reodre ia bienfai*
saiici* fiaui:atse tributjîredu malheur. On les rencontre parfont
écli.ini:e.int leurs ^rrucc-s pour un pen d'argent. Ici. sur
Ij sclvtte , ils redonnent l'éclat à not chaussures » .là ^ sur
le ruisseiiu gonHé par l'orage, ils jettent on poni véUnC
et guitleiit ta démarche Ireinblentc du 6t ^ni ne le* paya
p^i ; ailleurs. Ce sont des commissionaairef officieni « di-
ligens et d'une probité k l'épreuve (triste lot pour qui
Vf! ut s*i'nricbir ). La faibleoe seule les emjiêche d'être utiles •
el leur> chansons u i\es ou la danse de la marmotte font
alors ouvrir la bourse du pa>sant attendri. M. Gutfaud «
a ileur des élégies savoyardes^ peut doue comptée parmi
si'S bonnes inspirations l'idée de cet intéressant sujeU Son
li%rc imprimé avec luxe |>eul orner nos bibliothi.*ques : gens
(tu nioudq , nchetez-le , vous contnbiier^c à une bonne
action y pui>que le pnv.luit est destiné aux petits Savoyards*
1**11 le lisant, la pitié se glissi-ra dans \olic amr, rt , peut-
rire les pcusées uielancoif|ues auront as^rz capli\é vos es-
prits pour vous rendre indut^ens , et vous empêcher de re-
ninrqu*r quelques vers faibles. Comment d'ailleurs ia critique
oserait-elle afllig'T relui qui voue son tarent à ia misère !
(Jfuini m^inf* U poé^ie nVn vauilrait rien , j«iu:iis je n'oserais
le dire. Je conseiPe , au contriire , & M. Goiraua de mettie
à la denx»èriie édition celte épigraphe :
■ J'ai fait aa peu île Liea , c'm uioa maîtlcnr ouvrije. s
Personne n'en disconviendra , voue ceux qui coniiaisseut
les Uavhabiei, R.
W.VCtDOINl-.
— Nous venons de recevoir \r% discours de MM. I^s pairs
el dépulés» Les personnes qui eu ont demandé la collection ,
pruvenl :«» présenter au buieau de la Emilie, elles y trou*
veront au>M le mmpte rendu des séances mémorables des 36
et 37 février i85i3,
— Le libraire Plancher vient de publier la Proposition de
M. f.tibtmrdnnnaie^ tendant à faire expulser M. .Manuel; pré-
cédée de réflexions sur rmviolabililé des députés et sur l'épu-
ration, dans les assemblées légLiIalives \ par M, Félix- Bodin.
\ii même bureau :
Stature t!r la Chambre drs Pair m , prix 1 f-
Discours de MM. les Pairs rt Dx'putês ^ 5o c.
ComfMe rendit d^t St'ntice^ , etc. I 5o
Discours dv M, de Chateaubriand ^ 1
— Sur vingl-hisit iiulividus nés à Dimlerque , dans le
moi* do fé\ner dernier, nous ne remarquons que quatre
eufins nalunls; et sur \iiigt-sept personnes inorits dans
le iii«*iiie mois, s^pt ^ huit se trouvaif*nt Agées de soixiiite-
cinq à qualn*-\ i.igts ans : le rette n'était que d^« enfans
en bas A^i*. I^ oniiparaison de l'état-civil de [)unLerque ,
.-ivec celui dc4 autres pays, ferait snpposrr que \rs mœurs
de cette ville manlimesont trirs-bonue^ re'ativemmt aux
1 ôtres. Mai.s que serait-ce auprès de l'A^e d*ur « i' I un n é-
lait qu'un marmot à 5o ans , et oit il n'y avait pas d'en-
fans dits uniurcls ^ attendu qu'ils Tétaient tiius!
■ T^ai da Louheur n'ctl-il donc qu'on bCB»on(c f a
:»»> Uîi.\1t,
mmm é l^fei^sltil.
■■ '-trl-.ïrr
■vt!^5^2|«f}^u^^.ij^i*»
M( !'
Cbarg. du brick la IV^rm^sAd, cap. £ie-
conniat^ veo, de Cette.-;-- Courtier*
intequèle, M. Vîard; '
Réclamaieurfj MM» •
Pinvel |eune« 18 fAti YÎn de liqueur ,
I fût vÎM ordiiiaîre.
Lvdœur, lo fAts eau-de-vie.
Cburtoii pëce I 6 fais vin de liqueur, 27
f&tsvtir,.
OliTvrr GriUfft, lov fûlf eaM*de-irie. -
i.eearpeWier, «S-dîlo, dito.
iVJorin aioé, 4 ^At» vin muscat.
TroiMtel père y 6 fûts vin.
Gaudy, 'i fût dito, i caisse contenant
châtaîgnea sèches , pois , grenades 9
citrouf , rérine, 1 caisse iiqheurs.
Lori<Mi )atné', i fût vîn^
Balèt^Uii 14 ^ût& vio.
T>ttl^A'z , 'i (] i to d i tOk
Oesrorquea frères, 4. fûts esprit 5/6.
Aù'piorteur, 20 dilo eau-de-vie.
Gbaug. du bricLia Charles^ cap. Lecour-
■ wonnots y ven. de Horiais.— ^Gpuriier*
iaterprète-, M« Yiard.
Dccaon fi Briosfie, 23o bûcLes bois sapan,
55 pois de. beurre,
Reynm , l5 bail^ beiji de réglisse.
Fflovel.ie«ae4 lao barils litbarge, scaisa.
chandelles. . .
DéUard , 74 balles papier, 56 pois beurre.
Gauthier frères, 9t oarriq. miel, 2 dho
graisse douce , 20 pots beurre.
Cartier, 5 balles cice jaune.
V* R. P. Lecouteulx , to balles graines de
trèfle.
^price et çomp. , aS pots beurre.
noJard et fils, 4 pots beurre, 5o petits
barils vides.
Tînel .\nce!ot, aS barriq. miel.
Fréboiirg frères, 19 frequins brurre.
Caste- Dtilaniare, 12 balles papier.
Truplin aiué^ lo dito dito.
Au porteur, i vieut cylindre en fer,
7 balles colle de tanneur, 3 balles corne
de bœuf, 2^0 pois beurre salé, 5o ti-
nettes dito, 20 balles papier , 3l kil.
graine de trèfle.
Gfsftc. du ch.-'m. le Pacifique^ c. Lau^
reni , venant de Bordeaux.-^Courtiur-
iu ler prèle , . M . ' V iard .
héctamntcw s , MM.
|./Mion atoé , aS'fAts eau-de-vie.
LecaroQ père et fils , 3oo sacs sucre brut.
Pour la régie, 8» boucauts tabac
A ordre , 322 bûches bois de Saiule-
Marthe.
CsARG. du brick la Société ^ c. Lecomiey
ven. de la Rochelle. — Cour tier-in ter-
pi èle, M, Viard.
Réclamât eurs ^ MM.
Savalle^Toutain, i5 fûta eau^de*vif.> ,
Y« Delaunay et neyeu , xS dito dito. .
Dieusy frères , 25 dilo, dito. ..
Boisson-Prac , 1 5 dito dito.
Thomas Tlarj et comp. , 9 fûts dito.
Bénard , 4 ^Ats gravelle.
Au porteur, 5 dito dito.— 3 dito tartre.
CnAEG. de la galiotte tUôrtense , c. Dt^s-
mcilliarsi, ven. d'Honfleur. — Courtier^
interprète, M. Viard.
Provenant du navire le Désiré, cap. Du«
l>rcuil, veu. de Marseille.
Au porteur, i3i caisses savon.
Provenant du navirn r£Iisabelh , cap.
Mocàer , ven, de Marseille.'
Au porleur, 284 caisses i^avoti.
Pris à tare , pour M. Vanter, 62 mor-
ceaux bois à brûler.
Charcem. de la goëietle V Aciisf-^ cap.
CoUotf veu. du Havre, r- Courtier-
interprële, M. Vîjjrd.
Provenant du Iransbordotneot <}q navire
r\niiral < yiIJarel, c. Ltt'cerf, veu. de
Marseille.
Réclamaleurs y MM.
Guerin de Foocin . 4^ ^Ats carbonate de
soude ,^ 32 caiss^^s sayciu.
Richard Anquctin, 61 caisses savon.
Desroques frères ,' 49 caisses savon»
Au Porteur, 352 caisses savon , 240 plan-
ches sapin.
Le sloop le Saint-Pierre, cap. llaupois,
ven. de Londres , 375 sauiuous plomb,
pour M. De&bois.
Chargem. du sloop le Sainl-Jacques^CHp.
. Poîtrvfn, ven. du Havre. — Courlicr-
inlerprète, M. Viard,
Provenant du navire la Providrnce, cap-.
Tlieband , ven, de Marseille. — Cousi-
gnataîre, M. Àsseliu-Lcbruuient.
M^éclamalfurs ^ M'.f.
Bard jeune, 62 caisses savon.
(!h. Durand, 87 dilo dite.
Flory, 100 dilo dilo.
Au porteur, 4 fAts huile d'ulive , 1 2 caisses
savon.
Cbarofm. du dogre le Vilocifcr^ cap.
iVrW, ven, du Ha\re, — Courlier-iuier-
ptète, M. Viard.
Au porteur, 958 pUnclif^s sap, 200Ç mor-
ceaux bots de campêche.
Cbarg\:m. du brick la Jeunne-Françoisej
cap. Savidan , ven. de Bordeaux. —
Courlier-intcrprcle , M. Viaixl.
ht^clamateur^ y MM.
Lorionainé, 5o fûts esprit.
Lccaron père et fils, 1 fût vîn , 400 sacs
sucre.
Crevel et comp. , i5 bottes ader battu-.' >
Maffilâtre ,'4 &afle^b6ii%s de r^èaOx.
Dubosq-f^liré , 4 eaisses 2r fûts viu^
Asselin-Lebrunient , 5 fûts vin.
Desplanques fils ^ '24 dito dito.
Rou'sselip-Cavej, 1 fût vin.
Cbargrm. du. dogre le Figilcntr<»p.
' Blanconnîory y.êe Bordoau.Xf-'^our'-
tièp-înlerprèle, M. Viard.
ttèclamateurs , MM.'
Carpenlîer fils, 200 fûts Hnrt.
Crevel et comp. , 4 fûts yjH, 12 p€(têctis«
s4$y contenant confitirres de volaille.
Lasne, 10 balles pastel ctt pâte.
Paper ec , 1 04 fûts vio.
CitARCEU. du brick Initiée y c$}^, jiuirjr^
ven. de Saint^Malo. — Gourlier-iatér-
• prèle, M. Viardk
^Q boucauts 96 balles taba<;, {Sourit régie.
Cdargem. aitt sloop le Peift^JEugène ^cêp.
Dagoniec , ven. du Uavro.r^CourlHir-
interpiète^ M. Viard.
Provenant du navire le Maur«, capit.
Blanchard , ven. de Marseille. •
Gnerin de Fôncît», 52 confies nal mm.
Provenani . du navire la Louise, cap.
Boiirdé, ven. de Marseille.
Au Porteur I I 1 1 caisses savou.i
Provenant du navire l'Espérance, cap.
, Piquenay, ven. de Marseille»
^éclamateitrs ^ MM.
Richard Anquetin ^ 10. caissef savon.
Au porteur, 10 caisse0.aevoi>p 4 f^^ via.
Chargïm. du dogre tes Deur^Sœurt^
Vnîes y cJ Baitlec y ven. du Ilavre.
Provenant du navire le Maure, capit.
Blanchard , ven. de Marseille.
Réclama leu r^ , H M •
Ch. Durand, 85 caisses savon, 16 fûts vin.
Au porteur, 5i3cai8Sessavon,28fûts vin*
CriARCFK. du brick leMalin^c, Lavergnûy
ven. de Celte. — Courticr^oterprèle ,
M. Viard.
JXéclamateurs y'^iyL*
Lecrrur, 101 fûts vio.
Héltert aillé , 10 dito dilo.
Diotisv ainé,6fûls liqueur.
Th. Kûry et comp. , 14 fûu dilo.
Pour Monseigneur rArchevéquodeRotien,
j fi^lvin, I baril olives coufitcs, 4
caisses contenant raisins secs, coud*
turef , amandes en coques.
Villard , 6 fûts \in.
Au Porteur , 60 fûL» vîn.
Chargîm: du sloop le Royaliste, capif.
Lu(j:ran , ven. du Légué. — Courtiçr-
inlerprètc, M. Vwrd.
H .'.y
PORT DE ROUEH.
MOUVBiaUlT M t 4V ».
■AVIRES B^iTli^.
Lt iloop le nrudent , c. H«ar|tf1 , de
49 lona. , V. au Ilivrei ch, de cuivre ,
fucre,
• PORT DU HAVRE.
ITATIRBS BSiTHËS OU I*' AU 3 MUS
Le trois-mâit iinêHcaiti rHirifon » c
Blttet , T. de Mtw-Yorck , cb. de cotoo ,
cuiri, etc.
Le tioop TEsteHe , c. BlancUet , t. de
Ceefr ;Hi. dv> pwret , pain d*hnile.
Le sloop !« Jetine-Eléonore, c. Linge ,
T. d*!l6nfl(*ur, cb. de bois.
Le âJcxjp Li G'iAuiliiie-Gabrielle «. CAp.
. Voinrd , v. d'IIoofleur, ch. de bois.
VAtIttS EXP/.Dlés.
La iÇfttioleU P«rî»ienQc, c. Graodcourt,
•Il k Rouen , ch. d'bmlc » «avou.
Lesloop les Deui^Aïuit, c. EnaulLt M
k Rou«>n , cb. de vin» savon.
1^ sloop la J«uDe*L|éoutJoei c. Afarrr,
ail. à Roucu , ch^ do cbarbon.
Le galiole li Jeune-ûKberine i cap.
Vaqacrte , ail. à Rou^o , cb« de colou.
Le slonp la VilU-d*Harll«ur, c. Baudoia.
•IL à Hoiideur , sur lest.
Le jloop le Succès • cap. Dci pierre , ail.
à Diiukerquet cb. de potasse*
Le sloop le Jeu ne- Victor, c. Truquelil,
âll. k Dieppe y ch. de pierre.
Le sloop l'Aiiuablti - B .(hiMe , c«ip.
Lesourdy #IU à Rouen , ch. dt* p*auclios
l.e dc'gre Ici Deus- Ami», c. Bardi:! , M.
k Rouen « cb. d'iiuile«
I a goêtctle U Pbiliniue, c. Clément ,
ail à Uouon , ch. de ria.
Le iloop la Coa»Unce-L'*«i»e , cap.
Doucet, ail. k Rouen , cb. de pivés.
Le dogre rAdèle-ClitT e , c. I^uivîer,
ail. à Dutikerque, ch di* poUa^c» , >u« rt*.
1.^ biick IrsDeux-Oxi e>, c. U upbiii,
ail* à ik>ulc'^ne, sur Irai.
Lff* bcicl l'Aiiuable-Annetle, c. Terre ,
al\ k Duukrrqup , »iir lest.
Le brtck lubecknis le MercuriuSi cap.
PëlersodOy ail. à Atnsterclain, cb. vin, etc.
La galioie h.inovrieiioe l** Par.idis , cap.
Paei 9 ail k Roilerduiu , cb. d'orge.
PORT DK QUILÎ LBiLVF.
iloitPefn. du a8 Fé%*ricr au i^ Mars.
Le sloop la Jeuoo-Atlèfe» cap. ItiVitM,
veo. 4a Hvvro , Ht. de dÎTernaa snarcli: ijb ce port le %6r ^èmà
fcnt montai et pag^t'i debout :
Fe cbiSïC-tnar^ la Filli^-riiîque, cap.
Largrturtte, vrn. de IHe d'Oleron » cb.
de vin, raif-de-vie.
\j^ l^iiiode b Marie-d*Aniour , c-tp.
Canrbois, ven. du ILivre , ch. avon.
Le cha5<e-in.irre le Jffrôm»*, c. Pe<:bot,
ven. de b Rochelle, ch. de vin , eau-
di^.îe.
Le irfok rK**9âoie^.oa^ JImséir, ^'
de Noirninutjer , cli. de sel.
I<e srboner anglais Liberty, c. M. AU
drijg««, frn. de Ln«idres.
Le brick anglaiî J^ne' Elfin , Capf. D.
Ecloiiardit , V. de rniiclreii.
I«a gnclelle hoMembourgoifela Yrouiv
GecinatC. Laonoann-, v. de Ix^ndres,
Sont arrivé i tic F'illfquicr U i*\ et
descend'u U a.*
I.e chas«e-iiiarêe le l!on-Pèrc , c. Poli
go^, ail. à Honleaiis.
Le iloop la Alarie*A«ine , .c. Lejauoon ,
ail. k Marennes.
Le flunfp rAtiniible^LAiiîse, e, Hcbert
ail. à Giiitovillc , ch. de fi^.s vi«l< s.
Le .vfon|»rKrncstine, c. («uibomat, a)l
k Sa.nt-Brieuv , cb. do diverses usaicban-
«lisri.
I,e sîoop rEWr.ince , c. Parenlo , ail.
k Dicfipe , cb. nr pîâtre.
Le chi^se-mar^e rAiniabIr-Marie , cap.
f .e(?o k , ail. à D mleaus , sur l'*»t
La bÎMjiiiiK* rE*p'rarKe, c. Leprieur,
ail. à Cit*n , ch. de uluire.
Le cfiaMc-uirr^ la Zoé , c* TrJmrul ,
ill. à T*orJeaiii , sur lest.
Le cS.issc- marée l.i M<irie-Jo«epb , c^p.
Grofioy, alî. à Brest
Le clia:»se<^uinrJe la Désirée , taj>, Le-
blanc, ail. Il la Veulun*.
Le cbasse-mirée U Providence , cap.
Lerorps » ail k Borleiui,.
Le (lo^ie 1* .Affile, c^p. T.*lbouarne , al .
k Pordcaiix.
Lr cba»se-ninrée 1<»8 Troi<-Frcres , c«p.
MaLliiT.iui , .'.II. .H B«)rdeaui.
L>* s'oo]) la Louise « cap 1). v'd, ail. à
Taon.
r.c slonp b Félicité , cap. M isson , ali
à baifl rur.
Dmkêftfue , le jfi févj^.'^fM onffrd
Ronen cap. J. Iits«t \en. de Siockton «
cb. de plomb, ea destination poisr KoueO|
Carlter , C.
AVIS DIVERS.
Jfk ■ MadaaiP Ter^vaviLV ■ r\ Ooip ont l'boa-
0«air de prcvroir 1rs p*r«oanrt qai accordaleai
feor conliaac« aa Meor Tnv.'.ino , an \nt\ il» ont
nQ.ciîtl^, qoe cVst à leur aaul magasin, rue 4a
Bec, n* m , qu'on troà%éra", ca tout îrm.t, les
vfrlialilei battre» de CaaraTe , de la pre-niêra
qesliir; et qae rvuvrîèr^ qoîctaît emplnjev chas
le sieur t'r ii^arl . rt , par »u!te, cb**! madduia
Tocffuevîtl^ , AVct plua iftJiéb^e'^ li-ur Hablia-
•etnent , et q*j a pla» aocon îniër^c
N*. 5. — On le rbarge, an Bnrean de ce Joor-
oal, de llaaarttcB de lvat#ffi|iêce à\4nnotc^s .
Afjichttt ai A\'is dtt^erf, ioaa.A^i* wUiKa
au onaoïerce , devioni être dêpo»ès s*^nei , an
Bnrcnn de Im JYaceNc « «Tant quatre br«rri dn
aciir, !■ Teille du jour on l*on tondra qu'ils
parsi«tent. Ce* sv» aeront ii-arrca lasa finis pour
tons les sbtiaoéa.
LOIKBIli^ D : FliANCE.
( Btairmia viasoas. )
Ar«in#e», ^i /iVriVr. — PemlaMl la f**-
ni.iiiir qui vim Hv «•i'"«'«»tir*r , i- a ri • \e i-
tln Piivnon .'|Oo h(|*» ^urri* brtiL ulqii'^ ri
Cîu-hI. , sur le pip<i |Of> ^ ml , l.i bnnn *
4*. ord. à loo ; 6 >» sic* Buurboti doiii
on ne ionit.iîf \uis au jii«ie le prii ; 4'*^
MCji dilf% re»«or4Mnl en 3'- ord. à ion;
iroo s«>cs de. Maurice uu pi ix |>r«Munié 'le
^1 , et |0'> c. siicrt.* L'.ooii St-Y.i^o â fo!î
Quelque» hi^ et qiurtà aucie leiréoat
C'té .'iU^^i vrinhM.
les cot<Mi> o.»l e«i «?e U rech^rrhe : \f
; Géorgie et Ci l'dli.ie bo^i orJ. sV»t ««^ndu
i3n à i34; et l«* mTcband i^o à i4).
Tout Cl* qui realiil eu Porto* Rico a été
payé iCo.
Bordeax^ ^4 /«'«'ner. — Nous atons
éprouvé cetfi* semiine nue l'vère biis^r !
dans Ie4 denrées coloniales, et lis alfai-j
res ont été peu marquantes. I
Liife : 60-41— 5a— 8r—
Stn $ ''Oi;r^ : gî — .{o— 71 — 5
Lrom I 10 — G3 —7 7— 5 > - 8 )
GS.
^ ^ -^^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ .»..» ^^^ »^^ — ^^^ A^.^ ■-■^■»- »..*■— .-.^..». ^.^.^. ^ ^ ^ -.^.».
^^mS^^W^rw V^^^^^V^ W^ Www W V% ^^r^ V W w^^^wW m wTw VVW
SPECTACLES du 5 MARS.
1111 A lUK DES ARTS.
(O/i commvncern à 6 hcuies)
L£ LEGS.
Comédie en i aoie, de Marivaut.
»IM.
Te 3i*trrtd<,
U Ch.Jafier,
L'tpine ,
La Cont-e^tet
Luette ,
Mesd.
S int-Klnie.
Ii"cb-.
Fini|l Uii.
(f*!*! M d.
LaU.i.
Dor^nd.
Lfi nAR^'I'.R DR SÉVILLE ,
ou I A PmcauTioii iikfriLi ,
Opéra en 4 acre», d*aprr« Braucn-»fch»i« .
le draiu'* iialirn » parulea ajifé"! Hii
muiique de IVoisini pjr M. Ca»TfUt;i ^<
et
r»
MM
jiiinavii'û ,
Bmrtholo ,
fe Chf^fitesAf§uAtf9s,
P. o si 'te . Mesd.
MimrccUue ,
Tro- pe de Bfusf'cimi ri
d Jifiunids , MM. des Cho'HfS.
Juliei.
Cli^rdvn.
B^iitte.
I u mourir r.
Tamio-rclle.
Flortni.
Thënnrd.
Cil. BLOgiËL p IMPBIIIEUR ui CABACTERËS rv l» TMLIX-DOLCE, kvt Ssi%t1.ô, V 34, pUs lk Pslus.
<>'. /
N*. 90. — a** Année.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
« '1 ' . •
C^tle Feuille parait tou ]«a joars. S'adresser, poor rAbonneinrat et la Hédactlon , an Boreaa ée fa Ifacellc^ Place des CajcineS 4 ii^. 43 1 à Rooeii.
Od s'abotine à Paria, ches BftissoT-To.xvAaa ^ rue de Uicheireu', n^. 7a. — Au Havre , ohes CHArai.i.B , me de Paris. — Et ches tous le» Libraires et
Directeurs de» Postes du Dépiirfemeat. — ix prix de l'Abounemrut est de i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et iQ Tr. 5o c. parla poste.*
Ciiîlage. — ^^ Droit odieux qtieles scîgaeurs percevaient dans
le bon temps sur les femmes de leurs yassaux. , et dont ('ex-
pression a été adoucie en le traduisant par droit du :^e*gneur ,
cuiàsage% ou prëiibation. — C'est sans doute pour IVdijfica-
lion de nos enfans que ce mot est reste dans nos diction*
naires u«;uelfi.
CuUde-sac. — Vqie sans îssiîe oii !*om sVgare physiquement
et moi^Icmeitt ^ qu'ind on marrh<î à la faveur des lënëbrcs.
CV/-^/t'-//jm^r.— Ornemeul gdthi^{ue do XV** Mecle. —
Délires des imprimeurs rn can(elër>?s.
Culasse^ ) Mois dont Ja sr^nfiîcation primitive est aussi
, Oi.W, jf révoltante que juçte par sa sihipiicité.
CuîbttUe* — Tableau ^raciéiix et vraiment pittoresque.
Culotte. . . . .,. .1 • — Esprit de la G^Z'/fe de Rouen.
Une foute de dérivés on composés* du même radical et
d*autres mots non moms C'oquans ipoorrnienl grossir ce'
brillant cortège ; mais c'est assez pour en jug^r.
Ou sait qu*au îiau de GtrL>DE-SAC, Voltaire proposa impassf,
que Ton accueillit d'aiitant mieux ,qu'it cou truste double-
ment par sa douccui* et la naïveté de l'expression .
Ou a donc lieu de s'étoimer que, malgré ces avantages et
TuâDge exclusif au^on en fuit ailleurs, le mol isipasse ne soit
pas encore adopte parmi nous Y a-t-ilinsouciance de la part de
l'autorité, ou volonté d'arrêter l'émancipation de ce mot?
Je l'ignore ; mais je suis qu'on vient d'écrire sur toutes les
ftmsses rues de cette ville cul-de-sag , et c'est un gothicisme.
Le mot IMPASSE , créé vers la moitié du siècle dernier , n'a-
vais pas besoin dd'^cent ans d'épreuves poàr passer au noilabre
des élus.
Remplacer la plupart des autres mots de ces graveleuses
séries, ne serait pas chose impossible. Il ne faudrait peut-être
qu'uue proposition hardie peur en provoquer,,^^ sensées;
car il ir'est point ici question de détruire l^atialifgH^ , ce lieti'
sacré qui groupe les mots par familles, en leur servant d'à t*-
tacbe an mot-racine ; il s'agit seulejneiit de substituer |i des
noms générique , à des termes ridicules ou surannés j des
expressions "plus confirmes au goût, aux mœuis et aux
idées du siècle. Un vain scrupule arrétera-t-il l'essor de la
pensée ? "^
^ous trouvoris un sujet d'encouragement dms le mot.
PENDENTIF, qui exprime $\ bien ce que cul-df.-lampe exprime,
si mal, aujourd'hui que les lampes ont des formes si variées.
Au re«>le , tous les mots ne sont pas nés d'uiic sage com-
binaison : le hasard, un caprice, une folle gaité eu ont.sou^
vent produit, et en cela comme en beaucoup ci'auîrcs
choses , l'usage a consacré bien des sottises que W temps a
légitimées. ,
On coQiialt la bisarrc origine des mots rONTA.ïC£ et falsai^ ,
PENSÉE SUR LES TOMBEAUX ,
imitée de- V anglais. >
. tJir vagiie iiutiDct séioble guider tues pas ,
▼ers les objets ravis a ma tendresse ;
Sur ces débris, monnnirot du trépas,
Mon cœur s*énM:ut et b\)n\re à la tristesse ,
f .a , je diiè dis , ssui d'un saint eflrol ,
En cootpmplant ces dépouilles mortelles :
« il fut Jtu.Sfilg^.q/à*UfL iet vil comme moi ,
c Un teus vieudra qu'on me verra comme elles. »
ENTRETIEN CONJUGAL.
La Dams. A quoi peasais-je dans Tinstaot '
Oà je m^eucbainai pour la vie i
L'Époux. fil«dame , vous éiiez jolie ,
— — Et votas n'étiez pas impotent.
-*- — " Vous n'aviez pas cea traita livides.
— — Vos membres n'étaient pas perclus.
-, . J^T? rT^t^s-fTie» cçnt foiamoina.de. rides.
Et vous aviez vos dents de plus.
■■ ^ Je vous ainiai comme une foDe.
Je Vous épousai comme un sot.
— -^ Et ^oos nViVies pas une obole !
-*- — Vous ne saviez pas dire un mot.
— — Vous étiez alors sans culotte.
-^— Vous m'avez pris sans y penser.
— — Je vous ai tiré de la ctotte.
— ~ Moi, j*auraia du vous y kisser. Eowo.
NÉOLOGIE. '
PREMIER ARTICLE.
Plusieurs savons néologues du XVIII*«iècIe, à qui la lan>-
gue française e^t redevable de quelques heui'eusc>s innova-
tions , frappèrent d'anathéme un grand nombre de mots
que le goût 1 éprouvait déjà , et qui ne sont encore aujour-
d hui ni plus baruionieux ni moins ignobles.
En vt>ici pour exemple :
Grpuin^ baragouin , marsouin , gargouille cl leurs pa-
reils , dont la prononciation a quelque chose de si maussade.
OtUde-Ùasse-^osse , de féodale mémoire. — Sanctuaire des
bastilles monastiques et seigneuriales.
CuUde^jaUe. — La simplicité de l'expression ne peut ra-
cheter ce que ce mol a d'humiliant. Ne sembio-l-il pas
qu'un sentiment de mépris et d'abjection y remplace la pi-
tié que l'on doit au ftialheur?
. Cttilbas. — Jeti de cartes qui , jadis , amttsail les pcupîes sans
chagriner les rois.
t|ui (birni J<» Loiili XIV , et qiû ne cInaUnt p«« lurvlviu
^•«& «i.oU. • u^'ili Sieiil MÎCre.^ . . . • .
Il iVii i»»l jM-ii fclli •c(«c Voit «ft'appêlff r«iniiMs«<1c"r «lo*
la rour âe home i/o.xck fi)ilu p.-p^ , Liaf Ir lilri» il« uo^d
fxciiA le rire à la çour de Clnrlc« IX, eii If lt-|al parut
lout ce nom pour la première fois. . , . .- -
Tout les seiiiiinens, toutes les p-isûons ont en fauté Jjt iiioU.
Ceit l*liorrf ur înqWr^e h no« croisés |Wir -U fiiUliu* bar*
l>3re de cailAÎiis peuples Je IViirnl, appelés A$iAaM;vH , ijui
lenr a fait donner re nom aux ineiiifriers.
Une milice française , du XIV sùrclf , dont l'armure »«»
nommait 6ri\^antline ^ nons a fourni le mot brigand , .-«pnlMjtjiî
depuis aut \o!ours , afin de perp^^luer un souvenir ii*iiidi};u.i-
lion pour Ifs o«lieux pillages auxf|nels ces soldats se livrèrent
dans leur propre pays.
Les sarrosins, fiers d'avoir envahi rEipnçnc, et priiôhe
dans les Gaules oii Gharlea*5l«rtel les arreln . ^'intitulèrent
vainqueurs ths golhs* Cotte outrageante é|)illicle augiii'*nla
tellement la hntne du peuple, que , par opposition , il les
appela chitrnt dn f;oths, C est Ponginr d^ imirc mot cngi^t,
qui a depui« éprouvé plusieurs allêrations dan« son accoptiou.
Le mot Tartt'fe^ que Molière a fait passer delà langue il.**-
liennedan» la uôlie, en rappliquant à un gpure de person-
nages aus»i délestés que rrpaiidu<t de son trras ; le mot
r^rtufe nriit de tout te qu'on appriait alors la roture « !o«
plus brdlaiu honneun; et renlIiousi.iMue que sou appritîon
eausa, se trouxe aii)ourd*hui ju«tifié par sa vogue et sou «I-
Hiiaaioo «Uns toutes 1rs languis.
Le mépris et Tironie ont donné naissance à nombre de
mots qai nou)> sont restés^ et à beaucoup d*a M let qui u'uut
eu qu une existence épliénièio comme les circonstances qui
les a?aient fait éclorc.
On trouxe dans nos dictionnaires, au mot jt'stnte^ diM><):v.
Att commencement de la révolution , on donna le nom
de SA!fS-( 1 1 o^THS k des républicains qtkî se vengèrent du
mépris de leur* adversaires, en .idoptani ce titre avec orgueil.
Par représail.Vs , on appela chouans , du nom de
certain oueau de nuit , des insurgés des départcmens
titf totte^i dv la France ; sans douit parce qu'ils se diri*
geaient vers le roucbant*
Si « comme il y a toute apparence , le mot papplaf-d
( hvpociile, îhu\ dévot) est un diurnulif de pane ^ de
même que huLuenoi de iittgnes . Blaisct de Dini^e^ Jeannot
de Jean\ il découle é^ideiutoeut de la même so-irce.
Que le mot oavaill» vienne de canis , dans le sens de
r*ire de clim , ou qu'il dérixc de dtnne ( canard; , |>our
expiinier la bassesse et la lilrAriv^ il ti*en doit pns moins
%r n origine au mépris de certaines cljsses privilégiées pour
liK classes vulfi.'tires.
Ce mot a npris faveor. Il y a peu d'années qu'un gou-
verneur uiiîii «ire de la rave det Ducs f traita de canaille
<fes c?toyeiis de la garde nationale de cette ville , qui ne
lui portaient pas assca tôt les arin«*s.
Ceci rippiie Taiiecdote suivaiife sur un noble prêtre qui,
dans ses sirmons , appelait ordinairement ses auditeurs
i anaiîle chrétirnuc. ^a modoMie élut %\ grande . qu'un
jour interrompu peudanl sa me>se par le bruit des assis-
tons, il se rHitiirne brusoueinent vers eni , et au lien de
Pominus' ^^^nsvuni , qu ils atlrutlaient , leur adresse ces
I a rôles : {}uand ce serait un laifuais qui vous diraiê lu
//i>f»e, \*vu^ ut* $ cri et fms plut in,\o!en% !
Mais tôt ou lird les compensations «'établissent.
(>u*on ait xontn rimer on non , on a dit , f>t l'un dit
envoie i\'i\'% Ir mrine sens: MovACsiLtr. , PH^:TaAii.LK.
Lr^r^n*» »r»t fc 'r rèfTu^ de t b.iiles H, la noblcfse ayant
r'^ssMii I** j«>i.\oir, bibilratt de nouveau les dr5tiiiéf*s de
l'AngYef^ne , rn y donnait par «\*rision le nom de xii.ofm-
Mc à crrt «itir pirlie que le p«'uple , en France, ajtpcle
iroui(|nrment Pmi ^*^n'?i , d^'puis la restauration.
Cc*st une cti • e bi^n étrange, sans doute, que la recon-
r.'.isfsnre drs p*nples ; mats on n'en p«-nl rien déchiire de
( t ) L'Oaca tst ua q «adcoprda d« TAiri^at septentrionale , do %tnrt
iJcUi) chat.
(>)
1
>i de nobles |>er»oniirs ont fabriqué le mot canaille^ ce
nW oaïurÀfueoi point à la Sorbonne que nous dexons let
ii.ol» prcitaillf^ caloiin ^ papelard et autres. Or , comme
on appelé aujourd'hui phussiex^ips une sorte de cbeminée ;
avM , un ragoAt; matilottc, une sauce k rengoille; il
iiVst pis impoftkible qu'on dise subslantirement un jour,
de quelque^ «auces k l'eil , une MAacci4.iac ou M lACILUEffiie.
Kn \atii iu'tibjf>cterait-on que I: peuple, ea cette matière,
ne (ait p.ts autorité. C'est une vérité que j'admets pour ce
u'on iiomiue le bel usiige, et que je rejette lorsqu'il s'agit
\c créer. Le peuple , on peut I avancer sans crainte, est la
cheville OuXiicrc des langues. 11 ne connaît aucune loi, ne
s'assiijélit .1 aucune règle : le besoin seul est Son guide. Il ne
laisse guère aux ^avaiu qu'à polir son ouvrage , et à former
ces mots | om|ieui et d'ap|>arat qu'on pourrait appeler le luie
des I.ingui*«.
Rien , au surplus, que de fort siaturel dans cette marche :
il y avait d«>s bomiues avant qu'on eût formé des académies.
JfcA.v iàcqvis,
SPKCTACLES. — Iupatbb DF.a Arts.
DcozièfD* Rcprûentation da BARBIE& DE tOLWlJJL.
• La c^ilomnie , docteur , i'o//s ne savrz pas ce que
vnui (Ldaif^net ! J'ai iti les plus honnéics gens près d*en
éire accablés . »
Cette allusion , ou plutôt ce passage, a été saisi par quel-
ques spectateiirs qui avaient pf^ul-etre leur raison de faire
remarquer une maxime mise chaque jour en pratique avec
tant de succès.
' Notre musique ressemble k notre poésie pour la précision,
la clarté et quelque fois rctrgfin.:e. 1^ musique italienne ,
an contraire , e»t abondante , vcubeuse comme la lancue
du Tasse et de l'A rioc te : aussi nos paroles conviennent -elles
peu au« airs italien». On en voit une preuve dans ,1a finale
du deuxième acte du Barb'rr : la moitié de ce morceau
roule à peu près sur le seul mot reyûrcr. Un rhant d'ojiéta
doit parler à la fois k mon esprit et k mon orrille, et quel-
que sublimes que soient les combinaisons d'un bamioni»t«*,
SI elles rqiroduiseut vingt fois le même mot ii mon oreille ,
il en résultera une monotonie que toute l.i variété des
sons ne pourra détruire. I.a longueur des parties de chant
do Darbicr était un des inconvéniens attachés k la difli-
culté de transporter cet opéra sur notre scèu' •
\a deuxième représentation a conHrmé et justifié le «uccès
qii'.tuia obtenu la première. Plusieurs morceaux ont été a|)-
Sfbndis presque avec entliousia>iue'; et je ne dé^rsprie pjis
e voir bientôt àt*% Bossiniste* dans notre ville. Plaise à Dieu
q<.*ils n'y forment jamais une faction !... On se souvient des
i*iciitHs(cs qui \oalaieiit avoir raison en argumentant à
coups de canne.
M'* Florini a chanté avec goût , suavité , sentiment son
andanie : •
« Cher objet de ma flanna I •
On pourrait lui roiiseiller , peut-être, de donner un accent
moins mâle à cette phrase :
«I II a motk coeoff , il a ma loi. »
L*» <luo , 7/» sui% donc crlle qtt^il ni nu* , a été exéçnlé d'ui:e
mail. ère ravi^s-inte. Iî.ilisle et M'*' Florini en faisat«»nl feu fr^s
Il errait iiijn^te do ne pis accorder nn tribnt d'éloges
à la noble<5e a\ec laquelle Julien remplit le rôle de Liudor.
Chardon, qui est jeune ]»our celui de /y/ir//.i*/i> , y met un
naturel et une veive comique qui railiètcnt toat ce que sa
verte vieitlevse pourrait ôter k l'illusion.
On doit l>eaui:oiip du xèle de Tndministration, beaucoup
au t. lent des acteurs, et autant aux efTorls dr M. Mi>ria ,
notre chef d'orchestre , qui était connu avantageusement
a\ant une circonstance qui se peut qu'ajoùlei à Pintérét
qu'il a toujours inspiré. Eowd.
ti)n$ivw.
AVIS.
^f^ Lf^ -peipsomket dont V abonnement
finit le S Mars^ sont invitées, à le
rrnous^Mcr avant cette époque , »i
elles ne veulent pas éprouver de rff-
tard dans t envoi de leurs numéros.
PORT DE ROOEN.
RÉCLAJKATfOIVS ET CHAKGEltEIfS.
( 4 M4at. }
Le brick rAimable-Société , c. Moîaan,
veii. de I^oinnoutiers » ch. de sel, pouf
M. Ch. Durand.
Le chasse-marée la Maric-Thérëse, cap.
Courtois, yen. deUarfleur, ch. d'ayoiue
qui €sl à ordre.
Courtier de ces navires, M. Lucel.
Cbargkm. du dogre /'^n/ie-CA<^n0,cap.
Bourdieu , ven. de Bordeaux. — Cour-
tier-interprète, M. Viard.
Réclamateurs f MM.
Daudurand, a4 ^^'^ vin.
V". B. P. Lecouleulxy i fàt vio.
I>ubosq*Letlré 9 14 fûts vin ,1 dito
iic|ueQrs»
Frébourg frères « ao fAls 3q çaiss* prunes.
Richard Ân^iuetiQ, a fûts vin.
Rouland, 7$ fuis eau*de-vie, 2 caisses
vin.
Pelil-Darand , 1 fût sucre en pain.
Le chevalier Bletlerie , 17 fûls viu.
Morean , f balle coton.
Chefdru » d'Elbeuf ,. 4 fûU vin,
Lecarpenlier, 1 fûts vin.
Poutrel aloc, i fût dito.
Berard ûU , a5 fûts eau-de-vie.
Ao porteur, 1 fûteau-de-vie, 4 f^l& Y^">
76 sacs café.
CnktLGEVU du brick le Narcisse y cap.
Gorse, \en. de. Bordeaux ci !e Havre.
— Co.urlier-inlerpièle, M. Viard.
Réclamât eiir M y M. M,
l^elaquerièrr, 4 ^^^^ vin.
Hervipu, 5i5 bûches Cimpêche
Lebrelori-Vallée, 1 fût vin.
Pïèiisy àliîé, ao fûts eau-dc-vie.
Corel , 4 ^^^> vin.
Creveletconip.^ i fût tafia, a fûts viu.
. LrperqiMur, 5 fûts e.-iu-de*vie.
ll»rfft<el Anirliae^ !• fûts viu»
Aciird, 5 f4t4 viii.
.Au P4 rieur, ao fûts vin.
Provenant du transborderoent du navire
la f^outse'f cap. Hourdéi ven. de Mar-
seille.
Richard fils nînr, la balles roseaux»
Flory; i5i.oi«essavoiK
Ch.'Diirntid, vi coi«$e.i diu.
Ai^ p^rièur^ • l5 caisses dito»
Cbarcev. de la galéasse F Emilie ^ cap.
Delumeau, veu. de la Rochelle 4t Je
Ua V re .-^Cou r lier-': n terprète, M . Viard .
Bédamateun , lVIM.
Maùduit fils » 5o fûts eau-de-vie,
J. Ch. Lebreton , a5 dito dito,
Qébert frères , 10 dito dito.
Morice et cooip* , 6 dito dito.
Carouge, 10 dito diio.
Lecarouge, ao dito dito.
Lecarpentier, la dito dito.
Lecardonnel et Pionnier, ao dito dito»
Long-I^eveu , 16 dito dito.
Pris au Havre,
Fauvel jeune, ao barriq. sucre,
Ch. Berat , 4 balles peaux de cheval.
Pris au Havre ^ provenant du navire
f Espérance , yen. de Baronne.
14 barils galipot.
MOUVEMENT ou 3 au 4.
NAVIEES E;\TRLS.
Le dogre i'Heureuse-Uencontre , cap.
Persil fiis, de 83 tonn., v. du Uavae, eu.
de planches , vin , esprit
Le brick rAiinable-Sociélé, c. Moixciuc,
de 74 tonn. , yen. de Noirmou tiers, ch.
de iel.
Le chasse» marée la Marie-Thérèse, c.
Courtois , de i5 touu. , v. d*Harfleur^
ch. d'avoine.
Le chasse-marée la Mclanic, c. Barrât,
de 64 toun. , v. de Saiul-Mulo, ch. de
tabac , planches.
La gabarre la Lise, c. Smon , de 5i
tonn. y. du Havre, rh. de hrai, goudron.
La gai io te la Zélia, c. Rousseau , de 80
toun. , y. du Havre, ch. de savon , yin .
potasse.
la g:*ë!ette la Belle-GabricIIe , cap.
Béranger , de 70 toun. , y. de Téucrifle ,
ch. de yin.
Le dogre 11 Marie-Louise, c. I^monnicr,
de 7a toun» , y. du Havre, ch de viu •
eau-dc-vie.
\a dogre le Neptune, c. Poirier, de 56
toun., y. du Havre, ch. de soufre, sucre.
Lesloopla Jeiine-Euphrasie, c.Troude,
Je 2ç) tonn. , v. du Havre, ch. de bU».
Le rlia.>se-maiée, le ( ONmopolite, c-^p.
Ncau , de 61 toun., v. de Moirmoutiers ,
ch. de sel.
Le sloop la Marie-Rose , c. Cauvin , de
58 tonn. , V. de Sainl-Saïuson, ch. cidre.
I>a gribane la Caroliue-D«?dirce , cap.
BlonJel , de 3S tono. , y. du Havre, ch.
de vin 9 sucre.
navirt:s expédias.
Le sloop TEo'e, c. Bellanger, de a;
tpoa. ail, 4 Caen ; ch. de plâtre.
Le lougre lilypolile, c. Gaston^ de 6a
ton., ail. à Brest, ch. de bois.
Le sloop «'Angélique» c. Samsoo , de
ag tonn. , ail., à Caen, ch. yin et plâtre.
' Le sloop le Saint- Pierre , c. f leury , ail.
et ch. idem.
Le chasse-marée la Marie-Françoise ,
c. Tallouard, de 4;î t., ail. au Havre,
lège.
Le sloop TEspoir , c, Piel , de aq ton.
ail. à Saint-Malo et Granville, ch. de
bois de teinture.
Le brick succloii Lovise, c. Berglund,
de 1^7 tonn. , ail. à Bordeaux , lége.
I^ gribane TAimable-Eugénie, capit.
Colombelyde S9 (qnn.,all. au Havre, idem.
Le sloop TAi-guste, cap. Mayer, de a8
tonn. I ail. à Honileur , idem.
POllT DU HAVRE.
' NAVIRES ENTRÉS DU 3 AU 4 VAR8.
Le brick TAuguste , cap. Calcnis . y»
de Liverpool , cb. de plomb
Le brick les Deux-Frères , cap» Salain ,
yen. de la Havanne , ch. coton , café.
[^ brick l'Espérance, cap. Bourdet ,
veii. de Roueta, sur lest.
I^ trois-mâia américain , la Pallas,^
cap. Amalat , yen. de la Nouvelle-Or-
léans , ch. de coton.
Le brick l'Indécis , cap. Longran , y.
de Gersey , cb. de sucre , café.
PORT DE Q.D1L!J;BEUF.
Mouvement du a au 3 Mars.
Sont montés et posés :
Le brick le Jule , c. Allain , y. de Ma-
Iciga.
\a gribnne r.^imable-BalticIe, c. Le-
sourd , V. du Hivre.
Sont montés et passés dvbout :
Le flioop les Dcux-Âuiis , c. Euou , y. ^
du Havre.
Le sniAck la Parisienne, c. Grandcourt,
V. da Havre.
La grêlette la Catherine , c. Vacquerie,
V. du Havre.
Sont arrivés de Villequier.
T c (h l^se-ma^ée la Louise, c. Person ,
ail. à Bordeaux.
Le chasse^'uarée le Théobal, c. BcTin ,
ail. idem*
Le sloop le Clairvoyaut, cap. Julienne,
ail. au Havre.
Le chasse-marée la Marie- njraciothe,
c. Louette,.all. à Vaunes.
Le chas«e-marce l'Alphonse, c. Marion,
ail. a Bordeaux.
Le dogre TAJolphei cap. DeyioeaUi
ail. idcm«
li» brick la Belle» cap. Vtand, ail. Hem.
Le brick rEagënie^c. AIUnl,all. idem.
1^ brick i» Ptlii" fmoUYf 'sg^lWteyer,
ail. idem. . *. - . .
I^e sloop le Teodf-Eioîle » c, FooUîoe ,
ail. à Tooqu«.
U brick rEKtibefIr» cip.lUppay , al.
k Cbaretite. ....*■
Le sloop rAoguste » cap. Banbîne »
ail. au llavre.
I^ sloop la Jeone-Uaitnaiice I cap.
Moite» ail. à Touques.
1^ sloop la Marie«Marihe » c. Pongoon«
•II. à Honfleur.
fje dogre la VilIe-de-Clierboarg » cap,
Blaacbon » all.và {hPfik«rj(iie. , ,
l«e sloop la Jusliue , cap. Lacroîi »
ail. k Carn.
I^ aloop la Clémentine , cap. Poris ,
ail. «a JbvMk^'-.-.. -•*
U dogrfl ^ Sœurs-Untcs y cap. Vart t »
ail. au> Ha^re.
Le brick le Prosper , cap. Toulain ,
ail. IrtJlirtt:
Sorti montes ri pjtipf éehout ;
La galîote la Féiicie , c. DumMit,T.
du Havre.
La galîote les DeuT-Aniis , c' B.irl»^» v.
du Havre.
U goclelle la Confiance , C Doucal «
Y. du Havre.
(jy
AVIS mvF.ns.
feule par atttorit^ de j t*iiee
N* 6. Usera, JKUni pif><haja,.v> M^rsJ
a d' ui pour lioi» Injure» |*r risi*» nprKi
midi , d.ins la Cé^t de M% MVTH!,*!
CAVKL\N, Msf rnf Saîi.l-!). 'li* , n* ^H,
procédé , par M. BErt^^îKR . (^ourtVr tTi^
Commerce, ar^^cnt rompiaiit . k la YfOl*.
de MiNS et RUl M , lidélailiôs ;
5a pu*cr« de Vl> vîcif» de Dourgogrit
i" (|iialité;
l5 batriqur* MéHor , T' qnûl:lê :
Il b.irriqiifji Vécîo- , a "* ijun'll*» ;
i«j barrtqiien Mari^n, i" «pn'itp;
r> liei<;onft M«*irnti , a '^' qualité;
lo«t C^Ufm ànfi^çf* , èt^ifêui w^f^oém À U
cir* #Wr«f|s, NI Atrlt*! Ut projcwf #4 Int
(i kitHruii p LIT :rur iionlr lurpr^lliâ il 1 ï , p^»*
ÉTU. : > /"
leA i^ri'iiïtînifji âa oi^iu« mteor , M- A*àkftt.
4". lit 1« ïiiiic Kfd d#t l^npLîifn an E*a 44
Cokifii* b«l«ftipé*v ilniplfl «1 diMiUf , U«44i|«
siIoIm à rpipotîlïoa- do l^tttre,»af iir ti^*
pjrt iHdkiL
I«f|ar1 it«Dl riim|>atfl d« «nWaQCV* d^rut U
co«lifft«U«tt lui d»»Ma Ia pla* fariutu «t««i*^ f i
ft»i L^m qm dai4 étr« fM«fere poat U u4i*ia»
d» dftnw , «t i« bat b^.
cl^llUtjicaMfit t 4 U jMmi^ to ^Impax^ i^jwf^
Devers confrcfioiini' «nvî dti prnni|ttf« rt d«*
ItoBp«l>iiift»Jljft$»t)iii V«diipi#it ■ cIm^im fons*
4« t^. Il lient jioiiîi un juU cbois da brouem
i ^iw* dl'rc^iUft dr tout gviifv % vt Ml freénl v«
rir<M*«r4 thwA lai l«iiii« «ipei^ dt parfinMtri^f
le* <Tttvfi4j*pi rn rhrrcnâ , da drlskt-ftoûL Itd'ftH
j*tBNi>*#n3ri4l ni ijovfft d«poi« t b«ar«« do
AKTtciï* fl* anj^VETp
Trr rt p« N mM a lllq QM, prf mU r« t| 0 atU* . 1 s fr»
K 4 «ni n d i 11 1«« .,-li# l^fi, a »li ii« U prè<« . •
Cnir ri«nfiptïiiif , du 0iMr..,i« à #5
t'fiilfirAoïP , \t |:)4«Of) ..,* % ^ 1
r.*u dt H Tf (nplîrn , 1^ r«|l«*u . « « 3
Saiiat fOiQMtiftit- , Ji ulpklir^Sii i i
5 |Miniers MX b'a:ic cl ros»» , <ii*
Cliaiiip'tgne ,
i" qualité, de ?5 i!r*»s cln< un ;
1^ p»rprr«de Madère 5er , de a5 lîtr***
fht'itn;
lilr***
Je î'j
fi ,>ini*»M cir Madcrp doux
VA ^'pinrrj de RHUM, de Si Klrex ,
cliariin. ^
On pourra j'ndreM^rch^ M. M^'TRI-
rvVElA^**, pour goâtcr lr»diu Vins et
Bhuin.
X'*. T* D«F"*» V>«'^■• •«■•«o a npMidti •
«rrc jAteoiian yrat-rirp« que 1« Pruprietaira dg
•«.-lit tendu m>ii tuadt el rêd« aou rtat»)it*f>nci^i^t
(> l«rnlt ail icM3|«»«(ii faux . et n*B po ^m t^
P*îii1b «pi« ^r Hrt |im Bs^a iBicre«ar«4 à niur«
a «9 cul 'i>»«a>riit dcja coaaa aooa dca ra|>|»orU
avai|taf*^'ia.
M. LA%Ai.La, aaMl crtle opcanmn ponr np-
prtrr qa'il rofiiloaa à laatr adn Hcataurant et I
dranrr è i«ati';;fr a la t«ff1a.
S*<|, Madtm r; Tor^^ iti Lt a M Comp ^ onl ThoU'
\^^m 4l«,pr«t«-nîr l€4 prriomm 4|u« accordai î<-at
JfLiit lu^iaoi^ ao aievr Tai^«ijian i ■oqu*'! ili aiit
IkU4i,^«ilft (|Qr c'e*! a Irur anil nirt|îflftiD , roc du
tlU^f pT i«* , i|a*an Irnnreri^ vB tout I«bii« I^
téiAyMm liullm de CaoïAir , de ta |irveilrr«
,i|BfJiié;>ft ^u# rfiuifièr^ f|aiètail rmpLijrc rltfi
ia aiviu -fru^ûtd » ei , piraniie , ebri wad^tii*
i\njtf4im'iile • o*ni p1r>* ailii'liÀ^ a leur ftaUlit -
M«*#ul t ^t d'7 a plui iiacuB lulcrél.
d*eal*v
d' /IrtflitJii^ r J ,
nal , ia Vimamiàon
Affimkeê « ^itf^^Ù^^tfïiMr^.
.it rAum^na , drtruul ^ dJ|HM| /iJfnrf , a«
BufTAu lie /il jy«c#A/r, a«Éat fM^ iMra ds
r , la Tcikla du joar âà Tafl voudra q^H la
paMiJaAot. C«s arb *arvB| i«
t*jii» Il "
BOURS£ DE PAftIS. D'HH^it.
^ Effèti Pmàiics.
inQ poGa rJEVT r^YioiiDif,
tof lac 4oB S(»c 4Se lïa« CSe :«« |i« loi
6or Sut SSc 6o«,^Joc iSi
irxo^ AiiM ir uikii^sTtûYi
Ech d« *3 Alan itil , Ho. I o
i>a|, t t
fi**; ' ^ I (jff -fp*
a^f,1(LM£9 or moo ni,, & 4 p." '
Jweii>iaii«c lie Jhiiii«t iSil
I»»
Ar.ENCIC D'AFFAIRES.
tl*w^ DiD4 l<n»«ibr* d^«etWijpi<d%rralm qui j
«r wni ^gniic* j l'ai!» , il «m <•» «iMcnn i>i| Tua
ir'arrfTjw de Vnhjfl Imprirtitai dei l*ié«eit d'iu-
«MiKoB , d > prr&rfliiBAnurfit et d'Jmpnrfifron.
AI. Irtifhcit, anoieB tmplnye du bora«a dei
il ri t4 otartofu^neA* an ■ninUtér* de i'iut^-
nuae , aVu de<i*l« ^ ^tjWîr une agroce , un le»
atiiiTe», maotf^detnfirM el introieari dan^ hm*
l«i fittttr% fnnduiifîe , Ifftuwmot le^ rmirigne-
mea^et M eiitniN d-rtïl il» prom»! aToif h^éola.
pBnr 4rïm*r' ld*i* de déwdiïjiriueiit a aou e«-
Itreprlia, M pnnr ùite m m^oe ér %atitfalr«' anv.
dtvrrtpT Ac^nodat de« pardonne» qui voudmut
Meo i'bonorer «la lear coBlian«-e . M. Tiu/Tanl a
réuni ioo cahiart à celui de M. tr^a«'cle Sainl-
lii-nî*«* d^a avuntap^oae.nenl connu, el danf
l^fi«l Ton ae «kar|ea de U tnîte de toute câ-
pre* d <*mnfe,aoiaaM»«ot de U reddiiion el apu-
remut daa complea da luQt agrut comptable ,
H obiéiiiiûo Aê qaitua de la cour dct coniptet.
LOTERIES PK FnA>CE,
i lilftvitai TJftacii, )
tJltè i fi-ï-^!*— 51—88— 14.
%>vm^%^m »y»t^<»%^*ii^a%0 aa»#^»t%h *%« %%% ««*
SPECTACLES du 4 MARS.
TnftATRtl lîKS ARTS
( On €ié*Wt^HCti^a à fi h*fires. )
LE MAaÉCmt rF.jia/KT.
lïpéri rii 1 âCEc» , dr Qtt«tant «i fjiijidtir.
M^n-rf, MAI. i:i»»f^ni.
Ilic,
4^fli*'iiit,
l>uyi> »n|i*'r,
Atiitic,
JU«ad. TK'^n^rd.
Jt-anaette^ LaU>i*
VALiniE,
Comédie ttovf et 11* e» 5 actM « dv MM. S^iiie
et Mdcitill^,
l>neH il M, Erfinf.
éit^fiff* Boclie.
Ltilftitic I
Ci au fit ne •
fVtif;Aiiii4.
li|e»4« L^ptaid.
LE TaurÉ xNLX;
opéra en i acte, de MaraoUier di Gaveaut.
S'tfir\nitg , MM.
Dutis ,
Grtysi'icrrt ,
Pauline ,
Jcnn'ietlr •
Die.
rdliK.
Aairuc.
Florini.
Mead. Lalri.
Thénard.
'Cii. BLOQIEL , lili'HlMIilR w CARACTERES tx o TAILLE-DOUCE, me Sawt-LÔ , N» 34, nà le P*l»«$.
jO..-. r^Vi 3"V'' •", 9: 3^ .
, : m fiii ■ urt-
;t »fpî^t*^i^
:.. :;::T:«àïii.i.:
/^ ■.^. * ■.
r-^ .; LA NACELLE, ^
■ . DE LA SEINE-INFÉRIEURE. ' • '
GMto FWÙe parait tonê les ionn, S*«<lf«tMr , poar rAbounament et U Rédaction , au Bureaa de fa Ifacell^^ Place des GanHè « a^. 48 «à Rmi««.
O» t'abonne à Paru, ebes fiEuaor-TBXTAAf , rae de Richelieu » n^. 7a. — Au Hârre, ehei Cbafilu, me de Paria. — Et chea tons let l.\boili^ %t
lUfieeCean dea Poatea dn Département. — Le prix de rAboanemcnt est de i5 fr. ébaqoe trimestre , pour Booen , et 16 fr. ^o e.^fMir.|f Pfsiff .
. AVIS,
f^ Les personnes dont t abonnement ûmJt aUjour^hui
S MiarSf- sont iwFitéee à it nnop^iler avant ceue
39oque , si elles ne. veulent pas éprouver de retard
ans tenvoi de leurs numéros.
LA CONFESSION,
CBkMSOV.
(W/>
AiriC^est te Solitaire, (du Solitaire.)
. . ygm^ bçiicb«» sans donu,
Va toat me révéler ,
.Et diiii qai nona é^nte,
•Tèns lîrescrif de parler.
^;.Fon M perd, ma dbère ^
Sonyent en médisant ,
Qndqneftfli , an 'éontrair$^
dii'aa san^e en çansant ;
Haït paa de mystère :
^entends toQt ,, j,
je rois toat , >
' ' Jt sais toat. J
Atm cet air si sage,
Vôns pcéfièrca , dit- on ,
le plaiser i TooTtage ,
B| la tâtte an sermon ;
Oapendant nne femme
DeVrait touget , ma soenr ,
Qu'on 'aaàÎFe ÏDal son ame
Dana le%, bna d*oa yalfenr ;
Le moii4a vons blâme,
. Il Toit toat.
Entend tout
Et sait toat.
oiame
:■}
(bis).
YonsNenea k la messe ,
'St dana- notre saint lien ,
Tons aonpirea sans cesse ,
Mds ce n'est paa ponr Dien;
Sortea-eona de reneeinte ,
De snite nn aigrefin
▼ona offre de Fean sainte
Ponr toocber Toirc main ;
Mais oulgré |a feinte ,
On sait tont ,
On voit toot ,
On Mit tônL
lemie ,
'' {
(S/,J.
Qnand le sommeil ]^ro1oiigt
ToaréYea les p|na 4o^Xf
Tons ne Toyea en sooge
Qne aoilette , qu'éponx.
• L'esprit ne se rappelle
. Que i'ctrenr qni lai plat ;
Et jaoMis nné belle
He céve i son saint.
Mais oraignea mon aèle.
J*enteiuU tont;
Ja Tois tout}
Je sais toat.
taie.
"1
Rnwnl
DIALOGUE DU TEMS D'HEKKI IV.
— Je vous ai vn , jadis , bien ma'gre.
— J*ai dû voter ponr a^engraiaaer.
— Je Totts connue Jadia iniègre.
— J*arais quatre cofsns A placef.
-^ Je tons rerois blanc comme nne oie» *
— Lea oiseanx cbangent de c<Wilenr«
-^ Toaa n*étiea pas oiseau de proie.
* ■ «*. l/0Cctaion fait le Tolenr.
^— Tona atea écrit poor le ligné. ^
«M J'agla anjourdlini poor le roi.
— - Voua priiaSes mal , et aeDi la brtgM...*
— Je n'ai jamais pensé qu'a moL
UDPAS,
. ' AlBRB POISON 6b l'iSLB DB JàTA.
jÇfrt arbre desùaçteur a ié]k été décrît fMr les nataralUles ;
mais ce au'ijs ea ont dit est telleiaenl méié de merrtilieim ,t
que la plopart des lecteurs Toot considéré comme une
ingénieuse fiction. M* Foersch, chirui^en hollandais, est
le premier qui ait publié sur cette matiàre>, uue notice,
intéressante et qui parait, quant aux faits qu'elle renferme^
porter le caractère de la vérité. C'est de ce mémoire que
nqus allons extraire quelques particularités qui nous onC
semblé curieuses, sans que noos pnissionsi toutefois, en
garantir Tan then licite.
« VUpas ou Bohum-'Upaty ainsi qne l'appellent les nualais ,
se trouve dans i'ile de JaTa,à ringt-tept lieues de Batavia,
quarante de Sousa*Cbaria , siège de l'etbpertur, et à Tingt
lieues de Tinkjoe, résidence actuelle du sultan de Java» J^
eti entouré par de hautes collines, et le pajs qui renyiironat
à b dbtance de quatre lieues, est entimmei.i siér4e. On 7
(a.)
rlif rrhrrjiil f n rnîn ttn arbre , un buî«son , In pTui peliu 1
|ilantc. lu nionléc la ti|i(i*<fo«(:ê qqréiïrrut ce» coilÎQfs mt'
«lu c6té quMinhile un ^îeui'pi^rri» innials. C*t*sC ffc %n niai^o'i ^
que partent les criroinrli |H>ur alliT rocui'illir ce pnifon «font
Ifiulet Ift armes de guerre lOnt impreigiiPPi ; il ei>t d*iiu<*
grande râleur et 1 oljt.t d*uu revenu cotuideraMa poor la '^
aouvaraiu.(t;,.
» C«ftLune cupêcede gomme qui coule cnlne IVrorce cf le
tronc de i*L'pé%s» Ia% «lalfiaileur» co: nia m ors à mofi i«iit li*«
seulf qui ailiriii le cberr.kcr, et cVu le «c«l aïojrao qu'oa
Irur oUrc de conter vrr leur \it>. Aprô* que Ir jugea pro-
poncé la sentence, oo leur demande tMs vrulcnl nu»uiirdrs
inaios du l>ourrcau , nu sMs préfcrpul allrr rt*cucillir uni*
bohe de poi^n aur XVpas, Oi«liniiiiioiaf*nl lU clmi>i9%rnt 1«
second |i«itt, parce qur, outre iVspoir qu'iU oui ii't*ciuip|u*r
il la raorl , cet malheureux so*il ai»ur«*S| ru ras di* ro'our,
que rcui|U*reur pourvoira dMiM-m^is  leur subaisliini-e. Ils
ont aussi la parmia^toa de deiunuder qurtqne {irA^n* f|iii Ifiir
rst ordiuaireuicul accordée. Ou les munit .iloi» à*u>ie btdte
d'argent ou d*ccaille dc! ioriuc, d.in4 inqii4>|ie ils doivent
mettre la gnuinie vénéneuse, et on lei:r eusegne le« uioyeTis
dc Tenir à bnut dc leur pênifcnse etilrrpri&e. Il f:iul qu'ils
fassent attention \ la direction des venta, iifiii que les «tua-
uations de l'arbra soient emportées loin d'eux; ils doivent
■ossî travailler ca toute bâte,c'etfl le^eul moyen d'tNjbtipper
■u danger. Ou les envoie ensuite dans la maison du vieux
prêtre» oii les attendent leurs parcns et leurs amis. Il» y
restent jusqu'à ce que le vent soit fjvonble. Au mo:ueul du
départ , il Irur met un grand cnpuclion de cuir qui descend
joCqoe sur leur |>oitrinQ, et qui C6t girni de verres pour
garantir leuri yeux; il leur donne aussi une piire de ginls
e cuir y ensuite il les accoiu^wigue k une distance di? deux
milles; là , le prêtre répète sr» instrucliftiis, et leur indique
l'endroit oîi i's doivent aller clierclicr l'^irhre fui. il. Il leur
montre la colline quMs doi.etil gravir, v\ au-delà de l.iqiieile
ils trouverait un ruisseau qu'ils >uivrorit pour arriver din.'C*
tement à Wpas»
m I^ viVu« prrire m'aass^irJ, dit M. Foerscb , que pen-
dant le sf'jour qu'il « fait en ce« li^nx depuis trente ans ,
il a expédié plu» de sept centa criminels» et qu'il eu a vu
à peine revenir dtx-Luit.
■ L*8rbree«l situé au bord d'un rnîiiscau, il est d'une grosseur
médiocre; à ie<i cotéa croisrant cinq ou six jeunes arbres de
la mêuic espèce; le terrain qui l'onrironue est formé d'un
«able noirâtre, rempli ^e oaîltonx et couvert de cadavres-
• Aucune f'rêature bumaine ne peut exister d.ms un ravon
' de cinq lieues autour de cet arbre. Il «l'oxiste pas de pois.Cons
dans l'ean qui coule en ces lieux; et lorsque des oiseaux
volent as.xesptbs de Tarbre pour que les exIi-ilaisons puissent
\t$ attciiidie, ils tombent aussitôt prives de vie.
M En 1776 , ijonte M. Foer»cb , nu mois de février , je
me tr<uM;iis 3 Soura-(^li.-irt.-i , < îj je fus présent à rcxé->
rution de trt^îxe coiictibines de l'empririir , couvain' ues
d'infidélité à son égard ; elles furent conduites , vers once
beures du m.'itiii, au milieu d'um* roiir située dans i'cii-
reinte du palais impérial. Ce fut là que le juge prononça
leur aentence , qin les condamnait à périr au moven d'une
lancette rnipoii4»nnée avee Vl'pnt. La sentence tut exécu-
tée sur le cliaiap ; en teiie minutes elles avaient toutri
resté d'exi*t-r. linéiques benrcs après, le corps âc fcs in-
fortanées était couvert de taches livides , comme celles que
C enduit la pe^le : leurs figures étaient enflées, leur teint
letiAtre et leurs y eux étaient devenus jaunes. *•
Il est prouvé que Vrffasesi le plus violent de tous les
poi»ons fin nv'»'- \éf>étal, il contribue beaucoup à ri*ndre
raal sain le cttmat de Java ; mais ce n'est noitit le seul iiial
qu'il pro luise : rh.ique année une centaine d'habit.-ins de cette
tie, indigèiR's ou curopécus , péiissent >iitiinet de ce poison;
(1) t» poUan lie VUf»at rapporir preM|ae aotant à l*cap«reur qat li
loMfic d« FrAon lunriiii d« âÛliuDS au Ircsor public.
les principani du pays en itapfcîgnent leuri nriati; et en
teini de f^err« le» inalaia en infectent toutes Jet toorcra
Lorirpfe If-s hoUamlab marchonl eo cprps dc troupes dans un
iiavs ennnni, ils portent toujoursaycc eus de» poisson • qu'ils.
)eùent dnos l'eau quelques heure» ivant de la boire. C'eal
|>a^ ce mnj^n seul qu'tb »e sont garantis d'une entière de»*
tructiou'.- H. T.
LLÉGTES SAVOYARDES?;
V^ Alex. GiJflALn.
L'infortune dé ces pmvres en fans , obligé» é^ <|niUi^ »i
jeunes Inur (.lieumiêre indigente , pour gagner, dna» l*Eu«
rop'* , de quoi soutenir le vieux pipre qui n'a phaa de
pA'ti )>our eux , est un sujet bien elégiaque. Ccat à Plarit
surtout que ce» petit» voyageurs \ienneot rendre ia Uenbi»
sauce fiaiii^iaise tributaire du mallieur. On les rencoatre partent
écii.ini:eant leur» services pour un pen d'argent* Icî • sur
la selvtte y ils redonnent l'éclat à no» cliausanrc»» Jà» sur
le ruivieau goii/lé p.ir Torage , il» jettent an poni irnUnI
et guulent la dcmarcbe tremblante du frt ^i ne le* «pave
p:is ; aill^'urs, Ce sont de» commissionnairea oflictens t ni-
ligens et d'une probité à IVprenve (triste lot pnnr qui
veut s*rnricbir ). La faiblesse seule les ein jiéche d'être ulie» ,
et fleurs cbaiisons u-ïves ou la daoso de la luariMUe font
alors ouvrir la bourse du passant attendri. M* GuM'ând ,
ajlrur des élégies savoyardes» peut donc compter perini
se» bonnes inspirations l'idée de cet iiiteressaul sMÎeil'. Son
livre iiiipriuié avec luxe |>eut orner nos bibliot bisques : gens
du monde 1 ncbetez-le , vous contriUiieree à uun bonne
action y pui>qiie le produit est destiné aux petit» Savoyards*
Kii le lisjiit, la pitié se glissera dans \otrc ame* ri, peut-
être les pcusées nicl.incoii'pies auront as^ez raptiié vos es-
prits pour von» rendre indul^ciis , et vous empêcher de re-
m:irqu*r quel(|iies vers faibies. Comment d'ailleurs la critique
oserait-elle nfîligf>r relui qui voue son talent à la misère!
(^)nnn<t m^me U pf)é>ie nVn vaudrait rien , jaiuais je n'oserais
le dire. Je conseiHe , au contraire , à M. Guiraodde mettre
à la deuxième édition cette épigraphe :
• J'ai fait a« peu île bica , o'ckC mon ni«ntenr ourrwg*. a
Personne n'eu disconviendra » voiie ceux qui conuai»»ent
les MaL'habtes. R,
TdACÉDOINE.
— Nous venon» de recevoir les discours de MM. les pairs
cl dépulést Les personnes qui eu ont demandé la collection ,
peuvent .'-^ présenter au buieau de la tavelle; elles y trou-
veront au^^i le rompte rendu des séances mémorable» des a6
et 37 février 1851^.
— Le libraire Plancber vient de puMirr la Proposition de
M. rnhimnlonnaie^ tendant à faire expulser M. .Manuel; pré-
cédée de réflexions sur l'inviolabililc des députés et snr IVpu-
ration, dans les assemblée» législatives i par M. Félix-Bodin.
\ii même bureau :
St''inre ffr la Chambre drs Pair* ^ prix 1 f.
Discours Je MM» les Pairs r.t Di'putés , 5o c,
CofnfUe rendit den St*nncii% , etc. I 5o
Discours de M. de Chateaubriand , l
— Sur vingl-bcil individus nés à Diinlerque , dan» le
mois do fé\rier dernier, nous ne remarquons que quatre
eufins naturils; et sur \ingl-sept personne» rnortrs dan»
le iiiêine mois, s'^pl à buit se trouvaient âgées de soixante-
cinq à quatn-\i>:^is ans : le re^te n'était ctue des enfant
en b.is A^'>. La comparaison de l'état-civil de DunLerque »
avec rrfui des autres pays , ferait supposer que les mœurs
de celte ville luanlime' sont irès-bonnes rr'alivenient aux
I ôlifs. Mai> que seiail-ce auprès de l'Age d'or « v l'on n'é-
tait qu'un marmot à 5o ans , et oii il n'y avait pas d'en-
fans dits nttturvlt ^ attendu qu'ils Tétaient tous!
• TrfDt de Louheur u est-U donc qa*iui n.cDMO{e ? »
otmmt
'mm
Charg. du brick la iVfM^iAdv «ap. Z>e-
conniat ^ veo... de CciUe. --- Courtier-»
interprèle, M. Viard'.
Réclamateurr fJAVkm '
Fanvel feune^ 18 fftta vîn de Uqaeur^
I fût viu ordioaire^
LvdoDor, 10 fûts eau-de-vie.
Courtois père I 6 Mis via de liqueur, 27
ffktsvin,
Otitivr GriUe*, loo' fâii ^)i»de--vie. ■
l'eearpeutier, i5-dîto» dito.
Morin atnéy 4 ^^^* ^^^ muscat.
Trotiasel père ^ 6 fûts vin.
Gaudy, 'i fût dito» j caisse contenant
chitaîgnea sèches , pois « grenades ,
'citrons, ranne, i caisse liqlieurs.
Loriôtt otné\ i fût TÎn*
BaUr^aut^ t4 fûtsvîo.
t>ia;^^£,:^i dîtoditOi
Oesrocquea frères, 4*^^* esprit 5/6«
Âd^porteur, 20 dito eau-de-*vie.
•
Gbarc. du brick /e Charles ^ cap. Lecour-
• ëonnois^ yen. deMorlaii.-^Gouriier-
iaterprèle-y fiJ. Yiard.
Bt^clpmateurtf'iAM,
I>ccarn et Driosne, 23o bûctes bois sapan,
55 pois de beurre, ,.
Reynard , 1 5 balles b^a de réglisse.
Feuvel.îettiief lao barils lîtharge, acaiss
chandelles. . .
BeU'ard , 74 balles papier , 56 pota beurre.
Gauthier frèrps, 2 oarrîq. mieî> 2 dîto
graisse douce , 20 pots bfurre.
Cartier, 5 balles cire jaune.
V* R. P. Lecouteulx , 10 baUes graines de
trèfle.
Morii:A et comp. , 25 pots beurre.
Dodard et fils, 4 pots beurre, 5o petits
barils vides.
Tînel .^ncelot, 25 barriq. miel.
Fre'bourg frères , 19 frequins beurre.
Caste- Dtilaniare, 12 balles papier.
Truplin atnép lo dito dito.
Au porteur, i vieu« cylindre en fer,
7 balles colle de tanneur, 3 balles corne
de bœuf, 2H0 pots beurre salé, 5o ti-
nettes ililo, 20 balles papier , 3l kil.
graine de trèfle.
QiAac. du ch.-m. le Pacîfiçae^ c# Lau^
rcnt , venant de Bordeaux,— Courtier-
iu ter prête , . M . ' V iard .
Réclamntews ^"MM.
Ijorion atoé , 25'fàts eau-de*vie.
Lecaron père et fils , 3oo sacs sucre brut.
Pour la régie, 80 boucauts tabac
A ordre , 322 bûches bois de Sainte-
Marthe.
Cbaiig. du bricl la Société^ c. Lecomie^
ven. de la Rochelle, — Courtier-inter-
piëlei M, Viard.
Réclama teurSf MM.
Savalle-Toutain, i5 fûta eau'-de-vie.
V' Delaunay et neveu,.,l5 dito dito.
Dieusy frères , 25 dito, dito* ..
Hoisson-Prac , i5 dito dito.
Thomas Eorj et comp. , 9 fûts dito,
Bénard , 4 fûts gravelle.
Au porteur, 5 dito dito.-* 3 dito tartre.
Chaec. de la gaHotte tUortense , c. Dfs-
meilitûrs ^ \en . d'Honflenr.-— Courtier-
interprète, M, Viard.
Provenant du navire le DéUré, cap. Du-
bi^uil, veu. de Marseille.
Au porteur, i3i caisses savon.
Provenant du navire l'Elisabeth , cap.
Mocaer , yen. de Marseille.'
Au porteur, 284 caisses .savon.
Pris à tetrc y pour M. Vauier, Sa mor-
ceaux bois à brûler.
Chargem. de la goélette rActisf-*^ cap.
Collot f yeu. du Havre.: — Courtier-
interprète, M. Viijrd.
Provenant du tratisbordcmeot ^o navire
rXniiral Yiliaret, c- I^'ccrf, ven. de
Marseille,
Réclomaieurs^ MM.
Guerin de Foocih . 4^ ^^^^ carbonate de
seudle ,^ Sa caisses savent.
Richard Anquctin, 61 caisses savon*
Desroques frères ,' 49 caisses savon.
Au PortfMir, 352 calmes savou , 240 plan-
cbes sapiu.
Le sloop le Saint-Pierre, cap, Ilaupois,
ven. de Londres, 3^5 !>auiuous iduiub,
pour M. Deibois.
Charceii. du sloop le Sainl'Jacçues^cnj}.
, Poitrvtftf ven. du Havre. — Courtier-
interprète, M. Viard.
Provenant du navire la Providence ^ cap.
Tliebaud , ven. de Marseille. — Cousi-
giiataire, AI. Asseliu-Lcbrumeiit
Hkéclamalfurs ^ MM
Bard jeune, 62 caisses savon
(!h. Durand, 87 dilo dito.
Flory, loo dito dilo.
Au porteur, 4 ^^ts huile dViive , 1 2 caisses
savon.
Cbarof.m. du dop;re le Vàlocifur^ cap.
Hétly ven. du TIa\re, — Courlier-iiiter-
piète, M. Viard.
Au porteur, 958 planchas sap. 2006 mor-
ceaux bots de campèche.
Charge M. du brîck la Jciinne- Françoise,
cap. Savidan , yen. de Bordeaux. — >
Courtier-iuterprèie, M. Viaixl.
Ht^clamateun j MM.
Lorion atné , 5o fûts esprit.
. Lecaron père et fils, 1 fût vin , 4^^ ^^^^
I sucre
Crevel et comp. , i5 bottesacierbatto-.' -
Marfllâfre ,'4 baflé^bûiiUi de r^eaox.
Dubosq-I^ttr'é , 4 caisses 7t fûts Vin»
Asselin-Lebrument, S nitsvîn. '
Desplanques fds^'24 dito dito.
Rou'sseliu-<^vej, I fût yiu.
Cbargkm. du. dogre le VigHenÎY-t^if.
' Blanconnicr^ y. de Bordeaux t-i-Cour-
tièMnterprète, M. Viard.
t^lamaimirs y MM.'
Carpentîer fils, 200 fûts tin.
Crevel et comp., 4 dits yitt, 12 pcfficits*
s^s, contenant confitures de volaille.
Lasne, 10 balles pastel ett pA te.
Paperec , 1 04 fûts yio.
CiiARCCM. du brick laLiêBy c^p^^uArj-^
ven. de Saint*Malo. -* Goa^lierTiD-tér-
* prête, M. Viard. :
39 boucauts 96 balles tabae, pour la régie.
CnARGFM. ivk 9\Qop le Pe4it'£ugène ^c^p^
JJïtgoniec , yen. du ilavre.r-rCourti^r-
interpiète^ M. Viard. :
Provenant du navire le Maure, capt.
Blanchard, yen. de Marseille.
Gnerin de iFônrtn, 52 confies natfoiti.
Provenant du- navire la Louise, cap.
Bout dé , yen. de Marseille.
x\u Porteur | ii 1 caisées savon.
Provenant du navire l'Espérance, cap.
, Piquenay, ven. de Marseille»
^èclamatettrsy MM.
Richard Anquetin , 10 caissea savon.
Au perteoF, 10 caissea savo», 4 ^^^ ^^^*
Chahgku. dv dpgre les Denr-Sœurs^
Vnies\ €• Baitleé j ven, du Ilayre.
Provenant du navire le Maure, capit.
Blanchard, ven.. de Marseille.
Rdclamaieurs y MM.
Ch. Durand, 85 caisses savon, 16 fûts vin.
Au porteur, 5i5caisses8avoD,28fûts vin.
Charcfm. dubrick Ie9^aUrt^c. La¥ergne^
ven. de Celte. — G>urtieMOterprète ,
M. Viard.
JXéçlamateurs^'hm,
Lc*cnr*ur, 101 fûts yio.
Hubert aîné, 10 dilo dilo.
DieiTsv aine, 6 fûts liqueur*
Th. Eory et comp. , 14 fûu diLo.
Ptour Monseigneur rArchevéqoe.de Rouen,
j fut vin, I baril olives coufiles , 4
caisses contenant raisins secs, coud—
turef , amandes en coques.
Villaid , 6 fût» \in.
Au Poiteur , Go fûli vin.
Chargîm; du sloop le Royaliste, capir.
Let^ran , ven. du Légué. — Courtiçr-
interprète, M. Vurd.
RMathateurs^ MM.
fh. Moisanl et Gouin , a3,3i« kîl. vesee
en grenirr, 8 «acs htricoU » 8 Mes pois
?erU« lo balles i^aine de trèfle.
Viret-liehaitre, ai 44 tourleauB graine
de liOf^? barriq. Deurre.
Uoaoré , 1 5o peaiii tannées.
Ciiiio. du smack VAzélia , c. Rousseau ,
T. du Havre. — Courtiers , MiM, Bor
délie père et 6U«
fiéclamaleurg ^ MM.
Venre R. P. LecouteuU , i grenier bois
. Campécbe.
Boscher, loo b. graine de lin.
Allégé de la Providence , c.Thc'bault, v
de Marseille. — 13 TAt potasse-— 9 dit o
dito , à ordre.
Allégé de la Dunkerquoise, c. Corrowin-
der , V. de Marseille. — aGi b&ches bois
Campécbe , à ordre.
Allégé de la Jrane-Louîae ,c. Villj, y. de
Celte —6 fùls vin.— *io fûts eau-de-vie,
à ordre.
Allégé de la Henriette» c.Tbémoi, ven.
de Marseille. — 37 cais* savon. — 7 dito
dito.— 9 dito dito. — la dito dito. —
Allégé du Bataillon , cap. Thémoj , venu
de Marseille. — la c. savon.-^aS barr.
▼in.— 19 dito. -^3 c. savon , à ordre.
79 cais. savon. — 1 Cikt vin. — 6 dito
dito , à ordre.
Pris A terre an Havre :-^44 Mts vin. —
18 fûts diloi à ovdte.
Chaic. du dogre la Marie^Lomte^ cap.
innemer , v, da Havre. — Courtiers ,
MM. Hordelle p^re et fils.
Rëclnmaieurs ^ MM.
FaoveI,3fAts vin.
J. Ch. Lebrcton, 26 TAls ean-de-vie.
DieusT frère», to f&ts eau-de-vie , 5 dito»
5 01 lo.
Allégé de la Bonnr-Aventure t c. Lenoîr,
venu de Marseille.
héciemateurs^ MM.
Lecœur, 74 ^^^^ eau-i1c-vi'.
LecardonncI et Pionnier , 10 dito.
ji ordre :
616 b. fer.-* 70 gon nef goudron.
Crarg. du ftinnp la CnroUne^Hésirée ,
c- Blondrl ^ v. du Havre. — Courtiers,
MM. llorile:ie père et fils.
Reclu m rtlcti rs^ MM.
Deca^n et Hrinsncp 1000 saumons enivre.
Ralouis t 43 fûts \in,
Drschainps Alrtmlre, 5o b. sucre, 5
tierçons dito, 3 qn.nMdilo.
Clirvallet etcmnp., 33 UAcbcs bois de
&inte«Marlb^.
CMARr.. c^u dngro V Heureuse^ nencontri\
cap. Piifsil. — Courtiers, M'i.burdrlli*
pèie n fîls.
RiVAi'h if'-wrf • MM.
K Qii«»»nel , 7*? fAis cs|<rit.
llrrsfnl • 4^ plmcbM.
Dauge , iGiS-Jo currcauv ten e cuîte.
(4)
CaASG. du sloop \e Siiint'Martin , c. Du^
rmnd^ t. du Havre.— Gonrliersy MM.
Bordelle père et AIm » .
RêclAm4ttenrf ^ MM,
Fauvel , 86 b. a tieiçons 3 qnarts aucre,
Limarve^ 3655 morctaus àé fcoîs de
Santal, 1 ballot dito.
F. Vaiiier , 7S3 bâches bois jaune.
Cbevallet, SSo Bâches bois Sli-Mahk.
II<*rseist, a^o pinaahts.
Daugt, iO|Mo pavta.
CiutG. du sloop le Prudent , r. Heurtel^
V. duHavrt. ^Courtiers, MM. tecdelle
père tt fili^
Rét ' la mat eu rs ^ MM.
Crevel , 60 barriq. sucre, 100 sacs, dito.
4 ballots tabac, 10 balles coton, a5
tierçons n'i.
Decaen et Uriosne, 1 grenier bois sa pan
l^coulenlx , 80s saumons cuivre.
Boucher, looo dito.
CnAKCKM. du sloop la Jeune' Enphrasie ,
cap. Troude , ven. du Havre* -Cour-
tier, M. Fauqueûs.
A ordre :
55o becto. bled.
CuaiiGFM» du dogre le Neptune , capi't
Co'tier , ven. du Havre. Courtier , M •
Fauqueui.
Provenant du navire le Canlelen , cap
Longurmare , ven. de la Martinique
V*. Lecouteulx , 8 barriques sucre brut ,
a quarts dito, 4 barriques sucre terré.
Provenant du navire l'Aimable-lVanette,
cap Porré» yen. de Boue, près Mar-
seille.
Récliimatrurs , MM.
Lecaroo père et fils, 5o l>alles colon longue
soie.
Proienant du navire suédois Coran , c.
Cil stoph^uftien , ven. de Cfiarlettown.
Pour M. I.evavasseur , 76 balles coton.
Pris à terre,
Rèclnmaietir , M.
Lîard, 1 grenier soufre , 5 barils soufre
en Canon , 8 blocs marbre.
PrU à te ire , pour Dirppeilalle.
Pour M. Colette alué , 1 grenier verre
caste.
Le sIo'>p la Marir-Ho^e, cap. Cauvin,
ven. de Conleville, ch. de cidre, cercles
et bois, à ordre.
jCHAKarv. de li gi barre la /^'r/*, c«p.
' Simon, ven. du lljire. — Coutier,
M. LuLil.
Rrciamaieurs ^ MM.
Tliuillier, 100 gonnes goudron , 4^ barils
brai.
A ordre , 200 cuirs. — a84 bâches Lois
jaune.
PiOv«*n.inl du navire sur. lois Créole , c.ip-
Kiiiolbuht , vrn. ^e Stncklicilin.
A oidre , 98ii b^irres de frr. — Ho gonn^»
goudron.
MOUTEMElfT w 4 AU ••
IVAVIUS CWTEiS,
Le brich aaglaîa JanM-EIlM , da iiS
tonn., ven. de Londres , chargé d*étaîo,
plomb.
La goélette anglaise Liberty, cap. AI-
dridge, de 8d tonn. , Tan. die Londrts ,
ch. de litharge, bois de teinture.
La platte la Belle-Honorine, cap. La-
marchand , de 18 tonn., ven. de Saint-
Waast, cb. d*hultres.
Le chaue-marée la Victoire, cap. h^*
get, da 65 tonn., ven. de Boideaua, ch.
de vin, eau-de-vie.
Le brick r£ugénie , capit. MîoguH ,
de 7a tonn., ven. de Nmriiioaiiars, ch.
le sel.
i^ sloop la Rosalie-Louise, c. Poste I,
da 40 toun. , veu. du Havre , ch. da
cuivre , sucre.
1^ sloop TElisabelh , cap. Gossa, da
63 tonn. , ven. et eh idem.
Le chasse-marée la Fille-Uniqut, cap,
Largonet, de 4^ tonn. , ven. de 5aint«
Pierre (Ile d'Oicron) , ch. de viu , eau»
de-vie.
IfAViaU EXP^DIlSs.
I«e dogre le Jeune -Charles, cap. Jeaa
Hein , de 70 toun. , ail. à Dunaei^ue,
sur lest.
le sloop rAtmable*Vîrgînie , c. Valiée ,
de 37 tonn., ail. à fiantes, ch. de noir
animal.
Le sloop le Jenne-Jean-Raptisie.'rap.
Nicolas , de 44 tonn. , ail. k Saint-Malo |
sur lest.
La gribane la Blonde, cap. Aueou , da
45 tonn. , ail. au Havre, »ur Irft.
\jt c ha s«e*n tarée le Grand-Frédéric ,
cap. Trêhuid c , ail. i Ilirdeauv.
L«e chaise-inarée le !Minl-Jo5rph , c»p.
Robin, ail. k Bordeaut.
Le brick le Gustave-Hyppolile , cap.
Coste , ail. k liordeaux.
La goélette la Clara, cap. Luco , ail.
à Bordeaux.
Le sloop l'Aimable- Bernard , cap. Oli-
vier, afi. au Havre.
PORT DU HAVRE.
ifAVIKES K5TRÉS DU 4 AL 5 MARS.
I«e chaste-marée la Bonne-Rspérance ,
c. Bulot, T. de Fécainp , ch. de soude.
Le chassc-marre THéli^ne- Marie i cap.
Jourdaii , V. de llorileaux , ch. de \iii.
I.e clia»fte-uiarre le Bun-Père , cap.
Lrgloune, v. de Charente, ch. d'eau-
dr-vie.
I.e chisse- marée le Saint-Clément , c.
Talhonarnc, v. de Charente, ch. d'eau-
dc-vie.
I.e dogre le Jcan-Raptiste , c. Eon , v.
de Bordeaux , cb. dr Je viu.
f«e trois-ni.^ts a mûrira in , le Cidnius ,
c. Rifhard, v. de la >ouvclle-Orlêans ,
ch. Je coton.
SIPPLEMEAT
9m ^0hf: è<^M ^><ff éf f;v
xȱSBxesî:
3S=S
SÈLdT.
Il »l II M jt I
K*. ga.-^ a»» Ajiwss. ./ _: _
LA NACELLE,
■ ■ ' .■ i .: ^
DE LA SEINE-INFÉRIEURE. ! '.
Ofto Frvflle |wriitt loia» les jnar». fl'uilreswr, ponr rAbonnnneiit et la Rédaction , an Burraa de fa IVaeeUe, Pbce dfs G*rmca, n^. 48, i ftop«B. .^,
Oo t'aboDue k Pari», chet Baiuot-Thivab*, rue de Klcheltvii ^n^ 72. — Au n»vrB,^lMni CvaraLLS» né de Paria. — Et chex toua lea Lil»rain»el.
Diwtluiiff» 4m Foatta dr IMpirieiiMor. — !« prix de i'Aboii.Kuicwiieai de i5fr. cht4|M triiiMaire , pour Rouen, et 16 fr. io c. parla posN.
Pnnnée Jernîère, chcs Hube^t^ tu jPalaîs-Rq^iAl ^ «t ijonae..:
aujourd'hui , pnr une ftùpcrcfiene OAsez fréquente daas li
LlTTÈRilURE.
Aristide , indifférent aux clameurs , aux injures y aax
menaces, ne songea jâinaiit qu*à la gloire et au bonheur de
fceui doiitil devfut b vicâuie* Il fut condamuë à To^lra*
cisme i et celm qur honqra tant les athéiisens , dans la
postérité , fut banni de leur sein , exilé de êca foyers. Ia
loi qtn rattctgriit {le déthonorMl'pas ceux -contre IcsqueU on
lemp^oyiit « cUaieHr Eaisaii même sftpi^Pi^p un mérita exlraor*
dinaire, de graiMles richesses, ou oiie influence, trop rei»
dootsble, M«*<-proUrfée bueiitôt par riiuioct-nre du grand
hAuiine ^l'eHo «wiit frappé , eiW fut i^épri&ée de^ atho-
Mirns t Aristide même n*cii subit pas toute la rigueur; il
fut rappeté o» boat de trois ans. Sa prûstace dans sa patrie
s.invs la GrëiiOi car , oubliant Tinjuslice dont il av^iit élé
Fobj^t » il contribua puistsammcnt , |>ar ta fermeté de son
caractère , la sévère persuasion da aoo éloquence, à rojiouMer
Xercèa et le« barbares qoi venaient envahir la Grèce* Cou*
vert de gloire et pur de to«ie eiaction , ArîsliJo mourut
dms M patrie. La république fut obligée de pa^er sea fu-
nérailles, et rhoinme qui vécut avec tant de sobriété et de
iBodeMfie f ua lai»aa même pas asNez d'argent pour subvenir
ant frais de son inhumition , tandis (Hie ceux qui Tavai^fut
accusé de cou.<pir0r contre l'état et de distraire les denieiS
Sublics , pi'omrHaient iuipudoiiMuent leur faste et leur uullité
ans \ë$ roes d'Alhëues.
(Suidas, Plularch, In ^ri>/. Ba.TLi, ItbxAar , etc. )
fréquente
librairie, comiue une ptoifuctioti ifp Vwm de grâce i823«
A Rouen , chf^z Béchêi^ ftn Cabinet littéraire,
A. G.
Que clierche«t-on dans la lecture d*un roman? à passer
quelques heures. Si vous avcx éprouvé de» sensations agréa-
bles et pénibles même ; que vous sojex arrivé tout d'une
haleioe an bout de Touvra^ , aîors , sauf quelques négMgeuces
de style y quelques invraisemblances, vous sii-ez content de
Taateur^ne f&l*il pas vicomlel Mais, si péiiiblt-mcut vous
avex parcouru quatre volumes , dans lesquels l'action se traîne
aous une plume incorrecte , pour arriver à un dénouement
pitoyable ; auriez- vous apperçu quelques éclairs d'esprit à
travers ce pathos oï)scur , vous maudirez le livre ; quant à
Fauteur, on lui doit un peu d*indul^ence: il peut avoir' eu
quelquefois plus de p«ine à faire un mauvais ouvrage qu*un
autre è en composer un bon jamais ou peut lui dire en toute
couscieace :
c Ne foBçona point notre talenL » . ■
Voilà lei néfcxions qai mo sont venues après avoir la
Andcie de Rej-nm^al^ romaa en ipiatro volumes , publié
- ;MAa»)Q]«lî, ,i
^ — On vreot de ]ou^r , dans une petite ville éminem^'
m'eni manufacturière de cç déparl^mfot , le }oli yatijevill^
qui a poui" titre : ùe' CdlenJ'îer privant., te couplet si»-
vant, applaadi à outradce, a obtenu les honoçufs du Irri
Aia Je: la SentineiU»
La paix enfin i dêiannanc naa gnerriera ,
. Daaa nos ^travaux plaa .d'ua. brave a'eKevre ;
Plua d'un comptoir oat orné de laoriem ^ .
La paU confond la gloire et le coroinerce.
bien de* coninia ont prouvé leur Talcnr,
Bt adni décoréa.par Rcllof^r^ i •
S'ils porltfit ce* ruban flafTear,
Ceat que êaoa lea champs de Phoattaor ,
Ils ont a^ria ce qu'en vaut Fléne.
-r- Il est optièrempn.t faux que M, Derme, mçdrcin irèi^
iicn pansant » de MorUix , ait été aévoré par des loup^ ;
il se porté à merveille , et nous souhaitons que ses malades
ne soient pas plus en danger qu'il ne Ta été lui-même.
Dos lettres récentes, que uous recevons de Morlaixi démentent
le bruit que les bons journaux avaient; répandu sur ce
prétendu événement. Que deviennent donc ieê orailodf'
funèbres' et les articles nécrologiques que le Drapeau blqau;
et la GaztUe avaient consacrés au i^puarcbisme du défuP(7
Pourquoi u'a-t-il pas élé dévoré par les loups! Que d*éIo«
quence perdue pour un seul homme vivant !
— « Les Quotidiennes de dépirteitient , pour doaaer ,des
nouvelles fraiches à leura abounés, »onfi quelquefois dans
la nécessité de Recouper des articles du Pilote» Cette hm-*
nière de procéder , scandalise la partie pure des lecteurs
desdites feuilles; et nous sommée cbarg»*s, de la part des-
uaécontensv de prévenir les décou peurs auetS4ls continu^at f
ils courront le risque de passer pour Lbéraux , et d-êCre^
par couééqucnt , bonais comme tels.
— Une dame des plus nobles, à coup iàr ^ répondait
dern^reinènf à un îeunie homme qui Kii déclarait rne tendre
passion : Ah ( monsieur , c&isez de me wcifintr vos
aveux , et de me donner cette garantie odieuse de tin^
dignité de i^os feux.
— !.V\c^jn<» Ao rfiicontrê , an sorlafit fl« la four ,
un Jiblx* c| i*il inviU? à nionlrr d\n% ta voilure; crlui-ci
V^ut |>iar r>*>per( iie |*45teoir (|u aprrison ^inincncf», LVvrqtm
inti»tc, r.-ibhè l'oto'iiiit k riVa ricii Caire. « KL! ii]ori%ieiir ,
lui dit Pnrifi le preiuitr , iiîipntienip de laut de Irul'riir ,
ne voyrx-\<Mift pas quVu \oiiji a^^r^itaiit le nrofuier , \ou»
ferex relioiiJir ce cou>»iii. «Quelle haïuilîi* i
— Napoléon se trouvant un sorr h Frydcau • où Ton rcprt*-
sentjît le* Dtux Prisonnien , tîL a|»|>cler M. Lhôruhini ,
aloti QiAÎlre de chapelle. « Voilii coiuiue il faudrait nous
faire de la niusi(|iie , luonsirur. TiMiiz,jc la chaule d'un
bout à Tantre. — Mais, sire , n'pou'lil le compositeur,
J'e ferais bien fjcbé que ma musique fAt chantée p.ir vous
TuD bout â l'autre. •• Napdiéou , eu elfet , avait la voix la
plus frusse de tout son «Miipire. Il ne iit que rire de la
saillie uu peu lurdie de son iji:ii(re de clia pelle. Tout le
inonde à m place n'aurait pas ri.
^— T(os petits spectacles offrent quelquefois, dans les in-
fractions de l^'iir police iiiti^rieutr , des scènes mfilleurci
que Celles q.iM* S'>iil destinés à rcpn'scnter. Vi\ artiste eu
chaudron, qui se délasse des tra\:iux de la j'^uruéc , eu
s'afTulilant c(i:iquc soir d'un costurue de théâtre , fut in-
terrompu ainsi au moment oii il debitr.it une tiiade de
itiêlodratne .* « Mon filt Ctuitt , tUx sous de plus pour
ton chauti'vn ttâ fm'ittn ! •• i\*\. amateur avait bien ea«
TÎe de terminer son marche ! • . . .
•*-M. F. Cops pré%'îent - le^r nohles hahitans deCaen , qu'il
vient d'airivrr en cette ville ùv^c un crocoiiile d'KgypIc , pro-
venant de bi méiiagme roy.ile de Londres. Voilà <loiic les diras
>oraces du Nil« installés sur non rivages; il ne leur manque
plus que des zélatcun pour pièclier leur dogme chiritabte.
— L*autcur des l^éprcs SUlUennes ^ des Comnllf-ns et
du Paria , vient de' présenter au nremier Titrât re-Fmnraiji
une comctiic nouvelle intitulée : U École d'ts yieillanh ;
elle a été reçue avec acclamation. On se rappelé que le
comité des Frunqais écarta l'essai tragique du premier de
nos poètes cnnti mporains* M. Delawf;nc va enrichir le
théâtre , qui se ferma â sa jeune mus** , det fiuitd de ?iou
prochain sticcês et de l*éclat de sou douveau Iriuinplic.
Ceit ain^i que le génie se veiig''.
— Une letlro de Paris, du a8 février , porte ce qui suit :
« Ra$sur«*2-vous , notre auiî n'a |ms péri dans le nau-
frage épouvantable arrivé le i courant , à la frég.it** Li
Cornaline ; je Tai eiiibra>5é hier , quM e>t arri\é clu-z
moi , â huit heures du m.itiii ; il me ch.irge de vous
mander (|uc, parti de Rochef.rt le 19 janvier, la fré-
g.ite a été b'ttue de la tempête dès le lendemain dn dé-
part. I.e fapil.iinc ayant un consul à déposer à Téiiénffe,
a longé U iole de Porlu^.il , avec dis veufs d'ouest eu
foudre, qui l'ont euipôclié Je prendre le large, et le 3
février , la fiégate à touché sur Ir* ro« beis , piès de lu Pt'-
uide, nui» t-. rie voie d'eau *'élanl d'il.gée , charnu 5V>1
porté sur le |:oiit , et p!nkteiir<^ per>oiinrs ont R.igné le ri-
^•;« d'oii on n'était qu'à quannle tui>es ; p'us tard , d'au-
tres oui e^^.»yé la mt^ne m.iiKruvre , mais il» ont été nojiés.
Il a été iui|<os<^:b)e de r«»revoir de> secouis de terre , îaiil
la mer éla:l furieuse ; les t.-»ntas et embarrntions ont été
brisés sur lis roc lies , et la rrr-^ntr , à neuf heures et de-
mie , a talonné au point dVire bridée aii^si , cl en trois
parties. Le ivulre a été submerge avec i8t! personnes qui
ont péri ; iiuti<> «mi, son secrétaire et sou donieHii(|iir ont
voulu g.^guer trrre à la nage 1 le secntaiie a été noyc ...
^otre .11111, nud et mouillé, a, roinine le capil.-iiue rt qui'l-
qurt oflbi rs , gni% i la l*.ilaise ; mais, nuds et sms nour-
riture , i* ont «lé q!îar.iiit«'-liuil heures d.ms le plus ciuel
fourraeiil. Notre ami a men'ié son pain pour arri\er à l.i -
bonue , cil il a été reçu p ir M.' Li-cep«, uotre loiisul , c»
•Biii et traité liês-bim , aioM que ses romp.ignons d'iu (01 tune •
par le gouvernrniefit portugais Arrivé le 7, à Li»bonue, il
en est parti le i5 pour Foluioulh, oà il est arri\ë le 20. Il
(O
a failli encore péiir en donnant dam le parti il est parti
de suite |»our Iin::dres, et de la |>our Douvres; il a pasid
i (Citais en trois heures, et est arrivé le 27 chet nous;
nos soiiu rt nn» care>»eA i# coosoleut un peu « mais il est ew-
piessé d'aller eiubiasser sa (aoime et tes bvit enfaus. •
— [.n frégate la Cornaline ^ qui ^ieol de se |ierilre lur
la (ôte un Pofingal , était commandée par M. lettré,
c»pil.-iiiie de \ai»«*au. Cet officier supérieur a co le bouheur
d ecli.'kpper à ce uaufr.'ge terrible eu regagoant à la naga
la côte , dont une luer épouvantable roudait l'approclia
pre.'qu*iiupo>*iblt'.
SIMICTACLUS. — Thfatie ^» AiiTs.
ihhello, — h\. et M"»'. Ltigardère.
[«agaiidère a eu , dans Othello , de btftox moneoi d'ina-
piration a lôté de quelques momeas uo pau laiblea ; oiaia
ce rôle péutiile exige lini-detimlé physiques', tant d'exal-
tation tragique , qu'il est diliîcile de le r«ui|'kr jusqu'au
bout sans chanceler quelquefois, ou sans être tiabi par son
assurance uu ses furces. Cependant, il use semble qu'en dia*
})ensaul mieux set beaux moyens de voix , en uiêuageani
nieux les gradations de sou débit , Lagardère aurait pro-
duit un elîet plus géueral , plus naturel uidiue daas quel-
ques-uns de ers passages oîi le jaloux africain déploie toute
la fureur de son caractère ; tel eat celui-ci , par exemple :
« Il Taadrait mieux poar lai que leur îm'xm dcf oranU
« lli^prnàt !•• Uoibeaux de ta cluir palpiUnif •
m, (jue tie tuoibcr vniaut Jaos nie* teriibir» iiMÎa* î »
Si de» les premiers vers la vont écLle , si elle ue se ménage
Ivis a^sea pt^ur pi'e|>arer uuc haiisilion avec le dernier,
'intention e»t maiiqut'e : j*ai fiémi d'i.bard , lUJiis ce sen-
timent de terrrur s'cllace de suite, et ce sout les longuet
impressions qu'il faut :*«^ lac lier à produ.r • .Mais ce n'est
pas une Je^on de déclaïuvilioii que uou» venons ici mettre
Sv>us les yeux d'uu artiste plu» l&abile à emph>yer les ret-
sources de sou art , que uous peut-être à en apprécier les
ellels.
Xjc public, comme tout autre , est asiex généralement pressé
de jouir; et rempresseiiient qu'il meta ac(U»*illir prt'matu-
réiiionl les idées qui le frappent, 1rs applications an'il
pré\oit, nuit bien souvent à r.icteur qui le mettr.iit à même
d'en tuer ptiti. 1^ vers énergiques on Ducis a si bien con-
«a ré Topinioii que nous a\ons des soldats parvenus, ont été
couverts |>ar di*s applauditsemens trop prêt oces. Mais Othello
a achevé ce couphrt avec une ch.iltMir et une âme qui jus'**
fia eut l'accueil anticipé W\X aux \ ers et à celui qui les récitait.
Os beaux vers le» pus ronecls, les plus remarquables de
la pièce , ont fait une sensation générale :
■ Iri m^ine au MÎn des plaÎMri ,
I>aa» tout If» lieux, %^n\ cr$se ou\raiiC rnitcl i*«Kifclt;
¥.% paniaMut durinlr , Ir (*>mvrraeiuciit veillr.
Trnrlirrux dans »« mantie, il |iour»oit ton cbemio;
Muet, roavert d'oa vntie, ri Us K'.aive a U oiaia ,
Il cache an jour l'arrrl, la |iciue el U fictiioe^
El pnnil la peoace auMiiôl que Ir crime.
Iii, dana dra rarhttU, racrusiê dr«cenda .
Pleure au fond d'un aliiuie, et n'r^l p>*inl m'eiido.
ÎJi mort frapp* aana briiit , le ^ang cuulc en %iiciue «
El lea boorreaax sont piét« quand le aGaprou conimecce. •
Cesl la force de Corneille a \ec ri"b*gin«*e , l.i magie dn
style de Uaciiie. Ducis ne s'ebt jamais autant la^qractié de
ces iiinitres île l'art trag que.
M*^* l^igtnJêrc jouait le rôle à* hèfirhuonv. Nous avon»
déjà otiert un juste hommage aux brillant»'* d.-jMïMiioi* de
celte nouvelle conquête de MelpfwiîiMie. \m i.iiiur»» oii elle
enire à peine, s'e^l ouverte pour elle sou* le, plu, h-urrux
au nii:<s. Aiec les qu.ilili^^ pus ii u*es que |h> -«•'. r*lfe l.e le
acirie, l'île up pi'ut ni.iiiqu«*r d'a\oir un»* \Oi.iii'io n< er un
arl aiiqn< I elle semble di'»tiiire. Tue taille Uilii-, «l.-* tiaits
eipr»'»-*ifs , nif voix pure, un acr^ot p.ii'i- fuj--- : w\% sont
I s avaula^'-s dont la u-iture a d.»ué M"* I ng «i- «re ; et avec
<îe tel» élémjDS de lucccSy on est bien prcs de rinssir com*
pli teuicnt*
0îtt«WW
NOUVELLES HAWTlMEjS.
É ■ ■ ■
- ' Dne lettre de Tlle âe Batz , en date du
9a février, nous aiuipnçe.la relâcbe du
navire rUranieyCap.Salaûn ydfsiinatioa
de Roueq.
Roscoff^ 1 7 février. — Le 5 de ce moîs
It brtck l'£tp€rartce, cap. Porcinal , atl.
de p0rt-à«tpi-Dac à Port* Vendre^ ayant
■ptNireillt pour «a destination, s*^t jf>te
Mir4cs. roches de la passe de l'ouest; maii
d'ayant point fait d'eau , il poursuiv it m
' rente. I«e mauvais tem» de la nuit £in-
- vaiÉle^ le fatigaa tellement, que faisani
14 ponces d'eau à l'heure^ il a été obligé
è^ i^elàcfaeif saf notre rade.
^Qétî1te.'-^Sdtnt€''CrblJi: y 2 fàn<fier^
— Lps corsaires iiisurge's continuent h
crc/îser entré Cadix el les îles Canaries ,
et à captui'er tes navires espagnols. Entre-
autres prises , celle du trois-mâts la Con-
ception, lie Bafceloué , faite en face do
Larache, doit être très-sensible au com-
merce de ret te ville. H revenait de Vera-
Crux et de la Havane, et portait à 'ion
borâ cinquante mille dutos en or etar-
§enl, et à-peu-^pr es autant en'niàrcKan-
ises. l/êqi'lipage prisonnier à été d^biir-'
que ici , le uo décembre, par vne em-
barcation des i!es , sur laquelle le cor-
satire Tavail fait passer tout entier.
-T-Les surveilians de la marine e'tnbtifi
sur les côtes de Jard » deConches et du
Grouin, em^udiure de la rivière de
Nantes, ont trouvé 25 barriques qui con-
tenaieiit dû vin roi>ge , et qui portent la
marques RX, CL, L D, VLX; On
présuuiç qu'elles appartenaient à un
chasse-marée de a5 à 5o tonn., qui a
fait c6te et s*est perdu totalement p ir i«
travers de Saint-v incent-sur-Jard
En charge à fiantes y pour /a Marti-
nique.
Le brick le» Deux-- Amis y de Nantrs,
du port de 200 touneaui , cap. FI. Mous-
tier, partira très-incessaminruf.
S'aaresser à M. Lcmasneafné, arma*
teur.
En charge à Nantes, pour la Marti-
nique.
' Le nn\%rt le fiacchiis y de Nanle», Hu
po^t de 35o tonn., cap. J. J. GuicUet ,
partira fin du courant.
Il prendra fret et passagers*
S'adresser, pour en iraiier, à M^ L,
Levesqne aîné.
PORT DE ROUEN.
CHARGEMB.NS ET RÉCLAMATIONS.
4j[^ CHARG»du sloop la \{osalie''Loulw^
cap, Posicly ven. du Havre.— Courtier-
interprète, lU. OrforcK
Béclàmateursy MM.
tJn* partie meubles et elfeîg,— CipnVn»
846 tarriq. SMcre brut antre que blanc.
— 4o lierç. riz.— Crevel.
f?.8asaumonscuivrefouge4— Boucher (Ils.
^:y Chargim. au sloop l»Elizaheth,€»p.
Gosse y ven. du Havre. — Courtier» ,
MM. Bordelle et fils.
"Réclamnteurs , MM>
317:^ saum. cuivre. — rDecaeu et Brio^ne.
ag meules à aiguiser. — Roiissel.
600 cuirs secs. — Honoré.
aSi ditodito. — J. B^idmer.
4^ boucauts quercitron.. — 286 saumons
plomb. — 160 sacs salpêtre. — 4 saci
dite — d ordre.
<^Cf Charôem: de la jgoëlctle ta iJelle-
Oabrielle^ cap. Béranger^ ven. de
Ténériffc—Conr tiers, MM. BojUeîle
et fils.
55 pipes vin .— 14 df mi-pipc6 dito» ^ 1 3
quartsdito.—5i pipes dite.-- lâ demi-
pipès.-^ia aixainsdilo«— 6 sixains vin.
— 5 quarts dito i sixain
plaftches^ap. — M. D. Laine.
^CD* Cbarcbm. du chasse-marée In Fille*
&ni<ftte , cap. Largouet , ven. de Saint-
Pierre ( île d'Qiéron ). —Courtier,
M. Fauqueux.
Réclamateurs y MM,
i4 fûts eao-de-vie.— 8 dito.— 32 fùh
vin. — Fanvel jeune,
lis rats eau-de*vie.-^— Mollien.
20 fûts dito. — 56 fûts vin.— Lefebvrc.
^ fûts vin. — Briderôn, àSaiut-ÇverinaÊn-
en-Laye, prë& Versailles.
2 dijo dito.— Renaudin,dc idem.
I dito dito. — Ducartel, de idem.
— Le brick angînis Jane-Ellen, capir.
Edwards, de i3o lonn., ven.deLoniIrt*>j
c'h, de plomb » étâiii. A ordre.
— La goélette anglaise 1 iberly, c&p.
Mark AIdridge , yen. de Londres, ch, ue
|>lomb et bois de teinture, pour divers.
— Le sloop les Trois-Sœurs, c. Post*^l ,
V. de Hondeur, ch. de cidre, cercles , elc ,
pour divers.
(x^urtier-interprète de ces navires ,
M. Pellecat.
— Le chasse-marée la Victoire, cnp
Loget,* ven. de Bordeaux, ch de viu ei
cau-de^vie. A ordre.
I^ 9loop la Jeune-Léon (ine, c. Hiv.ird,
V. d'Isignv. f t du Havre , c:h. de centïn* ,
cïdrf, charbon» bois du Brc^sil , peauid*
cheval , brai, bois de Nicàragaet beurre.
\ ojdre.
Le sloop l'Alexandre, c. Roussel, ven,
de HouOeur, ch. de cidre et bois. A ordre.
Courtier I M. Lacet.
MOUVEMENT 00 5 av ««
navires entri^s.
Le sloop îa Jeune-Elise, c. Pain de 19
tonn. , V. d'Honfleur, ch. de cidre.
navires 'EXPÉDIÉS.
f m goélette le Calypso , c. Lebourgeois ,
de 77 tonn., ail. à Bordeaux, ch. de plâtre.
Le chasse-marée la Marie Frapçoise ,
c. Pinto , remplaçant Guénégo, de 69
tonn. , ail. â Bordeaux, sur.lest«
Le chasse-marée, leCésar^,cap. Dano*,
de 65 tono. , ail. àBordeau^.» piur lest.
Le chasse-mare'e la Ninon, çap..Calvé9
de 95 lonn, , ail. à Bordeaux , 3ur leit.
Le smacl hollandais le Devrouw-Jaa-
liua y c. Jans . de 76 tons., atl, k Elseoeur
et Kœnigsberg) ch. de vin, ean-dlMyie.
Le slùnp FAgalhe> c. Brasnod, de 48
lonn. , ali. k Boqfleur, sur lest. '
Le sloop la Leuise, c. Oehanne , dé i5
lonn., ail. au Havre, sur lest.
Le chasse-marée le Magnifique , cap,
Ez.^no, de 76 tonn., ail, à Bordeaux ^
sur lest.
Le chasse-marée le Bien-Venu , cap.
Mahé , de 60 tonn., ail. à Bordeaux, '
itir lest.
Le chasse-marée la Fanny, de 7a ton.
c, Tallec, ail. k Bordeaux, sur lest.
Lehoori les Trois-Vcrtus, de 55 t.,c*
A{t%y ail. à.Marefinea, sur fesL
Le dogre l'hleonore-Désirée , de 44 t.,
c. Did!)6s , ail. au Havre , ch. de plâtre.
Le sloop l*Espérance, de 62 t., cap.
Thjn , ail. à Morlaix , sur lest.
Le dogre la Jcune-Léa , de 60 t. , cap.
Kamel , ail. a Saint-Malo, sur lest.
PORT DU UAVRE.
NAVIRES ENTaÉS DD 5 AU 6 MAftS.
Le trois'roâts américain Waringlon ,
C'p. Haskens , ven de la NouveUe-Oi^
tt^us , ch. de coton.
Le brick l'Hercule ^ cap. Jousson , y.
de Liyerpool , ch. de plomb.
Sont entrés en relâche t
Le trois-niâts américain le Howard,
cap. Hom gi , veu. de la mer , ch de
bai louages.
Le tro^s-mâts américain l'Othello , c.
Lambert, yen. de la mer, sur lest.
I^ brick la Petitc^Lotiise , cap, 'Beu-
liiller , ven. de la mer, ch. de plAnchet.
Le brick le Ganteleu , cap. Longue-
mare y ^eoaui de la mer, cb. de ballo-
/wi U*te 4*e Quillrbeiif ne nous est
pas yarvenuè'-a
Nous apprenons que l# «6 février» le
i*oop VAtitle^ cap, .CpoJi^cii^i ftlUnt du
Iljvre k MorUii, a touché, dam la nuit,
•ur des rescifs qUS "lé Irouvêiit entre
Uarfleur et la llougue. Le navire s'est
entr'ouyert , et quelques boucaul» de ta-
bac et gonnes de goudron sont seulement
restés à bord. Ou s'occupe de sauver les
■Mrchaiidifes qui vont à la c6te.
ORDONXAliCE DU AOT.
LOUIS, etc.
KiiQs avons ordonne et ordonnons ce
qui suiii .^,,^ ......
Art. 1^. St, d«in les dé|iarleineiif où
il existe '«ne Ou plusieurs branches de
grande industrie manuracluiiêre , îl est
surveau 'depuis l'épmiiie de la dernière
empositi9n oea produit a de i'iu'IuaUic eu
iSiQff ^a^lqne perrectionneiuf ut rernar*
qaable s «oit par riuvealîou ou la ccniac-
liOQ des aïK'biiiOi, soit par des cka/igr-
inens iolrodnits dous la ieinlurP| dans le
lissage ou dana les auties procédés des
maoufactaret et des arts* ces améliora*
tiens uotabicte seio:it coust.it/es par le»
jurys établis diaat chaque département ,
en vert a de notre ordoaii«nce du 29
janvier tleruier. Us signaleront len artiste s
à qui srml diie« rft% décou%'ertes et leur
aise eii pralîqiie.
1. Kwks s'être aAuré du inérilr de ce»
perfcctioiiiieinens« qm* cha4|uf* jurj .-'nta
constaté», et Je l'importance des inaiiu-
faclurei a ut p'ogiès dci^qpelles ÎU ont
eoficonru, notic ministre Je ^intérleur
nous e^. rendra compi'^.
3. I<e* arli^tiss au leur* de ce« pe^feo
tionn^MMis Dooveam , pourcoiit avoii
pari aua r*'coiap'MiiiOs que nuu« ii«>MS pro-
po'^ons d'accorder à li suite de re&|M>5i«
tion puU'quedt^s produit- de l'inJusIrie,
ordoniiée |iour le u5 ^ui^t dr 1j piésenti*
année.
4- r(n|i« ministre )ier:r«l«îre-«ré(:»t an
dé|»artemrnt de l'intéi ei.r v%K i linr^é cIi*
reiéouifon cle h pn-S'nle ordoïimnc*-
Donn^ en ootr^ rli.^te.^n d s Ttiifr-
rie* , \m »o ffvrier de l'an iV erre» i8i!:>,
et de notre rr^ne le \in^f-liuiiiêiiie.
Signé, LOUIS.
Par le ftoi :
Lr mihit^re àerr^lntrr ttrtat au tféfHtr-
itfntfiii de H.'iitriruf ,
St'g/ié y Co LDI ÈRE.
<^r t
Bougies 'écoHomtfueâ.
M. 1. PAOMiaa, faa Ssiiaa Croî»-4aa-f <
tien, a* 79. â AMafti dMC Im a^
iabriqae la ahaadella «t las boogies cconooiiqyai .
recoauocs far lanc qaalUi sT l'éeflit da leur bUa-
chcor. . <. .
rari eooAAMi :
■' *
dfrffis dtf ta foirti. . l . 6vk. las 5o lA.
Chandelle ri lKW*ir c« tuif. f 1 4 «oot la livre.
lU. tDperieare 16 a.
BoMKie o4c»r«aie »5 soua.
Koagic en nrc » doai lauièaka
ne M oiuuche pat 5o tout.
Nota. Il sera fait une divination d*an —n
par livre aox prnounet qui fîeronc nae provl-
aiga da a4 Urr«i.
N \ 17 - A vtvnaa k l'amiaMe. ane MAUOX
de fvmd m eouiliJc , année a Riiuaa» rue Saint-
iioniaipa no« Sa.
S'adreftter a M*. CooelUii», avoué, me de So-
crioa , n*'. «S , à llouen.
Pamr rétfutJti ion. Go v blla m.
M**, ift, — A. iMimia da gré i gré» 00 à-
riftrraa un T£iiUAiS ou, aar leqari aonl di-
veiM-a foniijliouart des foili, et ao b«>ut doqnei
■UQi ééinéea -deux Mab«iu ; ailué 1 Roaru , fao-
bnncg .Saint-Aevrr , iiaiwn de» Bronctica , dcr
i rièr« Tnanon , donnant , ë'na boni , tnr la rue
dn banieaa de» ItrcMMitc».
S*adrrMcr, poar cft traiter, rna Saint- Julien «
n". SU, li M. l'iaiL.
£1 M*. iioacL^Ain, avoué ^ &onaii , ma de
SovAatc, n . a5«
CAPn AUX A PLACER.
N>'. t^. -^ A planer Ica itwnmfa eî-aprèt :
4,ri9o fr. 4 fonda |if*rda . anrdanatétcs de Oo ana.
■i,iu(i lr. pour dis annêca.
i,5oo lr |M»ur dia aoncet.
1 . joo f r. ponr aia anuÂci «
• ^,900 fr.
S'aJiiwer k M. L«jittintrnr» me Baaavoiatnai
!l". 91 f^piiia qiirlqne tema on a répanda , ;
a%-ec înirntion penf-éiiv, qnf le Pn»piici<âtc diiî
Cttfc La«a 1.1.1., iiiné k amien, via-a-t la lï Cro«M, |
«wU Ttndu aou tîMidaei crdê aon rtaUitarniml.
0 Krnii car totilmieiu Jaaa , K n'a po être r^
pandn qtir per drs |irr>finnrff inlereaaena à Mliie
a un rtahlissciDcui drjii connu aoua dea MpptArta
«ranta^eux.
M. rAiAi.i.R , aaNit crîte orxvaion ptor rap-
|iHer qoM coniluaa à tenir aon Hcauurani cl k
donner A manger à la carte.
AVIS DIVERS.
HAIHK q«ii tondiaii ae mptirv an f^ît dn eom-
aerce dr répteeife, de celui dea liqnidei,ou de
k Mritatkui d^ la eliandelle.
ta*7t
n* aS. MaAsaeTocQvtviLta aiCSat oairhaa*
lanr aonfaanca an aiaor TavoAao» anqa^ ila aai
anccédé, qna a*cas i leur aenl sangâaia; ma dn
Bec, n* 10 , qn^an trouvera , aa loni teaat, laa
«êriublea bntirea de Capcale, da le pra«iém
^lîté ; cl qne ronvrièrr qnl étall >aikflc»7ee cba
•A^rnr Trugard • et « pai anita . Tih||,JiMbiBr
toctfumfilli , n'eai pina attacha a War àiabl»*
■caienl , cl n'y a pIna anuin iaiarét.
La DOURS£ n*cai point arritâe auionrd'bni.
LOTERIES DE FRA>CE.
{ o^xtaa'ifaafir. >
Paris : a«— 9-79-47-frj.
SPECtACLES DO G MARS.
THEATRE DES ARTS.
{^On commenctra à 6 heuteï.)
C&KSPIN fUVAL D£ SQ» MAlTBfi,.
OiBiédiç «a I acu . de L.eaage«
N* ai. — On demande on JF.rNE HOMMR
ranvMi*aanl laleniie dea livre* en peiiie doobU«|
S*Adre»jicr par Utirea «rri4nibiea ponant l'ini-t
iiale A . qni Mrii> i rrcor» au buirau de la'
mille d au noncea de Uuukrrque, cbcj M.Drouil
^rd.
?t* ai A I«nrca . ponr pAq'iea pmeViaia , une
Vf.\l5iO\ avec Magaain , aiae ave ndi da Moat-j
•lilmodrl, n^' 70. •
S'adrp«aer pour la voie H an Hallerv nhaa
M. ItnberleInAa «•••••via kp n»éaie aaanaa» a- i.j
Oroafa«
Itubrancite.^
Cfispin «
Ani^Hiqmo «
LîsHte .
ML Cajantf.
Raynal.
Aodie.
iJolignv.
Monakoi.
Maad. Ihiruiiiel.
Laloi.
Durand.
LB SOLiTAIER
o« l'Haairairr av Mo«t
Op«m «a 5ac4«a de MM
ai Car fa.
• SAOVACi .
. Flanard
Le Solitaire ,
Aliefti^
Pmizo.
Ckittiot,
Prrmrer Sofdmi ,
Dcuriè'int SofJit:
Un Pajrjan ,
EiotLe ,
êtmrie •
#/«rtfa/f a« ,
MM.
Tenar,
^»} ri gai.
CbarJon.
Aatriic.
Valeiie.
Dont lalif r.
Si illirr.
Mffd. Floriiii.
ScvHvaavcb.
Ferville.
L'OL'AS BT LR PACHA.
Vaudeville eottiqno CI anuTran ca t acta»
de MM. Scriba ci Xavier.
SehoiakafH^
yiarrxeot ,
TriHtapatie ,
La Geinge^le 9
Mi.
lEtiaJUer,
Ri^xel^me t
Zêtuihé t
MM. Hié.
Moochot.
A si me.
Chardon.
Vatiitc.
Lrbaio.
Mead. Tbénard.
La1>>i.
Ea aiteadaat BÉGULLS • ir%yêÀi%
aaaviUe.
Ca. BLOgi'EL » L\lPRlllh;iR sa CARACTERES et e\ TAÏLLE-DOLXE , kle Sâisr-I.ô, N* 34, paÉs lx Palau.
VÈJIDftÈDK
N*.93.— ft"* AiiKiB.
•totxàft* viàÊMnm,'
^
, LA NACELLE,-
DE LA SElNË-INFERIEUaE.
Ci«l« PeirflkWrfi tû«* In ioû», ^adresser , poor rAbonnement el la Rédaction » aa Bureaa de fa IfacelU , TUm dat Caniéa , n*. 48 1 • R^iélb
Oa aaboDoeii Parit, chea BnUOT-TaiVAii , rae de Richelieu , n». 7a, — Au Hàtre, chea CAipaLU , nie de Paria. — Et ehea ton laa Uhraim M
DîractMin det Pfttaa d» l^pattemont. -^ t« prix de TAl^onnemcnt eat de i5 fr. cfaaqne tnmeatre , pour Eooen, et 96 fr. 5o e. par la poatt*
cocArcTtom
ÏARREÀtJ FRARÇÀTS.
OltM^D'eeVYRlIlOS L'É&OQimKQB lODICUiaB,
' «ir FftAlfCK ;
ir MH. CL^a et CiiJunM » ATOcata ;
Publiée par Pavoko^u.
Tout se fait aii]0ardl'huî « ea librairie , par collections. On
compose det Itrret avec d'autres titres; et quand nn certain
nombre d'oavragesprêseDtent quelques rapports, el peuvent
\9 rassembler soui un titre conimun, on est hietê sûr qu'ils
kerool réuais par quelque collecteur. Ou dirait que la plupart
de aos faifcunt oiit ile à l'école de ce bon abbé Trublat ,
« Qai rédigeait àâ loag , 4é poînt en pdint »
» -Qt qa'aù pensa , msitf qui na penaail point. *
Lm «•livetiaii que aons onnofiçofis est une des pliu impor-
tantes que Ton ait entreprise» dans ces derniers tems : à
l'exception de quelqi:^ auteurs du premier ordre , peu d'o-
ratears da barreas ont publié leurs œuvres }udiciaires en
corps d*ouvni^* Les mémoires ou défenses distribues dans
tkaque affaire ^ i|e sont , comme on sait , imprimés au'à • un
■eût nombre d'exempiaircs ; ils n'entrent pas dans le com-
Berce .de la librairie : de sorte que la pluprt di>s morceaux
qui enncbiront le Barreau f^rançuis étaient devenus à peu
Çrès introuvables^ ou coûtaient des sommes considérables
oelqnes curieux étai<mt parvenus k rassembler à grand finis
ces outrages daillletff!«fciDlîotbëques« maîa un grand nombre
do plaidoyers tHM-reraarquables étaient, en général » incon*
nos absolument-, ou honorés seulement d>'a ne admiration
•or parole. Réunir ces chefs^d'œuvres , c'est rendre un vé-
ritable sertîce k Tart; c'est élever un glorieux monument à
^ réioqaenee judiciaire , en France.
Les Mémoires de lu Chalotuis , qu*ôn trouve dans un des
Tohtines du Barreau FVunqais^êoni du nombre de ces cIieFs-
d'œutres pour lesquels on n'avait plus qu'une estime, pour
•iast dire , traditionnelle : ils auront, pour la plupart des lec-
toors^ tout l'attrait et tout rinlérct d'un ouvrage nouveau.
Etroitement renfermé pendant plusieurs anuées dans une
prisen d'état, et accusé du crime de iëze-majesté, parcequ'il
orait blessé ramour-proprc d'un ministre , et combattu les
|éiiiites, la Chiloiais écrivit ces mémoires « sur des papiers
» d'enveloppe de sucre et de chocolat , avec une plume faite
w d'an cnre^dent^t de l'eucre faite avec de la suie de che-
m rainée» do vinaigre et dn sucre. • Oa sait quelle sensa-
tiou ils produisirent à leur apparition ; k Frmuce eutière fut
récho de cette voit long-teins comprimée au fond des ca-
chots. Voltaire écrivait, après les avéiritfl : « j'aî ré(u les
• mémoires de rinforluiie la ChalotAîs i malheur à tèute
a anié sensible qui ne sent pas fe frémîs^ment de fn AvtH'
M en les lisant! bon eure-deàt grave J>onf fimmottalitë f a'
C'était vers k fin du règne de Louis XV; la lulte'do
parlemens avec le ministère avait irrité le pouvoir et fali
réfléchir le peuple sur la nature et.i^>bjel des gonveroe-
mens, et stir la constitution française. L'affaire des jésuiïet,
leurs rfforfs p6Ur se défendre ou pour se relever aprèâ
l'abolition de leur ordre, avaient semé dafts la nation IVspril
de-Crfbale et de factîo* , et niultipire partont ces mancMivres
ténébreuses , ces hatnes profondes ^t canchées , cet espion^
nage délateur , cette guerre souterraine , politique ordinaire
des BaziifTs et des Tartuffes, La Chalotais , procnreur^gé»
néral au parlement de Rennes , se trouva précisément an
centre de ces deux événemens, à cause de l'influence qu*i!
exerçait sur le parlement et sur lès états de Bretagne , el
de ses rivalités avec M. d'Aiguillon , et à canse de Ta pari
active qu'il prit à Texpulsion des jésuites, par denx réqui**
sîtoires qui sont restés comme un ipodèle de talent el
de couragp.Le sentiment profond de son indignation et de sott
mépris pour ses persécuteurs, anima ses défenses d'uue énergie
qui , négligeant îes artifices dustjle , montre antantde hardiesse
.dans Tcx^ires^ion que dans -la pensée. C'est la noblesse ré**
fléchie de Tacite et la verve de Juvénal. On eu peut juger
par la péroraison de son second mémoire. C'est au roi qu'il
«'adresse :
« De quelle utilité sont k votre service, k votre gloirt,
au bien de vos aflairés , ces accosations terribles qui effraient
tout le monde , hormis les oocusés ? 5i elles sont fausses ,
tl es ca'ouiuicnt votre personne autant que celle de tut
suji^ts. Les véritables criminels de lèse-majesté, sire, les
vrais destructeurs du gouvernement s<nit ceux qui ^emeraienl
I autour du XLone les iuquiétudes et les défiances, et qui croiraient
I ne p>iiv(Mr fii.*e obéir it votre majesté qu'en répandant
i'effroi -par un despotisme odieux et par un espionnage qui
dégradent les esprits et corrompent les cœurs ; qui , pour
se rendre néccsi>aires et pour se faire valoir saus utilité,
chercheraient À vous rendre «Uiipects tous cou a qui ne leur
seraient pas bassement dévoués; qui remplir^iient les places
de sujets iudigne>, et ne recoun;iUruient , pour df[;nes à^ em«
plois, que ceux u>ji leur sont asservis; qui sacrifieraient
' vos intérêts, \os hnaoces k leur hùiiic et k leur veugcance;
qui , dans tontes leurs démarches , ne chercheraient qu'à se
\anger de ceux qu'ils ap|>cleut leurs ennemis, parce qu'ils
soul e^nuemis des voies Ucheii des bassesses ci des ooreop*
(O
'iihm ; ifti ^$rt0rêi9ni l#t ir^« dp M#n «n les dr^ooragcanl , j|
iVf)ifi(i m^«ji«-u ^ lifouilloKi fl|iii • toi*Uut iJrlruiiL* !(« Ii-
bpft^ fl^linimir^ K tout inhp'gwrr , ap|iirlriil uouM«*i tout
Ab^tianfSr , |t»i« ^t lriiii|iiihilr , «) ii- f|«|jiiiJ . lU MUiai^iil
l'igl clf%a»lr i*t liiul •Mrr%i 1 u/i/wr u/n êtUilUilintiin frcv^
V \m f rnit «Jff\oir voiii nv^ilir rfue l'on r*'|ifttMl
diirit votr«* |irM\iiirfs de l&r«*Uf(n« iiiif? fi'riiriice di* Ji\i»ioii,
,r«p#|il« «ir iMHilil^r lu lraiif|iii'lil" d«*« f*l;it« Im iiiinii nirmiii*.
IJiiv •riiir'* <IV>|iiori« p*L di«irîli<i«^«* daiii U pr(»viiif:<' ; Iff
mal a g'K'i** |»'«'*<|«Jr fnii« lr« oftlii^ (In lait rv qur mut
dta ••|iifiii« i on iinit iugf*r di* riii('<Miif* ili* la |irr^oiiiif
|Mir riuffiiiit* *l«* U cliOM* : il f'nut liifri , à qiirl(|iir prix
fini» f:f* toit , f|iiff in f<«*ii» U ilrri-rnil , f|ii'iU driioiitriit ^
iiu'dt ruloiiiiiiriii , f|ii*il« i>«A^èirti|. Il y «lira donc ton-
Î0Uri Jri ri*|>|iorli #1 dr» dvl.ilmiis , || y Auiii, p.ir consr-
f|urnl • dit ililili ir«u nu fiui. \.p% |iri'Uiidui driitl ii*
iiiulli|ilMtil nfrft4airi*iiiriit m rkinoii de la c|uatitité df*s
r»piuiii rt \\r t.i novaiiir c|ue l'iiii dorme à Ifftiri rappod»,
• oiiiiiia If iiuiiiliii* cltf*» \J«iniiii4irr« iitif;fii^iilti d |)rO|Miriiciii
dif 1h ïn\ i\*\m l'on A|outff aiii vim«'Iia • crt r»pioio , pour
K> fturo val'iii c*i pour otilruir df% |{iAi:cst rciicliérisiciit ;
lia dciiruiiriit r<iu« Iriiimiit rt fiiiuteiit luuvcut par être
UukMiirri.
• Trilr Pit. MIC I la vrrlluldr s^urcp des maux qui aflligeol
votra pioviiit'i* da Dirl.if;ii<? flrpiiis c|iif*l(|urf aiiiitfâft : ja
pronda à lô«ii««4iii tou» lo oïdio, toiM loii corps, tous lea
particuiin» , %\ j'outre le mal rt li j'exagrre.
■ VmUi un (Pips Je dcht toujours iul»i»tant , et il se
perpfluri.1, «1 \oire iiiajrfilr ii*v up|M)rlr du rriiivde. Tant
que durrr.i iritr iiKpuMtiuu , \utrv |iruxitt££ acra toujours
agitri* , \oii« iiViili'iidrrx pailor f|iin de troubles et de
div liions \ l'uilrs érUler votre iii«lif(natinn contre ces pestes
piiMniue» , la pAu et la traii(|ni|lilé a^gncroiU. »
Nous rr\iriiJrQiu «ir les untrei utA'ceau« qui cosipoient
cctu intèirtiaiilo callatiliOil..
ruRTK/UT KN MIMATl'RE.
7VNi^p|/iffi'//ir rU toujours sAr d*tMre en rumeur : sous
urli|tie ^oiivMiM'ittenl que ce «oit , il a toujniira occupe
les placoti iinpor1.ii)(i*i » et, MMnMaMe pui cKaU, do cpiclnue
liasteur (|U ii« le» jctie, il loinl«e loujunr» Nur ses pii>ut;
k celte MMijilr^^e Je ri>rp« il j^ail ^Aindit* nue pi va gr.itido
souplesse il*t\|«iit , et Pou dît de lui : r'rftt riioiitntc do Tronte
|iii «ail le niii*u« \ivre. IVrMiune ne poi^sî'le à un plus haut
Vf;re Vatt •/%* AliU r vn ville, et il \,i puMîer iiu-es«aiiiiiient
i>M iiAilo »ur la lai^Avitè de .*inle«tiii rectum et dr celui
«•k«H/r'iiiMi ; en un ni«*t , tonte smi indè|teiidaiK*e e»t au
l*«4il Ji; %.( ï'iiiu lu-Ile . tiuit >\\\ p.iiiioli!hine , lotit fon amour
di* U I aiiir li 11. nient di*vanl une |MiuU*<^*Iude trullce OU uu
liict do tlu-^reuil saule dans »a çlaic.
Pour Lien errp«tîgiiep, il ne hut qu*nn« han^ potjne
I^ forci' de rame vaut hitn la force dn posen^-t. lïelo
I
I
««««««%%«
i:Mit):t.M'.n.
K«i^t''ff*e; r*t lin verhe arlîf et fr^f-.jr/i/ Je dis très-
aelir. |ui«e q:Ml petiit à l*e«)'nt une jclion briisi|ue et vio*
lente.
FxenipV^ : rMci««in efnpoi:ne on coule^ii , ff le plonge
dtns U- «e»n tV «a \i<t-ine.. ! n «ei\ile enipo';:ne une
Îiieire, et 1« {ette à riiomme c>iiijg'*u\ qui foil U roule
\p la reoalili- , >huii «nurr l.i \oir d« i*iiooiirur.
Ou dit âiiv«i pio^rrlM.r.eiiiriit que . yot'T hien jouer à
ta |MuiiHk . \\ fjttt l»i« n ei:i{H« ^..ei «a r-^iiri;e : te qui «1-
gnili* q«i«* , pt>ur h«en «on.Muir une *i\a te , ur6 iulr:giie»
il l'at:l h.'n tenir %r% ine\rn\ de- ii-n««ile
( *e«t iM'^-^tMneni . fiiand iaiu 1 u^vrg liu*n empo-gner
une i«er««^iine on une tlio\e . parve que \ous les M*rrei
elroitenieut. que ^ettc clio»e ou lelte p.^riOUDc %oiisêv'hjqw
peut .•
I^ui pvitt^ç l'une imposera toi ou tard à celai qui ■'« que
laiiire.
I.e legi^Valeur J.vMirgue s'étnil al lire la lialfse dee noblet
de f^i.êdi'rri(<ne , a r.-iu<e des ahos qu'il erail rvpritttes, ei
de son amour pour le bien public. Jlans une êiiieiilitàicell«
o'ca«lon , F'Inlarqu^ dit : « /if se ruorent f tes midaailens }
- toits enternhlç sur lui ( l.jrurgue ] Vn jeune homtnt
» nommr jllcaudrr empoi*s:ne un lâton , en àunne un
« coup sur It: vistigt Je f.j cureta , et Itri e fève y H mil,
« Mai$ pour cria , Ljcurgns ne Jlrchit pcirU ; ains j«
u prrtrnta in tête -Irvée à ceux qui le poursuùntieni ,
M leur montrant son ¥i$mge tout ensanglanté et son mi
m crevr. ►
Tant de calme et de fang«froid frappîrrenl d'admiration,
et bientôt iee adrersairet du sage législaleur votèrent looa
pour ses loi t....
Le verl>e rmpoignor^ dani* tous set tems, me seipble «a
mot Iriviai. Ajoutez l'article fo à riuipératif 9 c'est bien pia
encore !
Enfpofçnez-'le, ,1 en désignant un bomme, a quel-
que chose de contraire à la dignité humaine. Tne personne
rraiinent bien née se gardera toujours d*u ne pareille €%•
pression !
I/alfbé UaurT sorlaitt «a joisr do raaaembléc consti^nante,
travenait un mafclié où I.1 clique salariée était apposée
comme d*ordinnir^, pour le huer et le |ioursuiiiro. In fort
de h halle s nvanre « et. d'une voix de fort de îa halle •
il rrie : Kmpo-gnet^ir / -—Uni, ri'|>ond le héro» de Top-
pn^tlion , empoignes mon corps, tous êtes as«e< fort pour
crl.i ; mais vou» u'eui|ioigneru jamais ma pensée ni uiea
discours ! J« B. 6.
WACÉDOÎNi:.
-»M. Ao'elot «réJaetenr du /icft'iV, a présent*^ , dit-on ,
tme coin|dai|ite en divbuit rouplrts , aux artistes de la
cour des Pont.ifnrs. Uelte proiluction éU*giaque est deitinêc
k célébrer la luori du coiniuerLe qui vient de succomber
à l.von , à la suite d'une mvlaJu* de langueur.
— Tne d.ime de Marseille a dédié h un prince, det
ronplets oii Ton remarque Ici vers qui suivent :
« Qaao<l noi comhat» toat •mit \r% èftnérûw
9 Noii« craîgonn* peu lei liorrvara dt la aonra ,
■ Kl not Un liera iw aoni pla» Jet haaanla^ •
Des coniltal* qui «onf sons iWs étriiflards , de« laorirrt qnî
ne sotit p!u% dc-« hi.<ards, et uni* dame qui craint p^u les
horr«-iir« ilo I.1 guerre , sont des idées à«la-tois triîs-p. éliqnes
et Ire»- belliqueuses.
•*— Cliurschiff-P.i<.ha qui vient , comme on le sait , de
tenniiier ses jours , a eu le bonheur de périr sous let
couM d'ua coutelas qui av.iil été envoyé de l.on»lanitnnple.
à cet effet. Go admire , dit«on. la forme et la cive!urt
magmfiqne de celle arme, et un t-jrc , en IVt.iminant ,
tronvait que sa vue seule donnait un cenain appvtit d élie
tué piir ordre du grand sultan.
— !.e« tmT« prtno-paux ré<iacteurs du Rr^'cr^è'e . journal
qui s'imi^riiniit à Rm-Janeiro, vsennt-al d\irri\er au Havre
I fans avo-r di inanilr a l'ure cette p'tile lerfvenr^
I Ces ni'***ii*un . qni ?rrv:»i^nl de leor r*pi'i Ii r»n«e de
' Tindopendarre , que le» lire%;!ien» soutoiiaie.it p ir !e* arm<H ,
furent arrrh's au milieu de U nuit et eiifirniri -bn» une
ttnr, d*o«i ils ne «nnt sortie que {K>ur ^Ir-* îelés 1 b'^rd da
ni^ue qni lef a deUarq'ié» an Havre Ce«t jor r.mlr^ de
I le«r empereur constitutionnel qu'ils ont fa.t celle ptome'
I nj<te vnr mer.
I Vodii ce quVn g>^e à vouloir a'^u-n^r on rr\'- r,*irre
\ pour éc'a rcr de« pesples qui ^oseat U soleil sur leur iviet
J pendant toute l'aunce.
i If^flfiMm^illiif^ i«urP*Vqtti s'est Mèlnt, lont
V w' p^ ityUwW^^Wf r^ fl/lî' voi^nï en France. Létfr gou-
yernemeot et des sociétés sav£»ht:és îes avnifm â'écàt^ë <ic
"tirf |ilf|tifHf^,tf|rj|rek^,j¥imta il valait biep mipyi né pas leur
;-. ,?'«||f«fijçi5irt^l j^f^Jrîyoie^ tionnieurs^cl leur rea^re plus de
cO'iinà^W éV^^ YfWn? ^^cernë U inatn qiiT yo^is proscrit !\
nu ,nttTA M>u^MyetJa!çtiAl' coiiUcài l^t:ti:«t^%iVélàt , d'^he
iiïv A«iiw^^r^dft,Beri7i,? ;;';'; ■:^'; ■^. ;?;'"• ;.;^^ j'^^^y^-^ ■ ;; .
j / ' !^X ^i^^' °\^ '^joy^gé^^fer» cétlQ ville /,yeî p«Ai|i par un
^^ '^^yMi^^^ bbipmë'^^t^ £û« inforoié.que ce qu*on
' èppdle^'flàÀf'W^rdrtii^eéViitl^^i^^'dcvû!^ Je
mep rendis de suite sur le lieu de la scën« ; uue imnten$e
(5 )
MÙm&iêtf'^^mi^ i^iate^ «t ^brf:fai«iitioià Wst&ppreudc
^c'était une femme d'ua certain âge ; elU.^laitfls^is^j ayàni
■■*Ln n
' *^')\prttfqe*^n^rtt'»errb)li toutes les ^éfémomes qoe prf^&erlï *
. >onU avec inlrépidité, et^ ordonna ^dV^ me M re ie feuj -- Jt' rit..-%5!^îr*?/-»5^^^^^ ^-
.^:\". *«îi #telW'flaf&in«>éil«tfftd4«#owopiipuce;4 s')opprbUrrr Anx •«» de f. fol : tïoii, fe iiW*ti<Wt^iîtl.e''
'^.J'-î^'d^4tfe',*^ù-^à'«iaogpaWei;!s«iisf3nlw s'ébnça 'borti du
'^' ''.^lÉai^S''m$'Aiài^ti&udiiàmLàfff ,ag0ti|.4^ police , à la pri-
" ^' rf^iî*^»^ ihdëM» $'éeri<^r qàe^ «ans •la^cr^^le qu'ils avaient
l'ae^'étfghié'; il4^> feignent mise on.piiè^f^j et jeta ms restes
— ^r. Fragonard avait eiposë , en i8iq, nn tableau re-
letf r ccmim^^A^' ;'«»tip#en*ni4àariaia4e fle WÇl»f "S;ff 'li^
sort et flHflffrliWirWiJi ses >remo)rds7<eUe fewpCflpi^^ g^ijiféva-
[\-' \ r^ pn Beiianïè' ^Itfsîeàrs munîciensd S'adrpsser« W matin
^ M;id:Cofs0n|cî^viiAt pepsîonn^ij^è du; Tff^it^^
S^; donne ea c« mc^rDcpt des rep.r^^jti^tion^^^ B^TOune.
^.hrA^n de nos âbohnesdu Hâvrê noiitf'adrcMejirflinlîtie.suî*
?ant> ep no"s inv'ï^nt à Tibserer, Il garanftlilà wfîte de
l*a^ec4otf iqii'U renferme. - - , îr»- sd ^i,p
A cert*m baron ^ inârthiifld ji'ar|^i^ jciv^i£q))^ on a
bti ce* ievtirsr^r^iers à bt prjoipérité/qe.,|^ F^ Vrghle ^
et #ti r^iibHfeemewr de^-f^ls ei a!iui>^fq Jf.,'f.^^ |^^"/.
■'' '.'1 3i.r- rrii»:.
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-( '^ ... P.jr /,i -il, s, (.a <.v.., .r^ ,i-
-l*îiuaiJA^
QO îi?> . '--:»
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Mestieart ,
Yenillrs bien insérer d;ini ? otm pmi^aiB ^n -
^^ifecut lavomvcflff^ti j
J ' 3 -" T O i. .■ * W*^t (4j^ ,^6çdea"n^ . en lîeï 1 1 n a rîo tï Hu K t» o i -#;
.,»,^,;,jj, jj.^/toaçîésu/ le liane dit Je Vasnriî;*tm îl * cïiifvlpiè
■ b 5î » ,f« <>H)^f.»?M^^«W'pird'eMi. Oi* f IJ«re U i«uver, 4v
▼in. Messieurs les 0éfe|àiii<*imi£a toot prlt-ji 4^ t«
, ^^.. n^adre «qr les lienx, en ce port» oa de ji*j fyîre
' ' ' ' \ »epV^MiAkr^^t•lë'lilH«^d^4lmrBi^l4>^t«4^IÀiJ
*" i^i: 'ïVfîfA-^uiyél'deoÉrsiSjCïiw iîttrt M^poprrff T(w
' t:i> *^ t,e pijbîïc est 'prt? venu f\\w ïespriOr^
:» * I pt"ictfl»res dc:* jiaqiiebols entre Ni'W-^Yoïk
et^e H*ivrc, n fin d* assurer le départi ré-,
,' ■ ... .. C^'ie^r du fTavrc, Tonr fit^ au fto d^
' innis ffè jrJTïvicr, mflf» , mat, juilM«
; , •. , . ...f^Pl?™^^® ®' novembre ; mai» que l'e-
i ». . ,p9:^«eâi^"depirtdeNew*Tonckr«s^
Le lieufî, diLavimaq, ^uM-ÙXtmSXt,
NAVIRES JÉS' (:)9[^lG!fe>^
, Poïir Lwàr^s. -^ lie bWii brfrk tanglak
A^O^ZO, tîip. Perkt¥r^; A^u votfcf |war
4'dilede5ririfftibHv l^'1^'<:<n]rant. '
* P/>»r fref • tt'» jf>*ttHgè) y i*^irlre*àçr ai»
r^piuine^ à sou bord, ou à M. àt^qr^l
'c^orii«r.
Pûwr Bordenux, — I-.e joli brick ^ï^t.
ZftLÈ, Ci" p. Margueritte, fin voîtîer,
lînubré en caiyret^ partira , puur xtrXir
4e$t i n a l i.o n , .: trëv*-! HCj^ssa ii^n le n l ,
S*frdrcJiser à M. H, Cbauvet el comp. ,
«mtateuri » jpu 'à MM;... Gof]«ff p^ fr^rei ,
iHlrtiert^ . . » . . ,
, Pour îci lHoiivene-Odéririf, —lie beau
n a ^ ir« «me riça in E M (7L0US , d e î*( w -
Torkp du port de 56o 'lonii* d'une màïcht»
siipcrieurej partira , poii'tîvemerlt , le 10
mûrs cdîran't, sous le commandemehl du
cApitaÎTléCh. Selden. ,
i ^ftdr^ïâc r , poinr les coadiït^ti ia frc t '
ameri càin CAÎ>Mr SV ckr^Mé Ici cbevillë
çii iquîvréi'mahlèTiinfeihfiMclfargey par-
tira V/j^oUf' ct^i te deitrrttfticw, sous le
couimandemèm âu câpil^<f9* Richards,
Uës-pmitivrÉdent; tiu^sil^;'l^n déchar-
ge n^^nl'elTectWé/^isif V^ l#io courant;
des arniLigenj^Ws p.aéTi^V[lWâf obligeant le
ti*^vtrrii un nféiti'pï re^tèiiFyi^AVprouvera
aucMn refnrd Pti ci^p^t^r ' -♦
' ' ï5^^1^rW^îP^'; 'fh\it^^ fiik ièi^ passage, à
MU. Bnnti.^frê, Boi'gèrard et comp., ou
là M^ Acher, cou nier.
^ Pour lu Kùtivelle^Orléans. — I^ su-
prrbe uaviiv américain JSËINE, de New-
V^rk, du pon d£3Q0(aQp. , doubla,
cloué et cite ville en cuiv/f^^artira posi-
tive m t^altpt^ F la.K<?WVçli^-Xirléans, Irès-
tiic«ï.«^(imrtien( , ^qu^ je .çAipmaudement
du capitaine -W. Williauos'^.^
S*âtlr4»sser, pour he« reiiâefgnemens , au
Hwvré, â MM. fjrebracd, Davidson et
t omp, i è M: Ma&iej^ copriier dudit na-
vire, aw cirpir^itiiî r.Wiiliam^; et à Paris,
I M: B. C»*J»iiig^ itïo Iterfie-Saiol-Eus-
■■'^'•l ti
:4;mi-»i,*| -y.-.j-jy /jo O.ojn f.'JO.>
l»DJi
Vuêdêê f^enies reeueitlieê à la Bourse
dit Umvn^ le S mars*
5fl MMM iké UaytwM , i 3 fr. 60 e. ilUo.
S« WIm ooImi Sanit , 4 to c. , dito.
isS bsUet coton Géoffic» i 1 Ir. 17 «• i/s » a^*
So «illicrfboitdtUBpéclMyà t7fr.loe.4ilo.
-^ Les jônrnaox de la Héditerrannée
t'accordent tout mr lei ravages iminenflet
•OQMÎoaaéi par les lempétet qui ont
rofttt dasi le luidi de l'ËuroDe. Voici un
article eitrait de la feuille «les Bouche»-
du-KAne: Depuis dix jours, il n'est pas
AtWvë Ota seul courrier , pas in^sie un
Urtare. I^ neige , 4ui rst (onibée presque
aans interruption depuis la «ni-déceiiibre ,
a raoda toules les roules iuipraticables.
La oaTtgatîon eat également sus|iendue.
Peudant tout le mois de décembre , il y
a eu dans la mer Noire de rioleutes tem-
pêtes qui ont fait périr plus de 60 bitiniens,
parmi lesquels il 7 a huit autrichietis. La
c6te» depuis Enrini-Durnu joiqu'a l'enlrée
du Bosphore , est couterte de débris de
naTircs , de marcbandiset dcbouéaa et de
cadarres.
' POat DE ROUER.
ito^AMATIÛIO ET CaAHCCMUia»
( 6 Maes. )
f^ CH4acEM. de la goélette anglaise
Liherfjr ^ cap, Mark jildri^ige ^ \enu
de Londres. — Courtier- iuicrprcte ,
M. Pdiecat.
5a5 saumons plomb, 4^ ^^' lilbarge,
M. J. Garrey.
400 saumon* plomb. —liiS morceajx
Ifeois de teinture*-— 3o biiriU lilbarge.
— A ordre.
^j^CnARC. d(i brtck anglais IrJmneOilin,
•«a^». iJa^*id Edu^ariis^ v. de Londres.
,^-Courtier-interprète , M. J. Pe!lecat
•36q uiorceaui t taim. — 1 15^ saumons
|iloiub.— A ordre*
^|^CtiARCF.M.du sloop /e* Trois- Sœur s,
cfap. PoUel^ Tewii dr llonll^nr. — (lour-
tier-inferprêle , M. J. P< IlecM.
%i fôls cidre. — 26 meules cercles. — A
ordre.
ff^ GnaRG. de la goé!ette la Philippines
cap* Dtuntmt s ven. du Havre. — Cour*
tiei-inler|)rète, M. J. Pellecat.
Biai bois Oni|i^( he, cuivre» cuir», cc-
ruse et querciirou.—Crevel et comp.
— L^ brick rrwgénie, cap. Minguet ,
ven. de NoinntMiliers, cb. de lel. —
Coartier, M. Bordelle et fils.
— Le sloop l'Aleiandre, cap. Roussel,
veu. d'HoMÛtrar» ch. de cuire et bois.
—Au capitaine.— Courtier I 11. Lucet.
— Lr sloop U Jernie-Flise , cap. Pain,
ten deHonieor, ch. de cidre.— Au
capitaine.— Courtier y M. Lucet.
0)^
vafiaia wthu.
La pbfte U Ubre-de^^FanaîBe , ea|iil
Tubcauf , de 18 Ion., y. de la HougM ,
ch. bvltres.
La gtjtetteta Plnltppîaei isap. Bamcof,
de 43 ton. , Yen» du Havre ycb. cuivre,
cuirs y bois de Campéche.
1^ di^re les Doux-Attis, cap..ftarbel,
de 84 (011. , ven, du Havre , ch. huile y
bois de Campéche , planches.
Le brick le Jules y cap. Allaia y de
1 1 7 Ion. y reo. deMalnga, ch. plemb, etc.
Le oiiasae-marée TAurorey de 60 ton. y
c. Moreau y ail. à Brest y ch. bois, rix.
Le sloop TAiniJible-Félix y de 17 t. c.
Pilon , ail. à la liouguCy ch. de papiers y
épiceries , fer.
La goélette le Conséot y de 71 t., cap.
Allurd , ail. k Bordeaux , ch. ae plâtre.
Le chasse-marée T liige-Raphaêl y de 49
t. , cap. Gouxcrt y ail. k la Rochelle y sur
lest.
le bric:k , la Comète , de 119 tonn. y c
Uagiian , ail. à Die|)|>e , sur le^t.
Le sloop l'Aimiible-Elixa y de 46 tonn y
c. Moria , ail. au Havre , sur lest.
Le dogrc -le Louis et Faao j f de 40 ^' >
c. Gotiiery ail. au iiivrCy sur lest.
I^ chasse-marée TAiouette , de Sq t. ,
c. Berthin , ail. à Ri^oniie , sur le^t.
I.e chasse-marée les Qoatre-Sorurs, de
56 tonn. y c. L»*pany ail. k fa HoCheile,
sur le^l.
Le sloop le Jeune-Edouard , de 28 t. ,
c, Mt*&iiagc, ail. k Ch rbourgy ch. de
plomb laminé t (rr, cuivre.
Le chassc-marce le Télémaque , de 76
ton., c. Groiimellec y ail. k bre»ty ch. de
bois de < liéne.
Le sloop la Joune-Arlèle y de 5i tonn
c. Rrgiiéey alL k Hoofleur, ch. de tàU
\idcs et eau-de-vre.
POIIT DU IIAVBE.
aAVIRES EfrrftES DU 5 AC 6 MAES
Le brich aniéncain le Dispoth y cap,
Biirck, \eii. de Furlo-Rico « ch. café.
La goëlelte anglaise Hiiikle y C. Toans ,
veu. de Cardif , cli. iVr.
Le sloop Ir J*uiie-ll<'nn y cap. Daniel y
ven. de KuUeur , th. colon iîlé.
Le fiaq* ebot anglais lePrince-C^obourç,
cap. Pu^e^ yen. de Southauipton y ch.
|)3ft»agrr^.
Le pquebotangljîs I^djr*\Veltiugton ,
cap. vv ood y veu de Southamplon y ch.
passagers.
ItAVIRfS EXPEDIES.
Le sloop TAIerle , cap. Pétet ; ail. à
Rouen, cli. vin y eau-de-vie.
I^e bateau à vapeur l'Aaron-Maobj ,
cap. Turet , ail. à Paris , ch. bois d'aca->
jou et ris.
FORT DB QlTIÙJtKOr.
ttauremeni «Ai 4 « • S Jferr.
Eh mrfi¥é de FHhqeier 9
Le tjalk haoovrictt. Die-Hrei^Gta»
chwnlcry cap. U. TiepkeSymN. à Aatii.
( Vmî dtOmfê^ ^tmmdjrmiê. )
AVIS DIVlLàS.
fiente sur FaiUiie.
H* â4-*~'De>n*în samedi, neuf beorii
du matin, en une maison sise à Boaefly '
rue aux Ours y n*. 65, M* Galu , com*
miasaire pnseur, procédera à la VEHTB
de aao BOUTEILLES dk VlN it diversea
espèces, dépendant de la Fa'lliie âé M*^
Aune-Félicité LavASSELAy femme lépanie
de corps et de biens du sieur Letellier.
jtris wponrjNT.
La Vente de A UNS et KUVJi y aiw
noncée dans notre naméro 90, aura 1sa«
le ai er créai 12 de ce MoiSf aux lien
et hemre j ûxés.
OUVRAGES NOUVEAUX.
Sémeee mémormhie d#Y« C^mmhrm det Pmirs,
dm l février t8a5 , présidée put M. i«
Chmncelicr,
A Paria , chcm PtAVOUit , ièLumr, foêi SaiM-
llich^, «t au burcao àm la IVaecHe.
^^mmÊmmmmmmmÊàmmaiÈmÊmÊUmÊÊÊÊtf^âÈÊtmÈmUÊmÊÊÊ
BOURbE DE PARIS, D*HIER.
Effets Publics.
Gl?f^ P<>Ua CENT CONSOLIDÉS,
Joinanf fki m Sept iSm
es t aa« soa 5c Sa f 81 1 yac SS • 90e Ss f
8sf 5c loc i5c 10e t5c aoc 35e Saf 3^ aoa
Sae ft5e 35« Soc
xECofr^Aisa. de uqlidâtio.^,
JoBit—re du 9-1 ari**- *8aa.
Ech. da al lUrs i8i3 , lîo. 3 o
iSaj, a a
ti'^» 9 4
jldcM No«niATiTa«,
ANsuif&s DE 1000 ra., & 4 p/ */«y
Avec lois et priaMs.
Jo«»—i>f àc Ittmahn iSbx
loool »
àCTIOXa DE LA SaXQ. de TEA'iCKy
lowininr» fr Janvitr ithS.
1460 f
SPECTACLES du 7 MARS.
Tlli^:ATR£ DES ARTS.
{On commencera à 6 heures.)
LB MBaCUaS GALANT.
o« LA CoMioii sAvs Tirms , d« Bonrsanit
LR PBTIT CIlAPEaoN ROUGB .
Opéra en 3 actes « de Théoloa cl Bo%tldi««.
PoJolphe, MM. Baiisia
iieger
Aio.isieur Johe »
i,'U ermite
Edmond t
Premier Bàchermu «
Deuxième Bûcheron ^
il use d" Amour ^
Jfaneite «
Bcrthe^
iulico*
l^ic.
fiojrigac.
Damuoiiesb
Valelie.
Sciiwaaecè.
Mead. Floriai.
Tbéaard.
Oi. BLOQUEL , DIPRIMEUR es CAftACIERËS et es TAILLE-DOUCE | ans SaiaT-LÔ , N* 34y Ptia ut Pai^ta.
I ■ ■ • ;
i ,^ ....
'1 ....:. -. .
SAMEDI.
LA NAGELLE,
DE LA SEINE-INFERIEURE.
Crtte l>ailU pMtaiL (on* le« j<iars. 3'*<lre8ser , pofar rAbonnement et U Rédaction , aa Bureao de /a Naceitc , Place des Garmpt , n^^» 43, À Reneii^'
Ou a'uboane a Pkiii, chei feA»«OT-TirivA.iis , riie.de Ru-helieu , n^. 79. — AuHaTre, ches CuArctLB , rae do Pana. ^- Et cbes toua lira Lilirairea ol
^UiteclcÉrft.'dfef'P(Ateadii Déparieiuout.^- Ijt prix de rAbouneaieat est de i5 fr. cUac|ae trimcdire, ppur Rooea , et 16 (s. 5o c. paria poste. '' ,
FRAGMENT D'UKJE ÊniM: INÉDITE.
.J: -J . A ja. ***
;..:.'' ^ ■ IfA aeule ^raiiflear TeritaLle ,
CV^ d4i;ibil;er ton propre coeor.
... .JJjiia lUlA ii?glc' mr^)ri8able , . _ * •
;j j : 1^* 6'J|*'i^ homme sefait cnopaUe,
' 5*il dcikceiûlâit de M haotedr. '
Qoknd'tX)bédn ^ nés rivages ,
- ^^ 'l>dr'aâBiii]vt de» k'ocher» Mânvaget ^- . '^
'Ta ttf ieutnteoipiei aam effi-oi; ,
, , . ,/ ÇVfct' ainsi f|ii*ea la solitude, , .^
Hearrax du bbubeur di? rélmle ,
Lea luccluns ne sont rien potir loi. .
uii jour, si la tyré docile 1
Te vbde à la célébrité ,
(î^ue. des traits d'on no}S\*tâtï' Ttoxim .
Tou coeor ne aoit poliil a{;i(é !.. >
lJ*otiVaii qui vole sar nos télés , ' .
3 . J)4I3S l'i^xe Qiéhiê des l'empétei ,
Monte en dépit dfs aqDiloua : . . ' '
Et le fier aiiiaii qui' l'outrage ,
^L'el«%e« |iar su propre ra^e,
Au-deasus des uoir» tourbillons.
. J^c dcMtanJe au pruptu voioge,
Que le plaisir de le'cbsinieri
^^ • Il pourra t oier «lou saifrage,
Mais non pas !a' doofeiiir d^tm^r.
' . ' ' Si l'boiupie iusnlte^a U Inmièrç,
3'éicini-tlle au milieu des rrèox ?
L'astre brillant qni aoOs éclaire
C«»ae-i-il de ian* «r m» lepx ?
C^.intre lui snulHonl les orages, /
L'biver vomit timt ses Ciiiuai» :
Cfsl p<»hr uous i\\xt suni les uuages,
I . L'obacoriié ue iattcuit |ias.
DICTIONNAIRE DE LA NACELLE.
>I OUTARDE. '
Ht àui-»it tin grand cla^îlro à faire sur la montarde^
et ce chapitre serait pi(]u.'nkt ; mais consacrer à ce stijet
trots colonnes d'un ionÏTial qui devr.iil avoir pour épigraphe :
IHversilv ^ c^e^t mi J^me, mes lecteurs ne nie ptirdonne-
raieal pas celte usurpiilion. Je leur ferai grdce de rêl^vuioingie,
parce que les aiiti4|uuires ne sont pas <raccord. siir le» deus
luots (|ui couipoaeal moutarde. Je Ji» le» antitfuaiœs y et
I ^ardeS'YOus de croire que ce soit une i^auyàî'e plaîsantene': je'*
puis vous prouver^ perdes iiiêmoii*es, que ces tuc}!*^iei:rs se éônt'^
auiu&ës et s'anjusen^ encore quelquefois à là rnottiardeiiiti'"'
uns veulent qtie ce inot vienne de moult- ard ^ qui cchiif^ffè' '
bi*aucoup, les «titres ^ë'miJstrïïm'^rdefti\ Yirmi^ qtft%r4ie#.'
L'origine de cet assa îs on uemealn*f éteint uiienai éclaircie.
Les gaulois coniislss.iit^nt la moutarde. A quelle rjioqne s'est-
elle introduite chez nos ayeui? L'histoire se tait à cet égard.
La moutardti dès gallois, d'ahord exceilenie, se corrompit
. lorsque Jes romains envahirent h'ur pays Crs dominateurs
du monde, poill'feiit jidr-^ddt {eiirs dieux et leurs usagi|f.v^
Ils faisaient mal, la nibutùitfe, ot» pent-étro ils ne U €0&*
n.'iissaiont poin^'; de-là Tesi^èeè d^oubli ou elle tomba 4t
leur lein5.
l-eà hiibitans de rAngleterre, d.ins les IV*. et V*. sièciei,
passèrent wlans l'Amcrique, et y établirent différenles colonies
. qui expulsèrent les ind^gèheg et leur moutarde. Ce furent
sur* (oui les saints anachorètes qui venaient de Tiie s'établir
eu BietMgiiCy qui poricrent les coups les plus forts à ce
précieux digestif, lis le regurdcrcnt. comme inventé par et
pour irs goMfrmaiids , et ie cha^&cieiit (les cuisines. Quelqsei
villes de ja Gayle teljes «up Dijon' et Paris , conservèrent
le fj'u sacre » et la, //io///ar Je* , fabii-uiée dans ces deux Villeiy
jouit cai.orc d*uiiè rc^ utalion méritée. '
On du d%ine personne qui s'occupe à àes choses inutîlei:
elle s*amuse à la moutarde. ' ■ , ; . ^
Ainsi les bons homtnrs de lettrés s'amnseiU à la moutarde.
On DC'ut dire que les rédacteurs da Réyeilf de PJl pollen ^
de la (Quotidienne y du Craprau-BUinç ^ t'amuse ut à U
niouiarde \ car vouloir blanchir la télé d'un nègre , c^est
perdre scm savon » mais il ue faut point donner trop d'extën-
»ion à ce dicton : c&r s'ils fout des, choses iuolilés aux autrètf
elles sont pécuniairement pibfitaLles aux auteurs de ces
pamphlets.
On dit d'uue chose qui vient qunnd on u*en a plus
besoin : c^est de la moutarde après dîné,.,»
La nouvcl'e d'un héritage , ou bieo un quateriie à la
loterie, qni arrive à un homme au lit de luoii; la main
d'une |K*ulelte de quinze ans f accordée à un vieillard de
soixante-dix ; des munitions k la garnison d'une citadelle
qui vient de se rendre, tout cela s'appcle iiè la mortarde
après diné , en supposant qu'on ait eu de quo» (îiiuT.
Surer la moutarde ^ signifie adoucir un refus , dorer la
pilule, donner de i'eau-heuite de cour*
On dit : la moutarfli* lui monte 4iu nci , il cuininrn<rc
à se fâiher , le» opprcs^iur» .u'out pas l;ca;\ jeu 4;.ùnii ia
u é0 nti i net Jet oppriiuét , âlort il ii*«it phi«
w ae êurer la uiartùf ^ ou ne veot p!uf avaler U
pi f. -
âoitt le mondû em Mmi la mç^êiardc^ veut fnt qu'une
ch«it eii devenue publiqve.
fêt exempW, M. *^m Acbaifgé ta conKÎenk cWtMaae
boooe place ; M, JU.».. a ^endu m plume à h flëftdora
«k police. U fée Urgàle a r^çu 1« louel de i^tniil— tmr ' '
Mina. M. M*** paie 4 fr. 7S cenliiues de MiOnViliMl
Toui le monde en bai ta mouiarde.
Paî proiittt d'élre court , et je tient ffvfnV. ^«1 4it |
que U mouiarie e>i un digestif, ain»i , lecteurs qui ne
pouvti di^t^rer ni Tarbilrairc , ni \e$ Tarlufei , ni les
jétuilef 9 ni tes discours de MM. tels M tels, ni les s<>lti»c8
des Quotidiennes mère et fiile, ni Ifs écrits ttiwinruT de
M. de Donald, ni les arguioens.UeM. Ch.... ; lecteurs , niangfi
dooc de la moutarde ! U. 1.
aiBONÎQUE DE DARNETAt.
•
n a*eei point de^ riiaet qtie les frinoiis B*evnpkneot paar
abuaer U simplicilé ou trtonspher de la défiance. Un fait
local I dont o#ut gara«tis9oiis tons les détails, va prouver
q«e t'intervenlion àet fen et èe$ génies nVst pas encore
un moyen usé |iour tout Je luoude. i«e lieu de la scène
dbot il va s'ngtr est DaroélaL
Venons à Térénement.
Vtk întTminn se trouvant, il y a environ un mois, avec
là feamie Gt^^r , marrlisiide à Djrneial , lui demande le
ht]éi de la tri^lesse qnM cro t rein.irf|Uer en elle. Vn suyi
•Sset commun au|oord*bni , lépond-'lte : le nianf|iie total
d*argaut et de restourcrs pour mVn procurer. A'ors l'iii-
conna , après avoir exigé le plus pfraiid se* ret , lui dit d*un
toa propli('iii|ife : Demain A six heures vont irez , vt^iue
et une cneim^e ni %^ieiiie nr neuve , jrt r vingt et une
livrée et vingt et un sous ( Piis ntim^nim impure fianJet)
dans le èois Uagnères ^ cô.e Sain t- Mi kl cl ^ et vou% pio^
tivncerez ce$ mots»... ( I^ ferauic Goj-^r a ganlé le secret
sur ces pamles cab:ilistic|uet.) Alors, coiitiuue le sorcier,
vfMM tmr- z un million !
Fidèle h cette ordonnance magique, U f innir Coycr porte
au lieu indiqué, la somme prescrite. Vno \o»x de slcuior,
réchme encore Irvise livres Ireite sous, marqués pr elle de
certains caractères que, par nne réicrve pieust*, elle a auui
irfusé de la ire connaître.
Celle somme, comme on le pen-^e bien , est portée scru-
p^leuiement. 1^ même voix alors, avec une iiitoualion tou-
jours croissante : « Relournet ciiex vous , \fous y tronvertz un
fi'and Sfignvnr* Fait es^lni force politesses^ et il vous don-
ftcra Parf^ent ifne vous détirez. u La bonne femme, comblée
des esjiérances les plus fl.ittrnses , court clies elle , trouve un
«"orbeau qu'elle croit être le grand seigneur promis, mais,
ilégnisé tous une forme animale, comme cVst asseï Tordi-
ilaire des génies. Elle pnxligue au s^^igneur les caresses les
|dus ret|>ect lieuses, lea politesses les plus vives . mais le grand
l'eigoeur renfermé dans sadignilé, ne donne point d'argent ,
i4 se cont**nte de croasser. La femme Gojer I interpelle alors
cruoe miiiiëre plus familière; le corbeau s*envole, le voile
tombe, cl M*"* Coj-er s'évanouit.
Doc aventure de la sorte, arrix'ée à une femme, est de
!mile confiée à la moitié de la \ille,qui la confie a l'autre
looitié. DarwiéfaI ciMntoane bientôt cet évéïiemcut dans one
uMuplainte analogue. La dame Goj-rr forme plainte contre
Jes ckan leurs; et jugemefil e*t rendu le ^7 février, p.ir la
iattice df- p.iix de Uametf^l, qui déboute la femme de sa
plainte, et p<*rmet de cliantcr la ciiaiison {u^qu'à du lieures
du soir , car , ^>kis tard ,on troublerait le re|>os puMic. le
SH^me juir^meal met bon de cause le rorlM*au qui avait
comparu à raujience, comme témoin; mai» qui, n'ayant
p4 voulu trahir ta conKience en déposant , fat lâchement
assasainé à la aoriie du Ifibuaal.
mt a ix>tiis A. Y qu un fie êm gardes aiiati moa-
kamp , pour avoir eu 4Mmpnédtnca d*avalor an
livm. « Ab ! bon dîaa ! dit It roi « ^'on ailW
riMilIct , l^martinièrt , l^ssona ! — Stre t dît
Noofl nous abstenons da tontes rdleaiwii anr oal Mmêm
ment dialiolique. Jl n'est pas boa d'être plafiaat mis
des géuies.
MACEDOtKE.
«^ ùm âim'\i à Ix>tiis XV qu'un de iêi gardes allait moa-
•Ir i»r te champ
•eu de êm
chatubor Aarfauail
le dut de Noâîlles, ce ne sont p.i« des chirurgiens qo'îl
f.iut. — Eh ! qui donc ? — Sire , c est l'abbé Terrav, le cou-
tréleur-féuéral des fiaances. — Comment ? — Il arrivera
bieulôl ; il mettra s«r le gros écu un premier dliième ,
un second ditibme, un premier vingtième , un second
vingtième ; le gros écu ser« r«duil.ii trente sit jols comme
les nôtres ; U s'en ira par fai voits ordiaairva , ei voilà le
malade guéri,
(Compares la sollicitude du roi , avec cette froide plai-
snnterie de M. le duc. Quel contraste ! Au surplus, ce n'est
pas la première fois qu'on voit un cpnrtisan. exposer, la
vie d*uu bouMise p<iur un bon mot, comme aussi sAcrs-
6er le salut du pruioe et de la pairie à de (allas préleii-
iâoas.
— Un individu est tellement engoué de tout ce qui sent
ou rappelle la guerre , qo'd na vent pins eolenrife parler
des juges^Je-paix.
— Le ^5 du mois , dernier un violent incendie a éclaté
dans la roininiinc de Toui hes , arroudissemenl de Monidi-
dicr. £n peu d*insl.ins , trois iii.iisons cl tous les t4tiroen>
qui en dépendaient ont été la proie des flammes , s.ius
qii*ou ail eu le tems d'y porter aucun secours.
— Crotone s'enorgueillissait p^ut-élre plus d'a\oir donné
le jour à ratlilcle Milon, que liièlics d'avoir vn naitre Pin-
dare. Les tilloi^ paraissent res»i*iubler uu |)eu onx crolonia-
t< s ; et en aUmdant qu'ils aient uu Pindare, ils accordent
des honneurs plus qu humain» il VHeicule dm ?iord , leur
compatriote.
\oici un article apelogélique consacré par une feuille
du ciA à cet artiste célèbre eu fait de coups de poings :
• M. Cliarles Roussel , connu sous le nom 6 nvrcnle du
m Nord, est de retour â Lill.r de son voyage d'Angleterre.
m M. R>ns»cl a reçu clirx nos voisins d'outremer l'accueil
• le plus favorable , et leur* journaux ont plusuurs fois fait
■ l'elogc de son agilité, de sa force , et sur-tout da la
M beauté de ses formes mii«cnlaires. L'un de ces journaux,
M que nous avons sous les /eux, s'exprime ainsi sur le compte
m de cet Hercule :
I. Il j a dans l'histoire de M. Roussel queVqne chose de
• partw ulicremeut intéressant. Semblable au Pancrastiasie
N invincible de l'ancienne Grèce, qui s'était retiré dana
» sa patrie couvert des applaudisseiiiens des spectateurs t
n apiè^ avoir remporté une suite de victoires à Uljrapie
» et à Delphes, VHercuU du Nord est retourné chec lui
» comblé de faveurs , et avec une fortune S4iffi>ante poor
» assurer son existence. Sa force, infiniment 8U|>érieure à
■ ce qui est ordinairement le psrtage de l'homme , ne per-
N met plus à l'imagination de s'étonner ^e$ prodiges at*
» tribués an h<^ros dont il a pris le nom-
i> M. Roussel a po%é plusieurs fois devant les élèves de
» l'académie de peinture et de scntplure de Londies , et
»» cet:x-ci , pour lui témoigner leur reconnaissance , lui oui
»• ofleiï une superlie médaille eu or, «or le revers nie la-
»• quelle sont gra\és le nom de l'alhlâle et le motif jdn
•• cadeau. ■
— On nous mande de Tonlon que le nouveau mavre dn
la ville a enjoint à radministralton théâtrale de faire jouer
tous les jours, axanl le lever de la loile , I Ouvcriura de
Uenrjr IF* L'ordre est exécuté ponctuellement.
( Courrier FreM^eââ )
ï
fiOmmitU 4
( 7\BfUil. )
Le sloop U B^rëaice , c. Go)on , veo,
d» Havre, ck. de coloo^ 0ttiv4«»«tCi>
MOV MM« Gr«f»l «tx^oinp. i «ourlier»
M.J. Pcllecai.
^;^ CsABCÈif- ^e la goélette là Phi"
Uppinè^^^ âavre , cap. Dumotit , ven.
Au Hftvre. «^Gouriior-inlerprele» M.
I. I^Necflf.
. Réclamaieurs i MM.
aoo» «mmonicvfvre.—- Roucberfilietc*.
74 tirrçons rhi. — Deschamp»- Alexandre
et coDip.
339 cuiri de Usuf en poi).— -Qi. Béral le
Y imc ei filft.
ifi iie»çans ris.-^io barils cérttse.-*-ao
bourauts quercilron.-^-Crevel et comp.
ste bûches bois de Campéche.— A ordre.
^f^ CiiARGFX. du %\oo\tlesD€ttx^Amisy
c. Enouyytn. du Havre. — Covf tiers ,
MM. Bordelle père et fils.
B Jc/^ma /ei/r j y M M •
64 TAts vin ordinaire. — 120 barils , ^4
demi-barils brai — Hubert Taliie.
3o balles cotoD.— 16,000 paves. — Verdier.
^f^ Crabgew. du doffre/e^ Deux- Amis ^
c. Harhci , ven. ^u îlavr^, — Courtiers ,
JdM. Bordelle père et 61s.
Réclamateun f MM.
ail h«ocai»U quercitron. — Xbuintre-
Legras.
5 boQcauts quercitron. — ^Tineî-A ocelot.
54 quarts ^to. — Carré rainé et Goubin.
dm caisses 19 barriques 56 ballots vieux
cuivre. — I modèle de frégate.— 1 balle
bois d'acajou. — Le Commissaire de
Marine.
8 fais potasse.— JuiflTran , Roisjoly et C.
s5 pièces buile poisson. — Picard frères.
5 balles amandes. — Desroques frères,
a lM>ucants anchois. — Dcsrocquesi.
^54 bîkches bois jaune. — Vanier*
J90 plaitches sap. — Hersent.
I gr^nirr bois de Campéche.— tA ordre.
(1^^ CfiAROFJt..du chasse-marée^ i?owic-
^Uésirée^ c...... ven. dcja Rochelle,—
CeurlieT-inlèrprëte , M. Viard.
Jiéclafnntew s ^ M If.
59 fAtj yîn. — Oieusj frères.
aâ f^tt cau-de-vie. — Lesguillez et Belliard .
25 fAts dito.-*]. Ch. Lebreton.
^4 fûts dil^o. — (•oJcttc-QuenouilIe.
4 £àU tartre.— Au porteur.
y^*> CbaBGem^ du chasse- marée 7a Mé-
ianie , c. Barra , ven. de Saint-Malo.
— Cott rlie feinta* prête , M. Viard.
So boiiMuU 40 baijes tabac— Pour la
ilépc.
ts pitncbès t»ne«l,^9t4 moroeous boîs
de cfaéne.^S paquets bttes.— Au por-
teur.
Lt cbasse-n. Iç CosnopoUle * c« I^aa,
V. de Noirmoutiers , ch. de TO,4^ ^* *^ »
pour MM. Beittvaia et Labitte.
Resteà réclamera bord iuèe^^r%bk Petite-
Louise j yen. du Havre.
Provenant du navire la Henriette , cap.
Thémoy, ven. de Marseille.
A
85 caisses êavca.
.e réclamateur est prié de se faire
connaître, s*il vtui éviter les frais de
retard.
S'adresser au Capitaine, on soti bord ,
ou à M. Fauqueus » son courtier.
MOUVEMEriT DU 7 AV 8.
VAVIRES ENT&KS.
r^ sloop les Deux-Amis , cap. Enon ,
de 4^ ^n* 9 ven. du Havre , chargé de
coton , vin , brai.
1 e slôop la Bérénire , cap. Go^on, de
5^. ton. , von. du Havre , ch. de coton,
bois, cuivre.
Le chassc-niarce le Superbe , c. Hul-
broo, de 61 tonn., v. de Bordtaux, ch.
de vin et eau-de-vie.
La galiote la Parisien ne ,«c. Grandcourt,
de 64 tonn., v. du flavre, ck d*espnl
de vin , étain, plomb.
Le brici la Bonne -Henriette , cap.
PontiF, de 1 1 1 tonn. , v. de Londres . ciu
de plomb y cuivre.
KAVIRBS EXP#Dll£s.
Le sloop l'AIcide, c. Decamps, de 38
tonn.. ail. au Havre, sur lest.
Le sloop la .leime-Flore , cap. Savalle,
de ifi tonn. , ail au Havre, 8ur lest.
Le brick la Virginie, c. Toquin, de
78 tonn. ail. au Croisic , sur lest.
Le chasse-marée rEloile-d€>-l«-Mer, c.
Matelot, de 62 tonn. , ail. à Marennes ,
sur lesl.
La goëlefte la Louîse-d'Orloans , cap.
Poissji de 53 tonn., ail. au Havre, en.
de plâlro.
Le sloop la Rosalie, c. Persil père , de
78 tônn. , ail. au H^vre , sur lest.
I e dogre 'a Ville-de-Rédon , c. Morin ,
de 60 tonn. , ail. à Bordeaux , sur lest.
Le chasse-marée le Pèie-de-FomilIc, c.
Calvé , de 70 lonn. , ail. à Bordeaux , sur
lest.
LeslooplaGrâco-de-Dîou,c.BouiiIon.
de a8 loiin. , ail. à Gran\i le, ch. de
pierres meulières» plâtr<.
Le dogr« fe Nestor, c. J^vmwatê^Jit^i J
ail. à Bordeaux , ch. et plâtre.
Le brfci fes {^«x-Paaiines , c. V)<mèel ,
de 72 tonn. , ail. à Rochefort , sur ^eal.
Le brick la Jesine-0|jm|ie, c. Hotiaé,
remplaçant le c. Guvot, de 118, toun. f
ail. à Brest , êii. de bois é9 conalraciîon.
Leslosf) U Père^le-Faiaille, c. Bademer,
de 3g tonn. , ail au Havre, sur lest.
t^ sloop hi JieiMie-Elitfe t c* Pain, de 19
loua. , ail. à Honûeur , ch. de fûts vides-
PORT nu BATRB.
ITAVIliES-FJrTHÉa W 5 àgJ 6 IIAA3.
^f^ Cr ARGE«. do brtck i^Brrcftie^ cap.
Jçjisoaf ven. de Liverpooh-^-Courtie^,
M. Acher.
RccUtmateun , MM,
39 balles coton. — A. Leseigoear-AklAD^
dre frècfs ci Delafrenaje.
86 sacs cacao. — £. et A. iBorel.
100 sacs dito. — Oppermann , Mandrot
el' comp*
3o blocs élaiu. — V*. B. P. Lecouteulx«
a fûts 2 cai>ses marchandises.— lo mor-
c«'aux fer. — H. James.
9 fûts 1 caisse 14 pièces fer.-— R.lkBeasIeY.
3 fuis maganèse.— I fAt CQi¥ro.**W«il-
dington.
3» fâtsbière.-^-Witkins.
83o saugio9s plomb — Berrang er«
33 bourau^ quercitron,-*3 sacs café.^—
5o SACS cacao. — 1 grenier boit d»
Cauipéche,— A ordre.
tg^ Ciur.GF.if . du navire améncain îf^nr^
Hngion , de Philadelphie, cap. E. Ass^,
hins f ven. de la Nouvelle- Orléans.-^
Courtier, M. Labbé.
RécLamaieurs y MM»
161 balles coton. — J. Denniston etcomp.
96 dito dito. — Vassal el comp.
100 balles coton. — i Creuser bois da.
Campéche -^Tessier.
i4 balles cotofi. — Caumont père et fils.
34 dito dito. -^L. Picard frèrest
98 dito dito. — Lèpre vosl.
iS dito dito. — Zangroois , LatAillade eî
comp.
94 balles coton. — :Du Roveray, d*Jvernoi4
et comp.
a barils sucre. — i caisse éveolails.— 1
tin Foache et fils.
PORT DK QUILLEBEUF.
Mou\^ement dtiS ttv 6 Mert,
Il est monté h la »arée du jour »•
chas40-marée qui a passé debout et ^*â
n'a pu être abordé , \u te mauvais tcius.
Sont arri¥és ée yiUèqvicr.
I^ brick In Louise | cap. Fauchet, âtV
à Noiriiiou icr.
lit brick la Lmm I cap. HttKo , ail.
k Saiot-Malo.
Le dogra la Jenoa-£aBila« cap. Fon-
leoau , ail. k RorJaaui.
Lt brick la Napluot » cap, Ralarier ,
ail. à Bordeaux.
La gribaaa raimabVe-EttpbroMoe i c.
Baflereinme , ail. au Havre.
.1^ tloop l'Espoir t cap. Leaoînei ail.
aa Havre.
Du 6 mi 7.
. Soni descendus de ViUtqmer t
' La grtbanne la Jeuoe-Elise, c. Moraud,
ail. au Havre.
Le dogre l'Elitabelh » c. Dubamel , ail.
dû Havre.
La gnbane rAimable-BaUide, c. Le-
•ourJ, ail. au Havre.
I^ cba»»r* ibArét U Jeune-Camille » c.
I>uffjn , aU. à Ciiar^nlr.
Le cUt^ac-^ï^r*^** U Marie*Rose«c. Lar-
gourlie al! k Caca.
Lt Imck TEinile , c Bertaud , ail. à
fierUtid,all. à Mar^^ille.
Le sloop U Jeune*5ociété , c. Le>eiie ,
ail. à Saiut-Malo.
Le sloop le Saint-Dominique , c. Dn-
bpi , ail. au Havre.
Est monté et posé à la marée du 6.
. Le sloop rHeureosf- Alliance, cap.
Bri«ud I veo. du Ibvre.
Soni descendus ce mûiinm
I««loop le Clairvoyant, cip. Juliannr.
Le brick la Belle, cap. Viaud.
Le sloop la Justine, cap. Lacroi-x.
Le sloop rUoion , cap. Cardine.
Lacribdnc l'Aimable-Euplirçsinei cap,
Bellefcmiiie.
J^ griLine la J<»nn#^EIise, c. Morand.
Le do^re rKliT^lwIli» r.np. Dnli^iuiel.
La gribaue rAimable-Iialride, c^ipit.
Lesourd.
I.e liaA h.inoTrieo Die-Drir-Gci^westh-
wislei , 11 Tir|ikps.
( T't^nt Je Su )
— Le mauvais frms d'hirr a ran«é p'u-
sieurt tnalliPtirssur la rivi«*r«». In iij;»rni i»
cbargé i\r l»oi«, npj aiicnaiil au »irur(!»'-
din, a p#»ri aii-r!«><isus t\n PonI-dr-l'Xrrlu»
I n des m rîn^ d*un balian à v;j|tenr a
failli êirr vicîiiiie de son tri» , • u \oh-
lant lui porlcr du srconrs ; d« uk tlic-
vaun bille» sur un bateau picard , ont
iit noyés.
Jioie des Ventes reciwiU'es à la bcunc
du Havre , ttu 6 murs,
a54 balles coton Géorgie , à 1 fr. aS c.
a<q.
33 dtto ditoditu Louisiane , à 1 fr. 5> c.
dito.
a doiii!». lirons co'h-n''^ ^ris-^àîB f. dito.
6barlil|Ul•^ j liiicoii lo t|ii^irl» sucre brut •
a livrer, a 100 fr. , dilo,
55 bil!«'S coton Grc»rgie , cjirêes , à 1 fr.
2 c. I /> , en fil lu |»ôl.
ifiS diro 'liP'ii^nviV, ;i «p r. | '-» , dil'».
(4)
POBT D^q^HUCCR.
I>u 3 tu 4 icmt encrdafan relAcha pour
Rouen t/Hjrinia , cap. Satauu jFI|j||p. de
U Mârryio«epb, c«p. Usidi$ t^jàê
Murenue». ■ . >
L AiuiaU», cap. ^ûéU ndaQuM^vr.
bk^ I''. 4u ^ s^til sortit |r£spér4ii€r/
Le Télemat|n» , cap, f^otimay.
L*A]tti-Jri*(>)fuiiieti;^ , cap, âlenard ,
allé à BordeauK.
7 autres bâtimeos , ail. k Roaen.
POaT DE DCNKERQUB.
IfAVIELS ENTRES DU a àV S.
La Boulonnaîse, c. Mulard, ven. dn
Havre , cti. â*- gtaine de lin.
L'Adèle-Cherjt cap. Bonvier , ven.
du Hilvjrc c ha ge di? potasse.
L Aimable-Maiinelte, cap. Perce, ven.
du Havre, cb. de potasse; arm, IIM.
Bonvallet frères.
Le Succès , cap. Del pierre , ven. du
Havre, cb. d'huile ctpotasse.
PORT DE LV ROCHELLE.
Soni enttés
du relâche
itavarics.
pour cause
f^ Poulc-Blanclir , cap I cdouarin , ail.
de Bardeaux à Rouen,' li. devin, vinaigre.
Lia Marii-Aniie , c;ip. J. M. Gu>douin ,
ail. de Itordeaux â Dunkerque, cb. de
vin ,eaii-de-vie et p^dlîcule» decacap.
M ALLE AUX OU A INS.
do
4.
f.
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f. c.'
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Srnetc.
38
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fietij'iul. .
5
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Lozcrn.
»
Ilaiito.'s. .
i3
33
16 >.
(ol'a..
«
Lrniillev.
i3
•
38 »
rrrlle. .
^6
3S
PrijL muj-vn du duuhîr h^cioUire des grains
Cl dtwsous éc i^nès,
(lu uift février.
7«
as pièaaaafp, SMliontp.p.tvffl.. tfa
L-haikdaCalaâiacUncAlahaMati U< ^
aîUa VMt 7if Saaà 71} covast da UMÎe ?• à 7S1
Ict quatre darotflRa' Aola 77.; . ^
L*esprii S/6 aa Tetto |»aa, U dUapoalbla «t
coorast du mou loajoart tcwi I ij%i So, et
<U»aiidé a 170.
AitB k dira da Mmvt'd «nr ^ dfiréai caW»
uialcs^ ti*u),fmri uiêiiifl t^TtBe ^f-^r,*^ les aflalffCâ
faioot fi'dVQiu n4B |iW «AtM^iî aMipBaMBi k aa-
Boaetr daas lt« t*"^*^ ^ai loai aoaiiaMiB.
FAILLITES.
lt do taoïrdl pt«aiw
bail e«Bl Wag i-troU « le tiibaaal de
de terre et de mer ^e^u an Havre, •
ouverte , à tUttr proi[i*uifrrHrfÉt liudjijntir, U
Ciillile da ekitr Ptml llaa«**vii , mi^^ny d «ff«îr«\
dnaeorant V ^n vu-f.. ^ - •^^M^f.^r ^ ^^-ji ^-^^^
coiBiaieMire de la Ciilllie , Bf • Keari Fati, jii|e
de ce triboaal , et poor «geat 1 : tu. ^^u^^ ,
cosmU , deaieareot an Havre ; a nrl^noc W de-
p6i de U personne do failli dans la UMiw^ti iTat-
tH ponr deiiea, aise en celle ville, et calia,
que le pi^ol jugrmcnl aéra afScliê et iaaefâ
dan* le journal do H^vre.
Vut'i r*( jiï^'r^fifQt dit 3 mara, le aîear
Pifrf* J '«iiiei Ro^w d# O^dd^^^aar^^toirria, a
cle 'ticUiié ^n fitt d^ billijr tjO¥fv1etc«iikBi«Miii^
flff'tii»T«iillBnl, ajrndica lionaveniare^ Lecoate^
tïrînu *<k«ndè.
HâLL£ ut (^Al?l
; \\\r 3i't 8 S«iiatin . . a a
|Sri><le 9 3 .^o A\uiue . . . . l6 48
Oi^e 'éO 7
Halle ai& Cciaa , du 4.
liornf et varlie i <ieu\irr. ... a .»o à a 80
Vran eu cicrù'r -a 60 à t m
ILaanr tri % 1\
iVau Liaoï'bc ta i- t »
Clirvat a œuvrer a So A a 70
t'efi'rs (tu 4 mars.
5o t. bnilc CuIm c. du m. aar cbar.
5c» d. d.
300 d. p. Ira 4 dem. m.
a* p. r»pr«i 3/6 .Mnurp., pour a%ril.
Du 5.
I 5o k- aafran «In Ctal.il jîft noorrao. . .
i5o t. builr Culxa , p. lia c. , »ur cbar.
iO(i 1. d. <I. d.
7.«o t. d poor \f% \ iI^Tii. looi*. ... 7? ^ol
LOllbE ïiPAHlS, D'HIER.
FfTên PnhiiCM
aVQ pniu IFNT OlX.SOIIDKS,
frriuc le 6 .Mait a 8a( 3uc
Jooiaa.-dn aa Mara i8a3 79 f. 8uc 8ul aof loe
8uf 79f (^Sc 8ul 80I 5c loc 5of ,5c lor %$%
3oc 33c 4«k; 3oc aSc 8of 3oc a 5c i5c a5«
hfcf.nWAisS. OK LI'M IMATIOX,
Ec'b. dn %% Mars i8j3 , lin. 3 o
1 8 1 i , 8 ai oof Soe
l8a5t 9 4 9t|l Soe
Idem Nom I a ATI \ ta,
a.N.>itli»:» Dl. 1000 FH., à 4 p' */•#
A«rc Iota rt priniea.
JouuMOce dl* l>tt<<nibc« liva.
l«Miol
ACT10^S nF I.A Ha>Q. DR vKA^ca,
Joaiuauce d** Jaj«ici 1B1).
i46ui
SPECTACLKS du 8 M.\RS.
THrVMîK DLS AHTS
(^Oii t'otnniuictr'i à 6 /.fi/iiM.)
I A MAISON ISOLitr..
•tu lt VifiLiAan OR< V« c«:iit ,
Opéra en a acte» , de M*;rftr Hier rt llalatrac
iùr,,rsl , WM.
Charles ,
Z..-.0 .
Gritnye *
Vrrmirr f 'olrttr ,
Druxiènif /' o/t i/r,
7* i*''sicine ' 'cfl*ur ,
C/ii/Vf . Me»J
Lfnr jsunç Fi lie %
r -lU'ete reprc* q
hKv^til S»
Tr.igcdic aoav^llc m '> i ciet
Luaea Arna-jli.
Prsuttts . MM.
Manlius ,
isfctniut ,
Pubf us ,
^4iui!car ,
f 'ïf Pi'}inain ,
^4niftr, >îad.
• ir.
N trii^ar.
A«*rtic. •
Hatauniier*
T 'nquereltc*
Val< ne.
A «liai.
'I honiattia.
C<eio«nt.
tii'O de
de hU
f . t|»ard^e.
Ca«i«ncavc«
Krne«t,
Diifuit* 'I.
I>iim .n'ier.
1 .i^« -.rre.
Dl. BI.CK^LLL , rMl'UlMr/v ^ •> < Vr.ACTHRtS r.r ïs TAH-LL-ilu: Ct , »ci Smst^I.Ô, V 3^, l'iitî» i.t I'alvi*.
DIMANCHE.
1
»•. 9! — a"» A^jiÉE. ,
WnrXiiMS VRXMKfTRt.
LA NACELLE,
, DE LA SEINE-lNFÉRIEUaE.
Crtte FenîJle paratt toat let jours. S'adresser, poar rAbonnfmeot et ia Rédaction , aa Bareao de Fa IVacclle, Place des Cannée , n^. 48, a Roocn.
On s'abonne à Paris, chez Bbissot-Thivaas , rne de Hicheli«'ii , n*». 7». — Au Havre , che« Chapelle , me de Paris. ^~ El cheÈ tous lea Lihrairea et
Directeurs des Postes du Département. — lie prix de rAboiiiieiiient est de i5 fr. chaque trhue»tre,'poikr Roncrn, et 16 fr. 5o «. ptrla poste.
^i i
LE PARRICIDE ,
POÈME *
SUIVI D'AUTRES POÉSIES,
Par Jules LEF£y..B«
CVst une l)onne fortuoe pour on jonrnalîste que le compte
k rendre des productions d un hoiuine de génie el d'un buo
français ; je mer félicite donc d*avoir à parler do Touvrage
de M. Jules Lefevre, aïKjuel on l'ie peut refu^er aiicuue des
c|ualiii::atioiis qu(f je viens de lui donner. La France, que du
écrivains à f^àgps calomnient sans cenbc ( el c^ei»! la ca!ou««-
Dier que de mellre au nombre dfis grands hommes , ces pvg-
niées insoleus qui voudraient arborer leur pâle bannière .«^ur
le pâmasse, en dépit d'Apoilun élouné. ) Cettc'belle France,
dis-je^ pcbsëde un peëte de pluâ dans lauteur du Parricides
j'en appelle à ceux qui ont lu les poésies que j'ai sous les
veux. Je dis les poésies, car le recueil annoncé reuferiLe
plusieurs morceaux, dont la plupart ne sunt , il est via 1 ,
que des traductions ; mais la verve poétique de notre cotnpa-
triotes a su les mettre au moins d* pajr avec ses originaux.
Analyser un livre est souvent rendre à Tautcur un m.ui-
vais service , puisque le lecteur h'.f plus de surprises à éprou-
ver ; mais si le |>oële a su embcliir ses récits d'images gra-
cieuses, de pensées subliiiies ou piltoresqijes, on !>ei)( pins de
plaisir en le lisant : on croyait cunnuilre ses sujets , ou ne
[es a pas même enirevus, on ne devine pas de beaux vers ,
et c'est ici sur-tout qu*ort en fera l*cxpericncc.
Biais, quel n^m donner à ces poésies? Ce ne sont ni des
élégies, ni des m?sséniennes ; elles appartiennent plutôt à ce
genre héroïque dotit le lord liyron a enriclti la ^ittératnre :
enrichi! Ton rira ; que m'importe , je 'n'eu persisterai pas
Kuotns. Les préiiigés ont pénétré jusqu'au sancluaiie des
filles de mémoire , et l'ou est convenu de ne trouver le beau
que dans les coniposttiohs antiques. Je n'ai garde de nier leurs
Inrautés ; je sais encore que.'les byrounicns, souvent esclaves
d'uoe imagination délirante , ont pris leurs héros dans un
inonde idéal , et qne l'exagération reiiiplace cfuclqnefors chez
eux le bon sens; mais est-ce par ses défauts seuls qu'on doit
juger d'un genre oii la hardiesse des métaphores et la vérité
des tableaux compeiiseut de légères imperfections? Non , sans
«loute; 1^ g.Miie Si\il tout embellir. Li^ez plutôt Touvragc que
l'annonce : en voi(,*i quelques {Vissages qui m'out semblé le-
marquables : ils sont tirés du Parricide :
t
Sans doute il est affirenz de ee dire : Je vif |
Mes jours , de Lien longs jours pourraient étce snitlty
Et pourtant , je le êêU^ je mourrai dans ane beof» ;
Poiitt d*espoîr, de calcul, d*an>itié qui noua leurre ,
Je meurs «ans qo*nn locg mal ait daigné pas à pas
Me conduire afl'aibli josqn*au bord du trépas ;
Il faut franchir d'un coup, un intervalle immense ,
Et moarir , en uu mot , sans que la mort commence !
L'amante d'Iîdgard a pénétré dans sa prison; elle apporte des ■
adoucissemens à ses peines : un poignard et de l'amour, Soa
âme s'émoutj il s'écrie :
Un dieu m*aTait maudit , maia loi tu le désarmes ;
Je pense ta pensée , et je pleore tes larmet.
La onzième strophe est uu portrait enchanteur de Julia :
An pays die^ humains , péleiine d*un jour.
Dieu ne la forma pas de la même poussière.
Pnre coiume un enfant , on comme sa prière.
Elle avait dans les traits qnclqae chose des cienx.
A travers la langueur qui voilait ses beaux yeux.
De sou regard d azur brillaient les étincelles.
Comme une eau qne les vents soulèvent de leurs ailes, *
Sa chevelure d*or jusqu*à ses pieds tombait ,
Et ses pieds que la soie a peine dérobait.
Etaient comme la neige en nos vallons couchée ,
Avant qne de ses pas un pasteur Tait touchée 1
Yoila ce qu'elle était , la maîtresse d'Edgard , etc.
Plus loin le chevalier coupable s'indigne d'ensanglanter
l'échafaud :
J'irai ( dit-il ) sous les regards de viles créatures ,
Histrion de la mort , étaler mes tortnres.
Tout semble écrit d'enthousiasme, mais M. Jules Lefevre
est encore le poète de la nature; l'art, ou plutôt l'expé-
rience, peut lui apprendre beaucoup. Quelquefois ses ex-
jircssions sont prosaïques; quelquefois il-ne ne sait pas mé-
nager les elléts. C'est dans Purisina surtout que se trou-
vent ^ en plus grand notubre , les contrastes des vers les
pins mauvais et les plus sublimas. Mais je ne veux citer que
les beaux endroits. Farisina, l'adultère épouse de Raymond ,
a trahi la foi conjugale, et brûle pour Hugo, le fiis de son
époux. 1^ nuit coinre la terre, elle le cherche :
Un buisson si^parait leurs pas iirésoins.
Mais déjà le buisson ne les sépare plus.
Le temps , dp qui la marche est ntalgré nous la n^re^
Qui fauche d'uu^ niaiu ce qu'il sème de l'autre ,
Qneleur.fait-il, le temps ?
Leur* tonpirs confomlus , accablent leur faiblesse.
Muis In roitpe dei plaisirs est Urîe , et Piriiîot a regn
gttCM couche; rivrrsse de U voluplô agile endort ses scm,'
rt ses ri«f«t amoureiiv éemeiHiefit son mnant. hmrmonâ
«Ucativre son malheur , et la vengeance a maimaé Ta dm^
««ère heure Jes coii|>ables ; il cooCeinpTe celle quf f^ hrûmjféi
S« en tomoMil alon Ibt Umhi U bandeau ,
Et qo*à iMlai tf MibI éa wciarna llaBbraa ,
£ll« eût va dt RajoBond la Irini hlhae et fiiroooha»
La iiép^s toat-l-eoap fbt aotri dao« m c«tQcbe.
Oh f dora , Parialoa ! irembla de voir flajMood l ■
I41 coIfM-e en ■naflr roiw«4l« tor «oa front.
'Pariftioa, lu don f ta jeone«tc»ofunirillr.
Et ict jour» totti complet par ion époax qai vaîllal
Le conseil c&t avieniblê. Le fiU de Hsjrmoiid lui adressa
une défense, chff-d'œuvre dVIoqiieoce et d'énergie : on j
•eot toute la dignité de TlKtinine..
Tal Mdpit toM 4pM»a ! Et pmmpMii f» ticillnaa »
La voyant par «on père oflrrte à ma irndrafte ,
El a*oppo«att ton crime k qui je dois le jour,
Bl*a*l«elle M mon bien, tana Bi*6irr mon amour T
J*écaU, pir ma aalaMnce , iodi^ae de ara charmes !
Tea riraus , que la goa< re ■ jriea toue met armes ,
IToBUil* trouvé trop vU pour leur donner la mari f
(5>
Qnaad rhrrchaot Ira combats comme des jours de flfe,
J*allaîa ches l'ennemî promener la défaite ;
Et quand , lea eflTrayani d'un uom que je n*ai paa»
Leura eacadrona épara se Ibadalaiit afloa mkm pn.
Qui det tiens aéR aaé , devant «m fanera iMas ,
Oppuaer »a natwmiaa a aon erl de baiaiHea ?
Hugo est (ondaiiiné : la muse nous conduit encore k son
supplice; iii.'iis »*il meurt coincuf le parricide» >oiis l«* fer du
bourreau, la louche est Lion différente : on éprouve une
autre terreur. L*eiécuteur %eul lui baïKler les ycu% :
Esclave « a mes regarda laiaae la liberté :
Le criuie e^t une deUe , on peu de aang Tacquife.
Jb le dnane le mien : prend» loui , que je aoîa quitte !
El aur le noâe billoi il va poaar la léte»
Le bourreau alupéieftt la regarde al a'erréta.
• lllun» , frappe : 1* Et vera lui le honrreao ae courba.
m frappe donc : a eri*4-il ; et la hache toioba.
Le tronc recule rt aaearl; la aaa^ jaUUt et oaole»
La léte coavnUive an Inio bcMdit et ranle;
L*oeil leme agile eaeor an regard cfTaeé ,
Paia la bouaba ae mm, et la vie a ccaaé.
Voila coisineot écrit ce lord hyron si déprécié chei
nous !
lIYOrÈNE.
Cest en offrant des substances mcdicamenleases ^ve le
cbarlalauisiiie déploie soti éloi|iieace « »ott instriKtion et ses
ruess4*s. 1^ ^mêde aoooncé est sosc«*ptible de guérir tous
maitx que Ton a, et de préserver de ceui que l'oii n*a
pis* Telle est la formule ordinaire de presque lou|4*s les
iiniionces de ihédicaïueiis ; telle est aus^i Tesirrit qui a pré-
aidé à la roui position d'une noiicc sur IVau niiiirnile de
Stifters , qu'on nous adresse de Mer« , ponr Tan i8?3.
4»etle notice renfeime des ei traits de plusieurs auteurs
oNcmands qui ont prodigué des éloges |>oinpeox à la source
de 8el|ers, ei Ton y a joint une liste extrêmement notn-
kroiifi des maladies que gnérit celte ofide nierrei lieuse.
J/oii aurait pu généraliser et faire de ce remède un spé-
oilique universel , comme le médicastre Leroy en a fait un
de son ptiigatif , qui nVsf antre que Keau-de-vie allemande
du C^aex. L'auteur de la notice parait oublier cpi*rl existe
d*aulres eaux iiiinémles, et semble %onlofr donner un nouveau
prix à celle du bailliage 6*ldmrUn , en privant les eaux
minérales arlificiellet des propriétés qu'on leur reconnaît
tous les jours ; mait l'usage des eaux minérales naturelles
n*est plus safulaire que celui det eaux artificielles , que
Inrsqu on peut les prendre k la source même, ei le plus
»ou\ent encore , 00 leur attribue les bons cfleis d'un vojraga,
^ il des plaisirs qua l'oa rencontre dans praaqnt tontes les
tllca ou se trouvent les lourcea.
l/étab!îssenient de MM. Trtajre et Jiirine 9 Ji TiTolî , et
CfeJui de MM. Doodet, Planche et Boulaj, au Gros-dilloii «
ont provf4 depuis long-teiirt tpst l'on pnvTatt trër* bien
imiter Ita taux minérales naturelles,
Lei aflMÎens raédccios qui %'oyaient par^foot des iibstmc^
tfona , de rn#rabilc « des glaires 9 etc. , ' entojaieot anx
eaox toulos \m ^lersonacs atteintes lin maladie» cbrooic|nea.
Les médecins mMernes ne se débarrassent plus aiuH de
leurs laïaUlet » ib préfèrent les guérir eux-niemet.
If'aaQ- de &:rti! est aujourd'hui employée en France comme
une eau de luxe; dans beaucoup de maisous de Paria , elle
a remplacé Tcau de la SIeiue ; mais cotte eau ai agréable
Car la se\eiir quVlle laisse sur la langue , par l'acide car*
oniqne qu'elle contient en «rande qu intité et qui lui donne
le goût piquant du ?in de Cbaiiipagne, ne >oit point de
la source de Seliars, n»ai« brpn des éiabliasaineoê de Tivoli
ou du Grof-Caîllou.
Nous devons ajouter d'autant p!us de confiance aux eaux
minérales artifieietlrs de ces précieux ëtablissemens , assex
recoiiunandables d'ailleurs , par les noms des propriétaires ;
que les eaux naturelles éprouvent souvent des altérationa »
et par les voyages qu'un leur bit faire » et par la dniee
de leur séjonr ckiia ics dépôia.
La aourcn tle Sekeca n est point la seule qui fonmîaae
une ean minérale acédule : ou en trouve rn France aux
sources du Mont «d'Or, Saint -M/on, Bar, Chate Idon ,
Langeac.
ÎIACÉDOINF.
— Un moine inventa la poudre ii canon : un é\éqne
(Galeu, évoque de Munster), les bombe»; un capucin «
le P. Joseph , ai fameux aous le tniiiiatèra du cardinni
de Bicbelicu ^ imagina les espions soudoY*^s par la police, et
les letti es-de-cachet; le cardinal de la Ballne élait l'inven-
teur d'une cage de fer daas laquelle il fut lui-iu^im* en-
fermé I
\jc fanfaron du Drapeatt^ Blanc , M. de la Mennais ,
découvre chaque jour un moyen de îostifier lea entrepnaea
belliqueuses ; pourquoi faul-il que «les hommes , dont hs
mission est d'adoucir les peines de riiuiimnilé , soient as-
sez malheureux pour faire des découvertea qui en sont te
fléau.
— On noua écrit do Havre :
f>a dernière repreaenUtion du vaudeville qui a pour titre :
Pierrr.Paul et Jcmn ^ a fourni aux spectateuis l'occasiov
de vociféter leurs senti mens. Des bra\*os , t?et bis , onl
accueilli les trois couplets suivant du vaudeville qni fer*
mine la pièce :
HARlF.-iBAinfB.
La ddaordra ae me pUk goèie :
Meia ie rta loraqae lea ntéehias »
Lea ingrala et lea inirigaaa
Se font la guerre.
Pendant qn'ila ae l.ioceat daa traies,
El que dea liooMea aoal leara Aies*
Il laul a*djre entre geua buaaltaa,
Faiaooa la paix*
Et le cbœor , de concert avec le poblic , Toctffrail- s
La paia f la paix ! la pals I
LB ci.^riTaâL.
Bt qaelqn*eiMieaû t^aiéraira
TroabUit encore noa étala,
Cbacun crierait : Armons nos Srmt .
Fiiistins la fsuerrre !
Bffaâa pour qn'alora cTaafre^ snacaa
CoaroBfirat a«ia vîrille* b«anîëeaa,
Flaê de dîfteorde enisa da« liinea»
VaiaoBs L p^ix.
pm.9 ta mantiJMurtîir.
J« •€■« poarUnt a« fMid 4ia «kmt,
QoiMloôloMlMiiiMfvlMArieari ' ' '^
^ . . Qa*il faat U gnecrt.
ifajr MMir £ur* fleorir à jMoaM ,
An Mio de not* Mte patrie ,
lei irlii le «oiMnirc*, rmdiMtrie».u,. ,
tl faut la paix»
— 4i«. nommé JLou^e^ ouvrier Uinturier âé cette vIMe ,
a Fmppt V c«ft )o«m derniers f une j^une fili^ de plusieurs
coups de «zonteiu , à la suite d'une querelle. Ofi attribue
ce crime à \à jalousie qu'il ressentait de se voir pi^Mrer
un rival : l'assassin a été arr^lé.
SPECTACLES. — Théâtre des Arts,
Héguluê, — M. ci MT". Lagardhre^
Le dévouement de Régulas est unique dans l'hiktolre
même des héros républicains , et son exemule restera lbn§[-
tems sans imitateur. Le caractère du prisonnier de Car-
tbage était sans doute très*dra ma tique , mais Sa sitiialioil
était peu théâtrale, parce qu'elle ne présentait qu'an évé-
Tiement , et qu'elle ne fournî»sait pas une action. Dorât, \e
frigide Dofat, s'ertipara de ce sujet , pour le transporter sur
notre scène. Ce qoe Dorât a tenté, M. Arnanid l'a eiécaté.
Son bel ouvrage a reçu peut-être sur notre théâtre un accueil
fin peu tardif; iHais avant de l'applaudir, on l'avait ad uii ré :
et c'est hier que nons lui avons payé en famille , l'hommage
(S)
' que nons lui avons paye
uflat^me que itous lui devions depuis long-tem^.
Tiaifnrdërè , chargt! iki fftie de KégnUtè , a eu de beal^x
iti6uvèi^ei|S el deft m«mens de nég:ligënce ; des traniitioiia
hevrevses et des saccades on peu' ithip violentes. XH^ en-
rouement %s^ez fort a beaucf^opr coftotrmi^ auAsi-^'à lui nuire
dans, lés puisages les plus rapide» de iar'déetMbatita f et
nous devins toutefois lui savoir gré de n'avoir pas retardé,
par une indisposition bien réeKéf là rèplréseuttetion d'un os-
vrage attendu aussi impati«»a9iiiéilt. La acèm où le h^frès
prisonnier rappelle à son fils les devoirs cruels que lui im-
pose la patrie ; a produit le plus ^ratid effet, bile a été
naturelle , pathétique , aiosple , eufiu tout et qu'elle devait
être : belle et hiea représentée.
Nos acteurs de comédie, recrutés tout-à-coup psr Metpo-
mène , n'ont pu se dépouiller totaiemt^nt de l'allure co-
niit|ue qu'ils ont contractée au service de Thalie» Ariste^
surchargé de la poorpre consulaire, a ri pkis d'une fois , sans
doute, dans la barbe de Mantîia. Poiif AlmlchJ^ ^ il UdUs a
paru digne, eu égard à son embonpoint , de représenter un
peuple qui, selon Pline , aimait fort la honhe cnëre ( Pœni
dediti gulœ) mai^ le public n'est pas intraitable, et il sait
tenir compte du zèle presque autant que du talent et des
avantages extérieurs*
Un mot nous reste à dire , et ce mot est pour Itt^* t^igar-
dère. C'était une charmante Attitic^ mais tin peu trop ti-
mide. Si, à notre mot il nous était permis d'ajouter on
conseil , nous engagerions M°** Lagardëre, I moins pfodi*
guer les gestes. On doit eh être tres-écbnome dani fa ti^-
gédie ; ](*s- répéter trhp fréquemment, c*e&t eh diminuer l^éflel ,
el se ravir le parti qu'on p<^urrait en tirer.
mmxxt d wmnHdvi^
titCtAMATKmS ET CHAROEMBHft.
POHT DE ROUEN.
( B Maes. )
^f^ Cbargëii. du brick le Jules ^ de
Rouen, cap. AHain ^ ven. d'Adra et
Malaga. — Courtier - interprète , M.
Orford.
Réclama leurs j MM.
t88o saumons' plomb. — Lambert.
loosacs sumac. — Poitevin.
174 dito dito. — 100 dito dito. — 'i5 balles
safran un}.— 'P. Lehatlre et fils.
5 barils vin en double fàt.— J. Garvey.
I dito dito dito. — Guerin de Foncin.
4 dito dito dito, — Bcssaut.
1 ballot contenant 4 caisses raisins secs et
une caisse amandes. — J. Garvey,
2 caisses raisins. — J. Garvey.
4 barils vin en double fût.— î» dito dito
et une botte échantillons. — 2 barils vin
en double fût.— 26 dito dito dito. —
a dito dito dîto. — 29 difo dito dito. —
12 caisses raisins. — A ordre.
Le brick la Bonne-Henriette, de m
tonn. , cap. V. Pontiffe , ven. de Londres,
ch. de plomb , élaiii , cuivre , etc»
( Demain le détail du chargement.)
^ç^ Cbargfm, du smack la Parisienne ,
cap, Grandcourt J von. du Havre. —
Courtiers, MM. Bordelle père et fils.
Héclamateurs ^ MM.
91 fAts esprit. — E. QuesnH.
55o bûches bois jaune.— La fosse.
4 fÀts poisson salé. — Decaen et Briosnc.
120 planches sap, — Gaudemer.
i5oo pavés. — l'a Capitaine.
3oo saumons étaiu.— 96 dito dito. — 20
dents d*éléphant. — 5fûts jus Je citron.
-^ I panier sUcre.— A ordre.
^C^ Chargem. de la galiote la Jeune^
Catherine y cap J^aouerie y ven. du
Havre. — Courtiers , MM. Bordelle père
et fils.
Kéclamàfenrt ^ MM.
27 balles coton. — 15 barils litharge*-^â
fûts miel — Levavasseur.
So balles coton.-— Hommais.
2000 saumons cuivre.— Bouché fils.
I fû( tafîa. — Lefebure aîné.
10,000 pavés.— Lé Capitaine*
42 boucauts quercitrou. — i5o saumons
plonibb.-^iS^ ditodilo.-~i64aa€s sal-
pêtre.— 2 fûts 6 paquets acier.-^& (àl
émery. A ordre.
HOVVIMENT BU 8 10 9.
KAVIRES ENTRéS.
Le Bateau à vapeur en fer l'ÀafoH-^
Mauby , c. Vennrd , de 86 tonn., v. du
Uavre,ch. de riz, cidre, citron.
Le chassr-marée le Jérôme, c. Péchot ,
de 56 lonfi. , v. de la Rochelle , £h. de
vin , eau- de-vie.
IjSl galiote la Jeune-Catherine , cap«
Vaquerie, de 72 toun. , v. du Havre, en.
de p'oinb, roioii.
LeJo^relaMarie-d'Aroour, c. Canchois,
Je 56 lonn. , v. du Havre , ch. de cuivre,
qiiercitron.
la gribaoe , la Flore-Victoire , cap.
Bonrdoti de 56 tonn , v. du Havre,, ch.
de goudion , brài , bois.
ITATIRES E3(PÉDIÉS.
Le sloop l'Eléonore , cap. Bourey | de
5o tonn. , ail. au Havre, ch. de pUtre et
viens ractibles.
Le brick le Succès, c. Aitliaq , de 07
tonn. , ail. m l^yonne , ch* de bied,
fi ornent, lampes verni.osées
l^e sloop le Petil-Ëdouard , c. Bresson ,
de 19 tona. , ail. à Uoufleur , ch. do
fûts vides.
' Le sloop le BtenfcÎMDl , c. Groult , Je''
^j i;«M. à Mauteti ch. de fajtnco , pierte
■ pUtre.
Là («iberre la bosne - Famille , cap.
IfailUrd , de 4^ loao. , ail. ao Harre t
»Nr lest.
I«e chaue^mar^ le Cliarles-Ferdioand,
«:.l^iidnn,de Sotouu. ,all. àGoateTille,
ch. de fûlfl vides.
I«e flfoop le Saint-PMil , c. Simon , de
99 lonn. , ail. à Pcnrlsniouth , sur lest
f«e sloop les Trois-Sœurs , cap. Postel ,
de 19 loiiu., a!l à Hoiifleuri cli. de plAlre.
PORT D•|lO^FLbl:R.
Moiii*emtnt au ^ au 'j mars»
VAVIRES EXTR^S.
Le slaop le Witltani, cap. Follang» v.
àt fiouen.
— Iji Kélîciléy cap. Masses, v.idem«
— L'Ëspêraucf, c» Pareiilel, v. idem.
— ^L*EriirAtioe,c. («uiliomat, V. idem.
— LeSainl-1 ouit, c. David , v. id<>m.
—-La Marie-Mjrtiie , c. Pognon, v. id.
Le chasse-jnarëe la Providcuce , cap.
Lecorre, v. idem.
-<-L'4imuL!f->Mnrîe, c. L^flocli, v. id.
— Lr Désiré, cap. Leblanc, v. idem.
— La Louise 9 cap. Perso» , v. idfiii.
— La Nouvelle- jiane-Jo»èplie, cap.
Jeffroy, v. idem.
—Le Bon-Père, c. Pouligné , v. idem.
— La Zoé, cap Trement , v. idem.
î^ brick rUrauie, cap. Salaiiii , yen.
4e Alarseille.
1^ sloop TAîmable, cap. Moël , reo.
de Quimjker.
Le chak^e-marée la Maric-Josèpho , c.
Uali'^y yen de M-i rennes.
— Le Sainl-i:iément| c. Talhonarne,
ven. de Cliareiite.
— Le Saijit' Pierre, cap. Collrl, ven.
de Uordf*4ux.
— L'Alcrle, cap. CouéJcl, vrn. Jr
Bordeaux.
— Le Pi interne, c. Luto. v. i.Vin.
— L'Aimable-Victoire, cap. nmlaïul,
%'. idem.
IjC sloop rAiinable- CalLcriiie, cap.
Pdurre , \eii. île Slioreciu.
— La Fêlit.U', c. Lihard, v.do llavrr.
Le s^oop rAmî-du-Coiumfrce, cop.
Nenard • ail. à Horde.iiix.
— f^ Th*^rcsc-DcMrfe, c.^p. Boursier,
ail. au Havre.
(4)
V. qualité a été payé i5 fr. Phect. ; dko
a*, qualité i4 fr. §3 c. ; baillarge 10 ; orge
9. avoine 7; graioe de lio a3.
StrasèoHfg , aS février. — Voici le
cours des grains : froment i7,aoeliafr.
5o c. ; orge , 1 f k 16 5o ; seigle , 1 3 à
i3 75 ; avoine, 7 à 9 5o.
\in du Haut-Rhin i8ai, 149 iSet 16
fr. , dUo i8a7., 19, ao et 21 ,ltff 5o litres.
^ticre brut : a8 barriq. loa 5o. —a
wen;. iT quarts bonne ord. 4*. g- 5o« —
4a barriq. bonne 4'* 100. ---4^ barriq.
ililo* 100 — 40 barriq. dito lOO. — 47
barriq. dito 100. — 35 barriq. dito 106. —
10 barriq. fi^e 4*« ■ f^*^4 barriq. belle
4*i 106 — laS quinlaux en ;9/ri/Lr, belle
a', Tn. le 5 avril, 171 aS. — 44 balles
fff.tKtf lourd 160. — a7 fut. potasse d*k'
iiit^riqiie T*. s. 6o.' — 4 c. indigo Beo-
^alr ri.i Uluu , violet , 18 ,a5.
A i*^nirtp6t. ao quint. cii/eHarane,
jM*lit tiiarcliand iS^ 5o.
Dti jG. — Àli consommation. a5 quarts
'^/^Sl.-Domingue, bon ordinaire, 191
?^. — T'.a b- Jlonibon, v. ^a5-*4^ **^*'"^*
Uomjiîguct bon orcl. 190. — a6 barriq.
itu:rt^ brut Martinique, belle 4'* I07.-*
:ïo bciriq bonne 4** lOi.— 15 barriq
ord. 4** ■? ^o. — ai b.-irriq. tel ré fiu et
b«*au «:omoiim iaa«-*3 barriq» a quarts
diio lao. — 3o quint, mi" lumps diiipoo.
fi S 75. — ^no quint, riz de l'Iode rongr
1(1 !jKi. — ^ bou(autM verdet sec i4a 5o.
A lentrepôi. 5 boncauts 5 sacs cnft'
IJ^%iifK', bou mardi. 171 a5.
AVIS DIVERS.
BILLETIK DIÙS DÉPAHTEMENS.
Emi Rovlcllc , 98 / i-r/^r— Les spiri*
loeux H>nt en baifse , reau-de-vif^
iioiiv«*ll^ di«pMiiil)le t-al cotée de 116 à
Il 7 fr. les 27 vellcs.
Au iitarcli? lie .Maran<,t!n i5« le cour«
'des grni'i^ él.i'*t j la baii*se: l«* fiofiienf
1^*. a5. — Mardi prochai a , n«of Itearca du
matm p el jours «uivaD» ai Lcaoin eaC « en nae
nirfjioii aise à iioura , rue de J>ocrale , n*'. aS ,
M^ n^f irl , Commiaaaire-PrUear, procrdrra A la
tcDi« des BlKl'BI E» KT EFFEIT; «léprndaol de
U sDccrtsiou de dame Victoire» Adélaïde Liaai,
reoTedeM. A drico-Dra ts lU su..
l^cKisîsUnt en batterie de caisine, telle qoe
|»fILesp pinces, chenets» etc. ; beaox aieobUa, tria
(|uc i.iilcs, chiite*, commodea, aeorctairea en
ac^jau L't nu\cri glaces, prarnies; lils complets
mmpi^fttrs de inatdaf de taioc, lita , tiavrrsius ,
orcilJcrs de coutil et plumes , cuuvertares et
coiirirpoinle» , Vïnç^r fie lit, dr table et de corps;
l»sidr^ >be « usage de femuie* ari^cntcric, pio-
vUtoDs , etc.
Bi° j(i. — l'enta de d^s^hi^aux THITAUX
decarros.se' «/ tic rattr{o!et ^ dèpmtlant
de tm succession tic U, AiinabU-Louis-
.4ftdre DR»r(iMMAnas, rn son i^ivant prO"
prie taire «i Jtout.m, ptac*: de la Rou£t^
inarr^ n". i\, tfui sera effectuée au
Boufiniirin,
Yi^mlredl prochain i^ de er mol», heure fir
miJi , sur là place du hnalingiiu de cette «ille,
M*. Dl^ikl, Comi»»air«-l'ri^nr à Roneo , pto-
«rJrra à la vente', auKirisee de joslice, de qnatrr
Jcii«as et Poi LU «R, dëp-ndant de la snrccssion
dutlil "ieiir DcmroMUARLs; cou.ti»! JUl , s«\oir :
llriii Junirns,|>«iil h.*i, petites pelotes , pêtrces,
ptfUr rainia^e;
Tiir Juinrfit, m^me poil, d tons crins , pour
|cahitppirl;
I l^t mie l*Dvliche alesao, crtna hlottds, d*eBvir«»n
Catta vasta amra Uao 4 la ]
piAcai , an ck«rfaa , cliem 'et <
Mroni ••oacMt •■ iiwaèi faAil , <
l^ Cotmmssmire*Pri4mir.
DAVtIft.
BOUBSE DE FAftIS. ITUILR.
Effeu Publics.
a?rQ POOi C«^T CO\SOUDt9,
Jomisaace il« ai ai«|iC. ■•■•.
feffsé U 0 Mars « Isf Soc
JattLss.da s» Man itaS Sil Soc S5c lif Soe
4vc lia Soc SS« tSe %tt êii loe 5c $ir
REt^ffWAMS. OE Lli^'lltâTIOU,
JomnaMe a« ai a«frt. itis.
K<:li. in ta MUn iIsS , lin. S o
ifai, S a loof Soc'ioif
loil lor
itaS« g 4 9jf 5oe lool
souf Soc
Idem Iloani arrhes, '
aArncfiifi» ufc 1000 m., à 4 p.' */,,
Afec lois ri prines.
* JdulSHnBe A» Uw«f0bni iM».
lu lui
âCTlONS Ôe la B4NQ, IiB TBaNCI,
J&WMaOLC 69 Smn%»et jftiS.
*^^%(»ia»^s(^^a^'%s^%s^^a^^pÉ^^t^^ s^^a^wi %%%i^^
THÉA TR£ DES ARTS.
{On commencera à 6 hcuirs.)
GUUSTAN,
ou Ll HviLâ 01 SaMABCAMOI.
O^tê an 3 actes» de Ktienn ?, LachAhcautsicrc
Cl t'a!.iyrac
GaUslan , MM. Baiiiri^.
L*i'U'OMnu , Tciiar.
T^her» Lhaidin.
C<ilaf^ Tan^neirlle.
it envoya^ Paniuntu r. •
^itara» M^. P«»i>gaift«k
PAUL ET VlaGIMfi.
ov Ll Naupraci,
opéra en 3 aces, de Fa%ierrs et Krent7.^r.
.>cai«â3iKCK. MM' 1 40s 1311
I^Éir tmiismoêtUon lAr Jlf ■
Paul ,
Zmhi.
Dotningue ,
Dorsal.
At, de la Hnurâannais .
L Offcî^-r du Pon ,
/ l>i.- /!''•■ ,
^fad. de la Tour,
.^féMrfiuerUe ,
h\yi. Fflit.
Dum loricr.
A «nue.
Valnip.
Tona»,
S* 'lîi' r.
Nc^d. Florirt.
F . rf illf
Tiicujiii.
FiooM* uchoi-
TllÉATKE FRANÇAIS.
lOn commencera à G heures i/40
OTHKLLO,
ou Ll Malri 01 ViVllI ,
Tia^^cdie de Uuci* ,
MM.
fhhello,
ihlalhrrt,
L-^rcdun ,
Pvziirt ,
Moitct'nifo^
iituUfmone 0
Hermance ,
l.-ipr«Ure.
Diiruistel.
Hoche.
Casifti>euf r.
Ku%rial.
MeaJ. l.agjrJère.
Duvcrém.
LE soruD.
ou L*Ai'*iar.i riiini.
Comédie en 3 ."•ci--, d.- |)e4fi'r^e^.
O:. DI.'jnVtL , IMriU.MLLK tx UMiACl i:iU:^ ft >:\ TAILLl^UOUCE , i.ii. Sm^jt L6, >' 1, jhà^ ik Palais,
. I - . t I I
4t iî4^ »
LUNDI.
lo Maki i8a5.
If*
r* I ■ I
LA NACELLE,
QowcAccJù Du/ \^\MMiiefcce/ , veeo tMDoewuc/ et De- ia> Xiltexcdtwc^^ ^
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Octe Frqille pvnill tom lest joars, S'adresser, pour rAltonnciiuïMt et I;* Réduction , au Burraa de fa /Vaceiie , Plaoe des Carmes , n^. 48, & Ronen.
(>a s'aboane à Paris, ches fi a usot-Thita» s, roe de KioUelifu , n^. 79. — Au Havre, cï^tz Csapeli^» rue de Pans. — Et chez tous len Libraires et
Directeur» des Postes du Oêparléuieut. — I^ prix de l'ALouiieincut est de i5 fr. chaque trimeaire, pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
DES TRIPOTS,
on LOTERIES CLAN0ESTIXE8.
Un M. Hérisson , plus j.iîoux d'accroître sa fortune que
de contribuer à la prospérité des familles, propo&ft en i8i6>de
oiuUipli^r les revenus de la loterie , en offrant à la crédulité
4es iiiettrurs, 4^s clunces qustre fois plus favorables , en
appareil je , que celles sur lesquelles on avait calculé jus^
qu alors. Le gouvernement rejeta cet expédient philanlro-
pique, et Tlionuete M. Hérisson en fut peur les veilles qu'il
«vait consacrées à la ruine de quelques millions d'individus.
IjCj ministère^ en accueillant mal un moyen aussi immoral , se
montra juste et prévoyant. Instruit par l'exemple de la
fable, il pensa qu'il valait mieux laisser -vivre la poule aux
œufi d'or, que de la tuer.
Nous ne nous proposons pas îci de faire le procès aux jeux
de hasard et à .û banqv^e , connus sous .le i^om de loterie.
L'opinion publique est fuiée invariablement k qe sujet , et
toutes les attaques ou Jes apologies que nous pourrions
reproduire ici ^ ne sauraient ni Tafformir ni la changer.
Mais c'est ta cause des loteries clandestines , des tripots
furttfs , que nous voulons attaqurr , cet abus rentre dans
|lp^e jiici^lioliou looraLe , et c'c#t i^p rlr.ibt^i^al de la société
que nous allons le traduire.
Les ren^eigueIXU-Q? que iiqus ^011^ .«qq^iT^es jprpçp.iés snr ces
entreprise;} .bQ«it<)Uses, qui étub^i^ppcul jf{)uvi;ot à lu ^ur^oill.ince
de la police, nous ont dév4}ile le itdbleau le ,plu5 aliiig^aut.
Quelque.^ escrocs, digues ag<*ns.d'up c^pitaliat^'q^i ^'^ ciclie
en les fiisant;tgir , pircourf^iit les quartiers les plus indigent
•*msinuent dans lès ré.luit* los plus abj«'Çt$ : .lù , ils arracln iit
le dernie;rj$ou h pue luêre , nii'p(*red(* fainitie, qui se l-tisseut
iëduirc par rap^âit rhimérique d'un gain'<jn'oii leur présente
comme certain. Les bureaux de loterie n'accrptout |visdeiaise
•«j^ehsout de 5^ centimes, oux eii sollicitent uu-de.tsotis de
de i5 centimes, raû^ae ne |>ouvcnt-i!s pas jci récolter .mi
espèces , ijs se nantissent d*u*i vêtem(*iit , d une guenille ,
d'un meuble vermoulu « peu leur importe. Mais comme un
re^u signé de leur nnin pourrait devenir une pièce de con-
viction contre eun-m^més , ris se ginleiil bien d'en ilonncr ;
et les metteur^ se trouvent ainsi dc'pourvus de toute garan-
tie, à l'égard des responsables, et de tout moyen de recours
contre lès iufracteurs. Cet inconvénient c<'p«!ndanl est loin
de rebuter les pratiques des tripots, f/aii de mystère que les
croupiers de la h-inque secrèfe sotit obligea d'employer dans
leurs course», l'apparence cabalistique dont ils s'cuvelopjienl,
les acci'cditeiitét.ouQamincntauiycuxdes jOucui5-rat«i-liste$ou
snp?r<}titieux. Delà, celte faveur qui leur attire la vogue alors
même qu'-on s'attache à les poursuivre. Cependant nous
osons croire qu'il ne serait pas impossible de bs réduire à
abandonner la partie, en leur faisant redouter, pnr quelques
exemples sévères , le châtiment légal qu'ils méritent. L'hu-
manité et la inoiftie ne pourraient que beaucoup y gagner.
Une malheureuse femme, atteinte d'une maladie qui avait
épuijié ses ressources pécuniaires, est sollicité*» par l'agent
d'une des loteries clandestinns , qui lui présente les chances
qu'elle peut courir , sous les formes les plus séduisantes. Elle
consent à donner ses derniers nieijbles pour équivalent de •
sa mise. Le^ meubles sont aussitôt enlevés, et leur vaieur
approximative , est placée sur des numéros dont elle n'oiueadi
plus parler. Cependant rnpothicaire (j^iii lui fournissait des
remèdes, ne voyant plus rien qui pût lui garantir le paie-
ment, suspend son crédit; le boulauger qI le bonchcr en
font autant, et la misérable malade suGCOud)e privée, à la
fois, di» soins, d'alimen^et de l'illusion qui avait jusques-là,
peut-^tre, .soutenu son exi.4ten<:e. Son dénuement était tel ,
qu'elle fi.t trouvée sans linge dans son lit de mort.
I^s classes indigentes ne sont pas les seules que les trtpo»
tieii exploitent , «ne f«mme Qui ve^t soustr^iire à ^on mari
sa pnssion pour h loterie, un domestique inquiété pdr la
sorvcill.ince de 5rs maîties, redoutent-ils de se présenter
dans un bureau? Un croupier se présente chez eux sous le
prétexte d*of!rir quelque luarchandise, quelque service. La'
misé est donnée, reçue sans «pie per.sonne s'en soit r'outé. Il
y a tant de jDpn iè-rns au jour J'iiui «j'éch.-ipper un scandale! f^s
moyens de tout faire avec bienséance se pt'ifcctionueot de
jour en jour.
Trente dcd élablis^emens que 4IOI1S signalons , sont ouverts
à Rouen, au vice qui les fréquente, (^t à la crédulité qu'on
y entniiue. .Chacun d'eux reçoit ou récolte aut.mt de mises
q,ue le bureau de loterie le plus achalandé. On n'y preud que
de fiibles sommes , pour u avoir pas trop à payer quand il
arrive que det» uuiûéros ^ortrut. 6'il advient que des agens
malverseiH , ce qui n'est pas r*irc , le metteur, dont le lot
échoit, ne trouve aiois persoune pour l'acquillpr, cl il ne.
lui reste .que le dé:iespoird avoir été troinpé, et dj uc pou«
voir b'en pieu^lre à per^Oilne.
Il importe au mainlirn de Tordre public de poursuivre ces
abus. Il est de Thonnenr de tons ceux qui les connaissent,
de les dévoiler. La luterie doit sur-'ont, dans rintêiêt de sa
propre cause , s'attacher à les anéantir ; et celte fois du moins,
sou but sera d'accord avec la iLorule^
Epwp.
{ ^ )
NÉi nOLOGIE.
f.â Fr.iiire lient ()e perdre «lân» (Jant le premier cle.<
cIwAleuit Vne aiétbodc grftcirii>r et pure, un j^ùi rx(|tiu
et retpvMMoii U iiiîe«ii-»eAlte , carac(érÎ5«ictit|e «llMltlbi
Garât nequii è Bordeaux d'une fatnille dtUîng»»- dtfii ,
ài rnhe. Son pore le dettîna^t an bureau; ntù$ le ty^wie !
liomme cifdtint à ta paiMon pour l.i inusique,, ntrtjliînMiMi '
io» Je(on«tte Cillât et de -fiarthole pour uiar#èirr «fur ic$
Uacet d'Oqihre et d*Aiopbien. Gar^t , de f^mmlmm^i-ét
MD père, li'>niine au*<iesaiift drs prt^jugés du letn» • le
rewdît à Par.» auprêa de »oii com|)3iri<*ir , M. «Wevatlo ,
chanteur de In remr. I/cxerricr el IVlude lîrrnl I)iciit6t
du cbariiMiil i iiAoïriic un iiiumci^ii coii!(#4iNiié. I)<)i il »>'ei»ft
acquis un«; gr-iude réputation dans l« : preniicis salons de
la capitale. La rripc , elU-ii|êNie « i témoigna le .dê>ir de
l'entendre, et ee «ilvtirrerfti valiit'à Garât ^nie pension
' de 6,000 fr. f*t le titre de clianleur de Sa Majesté.
Les clio^rs otaut cliAngr«>s. Garât parcourut la France et le
Nord de rKuiopr pour y donner tlirs concçrU , VM se. portait
en foule la plu» In tllantc. coii^pagnic.
|j*iial»ile ckanlMir «atMaUnt ««1 aoir 'dauf «m llidâire de
société . k la représentation d*un de no9 p'ns jolis opéras ,
la-mémoire ayant manqué à un acteur» il s'arrêta tout court
aux prcjii.iers voi's d'un solo. Garât, qui-étoit flans la couli%se ,
laitii la note et cbanfedélicicuse uieut tout le morceau, l^s spec-
tajleurs oe ^ haut que penKr <le celte. 10 er veille use métamor- ,
pb<l^4« VoiXtappUudireiiltà oalrance.J/acUaur en scène, tout .
éua.b^t.ne savait luiiiiêjue ciuil était «aiai qui.Uiérilait ces .
appjaudissciucun. C'rsl Carat : c'c*L C^arat! s'ccne aussitôt un
aa^istant. Il n'y a qu'uue voix comme calle«*Iâ eu iLufope.
Qarat a fini sa carrière à lâgn de 6^ ans. Ua lalnnl counise
le lien devrai: p'iuvoir.se léguer exi mourant.
."FAris possédait dans Elleviou et Martin , ideux émules du
célèbce cbt.n|Hur. Elloviou, depuis long-lems, a luitté la
saène. Martin. va , dit«on , nou« priver^unssi de son èbarmant
Ulanl s si cela est vrai , )• dirai :
Ploftéa. chant, plot d*aMOor»
'TUiinirB, platgors Lolère !
■Garai Ja qoilif* miii r«|our,
Kl'llartialaéèiMMe
J. B. O.
A/^%\%»%^
DES CUABGËS.
Oïl noinme charge^ le fiirdcan qui peut être porte par
tin.iiomine nu une béte de somme. CVst sans doute par
tnrtapbore que i*on donne aussi le nom de charge k certains
eii^l^ia pos déliés* par certains individus.
^U«e charge e>t aussi l'image burlesque, la copte exagérée
■«|Me1dicnti»s.dr-.«iitK|(>'un. M. ÂvhiUede G.... tpar exemple ,
eft, la I ch^ij^e d un diplomate. M. ie baron He Béiànerie
est celle dd juif Santttel Bernard : le Praf^eau' Blanc est
Ui^ikmf^^ d« Péfe Duehént , comme tel ûidivida est encore
c«Ua dusuikse Marat^ elc.<elr.
Les ç^hargfs ^ carricaturei , amnsent les carîenx , occupent
le«Aisff«, et ne prouvent rien aux yeux des gens raison-
iiables ; ronis les charges 1rs plus concluantes du monde ,
tiifit«lct charges de cavalerie. Napoléon en tira un parti
inerrriMeux, rt ce fut, san« contredit, l'Iiomme du monde
qtii posséda, au plu» baut degré, l'éloquence de la bayou-
utflte 9 et la loucbante persuasion des coup de sabre*
POÉSIES DE J. LEFÈVRE. (SLvrE. )
Ces Adirux dun Suicide ne sont pas trêa-gftis , et puis un
jeune buuune qui se tue pour une femme qui ce l'aime pluS|
▼oiiâ qui n'eti pornl dans la nature. Il aerail pent-^lro ansti
• diflîcile de trouver un Immme amoureux à en mourir, que de
(trouver une f« mine fidèle, l.'clégiriniitniée iLi/ci> est bien Iriste
aussi «jfMiypie c'est une astsaaie akmdoiiiiéi* qui nci'rt de
chagCMi J'intrrét du sujet eu fait cependant oublier Tm-
Ta^iarinblauar , car les pinceaux de .M. J. I^fevre out su re«
'fii^uiieav^c vérité, I agonie de la jeune Clie t
Adico fillm cbrrirs ,
#lraarerfl9r«oot cacher, carj^^^M-plaa^'aifaïf ;
jiMn^^acutir toi plcnra mouiller uiea naÎDê lléirif • ,
Or je me teos noorir. Ki loi, non bien aine,
Qoi vas prci «lel*aaiel condoiie une autre cpooae,
Il'o n'y «eraat aoni : maù re coenr ablné,
Clc curur «ne iMttfa pio» d'iiue ilamme jaloute;
'^'u.aeraïkiicbe «Lbuo d'upolrncr et d'orgU' il,
Mt>I je aérai tout prèa , couverte d'oo li ctnW.
J*ai froid, blrnfn>id me* avear*..,.. I|«olc«rt-nioi |» t^e.
Vo« ]• aaie^ibHt 4IIIWU ?/C«ii«tc»iMi4i«aaia|a4^ \
j*ir4i , je aérai (orle, et je aaotai aoofirir...,.,
Sertra moi dausToa braa, ne» aoeura , je fsia noorir.
\Llle laouBut»...
On lit encore avec plaicir .Coeimme , élégie -daAS Je ^o^i
autiqne. Ce»t CalaU qui prit* Corinne de lui livrer aa
ceinture , et la jeune 6ile répond :
Moi i*ai p«or ilfi.mwniiya ;
A la soenr d* Apollon, J*aî cooMcre uiea joura t
liais je aérai la liaoae • .«1 j'en . ai la leodreaae
Ne ne foia psa |Ouriaol : je «ait, non CaUi*,
Bfolna que lilam, encore ae«èr«* pour nôt*nénr,
t;ar aK je n*aial« ^aa , je-vetfta Ue» que l'on m'mne.
Et ces vers m*ont paru gracieux,
Ocst pour rbommage aux mânes de Cbénier , que te
pocLc a sur-tout garde toutes $f* riclie^sc*. Ce malbeurcux
Cliénier ! il a enfin trou%ê un cbautre digne de lui- Quand
des bommet de sang versaient aux cris de liberté, le sang
des citoyens , la bâche n'épargna pas le génie.
Deviona«aooa danc, bêlea ! aAlifrant notte tcne,
Dea naus dont , ai loiif-ian| a Mignê TAnflcCaare ,
Uublier.cn Ikapp^ot ce noble, rejetun ,
Qu*clla avait reapecté la léle de Hilton f
.Voici caoïaient'M, Jnlet l^elevre s'adresse k loi (kCbÂnior.)
Jrone algie , à peine écloa tn aeeonaia ton aile ,
Uéji , du globe ardent , la lanière cirroctia
He pooeeil de ton oril »briiaaer la iiealé.
Et déjà, l*eUnçMSt vers sa vaata cl«rlê.
Ta demandeia aax dîena lea traça du topaatre !
|ia,llccbe a laaMat U ^nrae vers la terre :
Cett bien juequ'ici s le reste est absurde , demandée* pluléc
k la Quotidienne.
Ta aaooraa , Jcaaa an! qvc je n'ai pas ecana.
Nenrenz , qoand de noaiir notre f ena cet eena »
Uenrens , qnl peat an notna ne paa voir aa patrie
Errer de joug en joog , koaienaenent iêtrie I
BeuNaa qoi pcnt aKinrir, quand de la liberté , -
Par dea yapenra de aang le Icaiple est infecté ;
Quand lea droila aociaoa aont renia en peubUnt,
Quand rboaaear est an ciine , et le crine an aystlaM...
C'est trop fort , je TaU fermer le livre» car \t mis outré ;
cet homme là ne pense pas bien. Cesl éionuant cninia
louf les hommea d esprit donueni au)OÎMrd!htti à gastnhe.
R.
MACEDOINE.
«- I,e rédacteur en pied du Courrier 4e Brest proclame
dans un article spectacle , que madame PouiUry • prcfmiu-e
cbaiiteuse lui a prof:uté sou\ent 6t dé/icituscs jonissmnc^s.
On sait .que la .modestie et la discrétion ne >out pas 1rs
yertus .distinctives den boinmci d'esprit. Trop CouCaute
madjuQic Pouilley ! PerfiJe rédacteur !
—La .mêmft foiirmilraiyMiice qae.la «gién<e mmfamtBouiHey
a m^çu icrJtQwteufistdiune.oauf'wtwe i M f/ue ides ^trens. allé'
g^nkftmsi lui :ûni Mté adressés '^otts 'h -nom de Phîlomkk !
Hemnwx iTcd«c(««r! 'c'étaiv^acore Hii qaiiéUit Je Xfirée^
— Noas iie:fav»nt fH^.Ump fOiin|iMlfîà la premiëte repr^
fentatioo de Régulas^ lorsque ce héros rëiiste aux \œux du
iénaty quelqu'un du parquet s'est ëcrîë : £m/'Ofg;z6z-'>/e /Il
nous seiubie<qiie «uand ïe* captif -tie Cârtba^e aurait mérité
qu'on l'eipuuât du sénat romain , on devait se servir d'qn
terme moins familier que celui dVm/70i^7|e'Z-^« Empoigner
n*est pa»;iia ier^tierp^i ,*«t c'est «ncore mpins un argument.
-^Suntin tbéâtre-6ii'rt)n {<maft une tragédie dans laquelle
siège le sénat romain , les fîgurans chargéside re'presenler le
peuf»1e*r6i , s'cmpaièrent tous '<)cs sièges du côté j^auclie. 'Le
conseil interdit leiir 'fait signe de 9e<diviiser et de passera,
droite. Tous alors se jettent à droite, et la.iéance s'est passée
on ne peut pas imeux. L>es délibérations du kéf>at;ont,ii(éi|>e <
fait beaucoi^) rire les assistans , qupiqu'tlics.euMI^^ pi9|ir
objet les intérêts du monde entier.
— 0;i lit daps une. feuille basque > ce quijsuît :
« Cette jeune actrice^(Mlle. Prestal), au^si recommandable
par sa conduite que par son talent , contracte avant aon
déif»art un'tnarUtge iégUime ^ «vec'>M.SéroéIadîs , chef d'or-
chestre , dont elle portait déjà le nom. Il parait que dans le
pays on reconnaît encore des mariages de deux espèces, et
que c'e^t bjep se conduire ^que4e ne .vivre.qu^avec.Mn-^ul
nomme. >
•«'O première candcnr !. 'A -preaiUre'Minooonoef
> » • De rhomme 4 ftoniMrcc^qyidcLmQiade à|SOii enùçÊfÊe,
)
*- I^s .troTS «anglais gne la Ga^ntte de J'rpmçfi ^ jn^'s
ayi^nVtI^ifr]!iEians «les flots de la Seiue , soii.t trois 'firanç^is ,
dont un , seul. a pévi. Prendre des fra^ÇÇlM f^^^ des.fan^la»,
C-'e^t.trqp fort! fasse encore si c'eûV^te.poiir dea suisses.
— Un*artiele aBditionjaeh^u reniement de pôKce int^enr^
d'un de «os'peiiis^)ectaeles,,défei]^ de fmn^r.<)ans U«ël)e.
Cette disposition riffoureuse a, dit-«p, fait^pei)3re'ibefluçpup
.d'abonnés \ ce tbeitre. '
.**-L'a«)teur,dn joli .9pér/iânUtMlé Vne ,^Q/»>9.se^rqp«^
.de substituer ,aux mo^s.:^^pw,/>/Q(/ ^iou^^ comme qn a((/Df;^'
iÇal chanté par ,ÇarUt\, cenxtpi :^Pf« fiou piçit^^ >ÇP/7I'^
.pn ^mpoign ça, .l]|n aiiteur doit toujours se ÇQnîpç^^r./ua
goût prédominant.
— Un générdi .étranger qui 5'e.xerçi^it ,à commai^clor Je
.maiijeiuent deJ'ariDe en français , faisait faire k sps Irctupp
les mouvomens suivan».:
Portez armes l
Beinet^ez ^ayonne^te !
.Ooiaez bayonnette!
.An pas de charge !
,Halte:!
Reposez. \os armes ^!
Arme à terré !
Demi-tour, à droite !
Rompez vos rangs , marche !
On voit que le général aurait besoin ^e j>retidre eacqre
des leçons d'un instructeur 'français.
<— Al. Stoékausen tî^nt4e.pi|blier,jdopae/y(9lftB Kt|ji;^4i|u.
teuses , d'o»e exécution vive et brillante* On assure rWe
des demandes consid^^VWs kii fi^ .^té «i4rf^|ë||s ^^
villes de iBayoïine , Toulouse , etc. » où les valses parai^feni
devoir venir fortià la niqde.
Qmmnx^ é ^
mÉCLAHATIONS ET CHARGEHENS*
«)RT DE Roue».
( 10 Mars. )
^f^ Gharg. de la gribane la Bérénice ,
cap. Cojon^ ven. du Havre,— -Cour-
tief*interprète , M. J. Pellecat.
,*Béçlamateurs ,.MM*
i3o balles de colon. — Edouard. Quesnel
. aîné.
1000 saumons de enivre. — Boucher fils
et comp.
58o bûches bois Campéche. — A ordre»
^^{^ hrlck la Bonn^^ttenrieite y cs|p.
P'. Pontify ven, de Londres. — Cour-
tieP-ÎBtcrpr'ète , M. Orford,
Réclamât fura , MM,
7&9annions plqmb. — Loisel.
4574-naorceaux cuivre. — l^imbert.
lo caisses blanc de baleine."— V*. .Elie
J[,efçbvre.
i cage contenants oiseaux. — Worrelt.
Baleine. — L.'Néel.
^44^^^"^^^^ plomb. — 67g Blops dtain.—
vÀ^çrdre.
^f^€HARGEM. du sloop franç. la Flcre^
yictoiie , cap. Bourdon', venant du
-Havre.^-Goui tiers, MM. BordeUe.
Uéclumaieurs, MM.
doo gonnes 'goudron.--T-Viger .fils.
20 dito dito.t — l^caron père et fils.
5 billes bois d'acajou. — Ch. Duran.1.
240 planches sap. — Hersent.
u4 ordre: ai barils brai gras. — i3o dito
20 1/2 dito.
«y^ CflARGBM. de la galiotle française la
Aîarie^it^ufmoury cap. Cauchois, ven.
^u Havre.— Courtiers, MM. Hordelle.
Réc /amateurs , MM.
4 caisses savon. ^ A oràre.
idito dito dito.
24barriques sulfjte de potasse, dito.
54 caisses savon, dito.
,4 baniques sel de sonde, dito.
4 caisses savon, dito,
16 dito dito dito.
12 balles roseaux, dito.
3 dito dito dito.
Pris à terre ^ au Ha^re .•
Réclamât eur s y MM.
iS pièces esprit. — Eld. Qnesnel aîné.
2^» quarts quercitron —Carré 'l'aîné et
Goubin.
25 boncauds dito. — Tinel-Ancelot.
240 planches sap. ^Hersent*
MOUVEMENT ou 9 au \i^.
Le 10, À^ heures du matin ,*le'tiaftau
à vapeur KAaron-Manhy, .cap.'Tourot ,
est passé le pont et parti pom"Paris ,
avec des marchandises.
PORT DU HAVRE.
NAvuEs v»T^ta .osD 8 '40«g.JlAaa.
Le sloop le ClairvojaQt , c*p.. JnliejBfia,
ven. de Rouen.
— La Cécile, cap. MqHd, ven. jdem.
— L'Aimable-^iiphrosine , cap, 'Belle*
feninie , ven. idem.
Le chasse-marée les Trois -Fhères , xap.
Maçhefaux , ven, idem.
PORT DE QUILLEBOBl*.
Mouvement du 8 au 9.
Sont, arrivés de ^T^'iUrquitr :
Te chasse-^unaréé laMarie-^Ç-rançoise , c.
TaJhouarne, ail. au Havre.
Le lougre lli;;'poiiie,'€. Ga^on , all..à
Brest.
Le sloop le Commerce ,.c. PesciOfe , ^il.
à Brc&t.
1.0 ■liiii|i l'KijiOir , r Piirl , ill Ji Gr«ii-
•itifi/ M|ii»lff/i r/ /Miii'ff ili /fi ntiitt^r Ju g.
1.9 I Ii4i'|i-iiiiiiifi| If NriMr-Ji)i«'|i|i«*« 1.
Malii', VKll. lit* MarKlilin, ili ili* tri.
I.n •liMi|i «|(||«lrUp| i)«|i. Aliiltrjr, vrii.
ilii lUvii- , I II lin giiiiiliiiii, r|i .
I.i' ilii<i|i r Aiiii.tlili', f iii) iN(/'*l, «ni. (if
C^ilillljM'l , t II 'i!i' i1i\rl»i-i llliili'll.itl<li«rt,
fViiM. Il Ml |iM«^a tlt^Ninl iiliuiiMit^
114^ lira i|iii h'iiiiI ii«^ ^11 II uliiililrt \ Il II-
litniMiilt Iriiit.
•Vi»l|/ i/ ff|f/«M il /.I MLlff-ft tin jflir
l.r lIlIRIIi IIIHlli Iv l'Ill^llnlil, I. lUlUHi
ilH k tlil|ill'illl«
|.i« aliiii|t r \ii|(i-|ii|iii*, I .S.iiiinn , ail. 4
I itrii
l.t ^iili.iilii l« flliiiiili*, I Aiiriiiill « ait
nu llit ir
!.•• «l<iii|i l'A m ilili- Hi-iii.iiil , I'. tHi\ii'i.
iilL i(li III.
«Il à Civil.
l.r MUiit|i l'A^f^Nti» l^irii^.i:. MmlIrC ,
iiU.èliiNHlrNr»
t o I liiiiir iiiiifi- I.I M II ir iMii^iMtr , i
^ (4;
J^Poiir (arrufir ri h Sénégal,''^
l.p hiirk Ir y.vif\ cMà. Margurrilr, par*
lirii Ir l'i I oui «Mft 4fcii II f%%rr à Rourn,
•I M Ma Mjn/!ifr^-Kriii(«nill't fp'vr» ; «n
lliivr^ , .11 XM. ll^aiiiilUrCllftyvrt et
<oiii^4(m|i#.
/'* /«'/m , At 2'iQ \ouK , |iftriii«li |irc-
iiiior ^riif^ atiniil uiuiir inutcs ri^^ilNi
ir>iiiiér)iii^r«i'rr, à RftUMi au fTaXir^l à
MM (iiiilrrifi\ l'irii^a
4ity/'""' ''' "ir'H*' Jf^ti nation. —
L<* Ih-Îi k /*//i//|f'i«/c', ili* I |H t« , |iAihrt
Ir i^ iiiiii.'iiil. S'.iili(*«<ic'i il Al. A(.lif*r,
I uni lll'l .
!«•*/ Pt^f.9 \*(-'f- ontiis rt ShPomini^ur
t.' ^./•/■f'iw , ili* I ^ll loiiM> « liai lira
MU fiHii m 1111*11 1. S*.i«lirt»rr a M. l'.lit* l.«*l
|. Im.ii* .lîiir , .1 llnufii , au ||j\ic*|à Ml
P. Irr-y
ii-l l:i iV.it.i r/.\ -(b /,",.M», — bix nftViiCS
.(II. ri 'I .llll>.
I«llli««aiii«* , ail. an IIav|i>. H .^ ..,..,..,
iWitlh.in h. «>niin.nif. o ^•K.i^'f.all.;» ifo\hU.l il -«hi * . . iu^r f,M.v'iii*
ir. «9. — rn JFnVK homme dt atÎM au,
«oodrali iroaw à •'fwf loyrr cbei na Jri saQ.
liait pJiinliMii lU hcjurn. O JmB« Howt 1
ilrjt irMAjU* §t*iiÀ*itt f^u MU dant nae plos*
lirrir ^# fU^nui^ii^&dB ^ «t B* «aaïa^^paa jélu^ni
S'adrcMcr a« liaivaa da h ff aecllr.
LOTËIUES DR FRANCE.
Parii : 21—^1—79—47—69,
SlraUjourg:G4 > 88 —5a— 31-^14.
»<^% %%!»%« M%««% %%% »%« »^% »%«%«« »%% ««% w«% WMr
SPECTACLKS nr lo MARS.
TlrtATRE DES ARTS.
( ()/i l'omtnrmt'ra à G heurts, )
A-'iiiiC.
Cluf»! :*.
^ ^_^^ _ h>»njl.
" Ïp ali*M m*iHt«r. *\ r«*l . «Il ài;win*l' ••••* •"•*. •'»"l*« •«- *»'i l' l»"^ .l.- ^ j>....*. ,j t* /•-^^Kii-r, .^Iri.eii- I.
«ill». (Illii »l»n«»ji«iv ar i^juwi ic u..\ rr. f /Vlt ff.^yriV.v/. fTafï<|i,rf-i:*.
LA FCMMI-: IL* 6UL-S-4*A£PËr.
ou ti Ciram atav,
piâvif^neul ,
r-i Douf-Hi^mcm
VjI.
,V.**'i' .If '.Il 1 i.'.' » i.'/. ,,'./ ' . ,i -*-- . . — —.' •«.^■c ««■'. -.
I I i I II k t I il...,. ■ Il il XimiU. l'uHrr:^ M^lJ. Fcri.iii-.
Il' l.vuV I* lUi.iii.^V|i#',,., Ulli.in%,l| ^^y., ,V-r.' .: .V.-r.-i . ;v r ;.: 5" -•.;>/)-.:... /eu/, H f,^..r
I .• .1.^1, b la. :mi-., .l> lr.il Ulur l^,^^^^.^^.... ,U:.Vr. r .^ir n ili.\:;ii- t:i l'i J ^tu\
I. ,:.*.;>-...... ■.N.ul U-cjli. ..r ' ...w.. J.i p..; .iVu.;t.„ ^.^ :o:.u ,;. J)c^s £o^e.^Sjc^ .
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•-ÎÎ t?-: :''^
LA NACELLE, .
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
CrUê Hwik^M panitt tooc les joart. S'adretaer , ponr VAbonnement et la Rédacticm , aa Bama de /« Iffacelh • Plaoa dM Om^ y a*« 48., è i^tmiiM
Oa iVîlKmot i Pari» y ckes BuxaaoT-TBXvuia , rue dé Richelieu , n^. 7». — Au tfàvi»^ <Im« ÛLàpstAB, iub da Pferia. — JBt dm tona \m LiliraifM «|
DlrtçStnra daa ^ostea du Dipartemeiit. — Le prix dff TAbouDraient eat de i5 fr. cbago» irimotire, pour liimeii, et 16 fr. 5o •• ptr la poate.
STANCES ÉH.ÉGTAQUËSt
sua LA XOAT DE GaRAT
OftACia, amours, roiles tos tétea»
Moaea , "pleures : Gaaat ii*eat pina.
Dépoaes TOi Ijret moeitea
Aâ pîad du cercueil de tinoa.
n a'«ft éietot coBtue «n séphirt ,
Li dous mormate de aa Toix,
Ot comme -le son d'une lyre
Qui Went de f émir sons nos doigts.
Sa ToiXf .pv la mort étouFrée ,
Pluà, MM,im noua cftariMMi !
A la^ Pnmc» il Nodit OvplièBf
Maia quel mortel noua le rendra I
JlndYoirle-nNiIftt iMrk
Prèa de son marbre précieux ;
n doit, aux rayoM «d» Tj^irore,
Etndrt des aona barmonienx.
Itf. Raggî (si ce n*ett pat à él'aatres penoniiei qae nmii 'iè^
Yont a(lre5^-er cel avûj aurait pa ^eiapat^, d^nt la fcCttalÉ
carrière éle Bajrard , d'un Irait pluf caractMitiqae d« ta tëflU
lance et de la boullhinlé ardeur dtt gnurrtar, at ^ «flHI
en méme-leuas à larliste des développement pluf draioftîîqÉ^.
Ce posatge d'Arcot^ , ffar «sempie , ««p Mnvel fiormêmi ,
Bajfard arr^a seal une foak craiinemît, itaît aelon H»^^
un trait tout è fait digne da bérat : k aamaa o«ie ceHt a0«
ti/m n'ait perdu 4ool ton éclat, depuis qai^toa français^ aMU
aïeut , a otë la rauonveltr Mir \% méim pnoi d'Arcolt.
J. B. 0.
EOWD.
BfiAU;iUàRT«.
. ïhfviê jpliiiie^iip jours on vbît \ Parts 9 dins la c^ùr du
Louviae^ Ja jtatué colossale dn chevalier Bajard , deitinée ,
fffiyn^ on jait I k la ville de Grenoble, qui possède dëjii
la tomblMia et ' le ouste da Chevalier tant peur et sans re-
proche. Ce monument est dû au ctiéàtt de M. llaggi,'8ta^
Imeim ^iHiWQHf s -doni ias amis des urts ont déjà eu Toc-
«M#n d'up^ricier Jt talent.
. Aifafd mMcani^ est le injat de la jmuvelle statue en
fcroaa«r la Mnos laompcomia a Taffaire de Kebec , par Tim- ;
fMwdcinQt 4e ^'«miral Bonniyet t « juré de sauver Parmêe
mife ^Upens 4e #tfs jours» Sa noble r&olutiou est accomplie, ;
«H tmfft ^im coup mprie] , tentant ses jambes se dérober |
«MM. InJ.f il fiiardbe à s'apfuijer de )a main gauche sur
le tronc d'un arbre, tandis que de la droite, il approche
de jies lèvras, pour la baiser, la poignée de son épëe qui
tinte «né pèitie de son irisage t moutemaai aioon mal-
•dftit» du moins à regretter , car -
a Oa aiaM à contempler U ftac des héros, s
CShaaaa a^atcorde k signaler un défaut grave dans cette
<lat«ft. La ibrae at la Jtrgeur du dos sont tont«è-fait exa-
fMn. Aiaa va peut jostiàer ces formes hors de proportion.
Il fut on temps oii la carrare des épaules faisait plus de U
moitié des qualité 'd'un demi-dieu , mais au siècle de Fran-
^^^^ r—iiè de^iQs joorsi ae «esaotpas les plus larges
^ éftilasqui ioAl oàs Irnos.
UTT£]KATPÎl£.
Petit DirnomtAftr JOlths , précëêé ^mh Emoi mt Fcrim
gt'ne.^ la l^igne et ka étw^eB 4eè Vkrû.
jPar «n JRoTALfars^CoiisjjirfiTaovat*
Ghes Move» alaé, boulerard Poiuoiioière , n*. |S, et dm ImlifemiMS ^Itf^
PRIX : 1 francs.
lies IKetionnaîres sont dereMs la ddpAl des irtaMUcg
miitcrsellea. Savoir r chercher «q mot qaelooMoa ^
€eiï ^ avoir toote IVro^lion néceisairo ; at je connais «»
académicien qui a trouvé aèn disoDOirs de réoeptÎMi à
Fariicle vxten. Un antre , sm mot RlUraiL , % rencaatsrf lî
le titre d'un journal soporifif|ae. La science enfin est ie^
venue si facile , grâces k Vinvention des Dictionnaires , qaHI
faudrait ne savoir pas lire la sjllabe initiale fnn mot, po«r
se voir taxer d'ignorance.
Mais rentreprise la plus utile en ce geni« de spécntàKoM
bibliograobiques , était celle de nous rendre inteHigiblaa, aa
moveu d'un vocabulaire ^ les qiots .1^ plus usndi ^
la langue uiiià , et nous Ae dioatons pas du succès de Tmi*
vrage indispensable que nous anooRfoqs.
ErrauU parmi nous cosime le peuple de Ditpu , après la
destruction de Babjlone ,.les mhrmt sont a peu près tels
que les juifs. En ausri pelit nombre quVnx , aus«i fanati*
qoes dans leurs opinions . enchaînés las uns aux autres par
la nécessité de lutter contre la proscription morale qui laa
poursuit ; ils forment , an mîKea de la civilisation enropd*
eone, un peuple à part ^ une trfbu pohitquv. Ils oitt oa.
langage à eux , des meenrs qui leur sont propres. Il nous
importait beaucbap de nous familiariser avec fiin , H 4a
connaître les autres dans le moment actuel.
■■■•■■ ■ (
l.t p«iU nictfônfÉaif^ VUra ii«u» fii ofTre \p mojri*n. Avec,
«on ^ecouri. (i* ii€ dôUla pat ^u'uu esprit niôme oriliiiiirre ,
ne paiueÎM'hmit d'un moï% dVlude , le pî-csrnlrr comme ^
ultra originaire, dam tons \tt$ mIoiis du Unliour?*^ Sniiil^ '
(ieruiain. Oëj'i je me tuif nerrc à bin? qucli|uo« yerMoii» t|u{
me prouvriil (|ue le Uogagc ultra Ctl bu'ii loin «K* r<'«srniblrr
à celai dci grers, pour la difticulii* ; et iiuoi(|n'on lui trouve
du rapport nvfc le lare , je -gagerais ipi il t^X Uiei» pUi» fii-
lilr nue l.i langue des osmanlu ci dc« kalinoucs.
Un inilincl gastrique m'a d\:t>ord Tut rlirr< lii*r le mot
APPF.TiT. Xy ai trouve : Thermumvirc du livi'ouvtfirtit iIcs
tiltras.
Du motpppctit j'ai santé au motiENTAR. La transition était
naturelle. Je ne Vj ai pas rencontré. J*»î chm ké à droite et
je me suis contenté du mol r.HAaiiF. I^s uhrus nf la rora-
naissent tfm pnrr^ proverbe : Charité bien oithnnre coiti-
tnencà par soi-'mcme. Telle est la dviînitiou de cette vertu
théologale.
Apres cil 4 RIT 1^ j*ai cherché loi. J*x >> vu que la foi* . . .
Tous les artirlet sont traités avec habileté et avec une
connaissance |ihilo9ophique des individus et des objrts. Je
me bornerai à en ei traire qucl4uc>-uns, aperto libre.
Nècrks. — E»|icce d'hommes sur lesquels ^'exercent l'avî-
dité et la barbarie des européens , et que l'on assimile aux
aiihnâas , probablement parce qu'ils t«; sont pas bLtncs*
VciT.-^lie plus agréable moment de la jon ruée poiir les
hiboux , le» bonsf hommes y les voleurs , les chauve*souris et
le^ ultra».
NoiLESSP. — Ijk noblesse des scnlîmens» celle du caractère,
celle des iroccdés, ne coukti tuent pas du tout la noblesie^
telle que la conçoivent les uiinis» Il sufiil , pour cire no/tle
de pouvoir produira de vieux prchimins, qui prouvent
que Ton descend de quelques gcntillàtre ou de quelque sei-
gneur de village qui vivait il y a quatre ou ci.iq cents ans. PI us
la noblesse date de loin, plus elle est respectajile , et sous ce
rapport, la France a le bdnheur de posK*der une fjiuille,
auprès de laquelle tous les souverains de I Kurope ne sont que
de» vilains. On sait que cette illustre maison peut prouver
par tes litres généalogiques que lors du déluge, un ange
* portant uo paquoi de papier sous le bras , pour>uivait le père
noé y en lui lt ant de toutes ses forces: « Au non de Dieu,
MUfes les papiers de la famille de L... ! Il y avait déjà des de
àm tams de lioé •
EiiistLFK — Vojes musée.
Fouet. — l^xcellente correction morale, etc.
l'sivrssiTr. — Voyea
Les journalistcfl s extusent de ne pas citer longuement , en
■HéguaDl k-peu d'espace de leurf«uil!e ; cr n*cstpas l'espace
qai ni'cfipèi ne de citer ; ce nV»t pas non plus l'embarras de
trouver fie» articles piquans ; m;ii» c'est . •*
Je renroie le lecteur curieux au mot soDS*EVTE5iDir.
%%^%»»%%t
I
«■jà^P
—Sous recevons de Holbrc y une chanson qn*un poète cau-
chois a rirp«''r sur I air : Oi/i, vous avrt det a mit s superbes!
On la dit faite pir allusion à une lettre pubi ée dernièrement
daus le Miioir. I>lous la rapportons textuellement sans corn*
j^ientaire :
Oni, v<>at wi^m det Btins cBOrairs,
Ri flp« pnî|;neu irc»-vi|;oareas ;
>'t potir mpoii^tr à»n% \t% format,
(lo dit que «oas «a taI» ilcux-
Arrifrt fopt, chacoa •>€/{# ,
Fn ifr%ioiBl votra vlgaror t
1« irisnt^r da rArdioftlie
lit Mutrs prrAîcr eiapoignfor.
Atldiiln. i'onbliaii cnroffv
D« «oDi parler il« tm ayrar.
Ltar |»raiid Mcrite vnat husora;
Mai» iniit riiipnigBi a biro niaoi qu'eut.
L'an iViix , Hit-oa , prrdii la vîe,
Ca aMIatirani aa chaaip dlionBenr :
l«e qui «aul mieux, qBiiif|a*na tm dîa,
Qa« d'eue pcasier taipoif oanr.
Voio lel^l de situation d*un journa) meonna ici, méiftt
de >ou vivant. Cette piè:r a été trouvée chra un débitant de
tabac , avec 1^ feuilles dudit journal» dout rimpartialité fut
malhfureusrment trop ignorée.
Dfci'EMK UU PEËMJEA El' DERTUtA niMESTIiE.
Payé à M. \*. Tu... de Rouen , chargé de la
• h Mite rédaction, pour un trimestre • . 3oo /!
Au seigneur de Monteiolles, premier élé-
gt'que . 65
M. J. P. Châtelain, pour un mois et demi
d'inspiration 47 5o
A M. de Saiut-(î.... , pour morceaux piquans
et monarchiques i? 7^
A. M« A 1) d, pour la partie scientifique. -5a
A l'imprimeur , pour 5o numéros par jour,
timbre, papier, etc. , et prote pour
nous mettre en français a,l5o
Bâches pendant l'hiver , prises pour les ré-
dactrurs. ... s 19I
Six cruches pour ameublement du bureau. . 6
Brioches pour déjeâncrs des rédacteurs • . go
Un homme pour porter les numéros aux
abonnés. 10
Affranchisseiiiant pour l'extérieur .... f 80
Menus fiais, lojrer , ports de lettres , etc. . 5o
lECEriE .
3,o8i
aSo 80
Onze cafés abonnés k Paris ... 1 65 i»
\]iï dilo dito à lextcrieur ... 16 80
Prime d'encour. accordée par M<'** 60 »
Entrtes au Vaudeville , évaluées à 9 »
DÉFICIT matériel . . a,83o ao
Estime des honnêtes gens, gloire, célébrité
c\ aluét comma bénéfice moral . • . 5o,ooo
PBoriT évident .
47» «69 ••
MACÉDOINE.
— I/honorable ami d'un poète aborde celui-ci en lui di-
sant : Eb, bien! cher comte, comment va l'affaire 4ti7? —
Mais .... je la fais pousser ; et au besoin même, je pour-
rais bien tirer une botte, — Je ne vous le conseille pas en-
core, car, si vous yous mêlez de tirer la botte, vous pourries
bien laisser vos aulx sur le terrein,
— r^e marchand de chansons dont nous avions annoncd
la mort, n'a pas attendu la résurrection générale , pour
rrp.iraUrc au monde. Il nous écrit qu'il n'est pas mort,
comme nous nous sommes plâs à le répandre t nons U
croyons aur parole. Il ajoute qu'il en a été quitte pour
une indigestion , et qu'il espère que Dien lui conservera
assez de jours pour avaler encore quelques centiines dt
cahiers de chansons, et au besoin, toute sa boutique. Nous
lui souhaitons bon appétit ! . . • •
— Une dsme du comté de Sussez , femme d'un ministre
du culte, était seule au logis avec une servante; cette der-
nière vient en tremblant auiioncrrâ sa iiinllresse quVIle a vn
distiucteutrnt un \olcur caché dans la s.^llc à ntançer. Notre
héroine, sans se décfvncerter , s'arme d'un pi%to|rt , descend
dans la raU'^à manger , apprif^oit le voleur et le m«*nace de
fa mort &'il dit un mol. Pendant ce teins, 00 va chercher
mi II- forte et le voleur est arrête.
•^Un UMrin se pl.iî(*nnit de ce qii'on nVAt |kas placé des
giroiictlps sur le toit de tous tes raiticee pub'ics ae la ca-
pitale. Ces! qu'on a jugé | lui dit un connaisseur , qu'il 7
en tml «Mit dMiMit •>» Mail il fcodrtii lei. plaecrr. — Oh l
]t T0U9 aMPre qu'elles Mmt . Uf 4^a. fort bien plâcëes, ré-
pondît encore Iç connaisseur.
— Depuis fjuelgu^ tems on prl^ beancqnp de Manuels ;
jusqu'ici on a lait .paraître successiveoienl ; le Manuel
des Braves , le Manuel des Fabncans , le Manuet de la
Hfison y celui dei^ Orateurs f etc. On annonce que l'année
prochaine, il en en paraîtra un qui les réuniri 'touF.
-—Batiste^ que nous possédons juÀfu'àPâques/estvîirénieQt
attendu à Feydeau , où la retraite de Martin et le départ
de Gassel laissent un vide qu'il sera diflBciie de remplir. On
compte beaucoup snr Je talent de Velsch , acteur qni s'est
fait connaître avantageusement à Lille et à Marseille, dans
l'ek&ploi de Martin,
— On rapporte qu'un duel , h Berlin , entre le fils d'un
générat-prince , mort depuis peu et le mari d'uùe belle et
aimable actrice. On prétend que le mari a succcouibé,
— Ces jours derniers, on représentait, au théâtre des
Arts, Paul et Vitginie i au moment oii M. de la Bour^
donnaiCf gouverneur de l'tle de France, a paru en scène,
quelques plaisans se sont mis à crier : Ènipoignez^le !
M. le gouverneur ést^resté tont interdit, et ne s'est rassuré
que lorsqu'il a vu que les empoigneurs ne se disposaient nul-
lement à joindre les eiïels aux paroles*
^oua nous permettrons de demander an public la raison
qui l'engageait à faire empoigner un acteur qui ne méritait
pas uue telle rigueur.
— Une femme a fait , pendant toute la nuit dernière ,
un bruit qui a scandalisé les habitans de la rue Ëcuycre.
Elle frappait à uue porte que l'on s'obstinait à ne pas lui
ouvrir , et ce n'est qu'à sept heures dn matin que l'on
M)
est parvenu & savoir que celte bruyante personne était
ITépous^ d'uo individu qui avait ses raisons pour ne pa^
la recevoir, jQn ra|>parfe mém# -que c'est- sa rivaler^ui est
venue lui ouvrir la porte dé sa maison.- IJ est résulté ^l](e*
cette circonstance , des débats qui ont-^raiisé beaucoup' ceûv
dont, ^if, cUmeurs de cette épou&e întorCunée vivaient troublé',
le soxmfieil. ' * '
SPECTACLES. — Théâtre 4>es Arts,
Turcarét.
Bon M. Ouv...., gcnéî-eax Rose... , illustre baron de
B...... , sen^ble Dorg.... , que n'étiez-vous hier à la re-
nrésentation de T\trcaret ? un harpagon , en sortant de voir
P Avare de Molière, trouvait qu'il y avait d'excellentes le-
çons d'économie dans cette pièce. Je suis sûr .que, vous eussîea
avoué qu'il y a des préceptes merveilleux aussi dans Turcarît,
On se permet , il est vrai , d'y berner un peu. les traitans.;
mais cet usurier qui renie ses parens , qui cherehe à se plâtrer
de noblesse , à cacher sa naissance sous Pimpudeur du titre
qu*il marchande ; tout cela n'es(-il pas très-moral et bien
profiuble? Pour moi, si j'avais des en fans i/ormer^ je
voudrais qu'ils vissent, utie fois la .semaine* une .çomédne
de ;la sortej, afin qu'ils devinssent, dans peii, des p.ftita
Tur carets. ir . y '
Une preuve que cet ouvrage admirable ne renferm^ rien
que de très- bon , c'est que le public a applaudi bça^ççiip
les saillies financières du héros de la pièce.. Les ppsquïpj^es
même du valet qui vole son roattrc, #nt été accueillies, avec
bienveillance. Et que l'on vienne nous dire que lesjmcénrtf
dégénèrent aujourd'hui : nous . vçilà . presque ircvenus au boa
tems d'autrefois.
mwxci à ^&iîbttsirl^*
Plusieurs, Journaux de Paris ont en-
tretenu leurs lecteurs d'une lettre que Son
Excellence le| Ministre de la Marine et
des Colonies a adressée à la Chambre de
Commerce du Havre , et leurs articles
sont tous pins ou moins inexacts* Ayant
été mis à portée de connaître le contenu
dé cette lettre, nous nous faisons un de-
voir de rectifier les assertions et les con-
jectures erronées de ces journalistes.
Le discours du Roi , à l'ouverture de
la Session, ayant fait envisager la guerre
ayec l'Espagne comme imminente , et
ayant en même teins donné l'assurance
de J^ntention bien positive de Sa Majesté,
que le Commerce nia ri lime reçiU toute
protection , la Chambre^de Commerce
s'empressa d'écrire, le I" février, au Mi
DÎstre de la Marine, pour appeler son at-
tention sui* les poinis oii elle croyait né--
C0ssaire que cette protection fût rendue
plus efficace. Le ministre répondit dès le
7 février , et voulut bien expliquer à la
Chambre les mesures déjà prises et celle.s
qu|il se f proposait de prendre pour pré
server la navigation française des dangers
auxquels elle serait exposée, dans le cas
où la. guerre tclatetiit entre la France
cf TEspa^ne. Il est vrai que ^ par de»
motifs dont la Chambre de Commerce
a parfaitement apprécié la justesse, Son
Excellence a désiré que in lettre ne fût
pas rendue publique par l'impressio»! ;
mais la chambre était invitée à la corn
muoiquer à tous les armateurs qu'elle
pouvait intéresser : les intentions du
Ministre ont été remplies, et nous res-
pertons trop les motifs qui lui ont fait
désirer d'éviter une publication indiscrète
de ses vues, pour nous permettre de faire
connaître le contenu de sa lettre; mais
nous potivons assurer qu'il ne s'y trou>
vait aucune injonction précise aux pro-
priétaires des navires français qu'ib au-
raient à prendre.
Ainsi c'est une supposition tout-b-fait
grajuite d'un journaiisle, que des bâti-
mens soient en ce moment ralliés dans
des ports de Bretagne, pour être envoyés
sous convoi à leur destination.
U est faux qu'on ait conseillé aux Ar-
mateurs de donner des ordres pour di-
riger leurs navires sur Brest , et pour
hiter leur retour. Il est égaleuTeiit faux
qu'on ies..{Mt engagés à suspendre le>
départs de leurs Iiâtîmens ) oxk toute
expédition nouvelle. I
La lettre ne contient enfiis pas vn mot
de regret de n'avoir nu tirant mettre plut
tôt l'avis qu'on suppute qu'elle renfenhe;
et , dans le fait, elle a suivi de trop près
celle de la Chambre de Commerce, pour
qu'il y eût lieu à exprimer un tel regret.
(Extrait de im Feuille Commerciale
du Mm^re)^. .
PORT DE ROUEN.
M3UTEMENT ttm 10 .j^jk.t«
NAVIRES ENTRAS.
Le sloop la Caroline , c. Harley, èfi 26
tonn. , V. de Granville, ch« de sachions
salés.
Le sloop l'Ktoîle-du-Nord , c. Gr^ire^
de tg tonn. , ven. de Cherbourg ', ch. de
soude de >areck.
KAViRES EXP^OI^*
Lesloopi'AlexandrCy.c. lli>us«el, de i5
tonn. , ail. à Honde^r , çb. de fûts vides.
La gajéasse l'Emilie, c. Delumeau , de
5'î toun., ail. à la Rochelle, sur lest.
Le cliasiie-maréc le Çpsiiîbpolite , cap.
Néau, de 61 tonn. y ail. à X^oirmoutiers ,
sur lest. ■»./
LiehMiMMrfeli PMÎfi^t^. LmmqW
éê f6 lOMU t «n* à BordMui^ tiar IctI.
U Jmi« t» V«locilbf«, c FM t d«48
tMa.,«U.4GMO|clu i9flàU9.
U fMMlAf 4'AihîUf » c. MiilofiiCt ^
9f lM0.» ait. 4 BdffdMU «of ImC
L» iloop'lt Pèrt-Aflaoït c MoUy , dt
S4 looo. I ali. aa Bày/r9 , ch. da tîb t
aan-da-ria.
PORT DU HATIB.
VATIiaa WMTMÉM DO g AU 10 MIU.
• La rfoap li Bla■da^ oap. Amou^ t. «la
laaaat 9m ïmi.
I«a tloop la fiaiauDantoifW) c« Dvboi »
T. 4a fto«an , cb. ém boit.
Laabapla&w^Bacfiardi c. OKvlar»
?. ëa ftwaa , dk d« bots.
hatiau ix^tfoiis.
lA fMtaHa attgWia, la Doaclt, cap.
B^aatt ill. i Rooao , cb. de fer.
' ta rfaoa la fcMa-Bogénia , c. liard ,
4l.bAaMa,tli.4aM4^
La brick las Deat-Sœun , c, Soubry ,
ifl. b Ilaabantaa » nir tett.
ialpaqnebal «MlaiB , laCbeiterCald , e.
WfM p ék b Soolbaoïptf»!! , tb. de
Wn DE QUILUCfEUP,
Mom^emenî Ai 7 an 8 A/«r#.
foitl arrMê dû yUlequicr.
La brick r^îmable-Loaite-Eméliey cap,
Pruaaau , ail. à Bordaaoï.
La «loop la Saialr-Piaiva , aajp. Fiaitfy,
ail. à Caao.
La gribana h Blooda^ c. Aoaoult, ail.
an Harra.
Laaia^rAiBuUa-Iltraard 9 c. OUrier ,
JL aa dtâf ra.
Le cbaaa-naarfc la Saiuta*Catberiiia , c.
CaMC^all. àCbiraola.
tm alaop TEala, c. Mâaagar, ail. k
Li iloop las Deva-Prërett c. Aobcrt ,
an. 4 Caaa,
La êlaop rAagoêia-nmre , e. Maillei ,
JmI montée €9pmté$ dHomt à la marée
dit B mu matim.
La gribaoa l'EIîiabelb, c« Deirua , ven.
da Havr«.
yemi Word- Ouest.
Soni anit^ét dm FUle^uier /
La cbaseaiPiiieréa l'Ulifta, c. Corilao,
«K 4 4i BaobaNa.
U hrkk H Viaon , a. PhiHppt» ail. à
Soni moHtéM et posés /
Le tloop le Jeune-Bearjr y c. Daoiel,
'Vaaà lie Bailleur»
La tiaop rAgatbe, c. Oolavilla, ▼. du
fiavra.
iSauf mrrMs de ytiUqtder le te i
te sloop rÂgalba , c, Braanii , aU. au
RaTre*
LarWa.«ifdalaDtod> i
nm$ , aH. k Bachafart.
Laealiotta TAlaida-^aariM , c
bart,aU. auHarra.
H».
BANTES, 4 oun.
Soni sortis de mette fUnks^k
La brick aai^ricaîn leader , cap» labai
Jonaa , alL à New-York » du da ditateai
marcbanditet , et loocbaat è la Bocbella
pour y conpiéler aoa cliargeneiit.— Le
troU-mâit la Mie , cap. Croiaal . al la
traÎMDltB rAleaettdra , cap. Lebrd , ail
k la Goadeloapa | cbarget de divariet
marcbaadiiet.-^La brick iaglaît fiaset ,
cip. Jâmei Rabarsoo 1 ail. k Loadm ;
c« natira ëtatt co relAcbe , iortafit da
Bordeam. — l^a koff bollaiidaû Jalia,
oap. Zacbariat K. Scbut^ ail* k Aorert,
cb. de rin et miel .—La goélette a^glaUa.
Happy->Betaro , cap. Jolm Monro lunior ,
ail. à Cbarente , eur lest.— La def ra TA-
dële» cap. P. C. Sébirew
LES SABLES, % mm.
Soni emirée t
Le PaaI-Eraaa, cap. BraaiaDd.--La
Petite-^Adàle , oap. Gttéri».-*La Siaobrat
câp. Boisard , awr leA ; at la Ganfianoa ,
cap. l.oiiiaeaa » cb. de fer , laagivi da
nimrfÊe , aie. ^ vanaat da Naaiet. -^ Le,
Saiot-Jaao » cap Lerport , veoaat d'Aorai J
cb. de bois et cidre.— la Jeaaj-Aagelia ^^
cap. Brtinaod , veo. de Saint-Martin , cb.
de vio , TÎaaigre at moroa.
Somi M^riiss
le» Onm-Sorart 9 cap. Piaioa , ail. da
Maniai k Bijonne« cb. de froment. —
L'Auguste^ cap. Perrin « ail. de Bordeaoi
à NauUt , tb. de rin. — La kanm^ Maria
cap. Martin Bojr t M- dt Nantet 4
deaus , cb. de fromaut,— Le B^ratear
cap. Tril>ert , at\ de lourgnenf à Bar-
dcani , cb. de froment.— Le SatauBend,
cap. Leboucbê , ail. de Bochefbit 4 fia»
rient, cb. de vin. — L'Alexandre « cap
Tribert , ail. da Utoorna à Radon » cfc.
da vin.
[eaux
iria, I
BB PàBUf VfDBl.
^mts PuUics.
I^MéWtManlaafVa
a. da ta Mata ttaS Met ^ ^U ^mk
Tae 9fa iaa iSe taa %%% Sae f^t M têa
9M 75a Taa 6aa «le #aa ft#aaa 4Sa laa
lflb.dataMa«taa»fB.l a
ila4t a % lai/ im
liis, 9 4 loi/ .
Idaai BoMoiAvnraiv
anaaiTia na iMa aa., i| 4 ^' V^,
tai«l taaaf loe
ACTtoaa aa la iAao. m nAict,
M7al
%fk% aa<aiaaaaaiaMaaaa»aaaaaMaaaa^aa>aaaaaa
SPECTACLES tm n MARS.
THÉÂTRE SES ARTS.
(Qa momutseneerm à 6 heures.)
et ir.«M i4t«T-aLak«rleataAaMa.
ter
xu rtcnufts.
O^M.» « MU,
4e Latalla ai Goaaeai
Btrmmnl,
4umsiU.
MM. Cbatdoa.
Ceoftanc.
Bi^
floTn|at.
AVIS DIVERS.
HO Sa.^Oa Aemteàm aa jnmK HOMMl
poar ltf« «■4»loyé «■ \mnmm, da la Jfeceiie.
N« Si. — CLOCHES («a Tena H Ploiiib , ie
Bl« fiaadaaft • tria biao aondJtioanéas, «1 a
joala pm , ponr Jamlm.
Ckaa Cbios, dit téeemuehois . vslrltf rac
flaîata.CroixHlat.Palltùart, aP «S, pxèt IliAial
da Maa da Naga.
Il« 9a Il a M p^rda* MaaadM 9 da
ooaraai . drpaia ana Jat^a*^ aU iMaraa da toit ,
aaa MOHTBB k idpéUtion k balto at aairan
dTor , 4 Uqaalla eu aitMlié we eekem ^laH éaaa-
faMé daaa aa aaalMi aa ar , al aa koal
.paadaaa dé «aof,
a* f I H T
CAtHBMim •
ov tA Baiia FiaMttat.
Coaiddia aa J acica • da Jali«^ C ladai le.
tÊUsén^ MM. 8ââat*Elaie.
Fien^mt . Boalfev»
Bemf\ Maacbat.
Joi^fQmJMraantf/a« Oajaad,
Le iierouise. Matd. Daftriia*
BHee. LalaL
Cmêkerimm. Lepmà»
Fenekeite • Daraad.
PICAB08 rr mtoo.
09 tA Patte Soiaèi»
Opdraaa 1 aeia » da Dapai^ at Majtac
a*adrwir nw
Pieeros^
Diéeo ,
JuNe^
ifagaaa»
l#opaat
DeèèmS^màm.
Tmge.
Tories.
Fesices %
Vm rmiei.
Bailsta.
Jallca.
Tafefaa*
Bid.
Plo^a,
Miaaoa.
Cailja|e^
Ce. ILOQUEL , IMPRIMEUR n CARACTERES wt mm TAIUJ&-DOVCV airt SAtar-Ul V H, nà ul PaLAïa.
.V AieacaRDf; *
BV 98— «— AificéE,.. .
UIUXlàMC TRIMKSTIIE*
, : ...'■■ .. 7 . . . . •
r ...;,! piî, LA SEINE- INFÉRIEURE.
Cfilt Kenille (ipraUtott» léi jrtart. ' H'ailresser , pour l*Aboftri«tmïiit ellatiédacHon , au Bureaa de ta jV.ace/ie , place dei Çannet » m\ 48, à Ronea. :
Oa a'abooae à Pari», oUas BawsoT-THivjLRa , rut i\& Ktrhi:1iini , h*, y-i. — Au Hàrrr , chex Cbavllul, rue. de Paria. — E^ cbei| toiia Im Libnirres et. ,
UirecUor» des Postes du Départemear. — Le {(rix de l'Abouneinrut «et et i5 fr. ebaqne tnmestre, pour' K!oaea , et 16 fir. 5q c\ par^a poste*
'f •♦*•
j*j«;î'iijiGiiB:/
— Travailtoi, 4^nç, Mplffue. fr^. ;ïe me repoaa; un. 'moment.
— Travaille. — Là cliaieur du jour m*accai»Iaii ; j'ai ci^....
Aussitôt .je hàtoai ,esf,«levé^. le. nègre lualheurevs tombe ,
les coiips redoublent et le ssang coule.
SaVcôi^f^gue.yirajt wprèj\-df. Jui^;/ U téri^^ son eoÂint
entre ses bras. L'cnftifl' yilîHirâ ijhând il ivif frnppér s6h
père. La femme iTT disait- Tirn ; elle y était JiaWtiiéeî
Le colon s'éJo^fifii' B^rpfii/slouma sesîrtçarJs' vers 'Ip^
rivage ,, je coiitejupla quelqi\e tejus cl. «Itendit le soir.
Le si»ir viyl. JJ ne rentra point a U case; il s'échappa
furlivoincnl . ei mônla sur uq rbcher.éleve ijui dowuait
la m^T. Il s*a9«it en silence. U H*élait pas cncoEe uuiti \a
beau cîaI. de ki Martinique se jviuuiuatt die'tpiles.; Ip brutl
des (lots qui bjitUi4«l k rivage Virowblajt* çeV: Je, re^os
de nie è'<Ni.<intr<*voy.iit dans réloiii^menHes^vVQilcs d un
navire , et l'on en tendait, niç^uie la }iroue rajjpide qui fcndail
lé sein des ondesP 'Wrt'fr cimniença s'a de)ini]sce cliaM'soji»\
« liientôt fe îel'erir' l?s fers cjuî chargent »inf s maûia j et
je cherth'crai *la Hberlé au fdnd dbh i^er'. »
•CQuMoue t9 roBif, nnvire que j aperçais au join. SîHonnc
le vaste océau.:Tu vogues favori^é^iar m^ Venl proieclour ;
mais le v«ttt jteut chancer ; Torage pe«i sp former et le
menacer' Ja naufrage. Air! si ta- portes dès Européens ,
puisses-tu rendbnîréi* un écueil ; qtlè ké Vj brises . et quc^
tes matelots s*engloulisseut avec toi ! Moi et eux,-ii©4iS'
nous retirotiVerons alors, . ,.* , '^ ■
«c Car bientôt je jeterai les fers qui chargent nief makis ,
et je chercbéîtn fa libeVté'kif foiiéf de la liier. w
Idée riante -ef dml^a^u^c1lse■ qui se piésehte rapidement
à mon'fibagHiatio». Aurtis-tu par hasard ^uelque^uns de
mes frères à ton bord. Des nègres géruiraienl-ils, resserrés
dans U caté fétideVAtachés , comme jV j'ai ilé mbî-mfme ,
par un louçd collier de fer. Oh! qwejè v^iidrais les dis.
tinguer du. tettt du rocher oii je,sua ^Ws! qup [e voudrais
les salliAffc'de'^a main et du regard ! Ceux-là sont mes
amis , mes eortipalrioles; qu^, le» vague» les éfWCgueul et
qu'ils rcga^enl sur une planche bieufailrice le doux paji
dont il» ètf*t exilés. Quils vivent.
« Moine ifterai bientôt bientôt les fer» quî chargent
mes uMÛua^at je «hafcherai la liberté au fond de U mer, *
» Je fù» erfevé jeune à^ce- doux pays , objet sacré de
mon ambor. Je me ^rappelle que mon père, ma mère ,
mes soeurs « furent massacrés à me5 côtà ; qne leur sang
ruissela sur moi. Je nie rappelle edcore que fa main éleïi*
due sur leurs cadavres plpitans, je jth^ haine éternelle
aux Européens; jp jurai une guerre d'exteininaiion auit
assassins de mi famille. Je ne croyais pas mourir sans
avoir tenu mon serment ; cepelidant J%eure est arrivée,..
M Je jeterai bien lot )cs fers ..qui chargent mes mai As ,
ni {e chffdi^raî 'la lîbeilé au fond de la mer.»»*
w Aditi?u donc, tout ce que j*âi de pfps cher au monde;
?adieu ,'loi' qn{ /tis la compegne -fidèle de wes inaux ;
adicir^ mon c^hfant » toi qu un bourreau me défendait de
carre.-ser , toi qui ne grandiVas sans doute qu^ pour venir,
comme (on père , t'asseoir sur ce rorhrr fuîfoste et te
précipiter dans les flots! Pauvre orphelin, s'i)*e&t écrit
daui le ciel que lai sera ton sort , dis aussi en mourant :
i*j;Jc jeterai bienhU les- fars qbi chai-gent mes mains»
et; ^ chercherai ' hi Irberté au fond de ia mer. »
^%^w«%%^
Dans les .premiers, jonrs de ce mo's , lor^ du tirage dn' '
canton Je^ planches , pour le recruieiueut, on particulier'
s Vst présenté . portant Ji//2/ une besace deux de ie% eulans '
jumeaux ,^ a PI v^r tenant à la. classe de 182a , qui pesaient'
ensemble i83 livres. L'un avait trois pieds huit- poubes 9
et l'autre irois pieds moins quelques lignes. On leur • .
présenté l'orne , -d'oii ils ont ramené les numéros 27 et
3i« U f^W P^' besoin d*ajoôtcr qu'ils ont été déclarés,
exempta de service, ■ ■
Au moment de leur naissance ils pesaient, à eux deux,
j livres et demie. Leur apparence est celle de deux en-"
fans , l'un de 6 ans et l'antre de 4. Leurs formes sont
reguiiëies et parfaitement proportionnoos ; aucune idfir*
mité ne lés a encore atteints ; ils sont très-enjoués ; mais
leur voix thi enfantine , et leur intelligence ne répond
ntillemeul à leur âge réel. Depuis l'âge de seize an« , qa'sift» .
suivent les écoles, ils ne savent encore qu'épeler. On était
parvenu à leur apprendre V Oraison Dominicale ; maisi
lom^tt'OQ a voulu en exiger davantage , on n'a obtenu
d'autre résultat que de leur faire oublier le peu qu'ils
savaient.
Mes à Foncine-le-IIaut , ils courent dans tout le vil-^
lage , et ne reviennent sous le toîl paternel qu'aux heures ,
des repas; leur ressemblance est pai faite) leurs jeux, leur*,
allure^ leurs habitudes sout ceux des eufans de huit à
dix ans, *^
Ltur për« Ht un hoM« iê cinq pMi |Mt pôiufl ,
«)*une figure régulier* , kpirkueUe tl al qit djitiiigiifc ,
leur roëre est reoiarqiiablt par tes formel , et le^r» ITM
iosun sont Itt phu (ellci filU» du canton.
En nous engageant k publier cet détatif , d'apea^ Jt 40*
mtttde eipretH du lo^irt de Fonciue»le-Haut , M. b aMH^
prelit'de rot^gDjr a bien voulu nous en garanUt fciactîMKlt.
(*)
LE LION ET L'ANE CHAS$i^T.
La roi èaa aalaMui •• nii an joor ca %êu
IH gibojer^ Il «Attrait 9» Au.
Lt g(blar é^ Uoo • m n^ aoai pm MoiaaaM •
Jl/al/ h€QUS ei honê smngiiers , daims et ctr/s hoiu et hemujc,
Ponr réoMir dans celle afratrv ,
n M «arfit da ninUière
De TAne à U ▼ois de ftienlor.
t*Aa« è oMuira Uoti fil ofllee de cor x
Ah lenplie de •• rots.
L*air eo refeatbaeii d>ia Wok épMivaolaUe;
Le frayeôr MUUeaît tes h^et de ee» boit 1
Tèoê lojâieai» loae tMobeitol mi pièft iaériiaUa
04 Ut anendjiii U Uoo.
IfSeUja paa liiaa Mrri deot celle occatîoa ?
Dit TAna» r n ae donnant toot rbonncnr de la
Oui, vtptîl le Lmmi, c*eai braveoient crié :
Si je ne oonaaiaaaia ta personne cl la raca »
Twk aerab mol aiiwi effrayé.
\X UfyK sua ALLAMT EN CUEftai.
\jf lion daaa •• tlle arah nne enltepriae:
Il lint comMil de foerre, eavoya aea préraii»
Pu anettir laa aniaians.
To«a îvunml do daaaein. CbaMia aelon aa g^taa
Urnvttyea , dit qnelgn'on , tea Aoet qnî aont loordt,
El tes iièvrra an^jCta a dca lerroara panique» !
Folai do ia«l , dit le roi , ja iea vens tàployea 1
flotro Irowpa aaaa eux mm aérait paa complète;
L*Aoe eHnMeNi laa gesa , nooa actvani da Unipallt «
El la UèaflO poaira aona acrvlr de conrrier.
Il M k remarquer que l*inimilable La Fontaine a presque
tiMifourt mit l*Ane en adliérenca avec le Lion : on en voit
«11^ preuve dans la fable du lion devenu vieux, dans les
^ux. <|Qe je >ieiis it citer, dans celle de Vk%\e ihareé de la
p^^ du lion , etc. , ttc. Ce rapprochement n*esl en effet que
trèa*Baturet ; il semble qu'à c^ de la force se trouve toujours
^rim^êi;ilie et rigoorauct, et, auprès du g^oiei le ridicule et
'Ubaaies^.
La 4i«*seplicmo Kvvaisov des Lunes a été » conme rbacun
U mai 9 mmpvt4:née. La dia-buiticme , aonobstant ce petit
naagtt vient da paraître avec tout son éclat. On conçoit
qm% le s^M pai>se «jUouir par l'ardeur de ses rayons, quel-
qsMa regarda oblua; maàs U paisible lueur de Pbebé u*avait
îiaii^jci im|>off(aQt personne. Cependant «n mandat a été
éUcersié contre cet astre, pour quM comparût sur U terre,
pat^VEt M. le juge aiDstructioo , le lundi 10 mars, à
lallMuroa du uiatiu* Voilà doiic le mouvement des Lunes
mmam maiiilaiMiil aux ordres de Thémis. Quelque désa-
^jMkke q«o ami ça pistit é^énemcfit, nous ne voyons pas
jnaqo'ict quM ait dérangé le cours de noire aituab'e planète ;
e|«%iia(i.t»yo.«is i^ue cbercher à liojvrr que^ue chose d'irré-
gvlier dans ses révolutions , c*s*t vouloir prendre la lune
««ICC les Jm^U*
Noua rappelons à ceux de nos lectenr» qni vQudniienI
Aéélr dei ' rrlalion) avec les luibiUns lunaires, que c*eal
nfwaW m bureu de in iV^cdto que Tm a abooiie à leur
iraai.
MACEDOIHe*
Lc'pktfosophe Jean-Jacqoet ée trattaît pm trëa-bien laa
pbilosnphea, par fois. Témoin ^ ce pm$$^ge simgmlier de son
tdiff onm /nr Ç origine ei le fondement de rinégalité parmi
les hamumeît
• Il Q*jr • pHw que les dangers de la société entière qui
• tronbUta m sommeil Iranquifle dn philosophe, ef qui
m hnrrachent de son lit. On peut impunément forger son
» semblable sous sa fenêtre ; il n*a qu'à mettre set mains anr
» ses oreilles, e^ s'arnmenter un peu, pour* empêcher hi
*> nature qui se révolte en lui; de s'identifier avec crilri
• qu'on assassine. •
M. de la Mennais ne parletait pa nyeux contra. la philo»
aopkie moderne. Maia m. de U Mennaia, ne Casa iamaîa mi
Contrai'Social , ni un Emile , et ne mettra jainau aea en*
fans à l'hôpital.
— Nous recevons de nouveau la collection des Discoars
de MM. les Pair» et Dérutés ; les Opinions de M. dm
Barante , Chateaubriand , Tallejrrand , rof^ Cabanon , ilr
la Bourdonnnj-e^ Leseigncur , Bignon,
La Ptoposilion de M. de la Bourdonnare ^ relative à
M. l&anuel; précédé d'une Notice y par H. Félix Bodtn ;
\a Séance de la Chamère des Pairs , présidée par li.
le Chancelier , etc. ^ etc.
— Plusieurs désordres du Jour sont à l'ordre dn foor.
— - On dit qu'un mereier de Parti donne du fil à re-»
tordre à bien des gens.
— ITn cultivateur dn pays de Canx , qui avait aaainté
à certaine séance à Paris, rencontra en sortant un de aea
aiuis , qui lui demanda d'oti il venait. Je reviens de In
Foire a Empoigne , lui répondit le cultivaleor.
— Pour donner une idée de l'alticisme d'une Quotidienne
celle , nons transcrivons un morcean de littérature qirell#
a emprunté sans doute à que«que feuille cannihole de h%
amie:».
LB mJEL DU Pi^ctpice.
Poésie erie.
» Je t'atteindrai , ie te frapperai de mon épée , et ton
» crâne me servira dans les festins , dit le danois. ••
• — Mes chiens ont faim , répond le saxon ; ils demandent
» du sang , ot ce ne sera pas la première fois que met
» chiens auront été servis avant le fils de tes atenx.
» II dit , et il ricane comme un corbeau q«tt croasae k
» Taspect d'un cadavre. — Attends-moi seuleiuent , dit le»
» danois ; et il parcourt le bord de Tabime , cbercbani ••
• pasMge. »
— Il est imposaible , en comparant le» tenu n»câan4
avec le teins présent, de n'être pas frappé de cerUins con-
traites, an milieu de tant de rhoaes qui se ressemblent.
Autrrfoîs , par exe mole , la foi de nos pères était si grande^
qu'elle provoquait les miracles jonones dans les régions
glacées. La foi d^aojourd'hui est si faiMe, qu*elle n'en poue
opérer même sous les hitiludes les pina méridioualea.
— U fcnaltame qui eat le parl^ d^a faibles et des igfio-
rana, a ton jours été le ressort desguorres les plus cruc4)es
et les plus o|iiniàtres. C'est un sèle ardent , nuMs a\eugfe ; il se
forme et s'allume an arîn de rigiiorance, s'éteint et s'a-
néantit lorsffue la vérité fiiil briller son fiauibeau. Cest dona
les siècle^ KirlKires et chca lea peiiptei igtitiMua , que lea chefs
faooliauca sont ledoutebles. Datia une nation éilaîrée • cra
chef» ue son i que des naalades qu'on plaiut, ou des impor-
tusis qui u'exc^tcnt que le mcpri».
— niekr^ Julien a Aé vWemtnl wptkmdi imm h aéàn
de DiV^o ; ei U le Wiilnil. ^
onvum^ d ^mv^tsivk
' . I
•. L
X/éTémiii#«i axrhrë I» 8 février, dans
une ÀUlnr^ de <ôton', & Emqimi« , a
fostni le ieite à use Covie de conjectu*
rtfri Pîgnojrance sVu evipaxée cUi £&it
ppur le dénaturer et colporter de» crain-
tes qui 9 à force d'être puériles, devien*
nent ridicules. Il est donc nécessaire de
rétablir la vérité*, et nous empruntons
quelques détails à MM. Gérard et Dacet
tous deux membres de Tacadémie des
sciences , nommés par elle pour lui faire
un rapport sur les causes qui ont donné
lieu à l'eiplosion de la chaudière d'une
machine à vapeur, employée dans réta-
blissement.
«La chaudière deetinéeà fournir k va*
peur k une machine ^de la IWce de trente
chevaux, établie dans le système de mo-
yenne pression de Woolf modifié , était
un cylindre de fonte d'environ quinee
pieds 'de long sur quarante pouces d'ou-
verture 9 composée de deux fonds hé-
misphériques et d'un cylindre intermé-
diaire.
Ces trois pièces s'embottaient les vues
dans les autres, en se recouvrant de qua-
tre k cinq pouces , et , par l'iocliaaiéon
de la surface de ces recouvremeos sur
l'axe longitudinal de la chaudière , elles
formaient un assemblage à queue d'hi-
ronde annulaire , et laissaient entr'elles
un joint que remplissait un mastic de
limaille de fer ; ce nflastic acquérant la
dureté du métal , formait coin , et de-
vait s* opposer k la disjonction des pièces.
Deux soupapes de sûreté, de ai lignes
d'orifice, et jouant librement, avaient
été placées sur cette chaudière, pour don-
ner passage à la vapeur , dans le cas où
sa force expansive deviendrait trop con-
sidérable ; ei ua indicateur ou manomè-
ire , mis en contact immédiat avec la
vapeur, indiquait, peu avant l'explosion,
une pression de aS dégrés par pouce carré.
Sa«a U cylindre qui vient d'élre décrit,
étaient trois tubes de dix pouces d'ou-
Vertnre , exposés k l'aclion directe du
feu, et mis en communicatiou avec la
chaudière.
• V^iïet de l'explosion a été de détacher
les deux pièces antérieures de la troisième,
de faire éclater celle-ci , el de briser les
tri>is tubes bouilleurs. Deux ouvriers em-
ployés comme chauffeurs , n'ont survécu
que trois heures à la lésion de ^urs or-
ganes brdlés par une vapeur à la tènipé-
ratura de io6decréii de Réaomur.
Le Intiment na souffert que peu de
, dégradation, et son aspect extérieur n'a n-
, ^notice p^ qu'il ait été le theàlre d'un si
cr,9tl Jtâastre.
'Ikprès un examen aljtent'f de toutes les
pîëcet <|ooii avait soiis les yeux , l'avis
^.M^ii^f^^meuibresde l'académie dei»
\\ et des BRécamdleiis •i?Bt(à^ .4
été que cet accident provenait essctitîel-
lemént de l'insuffisance du joint par lequel
les trois pièces de la chaudière étaient
liées etitre elles. On a pense que le dévé-
tissementdes pièces n'aurait point eu lieu
si les parties eussent été unies par des
boulons de fer forgé , traversant des collets
qui auraient été ménagés à chacune des
extrémitéset à Tia lé rie uic.de chaque pièce.
Il se pourrait encore que le )eu de là
pompe aHmentaire eût été momentané-
ment suspendu par l'ifitroduction inaper-
çue d'un corps étranger dans la soupape,
et que le retour subit de l'eau k une
température basse daus les tubes en eAt
déterminé la rupture par son contraste
avec la' température rouge du métal.
Enfin, une des causes incontestables de
l'accident est aussi la mauvaise qualité de
la fonte et Timperfcction avec laquelle les
pièces de la chaudière ont été moulées.
Ces pièces proviennent des forges de
SénaiKhes ;- elles sont de première fusion,
en métal aigre et cassant , et leur imper-
fection est telle que, dans certains en-
droits, la chaudière n'avait que douze li-
gnes d'épaisseur , tandis qu'elle en avait
dix-huit dm côté opposé ; de \k résultait
une inégalité de résistance qui rendait
l'appareil moins ïïàr , comme on r.iurail
indubitablement appris, s*il eût été sou-
mis il des épreuves préalables.
Les chaudières employées à l'usage des
machines a vapeur sur lesbateaux , sont
en plaques de fer battu , réunies par de
forts boulons ; elles offrent une grande
solidité, et n'ont peint l'inconvénient que
Ton vient de signaler, des chaudières en
fonte.
Sr la force expansive de la vapeur avait
trop d'énergie , soit parce que les soupa-
pes ne fissent point leur jeu , ou bien que
la pompe alimentaire ne* donnât point,
dernière circonstance k laquelle nous at-
tribuons l'explosion |de la {chaudière en
fonte ; celle eu fer battu, se déchirerait
seulement , et encore dans les parties
couturées , ce dont notiè avons déjà en
l'occasion de vous convaincre.
Or, pour an accident auquel ou peut
obvier, l'on ne doit pas tirer une induc-
tion défavorable pour l'emploi des ma-
chines k vapeur; car, dans ce cas. Ton
ne serait guère plus raisonnable que Tir-
dividu qui ne voudrait plus habiter sous
un toit, parce qu'une maison mal assise
sur ses fbndemens se aérait écroulée , ou
que cet autre qui voudrait proscrire Tusage
des armes a feu parce que son fusil, lual
charge, aurait crevé daris ses mains.
Des cc^missairçs nommés par Tacadé-
iiiie , pour lui faire un rapjiort sur les
machines k vapeur à hauie, moyenne et<
basse pression y prendront , sans doute,
l*initi«fiT« pour décrire el oaiÉi|Micer ki.
moyens préservatifs àé\k covinva , e€ prcM*
voqu^Tf par les coadusiaaa de leur tmjp^
Sort, une discussion dont les réisultats
oîvent être d'une fxtr^me importance
pour les sciences 9 IMiidustrie et la ri-
chesse publique. »
A. G.
PORT DE ROOEN.
MOlJTCM&lIT 99 SI AV. 19*
Le sloop raeurause-AUtance , cdpit'.
Brixard , de 2q tonn. , veo« au Havre, cb.
de blé.
Le sloop l'Adélaïde , c. Desroes , de 4g
tonn. , V. du Havre , cb. de totem, cuivre
et bois de Campéçhe,
Le sloop la Conatance-^Lonise , de 9i4
tonn. , ch. de planches et pavét
«snriMSrCXMtouii.,..
La goélette k JouQe-Nanon , c. Hahé,
de 76 tonn, , ail. k Bordeaux^ lège.
La plate la Belle-Honorine, c. Lemur-
chand, de 18 tonn. , ail. à Luc , cb.
d'ardoises.
Le sloop la Trinité, c. Bînet, de 45
tonn. , ail. à Cherbourg , ch/de bois.
Le <;^hasse-inarée le Trident , c. Ld>eat9
de 60 tonn. , all.'au Croisic , t4gé^
La bisquiiie la Diliseute ^ c ^ubert , de
29 tonn. , alL; a Dunkerque^ Ic^e.
La goélette la âainl«-Anne , c. Labonr,
de 77 tonn. , ail. k la Rochelle , lège.
Le sloop le Petit-Philippe »c. Leo}a)lre,
de ig tonn. , ail. à Fécamp^ ch. ifi fer et
meules à aiguiser.
Le chasse-marée le Castor , cap. Cotfsit ,
de 55 tonn. , ail. k Bordeaux, Ikge» ^
Le dogre l'Aurore , c. Bras^ur^ dé j/8
tonn., ail. k Bordeaux], lège.
Le chasse-marée TAmélie . c- Qil^JF» <^'
56 tonn. , ail. à Brest , ch. ae bois.
Le sloop TAccord , c. YauqueUn , 4e ^4
ton n,, ail. à Londres , ch. graine de trete,
pierres meulières , fruits.
PORT DU HATRBl
«avIBVS UTTRlgS BV to à9 u «AHf.;
h
î^e trofs-mâts la Société, c. Loure1,;|V'
Je fa Mflrtini({ne , ch. de sbcre , cille.
Le ffambart le Stiiet-Jean , e; Favquetr
V. de Duiikerque ,ch. de tabac, frdafiage.
Le trais-mâts américaiv , rHéR>hK'.4|C.
Leaîh, V. de la Havanne, cb* da^ siicre 7
calé. » ,T|
HaVIRES EXPK0lf9L' '' ;:,
■■■'*• \; ^
Le troisrinil^. le JG^^fflPBWjll^ , .Cfl»t»
|CLâtdsm^V>Uià|tie9p!||g|i. §t Ci$« <
PORT DE QUIÎiEREUF.
Monwêmeàt dêt'iùa^ 1 1
Sont arrivifi âé Vittcquier,
Le r K.,A^^-^tt^r'^i^ le CraDd-Frédëric y
cip. Treliudic, ail. à Bordeaux.
1^ sloop les lroift*4iiiîiy cap. Riolay,
ail. à Ponlrieui.
Sont parmontés à la martre du n.
Le kloop le Jeune-IIenrj , cap. Daniel ,
ven. de harfleur.
"— L'Agai[ie,c. Uoudeville, V. du Havre.
S oui descendus.
Le chasie-inarée la Louise* , cap. Perion,
ail. à Bjrdeaiii.
Le floop la Cléineiiliue , cap. Paris,
ail. au Uavrt,
— rCnioo, c. Dubo«. ail. k Conteville.
—le Saitif«DcMniiit<^p^' » c. Uuboi, dl.
au Havre. '
— l'Aîmable-Victory cap. Leplaj, ail.
k Isicnjr.
—le Saint-Pierre , cap. Ficurj, ail. à
Caea.
— l*Kttla1ie, e. Desmaros, nll. .lu Havre.
—la Frjncine, nap. RciîaiiU. al!. iJ.
— rEole Càpi Mclaiif^er, ail. à <!jon.
I.a galiotle la Jeune-Charles , c^p. Haiii,
alL à Dunker^ue.
Le cV^tr-tuaree la Farnij, cap. Le«
tallec , ail, k Lavenlure.
\jB tloop TAugUkte, cap. GuiliurC , al.
à Caen.
— l'Eftpérance , cap. Tliiii, ail. k I9
Hougiff".
— TAgalbe , cap. Rraina , ail. à Cien.
Le bool la (^ile « cap. D;iufrc«iitr , al
au Havre.
IjU ffalioKr la Marie-Louise, c. f^leulu»
veii. du H.ivre,
Le clussf-uiarcc l'Aierle, c. f ouffdiîl ,
ven. de JLU^ -^eaux.
— 1^$aiol-P>efnf, c. r<kirUe. v. ulpiii.
Le sloop la Jeuii(«no*r , k iTaroii , v^n.
du Havre,
Lec-hasse-niirf*«* r<Alca3iiiti<*, c. 1 uro,
ven. de ISordr.iijx.
Le sloop l'LiJgruif, c. Irr.ili v. du
Ha^re. "
La galfote la Mùric-Obl>ii^?l(r , c. Rou>-
•cliiiv v^n. iflriii.
— Lit Pi'ia>;ir, c. DnpODl , \cii. idriii.
Le sloop !'AiIc>| cap. Leiat, vni. ilc
Honflfur.
i.e brick l'Uraiiic , cap. Siljùn, veo.
de MarteiUr.
Le ftlnop'le Saint-Aiidit*, cjp. Pelit ,
ven. du fUvre.
I.e <lu«fr-tnaréc rAimatiie- Victoire ,
Soni arrivdf de vlueqMt à la marée
Le clilspr-miartc U Jlîan-^TaH^f ^^^
Mahé, ailr» iterdi^èut- 1
Le sloop rf:i4oii0ra . caf.'Ploorc]r » a^J
au Havij|<;. ^
Lo rlwûa^iMfée \^ Têkrmaqii» ^ cap
GrouiueWv-alIé k. hrta* - . '•«.'.
Le sloop Ir Bi. 11-Aiiiié, cap. Leuiicua
■ill. à Cncu.
\^ 1 liasse- m. 'ri^c l'Ange-Raphaél , cap
lloiirer , ail. a HoiJrani»
Li galionc la (^alipOfCap. Bourgeoii .
alL à Bordeaux.
cap. llruilaux, veu. dr l'ordtstui.
Le )lunp rAim.iU'vVirgiiiii.', c. Liard ,
Vf ri. du ll.txir.
— Lh»! o r-dc-la-Paii 9 cap. Liesse,
ven, du 1i.ivie.
^an(;I.ii> le BuckJe , cap. J. Evance*
ven- di* r^rdif.
Id <.b-^^i-*i')ri'r, ven. de B'^rdcaui ,
ch. dr'vin , |ia^s(^ dvbout sims pouvoii
l'a bord i*r.
^OUVEI.LhS DE MEH.
I/Altinnce, v de l.ynn à (;rangelnouth ,
a rridrhê le j^ ftfvriVr â Pcterhead , avec
dos oiarir*s, et fnisant eau; on croyait
mi'il aérait obligé de décharger. — La
Pliœbc, c. Fallarton, v. de Saiiit-Jcau
du Noiivfau-BruiiswK k à Liverpool .
s'est lolakfticiil perdu le . 19 du mois
derni«*r, prêt de Tralee: iVtiuipage sVsl
s.iii\«>. — IjO llf*ro» c. Loveriiig , v. di*
J^ewfKMl, c|ui avait éirhoué â Yuugliail le
() y a ^Xè rrirvé »an> beaucoup de doiii-
nrigpi. — l«a .lane-Ellrn, c. Kdu.ird, v
do • oiidrpftâ Kouni ; la VVa!ti*r-.Malliews,
r. Galowfiy , V. duLonlrrak Barcelonne,
i*t le Airrcurr , c lliH « v. de Londres à
r«io » ont relâcbc le ati février à Haiii*-
^ai^. — L'Kudcavour, c. Lœvcrirk, de
Wi.itli^V , a fait \nilc de U rade decr
l»ori , \ 5 du UfW dernier, a\ec lu
• iiB'g'MUPMt de ç^ififlx^ii dr lerre pour
LjkiMi; on n'en a plus enteodu parler de-
puis sou départ. -— Le bruit courait ii
Aberdce , il y n quelques jours , qu'un
n.iviro espagnol venant de la lUllique
n\ail prri sur le rocher nommé le Ikll.
— La vVrouw-WfiibflUt c* Tabberl , v.
dr Mogadnre à Ara 1 < lnn , a rrià'.lic a
Milfort à lafindo jan\ier; rai>anl beau-
«tuij) «iV.in. ^ A reUclié en inême-leini
\- H#iirv, c SoincÂ, v. de Uii»tol a
N.ipl(*«, (liiiors drpui» qniiis** jours, ayant
ii'Mi 'U» av.irii\« , el jrté par desMis sou
bord , uirt» porin» dr m cargaison. — La'
.NÎBiy . de PfM>br, V. de Di.blm à (iuerne-
spy , a (Vlioué mr le* rocliei , près du
vioui li:<'>^in «la Milferl , et a eprouiê
liiiil dedn.nrn.'*:;''' 1 qu^ la caigii»nu acte
déclinrgt'e -^ La t.»roliiie, c. Hlie , ven.
de Sloiliolui, à destination de Rouen,
a relâche le a-J fevru;r à YarniDut, fai-
».int eau , ainsi que la \ mw-Janije , ci p.
Kay ^ V. de Koltcnlani , ei ail. à llnil.
llamhiHirg ^ le jYî Jt'%*rier, Kl arrivé
â Brème, le 21 : Tnlon, c. Gi.rleu,
V. de Bordeaua.
PORT DE DVNKERQt'E.
Soni entres es H%i%^iires ci- après s
Le (> , TLiite , cap. S(*nbry , ven. de
Marennes , ch. de sel. tourliiT M. Van-
dc-Wallc Stmi sortit : le 7 « l'Ainé ie ,
|r..p. Dfl.iporte , 'ail. à Lon«iiei, ch. de
ILii. Ciourtier, M, (iai:\viii.
La 6 de ce noU , yeri les cinq henrei
du soir, le navira^ avgtaû Gruat^ de
Weymoutb » cap. Thomas Greenham ,
ven. de Sunderlang ta drf!iD4 luri de
VVeymoulh , ch. de charbon , a coulé
haiâ rouesl^ notre port* au «louient
"nlfla corveLle fJrj j)i!ùti-i Tj^ toiiait pour
lî donner un p ' ; el! lA eu que
lé terni de recuallîr l'équipage qui « d«w
nuis trois jours , était sani \ ivres et
harratsé «ar le travail à la pompe. On
na aouraîl trop louer la conduite de nos
pilotes enrers ers mallienreiiv naufrigés ,
il qui tous loa soin» ont été prodigués.
Re»te â réclamer à Iwird du Charles »
c- bect^ursunnoU , \ . de Morlais :
ig fn^uius beurre , marqués |^'
la planche eat axpirée.
Le Dttç*ffc'StndrttMs:f bjleaoâ^aueur,
parti de Bant dimiitcijr arrivé iiier a
kouen , a rriKp«>mfi« aivicrr be.iucjiip
de grands bnleaui coches et mariioi» qui
étaiciit en rv'àche à cause des eam% qui
couvrentla plupart descheiunideba.^dgv.
Le bateau en fer le daron-^Uêttilij', i
été vu du cûla de Pauipuu, ayant b"au-
(«nip de^*me a rvfouicr le courant.
Hauteur de la ri vèrck Meulan, ibp:eds :
à N ernon, i5 piedf.
I<a rivière croit toujours.
BOURSE m: PARIS, irHILIt.
Effet y Publics.
ciyQ ^"L•r. iFNT «.fixMii mis,
JnniitMirr iIm >i V^-I lAii
Ur«« !• 6 Mai • a ««1 lue
JooÎM. da la -^ic ^Sf :
7S0 6<ic 65c 70c So« eue
KFinXXAISS. Wr. l.f'iltll«TlU^,
i:rli. du aa M*x% iHaS • liu. i u
Ilï5, SI 4 i«i( ^
Idrm ^iviV^rivi».
kwimj* m iooo rK«, â 4 p' ";,
A««4' Irïlirr piin^A^
l*M\*'*ai-r i|.- |h^nnl>fv iH»
' iu*itl Sua luvlt
ACTiOV* fïF LA 1*4^0
jAIJUiWlf-* ^
rt-A^CE,
LUiKRIK% IIK KriANCE.
\À\\e i H5— 5a— 5i— '^:^-4î>
TIlflATRE DIC?i ARTS.
(U.'j v^^mmencvrià â 6 hefitei.)
Pour rjvafT-l'fiiî^rr r '[ ré»eniJiÉlioQ
ir M- ri »*. L%<:Ai»aaif
LA G.%(;KURE IMPAKVt'E,
CoEuédie ca I ucU . lit ivdAiH*
Tr^iwït é% Vriiire-
Laçai Di»i féiiipii* l« «""Iv d'tAro f.iaiFi
, t% Étt""* La*.*» ti*k» * ctliiÉ lie ^djrfi»
Ch. BLOQIEL , IMPRIMEUR en CARACTERtS et hs TAiLLE-UOl/CB alk SAiaT-Lè , .V 34, pata le Pai^is,
JEUDI.
■il', ut.. iiij,.iasB. H
V'g9-jr?i!ii>i^.
F
LA NACELLE,
OoufcucS au; ©oiuiuc^ce'; âe^C/ JllboeiM^t/ et? âc u» jUttctolu^e^,
PE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Octe Feuille parait tooa les joart. S'adreMer , poor rAbonnemeiit et la Réaction , aa Bureau de fa IfaccUe , Place des Carmes , o<*. 48, & Roses.
On s'alionne à Paria, ches fiBuaor-TsiYAas , roe de Kiohelieu , n^. 7s. — kn Havre , chrs CBArsiu , roe de Paris. — Et cbei tous les LiWakea et
Uirecteors des Postes du Départ emenr. — Le prix de rAbouueneat est de i5 fr. chaque trimesire , pour Rouen, et 16 fr. 5o 0. parla poste.
LE RUSSE CHEZ LUI.
Aia : Boii^Qurf mon ami Finemi$.
CtLon^VL me morig^éner,
Qe petit hoinnie de tète !
Qii*aii me le fasse eopoifoer 9
Et que dehors on le jette.
Dane ma chambre il vent me faire la loi :
Cbarbpnnier pourunt est roaiire ches soi«
Que la garde aecbure , et qQ*<m nM l*âffiie ,
Coaa^oea ^ Yenei^ m'en f^ire niis^ 2
Empoignet-le dooc^ «
Cosaques do Don ! | ^^**
Ma femme vonlaSt anssi
Obes moi faire la maîtresse.
Un cosaque 9 dieu merci ,
L'enleva par politesse.
Veris qni vonlcs être en pais ches tous ,
Toiei mon moyen , employea-le tous :
SI votre moitié chicane sans cesse,
IKtea-moi bien vite â quelque luron •
Empoignex-Ia donc , l t •
Cosaques dn Don ! '
Lorsqu'on maudit harpagon
Jusqu'au blanc saigne un pauvre
Je voudrais qn*un bon fi ipon
Santàt vtte sur la somme.
OMnqntn» ches noos quand reviendres*voof ,
IPenr dévaliser cea riehes filons ?
▲lors je crierai g si Ton ne m*assomme ,
En vons montrant l'or de chaque larron :
Empoignes -le donc , I • .
Cosaques do Don. '
HISTOIRE.
MiWmiAt ftS 8Al5TE-RÉLi!fE (l).
La deosîme Ktratson cl a Mémorial de Sainte^ Hélène ^
por If . Las-Oses , vient de paraître. Dti détail» corieui sur
an liomme que Toa a mal jugé daas ta YÎe privée ; des
( 1 ) ▲ Rooen, chea BÉCUET, ao Cabiaet Littirairt, roe Criack*
Pcmi.
anecdotes lumîneuiet sur 1 époque la plus célèbre de ao^e
histoire moderne , sont les titres qui recommandeiit cette
nouvelle livrai on à ceui qui veulent apprécier avec
justesse- les événemens, et les individus qui en ont été on
les moteuif ou l^s victimes.
Le deuaiëmé volume comprend le séjour ou plutôt la
détention de Napoléon à Sainte^Hêléne , depuis le premier
avril 1816 jusqu'au Si mai de la même année. C'est dans
ce laps de tems que sir Hiidson Lowe arriva dans l'île poor
en prendre le commandement. C'est de' cet instant qur
datent les tortures morales que le Phalaris de la Grande Breta-
gne lit éprouver au Prométbée de Sain te^Hélène. La première
eulrcvue du prisonnier et de son geôlier , révéla au pre-
mier toutes les épreuves auiqueilei il était destiné. « Il est
» hideux , s*écria-t*il , ce gouvernenr; c'est une face pati-
» bulaire. Mais ne nous hâtons pas de prononcer : le moral ,
• aprèa tout, peut raccommoder tout ce que cette figure
a a de siniatre : cela ne serait pas impossible. •
plus lard , après un enlretiea , la même impretaiôn loi
fit répéter : €c Quelle ignoble et sinistre figure que celle
• de ce gouverneuf I Dans ma vie je ne rencontruî jamais
» rien de pareil C'e*t à ne pas boire sa tasse de café,
m si on avilit laissé un tel homme un instant seul auprèsl..-
» Mon cher , on pourrait m'avoir envoyé pis qu^Hn '
» geôlier! !!....» ^ «^ ^ .
. » Des chagrins domestiques venaient encore ajouter ans
rînes , aux tourmens que la politique britannique imposait
rhomme qu'elle redouta pendant $i îong-tems. Ce»i an
sujet de ces dissensions intestines , de ces querellea de
ménage , que nous transcrivons ce passage.
» Deux de nous avaient parfois des différens. On ne le r»»
trouve ici, que parce que j j reocoulre des traits caracié*
ristiques de 1 âme et du cœur de celui k qui nous nous
étions consacrés. Et pois, d ailleurs , les papiers du tems et
le retour de J'un d'eux , en Europe, l'ont asseï fait connaître.
» Me rendant an salon pour j attendre le dlmr, j'y et
trouvé l'empereur qui t'exprimait avec la dernière chaleur
sur ce sujet qui le contrariait à l'excès. Cela a été fort long,
très-vif, fort touchaut.
« Vous m'avez suivi pour m'étre agréabiei , dites-vimi-.? '
» Sojezfrtres ! autrement vous ne m'éle» qn'miporluna !..
N Vous voulez me rendre heureux ? âojex frères! autrem^ul ,
• vous ne m'êtes qu'un supplice. ' ' *
» Vons parlas de roua batUfi e( cela lova.nuu^ jeux! fff.
1 ]
^ •: •
I » ■
• toî»-jr donc pliif tout ponr toi ioîos , et l'œil Jf l*étmip9
» n'est-U pas «rrélf fyr>nou»} Je ^euy qu'ici cl»cu» ^«oit
» anime de mon pf^i % ttc.»« » > :
Na|)oléon aiinaii peu le came f ère de M. de FfaJi. Apm
avoir lu sou ouvrage sur ^a^lbJ^»ade de Varso\iV, il lui
échappa de direi certes ^ cr i^rsl pa^ km ftn wé*i/tB teapMt
c'est un mige de l'Oricut , adorateur du >olfil, ^m a élèfe.
ir est îusie, en fait dMiistoire, de roodre k Ammm aeWMi
•et œuvres. M. de Fradt a pu te tromper at reveuir Je <|uef-
ques erreurs ; ce qui est plus houoral>le c^ue de ne s «ire
jamais trompé.
^ Foucbé, répétait l'empereur « était le T. dat clobs,
m H T le Foucbé des salons.
• L'inlrigut, obsee f ait-ii , éi«il aussi nécessaire â Foucbé
« que la naurriiore i il inlrigunit m tout tcms , en tout
a heu , de Coule m» mère cl avec tous. On ne découvrait
V jaiftais rien qu'on ne fût sAr de l'y rencontrer pour
*• auetque chose. Il avait toujours sou vilaiu pied sali,
» dans le* souliers de tout le uionJe* ••
' Lé précis de la ctfmp.^ne d'fl|ji1i#, dépura l'invasroo de
^unnser )ii>qi>'«iù reblocus de Mnnrour, présente sacctnc^
temeni les pro(?iges qun* rappefle celte époque si mémorable
dant nos f4sles militaires. Un tr.iit peindra le caractère du chef
de celte ariyéé fameuse , et (?e$ braves qui fa composaient.
Après l^i^'^combat da U Bntiia^ Y^ubols fut obligé de
remiser. lur Vérone « avec sa division. Le général en clief
liaiea la revue de cette division sur le plateau de Rivoli,
et, ifadressiint ans différents cor|is : » Soldats, leur dit«il
n dfnn ton sévère, je ne sui) |>as content de vous. Vous
» n'avez uurqué ni discipline ni constance. Vous avt'X cédé
» an premier échec. Aurnne position n'a pu vous rallier.
M II en était dans votre relrait(*« qui étaient iuespugn.ibles.
• Sgfdats du 65^ et du 39'. , voii« n'êtes pas des sold.ds
M français. Que l'on me donne ces draprnui et que Ton écrive
• dteisus : lîs ne sout plus ile rarmée d'Tlafie ! »
■ » Un morne aileoce rouait dana tous les rangs, la cons-
» .Inrontinn était peinte sur tous les visagyea. Des sanglots
• a^ Cant entendre, de grosaea larmes coulent de tous les
» jreui, et Ton voit ces viem soldats, dans leur émotion ,
• déranger leura armes pour essu^rer leurs pleurs» Le grnéral
» en clnif fut ^ligé de leur adresser i|ui*lqiies paroles de
» de consolation. Général, lui Griaieut*il» , meis^nous à
ft tavQitt^cr^^t et tu verras si nous koiunics de Tarmée
» d^talif!!! EHectiveiuenlt ces régimens qui avaient été
■ 4e plus grondés fure^il mis à Pavant-garde, et s*/ cou-
• Yrirent «le gloire, n
L^îftoiré mirtlaire d'aucun peuple ne fournit de aena*
Llable^ rx^^mptcs. Os harangues que Qumte-Curce uiet dans
la bourbe d^\lexnndre; ces longues oraisons qne tes généraux
anciens sont supposés avoir adrcsaéea n leuis aoldats ,• ap-
SiiochentTlKrs,de celle éloquence guerrière? Nos f^uU
'anuos, -es ci rcoiu tances oii se sont trouvées les armées
fiançf ise<-. les événemrnA particuliers à nos campngnes ,
pendant el après la révolution, doivent faire oubher foHt
ce que l'autiqoité a fait en valeur et en tactique;
( La ralia i an proobain ftoméro. )
nccnTP. roua ss siiv pomK.
Rnirédu î afitte , s'habiller de Casimir , lire son Mannel,'
y «înntnr Foi, el être G>nstanL
—.Plusieurs pouls, situés sur les diverses rivières de
France, ont donné, disait un observateur, leur nom k des
ÎersonufS remarquables. Dans une de rm assemblées, on
fiiHngne deux .WM. Dnponf , pnr nemnte. — • Onâ, lui r^
Kndii un plaisant r L'un est M. Oêê ronh'Tounmnî > et
ttttt II. Du Poithnit^PEure.
— r f I flaîreurs d'onvrAges nooveaui | tieno^nl dn Mslir
eWz rnnthieu, au p4lHi»»Kojal , une brochure intitulée 1
Cni^^9ii^^4t^ '^ui m.wih^e^'dr mtttre sa erarai^ ehf9 kf éifm
jftrrng i^m^^e^. Mais comme tous ceux qui ont le nm in,
ii*«iit pin toujours la vue bonne , il est arrivé que le« lai*
I c^iiy ^ ^u Hen de lire Cravaiiann , etc , ont cru voir 1 Cnn
i^vmetifnHi , ow mkusiere de rivtvtir Jvs cotips de crnivcAes
r%ez ir.f diffe^nm pcupU$. Us ont «Uet.fie suai* nUnkuc cnllf
iendiur* à «rr findsoiwLo^'e , qui possiidè' des connaît«BCii
nsset i^of^ntles sur ce sujet, pour pouvoir treiftf pnrfiûlt-
mtkW la luaticie. , . , ■ • .
^^Tn îournal, qui • toujours le discrétion ûé M «om
désigcief qu'en nous nommant un Journmt àt protfinee ,
rtppttn^que Desmou>seaus , en sVntretenant aVné'Sen dt
ses auits, dans les rouKsses du Tliéfttre-FniRÇab , ii diaporn
lout^-coup par Vv^tX d'une tra]iDê qui s'est tffirrérlt sont
•ea p»ed», (jet accident n*a en d'aAre résultat lichens mm
d'eitipéf^lier Desmou^seauT de joner le îôoi' lurrant'. In lile
du bôiiUiinaie Lusignan ^ dans ^^rre.* On. nbon infnroM
que dq<«ii« l'évé ne aient 00 n'appelé p^uî Qoi^BSicaMi
?ae Ve Père de U Trappe : il remplisiaït nu^mwnl
emptot des /9ères*^oè!rs.
r^ J[ a été présenté au concours acAdémiqat-J» tSis ,
une Ode sur la Pomme de 7Jpfnew Lea' se}efta avaient
été abindonnés au choix des concurrens ; et '.celni-cî dé-
note êascz , je croit, le goiU du pnèie C|Utf i'n ndopté.
To\]tes les plantes potagères ont été à pcis-prês . célébrées
dans ii^i odes , et il ne reste plus que la carotte n chanter.
On p retend inc'me que 1» sociclé littéraire cU U Kéole vient
. de proposer un prix de Inois cents )eioiia , pour le meil*
leur poème épique snr ot sujet Icgnnuaeux*
SPECTACLES. — TirÊsTas des Ait9«
M. et BIsdame LACsiDiat, Pnautra AAlaa
Zaïre.
Tl serait difllcile de cendre compte de Li manière dont
Zaïre a été joué hier. Le bruil des convers-i lions parti*
.Culières engagées dans la salle , les inlerfuplions qui ea
résntuient i)our l'acteur , l'ennui que paraissait éprouver
*)e puMic , le pen d'assurance que manisfiNUii fcaeardère ,
ont rendu cette représcnialion auvsi pénible ponr Tés spec-
taleari que pour les acteurs rumines. Pen ife ^laisages ont
été accueillis, ei quelques-uns ont cxcilé Jes'mni^nuresin*
p ro bat eu rs, parce que le p.irlerre n'e^t jamais plus rigoureux
que quand il est mal disposé. I! faut tout avouer aussi :
un Acteur tragique rencontre rarement dana notre ville
ant^inl de veasoorces, de moyens accessoires que dans les
|trtirs ihrâtrrs. Les fcemiera sujets des troupes secondairee
SI' font ailleurs un mérite cW concourir au succès d'nn
ai leur en tournée. Ici c'est tout différent ; if faut être
Lilma, il faut être précédé par la magiv d*nir «ôm cé«
lèbie , pour que les premiers emplois daignent chausser In
cotlmrne*
On i vu LeiLaîn , faire quelquefois fes Confident anprce
de Larive el de Prisard. Aujonnriiui ce n'e.«l nlus de même z
les ^randef-ttiilites consentent S pi*ine à faire Corosmin
ou P/zijre. I)'.iii!eurs îl est :ugi^ sans appel , maintenant , que
la comédie est iiicompntibie avec la tragéilii*. t. 'est m %er!n
même de cet arrêt qae Talma yotie le iiUahijrnÀr^ et qu'il
doit remplir le premier rôle dan* VÉcoîc ^es r'itittarda,
OtT dmt cependant beaucoop au Koleel au talent dXrnnst,
qui n'a p»t cru déroger en se faisant oppUn<ltr «^ni ïen ^
réies Je /.ici tin t f de Rt'guhts , et dans cH ni de NéreUaHm
Sevi% b direction drmociatique de M. Vanbore , on nous
donnait la Jenthe de Bois au moins une fois cliiqiie semarnr.
Nous cratj^iiujn* bien quelle Tonamlier reparaisse tous loi
qukuac jours. La paVu^n/icd de M, Morel nous rassure mm.
pcttt îoutefuis.
mwt(^ d
:^;.ioJ »f/îf| 5nr>fi -^ p^i f
lifODYELLES DE MER.
> ' '£^ .:;;pbr'leUfè de LÇjbonne , en date du
19 février, M\f. Martin , LafBte ef
CoiApV ^ souL iofermés que le navire
^. r^ugtut^^ cap, Ogë, e4 entre la veille,
..jf^rdàc^ dans ledit port^ dëtuâtç. do
..son j;i;^t d'arliiiMn r ou suppose que la
.. curgaisou est for^tnent avariée..
, ..^/a.naviire la^iélé» îrap. Louvel ,
. Ten.. 4e la iMarûnique au Rayre, est eu
.relâche k la Uouçue.
Fur.lettrçi du cnp. Deprés » datée de
. A(^ rade d<^ Saiut-Pierre^Marlinique , le
i'3 janvier dernier 9 M. F. Ferra nd iip-
prend le passage de son navire Tlda ,
vt»-iNiQ»-ce p<»rt y en 32 {ours de Ira-
vffffc. Il continuait sa roote poinr lea
i^ MM- Frères Vaqnefie apprtnnent
l*arnvte k la Martinique du nawre la
Virgmitf , cap. Baudry , en 29 jours de
traversée^
«— L'Espoir , eap« Onfray , sorti de
Fécampy est reUché k Margate , le 4
mars , avec pert^ .fTancres.et câbles.
— On mande de Burnald , le 14 ^^y-j
que rotteniân y softi d« pont un
pori. de France, ajant 12. pieds d'eay
dans sa cale ^ sVst échoué dans le dé-
tioît d'Ërishj, afm de pouroir sauver
9a cargaison. Ainsi» le bâliiitent ne pourra
st relever.
— On écrit de Dimkerqne : Le 3 an
sotr, entre 7 et 8 heures^ Te vont souf-
flait avec violence de la partie du 0.
Ii« 0^ , lo navire hollandais Williams ,
^%i^^fx\éT»\ ywn. de Lîverpool avec un
chaffgein^ent de sel pour Anvers , s'est
êntièrenicnt perdu près Mardyck* L^équi-*
page «Il porvm» à se sauver dans le
canot» et a été accueilli par le consul
h»^landaÎ9 en ce povt.
Sont arrivé» k U Havane,, du 16 au
- So laaiûer 1
ÏJt Jérètne , cap». Peicaoi , «H. à la
N^uvelle-Qrléaos^i et^ rAiinnble*Cébste ,
cap, Jourdan f ven. de Bordeaux ; le
Coureur y cap. Verrier, ven. de Sainl-
Tbomas , et le Faune ,. cap. Morin , y.
d'à* Havre.
Sont arrives à fa Nouvelle-Orléans :
/X^ Ron^an f. cip, Michel , en 44 i^^r^>i
^ eli PAdële-et-Jnlie , cap. Rerxerho , v.
,^^ ..^njlavce;^ l'Edmond y cap. M»»stre,ven.
.'^^ 4f.)Urq^^nx, ell*£milie, v* de Marseille^
j-jT-^.l^o j^avire le Mississipi, cap. Johrîien,
I .,p*Kii ^e Çprdfaux* est arrivé à fâ xVou-
..J.yi^le-priéans.
.„,, '. — tfi% I>euv!>.\mis, armateur M. Du-
/,pey rat junior, devait partir de U Ha-
. '/yjpnnç\V 3i }«.nvier,
. j r^La VirginrerThércsc , cap. Damonl-
^ahivr'y ven.'déBùéttbfl-Ayres i eii ïr^
riytf k la Havane.
— On mande de Pau »1 lac , qu'un cliafi'^
marée cbarf«é en plein a été trauvé en
debars de Bonné»^lnsef sans éf|uipage 0
lx>rd , ajant son uiât de misaine ca^f^.
li a été trouvé par deux pilotes et ameoi?
à FaniUac.
: — Le navire la Flore, capitaine More! »
eU parti de la Havane, le i6 janvier Lu
nopvelle qui a circalé il J a i5 joatA
daa» l«s joaroaux français , de la de^
cente à .l^latana de Soo analâis, se trc^ive
cûfttrarnvêe, et comme ce navire a eu
une très-courte traversée, tout les aulr^Jï
bruits que l'on a répandus à Londres^ jm^
rarsseol n'avoir d'autre but qo« de jocer
l'alarme dans le couHnerce.
• — Par letlra d« lu IHartioiqne, en-fiaie
dn ùB janvier iSfli, MiM. Zangsoiiif «
f^laillade et comp. , apprcnocul J^arn^
vée an Fort-Royal.de leur navire le ni-
varrois, cap^ Barnetcbe, er* 34 {♦ors àc
traversée. Ce navire devait relever au
premier jonr pour la .Vera*Crux, som
l'escorte d^un bâtiment de guerre de h
station française aux Antilles.
— La Virginie ^ cap. Vatel , arniafeijr ,
M. Lucadou , paxîi d« Bordeaux » e^i
arrivé à la Vera-Crux le aa déceinljrc.
— L'Eote, cara. Boiilaj , armirteor^^
Mm. Malagué frères, att'réteurs, MAL
P. C. Damblat et compw et David « p;vrti
de Bordeaux, tsi arrivé à SL-Dotufen^tiè ,
le 17 janvier,
— 1^ Magloire, cap, Bianiès , Aîvaît
partir de la Havane , pour Bordeaux, du
1" â« 5 février dernier.
— Le navire Te Rojaf-Lotfls , njjfffttrr*'
Dalest, parti du Havre le i5 décembre ,^
est arrivé k la. Martiatt;ue'en 46 î<)urâ
• — Le navire la Virginie , cap. Ijiiudrjr,
parti du. Havre le 11 décembre, est ar-
rivé à la Martinique , et a dà en rrpnr-
tir pour le Havre , du to an i5 février.
— Le navire l'Ai mablf-Eida lie, c^p.
Alleaunie, parti du IlnVre pour la MnV'^
tiuiqne , le ra décembre, ett arrivé le
aS janvier, et devait repartir pour Ur
Havre fin février au plus lard
— Le 25 février dernier , S. AL 0
accordé un. Ex^q^uiiur k U. François-
Xavier M<'izza, consul général de lanalmn
portugaise au Havre et pour tous lea ports
compris depuis depuis la frootièie nord
jusqu'à Brest exclusivement.
Les bureaux du consulat génénl de
Portugal sont maintenant quai de l'isle ,
m: ï5.
MINISTÈRE DE LA MARINE.
L'ad min iiitra lion de l'ile de Bourbon ,
toujours empressée d'adopter- le* luesures
qui peuvent contribuer au bien-étr^ d«&
knbttaAï 'dé cette coloHi«>|. a^rqi^dnt \&
trois- oidoanaucos ci-après, qui auront |
i'- ■ ". . '■■ '
tçD même tcmi pûur .effj^ d*aççroUre et
d'éicudre tes reûliqas c<u))iaerjcifJes du
p^« , kuit ayec les>'ooatréefi voisinea
qu*avec la France,. - . -.
Ordamnunce sur tes bois de Cùnstroetion,
Art. t*'. Sont exempt* dés droits Cen-
trée élahJis.par l'ordonnante' du so dir*
ceoibre 1820, les bois équarris^bordagtf^
madriers , plancbes , Ibard^aua.iet^fcéra^
reitteut tous les bois prr.preai^^ e<Mis4r«c««
lions tivilef et navalça*
a«, 1^^ cononiasiiira^de ma;*jpie changé
det déuits du service adininistraUf, et le
contrôleur colonial sont chargés^ l'axé-
cuLîon Je la pré!»enrç •tdôanancél
Z^ La,présenL6 orddiinancè sèr» Ine^*
puiiliée et enreg||(tr(Be fartQ^t'a^ BmiiIi
léîa.
Dorrnif en notre hôtel in iiouverbe-"
rtoehl, à Sâint-li^fe, i9 octo^fé i8ai.
Le comnMrtàmne eioAninistra^
ifui pour le Roi t à Bourbam ,
Si^nê { HEirai M Preycib«t.
Onhitrwniie sur Urs^ importations de Aa
^ ^ rno/ue.
Att.^ 1% La nDOÎFue introdmta daw la»
colonff^ par bâticnan^ français etj^oveflaaLè'
(Ic^p^rllc^ françaises èfi exetpptaeda t^iia
drofl d'outrée.
- %. le droit dTentrée »ur lai;taoroe întv^ .
duite dans la colonie par hâliaiens étran-^
geri , eal rédnît à aiz pao^ canl de «a
valeur vénale.
3, 1^ com'nifssaîre de marine charge
des détail» en aerticé aditmitltalif, et le
contrôlent coldnia^voiit «hargéa , chacun
en Ce qui les^ con^erHf , de Texécutioa
dfr la présenté. ' ■:• - .
Donné en notre bétel im fovyerae-'
ment, à Sjînt- Denis, le a5 jaitlel ifea.
Signé , HENar oa Fbbi^.^et.
POaT DE BREST^ .
KAViaXS.EIITRiS.
^^5 — Le GthwràUMorèùu\ c:£nœa.
^Le Thêophifê, t. Pi^adeàn.— La Gfl-
hvîitlh^^ tap, Daniel. — Le Télëmaque^
tîip. Ménnge. — VAtûine^ cap. Mercier,
v^rt» de Libocime.— ^Le 5<iinf-Jl//c/ie/, c,
C'ydit:. — La Jtnn^^Adcle^ cap. Rio. — le
f^irgime^ c. Duhats, ven. de Blaye.— -
i^ GrotU'usc y c. CbauuieL — Le Sully^,
c, R^landeau, ven. de Bordeaux. — La
n f nommée f cap. Cor\ec. — W Unique^.
I r:ip. Aîlain , ven. de Duga.— La Prospd»
r/ië , c. Bergej, yen.: de Matèanes^ ch.
de vin, TDU-de-vie « fer, elc«-^(.a ./enne-
ManVie^jC, Thomnxic. — 1^ Saint^^Aruie^
c^p, (jui lauiuc , veu. de Lorièiit.
. Le 4f— ï-a yirg'nie^ çap, BoipscaD ,
VQP. de i^GsardrifMn.-^le Badenoîéf cap.
José. — La 5^>ft/^^yiW(^,|cap: («orhv, \en.
de PouW^'Avifel^'Hu îW W^» ^t piibert,
ir. dt Iforloîs.— La ManV , c. Dî?iiiacli ,
vea. de Poat-Labé, eh. de blé et chtayre.
— Le Piernt^Marie , c. Pu hôa , Ten. du
Pouligaieu.^Let Trois^FtéreSf c. Pe^
drouo , Ten. du Croisic , ch. de iel. — 1^
yUioire^ t. Lebuffe^Ten. de Granville,
cb. de moruet et meules. ^La Société ^
cap. LecbiviSf ven. du l^gué,ch. de 1er,
huileet %^\on,^V Alexandre ^ c. David.
—La Caroline^ cip. Melin, ven. de
Pont-Ijabéy ch. de blé. — 1^ Marianne ,
cap. Caitel, ven. du Poulîffiiîrn , ch. de
•el.-~L*£fl0//e, cap. Bucbec, ven. du
PeuMjt ch. de Ué.^L' Elisabeth ^ cap.
Mocaeri veu. du Havre , cb* de plancbei
et pUtre.
£«6.^f<e Saint- Joseph ^ cap. Guer^
iii^jr, ch. dt cbar)M>u de terre*
■AviAii npÉMtfa.
£tf 4.**I«e Bien^Hetirrui ^ de Brest,
cap. Le Plomb, ail. à Bordeaux. Le P^a~
ieniin^ de Mehan« cap» Hauitio , ail. à
Bavonne , ch. de blé et avoine.
!Le6.^-La50i/ile*i//intf y c. Ouillefme,
de Belle*He, et y ail.— Le Badenois^ de
BadeO|C« JoMe,all. àPont-Labc, turlest.
POET DE MARSEILLE.
HAviiBe Exploita.
£e5.— Les 7Voi*-rowi/ie*, can. E.
Jollien. — f^ Jenn-Bapliste f c. F. Four-
niar.— 1^ f^icioire^ c. P. Urbain • ail. à h
Ma r t i niq ue — VAùna Me- A Je In ide , c .
F. Blavel.— L'£f4^ê/itf , cap. T. Rosse, ail.
à Saial- Valéry.— i;>^cAi7/tf, c. S. Figarel,
aU.à Duokerque. — Lt ti.èplunr ^ cap. C
Boisnard, ali. k Graiivillc. — Le brick
•iiédois }àeteurUiê^ cap A. Suudberg,
•IL à h liavat^e*
PORT DE RorEN.
aâCtAllATlOlfa rv CHAhOEMEIfS.
( tS l|4M. )
Le iloop rAdéIdïde, c.ip Desmes, von.
du Havre , cb. Je colou , cuivre, l>oi» dr
Cawpécbe et r a , pour tV.\l. Cieyrl et
corap. ; courlirr, M. Pellecat.
1^ biteaii rf! I ni le-du-^ord , c.ip. Gré-
f^oire, vfu. Je Ciierbourg, cb. de loooo
kil. et 261>-rriq. soude de Vnreck , pour
M**.V'. Viliiei; courtiers, MM Bordclit
pcre et fiU.
MOUVEMETfT »v it 4V i3.
llUViaES IffTBÏS.
Le sloop le Jeune-llenrv , cap. Daniel ,
ven. <le Baril eu r , cb. de colon iilê ,
tisMi» J<* COIOII.
Le »lnop TEtigenie, cap. Leral, ven.
du IU\ re , ch. de potasse , bois de Cam«
p^be.
T>* c'jrsse- marée le Saint- Pierre , cap.
(4»'!ft , ven. de Bordeaux , cb. de vin el
n«i-<li*-vie.
f.i* n^tiiliart l'AnguMe, rap. G^rsel «
veu. ()ti liivre, ch. de planches, pavés.
Le «'•u>p te.^AiiiuPierre, rap. Moulin^
\tu iic lluiiQcuri cb. de cidre.
' (4) .
RiSDIlS BX>6l^.
Le cbasse«marfc b Keat ,* c. lovalba ,
ill. k Bordeaux , «nriciit.
U pUtte b Mèrëidt-Famîlle , cap.
Tubeuf, ail. à Sl..V«lt, îdem.
Le cha»s»*aBaida la IfAiio.TkMfe,
cap. Courtois, ail. k llarfleur, idem.
U brick la Li«e , cap. Aubry, ail. à
Sainl«Malo , idem.
1^ sloop U Catherine-Joséphine, cap.
Uagnaiiy «11. au Havre, ch de meules à
moulin.
— I^Père*de-Famîlle, cap. Julienne,
ill. au Havre, sur lest.
La eoêletle la Jeun^-SantereHe, cap
Luco, de 90 Ion., al. à Bordeaux, sur les|.
I^ dogre le Saint-Pierre, cap Ferber,
de 4a tonn., ail. au Havre, sur lest.
Le chafse^marée le Bon-Henry, capit.
I.egloabec, de 60 tonn., ail. à Bordeaux,
lur lest.
Le chasse-marée le Régulus, cap. Le
veu , ail. à Brest , cb. bois de chêne.
1^ cbosse-marée la Jeune-Marie, c
f^port , ail. k Bordeaux , cb. de pierres
meulières.
le sloop les Sœur.«-rjnieSy o. Corset
ait. à Houûeur, ch, de fûts vide», eau
dr-vie.
Le dogre la Félicité, c. Lemcnu, ail.
au Havre, cb. pierres meulières.
PORT DU HAVRE.
ITAVIàES UnUÎS OD 11 AD Ift MAIS
Le troîs*mâts le Saint-Lonîf, c. Boi
venant du Brésil, cb« de colon, sucre.
liO brick le Rusé, cap- Beordeau, ven.
Je Dunkerque, eh. de tabac.
liC lrois-mà(s Hé!>é, cap. Gorgensen,
ven. de Gronstadt ( ^OlWège} , cb. de
planches.
Le brick \e% Deux-Amis cap. Cheva-
lier, \eii. Je M 'rennes, cb. de Sel.
Le clias»r-m.irée PKI 1 se, en p. Chrétien,
vcu. du Croi>ic, ch. de sel.
'Vote des oentes PêâUêifNsf à tm ,
du Mettre , /e 1 o niarf •
a.4aBH-saroM flochanille griia, à «• fr. Se , aa^
0f Mfli café Saisi- Doa^iia«« , à 1 fr. 9S a,, Ma.
lO/nMUièn boit de Caapici|t, eoapenkpi^fM »
■k 99 fr. So e., dite. ^^^ , .
.««^■roBS indifoGaallnalo. & iofr.Soa.| ÂÔl
3 1 sacs pioMUt Tabago , i 97 c. I |i , «■ (
IVAVTRES PXPËr irs. ^
Ch.i
I.e troîs-mits le Cosmopolite , c
tclain, ail. k Dif^ppe, cli. de sucre.
Le sloop la Thi?rè>e»l)i'siiée, en p. Pour-
sier , ail à Houcn, cb. de bois C^iupêche.
— la Pelile«nésiréa , cap. Boursier , ail.
à Roue.^, cb. de vin.
— l'Auguste, cap. Lîard , all« k Rouen,
ch de goudron.
Le cbnsse-m.irêe h T. lisman , c. Goo-
guet , ail. à Rourn , cit. de vin.
Le chas«(*-m.irée ta Marie^Anne, cap.
Comte, ail. à Rouen , rh. de vin.
Le Irois-mâts américain TOtliello , cnp.
, Lambert, ail. à Bordeaux, sur lest.
11^ trois-mAts U Strangrr , cap. Fischer,
JiU. à rhiladelphie , cL de balufag^s.
ET.iT
Des Navires entrés et sortis 4^ Mi^rVi
Pcndaat la aolada FdvrMT itol.
Entrém.
Navires français, 5%
Id. américains, 16
Id. anglais l
w.
norMri<gieiM
,3 -
M.
porlugaii,
ToTAU .
4 ..
.5S.
Sortie.
Navire*
françm'i.
8
Id.
•mcncmw ,
5
Jd.
anglais ,
6
Id.
ha 110 V rien ,
1
Id.
hollandaii ,
3
Id.
norwpgien ,
3
H.
prutf len ,
ToTAt. ,
1
■ • »7
PORT D'tlONFLRCR.
Jitoêtvement du no au 11 tnare
VSVIRFa E<VTaiS.<E.
Le chasse-marce le Théobsld, c.Bevev,
ven. de Rouen.
^la Bâarie-Franroiie , c. Talhouard ,
ven. idrm.
— la Ma^ric-Hyaciiilliey c, LoneC, v îd.
—la Siiiiie-Aiiiie, cap Piiito, v. id.
— riîlyv^e , cap Conion, ven, îdooa.
—1.1 Marie-Ro^e, c. I argouel, v. ideîto
— leSiiiit-Josf'ph, cap. Robin, v. ideai
Le dogre l'Aigle, c. Talhouai ue, v id.
Le ftlcMip les Deux-Frcrcs, cap, Robert,
ven. idem
— l'Aiigéfique, cnp. Samson, ▼. iàem.
— rAi.n-ble-Félix, cap. Pilon, r. îd.
—le Sainf-Pierre, cap Fleurv, v. kl. *
— rEiigéiiie, c. Leral , vea. du Ham,,
sorti le 10 pour Rouen.
^Le Saint-André fcPetit, v«dttHAViV|
sorti le 10 pour Rouen.
Le r ha.^se-iiiarée niêléne-Marie , eap.
Jourdan, ven. de Bordeaux , sorti le 10
pour Rouen.
-*la l'itite-Ernenliiii* . cap, Salvy, t«
lit* Bordr.iiix, ch. de 8 fûts fin, pour M.
Milon aÎTii*.
— la Kirbe et Catherine, c. Ijetbaert,
ven. de Bordeaux, ch. de lo fats [eav
dcvie^ pour le uiciiie.
— la ^a.nte-Bailie, cap. I^rej, v. d«
Mai mues,
— la Jennv*Julienne, c. la uer , V. d«
S.iint..*,1arlin.
— r\iir->îar:e , cap. Laurent, v- de
Mnriiue9.
SUPPLEMENT.
VENDREDI.
n
«•vsàMi TiMiiftWk
U3 i*♦¥^•rJ
jJS^^
: ■ .LA NACELLE, , ; ■ ■
DE LA SEINE-tNFÉRIElTRE.
m* Femll« panlt 10» lei joàn. fladrcMcr, pour rAbonnameot et k Rédaction , aa Buraaa d« /a Nacelle, Flaoe i)es CarmetVii^. 4fl^« & itôiîni!''
Oa %thamm% à'PMÎt, ckes BftXMOV-TatTAaa , ma de Kiclielieu , a^. 7». — 4ka Uâ^re^chcs Cbàpuai, ni« de Firii. — Et chei Mt te ]iihnlt«t ««
DiffiCiMn au Foatw du péparteneor. — Le prix de l'Abouneuieat est de i5 fr. chaque triflicstre , pour Eoaen» 0e 16 fr. ^ q. parla potlt.
L^AWON.
r L« ammaiix 4*i^Ba ooiitrce ,
En dispute avec, ieurg Tuiaina ^
Éuient près d*ea ▼eoir aox maifts ,
' De se fuire nne gderre ootrée ;
Toot itait en coiabostion 1
Cïbaqae général ^r ta terre ^
Ptr àmù»%9» commU, ferait daa gens de gaerre.
Certain V^pp.
Dreaa» Vôrcineait- t^age ,
fit, comme ànon jpleia de> ccmrtfk ,
Crat qu'il était de son lionneur
D*aBHrt en boa vataal , tecdnrir son aeigneor.
li £«^ftr<M hfoUi par-tont on Tenteud bciiit;
Lui seul va termiaer rallfaire;
Il part epfin , plus brave qae jamais.
Mais ,
Pendant qa*Aliborou cliemine»
Il repasse tons lea haiardji ■
Qae conrent.ies amis de Mars.
Ukom mk on animal qui volontiers mmine.
a Sa jTaiUla , 4iaait4i » m'avanoery par awilhear»
l>aaa qqflqpi'ei&droit fatal à la valeur;
dTû oaaTeoaii quelque coup ^ derrière;
Si Ton ma crerail l'oeil , ai je tombais par ten«;
Si «foi y ai wla, si , pour le faire court,
De noire peau Ton faisait uo tambonri '
■'R«tiron«-notte , modérona ce «onraga,
Qui pourrait, tout conaldéré,
M*€9pA^er a jamais de revoir mon vilUfej
Paf laa. mort , il est wA , je serais Ulostré ;
AU&orbiii vivrait an templit de mémoira ,
Foin d*eno«Ba! foin degloifv!
Jinê 'êiioui imtA niietts tfue lion •Merré.
7ae lervante de la commune de P.... , $é pb>gnaît depuis
dqoeitafeitd'iiti embonpoint qui angmeutail chaque jour
iC relC^ltoQ progreMtve de ta santé. Ua medécio est appeU
ir eapliqaer cette singulière maladie ; il déclare que c'eit
il|oirre là 4-iit^liiac. Ua mois se passe, et des sjmpldmes
1 •qttiTttlittèa attettettt bientôt et Te^reér do 'médecin et
Faute 4ue voulait cacher la pauvre fille .^ qui » soHici.tée dp
nmer Mui qui Vb abusée , déclare que c'est tin portée
U. Les porte-halles de ce pays ont boa dos / ^is meil-
re tételMicoKre ; -ibaoat presque tousauiergnatSy gefbs trh^
ides dMtu leurs laoeurs 9 et trës-susceptiblts posr tout^ce
.5* .1 , . . • . ". . : 1 ■ I ■ : i
qui touche H leor amour-^propfé nalioiiàL Çeuk-K:î sié rib*'
semblent tous un jour, et se rendent eo corps, cbes va. 4^
homnies les ptits reapeç^és da\^js« Ils saipii]i<h|l'la servante 9^ '
de déclarer', sans mêpagenient, le Bom de son sédpiètete^:, ' '
afin que s'iKest partiii eux , ils lé' fusiigenf selon la côuluiDJI
de leur province^ La luàlheureuse fille, preisée pair les îaa^.|*i
tances des auvergnats ^ eVie cri intérieur.defSarCQn4pie9fW«
confesse au milieu des pleurs et des sapglptj^ , q^ue la oécessiuji
de désigner un coppal>lé j, lui . a ffiit acçusef. a tort ùa dea
porté-balles, et que le vrai su^oraeur^ ft'^t. autre quç Ja \^
perfonne même qu'ils ont prise pouf art^tjre » et chcJB qui u$ "
jie treuveut daos^^e moment» ., . «, « • * • • *•
La crainte d'QyejU^r.lç. scandale ,. dou^ eioj>é^h'e d^enirer. .
dans de ptus longues explications, à ce sujet. Mais t'iàdr- ,
vidu le plus compromis daps une aBpire dont nous ne ré-
'vé!oh< que \eî déJaifs', nous saura gré , en lisant ces lignes^
de n'avoir ni la retenue ni la discrétion de MM. de la Ga^
zâtte et du Drapeau^Bianc.
PRËàs ANALTTIQOE ttS TliAVAUX DE L^ilGAIXÉMIK,
; ROYALEDEROtJEIf,
FEaoART h*kvnfE 1811.
Dans les tenis ou la science était ube espèce de sacerdoca
que qucfques uiitiés seulement étaient déstibés à exercer,^
une aç«{iémi^deYait dtre ua •apclisairei^t^ae lequel uafrp-
flue ne pouffU élever son regard. Il fallait alors s'humiliât :
et croire. Mais depuis que le feu sacré de l'instruCtrou s'est
répandu au dehors, et qu'il a éclairé'ceoc qu^i^ aVaît d*sibéri^
éblouis , oh n*a VU dànj les académies que des covporalieiia
littéraires qoa le^ir iostitution rendait respectables , mais noa
pas sacrées; et pei^> peii on s*est habitué êi' penser que tool
écrivain pouvait » sans devenir ^cHlége, pénétrer dans lèa
mystères du culte des sciences , et contrôler même les travatts
de cçux qui se trouvaient appelés.
Npus avoua crur devoir exposçr ici ces réflexfons préli--
mipairesVavaut de parler du Précis analjrtii/uf des Tra\^Qux
de notre Académie. L'indépendance de nos ojpiu ions pôuyait
liflftts dispenser de iuslifier d'avance l'exercice d'une de nos
prérogatives littévaines; mais il sitest pas toujours inulila
deee fHrfiamnfrcMtie iea claingurs des gens %yi) loujouri^
fM
.ii>ii.
ui[ '.ni
■ . . t :
V? 4
i«tnf JTspotM h rpisli'fffr de nrorin.iiion i^« acrru irs piu»
iiiiiocfii» c^ 1rs |)fuj lihre«. Voilà U parc des convenaiKes
^^ ffile , )fO\cî crTle de l'^quitc :
(fn peut ^tre aujourd'hui mr*ine acarlémicien et homme
j*eipriti mais cefa i'Appelfe'drpuls peu cumuUr. -Cepriidant
la chose est iiioÎik r«re qu'on pourrait le penser erieore; et
«i quelqu'un frétait pat entièrement conr.itncu « nous lui
nicttrioiM tous (pf jeui le Précis analj thfue dés Triis^aux de
t AraiIemit\V y à même dans ce hiéinorialaca'lemiquep'uaqne
de l'esprit : <1rs vues utiles , des oh^rrva lions ingénieuses et
Jet apper^us iiMtructif» se f«inl remarquer dans des p'ècr^
J*ao mérite réel. Tels sont les Ht cherches de M» Vît»4is« snr
tAnalyitr des Terres omble^ i la Notice àeK. Marquis»
sur le Chrne-CJtapelle d'AUowilie A côté de quelques
noms cbers nus sciences » on remarque des noms aimés des
tnuses. Un joji coalodeTtf. Gultinguer, et la pièce de M. I«e
llnnnier, qui a été couronnée .in cnriroiirs , sont d«*s mor-
ceaux qui méritent d'être lus ailleurs inâme que dans les
séancef de la société.
Pourquoi Tiut-il qu'à côté de plusieurs productions esti-
mables , se trouvent accolées , coniinc un correctif nécessaire ,
' 4ea piêcrt in»igAÎ(Linles, et d'un style ridicule. Djns une
Jf^e sur wte Sâkhe de Httr-s , était-il fort essentiel , par
eieraple , qu'un membre résidant dit k $e9 collègues :
n Avant de me dessaisir do morceau de bois qui fait l'objet
» de cette note , et qne {e ne puis me dispenser de rendre â
>• ion propriétaire, j'ai prnsé que Tacanémie voudrait bien
» Aq penuiïtlrede lui en donner cnmiriunicatioa, etc. »
On regrette, en parcouraTit ce précis, de no pas y ren-
eOMCrer asset souvent les noms de MM. Bignuu et Fon-
tanicr.
Ofdi d^ M. Dobac s'y lrr»Tf\ip à chnqoe page et semble
se multiplirr en raison des riïort* qu'on fait poar Té^iter.
BI Dubiic est un sava*it Irrs liboiieux, et qui ne tond
rien moins qu'a envahir le doiiini ne drs sciences académiques.
Les r»|)p()rt» fnits sur les pièces pnVèntées au concours ,
parai««enl eu {«éi'ëraldifctéâ par na gmVf éclairé et une'grande
imparti.ll lié. C'a»! «fn a^antj^ que l'ofi (imc à reiicontnr
dans les a' .idi-mies de province ; nous serions presque tentes
de dire que c'est nue consol.ition.
( La tolte à wm ptorfisln.anwéfo. ).
MACEDOLNE.
— les amateurs el cou n«iiveurs à*aniiqurs ^oni prévenus
qtie Madame veuve Mayé, demeurant rue des Chai rot te«,
n*.a3, possède une pierre agathe orientale très-ancienne:
elle porte eu relief une têle du plus bi*l effet. Madame
veuve Mayé vendrait volontiers c elle pierre précieuse. On
peut la «oir tous les juurs depuis neuf heures du matin
jusqu'à quitte du soir.
Nota. Nous a\ons omis de dire que cette rue des Char-
rettes est à Marseille.
— L'antorilé a défendu , k t>ari«, la représentation r/ei
Vêpres Siciliennes, On n*a pns défendu Ijouis IX i les
amateurs des bonnes lettres seront amplement dédommagés.
. — Tn poète très-bien pensant , mais très -dissolu , va
présenter son nouvel ouvrage à un protecteur, qui, nuetques
]ours auparavant avait \u l'ornant des neuf avec cics ner-
sODiias moins chastes que les d vinités du Pinde. — Voilà ,
■lonseigneur , dit humbleni**nt le poète , le dernier enfant
de ma \eine ; In'ureut s'il me conduit au temple d* l'im-
mortalité. —-Oh ! vous n'avies pas besoin de cet enfant là,
répondit IVicoilence , pour aller chee les filles de
mémoire; vous connaisse! depuis long-tems leur numéro.
Qfi''*qn'nn devant qni on soutenait que le duc de
f) n'était pas originairement noble, répondit que
J'on se trompait grossièrement , puisque son nom indiquait
a* tes quatre quartiers.
Garde^£^ationalr do peu « pre\ifBt ses rtffpihl vA ■
ouvert chez lui, me Dauiii-tte, n* 3o • une sooscnpCâMi
à DIX b!f-/iMrs, pour offrir nu finS mbfiàèar h Vhm M
Icuri fières d'armes.
— « Il ne faudrait pas avoir deus sons dans' sa
w mes»icurs I pour se refuser ce qua )*ai Thoneir éo
H annoncer. Mercier àe père en uls, notre EsimUt* Oi la^a^
» litc de tout ce qui sort de notre fabrique. sMt naan
» connus, etc. » lelle était la pér«rais<ftt wvm discovn
que- j'ai entcudu hier en passant dans la rua Nmtimsmle,
•—Plusieurs pcnonoaa qui ravienneni de P^cifr Bons ont
rapporté que , pendant quelques jours , on a remanqac dans
la rue Saiut-iJonoré , que chal|ue soir on relirait -diçu arbres
de laurier de la porte d'une maison devant (aqnelle on las
avoit posés le matin. Smr les caisses qoi contenaient ces
arbres, ou lisait la lettre initiale qui ^ fourni Piddt da cttla
jolie énigme :
c Sum prineipium muntîi et finit secaloram ^ ctfc. ■
*- Partie de Chambre à louer^ pour entrer en jonia»
sance l'année prochaine. L'autre partie, de laquelle on na
peut tirer aucun avantage , est très-mal garnie , incBMoie |
eutièremcnt dégradée , et menace rume.
— BaocnuRES Nooveli.es ; Contp/e ren^lu ileê SMncts
mémorables de la Chambre des Députée , des a8 Jé^riar^
i", 3 et 4 mnrs iB*5; — f>i*conrs de âi%t. 'ojr^ S^*-
htisrinni , Hjda de Neuville , S*»iai»jinL*ite^ de Corbirtes^
Dcmatcaj , Manuel , e/c. , etc. Pnm : i fr. 5o cent.
A Paris, rhei Plancher ^ qnai Simt-Michel, u* i5:
A l\ouen , au burfao de la Nnc lie*
On trouve loti jours au mime bureau les Diêeours de
MM* les Pairs et Dcpuic^.
— Un marchand de gravures , nous érrit-oo , a vendu
d.ins un seul jour pîu^eur» centaines d'eiemplaires du
.V<i/2i<'/ dont on pu le l.inr. le r.-irAcière en est superbe,
:riinprrfsînn v, répond auv^i pjrr.nlouirnt. D'ail'enrs • oq
aime au;ourrfhni le Romain et le Cicêro^ et ces deai
caractères réunis ne peuvent prn<luire (|u'uii bon etfet. Le
débit de quelques centaine» dVi<*inplaires seiait peu de
chose pour certaines ville»; iiiai> cV*t beaucoup pour celle
dont nous parlons , car fcspnt des hibitans y est un peu
tiède pour tout ce qui sent U nouveauté.
— Le dernier quartier des fjinrs Parisiennes , rapporta
sous le titre de vnri'tt^s , une anecdo'.e curieuse sur le durl.
— Les Deux Serrens attirent l'adlueiue au Tbéâtre de
la Porte-haint- Martin ; et depui* quelque- lents res dcn
braves n'ont pas eu nn moment froor mettre l'arme an
brai. I eur lèle mi^ i(e bien d'être r -compensé , car on ne
peut disconvenir qu'ils aient fait pjifaitement leur service.
i«e directeur se propose aussi de leur donner une arme
d'honneur.
— Les cosaques qui pénétraient dans le département de
l'Eure , enlevaient, dit-on, les montres du gousset de looa
CMiK qu'ils rencontraient, en répiHant que dans le dépor-
te ment de VEure an n*a\ait pas besoin «Te montre ; d'à ni res
dévalisaient les haLitms de la Côtr^J'Or ^ sous le prrteito
3u'on devait être toujours a «ses r.che dans un dé|>artement
e ce nom. La ville de Senlis fut épargnée s^ule, grftre
à quelqu'un qui fil enlendr? à ces ines<:eur« qu'on n'avait
donné un tel nom h cet endroit, que p.>rre que tes h bilans
n'avaient pas de quoi se ronrher. On voit que les coiaqnas
s'en fialeot plus aux mots qu'ans choses.
«^ A propos de rosaijues , on saura que le nommé Mar-
tinville coule à Tivoli le tcm* de relr.»ile f|u*il d#'vail passer
à la Conciergerie ; pour peu qne la jii'iiue >'en mêle ei»-
core , le painphU'taire du /)r/i;ie#ir/-/f/ti':c de\ien''ra nn
homme de la bonne com|)agnie. hn sortant de chec MM.
les Pairs • il va à Tivol.i, undis qu'auparavant il ne sortait
de ckes les Boo*-llouincs que pour aller à la guinguetle.
«Il ^hMinie i{tii'Vesl permit de rtsitr immoifUe.
•-^.Oa« preMnie , .à un théâtre At province^ un «au-
deville qui a pour titre : VOiseau^Moiiche* Le comité Ta
refusée en disant que cette pièce avait trop de rapport
«Vtc le in^odrame oes Corteaux Accusateurs. Le direc-
teur a y en entre , déclaré qu'il j avait déjà dans le titre
de tOîseau Mouche j un plagiat manifeste.
-^U OÙKUZU^Bleu , mélodramerféerie qui dey«^it être repré^
■ ^ffêié an Panoramar-Dramatique y vient d'être ajourné par
ordre supérieur. Les auteurs l'ont mis en cage, jusqu an
ht^mént ob il pourra' prendre son vol ; mais on craint beau-
coQpque le chagrin qu'il éprouvera dans sa retraite grillée,
fi*altère son plumngc , et ne le fasse blanchir.
---L'espace nous manquant pour rapporter en entier le
discours académique , par Monseigneur l'abbc Frayssiuous, à
Touverture de la nonveHe école de médecine de Paris , noiM
citerons an moins le passage suivant , aussi remarqué sans
doute par le sens propre que par le mouvement oratoire :
m J'ai -respecté le Pouvoir quand il a frappé^ -je /« hénis
q)Hmd il relèi^e t je me sens heureux d^éir-e b instrument de
fa restaurêtiion.t»
— M. le docteur Cliaussier , Fun des plus savans médecins
de rEur-jie, vient d'être frappé d'une attaque de paraivsie.
Snu honorable eénfrëre, le docteur Dubois, s'est empressé
de lui prodiguer tous lés secours. de son arl, et il ne déses-
père point de coaaerver des jours si précieux pour les scien-
ces. Ces deuK 'hommes célèbres qu'unit une tendre amitié,
et que revttme publique place sur la même ligne,. ont illustré
long-temps par leurs lolens les chaires de la faculté de méde-
cine « et' ont été atteints de la même mesure qui a suspendu
cette institution.
**^m .»%»••••»'
rement ^*nn grand dtné diplomatique qui ayaît eu lieu k
Londres. Dès que cette nouvelle îm^rjantc à eli^ connue à
Paris, l'eau eo est yenye à la bouche a t'ôflis les ffi^slronomeé
purs. Mais -il est, di(-on, de9 gens. Qui ^ quoique un peu
adonnés i^u plaisir de la boAi^e chère, ont niai digère ce
dîné là. II. leur est même resté sûr le cœur : du moins
c'Bst ce qu'on répète dans les conversations des salons. Nous
nes9^V,Qtns pas cependant quel rapport un dîné fait k Londres
.peut avçir «veMC un estomac siégeant à Paris.
— On annonce un nouveau poème en douze chants, de
M. Auguste Fabre, frère de M. Victoriu Fabre , intitulé :
la Caledonie , ou la Guerre Nationale^ On dit beaucoup
de bien de cette guerre-là.
— Mirabeau cherchait à trouver dans chaque physionomie
des traits de resseiqblniîce avec quelque animal. Un jour,
en quittant Paslorel dont il avait examiné attentivement la
figure , il dit à l'un de ses amis : Il y a du tigre et du veau
dans cette figure-là ; mais le veau dominé*.
— M. Cr***, banquier de cette ville, s'est brûlé la cervelle
hier , vers une heure après midi. On ignore (quels sont let
motifs qui ont pu le porter à cet acte de désespoir»
— Un fx-commis des postes , devant qui nn littérateur
disait .que les. Lettres persannes avai<nt un cachet qu'il était
impossible d'iqiiter , »e prit à dire*: Èfa bien, alors, on ne
brise pAS le cachet;. mais cela n'emofche pas de lire ton-
)oura<le«' Ict^re^I Ce que c'est que 1 habituae ! ,
— La tragédie de 'Rdguluk qui devait être jouée ce sotr,
au ThéAtre des Arts , a été remplacée par la Femme Juge
et Partie, La deuxième repré:ientatioo de Régulas est re-
mise à dimanche.
0mmnx(
Binhdxï^.
PORT DE ROUEN.
MOUTEMENT du i3 iiu i4.
NAVIRES FNTRÉ5.
Le bricViinglais Binkse, cap.Evan, de
94 tont)^, vcn. de Çardiff, par le Havre,
ch. de gueuses de fer.
Le brick français l'Uranie, cap. Salaiin,
de l5a tonn. , ven. de Marseille, chargé
de savon et huile.
Le do^re la Marie-Louise, cap.Ledentu ,
de 6i tonn., ven. du Havre, en. de plan-
ches', çraiase.
Le .oogre la Pélagie, cap. Dupont , de
49 tonn., ven. du Havre, ch« de tabac,
bois de Cam pèche.
Le dogre la Jeune- Agathe, cap. Houl-
lenlle, de 6o tonn., ven. du Havre , ch
4*hnile, goudron.
Le dogre la Marie-Louise, cap, Piquet,
de 5o tonn., ven. du Havre,ch. de sucre,
potaase, huile.
NAVIRES EXPÉDIÉS. .
Le dof;re la Lydia, cap. I^bbé, de 66
tonn.» «IL au Havre, sur lest.
Le \irick les Trois-Amis, cap. Mocaer,
de i8o tpnn.) ail. à Marseille^ lège.
Le brick l'Eugénie, cap. Minguet , de
72 tonn. , ail. à Noirmoutiers, lège.
Le brick la Société, c. Dehifarge , de
7S tonn., ail. à Charente, ch. de bois de
construction.
I^ gribane la Belle-Rose, cap. Lucas,
de 64 tonn. • ail. au Havre» ch. de fi&ls
vides.
Le sloop le loyaliste , cap. Letyran,
de 28 tonn. , ail. à Honfleur^, chargé de
cendre lessivée.
Le dogre le Vigilent , c. Blanconnier,
de 76 tonn. , ail. à Bordeaux,, chargé de
plâtre.
Lu goélette la Sabhiîse, cap. Gouin, de
62 tonn., a Marennea, sur lest.
Le sloop le «Teune-Uenri, cap. Daniel ,
de ao tonn. , ail. à Barfleur , ch. d'avoine,
bois dechnniie.
Le brick la Jenny, c. Bestaux , de 85
tnnn. , ail. à Saint-Malo , ch. de pierres
meulières.
La galiotë l'Hortense , c. Desmelliers ,
de 4{ tonn., ail. au Havre, ch. d'un
métier , sable commun.
Le sloop le Petit-Eugène, c. Dagornet ,
de a6 tonn., ail. à ^iut-firieux, ch. de
faïence, plâtre.
Le brick la Louisa, c. Cadon, de 6u
toun. f ail. à Bordeaux , ch. de pl4lre. J
NAVIRES EN CHARGE A ROUEN.
Pour Elseneur et Dantzig.
Le smack oMem bourgeois AFJDA, du
port dé 4^ tonn. on environ, commandé
par le cap. C, Lohse^, partira du 10 au r5
avril fixe.— -S'adresser au capitaine, en
son bofd ; ou à M. Fontaine , courtier-
interprète , rue Saint- Vincent , n* i*'.
Pour Rotterdam^ /Amsterdam et Anvers
Le smack holland.,D« Vrouw^Jrenje^
du port de 5o tonn. ou enyiron , com-
mandé par le cap. A. Dejong^ partira fiti
courant. — S'adresser au capitaine, en son
bord ; ou à M. Fontaine / courtier in-
terprète, rue Saint-Vincent, n* I,
— Par lettre d'Amstrrcfam,dn 8 njars,
M. G. Fontaine .apprend que Je navire
Ondrrneming, cap. Weerman, a échoi.é
près Terschrlling , p.ir le d^^rnier ouragan.
Le naiire est snuvé, mais on craint qu'il
n'y ait beaucoup de ooni mages.
r^f*^. ^f^'^'^'-Of^ztnn^ cap Laarman.
qui était échoué a la Vacquerie, est rei»-
iloué, dans la iiuit du 1 1 au i^ j 6aus al-
léger.
U\J nilTIlD*
HAVIRBS KXP£oiiS«
f^ troîi-mâti américain laSaco, cap.
W^ioderberg , ait. à Charieston , lur letl.
Le brick-Miiaricaw l#-Tai4«aBfMi, cap»
Lotrop» alL à la Mouvelle-Ortraoi. lur
leit. •.-*. '-v
Le troîi-mâU amériean» le Niagara , €•
Burg, ail. à la Ro^halU, sur letl.
Le krick auaéricaiu riIoriaoQ| c. Clarke ,
ail. es ▲oglel«trrë/^<^r l^t-
La iroia-màU américain Howard , cap«
Holdrige» ail. à New-Yorck, cb. baloU
La (oéletle la Marie-Vincent , c. Jacob ,
atl. à Saint- Val le ry-tnr-Somme , cb. de
tin.
La goëFelle rAchille , c. Baxin » ail. à
Breat , ch. de boulet».
h^tsfêe
Mêlé d0S ¥9ntmê rmcmeUlies à /«
ém \9 (Nnr#| dn êiérre»
9 fiartf «iliOeMridape, fc a Ir, Sa e. t/a,
•H.
47 ballet coiott SéatfM. loagat mm, A %'tr.
i5o ballM Géorgie « conrte ioie, k » fr. ne.
1/4 » tf •#.
• caifM Wi|# Im^, A i4 fr. «j «. «i»,
SA idroat iMpga» Gnatia^o « i to fr. 87 c. 1 j»,
dito. '
ao tiarf «ai «06 iaoi caft HavaM, ï t fr. 9S c.,
ta catnpA.
100 MCI oalâ Châriban , à t fff« 45 o. ,illlo.
POHT DE quilu !r-
Sam motaéi el ym$éë
Le en.— m ^§K^
Denrées, eolonialei intp^riéee «ai Mitiv
pendant ie moh de février iQÏS.
I grenier 8 piêoea, 57^00 kil. boia
de couleur.
6 gr. 84^00 kiiog. boi» de teinture.
io5o coli» cacao.
14 ^aiiq. ^bouc. 88 Ala iiSlierç.
aS barils 6|6 4uarli 6791 sac»
fia balW cafiiu* , - /
i6SS paqueu caouellf» . ]
I caii»« carret
8 caiftaea cjaia.
«o-aurop coiJirniUe.
l53G5 b.ilte.4 rnfoii.
to bjlle« ?5<'^ cuirs.
ftO dcHU d'f lrph%At.
1 baril é^jai^fe.
I^éqjaiJ
t caiatê gingembre
63 caisses Si surons indigo.
Il balfei 144 p^anx.
167 ballet poÎTri*.
v>4 boutant» quercitron.
5o suroiH qtiuiqiiiua,
4 fAli rhuiu.
g»è lierçans t'm.
dr> l>aMfs SAN^paveille.
Mjfèà bariq. 164 ti^rç. m quarts G8
caisseï 1010 tacs a banîa sucre.
77? Imnc. Il b.illvs tabac.
I fût 1 quart, tafia.
iS.|S caisses llié.
, «^^Jtyde Bordeaux^
Le sIct^TAufliai p |apriB^ttt^&y« v.
du11avj|i,;^#j3 \ j
La bil^i^'tl Jf/in -*D<ptfiLc ^ cm
Lequf Mît ; 'Trtt de CaiitalH. f
?en. d^iloiifletir-
Lf^ cha^e-«ii:)f^ ïe Ban'Fère j cêjk,
Gloanet t ^««r. de GkÊrtHfwf^'^
Le chaiie^maiéc la Mariée uUenne ,
cao. Lofoer , ven. de SAirU-ldarttii*
Lé ch^se- maré^ U 1Sili#un f eap.
Gor<)uette, Ten. de Mareunet.
I.e chaise- marée le SaiauGément, cap
Talhouarne , veo«de (%aeeaie»cbé d'eai^
de- vie*
I.e chasie-msrée cap. Ltrat, ven.
de 3^1arennes, ch. de leU
La cbas»e-maréi* la Babel , cap, Le^
coîntre, reo. de Bordeaux ,^ ch. Je tabac
et TÎn.
f^ itoop Ja Fdltcilé , cap. Ubard, ftn.
de HonUcnr.
Le ÂÎoop fe 5aînl- Pierre ^ cap. £naalt ,
veo.* du Bavre^
ÎM diasae-i«;if«e la ^rianne p cap.
CoiaiOi ten, de Bordeaux.
La sloop TAugutiaf cap. Liard, TeQ«
dm Havre.
Le aloop rAiin«ble-Bï> thitde , c, Lesoui d
Yen. du llatre*
Le cbaita-Piarée rAnne-Marie, cap*
Lantvtat vcu» de Uarannes.
Soki deicenà^M de l^iîiequirn
ta dofrc niÎTOtidelIe^ cap. Top&entp
ail, 114 Havre. '
Le stoop TAtcide ; Cap Doaeampi^ ail.
an ïî.'^vre.
Le brick les Deu^-Frèrei , cap ,Sûu-
villon , aU. idem,
Lt s'oop le Lquii^-«t-Baa»y, ^. ûon*
nier, ail, idem.
Le dogiv te r^estor « cap. f •■■un» ail
& Bu idéaux.
Lebotir^ leiTroVVenaiStCw Alù,all.
k Dieppe,
Le coasse-mnrée l'Ëipérancet c« Du-
pont , ail â TA'Yeiilure.
1^ brick rEugcuîcr c. Moulinet, ail.
à BoréeaniL
lie dogr? rBl^onere > c. Dtiboa, aU. eit^
Havre.
|je ehtiie-^nnrée l'Aurore , c. Bforeau,
ail, à Br«»t.
L** doeTf le ieunc-Hélaf c. Bamcl , ait.
m Siitil^^Malo.
Le iloop la Jeane-Adele , c. leignier ,
alL à lÏQBÛi'ur*
(f^enl ^mjesf. — Ptftit Jraù.)
w ImÏMliff pn» M tffibuaal alett 4a 1
oâ il dfuietir^it, se dî>poa— t à ràdaaMr la
UootttBms ^a*!! a faaod k la i
Ils luiit poblitr ctt 8TÛ
Bm^ ■«Ion 1« eaB«-4'
data du la aoîc i§s
^oTave.
OUVRAGES JfOCVEHOÏ.
â*^UméMr de mhdal^tlklmi — Oaa
tUuiionê de Sancho^Pançm et dé Më
hoiftme Richard ^ par FrankJin , te-is,
avec lo portrait de FntnAiim » 1 f . «5 c
Cbex^echet et chei Frère.
Examen Je F Ordonnance du 90 JVo*
verrtàre , copccrnaut /Ord^e dù^jd^O -
£pi#, dédié b ^VlrDofWi.Ajfflc*-* U
Cc»ur RojratlB de #aris; par ^JKfS^yÔo-
yi^l , Avocat k la Gourde Eouco, mi«8*.
Frix: 1 fr. a5 c. ; chez Frères ^ libraire»
sur le Portï et chex Renaidi^ riM
Câuténe.' ; "".., 'i^'^T'.'
MDBSE DEPABg/»'«gCw:;:;;u
cixQ rooB niT co^aotJDÉs,
JcPKÏaa. dn as |fan «la'.^^r^f' 9ec 97^ 9*
90c 7jf j€f 90a 8J(c iipc loc «|6r aSe loa 7Sa
j(£Gax:«Ais$. DB MQiuoatioa»
JouiMnrv é^ m teM. ta».
Ech. da ra Hars iSaS , Ba. a b
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TflÉATAE DES'AB^^'
( On commencer^ 4 . 6 Mùrék.T
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AVIS DIVERS.
N" 3«.— L* «uatiDnalkiii^ la TENTE DEA
VIN&ÈT A11U», de ttbi^lf. âtuielCmc-
I'fan^ ne ^î&l-Tl<-nîs , i%*. •§,«•« tien 1« 17
Muri cfiiinnE ,Varc ft jiUte d<* la bâiin«^ Tim*
Jat rakatttilkjoa 7 icfoiki prvKQDéi.
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. ..:.,
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LA FEMMB JUGB £T PAETW.
Con^Jîe ea 5 actes , 4a BIomIWii^ .
B*nuirdiiU « MM. Goyaod. '
Guîrtitn^^ Vmeékfùtm
Orm*^l ' Oaianaaaoy
i^mLiope. . Hocbe» ..t
Vn t^i/aaif, CoUangf. .
Un *MMire SéUquaiê . .6clllief>
luth , Mewi:
Cmttiemoe ,
Mémirts ,
LK PETIT MATELOT.
Opéra ca i acte , de M M. Pigault^Utbru^^
et Ga?eaus« ' "^
ociiiicfy
Uéreài.
a)
Tkommi ,
BaMffc >
tulieri ,
.^éW/ft.
Ltie t
Maad.
Bid.
Floriai.
Thon
LaU>L
TbdaarJL
Cb. DLOQUEL « IMPRlUEUR ur CARACTERES it bu TAILLE-DOUCP , mm SAt«t*L4, H* 34, rsÉa u Paftâts.
4 ••
• i s
\% *!i\n<if*i
SAMEDI.
N». 101.— »*• Année.
S
LA NACELLE,
DE LA SElNE-INFÉàlEURE.
Gi«tle PaQÎlIe parait tooi lei-joan. S'adresser, p6ur T Abonnement et la RédacCion , an Bureau dé fa Nacelle^ Plac« dee Gannea, a**» 48 « i Boaéa«
OaVabonbe i Paria, chex fiEiatot-TiivAma , me de Richelieu , u^. 7a. — An Hd^re , afaes Cbav lUi , riM de Paria. — Et chex tons les Libraires «t
Diracteara des Postas du Département. — Le prix de l*AbouAéiutnt est de i5 fr. ôbaqne trimestre , ponr Rooen , at 16 fir» 5o «b^.parla poato. «
. EPIGR^WME.
Du oartons dé la poliea
Qn«l est le pvnd noiirvojenr ?
Cest JfÊariin , vil rédacteur
D*niM feaiUe délatrice.
CÉLÉBRITÉ , FORTUNE.
Il «st plui d'un genre dé célébrité.
Il eit pluMeuts: mojeni d'arriver à la fortune,
M. le dûc de «e rendit célèbre par sa défection.
Al. O. . ..... a fait aa forlnue «a prêtant à la petite
aeiDaine.
Cirtouclie 6/1 un célcbrà coquin.
M. le baron de B. e«t ttn homme très-^pu1e»t.
ha célébrité s'achète comme toute autre choaa ; fi on pou*
vait \à pefer, oii la df'biterail k la livre, au quarteron ; oiaif
on la vend^ il tant fa page , tant la ligne. II est tres-or-
d inaire raéme die voir quelques niais aller demander pour
dix à dou«e francs de célébrité â L'oflicine ùvi Journal def
DébaiM , on au réi>ectoire du Moniteur ; mais c'est la cé-
lébrilé de MimAo où de Mji tin ville qu'on achète là.
WT. Lourdman , qui est censeur comme Caton, et qm"
est estima comme Mœvius, est ires-^èlèbre dans son genre
aoftiî s mais il a- de celte célébrité qui donne des ikausées
k tto homnkô de cœur.
ïji fottuDé et la célébrité sont trèf-compatîbles , parce
que poor s'enrichir on emploie quelquefois dés moyens
qui vous raadent célèbres. Le scandale est un moyen de
célébrité; mais ce n'est pas un titre à Testiuie : voila pour-
voi il y a aujourd'hui Unt de gens célèbres et si peu
de genir estimé*.
FORCE, ÉNERGIE, VIOLENCE.
On attribue les chingemens et les monveroens des corps
îonrKaniqaes^è la force que l'on nomme tantôt d'attraction ,
de répulsion; tantôt de combinaison ou d*afîfinité. Daus les
CMys organisé*, la vie ne se maintient qu'en vertu de la
force assimilatrice , selon l'espèce des iodividna et le nombre
dé leurs fonctions. On peut compter plusieurs autres forées ,
^ la t<le desquelles I chcs l'homme, on place la force morale.
r.a force pliysique est poor les peuples non civilisés, le
don de la ualuie la pli|s préjieux. Les héros de I antiquité
étaient tous auiiérieurB aux autres hcmm^'s par li>ur rorce
rnnsculaire, ÇMinne par leur courage. Le but de l'éducatioii
tendait alors à déreio^iper les force t du corps, et la gym*
nastique était Tari le plus honoré. Les trav^^ux d'Hercule ^
les exploits de Milon de Crolone, de Bussequa, que les
anciena dous ont Irani^mis, prouvent l'admiration qu*ih
avaient pour Is^ farce physique. Sans remonter à des époquei
si éloignées, ,.n OMS pouTonaen- trouver d'aiitrex exemples
dans rhistoire. Rhaaatnqntr», de> Mantoue, rompit avec $e$
luains un cabl«> de vaisseau. Le roi Pépin, dit Id Bref^
sépara la (^Le du corps à un lion Menin» de Freix, .se
montra supérieur en lorce à Pierre de Porfugif ; etc., etc.
Les progrès des sciences , l'étendue des connaissances hu«*
maities, changèrent lei idées sur ce p#int; et sans mécon**
naître les avantages que procure la vig ucur physique . 00
ref^ide la forcé morale comme la première vertu de Thomma
civilisé.
La force morale Conduit aux volontée raitonnées. La
justesse et fa force du jugeuient déterminent seules la
sagesse et Ténergie den volontés.
Le fanatisme et l'anibition enchaînent la raison et oirvreot
lès abiniêSi parce que la volonté pervertie pai' des jugement
faux, devient .un guide aveugle.
L'homme n'est pas le maître de se cir#er des volontiés ,
il prend celles qui régnent , et se plie ma^gi^é lui sous Itf
joug des lois, de& institutions , des jcroyaoces, des pr?}ugétf
qui existent- chex le pstiple au milieu dàqitel il oatt.
Si les volontés existantes sont bonnes , la raison ne peut
qu'affermir et perpétuer Tcruvre des générations précédentes ,
coiuuie on le voit aux États-Unis d'Amérique ; mais si les
vo'ontés reposant sur des erreurs, ont créé des institutions
absurdes et oppressives; alors la raison s'engourdit et s'éteint.
Telle est la cause de l'abrutissement , de la faiblesse dea
nations qui Lingui^sent dan!« les chaînes du despotisme at
de la supeislilioij. Ainsi, a dit uii écrivain de ce siècle ,•
les nations connue les individus s*éclipsent dans l'opprobre.
En vain le ca-ur s'indigne en secret • de wt% chaînes , il'
languit accablé ; la liberté était sa vie , la servitude devieol
son tombeau. .. ».
f.e corps social ne subsiste que pAr la raison et la vérfté.
Dès que le pouvoir cherche à enchaîner Tune et l'autre, -
dès qu'il persécute les hommes de bien qui ont in foroe
de chercher la vérité et le courage dé ta dire \ là liberté
est menacée, et le despotisme est à moitié démasqué.
f/r'/ierçi^ est uii^ fi:i|tnlion Jr» forcM lîi^orpj ride
r.iini'. f^i (»rcc p.iil riûlcf en rrpos ; t'éiv^^ie prj..r„(,^
provKMit ti'iiiir ft«|iir«c lAlôri^iVe.i^ -' • y '"'^
Ce iiV>i p.) lit en raison «Ip la furc^ mti.«rul»i«v .ane Xon
floil jug-r ne IVnprgic morali- , cir ePc rs! loin d't'Ur en
|.iopofiioii «le la forer p)mii|iir L" tmipi^pfftrnt /"Ir-Ct^
mal, la n..(iirr dc^i rtUçioii», la fot.nc dtl A04i«ff;ri*i«*iiMMiii
If gtnrp «r.Octia'irn (pu en r.^iilif , c:o„ifitii..rtf ^ rto,,,,,,/
Aui ppiip f* plus on moins dVînrrg.V. I^.,, anci.»ri5 R«ii,rifn<
cpii diiifiK à leur ^nergm le icrpde d« rmiurri ; c^5
liéros an.si fiem à la Inbiiii^ eL loui' bi logj. , qu,. i*^p\.
k la niJiii , ne décInir^nMls |>ai missilùt qui» la lilK>rtc rt
U répulilque périront ? I41 Mtprêine pui^Anticf p.i»sr miir-
à-tour d.iii, les main* <!r$ rvilinns ; on les voit radirn****
de €Our.iy<« et de gloire ivre In lilienlé mère de lopte
iMirrgic ; 01 \r% voit frapp.i,»^ iraiiftllue , onMfant 1rtir#
anciens tnoinphes, tout U joug du deqiotUnie qui coin-
prime jusqu'à la penM>.
Ils ne peuvent av^îr de vérilal)!*? rncrgi'e , ceux pour qui
riiouneiir mI.U lil)Vt«î ue ;i^sàM,l p9% l-* Uit-m \rs pins prcci^nx ;
rrux qui , c^clavetf de Tnr , des Luuuei«M et dos voluptés '
fljlUnl et crjij«enl Usliouiai<*s. ,*
Ou pfvt »';i*îinrar, de no >)<>«», ntfe le genre de rie influe
beaucoup vir iVnergir morale, en yinni un rotip if>il ?nr
cette fduV de^ouriuands «pre fon tfcviigne tous leaofn de
gaetttMiomcft, c>l inieui eivnore de-e«>/r#;*if.f,
«lie» rus ; le ccnire de la ue eet rf>9to«î.ic ; la table, voilà
leur lice : innnser, leoff i!»p!o;t», dfg^r, leur rep^s. S'ih
•ont prives aâiiergie uior^lt» . «u moins t4» n« font point
cruek, pane qu'en gôncral ih jouissent de la forre physique
Soi souvent est unie a U WoiKoutj, tandis que la faibl.»s$e ,
bfsdSutrrs, s*al!ie à la cruauté, CfS vontrus ont une
volonlê qui change comme l«*s dfnés QuMii rovoivenl. Si par
fois ils pKaisscui montrer un caractère plus énergique, ce
n'est point par une votoulé raiiionoèe , uisis bien pur obsti-
iialion , p.ir entêtement.
/^7o/<yi<v? virntdc wjqaisignîfîeegalomrnifbrœM vfolence.
Dms la v!ob»nce , il y a toujours un déploiement de forces
que l'on veut rendre ptu« considérables que celte* qoi iont
opposées : elle snppose une aciiott eaercée coutre la volontt^
de la personne qui la supporte.
f.a violeiK-e est le nfus souvent dirigé^ par b»» pasid^ns ont
Senvent conduire à 1 oubli de la raison , dr Tlionurur et des
evoirs: au»!.i est-elle une des armes Favorilesde la il^rlieté
I-oric|ue J'envfc , la Imîhe ou la venpeance , (Vint etercer
lavioli'nce, le mat que suuffre I» victime, ne f.iit qu'ali-
menter ces passions, au lieu de les e't«*in«!re.
IsM Itiiigue fraof aiie possédait déjà piusieare verbes aciift
qui caraetértsaient la violence : arradier , enlcvrr, Mr.
AJ^ cnuiru/ï une langjuc pç;jt sVnri* bir de tous b*a 'mots
consacréi. par l'usage , ou employés benneusement dftof des
urcon>tMUCcs particulière», ou vient de coiisa> rer le mot
empoigner ^ |^ur désigner toute altuuLe à U liberté indt-
Yiduelle. L M.
MArKDOïNK.
— le nommé Martaînville , qui e»t devenu le dindon de
Tivoli, comme Virgile fut le c ig'ie de Mantone , déclara
Me quand il crie n^e le li ni T c^iit acclamation lui ra-
fnteliicra gorge, et que Inrsq l'il veut sMclférer \\n outre
cri, il 5riii que cela IVtranglo. Le m^ine Marlainvilîe
avooe au55i que M. de Caie a voulu l'acheter : c'était nro-
bablemeiil lorsque r.- ministre se retira à la campagne, poar
**.x '*^*. ^" •^'?* doineaiiques, Cl qu'il ne songeait pi uv
qui se f^ire une lMv<ie-roiir.
— Tn individu qui /éîait traîné sur le ventre, pour
(O
— Un peiipTe , k une épofue rrkique , fondît aet clocbtt
jïour^n faire ttci canons , ek4 peudaat un teins, on a cra
flu*ij |tl^e4f^i|r|j*^| .cMoita^iir en fiiire dis xlochet.
—^€11 Irai teur-restaurat eue -d'nne de nos grandes villes,
pr'^vi^itl te piiblir que t*iHi> dhie tous les jours cliei lui
^^MmÊàmmêêi \n\x^\\à six beurrs du soir^ à 95 sous par l^te.
Dbiflr jf uiioKt M^Tf^ li?ures consécutive», quelle booiia for-
lune ! Avi^itiV ventrus. " ■ *. r\ I >ti.H
lia tVttck^ ttAiffuiaine , qui se remplit qHOlî(Uf|MlomcBl
dVau de la f t.^roiine , contenait, ces joMrs deraiSpn^^et
cboir« mt-rvi^rlUiiH's «n«f|uetlei tes gens de It'IWVMfMliC
pas iiMitiqué da|Oiiterloi. ■ -*i-<iT
— Vu M« A«bj*rJ pivvient le publie qn'if ftenC'^ti'élpAt
d'entre iiidéiébik^ qui , piV sa eompnsîtîoh inaltérable, «i
r^connuande auK personnel -qui rédigent dfs iil!(é8 *SV vt
coulr:ifs. Nom ne doutons «nitenient defqm^ilA^^reètléite
qtii dî^lin|(MÊut l^nrre de ^f. Achard ; mais' Hbtfi* If èvMt
clianlMbieiucnt le prévenir qn'il ite ferà^ pirhéOiM^éUm
jouril'Luî ; €.ir » quelque mauvaise que $6ii Vêhtré ~
s*eU servi Jtisqu'i présent , on a toujours remfn
durait plud [Ofig-tems qae li plupart' des ciMfrttsi
qu l'avait eii^ilo^ée. ^ '■"■
^ Dans U potile de Chambre è lùuér ^ th\W\kaàV'ÈMlk
onuoucéo liier* nous avons omis de dii^'^Til f^^W^A
buttene de cuiiine au œntro. • -• ' î • 0^1 T ij
— Portrait de M. Manuel^ grà-vé p-ir Cb«ieaL=«-PHi' '^5*6,
•u bureau du journal. ■ ' • ' " \ • »• ■ i
— Toute U garde raootïinle ^H 4"*" bàfaîlNm "tfe la gJr^e
nalionaJet a voulu hier eoncouHr en tnasae â I» sow^é'rîtirîm
que noHS avons «nnoneé^ ; et f*itt(|ii»nfe nrun^ ont éld pfirHib
eu moini d'un quart d*heure , ^ur la liste des souMripTerifrg.
STJSCRIPTIOÎÏ POPR LK Vi^Slf. h'HtïSWIÎCji ^^
OTPCRT A IX r.irOK NATIONAL,
t
.1
IJÎ
Prfint^t Liste. -*- Sowcairravas : VbC»
iTrnrf niiTumrl, gr?n«dirr.^-nuk.im<îl<itiic, e&»ehffiUI
Cînif, I^ahimil, pr^naitii-r , C3««ê par oi4lnnn:inçe.«»Delaea«ir
prfc: , ^rtiiJilïrr, — J. Béiianl. — KJ. f>rt>ifr^. — >|| Leilifvre ^ A.
M«irrtîer; J. Bréamé ; J. V ir Iaii vm ; B* Dubese; J« Bigot |1. Lr-
tcUiTT - C. |jrd«Him ; P. Frilli-v ; conipo^ticÉri ei iMpriamM-^da
la ^«ctf^tf.— 'C IMtofUfl fit). ch.i54eur.-^Fa«cilUtta.— Hae, arrg.
d« ^rt»»dW«.*«P, Dftmarts;, cap«r«d .de cb4aSv~noaUid.-«*i)p.
lïan, e^rpioff^i». de i'^ntei^' iiieni aii>tuel.i-^Fri|;9f^;^Q|JUGii^
Giidcpt ijU...^L« Seaid Q!i.-«-FiriiiiQ Picqucnoi fifi^-^ManncyiSf
fi^i i^ïné, — Phrl, ^rraidicr. — Lm-fiit. »rri«. de cfiati. — Aoel a|nV,
£ en.tiÉji'r. — H^tign» — YUt*ri lîU, clias*. — Quarante fil«.*-T«èilMlfi«,
— B"n(iri,^Re4oii, cliaMriir.^Mafinev.llc j«^ii^ , eapoHri grésMl
'^Mann^f lLI^ jeiini> fih.^fréil» ia^ia. ^^CM. Pefit, f(fffaadlae,*4
B. JoitrpI — R«»tûM,»jSaiiva«« gre«aJier.-i-Coln«bil«id«»-«||M^a
tijiiaiHP, iilfiUt ^L«dt-rc-l>''s-n.irt-f, cbits — Therooc^or. wr^i^^,
Cuiirtier Ur grcMa4.«r**Pjiil Koulq, clias<»rur.>- Eugène Fo^c . faf.
Tr-^Ficv.-— CbaÎK^rr^ cavalier. — DismatM, ca*alîer. — Leloaa«^Fr«
V'nnii-r» chaumr. — !loi»n'*«i«*, iJem. — PSgrs, g— — ''ilîrr — Étanc
iJ'^iTi.-^PrJas, Lfut«a, dr« grrnjJirri.— PcUcc>r.-— IWtsari^. éaegj
mai-ir >1^t i;V«-naH[*^UwrinfMbli |M-«Mdier, — F«egj|f)|Q| .i4aiB,;%)
li irJ'^ . . -..
A^m, i4rA.^Roqi|f(.«»L'*iourneÛe, ••iijrur-pomp.— «Matooi , gr»
fit, ideni.-..HL>9b| iJ.— nouvel.— l.)rfaj»or le, firro.^Poii^.^»
rËi0fjii«rip «erii;.'f(reniJi'*r. — Unuriipr, pn-nad.— f!e«àr 'nariio, cil.
gr-ti.^d.— B«»|loncle, gf^.
M4B ij'*».— f^aiicrlrti^. 't<^
parvenir jn qu au» pied* d'une Eicellmce qu'if avaii'fort
irritée, sccuiil, en suppliant le prrsouui^ : • ||iM|af>i«
giieor, je vous protesta qoe j'ai toujoufi éle dévoué «veu-
g'ement h tous vos iuléiels, et Je puis vous protefier oo
wtf^ — Finîss^c. n'part avec hui "*
car je hais Ici prorestaiion* !
unieurSoaEjiociUnco,
^J- >1, Gtinhit-r, jti'éii. — liffmrf, tT;;' ffU4
nnieirr.^Sfamut -«GiT»Jm, fitt-n •«!. — H. teni«tlfe.«*-l«#oM|;- ||è.*
Stmfra, ciui* — L lîr, jd- m.— Oatnare, caporal ilu cenCVB.«»n«aîHk«
■rrpr'nf-^r*-md.— L'-niivrr.^^MMiclieloi, gr^irvail. — fiaac liiiMr4a«Li
F«^*firJp |CrHtad.-^Fri«biiiiig.>-(;rlifi. — M.irie lil«, gr^n. — f.\^ff^4
îdrni. — Lriot»if#^I)eUtH)ri». pf -officier — ^;ha>:hoaj*^. fertnadiaf-^
Ainaclr -^ilcitirm^, chafi — CImii' 1 liti-Poiu fte. ctia«^ — ^tiiT^ai.
-»l«4^ii;;tiM, «c-fi44'--r.hinn fil%.<~ \rnau(-Tunn. ra-clcT dé» hsiailL
I.MiiMinr*.--St"(II-*ir, f-rrnad — flrlavici^ i»""n^ caTaK* t.^LdbÂi|.^
i;r*'i|,.^fijrrL'iw — Trit[fhD,inu4iciea.— Md.^'An. rlij..«-~i'rffv«ii4a Id.
-*f*i»nn*», rlief. de 1« lépinn-d'honnrur.—- PlicKfm.— Fji'i.-*<CliadM
Riidrk'^rr Pi, f;r^fi.^niicli^l p*r«», cliaM.*Pioi>i, grra.-rDa»ittH^
ftt-r«(£ff^f.-.Lernif«-, cha«». ^IlumcsniU |!r*>ii J. — I.e*.|ir— Xi£^
eh4a4 4.ttr..*4ïraiJtieau, iid«in.«»Maiqiuitv. iJefn--*B«nâ LMaiet^^^
HalattnaA.-^ro^sfOarrr.-^^iordier.— liailtaid, H-rf. dr çienads^sa
MpmiUr.-*QiinM,-*Moniifr.--Linbeuf.--1l. D. Gaatrier. g^4e
oaiioaaU-A. Daiire. (140 Souicripieurs.--La jiii^e ikJcwa/a.j
.ji.r . i;
mwmt' é ^mn(>n$ixm
i] ^ :t'.t ^T."
PORT DE ROUEM.
âN3 Et RÉCLMIATIONS.
.■•I >i
• <3Qfiilîvf>4fiberprëié, M, J. Pellecat*
'( ,^ ,. ,. RéclanHit^ur$ y MM«
oS .pi^< a^jp-de-uie.-T-^iU touift përe et>fi1t«
Soi dremi«4>arrit[ yinvigFf «-»-.*. G. Lsbreton
3o piûcei i!au.-^e-vie« — 4^^'*^' ▼^Q*"^
veii. a» QavrCy ch de poUssè, huile dt
C^IW.*^f^i^. da, Ci»»p«<,ket .*uci;« •!
Ledogré la Pélagie, c Dupof^^^vep.
diî flavr^^r <j<ertf bac eijiois d^ Çai9*
p4*cLe , pour divers.
i,a gaU<ae4AJUai;ip-Lpui<ft«.o.,I'^P^tS
db..d>flkU fjk u^age,, b(^ «U ^p« |¥>cce«
Uiine, gr^i«J&^ àe\ ppi^^Q.i.bois de Gaoï-
péc^.etc^ii^, pçur divfr#. ,, , ,
CourUer-îtttcrpréte , M: L. ?^!^^J^.-
Leratt veh. du Hàfrc. — Courtier,'
M. Fauqueuv;
Provenant du navire le Télégraphe^ czf,
Crtvecé^i^y \ïii. dé Londres.
5 tambours 4 *arbrei en fôtiif.^— A ordre.
Pfxyvenant du. navire la Virginie ^ cap.'
• BaudrXi we«>> ^ ^ NiartioiqiM*
2 batrifi. au«m4>Mi4#*-<>liopel.
-.1 ■ <.pf»it':é-tttrrei ••
• ^-'RMamateiirs , MM. *
ftS boôcauti querciIron.-r-Carrératnéet
Goubîn. ^. :
&qtiarls>d4lo<«^'bu»ntre .Legrai*
M tetîla pomflMflt — Welz et €0011).
alMÉIet pMiTE de cbevaU-^Desolianips-
■ lAltvawiré. ■'
48a bûcbes boî| jaune,-- Vannier. ^ '
I * ifiofi «âcaô. — rbubôs.
4 bj^rriq, Auci^ bruU-*r¥àuve1.
^C^CHARoe». ^ la gribai«?*.#WWrtîiAr,
cap.l^irtf^i'V'V'eri. dn H«vrè:-^€iur-
lier'iu^j[)i^fète^, M. pcllecat.
: ^[iéclaviatrhrx « AïM,
90 turtles cQl^a» E(L Qtu^tnei a!né.
a^ b&çbci iioi$ Caïupéciie , F. Varnier»
aooè^«aiiiiMHiji' cuîvr4*. Boucher fiis et
^Wj{i|>. ••■•=■■■
4^- •ïjei^bws* VjirV Itïescliaiiips-Alèxaii^re^
4CÏ>!L«^ël«lte anglaise le Bvcile , oap.
-JoknCvimsy ven, <ïi» Cirdiff.— Gour-
tîtt^^tht&fprtie, MOrford.
rfï§;]j^eusM^l^^ W. Ch.-parand.
ffS^lmithtitki^ilù'ranîe f cap. Sàkiiin ^
-itiÊik^'*'^,' Mai9cille.-*«-Cour^er-înte^
jbmeyM.OtfoA!.-'
9^cl€ijnat4Sitr4.<t MM.
n furdeâii 4è 2 caisses uoi» de .g^He*
légère, Bichard-Aiiquetin. .
38 caisses savon , Le Baudy elEiieflue-,
ao bârn«|tiei lel de «oude , Eicbaid-
Anquetin.
89 caisses "savon , Boscbcr.
23 dito dito, fticliard'Anqueliap
a7 dito dito, E. P, Fleury-
100 dilô. — gf dito, Ricbard'v^uqvetiiK
3 saci gables. — 4 caisses jus réglisse.
«-^Maurice et comp.
44 caisse» savon.- — 90 di.tQ. — 83 4*to.—
86 dito. — 34 barriques tel de soude,
'T-^So -caisses «Qv on. — go dito. — 85 fûb
huile d'olive coujinm»c;.,--r- 3 ilil#* —
3o caÎMes^ savon.'- Ô'i ^kio^-^^ fûts
huile d otive commuue.7r-4ca^^*s *"^<
de rfe'gtiase.^8 f&ti huile d'olive. — A
•rdre.
On prie MM. les réclama teur^ de mar-
chandises à ordre , de se faire connaîtra
te phildC possible*
aiOUVEMENT DU 14 au i5.
NAVIRES ifNTRES.
Jy<^:^lMsse-raarce lUélêne-Marie , fie
96 t. , c. Jourdan , T. de Bordeaux^ cb*
di* vin.. =^.,; ■' . ^ , -.
I^ cbàssè-roaréc li> Marie^Josepha , 4e^
6.8 t..t c^ ^l(^ , .V. de MaireDiie&, ch. >ei.
Le chasie-marée rÀiunabIc-Victoirc,ile
95 t. f'C» BeiKteau , y. 4^ Cordeaux, ilb>.
deviiïistfcte, eau-âe-vic
U galic^lcialVidrie^Gabrielli^yfde i&t,,
c. Roùsselïii , vi dû l|avrc, ciu de poia^^e,.
sucre , coton. '. "
Le sloop l'Aimable-'Eugénie, de 56 t. ,
c. Liard , v. ^u Havre , ch. de Ued , nx ^
planchcfs.
La bitquinc le Snint-Jeap^B^iptiste , de
5g t. , c; t^cqucsne , v. de >^:n*Goïi ,
cb. hcîtres. . .!
Le âloop le Saint-Jacques, C. Poitevin,
alK au Havre » sur U*st.
Le cliasic-mnrce la Mélanîei c. Barru ,
aJK à ^int-1U«lo , sur lest.
Le cba-se-uraréa rEîisabelb , c. f^arche-
veaui , an. à Bordeaux, ch. plâtre eH
pierres.
[,e ^onpîfl Constance-Louise, c. Douent,
ait, au Havre , sur lest.
Le Hogre la Caroliiie-Ainaée , c. Liard ,
ail. au Havre , ch. de plâtre.
POKT DU UAVRE.
J^ou^dmeni du 1^ au f4-
tfAVlRES ENTRÉS.
La sipop la Cécile , c. Daufresne ^ ven.
de Rouen , ch» de .-plâtre.
Le cUa6âe*ni£rrée iHy polit^ , c. GattOD ,
vcm îdea^ï cb. de bois de cons4ractioii.
I^dsl^^f» U fr^tncine» c. Rénaux, TCO.
iàem , cb. dç plaire*
HâHi.es BirpéDt^a.
t^ ^oMpUe portugaise Eu>cr«nca-T>at)0^
cap' UébaLfUï^, ail. k Lisboone» ch. de
lialloUig^.
La goéWile portugaise Socîedat*Felix 1
cap. imrello , ail. et ch. îdein.
j^ brick ta Revaoclie, c. Bousier, aU.
k baronne, cb. de lin. ,
. \ Le brick te, Petit- Eugène ^ c. Limare,.
ail. â Bordeaux , sur iest.
Lebrict tes DenX'Àuiis, c. Monnier,
aîl. à ta Maftinioue, di. de ballotage.
Le tryis-iuâtiXActivilc' , cap. Girette y
inlL et cb.idfm
i e cba&â€-]iiarée ta Socictf , cap» But,
ifL â Boi-deaû^, sur le^t.
HATIRIS RXPÉOl^.
alU
; Le brîck la Désirée, c. Métayer,
a Bordeaux, ch. de pierre à plâtre
Ledogrc Tlispérance, c. Ferrel,alL à
Charente , cb. nieables et effcU.
■ Le sfoop les Doux-Frères , c. Barbon' j
iir. Jiù JSâvre , ch de froiticiit.
I^é d,9gre la Petite-Louise^ c Germ-'Jin ,
^iU 4U Bf»vre , 6nr lest.
: Le sloop TAuguslin , c. Leclercq ^ alf. a
nonflpur,fh. nicla^sc, fats vides.
Le sioop le Baiave , c. Bexioit , ail. a»
Havre, sur lest.
Le brick le Mercure, c, Cabariet, ail.
^ Bur^eaux , sur lest.
Le brick le Pécbeur, c. Micbpl, alL à
PoMtrie«it, chw |Merrrs meulières.
Le sl^i l'Aifuable-Priidcnce y c. Bf^s-*
Isott , «B; au ilavre, cU. boisfeuîflârUj*
V. :j A ::■ ■■■■'
Le dfiçce le Saint-Pierre, cap. Hi^Of
ait. iJriu , tdeuir
Le brick le Cs^iteleu, c. Longuemaiie,
alL II ta Martinique, ch. de ballotages.
PORT DMIOJSFLEUÏI.
A^oavemenl dtt la au i5«
c»
Le clia^^ïe-tuarce l*Aini-de-la-Paix ,
Fardcl, ven, de Bordeaux*
— le^Mcuiôf , c. Dano, v. de Bordeaux»
— t'Ëu fan t- Prodigue, c. Lebras, v. id.
— 1 AL]gi.-Alarie,c. I.egallic, v. deBordl
— le McJiior, c. Guégau, v. de Bord.
— 1*^ Si- Pierre, c Rouallec, v.idem.
■^— l^âagC'Raphaël,c.(jouzcr,v.deRpuea
— rÂiïilerlilz, c. Lefloch, v.dè Rouen.
^-îe FauTsy, c, lelnllec , v. de RoMea^
— \n yiiinc Françoise, c. Pinto^ v, id. .
<— te Ceiaril,c. Dano, v. (3e Rouen .
^— le Bit^ji Vpnu,c. Mahé^ v. de Rouen,
— rHy^ipoiile, c. (lastoii, v. de RoneQ«.
— rAiIolpIif", c. D.-vincau,Y. de f^oueiu
— Il Sle-(;jiiUoriiie, c. Legarrcr, v. id»
— la Jpune'CamilIe, c. Ûitioii, v. ideni«
Le Lric^k la Louise, c Fauche, v. iiein».
Le dojre la VilIc-de-Chcrbouig , ca|)«
^'LiiKboa , veo. de Roucu*
I^ brick TEugénie, c. Allard, ▼• iJen.
1^ «loop rAiiuabie- Victor, c. Play , y.
de Rouen.
— le Bieii*Aiuic , c. Leoiieux i t. idem.
— U Francîoe , c. RenauCi v. deBouen.
— la Clémenline, c. Parii, T' de Rouen.
— l'Kspoir, c. Leiooine, v. de Rouen.
'-la Cécile, c. Daufreiae, v.de Rouen.
— -i*Ks|R*rance , c. Tliieo , t. de Rouen.
— le Jeune*l£doaanl, c. Ménage, r. id. I
— -lepelit-lidouard, c. Bri»»ou»v. idem.
-*-lei Troii-Sœurf., c. Po>lel, v. idem
Le ciias»e-iDarée le Grand «trédé rie k ,
c. Tri'hudic , v. de Rouen.
Le diasic-marêe l'Ai niable- Virginie,
c. Vallée , v. de Rouen.
Le dogre le Jeuiie-Euiiie , c. Fonte-
Beau, V. de Rouen.
Le brick le Passe-Partout , c. Métayer ,
V. de Rouen.
Le sliaon TAlcide, c. De9canipf,Y idem.
— rAdële, c. Lerat^ t. de Rouen.
— la J[euDe-i£lilf^c'; Pkin. v. de Rooon.
— rAlewudretÇ* Rou»sè}, y. de Rouen.
L» bfkk let JDeM^-Aw.il *, V : ,Ç|^PAV.l'5ri
y. da ^oi^moutierl•
Le cluiie-iiiai^ t'ElJlN Mario « c. Chré-
tien I T. de Croisic.
HâVllES EkrthHÉs.
I^ chai sê-'taam té Bubtft-Catbertne ,
c Ldehoen , alh de ÏUmÊW.
Le diaae waici U J«y»jr-sliitonae» o
Laoïer, ail. k Roùett.
ÏJÊ ciia«te<>n»«rde k Qaîlit**ittifbef tap
Lere€,all. de Hoti«n.
Le ehaftie- marte Tâiitte^lariet o. Ken
renr, ail. de Rouen.
Le cbaise*>maeéc l« Petilo«ArB«»Uiw , c.
Salvy , al!, de Uowa; '
Le dlas^&-'01ar«^ le Aenil-CIdmrotrG.
LalUoiiarB«9 ail. à Rnora.
Le liooji lu Félicité , c. Lièard-,' ali.-à
Rouen.
Le i.1i3l9evmarée l9 Trrmi, e^ kar-
goiii*t, ail. à Bord^av.
b^ chAb^e-nmrfh \» FnovideiKr, c»|Nt
Leçon e . afi. à Hordeaua.
Le clua^e*- marée rAimable^Mnrii*! cap.
Lclioch , V. de Pt>rdr ui.
Le c)iiis.4e-iiiaiée b Loaise , c. l'erson.
ail â Hordip.-iut.
Le cil «'«se-inar^e la S1flrie*Jc»srplie « c.
Jtftroj, al à Ifrrsl.
Le cl»ai*e m-r-e lefion-Pêre, c. Pou-
ligiié , ail. k l Driiraiix.
Le ch.i& e-inaife la i£oé , c. Trétlienl,
ail. k' RonJihiii.
Le cbA•<^-l;'.l!éc' îu M:!iic*l!jracinte, c.
I/)'iri , ;iil â lîorde iix
Le rti.iiioe-tn.'iiri- l.i Sainte- tniir, cap.
Pi[il>, ail. a n-inloaut.
Li- f'ins^r- :.a l'i* l.i Marie-Rnse, capit
!.•■ ii^-fiii.i/e te 5'ii ut -Joseph, cap,
Riil»;n . il'. i\ \ ur 'p.'iix.
L- *h:i* f- m -il f-e r.Mgle, c. Talhouarnc,
a!i. 4 r% H aux.
L^ • l.i«M'-iii.:rri la Marîe-Françoiie , c
La'hu.iJi ' , a
1 «» 'iii-m r
:.! 1 'V..Î.JUX
.1 V'ri1»'.inx.
iiii'iMt'-l-flii , r^p.
Pilon
(4)
La iloep rSole , c. BeUaDgeri ail
Caea. ^
Le aloop les On^KlSli , c. Robert
jill. à Caet.
Courtier! , JIII. Du^al , Ga:
Pellecat* \^, ^ \ '. ' i
FOUT DE QdlL$«RmT.
U bckk la ïkobMU^* T^^aiïo^
au Croîs ïc: '^ -FH-^h^?
Le ch^iic^m^rée rEtoilc-ie*i«-M*r, c.
Matalot , aU. k Mnraoats^ •
L^ chais^iiaréf 1^» i^m^i-Sœ^^ c,
Lepan, iH. aTaRncheUe.
Le cha*«e-marée le Megnifi^ue^c. Ecaao,
ail. k llerdeaam, . 1;
Ijigndctte la Clara, c. Koco , ail. idem.
Le cli.-iii. le LVù&qe, c. Uureot, a) td.
Le rfoftp hf Itëtte^flore i Cêp- Savdlle ,
UlL «u lUvre.
lie ciHtsse-inmi , le Ptr*-de-FamiRe
cap.'Calfté, «IL à Hordeaut.
V* chrti*<*-iii»rée l'AlMiatU » cap. BeT~\
U »loc»p la lto^;ilie, cap. PtrnI . ail
nu Havre.
U goëletie la Mdje, cap. Breton, MA
ji ta Roclirtl«<,
Le dogrp In Vîlle-de-Rëdo» | cap, Mb-
rm« ail. â lloril«am[
da l'étiaipage a part! aîvli
I- an. a iiorii«am[. il ...*.* •« -i *» ci.^*- I^Im*.!
au H.ïVie
La giidlcite te C«tmi«l, cap. AlTard ,
U b.Hfuuic U Diligente, èâp, Hinitrt ,
«tl a^U^ril^ur.
|.e iiuttçk hollanilaU Vrouw-JaQifîna,
ca|K JaitA , al. k Elsenear.
Le bri*.k le ^tèCKt» » cip. **tîaCp alL à
Jkiyonn^.
i.e britk b Comcle , '^■p Magrtin , aH,
il Di*pifa« : .
Satii montes ef potCf-
l # chas»i>' martre i'Ami-'In-b-Patt ^ c.
FaedvK f^n. de l^artieaui.
Le s'ti.^ rAiiaayf'l>é»iré« c. Dy^it*
so.i, yen, d HoiHIeur. ( Labn*.),
PORT D£ yaRDEA.i;X.
Du i" an 1!, 'O'*' lo tiffi^ f»iw*re,
1.1 Caiotîna- \»rt:t, e-^p. ^llawi^ .iH, à Chun-
ÎPitoii : In Val d'Or, c. Bureau^ aiL a 1
Martinicjiif*.
PORT HE MARSF-ILLE.
Le 5 ^ âortt MOffh ée qtmmnUiînt : î*
navire amïîf*c.iiii Tur Maine, r»p Leacb,
vpn, dr (:lMrk'>ton ; tel Cmi-Smun, c.
llurt.Cc hilimrnl »'liiH p^^rlî vff Mi*^*#fM^^
|.î aa novniilre iSa-^ , rn Ji^lînafion à\i
Sénrgal, \va luiuvai^ tetns Tout forué' 4é'
retourner daii» te porL
fîote Jet rffne\ rr4ueiUl§9 à ia SùurMc
dit i!ai*rt , lin 1 5 ma/T.
5o boiic. 27 irrrç. 9^ »cs café. PorUH
Uicco, a I fr> 5> c. , rrt i-otri-pùt.
100 sac» caTc Uhvribon , a li%rer».a 1 T
45 r. , «n lairapoi.
4oa baBat cetM Géorgie» k i fr. i5c.
acquitta.
45 balfet coUm Géorgie , k i fr. iS c
3/4 « acquitté.
1 16 barrâftfirip Uê9^ Il l]iiiiliiH
*rul , k io5 fr. , ac4|f jt4f^ ^ y [.j
49 barriqnefl sucre brù(| nae 4*- 1 ^
loQ (r* , acquitta. ~
Fécarnp^ jo mtfre^-^féiM'bni « k
«urei et demie ^» r*f*Tfr^ M ftl^"
Ittiwft comnMadé par toptiow ri^^
i^urg» (TV port, a lofobré foin vaili fi^
à- via et a peu de distance da la batCria
dJU de VauJaai ; dix li#miiei compoianl
K^u^|M§e de ce bateau ^ ont a«9 ««jm
liqi:V£LL^ pE MER. y
dv 7 de ce mois 1
te 4 mars , le brick anglai»
ài0p, i, fUrns , rVil écltnué lor 11
tdf Amblatiia ^ yȏa Kamlsyiay
M^f«iié#de lÀnÊ&mJk^4kmÊàrm
père tsiiTer le tfAtittr^kitéi
tuime jtnir , k bticté ÉAMIf BMiPr
Ofr^. riyriV^ ïW^iwA'fiTir
Gnuei, prâfBouIngrttiéa^af^rairerfta
de Lork à Londres, Le navire et la nr*
gattao i«at edtiérônedt peailtta; 4^M
teWia et an upoo^te eue «fa
briaé tar la C9te de leffc« pr^l
dm la traversée de St.-Micbel
fdeaob i« aatireat ta ^ryypii jtait< ■ 1*^14
quVn Itérèrent perétiit b'aç|aîpa|pi^iaMn.
drgnandei »oal1rafii:ei,-^«>|il aiVKf^r
reaçgplUMiila aaQtne»(yLiia péfï^LitwA ^
QÂts aag Uis Ujrpatiift, ta^ CaiM»4a4k .
aoft da aSs âcmnaaas.t aifl,éck«ip,4i. *
iirtaé prias M port daltoujogaii fimmmîg^^ .
cbargé de siKra , cackf^itsUa, ia*iepai^|fty /.
elG, , et rc<|Éiipageaf!l#iaufawOaai|niK,i..
peu tlf débris. Le 5 uiara , le j^lofim^f^fj^^
I T|]^ âi«lef« f çap. Kl Ho.» *^*a4 ««.'ii^ w ^
la Cille cka Lon^ , prâ^ ttt)ttl|if ne * in/m a^,
^travenée cW KraUi à Loadrea» I *f|f^Tp^]a ^
eai ia«i\à„ Ofi espère reulUuar. la mm^u$^S ,
m mmitvr la carg^iion* , /.^ , ^
.1: T t
111ftATait,,Utf£ .ARXJb
CttfSPffl M*0<Cllf.^
LES t^^aX FOftÇ*t». '*^ -
av L4 MiintrtMà mt Poi-nc^Mwa, ^ '^**^
' Drame aou^ta ^ S aetei , dr llllt.*MM«t '
l^raoïtcheei Poafolp ,^ f ** ;->^t*>v
^rfi»iére Hepréveamtîaai ■"««*'*** ^'
LS COOE CT L'4«9Ûi p^;*^,^"* -
,Va«a«tiU*POUvaaa iv I aeia ^a« MX. l!Ml
rt Siiu<iaia« . ^1
JoTtr^ i^ Prêtai, MU. ftifaal
IliitittÈn: ,
rr« ta
riiarin«i- <
tiiVD:.ÔQrFJ,7niP«ïMEUR ta CAfiACTKWiS aw a.w TAlLLE-D6U(iE^ai;»."5aàT-l.6, S; 34. "^ "^ ''*»^*«-
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.. MMA!<éaBL
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H.iM îi'l 'r'J
LAi NACELLE,
- • • •. ■■' • ■ ■ ■■ ■■._,■■.■; ■ '■ ■ . '.' . . ■ •.■■'■*■ •
DE LA SEIN E-lNPÊI\lBtyRt:.
«««%^«MA%IM««««M^M^%«««Mi^M4«^«%M%«WMMf^lS|i^
Oti» rc<tU^ piwIfciDtti ieHflW. <:iilwënr» pof r IU|»oimcifleAt 4r1^ H^wh^tidn y hà %mêeàmà9^ht Ifacéth 4- PI— t 4c» ÇMgK> » ^^» X^^^
C^l«*<d^Oiin^ftrif^ ^^ài Jlf mUT^T"!»»»»». «•»• i\« ÎVichHi«u , qV. ^^^^ Aa Ha^ne^ekcy ÊaiiitLi*» tut dA Pkm -^ Et diti loi^ Wt liiktAJ«to tl
PifU^mij^^y^^^^l» ypf deownty — Itf ,y^;iK île l'4Û><Mi|iMi^Mt 4i l5 fr. olyt^ut lriiBCkt/f , podr Kooèii, et tdli^. Soé. pafK)^ )M|Mb '/
"* '" *' J_^ . . ^ . ■ . ^ ■ - '. . . V i «i*» .'*t'jk., I ..v- fi-
lm ))ilî«Miii«ès hitmaîiië9;^/ofe-ci^ej it^liàéi\ ikFtufiflxf, 4 t.
fusage, lui otit rendu souvent hommage.
En diètilf "quéli^ yMii^lr'Cfe la tcheville #4vrîëTt dos lingciés /'
je n*âi Aiit qae woébMiier une vérité trop loiigcleuis^ me-
counav pe^ te* Mtfr»|eiirs -.de ta, touvèraiiielé l'udi visuelle:
vérité ^Uf^''|^MI^:||ll(e tuélaiikovplioiéf ea exij(aie,S|pi|s la
pi aatë ')AMii^bi^mé tfton 'iferi vyti céi»bre/o*eiclut cepen» '
cour-»êifii#. '^■■>■^'' ■■• -j ••
Mtfîk'eoiilihe ta-fw^IMneê eit d««t Ips insMes, ei aop dans
lt>s iodlvidiflii C€flljï «ombifratsMi âe divers influences sur Ta
formation du langage , ii*a de résnilat durable , qu'autant
qa eNe se Jdtiuc dMis'l*intérét géuérai. &i le conirnîr» arniré ,
Il lors plus d'«qéilib«e{ p#a k peu rin(tiieiicn.<des massent aug-
menté f élledevîtvt bientôt irtésistible-^ ella pràple nrepon-
déraot. C'est aîtel quft^'tAl ou tord le te«u iusraoU à c^
ageat créateur, et les 'dédains de la cour, e( la rcpùgMiOce
des saraasf • diit «^ >qtke Tusage hd pi^re un irioia^he
înfaiHiblé, en saiftlioriDaiiV: la. plopàri da ses innovatîôns , -
presque toute» filles de la nécessité*
Noof ne sommes plus an toms oii l'académie rendait des
oràcMi'oii la cottr.des rois était fëcole par eKèlténce: to'
règne^di^ îRasioni est fini ; et \é peuple , en reconqnéMnt'ses
droiCir, É coiniMencé k régénération de sa langue. Les ef-
forts de l'orgueil seront vains ? nous n'entendrons plus 8rtt*=
culer to^Kdteete des:pnfitépes« Défk Wisetyque éloqiteace de
la.lrflMine a sWeêédé aii'mièlteoK langage des eourtisaps, el« .
bienlM l'idiêuMS . bn^Mim du<'ianatisnie et de l'arbitrante,..,
aura fuit plàerè«ttÉe langue vrasnsent uationale !
La tribune f.eo effet « doit..puis#iimmeiit concourir à ccttç
lenable eéftfNmç.» eo ,<t&priofMnt p^r 4ft terinçi nouveaux,
le* 4MiiiMilii«i (moins, du peupta f|g^t..ç)U e^i- l;qfgane. Et
malgré les ncglifaqefuui,. dam le chaleur des dâ>al^ neuveut ,
échapper à l'orateur .Jk., force arjrumentnla çi'Mi|,\4|.s9<>l"C^., ^
simple et pro&ndémèM; juslè, offrira tOiiUufs\tii^e^.digueY
ÎQsurmonttiyle tnk idées psnidbxales de ces uoii[^m<çs r^ésypoiir '
le MMbs «««qui ne savent parier que ki Uegjie des actions /*
et dont la muse poétique croit toujours chanter les déserts ou
ïambrçisià dê$ rôif,
\\ est Ëicile-de justifier cette influence nationale , s! Tan"
ciénneté^de <;ertaines institutions leur doaiic seule un ca-
raclera de légitimité : quoi de plus onçjaii , et paV con.'t^quent
de plttf légitime, que la puis^nce orésUicc du j^euplè ,
celte * iétnii^ta'^ dé la nature mémei; qui a pi-écéde toutes
les imiiitttijMis hoiaainçs?..*
OiM « roriene de la pnissai^cê du peupla y eh 'matiSrr-de
langage « 'remonté l'Torfgioé- àù 'hiilgÉge -Mé|tM$' Wl*, el
quelquefois elle a traîné les chataes du despoiisiAe , les an-
Bfir veuUou ikae preuve éclatante? qne^J'on (rece le tn-'
bl^au des 'i)iVéWlrons grammatscâléi^'de tentes las classes de
pt;oducteurj'. Oii siefa frappé du petit pAQibre. de mots ima«-
^^îiicVpar dès s^vanii, pu née eans la .loenéSM «les cours « •
"^ebm'iîare K celt^'lif liltUude de noms et d'aulref, anots utiles , .
qui êe presseront iil*enyj , sous les bannières fiw peuple*
Ainsi fe peapiie^'-lut et sera toujours la çfifville ouvrière
des iaiigâéfs ; nriaîs ces psviduclions^greiiiinalicales varient \
pour le griAt et lé genre , suivant le de«ré de. civilisation .
dos dilTéreiissiëeles. Quand les hommes s'eclatrentv leur fioAt
sVpure» et tes' mois qu'ils créent se ressenleal de la dcli* ;
coteâe^ de leur oreille eu.de la justefM de leurs idées.
Cést pfédsém^nt ce qai nécessite aujourd'hui le délaisse-
ment de tant de tèrtaes vieillis, trop digues de figurer
côm^e antifittitcs dans le vocabulaire d'une langue morte,
pour rester dacKs ta nôire^ dont la vie se renouvelle*
Jë"h*ii point voulu Ei ire {'apologie du néologisme qui a,
-^niduttle^ de grands inconvénieos; mmU seoTemont rap~
peler abx immuàUef l'instabilité des choses homaines, et
8ur-*tCMit' celie des langues qui naissent, s'accroissent, éprou*
vent' df^ variatinns .continuelles, et périssent enifin comme
les- générations et les empires. J'ei voqlu fixer de nouveau
ràtieutidii- fur quclques-uus de ces mots dont l^obscénâté
.çoyatraste {|yec nos» moeurs, ou-qni rompent L'haruiouie |nu«
sicale p^r Iq. rudesse ou la surdtté de lenrs son»* J'ai vou^i^,
prouver qu^'i ne aérait t<pis . dénûspnnabie de songer a«
remplicemcnt des mots devenus ridicules ou surannés pap
le pregrj^ dçs lumières et de la raison^ Jorsque nous avons
Teiemple â'avoir perdu tant d'anciens termes utiles restés
sans équfvâlcMitii. Eiifiki, j'ai essavé de démontrer qu'il nV
a' poiiit dé privilège pour la création des mots , et ^ne de
Î|uêtquè part (|ti'iIs viennent , ils sont de bon alol des que
e g'iAt 'les soutient ou nne l'us*'«ge les consacre.
S'il est d3n'^'f*reux de se livrer sans, retenue au néologisme,
le (h'faat contraire n'est p>s cuôins condamnable; et le prin-
cTpe de regarder tout ce qui fisi comme, sacré » prépare in-
faiilîb'(nn:.Mit à ses pr6neurs des jours d'apaihie et d'insou-
cinnce. Le tm^, qui ne 6u«pMid point sa marr'ie , entraîne
tout avec lui, lo.H <:ho«f*s et les hommes; et les hommes ni
Its choses ne poiuent <letneurer statinnnaires. Ainsi , l'usage
de certains mois cesse avec l'ciistrnce de ccrtiines condt-
lions, IVmpire de cert^nes idées, la vogtie de certaines
croyances. Ainsi de nouvelles croyances , àe nouvelles idées «
-i^ nouvelles- conditions amèncut des termes notî veaux , et
alimenteotVJI^i' cette hci^rcoie allernali^e, ce qu'on appelle
la vie des lingues. JesH- Ja^l'Iîs
œWVERSATIO».
«ut rèitp«"daiil Té Jttifndt ie
f^U' «/•ifni«l<M9 JloMii ft pMirtifel Km gfVt teu irrff
' <^'Et loa» les Bommet retpecUUesi par leur 1^, dtienY
., cpe voiu àv^ graoïl l»rt de toutéair le parti det l«(tres..«.<
:. -^Cm ua.tfo/ii# d0 vieeux*....
I
i
.. AœiOESS CaV^-PAR le TEtjT.
' fjH f^ftop^tvt tî les boumitfpiit ié 'la è^rfiière tntiahe ,
0iik oH:)i^îanti\j plasieurt êv^D«iii«ns nemarnaoblèi Mr leur
^ £«i>ôq^gMil^ aïuU frcKiO^ à.lâ.pnlP.d'upe cjitfojirf
.parlti«MiHr^B'il.tt péiée«tfA ^: Uinrèi«.lbM'jaiiMI> <|ttl te
)
• relardé Jr. rcpresen^iion» de. JfM. ^ Paru, perce m
th«* tmÊmf^é fl ^^iiTftima ie^]i//ir£e ^ 4:iM«ÏM. Ctii
"*l"tg:A 3'^» •>»f'<<> Jbiemfiglit M'wteiHi ; et touf le
\'«ttlril«t|tif| se sont Jcuiaiidé k l'oreille i
^ *- PIÙHeM pMénj »éi« venotf «» Mèt«idr«^r Mes , A
^ riiwï|<t ♦JTft. toqmelir: le» aibriiW«le-'i^e'«|"iMi»
M f«iKwH puMi^tm paffoooeviit lee ^meè' Aréfléi lt^|lMea,
Nom «ïùiM dfîâ eu Hm ^ reiiiitr^oe>'i|iliif ^Vàéibîa le
ii>Ur« AiiMibcureueN ^ueiwaiwit a%^> tefte'ilii^Mtai mi
, f^r«f WrM'TM A^ polifar. urWvie. ff#«f «ifôni Wir ^«4^ cet per
Hùf- II» «Mil.
^ 4f»lHifirilMMf#'^V«l'ire«H^é'*ÀfH<^
Ï*— >*J» irn» ^ *oii4re« Vditurv ^r/cf«fe«»sW>m*x qui
Ëiemirw«fH:à fned.; um il o-e»t pei, dit jM^ ^«elL qa'ofl
eive le*, «îraeep. . r ■ : '^•i ■' ■
-- Oj* èc^il de Dmikerqu« 5d4« U djUt. d»* li «lari :
La jriiiriicV (TJiipr a cic ri;mar<|iiable e« ^veoeiMi» nwl-
Itj'Wf^ûi ; \iun prr$oj!nrs oui àffi l;coiiiT^a ii#0rf «n i«*uai
d dJes e4 le siVyr SciiaUier, l^ouclier •• ce)ai|!yd^«'éfla*Ml
a relire du canal d*cJft.£MiaUe , près du Potil4lojal, m*îI
ira
quai péiii
dan» iine dea 'OorrttmtM' f^rfqifééVltftr noire
lei opr rations des traratTxJia port; rl<et ont dié 'cmiduîlei
ayml.jilil, froveriifâ^r.tr.uaU ei*t le. maUiemr 4 arriver j
quaad. eoR advertake teii. |iarlti . > . ^Ëi» '779 • ^^ l'urina i IWjl de hîsser repadMlAv n
0« «difocfajil m venasédrlbibMer'eti' MflHa^t qèt albii c«ià»i6d«e de Ro^éîd^^ Mue le 4ilrrdf« TfnirîJl^t:'SH»f^m'
té c«f|»litèer prctonmer, «M^ ii r^tdVv i<^ se» cMvabt ' pir^^^^^lcvr jufte^eiktfsii^, fbrroncê%1illiUM9HtiBM
ehlrrinVi^'et <é trouva ilbU .Y <!bn|^ "ithr^H plivs «>l/itRHr. fl ^ P^ï<^«*e nn^>î«M?A irtTrtli*iV W-7/i/r'k
grand iioinbre d iDdividùs ont 'éie ainsi uJlotirnf»!i de ^^ v^uT^nt pas faire leur cliciniii sur U scène : ils se rdserveol
leur roule et transportés où ils ne vftiifaipnt {tas aller r probablement pour les enti^dm^thres,
^-^LHiguel se perioit de^i tourner en rûliciilv le taerdchil
»><i; ki HUnHdeU Quijgftàch^ui , ont tort , oa décArka
caftire le personnage , ré|figriittiiiie saivanle t
nii médecin 5>«l tro
bureau du Miroir;
de Popositioa à Im^iâii
Irouvé jeté dans on aiueUtfe; Mt> J
; nn iv^igno dajiè ta nriêiei^ a|i dé{
(*//
cir
de t^baHtbre.
ta ^oritMstf.)
m^fk%^^%^^
11.'/ . ■ ïf
MACEPPI$B.
TJcfit de'- i*«lvrir
rrtner iina couroiuM. en «r à on personiMii
it- de'- i*«lvrir ^ li? on ncNir dé-
«r à on personiMi^e ' receumunit
^iv/^'f^» Elle a dt^iiMBpiie 4 IHnstant. Trboiiiniesioii»^
iuj||it.^i|ir.ceiueotiaoUijieaa Arereoire au nom des ttabilam
«le cette \ ille. ( Courtier tiet Sj^êikii^^)
l/èihnple eet èietr'jMihigîeu* 'aujourdiUt, 11, n's a ^oe
. M e«f>»trMli^f qnt'Mil sAre >de uf pu' îr^Viree dSibli
taicurs ; mais i^eieosple det émpo^éâ sera courDiibé'|Jfùs
é'kmw-ikmf^' •■■ - I
f^I{^i^^q.tefii|!dif bwfoxPmeiit^jF Vit f on f$outU tnioorité
Ju,^'roij^uii,ç^f^i^|^ italien qui parlait C>rt rtial la labgue <fe
i-^vi fjii tronpriuiait , a|^)iait cf ftrailè le pûCfjtté Rognon*
Vn poeied*alor<fit une chaufon sur le» laotâ que délifidraK li
poète
cii.itjt.iiA l'-rbnoiibllfion Vu
que déligii
ministre. On en a conserTë ce
9 :;i J i . « ï^ nialié
la iimA aMKhaaé «l'efeoea^
FiflBçait • von lia
■'*^ ' JtiÊm% mti pm^yé d'oniotm*
IFoiU ^^oia ôa Jia
<;' '^' ' &aé paataw feaitoos. i»
r^ reA MKit biett Mn de fatoir ceov de VOfle^é Ç^,
ihaii iU pfhdfemt fùe'les oîga«vns avaient àéjà inspiré tes
uiiises irencaiséa». .' ' '
■1 •■ :> , -.1, .:.-.■ •■
^IkF fcaNf -^arfleito ICiw^ye ,
t k & flMiai-è Ua^one^
^iga'de 67 aai.
« Honttcar la roarrcb»! , paan|aoî cctic ritarvc ».
"» Lônqiie Ungnrt h«u«M le ion »
ir ir a?ei.voD». t*e ¥aift Uiénl • : -*!
» Am Boioi yi*ao« fois il voo« tafvt^ ■
-^Kbos rappclona à nos lecteun, que toi^qs ^s. bnckwta
DAuvellet.'reblivM. au» 4<*riiîers é^ éneinent, .l^fialy^ m
Iroavent «i)^'bureaif.5le^«.^ii^tf-//r. On irou.voaHfsj.M^Milana
lHiteÉi , t^^rrages paillés par le librai^i^ J^ia|i^bfr.j/^
Wle rédaclear snpftMle ^ilne 4MHë l|o! est ceniêa na«
\rit!re dans le FiÂlstH-e; Vf^hft et ncêxtA^^h tl^ êé' èc^
kofrmïe correspondant de la ^ociiVi'Ûei'^Mfté^lëttm.^
m Msprj^'ilsi ■ f cl bcnâ' rtca fema AilUovaaaû' ■ ' ' *
-^ If ont appngiwéi qM l« PêtU^Com^fr sM^
feifé en i«aèle , et *^iV n^ p« par^air''àe«èal
Wiemitti^U dlaît chargé d'an gabnt roeas^ qne lêt
>^Mii«t quille rédIéeaiHil jifAîent aidi^ns^ du^^k '^
,vqui le lisent, o/t ' nVi^idéiH n6ai atffMi((iiV dm
finei^ pHiS'^ourier nous aeoiblaft'atfe^'iMtt d
pour devaie aller longCIftiae eMatUi Cie'^qae c'est \m Ae
^» Le pHiiee de fiàlTeV , lort dèa Irieasserjes yi^lVpra»»
Tutlaa s«|et de Mad.Bi la Herbert, disait irtt féùrà M^filt»
?m le ptiiaaltleia sur'idêlté intrigue : • N.'lé'iiiin)slte\*' "vana
(fi nn m*e. • Comme le prince prononçait JMal let aalg
ià*»ë ^eY pour se me'iTager t'équifôqu* 4|M tet^'â^nia
.iaiaislr« offrait en français; celai-ei THpoucHt.'i .4^||ipvre»
i^ rf^/ïfW '/X^'^ ^ paf^er -ponr ùnê jfirj^ t"M**'»a«.'^
^tfi^m^ i;'^r,q jjamaù^rjliiSfH'Ajmifh^ytfi'm
iff*^, *W--frfc.'.» J'J13*i- ûtV- •'• • Mi J p— .'.•!/ rj 0.7 |)L-'l
^ Il
bob 0!îù»fîï t\u b
dM CÙtrVE t*ÀMO.tt%i
^^^M'VîiÀê^êii "âTiin ^rôcArror qiiî cî(« toujours les arltclei
j^ ,^ c^^^j^tsjfkf l# i^wne ^dWeyéHe «IVftfi »tiéuii soldat ; qui
...4éliGfr«^(lfijpfé.\l»jiiilpo9 ,..4éfimdl aux amanili de le voir ; m^ts
^ V^fiii-.^^^^.(r9MyA le.immnde mettre itoii «ncle en tcie'
.^ 4, lilfi Jv^ .U:«b4«nffale Jdaië^.^v^ «p ^p^t dû ibde , «l^
' ,f^uiJf) fi^^attemn iei iinâl^pr «poofer «Miuî <|u>Ué aicue,
' . Çlia <U.4|^tM «1^ <l-^âprli , plftis de •itiiàtioiis intënmniiieâ
oue de détails )>iqttans, sont ce que iMiui^avotil Vétharqué
dans ce Vaudevjlle ^, qui n'offre fîen de bien nouveau.
'" t\ a cf^Ddatii été àccueilK avec bei(ucoup de bienVeilbiic^
' M'MIVVMrHs lA'Àiirie'iiv t^nd hbinbre de rcpreseiitAtLOQs At^
-^ kru<{l0tté lè'MNte'du Prot\ïfeHrk^iic Wutdup de aaiureliet
.-:nd'«HWùiittf-^'-"' ^■•■•■' •■■^" '•■ •■'■ *^
D larour fifs, wp4H-«4 de vafi.-*p«ethoMfcÉr ,r.|;r«tt>^^1îio».^te
Gros, lap.-pomp. — Cardon^ ox-adj -mjjor. — Loroiier.^s, i;renpf^
LaMa* • aînd V ' ^«ali-^îliiKJQflt '&'j^TelKer;<fMC6aritii'; — U\^t
PMr|0;rHiW^4eVc|iaf)i^*TTPiKNf <m>6apr^^«èr(^ dÂ-dësa.^BtfrAé
I • ■ ; ■ :
lOtntn^iVf
fin Ht vq^; id— )j.e Ç^a W , èÎ|Jij^.
Bmjgon fiU. ê""'"» — ^Anfrv, grcri. — ttfr^iijfie llerej'*3j-*erj. *le chat
-^A. Di€iii\* Ai*!. — Driiii ^ cb,**-*E'niJBh , <iï,-p^f*ttH^<nr. — li»iD«(.
Ciité, — Vftllw'* — ('nuqtiFi , cha*» — GcJjitJL-^fcJta^cr^^ron, çh
— )^^m cm*— Ç and.-T-rfaïn^tf^ftW,^ — Pi erw pd a hci î^j TT^lt^ f-»*^^* c,
ërr%'.— JfAan-l^^aft^, M^^isgéi --CiJl^ jit;nf.-^rm.tre.<^fn^D^ gt,
thon, c hui. — !- * ra*»^ r.— ^H ttn a rd ,i Jh« , |;r«t;— «-OiKaî; — M ond* -
?*JJe , cti»i *— *raupirï , er^ft*** L<*iTi<ifinier jruiïe ^ g^ca*^ — Giflf k—
l)iïfiiJBt Jîli aftké, — JoJ5^ Itali^nii. — Fcrdin. ftoier^ — Qufincy, cb,
pIrF. — L^gii Dupont £{i. — L^-pr^rfe -r^Quenet , e1ia*'*W5^— Au|L
Wp Aft fl^i ,l^é t ^«-f ; ^**t .*^ feu rat ^ t tta^ ifi^^ W^
p^lti^U^Tl'H'i3ii4ic}««sa; gve&f^t>titi«PiVgpiï*-MVl«rtn:i:d|jii§, —
LceLaniIilter 61ii»-*Uitvû1,- — Li*rci\, poinjJs-^CacFieiii , cii^— BeJioa,
Vknk / éi^^ï»l5rfgh* /^g>U.^£tfSTt^^^ i^R-i-BrriMianK gren.^
t^a tai («f . -^1 .>1 4^ j|e. —tï u b [1 c , ^, — E * Laé ^fn i s*-- M o roi
«t. lit IfO f'
PORT DE BOUEN.
CBARGÊmBNS \t BKrLAM ATÎOXS,
^t2^ CvsVcnMrr de 1.1 galiote Za Uhf^ë^
aSairtêilé'l^^h Havre , càli: ^oâ/iteff/l;
v*hu au H^Vre.-Coul^reV-liit^WJi^tt*^
M/ï;Miecif: ■■■■■•• -■^^ ^ v.
l- m 0^tf j»olsMse«rr77<9! barhque9>>^çriç.|
q54 b&chef byois Gaœpeche. *->Tine!-*
sm4»AaUfii de^cOoû.— fi^ QuosmI lAné. f
440 hect. bred.-^Cabaoon.
.,.^|(7.,lifjrÇ9Pf ri», -r- Oescb#ii^%». Al«^
j ^/; ^ iaB^re/
terré. — Lehau^ et EsliVniiP fils aîné.
75 fùu buiié de |M>i5S<4i.^^. AfnaiVry.
^7 bùqhfAj)oisdi^'CaitipMbe«-^F^ Rallier. M»*de-m ^ tafim.
I iHirilbeufi^isaM. — .i:«h]f»*»i ..
^jfSi^.Cn^UQt]fk du dQfgca\-£rid^, dti
Havre, c^p. ZJiipflji / ^ y civ du ïiTwrp
• j'i^Coùttier-int^rpreiç vi Si#. }* P^Hecall
9i'boucauts'tal>c'rc'eii feuille. Cri'vel et C
8^9' bûches bois de CauipécUe. Tiiiel.
0^ Chabgcis. dei I*.gf!l<H^ Ifi y^inr^r
t5tc\:£ûttC|kcMlfifi^tab#^Vsvfc«jl^lJo^^ ù
56 fAU potiise,— 4 baf riq. 1 tierjoa sacre
l^ouuû^ du^Uaf re , cap jLctléiifjià j, veçi«
irdu^Havre.r-- G#urlî|r-iqtj9rprçlet . Wj
S r ', s - ' ih vRérlamateiin , Bl M.
4*a *^^î V ^^^* * ■«P«g<'' — 73 planches sap
■t ^''^^^w i^^el^ine el verrerie. — 8t
f'Âts graissl^ âe ^isson. — Crevel et Oh
^ba)|c»dot!ân.-^£. Qaesnei aioé.
,|jf Hc« caie«T^I%eb«s lîis.
t4t^'j>i^isbea.baif de Cauipécbe. — A ordre.
''""l^^ blâiS^-iiiàVée^Ie Printe;
»^^T^ aaiar-iiiàVéetle Pnntemi.x.,Lbc^
Le cTia
ia*sé-niarrfe TAIerle » c. ConedeJ ^
4» 7SJblln^;»^..^ê;•^^lî*)i«lids; ih: de via
'Lé <iiâ^s»4uaTt:« i'ernésiteie.^ ^. Srflvj,
de 73 toM.s ^. dtfflimKlaéâtv eh. ck vin.
Le sloop TAugvste, c. Bavi&îiic^^ fiS
jjonn., V. du Havre, cb. de boû, tibac,
* Le f téop WE^ôir^îèf^hik ; «r Tresse ^
dfe 5S toan; \ Vi du Hàrr^ V'çbl de vîa ,
(i6tàsse9-savdn; ' ' ■;; ' •• ''
". . : ". ■ l^iviBBS BjcrtoilÊ»-
T^e sloop le Charles, cnp, CàmAiÊis^
dit. è CaeA', ch. d'engrais.
Le f^îcl U Socir'té, cap. Lecomte^
ifl. I la RocheHe^ légo.
\ !>Lr^ci^Ailnable^^ocîété, c. MoiseaOj,
Le Jo^r^ là 5hn^-Annr- Chérie, ç^.
La\^rïbin(? îa O^rùlmê-Dcsirée , cap,
1 SI ftJi^ïel , îi 1 1 ' uï r i rr' j uî e I j? ,
Le bricl \:\ N/mph'ï*, c;ip Lecoonî.iî,
ntt^^îâ l^ftiiwpol^ cîiî^ft piertrf rti^liëffs.
1, Le dogi:« ta^PebtÉ-t-tîuise, f^fly- <^b«i-
|nau^, ail. à Brest | cU. de bois.
lieMcLItftDeus-PaulÎDes » c. BlonJel»
ail. K ékr^ëciu.
U goe'MU U ZAiv,
ail. à I. orient, ch. îdam»
La goëtetle la Clémence, c. Bloadelet ,
ail. h Bre»t« ch. idéiii.
La grilMoe « la Botalie-Lôniie , cap.
Poslel V ail. au lUvrfi» Uft»
Lcaloopla Provideacci C. LesUveOy
ail. à Bordcaaa, idem.
Lagoëlellt la Sainte-Anne, cap. Rio,
ail. à Bajnme , lége.
Le bricl la Vénna, cap. Gillet , ail. j
Fécamp, ch. de bordages en boii de chénp
La plate l'AugiMle, cap. Corset, ail
«u Uavre , lêge.
I^ sloop la Saint-Pierre , cap. Moulin
ail. à lionAeiir, cb« de f&ts vidât.
PORT ~DD^ HAVRE.
iloitvêmeni du %^ au i5.
VAVitca ivraÉs.
f^ naflocboA Chesterfield , cap, Wood ,
ven, ne Sonthampion « ch. de paiiagers.
lie troîa-uAti le Cbarlas , cap. Donliê,
ven. de Saint-Domingue, ch. de café.
J^ bnck la Faune , cap. Morin, ^n.
dr la Havane , ch . de catc.
Le brick Iddo , cap. Spui , vos. de Sa^
vannah , ch. de coton.
L? brîch le Gaainir, oap. Lanmone,
ven. de Saint-Douiiogoe , eb. de café.
Le brick la Forêt , cap. Perkuii , ven.
de New«-York , ch. de colon et de tabac.
IIAVHES ZXPÉUîtK
Le brick le Jules , cap. Petron , alL à
\d Guadelonpe , ch. de baloUagei.
La goélette la RoMili^^ cap. Sauvage ,
ail. au Sénégal.
Le troii-mlts Cad mus , cap. Richards ,
ven. de New-York , ch. dilo.
Le trots-mâts russe Amphîon , cap. Li-
ibani , ail. k Séluval, ch. dîtn.
Le trois-mAts la Ville de Sain t-Malo ,
cap. Puirée, ail. k S^int-Malo, sur lest.
Le brick la Pelîte-lxniis^, c. RouteîUf,
ail. auSénëcal, ch. de balolli^fs.
Le brick Ta Rose ,. cap. ilôll , ail. k
Sauif-Domiiicoe, ch. dilo.
I^ dbgre rEspoîr, cap. Emens, ail.
au .Sénégal, ch. dilo.
1 a goélette américaine Ann, c. Rons-
écau, ail. à Boston , ch. de balloiagM.
ise trois-nilts Ëmnlous , c. Scjrlden ,
ail. à la Nouv. -Orléans, sur lest.
Le trois-mits l'Kspérance, c. Duseuil,
a). âDrrt, ch. bouleU, balles, sabres
d*abordage.
L«* tio-s-mat« américain , l'Ainérican »
I Schew , aJI. à la 2i(ouvtflle-0rlii;ias, clu
de darijr5'j'*aiines.
Le troi>-iuù'5 américain te Rrauds, c.
Slruilinik , ail a U Knche'le , sur t^st.
I.o troi^-mA(^ américain Li C^ôrï**, caji.
I.o^rni, ail. â CHarieston • mr \cA.
Le I rick te Zclc . c. Morisse , ail. ii
i 1 . f nn^ , ch. de lialtoluges.
i.r )Kiket Miglai» le Prinrr-I'lobour^ ,
r Pige , ail. à Southampton ,ch. de fm%r
g»»t.
(4)
PORT DE QOIKLEBEUF.
Mouvcnenl dit \!^au i5
5uiic dehcenduê dt niicquier •*
Le Petit-Philippe, cap. liCiaaltre,
Le («osmopoliie , cap» Néau.
La Victorine , eap. MoisiOn .
L'.^ooord , c. VniN|urlio.
1^ Oiarles-Ferdioaiid » mg. Iflpà,
la JeJhne-Marîe-Prançtiîse , r. Lepor'l
\je Jcunc-Jean-llapti»te , cap. Nicolas.
Le Castor , cip. Collette.
la J'*uuc«(>limpa , ca|k. Ifcncé/'
L'Aurore, cap. Rras»cur.
Sont descendus ù la marée du i5.
L'Eli^beth , cap. Uapprt.
Les DruK->oeiiis-Unies, cap. Varet.
Le Prosper , cap. Parrier,
Le fientune , cap. Roturier.
L'Emile, cap. Rprtaud.
La J june-MK:iété« cap. Lesène.
La Slo-CAtUeriue, cap. Garfc.
. L'Hjpolite« cap. Gaston.
la li<miie-Aglaé, cap. Le franc,
La P^iuline, cap. Coite.
Le Gustave-Hjpotile, cap. Co»tc.
Le Spéculalrur, cap. l'aitet.
L'Uujoii, cap. Pbi lippe.
Le Uêiiré, cip. HarJe\èue.
L*Aiinée-Uoiiorine , cap. Hubert.
La Calipso , cap. liourgeois.
Le Lanner, cap. Lemanrion.
1/Alctde, cap« Ucacamps*
Les Deo«*Fri;res , cap. Souvillon.
La Louii>*el-Fanny , cap. (îonuier.
La Jeaa<-Baptiste , cap. Eon.
Le Nestor, cap^ Laniaux.
Laa Troîs^Verius , cap. Alis.
L*£apéraacc« cap. Dupont.
L'kugénic, cap. Moiihucl,
L*bleonore- Désiré , cap. Dubos.
L'Aurore , cap^ Morean.
Le Jeune«laha , cap. llameL
La Jeune-Adèle, cap. Régnier.
La Virginie, cap. Toquin.
l/Ktoilv-de-la-Mcr, cap. Matelot.
Lrs Qnalre-Saurs, cap. Lcpan.
Le Mj^iA(|ue, cap. Ez^nO.
Le P.icifii|tie, caji« Laurent.
La Clara, capii. Liico.
La Jeu ne -Kl on", cap. Sa val le.
Le Pêii-d'*- Famille, cap Calvé.
L*A!ouet(r, r.ip. I^rrtin.
la Rosalie, cap. PitsII.
fa Lrdip, cnp. Hrc*lon.
La Villend^-Ridon cap. Morîn.
la Vélaciler, cjip. ^él•l.
Le ()oii«i«)(, cap. AI'<irJ.
La Diligvnlr, c.ip. ilubrrt.
Le Siiccéj, Cl p. Aiilide.
La C tmê'c, r.ip. Magnan.
I^ Maiiit-Paiil. c^p. Siuion.
Le »in.icl holLindâis Vrouw Jnntina.
i;tfp. J.«ii>, :it). â EUeueur.
Soui tnontr< fîf f»/i«Jr* dtrhntit :
La gtliulttf hoJijnd:ii^ :M.iri;.-.lo^in.i .
cap. 51nns1eiiduni, v«^.d* Anvers.
Le sloftp friiiç-iis !•• rélicité^ c. Mat^n
vcn dfl UaifliTur, ch. «le coton.
(l'ûui UordrE^t' — Bon f'*»i»)
ir. io.*OB dlMicnk laaumr 1721 JEl*?(E
HOMME aa-dMtM de Tàfc df ao «M , ^i
eooBttC U fjbriqae , cl ■■ pas b !•■■• das
livra». Oa draiiklanil ^11 sés^
/ laloyar la awr ~
« ' SadraaMT i
AVIS DIVERS.
BOURSE DE PARIS, D*HIËI.
Effeti Publics.
favQ rn'ot rexT ro^Koiiors,
JàuiHwiv d« •■ Sppt. iSn.
facoHT k 6 Mart a aal )oc
Jooiw. da ai U^n la^S 77f 400 S5« «7! aS«
aoc a^ toc 3tic a5 Soc fea 97^4^ Im SSc
Suc SSc Soc.
REOiXXArSS. DE i.riC'in^Tiox.
Eck. da aa M«n lëiS , tin. S o
te«^,- • a loeCaSe
jSmi, 9 4 loof
NoaniATiTaa,
AVstuirû on 1000 m., k 4 p.* ^.
AvN lau al primai.
loaiHiT» d" DnvMlav' iSa*.
MSI
ACnOSS PE LA »tMQ. DE Fâ%\CI,
SPECTACLES ou iG MARS.
THÉATRB DES ARTS.
[On commencera à 6 Acnivi.)
AMBROlSr. ,
ou Ton* HA Jovnaia,
Opéca «a 1 aaie, da MoutcI cl UaUyrjc.
LE NOUVEAU SEIGNEUR DE VILLAOE ,
Opéra em 1 uaia» de MM. Oturé, F^viama
•I Aoyrlditu.
LA CLOCHETI'E ,
ou La Di4iLi Paob .
Opéra ea S acus, dt Tbéaolott et Hàfold.
Le Stdmn ,
Bedour .
Zédtr.
Hifpmi 9
Le Ch^fdes Brmmimes,
MM. PcliK.
Cal entiers ^
Metd.
Novrig!il«
Bia.
Asirac
Dam««lîrr«
ITaaqvrrrlles.
t^oilmije.
Mifinoa.
FioriQU
Thoui8»%i«.
Fei ville.
Lucifer ,
Pmitmire^
La Mère d jézQfin ^
TllÉATIŒ FRANÇAIS.
(On c<*wm*ncer/t à 6 heures 1/4.)
UARITANT DE l..\ crADELOrPB ,
Cooiétlic en 3 acm , de Mercier.
La daojii^iaa BeprMaaialoa de
HEGLtXS.
Tr:>g^Jîe ooevt ll# ro 5 acici , dt yU
Lucira Araanll.
n/fidtts ,
MM.
Ltfard^r«.
Munit t s ,
KrnPil.
tÀt*tnitit ,
(lâ^ancuta.
PitK'f'fiS ,
Ilcch'.
j4tui\ *f»» ,
PviaiMcl.
Cn i^^maim ,
Atiilie^
MaA
La(4idère.
Cm. BLOQ'tL , IMPriMlîUR m CARACTERES ft en T.AILLE-DOIXF , fctL Saist-U, N- 34, pils le PaL4is.
% ^
l- ir
m
•;.:,, LA NACELLE, ;.
DE LA S£iNEuINF£IUSURÉi
Directtan ^:<Pqj^tei4tt Dép«rt«aettit;-7-.la(iprislle rA.boaiiemèÀt'e«l àfs r^tk ' m^è hflihe»^!^ , |fCMir- RoMa , et 16 fc. Âo c. narU bu^te.
LE Gf J^ND ET LÉ CHAMPIGNON.
ToMié dtt Iwttf d*iin eb^he , mr gland, par avtfktort^
Cote a cote d un vhamp^igaon.
"De me traiter ici de pair à compaguou ? - ^ "
Si près dé ii/a iisiétb«ioë''oc(ilijfBt:' une place !
h4i : m.i tl|i dpDg pf cmia de fij^t^ dijpa cet lieux
Q«ie , aSpois deux nui :o ai» , Itla&trent fties ayenx ;
'i>(i , race de f^^mà^/rri^^. ne sais qa*nne Mto , . « .
Uépond l«^|B|Mnipi^on^ •os.tchiipeaa anr la tête :
.Dire d'où, je tiena* qui je «uîa?
Francbemrnt , je l'ignore, K n'ai ijo^une manière,
* G^étil^jugéf'dëlVvllkre^rUes^frtJlt^;»
Or v|'«i deÉ'4|Mtil&'{ i'èil ^it Mi^-voM déplate,
Qae {«iiïîYil: lèe |^ délicats : \
Et cea qnalitce^lày.vpiis ,ae les Ivec paa.
— Cournient^ Çjâràad'!.'.! <r^Tônt doux , inoitis de jcoUrc : ^ , ,
I)e l'tioinine Kri»nMt je flatte le palais'}
" ' Fi<,A{ ii; Wfiès où JÎ île WinJ?; ■ • ■.
A la MMb da riche on adnret lya fiurniile,
£1 féù-ikit me chercher jasqu^aa fottd dfs forêts.
Mainteaauti répoudez , beaji.sile,
' Voas , si fier , tous , al glbriaqi , ' ■ *'
'^om eu» le régal, de qoî ? Taot-il Id dke ?
A ce niot.Wfland funeax . \ ^
AWmt.k son voisin insulter de plus belle ,^
QiAad^ pour finir cette grande querellé.,
t)6n ponroean , qoi fmiclV j^flr-lâ , ri
->&'--. -Siilsit le gland et l'avala.
. : \ ..*..v\ '. '. y: •"
Hoanew «nx rejetons d'une famille: «Btîqae ;'
lureqn-'eB gloire, en vertus ils savent l'r|Ci»lt:r|.
liai» MDS oe double titn», àiqdoi eerl^^^ÀJUer
Un arU» généalogique 1
• • • ^"ï • •»" î ? (M. L1BÂXU6T. Fahics. )
9 ..( PmideBe» d»<M. .Hculovs. )
A une heure et demie la feaàce est oàvertè. M. le
Présideo( r^iupril W .ÎTauleuil. Les gardieiii ont ordre de
fermer I^ jalpniies jpour donner lé^^^^^' possible âcch^'
au joufë fc . . -
Les banct^ae garnissent peu à peu; maiV o n're ma rqjï^q^é '
lec6té le j[iPiWi flairé de la salie est >hJ^;^MM. de f^(l\iMoù^\[
ta Crecet^i''jflesan^Chasse\-^ tdtitèai m ceulrç , et
Diverse»- lëcUmations d^G^oi^éâ fur lê bureau fbut appelé
suivant l'ordre. de te ur nuinéro d'inacriptiod. .
M. le PtéùdctU ordottht au ^ïïwfi^TimvLt^ûmpi^tgfwr. la
pàmlê^ ■ ■■•: . ^:. , .■ . ...-: »
M. lé Fl^pprmr -V? Abiédée dé Tosoi aenBàn4é.i|u'fl
soit orçlQuriéà tout poèïe, riineur, chanson uiiec , fet.c^, je «
i4*fin^iojrei;.. que df*j^ vers «ifha^ekandVrhs dé séîzè^yRal^
au moins, l/asscpiblee , aprçi%isnfrd^li^'^ :'"■' l'ioii*ortânce
4e celU» deiiviiide , a '^Jtiké aue. la d^S^sdè f eraiU prise en
coiisidciatic^...;
3ue .Pa9li éoriviiit.il la jncrfe' de VèxJilufèYiAi^, ((ii^ Te n'ofti
e faipilVê de.:ruiiA'pateur. sVcrivaît autrefois pai^'ÏÏèUK i},
ii.Bu<^tuafiat'ie,Âccaia6asmso]ppT}5hioti, ' * 'V"' ^
;.^4t. je: vi^fiiulef clt ***9 voudrait tfu^ûne (othm}ss?6n fftt
exli^ajUs.; d& ■Viï9iîieiul>Iéa pduf'MéoSfnpSie^ Aie ^6!c d'elTu
ii^jtilec.âu;. jQtirdi^iu^, et qu'cne cerfilmt. JdsQU'k 'queï péfât
. cette eau ar.liAcietle |>eul rèmp'faèef-'. Vù"l>>soîtt «""i^o^^e' viefge
:> dikgrau4 célil^àtaire.dcs JQcuVei db la fî3elc P4lêst:i\e. AdèdfÛé
j àrun^ihitd et avec acclamation.
; Le pûëte patfnaXurès f cqiinu^JMrAà'f'dùiss&'^lJfihy^ fait
' ■ liboi^èur^à l'îioniprabie société, dVt/é h^ihè pd!lticiie',-^ù r^idfe '
^ de 'a^ueile ila.ç[leii Jériisaleiny. en se ^aîs'flut'i»atsef'^||!ro«iV*tiin-'
iui f qi) r . allait . v^P ^f^. sa marchandise. La soaïi té acè^pf d >aVéc
edl&at^ la barbe: de,çîrconstnnce , et en téinoig<Aaut jui6'
. vénération d'juUpt plus grande ,' que Mte bbrhe e^t bfâriche. *
. ^L'çLuteur de Jb Zf^r ^^^/<^a^ dètnande aussi d'i^ire admis' a
proiiver que sa barbe a coti tribut à de ti^bonnÀ' œuvres.
(Ordre du jôiir.) ; ' ■ \ *
UiA liLl^rai^ur de Rhodes* 'supplie l'assilfïncè dé votitoir
bien orJoiinet* à. son compatViote,- Bf. ié t.o..d, de parler
et d'écrire à la portée jdei gens qui écontint et qui fiseiH»
(Ordre dà jpur. ) ' ' . ■ . \
. lin ccououii/lc demande qu'il plaise à la isociélé de sn)H
primer les gratifications accoidées aux talcns médiocres j aux
uatliurs SCI viles 9 aux journalistes ratdmniateurs.
M. Vaù... /'VZe .- Me» clit-rs frères , ou piulùt mes chers
confrères , je prie , du plutôt je supplia rassemblée 9 ou pour
* mieux dire , In compiignie dea boikiïefiF-lettres ,-de pa£>e#-uoD* >
seul^rnrnf à Tordre du ]i>ur stfrr ce%tc proposition in^jic^ .niiis
rncorï*-de hî 'frapper <ht* pro&cription , oa pour iftieuv dira , .
' dVnUth^AiV («o^r un cdlé::QD»';'prds<!mvôns<oi|i, ttuathèma^-
tiséiAs! Çe^^^Niefts tmfijfefffatjons causent «i».ttlibiXiil ,li|iie M. '*
■ le"p^6tàétf(,^à plusieurs reprisés y h\i Sonner sa sonnette.
.' V
L" brvîl ronliiiue. , tt M Ir picsiJ'itt iii^t imi bAimel. Sm
cfiiitehâiicc K^vére , loii air cninie , l» foiiiio de ci* liminM ,
i|ui rappelle un ét«i|;noîr, iinpriiueiit un t^l rc^pof r j.:x iiirm-
hrPi 9 que la traiiqiiiMité fa p!u^ pjrfdite le r<;ul>lil bicoiôl.)
M. Ir rApporlfur, aloH n'prfiul la paroji* : Un purulo
\ouclraîl qu'un ftpiilsiU «tu lan^^ag'* pHrlrniriiLnie \f mol
rmpniffttirr. (Si^e U(*galif de la part du pré^tdani. ) l« ordre
du jour fst demandé bs^c fureur...
M. le rapporteur continue : Le Potcttlus t\e Tîvnly rêrlaine
l'eapulaion de tous ceux qui crrivenl par un a , les lf*mt des
verbes (|gi , avant Voltnire, s'écrivairnl p.ir un o ; et que
l'on détiarr oicides , les gon« qui senti end r«iienl le parti de
Va f révolu lioa Bai re contre Vo légitime.
. lie rappoiteur parl.int ou nom de U commission , croît que
cette proposition doit être pritf en considération ( La ilroilf :
Oui 9 OUI. l<e rentre i Attendra. 1^ droite : Non, non, \o-
tons et dinons. T^ crrlie : Oui , onî, dînons ).
Utt bruit *ourd se fait enteiidn* dans le «orrulor. Plusieurs
gens k livrée se piCNenIciit, l'un «Veux s*a vante , et en
s'adressaut au centre : Mvv<«sieurs, j'ai des ordres à remplir,
el je dois les eiécuteri je vais vous sommer pnr trois fois
de venir din^r , et , si k la tioisiùme souiuialion quelqu'un
résiste, \e nie verrai forcé de fmre mou devoir, el alois
i'enip... Tous les membres sortenl lumnltneusemeul alors
el ee précipitent daus les is^uci. 1^ président déclare quti la
séance est iei^r,
Noi^m Nnos 4V0IU ooiîi dp dire qae , lonqnn M. VHé a prU b pi-
role, va aairc lui-inbre l'avaSi oliirniie , •! qne M. le prnMiirat la biaâèa
k M. Fêlé. La Membre anqnrl le tour ■ éié r»vi , ■'m alim écrie : Je
parimrmi^ âl» /c ^*ré*idvuti Phfurr du tîincr viemira !
M. U prcftldcnl : Je ue U craîiit pai.
(*)
-~ Quel est le plus sAr moyen de devonir le plus élo-
quent des membres d'une as^einMée qneironquc ?
-— CV»t de renvoyer Ions crui. qui p.irlent nuei/x que vous.
— Quel e»l le mouvemeut ôn^oiff; |e' f bé propre à en-
traîner ceui que Ton veut tr.in>porter ?
»- C'est un mouvement en avant.
— Que prul-on employer de mieux pour réduire quel-
qu'un au silf*ncc ?
—- Cn b:«il4<|:i.
— L'esp'oiio-ige eal-îl une chose neVesMfre d.in< un état ^
— Il c»t ii'jcessaire à tous les ét;it«i qui m <«ii |„*soin.
^- L*e>piorunee est-il de droit ci\il ou de doit divin ?
— H c»l de droil divin , p-in e que Dieu le fils a dit :
Ils ont dr« orrillps et ils n'entendent poini ! fis ont des
yeui et iN n'y \oyent goutte î ce qui siip|iose évidenimont
qne le Orénfur nous a donné des oreilles |K)ur entendre
el des yeut pour y voir. *
— - K«« guérie e^t-ellc un fli'.-iu ou un bienfiit ?
— Ot.ii' un fléau du tiins de la ]M'iile vérole, et elle
est devenue uii bien fait drpiiis la v.irciMe.
— Comiii*':/ nommait ou jadis le* liniimn*} que I*on pre-
li.iit du »e .f i^o Iriir f.iniille p'Uir les Pn\over à la cuerre ?
— On n|iprlait ce* LoiniiK*» le luxe dé la population ;
d'autres nounn-iitMit cela , ticttmrr It* pctiplr,
— yil y ax.T.l trop de gens sur la tfrit-, que fcraicnl-ils ?
-— roinnu' .'luj-.uid'ljm , i'* $«• iii:iiigrr.ii«Mil.
— Quel e>i le plus liounêlc du inondt- .ijires un tartuffe.'
— In jû*uiii-,
MVCf.DOINF.
— Voici dr* .î.-inils si;r li»s nouvelles armoiries que \ienl
fl'adopler l'iU'iMtii.T du Iii-e»i1.
L'éiu ejt •!•• Mii«j»1e, cliarj^é d'une splièie armillaire ,
l'.artrlre |'^r uur cio.x de l'onlro du Chri»t , cerrîéi- d*.iiur ,
.1 dii-uruf II .li.'i d'argent , p.ir allusion auK dis-mufpro-^
Mncp* du l'ré^d. >es suppoit» »ont deux rainaui figurés
i!cs pljutes du «.ife et ilu lalnr ( PinLlèuie de l'agriculture
du pavs) , eiitirlace* ri l.r> p.ir un ml an \eit et jaunc-
*'or : le tuul cdt »uruiunté d une cuurunnc impériale.
Voilà donc le tubac el le café ennoI>Ks'Jfaii« t» IMtil/Ce
qui eti d'un Irës-lion augure pour ceux qai fonl le coio»
iherce d^ ces denrérs ; cir il est prob;ible qu'ils pourront
s'y livrer maintenant sans déioger,
— On espère que Talma et Mme Vaituonz^j arrî^^^OMt
vcndndi à hoiien , pour y donner cinq repiéscuUlioiai*
— On parledefiuis quelques iours du mariage de M. A, |L....
rédacteur à porteleuil'e de Vlinpariial ^ avec MlTe Elue et
SitniMie, ex-nnlactiire de feu le PrtU'Courn'er'Jet^namas,
^ou.« eussions cru pcui-être cette nouvelle , si nous n'avioaa
pas été iu formés que toutes les femmes qui rédigeaieDi le
Petit'-'Cwin'ier ^ sont desLommes de lettres
— *î«e Miroir , d.ins la liste qu'il donne des Kvrff ans
rab.iis , nous apprend que les OLuvres dr Pirrrr^An^mim
f/f? P..., qui M» vendaient o\ fr., a\cc portrtit cPauleur, it
donnent aujourd'hui pour 6 francs. Voilà un prix bien avili;
mais il a emore beaucoup k faire , avaut de Tilre aulanl-
que l'auteur.
— jlvit dû hihrairie. — Les amateurs de livres sonlj Vtr
venus que midanie la comtesse de Geulis, qui auparavwî M
vendait au volume , ne se vend plus qu'à U livse. ■
— Le stvie commercial admet quelquefois aussi Pel^vaCioft'
des expression» êpope tiques : il ne faut que aavoif l'employer
à propos. Un manhand d'étoffes de ^f on ipMlier écrivait^ son
correspondant à KIbcuf: « Monsieur, yh bons ivaie ^cmamlo
» nn dra]ie liumbie et soumis, el en rêva ncbe bons m'im
M enhoyrz un , fier et insolent, u Voilà ce me senuble nn
exemple qm* nrouve d'unp »i«:;ii:rc ams frappante' qu*on
peut mettre du sublime partout.
— Vn voyag^or qai a parcomu l'inlérienr de rAfriq,;ie , y
a dé ouvert un aibresou» lt*quel on ne peut p.ivser !ian% s*es-
pos'V à deveuir aveugle. Il est déju question d'acclimater n'i
>/•«: Cil ■ I <f iiC.
— M. O . . . d , qui a vu le 5t<-ibie Moniteur changer av**!
toutes les forme» de gouvernemeal possible, nomniaii l^s
troi< rolonnes du Journal Cffficif'f ^ ée§ Lolonnes mtthil^s.
On lai a olyservé qu'il faKait plutôt les appeler les co!i,nnr§
d^Ilrrcith* , et , ' eu épird à la bnnlmmîe da )Oiirnal ,
graver sur chacune d'elles : î^ec phtê uhrà.
— D.nns le mot f.ourtIoucix^ on trouve Infsrd mr^nf inuî .
i/oiiT, «r, dit r Pi presque» urdur** ; did ^ Inrr , /ifxsrrv el
Srpsqiie hirutiettx , dix , mdr ^ t^t^nîciir . dm ^ Ivufr : il faut
rail à xwndre ^ etc. , etc.; mais je délîe bien d'y Ironver
co/ticirnte ou talent.
^On prétend que l'ainanl fie la FéeUrgèle, et pTusîcnr%
df se§ .idor.fteur^ , ont été enlevrs P'ir un cli?\a'i<T discoiir-
loi< qui n'a p.is nii« dan« cp i)rnr«*dé toutes U*s formes d*nn
li'iv'U^ .iiiioureux. On sait d*,)illcui-> qu'aujourd'hui tout s'en-
\'v\*' ir^t^ii.'iiit,
— la ronianre du HîcnrUrvI est rhartée depui< ce malio
par plusieurs aniatrurs. Le couplet suivant fiit fureur :
• (!fl lif nmix j'iiir Ijoii iiir« Innpnr* p^inra :
« P'nii iiullrr iiiji»»!^ a r« ««se Ir pomoir.
» l-'jiil.ji- \ji*it4l , jp vmFiJiis «.in* e«|inîr.
• i'.r lier bAinii rsl ici iljiit les vluinr». •
Des troiiMMirs dN-iii^uie* rroi*»nf qn»» le li.irnn dont on
parli' dans retle roman* e, est Ir bar»i.i DnMc «u Pinluhon.
— I '.n'.tpur de 1*'^*/** n lu Prrnti/e d - 7\ Tr , iIhtiI non»
avons p.ir!t' dans un de nos derniei» niirrirro», umis adresse
une aiiiri* OU' qui est loin d'avoir été in-p r'** pir ce «ujel
iK)Urtnnt •■i iVroiid. l/t-mnie de l*iii'!ar«» *'*'*! .ili m-'onné , dans
(elle iioiMfile ( «Miijio^îrinri . à un genre «riii<pii:il ou un peu
plus noMr, il i! .1 senti, san* di^uli», qi'wiir l\r.» n'é»ai! pas
i'iil»' pour rél'lnrr un*» pouini«* •!•• teiii? : c n'i-l qu'au Infb
dis //l'/M l.ifnnus qu'il est permis de *I «(etidn- aussi ba^.
Nous regrettons île ne pou\oir cîier. par »]ry tairons (reK
majeuie», qu* Iques-nnrs des »lrop]iei de cette pii*ce qui b'esl
di'pour\uc ui de verve ui d'intentions poétiques.
•SOPS^KIPTIOU PdtJn LE FÇSIL DHONNEUR
(5)
OtFEftT A liS CAIPB «NAT^aNAL^.
MM.
Trofrième Liste» ^ SouiciiPTi^unB
Lcor^Bnpré.— Ed. Lemoine , grenad. — Anf. Boarry, gren.— P.Caii^ét.
— ^BreUéVflU AU , car.— DuniveC— DticbesTiA AU , greD.-^ADg. Ci«nirjs^—
Bataille.— I^^i). Vtfrtnbé^^liarray, grra.— Orinipart.^PernHIe.-- Sébast.
Boom. — Coil. A^ran. — Delavill», caT.-^Mordant jcniie. — Ad. Leioni;,— ^
Morel , ▼étél-aa.Fr-.Monfray JniiM^-'Alei^.-Cbano.— LachaufftM , grep. —
Hardy, clnia.^Rtigàiie.— Tarin.— J^B. Cbau.— J. Traîn^ cii^^Diiya],
gren. — L, Àab«% of,^-r*Hainaui jeunet gxco.-^Selot, cx-cap.' de rlias.— ^'
liidor Mcofray, greiiAd.-^Benj. DuréGQ,cav.^Gnil. Dorcco, car.— L.
Dn t êcn , car^— AUx. finréca , car.— -KiLoura. — Boufet. — ^^Isaac lérêsqae,
ex -capit.— Pierre L^reaq De.— Fr. Lévesque. — Pr. Léveaqne^r' J'^y -«iné.
Bosaièret, cx-cap. — Dnbot, ex-foor.— Delavnay^ dum -v- Julet Teatn.-«- ■
GooMl, gren.— •Hooaaay^gren.— Hne,ex-or. — Laurent fila, gren. — Bour-
doa-BcwinlfT-GaU. Uapray, chas.— Berangef.— Martin fila, èx-eliefde b.
— Crepet fila • .§rc>n.^— Lagier, gren. — Leprienr.-— Coi«ilUrd-Kauirel.<—
Pcnnetot fib.— Cfepbn^ — llacbard.- DelaporU jnnier, ebaa.— Keittingç r.
— ^Tanpefaot.-^Laébèf re , gren.- Parnaaou,rbjia.— Aimable Fontaine, gr.
— O. Gardie , gipen.— B. Anbé, gren.-^Lefort , gren* — l>e»Gbanip8, gren.
— Bmnctot , chaa*— Thorel , gren — Tigicr, serg. de cbat. — Urismootler.
Boavjit^ gren^-^^ger.— Mtngnier, grrn.— Bréville.— Dnpray.— Lemaî*
frn«nt.-^-MâiIbird.— Pochon^ ex-ebaa.<^Bc»qttei , gfcn^— Boquet jeune.—
Barél , chlèi-i^ltFeiThiil , cImi«;-^ Vattqnelin , iOiaa.— Silreatre, afy.-9.-of.—
f kinin « aerg. de chaai^^-AeloC pàte.^Bav.cl)er, diaa^-* Coliot , cbaa.— Plau-
^■'<*Qfl gr.— >Ai|graod , cbaa. — Dijon, gr.-^Gardin , cbia.— Lecirpenitcr
lila. eà|Vô^. de ebM.<^Pelb«ltr« , cbM.^=Laicomie , cbai. — Alex. Desmalis,
clMa.^VlK'Vbti^ i«X-orrM-Genraia.-f-BeQj. Boopiart — Jacq. Hamel, —
M «r r|«t>-*Qa<wUer, grfenj— W eick.— Baillot.— Roger, chas — Epofgnt-'
Bonrarlai i 4b«v^-*>Cml , - gr^— Cartier, véiér.— Uèndron , aerg.— ^Pierre ,
rélar.-«Dapoat, ebf^.— Dnpntel, cb.— Lefebrre, châa^i — Delamai»» ch.
— DngnilUn, cb.— Leroy, chas. — Feitrrd,trbas.— lienblon, obaa.^— Mcr^
eter, chef de» pomp.— Mliihi , ex-aooa lient.— Pierre Martin , ch.— »Par.
qoetv ^haa.^-ui«aa , chaa.-i-Lepctit , aerg.-in0J.— Lepetit jcnne, cbaa.-^
Lenglois, gren. — Gonget , chas.- Deamfrata, gren* — Larigne. — Donin ,
serg. de cbaa.-r>Pigery aerg.— Ooîn, cbas.-^Piqoérèl , cbaa. — Dnjardiùy
ebaa.— Xlekbaii , •erg.-iEattanlt pcrt , Tétér.— Vananlt fila, ex-capoEal.—-
^ddcIipI . cbat.- Zem mer, cbas. — Vignerard, gren.— M^deKne, gren.— -
Hend», gTCiirf*-Agn«vay, eau, — Lefebvre , gren.— ^Larcher, gren.— Lacerf,
y^iér.-T^^Uonipiiiitr.Btiié, giçBn.-^Bienky, of.'^Pfclii»Le^nlil')^f«kMTn' *■
Loiné, gren. .caBsiq par ordon. — Maiaon.— Sarary, gfeïi^rr-y.ifÇt.^-çjf^^^.. ,
Lie vi n , cbaa t- L^marcliand. — Godelard , capor, de gwn.r**' Ca^ \f^t\ » lA» Ty
Brîsaet.— ^'càïd , cbpo#. de grtafn.<**Nerea ,.gren.— Leroy.^r.— Fourtaler,'
gren. — LIaSid neren.— Cein, gren.— I^dafr jenne.— LrcUir alti^.— Mfcpo- ■''
Jet , olias— i éric , ebaa.— DumorL, cb:ia. — Hébert » chat. •^(tonlVe ville v^
grené-^VallAR aîné, gren.— Morîc^, cbas — Longnemaro ch.<^A. Lediao^
cbas. — L. Dclifqae , cb. — Bonsignj,chaa. — Delanla.^, eli>^Lerciei, 4>l^«— ^^ ..
Srig-teur, cbas. — Benanli. — Cluinvîère atnê , eaporal de gren.*— D^dieniti/t
greit. — Guerôiilt-L'adér^ , grrn.— Daval-Liard , grcnv— Qniinbfïl.Y'C'^^^r-
menil père. — Clo^enîl fils. — Mealier, can.— Beaorhainp , ex-^jnaant. — .'
Boncber. — Jobtn , gren. — Ch. Antil, gren. — Leloir, rctéran. — Arittfde^^
— Dniand, chaas. — Lefebtre, cbaas.— DagaiUon, gren.— BUnehenMifl'p;
rétéran. — Blancbemain fila, ex-ofT. — Laurent Blancbemaia, réiénnu— •
Peoaetoiw—Tboniaa nia f gren. — Beaudooin, gren. — BetnmdJ^-^GfMlle-
main, gren. — Yvost.._yasseur, pooiptir. — Fri-nard , greD.r«^anlbifrb>L^
ray, gren.'— Alphonse Gilles, gien. — Larcmoa, ebaaa.— Gronvel» grenad.
— Bieiment, greoad. — llanin, grenad.— 'SeinM|lien..<rrÇbciAîn, cbasa.— i .
FLiubarl, {^reo. — Gust. DDJanlin.— ]V«i)ion.»Titrac,cbfss. — Cbardfnier
cliasa. — Kibel. — Bononl , greaad. — Bousscl , grenad.— Léon Weli.*^'
Fëlix Testa.-* Xctrel.'* Dm ier, grenad.^I^etit, mnsic.îen,M TtfdSgnl»-^
Angeinan..^ A. Lefebvre, ex-grvnad.^Lefnbvro ainé.^ A. Dnril.>« Do». .
hoc âlnê, gienad. — Amable Duboc. — F.ng^ne Doboo.r— AngvabqPi^bae..' .
^—Margot, serg. de cbass. — lidrëré-Beljaiube, 8r«g, de f hau,— Etieiipé',
iRonnscly' aerg. de chais.'»— AnUble Charles. — Jalca Ouin,^ai«.'-^Bunèl.'' '
— Manuel. — Beriillenx-— Lanre«t#^Carré, chtsa.— Léréssenr,' grènéd.^^— '
Dedessuslamarr, grennd»— Uodoain , caporal.r-Templecj gfenMd.*-^Ul^^^
coinuè.— Neven.— C^odebin fils.— Delisle , cbass.— Anbrdn , '^;^— Baitbt
père, ex-oflicirr.— Dachrsnr, cbaaa. — Bénaid.-^Bîntrd, gTtii«drf-^a^|«ct; .
lils, greuad.— Gellouin fila, grenad. — Cartier fils , capocftk de cbtMrrTr*
Depinay, narérbal-des^logia de la garde à cheval. — Lenormand jeune, '
grenad —Cuisinier, idem.—- Goumei-Pêsaubris, ideni.<^lÂN|nct,-'cbêfti.«^
Delemarfs idem.— Félix Bapaume, idem. — Quinét, Mrgent de ehna.-^ .
Turgis, cap. des pomp* de parnêfei. — Lncas, ex-Bentei— nt>»i'rtba>t .
sapeur-pompier.— Lrmattre, grenad. — Alph. Lefebvre, fonn. de.gsiMaL^
Lelifbvre fils, serg. de gtenad. — FaùcOn, cbaaa.— Eeuftoh, id,' .
(aCo suu6ciip(curs). Total iasqni^6|(,|AiiK«576 — La suiiû à demain*
ommac^ à
NO«VEW*SDE MERi
Cahii* ^^mirsAjià goélette laFélîctté ,
de Morloix , cap. Lmdel , chargée de
trèfle • en deitinatiou pour New-Cjstle ,
»*ctl perdue , le. 7 de ce mois, à l'entrée
du port, bii elle avait essayé d'entrer à
mer ini-pleiiie , par suite d'une forte voie
d'eau qu'on avait découvert à bord L'équi-
page s^est sauvé, tnais le navire cl ia.tar-
gatson sont perdus 1 U mer ayant fracassé
le b.^timent qui s'est ouvert uue heure
près avoir touché.
Hier, à onse heures du soir, le bsick
la Marie , de Cuerhourg , c. Flatubarl ,
parti de Dunkerquc avec un chargeaient
de charbon de terre, en desiinalion pour
Rouen, s'est également jeté a la côte.
On a sauvé l'équipage , mais il est pnî-
sumabte qa'ou ne pouiru renflouer io
navire.
Ijc capîlaine du brici le César, arrivé
de Bourbon à Marseille , rapporte que \c
capitaiue Durlc , du vaisseau TEpauji-
nondas, et le vnisseau le Ciraïbe, étaient
arrivés à l'Ile- 1r-France les 6 et 7 oclx>bre.
Lé capitaine ft*b»ifat , du brick le Pierre,
devait pjrlir înccs^ainment pour Marseille)
•l le brick le Jeune- AlphoUbC, c. Ëmeric »
pour Géues. U 14 février, aux eavirous
de Madère', tl k par)? au can. Mouier,
coibniandant le vaisseau la Thélis , paiti
Je 21 janvier de Bonleaux , ail. à. la
GuaJeloiipe. Le 17 dudit , $ur le cap
Saint- Vincent, il a parlé au cooimandant
du brick de suerre espagnol le Saiul-
Joseph , qui étsi t depuis 3 luoii» en croisièn*
contre les corsaires insurgés.
— L<» St.-Viclor , de Uédon , clnrg»^
de vin et eau-«lr-vie , dont en\-in)n 80
barinues ont clé sauvées 1 s'e5i )>erdu au
cipu*Ailly,ànnelicu« et^lemie de Dieppe.
Ou n'a trouvé persoune a bord.
. — Le ïnronnc , cap. Jo«e , qui éfait
entré de rc!â':he à Dii*ppe , ven. de la Ro
cli^lle, dcstiiîé pour Sl -VWery -sur-Som-
me , avoc un cliargc'm*»nl dî vin et eau-
le-vie, s'est ériionë on sortant du porc
On a (jf^baïqué les marchandises qui vont
éire mises en magasin. Le bAlimenl a été
rel'MC et est rentré d.nis le port oii ou le
réjare.
MARINE.
Le commissaire de la marine, à Fé-
c.iinp, prévient le pnbhc que ^3 Iwrriq
de vin, portant la marqr.e AR MliC,
II**. 3, et une barriq. coi»lenant environ
i^i> pots esprit de vin, uarquée, B^i
il''. 166 y ont été sauvées et recueilh'ea
Jcs6 , 7 et S de ce mois, sur là c6le de .
Saini-Pierre-éri-Porl.
Une autre b>rriq: de I
vin, au. tiers vide et mar-
quée, a été sa uvécà Fé-^
camp, le la dudit mois.
100»
AnniVAGFS.
Mar^eîlh. t 10 nttir^. — l^e brick leCé«âr,
cap. Nand , ven. de rile-fle^Fraace et
de l'ile Bourbon, d'où il est parti le 17
novembre , ck deaooo sacssucre^ 4<^
sacs rafé, 3oo sacs |>oiYre, et 4^ -bal
girofle.
— Esi entré en quarantaine: Le na\ire
américain (Vlide, c. Eadieoo , venant
de Richemond.
PORT DE DLNKERQUE,
Le 10 mars est trniré i •
L'Isis, cap. Morel, en relâche, ven
de Rotterdam et ail. au Havre»
Sont soitii :
Le Saîut-Je.m , cap. Fan que t , ail. an
Havre.
la Jeune-Esti'lle , cap. Mognan , qilL
.jU Havn^.
Ln Joune-Victor , cap, Mounler^'all,
aa liavre.
1^ lexuif ^<r»d«<£iaiiIU , c. Olivier,
•U. i HfNia«ur.
Le Mnuger, e. Olintr » «n. à Dieppe.
Le Sainl-Jac^uei^ cap. Pelletier , ail.
à Fêcaiop.
La Jeuue-Cainille , cep. Sîinoa-Lcfran-
^niê « ail. à RwMM.
La Marie , cap. fr'lambarl » ail. k Rouen
|ja Jeuae-Sophie , cap. Vermont , ail
I Rpoea.
fiS Saint-Pierre , cap. Plambart , ail
à ftouen.
L*Agikv cap. Frigoulta M- à Rouen
La PaiiL, cap. Hochet, ail. k Eouen
La ProfMeitce , csp. Lelellier , alL à
ftoueo.
LORIENT, 5 man.
Samâ enirés les a «i 3 ;
La Nataiie , cap. Gurrciiais , rh. de
gournahics. — l'Aiig«!-Gar<licn , c. Jouan
-7- le Petit-Félii , cap. Uesbois ^ ch. de
diverses uiarciiauJisei. — leSainl-Luuis,
cap. Gayer , ch. de Salajsou. -^ la Lucie ,
cap. Duasac , ch. de fer.
Sont êoitis du I*'. am % i
ÎjIR Courrier , cap. Bl.iise , atl. de Re-
nandet à Likbonne , ch. seigle. — la Ci-
iherine , cap. Kt-rkerhot ail. k Koucmi ,
cil. .de via. — le Jean-lî.i|itièlf.« c. hou ,
eJL la Concorde , c. Pio\ost , ail. Je Uor
diftus à Aoueo , ch de vio.
NANTES , 10 marfw
Les affaires coniui«^rcialps ont continué
à être calmes penJanl U scrii-iiiic qui
>ieut de s'écouler. On cite >eulcnieiit
quelques sacs sucre Bourbon , bonne 3*. «
V. loa fi- 5o c. Lrs bruts Guadeloupe
et Martiiiif|uc sont toujours tenus sur le
pa*d de 100 fr. la bonne 4*. ; uuiis il ne
se présenie aucun acheteur à ce prii. Les
rftfliiiés ont Iniblî ; on aurait le» qaatro
caissons de 3i|5 à 35o le kil. Quelques
balles de cale Bourbon out été placée»
il 4^^^ • ou Jciiiaiide 3 fr. ç) > c. k 4 fr.
poiu* le Sji.it— Doniingue ; les autre» qua-
iités ue sont iiuHenieul deiiuuidi*e». li
s'e&t vendu vingl-kix balles et ha lui «4:o1 un
S^iint-DoMiiii^ue à t3o fr. « le Oroiiur
niarchand »*ist pav«* jum|u'4 i^G fran'i ,
par cinq et Ji\ ballots. Jl re^ie à poine
à peine \ingt c.ii<*se> imli/^o Birni;alc sur
nuire pljcu. Lv> détriitcurs »ont fi.Tuie&
dans leursi preti niions.
Le M\oii b!f*u |)ûle s'obtiendrait u 73 f.
I«e!» IrnnioiM, cl p:ir ^nitc les aulrr»
ISfain» , IrgniiKM et rirîiir.i sortiMit de
roiibli |iir*.«f|iie coiiiplrt nu ils êluient
toiiilH-s(I(*j)ui«!nngti*ni'». (.etlcf ivonr lient
au\ l>*>oius ni'iuiff'a'i'S pour lla^-onn(^ ,
|^nr«l'»:iut el T^)Illou^p. l!ole :
Fro.iifii! ili» Mai }i*rnul , 2,So; dii l>n«de
la l.oii^, 5 iS « 3i5 f.; l'u haniiN* l.i Loire,
•Ji8'» .« 'wi » f. ; sri;; »•, 1^0 à iiSn ; orgn, i5n.
sivot.ii* ^r(i«v', i>i«.i I L»o diln |j(^lilf' , 11(1
il 1 1 0 I : hiri< of« M.inr< , peu reilierclir.
iSuâ i<) > L les i5 )i'*c(ol.
Faiiin» lj"uit' de frotiirnf , TiS f , ; ?.'
qiialili- , ^S I. , It' »:ic de l ^j Lil. ort. 1
Tm de penri, tautîré, pr«ur« qtnKitf ,
38i 4% f. : 4euukni», 33 à 56 f. ; troi-
$hme f '«7 f. 5o c. à 38 f. 5o c. U bar-
riqlre. Lea achats cMitînuent.
ji(6 Unuhéê à 5 60 al ff 70 la telle. Cet
Jiticjt a uQf deiQinde bornée.
Mi«i uet roMiuFa nFâcaoïiTi VT lh sresil.
— Pour lu Havane, — f^ navire anié-
rtciin Aenérîca , cai| \^. Graees , de 370
Uiim , fin voilier, doabl en cuivre,'
partira pour Xa Havan.o, três-iucessàiis<
niPtiL , ayant la filus grande partie de son
cbirgemeut en magasin. Il offre lea ei
tnén^geinf*ns les plu» agréables pour les
pajsafefs, et on p.irle français abord.
PORT DE ROUEN.
ftSTIBES BXTa^ia.
Le sloop la Thérèse* Désirée . cnp*
nnur^tery 10 lonn. , ven.* du llayre 1
cho Brai , dois '.** Campéche.
r^Smack nldenibour^eois Vrouw-Ge*
sïna , cap, Laarinan , 65 toon. , ven.
de Londres 1 ch. machine k vapeur.
flAVIIItS EXIHCDIFS.
I.c bricV r Activité , can. Guîchon ,
ven. de Loii*!res « ch.- caf^i ploinp.
hn brick l.i Ciroline , cap. ^Soupat «
ven. du Londres , ch. rafé, plooib.
Le hou ri le Jcnne-llenri , cap. Jegi |
vriu de Dunkcrciue , ch. de charbon..
La ^flotte holUoilaise VreinJschefI ,
cii]>. Martens, \cn. d'Amsterdam , ch.
Trofiiagr.
Le sloop Louis el Fanny , cap. Goa*
nier , ven. de Rouen , sur Test.
PORT DU HAVRE.
RAVIRES BXPkUlis.
Le troî«-niârs ".nu'ricain ITmpérial ,
cip. Terrier , ven. de Bordeaux ,sur le^t.
Le irois-niAts nmcricnin , Warringtoo ,
\vn. de Bordeaux, sur lest.
Le troi^niAfs la Bayonnaisc , cap.
Fi^rrt» ven. de Tliily , cli. baloLiges.
Le [>.iquibot anglais Lady-Wellinglon ,
cap. vVelIingtou . ven. de Southamplon ,
ch. de passag«?rs.
Ucli^. rËÊâmfrtHiigm. t. Prerd.
La griban. l'Euahroaine, c. BellefeainM.
La gribane la blonde , c. Auionlt.
Lajgribane la Jeuoe-Elise 9 c. Morand.
ooni montés m€ passés deàoiêi :
Le chasse-inarée ..... c. U
-*le Saint-Pierre , c Joaellec.
•— W Jeaise-Menlor f c. Daoo.
Vkupstie et Pierre , cap. Maillet,
pt^et Deux-Cousines , cap. Pothrngt.
bLe Jean-Baptiste « can, Marsère.
La Perle, cap, Guîclion.
La Louise y cap. Hubert.-
L'Auguftle, cap. Noël.
f^ hillas , cap. Sanis^HearL
l^e Plialy , r.tp. Ken fa mm Bnnafl.
Le Junestf^t M-irv , cap. Thortd-Tonag.
^cnt ilc yord fford^Est , vent frais.
PORT DE QUILLFRELT.
Sont arrives ih l'illequirr : le i5 et
Jt'ict'tiHtis le 16 :
Le hé^ulu-i . <ap f^rvrux , .lîl. k lîrcsl.
La Jenriy , r. Br^tan^ , ail. â St. -Mal o.
î.e Lovisi* , r.«|i. Berlin ml , .ill. â Bord.
La J"Uiie-Kn!;(Miie , c. (iiilnnibel.
hn Jeuiir->anoii , c. M «lui.
L'i .Saillie- A II ne , c. I abour.
Lu >oriélê , c. D'-Jafargc.
L*A hiîle, c, Ri.loret.
I,a ^lrlie,r. ILIIy.
^41 r'i'lintt* , c. Loiiienu.
Lr l'inifiioiit , r. ^froii't.
L.i Mère- d''-F.iiiiil!r, r Tnlwriif.
S'jfit mollir s ft po^rs à Li marée du
fN'iiîn, lr lih
Le fl ogre lli-urcui , r. LignfTe.
Le sloop le (ilairvoy.irit , c. Julienne.
AVIS DIVERS.
'. it,^P^ente volontaire feue ^evj» dm
CfS.^ation de Comméitc^m
Mercrtdi pruchain 19 bmi^v 9 lip«m da
M joan loivaiu , uni ^um beaoin lera .
en un* iliiiMiii mm ^ Rouea, rue i>e«icr«1<l*. ■$«
il tr», par Tua de MotMtnrt les CJumaiIrtsIiai ■
PrUaorv de «.«ene ••Ile, procédé à la vt-ale ve*
lUire , pour casM de ceie<iloa da cosomm» •
de dîvereUEUDLËS, EIFEI'S n MAKCUASI-
DKSKS.
Meubles f coiuMtaBi «a oeleMÎle» k aMfia da
fib*iy* I cheifc», uMm « bal'lH , anBoIrae»
dee 9 koiMcifl* , laotUiae a loolrr al à
oardir, iiobiiMi« iiiyaaa, pMiiatt, aie.
âiarckmntiismM 9 •■ «ac graade quaa|iié da
pâècx» de.cuitju de Aoucn 9 da diver» dcseia* ,
ïaiscft , qaalilé» et nuaiéroe.
Celia «eaïaMirii lira k U requête , aoxcTiarprt.
dausea et condilioBt qui ■eruni «nuni'ce» a a pi u-
cèe-Terbal «i annoncêv» Jor» de mju fiuveriurr*
THEATRE DES ARTS.
(On conimrUcvra à 6 heuies^)
LES DRUX PÈKB5.
on LA LICOU 01 ■••TAVIQVE ,
V^udeville fii a aetrs , de Dapat r.
LES FAUSSES CUNFrOËNCM.
<Jonitfdic en 5 actes, «le Marivaux.
M* Moiraosi , prvinier Ckinicinv du ThtfAire-
Prtiiraie. remplirj le rôic dr iMdLotJ
Dorante . S«i« ;.Klme.
lie mi , Bie.,
f.uhin , AKuichot.
Le Comte n Ruche.
Le JoH \iillcr , V a I • ■ 1 c r.
Vn Laquais , S( illier.
AranwUf ^ Meid. I.f;;iaiid.
. Madame A*- gante ^ Durersia.
Marton , Dur.uid.
LF. GRONDEUR,
Coincflîf* m î ac'^4. do Bru"!* et Palaprai.
M. MowKiiii remplira le râle «le L-di^e»
Fatiel , Mnuchc'i.
Grichardt (juy.iud.
fh cri fin an , Roche.
Jrisict r.a*ancir»e.
Mund*r^ Ernfgr.
Mamura . H a\ n.il.
Vti Latfuais t 8rilLer.
Mitnsrrur iii^ault , Va|i-[fe,
Bnflon , Fan-M>inrhoff.
Clarice • llctd. 8.iini-EJine.
Ji^tri^n^a t Laloj.
Cu/r'tfu , iMiranJ.
liojine , Duruiiirl fille
tu. liî.OMî LL , IMFRîiltlK IN GNKACTLRtS et kn TAILL^:-nOL•CE, ace Sawt-Lô , K- 34, pus le Pklms.
«fia
HABm:
î l>^tt i
J(Ssoiî*:tjr*î
LA NACELLE,, '
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
' CfltU F«oUl« R«r<U tpf^ let jasr». S'adresâer, poor rAhonncmeiit et la Rédaction , au Bureau de fa IVavelfe . Place dei Carmes , n*^. 48» & Romb.
Oa a*«liaiMM^ Pail«« cbea BAzas«T-TBivi.as , me de Richeliru , n^. 73. — Au Hàrre , ehes Cbapclli , me de Paris. — Et cfaes tous les Libraires el
IKr«cteAKf des Posées du Département. — Le prix de rAl)ouiièmeut est de j 5 fr. chaque trinesirè , pour Rouen, et 16 fr. Bà c. parla posta.
UN mm^ DE CLERCS.
CHAirSOif.
Air : Drpêisez'VOtUt éépiUe^-ifOàêt. (des Oeax Edmond. )
k ea banquet qui nous rasseaibte ,
Pour noQs contenter tous enseaible ,
Auiis • je chante dune nMa vart
Les- drohs des cleres. ( bis. )
Idaîuts et maints plaideurs sans ressource ,
Sondant ie désert de leur bouts^,
Couiuissent trop , poiir leur malheur ,
Les droits du procnrear. ( his, )
Approches , gentîDe orj^îdrne ;
Si votre tuteur tous chagrine.
De vos intëressaas rêver»
Parles aux clercs.
MaU» vouSf filles par trop majeures,
Qqî bavardez pendant des heures ,
De vos- procès , de vos douleurs , *
Parles aux procureurs.
Aimables femmes négligées ,
St de.fos époux ootragécs »
Pour vous venger de ces pervers ,
' Paries aux clercs.
Mais, vous, effîrsyantes Lucrècet ,
Qu^oflennerairnt douces caressas ,
. Ah ! oonlez vos peines siUeurs i
Paries aux procnraurs.
( bis. )
( Ih' )
(lis)
(^/'O
▼eues , jeune at charmante veuve ,
Lasse d'une pénible épreuve ;
Jio% bras , nos coeurs, vous sont ouverts :
Parles aux clercs. ' ( bii )
Mais, vous, vieilles sempitamalles ,
De força au veuvage Bdïles,
Du défunt , objet de vos pleurs ,
Parles aux procureurs. ( bis )
Tous qui , ssns la taxe inhumaine ,
Psyez grassement notre peine
Par des émolumens offerts.
Parlez aux clercs. ( bis, )
Cliens remplis de défiance ,
Tons qui , poar la reconnaissance f
Sur le tarif régies vos cœurs >
Parles aux procuroon. . ( ^^ }
Be ny , qoand votre msitt sarante
Garnit une table qui tente ,
Ah ! fut elle de cent coaverts ,
- Parles aux cleros. ( his% )
Mais , qoand il faudra qu*oaâcarte
Le coût de la fatale «arte ,
Vous devries bien , cher traiteur y
Parler su procureur. ^ { bis, )
DICTIONNAIRE D'ANiCDOTES SUISSES.
( 1 voL i8a3. Prix : 3 fr, 5o c. )
Les plus Mies ptget de Vffistoim dtts Suiâ^es sont écrites»
Ces pngfs sont iininorlcHes coiunoie les ex))foits de ceac aui
achelèrcut, au prix de l^ur généreux Mtig, le premier
bien, la liberté! Ce bue les suisses ont fait pour secouer
le )oug de la maison d'Autridte, e>t incroyable^ et si Té-*
|waue de la conquête de leur inctëpi ndaoce était ploi( éloi-
gnée de nous, OQ mettrait au nombre des fictions les e/Torts»
les exploits et les travaux de ces braves oioutagiiards. Ils
les expient aujourd'hui, et cette liberté, dont naguères ils
étaieut si fiers , o*est presque pl«s pour eux qu'un être de
raison. Depuis qu'ils ont vendu leurs brjs aux autres nations,
qu'ils ont servi d'instru/nent à toutes les volontés et à toutes
les passions (1), ils sont retombés au niveau des monarchies
absolues, et si quelques cantons conservent encore le feu
sacré, les autres u'onl pas même Fombre de ce qu'il leur
plaît d'appeler une république. Les suisses ont oublié ces
>eri écrits*eu vieil allemand sur la porte d'une* cbapelle
élevée à uii de leurs libérateurs :
» Ici /ni tué par Tell^ le super à^ Gessler, Ici est le
berceau de la noble lUttsrié des suisses ^ en iSby. Coni"
bien ilure^a-t^elle? ausU long-lems que nous ressemblerons
à nos ancétns. »
Et cette ressemblance s'efface tous les jours; Q suffit , pour
s'«a couvaiucrc-, de lire le VicUonnaire que npus aun^u-
Çons* I^ous allons choisir deux ou trois anecdoies qui dou-
oeroQt une idée de celle coujpilation.
( 1 ) Lises les Confessions de /• /• Rousseau t et le f^v^a^a
des Frères BaehevUle*
I^ brick rEugénie, c. AllarJ, ▼• idem.
I^ «loop rAun«ble-Yictor , c. Flaj , t.
de Rouen.
^le Hieii-Aiuié , c. Leoiieux « t. idem.
—là Fraiicine , c. Reniut, v. de Rouen.
—la Clémeotinêi t. Paris, ▼. de Rouen.
— l'Kipoir, c. Leinoine, y. de Rouen.
•^a Cécile, c. Daufref ne, n. de Rouen.
~-rKf|>craiice , c. Tliieii , v- de Rouen,
— le Jeuue-EdonanI, c. Ménage, r. id.
— -lepetit-Bdouard, c. Bri»ftou, v- idem.
-«-let Trois-Sœun., c. Postel, v. idem
Le cliai»e-uiarée le Grand '•Frederick ,
c. Trrhudic , ?• de Rouen.
Le diasse-niarée T Ai cuable -Virginie,
c. Vallée , V. de Rouen.
Le dogre le Jeuiie-Kiuile , ç. Fonle«>
seau, V. de Rouen.
Le brick le Passe-Parlout , c. .Métayer ,
V. de Rou<*n.
Le iluop TAlcide, c. Descamp%T idem
— rAdële, c. Lcrat^ Y. de* Rouen.
— la Jfeune-i^lifp^c'; Pë\n. Y. de ftooon.
— rAleMudre»ç. Rou^bcI, y. Je Rouen.
Lfr bffkk luJipn^iAmH *, Ç; .Çhc\, ;'Iîer.
y. de Noirmoulierse
Le dkaiie-Miailée l»Elj(^»Mari0« c« Ckré*
tien 9 y. de Croisic.
HAVIIES EXPriOltlS.
Le ebas9«J|iiapér H Ikbet-Catherine,
c Leleheen « air. de Mewenf.
Le diajie mmiê ta J^miy^Jutenae* q.
Lamer , ail. k Rouen,
1^ ciia«se^m«rée II MHC«^Akfbei€a|).
Leret.aH. de Houém,
Le eliaa«e-inarte rftnae^Uriev o. Lmi'
renr, ail. de Routn.
I.e cb«se^iuarée l« Pecilo-ICrBniiCànr , c.
Salvy , ail. de Uomq.
Le diasx^'inaréfr le Mfi^CldintfltrC-
Laibotarn* , ait. à Roiira.
Le sioo|i lu Fclieité , c. Liban!-,- ail. «i
Roueu.
Le clMlfivfiiar^ hè Tfi*r«ft, eaf». Lan-
goiirt , ail. .1 BordtaW. ■
l'«e cba>«e-maré«*' Iv P^ovidener, ra|iit
Lecorte «ail. à Hordeaui»
Le Cfi Ja»e^ niarép rAimable*ll7ine, Ga|i.
Lcflotfh , y. de Rbidr ut.
l.e c!iii«se-iiiaii.'e hi Louise , c. Versop.
ail à B>jrr1e.-tij«
Le cb •'<ic-iii.ir«^ la )lflrie-Jc»sr|ilie , c.
Jiflri'j , a I à Hrrsl.
l.e cliaà^e m..r'e le Ilon-Pere* c. Pou-
ligné , ad. h \ iiniraiii.
Le cli.i» e-riiaièe la Zoé, e. Trémenl,
ail. k nonJt'SMi.
le cliA^^f^nMiér !;t Marîv-IIj.i€tnle»c.
I^tiri , Jiil k Porde ux
Le cli.isu-rii;iir«* l.i Sainte- Wiiic, cap.
Pifili, ali. a n^rliMUi.
Lt- t'Inssr- :.a l'i^ l.i Mnrie-Rfise, ca|MC.
.1 V,t*r l«:ll««
Lf îr A-f -iii i.'v !i* Sniiit-Josepb, cap.
Ri)i);n . •»!*. ;i l ur 'l'.'in.
L- * I».i< f-fiiiirerAi5le,c.Talliouarne,
a!|. j T^ 'l :iiix.
L» • I -iii;:ri'i î,i Marie-Françoiie , c.
La'h«.i-i \ a'! h V-r.Ip.mx.
Ip O.vii» r\iiii.iMi-l-rlii , f^p. Pilon,
(4)
Le iloaprEole, c. Bélanger, ail. k
Caeo. ^
Le floop les fiM^Kifti, c. Robert.
Ail. k Caeé. ^
Courlien , MU. DuU\ , GaidS^ et
PORT -DE qiau4MlfiKiT. .« I
t^tif0'tiéait dm '-A 'tut 11 "V "
Le cb4ft«e-marée l'E toile* Je-l»-.Mer, c.
Matelot , aU. k Martnars^
Le cha^e^nUrée |t» QiiMr#-Sœgra^ c.
Lcpan , ail. k ta Rocbelle.
f.o rhaMe-marée le MegnifiqueyC. Esaao,
ail. k llordeaax.
I.a goélette la Clara, c. Kuco ,' ail. idem.
l.r cii.-iii. leP.ic>fiqe, c. Laurent, al. id.
Le sloop hf Jeiinc^Flore ^' ca(^. Savalle,
•lalL.au iUvre.
1^ cliaue*inarée , le Pêre-^PamiRe ,
can. Calo^, alL à Hordeaua.
le ehai4^-marée l'AtacMUa t c*P« J^*
iKrrtV'iitt: Ir'fcymiiw/-
Le »loop la Roialie, cap. Penil , ail.
nu Havre.
U g(»e1elte la Mdie , cap. Breton, ail.
k la Rocbelle.
Le dogrt* la Ville-Je-Rédos , cap. Mb-
riQ, ail. à RordeauiL.
. hç (logrè le \élocirm».cap. Néel , ait.'
au H.ivre. *
1^ grièlctle le Çauvial, cap. Aliard ,
alL.k Uordoaus.
U b.Miuiiie la Diligente, cap, Hubert ,
«il ki{«rfleur.
U luiacL liolUndai& Vrouw-JaOfina ,
ca|t. Jans , ail. k Elteoear.
Le brick le iuccè* » cip. ^V»c^ ilL k
i^vonii^.
i.e briLk Li CouicLe, cap. Magnth^ ail.
a Dîi'pi^e- ; .
Soiii montés ei poséi.
f # cbas%«*- marée rAnii-<l(vla-Paix , c.
F.iff«li*^, y«*n. de l^^nieaui.
Lt* s'o.if* rAiiaable-I>é>iré, c. Oubui**
H>'i, yen. d Ilunfleur. ( Cabn^,),
L:ir^«'wCl .
ai
PORT DE BORDEACX.
Ou i" au 7 , Oft so iisde tm tMère^
1.1 Caroliii.'ï-Ann.i, cp. <.baiaU.Ytl. k <:hBr-
Wioii : lp Val d*Or, c. Bureau, ail. k la
Martinicni''-
PORT PE MARSF.rLl.E.
Lr 5 , font sortis de quarantaine : le
navire aiiiénr.iiii Tîii* Marné, rap l.earb,
v«>n» dr t.lhirloton i les Cnti-Smuts, c
llurt.Ce Iwhment l'iaii pirlî <fe M^r**'?!?^,
U a» no^rnibre 181^ , en Jr^tinafion dri
Sénégal, lo m luvai* lems Font forcé' dé
retourner dan» le |>ort.
Sote des ftntc* rrrueilties à la Bourse
du Havre ^ tlu |5 mars.
5'> bouc. 27 iKr^. 9o« s^a café Porto-
Uicco, a I ir. 5î c.,Vn entrepôt.
00 sacft rafe Cb«-ribon , 4 livrer ^.k 1 f. -
4^ r. , en f Qlrepôl.
4oé balki cotM Géorgie» k 1 fir. i5c
acquitté.
45 balfea coUm Géorgie , k 1 fr. iS e«
3/4 « acipitté.
1 16 barri^Mf f tîai^ Tti^amtBjBOV
»rut,k loSfr. , «c^itilAf^^^Q.
49 barriques sucre briit » Bne 4*- • k
ioQ fr. , acquitté.
Fécamp^ 10 m«r« .— HÉaféiiM*bai , k
heures el demie de ^^f^rt%i BB tl!?^*
' beur, Gomiii*»dé par la pair oarrtfc
urg, cTYport, a sombré ious vaila fît-
à- vis et k peu de distance da bi batMkia
dite de laiilaai ; du bamniei composaut
{{Sr^u^page de ce bateau , aol été ■•jéa.
fQi:VEl.LlvS pE NEK. y
— Oa Mua éceirie ÈtÊ$Hg^¥è &'<lt
an j àe c^ mois •
Le 4 mars , le brick anglais TllOaiM ,
Ci«p. i. Marris , fVit échoué sar ta
f d^AmbtatoSMa , pvàa Bo«^
tlnyaesé^de Limaeti Jl -4 -l.e
père saayer le natlPe-Mta 'eàf
itfltae joiir ,-te bfîeV àkétiU fimi'i'Mp*M
oireti plyifVk tJii'MM'Wfir^mtmr*'
Urines, près Boulogria» daoi J^'fr»%erséa
de Cork à l.ondres. Le navire et ta car*
gaiiaa s— terttiêffgmadt perJaa j AiMlifiSf '
tetau el an aïonsse anc éle sauver^ M .
resta de l'équipage a pée» aiusî ^'«H- .
passager al ta iesMae. \ék sloajp mtafaf b:
i^dliam, oa^^ Williagil IvUta^b».» iM|<:
brisé sar la rôle de Berk , prca Ha#h(peb .
d. n5 sa traversée de Sl.-f^lichel Ji'.Ajj^pi*,
^res. La aat ire et ta «arg|if»an saat pftMi^
quantière^eirt perdus» b'éqaipa/se, apa^
dr grandes so«lf raiKes • a élit #siiyé ^ à.
l'esceplion da niMiee qui a péri» La tf^Sfs.
mâts augtais Hjrpolit*^ cap, Coiband^dia.
non de 35a tonneaus-t s'eai écboaiâ M
brisé près k port dirilau^ogi^ dans sa lnw<.
vertéa da laltaeaae.à Laiidre», Il liuii .
chargé da sacra « cacb«'MUa , sal«cpai«|llfy
|eia. , el Téqsiipagf a été sauvé. On a sativé
peu de débris. Le 5 inaia , U jloi*p VglMia
The Sistecs , cap. KiUo » s'asï écu<i||é •«# •
la cola cU l«oivel , prii« Biiislogne , dam a»
traversée de Meatii à Loadrae. L'éfuipagc
cal saa\â. On es|>are renllouer. ta navire
jal mnwr ta carg^iMNi.
CIHSPIil MâOBOINiv-
Geiaédia en 5 jctrê . de Uauiei
LES XSfXm FORÇ4t».
ov lâ Mivavksi ne Pvv*>Dt-MMt.
Drame oeuveaa tn S aeies , dr H^. BaMav
Orauiuckv el Poa|oL . • ^
Frrmîèrr RepréieaCifîont
L& C00£ ET L*AMOÙa » , , , ''
iVandefiitaoouvean rn 1 aci«,.d« MM. Nari%
cl Siuiboin.
Jurerf» dtf Prévmi^ MM. Raynal.
Lêt4: tU Préfai , A«inicu
£iig/ne de Prêtai . Félfs.
Du mon: , Cthard^a.
jinneite, Madt TkomatM.
Falots M Omrd€i'
Chmêse , MM. dts Ckoea^V
Lii. Ii:.OQ'
I-rV,niriUMEUn e* CMlACIKlOiS «t e:- TAlLUi:-û6'U(ï,.oi;*.Wt-U. »• ii, "If u l^âLsU.
., MMAHétlBt
- -^^'1 fin m^4fA^mà
s,
■•» IM îl'i
LA NACELLE,
■ . M lu; I.
:!.:
DE LA SEINE-INFÉmtÛRï:.
€>tivre«llk^Mnteloriilt»|am». 4:idffMr«^vrlU)>oim<iû«^'4t'^^^^<ion« Mi VnHeéirdr/ii Ifacéth, PiMe des CaraK»,^^ l^VC;
Onii*i^0>lljAr|ritJ ij|n Jîfirr* T-f i » y .„ -r- jh ÂicUHieu , nv. t*/-:*. Au Itattvyokes f«At«i.t»p rat da F^r«i. ^ Et dm Ioua I^i lîKraJvi tl
DÎMÇj^f^^fFf^^JllI ^}^|^<|i^lr — 1^ ,1^-iK «k^ rAlK»a)iMiiWiâ«rt «U Ji5 fr. oUK|iit Ui|iic*tr¥, pour Rooen , et tôÈè. 5o,o, |Mii*l^ l^^^- ' ,
Ett disant que 1^ pènfll^'Cf t \a «hevitl» •■n-rifere dès lingaéé /
je n*«i fait <}«e prodlsmtr una Térilé trop loiigrienis me-
counotf par lès M6r»|eiirft .de,lc|.touv«raiinté {u<)ividuelle :
véritiê ^uf^foV^ '•!!<■'« taélamorphos^ ea axiôoie sous la
plumé "^ildlD^Mitté d^ iééiyMiu céàëbre , a*excl ut cepen-
dant M n'pÉrucfpHlioiî^b «orpà savaus , oi i'iii^ii^jijusa de la
cour' même. '- ■-■''■'• •■■| ••-«■,=
Maîft éoitfnie l* ^'ttancê lestâcws Ira masses, et aon dans
li*s indltidiis, celle <ombitoats6fi ^divers influences sur la
formation du langage , n*a de résollat durable, qu'autant
qu'elle te lot me dans rinteréi générai. &i le contraire arriirê ,
iilors plus d'équilibre; peo à peli i'inQiienG^ -des rnassejt aug-
mente 9 elle devient bietnlAt irrésisUble'^ elle peuple prépon-
dérant. G*est ainsi que* lit ou Inrd te tenu iinmojle à cat
agent créateur, et les dédains de la cour, et la répùgnadce
«les aavansr c*iMt ainiiî >que' Pcisage hii prépare un ihoinphe
inCailliblé , en saffctîohnant- la plopârt de ses innovations,'
presque toutes filles de la nécessîlé»
Noua ne sommes plus an tems ok l'académie rendait des
oractes, oh la cour des mis était Técole par et^ièlténce; Le
règne <îpa illustonS est fini ; et \é peuple,- en reconqnétVint ses
droits , a com»fe»cé la rcgétiératioli de sa langue. Les ef-
forts de l'orgueil seront vains r nous n'entendrons .plus arii»'
culer leiKalecte detprifilégeff^ Déjh -yéiief^Qe éloquence de
la tiibune a su'ecédé att'mielleUK langage des courtisans., jsi,
bienr6l TidiêuMS . barbam dliiv fanatisme et jde l'arbitraii^,.
aura fait place è «le langue vraiment nationale !
La tribune, en effet, doit, puissamment concourir à celte
lenable céfWFim&t M .expriiiMnt p^r des terinça çouyeaux,
les ooivraAun {wsniiis. du peuple dq^t.^^lU n^t^, Ijorgane. Et
insurmontable ank idées panidbzales de ces uo^^fnffê^ni%ppur '
le afmàm, «-^qui ne savent parler que hii la«g^e des fictions , '
et dont la muse poétique croii toujours chauler les déserts ou
V ambroisie de$ roif.
Il est Eudle-de justifier cette înflùencf natîon.'i!<» , si Tan-
cîênnelé de certaines institutions leur douav seule un ca-
ractère de légitimité : quoi de plus ancien , et pav con.i^qneht
de p!u4 légitime, que la puissance créa t H ce du i>etip\e ,
cette émâiçition' oe la nature mtuiet qui a précède tbutes
les inalitutioas baasaiuca ?•••
Oui , Torigne de la puissaotcê du peuple , en matrire-de
langage, 'remonté ttvot^ùt d<t'Ma|^ge^-f*éflie ;'»!', ai
quelquefois elle a traîné les chaînes du despotisme , les att-
ires puî«tantes hiimaîite^Y'furcées de^tédé)^ -à- Teuipir^ de
Tusage , lui ont rendu souvent hommage.
BVi veuip^iî ikne preuve éclalante? que. JVn t.rfçe le tn-
bleau des inventions grammaticileS' de taules les classes de
producteurs'. On sera frappé du petit nombre; de mots ima^
^l^incs ipTir dés s^vani* , ou néa dans la .mnlî^se îles cours ,
"eômparé à cettir'ïiitiltUiide de noms et d'à utref, mots utiles ^ .
qui se presseront à fenyi , sous Us b;mnières în peuple.
'Ainsi fe peuplé* -fut et sera toujours la cbeviUe ouvrière
des langues ; mais ^es productions gramuiaticales varient .
pour le griAt'et lé genre, suivant le degré de, civilisation .
des dilférens siècles. Qaand les hommes a'éclairent , leur goût
sVpure i et tes' mots qu'ils créent se ressentent de la déli- ;
cile^e dé leni* oreille eu de la jnsteasie de leurs idées.
Cést pfécisémf-nt ce qui nécessite aujourd'hui le délaisse-
ment de tant dé têrinea vieillis, trop diguf's de figurer
compile antiquités dans le vocabulaire d'une langue morte,
pour rester daus le n6tre, dont la vie se renouvelle.^
Se n*u point voulu bire l*apologie du néolog'sme qui a«
• -iâns doute ^ de grands inconvéïiiena; oieia seulement rap-
peler attx immobiles rinstibilité des choses hnmaines, et
snr-^tout celje des langoea qui naissent, s'accroissent, éprou*
vent àeà tariatinns .continuelles, et périssent enfin comme
^ier générations et les empires. J*ei voulu fixer de nouveau
'l'a tien lion fur quclques-uus de ces mots dont l'obscéuâté
contraste ^vec nos^ moeurs, ou qui rompent Thar mon ie mu-
sicale p?r U rudesse ou la surdité de leisrs sonai J'ai voujia ,
prouver qu'ail ne serait i p*is . dér^ûsonnable de songer au
remplicement des mots devenus ridicules ou surannés par
le progrès dçs lumières et de la raison » .lorsque nous avons
l'eiemplc à'avoir perdu tant d'anciens termes utiles restés
sans équîvalcMits. Enfin , j'ai essajé de démontrer qu'il nV
a point de privilège pour la création des mots, et |{ue de
quelque part qn'ils viennent , ils sont de bon aloi dès que
(e gôAt les .soutient ou qne l'usnge les consacre.
S^i! est dan'g'fi*enx de se livrer saiu retenue au néologisme,
le défadt cnnlraire nVsl p>s luoins condamnable; et le prin-
cipe df* regard(*r toiiL ce qui e$t comme sacré, prépare in-
fûllîb'oiuLMit à SOS preneur» ()e< jours d'apathie et d'insou-
ci::nL-e. L<? trni<t, qui ivet su.^ptMid |K>int Sa m^n'ie , entraîne
tout avec tiii , Irr^i <:ho<(rs pt lf*s hommes ; et les hommes ni
Ks cil )se<» ne pon\CHt deineurer stalionnaire». Ainsi , l'usage
de certains mois cesse avec l'existence de ccrtiines condi^
lions, l'enspire de certaines idées, la vogue de certaines
croyances. Ainsi de ifonvelles croyances , cle notivcUes idées «
de nouvêtles-conditÎQns amènent des termes nouveaui , et
alimenteuiVit^** cette hcvrcnie alternatiie, ce qu'on appelle
la vie des bngucs. Jt^K-Jà^Qi;*!
(O
COin-ERSATIO».
'' «i^AfP3F«v(Hti >ù Tordre fui rtàv^»' iànf( fé^ufnalt du
. .~.ÇF»l,^if .^i^ti ..... ^ "
Lei Jmni«f« ifo JbmAi i peerta»! wom §fm lieu mli
«oiBiiie «itf -aBiiv. '
««-Césl un cenle, ' .' J
, -^'Rttôàs Ici hommes reipecUUeii « per leur 1g«*, diieiA'^
, ^pe voiu'avee gread terl de eoiiienîr le parti det leUreu..:.
M -
^Oa Mippeie qy Jff jfriSif rr d'un ihrAlre dedrpartemenl»
« retarda le» rcpreieo plions de.^rasi^4lf Ptifù, parce que
t]3^) e0mm fiklé M M ^liAtmi' de 'lAtitérU 4a éMéin^, Celte
fiie^u^e A.oi4M»e.a)effrii|i,)>eMlC#lit«ji'celi^M«i; et tou« lea
. ACCTOÉJCS ÇAC;5Î^''PAR tE TET^T^
'■* ' fiH Ihupllrt eC let beunini)ief de 'fa dernière leitiaîê^
0itt oHiïftkidQiie ploiieun év^Dêunens remarqaeblei Mr leuf j
, àinâvjMttii, . . '• ■'■ ^ ■ '^
1 Mkiw>«W»i|w »VteU prêscAli à,.lê,pwe.d"u»e c^aintré
;l oit;.rm «ff n-^iUaâ pa« Wil eulfàfrv ^-éié telleweiii po^»e
■ ■ .fx ieieanit^f: i|«'il . • fimkti 4: imvéi».dé««/janMl»-qui m
■ ' anMaveàNH -èiilr- towM. - •'.■:•'.•-. ■•=;..•.*■ ■ i.:-. i .
■'' Ihi ffeHMl^''1ieittiffe-'^^''lietffé'*^lefë' ■te'4t"â"Wiopt- et
';tftoMWé'i^-1e%afeoa d'uïe dioif dbnt A était vfveméiit
i-eiùlril^iii^se sont iIcuiaDdé à l'oreille
■ A^t-oa par ^«rj^s'édil r«fo«»é,U fj^^aJ JT •"•«,
< ^PliiHeiMii fii^téns Mi« vemaa» MèUdr»*! irfàDs, de
H f»lWlf«#ff« toquelle* lea c«tfri»till"<e-'fM»e'«l 'loatet
>t f«JI«rH puMiqiic» paiooimiit lea <r«e»' AréfVès If fleoea.
14oi4s #KOrM déjà eu Im -de refiiRrfaet-i|ifiii dVae bû les
luitp» wnlbcHreuers ^pteotumit aviMV celte itotraeMsii au*
«r^^fM^m 4e polièe urIWae. Il#«f «fôns Wfr \^ Ht per-
ïm eus fpns tfêi mm^f0m veitwr ^r/etéfett»iér'MÉs qaî
dlCfi^iiiAfH :à pK*ds uwis it q^esl peiî dtt ||Dër -celii ay*ra
deâvf itt^écra«er« • . r ■ ' '^ î -.u»
— Dji èr^fl de ^Dai^kerqee soii» U dfO» d^ jg mars 2
La JoitniiV (Tltipr a liié reniai <^iable en évéi
fi^'W^'ûi ; *lv«'îf prrsojînr» ont aie trouvées
imtef, eirt ià. t^tdVv i?f
sek cMva<ix
n^ocfanl mi
•e cAii^litfter prfibi
elnlrafnVs.
Uu gr«iiJ nombre d loaivicias ont'ele ainsi
leur roule et transportés ou ils ne r^ùfairnt
«Il médecin s*e<t trouvé jeté dans nn <^meUMe; Mj^ J. !.. au
bureau du Miroir; ufi ivyicnc dnoa I* dprîère« oh dértuté
de Popotiiioa à U^UfaM 4v flt'^fl Âf j^kaidlMre. t ^)
^ ( îiiroir tftf &i STowi ""
dl^lonrnÔ!! de
|ias dller <
IToffiNse.)
MACEPOf^B.
- n .'/. . •■ •.'•• ■■ ■ ■ • ' M . ..
. *-^;-V"ff aaMni%>lâètt vicfil* de'-i'eévrir ^ Lfon pcNtr dd^
refner mie couroiu». en mr kmn persoiiiki{;e 'recemniftit
<W^V4^» Ell« • dié^rnampiie à iSnstant. 'Frb»iiMesiBNi^
mf^X.jQif}yi.Q9i»99ùWb Xjm Kea (prefenlre au nom desbaiiitans
decetle \ille. ( Couttttr des ^^ê€idcliS,)
• l/êshnple est bieir'eénMgieii* 'au)nnrdlUt»Il.n*y a îfile
.'M fUÊptiUfnémrt ^'Mii sAra "êé ue pas' irOWvee d'iÂtl
lafteurs; mat* l*eumple des éf99po^éM sera côurooflié ' ittîis
' 4-bar Aiar^ • ■ • ;: ; • ' '.
W ^anj^^.trtniidBl JMOfttv Pm€tf.^Vman^%ou% la minorîté
«1u\VoiI u II, cfrj^Uat. italien ^ui parlait Cbirt Aial la ladgu'e de
' ceiis f|ii il^onprîmatt, aftpelait ce traite le paCfjtté ^Fognon^
l'n poète d*alor( fit une chaufon sur les mots que déligàraîl li
III. lu tau l'irbiioiMafion du ministre. Ou ea a conservé ce
at« : r.iw ffwi IK
, ,.. : ;. ■ iw witu*
It iraaA swrhaaé ^'efeoa»^
Piaoçf !• « vous lia
'^ IWnt MO |P«f tf^ ^*ofif oits.
'Voilà ^^Be ôQ lie
maU
, . - iiejr£<ni-.l.'oue
ea le sieur Scliallier , bouclier ea cefa» ff^Slm%mB*9Êk
a relire du canal daUafaaalle , prèa du Potil-Rojal, M'tt
dAns nne des «NtteiiarM^ fli^l«qifM' lr«r noire quai péar
les opérations des travanx-du port ; eliea oDt été cowluîles
k 11 i)ie»^e. On th'e qfie l'ûlné est an 'ciipnaine de. navire
**" l»re«elte«rt -
^n refusa î IWdi de h'îsser repuTien^e sa
o«e^tA , Mk» le tflre^c* r/^irf>»a/.'SMA'feoi*
f pînrf*aa9»««rjuSleW»eihtr9fi^, fbi frtrcéyêli<rilM9fttniir
iTîî p<»»[«^w»tle nn^'ptWè jinîWi'iV''/<^i 7/i/r*k>itf^^
^^id^ftui^rt (iiffWf ^tVfrt'Wriil siu» •to.,iVVépV4\i?.|ir
ne t^iilriri pas faTre Irur cliciiiiii sur la scène : ils se réserveat
proUablemeiil pour les anti^%:hay9hreM.
— Lioguet se permit de a tourner en ridicule le toarechat
4^*Mt ^^^ M nàfmçhAl féri^ni Mtom , se Acha mal «la
V<r^ i^ HUiiMteUà a uioir fâchent , ont tort , on dëc#cka
cnaire le personnage , répignuame suivante t
• Monsitar !• maréchal , p«an|Doi et tic réterve »
^^^^^^"*~ "» Xon^iie Ungart hMiwe le Ion ,
¥ ltavei-»oo».|a4 ^ift HtoaT' < "*!
» Au Boiiia qpi'aut foia il vcmi aarve^ m
^-^ftana raMcloDa à aos lecteiin, que loiOea U^^^ Iw^ckirea
naavelïes, rebtiviis aus fl<*rpiers éiénemena, ^gfaialpf^ aa
tfofrrenl aq^'burea.i4.4ejla.jyii^e//<>. Un trouva aM»sj,#w^mîlaa
hutYtu , ltft4Él?rages publiés par le libraif(p i^l«|i^hfr.;/
-^Le nédâcteur snpitMie dTiine IMfHe*l|oi ea censée ■■•
. rit-re dsni le FiAIstH^ , Vf^Aft de reG#tnii'« tfA^ et' '
Aû/itf7ie correspondanlde la sociale' tfei^<Mtf^f^ftll/vi.
— et bcna rtm gceata r
ïm àpftvaaâa qae t« ^MKCbinieft éÊ$-9mmm êm
I ra*te^ et •qu^il' n*a p« par^air 'i i utaliundi ««
^H duit chargé d'un galant fnets|^ qne iêa Ayg^»>
Ce< veii sont bieA laîa de valoir ce» de î;0)^a> f^/i/»
ihais if « prhdtetet qâe 'les Mga«|ds «eaieut déjà insjpiré tes
liiuses fraiifailés,. ' ' ,/ . ' ^I . .• t. ■■ 1
*^ Tf om
■eeté en
^«miaî^ ^ ^ . „ . ..
>%f«iaMet quille rédttt'aiHil if*ient adi^HsJ du^^V^<
,^m le li5Aient. C^ is<!ètdéiH rtôoi jtfrarteèV «N^"'
quête PHii^ùurier nous semblait ' affe^ it^' <
pour dévoie aller loaj|Clétaf cMOfii '€e*<qae c'est i|aa Ar.
nous î . . . • ■ ^ ■ ; '.i< r.i ..
— r.# pHiMîe dé Galfeii , lors dès Irncasseriet ^i^l^/prai^
tsHaa se)el de Uad.. Bill ilerberl| disait ÎM f^urb M« Kit»
3 ai le plaisaliteiti sur iéeltê intrigue :• N. le'lnif^s^/ toat
tes
R/t vie, • Comme le prince prononçait Mal les
^ * £^^^ ^ fUenager Téquifo^pi^ ^ êe^-'à^
jaiai»lre on mit en franchis; celai-ei tépbudlt.*^ ^fMira»
/e ^pï/ïf ftf4 ^èf'en. . à paner -potw • knê pif^ p maki
(
5)
^^'^'T::''^'^'^^^ù
■b
Eèi^é^i'^ifin'iPùti pr0cfrrr'àr tfiî «île toujours Ira art^ïclçi,^
9îL'ol''**"^'9Wl^^-l|w«« h^ï^iiKïtr* L* pt^curtrrri péfiivance^ ne
■: ii^4|éUfM^||tl|pr^,Mi^iicK f .4e£éfri tom amarft JeSe vètr j ntaîf
•é riWAn^ m^^ i''^^^'^ le itnmiiile mettre ttoii ende eri llie
?<NT ]%)t^#^^^vU><^^^«uile ^4&ir^,.^î ; «n ^pit dit ébde ^^«1-
: • 'ji* JÎIm» ^^JfhU^ *^ d'^prii , plus de *Jtn*tiah» ttil<!lTssû|i tes
3itto de defaiU t>t{]ùan5, »oat ce que Dlfti^ a von I Vl^ii] a r^ue
ahtce Vâudevjlle , qut n^oflTrc pen de t>i>n nouveau. ^
'T ' ^1 • 'ce^ndkiii été àctruetlK avec beaucoup de bienTeilbac^ ,
■•-^T(iPMnV-ltfA8tfS6u^{ë'i3i9 j^inJ nombre de rc^resenl^ttOQi 4*^
i.
.i^ojïf Tc» î4.— Le 1Î:|5 "a!m? ^ th'ï^-^t'P Arts i^ït»^:i^t*»itrtî-^TfiQt*f,
'^.^^Xhi^lt àxifif — Dirprc jeune, it!, — Drlaporit -CuL', — PffiiTi-M*-
^nugon G[<j ê^*"» — ^Anfrv, gr«n. — L<t<Knïfe |)irpy''t^<*efp, dr cliit,
casse, — Valle**- — î^auf|nï'r , cho'*. — Gojjird,— LeciçjC •-rUéroti, ch
— : i^^ qnif r !).( -^ — 0 » ïï *i ^-r f * '^<ï^ «^ S'^ * — P 1 L'Tf «■ i ) e i a h s if * --îî 'fcn1^i^:ll-^c,
j^j-hW. — Jfênn-l^fafi^. ï>^<:iJg*i« — Cnît itMinf.— 4^ injure, '—'frufiio , g*"#
I)up^itt fiLi •faé, — Jn//^Al(SriPmi.^Fcrdtn^ Aoj^er,. — (jariney, ch^
nrre,^^Mijft iLÏiri>tïfk\ gr(^,-^nrunii» ici , enaV^Bérté, gftn** —
Gros, Bap.-pomp.^Cjirdort ^ <?x^ftdî^m;iicïrr^Lor:»ier Ûlt, §TeiL —
■îiubfio;
ion,
Locliandriïer fili. — l.T[iVûl.-^T.fï*>\ ^ pon%p,^C»cfieuS ^ cV"S*?Ji01,
', de bat l-|-La**!^(*î*^^(.*i^i£CH,— -Oublie, rt"^*"^! Laïgfcjs.-çMorel
.J ^ii
■ ■ *
PORT DE ROUEN.
CRAkdÈaiB?(S \t RKCLAMATtoirS.
^:2^CvjM<^fMrr'de t.i galioté la 'Mkp^é^
^â'«Wp/W,;dri Havre, cai^: fioàJfMtrll
v^kia aif flaVre.-^Couk^iëV-'làt^Wtmï^
M.^JTMlecif.-" ■ ■'•■-V'V-
,\. aa ^U MliMeirrn29r.bAi:n9ue9^.M^riç,f
qS4 bâcliet bois Campeche. --~Tinel->
Anceiot.
^a4.4^U«)i deMlod.*«*&d. QdëMa^l «fine, j
: 4«=^b*oliMsbMafitaip4che«-rAVc«[drp<
4:fo hect. bred.-^Cabaoon.
56 fAtt pousie.— 4 b«trîq. i tier^oo sucre
terré. — Lebov^ el EstiViiiie Bis aliié,
75 fûts bui4« de |i6iss9li.-n^« Àinoilry.
&f^ hàcbf aJ>ois d^lCainpMbe^-r* F^ panier.
jGf >ar;:(q« fucre.-U-Fanirtl lesî«iM(*:
1 baril !>eufM^ald.-^A9hdt-».ï! i. =
tgfÛ*: Cn>iui£ps; dn dfTgca.Prlem^, dti
Havre y câp. A>i/A>fljï/ ^ v.cn^ du llïvrr..
vii^Goutftier-inlf^rpireJiç^ Vi ^t'-^'* Fên^oW-
B^ boucautsta(>nc en feiiille. Crevel et C»
849' bûches bois ât Cauipèohe.^ Tiiiel.
:Q^ CHiRCE» . dc) Tak gaiiote Ifl Uo^riÇ'.
^/: LiHiUûy di* Jla vre ^ cap Af «^/i/.ii |. veq«
■^irdu /Havre. r*G#uriî|rrJMljW*j>r«let Al#,
jj. P«llec«l. ...' .^w
r ■*■■■■• ' - • r
j.-vv ' '^^^-Rértamatefirt f MM.
j^'^è41k eiîefràti^gp. — 73 planches sap
À^ 4 'cah^es p^^elniiie et veirerie. — 8t
fûts graisse âe ^isson- — Crevel et €r,
^i)al||ea^tôn.-^E. Qaesnel aiaé.
.4^ s^cs c«ie««^[ïeli^s lUs.
i4^T^I>ï^iS^^lHïîa da.Canipécbe. — A ordre.
''''l^^ cfâU^^-InSVéeJtte Printei
Le cha<se-maree i Alerte ^ c. ConeJef ^
4t> 7^'foun>.vnr;iië;.|hiviJeiicii'|^b: de via
'Lt ciiaiiscuniaTt^je i'Brnesitftfè^ e. &fv/,
de 73 tons.., T. d«i<lioi>d«éiitvc1i-'* vin,
.laboci / .*.l- .' •:' ;■.
. . . L* ^loop l'Ef t<tfVt^P.f(Mijr'i^iidt^\;4e 29
Le sloop rAugtisle, c. Ba»iMne^A^68
|onn., V. du Havre p ch. de boU.» Iibac,
- Le tl^i l»Espoir^lt.p4k'; ? Tressé,.
Je' 7S foBn; , tfc du nàtt^V'çkVde yîu ,
(Itlàsse, lav^n;
Le sloop le Charles, cnp, CjmchéiMp
û\U è Caert', ch. d'engrais.
Le fM*lct ia Socir'të, cap. Lecomte^
tll. à la Rochelle, 1<%(».
I^LrrcirAîinabler^ocîeté, c. Moîseao^
alL il ^ûii'^io^utierjV idem.
ÎJe, dog rç i4 . M ^ ri^Annc- CbeVie , cap.
Queipiu, atl, au Havre., idem,
IfloJi^èfel ;^ alK MÎf'in, idem^ * .' . ]
Le brick la Nriuphre, ca^/tieconniat,
nK-A StAàipeXfl ciifidvpMrtt0inJkietjlièn*s.
*/;.IieâQgi».ia.fkJit»-tc^><U« »^cfP* <-h;ii-
gnauây ail. k Brest | ck. de bois»
LeMcklctDeaft-Pauitnes» c. BlonJel,
ail. à I. orient, ch. idaa,
La goèlelle la Clémence, c. Bloadelet,
«il. k Breftt* ch. idem.
La gribane, la Rvtalie-Lottiie , cap,
Potiel , ail. au llavrft» icgf.
Le aloop la Providence, c. Letltven,
ail. k Bordeaai, idem.
La goélette la Sainte-Anne, cap. Rio,
ail. k Bay^nne, lége.
Le bricl la Vénni,cap. Cn llet , ail. â
Fécamp, ch. de bordages en boii de cbéiip.
La plata l'Augatte, cap. Conei, ail.
au Havre , lége •
l^e iloop le Saint-Pierre , cap. MouUu ,
«11. à llonfleur, ch. de Att vîdaa.
PORT DD HAVRE.
itoêivmmeni du i^ au i5.
WAViiKa nTaËB.
f ^ paneiMl ChetUrfield . cap. Wood ,
ven. de MNKfaamplon , ch. de patiagen.
U troia-oiAtt le Cbarlaa , cap. DouHê,
\en. de SaiiiUDomingne, ch. de café.
Le bnck la Faune, cim. Mgrin , f«n,
de la Havane , ch. de cafc.
Le brick Iddo , cap. Spua , ras. de S^
vaimah, ch. de colon.
L? brîck leGaaimir, oap. f«aniiioiie,
ven. de Saint-Doniingnc , eh. de café.
Le brick la Forêt , cap. Perkuit . yen.
de New-York , ch. de coton et de ubac.
ITAVIIES EXP^liffa.
Le brich le Jules , cap. Prtron , ail. k
b Guadelonpe , ch. de baIoUages«
La goëletle la RouiSi^^ cap. Sanvagv ,
ail. au Sénégal.
Le Iroifl-mâts Cadmus , cap. Richards ,
veo. de New-York , ch. dito.
Le trois-mAts russe Amphîon , cap. Li-
ibani , ail. à SétuvaU ch. dila.
Le trois-mAts la Ville de Saiot-Mafo ,
cap. Puirée, ail. k &iint-Malo, sur test.
Le brick la Pelite-ix>uise, c. Bouteille,
ail. a«i Sénégal, ch. de bnlolli^i-s.
I^ brick la Rose » cap. tlvii , ail. k
Saint-Domingue, ch. dilo.
I^ cfogre l'Espoir, cap. Emens, alL
au Sénégal i ch. dito.
1 a goélHIe américaine An n, c. Rons-
srau, ail. à Boston , ch. de ballotaf^M.
Le trois*niâts £mnlous , c. Seyiden ,
ait. â la Nouv. -Orléans, sur lest.
Le Irois-mâts Tiispérance, c, Ouseuil,
a). âDret, cfa. boulets, balles, sabres
d'-ibo/dage.
!/* tio s-mat< américain , TAinérican ,
i Schew , tUl. s la Nonvtf Ile-OrJv^os , clu
de (i.'injp»')«*anfief.
Le trois-iuâ's américain le Rrauds, c.
Slpuilinik , «11. à !«i Kfiche'le , sur Int.
l.r (roi ««m Al s américain Li Côr'^s , co]i.
I.o^'T!! , ail. â Oiarlr»ton • «ur lf*il.
1.1- I rick le Zclc , c. Mori»se , ail. k
i I ^rnn^ • ch. de lialfot»ges.
Le |tnket angiai» le Pilnrf-<*«l»our^ ,
( r<ge , ail. â Sottthampton , ch. de |m»-
(4L
PORT DE <!I»>XEREUF.
Mouvemeni du ll^au i5
SQtii Jeàcenims dm Filla^^r i
Le Petit-^Philtppe , cap. Umaftre.
Le Ootmopolite , cap« Iféau.
La Victorma , eap. Moisimi .
L'Accord, c. VniN|nrlin.
1^ Cfcarles-Penlioand» m^..%ApAt _.
I^a JeJnne^Marre-Prançcfise , r.' lieporl
Le Jeunc-Jean-ilaptiste , cap. Nicolas.
Le Castor, cap. Collette.
La J<*ttnf:-aliui|>a , ca^. Ifenié.^'
L'Aurore, cap. Rras&cur.
Sont de\cefuluh Ài la marée dû i5.
L'Elistabeth , cap. Uappet.
Les Diux->ieiirs-Unics, cap. Varet.
Le Prosper , cap. Parrier.
Le Neptune , cap. Koluricr.
L'Emile, cap. Rertaud.
La J.sune-)ocié(é« cap. Lesèue.
La Sto-C^lheriHe, cap. Garfc.
L*Ujpolite« cap. Uaston.
I.a Rtiaiie-Agiaé, cap. Lefranc.
La Pnulinf, cap. Cojte.
Le Gustave-lljpolile, cap. Costc.
Le Spéculateur, cap. l'^iset.
L*Uiijuti, cap. Pbtlippe.
Lo Déuré, i;ap. JIarJe\èue.
L*Aiiné^-Uoiiorine , cap. Hubert.
La Calipso , cap. Hèurgeoi»,
l«e Lavner, cap. Lemanrion.
I/Afcide, caju Ucacamps.
Les Deos-Frères , cap. Souvillon.
La Lottift«et-Fanny , cap. Uonnier.
Le Jean-Baptiste , cap. Eon.
Le Nestor, cap. Laniaui.
Laa Trots* Venus, cap. Alis.
L'Espérance, cap. Dupont.
L'Eugénie , cap. Moiihuct,
L'Ueonore-Desiré , cap. Dubos.
L'Anrort , cap. Morean.
Le Jeune-t>ba , cap. liameL
La Jenne-Adèle , cap. Régnier,
La Virginie, cap. Toquin.
L'Etoilc-de-la-Mcr, cap. ^Litelol.
I.r*s Qualre-Scrurs, cap. Lcpan.
Le M«giidi(|iie, cap. Ez^uo.
Le P.icifii|iic, cap. Laurent.
La Clara, cipii. Lrico.
La Jefiue-Kiore, cap. Savalle.
Le Pêir-d«»-Fainillr, cap Calvé.
l/AIoueltc, r.ip. Merlin.
La Rosaiie, c:ip. Pmil.
1^ Lrdie, cap. Itrelon.
La ViJle-de-Rrclon cap. Morîn.
I«e Vé lac lier, cap. ^é«■l.
l.e (loutiMl, cin. AI-.im].
1^ Diligrntr, r.ip, llnbrrt.
Le Siicce<ty oip. Aiilidc.
La C>mt"c, dp. «M^ignau.
I..e Saint- Paul, ci p. Simon.
Le »inicl lii'iLindais Vrouw Jintina.
i.'sp. J.lIi^, «'ill .1 Elbcueur.
Sont f«i>fj/f'c fff ;i#i<fr*% dvhoui :
La giliutle hoiljiid:ii^ Miri.—.lo^in.i .
cap. 51nns1ni<lam« v«*n.d*Anver».
Le sloop frinv-iisl-i Félicité, c. MakH>ii
ven dt jiaifl'.'ur, ch. lie coton.
(/>«! Nork/f-f.*!. — tton f'ois).
If. 4o.^On JMivrak laa««r l?l JtVSf.
HOMMK aii-de»iat d^ l'agc de su au , ^«i
ooBBiu la fibriqae , et ■■ pas la Icbm dn
livm. Om draïadanii mII tel, iw-tont. km
.i^arUnur "^ '
'« S'adfWMri
AVIS DIVERS.
BOURSE DE PARIS, D*HIEt.
Effeii PtihUcs.
fcixQ pn'oi rf.\r ni^soiiDi's,
facBMf k a Mar» a Sal loc
JoaÎM. do as ll^r» las) ^•;î 400 S5o --I sS«
lut iW toc 3iic %S Soc foe 77r45« l<i« S5c
Suc SSc Soc.
RECliYNAf^. DE M'Ilin^TIO^,
Jiini»«w«» 4a 11 V|>l iln
Eck. da ai )|«n iMal , liii. S o
ia»f,' a a looTiSe
itai, 9 4 loof
NoMOTAriTU»
âV.<«i>irU on 1000 ra., k 4 p.' •/.
▲rM bu al |M««M.
ioatHMM d- Drrrmhr»' iSii.
99SI
Acno.ts nE LA a%^Q. df ra%xcc,
y aw é» UmwwÊ «S«|.
SPECTACLES ou iG MARS.
THÉÂTRE DES ARTS.
{On commencera à 6 heugvs,)
AMBAOISR ,
ov Voit 4 HA Jovaaia,
OpéfS «B I aair , dt MoutcI ri UaUyrJC.
LE NOUVEAU SBIOiFLli DE VILLACiC ,
Cljpéra m a uoU, de MM. i>tii,«, Faviana
cl SiiyeldMu.
LA CLOCIIETI'E .
OD Lt DkSLI PaOS ,
Opira ca S actaa, de rbë«Dlou et Hèiald.
jizohn. MM. Fcinu
Le Stdtmn ,
Sedoat .
Zédir.
Uifpal »
Le Chtfdes Brmmfnes^
Caletiilei^ «
Metd.
Novric^a.
Biè.
Asirnc
Daniiiniirr.
V.i|.-.lr.
ITaaqqrrrt'c
(.otlmge.
|*lf>f]iiin.
Mipnon.
KiorioL
PuttgJllJ.
Thoiuaftftin.
Feivittc.
Lucifer ,
Pmhnire^
La Alère d Âzofin .
TTîf.ATRE FRANÇAIS.
fOn ct^mm^ncera à 6 heures 1/4.)
UARITA NT DE I.A GrAl>ELOi:PB «
Cooictlje CD S acim , de MercSer.
La daoxiénM Keptâicaiatoa de
fiEGtIX'S.
Tr >géJie Df»cv( lU m 3 acrcf . de >t.
Luciro Arnaifif.
MM
.H unit ts ,
i.iriniiêg ,
Pnkfi^ts ,
j4tni\it^ ,
Aiiiiie ^
Lafiard^re.
Krneii.
(Ij4AIICUffC.
Aft'cb^.
DvinÎMel.
MoualMi.
MaA. Lag^idlfe.
Ca. BLOQ'EL , IMPSIMEUR m CARACTERES rt tv TAILLE-DOUCF , ait Saist-U, N- 34, piu le Palais.
tirifi
¥y ifiàf xfa^'."
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Ut »< iHB .-<%
r^^«s^i;^,
K-,;o3.— ^•*»^Â5Véb.
■JKfTJuàiv vm^vftiMr.
''Si
■;;;;^/ LA NACELLE, ,,.
■ - clût4«ua£ dit/ wouuue^e', c^e^t/ Jl'bdeut«/ cb Se' lO' Juttetatute^y - ^
* ' ■ ■ • ' ".'ri'." ". ♦
' DE LA SEINÉ^INFÉRJBiJRE.
Crtto t^'eailla piiraU tous let joiiui; S'adresser, pour l^Àboanemeut ^t la Rédaction^ an jfciiipeaa de fà tfacelle , PlàèS vies Carvci , <i^. 4S« à HlMrfi
On fl'jboano k Paris, chez Btistor-TMTKsèT, ««lB4é Kicbeiicu , n^. ^a^ — Aa Ifàtrê, cbes CHipiiiui » nié de Paria. — Et dm «ma l^liHrairet et
Pirecttars ^ Pqjitea 4v JEIép«rttB<af;-r- faKiprixde rA-boaiiemêfii est de ii^h^'IUi<{iife'MAie»kl(lB,-ii(>ur.RoaiB, et 16 fi^ io c. Da|:la ^o^te.
LE GrikWD ET LE CHAMPIGNON.
o. ■ :i- ■■ '.■'.- " ■ ■■ ■^ ;
ToMié du hârti d* dn di^fte , mr gland, par aTtttorf ,
Cote a c6te d*uii chamgi^non.
'^l^tfi^ V^^ Iff?proi6iair,9!4'oà.ttf TÎeti qMEe aàdaoe , . ^ ;
'De me traiter ici de pair à coiii|ja^uou ?
Si près da-irifa |Â^iminë ^itiédb'^ une plac« \
£^ ; .cp%i 'Ip d|ior Ff rp^ia ù» Qt^lifM dapa ces li«iix
Qnè, dïÇpois'deux mîi.c'anà, Ulnsirent foes «yanz;
'toi , race de r(U9lqv?;r^-^9.nc *uis qa*nne bAto',
IVépond le^fbanipfgrnong fo;^%b^p«aa snr la tèie :
. D&re.duùiefienai c^QÎ Je iiuîa? '
Franchement, je l'innove, rt n'ai qa^ane ruani^re»
: « C'ési'l»jui(éè^l>vl^re>ir<Iéâfrii1t^.*
Or , j*«i daa^^iiiaiticS»^ ièit Hk aaiM- v«a»4eplaite ,
Qac prialfïit t^ ^ns dîlicata :
Et cei qaalttca;Ui| VQRa .ne las Svck pas.
-^Conmient^ t^rànd'!. .. --/l'ont doux , moins d^ çoUrc : ^ ■. .
I>e Ilîmnine 'aentoël , je tfàtie le palais \
- ' Pi^iiî i; fofers^ où' jî île Wint?; * • ^
A la Mie da riche on admet laa funîlla,
£1 Vod >rkafc me chercher jnsaa?aa fuûd dfs forets.
Haiûtenvut, répoudez , beaâ.sile,
Tous, si fier, tous, si gbHaa» , '
■VuM êlékle régal, deqni? riol-îLId ifite? . . ,
A ce mot Wflan& Ainciix . 1.^
Allait à aop voisin insulter de pins belle ,
' QiAiacd^ pour finir cette grande q^erel^.,
D6a ponrocan , qni rÂJtlV par^à , . ,
K > - . Saisit le gland et Tavala.
. . : . .-...::' :-^. ■..: ;:
HoBBevv -anz rejetons d'nne famtlU: «nfâque ',
liorsqn-'es gloire , en vertus ils savent l'irgiilei'I
Mail lana oe double titré , àjqdoi aeil id^éOler
Un arWa -féoéalogiqUe .'
'■ ' ' " "i • •'• ' ■' (M. LiBÀXUfiT. Fables, )
« X MiidaBCfl d»^...2UMi'0 us. ) '|
A une heure
Présideof
fermer les
et demie la scaiice est obvcrte. M. le
ffmplïi I9 .fauteuil. Les garJieuj ont ardre de
1 ' jalptisies jpoar donner lé'jààôins possible àccë^ '
au joar, , .
Les bancfie ijtrnîssent peu à pei: ; maiâ' onlreinarqp^ q^é
le côté le jj^néelkiré de la salle est VtJ^j M&I. dèEoVhdoùdfi,
La Crecei4^\* ^Âlesan-Chassé ^ 9é Ocëltéat aju cciitrç ,
occupeat* VhâK^bf clïi^* à six jplacesi ' '
Diverses, réclamât ions déposa sur le onréaa sont appetCet
suivant l'ordre de l:cur niiinéro d*iiiscnp(ioQ. . .
M: le Préêidcné ordoniit aa «a|l{^rl«ar ét^etnpotgfmr, la
parole- *:i 1 »■ ; . ,*î I
, TA, le RappQftèiàt : V:f Abîmée dé Thsoi demînilé ^u^fl
soit ordomiûà ibut poëïe, rimeur, cIiansoiiui|»t, ^te^ di *
Urtn^loyer.que df>j^ vers vlKuHjekand'n'n^ âè seize ïiyluim
au nioiiis. J/asseoiii.l^e , a prçt'-aiMrHr- délibéré :sur l'iini»ortâiice
4c celle dcnwiidiî , a il^hrtdé ^uc: la. d^isiisdè serait prise en
coii.sid4iati«to.rj
Pa9li éoFlvfàiiàL. la inêrfc' oe î'èi;èlîiBetGftr*,'i'/u^ Te riofti
aqpiirê déiJ'uiiA'patêur s'écrivait autrefoi» pdi'' 'cTèUi Q,
Sue . ,.
\i .BitOikuap^f'iif'i. kcQûsAà ^aris op^pTfsTtioiî.
i|:':.:3i. le^vicMnlerdt ***> voudrait du^ine (oth'ih!5:sfbh fût
[ exlKajtiî: de .i'f^sijciijtléa prfiif'Tdé<)o%ipSsèï' ïnè fïéi\è d'eiTu
iipiléc^diV J.Qtirdjsiu.V el. qu'eUe certifmt. Jdsqli'V'qtfeT p6iûi
, cette eau aV,lifi(iièile peut réiriplaèef ,' Và'fôsoiti ,N*o)idé vieTge
, ddgirau^ céiibâtaire.dcsbcuVes de iàfîâêîi^Pâlèstîue. ÂdéoTdë
, à riu)aiiiii»ilc ejt avec a cclàmaf îbii. ,,.'..,
. Le pûfCe ÛiiiruiSurêSf cqnhu^M'\à'f^aù3fsé^'Jghhi:ti\t
, hbài^èiir à r}ioiiI>rable société , d'u't/é baïbè pd^tickie'/ù r^idfe '
^ de laquelle îlaé.iéA Jériisalem, eu se faisaut'patsêf'^jiùvir'tin''
mifqtiî.açUait.. vendre sa marcha ndfsè! La société actApfèVi^èc
ediCicatfpi^ la bjq-be: deicirconstnnce , et en témoignant .tiiie
vénération d'autant plus' gf^de ,' que cÀte bhr'Nè est blâiièfae. "
.^L'auteur de la. ûarùe^Bltftieéèmaniléàvtw à^hre admis' à
prouver que <a barbe a. cofi tribut à de ti^bonniî/^' œuvres,
(OrdreMu jour.) ^ ^ , - \
Un litt^raieur de Rhôder 5iTJ>pIîe rassiSfâncè dfr voiiloir
hieri orcfonnct* à, son com[ia4riote,- M. de t.f..d, depaffvr
et dVcrirc à ta poi-tcc^lcj gens qui écoûlient et qui JiseifU
( Cirdre dû jour*) . ' " ^ ^
. lin écououiijite demande qu'il plaise à la société de sup^
primer le^ gratilie^tions uccoidées aux talens médiocres j aux
llaUi iirs srrvilcs , aux jouï'uatist^s^aldniniateurs.
M. Vaù.., ^ViV : Mes dit-rs iVères , ou plut ùt mes chers
confrères , je prie , ou piiil6t je supplié rassemblée, eMi pour
mieux dire , In comp^gnip des botinèfr^ie tires ,da pas.^eiîuon- '
seut^menf à l'oVdre du jtur Sur cette proposition iii«pie^ luiis
encore de f^ 'frapper de proscriplioil , oa pour ii»£li« dire, .
d^natbi'i^iV (ftfûP ^H cdie : Oui ;<prôsomvons< oui, fiuatlkètea*»
tisdds ! Ce^tdMiek fo(rifeMtions cèra^c^nt uu talbittîl , Kine ]V(« "
: lé' jfr&Mcilt /^ à pIuMeuh reprises , fkii ionncr sa sonnette.
', li
ÀVi'V'Mtl^ tm
f.* bniil ronliiiue , et M Ir pic'sl.liil iiift iaii bArinel. Sa
rnntfnAiire si^vêre « ion air t.Hiine , lia fniiiif* de ce hminrt ,
f|iii rapprite un étetf*noir, ij|i))riiiM-iil mi l^t ii'^p'*' r .i.:x iurrn-
lires , (|UL* la (raiiqutllilp ia |>!iu iMrfdile te rclahiii bicnlôt.)
M. ïf r.i|>|)orl^ur, alo'rS rfpriMiil la p.-iioli* : Un pu ri» te
\nii(lrait qu*uii fipiilsài 'Ui Jan^^ig'* p.iili iiirriLme If mol
rmpnif^rirr. (%Si^e urg-itif de la part du prr<iJeii(. ) i.'oriiro
du jour rst ilruundë a\«*c l'urrur...
M. le r.'ippnrtrur continue : l.e Putciihts de Tii'oîy rêrlaine
l'eipulsioii (le tous coax qui cf-nvcul pjr un d, les trmf cici
vertiei qui i avant Vo'mire, t'écnvauMil p.ir un o ; oi que
l'on dâtlan' oicidi'A , Ips |;'*n« qui ton tiendraient le parti du
Va , révnlulioanaire contre i\> Irgitiine.
fie rap|iniirur parluit .iu nom de la coiniiiis5ion , croît que
f:ette proposition doit vtrt pri<ie en conAidêr.iti'>n [ Ladroiti :
Oui y oui. 1^ rentre : AlleiidcE. 1^ droite : Non, uoii , \o-
toiM et dînons. L** cerlie : Oui , oui, dinnn» ).
Lia bruit ^ourd se fait entciuln* dan% le roriflor. Piiisieurs
gens à livrée se piocnleiit , l'un d'fux «'avance, et en
s'adreisaut au centre : M«*«sipuri , j'ai des ordre» â remplir,
et )e dois le« e&èculer; je vais mus sommer pnr trois fois
de venir diii«T , et, si k la tioi<iiùiiie souiiiialion quelqu'un
résiite, je me veriai forcé de fntre mou devoir, et aloii
j'emp... Tous les membres sortent luinnllncuiemeul alors
at m précipitent daus les is^uci. I«e président déclare que la
séance est (i*i'<e.
Pf<Umm Nniu é«ons omii de dîrr qae , lorM|nff M. l'^lé a pris b pa-
to1«, I» aiilrr lU'iubre l'avait «il>ti>niic, et qnr M. I» prnaidriit l'a Uitêra
k II. HM. La laciiibre aiit|iicl le tour ■ éié rsTÎ , t'nt aUm écrié : Je
pafimrmi ^ ii/« le yréAitivut^ Ntrurc itii dîner vietuira \
M. la pmldcul : Je uc la ctAun piit.
(*)
qu
— > Quel est le plus sAr moyen de devrnir le plus élo-
quent des membres d'une B»^einl>lée qneirouquc ?
-— CV»l lie renvoyer tons ceux qui p.irlant inieiix que vous.
— >(juel e»t le mouvcnieul ôratoir«; le pkil propre à en-
traîner ceui que Ton veut irîin>porter ?
— (.*est un mouvement en avant.
— Que peut-on employer de mieux pour réduire que!-
l'un au ftil'Mu.c ?
-» Ud bitii'i.u
— L'csp'oiio 'He e>t-îl une rbo^c néreiiiuifre (!.in« un éfal '
— Il ett ii-jcessaiie à tous Irs ét..t* qui p„ ,^,| j,..^^;,,
— l/c^pior unçe est-il de droit ri\il nu île doit di\ru ?
— H c»l »]e droit diyiu, pane que Dieu |r fi|, ^ j,, \
Ils ont di'> oreilles et ils n'iMilendent pnjnr ! ||s ont des
yeu» et i)^ n'y \ oy eut goutte î ce qui suppose évidemiii.'nt
qne le (.'rént^ur nous a donné drs oreill**» pour eu tendre
el dci y eut pour y vi»ir.
— F^a giivrie e»i-i?lic un flé.iu ou un bienfiit ?
— C/êf.ni' un fléau «hi teins de la j)efile vérole» et elle
est devenue n;i liienfuit drpiiis la vm cinr.
— Comnii' / nommait o:i jadis lr> liuntii.»* que Ton pre-
nait du »c .f «'r li'ur lariiille pniir le< riivfivor à la euerre ?
— On n|)pfl.iit t#'s iiomiiifN le lu se de la population ;
d'uutres iioii:iii.iient cela , t-cunirr le pvnflr.
— yil y a\a.l trop de ^ens »ur la trru- . que feraicnl-ils ?
-^ roinnic .Tuj-'Uid'Iiui , i'" se iiiaii;*rr.iifiit.
— Quel e>i le plus lionni-le du n.nnJe après un tartuffe?
— lu juAlUlf.
%%«\%«\%«
MVCfDOINF.
— Voj:i «Im «î-rails %\.r li»s nouvelles armoiries que \ient
fl'adoptri t'* ii')M II rr du JiifMl.
LV<u rit •!*• Miii.j.le, <liari;é d'une S|.|ij'ie armillaire ,
• •arlrlre p^*- une cii.x «le l'ordre du (:hri»t , cerrîée d'.izur ,
.t dii-ueuf il.i;.-» d'argent , p-ïr allusion awx ili«-ni uf pro-
Mnce% du rr.>.l. >es sii{^pC'it> font deux rauiayi ligure»
»!cs pUnles 6u ♦ .ift- et «lu lalnr ( nnblrnip de l'aj^rirulture
du pay>) , enlnlares « I 1 i-* p.ir un nil an \eit rt jaune-
ci 'or : le tuul tit >uimuuLé d'une Cu^uronnc impériale.
Voi|:i donc le tabdc et le cafi* ennobli '^ant \p IhSMI. r#
qui e!^t d'un Ire^-bon augure pour ceui qui font le coii»«
ifiprie d^ ces denrèis . r.'^r il est proUiLle qu'il» pourront
s'y ii\rrr maintenant sans déioger,
— Hn espère qne Talma et Mme Valmonzy arrÎTerouI
vendu di à itoiien , pour y donner cinq repiésculalioua*
— On parle depuis cjuclques jours du maiiage de M. A. B
rédai-leur à pfirleieuil'e de Vlnipariial ^ avec MlFe tlûe Je
Sîtni~;ie, rx-rédarliire de feu le Prtit-('t»iiner"lt^s^ihiwiÊes,
^ous eusHOiis iru peut-être eede nouvelle , 91 nous o'aviooa
pas été iu foi niés que toutes les frinnios qui rêdigeateni le
/'efif-rcr/r/iW, sont des hommes de lettres
^-Le Mirtjir , d-ins la li&te qu'il donne des livret a us
rakiis , non* apprend que les OLuvr^s lîr Pirrn^Atfguuin
th /\.., qui se vendaient 7\ fr., aiec |>ortr8it d'auteur, se
donnent ai.jotird'liui pour tî francs. Voilii un prix bien avili;
mais il a enr ore beaucoup à faire, avant de l'être aulaui
que l'auteur,
— «Yi'f r i/e fAhfunrie. — Les amateurs de livres sont pr^
venus que inidaHie la conitesjke de Geulia, qui auparavAill IC
vendait au \ulumc , ne se vend plus qu'à U livse.
—Le st vie coinmerri.il admet quriquefois au«<i Pel^'ation
dos expressions époprliqnen : il ne faut c|ue «avoir l'eaiptoyer
à propos. L'ii iiianlianJ d'étoffes dr Montpellier écrivait à son
corre.ipondant à Klbcnf : «< Mou];ieur, \^ lions avaia demandé
M un drape humble et soumis, et en revanche bons m'i*n
a enboyr z un , fîer ot insolcnl. » Voila ce me semble nii
exemple qui prouve d'une iti«:;ii:rc a»i{ frappDle qu'on
|)eut moltrc du sublime partout.
— T'n voyageur qnî a parcouru l'intérieur dii r.\frîq.it , v
a di* ouvrrt un aibre son» li'qutl on ne peut pa^^^tpr \au> »'eii-
po$'»rà deveuir aveugle. Il c»t déju question d'acclimater ii«i
— M. Ti . . . d , qui a va \i* !it<:Ue Moniteur rbanqer av«*t
toutes les forme» de gouvei-oemenl possible, noiniiia't l^a
trois rotoniiesdu Journnl Ofjiciri ^ i^e* tnfuntir^ nuthiUs.
On lui a olwervé qu'il falLiit plutôt le» .ippeler les co.'t./tiifs
d*IIrrcult' , et , ' eu é^.ird à la liniihoniie du journal ,
graver sur chacune d'elle» : AVr ;>/>■'# ulirA.
— Dan* le mot T.nnrùout'ix n «n trouve intinf stv^^nf tout.
f/t'/iT, rr, dnr ci prpsqii*» vniurr ; Jnl ^ Inrr , fttxttre et
SrpMpiP Al rntiviix , dix , nuit* ^ '^*"tU'iir . drn , Ivtirr : il faut
rait à vtn Ire ^ etc. , etc.; mai» je délie bien d*j Uonver
coriicit'm e ou ttilcnl,
^On prétend que r.iinant ile la Fée Urpêle, et p?n5i«nr«
dr .ses adnr.«t«'ur^ . ont été enlev-s par un ch"\a*wr disconr-
Inis (|iii n'a pa* iiii«i dan« rr pro"i'dé fontes le* formes tVnn
Vn u^ ani'Uircux. On sait d'dillrur» qu'aujourd'hui tout s'en-
lr\i- d'.i->.M.I,
— la roiu.inro du litt'n.Urrt rji rhartée depui« re matii»
par plusieurs amal'^urs Le 'onplet suivant fiit fiir€iir :
• (l*-! Iiriirrnx j'uir lînîi inr« l'inpn^* prinra :
> r)'i'ii iiij'irr if.jiikir .1 i-. i^r !•■ p'iiMoir.
» l'.iil.ji- \;i«!».i1 . jf ii'iTif-'iJii* «.in* ^ii|inir.
■ Cr lin Lmiiiii r»t n.i cluiit les cliainr». a
Dr* trnnxi'iifs d'i iii^njc* rroi»MîT qn»- l#» li.^rnn dont on
parlf dans rette rniu.iiMe, esl le bar.).! I^imIc t\w Hinti; Imn
— I '.n:l«»»r de ['<^ih* h la Pt mn:e d- 7r '/f , ilMnl nor«
a\fMM pif!édaii» lin de uns demiefs luin.iro», ii^u« adip«*e
une aiilre (} îr i\\i\ r^» loin d'avuir «'té in-|> r-'* pir r#i ty|,<|
pourtant -i leroml. L'émule de l'inîari' .*V*l j'i m '«inné, dans
let'e nnnvrll»» c niiij o»î'ion , a nii fj'^nie •riri.|>ji .il o'i un peu
pins iirdilr, il i! a seiitl. «an* lîi^îili' , ij ;*i-t,i Ur.» n'ét.iil |\as
i'iilt' pour rélihifT unr ptni-.ili'* df lei 1 1* : c ii'i-t qii'.iu -nth
dis /#•'//» li^nnus fpi'il fsl l'Orim» de d M.r:idf aii«»i ba^.
>ioii< rep»elt«»n« de ne pouioir ciier. par •!••* ».ii*oni frèf-
iiiait'uie» , q'j< l'(ne«-iinf'S di*« >trnplieji de relie pièce qui D*eit
dt'pi>ur\uc ui de vcr\e ui d'inleulious poeliques.
•soçsoiqpnou jôpB le fçsil diiokseur
OtFEBT A VN CAIPB JfAIK).'<ÂLv
(5)
Troirièntô Liste. ^ SovncMïruvmB : "MM,
Léor^Dnprv.— Ed. Lemoîne , grenaâ. — Anf. Boorry, gren.— P.Can^ét.
^BrettéVitle AU , eav.»Diimvet.— Dtfcbesna flU , greD.--*Ang. Oilbiîc^—
Baiaille.— Mrf. B^mbé^-^-Xarray, gr«nv-^Grinip«rt.^Pernrlle.— Srbn«t.
Boom. — Ooil. A^ran. — DelaviUe, cav. — Mordant jeon^. — Ad. Lèloni*,—
Morel , vé^él'aflrf Honfiray |ran«^i-<^AIex-*Cbana«— LaoliaupftM , . grep. —
Hardy, eina.^R«gèiie.*-'Varin.^J^ll. Oia^n.-^J. Yraio, cU^^Dava] ,
gren.— L. Àaber, of.-T-]iMnaid jeove, gKa.-^Selot, cx-cap.' de rlias.— ^
Isidor MoUfray, gmiad.— Benj. DuréGa,cavw-»Oni]. Durêca, car.-^L.
Daiéco»caT^-»AUx. Daréco , cav«— KiLourt. — Boufet. — Isaac L^TMqa«,
«x-capit.— Pîem Léveaqae.^Fr. Lévesque. — Pr. Léveaqoa^^- Jéffy ainti.
Botaîèrea, ex-cap. — Doboa, ex-foor.— Delannay^ ohaa -*- Jnlet Teaiv.-*
Goactv grcB.— rHoiuaay,.greii.-*Hne,ex-or.^-Laareat ftla, gren. — Boar-
doD'BcoMdrfr-GoiL Dopray, chas.-^Beraiiget.-^Marliii fila, fx*cbefdeb.
-^repet fila. arfii.^Lagier, gren. — Lepriear.^^Conillard-Ki^utrel.-— >
Pcnnctot (Ib.-^Câpoii. — Racbard.-*De1aporla jonior, cfaaa.— Krittingçr.
— ^Taapèbot.-^Laèbèf re ^ gven.-^P«raaaon, rliaa.*— Aimable Fontaine, gr.
-—G. Gardie , fr».— B. Aube, grciu-^-Lcfort , gren, — Descbanipa, .gied.
— Bronctot , chaa*— Tborol , gren — ^Tigkr, serg. de cbaa.— Briamootler.
Bouv.ct^ gren- — :|^ég«. — Mcognier, gren. — Bréville.— Dnpray.-— I^emaU
gvent.^-'Mayiardl— Pochon. ex-ebaa.^— Bc»quei , gran^—Boquet jeane.—
Barél , chàl:-^We(rni]| ; cImi«.— Vattqnalio , cb«a.-^Silveatre«»dj.-a.-of. — -
Gooin , a«rg. de cbaau^^-Salot pàte<«^Bav.«i9«r, chai^— CÔlIot , chaa.^ PUu-
troQi gr.o^Aiigrand , cbaa.— >ï)ijon , gr.— Gardin , cbîa.— LecirpenH'cr
fiJa. cii|Vô^. de ehaa.^^Pêlballr« , chM»^lié€Oin(e « chai. — Alex. Deamalis,
rlid«.^f|it.'1')Dif(fiMr 9«x-oRHM-Gert«ia.-t-BeD|. Boopiart — jacq. Hamèl, —
M tt r9«t>.^QaeffUer, ■grèn.P~»W eick.— Bai Ilot.— Ro^er, cbas — Epofgny-
BoBVarloti Àa^^Ganl r;gl'^-« Cartier, véiér.— -Hêadron , aerg. — Pierre ,
▼«térw«» Dopant, «baji.-^Dnpatel , cb.-^Lefebrre , châa^— Delamaq» » cb.
— Dagaillen, cb. — Leroy, cbas. — Feaarrd, thas.—- Ifenbloai, ohaa.^— Mer-'
cter, «hef d«ji pom'p.-^M^iiln , ex-8oaa)>eai>— Pierre Marlin , cb.— Par-
qoet f éhaa.-— lAicaa , cbaa.-i^Lepetit , aerg.-Biaj.— -Lepetit jeune , cliaa.— ;
Laoglola, gren. — Gonget , ebas. — Deanfreta, gicn. — Lavigne. — Donîn',
acrg. de cliaa.-p.Piger, aerg.— Onîn, cbat.-^Piqnere] , chaa. — Dajardlti,
thaa.— i)*bAl< , aer^.-^Efaii«lt père , irélér.— Sfaaiilt fila, ex-caporal.^
■ Tanckfl . cbas.— Zetnner, cbai. — VîgDerard, gren. — M^delina, gren.— *
IIend«vgrenrr«-A^nav»yf eau. — Lefebvre , gren.— ^Larcher, gréa. — J-ecerf ,
vêlér.--.^laonco|llll^a!uê^ gaan.— Dieniy, of.-^Pl^i-La^itfiL)'Df#r«i-rTi '■ «
Lhiné, gie.Q. caasq par ordon.— Maaaon.^— Savary, grep.«^yi«^,.f.t9|/[(f*;;«., ,
Lie vin , çbaa -r- l^marcliand. — Godelard , • capor. de gmkrr- Ca} tji^fi , i^^t-rr ■
Brîftset.— Ticifrd , ckpo#. de grta.«r-Nevea ,,gren.—I«rqy..g;r.-^V'ôurhter;' ' ^
gren. — LlâSrd neren. — CaîD, gren.— I^edalr jejine.^Lfclûir aloA— Miipo- ' '
let, ahaa.— téric, cbaa.— Dunort, chna. — Hébert, c1iafe.'^((onheflUe v^
gren.-^'VallAe alnâf gren.— Bdoriop, chas ->-Lôngueittkfe ch.-^A. Ledoa^
cbas. — L. Dclif'qae , cb. — Bonsîgiiy«Ghaa. — Delawa.^, «Ii.»^liarciei, «b^— ; .
Seigneur, cba». — KeB«nlr. — Cbanvière atnê , caporal de gren^^DoçliciDin:
gren. — GuerônU-Ladl^r^ , grrn.— Daval«Liard , greo^— Qwifnb^l.-r-.Cjos-
menil père. — ('loTsmenil fils. — Mcalier, can.— Beanrbamp, ex-«U]jiidanl^ — .'
Boncher. — Jobin , gren. — Cb. Antil, gren.— Lrlpir, Tctcran, — ArJÉridaS.^
— Darand, cbaas.— Lefebtrc, cbaaa.— DagnîUon, gren.-^BlancheioaÎB'p-.
▼étéran. — Bbncbemain fila, ex-off. -^ Laarent Blancbenàîa, vétéran*-— '
Pennetot.— Tbuniaa iila« gren. — Beaudooin, gren. — Be»aeBiJwi-»*Gfiiile*
main, gréa. — Yvost — Valeur, pônipter. — Frisard , greD.p^^aBlbif'-Le-j
ray, j;ren.'— Alpbonse Gilles, gren. — LaYernoa, çbaaa.— Gronvcl, greiiad. .
— Bieiment, grenad. — Hanin, greniid.*'S*înK)iien..TTCbaiAiii, cbasa.-i— ' .
Flnmbart, gren.— Gnit. Dnjardin.— ])pniioD.~\itrac,cbass. — Cbardinter -
cliasa. — ^îîbel.— Bnnovt , greoad. — Bousacl , grenad.-^ Léon >Velà.-« -
Félix Teala.-« Tétrel.— Dniier, granàd.^ I^etil, mnsîcieB,MTtfdSaatM
Angeiraan..^ A. Leicbvre, ex*grenad.*«Lefc;bvTO aine.*-* A. Davi1.'«Dii».
boo aîné, giamud. — Amable DuUr-. — Eagéne Daboo.c— Aqgna^ mbcàe.^
-=— Iklargot, aerg. de cbasa. — DttTéré-Beljauibe, sr«g. da f basa,— EUeiioâ'.
KooAsel, acrg. de cbasa. -^Amâble Charles.— Jnlea Ouin,ichai#.-^|[iinà.*'
— Manarl. — Beriilleiix.->-La«rf«t/^Carré, chasa«— Lêvésseàr,' grèiiâd.<— '
Dedessnslamarr, grenad.— -Uodoain , caporal. r-TempIeç, ftêiM.'^tM^^ *
cornue.— Nevev.— (ioddi»iD fila.r-I>eliale , cbass.— Anbràn / "abi — BaitJBft
père, ex-oUGcirr. — Dacbesnr, cbaaa.— Bénaid.-^BiUard, grcnad^-^^q^et; ..
liltt, greuad.— GelloQÎn iila, grenad. — Cartier fils , caponA da .dia^SriT-i^
l)e|f<nay, fcaarrcfaal-des'logîa de la garde à cbeval. — Lenonnand jcanCt '
grenad — Cniriniar, idam.*— Gonmet-Dêsanbris, ideito."-^L6qiiét,-^cfafeig.«^
Debraiare, idem.— Falix Bapaome, idem. 7-Quinet, sergent de ahaaa.*^ .
Turgis, cap. des poinpé de Darnéfal. — Lncas, ex-BetitCMaBtJ ■fffâhan^ :
saprur-ponipier. — ^Lrmaltre, grenad. — Alpb. Lefebrre, Coar*. de.ggiwaL.*
LefrbTre fils, acrg. de grenad. — Faucon, cbàsa. — Eanaoh, îd.* ,
(aCo suusciipteurs).Total jusqu^i^iBg^jf^^x^SyS— /«a suite à demain»
NOnVEL(.ES DE MER^
Cahii* »9 mirsAji^ goèletle laFélicUé ,
de Morlaix « cap. L'indel , chargée âe
trefl« , eo deilinatioD pour New-Cjstle ,
»*ctl perdue , le 7 de ce mois, à Teutrée
du port, oii elle avait essaye d'entrer à
mer ini-pleiiie , par suite d'une forte voie
d'eau (|a*on avait découvert à bord LVqui-
pagc s'est sauvé , mais le «avire et la,i;«r-
gaîsoii soiit perdus 1 la mer ayant fracassé
le b.4timeiil <|ui s*est ouvert uue heure
près avoir louché.
Hier, à onae heures du soir, le bsick
la Marie, de Ciierbourg , c. Flambarl ,
parti de Dunkerquc avec un chargement
de charbon de terre, en deslinalioii pour
Rouen , s'est égalcnient jeté a la côlc.
On a sauvé l'équipage, mais il est pré-
sumabte qu'oii ne p^^urra renflouer le
navire.
IjC capitaine du brici le César, arriv^
de Bourbon à Marseille, rapporte que le
capitaine Burle , du vaisseau rEpami-
nondas, et le vnisseau le Ciraïbe, étaient
4tTivé8àrile-lr-Francclcs6cl ^octobre.
Le capitaine ft-bufat , du brick le Pierre,
dcvailp.ir tir incessamment pour Marseille,
•t le brick le Jeune-AIpUonae, c. Emeric ,
pourGéue5. Le i4 février, aux environs
de Modère, \\ à par) 2 au can. IViouier,
commandant le vaisseau la 'lihëtis , paiti
Je ai janvier de Bordeaux, ail. à la
GuaJeloiipe. Le 17 dudit , sur le cap
Saint-Vincent, il a parlé au commandant
du brick de euerre esjiagnol le iSaiut-
Joseph , qui étai t depuis 3 luoi^ en croisière
contre les corsaires insurgés.
— L<» St.-Viclor, de Uédon , chnrg»^'
de \'\\\, et eati-ilr-vie , dosit envinm 80
barifjues ont été sauvées, s*e5t }>erdu au
cipa*Ailly,ânnelien'» pf^lemie de Dieppe.
On n'a trouvé personne a bord.
— Le Turennc , cap. Jo^se , qui était
entré de relâche à Dioppe , ven.de la Ro
clrlle , destiné pour Si -V ilery -sur-Som-
me , avec un thargcm^^nt de vin et eau-
le-vie, s'est échoué on sortant du port.
On a (i<^baiqné les marchandises qui vont
éire mises en magasin. Le bAiimeiit a été
leliné et est rentré dans le port oii ou lo
ré [.are.
MARINE.
Le commissaire de la marine, à Fé-
cainp, prévient le public que o3 barriq
de vin, portant la marqt:e AR MBC,
11°. 3, et une barriq, coirlenant environ
i6o pots esprit de vin, inarquée, B,l
n"", 166, ont été sauvées et reciieillîef
lcs.6 , 7 et 8 de ce mois, sur Ui côte de .
Saint-Pierre-èn-Pbrl.
Une autre barriq.' de i
vin, au. tiers vide et msr-
quée, a été sauvécà Pé-^
camp, le la dudit mots.
100.
ARRIVACFS.
Marseille ^ lo miirs. — 1^ brick le César,
cap. Naud , ven. do rile*(lc^FrAiice et
de VWo Bourbon , d'où il est parti le 17
novembre , ch de 2000 sacssucre^^ é^no
sacs rnfé, 3oo sacs poivre, et 4^ bal
girofle. . .
— Esi entré en quarantaine: Le navire
américain Olide, c. Endicoo , venant
de Richemond.
PORT DK Dt NKERQUE,
Le lo rnnrs est entré :
L'Isis, cap. Morel, en relâche, ven
de Rotterdam et ail. au Havre.
Svnt sottii :
Le Saîut-Jean , cap. Fauquet , ail. aa
Havre.
la Jeune-F^tt^lie I cap. Magnan , ^H*
au Havrt*.
Lff .Tienne- Victor, csfpi Mounicr ,'a)I.
a« Havre.
1^ Jkuot^m^dê-EfloiilU I c. Olivier,
•11. i Hfwatur.
Le Ménager, e. Ofitier , ell. à Dieppe.
Le Sainl-Jac^uei^ cap. Pelletier, ail.
à Fêcai9p.
La Jeuur-CamîlW , cap. Siinoa-Lefran-
çiiif V ell- à R^oen.
La Marie , cap. Flambart , alL à Rouen.
|ja Jeuae-Sophie , cap. Vermont, ail.
à Rooen.
I^ Saint-Pierre , cap. Flambart , ail.
à fcourn.
L*Agikv cap. Frigoults ail. à Rouen.
La PaÏK , cap. Hochet « ail. à Rouen.
La Provûeuce, osp. Letellier, ail. à
Rouen.
LORIENT, 5 mara.
Somi murés les a «i 3 :
Le Natalie , cnp. Guercliais , rh. de
gouriiahlc^.-* l*Aiig«!*Ganlicn , c. Jouan.
-— le Petit-Fe'lii , c:a|}. Desbois , ch. de
diverses inarcliauJiscs. — leSainl-Luuis,
cap. Gayev , ch. de Salaison. -«- Iïa Lucie »
cap. Duatae , ch. de fer.
Soni soitis du i*'. «m 3 :
|je Courrier , cap. Biaise , atl. de Re>
naodet à Lisbonne , ch. seigle. — In Ci*
tlierint , cap. KeiM-rlio, ail. k Koucii »
<Ji. .de via. — le Jeaii-I».i|ituie , c. iv>ii
eju U Concorde , c. Pio\ost • ail. de tioi
dUnus à Aoueo , ch de vio.
NANTliS , lo man^
Les aflairei coinmorcialet ont continué
à ^tre calme» pendant U scrunno qui
>ient de s'écouler. On cite «euleuieut
quelques sacs sucre Bourbon , boiiue 3"
V. loa fr 5o c. Lri liruts Guadeloupe
et Martinique sont toujours tenus sur le
pied de loo fr. la buiiue 4*. ; iiiuis il ne
«e préscnie aucun achetour ii ci* prii. Les
rafliiitfs ont faibli ; on a unit lei quatcc
caiisons de 345 à 35o le kil. (jurlquos
balles de cafu Bourbon oui éle placée»
k 4i^ i on deiiian<le 3 fr. ip c. ii .\ fr.
pOMT le Sai.it->1)oniingue; \vs autres qua-
lités ne »oiit nulienieiit dt.Miuindi*es. il
s'est vendu viiigl-siE balles et ba lois col un
Siiint-Uoniiii^ue à i3o fr. , lo Oroiiur
nia l'c bail J >\»t psvi* juMju'4 t^G fran* « ,
par cinq et dix ûiltot;». Jl re^ie à peine
à peine \ingt c.ii^>e> intli;;o Bm^aU* sur
uotre pli eu. I.i n détenteurs sont fermes
dans leiini prrtf nîion^.
Le M\fiii b!ru )>ûle s*obliendraî( à 73 f-
l«e!» trônions, et p:ir .•^uitc ie« aulre»
graîn« , lrgiini'*9 et farinr.4 sorttMit di-
roubli ptf^qiic Cf)iii|)lrt nii ils étaient
loniI>rst1rj>uislonptt*rii<*. Ceilr f i\ r-ur tient
aux l>*M»iu» iii.inifi'«'<'i pour Ba^onno ,
|{nnl'>.-:iit cl Toulon**», (iole :
|''ro.iiiMit ili* M.i( li^rniil , 280; dn bas de
la Luiie. ^ >5î 3i5 f.; i'h hautilt» l.i I.nire,
aS'» .1 '.'Il » f. ; sr'\'^ I', I yoii iSrt ; orj;p, 1 5o,
avLM.ii' ^rn<.si\ i9<i.i 1 Jo dito pt-litr , 1 i<i
;i I t !i t ; hirii oi^ lil-inr« , peu rn lierclié.
iSoii If) I f. les I J Ii"C(ol.
r.iiiu.* U'-uif de froin^nf , TiS f . ; a*
qiialilr , .|S t. , It; sAt: de l'y^j lil. or t.
Vk de papi, ••utiré, prtfAÎère qnMKltf,
36 à A% €. ; deusîkni», 33 à 56 f. ; troi
f^me , 't7 f. 5o c. k 38 f. 5o C. la bar-
riqti e, Lm achats cdatînueat.
\fii Unuhéê à 5 60 ei ff 70 la felte. Cet
j^cle a uof demande bomée« .
^om iM rouHuis Bsi^acvoiie» rr ù sruil.
— Pour la Havane, — f«e navire aroé-
rtcw» .\«iérica , caq Yf. Graees , de «70
loiin. , fin voilier t donbli en cuivre,
partira pour U liavan.o» irés-inceasàm*
nient , ayjut la plus grande partie de ton
chargemeut en inag^isio. Il oITre lec
riiéH4gem'*ns les plus agréables pour les
pajsâf er^ , et on p.irle français à bord.
PORT DE ROUEN.
IVAVIBES E.NTIÉS.
Le sloop la Thérèse- Désirée t cap»
RnurMer, m tonn. , veo.' du Uayre |
cb. Brai , bols '.%' Canipéche.
r^Smack nidembourgeois Vrouw-Ge-
iîiia , cap, Laarmau , 65 tonn. , vcn.
de Londres , ch. machine â vapeur.
!«AVinrS EXPKDIKS.
Le brick l'Aclivilé , can. Gnîchon ,
veu^ de Loii>lres , ch.* cafr, ploiup.
Le brirk l.i Ciroluie , cap. Sou pat ,
veo. dff lA)ndres , ch. rafé, plomb.
Le bouri le Jcuue-llenri , cap. Jegt ,
veiu de Dunkernue , ch. de charbon..
La gn'iotle holUodaîse Vreindscheff ,
caji. Maiteiis, \cn. d'Amsterdam, ch.
frojiiagr.
Le sloop lx)u is et Fanny , cap. Goir
nier , ven. de Rouen , sur Test.
U cli^. rËÊâmfrtHtÊgm. e. Prard.
La griban. rEnobrosine, c. BellefemaM.
La gribane la Dionde , c. Anioult.
Lajcribane la Je«ne-£lise , c. Morand.
ùoni montés ei passés debo%U s
Le chasse-marée • . ^. . . c. BUacIm.
—le Saint-Tieirre , c. Joaellec.
— -W Jeene-Mentor f c. Daoo.
L'Augwrte et Pierre , cap. Mrillct.
^ét% Dem-Cousines , cap. Follmgt.
|Le Jean-Bapiîste , can. Marière.
La Perle, cap, Guiclion.
La Louise y cap. Hubert..
L'Auguste y cap. NoëI«
f^ Pallas , cap. Sams-SéerL
Le Ptinly , rnp. Kenjamm BnCfett.
Le Jiineset Mirv , cap. Thortd-Toasg.
Fcnt ilc yord S^urJ^Ese , veni frais.
N"
PORT DU IIWRE.
haviiiei expkuils.
Le troif-mirs ".méricain rimpérial ,
rip. Perrîcr , ven. de Bonleaux , sur lest.
Le trois -mat s américain , Warringloo ,
vr-n. tic Bordeaux, sur lest.
Li* ttois-niAts la Kavoniiat«e , cap.
F*^r<^t , vcn. de Tliily , cli. balotages.
Le naqurbot anglais Lady- Wellington ,
cap. Wellington, ven. de Soulhampton,
cb. de passagf^rs.
PORT DE QL'ILLERELT.
arrivt's de l'iUrquirr : le iS
et
Sont
Jl'iCfUffttS If i<î
Le tlé^ulus . cap f<<nrti\ , a!l. à Prcsi.
La Senny , r. Bt'<.f.iii\ , ail. à St.-Malo.
Le LovIm* , cip. Bt*i:;lniiil . ail. à Bord.
La J"une-Kiifi;«'riie , c (:i>lonibfI.
1^1 Jeu nr-> a non , c. M «h».'.
Lrt Saut le- An ne , c. I abnur.
Ln >orri'lé , r. Df-la faige.
[/A bille, c, Ri'loret.
La llelie,r. Hlly.
La Fi'licité, c. I.rnienii,
Lo l'if'nftiv-tnt , r. dron'l.
Lîl Mt-rr-di'-F.iniil!*', r Tulwruf.
S^mi monter rt pytu's à Ai murée du
matin ^ It* \i\i
Le dogre I li'urfuv, r. Ligofre.
Le sloop le l]Uirvi»y.int , c. Julienne.
AVIS DIVERS.
41. — Vmnir volontaire pâme emufs ém
crt.^atioii 4e Comiheee^^
Mcrortdi pruckain ii| mars, 9 liram 4m
et joan waiemom , Uns qac braoia sera «
eu use Maitoii «se k Rouen, rue Civ«irr« N*. iS,
il fera , par l'un de Moaaîanra Im CwiIubIiI"
FiUaar« de «.-elle »îl1e. procéda à la vrato vo*
looi'ire , poar eania d« ccMelloo da fowaMii .
ùm liivareUKL'BLËS, EKFLTS n MARCHASI-
DISKS.
HcmbUs , eouAMtaDi an oateoulea à emtfg^ êe
le, c'beiflCfc, lablaa « bal'iet , araMira»,
m « koÏMcMs , »o<iiiaB a rouler m m
oardic, bobioai« loyaamv paaiari, le.
êiarokamUsas 9 •■ UM$ graada yiaalîià da
i pièces Ja.coiou de Rouen, de di«en dcaÙD* ,
laises , f|aalilw et nuoieriM.
Celia %eni«Mir4 lim k U requête , aQSc!)ar{!#».
clauftea aC coiidîlioas qui «cruui eanni-ce» bo p:u-
cèB«vetiMl ei annoncée» Jori de mhi nuTenurr.
THfiATRE DES ARTS.
( On commriwera à 6 heuies, )
Les DBUX PËKB8 .
ou LA LIÇOM 01 ■••TAVfQUE ,
V: udeville m % aetrs , de Da|ia! r.
LES F.VUSSES COXFIOBNCM.
OmêJio en 5 acits, de .Maritaux.
Muimofi , pfftnier c/^miqne du Th^Airc-
Prançiiit, reoiplirj le rôic di- iMtlfttr^
&«iii:*Kline.
Dorante .
Jicini ,
Luhin ,
Le Comte ,
Le JoHoUier ,
Un Laquais ,
jiraniintt' ,
M atl aine A'-ganie^
M or ton ,
Meid.
Mfiichot.
Rfclie.
VaJ..re.
St-illier.
I.i-giand.
Diitertia,
Durand.
LF. GnoNoeuR,
Coincdiif ^n S ac'^4. d^ brii-if et P^laprat,
M. MoNauSf remplira le rôle *i»* L-ilt^em
Faii.?l ,
Grichard ,
Thvri^nan ,
j4ris;v ,
Mil mura ,
l'ri Latfuai'j ,
M.tnsrrur Hi^ault ,
flntfon ,
Clarive •
littrtfnea ,
Catt-aa «
Rosine 9
ICesd.
Mouchi I.
tjUV lud.
Ciafanriffc.
Ila\n.il.
8<->M.rr.
V..I.I!*-.
Fjn-M>inrtiol.
S.iKif-Kliue.
Lal.'i.
l>iir an !.
Duruiftel fi!l«
t.i Bl.oyî LL , IMFiilMLlU hs CAVxXClhMJS f.t ys TAlLLh^DOCCF, ake SswT-Ld , V 34, pui u Palus.
sottb
uAJBiâ:
^^ io4^«^i«* ft]|ev^.i
LA NACELLE,,^
DE LA SEINE-INFERIEURE.
' C««t« F«ml|« pv«U tpp^ Ie« jc^AT». S'adrester, poar rAbonncraifut et U RêcUction , au Bureaa de la JYaceiie, Place dei Carmes, n<^. 48, à Romb.
Ob a'ebiiwm à Paras» cbe» BaisaeT-Taivi.&t , roe de Richelieu , n^. 79. — Au HÀTre , ches Cbapclui , rae de Paria. — Et cfaes toof les Libraires el
IKrect«ii9 des Pos^ea du Déparlemenr. — Le piii de TAiiouiièmeut est de i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
UNDLNEB DE CLERCS.
CHÂlYSOIf.
AIK : DrfuUez'twUt déptisca-^fOÊU. (àsê beat EdnMnO. )
A ce banquet qnî noua raaaemble ,
Pour noua contenter toiM enaeeible ,
Amis , je chante dena mea vert
Le» droha des cleres. ( bis. )
llami* et maints plaiden'rs sans ressource ,
Sondant le désert de lenr bourse,
Connaissent trop, pour leur malbeur.
Les droiu dd procnrenr. ( his, )
Approches, geniiDe orpMfne;
Si votre tuteur tous chagrine.
De voa intéressans rêver»
Perles aux clercs.
MaU, TonSf filles par trop majeures,
Qui bavardez pendant des benrài ,
De vos- procès , de vos douleurs , *
Parlez aux procureurs.
Aimables femmes négligées ,
Xt de.ms époux ontragéea.
Pour voua venger de cea pervers ,
' Parles aux clercs.
Mais , vous , effrayantes Lucrècei ,
Qu'offenseraient douces caresaea ,
. Ah \ <iontes vos peines ailleurs i
Parlez aux procureurs.
( bis. )
( bis, )
{li^)
(bis)
Tenes , jeune et charmante venve ,
Laase d'une pénible épreuve ;
Nos bras , nos coeurs , vous sont onycris :
Parles aux clerca. ( bis )
Maia , voua, vieUlea aempitemelles ,
De force au veuvage fidèlee ,
Du défunt , objet de vos pleurs ,
Parlez aux procureurs. ( bis )
Tous qui , ssns la taxe inhumaine ,
Psyez grassement notre peine
Par des émolumens offerts.
Parlez aux clercs. ( bis» )
Cliens remplis de défiance ,
Tons qui , pour la reconnaissance |
Sur le tarif régies vos coenrs,
Firlcs aux procureurs. , ( bis )
^0 '*y t qoand votre mein savent*
Garnit une table qui tente.
Ah ! fut elle de cent cooverta ,
Parles aux cicroa. ( his% )
Mais, quand U fendra qn*oaécafte
Le coût de le fatale -eertc ,
Vous devries bien , cher traiteur ^
Perler an procureur. ^ ( bis. )
^|»»%1/S%»S
DICTIOINNAIRE lyANiCDGTES SUISSES.
( s voL i8s3. Prix : 3 fr, 5o c. }
Lfls plus belles i>ftgei de VBisîoim âts$ SuU^t sont écrît^a^
Ces pngfs sont iinmorleMes comme les exploits de ceuc qui
achetèrent, au prix île \tyxt généreux sang, le premier
bien, la liberté! Ce bue les sMisses ont fait pour secouer
le )oug de (a maison d'Autridie, e>t. incroyable ^ et si Té-
|wc|ue de ia conquête ije leur inHëpndaoce était plus éloi-
gnée de nous, on mettrait au nombre des fictions les e/Torts,
leè exploits et les travaux de ces braves montagnards. Us
les expient aujourd'hui, et cette liberté, dont naguères ils
étaieut si fiers, n*est presque plfis pour eux qu'un être de
raison. Depuis qu'ils ont vendu leurs bras aux autres nations»
qu'ils ont servi d'instriynent à toule.<> les volontés et à toutes
les passions (f), ils sont retombés au niveau des monarchies
absolues, et si quelques cantons conservent encore le feu
sacré, les autres u'ont pas même Tombre de ce qu'il leur
plaît d'appeler une république. Les suisses ont oublié ces
\eri écrits*en vieil allemand sur la porte d'une* cbapelle
élevée à un de leurs libérateurs :
M Ici Jut tué par Tell^ le super h^ Gessler. Ici est le
berceau de la noble lilwrié des suisses^ en iSôy. Cont"
bien dure'a'l^elle? ausU long-iems que nous resdembltrons
à nos ancétns. m
Et cette ressemblance s'elïace tous les jours: il suÏÏit , pour
s'-ea couvaiucrc , de lire le DicLionnaire que njnus auneiz-
çons* Nous allons cboisir deux ou trois anecdo(es qui doa-
neroQt une idée de celte compila lion.
( I ) Lises les Confessions de /• /• Rousstau , et le F'ofa^^
des Frères BaehevUiem
En i7fi)« Tabbé Ravnni , rnlhouiiaiiiiê par. \^% lioflc«
a<:liori!i iicê Iroii libérateurs de la .Siii><i« , \oiilut faire cle\cr,
à M!« rrji*, un iiionuiii«iit à Içur homirur. I.c gouyrrnruiciit
irrri, flLcj .ri il »'iiclics9;i poir en obtenir l.i pTiuisioii ,
lui lîl cctii! r(.'|>on«e picinc tic boii .scui : « T«iiit t\i\c \t*i
» sui»sr» ^nuroiii être librci ot sentir le |)rit <\c li-iir liberiê,
» il» n'aiirjiil aucun b.*soin de iiio:iunien« <!<? pierre, rt $i
» jnin^ii» leur |io»térilê ^en^Mt à prnlr** cl'4 h4Mitiiiicni , un
» scnjJiijSic iiiouuiiicnl n aurait p)« plus crutililé pour les
»• luÏMCs, «pie n'en curriit pour R un*' lombét? ini csdnxn^jj-^
■• \e$ iiio uiuiem dcj lems ou la vrilu ei la liberté régniiieat
N dam h'*% luurs. "
Ce|)#niljiil I abbé Baynal oblinl p*us tint ce cpron lui
avait d*ab'ird rcluté ; il par\int à tain* ron>lruirc un O/n'"
/l'f^r/e» dans i*llo d'AMradt ; nuis le nialluur \ou!ul 4UC le
tonnerre tombal drsbus et le Jétruiait cnticreiiient.
1/anec dote suivante peint mieux les bretons rpie les suisses,
w I>î clie\oIicr de Ourten , lieutenant-colonel des gardes
suisses, clail accueilli fiMiiliêrenient ch s la conitrsse de
Krionne. dette dani(* avait en^ i^é à dln'*r un çcnlillioniine
breton, de y-iint-Malo , >i tjtnturne fpi*il ne faiviit j.tiaais
de questions • ei répouùait à p'iup û celles i\uoi\ lui adressait.
H La comtesse défia le clie\alii r de le faire parler, et il
accrpU le défi. Il se mit à labié à < ôté du giMitilbommc
et alfecia de lui faire les Imum'urs. — Quel pottgc mangez*
vous? — Iit«. —-Quel \in prtfiiez-vou.*? — t«lanc. — Quelle
viande aiiner^vous? liœuf. Du cpiestions de ce genre ob-
tinrent'des réponses à yvu près pareilles*
» Le chevalier coiniuenr.iit à se décourager, quand il ima-
gina qii*il rénsftirail mieux en lui p.irlaut de »a patiie.
Slonsieur, vous êtes de Saint-Malo? — Oui. — liist-il >rni
€|ue cetlî» \ille est gardée ]ar des cliiens/ — Oui. — tJb !
cela e>l Inen >ingulier ! — Pas plus singulier que de \oir le
1 ouvre gardé par des suisses. »
La plupart des anecdetes qui composent ce recueil n*o.il
pas le niciite de la nouveauté, inms en gtn«*rol elles valent
mieux que les réflexions du compilateur. Prouvons :
m Vue |»nrlii* d'un régiment suisse traversait le Rliin pen-
dant rh'v<*r: le commandant aiaiil été averti qu*oii avait
aperça I euiH mi de Tautte r(»té, voulut s'en rs^urer avant
de faire continuer le pansage. Il donua rnnlre aux sotdais
de ne p.is quitter la pi ice jusqu'à son rclonr. Beaucoup
d*entic eux >e trouvèrent au milieu d'un lieu\e qui ctait
couveit de js'aces. Ils souii rirent au-dr^à de tout ce que l'on
peut ini:<;:iiirry et restèrent cf*|>ei;d.)iit prirs de deux lieures
dans cette cruelle position. P'U^iiuis eurent les membres
gHés, et que'ques-uns en nionrurenl. »
Ou ne pnil , dit le roiiip»i.il« ur , pdusser pîns loin cette
sonmi«^iuj> a la diM:iptinr iiiiliia:re ; c N >*/ un exemple (lue
les Sui\ '*s ictils pouiuii'-nt thn/tir.
Et c'e>t en frauçais qu'on om> inipriinrr res lii*nes , et
à des franç.iis qu*ou le.« adresse, ri m i8.>3 * .Malheureux
compJatcur , as-lu duriiii au leni^ de nos victuin's cl de
nos rv>cr» ? ouvre doue Tlu^toire et tu verr.is que des
français ont fait plus encore qnc ces suites d(««it nous ne
Toulous pas ra\aler le courage ' H. T.
REUIMË.
En f.iii d«*cuiMne, rumin.iit im vent m ^ j'aiire m*'»Hx Te
nouVfan-r,'f:imv que l*iincieii. J'ai cpen^ïaul \rtu sou* tous
les rtgti:., à y.iri , et de lo»:s lr% riî;i:i.rs), mai» on ne
neul uia Mwnir que li- s!ci..e n'.iil Inl f-in- u„ ^ra.id i»3* à
la scien e d» îa lionne rl.èir. l/..ft dn inîMnn.r r«t bien n us
imporl.i.l q./o.i ne pense. Hes inèi^ drJi. at« et sainem«Mit
pre|i(ire4, euliriiennent la sauié du «.oij.i. et Ton sait as.ei
iVHel prfMÎîpieux du phvsiqueiur h- moral. Tne bonne di-^o -
tJuo est la première choac du moudc apiès uo bou dîacr.
(?)
Tne 1f1?e df^finllinn , donnée par tin tnatirfl do l'tft «n
sniniel* Userait présomptueux de voRloir y «içuicr qutl^M
cli'>e.
L'^s iiirdecins de l'ancienne école pxeicrivéieiil à leurs 90*
tad-s di'liiVf, des mets èpicés 9 des boissostt «icitanio». Irt
iiiéderiiis du jour ordonnent, au coutraif»^ des bninoM
calin.-tnirs, des alimens simples. Les avis sont encurt ]
sur ( vH deux sortes de régimes ; mais mot ^ )t lo coqïffNe.itît
suis aussi |>eu partisan de V ancien régime 1 que. )« suit c«"
ticbc au nouveau. Chacun son goût, même en Eaiidejnî"
tenuiif. Je ws même tellement convaincu delà bciflll jpt
riiv^iene nn.derne , que je |u*nse que ceux qui , par nièo»
de .««anté , se mettent à Vancien ttgim<^ ^ font dîejà bien m»
ludrs.
I.uluIUk qui apprit à devenir général en se rendeat à
rariiit'e, a\ec un livre *& la main , observait peu ie régime,
Poni)M'f qui était fort sobre, et qui ne voulait pas «Tan Cftî*
si nier (|Ui avait servi Lucullus , fut battu par Cimr , et péril
ini^ér^bli ment. A quoi sert donc de se mettre ah fégimef
Si , an lirn de couibattre le vainqueur de Pbafiale, l'étpèe
s'était (oiifeiité d'accepter sa table, qui dtaii bonne, et
de .sVnpiiiis^er comme iMarc*Anlotoe et les aniret veolmi»
je ni'*ts eu fnit qu'* le grand Pompée eût suivi U oo eiea^
li*nt rt'ff:mf\ Du f^ms de ces héios on connaisiait Tari lie
diiier en ville* Témoin Horace , qui dinar! rareinenlchcslnî|
el Virgile qui dinait assez souvent cIkk Itt àulref .
KK RIEN KAIEE.
tjne de gens s'agitent et s'évertuent, qui feraient bien
m: 'ux de ne rien /uirel Mes amis , je voii> m lais juges :
l/.'tlbi* de la Mennais qui, en sa qu.dilé de prêtre, doit
prêt iii r la concorde et la paix , monté sur le £ri//i:.i/r/-^7.inc,
el fin s*e.st f.nt un trompette de guerre , ne ieraît-il p;:i
mieux «If /)r n'en f-irel
i\r\ lifiiiilue qui, dans le cours d'nne longue vie , n*^ j»«
niaib su taire que de petits \ers musqués, on impiovîser de
petites n |M>nses longuement préparées, it qui au:0urd*bnî
fait ('(' pr'tits I>ons mots, de petites anlitlièses sur la paix el
la guêtre , ne ffrail-il pas bien mieux de ne rien faire i
Le roi lîobert qui chantait tous les jours au lutrin , et qui
n'e^t coii;:u diins l'histoire de France, que par les verset» el
les lêjmn^ dniii il a grosfi le rilurl, n'eût-il pas inienx fait
de nr rii-n ftire^ et de se contenter , comme plusieurs de
se* illustres prédécesseurs, du litre tic /ai n eau: 7
0 rd)rirant deblanr, dout Ir h .ttr:itie<( allaient as<et bien»
fl tjui, d.ius >a iiMuie d'rnlrejireiidre , se ruine depuis qu'il
MM.'t i;(jre du blanc d*K<»;>a^ne, ne fiTait-il p*s mienxi puis*
qu'il jiiuit iPunc honnête foriuue, de ne rien /aire di'-»cirmais?
1 n vieux (»renadier , le l)r.i< rouvert derbe\rons, disait :
I! y a li'iMilôt treu'eans, jVlat> rl.ins les plaines de Chain-
p. ^Nc . j^ délemlais l'indcpondanee nationale : câ été ma pre-
inure cani|Kignf. Plus t.inl, hela^ ! nous eume» encore à
déffuiliv IViiIrée du p.ii» : jVl.iis à .... F.a foitune, et non
le roMr;if;ey nous manqua. (> sera ma deiniére camp:.gne« Il
faut N<» lejiONer : yV nr v< ux plus rien faire. ^
>!on^eii:iieiir, plus d'homélies, dirait Gilbl.isa rarcbe\rque
de (ir'^n.ini! Pour ^nii lK>n conseil, tijIMi» fut clia**.». Il v a
i!i> ;;■!>- qui ne |)eu\rnt se léioudre â me rJfu faire.
Qu.'ail V* h'inimr^ Ii:i iiiarquau-ut , Doinitii'i s'ocdipail
à In-! li- * iri'iifliPp p'uîi)! qiir //#• /;*: tif/i ftii r.
Il' .''/■;./ .'r/-/>//j'/(- »( I ii^fi. II! !•• Iifi.iir.ii] «|.' ]r<'\#*nince
et (le ii..-iu*'iM II df , )jK<!ÛI qiic de comt d« d«'..uii' er.
Si !»■ tirn faire {^far nimtr^ a Lu;! df t I,. 1 mr* pnnr
li'ft ilali- fi^ , Cl"! I VI lit I eul-êîn» n.o ■i'. « i: 1 «• d»- iri»r
iud'.îi I f.«- , «;ue di* Ji*nr piipl'i'lr -..,.. s. |) is un p • va
l.\ré aux inquisitions dn >aiiif-(Mli o . Oi: ;•. \ |..'oi.<Li«*s d'ui.»
vindi'itlive ;ii :st«-ciaiif ; daii.<« uii pav> ru
Les cathots loot ou%«rts quaad le sonpçuo coBimcact »
(5
Qt riVf»y?iira 9 Veilril pa^Ia meilleare ri^gle de/cooâuite?
U j 0 àtê fpn$ d^un talenl négatif i ce font çeuv, qui
coDOaîssant leur incapacité , savent à propos ne rien faire.
Vofis connaissent F^«. * ^ ce récent académicien ? «^ Justainent,
S*il eùt'fîlît qpae^ne chose, eût-on pu décemment loi dé-^*
cerner les honotors «cadémiques ? Il n*a rien faït ^ il siège
à l'Institut.
Du b&n Âiart'uRictdfier , quel que aott son ge'nîe , quelle que
soit lliabîliete de ses cou Ire-mat très, doit toujours songer
qo'e its onttiers aussi sont essentiels à la prospérité de ses en-
tl^prisi», Tl' doit dbnc consulter un peu le goût de ceux-ci ,
car , si lin'heifQ lOatin, ils s'écriaient tous de concert : Nous
ne voulons rien faire ! Que deviendrait sa manufacture?
On appelle cette volonté, ce pouvoir de ne rien fnire i
force a* inertie» C<îlle force peut renverser les empires aussi
bien que. les manufactures. Un politique de mes amis dit
qu'elle est plus puissante que des milliers de bajonuettes ;
mais je u entends rien à la politique*
iVir rieth fitire. est 9()avènt un conseil de raison et de
moralf* . Ces gens aont fou», leurs actes ne sont p:us que
des tfctPS de démence : je veux me retirer de leur société;
je ne veni ipoini élrc complice de leurs actions ; j'ajmd
mieux ne rien faire ei me retirer. Ce sont à peu près
les tersnce d'un hon^rdbl^ coisifl«er|^ai)t de mes amis, qui
vient de quitter l'association dont il faisait partie,
Jean Pogne^ le fort de Idr balle, s*est mis sur les bras
un vilaine afTnire. Sr's actes de vigueur ont généralement
déplu : n*cût-il pas mieux fait de ne rien fairel
On peut faire sa fortune en travaillant, et gagner de Thon-
neur à ne rien faire : témoin un mettier de ma connais-
sance.
HJAGÈDOINE.
— Avrs du Courrier' de Brest à Messieurt les Officiers
de Vurine : « Sur la demande que nous avons faite de
cuisiniers pour le service des vaisseaux, nous avons reçu
plusieurs propositions, qne nous communiquerons à MM. Ii*s
commandons ou of(ici*irs qui voudront eu prendre coii-
naiiaance.»
Ou voit que rfi(raire des cuisiniers se poursuit cbaudcment
à Brest. Cille des pâtissiers a été menée aussi tambour
battant, quoique dans ce pnys-là ou n'aime ni les suisses
ni les brioches.
-^ « Je ne vons aï point parlé d'une petite coir.é<1ip,
» jouée au secoi.d Théâtre Frmç.iis , sous le titre de Mon
» ami Li<tr>ic « pirce que je la croy.-iis morte ; mais la
» voilà qui rc^^suscite , et je me haie beu vite de vous
<• dire , de pvur d'en perdre roccasion, que les auteurs oui
M beaucoup d*c>prit , mais que leur comédie n*a pas Tcmbie
» du bon sens.
» Adieu , m.i Rojcline ; croyez bien que je ne suis pas
« cbangé , et que je ne puis l'être !
c Si je iroavaU uo «égard plps céleste ,
» Si je trouvai? un soniire ]>las doux,
» Je chaitf^iT^it : cVst moi qni vous l'atteste;.
« Mai» où trouver mieux qu'on oe trouve en tous ?
» Le frn sacre toujours vous enviroune,
» 1^ dieu des Arts, au milieu de s:i cour,
» Sur votre fiont a placé sa coumane
B n est biea teui5 que t'anioar ait son tour f »
Ll COMTI S....
Ce fragment <'st un é<banti!lon du style de l'Apollon on
jplutôt du Mi'las que pi'blie M. T***. II paraît que M. le
comte S.... qni a 1^ ombre du bon sens est fort constant
4 #a Roseliiie. Heureuse ainantel
SPECTACLES. — TBiATBE.PES A»TS.
Iffonrofe. — Fv^upo'.^^ Lolivtt ^ y
Vtie 'indisposition assez réelle de M**'*. Legrând, a fait
remplacer les Faustes Ccnfidenees qui étaient annoncées,
par (a> Barbier do Sé^ille. Monrose nous a dédommagé
afnpiemeut de ce petit conlre-leins. Le naturel piquant, la
line&se cotuique qne cet acteur imprime à tous sies rôles, lui
ont valu les applaudisscmens réitérés di* grand noulbre de
spectateurs que son début avait attirée. Mais c'est sur-lout
dans le rôle de Lolive ^ auquel il a su donner pn caractère
si original , qu'il a reçu des marques générales de satisfac-
tion ; et le public a eu lieu de s'apercevoir qu'il n'était pas
nécessaire d'être sociétaire d'un premier ificâtre pour être
le premier talent d'un emploi. Raynal , qui faisciit Aiamura ,
a excité, sous son accoutrement jésuitique, l'iiilarité dé tout
le parterre qui, à la vue de la férule et du fouet du inagister,
s'e>t rappelé une des chaiidOi|s les plus malignes. de notre
Anacréou.
SOUSCRIPTION POUR LE FCSTL
OHERT A L\V GAIDK NATiONAU
Qua'rième Liste. — Sou scripts vus : MM.
Thëodqre Mauger^ ex-volontaire royal. — Vaanier. — Vîmare.— Catlciïcr
— CurtliiT , chaaseùr. — Jarquelin , cbas. --Dosse , gretiadîer.*—Debar jeûna
greii. — 5>àuluis, chas. — Miilpiger, clias. — Brasier*— Gaquwel , chafl.—
r>iiiliy, eh 3 s — Bataille , ch.is.^-'B. Oui» , chas. — Adolphe Dupont. — Lc'
cerf, gren,— IfHaalt, gren.— -Gdtaiii/^-Leriche, chas. — Bureau , elMis.—
Leinoine, rhas. — Meti»., ehaa.-^Garf>an ,. cUms.— Lecréut-Labbey, cha».
— bulltfux , chasi. — Blaudrau , clias.— ÀDdiin, clias. — Jacqnelin, chaa»-^
Qiiesuel neveu, eha>.— Mu>sef, ehas.-* liecroq , chaa>--Harel, cbas. —
Bordeaux, gren. — Kleker, greo.— MiUard, obas^-^-Duiiray aîné , ser^. cW^
chas. — Delaoaj, chaa.*^MuUeTiil#, fourvîer de chaa— Garel aîné, soos»
lient, de eLaa. — I^ioé, cbfis.— £n< ut, cbai,— Hoodin , chas.— Ledae^
greo.-*£d. Iifniaiire.-^.SanuoQ, cha.n.«~Leronx, grço. — Lamer, chas.—
Soet, chas. — Carre, chas. — Renault aine', ex>8«rg. — Renantt jeune, ch*
— Biais. — Letlerc, cap. de cli. — Félix Langlojs, cb. — Gauibert.— Cailloiu
— Hubert, eh.-« Saint -Yrea.-^^atU^'.-^reii^l.— A voilée. — Aoiaod Beau-
niér. — Vincrtifi Peiit — Ilavard»— lxcoui|e atué, chaa. — Caaa, ch. — Noël,
cil. — Duguiilou, ch.— «Loirhyre, ch. — Gonrnay, ch.—- D^bry, ch. — Ber»
nière, cap.de ch. — Safr^y, eap. de cli. — Dh/ay, ch. — Saas, ch.— Pouchet»
cap. de clias.— Oodefi'OVjCb.— Vouray, ch — Deshayes,cap. de chaa.— Le-
laige, ch.-^Dévé, ch. — T^euge; ch.-*Doval jeune, ck. — Duvat aine, grca,
— Gf^tefi-Qyy chp-^MarchaDd, ch. — >l^grift-Binnean, ch.— >B.uliiu, cap»
ch.-— Lebrun, cli.-^L< duc, cU — Bast, ch.-- Jea' neiet. — Bluet, canonier.
Tonne, gicn. — Duvallet, ch. — Pollliinl. — Martin iihi aioé, gren. — Cartiei
père, ex<rap. — J^icquet jeun**. — Floqnct fils.-^Fluquet , cap. de chas. —
Leioidicr, ex-scrg. — Tioletie, ch.— Claron, ch. — Brohy-Cavelan, gren»—
Mollor, caooftier.— Limage , ch.-i— M.llcy. serg. de chas.— Legnay-Deta«^
vigne,ch.-^yictor Mênai'e.^Benoîrit, cap. de chas. — Charles Dclavignet
niarcchai-des-logis , oaralier. — DoTal, (:rcn.— Cessean, ofT.— -Ganmare,
•X greo.— Clavier, cataher^r-- Ladcjr, olUcier. — Bapeaume.^ Simon, gr.
— Colrel.— 1 ecamus, grenad. — Dedess'isluuiarr, canonn.— Araaury Jof*.
Grae. Anianrv. — lA>uvignot. — Frigot, ch.iss. — Benj. Lercbvre, grenad..
— WrcI, ei-adjud. -major.— Delafosse. — Rom. Prunier, grenad. — Vigier
atirê. — Tigicr jeune. — Lauuel^-Ansas.- Laurent neveu , chass. — Beliolr
grenad.~>Auly-G<>s9eIin, chaas. — Pouyer, cx-off. •— Decruiiilie, ex-caraU
— l^niux, serg. decanoun. — Lecesne, caporal. — Langlv-Dumoolin , tx->
cavalier.- Gavé, strg. — Ton&saint, vètcian. — Boisson-Prat, gienad.^Le^
cesue iils. — Tonne fils. — Boisson iils, t-ha.is.w-yictor Fontaine — Dcsaales
— Saint-Pierre.— Vatiriel, capor. de rkass. — Vannier , memb. dn conseil
des prud'homme».— 'Donidet, serg.— Laurent Chardon.^— Moury cadet.F— -
Lecouie^kx, chass. — Duplau, id. — Louis Périer, id^ — Lmjoir, ae/gent id».
Toutain, chass.— rSauluier, serg. de chass. — Ouillemare, chass.— Fonchcr
grenad.— Loi seau, id^^llarel. — B>jou. — Perreau.— Bonnetier. — Noël Hfa.
chaas.— Hnetv idem.— Lrgouoy, idem. — Juli!s Masie. — Boul.iis. — FIroiy
L. llarel-Legentil Iils. — Ed. Heuxc. — Amédée Groult. — P. GranJin. —
1. Grandin. — J. Grandin.— M. Grandin. — Uidor Lecève, chnsa. — I^rra
Gjmelin. — Fauvel ain«, ex-ofif. — FMir\-ei jeune, idem. — R. Que vrciuonr,.
offici'-r. — I/ecèv'e, chass. — Doz, serg. d*ailii!eiie. — llarrl-Legemil ptre,
Tctéran. — Coudray. — llermont* — Louis. — Roiir:!ninMn,capor.il.— Delanoa
grenad. — Bonis. — Jh. Cvardel, chass. — Gailiaid, lirntcn. — Anbert— ïîixeY
— Sandos.— ^Ilueher, chass. — Bouquet, idrni. — P.iindcslre.— Lccourt.— -
Pelct père. — Peîcat iils.-~I.eniercier, capoiat. — Denise, gren. — Massnrn
cbass.— Lambert, gienad.— Hritteville, rx-caval. — Fiq'iet, gr<-u.— >C^mr»
chass.-*<^alanieL — Neveu, ch, as.^ — Du val , grenad.<-oC.uel, vétérai^— HL.
Gautier.— Fréd. Simofl, greuact.^ — Decaens jeune, id.— Gallet, funrrifr.
(oji. &ouscn|)tf Qrsj.Tuliil jusqu'à ce ]put, boa — J^a juù*: u dmiuin^
0iiîm('tYf
PORT DE ROIEN.
CHàBOKMKXS ET BÉlXAHATIO!iS.
0^ Charckic. du chatie-marë« /é PHn^
tems^ cap. Fmco^ ?ea. de Kord««ui.
—Courtier, M. Fauqiieux.
héclamairurs ^ MM
iG barrîf. vin. — Miriset Ain«!iii<.
6 dilo dilo. — IIrb(*rl frères.
4u fûts e5prit.— >Fauvtfl jrunp,
.{ barriq. vio, — l^ecirpcsitîor.
io3 dito dilo. — R.^loui. père el fiTi .
a.i fûts z »acs goiiiiiie pure du Scii^gsU
MoMfôm09itéu êy au iB/iiiirj
/ . IVATIAES E^TIII-.S«
T.e sloof y£ugéfie\Aiinil , de 9g t., cap,
Latiglois , V. de Ufinflcur , ch. de t^idii*.
ï»c ch.-m. le R'vfl'-P^re , de 79 t. > cap*
Teglouauec, v. de Charente , <ti. ciu-Mlf-
\ir , riu.
Le chassivaiarée le Sainl-rienif'iit , tlt^
75 I. , c. Ta^ki'iuarno , v. dé Cii'rrnle , ch*
eau-dc-vie.
I^e iloop la Jennc^ose , d^ 5;> t. , etp*
Carron , v. du Havre, ch. p1:inrhiH lapin.
Le cliasse^iaaree ta Sainlt-Barbe , et
53 U , c. Urcl , V. de MarenucSi cb, «i>L
Le aloop rAîmabIr , de 39 t. , «:. ^oël 1
Y. de Qtiiiuperl, ch. huile, miel, Koîs
Le sloop le Saiut-Pierrc* de ctBu 1 eap,
Knauh , y. de Cacn , ch. huile, lourtemji.
Le ch -m. le uHsmau , de 53 t, ^ cap
Gouycr » v. de Marenne», th. yin^
Le sloop la Felic«tc , de a? l.i c« Liban ^
V- du Hiyrf*, cil »auiuoiis de cuivra.
I^ ch • m. 1.1 Mu rie- A une , de -3 l., c.
Coiute , V. de Bordc^iux , ch. de vin«
T.a gooleTle la l^uise, f-ap. Prnvostté,
ail. à M r^cille , sur lest
^c »lonp le Prudent, c-ip, llrurï'-î .
a'-« au Havre, ch. luate lau » ai tu î ,
bbtf t.
L.i gi!)arro nieureuïe-Rpnroiitre » c.
Ptrsil. ail. .111 ll.ivrc, «ur Irsf.
isd «logre le Stinl-l'tiriiii- , r-ip CJè-
liir'icf , ni!, au Uavre , sur l'ii.
Le lictck rri:uuiauurl , rap ILiUna , ih,
pi«»irr* à philrr.
1^ c^l*AMe rAuiiiic , cap. O lliain ,
ail. ii T)iir'air ri a Hr^st , cli. vin , U\iih-.
Li got.'lflte U Philippirit' , cnp 0*1*
iir>:il , ail. au Ilivri* . cii. c.iis>'*> vîdc!i.
Ut ^t-rbaone AdtVaidc , cap. n^sraes *
ii.l. 4U1 i!.uie , »ur lejt.
P()HT m HAVRE.
èfuuvcvii-nt du 17.
f'')l riitié te bnt.k le» I)eu\-(3i>ii§înji * c.
t.iONif, v. •!# Diuikeiqne ,ch. hiiit«*«-piir>
.'^•fif oi'ïi» : !e l^rick le (léiirni • fnidi),
c M iiL;n:Mi , .'il!, à F>'cifiip, sur Ir^i.
liT d<.;re i'Ainial»li-£iizay c. Graudni ,
ail. à Cj sis , lU'- lest.
nbnslrk-..-
:^ft .uan
Notm d^ P^f^ r^umiflùs à lu il tuf r
5 caiM«« iniîigit Brnj^dl^, k ^ -fi i 7 t% ^ ^cq
t diliï tLifti diUt ^ m i-j ir, ai c, * diio>«
1^ l|*rTiq.f if«f. i«4^« hral, à i<»6 i^>,êkiù,
»S |amq.^ît'i Jfto,àfao3 ÎA^Saki., dim
tS l.fiii|. 4 lic*«, I iièiru dhn |ll«,à roi»<r. ,
dito.
3 1 harHfi, àUn dîlo , É t fp fr. « dlto.
t% ninii» niiatHJo«iîa(«r«s t rr gjMlUo.^
3i) milliriw hnii de ftimpAcbs, esop* d'Kipftgnt^,'
ti «<» Ir, Su c. . dilo.
S93 batlM(t»tu U4mr|ck, k 1 fr. ifcsp^diio,
t^u Jil^ 4il#} dii^i , A I Tr. 1^ c. i\% dilo.
lôO dlhi àifû ékto, k ih, â c. , ilila.
1«» diici dihi diiii, à » fr, 11 «. i|i, dliia.
3t dlio dîto diiti , « I fr. Ml c. dilo.
s; diin dîto dîrn, 4 ■ |r, iS c, 3^, dîiai
ilo ilfio dilo UHiUUwà irr.431^ ija.dlto.
3I dilo dilo dîlo, I î fr. lo c, dîlo.
% dito diro Honiaiitai* , I i fr, fti r. tp ,
PflilT DK QUJLUvRErF,
Stttit arrivai dm i'^llaim- r et tletc^fubàM
à iêi fiuirtf^ Jti mmûi Ir ti :
La f .ïse , cap. AuLiv,
I* petit-Eug^ut , c' na|iienetp
La Trinité, cap. Hinei«
Sf^r^ fm»*moniés à la vnai/ts du 1 7 j
L'IlrurfQi , cap« I^|>oRî>.
l^efïiALf voyant , cap. Julienne.
L'EKfani-^Prodtgue y c. L^bra».
L'Euphrosine , cap. iJeUefeuime,
La f'IofiJe , cap. AnzvitU
Lff J«nc^Ek*e , cap. >Ioiand.
Sitni montée €i passes Jcùoitt à lu
nmnV da 17;
Le Mentor I cap. Guegâii.
Le? Troti-hrères , cap, DiiLour.
Lr Sainl-Ktienne , caj^ Kitiro.
L'n^lènc , cftp, llaiyiu,
L'Ang(?-Marie, cap. I^gales^
î/K^i^*^K^rie , cap, Chreiicn.
Le PefiUFnrçaii , cap, (iiierin.
r^a JpMîii^S<ipilie > lUp, V muant.
Le .Sninl-l-uc , Cil p. T.ifioi*.
L^ S'iint*l'ierpe, cap. FUmbird.
L'A gî le t ca p . Fri go 11 1 1 ,
h\ 1*4114 , i,i|^. lIAti-l.
L'A^ hiW, <ap. ftrconton.
Le Hoy <»l^LïHtiu^ , <:ap. Mi^hoaiid.
Sont muni ri tt pOH'< i
L^Aîmabli -V;clmre , c. Li^groupc.
( I\*fU d'orit'^i. — Cubne* )
NoiiviïTïcTnk mkr.
— M ^J. M Tii I Foicli*» ft ïïU ont rrçu
de«|ttlrrï rie S-iuU-.M.ii tin . p4i 3 dt'g* 'a\
m .nord I ,Vij 1 1 î p j^ i* ■ 1 1 «'^ p-i t uif^f rii (^ t <âi' 1 1 1
tou» vtk bopnr s,iufc , et Ir mvire couli^
ïiuatl sa route vrri fl«D*JHiïU'(io.
— I.e navire le Voll.iirc * rap. fférard ^
armatr u r^, M 1^1 , R . Lam.i rt < n i i*rp et romp. ,
pM arrné au Port*au-l'riii«;e le 19 janvier
dernier^
Gnrrttrsrr y Û m^wu — Durant la trui-
pèio de lundi lirruicr, /Mi^o, c» Trub^rl ,
4^ Cherbourg , a ét^ldlê^Jliidil m V.
UVWt et a éjé •"" " -^- lTi.«—
tt un pasiftgtra ont cti sauvei*
— ^ÛEugénie , da Saint^Briesm, cifil.
ServUU Pvpro , char^ d^avoint pter
BflfODol^, a péri corpa et bieoa snr la^li
tohitSj 9 mnts^ -^ }^ifw k 8 hmii d«
cap, rlaninarl, purii de Tlau\erqii« ponr
Poueii avec un ibirgemeut de cborbMi
de terre , a élc îe(é à la c^te On m aa«il
l'équipage ; mais d, ^H MK\9JVà'^!^,JSSiS^
ne pourra re«i flouer te nmtiu. *• '***•*•**••
JMgr
AVI5 pfVtSRft •■«'—*
nuitn , at jonri iolvom toâl ^\beMiui art* , •m
h ulk d# i/crii« de MM^ l^« C>jaiiKiiftjicr>*N*
iftit^ua ti vnti^. . .^ "^
(;gii»^unt BQ !utt#rit à - cotai» «^ éÊiLtffi
t^L«»,t^ff<tf«A«mMn«f coiii>iti4l«,inlilMbi A
gr««n, |T>faN«, Uttcoautiik, lofe d»'^, ii|i#
Nbla el deeorpi; K«dr-«Jb«« ^«ii^'é»jé«p '
«tfsts; iiHtt^'|ït«ri«dff^faAiilèd*f|riil9%iRp« «
d# todiv di âola« dr iiftVMi^ ri, i»4iMw^ |^
dînnc* ciïalt«neifli:a|iAéa^ . ' .
UOUHSE DK PARJS. fflUf4- ^ 4
ci<«iO t>i>ira rJtvT flavsouvfAr
JfQiitfnOf d» u Scj4, #i>i.
Jsra^ It 6 Min j l^rSor
poolii. do 11 Hari ittt ^yf ^ 78! fif i«
?5c Joe ïfe loc i5o lie $o<?if tSr ioi 4k «
loc 5o fo 7Sr ... ■ . »^
ifrot^fAm. DE uc|rifhaTi(i9ii .v ; |t
I t-Ivk do ftï U^t% iS«) , Go. 3 o "
" iBij, t a loof aie Sit
iflaS. g 4 i0of loofila
â>Mi:j^ Df 1000 m,, I 4'p-' ■/•
Mlrf^Hf^ il? n^tilIllM faiA
AC1IOV-!i IiK LA aoQ. DE îmAVÇg^
U55f
TlÉArilE DES AIlTà.
Au Ikin. fieer d«i Uoiptcei de crtfa 7llle, *
LF. DÉPIT A MOU A aux,
Cunildic en a iciei , de MoTiIrv. ^
LA MAISON EN LOTRRIB.
V«i]drvilU to i acte de MéM. Picard, ftalit
et Ufifontainr».
LE T^ARIUER Uft 8&VILLft , .
04 lA fafCAuTtov rvviiii.
Opéra tn .| acïe^ ^ d'apri-* nrAmn^rthatantei
U lïîiMif iulu 11 , |iar«i|i*i ijniivet «avifa
lomi^tif dt (loiiisi pj<r M* Caiif4*
Cil. fiLCMjLEL , IMPRlMEm l5 CARACIERES et 1:5 TAILLE-DOL CE , acE Ssm-Lô , »• 34, pels le Palais.
'***
.mmk\
'.\H.i
H». icflL -^«^ Ajtnée.
«Bm4«TM«
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
if^fnirrTiivii'ii'irirri"ii'>'>''i'irn-^'r'i"irnnfc'ti'iiiriim->nii'n — i-mTnnTmn^min^nTn — Ti^nrn^'i — i~'"'""">ri'nitnryTnTHm(' ^ninilfcnf^m
■in* pérahlbBi Im Jottn. ft adrttsflff , poor rAbonnemeot et Im Rédaction « an Bamn de fa JfacHle , Plaav dct Canatt , a^. 48 « è ••«Mk-
dboRM i Pinia, «haKBanMV-TaivAaa , raa de Eichdiea , n^. 7ft« -*- Aa HàTf* , chas Cba^u<u • raa de Paria. — Et q|if» tpa^ lea |<ibfaii^ f|
•«fa dpa ^il^ di^ IXfpaitcfiayt. — Le prix de rAbounament est de iS fr. cbaqtu.|ripii»ira« pour JIELoiiaa » et 16 fr. So c parla poaff.
ËPfTRE A CORNEILLE.
prtttd homoie |Murtoat règnt par ton ^éaie ;
(19 9$i ton berceau, i*uDiven m m trie.
Q être infini qui , s*ëgalaut «a« Dieux 9
«le tooâ les leuu et remplit tous Ict lieux,
net cœur sj^ns ivresse, ou quel mortel impie
; nlMrdicr le Grèce et l'Auftonie,
■taer encor, cUne leur* dëbri« ^pan,
ceau dn gënie et l'école iles arts«
ttes ëloquens et de Sparte et d'Atliène,
uiparC^ mutifét de la cité ramaioe
rleraieot*iU phit à nos yeux attendrie
i héros ftnneai^ qu'ils ont ensevelis?
urs qu'ils ont bâtis et qu'habiuit la gloire,
appellent-ils moins leur vie et leur histoire
ra» cas vains autels qne nous leur élevons
(es liens oir le tems a dispersé leurs iioms.
est sur vos tombeaux que 1 on vous cherche encore,
divinisés que l'univers adore'
md ton» les climats de vos noms sont remplis',
•us demande aux lienx que vont aves chéris.
lie de Sophocle, et vainqueur d*Euripide>
li, suivaut leurs pas, aurais été lenr guide^
,, de leurs trésors, devenu rhéritier,
es rappeler pour les faire oublier;
ILLB , c est aux lieux qu'illustra ta «aissance,
;es climats en cor remplis de ta présence ,
Me , armé de aèle, auprès de ton nerceau ,
3|ilie lauriers joindre un laurier nouveau.
dans cet air céleste ou tn reçus la vie,
«nétrer les coeurs d'un souffle de génie ;
par ton sujet on peut être inspire)
s chanter ta gloire aux lieux qui t'ont créé.
nt que Part des vers eût des autels en France ,
eut , sous le poids de leur longue ignorance ,
jxirtant dans leurs jeux la guerre et ses horreurs ,
xhaient des plaisirs cruels comme leurs moeurs,
itesi ces tournois 011 des preux intrépides
ettaient fîèremcut d'innocens homicides ,
aient tous les yeux, et Mars, à la beauté ,
t'offrait encor qu un culte ensanglanté,
lès que les neuf soeurs , depuis Iong*tems muettes .
rrèrept la voix dans les vers des poètes ;
flexibles accens pénétrant tous les cœurs ,
pe le langage> adoucirent les mœurs.
Le guerrier attendri , dans l'aîr d'ane ronianee y
Apprit à soupirer ses feiu et $• constaoçe ,
Et dantf lae mêmes mains bientte sut manier
La lyre et la clairon ^ le myrtha et la laurier.
Le vague souvenir des spectacles astiques
Inspira de^ auteurs les muses fantastiques ;
Et d'informes acteurs attirant tout Paris ,
Bappelèrent bientôt et la Grèce et Thesnîs.
Plus Urd un goAl plus pur, des préceptes plus saget
Guidèrent les «i|teurs, polirent les ouvrages ;
Et par ce$ nobIe« jeitx « tout un penpfa enchanté ,
Dans le sein des plaisirs perdit sa cruauté.
Hardi sut le premier entrouvrir la carrière
Oii parurent après Mairel et Longejpierre. .
RoCroa» «que le coAt même applaudit aujourd^^î.
En paraissant près d*eux , les laissa loin de lui. " ''-^
\j9 premier pas n'est rieo quand le but nous écltappe.
Le Dut lui seul est tout, c'est lui quM .faut qu'oH l^appé»
L*art allait mocomber sans avoir existé :
Tn. naquiârtv parus, et Tart fut inventé.
Sous ta nain 9 les vieux tems, les liècles héroii|ueà
Soi\irent renaissans de leurs cendres anticjuea*
On vit le vieil Horace, à travers deux mille ans,
A tes mAles vertus instruire ses enAins.
Et quand la France» en proie anx discorjles publique! ,
Rassemblait dans son sein des partis frcuéliques ,
Tu nous montras Auguste, et tn nous fis béoir
Un maître qui pardonne, alors qu'il doit punir.
Retracerai«je ici ce moment mémorable
Oh Coudé, de son prince, adversaire coupable»
Un Jour, par tes succès, au théâtre attire,
Laissa tomber des pleurs, quand son cœur déchiré,
Entenait répéter a l'époux de Livie;
n Soyons amisj Cinna » c'e^f moi qui t en convie. » ( i )
Que devint le héros , quand Louis attendri
A ce vers solennel , fixa son œil sur lui :
Ces regards de deux cœurs si bien faits potjr s'entendre,
Furent le signe heureux de l'accord le plua tendre;
Et peut-être le ciel ne réservait qu^à tci
De rendre à son pays le vainqueur de Rocroy.
fe wpi^aaiiUtieD d^ Cinna , \p grand Qn^ài qiil a*^ft
tî do rpi, ne pwt ftiapir laa [
Lugastè, dit :
» Boyona aifiia, Cinna, t
aneé coptre le paru do rpi, qa pwt
qui représentait Augastè, dit
Unws lorsque Facteor
Ltfel, préasttt aUii,.fiaiilt ffiaKuaeai hpli, étalai iat aamé.
Mais roa lê (rompertit en croyaol quo Tenvie »
C« repi île hideux c|^iii •'•lUçlie au ^énie, ?
Au/ brûh *ée:\éiêucthi, n&l mpcçicr. e» loi ii
Lé Bf«iri^llè'b:«i!«4Qii fl t«. poSu-««i. ; ,
Ua Hoiqè«e,J^iii#iKikr«M9aâie ^ Zml««i
Ton launf r fut Maille pir en honteuf rr^lç^
Qui, las je- m tnliier daos leurs mtlriiv fin^eim ;
S'attachent a«« gi^rtét -Mibs pour monter MÇfi.piOm
Aiatî^ <Uns iim forili * Jifii arbi4*tc« dcMfii»
Saifcot des jeunes pi os tes braucluges ffcliltti;
lÊX prenant pour appui leurs ranieaus orgôaiHetii ^ '
' En .deyoranl leur suc« s'élèvent dans les eteut.
Naia à peine u» hiver a-t-îl blanchi la terHe,
Qu'on les vAit retomber sur lenr tigf /[i}i^''."°ïr i
Taodlfl «fue Târbre alors croissant stirteùrs débris,
Seof disperse dans t'ait ses ^raïunoui lUTrôucbis.
Un mini^lte ÎQ^itpnto Jliinft.t>rdeiir «<|iii.iUbiiH (•#} ,<
Ce poète-^ljrran, ou'on vît à Syracuie ,
Protcnd , rivai jalous de les succès divers^
Opprimer Ion génie et proscrire tes vers.
.lè-enetle oontr^esK tm «vides paginées.
D0BilB ^oiatn nourrissait Ics^ borileli a(Lwa#s ; ; -
SMiëve'cétUre toi ràcadêmie eo corps (a>.t
Majs V^ujte bîenldt trompe- tous ses<eliovts ; •
*Ei ptfnidaiU (|u'fln secret rimpuistanee el l-infrigite
Ceoiurent .par .4iU et 4Ainaffii? et Rodrigiie^
Tes rera tiarmoaMW percôucdn.t !'uhi\é;r^, , '
Sont trmlknls,, à ta fois^ cbçt sfpt peu^e% divers ;
Et ^unid de leu< \ pairie ^|i l/r.in les exile , ,
le monde Ifî àjï(W9f ^lidcvÂi;»^ Uur a&ile (i).
Un poète inynoatel.esA. pour, nous un luîros?
I/hisloire dOsSa aie est dans w$ seuis travaux ;
(ie n'est qu'à 'Sra écrits k pai'fer de sa gloire.'
Mail cèmbten de vertus r^iipeîteiit la niéinoiie !
roiifcii ti: ^ <pii t^ritiidraîr, en ndiojriint tes \er$ »
De dérouler ta yîêVufjcui, 4*0 ru^ivcr.^ /
Ces vêr^igps 4*^ u leurs » cet orgui'ii lillrrairot '
Qui des iuu*Oft souvent trouUenlle aan^luai^e ,
Dent las seiu n'ont jamais aHniue leur ro*irroui|
Kt ttt fus aasM grand ponr .n'i?,lre pas j^Jous.
Tu pardmirfis la faiatfie , et tu pl^ignii Teuvie.
Ta fl| plus : tôâ créj.'t protégea) le gcuic.
Racine qui déjà ji amioM^it un égal ,
Dans toi vit lu^Mécêne el non |nis un rivai.
Ce^,t«i. dout.rsudulg«oce enir'onvrit la cariiêre '
Oii le gloire attendait le ééiêhre Molière.
C'est loi 4ui , président à ses nri^niei » oisais »
Devins le créateur de s^s noMrs snccf?".
fioa content de laisser un SophocK» ii la France r
Tu prétnidks aussi lui douuer un Térence.
Ab ! si ic»eiiii(*iiàis de ta célébrité
De ton suruoui de Gas^o t'avnipnt désîiérilé»
l.e fidèle burin de l'irnpisMblr histoire
En rapprUnl tjtf trait k c6li* de la gloire ,
fins lard l'aurhit rofiquis ic tilre jiiciilé »
i$n\ marrlie aver ttïn nom dans la postérité.
lin a vu drs djllenrs l'essaïui pii^iUaniiue ,
Bampant au pird d'un Irôue u»ur|M* par le crime,
Pro«l»guer sans rovgir à d'illustres forfiils ,
Os noms que Taveair doit auv plus grands bienfaits !
Tui , sans nen nsnr|)er , toi, san!( couvrir la terre
■ Dv sang dM nations et des fciit de U guerre ,
Poissant fuir Ci*s l.ilens , mm* de les pinceaux »
Tu t'es a»>i:ft au rang des plus Carnooi héros.
( I ) Oa roimiîi Ta puttioo ridîcale qoe Droit de Sjracote avait poov
1m v«rf « «t la pli «Mie qo'il conçut poor tout le» poètes.
(») L« MrdiMl da Richelica ordaaaa à r«Mdéinla de bka la eentara
do Cûi.
*• 1) fuiras aoMi»M^B« la tragAdia de CiJ parai, eUe fol traduiit
«■ MpC laagocs dâfiiccbUSt
(>.)
Oui, lu fusgrand comme^eP«»loiqiiUMjtoo«Mii
y^^ flIKvtner t cbanler tes ^ lu marteler «uttM. •
[■■■ MAcfiDotî»^,:;---„":j
3».
eliae 'loaiicl ou soaKnl pour lua #*wJrf MSif^^aife m
fiatiouiil, prévit^nt oes cainamdea ■^n» liSj^bm'déKstn ^.-.
fianrs pour cinj|unnte .anonjnies« queVMO>'lfél!|^'Milw de
, l^rçil^i souscr^ooê, il tfera remettra Ifaf'hGtoicn celle
somme, ainsi que lOBti*s celles qui lui j^rkMdHÉîesil
autre ij^dicatibu. 'cit'ibT
_' . . . ^ „ ..' ^i. :-. • M 1)111
— 1^ proscripl4H»r Syffla^mi k^êoà toiirpaMiwt ; «sait II
proscrixaii Je« (élcs,el anJourd^liXiî l^i «ië ^pfy^rit me
..peiprnquerMaisMirité a défondu qta'elfe ni<àMe;p'r
— Quelques çirci(^i|jil^|iç^.Qmi^^pp||ei^|^j|A^|
le fanjpiix M. de U Palisse, 4»Af . M .«#«« ^ Ml^t jpUi
à célébrer Ici vertus inconte* t^ea-: . . , {, ,^,,^
» Qiuad il âlbit •■ ^patAi
'.[>
^1
ilILl
» tJuiDd il nriaix p^« (fr.r^f.ji,. , ^ .; ,
•-On nooa écrit «e Br#sf ^ qiidè'' iV-Vo Wki^^dbnt,
quMques pâtissiers ont cocim les tiheiT cff'^M^dltaanl .les
mfttruiuens dont ils se serve^nt déVrs tèi/ré'-'^boreloîffs.
Coniuie ik paraissaient avoir drs )ift^]eri^'(|iMgfeé tmmvm In
citoyens peisibies , on acrirde\ni^ lei» 69et ' lènH arwna ,
et MM. les Suisses se »om alors tMîfffâ IdMMx. <hi dit
qu'ils ont été tmoét par letii*s ;&i^i»f]^tfol» '"•*'' "'* *
Ce petit événement eit atiiilniÂfA -roppeLiadiacnet qi'e
M. Michel a fait aux .cuisiniers el >4vteiMVUUi.iAi*oi)|nciJ de
se voir rec|iercber avec lan t. da 4ie«iiévri||Meali^* conduits
à prn^fr qu'ils élairjit deivanus assc^ .^iidceoÉninta tpfi»r ooe
voir comnettre impunément des excès.
— Vous-4|ui .crOjTca n'evoir flbx$ dt Seignrun ai de
Hautes et Bui*^$a0t0i Dê»n»os^ con^olea-vqiu , |rop fbrtn*
nés vasHui,, .tout eevient dans ce uaoJMle. i&M à 'Pgiiêgt"
jiflivhes , el bmis^ea - voire sort t
« Une PROPbUtXÉ à nsage «le filature (miMJrcn cir*
» cojislances rt dépendances, située à^Rooest -aie Prdbo-
• tainc, n* 5G. édifice de p'nsieurs tillimeni k «sage de
•• fitahtrc et autres , avec deux cours ; cet imnirnMf «vant
n appartenu précédemment audit feu steor filmrlei Pffwj,
« à (lame llarbe Demojr « épouse séparée de là^iw de M-
• Jf*an Rous<^au de la Courlade, detneuraiU èi4oaeM;et
» à M. Charles Demoj, E€uj'er4 SeigmÊunlÊm Smàm^
— Tons les amateurs connaissent, sous le noùi'Ile'JfialfVf
de la Guerre^ use flatte de sujets gra\és par Callol. Vm
cripur qni les vendait l'autre jour k lVm.an « les mit w^ h
table en disant x A combien Jts DélUcs de la Cmerrel
On assure qne depuis que Von dit voci/mr,ia pmix^ Vm
demie des bonnes-lettres a décidé ^^uc çes^ravo/e o^tf-^*
plus d'autre nom. '' . !mi
—C'est isffrrut , disait hier une renvf i>luç'df Ai|Cf i
c'est affreux d'eulerrerdrs gens comro^ nou«,«pé|cp«rflejiveê
la canaille» On devrait désigner un lerfesa:sdpeeâ« eioar Ib
gens de qiultlé.— Mais ,* lui ré|>oodit une persoaa» Mniée , d
n'y a plus, madame, qu'une égalité parlaiie en!» j^ iresies
inanimés d'un comte et ceux d'un paovre folnréri, Tw^in
les deux rendent à la nature les débris d*uoe maclûne ipi*elle
lenr avait prêtée, et qu'if» ont souienl usée f "ViiiîmDjrxt
pareils. N'est-ce donc point assex que le luxe- des cawaeaiM
les ail distingués )usqu*à. leur decuièfedeiaeiare?— Gobifical!
J
•-. ;■■■ .■ "^' ' ': (5
^BpMU inhffi\ê ^ \éi yeax êtînceUvs de o4K««a y Tfni«<*
vousî MonsieDir ? Cette peroRcieofe doctrii^ « ïjë^lHe., il*a-
t-tHepM fait «s&ei de oànl ^Mpf ^ivftfiiyii^^itî^ulûitairtro-
duire cbet' les mof ts ?••. 3t jutti -^ar 1e« «ondm de. quatre '
g&d9èÀ,\0M d'aïeux, ^ue les miennes n'ajouVeroiH cko aux
exemples déjà tro^'nonilSreux d*une aussi indigne popularité.
Je le ]ure, et j'y. ti^n^r^iy tant que les dépoutHes morlekUft \
ifi nos rois. sttfoht.réH^eusementxoDser^ëes. dans des.cMres;
Si|fy9!^f^^|^v4i|"0i' 6i».p^ de leurs
,Zglisef,q«û scv^Jt 'UiMS opowi^^, et .<)iie \e$ ihiracu1èux>estes
'.4fM>îtflSci> (XHiiiiMiefOiifc à oiMubfor J^s reliquaires do toute
,l)l^clii;«tiAnté.I:. * . .
.^rlliiie.siaRqu^i^.-fi <celt« |»érocaWevi' qqe vcrtuhleu ^ mort
iÂimx^gMC^eyLïipWMr jVQhieuMr 4e .p<^rti9H dé ces ffidiciiles
baronnes de ihcàtre , dont les orr^maùt n*ont ^s «ncore
entièremens disparu de la société.
.,— -,V9id.Ufi modëte d'analyse^tlratn^itiqai* ^ qne nous avions
«iubli4.d.&. cijlor : ce ni6rce«ib est digne d'être ofTcft à Tarticle
galimatitiàs de fa prochaine édition du Jf ici iqnnairp des
i UilMiS^- ^Vims'l-^^nft extr$iit à\i\frect^iî^^ énigmes,
• -é I^IHs lit^iqiie 'J|^^un.e riche fumille , éperduement f^mQu-
« reux d*unc viltàgcôfsë dbntfe père, nijcien et brav^ mili-
» taire,9 rejjlt* JM^ec îtnHgnatTi^ti V proposiliQU qui i^i «sit
N fiaite àfi s'chii^ier ; -mojrtîriuant'' piie iiiaei|iD.ité , de la
• chaun^iëre -dte* sei per^'s , .àtiAr^le. mettre qn terine ^ux
• liaisons die^ deux ]eunes gens; le pëce du jeune |JQii>me
• ^i4.W vFP^ amour potic iK>iii(îIs- est pitès ^e consentir à son
NI Ijiypfenj;, et^up oncle procureur qm s' ^: oppose /et prétend
». regl)ei^ les ^seiili mens des .^f<ns d'oprës le9-dr^bâitions du
» code dont il Ç4^^«ies s^rûcleskjà toat propos, mais qui Boit ton-
?iiA^^'^*ft'i^**i -^^^®** **** larmea et a ^ g»|ici»' ïàj^Hèiste de la
>\ pcti^p jpajfaHM<^râ Jaquelloil donu^ên dot tVutton bien,
» cil yert^ dii.cliAp^lrf'e dôi tdomêaiion» ; tels sont les per-
» sonnuges , le pian et la marche d'uue f>l nette ^en un acte
*» qui ,::9qaft'le iiltt! tih^Ho^é eft t^Amàiir^^ '^^j^^H; ^M^ » c©
» ihéÀbftts ^rpcës à 'Vfuref^ties'détaif^ piquons '(^t*!i^ cou-
» pl<t9 'Mki'r ngridabieinVhi foiirnés. > Oti^ï!:.'. Il est enfin
-pemsÏB^r'VVipirer et -d'admirer !l!....i '* *[' '
fiPE0TACtrR8i.~-Tiii*AtRR »fe^ Arts.
( Aa pMNk d^HtfèpfJwJ. ) ' '
^ f^ JQéfîi Âm^urenx» -^\Ln Mtmon en Loterie, -^ Le
Borbier de SéxfiUe^ ojiféra. ^ ^•
On arrevo'bier avec un nouveau plaisir 'iVpéra dn: Bat'-'
' hier de^ iSdviiie ; les amatcrurs de l!art qui aVàicnt assiste la
veiller à la comédie de Rfanmarchnis , ont pu ji^ger mieux
que jamais de la ^le-traduclion. Plus d'iritéret, plus de vie,
-plus, d'action dans l'opéra ; la m.qsiquc est tout. Mais la mu-
tique est charmante, et c'est beaucoup. Cet ouvrage a été
■ )oué et chanté avec -thiit rciisonible désirable/
■tUne'norabfeiHe et 'bnllatile assemblée remplissait la sale.
Quand il s'agit d'une bonne action , on voit toujours les
^ ^ If cançus s'em|{ress^/ çi*y souscrire. , . i. B.
. ' SQUÇCpiPTlpW mUR LE FrSIL
^OFFI^KT A UN .aattOE NATIONAL.
Cinguièithc Liste ^ — .So.uMnirTBuàa,: MM.
Gme. Bottier, thîUJi..— fliiîflore GiUe».r—Bouqf)ct.—Trnade.-— Thomas
' Va11oif.-*Gfllè.-N4poVêoa IVllier.— Clutel.— ^I^raël Kiitwaa, -«baawar —
Oitonin aîné.— Louis OtUinia.-^Pnyproux. — Adbip. Konrnot. -**P. L«
Le^rrlier.— -L. Hodan, f;rco. — Aaij iiU aÎQ^^-H^oiBei, gr. — Dri«e, id.
'^ -^:^4hihdè', ci^.'— Ae'my, chat.— Lelpog^T-Tierrr.— Tromper, eb;-^ Bottier,
'• tali f 'Q>iett%;-gren. — l^fb^se ftU, |reD.— ^cUme.-^Biincbemiiin père,
. vétcfSa.'^l^^lerc C , gren.— Vaîlery':— Uisn«ry. jjren. — Tiard, chas,—
■ Vrftp<;oM, ob.— -Phiard , gr^o.— 'Béncfd, cïp. de f^ttn. — Kréhonrfjh cha«.
r-^B^ysoQlt.— ^LeoMMOQ nevea» fiwn. — ^TalM^'^reo.-^DtboïKg, f^n.-^
., Vîelv.jçren. — G ojoo,gien. — Leroy, fr«».-*«BilloB , grea.*^M. I^iabert,
çrea.-^PalaïKjne , ctcii. — Arnaud Pupré« greii»rr-BMt|rfff4iQ , §ren*— Le*
gujy; lergeD^. — M. L^unay.— ^TboipA^^ l<fgri|i,. ctp^i-^Tbarel^ tcrgMit. —
• -'Bèfiéiai «faA— -Le MêiaîUrs , c\\ — B#ane.-T-Jain4i.-irl^voip(i ,^ch.•r>Dc*-
f , p^let.^-^GMItot , c%.— -iMb^l, ch.-^Ler«lkm.-^rjimpartl— dnifiie: —
. y^^oMo^M^i poniF^M<K>r<Gaiés;j^tM4!i-g.4»&kVld^, cfa.-^lBal» ^1^,
.eJu—^Lassire, grco^— Uenic » grca.— ^Isard , greo«— Label, chas»— tfaina-
)
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Caba n .«■>.bwtf«ltciwb<iU BtHiliâd^ m ^»^ V OdHÎltf .— fcm^^an lils aioé. —
Ir^fottt,. gieii.— .Céinootl ogr»vr.«->D9lî«'r4l)a, kfréH.^^TKbVel bU, gren. —
!De1a|iays.t .«erg. de cb. — Giiilla«mfi;(Iicfo9.«rf- pDaip^-^^rnoiiuand père.
— tirnorroand (Ils aipé.— Lflnoina^ fila>» jraoe.*«-Prrcbrl.— Lc-comte
' filiaV^>^è--^^^itot-6l9 , cap. de chaa.— p. €. Pifusy lvU<r- Daize.— B. P.
JHenjlM , grep.— Tfeveo. — Pîcbard jedi|c,^oba.i^«- OlvUlp^j^-^"- — Jo"an ,
grtè.-^)Aiili^v jénfae', gren.-^lefrbvreV greo.-^Faôvet, 4-b.— Fiandooin.
-. ti.Giii^ oanodier.— ■Eyqnem.-^fll'Mstîëii ttfière ,' di.'«-Buiqnecbais,.cb.
■^*l«par« fl •-grciii-^Hitter.— -Lnqla Q^anel.-^.SàhîUXndrc , rb.^lsa^c
P'OitoDt , leh.'^l'l^cbe y.greo.-rRnbiisae, gr.*-^SIarib«iÉdl/ftren.<— Doboc.
.gren. — ^'Joprneapx jranc , clia*.— «i'Vançoif -loomeaD», ^d— Drlooaid*
' greq — ^Ma»«vîHe, .grro.-r-Cap^ j«UD«..frriw«-4'«|#yigriu.— ^^arir^gr*
Vàloi^YJeinie/di.'r^niiboc iiirT,.«}i.-nMlloty^--r>U9IHI^ «h.— B. ^.
iToura<^Ù, çap.^^Delaqdre, gr. rassê par ordonn — Gan.dray, sap.-pqn^.
!-!-Terip«nt, cbaa^^LanreDr, greo. — Oilla^.-:-.I^oy .> -'Ltooeor^, gren.—
I^page, €b. — Uoavbe.-^^Vortier.^^Salllon'^ silp'.-pnmp.^-^oëT, ««p.- p. -—
Caucby, a<kp.-poiup.— Poponi, 8ap^poilip«<-^PIcn«4>Mlilrte , vétéran —
.GailUcd , .fc Talicir*— L iU|V4filÂé4.^F.J^0«flisr.P«-IJl%p^tfl!>cr.-^ftIaiafd ,
cb.— Anoël |io/ç,,<:^s.— ^ej;re QalliKr^ji9.fb.t9- -yj|;o»taîii , ex •-off.—
Pigf rce.-p-C(aiid»p pqfe , Téteraii, — papdin, ftxraijj.-m^^^ltaîne , can^—
Bécboo; Iber^. cfé cb.-^Dohos, cap.,de cWs.-T.<Àj^b^V<'*P-4^ ch»%. — Tro-
pel, grtn.-^DffT,' grrîi..>lHn«{er-Ada'|n, ^^gr.— Dffvfeai— -Lacire , igr«
J. B. Ottlltaiime, gr.-^LaQroHie'I^mriniar.-^-^'S^ de qlyia»
• «^mpdio. Canad» ohj-^Ang.Canud,— 'Pdifvtrr, çaj». d^c)i.^— ^Boarieniic^
cb'aa.rr'^ILAïaAtl , cb.— LfifOq, ob.— Milqftd^. ..gr;>^mM père.— B^b*
.fils.— Boi^irt — Gaerant.r-^JLq^i»: If^nnç.oifk^ ï'ravçDis ittonfray. — Dn-
niospil.-^ f(l;)lIot.--7jyicuifr|iy fila.-^Btnf t.-r>L«tS4A^r^t>c. — Lctannepr
li)^<"^Cb. nèssU.-^ Cbàiiipiop r-Iumcl j fbas,-7;M ^pu'lf^'^x — fx>ois
Doreulot'.'— François Trit^èr, ch.-^FloreDtiQ S^arntmv^a.— GocUrd,
ch.— l^epae.— Lnaîsi Audhi.'^EKe'AÀdi'A:— Paol GodHcoy i>T..6odCr<i^«
J. B. Koger.— Narciise-MHle.— Tiell« fiU..— CèNur-PciâDO».- Bi^v>>t
jeune .rr>lkiKtiinîi , 9kro(ri---|]fiB;iffr«t; ch.— ,Codfer«)3^,«--^niBenil, jr»
— Grj^yeyj— .Pifrf«.Jii»|in, Tètéran,->.Alexandre flja aine — Tro^nel/f^/r*
— P^relYp- Qrlvs;rt-FiUA>u^»c.h^a»-^p4»leBfre jeuiie, cb.— ifnnklin-Gr^u» t
— Félix. -~ 1^! . FilJeu|.:t: I^p^F* » caporal 4c gr eo^— Lcf^pirjkane. — RIgot
fi»8.— 1^/1l!plac^ôr.--PicâtA,' qa^,-^]Iii|«l , cb— Unlal.f-MasaeKn.- ta
BoflM't;'— ^t)(iCiAir, èx-iwirg; de cKsii.— Sinon. -^J efrb?r«.— «yignot.-rPor»
cjip. de cba5'-ii'*Tlinricr, cap. oe. f^ren.-^Apbé , %ij».-poipg.— Tierc«li|fc— ?•
Bobt^igcOK aia.-M>iklfiTf>t ti:», on*.— Alex. DrlapOTle,ofr.ca«^ — Paru(^
"^'V|lW*A,TrrlI« J. BoUf uioi» , ex-lieat. — MoHi-e, greu. — Franc. Ponlain,
^.chfif.— /Jljiert, ob. — ^LiiiHiont. cb. de la MgKin «PhoiïAitfor.— H. J. Dc-
''Tàrâe.— J. Delarne.— Louis PqfaoSi^eiK'^.-dM^.—t^liaudeville.-E. ^1-
metf.— X. GraU.— J. F. U. I^n^î»e«, ex-mfbouv^— Qo^iel, grcp.-r-
Chdheoatd, ob.-s-Ch.J. Petit, pCT-^o :/V.Je A|î-"~.9^**,«:i**'**« "~^5P***
Iran App«^.-^Ffimery, Vhi— Delamarè Jf'nne, qaaonier.— Léopold lil^«
^nen, niutici^nt-^CoqneccI, vétéfartl — ^^blahc — O^nerel fila. — fiogéfM
Ûnpnnu— Pienc .Sénfitrar Bobé.^^TIHèhiiiire -—Bâtard ,' 'c«>. àt cb. —
-Rim,— Bui|iér, <;U;ts.>^GonrlIain^ ch.«^'4LeiÉai«f|afHl, cb.— VitfUapt, t^
— Cil -Marie Bu Ja!iaiu,eb.PT- Maioot, cb.—>Dr|ar»i1l«.^ (pr.— ^aabê ,^. —
Btilot.— Lenier)e-LcbertrA»d. — Al^s.-ry^ilf tte.—lfclbbfra. — lîogneCr—
Despi^nt, gren. — Uelacroix, gren — Picard , gren — Torqner, gren..— -
Dutlinit fiU, gren.— I.ef<rbwï, cb.— Baaip, vétéran i- M ilôt.— Jn^tin ^in^,
Yctétan. •—P. Bertrand. — David, grenaidrer. — Boutigny , cbaksenr.—
— Debeim;.— OoiniA, cha«. — Harif, ch ^S. — Fogot père.— Aiiber» c)r*
— DainK'Os, seig. -maj.— i)e6qninnrinar<^. c:p. cha%.— ^'lle€l**rc, aâp.
— r.. Dticlo*. gren —.^Favci, ex-cap. ^^aovMëau.-^JaiiiH. — L, Uar-
dclav.e'x-cav. — Thillavs, cbas. — 'tTu&snn, cap. ehaa. — D» Pir,rret.-*-
Nocl jeune , cap. grrii.— Aev pècc— Q. aev«— J. Iif->v«— Lotellier,
can, — Florinmand, can. — L. LojiPAu* — S. JLcdM'aiiir— Vasseur, clias.
— Brieit.'.—Lein«>iliour.— Fagot Gis.- X. Fagot.- A Fanei , aap.—
Imval , grén. — .\drien Pirou. — Patin —-L. D»'sprez...T*Bossard.— '
Vivien. — Onillcniare afnê. — HiII»i. ex-ciporal.— P.-A. Dnprë . gr.
— 4)tipQrc, groB, — Marie, serg. de cha4S.*-G:ilt< bols .ntpe, cha.-!.*-
Galleboii jeune. — McMiil, gren. — M.u-rl, officiel — ëonoher filt,
. ctpor.*ch;is3. — Joly, cha:»*. — Fery, idpm.-^Lepre««st, id*m^Diw
parc, idfui. — Dejiliâyça, i|leoi. — teiiclic, grcnaU. — Qu'esnel ^n^,
ciporal.— Glotia fiU, grenad,— QuiniiB , véuiFiii.r«aeMuit. — Pn-
fa^cl. — Micb. Hurou. — Thoin. Hcrou fiU, gren,~-l^aKtine irune
— Libertr.ind j-une.— Gallon.— EJ. Moue, chas4.— Hamaid jeune.
— Ernuit jeunr.-^Qiiesney afnc. Citalirr. — Angi Qne*ne^, gienad.
Leconle jeune, vétcran.-l-].ccontc nev u. — Mollet, ancien ■iilit.—
Cur-a, •apeuf-pomp.— Am. Saffia\. — Delay.— Fev*»i , chas^.— Ln-
dieii, idem. — Serre, idem. — NoiirVv fiU.^>vUDa.»i».« — Ang. Harbit
— Gagniard, fourrier. — Ld. SiM».nie..ii\,— F^nvtJ, ,— itv ilHri.—
Al|)h. Musftot. — Alplî. LcIpii. — rup:i»-Bt>tiiin, »ap.M>«\ffip. — l.ancl
grrnad.—Meraian, idem.— Caillot, ex-fr.iirr.— Lev;^va<Miii. chaa».
— La noula\e, capor.-grenad. — Saviri. gienad. — L'inx ,"fi>uri. de
qhfia.^ — E(À«noa aJné, cbais.^tli'-mie | ♦•'•^. i^em.^-litg.vvl fila
atné, grcnnd. — tlemoussin — Tromp.«.^Cif^netï > ..Ti' **■;•. -«
395 Souscripteurs * '^ nécapi.ulatian justju^à ce jour 1197.
( La suite a DEiaAi.>r. >
0intttW(? 4 ^inHsivk
.^r:^
PORT.DE ROUEN.
Est entré ï Rouen , le j6 , le smack
oUeoibourgeois , de Vrow-Ge zina , cap
H. liMrman, ven. deLoudres, ch. de
tSy colit , formanl 3 machines à vapi>ur ,
pour M, A. Pontrevé.— Courtier , M, Fon-
ttiae.
MOUTCMEZrr DU it AU 19.
VATiaiS WMTBiM.
Le chaue-marée la Babet-Catherîne ,
cap. I^thocrs , de 73 tonneau i « feu,
6m Bordeaux , cb. tabac , vin » eau-de-vie.
Le chasae-«arre la Jtnny- Julien ne,
cap. Laraen de 46 ton. , ven. de Uor-
deaui , ch. TÎn y eau-<>e-vie.
Le sloop ^AinlablcDëtîr^| cap. Du-
bîssoa\ de 19 ton. ven. de fiordeaui ,
ch. cidre.
Le aloop la Provid«»nce , c tp. LetcUier •
de »8 Ion. y v. de Rordeaus « th. huile.
Le chast^marée l'Anne- >larie , cap.
Laurent , de 70 tm. » ven. de Maranoe» ,
ch. ici.
Le sloop l'Augnste » cap. Lîard de 44
Ion. , ven. du Uavrc , cb. bois , goudron.
Le cbaue-marie J'Anâ-de- la-Paix , c.
Fardel » de 44 ton. , ven. de Rordeaus ,
ch. y in I easence.
Le sloop les Deui-Amis , cap. I^mon-
nier , de $9 ton. , ail. au Havre, li*g«*.
Le sloop le Sucres , cap. Martin , de
54 ton. y ail. au IIa\rei lêge.
Ledogre la Rose , cap. Vjimc» de 5^
ton. I tll. k Caen , ch. engrais.
Le brirk la Jeuoe^Françoise , cap. S»-
vidant, de 63 ton. , ail. à Treguier, ch.
pUtre.
Lefldinl^rt le Jean-Raptîsle , cnp f.e-
fuesne , dtf «9 ton. , ail. à Lancalc ,
ch. bouteiiles vides.
La gabarre I la I«i»e, cap. Simon, de
fil ton. , ail. à H»iiflr*ur , rii. |>l:Ure.
La gribanne , la Bèrpuice, cap. C^ovon ,
de 59 ton. , ail. au Hair<? , mit test.
PORT DU IIAVRK.
IfAViaKS »!«TRIS.
r«a goëlelle la Dorade, c. Duto , t. de
Cidii , sur lesl.
Le »loop le Jeu ne-R manuel , c. Rourgr,
y. de RoIrrJain, ch. de froiiia;*e«.
Le bricL le Mrnior , c. Ilailot , V. de
Ruifiios-Avies, cb. de cuiri.
1^ iloop rElêunorc, c. lioursj , ail. à
Rouen , ch. \iii.
ije sloop le S inr-r)oniiiii(|ue, c. Du-
hos , «M. à hnurn , tU de \in.
Le dogri^ la Marie -Di'sirée. c. .Mail-
lard , ail. h Rouen , rh. d'huile.
L^ flo^ie !.i J' iirir- \rK'Ie, c:. Dubof^all.
j R;»le , cIj. pLnrhes et cuir4.
PORT DE QOILLEBECF
Somi arrivée dm Villequw.
LTipoir, cap. Perrier.
L'Espérance , cap. Ferel.
laCaroline*Aîuiee , cap. Liaed.
Le Vigilent , cap. Blanconnier.
La Bonne-Famille, cap. lUillard.
I/Ailëlaide , cap. Anfray.
Le Rojraliste , cap. Letiran.
Il est monté aujourd'hui, qnatorie i
quinze navires poosȎs par un bon frais
de vent d*Ouest; dans lequel nonibie se
trouve une goclctle américaine.
On endouucra les noms demain.
CHAaiBRE DE COMMEHCB DE ïf ANTES.
f>M SablM, le 10 nan iaa3,
A Monsieur fe président de la ckamAre
de commerce de Nantes.
M. LE raFJUDrTTT ,
J'di l'honneur de vous prévenir que
M.. Tadmini^trateur des cla»ses du second
quiirtier de !)aint-(jilles nie rend compte
de deuE naufrages sur les côtes de son
second quartier.
lie premier a eu lieu , le 7 au matin ,
sur Bois-Vinet , côte de Croix-de-^Vie ;
c'est le chasse-marée les Troi>-Marîes ,
venant de Redon , avec un chargement
de bois t le navire et la cargaison sont
perdus , et Téquipage a été assez heureux
pour se sauver , malgré la violence de
la tempête.
liO cieuziême a eu lieu , la nuit du
7 au 8 , sur les rochers de Syon; c'est
le chasse-marée rE>përance , d*Ettl , ch.
de vin ; mats la tuteur ds iluts l*ajant
réduit en mille pièces , ainsi que rrqui-
page qui a péri dans ce funeste événe-
ment , la cargaison e:>t en bien ui^iuvai»
êlat , et on en sauvé une partie qui a
été mise, |ioiir la snu»trairc à la marée,
d;iiis les cre\as.'«es de» rochers dont cette
côtp e«i hi'ri^si'e.
J'ai Ihoriiieiir d*dlre , avec une con-
«idération di^i inclure , Monsieur le pré-
aillent, votre lrc«-liuinble et très-obéis^nt
.serviteur ,
Ac commissaire aux cfn^sef de la
marine, Pir-nÔM.
P. S, Soiiante barriques tant bonnes
AA et LR
que mauvaises aux marques |^|| ^ nn
ont été sauvées. Veui-lez bien f.iîre in-
sérer ces événrniens dans la feuille de
commerce de votre ^lile.
IfOUVEM.LS DE MKR.
—Une lettre de Le.4iicvcii , du 10 mars ,
annonce qu'on n-ivire américain , d'en-
viron ^tw tonn. , ch. aH H.iirrecle diverses
fu.ircliindises pour C.harlesion , a péii I.1
\eille à 4 heures du un lin sur la côte de
Hloiirgneniaa ^ k i lieaea d« Ltanevea.
fétf second et 3 hommes dt Pé^siipo^i vm
été sauvés , le reste a été noyé. %
Le navire est entièrement brisé; mi*
gartie de la cargaison est p orlée par l«a
oCs k chaque marée sur le r ivage , et !•
peu qui en est sauvé se dépoae en lie « sAr.
AVIS DIVERS.
CACHET EN OR PERDU.
n*, 43. — n a éléperda hier, raafti-iBBiahM,
rae aéBMaojE , m* dc« Bani-Eaiaas . oo plpce at
rDc Si-Gwvau , aa CACHET en OR , m rofiiM 4o
bagut, Booic d*UB«topaie, ■urla^aallt etf gnvéé
■D« fcoilla ém lieri» , avec cm nHMa - J0 rmemrr
où Je m atiachc. L'OB de ee CACHITr w^ehM ,
cf reprcienie d*Dn ooié /a renard et ieseaismims j
de l'a Dira, le loup ei le eorèeam»
La ppfBonBe qoi laoraii trouve, eat priée d'c«
dooDcr avia sa fioreaa da la Xacelle « placo
dea Carmca, u^, 4a. oo cbci M. Bloqvbl, tepri-
mear, rue Si.-Lô.
Il j aara bonne RéeiMDpease.
BOUKbË DE PARIS, D'UILR.
Effets Publics,
a^Q p<)ja r.RNT ro%suUDSs,
JouisMacr du 11 S*|H. iSu.
ferme le 6 Mari « Hsf Soc
JoniM. dn sa Mara i8a5 •MF i5e 77' çSe -7/
f|oe 80e 70e 7Se Soe 76» 8 Se ifoo 7;f pis aûo
85c Suc
KErO^VAlSS. DK I.lf.X |n%TIO«,
JuuiiHiMT du 11 ArfiC. iSj»,
Ech. du aa Mars 18^3 , lin. 3 o
i8a|, 8 a iOof7ocioif
i8a5, 9 4 loofioofSiM
«5e Soc
Idem NoHiMATivra, 18a 4 loof aoe i«m*J
ANivuiiu nR looQ m., à 4 p.' */.
A%rr lola rt priioea.
JouiiMiKi* •I- Dtrrmhrv iSai.
^^y*t luool
Ar^o^s nr la r^^q. dp raa^^ca,
Joaiiiaecr 4^ Jiavier iSsl.
i4S5f
TllfATRE DES ARTS.
La <lMixi« mr repré»cnt.itîon de M. MoMBote ,
premiiT Coiiiic^Bc du Thcarrc Français.
LA CAVEKjNK,
•■ ROLAITDO CrIF DB r.BICAVOfl .
Opér.i cQ 3 actot, de D* rcjF ec Lcsurar.
L'ÉIDURUI,
Comédie en 5 aciPf , de Molière.
M. Moiiaosi remplira le rôie de .V«/carr7/e.
isthr , MM. 8 liv-Eine.
Léundré , Hncbf.
jétlnrêi ^ Ca»aneBfe.
AiasrariHr , Mitiiros-.
Pmntioff'he^ DuruUielj
Anê^nir^ Ouvaod»
TruftifiltH , Ravnal.
l/n Courrier , Vaûiie.
Fréta f te, Moi-cW»B.
rW/> , N«ad. La lui.
Hjr/ *peh'l e , Saitti- Elne*
Lu. Dl.Oty KL , IMPRIMCLII eh CARACTERES et ui TAILU>-DOL*Cff , aii Saht-Lô , >• 3^, paû lu Palais.
JEUDI.
%o Ham x893.
H». i«6— a** AffNÉB.
piuxiàips Tamirrii*
^5^.
r*Trt..
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉMEURE.
OU» FMHlle p«raU UMi Im jaan. S'adrastM-, ponr rA^bonneacut et U Rédaction , aa 3wean de /a I^acelU , Place des CftmMf , b^. 43, à 1
Oji «aboaM a Paria, diaa Baâaaor-TaivAaa , roa de Richelieu , n<». ya. — Au HàTiv, chi« Chapcli.b , roe de Paria. — Et ches tona lea Lilifiùrca fft
BiMot«en 'daa PMtaa du UcfiariaMeftt. — <> I« prix de rAbounemcat oar de iSfr. chaque trime» ire, pour Rouen, et i6 tr. 5o c. parla poate.
chîse et do pureté. Il joue véritablement dn violoncelle, et
non pas du violon sur le violoncelle » ce qui parait 4e biefts
idéal de l'inslrument , à quelques igaares ; il connaît les res*
sources du violoncelle ; il sait que sa principale beauté con-'
sisle dans les cordés graves , dont rintoniialion profonde et
riche, exerce tant de puissance sur l'Âme ; et il ne perd paê
son tcnis à toutf^s les mignardises qu'il est si facile de trou-
ver a côte du chevalet : il cbarile« et la voix do son instru-
ment qui passe avec une extrême aisance, de la note la plus
basse, à la pins élevée , se plait souV^nt dans le meA'irm ,
si(*g<> naturel de son empire.
Le concerto q^ie nous a exôcuté M. Romberg , n'est pas na
di* ers froids recucirs de phrases banales , ou de dfikcultés
s'ins mélodie : son auteur ne se contenue pas, connue quel-
ques-uns de nos premiers arii.stos , de réunir quelques frag-
inrris d'étudrs bisarres , et de venir prouver /ju'ii connaît à
fond le mcv:ani>nie de sou instrument. M. Romberg n'oublie
pmnis qne la musique doit être le plaisir de l'âme ^ sou^
peine de devenir une faligue nonr les sens. Son concerto eci
inlitjilp : T^ôj a*^e; au Mont Suint- Bernard; et en effet, on
rt*lrouve d;wis le rondeau le plus séduisant et le plus grsf-
rionx, celte ravi.ssanle mélodie que Lafout nous a fîiit can*
uaitre dans ses souvenirs du Simplon.
M. Romberg , avec une réputation qui date de loin, est
encore un pbénomëne tout nouveau , il amène avec hii
un nis , jeune virtuose de onze ans qui a pris de bonnes
avances sur la succe:>sion de son père* Le jeune Romberg,
avec une physionomie aussi décidée que celle du père est
douce , manie l'archet avec un^ énergie précoce , et tire
de son petit violoncelle des sons ausNi purs que touchans ;
il arpège déjà avec une étonnante hardiesse; et ce qu'il j
a de plus merveilleux, c'est qu'il unit à une vigueur re-
marquable pour son âge, le don d'émouvoir et d'aller jusqu'à
i'ame : H n^jr a plus ctcnjans !
Tous nos artistes en violoncelle feront bien d'étudier le
concerto de Romberg : quant à ses ca/^r'cci , lui seul peut
les rendre avec autant de verve et d'originalité.
Il ne nous reste pas de place pour madame Pasta , et
nous rougirions d'en parler pour eu dire peu de chose; un
talent de ce genre , de même que ceux de Garcia et de
Peilegrini, demandent des colonnes entières.
On a euten-Ju avec plaisir une symphonie concertante ,
exécutée par Vogt, Guillon « Henry et Dauprat« la soirée
avait commencé par l'une des plus belles symphonies d'Haydn :
houneur à M. Grasset ; il est impossible de diriger uu or-
chestre avec plus de talent et de succès !
( Le Correspondant Parûien. )
SOUVENIRS HISTORIQUES.
Un jeun de caui^ugne se félicitait devant M« de Fénélon,
d'avoftr «bol i la daa(»e des paysans les jo^s de dimanches
et de f^les. M. le curé, lui dit ce vertueiix ercbevéque ,
ae dansons point , mais permettons k ces pauvres gens dç.
danser; pourquoi les cmpéchtr d'oublier uu moment qu'ils
sont malheureux?
Les cardinaux de Sarbonne et de Saint-Severin dansèrent
au bal que donna Louis Xt(» k Milan, en i5oi.
le cardinal PaUviciui rapporte qu'en iSftst les pères diï
concile de Trente donnèrent un bal à Philij>pe H, roi
d*Ky>agu<^; que toutes les daiiiès y furent invitées; que le
caitrinal de Manlone ouvrit le bal , et que Philippe et tous
les pères du coucile y dantcrent.
Le P. Méuélricr» jésuite, dans «ou livre des BalLits
jinciens et modernes, rapporte que, pour la solennité de la
bt*altficatioiv de Saint Ignace, on donna un très-beau ballet
dans lequel figurait le c//6'i»u/ de Troie y d'oii sortirent les
danseurs.
Siint-Foix demande quel rapport ce cheval et les mnlh^ur*
que son entrée causa «lan^ Troie, pouvaient avoir avec
!riusUtur!ou des .iéauiles et leur établissement dans un
.^édUiies
■ royaume.
fji réponse est facile
le cheval allégorique désignait
Saint Ignace fondateur,^ de l'ordre, et les danseurs qui
sortirent de ses fîmes, annonçaient les jésuites portant le
trouble et la désunion, l'hypocrisie chez les peuples assez
aveugles pour accueillir ces tartufes déhoatés.
SALLE LOUVOÎS.
Concert donné par M. Romberg.
Paris, naguères, avait joui des talens de M. Romberg;
Ions les dilettanii \ui devaient des plaisirs , et plusieurs de nos
artistes, des leçons. Pendant sa longue absence , Romberg
ne nous était pas devenu étranger : o'n apprenait ses nouveaux
succès, on exécutait sa musique , et on entendait les virtuoses
qui l'avaient choisi pour maîlre et pour modèle : dans ce
nombre, Bohrer jeune se place en première ligne.
Enfin , M. Romberg est revenu vers son aucieime patrie
adoptive, et on l'a reçu comme un enfant chéri. Une triple
salve d'applaudisseraens a signalé son entrée : il fallait ce-
pendant en être économe , car on n'en aura jamais assez pour
ioo aàmirable exécution.
Rpmbsrg a nn de ces Ulens francs et purs qui sont si
rares i nuime sur l'ioitruaieQt qui demande le plus de fran.
— Un violent
MACEDOINE.
oragfi qiK édatn Jernjêrefn^
C «T
It près
«le
Brouvnsville , dans la pil^ifc #c^(lcfiliil« df If fviMÏwtoAt.
* Irtnt'Ia'tJfftter ■*
déracina un cMne éoAnitf «' 4(tnt ' la 'diOte f^m voir jiue
fturface en pierre d'environ srise pie«]s carrrs ; Mir la<|iielle
iont gravée» plusieurs figures, entre autres doux de loriue
humaine, représentant un lioniine et uuc 4îeHUiA«^ltCgE&L
par aa arhre i ia derniêrtf porte des fruits à ia uaiii. Des
cerli« dci ouiï eidci oiseaui sont Kiilpti?^.a>r'j»« ftHiande
la pierre. Ce chêne avait an moins cinc| ou six cens ans
d'es«Unc«; ainsi ces figures ont dà être sculptées loug-
teois avant la découverte de l'AmériqBaL per-Coloinb.
-— • Le mariage de Martin avec une drs p^us jolies per-
sonnes de Paris « été célébré b semaine pattée* » - •
Cet article remerqnehie- ml ntniit du -pins mélancblique
d^ tous les JAurnaam; et si ses rédacteurs se connaissent en
jolies person net ^ autant qn*en bons articles, si ul douta que
Marlin aura épousé la personne la plus laide de Paris.
•«* Le nombre des ' familles anglaises est si granrl h tapies
et k Rome • que les propriétaires de maisons et les aubergistes
les rançon non t impunément. Le momJre appartement se
paie vingl-finq louis par Mioi« dons la seconde de ces deux
>iiJles. 'à N-'p^s». Ie«ippix de la loealiou d'une maisoni«st
porté à un uux ex4r.ionlin»ire, Les anglais coiuinenteiit à
e'Aperacfoir que louses'les n.aïuns^piMs visitent cherchent
è.slindBmuisrr«ouinae elles peuvent».
Et c'est \c journal de la Méiliierrartnée qui parle atec tant
d*irnêtérence de ses bons amis 1rs anglais! Comme les tems
ehsrogent le« hr>mmes , et comme les tems et les liomincs
ohingent ! Aïl^i/ ëiaMe $aù jovt*, pas même les immobiles,
.•«. Un êvéiM*menl' déplorable e«t arrivé ces jours derniers
ï Rergues. Tne jeune personne de iB* il 9o ans , tille* d*ua
orf^ire de celle viMe « donnant ses soins à une partie de
linge éteniiue dans la plaine et qu'un vent violent disper»
eeil, a été atteinte, en courant çii et là , par l'aile d'un
moulin qui Ta enlevée et jetée à une grande distance ;
«lie a succomlw à sa rhùte.
—'Un Bahidnnos , en faisant allusion au\ derniers évé-
•nemens du Brésil, disait t Que de l'u/i rnitm.c l'on était
tembé dans Wtn pire^ et que de Van pire Ton tomberait
peut-être dans Van poigne .
— M. Cnvifaftj banquier, rue aux Onrs , n*. ?.i , et
M^» Irso-B'pliUe-Neslor-etc. /><'irfir, gmiadier au t\' bn-
«tail'on de la garde «nationale , nous oui fjit Thonncur de
nbits inviter à publier qu'il ne fJlait pis les confond re avec
^MM. Cavrlan tt Drsrnrs^ »ouscri|>teur», portés sur une drs
4è«tts de lit .V<ic<7/e. Comme il n'e^t pan en notre puii-
sance de f.nre que ces iiie^iirurs n'aient pas d'iiomonyiiies,
MOUS pré\enon!i tous ceux qui auraient de scuiLlah'c^ ré-
clamât inii!^ .'i «*Ie\er , qu'ils doivent ^'adreser au Journnl
^de Boitm on à Li Cruche il*j4*/itiiuirn\ Lo< listes pnbtiérs
par Li A'0Cc7.e »ont parfailemonl exacte». F.lles ne reiifer-
'■ment ni erreurs ni supercheries : ceci soit dit une fois pour
toutes.
— Sotvr^T.. L*u» des membres A\\ne chambre introu-
vable propnsiit de subf^tiliier Jécus-Clirist et Ir^ aj'ôtres, aux
statues clrn Irçif'atrurf de l'antiquité , qui «ont placres dau)^ In
» salle des sé::iirr«. — ( V^t lrè>-bien , dit M. B — t , mais sons
le Christ, i^ finira mettre pour in>cri|it(on ses dt*rniêrei
•paroles : «l/an DivUf pardunneZ'4eur ^ ils ne savent ce
if u* ils /ont.
— M. Ir dur de San-L...., dans les derniers jours de $nn
•éjoi»? daos^ une cepiule , rencontre dins un sali ou le gé-
néral Q****. Celui-ci, en appercevant Painbassadeur , lui
'i tntoriie le cfor.- M petit , dit alors fembîinadenr , que M. le
gêiÉtiy s« Cffjpil de)à ta Espagne.
SOUSCRIPTION ijHUK LE FUSIL
wU4 <A é.f GAM irjDrioxAL.
Sixième Lié te, ^ SOOfcairTivas : MM.
^t. * a^genff-Mijor det ranoHultrs. ^^ W— sl ,pàfi t vétaian.
-^E^Hroxc -^A, fjuarmili. — R. Faaqoet ^A, Lrv^qac. — G. Roaasaan y
chat. — n. Bonnei.— E Gaillard -«€• Leclaachar.— ▼. âla««a.~F.
rfOt«e1in.— D. Roprr.— «U. Heoié — A. Tiaox.^V. DclaB«e,grtn«*-T.
Bncqnet.-^J. Enat.— Gaynn^ — U TUrtf« pomp.— Iin»l« téÊkmT'^
C Urdier«— J. Allât. *>Kto|u—P> Parier.— Mootîa.—DogMJL sWi
Lnraiirr, |n«»«^-Lagvse, vcicniD — 'A«Lcpii|{e ^ L.P. Oaatirrw-riUnHin-
— l-'ouMoli, çrra,«-E. Kicard »P. Delêpine»— LevilUiii, ■ayrg. . ^b«A-
«a^dingoc— Kofcrr-Kalbn.— Gay.-i- F. SsH«.— T; Fsbair— FoeqSiei^
ei- routier— G. Morrao, wr^, prrB.*»U. Fgrry.^Biiiikl, ^ ■ P» HètH
vétéran —t.. Petit — Julien, cb«i.—-nrr7rq« fila. — Golot, grca^«-40ai*
loallrr, ctua.—Rey fils aîné, chaa. — Sans-5M>nci, gren.— Pnio«l« cbss.
Rapde, chat — I^îmirr, vétéran. «^ Fb«k>gii«T cb'S^'-P'eJBdai^ ^l4t^
Pivani jeuatt.— Morin, ffim.-— LeKripvaenr* ftrtiu-^OrlOTvIf'
Ckkaaaou «ian, chaa.— Csbaison jmm— iBillaUGead*é, capar.
/• Frira ««J Rocbart, gran.— Dros, f|ren.<— Lrbeit|0cr ^l~
— INilcartM,— Ldaadiear, li«aW-o-CarpfDiicr«— Maffiny
alaé«— Adam jauoaL— UibmiBe-Dien. — L«%îg*e. prao—- i
P. A Lefrli^re fils, cli44.— V. I-'. Mor^l —If, Mbrcl^Onafet.-
—f». H. Mackeaael^— ClMtatoft.^DnlNie, r» stiîiai< Biafd Vfi
chas.» Collai , qbaa..»Feasard.— Tbiamei.-^Hamel fila, chaa.— Impair,
Tc<éran.-*Catp«niier, Tétéran. — Moiigrane.— -MAOftang.^-C
C. Temans.-*L. 7/niaax.— ^. Rofer.— Oonbiaa.— A.
Pottcmi.— Blot.-^D■»•l.-.Ho1ldardjcane.^Uod•lBBde.•r•UDhMlisr•—
Urbcfft.— Migaoo»— C. I^mar^^nRoger raîaé.— J. Leblanc — Lagiied
Valné.— J. Hauier.— Dnrnilé père. — Dnruflé fila.— TrocUe.— Lefâit.-»
Goubrri. — Maudron — Blanclion.-^Leliaa, capor. rlûw.'^LfWa flku*-
Duniolt fila-^J. Aligny.^ A. Crovex fiU.— L. Picot, espar, cbaa.— Le-
elerc, c^a.— DrlaToiprerrv— Leprfvnai» è1iaa.^fUllia, chaa.«^F. Wan
clicraain,rb.— Ilnel.eliaa.— Knnt Le|>ape, cliaa.— Jontdain.)— Tned— #
Darand.— P.ftahra fila.— J, A. MigaAl.— F. X. Rrtsal.— Uailrot^ fN*.—
Kcven, M^aa.— Café, cbaa.— Orange.— LaUciMad —Pinfé. rkaa^
Saiai*Aclmle, oaa.— Benani nevcp, ex-fapor.^I)«ceaas. vétcr^— 'Hefte
fila, gren.— Sn;a, capor. de gren — Oai'lbert, grcn^-^Tbrndmv, gilOad
— Brif|aet.-— Poix-Blanc. -*Vcgre.— Bon la ad , grrn.— Jonrdsn-lrbaelmi.
— Fieicr. ex oir. — Krèrei jennr.— Devergri.— £. Frer i grrn.— B " ""
chas— *Dfacluinps.— rFcnfry* gren.— I^large jaane.— Tacqnc ,
Germain, 8rrg.Hnaj. dn gren.— Mon n lis , tnarier de grea^— TrflMr J
gren.— Oaanet, grtu^— BaiUet» aarg. de grt n.— Bsard , cap.
FréJéïk- Mau|*ou, gren.— >HeD4nlf,greB.— LeIrbTre, freB.-^LrcaKf^g
— Eiifleline , srrg. de cbat. — PaiDelonp. — Oinrtoîa.— Tanier^É— Sfial-
Aadrr , clia^ — I^lontre , en-brigadier. — Odlel • t^rfi. de rha^w^-GoUirt fia.
— Malfcscn, gren. — Bonret, ex-cap. de cba<.— Saninier , 'cllaa. Maaard,
chas. — 1.egrand, gren.— Pierre Bconist. Iieat.-gr.— -DelHIn, capor.dtaaf.
—Noël , sap.-ponip.-^Pelit lila, gren.— Ilcrarni.— G«rravd.^TéffnÉbv.
— >Bennclol, canonier. — lauréat .iliié, (;reo.'Bi»»on alnê, chas.^Bclla*j.
— Lednc, ea-aona-olf'.— Vain, cs-^iip. df gren.— Tue bc, grc^«>E« Psgayt
gren. — Laojrcnt, es-serg. — Pellcirn .gr— Lerarpeniier.— P*nea.— Bq^npl.
— Bnudirl. — Unponft. — l^man lie. — Cann. — Oiinio.^ Denunge^— >Quv.
«reinonl navrn. — Bertrand. — P. J. Benard.— Henry. -*-.\. Silrcslfr.— J.
Il«rf>nard. — Ps Vava«<PMr, cha«.<^Mautlaif, Tétéran.-^FerfvC , Hui.^
(\i(lrt.-> r:jrtbeiger, e«-rap. de gren.— l^aranl-Dubosq, grcn^— |ImmS.
^Trio^ne. riias. — FliHcni , ei-cifl. ciicv. de la lr):îon d'honn.— TMlttS ,
ek-off. — Pa»if .— Ang. Henry.— I^foit H^nr^k , fnan irr.— Al|iboate l^Cart,
ser^ ~~ JeAn-lNrrre L»rorl , vcirran.— Jean Jacf|ue«.— Ila^r-Lniasia ,rhaa.
— C^acli*ii\*Mai';irl. rhas.^PrJlrcat. nin^icirn.— Ouiii lil« . rbaa.— Fcry,
gren.— l'Vafii;ais Vîpl. — L. Virl.— Delabarre, a«rg. de gic».— Horboa,
cap. de gren.-* Ficqi.et ainr, rha».~ l.rcano — (1are fiU.— J B Jnlieaae.
— J. Pétel, ex-f bas. — I Via mare . pnnip. it^fïT^n.— F« rcfw| aine, graB.-*
Oebros^r, fiiallirr de la gjrdp oa-innale de .Maioinvr.^- MiUel ^ Miaket>
— Mdolin, grm.— B'^m-lier hU jnniie.— limait le, gr. «Iir?. dr.?a [
d'bciiinrMr.-^Tauei grrn,— l)ipuaia. <:1ij«.— -('artiri.— Da^îd Nc«el . p^
<— Jp.iu-Pirrrr IWMiriU>un<*T. sri^' île « ha» — (*h, Bourgrani --An^ttS.
fX-Hrii». çrrn.— Plrnr-Xu -ila» Priil — I* d. Moitié, v p. de rha».— Jeasi
Drm» <^iir, rtM«.— Mrrirm.riKis -> Paiin , chaa.-» DrWmnfty, la snpit.
PjrniMitlec ~riiaa%e»o aine — BnllH,cb«». — Baiac|mn.**l>tf«tfai. en^t*
de navire. — > Vrpin-HiUir — Pitilie , rliat —1 edons.— Pcgot.*- r|wnié
Bnieau.— BoiiUngrr, e»<arr|{.«^Aiabri . vlMaaenr. — B<t»»|uen .—lUnbec t
i'aiiiiuier.*> li'uuleinrfii . f-aii*»nirr.— ~tx^iUii).— Tji.in. — N'irfdla pèw.
Piosper Nioille. — Ailolplip NiitiMc. — W Prlvio». cae > Tapr^M.— ■»•
icrcan prrr, %êlrf an.— Beilier.—Cotsîn, ve'tcran.*->(îrjndin, rh.
Bia SouseripUurt»^^Rccapiiulmtion Juj^h'^ ^cju^r^u^
(tiSCfTS AKftiei)
f\<..i^
*#►
mmkc( d
i* ;* iqmO Jflîilo'/ 7î"J —
"- -fORTOe RO0EM.
OIAlGltlieNS BT JUUlAMATIQVS.
•^^^^■âiiG. dit chtMe»mftré« le SaÎBi^
:.Ciëmeni^.àe Sarscftii , c. TMfiuarne ,
Véb.' de Charente. — €ourtier-iater-«
j6Sf4UeaéHl6i-Yi«^P4Mir H.P.E Roui-
iand.
^E^ÇhaiIs. da sloop françaîf Ze Saini»
Pfe^rèfi^iMc iC9p,,Éf uiuii , venant
éfe €aeQ.-^Gotirtier-«iDterprète , M. J.
6^a 'toiuimt»:iuiHrc ^liuik»-*-PoutIain..
. i»5 €iitaii«ile.CQisa« — Cai^e-DeUinajro.
^^CoAiÇa diAsIooj^Ia Félicité^ d'Hoo-
i ileuF ^ €9p^ Liari ^ ven* du Havre. *
GourUerMuteqpfèlef M. J. Pellecât.
héclqrhaleurs ^ MAT»
%A#o munom cuivre. — BoucBer.fiTs fi
•cooip.
- 3i lîerç. ris. «-^ Deiehanips^exaiidre
et comp.
aS birriéf. iiiere'brtit,^-^6 «jiiM^ts dito.
Crevel et ebmp.
2IQ bûcher Ik>îs Campéche*— ^A ordre.
{(^ Charc. du tloop V Auguste , de' Hon-
fleur y cap. Bamoine ,- yen, du Havre.
-^Courtier-interprète , ' M. J. .Pellecat.
Réclamntlsurs , M M.
a barrjq* sucre. — Uéfçuay-Délavfgne.
38 boMcauls labac en feuilles. — 24 fûls'
poiasie«*«-Crevel et coiup*
l5 aacs cendres de 5a raain. — V* Homo.
S90 bûchesi bois Campéche. — Tinel-An«
celot.
1 barrîq. sucre. — Onpont-Maric.
^7 . pU«cb<îs de sapin. — Ilcrient.
I«a g^UoUe hollandaise Marie-Josîiiâ ,
^ cap* Muiite^dani , ven* de Anvers, cb«
de-So peaux de vaches. — A ordre.— Cour-
tier , M. Fnnt.iitie. — f gr^u. calamine,
-^B^cher iil» et con)p»
M0i;T£afE?4T DU 98 AU 19.
ITAVIREâ rNTNÉS.
', 'le''^sVïopJè FfîUcî^e, cap. 1*11055011 , dp
9g^ ton , . yen. de Baf jOc.nr , ph. de. co(ou V
- 'fiixi9e<
■ke Jiricà.iutfïlais James et Mary ,^ c.ip
M¥o«fvgyide 8g Ion « ^ -ven. de rNewo8»l.^e ,
- cit. de ciiaf b-ttf y plovTih;
■ M i^dop ângl.iis l'atlasr, cftp. S/»Afl, t\f^
!.. &{t6n., vcw. deTrljro, <h. dVljîm.
te.slQpp,lefl;lçois-f li're.H , c,. I^nbçy^rg,
yen.de .(laen , f:h. d'iiuiio dp (iolz«.
^'•^•:'be Cj*a5*fr« iilTM-ficN lé ^«»il*Pierre , cap;
Eollit^ç,.dt^9^V)^i:.i V de Bordeaux, ch.
d'esprit de vin.
Lé cbâs«e««ni)irce 'le 'Jeunf^M«nlor ,
cap. Dano, dé 6a ton. ven. de «Bord taux ,
ch., de vin , eaurde- vie.
Le jchaiscr marte le.Menlor» fap^ Gut-
gao,, de 4? to^ ven.de Bordeaux, ch. de
vin,éspnt» •
Le chasse^merêe la Marie-Armande »
cap. blancho, de 71 ton., vep*.de Ma-
ren'ncs» cb.de se I.
t;e. sloQp rAuf^ustjne , cap- .Mayet , de
48,tôq«9 ven, du Havre, cb.'da. boi»
Caoïpéfihe*
Le floop la. Joséphine., cap. Néel, de
2g ton., CD. de graine de liuy.tafia.
Lexlogre lé t^âinlrAudré ^ cap* Petit ,1
dé. ,67 toiOL , clï. de savop, pql^jMe.
: RAVISES .fXPÉr«iiS^< <
Le ch,-ra« lé Jérôme , c. Pccbot , a!!,
à la HocheJlê ,,]ëge. . ''
.:Le ch.^p^i. la Fille-Unique, c. Lar-
gonei,al}. k 8.(int«-Pierre-ir01éron«
ÏM sloop la Y^Ctoire-bien-Aimée , cpp.
Mainrièr, a!!'. à.Caèn , cb. de.bordage de
cb^ne, fayençe.
.i«e lrois«:m4(s. lé Requin , c. Serc , ail.
it.DJoppe, cil. piÂire.
Le^eop.i'Eugéi^ie, c. Lépat , ail. '^
Caea, ch. pUire.
Le cfa.-tn. la Victoire y c* Loget, ail
à Bordeaux , Tèg^.
Le .sloop la Marie-Rose , Cx Fagnan
remplaçant. Cmvin , all.àGouleville, cb«
plitra, f&u vides.
PORT DU HAVRE.
aaYiREs rimf».
Ife troii-niàts la Yille-de-Rouen , cap.
Paquet, v. de Marseille, ch. de savon, vin.
Le lroia-4nâts la Henriette, -c. Fnnrré,
v. de la Havanne , cb. de café.
Le brick le- Saint-Esprit t c* Joulain j
v. de Saint-Malo, ch. de t^bac*
le troîs^niâts la Sopliie, c. Danel , .y.
de Bourbon t'cii* de sucre.
Le trois-mâ!s amcrîcain Ë()ward, cap»
Howard, v* de la Mouvellç«Oiléâns,,ch,
Je cotou.
lie brick anglais Piregrëne c. Roberts ,
V. de Liverpool , ch. dr coton , cuirs.
Le dogrc anglais Jobn-Margarctli , cap.
Hood , V. .de L|verpOi>l , cb. de café.
. .L<* »]pop le 5nlly . cap, Drvos, v,en. de
slWtterdani, ch» de fromages po^r Rouen.
POKT D'IIONFLKUR.
TfAVIRRS ENTRÉS DU 1 5 AU 17.
Le sl.oop. anglais le Pa!la$ , cap* Samuel
Sqms^ ven. de Truro, sorti le 16 pour
'ilionrn.
L>' chasse»marée le âai«t-£tiénne , c.
M.iiirice, ven. de IWiiesux ^ aailile'iii
l><«ur •Botien. 1 . -
l«e sloop la Jeune«'AAèle«^i«.
vvn. de iioucn»
Le slaop TAgathe, €ap..Brasnii, tèit;
de 'Roùèri. . ., , . . r
Le sloop TAccord , cajp. VanqMKiiy
ven. de Rouen. ' •; »
Le sloop le Saint- Paul , cap. Simon ,
yen.' de no'oen. \ *
Le 8l6op Lôuis«t Fanngr 9 c. Cboirfër f
ven.. de i Rouen. .
Le sloop la Jenne-EmiUé , çi^p.'^Maefftlt)»
ven. d'Harileiir.
Le cbatsa^maréeia VîctoÎFa «tC*. Gl<llbe^
ven. de Bordeaux., sorti )e 17 pour Rouen*
Lé chaHe-mariM» la Jeofffï^FaanHe ^.c.
Calvé , ven. de > Bordeaux., aorti le; 17
pour-Raneu. .
Le chassf-marrff le BoinRelonr , twf»
Pocreau, ven. dé jBordeattx,'aorti le'B7
peur Rouen. -
Le siloop leaTrate-Frerfa «.cap^ J^
bourig » vao*. de} Caan:|vaortî le J7,pwr
JVottaPv
Le dogre.LouU^e^Désivé , cap.iQa«9i|;,
yen. de, C^uquei , sprjti le }fj peur R,çi«cn.
La goélette. i^mériç^iiieie.Maiiie^,,9^.
Richard Wilkinson , ven. de Savaonao.
Le ftloop les.^cpttrs^Unies,'Cap. .Caœt,
^n. de ^Kauen.
Le sloop >iea De«Xr*Amî« , . cap. (kAÎB ,
ven. de T(wK^Qfs« .^..
U dogi!e rtùniiie y^cap. fifnois^,, ym-
de Touques.
Le sloep .lîEspéranoer^ oap. Vataenr ,
4II. att-Havre* - •
. . te sloop FAIeide > cap. 'Deacavnpt itall»
au Havre. . .y
Le brick le Passe- Partent , cap. Mé-
tayer , ail. à Bordeaux, r / .
Le dogi e - le Jeune-ËmiU', cap. Rtfki.
teneao , ail. à Bordeaux.
Le chasse-marée le Grand«Frédéri^ ,
eap. Trébnrlie , ail. à Bordeaux. '<^
Le cbisse-mnrée rAiiHable" Virgiatîe,
cap. Vallée , ail* à Mantes, ' >
Le chasse-marée le Mentor | c. Qaana,
ail. à Rouen. .. ;r '
Le chasse-marée TAngc^Marie -^ cap»
Gallie , ail. A Roneo. ^
Le ckasse-marae lïnCini-iBrodîgiie,
cap. Lebars » ail. i Rouen. ... v".
Le chasse iiiarrc le Jeune-Mentor , c»
Giiégan, alL à Ronen,
Le chasse-niai'ée , le'Satttt-PierlFft.y c.
I^anailec , ail. a Rouen. -^
Le cha«9e-maréeiuaree P£Us»-id[arie,
enp. Cim'^lien, aU. à Rouen.
1^ bric4 les Deim-Anib , oapr. «Cbe»
\fft)ii'*r, alU à Rouen. ij...
CoHKters, MM. Duval , Gaillard et
Pellccal.
PORTDEQU^fXEia^
^^pfnflni^^^.:fÇ^f^"i^i dm xiMU,^^
Let'4Uiua*Baaliafa V Up^ BloiidaL ^-^
UAmélMi cap. Barra.
L'Augiutia • cap Lcclenc.
L'Aimablc-Ballide , cap. Ltionrd.
L^Aiinable-Sociêlë, cap. MoÎMio.
Sont moniés ci fmaés deboui :
Le Bon«Retoar, cap. Focreau.
LaJeuue*Ëupliroûiie, cap« Galvâ.
L'Elconore , cap. Bourtj.
Sont arrivés de f^Uequier^ le 19
au maiini
La Prlite-Marie, cap. Chaneaa.
Les Troitf-Afuiesi cap» Mocaèr.
Le Pickeufi cap. Michel.
L*Eoi|(line, cap. Goadoin,
Les DCU&-A11111, cap. Chevallier.
L'Amélie , cap. Benoiit.
Les Deui-Ainis , cap. Croiv.
La liarie Raae * cap. Maillard.
La fMÏnl-Doniifiiqiie « cap. Dubos.
Lh Jfuiic^îiinille . cap. I^trançoif.
Le Haine, cap. Wilkiiison.
( f^ent itoucit , bon frais ).
BOIATLLKS DE MEK.
^I^Oa mande de Liverpool » le la
narst t|iM l'IOloile^a-Nord, cap. Terni-
sien I aorti de ce porl pour le Havre ,
«fvnl fiit une %oie d'eau coiuidérablc ,
leit échoué sur le baiic du Nord. l.*é-
qn^page eil arrivé dan» ta chal0»|ic à llo-
Ijlake. On craint qup le cliarg' ment ne
toft completcement perdu.
^;^ L'Anna , cap. Foi», est arrivé du
Havre à Tneste, le 119 décetiibre.
»- Le (>>nituercial and 5hT|ipifig-l.i!ir
dn i3 cle ce moîs^ annouoe là nouvelle
luivante :
St .'^V brs ^ ao ft\frur, — I^c navire la
.Valle-dr-la-ïrinilé» capitnine Leborg'ic,
allant du Havre à la .Marliuifjue , sV^t
.penki pixB» de Siur». On n'.i pu sau\ei
qur 5oo luirils faune et 5o frr(|ii ins de
- Mtirre. l^e re^te de la cargaison c( le na-
vire soûl perdus.
— On tbanJe de Bonîi»anx. iju" le na-
vire Vjimiuir^de - la - Putr'e ^ cajul.iin*»
Drouin, destiné potir H^yonnc , a rem ..>
hask Me- brc , et i|ne le n:i\ m' It"^ Tnn.i-^
Mîtiricff (.a^iitiinr Rcl 1.1, «orl.int i\r iU^
don, »ur lr>l , a fait naufr^i^e »ur la côte
de Sainl-Gîlîc».
Noie ioÊ Fientes recueilHes à Im^ourse
du Hâvré^ lé 16 rman^ l*
.4'*.
86 bouGaala café Ilavane , h f ff . {• c.
i/a, en cntrepAt. .^7
>o balles colon Gtorgie | à i fir> 1^ c.
l/ft ncquîHé.
NAVIRES ES CHARGE AU HAVRE.
Pouf Roiertfam , jhtven et Anuter^
Af/n.-^l^ biid LA Caroline, canu^
Soupaty partira incessamment. Poar frel^
et passage y /adre«>er à MM. Firebrace,
Davidson et conip. , ou à 11. Labbé ^
courtier.
Pour Dunhcrque, — Lt cutter l'ESPÉ
RANGE, de Calsris, capitaine Levassenr,
partira , pour ledit port , irès-incessam-
ment, a;yant la moiliédesou chargement
assurée. S'adrei^«er à MM« Godefroj frères,
courtiers, ou au Oipitaioe, k son bord*
Povr Londrrf. — Le brick L*ACTi-
VITË« capitaine (fuichon, partira, pour
ledit lit'u, le ai courant.
S'^dres^er, pour les conditions, à
MM. J. Cary cl comp. , ou à M. Lacorne,
courtier.
COLLE DE RIZ.
On n'emploie pus d*autre colle i la
^Jliine et au Japon , que celle qu'on fait
uvcc de la farine de rit : elle ea trèsi-su-
péiirùre pur su solidité et sa prupri-tê. Un
fiflaie d*ab«»rd la farine de ris avec de WàM
Iro oc; un lu l'ail cbiiuticr el bouillir ju>-
f]u*à ce qu'elle foriue une pAlr claire et
blsinclie. Elle con\ifiit sur-lont pour les
obji'ls do p.ip<'!fnic qu'on \eut rendre
Hegans et S'ïigMi's. Lor>qiron lui donne
la coiisislaucc du plaire, ou en fait des
boites, d^s bas-reiicl's, des va»es anli
qucs, etc., qui sont ^usci'ptiblesde rece*
lOir un ifi's-be.iu |)oIi , des qu'il» sont
secs, et qui se conseï vent fort lung-tem^
• des mefllewesplaMea p tamealca qaj ^ ai
• échaoflir, appaise les quiatet 4a wmi m
> rend rcmMataîcafion plaafacilai db.fM-
• 9êà% nue savlw a^ble', cl tnettWial
• aocaacs sabattncea «pîadiiAdoal feflfiHt
» looiours troapear et ioavtat Ikoeaia.
> procure ponr rordinaîre
ARRIVA ES.
BordêOiiXf i5 m<irf. — Le Mexicain,
cap. Uaaaunc, \en. de Cii.ii lésion.
LoriCHi^ 12 m*ir.\.^^lA.' bricL du roi
rOlivter, cn|i. de U j?non, ven. de Toulon
I)::i\\KTS.
Ktwtes^ 14 ntnrs. -Li Comète, cap.
ConiÎH , ail. à la (■ijad'-lonp«*.
— Les l>l•llt-Alnl^, cap. Mousnier, ail.
è la Mur t inique.
àtaneiUv^ 11 mars. — I e brick le
Fîlf-di -Jo»cph« cap. T, E^'doui, ail. à la
)|jiliiif|ue.
— 1-^ britk aniérirain W.-Reverley, c.
Woo(ib**irv. ail. à lie\eil<*v. {
AVIS DtVLKS.
Pdte pectorale Lalsmift/ue ^ de RicuAVO
a/ ne • pfiuriiiocifn de S. A* R, àion*
jttt:iit:ur ie dut- d AitfiOtttrtnn , rua Cau»
morim^ /i*. 45 , O^» tissée d Ântin^ ^
Paris.
Daii» iinr $.iitfin où 1> § affccljt'nf csiharrjl» s
( &«'ic'-nt c'(>iiiniu< !!• iir'nt Imr tfni|iiro , tlaiii
un iiioiiirnt fil la \;'ii.-ificn de la leiiiiietu*
liirc ilc%f*lo|qie clos rhuiiirs plus ou ini>int
iiitf'usr* a c'cal bien rc|iii<]af san« Jniiie Je
faii« connaîtra an pnhl c . ou pluiôl «ivr lui
iappi*l(i 1rs «ffcli h'umix ri c<-ri.-iin& Je la
l».\rh HKCTOllXLli r.ALSAMlQLli. IMu-
«irurt iouinauK d" la cipitalc vienn^Pi d>nî
f.iii«* t'éloj^e et d'en rrcniiiin ndrr l'efii^lui.
La Gttzr»ii' de Stintt^ , ri-dij;cc par dr*
inédrcini disiingiiés , qui ne crnit-nt i]irnii\
rt:>iiiUI» dr i*f&|iéiirnce . «''Spi inirni ainti :
■ On vaoïe de no» jour» la Piite pectorale
» Bahamiffue de M. ftir.NAUo alué . |iiiar-
■ macien «le 6. A A. Mon»^ ^neur le duc
■ d'Angniilêin^ ; c'« M un e\irir rapproché
procure ponr rordinaire qn'aa i
• moneatanë; elle ^ilaM MrsilatMn* 4e In
• gorge , gaérit 1* enrouement, les rbnaaa,
■ etc. , etc., eie', i'*-"^ «*•—•—*
La jaste rdpotaiîoa dont \omh cciia Mia
recomniaudëe par les nias babUas addcclna
•'accroît tons In jevrs » par le wmedU dam
•oa nsàge est couroaac , «i la vopie fn'aia
obtiedi • soît en Franee . soit dans les pafi
étrangers , est ooe prenre no * ' '
de son ettaacité.
Le depôi gënéerfl . ponr >,
dt la SeiiN^iifê^'eare , Ml'/-^^
A Roo'-n» chei M. Iloooetv
me Grand-Pont , o«*. 7$.
IU% ioa>-dépôts aont c'iablis , pa«r la
coaiiuodiic du puLUc t ., » '
Au Aatre , cbta Madame VM?f*ffnIJ(lV
me de* Dripiert I ; iî
A Neufchàtel, cLex MaJaoM.'LaflMJi*
TiLtuiL « rue dicM fontaine f : '
A Bulkec «elles M. Ùuaoïs » IpQSêr/i^
du liavrL'i
A Montirinreri, cbes M. LavatnT , 4pi-
aer, sur la i^lace;
A Lnuf îera . cbea M. TniiajtV • éuiaie? ,
nie de 1* Eglise ;
A Elbrur, chex M. Cari, dpicter « ne
de la Barrière»
UOIRSE HEPAUIS, n'HIIfit.
Effets Publics,
m\f^ POUH GVIT VOISOUMiSs
Jr«IIMIIIIC« Al !• SFfl. tiM.
fermé la 6 Man à %%S Soc
Joaîas. da aa Mara 189) 78I aJc aoa flff 77 f
95r :8f 77f gSc ySf ySf 5c 1 Se
aFCnWAIVi. ne LIQIIDJI^O!!,
J(Mii%B4iit:r du ai tepL iS».
Ech. du aa Bfars i.S-«? , fin. 3 o
iffa I , a a lOif
iia5. f 4
Idem ffMiiVATrvaa, 1814 laof ■«■
Tlîf: VTRI-: DES ARTS.
La Jfrnit-re r.cprctenlJtion de M. MoÂacsi,
premier (!(iniiqii4* dn Thcàrre Fraâii^ia.
MA TANTE ArRORB,
ou 1.1 KoMAM iMraoMrru ,
Opéra en a actes, de MM. Longc&amfa
et l*o>ildicu.
LE LKGATAIHB UMV&aSCL. .'
Cuincdic en 5 adCA, de Aègiiard*
M. Monaosi remplira le rdfe da iMspimm
l;es ORIGINAUX,
Coioédie en 1 acte • de Pjgan.
M. Mon a 0*8 remplira les rdlea de
Svnèvha! iiinnranl ,
Moniteur de Breta>tviUe^ faux Brm^e^
Monsieur Bambin}^ Mmttre de Dmnsm •
Monsieur Petit tas , Maitre m Dmmstr.
Le Bar m , MM. Saint- Ktai«.
Lm Marquis , L>oliga«9
L9 Che-.'mlier , C««aaeave.
L^i Laifuais , S fil lier.
Ta Mar';uise, Mesd. Du venta.
Frosine » C> ur aad .
Oi. BLOQl^EL , LVIpaïUELH ta CAKACIERI'^S et ex TAlLLb-DOUCF , «ce Sai^t-Lù , N« 34, paé8 lb Palais.
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DlDUKMt TmiMllTSI,
LA NACELLE,
OcwaiûS du/ wotuuietce', de^;:/ Jliboeuv^i:/ eb de' ud Xitt««ahiï-e^ ,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
G«tlA Pcéillt parait tMw'ln joan. S'ailrcv^er , poar 1* Abonnement et la Rédaction , an Bareaii de /a JVaceife , Place des Cafinaa , ii^« 48, 4 Roatp,
On a'abonae i Paria ^ ehea Bifsaov-TtoivAJis , rue de Kichelieti , o*. 79. — An Havre , efaes Cuàpblle , rne de Paris. — Et chez tons les Li)>rajns et ''
^Mfà^ao dis Posltes dn DépartnneM. — r Us prix de l'AiMnneuifnt est de 1 5 fr. chaque trimestre, pour Ronen, et 16 fr. 5o c. parla |K>ste.'
DES FOUS.
Lorsque le» «ouveraios avaient à leur cour an fou qui lenjri^r*
vait de jouet, et qui les amusait par ses boos mots, Mf pllj^
sauteries et même ses imperlîneucts, le mot fou é|#U srno-
nime de bouti'on. Ces boulCons avaient Je privilège àe Jire
tout ce qui leur passait par la tête, el doouaieat qna^
qurfois aux princes des leçooa de sagesse ; c'était i^lpie
alors ce qu'où pouvait appeler uoe espèce de conseil da
roi.
Auaclier un fou h une cour, nous paraîtrait ridicul/s «n-
jourd'hui ; cependant si uu fou pouvaU ienir lieu de cour-
tisans , le rétablissement de cet ancien usage serait for* A
désirer. L'histoire du neuvième siècle fait mention d'un fi^
de l'empereur Theo^ihile , uo»mé Oaudery , qui nanqua
par son indiscrétion de causer de grands chagrins à rioa^
pératrice Théodora. Trihoulel et Bosquet, Tun Ibu de
François I". et Tautr/e de Henri II , acquirent une £iM-
tuue cousidérable. Nicolas III , marquis d'Est et de Ferrarv ,
avait à sa cour un fou , nommé Gonelle , qui se rtiidit
célèbre par se$ facébes ; ce fut lui qui pria que U pr^
fession d«^ médecin éuil la plus répancfue , et qui, par
son adresse , gagna son pari. Langelj , qui est le /dernier
fou dont notre histoire fasse mention , appartenait à Looi»
XIV; se trouvant un jour dans la chambre du roi iaf.ec
un gentimomme 9 qui se disait d'une maison tr軫ilLaâtre ,
quoiqu'il tirât son origine d'un fou. « Asseyonf-AOlls ,
M monsieur , lui dil-il : on ne prendra pas garde à oont,
» et vous savc^que les gens de noire espèce ne tir«ot f$ê
» à conséquence» »
Afficher la folie est quelquefois un parti très-sage du
une détermination très-héroïque : Brutus Ta prouvé ; et ces
fous , eux-mêmes , dont nous venons de parler , ont su
parvenir à la fortune qu'ils n'auraient peut-être jamais pu
atteindre, s*ils n'avaient feint la démence ou l'imbécillité.
^ II est d'autres folies que celles des bouflfons , et si ^on
s'en rapporte au dicton, chacun a la sienne. Les* fous,
selon Locke, sont semblables à ceux qui posent de faux
principes , d'après lesquels ils raisonnent très-juste , quoi^e
les cousrquences en soient erronées.
Que de petites maisons il faudrait construire ^î lei gi^ns
auxquels Locke compare les fous, devaient tous v être .en-
fermés. Il ne faut oas, en effet, pour être qualifie de fô|i ,
avoir toujours perdu entièrement la raison ; il y ^ da^is U
folie , des nuances , des degrés , comme dans la sagesse.'
Si depuis la révolution on a vu beancoi^ plus dt ions
AOEOSTICHE.
0*Afiati4a o« TanUlt l'antîqne Intëgritë ;
c;n n6nvel Aristide a paru pour la France.
•elps inojeste pent«^tre , ansal perséenté i
Ô« fa Tn aaoa orgueil mépriser la vengeanaa.
»40tie eatime à son tour a Teegé sa verta :
a^OQt ea q^il a gagné tmoi ce qa*il a, pacdik
PRINCIPES DE VIOLON (i),
A l'uSAGB DEfl COMMENÇAlfS ,
Pour servir ,d^ introduction à la Méthode du Conservatoire y
Par F. FAURE , élève de M. BjlAcxot , et atUcbé aa Orand-Théitre
de Ronen.
Il manquait à TexceHente méthode du conservatoire, un
ouvrage élémentaire qui conduisit les commençons jusqu'au
degré de force nécessaire pour l'iatelligence et l'exécution
des principes développés par M. Baillot, dans l'ouvrage de
récole royale. Pénétre , par l'expérience , de l'utilité et des
boDS effets que pourrait avoir uue méilioile introducûve ,
M. Faare vient d'exécuter le travail dont une longue pi^i-
tiqne lai a révélé les moyens d'exécution et la nécessité. >
Sa méthode élémeu taire est claire dans les idées qu'il faut
offrir auK commençans , et très-bien graduée dans la marche
progressive des difficultés qu'ils ont h vaincre. L'auteur est
mAwe parvenue éviter, par le choix des airs qu'il a em-
pnintéti nos uieîlleurs compositeurs , à cacher 1 aridité qui
s'attadie ans premières leçons. L< professeurs trouveront
«ree le secours des Principes de f^iolon de M. Faure , une
route tonte tracée pour conduire les élèves au but, et les
élèves moins de difficultés pour suivre leurs m litres dans le
court des leçons élémentaires. Nous recommandons cette mé-
tttile, à tous les professeurs et à toiu les élèves.
( 1 ) 8a TXotfVK
▲ Jtail^e^K Naderman , ree de Rioheliea , u* 46 ;
A HoMfc's ^Ims Dearoqiies et Jaeinin, naarchanda de musiqoa;
It ehaa I^tetaar, «ii Grand Alexandre y anr le Port.
On pani prendre connaissance da Tonfraga , an Barcau de Im
jr«Mir^* «^ Mx : s* U pans 9 fr.
^SBS^
qu'auparavant, c'est que les secou«se^ nortdai aïK îii<)tviJus
et aux fortunes ont elé Irès-violeiitMJ c'e«^([uc ^è^ |>e9Mons
.r.=fr*^fe
es «n î<*u , al ^i*^ touttf les ^^ie»
Jire Dorite a un seul ouicl- ou a un
plu» LOtninane au-
ont éii forleiiient iniWs
ont leur \j\w pniaiiufrflwii.
I«a nonoinaiiiV • délire Ik)!
Petit nombre d*objets , est la folle la
joorJ'hui.
Les fa lu tiques de tous genres , voilà les inonomania^urs
liôele. V Lf yr esprit eftt coQliuuetleiuenl %é..^ur kamiiwm i
et !■' tendu âur U même résulVit • et 'enr ju^Aienf 'finit,
par a*en tio^ver. altéré, puisqu'il devient incupable île
" i^cîercer sur tout autre sujet ; ils auiveut av<^u|;leincn(lriclie-<
mî^ ^lae l<*ur laiiiie leur a tracé 9 et ils iieirouvejiLj eA^^e
laîttént guiJ^r par l'erreur qui le^» captiva /qM*un précipice
qnt;!^ engl'^util, et sur lequel i<*s fuitôiucs de leur iiii*^.
giniâon avaient jeté des If^eurs siibneptice». L, M,
BOUTADES. , . - .
* M mot )plonel hommes équivaut par-féiV'an itibstantiP '
g9àÊ. C'eat ainsi qu'dn dit \ Les hommes que ^•ous à^t Wii '
= joni d0Ê fmnaêù^tits 9^tk lieu de dire : l-es gens que vont avei'
•WISKNii dflft,«l«.
£>emait</e. — Qnellé ««t la cbosc la plu^ indispensable 'au
maintien d^. I.'orjre pi4>lic ?
JBcJpoiifr*,— tarce hommes, d'aunes.
Z^L-^Q^^-^Js .son^lea gons «ans lesquels on ne^i'atAu^ratt'
' patdani les asseiubléès publiques , les spectacles 1 etc. ?
'. ^— »ttiMHiiints d'aripoii ■ *
!>••«> QmmI Céu RoIIms, rectenr de l'uni versité, regagnait
à fs#d aou fisodeate logis 9 par qui étaif-il. reconduit chez lui ?
R. — l^ir le nombreux cortog» de aes auii» et de ses élèves.
 ^r- Il a voit donc des amis /
R. .— Oui , pjrce qu'il était bon et sans lialoe.
/>. .— Il a\Mit douc{des élèves ? ., .
A. — Beaucoup 9 parce qu'il était savant',' et qu'il éavâït
nuisi hUo euseigacr qu'écrire* Jamais il ne mit la lumière
tous le boisseau.
/>.— Si Rol.ltn vivait encore^ et «o*il eût un équipage de
prince, par qiii se ferait-il escorter}
A. -«-Peut-être par deui hommes d'armes, si uno aeia-
bUble eacoito était devenue une des sauve*gtrdes dç la
acience universitaire.
' D. -«Quelle dîHëranoi j a-t-il entre une chambre- que
iPon nétoii!«l uut ciiambre que l'on dégarnit?
' A. -— CV»t que dans la chambre que l'on nétoie , 6n en-
leva ce qu'il y a de plus sale , et que dans la chambre que Ton
dégarnit , ou commence par ôter ce qu'il j a de plus pré*
«eus»
£}. ..Quelle différence faites-vous entre un homme et un
linge sales ?
il, .. C'est que l'on emploie souvent Tbomme sale , et que
Ton ne te sert jamais du linge ule.
Z). — QurI dilférence peut-ou établir entre l'esccllence J*ua
Vtet Tart d'une excellence ?
ft'.-— Cette dilférence, que l'art d'excellence n'est pas tou-
. f^ÊTê PexceNence de Tart.
Dt —Comment jugent bien des gens?
R; -« Par prévention.
D. — Coininenl jugent les ventru f ?
R. — Par cxcelleuce.
;— La capîiale de la /CKf^^ fanion, a éprouvé, doai b Bail
du a iio\euibre, ui^ ihfè^die qiii a ceuaé loi plna §raada
iiialliqnrs. Toutes Jes' faoïtririsu -ides Grandes ■Udoi ot im
^'f^if^Èi^^tf^^^^^^ll^ f>*<me à i3 millions ^ dol-
ii-f m Sfpln^ Aér^isaîr0rÇainr rebâtir ces maîanna. U y «a
a eu 15.070 de l>rAlée».^.fiJU£i»o cbinois vont péri.
■ ,L*^^rtejlu Uie^ est de 3o,ooo cnia ses ; la pert« de la eOHi*
Y^fi'SîeeTt eMiinét k un million sterling. Elle a en%OTd MA
|tréxM>?ài-^b|j$i de $e$ propaea bltfiiiSMI.TOOTcroit qo'il fca-
d«ll hian lienlê ans pour rétablir Canton, attendv ^«clts
moirchaiida m détail ot^t perdn côhstdénAtHMIft''
^^^ IMri^riiste^à qniM'on doit plnéi'aora dsaiiifc^fciîlrfi,
virni de litbqgNphiar no poste rnsntiëft di)<la .aaoïVta Fco.
Ce porifffit, qui est d'ode resseublaneo Crappoolr^^st vosrf
t frano. —■u.^i ■ n ■ ^»uf.> cc^
- •.. "^^^^^^jTTT -- iiO'lited'j. f c^
SPECTACLES. —THÉAvaE DES Ait».. ^_
Le Légaiaire. — Lps Originaus. ^^m^miQpk,^'^
Monrose nous a donna sa darniëro repi
poor augmenter les- regrets, il aoAoïltré pins w
oncorav ou plut6t il nous* appria que co -tt'«si-«'k
d'être' Tu-,^u-'un artiste de ano niénlo fool Alsoiijoîi
pins do lolapi
apprécie.' ■ - ji" -.■ -avu -i-
Tella est la différence qui se trouve ootfo no ocleor orA«
nairaet un artiste distingué , que Fon'è fiarca do soiakéUoidt
MACEDOINE.
-^ On fiit »»voir, afin qu'on n*en ignore «que M. Alfrod
de Vig'i^, auteur du 7Viir/''''f/e' « est Xe àriUant ri*^/ d'uu
Al« Lefebr^, fi qu'André Ch-Mtirr est le maître de ce» detix
ktiUoKï poètes. VoycXp si vous (e pouvei , ùuO (euîHe qu*oa
ciit se uooiruer VlmpartimL
, — Oa parle d*uo concert qui doit être dorme liiootât par
v^ aoutètit, daos la grande saile de Saiot-Ouên*
ou praoïiar abord y et hait loajours pav baser , loodîs qoo
l'antre en trahie par le naturel, et séduili poor oinatdifOt
saos qn'oo s^en apperçoive.
J'ai vu le rraniier acteur comique doos lo L^aimire%
il est impossible do mieuK jouer- Cn'gpin^ ^È-im montrer
plus d'ndreiae, de léginreté et d'hahitiadoiivlaâa daos ler
' Originaux , je n'ai ni us vu d* acteur : je nVtaiaï oins an
tirelire. C'est un miiitrc d'italien, c'est nn maitro de danse
que j'ari reconnu ; c'est un sénéchal ignorant quo jo crois
voir encore.
Le pub)îr,àla fin dn spectacle, a demandé Ifooroso qoi
s*est rendu a sce yï^e% solicitai ions , et a recueilli las applao-
dîliffnevis les plus mérités. On a témoigné te désir qis'osB orast
d'obtenir une. autre représentation de cet artiste ; . osais des
armngeinens antérieurs s'y opposaient sans doota , et poor
diminuer le regret de voir pnrlir aussi vite Moorose« il no
fallait rien moins que Furrivec de Taliua. AoT.
SOUSCRIPTION POCRLEFPSIL'
OFFERT A Uff CAkOF. VATiO^TAL. ■*'
Scpi fente Liste» — SovtcAimva» ^ MM.
Darcel , Tétrrsn. — Ijfmtrt fils, ex-tergent.— Lpdae-Dtvcr«lcos , I
^^DcUnurte, cx-nuire du Gran l-Q'^'^l^^T* ^i Meabreda coD<ail d'à
di>aeiiient. — Daaifiilt, |;r<>ii.— Salley.— A. Gneiicl, §rb.— Msr.4
d« can. — M Daviroi. — A Boar{*ot fib.-->SicariB alDé.— LaeoiaUw en-
aerg. ùm chat, aa P«fit4^«tilly.— Laerouiarier, o(ficirr.<^La«laic, gria.
Valarmé atoé — l'irmînp rx-4*liat.— F. F. Coq-— H«lia«,rx-feaiL ^ TcB*
f[arJe-^Gioat, ez-caii. — Motpiîraoa, (Ji4f .— P. A. Lrdoaa, gfra«— Cai.
Dasiqanfl.chai — Bonrhrr, ex-ier|(.-inaj.-— l'hMirytCX'lîrBl.'col ^Maaartt
rs.-a«tg. d« chai^-— Arorray, ez-a^rg.-nijj. — Pinard. « ctèrao.-» A.LeiWL
poiup.— ^\. LemaasoB.— ▲.IjenaMoa jcaiM.— A^Scveaaca rav^ij— '_gf
— OrcBiPr. — Talon, aery^ de i;rrB. — A. Monrad.— P. L, BTgnaah, pwy
h Liniôy. — I^iiè^iY, de Si «Auttieli^rt. — Paillard, girn^— Boaliy.ij^ «a-
rjpîr.— V. Cjn,j;rrn — C. r>rsrbain|»«, greii. — L. I pf. tiTfi— J. TboMab
Lriniit — P. Kjiiiau — T. Lffrlivrr, aer:;.— P. Ifavé pfrr. — P. Dnhavi^ gff.
L Uav«T -^ M«».ifrtrt.— ^r>«*rfîn.-*PiihaMirl, errw -^MaHMf "^CfgQipûot^
Ciio^pcifir jpii'ii*.— I^mcr ri er. — Burhtft.-^-ThirtfiB»» lo>âéhaa,i^daisan.
•^I^ioiid. nn — l^>%f*hrr-l)fii'lir«iip. grfi) — Aa.ba, iilBM.-— HooiOBt, chaa.
— ^Pieiwrli ùht prrn — B. Alezan lie, idew. — l^irjsaeïUeax iila auié.—
Quf*tenia«-1IIi-u«iMf |>frr, niihuire rrfnamé.-'ManJuil filt« Mf L,
Kthiit.--M.-l.>n , cii.M.— >lUr«tig.-^C.J IxpiirBr, %v:rtau -^Qûim, dh
le (rjiiiYi')U, '^r*n.— it. F, Diip.it, idnii. — S nnlr^rain l'i'i^ iij rnr yowy,
Diiliirj, cx'SKif,, «M««ê |i.ir oirloQ. — !>rl*r*««e, rav -^Dnvivlar, ai^^
I >el .m r r, iilrro.— Ml II oUrr tu- a — Poiilv-n. — VaH<>It jeuue, «' - - -
Paniuotiier, i;reB« — Caclieïi&-JaBt Irr, cliai.<^ Laine —Date
aiar, gréa— >J i9itIea<i>-0*lce.*>hria-^roa. — Dubrenil.— 1
9S Souscripteurs M'^Ûécapiit^aUoa Jusçu*à ce /ocir', i^a»
(LASVm AOtMàBH)
{•1
T ^
0iiimB^i
POfttftB ROUEN; 1
•^f^Manîfatc da brick aiiglm Jainef et
* JUarty^ cap. Thomas Yonng , tcn. lAe-
New«^4ic^-*^Courtier, M . Qtïovè.
800 saumons plomb en erçi;ier ; a kels
4:1 t. charbon. — Fauveii
g^Manîfçste du sloop anglais P allas ^
dlc'84 ton., cap. Samuel Searl , yen:
da ïntroy-t^Goiirliert M. Orford,
7U.-1 'Rétama teit rs ^ MM»
9o.,b1»ct i^tatn.'^Viguerardii
160. lisigots jrUnin*'-^Viguerard.
3o liogoti dito. — Idem.
10 blocs dtto.-^Idem.
4^- bk>cà diio.— H. Foriin.
6 bahU étain en barres.— H. Forlia.
80 blocs alain.— 170 lingots étain. — 10
barils ëtain en barres. — 3o blocs ëtain
5o liagols dito. *«- 17 blocs dito. — 4^
lingots- dilo^ -^ I baril ëtaiii en barre
—9 barils en |^iii.-^3oo lin|^A ordre
MM. les rëclamaieurs des marcbahdises
à ordre, sont priés dé se faire connaître
de snile.
y^GnARQ> ^u chas$a*»iarée le Superbe ^
cap. Uulhron^ \e». de Bordeaux.-*^
Courtier, 11. Fontaine». • •
Viécla moteurs^ VM.
25 fAls eau^le-iie.-— Lhermitte»
loi fiktr\ia.— Ponlrévé.
5o fûts eau-de-vie. — ^P. Bncaille.
16 fûts vin. — Le&guillrsvJklliard.
5 demi^barriq. vin.-^Malcouronne. ■
^^Gharg. du cbasse-marée le Jérôme^
de 56 ton., cap. Péchot, ven« de la
Rochelle.— Gourtier, M. Fontaine.
^éclamnteurs y MM.
aS fôls eau-de-vie. — J. Cb. Lcbreton.
a5 fûts ditQ.— Ralouis.
8. fûts eau-de-vie et ao fûts vin.-rDes«
plancfues aine.
a5 fais e.-iu-de-yie. — Loavet.
19 dito dito. — Malfilâtre.
'^(^Cbakc. de la gdëlctte la Caroline ,
ven. deGranvi'lr. — Gourt .M Fontaine
Kéclnjnatrurs , MM.
- iS fûts sau n^pn salé. — Giffard.
.6"^ hnrriq. graine de |)ois»oii.--^niAurj
■ iloa» \mjeik* Uinire^ tiiariuées.— -Dupiiis.
6 stères bois à brûler,
^(^GiURC. dti 5\oo\y l^ ffcnreitse'jélUancef
c. Brixnril , Ven. du Havre.
. SQa^j^t. bled froment.— iVt^X. Glère.
. f(pl?CttAiù. dii chasso-marée jT/ZieZ^/iie-
iAir%è\ cap. Joui dan , ven* 4^ Bor-r
deaux. — Courtier, M. Fontaine.
&47.:C&ts vin.**Pour M. Lecarpenlier«
441 dito dito.— Au porteur.
î^l^OsÂltG. du chasséHiiatfée: iiT éf(9n*]»-f
jirmk^de^^ ^p. ^Bltitteho'.i .ven« de
Marennes et la Rodbelte*^Gouriîer^
in^erpcète, M. J.-Feliecat,' '
^tclamaieU'tsiWblV.
8432»5 ' iil . sél . «^Beu v^f ii 'et comp .
a fats vin.«r-V* Kenstud.
.^^I^Gharg. du cbasse-marde le Mentor^
cap. Çuégar\ , ven. de Bordeaux. —
Courtier-interprète, M. J. Pellecat.
R^c/a^afOMrj , MM. .
4 £&ts erafdflN-vie*— ftârd'îfune.
i5 dilO'dito.—IVta^lfîlâJUrfi f^^f\^^»i
laS - dita dlto.-^Lenormand et Hoinet.
3oo ta€s4«'sucre.<>*-l4Ccajr«upÀrQ etiftlf. i
I barild'huile d'olive. — 4 i>^>'i'i<I- vin.
Talon. ■
4>di(a dito.-^Groiu9tr?i|i«U
ID fûU vân.— 'Viret-Lêhalire.
16 dito dilo.-«-Hébert aîné,
ai barils potasse.— A ordre.
jjl^ÇiiARG. du, chasse-marée lé Saint-
^Pitrre.y ^P«.. RoAeW^cV veiii de tfor-
deaux^-^Courtier-interprète , >(. Pel-
Jecat. ,
t^clamaiei4rs f MM.
ai fats fau-de- vie.— E.Ciiq.
3 dito viA'-- "Courtois père.
3 dilo dito.-^Tbillais.
4 dito dilLo. — - S dito isfia. -^ Le-^
carpentier.
a5 fûts eau-de-vîc.-^tdrion aîné.
3oo sacs sucre. — l^caroif père et fils.
3a boucauts tiabac en feuille. — Le garde
magasin des tabacsen feuittés.
^f^Lè cbasse-marée PAmiMÎt^lu^PiVX^
cap. Fardelf yen. de Bordeaux. -—Cour^
tier , M. Fauqueux.
JKëclamateurs ^ MM.
ao fûts esprit— Chevals, de Paris."
I fût tafia. — 40 barriq. vin. — Desplan-
(^oe fils.
I baril tafia. — a caisses vin de liqueurs.
— I caisse liqueur. — ^i fût eâu-d
vie. — I baril prunes. — i caisse
prunes.-— Lorion aîné,
a barriq. vin. — 3 fûts eau-de-vie. —
Morice et comp.
4© barriq. yin, — Pien-Leseigneur
10 pièces thérébentiiie. — 15 barriq. vin
—A ordre.
—Le sloop les 7Voi5-Fr#f/vfj, capitaine
Dubourg , ven. de Gaen. — Courtier
M. Fauqueux.
373 tonnes hirileColxa.*— Greyel et comp.
^f^ Chaag. du chnsse-marée la Marie-
Anne^ cap. CoiritOy ven. de Bordeaux.
. Courtier, M. Fauqueux.
Rcc/<i77ta/ièr/rX| HM.
a88 barriq. vin. — Paperet.
3 dilo dito.-«^Yiret-Lehattre.
î; un» ?,'»fiujiol xna \'t
Jjf! iff^iiiffnr.'i ^jr» in'
^Provenant diei nvri're ■ la ^ytllè de '9aint'
itaioy cap» Poréêi %eti /de Marseille.
37 barriq. pdtasse.i-r Ricbard^Anqûet in.
a5 caisses savoi).— :-t*abroujise.
12 barriq. soude« — Richard Âfiquélin.
55 causes savon.— H.. Flory. ,
48 caisse|dijo.-r-£tienneLebaady.'
'88 caisses dîlo.—«. Flory. '' '^ '
JU oûsso«nchois. — Toussaint.
3a caisses javon, — Bouvet-Roudel.
Sa c^iJses dilo — Lorion aîné.
aoditi».-^67-<dil6.«>9ïiai4itOi.*>^H: FI017.
76 dito dito.-^l^caron pète et fils.
47 ballesi:a*iiiac.*«-xa» bAçhes^ bois d'é-
bène. rr- 3 caisses, vûl* *^ 9 caisse s
r : savon.**i^A.orâVe.
P/is à terre.
'3 caisses strvon.— ^Etienne Lebaady,
4o,Sob kil.^chdrbbii de^te)*^e« — À'ordre.
^ir^CBAilO^ du dnssonm^ la\ è^bet^
> i^atkeriMt€iH'à. Letbtmr^ ven. .de Bor-
deaux^ — Courtiers MM«BordcUe père
>Lel;.fil8. .■•'-• • • ■• . ■
'RMamateuirs , MM;
40 fûts TÎn.-^Rufin.
3 dito. *-^ Lorîoii.
il barriq. vin — Boulenger.
12 fûts eao-*dé-vîe- — Lhermittei
10 dito dito. — Ouest fils.
5 dito dito. — Lecteur.
2 barils limes, -i- Crevel;
40 fûts vin, — 4 ^»*^- — *5 barils, prunes.
33 bbucauts tabac. — A ordre.
(]:^P»Gaii6fm. do sloop YAimable-Eugû-
nicj cap» Linr^l^. ven. du Havre. —
Courtiers , MM. ^ordelle père et fils»
^éclamateurs y MU.
440 hecfo bled.— Cabanon.
87 tierç. riz. — Deschaiops Alexandre.
140 planchés sap, — a poutrelles snp, —
Marie.
{(^Ghargfh. du slop PEsther , cap.
Oujantirey ven. du Havre. — Cour-
tiers , MM. Bordelle père et fils.
^tclamatcurs J MM.
108 gonncs goudron.^-Jouffraia BoisjoH.
2â lûls d'huile. — Amaurj..
2a8 bûches bois j a une.-» Va nier; '
I fût vin. — A ordre. •.
j^CiiARGF.M.dn $\ooy la Jeunô-Jtose , c.
Carron^ ven. du Havre. — GourViers ,
MM. Bordelle pore et fils.
héciumaicun , MM.
Srgo planches. — UcLesnex-Heuda.
28000 pavés.— A ord're.
4^Charcem. du sloop la Th^n'i^-Dé-
.uV<?V, cap. Littif^lois , v. du ILivre. —
Courtiers» iMM. IV>i;dr! Ile père et fils.
^éciartfalcàrs y MM.
2JB3 bûches CaiijpéoTie. — Lhuiutre-Legras.
5o bariUbrajr. — Lcbruu.
^1 pbiickei»Mêriel.
606 cuirs de bœat— 4oo ftÊtut d« che-
val-—A ordre.
MioivuiEïrr DU «0 1.V 91.
NAVIHES EUThiS.
Ija govletlt anglaise Plentjr, cap. But-
lall , de 100 toDii. , Ten. de Londres ,
cil. de cuivre , plomb.
Le chasse-marée l'Kliie-Mario , capit.
Chrétien, de 71 tonn. , ven. du Croisic,
ch. tie sel.
Le iloop les Dettx-Consîns , cap. Fol-
lange , de ^9 toan. , ven. de MarenneSi
ch. de sol.
liC sloop la Paiv , cap. Hochet, de 27
tonn. , yen. de Dnnkerqae , ch. bouille
Le dogre le JiMn-lteptiste, cap. Ëoo,de
78 tonn., Ven. de BorJeani, ch dé vin»
tubac.
Le sloop l'Rléttiiore, cap. Bourcy , de
5o lonn. , vm, du Havre , ch. vîn, bois.
Le brick l'Auguste, cap. Noël, de 147
tonn., %'en. de Marseille, ch. vin, potasse
Le brick r.\chille , cap. Uronxon , de
i%\ lona. , ven. de Celle , ch. de viu,
eau -de-vie.
Le dogre IHeureinr, cap. LegolT , dv
1 10 ton. , vcu. de Cherbourg , ch. de
sudto de vareci.
ïje sloop les Deui-Ainis , capi^l. Croii
de 73 Ibnn., van. de Troaville , ch. de
cidre, jantrs.
f«e sloop l'Ainiable-Louîte , cap. Hé-
bert, do 3i tonn. , ven. de Contevilla ,
ch. de ddrei» boit.
I^e dngre la Perle, cap. Guichon , de
6S toud. , ven. du Liavre , ch. de boi>,
salpêtre, colon.
NAVIHKS FXrf:MFS.
I« Jegrr les DclIV-Sf^ur^-L'nirs , cap.
Uaillel , .'ill. au ILivre , sur Irsl.
La ;;nv ctle I*A( (i\e , cap. Collot , ail.
nu n.i\rf, sur Ical
La ^.iiiol te li.iiiuv lionne Kli^abi'th , P.-
.1. Uiciks, ail. k lbiijtM)nr(* , ch. d*uni'
(-ai«»e de |i.ipicr de iiiusi(|iie et aulrc>
1 (• ïi'onp la Jpiine-Rose , cap. Caion ,
ail. au iL.vrr, li*^e.
\^ «Imtp (p .It .-lll-I^lpIi^le , cap- lUs^ou,
ail. au ll.^\ le , lPk«r.
l.# d"^n* 'a lîriiHie-^li'ri"' , op. ^lon-
i.iei , ail. à rëcaiiip , ch b«*is ^i' cliône
Le »loiip 1.1 Ji'uiie - Eu}>lii'u»i«? , cup
'J roude , .ill. à Dunkerqiie , ch. fer.
le s!o-'p If .Sjiiit-Martiii, cap. DuiaiiJ.
a'I au II.-vic , It'^»».
ror.T n: havre.
Ai ou 'rnit-nc ilu f(| au 10.
\\VIKKS IMhlS.
T •' i'ii'k niiglii« \Villi.iiii«-\nnf-Marie
t-^p. I r>i!'-l'OU| Vfu. Je ^t■u-Ca>tle, cli.
lie Ij'i- :U*.
1^ lii.«k ri-is, r.-^p. Mi^rrl , v. de Ro-
trrcl m , c|i. dt» b'.mc- dr « ••rus««.
(O
Le ilâop hollandais , Fortiuia » c. Berw
kcl , ch. de fromages.
Le chasse*raarée le Neptune , cap. Ro*
undia 9 cb. de viff et eau-de-vîe.
PORT DE QUILLEBEUF.
VA VIRES ENTRÉS DU IQ AU SIC
Sont arrMs de f^iilequier x
La Clémence, cap. Masson.
La Si'iblaise , cap. Gouiii.
La Blonde, cap. Ausoult.
( FeiU de sud. )
AVIS DIVERS.
N« .^. — On pria la ptrsonaa qui aanit pris
par In^dTertancr on CUAPEAL' TlÊrP pour no
TÎrux , dini an café de la rue Sainl-EJoi , de
vouloir bien le remettre an inéaie café. Cet ccban*
|çe , pu plutôt cette erreur , a en lieu disancbe
16 oourant.
Il y aura rccompenae : c'est trop jatte.
N" 45. ^ A TsaDma , eh» MM. ^ieior EUe
Lrirhuie ei Bla, une BELLK PAKOE UE
TOII.hS DU KOKD ponr wnlinlbga •< anuea
usagen.
S'aJreiser , rue Hrrbîèrt ,11^ 19.
:«ii> 4G. — CLOCHES en Yem H TIaab , êm
foutra gr«udenrt , trra-bîen co&ditioaaeca, et a
juata prix , pour jardin.
Chra Cbio» , du Lecauchoix » vitrier me
Saint«-Croîi-dea-P«llfltian, Bt* 63, prèa lliôtcl
de Moae de >agil.
N". 4".— A louer prëacttiemcnt une PARTIE
d^ MAISON, bien déeorée , aiie a?eane dn
Mfim-Kibondei ; n**. mC , ae ooaipoMnt d'une
ru.iiur , avec porajir ; deux cabineiii » nue
cliambre à voueher ; un aalon , une aaUe k
nangcr aTec «.fiicc , cl nue clnnibre dami ;
ic tout au pri'ioi( r et de plam-pieJ. Au-de<ana p
un aiiperbe grenier , rt eu bas , un magasin
et une c vr ; un pnnrrjït traiter irparemeat
du grrnivr et du mMg.iBio. S'adie»ai'r sur lc«
lieux, p inr le» «uir et m tiaiier.
N'. ;H.— -A loui-r,ponr le a4 juin prochain ,
une 1 i'.IN ri KKRIK, a nNa|>i* de ^raod ei dr petit
teiiii,av«!r deux b'ins Lavmr». Mlle cun»i»le en
•ix «:uvR!« «huit rliaiidliTrs giandes et |irlitrt ; totta
le» uttrn^ilrt iircrtaaire« a I.1 manutention dea
Liiiis; nii uiaga^iin à dii^iie», un baugar â
biiiit . «tt*.
Sailrttier 4 Kllteuf, à M. Laurent Pataixii»,
ruj Sduii Julitu , u'\ 3a. b
N^ 49. — .-//* or/y //i/*/ic* /a Chandelle et des
liotifits cron Oin t (/u c.f .
M. A. pAiMiFH, me .S^inle-Crniz-deft-PelIe-
tirri, 0*77. à lli>urn ; linit lr« •uil» l'oodut;
l'Mbiif|ue la rban«lr!lr ri le» biiu^irt ct.-unoinii^iiea ,
reriMiiiucs par leur rjiidlilc et l'ccUt dc leur blan-
ibiur.
rail coraAai :
fiiiîfi de aa foitte. . . . 60 fr. le» 5a kil.
(Ji^ndelie et bmi^ie eu ftuif. 1 1 4 aoua la livre.
Id. aupèrirnre. . . . . i<> i.
Rfiiipie odiiraiite a5 Mina.
l'ifincie rn rire , dont lamèche
ne êf! Ri'iuvhe pa^ 5^^ noua.
Nota. Il «er4 f^it une ilinnnulion d'un »>n
p4r li\rf .iiix pertoiinea <|ui feront une provi*
»i>m de 94 livret.
BOURSE DE PARIS, VHIER.
iiffeis Publics.
a.<vQ poua dur oovaoud^,
JaaitMKe da •• iepL itn.
farad U 6 Man h Saf loe
JooUs. da aa Uara Ual 9SI 9S9 95e yttl^
%5c 3oe a5e Soc SSe
■EOO.TVAISS. ne uqowatim,
Jouiiftaoce du 11 fepC iln.
Eflh. dn aa Blars iSi3 , fin. 3 o
1814, 8 a loif t5a
1895, 9 4 ipgf
Idem NomaA-TiTta, 18a 4
ày^ints DF 1000 »., à 4 p.» •/,
Avec Iota et prioiaa.
JuUiiMfice <!•• Orrcailwfl iIib.
lOOOf
ACnO%S DE LA BANQ. OC FlA.tCii
JuttiMancp de Juiicr iStS.
1460 r
SPECTACLES du ai MARS.
THÉÂTRE DES ARTS.
( Aujonrd. à 6 b<:ure« et dealc. }
LE SAVETIEa ET LE FIKAliaU .
VaiMlcvAlIe en
acte, de MM. Merle el
br aiier.
La rrpriae dea
MÉNECHUES,
CoBBÔdie en 5 aciei , dr 11
Méif tehnte ,
Le Chevalier ,
l'ai en tin ,
Démop/ion^
Bobertin ,
Le Marquis .
Voauelet ,
Isabrlle ,
Aramînte ,
Finatte ,
MM.
Meid.
cgnard.
Poiig ia4.
Ernrit.
MoncboV.
Ciniand.
Baïaal
Caaa«e«ve«
Valeur.
Lalni.
Utuaod.
LE CODE ET L'AMOUR ,
Vandcville noiiTeau en 1 acte , de MM. 8lrrlc
et Simonin.
Jnirph de Privai , MM EaTsal*
Luc lie Privai , Aa'iruc.
£ugrne dc Préval i F^lis.
Du mont , Ckardoa.
jfnnette^ Mad, ThotBaaaâ.
t^alets et Gardes»
Chassa ,
première Keprésenlatîoai
UN&NUIT .\U CHATEAU.
Opéra nouveau en 1 acte , de MM. Pafll et
Eook.
Le Comte Sénanges , T^aar.
Jvrvine p Aftirac.
Alain , Ftlis.
Dubois , Moncboi.
Colftie . MeiJ. Plarini.
Afaihurinc , Tbcaard.
Ch. DLOOIT:!- , I^îPlirMElR IX CAUVrrERlCS m c« TAlLLl>-DOUas ftcE Sai»t-Lô, iV 34, rùs u PâLAit.
BUll UOT QUOTIDIENNE MLLE.
Poarqaol tow Oêê joonunx cha toi, mon cher Dorval ;
Serait-tu pafliiMi dtf .kur ùA\a dcn:irlae ?
-* Non y Mfu dooM, ei ebes moi si tu ^ois ce journal ,
C'Mt qae'4«aitia je praadrai médcciat.
B. T.
PRÉCIS ANALYTIQUE DES TRAVAUX DE L'ACADÉMIE
ROY.%I.E DE ROUEN ,
Deuxième Ariicî^*
SAMEDI. F ^CX^ 1 / ^^DMyrW K*. io6. — a«« Anxéb.
DIVXlàMI T&fMISTaE« ^
LA NACELLE, , V^
DE LA SElNE-lNFÉRlEURE.
Cftt« Kenilie paraU tons las jaar». S'adresser , ponr rAboiineineut et la Kédaelioo , au Durcan de la Pfacclle^ Place des Carmes , n**. 48, à.Roacn.
(la s'abonne àBarls,- dieat BaissoT-THivA.Rs , rue de lUdielieu , n". 72. — Au Havre , chez Chapelle , roc de Paris. — Et chex tous les Libraires et
'DirecUnrs di» Postes du Dêparlemeul. — \jc prix de rAboimemeut est de i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 Cr. 5oc. parla poste.
M. Th. Licquet n'a pas toujours été heureux dans, le
choix de î.es expressions ni dans la con texture de ses p''riodes.
11^ nous porun»itra de citer les passages suivant , à Tappui
d'un reproch » que plus d'une citation pourrait justifier.
« En e.Tet, iiiTraticbis de toute surveillance, dans les vil-
lages (il ^'agil des adiuinistratcurs de i'armëe d'Italie) , ils
depoUilUirnt le riche et le pauvre, les partisans de la Froncr
au si Un (jrc se$ ennemis; multipliant en onire la menace
et J'iribolenc-e que rhomine pardonne plusdifHcileuicntquW
mauvtiis insiteinent, »»
Nous av uioiis que nous ne soinmns pas asspz suhtilâ pour.
entrevoir la dilléronce qu'il y a entre ât*s mtrnaces et uu
miuMiis traitetnent. Si pour être en droit de dire qu'on
a éprouvé un mauvais traitement ^ il faut axoir reçu des
coups de hàloii, on couviendra q<i'il y a des gnns bien e«i-
g^aus. Aujourd'hui ou se plaint ponr moins que cela. Coo-
tmuons :
u T<iut cela excitait à la hatne contre les français et plus
» encore contre les italiens qui partageaient leurs actes ou
• leur opinions »
Le verbe exciter n'c t jamais neutre , employé de cette
manière, il serait à propos cependant , quand on traduit ua
ouvi'iige italirn en français, de se rappeler ïe$ premiëree
règles de la langue dans laquelle on écrit.
u A la vérité , les patriotes italiens criaient Lien hnut à
I» ta liber lé ; ils criaient mdme beaucoup plus haut qîiil
y* ne con%^enrit.
Ce style ne serait peut-être pas admis dans la conver-
sation des gens de la bonne compagnie. C'est celui du conte
de Barbc^Bleue on du Peiit^Poucet. Et plus loin :
« Les armes vacillaient dans les mains du français ittco*
a lent. »
Ici ce n'est plus du style familier , c'est du burlesque^
Ces citations ne sont pas prises dans les quinze ou seize
pages qui composent le fragment , mais dans une vingtaine
de lignes ; nous ne multiplierons pas ces exemples, qui
prouveront si%x\s doute à 1 auteur lui-même combien il a
négligé ce qui pouvait donner du prix k sa traduction. Il
suiiit de connaître une langue pour rendre les idées d'un
auteur étranger; mais il faut avoir plus que la science des
mots pour bien traduire. Un million de français enten-
daient aussi bien l'italien que l'abbé, do Saini-Hcal ; mais
lui seul peot-étre était susceptible de faire un chcf-d'cruvre ,
en traduisant la Conjuration de Venise. Il n'est |>as donné
à tout le monde d*aller à Corinthc. On doit encourager
ceux qui tentent le voyage ; mais il est permis de rire
de ceux qui pensent que pour y arri?er , il ne faut que
se mettre eu route.
"En parcourant les différeitlcs pièces que contient le Précis
jinulj'ii^e y on. est forcé de s'arrêter à un fragment ou
plutôt il UQ lambeau d'histoire, intitulé le Sac de Pavie.
Il a ^té entrait et traduit par M. Th. Licquet, d'un ouvrage
«vrit en italien, par M. BottJ, ancien recteur de l'université
de Rouen. Si la langue de Pétrarque et de Métastase nous
était aussi familière qu'à M. Th. Liquet, qui, sur ce point ,
a fait êes preuves, et que l'ouvrag* de M. Botta fût sous
nos y^ax, nous pourrions comparer la version au texttf ;
mais privés à la fois de l'un et de l'autre moyen , nous
fOntmes réduite à juger les traductions de M. Th. Licquet
sur son mérite absolu; et certes il doit se féliciter d'une
circonstance qui nous met dans la nécessité de prononcer
sur la valeur positive d^unc de ses productions : nous le
ferons sans récrimination du passé, sans ressouvenir de nos
iveeutes escarmouches. La Nacelle ^ depuis ce tcms» a
traversé plus d'une fois le fleuve d'oubli. Il est, d'ailleurs,
des attaques gratuites qu'il n'y a aucune vertu à pardonner,
ni aucune gloire à confondre.
Un historien doit s'attacher à retracer avec précision et
clarté la vérité des faits qu'il raconte. Le mérite d'un tra*
docteur est de rendre avec fidélité et élégance le texte de
son auteur. M'ayantrien k créer, il faut qu'il rachète, à force
d*«rt| le désagrément de n'avoir à remplir qu'une tâche passive.
Mais circonscrit lui-même dans le genre de Torigmal , il
ae'peut en sortir sans danger, ni s'en montrer trop restreint
sans deveair aride. 1^ gravité do l'histoire n'admet ni
-l'ambition éeii expressions poétiques, ni la familiarité du
tangage ordinaire , et voilà ce qui rend le genre purement
«BBmstîf M difficile à ceux qui ne savent que s'élever jus-
qu'eus w/mêà ou que se traîner sur le soU
'"^
i^\
de tau c^ui von Uuait encore dei
LITTÉRATURE.
On annonri» one édition nouvelle et cooip^bl* ité OEui^reM
^Young. Oc lous lot ouvrtfgrs po^fliqiiâ sortît de M vt""ie
ëo docteur , IV//iOfir f/c la Rénommt^t' fnsse pour.lt^ pfu»
correct et le plut profoud ; il est surtout rcuiarcfn^bte pr
l'énergie du *tyle» voici quelques sentcncernw on iniiL.
cutraiiet :
- L*in(âiQe Proxénète le glorifie de voir Us preiuibrcs
placet occupée* p«r des gens qui lui res«rmt>leriL
« Le plus baut ring appartient & ta noblesse ; vulgaire ,
fait-Jni place : elle vient au nom de ses «ïcut dfînaiider
Je la' gloire et prouver son mcrile pir son bla^^ott.
m Avec quelle indécente vanité mylord jette un rcgarcl
dédaigneux fur cet homme moins sage qne lui de Inns
générations! Lui demander des vertus, ce sertit le fortrer
de tirer sea ancêtres de la tombe.
« L'homine doit tovjonn avoir les yeux devant tui ï
les nobles regardent derrière eux.
« Il faut que la nobles^ ait la prééminence. Qu*y a*l*il
de pins grand? Rien si ce n»est le mcrile modc^tr.
m Sî VOUS parlft de votre illustre oripîno , vous accusez
^os dettes au lieu de produire vos quittances.
•• Quand des hommes couverts d'igqominîe pr^leudenl
aux digntlcs , ils allument une torche qui écUire Ii*uf tur-
pitude* La momie publique qui ne roprimc point les abus,
les légitime el les encoumpe.
M |.a prospérité d'un fripon est un libollr eniitre le* lois.
« L'ainbiîion affrète souvent le» dehors de la vertu; intit
ce dégoiteniont « le perfide Jules sut bientôt réunir dans
tes mains tous les privilèges de la liberté rornaine,
« Dana les amea viles , l'^mbiliou ne pnrff* point de
masque ; elle se montre entiêreiiienl à découvert » inait
elle n'en fait pas moina horreur.
« Un bon prince déconc«?rte les projets des ambitieux ;
il ne sVcupc que de la félicité Je «^es sujets , et ne prend
les armes que lorsque leur intérêt l*exigc; •»
MACÉDOINE.
— Monsieur de T*^* , gentilhomme cauchois, revenait
du Havre el retoirnaitâsa gontilhoinniiëre ; ses cluivaui ef-
flanqués snnrîirrnt à la porte d'un cabnrnt de villigo ;
c*était-là que Te vicomte venait écouter la renommée, dont
la voix ne p:ii venait pas jusqu'au manoir : il descendit. Le
iinitre ét^nt absent, mais deux allnrnustifi , marchautls
de iv>nux de l.-ipin , s'eiitreien;i>ent avec inqniétuile d'un
é\éneinent rpiO tout le monde craignait ; le vicomte les
rassura el itfur prouva de son mieux que leurs craintes
éuient uni fondées, l^i deux voyageurs enchantés* vou-
lurvnt le f-ire boire avec eux. Il fallut .^e soumettre , el
il se soiinit ; puis ils le ret enduisirent à sa voilure, et
lui donfî'r«*pt avec effusion l'accolade, en présence d'une
f.ïule de c!iripMX , attirés par ce nsible spectacle. Ceprn-
dant la vi<rmlp»se atlen lail, et dévorait sa honic. Dieu
sait quel flél-'gn de douceurs ronjng.des inonda le p.tuvie
mari, qhan'l le eocher eût fouelie les paresieu-***» (i <|i:.-
fiéesî « .i/< »'i ».'>/« r /#* Wro/M/e , Sitih-z^iums catnhî n \utre
• popti la ri 'ê vo tis dt'grmie i un f^rntUho m me boirv nvrc tivt
> march':i\ds dtt peaux de lupins ! ! ! fous qui
n havirz Vnutif jour à rtKxêcrr.tion drs lîhcraux i\'i
li vcriié t vtuts ne voyez pas ylu^ luin tjtif votre n- z
P'iur le coup , le vicoinle ne sut si c't'Uil un co.ï.p.'i-
n*'*nt ou une injure; il allait s'en assurer, mais s^i r'oii«:e
co'iin.igne t't^rt anéantie p'tr la rolôre ; il ginia s^s ob>er-
V ni ions p'i:r une autre foi* , biiv.i résolu pourtant a ne
plus encoiiiir de semblables ie|'ro.hcs, rt
.... linafi*iix *l ronfiM ,
Joiaiit , iiii't un pru Ui J , 4u'au ne l'y |irendra^l plu«,
— L'u il ceu'lie a f'clalé cri te n':it, h une h<*iirc du ninlin,
dans u:u' ftl.iiuie située pi «.'9 ri'gli>e de S.iinl-Marlîn-dii—
Vivier, la ^t«li*nce du \eiil faisait cr.timlr^ que lous les
l-jtitiiuui vci«iits ne Tis^t ni einbràs'vs , mais l'incendie s'rst
an Ole au prcmur édifice qui a vie culilrcmcnl consumé.
Cette filature, conilruite di if
encore que quelques métiers. 1
4pl^3 k iSftOO^ fr. 1^ propriété
*-- iâij. ^ -^-^ 'Tjhéj
le pli
"Co milii^af- ftr dAib la-
ie retirant, laitsërenf sur le pb
IriMu • m li— ■■■■■!
rt« «tt tvaloM à ptB
l pbiot aarardt.
r '4tfa o«f riM» ^i , ta
r d^Jê cf adra de nottai
Ma de tan CD combyali— ,
SPECTACLES. — Tni£A«aw'nis AkiMO<T
Le* Ménechmes ->» i*^ rep. d'Urne Nuit tui Çhâtemêmm
Une inirignr banak, une action esKi mal pmdoîto, d|ca
ittcideni pins lîcattclenx .que piaoans : vci^ked',l]1tt^|im AMM
ce qu*a paru noUi offrir Une riuit ou ÔlmiêùUp |iàiMitfj|ii
qui pouvait racheter quelques défauts ^à'ptsUttéV^rapa
les effacer tous. Elle ne manque cependesl ni 4t coAl ni dt
■ ■ Il ^eânniasv
fr.'iu heur. L'ouvmge a été écenté jusqu'en boni
intérêt, du moins evec patience; m«a ad <
quelques conpa de sifflets se aoot iaiicntnndrCi c^ ôçi
rigoureux n'a guère trouvé d'oppcaena-
Lei .Ifénechmes, "^ C9it% comédie, ai gjûe^ai7niii||
et qne la ressemblance parfaite ^ni .A^Yrait fnA||i '
lei a<:teurs qui représentent les deen. frêrt&.]pnf0^
toujours d une exécution si invraisemj>lable , a tif {nnée
fajbleiuent : Tefiet de plusieurs scên^' a et^Tîniîn^nl;''*'^
Cette pièce n'était ni asses sue. ni iiâieB'oDU|lriÉ(r.
'^ - Âfe- .
SOUSCRIPTION POCH tK^FOStL
OFFERT À CN CAftpE lfÀTIOIIAb« ^ >
Huitième Liste* .•*- SoiiM:BiiT«uaa : MM.
Hoatsay^i, ex-nur. des log.-^Angusthi, kv.-^J^ 1
— ^Dodelabde.— VhortL — Diival fils. — Breanté, ex-oHictor,^i
rende — Bran«ff, HMs^^-LAiBonoâcr, .^ei^#^At Xa orcat — KkharJ,^^.
SrlKor.-^J. SrUitr. — Sauvage. — P. boortj, cÛ. — A. Petit, gi*a.r^De»
laiirc, klcm. — li. Kobcrf, iJein.T-Cbalopiii, elias.— E. t>mval, tarf ant.«-
Llfreaull, |reo,— ThOmassin, cbas.— R. Ifeoault^
terg.— P. Duval.gren.— A . Sellier.— *Ileaf«w^F«r<m.»^Waci
Uri»prcjiiiL [\U. — Viaadier. cha«. — C!aTC.-*l>a«al pér»- Stjiiafay,
— Ctiidcber, ex-oftic. — A. Mallei liU.— •LabroiUM.i— LaiB«iaroiis.— 'Mas*
coqiii. — M. Langloit père. Teieraa.— Rlaudin.'^CheTrier fffCB.^DBpoBi,
aîné.'— Hnp A Dt jeune. — llain, cha». — Aaber jroDe.— ClwcnU^arrgcal.^
lonruâ.— Zé4e.— E. Let-haber. — Beilui.cîe jrnnr^ lirtalf» Btinlita.
ex-orùc. — A £Qot.-*I)elaplare, ch.-^Cîret.— Lamanha, Oof iai| awf .
de chas. — llunird. gren.— I>a*;aîn, {!ren.*^yreatcNii.«*Lapotfv.-*J. Leva»
vaaseur. — C. LrTavassenr. — l-'oniaint.-*-A. Meuaiid.-*Ikliiffalcl-l«fc^
vre, rliai.— 'Leboiioker, clias.«~I>«»oirr.«^l'*inauu-Clicro^ g|rem."«^Tailiar,
N. Ih-eviisl,ean. — C. L«ffb\rc, sei^ . — Baavallot.— Menant jenae, Aa».^
A. i enty.— L. Ridcl. — II. Lrluu^, cjpit. — P rcoii grcn.— '1)nfcoai«âd«fli.
— Bermijé.— J. M.ircIuod.— Suk<iii, grrn. — Rranrfoln, Idna.— R. Huasse»,
»rig — Tiritin, cb^s. — roarDÎri-Mrrinitr, rhiit.<~llohirhoa*MeiiBfcr, rk«
>'. BoucHm.— Iload rd.— l.rliirilirr.— C. Pollel.»Ix»riDn.-^|laid«^—
Cair!.— r I. T>«liiie« - Sjiva. rx (ifiic. — Ducreint.— riodalicr.— -1
Tîtrflle. — Apde. — P. II-.Uin.~Piipie.— Brard.-»Lager»T-i«ict«
ilftiiiii. — S. >îarlin.-»l'1itiiilicr, rba«^— (•. Gcnuaip,— ^^ètbal, rhas,
I. Kinnol, ;*irii.~«l^«*f)iiitK *- A. I^n;;irs.— Morren, fteig- de eteB«^J.
IMiiaiil.-«-M;>rtiu pèir. viï'fuii. — \eiiicuil père, Mlrni.^I.a/caarr,*CDaf.— •
Miiiiliii, ;:iru.— A!diHliijul. — l'Miiiii-!iii.^ n-it sud prrr, rliAt.-— llcatW, Mr.
— |;'HiIj"j;«t.— Lrrlrrr. — 1j»;:i! -, c.ip. dé pren —A. lMéirfa,''|:rMi.— !.•-
cnniriixneven* rha«.— i:i»n»fil. li- ui. — M.truîite.— » Cusac— A-Ciu— aia
Lemaitre-P-aiiilir, i-lif-T. de I.1 if^, liliiin.-^ Itra\ri« gr>-~A, Lacerf, i4ca.*»
Diibor-l.allrrii.iud, «fri;.-inij.~ 1>f<*i«j'ilv. — I).<U|;e,»rfp.«* lilue** 'OnsMa.
— I ra.rllt*, i h. s — l'i un. j: «n.rl.-- I 11 \i\y n.s - !.. B'Ji'iri^T.— CidHaf.—
— \iri ~-l'iIiiit..-.>'..iiii 1.— S.iiiMiiei, jf *ii — Krniili- Aun-y. — QaiBiiB
j«nne, caii-^ I'. I.ocu.— P. Martin.^- f^n^ icr.— K. Klnir«-<t ««Si.- Ai BDaîl.
0-K«ion.~ Biifin. lin , ttir-v. dr la Irg. ti'hnn^— l^wrrdter, eX'f ^ai.i
L. IhiuiiIi'I, •rrn.-»BM}>»ii je !inr, idem. — j. L- anart kanil. — 1^ Duc;^».**
II. LrMii t'iU — l'oritlrl .;iiic.~.-T.- l.i (ir !.•* S. B. Etn^ulf fils, caTilirff.^
M:i*i^.iii) -^J. I . CjO, iAp<ir.— Lr.iiiir tî!%, rx %erc, — Oitaef^i é\l La|f^
iijjr — |ï'-^:.»iii.u».— I- l'ijin.— J. Nin-em-ni — T. Daral. rka» — A-
l'iiii.ir î.— .rV^l'uS «~l>atiM> G'ilird ^F. rif^Urd, pu 11 p. — P. Ovdhrd ^
H. r.ii.l.ti.I — laiST ricNf.-ird — Tirrrel^n, dr Itarad^l.— Onalê jnc-^J. tte-
ii'iiii.— I*. C.isvl, hflp -pninp.— I» !•'. Toi u% ra-«)fiicicr de voHig— Dalav,
jeune, r.ipoi. — Prevo*!. tirg. d rlia« — >l'.avaot iraor. ean -— BprdrlSs gr.
cas»» p^i ordon.— A tinillirrr, ex-iuil. da 11^. de ligne.— Vosaitr^ ^cUv.
19S Souscrif teurf.^^Piécayiiulaiion jusqu'à ce jour ^ t^loo.
•4*f
«ûâU
PORTfCaOUEN.
CBÀliGÈifEVS 'I:t HiCtAVAtlOltS.
d(UKie 2e ' 'Jean-Baptiste , cap.
.. Réclamateurs , MM.
1 emie.'Wlerie de.cuUine^ — '.^^^^\
|ia|0mdtt:fa|]iiU« — i malle. livres
<^ti b6trt*ftnts tabac.-*^Le garde-
magasin des tabacf*
aoQ daea^ sàlpÂre.^^Lecarbn f>ëre et 6Is.
agi iùcVJi^'Saî|ii«<«lfûrllie.— 4S Mchet
^* dfd^^ib.-^CJôMerat et Jeulia.
16 barnqb,yiç^-^;8.^ït9-.---4^|t<>— 'S
diM>^^>Bi,dVl9.-:i8 dilo.— 4 dito.
barrîq. vin.
gr-'^Le sloop («/Vf^t Ç*P' ^9^^'^^ t ^«o-
de DunkerquÇ.— dWrrfer , WM. Bor-
delle përe et SiM^rr^i^ W^o cbarboa.
—V- Flory.
^:^Le dogré'îa Perle 9 Cap. Guichon^
v«n. éii Hivre.-<-Co|irLÂer , M. Fau-
queaxl
^ 110 bail. cotoa.r-Cb. Mfisant et Gonin.
Prov. du navire Pt^nion , ^p,
Fouckar d , ven. de Saraîb'a.
i63 sacs salpélre.— 570 pièces étaim. —
loS caisses fer blanc. — Proven.
dû navire' les Denx^Sfcnrs , cap.
.Soubry^ ven. de Londres. — A
ordre.
65 morceaux bois d'êhëne. — Proven.
dui navire rAiniablr-EIiaa y cap.
Grandin, ven. de Londres.
1*^18 peatii' de bœuf sèches , en poil.— ^
Proven. du navire le Mercure,
cap. Grandin 9 ven. de Lisbonne.
— -î-e dogre rUenreux, cnp. LegofTe ,
▼en. de Cherbourg t ch. de 1 10,000 kil.
sonde.^Pour Muie« V-,Villiel.
— Le chasse-marée l<" Saini-I.uc , cap.
Déchois, ven. dp Diinkerque, ch. d»ua
grenier de cliarLoti dé ferre, — V* Haii».
Cpuf^iei;^ cf ».^evx navires , M • ^ucet.
-«Le alobp 'rElconore , cap. Bourcr^
yCB.4^.Hâvre , ,$h. de vin et bois Gaïu-
pêcbe.
.-*^Le brick l'Achille , ça p. UiQtizon ,
vèn. de On»» , cb. de vin , enu-^ie-rie.
-T- La goëîrlte nnglajjie P>nty, cip.
KutaU.|..vfn«,de |.0)idres, çh. de plomb ,
cuivré, mtU-il , etc.
i— La goélette américaine Maine , cap.
A/Vilkînson, ven» de Savannah , ch. de
coton.— Pour Mme. V«B. P. Lncouïculx.
. — rW châssémarte la Jeune- Fa m île, f ap.
O^vé vyc-n- M Rprdeaux , ch. devin, oaa*
de- vie et tabac.
Courtier de ces navireS|>M.Pellecat.
; fiiouuement du %\ au 9p^« ,
V,- :.. : JÇWyiRES EltTRlÉS.
La goélette américaine Maine , de i5o
toa«» c. Wilkinioa, v« de Savannah , ch.
coton , ris.
Le chassermarée le Bon-Retour y de
57 -t. 9 c. Pocreau, Vt de Bordeaux , ch.
vin, esprit.
Le ch.-m.la'Jeune^Famille, de 68 t.»
c. Calvéy V. de Bordeaux; esprit, vin,
tabac.
J«o dogre l'Ani^'ie 1 ^^ 73 t« 9 c. Be-
noit , y. de Touque , ch. cidre.
La gribane rAimable-Euphrosine , de
Sq t., c. BeUefeuime, v.rdu Uavjre, ch.
piaochesy pavés*
Leeioop la sophie , de 4^ ^- « c* ^^^^
mont , V. de Dunkerque , ch. de charb.
Le ch.-m. le St'-Luc, de 99 t, »<«ap.
Desbois , v. et ch. idem. .
Le ch.-ro. le St- Pierre ,. de sA (•« oap»
Flambart, v. et ch, idem.
Le ch.-m. le Brestois»de54 ton. ,icap.
Légal, V. de Bayonqe , ch. vio « essence.
La goélette, le Ijaurier-Pacifique , de
93 t,« c...MoriUon, y. de BordeMix,«x;h.
de -vin.
Le cliasée>-nMrée TEn faut-Prodigue , de
66 t. , c. Lebras, v. de Bordeaux , ch. vin.
Le chasse* marée TAnge-Marie, de 77
t.., c» Legallic , y. de Bordeaux , ch. vin.
Le ch.*m. FAimable- Victoire, de 65 1.
c* Legloaoec , y. de Bord-. , di» vin.
Le .aloop le Clairvoyant , de 49 t*» cap^
Jalienne, y. du Havre , ch. salpêtre ^ boi»
d'ébène.
Le sfoop le Panl-P3dona«d ,• de 19 Icm.,
^a Carolina- Désirée, %ap. Bloiidel.
c. QrissoQ , y. d'Honfleiir, eh, eaa-de-\ie
I^e slQop le St.-Ëlienné» de 76 ton. ,
c. K. Zhero ,. v. de Bordeaux , ch. vin et
eau-^e-yie.
Le sloo}) les Dcox-Amis , de 77 tonn
c. Chevalier , v. de ^foirinootiers , ch. de
seL
La galiote Plié! eue , de 65 t., c. Ba-
jroux , v» de Touques, ch. de cidre.
NAVIHES FXPtfDif^.S.
Ledogrela Sidouie, c. Ameline, ail. à
Bordeaux , lège.
Le chassermarée )p Superbe, c.Huibron,
«il. à Bordeaux, lègo.
Le sloop le Sain t-Marlin , c, Duparc ,
ail. au Ua\re, lège.
Le brick TAdL'le , cap, Troude, ail. à
Dieppe, ch. de pierres à plaire»
Le dogre l'Annc-Chérie ,^c. Pou rd feu ,
al), â Bordeanx , ch. de vin , plâtre , tôle
de for.
Le sloop la Flore-Victoire , c. Bourdon,
ail. nu Havre, lège.
Le dogre la Marie- d'Amour , cap.
Cauchois ail. au Havre , lège.
-•■l-l
Le sloop la. Joséphine, c. Croix ^dl; à
.Ca^n , ch. de nIAtre ^ eau-dé^v^è '
Le sloop la Société, cVPiE^tîdn, alI.-;4
Harfleur, ch. dé bois, coiAmode. •
Le dogre la Pélagie, c. Dupônt|allrau
Havre» ch. de pierres k plâtré.
PORT DU havre:
NAviaEs eutrés.
Le paquebot anglais ChersterfSeld , Cap:
Wood) allant à Soulhampton , cfaargé'de
passagers.
Le paquebot anglais le PriitCe-Çoboûrg ,
cap* Page , alL^ 6ouihaœpt6n charge de
assagcrs. ' ^
Plusieurs navires sont sur raàè, et ûe
peuvent entrer attendu leur tirant d*eau.
Fentes recueillies à la tourse du ffmvrej
le ig mars.
66 Mtes café Havane , ^ i fr. 6a c. 1/2 , ei^an-
trefét.
ai3 tacs café â i fr. 5? c, x/i , en ranvpAl
i3 dito dîlo dîlo à r ft-. 56 c. t /4 , dite;
lo' clitb dflo dîlo , Il 1 fr. 6o c, dilo.
34 bmirvôia diro dito , à i fr. 55 c. , dito.
a tiereoaa loqnaru fo laca ca£èMartiniqa«y
à a f r. 4» c rya , jicq.
4 5iirooa coçkrnille , à a 8 fr. , dito.
5 caisses ^indigo Bengal, â 17 fr. , dito.
3oo balles coton Looisiane ; (sans prix,")
97 dlia -dico dito, à 1 fr. 87 c. 1/2, acq.
6 dito dito Géorgie , longne sole, à a fr.
75 c. , dîto.
5o ballaa coioo Géorgie, coorU «015, k 1 fr.
ao a « dito.
100 balles coton Géorgie^ ii fr. ;&i c, xy4 , acq.
XI dito dito dtto,i 1 fr. i5c., dîto.
Vêtîtes ,4u 20»
85 Ijallea coton Looiaume , i i fr. 5o e. aeq.
100 dito dito dito , à 1 fr..Ao c. dito.
,dito . ^ ( «ans prix )
Caroline, à x f. ai c. tJ4 açq,
dito, 4 I f^. a3 c. 3|4 dlfo,
dito, à 1 ft*. a8 e. z|8 dilo.
18 milliers boîs de ?9icanga, à S6 fr. dita.
14a sacs café Havane, à i fr. 5o e. en eiarep^t.
60 dito dito dilo, à x fr. 5u c. ditp.
3oo
dito
dito
xa5
dito
dilo
5o
dito
dito
60
dito
*dito
PORT DE QUILLEBFXT.
Sont niQfUt et passer d^bot^t :
La JMarie-jMarthe , cap* Pognou. ^
Le Césor,.c<ip. Jules.
Le Cb.-Pahick^Ëd. , cap. Onwhùnd.
La bo»iii«-Mpro , cap. Lepesker.
Sont arriWs de P\lUqtÙ9r i
ï.a SniiUr-Aiino , cnp. Rio.
L*Euiui;um(îl , cp. Coifean.
J'^cnt de S. S. O.
PORT DE DUiNKEKQUE.
Sont entré\ en ce port :
Le i5, la Lise, cap. Richard, ven. de
Koiteidani , av<*c diverses marcliaiidi*e5.
Le i(>, néant
Le 17) la Ville de Cherbourg, cap, Lan-
ch'^fi , vcii. f1«* Pollen, avec div. inardji
cap.MIcii\, vt'u, Je
Le Jeuiie-Clurles ,
Rouen , sur lest.
Le Phêiiii , cap. Docp « itm* d'Amers ^ ^^
avec diverseï marchanditcs.
HATiaKf EXPËOlkS.
I«e i5 , le Louis-Marte, cap. Hervé , ulL
à SaitiUMalo « avec div. martli.
Le Samt'Mtunce 9 cap, B#lJorc , ait a
fil «ft , aircc diarbon.
Le Sain-Luc ; c. Dubois , ail. à Rouen ,
•nac lioutlit.
Le Neptune, cap. Bellin, ail. à Chê^
bourg, avec diverses narLluiulises.
La Slépliauie , cap. Laiidgrin , &ÏL ^
St.*Malo , a^-^c diy. ntarch.
L'Kugtfnitf^ cap. Jkvid, nlL «• llavr^ ,
•T«c tabac, éineri.
L'Amédée, cnp. I^arclievaud , âiL à
Rordé&uv , avoc charbon,
La UcwnA-AiiuÂe, cap. Cabas, «IL à
Rouen , avec charbon.
. LlAlc^HMif cap. Savarj, ail. à Saint -
Malo , »v«c divarses luarchandiiea.
L'Hortenaa, cap. Guan , ail. à Brnt ,
Jivec- charbon.
La Cêrës , cap. Oianne , ail. à Morbiii
nvoc charbon.
Le Bon«Pcre , cap. Ohîer , aU. à M or*
laix , avec chartM>n.
1^ i6, TAurore, cap. Lannojr , a)K a
Rouen , avec charbon.
L'I*is , cap. Moral , ail. au Havre , cb.
dé diverses marchand iaes.
" ~* Cbuinnoai oà U »iii re-
charge ou pi ôh < iHridic cha^c;
^ Ié Lu LacK*, do Marseille, vJlf îk
boHj pi*r "•' '- -
s. Le
NAKTES, i6 Mars.
• Sont ctiirég eu cetie rivière t
he i3 mars : le bricl la Nantne ^ cap.
L«ppasitien, à U consigwntioo de U\
Michel Délabrasse,
I^ "Wagdelcinc , cap- Magiiero , à la con-
signation de Âl. DussutiStijr ^ V. lOU5
deux de Marseille , ch. de vin , sa\0(i»
etc.
MOUTEftlESrr DE L*EMTREP01 DK ^A VfT^
Notetie% Murcltaiidi\rs entnk*s et .*or//>jf
€h l entrepôt técl^ patubmi le fuoii
4fe fév9ier i8a5.
troiivttieai eu
6i
978«
Sarre brol aatre. . . .
qar LUoc
Sacre tMr« taui diV
tiuctitiude niiiinc*.
Café..-
Poivia
Coioo Innyae tnit. . . 3144
/JcriN couiU «oie. . . *5iy3
B>U jaune «le leîulim
Fer cB iMrm
Anii<*« a Ihi ilc coui-
meraa. 1917
Vin
Tlie .a
l-'lcMn ilf caiiiirlirr
Fri*iii.t^*« yoS
t'jirjo "
Ari«r hkr^
Ru
f.iaiii btut
Lsioe cooirnane
Eatret»
kil.
kil.
.— 148^7
.— 3748»
>"?9
i5i64
-18416
aft4(ï
I I »4
ii36
9ay4
580
7W4
8ar>4
306}
lirr.
c Frédérû>VirgtnLe, de Bordeaux^
cnp» V^uctt, pour IlortliMux.
3. L'Hvpp^Ulv L i'ap- iâuigHard , dt
BordfauXf pour idem.
4, 1/t.oie, lîc >>iiiea ^ captL liujprotp
pr»uiMe jiour le II ivre.
Li? QiarkêHrAJèia » de SainliMak ,
Mfj4 deêtioiiiioD .
-M. MM. V* Le Farra-BoBiaac , Lahar^
r*qi*e et comp. «ipprcntieitl l'arrivée i
Fernambuco , apr^i 55 jours de tr^ivar-
këe, du DavireiaCiyopàirv, cap. Durand.
^Levavîra JoiU iiotii avooa amioncc
Ka perte pri;i Lesœvec , dans noire a* *^
m aooiTiie bybil , cap. &lcher.
11 était parti du liayre le i" maH ,
pour f;biir)eft<^ , «vec un clur^fiaent de
vint cl u^arcLeMi)iH>i lècheji.
«— M Boniie-Aïuro , o*p. DafiHioI , ar-
mateurâ, frlAl &iLk^i -liU et Uueubert,
|iarli de Bordeaux pour ^ew York, a ètè
coiilê t>a« , à la hnuleur de Terre-^^uvf' ,
^T un navire amaricnin. l/é<qiir|>a^ea ai«
uuvè at oMiduiU à la ItArlrntque.
^-^ f^a SiiiAi^Airtje , d'Iiital ^ a fait uoi»-
Irage sur la côte de 5«ÎAi-*Gt[lea . une
^oîinntitme île barrîqLK^ (Je vin roiig^ ,
tant pleiac^i que vidv!^ , ont 4'tê lauvre» ;
cibi portent les innnjv^s HL. — DM.—
AA DM. Qn^fquci iuirrî^ufs iout eftani-
pîlléeft Céte df Bmirf;.
—^ \m navirr» la f^ouitelle Alliauce, c.
OaiiKli^riti , et fa Nancy , cap. tioetenec ,
Itartîi éft Bordf*u« « sont .irrivéf au Beu-
pola aif crw)im<*ncfnieiit d'octnbre.
— I^ J.son, cap. Wcri, jT.irti de la
lo'b^Uc^ eal nrrrvitâ Noiv-York.
— pU Njiiijihi- , ca]>. Bellel , annateura.
M.\U GuiVmi , M lVi^ui! frères, paru de
HorJeoux^n p^ri snr la lurre du Séné-
g:il , à I4 M^itc d'un raîE de tnarée qui n
eu ht^u le 4 janiier drrnier.
— Le Jij|^iur, cip. ttfji ^ arra.it6iir,
M. lïip^Kïtjie nab.1 , a prnlu ics câbles
pendant Iv inurnr cntp île tr^mgi,
— On njjjifli de Jj.inlraifx «^u^Ufl Iiâll-
nif^nt a Aiil nauTugo dcni'ï' riment sur
Jj raie d'VrVs ■ iitiailIfT Je* la Tcitç. Son
njAt est n-'itc f^joibti? Aur 1»; rivage avec
une pirtte de son j^r^rment ; environ 5oo
barrii[uo5 C*^ vin , Joitt une dousaïue
^nlîf*rrntrnl liifr^, nnl éie trouvées par«<v
mer* »0r «up ï'l*»Milur de coios il^un my~
rianièire. On a lr'«uve iur une pUnchè .
prtivrn.iMt J'no riiffrp, le nom de Dufid
Fnài^pe , et »ur yti morceau de boi»
i/« a idStf A v&i . qui foriM
bl ne du capilaine.
*^i t\ I de Liabonve , en daU da
flB.fiirner^ r'navire MnwAa'Co»
lou«, all« a la^ uédclMpt à Bordent,
y a été coadamoé connue m po«v«it
tpnrr hi*nier.
AVIS DIVEtVS-
de hÂisQN , bien
Madl^RIboadct ; n*
5o.— A loaer pnîaeiiicaicui ai
bien dé«»>rM., ilia
CDllIne a «VtfG
chambre è cou^tH*
nuBir^r arec f.flfii-<- , «1 on* chai^ia dli
le tt.ut au prt-nii' r et da nUiOf pwiii Ai
et otte e.vc; »a ptiurr^il
du a^^nicr lI ilu mm%
lîeoKy puar la» \uir it «a tnuiatw -
If*. 8ii-*A loofif I dimi^ il'
une IVUKTriEUK, a'Bélf^ ê^Y^
lclat,e¥tr deox bons Latoln. BRé ^
aiz cuves, liait tbandUree pi nâm' H fMêè ^ttLa
Im «Meoftileé iA\t 1 nitîi É' 1 li'Mtf tlMUMt'fci
ItaiDet; an laagaaia A drcgwe, aa kupr A
bois , rto.
S'edivuer A JUbeaf, à Bl UbimM Parai
naSâhu-Jaticu^a». 3a. .r^ -*-. ^,."^#
«■HHMBMMMMiÉiaMMMaÉMaMHlMi
lNKJB5e«m3-PMf9,'ra»t. *
cvTQ moi cBtr cowMtfMI. ' \
ieroHÎU 6 a^» à «a(3^^. , • .
Joaita. da »».||Éia iaa8.9tr^6aa*«i»*^>S5
Q5e 6tffl BSà.^fto Éot BSt JM
HCCtfPfVAlss. PË 'UiilfipÂ1,^pi|ta^
JvuiuMee de »f ,Avt- <V«-. •
Eidi. daM.lfai« ite) , fia. 3 • . . •
.iSa4, I a loaf .«la
iBeS, ^ 4 Mi#
Km NéHntaTrraa, -ita^ toil
Mfl^iUltiB OB lOOA FA., k jij^\ */. r
Atec Iota fi ,
iac»of loaaf Saa *« • ' "^
ACTIOra DR LA BAXO. M nUSNTV,
JoaisMDre de HanÊW têtX.
SPECTACLES ou » HAM'
TIIÊATRE^DES JUitS/r Tu
( Aajond.'4é haSMof -' ^''
LES POLICS ^ÀHOVÊàÙÊÊë^ m
ooaWa ea S «atet d» M»gaM#i *
fi-***»
Pour la prroii(r^ r^pTéieotalion de li.TAUlÀ«
prcaii<*r acteur tia^icme iln Tb^m (jj^m*
çaîf ; M de madame YALMOVur tftm^»^
rôle trjgîqtie. ,^^ ^
BRITANNICW .. -^^^ ^
tragMîe en 5 actet , de RashM^ ^-^
BritammicmS'ErntUn — jy«r«fMe42aainn«a,
HurrAii j*Dartttf mL — Jmmte • J
AliUuz»\Jm\9Wéi%m
M. Talma remplira la réleda.Mffiaia|«^
Mma VatMoirsaT eeW &AgHf^im9^ '
Ch. BLCK^LEL , IMPRIMEUR es CARACTERES et ev TAILLE-DOUCF , we S*itT-I.Ô , N» 34, prés lb Palais.
mMANCHB.
aS Mam t8a3.
-!^^
'^^
N*. 109 — »•"• AlfN^.E.
uvaciMi TUMBirai.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFERIEURE.
CHIe FroUle pamlttoaa les j<«an. S'adrnsMr, pour rAbounemeut et la Kédaciion , aa Rureaa de fa Nacelle^ Place des Carmet, ii<*. 4^, i Hooea.
Oq t'aliODiie \ P9m« chrx BaiMor-TaivARs y rue de HUhrIieu , d^. 7a. — Au Havre, cbra Ghapclli , me dé Parii. — Et chn tout le» Likrairea et
blrmstauni dcA Postes du l)ô|arteu>eat. — \jt pii& de rAbntiiiemeut fit de \%U. cliaque triae«tre , pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parb po»le«
A ta:>ma.
VAOrQUBVft de Roinoa , toi qui Woa inr la t«cne
ikiavitr «a toa dtr «a Irout dv Ueipoioeae ;
Toi i|ai , ifaidaai ton art vrra dea |MA)grèa uoiTcauz ,
Sa» ioi marquer le bm qn i^utiraient tes rivaux :
I>t»-u<Mis par qaals'«ecreu , quels ressorU palbétlques.
Tu porte* daiia nos mi<ui te» iuoa\ émeus truglque»?
^ounUe aux pasaioiiy qui sciablent i*assirger.
Ton âme les éprouve et !••» Tsit |Nittager.
Avee quels seotiiiirns s'ollrent a ma peusée
0% laoïucns où ta ¥oix daiia tous les coeurs pno «sce ,
Eu longs rréiiiiasemcns , réfiand autour de toi ,
La tA^ et le rvuioids, la vengrauce et Tefirui}
Ce ne sont plus ces lieux on la Foule allentîvu
Dévore eu frissonnant Terreur qui la captive.
Ccst Maml>?l et Nértsn , Oresie et Manlins
Qui iixent, tour-à-iour, tous me» sens suspendot;
Et , dauK Pencb^ntement oà ton appert me plonge ,
La . vérité me fnip|>e où je cbercbaia un aouge.
Qui n'a pas tressailli d*ép4iuvante et d*borreur,
Lorsqu'Oreste , en ton sein , fait passer sa fureur ?..•
Je #oii eucor ta m^in fiémisasnie de rage ,
&epomiser des serpens le Md«'us as^embalge..**
Et» quand Toail coorroncé de Manlins trabi .
Cherche roeil înceitaiu de swn inip faible ami ,
▲\«c quelle tvrre.ir ta b mche sait huspvndie
Le reproche fatal que l'on frémit d euli-ndre !
Un poignard brille « p*H ; nn cri perce , et aovdaiii
Chacun tnil le poignard arrêté dans ta main
J|<té» m'ast appara wani^ tes dehors aobliaira s
IHui arin semblait oach -r et fomenter aes crimes.
J*«i vn 4 io dans tes venx , sur ton front mcnarant ,
T<HM les nalbaurs de Rome , et la Monstre naissante
HanUal.».. A ce seul nom , une frordc épouvante
Siwpaâd BMs doigta glacés sur ma plume Ireuibbiuif ;
Bt BMm coeor , ancor plein de ces longs souvenirs ,
8c flatt • rctraaar aea horribles plaiairs.
Kn Yaîii.9 avec froideur , l'égoïste vieillesse
SAii • pour son Le Kaln , la palme qu*un l'adresae:
SIelpomèae, en dépit de ses jugés alliera ,
A plané, dana ta main , sou sceptre et ses lauriers.
ilaia wa% aalia a trouvé dans tes travaux habiles,
la àt^ progrès brilians , et des succès utiles.
HalpuwéiM t avant toi , recouverte an hasard ,
Foriail » aans dignité, des véteracna sans art.
C:*cal ixA qvi » façonnant la |>ourpre dramatique ,
Eevllb di^ement la tragédie antique.
Snr faa ctepa gracieux , la toge , en ondoyant ,
Snivk» «aaa emliarraa , ton noble mouvement;
Kl loraqna tn paru«, pour il Insticr la scène t
te-«r«t f4iT na César sous la pourpre romalaa.
Pardonne \ mes efforts , si mes crayons tramblans
N'offrent qu'on faible élo«e à tes nobles talena.
Ma mn«e , en ses tableaux , peat^étre peu fidèle ,
IVafait son impuissance , en te prouvant aon xèle ;
Mais si ma j<fone main peut , nn jour , pour ton iront.
Détacher nn laurier au poétjqne Mont ,
J.' croirai , satiafail de ma douce victoire,
Sei-vir tou'c la France , en l'oOrant i ta gloire*
Enw.
KOTES SUR LES JESUITES.
l,r a aoftf 176Ï, a paru uiip jrclaralîoo du roi quî ordonne
que Jaiis SIX mois, pour lout délai , les supiri«»urs de cbaqn«
maisoM de la société de Jésus ^ seronl tenus de renieUre
au greffe du conseil les litres de leurélablisseiiieiit en France,
et qui oi-doniie que, pendant uu an, à compter dn jour
de renrpgisircmeiil, tl ne pourra être rien sUlo 6 définitif
vemeut^ ni f^rovt^oîrûmeni ^ur l'institut, coutume et ëta«
blûseinent de ladite socibté.
Dit 6 acât. —Arrêt de la cour, qui ordonne que les jésuites
ronielliont, daus trois joiirs, au- greffe de la cour, un
exeuiplaire itnprinié des constitutions de leur société , no-
tainiueiilde révliiioii de Pmgue, ep 1757. (Elles avaient é\i
reiiiiscs au parletnenl, par le P. Montigui, le 18 avril 1761.}
Toile. Messieurs, noa saintes lois;
Convainque s- vous enfin vous-même,
Que notre monarque suprême •
Peut scnl dter la vie aux rois.
r Cotui. p. 5. Edit. i;57. )
Et QUÎ con Util ne lesd i tes constitution 1 comme atlenUtoirts
à laulorilë de IVglise, k celle des conciles généraux e|
|)articuliers, à celle du Saint-Siège et de tous les supérieur
ecclésiastiques , et à celle des souverains, et pour autre
cauacs plus ainpieineat énoncées audit arr^t. '
Autre du même jour, qui , vérification faite des ouvrages
de ladite société , en condamne trente-trois k être facérci
et brûlés par la main du bourreau, et qiii , eu outre, fait
défense :
1**. De recevoir des novices, niéme étrangers;
2\ De continuelles leçons publiques, k compter du i*\
octobre prochain , pour les collt*ges de Paris et du ressort
de la cour, et du i". avril 176a, pour les collèges situés
hors du ressort de la cour;
3**. Défense anx sujets de S. M. de fréquenter lesdits
jésuites après respiration dudit délai ;
V.' Qai ^ri^tme tM p«ff«*fif r t«înm « ennirurt , r Kr. ^
de riiUrtr teun riifrirt dfid«f€« maûonftv d«uft WsJii» tfaïf r
commis h^n$ «t. fU^Iri Mljc tt 4a fM, Bêli*» fn«r ta icittiti vafioii;
6*^-Dftmïifi éù^Ji^t piu-est, ftc, dVnvAyrp li% ^inAiiM
dant ««auto dr% écpleA de ta ^1^1^ hon ôa rt^^mH d# la
r&ùT H en 9oymm0% mu$ peine d*{tre r«^p«iir» lafltHirf hf
1 eur' doetrine impiê^ êumnUgf ^ hotuicitk ^ AtmiUUMi¥ k
l oftior^fié tX ttireié d« la perso«ne de» roi»* «I ef><MfU« leb»
pourfuivi* lOlv^ini ta tîMéor M ordonfiai»€«^
fi^. Qui di'clare !«• ^udiani dain lesditt rrfMf^^ tttc**
paWaa da preo^lre ni recrtoir aucuns ^t^fh dant (es «iiiî-
\«n(tdiv H de poifadar aucuna clurge civil* d oiiinicipale»
offlcef fit fbiicifMM publict ; ^ . .
7*. Défense k toai auiei da t'iuiiier dam ladho toeicté ,
if us Tes peines portéas ea ^arrlt ;
4^/ Of^nse.dç s'assenlitctr rt d'arotV ancana cominuakaa
tian atiG JcsdtU \^\AM , lnUS tA ^t\nH qi^il âflpartieftdnu
> iVal«« li'tftipiDiut rapporta^ rt est njiptic^ble >iff ce q^ii
peut' lat coneanier , s'ftîa aoal %\é% français , auk t>br#f F...
d^ la If.;;.'. , 41./... ai aMlrat.* qui se loiiL féiU jêiuitèi
dejKiTktMVirei.
^JfA'lIry^, /a^ Mvi'l* ^\a P«IWIrio,poiir iouniicr
aul. t^</(tlèt'% }â dtv'trtfia dé sa botîété srfr la larurlro, fait
y» foiqaijen^iiîrc ^i|^ te ii^gf^d?e de Séiii^iie ^ th-rcnlo fif-
rimM f ,qk il «'ttrjpâ. fur hfi J^^roléir r {^ n^
(O
— >rii de iirts olùffnêf nans invita V Amiîmr m tlBi»
duc leur pour Titrikia ialilklâ ^ /m i^ania^n ^ du îovaal dt
RaiiPii d'«% au l-bier*
aetre - ckote de b canaille !
pnndre te sanfi Ai eei èkn^tni *Tr$ i/ieWir.... 1*'^ int'eMmi
roi é$t /b i^nr'i/airra s^scM^fia.. f ica T^ p*k!*f^ ^S^^K ^
Jupiter. {/ifCMét'i ée Pi^ttft^ page ai».)'
Année i5g!> , /e ai rnart.— 1> P. romiiiMrl , prédicateur
a» tr -Hjiûr ri^<ati»^>AM>fc^gdÉii<i^ de Siiiil-RirUiélenii à | _Un procès Itèt-anibsant
ractiàn d'AQîl , q:tt 1iT>'ggfan;> . — .aiimi U ai dafiat w
-^ On a irofivé , for Iv poHe d'««
liM^i Q«ii i^ioaifitait ^loujourf h poifie «»
pnru, le ipiaupa suivait , , .r T^^ïî^ir-/ ^
• là'Aàb'|jrfi1t an par Mia iiiÉa'»iia#a^Bliae>-.— t»jéy .^^^
a^Oft iblt Jg mo^s te pi^iaaw», ».init I .J— .»r>
• Cir dr|)nU dras «Miifi aoa qa'ea ao
, ' « <>D a'â eHaé de h* pêa^ir»
•*aU«Jl
.i.--"r-- — --f^' ,_.
AM f e prtwv dt Hem» anlra «« aeir clbia Tiirf.wfiBfH^
q«l Gtuc\ faisaïf r^pSter QD tMa. Tool JelMid^ - *^-
4 IVsiccptioii cig. iiiasicieh, Le. prîfiee -.'viqw^
dV^ds» »>l!!v^«îj^ ;• IVtrfc^', et {almt' rjl
» qaa ^esago en Friiire est de 'fc. lëytf ^j^/f *
» tfàolqb'aa da coatidéralion. -*7 Uui.t rfpAD<l j^L
•^lais en Alieflna|^e Tosage est 4* aa àt^Jf^'
» les g<»n« qu'on eihiaa. •• ^ .:■..,,: .) ^_,
Oh aîiue à irttobTèr dâw lifi hm^m^ré^ fffUm^
indêpeiKlauce de ciracfjën» , e«W¥6ri#pulf aéieUi
lUflwe. liinn cle# cornpoMleurs té T^^rif^IJAMiNBi
prince , ^uiita à raioif»bi;r. eo>yiîie';^r]^OTfc"a^ ,
— r Des gens de mauvaise toi q'At^en ^M'^Mûffca friM^
emn\ par aMbU de>qurls ili^ie <»iit >*ipd^ty j^IlH^fc
Il - n
-*!!« ill.i
-«^ Depuis
u«^f^
tMl
Paris , en faisant allusion
roi de Moab
soldai
un j4od,
Année
livre I ûblffereHl ^Angleterre /elcl*^\iifift^f
du pàilftmenl de Pteris, aulorise la depostCiotL fT l/ cnfurlre
del roift, que ce jésuite C(UM»f^vt à. .des^^ehien$ que le
patteur du t>ONpeau relient avec soi^ cnauie*Vn*Tiruifhf9^ ^
aaitini leur» l>o'nnet ou maavaîsas qiulilaa. (/^*ci4^<( <(e
i'i^t^i /page Sioy . r. . ■ ,/ \s;V
Etc. été. etc.- — K)tt pour)^î4'jbniier plup,de/^fnsf.i|;iie-»'' '
Wfaa. On ^envoie aux Jésuites dt'ntàsqués ^ ou ^riniifei ''
Htnwêqne$ c&jkjSrdeMr/.-itnprîIrté^^ tiM^»VM'
: ItA). Mois U9t MiéhéM^l^Mptui loing-l^nnit MPlifif^H^T '
•ur ces tfia«tni«% diriVgMidè ¥î t^ i>^^c4f4e4:-,du çnmc. ^tl,
faai wè nivDodrè , en litaal i'MsCONBttt a parcourir ^e!iîgiiS^% '
d«i pt|H biea Hfollaaiaa. ,
— Un
lis qv'on donine ,dè >l»ît)(s'ieiiMfé-èrnMlÉhi
les appela des foies 'X ^«Vfiiï. .; '" '*"*' '-*"
Larragoite «
Ta arehV'TiinMMMaMt^ vifv «.
et le \u\t SaijuigfOupeveSnr^lRfi^^^BSio
soin me de cent mille fraéos, qbe ckacnna des pariiei dit lui
avoir été empoignée par la^r|ie adverse. On prc'Ian que
^reA(frftgAi^ioU pràlamis^M tient de ^dtaUir k
Anvers» des p.ique)>otsà tanctir ji|iii lirms porteront des affola-
^^Ja £a^ftg^rs t de ce porîiifelni de Hull , (ào^elsm^ Cm
service sera régulier*
SPECTACLES. -TnÉATrt DÉS
ÈrhûMeus. — Talma.— Ml^.
''î.-i.'.n
'f- n " V^
.1
— Demtif fe yarlsttîonnement de nos nianvItM^rp/^ Il
B*j a plut do eanS'^culott.es.lA ca5iinir l>l4^^e»t Uràsnivfr
paMvvw' ^ftHquet
inairlda
Crsbnitea r«^^Hidèiit prélHami ba «drapi
Uiriquè Mârrtnvilto Mrc» ^«Mièavl».
#WG»A1llfR.
I 4* Vrepemi^BUtic » aalipaa vaife AiHv^
Ite saa«-€atalla «mot vom surfirata en ▼arM 4
Car îl Toiit mlaû aller taai ma ' '
t^oa ^%wé c^avérl â*laliMla.
AtUttàt iuNi««am , fh ^elra mi aMatée.
^'«rtl» elièrt patrit, ta IJUmahl Iroc» c*aMe«ft,
UaRtan voama.aaaiiiana.paar ravit ra adiaircc^
£t m*a pat omblié, qm*amm uèdet cortmapat^
I/aa aa pja qm'aimal las plaa raata ▼€ itoa.
. Nous posscdoiis»Taliiia depmia bief; ^ ai c*Mt fifta-W^or
fM-tnna- |M)nr.lfî ^i^tlic ^ e*e«i bien iôiip,4'fn fiff^ ffift P^*'
^ le»' )oiimolbt«*4. hn efl^t , c«>t act»*or admtrabW'a SmUieal
'éptiTsê toatct les voix àé 'b ranoioméA.y Wf élogjM jjAfll las
doit lai ont ald prcs«>nlcfs »ont lant.de fnrmri 'iJwqPjti ,
Îii'il ne re«te plii« une seule aiaoi,àrf de pif Jêi^.f'^^^Ç^'ett
e ^ faiiin' Il eniiiuilla façons de e* ^^t ..v-^^^ tr i*É«^r } rW
' tîqoe. Il ^'est qu'on nitiyrn de frpr% »et*l«^r Je mêrae ^ft«*.
TotlàTfe , qair t*én engagaai4 k ran^œ^uei ftacbr , f»|
i qu*il fallait écrlfe pour tout cAiiwii^ntait^ an Ita» èrclSbope^
fhemu ^pathétique , Auùlime» Il n'ffi aurait pt dl (*iAaai|
laga ai «an Lui arait proposé da fairf dct ArUc^jcr Mir T^I^j««^
M'^. Valmouiry , qui a.ac«9Jti|Ki|(iié iNHi^r A^jcim^ ^aa»
aoaeacur^iou » est une conque : r non vtUc y^^r \atT'r^nir , maia
une canqu«''*tft connue af^mn £ail pan auf^mf J ^ . Jrf e*
l»ppâ bfm* dama I s l«ifij|»u«*s Kèae» .du riui» a' ^ ^ ;,- ^ 4ea
nioyon* éiounans : clipitté « *farce,.«b(indif«i. fitrrmr. H^li*
public n'aecaeille qti*ivec ééAanca <m ' nran ti«ii|fv««i*i Wa
répufâtîoen rt*cent(^s : M***. Valnanie^ a rnçii ff^t ivppttFmdi^
srtnens nnivcr^els* et elle p^ul croire qa? b jvrr^^*kiToci ai
la cofeerie n*T ét.iic»t pour rien. 1
l/entrée de Talma a été salure
Sar des ^et^latnalii
e Nèioa mJÊk de
tempérer ; mais k p^bKc aV «a eateada raison 11 Jaaiaa,
et a'a écouté que le bnorn de témoigner van aMiiaiiaa
à an artifte que la France slionôra fanl iTiltrtraiailail^
et quelle iie rcdiplaeera^ pcat-AltT jiAttt^ -^
.^r . .4K}f3$|C91| lOR r LE ÏTSIL
^'^''' '^' Otttïïf* A'V9 CAS» BATIQZIAC.
IIM.
J. t. ng«rf«.i--Cf(mriéaak.^illiy«ia.-^Cllolirt.*^^ Pittteni.
F. A^oUéè.— LaainoiiiOT.-*-Frey.— llahM«^M.A^ OoiMf» grtB.— OttfvQy,
ils «tn^t cav.^E. I^caîoe >«»•* idcn*-— Jdooiin^ onk ^^ J* .^' Dofrena
jcnoci capM^A*«MtMoritr fib aioAb f rQB>-^Morier père..— Va^gelder.—
A. B. lAoaîllard. — H B«pcê««fi, lient, d€gre9«r*-OilK>qioiiy aerg. de gren.
— Grancirc. — Catelia» greo.— •Bavbé, idem. — BeaDcbamp — Lctourneor,
— E. tHhlidAev.*^P tMiiûéêêt gt8iu*-Oaaoyi pm,— PUté#.-«-Doiiiet.
— Cbé9Bf«.l-4bottdd,.'grtD»— -Moral, idam.^-Vordant -^Yon» grettt— •
r. Ihlilia H Thtiîn i/^t—I i T(rr-rir H.^^ — it-t — V. Boi4|aat,
-^fc^piet^*--ToQ fiU»— Ledainif gren.— Meaaîie, (de«i.*^Le-
*L«conr , . .
icatfx.-^r. ^Ya.-^V. V&iaion.'^'KavilMDa, caprt. de dét^-^N. DuTal,
vétér.— L G Lenionoier,îdeni. — GmWet^ldmur^Kêvtkt^ chai.^E^^^lt
lîifft î BWWHt )dBnakfHnli«pfc.-^Provoaf. — FopcW. — Dobac 'a!ne. —
DubattJeiÎPfc il»KW,TrT^;U>^g»tfT-Honaalt,— A.' Caillemer — Leietlier
MU'jL^-êilf^iTrÇffff^Um^^l^^ ff lJgi<fHo».--^ttuff.— LefebtfeLaTalléiB.
'-rAi«..fl8"Vtf«?[r>4!W'V re-'-^t^WTr^rîJ^.— l^»c:de.Teml*oj| ,
lieat.--Ëaj<M, gm.^Tiii«Ue, IMtt:-. Coiaar,' eIiaa.4^M#f«lgVf, aWg^-^
de grt«.p--A«va]lieFa«ri.--^GuiWér^'g>«li,-Â^I>clMMBeavs4 idem.-- Mac».
— «DetaneoTiUe, gren.-^Lemara fiU. — Lc«dhie^ eapttr.kM.BeDc«Ule.*r6«U-
^■■^f'S jB*^S'~AffKHf^'*^^^P^^""P*Wf.*rd, rapor.^ Cunaer.— Bltillet,
— LeiDcar, sooa-lîeéi.'— 'l1iiii)ner.-^HaVd^ -^ Bt^a(|è«t-Ductaii.«- Motte,
jioin-Urat..-.P. B. i^iittier['^.aèrg. A» b gÉMe*tlbt; de aietiioaybTr>jya-
ea«yml|>%f^>fy| ?yJ4ftô«^» y^*"^ Q''^*y *^^"^- — Jobcaolt fila. — ThviJlier -—
ciipu. idciB. — Prtei, 10 deiD. — Moftei. — Gitot. — &3ootoB pere<— ucia-
mare, ofTic. an NeDbooi|{. — Boiiaffre, capit. rHrait^, Idem.— Brvnet, ofUe»
Mm — A. Dtffîmft'fila.^MtclH«i fUt» f m. an ]fi:ii1«ifMr^f*«M«r^>t.rr
M. Poncb^.-^B^iiiial^SaMncr. nLMmm, %o JB^ï^N^^-^^^^^» *^*
aont^ofliR. jdem^-^]^. JUwiIub, eapU. d« «ma. i4««»?::i&oi*^f fi^^O tl« '
Kran. idcm.'-Ik àWiwi()r« Me» kkm -7;{k«9.doiùiH cWf dé 1wf.1d«H»>u«.
Hernbcl, gren.--fif«Dli«« aof^f-hViM ^Brd)ie^jiyMiy!:ic*.«^F; ti«ié:»^
MaraU, cbaa.;^Àf teloiig.--'p. ^oiîopt — Burtétti.^K'Boitoiii^ clp»r-r'
TroiN{tirt aCne, gren.^i^l'ronqnet jnlhrVldêttt.-i^Tbcnirel, eBii^-««T« fVmp
qftrt.— Gaaae, fa|ïor. de^ren.-^A. Faiiq0at.*^V. 8aiM«fd.-T.P,.^i|gé.—
J . f vigot «u. S. Mfftb7.^Bveftlié^ givn •«wM«Io^ .ùUf» — «avalW, idejn .-1-
BaocottiÏQ, panipi#fc^liniwtfbic l>éfaibi«de>"*»P.. TigQi^^Bonni^r, <ic-
,. terg. deiOut— Goaraetille père.— GooIrrviUe l^ia iMiar ^— JP. Dvdiaalo .
-•P.O<'n(WiUe.-TF^ M«rrJrr.^A. Martaau.— À. Do^bemb, p^»d>—
Lêandre.— ^aifaU-Roct atnc.— )S, I)eUriie.->5. B«et« c&aa.*»9« GanKm
£. Kaith, idem.-^K PeliaoD, ideiD,— B Cbon^ille 01^ idem^-^D. Pf A^U
M. MajBDn, cbaa.-^Unrent Collaa, idem^A; Delmêy flU* Um— <ft»
Delaunay lîla, Mmb.— J. B. l9«ehelct,îae«^Hm4. Uea.*<U Piq»,»d^
--P. PMtean, idnn.— Langlnia. id«M.^Mav>rl, idtoi ^Diiboç, idfnuN—
NkôUa, Mm...^^ OiffioiM^îdam.— A. UenWfr, iàtm,r-i. Pf«i»»«»»'^*
' — A. VTeU— Wîlfrid.— G. Andié — Si^reinflff.^tcclerc,— W. Dibdn,
eav^J r. Hqrd, gi«n,7-J.PeUt.^V Uae.— DT. Blotiiéa,eMm-»< A4
A. PapaYOÎne.— L. LcÀ|rainc. — P. Grandli^anne.-^A Simeii, gT«tt«^K.
PoixLUoc, — Alexandre, coioitif •-caii^.^P. H^fes.— J'0nl(ni.—Anioplt««T
Alêpre.' ancien mil.-^Frnand^— HMlMt& — O. Boteaiè.^BéiiiAimin.-<*
P. Dmral.— Bunce-Tiereelin, gren .-> Boire.— Harlet. •«r-Bmaav^.-rAfa*
gard.— Raolt.— llannii r, greii.'<>*-4bgf«t, chai^---Lcclctc,Miem«---i«rilifl.
Bontigny. — A Lccerr, (*reo.— K. K'eiliiikr.— -I>ap«tit«vilU« aeig^maj. de
greb.-:>loifdfct« gfM.^lIaàieiiater»P. Tallêap e*>gr«q. /— Gbarlenaiue
>ri%,-:^Cti»rte«iiaiMfib«-^A» AMiay^I, B. M^in^.- J ÛrjOT.de^iut-
MtrtÎB^da..Wvier^i^|)el^ttr,; jbba^Jr^'^alléc.— Eontro^e^Mtlîi^ gren.^^
li. Lefii^d» ide» tH!^ ^S"<^*t^Ser« Idem.— ManénW, éx-^^^pot.UUwèmt'
jei^oo.-'-Xqagmardy^aJt^^^poiDp.-^N. t)elaroê.-^\. Ddabajpë^ «a-grffk—
979 Souscripteur f,'^f(écàfrituîmtiom jutt/afà c^rjoMtt s^l**
. '^' . (LAStTTB ADOUI!l.>
' ' * ^J »».*| ^►►ï;;. ^pift/
P0&7 DE ROÙElL
rnAKGEMBltS ET BÉCXAKATIO:fS
•
jf^CiUEG. du chasse-marée
■'^/^ôiV^ , cap; Htétatéd , ._
' ' Éprdeitiî, ^— totfirtieit-vntérprHe ^ ■ M>
; ViarJh. ■
Hécltimnteursj MM«
\g fAU yî*^. — Carpctilîer.
lA niti èau-de*\ie 3/6.— R. î^ong^.
ft4'iÂt$ vin.— ï fiii eau -de-vie.— A. Le-
i . • -'JUrbier,.- • •
■^"' a (^ vwi'.-^DtiboVq-Kf lire. ; - ■ ■ ^;. -r;
J7 8/fWif ind*<^ brut;— I.Ucriiiilt»;
^ "to.îûT» Vin.— Casscgnc.
V i5 iîku eau-de-v*fr.— Thrtfl-AficéUu
, ^.9t'fÂls vi».— UKahre M ©*•
' . I dilo dito.— Pirtch, à Parif.
5 'Âtiir»' vih.'^€<nil«n jfiiti*.
.'i^^j toû (èiii-*^^e /♦♦% fih» vin.
âg ' Wti 'n è-die-vi<.-*-S6 »ts iWctc', —Ail
, , porteur.
^f^^yCuABOi»' ^« <faa«s(*-in«rëe /a Pef#fê-
- érm49»ii^ , ^. ^«î'vf, v«i- ^. Bore
deaui.-^CMtlier-ittfeerp^, M. Viard.
. : ... |#o . iftti \ in.—- Veyrier-liccoole.
.ATiofs Joseph, cap. iff oW , vcu. de Ma- 46 ^«<^«"^ ^^^ — i^,"'^^ *!!:,,,^^
■ATiorfs. n ,,p„;^Lcourlif.îîîië^^ M.^V^i,.^. 8 iftt|.v*P^.ii«n,. P*. R.-A11 porteur;
Zf'f'rZ^ !7P'^55 >il. .el.-»u;i^8^\ù ,H ,^5^, ; ^c^iW dacl^s5Hnart!e riTffe^M.,!^.
f qbtfWé^îtiii^ ^UiT^infw dt Rudon ,,,
re»nfs.«^-TC.ou
8364o Ml. âeliv» teufain-Ubitte et Ci^
y^CHiBC. dlï dhassc-inarée F Alerte ^
.c»f. Cou^itrlv^cu, de Bordeaux. —
ÇpurlieMD^r^rële, Itf^y^rdp,,
^ Rffclomomiri^ MM;' >
'i-'ftU v^mniu5<iM'f*-'Ûc«P*a■H'»•*•"
vit>>— i4'fAt8 vin, etc. — A. Le»-
"'■'■' gutlles. :
7Be'*(àî% >viiiw--Ducaasf , de Paris.
i Ml —«'de fîc. — LeparCé
^^jC^^bC^ du ^tbassc-marfe le Semne-
, VéPntor.JciY' ^^^^ » ^^^' ^^ Bordeaux.
v.rrÇ9pi;Ûi!rUi|ierprële , M. Viard.
1 lieiif« caéé.-fT-Barré fils.
£ félrttâ.<^Gâ»mont i>«re et tA%^
4 dito di4ar« — Chalon fils.
■I dito dÛA.— Çh. Durand.
ja*» dilo JiUK— p. LecoBur.
I i^ fàU atti^de^ie.— BergeoD Sh*
-CpuriiêiP-înicfp. » M. Vi^adi
^^Cbabg*. du bricV f>^c1lîflte « câpîl.'
Brqnion , veu. de Cette. — Cwirlief-'-
intérprete,'M. Pellecat.
&Ma<MA0«trii MM.
54, fais vîn.— 3*ic<^wrtin, . .
— i.Cîritoe coiif«o«iU.aBWM#â. e^
coque , légirme» secs , raistws, capras '
confias, llion iMariwé.— Gaudj.
»5 fats vin orainaire — Dieusy atné.
3 dite dTio.r-Vélatôli «t cmnp.
- âlàls vin de Hyicwr.-'CrH^el et couip.
1 dito vio ordinaire.— BoschfFi
5 dilo dilo.— Decaco et Briosne.
1 3 dîro df lo — ^niest fik.
ï4 fit5 viw €1 a Wl» eaii-de-vie. •— ^o.-
Durand. ^ 1' • •
I I barriq. crêtne de ttTttf .--«abaluîr el
coiup. — « ' 11 j
a balles licge aurré (boucbous). -» sS
fùU via uiiucat. —20 dito etu-do-
vie. — lodilo dito. — 1 4 dito \îq. —
lodilo eiu-de-vie.— 9 dtlo tiu.-—
20 diio dilo. — ••& 6tk9 dtiQ. -^-6
fûu cia-de-vie. — a caUset conte-
nant ntagoons dd flturd*àlriuger.«-
A ordre.
ff^CHAhG. di^ iloop r£léQnorej capît.
Sourcj-^ vca. du Havre.— Cour Uri^
iuterpièlei M. PéRceit.
héclamaicurs « MM«
181 barriq. vin ordiuaire. — Fauvel jeune
4 *o bÛLcbtft boî Ciiop^cl e. • Tîoel-Ani .
q^^Cuiac. de U goeielteaiiKi^uc Plenijr^
cap. B, ÙutaU^ ven. de Londres."—
Gourlier-ittlerprèle, M. J. Pellccat.
i\é4:iam^i€ur9 ^ MM.
564 Mumoat plomb. ^-Loihel jeuue et
coiop.
iB5 dito dito. — JaaiesFCarvey.
• 1 i:aiâM livre».— M. L* A. Petesen.
I paquet oatalf en fer.— I dito brouet.
—•I paquet ittardiaiMlises eu luétal.
—I chaudière. — 1 longue caitie.
— 95s saumout j^loiub. — 1376
piecca
métal.
cuivre. *-(> cai««e« fil de
Cil à.. G. de la goélette américaine Moine ,
cap. Itichard ii^HiimoB , veu. du :m-
Yaouali. -« Courtier iulei prête 1 M. J.
PdUecat.
366 ballescotoo.-.43fAurâ.--yB. P«
LecouUuJi,
— Le «bop le Clairvoyant, cap. Jn*
lieuye, veu. du Havre , ck. de «dvoo ,
boi« a*i:bè»e«
— l«e cbaue-marée b Joune-Faïadle ,
cap. CaUëi ve». de bordeaux, cli. de
%iu , eau-d<-\ le et tabac.
Courtier , M. Pellecat.
—Le sloop le Priii-EdouanI » camt,
Bressoo » veu* du U.-ivnr , cli. de 69 mts
ee^-de-vie, poui M- AuuUnd.
— Le dugre Tllclêne , cap. Ifaroui ,
ven. deTouiioeav cit. de ;(>(ùu cidre,,
pour M. Lcluup*
Courtier 9 .Vi» Luce^.*
— i.e tloop lé hmiil*Picrre« cap Fi-iin*
barty ven. clc Du ukerqur, cli. tie ^ov b.
houille.— -A oixire.
Courlirr, li. Oiford.
— Le siunp te bre^toii , cip. f^gatl ,
ven. de lia\oiijie « cb. r^scjn 1* » etc. etc.
A ordre. --Coortier, Bf. (Irford.
—1^ gnbaniie rAiui;ibio-L:ipbioiîne,
cap. IMtemme t veu. du lja\re , cb.
de planches et pavé». — A wrdie.
Courtier, M. Orfbrd.
AK>oV£]i£:<l oi> SI AU 3).
l««VlltR!( IMTAI5.
I e iKi^rre l'Ufiviie « c:ap. llaroux , ven.
«Il- '1 iibijoci • ck. de Lidre.
I <• «.ioiip le Siiiit-l)oaii»tc|ae« capît.
J) .!m>, , \rii. du Havre , cb. Je \ia « boi»
i^- <«.! iijiecJie.
Lp »!uu|t le Petit- François, cap. Guéhn,
\f'U. «lu ljrg«*é , ch. d'urt;''*
I a gribanup la Jeunc-Kiitf , cap. No-
raiii), vrn. du Uivre , cli. de planr.bes.
fie degré la Macit-Aouise p c. Picquot^
ail, au Havre , ^êÊT* f^lrc*
Le brici le Cb^rletf^-cap. Ascoursou-
noii, ill. #4MN»r^li^ de £«|iueriei.
lMS^m$f^t'u%^^tkr^tt^* Confier,
alL à Ditiili>rqite , tU. plâlr«. i
Le? dusse* tti«r<f« U l'cute<>£ffi^me ,
c. iiiàiy , ï4i. a lUrdeatïr ^ cil. i
lie»l«Oi;à,UPiifisittiUMf e«<rr ^i .^i^rt^
alf.lÉI IbTte; £44iMi.iti4MlèW<^^
Le lîûap Ici Urvi-Amb , c* Uiiou , aU,
au Ha%re ^ ch. viu , ctu-de-vic « ulilre
U «'iiop ^ fél^ité , c. ilasio* I aJl.
flbtâvtfr , ck. culou , fa^'iïtfce.
Le cbatw-iuiiree le TjljsinaQ, d Le*
gouguel , ail, â Câ^pRs , lège.
Le do|jre le ât.-Aicoiai , c, LepriQCet'
alL à H^iiilt-ur , cb. mJ«|ucreau'
PORT 00 H%V»IL
Aftiut^^w^iff cla SI 44i a»*
>âVUiiL« aaiTiiita.
Le brick TAUrod ^ cap. JhiUfp vtu.
de Cadim ^ cb. de liu.
1^ cbj^^e-juarée ie H4Sard ^ cap, Gu*!-
Inuiiie, ven. de la EocUdle , cb. de viu ,
eau-de-vie.
J«e brick TlUrcu e, cap. iouiMifi 1 veu»
dttLoiidn*» , cb. de uioul^ge».
I<e brick [■Augosiei cap. Lalçlui^ vca.
4e i.ouil rc^i »ur teAl.
Le btkk le ^atiil-^tuveur , cjp. Grïoli
ven« de Lùiidrrs, lur le^t.
Im g^Aiotte tViudftCti^ft , cap. Mortmi^
ven, de lioueu , cb. de fruriA^'^i.
Ije iloop la' Nuiii'ullc-AtJi^uce» capît.
Ouvat , vtfi* de iioncti , ch^ de pleisciief »
pMVOfr*
Sur rsde, le navire U Hr>itrîeLte , cnp.
de Joljf,-^iritia4eurf , MAI. Martni ta^
çbe et c04up.
POaX DE QîrtLtERELF.
VtiTift,*:. l#iitliot&Mt.^le ^aJiil-Lout»pC.
i.uia^. — Je# Ariiî-s c. SeuAtf>oo.' — le Jeu«e-
H.Min, 1. Daniel, —le ±iuf4y,c, Bcfrd.^Je
Fr.ifuiijc, c. H«iiau)t<*^J'£.uliilicpC. Dc^
niïre.
Sont firnVfi tir yUlt^quier H dê^c^nSat
Le Pc«4dfol , K^Y* U 'Uf ti^L^-la Marii^
RofeC| çap. &>g>iJiUt— rAilitlndt , capit.
Deif ua». — U U.'Ue> Hoae , cap, Lncos* —
la Pto%i(ieikCrp iAp« L^uicu.
Sont desvt^tufu* ù lu tHnirêe dit 33.
L'I^&peir, c»|i. Pfxrirr. — 'K«|»érîinc4^,
cjp, tVii?!,— liCroîim- Alliée, c. Liard,
— ie Vîgilrtil , c:>p. Mani-oimîf r. — le
Uonue-Futtiillr , Cjp. Mutila rd* — !o io-
valiftle^ tiip. L^'tJiairdp — rAmrri*, rf*p.
îi^gras. — 1 /A liguai- /c. f^ecrerc. — - L*Aj-
luable-DJH'lr , c. l esoard.— La Sabtai^,
r. (juiiïn.^Li 6 onde, c. ILiuKntilt, —
La S^lpte-Adiip , c. K10 — l.a C^rdiue-
Désin^, c, BloiMlel. — i/£iaanuel , cap,
Coiieâo.^ T'écrit ittd ^ud*4>u-Mt. )
]Oii sa au maiin, mu moHÊlt m pmêiê^
debout :
L'Amîcitia , cap. Jainet.— la Bolaadiae
cap. Savoufey. — la ^ottvelle•AlUaac• 9
cap. Billei. Fcfti Smd^mé'Omeéi.
Ont pris terre « sur le base da bm^ ,
uu sioop auglais et uoe f oê.eUe dof I os
Mc connaît pas le paviUos* ;.
"AVIS DIVËftS.
POaTB-TEtJlLLE ViMXAU
tJtrvJt no POàll&FCnlU
i|m;«p coateaaiu *• ^'buaf^/muij^p nt, m
lu kr«ir«t <U fibnSrié , an a<te ATtka/ LmM'^*
Ul»rilr« • a Paiii.
On prie la |>'r oaaa'qDÎ reurafl teanvé, Jt le
niuettrc a M. Mu* u . , JaLriiirt. nif dn JM%^'1 4!^
mmSK DE PÀBJS,.
r.'VÀ^
crvQ pooii cirr roveoLnre,
fit Sc«WTlirM^«r'8'^^^ 7lf ts.
Soc 600
Hccoetama. dr UQciDarioffi
ImiitUMv Su m arpL ••«•.
£>& iasaMan iia4,£a.e a'M^tVaia^
ti«m IToMniATivK», iSs4 ^ r
• aavunti Mietfo Mu^ ^'4'f^*M '^ -
Ajrm bu M^-pÂMto. /t.^, .1..
IfMiJMnai et ffcmri^n.ifca. .-./^ ^j»*.- .' .. «
*•*•», I,. . fi'. fin
ACTiOtS l»V LA-ktVQ. UR ffti'-^IL ^- ,.
t4îof ^
THEATRE DES AIITS. '
( .lui-mrJ. a 6 b^urci)
Poar U JruAiimc repria «.-aiailaii dé U.TktmA.-
pft>ii<T «citur iregi«|ar du à'hé^UkJ{rmm* .
ÇMki Cl Uc iaaa.iqi« VakaïaaiaAr 1 premier j^
ràU iragiqu«. >
LU FOt-aR£K|KS QB aTAPia.,*/ *7
llomcJUc ta S «cies . dr Sioii^f|E| ri*.
ÏUMLlif. - :, •/
Trjgc4ie eo & aeica . 4^ Oheû,
M. TâLiaa rmplîr^ le rdla XUmmi^t^
Mflie VatMOMAiv arlid de ^erfréJei?
ir^^^i/ef, MU. taltaa. ' ''
BuréiaM. »
CitMndtuS ,
PotQtiius «
f'ofttméim ,
Oirrriide^
OAélîe ,
Mesd.
Dnv
THÉATBB FBAiiÇAlS.
■•il ?•
[On coiom^nc^ra A 5 heuret S/4^) '** •
LE MAaÉCHAL FBBBANT,
Opéra ta s acies. de MM. Qudiaai etPfaU|dur«
AMREOISE .
ou VvxiA MA Jovailia • ' j
-Opdva tu I acte . de NM. Moavel et UaUjeiO»
JfUN hB PAmtS.
Op^rA #n A aeir». de MM»Si-iosc ec RoveldiOTbi
eu- BLOgiEL , IMpClVEUa es CALUTIERES ti u^ T AILLE-^OCCF , avs S^»t-L6, K« 34, rais lk Palais.
LUNDI.
K*. 110. — »*• AX«<7ÊB.
I«?
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Grtt» Ptanfé pfetatt tow les joim/S'ailresser, ponr rAhonnement et la Kédacrion , au Burraa de la lYacelle^ Place des Girmea, n''. 4^. àl^oùea.
Od ■*dftoniMi Vaile, ch'et BiiMaT^TnTAms , rue de Rlchelii
, ya?. 79. — Au Havre, chez Cbapelt,! ,-nie de Parii. — El chex toni leii Lîbiaîrea et
Dirtctèlin dm Poitcs du DâjMirtement. — l/t prix de l'Abouneinrut est de i5 Fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
à:AESGK ET FRÉDÉRIC II.
DIALOGUC.
T^rencht — Ejl-cé vous , »irc ? Est-ce Tombrc de Fre'de-
ric, que )e salue? Alil ue îuyvz point Toiiibre du pauvre
TreuiK , que vous penéculAles quarantc-deus ans : que pen-
dant plus de ouse .vous relintes charge de fers dans les
cachots ; que vou« privâtes de- sa plrie , de tes biens, sans
Fen tendre , sans le juger; et malgié tant d'outrngcs , voytz
Jtf fidèle TreacL à vos pieds.
Frédéric. — Levez-vous y Trenck. Causons ensemble ;
nuis ne m'appelez pi us sire. Ne vous mettez plus à mes genoux.
Ces marques de i;especl étaient bonnes sur la terre. Ici, sujets
et rois sont sur la même ligne. Vous êtes TrencL , moi
F'rt'dëric.
Trenck, — Ëh bien , Frédcnc, étes*vous enfin revenu de
vos préjugés contre moi ? Croyez-vous que j'aie voulu vous
trahir par une correspondance criminelle , et attenter à \qs
jours ?
Frédéric, "^l^ ne veux point vous juger sur les ra])ports
de vos ennemis , mais sur votre histoire écrite par vous-même,
et d'après laquelle la postérité prononcera.
7'renck. — La poslérilé révoque souvent les jugemens dt s
têtes couronnés ; et la plunic des écrivains, plus puissante
que le sce|)lre des rois» maîtrise les races futures.
FréMric. — Ai-je eu tort de vous suspecter , Trenck ,
vous qui aviez dans Tarméc ennemie un pnirent d*uiie forlmic
immense , et^ont vous étiez Thcritier ; à ^;'ii eu pleine guerre
vous avics drtii.-imlé des chevaux , qui vous n\ait renvoyé les
vôtres pris 'par ses pandoures , et avec q'>i , m.'ilgré les plus
rigoureuies .dcfcÀ&et y vous entreteniez une correspondance
au plus fort de 1 1 guerre.
Trenck. — Ah"" ! malgré les npprenccs , vous n*eâtes ja-
mais de sujet plus fîdèieet plus injustement punique Trenck.
• Frrdénc, — Mais, si vous aviez été prudent, vous ni'au*
riez pré>euté vous-même la lettre que votre parent vous
écrivait eu vous renvoyant vos chevaux ; vous aurïpz mieux
fait ; vous auriez répondu an panJoure : u Tiint que nos
« fonverains seront ca gurrre , je ne pnie xien aL'cej)tcr de
•• vous ; c'est les armes à la m'iin que jt; iloi» tcpreudre ce
« qui m*a été enlevé pnr les armes »
Trtnck» — Je fus imprudent, mais vous, fûtes-vons juste
en m 'emprisonnant dans la citadelle de Glatz, sur des soup-
çons vagues , et sans me faire juger par un conseil de
guerre ?
Frédéric* — Je ne vous condamnais qu'à une détention
d'un an , an liou qu'un conseil de guerre vous aurait puni
bien plus sévèrement.
Vrenck. — Oiioi I vous voulez faire passer pour no acte
de clémence, un coup d'autorité .digne de Thamas-Koulikan ,
plutôt que du grand rrédéric : du moins un conseil de guerre
ne 111'aur.iit pas jugé sans m'entendre.
Frrdirric, — Comment vous comportâtes-vons pendant
votre détention? Vous m'écrivîtes uue lettre hautaine , au
lieu de me dem.thdèr grâce.
'J'ri'nck. — Coupable, j'aurais demandé grâce : innocent,
j'implorai volie justice. Me l'auriez- vous refusée , Frédéric ,
si je l'iivais demandée à la tête de deux cents fuillc hommes ?
Mais, dans le dictionnaire des grands , y^t^/e et opprimé
sont syuonimes.
Frédéfic. — yous tentez vainement , pour fuir, un coup
désespéré : puis, vous dél>auchez inutilement la girde. Vous
vous sauvez enfin, et vous vous étonnez que, sur le bruit
rép.indu que vous voulez attenter h mes jours, je vous aie
fait arrêter.
Tre/ick. — De quel droit arrêtiez- vous, à Dantzick , un
ofHiier autrichien, si ce n'e>t du même droit qui vous ren-
dit maître de la Silésie? Quel fut mon crime en in'évadant ?
N'est-ce pa» le droit naturel de tout captif : celui sur-tout
de la victime d*un despote? Je fus imprudent , vous injuste;
et c'e>t vous qui me faites des reproches; ah! si j'ai eu
des torts, vouai me les ave% fait cruellement expier; avez»
vous expie les vôtres?
FtétJeric, — Bon coiur et mitui^aise tête f Trenck, voilà
en deux niots votre pnrtrait.
Trcfick, — * Retournez la médaille 9 voilà le vâtre,
Frédéric ; excusez ma franchise : nous ne sommes plus â
Potzdam, et vous n*avez point iri de ilatttnrs à gages pour
vous appeler le Stdutnon du Nord.
Avouez, Frédéric, que dans ma détention à Magdebonrg,
vous avez |)bussé la cruauté jusqu'à an excès de raffine-
ment qui aurait étonné Busiris.
Frédéric* — Je ne suis pis à m'en repentir. Mais au.^si
pourquoi les rois .<tont-ils si bien serxis quand ils tont le
mal « et si mal quand ils font le bien ?
Trenck. — Pourquoi leur fait-on mieux la cour en ser-
vant leurs passions que leur justice?
/w<^(/t///r. —Trenck, vous me jugez trop sévèrement.
'Jranck. — Eh ! n'est-ce pas vous qui m'avez fait souffrir
pendant onze mois les horruurs dô la faim? qui m'avez
chargé de soixante livres de chaînes , qui m'avez mis 1rs
fers aux pieds, aux mains, autour 4u corps ; qui entourâtes
mon cou d*un
nie réveil
un cachot
mes pi
Fiédéric. —Ah! Treock, ce lonl
»)
■— T
carcan; qui ordoonÀtes qua, U^nit » pn 11 neniarquoni que lo tems oh looi lommea U nUu Irillfc
ique quarl-il*heiire ; q(iL4ne n)AcMe%'dm* H fit prerÎRcment celui qui est fleaiioé aux mortifScaliooa •!
IveillAt chaque quarl-ù'heiire ; q(iL4ne pj^cAlei iluM H eit prerÎRcment celui qui est fylÛQt aux mortificaliow
chot tout dégoulatit iI*llu4ii«l»t>iec:tiA Iqpbe ions B ^fm% «MMfxf.^Là Iffflf, CiniMfcnt , â'etf pofl^ Mer
»ieds, décoréa «Tune Ml^ «e moirt é^ ilc iik»n M» ? fl tUcitéM^ Aé^M^lAM mSiQfJigrnnie^ ii arUe. qa*<
là cIm atrMtÀ au
Kaltarnes. I^ct roii aoot bien malheureux d*étrc retfantaibUi
el du ro;»l qu'ils fonlt *l de celui qu'Hi 1.iN«ê«r WlH
Trenck. -^ Auili U pasvro Trancky.sass xvff^pàfç^^mUui
de ton cachot , n'aurait-if faa'cbnnga ion Mf Mtf» ^-
lui de Fré«léric , bourrelé sur fe trône. Ahîia 4|iMl «|l cf
grouppe d'ombres qui sortent de ce bocage et vous pour-
initant avec acharneoianl ?
Frédéric. — Ce aont les ombres des pitlheapenx reoCsr*
mes par des coups d*atitoritc , à S|Wimla«« im Cui^i Y'^mx
ine dérober à feuri juëtes reproches.
BUCEDOINE.
—Le YaîsneanleBerwickshér, qui aquiltr Canton 1« i3 no*
vembrei a apjMirté la tioutellede fincendie dcstrurteur qui
a en lieo dans c«lle 'immense vint. Le Feu .1 commencé
Icsoirflu I novembre» à la miuraiUe de li Cît^» prc> des
factoi«msm»roptfannes, ct,a*afjisxeM avant de les avoir eu-
tiiirannaf diilin-itfiij 4MisJ ^W t;|pa4e d'enviroodeuxi^ijlès
carrés , conienast Isa liabilf tioiis at mati nfsctu n-s des chinois.
La naiiiiirt dos aMisonsrO#iisiiiiiétS)«^t.«e>timé diroiâè^i3^^Q»v
selon le rapport des anglais» mais lé rafqport des chiMiisIt
part* à t(vMK|: Jkm dsinoÎA polydit-on* péri dans c#ll«
coiiiifMlian. Un v«nt Am-lori a ctnsiAiraiiienieiK «idf «i
hlié les prières da. riiAceudie • fi coinine'lQS chinois n^
voulaient pos souffrir qot 4'«H a^iiit leur^ uiaisun» , l^us ,
les aSarla des «arnpaans , |iOHr ai:ré|rr ses .progràf , ont été '
inutiles. L'iuC(*ndie a jdvré, jii«qu'à cinq heures du matin
le 3 novembre. Les niariiis des vaisseau^ «te U C(Mup»g>iie
des ia^s ont fift tosit ce qu'il 'était msiMr Y^^ s^uMef
les iacloreries, mais îk n'ont pn' eai|T^c[ier lenr dnst#ncsinn.
Il a également-f'lé impessibla d^enipé. Uèr U destruOionclt
il oMieore priiedas u^rckandiaesqa'cllts'oniHenèMHii» el (n.
Inerte de la Compagnie a , en conséquence, été considérable.
Lm rap)>ori4 varient sair i'émndne de cette peite, qui est
de S 1 èoo miile Kv. sterling. lias l«iaas , soies écfues*,
nankins et 3o mille caifses de thé vert, soal les prîacî|ianx
articles oui ontvié délrnîls. La trésor de la C<vnpagnSa k ^
été sauve et mii à bord des vaisseaux. La perte dei snJTts''
anglaîi « Csîsant ^e mnmmtpcm frhiiêgié ^ a été três-p< ti4o^
r«oeptée<^le qnMi poÂrronl avoir à snpaortar parlas /adiitet' -
des ^ui9i§» on êvcmiiy fMrdtoMU ( la^rcliands responubàifc )^ -
lorsque ceux-ci auront à remplir leurs enftigemens ; }\$
sont parmi la» principales victinjes» el troïs d'eiitr'èus d6:rt'
las noms sont Monqua , Chînqoa et PaiNithequa . ont p*r(lu ,
diuon , Son luiKa iiv* sterling. 40^00 chinois orfc 1 pir
cet incendie, ét^ privés de leurs habitations ^, Ce qui , c^V*
tainemoat J eafc att«4nia«». de 4a \érila, côa sidérait t Tîni-*
suensité.de U popaUtion de Canton.
Il aat esiîaiéquil en eoditriOi millions '<lè frahics pndr
répaaar les dé»aHreS| at qu-il faudra plusieart ann^s airânC
que Canton puisse saprendre sa situation primitive.
SPECTACLES. — Ta isTix des Awn.
ifaffi/«f,^Talnuu-*lAB*.TatiBoiiM7 .
yoXrm dîrett^r de spectacles semble p'rroïs amr éttidié
h-i ]iri'ce|)trs poétiques de Binlean , pour les appliquer a son
aJiuiuistratiofi théâtrale. Depats une qoînsame de jours,
surtout, il a kU nous faire |iasscr successivemeot
Du grave aa 4oex , da plaÎMat •■ sMr».
A. peine nvon^ nous cessé de rire avec Monrose, qne nous
sommes appf li*s aui plus terribhîs cl aux plus douces émo^
tiens k la fois, avec Talma el aes sublimes et pathéllqoei
lirrtnrs» avec-Madame Vairoonsej, jeune el belb» et digne
df'jâ de se niontrar k côté du plus graiMl tra|^iao dont b
Kcne frai^çaise ait pu s'hooortT.
it les couloirs, le| c^i^M it tontes les ave
Uf . Un plaisant prélMIit qn*oa acoalaît fa
T,lmM f'm/|RurUnt p.. ^^ ^^^i^m^ ^È^^
A JHMHfar fis' des cris , ou a lafre Yranlii ifac*
Ja^voS.^TH est narvenu à U parfeclioa àm-mmt
«"n lin conservant tbiij|a sa ..
d'JKinjJrr eit EUf 4^ ce0x qn'it affeCtînmii;
at
mm
alla
acadebto
. •clniAal
parce qu'il a su le ramener k Ja simplicité «.an aatarri» '
nobUsseet SB W||^t«.WW
3u*iT affectînnita ])i ' ^
, _ , , e profondes «nd
cm n*«*t (iHiînt en île *
vmi
dire
Piredm
Dès looglemi Talraa a épuîsé toutes
rt il «er^îl fupevflti de répéter anrjl
^tié ^tie i^er^apa 11 c coairsie plie
p^*é 4n^^d|?iVawani.U#uffaida|il||.t<(>iqtMpt'
^ua ^*e 4tirprio anaaaa. an . y ereâiiiiH t. wyj»
(oîv, Wl*** Vftlmoniey ; de Ui BânHlftjdiiitiAlJy^ ^<i
^gance de teit fiaaines, et de l'espfcca de «agnir
a«p«*ct« On a étd surpris encore 4a.rMr qnfvne actrice qni
cômpfe h peine un an de «liéAtva^. %i^ coii]frie.eff|9e„^e|l^da
{uétrssi" l'ensetnble et les détails.de'4lfS.#us4^^RiM||MÙ^
: cfnx à'Aggrippùte et rfe Cettmde. Elle a regrel ^fila la
plw^ fiîiorable ,aj:en«l. -Mlle. Vaitaoaaer • W^pnMm!|«8p-
•If
noQC:^<ant «I songea*. çtfi>îîiwn,,.^
nilWste irs lealimens en appUudîssant è plosic
4es patiKgi^s qui fcffap|tenlle't^nf;' Qmid IfbneaaM
nonce ers vest 1 ' .■•i-M,_ri»/ -.vu^^iiu^
BlAaftiwi-Toat . 'tt 'iwafltWaglté» "y 1 «rn:
Dh périU aa la fn«n il sraibls épooTuitr.
tonte la talte a marque ce meuirnl per dèn e|
mens reilerft. V
' Lé plafsir qne nnos fijt la pr^Knce dé Tâfotf mdt m
'cepend;int d*un regret bied léjpttme : c'esl'&'lM poawir
^pmeadaiÎTt>r cet actçui; subi im"! sous Tes tralb de ^Ba.
Maïs id pitce qui est iniiori^nte i Pari), peàt •irt r'*-'*
en* Blopnsnndie;* ainsi ce qui était bonori eomri'^~
Sparte, était souvent réputé: crime è' Aihèna^
' SOUSCRIPTION POCR \IL PUSn.-
OFFERT A UX CASOR aSTUaiAlt*
^.., , Jftjaètae fj'ste. — SovKàirrvMv : Iflf.
Jwn«li.l|Mio«iif9U, tnci^ «11^— Hard|b iat|.--Ckavâiier J
A. r^ool'i»^— A< Ooerai^ — Cipelle-Je^moy. em.---MNtM 'fïili^viWr,
tâtwe. — ]>^itbitr«.*»HaiOK9«iL-jrea. — llaadoB, scrg — l
T. Dnrren. — ^llanU -<^Moalieii , ex-gran.-^Pontfli^Mia.-
P. Sflf rt, «h»t.^B<MUir.-^Cremr— L. DcMt, «éiA^^^P. i
qUfti.-'-LAtH^iiiiMSiaê, €•▼.— 4>ttval, gi
Hl«baQH'L*c|»pif; oIm*.— ll««,oh«si.^-«<AMMs^ Mfgy-^«afj^<^F« 1
^11ii»îU|«c. cLd«.-i- E OiciMln, siML'— VsUoif aîfj^, chat.— Drhkaiiwav.
4*. ch'^f.^Eaat'Enuel, terg — A. lUpeanoïc jtone.^ BoataiBte ''
BoalciUr jfnii*.-J)clATal. — l)«a«mit«— GbMm«afeaa.«
tktirMAé a1if*« véiêr. — R0I7, idrai. -«-I>a4o«aia«, Mila. Iiaa|
GunMmvI.^Toochet. — Leconie fila. -^ W, Ualoooionae.^-^f .^
nma« ^«-Hnpp^ — E. Poucet. — M. Fnti^asp^— -H. Cîra«s.^laN*€hirls
ft«ii«.^Aii|t. Allard.— Al. AlUrd —T. LaMieer.— J. Devami — Hmf
lot lîti.— A. Hjpeavme, esHiai|E.«^V. DaohasM» lbor.^^E. aisàao^Aa-
b«r.- 'Boacbrr, ■Ap.-poeipw— E. Laarcnl, ciu.— J. G Coc«r-da Mfp mm»
dct U|^h.^ Fenard, rairail^.— Vanchrlle.—Mjiaîf.— ^. ^tMil, mw.^
rjrrisnlc jrDDe ^Berielte. — CuilCIt.— Dopetit fils.— T.
Thi'tBïi jfitike.— Tbomai alpé.— Terrier .-^Mer{«t.-«»V
Eoutjffiy,— remer-Nca.-*ii. MigDMi.— E. Cttttîn, v«t^n.-
^^ pMwSt erao* ...
f^e SpmiM)rifi9urt.^RccapiiMlmiion jas'fu^^'te^jomr't a«i4t.
(iàSCIfi AWBACl)
4mfl i^Unp if .
Cap
103 |iam4? vin" drdihtfvre. «--Roiliyer jel
"^ -^ €«MèSiW|i]««iv.— tS csiàes litt.
'— liS^aifcéir'eàtr-d^h'îé. — X. Cffcre. '
I caisse «e'clîlftkâid'oies.'^&oi'are.
■»,
Etienne , ^e ^ tontl. , caj^« Zerftc),
ven. de Bor<)eaui.
'OeaM-tier, Mv f^avqoen.
( - f^éàlafhaiettr$ , MM.
f ffi fftli' TÎn'.— ^PoiiUevë.
iS fAu eeu-Je*vie:— LlMermîUe-.
.a5 i^W 4ilo.-T-fiaipiiis^, .
ao fùu dilo.^^àu porteur.
igliJI^CÎtÂRG. du cl^afse-fiia^ée* t^ii^a^lp^y
P^tcibirey vftfi de Bordeaux. .
' "^'tSv^hhr.tti, Fàum.éux:.' ' •
,> 44 duo diu.— Hébert «tué.
àjS fi^ eiML'iileTÎe.^Ati porteurp^
dé Rottenlanif ok, de :fromages j. icolle ,
cap. Julienne , ven. du ïïavre, — Cbùr-
tier-interprêtei, Ji« J» Pel)ec»V- *
3 tierçoni mangabêsei — 7 ^|>oiiéAÙts
duerciiroh. — 5 dito aU6/~'l^4
. . ^ i^i^plw b^is d*êbène.-ra5 .^caûssea
sayop— iÇdîto diio.—gdito dito.
^•tS dito di(o.— «M dito dttb*.^
8 1 dito Âlb. — Si dhi6 *dtto .-^So
^ aa^çs salpAre. — A ordre. '
LUcet.
^y^ CflAiie* du noyîre laJertne-'Saf^itff 1
y^ CbawO;' Ai 'chaste** marie TEnfmni'
Prodigue^ de 66 tomi.^ -cap. Lcbras
▼eo. de fiordeaut.
G>urtîery M. Fauqueux.
f B^éçlamiÂPMrf.i MM,
161p. f Au. jip.'-rHesbert . aîaé.
»5 Àla «au-d^yif.'«^Âi|[{)Qjr.içur. ,,.
^g^.ÇHAac da cliasse-ixunr&'r>/j!^tf-
- ^MmU^^ àià.fq ioiim , cap. <if^Uf„p
\ yen. et Bordeain»
'^ ; Courtier, M. F«iiqaeux.
' *' ' ■ RMamaieursj MM.
t' vodf Ats 'f m.'— *P. £. IU>HUnd.
- <^Mti «dito -^fiecarpentier*
sfiâ'Hdts '^A,*-VîretHl^hétre.
. . . a c^iJMMS. dilo.-r'ldeRi.
^^nHAECEM. do chasse^marëe le Ben^
Heioj^r^ cap. Pocreau , ven. de Bor-
.-deavsto
i Gonrlier ^ M. Fauqneux,
'- r ' Kéêlamateurs , MM.
4!i (&f;i.eaii-de-vie. — Ad porteur.
70 f4tS.'Tiu«r-U«^ire-^î)«I^P<MrU. "^
Le bricl angMsf arfé-Btfili , c; Cdirids^.
ail. à Uftares / tbr îest. ' - • ' *
PORT DE QUlLLÊÈEtï^: '-
• "" ' a!i ût -aS.
Sontmôfir^f éi posés au port ^ à la nia"
fï^e du nttttln 9- €i repartis à celle du
9ùir t' . . .,-,, .: ■ . .
L'Espoî r 0 ciqp. T.emoine, .-*-- TÂnrora ^
<:ap. Grifîfhbo.-*-nqMidi9-.çap« Warrreà.
Sont arrfyéi de PW^MpUer t
le JèaYi-lUiptîi lé , CM?; L^êw. ^
1^ Phi1(j>fHii'é ,' ea^i' mmonN
La Rojàle-lfèiiise, cap. PosleK
fy Jëbhe-EDpbrome ; e«pt. Troude.
Là jSociété , cap/LecoiAle.
Là feâhcf-t^an^dlBé ,' clprSffredad.
La Louise V cai>. PrOtitfslSc.
hà Pet{t^l..otiise ^ cép, Germain*..
L*)!Kiu3ifblé-Pfé[rdè4cè, cap. Bîsson.
• l'Btièi?tiie;'^fcp.î l;e^Jrt:. '
Le ChaWe^i ^'. €atoebOf»i ' '
Aoao.
«ap^'Vemi^iH, veM^ I>oitken|aê. > • !^nt mpntfyeî poiii^ la mareé Ou !k5
i ;. Coanrticfs, MM. Bbrdolte. •:.■•■''. ' " ~ • -
5«V hecto, oharboii dé terré.— 4daieV*41
Flar^.
.,CpB,ipâuça/lf^Fauqjaéux^. . . \ . • ' i
s47 fftta .'iria'iiTpFÎperef. - •; .-ii: ■■: •' r ,
: 9 ïù^ ivw.i^ Vf OelâùDajr '
Mb'CasaMJrdiie.r^A nrditti*'.
. T If,.
ÇbâageA. do bruikl4i^ii4f^^.(;,.<v<>e,{,
yeo. de Marseille. , „ ^.[\, ^j
Courtier , M^ Fauque^V ■.' •
B^c^amhteurf^ 9.VM'
rS f%ts potasse de J^nssie: r^ Riçlyli^
' Auqaetin/
a8 avises pierff s a >?iiV'»«/,— 7»^!- ,
,93 caï^i^ savoo. — ^Bosrb^r« ,. .
17 bal. galle légère 9 6 fais DuÔed*oIive.
Breiteville fils.
4 : barlq; garance inoulue.-*Iaa?aii.
00 Ç«Î59l*s ravoo, — Flory el fils,
^ii'cai^s savon. — Malfilalre.
"lipl'barnft. iiel de S9i|(]a^— 9^ caiim sa-
vou.— A orJfe.
29 caisses suc de reglisse.— 7 fûts boile
d'oUve. — aS barriquessel de soude.
3i4 caisaes savon. — Au porteur.
MOUVEMENT DU at àV 94.
havires intrû.
Le Boom baUlaiidais C%a#le»-Pètrik«-
ta Jeuùe-Gastofly C4p*
li'Aitnbble; <cap. iloj.
iM^Jàiem^éimis cap< Larjal.
L'H«iire4ix<!£spQir, aop^ Invacba.
Làf ^Qnll«lle•AlUf'uqr,, «ap. Dttv^.
La Fanny, cap* Gârsin* .
Im \ictoire,r cap. Banal. ,
L» Mesaàgew^dùqp» (Vag^a.
Le ijacL bollandaÎB Nifind^hap, venr,
d'AmsterdaiOy^cii^ .detfraïaagfis.
\S0Àé déicemM dé F'Uieépti&r et- po$it.
I^ Pille-UniqoCf bap.' Largooette*
La Bérénse, cap. GoYOQ.
La CoastiBUQce , cap.* Daaet.
PORT DU HAVBEà^
;f^ Crarg. du if ici tAffred , cap'tr
l^bflUlj^ yen. d^Cadil, entré le as.
Arm. MV. HagneTon et'Fr^'nqae»
G>ûrtier, Bf» Labbé.
héclamateurs , MM.
Bagnelon et Frauqiie^-r4^ barils 4 demi'
pipes vin.— 6 suFous indigo.
Lestapts frères, So aurons quinquina.
Lan^vLl neveu et couip. . 9 balles laine.
Badel et Darlian fils aine , 67 ban'Js viu ,
I fAt olives.
Dales jeune et conip. , 17 cais. quinquina.
D. Ancel y 358 morceaux 6 paq. cuivVe.
G. Prier el Prier frères, 55 barils 4 de-
mi-pipes vin , 4 barils oHvesy. irue cais.
coaniures.
f.ahtire, Dorey el LeinaisCre, r pipe viu.
V^ Le Fetre Romsac^Labatra^ cl
^ eopip» , 4 barils wi« ' '
F, foctrtnt , I b«ril vîn»
p. HiUera*'Harin« , 4 barUi vîn.
Villet tt Courioif , i b»riU vio.
Mirlin , i botte cig^r^i»
l^iubert, t c«ii. jambons « iC bariU vÎki,
A ordre , 6 birili 5 pip«t vin , 5 mailei
cffeU-
Guérîa lie Foocia el comp, i ggf biiTM
clain.
Perlco frerei «t cwnp. , o pip^ huile*
C. Moî»MiLj«lfi««ia,ft omit viu.
Aîclunt>Aaqaeliti p t Wil viii.
Chârfement du chaiiA^rnsree ^B^treux^
Haà&rd cip. Jetfii Couillaud ^ ven
de ta Hochetle , entre re maliii i coor-
UeriiM* Lacome^ tu Hsvrt,
BeçbcUt , 6 fttUill^ eau-de-fit.
Stiîlle atnf , 4 0U dilo.
Ptediori frâaa», m dH« dit*^
F. Per(|iiar, ii flki eav^de-vie.
V% G. Uiffdôafii , 8 barrî^. vut.
^en^i r#fiieflWff# é f« iaitt>^#4u lf«we,
le 1
> i5 baFlft oolOD L(wl*îaiw, à 1 h, ^a c*^ dit9*
»^ diio dîio Fwmiijbf rf, i / £r* ^e&p dite,
4* diiû di«i Gwg*»,, à « fr» 17 o. ifm, diM.
1 15 dite diio dî«*^ i t *>. t« c. , diio.
PORT DE mit^lUE.
ak , cap. i. Smmdrn , ail. à H le Bout-
bon ; le Ddiipïiin , cap. P. E.ilf lulicr , alL
il St^Thfimnt , le navirt aineriiain ib.^
Uaiue, cap. T. i.«M:tl , alJ^ a Cli^rleiiou.
Ml
AVIS DIVERS.
vùwn-wmmM ?MMf»j.
BO MTi^ dtf 11
libvaiifvvh htli. ^
CN prie il fnnpaa<iirÉipii tptQTfp d» b
Muttirv • M, Mtâh:^ Jibrùnj ra« du &ic, n'* |5.
Il j ■ar« dixJriVtcê de iMwftf^ap
teint , mv^- di-ii^ bon» Ltvoir». £Lb cunutts ca
«IX cuvfli , biiMt nbjudièm i^nudu etlfcUte*^ lofi*
!«• ««icBillet qlPNnîro» m U mào^ikutitm ém
l«in«t; un uugaiin à diOfa««t we l»iigAr k
bail, rtc, , .
S'pdrcMcf i Blbtal, k M. LAANpt PitIlKLIvi ,
/Vf itÏDt^BlieD , B^. I a . B
Le d^t giadréi . paat la
dt U 3tiAK4mtM€nr€ , «*t 1
A aoB«d, chn M. Uooofiv ,
Dr» iooAHUpàie ao«t dtjblij
conuiodilé da 0«kiie ;
A. f|a«l^^ d*B Madim ra
dA« Drapier» I
A NcBfciiBtel. eb^sMadMa
A BolWc.ebcf H. Qmtm^
au Uji?re f
A MeauTJUiwa, d
eîer, «vr la Place ;
A LoBWm, elWa W. Tauaar. M|i»,
me de l*£eU» ; ^'^
A ft(b«B?, cèaa M. Çarà ,
de U Barrière,
|ï^«««t«h«Blit4Màla
IhI» dt i«r«« «t h^
- fJiM «oodlo «tt fcfn» de
ilacaraitiBda.
I " Tpaa iiaM
ItV 55.— A loaer praiiMi
,^c MAl&a:V, him dé^^rc»,
Mooi-aiho«d«i j B<». ai, ae
jcIi* iibrif k coudkari pb avion « od* t^Hc -|m -^.^
■ toat au pr^HUi T et âm pUia^pïcd^ Au-dcmi* , tlaeliUi i tbé aa
BB luparUf gffoûri. ai a» b» , ati Bi«^atja "^Wrlicp^
«t an* ^ V*; db^ paiurail t^ait^r U^AnmaU^ Uat iiU« I tittU 8a««
4n iMiiier f-t du magii^B* S'adcaiifir tiir fm. j , ,f4ail
puar kk toir' ai aa l#aàar, jp tliw,
iiaeaatfi .#<•
a«B«iUpM«id'aaa
ruB d« CriMa* , b*, i t^ IT. GA.iaf ,
Prbeiir, procédera A l« ^^ate
Uirad« diT«n MEUBLES, d^via
CkûÎÈti
*^. è |^>ai.i ém
m6i «nf^VV da erfa « bi
ij»^
ma^^'
grfeaie labW «a j
P4le fmeimrm
miné ,
cotnpDiê d« qiiin
KDOVEILEg DB MltFt,
^^00 mande de BoH^aui que ïe brici*
gocirlle enhêriiurtit dêiuàtê , rrnlr^ en
rivkèret e»! fa Pcife^caji. Hojipiall. à
Ce n'e#t pài )a Ste^-Vime, d'ïtri , cam-
iiT^ nn Ta annoncr jitr rrrrur, niaii !*£»-
pérrtnce, qui a fait iiaiifrg^ lur la côte
— î.e f!lu^b<-r-viii-W<iUJAlandt , Cflpi
Fi*<*-r, pirli de .\I ii*eiile l**»ur Aniilcr-
ibin, dvini tout lie *ur tl^A rnrb^rt el
lïTrln !i 1» Ciiu^crnnil , a fjil cùln le l~
l.*vrirr , à 6 laiHir^ a It V44fiill de Bergen ,
• t ^'é^i rjij|»li dVau. L'i'quipage a êlr
(Mlle.
4'i^ret^iit eenrihutéUemene l«-tu- «rtnpire « dam
un Dioment oà la «atiation da U i^aip^ra'
lure 44t«loppe de» rWiatf plua ou moÏDc
jnieniei, c'etl biea J'apoqa» »aai douve Je
Titre cDDBitirc au pplUic « 9ii ^lutM de lui
rappeler le» eOet» D^uteurx et cettutm de U
FATb: PECTOIULË BALSAHtQUi. Pki^
«LC'ur* [ournau& d« t» C^klde Tienncat dVn
f iite rdlA^ e« d'c« T«coMiB3«der l'emploi,
t^ GuM' îHf 4if Saitt^ , rédigée par de^
iM«d»:cifi» dÎMiBgaéf , qui aa croitac i|a*»uK
rëtdliaci de ivip^tvût , »Vxpnaie«i liaiî 1
« Od raaiiï detia« joir» là Fdt0 pmtofmic
- Btthanmjum de M. HiavAugataë , phar-
ii tujcien 4e $. A* 1. Men»e i^ear U 4u«|
> d'Angoutlme; c'et: lui extr.iit rapproalir
■ de» Bi<ttl*uri-i|ilaDtri pfCtotuJrkqai , laiu
« echatilfcr, app»i»e kl ^nintrs de lOttl ai
• rci;id l*eap#ctarBiiiia pin» faaile} eiie po»*
■ «etie aiie «Tiveor af^réaUe » et ne eomjeol
> au^aaeA «iiba^aiCri opjaG»««« d«ni V^ti\
p toujours tiomp^ui Cl iiiuvcAl funtttep m-
■t pmcure poar l'cN'diB^îre qn'ua »euiagfiacat
f mu m en La né; rite calmn rirrii^itinfi de Ja
i e-^rge , çitdrii t'eoruuriatni , le» rbauie» ,
i tu. , ete« t etc. «
La îuHe répuiatioa dont fnuii ceiie Pitr
rrcuiiiiaaiiJce par le» plu* habile» uiédi cm »
f'acctott inu» ïei jr^uri , par le »ucc*'» dt>oi
w«n it*age rit couriMilê » ri la ri^gne ipiS Ur
ubrient* »oil mm Fiance, »oît daa» Ici pwy*
rirai<|ter», e»t aae pfcafa aoa éqoiioqu''
île »0B efliesend.
Uor^ermmr* dech
dada et 4^uÈ. e«n
Db M «Mapl^i aa eafeie dbiéf
giantrMgnadlapadaarfa»,
Hfvir d*DVBa«ar«i ditaa 1
l'a» t«lia de Jeoine , â l'a ^
Cette tente ««ra fjite^la rà^adto . a««i
ctauiae M eoaditioa» ^ai 4
ç«B-racbal d'oorertniv,
£*« Coitàmifsmrr^ ^nVeae,
THÉÂTRE DES ABT&.
PoMrla IrultièiBe repHieaiallr>a de Jill^||
pff«ati«-r- aetcar tragiqae du Tlnflirari
çei#$ et deaiadaïae ratMst«fir
roi a ii-a^jqne,
C'HARfrAprr db la ouadkiMm'
Coméiie en S ^ci^ » de iCefi '
REGfJLtiS,
Tr»(edie iioa relie en S attea
Lacieii Araaalu
M- Talma r«-«ptjre le r ôiv da Jtd^
Mme VaLaïuiiaa? aclBi d*Mitii^
It^guiuâ ,
Mil.
TalM.
Mfifiliut ,
Eeaatf.
Fififiiits ,
Çpiaafta
Flif^fiUM ,
ll«chtu
Âmitcmr
D«r«iM L .
Un ^t^mmm ^
HOIM^.
Attiêtw ,
W»-.
V.IMMMT,
Cil. DL(K>LËL , IMPRIMEUR i» CARACTfiRES ct m TA1LLË-D(K7CF , hw Saivt-I^ , K* 34, mh u ?4VM<» ,
!-'.-,
?nvni niiii
!>.' »r!? ;-«,Tv:t'!
ri %*^i«. . • '^ ^^
"rTÇ"-*
,"j^âV
[l...^ J^^^-
..■■■, 1
i.'
W. lll. — «••AlllVÉB.
: rLA.vIS^AGELLE,
. ,_ DE LA SEIWE-INEÉRIEURE.
<M s^ilNiiintwnr^Ar/'èbek BaxssoT-TiiivA^ , .rdedc Kiohelteu , n^. 7*. ^ Au HèVre , clin ëûAPEiix;) roe de Parûp r- ^.«te ftn^J^ l%alrei él
Dtr^tean des Po&tes ^u l>jf|J^f1eArâ{, — U |^i«df J'AbouMueDf «t dv i5fr. cbiiqb'én jrmfcsfro , pour Roaeh/et iolrrSo c/ par la poste.
Le duc ne se r«buU*p%; te»: CMiaMÎIIers ^ M «em fue
de seCrëles espcr'ance» avaient rendus {laMiimis de la guerre,
firent agîr ritiirigue et la corruption. D'abord , ils sentirent
la nécessité de. 1 union entr'-euxv^ fMUrtvinrent è 'force de
concession ix^ciproques àéteiudralMupsrivaUléf. Un sonneur
qui (il le disait du moins lui- méune } av^it. quelque talent
et quelque coiiruge , fît , à prii d*or,.lf| ^çtiA:^ 4t te»
SrévQiiiioQs. Ces prQiHi%re^ dîifiâulies aipptanies, on travailla
*ua CQiujnuii ocoord à gagner le p!u's grand nombre des
seigneurs; on distribua les ficft , les honnears , les privi-
Irgcai, l'argent ; et, quand ou n'eut plus rien & donner,
on prouiit de larges parts dans le huiin et dans let^ con-
quêtes il faire. On peut voir dans les chroniques de Nor-
uiau^ie.le naïf détail de» séductions employées par l'adroit
Guillaume.
. lËfifiny Terpéditiôn mit à la yoije pS les {ionnanda fvrent
taîriqiirt^fs dafti îes plaines d*A^img ; Londres ouvrit ses
. pâi GimîftAirti!î-iff-co^(2ti£HAirr.
Guillnuine médîlsiii«l»*^H»fiqttète'dé' TJkngletérre.. ...
Lc»prâlMA|M»0aiaMiftflt^1'tfhie -die ciftlte coireprise; le pape
nvoy« an duc ufi éfënâard' 'qu^iT avait bçtti et une charte
'investiture. Qn prQ^larnail que cette guerre ét^t june^
nerre dé refîgron, rt que la vicioire asturrrait le triomphe
e la foi : pi^ ^i>^iU«p«» paria autrement 8*4 se ./fût %gi
'aller réduira ^as ))ayena ou des sclii^tnatiaues , et cepeu-
aut tout la pajs qa'on se proposait d*envahir était catholique,
t les coiiitiliHîona d'Edward ne reçonnui^sâiei^t que c^tte
Gbilbiume disait qu^ît alait s&r 4f > i*assentiui|çni . <^. de
I coopération de iôua les. vrais -anglaia ; ni^is. i %e% pr^ \
Liralifs de guerre. «..il était facile tîe juger q<4e.. sa plas
;ninde c<mfi<'nice éiaîidans ses armesi'
Il lui
ipe da
obligés w
'agissait d^ défendre la territoire du pajs Êbqlre . u^
invasion étrangère. . . . ,. . .r^. , . , ..
Qaéls que grossiers que fassent ces tems , ,|[e iie.s<iia i|aej-
instinct de raîsol»ni(tarelllf'ayaU fait sentir que br ca«i--
quite ou Tinlrrventjop 49m. 1^^ aiïaÂr<»..ia^iricfit^ft d-cme
autre nltijob IsoM bîe». .cqi^naaiideaà,.par< l ustérêt ç^iiifraf
du peuple ,1 et . r}u'eJles/ sont . toujours plus pné^èuses' qiie,
»ntHbi<»8 aux citoyens. Aussi , pour que le- seirvice /oin-
prol
taire fût cbligitqire^ponr .pn^i sr^il>lftbl.a ^AtPP^fï^e^ il, rillait
qae lalffcRVfre ^sj l.> çiierre eût été reconnue da us l'assêm-
lilée générale^ et ^u^ la , la guerre eût élp. dédarée iia-^.
lionalc, ' ' . ,^n, ^
GoilIaiiAiacraîffnah que" rassemblée rfl>epouîiâf s^n'ptoj^t',
^*^me l'entreprise d'une ahïbition particulière, sa As utilité
^"r la oatioA ; fl eAt bien voulu ie 'c|j'îp:*nsérk(f«5Ma*coh-
auer; niais cdfii me on nécdnhafssdît pas encdre les, troupes
<^es et permanentes > comme on ne sépa;'.iit pas la qnaiitd
^ Soldat de celle de citoyen , il fallait' nécessairement que
^'^mblée des pairs déclarât la guerre obligatoire pour
^^^ les citovens ,. pour que le prince e&t une armée.
Guillaume "convoqua donc à Lillebooiie l'aisamblce des
^^^ de Norinaa^ie , et proposa Texpédition^d'Anglcterre. Ce
V^ ^vait craint arriVa; tous les barons l'écnerent qu'ils
Citaient pas obligés de suî%^re t ^
^'"'^ngtrâs / étiè prDjii?l*\ïe -^gaerr
^»4»sé.
e duc aux ^xpédiiipnâ
guerre fott finaninieoieiit Ve-
?^>tlrs 1 niiînàûmî& fut reconnu roi d'Angleterre ; jl'évAie-^
u nî , ^éliê\M>i|vbraine raison du pfais fort » prodama la
jujiticti ^\ ia. lé^ltiaiiié de so 11 : entreprise ^.«•.
GuUI^uine prit les mesures les plus énergiques pour aaiurer
aa conquête. Les'' lois , les jugemefis , les actes , tout dût
âtredéiorinAis rédigé eh langue normande. Il ferma le
HUina^pitot y otf assemblée des représentanr de la nation ;
it abolit'>tcs «y^iftsli^ûllons d'F^douard.y ^t nait à la plaça les
îlisti^ultoH^ 'fiTddâïrs Dkns la divîsfbn qu^i! fil des terres,
îlâttAbtÂiisVs normands tous les fi^is de dignité , et ne
Tàisia- adXy.pi'ôpndtaircs ahgTai's que des teaances subalternes.
TQus^Jea^ emplois du gôuyerhetnént furent occupés par
(ie&. DoripjiBds, ot Hume remn^c^ê que cj fut plus de cent
asa après- Id conquête , que , pour la première fois, un an-
glais (Be(!ket,'cllancelicr ftous Henri H), fut promu è un
emploi con sidéra b'fèr. \!e cddquéra lit voulut • en an mot,
àifé totit 'devint' nQ^mand en Anglelerre.
Certes aVicuA conquérant n'avait jamais pris, pour cbangei'
Tesprit d'une nation , de moyens plus efficaces , en apparence,
que de renverser la constitution ,' de changer l'état des
propn<?lés, cditî d^s'pcirsoftnes ,'et jnsqu*an langage même.
Cependant toutes ces précautions oevaient être insiini-
sanics. Quepput cii effet la' force physique contre la nalnre
humaine ?.Qud ressort asses piliksaét pour comprimer l'es-
prit, humain et la force iristinètivë <k sentimens qtii sont
passés dans le caractère d'une nation. On ne détruit pas des
idévs à eoU|\s de lah^es , et Toà né conVertit pas les esprits
àrèc de^ gâhlteli^ei. i, •
Le caractère distinctif des anglais^ Tacite Ta rera;trqué il
y a bien loii^iem', est la hatne la' plus piononcée contre
(x)
toute doinîimtîon etrangm n la If nacil dnns h r^'siMance. ,
Lei bftroni ■nglai»' furent vaincu» et doii doniplis. Us '
n'oublièrent pm leurs ioaUtiitioiu et les oiitiquc^ l.bcrlëï
Mxonnes ; et 'louLea lei fois ({u'iU purent éh^vcr là voîsi^re
fiU pour lea réclamer. Tant de con^innrc frappa Ips uar-
niaads eui-inémes,; .^f virent bien <|Ci*il j avait nu foncJ de
cea iniliiutions si chéries , si fortenifiit rrvendiqiiMrs, ()uf!l(fue
cliose de birn latisfaifant' pour h n.iiure lininiin<', cl tel
en fut le fMUVoîr aur cm ême!l généreuses qui s'unirent au s
aiiglaia pour les rcconauérir.
Une première tentative eut lieu soni Henry I", : elle fut
liaureusa , et les barons obtinrent rctte cli.irtè d»* i io'>« <|ui
abolit des sujctîoiif avîSîss.intfs , et met a In p'a^je les Jroil:»
les plus piC(i('MS de la liberté.
GeH« <:Ji.'irU! fut rendue commune à la NnmiAnrlio cl h
l'Ao^letefre : étrange réiultAt de» rigueurs de Ctuil!aume*Ie-
Couquéfant contre les înMlénrionv tJ'Irdward ; sa potîtif|ne
aveugle el passionnée contribua puissamnienl à naturaliser en
Nornatidie les. libertés qu'il avait si sévèrement proscrites
en Angleterre!
Les cirrodsiances étant de ve^n^ plus favom blés aux rois,
Tïenrj |", . lui-même et ses siicpejsmrs , firent loos leurs
efforts pour abolit* 'celte' cha ri r. Tls>rt $up}>rimcront tous
li*s cxempl^ii^i, C( JVn" ffit'' ^li*^ nVn étnit éciiappt* qu*ua
seul , oublié au fona ad 'cliaitn<'r d'nâo/abbayt* , iorM|ue,
sous le roi Jean , tel b.trons ani^lais se souirvèrent de nou-
veau pour rfclaiffier enoorc ies wicieniies friNiciiises de la
nation.
Alors reparut la charte 'de t«9Si et ce fut. sur ses di*;*
positions r\ne fnt calquée la uratitlp cb.:rie qui , mi5eau«stf6t
sous \k saufe«ga9felc du cnractêre nation.il, et pî.irre d-ms
tfiiHei iei Éinei, À ,lj|fe'.L„iL'^i£21!r* *^^ *""^'" '^'^ ''* violent p,'
a:«sura désormais et pour^oa|onnnâ IÇB^flé tie rAn^Mere*.
contre les tnitilives du pouvoir et de» factions iniëneurcf, et
contre les invasions étrangères. ^''
NAtPRACé; ■ «
Le ChnrlfS'MîUf se trouvant le îi mai i8i?. , h l'em-
Ikouchure de la rivière d'Ougli , eut uiie rmile iifiireuy iu|- I
qu*au 14. Ce jour-là il fut assailli d'un ouragan du S-fc , | "
accopipaijiic d'une lame alTrousc ; le thnrlos'^Mll fatiguait
cxlrêmement et fiiisait beeuconp dVau , le$ p(ini|>es ce cr»*
fcèreiic de travailler jusqu'au samedi i^v , saun qu ou parvint
tpu^fois h tenir la cale franche, i.c diiuancbe 17 , il devint
évident que tnil^é tons les ejRvrls, le vaisseau était sur le
point de couler Ins. Le capilnin^ prit <Ionc les mesures ué-
çL's>aSres pour «au ver son équipage ^ les ancres furent coupées
et les batraui préwarà « ipaia 4» gro«srur épouvantable de la
loer ,6tJ touie i<ltede les mettre a l'eau, l'our surcroît d'in-
fortune, la leiae horrible qui di-fcrlnît sans cesse sur le
ChurieS'Mîfi^ s'opposait à ce qu'on ouvrît If s écoulilles, pour
)«lter la c.irgaison à la mer et all«*ger ainsi le navire; enfin
le cutter , la meilleure emb^ircation qu*on rut à bord , fut
eiuporlc. Aucune dcKription ne s.iur.iit d*' peindre la situa-
tion critique des malheureux qui attendirent leur dtfrnicr
iu»tant pendant toute la nuit du diiuani be.
I e lundi tiiatiii , vers cinq heures , eu voidmt ouvrir une
petite écoctille, le vaisseau déjà plein d'eau f;onIai[ bas ; la
ti'ireur, le désespoir se prij^nirent sur tous les vi*os«5. L^i
teule res<ouri:e était de mettre les embarcations à la mer ; le
j;rjn4l U:ite.iu se brisa dans l'opération. On descendit ensuite
un pet.l rni.ot su5p«*ndu au-dessous de la poupe ; il
rryiil une fiiunie, son enfant et quatre on cinq hommes;
iLais au moment oii on ramenait « il chavira ; la femme ,
Ivnfaiitri i\ru\ matelot» j perdirent Ij vie.
II rrsl.til pour toute cmb'rcaiion un bateau petit, vieux
• et eu SI ni.iuwus état, que pcrfOiine n*o>ait s*y coulïer. En-
fiM , 11* Mto-id tiilkier et un cipn«se y dc^Kendiilnt , et le ca-
tLiiur, asiuté de pluMoars autres personnes, couivi les pa-
ji.», lu.'isun dos bordages était défuncé avant qu il eût pu
n.'icr la baotlie du navire. Le bateau alla bieiilôl eadcri\e; [
hearausemntdet iadtviJut h bord du Chttt^l&uftUI '
rent des citroiiillea su«paiiducs à la poupe; te fécond
parv iMà.les recueillir 9 et 4.^u|u.vfr.fa laéme téi&i hr«Éi
oiers, deux matelots et un mousse, ' . *' "" ''''" *'■*'''
C'^pendant le bateau se trouvait à odè cerUîde iK^aèèM*
navire. Le capitaine , voyant qu^îl restait peu d'cepoîr dt
sauver ce 4«;ruier, non plus que sa cargaiiod , IÀMb ]
le plat-f>ord, et «e dirigea h h uAge tert le tmiên^, 9il^ii
prviiit à A\ittr •sec l'aida de ceux ^1*4 tumpI^ïi.
Le ti*ndî an' mai, à 8 heures Dir»it)S qujtifju>'i mioutti ,
le ChnrîcS'Wiïl ^ coula bas avec les lolaanidis. perso^tntt
r(ifu|;iées sur sa poupe-; quatre miiMibef.aptr* , laut avait
disparu. I.cs sept' info M unes, à bord du ca^oi (mut el IrApt
k qiKiffre ou cirrq' ceitH millrs de la tertc* la f\m pto<ï;b^ ^ abaè*
doniKM aux fureurs d*uue mer courroucée^ haha ftÂjrrs ^ivln
que quelques citrouilles , el dt.'nuél it^^i ^%m> cçiyp^s pésr
se diriger, iiiireill' le cap an veilt et k ta cier j, courmiH ^An
uorti, dans l'e^poîr de rencontrer qupiqoe j^ivtre ou la
terre. Ils continuërcnt à marcher «bni ccUe dirrcilnniâi*
qu'au a5, qne se trouvant à qnela«ie di^lsik^e 40 Urce MU
p^ode uoiré { bliick pagodtt ) , ils 44<:^uvrin*iif 9 afct ifr'
]oieextVume une ^'Wile'; à 11 heuije» cl ijtr^U^ |li alîtiS^-
cent le Scjihe , brick français , dont le tomTn:ii>J4i^ïi U« ae*
cueillit avec beaoéoup d'huoimilé ,.H Lcp^r p^oilign^ ^ouiàtJ
soins. Ce fut la providence qui les pou Ma de ^e « oir . rar ,
exposés depins cinq jèars datts un kalewi d^kouTuM , detafei# ,
à cliaquc iostant. mondés; sans eau , sanp prj^viMOiu et uns
comnai, et n'ayant pour toutes provisions que quelque! ci-
trouilles; ils se trouvaient dans un lei.ét^tdu fiai blesse , ^m»
ur de pSûi daua tetie situation « e&l été If dernier pÉur
jour
tons*
( Extnii ttu JowTMalde^^ F'i^afféi.}^
%«M%%«%/^
r.
— Vtï commerçant qoî 'ie trouvait vendredi dernier à la
hnlle aux toiles, a été entpéifffiê par ses t-mpoigneurs nain-
kU, ^leudaivt (ui'il f'oceupmi d'affaires. On prétend que c*r>l
pÂur ^vcér Éîaïif^é' à Tappel^i du poste pour lequel il UTait
été commandé.
— La note suivante a éié|>i»Wiée dan« leik Âffichetde Aor»
' lKuH.e t ' eesuma pouvant servir d'averti s>era**nt aux jeunet
pilotîns qui, à Dord des bâtimens, sont chargea du aura
de Vhabitacle qui renferme la -boussele l
» Le pouvoir inagn<*tique de l'aignille d*n!i comput sera
détniît on changé, étant tooclié par le juft d*un oîgneu.
Ce fait peut sembler frivole ou ridicule; miis rtdMrcfaê
avec soin , il pourrait conluire à des conséquences ausa
étonnantes que l'aimant lu-'-niême. ■
Voil.'i une nouvelle propriété de l'oignon découverle eucere
& Pordé.iut, piys de Moniaf<*ne et de M. de KurceMui.
L aîl , nrolKihlement , a nue influence aussi directe Mr Fui*
ma'nl. Le barde dr« la Réole a ratécello^là; niaiau lu ■ecunde
édition it sera plus heureux.
— Les auteurs de plusieurs désordres du jour ont, dîl-ea^
changé d*état, et se sont mis dans la justice. Hou» peureas
assurer, pourtant, qu'ils ne seront jamais fiwmés^
— M. de Boynes qui s'ap|)elaît Rourgeots de son adoi de b-
mille, fut renvoyé du mmistère en f^S. Il était d'un ca-
ractère plus si?vère qu*iulè^re, plus défiatit qn*actT. Ou ue
rairnail pas, et à II nouvelle de sa cliAte prochsine,' eu It
contre lui plusieurs vaudevilles, dans lesquels nous dlereaa
celui-ci :*
« Ou rti du niiiii«tfr nflurg^cois
It Q'ie chacun abaudoonc,
» Pour n'avoir, duni ton» tes «mplois ,
«* Fait p1ai«ir à pertoani*.
9 Ja croi» c|iM c*est injn^tcoiriit
» Qii« al fiut oD le fioadr ;
a Car il ^a (*irt » rn « f a .ilUnt •
» PUiftic il tuoi le noadr.
Ost bien de M. Doynes qu*il est quesliou ici. II e»t bel
de le r-^pp^'ler ,
« Cai no» Icclears p<iar raient néaDmoini a y tromper. »
(5
—•Il fat fneatbDi^fta HAvra , d'une paire de pifloleii
qoîi 49ivfOt .9\kjf .h la irféme adreMe"^ île .'^etf ^imrtj
le^nel <Mi fouaçnt k Rouen, cht» M;* He»rf iKhilaroel. J^ r
âoufcription sera oûvèrie Incfe^gammeiH fto eabiaet liilérai«a^
I .".: .SRECTACtEiS. — Tbéatee des Arts.-
.Jlé§mluêi «««^TVoiBièiw RepréMoUlion de Talma. — M*^.Tk1à&onvfy;
JRîeQ ne prbuVô 01 terne la fécondiiê et les rQ|sbiirc?8^né-
ppmt^Iet' da talénl de Talion,. qneie r6le de fiegulus. fie
caractère ^est' iinît]iie- à la scène : il a fallu tout créer pour le
répréseniter avec tëriré et aucoue de ses nuances ne rappelle
les rèles 4ei^if lesquels ntttre grand iragédiei> ; sVsi montré.
mais le èaptîf deCafthngv se trouve p«Qdaqt tou.t le'.drarâe
a pen prWdaiis'ia nv^me situatfon. G*esl toujours un ncrc
atis^HsèïiNfeC'lé devoir d^nn citoyen, on un citoyen lut-
tant contri les sent iinens d'un père* Il fallait des inoyrhs
îfn\rueMses dèns 1^ci«ur, pour varier r.unirormité qui pou-
vait résulUr de cette circonstance , et bi«n de Tari dans le
poète ftOilr"cacber' itf monotonie du sujet. Le génie de l*un
et de^^iotM' 'ift yobi^ à tout; «t Ton peut avec rai&on ap-
pTIffiicr â^Talâiif rié(iî^rap)ie buême de la pièce : Mens pra^
%'i'iaKrgâïV' '' ' :..... , .. . /
NfadàiWè Vïr|tnttrî)e<!)r a ett/dna motiyrmeu/^ pathétiques dans
le trô!« J'iZ/rfftV. EsïWseeonde srè»^ du iroiiièine ^cte ^ f ii
^a pi ''té, i^Halt' Inî VRiipire le ^léiir ^'accotapa^iicr son |^êrt^
d.ins les cacliots deGirthage, a excité mieux que des ap|JÎ^it-
di>6Cinens : efle ^ Attendri, pat ce que M™', Yalrt)t>ïtE*^y a
des uibinens d*îïl>«inHon ok elle oublie jivqu'anx Irçûtis de
Part, nmir n'e *re qu€'<cO'4|a*eIle &ent eJlp-mêine, C'est là
iei friiHs d<!' la èbtitie '^cole^. ort |>Ujlot cj^st l-^ natufo,
LVutréc de celte belle actrice a été applaudie; et qu'elle.;
MWftW
)
.< ne s'y trompe pas 1 c'est jine grande faveur à Ronen pour
'.les nouveaux artistes; mais M"^'. Valmonsey a déjà obtenu
,dro^ de bourgeoisie dans notre vvlf^.
.(^S sentîmeos hobles exprime^ daira eétlfr tragédie » ont
; été, vîviîmen.t accueillis. Ce beati Ver»? '
•. r< On détroit one «rmce, un p«a^jie éîiVifMUMtélI »)
a prodi tt nne sensatipu générale. C'es\ l'effet cte tnofes ?es
grai»4ei vérités exprimées uoLleinent. Mais ces applaudÎMie-
nieiis, pour citre toujours mérités, sur-tout quand Talm<i
]>arley.D'eo sont pas moins ipdisçrels. Cest an milieu des
plus belles tirades, dans IVnJroît lé plus pathétique der
scènes 1rs plus remarquables , que fon entend d'éternelles
mains tout interrompra , pour couvrir, |)ar un bruit -affrenx,
la voix d'uu acteur dont tous les vrais connaisseurs reeiieîfl«nt
avidfmeîit les paroles. C'est faire preuve d* enthousiasme yMiis
doute ; ronis ce n'eat pas faire preuve de goAî.
(1 est juste de féliciter Ernest sur quelques passages dé-
cbmës avec naturel et énergie. Sa mémoire sur»toHt n'a
pas foilli. On ne peut pas en dire autniit de nos antres
acteurs ; mais ils n!en ont pas moins rivalfsé -de ieèle , et
auelquefois même de talent. Ch&rdôii , Astnic , Pougaud
raisaicut des sénateur^, I^. ^jul^lic. a jvu avec i^laîsir ces ar-
ttsies cofiiribuer, (W nûeux qui leiir ii jAe''t>6ss?bîe, à ftou-
ner un certaia f/^coriiifi au, sénat du i!eiypre*r6i\
_^ -•■■"*-... «
SOUSCRIPTION tOCjA'JLEFCS^^
OFFEar-AfVlV GilAE/lfATÎo.VAL. ,
■" •'..■■' f
,Lef4g^« capor. de can. — A, Sereville. — C. Renanli. — P. MuloL-^ODin,
gréa. — Uomiuijt— Chaaretf o'kat.-^Vte^Wr, «bal.-4^C. Lioreni, greii.
. ^ Soascriifteiirs.'^fiécapiïutàîPèH ]ufitf9L^à\ce j^ur i a,i57.
^(i^aui^.A.UEMAiii. ;
sasqnqs
".!."1"1I'I , ,^.. 1,
tymmct d
PORT DE ROUEN.
BIOUVEME^rr ou ai au a5.
IVAVIAES ÎNTatS.
Le sloop la Pélagie, c. Boifsaye , de I9
tonné, V. d'fionfleur, cli« d'eau-de-vte.
Le brick le César, c. Juhel , de53 tonn. ,
T. de Rotterdam , cb. de garance, céruse.
Le sloop l'Kugénie , cw (îondouîn, de 2tS
tonn. , V. de Londres , ch. d'outils> plomb
cl planches.
Le sloop la Marie-Marthe , c. Pognon ,
de 2g tonn. , v. d'Honflt^ur, ch. de cidre.
I#e sloop l'Agile, c. Frîgoult.de24 ton.,
V. de Dunkeroue , cb de bouille.
Le sloop le Jcune-nrnry , c Paniel , de
ao tonn,, v. de.Birfleur , cb. de coton
«lé..
NAViBES rxrÉDiÉs.
La fifoëlelte ang'aisc L-berly, c. Aldridge^
•M- à l^ndres, sur lest.
Le chaSbC- 111.1 rf.? la Mr.rio-Anne, cap.
Q>into, ail. à I-crdcaiix, f»ur leU.
Le sloop le S.înf- la* q» os , c. Poitevin,
dll. à Coen , ch. Je plAîro , f.iyence, aluu.
Le brick If Pu ne , c. <;î - Mer, ail.
èSaint-Bri':.ï cl l.t'Ô^iî > th. rte pieriei^
ii|f>uLcie^-
Le. ^oçp r^lisiibeth''>.«ftp. -Oosse ,.alL..
au iLivr^ , di. terre à sncre^ ■
1^ sloop, le Zélé f onp.i'Gcorgetle | ail.
à CJbeibourg,, cb. épicerie
Le sIcK^p le Jeune*Henri ^ <:ap. .Dani.c] ,
ail« à Baiflçiir, sur lest. ...
Le cbas^e-inarée hi RonnoDésiiée, c-
QuivOFon, ail. k Bordeaux; mu? I^U.
Le chasse-maréo:. la Marie- Jpseplie »
qap* Mabéji/alL à Marennes, Siu* lc^l«
. il -
. PORT DU HAVRE.
Le sloop l'Adélaïde , cap. Veruce» , reni.
de Rouen, ch. plâtres
Le. sloop la Belle-Rose / cap.'Lncas ,
ven, de Rouen » ch. plâtre.
Le sloop , la Petit e-T.buise , cap. Grer-
maîii , ven. de Âoucn , sur lest.
Le troii-mâts américain le Marmion*,
cap. ilan'kins , ven. de New-Yorck, ch.
coton.
Le trois-mâts la Henriette . cap. De-
joli , ven, de Bourbon , ch, sucre café.
Le sloop l'Auguste , cap. Banbiue , v.
de Roueo, sur lest.
Le sloop iq Rosalîe-Louîse » c.Fote1|
vrii. de laotien , ch. b*>î<.
1^1 go-'îlelle la Philippine, càp. Corset,
v?u. de Rouen , cb. blocs.
Sont tùriU .
Le sloop ratroBi^e)le9.,cap^ topsent ,
a!T. à Rouen^cli. t.abaç«
Le' trois-tnAta am^iciû?. U I^eyis > cap.
Skiddy , ail. A KevvjiYprck, cl.bipIpUge.
La g^eiette amacicaîna le .i^ç^ebger,
cap, Basin , alL è Bordf^ « /sur lest.
i^e stoo» l'Ëiiia^ih t.,.çap.. Dul^amrl ,
ail. h St.**Valeryf-!S^r-^mni&e f ch. potasse.
' Le 'brick anglais l'Alouso, caji.^kcr ,
ail. à Londreaf /ipr lest.
Noie des Ventes recnellHes à la Bourse
du /MiTé», /e^ii mars^
%% sorons cochqniPe grise, à 28 f. acq.
fiBsars cafti .St-Domingtié > à 1 fr. 91
•cent. .1/4. dito!. •
* 60 milliers diio di|o, à 1 f..QOC. dilo.
I ly ballet co^on Geofgie, a i f. Oo C. ^*
5o dite dito Louisiauej à 1 f. 46 c 1/4
dito. .
PORT DE MARSEILLE.
Dn i5 «M 16, s^fki enirty.
les Tfrpîs-Ainîs, rt.ip. Thnro. ven. de
bvfla , v(ii. Ju l ii.t-LVnis.
POHT DE QUIUJSDSUF.
s3 et a4-
Sont moniés à la marée :
L* Auguste , cap. Deiaunajr.
Sont arrî^és ie J^illeifiuer :
La Nymphe, cap. iJeconinal.
La (ieorgeita , cap. £»l ot.
La Boiiiie-Mère , cap. Mouaicr.
1^ Jcrôme , cap. Pectiot.
Le Kequin , cap. Sésc.
- Le Succêi , cap. Martia,
La Victoire-Birn-Aiinëet c. Hazurier.
L'EliMbcth I cap. Larckevaau.
La llaric-Lonifte', cap. Picol.
La Pélagie , cap. Du|K>al.
L'Amitié, cap. Dtlloii.
Sont montée et po»é»t
I«e Metiiger , cap, Vagnon.
Le César • cap. l'Hermite.
L'Aiiuable-Suciétês cap. Darlan.
La Boiine-Hèrë , cap. Guillot.
i/'etu £.Ouusi^ peiU frais.)
PORT DE DUNKEBQCË.
Sont entre» ea ce port iaaoftvitec ci-aprwi
le 21 , ihe Wiiislindata, anglai», c.
Horris, \eii.ila Douvrvttavttc a3clievauft.
L'iîi-iMfti t cap. Ikaaac , vcn« im Uor-
laix I avec beurre el uiial.
BHEST.
Dam la ooit du 9 air ro mars cou
laiit , un navire américain , la SjrèitUj
parti rccemmeut da Havre, avec un
cli.irgfriieut considérable de denrées et
111 irch»ndiKC9 françaises qui avaient rtçd
la deilinntion de Charles tOH , tf naufragé
frur la cùie de Correjoui , à une lieue ,
à pou près , en mer. Des dix -sept
hommes qui coiki|>osaient iVqufpage ,
quatre seulement mit eu le bon lieu r de
M* sauver sur les débri» du bàiiiueut. Peu
cl ohjcts sont venus à la côté, et la plus
f*rauJe partie de la cargaison parait
avoir ère portée au loin par l^s vents
qui régnaient. Néan moins , toutes les
yrécautibfis ont élij prises pour garantir
(lu pillage ce qae la marée pourrait en-
core jetrr sur le rtrage , et des sccouii
(Ye tout geure ont été prodigues aui
ijulhetiraux naufragés.
<— Dans la unir du ^ au 8 de ce
jiini-. , \v cli;ib>c - marée VE^pvnincr ,
«rLltl , s>sl perdu corps et bieus sur
Jc5 rochers de -âyon.
NOUVELLES DE MER.
1.0 navire ^A^•xau''re , cap. Lrfcbvre,
iu-iuit^urs MM. Evriès frères el coiup. ,
I >l .irri\c le vl'î janvier on la ville des
r.ilti|p| '/jriiiidf— rai:arfe), d'oli il allait
ir|i.-irlir p'iur M.ir.iuljani.
— I';r lettre de Uirat, du 17 courant,
MM. J>ivirrc fti-ros , a|q>rrnncnt rii<*ii-
rr^u^r ariiviV anJit liru , du iinvire l'A-
'liille, CDp. Bon zans, parti du Hj\relc
i3 dt ce mois»
— Lt cliT^e-m-irce h-ls Trell^pianei ,
sorti ch Hédon av^x Lii|iciHij|lilfn^ ^
bon à% cooftrucù^'n, m ^'t i<wrfrt|e le
7 msrf, fitt lk»Î^Viuét , oMaida ^i»
Vi<, pir» Jas Sables. Le li^Yire«lT^.çar
4an#l| yiiùl punirreiucuf, L'«mJ|l||il /•,
•^^ «fve. ^ : ..^^
— T I** Trrt'* Vr^rm , rW. Le^l « SOrti •
•le St.-Lricux avec uu chargement del
fy- , a jiéri «ur if noipte de I lsl»^Dieu ;l
uftc grande partît ue la c«rgua$A>a a été '
sauvée. i/é«|uipage a pur!.
— 1^ brick le Glaneur, cap. Caronsin,
ail. d«.* lioi*Jeau& à Uorlai& t avec un
chargement d'à voîne, rst entré de relâ-
che iorccti k bt.-Aialo , ayant eu la mè-
che de aoù gouvernail emportée el sou
grand niiit de hune cassé» il a une fortel
voie d'eau. Ou le déchargeait pour le ré<^ ^
parer.
AVIS DIVERS.
N*. 5;. — Sainrdi prockiin ag «m, à seof
b»Drrvdn matin, ilpvnni la pn*te d'nne laaliou
MM a Boom, rue Fri«ort, M*>. ^xûr, Coaraiift^l
Mire-tHMar, pioecdtra i Urrntv desMCriHB^,
. UFFKi'S ei MAKCII WDiSEft , dc|Mndaiit île la
■iu:ci,MifiQ (lu •! >ur CoLf.n, an loo YÎviuit asar-
«h^ind tailleur.
Ce mobilier «n ciimposfl:
n*uDe f*riin<lr i|iitaiité de roupont de drap de
loatfS longaentt , cf de aoupunt de gilets tfe
teniiH especn.
De «'baÏMa, lablet, commodes, coasploirs,
na Irài-beao |>oéle à rolonae de cni\re, glacet ,
noe chUuumère en sc^ua ; loa coropleu, linge
de corps , de lit et de ubie; oo^ ]uUe noatre co
or, et diveti autre» objets.
n* M. — ftfma PDaiEa-HcKàtD , suecrascarde
M. i-'leary , afto aicul « ié\\ «avoir qu'eUe pcnc ,
par on eflicsoe eiaaiM|pe aeeret de famille ifu'elU
aeote |»ossede , el par 00 atiourberarnt prompt
et léjfcr , et aans doalriira. ^nérir i.rioatmit et
pAur la Tfe lova maux de dents , en prércnir ou
aerller la carri», Ciîre disparsitre Ira llasîout,
donner à la bo'jobe la pMTopreté et la aanlé. Elle
neiioia' auasi le» dents , et guérit les indigena
6a demeure est me des Roimeli«rS| o® 47.
N* 59 — ^1% IlE MALAC A pfemîère qoeUlé,
à vendre rue de la BladrUine, b* 4, près h
rue Grand-Pool.
No. r»«.— P^p^t de BOPBUCHE pour
dclruirr l«-s corf ci durillnot. picpaiéo avec
l^dv.iclnluiii et |j joubirbe . r«t d'jprès l'ea-
péiicnce, le un illt-ui ie«oln(if, dri le moment
i|u*on en fait uMf(e. L*cn éprouve un soula*
gemvnt trcs-sensiMe. (2onime elle est inip«*r-
niv.ible , elle n'a point Ira locontcoÂooi d^s
loilra et dca liffcia* . k inviT* Irsqucls Irans
ju«lciit les onguioa <|ui saliisent et gâtent les
ba*.
-Elle est eurèm«>inent minée et trèl«af»|tla-
tînaiîvc, de sorir quVllc «'adapte sur les di'igrs
avec la plut giaitili- facilité , et que l'on n'a
pa« brioin de la recouvrir pour la maiolrnir.
C«e linge . uu tout autre choie (|ue Ton aJDu-
teraii . ne ferait que génei en auguicniaut le
volume du doif;i«
Cv dépôt ic trouve , ï flonrn , chez le si«^nf
CnrviLLAaD, perruqnier-coèrieor , place
Notie-Djme , n* 16.
Ceat par crmr m , toi^nfi mhAmi
d*hier. las oaviectf br-àfStf«m MpMfi
an son de M. JfmÊÊfm9mm : iW aMèjÂ
conaignation de 4L VmtfJiij
Le Siiperbe , c. IIulDroD. —Le HtAtm « c:
PécDot.*— La CanÊÊm^ <y<ilt»y»*4*'M— »
rcwae-Alliaiice.c. BriaarJ.— L* Aciéoo-Horit
c. Jourdao.— L'Aiinabla.VicioirfB CBril.
teand.-^La Marie^oseph , c f^h4 j_i
Petîte-Einetiloe, c. *'"t f 'Hrrtl n^
^ Co^del.~L*Aoae.Marie. c. LMrefl|3-S
' Jcrfâe-Menior , o. Dano. — L*Blfo-MM#.
c. Chf éiien. — Le Boo-Beionv, 9mm^f>mmemi
Le Lauri«r-Pjci(^ae^.LieaaoiiU£-4.*B«-
raM<d»rotVgue^ cap. UdMM^^^4i%»4Mn
cap. Legaliic— L Aim .blr-Vidovo • OMu
Legloahec. —Le Sl-Btieape, cap. Za '
— Lei Deos-Anjf, cap. CheralUcr.
Petit- Friinçoii, Cap. Undrîii,
CVtf égalvafMr /vir'^M-'T
hoUaadaia ChaHea-Prfftvcàî^
U. G. Onulwsd^ VMi dèHé
annoncé hier b l'adtclf e Je*^
co Bavire-eti k le
nel aîné, et itu Imr^au
couriier-iniarpféte* . :. : iVJd
B0CB6E DEPABIS, JJ^VlMt'. t»^,^
EffetM Puhlioê.- . '? »' *it-
CIVQ POOl CRtT cot^fiitl. ', ^ ^
JeuisssJKo do B« tipl. ilia. ,
17^ 9'^e 78f 77f 9îe ?• f 77«'9*i' li^xS^^^
7fl 7iric ^oe ,vi .. v*Va
llKCf)^^AI^»S. DE LI'Hli>ATr09C| Icisjl: ^
. JinuanrB da fc« <qpt' SfiR i o - *^ > \
Eeli. du 32 Mars iSaj, fin. 8 a pgf * *«'
itaS, 9 4 9ff6«efl5a^
Htm NottiaiTiVu, i8a4
AWIITÉS DE lOOO TR., à 4 p' * ^^ .
Aree lau «t piL-naa. v\
Jiiuiuiaci: t\c IVrrmlirr iSsi. 'S ^'4'
looof \
ACTIOTS DF LA IïaTQ. dI? ^R^VC^, *'
Joniiinre à» Jaarkr ilItL * \
SPECTACLES du a5 MAfliS.*^;";^
TFTf ATHE DES ARTS. . T \*
{On conwirncttra à 6 hr9treM!j **:
Pour I *avB m - dernière rapéicnniUon d« ' JA
Talma. premipr acteur M agf«|Me do iMftlrt
Fraflçaii. . *
CRispnr MÉDEaif ,
Comédie en 3 actes de Haateroohe.
*La piemière R^prieeBiariuu 4a
FALKLAN, ' ^^
on Li Co!«m:ibvci, •
Dnna Boavcvu en 5 actre « da La^.
M. Talka r('iiiplir.i le r6le do Cmrtt0 JH *
TalUand.
%~f •
— If/ôu^rr^aian^ve«— ^4/e^, Seerétmim ,,
du Corn 1^- floche -^Andiêros , Chmjmfm^
(fff CftiiVea/i-Itoraiffftel.— T'om, JtMttié*
////ue-Mciuchot.
Lu. BLOi^HEL , l.VlPBIIli:;UR ex CABACTERliS ri Ly T AILLL-DOUCF , acE Saw t-Lô , N- 34, près le Pâtiis.
IIERCBËDI.,
1 1 1 1 1 1 1 1 II
NMia — a"«AksÉE.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Oll« Prnille pantt toos !<• joan. S'a«lret«er, ponr VAbonneincnt et la FiédAction , aa Bureau âe fa Ifacellc , Place dei Girnes , n^. 4A, à RoaflB.
On a*«bonne à ParU, chcx BvtissOT-TiiivAms « rue 4e KicUelieu , n^. 79. — Au Havre , chex Cbafelle , rue de Pari». — Et ches tous lea Libraires et
DîrecUar» des Postes du Département. — Le prix de l'AUmueuient est de i5 fr. chaque trime» Ire, pour Rouen , tt lO fr. 5o c. parla poste.
1 . ^4^
DÉBATS ENTRE DIVERS OISEAUX.
f^e Pa 0/1. «—Sam vouloir m'arroger ici remnire de la
beauté , et le respect que doit me mériter la nomosie de ma
race , je pois dire , je crois, que je suis le roi des oiseaux.
IJOie. — Et pour qui donc comptez- vous l'aigle ?
Lie Paon. — L'aigle est un tyran « et non paa on roi t il
règne |iar la force, et je ne veux régner que par la majesté
et la bonté.
LOie. -— Oui, vous appellerez bonté j l'impuissance d'être
niécbant.
F^e Paon, — Plaisante argutie I Mne oie qui p.iHe méta-
pli j^ique !
L*Oie. — Croyez -vous donc , quand j'aurais raiiOh , que
re Aérait la seule fois qu'une oie eût fait prévaloir son opinion
au conseil? A home, nous autres oies, tout oies que nous
sommes , nous triomphions à rég.tl des consuls.
La Pie. — Oh ! vous triomphez quelquefois encore comme
à Rome.
voie, — Nos cris n'ont-ils pas sauvé le Capitole ? ■
La Pie. — Oh I \os cris ne le sauveront plus. Votre tems
est jviSAé. On vous mange aujourd'hui , et voilà tout.
ÙOie, — Qui nous mange, s'il vous plait ?
La Pir. — Eh! parbleu, tous ceux qui aiment l'oie !
L^e DUidon. — Messieurs cl mesdames , je trouve que vous
vous emportez là fort mal-à-propos. L'empire du monde
des oiseaux n'est pas p^us l'appanage du confrère le Paon ,
que le triomphe consulaire n'appa«'tient à la mère l'Oie.
voie et le Paon^ — A qui donc sont-ils dus ?
J^ Dindon. — A moi !
Tous. -^ A vous ?
voie, — Il est orgneillenx comme un paoné
Atf Paon. *" Il est béte comme une oie.
Lta Pie, — Eh! d'oii venez-vous , frère dindon , pour être
si Tain ?
Le Dindon . -^ \y o\x je viens ? Mfais je suis originaire des
Indes, comme mon nom vous l'indique. Les jésuites m'ont
amené en France.
La Pie. — Quelque jour peut-être vous leur rendrez la
pareille.
Ze Dindon. — Je ne le crois pas : on a chassé les jésuites ,
mais on a gardé les dindons; ce qui prouve que nous pouvons
vivre les uns sans les autres. Mais c'est bien fait : ils ne nous
avaient importés en France , que pour nous manger eux-
mêmes sans conscience,
La Pie.-^Sàni conscience, je le crois. Oii auiaieat-Us
pris de la conscience pour vottU manger ? Ils vons auraient
plutôt mangé sans truRes , qu'avec de la conscience.
DOie. — Mais, sans vous interrompre, ni sans choquer
aucun amour-propre, dites^mof , je vo«s en prie , avec quelles
plumes s'écrivent les plus belles choses ?
Le Paon. — J'en conviens, avec des f^umes d'oie.
- La Pie. — Mais avec quelles plumes écrivent les barbouil-
leurs du D rapeau' Blanc ^ de la Gazette-^ delà Foudre et de
la Quotidienne ?
Lo Paon. — J'en conviens encore, avec des plumes d'oie.
Le iJimon. — Mais vous , Margot la Pie , qui avez le
vrrbe si haut , d'où vous vient celte jactance ?
La Pie. — Celle jactance me vient de ce qnc j'ai ongle
et bec. Je n'étale pas comme vous un jabot magistral, une
démarche de couseiller-d'état. Je ne montre pas comme tant
d'autres, la sottise de la suffisance, et rinsufiisunce de la
sottise: mais j'ai de^ ailes pour voler, et des yeux pour y
voir. Je n'iii pas le plumage de monseigneur le Paon, mais
je n'en ai pas nou plus la lourdeur. Je n'ai pas la blancheur
d'une oie , mais je ne suis pas renommée pour ma bêtise et
mon insiguifijnté candeur.
Tous. — Ah I l'insolente! empoigaons*la , tuoos-la et man*
geons-4a.
La Pie. — Wt-mpoigner ? Mais vous n'avez pa« de serres.
Me m>1iig'r ? Mais vous allez être manges vous-mêmes. Vous
ne voyez donc pas, deuiîis un quart'd heure, ce renard qui ,
caché derrière un rocher, va foudre sur vous. Le voilà.
Allons, roi des oiseaux , règutz donc ! Voyons, triomphateur
du capitole, triomphez. Et vous, compagnons des jésuites,
escobardcz celui-là ; j*ai «^ • bonnes ailes. Adieu. I.e renard
vous croque , et je m'envoie. Bien du plaisir que je vous
souhaite.
AVIS COiNCERNANT LA LITHOGRAPHIE DE LA
NACELLE.
liS censure vient de nous refuser l'autorisation de faire
paraître la lithographie que nous avions annoncée à nos
abonnés. C*esl la troisième qui se trouve proscrite avant de
naître. Les épreuves mèiiie ont été saisies; et nous en avons
été d'autant plus surpris, que nous nous étions attachés à
choisir un dessin qui nous mît à l'abri de cette mesure
rigoureuse. Mais pour mettre chacun en état de juger com-
bien il e$t difficile de travailler au goût dé MM. les censeurs
que nous respectons fort , nous allons reproduire iri la
notice qui devait expliquer le sujet de notre malencoi 'rcuie
lithographie.
• Plusieurs principtat habltans eu Havrf , lran«portê« à
(MlloofliMif ftfSMrle h»lMH la /Wiori, a« promeitftianbSIÉt
.» k^un.dkmm wm 4hm #cmII« ^am deuv bafMiofBlaïuU.lra-
* Vaiilviefil k répairr. Cn puvres cantonniers tfmsM/M'M
» del lOurWrn f&U «hf^IrteKUii des prom^fuW (> ll^
r.'viaraMa cl fil $imtè% au ptus \ieux dcit uu^rl^n'lK |i%î^
» procavr ; U |»i>vA9t|^uc ç4{éit : I)i,-uioi , s'iâBria K jh^i
« ta !• rrlonroanl avec fenlilliMe, Uis-Hiio* ^Ult eél-lM
'M* tnlCeor 1 P&rîs 7 ffon • nvis' cl*|jôniieur , w^aJittut ; j^
^ Vont p>« de croire qu'il est ravissant, M ImWktIi li
H yleiDard , sans beaucoup sVinouvoîr , du tou du jeune
M .homme , lui répond asses lourdenieal ^ue •*«! veut «a
» Jaibit OH prul lui en latllcr ua. Pendant celle eunvafr-
«-•otibn t H"^ ** prolonge on peu r'-l^vHVre rAfiloiHiÂr a
•• iÊhfBtu. (Ht refiiarque qu'il est entré précipitamment dnns ,
*' une chaoïniêre roisîne; il efi soft en effet, mais avee
» deux QeAreb Aéiii'ouVIi^t)*! % la iTitûn , i*l s'adr<>kMnl lu
P fat s Votr^ air m'avnit d*al)ord fa t croire gue vous iiicz
» miUtaire s toM la lâcheté avec bc|ueUe vooè iluulles un
^ MÎllard Uaiiclii par la luticre et le travail , m*appread
• q^ youf n'êtes qu'un '(aquib. Celui que vous âvr^r ôQ-
» tfagé cit mon père , et sM vous reste un i>eà cl'âihë ,
•> vous iuVn rcndrca raison ! Le bri tnconuu sex^use^ lès
** àamêt fuient »lea pcoiueneurs désapprouvcnl et riiupcr*
.^ tinencé do fat , cl la timidilé qui lui succcdc. Lf jeune
« taiflminier la t{iiiu» «« U regardaut avec mépris , et
» apr^ fui avoir ap|t^s camliivn il ea! lAche , surtout an-
>> jôÉHThni, d*insui(er A fut (licence. »
Ce irait de pléié filiiiU «Ç^ (i«u à Honflcur. Le fils jçs)ï-
mable qui a vengé aiiiM sou ylaiu 4)bre de. riiupoMCHCc JV»
fat assec connu, a larvi comme marécIiaUdcs-iogis dans un
(â.
- — Te même Jonmal qne nous avons en Rndalgraet êêm
comparer qu'a Midnt^ «voue osodetleÉwHM '^ut^MMstih
Ni d'f'^die, iKhaiij^e en adet ^UMii «»»"// touffe ^ Ai tr.
W^Ui ,
(^1 asiliré boa d'aprÎMi celte déclaration il aéra icétfj
^^^«•"^"^«rticles delà Gaarlletiltt faUtênH diPMpi,
.fttint ^MfîfA (suilles deparatéaesit. '^ ^U' « • iar
Il M« to bramm mitas le eal vri Aviaoi tf Lt ' " ^'I. <>« *
^-Kirord^ivnt «r^. «- ■ ^-' »" »l i«q
k'Tr^ gilÇMI de douxe à qua torse aas « qui.pf(ai|.^|0^îé
)usqu'â cfftagcycouiraî! s*il avait étéunefiUot viant|||^|r4ÉlilB
sc>^e Btt\ jitux de ^uelqi|es parsouoes ijni. josqursi)^ fWMPiiS'
tiôinpéffi par le Cbstuiufi elles liabUudfs ffoisiqwiJMÎ'M^
vtl Achille. . . , ,, ^ y^
— Dr^iois qurlquee jours la aergtiit Menciar miYÊéiài
pluf que iè rtmmrcié* * l '«lYtnaAi
r^^'menl de dragons. -Un le! vujut , comme on le voit ,
n'avait rian qiie da très-mora>, ft c*est peut-être pour cela
qu'il u'a.pai cic «PptOHy^.JP?^..!? .^?".*^"!?* .^^._.« i.
MACEDOINE. ^ à
* V t •. nj\:i • ^ j '
-^VJihum, qnî lélifarte lMijë*rs'*l mdrceaux, spiri-
tuels el cuiieni, rappelé, dans sa |35*"»*. li\Tais«ui', une
rlianson qtip le dindon de Tivoli , M. A. Martainville , I
Soblia à la naissance du fils de f^apôléon. Tff.tfT rifeigftwil* '|
e ne puu>uir offrir à |ioi lecteurs tous les couplels^ éclia|f--
!ês dans cette /tccisioH à la verve bacbiqiie de i*Apoîlon
es cabarets; nooa nous boruerçns à citer celuî-o i .
« !QMiid daa« Iti MlicM de ta gloirt-,
» Il viendra guid/r uns MM^i,
» Sor le dbsaiûi da |ê victoire,
» I)e eoD père il eulvra le» pas :
M Qocl hrillaat coarage ii drploia i
» 1! ■norit ta hraîl du canon ,
9 Koâ, pO«,pOD«pOD,pOU,pOB9
S Phrapom;
• N«M «ÎMx soldau , picaraoi de joie ,
9 DiiDnt : tlu Grand yapoUon
% C'est le £erfwt !»
Celte produ'.'tion fut glissée dans une dH poches 4e Tei-
empereur, par un de ses tous-valets de chambre, rianoléou
lut la chan<on , et envova au poète quelques bouleîIlM de gros
vin. personne npronn.iissaît mieux que lui le penchant et le
faible de ceux qu'il récompensait.
— Fn ri^he if^ftomnl reçut vu jovr l'aalronAmc I^eroj,
roiietié sur »it^ ottomane oii il s'étendait en faisant au fi's
dl'ranir , uiir frtnie de questions saugrenues. Vous croyei
donc, Mi>n!i*enr l'aiitrnnAme, que la naliirrese meut toujours
dans lespnf*** Mmi , Monsieur , rrpnml avec calmi» l'a^trood-
foe , \e titn^ (;ur souvent elle »e meut sur un sopba.
'^VApoUun dit , dans son article intitulé lu iMmière, que
11. de b !'• '• a une éloquenve toùitsie. Nous convenons
cotnnje lui que l'éloquence qui £jit empoigner ^ esl une élo*
qnence on oc peut pas plus robuste.
— Un dos journaux lc.\ plus piquanf de 9%ti%^ ^
article t\\\t ùos lacleurs aimeront k reironvar içi.\ .,,
« On vient d'enrégimenter un grand noiqbntiila.
h quierSf soifs Ift dvuomiuatfon d'emplojraa dtna 4ip
» afin de construire de« rhevam de frîtet , de
» ailc3 de pigeons , de Paire la barbe ans cfaartip|^
» Urgële , Je raser les Forlcre^es qfi*i)s p^éodftiéjf
» faire la qunue aux enoemift «laJa sutdfte Tée , anâi
» Don-QuichoLU acriv^ra da^s U fWf^^^^fi W étala.
Après avôfr é\l qù> c'est à l'une h4^ réoîNHrWfe pin» wft-
rituelles que nous euiprunlons cctla eicelienle plaiianlarif,
on ne sera | a^^ surpris d'apprendre que c'feit Te (jMiyT/èr été
Spectacles qui nous Pa fournie.
— On lit l'article suivant dans un. eMai|itff# ,)lÉr1j|nf
«sphgodl) publié par it% cortèa va.tSaii.. . . - in^i ■
• iLm auimauo vivani^ firoliibés é raiitnb>.ileaj|
^.Aiiaia .at .par mçhaa. paiuraat..aaifiBC^a
» de 10 è a5 réaax par lrto« i>
M. Plancher, libraire, qâa^ S.iinl-Micbel , n*. i5,
de poblicri par, i'effe^ d*uu «rolà infatigable, le» brochisrcs
I fr. • c«
suivànlei»: / - ^,<i>'' -
Discours complets </<* ^. tlfonMeU Prix :
Rt' ponte à M. de :lTnrtignac, m
«»' ^^ Mé^am's -de M. Cntillnu »
Dià cours de M. dr Cfioiçmh ■
TiMcnu de la Chitiihrf d^s t>ép9iéës. ' '• •
Tableau de Chumhtt des Paîts» •
OiX peut prendre connaissance de ces OHvrî^gêt àli^
S^ Journal.
— Uw cruel accident v*st arrivé mïrdi ilTniaf, wr *a fotl
de Diiiikerque. Une furie pierre de taille; hitsée k «ne
certaine hauteur, à Taide d'une j^ii«, iMt lohnhë# Ma ite
jeune homme de Cuines , kgé de iq ans , qni aa^tffiaaPiill
dans un bateau d'Hi e?fe venarf if'êttv fiiUfëa, ll'O^ëlê
écrasé et englouti avec Temboreation. -,; s -
— M. Horace Vernet , un de no* peintres les. |^s^t|^
tingués, est en ce mnmpiit au château de l'en lia p gpy
i'Ll»caut , près da Valeuciennes. . ^\
( Femllte tfe Dmku fiu > .«
SPECTACLES. ^ Thèairi Mts Aiiis.
Fethlan. — ATni-demï^re Kèpr&eatltloto de I^Hu.
On a dit qu'il v avait pUis J*un grand homme dana
Il y a aussi plni d'un firrand acteur dans Td!ii«a, L» aalafa
a tant fait pour lui , qu'il ne loi serait peat-étrc pat PfM'Mt
d'i^lre ni<»ihncra dans aucun dr» grnm qu'il rs>aie.. Pnt^jwn
en rsl une preuve bien frappaute. Ce n'cil ^u'uii dra^a
qui offre, il esl vrai, des situations fortA« ttiie .calfpû#*
ph<» déchirante ; mais le principal rôle • joué pjr «a l|lf«l
ordiiiairci rendrait cette pièce plus pénible gu'inlérainpUb
(S)
ce Vet^pidl'I'âppIvHI dâ ht icene^ les tHodis imposaiif de
i)^tiRWà4hi;4?JJl«l>i«n;:4«RilïOStunMf tl 4t% »cDesFOirM f «fui
TVWPfni: cifp^iyt^. le» #|^«QUI|Bttrs« v.eii un horniue ordiiMire
nui , ê9Uê ua coitume fMd^nw;9^2^iu ov évcnement tp»
Ion peut supposer CQnteiuporain^ vient f;*'cbirer notre âni«
pat 1« en de seJB reoioc^s et Vliorfeur. ws tourmens nue
Jnî fait éprouver son crime. L'effet produit par Falkt^n
é>A#tei'^de 'lés 'lippleudissttirBlH plus inexorables «ont
HtfMb' \diltâ'ipoiir tétte fois. Il y a , kxt llicfêtre,' dee hn^
meéîhnë '4\':Mwé$^ ù ftùtbirùeêi quV^Ieb léisieét «[tie^iie*^
Ma ^rb ^f)^i<iK niic'nikent de stupeur. Je ne conseille à
aucun acteur de jouer falklan après Tâlma«
. Jbe {>b9S liai A^ge f{tie= i«n aiuiase Taire è Du missel ^ sur la
manière dont ri s'est acquitte du personnage du Chapelain ,
c'est de dire qu'on la vu , qa'ii a eSe' ëcoaté même alors que
/Mltolr' îEttJfl »A sti^tM^. Il t montre dé la sensibifif^ et de la
dignité daiis oh'V61e ^fffkîle. R6che mérite aussi une tïf^-
tîniAion flatteuse. €à|^n eu ve savait peu son r6le,' et tin rôle
mal sn , est bieii prS» d'iêtre uVi r6!e mal )ouë. Cepend«iut cet
acléur. qui sr uii. vrai thènit dans son ètnpfoi, a eu des mo-
metis naftù^elr,'i)Bafgi^ i^sitation qu'on remarquait ^ans.
sod déWt. ^■■\'!''- ■ "'■'
''^;^;Sb^|^i^^^^ POUR LE TTSIL
> - i ^"diirMt A tJrc OAftms irATioir-AL. -' '•> •
.*. ■ * ■*-■ -j" •"■■■■■■ ■ ' ' ■- ■ ■ ■'
* /fouz/Wne X/i/è/-- SQVBc^irTsvài : MM*
Faanf, c«d,— temoine, bri^. de« sold. dn train.— E, Diibo«,.«|old. do
trrin.— M.liôlièié,HidHaff^l«fi<a^1e,iaem —
CbavctoD, chà%, — C/€aii^ief/'^BlM}h«ry,ex-àdJi-*^L«vÉaBear,caMfa de
€!liaà>wLÉduoirié«4'tlkM.'"^de:riue. ^rile.—^. L. BochA, «K-ckiaÉr^. de
fnsrifaa.M^^roila >éir ÊtâttliillàtiimM.'^tkii1i4mMA^^^
î)aqoeanay-Che>(.n , gren'.^IRopsIe, iilèm iî>Q4^l«r^]ld«i!D.--»ij|roBd
Tut^^or, Aécfrâr;--^OiVa(i;|^#^c)^iè«ir.~rm9*ar4 lafii^i g^.'»— Wnel-
FoDcnl^r, vh«lli;-«i->J.' Lai»i«,'%4i«t «^tyjkeDrtli pjhr^ véi^^ ^ IbM.-^'(2our-
Nliaea«,clMu.-<^C«apt|tiij^« »cUai.«J-Kiifim gt«a%-4.'|}èsiiU(lléa, <Aas. —
X. BeliajDd.^AfAre,ckai»»«N. P LeCebtre, vér^rÂn.^TT: V. LefeflMcr fila,
oliaa^— N. Delawure -**Pf. J)fiUnfttr'^f^nnê\ r-Z. Pmard[.<-rBac)i«4rt-Pi-*
card — A.. TasaelPiraid.-^D. Hemcr}.— f. Hcmerj.— L. Dpoaef. — P.
'tîmont.— Labr^ fils.— -J Dopio.<^A. Pouver, «laréch. dca leg. obef,
dTfïïiot.-C. H JPoreL— P. A; Coàft.-^B. Porec.— Htbei't.^A Cea-
Mnt — L. NamaMd «»P. L. Conillard.— A< 4;«aau«.4HCIieiiiid,ekla— ^
I, Bcrvm-ttoitidt-^-anc toil — DaDiet— >?!• tioptnotj e«*f»ff .^-^BoisUé.—
MMrtiD**^''aaiaiae^ giv*)> tceaaé nar ordou.-«Loia«l, c«t. — Aqgrand-Le-
priear» cav. — ^William Dibuos,— I). Daaneqain, ck««erg. d^arinUrie de
mar.— K. Ràaae.— G DttpoBt.<^Brnpcl« «»'^4j. 4» *>PPp g^e.-^Too-
ta{uè._BrlA1angé — H. Utu^€,'^^. Marîel -« Cond^lml— TanVljr.^— T.
Heade — Haye», gren.*-P": A. Gleî, aooa on!G.---BoayT«Jr, capôr. gî rh.
— N. GOndrmar, grMi>— J. G« ndentar. »f^i!.-i-'B«^.-^B.--BièlM?iHe.-^
.V. Bevtin.^^Ooikiim, rex-marécb. dca logh,— -Tioorfae ethé,— ^èer, |;ren.
-^Drovai.— P. ^eiuirt .•*^Peidev>11o -^Jùe^iirmin «tut. — A, Moaton.—
Niroade fila.— Hugonia. — L. flemeni. — Ksnift.-- &obcrgt.-^Mar7. —
Bonnamy. — "Poix, potap-^podenian. — A. CarboBBier.— -P. Crotilié. —
J. Dfmbervîlle.— Cf. Paîn, sap.-pomp.— Ciîgnon. — Matrr.— A. Oyrâlits.
-i-HurtI, gmr •— 'Heh(jm. êapor. tfe. grpa,^C. ffaiitel --^V, ToiKain.— A.
Aobvr, «bita.^J.B. C*i^eiiMèi'<^£«oPébafai6alné.wEoafobo?iMeieDair.
D. Oaaunif« cbaa.<^H. Dtfieih «K-ckas.-~Deraf>n» «tné, greB,-r«-fi. l(era-
«■aaeor.— U. MamUli naréçli. de» logia^^^iJ^ 7r«:ôii^f 4e X^en^— T. Le-
coiofe, de Caen. — Honnièna ^,^^9 .Oieo.-7*A. MichcI.^^Aaaaard.-^Jo-
liboia, fvmarcli, dç^ b^is da I«^ bus»ard.7-('«rrand.— BriuÂict -i-^Tb-
"bnret dii, ^hiaa -> j.Mlilliard, èKaa.— ^A. AÎM|ôeciVaoai-liÉBt.*-^. l^rlier,
ehài.— P. ' tflôK-^Tliîen y.'— Vorillon.— Vàaetni.
s 53 SouscripUisrf.rr^Récapitulaiion jus<fu*ii ee jour : 'a,S«o.
- ''•'■■" 5=aadàiaaaiâaaaBaa=aa=aBas=i^
ï -.1 .'.i
fivm^tci d
ILE DE CUBA.
Les principales productions de'Ctlfco ,
sont le sucré", le cèf§ et le lab#c. Le sucre
de Cuba est d'une excellente qualité, et
I» qtttntité expoitée da la Havane , en
182a, s'est «levéeà lajaninae de6 millions.
de dollar». Le niMnbre des sucreries est
coutidcrable ; elles sont généralement
possédées par des Espagnols, parve que
ce genre d'tilablisseineiit demandant de»
capitaux très-considérables, il j' a peu
d*etpanger« réfugiés à Cuba, en état den-
trëflt^tldre te J5cnre de culture.
•Olledu café. Ml plutôt rétablissaient
d'une càFelerie^detn«ndf»pe« de taptUnx.
Cette culture était Irës-iiégligée , ou pour
mieux dire 11 n'y avait point de caîeterics
«bas rUe de C«ba, avant les niallieori de
Saiut-Doaiingup ; bien loin d'exporter du
café , h (Kîiuc î*île eti foumissail-elie suf-
fisaïQïnent pour Ui consommation de ses
liabitans» Quelques malheureux colons de
-Saîii^-OoniHifîue, échappés aux désastres
^Itlfnmie de ceUe brillante coionio,
Sam the*T:W rrfn^, et irouvé arî!e k
(bif , y lippnrfêreiit , en «tour de Tiios-
pitaUtë qtrtls y rt»f nrent , Vur activiié ,
leur' industrie et leur cooiragje ; n'.irvnnt
qtie^^Dù paîntiJfe moyens ^ ilss'auoh-
nèrent à )« cultui)a du 'café. Dans peu
d'années (e4es|»agr^ols virent, ëvec étoh '
nei^cnt» s'ele^'erait milieu des ^bbi s ,' de'
superbes hd^i talion S, et sortir uneqiKiu-»
tité considérable de* café de cea quartiers
éloigués , et auparavant presq n'ignorés ,
ou les français s'étaient jetés, y trouvant
les terrais presque pour rien. Ces produits
apporté» ^ans les po^tsde mer, donnèrent
au continerce de nie , une activité jus-
qu'ilara incttnoiie , et de grands revenus
au gouvernrmfnt.
Beaucoup de familles françaises ré-
fugiées aux iStals-Uiiis, encouragées p3r
les subcësde leurs compatriotes , vinrent
les joindre ; des américains ,.des anglais.,
des allemands , suivirent leur exemple ,
et aujourd'hui le nonjbre dVlrang<»rs état
blis dans Tile de Cuba , e>l presqu'in-
croyable ; tous ont coaunencé par établir,
du café; et du seul port de la Havan* ^ il
a été exporté, en id?.o, pour 10 miHioii&
de dollars de cette denrée.
Le gouvernement de Cuba , iqui aupa-
ravant était obligé de tirer plusieurs mil-
lions de dollars sur le Mexique, pour
payer les frais d'administration, pa?e
mâînlenanl ces mêmes frais, et rfiuct
en Espagne annidlemcut aue summe de'
3i'oob,oo6 de dollars.
lies étrangers qnî s otit Vtfn«s /étftbh'r
dans cette tle iepiih S à 6 âYis , ont , coni*
iue les premiers /commettes par planter
du café i iu^$, le çafe^p* rapporte que la
quatrième année. PJosîeuu d'entre eux
avaient TU les avantages qne l'on tirait,
à la Lontsiaiie et h la Caroline, de Li cul-
ture du cotoc , ils pensèrent donc k en
cultiver, en attendant ^a première récolte
du café ; plujiic.urs essais furent fait et «e
coutiuMesit encore dans différeus quar-
tiers. '
La plante y vient superbe, elle s'élëve
k une h:iuteur prodigieuse; maia rap-
porte |>eu; et loin de donner un prcht
au culiivalcur, elle ne produit pas assça
pour payer même les frais de culture, de
sorte que quoique le cotoo soit de pre-
mière qualité , ( ettc culture a été partout
abandonnée , et la quantité de coton rx-
ivorléo est si peu de chose, qn elle mérite
à priiie de tenir place dans l'état des ex*
poriationa de cette colonie.
( La suite à demain, )
— Par bttre du ao courant, M. G.
Fi>ntaine, courtiei-interprète , apureirJ
que le smack Onderneeming, cnp. Veer*
niau . expédié de Rouen pour Hambourg,
après avoir perdu uu houunc, et étro
«chouê sur les cAtes de HolUnde (voir
noire feuille du 14 courant) , 7 a dé-
chargé sa cargaison qui a été portée dans
les magasins ém rojoumet pour être
assainée. Ce navire est maintenant à Ters-
chelling , oii , après réparation , il repren-
dra sou chargement I pour continuer son
vojage.
5'adresser » an sieur Fontaine , pour
plus amples renseignemens*
Dt ches G. FaiTAUiE.
PORT DE ROUEN.
aÉcLAMATiaHa et ciiAacEMen.
g[^>CRAac. du sloop t Agile ^ cap. FH*
goiiltf yen. de Dlinkerqoev chargé de
bouille, pour la veuve t'Iarj.
Courtier, M. Fauqueux.
MOUVBintllT DO s5 LV ftO.
VAViar^ iirra^j.
I^ sloop le Sull^ , de 29 t., c. Betses •
V. de Rotterdam , ch. garance , céruse ,
fromages.
If AVUCS TXPÉÙttS^
Le galeaase suédois Charlotte, c. Graff ,
ail. à Elarnenr et Stockoliu , cb vaude,
vin , chardons , fruits frais.
Le cb.*m. le Priulcui|is | c. î^uco, ail*
BordeauK , lège.
fja goélette U Louise , c. Couray , ail.
à St.«M«lo , ch. pierres lueulièrcs.
Lagoê ette anglaise Backie, c. J. Evans,
ail. k Cardiff,»urlett.
Le ch.»m. TAIerte, c. Condet, ail. k
Bortlciux , sur tesi,
licch.-iu. l'AîmabW-Vicloire , r. Hur«
t<nd , ail à Rordrauv, sur lest.
I,e Lrick lo Frederick, c. Terrier, ail.
à Dieppp , ch. pl&tre.
lie sfoop TAimable-Eiig^uie , c, Liard ,
ail. au Havre., sur leat. .
VOWT DU lUVRE.
KAVlillfl EXfkOlia.
Le trois- mâts américain TK*<ip«'riif , ran.
Kerkctl, nll. à Rio-Jaiipîn», di. de l>lc.
Labrick américiiiu Ninui, c:ip. Rache-
ter* ail. i Cb'i ries ton , lur \v$i.
Le brick auiéric» Ditt^alh. cap. Ruge»t,
a|i. à la lloi.htlle, sur le^l.
Le lioi*i*iiiâl» aiiu-iic. Kl cabnth , cap.
Bl.iiiHlîclfl f al|. à \i% ^r . vrlIt-OrVaii», îH.
1.^ triiis-iii:\ls aiticiic. Ril'aâ, c. Cc:it(*r-
ail. ideiji lilriii.
Le t'oi^iM^ti^ sinrric. Aincrica, c.ip.
Cravei|all. à la Havane, ch. Je ballotages.
POllT DE Q JIIXEBEC'F.
if #?/ •>'>.
Sont arrik'c'b dti filla^/nicr 1
la .9*1*^ pi une , rnp. Croii,
|^*ft l)i>ii\*^rEur»rL iiir»^ cap. fiaillet.
La Vriiut , cap. (îilics.
I '\ii'^iiWiii-«*t-P;^rr<' , cap. Maillet.
J/Atiivc, (ap. Cnllrt.
Les IVuK-Afu:«, cap Eiiao.
La .Soiiéte, c.-'p. Pèlion.
L'j.toile flu >otJ , cap (Vrrgi>îre.
^ . ' * -* —
"marie du iS 1
k\.
Jofil parmontii à m
L'Aimable , c. Bojr,
Le Jeuàe-GulAn, c. fioiOb
Le DMp.Aii«f^ C Loàéab
Le MessafBr,i«; Vagnév*
I/Auço5tab^«b»l«UMf»
Le César , C."UMrdult«.
L'Aimable-SoéféléyC. 0arhn
La Roiine-Mbçe,] c. GoQIot •
Le Saînt-?iul , c.' Flaitifenrt.'
Le Tjalek hollandais Vireod Schap , c.
Mnrtener.
Sont tiûsc0ndug à la-m^rée 4^ a5-
La Bérénice » c. Gojon.
La Fi lle-r nique , c. l.argouette.
La Constance , cap. Houel.
La Njmphe, cap. I.econotat.
1^ Georgelte , cap. Salot.
La Bonne^Mère. cap. Monnier.
Le Jérôme , cap. Pêchot.
Le Ref|uin , cj«p« Sexe*
Le Succès , cap. Martin.
Le Pêcheur , cap. Michel.
U Victoire-hien-Aimée, c. Mosorier.
L'Elisabeth , cap. Larchei'aux.
La Blarie-I^uise , cap. Picot.
La Pélagie, cap. Dupont.
I a Li«c, c. Simon.
La Victoire, c. Loji^ette.
La H a ri e*.^!! ne-Chérie ^ c. Quentin.
L*Aniilié, c. Dit]inn.
La Josèphint» , c Croix.
I<es Doux-Sauirs-Unics , c, Baiîiet.
La Venus , c. Irillet.
L'Augusle-Pierrc , c. Maillet.
I«4*s Deux»Amis , Euoii.
La Société « c. Ptliion.
Les Trois-Amis j c. Alocaér.
Sont montés à la marié ei poiéâ :
L'Union, c. Duboor^
L*Eiktreprise« c. PtiitGvin.
L*Adcllï , c. Leuiarouand.
Le Gustave , cap. Galiten.
Les Deox-Ainis , cap. Gardisi«
■ f « Saint Pierrc-Désii^é % cap.. AUatn.
Le Guillaume, cap. Gloria.
Sont arrivé de I^illequicr i
U Marip-Loiiite, cap, Lrdentu.
Le Saiiil-Etienne, r.tp. Clémence.
Le Charles , cap. Coiirsonnois.
Le&Iorcurc, cap. Ciibaret.
l^tmt Nord y petii frais.
PORT DE IWRDEAl'X;
Les iB<.'.* if), *t*f^i rntréê enrMhre^Vp
Boii-FrÏTe, (le Warseillc, cap. Bové , ven.
de St.- Yag<>-dt;. Cuba, à L'adresse de M. Ri*
xat junior; les navires améric. Hunier,
cap. Da\is, àratlre^se de M. J.-M, Rujac,
et Oïlieilo, en p. H. Lniub-rt, k l'adresse de
MM. Pc'llctrcau et fils, ven. du Havre;
rAinphitrile , \cu. du Sénégal , à la coiuî-
gnMion de M. J. R. Dupucb,ayaiità bord
la carfl-iisriiidu navire la Nymphe* la Zé-
lima, rap. Guignol, arm. MM. Joua Jones
et fils, vrn. de la Marlinique.
Lf' i5, ont mis tn mer, le Grand-Cé*
roiK, r.-tp. IliarncSf ail. à la Martinique;
If» Bnn Pire f cap. Tanguciay, ail. àSainl-
Doiiiingue.
Uote dti Fentes recueUUet àla
du Havre , du 94 'M«r#.
3o milliers enfif Amti#n
9> ç. 1/4, aof,
iWS#*Hfc'
10 milliers dito ditOi h 1 fir; 9» c« i/B|
acquitté,
la suroos indigo Gttâlfaadbi à sS fr.
75 c. , dito.
5 rùlsrhum,desid.i/4TSi|rS/4t
è 6 f. 5oc. la velte, dito.
38 balles coton Louisiane, à I f . 47 C
l/a, dito.
ai biles dito dito, à 1 f. 4oc:,ailOb
54
En
G'iû
ao dito dito Bourbon , à 1 f, 70 c 9
95 sacs café Havane» 4 1 f. 49^ S/lj
en entrepôt. • ••/fi
bouc. Soi sacs caM, èé i t* Sic.
i/a,à I f 55c., dito.
vente publique^ pour rédÊtcHom ée
dtifîii.
sac* café S^tttt-Domin|ur,
dt*l f. 19 c* ^ à î Ufiti c.
BOUK5E nKP.^hlS. D'HïM.
'Effets -tUklics.
civQ iHiua cp.xT ro^aouD^
JoiliiMnr* en ja SfffUL iSti.
7lf 77f 95o 90c 9Se 7<tr 77I 90c 9 m 77!
7a/ î lU **t
lECOffNAlSI U^l4lllTtoS '
Eeh. 4a aa BIm ift>, , An, t , ggf
lam MbuuiATcvu, ia»5 ^fU"
awxuiT^ OK t^*'*" '•> ^' 4 p'
jAViuaw
lOOof 999! ^^ f'/U
ACTio.NS OK LA »%\Q. nc raAtcK,
I
, 'Hit
J
THÉÂTRE DES ARTl
Poar la Jeraièr* rrpv4«eniailo« 4e tauiaiff^
de Maie. Vàlmovcit». . ,^ Z^
GUKanEOUVEatG.
ou a Via «ovrai A»iaw
CooMilîe m 5 a«r» 4U
Trêgiàlt^ $acte«»4« A
M- Ta LU A rrmphra le tèl^
Mme Valu ovftir calnl é
Fttade ,
Phénix ,
jiJidr^mmqtte M
Cépfit^c ,
£a» ATI.— IJ^n* Mira lowéra M«V^ T^
tUda dm U trtm€fuét€ J'v#«^Mm^. tt " ~
f BfCQi ptuAJcan pliratM PtttÂîm Mgm ,
mandées lîtrtt Sont èi'en i _^
mandées. Pliu b», «« li«« éêi L'm^fÊe^
hiééf tUs pairs lUrt sVmssanMée dmpm»
DMxièiM col , M iktt «U rrffHBffc5if|
ff^it tnagem ot ' • »i
1
tu. BLO«jLiiL , IMl'IUMKLR ijr CAKACIERliS ir ts TAILLE-DOUCF , m Sawt-L6 , N» 34, pais ix P^laI
JEUDI.
N*. ii5.— a** A.\!tÉE.
DES CHEMllSOTS.
^i-ma togamque canant alii.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Olle Feai1l« pwall tom 1« jour». S'jiilrMser, pour rAbonnement et la Kcdaction , aa Burean de fa Nacelle , Place des Carmes , n*». A8» » Ronen.
Ou s'aboane à Pariftt che» BtissoT-THivAfa, rue de Richelieu , n-'. 7a. —Au Havre, chez Chapelle , rue de Pari». — Et chez tous le» Libraires et
UirecUar^ d^ Postes du Département. — Le prix de l'ALoanement est de i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla pvi*ie.
de nos jours on court après le paîn de pénitence ; c'est bien
plutôt une lutte gaslronotnique^ et tant d'empressomrnl n'est
qu'un gros péché de gourmandise. Je l'avouerai, quand oa
fait tant que de péclicr de la sorte, on devrait cliorsir mieux.
Un (Ioi:lcur de mes nniis ni*a assuré qu'il ne se passait pat >
de carême , oii , pour sa part , il ne fût appelé à rendre la
liberté à wngl el trente estomacs oppressés par les chcniinols.
Mes chrra TrèreB , jrnm'z si vous ètc% dévots.
Si vous êtes gourmandi , changez vos cheminots.
.r.ii viiyledir.'ii je?.... J^u vu une de nos pluii jolies petites
uiaîîresMîs, prendre dcbcsdoigls ros<"S etdélicats, un cheminot,
doux cheminots , trois cheminots , et les faire disparaître
comme une éirgnntc de la Chausiiée-d'Antin fnîr fondre les
nKM-ingnos chez Feiix , du Panoraïua. Mais . chut ! tiVn parle*
pas , je vous prie , car, alors que ppn!veraicut de no;» petites
maîtresses de fiourn , les petites maîtresses de Paiis.
l'n auteur Fratiçais a fait une dissertation des plus savantes
sur la composition du lourd gâleau que le divin Orphée ^
le p-eux Lnée et d'autres ont do:iué autrefois au chien
C'rbère , pour faire taire sa triple gueule et fermer d'un
trip!e sommeil sa triple paire dyeux. Autant que je puis
m'en souvenir, ce g.^toau^lâ rassemblait beaucoup au chemin
/iO/« Si c*é lait le même qui eût traversé les Agts?.... Quelle
lumière ! Je laisse à nos académies de province le soin de
fixer les savanssur un objet si éminemment important , sur-
tout si l'on considère la quantité de Cinbères qu'il serait bon
aujourd'hui d'endormir. Je donue d'^avance , à l'auteur du
meilleur mémoire , six cheminots pour récompense.
J. B. O.
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Il ne sera pas dit que nous aurons laissé passer le carême
sauis parler àe$ ^cheminais. Les cheminots tiennent â la chro-
niquede Rouen, comme te brouet tient à l'histoire de Sparte.
Dès-iors y un article raisonne sur cette matière , trouve
iiilurelleinent place dans notre journal , et ne peut manquer
d^èlre goûtédu grand noiùbre d'amateurs.... de cheminots.
Nous avons fait de nombreuses enquêtes auprès des éru-
dits.... pâLtissirrs et boulangers de la province, afin de re-
iiioiiter k l'oriijine , et connaître riiiveiilrur des cheminots.
Pour mon compte , j'ai compulsé des i/i-folio de réglemens
niona>liqucs, et de décisions prises en chapitres, espérant
aller droit à la source , car on sait que si les lettres doivent
leur conservation aux moines, la cuisine leur doit encore
les plus succulentes découvertes. L'histoire du IV' siècle
ronsacre la réputation ilos consommés du couvent de Saint-
l'rieux. Un roi les trouva presque divins y et les admit à
TLonueur du banqut^t- royal.
t^s hachis aromatisés des religieux de Nérac , sont encore
a^sez célèbres; t't les fnmetises perdrix arrangées à la Saint-
Hubert , étnient, â ce s\u'\\ paraît, au-dessus de toute ima-
gination gastronomique. Un auteur digne de foi. Saint
Augustin {fJtf cii'itate dcî)^ parle aussi d*uii certain petit abbé
fort gourmand , mais tiè>-dévot du reste (ces deux humeurs-
là syinpalisenl assi'Z bien ensemble). Il cite ce petit abbé ,
comme auteur et compositeur d*un mets si fin', si délicat, si
lensuel , enfin que, par abstinence , tous les bons reh'^feux de
la coinniuuanté ne voulaient plus manger que de ce mêls«là,
et que quand il manquait au réfectoire , 1rs relîgiei:x caba-
laient , comme pourraient le faire aujourd'hui beaucoup
d*honn£tes gens qui ne recevraient pas périodiquement leur
carte de dtner,.chez tel ou tel miuislre. Il est malheureux,
pour les fastes de la cuisine , qu'on u'ait pas conservé jusqu'à
nos jours ces recettes merveilleuses dont la diplomatie pour-
rait d^aillcurs tirer un si grand profil. Mai», sans y songer,
me voilà bien écarté de mon texte : d'un mets délicat aux
cleniinots , il y a loin. Je reviens au sujet.
Privé dedocumens historiques sur les cheminots ^ je vou-
lus au moins supputer In cause de Innr apparition an pre-
mier ^our du carême , et cela me fut facile. Cette pÂte gros-
sière , de digestion pénible cl douloureuse , dénote asscx un
paîo de pénitence ; mais quand je vis la foule assaillir les
fours de nos boulangers, ]e me dis : Ce n'est pas ainsi que
%%«VMl%%^
Les voyages font fureur en France; aussi tiennent-ils,
pour le nombre, après les roniims, le premier rang dat^
notre littérature. AJais si qbciques-uns sont bons, bien peu
sont utiles; car, tous présentent le triste tableau de.s misères
humaines. Par-tout des guerres, des. préjiigés et i\cs abus:
nulle part de gouvernement as.^ez sngf? pour procurer à ses
fcujcls la paix et le bonhci.T. J'en exceple cepeudiint l;i Clîîne ,
mais les chinois ne voyagent p;i5. Honneur, toiitiffois, à
ces hommes courageux qui, s arrachant à leur jiatrie, à
leur famtlle et aux douceurs de la vie , courent au bout
de l'univers adoucir des innux étrangers ou chercher des
cônTiais&anccs utilej»! ils méritent bien de rhujn.mité. Mais
qu'ils sont rares les Chardin, les Ta>ernier, les l'ougainviile !
Et que (le funestes présents nous ont fail les voyagetîPb! Les
uns nous Ont apporté de TArabie ce fléau qui, si lofi^-lcms,
(?)
enUidi'l h bf.intc et df'penpTa t*FnrO|.e; l^i Autres onl trouvé
<)ans rAriiértC|U# un nin! plus fuatsie encore. No< soriTati
et noi liviiiH oeil eipleré le glol»e ; ili hê 5011 1 vepast» ion*
les paltiiier.1 de l'Egypte et daai le palais cK-s eant»^ tt mi
Irur savoir ni leur cipéhence ne nous ont .<Aaé4r«i4ft ast
malheurs. On trouve Jes vice» cher. IVfr.in^rr : ou l*"* ^rcnJ,
et' les ti*nus luf «reft^nl'. Qit^»H'rc, d*ailleur»,.dc bien Mle-
rmant^ ce mon Je que rou4Miu>url a^ec lani d'Muiiu? I^e
^Ifiolisnie ciiniinaudanl avec insoienceà IVsci«faf*| bcftiMi
^néricaia déchirant^ pour pri& de ses travaux, le n^^ie
abruti i le po.ilife du Tliibel fuiiant aux roin des urr^cn^ im-
mondes ; aes bramines hypocriles avili^saot le^ fitrias , 1t'un
' fVbres; Hos luoînet, sous toutes sortes de nonii et de fiiriiii*!,
Absorbant le» nchess4*s du penpie Ah ! si \e\ est le sru'ctnclc
qui l'offre à nos regards, et si nov» soi«uiea coudamnes k reu-
contjvr parlant (§ anltiif renversant le mérite » la d<:k«tiau
. conduisant aux honneurs, la superstition et ri|;noranr(* ton-
nant contre I.i pliilosnphic et les luuiiêres , et raduLilion à
§<houx devant des Jocrisses galojué» , ce a*èst pas U peine
• vo^'ftger i vêtUMê cbex nout.
^%««M^M
MACepOWE.
%%«%««%%•
causai paesioÉ paeie peue duc!ilsn&-uartin.
M. le Prcudent recueiUant Um voix» «^ Que ferons««oua
de neire lininme f
M. la M^iivé*. — Fusille'. Fint %*oltmtas tun /
M. le Président, ^^iVt\v\\ euMÎ mon avis.
( Il <-o|itiuu« à rrcqeillir Jet voix. )
' voire avis '
M. le x^^MS&ïkf.i^, J\^ygy*Vff 4^, m^ JEiî.y^l^
— Fu«îll* 01» peiidu : ]e n y TTens paj /' \", ,*.
M. le Président, — C7ctait aussi ino^ opiiiâou. messieurs
! la Ga%*ttCy que voolrs-voui qu'on lui r|sse ?— Peu nous
porte , pourvu qu'oq &qi' ^él^arrafie le pl|h6t posMble. v
M. le Piésîdtnt.^^lé ^Uaif téiÉfie f6as. El voiHi
Messieurs du fiêveil ?
— Qu*il s'en donne du sommeil du juste , ri «pi'il se réveille
dans riiliTiiiK». .^. V ,
— M. A? Vii'ddent, — Je l'a v aïs dit : Demnndrz p tut Si
à f^az.irtUr'. Et rôus autrvs, mnsiêtirs les <Nrecteffri de la
Foudre , qn^ prnsrz rotis qu'il soU à pr#)>os et Ibire , \
r^rd dp l.'hofnme eii qt1e.1l Ion ?
-^ QiiM «oît ftïudroW ! Cert nif re affnire d'ailleurs.
W. h Prè^fdent. — Oui, ffs opinions de MMv îeii nembn4
du Onsi*il , \o nommé que je ne nommerai pas , eat condamné
"h unehnnirnse ma^ofllc , a la peine de mort, soit qu'en le
*] mde I qu*pu le Ynsille , cpVin I endorme ou qu'on le foudroie.
mrsTAmAt!fT oes axih oe la pais.
Carte du jour,
poésies dp M", Mp1y«Jeaonot ,
place \a(ait|p k TA ,
rbevalicr* dp !a fée rrgèîe,
Pcpsées <1e M. de M , , . . • • s t
Vuîvpr.*itê...... de Cambridge ,
Saillies de M. O în ,
ScimPii^ ^t* fidpfité et de const|ince,
Ron«-hi liiinrf dp lettres,
Espér.4i!f p di'S élei^jnoirs ,
Deiati'i!!»,
Ministr'
??if/.f,
A Ut glace.
Aux cornii'îtons.
En marmthide.
A tuil.
A fa cflpvtînc^
A la sauce piquante.
En vo fc^au" vcn t»
Aux éc revisses.
l' rites.
A la minute.
A ht dauhe.
A la Maren^p.
Aux olîve*.
(fuerrurs fi'i: v^>' •
Ouinîon grncr**lp ,
Beaucoup «rarticles manquent. L4 carie sera plus variée
el pluê éUudue epriff le carême.
■ i.jî'.n
A M*. tt'rfosGTrva w l'Apoi.i.opf ^ Bcmiewt • 1* iJ^w* frih
rièuê if^par, ''fir^è :3
t^'Ct \ Toat. Apollon fbloi, ' - ' -uol
Âr %cfin- noDt chrrrhcr rbknac f '. tn:!tbni]
vôtre pcgsM n*Mt qi^an âar . ^ '•^- ^''iI'j*
' El Toira Ivili n'ast ^Or'na Mbol* . . ." ;ur*
—MM. A. Séréiîlle et C. nenaiiTt , portéf évr iî<{JÀ9*ÉÎi-
siènip li>le'dp son^rripteurs , sont !^fM. Ârmàrtél ^ffÂlfa
eiConsiant fi ctkinlt , ^rde% nationaux d'ElbeàT. .'*'"'''
• -* On nous mande de Caon «que ce& j«iura cUi;nii|n||«* pé-
dant un detf enlr'actra du specUcIct i^u^ieyra ]qaf^^mm
Îui- diautiient «a cbamir 1 Aif vous dirai- ja- OTswMSffl^^'f*
roiiffh i*en va-t^en guerre^ oui été eifs/nMg^MCÂ po|if:Y*|yMr
troublé l'ordre qui doit rpgiifr au ihrAtre. Cependaiii^(|^^|na
des atiinteurs ne ciiautait, dil-^on » faux. Le i>)en|,f9|p !•■•
jours ptrséenté. Aujonrd'liui, aur^«nl^ ^>i* 4?ta ^timfVi|W
tout , si n'est pas «tonaant que bien dca gfitfà dNMJ^m à
enspoigner le talent partout où ils en voient.,; , . ' -, j^^
— On remarque depuis quelqnea jODnjqiie tenifarnay'li|»
mps affectionnent dans leurs toi loties k cossIeérevaeCei'lfeet
sai» doate parce que teun BiMaeîaitnt «ino anl
— lïouA lîsom, p.ir le plus gr^nd des Kai^rfff; 'S
feuille de la Loirv-lnférieure , qui est le Jtniniui''di*^mmn ,
de Nantes , les articles suivans : •- ^^ .
k 0^ Avts et Dem.mdts. ^ OH prjvîert qnVii fflifltli
B merci edi 3 avril, & l'Abbaye de MdWây, & lioè to^^lfat^i
» midi, doiize à quatorze vekut, 'iirovvitilot ée ^HiHêinkéÊ
M Taureaux normands, qui ^^ht d^tfis qàtnte bd^fc34i^yfciif
1^- -r à PA fabayg ries vtimx cnnhpuU t /n y MtmKifttmfmfiÊÊÊ^m :
n on verra auprès decliaquc veau, la varfae dont il est sorti. ■
» A vendre, ^» Juiucoi* alecan , de l'âge de 4 ^ S '"Si
M propre h la selle ou aiv' 'cabriolet , du prix de 16 ioais.
m sVdresser eu Collège. < . ' ^
I/sbbnyc de la MollprajT^'est occupée par des Irapialaf
et on laisse celle misérable i^uilfe insérer de preilles «■«
nonces. ^£p xérjté, Ips journaux fanatiques ont »aas
le privilège illimité d'être ab^urdps impunéioent.
« Bemti pauf*fwrs sptrita \
• Et ^andvant hcnc ntili \ \
— Un homme d'état s'pulrrtciiail
S résident U.... de P.. ..y. Pendant la couxe/^^ucH}, 09 ~d
unnail fort hbêraleiiienl â rLo«ume d'êl:ti fr tîlreâe __
Suis. Ncsaclunl â quoi attribuer celle qualifie ^liosi. VMwivr
état interrompt le niagistr.il pour lui dire ^^^& tifttfas
inaniviiA. Coinmonl, vous u'élo pas m^rquit? A ^^m inensaft--
vous dune d*aJlcr tons fourrcl' a\ec ces g ■ h tv m^
mnil l'apparlemoul u'étuit rempli que i tt éf
vicomtes. ( Uf )
-i- A 'Tanrivée de fa diligence de ** k Pïi#m , in *^fiït érf
contributions direct ps «yaiil fait le rècen*-fw^rt rf*-» #0*»-
gpurs , m trouva trois de plus nue ne 1^ .peimii mpat^lto f^
rionnances; nn procês->'crb3l allait être Arwméi Htmfm ^
ninliii condiiclcnr s'é< ria : Je ne suis point •»
llnn. ls\ li:iut , sur l'impérial, mi lord , «tr IWunar Wt
fille ne «ont point porté» %\\t la feuille cewseso v«%*i
Çn effet , dit te conti^frur , je tois qne oe sont é^
A^ant Jp partir , nidord avait en le précmlM
peser avec sa rJinîHe, pour éluder roraonnence.
dans ÉAD Mlog^Mt I»
cou \ e/ -4 uoti, 0^ dàrmfr
» d'êt;ti fr titre & i&vr-
SPECTACLES. •*- TiiiiATRK ois Ai^ts.
AnârotHièffU^, — D^mitic KoprcttonUliim «la TUam
I a dernière rrprrsr nlation de Ta! nia et dr Mme. VaTj
«Mil attiré au thiiâtro de> Arts une fou^e si Sf*^5« '
quelques uiiiiulcs après Tuuverture de h salle, lejiLlâ
pliCf » rfuriettl pritN. het céttlom , let Mfrri Jort , lei couHasM
mêmes, étaient encomb^s • et* la place de la comédie se
troQTaît couverte d*ah« miiHîtcr^>jqué les gemlariii^ étaient
obligés de faire refloer yersles rnes adjacente^. Chacune des
rcfprftmtatioaf\de Totin» ni tlde é|»<|»eip9urnotre fiik,
et semble être une coo^uêtw^poiir «eux qui en jouissent.
Tout éloge sur |a manière dont il. a r^ndu le rôle si pro-
fondément tragique d*Ûreste,.. dey iendràtt fastidicui : il
suffit de dire qi?il y. a été l<ii«-méifte* ^1 est à regretter, il
faut l'avouer, quria fcuie' e«c«8iîre<|ui s'était porèée au
.tbéîtire., .gpvf )PM>f à?7:^W^ b^m repf-esenlalion ^. ^t con»
tribue-i uuu;e à son /entï prodigieux, uts iatçrruprions occa-
sionnées pfir les .ciantestaitDns des spectateurs qui éprouvaient
trop de gène , se sont quelquefoi^s renouveiéès dans les inomens
Id jrtuiintërcssans.- La prévoyance de l^adtiiînièti^tion qui
iëiti^fé'si Tireèhent ert^défsut; aurait dû rVèus éi^rgner
c\À idc^n'iAiiént , M$is il est imposslbie èe sottg<*r'i I6ikt à
^wfik; eiâé IriiHiVèr ^'toutes Us sollicitations d'un public.
Bfmi^i Taliûonzby a ddpfojé dans nerfiHont defc moyens
Traiiiiènttraçïques. £1)e a marqué avec beaucoup de talent
^'r oppmiffùM fiekirensts ,. dès transitions tiaturellesi Ce rôle
est si péuîble'fr soutenir, il exige takit de force conli^ioe', que
r(iO(a:-ffti!«è coipvvinore, eoi voyant. M**"' Valmonzey^ le reni-
|4îrr.'aafsi-)iMéifti^,^ àà toutied quejivâui déjà celle ifeuMC âc-
tnoeodasfiiORerovrtfurcqitiiTtnrtii.peiQe de a^ovvnr ponr^f^He:
, .^,Tn1ii^^(î(.]yi'"*,fyi^lipcukzey ont é^é demapc.lés ayct enthou-»
sjaspné 9^ M. fiil de. U' pjecé.. Dne^ pluie de couronpe» est
tombée de toutes les loges à leurs pîrds, £Ileft oi\^. été.
rrçuçs avec uufi luodesile satisfaction , qui a prolonge les.
«pplaju^dis(|çiptus ^jii.Jf/oi|(e Ja salle reteutis^ait. 'TaTpia peut
Accepter aant hésiter, tontes le^ couronnes que roncléccrne
»t)% grsTid» Ulen* ; il p^xw Î\\K JaruaU 4e p\u^ léijir^m^*»
(«)
'm^mmi
8f>raCRIWI0» POURi' LE FT^^Ii^
,: J.-î
Biîrtuu*, niii--*Leiiis4i», idrts,— .M«ÎJ»tel, Uem^X-ifaiwt, Wkm..^
TLccooAirier.— Vnienertire^— I\«w«t.~A. lÉ«nH»r.i«*«€liaii»«o k >»oe,
^por.--lf» Ltmcl.— O. Link-^^Pn^toi* «Itt^^A. I(«tdUi.U.Mâillna.
vft<^run.^Csclièax pènc— Z. CéclMx.-?- LeaafD père -»-Uii«n ifa- —
MaMon.-*J. Laif uel — B«ioist»:^Qne8te^ père.— Qiiefiil fiI».-^Béllet
grefi.^DAatrAiD0 — J. P. Qoksoa, grt».^— If* LhonteL— BfJje.-r-fipofcy
mnren, ob^.^?*- Hncf ^ Idfw.— Lea»«rcier«— I>f lattff , ,i^iérM»>-.f^inaJB.
«i^r4ipoa la yewiA, -gt«ii.«-B. BeUoncle.t-* J. BhfUtfek«*TJi, F. TiBiiiiRfr*—
Denis ra^né^'C. TïemV.-^MâtMevv gréa.— Deèfotiè^ idbaS.-^LdMMDa»
ex-gren.— l', K LefebVrk cx-offiio — N. J, Vlgierot, îpi'^.-^ÀtiqBiAIii* —
Gaeret rils.-rt''<ret,-:-L«siîbQn«loîa.' — Saiof-Aadié^ -gren.-ri». 1R.poM.—
Haault.^riailiot jennr. — L. 7)^lapien«.if^JM.G[>qaillot.-^Tirr]|ot» caipor.
do gren. — H. Lasuon. — H. Laissas. — P. DeTernieox, irétcran. — Brôot, gr.
— .Moadi«l«r, sap.-pomp.— F. Pallain, serg.-iDajor. — Gaerais. — Fer*,—
Flaiiibart, «-scrg. de greu. — Alpbonse Gantier, greu. — L. Billon, serg.
de gren.— J. Boncber. — Botirdel Ifil», ^eo.— Graftio idem. — Delabarre
fils aine, capor. de chas. — L)elabaur«.iJ1» jeaae. — A. Bcllainy.— Filîx, gr.
— Aamy, cliaa.— ïalbot, givn.— L. florel, riias — MasaQp, c^c-^erg. da
chaa.—PerriOyCbaa.—Porgroor, idem.— l)e Perdu vàTe.—Poitel.—Aronx.
88 Souscri\^€UP^
-— -^'
\'r^!\éeapitulaihn jiuqu^à ce jour : 1,398.
(T.A srrrE a nEM.in. )
0WA4fC4 1^1
ILE DE CUBA. (suitbO
T.e tabac, autre produit important de
Cuba> est d^uiie qualité trës-supérieiirc
h celui' des Etats-Unis \ mais soit que
lef entraves mises autrefois à Texpor-
.îâlîôn de cette denrée en aient découi*iigé
^ tJÉ cafture , soit par d'autres causes qcie
^\(t n'ai point pénétrées V le £iit est qu'elle
nVh produit, que pour sa consoiomatiou'
et celle de l'E^pâgne.eV qu^l w^exi est pôitit*
^esJMiirtc en f(.*ni)les pour l'étratiger»
. Os côtes de tabiC, rebu^ des 'rnanu*^
V Csçlures de cigaies 9- soiit ,'il est vrai.,
^esportéof' e« assea grande quaiuité poui;
: Wmarohé* d'Aii6magiie.e^.4ie llaJlauJe ;
,,mùM œl» n« oouviaHdKiit en aucuûe
• façon an X nialichéade H^rance, : .
. n 0|B €0iM^e.au4$i b(^4^covp <}e.ci'gnr^s «
iiCiliCe qui p«r;iiixde«iraQrin4kaire oIppQiive
I ail .moiiia i'indottoce des IiabiiaiM, ç\H
que Ton iniro'luit on couirel>andc uix?
tftscz grande qnnntiié de t^ihac des Etats-
Unis , que l'on manufacture en cigares
et que lof» exporte ensuite coiU)ne cigiréa
de 1.1 riavane.
De ces produits de l'ilc de Cuba , il
ti'jr a que le coton et la tabac qui soient
. 'communs aat Etats-Unis , et d'aprëà ce
. ' -fÇfii. r<HX Vieut de dire , il eu évi-
dent que cette ;11e-.,ne! pf^.:i9M.miCjU<ie|
façon suppléer | ^nos .deniaj^l(:^....^u.ant
au produit que joous tirons des h tais-
t)l^vS."'^■^ .-.. -\' ^ - .:!..'.
Si , sous ce derpifr r^ppor4 , f '.fîe Je
Cuba liq'Houi prcscpti^rpoint ks. ressour-
ces'que' ndué^urloQ^ pu espérer 9ou#;iou.*r
Icsautresy éfle Q(Iro.àit(X$;I9aIlu(a^tuficr5,
,:e't h notre Commerce de grauds'avau-
^ous nb}: objets de luxe, nos meubles,
soierfés ^bijouteries , souliers, chaponux ;
nos toiles , nos vins , nos huiles, etc. , y
tout reçlii;i*jçbés , et cette île offre à tous
cefi.produits de .notre sol onde nos inn-
MuCàctures.», un .débouché con si (livrable ,
sài: ,ftt avantageux. Lés quincailleries ,
vcrr/Mies^les éloiïes le'geres de cotpu , et
rfi.ïiM3Ç^. aj^igjLiiisfS , out la préfvrence sur
les méqaf;s.,oi)jetsde, nos iiiafitiYiiclu|-é5.
, I^;,ij^arcliandiscs «Fe mau u facture^ al -
len^anda trouvent aussi lin débouclK?
conâiJérable dans cette colonie , cl vrcn-
ncnt en concnrreoce avec Irt liÔtros ,
principalement les toiles /1es,ari/ies à>feu,
les veirerics , etc.
Toutes ces espèces de marchandises
sont introduites en très-^randç quar^lité
daùs le Mètique et les autri^s prôviucrs
du <09^î»ttl espagnol; mais elles uc
pcmfot étra, transportées de ta Havane
qu^ par des bàtimeiia espagnols , ou sous
pavilloti espagnol. Jl^.Vera-Ci-ux, comme
■les a^u^ces parties de la Çôie-Perme en*
tore soumise» à la métrop.irie , est fermée
aux. étrangers. -
[}t\e Ipi purement ipuniçipale et éma^
née. du gouverneur et du cahîldo avait
permis, aussitôt les dilfiérends avec les
Etats-Unis, au sujet du droit de tonnage,
rintroduction dans ce port de cotons
vimëntafns et levr^exporlation , moyen-
nant un loger droit de dépôt. Plusieurs
négocians se -prévalurent de cette induK-
gtMice du gouverneincnt ; mais j soitqne
le fret , les droits de^ dépôt aient rendu
ce circuit désavantageux , soiî plutôt que
la France, n ayant point défendu dans
ses p^rls rintjo-l^ictîun dans ce port des
prcclitit» anirric-'iins provenant des eti^r-
(lOts d^Europe, on ait trouvé plus nvan-
tàgêux de suivre c«'lte rotUc , ij n'y eut
que li>èsipeu dVxprdiiions'decé genre.
Je ne doute nullement qu^ si cède
dernière vnie edl été fernice aii coiii-
incrce américain, In France liVât pu non^
piocurcr par la Hayââe tous les colon
que peuvent demander ses mantf£ïclure«,
avec un avantagé ^imipensc pnur son
coiiimerce et sur«toutpoiii' sa'ûarigiiion.
(O
' I
il!
toute doininMtîon étrangère fi la IrnicUn <\nn% l.i r^iii lance.
Lei b^roni MigUi» (iireiii vaiuciiA ci non clotnpi^. lU
n*oubliêrfiii pm leurs iaftiiliUioiu et les aiitu|nc< I bcrté»
lazonan; ft'IoMle» lei fois qu*iU purent thwr là vnîx/ce
fiU pour If9 réclamer. Tant d«* constance frappa 1rs unr*
niaadft eiu-in^mes,; ,^| virent bien qiiM y avait nu foml de
cea initiiulions ai cbc*ries , li fortenimt revend iqiiii4>s, i|uf*U|ue
clwfte de bff'n «atitraisant' pour li n-ilure liniiniii», ei Ifil
ea fui le fMUVoir aur cm ime^ généreuses qui s'unireut au«
■nglaia pour 1rs reconquérir.
Uue première tentative eut lien »on« Henrv I". : elle fut
liâurcuMf et le^ barons obtinrent rcttr cli.irtf d«* i îci'*, qui
obolii dea suictioii« avi'iss.intes , et met à In p'^'.e les droits
les plus picrirgx de la liberté.
CeHe <:lvirle fut rendue commune â la Nurmnndin cl k
TA Qgletefrr : étrange résultat <U*4 rigueurs de <Miil!aunifî*!e-
CiOiiquéfaiii coiitre les ÛMlituriDni d'I^dward; sa potitiqoe
aveugle el passionnée contribua pnissannuifnl à nAturnliser en
Nornandic lea libertés qu'il avait si sévèrement proscrites
ou Angicierre!
Les cirrodstances étant dèreliotn pbis= ^frV^nlbles auv rois.
Henrj y\ tui-inéihe et ses siîcre^senrs , firent ions leurs
elTorts pour aboltf cette cbaftr. T)s en sup|>rinicr(!nl tmis
les eieniii!i|ii^,. cM'onr9it''qnNI n*< n ét.-ât échappi* qu*uu
seul, oui>lié au fona dn cbnitrit*r d*iiAtf#ablMye , ior>que,
sous le roi'jcan , lei btrons anglais -w soul(»vèreii( de» nou-
veau pour rlklaner enoorc les aiicwiincs fraiicliisps de la
nation.
Alors repaiiit ki charlede MgSt et ce fut sur ses dis-
|y)Sitions qne hti calquée la {^ran^l^ ch.:rie qui , ini«e auMtf^t
sous W sau«e«gaffelc du caractère uuliou.il, ft pinrce dms
tnntOi les à mai, jà^tUtLfL A^^ cou)>s de in.iin de l.i \inlcnco,>
assura détonnais el pour""toa]nur!i"T3i"T»|iei#ilr rAngleteee^-^t-
contre le» lentilives du pouvoir et de» factions iuMneurc», et
contre les uivasiotis étrangère*. ^
NAf PRACÊ. ■
/> ChnrlfS'MiUf se trouvant le il mai i8a^ , h l'em-
iMuchure de la rivière d'Ougli , enl uiie r-M'a *'f It^yjg W3 1 ,
qu*au 14. O jour-là il fut assailli d'un ouragan du S-K'^
accofnpa^ué d'une lauie aiTrruse ; le thnrlos^^ull fntiguaii
cxtrjaieinent et ftisaik beaucoup d'eau , li>s pomites c«> ccs^
sèrent de travadlrr jusqu'au snuiedi i^> , sau^ qu ou parvint
toutefois à Ceuir i« colc franche, i.e diiuaiicUe 17 , il devint
evide;|i que malgré tous le« c^Rnts, le vaisseau était sur le
point de couler baa. Le capilniutf^ prit donc les mesures ué-
çt>s>af res pour sauver joq équi^ia^e ; les ancres furent coupées
et tes baieaui préMnii t n^ù l.i grm>rur épouvantable de la
iQer,6tJ toute idtede les mettre a l'eiiu. l'our surcroît d'in-
fortune, fa lame horrible qui dt'ferUit sans cesae sur le
Churles^Mifl, $ oppoaaità oc qu'on ouviît les écoiililles, pour
)tlier la cirgaisoii à la mer et alléger ai n^i le navire { enfin
le cutter , U meilleure embarcation qu'on rut à bord , fut
einporlé. Aur une description ne saurait d'poiadre la .situa-
tion critique des malheureux qui attendirent leur dernier
instant petidjnt toute la nuit du diiuanf be.
I e lundi inatiii , vert cinq lietirn , en voulint ouvrir une
petite écniailte, le vaisseau déjà plein d'eau coulaîf bas ; la
ttireur, le dé>p»poir se peignirent sur tous les \i«af;'«s. h%
teule rr»«0(irce était de mettre les embarcation» à la incri le
j;rduti b;ite.iu se brisa dans l'opération. On descendit ensuite
un pot.t r.-iiiot suspendu aii-dessoos de la poupe; il
reçut une fiiLuic, sou enfant et quatre ou cinq boniines ;
iiijis au inoaicnt cil on l'ainenait « il cliavira ; la femme ,
l'Mifaiilei deu« matelots j perdirent la vie.
U iral.fil pour toute cuib.'rcaiion uu bateau petit , vieux
et eu SI iii''U«.-iif état, que perroune n*o»ait s'y confier. En*
fin , te .sf«o:id (iflicier et un cipa^se y dc^ccndiiC-nt , et le lu-
piLiiiit'. a>»iWé de plu>ieDrs autres personnes, rouiM les pa-
lai.» , iu.iikun d«*s bordâmes était defuuré avant qu il eî^t pu
pier U liao<.lie du navire. Le bateau alla biciilol en dérive;
uorti, dans l'espoir de rencontrer quelifiie navire oo
Lerre. Ils continUlèrent à marcher dans i-r^ir 'urr* i:^^f%9
:|u'au a/), que se trouvant k quelque di^t u^ce au l^rge^f
pn^odo uoire '( 6//fcAr pafOiLï)^ iia i^asrlic *'■ ^U
|oieeitr3uie une ^-Wfle; à 11 heui^ et der^^e , ^U
boareufeoMntdei indîvidui^ bord du Ch^rhuMUl eoupt
reul des ciironiUeê ssi^peaducs à la potipe ; le lecoml dktl
parv Miles rccueiUir , et 4.|4uver.fu laéme lemi Ita^ctaM
oierst deux matelots et un mousse. ■ >'
C*|Mn(îant le bateau se trouvait à une certaine dirtaicVé
naviif. Le capitaine , voyant qu*n restait peu d'eepoîr i
ii-iuvcr ca dernier, non ptu« que sa cargaisofl, sàîKa pardcM
le plat-bord, et «e dirigea à ta uAge Tert \ù hataaB^.II^
liarviut 1^ ^Utt avec l'aido de ceu« qu'il portait* . . ,
Le lundi 30' mai, à 8 heures momi qu«h|tte|; piioflM
le ChnrlvX'Wilt ^ coula bas avec les soiaantc-sil. pértOftîi
rii/ugiées sur sa poupe-; quatre iniiiuiei aprcs.t JCH^Jt ^^
départi. V.e4 sept in foHu nés, è bord du caaot petit ^t IMI
m «pialirc ou c\fH[ cenH milles de la lerre la plus proçl|e ^ 9&Êi
doniitM aux fureurs ù'uue mer cour roarée , san» Mjo^f ^^vî
que que^jues citrouilles , et dénuéa mâiiifi d'jua.,CMipea pii
se dirgrr , iiiirertt le cap an vent et k la mer ^ c^uraot *l
uorti, dans l'espoir de rencontrer quelifae navire oo
terre. Ils continUlèrent à marcher dans \-r\ir 'itrr* i '^fii
qi.-
•TV,
)oie extrSuie une ^-Wfle; à 11 heui^ <
rent le Scjihe , brick français, dont Te c:oiu[ii£itMi,^pL|et^
.cueillit avec beaucoup d'humanité , ei kur pr^Hltgft:! ^oi^i
soins. Co fut h providence qui les pooij^n de rai
exposés depuis cinq joars datts un baieae découveei , oetabr
à cliaquc instant inondés; sans eau* s» n^ prç visions et tf
comnas, et n'ayant pour toutes provisions que qnelquei <
trouilles; ils se trouvaient dans «n tel état de faiblesse , qa*i
jour de ploi dafu celte sitsalion « eût été le dernier pd
toas- ( ExtrmU tlu Journal des; iTtgragéi]
HiWfiBeHUu — ^ i^.,,
— Vn commerçant qui se trouvait vendredi dernier à
bille aux toiU*s, a été rm^i^nê pr ses rmpoigneari mI
mU , )ie«dai\t <ui'il l'occuperi d'alfaires. On prétend que c*
pAur ivcér ÉÎBi4^dfà l'appel' du poste pour lequel il av
été commandé.
— La note suivante a éiépiihliée dan< le» .affiches de Bt
- ff>yif!»r' aaiwnie pouvant servir d*averti«:»em<-nt aux jevr
pilolins qui, â Dord des bâlimens, sont chargea du w
de l'habitacle qui renferme la boiMsele t
M Le pouvoir inaguéti>|uc de ratf«ui1le d*an compas sa
détniit on changé, étant loaclié par le jna d'un oîgno
Ce fait peut sembler frivole ou ridicule; miis recberd
avec soin, il pourrait conluin^ à des consér|uencet aa
étonnanlei que l'ai tuant lu '-même. •
Voi*.'i une nouvelle propriété de l'oignon dêcôurerieeoce
à Fonléaut* piys de M>ntaii*ne et de M. de Marcelli
Laîl, prt>lKibiem<*nt, a nue inllnence aussi directe %mt Fi
main. Lf? barde di? la Réole a ratécel(e4â; mais à la aecon
édition il sera plus heureux.
— Les auteurs de plusieurs dé.<ordres dn jour nor, dil-i
change d*état, et se sont mis d.ms la justice. Nouf poorc
assurer, pourtant, qu'ils ne seront jamais iti'nfiex.
— M. de Hoynes qui s'appelait Rourg^oii de son oom dt
mille, fut renvoyé du ministère en i''75. il éTail d'ttu t
racli^re plus Si^vt*re qu'iulr^r*^ , p7u< défiant qn'acliT. On
l'aifiiaii y^%^ et à 1 1 nouvelle Je sa cliAte prochaine, on
contre lui plusieurs vaudevilles, dans lesquels nous citcrt
celui-4:i v
m, Ou rît da ministre Bourgeois
» Que c-hacan aluadloane,
» pour n'avoir, d.ifis tooi «et toiplow ,
1- Fait platMr à petfoone.
» J« croit f|iM c*eU i'iju^ieinent
» Qiio fti i'MTt uo le fiondr ;
» Car U «a fuirr , en « rn .ilUnl ,
» PUUÎE à ttuit le iDiiaJe.
C'est bien de M. Boynos qu*il est queslion ici. II efti I
de le rappeler ,
« Cai B<M Icclcars p>ar raient néanBOÎai t'y irompcff, •
( 5
-»,U fil fiteitioDs^^Mi lUvre » d'une paire de piiloleii
q<it)i.49^Yfiiii. .«UçF .\ > nfébie tai«Me'*i|pie lie j/faftf :]m^
lci|««| .oa «OUMçnt. à Sooieij, cbeas M;- If8i»ry»Dii]iBiiiQl. M?
âOQicriptKHi sera ouVèrie incfei^artameni m eabûiet liitéraiiA.*
CACi^. — Théâtre des Arts.* ^
.M^«iii iiui1VolBièBr;iUpc^i«citatîoii de Talm4.^Mi^. yklôionnEçy; '
.|[ien ne prbuVè m\t^x la fécond île et les.rçfSQiirces i'iiç^
ppmtfeî' da téfetol de Talixui,.qne le rôle de 'jftegufiis. fie
caraçiire i^si' uitit|iie- à la fcëoe : il « fallu tout créer pour le
réj|>ref«i|tèr avèbtétif^ et oucone do ms nu9nces ne rappelle
les r61es dariti fescpiels^ -'ii<»tfe grand (fagédier^ ; s^esk 'montré:
mais le é^piî£ ^e'Càiihin^ te trouve pendant toujt Je.dranie
k peu .pi^ daiîria hi^riuo sitmtfon. C*esl toujours un père
aiiK^KsëïWetf 'fié devoir d^un citoyen, qu un citoyen lut-
tant cbntri les fcénlIiBeiis dfnn përe^ Il Jblhit des mo^oils
ipo^Ôieiises diiij 'tlicfteiMr , peor varier r.guirormité qnî pou-
pTirhier itJàiâlkr^fittMU^ Wme de la pièce : Menspro^
îù':a Ri f'ûft'' ['•'''''■' '^- ■•■■■ ^ . ..r .;.
Sfâddj'rté r)af|int/hlBcjr>a «S'-dM uK^uvemfDij^^ pa thé tiques dans
le t<*ôl« îfktiifi&. Ë«r<(sèrondr arèn^ du Irpisiè^i^e j|cte_^ (ù
^a pî'Ué flKaltr' làf ^^i-^é le ■^éjîr. d'accoinp^gu^r >on peire
dans les cacliots deOarllûige, a excite mieux c|uè des iapplau-
Hi:>seinens : elle /a alleridri, ]mico que M™'. YalmbhEey a
des inoineo's ;d'ff1><'*riiifou frit elle oublie jusqu'aux Icçiïl's de
lart i^P^^i^' ^^ i[}irè'^ue'*coiiqaVIle sent.eJjC'méi^é* C'è^t là
les i^uHs d^^'Ia-^bhkieu^colevOU iplutôt cVst'là nàrùrc.
L'entrée de celte belle^ actrice a été applaudie ; et qu'elle :
^ÊSÊÊSBSBSSm
)
• ne s y trompa pas» c'est une grande faveur à Rouen pour
'.les «nquvisaii^. artistes; mais M"*'. Vaimonsey a déjà obtenu
.droit de bourgeoisie dans notre vHi^^ • > ..
J^es seritîineas Nobles exprfhiéiS (lairseéttft tragédie, OUt
; ët^.vîye^uient accueillis. Ce beau Vers: " '=
•.^ On d.étroil ane armée, nu ytu)At éf)r liiMiMtdll »)
a prodi il une seusatiqu générale. t'eA l^éffet de toutes fes
' grandes vérités expriincfes uoLlemeiif. Mais ces applaudifse-
meiiSf pour £lre toujours mérités, sur-tout quand Taima
, i^arle, u-eo sont pas uioins ipdiscrels. Cést au milieu des
plus belles tirades, dans PenJroît lé plus pathétique de^^
scènes les plus remarquables, que fon entend d'éternelles
mains tout interrompra , pour couvrir, |)âr un bruit «ffreax,
la voix d'un acteur dont tous les vrais connaisseur^ reeueillent
avidement les paroles. C'est faire preuve d'enlFtoosiasme ^Miis
doute ; mnis ce n'est pas faire preuve de gofif .
^1 est juste de féliciter Ernest sur quelques passages 4é-
cbmés avec naturel et énergie. Sa mémoire sur^-lout n'a
pas foillii On ne peut pas en i^re autiiit de nos afitres
acteurs ; mais \\é n!en ont pas moins rivAlisé ide rèle, et
quelquefois mémo de talent. Chhrdôh , À^nic , Pougaud
tffisiaicut des sénateur^, L^, p.uljlic a^ vu avec "j^Uîsîr ces ar-
linès coniribuer, 4v mieux qui léur^i{ .ctr^lJés^We, 4 ftou-
uer un certain t/econm pu^siliiat du ëlfiypfe^-rôù
SOUSCRIPTION' rôcÀ' JLJÎ FCStG
OPFEaTft.'Vir Gil ,qÇ. lfU')0!VAL^ ■.
Oh'zihfné fJêtè, «^ Satf<ns|PNivai|^t ^LM.'
,Leuge, capor. de can. — A, Sereville. — C, Renault. — P. Mu1ol.--Ôoin^
grep.— Ilomnitit— Cfaaavet; oUt/-— Vte^terf «bal.-f-C. Laurent, gren.
0 Soascr iy leurs, -^t^écdpiïutëtié^jêifitftL^^ki. Ce fimr : a,i57.
if I I iM
0«EP
r; ' livrant' ^,ji;
OttÊ
0tnt0w d
PORT DE ROUEN.
MOUVEMENT DO ai Au 25.
FTATIRES (NTRFS.
Le sloop la Pélagie, c. Boîfsaye , de i^
tonni, V. d'HonHetir, cli, d'c;au-do-vie.
Lé brick le César, c. Juhel , de53 tonn. ,
T. de Rotterdam , ck.^a garance, céruse.
f^ sloop l*Kugénie , .c. (îondoufn, dé '>M
tonn. , V. de Londres , ch. d'outils> plomb
et planches.
■ Le sloop la Marie-Maribe , C. Pognon »
de 29 tonn. , v. d'Honfl^ur , cli. de cidre.
I#e sloop l'Agile , ç.. Frigoult. de ^ tdn.^
T. de Dunkerque , ch de houille.
Le sloop le Jeuiie-nrnry , c Datiiel , de
so tonn., V. de.Barfleur, cfa. de coton
«!é.
NÀV/BES EXPÉDIÉS.
La sçoèlette anglaise Liberty, c. Aldridgei
aH. à l^ondres, sur Irsl.
Le chasse-ni;ir'f^ la Mr.ric-Anne, cap.
Coin (o y ail. à l'crd'.'aux, s^ur lot.
Le sloop le S^iul- Iftup os , c. Poitevin,
lil- à Coen , ch. île p^Atro , f.iyence, alun.
Le brick \c Pirne , c. (:î.^\ftîlicr, alL
è5kiint-Bri Mix et Legae , ch. ihs pierres
njeulièroj^
Le. afoçp l^lisjRbeth' ,.>cap. Gosse ,.ali.s
au ILiyrp , A. terre à 8iiore^:i
Le sloop .le Zélé ,' cnp/rGoorg^tte , alL
à Cbe^bourg^, ch. épicerie
Le sloop fe Jcune»Henri ^ -cap. Dani.el ,
alf« à Baiflçiir, sur lest. .
Le cbas^tna rée \m Bon ncr Dési rée , c •
Quivovon^ ail. h Bordeatix «'.âtie I^U.
Le chassé-marée ! • la . Alariç- jQsephe »
^p, Majbé/all. à Mareaoes , sor le^l.
\ PORT DO HAVRE.
Le sloop l'Adélaïile , cap. Veruccs , ven.
de Rouen , ch; pîâtres
Le. sloop la Belle-Rose,' cap. Lucas ,
ven. de Rouen , ch. plâtre.
Lp sloop , la: Petite-Louise , cap. Ger-
main , ven. de Rouen , sur lest.
Le trois-mâts américain le Marmion*,
cû|K Uawkins » yen. de New-Yorck, ch.
colon.
Le trois-mâts la Henriette . cap. De-
joli , ven. de Bourl)on , ck. sucre café
cap. Banbiue , v.
Le sloop l'Auguste
de Rouen, sur lest.
Le sloop la Rosalîe-Loufse , c.Foteli
ven, de l^onen , ch. b^î«.
iM goïîlclle la Philippine i càp.' Curscl,
ven. de Koueu , ch. blocs.
■ • •"«-' ..I.. :.
Le sloop rairoBideJl^^^çap, Topseot ,
aff. à Rouea^cli. t.abaç^
Le' Uois«^nAuaMiQcici^i^ Iir JLeiyîs, cap.
Skiddy , aILà Mev.nI/9rck, cli,.baloUge.
La goélette ànMicicaiue le..i^ç^ênger,
capr RiisiM , alL à Bo^fii|tt^ , jsur l^t.
ie sloop rËJiia/b«|h ,,,f:ap. Dûl^amr] ,
ail. â St.-V.'»lerj-^r^5pmmç , çh. potasse.
'- Le 'brick anglais l'Alouso, cajp. Aakcr ,
ail. à Londres, ^pr lest..
Noie des Ventes recnetlUes à la Bourse
du lîâiTe^ /e^ia mars.
12 sorons cocbeniPe grise, à a8 f. acq.
fiBsacs café St-Domingue y k t fr. 91
<ent. .1/4. ditO!. .
'60 milliers di4o di|o, k I f..QOC. dilo.
I ly balles co^on Géorgie, à 1 F. Oo €• c>
5o (lilo dito Lotiii^ianej k 1 f. 46 c 1/4
dito. .
PORT DE MARSEILLE.
Dn i5 wé 16, s^Hi enirts:
Les Tf'rpîs- Amis, ft."p. Thuro. ven. do
Gorôp. (Sin»'^/ ^\.- r«» P env, c<»p, IW*-
bijQia , vçn. tî«> l îi.t-lVnis.
POBT DE QUIIXEQEUF.
s3 et 24.
Sont moniés à la marée :
1/ Auguste , c»p. Delaunajr.
Sont arrivés àe J^illetfiuer :
La N ymplie , cap. iJécôniiiaU
La (itorgttte , cap. £»l ot.
La Houiie-ftlèrc « cap. ALouaier.
1^ Jcrôuie , cap. Pechot.
i«e KequÎD , cap. Sézé.
Le Succèi , cap. Martin,
La Victoire^Bien-Aiinée, c. Uazuricr.
L'Elisabeth | cap. Larilievaau.
1^ llaric-Loirise', cap. Picol.
La Pélagie , cap. Dupont.
L*Aniitie, cap. Dillou.
Soni motuéê ci p0»éét
l«e MeMiger , cap, Vagtion.
Le Ctitar • cap. l'Heriuite.
L'Aiiuable-Suciélê, cap. Darlan.
1^ Douiie-H^H I cap. Guillot.
i /'enl d[OuûSi , pciU frais. }
PORT DE DUNK£B(2CË.
Sont entrés ta ce sort iaaoftvirei ci-«|Mrati
le 21 , the Wiiislindntt, «nglaûi c.
Horris, \eii.Ua Douvriet«avec aSclievaua.
L'fcirntftl , cap. Iktaac , vco« àe Mor-
\mx p avec beurra cl iumI.
BUEST.
Dam la nuit do 9 au* to mars cou-
rant, un navire américain , la Sjrbiilcy
parti rêccuioieul du Havre, a«cc un
cli.irgfineul conndérablc de driirm ri
luirchnndiKcs françaises qui avaient rbçu
la deitinaiion de Gharlesioii, i naufragé
t\iT la cùtc de Correjoui , è une lieue ,
à peu près , en mer. Des dix- sept
hommes qui coitaposaieiit IVqnîpage ,
cjuatro seulement ottt eu le bonbeur de
M' &au\cr sur les débri» du bAtiiuetit. Peu
il ol«|<*ts sont venus iila cdfe, et la plus
faraude partie de la cargaison parait
avoir été portée au toîn par 1rs vents
qui régnaient. Néovmoios , toutes tes
yrêcantibiis ont ixé prises pour garantir
du pfllsge ce que la marée pouirait en-
core jetrr voar le rivage , et des secoyis
de tout genre ont ett prodigues aui
iji.ilhenreuv nanfragéf.
— Dans la iiuir du 7 au 8 (^e ce
ji»oi% , le rli.-i>>c - marée VE^pct ancr ,
d'Lui , s>st perdu corps et bious sur
II» rocJicrs de Syon,
^OlVELLËS DE MER.
Lo navire rAVx.m''re , cap. r-rfpbvre,
in-iU-K^urs MM. Evriês frères et coiup. ,
I Ht arri\é le 2^ janvier en la ville Jes
r.ii!iioi ^'jrfliidr-Cai:.irip)y d'oli il allait
ii'|i.-irtir pour M.ir.'mliarii.
— l*ir iittre d« Ujt'*t, du 17 courant,
MM. J*i\iî*rc fi(Ttf*s, apprennent l'Iien-
rruic anivtr anJit liru . du navire TA-
fhiile, rap. Bnnzans, parti du I|j\relr
j5 d(. ce moi».
— Lfl clinsst*nMré^ Iris Ttéfb^mtg ,
sorti A JMMaiVeciun'cbtfiMieatde
bois M c^Uwctioo, m flut iwfrt|e le
7 marÀ; M JNeM-Vinél^ eèkmàè ($oi»-
Vie, jgjièi dj^tithi, Lt Mvmetîlvçar-
4aiifi-sftDt éatièfement. L'cqsiip^ X
-^TesTAîfl-Prèrêf, cap. Le^i, sorti
•le St.-Hneui avec uu chargement de
î^ , a jiéri *ur A« poipte de I bl^^'Dieu ;
une grande f arti^ de la c«rguaî&>n a été
sauvée. L*c<|uipage a \^6t\.
— l«e brick le Olapeur, cap. Caroustn,
ail. dti IiorJeau& à Morlai& «avec un
chargement d'à voîiie, est entré de relâ-
che lorcve à St.-Aialo , ayant eu la mo-
che de aon gouvernail emportée et sou
grand mût de hune eusse, il a une forte,
voie d'eau. Ou Je déchargeait pour le ré-
parvr.
AVIS DIVERS.
N*. .^;. — Ssiardi pmcbjîn sg «an, « nrof j
hvurrt dn malin , ilpvjnii la porte d'nne laaiMD
ma • Rooiv, rue Kri<;orî, M*>. f^Aru , Conwit^
Mire-If liMor, pioccdm è U tmio des MEt'Iti.B^,
l-FI-VaS et MAKCIUNDISKS , dcp«Bd»Bt àe U
^ftiuxiMiim du •! 'ur Coi.f.n, «o loa vivvuC aar-
cb^nd taillcor.
Ce mobilier te Cfimpoit:
D'une nrjmle ijuaatiié da eonpooi de drap de
fonlM longaentt , et de aoupont de gtlelB ^v
looiM especTC.
De «'baÏMi, lablet, coaimodet . conpioirt,
na Irci-beao poêle à otiloawe de caivre, glacei ,
nac chi&>uDière en ac^uo ; liu «oropUu, lioge
de r«irp« . de Ul et de table; aoa joUa nootra en
or, et divers aatrei ob^lit,
I<l* S%» — MoM FouBa-Hcii Ain , saeceisear do
M. rienry , «on aïeul « f«iît fta%oir qa*eUo penl ,
par on ellîcaoB et.anti^yK atcret de fMDtlIo «|u*«IU
aeole |io»9ède , et par on aiKtiirberuent prooipi
ti iéjjer . et aaos douh-rfra, ^nérir à.rioatMii rt
pAor la yVt loaa aians de dtati , «n priTcnir 00
■ffiidier ta carria, Caire diapnrjiitre Ira flosioua,
donner à U boaaba la propreté et la aaoïê. Ella
Deiioie' auaai les dcnta , et gaéril Ica iadigcna
6a demeure eat me des RoDnciifrSi a* 47.
N* 50 ^ yi\ IW MAI.AGA prenrim qoalii»,
k vendra ma de la ^Madrlaine , n* 4 , pi^ la
rue Grand-Pool»
No. Co.— IVpAt de nonnUCHB pour
dvtruifp l<r9 eort «-t danllnaa. picpaico avrc
le dv-icliiluin et la jcabirbe , p«( d'jprv9 l*ri-
péii'rnc» • U un Uli-ui rètolotif , dri le nioinenc
qu'on CD fait iiaajKe. L'eu éprouva ■• aoaia»
gement irès-seniiMo. Comme elle est imppr-
iiiv.ible , rit** n*a pi'int Ira iDConta'aioui dea
loilra et dca iifffta* , « ira vit» leiquela (raos
aiiJciit las onguent qui aalisaent ei g&tenl le*
bjta.
'Elle eat purème.iient minée et lrès«af:|Kln-
flnaûre, Je aorte qu*f-tlc <.*adapie sur les dcigts
avec la plut graiiJ*' facilité, et qae l'un n'a
pat beaoin de la recouvrir poai la maioleoir.
Le linge , uu tout autre ch^ie que l'on aJDo-
teraii , ne ferait que gànrr en auguicniiiiit le
volume du doigt.
Ce Ucpôi le uouvc , à lloiirn , chex le sif*or
CnrviLLABO , perruquier-coèfievr , place
Nolic-Djuie , n* 16.
C'eH far anear 9a , Ai»i.^itrs ■— iii
d'kicr, les navitetf cî-af^lr ci« éséMsA
•u aooa da M. FmnmimM : iU mm » |ft
consignation de i|^ Vi^imi^
Le Superbe , c. Ilutbron. ^Le Ut^m^ « c»
Pécliot.^La Ciuntit»* g| Han li» L'Mf
ratiae-Alliance,e. BriaarJ.— L* Acldne*llarie
c. Jourdaa.— L'Aimable • Via otrfi C HÉt*
teaud.— La Marie«Jo«eph « c Nab4^^
Petite-Einettine, c 8j|vT..L'Alert|««Mu
CoéédeL~L*Anne-Marie.'c. La«raa|I-^Ze
' laibe-Menior , o. Dano. — L'Slîe-MÉrte.
c. Chrétien. — Le fion-Beton?, ean. P^eMHW
1^ Laurier-Pjci^ue«c.|jenoiiUdfeJ«4«*B«*
raBl«d*rodigue, cap.Ufcffèaj aLNh|a^Mwto
cap. LegaUic— LAiin iblr- Victoire • ca».
Lceloahec. ^Le Si-Btienoe, eip. Serbe.
^Lei Deux-Anit, cap. ChcfalUcr. ^t«
Petit- Pr.inçoit, cap. llndrin.
OVtr égalenVMT f^^ éfH»'mrft
hoUandais ChaHea-PMectl^MirV
H. G. On«haié, ven àtHeOti^
annoncé hier à l'adtcisa de* 11. ',
ce navir^eti k la eAtoigtiiflMl'a^
nel aîné, et «u bureau de M. J»
court ier- inier ^iréte. , ... /. .^.i 4
BOCBSE DE PARIS, D*IUbI. .^..%
Effets Puàiiee. e*
civQ pooa «tT co^apijbil, Va
JduissaàM do 11 fcjïl. iif x ^
i-jr 9*^ 78f 77r gîe 7« f 7 ,19^' îA^.V»-
;W jSf 5c 100 .il .. >»•>',
Iir.Ci)\\AI<»S. DE U^>ClUATIO?l. Ii»»ji f*.
. JoaiuaaM.rfa aseapL- iSie. ■ ■ '^ N
Ecli. dn 99 Mars i8a j , fin. i * fi^ ' '
i8a5, 94 gtreor flSn'
Mem Nosff»ATieta, i8a4
ASStnts DE looo iR., à 4 P ' •/♦
Arac loU al pilnat.
JiHiiuincL- lU- Ilfcrmliri* iSba y » •
looof ^
Arrio^s hF la TArQ. oR rewc^,
JoaMttore du Janvier iSaL
»%^%*^^^»
SPECTACLES on a5 MAÏtSr ..
TIîfATRR DES ARTS.
(On commencera à 6 hrttres,\ '
Pour l'afaai -dcmièm repiéicn talion d^ JA
Talha. preniîpr acteur iiag|i|ue dn TMiiei
françaii.
CKISPrV MËIlEa^,
Coaédîe en 3 actet de Hantcroahc.
\m piamière R^prémrniatiiia de
FALKLAN .
on L4 Co-f flciiaiL-i , »
Dransa nonveen en 5 actet , ém La^.
M. T AL M A rrniptir.i le r61e du Comité Je
TmiUand.
-^ B!o u^rr-Cata n«ni ve.*-^«/el» « Se^réimimÊ
du Corn /4f> [loche —^Andiêr'ts, Chmp^fmh^
fffff C7A«fVffari.T)araifitel. — Tom, aumèé*
//yue-Mduchoi.
t/i. DLIXJLEL , IVIPRim^UR en CAIiACTfi;Rl-;S et ln T AILLL-DOUCF , acE Su^it-Lô , N* 34, Pii:s le Palais,
UERGBËDL,
•0^ MjkM i8b3.
lÉ f II < ■ .i
N*. lia — a"" Akkée.
iiifrxiàm. imniiiTftB.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Otle Proille pantt toos Ici joar». S'adresser, pour rAbonnnncnt et la Fiédaction , aa Bureaa de /a Nacelle , Place des Girnet , n^. 4^* & Roooi.
On 8*abonacà Parla* g)icz BtuaoT-TBivAAs, tae 4e KicUelieu , n^. 73. — Au Havre, chex Cbapille , rue de Paria. — Et ches tous Isa Libraires et
Dtractcara dca Postes du Uépartemeiil. — Le prix de rAbuuueuièut est de i5 fr. chaque trime» t re , pour Rouen, et lO fr. 5o c. parla poste.
DÉBATS ENTRE DIVERS OISEAUX.
Le Paon. «— S.ini vouloir m'arroger ici retnpire de la
beauté, et le respect que doit me mériter la nobli'sse de ma
race , je puis dire , je crois, que je suis le roi des oiseaux.
IJOiP, — Et pour qui donc complez-vous l'aigle ?
Le Paon. — L'aigle est un Ijrau, et non p»8 un roi i il
règne par la force , el je ne veux régner que par la majesté
et la bonté.
UOie^ — Oui, vous appellerez bonté j rimpuissance d*étre
médian t.
Le /'r/o/i, — Plaisante argotie î Une oie qui parle mêla-
plly^ique !
L^Oie. — C royez -vous donc , qnnnd j'aurais rai^oli ♦ que
ce »erait la seule fois qu'une oie cÀt fait prévaloir son opinion
au conseil 7 A Home, nous autres oies, tout ofes que nous
sommes, nous triomphions à IVgnl des consuls.
La Pie, — Oh ! vous triomphez quelquefois encore comme
à Rome.
L'Oie. — Nos cris n'ont-ils pas sauvé le Capitole ? •
La Pie. '^Oh ! \os cris ne le sauveront plus. Votre tems
est jMSfté. On vous mange aujourd'hui , et voilà tout.
L'Oie. — Qui nous mange, »'il vous plail ?
La Pir. — Eh! parbleu, tous ceux qui aiment l'oie !
Le Dindon. — Messieurs el mesdames , je trouve que vous
vous emportez là fort mal-à-propos. L'eu^pire du monde
des oiseaux n*est pas plus l'appauage du confrère le Paon ,
que le triomphe consulaire n'appa** tient à la mcre l'Oie.
L'Oie el le Paon. — A qui donc sont-ils dus ?
Le Dindon, — A moi !
7^0115. — A vous ?
L'Oie» — 11 est orgneilleni comme un paon*
Le Paon» — Il est béte comme une oie.
La Pie. — Eh! d'où venez-vous , fibre dindon , pour élre
ai vain ?
Le Dindon. — D'où je viens ? ^fais je suis originaire des
Indes 9 comme mon nom vous l'indique. Les jésuites m'ont
amené en France.
La Pie. — Quelque jour peut-être vous leur rendrez la
pareille.
Le Dindon. — Je ne le crois pas : on a chassé les jésuites ,
mais on a gardé les dindons; ce qui prouve que nous pouvons
vivre les uns sans les autres. Mais c'est bien fait : ils ne nous
avaient importés en France , que pour nous manger eux-
mêmes sans conscience»
La P^. — Sans coosciencei je le crois. Oii auiaieat*ils
pris de la conscience ponr vons manger 7 Ils voos anraient
plutôt mangé sans truffes , qu'avec de la conscience.
DOie. — Mais, sans vous interrompre, ni sans cboiqner
aucun amour-propre , dites-mor ^ je yôas co prie , avec quelles
plumes s'écrivent les plus belles choses ?
Le Paon, — J'en conviens, avec des plumet- d'oie.
F^a Pie. — Mais avec quelles plumes écrivent lesbarboail-
lours du D rapenu' Blanc ^ de la Gazette^ dé la Foudre ei de
la Quotidien nr ?
Lo Paon. — J'en conviens encore, avec des plumes d'oie.
Le IJini'on. — Mais vous , Margot la Pie , qui avez le
V('rl>e si haut , d'oii vous vient cette jactauce ?
La Pie. — Celle jactance me vient de ce que j'ai ongle
et bec. Je n'étale pas comme vous un jabot magistral, une
dém^irche de conseiiler-d'état. Je ne montre pas comme tant
d'autres, la sottise de la 8u(lî»ance, et rinsuflisunce de la
sottise : mais j^ni de^ ailes pour voler , et des yeux pour y
voir. Je n'«i pas le plumage de monseigneur le Paon , mais
je n'en ai pas non plus la lourdeur. Je n'ai pas la blancheur
d'une oie , mais je ne suis pas renommée pour ma bêtise et
mon insignin^inte candeur.
Tous. — Ah I l'insolente! erapoigoons-la , tttons*la et man*
geons-la.
La Pie. — M*r-mpoigner ? Mais vous n'avez pas de serres.
Me mangT ? Mais vous allez cire manges vous-mêmes. Vous
ne voyez donc pas, depuis un quart'd'heure, ce renard qui ,
caché derrière un rocher, va fondre sur vous. Le voilà.
Allons, roi des oiseaux , règurz donc ! Voyons, triomphateur
du capitole, triotnphez. Et vous, compagnons des jésuites,
escobardcz celui-là ; j'ai (^ - bonnes ailes. Adieu. Le renard
vous ci'0(|ue , et je m'envoie. Bien du plaisir que je vous
souhaite.
AVIS CONCERNANT LA LITHOGRAPHIE DE LA
NACELLE.
I41 censure vient de nous refuser l'autorisation de faire
paraître la lithographie que nous avions annoncée à nos
abonnés. C'est la troisième qui se trouve proscrite avant de
naître. Les épreuves mêipe ont été saisies; et nous en avons
été d'autant plus surpris, que nous nous étions attachés à
choisir un desâin qui nous mît à l'abri de cette mesure
rigoureuse. Mais pour mettre chacun en état de juger com-
bien il est difficile de travailler au goût dé MM. les censeurs
que nous respectons fort , nous allons reproduire iri la
notice qui devait expliquer le sujet de notre malencoi 'reuie
lithographie.
" Pluiîeuri principaat habitons in Havit» , tran«portë> k
»*ilooAMir »,«Mrie hMMii U /Wiort, «• proiiimifti«nt«IÉt
» Itun^dkmm^ wn 4hw #uâto ^us deui liKMiofBlaïuU^tra-
* i^atilalenl à rêpMrr. Ors puvrrs cêntoimirn tl*«vMilt' iM
> dH lourtitfrM fôrl Ifhf^tAes. Un dei prom^fuM t> ?)-
.••'«larttu/i cl fit ftîgii« au plus \îeiix Je« uu\ri|(rii 9^ >^•)f^
» procarr i tt bi>|d»9igjLue fikrîl : l)i.-uicii , s'cinria )fl ]ll^ •
» ta to relAuroanl avec genliii«Me, tlis-Hiioi ^Ull •éllMl
*M' tmlteor 1 V&rîi 7 Non • Vàrn d*iiônii«ur , nfeMltlIiM , J^
» Vont prie <ie croire qu'il e»t ravissant , M fenMMlî 1 i
H vWiDard , sans beaucoup s'émouvoir » du tou du jeune
H homme , lu! répond atseï lourdcineal ^ua ûi\ veut «su
» i»bit on peut fui en tailler un. Pendant celte Cuiivai'-
«-wtibn t H"' '^ prolonge un peu , I «ulrtf f^vilonniH- a
•• disparu. <>f> remarque qu'il est entré prcctpicaïuinent ffnns
^' une chamniëre voisine { il eti sort en effrl , nia's nve«
» deux fl^i^rèU dëriioudi^t't^ \ la Hi^iii , et s*adl-i^S.int BU
•• (at s Votre air m'av.iit d*abord fa t croire que vous élicK
•• mililaire ; io*is la lâcheté avec loc|ueIle von» iiuultes un
^ neillerd blanchi par la misère et le travail , on*appreRd
•* qée vous ir*êles qu'un faquin. Celui que vous âvr^E ôii-
» IfaM est mon pert , et s^il vous reste un nieû cl'àinè,
f VQOS m'en rciidrci raison! Le bel inconnu ftnxrusr^ \ês
*• daméi fuient» lea pcomeaiiuiis di'sapprouvcnt et riiuper-
.^ tinenc^ da f^t, et la tiniîdilé qui lui succède. Li' jeune
» eaiffminier le qdiUo «n la re^ardaut avec niéprifl, et
» apr^ hii avoir app^s comlnvn il et! lâche , surtout au-
>> jôiHTbnî , d'insulser â l'indigence. >
Ce irait de piété filiale a. eu lieu à Ronfleur, le fiU e»|ï-
vnable qui a vengé aâiiu ton viens f)cre de riiupwieHcc âVn
fat aasez connu , a servi coinnie lUDréchnUdps-logis d«ns un
(IJ
lur
ré^menl de dragons. Un tel nijut , connne on le voit ,
n'avait rien qiic èê très-moral, et c'est prut-^lre pour cela
uu*ii n'a pai tiC approuvé j>ar la ccusurc. ^
%M»«%%%«
MACEUOINE. . j ,
*^VAfhum, qni TettTetBâe tbmjéiirs'Às nKNrceaus . spiri-'
tiielé el cuiii'ui, rappelé, dans sa i35'"^. livraisAO-, une
f hanson que le dindon de Ti\-«>li , M. A. Martamville ,
oublia à la nnissance du fils de Napoléon. If /»iHr ri'gi eftwifft -*
le ne puu>uir offrir h ^oi lecteurs tous 1rs couplets éclia|»-
fês dans celle /tccàsioH à ta vrrve bachique de i'ApoIloa'
les cabarets ; non» nous boruerQUs à citer ceJui«ci i
• iQomd dâat Iti lasiiori dft ta gloirt'» ■ '
» Il ^Iwidra guiit/rni^ •oMait,
» Snr Ir oh«aiin de la «icioira «
» I)c! ftoo prrv il «ulvra Im pai :
» Qael brilUat roQra|;t il «lr|iloia i
» H marit ■« hrail du cMinn ,
p Po*. p«e, pOD , pon, pou , poa »
» Phfapoftj
• Hfift Tw«x auldau . plMiratti de joia ,
» DîiONt : tlu Oraml ynpoU'on
» C'eJ« /« £ftrfon !»
Telle produ'.-lton fut glissée dans une dH poch^^e Tn*
empereur, par xm de ses sous*valels de chambre. 29.'inolêon
lut Ja chanson , et envova au poète quelques bouteilles de gros
vîn. Per5onn«*ne ronnaissaît mieux que lui le penchant et le
faible de ceux qu'il rccumpensait.
— Tn ri-hf if«n«iranl reçut vu jour l'aflronAme I^eror,
ritiiché Mir une otiomane oii il s'étendait en faisant au HU
HTranir , une foule de questions saugrenues. Vous oroyex
donc, Moii9Tnr l'aiitrnnAnie, que la naalière»e meut toujours
dans reçpn^i*- ^(>ii f Monfieur , répond avec calme l'astrond*
Joe , je <.i(n) (;ur souvent elle ae meut sur un sopha.
-^VApoUun dit « dans son article intitulé la Lumière^ que
M. de la !'• ■• a une éloquence mùttsir. Nou£ convenons
coiDiue lui que l'éloquence qui Lit empoigner ^ est une élu*
yieace oo ne peut pas plus robuste.
ekef itMè M article! de la GasHio tl dit fôUHÊlH d^A
atiiit ^a» 1^ fauillef ne pnraiéfent.
'k êolA In hctimiMraatnsÛealvrlAvMal ALT '"^'I
y-Kirordatiantârten. * " '" *• ««J
k '^v:^ C^MpM de douxe à quatom «as p qut Hfait^lif^M
)usqu'â C(>tngp,couini7 s'il avait été une fille» vienri4il^^i|H|MB
sexe aux jf eux de quelques paràouocs qui, jnsqués^ fH^^Mld
tiôinpées par le £bstuiu« elles liabiludes (fmmmB 4^m Mh
vel Achille.
— Dqiois qurlquei joura la lergeal Mencier M |1i|bab
plua que le rtnwtcié* i «• itm
— I-n dos journaux )c& plua pîquan^de Pnrpf ^ fnnljMPlt^l
article que nos lecteurs aimeront k retrouver i/çi i .;,,■ ...i
« Ou vient d'enrégimenter un grand uombni.dt jMtgji
H quîersi soiuh dvbomiuatron à*tmp\vfmémmimTw4n^
» afin de construire àa rhevaut de îmei , de pofij(M)X
» aile3 de pigeons , de faire la barl>c «ni champJ9|^ ^fî^^M
• Urgèle , de raser les Foiloresses qu'ils p^^O^'^fjûfiAi
» fjire 1.1 queue aux enoMnis âa.4a susdfte Fée « aniulM^a
M Don-Quicbott^ arrivera daiis U CJWifWe df Êg§ étala. ■
Après avôfr dît qife cVst a l'unî! U^ TéuîM W pina aps-
rituelles que nous euiprunlaos cctta eicellenle plaisanlene,
on ne sera ^ta surpris d'apprendre que c'est U Çtmrrièr ée§
Sptctacles qui nous P a fournie.
— On lit ràrticle suivaat dans un. evAoïpliPiâ Jli^ ^Vfit
e.«lifeigodl ) publié par ie% corlèa ea sSat.
• iLee «uimauc vivans^ prolubés é i'cMtnN » Jaii|itrB»*
i.a ^uaU «i^parnidiaa.|iau¥«&L xiUfier^ncfau«|td|jk^nit
» de fo è aS réaax par l«io« »•
— M. Piancber, libraire, cfâji S<iint-Mici)«l
oblicr
•uivânle^:
de poblicri par, i'e0^et d'uu '€c)è infatigable, les brochures
Dist'ottrs compleis Je 1/. 9lfnniteL Pri& :
Réponse ù M. de Mftrtignac.
Msemtrs ^e M. Cotillon
DUcours de AI. dr Chou^tih
Ttikhau âti la Chttfiibrr dfs T)épiti^$,
Tableau de Chumbie dts Pairs»
I fr. • €•
On peut prendre connaissance de ces ouvrages aii'lkiiftaa
du Journal.
"* Un cruel aecident est arrivé mnrdî damier, tisr Ai |Mtl
de Dnukerqne. Une forte prei-re de taille , hifséfî è ««e
oerLiine hanleur, à l'aide d'une gnie, Ht lomhro ^a«r «a
jenne homme de ffuines , kgé de 19 ans, qni ne 'tfoaam
dans uu bateau d*nh ef!e venarf d'être enlevée. Il «'#|é
écrasé el englouti avec Pemborcalion. -.
— M. Horace Vcrnct, un de ho^ prinln-s lei pitif ^ît-
tingués, e»t imi ce mmuent au ciiàicou de Fresnei'yif-'
l'Locaut , près dt Valeucieunes.
( FrMhe d!e Dtmkrnfmr. ) .
SPECTArLI-IS. — Thcairi m» AiiTh.
Fmlkfan^ — > Avaui-dernîrre Krpmcotailoti de Tsiau.
On a dit qu'il v avait p'us ù*u\\ grand homme dans Cttar.
Il y a aussi pln^ d'un grand actesir dans Tuliuâ. f.a aatofe
a tant ftiit pour lui , qu'il ne loi serait peat-âtre |ias posaïUe
dVire niédiricre dans aucun Jpk g<rnrc«» qu'il raw^'e. F^tkUm
en rsl une preuve bien frappa nie. Ce nrtt ij^ruii dr«ao
qui offre, il est vrai, des »it:jalions fortA , i*ne catMlio*
plie déi.hirante; maia le principal rôle, joik^' p.ir «a Iflent
ordinaire I rendrait cette pièce plus pénible qu'inléretiattlC*
(S)
ce u'eit. pidl 'l'âppâmJ de h< «cène ^ les iioms imposant de
r}!^tJ||i|jj^i,J'iJl«>iaii;4«KiCo&tunirs^ et det acDev oire« $ ijfui
▼imPf vH; cH^iWi^r let ^i^ecUteurs, c^est un hamme ordinêire
qui 9 seu« un coituinc m«d^4t»r» ^^^M un évcnemcDt ifot
Ion peut supposer contemporain I vient f'^'cbirrr noire ânie
pat 1« cri de «es remof^s et Pliùrreur ^s tourmens nue
lai fait éprouver son cWme. L'effet produit par FalkJ^n
ê'^ski' tel=*^de fes'ippleudisstvrs les plus inexorables «ont
HM^ ^£ltfs"paur tétte fois. ^1 ya , air ihdêtrp, dëi hn^
prgiÊhil^ -^i; yîiree, si pi^femlei , ^uVIlès laisieftt i|iie^ue*
tùi$ «prt» éJlèè uii mondent de stupeur. Je ne conseille à
aucun acteur de jouer f'alklan après Talma*
jbv pIlM l^el «oi^tge qiie i«n «miate faire à Dnrnissel> sur la
mètiîère dont fl s*est acquitte du personnage du (%apelain ,
c'est de dire qu'pn la vu , <|u'ii a été ëcootë même alors que
Fê^&k'iyfAt ta 'si%iM«. Il a toiontre de la sensibilité et de la
dignité dans tî^'TÔle ^ffîciie. Roche mérite aussi une di?-
tini^ioQ flatteuse, f^às^neuve savait peu son r6Ie ; et nn rôle
mal su « est bfeii près d^étre uYi r6le mal joué. Cependant cet
acieor qm sr uii rrai rnérîte dans son emploi , a eu des mo-
mens naturels i nargré Hicsitation qu'on remarquait dans
son déWt. ^ ^
:^ •• 1 • dfT«IT A OK DAtiOB ITATlOKAI..
Oouueinc 'Liste. — SpuBcairTsufii : MM.
Faon», Ci p^— temoÎBe, brig. de« sold. dn train.— E, Dob0«,.sold. do
traÎD. — M .lialite;id»fD.-'^l^aple,iaMn.--MBncfr^ idem.— Barreau. —
Cbavcton, cha*.— C. Cn^ier/-i— Moqinfery, «x-adj^— Levaisenr, capdr, de
cha».-****Uèkani«ée, '«ftaa. Vie: Pane. gir(le.-«--J. L. Boché^ «K-ckiaÉrg. '
de
fnaHa».««^oilB "ém MM*7lMRjk--^C«e««»oe^-^t0MWx« Mtttfik^MXvL*
tiwiBey iihaf««i-4>« ff qofjjd, grcn.-^l. {)o«fBrl ai»«riw..Mf (Drlamaoy^ «li.
-A^Uny— Colet 1 a.^ LacyiHbe, ' ar«^-^Lotf hr- ,\1ev#l|44r ,;. r f 7ofllr*fTiF.ltow.
ael-D.
T)oqD
Yaiar
Fooniier, ehdiil-^J.' Laih<viciiia«^Ûii0Miilt pm» véi^r -— Boàt.:^'Qoar-
Nboeafa, clMu.-^C«api|ffigr> idca».«i^Hi^in, {;t«Q.— -iA.'I>S{fiill!«t(, okas. —
L. Bclîaid.«^MAre,ciia%*^N. P Lal'ebtre, vérlr«n.*«-lf: F. LefeflVw iUs,
chasy— N. Delaïuare -*|f. DeJaiuare^-i^ tlniDe) —(fi. PrQard.«^nacLrlrt-Pi-
card.— A. TasselPitand.— D. Henwr}.— f. Heiner;.;— L. DfOfirf. — F.
'tîniônt.— Labc^- fdt.— -jr Oapin.-^A. Pouver, maréch. dca le^^. cLef,
tTYfewt.— €. H'PoreU— P. A. Coaft.'-B. Poret.— Heberf.— A Ces-
aam — L. Niammid «-P. L. Conillard.— A, GMMiaa.*t Chemin, ekas — ^
h BerviB-fiioniBiH, anc «ail ^Daniel.— Jf. LefiftnDi, ea('Serf.^BcniUé. —
Martio.-^ttBiaiiie, fimi. f caaaé wt ordou.— Loitel, car. — Ao»jind Le-
priear, cav. — ^.WilUam Diboos.^D. Danneqoia, cxHterg. .dV"lf"e de
mar. — R. RaMe. — G DHpoot.— Brapet, QX-a<ij 4» *.*«>P^ garde.— Fou-
laiuè ->BrtA1ange — 1\. Unaafte.— M- Blariel — Condêlin— Tan'ïly.— T.
Hcode — HayeiD, gren.<>-P: A. Gtiel, looi o^c— Bouyîeir, cnp6r. dî ch.
— N. Cdad**nuir, {;ren«*— J. Gi n^eniar. setg.-* Botfl.-^B. BielteriHe.-—
IV. Bertm.-f-Godehin. lex-marécb. dca logh.— Tiooriae attaé.^-rFcer, grcn.
— Dronei.— P. Z'eniire.—Feidevîlle -^J^^c^nrinin chic.— A. Mouton. —
Bliroade fila.— Hu|;ofiio. — L. fliemem. -— Paaia. — Robcrfc.-^ Mary .—•
BouDiimy. — l>oîx, poiup — Dodeniaa. — A' Carbonnier. — P. Croolic. —
J. I>rinbervîne. — G. Paîo, »ap.-ponip.— CiÎ{;dom. — Malry.— A. Cayeàlils.
^-Hurtl, girn — ÎÇrh<m. crapor. de.gren,^G. Ifantel —V, Tootaio.— A.
Aobrr, obus.-* J. B. CarpenMer-»^fi^)6aébttnietfSnc.«»EflarvbBTiUeienoir.
I). Oaaoïif» cbaa.<**H. Uttirq» .4nc-cliat.--'I)crarns «fné, grrB,.T^B. J^era-
vaaaear.— U. Maim^li maréçb. dca lo0U.-*J[« Irt^ofBte.^eX^aeiu— T. Le-
cotute, de Caen. — Honoièna GJU^ de Cneoi— t'A. AlichcL— ^ftanard. — Jo-
libois, fvinarcli, des logis da ç*''. bu»»ard.^-Ferr«nd.— Brocbef -»Ta-
"biirct liU, ^haa ->J. ^TalliaM, êKas.— ^A. Auqoetil,a<wa-Iiaat.— iP. larlirr,
chM.— P.'BIoU-^TliîCTry. — VbrJlloo. — Viaenit. -
iS3 Si)ustiripCeurf,ir^Hécapûuialion jus<fU*à ce jour : a,Sao.
(LA jjurrB A ofiSiiiN.;
as
ss
0mwxc4 d
ILE DE CUBA.
Les principales prbtîirclîotis de Cdfca ,
sont le sucre , le café et le Ub#c. Le sucre
de Cuba est d'une excellente qualité, et
la quantité exportée de la HA\>ane , en
i8ao, s*eat «levéeà la sanimede6 iniliîons
de dollars Le nombre des sucreries est
coMsidéraUe ; elles sont généralement
possédées par des Espagnols, parce que
ce genre dV'lablisseineiit demandant de»
capitaux irès-considêrahles , il j' a jpeu
d*etratigera réfugiés ù Cuba, en état d en-
trcY^t^ndre te ^cnre de cnllnre.
-(>!fedu café, oo plutôt l'établissement
d*unccafelerie,dein»iidepe« de capiuux.
Cette culture élait très-iiégiigée , on pour
mieux dire 11 n'y avait point de cftfelerics
«bns TiledeOi^) avant les mallieursde
Saint-Douiingue ; bien loin d'exporter du
café , b jHîine l'île en fournissail-elie suf-
lisoiDùieiit pour la Consommation de ses
liahiCans. Quelques malheureux colons de
5aiiiN4)Dniiugue , écLippés aux désastres
^t k fe nihir de cet4e brillante colonie,
«tWt cbehché refuge, et trouvé ar île ^
<î«ba', y apportèrent , en retour de Tiios-
pîlaTlté qnSlsy rt'f tirent, leur activité,
leur' industrie et leur couragje ; n'.iyant
qûéjkïuoà point -diè moyens > ilss'adoh-
nèrent à la cultone du 'café. Dans peu
d'années le^ es(»agiiols virent , avec étoh '
neioent» s-éLe\'er ait milieu des bbi s , de
superbes h^i ta lions, et sortir uneqn^m-
tité considérable de café de ces quartiers
éloî^és y et auparavant presq n'ignorés ,
oii les français s'étaient jetés, y trouvant
les terres presque pour rien. Ces produits
apporté* idans lesportsde mer, donnèrent
au commerce de i'iie , une activité jus-
qn'àlon vQConDue , et de grands revenus
au gouvernement.
Beaucoup de fimilles françaises ré-
fugiées aux Etats-Unis, encotiragées p^r
les suci'cès de leurs compatriotes, vinrent
les joindre ; des américains ,.des anglais ,
des allemnuds , suivirent leur exemple ,
et aujourd'hui le nombre d*élrang«rs éta»
blis dans Tile de Cuba , e>l presqu'in-
croyable ; tous ont commencé par établir,
du café ; et du seul port de la Ha van*» , il
a été (fxporté, en i8?.o, pour lo millioost
de dollars de cette denrée.
Le gouvernement de Cul>a , ^qni aupa-
ravant était obligé de tirer plusieurs mil-
lions de dollars sur le Mexique, pour
payer les frais d'administration , p.i?e
maintenant ces niên»c5 frais, et remet
en Espagne anUTillemcut une somme de
Sioooyooo de dollars.
Les étranger^ qni sont venvs Rétablir
dans cette tie de})ui^ Sa 6 ans , ont , coni*
mê les premiers, cotnmenrcé par planter
du café; luais le ca Ce ne rapporte que la
quatrième année. Plusieuu d'entre eux
avaient tu les avantages que l*on tirait,
à la Louisiane et h la Caroline, de U cul-
ture du coton, ils pensèrent donc à en
cultiver, en a Monda ni la première récolte
du café ; pluaicûrs essais furent fait et se
contiaueuL encore dans difiërcus quar-
tiers.
La plante y vient superbe, elle s'élève
h une h.-iutcur proiligicuse ; mais rap-
porte peu ; et loin de donner un prcfit
au culiivatcur, eL'e ne produit pas asscx
pour payer même les frais de culture, de
M)rte que quoique le cotou soit de pre-
mière qualiltf , cette culture a été partout
abandonnée , «t la quantité de coton ex-
ivorlée est si \yea de chose, qu'elle mérite
il ptine de tenir plaoedans 1 état des ex*
portifttioaa Je celie colonie.
( La su tie à demain, )
— Par 11 ttre du ao courjnt, M G.
Fc^niaïuo , (Oiirtiei-interprèle , «ppreiul
que le sm.'tck Ouderneeming, cnp. Ve«r*
man • expédié di; Aouen pour Hambourg,
a|;rcs avoir perdu uu homme, et étro
échoua sur les cAtes de Hollande (voir
itolra fcuilKa du 14 couraot) , j a dé-
chargé sa cargaison qni a élé portée dans
In magasins du royaume « pour Aire
assaiuée. Ce navire eslmainleiiantà Ters-
rhelling, cil , après réparalion , il repreu»
dra sou chargement» pour continuer son
voyage.
^'adresser, au sieur Fontaine , pour
plus auiplcs reoseigneuiens.
De ch« G. FaiTAME»
PORT DE ROUEN.
■ÉCLAJIATfOXS ET CUAHCEMEHS.
(J^Orakc. du sioop t Agile ^ cap» Fn»
goitit^ ven. de Ddnkerque, chargé de
houille, pour la vfnve t'iarj.
Courtier, M. Fauqueuz.
MOUVEUETT De s5 ao »«•
VAViaES IITTRI^^.
Ijt sloop le Sully , de 39 t., c. Betxea »
V. de Rotterdam , ch. garance » céruse p
fromages.
IVATUU fXPt^tts»
Le fplcasse suédois CharlolU, c. Graff ,
ail. k Klai^ncnr et iitockoliu , ch Tonde,
vin , chardons , fruits frais.
Le ch.*m. le Priuiemps , c. F^uco, ail-
Bordeauz , lège.
(jI goélette la Louise , c. Couraj , nll.
à St.-Malo , cii. pierre» ineulières.
Lagoê etle anglaise Buckle, c. J. Evans,
ail. k Cardiff, sur li*st.
f^ ch.-m. TAIerte, c. Condeti ail. à
Bonle-ius , sur test,
licch.-in. r Aimable-Victoire, r. Hur-
t:'n'J, ail à Rordraux, sur le«t.
I.e Lrick le Frederick , c. Teirirr, ail.
à Dîrppf* , ch. pl5tre.
liC flfoop rÂimuble-Eiigfuie. c. Liard ,
ail. auUa\rc., sur leal. .
PORT DU lUVRE.
{«ATffiia KXftDiia,
Le trois- inâu amérif:;iin Tle«p<'riii , ran.
KerLcll, nll. à Rio-J.niripi, ch. de Imc.
La bricl aiuéricain Kîiiud , cap. Kache-
tor, ail. A Ch'i ries ton , kur lest.
Le brick aiuéric» Dîai|^alh. cip. Ruge»t,
ail. à la lloi.ht Ile, sur Ic4,
Le tioi^-iiiâl» aim'iic. l'Ilrabrlh , cap.
M*iu»i)cirl p ail. à lit N' .-vrlIt-OrVatu, jH.
I.'* trf»i>-iii;*il> niuciii:. P-l'aji, c. CtMter
ail. i«leiii idi'iii.
Le t'nis-iii:ti4 aincTiC. Aincrici, c.ip.
Graves, sll- à la Uavanr,ch. Je ballotages,
POllT DE Q -ILLEBELT.
Sont nrrû'Cb di» filld^uicr 1
f a ,liiji«»|iltiiif , m p. Croii.
I^>s lV^\«'^^œur».'•L ui^»^ cap. fiaâllet.
La Vôiiut , cnp. (îillcs.
I *\ii.:ii.liii-«'t-r:orri' , c^p. Maillet.
J/A(.iivp« cap. Col:ft.
Lrs l>ruft*Aiu>, c.i|i Euan.
La Soiiéltf', r.-p. Pt-h'cti.
L'^.ioile flu >niJ, cap (vrr^«.îre.
Sani parmoniés à m 'maréû du i5 1
L'Aimable, c Roj.
Le Jeune-Gaaton , c BoiOb
Le DM|^.Aifà4^ é: LohéaL
Le Meisafer,^ Vagntv*
L'Augnste^«.ft«UMy. ^
Le César , e. 'Ukerniita. i f
L'Almable-^odéiéy c. Darkn. ^t
La lfoime*)l«re« c. GoiUoL
1^ Saint-Piul , c. Ftaititnrl.' '*'
Le Tjalek hollaodais Vireod Schap , c,
Il arteiiar.
Sont descendus à lam^rée dm a5.
La Bérénice , c. Goyon.
La Fillc-l nique , c. l.argouette.
La Constance , cap. Houel.
La Nymphe , cap. I.econniatt
I^ Georgclte I cap. Salot.
I«a Bonne-Mère. cap. Monnier.
Le Jérôme , cap. Péchot.
Le Requin , cop. Sexe.
Le Succi!s , cap. Martin.
Le Pêcheur , cap. Michel.
U Yictoire-Hien-Aimée 9 c. Uasnrier.
L'Uisabeth , cap. Larchevaux.
La ftlarie*l^uise , cap. Picot.
La Pélagie, cap. Dupont.
I a Li«v, c. Simon.
La Victoire, c. Lo^eite.
La Marie- .\imf-Chérie , c. Quemin.
L'Amitié, c. Dit^inn.
La Jo»épiiiii(» , c Croix.
I«<*s Doux»Sa*ur.<i-l'nics , c, Baiîlet.
La Venus, c. (*illet.
L'Augunle-Pierre , c. Maillet.
Li>s Deux-Amis , Eiioii.
La Société , c. Pet lion.
Les Trois- A mil J c. Mocaàr.
Sont mont t s à la marie et posés :
L'Union, c. Duboor.
L*lvutreprise, c. P«iilo?in. .
L*AdcI^ , c. Leuiarqu.ind.
Le Gustave, cap. Uallieo.
Les Deux-Amis , ca]>. Gardiv.
- Le Saint- Pierrc-Oésiisé , cap. AUain.
Le Guillaume, cap. Gloria.
Sont arri^s de J'illcquier t
U Marie-Lr)inte , cap, Lrdentu.
i.e tSaiiit-lîtienue, r.-ip. Clémence,
i^e Charles, c.ip. Coursonnois.
L« Mercure, cap. Cabaret.
A'efnl Nord^ petU frais.
PoBT DE lUJKiïEALX.
F^cs \Hct if|, utnt entré» en rivitre^V
Boii-Frore, de V/ar.>eille, cap. fiové , ven.
de St.-YagtH-de Cuba, à L'ailretscdo iU, Ri*
xat junior; les navire* améric. Hunter,
cap. Davi&, àl'ndressp de M. J.-M. Rujac,
et Othello, c.tp. H. I.î)iub«rl, k l'adresse de
MM. Pelletrcau et fîU, ven. du Havre;
l'Amphitrile , \eu. du Sénégal , à la conci-
gnXlion de M. J. n. Dii|)uch,ayantâ bord
la carff.iisftiidu navire la ^vmplle^ la Zé-
linia, fa|).Guigriot,arm. MM. Joua Jones
et fils, vi*n. de la Martinique.
Li^ i5, ont mi* en mer, le Grand*Cé«
roiM, r.ip. lliariiês, ail. à la Martinique;
If Bon PîTe, cap. Tfingueiav, alL k Sainl-
Douiiiigue.
Noie du Fentes recueilUôê à la
du Havre , du n4 mmrê.
3o milliers ôafél
91 c. 1/4, ac).
10 milliers dito dito, à 1 flr, 91 e, i/t,
acquitté,
la surons indigo GnatsMab, à s8 fir*
75 c. , dito.
5 rùis rhum, de ai d. i/4Vai f. 5/4,
à 6 r. 5o c. la Telle, dito.
38 balles coton Louisiane, à I f . 47 c
lia, dito.
ai biles dito dito, k 1 f. 40c:, dîlou
ao dito dito Bourbon , à 1 f. 70 c , dito.
95 sacs cafa Havane, à 1 f. 4S(;«. S/8,
en entrepôt. , ) .
34 bouc, 8oi sacs cafd, dt 1 f. Sac.
i/a,à I f 55c., dito.
En vente publifjue^ ponr rédmctiom êe
600 sacs café Saiut-Domingnrs *#V4$S^'
deM f. 19c., à I Ume. : • \#:
^^
BOURSE DE PAttîS, tfliitt:
Effets Pmblics.
civQ pooa CENT ronsouD^,
. Juiiitimre 4ii ji S<.pl. lif a.
7W 77^ <>5c 90c 95c ;<4r -7! 90c 9k Tcf
lU ySr ftin a»«
aECOKNAlsa. OF. U*HiUàTi^<
JouMMnrr en «i fc|4L )§»■.
Cch.da 11 Mars fSsi, lÎM^a 1 n^f
ilaS, g I bit êdv
Idaa lIoaiuiATiTBB, iBaS ««T
ANJrVIT^ DE 1000 TH.. % 4 p^^^
A\«e lofé el ^
Sm'tuMmcê Atf VweînW» tt^ *
inoof 997! Soa 9.j9r 997I «nsT ^
ACTtO.NS OK LA KWQ. hB rtA^GK,
IwiiiWfo éÊ tuawttt iUS,
. •4;5f
**^*^^^^^^ ^^^^^^^ ^»^^»^«^ ^amf^mtm ^«w% '<v%^
THÉÂTRE DES ARTS.
Pour la dernière rrpréseiNition 4e TauinfCt
de aine. VALMonsir« . .; ^'
GUERHE OUVfiatE "' ; '
ou auit soHTaa a*tt«
CooMilie ea S «ara Ue Dn«anian.
AMDaONAQUK.
Tragédie eo 5 actes, de Eaciae.* \ • \J^
M. Talma rrinplira le r6lé d'O^wf^^f
Mme VAtMovur cehii d*A«rNNaMaè?i«('i )
. àte»te, MM. TWIma.'^^ •>-
Ph;rrhns^ Wtfmm.'M i î
rilaile, risinanMfû.
Phénix . U^w■al^MW>^^
Mermione, Mead. ValpaQMM.. ■
Androimmifuet ^MH^' J \
Dae«5n.^'
î
Ciéone ,
Ce phi se •
OnrniMeÎL'^';f
EMATA.— Daiu aoirt anwflwi «TUev^^J
tick de U cunt/uèie d'An^Utem
glÎMé qnrl<|oes Ctilea typoarapUqnei
gHrrni plaMcura phraiee Pmaiére licM, ftÊ^
nirrr ciilonne x an Im de sont bien eom^
mandée* Iims i Sont èien rmresk
mandées. Hiu l»ai, an liée éê i L\
htée des pain lûrt iVessemhlée dm pmTS»
DeaAiriM cOl , au Ueu de IFitnmgmemk^
H^ittna^emot -j .
Cu. BLOOltL , nJl'UlMhlll IX CAi;ACrtïlli5 II- i.s TAILLE-DOUCE, auE Sawt-Lô , N- 34, rais U PaiaW
at
A
JEUDI.
. 37 ilàU. it*3.
N*. ii5 — a" Ansêe.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Olla Fenilto p«n^ lovt le» jaqci. S'mlresser , pour l'Abonnement el la Kédaciion , au Bureau de la Nacelle , Place des Carmes , n^. 4^1 à Ronen.
Ou s'aboane ■ Paria, ches fi tissoT-THivAf a, rue de Kirhelieu , n^. 72. — Au Havre, cher Chapellk , rue de t*aris. — Et chez tous le» Libraires et
OicttcUar^ du Po»tes du Dépariemcnl. — Lie prix de l'.^boaiieiucnt est de i5 fr. chaque trimeaire, pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla pvtAle.
DES CHEMINOTS.
Avma togami/ue cananl ulii.
11 ne sera ptAs dît qne nous aurons laissé passer le carême
sans parler €Ïe$ ^cheminots. I<es cheminots ticnnenlâ la chro-
nique de ftotien, comme le brouet tient à l'histoire de Sparte.
Dcs-Iors , ufi article raisonne sur cette matière , trouve
111 la relie ment place dans notre journal ,et ne peut manquer
d'être goA(é-du grjnd nombre a amateurs.... ae cheminots.
Nous avons fait de nombreuses enquêtes auprès des éru-
dits.... pâtissiers et boulangers de la province, afm de re-
mouler à l'origine , et connaître l'niv^iilrur des cheminots.
Four mou compte , j'ai compulsé des t/z-folio de rêglemcns
ii:ona>tiqucs, et de décisions prises en chapitres, espérant
aller droit à la source , car on sait que si les lettres doivent
leur conservation aux moines , la cui.*iinc leur doit encore
les plus succulentes découvertes. L'histoire du IV* siècle
ronsacre la réputation tlea consommés du couvent de Saint-
Hrieuz. Un roi les trouva presque divins ^ et les admit à
TLonueur du banquet- royal.
I«es hachis aromatisés des religieux de Nérac , sont encore
a«.cez célèbres j et les fameuses perdrix arrangées à la Saint-
Hubert, étnîent, à ce i^u'ii parait, au-dessus de tonte ima-
gination gastronomique. Un auteur digne de foi , Saint
Augiistin \dt ci\^itate dcl)^ parle aussi d*un certain petit abbé
fort gourruand , mais tiès-clévot du reste (ces deux humeurs-
\k sy uipaliseni assez lùen ensemble). Il cite ce petit abbé ,
comme auteur et compositeur d'un mets si fin, si délicat, si
leosuel , enfin que, par abstinence , tous les bons relifi^ieux de
la comniauauté ne voulaient plus manger que de ce mêl^^là,
et que quand il manquait au réfectoire, les religieux caba-
laieat , comme pourraient le faire aujourd'hui beaucoup
d'honnêtes gens qui ne recevraient pas périodiquement leur
carte de dincr^.chez tel ou tel nuuistre. Il e>t malheureux,
pour les fastes de la cuisine , qu'on n'ait pas conservé jusqu'à
nos joura ces recettes merveilleuses dont la diplomatie pour-
rail d^ailleurs tirer un si grand profit. Mais, sans y songer,
me voilà bien écarté de mon texte : d'un mets délicat aux
cheminots , il y a loin. Je reviens au sujet.
Privé do document historiques sur les cheminots ^ je vou-
lue au moins supputer la cause de h'ur apparition au pre-
mier }our du carême , et cela me fut facile. Cette pAte gros-
sière , de digestion pénible et douloureuse , dénote assez nu
pain de pénitence ; mais quand je vis la foule as>aillir les
luurS'de nos boulangers, ]e me dis : Ce n'est pas ainsi que
de nos jours on court après le pain de pénitence ; c'est bien
plutôt une lutte gastronomique^ et tant d'empressement n'est
qu'un gros péché de gourmandise. Je l'avouerai, quand oa
fait tant que de pécher de la sorte, on devrait cho'sir mieux»
Un ()oi:teur de mes amis m'a assuré qu'il ne se pattsait pas •
de carême , oîi , pour sa part , il ne fdt appelé à rendre la
liberté à \ iii^t et trente estomacs oppressés par tes cheminots.
Mes cher» FrèreB , jptiurz si vous ét('% dévots.
Si TOUS êtes gonriuandi , chaugea vos chemiuota.
.T'ai vii,ledirai je?.... J'ai vu une de nos plus jolies petites
uiaî:re»»o.s, prcadre desesdoigLs ros(*s etdélicats, un cheminot^
doux cheminots , trois cheminots , et les faire di«iparaî*re
C('nime une élégante de la Chaus.sée-d'Anlin fait Coudre les
meringues chez Feiix , du Panorama. Mais .chut ! n'en parle»
pas , je vous prie , car, alors que ppnseraienl de nos petites
maîtresses de fiourn , les petites maîtresses de Paiis.
Un auteur Français a fait une dissertation des plus savantes
sur la composition du lourd gâteau que le divin Orphée ^
le p-eux Lnée et d'autres ont do:mé autrefois au chiea
Ci'rbèrc , pour faire taire sa triple gueule et fermer d'un
trip!e souimeil sa triple paire dyeux. Autant que je puis
m'en souvenir, ce gAteau<)à ressemblait beaucoup au chcmi^
no/. Si c*était le même qui eût traversé les Ages?. ... Quelle
lumière ! Je lai.ise à nos académies de province le soin de
fixer les savans sur un objet si éminemment important, sur-
tout si l'on consî 1ère la quantité de Cnbères qu'il serait bon
aujourd'hui d'endormir. Je douue d'avance , à Tau leur du
meilleur mémoire , six cheminots pour récompense.
J. b. 0.
%^nx'^\/%n
Les voyages font fureur en France ; aussi tiennentnls ,
pour le nombre, après tes rom.ms , le premier rang dai^s
notre littérature. Mais si quelques-uns sont bons, bien peu
sont utiles; car, tous présentent le triste tableau de.<i misères
humaines. Par-tout des guerres, des préjugés et des abus:
nulle part de gouvernement assez sage pour procurer à ses
suji'ts la paix et le bonheur. J'en excepte cependant la (^!iine ,
mais Ie< chmois ne voyagent pus. Honneur, toutt-foi.s , à
ces hommes <:ourageux qui, s arrachant à leur patrie, à
leur famille et aux douceurs de la vie , courent au bout
de l'univers adoucir des innux étrangers ou chercher des
connaissances utilct! ils méritent bien de rhuin.initc. Maif
qu'ils sont rares les Chardin, les Tavernier, les l'ougainville !
El que de funestes présents nous ont fait les voy.'!get!rb ! Les
uns uous Ont apporté de l'Atabic ce iléau qui, si ioc^-tems,
(»)
rnUwlît la bfniitc et dépenpfa l'Europe i l^i aiilrei Mil liouvi
()ans rAniériqut .un iiuil plus fuoeste «ucord. Ses sortl.its
ti no« MvaiH oui ^ipt^r^ le glol»e ; ili se »onl «rp4><M fov^
les palmiers cJe l'I'^ypte tt daa» le palais âvA eanr»^ at «î
lf*ur aavoir tri leur eipcrience ne nous ont .«oasirai^s aB&
malheurs. Ou trouve des vices cher. TrlMii^rr : on i<*^ ^rwné %
et' les tenus luiviMieifi. Qn%»H're, (i'ailleur»,.ik bien â«te-
«enaatv ce monde que roa4MiC24>uri a^ec Uni d'aauUi*? 1^
despotisme connnaudant avec ui^olence à iVsclteago | 1$ t»lùa ,
«JBséricaiu drcbiraut» pour pni de ses travaux , le nl*^ie
abouti; le im.ilifc du Tliibt't fai<>aiit aux mis des orrieiist iiii-
mondes ; di's bramînes hvpocriles aviltb>aDt les figrias , Ti'ur&
' fVëres; Hes iiioînes, sous toutes sortes de nonii et de f«iriiii*i,
absortKinl le» richesses du peuple Ah ! si If I est le sprctncic
qui l'offre à nés regaids, et si nous soi«tnea coudamués à reu-
coifft4«r pjr.t«iiit li aniriar reiiyarsant le maritetia d<:btiou
ci^nduisant aux honneurs, la su|ierstitioii et rif*noranro ton-
nant contre I.i pliilosopliic et les luinivres , et raduLilîoB à
S<»'noux devant de» Jocrisses galoaué» , ce Q*Cât pas la pciue
t Voyager i instooi cbei ooua.
A M.
V. MAGËp(»ffE. * ^ :rtvjoii
ti'rtiucTnja w l*Apoli.oiv ^ 5cai90««*'is«dWiiPi^AN
ribui iftèfMrn - •• ■ •■'•iio^ Il
K4i-« ^ voos. Apolfe« Alof, ' --'^ ^"*>^
Âr tenir août chrrcher t-bïMac f * -j» Jni^bnol
▼ôlre pcgM« n*Ml qifao ftne . '* -: '^ *\f> IiDui
- Kl voira bub B*ttt ^B-'on Mbolt . t r : .■ /c'! lat^
MM. A. Sére\îlle et C. HenaitU , forïêi'm ^^^H^
i»^«%%i%%»
GQHSL^L TRlîSiDÉ PALIE PERE DUaiESNEr^ARTIN.
M • b Président recueiUafU les iHiix, «^ Que foronsHUOUi
de noire homme ?
M. Ut Mf/u'é'. — Fusillé. Fûii i*olnnia.f lua !
H. le Président. '^iVriviW aussî iiioii avis.
( Il cniUinu* à rrcarillir les voix. )
.. M. le rrd_aftj?ttr jd New-^Tùnes^ ^ucl e^j. voire avis ^
— Fu«îll' on pciiuu : ]e n y TTens paF. ' • , . .
M. le Prrsideni^ -^ Ccia'ii aussi mo^ opitiimi. Messieurs
de la Gaz* tic ^ que voolrz-vous qu'on lui lasse ?—• Peu nous
importe , pourvu qu'oq a'^i îdeb.'irra|lê le plutôt possible, l
M. le Ptésidftu.^^Sê ^eiuàit ttfiÉfie f6os. Et voi0/;
Messieurs du Rés^eil ?
— Qu'il s'indorine du sommeil du juste» et qu'il se réveille
dans IV-Vriiilê. ... ^. ..,
— M. A? Pu' aident. — Je l'a v aïs dit : Demandez phttôi
é/.oajn7/<-.' Et roui autres, menfîêtirs tes <Krecleffrs de la
Foudre^ tfxf pnnstt tous qu'il soit à prO))os et AH>e , \
r^rd de l'ho'nme en question ?
— QuM «oît iôndroy*' ! Cert nnf re affaire d'ailleurs.
* W. le Président . — Ouï, les opinions de MMv te nenibm
du Onsril , le nommé que je ne nommerai pas , nt condamné
% imehnmense majorÇlé , i la peine de mort, soit qu'on le
*] mde , qu^QU le Vosine , quk)n rendorme ou qu'on le foudroie.
xiêtije li^le'de souscripteurs, sont WM. Afmàfd ^i
et Consiani henanll ^ ^rdes nationaux d'ElbeùT. ' *
■ — • Ou nous mande de Caea « que ccsi jdura cUrjiM|n^ ppi*
daut un des enir'actrs du snectaclot fi^'^fvri jf9M$)JP**
uui diautiiiïnt an cbaauc i Ah ^. vous dir^i^JM, «i^jp^^nf ff^
ôroti^h h'eik va-hen guerre, oiiL élé .ent/nMg*XÇ* fp^^fk
Ironblé l'ordre qui doil rrgiit>r au ibrAtre. ^p^ndàii^(p|i|gM
des aiiinlcurs ne cliautait, dil-toa., faux* Le tfa^ent/glp loa*
jours p^rséen té. Aujourd'luii, aurTl^nl^ ^>*^ iMf *.if flWPV
tout, il n'est pas étonaant que bien de» fiMii.c|if|H||§^-à
empoigner le talent partout où ils en yoiettt,,; .. ' ;j j^
-«•On remarque depuis qiielqaeajoora^ine iaalfinup'Bi»
mrs affectionnent dans leurs toilettes fai cosilcén^vaalef^fat
sans doate parce que teura nMS«ffiiml «oo aol
«csTaniA!f*fT Des amik de la pais.
C^Êrie du jottr.
'* f oéaîes de M. Melj-Jeannot ,
Place \ai aille à TA ,
ritevalicrs de !a fée Urgêfe,
T'crsées de M', de M ... . . , s ,
t'uîver>ilé..«.. de Cambridge j
.Saillies de M. fv. . .. . in .
Scimen^ dr fide'fîté et de constance,
Ron^-hi'iiiinnsde lettres,
Eipe'r.4i}( e des éleignoirs ,
DciatiMii»,
Minislr* 5 nr^liiSj
f juerritTS fMiyais ,
Oui ni on gc' né ni le ,
Beaucoup d'articles inanqurnt. L«
•l plua ëtcudue après le cardioe.
j4 la glace.
Aux cornicliont.
En marmelade.
A taiU
A fa cAputine.
A la sauce piquante.
En s^oîe-au^vcnî»
Aux l'c révisées,
l' rites.
A la minute.
A la dauhr.
A la yiarcn^p.
Aux o//V«»«,
carte sera plus variée
— Kous lisons, pr le plus gr^nd des ^Urfa^^
feuille de ta Loire- Inférieure , qui est lé Jùtiniutdé*
de Nantes , les articles suivans : . •- :<i
Il 4^ Avis et Dem,viehs. — On prfvtert qa*on ffttlivb
» mei ciedi 3 avril , i l*Abbaye de MeiVray, ft tooe iMMMi^
Il midi, dniixe k quatorze veatrx, 'iirov«ni*ot diê tMMr^él
» taureaux nèrmands, qui ihr\\ dfe^)tfis qAlrtte bd ^JHi^lWiiMif
-a*ilf AbtnjrrieTreinnr emrdeptsh t toy àwwaimmfmSfÊ^^m :
H on verra auprès de civique veau, la vacbe dont il est aorti. •
«• A vendre. — Juiueoi- alecan , de l'âge de 4 ^ 5 *"Bf
» propre k la selle ou au*' 'cabriolet , du prix de 16 looil.
» S>dresser ou Collège, wj •
I/sbbayc de la Mellt>r;iy^ est occupée par des lrspukcs«
et on laisse celle misérable ^uilfc insérer de pareillri an*
nopces. ,Ep vérité, les journaux fanatiques ont sans ilo«l«
le privilège illimité d'être ab^urdrs impunéioent.
« Bcmti pauf*/r^S spttiitt î '
« El gaiiilvant bene nuli l m
— Un homme d*étal s'entretenait dans vk Sm| »»^ It
5 résident il.... de P....y. Pciidanl la con\erjjiE9Qt ^ J^rttter
uuuail fort libcralenient â PhOiUUic d'é^ ' * "mMf^
Suis. Ne sachant â quoi attribuer cette qui . u^ae
état interrompt le niagistnt pour lui Juc ^u\l ti'^ f»
marquis. Coiuiiicnt, ^ous u'étes pas in^rqur»? A m**m pf^mr^
vouàdunc d'aller toos r4;urrck'a\ec ces g if>-!i» £l»iir cç m^
lueul l'apprteiuout u'étuU rem^H .que d? ii|jrt^U'« tt de
vicomtes. ( Huiorii^uc. )
— A Tarrlvée de la dilfgenec de *• i î' * ^- ■ - ■ * " ^
contributions directes ayaiK fait le récen4r raient' ill^'aNm^
§rurs , en trouva trois de plus que ne 1^ .permi VDman^ Im V^
onnances; nn procès-verbal allait ^Ire dreaiét ton^pt ||
malin conduclenr s'é< ria : Je ne suis point •» cgiwin»ii
tîon. L.H haut, sur rimpêrial . mi lord , •n*fHffHir¥l ii
frile ne «ont {wint portés %f^f b fV>uille rovuime ««%*{
Çn effet, dit le contrèfeur , je vois qne ce sotit dos ti(
Avant df* partir, nidord avait en la préctutiasi île «l
peser a\ec sa RiiniHe, pour éluder roruonnanco.
SPECTACLES. -- TiiKAïaK osa AkTt.
Andromaqm^m -— Dimitir lliyrf*onUiiw d« Thii—
I a dc'ioiêre rrpp'sru talion de Ta lin a et de Mme. VaTpiçntfj»
avait attiré au thtiâlro de^ Arts uoe fou'e %\ graine , m
quelque! oiiuulcs après l'ouvei turc de la aallof lotfet W
pUee» •iaieat priftt. l>t cMMifi , les térnScH , let couîÎ9i«»
m^mes, étaient encomb^s 1 éf la pince de la coinddîe se
troQTait couverte d'ahv miiltstist^ijQu^ tes |^ililariii«f etatent
obligés de faire reflaer yersles raes adjacente^. Chacune des
rcpm#Dtationt\de Tidint est mne éfioque ip^ur fioti'e i^ilk ,
et semble être tiTi« cooquil* pour ceux qui en jouissent.
Tout éloge sur la manière dont if^a r^nfiu le rôle si pro-
fondément tmîqfie d*0rè4te 9. .deviendrait fastidieux : il
sarBtdedtrc qiril y., a été lui-mtftfie. Jl est à regretter, il
faut Tavouer, que-Ja 4buie' Ac«Mtf« (jui s'était portée au
.tbé^(r<(t .JffMrÎPM**' ^%f^^^ baWe represenlalion .. «^t con-
trii^ùiéi QuiîrVii fOn ^eSet prodigieux, ués ialçrruptions bcca-
fioànées p|ir les .^ntje^tat ions des spectateurs qui éprouvaient
trop de gène /se sont quelquefoia renouveléèt dans les momens
!«• jrtui iniércssans.'ï^ j^révoyanre d« fiidmînietràtion qui
ifi> trdteté: si rireilient en* défaut ,- aurait èà nàus épargner
êh iÂcôttfvënièht , tfïtU il est impossible Ae son^<*r-& ioûï a
lè'rdîaVetAr/JiTtfstifr ^tôiiles Us itolHcitatiôns d'un poMic,
•n3èi"" "V"' ' ■■ j- ■■■■'■■ ■•'• ■ ^
■ Mme;- Talittonzcy à déptojé dàni HerWdoht dw moyens
^riiiiiènt tragiques^ Elle à marqué avec beaucoup de talent
dèr èpi^miffàiis KeUrcns^s ; dès traiisitionfi naturelles^ Cerôle
est si pénible à ibtrteirir, il exige latit de force contîViUê', que
rciorArpki<«è coif^'aînore» eni voyant < M**'* Valmonzey le rem^-
•|ilÎDJaBvsiiiMêir« diè toutiefl queilvaui déjè oetle >f)9U|ie âc-.
tnoe<da9waneo«rtfnrfit|fli rmtii^pcine de a'onvnr poupielle:
.^jEfiln^^f^^ )yi'"',fy«,li:^piiz^y ont éié demandés ayiM; enthou»
fjaa^e è, Ut. fi^ dç Ifi^DJece., Une ^ pluie de couronpe;» est
tombée de toutes les loges à Icur^ prrds, £IU^ 9ii\ été.
rfçuçs avec ui^e isAdeiSile salùfaction. , qui a prolonge les
«pplaudisf^tpt ns ^«i.l/oiite^la salle retentissait, ^a)fua peut
acctjrtcr SiinS lït'&iUr loulei !e!^ çourormes que l'on . ^^'crroê
aiiu grand» Ulen»: il jqVii £^t jamaîfc dç,p\o^ J4^ilfmes, |
(S )
.:■;!■■
■'(•'1- -.o r)-{fi'-;:l .,
socscRiFirios pour' le ;Fr.spj-.
CTWai 4-t!f CAfDE :vXTio»Aiu.- " "' ''
'- ■ ■■ ■ ■- • - '• 1 ■.-. ■"' ' •
fUtmautf, tMtu-^temokim, iatts.^-r^Malittel, làemA^lmtmtré, l^n
LccoatVirier.— Vnietieilve^ — tViMl.-^A. II«rMtinr.i«»i€haiive«o !■ jowke,
«por.— M. Ltracl.^Of. Unk.-^Prtfyom «laiéwi-^A. irvédCnvU-MâillMa,
Tih^^ran.— Caclicùx père.— i. CâcImnix.-* L^aaiD prrt -^Istiiaîi» &'• —
MaMOD.— J. Laifuel — Benoist.— Q^^^Ù^^ fèrê.— Qucsiil 'liU.^BèTl€t
greo.— DâDirAcDc — J. P. I^uîmob, grtiw— TV. Lliootel.— -Ççlie.-j-Bpovcy
uveu^ obaa.«— P«: Hnet^ldfMu — Lcmcrcier^-* Dclattrri nétér-f^^Vitmin,
«— Capoa 10 ytwn^, •gr^a.^E. BeUonde.i-* J. B)ouilcl.-^L. 9. J^oqfvf^—
!)mli l'afné— C. T^eniil-^Uathleav' |reii.->I>e*ibaiat icbfll.-^lJAMIoa»
èx-gren.— j', B tcfebvrk cx-ortic — "N. J. Vlgûerot, gten.-^Âtiqot^bi^ —
,Gaeret ril8.<-rl*erct. — rLcstiboadois. — Sainr*Aaâré|^ 'gren.-T-li. Roàat.-—
liaaalt.— Gaillot jennr. — L. D^lopaerre.iF^JId[.Q>q«Sllot.— rVîcltof, ca^.
de grau.— H. Lasuon. — H. LaîssDs.— P. DeTeraieaz, Tétcran. — Bront, gt,
— Mouoh«l«r, Mp..poinp. — F. Paltain, aerg.-iDaior.^ — Gaeraîs. — Feré, —
Ta»aér-i*LQS#t0.ttiCfii|Jtn,^IK j Mjqqiaui^-^ J-,8a'ra»-*-^ Aériason. —
FUnibart, ex-acrp. degren. — Alphonse Gantier, greu. — L. Billon, aerg.
àtt gren. — J. Boncher.— Botirdel Bli, ^f:tï, — Graflio idem. — Delabarre
IjU atn^, capor.de cbaa.—I)elabacr«.iJU jeune. — A. Bellamy.— FélU, gr.
— Anvray, dia/i.— Talbot, greo.-rï'- >lorel, rJiaa — Misaop, cz-«erg. dfl
cbaa. — Pefrin^cba».— Porgronfjîdem.— l)e"Perduvaïe.— Poitel.— Aronx.
8t Souscri^fUFftT^lléûnpimfafton jtuf^u'à ce four s a^îgS.
( t. A srrTE A Dcsf.irv >
...j^v: .,: ^'i^^.^
■ît'.n,,^ \
iTz:mr^^T^
fi
%0mi^W H-'w^l^déc.
ILE DE CUBA. (suitbO
T.e tabac, autre produit important de
Cuba-, est d'ude qualité trës-supériearc
Il celui' des Etats-^nis t mais soit que
lei entraves mises autrefois à Texpor-^'
.CaiîoQ de' cette denrée en aient dccoui*?ig€
^ Kl cuftnre, soit par d*autref causes i|ue
' l^é n'ai point pénétrées , le fait est qiiVHe
n*eh produit, que pour sa consominattoti*
et celle de L'E^pâgne,eV qu'il n*erî est pdnnf
exporte eh feuilles pour l'étranger.
. Os cdtes . de tabac- , rebu^ des umoP^
V fictures d« cigafes ,• sont ^ il :esl vr»j.^
«tppTtéea en a&seagr^iide .quoiK^é fiour
. !«• marohéad*AUemagiM).etilc UoilaLiiie i
■j.iani» œbi um eonyiendiToit en aucune
« fa^n aox nuiilcbé«.de f/ance. ; .
■il:- Ofà CM^e^imi bf'aqcoup (je.cigir^s „
- ^icH'Cf qui pa^ ;iiij:û «ulraordiuaii'e oX pr«i;« ve
« au ^rnmia L'indol«ti<^0 des babiUtM » cV^
que Ton in I toi] tait on contrebande uno
96KZ grande qnnntiié de tnhac des Kial>*
Unis , que Ton manufacture en cignres
et que I on exporte ensuite comme cigirèa
de lu Bava no.
De ces produits de Tile de Cuba , II
n*y a que le cotôii et le tabac (jui soient
/^oaîlMQas ant Etats-Unis, et d'après ce
-' ^é^ toa vient de dire, il èsi éfi*^
dent que cette tlef.jnef pf^l.^^ft .{«ycjuve,
riiçoii suppléer 1^ ^os d^majldf^.^j^u/int
au urod^it que nous tirons des htats-
Si, soùVçe derpiff rapport , M ^f!e Jq
Cuba ijO'Hou^ prcsepti^ .-point- les. rt^sour-
c ? !! qu e nthï S ja u Hoo^ pu espérer soua toux
le^^ulres, éUe a(IrQ.ài«ç^^manu(aç;tuficr5
}ei. i. n'6trè comi&erce de grands 'a\an-
Toui noK'oltjetsdc luxe, nos meubles,
ioÏL'rîés , bijouteries, S'»ulier.«, chapsiux ;
n^5 toiles, nos uins , nos huiles, etc. , y
tout recherchés , et cette île offre à tous
c€fi produits de notre sol on de nos ma-
nu f]ûuur.es.«. un débouché considi^r.ibte ,
ii!h|- ,^| avanlagpux. Lès quincaillèrirs ,
vcrr^iMft.les étoffes légères de colpii , et
r^ï v^ c^ ^^'* i s^ t ont la p rt' fé r e n ce su r
Ub lufiïp^s.oijjcts de, nos rnanûf;iclufc«.
Lef , i^rc lia nd i ses } fe nia u u f aC 1 1 1 rc^ al -
JeuiLando ^fouvent aussi un débouche?
coiiïiJorable dans celle colonie, cl vTcn-
ncïit en concurrence avec \^ nôtres ,
princrpalemenl les toiles , lesaruiés à< feu,
les verreries , etc.
Toutes ces espèces de inaî^bani!!$e.*(
sont introduites en lrès--^randç quantité
Jaiiâ le Mexique et les autiri^s provinces
du cotDSiiieiit espagnol; mais elles uc
, peuvent élra. transportées de ta Havane
quf? par des batimeua espagnols , ou sous
pavill9q espagnol. La. Y ^ra-Crnx, comme
içs. aufces parties cle la Côte-Ferme en-
\j>re. aoumisea à la mépropùiè , eH fermée
AUX étrangers. ^
One loi purement municipale et éma^
néç.du gouverneur et du cahildo avait
Ï»ermis , aussitôt les diiFérends avèt les
Uatft<>I^ms , au sujet du droit de tonnagi*,
Tintroduclion dans ce port de cotons
'nméncafns et levr-eiporlation, moyen-
nant un loger droit de dépôt. Plusieurs
uéj^odiaaB se prévalurent de cette indul^
g'M)ce du gouvernemcnr ; mais , soit que
le fret , les dreils de_ dépôt aient rendu
ce circuit désavantageux , soit plutôt que
la France, n ayant point défendu dans
ses p"jrts ri nliorluctiori dans ce port des
produits anirric-iins provenant îles enër-
^>pts (KEurope, on ait trouvé plus avan-
tageux de suivre c<lte roule, il n'y eut
que tiy!Sipeti dVxprdiiîons de'cé^cnre.
Je ne doute nullement qùè si celle
dernière vnie eût éiç feruiêe aii com-
merce américain, la France ûVâl pu non^
piocurcr par fa Hayaj&e tous les cotou
que peuvent demander ses manî^^cture*,
avec un avant^^^e Jibiiaénse prur son
coîiiïuérce et sur'touJTpoQi' sa'ua>igHion.
Uasê r^aait iHo , Il mI eatrA k U HavaM i
.18 1 bàcimoit MpiagBolt. 661 bitimeDt amcrie.
164 Id. aagl U. 90 id. fnnçaU.
10 Id. bfféflioii. 5 id. Hamb.
5 id. portDfaU. 4 îd. rataca.
«o id. hollandaU. ift Id. danoU.
11 id. aatfdoia S id» aardea.
I id. aicilicn.
PORT DE ROUEIN.
CRARGCMBWS ET RÉCLAMATIONS.
%y et a6 mars.
f(^ CnARGEM. du sloop la Pélagie c^^.
Hoisêaj^e^ vcti. d'II^iiflrur. — Courtier*
interprète, M. J. Pellecat.
74 fAli eau-de-vie, 5 fûls viJ«*, i>our
M. P. E. Roulland.
1 beril de billon » à ordre.
ig^ CiiAiiGFM. du boot hollandais Char»
les - Patrick - liiLniard , cap. O^iivr-
hand f ven. de Rotterdam. — Courticr-
inlerprëlei M. J. Pellecat.
^éclamatett'^ , MM.
5oo fromagei.— Sauveur- Lasne.
3oo dito. — Lemoine frères.
5do difo.— Gauthier frères.
1059 huches bois de santal et coliatour.
Lemoine frères.
74 fAts céruse. — a fûts colle.— 3oo
peauK salées. — A ordre.
— 1x! >loop la Francine, cap. Pienault,
yen. du Havre, ch. île tabac , ploiub, etc. ,
pour M.\l. Crevel et coin p.
-*«I« nloop angidic Amicil'a , c. Tho-
mas Jam«s , T011. de C4irdiir , < h. r^o3
fiiorceauk for eu gueas(*s , pnur MM.
T^i.iftiii r: li!.%. — ( oiiri. M. Oifvrd.
— l.e Mc'Op nng'aiii Aiirnra , r. Cîrif-
fiih, ^eit. de Hfislol, ch. 3.i4 morceaux
fer en f;ucuM's.^Marliu et fiU.
Cou 1 lier, M. Oiford.
BlOL'VEMkNT do 26 ad 27.
IVAVIhËS B\TRl:S.
Le sloop la Fiancinc , de 74 l-i ^'^^P*
R iiaiill , du 11a\re, ch* tabac, |ilouiby
|*!anchrs.
Le .«lor*p rnglr.is Aiirora • dr R j |. , c.
Criiliih , veii. de Bri»toJ , ch. de gueuses
Cil (cr.
Le sloop .nnglnis Aniiiitia, do 70 ton.
c. TJioiiiH» .laiiieh, \» le CardilF, ch. dilo.
I a gno!i*tte la lionne- M ère , de 29 l. ,
c. I.epixpirr, v. de St.-Malo , ch d*auile
de luorue , planche» de tillrul.
NAVlkES EXPFMLS.
L'' ch.-m. le St .-Pierre, c. Collet , al
de l'oidraux , sur le*r.
L" ch --in. rnèlèn«*»Manei c. iourdan,
al. dr It'jf '.Irairs , sur l(*<>(.
I.e f h -m In >:iiiil»»-lîorbe , C. Lcrct ,
ni', à M rcriiif f , sur li*s(.
I« sl<> '|> rLli*uii4»rr, c*. noiucy , ail.
ail llivir, cil. Pierre» à pUtre.
J.c il'K'T»!.! 'I h f«ic>e- ht- sir 'c, c. F.ebour-
»•<*: , V de îloiilUur , ch. fi\ls vides
Le brick rUiaiiie, c, 2>alaun ; ail. à
J^IirMisli , sur |(*»i.
(4)
Le sloop le Petit-Edoiurcl , c. Bresson,
ail. au Havre , sur lest.
Le ch.-ni. le lk>B-f ère, LeglonaneCi al.
k Charente, sar lest.
1^ sloop r.Aimablei cap. Noël, ail. à
Brest , ch. de cendre lessivée.
La goélette la Caroline , c. Hatej , «II.
à Saînt-Malo, ch. plâtre et verreries.
PORT DU HAVRE.
Mouvement da \% au a6.
NAVIBF.S FJVTRLS.
Le dogre , la M.irîe-.\nne-Cbérîe , cap.
Queuiin , ven. de Rouen , ch. plâtre.
I.a go<*lettc TAutivc, cap. Coulon , v.
de Rouen , sur lest.
Le trots-mâts norwégieii le Borgetha,
cap. Williaiusen , ven. de Londres , c.
colon.
Le do^ la Marie-Louise , cap. Picot ,
veii. de Rouen . ch. de plâtre.
FfAVIRES EXPÉDIÉS.
Le brick le Phciiîx , cap. Blallet, alL
à Pordraux , sur lest.
Le brick les Deiii -Cousins, cnp. Crosel,
ail. à M:irseillo , ch. huile.
Le sloop 1.1 (.alherinc-Josephine^ cap»
Mign.in , sd). à Rouen , ch. sucre.
Le sloop la Jeuiic-Flore^cap, Savalle,
ail. à Piouon , ch. plomb.
Le sloop l'bïipénnioe . cap. Vasseur ,
ail. à Rouen , ch. sucre.
L? fdonp TAurore, cap. Lrasseur, ail.
à RoufMi , ch. ploiiiS , tabac.
Le liois-iuâls auirrirain Pliespérus ,
c-rp. Loïkcll , ail. à Rio*Janeîro , ch.
hailolage. '
Le sloop le Saint-Pierre, cap. Legoût ,
ail. à Rouen , ch. sucre.
Lr brick américain Tlddo , %*Dp. Peer,
a'I. à Rordeaus , sur lest.
Sont dêtcendui ce matin 96 iMrt 1
La Victoire , c. Baael.
La Marie-Louiie , c. LedeoUi.
Le Saint-Ëlicoiie , c. QnMMt.
I.e Charles » c. LecoaraouoU,
Le Mercure, c. Cabaret.
Le Talisman , c. Gougoet.
La Pelite-Eraeitioe , c. Salfj.
LeSaberbcy.c. Hujjm.. .
( f^eni de nord nord'-têi. )
PORT DE MARSEIIXB.
Ztf 17, est Moriîe : la goëlelte lesOhf
Soeurs, cap. Iluet, ail. au SéotfgaL
£e 18, esi entre en qtÊorémtmime t It
brick américain Caliope , c. David Whî^
tier, ven. de New-York.
PORT DE LA ROeHeU.&
iVo.'e des l'entes recueillies à la Boursa du
MuiTe • le a5 mars
a;*! raisMM arsenic, à 4^ ft, So c. , aeq
40 Biiliiera bois de Campécbe , eoopa d'Esp. , k
au fr. 5o c, diiu.
4 aaroaa oochcDilla |iî»c, k 98 fr. , dilo.
(î caiises itidgo IWii{(ale. à 16 fr. 75 c. , dilo,
3o »Mcs café St.-Doaiîngiie , a t fr. i}9 c. i|i, d,
io3 diio dito ilîio , à I fr. 91 c. ii4, dito.
i35 aacs café lisvaoc , i 1 f r. âo c. , 00 antrcpàt,
Le ig, sont entré» : les navires 1
cap. Hecbec, et Gt-éral-llatid , eap.
G. Galcheli , vea. du Harrre.
SoUi sortit i les na\ires aniêrîcaiisa
Herald, cap. Rarker, alL â Mew-YoïL «1
Boston ; Leader, cap. Jonas Jodcs , alL à
NeW-York,
NOLVEI.LKS DE MER.
— On nous mande de Bnulogae, Mi
date du sa de ce mois, que le navire AmU
landais Slrivers, tte ^00 toun., cap. Mb*
chel Sprew, sVtait échoué » le ra.'ttin , sur
la côte du Lorriel , près ÉUples. Il allait fie .
Surinam à Amsterdam , avec un ciiarge-
inent de sucre et coton. 1^ navii ■ cil
submergé, et l'on craignait que la caftai*
son ne fut eutîcremcnt perdue.
PORT DE QUIIXEBEUF.
a5 et ?6.
Sont arrii^és de T'Ulrquieft
LTlîsabplh, cap. P.-F. Diercks.
I.e Talianiin • cap. Gouguet.
La Petite-Krne^tiiie . cap. Salvv.
I.e Superl>e , cap. Hulbrol.
Sont montés , fHSsscs dtbout :
L'Angélic^u:" , cap, Samson.
Sont montés et posés :
L'Union , cap Curlinf»
BOURSE DE P.\RTS, D*BI£R.
Effets Publics.
CIVQ |>ODR CENT QOMaOLIDÉav '
Jouiuanra Sa si SmpL iSm.
78f 4Ae Soc S5c 5f>c .'«Se 6oe 55c 6Qf ?•'
55c 5oc 55c 5o 55c 6iic 55c 6oc ^U 9«^
aBCO?r?rAISS. de UQVIDATIOIIt
Ecb. daaaMatt iSa4,fiB. 8 • ggf iS^
i8a5. 9 4 9>fSSc
Idcaa NoMiSATina, 18a 5 oSf
AK.^i'iT<s DP. 1000 pa., à 4 p.' */«
Avec lois el priaca.
Juaiuuic* é» Dratailm iSi^
looof 99;f 5oo
aCTiOllS DE LA BAI«Q. DB KaTCl,
JUUMMHBS S» JWVMT iftlS. '^
^1^^»^% ^»^»^^i<% ^^^^^%^^^i% ^^i^^^^
THÉÂTRE DES ARTS.
RELAaiE.
Lis DLG(^UEL , LMPRIMEUR E9 CARACTERES r.r t:s lAJLLL-DOUCF, aoe Saivt-L6, K* 34, nis u Païaif.
il , - rîl ^-i; T'î Jfiî
i7ûU Di il»
-fyEfmiŒDI.
N*. 114— «**»Ankée.
LA NACELLE
• ' . ; : , . . y^^ ■
DE LA SEINE-INEÉRIEUHE.
GrttB Fraille panit tons les joara. S'adrcMcr^ poar rAbonneineat rt la Rédaction « aa Bureau de /a Jfaceife , Place dea Gamw9rft*.-48, à Ruoen.
.OftJùplpQWMtà Paris, dièa Bmcaaov-TiiyAtè, raè de Richelieu , u^. y^.-—A,ù HaTre, chez Châ>ill«, rae de Pada. •*- Er. ch» foua fet.librahvs «C
Din^an A^Paatiada Déparlattiant.— Le prix de rAbounemnit est de i5-fr. chaque tniaes ire , pour Rouen, et.ii^fr.^o.e. pacla poste.
■;; ■;■;■;. ;V. ;. ■;' ; , '..avis,
' ÂptèS'^èmain Dimancha , Joiir de Fâijaes^ i ceiie
Fèùtlté ne paraîtra pas.
iV .' ■ »•;■■.•:,■.*'.■■■ ' ■• "•■ ■■ .■'■.■■■■■
Je.suM Vilplfi; )^ .Vei)x conserver le nom raodeste àc mon
père. AncuÂe^ {M'ctiQti^tè. feoo^ ne le nréccdc ; tel qq'il es^
)'en.5Ùî|ii,çoiilcfuf..!ir iaaSisUiigue de MM. de.,... el de.....*!
ce géaire à^ distÎQCtiou me &ur4t.
^bire aux. 9pcieas Qoxns I le3 aoms de M..., et de M....ii
sont de biea apçîchs noms. Uo M..*»^ se fît bapliser«
comme on sait, le jpreniîer des seigneurs de la cour de CJovisi
et Vmb kmm^M dcjè tie» M? .v.ig- dq--tgmiide Dagobcrt. Il est
vrai que Tirage des'nqxni patroniuiques ne remonte guère
qu'à l'anùëé rooo de ootrè ère, et que ce fut seulement lors
de rétablissement hëréditatre des fiefs, que ceux qid les
possédaieut en ajant pris le nom, ces noms se transmirent
dans les familles, avec les terres auxquelles ils étaient alla*
cliés ; mais cette petite observation historique ne' peut dé-
truire des fafts i^' sont au-dessus dé toute critique. Il est
iucohteslable aussi qu'ati jour du déluge , un laquais à là
livrée de \m- jEimille l*.*.., couraitaprès Moë en lui criant :
du moins saus^jt .^ns .1 anche :h'S titres dès £>«.>. Tous
ces faits oui la m|me. authenticité* ; .. . i.*. :..
Honne^lt. atix 'jioms qu'e râJniiîratrôn ou raffection des
peuples a contôc'rc^! Ppurquoi les titjres, s'alient-ils si mal
avec ces noms? Pourquoi ne dit-on pas Te marquis AVas*'
Linglon, le comte FVanklini le baron* Foj, le chevalier
Voltaire? . ' .
Si vous détrtibes les titres, disait un membre du câté
droit de l'assemblée constituante, comment illuslreresT.v.qiM
les noms ?.eon»Bien( remplacerez-» voos celte formule sublinôie:
Un tel f /ait coniiûf pour. Avoir sauvé F état un t^l Jour}
Kous dirons simplement ; un tel a sauvé tétat un fel Jour,
Impartit M. Lafayctle, et la réponse était aussi pcremploire
que siiufJe.
On appelle surnom une qualification spéciale ajoutée au.
nom de famille « el tirée de quefaoe circonstance parlicu-
lièce à l'individu auquel elle s applique. Il y a eu peu de
avrnoras plus honorablement acqub que celui de Bonlan"
^«r , décerné par les Parisiens reconnaissons, À ce prési_dcii^
du parlataéilP^ui^ y "pendant «né rigooreuse fainine ,~ avait
coosacvé pmqut^ tout Ma hÎMà aGii«ter*4les <«riaes poiar
atimehter la capitale. Oàlmatie , Môskoi^a , Danlaîckt Wa-
gram , Frioul, sont de glorieux surnoms. Donner de pareils
surnoms, c'était personnifier la gloire et animer des trophées.
On se mocquait . devant madame de Staël dès grands
seigneurs de la cour do roî Ci|^îstoplie et de leur noms.
—Pourquoi rire , dit-elle , do due de Marmelade , o'jives-
vous pas eu en France les ducs de Bouillon ? '
J*a»siste à uiîe assemblée : le président accorde la parole
à un orateur; un nom romain frikppe mon oreille, j écoute el
je recouiiaîs bientùt, aux^discours de cet orateur , qu'il est
eu effet cathoi'ique, apostolique et romain»
lî y a quelquefois de singuliers rapports «ntre les noms
et le personnel de ceux qui les porte ut. Gabriel Diinionlin ,
Curé de Ilérnay , et auteur d'une lustoire de Normandie ,
raconta naïvement les expéditions d'un ioquisilenr pour la
foi. Ce saiiit homme dimiuua singulièrement le nombre des
fôcrcdutes en Normandie ; car il converiîssaîl les uns à la luenr
du'bÛcUcr des auires : il s'appelait Feuardent, Le beau
nom* pour un inquisiteur ! . -^
Ufi fcrituinalibte du dernier siècle .( Mùgard de Voug^ans) ,
avait ,c4;^ervé. ces rapports du nom avec la personne; au
nombre des -.^udices qui peuvent servir à reconnaître la
culpabilité xl*un accuse, i\ cite te vilain nom çu il porte.
Celte .dociribè petit sans doute paraître étrange; mais un
acte-d'arèlisafipii oii l'on mettrait à la ct^ar^e de l'accuse
Je Wàîri' noni\'iqiCll porte , seràil-il beaucoup pins ridi-
cule^q^eJcts \>Uçf^is du jour ôii le soUiciteur o allègue pour
toule recommandation que le beau nom guUi porte l
IT parait que ce goure de recommandation était bien puis*
saut dans Tancieu régime , puisque tant de gens s'emparaient
du nom d'autrui , ou déualuraicut le leur pour gagner de la
considération.
c .JaaAÎa.Mi paysan qn*on appelait Groa-Pieff#»
» Qni , n'ayant pour toi^ihiÂn.qn*!)» seo) qttartkrda tcrrt,
n Y ut tout 4 rentour, faire ua iossé bourbeux,
a Et'délMoqBienr de Tlsle en prit le nom pompeux. »
ÉcuLK DES KmimW. Mèf.-èrê.
On en était arrivé an point cpie, selon nn moraliste, on
n« roconnaissMt en Fr;mce, ni les hommes ii leur |iom , ni
les femmes à leur vidage.
Il semble quc/^'nos jours la considération de^'rait exclu-
sivement s'atttfchcr à la personne,' beaucoup de gens persis-
tent à vouloir vivre sur lt>ur nom. N'avons-noos pis vu un
grave procès entre les D*'*' et lea C**** ptrar sffi'oir êi les te-
conds pouvaient Eaife précéder leu4 n^o^' de celui de D*\
Le» deux piTlies OM tiiisf lin ^rand intérêt d'amour-propre à
(a
r^ proch qtoS « Ptê. fvirlë jiijquVn rjits.ftion : MIft ont rai-
son, dirait t|iic:qii'uii en paioiliAiit un \et$ iJi*0.heiio i
« Qne lear mltrilltil • Ht d'^vhso^ pu lU nom ? »
11 t\y a qu*iine difTôcvînce ciilro nous, Jis.iit Cicéron h »n
patricien c|iii rroynK qnf la v>^rtii Je u^% :*u*ux le di5|}tfiii<iit
d'en avoir lui-même : Je »uis It prcniicr de mou iium , el
toi te dernier du ti^ai
Pourqnoi bonorer dans le fils le mmle-du-piurt? C'est
honorer le hananl. Ne serait-il jms plus juste t)*honoff€r dans
le père le mérite du fils? Ainsi la consiaératîon publîqne d«»
viendrait le prix de ouelqae chu^e de réel : {'«Mucation et tes
hoA% •seiMpïes donnes. On proposa celte noblesse inverse à
l'assembléii roqstiluanlc : le rûié droit rejotia la motion. Os
mesfîenrs crai($iiaicnt sans doute de compromettre la no-
blesse de l^urs pères.
Bernard in-de-Haint^Pierre dit que*qtic part, qn'il n*en*
trndait pqs sans ëiBolîon , dann les promenndrs pubîiqtt^s et
dans la société, Jes noms de Paul et de firfiù/iic^ q un son
dêkicieux roman a Tut donner fi tant d'enfans. Plus d*un
autenr a en fa mou r- propre de voir ain&i se |K>|MiUri*cr \t*%
noms de ses personnages. Pciidunt sa Irgation à Koroe, M. de
Cb... se trouvant parrain d*u«ie pi*litc fiHo y voulut loi donner
le nom A'rltaii. Le pr4trc refusa n**t» lauilîsque, de son
côlé^.M» do Ui... insista avec toute l'obstination (i*uii autenr, -
et U fierté d*un anibass:idriir. La rbo<(«? fut soniuf>p an car-
dinal gouverna ni qui se trouva de lopinton du prrlre, M. de
Ch... persistait toujours, et tcrniiuMÎt IOff<( te» argumcns, en
disant «* qn*il était bien ridicule que ce fût h lui qu'on fit une
pareille difK' ullé , car « observait*il ^ votre cmînence , entre
nous f doit bien «avoir que d*Atala à toutes le» autres sainte» ,
il n'y • pu grainU difiércAce' (ij ••
%%«%A«%^«
LEÇON D'ARMES.
Les ancien; avaient leurs diables , comme nous avons 1rs
nôtres; mais chez eux, le mot diabiê ou Utiittun no sepir*
naît point toujours en mauvaise p^t : il signifiait rtprit , 1
génie , intelligence. Ils pensaient crpondatit que cbacun avait
son bon et »nn mauvais génie , connue nous croyons avoir
un ange grdien qui nous protège bien ou mal cuuLre le
diable.
il est mal heure ni que l'on n*ait pu se pa.^ser de démons «
et qiron leur ait douné une telle pnivaurr, i^u^ riintnme
el son aillée f^nrdien, dont le pouvoir r*t, à la vérité, limité,
lie peuvent que trë>-rarenicnt leur résUter.
1^ difibir priMid toutes les formes , les plus belles comme
le» plus liitl(.-u<ip> , rt attaque nosànies par la «rdiiction coniinc
pir la teircur. Nous somiiies donc <lans un état de âiogc
continuel , et ^i le soin de la défense de notre ame nous tnur-
inentait comme il Ta fait pendant quelques si ce les, notis pour-
rions bit^n rentHicer ii toute oicupalion autre q-io rtMJe
d'rrniiof iMT lo diable de s'introduire cliPS nous; mais il
n'eit plu» aujourd'hui l'épouvantiil le plus redouté , et
cependant on ne se connaît ps da\nnrnge,
i.e diable u , dit-on , emp'»rl(* p'u>ieurs individu» , et
in^me dr» >:«int<i. la crainte d*étre aiuM emporté a donné
Mru an senncnl , que le dtah!c nVcmporU* si ^ etc. , que Pou
prononce aujounKliui comme tout autre expression aOirDia-
tivc, !taT!< v aionter de conséquence. Vn rordr:ier qui a\ait
rei-u riiopitilté dans un châle.! u , parut si hnnibli* el si
Clin lie au fh^t'*'aîn, que celui-ci \oulut s^1mu^e^ à ses
déiM-ns. 1! 'uî piojtosa une jMrtie de cbnsse , et loi destina uii
cÏH'val exIiriii'iiitMit fongueiiv, nonniié A' r//.i/'/r. Le cor-
dflior in^irnit de »nn intrntion , parut se défendre be.tin oup,
ariecta ninui* une vive crainte, mais une fuis en selle, il
] •lui dp^ c!eiv, ri partit au piarid (ja'op , ru ciiant : /tf
iiiuhle m*pntrf ne. Ijt diable i'eiiiporta d;in> nue mai «on de
son ordre , et le seigneur ii*a jsmai» eu depuis de nou\elle de
ion cheval.
\ I ) One anecdote ett tirée da qiMtriènie voloiDe da Mem'^rinl de
Sà'nt€'Htlàne^ qui «mil de pM«fire chet Bccbcl, mt Gr«iid»roiil :
»oitf an nbdrvos cvisplt iuctM«Duueikt.
Si l'utilité d*ufle t}\(y§e sa démontnii tn rjunii ^a mat
qu*eib* a fait, l'invention du diable pouf ?"^ ^ ? -^i •'^^
utilittiincoiite^t^bte. Quède théoaianos«df
victimes ïn fanniNme et de U barbarie de»
On ne \ oyait partout que des cxcoramo«fé# * d
d(M soicicrs.' On sVflTraya , le diable fut 4iS;;;Li^ i ■ ti; rtir
devant des Iribuuaui qu'on créa; .le5,yôss(^ 1'^ fuirai i traltt
en jugement; Dp alluma des bûcheii, et les usnlbeutf «
doublement victîines des erreurs régnftnl^, fnrrpt brfléi
aprèi jivoîr été mis à la question i pour renoncer au préUpfc
pnrle qu'ils avaient fait avec le diable. LTijaotrf mt fki^ T
ft«Âlées de Loudun , des convuUionuaires de Saint-lfeMMlv'>^-
du diacre Paris, etc., ne prouvent que trop le» aClëf'kpflhNftifi
et barbares que peat commettre le lanatîsme. '' '' q ^9
•ti.:
Appuyez -vous ferme sur le côté gauche ^ el laiiicS iHeflii't
partie d'roite à elle-même : n'y faites pas plus 4*attéiitÎ6#|^|ik
si elle n*élait |)as là. Tons les tems et mouvemeiu 'dUlbiBI*'
parlir.de la gauche ^ et \a droite ne .fioft^,qu*bBi!if.'ltea(''
votre adversaire fraucKomcnt , el ne le ^pitùéÈ'^fig-''étmi
dessous. • ■ -1» I)
Roîdisses le )arret gauche , abattez la main gauche , IM^»-
le bras droit , et faites céder la droite : une ! ., ^• '
Fendez- vous : detix ! *
Voii« voyez que vous vous êtes irpp fendu , et ffÊt fW
avez manqué le corps. Vous ne pouvtz plus vous reiewr^t
revenir k la parade, bi l*advirrir§ire a'cUit ténu en Hgne,
vous seriez enferré.
VoyoMis, zeiiieli«x-> ous en garde ! Deu« appek âm
droit. Rompez de la çuucTie , niais WteiatteiHW
lorsque In gauche rompt ainsi, c'est pour niieuv inarcfcrr.
Passez le demi-cercle, et q<rànd vous aurez tout ranaMê,
ripostez-moi viveineiU par une qoarte-basse, et releres-vont
en vous tenant toujours en garde, pi et à parer la riposte db
l'adversaire. Une ^ deux y demi^cerclt' ^ ripostrz ! Ceat ceb,
rcleicz vons ! L'i*|)ée de qnaHe. Dfun ap|»els» Rapporln le
talon (Troît a ta bonde du pieii |;auche. Saluez en quarte H
on tierce» Un tour d'épéc , et demain vous passerez k fasisut.
■ L'an 914 , au temps de l'empereur 0|ihon*le4irM) ,il
» y ent Ml éve-que à Ma^'cnce » nommé lUllo , auperwfpnl
H oblni de Fuld , souliz Irqucl il y eut \ne grande faiief
» en la terre. C('»tuy->y , \oyant que tes peu ores caleîfsrt
H pr<*ss<:z do grande faim , il les assembla en grund nonibre
H en vue grauge et les brusla. Car il di^ott : crnU-o ne
w dilleieiil en rien aux raiz qui mengfot If grain 'el M
■• servent de rien ; mai» Dieu ne laissa |>as vue tew lyitUM
M impunie. Car il commanda nuz ratz de l'assaillir eit gfeiAt
» tropp^s et l'afflii^er jour et otiii el le mang.-^r lotil fîf-
M Alors il s'enfuit en vue tour quasi au iniliiu dn MM*
m pensinl qu'il se mil la en seureté , et que les reM u^
» poui Client venir , ce qtie teutcfois ue luy servîf de mn-
n Car les ratz n-^gerent et viudrent sans nuinbre pet^
■ exécuter le iu-te in^Mnent de Dieu. A la fin ce mit^rahle
to home , cof>noi>sint cela , inoiirut entre 1rs r.ittf. jiéUwmi
m croyent que les ratz fjpfçoi nt r/ rusoient anny tm
m nom fS ptiri'ii;s et atix tayis »•
A celte rpo<|ue les rats savaient lire « et les banli il
pui».san< sei^nrurs ne savaient pa^ èp*lec : cVtait an étwAr
nn'racle ; il eijt été complet si \r% grntiUh'^mmes favmi éé
plus iiitelligins que ces b€te^. >rl-Viii?ttr «urait dl
réfléchir à cela ; nnis les hommes du qn nriôine ii^lenY
regardaient pas , quand il s'agissait de pro'bge. La foi sani*.
rendant que nous en sommes aux miracles, e«e«r« w;
il n'en roàtera pas davantage. •
• Environ Pan ii5o, il 7 «vut eo cesicvillt 4t 9i9§^
i^^ admirable et de grande laipctet^ , nommée
^Mpoe y faqoelle èstoît smivent ravya en songes et ap-
nWseufniléiit à parier plusieurs choses ditiines',
(niiiij à loi escripro %on iatio- Elle, prophétisa' beau-
4^5 cbbsieSy comme on ; dit, el s^^iKct Bernard hir'a
!^ j|ii»t»7 dès I lettfTOs. *
«.p^los fort celui-là ^ mais il est bien naïf»
. .: LE Ml-TArHOOX.
H'^jr^JiQux est nn eniinal -qaî pqliule h la Chine ;
iignt les lîeiix humides , -il habite volontiers les
Ci' villes de commerce, Sa Corme est commune, et
I de toutes couleurs; 'd'un naturel capricieux , il
bilemtnt de l^extréme sodplcsse à rextrenie roidenr;
I mal faire et porta h la convoitise , il est d'une
ndise qui a passé en proverbe y andfrjrj-ng mi^ja''
gourmand comme un mi^a'^houx : en France on
otnme un chat. Serait-ce à cause du cri de ce dernier
.qu'il a élé nommé ainsi mi^jra'^hou,
le çq^.ruseis, cet animal est d'une adresse merveîl-
ppr saifsfaire ses goûts; l*élé]ihfitit blanc, du roi de
nc^,c|ecoifl*e pas mieux que lui une bouteille de vîn
»,ojii:.dé Alalaga i le sucre attire sa langue comme
du po't'C<ïlle du chat; il graisse son museau d'huile
lier, et le savon parfumé de Dé'hy n'est pas à l'abri
atte. II ne hait (joint les liqueurs, et pour en rqouir
a^is, ses artifices redoublent;- on le voit arq^é d'un
yeau ou fétu de paille, l'introduire par un trou fait
dans la barrique, et sucer avec délice le précieux
; mais ce qn'il paraît affectionner par-dessus tout ,
chocolat en bâton ; un falH-icant de toiles d'Urnoc,
qu'il ,n 'avait encore pu recevoir, intacte, une caisse
(5)
de celle pAle succulente; enfin h* mi^j'a-îioux ne respecte
rien, poite In dent partout, rongeant même la ficeiie des
ploml)» apposés sur le$. ballots, par la douane impériale,
-^ffff'J" fni'ja*houx ! [Extrait if un Fvfvgeeii CtV'nfu):
ÇOUSCUlPTlON POUR LE FGSIfc . .
..OFFF.aT A UW GArOK KATtONAL.
Quatorzième Lhte.^SQVianyriv^* iVM,
Monrose p^re.— Monrose fiU.o^ChardoD.— Attme. — Jùlieo.-^Loveii'»
dsl, inOMÎc. — I)eaprrz.-T-Lacoinpke-7rfioinpaiD.-^Doven]tcQiL' fiUatnc.r^
H. E Delaroquv.-^Mauroy.— ^oMiut-Dapont, gran.-^F. Gamard« :€K4fp
—A. Jiicqaei.— -Perier-Laoas.— -L. P. l<evavaMiar, grcn.— nA.;L«fort»FjQu-
quicr, idem. — P. Bance» aerg. (te gren. — Delamare aloé. véténi^— Vau-
geoia père. idem. — Geoffroy pèf, exHMi|»-~{>^flioqdi^.— ^l^peaimore —
Domilian. — Perrier, ex a«rg.<^Gouppcy, çba».., caa^ paffOrdon -«6c^ ■
froy fils. — Derhf fila « clMa..*-.L. I>9faapx.^J. C. Levciné.-*^L. If. Potteaa.
•>E. Bachelet.--*T.';Deo«e.-*M. B.'Ordon. — A. Ménage.— E. Méttige^*—
Biaise j aoe, ex-car. — I)avivier.^-Bailluitre, chas.*— Laord^qe^T^Sobfa^-r
LepHtox.-— Ouerard. — \itel. — Barabé.— ^Queney. — Diis.f»— U^HMlj,\,ej;-
capit. — Terrier, pooip. — Lodien.-— Andrien, ez-caa»-*TOec«Ax.-7:SoocJej
Taloé, chaa. — F. Picvr>st, gren.— A* Orinobard. — Dai^ent aine — T. tlîir-
geot, — C. G. Loyer, ▼éiëran««^L<N-aiier jeune, gren. — Hébert le jetine.—-
P Leroy. — J. I^niy, gren«*-Koqbean,.gren.—- FraD<;oia le jennè, ehaa.—
II. T)e!acroiv p^ris>««Lingoiat ■^P- capit-~A. Delalande, gren.'^Chefdni
fiU, chaa.-— Ménage aine, ida-^C. [couver, nitr. de* lo^iav-*>PIamb4jrd, çb«
— M. Frenool, idem. — Objple.—'ôardye, chSs —A, Btobelel, idf mw — "VL
Damort, ideiii . — L. Dronet, ide/n. — S. Hatè, ideVi*-P. :Has^ idem.— C.
Delalamle, gren.*-E. Boisson, idem.— 'A. Lein«iinier,i4cpi<->-'I*«,Dognrd,
ideip. — L.*Vidal, idem.-— A. I>elannay père, ▼4<éran.-— Leçonnirrer,[^Thte*
— N. Lonvef, gnm;^— Aubin filaycha» — L. K Beribeanme.-«>D. ^6nm^^
ch.— S. Langlt-t.-^Parftiit-Havé»— Lanceitre. — Frileux. — Marin, deCsnn.
capor.— Tbîout,-»-Delamaret-T-BelIanger.— Une.— M. Leeoenr» ^t^«—
HnaaoD, Glsi cap. de chaa ^—I>e vrai sue jeone» idem^-^HAnboArg^v^l^t Seigle-
Ledoux fils* — l)evraisne aîné,' vécér.
lo^ Souscn'iticury^'^/iécapilulmtioH juséju^à ce Jour i ^fio(L
(LA SLXTfi 4 OBMAI.T )
omvMtc^ d
f^attHèttu.
PORT DE ROUEN.
.st entré du 26 mars ïBaS / Le
a Fruncioe • de 70 toiin , cap..
L, ven. du Havre, cli. de tabac,
planches et bois de Campetlie.
tier-inLcq)réte , M. J, Pellècat.
Sont enliés le 2j :
;oêlfîtte anglaise le Squid « cnp.
, de 60 Ion. , ven. de CardiJÛT
>nflcur , cil. fcT.
»rick les Amis , cap. Fouas^on ,
tbn. , veii. de Noinuouticrs, cli.
oop 1*En1.ilie , cap. Desmares , de
, vrn. du Havre , rh, talvic , sucre.
!ainl>;irt ic Rojal-Louis, cap. Mi-
, de .12 Ion. , ven. de Dunkerque ,
i«AVinvs EXPJÉor^s.
liasse- marée l'Anne-Wêiie y çap.
t , ail. à Mareniic!».
loop rAimaMe-Ëiiphrosi^ie, cap.
einmc , ail. au Havre.
oop le S:>inl«Pierre, cap. Enault,
»rick (e Charles, cap. Laloë > uU.
Lé' sloop TEliza , cap. I«eprmce » .ail*
à Isigny. ^'^ • ■ .
Le dogre le Neptune ,'câp« Poirier ^ ail.
au Havre.
Le brick le Malm, cap. Lavergoejall.
à Bitïst.
La galiolte la Mane-Gabrielle , . c>)p.
Roussclin , ail. an Havre. ; '
Le dogre les Deux-Aihis , cap. Biirbel ,
ven. du Havre.
Le sloop l 'A imable-Louîse , cap.Hcberl,
ail. àConteville.
Le sloop la Pélagie, cap. Boissoye ,
ail. à HonÂcur.
Le chas:(e- marée le Mentor, cap. Guci-
gan , ail. à Bordeaux.
Le eha»se-inarée le Sain^ Pierre , cap.)
Roiieilec, ail. à Bordeaux.
POIIT DU HWRE.
Moùuetnent du 37.
Sont entrés :
Le sloop TAngu^ttî , cap, namhînr,
ven. d'Honfl*»ur , ch. rucrp.
Le paqu bot anglais l>> Pr'nce-Çohûiurg,
cap. P«»ge , ven. de Sou'ûauïplon , <:h.
passagers.
Le sloop les Trois-Frcre? , cap. Du-
bourg y Ven. de Rouen , sur lest.
Sont sortis i
Le sloop rAtcfde, cap. Decaep, ail.
k .Rouen « ch. sucre , etc.
Le brick le Mars , cap. La Vallon ,
ail. à Brésil ch. bots de conslruction.
1^ brick l'Auguâte ^cap. Poulain, ail.
k la Guadt'loupe , ch. ballotages.
La goelede la Dorade, cap. Dutot ,
ail. ,à Baronne, ch. bjé»
P^entet recueillies à la bourse du Mavre ,
/c 26 mars*
10
108
6l
16
6..
surous indigo Oniiimalo, à 11 fr. j5 e. ,
acq.
sao» indigo Garthagène, a 1 fr. 98 c. ip ,
dir«i.
êïte* café St.-Domingue, \ 1 fr. goc, diro.
b:ifle« colon Louisiane, à i fr. 37 c. iia ,
(iito.
diio dlio Rahia, & 1 fr. ^S c. , dito.
dito diio Uav.inf , à 1 fr. âo c. , difo.
Clisse* siicie Havanr, lilane, a 67 fr. Soc.
en en/ropôt,
br>ncanra café Havane, à 1 fr. 65 c. , dito.
ballf» girofle r.ourhon, à 5 tr. 75 r.. diio.
driiii«caisscs thé SoAtchaôn, A a fr. 5o c»,
dito.
— Par teftre dn eapiwiae DeUvoipi^re ,
csiiioiandant le nafirc frjnçai» ta Claire, datée
cjimrr U 17 février (icraier, MM. Heilijr et
tA$ appranaaM qiia oeiuifire« aliaat dti la Ao-
chellr a Ne%v-York, se iruuvail a cette cpoi|ue,
par la 4ég. » latitude N » et 4 1 dég. , loug. O.
Tout réquipagc était en boune • mié.
— l*ar lettre duj Tcvricr, MM. Eyriitfrèrca
ei coinp. «ppifcnaent Thenreuse arrivée k la
Poiote^à -Pitre, le sG i*avîcr «iernicr, de leur
navire PAlf»gkt«r, eapinÎM T. Uruaeiean.
— MM. Frèrei Vac«|ueritf apprenaeni Tm-
rîvéeà la Poiate-A-Pifre (Guadeloupe >, le a6
pmvier, de leur niYire le9c.*Pierfe, capiiaior
A. Allègre.
— Leaurire l'ANdn, capitaine Vao Laav,
puni dellourn pour ^falnbourg, eit relâché a
ItaUHgaie, le %o mar», ayant perdu une ancre,
un cible et •«• voiiea.
— Le fuvîre Gforfa, ail. de Bordeaux i
jlliofna, eic relâché k Dej|, lo ai de ce moii,
après .iroir touché >ur Goodwiu-Sand.
^ Le navire la Marie , capiuine Pepîn ,
allant de 8t.-Malo à Bordeaux, avec un cli:ir.
1 cernent de fab.ic. toila <*( beurre, a «choaé lur
a Barrera- l'Anclaii. Le Cnmmiiaaîre de Ma-
rioe a faii proc2ter an dcch^rgcmeni.
ItATfRES EN CIIARGË AU IIAVRE,
Pew ie grmnd et te pûiit ca6oi4ift:.
Pour ELeneur et Saint-Pétersbourg^
««de beau brick- fnirçiiif la Junon y.^n
port do 1 58 ton. doublé ^ cloué et chevi'lé
en cuivre , ajaut des eiiiinéiiageiucDS
trèi-cofu modes pour les pa«sHger>.
S**)r«sf«r, à Parii, k iV» Uibarraqnt»
rue Saîut-Marlin, 11^ (ig ; à Itoueii , à
MM. Delj fontaine et C p au Havre, à
MM. V* Ijefpvre-Rous^ac « lab.irr.iq un
el C*, ou à MM. (ioJefroj ficfei , cour-
tic ri.
Pour Londres, -^ L.i goêlelle aiigldisc
le John'Cl'.Vargardt f tap. Tli. VV ood ,
ayinl In m.'ijoure partie de sou cliiirgc-
ment af»urê(-, partira le S avril procb-iiii,
en a vaut pris Tengageitteut par charte-
partie.
5*adro«serà MM. J. Cary et coinp., eu
à- M. IJàhUif GOiartîer.
Pour Lisbonne , en droit utv, — I^e
brick Fannj^ dVnviroti loa ton., (opit.
Rofh, parlii« iuc essaie ment pour cette
destination.
S'adresiuT, pour fret ef p,i«$ «jr , à MM.
MazxactCis, et à M. Mandej iils, cour*
lier.
PORT DK QUILLEHErF.
Sont arrivés de Villequier^ et descendus
û la if tarée du %j.
La MAnV-Joèphf*, cap. M.-ihc.
IjA Marie-Anne « rap. (!oiiito.
La Farisirnnc, cnp. («mncour.
1^*1 D^ui-Ainift. cap. Lcinonnier.
].A riore-Virroirr, cap rourJuu.
\ji .Mjrie«d'Aji.niir, cap. Cauchois.
L*K>pmr, cap. Houzard.
I.a f;o«»r, rap. Vassc.
Le Saint- Martin , r.ip. Dnpnrf,
Le Siiiit-.lacquf»*, cap. Poilcvin.
La Uciîe, cap. l'roudp.
(4)
Sont montés «r pose'» à la marée dm 97,
L'aimible-Halhilde , cap» I^esourd*
Le àNuiit-Pierro , cap. Igou.
La Virgin il* , cap. Cofte.
J>Uiroiidelle , cap. Topseiit.
L*&ipérance « cay. Vasieur.
Le PereHle^Fainitlt , cap. bupaio.
i^ Snccbs , cap Dcllepicrre.
L'Aurore I cap. Banveliiie.
1^ Jeune-Finre, cap. Savalle.
\jà Cathcrine-Josophiue , cap. Magiiian»
Le Saiat-Eiienae, cap. Poulain.
1/ Aurore , cap. Brasseurl
La IMoiidc , cap. Anzoult.
\a l.idin,cap. Lahbi*.
1^ Cécile , cap. Uriz^trd.
lie sloop I A(l«le , c;ip. Lcinarqoaud ,
ven, de Marcniie s , avec un charge loeot
de sel , ayani pris terre hier , sur le banc
de l'Est , à la marée de jour, s'en est retiré
à U iivirre de nuit , et est rel&ché k ce
port , sans aucune avarie.
Calme»
oanrr , é*nM aaveft#
réunit Am
modM , partin , paur h
Dation, en ?erCtt J'iigaugnift fneme
charte»paf tia , W 3o avril pracUtt iui.
S'adresser , pour fret «C nnwutt , me
Havre, ■ MM. SmgroMs, UittCâio tt
oe. , ou à IL Acber ,- courtier ; à fem^
à M. Jean Line, rue St. -Joseph^, ■'S.
Nota, En rerlu d'un traiti ciMlnt
entre l'Espagne et lea Eteta-lhûa , MH.
lea chargeurs et paaaagera aont
fue la pavillon courre la bmi
— Pour Bnfénos^Àxweê. — Le'brkk k
Faune » cap. Morin , arrivant du In Hn>
vane, partira, puur Bué«o»-Ayrea It 5
avril prochain, et prendra fret et naon*
gers. S'adresser à MV| Martin Lamiltal
Ce» » rue Saiiit-Georgea , n* n8 , à Pj
•
Ces Navires sont em dmrga em
POI\T UK MARSEILLE.
Le 19, e^t entré en quarantaine % \e
brick aiuéricaiii hxertioii » cap. Jonathan
llainor , ven. de >'cw-York.
PORT DE BO:iD 'Aï X.
F^es 9t» rf ai , ^nut entrés en ri^irre^
le Ciraibe, cap. Fuye, armateur, M.
Lboiv'lM'r , veii, de In Guadeloupe ; le na-
\iip aiséricain la Rosr , cap, \^rài\ , \en
d*Anvprs, hur leit , à la consij;;iialion do
M. J. Dowiiiig ; les Dpiiv-Aniis , capit.
Oubouii» arinatrur M. Oiifkeyrjft junior,
\pii. df la Havane ; le navire sittfdoi^
Irieizin, ven. de la Coropine, ch dp
sucrf» il.-ivane bois de Cauipeche; pour
MAI. J. el D. Forcade.
Son4 sortie de lu rivière , l'Knlrc-
pri^e, cipit. Lafourgide , et les Trois*
FrrTc« ^ cap. Ij.i/ourg;kde , ail. à la Gni-
deloupe; riloruiioiiep cap. Aoy, ail. h
là Maitinû^e.
PORT DE NANTES.
f.e î8, rvi entrée en rii'ière ^ la goé-
lette l.'i Sf)phip y cap Oossplin, ven. de
Rio-,Lin'îro , h la coubiguation de Mr.
jDeiuard jeune.
PORT DE LA ROCHELLE.
Le iç>, est entre'j U bri' k-^oéletteaniP-
ricain hnl reprise, cnp. lirown, ven. de
Bilbao, il l'adresse de M. J. RaLeau fils.
Est entré de relâche pour cause dTa^
varies^ le brick la J>Mine-AdèIe « de Fé«
camp y cap. A. P. Lf-lKirgiie« nortant de
l)unkpr()ue 9 ail. à Rnrd eaux, à l'adresse
de iSI. i\laubaillarcc| père.
POUR LES COLONIES ESPAGNOLES
ET LE BUi.SIL.
— Pour la Havane, Le superbe troi<-
rol^ts neuf américain llêroiiie , cap. Sa-
muel l.earli , arrivé récemment de la
Havane on 53 jours de navigation. Ceji
Avrs divers;
on JETS PEftors.
N*. ^ i . — Il a été penf o , le afl au soflr . Jbua
la rva derCbraici, depniala nw mm J»Hh —m
qn'ii celle S^âiBl-WicuiBs, hm LOAC^USn es
Spadaelc, en nacee, dana aou ciai 4a mma^ém
roQge. Oa prie U peraoïDC ^pi l'aarMj iep^|aa,
de U icoictiir «o barMD de tm Netene- '
Il y aor» rce
N^ 0a.— U a été parda aianli aoi» nâ*«aie«
I toit »D tliéftrr des Aria , aoii aa mofUnX la ne
jLGmiMl-PuBl r» MU des Canae*, tS MACA
JLItT â trois latif» Je perlât «le rardiïl . Ir Ivf*
luoir cal vyakaaal en perles de corail at Of.
()n |irra lea paraoaiie qni ranrant trastê, âl
le rnuettrc rua dct Carnica, ■* 7J onnvean»
H T Mura reconpfD^.
i
BOVBSE DE PABIS, D'OIU. ..
Effets PuUics.
CI.VQ POUK CENT COtSOUO^,
JoaiAMuce iki ai fi*^ iMm^
78 f 70c 60c 70c 6ci.c .'ioç 55e 4fic
45c Soc 4Sc 4^c
K£CONNAISS. DE tiQvmAiHMr;
icmwtÊÊK» ta 91 Sept. iSn.
Ech. da 19 Mars i8a{, fin. S a gçf nSe ,.f , ,
I8a5, 9 4 9if56a.#iij
Idem NoHiaiTirzs, i8a5 .«, ■
ANNUITÉS DE lOOO FR., k 4 P>' */•
Aiec ioU et primes.
JiMiiiMuira (le Httna^f iIib.
. looof
ACTIONS BF. LA BANQ. Mt FIAKCI, "^
ilil.
M»t
THÉÂTRE DES ARTS.
RELACHE.
L'n. BLOgUEL , IMPRIMEUR es CARACTERES bt ek TAILLE-DOUCE, «CE SiiiiT-Li, K* 34, pkës u Palam.
SAMEDI.
•9 iitM* tS>3..
W. ii5.-*9»«Ain»ffc.
?«
LA NACELLE
'1^
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Ont Feuille peratt tons les joort. S'adresser , ponr VAbonnement et la Rédaction \ aa Boreaa de la JYaceile • Pbce det Carues , n^. 4^ t è Rouen.
Oa s*abonae à Paris, ches fia issoT-Taiv^as, me de Rîchriiru , n®. 7a. — Aa Havre, cbes Cbapelu» rae de Paris. — Et dies toas les Librairea et
Binctean des Postes du Dêpartemenr. — Le prix de rAbounemrat est de i5 fr. chaque trimestre , pour Rouen, et x6 fr. 5o o. parla poste.
AVIS.
Demain Dimanche y Joua de Pâques , cetie Feuille ne
paraîtra pas.
mm%m\ 1
COUR D'ASSISES D'AMIENS.
MM. T. • t . frërei et S .... , banqaîeri à Amiens, le trou-
Tant intéressés à Paris poar des sommes considérables dans
une maison de banque dont les affaires étaient dérangées »
maîi qui paraissait présenter encore uu actif supérieur à son
passif, se chérirent, au commencement de i8ai , d'en
faire la liquidation ,* de société avec MM. €..•••. V
et B . • . 4 • , créanciers comme eux. Chacun des associés
devait fournir un tiers des sommes à avancer pour cette
opération : mais elle était i peine commencée , que les deux
associés G V et B , refusèrent 1 sous de
vains prétextes» de fournir leur quote-part. Un procès qui
paràtt n*étre pas encore termine, fut engagé pour les y
contraindre^ mais leurs lenteurs et les contestations sans
nombre qu'ils élevèrent , en éloignèrent l'issue. Pendant ce
tenu, la maison d'Amiens- se trouva seule forcée de faire
toutes les avances , dont elle n'avait dii prévoir qu'un tiers.
Elle fournit uiie somme assez considérable en écu%, et le reste
au moyen d'escompte des billets qui composaient Taclif de
la maison en liquidation* Cette opération , qui pouvait être
fort avantageuse, devint aussi ruineuse pour MM. T. . « .
frères et S. . . . I^ur crédit fut ébranlé, leur caisse épui-
sée, et ils se virent enfin obligés de suspendre leurs paie-
mens.
La f^tllîte ne donna d'abord lieu ii aucun soupçon de fraude,
un sauf*conduit avait même été accordé à l'un des associés
qui s'était constitué prisonnier; ihais bientôt les choses chan-
gèrent de face. La plupart des billets qui provenaient de la
maison de Paris, ne furent point payés à Téchéaiice; quel-
ques-uns, mais en fort petit nombre , avaient été revêtus de
signatures de complaisance ; les signataires des autres , soit
|»ardes faillites imprévues, soit par la vente de leurs IHens,
étaient devenus hors d'état de se libérer. Un crand nombre de
négociânsde cette ville, avaient escompté de ces billets ; ils
se plaignirent ^u'on leur eût ainsi remis des effets sani valeur.
Ils prétendirent 'qu'on avait , par celle émission , abusé de
leur confiance, et que MM T.... frères et S«... ne s'étaient
chargés de la liquidation de la maison de Paris , que pour
inonder la place d'Amiens de mauvais billets , et soustraire
l'argent qu'ils auraiesK touché en échange»
ï
Ces plaintes parvinrent I la justice t une longue informa-
tion eut lieu : toutes les opérations de MM. T..»« frères
et S.... furent sévèrement exaraîoées, leurs livres furent
vérifiés avec soin, de nombreux témoins furent entendus.
Ces recherches amenèrent la découverte de quelques faits
ui parurent graves et uni donnèrent lieu à une accusation
e banqueroute frauduleuse.
Oest sons le poids de cette. accusation que MM. T. . . .
frères et S.... ont été traduits à la cour aassises. On leur
reprochait i*^. d'avoir tenu des livres qui ne présentaient
pas leur véritable situation active et passive, et d avoir,
dans les derniers mois , cessé de tenir leur livre-journal ;
a*^. d'avoir détourné plusieurs sommes au préjudice de leurs
créanciers ; S**, d'avoir, en disposant d'un billet de Sooo
francs qui était entre leurs mains 9 violé un mandat qiii
leur imposait l'obligation de le conserver.
Les faits qui donnaient lieu k ces reproches , ont été jus-
tifiés par les accusés ; ils ont explique la cause de quelques
irrégularités aperçues dans les livres, et prouvé qu'elles
n'avaient point eu lieu dans une intention cnminclle ; ils ont
rendu compte des omissions et oublis qui auraient fait sortir
quelques sommes de leur actif, et de remploi qu'ils avaient
fait de quelques autres dont ils avaient disposé sans fraude,
ou qu'ils avaient touchées depuis leur faillite, pour leurs
besoins personnels. Ils ont d'ailleurs fait voir que ces pré*
tendus détour nemens qui ne s'élevaient pas même à Sooo fr. ,
pouvaient bien être le résultat d'une erreur, et que l'on q9
pouvait croire qu'ils eussent songé à distraire une somme
aussi modique.
Enfin ils se sont disculpés du troisième chef d'accusation ,
en démontrant qu'ils n'avaient clé investis d'aucun mandat*
L'accusation s'est anpuyée principalement sur l'opération
faite avec la maison ue Paris, en soutenant qu'elle n'avait
eu lieu que pour se procurer de l'argent à Amiens , et qn^eUe
devait nécessairement amener une faillite; que les accusés
avaient prévu cette catastrophe, et que dès-lors tous les faits
du procès devaient être considérés comme ayant eu lieu etk
vue de la fraude. Le ministère public reprochait aussi aux
f censés l'émission des nombreux billets qui, depuis, sont
restés impayés; liiais ils ont expliqué comment ib avaient
été chargés de ces valeurs , et leurs défenseurs ont fait
voir que ces inculpations étaient entièrement étrangères au
sujet réel de l'accusatiou.
Après un débat de sept jours , oii plus de trente témoirti
ont été entendus , et que les jurés ont suivi avec une reli^
gieuse attention , les trois accusés ont été acquittés.
(O
M. RouIIrt, qtii rempIiMnii Jans cotte afbirp le s^ fonctions
du ministère public, y a fait preuve de la phs> lnjhorjblo
impartialité.
Les accusri $e sont dt'feml'ji peml.int tout le ronr* des
dcbalj avec un talent et une tr.in<|iiiilii«? rciii3n|UJiblr$. I/nn
d'eux lurlout a expliqué les opérations coiirm^rCiafes , lir
tenue des livres , et i état de « coin))trs inrriiniut'» avec une
clarté et une prénsiou bien ditYîi;ite eu p.ireille mnlicio.
Au moment de racquitleiiient, M. S ... i'est lt*\é el sVst
écrié en levant la main vers le ciel : à présent que poire
innocence est enfin reconnue, j« jure devant Dieu el devant
la cour, au iioiu de mes associi'i coinnic au inien , et en
présence de la p'upartdc nos créaijciers qni nous entendent,
que nous consacrerons notre vie entière à nous librrer en-
vers euKt €'i que nous.ne retrouverons le repus «l Icbonlnur
Su'.iprèsleur i\oir ainsi prouve que nous n'éliou» pas md;guc:^
e la conûauce dont ils nous oui honorés.
%M %%«%««
M, Plancher, libraire, quai Siint-Micliel, n'i5, à Paris ,
vient de publier , eu ileux volumes, A; Pnrliunt #/<;%' Pyrc^
/ic'ei , ou le <Mtcri//t'ro ^ liadnil de IVspMijJiol , par M. Fraa-
Loual, suivi des r^f-onsy par S'.liil'er.
Le Parti snn ths PjrcnJtis esr. uti (^p.ignol brave , loyal ,
patriote et amoureux. Il comui inde un de ceâ corps frnn'^s
connut sous le nom de Grtcr/i/i:^,à IVprqnr* oii rarnièc fran-
çaise occupe une partie de rii>p'»^M»ï (18 9). Un \oyo;»e rn
France, et quelques actions u«f>ljt, eu Ksp.t^iic , voiiu la
ba.sedu roman qui finit par un maria^'^.
^0 Gurr'l/tfto épouse la fille de M. doSoW'», cspii^nol qnî ,
cgirë et sévlnit par les pro-u^yse» et la piil>siucc du gouver-
nement franv^i^i avait fibindnuné .sa pitrie.
Tou5 les cvtMirmeuf rapporté* tians rit on\r.ig«» , sont vrai-
sniiblahle»: le slyle e>t pur, correct, et /<^ Purt'snt tics
Pjrtnres pré»'*iile doutant pins d*iutéret , quM se rattache
à des épo(|i><\s liistori(|(it'» Irês-rcnniqn Mes.
Cet ouvr.iî;r e>t suivi d'une ;V.»/fVrî hh'gniphtqnc snr
Ft'rdîtuiiul /7/, Sun-Ctirla et Mî'ht^ Il s'mvu'I superflu
d'insislcr sur ce que cette nol ire lenfcrnie (]e furinix,
Lt'S /'ts-'ins. — L u pri nce que Jo» i ht ri/;anb et dV.tIrof ts fripons
veulent a*)n'.*»r . qui rj'siile aux preslig»*» doiit on Tmlonre,
et recoupait rpn* l'astuce et la ru.se ont s^nU eTif.iniê des
choses qni lui p.iraissaient surnalurellr»: : voilà /.r F" irions de
Schiller, ouvr^igc original, philosophique, mais d'uu faible
iutéiét.
%«A%«/««A^
LE SnCTDE.
Après le dufd r;en n*est plui( absurde que le suicide, du
moins j^ le pen^e ainsi ; je pense enrore que cVst le fiit
d'un lÂfho l'e se retirer de U vie et de fuir d<*vaut l'adverâité.
Ce|iendant , je crois que dans cerloines ocrasi'jus , non-seu*
leinriii ret'e :ulioti e^t moins coup:d>!e, mais même qu'elle
n'est que IVAet d'un excès de vertu. Je ire f;arilerai bien,
néanmiMUs. lic dé'eruiîner les cas, |>arce que d'abord je ne
voudiai* pas nutoh^er une choie tiuiiiide en prineipe , et
qii'eiuiiite on trouverait mes citations roniancstpies ; mais
dan^ un nuvr g' di? plus longue h'tleinc « je montrerai peut*
»fre jusqu*! quel point est rxcusablenux yeux du philosophe
c-i'l éçarrineiit jiour lequel la morale se montre si inflexible.
1/hoiiime qni fiar ses profusions frustre ses enfans de riié-
rit.ig>- qu'il tenait de ses pères ; le parjure , le menteur ,
l*h\prcrile ne «ont-ils pas plu5 méprisables que l'être sans
énergie qui sa chercher la |>ai\ dans le tombeau? Oui ,
ri ]iourtûiil les uni reposent auprès de leurs parens et de
leur* coiinlo^'Mis, tandis f|ueranlrc e»l exil*» même dece champ
i>u rienn«*i't s\>ni'aiilir les pr«'ju:»és et les venpoances. Que
foi«t le tli».Ni])..teur el la suicide ? abjiofument la même ^liosc ;
11* iirriuirr df pense le bien paternel; l'autre la seule dot
q .'fl 9\\ riTue de la nature : la vie. Justice hamaine, ta punis
il loiblesdc cl lu ropecte» le criinCi car lu accorde» Ici bouiieurf
funèbres an duellîste couvert dif lang de son maladroit ■!•
vers^ire. (ielui qui conçut le pi^eiaier l'idée de pnnîr oa
cadavre , fut bien fanaliqae ou bfcn «ot. Un fans point
d'hoimeur égare souvent le suicide , et la crainto d*nno
peine tai-di\e ne saurait l'arrêter, quand, effrayé de ict
r*ver«i ii-crott échapper à l'iiifamie. Cette crainte est dose
un frein inutile. Ou ne traîne plus , il est vrai , cei in*
fortunés sur une claie, pour déshonoreK' Uar latnfllo àHjjk
trop à plaindre ; mais il vaudrait mieux laisser cette niéiae
famille dispoier du mort , que de le faire repoaer d^Bf.dft
lieux immondes, comme nous le vovons trop «ouvtnL Qo^adT
donc l'indulgente philosopliie aurâ*t-elle temptfrt TtSAlli*
lion des pas^ioiià juti-dooiales! R.
%«A%%i«%%i«
INSCRIPTION THÈS-IMÉRESSASTE.
A M. le directeur de$ Annale» fraoçaisos
Chargé de distribuer el de décorvr la maison des cî<
Réiiédîcliiis anglais, rue Sainl-Jacqucs , n*. 269, P***'' f
placer convcuablenient un pensionnat coniidérablf^ }*ai m
visiter a\c*c soin toutes les parties de ce vaste bàtiineiii t il
s'agissait de disposer nne chapelle , troia grandes rlaaies, dci
salies particulières pour le dessin, la musiqoe, b danir m
l'escrime: une b^lle salle de récréation , une iofirraenet Otio
lingerie, un vestiaire, plusieurs dortoirs, des chambrai |Mor
les grands pensionnaires, un réfectoire, une cuisioe et m
dépendances, un bciu silon de léceplion, un apparlrment
pour le chef de l'institution, des log^iueuf pour les proroa*
seurs, pour les surveiilans, pour Ifs domesliqneSf elc»«ctC.
Ce l>àliilient a servi de pri^f)n d'étal , dans le lemt «te Aa
terreur révolutionnaire , et il portait encore des Brotcf «om»
b reuses de cette malheureuse dcilînatfon : j'ai trom'd Wmi
les m-.irs, en beaucoup d'endroits, de tristes inscriptions el
les noms de plusieurs \iL'times. Pjrmi toutes ces inKripCioai»
j'en .ii déci>u\ert, avec la plus graude surprise» une &
laquelle s'altache un intér<*t tout particulier; ell^ était Ifooêt
an cravon sur l> revêtement d'une panne, d.ms ad -yttiK
grenier lambrissé, «xlremement bis, éclairé d'uiM ptlile
lucarne; \:ï voici, copiée trèÀri-xactcment :
« Djikt ce trille »«'jonr, r ù prmîi l'Inaoctnaa ,
» Que m'dot irr\i iii:)n iMni» nm taira* , •■ soi
» A prr>ti»u^pr le \kvl\s dr tns (■.'i|»iîvii« , - •
» Fn drmaui niuire moi ITiivît tx V\f,namétm\
« Hel s ! il i-\t donc vr^i : loiit n'eti ^-la Ysiiîlé.
• Cikui^rt , /'./n icrttn,l de notre lîùt^té,
« I7«ji. .. . ^
f^ nom de Catstni et la circonstance dana b^udlo^ 3
s'exprimait ainsi, m'ont £iît penser que ce4 vers mértlo'
d'être publiés, et ](i n'ai pas cru pouvoir les adresser OM
qu'iiUK Annales fran^tiLe s. '
( Anaaici friafaiaca. }
Ml-
MACr-DOLVE.
a
-—Dans le P»irrain^ comédie spirituelle que Peelol a
jouée dtux fois pendant son séjour à Amiens, la garde «■•
tioiiaie vient com|diriieutrr M Dunuid. C'clui-ci renrofchi
tambours au Mercier à\x coin ; à ce mot de Perlet, dct op"
plaudi*seiueu& auauimes et réitérés se sont fatC cnlendie.
( Miroir de ta Somme- }
— !.e grenadier Henry Duhamel s*étonne de voir ^
ter depuis peu le nombre de ses correspondans. Parmi la
lettres anonymes qu'il nço't chaqne jour, il fn est ii^mpri»
mées et qui paraissent cachetées de cire d'e«pagne. NoOi oe
pouvons eu donner l'analyse, attendu que leur obféC B*0t
rien moins que lilUraire ou comiuercial. . ;
sm
onmmi; ci Wmi>n$îtii!.
KODVEILES DE HEK.
If Océan , c. Bond , ▼. de Ncw^York k
AjnÀtefdiim » est arrivé k Ccrwes le ao de ce
mois , ttifaat beaucoup d*eau , et avec perte
de cdiiot , 61 de manoeuvres*— La cargaison
dn HamLourff . c. Detteaan , v. de St. ^Tho-
mas à Hambourg, qui avait relâcha le 8 à
PUmouih , a été débarquée à Pliuioulb; une
{nrânde partie a été trouvée a/ariée. — Le
Zodiac^ c. Hanter, drétind poor Boston,
est rentré le 17 mars à îîrisiol , avec perte
de dOQ beaupré , ajant été aborde daui le
canal par te Mexbroufh , c. Shipton, des-
tina pour le Bengale. — V Aurora , c. Hunt ,
T. de Londres . a fait naufrage le 4 février ,
en entrant 'dans la baie de Grenada. — ^Ao
Prine-cf'ff^aies , c; Smart v. de Londres
k Gaifisbrongh , 8*est totalement perdu le 3
de ce mmis* sur la sablo de la Triniié dan» le
Ilii-ni>rr. L'éqNi^Age Vest noxé. — Af'//;i« ,
c Roiich , y« dcJjublin à Wniteliavc.n , qui
avait écboué aux Rfd ^oses, près de Li-
%erpOo| , a été relevé et est arrive k Whi-
tehavco le i5 du cour anU'^ Le Scipfo , cap.
BoadU • V. de Onblirv» vst arrivé lo 5 à
"Whitchavrn.— /i'j^rmjr, o. Scbcuimel , v,
de Uull , a édioné dans le port de Guxha-
ven , ei ae pcot pas élre* mis k flot faute
à^rêu.'^DémérarUc. %i^ janvier. Le sbooner
/« Margaret ^ v, de la Miriinique, d som-
bré dan» un fort grain qui S'esf tait sentir le
16 d<*vant la rivière de 'Wcyma , un pea à
Tonest d*Oronoco. Le second , le proprié-
taire et un honme de l'équipage ont été
sanvés.— /rtf. Devonihirm .c Tanner , destiné
poar LonJrca , est rentré k Bio- Janeiro le
5 fanvier, ponr décharger une partie de su
carguaison.^ — La Mary , ;c. M* Lean , von,
de Lîiuerick a Glasgow , a échoué, sur la
r ointe de Bornabard ; mais on espérait , si
e temps continuait à se calmer,, pouvoir le
relever sans dommages, après l'avoir al<
légé. — L'EUen » c. Touipson ^ de Whiteba-
Ten y destiné pour Dublin , qui avait écboé
le S t a été relevé et conduit à Aayinglasi.
— Le Belvoir-C asile » c. Barnes , v. de
Dublin il Whitebaven, qui avait échoué
datis la baia de Dundmia « a été relevé et
conduit en ce port ie la du courant. — La
Coronalioa^ c. Wootton , v. d'Harlingcn
à Londres , a re'âché k TerschMIing pour
décharger, ayant 5 pieds d'eau dans sa cale ,
et^tonchanf au fond,-^£e Spcculator , cap.
Carter, de Whitby , v. de SunJerlaud , a
été frappé le ig par un coup de mer qui
lai a cassé sa grande vetguc et emporté des
maooeuvrei, etc.— £4 Àiariantie ^ c. Par-
ker « destiné pour le cap de Bonne- Espérance,
cat rentré à Blackwall , avec des avnriesj,
my^oK échoué près de Oravesend. Il faut le
dificharger.
BÀVIRES EN CHARGE
AU Havre. '
- Pour les Cnyes ( Su-Domingite) , en
iO}tchant à St. 'Thomas. — Le bon solide
Aayire à trois mâts l'Africaîn , doué,
.^o^blé et chevillé en cuivre > partira le
10^ avril procW" 9 pour la susdttc desti-
nation , iôus le GoiniDaodemcnt du cap.
JaiJani. Gq bàtiuveiit , ([iii est d*ime ex-
cellente, niarqhe , offre les cmniénage-
mens les plus convenables pour les pas*-
sagers.
S'adresser, pour fret et p.issage , à
MM, du fioveray , d'Ivernois et coiup.
— Pour la Martinique. — T,e f rois-mâts
la Société, cap P^ouvei , de 35o tonn. ,
doublé et chevillé en cuivre , en dernier
lieu arrivé de cette Colonie en 32 jours,
repartira le 5i courant fixe, ou plutôt
s'il est possible. S'adresser , pour fret et
passage, à MM. Balguerie et comp. , ar-
mateurs , ou à M. Labbé , courtier.
— Powr la Gundcioupr. — Le beau na-
vire la Henriette , de 400 t. , chevillé et
doublé en cuivre ,c.oniiu par In supprio-
rilé de sa niorchc et In comnioJi^é de ses
logemensy partira , pour la Gund'^Ioupe ,
le 10 avril prochain, sons le co'ninnn-
demei)t du cap, Dejoly i s'il se présentait
un nombre sufli^nt de pa-sngeis pour la
Martinique , il les y débarquerait en p ;s-
sanL
S'adresser , à Paris , h MM. ^r;.llot frr-
res et comp. , banquiers; an Havre, à
MM. Martin Foache et fîis , armateurs.
Pour la Martinfqne et la Guadeloupe,
'^^ Pour St. Pierre'Mar Unique. — Le
navire le Bon-Henri , de 4'>o tonn. , dou-
ble , cloué et chevillé en cuî^ re , partira ,
pour cette destination , du 37 au 28 cou-
r«mt , sous le commandement du capil.
Moisson.
Les personnes qui ont l'intention de
charger, sur ce navire , son», priées d'en-
voyer kurs marchandises â bord , le plu-
t6t possible. Il est maintenant^en charge
bassin d'JnguoviHe , côté nord.
S'adresser pour fret et passige, à Paris
et au Havre , à MM. Vassal et comp», ar->
mateurs.
BORDS DE L'ELBE.
La feîre de Brunswick est maintenant
terminée; elle était très médiocre, et
s'est fait paniculièrcment remarquer par
le peu d'acheteurs upii se sont présentés
pour la plupart des articles de la fabri-
cation allemande, et même ponr les
marchandises anglaises. C est le commerce
de chevatit qui a été cette fois la meil-
leur branche d'à '^ai res. Ou a remarqué
particulièrement la trèi»-grande aiUucnce
de commissionnaires et d'agena venus des
bords du Rhin et de l'intérieur de la
France , pour faire des achats de che-
vaux destinés pour ce dernier pays. Ils
ont fait des aUaircs très- considérables ;
et comme toutes les ventes ont eu liej
au complaut » beaucoup de lUMttérare
a été mil ea circuUÛQa.
PORT DE ROUEN.
CnARCEME>'S ET R£CLAMATI0NS.
^^ Charcfm. du sloop lEulalie , cap.
Drsmnres^ ven. du Havre. — Courtier-
iuXerprèle, M. J. Pellecat,
Réclamateurs , MlVf.
68 barriq. sucre. -*3i bouc, t^ibac.*»
Crevel et comp.
4 barriq. siicre. — Dubos neveu.
55o bûches bois de Campéche.— TineU
Ancelot.
120 planches de sap. — Planquois.
I grenier meubles. — Cachelièvre.
l5> CnABGFM. .du sloop la Francincy c.
Renault^ ven. du Ilavre. — Courtier-
interprète, M. J. Pellecat.
Réclnmateurs ^ MM.
?9o saumons plomb.— V*. B. P. Leçon-
teulx.
lao planches de sap. — Planquois.
700 bûches bois de Campêche. — Tinel-
Ancelot.
77h<mcauls.— -2 ballots tabac. — Crevel
et camp,
{g^D-CMAKCEM. du sloop le Sullj-j cap.
/jtsrcs, ven. de Roterdam.— Courtier-
interprète, M, Viard.
400 fromagf s plats, pour M. Fauvel jeune.
4boucputsgarancc.~7a barils cëruse.
Au Porteur.
ff^ CriAttGEM. de la goélette la Bonne-
àïvre^ cap, Pesqucr^sen. deSt.-Malo,
— Courtier-interprète, M. Viard.
Béclawateurs y MM.
6a fûts huile de morue. — Bademer. ■
200 planches de tilleul et noyer. — 181
jantes de roues. — 214 raies dito. —
1000 kil. grosil en vrac. — Dodcman
et à la vente.
8 caisses amidon. — Limard»
— Le sloop le Royal-Louis c. Michaud,
ven. de Dunkerque, ch. de cliarbon de
terre. — A ordic/
— Le chasse-marée la Marie-Thérèse^ c.
Courtois, ven. de IftBouilte^ch. d'avoine,
—A ordre.
Courtier de ces deux navires, M. Lucct.
-T-La goélette anglaise Squir-Deboz, c.
Henry Warrin , ven. de CardilY, c h. de
i85 guensi'S fer fandu.—Courlier-intfr-
prète, M, Oiford,
tg^ CffAFrtsi. du brick français le Cdxnr^
«le 57 tonn. , cap. Jukol^xeii. de Roter-
dam.— Courtier-interprète, M. Viard.
Réclamateurs f MM.
58 barils ceruse. — A. Lebrun.
10 dito dito.— Nélatou.
aboncaots garance*— -c^ harlk cerusO.
—Au Porteur»
41^ CHiRCur. da iloop franc. rEugénie^
c«p. Gondouin^ ven. de Londres.-»
CfmrUer-Miterprête , M. Viard,
Réclamaieurt ^ MM.
a caisseiontils de fer.^Chalo'n.
1 panier plmtet.— a caisses soieries.-^a
rouleaus.-— 556 saumons plomb— lo
barils liiharge.^g barils blanc de ce
riue.^Deibois. '
100,000 aiguilles.— Le capitaine.
0^ CBAao. da smack hollandais Vrien-'
chapf c. Marient^ v. d'Amsterdam. -^
Courtieri M. Fontaine.
Réclamateun , MM.
i5oo fromages.— IJiermite.
400 dîto««— Lebarbier.
5oo dito.— Fauc!ieur.
5oo dilo. — Lachcsnez-IIeude.
8 paquets papier. — Casie-Delamare.
I caisse êtain battu.— ^I. Hansel.
600 fromages.— 10 balles orge perlé.— a
dito pluinns.-^ balles 5 fûts drogue-
ries.—A ordre.
MOtrVEMETT du a 8 ao «9.
IVATIUES EKTEÉS.
Le chasse-marée la Marie-Thcrëse , de
i3 tonn. , c. Courtois, v. de la Bouille,
ch. d'avoine.
Le brick les Trois-Frêres, de 57 ton.,
cap. Guilhomat , yen. de St.*Malo , ch.
de tabac, beurre.
Le tjalk hollandais Vriendscbap, de 3G
tonn. , cap. Marteiis, ven. d'Auisterdam,
ch. de drogues, couleurs.
La platte la Mère-de-Faniille , de 19
ton,, cap. Tubeuf, ven. de Saint- Vaast,
ch. d'huitres.
Le brick Anna , de 60 tonn. , capît.
Dugaud , ven. de Charente , ch. d'eau-
de-vie , vin.
Le brick la Nouvelle-Emilie , de 77
tonn. , c. Billet, v. de ^oi^mootie^s ,
ch. sel.
La galiote THcureui-Espoir, de 101 1.,
c. luvachc, V, de Poligiieii, ch. fer.
Le sloop l'Alevaiidre, de iS ton. , c.
Aon 9 se ! , V. dcIloiilU'ur, ch. cidre.
Le »loop la Jcuuis-Elisc « de ig ton. ,
c. l'aiu ft V. de Hrnflftr , ch. cidre.
NA^IRtS rxpiDiÈs.
Le sloop an<s:lais, PalLis, cip. Samucl-
Searl , ail. ii J riir-' , sur jp^f.
Le chaMt -:iiar« c l'Knfjrt*Prodîgiie, c.
Lebra^ , b1!. à Kordi-aus, »ur lest.
Le Lha9»r«uidr«e le ^aint-Cl émeut , cap.
Talliouanir, alJ. à Jirrst, ch. lioi» de chêne.
Lechas«e-marée lcSainl*..uc,c. Ueshois,
ail. :i Lirdcaux, sur le»t.
L< aloop i'Aiii..!|»ie-nr«îréi*, c. Dubrus-
son, ail. a Hoiifleur, cfa.de fûts vides,
no.r aniinal.
Le drigie U Pcile, c. duichoii, ail. au
Ii3\re, »ur lest.
l.f dioop l'Esther, c. Guy-André, ail. à
Cji^n , lIi. de plilre , fayeiice.
La galtoie I j Minerve , c. Adam , aH. au
llj\rc, ch de boi^ de «.oiiitructioo.
Le »!')oprileur^use-Aiii.ince, c. iirisard,
ail. a <l.icii. oh. de t'jvence . vin , s-ivon
(4)
PORT BB DUHKERQUE.
Sont enirési
Le ai , l>Esp<ffattca , cap. Ferrand^ v.
de Dieppe , sur lest.
Le Jeune FVançoia. cap. Adam, yen.
Je Rocbefort , avec diverses marchand.
LTnion , cap. Paitier , t«u de St.-
Malo.
Le a3, TAdrien, cap. Bernard, yen
de UordeaUK , arec diversei marcb.
La Julie , cap. DrouiHard , T«n. de
Bordeanz , avec diverses march.
L'Hercule , cap. Wittearonghe! , yen.
de Rordeauz , ayec diverses march.
L*Émélie , cap. Brunet , ven. de Bor
deauk , avec disertes march.
Le Huroo , cap. Bernard , ven. de
Bordeaux , avec cli verses march.
L'Ardèue , cap. Pâmes , y. de Calaia ,
sur le»t.
Le Jeune Victor , cap. Trnquetîl , y.
de Fécamp , avec soude*
La Provideuce , cap. Gouvain , ven
de Boulogne . avec sel.
Le Jeuue Père de Famille » cap. OU^
vier, ven. d'Uonffleur, avec sel.
L'Crsule , c. Euimou , y. de Vannes ,
avec miel.
Le a5 , le Pcre de Famille , cap. Fa-
toiue, ven. d'Au\ers, snr lesU
Le Charles , cap. Chillard^ van. d'An-
vers , sur lest.
Le ^orluaud , cap. Gronlt » yea» d'An-
vers, sur lest.
1^ Bonne Sociriê^cap. Lekrgnei v.
de Qierbourg , sur lesL
Sont sortis <
Le 23 , le Liefde hollandais , cap.
Koorn , ail. à Rotterdam , avec futailles
V ides.
The Winsleydale anglais, c. Norris,
ail. à rétraiiger, sur lest.
Le 20 , rOssian anglais , cap. Kxdd ,
ail. à Livcrpool , avec lin.
Le a4 , la lk>uionnaise , cap. Malard,
ail. à Ifou'ogiie , avec charbon.
Le Saiut-Pierre, cap. Rivière, ail. à
Caeu , avec charbon.
Le Succès , c. Delpierre , ail. à Rouen ,
avec cliariMn.
Le 33 , le brick la Constance , cap.
J. Bizet, ail. à Kouen , avec plomb.
L*Adclc-Clicrie , cjp. iJouvier ail. k
bouen , avec chaibuii.
Le Jenoe^aritn , cap. Nojon , ail. à
Cherbourg , avec charbon.
Le Louis*Défiré , cap. Hervé , ail. à
Bordeaux, avec diierses marc %,
La Marifr-Reoée , cap. Lebuis , ail. à
Morlaix, avec diverses march.
PORT DL' HAVRE.
liu 37 au 3R ,
Le sloop le Priniems , cap. Thuret,
ven. de Saini-Va!r»ry, ch. de pavés.
Le sloop le S^iiul-Martin , c. Duval ,
ven. d? Kouen, «ur Ic«t.
Lf s Dru«- ^ ii.i.« , ' ap. Lomcnior , ven. I{
de Honea.mr Itit
Le aloop rAimaUa^PradMet» c D^
baiison , yen. de Aouan, ck. de œrc laa.
ivAtmca umiM.
LesloonlaeDeux-ScBari-Daîca, capit
Varest, alL à Roaea, ch. da sncrt.
LedogreUFéliciiâ, cap. MvdSj att.
à Rouen, ch. de sucre»
Le chaase-marée PHrnrtni Baiard , <.
Couiiland ,alL à Roaea, ch. d'eaa df.yia.
La galîotte la Cécile, cap. DanbaMtt
ail. à Rouen , ch. de ria.
La galiotte PEléonore-DUrda » caa.
Duban, ch.de pousse.
r^ gah'btte laMarie-Détiff^, e. Blaailil,
ail. à Rouen , ch. de sucre.
Le sloop la Bonne-Mcre-de-Panflb ,
cap. Maillard , ail. à Rouen , ch. M
planches.
Le sloop le Louia et Faaay» a.
ail. à Rouen , ch. d'hnîla, ata^
cap: Eagal.
.f
PORT DE QUlLLEBEE^^j
Sont arrivés éê FUkfwUts
La Charlotte luMoises c. A.-|f.'ûffaC
Le Saint-Nicolas , cap. Leprinca.
L'ESîsabeth, cap. GoaMi. ^
La Louise , Csp. Courage. ,1
L'Anne-Chéiie , c»p. IWarelm»,
Le Zélé, cap. GcorgirUç. 1, \
La «Sidonie, i*p- îTaioelioc/. ^
Le Pierre, cap. Chevèllwf . ^. .. •
Sont montés à Ia9i0rém\ésslk€fxfosis
au porit
L'Union , cap. Fardai» - - '*
» » , cap. Maillard.
Le Coarrîer , cap. Routia. ;
La Cécile, ce*. Dbafréna;. ' >
Le Saint-Josepn , cap.< La
L'Espoir, cap. Tronfrèy.
L'IleureuvrHasard , cap. PoGb. ;
L'Eléonore , cap. Dubasc. '
( Vens cabma. y
BOURSE DE PARIS, D'HIEft^.
Efflois PtMics.
CiVQ POVR CENT rOtaOUDÉf, ' ^'
^ôf :9f Soc ?9f yBt 95c ggl 7ei ^
fiEco>r5Ai.sa. De LiocioATigay
JvMiuiAiMc du SI Srpc iSii. .
Ech. da sa Mars i8s^ , fis. I a a|)r eSc
|S*S. 9 «{rfeséTSa
Utn NoMrsrâTfvat, 1814 !
afv.vuiiLH Di: 1000 ra.
Avec loti et pria
JouuMKs éê m iiaii it*^ ^
looof
ACTIONS PF. LA aA>Q. OE raaaçKv
loHimMi # Jm^m iSal '
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1 1 I ^j
W ^ Wé' ^«^ <•-
Erratum. Dsim noire aoaiéro #falci ,
lies noms , première celoaae , «a Usa es
iaron Foy « liiez baron Fax» Noas te
réparerions pat celte erreui Je notre arête.
l'il nous Clair p<-riirif Je parler pofinifae.
L.. ULOi^LbL , LMPiaMbiUU L.^ CAUAGIERbS ri £> lAILLE^DOU'CE , aLt Sai.vT-Lô , K* 34, PtJU lk Pau«.
^m9^2â
MARDI.
^•. 1 18.— a** AxxÉE. . .^ ^tr'^ ' '^'
Mnini H» Yim B<Ti ■«
'.S-
LA NACELLE,
Oouxuœu 2iw Q'ûumi&cc&f ve^ JviDcewcX/ eh Se UX' jUttetixAiw-e^,
DE LA. SEINE-INFÉRIEURE.
Grtto Feuille pantt lofti !«• jnan. S'adresser, ponr rAlH>nnemeiit et la Ké<1actron , aa Bureau de la Nacelle , Plaça dta Camwa , fi^« 48 « ^ Rouen.
Oa a^abono^i FarUp ches fiBuaOT-THivAms, roe de Richelieu , n^. 7a. — Au Havre, ches Cbapsllk, rue de Paria. — El cbea tona le» Libialrea et
Dinctaoïf fl^ Poatea du DépartemeDr. — Le prix de rAbonncmrnt eat de i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poate.
DU POISSON D* AVRIL.
Le Poisson àApril est une petite mystification qui fait tou*
jours rireanx d^peas du inystifié-
Eavojrer oa (onhomine pour mettre la paÎT ches levoi-
iÎQ , et peodaat ce lemi , disposer à son aise de son logis et
de M femuie, est un bon Poisson éC Avril.
Fairo acheter par un ventru tous les mets nécessaires à
un bon dtner » et manger seul le dtner , aveo quelques anus,
c*esl encore un bon Pohson ^ Avril.
'SxLHoytt chercher à minuit un roédedn intrigant ponr .
qa^il aille tAter le pools au seigneur àlnedttopoUs , qui n'est
pas malade de corps ; c*est aussi un diôle de Poisson à* Avril,
liais donner à de braves gens* un rendex-vous k Madrid
fl) ou sur la place des Victoires, quand on ne doit pas aller
là ni à Madrid , ni sur la place des Victoires , ce sont des
Poissons d'Avril trè^ridiculest
Jusqu'alors ces sortes «de plaisanteries ne se faisaient que
le premier jour du mois d'avril. Cette année, je sais beaucoup
de pkisans qui s'y sont prisi1*avance ; contre l'usage tout le.
mots s'en suivra, et Ton y verra, ra'a-t-on dit , .des Poissons
d'Avril de toutes les espèces et à toutes les sauces.
Aujourd'hui , si M. Martainvitle ne calomniait personne,
ce serait pour tout le monde un fier Poisson d* Avril.
Quand le 'Rt'veil prône le courage , les vertus , le génie
de tels et (cls personnages, c'est nn Poisson d'Avril pour
les abonnés; mais pour eux seul;.
Quand la Quotidienne chaule victoire , c'est encore un
Poisson it Avril.
Aujourd'hui on représente au théâtre de Brnvplles, pour
la première et dernière fois , Louis IX ; raiUclie promet
«ne tragédie , le public n'entend que des psaumes et des
complaintes ; Poisson d'Avril pour Je public ; nuis le pu-
blic siffle : Poisson d* Avril pour l'auteur.
L'ombrageux chevalier Amadis doit s'unir à la belle Elo-
die , l'orphelin^ des forêls , la vierge des montagnes. Un
solitaire excepté , le bel Amadis, est le seul hou^me qui ait
rencontré la pruhelle pudit|ue d'Elodie. Amadis est donc
tranquille : aux pieds de l'autel dliyménée , son front est
serein. Cependant, au bout de sept mois, et justement le
I*' avril , la vertoeuse Elodie met au jour un enfant....
Pauvre mari ! quel Poisson d'Avril !
A l'époque du carnaval , le baron de Béthanie prête des
capitaux considérables à une princesse qui est fort dans l'em-
barras. Il croit n'en tirer que 25 ou 3o pour cent d'in-
( I } Petit taUfe près Pturia* '^-
térét par semai :ie ; mais , à la fin de mars , la fortune de
la princesse est totalement désespérée. Au 1*' avril, le baron
a donc perdu capital et usure. Pour un usurier, quel PoiS"
son d'Avrilï
CUc , cUc ! gare , gnre ! c'est M. Beaw-So'eil qui court
la poste. Vous croyes qu'il brûle d'arriver là-bas» qu'il va
tout changer : Poisson it Avril !
Très-souvent , celui qui prépare an Poisson d'Avril k
![uelqu*un , et se croit le mystificateur, devient lui-même
e mystifié. C'est ce qu'il y a de plus bouffon. «
l/année dernière , avex-vous vu trotter , sur son grand
cheval , ce petit guerrier ? Il était parti comme un enfant
de Mars : il est revenu comme un Poisson €t Avril,
Depuis longlems,- beaucoup diionnétes gens ont jeté leurs
filets pour y prendre les hommes Atlendex la fin du
mois , vous verrex qu'ils n'auront pris que des Poissons
4i*AvUL
Je m'arrête, lecteur, car je m'apperçois qu'en croyant
Voos amuser, je me juis donué un Poisson d* Avril.
J. B. 0.
LE COMTE DE CARMAGNOLA ET ADËLGOIS,
Tragédies ^TAIexandre Màifcovi , traduites de ritalien ^par
M. C. Faukif.l, suivies d'un article de GoetRe, et d»
divers morceaux sur la Théorie de l'Art Dramatique.
Que de sottises!! C'était le mot de mon oncle Suret,
et je suis fâché qu'il n'ait pas lu Adelghis ^ et surtout le
Dialogue sur tunilé de tems et de lieu : il aurait trouvé
une occasion de plds de placer avec avanUge son refrein.
Si M. Manf|[oni lisait ceci , il s'écrierait peut-être : ilfe ne
siringo tielle fpalle ; mais, n'importe, ce ne serait pas la
première fois qu'on nous l'aurait dit et que nous nous en
serions moqués. Revenons à notre sujet : Adefghis est une
tragédie vraiment romantique , vraiment Shak,spearique,^
Le spectateur se trouve à chaque scène dans un lieu non.
veau, et sans savoir jusqu'à la Cm 011 il se trouve , ce qu^
coutribue beaucoup à éclaircir l'intrigue ; et puis des récils
tous en actions , et des legaU , et des diacres ; et vingt-
deux personnages principaux , sans compter les accr5sQirrs ,
débitant des tirades d'une longueur à faire mourir ; des
conspirations dont on ctinnatt d'avance les causes, \cs mo'vens
et les effeU ; voilà ce qu'où trouve dans celle production
di:;ne <Ir I.i viriU»? cl grossîèrc S'-amlinavic. QuVsUc? >ii!
cîTel qu'une lra|;é«lifî , une œ.ivi'C <lraiiiatîi{ue 7 C'cft pour/
ainsi dire un srvngc en action. Or, il fiintiquer îV foi^ 1
spectateur n.-itnrel et non porté, comino* Ila^hciiCf fur'Irs'
clieveui, d.ins \r% con«riU des rois on sons K'ft tc:i(o:i d<>«
guerriers. I^*« plus crl(*l>res de» no4 rompiiridlo^ péii^^ul
du inoins niiifii , et je rne rang*» He Imr* rô»é.' W, Vi*-;»
coniti , daM« xm l)ia!ogHv sur liruii: ih'i' teni'^' ^ ^>r fl'nni'
autre opinion i il développe dc< ruiso.H roiVil!a)^i/<M^î|i^'Jfr>s.'
meilleurs liiti>ra(rurs , et seniMc vouloir se p!af (^r prii-nii
ces p41cs écitvaîns qui, à finrc do l;^ulioinie et d'niisui-
dite , nous ont fait adopter le* niï a.lrninni. (jiid lui 'rr-
pondre 7 Rien, il a dli* rrfiilc djv^iuçf^ par des grhnds
iioiumes. Il trouve M.icbrdi supérieur à Iirir*niiîcui ; tJiit
pis pour lui s'il n'est* pas' de Và\U de Voltuirr. Il voit
dans nrilahnîtus' un 'Jlr.in^f^ nmal|'riijii> ; limt ' pis biiWre
pour lui. JVn conviens ct*priidaiil , on p^'ul Lien faite de
])areilles tra;;('dies quand on écrit d«*s itK'cs cîr.niine rrhil ■
dont M. Iln^o a nou\ellenHMit enrîclii l.i )>oiine litl'ra-
ture (r); ipais pour le Iradurfrirr, il ne doit s'altfiidre
qu'à ài% éfoge* , r.ir if n'sn j>ar son cléjgSiioe siir^).i>wr le
mérite* bii^niar "do *M." Mangonj. *"
c?)
•K.
«AM%««%V«
XO.NG-ClliMl'S.
%«M^%«%««
Parmi le grand nombre de personnes qui se promenaient
lendrcdi à Loi-gi-hanip»* ou a ui^in^uê |MiLicu!icreuie|il :
' M. Acbdic de JnuftiO^v* m palavliC.
M. Çolnel , en \ pin-
1^ compagnie de cen*cnr5« en voiture coupt'e.
(Juelques ûfli'lers g(*néraux , en dili^('n<:c«
M. A. M.iluuivilif , sur une mullc d'I^pai^ne.
]M. de la Mrjjéc, en.cIiaiK*ii pirienr.
IM. Anci'lot, ^arde matadiMln iuVc<7 » en Joruieu^c»
l'n cosaque lIu Don, cii tmîncau.
Sir IIud-oii-!.o<re , ^n soufïlil.
l'n grau'î-ifi.jlre d'écoles , i-n tnj>«^e-ciîl.
l'ne ex-'\':cHcn<e , en5tipin.
M. do la D. . , ancien gouverneur de TKie- de -France > en
Lrouel'e,
M. d»; Miir-i-Tln , on ronron.
M. Apo 'o"-'t hfao!on , fiur «n ron«,in d* \r nch'e,
M"'" l.i r-iuili'sse <!e ruMiîi^, sjur iihl* iuiq:;enre.
M îiii:r<l. «ïl»' , en pnl tlo tli. inlire,
riu^ii tir; vu ni cheyiiliers a Tu i'* al!''t;or'qn-'* , en rétrori-
fii-f, O'diTO'iT f»"nre df \ oit tue e.sl *i iiianv.ii.i , q-ie lei vieu»
iiit'valiiTs ii*ont pu', tual^ic teurs cfiorls, parvenir à pa.^scr
;i\*«nt II po|.ti'.ire.
Le jeun«* MI.ln|nî^de..., fiîs de M. des Onatre-Qi:artier«, !.'e>t
" f.iit remarqU'M- en c.lrnfere. fl a von'ii «nivrc 31. .«on'pêre
qui , f*n nniiWf dan« son liôlel, a versé auprès de l'arc de
Il omjih-. fi-l ac'idetil a fit; orcasionné par la rupture de
1.1 ri.iir' Je ia iutiuni: tMi de la deiui-fortuue dans laquelle il
&«.■ Irouvoit.
LKTTRES SUR LA MTNIATCTE ,
FAh MA^Sl•V^• , fli VF o''JAni.Y. (»)
(""cA à rfM:x r|ui exerceut un art avec le plus de succès,
c| :'il .iji, iiii. t .!»• nons en n-^tler Us prvceptt-s ; et Ton ne
Y iina iiitr qi.\i ce lihc M. Manmos o'ait lilc en plein droit
( . J iV.;: Cuurr:cr dvjf Damvs . de» 5 et lo iD«ri.
9' I'd j'ili ^nluiuc in-t) , êur %clia. Trîx : 4 fr. , eC 4 fr. 5o e, par la
1 ' »'r
A 1*411 :• . c ht-» I onit Jiw rr , r«« Saibt-Ja^«pief » n. 5r;; ci thtt l'Autear,
de publier ses Lettres sur lu MMature. Cet liabile peinirt a
. rassciuliié dans if^i ouvra{;e auqoef il m su donner la forme
d'Mri'tthiian épistolaire, ttmlc la'^^rie d'un genre qoî a
f^irsa k*émitati*n. La iiiiubture préfetita iflui de difficollct
' qu'oil ^c l^ingine conimuncmont , et comitte ledit II. Mav-
sov , T>ier/des gens qui ne jugent àm mérite d'un Ubieao , qv«
t |^rsa«n;|neHuaii,pioaoiiGcotbai)rfeiUentqAe là inînialurc nK
le fî'^nié Ati^M lequel il est le plus aisé de réussir : nais Teipé-
■ife^rK" a-pi^tii-é combien celte opinion est frivole , C« la 'fiÉÉif
' c^^lébrité quese sont acquis f sabtjr , Robrri LcfibvM', Cmpjiu. .
^ Mme. Mie, son élève, démontre assez le cas %M If^Cip^.
iidi<»s^ur8 font cTun gettre dans lequel li pea d'ârtialat. ea
fait un nvini.
L'onvr.i^e de IVf. '^faiMÎon peut servir de gnidc à UWf.
qui veulent peinJrc la mMfalure.'J.éa leçon» lesljWuv îia ^ _
tvnfes V sonr^r^irh^h^es avec darlé'ei yn^tkioai; fiXMgl^.,..^
réi qu'il «S su Ntraf:hcrauii notions préltiniaairea » tuM^nçhfkr' **^
ch^r )on livre , non ps seulement coiniae un outraga tUAt^^ ^
fiiàîi encore iton'une une lecture agréable» II. n'y a ,q«*iai|i^,
pralique longne et heureuse qui aii pudoiHiCF à 'M« MU^, ,.
sion Ai^i, ci>nnai<sance!«à« parfaite de inil^vtr f«-iV-fNitf^iFt'.n i
Gorrège : jf^ncV io soà piMP-e ! '.n-:! - .-,
MACr.UOINi;.
»u>*i cou:me lc( _ . _ ^^„ -„-„,„. .,t,., ,.^
. .«.TT' A'ijo.'ird'huî, à^ onze heures du matin; lltutorilé-'atftîr .
saiâir di&-4iuit numéros de la A'àr^/^ff; ' . t»^ h-
— pepttis quelque lem« pour désigner 'no inaLqiy Vkih '
saisit subitenienly on ne dit plus une douku^ liiHgnUanUf^^ '
mais une tlonicnr nniHftgnante^
•^fïtt dit, en*parl>nt de bMIe lune; que f!^eil^larMn^>cai .
a^tre ftt à son ■déclin , qu'il va 1«> plus vIle.'JN'ea Wft^'
in% a&tronôines , nous Jtioii» cru rffri\ar<|nf# lacofmtkae.^.,
— Cîux qni, sc\o i Gi'i'^gnfat , r>-il I0 pfni j$jfif>ii4 Vrkiéâi*. *•;.•
fli6 de nofre Cillicdràley sont lej hotri^x, AAilstf qiM»'; à^ïi'^'' '
ils enrrciont ludinténaut & Tégfise ^n^5 tr/iyi'Atf^- •" ; - .• 1
— V< ici ui>c receUe as$<z bonne p»iir se bien conAulrr s-
lihe loul Cont't.'tulionurl ^ lire »oh Cottrrîrr^ Tfk^rêrr sètt '
AJiroirj se laisser gou\ei-nrr par son Pi/otc^ ronstttl«»r
AUium^ observer Lis Lunes ^ et I.ii%Mi \oguer/(i Nacelle:
—(In prétend que » dans les ciicotistancca- rriciqiia&^, fci.^
point ess'Mifiel est un bon poiVi/^ j pa rce qufaTeC' da liaa -
poùt^ i il est f;i'cile de bien rui)><k'f;rer. . .. ■ V
— !VL rat»bé De^niasuie» « m:»>;onnaire aposlo)M|ué dA Jc^.
Tiivdeni, qui vient, r\i*c antunation^ de terminer géft^qn-
férom-es â Liilâ , llôzehrouck , Vâlcncienne» rt Okiasi^-tot
arrivé à Dnnkerqiie. On assure que la première oanfârlMa .
de ce véii«*rable prédicateur aura lieu lundi prochlia ^-Jfàf
la salle des loiicerls. .
( Fetéill^ tlAntomces de Dunkerqw^, )
— 0:1 a donné h Orléans une re|>ré»eii talion des ymUrn^
Vrr^vr%. Cette pièce si giie a l>eauf-o%ip amusé le»
L'air varié au clatr t^e /ri Lnna . mon ami Pien
couvert d'appiaudissemens,
^ — I! paraît, incognito, depuis qnelqiies fcms; An^la-:
départciucMt du Nord, un {oiirnn! ini-corDiiièri îal ,^ mMEl^
térairc , qui a pris le titre de GuZfttc de Dùketfué; Ce*
nom promet. *>.' t'^
— Il e«t mille inconvénient qwi réitulfe-it âr VisèUeÊ' oli '
l'on est de voyager maintenant en po»te, Une roaa'èaisarv
un e.weu gui rne et te m'fffft , peuvent retarder *pMlÉBl'^
plus d'un i'tiir riiomme le plus pressé du ihoAdeT al la pte^
sâre manière de cbenn'ner e!«t , sans contredit , 'celle é'alka
â pied, car aloi<i on ne craint pas de verser en dieiàîa,%i
de voir se briser la roue de sa' voilnre: voilà pourqaoi'a»» ■
Jourd'huî on voit tant de piétons.
— F.e it^arcchnl de 5/xe Ç»sna la bataille de 'Ponléliajr
en rnlcche, parce qae loryde rrlli? famvuiie nfT.iife, lt~ta&-
trop milade pour aller â pied. Il est bien dca ^i«qai*ir
porteut lien et qui n'en fcraieut p^ aulauti mcaie 4 cha^aL 1
Lnne^ mon ami Armar,^élâ
^ntnm(^ d ^ï^thx$ktL
iirfastÉftE bE L'iPrtEâlEDIV:.
Copié^W'la^ ièfîre *étntù fian la Société
- d'erteotinf^eé^n^ ^ àS'*E<to.2cmUùs-
èf^'ieoyt taire iP^ai dts PiaiiUieuriiit$
a 5 janvier iHa'i;
M AànAoîs d'ulïtdbre iSat , le prôJê-^
cesjtrur de V. %xc. à la demande de Mj
le utifrisire de la macine el des celoiiics ^
fit pari à-la-90ciété^'eticourffgoineiil du
besoia qu'éprornvaietit nos ^ilablissemeifs
colonlfctixfd» bonnes machines k (égrener
le cotonV et'l'rtivita- à*pi;0(>oser uu prît
pour leperfècttoirnenieni de cei sorlfs <^
luacktnes. La société Jiigeanl que celle
mesure aétavt pas la plvs pir(xpix..JL.aUf>t^-
drf2^)mnipleiu6nl- le but désiré, rbt^eprit
ô^* mire elle-niéiuc les essais- néccsiStfîrtTï
p iiH y pfirveiûrvA-cet bilçl elle i^ecueUl^
(lo tQiito> pnrUdcs i'cn5eigiifiaepe';»ot p£ir
le» soins, de M. D iriiel 2 consul amcricaiti
k l'arUi elIèTiL venir des E|al.SwUuîs.ujle
inaciiiiie con&lruitc d^jiprès le système
reconnu dan« ce pays pour le plus avan-t
tagoui^. Cef te^^n%acbiile lui étAnt parve-
nue avec plusieurs baiies do côlon «1011
égrené, ei^^Mt le^i^nrilislréi âiS ià?mai>ori
du il oi:jiy«n( riait «leUre 9 fn djspoï^i-
tion lunefcertainr.qpoMÂlé.-de lai ni^me
malien* l pro\ ènant du Sé&ôgal ^elle s'or?^
rnpa iiniuêdiatement des expériences nr-
ce^saircs pour cônslater là .bonté du pro-
cédé aiaéricaîn.
» Le premier elFet ne fut niilleracin
satîsfaisan ; -la macbine avait été 'm«I
«tisp^'Sêe pOTir- produire Son eiîet; ntms
JSL Hfiirpet qui Ta^Tiit '■ vii' fonctiomle^^n
Amérique, voului bien indiquer aulCôtn-
nr.saires de la sooîëfé , lés moyens de s'en
»ervir et prêïideir à leur» opérations.
.• Il fui faiit^dept nouvelles eipcrien*
ces sur deux espèces de coton.
" Dnus la première on soumit au irtt^
vail de la macbioe 28 livres de coton du
SéncgijI , dont les fiîaniensnVdhèrcrjl (i/ïs
à la graine. La- machine fut mise d'à b6rd
en mouvement p.ir un senl liomnio cl eti^^
^nite par dciix, pendant iVspnce <ie Irors'
quarts d'beures ; elle donna en ce pro-
duit 8 .livres de coton épluché,' et jy-
livrer el demie ^e graines. Total 217 liv
et demie ; perle, une demi^livrc de )>cUU
iilainens de colon qui ont été disséminfJ^
dans la ebatobre où te fait le 1 rivai).
» j.«>deiii|Hwno Ofipériiince'eul lieu sni
du je^on (Véoigie a^lhériinl à 1 1 graine .; \
deux ouvrier» épluchèrent dans l'eàpiicc
d'«a quart d'hf«aie juste , 7 livri^» tln
colon en graine ; on eut pour résultai
les prenjfières se trouvaient pnrf.-iiteiuent|
ntrcs ; il est probable crpendaut que le
de'rbet e&t ét^ moindre, si (*on avait *eu|
soin de faireisécher le colqn avanX Topé;-'
raifon.
» i;e coton nu sortir deda matbiné &
piru en bon élat , et si bicir divisé ((u*on
{itu-ait pli le corder sans le auumctlre au 1
bfa^^ge'.oiHliqairei Les roniuiis^iices. onl
<:rpc4idant cru s'apercevoir que -leidçuts
qui tîniQvcnt les fita^iens- el les séparent
de la graine, en brisaient une partie , cl
pouivaicnt par coa^\juent en altérer la
qualité^ niai& on a (|U<tl(|ue espérance de
reinétlierà cet incouvénient,
» On voit ,' d'après 11 f«>rce et le tcms
employés dan:^les deux <»xj)érirncé.sf, que
detix liomincs, en travnillniil dix iicures
par fout ; obtiendraient dans cet espace
de lems 166 liv'. de colon à gi'.'n'ne nue ,
et EeuiemcDl 96 de coton adhérant à la
graine, ■ . ' '
fl t>n doit aussî observer que pendant
uu'ua ouvrier fait mouvoir la ma :hine ,
i autre peui'lalim^iiLifr de coton et uiel-
tre dans des «acs celui qui en sort.
w II résulte de 'ce qui précède, que
riiijfod'uclïph' dé la machine ainérîcaino
daiïs no* coloiiies, peut" cire Irèi-ulile ,
cl t(u'il est urgent de la faire coimailre à
nos |i4îlnlêors, dont la 'méthode d*égrc~
ner \e totou exig/* une prompte réfornie,
et q"iT oU^dent :iTec la'plus grande nu-
p;ïhencé des omëiio^tiohs dans la cons*
tru<:ii4>n' des tua^hine^ propres à cet
-^ Si ExC4ile lAjni^lrè secréfnire d'état
de irinlérieur i décidé lé 1x1 février der-
niî^r, i** que lea r<»«»uUHts ci-dessus se-
raient cofnmuuiqnéâ à S. Exo. le minis-
Ire secréuire« d'f^îat.deja marine et des
colunios; a"* quMsseruienl rendus publics
por Ja voie des journoux ; 5" que la ma-
i-htiie qui a servi aux èxpjriences serait
acheU'e pour le compte du gouverne-
inqnl., et déposée an Consérvaloire royal
4e« arta et mclicrs. !
attendre, que celle dernière es[>èce de^i
coioife.((Woirgte) avaîitcoJiservé.afM-ès Téi .
pluçèiago iioa petite, partie de JîbiijaeEi»
couru I adhéraut aux graines ^ tandis que
I. Ddft ï B^i 8 ». j'ai .mis. j par votre avis, des
£anue& dans des caisses , au nombre de
ciaq.lfiTes de graines , deux livres moitik 'rois , : et dans trois quartauts. Les uns
un huitième de coton, , «L les autres avaient passé leurs quatre
•On -a' observé, »uisà qu'on devait J^'y i^ftni^e^ d^us up grenier, sou« la tuile, ot
.CONSERVATION DES FARINES.
LêVre de M. Ir ùarori Perry, membre
de tfniUtin r^^-rt/ (Vcod d'»s S :ienre) ,
à M deLonnerie, mimhro et vorrcs-
pondant dcplffsû^urs sociétés d*agri^
càttiire natiofiales et étmngètes.
tournées fur une autre face, mais non
renversées, sbr leur couvei'clé. Ce cou-
vercle .était c^llc antour avec de f<>rt,es
bnhdes de papier. Elles étaient* fail es de
bonnes platiclic^ de chêne bien Sec ,. as-
semblées eh queue d'aronde. Je crois
iiéacviiidînS'C^o les petits tonneaux valent
mieux , sur-toul si on tes garnit en^deJaus
de .fort pipier liUnc sans- odeur.
\ Les upi et (^S atKr^es avaient, passé, leurs
quatre années, ai psi, ^Slaîs 1^ les moufios
n'allo/ij prc/qii<; plus cet çté| .et çie^r^çu-
vanl^b4eatde;ma campagne» pp açpiiert
caiss|es et barils ; el. ma..f:iriiie qui aiurait
.durêdii4^na:enoere, peut-étire aussi saijie«
a été convertie en nn pain excellent.
Cette (grine, dont il me reste 3o pu
4'> livres seiifemedl, ,é\^\\, Jrqtçhe ,.«^-
rei\be^ de bonne odeur ^ exempie ..d*!
(oui insecte , en. tout sénibiabfe a celte
;qu^Dtl aurait moulue quelque* jours au-
paravant. D'où je conclut que ce fnode
deconstfrx^ation-esi^ ben ^ irh^bon ; q\ie
vous ayez pu-. bien rpispo de |-V^opter ,
de le préconiser ; et que les américains
septMttrionaux, ))armf lesqùek vousTavez
vu pratîquer> fout parfailement bien de
le préférer tant pour leuKS exportations
cfue pour les approvisioauemeus îiité-
ricurs.
J'ai l'honneur d'être, avec une con-
sidération trèsrdistiogvée , etc.
Signé ^ Percy.
À droite et à gaucho d'une grande lucarne
fermant. rpar.ua, simple volet* Tous hs
^uçis 9 environ |. on mettait les qu.irlanls
senâ-dessus-dessous 9 et les caisses étaient
I I II
P0I4X DE RPÎJEN.
Mouvement du ii mars au i avril
Le sloop la NouvelIe-AIHance, de 4?
lonn., cap. Duval , v. du Havre ^ chè de
plancbes, bois de Campéche.
l^.sloop TAngélique, de 99 lonn., cap.
Samson , v. de Caeo , cb» d'Jiuile, bois de
Campée he.
Le sloop 'e Sainf-Paul, de 28 tonn., c.
Manibart, v« de Cherbourg, ch. de soude
de vareck,
^ Le sîoop le Gustave, de a8 tonn. , cap.
lîallien , v. de Cherbourg, ch. de soude
de vareck.
Le sloop la Bonncv-Mère, de 56 tonn ,
c. Guillot, v. de B>rdeaax, ch. de viw^
prunes.
Le dogrele .Îenne-Gaston , de 78 tr.*.n ,
c. Roso, V. de Bordeaux, ch, de vin,
eau-de-vie, tabac.
Le sloop rKiifreprise, de 5ï tonn., cap.
l'oitieviu, \en. de Pool, ch. d'iiuife de
poÎ5<on.
liO bateau à vapeur en fer anglait l'Aaron-
Mauby , de 86 lonn. , c* ^^enard , \cu. de
Parij» ch. de malles el effeU.
PORT DU HAVRE.
Koiivement du 3i mars,
havirrs EifTaÉs.
Lehrick américain Sereno, c, Ilarding,
V dt New-Yortk , ch. de colon.
Le iiiick américain Asia, c. Minug, v.
de MoL île, ch. de coton.
Le 'rois-màts ' américain Herald cap.
Simmonsy v. de Boston , ch. de coton.
Le trois-mAlJ amcricaiu Aldeboran , c.
Martint, y. de Charleston , ch. de coton
et café.
NAVIRFA EXPÉDIÉS.
Le brick la Caroli le , c. Soupat, ail. k
Rotterdam , ch. do tabac.
Jfote des ventes recueilli ts à la Bourse du
Uai're , le «g mar$
0 MC café St-Domingiir, h i f. 90 o. icq.
3 MUwt Indigo Bengale ,k 17 f. 60 c. dito.
19 ballet coton Lonitiane, àif 47c i|a A*,
107 ballet «t ballaiB eotoa St-Doaiog«e, d« t f.
tto o. à I f. 67 o. diio.
665 pMK da ddin, de 3 f. 5o I S f. 60, d^
5o belle* ooton Géorgie » à 1 f i3 c. 9i4» (ilto
96 bal&n pioMBt TabagOy A gi & ip es eatrep.
700 eaiaaaa ancre blond, Havane, I 45 fr. dito.
£n yenim publique,
76 MCI calé St<l>onlngae| de 1 f 76 â 1 /• 84
eaot. f Ae«|aitié.
F.
: du Si
PORT DE QUILLEBEr
Soni arri%fé* de yHleauier
au I*' avril.
Le J(«n-BA|>tiitt , cap. Biaaon.
L*H^ureufe>Alliance, cap. Brixard.
L'Aniie-Marie, cap. Laurent.
Le Saint-Clément , cap. Talhpuarne.
L'Cranie , cap. âaloiui.
Soni pai montés à Li marée du 3i.
Le Saint-Pierre , cap. Igou.
La Virginie , cap. Cio^le.
L'HirOiidelle, cap. Topsent.
L'K«péiancfi cap. Vasseur.
" Le IVra-de^FaiiiiIle , ciip. Uupain.
Le Succès , cap. Despierre.
L'Aurore , cap, Vanvelme.
I.a Jeune-Flore , cap. Savollp.
La Catherine- Joséphine, cap. Mngnan.
Le Sainl^Élienne , cap. Foulntu.
L'Aiimre, c»p. Bra«spur.
La Blouze , cap. Auxoult.
La Li Hia , cap. Labfié.
La Cécile, cap. Bri:ait.
L*Union , c.ip. Fardil.
La Bonne- Tami lie, cap. Mouisard.
Le Coureur , cap. Boullin.
La Cccilp , c.in. Dauhêne.
l^e S.iinl-Josepii . rap. Le moi ne,
L'F«poîr, rnp- Onfray.
I.Mi<*iireut-ii:ranI, rnp. Couillaud.
L*l*.léonorc, rnp. Diibos.
L'F'îénnore , cap. Bourcy.
L'Anèlc-Cilien*», oip. lîouvtVr.
La CarnSni-nésiiée, cap. Blonde).
1 *Aim:<hlc-Kliza , cap. Morisse.
L'K«poir, cap. Lcnoir.
'I.a i'Vlicit(*| cap. Lrmenn.
Lt Vil'Tifre, rap. Moisson.
Le Batave , c. Benoist.
La Jeune«Eugéuie, c. Colombe! .
Les Deux-Sœuri^Cnies , c. Varet*
L 'Adélaïde, c.'Beirues.
La Rosalie , c. Persil.
Le Jiooiu hollandais de Jooge Cornelîs ,
c. Gtrris de Jonge.
HoÊa, Le ch.iise-mari^e la Pamille-Réu-
nie, c. Alanie, ven. de Ghi^ffnte avec
lin clMrjpmeût de yin et eâurdo-yie,
ajantprii terre Lier à la aMitéè,aiiV le
banc 44 l'Est, en fiice QaiUeUiif, i'e>t
fait alléger h la marée d'aujourd'hui , et
l'on espère quM va se reflouer sans au-
cune avarie. ^
i yent d* Ouest f tonfraiu )
Sont descendus à la marée du Zi :
L'Elisabeth , cap. Gosse.
1^ Louise , cap. Couruie.
Le Zélé , cap. ijcorgelte.
La Sîgonie , cap. Hamelîne.
LeSainl^rierre , cap. Collet*
La Sainte- Barbe, cap. Lerey.
La Perle, cap. Coedel.
I a Caroline , cap. Hator.
. La belle-Victoire, cap. Heorteanc.
La Bonne-Désirée • cap. Quevoron.
Le Bon-Fcre , cap. Glouoec.
VIlrureuse-Rcniontre , cap. Persit.
L*Ellza , Cfip. Lrprince.
L'ITélëiiP- Marie , cap, Jourdan.
Le Saint- Martin , cap. Durand.
L'EIéonore , cap, Bourcj.
Le Frintems, cap. Luco.
La Joune-Julienne , cap, f^mer.
Le Saint-Pierre, cap. Enault,
Le Mentor, cap. Guegan.
Ije Saint-Pierre, cap. Aohcllec.
Le Fatal , pap« D-.bois,
Le Sain t-Jean-Bap liste , cap, Bisson.
L'Heareuse-AlIiancc , cap, Brixard.
L'Anne-Marîe , cap, Laurent.
Nota. W est monté et passé debout
vingt navires , duquel nous donnerons
les noms dans notre feuille de demain.
(Mc7MC Fent.)
PORT DE DUNKERQCE,
Sont entrss :
Le 26 « le Saint-Pierre, c. I^vergne ,
ven* de Rullerdam •. avec div. oiarch.
I e 27, Margîna hoil. , cap. Huysman ,
yen. d'Aïusterdam , avec div. warch.
Sont sortis :
Le 16, la Ville de Cherbonrg, cap.
Liiirbnn , ait. b Cherbourg, avec charbon.
Le Jrnuc Pi^rr de Famille , cap. Oli-
vier, ail, à Hai fleur , avec charbon.
Le 37 , la Provideoce, cap. Gauviu ,
ail: a Boulogne , avec charbon.
Le 38, les Deux-Sœurs. cap. Lbott,
a!1. h Brest, avec bois et hoîfe.
I/Ernet , c.ip« Bcssac , ail. à Morlaix,
avec charbon,
LV^riène , cap. Par net , ail. k Cher-
bourg , avec charboiu
La Lise, cap. Richard, ail. k Cher-
bourg • f^\'ec rharlïon.
Nantes^ 94'
Aa commeocement.de la temaiaeqii
vient de s'écouler , preaque toiulct s«
bruts disponibles ont ê\i eolevësp à
son de loa 5o pour la bonna i*. 1
uiaintcnaot pm de ehump^eltlm A
teurs tiennent k. dea prii Irèa diaiih
Environ 5oo sacs Bouf%oa ont iti -'—*
k divers pria. PIntleHrf Iota ïê
ont été vendni , 00 aipayé la
laS fr. Queii||iai.iol|^jU. taM
ont été vendus de 4 fr- 4<^S ^ '7
Martinique, beau vert, à 4 fr. GaTc. le
kilog. acquitté.
On ne veut pas donner la Sl«DÉai»-
gue au-dessous de 3 90.
Il n'j a eu aucune varîalioa daaa lai
prix dea autres denrées, quiiraittat diiB
le calme le plus f^ohadL ^ '
Les savons sont cotn 1 7a él 7Sa
Les grains ont été calmes , auari sMil-
ils presque sans variations teBsiblaa daas
leurs derniers CQiifs^^uf je ^ÛJ^j ,fU
vaut 190 k 200 fr.j. ri lôrga iSS'tt*
On a achtié de« iaviuaà fleur m fro-
ment de 5» i 59 Ir. la «aa.^ .a% UL
Quoiqu'il se soîl , de métae, bîC |M«
de chose en via dé'|»ajfè, il sa soaiiaal
ferme au pria de So fr. la barriqaaaa
* qualité , soutiré»
AVIS Df VfiKS.
TCKTB aua ausm^-a
Rûea.U Jeudi Sivtn sti$,9l
en an Eiabll>acmeat de FUalfafii rfiat •• h cas*
inone d*OSaael , pièa ^ fflvUèa da 9elM . S aua
'^;rocéd4 I par !§• WWJthf^jIniiilif # Jlawae
a la Teoie de deas Jeaay^lalb , de chaasi^
ceni ireaie-deaz IwQahM ; dSk» Cardaa, mm la-
luiDoir, une Boadinerie, ei lartn Uaicnata, aairis
■or le aiear HOCim, andaa Fahrii— t., 1
rani d deveM k Haoea ,
la , et tctaeUweol «a la 1
viUe, dite
K0LR5E DE PARIS, D'HIER.
Effeis PêMcs.
crtQ pfiua CB^T onvsouDîSy
JuniiMiae éa n acft. itia.
75>f aoc 70c B5c 7S« Soc 75 a
aFx:OX\Al«. DC UQI.'lliaTIO!V,
ieMiwaear de n Scfi- 18».
Ech. dn laMu» iSasji fie- * a 99! aSc
iSaS. 9 4 97(7Sc
Idem XnsfiSATivii, iSa^* 99^ n c
ANtcir£s DR 1000 n,, à 4 p.* */.
Atae loia et privée.
Jouiiwacc dp Uwrudiii iSai.
looaf 5oc looif a5f looaT 60a. >|a^ a^
ACTIO.NS nr. LA BANQ. PB f^BAPa.
Jiiui»swcc Se iMviar itiSL
i475r ' >i
TIITATRE DES ARtS; * ^i
LES FEMMES VtWOÉf S .
Opéra ta 1 acia, de MM. S^ii^^t «t H^U^
IJL JEUNESSE EX ll£^B.I V.
Cométlie ca 3 actes, de M. Al m wi die ÔfVAL
LES MÉMOIIieS D'IK CÛLu^XI. 0B
HLS5Ahà>S. . ^^
VandevUlecn 1 aace, da Mit, iaiBBal
McAcniac.
Cfl. DLOQUEL , IMPRIMEIR eb CARACTERES et tn TAILLE-DOUCE, wz Saibt-Lô , S» 34, pbès lb PoMa
** s
• v^"
3=
UERCBEDL
K**. iig. — a*^ Anxék.
;. . LA NACELLE, ^M
dowMwu âu* ©oMMu-eAt^c, ae«/ Jvhûewc&/ eh ^& icc> Xdtetakucs^,
. / D-. LA SEINE-INFÉRIEURE.
CrOi't^eaiil^li^ndi tons les jonrs. Sailres^'r , ponr rÀboiineiBeBt et U Bvdscrion , an Bureau de ia Nacelle , l>)ace des Carmes , n''. 43, l Rouen. .
Oà a'ètiDtiiié à PMsy eties Biissot-Tsivabs , rue de lUclulicu , n*^. 7».-^ Au Havre, ches Chapills , rue de Airia. — Et chez tous 1«h Libraires et
-' ÉKreaÉkira^Iwi^ettbs 4a Dé^rtaàieiit. •— te prix de rAbjunernrnt est de \% t\\ obaque trimestre, pour Rouea, et 16 fr. i^o c. parla poste.
his%
UE TOBlfiEAU DE POMPÉE.
aOKAlfCE.
î Lorsque dan^utie tour obscure , etc,
SiéM,% cft ce rocher solitaire
Que les mers seuililent protéger ?
'.<2nel eat'ce laurier ivtéJaire
Qui para^ vouloir Tombragar f
Uu trrtre' 911 repose une épée ,
n'apparaît au millen des flots...*
Salut I 6 mines de Poupée f
, JMes paa vont fpuler nn héros.
£b! qaoit svc sa ceudi<e trompée,
Déjà son nom est elTacé i
Ah i c'est do hont de aon épée
Qn-il doit être encor rrtraeé.
Et now^^ dont il brava ia nge.
Bourreaux y trcmhlea pour votre sort:
il vous légua your héritage
L'oj^prohre éternel de ia morU
' Mais ô Cette rive fatale
Arrachons an moma ses lambeaux :
C'est sur la terre triomphale
<}Q'ib doivent trouver le repoa.
Koroeqn'iUuatra sa vaillance» '
Accueille ses reaies en deuil :
31s ne demandent pas vengeance,
lU ne réclament qu'un cercueil*
LIBRAIRIE.
La riche et précieuse bibliothèque de H. Morel-Viadé ,
pair Âe ^France 9 est en veirte depuis le 17 courant, Ii6te|
de Rullioa , rue Jean-Jacques Rousseau, n*. 3, à Paris;
389a articles la couiposont t la 44*. ei la dernière vacation
aara liea le' 16 inei prochain.
Voici quelques lîTres qui se recommandent à Tattention
àt§ anuteiirs :
Les AÏIttïfiettés do Feu Divin, ponr feîre ardre Jes coeiirs
htto^aÎBs ed Tamour de Dîen. Paris , 1 558 , i/i*8^. goih.
Lunettes Spirituelles pour couduire les femmes au chemin
de perfection, etc. Paris y 1697, m-18.
Les Baisers Spirituels, et les moyeus de se joindre à Dieu en
ce mondé, etc. Pari$j 1899, 1/1-18.
Recueil de Pièces concernanl le Procès entre la demoiselle
Cadiêre et le P. Girard, jésuite. La BajCj 1731 , St^o/»
i/i-ia.
Le Rasibns, ou le Procès fait à la barbe des Capucins, etc.
Êtologne^ 16861 in-ii.
Les Capucins sans barbe, etc. 1761, t/i-8^
Bcslc a srpl Lestes , où Bisle Jésuitique. Cologne^ iSgS, 2 «'o/.
Auli-Cotoii, ou Réfutation de la lettre du père Coioq: livre
oii est prouvé que les jésuites sent coupables du parricide
commis en la personne xle Henri IV, etc. 1610, i/t-b"^
nistoire de rinquisilion, etc. Cojo^ne, 1695, ///-1 2.
i.ctlres -toijch:iiit les honneurs que les cliiuofs rendent à
Coiifucius, :etc. 1700, 1 i'o/.
Slon^If^ de Confucius ( Icgisloteur .des chinois ). Londres ^
1780, i/i- 18.
M(ira!c de Mahomet, etc. Pari^^ '784 1 ««-iB.
&Icuioi'rps pour servira la fêle des fous, qui se faisait autrefois
dans plusieurs églises, etc. Lausanne ^ «74»» '""4*- »^^t
Récit véritable d'un miracle arrivé en l'égliM) de Paris,
Lc$ miraculeux eflfets de Téglise romaine, &ur les étranges
et eiïrojables actions des démons et pyinces dc:i diables en
la possession des religieuses ursulines dé l^uduu. Paris •
i635.-
I.a Papesfo Jeanne, etc. Sedan ^ i633, i/i-8*.
Traité des Eunuqties, etc. 1707, 1/1.12,
Tnitté de rËnclianteineiit qu'on appelle nouemeut de TescuiN
lelle, etc. La Rochelle , iSgi , t/t-8'.
Consultation sur le Traité de la ^Dissolution dt^ Mariage
pour cause d'impuissance, ijSg, i/t-8°.
I^s quinze Joies du Mariage. Roi/6/f, iSgS.
Le Triomphe de la nobie et amoureuse Dame , et Tart de
honnestement «ymer, composé par le trayerseur dés voycs
périlleuses. Paris y i537, *''-8". goih.
Sermon d'un fiancé qui emprunta un pain sur la fournée ,
à rabattre sur le tems à venir.
Sermon joyeux pour avertir la nouvelle mariée de ce qu'elle
doit faire la première nuit.
Les Citrons de Javotte, etc. Amsterdam ,9 ']S6 9 in-12.
Les Chevilles de Maître Adam , menuisier de I4evcrs« Paris ,
1644. "tt-4^
I^ Viicbrequin.de Mattre Adam, etc. Paris^ i633 , in-i;i.
Mémoires de TAcadémie des Colporteurs , 1748.
L'université eu chemise.
Le Passe-Tenis royal, ou les Amours de M"* de Fontange.
Paris y iG&o , in- 12. '
Moyens légitimes pour parvenir à la faveur, etc. Paris.
1623, l>ï-8^
r^ Louange de la Sottise, etc. La liajCy 1643 , tV;-i2,
L'Éloge de la Folie, etc. Amslerd. 172^. inS". Ji^f,
Les chastes Caresses du fidèle Courtisau , etc« Paris ^ t634,
1/1-8'*.
L'Art de Régner , par le P. Lcmoyne, Paris i665 , in folio.
(>.)
L^ milltf •*! iino F.iv^iir«, c«.)(«m J<j cohip, «fr. £o'i fr i ,
L'Arbre «ie |H-'>lmfton . planté dp'.jnC la Uni** iV.\')r.'-Inm ,
fiuc|iicl on lir^ les honMinrs p^ur rfiir^^^r l^i ^nvin» nu
drmt iefiti'*r ém la Y^nt^, elc. Paris ^ if*i8, l'i-H'*.
l/K4prroii cl#- c]M:i|tJifi«, poiirin'ilpr les hutiraiu^ ^\i\ fmitna
irttrrs, Kr. iW^. , i«-4'*. , i?< f'i
|,e livre dr» l.imnorcii ou la Cni-lnilo drs \{m% ^ elc. Ptj if,
K«iAi lur l'H tuQAt ion Jrs Aven;;! ''ff. P#fr 5 ,*»78/> , fn^.y.
1.4 Dante ati« Aveugles « etc. AmmvnL i7|f)) c'i-i8»
Eloge de la M oublie , etc. P/inV , 1 74 7* '*'<- 32.
Onguent à !û bri'ifure , etc. iGio « in-iâ.
L'Hôpital doA Knti«. Paris ^ H^^Q.
Maître Pierre Pailiutin» etc. P<ïr/>, in-8*.
Ve IroinprA plus personne y etc., iÇ^S.
I.f Monde ili."».d>Mfic » etc.
Dictionnaire pïi(oreM|ue et historique, on n<*&cripttoa d*nr«
chitecture , pcinlure, aculplure, vie. , de% Monunieui de
Paris, V^^^a1il••!l, SainM'Jotid, et autres Maisons rovalcs ,
elc, Ptiris-^ I7-W, 1 vol. in-ii.
Traité des rAtintcii.« propres û log'^r l?s aniiniu\ , etc. Leip^
Aick » 1803 , i'I-fol. , fig.
Ujaioire iialurcilc dea llalurUrs, des (Mcnouillea et de* Ccar-
paydt , eu. Parts , an XI , i/<-tol.
PKN.StES DE MlHAIîE\U.
n Si les f.Mtes du monde non.« montrent le despotisme
fnllant s:tn^ re-sc ronire la lil>op|é , ils nous o4tV#»tit an«>i la
lilierlé riMi.ii^-.iut Je ses niine.< , tnira^iAnt le doM>otisniC)
fAl-il dêffMiilu pir une muhiludc ttVscI.ivrs sonHo^'e^.
•■ ,l^s ni«Vnf!s clFets eurent toujours et n liront tût ou tard
Tés ni^itiê^ eaii^ei 'f tF Anjmtïsmr'V^M-'fecTiiRnent terrasir^
d.ins toiM li'> irni» et dam tous li*s p.ivs.
•• I«e dfî»|>(ilMine nVst qu'un col«><«'* l'fTriy.iut de loi!i , fon-
tenu siif niio h.i^r d'argile, et d'.ni'.anl plu/fiiblp, qu'il est
plus arhitrAiie , c'est^«<lîrt» ^!ns ^if »i>feiir *l^lu« Ln»cus4'J'
« MctifZ un lioin'mc \ sa |>lh^p,' il en Tr^titnern vifiq;t
autres à le*ui p! ire : un seul uoniino déplacé, prociir*.* cent
candidats infl:;iii'«.
». LVii» tenir «l'un homme de nit'rttfr^t?^ fcr^Wti^J^^ lïl
plui !(e\t!rr de tout bouiiuc (pii u'l'u a pni , cl voiL'i pour-
quoi le« sols cl \v% fripons por»écul»*iit sans 1 e-sc
H QuAiitl r.iUloiite tutrlaire e?t cr^tpiiliqui? et nionaçaute ^
la Uhvriv dfvwMil licence^ la vrriu^ est un trimr , c: le
n !trii;:e mi ti.iii£tr; li n'c^t piui poriiiis ui de parler, ui
éV'.oufer.
w La plus \iîo des servitude? est rrllo de re5i:la\e qui venl
«a plume ef m'< principes , roijrm^ la piu> udii*iS5C tjiaunie e>t
celle qui >*cxi*i »■ *«r les pon«êv*?. ■ "
Virjhr.iu rf.iit hîen hi*iiri*iii qu'il uy eût pas alpfs de
rcJattcui» quoiuliciis pour le caloiuuior.
DF.S MVNrFACTrhES.
Jamais, i^i' nn orateur » l'oprit humain n*a df'ployé pica
df* oierveil-i*» q k; doivs une ni.inuùcttire. Si un «eul liomme
ri)t été l'inoiiiuir de quclquos-uni de cf*« molk^r^ , il eût
luonUc plu» 'i':M(« il 1^4^111 V que I^.bn.la et New (un. T. à , \^\'€a
cf« ili>\i«l« i<'«lii liieta rap|voJier d^s laines i1i\er»rmcnt co-
h rfr« . il fu>vui" •(ur l\ril atteutif leur en iiult'pio U: br»o n ,
el i-!«a'ei ii.iii> burs cli>inuii.s Iravaux li'â < ! .■Iv-J'truMvs
CA la p*- -.i;.:i'f : 1 1 , voyea i*Mti* in.'i ! !iil..t» utiiapt que
:!%!# da \h m'% iii"U«>mii*'iu • unir cl o i' 11 ' it di*H (iU tlfii:-< ,
i« I K-ilcr fi\ \- ('Oii|)>nt »\m w c .'^•Va«- !>'i* pn* !«i ti « ri
r:i l-ttiH'T il* ii»»n lioiii fl •!').. li.- d- v \rl.)i;f-9 .\-liiiirrz ct'i
\i\\ laniU'aiM ia.ii.is«t*i par la iir«(i>*, et reru.Milis nvrc
f'\tn pji i*ifiiltiario » dècompo*«'« pr i'irl • et rrcrêt*» par
l.ii ««> iH une (i>rnie iiouvelli^ , dc^riir, 1 1 sort.int d'une
umi ifii lure de |upter» le dc|^i:aire d>*s ifuvrfs du gt^nie.
Towc t- fer, b teirc cuite 1 pus prtxicuK à force d'art
qoe Tor loUm^-ni». Vot«i cm rafMii ia §ca ^ cêê
liicdfTnesy an iniîiru d*uQ« ardente wri«ri#v ié\
cou!.?'* , comme une eau tsHamiBét t OQ vtt
poll^^iôre et de ceiklre ; voje»left«^eoetleiêcwDt
produite one iuati<re itieorrD|itible H-iiephitt»»
de 1» ni'* est res%iucilé dcna lea Tteilbrdi :'ltt«i[
rapprociiés; le ciel est près Doaa. .... ^ '. -:
AIACEDOIKB.
— Ta tott«:rîpi:on ourerle eh« M. ^
sera feriaée samedi prociMin 5 coucMii
— î.es numéros de la Nacella qui oui éic $m^iinf
sont ceui ci-après:
a-4o-4G-54~55-57-5o--68^75ç-7;7— 85r^8^
100 — loi — loa-i-icg— Ii3-<i-ii4«
— T.e genre imm.iîn avait perdu ses titres * i* llo«leS||Mi
les n trouves elles loi a rendus. ''
Voici qn** M. de M • . , dont Té fil» flMh nagOm
secrétaire d'pmba^snde en Turquie, a reir^t^ ilet'atéMs
de
mt à
devines oii ?•... Davis la fiiùlel -Vfm pas V!l' %*«i^pb|t«
dans le P^oUaire^Tan^ueil L'illniire aJ^tèai^'iAe-fn^â
r^it ViiPÏi dernièrement /n J^vrtde CésiiT. Camct>fé9L\v mm
le pouv^s, sou eitase lorsqull arriva & ce tende là sckntlH'*,
acte 1".
« Je d/inae à Marcel* us la Cjèce el la iTcia. »
En vertu de cette donation , TluinoraUe vicomte s«
à prendre pofsessîoii de sos étnls;. penoaisevra*^
contester la légitimité de «es érDil», .car ib rs—
une liante et glorieuse êpOf|He.'' 1^
' =;:tTH"tfês'rtifw?wmg'8ir-ti-^iaiflu, en K—i fc
an Cafi des Odonncs v 'drsait : je vois dan» ce }ounud o«
;\iie qui vent faire de l]^prit. Il p.irail , lui répondit «o
assistant, que ce MiVoii^Ai est bitn Tidêle.
' -^ MM. Mlfiààd et'Dc5eit|i#, Kbraires , viennent de pnMîer
un cnt.'ilrgiic de 6oit livrer, et duns l'en umé rai ion biUio*
f;r:iplii(pic de ces boni "tivres , on trouve YOriginm àt9
•< » **<>W^t , jnr Dnpuis; in /)on*tf\trtîfIr ^ Bvlismire ^tAmi à^M
Lt'is , ct'\, etc. Si MM. ^^clla^l el OrKnne avaient cao*
*^sulté MM. <îo r.ira(1éiiiir des Ao'm fiommev, ils aoraieol
fiit sans doute de nouib^-euse^ r.idia tiens à leur catalagae,
cl n'v nur.-iie'it Lii se siil»i%trr cpie de Aouv nnvragest tels
que fcs .-/^rnfHrrs dt* Wa'triw/t Cnewé t k Droit «fis 5tfî'
ç/icv*'-, la Morale do l*LnJunve, e!c.
}
— On demandait ii un oibriii
Toyap;p , si s<>n fièro, qu** Ton
avait pprofj\é i|u(*!r|ue
ri'poiidit'il
le
lui
qui apvivaîl d'na
sw torait pas avec hit
fccciflent. -«- L'ii accident, «h! iMOt
il •'st tombé du grand mât lur le poiil , Mais
est rien aiii\t-;il sett tué du ci-up.
— CV.^t presque une bonne fortune qne Te Kaîtdjpfr ; ilfil
nu>ii pui>sunl cl bien moins fioutt'ux que la c«loninîé.
— .S»urate, qui fut acruvé iratoir ontrag»^ la di%iMlr,pBP>
ce qu'il ne ^ou!:iil pa» adorrr des dieua suballrniH « ca*
fan li's par It siipir^tilion et la fourberie, répoodt l èis^ vflil
qui plrurjii'nt «nr >on sort : • C>s«rz de un* p oùidf^ : pfaÏP
• giiez piiftôt mes enucmis. li \aiidra tuie»» , -m- Î9iir ii
« la jii%ii>:e étrrnfile , a\oir «ik uuibé en \icluiM| • qoi
• que d*;»>. nir :r ninnhé eu bourreau. « Socrate crojaiiae
jour do !.i toute ju tice.
— le librî»irr» Lol'^iiîn vienf Je mettra en T^afe ki
rruvrcs rr!iv'*s dt* quelquos-uiis de no» ecitvaiiks modenci*
Du iDuve c:lu*s lui :
M.«/r /* •.mdf en maroquin vert, , '
M. f/r Pujr * en veau fauve.
Les O./cj Je 3/. de M , , s . dorêçs .ter',
M, Lourdeoic , bbac marbré rouge.
. ,mmOnn6U% écvii du. H«Vrei Hî^i^t Sr mars., quelques
«Usordrea ont en lieu dans notre ville i à Toccasioa d'une
yenieiéatetion A^ PquI et Virginie.
<l/lîffiieiioe des ripeclatoure. était considérable. La clotare
^fl^ Pennée!- AcdkOralo , et peirt-étre U pièce #»lle-méine ,
.•vaiticl;eicite la.- eeriosilé i le f»2us grand calmé régna jus-
qu'au deuxième acte. L'arrivée de l'un des ]>!er9onn»ges de
la pièce, représenté tKir un des plus mauvais acteurs de
' h troupe, qui , disait 1 aftlchè; ù\pait bien voulu se cluirger
de ce rôle^ provoqua de» hnéjes» des siMeis et autres ac«
çompagnemens d'usage, La plus grande agitation se faisait
remarquer .daas toutes les parties de la sailq , toutes les
fois que ce perspiiuiage paraisaait. sur la scène.. Cependant
la pièce fut achevée et le rideau se baissa. Alors , on de-
tnatida l'aeteur Alphonse , jeune premier ^ qui donne de
grandes espérances;, quelques voix se firent entendre ' pour
réelamer cerùt qûî^àvail /oue M* Icgouvernenr; mais on
s'accorda et on voulut que toute la troupe parût sur lé théâtre.
. ■ Il ne. fut point fait droit à cette réclamation du public.^
qui voulait témoigner sa satisfaction à ceux des artistes
qui Y .daus, le c^urs de Tannée, avaient le plus contribué
À.sef; plaisiri*
,Cf<p^pd|«^ . le U^n^ultè . a^ugnient/e » on s^obstine, et la
.. -îîoîr^^tt.jÇjjÇy i^,.*pn coniljle lorsqu'on voit dif^p^raitrc
:Ip JufUa,squi éclairait la SHlle^ Cette mesure prématurée
^aogM^nUi: le. désordre fi et* quelques personnes favorisées par
les ténèbres envahissent l'orchestre et jettent les .tabourets
sur la scène. Ou avait lieu de croire que l'autorité invi-
terait les spectateurs à serettrer; mais il en arriva autre-
ment, «1 la g.irde. suisse fit uue irruption dans la ^llc ;
les -baîotineUea «fira^êFaui qaolquca femmes ; la retraite
t*i)péni- néi^DmftinSr.inma ks esprits tétaient exaapérés ^ et
des cris se firent entendre^li i'exférieur 4m lliéAtre. L'eiplc-
(5)
ijMiièh iT
aw!WJ
lion d'nne arme ^ (eu ^ ne contribua pas h rélM>tir.le<:al<se 9
et les rassembirmens continuèrent jusqy'àonzie hepreg du
soir; on se rendit sous les feuêlr^'s des acteurs, auxqu^s on
avait p fusé la permission de |>araitre , pour leur exprimer la
satisfaction que leur lalent:avait fait naître , et à mtmiit, le
calme ie plus profond régnait -dan» ia- ville*. Les bavrais
ont donne, dans cette circonstaAice , une nouvelle preuve
de Jeuc amour pour l'ordre.
SOUSCRIPTION l»OUR LE FUSIL
e
OFFERT A V7t CArOK WXTIOyAL.
Seizième Liste.^SovêLKtmvKi : MM.
t ■ . ■ . '
P. F. Delacioiz — T. H. M«riette.— C. Uclerc. — F. Fçîfpo» fqe. «il.
— M. Baadonin. — V. Saatelel, cay.^AQbery.^-J. L^aj,— Pfsttfl — 9^9*
marets, ch. — Tetlier, iilem.—Siiiiofii, ex-onlc. — P. Pîn^nef, clias.-^Ledere
fiUaîné* — I. C. Hésine, fih d'exilé. — Marlnet^tihas. — Khônt.'^tfe^ialfr. —
Taunin. — P. P. Joardaiu, gren. — I. Q<rit1eb«aF, tnic; mîl.-^lioafel. —
Sflureachdt.— -^C. Davilleri IîIa, |rreB.<-«A. Ativetry, gren.<^BtéanI«iné.— -
McraKen.Cfaiovet filt — L. ChSielio.'^HavANt, cfaaa — OMtat*— Lebaron.
-**A. Laurent, chas. — Dalainarre-Dcxanbria, «x-ofliCtoT^T, Delà mare, oflîc
—Billet aîné, gren. — LeveilUrd, chaa.<— Rozey,.gren.-— :L' Ckpron.— C.
Lefebvre. — R. Qoalrayy greu^ — J. LavMlIrU îdrm. — Boolanaer, ez-cnirai •
Groalt jeune. — Gnilbert, ex-éhâs, — Goap!1.'^CasteT.-^LeJe3ml«, ehâs.—
Duval, pomp.^— Berlin —Dnclos, pren.-i— F, PHifonz, 'pbtep.-^Lejtraa, gr.
-^Fônlon afné.— Leroy ;<^Fonloa Jènner-^Maiigev, ekH^dJt-^A^ IMMroiz
fiU, gren. — A. Renard , 4il^k-^-L' "Calk.^-TaUift -^VaUon^«»-Leg«r. —
Menereiiil. — Sibelle.— Ponel|f,ex-8erg. deligne.— P. Jonrdan. — Merandé.
— Bi-aniioprel. — Leblanc. — L'afitre. — Chiqiiet. — Lemoine.^N. J. Desma-
reat.— L. J. Richard; r^B«fitiitt) nia, cb$v« de >a lég. d*hon. — Leplay atné.
— Bertbelemj, gren. — Dubo^q, ex-ofHc— C Simm, ex-géomètre do ca-
da<;iYe.*^Letur, «étiTan.—Penl^ey^.johM.— Bougon, ide«i.-->Thor.n, id»
-7--|Uonde#ulL, idein.— ^Leconto^ Y;apor.4f çbaa. — ^^Discba^db^Ainé, cbaa. —
■G. Cra.ilivdy capor. d^ ^ren. — J..^. Leroy, capor^r—M* DraJoncLèrela.— •
L! Leblanc jeaue , ex-aerg. de ^çn. -^ Alfred Coapel.
9a Souscripteurs^ — iiècàviluldtion Jasqu'ù eejôur s s,7o5«
- - -• ■ - • ••' ' ■ '■ ■ ■• '■■ ' *(iA sam: APEjuiy. )
homwaxi •
> ■■ 1'
ïK)ftT DE ROUEN.
Xùuvement du \ au ^ a\^riL
NAVIBES e^TKÉS.
Te dogre l'Auguste, de 6a t'onn., cap.
* Launay; V. do Bordeaux, cli« dVau'dp*vie.
Le dogre le Messager, de 1 13 tQim,<yC.
■Vaçnoii,v. idem, rh. de vin.
f^slofip le 6uccC5^cap, Delpierre ^ vqu^~
de Duukeic|uey cb. de liouilie.
Le »loop la Blonde, de /|5 tonn. , cap*
Auz6u'/ven« du Havre, cb. de planches.
NAVIHES EXPÉDIÉS.
'^Je nlcHip laVictorrne» cap. Vasse, alU
iT'^^Di^ipp^Vi'eL. déplaire*
A\b ^Tenn à vhpour r.4aron Maiiby, cnp.
>^^ri«rd,^t;«a lkivre,r|i. de nieubles.ri
rlleiè^; ■" ■■ ■■. . ■
■•■ PORT DO HAVRE.
Moui'emeni du 3i mars au i*'. avril.
Le dogre la Carolinc-Ainie'e , c. Liard,
Ten. 'de Houen , «^nr lest.
Le brick la AlàriVFrançoîse, C Moï'el ,
, ^X«-dç Bordeaii!! , cW' 'd^càn-dervic et tnbac.
''* I^uogri'^fe'iS-plnne^tap. ^Poirier, Vcii;
de I^ouen, cti. <ic boii. '
uac
. Le brick amJncaîH A'beoVia, c.
ven. de Chprî/eslOn , cb. de cotoiu
Le brick 1 tJnion , câp". Laîh^,' veh. de
Bordeaux vch. ctc vîn et eaù-^e»vîè/
Le trpis-iiâts. la Néretdèi cap. Eliot,
v. de Villefra'ïicfie( Italie J, cb, de potasse.
Le troi.v-iiiûts L« pliyiiciénnc, c. Drouct,
v, de HotHi«>anx , cb. de viii, enu^dé-vie.
Le' \>r{ck rAïuiiié ^ cap. Buv, vcn. de la
..VIar4riiM!|ue^ cb* dé café, sucre, (Enj
qu.tranlaine. )
Le dogre TAdcIe, cap. Plavarl , vcn. de
iFiochéfort, cb. de vin, eau-dc- vie.
Navires expédiés.
La goëletlc la Philippine, c. Dumont ,
ail. àRo!uefl,rli. fvbac; pota^^e.
' 'Le -.sloopia CousMnce , c i>oueet , ail
Vllonen , cb. |)l:iiir:hcs.
•'■ ■ «Lfi cha9ie«inat ce ■ U concorde , c. De-
lornie, aM. à Bouon , <:1k vtn.
Le sloop li'S OcuK^Ainis , c. Devag ,
(ill. à lioiien , ch. coton, |)loii(b.
La goélette Tlris , c. Morel , ail. à
botien , cb. plomb, étain.
Le trois-uiâts d.tnois Hrb^, cTJorgcn-
sirn i ail. a Gromlatil , sur ^esf.
Lebrfek le Julcf-Augu&le, c. Grandin,
■{^U. à LW^lres, sur U-ït.
V;-" b'i-^:; ;n:i; -i- ^'i liÎMèîis Mari , c.
i«"rfc .<;'• 11 é' .'♦.'W-î'. «■M», sur Iwt*
Nantes ^%6 nidrs.
Dam la feuille d'hier * nous avons don-^
né des nouvelle» du nay.ire le Sahrre y
cap. Aruoult, destine pour ^^int-ibo-
mas et le cap de Bonne-Espérance , ren-
tré À. Lorieat après avoir secouru et re-
iuor(|ué , jusqu'à fielle^lsle, un navire
anglais « allant au Bengale : il nous est
parvenu à ce sujet quelques détails sûrs ;
.nous crojrous devoir en iufoimer uoe
lire tours.
Le navire le Saijrre^ de ir^.'J tonn ^
cl«iit paiti de la rivière le 28 février der-
nier, enétî.t romplcl de navigation , avec
iton veut dcN,r K. It à navigué sans évt*
n^uient reinaixynable jusqu'au (Vioars, oii
^e» ypnl9« variables ^u N 0. à i'O. N* 0.,
el ioiilllant avec^force , Tont contraint de
flrininn^r de votle<. Du ^ au 1^ , les vents,
fixés au N. 0. , <*tuient tellement itupe-
lae»ux et In rvirr si affreuse, que le capi—
i.nnv fit dép:i<sor les niàts de perroquets,
et défontçr Ifs pièces à eau , qui étaient
sur le jionl, p-irce quîcibrs fe couvrriient
piT«qMe c^nfinuelleiuent. Une tai.^se de
cij:Mrfcs,quiougn^enit b soiile^iux voiles,
fut ««/ètifiée et jetée h la liier* In ïonp
de mc^^'ïtéfoî^ça le.* 1ia>iî«g«^es du vciit
et rovii|Mt touftièstcliUod^^ier»» -
Le <) , d la pointe da jour , on aperçai
un navire à iroif uiâU , ayant pavillon
aiiglaù en berne, et tirant da coups de
canon de détresse. Ije capitaine Aruoully
ayant laissé arriver fur lui celui du na-
\'ire anglais Hetliain « l'armateur et un
passager vinrent à bord du Satj're e(
déclarèrent que leur bâtiment se nom-
mait Campù'il y parti d' Angleterre de-
puis dix jours , pour 1c Bengale 9 avec
un équipage nombreux et des passagers
que 9 dans la tempête du 7 au b .
1
avait eu le mallieur de perdre son gou-
vernail, et qu'il était sans moyen d'en
luontcr un autre à la mer; que , cepen-
dant, les venta le portaient sur les côtes
de France, oii il eût été infailliblement
jettépuisqu'il ne pouvait changer d'amures*
En conséquence, le capitaine du Camfp»
bell et y)n armateur priaient celui du
Saijrrc de le remorquer et accompagner
jusqu'au premier port de France qu'il
pourrait atteindre. Celui-ci l'ayant pris à
la remorque, est parvenu avec peine à le
diriger sur la rade du Pnlttis , de Belle
Isle-en-Mer; attendu que la dite isie
u'ofl're aucune ressource pour confection-
ner un autre gouvernail , il a transporté
à bord du Saij'f^ le capitaiue Bel lia m
jusqu'au Port-Louis, où le Saij-re est
arrivt? le 16 mam ; et il se propose d'en
partir pour reprendre le cours de son
voyage , aussitôt que les vents le lui per-
mettront.
PORT DE liOIlBHAlX.
Lr ?6 9 esi entré en ri^ivrv : le navire
américain Warrioglon 9 cap. llasUns,
ven. du Havre.
Ont mis en mer : le Yaldor , c. Ilurot,
armateur, M. Justin Fous^at; et le Jupiter,
*:ap. Tout orge , armateur, M. Btylard
aîné, ail. à la H.irtinrquc; le Colon , cap.
Féçer, armateur, M. Natii» Jouslou et!
lild , ail. à la riuadelnupo.
FORT DE MARSEli LE.
Le ^^y a^i sorti dt^ qatira^ttaine : le
brick i'AU'xaiiclriiie, cap. lJciJC2vt Geliu «
ven. de \i> Mailiiiique.
(4)
apprennent la relàcb« audit lieu , le 10
dudit, du brick américain Jérôme, cap,
P. Destebecho J"'. Ce navire, sorti de Ja
Balize, le u5 janvier, fut assailli dans la
nuit du 3o , d'un coup de vent qui le
força de faire çôle sur Cat-Key (canal de
la Floride;, après être resté 3 jours k ta-
lonner fortement sur un terrain rocaillens»
et avoir jeté 174 ailles coton , par-dessns
le bord , il a été remis à flot non sans de
fortes avaries.
Kotedes ï\'*ttcs rmtriUirs à la Bourse
tht ilA-ffv tin Tii mttrs,
100 belles loiou Oi'uigic, à 1 fr. 16 c.
3 i, anj,
140 b.<))i'» louisiane, à 1 fr. 4? c. l/a,
arquillf.
5o «a es ( .'ifc Saint-Domingue, à 1 f. 88 c.
5 4. ui'\.
12 S!'-» (.-lit* .S.iint-nuiiiiiigue, à i fr.
M*! '•., :iM|.
H cj:-«i"s i:i igo I>;i.s:.-i!e , à i^fr. a5c
a .0 v.-ii ■ I :/i' If ivO!ir. à 1 fr. Co c» , en
en:» ''j t't.
j- i>i If •!« r.vfL* ]ij\anc , û I fr. Goc,
Mi l'Iilf.'pÔl,
^^ Pir 11 lire Je Cîi'^rleslon , du 7.1
{v\i vr dcriiiir« MM. V.t^mI et cofiip. y
PORT DE QUILLEBEUF.
Du I As^riL
Sont montés et parmoniés à la marée :
Le Jeune-Henry , ç* Ménage,
Le Vol.iuvent, c. Ridoret.
Le Printems , c. Tbébaut.
L'Alcide,^c. Decaen.
Le Louis et Fauiiy , c* Gounier,
Le Henry , c. Rozo.
L'Agatlie, c. Rrasnu.
Les Trois-S'rurs , c. Poslet.
Le Saint-Louis, en p. Daviel.
La Marie, cap. Tiotin.
L'Aiiuablc-Htruatd, cap. Olivier.
La ('.on>tauce, cap. Hizot.
La Juàtice, ci p. Lacroix*
L'I'ni, cap. Vacqucrie.
La Louise, cap. Palain.
L'Auguste- nicii-Aimé, cap. Boivin.
L'Eoie, c«ip Cl lé ion»
1^ sloop ang. Staverton, cap. Dawsen
La gil. GJdemb. Adelguiide, c. Hubtede
Sont arris^és de l'ifleqnier ,
Lo Malin, cnp. I^vergue,
La Peile, cnp. (luichuu.
L'.\iinable*Eupliro*>iiip, c. Bellefenimc.
La Marie-Gabrielle, cup. f(ousselin.
La Minerve, cap. Adam.
Sont montés et passés debout , le pre^
mifr avril :
La Rosalie*Louise , c. PostcL
F.a Philipine,c, Dupont.
Le Pêre-de-Fd mille, c. Badcmer.
Lu Ma ri (^Louise , c. Picot,
fia li >llc-rio>e, c. Lucas.
La Jeunf-A<jèle ^ c. Kégné.
Le Jcune-AinéJée , cap. Salaixn.
Est posé^ à la même marée^
L'Union, cap. I.aïuonrrux.
(/'. ti'Otte»t. — Petit frais,)
AVIS HIVERS.
N^. 6;.— Ua JhL'VE HOMME iTanl reçn
one cdocatinn toiçnre, cl conuaiftMot ud p<^uj
]raD|'laii, diiftircrait iroiiver une pldcr pour ^ov^-
ger. Il di<narr4 dr buns iriiftripiir:iirn».
S'adresser au bureau de ta «> accllv.
VENTE PLT.LIQIE
Dr Tulr.<, Mousselines, Déni et /es. Points,
.Halincs , Perkalrs ^ Jiatistvs ^ Linnns ^
Mouchoirs , Crciscr.: , Caficots , MvuUes
et Kfft'tSfle tout dt'prndtint de la suc-
cession de .V. el M«i«/«;m/- LKUOT, en Itur
vivant marchands de to Ivs , rue Grand'
Pont t n*». 8a , à /l>>iicn^
H^ M. — La auidl 8 ivitf 1 9aS, al jM»a*
, A neuf haocM dm — ^i, wm la m^mlk
ci-de«M dcûfiié*, H*. DAtUft,
Priacnr k Eooco , proecden A la *
chandlMt , Meoblet et Bflbu
•oeMMion dcadîu dattr «l daat Larôy, i
eoBB* sait , savoir :
¥OfUl.
Um graada qaantîic a* péteM Ja laDai ^ lil.
lanae, Deni-UoUaiul« « GoarUai , lavri, «^
lonoe, Bretagnt , Alenfoa , Caaa al KiMÉMb
TolUt fcmcablauc* d Manghaa.
PlosMort service» roapleti «a daMané ûê K^
landa d CovCrai , de t« à «4 eoavvfta.
Toile» aaavfcts de Cooitni d 4c flrarth.
HODBU uaaa.
l^ae gnuida qnaoïiié de pièces al aaafaM 4b
moOHcliiicf naira , brodâaa «i à jour.
DBSTELLKI IT POim.
Denlcllet d« Bajeuz« Caca , Flaadiap Lifet m
Die|kp«.
PiUNeura roilct ca dcatrUe M poîal.
Ralitiea , linons-katîaiet, gaaat aalM al Wa»
cSiéet , mouchotrt baiîMea, chalalp |wrlilai,C»
licou, pîqoê bUoCf etc.
■ii'iLKa.
Batterie de caiiioe , chaîm , laUaa , 1
lÎDgei el babiliemcDa de corpa à a«afa daad
•e&et, voQcLea, lita compldi, de.
OaDtE DE L4 TKSTB ?
ftlardi 8 , oa vendra !• rnubUirr;
Mercredi , jcadl cl aaiaedi , Ici loilca
bleoca et blaaekes, d calicuU;
Lundi 14 , mardi , mercredi, jeodi d m
les drniellea el puînti ;
Lnndi ai, mardi, mercredi , Jaodi d 1
perkalet, toilea blaachcf âmm iM* d 4
Celte vrule cura lien à U rtt^tm ém 1
de M. d Madame LcaoT, box chargea, 1
Modiiiont qui aeroot aaaoacAn a l'aav
cbagne aêaacc.
Le Coniniissaire»PHseurM Davii^.
N». 69. . On dcmaade oae PILLF 00 aaa
%'1-XYK , de 40 à 45 ani , mu raUca. fmm
répondre dan4 une maisoa de rnmiua^
S'adietaer an bureau de la iVac«//r.
U0LK5E DE P.VKIS, D*Ulh&.
Effets Publics.
cixQ ponn rp.xT roKsoLUiPS,
JiiiiiitUK(* il'i 13 SrpL iftat.
79f s5c lijc 3<i c aSc loc iSc
IlEroWAlSS. DE MOUinAT10%,
JiMitSMOcr da it j«tpl> ■>>»•
Cch. da aa M«n iSa.| , fia. S • §yf 400 Sat.
iSaS, 9 4 yji jSc
Idem NoMiirâTivii, iB«4.
AKSVnÉS DE 1000 FB., è 4 p.* •/•
Atcc lots el primca.
JtMiiuancc ilr Drrpwbrt itan
looaf 5oe
ACTIONS DE LA a%!CQ. DC FKARCCv
Jouiuancc da Janvier tflal.
*^^^^ ^^^~- ^^^-^^ *^^»^ Ttj^ ■■^■^ ^^^
THEATRE DES ARTS.
(On commencera à 6 heures.}
L'AVARR ,
Comédie en 5 a et et , da Mollira.
LA FILLE MAL GAKDÉE.
ou LA Couri Dit Foivi ,
Vaudeville en 1 acte, de MM. Fraaçîa.
Morrau el Rrazier.
LES MARIS GARÇONS.
Optfra en 1 acte, de MM. GaB£iraa*Xla«laa3
ei Berioo.
Lii. B:a)oLi:L , LMrr.lUELll t.N CARACTERES lt en T AILLE-DOUCF , rue Sawt-Lô , K- 34, p>ès j|^yi|na.
<J£UDI.
. 'L"IJ
VÎT-. .
4.»*.- î
■ : LÀ NACELLE, . .
OowcUal iw Gouua&cce^, ieâC/ j\i\Dcewc&/ eh i» loi, Mdxxakivùz^ \
DE LA SElNE-INFÉniEÛRE.
Ottt PcnilU p«niU lokf lei joart. S'idresser , pcMir FAbounemeot et la Rcdactioa 9 an Bureau de îa Nacelle , Place dès Carmes , n^." 4^, 4 Bonen.
Oa a'abonne 'à Paria, elles BaissoT-TiiTAka , roA de Kiohelieu , n^. 79. — Aa Havre , cfacs Cbapslli » me de Paris. — Et'cbei tokkâ Isa lilîriifté et
Directeara des Potteji^ D^rtemeot. — Le ' prix de VAbooneinent est <^ iS fr. chaque triiiic»lre , pour Eooen , et 16 fr. Sd a |tal>l# poate; - *
font faît% toutes leurs: tlasses,
avec une aptitude a us$i. grande qocVîI s'agûsait
un jour des.administratciur&Ott dei méUpLjrsicieiis. Ces ani-
maux audacieux qui oseot gagner des gens illustres , au
domino , envahirotit l{ientâ.t Tes 4foîts de notre espèce \ et
;i ^.t ^ redouter qu*uo jotir c(iaque caniche ut s'arroge le .
'■••■•■ ■":.. ;vWTTiîRATimt:. \ •
La Relation é un. ^oyçgeÀ DruxeUeset à. Coblentz^ en
'79< (O9 ^^^ fureur depuis sa publication. Cet ouvrage
est dû à la plume d'un personnage auguste qui a daigne
^everVie 9^5' mains rojnles un m<fhument a la reconnaissance,
Un. tel écrit fait plus d'honneur âU monarque qui en est
raufeiir, qVe celle, foulé dViufes dedicatoires que Tadu-
latioii accuiuule. au piet| du traae, et ft'il ki'ajouté^ rien à-
ropûiiaa .que^,^|it6 4'Ëftrope a . depuis - loiig-tems conçue
du Gceur; et. dés -iumicres de l'iUnatre ccrivoîn ',"ff $ejf\ k'
confirtuer du moins les quai i ter solides et brillantes qui 'le' ^
distinguent de tant d'autres soura*aiiis ,' et qu'il a su cour
server sur le ti^inret dans l'agitation de la yie publique»
1^ malheur rend toujours respectable r il fait plus , SI
jette uu intérêt pu?ltsa'nt sur cêiix qu*il aceable. Les grandes
infortunes soufloujôurs imposantes; et, à plus cTùn tilr^,
V^u\euf'^è\SrKétaU6n(tûnvojàgé'à'^rùxtÙeSy doit attirer
sur ses revers, le 'respect et là curiosité. On aime à retrouver
dans t^ê narratioua .«impies et gracieuses, cette ingénuité^ ^
de cœur, ces expressions inspirées qui n*échappent qu'aux
belles âmes et qui décèlent te naturel le plus heureux. S'A
nous était permis de nous livrer à quelques citations, nous
le ferions avec d'uutaut plus de plaisir, que ces mérnoirés
renfennent des passages du plus haut intérêt; mais les limites
rlroîles dans le-quclles nous sommes circonscrits , nous en-
gluent à renvoyer le lecteur à l'ouvrage même, il aura lieu
de se féliciter plus d'tine fois d'une circonstance qui l'adra
forcé d'avoir vu tout par lui-même.
A M. le réducteur du Journal A . . i^»...
■ 'Monsieur , !
Le globe est décidément menacé d'une combustion pro-
cUaiue. Partout la guerre est déclarée aux téuèbres. L'edn^
nation fiil' des progrés effroyables, et sa lumière s'insinue
avec l'air dans tout ce qui a des pores. Non content d'avoir
soulevé pour Ini-même le voile que la nature avait jeté sur
tons ses secrets , Thomme Semble vouloir faire partager
aes découvert!^ sacrilèges à tout ce qui l'environne, il
ii*est pas jusqu'aux chiens k qui il ne s'efforce de comoiu-
niqner son intelligence* Ces quadrupèdes , doués déjà d'un
instinct si reconnu , oui maintenant des professeurs qui leur
( 1) fihaa Bai.VDoar' firèite, llbraiivt.
et qui. exercent leur ioieÏÏept
Je que Vil s'agissait d^ea faire
i! est
privilège de conduire son maitfe.pu de ruiner sa maîtresse.
Le Cl oi fait-on ? des instituteurs die cliiens ont érigé en mer
thodé la bizarre manie d'^n&truirects ^niu;iaux. On ose même
noiis annoncer en termes emphatiques que M. R***prend des
pensionnaires à l'année, et qu'il vient d'établir un gymnase
pour ces quadrooèdes îutérêssans; qite toutes les semaines il
délivrera un bulletin qui informera choque particulier des
progrès de sontchieo ; qu'à la fia de chaque anuee il distriknera
des prix couvenables au goàt d« ses jélèves, et proportionnés à
lenr Write. Cast vraiment un attentat sans exemple que
d'employer de telles locutions pour un pareil objet! Que
,dirait-oQ de plus pour des fils de maison qu'on éle;ve dans
les collèges les plus respectés ! .
Hier, après avoir lu quelques lignes du prospectas de
M. R**^, et croyant qu'il était question d'un pensionnat
poîjr Ie< jeijhës gatis, je me présentai chez ce professeur de
chiens : quelle fut ma mystification , monsieur , quand, par-
'venu daiis la cour de ce chef de limiers, je me vis eolouré
d'une méuté qui s* exerçait à me sauter au camail , et à me
flairer les molfets. Déconcerté, effrayé même de ces démons-
trations hostiles , je demandai à M. R'*'** oh étaient sef
élèves et ses classes. 11 me répondit que je les voyais. Je* retirai
le prospectus de ma poche , et j'eus la confnsion de recon-
naître en le lisant .jusqu'iin bout, qu'au lieu d'un pensionnat
de jeunps gens, M. R*^* ne tenait qu'une institution de
çliiens. Je m'en allai précipiliimment cacher mon trouble et
mon dépit , dans un café voisin oii j'ai rédigé à la hâte cette
lettre que je vous prie .d'insérer dans votre plus prochain
. numéro.
Ah ! monsieur le Rédacteur, si l'on prend un aussi grand
soin de l'éducatiou des bêtes , que serous-nous , vous et moi ,
dans dix ans d ici !
J'ai l'honneur de vous saluer.
tk^m%^f¥%/%m
DIALOGUE.
Demande.— A quelle sauce UM. les bon$ hommes man-
geront-ils le poisson ?
RÉPOifsc« «^ Je l'ignore ; mais ils seraient bien embarrassés
de le manger à la sauce piquante ; ni même eu gros %e\.
(a
I
n. Quel poi<ion mangeront H M. I«s tons^homwes ?
R. Une ecrevisse ou un homard.
D. Y aurait-il pins d*avant;ige, pour la société» à maoger
un homard qu'une ecrevisse ?
R. Oui , parce qu'en partageant le homard entre tous les
membres de la commnnauté, MM. les censeurs poufront
•*en appropi icr les ciseaux*
D. De quel vin boiront MM. les bons^kommes 7
R. Du vin de Nuits.
D. M. le docteur Pariset est-il hon-homme ?
B. Non , mais c'est une bomie-femme.
D. M. Pariset a-t-il appris le secret de guérir de la pe^te ?
R« Oui , et il Ta gardé « qnoiqu'il aime assrz à parler. Mais
on dit asses généralement qu*â lui seul il vaut tout un
cordon sanitaire.
D, Comment noromei-vons le nouveau journal qui pa*
ratt , et qui remplace Vimpartial qui disparait ?
R. Ce nouveau journal se nomme VEclaity comme la
diligence de la rue du Rouloy.
D. Y aurait-il quelque rapport entre cerUins journaux
et les diligences?
R. On prélond qu'il y en eut naguère» entre leurs rédac-
teurs et I administratiott des postes.
D, Quelle est la manière la plus sAre de s'entendre 7
R. C'est de se comprendre .«ans $e parler.
MACEDOINF.
— Un monsieur qui s\hêttule GODKLÏER , s'est /*/*/ rcrire
une lettre qu'a inséne le Journal de Rouen , pour lui a/ïir«
mer, ainsi qu'à ses nombreux lecteurs , qu il n'ost entré
dans aucune souscription du genre de celle que nous avons
publiée. Nous nous plaisons à le cm i fier aussi ponr dissiper
les allarmes de ce bon monsieur (lODEUEIl , et nous irons
loéme jusqu'il reconnaître que le sieur GoMlivr ^ porté
sur notre N". du 16 mats, est un grenadier d'Vve(r>t, dont
nous avons la signature » et qui ne doit pas ctrc peu flatté
de n*étre p/^s conTcudu avec son homonyme de houen , qui
ne voit dans trois mi^Pe de ses concitoyens que des rn/temû
de tordre et de la Wgilimité»
-—On lit dans le Journal tVun obsers^ateur ^ imprimé eo
\1\ù y l'dueciiote qui suit:
« Plusieurs traits de bienfesance font bcanconp d*honneur
au caractère tolérant du St. -Père. On r.ip])orle qu'ayant
surpris un jeune enfant qui peignait, et dont l'ouvrage lui
parut niarqurr Ju talent, il rassura sa timidité, et lui dit
qu'il voulait lui donner une place dans 1rs éiè\cs du collège
romain. A quoi l'enfant répondit qu'il ne pouvait profiter
de la bonne volonté flu poniife , puisqu'il était protestant. »
<« J'aimerais mieux que vous fussiez catholique, répliqua
» le St.* Père; mais la peinture n'a rien de commun a^ec la re-
1» ligion, et votre culte ne doit mettre ancun obstacle à ma
» bieo£«*>aiice à votre égard « »
Le jeune protégé se rendit dans peu de tems digne des
augustes bontés de son bienfaiteur, et se fit connaître avec
avantage p^irmi les artistes , sous le nom de Léonard Vis^
cnii. La religion qui s'était manifestée à lui sous des traits si
sublimes, lui païut la pins belle et fa plus vraie; il ne tarda
p»% à »'y fane initier ; et le Saint-Pèro, dans les mains duquel
il voulut ahjiiri*r, répétait en bénissant son jeune néoplutr :
» Noi'a coinnir on fait dfs callioliqurs. » Ce digne pontife
po^s«''(ljt rn plffi le vrai secret du prosélytisme : tolcr^uce
et bunti «afi<.e.
— M. l>i:oît '^f irhel , cditenr responsable da articles Cho'
colut et Anii^liltiiteux du Courrier de Brest , fait main-
tenant pi«'cê(]cr son nom du nmt Saint tX de la pnrticult
De : ainsi, AU lieu de M. Benoit Michel^ ce baD< hr!-Pança
di> Di'i-Quciioites dff la Quotidienne ut s« uoumiie plus
^Mc M. De Saint'MiLheL
—Un plaisant ronlail qu'au lien da dirt 1 V^mà%à€*ê
reçu h l'académie , on t'exprimât ainri 1 M» WtUà é iÊÊ
part^Li l'i^cadémie. Do aulre • ioutiM fAlU ftlWifMl
dire : JB. un tel a été mené k |*«-^' -
-^ ttl/iis^ des autres acidéniief «t qM In
a!occnmu1«nt pendant les vacancea , toot Ml te
pour le aecrétai^ x on ne sait pas tncort ti Ti
certains membrvi de TAcadémie Française » pour wm fmWÊtè^
le proHt des séances , fera déroger à ce lédcMeal, Gi i^ •
rait pour M* d'Alembert un accroîséement depl«a4r %Mi !
livres de revenu. »
( Mémoireg pomr servir à IRisto^rm de Im EépmUtl^ im <
Lettres en France ^ toaia TIII. )
Du temsile d'Alembert » l'académie coBBMiiail àSjfk tmimê
on le voit l'usage des jetons ; laaif elle D*«¥ait |ei leflHl
encore à ce qu^il parait le titre des owrages MAr.
—D'après une ordonnance de la congréfitîoa dci fc—M
lettres , on ne nommera plus le président dea boM hevHI
que sa bonhomie Ai, le président , k peu prêt am^mamtêà
sa hautesse pour désigner le grand-Turc.
Dans la prochaine séance de cette société sevavie , V.ltt»
celot, rapporteur , prouvera dans set conclaaiolia qpe TeilMe
n'est p7S un poète.
M. de la Menée, dans une jérémiade, démoaftffÉ ^
Féné^on était un hérétique.
M.Hugo ft^ra voir jusqu'à l'évidence y que lui, M. fti|^»
et son frère Abel , sont les deux seuls poètes viTeiM-
M. A. Martn se propose aussi de soutenir môdisMMWt
qu'il a hérité, en vertu d'une disposition lesUmeatafct « di
tout le génie de Bernardin de St.-Pierfe, et ^v'îl caj^
porté pour un quart dans la succession future de M. de CL«.
La séance sera terminée par la lecture d'une oraiiMi Jtaft
bonhomie M. le président , et dans UqucMe ce sarMt \m
homme demandera le rétablissement de la toi
et de l'usage des couvre-lumières.
— Un artiste , qui a fait faire déjà des
à l'art de la coiflure humaine , se propose clê
traité , avec ce titre : de Y Esprit tles t^rrtHfmês . «^ ^*»*
sidérations sur l'état des Penuque* en AraircM. L'mM
examinera dans cet ouvrage scientifique, les ■leym •
Coordonner les physionomies et les coilTures * c'est-à-«Bi»t *
coiffer chaque léle selon son genre et son eipressie»^ l.^
s'attachera surtout à démontrer les incouvéniens m*9 f
aurait à placer de vieilles pernaques sur déjeunes imst^t
yice versa. Le prospectas qui annonce ce précitum twii*»
donne par anticipation quelques leçons propres h fcwiy
le goût drs jeunes gens qui se destinent an cnlle te cli*
veux , et à la propagation des sainrs doctrines de la ftiflMi
Les physionomies les p'us connues sont celles qu'il • •*
devoir choisir pour indiquer, par quelques exemiiies flî*^
Guliers , \e% notions générales qu'il >e propose de èé\0 ■■
dans son Esprit de Perruques. Voi\i comme »l pr
doivent être confiés les personnages dont bous alloas
les noms.
M. De la Menée ,
I/einpereur de Maroc ,
M. tou. . ., seigneur de l'Ardiualie,
M. De la D ,
l.e bel a>tre des Nuits >
Le Père l'Attrape ,
Le Grand Turc •
en perruque k ta Fam^Êm^ ^
à la HavidNl^
en crapeai-
en faux-le«fA
eu repentir,
eo tire<Ao«cfei^
à la SjOm.
— Le Pilote annonce que Te Drapeau^Blane ftyi <»
plutôt gagne M. Marlainvi'Ie. Ce respectable homme * **•
passi* à la Quotidienne^ comme si celte deroicre o*éiail |V
déjà asses sale sans M. A. Martaiaville»
j
^^t^Jùurnùt de £? WMMnmnéâ mrts avofr p»rM âVins
ffjke qui a ea Ire'n au théâtrf de Marseirlc, appelle de^ coups
dp canne, ^ dt$ cot^s de poing ^ de U modération et un
triomphe. VonêcoQYenons qàe Q*eêt en effet de la modération
àe oroclMtearsy et un triomphe de porte-faix, r^ous enga-
' geont le Journal de ht MétUtérannée à consacrer un poème
to huit chants , à la gloire pvgni^pw de ces kéroïqueâ bo-
^lèofiy fi dignes dés phocéens, leurs ancêtres.
^-Le pnhiic est prévenu Cjue • 4^00 r exprimer la nullité
de quelqu'un., on ne dit plus: Oest la cinquième roue
d'un carrosse. Rien n'est plus utile qu'une cinquième rone,
qpand la quatrième Je brise , parce qu'alors on n'est pas
obligé de s'arrêter i5 ii 16 heures pour en faire faire noe
neuve.
— »Nons possédons à Rouen une ou deux fontaines qui ont
le «précieux avantage de ne jamais donner d'eau. Un ivrogne ,
en passant devant l'une délies, s*écria : Fontaine ^fe ne
boirai pas de ton eau I Cette paraphrase du proverbe, nous
a j^m fort^appHcable dans ce cas.
— Une lettre de ^ildebausent raconte l'événement sui-
Tanty arrivé le 2 mars.
Il est d'u^ge de ne faire les enterremens que le soir à
X. la nuit tombante , et même plus tard , à la Jueur àe% lan-
ternes. Dernièrement , lors d'un de ces convois nocturnes ,
qui était celui d'une pauvre femme ; dès qu'on eât mis
le cercueil daos la fosse , on /aperçut' qu il était sou-
levé avec bruit, et l'on entendit même quelques gémisse-
meos sourds. On ne douta pas que la femme ne fût encore
en \ie et qu'elle ne s'agitât dans les limites de son cercueil.
(S)
On se hAté de l'ouvrir, mois tons .les aisutatoi se c«it^
vainquirent que la femme était réellcm^^nt morte , et Von
remit la bière dans la fo$se ; anssi-«t6t même aattnvemaDt et
mêmes soupirs que la première, fois.
Lar frayeur s'empara de tous les assistaiis , qui ne doa«
tèrent plus <|ue le Corps renfermé dans le cercueil iït fût
encore anime*
On appela un charpentier , qnî uvart nfie /^ande re-'
nommée d'intrépidité, f^lni-ci ayant onvert de nouveau
le cercueil et reconnu que la femme était réellement
morte, résolut d'examiner la fosse , et trouva qu'un homma
ivre y était couclié« C'était un jeune homme qni , eti tra-
versant le cimetière , était vraisemblablement tombé dans
la fosse , d'oh son état d'ivresse l'avait «mpêché de' aa
relever ; et qui avait ainsi courn le risque affreux d'être
enterré vif y sans qu'on pût savoir ce qu'il éuu't de^ao.
— On ne sait pourquoi, depuis quelques jours, on n'eti*
tend plus nommer la moutarde de Dijon que la moutarde
après-diué.
•— Quatre étrangers ont fait dernièrement, chea Routoure,
restaurateur, un diné dont la facture s'est élevée à tlSj
francs. Ce repas a duré depuis quatre heures de l'aprè^*
midi jusqu'à cinq heures du matin. On voit que ces mes«
sieurs tenaient plus à ob^^rver l'unité de lien et d'action
qne celle de temps. Nous ne savons pas à quelle tiation
ils ont l'honneur d*i%i7partenir ^ mais nous pouvons, sans
nous conipro4nettre , asssurer qu'ils sont de l'espèce des
%H:ntrus. L'un d'eux disait même en mauvais français y qu'ai
tab!e il était dnus son centre^
ommxa d ^^W^n$ittc.
PORT DE ROUEN.
CiriRGEM£!Va ET RÉCLAMATIONS.
^^GrargeIi. du sloop V Angélique^ c.
Samson , v/de Caen.
Courtier, M. Lucet«
Re'clamateurs fM^,
Huile de rebette et colza, — Crevel et
compagnie.
f^CwAtiG. du brick le Messager c. Va-
gnon , v« de Bordeaux.
Courtier, M. Lucet.
RéclamateurSy MRf.
Bois de Csmpêche et jaune.— «-Liard.
Vin. — Veret Lehaitre.
(I^Chargem. du sloop le Snint-Paul ^ c.
FlamlM/t , ven. de Cherbourg.
Courtier, M. Fauqueuz.
Soude de varc*.k. — A ordre.
y^CHARCEM. du siooi-i le Succès j cap\
Delpirrre , v^n. de Dunkerque.
Courtier, M. Fauqueux.
Houille. — A 01 :^re.
y^liO sloop les Deux-- Amis , de Rouen,
de 23 tonrif.'ïUTi , cap. Gardin , ven. de
* Barfleur» — Courtier, M, Orford.
S4»<>oo kiU soud ! brut de Yareck. — Pour
M. Caamoui.
fl^CnARGKM. de la gribane la Blonde^
de 45 tonn., cap. Anzou , v. du Havi*e.
Courtier, M. Orft)rd.
336o planches de sap. — Â ordre.
fll^CnARGEM. do chas«e-roarce la Marie^
Rolandinej c. Juvouraj-j v. de Riberou.
Courtier, M. J- Pellecat.
RéelamatturSf MM. *
40 fhts vin,— Le Carpentier et Ruflfin.
l52 dito dito.— 'Hesbert frères.
flC^CnARCEM. du chasse-mnrée le Bien-^
Aimé y c« Loréaln v. de Marennes.
Courtier , M. Pellecat.
lySg demi-hec. sel, pesant 70,744^11*
Pour M. Beuvain aîoé et comp.
Mouvement du 2 au ^ avril.
NAYIRKS ENTRÉS.
Le sloop l'Espérance, de 48 tond., c.
Leyasseor , ven. du Havre, cb. bois de
Cam pêche , sucre.
La goélette l'Union , de 7a tonn. , c.
Fardef, de 7a tonn. , veo» de Bordeaox ,
ch, eau-de-vie f vinr
La galiotte la Louise , de 1 7g tonh. , 4^'
Pattin, V. dé Croisic, ch. sel.
Le dogre l'Hirondelle , de 100 ton. , c.
Topsent, v. du Havre, ch. bois de teiiH
ture , plomb.
- Le uoop le père de famille, de 4^ tî,
c, Dnpin, v. de Honfleur, ch. de cidre.
Le sloop l'Aimée , de 19 ton. , c. Lan«
glois , V. de Honfleur, ch.de cidre.
Le lougrela Virginie, de 75 ton. , t,
Coste , V. de Bordeaux , ch. yin,
la i^aliote les Deux*Sœurs-Unies , de
66 t. , c« Varet, v. du Havre, ch. ean^
de-vie.
Le ch.-m. l'Heujreni^HasarJ, de 70 I ,
c. Couillaud , v. de la Rochelle , ch. ean«
dc-vi<».
Le brick le Coureur, de 68 ton., c,
î^oiitin, V. de Libourne , ch* d'eao-de*
vie et vin.
La galroCe l'Aîmée-Ronorine , de g\ t.,
c. Hubort,.v. du Havre, ch. boi^sdesap»
Le lougre la Cécile , de 65 t. , cap.
Brixard , v. de la Rochelle, ch. d-'eau-de*
vie et \in.
La gnliote oTdemboorgeoise Adefgandr,
de 36 toim. ,c. Huslede , v. d*^Hambourg,
ch. de pluof>es , enn , sine, cuirs.
Le sloop rÉspoir , de. 2^ tonir. . r^rf^
Oofny 9 V. de Loodrei , ch. de plomb ,
fer blaoc.
Le sloop le Saial*Joiepli, de 39 ton. ,
c. Lenioine, v- de RoUerdaui , cli« de
céruM , acier,
7IAVIIIF8 BXFÉDItS.
I«e sloop la Charité , c. Roussel , ail. à
llonfleur, cli. de plâtre , fûts vides.
I^ sloop rAli'iandre, c. Roussel, ail. à
Hoafleur, ch. de plâtre , fats vides.
Le sloop la FraDcine | c. Renault « ail.
au Havre, sur lest,
lie sloop le Saiiit-Douiiuique« c. Dubos ,
ail. au Uavre , sur lest.
Le brick le Jules, c. Allaioy ail. à Bor-
deaux, sur lest.
Le brick anglais Firmes-et-Mary, c. T.
YouQg, ail. à Newc-istlc, sur lest.
1^ cbassc-inarée l*Aiiiiable-Victoire, c.
Legloalicc, 'lil. à llordeaux, sur lest,
l^e sloop la Pdix, c. Hochet , ail. Dieppe,
du de plâtre.
Le sloop riiulalîei c. Desiaares, ail. au
liavrc , sur lest.
PORT D'J llAVBK.
Mouvement liu 2 an 5 a^*riL
KAVIKKS K^'TKLS.
I^ brick américain Cliarlrs, c. .Soulé ,
V. deSavannak, ch. de coton, cafJ.
I«e brick .iniéricain Iaicy , c. Sochard ,
V. de Ca m pêche , ch, de cot m.
Le trois-niât» nniéiicain Milo , capit.
Woodbi-y , V, de la ^ou\elle-0^icttlJs, ch.
de coton.
1^ trois-mâls l'Alexandre , c. Martin ,
V. de la Nouvelle-Orléans, ch. de coton.
Le pn^uebol anglais Fiiiice-Cuhourg ,
c. Page , v. de Souihauipton , avec pasiiu-
gers.
NAvihts FxrÉrif S.
T^ f(.iliote riioitense , c. Desniclliers ,
ail. à Itouen , ch. de savon.
Le dogre l'ilélrna, cap. Falonie , aII. à
Dunkenjne, ch. de )K)l.i»2ie. 1
I^ sloop PAdéluid;*, cap. Vivien , ail. à
Caudehec , cli. de pbndifs.
fi o tes (Ils l'en tri ncueiilin à la ùouss,^
du pmn-'vr /^itiV.
200 balles ro!on Mar.-ignan, 1 f. G5, acq
100 dtlo duo tjeorgie, i f. ib i/.ifd'*
aT» bariîs pot.s^e, ii 70 fr. dilo.
5 suions coi iit*iiil|p, û .'8 fr. Oo c dito
5i boucau!> 1^ iîriç-»n> café Havane, à
I fr. 6"» r. , en cnli«»pôl.
r»'3 saci dito d:to, à 1 fr. 5or. dito.
ai»7 dito dito dito, a 1 fr. .|r»i:. dito.
27 r;ti»M-s thé Hav^weIl, j f. 7 fie. dito.
a dito dito ditu , 3 f 80 c. dito.
POKT DK O'irXKI'.K' F.
Du 2 tiii > .^vril.
Sont uti.\'t'< lie i'iUrqàt'r ;
T.e l>iM k |t* (!(i:iiif>, (,ip. Loloue , ail.
à ]li« -t . I II. •!«■ c:r«^^ lioi».
Lr lirj k ripti;:;--nie , cap, C.inolro ,
a\\. .1 Mf'i-I.lit , I II. de pUire.
|.«»*îoi pr\iin.ililf-f.*)ms«',c'ap. Ilrberl,
ail. à <i«iiii<*wl!i* , ch. di* r«Vs \ide5.
(4)
PORT D£ CHËRCOtIRO.
Le 28, a été eipéJié :
I^ brick le Grand-Thomas, cap. Her-
vieu y ail. à la Guadeloupe.
POKT dp: NANTES.
Eit entrt^ un cette rtVirr^ . — le a6 ,
le Président, angl. , cap. David Jones,
ven. de CardilF, ch. de fer et charbon
de terre.
Sont sortis :
Le a4 f l'"* ^'OiQCte , cap. Caniîo , ail
à la Guadeloupe ; — le Bacchus , cap.
Rondenel; — les Amis, cap. Aiiger ; —
et les Deui-Aïuis, cap, Mousnier , ail.
à la Marinîqne; — TA;; aée, cap. Rabot,
ail. à Bordeaux ; — la Jeune-Denise , cap
Seré , ail. à Calais ; — Thlvêque-de- Mou-
lins , cap. Pinson , ail. à Rouen ;
Le 7.5 , r Alcyon , cap. May et , ail. à
(iranvillc ; — l'Heriaine , cap. I^enindre ,
ail. à Vannes ;
I^ aC , la Jarobina-Aarstad , norwc-
gien , cap. Da\id!»en , ail. à Anvers.
Expéditions levées à la douane»
Le 16 mars , le Saint-Eutrope , cap.
Nadeau , ail. à la Rochelle ; — la Sophie ,
rnp. Jouhert , ail. à Roc h r fort ; -^ le
(!lis>on , cap, Hervé ; — le Victor , cap
(tarnier ; — TK^pérance-en-Dieu , cap.
Baudrier ; — le i)o:i-de-Dicu , cap. Lan-
celoC , et la Louisc-Liicile , cap. Joumeau ,
ait. à Bordeaux.
Le a7, a été expédiée :
La goélette TAiiiiahle , cap. Durand ,
ail. au Cnp-Vcrl. (Cotte goélette était *or-
ti«* de la rivière , mais elle e.sl rentrée à
Nantes pour cause d'avaries.)
PORT DE LOUIENT,
Le a*», est entré :
le ti 01»- mât s anglais Ladv-Camphell,
rap. Px-athain , ven. di> Londres , ail. lu
Bengalf*.
PORT DE MARSEILLE,
Le ?5» est entré :
Le 5)iir< ê$, cap. Robin, ven. Je Cher-
bourg. — En quarantaine , la goélette
.ifiK'nc.'iini* .\tiiore|, cap. M Wultriman,
\ri». de Tonton.
N WIRKS k ArFRl'TKR AU HAVRE.
 affvvtvr. — Le hfau brick américain
HI-:SPhK,c.ip. Ilibliaid.du port d*e:i.
\iion iKo to'iiip^iux. S*:.drr>.srr à 1\IM.
L'true et i'aliner , ou an bureau des
Courtiers angl:ii«.
Piiur telle deuinat'.cn que l'on vaudra.
— Le |)e?n Iroi^-inà'^ aiuéricain .AL1)K-
lîARAN, du port lie o(iS tonneaux, i ;i|).
Cvril Martin , aniv.ml de 4)h.'irle»lon.
^ddiessor à MM. Thun-t et cnuip. , ou
au bureau do» (iourtieis anglais,
gig*"^f^™»'^i^pwwif' ■■■■ ^r^^^^^^p^»^aËHw^
AVI.-.
M*. 70. — l'jfp m iif'in •!'Flhriirvi>nljnt quitter
Irt aflairfs , a liiniiririir Jr |iir\rnir (lu'tlle a|
f iivoTC r't ortie %ille uur p.iilir <Irl>i.i|>» tl*l!.ll>cQf, j
|.<>ii%irr« rt Srd.in , q>i'' lie oITir -a tnnie |i'»iir ■
rmi au li- »i<»ii« du coum, à piix lîke, en gru» et ■
eu (li'i^il.
learat m qmi laar eoavitsdra • par pliM amUr^
demi-pièce et conpoiu.
Tous eet Dnpt toat garMtis Uiato «i Ub^i
cinq quarts île laifect mw diCiaiiK ibaMaanA
leon cheCs M plonbi « ce qoî propve q«'ib MgtoM
des fabriqoes ia4îq«cet ei-kat; aavMr :
Uiap d'&ibeof , 5|4 dm Urge , boa
■ tetot , belle qu ili lé , i i»LaffA|4C
Idem id. 5i4 **• qoelilé, foulé,
tontes coatenis, • 16 al à iS
Idem id. id, t'*, qasiité, fottlé ,
Uine fine, tontes couleurs, à. • . •• al & n
Idem id. id. double broohe, pour
msntaanz, bleu et anims cois»
leurs, i ao «ekti
Idem id. id. i***. qosL , laioe »a-
perf , façon LnoTicrs . è sS
I.oaviert , a*, qualité , à a4
LoQTiers, laine sapcrtine , couleurs
à leflrtt, s So
Louviers, i^*. qoslifé, laine nst-
rinos , toutes couleurs et coût.
à nifleti , s 34
Drap noir , f«ron Sedan . 5{\ , à. . 14
Vériuble Scdau noir, 5|4, s i5
Idem , luiac lioe, 4|3 , à au
SédsD, I''^ qnslite', 4] 3 , Uine mé-
riuoa , à Jo
Sedan, 1 ''^ qo^tiié , 4|3 , laine mé*
linus pare, des premières fa-
brir|aes , à S8
Casimir* , RoTsIes et Urspa de dam
couleurs, snx mêmes coud. lions.
Plus, une pjrii- de Msurlle de ■aatu, el ém
Gilets le!» plut luudemcs.
Tonilra prii lixés seront marqués *eurl«i psiun
mAoïe, en chiffirs connus, de msniifu qui ■•
pourra Atre f.iit iiurun rabais.
Le niii|;.i«in ett ■ilué rue de la GnMSU-Uurlogv ,
n* 9'i , su rcz de cbausséc.
ttàai
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Mb Sa
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né lê
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nOLRbE DKP.VKtS, D'HILR.
Effets Publics,
Civo p'iuR rr.NT ro\ SOUDES,
Xtuitiancr ilii «, Srpl taii.
78 f 80c 85 0 90 c Sue 7JC toc fSu 70e •$
60c 55e
RE(nv\A!S.S. DE LIOriDATlO^p
JiUittanrr il» n liept. ill,«.
Erh. du aa M^i» 181^, fin. 8 « pgf 40c Soc
I8a5. - 9 4 VT«r«
Idem ^oxi5%Ti\i.s, i8a4«
4.NM-I1LS DK 1000 KR,, à 4 p.* •/,
Avec lots ei prîmes.
JimilMUir* •!•■ Ikrrrmliiv iIbi.
io< st' 5uc
ACTIONS tiV LA K4N0. nR FRANCE,
JtMiiMooce ils Jaivier i9iS.
TIlfiATKK DES ARTS.
(On commencera à (î heures i/aj
LA CHXMUKR A COLCHEa .
ou uvi DiMi-UiuRi ai Bieaiiifv.
Opéia en 1 actf, de Guencc.
r.iclirh'ru . Al .M. Tcnar.
La l'trté ,
Madame de Guis0 ,
V ileilc,
Mad. Floriai.
EnoLARD E\ prossE ,
ou lA ^uIr D'i-w rA<i«caZT,
disme en 5 aciet, J'AI'-KanJre Ouval,
L'OlîllS RT LK P%rHA,
vauil^vilic coiiii'inr et noii\taii m 1
ilc >ni. Scribe ri V#«icr.
acit*
Ch. BLOQLEL , I.MPRiMELR m CAH.VCIKKKS kt f.n TAILLB-DOUCF, auE Saist-LÔ , iV 34, pbû li PâLAif.
VENDREDI.
K*. 121. — 2** A55ÉB.
SlUXlàMX TRXMBITR|«
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Cette Feqille parait tons les joars. S'adresser, poqr rAbonnement et la Rédaction , aa Bureaa de la N'acelle ^ Place des Girmes , n^. 48, à jRoaen.
On a*abonne à Paris, chez Beissot-Thivaes , rqe de Richelieu ,gi^. 79. — Au Havre, cfaes CaipaLLi, rae de Paris. — Et. chez tous \w Libraires et
I>irecteirrs dee Postes du Département. — Le prix de rAbouneinrot est de x5 fr. chaque trimestre , pour Ronen , et 16 fr. 5o c. parla poste.
SUR LES ENSEIGNES.
PREMIER ARTICLE.
Enseigne i signe ^ marque, iitdice ; nom que l'on donne
è des objets ostensiblement placçs pour faire connaître quel-
que cbose ; mol gëuérique qui renferme aujourd'hui de nom-
breuses espèces.
L'art de tuer les hommes ayant précédé l'art de les enri-
cliir , les premières enseignes furent des enseignes militaires.
D'abord , simples comme les premiers moyens d'attaque et
de défense , elles cousislèreut dans l'exposition d'objets arbi-
trairement choisis ^ tels que des végélaux» des animaux , etc.,
à quoi succéda bientôt celle des divinités et des choses les
pfus révérées p^nni les anciens peuples. On se fit pareille-
ment des enseignes des principaux objets laissés par i'ennenii
sur le champ de bataille,
A mesure que les arts se répandirent , et qne le goût du
taxe se propagea , les enseignes se ressentant de cette heu-
reuse influence , p^irurent insensiblement sous des formes
agréables et plus variées. On les composa de matières pré-
cieuses. Elles devinrent plus éclatantes et moins fragiles, et
représentèrent souvent des emblèmes ingénieux , d'un tra-
vail.plus ou moins fini, oh brillaient Tor, l'argent et les
|Herreries« .
Ces signes publics de ralliement, qui furent plus souvent
-encore les bauuières des rois que les enseignes des peuples ,
•prirent dans les états libres une origine bien différente que
xhes les nations soumises au despotisme.
Par exemple , des figures symboliques , tirées des prophé-
ties de Jaeob , servaient d'enseignes aux israél îles , tandis que
les grecs , sur qiii le merveilleux a\tiit moins d'empire , se
contentèrent d'un casque , d'un bouclier; et les lacédémo-
niens de la lettre initiale de leur nom.
Semblables à ces peuples timides qu'une aveugle terrenr
condamne à rendre un culte à leur ennemi , les égyptiens
portaient dans leurs triomphantes enseignes , l'image du cro-
codile, désolateur des irives du nil.
Au temps ou les druides entretenaient parmi le peuple , de
superstitieuses croyances sur les serpeus et les cdoleuvres,
la figure d'un serpent brillait sur nos enseignes.
D'autres idées , firent composer par d'autres peuples des
enseignes mythologiques, ornées quelquefois de devises ou
d'inscriptions; telles que celles des athéniens, oit Minerve
•et i'oliyier offraient le symbole de la sagesse^t de la paix.
Chez des nations moins pelicées, les emblèmes partici-
paient de la rudesse de leurs mœurs. Des animaux féroces ,
comme le tigre, furent souvent l'image d'un caractère fa-
rouche, et d'habitudes sanguinaires.
La force et la valeur des redoutables gaulois se lisait sur
leurs enseignes , dans la figure d'un lion où. d'un taureau.
On ignore ce qui put faire prendre aux premiers rois de
France les ignobles crapauds qu'ils portaient dans leurs en-
seignes ; auxquels crapauds les rois leurs successeurs substi-
tuèrent des abeilles qui , à leur tour firent place aux lis , aux:
croix , aux saints , et à d'autres objets qu'on adopta succes-
sivement après les avoir rendus vénérables en leur accordant
une sorte de culte religieux.
L'aigle , symbole de 4a puissance y plana long-temps sur les
enseignes des perses et sur celles du peuple romain, Chobie
par toutes les nations jadis célèbres par leur empire sur -
le monde, elle n'est plus aujourd'hui que l'emblème d'une*
puissance collective. Elle décora les enseignes d'es français
dans des tems de splendeur , et naguères elle était encore
parmi nous ce qu'elle fut à Rome.
L'aigle n'avait pas toujours été l'idole des Romains. Avant
l'opulence de la république, on y en conservait plusieurs
auires avec une égale vénération^
Les premières enseignes du peuple romain furent une
botte de foin au bout d'une pique.
Peut être une botte d'ail au haut d'une perche servira-
t-elle bientôt d'enseigne aux nobles phalanges des ailliiH)res,
On connaît l'histoire du fameux Làbarum ; on sait que
la conversion de l'empereur Constantin au christianisme
est dne k l'apparition dTuue croix lumineuse qu'il vit dans
le ciel , portant celte inscription : Triomphe par ceci^ et
que dans un songe il lui fut ordonné de prendre pour
enseigne. Le mouograme du Christ remplaça donc dans le
Labarum , l'image des dieux du paganisme , et retrempa ,
pour ainsi dire , les armes de Constantin ^ qui , de même
que Clovîs , persécuta ce qu'il avait adoré , et adora ce
qu'il avait persécuté.
Clovis , également devenu chrétien par miracle , aban-
donna ses enseignes pour prendre la bannière de Saint-
Martin de Tours , la plus révérée du tems : elle était bleue.
Lonis-le-Gfos adopta celle de Saint*Denis , sons le nom
d'oriflamme : elle était rouge«
Charles VII prit pour enseigqe le drapeau blanc.
Jean-Jacques.
PORTRAIT DU SIEOR MARÎN,
GAGISTE ET TOUCnELR-D'ORGUIS DANS SON ENFANCF , A LA CIOTAT ,
Par Beaumarchais,
n II auillf la jaquclle cl )cs galoche*, et ne fait quan
ftauide I orfîuc au préceptorat , à la censure y au secréniritity
el enfin . à la Gazette , et voih mon Marin , Ip$ bras re-
trouMos îuàr|u*au coude , el péchant le mal en eau trouble.
Il en dit lianlement tant quM veut ; il en fait sourdement
Uat qu'il peut-, il arrête d'un rol4 les réputations qn'il
déchire de loutre. Censure , gazettes étrangères , nouveHcs
k la main , à la bouche , à la presse , journaux « petites
feuilles » lettres courantes fabriquées , distribuées , etc ,
et tout est à son u^age. Ecrivain cloquent , censeur habile,
gnsotier véridiqn?, journalier de pamphlets, s'il marche,
il rampe comme un serpent ; s'il kVlëve , il tombe comme
un crapaud. &!)nfin , se traînant, gravissant » et par sauts
et par bonds, toujours le ventre à terre , il a tant frit par
set jour nceji , que nous avons vu de nos jours le corsaire
allant à Versailles , tire à quatre cheveanx sur la route ,
portant pour armoiries, aux panneaux de son carosse,dans
un cartel en foi me de bulFet d'orgues, une renommée en
rhamp-de-gneule , les aîles coupées , la t«He en bis , ra-
clant de la lroui[>clle maiine, cl pour support une figure
dégoûtée , repré.<icntant l'Europe ; le tout embras^ié d une
soutanelle doublée de gazettes, et surmonté d'un bonnet
carré, avec celte légende à la houpo : {>tœS'à'Co\ Marin 1»
(Healm ARGUAIS, IV*. Mémoire.)
L'auteur dti Mirtaf^e de F'^.iro n'a p^s fn't Vjl le portrait
d'uo individu seul , il a penit toute uue espèce.
LES CA(;<)TS.
On trouve dans te Bigorre, province cont igné an Héarn,
une espèce de peuple dunt-l'originea , niénic de nos jours ,
donné lieu h df* giandes dissertations. On les appelle cngots
ou capots, l>ari> <pie!ques anciens livres, ils sont qualifiés de
chrétiens gi-zitain» ; ils sont ellcc&ivement très-bouâ chrétiens
• et catholiques , honnêtes gens , travaillant biou , toujours dn
métier de ch.irpcnticr ou d«' tonnelier. lU ne p.iiient d'autre
langue, que le pilois du pays; sont beaux, bien f.iits, et
paraissent sains <*l robustes : avec rel.i on ne c-onç(»it pis pour-
quoi ils sont fus de tous les autres habitans ({ui ne veulent
avoir avec eux .incune roTumnntcatîon , si bien qu'iN ne
peuvent vivr*» l'I se maiier q'i'rnir'enx. Les curés sont même
obligés de b'ur H >iinpr une place pirticulière à l'églisc : ils y
asfislent à tous les ofAces divins , mais sans aucune commu-
nication avec 1*» reste des paroissiens; ils f>nt leur dévotion
a part, el à d'autres heures Thévet et Belle foret , auteurs
du lO* siècle, ont partagé l'opitiion des houifnes de ce tems ,
qui prétendaient que ces gens étaient infects el puans ; qu'ils
naissaient tadns, ou qu'ils le devenai-^nt aisément, de sorte
qu'il était d ii:^(*reux de les fr<'>qiieiitrr. Le dernier a cru qu'on
les appelait ^•ll{:^^t^ , narre qu ils étaient les resites de certains
goths qui a\a:riit été bannis de TK^pigne , pour avoir con-
tracté des UKiladii*» dangereuses et désagréables ; mais de Marca ,
liislorien du Zi.'ain, également estimé pour son éruJilion rt
ses lumièie>, léfutc toulrs !e% opinions de Bellcforêt. Il
convient qn'd'.-'i" fi»i$ i!sont pu être lépreux et pums, mais
il s'iutirnt qi/.iLJonrd'hui il sont aussi gains que les antres
Inltilans do lii^ >rre , cl sur ce dernier point on est assuré
qu'il a r.ii*oit. il )>ense que ce sonl des restes des sarra«'in3 ,
qui, âpre* avor conquis l E^p'g'ie , traversèrent les Pyré-
iM-es, p.is^rrr if rn France, s'y établirent, cl furfiiit vaincus
par Cliarlrs .M.irtoî. Oaoïquesouns dVnlr'eux n'ayant pu ou
voulu rentrer en l>p.i^iie , ils s'établirent dans le Uéirn ou
le Itgorre , et se firent baptis'T ; mais on les souprauna d'être
clir tiens de mauvaise foi, et d'ailleurs d'être ladres, et de
se s'être fail baptiser que parce qu'ib croyaient que celte
)
saîote ablution les gue'rîrait de lear naladie. D*«flb«fVt ht
vieux chrétiens les sachant circoncit, a'obttinaieBt* à croiff
qu'ils étaient toujours juifs ou mahom^tani daoi rime. Cctt
pour cet eiïet que les peuples du Bigorre demandêreol m
états de le? forcer k porter une marque particoliêre , aa
moyen de laquelle on les reconnût ; maïs cette deioasda
fut rr jetée : cependant la hatne «renfle contr* tnE a Co«»
jours subsisté | et subiiite encore.
PETIT DIALOGUE DE FAMILLE.
T?Epwt<e, — Ne diles donc pas ça , Monsieur !
D Epoux. — Pourquoi , Madame ? Si ces cLoset hmiI ti
je ne vois pas de raison pour laquelle Je ne les dirata bm.
lé Epousr, — Non , Monsieur , quand ces choses senÎMi
vrûi *s , on ne les dit pas , on se les sotyljfle.
D Epoux. — Que se «ouftle-t-on ? Des mots* Non , Hada^t
aujourd'hui on ne se sonl/le qu^ les places
///'>Of/5tf. —«Voila encore des cnoses qu'il ne faot pas
dire. Vous êtes d'une indiscrétion , et encore devant cas e^
fans...»
L'Epoux — Mais, qnand vons ne dirîei pas devant cet
enfans que vous n'avez pas pensé à leur préparer à déjeAner •
cela les eropéchera-t-il d'avoir faim? Vous êtes plaisante avec
votre réserve et voire disert- tion !
U Epouse^ — Mais , est-ce ma faute , à mot , si vons ae
me donnez pas assez d'argent pour faire la provision ?
L'Epoux. — Vous êtes d'une imprévoyance înconcevaUe,
el vous poussez la négligence à un tel point, que «oui me
feriez soupçonner jusqu'à votre dévouement aux intéréu d^
notre ménage et de toute la famille,
IJ Epouse. — Vous me dites là des cho.'es bien dures»
L^ Epoux • — Bien vraies , madame.
V Epouse. — Mais , meitez-vous on moment à laa place J
D Epoux. — C'est ce que je fmirai par faire,
I/Eoouse. — Ah ! ne le dites pa4, an moins.
fj Epoux. — Je ferai mieux que de le dire.
Une partie des enfans. — Papa , ne diles pas ça : cela fait
peine à miman. Nous nous passerons de déjrAner anpurtFtouû
mais nous vous supplions de ne pas dire ces vilaine9 chosee*lè>
MACEDOINE.
— Une foule de cimf oer.\onnrs sVsl portée hier an do-
micile de M. GODKl.IEK , rue des Tapissiers, n\ a , et
une infuiité d'individus se sont fait inscrite an nombse
de trois chez ce respectable héros de l'ordre el de la
tranquillité.
— La Gazette de Dunherque ^ dont nous avons annoncé
dernii?rement l'apparition , commence à démériter sQn lîtat.
Elle contient déjà des articles spirituels , malgré l'infloenco
extinctive de son nom , el c'en est bien plus qu'il n'en
faut pour qu'elle n»? soit pas confondue avec la Gazette ée
la rue Christine. Nous lui en faisons notre triet-siaohre
cofkipliment«
SOUSCRIPTION POLIl LE FUSIL
OFFERT A T-'V GAiOr. SATiOXAL.
I^x- Septième Liste. — Sout4.BfPTivBa : MM.
I^ haroa D'IafoMe, grnéral. — Lrroax. — R. Traoehani.— A* Tmnrhafrf
— J. P. Guilb«rt, «oc. mil. — M«llet — PioUine. — A. fUrbe, grao* easM.
-i> Manger. — CotHn — J. I^«oe, capor. de cba». — T. Braodn» CK-MTg.
d'iofant. — Gurrel-Denirterritlr, ex-foarner de coina.— R. Laabrrff, •••
cluaa. à chev. — J. B. Bmnel. — Fleiir^-.— Karre atoê — L«. Favre. — Barbhr
■iné.— Ba<liirr jrune , L^grrle, capor. de gmi.— Lubin.— J. Hnaarti.
—P. Iloiifram. — Fiévée, anc. srrj.-oiajnr. — Hf fiiiop."^ Henry ^^Pitim*
CJunnrgrin.'Kancnu. — Tf>'*qae. — Cl. B. CliipaT, ex-aerf.-auj. 4e fb
— B. Dopnal , gren — L. (>iitn, anc. mit. — J. B. O-mclte.^-P E. Doaelb.
— L. Pnv»l.-^A. Pnval.— r*iUarf!,~BeUaal, eka«. — Ufrand-réfé^— L
Ceaaant, cbaa. — Santenx, capor. de gren, — J. B. Thienlan.— Qatsae, dh.
4 S Souscripteurs. '^Récapitula tion jus<ju*à ce jour i a, 7 Se*
(lASblTB AOKasEl.}
0tntnnY^ é mm^n$tm
PORT DE ROUEN,
RÉCLAMATIONS ET CHARCSMEfTS.
^^ Ghargfh. duboothoUandaii/o/i^ff-
CornetiSj cap. G. Dejong y yen. de
Rotterdam.
Courlier-înterprcte, JW, G, Fontaine.
5oo fromages pour MM. Sieurin et Au-i
bron.
5oo dito. — An Cipitaîne.
33 fûts céruse. — 5oo peaux. — 6 fAt
garance. — 70 balles orge perlé. —
5oo fromages. — 10 fûts curcuma. —
A ordre,
^^ Chargbm. du sloop P Espérance y
cap. Levasseiir\ veii. du Havre.
Courtier, M. Fauqueiix.
9a h^rriq. sucre.
8aJ bÂcbes bois de Campéche. — A ordre.
^^ CnARcrM. du sloop tEspoity cap.
Lemoine^ vc;n. du Hayre.
0>urlier, MM. îîoi délie,
L et Ô 1 barriq. sucre.— A ordre.
J L V 7 dilo dito dilo.
J L V 9 ticrç. dito dito.
G 7 dito dito dito.
G 1 1 dito café. dilo.
G I dito cacao, dito.
6 dents d'élépliant. dito.
D et E 64 barriq. sucre^ dilo.
T 3 dito dito dilo.
JE I tirçon dilo ditô.
C B 1 quart café. dito.
607 bdcbes'bois de Camp. dito.
g^ Chargbm. du sloop /e Gmiave^ cap.
Gallion , vcn. de Cherbourg.
55ooo Ail. soude de vareck , i grenier
meuble. — A ordre.
^^ Chargch. du brick le Guillaume ,
cap. Gloria^ ven. de Noirmotitiers.
96086 kil. sel.
^:^ Chargem. de la goélette ,ln Fannjr ,
cap. Garcirij vetv. de Nantes.
Courtier, MM. Bordelle.
Viéclamateurs , MM.
A 1000 ardoises.-^Gnudemer.
5o raqwHtes. — a5 quarts vinaigre. —
, Pierrel-Dubuc.
10 quarts dito. — Eu^eline.
%y barriq, vin.— Dugenet.
a fi!^ts pruneaux. — a balle» cire
Viune. — ToreU
1 36 barres fer plat. — Ch. ftlorel.
5o fats buile.— A ordre. ^
^l^ Chargkm. du sloop la Nouvelle»
AUiauce ^ cap. Duval^ ven. du Havre.
Courtier, MM. Bordelle.
1800 plançbes de sap. — 4^^ bûches bois
de Campêche.-r-A ordre.
y^CHARGEM. du sloop FUnion^ cap.
Dubosj ven. de Gonteville.
Courtier^ MM. Bordeik.
61 fûts cidre.
10 stères et demi bois à brûler.
ff^ Chargem. du dogre V Auguste ^ cap.
Launaj-y ven. de Bordeaux.
Courtier, M.
^ëclamateursy MM.
48 fais vin. — J. Grandin.
20 dito dito. — Dubosq-Lettré.
10 fût» eau-Kle<->vie. — 4^ barriq. vin. —
Hesbert l'alné.
5o .pièces eau-de-vie.— Boulenger.
10 fûts vin.— A ordre.
cgC3* Chargem. du brick, le Courrier ^
cap. Boulin , ven. de Libourne.
Courtier-interprète, M. G, Fontaine.
Réclam .leurs , MM.
57 barriq. vin. — Ch. Durand.
12a dîto dito. — 3 pièces eau-de-vie. —
Hesbert aîné.
52 barriq. viu.
— Le brick l'Uni, cap. Vacquerie , ven.
de Bordeaux , ch. de vin et e^^u-de-vie.
— A ordre.
— Le dogre laLjdia, cap. Lobbé, ven.
du Havre, ch. de sucre cl bois de Cam-
péche.—A ordre»
— Le sloop la Jeune-Flore, c. Savalle ,
ven. du Havre, ch. de plomb, colon, etc.
— A ordre.
-7- Le sloop la Caroline-Désirée , capit.
Roudin , veu. d'Honflenr, ch. de cidre. —
A ordre.
Courtier de ces navires, M. Lucet.
— Le sloop FAIcide, cap. Decamps ,
ven. du Havre, ch. de diverses mar-
chandises, pour divers.
—-Le sloop leSaint-Elîenne,c. Poulain,
ven. de Bordeaux , ch. ^e vin e\ eau-de-
vie, pour divers.
— Le brick la Constance, cap Bîzet,
ven. dé Stock ton, ch. de plomb, pour
M™*. A». H. P. Lecôuteulx.
— Xa galiote oldem bourgeoise Adel-
qundo , cap. Hustide , ven. de Hamboui g,
ch. de cuivre, laine , plomb , etc. , pour
divers.
— Le sloop anglais Stawerton , cap.
Bjiwdeu, ven. de Penzance,ch. d^ëtain,
pour divers.
— Le sloop rAdélaïde , cap. Desrues ,
ven. du Havre, ch. de diverses- marcha n-
dises , pour MM. Crevel et comp.
— Le sloop la Clémentine , cap. Paris,
vea. idem, ch. idem , pour idem.
Courtier de ces navires , M. J. Pellecat.
— La goëlelte la Marie, cap. Trolin,
ven. de Saint-Malo, ch. de li|bac et ami
don. — A ordre.
— Le sloop la Louise, cap. Jéhanne ,
ven. du Havre, ch. de planches et paves.
■=— A,ordre.
— Le boot la Cécile, cap. Daufréue ,
ven. du FbVre , ch. de miel, bois^ tabac
et autres»-— A ordre»
— U sloop l'Adèlç , cap. Lenjarquant ,
ven. de Marennes , ch.de sel. — A ordre.
— Le sloop le Loùis-êt-Faniiy , cap.
Gonnier, ven. du Havre , ch. de tabac—
A ordre.
— . Le brick TEole, cap. Cheron , ven.
de Bordeaux, ch. de vin et eau-de-vie.— •
A ordre. .
— Le sfoopTAuguste-Bien-Ai^ié , cap,
Bazin, veu. de Barfleur, ch. de soude.—
A ordre.
Courtier de ces navires , M. Fanqneux.
Mouvement du 5 au ^ avril.
NAVIRES ENTRÉS.
Le sloop anglais Stav^rson , de 5g ton.,
c. Bawden , v. de Peuzance , ch. ëtain^
Le boom , hollandais de Jonge Corne-
lis , de 56 1. , c. Gerit de Jong , v^ de Rot^
terdam , ch. de fromages , cernse.
Le brick la Conslance , de 189 t« , c»
Bizet , v. de Slockton , ch. plomb.
' Le brick l'Espoir , de m t. , c. Le-
noir , v. deCadix, ch. d'huile, étain, vin.
Le sloop la Caroline-Désirée, de 45 t.,
c. Boudin , V. de Houfleur , ch. de cidre,
bois.
Le sloop les Trois-Sœurs, de 29 t., c.
Posteï, V. dTHoïifleur, ch- de ^cidre.
Le sloop la Lçuise , de i5 t. ,'C. Gé-
bantre, v. du Havre, ch. de planches.
Le sloop TAlcide , de 58 t. , c. Des-
camp , V. du Havre , ch. de sucre, plomb.
Le dogre TAurore , de 78 t., c. Bras-
seur, V. du Havre, çh. plomb, tabac.
le brick TUni , de 182 t., c. Vacque-
rie , V. de Bordeaux , ch. d'eau-de-vie ,
vin. '
\jSl goélette la Marie , de 61 t., c. Tro-
tin , V. de Saint-Malo , ch. de tabac, et
amidon.
Le sloop l'Auguste- Bien-Aimé de 5o t. ,
c. Bazin , v* de Cherbourg , ch. soude de
vareek.
Le sloop la Catherine-Joséphine, de
40 t. , V. du Harre, ch. de sucre , bois
de Campéche.
Le sloop l'Adélaïde, de 49 t., t. du
Havre, ch. de potasse . tabac.
Le dogre l'Iiiîéonore-Désîrée, de 48 t.,
c. Dubos, y. du Havre , ch. de tabac et
plomb.
Le St. -Louis, de 29 t. , c. David , v.
de Caen , ch, do pferres de grauit.
Le sloop l'Aiinable-Bernard , de 5() t. ,
c. Olivier , v. du Huvre , ch. de vin et
plomb.
Le St.-Pierre, de 7g t., c. fgoii , veu.
du Havre, ch. de plomb et potasse.
La Caroline-Désirée, de 5^ t., r. Bfon-
dél , V. du Havre, ch. sucre , p!on 'j.
^. Le sloop le Louis-et-Panny , de 49 t. ,
c. Gonuier^ ch.de tabac et miel.
Le boot la Cécile , cle 5o t., c. Dau-
fresne f v. du Havre, ch. gomme, ris.
Le sloop la Jcuiie-Flore, de 48 t. , c.
Savalle , v. du Havre • ch. plomb, laine.
1^ sloop la Félicité, de 5o tona. , cap
I^mcuce, von. du Uâvrei ch. de sucre .
bois de Cam|.éclie.
Le dogre la Lydia, de 66 tonn. , cap
l«abbéy V* du Ilayre, ch. de sucre, café,
bois.
I^ brick TEôle, de 1 a6 toan. , c. Leioup,
V, de Uordeaui , ch. de via , eau-de-vie.
Le brick le Printems-d'Eté , de 60 ton.,
c. Thibault, y. de Bordeaux , ch. de vin,
rii, prunes.
Le dogre le Henry » de 77 tonn. , cap.
Aoco, Y. de ik>rdaauZ| ch. de Coirs, via,
acier*
Le sloop I* Adèle, de 4^ tonn. , cap. Le-
/narquant , v. de Mareiuies , ch. de sel.
1^ sloopla Jeuac-£ugéiiie,de S7 tonn.,
c. Colombel , y. du Ilayre , ch. de plan-
ches » plomb.
Le dogre rAdêle-Cbérie, de 76 tonn.,
c. Bouyier , y. de Dunkerque , ch. de sel
de soude.
IsC sloop le Saint-Pierre, de i5 tonn ,
C.Lefebvre, yen. de Honfleur,ch. de cidre.
La gabarre la Bonne-Famille, capit.
Maillard , yen. du Havre , ch. de planches
et pavés.
Le sloop le Jeune-Edonard , cap. Mes-
sage, yen. de Barfleur, ch. de coton filé
et vin.
I^ sloop la Justine, cap. Delacroix,
ven. de Caeii , ch. d'huile et cidre.
Le sloop rÂiniable-Ëlisa , de 46 tonn. ,
cap. Mnurice^ yen. du Havre, ch. de
sucre, plomb.
Lesloople Balave,de 4^ tonn., cap.
Benoit , yeu.du Havre, ch. de vin , riz,
plomb.
Le do» re la Marie-Louise , de 53 lonn. ,
cap. Piquoty yen. du Hayre , ch. de sucre,
lilauchos.
Le dogre la Philippine, de 4^ tonn.,
cap. Duinoiit, \en. du Havre, ch. de
vin , po lasse, tabac.
Le Moop TÂurore, de 63 tonn. , cap.
Vanvfrcine, yen. de Dunkerque, ch. de
bouille.
Le sloop le 5aint-£tienne . de(^ fonn. ,
cap. Pouilaiii, ven. de Bordeaux, ch.
d't"«prit de vin.
Lupl.iltc le ^aint-Franrois, de i6lon. ,
cap. Thomas , \cn. de ^«liia-Vaast , ch.
dhuîlres.
NAVIFES EXPfDtfS.
Le «logrc l'Amélie, cap. Tjenoist , ail.
à Touques, cîi. de piAlic el fûts vides.
ht* cil j>>«— iJiaiéc 1.1 ^l^.rIC-Armand^ ,
r.ip. rbrif-lio , ail. .i Brest , ch. de bois
de rlic'n*.
L^ sl«"|) l*i-«j;îi'!i^ , cap. C/ipollo, ail.
à riiriS.Mir,^ . «h. «Il* «II*, iiiarch.
\.v ^'i nj. 1 1 Mai ic-.^ la ri lie, c. Pognon,
nll. à Il)i.fi.>ur, cil de plâtre et fûls
Vc • |imr-in'»ri'e le Saînl-Elienne , c.
l\!''iii' ', ::l! .i Iionleaux , sur lest.
La goeïctte anglaise la Plenty, cap.
Buttalle, ail. à Lnondres, sur lest.
Le brick l^Auguste , cap. Noël , ail.
à Marseille , sur lest.
PORT DU HAVBE.
Mouvement du ^ au i avril.
VAVlilEs ENTRÉS.
Le bateau à vapeur Aaroa-Manby , c.
Tural, y. de Paris, ch. de meubles et
fer.
La goélette américaine Hiraxn , c. Gi-
bier, V. de Malag.i,ch. de vin, p. Anvers,
La goélette anglaise Christian , capit.
Gosse, yen. de Liverpool , ch. de coton
laine.
Le troisMuAts américain Montano, c.
Smith, ven. de Nevv-Yorck, ch. cotou.
Le brick TAmélie, cap. Pelaj , yen.
de St-Domingne , ch. de café , (en 40*).
IfAVlRE EXPEDIES.
La goélette Héléna, cap. Fatome, ail. à
Dunkerque, ch. de Potasse.
Le sloop le Përe-de*Famil1e, cap. Ju-
lienne, ail. À Rouen, chargé de diverses
marchandises.
PORT DE QUILLEBEUF.
Sont montés et passés debout à la marée
de ce jour 2
Du 3 Avril,
Les Deux-Amis, cap. Besvc,
I^ Désir-de-la-Paix , cap. Pero*
La- Poule-Blanche , cap. Douarin.
La Concorde , cap. Delorme.
La Prudence-Victorine , cap. Vallée.
L'Auguste , cap. Marais.
Le Désiré , cap. Robert.
Le Courageux, c. Lcdoré.
L'Isis , cap. Morel.
La Marie-Josephine , cap. Hébert.
Le Benjamin, cap. Lion.
La Pallas, cap. Jamrs-Jearl.
PORT DE DUNKERQUE.
Sont entrés :
Le 3o mars , le Saint-Paul , cap.
Simon, yen. de Portsmouth , lège.
Le Nr^itune , f au. Smil , yen. de Chris-
tinnsen , ch. de bois.
Euphanie , cap. Drjsdale , yen. de
Londres , Icge.
The Fresndo, cap. Leddell , yen. de
Londres , Icgc.
L'Exemple , capit. Lecronier , yen.
d*llarflcur , lègi^.
Sont sortis :
Le 27 mars , la Piovidence , capit,
Gauvain , ail. à lk>ulogne , ch. de char-
bon.
Le 28, les Deux-Sœurs, cap. Lhott,
ail. à Drest, ch. ilc bois et huile.
L*Ernest , cap. Bcs.«ac , ail. à Morlaix ,
ch. «le charbon.
L'Ar-ëne, cap. Parnet , ail. à Cher-
bourg , ch. de chnrhoii.
1^ Lise , cap. Richard , al*, à Cher-
bourg, ch. de charbon.
Notes des Renies recueillies à la bourse
du Havrry le 2 Avril,
66 balles cotou Louisiane , à i fr. 4^ c.
acquitté.
1/4.
54 baUei e«toiilf0«isiaiie, k 1 fr.
«/«» «cq.
3o baltes coton Maragnaa , k 1 fr.
acq.
575 milliers bâtis Gampidit, k 18 Ci
acq.
1 5o balles coton Géorgie 1 k 91 c*
en entrepôt.
AVIS DIVER3.
19*71. —NOTAHLkX k
rondlitmnffit de Dieppe.
S*edrct*er à M* Go vulasVi
rae de Socrate , b* «S.
Ikl
BOURSE DE PARIS. DHIEI
Effets Publics.
ci.fQ pooa CE^T oo^raoïAii^
78 f 70 e 7Sc 80 c 70c 73e 70e CSa ii
55c 5oé 5Se 60c
REC4>TVArS8. DE UQUIOlnORi
Joaiscac* 4a «i SepL ÉiM.
Ech. do aa Ifâft i8a4 , fia. • a. iff 4a
3oo 400 I8s5, 9 4 fff fS
Idem NoMivATiTBs, i8»4- 9^ 3oe
AN.^uiTÉs DE 1000 nu, k 4 p.* *
Avce lou et pri— i.
JwinMf <W Deenabie tH^
tooif aSc
ACTIONS DE LA hkVQ^ DJ
i48of
SPECTACLES do 4 AVI
TilÉATRE DES ARTS.
(0/1 commencera à 6 Aebner s,
aOSfi ET COLAS,
Opéra en i Acte , de Sddiine te 1
VALÉaiB,
Comédie nouveile ea S acirt » de 1
et Neleivîllc.
Ernest , MM.
Mesd.
uoUfm
Henri ,
Ambrotse ,
Caroline t
yalérie, Sa«l4
LES VOLTUEBS VKRSÉISS
Opéra en a ectes , de MU»
Bo\eldic«.
Dormeuil , MM.
Lerond ,
Florville ,
Armand ,
Nicolas •
Un Comédien ,
Un Commis ,
Un Buistier . ValaÎM
M*tdume de 3fffh*ah Masd. ndvWi
j4urore de Glisscmnlle^ Tfcftaw
Elise . Scttwai
Af:athe , Tl
Eugénit «
Jeux Concours de GuncAur.
ROGEa-LE-Dm,
Paotomîme en 3 arieê, et k \
Cm. ôljJg'JEL , IMPRIMEUR e» CARACTERES et es TAILLE-DOUCE, we S*WT-Ld , K» 34. MUU U Piu»
SAMEDI.
S ÂTin. z8a5.
K*. laa.— a*** An^ée.
LA NACELLE,
dovucuai 3u/ Coaiuie*^»'; Se^t/ Jllboeiw^ eb c)e/ Eco Jvttt6ïatu««_y,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE. ^
\ les joafs. Saiiretser , ponr rAbonnetnent et la itédaction , aa Bureaa de la PfaceUe , Place des Carmes , n*^. 48, à Bonen.
khex fimissoT-TBXTAas , ra»de Richelieu , n^. 7a. — Aa Havre , ehes Cbafbllb", roe de Paris. — Et cha toas les Libraires et
ria Département.^- Le prix dp TAbounement est de i5 fr. chaque trimestre , pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
Ottc Feuille parait 1
Ou s'abonne à f
Dlrectenra des j
MÉMORIAL DE SAINTE-HÉLÈNE,
on
JOURITAL DE TOOT CE <ÎU*A DIT ET FAIT NAPOLÉON, PENDANT
DIX'BUIT MOIS ,
Par ]« comte de Las-Cu>s ,
TomtflV. (1)
Napoléon... .. A ce nom il me semble voir Thémîs soule-
ver sa balance, et s'agiter sçir le coin de mon bureau les lois
et jfigemem sur la presse , que j'ai pris soin , el pour cause ,
a*y rassembler depuis quelques jours; Singulière et difficile
condition-de nous autres serfs Jilléraires, coadamnés à tenir .
de pied ferme sur une pente rapide et glissante! Plus iioos
Sommes irrésistiblement entraînés par nos propres impressions
el par la tendance générale des choses vers le domaine de la
Solitique, plus nous devons nous défendre, non-seulement
e notre pensée prompte ( comme dirait Montaigne) à enjam^
èertur ce terrain défendu, mais encore de la pensée dé nos
lecteurs qui, <hcrchant daus la pacolille purement littéraire
et commerciale de notre Nacelle les objets de leurs préoccu-
pations ordinaires , croient découvrir des allusions et des al-
ignes politique» dans Icfr plus simples annonces , et se plai-
teot à voir partout des ariicles de contrebande î I^ littéra-
ture , on l'a dit avec beaucoup de justesse, est IVxpression
de la société : dans un gouvernement représentatif, aucun
dioreo ne devant demeurer étranger, du moins par ses.af-
feCfuODS , aux alEsires publiques , tout prend dans la tournure
kabitoelle des esprits l'empreinte des intérêts publics ; la po-
litiqœ prêle ses couleurs même aux ouvrages qui, V par leur
obîel. sembleraient y être le plus étrangers; elle remplit la
kngue de ses termes techniques ; partout enfin elle semble
dominer. Ce symptôme , loin d'effrayer les gouvernemens ,
devrait leur plaire, car cVsl la preuve que les institutions
prennent racine dans les mœurs, dans les habiludes, en uii
niot, dans le caractère de la nation. Cest le signe de Texis^
tence d'un esprit public fondé sur la même base que le gou-
Ternement lui-même; c'est , dès lors , le gage de la durée du
gouvernement*
Cependant , quelque soit aujourd'hui rentraînement et la
prédominance nécessaire de la politique, la loi a parlé, nous
nous intcrdissons sévèrement toute excursion sur son domame.
Si , comme nous faisons en écrivant , nos lecteurs en nous
( X ) Gbet BicHiT , libraire , nie OrandpP<u»u
lisant se dégageaient de toute préoccupation politique , ils
ne verraient dans nos feuilles que ce que nous avons inten-
tion d'y mettre : des aperçus littéraires , historiques , phi- .
losophiques, enfin ce qui est du ressort de la liitéraiare.
Mais, comme l'a dit le vieux satyrique Régnier ^
» Chacun voit par les yenx de^n affection. »
Le fameux Don^Quichoite j tout plein de la lecture de set
romans de chevaleri^ , ne voyait partout que princesses
détrônées , chevaliers fêlons , et jusqu'aux moulins à vent
étaient ht ses yeux des géants à pourfendre; de même, cher
lecteur ( pardonnex-moi , en faveur de sa justesse , cette
comparaison un peu cavalière ) j lorsqu'après avoir la le
CohstUuUonnel ou les Débats^ la Quotidienne ou /e Cour^
rier , vous parcoures nos colonnes ^ alors , les yenx et
l'esprit tout offusqués de politique, vous croyec retrouver
encore cette inévitable politique cachée, sous un voile em-
prunté, dans des articles purehaenl littéraires. Grâces à votre
malignité, nous paraisssons avoir de la malice ; el dussions-
nous, comme notre confrère de la rue aux Juifs , vous parler
de la pluie et du beau tems,d*après le tnermomètre delà
dame Orlalli ,, vous croiriox encore que cette innocenté
annonce recèle une arrière-pensée politique. C'est donc vous ,
cher lecteur , qu'il faudrait traduire en police correction*
nelle, car c'est, vous qui contrevenee à la loi en substituant
vos interprétations politiques à nos aperçus littéraires.
Aujourd'hui j'ai il rendre compte du quatrième volume
du Mémorial di Sainte Hélène ^^T le comte de Las-Gasés.
A chaque page , à chaque ligne se trouve le nom de Napoléon.
Napoléon y respire tout entier avec toutes ses pensées , ses
souvenirs et quelquefois , bien rarement , ses projets et ses
espérances* Il y aurait ici matière à bien des dissertations
politiques, mais je fuis, comme à mon ordinaire, et plus
que jamais, ces textes malencontreux.
Ce volume n'est pas susceptible d'analyse : c'est un journal
oà se troitue consigné ^ jour par jour y tout ce qu*a fait
el dit Napoléon^ yur-tout ce qu'il a dit; car, resserré
chaque jour par une plus étroite surveillance , il ne vivait
plus nue dans CCS conversations oii il passait en revue tous
les événemens de sa vie si féconde. On y trouve un grand
nombre d'anecdotes piquantes sur les persoiinag'^s qui ont
pris part aux affaires publiques pendant la révolution et sous
l'empire. Nous en citerons une qui n'est pas la moins curieuse:
M M. de C. •• . '. • , avant de travailler à son Génie du
Christianisme ^ ^uhVia y à Londres, un ouvrage très-peu
dogmatique. Un J>énédictin de Sorèxe ( Dulau ) , homme
d'esprit et de jugement, que l'émigration avait fait libraire
à Londret , et auqatl H» de C avaît confié la
Ttole de ton ouvrage, se permit de lui donner un sage
conteil : îl lui fil observer que lei lieux et les teuis n'ctâicnt
plus favorables atm déclamations an ti-:Iogin4liqai*s^ qu'elles
étaient devenues banales et de mauvais tqn ; qua h* llinyan
le plus sûr de capter désormais riutërot public aaMit de
prendre le conire-ptvd, et de se \o'jer à la diffrim» de hi
religion. M. de C« le crul , cl fit ^oti Critiiw ém
ChrisiîtiniMtnr»
Oa peut compter sur la fidélité de toutei ha attaadt>Ws
rapportées dans ce mémorial comme racontées pur T'Iapo-
iéon , car la mémoire de celui-ci était eicellento. Lorsqu'il
re(UiàSaîntr-IléIëue les ouvrages sur TE^pte, qàMavait étt»
diét avant son expédition , il se convainquit qu'il n'avait rien
oublié , et que toutes les notions qu'il avait cousignces ()ans
son esprit y étaient restées fidèlement empreintes. Il disait
qu'une tête sans médiaire était comme une place sans ^r*
nisoQ. 11 ajoutait que sa mémoire tenait du cœur, qu'elle
conservait le souvenir fidèle de tout ce qui lui avait été cber.
Un )our qu'il racontait à table uue de ses afTaires en Fgypte,
il nommait numéro par numéro les biiit â dix denii-bri-
gades qui y avaient pris part. M"** Bertrand toe put s'einpé>»
cher de l'interrompra, demandant comment il était poessible,
a très tant d'annéaa , da sê rappeler ainsi tous ces numéros.
a4ane, répondit virement Napoléon , c'est le souvenir d'un
•m.'tnt pour ses anciennes niailrcNses.
C'eit dans ce livre qo*on j-ppremlia véritablement k con-
uattre Napoléon comme lioinnu.'; le conquérant et fempi-reur
gsgnjsroiit à être vus sons ce nouvel e^rit.
(M
I
EUPOIGHAGE.
On lit, dans les Contes rt Discours iTEutrupel (0 » le
pMsage suivant. Il est «{uestinn d'un riche marchand à qui
ron refusa , jtarce qu'il n'était pas grtotiihomme , la pré->
séance attachée à une terre seigneuriale qu'il avait acquise.
m Maisoiiire qu'il estait fils d'un boucher de Mon t-le-llery,
» fiivorisant le )>arty dont il estait party, il n'avait gueres
» bien veu lo neufièsme chapitre de («enese , qui est la
» source drs trois estats et ordres qui soustienneiit et se-
m rofit jiiuftirs à la fin tUs monde , eu toutes républiques
p et asfemb ces d^hommes , qui sont les g<^ns d'rglise » de
k la nab!e>!«H, et du tiers et roturier estât, \uqiirl chipitre
» le tiers fils de Noé. appelle Cham ou Giniam , signi-
» fiant luart h nt , trafiquant, pour s't'stre moqué de son
9 père, fut , d'un jugement venant d'en haut, par iceluî
• mau<iit , et que luv et sa po»ténté, qui sout les rotu*
• riers, serai- ni eer\iiears fferfféOieh de J.<pliet et Sem ,
» ses deux autie^ enfans» et de leurs serviteurs. Se tci^ent
• donc tel« viUeaots enrichis , et chacun se contente et
m suyve la trace et chemin, de ses pré<lécesseurs : si le prince
I» en l'aoublis^nut , ne l'affranchit, encore k cent ans après
• demeurera la cicatrice de telle qualité bnstarde et illcgi^
« lime i comme n'estant de ce bt*au et ])remier sang et
u race en rtce dixine, laquelle se recognoist en un vray
m gentilkomiHC , fust*il veslu de toile , au contraire d'uo
» roturier, Irqarl arcoustré fnst rn drap d'or, tient et
• sent tousjiMirs les «ueurs et conditions trafiquantes, saii-
» glanles , en ^n adyantage , couardes , et qui incessamment
M regarde à g g"''r, {n-ofitor, tromper. »
L'auteur ptfnuit un délicieux plaisir â rappeler cette
huBiiliaiite oncine , tontes les fois qne l'orcision s'en
présentait, li seiprime ainsi , page 23S, «u sujet des rhà-
timens inli^rs par de puissant seigneurs k des viLiins d'une
buineur trap plaisante ou raillifi»e.
... « (ioiiiiuc en Genèse, de Cham , qui se moqua de
9 son pi*re >ioé, et auquel et i sa po<.iêrité, qui sont lc«
• gens tiers e*tat, fii»t jeflé une unlt-tlit tion pt*rpt t nette ^
m de ser\ir â jamais les deu« autres ordies de gcns..«. >
JtjkN* Jacmcis.
(ij i7Sa. Toaic II, pagt iB4»
Les empoignée comme les non^empoi&iiê^ toot b
Séclame aujourd'hui contre. iv
uio trMikie â la pensée de voir s'appesantir vit moi !• kioa
pvff^ftrf ti*ua homme avide de mon corps. Vais je chevcfct
en \am dominent faire disparaître de la civil isalioa i
ttctie prit|i|iie qui dégrade l'homme qn «a «fansa. L'a
£itre servir deiiiommes à empoigner d'^uinê h^Hww dMt
de si Jain^ fu^il est devenu une prérogative insdparaUa 4e
Il -puissance ; et , a moins d'anéantir toute puisaaaet mr h
terre , je ne vois guère moyen d'arrêter les progrèa d*«a art
qui , en se perfectionnant tous les jours » ouvre ont can ~
lucrative à des individus qne le besoin de l'ordre et d« h I
pour éluder lempotgnage.
l'histoire des celtes :
« Les thrates , les goths, les saxons, et pelasgeiv nt U^
» saient croître que les cheveux qui tomb " ' ' — *"
» et se rasaient tout le devant de Ja tête.
« Oq a remaraué qu'ils prenaiaat
» empêcher que dans la mêlée l'ennc
» par les cheveux, •
un bon exemple en vaut mille.
MACEDOINE.
— Avant-bier, on nons a notifié la faisîe de mis ilîs Ml
numéros.
3;
— M. A- MartainvHIe, en prenant la première des i
iii lui avaient été ordonnées par raison de aanié , s*art
iton écrié: Canaille , gue ^0$ bains $oni froUsî CMê
exclamation prouve que, proportion gardée^ le captsT 4t
Tivoli s'est rencontré avec le prisonnier de Girthagc. j
ne se croyait pas , sans doute , réservé it Uni d^
— Un fabricant vient de dire imprimer des niooclMto,
auxquels un genre allégoriqoe de dessin a fait daaaar 4t
nom de Mouchoirs à la Nacelle. Cette déooaiBatM m
pent qne beaucoup nous flatter, puisqu'elle associe I* wêrn
de notre Journal k des objets qui altesteat les prenia dk
l'industrie natiouale.
— Une dame, en fixant attentivement la jolie lytblfli^
]^ie de la Cabane de Rousseau ^ publiée par le Ml$mù ,
faisait observer k son mari que le philosophe était ~-^^*
sente seul avec un chien. « — Que vouliex - toos ' Jb «
« madame ? — Mais . une femme , monsieur ! — D im\
» naissait trop bien. — Eli ! c'est parce qu'il les
» si bien , qu'il les aimait tant f » Cette réparise arti»
ferait ytenser que le mari interlocuteur aa co0WMiit90
trop bien sa femme. ^^
— On lit , avec avidité , chea Déchet , rue fîrani rbl
Fonvrage nouveau de M. de Pradl , intitulé t ^orm/ui
de la Puissance Ruyse ei Anglaise , relativrtneni à
rope y suivi d'un Aperçu sur la Crèce, 1
Prix f ^ îr. Ho c.
MODèLC XkE STYLE aCaOftMlQVK.
— a AViS. — Acquéreur de la superbe bibliollicaae de im
» M. Neubourg, directeur des subsisUucas de la nsaiiat •
» j'ai l'honneur d'en présenter le cataUji^ue au mdÀic^ «al
» de lui offrir, à des prix trks^modérés ^ Un ai«idss*aBB
» le composent. Micrfj.. •
Nous de;uandcrons k M. Benoit de Saint-Mkhel â la
bibliothèque du directeur des subsiélances de in laavw
n'est pas une une bibliothèque à boire. L*inlérêt «ue IL %S
Saijit-Miclud porte k tout ce qui est rclaltC aax s^kêi^
iancet ci aux cuisiniers , nous inspire des donta mM
pourra éclaîrcir , si toutefois il sait édaîrdr •^^^^t OBIt
que des batteries de cuisinCti
0mm^t(^ d ^^mxi$ixu.
i^O^
A
PORT BE ROUEN.
^^fJ^CBAAGEX. du dogre rHîrondeUe ,
cap. Jhpèenif yen. du Havre,
^uriier, M. Orford.
- Réclamatêurs ^ MM.
•40 plandies.Hp.— Planquois.
400 aaumoDs pfocDb.-^Cr«yei et comp.
jo4o bûches bois Campéche. — Tinel-
Anceiot.
9a boucauts tabac— 3 ballots dito, —
Crevel et couip.
^f^CeAiGEM, du sloop l* ÀimabU'Ber^
nardf cap* Olivier^ yen. du Havre,
Courtier, M. Orford.
RécUmatêurs , MM.
^S biiches boû Campécfae. — A ordre.
^8 fûts TÎn rouge ordin.-^CreTei et
comp.
200 dîlo dito dito.-^Fauyel jeune.
100 saumons plomb.— Crevel.
g^CBAiGEM. du sloop le Saint^oseph ,
cap. Lemaine^ v^. de Rotterdam.
Courtier y M. Viard.
Réclamait un f MM.
barils cër use.— Cessera t et Jeulin.
dito dito«— 'Au porteur»
I caisse acier. — Lepelit.
y^CniKCEM. du fougre la Virginie ^
cap. Coste^ yen. de fiordeaoi*
35ai f&U viu. — M. Ylret-Lekaitre.
y^CHAEGEM, du chasse-marée y r^fet^
reux-'Hasard^ cap, -Couillaudj ven.de
la Rochelle.
Courtier, M. Tia^d.
Réclam' I leurs , MM.
60 f&ts eat^le-vie.— GardoDuel et Pion»
nier. .
a4 f^t» via. — Diensy atné.
$0 dito eau-de-vie — Dieusy frères.
a6 dito dito. — Yivefoi.
18 dtto dito. — Thomas Eury et comp.
10 dito dtto. — Pinel-FoBirnier»
5 dito dito. — Savalle-Toutain*
5 dito dîto.<— Au porteur.
^(^CwAtkt^ au cha&se*aiaréc le Sai^i-
Pierre-Désiié^ cup. Allairiy ven. de
MmxeKkmeê.
(Courtier-»' iiterprèie, M, Viard.
^3914 ^îl« SP'l.— ^Pour M. Beuvaiu.
8 fûts vin. — Morice.
f:^CRABGrM,;du dogre /é 7^<//itf- Gâilo/2,
Cap. RoZ)^ ven«de Boid aux.
Courtier^interprèle , M. Viard.
Réclam/iteurs y MM.
So fûts vin» — Ca.«sey et comp.
a5 fûts eau-de-vie. — J. Ch. f>ebr.eton.
65 boucauts tabac. — Le garde-magasin.
{(^Charg. do sloop la Bonne-^ere ,
tap. GuiHotr, yen. de Bmdeam.
Réi'lamatrurs f MM*
aao. îài$ yîn. — ^Viret-Lehattre.
60 Clisses prunes.— *Ph. Desroc<|qes«
— Charg. du sloop TEntreprise , capit
Poitevin^ ven^ de Pool.
Courtier-iolerprèle, M. Viard.
166 fûts huile de poisson. ^Cate-Gbam-
. bosse.
0!^CiiARC«M. du dogre la Man'e^LouisCj
cap. Picquot , yen. du Havre.
Coortier-interp. , M J.'Pellecat.
Provenant du navire la Société , capit.
^ Nouvelle f yen. de la Martinique:
RikUamateurs^ MM.
62 barrîq: 27 tierçons 5 quarts socre.
-*a quarts ca£é«— J. Levavasseur.
Chargé au Ha*fre,
a4o planches de sâip.— Jean Grandemer.
991 bûches bois de Cauiptehe. •— J. J.
Liard.
(J^ Chargem. du sloop le Saint'Eùienne,
cap. Poulain y' lea. de Bordeaux.
X^rtier-interp. , M. J. Pellecat.
Réclamateurs , MM.
i5. fftts eau-de-vie.— J. C. Lebreton.
a5 fûts eau-de-vie. — Boulanger.
20 fûts eaux-de*vie. — Desrocques frères.
17 barils cendres gravefëes. — Dubosq-
Lettré.
3 barriq. crème de tartre.— A. Limare.
i53 barriq. yin. — A, Pontrevé.
4C^ Chargem. du sloop fAlcide^ cap.
Descamps , yen. dû Havre.
Réchmateurs J MM.
i5o saumons plomb.^Boscher et comp.
61 bsrriq. sucre. — Creyel et comp.
36g bûches bois de Campéche. — A. Li-
mare*
^O^ Chargui. de la galiote oldembôur-
geoise Adelgundt , cap. Hustéde^ yen.
d'Hambourg.
Courlier-interp. , M. J» Pellecat.
}\tclamateurs J MM.
841 lingots 25o4 plaques et 3 futailles
cuivre» — loscher.
2 fûts a p>»quels 10 balles plumes.-^
J. Rondeaui* ^
7 balles laine. — j3 balles bourre de
laine. — Cabanon et lils.
^(^ Chargem. de la gribanne F Adélaïde
cap. Desrues , yen. du Havre. '
Courtier-interp. y M. J. PeUecat.
Réclamaieurs , MM.
1 armoire. — 1 bois de lit. — une com-
mode.— V*. Buiiel.
84 barils potasse. — 9 1 barils perlasse. —
18 caisses arsenic. — 4^ balles cote»
de tabac. — Crevel et comp.
120 planchesde sAp. — Hersent.
200 saumons plomb. — Y". B. P» Lecou-
teulx.
{g:^ Chargea, du brîçk le fhintems-
d^Etéy c. Ihébaut^ y. de Bordeaux.
Courtier-ioterp. » M. J» PeUecat,
RéclnmaieurSf'M^.
5o barriq. v.în ordinaire.— Jk. Poulrev*,
29 barriq. dito dito.— Hesbert lUiné.
6 rais dito dilp.— Maris et Ameline.
I barriq. vin— Ducbemip.
1 20 fuUillcs 1 5o caisses prunes.— soojacs
ria— 8 fûJs vîn ordmaire.-nA ordre.
i^y Chargem. dutfloop les T^ofs-Steurs.
Cêp.Posiel, vea. d'Hoofleur.
Courlier-iulerp., M. J. Pellecat.
2b iàt» cidre.— 60 meuke oerdes.^À
ordre.
(8i> CiMECEHBfiT du sloop anglais Ae
Siaverton^ cap. Thomas Mawden.
yen. de Penzance.
139 blocs 556 lingots «tain, pour M.
BOscher.
«O: Charcsk. du brick Ja Caniimice^
cap. Btzrtj ven. de Stocktpn.
Courtier-inierp. , M. J. Pellecat.
2000 saumons plomb.— V\ B. P. Lecou»
teulx.
^C^Charg. du bricl ia ;^tcroir0 9 oe».
Bunely ven. de Bordeaux.
Courlier-iuterprète , M. Viard^
Réclamuteurs J MM.
4 fats eau-de-vif.^a ^tsyin. Roua»
Silio-Cavey.
II fats vin.— Yiret-LebaSlve.
5 difo dito.— Acard.
25 dito dilo.— 5iinon.
280 dito dito. — LbermiUO.
4 dito clîto. — Carpentier.
I dilo dito. — Duchemio.
,i3 dilo dito.— Courtois pbre.
3 dilo dilo— Louis Marcel.
1450 bûches bois Campécbe.— F. Lenor-
mand.
20 fûts vir.-^Au porteur.
— Charg. de la goëlçUe l'Union , ca»-
Fardely ven. de Bordeaux.
Courlier-ifilerpr^le, M. Viard.
Réclamattvrs ^ MM.
5o fûls eau-de-vie.— J. Ch. Lebreton.
ao4 fûls ym. — Pien-Leseigneur.
— Charg. du sloop l» Espoir^ yen. de
Londres « cap. Ôn/roj-.
Courtier- interprète, M. Viard.
f4o saumons plomb. — i5 caisses fer-
blanc. — Au porteur.
—Charg, du brick F Aimable-Société ^
cap. Darlan , yen. de Bordeaux. •"
Cour ier-inlerprète, M. Viard.
Réclama/eursy MM^
5 bariiq. yîn.'^AJatiieus.
4 barriq. dito. — Carpentier^
4 dito cilo. — Cabanor.
i6?. dilo dito. — 44 caisses dilo.— Gia».-
sagne»
20 fûls ciito. — libermitte.
2 fûts di^o.- Le capitaine.
I fiU dito.— Au tuteur.
0^ CaiacEx. da brick la Isouise f cap.
Patiitif ten* du Croîfîc.
Courtier!, MM. Bordella père et fils.
453Uemi-kil. tel, pour MM. J.B. Le-
01 .e et filf.
^(^ Crahgem. du dogre les Deux^œurs'
Unies f cap. Varci , ven. du Havre.
Courliert» MM. Bordelie père et fils
Kéclamaieurs ^ MM.
11 barriq. sucre.— 3 quarts dito.» 2
tierçoas dito. — s3 barriq. dito. — 5
Soarls dito* -— 5o barriq. dito.— 6
ito dito.-*ii dito dito,— a3 dito
dito.— 1 tierç. dito. — a quarts dito.
—4 barriq, dito.— i tierç. dito. — G
barnq. dito. -^ a tierç. dito. — 1 1
balles cotoa»* i quart café.— Leva-
vasseor.
4 plaoebes bois de Palisandre. — L.
Bréard.
819 bdcbes bois de Campéche.— Aordre.
y^ Crarcem. de la galiote rAimée»M<h
norinCf cap. Hti6en , ven, du Havre.
Courtiers I MM. Bordelie père et fils,
go poutres de sapiu. — M. Hersont.
^(^ Crargeii. du loogre la Cécile , cap.
Brizard , ven. de la Rochelle.
Courtiers , MM. Bordelie père et fils
héclamairurs ^ MM.
ao barriq. eau-de-vie. — Fau4.heur.
l5 dito dito.— >Lecarpentier.
1 ouart. dito.— Labrun,
35 tîkts vin ordinaire. — l^ecarpen lier fils
a barriq. a quarts eau-do-vie. —Crosiiier.
ip f&tseau«de-vi'*.—Dieusy frères.
ff^ Chakccm. da brick VEspoir^ cap.
Lenoir^ ven. de Cadit.
Courtier', M.M. Kordelle père et fils.
116 pipes huile d'olive.
3 pipes vides.
60 pipes huile
b pipos lie d* huile,
a barils vin*
4o bouteilles mercure.
600 barres étain.
f(^ CiiAHCEil. du slonp le Datasse ^ cap.
BcnoU , veu. du Havre.
Courtiers, MM. Boi délit père et fils.
Réiilamateurs , MM.
I7.0 saurooiis plomb.
7 boucauts I tierç. verre casse'.— Bou-
vet-Kondel.
5o ticiç. rii. — Chevallet et comp.
I içrenior os de bœuf. — Des( rgny et
(•arno.
98 fûti vin.— llrbert, I.ainé.
i3j goriues goudron. — Ozf-Miambose.
Mouvement tbi ^ au S avril,
>AMK(S r.Mr.Ês.
î r l>!i(k le VoUiiï-Vr.il, cap. Ridoret,
d^ 74 (ou., \t'ii. de Bordeaux, ch. de
\iii.
1.0 -I'»oj» la ''ltMri«*nfiii<> , cip. Paris,
de '5 (un. , \«*ii. du Havre, ch« de
]il<>tiil» , C'iifl , S'>|
le •>!'iop la ho.alic , c;ip. Persil père^
de 71 tunn. , yen- du Havre, ch. d<f
fcucrr .
(4)
Le dogre ITJaioa, cap. Lamourtox,
de 60 ton. 9 von. de Ponliguen , ch.
de sel.
Le dogre la Prudente-Victoire, cap.
Letallec , de 77 ton. , ven. de Bayonne »
ch. de vin.
La gribannela Belle-Koae * cap. Lucas,
de 64 ton. , ven, du Havre , ch. de
sucre , bois de Campéche.
Le brick le Désiré , cap. Robert , de
67 ton. , ven. de Bordeaux, ch. de vin
et sucre.
Le brick le Jenne-Amédée , cap. Sa-
laikn , de 6a ton. , veu. de Bayonne, ch.
de vin , essence.
Le sloop la Rosalie-Louis, cap. Pos-
(el , de 40 ^<»>* 9 ven. dn Havre , ch.
de pavés , planches.
Le sloop la Victoire , cap. Moisson ,
de 57 ton. , ven. dn Havre, ch. dépavés y
planches.
Le sloop le Saint-Etienne , cap. Pou-
lain , de 69 ton. « ven. ds Bordeaux ,
ch. de vin , eau-de*vie.
1^ sloop la Jeune-Adèle^ cap. Adegnée,
de 5i ton. , veu. d'Houfleur , ch. de
cidre.
f^ chasse -marée le Courageux , cap.
Lrdoré , de 5o ton. , ven. de Marenues ,
cht de sel.
I^ sloop l'Auguste , cap. Maresi » .de
36 ton. , ven. de Cuerbourg , ch. de
soude de Vareck.
NAViRI-8 EXPÉDIÉS*
Le sloop la Jeuue-Sophie, c. Vermont,
ail. à Caeu , ch. de plAlre , poterie, céruse. |
Le iloop letf Deux-An»is , c. Croix , ail.
à Touc|ues, ch. de fûts vides, plâtre.
Le smack oldembourgeois Alida , cap.
Lolise, ail. à Elseneur et Danicick, ch.
de viii et porcelaine.
f^ galiote danoise Auguste , c. Boysen ,
ail. à Hambourg, ch. vin, pipier, viande
salée.
1^ sloop l'Agile, c. Frigoult , ail. à
Dunknque, ch. de pierres à nlâlre.
Ije brick le César , c. Juhel , ail. à St.-
Ma'o, sur lest.
Le stoon le Petit-François , c. Guérin ,
ail. à St.-Biicux , ch. de plâtre.
Le brick les Troi>- Frères , c. Guihoma,
ail. à St.-Malo , sur lest.
Le chasse-marée le Mentor , c. Dano ,
ail. à Brest , ch. de bois de construction.
Le sloop la Bonne-Mère , c. Guillot ,
ail. â Bordeaux , «ur lest.
Le sloop , le Royal-I^uis 9 cap. Ri-
chard, ail. à Diinkerqne , sur lest.
f<e sloop la JosephiiiQ, cap. Nécl , ail.
è Caeu, ch. de fer, vin.
Le sloop la Marie-Désirée, cap. Mail-
lard , ail. au Havre , ch. de plâtre.
POKT DU H.WRE.
Mouvemeni du 4«
NAVIRES IVTRI^.
I^ rAlphon<e. cap. Do^uet , ven. de la
mer , ch. de bal!o(t igcs , ( ce navire en
relâche )•
NAVIRES FXPÉPIKS.
Le sloop les Deui-Amis, c. f^emonnior,
ail. à Rouen , rh. de sucre, etc.
Laffoêlette américaine HInm,c. Gîlto,
ail. à Aoueo» ch. de rta | huile , (œ aaTOt
éUit eu relâche).
Le paquebot ana^îa CherstelfieUt cap.
Wood, ail. à SooiLamploo , avec paaaa-
gers.
Le paquebot anglais Prioee Cobomg.
c. Page y ail. à Southampton, ^vac pia»-
gers.
Som entrée dams la miii dm ^^
Ïj» galîotte hollindaise Hoop , c. PriaMb
V. Lisbonne , ch, de coton , cacao.
Le brick Laura , cap. Brumaftli v. da
Saint-Domingue , ch. de café.
Le brick américain les Dens*Uariaf c.
Coffin , V. de la Moavelle-OrUaaa , cfa. Ja
coton.
PORT DE QniIXEBECP.
Soni montés et passét debouià la asariê
da ce jour i
Du 4 A^riL
L*Espérance, cap. Luce.
La Henriette , cap. BoulorociW.
I/Hortense, cap. Desmolictv,
I^ Jeune-Rose » cap. Caroa.
L'Angeline, cap. Noroj.
Sons arripés de f^ilbçmiers
r^ Pal las , cap. Samt-Searl.
L'AimflbSe*Rathilde , cap. Leiawfa*
( Fent ^OÊsees. )
BOURSE DE PARIS, D'BIEl.
Effets Publics.
CIVQ POPR CR^T COVflOfIDiS,
78 r 35o \oc 45c 40e S5c aSe goa BCv^ei
40c 55o 40c S5e tSe
REC0VNAIS8. DE UOOIDATKKIt
Ech. dasalfan iSii, fia. i » ggf Sae'fia
Iden NoHiwATiTUf iS«5. 99f 65a
ANifUiTis DE 1000 Fa., k 4 p.* */«
Atm lots eC pfUpwu
JouMMOOt et Dfumlai «aM.
10Q%Ï Soc
ACTIONS DK LA BA«Q. DC na«Cff| •
JaniMMw ém Swanm iSal.
USof
SPECTACLES du 5 AVRDU
THEATRE DES ARTS.
(On commencera à 6 kemres 1/4") '>'
LES DEUX AVARES, opéra en a
«le FalbaifC et Grëirj.
L*ARBË DE L*ÊPÉB. fait bîMori^
acte* , de Botiillû
LES MKMOIEES D'UN C0L09IL M
IIUSSAAOS, ▼jnJe/illtf aonveam ta I i**
«le MM. Scribe et Melesvillc.
L't
\..
Jeux Comtqccs de Gaiïtcaixt.
RoGEa-LE-Dra.
PantomiiiM en 3 Actet, cl i gnad
Cn. BLUQLEL . IMPHIUëLR es CARACTERES et m TAILLE-DOUCF , ave Si»t-Lô, N* 34, rk^ u Piu»
DIMAI^CHE.
N.». ilJ.— a*"* Année.
LA NACELLE,,
DE LA SEINE-INFÉMEUftB.
'eoUte ptralt toiu les joors. S'adreftser , poar rAbonnement et la Rédaction , aa Bareaa de la Pfacelle , Place des Carmes , n**. 4B, i Rôocn.
•*abeiiiie i^ Paris, cbex BftfsaOT^TitfiTiàAs , rue de Kiohelieu , n®. 7a. — Au Havre , ches Chap£LI.e , me de Paris. -^ Et cbes toos ie» Libraires el
»ctears des Postes du Dé|iapl«ineAt« — » L* pifat-de- rAbounemmi eet de i5 fr. chaque trunesire , pour RôiMn, et 16 fir. 5o c. parla poste.
DES COUTUMES.
outumeÉ t(mt des^habitudes que le 10»»' consacre sou-
•tnme des 1ms.
trouve} dît Montaigne, qi^e nos plus grands vices
Jt lem ply des noire plus tendre enfance ; que notre
9I gouverifeineot est entre les mains des noorriceï,
asff'^tems aux mëres de veoîr un enfant tordrne le col
oolet , et s*esbat(re h blesser un chien et uncbat. Et
^ est si sot 9 de prendre à bon augure d'une Âme mar-^
[uand il voit son fils geurmer injurieusement un paï«
i on laquai qui ne se défend point; et , à gentillesse ,
il le voit affiner son compaignon par quelque iiialicieusé
lUtë et tromperie. Ce «ont pourtant les vra jes semences
les dé la cruauté, de la tyrannie, delà trahison. Elles
aent là M ^eslèveut après gaillardemetnt et profitent à
ntre les mains de la coustuuie, »
»uttimes , en général , sont dellerminées par la nature
matst dès gouvernemens , des relt^'ons. Leur «mpit'e
si tvran nique que celui des modeï , et, plus respecté^
|iic le. teins qui détruit les modes , ne. fait au contraire
lier k l'empire des habitudes, l^ur règne cependant
1^ toujours fixe. Les coutumes éprouvent aussi leurs
.ions y et Ton a vu le fas ,ei \e nefds se supplanter
réquemnient dans Tespace de quelques jours, souvent
de quelques heiu[es..Aiais4ajoutine, quoique souvent
(e par. les attaquer de la raison, survii quelquefois
à la* destruction des préjugé! et des superstitions,
m vieux .vaisseau qui ^ après a'éire, entr'ouvert sur
t y atirnage longtems encore avant que ses débris soient
ornent ' dispersés sur les flots. Lès^ cotHnnirs ont eu
U longtems force de loi ; aujourd'hui même encore ,
Dt, pour queiqi^es gens^ force Rasage. Les mariages
KNormandiey avant la promulgaiion du nouveau code\
iGore Hrégis pan les luis de celîe coutume^ et remarqqez
elle expression 1 on dit lois ^une^xoiHume ^ et l'on ne
i-coatume d'une loi. Il semble qne lea-cou tu mes soient
ivariableii que les lois ; que la routine soit plus fite que
IDD et la justice !... Quelle réflexion âflligeante !..,
tontes Jes coutumes , (es plus absolues sont les cour
/religieuses. Comme elles puisent leur force dans une
> sacrée > elles ne soufi'reut aucun obstacle ; on croit,
r Msant respecter par riniolérance et la- ceutraiste
mplir qo'une mission sacrée ^ tandis que quelqua^cns
est que l'instrument de ses propres pastibns ou "do
•Q^aei^.autref^ Que d'excès commis dans des (ems
i^^jm^nom. des différentes diyiaités c^uè sVliîènt
forgées «les- homnesj II' a fallu bieii> des siècléii > et -des
crimes avant que Ja vérité déchirât >lè -bandeau qui* nous ^
cachaii la lumière éternelle.
Les coutumes vanent chex presque toutes les oattons 9
et présentent- des contrastes- aussi ' frivoles que le eaprsct
des hommes > aussi bisarres qne l'esprit humain. Chézqdel^-
craies peuples, la noblesse consistaft dans le courage; chek
d'autres^ dans des ' titres dont Tantiquilé faisait toni lé .
prix. Les' Chinois ne reconnaissent pour nobles que ceult'
qui cultivent lek sciences. Uoe antre natioa regardait comme
indigne des gens 'bien nés , de savoir signer t Térudittoa
et le labourage étaient le partage des roturiers Bel^ appn-
nage pourtant que celui qui nourrit Thoixime et quifeteve
au-dessus même de son espèce.
L'innocence des accusés se ' pvouvnît' autrefois > par 1 Ic^
armes, par le feu ou par Peau bouillante | en sorte.quNitt
férai'llearou un coquin , doué de peu d^rrritabiiité dans- les
nerfs , était presque sûr de n'être ^famais coupable ; an)oar«^
d'hui Tmaocence repose sur <1av conscience des jugesv
Eu Angleterre , un délateur subît la peine- du crine^qu'il
impute "à 'Celui qu'il aceuse fsKrssemenr^ c'est U coutume
du Talion, La détionciatiou , ches plusieurs peupkf^ fut
regardée sinon comme uve vertii publique ^ du moins «conaine
un dévouement digne dc^ r««ompéilne«' Dans des: tems> dé
terreur , un - fils croyait s'adquUte^'Ue son ' devoir , . en*' dé-
nonçant "SOU vieux 'père ' not 'béari%8»c do Panarchie.^.Danji
queloue pays qne vous-vivien*f aacordec des honneurs k
la délation , et vous verres encore /de semblables exemples.
. Le chel des nègres de Matainba , aut porte Je titre de
Grand'Gùagua ^ est une espede de prêtre-magicien » et ea
même-temS' général d'armée. Ce personnage ne -se met ja*
mais à la tête de ses troupes , dans ies combats ; on se-
garde même bien de le laiss^^i; x:ottnr le moindre danger , parcaf
qqe tous ses officiers sf raient p^nis de mort à leur rej^çur^
si le Grand-Guagua périssait dans la bitaillé.
En - Chine ^- chaîne tnandario a son médicio qui ')^îieçoin«
pagne partout. St le mandarin tombé malade et vient à
mourir , ou assomme â coup^ âe , bâtbii le maUUureun
docteur.
Dans quelques- villes df )a- Nouvelle- Angleterre, les mé««
decitis.ne. sont ^p^yés qiie pendant' l'état de santé de leurs
clic^ns. Dès que ceuxroi sont poiialades , le docteiiv est
privé de ses honbcairês. Si' lés malades né guérisrsent pas
vite dans ce pays,- on ine pput pas Sire au moins que c'est
de .^ &utte de leur médecin..
. P^ft un homme rtn^igçiore ' qit'ancienneniient les seîgiienrs
jqt^lMieiit 4'uuf espèce, de droit d'octroi w 1^ £"M de
leurs vaiiauic , lonqu'enes le marîaieol. C« droit fi regretté
de ceus (|ui le prt^levaient seulement , paraissait un des plus
doui privilèges attachés aux fiefs. Les habitans à'Âtracan »
au coutraire , regardent comme une chose luépnsable de
ravir à une jeune épousée ce une nos maris reclierchent
avec tant de transport. Ils préfèrent une fille enceinte k
une jeune vierge. Voilà ce qu'on ne peut Êiire croire
à nos maris ; et il y a a parier que celte coutume ne
prendra pas m France.
Il existe de bonnes coutumes peut-être ; il en est très-»
sùreoient beaucoup de mauvaises.
L'homme libre qui jouit de toute son indépendance
morale, peut «'affranchir de toutes celles qui sont enracinées
dans la vie sociale, l/homme comprime , ou ab&tarJi par
les préjugés , se traîne sous le joug des cotilunsrs dans
lesquelles il est né; tous ses efforts ne tendent qu'à le
maintenir dans la route, dans le sillon que In routine Ini
a* trace ; et il lui faut souvent cent fois pins d'efforts
pod'r fqîvre 9ê% préjugés qu'il ne lui en faudrait pour s^cn
affranchir ; mais te guide de toutes ses actions , la maxime
de tonte sa vie est : Nos pères ont fait ainsi ; c^est la
coutuma : Jui*onê comme etix. L. M.
.(
%%%V%%M««
LES MEILLEURS MOTBNS.
Le meilleur moyen de ne jamais se conpromettre en
* parlant, c'est de toujours se taire.
Le ineilienr- moyen de ne jamais se compromettre en
agissant , c'est de ne rien faire du tout.
La meilleur moyen de publier de bonnes nouvelles, c'est
de les faire soi-même.
I^ meilleur moyen de rendre sensible nue nymphe de
l'opéra, cVst de lui offrir des senlimens purs et une bourse
pleine.
Le meillenr moyen de ne }>as faire une tragédie , c'est
d'écrire romme M. Ancelot du na\re-de-(«i-âce.
Le meilleur moyen d'avoir des trous de balle à sa robe,
c'est de la |>ercer soi-tnéme.
Le meilleur moyen d'aller vile quand sa voiture se brise »
c'est d'en prtMiùrc une autre au lieu d'en faire faire une
neuve.
1^ meilleur moyen de triomplier , c'est de se donner les
honneurs dn triomphe avant la bataille.
i/e meilleur moyen d'éprouver une opposition , c'est de
s*en créer une.
Le meilleur moyen d'avoir la place du voisin , c*est de
l'en chasser et de s^y mettre.
Le meilleur moyen d'avoir la paix , c'est de se préparer
à la guerre : Si %ns pacem para bellum.
Le meilleur moyen d'aller en poste , c'est de suivre M.
Quicêda toutes les fois qu'il vient voir i€$ aaùs eu France.
MACEDOINE.
— - Plus΀lVirs artistes du tbéitre français, établi Tannée
derniëre à Lisbonne , sous la direction de M. Palizarri ,
viennait d'arriver au Havre, sur la galiotte hollandaise,
Hoppe.f capitaine Priure.
L*anéaotissriucnt de ce théâtre, qui commençait k pros-
pérer » est causé par les évéaemens t on attend le reste de
la troupe
'— iùi Fondre^ qui est une feuille très-îibe'rale en Injures y
innonce que Tantnrité a fait saisir la Nacelle ^ Journal ele
Tibiten. Nous ferons observer, avec tous les égards que l'on
tioit à la houAte^ que nous ne sommes pas un Journal de
^ouen , mais bien le Journal des Rouennais»
— Vn jouniat de Lille ee console de la perte de Dar^
lovîlU qui remplace Martin, & Fej-deau , en pensant que
Bat ste pourra contracter un engagefneot par l'emploi laissé
tarant par le départ de OarboviUe. Il est très-llcheux
que la petite intrigue qui a acquis k ce dernier la succès*
sion de Martin , n ail pas éclaté pl«t6l. Batiste aurait pa ne
|MS quitter Booen : et on ne peut nier que c^eAt été pour
autre ibcâlre uoe c&celleiite acquisition.
km 1
) \
— L*affaire qui eut lien k Pontorsoiv en im3« fiai MBafc
dans le langage vulgaire, la Bataille des 5aa0T«. Ma«fa»
trouvons cette épîgramme faite dans les t
cette journée mémorable :
« A Pontongo , où Itioapha Faudace,
» Oo tcoQf a, jour fancos , poar la glolfe wk haaa I
a HUla stbols tar lit eartaso,
a Et élM. voitures nir la plaoa. a
Il est probable que l'on comptait alors lea raccka
par le nombre des sabots élf nduf sur le chanip Ja '
des voitures luéo snr la brèche.
— Hier , entre deur et trM heures de l'a^
fier de la rue de la Vicomte, s'est jette dans la
fenêtre dn second étage de sa maison. On i|
de cet événement malheureua.
— Vn monsieur Charles Morel (de Falaise)
sur VEcnrt^^ une chanson que le défanl A\
permet pas de citer tout entière. Ce CMipleî wattm
en donner une idée :
• O Toiia qui , de la poliliquc
» Rcdootes Im frittes dêbaU ,
» Appraoes on moyeu nagiqoe
« PoQr aorrir de toUv eabarraa t
» Bravant réioqoence lasportana f
» Yenes , docile Dépoté ,
» Sor lea débrb de la triboDe ,
a Dresser la tible à^Ecartém a
On lit dans la Quotidienne de Nantes , dn 38
ticle suivant , sous la rubrique Annonce i
» Grâce k cette nouvelle édition (du Goda dtil)t HL
\e% Avoués et Procureur»^ déjà tout coarfcé», •■ alnl
au palais, sous le poids des minutes, n'anroot paial k
souffrir de celui du recueil des lots. Le petit voinpe a»
trera dans la poche la pins étroite, la rriiort wiX !■
progrès de la typographie dont elle est le coBacrttalor ;
celle du Code civil est siiupte, et élégante è b Mb. la
tranche est sur-tout remarquable f c*est an marbra daat b
veines sont si parfaitement suivies, que les JnKUe» we pm^
vent s*apercevoir. »
Pour empêcher d'apercevoir la Feuille de NasÊÊtS tl hi.
autres feuilles ejnsdem facinœ ^\\ n'est pas Mcaaaairidt if
marbrer sur tranche \ c^est toujours on
-^Myp^llon intitule san article Fariéi^ê ^ U Cal
la Foudre nomme le sien Eciats! I^ joyrnal des
donnera sans doute à ses mêlants le nom de
Le titre est vacant : il est bon à empoigner i
SOUSCRIPTION POUR LE FUSIL
OFFEAT A Ulf CASUC îfATlOirjL.
JOix'Ouitiime i«i#le.— SoaacairravBa
Prntel , nasîcren. — Laasy , serg.-»Laqaeri«ra.«-Gki
llyacmilie Renard. <— Leaoear. •— Blotti. -*>Parry •
Prat , fiIs,'J. Cadeville. — Faaqoet H Ddaroa. — ▼ollataa,
aerg •^Aristide P. P. Leearoa , fila.— P..R(oci jeuaa
ancien miliuire. — E. Gaibé.— Pelit-lloiiaainl, gran*— '
— Laviille, gre«.— GroQlK , fteo. — Dcloaaooa, c»-lîeM(
Booe-Dapart , gren. — A. Naaae , père, — F. ffaïae, lUa^hfaal,
^Damootier«Dagqii>.— Le baron Dolandoo,— Dofcac ^
greo. — P. Davîel , liraUBanl.—TriBité ataé » frao«.~:
nble, grm. — Ooain , sooa-liealeoaat.— Caoïrel « giv».*»!,
tatoe. — Vas«e.— L. E. Siard. — Daijardiiu , de JuaUfes.— G.
J, DelamMiy. — Chevalier, grrB.--Saiat-lLlBe
Yétérart.— M. Maché-Qniheof , ancien cbaa.— J. B. L. Bm
legéga « ▼êtêr.— Engaoli, de Boso-Ia-UanL— Piuria^— Donos.*
— Ursin-Laroos ex- caporal.
54 Souscripteurs. '^Récepittdalion jtu^m'^à ee fem
(LAaon>Mi
ii:
j
okm^tc^ d
PORT DB RODEN.
CHUIGEUBNS ET R^iAMATIONS.
ig^ €h ABGBM. de la goélette la Philippine
cap. Dumontj ven. du Havre.
Coartier-interp. , M. J. Pellecat.
Kéc lama leurs , M M .
2 barils potasse. — loo barils perlasse.—
sS balles côtes de tabac. — Crevel et
comp.
la sacs cendres. — V*. Homo.
la fûts graisse de poison. — Caste-Dela-
inare.
i5 barriq. sucre— i tierç. dilo. — E.
Bruseo.
I grenier effets k nsage.-^Blin jeane.
^l^ Chargem. du sloop la CUmentine ^
ciji. Paris ,^eo. du Hnvre.
Gourtier-interp., M. J. Pellecat.
Provenant du natire anglais ^/o/izo, cap.
Perkins , ven. de Londres.
5oo saumons ^))oinb.'^A ordre.
Chargé au Havre.
Réclam * leurs j MM.
i5o boQteilIes vif-argent. — Crevel et
cemp.*'
i2o plaiièbes de sap. — Planquots.
5oo peaux, de chevea ux. — aoo peaux de
vaci^es. — Badmer.
3aoo peaux de cheveaux.—aooo peaux de
vaches. — Lètellier.
44 meules à aiguiser. — Lamer»
y^ Chargem. du slopp la Belk^Rose^
cap. Lucas y ven. du Ravive.
Courtier^interp. , M. J. Orford.
Récîamateurs y MM,
gi barrîq. i tierç. sucre brut. — Ch. Fcs-
sard.
Coo bâches bois de Campéche. — Ç. Paîoe.
8 fûts graisse de poisson. — Chevallet
et comp.
2 chaudières et une petite pompe en
cuivre. — 945 planches sap. — 1440
bûches bois de Sainte-Marthe. — loa
sacs froment. — A ordre,
^f^ Chargem. du 9\oop Rosnlie-^Louise j
. cap ^-Po^/^/, ven. du Havre,
Gourtier-interp. , M. Orford,
RéçJamaleurs , MM,
18000 pavÀen terre cuite» — V*, Feron.
3848 planches sap. — Fromageot.
4f^ Chargfm. du brick le Jeune-Amé^
. dée^ cap. Selçùn » ven. de Bayonne.
Gourtier-interp. , M. Orford.
Réclamaleurs f MM.
la fûts essence de térébenthine. — J. Vi-
guerard.
a balles rognures de cuir. — ^Tinel-An
9 pièces essence de térébenthine. — A.
rouchet.
io dito dito dito.— -Supenao.
la f&ts^ii-dd-vîe*'-FrèresM|urtia.
a barriq. essence de tércbent. — 6 barriq.
galipot. — Welz et comp.
I barriq. vin en double fût. — Mangorit .
a balles laine comma le , lavée. — Badel.
I fût vin de liqueur eu double fût. —
Dugenet.
y barils galipot. — If pièces efsence de
térébenthine. — "50 tàts vin blanc. — 3
a bai ils colophane. — \ dito dito. — 83
pains résine.— 4^ ^^^^ brai sec. — 10
fais essence de térébenthine. — i5
barriq. goudron. — a fûts vin blanc
en double fût.^— 5 pièces essence de
térébenthine. — 53 pains brai sec, — 2
barils graisse et jambons. —*4 ^^^^
_ viande confite.— A ordre.
On prie MM. les récinmateurs des mar-
chandises à ordre de s^ faire connaître le
plutôt possible, vu que le navire a très-
peu de jours de planche.
S'adresser au Capitaine, en son bord,
ou à M. Orford • son courtier.
f^Lt sloop la Rosalie J cap Persil phre ,
ven. du Havre.
Courtiers, MM. Bordelle père et fils.
1 13 baJTÎq. sacre. — 34 tierçons dilo. —
3 quarts dito. — 1 caisse liqneur.
8 tierç. café. — 11 barriq. coton.
I quart café. — 1 baril annauas. —
J. Levavasseur.
Soi bûches bois Campéche. --a4o planches
de sap. — A ordre.
GhArgfm. du sloop la dlAenVte, cap,
Magnan , ven. du Havre.
(k>urtier-interprète, M. Viard.
t^éclamaleuts^ MM.
58 fûts spcre. — Deschamps-Alexandre
10 fûts dito.---Charles Durand.
Sa fûts graisse de poisson.-^iy bûches
bois Campéche. -^Au porteur.
«y^CHARGEM. du dogre le Henri ^ cap,
Rozo, ven. de Bordeaux,
Courtier-interprète, M. Viard.
"Réclamatrursj MM.
63 boucauts tabac. — I^ Régie,
ilo fûts vin*— Gassey et comp.
Soo cuirs MCs , en poit.-^Bademer.
la barriq. vin. — P. Desrocques.
g barils acier. — 4 bottes dito. — i baril
limes communes,— Viel.
i3 paquets baudelettes.— Si piqnets fer
rond. — 5 paquets fer carré. — M.
Lequesnier.
^(^ Ghargem. du brick la Désirée f cap.
Ro6eri, ven. de Bordeaux.
Courtier-interp. , M. Viard.
^éciamateurs ^ }ilL}i[.
177 bûches bois de Sainte^Marthe. — a
fûts verdet*
97 fûts vin. --Goor lois père.
6 dito dito.— Delaiinay 61s.
a dito dito. — Cabanoi^ et 61s.
5 dito dito.— Malbétts el fils»
79 fûts vîn.— 2 fûts caa-do«vîe. — Jeuf-
frain-Boisjoli.
3o barriq. sucre. — Au porteur.
^f^ Chargeu. du sloop le Saint^Pierre f
cap. Igou , ven. du Havre.
Courlier-iutern. , M. Viard.
aoo saumons plomb. — a fûts potasse.-*»
68 fûts riz. — la fûts sucre r-Grevel
et comp.
a8o bûches bois 4e Gampéche. — Tinel-
Âncelot,
,g:2rCi!ARGFM. do brick le F'oU^u-f^entj
cap. V^idoreiy ven. de Bordeaux.
Courtier-interprète , M. Viard.
Réclamaieurs y MM.'
ai 2 fûts vin. — 6 pains de résiuc.^Aa-
gu tin Reyuard.
2 fûts vin.-^Dubos aîné.
3o fûts vin.— Viret-Lehaître.
27 dilo dito ^ la vente. — Le capitaine*
2 fôts d:to.-^4n porteur.
«y^ Chargeh. dû sloop la F'ictorine ,
cap. Moiiwn » ven. du Havre.
Gourtier-interp., M. Viard.
590 poutrelles de sapin, — 900 planches'
^dito. — 42,000 pa\ es eu terre cuite.—
Hersent,
(g^ CnAUGKM. du dogre l'Union, cap.
Lnniouroux, ven. du Poulignen.
Courtier-intcrp. , M. Viard.
72238 kil. sel. — Au porteur.
(13* GflArGFH. Ju sloop r Aurore 4 cap.
yunvelinne , veh. de Dunkerqne.
Gourtier-interp, , M. Viard.
65o hecto; charbon de terre. — An Ga^
pitaine.
^i:^ Chargem. du dogre T Aurore j cap*
Brasseur , ven. du Havre.
Courlier-interp. , M. Viard.
100 balles eûtes de tabac. — M. Greveî,
2334 bûches bois de Campéche. — Sao
saumons plomb.
g^GnARGEM. de la gribanne la J^une^
Eugénie^ cap. Golombel. v. du Havv*
Courtiers, MM. Bordelle.
Réclama leurs y MM.
ao3 saumons plomb. — Detarn et Briôsoè
466 bû' hrs bois deCaœpéche— A. Limare
q6o planches sap. — Lasne.
à 10 planches. — Mériel.
,g^CHABGFM. du dogre rEléonore-Dé"
sirée^sap. Dnhos, venu du Havre.
Cour i rs, MM. Pordelle.
• RMantalrt/rSy MM,
35o saumons plomb.— V* Lecouteulx»
25 boucauts I b. îlot tabac. — Crevel.
iB fûts huile de poisaon. — €h. Bérât
fils aillé.
î3 boucavts qoércitroov — Crevel»
loo'saumons de plomb. — Idem,
lao planche^ s.-rp. — Planquois.
9io bûch. bois( amnéchr. — 1400 peaux
de cbeyauX) bêches, en poiK—^Or«(re
/
O^CHàiiG. da chaiie-marée le César ^
cap. IJiermitîe ^ ven. de Martnnet.
Courlier-ioterprète, M^ Viard.
Réclamaieum^ MU*
8i,g8q kil. $e1. — Ueuvain*LabiUe.
6 fûU viniigre. — Rouiselin-Savey.
5 caisses vin , eau-de-vie et rhQm.
— 5 GdiU via. — I demi-barria,
I baquet talaîion* — i double
manneq» proYÎiîoiu de ménage.
— >Matbéus.
^I^CiiAKC« du brick rAmaUCf cap» Roy^
vea. de. Bordeaux.
G}urUer*ioterprète, M. Viard.
RécUmateur* * MM.
a f&U tafia. — 45 fûts vin. — i caisie
vin.— Creyel et comp.
sS fûts eau-de*vie. — Lorioa« .
aSa-bùcbet boit Saute-Marthe.— Lebrun
lo fiitf ean-de-vie.— 'Lberraitte.
I f&t verdet •ec.«>TineUAiicelot,
a fâta vin.— H. Lafosie.
. I dito dito.—i> Vallée, k Maromme.
6 dîto dito. — Courtois père*
1 dito dito. — Matliieu-Uritire»
la fûts eau-*de* vie. — Cordhoiome,
5 dito vin*— Le capiuine,
3 f&tt oau-da-vie. — 8a fûts vin. —Au
pOfleur.
^E^TiO sloop la Justine ^cmp, Delacroix,
ven. de Caen , ch. d'buile de Goisa et
cidre.— Réclamateor« M, CTevel.
Courtier, M. Fauqueus.
^(^Le êloop rAimablc'Elixat cap» il/o-
rice^yta» du Havre.
Courtier, M. Fauqiienx.
Proven. du navire anglais l'Alonao , cap
Perktos , ven. de Londres.
90 saumons plomb. -*- i5o bouteilles
vîf 'argent.
Prov^o. du navire la Gnrsline , capil.
Soupati ven. de l^ndres.
<àa. boites fer-blanc.—^ barik aoiiiW—-
A ordre.
638 b&cbea.boii Capip^be.— -LachaÉl^
lleude«
37 barria. sucre.— a tîcrç. dito»-— Si
ballea cèles de tabac — CreyeL
0^L6 ê\oop t Auguste f cap. Âtnre*t^
ven. de Ch(>rbourg, ch. de soude do
larecL — Rielamaleur , M.Cauinout.
Courtier I M. Faaqueox.
— La Marie- IwDuise , cop, Pjcqnot^ ven
du Havre , ch. de sucre , cafc , planches
et bois Caiu floche.
— La goélette la Philippine , c, Dumont,
ven. du Havre, rh.de côtes de tabac,
vin, sucre, potasse, perlasse , etc.-— MM.
Crv'\cl et comp.
Le tloop la Clémentine, cap. Paris,
ven. du Mavrr, ch. de ploinb , plaiirjlies,
%-if argent, peaux salées, etc. — MM.
ilrer^l ^i couip.
Oiurttrr- interprète de ces trois nsv red
M. J. Peilecat.
AIoui*iimeitt du S an & avril.
haviru livrais.
I^e brii k TUis , c. Morel , ven. de
Rotterdam « «h. étain, céruse.
(4)
La sloop les Deux*AmIs , c. Dév J 1 Y*
do Hâvrt , ch. de coton • blé.
Le sloop le Père-de»FamiUe ^ c Bftdo^
mer , v. de la Ik>uiUe, ch. af oiiioi
Le chasse- marée la Famille-Réunies , c.
Allamé, v. de Charente , ch. d'eau-de-
vie , vin.
Le chasse-marée TEspérance , c. Luer ,
ven. de Bordeaux , cli. vin.
ifAviaes EJCPÉDiét.
La gribanne la blonde, c. Aocoa , v.
du Havre, snr lest.
La platte la Courageuse, c. Lemar^
chand , v. de Luc , sur lest.
Le dogre le Jeune-BaptisCe , Ebn , ait
à Bordeaux , ch. pMitre.
Le sloop le Jeune-Edooard , c. Mes-
sager, ail. à Barfleur, ch. coton en laine
Le dôgre la Clémentine , Cé Aubrée
11. à Bre?it, ch. bois de chêne.
Le lirick TAnna , c. Oagand , ail; à
Charente , sur lest.
Le aloop l'ftùpérance, c. Levaisear, v.
du Havre , sur lest.
Le chasse-marée le Saint-Loois , cap.
Coval, ail. à M. -Dénis, sur lest.
Le brick les Deux-Amis, c. Chevalier,
ail. de Noirmoutiers , sur lest.
Le chasse-marrée la J<>u ne- Famille , c.
Calvé , ail. k Brest, ch.de bois de chêne,
le sloop l'Ëueéue, c. Langlois , ail. à
Honfleur, ch. fûts vidft.
Le sloop les Trois-SoBurs , c. Postel ,
ail. à Honflfiur, ch. de fAts vides.
PORT DU IIAVRK.
Mouvement du ^ au 5 avril.
NAViaES EVTftÉS.
Jje brick anglais William Macleay , c.
Cormeck, ven. de Liverpool, ch. de coton
tabac.
Le dogre l'Heureuae^Rentontre , cap.
Persil , ven. de Rouen , sur lea.
Le dogre la Parisienne , Cs Graocourt,
ven. de Rouen, ch. de cercles.
HATIAES EXPÉDIBi.
Le sloop le Pu lit «Edouard, c. Breason,
ail. à Rouen, ch. de vin, potASse.
I.e sloop le Petit-Edouard, cap. Marie,
ail. à Touques sur lest.
Le slo')p le Fière e(«-la-So(ur, c. Petit,
ail. à Touques, sur le^t.
Le sloop 17 i^hi génie, cap. Petit, ail. à
Touques, sur le»t.
I^e lougre Li Marie-Françoise, capit
CodeCroy» aiU à la Hoiigtie, sur lest.
Le sloop le Dilig<*ot, cap. Billot, ven.
de Barfleur, sur li'st^
PORT DE QUIIXEBEUF.
BÊàUi'emeni du 4 au 5 avril.
Soni ai^rl^'és tfe Vill tfuier^ ei descendus:
La ^banne b J une-Eli^e , cap. Mo-
rand, ail. au Havre.
I.a adonne l'Aiuuble-^BtthilJe , cap
Lesoud^ ail. idem.
I.e sloop rAiinabie-Louise , c. Uébert,
:^ll. à Céiilevill'*.
I«e Joop.b Victorinr, cap. Va&se , ail
t Dieppe, ch. de plaire.
(/'. /TOiK-î/.— /?o/i /rois.)
POUrDE^HABSEIIU.
Le %j ^ sù^êi^ soiÉis ^ rUaÎM » op. F.
KgpiMeatt > «IlL Ji. krMartiniqoo ; nmiim
pfttdMt , cap^ J; Jiaseon» ail. à
Note des fiantes recmeilUes à U
du Havre du 4 avril*
44 boocantf café &i?aae'ï ^ t A** Si c
if4'« em^mtttft^-
5o sacs cafii Rio, à 1 fr. Sa e«« êkUÊ^
5S ballet colon Gtoigio, ,àaÂ. % c.
ib^ aca^
100 diU dito dilOv à I fr. 1 1 c. l|4 ,d*
i5 dito dilo liouiijioe, à i liw Mc^^JL
aoo peaox de dioval , à 7$ q-t é^Mm
1000 dito dito 9 à 67 c. , dtlou
AVIS DIVERS
If» 71^— A IXMM «ftiSKfl
a OMga d« coaioeroe , contUuai «b «OglM
caTW k -devx coips d« ilnfiaMft aur'lv-
vaot 01 tnr la danière, aiit wwê ém
■• ia4.
6*cdre«ser rue te CbamitM , o*. sêC.
N» 73.— GEAin) MAGASIN k^lmm
Miit«Bnil, rat d*Aabobt, n* %.'
S'ad
BOURSE DE PARIS, D*HI£ft.
Effets PuUitê.
CI5Q pooa cK\r covsouotfs» .
Jouiasaoct te m SepL tSta.
78 r 6a« 5Sc 6o« SSa 5m 5$€ Soo 9§ê fif
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HKCI).\\AIS!I. DE UQUIDâVlOOr
£ch.aa«aBf«n iSs^^fio. • a 99! 4w i»a
184S, 9 4 »tr
Idem NoMuiAffiTBi, its^. 99r3oa i«aS^f •$•
AvauiTû DE 1000 -ra.,. à 4 p/ •/,
Avec lou et priaca,
JgliiHMn 4e DirniAii ilgB.
lO<i«r Soc
ACrtO» Dff LA BA«Q. DB nU!CCS,
îmtnmrm ém Jmwm ifcSb
Utof
SPECTACLES do 6 AVRIL.
THÉÂTRE DES ARTS.
(On commencera à 6 heuree 1/4.)
etJPHRQSINe« o^in co 3 «ctea, ém MX
Hoffmann ec Mahol. ^«
MOmiEUR DES CHALUMtAUZ. o«»M
S-tiRit 01 CARvarAL* opdcB e« S «aiBa,
de MM» Annuité Creoiâ ci Gavc
THÉÂTRE FRANÇAIS.
LES DEUX FORÇATS, ov la Maavfftas
D« Pvr-Bi-DÔMB, Hdlodran^ca ft aaioik
L*AMOUa ET LA RAISON «
I acte , de Pigaaii-Lebraa.
LES ^TOUaniS • 00 tt Moar 8ct»9c< ,
Comédie eo S acte*, d*AadricaB«
Jfux 0>xrQoes de Gii^caut.
FAN FAN LA TULIPPt • paaiowMo ^U-
taire eo a aciea.
Cm. BLOQCEL i IMPRIMEUR ek CARACIEIBS et ex TAILLE^DOUCf , mie Saut-LA, H« 34, rite u PafcAïa.
LUNDI.
N». ia4.-^"» AffBii.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
«11(0 Feuille parait toiu lèi jonn. S*a(lretser , poar rAbonnemeat et la Rédactioii , aa Bureau de la IVacelie , Place des. Gannea f o^. 48 » à Rouen.
On a*aboune à Paris, ches fialBaoT-THiTAas , rue de Richelieu , n^. 7s. — Au Havre , chea Cbap&lli , rue de Paria. — Et chei toua lea librairea et
DÎMcUufa dea Postei du Départ«Bient. — Le prix de l'Abounenient est de i5 fr. chaque trimestre , pour Rouen, et 16 Or. 5o c. parla poste.
his.
bis.
LEJIEVENDEOR D'HABITS,
CHANSON.
; Qued*étMissemens nouveaux, (de l'Opéf» -Comîqae. )
Vous qui , pour toutes lea saisons ,
Cherches un vêtement commode ,
' Je liens chea moi de vieux haillons •
i^m pourront revenir de mode.
Marchand, connn do père en fila ,
Pour toua les goûts et tous les âges , .
J*ai vu aouvent de vienx habita
Parer de nouveaux personnagea*
Si , le front hant et Tair ahier ,
Dana les rangs vona voulei paraître ;
Prenex cet habit de guerrier ,
n déguisa fort bien aon maître.
Marchand^ connu de père en fila, ^
Pour tons lea goàu et tous^les ègaff
. Tai vu souvent de vieux habits
Parer de nouTcaux personnagea.
Cet autre , pÀidn dans un coin 9
Couvrit un pauvre militaire ;
Maia, si voua vonlea aller loin ,
Cet habit ne vona ira guère.
MarchiMid, connu de père enfila.
Pour toua les goûts et tous lea âges ,
J'ai vu souvent de vieux habita
Pater de nouveaux personnages»
I)*uu journaliste débonté
Yoici lliabit : rétolTe est claire }
Biais il fax si bien épousté ,
■<^u*il n'y reste plus de poussière.
Marchand , connn de père en fils ,
Pour tous lea goûts et tous les âges ,
J*ai vu souvent de vienx habita
Parer de nouveaux personnages.
Ce costume , uft peu nïoins mondain ,
Tous vaudiait mieux , j*ose le croire :
Cest celui d^uu chantre an lutrin
Qui m'a vei|du sou froc pour boire*
Marchand, connu de père en fils,
Pour tous les gonts ii tous lea àge< ,
Tai vu souvent de vieux habita
Panr de nouveaux personnages»
Celui ci couvrait on mari
Qui (Crissait le drap-Jonquille.
Un grand seigneur fut son ami.
Et fit prospérer sa famille/
Marchand , connu de père eik fils.
Pour tous les goûts et tons les âget ,
J'ai vu souvent de vieux habita
Parer àm noavaanz peraonnagea. (bis.)
bis.
(bis.)
(bis.)
Il
DES OREILLES.
La grandeur des oreilles n'est- une beauté que ches les
chiens de chasse. Dans lés autres animaux elle est un signe
de pea d'instinct.
Pour éXre un bon limier y il n*est }>as de rigueur d'avoir
le pavillon de l'oreille long, large et bien flexible. Il sufÈt
d'avoir toujours V oreille au guet , l'ouïe bien exercée» d'ea«
tendre tout ce qui se dit., et même ce qui ne se dit paSm
Il y a des gens qui ne gagnent leur vie qu'au moyen ae
leurs oreilles Ecouter est pour eux ce que travailler est
pour d'autres : aussi leur organe ausitif acquiert chez eux ui^e
tf*lle perfettion par l'habitude oii ils sont de l'exercer , que
d'un boui de la ville à l'autre , ils entendraient une mouche
voler.
L'antique réputation des oreilles de Midas est parvenue
jusqu'à nous. Cette respectable paire à*oreilles avait, dit-
t-oa , été léguée » par son premier possesseur , à ceux qtii ,
après sa mort, se seraient montrés les plus dignes de la
porter. C'est ainsi qu'elle a ététransmise à M. le chevalier
Augustin de P . . . . qui la possède aujourd'hui en tout bien
tout honneur. Plus de trente mille personnes prétendent
à ce noble héritage.
L'âtie de l'apologue, caché sous la peau du lion, laissa
passer un bout d'oreille : il fut reconnu et bàtonné. Bien
des gens cachés sous de pompeux habrts • coiffés de bonnets
de toutes les formes, laissent voir le bout de \* oreille ^
mais ceux-là ne sont pas bétonnés; ils bétonnent les autres
au contraire* '
Implorez par une élégie, une^yre à la main, la moindre des
fa\-eurs de la prude Mathilde : elle vous dira qu'elle n'entend
pas de cette orei7/e-7^. Faites briller à é^% regards furtifs
l'éclat d'une pierre précieuse, l'or d'un riche bijou, vous
aurez trouvé l'oretï/e avec laquelle elle pourra vous entendre»
Simples», chansonnier portugais, se trouvait seul dans le
cabîjiet d'un ambassadeur accrédité à RomCt Un solliciteur
dont les ofeilles avaient des dimensions plus qu'ordinaires^
entre, prend , ô irrévérence, le poète pour l'ambassadeur. Il
lui présente un placet dans lequel il prie le plénipoteatiaire
de 1 aider à lui faire obtenir le bonnet de cardinal , que he%
travaux et son zèle doivent lui avoir mérité. Simplc»s écrit
aussitôt sur le bas de la supplique :
« Oui , pour prix de vos saintes veilles ,
B Jb solliciterais cet honneur sans égal ,
» Si le bonnet de cardinal
m Poavaît vous couvrir Ita oreilles.
Beâtfcoup iê gens i ponr âTotr eo trop i^or^illes , le sont
fait donner lur les oreilles. Il n'est pi toujours bon d'é»
coûter aux portes.
On Toit de grandes oreilles sous bien des sortes de bbn-
nei4 1 et particulièrement sons les bonnets blancs , parce cjae
c>st le genre de coiffure le plus à la modo.
LE JUIF ET LE CHRÉTIEN.
Mailre Moîm , en eombattant on toir
D*nn bon chrétien U doctrine excellente ,
▲n fond d'an pnitt ent le malbeor de cheoir.
Son compagnon anaail6t loi préaente
Une corde qne , aooa aa niain »
Le baaard lait tomber soQdain.
^SanTcs Tona , mon ami , de ce péril extrême .'
—Je ut le pnia.-— Ponrqooi ?-«Vooa le aaveB vona-méoie «
N'est-ce paa , a*il vona plaft , anjonrd*hoî samedi 1
Partant , la loi défend qoe je sorte d*ici.—
I^ lendemain , en homme ch iritable ,
Devers le piiita se rend notre chrétien.
En le voyant , d*an ton fort lamentable «
L*bébren s*écrie r « Ah ! vous arrives bien !
« Je snis plongé dans Tesa jiisqo*Â la hanche.
« VIt« , U corde , ou je mourrai bientôt. »
-— ■ Hélas ! loi dit Taotre , d'an air dévot i
9 Je ne le pois , c*est aDJourd*bui dimanche. •
(?)
MACEDOWe.
PRÉJUGÉ.
*-> Le prd jngé est la loi du commun des hommes. Lorsqu*un
prince mcuit au Japon ^ il se Irouve ordinairement quinze
ou vingt de ses sujets qui , par zclc, se fondent le ventre et
meurent avec lui. Ceux qui se font les plus belles incisions
acquièrent le plus de gloire. Une relation insérée dans le re-
cueil de Thévenot , fait mention de l'anecdote suivante: «Un
oiBcier de l'empereur du Japon, montait l'escalier impérial
lorsqu'un antre en descendait. Leurs épées se choquèrent ;
celui-ci s'en offrusa et dit quelques paroles à l'autre qui s'ex-
cusa sur le hasard , et ajouta, qu'au surplus, c'était deuxépérs
qui t'étaient frôlées y et que l'une valait bien Tautre. Vous
allex voir , répond Taggressur , la diiïérrnce qu'il y a entre
nos deux épées. 11 tire eu mémc-tcmps la sionne et s^eii ou-
vre le ventre; l'autre, jaloux de cet avantnge, se hâte de
monter , pour servir sur la table de l'empereur un plat qu'il
avait entre les mains > et revient trou\er son adver>aire qui
expirait du coup qu'il s'était donné. ]l lui demande s'il
respire encore , et tirant lur le champ son épée , il s'en ou-
vre le ventre à son tour. Vous ne m'auriez pas prévenu, lui
dit-il , si \oiis ne m'eussiez trouvé occupé au service du
prince, iii.'tis je meurs satisfait , pui>quc j'ai la gloire de vous
convaincre que mon épée vaut bien la votre. »
Un français en lisant ceci , gémira de la folie de ces deux
orientaux, vi il ira pcut-éire le soir même, exposer sa vie au
fer d*un spadassin , pour le punir d'en a\oir etë insulté.
MODES.
Depuis quelqufS jours, la douce température du prtntems
a permis .m x «tégantes de la capitule de déployer, dans les
λroinenades , toutes les nouveautés de la mode, toutes les
rivolité« qui om U* plus captivé les reganis a Long-Champ.
Outre les tiirl>aiis et les loques basses, on a remarqué beau-
coup de coUliirf» en cheveux ; ces coiffures étaient ornées de
Il urs de grenadier, posées en frr-à-chcval et à triple rang.
Slt 1rs lonu«»s I t.Mi placée une plume unique , soit à gauche,
soit à droite. Crs toques en velours étaient ou gros bleu , ou
^ros \eit , ou \iolel, ou poncrau, nu couleur de feu.
I.rs c.-»poîe> de gros de >apl(s résida, portent de* branches
de lilas de Perso ; et les chano.iux de ciépe jaune-///-v/'Ao<? ont.
Pour g.irniture, des liserés lilas et plusieurs brios de lilas de
erse. La forme de ces chapeuux est trè^-basse.
Les plus jolies toiles« perkales et mousseliaei / pour rubei .
lOQt jiuoei, citron et lilas.
•«On du maintenant dévoue comme «• dklfrii
commet uo mulet, malin comme no ftiiC| tli
un chien,
— Deut cadavres ont M Iroom dsM la Sman; fm
a été reconnu peur un babiUol de Saial-Stvart tin M .
inhumé dt iuite : on a transporté l'aotni à la ■mmpa al i
il est encore. i
— Tl est moins difficile, suivant on saga èe ViÊnêt iJN
chanper à la tentation qu'à la calomnie. 0« lu AmÎ&iS
?fuelqu*un se trouvait seul avec une belle ffamma t ha parts
ermées . les suryeillans et les rÎTam andomia « al k ttr
importun faisant sentir son aiguillon » croyafr-vaaa «A f
pût résister? « Cela se pourrait » répondit-tl; SMia à am|{
» sûr on ne le croirait pu. » >
Un calife avait condamné un calomnialavr k
peine de mort. Un grand de la cour da ca pfîag
ressa pour le coupable j et présenta aa caitCt mm
accompagnée d'une somoie d argent da
Hais le calife ae contenta de répondi
» Va me chercher un homme aussi coopabla qm o
» posteur qui diflime l'innocence; {e la, ferai maai
» le champ, et je le donne dis mille disarf* ■
La calomnie est l'arme favorite da Uchâ ai r" — ^
hypocrite qui voudrait qu'on lui a&t gra da sa
parce qu'il n'assassine pas lui«méme son anoaaii» On
est-il dit dans un apologue, passant par i _
son cheval marcha sur on chien qnt loi mordît h
et faillit k démonter le cavalier. Celuî-cî lai dit fi
Je ne porte poini d* armes , je ne iue paêf nsais fe le
nerai mauvaise renommre, Lâ-deMUS avant q^atfa dai
qui travaillaient près de li dans les cbampat_îl
crier : Au chien enragé ! Au chien enragé I
le chien fut assommé.
— Nourrit père et fils sont attendus dana noCia i
ils doivent arriver pour seconder les rrpréseataliaaa d
de M** fierteau , première ch|inteuse.
— l^n théâtre de société , installé roe des Faai
donné hier une représentation à la suite de
une quête très- productive « au Wnélice des'
acteurs ont joué avec beaucoup dVoseniUeetai
Ou est toujours inspiré quand on fait une hou
d'acteurs devraient auiourd'hui jouer an-
aaal
pauvres ;
— On lit, dans le journal de Naples do la
d'un événement affreux qui a eu lieu k Malla k il
précédent* Conformément à un usage ancien, rav
dix enfans de huit à douze ans^ étaient fSMfniMl
corridor d'un couvent, voisin de l'élise oa oa
distribuer du pain et d'autres alimens. Tout«À-coapdeil
se précipitèrent dans le couloir étroit oît- étaient fâm
plutôt entassés les enfans ; les renversèrent, les finiKiwi I
pieds, uniquement ponr parvenir k l'audroit ail
faire la distribution à laquelle ils n'avaient aocan (
vio'ence a eu des suites désastreuses; la procbmad
cirlle du gouverneur de Malte, porte à cent le i
cnf.ins qui ont péri, et annonce des poorsoilet
contre les auteurs de celte catastrophe.
— (/est dans Y Éclair qui précède hs Fouine,- ^Bt l
liions cet extrait du Journal de Napiee. Ceat petits (
écrasés ! Le fiit est un peu difficile k croire , mais la m
naïve dont il est raconté, ne permet guère de le ic
en doute. Au su rplui, a beau mentir qui i-tViif de
et l'on ne peut nier que le Journal de Naples cl tt
ne viennent de fort loin.
— La publicité, dans les mains d'un ér ri v
ressemble à un poignard dans celles d'nn maliail
vous vous laissez piller sans mot dira | il M a'
fi vous résistcsi il vous assassine»
omwm^ d '^^iîï)tt$f r^c.
DOUANES DU BRESIL.
> L*€fnperear du Brésil a rendu , le 3o
octobre 182I 9 te décret suivant :
Art. !*'• Tous les articles importés de
rétraoger seront soumis à un droit de
s4 p' */• 9 à l'exceptioc de ceux prove-
nant d'Angleterre 9 qui ne paieront que
iS p' */«9 conformément aux traités
^stans.
'^4 Toute èorte de marchandises du
. produit des pêcheries , des manufactures
de rindnstriedu Portugal 9 importées sur
Bos navires et pour compte étrangers ,
paieront a4 pour *^/« , ainsi qu'il se pra-
tique à l'égard des autres nations.
' 5'. Enfin 9 toute sorte de marchandises
connues ^us la dénomination de liquide^
traiolUados}9 telles que vins, liqueurs»
esprits 9 huile et vinaigre 9 ne paieront ,
(dans les ports du Brésil) 9 que les droits
tpécifiés^dans la cédule ci-aprèi 9 signée
i^ t^n ministre des finances , président
de la trésorerie 9 F. Ribeiro d'Andrada 9
lequel est chargé de l'exécution du pré-
^ sent décret.
Céâvle des droits imposés sur les vins ,
ligueurs , esprits 9 huiles et vinaigres
importés au Bréûl^ lesquels droits
seront exigibles à Pehtrée des mar»
chandises aux douanes de }^ empire.
Vin rouge 9 de toute dénomination et
contrées- 9 par pipe 180 mesures de
Rio Janero. ....•• 12000 reis.
Vin blanc léger et doux, de
contrée 9 par pipe de
180 mesures 24000
Huile 9 par pipe. . . . . • 7600
Vinaigre 9 dito 2600
Esprit 9 dito 36ooo
Liqueurs 9 dilo. .^ • . • . 36ooo
Vin rouge, en bouteilles ,
par douzaine 4^o
Vm blanc, dilo dotor . 800
Liqueurs et esprits. ... 1200
Le droit auquel une bouteille seule est
soumise, continuera d'être perçu comme
par ie passé.
, — Nous avons auiourdhui à rendre
compte d*une de ces déplorables calami-
tés qui ont , à différentes époques , désolé
certaines parties du continent de l'Amé-
rique septeiitriouale, depuis la découverte
de ce pays.
Des nouvelles d'un terrible tremble-
meut de terre au Chili, sont contenues
dans des lettres écrites de Saiut-Jago-de-
Clûli 9 et datées du 28 novembre , par de^
.maisons de commerce très- respectables ,
à leurs correspondans à Londres. Ces
lettres sont parvenues par terre à Bue-
nos-Ayres 9 et de-là à Guernesey 9 d'oii
elles .ont él^ remues à Londres samedi 29
' . nan»
Ce triste événement a eu lieu le 14
novembre.
I#e principal coup, qui a duré 4 minu»
tes, s'est fait sentir dans Valparaiso ^ pau-
vre village qui , par les précieux eliets du
commerce et de la civilisation 9 a porté,
en peu d'années, sa population à 17,000
âmes, et cette place, à l'exception de
quelques maisons , a été entièrement dé-
truite. .
Environ 200 personnes, parmi lesquel-
les qoelques^anglais ont perdu la vie%
A Saint-Jago , la capitale , le dommage
a été moins considérable , mais les églises
ont beaucoup soufl'ert. Un grand nom-
bre d'habi tans logent sous des tentes,
dans la crainte d'un nouveau tremble-
ment de terre.
DunkerquCy 3i mars,
La fin du mois a été remarquable par
une grande rareté d'argent sur place.
Plusieurs causes se sont réunies, dit-on,
pour amener ce résultat : les droits énor-
mes payés à la douane sur les sels , pen-
dant le courant du mois , les forts achats
de lin qui ont disséminé dans les cam-
pagnes des sommes considérables , et les
expéditions pour la pèche auxquels les
armateurs se sont décidés subitement ,
plus rassurés depuis que l'Angleterre
semble ne point prendre part à la guerre.
PORT DE LA ROCHELLE.
Le 28, sont sortis^ le trois -roâts le
Voltaire , du Havre, cap. Boulanger, ail.
à Valparaiso, qui était relâché pour cause
d'avaries. — Le trois-mâls américain Ge-
neral-Haod, cap. Gatcbel, ail. à New- York
et Baltimore.
PORT DE BORDEAUX.
£re 24 1 ^ mis en mer, le Jeuue-AIfred,
cap. Geoiïroy, ail. au Sénégal et à la
Guadeloupe.
— Le navire le Bordelais, cap. Gallais,
arm. MM. Balguerie et comp. , p.irti de
Bordeaux , est arrivé dans le Gange le
5 novembre.
PORT DE MARSEILLE.
l^enSf est sortie le navire américain
Orrisycap. Henry Thomas, ail. à la^ou-
velle -Orléans.
Jf^.Le navire le Satyre, cap. Arnoull,
sorti de la Loire , le 28 février , pour Sl.-
Thomas , est entré de relâche à Loi-ient ,
le 16 mars, après avoir remorqué jusqu'à
Belle-lsle-en-Mer , le navire anglais Camp,
bel 9 cap. Betham , destiné pour le Ben-
gale 9 qui avait perdu son gouvernail en
mer. Le Satyre devait reprendre la mer,
au premier vent favorable.
^:^Une galiotte- hollandaise 9 ail. de
Caen 9 sur test 9 à Bordeaux ^^a péri sur la
côte de nie de &hé.
PORT DE ROUEN.
CHARGEMENT ET RÉCLAMATIONS.
i^^Cbargem* du chasse-marée le Cou^
rageux 9 cap. le Doré ^ veo. de Ma-
renne;.
Courtier-interprète 9 M, J. Pellecat*
56,792 kil. sel.— V J. B. Hébert.
^[^Charg. du chasse-marée la Famille"
Réunie^ cap. Allaniej ven. 'de Cha-
rente.
Courtier , M. Fauqueux. ^
Réclamateurs ^ MM.
4 barriq. vin. — i /4 eau-de-vie. —
10 futailles eau-de-vie. — ^Desplanque.
5o dilo dito. — Héliot.
6 futailles eau-de-vie.-^Lecaron.
25 dito dito. — Dieuzy frères.
2 fats tartre. — 20 dito dito*— A ordre.
^II^Charg'. du sloop les ï)eux*AmiSj
capit. Dévé^ ven. de Havre. *
Courtier, M. Fauqueux.
23 balles coton. — CreJNt fils.
i5o saumon!^ plomb. — Ch. Durand.
Mouvement du 6 au 'j.
navires entrés.
Le longre le Désir^e-la-Paix 9 de 54 ton 7
c. 'Pérou 9 v^ de Douarnenes, ch. d'hailô
de sardine.
Le chasse-marée la Concorde 9 de 4?
tonn. 9 c. Delorme , v. de Bordeaux 9 ch;
de vin.
La goélette la Henriette, de gg tonn. 9
cap. Boutrpche, v« de Marseille, ch. de
savon, tartre.
Le chasse-marée la Poule-Blanche, da
6f tonn. 9 c. Ledouarin , v. de Bordeaux ,
ch. de vin et vinaigre.
PORT DE QUILLEBEDF.
Sont arrivés de F'illeçuier:
La Constance-Hyppolite, cap. Desm»-
zures 9 sur lest.
Sont montés et passés debout , à la
marée du 6 :
La Confiance , cap. Sallin , ch. de
café 9 sucre et vieux cuirs.
Les Deux-Frères , cap. Blondel , ch.
de se1.
Les Deux-Amis , cap. Lemonnier, ^hi
de planches.
Nous n^ avons point aujourd'hui reçu
la liste du Havre*
AVIS DIVERS.
fîr ?4. — AVIS.
On coatmue toujours At ftire li eom^
nitnoii do Uliraîric , tu bureau de Ja
NacMû^ et d'y recevoir ioutei Jes dc-
oufidef d'ouvr«gea nouveaux.
f(o f 5,i^^ Loiî» r&iMVToi«T liai MAISOTf
à uiâfs d< c«ns«roi , coMitum ^ nuf^iloA et
£«?«• i deox corpi de logeœfot , lor lo ds-
«aat «t •or 1« demère, «Im ig« de» CbvrHtfli »
radmMf ma ém Oumilf* , n** i40.
1«« 5«*— GAim) MAGASIN i Ioqk I>f4-
S^drauer mljii« ma.
H'. ^^.^A toBtr prdMniejovnt iiae PARTIE
éa MAlSOn » bits dé«oré« ^ iÎh iTentie du
BloDt-&iiKHid«t i n*** a6 , le- eooipçiiami d*pn«
cniiloa , »?•■ pofB{ia ; dMx embinat» , aa«
cliantlirv 1 coucher; on takn, une «illf ^
einf er irac office ^ al une eb ambre d'tmi ;
|« tout an prettUr •! de pltin-pied, ALi-deitai ,
na laperlie freuier, rt an bit, no in«ga«m
et ttBt a-iTv; oa poutrdil triilt-r Mparém«itl
du fraaiar el du «agatla. S'adrmicr «af lej
Ueax, puw laa foir et «a tnacr.
. f
H*- !<.— 'A Wuer, poar le t4 jQia procbiia
aneTEtNTUREKIE, a niafe de fnad bi de peiii
tttiattaf«B daax b«at L»voiri. EUa couiilB eo
alx cnrei , bail ebâddlèrei |r«ad«» «t prlitfi i (ont
lei ajUatlIaa a4ee«ialre« a \m mamiieiirloii dc>
UÎQfiil aa aivfMÎa à drofoei, ua bca^«r â
S'âdnaaat i EUwar, à BL Laaraat Pa^tâlu» ,
tua $u&t-Jali«D fi»P.%%. B
K». 79.^ D^pdt de nOnnLCUE p()«ir
déiratre Ici coi-l Cl dunlîon» , pfêpirëp ^V'C
ladjacbilam ai U joub.itba , '« d*j(»ii'» l'e*-
pëneae« , U ««iUeur réiolaiîr, dp* le mumeat
qii*«o aa fait aaaga. L'oa éprouve an toulï^
^aiacai très'KBlibla* Connue elle t^t iuipi^r
Më^Ua , alla n'a point Iri inconfanion* des
loiLea ai daa l^fTeia* . » ir-ntra U*qucl» tfins
■ndetit lai oagaaoa ijul ialnieat l-I gàlcat le»
Ellaait **<rêin«'««Dï ""'"cf *r tiri-a^iglo-
lïaatite, df iorta<ja'i'U<? -VJapif ^ht ïe* di*i^ïi
avec U pla* grinde raciliie , n que 1 on n'a
£ai baioia de U rtconrfii' p«iir 1^ aiaifilçTiir,
,e linge, «* «o»< autre chine qi*t l*on ajvu-
trraïl, ne fer»îï i|ae gàoei an augUKatJtii k
volttoir du daigt»
Cedapùtac iroute ,« IVourn , cïiei le iîrur
CaietLiA>a i ferryf]nicï-CtK*fleur , place
fîutre-Daata t n" it>.
Ï4» lo, — Mme Poau»-MîiA.Mï* iarrr»*enr rU
il, tieitf , Min airol , (jil n*iNr quVlle pru! ,
par nu «-iîicatr r\ AQlir|iif trrn'l dr rjinille linVIIc
«cu!« pofcM^e, fl pJ* «iD airi.iji^benii-rit piompt
ri lr?rr ri tan» d«)uleuri, guérir à rinsUiit il
pf.iir l4 %ie loiM maux de di-nt* , rn prrveiiir on
«iirirr U orrie, faiie di^p-raitre ltt fluxions,
donurr é l.i l»«>urhr la pro^.rrtc rt la tJnlé. Ellr
Bciit»ir jiiis»i Iri dciit» , il pucilt le» indigrna
Sa driarurt eM me de» I^onnclier», a* 47.
•^» ï,. — Mir\RIvr ù vendre dan» Tar-
ri*mî-'r.'rnl dr llitp|»'.
S'-ii' "^'-i « M I. «Il rt.T-4iï, avoué k Roncn
rae dr S . i.iir , u*" j5.
M)
Fdiê pêCiOf^^ haisami^ue^ de Eicv^vb
«/i»^9 pharmacien de & >^« lA. Jlfo"*
seigneur le duc d'Anmouléme t ru0 {Ca-«
mort in ^ n^. 45 • €Jtaussée d'^niin^ é
Paris.
Dana anetaitoa où les afTections catliamilei
exercent contioucUemenc leur empire , daa»
un moment où U variatioa da la Campera-
iure développe de» rhumet plu» ou moia*
intensea, c*e»t biea Tapoqua aaas doute da
faire conaattre au public • on plutôt de lai
rappeler le» effet • beuraas et cerioina de la
PATE PECTORALE BALSAMIQUE. Pla-
•ieura jouraauji .de U capitale vieuncat d*en
f.iire reloge et d'en rccumm.inder Temploi»
La Gazette de Santé , rédigée par det
madecÎBs dittingnët, qui ne croient qu'aux
réiullaita de reipërience , a'esprimeat ainsii
c On vante de nos jonra la Pdte pectoraie
» Balsamique de M. Rigitaud atnë , pbar-
» -maciea da S. A. A. Moateignear la duc
s d'Angoulême; c*eit un extrait rapproche
» det meilleures plantet pectoralet qui , annt
« échauffer, appaite lea quintes de toux et
» rend l'expectoration plut facile ; elle pot-
» tede nue aaveur agréable , et ne contient
» aucnaet subtcancet opiacëet, dont l'effet,
» toujourt trompeur ci touTcnt funette, ne
» piocure pour l'ordinaire qn'un soulagement
» niomentaoé; elle calme rirrit;ition de la
* 6<^rge , guérit Tenrouement , iet rhumes 9
» etc. • etc. • etc. «
La juste réputation dont |ouit celte Pâte
rrcoinmandcc par les plut habiles roédecias
s'accroît tous les jours , par le succès doat
ton uogc est coiiroaié » et la vogue qu'elle
obtient , soit en Fr»ice , soit dan»^ les pays
étrangers , est une preuve non équivoque
de son ( fficacité.
Le drpât général , pour le département
de la S' iiic'*|iift.'rii.Mire , e»t :
A Rouen, chez M. Hooouiw , confisear,
rue (îrand-Pont , n^. 76.
l>rs sous-dépôts sont établis , pour la
conimodîié du public :
Au Havre, chei Mad:>me veuve Duplo,
rue dr» Drapiers;
A Ncufcliâiel , chei Madame Liriavai-
Tilleul , rue des Fontaine»;
A Bolboc, chem M. Dubois, épicier , rue
du Havre;
A Mrnrivîllier» , chex M. Lauebut , épi-
cier . »ur la Place ;
A Lruvi'f» , cliai M. Thiixet , épicier,
rue de l'ii;;U4e ;
A tibeuf, cht^ M. Cavî , épicier, rue
de la Barrière,
ft^ 83.—// 1* origine de la Chandelle et des
Bougies économiques,
M. A. PxrMiER, me Sainte-Croix-des-Pelle-
tier», n*::, à Rouen; tient le» suif» fuoduii;
fabrique la chandelle et le» bonpie» éeonomiques ,
monnue» par leur qualité el l'éclat de leur blan-
cbrur.
pmfx corRAW» :
Snif» de »a fonte. . . . <»'» fr. le» 5o kil.
Chandelle el houpie en suif, i i4 ton» la livre-
Id. »upérirure. . ". • . 16 ••
Biiufcir odurante a5 »OUt.
Roupie en rire , dont lamccbe
ne te nicimhe pa» 5o tont.
Nota. Il sera fait une diminution d'an ton
par li%re aux prrtonne» qui feront une provi-
tion de a 4 livret.
j^o, 8'».— In JF.ONE HOMME avant reçu
une rdncalion s.ïiptiôe, et connai^aant un peu
l'anplai», de»irerail I ronger une place pour voya-
ger. Il d nnera de bont ren*ei(»nen»rnt.
S'adrester au bureau de la ^'acclli'.
VERTE PDBUQDS.
Maltmoi^ Fmémiee , MmiUus^
ÊÊotÊehoit* ^ G«ae>» Cmiieoi*t
vivant Hmrahtmd de Toiiee , rtim
PmU , n^ 8i» à Romem.
vr 86. — U Maidi • Avril itU •
b Ba«r baoïaa du aalia , M la
dëaigaëap M» D^m» ,
Priaanr k Rooeu , praeédara i U
ahaadtaaa » ICaoblaa at Bttea
aaccaasiou daadlla ataor at daaM Laaoj
oofluaa aalt ; Savoir :
Toiles^^^Vme grande qfaaBthé da
Toiles da RaUaiada . da»i-llolla«da •
Laval , QratouBB 9 Biau
at Picardie.
Toilaa ëcnaa blittea et Uanchea.
Platlaara aattiaaa coiplata en
Hollande et Coonral « da la A a4 eou<
Toiles oaavréaa de Courtrat et éà
Mousselines» — Uae gmada
pi^ees et aoapoaa de MoasaaKuai ubmb
et à jour.
Dentelles et Pou' isi^.— Dasiallae da
Caen , FUadia , lilla at Dieppe.
Plocianrs Toiles em Daaielle el
Ratistes, LIaoas-Ballalea, Oj
ehées, Moeehoirs-Baiiataa'» Cholat ,
Calicou, piqaé blaae, ate.
Meuhleu Batterie de Cuialaa ^
Tables, Arosoiraav Liaigaa at Hal
corps à nsafe daa daax afse^
complais , etc.
OBDaE DE LA TEITTE.
Mardi 8 , on vcadia le mabiUer;
Mercredi, jeudi al aadudi, laa toilaa
bleoes et blanches , et calicots;
Lundi i4,BBardl,MefCfedi,Jeadiala
les dentelles et poinu;
Lundi ai , laardî , maicradit Jeadi ai 1
les perkalasi toilaa blaacb
bloenvre.
Cette vante aara Uao i la
de M. et Madaase Leroy, asx chaqpa,
conditions qui seront attBODeéaa a Pou*
chaque séance.
Le Coinmissaira^Prisemr» Da^
di
»>»>» > > »>wi'><i>'>"> -affc^ »»j».'*'>'^'*"* "ffa
SPECTACLES du 7 AVRIL.
THËATRE DES ARTS.
{On commencera à 6 iemret l/4-J
LA LEÇON BOTANIQUB,
Vaudeville en a actes , de M. Duf utj.
L'ORIGINAL,
on zm PoaTftAiT «
Comédie ea t acte , de (MTuMaa»
MA TANTB AL^BOBB,
Opéra ea a actes , de MM. LoBgchaSfO
ei Boyeldiea.
Folsain, MM. Pëlia.
Frontin , Batitto*
G égorges , Bid.
Aurore. Mea^ Tbcnard.
Jnlie •
Martan^
FloriaL
Scrîwaocck*
Jeux Comiqucs de Gmxcalct.
LA FILLE MAL GABDÉB. Ballat-j
mime en a actea.
t. DLO<)LEL
IMPKlMIiUll e:« CAUACTERES et en TAILLE-DOUCB , auR Siuit-L6 , H* 34, m*3 « Pala*
MARDI.
LA NACELLE
h^. ia5.— !*• A.vNÉB.
DIVXIÉMK TBfMRSTRI.
DE LA SEINEINFÉRIÉURE.
Otte Feaille parait tons les joara. S'adresser, ponr rAbonnemeiit et la Rédaction , aa Bureau de la N'acelle ^ Place des Carmes , n^. 48, à Rouen.
On s'abonne à Paris, chex Brissot-Tbitabs, rue de Richelieu , n°. 7a. — An Havre, ches Cbapillb, me de Paria» — Et chez tous les Libraires et
Diractenrs des Postes du Départemenr. — lie prix de rÂbounemrnt est de i5 fr. chaque trimestre, ponr Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
EVAWSTEDE MAULEY,
Par M"*. Louise Eyeline. ( 1 )•
\
Noti« iiYons encore quelques auteurs de romans qui pré-
fèrent au noble pathos des vicomtes , le st^Ie bourgeois de
Jean-Jacques» et qui aiment mieux intéresser le lecteur au
développement d'une action simple et natiirelle, que d'ébranler
son cerveau parole fracas des chaînes, Tappareil des supplices
et quantité de fantasmagories aussi récréatives. Madame
Eveliue; auteur du roman que nous annonçons, s'est privée
entièrement de ces tristes élemens de succès. Elle a substitué
la raison aux vertiges, l'intérêt au renversement des phrases
et des élémens. Pour notre compte , nous lui en silVoos gré ,
-et nous pensous que beaucoup de personnes encore seront
de notre avis. ,
Evariste de Maulej est un de ces hommes altérés d'émo-
tions » mais de ces émotions spirituelles, suaves , platoniques.
Son âme est pleine de cette pure mélancolie que madame
'de Slaèl'HoUtein déclare être une source de perfectibilfté»
Ponr lui les plaisirs ne sont rien, le bonheur est tout. Sé-
duit par une taille svelte et des traits enchanteurs , devant
lesquels toutes les perfectibilités viennent s'échouer , le jeune
Maulej conçoit un tendre amour pour Julie d'Ëuneville ,
coquette , aituable et vive , dont la tournure d'esprit et
la manière de sentir sont tout-à^fait opposées. Pour la sé-
millante Julie , les plaisirs sont tout , et selon elle , il n'y
a de bonheur qu'oit brillent les plaisirs. Trompé dans its
Illusions les plus chères , le pauvre amant a résolu de rompre
le fatal enchantement, et de fuir tme femme qui ne sait
pas concevoir que deux beaux yeux né^ui ont été donnés
2 ne ponr fixer un seiH homme. C'est dans la vallée de
[ngia, au bruit des cataractes du Tésin , qu'il va étourdir
aa douleur et ses regrets. La Suisse est la patrie des âmes
aonfifrantes et mélancoliques.
Cependant les conseils d'un ami , la raison et le tems, ce
grand effaceur de toute image , comme dit Boccace , ont
ramené le calme et la sérénité.daxis l'âme d'Evariste. On
oublie une amante ; peut-on oublier l'amour ? Un soir qu'il
promenait ses rêveries dans la riante vallée de Maggi», deux
femmes se présentent tout-à-coup à ses yeux. L'une des
deux, au printems de la vie, était fraîche comme les fleurs
qu'elle foulait aux pieds. Evariste n'a fait aue l'entrevoir.
( X ) Trois volumes //i-8®. ii Paris^ k la Librairie d'Educaiion •
vo« de Richelieu, n<*. 17;
^t à Rooen, chez Frér«| lijbrair^ siijr la Port,
et déjà mille émotions l'agitent. Plusieurs jours de suite il
retourne, mais en vain , au lieu de la rencontre. Un^ événe->
ment imprévu lui procure bientôt l'entrée d'une maison oii
il retrouve vous devinez qui ! la belle mconnue , Mélanie
d'Henuann* Voilà bien ces formes aériennes et virginales,
cette innocente candeur qu'Evariste avait tant de fois rêvées.
Quelque peu de mélancolie dont Mélanie ressent aussi l'in-
fluence , achèvent le triomphe de l'amour.
Evariste, accueilli dans la maison, ne tarde pas à ap«
prendre que Mélanie est engagée par les liens du mariage.
Son âme est brisée. Il sent la nécessité de s*arracher ,à
l'empire qu'exerce sur lui un amour que les vertus de
M" *• d'Hermann rendent désormais sans espoir. Mais quitter
des lieux si chers, ne plus respirer le même air que Mélanie,
est un sacrifice au-dessus de ses forces. Une lettre de M.
d'Hermann annonce son retour dans sa famille. Ce mari ,
comme on en trouve quelquefois hors des romans, s'est
rappelé, au bout d'une longue absence, «qu'il a une
femme auprès de laquelle il peut se reposer de ses folles
dissipations. Ce funeste retour détermine Evariste. Il part
Sour Lcnck. C'était la saison des bains. Là reparaît Julie
'Enneville. M™'. d'Hermann y est conduite aussi par son
mari. La coquette Julie , qui a su deviner les sentimens de
son ancien amant pour Mélanie, éveille , par ses intrigues,
la jalousie de M. d'Hermann qui envoie un cartel à Evariste.
Dans celte cruelle conjoncture , que fera le malheureux
Evariste? 11 faut laisser quelque chose à désirer au lec-
teur. Je dirai seulement qu'il est des êtres'pour qui l'amour
est une souree de peines et de malheurs , qui ne doivent
finir qu'avec la vie.
Ou voit que l'action est peu compliquée , et c'est un mé-
rite. Le roman de M™' Eveline est écrit avec sentiment. On
y retrouve quelques inspirations de la Nouvelle Héloife , ce
modèle parfait du genre. Le slyle en est' généralement pur
et correct. Je reprocherai pourtant quelques expressions ba-
zardées ; celle-ci , par exemple : Ses jreux de velours. On
sent bien qu'on a voulu peindre la douceur de ces yeux-là ;
mais le coup de pinceau a quelque chose de grotesque. M*^*
d'JIermann me paraît aussi un peu froide. On ne lit pas assez
clairement dans son âme. Ces combats si terribles de l'a-
mour et du devoir, dans un cœur brûlant, auront répandu
un grand intérêt de plus sur les deux amans. Des lettrèi*
de M"* d'Hermann à son amie étaient un moyen bien far^
cile. Je m'étonne que l'auteur l'ait négligé. Quoi qu'il en*
soit, j'invite à la lecture du roman de M."** Eveline, qui
réuiiil à l'intérêt plus d'uo genre de mérite. "-
J. B. 0.
(O
VISITE DT5 DOCTELR A LA SALLE
SAIM- LADRE.
If d€S ma!ad€t. ^Désignation des malades^'^Gênre d'affection
»•. 2.
Um femme auieor.
L'fl féal cbevalter.
»•. 3.
K*. 4-
W. 5.
^^ 6.
W. 7-
K-. 8.
»•. 9-
K*. 10.
»•. II.
Un Tentra*
Un initié aux bonnet-
letlref.
Un inéiiecin de ta fo*
ciétédet'JilesIettres.
Un mari jaloux.
Un brave homme mor-
du par un rédacteur
del^ Foudre...
Un chef de baudet.
Un criti({ue ou cen-
seor.
Une nymphe de l'O-
péra.
Un habitué du Café
Valoii*
Maoîe.
Démence, délire,
pendant le(|uel
ce preox veut
pourfendre un
moulin à vent,
et conquérir
un plat à barbe
Diarrhée chroni-
nue, suite de
iréqnentes in-
digestions.
Vive ap|>étence
de chardons.
Idiotisme.
Fièvre jaune.
Rage , hydro-
phobie.
I^ goutte.
Obstruction de la
vésicule du fiel
surabondance
d'atrabile.
Anévrisme du
cœur , prove-
nant de sensa-
tions trop vi-
ves et trop ré-
pétées.
Cécité.
A Messieurs les Rédacteurs de la Nacelle.
!lkle»sleurs ,
Si quelque chose peut consoler les arts de l'événement
désastreux qui a détruit le clocher de la cathédrale de
Rnum , c'est le juste etpoir que l'on a de voir bientôt les
artistes rivaliser de tèlc et de talent pour Caire oublier une
perte aussi grande. La lice e^t ouverte, maiê il s'offre plu-
aieura moyens de parvenir au ]K>ut de la carrière, et je crois
pouvoir riiiri Ire une opinion, ou plutôt présenter un exemple
qui pfut*«ire ne aérait pas imité sans succès.
En Angleterre, il existe une église tont en fer fondu:
U hardiesse et la légèreté de ce genre de construction offre
à Trcil le spectacle le plus pittoresque et le plus séduisant.
11 y a bciucoup d'exemples heureux de l'usage du fer em-
ployé d(* celle manière. Des ponts nombreux ont déjà fait
reronnaîlre Tutilité et l'économie de cette matière. Le style
gothique est, en architecture, celui dans lequel on pourrait
en tirer le meilleur parti ; et la réédification du clocher
de votre égli>e métropolitaine est une entreprise dans laquelle
oa devrait saisir l'occasion d*en faire l'application.
J'fli appri« qu'il était question déjà d*adapter une char-
pente de fer , pour obvier aux accidens du feu ; mais
<,'i*«t p*Mii-èlie ne reconnaître que la moitié dos avantages
atljclii'4 à l'emploi du fer, que de le recouvrir de planches
de ruivre, et de faire de la flèilic un corps o|ki que ? Les
édifices de relie espèce , dont la erande élévation étoune
IV^prit , miip'isseut mieux encore leur objet, qtiand, jetés
daii.« l'air, il» semblent participer en quelque »orle de $e$
f< rines et de sa nature. Cette opinion et mo<i expérience
fii'iMii don né ridée d'un modèle de constriurtion de flèclie,
dont je joms uu croquu à ma lettre. Veuilles Taccepter,
Messieurs , et le commoniqner an arlisin fc Ti
desauels j*aî Iliooneur de ie prétenter ,
modèle è suivre , mats comme noe uUt ^ib
méditer.
Je raii, Mmkmwê^ tic,
JioTJu La croqoU frU d*aflm U pniH àê
poM «o hnnam dm la Ifaeelle^ où MX. ka
oaori ptovaut es praadrt eooaaîssaac».
ANNONCES ET AVB DATES.
ff^Vû garçon dans la vt^enr de Tâge , nesoraat 5 fMl
g pouces , doué d'une main épaisse et large» ayant la MM
forte , s'offre pour remplacer quelqa'bomme d^anaas.. ■ •
servi longtemps auprès du comte de Omdepoùu » fM W
donnera de bons certificats.
A défaut de remplacement , le mémo homma dcHMilrft
entrer comme serviteur dans une bonne maison. Il asi Ifll^
alerte , et promet de balayer une grande chaaabra aa aain
de 5 minutes.
^(^ Il a été perdu une poignée de verg^ dans la rat ék
Jour, La personne qui l'aurait trouvéf est priéa im laat^
mettre de suite rue de VUniversiié,
^^ Un pSftîculier qui a fait sa philosophie diem Itt fi»
suites, et ses humanités cbes un huissier, destrcraîl élra aM^
ché à la rédaction d'une feuille qui répondk à son A
tion et à %e% bons principes, la douceur de sea aMH
ferait recliarcher plus particulièrement la Foudf^^ à
des éclats.
iff^ On demande de l'obscurCté pour iaire brillar
S'adresser à la Société des bonnes lettres.
^[^ Un âne savant à vendre. S'adresser. ••....
^ç^ A vendre les OEuyres complettes da M. d'i
polis j en papier blanc, très-beau pour l'impreaÛMi.
MACEDOINE.
— L'affaire de la Nacelle se poursuit. Hier , ka Mii
et rédacteurs du journal ont été interrogés par M. k |«p
d'instruction.
— Conformément à la loi, MM. les courtiers dt cohn
merce se sont réunis pour le renouvellement da leur
ils ont en conséquence nommés pour syndic M.
et pour adjoints MM. Cessant» Pretral , Bordallafib« Jm^.
liu , ilarel et Sénéchal.
— Un Roi de Perse avait étendu la main de rini^pnid aw
les biens de ses sujets ; il leur marquât du mépris, d 9Im
tenait dans un cruel esclavage. Impatients d'un joug ai tu^
miliant et si rude , la plupart abandonnèrent leur palrîa, al '
cherchèrent un asyle chez l'étranger. I.es revenus m pti
diminuèrent avec le nombre de $e» sujets s il se trouva
tôt sans défenseurs ; ses voisins en profitèrent, et il '
trôné. Uu roi doit nourrir son peuple de sa
tance , parce qu'il tient son royaume de son
citoyen est soldat sous un roi juste.
{Pensées de Sadi.)
— Les corporations savantes pes dent leur inpartaaat k
mesure que les lumières se répandent dans la socîtlâ. BmI
les teins de ténèbres , une académie est un fanal ; daoa !■
jours de clarté , ce n'est plus qu'une chandelle e« j/tm
midi.
— Marcher sur des roses , fouler Yamaranthe^
des lauriers et voltiger de chardon en chardon^
expressions fort à U mode et très-académiques.
— Un comédien français qui jouait d.nna les
eut la vanité de se faire peindre en Achille» D mieU
i
la profession de menuisier aTant que de monter sur le
thâtre* Le peintre lui cacha les deux maîns sous on bou-
clier peint en détrempe ; le^ reste du portrait était en huile.
Iprëi an certain temps , une partie au bouclier se détacha
la tableau , et fit un effet desagréable sur la peinture. ]Le
:omédien pria le peintre d*y remédier : celui--ci lui con-
leflta de bien frotter avec une éponge Tendroit endommagé ;
IVponge enleva toute la couleur en détrempe, et au lieu
le bouclier , on vit Achille qui tenait un rabot.
— Un des artistes les plus distingués de notre célèbre
nmobcture de Sèvres , M* Georget • peintre en porcelaine ,
vient de succomber , jeune encore , il une maladie doulou-
reuse. Tout Paris* a ^u à la dernière exposition des porcelaines
le Sèvres» son admirable copie de la femme hjdropique de
Sercocdow; il n'en existe pas une pareille en Europe. Cet
admirable chef-d'œuvre ohvVon retrouve tonte la perfection
3e Toriginal, est exposé aujourd'hui à Londres. Espérons que
pelque français » ain^ des arts et de son pays , ne laissera
pat chea l'étranger cette beUe production d'un compatriote.
— «EO'-apprenant que les auteurs dramatiques sont dans
Tosage de faire hommage de leurs meilleures productions à
des sociétés savantes, un plaisant disait qu'il ne conseillerait
pas à MM. Dumersan et l^fontaine, d'envoyer ches les bons-
hommes de lettres , leur joli vaudeville intitulé : la Cher-'
thcuse d'Esprit.
-«Dusté*je*ma tu^r le corps et l'ame, repétait un in-
dividu , je viendrai ^i bout de naon prc^et. « Pour le
» corps» répart un plaisant» vous' pourrez vous le tuer»
» mais quant ii l'ame , avant d'en venir là » il faudra que
• vous vous don nier, la peine d'attendre que vous en aye^
» une. » Dans le fait» on voit heauoup de corjis sans
ame cette année.
CS')
-^On annonçait ces jonrs derniers , la vente de la petite salle
du Théâtre Français» située place du Vieux-Marc^hé ; cette
circonstance ne changera rien à sa destination » pn conti-
nuera toujours d y donner des représentations.
— Un ignorant demandait a un bonhomme, son confrère»
ce que c'était que du sainfoin 1 — C'est du foi/i , répondit
le connaisseur. — Mais depuis quand nomme<4-on le foin du
sainfoin ? — Eh ! depuis que le substantif^bi/i a été canonisé !
Ce bonhomme ne ressemble jmls mal à ce bad^Mid» qui croyait
que le pain poussait tout çuU sur des arbres de pin. Peut-
on connaître aussi peu les alimens dpnt on se nourrit !
— Une troupe amlmlante, qui parcourt le pays de Caux»
sons la conduite d'une demoiselle Bourgeois » s*arrila der-
nièrement à Pavilly , pour y donner uu échantillon de
ses talcn^. Deux affiches » faites k la main » placées h la
mairie et sur la porte de la grange oii jouait la troupe , an-
nonçaient, avec autant d emphase que de fautes d'orlographe»
uue brillante représentation de Vlntriguè Espaenole ^ ou
ta Barbe interrompue , cheM'œuvre historique de l'illustre
Heauinarchais , le seul qui puisse être comparé à l'ioimer-
tel Molière; suivi du Soldat ^out 5eK/, monologue en i4/ft
acte ^ mêlé de chant ei i' évolutions mili{aire$ ^ ézécutéea
par M. Colin. La foule, trompée par la sipgularité de l'ao^
nonce, ne tarda pas à remplir la salle- « . • » Que virent
les .spectateur^ ? une représentation,ou pli^tôt une parodia di^
Barbier de Séville::: ...
Dans celte «pièce, la demoiselle Bourgeois représentait
jilmaviva ; sa mère, qui boite d'une manière plus qu«
sensible , jouait Bartholo; enfin le vif et sémillant Figaro
^tait représenté par un sieur Duchaumont, qui n'a que le
petit inconvénient d'être inanchot.
« Le reste ne vtut p«j rhonneor d*étre Dominé. •
mmxc^ d
^nH$tvt(i.
PORT DE ROUEN..
CBAI^<^^XENS ET RÉCLAMATIOIVS.
y^ Chargbu. du «îoop le Père-de^Fa-*
mille y cap, Basdemer ^ ven. de la
Bouille.— Courtiers, MM. Bordelle.
654 kil. avoine en grenier.
^^CgAUG.du chasse-marée Ja Prudente
Vfctorine, cap. Le ta liée, ven. de Bor-
deaux.— Courtier, M. Fontaine.
Réclamateur^ , MM.
3oô barrîq. vin. — Lecarpentier fils.
7 dito dito.'— Ch. Durand.
|;^Cbabc. du brick l'Jsis , cap. Morel,
ven. deAotterdam. — Courtier, M. G.
Fontaine.
^tclamateurt , MM.
3g7 blocs élain. — A ordre,
167 barils ceruse, — Idem.
é balles orge perlé. — Carhonel.
Sft balles aiiii». — A ordre.
I baril huile laurier. — Tinel-Ancelot.
3 caisses uuinqu na. — A ordre*
4 dilo dito. — F. Dupont.
1 ballot café. -^Marchand.
ig^CuARO. du sloop l'Àngeline» de Mor-
laix» cap. Koroy, veu. de Morlaix.—
Catirtier» hL ûr&rd.
Réclamateurs y MM.
3a barils litharge.— F9uvel jeune,
a barriq. graisse douce.
2 fdts dito dito.
I dito dito.
3 barriq. beurre salé.
17 dito miel nouveau.
2.5 dito dito dito.
37 balles papier. — Truplin aîné.
6 dito dito, — Lecéue.
Nota. — MM. les Réclamateurs des
Marchandises à ordre sont priés de se
faire connaître de suite. Ce navire est
parti de Morlaix le 1 avril , et est ar»
rivé à Rouen le samedi 5 difdit mois ,
à .1 1 heures du matin.
Mouvement du ^ au 8 avril.
NAVIRES EJTTKÉS.
Le sloop i'Angeline • j:ap. Noroy , de
ag tonn. , ven. de Morlaix , ch. de li<»
tbarge , miel.
La plalte, la. Fidèle , cap. Lemar-
chand , de 22 tonn. , ven. de Saint-
Vaast , cb. d*huitres , graine de chanvre.
ffAVfKEE EXPEDIFS.
Le sloop r£«poir, cap. Lemoinej ail.
au Havre I sur lest.
Le sloop la Louise , cap. Géhenne ;
ail. àlionueur , ch. diacre jaune, plAtrtl
Le sloop , le Gustave , cap* Gallien ,
ail. à Caen , ch. de pierres h plâtre. -
Lie chasse-marée le Bon «Retour, cap.
Pocreau , ail. à Lorient , ch. de bois de
chêne.
' Le brick L'Aimable-Société, cap. Dar-
lae, ail. à Bordeaux, ch. de plitre*
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 6.
KAViaES ENTRÉS.
Le sloop la Société, cap. Selle, van. dé
Dives, ch. de bois.
I NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le sloop le Jeune-Frédéric | c. Paris ,
ail. à Rouen, ch de planches.
Le dogre TAdëlç , cap. Avarre , ail. k
Rouen , ch. de vin , eau-de-vie!
PORT DE QPILLEBEPF.
Sont arrivés de yillequiejr i
du 6 au ^7.
L'Unîon-Pacifîque , cap. Lemorillon |
ail, k Bordeaux.
L'r'^f«f'tn*«lVo'liçdr , cap. Le krai , ail.
a r^*rn
l«a Jcan^-^o^iUif « cap. Vermont , ail!.
a Ca^ri,
L« FaiK , lap. liocLfrl, ail. à Dirppe
'.II. fJc pUi rif.
5'/ 'Il mont' t ei potét ce matin :
l.«» JeuiJt-Fré'I^rkk , cap. Mane , v.
d'Iiig iv • ' !'■ **^ brurre , Hc.
1^ Morr-Vicfoirr » rap. fV>urcJoo , veii.
du fffavr« , cb. dr «Ji«vr* inarch.
l.'AimaM«- Kiipliro«in« , cap. n«>ile-
feuime, \to. du lUvre, cli. de plan<.bei.
( f^ant calme, }
PORT DE lORDEAL-X.
A/r i'^, iont cntrci en rivière^ \c
navire français la hi>ieiaiie , cap. Itord^s,
ven. de l'Ule-de* France , armateur , M.
Vëul Vt|nei , elle navire am<^ricain M-tn-
r1*.».i^r.rii'ti , ven. de >nr-Vork , à
radreue de M. Otard.
Gaité^ a Ro««
boas ce cffcrtl ^i
•oo rcWtftf et l«^n tJ
r ccvs-ô , I iiniéaiii»
'^•1 J
70 L. c'-'on'". "T^ e, a t fr. 2 C. Ija, dV jf 5". t^- ^ Ua
H'* dilo *-.l> d.to', a i Ir. 7 c. tilydito-l HAjitLi»
'.'j wc» caf'.' M.-D rningue , â 1 fr. 3d
c. . *-j entre, ot.
<J2 dito dit'j r^io. a 1 fr. 47 c. ifaydito.
— MM. ^ * Ml .'A , TouiftAïui eicomp.,
ar If-ttM.' du 4 j''ïti\ier dernier, de fiio-
^n'riio, s'/ni iiifjriués que leur Lnckl
'\>ir?T, r.^'p bur.quet, v était arrivé lei
G déceujbre, ven. de \alparai»o, quM
;i»jit (p. Ile *e 1 3 octobre ; tout t'quipage
«e port-iit b:Vn.
1 r
V. 90. ^ Vl?r DE MALAfUL«
qoaljié, m itadrr, r«c de la i
prêt la i«< Grjad-Puai.
entrer de
if—i— e«U -^wr c^nt M.
: d'âtfiucs , rma d«a MaUloto , a*. • i.
.<4.
FD:fBS0tCAFt A ««Bfa,pa«
KAVIRCS EN CIlAflCiK AU HAVRE.
ff>L*R I.K 0114^0 KT LE PKTIT f,AW»TAf,K.
Po '4 r Ho tenlt m et Am\t crda m . — Lv
tloop bollandait Fortujrn , du port de 70
tonn,, «.ap. fV.Tkel, parlir.i intcivainnicnt,
ayant le» trois quarts de son cbirgcment
ossurés.
I^ capiuine IJerLel pn'vicnt MM. les
cliirgeurs que, par une nouvelle loi ^ Ks
inarcliandiM*» injportees en llo'laudi*, par
navires nationaui , jouissent d'une diiiii-
nnlion de droit» dVnlrê^ de 10 p. "/o-
.V.idr«'.fter il MM. (io<l*rfroy IVcrrs ,
courtier».
Pour IHt'ppe. — I.e na> il e Vlniic , r.
Ciitles, de lH!> Ion., pnrtira pour Dieppe
Jt 10 du moi» d'jvril courant » et pren-
dra du frrl.
S'ndressrr nu IIAvre, k M. L. P.i))itlon,
ronsignutiiire^ ou à M.M.<it>delroy fiL'ie»,
court i<*rs.
Pi *r/r/./j //'»/!//#', m ilroitunr — Lr hri« k
pru««irii fùinny, i.ip. Holli , avîMil <î« jà
à linrd uni* |>fiilion de btni < li.n ^nii'Mit,
p.iilini s(*us pfii,4*l prendra du Irrt pour
ladilr d«'»lin:i(i<»'*.
S':idr('si.rr à MM. Ma/.z.i et (ins , ou
il M. MiMHli-v li'*, «ourtior.
Pour iiihrnlhir. — I.a galmlle h OIau-
d.'iiH«* /A'o/», du p'irt df 100 loiiii , « .'ip
Il .1. Vntiy, parliia, pour l.i ^«sdilp ilrs-
liii.itioii, du I an ^ iii^H, p.'ir arrang<*iariit
pi M ;i\et (plflqilr^ «Il i|^•'Ul».
S'.iiln>^i'r à MM. tioilrfroy fii'rr«.,
«<>uitit'i%. tiu Ml r pit«iiiie, a st)ii Uii'il
tin l!â rr^ .ht ^.
^ î».iir *u' rt* l'inl . à »»'» fr. , Hcq.
-."1 iiiil!i-i« lio:% d«' Ciiiipt^ li(* , roiipt'
d'r.\|KiKiit* , à .M» fr. , dilo.
AVIS DIVERS.
> " J»:.— VKME ayrès le décès de Sa Gran-
drur , M'tri'ef^ncur de Pierre, ronle de
l^rruif . ar^^ht.'véifue de floue n , yrimat de
y jrmandie , pair de France*
McHfiirbi pTOfbaib, 9 avril, à 9 beorr* do
fllaru cl jôiir» «IIITJB», M^ BllCIIILftT, COIDBi>>
*jirr>|fn»rar a RoueB, pruccdera dms ooe des
•dllf* (lu PjIjm arrbirpitcopal , i la %mie pqbU-
que (lu Uiubiiitfr luvrutorîc aprè* le décès de 5U
Cfrjodror, Bioofteigoear rarcbcfé^ue de RoQcn;
(U>n»itlaal :
En baticri* de coiftioe , armoires, chaudières ,
poiMouuirirs , csMcroles, tourtirres, cbaadroiu,
pocloiit, uni en cuivre roogc qu'en fer, pouio ,|
falilrs de ru. «lue et d'uflîce , cbouqaeU, chiucs
roiuiDUiict , irtc.
Porc* laine t , Crist aux et J "erreries.
Afltiettes, Tanes , compotiers , sucriers et bols ,
dêjeiiuer» complets, laLidierf , sceaas à rafraîchir.
Fins et Provisions,
Viniblaor«, : 1 'u;iir Malaga, muscat,
de Luorl, de (Ibaœpagne , de Saiiit-P> ray, Ali-
caolr, de i'Ilrriuitage, de Boideaax, de Madèie ;
Vin blanc de Pouilly, du midi, de Portn, Saint-
C»«*orges; %ia urdinuie et lniueur», bouteilles
%i<lri; huiles d'olive et à brûler; chaoïiers,
iutaillrs , buis à brùirr.
Jii/u'f aCe,
('lie berline avec ses acce&soires et plasicurs
chevaux.
Gros yt cultes,
(«Incrs , tapis, secirlaires, commodes, ar-
iiioirri , boi» de lit , tables , tant en bois d'acajon
qu't^i boi* print et autres; couches complelles
cfiiipusres dr iiiati-Lis , lits, tra^tr^i us, oreillers
dr t'uniel ri plumrs ; couvrrtiirei et courtepointe,
l.ib.^.tL. .^ ^.4'... K\ en tapi<»»rrie rt antres m -ohles.
t^fll riilc un lieu aux chuigen , clan&es et
ctty ilîûiii tiuu'-rct au prucès-verh^l.
I,r ConiiniiAitircPri^eur, Michklet.
AVIS A MM. I.KSSKM.IftRS ET <:ARaOSSIKRS
\)V. (XIIK MI.l.K.
^■■. 88. — MM. Sr.Hi.'ior et lUrfiDLiir , fa-
briraii^ de nnubîr il'fir et d'.ir^eot , rue du
( h iiiitir , n'V (i , a P.iri.%. nul trouve le moyen de
CDiili-diourirr plus ^^^'ldcment <|u>n Angleterre,
/il ii^t^ititUc fi*.! fUtv f'our le- fmrnois cl la i
Cllr n«il«* drrniivfrtr procurera de grands
a\.intj(;rs a iintir cfiiumerrc , et nous ne s* roos j
).ltt« (or. «^ •lu^tiiriMoiir* ii IVtrangrr. qui, d^ns |
iciti' ( îrtonNtjiti'c (01UI1M- da i» toatrs les autie» ,
%r l.i.!*.iit iMVfr à a laui *i.<tTbir*fil.
MM. Ir* «•.'iminUoio'iuiiiifs et M.M. las carr ^ -
\wt% lioiivrruiit If.njtiiiM d.iU) Ir^ iuaf*asini de
MM. Mii'.Ni»! rt lUi MOI pr, t't ti tîr< pris trè>'
i;i" U-rrs, rin a!*.H*>it;i!"*iH dr btgiirttrs pi iquces
ni 'Il ou en srjrnl , ainsi que urs ^ruciirfOAisOttr .
Ir* h.inini* elp ur 1rs \iiittirr-». On Ijbri^ur aussi,
il IMS i«tlr nianiifat-turr, \a \ aisselle cl grner.ilr- j
iiieul tout ce qui a raïqiorl au srivioe di- la table. !|
OUVR.%GE SOUVE/OJ.
ExAHEiv lÎÉfToftiQçt oc LA fttftrwni
L*KSPtlT PtBUC » I^ lUtu^^ip , Ul
MoEiRS i.T LA Urrra^TtjiK of L*té»
PAC%E:par Edw^rJ Bin^^mkÊ'e \ Ifi
duit derAnglais. % v. iVt-8*. PïkiMt
A Rouen , cbec
A Pans, n--*^rUmni%
braire , rue de Ricbelieu , n* 7^
M. Edward Blaqoèf*» a« ^# M. B«»«i^,a
. résidé près d'ooa aoaée «n E«{-«^«; ^1 9^ «a'
jpar SCS yens, et U a Jogé l^ ^kmm m hi
I hommes avec »|ftartialli^. Swa ^affâfs «« IB
; tjmt^jtf npid* da fratidi rvéufï.rL. aawM
p4A*<i dfpiria b f «mjpfr ttkUm Af
•qu'à aoa joiïtm, U B*«vail cMO'a lias fam
, d aosaî «NBpWt B-ir tu paja qû. daaa «a ■••
ment , ftt« latlmiiaa 4cd i^.;.^ ; L»r..|«'
BOURSE DE PARIS, ITHIER.
Effets Publics.
ctsQ pooa CB^T covœuBtfs,
JouiMsace eu n SepL itt*
7Sr 85 c 79/ 79 r 10c aoe a5c Soa aie 79
35 c 4oc 35c 45c 40c 45c 40c 45c 7^i kêê
Soc 4Sc Sec
RErO!VXAIS8. DE UQL'IOATIOlIt
Jnoissanee ée >« Sept itn.
Ech. do sa Mars t8a«, lîo. • a 99! 4«e Wt
1S35, 9 4
Idem NomxATivcB, 1834*
A.X.VCITËS OR loon PK., à 4 p.' •/,
Avec lois ei priaas.
■ ^ «lis.
ACTIO^rs nP. LA RA^Q. DE TBAPOK,
LOTERIES DE FRANCK.
( DKRXEa TIRiCB. }
Strasbourg : i5^6i— 55— -BS^-lBb
THI^ATRE DES ARTS.
LES DEUX PRÈRES.
OV LA RicOVCILIAVlOV »
4)rani<? en 4 actes , de Rotsebac •
par la scène française, par Pairau
RICHARD COEUR- DK-LIOH,
Opéra en 3 aeies , de SéJaiae et Giivy*.
Jri'X COMIQICS DE rfRl5IGAI.rT.
LE n ADLE EN PE>SION. o« ti& 1
TBL vALiT , ballet paatomiMc ca I 1
«01 . >. IMi lil.MLlUE COMMLKCIAI.E (tx laractlkes et zs tahle-dolcf) DE C. DLOQUEL, RUE Sr. U>, B* S^s
MERCREDI.
N». 126.— 2»« Année.
BlUXlillS TAZamcTBX*
■LA NACELLE,^
DE LA SEINE-INFÉRtEURE.
» Feuille pandt tons lei joan. S'adresser, pour TAbonnemeot et la Rédaction , an Bureau de la Nacelle , Place des drmes , n**. 48, à Boacn.
Q t*abôaae à Paris, cbes fiaissoT-ÏHivARs , rae de Richelieu , n^. 7a. — Au Havre, ches CBAFfiLLs, me de Paris. — £C ches tons les Libraices ft
ÎMctenra. des Postes du Département. — Le prix de rAbonnemeut est de i5fr. chaque trimestre , pour Rouen, et x6 fr. 5o c. parla poste.
47
L'ANE ET LE CHEVAL.
FABLR.
U* baudet, marchant lentement ,
Sot esqniver heureusement
Les dangers d*on mauvais passage
Où Ton risquait , même en été ,
D*étre bien et dûment crotté ,
Ponr ne rien dire davantage.
SHl n*eQt point en la Tanité
De se croire un fin personnage ,
Tout n'en aurait qne mieux été.
A peine fut-il hors d^ufTaire,
Qn*nn ^e?al qui venait derrière
An galop , sans regarder on
Son ardeur généreuse el^ fière
LVmportait » alla , jusqu*an con ,
S'embourber dans la fondrière.
Hola , hé ! tous n*étes qu*nn foa
^ De trancher ici de T Aliène
Et du Bayard , lui cria T&ne.
Mon bel ami, tous suives trop
L'ayengle instinct qni vous excite :
A quoi bon aller le galop ?
Pour moi je ne vais jamais vfte ,
Et je ne m'en trouve pas mal.
Je le vois , répond le cheval :
Et clés snccès tels que les vôtres ,
Prouvent assez, maftre MA^Tiir,
Qu*on peut valoir bien moins qn*nn antre.
Et faire bien mienx son chemin.
MOYENS SECRETS DE CORRESPONDRE.
tontes les époques , les hommes qui avaient des secrets
rtans à se commtmiquer , ont senti le bestoin de le
I sans s*exposer aux indiscrétions d'un messager^ ou aux
îses d'un ennemi. Cette nécessité a dotiné naissance à
ïurt inventions plus ou moins ingénieuses. Les Lacé-
nîtnf te servaient de la Scjtale, Voici en onoî con-
t ce mojen secret de çori'espondre. On avait aeux rôu-
de bois , parfaitement égauit-en grosseur et en longueur.
m*aa général partait pour Farmée, on lui donnait un
1 rouleaux; les éphores gardaient l'autre. Quand ils
Dt oa ordre important à lui signifier , ils enveloppaient
rooiesa 4'une bande de parchemin qui en suivait exac-
il Ycms les Oontours , et sur laquelle ils écrivaient
VcnilfiiieQt lenr niinye \ iii 1a déroulaieot ensuiie ^
et renvoyaient au général. GrÂce à ce procédé , les carac-
tères qui composaient cette dépêche étaient épars , n'avaient
aucune liaison 'entr'eux, et auraient pu tomber entre les
mains de l'ennemi , sans courir le risque d'être déchiffréf»
Mais aussitôt que Xbl Scjrtale paV^enait au général , il l'ap*
pliquait soigneusement tout autour de son rouleau , qui
était, comme nous l'avons déjà dit, conforme à celai des
éphores. De cette manière , les lettres qui auparavant Bt
formaient aucun sens, se réjoignaient et se trouvaient dans
le même ordre qu'au moment oii on les avait écrites.
Auiiigelle racoute avoir lu dans une ancienne histoire
carthaginoise, qu'un général qu'il croît être Asdrubal , si"
servit de sa ruse suivante , pour faire parvenir des lettres
très-importantes. On sait aue les anciens avaient Phabitudîe
d'écrire sur des tablettes de bois enduite de cire. Il gra^
ses caractères sur le bois même ; et , ayant mis ensuite par
dessus une couche de cire , il envoya ces tablettes qui avaient
l'air de ne rien contenir. Celui qui les reçut , prévenu
d*avance , epleva la cire et lut sur le champ U lettre qui
y était gravée.
Cette invention est bien peu de chose, en comparaisoa
de celle que le même auteur rapporte , d'après Hérodote*
II. y evait en Asie,, sous le règne de Darius , un homme
d'une naissance asse« distinguée , nommé Histiéus. Il
était alors dans le royaume de Perse , auprès de D^rios»
Ayant besoin de faire savoir à un certain Aristagore des
choses extrêmement secrètes , voici l'étrange stratagème dont
il s'avisa. Il avait un esclave dont les yenx depuis longtems
étaient affectés de quelque maladie ; sous prétexte de le
guérir y il lui rasa entièrement les cheveux , et lui imprima
sur la iête ce qu'il voulait £aire savoir à son ami. Hutiéet
retint ensuite son esclave chez lui jusqu'à ce que ses cIm-
veux fussept revenus ; alors il lui ordonna d'aller trouYer
Aristagore. Qiiand tu seras arrivé, lui dit^il, tu auras
soin de l'avertir que je t'ai envoyé vers loi pour jqn'il te
rasât la tête, comine je l'ai fait dernièrement» L'esclave ,
ainsi qu'on loi avait prescrit , se rend chez Aristagore , et
lui fait part de Tordre de son maître. Aristagore, per-
suadé que cet ordre bizarre cachait quelque mystère , l'exé-
cute aussitôt , et découvre, sous les cheveux qui le cachaient,
la lettre vivante que son ami lui envoyait.
César est un des premiers qui aient inventé une écriture
chiffrée. Voici le moyen dont il se servait. 11 commençait
l'alphabet par. le 4 1 auquel il donnait la yalenr de Va , et
attribuait successivement aux lettres qui suivent le d une
yalenr correspondante à celles qui venaient après Va* Lors-
?;
Itt'il arrivait • C'M^ron et k i^i Minî% îiilîm^i, iî •\^li lofn :'R
« chtïïffr 4^ #,^l(c inftnitrr^ In cht>«ei rju'ii «ouiait tfmr i
fccreUi. ProbiJi 9 aiirii^n gra'nrnAir.m . lioiit i! ne nous !
rt«t# que r|ii«lf|ii^i frafm^iii , «i;«!i fait nn coriiaenCtfîfe '
|re»-Curi^*Ji mr U •î|griifi'.4l:ort »«;' rr-l#r fi< • ^.ët iCXtm' Aoul j
CjéMr ftVUit t^rti d*rit »#•« Irt tr#*«. jj
Ao|ruir« •%»!( inijkfjmé un «h-fri^ «l.fr'r'-rji. I! ern|>Wiit J!
le i pf/ur 1'// • le /: |Kiur le//, «-t »■>'.< «^ftîvfirrent ctktq^e ^'
lettr«f pour /.«-!V f^iit le prf'<.«''l.-iir. I.
ACn^e» le ta'.lici«-n noui a Uis « un n,oy**n it'os-iu^rr.etiX t
de c'#rreipoiiflfe' Il f'iul d*jhor«] «n; povr nne iiii|>o>^iiiiiité I
•ktolue «i^ fjir^ parienir une Idlfe. CXuj à qui on voiil;iil
écrire était rr.f'rmif et pri\(.' fl«* lout ni'iVfMi Hr romtnu- 1
ni4.elion. L'n iini lui ^nsoya ^ pirmi \AtiS'f!iirs ;«iitr<*i rlffis,
un livre lur Irifuel tt ar.iit niarqu«; iuc«.r»\i;^iri<'rit , par dr-s
points preU|u« iitip^rceptiMr* , tfui«?s le< lettres qui •-u^t^rit
dld né'.e»Mir«*» pour lui i-« riir. \,t» pri«onnier , piéiriiu de
là rote t 'opia flf* luit^ , d'une paf^e à l'au'rf* , li^ carac-
tërei qui riaient marquée d<! rritr s>rff> , rt frnuva dnnft
lettf réunion tout r:e qu'on aurait été dan» i'iuipo^aïUJilé
de lui apprenrlre autrriuifiil.
1ét!§ an'j«-n4 n^ ronnii^'eir-nt pan les i*f}rrr% lympathiques ,
r'efC-à-«lirr , l'art de trader th'% carncicms in« itibles en
apparenr.-p , tnhn qui a^ fiionrrfuf aux ymt à l'.iirle d'un
t procédé dont tout Ir in'>nf!p u';i p.-is la cirf. (îiâcc à cet
icureux rnoy^n de rorrc^poirlrr , |f*f lerr^^tn confiés à une
lettre ne \oiit qu'à leur adrf*<sc , rt le jaloux on le rtirî^ux
qui lei sfii«iiail au pa»<ng^ , nf verrait qu'un pepirr blanc
•( inftignifMui , dam tn qui i.-fnitjrnl Ifi av^ux li*s p us tendres
et tel plu» rlfiut niy^liïrps. Il y a plusieurs espèces de ces
eacrrs. Le« uOfS pirai^ifut nu fm , 1rs nuires à la %Mpeur;
qiielqui?i-urif4 h l*;fir. Il y eu a (|iii ne rlf*vicnneut visibles
que loriqu'ou V j<'ll«*iine poudre (tue ef roinréi». Oest Tamour
qui îniaf;>U'i l«* premier rr% «ortes dVrrilures; et ceci iioun
prouve que lui^qu'il i^'a^il d«* nt*% intérêts, le cœur est
aouvent |ilu« iu^-uieux que l't-sprit.
Souvent Ifi li'tiiiiiii'H il rt.i» oui rliT( II" h dt*rnbr»r h leurs
propres iigrn» li's niysiÎT»- de leur politique. Ou n'ignore
pas qu'à Li ('iinr , tet foiifidrnts apparlieiincnt souvent à ceux
ui les paieul le iii'eitx. (> ^ouf di'ji clefs, c-ouiine quelqu'un
a reinarqiii* . dont il faut rliniifç«*r la serrure quand on vient
k les prnire , %\ du moins l'on veut dormir tranquille.
CroniWel «^diaiipait adroilemenl à ce danger. Lorsqu'il avait
quelque allaire importanle à tr.n'ter, il dictait a son secré-
lairi? lU'ux lettres qui se cfuiln^'Iisaient , lei signait , 1rs faisait
carheirr I rt donnait ensuite lu *rni^uie au courrier celle qui
renferma II ses véritables volontés.
1^ fameux l'aoli n'écrivait que rarement; mais quand une
néceMité ind«S|>enRnble le contraignait a eipédier quelque
lettre , il se «ervait de la mélbmie de Oomwel.
M. de Lou voit usait d'un autre moyen. Semblable aux
orienlaui qui font garder leurs feminea par des eunuques ,
cet adroit politique ne confiait sea secrets qu'à un scribe
trileiiient slupidr, qu'il était dans l'impuissance d'enaboser.
Aussi « ey*ut revu des reproches d'un ministre étranger ,
M. de i«oiivois fil appeler son secrétaire , et lui dicta U lettre
iuivanlr i
«• Vous vous étonner, mon cher confrère , qu'ayant k
» traiter avec \oiif une affaire qui demande le plus grand
» secret , l'emploie, pour tous écrire, une autre main que
• la mienne ; mais apprenes que le commis dont jo me
«• sers , e«t M roiiiplèirmcnt imbécile « qu'il ne comprend
m iiii^io» pu la ri'ponse que j'ai l'honneur de vous faire. ■
|1r piirfils agenssont précieuvpour un homme d'état; mais
M, dr I oiiioi« ii'rn rencontrait pas toujours de si heureose-
meut or«:niii«éi. H savait alors esnployer k propos des expé«
dientinpMif ux, |Kuir évilrr les inconvénieus de leur intelli-
ceiire. l'rl esi \e moyeu dout il se servit lors de la prisa da
olra«lH>uig, ru itiSi.
II. de l.ouvou rtait alors ministre de la guerre. Il fil na
)«)ur «enir M. de Cliamilly pour lui donner ses instructions
sur une uiissàou importaote. • Partci ce toir même | lui dît*
L'"»
nai
- il , pour ri*e en Suisse; tooi T
- quatrième , à deux heures précisa apica mm
" etablirex sar le pont du ftbia «fcc mi criiw
• une plume et de i'eucre; voot cwmiacmci
• «a plus ^nde exactitude tout ce qui se '
- reasi>eAdant denz heures ; k quatre I
- airrw en cbeiaux de poste à volfe
- rri, vMs c4iirrez jour eLuoil, el
. cili.er d-olKervafions. A quelque heure mt
• pr^ienlez-touschei moi. .
M. de Ciiamilljr obéit à cet ordre. Il arm« à I
lilare au jour et à l'heure indiqués sur It poal, il
nriie de tout ce qu'il toit passer, f/esl une aatcknî
l;cre a\ec ses paaiers : c'est un vorag-ur âcbeval, m
golfe bleue, etc. ; à trois heures, un homme uuVWM
lotte jaune, s'arrête au milieu do poftt.VuWMtd
d- «cuve, «'appuie sur le parapet, rtgâtém mhm^
u<i |>eu , et ,.av«c on gros bâton frappe truU CMpi U
tiiictemeiit sur la banquette.
M. de riianiifly a soin d'écrire toirtei cet cmeart
ainsi que ce|!es qo'il remarque ensuite. QuaUe I— i
neiit , il reiiionlc dans sm voilure ; arrive cbei le UM
surlendemain avant minuit, bien confus de n*av«sr
send)!.il>les renseignemens k lui rapporter. M. 4e I
prend le caliier ayec empressement; il lit ^ et lonqu*il
à l'homme en veste jaune, qui a frappé trois coum
banquette, il saute de joie ; il se rend an«sîtàl cherl
le fait réveiller , cause un momen avec loi, et cipdi
sitôt quntre| courriers qui , depuis quelques heuffea*
prêts à partir. Huit jonr4 après, la ville de 5lrasbaui|
tiêrcment cernée par les Iroupes françaises;elle est aam
Se rendre; elle capitule et ouvre ses portes le3osepteuih
^i le besoin seul d'échapper ii rindiscrêlion a •
naître dans l'esprit de l'iiomme mille rrpfdiuus pour c
niquer secrètement ses idées, de quels stralMémesiv
ne »'avi.sera pai riiifortunc qu'un e«c*a«Bge hgooreua
du reste de la société ? Pour Jui, plus 'de parenst pl
mis , plus d'indifférens mêmes auiqirels if puisse cw
peines. L'espoir, qui console les autres malbeureui,
qu'ajouter ii son su|)pliLe, en lui nifrant des idées i
vrance que chaque jour vient dr'lryire. Telle est la ■
oïl s'est trouvée pendant nos jours de révolution, Uaus
V... , connu par des ouvrages pleins de nêrile,eC
caractère plein de candeur. Peâdaut aoisaalfrMatf
il fut tenu au secret.
H C'est, racontait-il k un de nos amis eomnoM,
plice moral le plus aflreux qu'on puisse endurer, fi
je me suis senti sur le point de devenir foo. Cq
ridée qu'il pouvait exister auprès de moi un €«■
d'infortune , vint s'offrir à mon esprit el ranima m
rage. En frappant de tous côtés avec uu mnrruM
contre les murs de mon cachot • je lu'aasumi que jei
tais pas trompé dans ma soupçons , et que le cachi
recelait une autre victime. Dès-lors je cessai de ■
entièrement isolé, et la pensée qu'un iMVMue i
comme moi, à mes côtés, de la même peine» mi
d'intérêt pour lui , et me fit oublier riiorreurdea
tion. Mais cette découverte ne me snOisail pus. Jea
besoin de correspondre avec lui , et les moreiw en um
impossibles. Toutes les forces de mon esprit éinsem
vers ce s^'ul but; j'étais insensible à tout autre Mi
et ridée uiciue de la liberté s'offrait k mon esprit u«i
de charmesi que l'espoir de réuuir. £ufin |e parrt^,
d'essais et de patience» à me faire entendre du mrim
k lier couverMtion avec lui. Voici comment je ■'
» Je commençai par eomposer un alphabet é&m k
suppléais aui lettres par le nombre cie conpu fut-
nais sur le mur. J'en donnais un pour « , ^dm-l
etc.; mais la dtiSculté était de me iairo chhm
peine frappai-je on coup, que mon Toîain an^d
nQiiiiôt i alors je frap] plm ibrlctaeal dca w H
coomevpoDir l^i^ir jle^ie/ tetre^lavreconihiençaif. «uuil^ ;
et « à force; de lai faire entendre autant ide..«ianes,. séparés
qu'il y avait de.leUre9,.*je/vioal à.liout de lui jraîre faire ce
rapprochement, secondé san» doute jpar ce baoin de coin«
ninnicatoon si mrdent chez, tous lesî prisonniers » et. qu'il res-
sentait ciMBine rmoi. Qu'on juge de mes (transports quand il
me répondit 4»r le luémè nombre de coups , et que je m'as-
soraî qu'il avait saisi la clef de monbrnjant alphabet. Nous
Dons enlenâtmes alors . paKaiiement, / et nous trouvâmes
même' dans les longueurs dece mçyen de correspondre, une
tUNivelleldkUraction à nos ennuis.' Nous commençâmes par
no08* Aire:. sa voir réciproquement notre nc^, et le hazard ,
qui voulut me favoriser jusqu'au bout , me fit retrouver dans
ce prisonnier un de mes anciens; aiiiis, que les- uiêmes ppi-
mîons . avaient conduit dans la même .prison. Comme il sor-
tit avant moi, je profitai de cette occasion pour faire savoir
de.mes nouvelles à ma famille, qui en était privée depuis
ma lopgue captivité. »
■On aime à voir ainsi' le génie de l'homme braver les
snrveillans, triompher de tous les obstacles , établir des
snojens de communication à travers les murs épais d'une
Srison , et pénétrer jusqu'au cœur d'un ami , pour y porter
es consolations ou pour ranimer des espérances. II. T*
tD
««/«%«/•%%«
EFFETS TROUVÉS.
On a apporté à notre bureau ^e$ tablettes égarées : à
la richesse des oruemons qni les décorent , elles semblent
appartenir à unliomine de qualité. Nous avons Tindiscré-
tion d'en extrait t un passage^ qui, peut-être, en fera
connaître le propriétaire :
•n:Je.8iiis,flein de vanité, je l'avoue :.c*était le défaut de
<Iicéron , et je- veux . absolu ment-re^sep^bler à . Cicéron. Il
> me faut^desilouaugies, je m'en donne à moi-même : c'est le
moyen le plus^^sûr .de.Ji'en pas manquer* Par un heureux,
artifice de i'architecle, la vôiite de luQn appartement est
disposée de ..i^Ile. sor|e. que le moindre mot d'éloge que je
m'adresse retentit tout liaut à mon oreille. Aussf- quand )e
me fi^licite moi-même de mes faits et gestes , mon âme
est délicieusement 'émue des pçurplps .de .féiiçiiation qui re-
tombent sur moi.id'en haut. »
tll\€ËiZ>OINE.
—^Nourrit père, et 'fils, comme nous l'a v^'ens annoncé,
devaient donner quelques représentations .ici ; mais l'ad-
ministration *de l'Opéra leur, a , refusé' la permission de
ft'#bsenter pour cette tournée.
-^Certain individu fait connatre dans \es 'Petiies^yf/jfiches
qu'il voudrait acheter deux journaux 'de , terre. 'S* i\ pouvajt
se coaienier de dtiux journaux dà èoue j nous les luiindi-
querions sans beaucoup chercher.
— Parmi' (es décotiveivtes, utiles, ^pn^ nptre.: siècle s'enrifcbit
chaque jour,* nous signalerçns un^von propre à enlever Içs
taches. On ne peut nier que ce ne soit une trës^boniie for-
tune pour ceux qui ont de beaux habits tachés. Il faudrait,
pour rendre l'usage de ce savon presque universel, qu'il
eût la propriété de désentacher au'fsi les réputatipns.
ointnnv^ d
— On prétend que pour cuire les jam-
bons de llaypune ou de Mayence , ou a
remplacé le foin , vu sa disette , p^r des
plantes aromatiques y et que ce mode
de cuisson a réussi ; mais Ton s'étoune
de n'en recevoir qu'une très-petite quan-
tité dans les départemens de la France,
ce qui donne à penser sur la concen-
tration des jambons.
— On expédiait autrefois de cette ville,
pour le mioi , une grande quantité d'in-
diennes gros bleu ; les débouchés étant
devenus extrêmement difficiles, on a
essayé de faire passer les bleus au blanc ,
mais cet eiisai a été inutile ; cette trans-
mutation de .coulenr a été reconnue im-
possible , et les tissus bleus ne peuvent
guère être exportés avantageusemeut que
pour les Colonies.
XRAJEBftB DE COMMFRCE DE DUI7REBQUE,
Donkerqoe, le 4 ayril i8a3.
A Monsieur Brouillard, éditeur de la
Feuille d'Annonces.
Monsieur ,
Je vous prie d'informer , par votre
Feuille d'Annonces , MM. les armateurs
«0 ce port, que le commandant de la
*«»™e à Cherbourg , a arrêté des dUpo-
sttions pour organiser le service des con-
vois le long de la côte depuis Duukerque
jusqu'à Saint -Malo.
Ces dispositions seront mises à exécution
«î la première nouvelle des hostilités. MM.
les armateurs et capitaines des bâlimens
en partance, pourront en prendre con-
naissance à la chambre de commerce.
J'ai l'honneur de vous saluer, Monsieur,
avec une parfaite considération,
DUPODY AÎNÉ. .
PORT DE ROUEN.
CnARGEMENS ET BÉCLAMATIONS, .
(S^Chargem de la goêletCe la Henriette,
cap. Bontruche , ven. de Marseille.
Courtier, M. Fauqueux.
Réclamateurs y MM.
25o caisses savon. — Toussaint et comp.
1 1 sacs noir de Galle. — i barrîq. jus de
citron.— Tinel-Ancélot.
I balle mousse de corse. — Housses le
Lennier.
212 caisses savon. — Malfilâtre.
4» dilo dito.-^H. Flory.
23 balles aUzary. — Richard-fils atné.
89 caisses savon. — Ch. Durand.
7 barriq. gafance moulue. — ^^^^^î?*
crème de tartre. -«8 colis crin
braU.-*A ordre*
Mouvement du 8 au g o^riL
htavires entrés.
La galiote l'Hortense, de 44 tonn., c.
Desmeilliers, v. du Havre, ch. de vin ,
savon , bois de teinture.
NAVIRES EXPÉDIÉS*
Le dogre le Jeu ne-Gaston , c Ro$e, ail*
à Bordeaux , sur lest.
Le lougre la Virginie , c. Goste , ail, à
Bordeaux, sur lest.
Le lougre la Cécile , c, Bdzard, ail. à
la Rochelle, sur lest.
Le chasser marée l'Ami-de-la-Paiz , <^p.
Fardel , ail. à Brest, ch. de cuivre, Çt^te
de fer.
La gribane la Caroline-Désicée, ^cap*
Blondel, ail. au Havre , sur lest.
Laplatte le Saint-François, c. Thomas 1
ail. à Courseulles , ch. de plâtre.
Le sloop l'Angélique, c. Samson , ail. à
Caen , ch. de plâtre.
La goélette la bonne-Mère, c. Pesquer,
ail. Saint-Malo , ch. de fer et bouteilles
vides.
r.e chasse-marée l'Ânge-Marie , cap.
Gallic , ail à Brest , ch. de bois de marine.
Le chasse-marée l'Elie-Marie, c. Çhiré*
tien, ail. k Brest, ch. de bois de marine.
Le brick les AJaoii^ ç« Fouasson^ ail. 4
VênXe§t cil. de plâtrCt
Le ftloop l'AcIéUïde i c Detrneif M, an
Havre, lur l<-it.
f^iloop la Nouvelle-Alliance 9 c. Pellot,
ill. au Havre, sur lest.
Le sloop la Jeune*L<*ootine » c* Havard ,
ail. à Isigiijr, ch, de fer.
PORT DU HAVRE. .
Mou\^ement du 8 avril,
NAVIHEf ENTaÉS,
I.e trois-mlU Ja Jeuue Laure , cap.
Duchoiat , ven. de U Martinique , eu.
de sucre ^ café.
Le I rois-mâts américain, le Pokahun,
las 9 cap. Senny 9 veo. de la fiouvelle-
Orléans , ch. de colon.
Le brick norvégien la Delphine , cap.
Sundt , veo. de Norwege , ch.de plancher.
ifA\ihE.s sortis:
Le brick anglais , la Vénus , cap.
Prosper y ail. à Charente, sur lest.
Le trois-QiÂts américain l'Edward , c*
Howard , ail. à la Mouvclle-Orléans , ch.
de ballotages.
Le brick suédois le Boroen , cap. Cltris-
tophersea, ail. à la Nouvelle-Orléans,
sur lest.
Le trois*mi(s la Société , cap. Sourel ,
ail. à la Martinique, ch de ballotages.
Le brick russe la Victoria , cap. Roel ,
ail. à Saint-Martin , sur lest.
L^ goélette la Sablaise , cap. Gonard ,
ail. à Dayoone , ch. de blé.
Le brick l'Alphonse, cap. Doguet,
ail. 4laPointre-à-Pitre, ch. de ballotages
Hôte des ventes recueillies à la bourse
du Hd^^rcj du 7.
54 balles colon Louisiane , à 1 f. 4? '^
i/a • acquitté.
12 dito duo Géorgie , à 1 f. ao c. ,
dito.
5a dito dilo dito , à 1 f. 17 c. i/a
dito.
60 dito dito dito , i 1 f , dito.
1000 peaux de cheval, k 77 c. 1/1, dito
4 milliers gomme Séuégal , à 1 I'. 5o
cent. , dito.
96 cai>set thé Hajsvren, k 5 £. fS c.
en entrepôt.
Prix, au UaiTVt tirs .Harchandt ses ei'ùprès ,
«ux ilijjcrcntcs cpot/ues des mois de fé
vrivr et mars , toutes à l'acifuitte.
Boit d'acajoo , les 5o kîl. , le %o février , 1 15 à
%6o \*'- !«»", »35 à 160—10 niari, i35 à
s55.— loniarm, t3<>à i55.^3t mars, 1 3o à i55.
Cotuo LuuUianc
CotoB liu Birsil, U ip k«l. , le ao février, 170
Il ,rj„. l'r. nurt, 170 a i«j«.^io mar» , 170 a
190.— 90 iitait •'*•<« !**>• — 3« mart, ifiS a 180.
Colon ffriiipi*', loiij:ue »oie, It ip kil., le »m
lîiviiir, 1 !r. a il:.».— T'- iuar»,3 f. a af-o.— lo
«art. '» tr. à îf-«> — 10 luârt, a I. à «f?©.— 3i
Biart, lir' •* * ' *"*•
Colmi (•r4»i-fii*, ciiorTf toic, le i|a kil. , U ao
féviirr, I II. J if'o— !•'. roart, 1 fr. à ifîu, —
|.» IU4I» , I I • t< ' >• — aoiuar»,! Ir. a illo. —
Ji inar« , tr> J ift >
l^.i.m liriii: .1*- . Ip ip kil , le lo féTrier, 90 —
i»', n-tr*. «I'». — 1«» m^rt .<;«».— -ao aurt, ijo.^
5i wart. If».
—Sont arrivés k la Martinique x
Le 4 février, la Clémentine, c.Leblond,
ven. du Havre; le 8, le Cliarles, c. Quer
bec, ven. de Sl-Thoinas; FEnfant-Qiéri,
cap. Doiinaud, ven. de Marseille; le 10,
les Quatre-Sœurs, cap. Cliéroii/, ven. du
Havre ; le 14, la Vigilancej, cap. Morel,
ven* de Dunkerquc.
Le a
PORT DE iNANTES.
est entré en rivière .
le brick
américain Hrutiis, cnp. Natham Nye, v.
dé Savannah (Etats-Unis d'Amériquc\
PORT DE BORDEAUX.
1*e a, sont entrés en rivière , le brick
anglais Alonzo, cap. Perkins ; les bricks
américains Messenger, cap.Basset, et Iddo
oip. >pf*ar, ven. du Havre.
La Jeurie-Mithilde, cap. Feuillet, ar-
mateur M. litige, parti de Bordeaux,
est arrivé à Curaçao , en 26 jours de
traversée.
1^ Fr.incklin , Thiroi, armateurs MM.
Jona-Jones et fîls , est arrivé à Calcutta ,
le 5 octobre i8aa«
I/e navire américain Hovrard , cap.
Perkins , expédié de Bordeaux par M.
E. Gernon , est arrivé k New-Yorck.
PORT DE QUILLEBEUF.
Sont arrivés de VUlequiers
du 7 au S.
Le Jeune-Edouard , cap. Ménage.
L*£ugène , cap. Capelle.
La Jeune-Agathe , cap. Houteville.
Les Deux-Amis, cap Croix.
L'Amclio, cap. Henoist.
La Joséphine cap. 14 (-cl.
La Marie-Armnnle , cap. Dlancho.
Le Jcunc-Mentor, cap. Dano.
Sont montés et posés :
L'A Icle , cap. Piavard , ch. de vin.
Sont drsccmdus :
Le Pierre, cap. rhrvallior.
Le Joan-Ellin , cap. Eiiwards.
Lft-Frrdêric, cap, Pi-rrier.
l/AiinaSle , c.-p. Noël,
l/Uranio, cap. Sahiiin.
Le Malain , c- p. Lavergne.
L'IphigiMiio , cap. (j:i>setro
La Pallas, cap. daunirl-Scarl.
la Victoire , cap. Va>sc.
Le Laurier-Pacifique, cap, Lemorillon.
Le Rrestois , cap, Legallo.
L'Enfant-Prodigue, c. Lrhras.
La Jeune-Sophie, c. Vermont.
Sont descendus y à lamarée du 8 aumatin
L'Annc-Chcrie, cap. Dourdien.
Les Deux-l rèrcs, cap. ( oiister.
Le Saitit-Ciément, c. Tallouarne.
1^ Charles, cap Lallouet.
I^ Paix, cap. Hochet.
Le Jfuiie-Kdouard , cap. Ménage.
L*Euçénie, cap. Capelle.
La Jeaae-Agatb», cap. HovUmHe.
Les Deuz-Amîf, cap, Crass.
L'Amélie, cap, Be»oisL
La Joséphine^ cap« Héel.
La Marie-Armante, cap. BlaaclM»
Le Jeone-Mentor, cap. Dupo.
Sont ParmomtéSf
L'Adèle, cap. Piavard.
Le Jeune-Frédéric, cap. Marie.
La Flore- Victoire, cap. Bourioa,
L'Aimabl^Eophrosioe» c. Bellefevat
(^. Kord'Esi.—Crmtuifraièy
NOUVELLES COMHERCULES.
ANVERS, 3 avril. —F^eia /mA/ler.
— U 7 a eu peu de mouvement; îl /m
traite peu ; les opérations do jour at aprt
bornées à quelques Métalliques pour w
plir les besoins, il faut a'eo rapporter A
la cote pour le cours.
CAâ/i^^s*— L'Amsterdam s*est paré à
la cote ; le Londres court a troov/ drt
preneurs k la cote , le Paris a ^rooré
de la demande; le Franc ftrt court 9 •!
k six semaines est recherché k la colc ; h
papier k trois mois est offert, le Ilanibooi§
est rare.
Marchandises. —Elles restent cmiactt
les transactions en café et en suciv aoot
nulles.
i6oboucauts de tabac Virginie ont M
vendus, le prix est inconnu.
On a payé de £1. l4 t5-5o cents, pour
les riz les moins avariés | exposéa en \
publique.
BOURSE DE PAIUS, D'UILR.
Effets Publics.
CINQ POOa CENT COXSOUDéS,
Joauwaw d« t« Srpt. iSis.
Hi f 40e 5oe 6«>c 70c 75c 70e 65e 60a lif
65 c 60 c 55 c 40c 5oc S5c Soc 40e tif 4Sa
40c 35c 40G 35c 40c Soc 45c
HECO!<r\Al.SS. OK UQt|liATIOSI«
Jooiuaiice du 11 Srpl. iSm.
Ech. da la Bfart 18a 4, fin. 8 • ggf Soe iaa
55c 1835 , 9 4 9Sf al«
Idem NomirÂTiTU, 18*4. ^
AlfNUITtS DE 1000 FR., k 4 p^' */,
Avec lofs cl pria
lOiSr
ACTIONS DE LA BA««Q. DB VaaKCt,
JouitMoc* d* Stmntt itU.
iSool
THÉÂTRE DES ARTS.
' L.\ FEMMfi DU S0U8-PRAF£T.
oa ta Ghaelatav,
Vaudeville en t acte . de Moreao elSewriik
V.\LÉRIB >
Comédie noofclle en 3 acic*. de MBk Scrifce
et MelctTÎHe,
JEAN DE PARIS •
Opéra en a acics, de Si.<4ast et Boveldicii
Jfcx CoMfQues DE CaurcaLCT.
La première RepréseotaiîoB de
GRINGALET COQ DB VILLAGE • m
v*LA CI QVB C If r d'Itei aia« Gaaçovi
paniomiiue fn 3 aelcs . dans bnclle Qmim*
CALiT remplira le principal r«e.
ROI N IMtHIMERIE COU.MERCIALE (es caiucterm et em tailu-douce) DE C BLOQlîEL, RUE Su iO, ■• 34-
JEUDI.
M. i?7 —a»* AnirÉe.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
^«QiUe parait toat les joan. S'adresser, poar rAbonnement et la Rédaction , aa Bareaa de la Nacelle ^ PJaee des Carmei , n^. 48, à Rouen.
r«bbnne à Paris, cbes BaIssot-Tbitâks , rae de KJcbrlieu , n*'. 7a. — An Havre, cbes CnkrziXA , me de Paris. — Et cbei tous les Libraires «C
cteors des Postes du Dêpariement. — Le prix de rAbonuement est de i5 fr. chaque triuiej»ire «'pour Rooen, et 16 fir. 5o c. parla poste.
HISTOIRE.
CE QUE c'i^T QUE LES JÉSUITES.
5ai t Ignace de Loyola , aprb avoir donne les vingt-
'emières années de sa vie au métief de la guerre et
usernens de la galanterie , se consacra au service de
s de Dieu I an Mont Serrât en Catalogne, d'oix il
a dans la solitude de Manrése , où Dieu lui inspira
•ment sou ouvage des Exercices Spirituels y car il ne
>as lire quand il l'écrivit.
rë du titre de chevalier de Jésu$*Chrî$t et de la
Marie , il se mit k enseigner , à prêcher et à côn-
es hommes avec zèle , ignorance et succès.
it en i538 qu'il rassembla à Rome les dix compagnons
ait choisis pour accomplir ses desseins. '
« divers plans^ formés et bientôt rejettes, Ignace et
ipagnons se vouèrent de concert à la fonction de
iser les enfans , d'éclairer les infidèles de leurs lu-
, ei,de défendre la foi contre les hérétiques. C'est
^jets qu*t1 se proposaient , en apparence, de consacrer
qu'ils méditaient d'instituer.
projet trouva d'abord quelques obstacles. Enfin, en
sur les offres les plus absolues de service de la part
e et de ses compagnons , Paul III conçut Pidée de
, par le moyen i\e' ces religieux , une espèce de
dévouée aux ordres de Rome, et qui les transmet-
jr toute la surface de )a terre. Dans cette vue , il
va riuslitixl préêeuté par Ignace « la compagnie de
^rit naissance.
i considérerons ici les jésuites sons trois rapports :
onstitutions , leur morale et leurs faits.
uiluHons. — Paul III avait borné le nombre des projet à
e. Bientôt il annulla cette Y^striction , et l'ordre fut
nné à tous les accroissemens qu'il pourrait prendre.
Itstribue en six classes : les profcs , les côadjuteurs
elsy les écoliers approuvés ^ \e$ frères laïcs ou coad-
temporels , les novices^ei enfin les qffilits ou jésuites
9 courte. Cette dernière classe est la plus nombreuse r ^
t agissante et partout invisible , elle est incorporée
>utes les classes-de la société, et se déguise sous toutes
le yétemens. Tout l'ordre est soumis à un général qui
à Home, et qui a su se créer un pouvoir indépen-
u saiut siège. Dans chaque royaume ou province , est
re chef subordonné au premier, qu'on nomme pra»
Im
€is$aiice la plus absolue aux supérieurs est le premier
vœu des adeptes ; et ce qu'il y a de plus effrayant sur l'é-
tendue de cette obéissance, c'est que, dans tous les tems
leurs constitutions ont été un mystère ; une partie de leurs
obligations se transmet. par tradition, et jamais, ni là
magistrature , ni le gouvernement n'ont pu en obtenir une
entière cpmmunication.
Toute l'autorité réside entre les mains d'un seul. Nous ne
finirions pas si nous voulions donner le détail de toutes les
prérogatives de ce chef unique. Il possède toute la pltfoi^
tude de puissance qu'on peut imaginer dans un chef sur
ses sujets : il en est la lumière , l'âme , la volonté , la cons-
cience»
Si ce despote était un homme violent , vindicatif, ambi-
tieux , et que dans U multitude de ceux à qui il commande,
il se trouvât un seul fanatique (deux hypothèses trop sou<»
vent réalisées), quel prince, quel citoyea , serait en. sûreté
sur s6n trône et dans ses foyers ?
Les provinciaux de toutes les provinces sont tenus d'é-
crire au ^^/ir^ra/ une fois chaque mois; les recteurs, supé-
rieurs des maisons , et les maîtres jJes novices, de trois mois
en trois mois.
Il est enjoint à chacun des provinciaux d'entrer dans le
détaille plus étendu sur les maisons , les collèges, et sur tout
ce qui peut concerner sa province. Ces comptes rendus, com-
prennent non-seulement le spirituel , mais encore le tem-
porel ; c'est une espèce de statistique qui s'étend aux cho-
ses et aux personnes.
C'est ainsi que le général e^t comme^un centre ou vont
aboutir tous les secrets de l'état et des familles. Aussi instruit
qu'impénétrable; dictant des volontés absolues, et n'obéissant
à persoAne ; entêté des opinions les plus inflexibles et les
plus dangereuses sur èeê prérogatives et celles de sa corn-
Ggnie , il peut créer des partis dans l'état , faire prévaloir
( entreprises les plus contraires k llntérét général ; apposer
Srès de chaque citoyen, un espion assermenté; semer la
éfiance dans toutes les classes : il n'est personne qui puisse
se croire à l'abri de ses inquisitions ou de ses vengeances. On
le retrouve prlout : près des rois au'il domine par leurs
confesseurs ; près des ministres, dans les tribunaux , dans les
anti-chambres ,dans les salons : il peut diviser Tépouse d'avec
son époux ; semer la discorde entre le père et les enfans :.
rien ne loi échappe.
I^es jésuites ont, partout et de tout tems, voulu concentrer
en leurs mains l'éducation de la jeunesse : c'est là l'objet
constant de leurs efforts , parce qu'ils senteut que c'est le
Ï>lus puissant moyen de plier les âmes selon leurs vues et
eur politique. (Se n'est pas pour la patrie qu'ils forment
leurs elêfej , cesi pour la êoeiété. On MÎt quelles srclactîonS)
quelle opiniâtre constâûce ils employaient en séance , pour
enrégimenter dans leur onlre ceux âe leurs élevée qui pré-
senUient les plus belles espérances.
Les jésuites ( et n oubiions-pas que cette qualité Ât s'ap-
plique pis seulement à ceux
« Qai portent ounleiu noir et feotra i triple poîute.»
puisqu'il y a des jésuites dans toutes les cia.ssp.s et quM iiW
pas nécessaire de prendre runifonne rt la ir^le de la com-
pagnie pour en être membre ) , les jésuites reportent dam
la société civile les principes cl Tccnril de leur institution.
Soumis au despotisme le plus abiou, accoutumés à pHer
toujours leun volontés à celles de leurs supérieurs, ils sont
les fauteurs de la soumission la plus abjecte dans l'état. Ils
prêchent aux sujets l'obéissanco sans réserve à la volonté
arbitraire des souveraitia^ aux rois rindépcndance des lois »
et l'obéissance aveugle au pape ; eu lin , ifs accordent au
pape Tinfaillibililé et la doniiuation univer5elie , parce que
s'ils parviennent h le domifter par leur çénétal qui réside
il Borne , maîtres d'un seul , ils sont maîtres de tous.
Benoit XIV avait pénétré leur politique : il les appelait
les janiuaires du Saifii^ié;ge ; troupe indocile et dangereuse 9
luais qui sert bien.
Tels sont les principanx points des constitutions de la
société de J«*5us. Ces esprits inflexibles n*ont jamais consenti
à les modifier. Aqnaviva , leur g«*néral, répétait toujours:
Sim ut Sftnt ^ il ut non imi y «qu'ils soient comme ils front ,
ou qu'ils cessent d'exi»ier*>» l/orgueil est proprement le péché
jésuitique, et cet orgueil n'a jntuais su consentir à aucune
coneeuion.
Il reste à rendre compte de leur morale et de leiiri
fœts. Ce smi l'objet de dvux nouveaux articles qui, comme
rrlui-ci , n'offriront que l'analyse exacte des rê![uisitions k\ei
procureurs-;«Mirr.iux et des arrêts rendus contre eux dans
toQS les pariemcns de France, en 1762.
-• à
MORALE.
Il j a dM fortunes , tans doute , à fiaire dans le monde»
Si Ofi se mvii II t ient d-iHf les bonnes gr Aces d'un protecteur,
on peut s*iis<»uier un sort fort doux, riant, éclatant même;
' inais ces protecteurs sont des hommes, c'esl-à-dire l'in-
constance et le caprice même, le jouet perpétuel de mille
liassions qui « r4)uicne autant de verrci trompeurs, ne leur
urr<»nteiii j.iin.'^is les objets sous leur véritable point de vue.
Vous plairee aniourd'hui ; on ne saurait se p:i&ser de vous,
T«tre esprit a des charmes qu'on admire; vos talens sont
dn prenii<*r or.lrey on tous réitère les assurances d'une
br?aveillance à t<mte épreuve; demain vous déplairex : on
vont tournera le dot, on vous brusquera; tout ce que \ous
direz ou f^'rez sera pris de mauvaise part. Ce n'est quelquefois
qn'one lK>ur«M|ue , mais souvent aussi c'est ua orage qui
coule il fond I.1 nacelle de votre fortune* Eh ! qui l'a excité 7
Rien; vous ne vilec i>as moins aujourd'hui qu'hier; mais
votre règne est fini , vous n*étet plus à la mode ; votre mérite
est terni, vos services sont effacés, il ne reste d'autre parti
nue la retraite , si vous voulei vous soustraire aux luorti-
1ir?At ons qu'on vous pré|Mire. DaiTs le monde comme k la
guerre, un grand talent , c'est de savoir faire retraite à propos.
SOUVENIRS HISTORIQUES.
I.e fait suîv.inl p^nt donner une idée de la manière
dont les ^ii'*rrieis du XI*. siècle se traitaient mutuellement.
• Kcna*'(1 , comte de Bour^^ogne ,'étant en guerre contre le
» comte de (ihilons, son b«'au-père , prit son parti, et
» el1T0^a srs fils jusqu'en Bourgogne. Ils assiégèrent Cliâ-
» Ions, le prirent, et obligèrent le comte âi une démarche
*• bieu l.uiniliante , mais qui était alor^ en usage : ce
» fut de veutr à quatre pattes y une selle sur le dos et
• Kfitf ôride passée au eam , dtmuite nirfca fr
• Tainqueur , et offrir de lai servir 4a mommm^i
• rfu>e«oen( qu'on ne le prit pu AU mot » d Mft fa
» fut faite. » ^^^ ■
On cooienre dans les archives de!
desx lettres de Louis Xf , qui mériteni 4'ilf« IMM
elles sont adressées à Pierre Cadoaei ^ wmr* >
église. Voici la première :
• Maître Pierre , mon ami , je rwn prit ciMai
• puis, cytie nrîez incessamment Dieu et Hoire-Bkm
» Sales , que leur pUisir soii de m'enYOjer la Shfwa M
» car j'at une mjadie dont les phjsiciena dkeat m
• ne puis guérir sans l'avoir, et quand je rauni^Jt.
«• le ferai savoir incontinent.
»» Fait à Tours, le 6 décembre»
Signé LOUOt
» Et plus bat , Sijgné^ f
Apparemment qne Louis XI eut la fièvra 1
quelques mois aprë» il écrivit de Dooveau sa
tes termes :
« Monsieur le Prienr, je vous prie que TCaObs 41
» prier de nonveau ^otre•Dame-de-Sales ponr BM^fi
» me donne guérison parfaite. Au s«ir|iAa« , ccrMl
M combien il Caut d'argent pour îùta isa hain tnîU^dl
» r^otre-Oame.
» Écrit à Paris , le 6 avril ; saos anirv dalt. •
Le treillis d'argent a été fait et a subsiste joia^ai i
MACKDOIME.
— Perlet est engagé an théâtre de NAnlet^prar ^
rr>présentations : il commencera ses débuU à Yam
l'année théâtrale.
3
— Un américain se plaint , dnns nn de
u'un parisien contrefait ri:xceMeiile pâte d^'
d'Amérique, dont lui seul po^sèJe en France la
dont la qualité l'emporte sur tous 1rs nnlret chocAbla.
verrez que pour être certain de prendre on
de chocolat , il faudra pisser en Amérique.
— Nous avons rapporté dans un de sot der
ros que quatre étrangers avaieiU fait« cbat ft_ .
repas fort dispendieux. D'après les rédanalîoai
sont parvenus à ce ^••iet, il parait qne reugéfatiM •
les rensei^nemens que l'on nous avait admifc aar Ci
fameux. Mais pour acquérir des notions plas certaÎMM
probabilité des faits, nous nous sommes transporlab €■
sonne chrz M. Routoure même , oîi nnus nous attMMi
plement convaincus que l'on diue trë»-biea , ci à ■■
fort modéré ,
« Et «lût-on ni*ai>peler H fiiBtaïqne et pemirm 9.»
je me plairai toujours à rendre un témoîgnagt
la vérité et a la bonne chère. '
SEPCT.4CLES.
TIIÉAIHIË DES ARTS.
Toilerie, — La Femme du Som*Préfet,^-J^am éafk
M"'. Saînt-Klme, dans le rAle de fWc'riV, 1
mériter la bienveillance dn public. Cette intêr
n'est point assez aveugle, sans doute, pour
les soins que se donnent ses camaradef poor ohN
succès de la pièce.
La Frmme du Soux-Prvfet ^ ou ie CkarlaNm^ wt
donné d*abord, a fait beaucoup rire, particBlsT ^^'
mépiise de M. Fntpillon \ mais qii'a-t^l» Aa \
r^e pi>urrait-on pas , à leurs discours , prendra
certaines gens pour des Mirnboimides,
Le spectacle a été terminé par Jean da Pmftê»^\
fontttgef ]p<)«y fa ^Jkmner jiln$ de feitef aux yen Jit \à
Princesté de Navarre^ n'avait pas besoin du témoigoa^ •
de mi officiers, qa'à lenr accoirtirment , d'aïUeura^ on
aorait pris pour des gens de la foi desquels on ponrait
doiiler ; ne suffisait-il pas à Jean de Paris , pour se mon-
trer QB prince puissant, de sa batterie de cuisine? trois
charioU portant son ai^enlerie aeuleâaeot , annonçaient assez
un grand seigneur»
A. G,
THÉÂTRE DES FUNAMBULlSw
L'art de damer sur la corde remonte à des teois fort
recules, lies égyptiens, les indiens, les chinois ont eu des
funambules, et ce' qu'ils rapportent de leur adresse et de
leur ijitrépidité tioos par.iltrait incroyable, si des ailleurs
plut rapproches de uous n'avaient consigné des Êiits de ce
genre, non moins surnrenans.
Saint-Foix {Es fais hutoriques sur Paris) , raconte qu'à
Foccasion du mariage d'une reine de France, un homme
représentant l'amour , ayant un flambeau à la main , descendit
de nuit sur une corde tendue du haut des tours l^otre-Dame ,
)Ufqu'à l'entrée de la rue S;ûnt-Denis«
' On s'étonnera moins de Tars^ince et de l'aplomb d'un
homme sur la corde , en se rappelant qu'un empereur romain
avait fait dressscr on éléj>hant à la -danse de la corde. Cet
élégant et léger funambule parut à des jeux iloraut donnés
par l'empereur, et il enleva les suffrages de tout le peuple.
De nos jours , nous avons eu Vincomparahle Fortoso ,
Yinimitable Ravel. Un théâtre de Paris se souvient encore,
avec orgueil , d*avoir servi d'arène à ces deux nobles rivaux ,
entre lesquels, faute de vainqueur et de vaincu, le pu-
blic équitable partagea la |)alme de la victoire.
(5)
Le jeune Cbssard , directeur de h troupe des Funambules
que nous avous à Rouen , depuis quelques mois , est eacore
un incompara bie. On voit que la modestie n'est pas la
qualité distmctive des Funambules. Ils se sont appliques sans
doute ce précepte de Quinlilien :
u Qu'an homme de génie doit toujours bien penser de
lui, »
M. Cossard donn.iit hier «ne représentation de ses exer-
cices , pour la quatrième et denUere déluré. Nous avons
voulu juger de son mérite.
Ce danseur est bien pris dans sa taille. Sa danse est noble
et hardie; ses poses sont gracieuses* Nous lavons vu exé-
cuter des tours de force et d'éqnilibre vraiment remarquables.
Aussi de nombreux applaudissemens , voire même oes cou^
ronnes de fleurs, ont prouvé k l'habite funambule la satis-
faction et les regret» des habitués. M. Cossard n'a pas voulu
être en retour vis-â-vis du public 11 qui il adresse ainsi sea
remercimens ;
« Habitans ée Roocn , accepte» mou iMmaiagB,,
« Vos boottfs niViiIuirdissewt ii tenir ce langage ;
M Cest ao seiu de vos mars qae j'ai reqn le jour f
« Je dois le consacrer à plaire tour-a-tonr x
« Vos aiiplandiesemens sont de votre iodalgence;
c Je voos dois mes toccès et ma reconaaissance. *
On voit que le Funambule est poète : toutefois nous Ten--
gageons à ne pas se risquer souvent sur les cordes d'une
lyre ; il a d'autres cordes sur lesquelles il est bien plus
solide. Uu funamboli? peut être poète , mais il est ptds ordi-
naire de voir des poêles funambules : on peut s^en convaincre'
sans invoquer l'inevitible souvenir dé MM. Chazet et
Désaufliers*
J. B. 0.
f)0wmnx^ d
\nH$tvt(.
NOUVELLES DE ME».
5AîîiT-TH0M\S , le 17 février.— Par
autte do doute et l'incertitude où l'on
est généralement sur les alFaires des pa-
triotes et des royalistes à Maracaïbo , 1
nous ne pouvons encore haznrd'^r dr
faire continuer à l'Edouard , sou voyagi?
k Saînlc-Mailhe ; nous vous en prévenons*
k gouverne, afin que vous en instruisiez
\05 assureurs; cependant une action dé-
cisive , croyons-nou^ , ne peut tarder
d'avoir lieu à Maracaïbo, qui est bloqué
aussi bien que Porto-Cabollo , par les
iudépendans. Nous vous' tiendrons avisé
do ^ÎTf.
te Franklin , c*p. Thirot , parti de
Bordeaux , est arrivé a Calcutta le S
octobre 1822.
Le navire américain le Howard , expé-
dié de Bordeaux par M. Ed. Gernoa ,
e*i arrivé à New-Yorck.
Sont arrivés à la Martinique le 4 fé-
vrier : la Clémentine , cap. Leblond , v
du Havre ; le S , le Charles , cap. Quer-
bes I ven. de Sai nt-T bornas ; l'Enfani-
Chéri , cap. Bonnaud , ven. de Marseille ;
le 10, les Quatre-Sœurs, eap. Chéron ,
ven. du Havre; le i4 j la Vigilance,
cap. Morel, ven* de Duokerque.
Le I^arose, cap. Hardy , parti de Bor-
deaux, est arrivés ^tavia le isnoveuibre,
L'Orthézien , cap. Laurent , devait par-
tir de Bourbon, pour Bordeaux, quatre
jours après la Roxelane.
Le capitaine Mathieu , commandant le
navire la Fantaisie, de Bordeaux , dont
nous avons annoncé le naufragée Guyara,
devait effectuer son retour à Bordeaux,
sur uu uavire hollandais, dans le mois de
février, touchaut à la Martinique et à la
Guadeloupe.
^ Le Saint-Maurice et le Victor, partis
du Havre , sont arrivés à Saiut-Thomas ,
et repartis pour Saint-Domingue,
Le brick le Zamore , cap. Loupy, est
entré le 2t décembre 1822 dnns la rivière
de Saiut-Je^u de Nicaragua.
Le John, ven. de la C6te-Ferme, est
arrivé à Saint-Thomas.
Le Lévrier, cap. Tuvache » parti de
Bordeaux , est arrivé à Saint-Thomas le
1 2 février , et en est reparti le 16 pour
Saint-Domingue*
La Jeune-Mathilde,cap. Feuillet, parti
de Bordeaux, est arrivé à Curaçao, en
26 jours de traveriée»
PORT DE R4NTES.
Le 5, sont entrés en rivière, fe navire
anglais Londoo, cap. Martin Smith, ven.
de Londres ; le t rois-mâts la Loire, csp^
Gaulreau, ven. de la Martinique, arma*
teur, M. Soubimaio ; le brick le Jean-
Charles, c. Â Lehuedé, ven. de la Pointe
à Pitre, à Tadresse de MM. Haranchipy
frères*
f .e 5o mars, ^pié expdiée , la Nvniiie,
cap. Pelletier, ail. à la uuadeloupe.
PORT DE MARSEn^LE.
Du 29 mars au i^^avril, sont entrés en
quarantaine , le navire américain Jauus,
cap. G. Brown, ven. de Charleston , et
le brick auiéricain Dnxbury, cap, Qarck
Drew, ven. de Boston.
Sont sortis, les Trois-Amis, cap. Dc-
lauier, alL à Qierboucg; le Jeune-Henrv
cap. Deridder, ail au Havre et à Rouen;
le navire américain Balize, c. Harduig,
ail. à la Nouvelle-Orléans.
Le ler. — la Diane, cap. Couhîtîe, et
le Frédéric;, c, F. Ramos , ail. à Rouen.
Ramo
PORT DE ROUEN.
Mouvement du g au lo avril.
NAVIRES I.NTR(S.
T.C frioop l'Agathe , caji. Brasnu , de
46 luriiu , ven. du Havre , ch. de plomb,
boite de poisson.
Le sloop la ConsUnce-Louîse , cap.
Doucet, de 24 ^ooQ* i ven. d« la Bouille ,
sur lest.
ICAYIRES CXPÉDléS.
Lé cbasse-inarêe TAimable- Victoire,
cap. Legloabrc , de 65 toon. , ail. â
liresty en. de bois de marine.
La goélette l'Union » cap. Fardel , de
71 tonn. , ail. à Bordeaux , sur lest.
Le sloop le Sullr , cap. Kesrés , de
39 tonn. , ail. à Saint^Malo , cb. de
ftïence.
La goélette la Philippine, cap. Du-
mont « de 43 tonn. . ail. au Havre ,
sur lest.
Le smack l'iVzélia , cap. Rousseau , de
80 tonn. , «II. au 1Ia\re, cb. de pUlre,
vin I eau-de-vie.
Le sloop lesDeuK-Cousius » c. Follange ,
de 29 tonn. , ail. à Brest , ch. de faïeuce ,
plâtre I etc.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 8 au 9,
MAVIttbS EXTilÉS.
La g.iliote hollandaise Vrow-Albertina,
c. Joomer, v. de Lisbonne, cb. de coton.
Le brick le Sémaphore , c. Crëvecœur,
V. de Londi es, ch. de cafë et plomb.
ïjt brick le Silence, cap, Sevrjr, v. de
Rotterdam, ch. de tabac, ccruse.
Le brick l'Amitié , c. Smith , ven. de
Liverpool , ch. de plomb.
Le sloop l* Ester, c Goujonni'er, v. do
Saint-Yalery, ch. de bois.
Le sloop la Flore , cap. Auzou , ven. de
Rouen , ch. de bois.
tCAVr.ES EXP^DtfS.
Le brick le Faune, cip. Morin, ail. à
Buéno>-Ayres, ch. de ballotlagf's.
Le trois-màts la >ina, <;ap. Hillard, al.
à la Martinique, ch. de ballottagr<.
Le brick les Deux-Frcres, cap. PrivoJ,
ail. à la Martinique, ch. de ballollage».
Le brick améiicaiu Ilesper, ctp. uub-
batck , ail. à Bordeaux, sur lest.
Le trois-ujâté la Jeu^Irmisse, cap.
Péron , ail. à la .Martinique, ch. b;illott.
Le brick PAlfred , ca^. Lcbailiif, ail.
à Bjyoune, ch. de ble.
Le brick amrrirain Séréno, cap. Har-
ding, ail. à la Rochelle, sur lest.
Le brick les Deux-Ainiécs, cap. Barbe,
olI. â Bordeaux, sur l^f^t*
iN'o/e dc$ ventes recnrUVcs à la bourse
du l*â.rc^ du 8.
rj7 ballet rotno ImiiHiiiDtf, a i fr. 45 C , arq.
Ôtt tltiQ tlito Oroif;!*', à 1 fr. 17 c. i;'i, (li'o.
m niitlifriiaf'f Si -l^oiinn^urta 1 fr. 85 c ,dttu.
55u praux ilr chenal, à 7 J c , dilo.
Zjj mcs rjfc S(.-Yj|;o, i 1 (r «8 c. 5l4 . en
cnirejtA'. *
66 diludiio ll.iT4Dr, à I fi. 3i c. 718, dilo.
I VAKlS.^Marchandises.'^*egpTii S/6
Montpellier disnon. reste tenu à 177 f»
5o c. , et pour le courant du mois k 17$.
L'hiiile de colxa dîspon. vaut de 70 à
7of 5o; elle e$t offerte à 71 pour le coa-
raiit du mois. On tient à 751 5o pour les
4 derniers mois.
Ciliiie absolu pour les autres marchan-
dises qui ne sont Tobjot d'aucune demande.
Fientes du 7 avril.
Coton. — 5o bail. Louis, assex b. S to
Eau dt'vie» — 5o p. 3/6 Mont p.
pour jum et juil. 175
ANVERS.
Du 4 Avril. — Effvts publia. — Les
transactions sont toujours peu impor-
tantes; on a payé pour des Metaliques 78;
pour des ^apolitaius 63 3(6; les lots de
tiotichild du iireruier eiupruut sont tenus
fl. i55 , et ceux du deuxième fl. a8o t\2 ;
le cours des Espagnols est nominal â 48.
Changes. — L Amsterdam court s'est
placé â 3j8 pourri* de perte, le Londres
court a été payé 4o|8 , et les deux mois
4o|4 ; le Paris court s'e>t traité à 1(4 p* •]*
d'avance ; le Francfort à 3 mois s*est fait
à, 34 iipâ; le Hambourg court a été
demandé k 34 5|8.
Marchandises. — Elles restent calmes
par coiitinuation.
Doure cents cuin de bufHe des Indes »
d'une belle qualité, du poid»de 10 à la k.
des Pays-Bas, ont été payés 3a 1/2 cents
lei/2kil.
PORT DE QUILLEBEUF.
Sont arivés de yHlequier^ le 8, et des-
cendus le 9.
I41 Bérénice , cap. Goyon , ch. de dî*
verses inarch.
la Jeuue-Famille , cap. Calvé , ch.
de bois.
La Bonne-lUëre , cap. Guitlot , ch* de
plâtre.
Le Petit->François , cap Guérin , cb.
de plaire.
1^ Providence , cnp. Letcllier , ch. de
plâtre.
L*Alida, cip. Ch. Lohse , ch. de vin.
Les Truis»Fière« , cap. Guihomat , sur
le»t.
I.a Flore • cap. IIouzou , sur lest.
i«e James et Mary , cap. Th. Youog ,
sur lest.
Sont moniés le 8 et par mon W* Ir g.
Le Iliram , cap Geonge Gtbbs , ch.
il'Uuile , sumac , via , etc.
La Frau- Vniia-Calheriua-Margaaethn ,
cap. Martin Laiibinger , ch. de laine.
( N. E.bonfrai^.)
AVIS DIVERS.^
MARINE.
VENTE PAU l'RCfNCt. , A HOULOt'.XE,
N^. 9*i —Le Coniinis<i3iio de niariiu- chtrgë
du k^rvice A Boalof^fic
Ficvicnt le public que le ii du pre»rnt
mois d*afjil, dîx lienrca Ai «allât
dera, sor le port, ao aiagaaiB de Bl« ?•
à Maehiconlis, ea prétcaoe de M. û f
principal des doaaocs ro)alct« â la <
partit de oiarcbaodisefl provenait
vUyppolite , capitaine fosbard» 1
5 Diars dernitr; lesquelles eoasiale
Uat petite partit de Roia da C
i5 balles de 8aU-pareillt,
Et 1 barriq. de Cochenille.
Les coodiiiots dt la w^m^ , i
principales aéra de paver comptaai
mains du trésorier des iotalidets
nonce es lors dt ladite vente.
Signé Divii«»a.
N*. 9J. — yente^ par urgence , ^ «S A tf ^
bailes de COTOM at^mé , à Etapims.
Le Cornai îssa ire de n^nuc chargé 4m 99f^
?îce II Boulogne
Piéfitnt le public que» dJnaacW t8«i9»
rant , à ona<» heures du niatio, il 1
dans les magasins de saut étage , a Éf aplito «
en prékence de M. Je Arceiaur priocipal to
douanes , • la vem^ , au plus ofTrau cl éetwÊm
encbériAseur • de a3 à a5 ballet de fmai
avarié , provenant du n*virc bol)aa4air iè
Strever^ capitaine Micbrl S^emm ^ mmwt^mafi
le 91 mars dernier snr la pointe dn LornaL
Les conditions de la rente « dnal 'vae Jaa
principjlci sera de payer coinpiaai «ativki
uuins du trésorier des invalide» , actoat #•■
nonces lors de ladite vente. /
Signé Daviivvn. .
VBNTE PUBLIQUB AU HAVBB.
K* 95.— M an 01 , na avril conram • M. ML
P. CusvasMOMT , négociant an Hivrc, ftaa
vendre publiquement , par le Bainiaièra da
MM. Vogion ti Monnier, conriictia
Environ 170,000 kil. souffre d^ Toaaa»^
195.000 d. d. de Sicile-, puâki^
Cette vente anra lien dans It local dab
Bourse, par lots de aS,ooo kiL Les
conditions seront e&pliquées lors d'iccile.
BOURSE DE PARIS, DlilJJL
EJTets Publics.
ci\Q poua CENT co^aotion,
JcMiitMiie» du n Htmi. itM.
8tr 8fr9oc t>r8ir lœ t«rtir gSe-tartir
900 95e 90c 8sr Sif 95c taf 9%€ sot taffiaf
5c 89 r 8s f lot 8ar 8a r lot St sSt Sot 4M
3oe Soc
KECnWMAU». IIB U0DIO&T1OII,
JouiftMiiM du ■« acpL itn.
Ech. do 23 Afars i8ai « Gn. 8 a 99C 7So jaa
lOuf i8»5j 9 4 9*fitral«
Sot
Idem NoMUâTCTiSf 1814. ' ,
AN5LtltS DE loOO Fl., à 4 p.' •/,
A«cc lots et pihnasi
Joaiuaoce ée Uitrmhrf itim.
ioi7r Soc loiif toiëf aSc loiSf sotflf ^fa
ACTIONS DE LA BA^Q. HE nU^O,
JuuiuMK* d* Jatvact ital.
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HIADUCTION LIBRE DE LA PREMIÈRE ÉLÉGIE
DE TIBDLLE. *
Dî¥itiûs aUua Jtdpa tUd eoitgMrm muré, etc. '
QvB d< Bê main avide il entasse de For,
Que dn soir an matin il le recompte eucor.
Celui qui,' de Plutns enviant les largesses ,
Prise pardessus tout de sIériMs HfcBëlses ;
Qu'il ait des bois nombreux , et qu*su loin les râlions
Soient tous les ans chargés de ses riches moissons.
Hais qu*il achète aussi ce funeste avantage
ftr dVtemels soucis ; qu*il redoute Torage
Quand souffle un doux xépfair; qu'en leurs jeux des èn&ot
Soient pour loi des soldsU qui rsTagent ses champs :
La nnit, que le clairon , b tromp«tte guerrière |
Fassent fuir le sommeil tout près de sa paupière.
PooV moi, dans mon réduit où je possède peo»
Auprès de mon foyer on luit un petit feu,
l&loi^né du tumulte cl du fASte des villes,
Je passe, exempt d'eonnis, des jours purs et tranquilles;
Poorrn qne mon verger , répondant è mes vosûx ,
Remplisse nmn caveai) de son vin onctueux.
J« venx, quand dn bélier Phébus verra le sigiie ,
' De mes rustiques mains planter la jeune ^igne.
ptof tard je hâterai mes boenfb de raignillon|
Il tracerai moi- même nn généreux siMon.
Le soir, si de sa mère elle était séparée ,
Je prendrai dans mon sein la brebis égarée :
Oui , Falès, tons les ans, sur ton riant autel.
Mon berger t*ofrrira l'^s prémices dn miel;
Et les Ilots de mon lait , sur un champ de verdure y
Couleront à tes pieds comme une source pure.
CT Dieux larres ! Témoins si discrets de mes peine».
Tous, jadis, protecteurs de mes vastes domaines,
Aujourd'hui les gsrdiens de leurs minces débris,
Recevex pour oflTrande une seule brebis:
Cest le plus riche don sorti de ma ceDul^ ;
Aujourd'hui je* ne suis que le, pauvre Tibulle,
Lomque, paie de fleurs, un innocent agneaa
Ira porter son front sous le faul couteau,
Autour de la victimo une, ardente jeunesse
Ftora retentir Tair de ses chants d'allégresse;
S'ils ne sont pas déçus ils reviendront nn soir,
Enrichir les greniers et combler le pressoir.
Sonnes à leurs jeux , vous, nos dieux sntelairee !
Bosries les auuts , les grélet meurtrières ;
Faites mûrir pour nous d'abondantes moissons,
Et courbes nos troupeaux sous le poids des toisons*
Pour nos libations , ti la liqueur docile
ftr fépaitd à vo» feax dam des eoupea d*ai^,
Ne les dédaignes pas! • . . • • An aiècl« ^ Tertoa
C'étaient les vases pnrs de nos Cineiniiitns*
Pauvre, mais sans désirs , dans mon bnmble chaumièray
Le sommeil doueement vient fermer ma paupière ,
Et dit dieu dé la nuit les pavots bienlSrisans -
Réparent, dans mon corps la fatigue des champs.
O l que j'aime le soir entendre la tampéfe
8e former sur mon toit et rooler s«r ma lète;
Quand je presse en mes bras , anr mon aein amoureux ,
Une amante fidèle et soumise k mes fkux !
Que la ptaif , avec bruit, innonde le leuillage ;
Qne le torrent grossi, roule, eut ratiie, ravage;
Fier Eole. mugis, ébranle runiveri*
Tu ne troabieras pss la 'paix de noi concerts.
Combien l'hiver encor, et ta brfmieiise hâldne ,
Invitent an repos l'homme afArancbi de peine.
Que je aois ce morul ! Qne oe soit là moir sort;
Qn'nn antre aille affironter les périls et la mort ; .
Qu'il tente sur les flots de l'iaconatant Neptone»
he% dons pins inconstans de Vàveugle fortune.
Je chéris mon verger pins que tous les palais.
Je veux rester'fiJèle au chaume de Paies»
Ne crains pas que la gloire en moni^coear le balanot ,
O Délie ! On dira qu'une molle indolence
Me fait fuir les travaux..... Eh ! que m'importo à moi I
Si je suis indolent ce n'est pas près de toi.
X^itelcrais meâ boeufs aux champs de Thèssalie,
Pourvu qu'è mon côté j'eusse encor ma Ùélicm
Ne cache pas ioû sein , dte ces doigts légers ,
Laisse voler l'es.aim de mes tenidres baisers.
Après avoir un la cOnpe d'EpicUre^ •> '
Nous noQs reposerons sur des liia de verdnrt.
Qu'un fier triomphateur promène en nos temparta
De cent peuples vaincus les poudreux étendaru ;
Qu'il éule k nos yeux l'or et les pierreries ;
Qu'il couvre de soldats les plages ennemies;
Et, réprimant l'ardeur de son courrier fongnenx.
Qu'il enivfe d'orgueil son eoenr ambitieux ; '
Je n'en suis pas jaloux : que tout Rome l'honore !
Mais que ma douce amie à mes yeux s'offra encore ;
Qu'elle soit près de moi , quand de mes heureux joora
Le 4^*tia sans pitié viendrs trancher le cours.
O Délie , en mourant , qne ma main défaillante
Sache encor te trouver , soit encor caressante !
De baisers et de pleurs console mon bûcher.
Tu pleureras jnon sort qui n'a pn les toucher.
Ces inflexibles dieux ! Tu pleurerss Délie .'..«
Et vous, jeunes smans, couple heureux dldalie.
Vous suspendrez vos jeux ; et vos coeurs en secret
Donneront une larme à TibuUe muet.
Pourtant, qhand j'errerai sur le rivage sombre ,
Chère amante , 6 Délie , épargne encor mon ombre \
Ne meurtris pas ton sein , conserve tes chevmiz |
Cet beaoz chevet^ épara sur ton ool aaiour«wi«
MaU an àién 1« p«mip|| ■im'in^-iiaQt, t*heorr prMM :
Ijê mort peut arrUer, et bieniAt la vieilleua
Aura bUnilii non front et rrfroifli nirt >ent.
p4rl<rahj« d*aniour atcc des chrveus Mancs ?
Iir|^« aeole cv omb coenr , 6 dceate volajse l
Dca nnita de valnpic aemnt mon doui hoinm^get
Il ni*appartUiit co«or détromper an pluux :
Jtf lanrai bien voqi vaincre, iDne\iblft TrrroQZ ?
J'çiuplftîcrai da Tamoar la fotie et U ruse,
Qae loi sen] nwis Inapire et qoe lui arul manaB.
Vuilà Vaimabla Knirre on Je ania au coinbat ^
El |>énéral habile, cl valcnreax anliUt.
Cnpidc enfant de hiars « vole aoni aa bannière .
Payer Tor de ion aang Ponr noî, deoama diaaniîèrei
Kcnriciant lea dieux de mon obtcnriié,
Je Toia , d*nn oeil égal , Tor et la panvrcté.
J. B. O.
1
DES SUPERSTITIONS.
Cest en vain que le monde parait chang(>r tous Im jours,
Tobservatcur le Iroavc toujours ie lu^iae ; îe!i motsëiirôuvenl
seuls des révolutions; les clioM's restent. C'est auxidéessu-
perslitieuses surtout que ce principe est applicable. Les
romains « par eseiuple , avainit des lémures ; les gaulois ,
des empnrcs,et les français du moyru âge, des revenani ;
tous ces êtres étaient les oicuies , leur nom seul differail.
Le christianisme n'a pas encore effacé la religion de nos
pères; il semble même en partager les superstitions : leurs
dieui ont ditp.iru , leur culte est resté. De nos jours on
brûle encore dans les chai>cli<'S de nos églises les cierges
qu'on allumait aulrefoîs dans les celles (i) des fées. Ou
passe les enfnns sur les feui de^ roi.< ]iour les puriHer , et
cette cérémonie rappelle celle de Vulrain. Ces usantes sont
parvenus jusqu'à nous par tradition : beaucoup de personnes
en ont oublie* Torigine ; laissons-les sijb;i»;er lorsqu'ils sont
sans conspqiirncc ; mais qu.iud ils sont dangereux, la raison
devrait s'interposer pour les fiirc disparaître, ^os aieiix
portaient leurs enfans aux sources qu'h-ibiiaient lf>s fôes»
et dans plusieurs départemeus les fiilêles conMsrvenl encore
cet usage. Des vieillards infirmes viennent dans des eaux
glacées clif^rcber des infirmités nouvelles ; ie mendiant y
lave ses bid^ni ulcères « et quelques instans aprèi , une mère
plonge son fils dans la fontaine empoisonnée. ICt range ab-
surdité quViplique seule la superstition ! Va an lieu de prier
dans d?s temples « on il recours à ces cicè^ de la créJulité!
Mais, dira-t-nn , ces eaux tiennent de la nature la pro«
{>ripté de giérir. Soit, mais |K)urqiioi alors exploitons-nous
a fail>Irs>e sous le prétexte de miracle? Si cet usage est
funeste • pourquoi l'encouragor encore par une consécration
iraditionnelir ? 11 existe dans ce département des sources
de celte nature, à Sainte-Clotilde , 4 .Sainl-Onn|>lire , etr.
Te serait sms doute servir la religion, que de montrer com-
bien sont % ai nés les pratiques qui s'y observent ; elles ré-
voltent rimnianité. Le proprié t;i ire des sources miraculeuses»
il est vr. 1 , recevrait moins de dons ; iii.iisia piété gagnerait
m prière» ce qu'il perdrait rn rt'roinpoiise. Une religion
liionfai^-tiili' comme cille du Cliriit ne doit se soutenir que
]ar des bien faits : le cbailalanisme et ia cupidité la prof meut.
QrE vous ÊTES BON '
Que vniisé.tM ^(la/ signifie pir fois autre cliose; et quand
le Ir.'iiiçii'» ne sera plus qu'une langue classique , le» trn-
dui leurs i:; n r.i»-* p-»urront s'y méproiidn^ Les savaiis seuls
(Vf fiuviMii;il le ^ell^ <le ce inol p<')r son application et par
l.î b'itiTi' '.e noire Insiuire du XIX'. >:i'.;le , car aiijour-
II hui li-s luiria lioinines éprouvent bien do> trtbulalion^ !
M. Ancrlot (c'est un auteur de m«'IoIrame ) , M. Aiice! l
voiil.il' , eu aa qualité d'auteur , assister gnitis à cert;iin
spciriC" Le directeur lui dc4uanda ion nom. — Ancelut.
(1. rciu.
— Je nesaîsqni veoi êtes, objecta le direcleof. «■ L*(
de f^idi fX. — Es:-ce que je connais Louit /X^?
l^nti«f çue vous êtes bon! et il •J'pela' Li
Duos nne société , renommée par sa bonhomie , va
lear fut asaex bon pour prendre une dissolotioa im
pour tle J'oau sucrée; il n'en mourut pourtant pat
sur sa vigueur ,
iiti
bbflcun , «n le félicitaut
vous ëlrs bon !
Un chevaltm- d'industrie, de rarrondîsstmeat à%
fil l*4Ulre jour uiie expérience bien dangerrow awH.
avait trouvé un excellent moyen de oe paa
quand les fournisseurs venaient , sa cravache jônail
. l'eur revue son r5le avec tant d'éloquence <|ue les
gens le sauvaient ; heoreus encore de pouvoir m aa«i
Duracuîre, son menuisier, asses bon diable du reate ,
ferme et têtu cOmme un breton , vint h lou loor a|
san mémoire. On l'iutroiuiiit dam le cabinet de
— Ah i le voilà ! que veux- tu ? — De I argent «
honnêtement Duritcuire. — De l'argent , mon ami?
lia -cravncbe était là; le chevalier tombe sur Je ci
Comment r polisson, tu demandes de l'argent. fc wm
de qualité ! je vais te payer , et il frappa. Le comf
du menuisier ne resta |)as inactif : c'était un faètoa
et dilkr, il en frotu l'échiné de monsieur^ et répétait
cesse: — Vous croyes donc que nous sommes aux
jadis , que vous êtes bon \ Il frappa tant , dit la
n'que scandaleuse , que le battu pjya , remercia pm
luiis il n'alla pourtant pas (et j'en suis sAr) jiifi|u'i
à son correcteur : Que vous étrâ bon !
Saves-vous , bons hommes , pourquoi l'on rit de
c'est que vous êtes en conscieu4:e trop bons !
e
■
mrl
MACÉDOINE.
— On nous écrit de Bayeui , qu'une duègne qui ae fen-
dait au théâtre pour lequel elle est engagée , dcicendil daaa
une auberge oîi elle devait passer la nuit. Le soie, -elle or-
donne qu'on lui porte un bouillon dans son apparteaanl.
Un gros girçon de riiôtellerie est clkirgé de prcarnier A
la dame le breuvage réconfortant ; mais il n'est pa pin»
tôt luonté , que des cris as<ex aigus se font entendre. Le
maître de l'auberge accourt , craignant que son gnrfan •
sans égard pour l'âge et l'emploi «le la dnhgne , ne se aeil
porfé à q iielqu'extrémi té. •— Qu'a vex-vous donc, madamef
lui demanda-t-il , en ouvrant bru4qnemeot la porte? -«Ca '\
que j'ai , monsieur , votre gircon % lent de m'outrager. ^ ^
Mais, comment ? . . . . Il n'en a pas en ie lems « cl |t b ^
vois encore l'assiette et le bouillon dans les mnina.^Cb
n*e»t pas du geste qu'il m'a iiisuitéc. -* Eh ! de qaoimaa-
a-i-il donc insultée ? — Des yeux , inon«Jeui . —Des;
madame ! — Oui , monsieur, je vous demande ai lea
permettent que l'on ait des yeux comme ceux de et
cou , et surtout quand on présente un btmillon grall
(.oiiiinent fjites-ious donc en Kène , inadauie ,
quinze cents à deu\ mille pairt*s d'yeux sont brnqa
\ous? — Comment je fjis, monsieur? Mais ces deîa
paires d'yeux ne sont ps seules avec moi.— Ah ! f'eni
c'est la *te:i'atiiin que \ous craignes : en cepaa-là, o
vous fora servir désormais que par des garçons femMati ]
et, s'il est possible, je vous enverrai des borgnes, f><* i
qu'alors le d.inger sera une fois m'»iiM grand ponr veast-
el la leiititiori moitié moindre pour eux.
Lo thcÂlie qui possédera cette artiste» pourra ae frii^'
d'ovoir une vertu fort cliatouitlense.
^I II inar'^rlinl qui avait été régulièrement faailn
toutf'N le^ :ll ires oii il avait paru, disait quM voutail iVJ
plovr !• H drriiièros années de sa vie à écrire ses can ^
— U'rt liii'îi , lui répondit un vieux capitaine, écrive! , I
•eigi
nous manquait un Traiié dttM yulmtn i
cl uu ou\ r.ige sur les Douocurs de la JlefMiln.
«^ Ii0 Cmmrier^ 00 plutAt \b PotUVon de Brest ^ qoi
comme non tit «n jonrnal c<m»iRtfrrMr/ liitémife 9 coniijpiit
des proclamations ooi sent bien loin d'être commercUiléê
ni littéraires. Dix-nuit de nos numéros sont saisis Le
Courrier de Brest est tnen heureux.
« Beati panperet tpiritàs! B
lia» y aa.Giit , pen de lecteurs comprennent les ^lusîons
qoe renferment les proclamations. Une proclama tioii, d'aiU
lean , n'est pas toujours politique,
— Nos jeunes âégans conCinuent à laisser croître lenrs
cheveux outre mesure 9 , sans s'apercevoir que celte énorme
cheirelure leur donne l*a,ir d'une comele.
Cette mode, innocente aujourd'hui, eAt été ja.îs fort
répréhènsible ; car c'eàt été anticiper sur lès droits de la
• noblesse, qui avait seale le privilège de faire beau poil.
Témoin ce passage du 7*«> chapitre de l'histoire des Celtes :
« On pouvait distinguer au milieu de choque peuple , les
» nobles, les roturiers et lés esclaves, par la seule manière
u dont ils ajustaient leurs cheveux. Les grands seigneurs j
» cherchaient beaufoup de façon. Ils avaient le primlége,
» de porter les cheveux plus longs que le reste du p^iuple.
» Ainsi le mot capillati était alTeclé parmi les goths k la
» noblesse. Par la même raison les francs dounaient- aux
» princes et anx seigneurs de leur nation le nom de cris^
» êaU (1), c'est*i-diré de chevelus »»
*- - • ■■■-•,
(i) é Le mot eristaU dcugne proprement ane crête, nn toupet Les
» grecs ont rende ce mot par une ezpresiion qui marque un Jiomitae
m ayant trois crêtes de cheveox droits et hérissés comme de la soie de
a cochon. Cest oa qoi a Isit dire que les chefs des francs avalant sur
a répine dn doa de la soie de cochon, i*
(5)
— TI y a des lecteurs qnî «ont tellement obstinés à voir
des allusions dans tous les articles Je notre Nacelle ^ qu'un
d'eui nous soutenait qu*â T^irtirle ARa^^AGEs Maritimes, il
avait lu : « f/e cliasse-uiaréo TAmi de^a^Paix ^ capitaine
Fardol, chargé de cuivre^ fanU et fer ^ et qu'il avait de
suite deviné ce que cola vouliit dire/ Bientôt le Journal
de Rouen ne |>oiirra y^\i\s anuoncev titj^ parapluies perdus ^
sans qu'on l'accuse de vouloir donner lieu k des interpré-
tations malignes. 0! coi^bien le siècle de l'esorit, est plal»«ut !
— D(*puis quelque tems, six ou sept hommes d'affaires
s'assenjbicnt sotivent et lone-ffins pour,, délibérer, sur une
, question trcs-iinportante A l'issue dejeur dernier Conseil ,
on demandait à Tun dVux : ^u^«st-ee qui ^'esi passé pen-
dant votre séance? trois heuy*es f ^rééiyîMtf^l»
— Sa bonhomie Monsieur la président de la soci^é des
Bonnes-Lettres vient de se fâcher tout rouge contte son
secrétaire , et voici k quel propos :
Le secrétaire avait été .chargé par m horthomie , de pren*
dre quelques renseignemens sur un individu obscur. Sa^bork»
homie lui demanda quelques jours après s'il leSyavait obte*
nus,— -Non » répond le secrétaire ; et , pour les avoir , il
faudrait que j'^trtV/,yve ...A cei derniers mots, M. le pré-
sident l'arrête, — ^orument , m^-^heurepi ! tu parles àWÀ^é^'
i^isAe ea ma présence! Tu veiix donc 'aussi te nmquer de
iooi?~Non, sans doute »,MonsieQV le président, j*aî dilqu'U
faudrait que j'<^criV/we. — Quoi! tu oses le répéter eucore*
Sors de tua présence pour n'y rd|)araitre jamais. Je t'aban-
donne à la clarté qui va tWviionner, et k la perversité
.d'un siècle de lumières.
Qu<J dommage que M, le présîjlent n*entende pas l'am*^
.pintades tems d'.i suhjonctif! il n'aurait pas prive un fort
ùon hQinme U'une place qu'il méritait peut-être même
sous le rapport de l'ignorance et de l'obscurantisme.
■S
ptntnnv^ d ^^\\xH$ixu.
PORT DE ROUEN.
CBaaCEUE.tS et RÉCLAMATlOna.
y^CBARCFM. du chasse-marée l'Espé-
rance , cap, Luco. vcn. de Boideaux.
— fcourticr-lnlerpiéle, M, Viard.
Réclaniaieurs y MM.
MK> fùls vin. — Freinery.
i3g dito.dtlo. — Veyrier-Rècoules.
Éy^CwAKGEM. du 5cha5se-niarée le Désir-
de-la-Paix, c. Perron, ven. de Douar-
neoes* — Couiliei-iuterp. , M. Viard.
Réclamât* urs^ MM.
55 barrîq. huile Je sardine, -r- Cosserat
et Jeuhn.
•61 dito dîlo dito. — Aoiqury.
a8 barils sardines.— Au porteur.
a6 barriq, huile de sardine. — Idem.
^^Chargem. du chasse-marée la Con-
corde, c. Détonne , ven. de Bordeaux.
— Court.-lnterp. , M. Viard.
Réclamitcurs j MM.
60 fats \5n.— Pi,en-r^seigneur.
a fftis vin. — Crevel et comp.
I caisie liquenra.*-*Idem«
4 fûts vin. — P. Lecœnr.
1 caisse vin. — Cnze-Chanibosse.
120 fûts vin de liqueurs. — ViJal, de Paiîs'
«g:^ CuARG. du sloop l'Agathe , de Hou-
iieur, cap. Bi'asnu , du Ilâvre, entré
le .9 avril iSaS. — Courtier inter-
prètes, M. J.'PollecaU
Réclamateurs , MM.
i5o saumons de p'o:ub. — Veuve B. P.
Lccouieulx.
7I2 huches bois de Camp.— *Bruzen.
67 fûts graisse de j^iiss. — Picard frères.
l5 dito dito. — Ch. Durand.
Mouvement du 10 au 11.
NAVIRFS FKTRÉS.
Le brictk la Confiance, de 70 tonn., v
de la Trinité (Isie Martinique), ch. de
sucre, café, cuivre.
Le brick la Ma rie- Joséphine , de 86
toun. , c. Hébert, v. de Bo ^aux , ch
de vin | eau-de-vie.
NAVIRES EXPéDIFS.
La goélette américaine MaUie , capit.
Wilkiosoo y ail. k Savannah , lège.
te chasse-majrée rB^nreui-Hasard , c.
Couilland, ail. k la Rochelle, lège.
Le sloop la Catherine-Joséphine | cap.
Magnan, ail. au Havre, lèee.
Le sloop rEmilidor-et-Juttei c. Chauvely
ail. à Caen , ch. de plâtre.
Le slf'Op rAimable-Eugénie, 0. Liard |
ail. à Caen , ch. de poudre végétative.
Le brick le Coureur , c. Bontin , ail. à
Lihourne , ch de plâtre.
Le sloop anglais StawertoUy c« Baroden,
ail. à Peusance, lège.
Le sloop l'Union , cap. Dubos^ ail. k
('Outevllle , ch. de fûts vides et plâtre.
Ce dogre les Deux-Sœurs-Unies 1 cap*
V<)ret, ail. an Havre, ch. de plâtre, çau«
de- vie.
Le sloop la Félicité , c. Libard , ail. k
Caeu , ch: de poudre végétative.
PORT ïi\} HAVRE.
Mouvement du 10 au 1 1.
NAVIRES ENTRÉS.
Lohiick rOrion , cap. Bernard, ven.
le Duukerque , ch. de tabac.
La galiotle norwégienne r['3lisa , cap.
.cgre , Ti'p. de Christiaodsaud , ch. Ot
planches.
* • fUop V U Bi«o-Atiné , cip. I^inîcu ,
«11. M MorUÎK , ch. de uImc.
Lt Uoiiry le J«une-TrjiM|Uitle y cep.
Ilid«l , el!. a &iul- Valkrj , cb. de graine
de liu.
l^e g9«leUe l« Néréide, cap. Chupiii ,
ill. k ilr>rdeaux , sur le»!.
1^ goelclie , TActive , cap. Collas ,
•11. à BreftI , ch. de bois de roustruction.
Ia gorUtU , cap« J^isncl , ail.
k Umv bourg ; cb. de sucre , café«
PORT DE QUILLEHELF.
5cm/ arrivée de yHlequier^ et detcen»
dus le 9.
f/Aimablc-5ociété , cap. Darlaa, cL.
de plACrf*
l«e Uou-Retour , cap. Pocf eau , ch. de
bois.**
l/Aini-Je-U-Paîi, cap. Fsrdel , ch. de
cuirre , etc.
Lilypolile f cap. Loirat , cb. de div.
march.
L'Kulalie» cap. D<smarf«, sur lest.
Les Deux-Auiis , cap. ClieveHier^ sur
Irst. I
r.Augnite . Cl». C. P. Boysen . ch«
de diverivs iniiri.n.
Sont mont et *i par /nanties à ta marrr
</u lu :
I^a Fran-Anna | cap. ftugit , ch. de
cuivrr i*t laiui*.
Ijc Noriiiaud , cap. Ctioult 1 «h. de
cluirbciii.
Le Père-de-FaiiiilIr , c»[» Palâmc p
ch. dr (hindou.
Le Jruiir-Vi( for , CAp. Tru(|urtil.
\jf Jeunr-ili*nr\ , 1 »|i. D.iitiol.
L'iùorle, cap. (irasuu. |
Sont munies ci yosjs :
L*AlinahIr-B«Uhiile , cap. Li*»oiirt.
Li* (*luifrft-*reri)iii.'ind , <*• I aiidriii.
Le Pru^lrl % < ap. lirurh'l.
I41 lUmiir-MiTt* , i:.ip- (Ji>loiuhcl.
L*^^>M■l' , cap. Le loti p.
L*£^pèi«uc(* , cap. Farriito.
( /'i»«r i/»<'rt.— Grami frais.)
PORT DV. BOUnKAlIX.
/.r 4 » ''"•' mlrt'if m i-iVirrr ; I.1 M a-
g!nire, c. pHi!»suniiif*r , vrn.dr la ILivniic;
ariiiairur I M. A. Rorderia ; h* n.ivirt*
auifriiMiii If* (loiirriiT. cap. liih;;tMv,
\fii. irAiii»t«Tdaiu , »ur li-st , il radre»&t'
de MM. Jiiiiluloii et lîls.
/.f* !>, svnf iitrvf't : la riMÎ'îa. de l;i
^^lll\«*lll•-Ol If 111% , i.A|i, l.iliëral , ail. à 1.*
Iltt.iiii- . la N fiiuft , «..'p. Koyer, ail. ii I.1
(iuaiIcUnine .
rh.ii*^' « «••III Ion irji\oir l'arti^ilr dr-
ir!lr« mr '«'« fuMiK piiltlii*!i : la 1 otf i*>(
•Irnir r-\ ihmIu^'I^, i*t n*iMi »it;Malr ipti-
(4) -
de loin en Uîn. C^pead^ol le fjoodret , U
Oéoos, lo Naples et les marcs »e soal faits
au-dessus de la cote | et U papier loanqa*.
Le* florins se sont fendus à 57 i|iâ 5 mois'.
Fran^.fort court est recherché, il se fait
peu de clio>e en papier sur l'Allemagne.
Madrid a 5 moii s'est fait à i5 60.
Le iiord'-aui court n'est pas coté, il ett
laisse â Tarbitraire, du reste, il eit fort
recherché ; à trois mois 00 a coté argent ,
ce c|ui devait être ppier. Blaneillé «si
aussi trîps-dernandé â 3 mois.
Manhnndisrs. — • L'esprit 3|6 Mont-
pellier di»poii:b!e , est coté aujourd'hui
c8o. et pour fin courant 177 56.
L'huile de colx-i disponible s'est faîte à
/ifi, cependant I*on tient de 6g 5o â 70 ,
pour le courant du mois » il y a preneurs
ut vendeurs à 70.
Les marchandises sont toujours dans le
même état de dépréciation. Aucune de-
mande ne se mantfpste. La seule observa*
tion que nous puissions faire, c'est de
répéter que les denrées coloniales sont
ofl'ertes au« prix dernièrement cotés.
1^9 marchandises qui se soutiennent le
miens sont les indigos, potasses, cuirs
gommes, snlpêtre, roucouy et les métaux 9
qu<ji4uil s'j tasse bien peu de chose.
Venies du 8 ai^rlL
{'iifrf. — 48> de Duénos-Ayres. 1 gS
iluUe. «— 5o I. colza sur chariot. 70 »
5o t. ditodilo. 70 »
5'> t. d'cour. du mois. 70 »
75 t. d° disponibles. 69 *•
f.tiitw. — 47 ^' commune niq. 1 70
EaiMie-vie^ 5o p. 3.G Montpellier.
dtspon. (rachat) 180 »
En venie pubWpie à la Bourse.
Indigo, — I fais. giab. (le L^ ao »
IIAVRB.
Noie des fentes recueillies à la Bourse
du 9 a\*ril,
(io balles coton Louisiane , à i fii*. 3o C. •
acquité.
' (1 tieryou» rie, à 33 fr. ^5 c. , acq.
1)5 S.1CS culé lia «ane, à I fr. 4^ c. 1/2 ,
on entrepôt^
v)5 saracafê lUo, à I fr. 3l C. 1/4» dilo.
^CTi Le navire danois Vrouw-Latharina,
c. Woldt , ail. de Hambourg à Rouen,
est entré de rrlât lie forcée à Ueifzyl , en
llolLinde, a\ec beaucoup d*jvanes.
^[^Ow lUJiide do Rouo'Fqiie plusicur^^
déhri» du navire a niêric.i in Sybii , teU
que niAls , vertçurs, agi es et .ipp.iranx .
.iin.«i que (î b.iriiquos «fo \iii rouge, di.
drjpbIfMi , c|iirlqu''$ picfcs de lo.les, etc.
ont rte re(iinri> et \«Miihis publiquement
!e aS ui.trs , par l'odiiiinistratiou de U
inariiie île Un^roff.
^(Tt^^^^ mande de Toslon , en date du
10 iii.irN : e>l aii:\«' ici , de la Poihrîle •
.ipii'* (j3 i«^'its t?e Ir.i verdie, le Wave , c.
.Niutoii, fii.iij;»' d'i'.ui-i!e-\ H», Le 10 fe-
vrirr , un \ioliMit rixip 1I1* iner a eiitivre-
mont b.il'vr -on ; mil Tnii> les lioinines
fartât jeita k la a<r s
été oojéft \ les «Uroi
La cargaison doitaioir
pompait do Paaa do tia.
4(f>Soat orrim à Keip-Toffky
mars , PAlbert , cap. Coilias «
Bordeau , ot le 14, la ClaiiVy C»
latoimerri , ?ra. d« Ifaaiit. •
e^L« nairtrc !•• Dc««*Frèi«i «
Duval , tfi arriva da Ham à Sot
U3iun.
. — 1^ navira lo SEamort» cap.
parti de Bordeaux , est arrivé de R
— L* Aimable-Agathe, cap. Jottim
ti de Bordeaux , c»t arrivd à Sl.-^
ruba.
Le Télégraphe, cap. Dmlay,
M. Chaogeur, TCfl. de h rwt ém
est arrivé â Rio-Janéîro, loa6 jai
kia
de
AVIS DIVF.H8.
H«. 96. — A VENDUS ao
Grâce , pour eaase d« ceitsarfoo de oa»
m^ce , un joli FOSiDS de Comacr^aaf m
Vins • bien achalandé . M doaf la airaa4i«
CM d*aaiaac pins avaatageasc , ^A ao MHie
place au centic et a» passage qui oaoJasi ft
tout les batiini. Oa pourra reUocodrr le bail
de la portico de maisoa qa'oce«pe W ctfdaM.
qui a encore trois ou six aaséet ft «aerlr;
ainsi qaa deux Magasins placés dsoi la
même ene«*inte , desquels le prcoef SiffaA
libre d'avoir II joai-ianee.
S'adresicr à M. il\aciaihe Moft&ias ,
négociant en Vins, rue dea
n* io3 « à IloBcn.
BOUBSE DK PARIS, D*HIrJ|.
Effets Pnblicê.
CI^O PnOit CBXT cnnsoUD^S,
JâatMarrr en ii SrpC. iSn.
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Ech. du ta Blait ita ^ , fia. i 9 looT
l8aS, 9 4 9>f SSc
Idem NoHivATiTiA, i8a4*
SNNUIT^ DE 1000 Ft., à 4 p.* •/.
Avec loi* et
ACT10!fS Ur LA Bs^iQ. DE VRARCC,
THÉÂTRE DES ARTS.
LA D)T,
Opéra en 3 aetes» de Desfoalaioea et DaUjMBk
EDOUARD EN ECOSSE.
on LA NvlT D'V» PaofCBiT .
Comédie eu 5 actes . d* Alexandre DovaL
La preniîère l|pprckeiitatin« do '
LA LOGE DU PORTIBa.
VaadevJle en i acte, de M. Scribe et M"**
Monsieur Selmar , MM. Aavual.
Phil.pf^, Amroo.
Monsieur Bmj'mond • Ckardoo.
Morodan , Rié.
Pf'edUffcr , Mouckoi.
Jiio/yh^ , Félix.
Petit Jacoh • Meid. Tiioaaaiîo
^^n'iettr , Scriwa
ROI >. IMliaSlLIUE LOUMLRCIALL (kx csaic^rrr^: et r» tsiue-doccf) DE C. BLOQltt, BVE Sr. |/>. V 34.
SAMEDI.
Mvuiiis TuvnT^p.
'« ]
DE LA SEINÉ-Iîrtlè^tEyRE.
O'
%%/^%/yi%Am%fkM%/%f¥k^/*%mm%^A\^/^%/^%/w%^'^^j%f*^A^^^^f^^w^^^^
iikù PeqilU paMtt tool les joars. S'icU^sser, poar l' Abonnement et la1lédEictiô|l\ an Baveàn de fa J^ac^le^ Place des GtmiM, n^. 48, à 1
On Vabonne à Paris, cbes BaissoT-TnTi.a8 , rne de Richelieu , n^. y%, -^ ktx UâVf», vhetsCnAvaLLi , rae de Paris. — JSt ches tons les Libiaires et •
'DlracCeofa des Postes da Département. — Le prix de l'Abonnement est di^ i5 fr.' cbaqnr l^mesuoe , pour Aonens. et i6 fr. 5o c par la posta.
CELLE A QUI JE PENSE.
CHANSON.
AlK : J*ai vu parioui data met poyageê.
Vont Tonles savoir , Engénie ,
GoUe à qni je pense tonjonrs,
£t c*eat le secret de ma vie
Qae ^ons exiges des amours*
Ce nom que je vais vous apprendre
Peut exciter votre conrmnx;
Mais puisque vous tonfes fcstendre f
Celle a qui je pense, c*est vons.
Celle k qui je pense sana cess*
Uoit Tesprit i la douceur.
Ses yeux respirent la tendresi«
Et son sourire la candeur.
Et dans rinstaut on mon délire
Lui fsit les aveux les plus donx ,
Elle craint de m*entendre dirr:
Celle à qni je pense , c*est vous.
Souvent sur les afles d*un son§0
I«a volupté m'offre s<»s traits;
Et dans Texta^ où je me plongei
Je crois posséder ses attraits ;
Et lorsque mon àme ravie
S*exbale eu des momens si donx ,
Voua le devines , Engénie ,
Celle à qni je pense , c'est vons.
Quand Tinjustice nous immole
Aux erreurs de la vanité ,
Il faut qu'une erreur nous coiuole
Des msnx de Is réalité.
ho seul sonveuir d*une amie
Devient un talisman pour noQs;
Et quand je veux aimer la vie
Celle à qni jepenae, c*e»t vonf.
Bis.
} Bis.
] BU.
} Bis.
Edwd.
XE JARDINIER, LES CHENILLES ET LE PAPILLON |-
VA.BLX*
Un Jardinier , nn beau matin ,
Examinait, di'ns son jsrdin,
Tout ce peuple bidenx , qn*on appelU obcnille |
Pendant qall écrase et qn*i] grilla |
Voltigeait, près de' lui , sur la roae et le tbym»
Un papiUop issu de l.i même famille ,
Qni y Ini-Bàéme est cbenille , et d^ dans son sein ,
Portait » dé 'son eùgeance , nn innombrable essaim ;
Mais ébloai par For et l'asnr dont il brille ,
Le jardinier sur Ini n*osa porter la main.
On respecte le vice en babit de satin c
> On le fnit s*il est en gnenille*'
ÉPIGRÂMME.
^ Un mari malbenrenx snr l'esquif à Caron ,
Se disposait sans peine à passer l*Achéron.
Eu se mouillant les yenx , sa très -discrète femma
L'exhorUit à penser au salut de son àme ,
Et lui criait : Mon doux ami ,
Redoutes le démon , il est votre ennemi ,
Et de Tenfer craignes la IJamme.
Ah ! dit le moribond , n'ayes point de sonci ;
Je menrs dans une paix profonde :
Pois-je craindre en effet le diable eu l'autre monde ,
Quand je vons laisse en celui-ci.
JoLT.
ILS ONT RAISON.
LVgoîsme est le moteur ie presque tous les hommes ; c'est
par lui qu'ils agissent, ou qu'ils n'agissent pas.
Lorsque rintérél pHyé est lés^ , oo réunît tous tes efforla
pour repousser ou aétruire l'obstacle qui ne permet plus de
marchera la fortune ; on implore même des seèours, mais
ces secours sont refuses par ceux qui n'éprouvent pôini
d'échec, ou dont la prospérité repose sur Je malheur des
autres» Une telle division d'intérêts prive une masse de sa
force, et pour cette masse dont l'avarîce étouffe la raison,
la chose puBTIqne n'est plus qu*nne chose étrangère»
On peut s'assurer, par l'histoire, oue cette division d'ia*
téréts a quelquefois causé la ruine des nations ; et de nos
}'ours, plusieurs gouvernemens ne doivent leur solidité qu'à
a concentration des intérêts dans un seul point qui devient
un palladium dont la sûreté justifie la confiance qui y est
attachée.
On a dit que rien n'était stable sous le ciel. Cette opinion
oui ser^'t évidemment fausse, si elle s^appliqtiait aux cheb-
a'œpyre 4e la nature , ne peut tendre qu*à indiquer l'in-
(?)
conlUnce in cœur faamiin » dont lei mœurs et le cAnctin' | .
diangeot telon lescircoDStaoceSi comme on voit y.en chiiDiei
Si former de nourecnx compoiéf par le clMngempiibde«.bnM*
I/^goïsme est d'ealantmoini odienx qu'il est ptbi^ rrpMidti ;
il n*en est alors que pîbs dangereux, puisqu il* defmnt an
quelque sorte une rêgfe de conduite pour prospérer, etiuae^ 1
loin de blâmer tes égoïstes , on avoue que <m dëfeut n ëal
que Teffet des circonsianoes.
Les amis des vienx tis , qui , faute de gîoir» perKwineite-,
se parent de celle de leurs aïeux, désirent ardemment des
^insignes qui témoienent leur précieux héritage , et envient
surtout cette noble girouette placée jinfis sur les maisons
des grands. Ce désir e»t bien naturel : ilt voudraient satis-
faire leur amour-propre. Ils cm raison.
Les antiqiiea. céladona qaî ne ^vent qpe soupirer et
former des vœux stériles i faute des qualités qui fonC plaire,
regrettent vivement les droits de cuissage et de jambage.
Ces regrets sont bien naturels; ils voudraient boire k la
coupe de la volupté. lis ont raiéon»
Depuis que la gloire n'appartient plus seulement k quelqnet
nomif mais que tout le monde peut l'ecquérir , que de fainies
bnriers ont pâli I Voret- ce vieux et féal chevalier,' à qui
tes tournois paraissant k champ d^honneur le plus noble et le
plus beau : il les appelle en brandissaut une lance restée intacte
depuis le XV'si^lei et en secouant la poussière de la cuirasse
d'un croisé. Cette ardeur est bien naturelle : comme »e» an-
cêtres * il' voudrait, la lance au poing, soutenir que sa belle
est la plus bf*l1e des belles ; il vcmdrail prouver, que la che-
valerie et la beauté font le» plua chères délices d'une âme
pure et sensible. Il a raison.
Qu'ils étaient heureux , ces châtelains dont l'empire s'éten-
dait sur un village , un bourg, et. même une petite ville ! ils
régnaient comme de petits rois sur leurs vassaux el vavassaux,
et leur nature était réputée supérieure à celle des vilnins.
Peu importait alors quMs eussent de l'esprit ou de l'instruc-
tioo. Boire, chasser , faire des enfaiis : telles étaient leurs
douces occupsitions. Oh ! l'heureux tems ! Telles sont les
rêveries des gentiltâtres retirés dans leurs castels à moitié
démolis par Tes siècles : leur cœur ouvert à la vanité, à
l'espoir du bonheur, fait sur ce (bême favori les plus beaux
châteaux eu Espagne. lis ont raison*
Chacun enfin regrette , désire ce qu'il croit propre k son
bonheur. Tous les hommes se ressemblent a-peu-près sur ce
point, tous déraisonnent, tous sont égoUles. Tant que la
chose publique ne marchera point avant tout , je dirai :
Ils ont raison. L. M.
BfACflDOTIiE.
— Un nouveau journal parait k Maneille , sons le titre
funèbre du Revenant^ mais ce qu'il y a de singulier, c'est
Îue ce revenant n'est pas du tout ami ée% ténèbres II en
lit sa pruf'fsiott de toi dans ce couplet, qne nous lui
ena^untoifs s
« Eafin da m rttralte sombre,
» 11 a délaiâté le fcioar ;
• Set paraiU sa gliieent dans Fombra «
» Lai va veut parelire qo'aa joar.
» An& tôièbreê lÀlMOt la guerre ,
» Il Irt altaqaeen lulinant;
9 Mail qui nurcbe avec la laniîère ,
» If *aiira pat pa«r dn Bevenmnt, »
Marseille est cependant un beau pays k exploiter pour
îet propngaieurs des ténèbres; mais c>st le Journal dm
la Bléditéranitée qui en a obtenu l'entreprise.
'^VEcho du Midi apprend aux Parisiens que Ton dîs-
IrîèfM aux portes de presque toutes les égli^ee de Paris »
~ — praifOB, dont il donne U formule.
—Pendant les vacances dn théâtre JPAmleM * If dMC#«M
institution a fait jouer à wt% élèves une cwéJie €■ Mb.
Les paMisdes jeunes gene-cui- tb* tfepfésettttto^t Mt^Cl»
on p efuitudi beaucoup d'allusions»
-« Sa. bonbomie M. le président detheiMea lettids Je 11
ville de PInîs , k la suite d'une déctrio» yinm Oi cnaaml,
rient d'ordoàneâHqn'il soit placé dans le lie« uriisMitv âas
séances, IHnseription suivante, liMe des NUt$ £Tmmg^
grirée en fettrés golhiquei :
« O nuit y déesse des iénhkree^ je ta $mhm\
a iuease ancétr^de Tmni^rs! •
— Un apupçon dejonmal oui croit paraître k
semble avoir quelque velléité de se mesurer avee
celle. 0uand de pesans rédacteurs aèrent deveaan ^
et qu'ils auront cessé de perler famend:^ Man-
ies fustiger quelquefois en pessant ; mais a«|
anrait de. la barbarie de notre part.
— Le gouvernement vient d'établir à Mmoom m
pour la teinture et rapurét des draps , dana
admis cent cinquante élèves ,. dont rapprani
deux années, et dont L'entretien. coAlara nfi#
an , outre rbabîllemefit. On ne aaasnit
rence cette sollicitude du gouvernement
— Un jeune homme de dnmumfe ans » ^kii tnmmmffii I
grisonner , concentrait depuis ion§>tems dans son ânHirfit,
le projet de se marier. A travers ces lunettes , jl raaasfm
un jour une jolia personne à laquelle il .veut iwÊfmmèe
tendres sentimens ; mais pour j réussir , S CfUtl deeiir
dissimuler quelques années. H. Desirabede lui pla0t''fii^
torxe dents : la |^te axérassne rehanaaa «ni pÊm la laa it
son épiderme livide. Le nhilocome daane m aa
marbrée la noirceur de I ébfene. Eoin la
nait auprès de la jeune Aurore, et Thru
k peu de chose près ; mais au bout de qpyBaa {aun di
mariage , le teint du nouvel éponx pâlît ; «• faaiaar fA ]
reçoit de %9i femme lui enionoe quatre -*— ^- ■
I
prennent des nuances disparates. Le \oile tomba »
s'envole , et la triste réalité reste sevlei
î^ jeune femme ?e«t se séparer, an ]
dans toute cette intrigue, il ya en efrmr dame
plaide. Le juge demande à la nialhenreusa îri
amant quinquagénaire le motif qui IVng^ge & lédamarll
divorce. Hélas I monsieur, répond-elle , oîi m'aïak m^
mis un époux : on ne m'a donné que ica ranMi ^i
homme ; il paniissait avoir quelques deata i 9* a M dH(|^'!
d'en acheter quatorce. Je le en^a bn» » ci il iTart
gris pommelé I • . , •
SPECTACLES.
THÉATaK inse amsl
La première représentation de la^ Lotte dm
presque réussi hier. I«es jolis cooptela et les
de cette bluelte , ne sont pas parvenni oc
cher aux jeux de tous les spectatenrt le ftm fkàdU
de la pièce , et le défaut total d*action« I m. f aqnala Aflf
portière , d'un valet et d'une f-'mmr da rbamhat^
cunnsilé pénètre le dérangemenl dea aAitaa éè kar sarikl^
et découvre des rendeo^vons qne sa Wla dawna k — JBBt
homme, n'étnient guère susceptibles de fournir «■ Ml^p
de grand intérêt. Au ihéètre ce n'est paa ceanme anpdhSt
la for 13^ n'enlève pas le fonds.
QurVioes couplets ont pourtant été tien
applaudi même un grand nombre dea traita col..
I le vaudeville n'est pas dépourvu; mail c'est la
piècp qui se trouve être applaudie qoead oa est
et cVst la fin seule de celle-ci qui ne ra pas été.
et sur-tout M^. Théna 2out {oui Cart là
bien stu : chose assea rare a rcmièta r
ommnc^ ei )^mmhH.
NOIT^LLES DE MER.
Le Neptune, c. HoliiivaU*^^ l^r-
^eaox y à Copenhague», a passé k Suad
U a6 mars.
PORTS ÉTaANGEES.
▲&RIVA,CM.
Gravesend , 3 avril.— Jane , c. Lewi* ,
et Âimwellf c. AleiLander, v. de C1ij4-
rente.— Juli^Âogaste ^ c» GraudiD , v-
dn Hcrre.
Amaterdam, i*' an Savril.— ^ÂugusU-
Amalia , o. Schmeling , el Frederick^ , c.
Barendsy y. de Bordeaux.
Tacel 9 ^ avril. — Neerlands-Krooii-'
prîns» €• Meyden, y. de Celte.
Helvoet,a avril.— De Vrien^hap , c.
Poei; Bfargisiretha , c. Verdoes^ v. de
IiMPâet«Hi««-Llh Caroline I €• Soupat ^ v.
do Havre.
Osteodey 3i mars. — Vr.^Rebâcca » c*
Brona^ ▼• de Bordeaux et St-Murtm.
Hambourg « i*' avriU — JohaDna-^Hen-
rietli^ , c. Ëhler I et Reliance » c« Smîtli ,
y» de Bordeaux.
Bergen , 8 mars.— ^L'Espoir , c* Croen*
Vfild, y. de Cette.
POETS FRAIfCAIS.
L ■
i
Hantes, 5 avril— -(Long cours) 1/ Adèle,
c. bngrée , y. de St-Yago-de-Cuba , en
S5 jours de traversée.
la Rochelle, 3 avril. —(Çab.) Dbpatch^
jcip. Burgess, yen. du Havre, prendre
charge. — L*Espérance, c. Dfzandi, yen,
du Marans , en relâche par avaries^
Bordeaux » 4 avril.— (Cabotage .} Mon*
tds en rade : la Désirée , c. Ueia^er i la
▼tgîTente , c. Blanconnier; la Sociélé» c.
Lecomte ; TEugënie, capit. Minquel ; la
Bctxj, cap. Coroleur^ la Louise- E mi lit" ,
t. Pruneau; l'Achile , c. Ridorel; I^Eli-
sabeth, c. l^rcheveauj là Louî^^ cap.
Cadott f V* de Rouen. — La Jeannc-Mane.
PAiioabie-Bosalie et TAlexandre , v* de
Brcit. -— L!Ainiahle*Euphrafie ^ yen. de
Caen. — L'Amédée, c. Larchevau^ le Pc-
ttli^Vicfor , cap. Mkrivaux . les Drax-Eu-
«éoies, c. Grisrl , veu. dé Dunkerke. —
Pj^iWidre,.c* Bernard, y. d*Abbeville.
«^/Anna-Johanna, c. VanwikyV, d'Har-
lîngen. — J6nge-Ânna , c. Meyer ; Doro-
thée , c. Jassen, v« d'Hambourg, — L'Au-
fore, a. Iiaya, v; d'Anvers. — IVIinerva,
c. Hobouf t ; Ariadne, c. Woel , v- de
.Brttwtp-Em* gkeel , c. Casseboom , ven.
JTOIdeinbourg. — lie Norilstiern , suédois;
. h Louise, c. Bengland , y. du nord. —
Ia Trendé, y. deSleUin. — Welbedagl ,
C iSoget , y. d* Amsterdam.
Hbnffeur , L avriL — ( Cabotage. ] Là
Ottrlotte suédoise,, c. Graff, ali, à EU
• ftS^marrtnS ayrî].-*(Loiig
g«ine » ail. à 1» Martiniqoe , ob. dé mo-
rue , etc. — (Cabotine.) La Stéphanie ,. c.
Landgren ^ aJU à Rotterdam — (k'éche*) Les*
Deux-Sceurs , c. Bouillon , alL à Terr&-
>eiive*
Nullités , 3o mars. — ( Long cours. )
Ëïpédié : la Nanine , c. Pelletier, ail. à
la Guadeloupe.
Ilordeaox , 4 avril.— (Long coors) I^a
Cecllia, c. Libéral, aM. k la Havane , ch.
de vin et eau-do-yie. — La Vénus, carpit.
Hoyer , ail. à la Guadeloupe , chargé-*-
(Cabotage) Le Dorsent,' ca|). Evans, ail.
à Londres , sur lest.
Celte,, i" avril.— (Cabotage. ) Anna-
Dorothea , cap. Huun , ail. à Bergem—
Sophie , c* Remberg, ail. k Stetttn.
Marseille, a et 3 avril. ^—(Cabotage.)
Glide, c. Endicott , américain , ail. à Ci-
braUard.— <jermania , cap. Thiel , ail. k
Taganrock.— Le Mentor , c. Gallaia, ail.
à Gallipoli.
Pendant la mois de mars, il est entré
a Brest i6a bâti mens marchands , dans
le nombpe desquels 86 ont aoporté 344^
LoTu 24, 3o de vin, et 86d ton. a/ 10
d^eaii-de-vie.
La frégate française la Cléopatre, a
mis à la voilt du Cap-de-Bon ne-Espé-
rance , pour Rio«>Janéiro , le 1 1 janvier.
Le 7 elle avait eêêuyé dans la. baie de la
tabla ou. elle était mouillée , un coup de
veut de sud-'est, qui (*ayait forcée de
prendre le. large, après l'avoir chassée de
son amarrage.
CORRESPORDAlfCE.
REIMS, 7 âiW/.-^yoîci le cours des
grains k nos marchés des
5
Froment i5 f. 60
Seigle 9 40
Orge 8 3a
Avoine 7 90
Sarrazin 7 ^o
Lentilles to a4
Sainfoîv (gr.^ 5 60
Dravières.. .. 17 60
S- avril.
i5f. 5o rhect«
9 16
a 56.
7
7
10 »
S 9o
»9
80
Notre foire est terminée : les aflaîres
ont été généralement mauyaises; lesmar-
phaiids en. gros et en détail se plaignent
beaucoup.'.
CHALONS-SUR-MARNE , ym^r*/.—
Les prixdes grains ont^ baissé de près de
5 p. 0/0 ; on obtiendra facilementt les
l^tesdebléà 16 25.
Voici le cours : froment 16 fir., seigle
8 60^ orge 7 46 , avoine 6 80;
L'huile de navette vaut 36 fr., et celle
de chanvre 34 f. les 5o kiU
Le prix des transports est devenu plus
éJevé • 00 paie 3 75potir FlMris ; 5 Sojponr
Strasbourg ^.et % a5 pour Meta , par 5o k.
NANTES^ S iim7.~I!iotre marché est
^^ui») Le àncc^y cap. Baible, el rEu-^[ toujoors aana aciiyité* HNoni jmm$ de
recevoir plusieurs nouyeaux arrivages qui
vont augmenter nos a ppro vision nemena*
La char^^ment du navire la Loire» yen.
de la Martinique , consiste en 268- bqnea^
4 tierç. 38 quarte sucre bfl>ot:, j^^m$
r tierç. 2 quarts sucrr terré, 53 tierç.
3i quarts café, 16 tiery. 1 4 quarts 3ar
sacs cacao.
Celur du navirele Jean-Charles, yenti
de la Guadeloupe , en 226 bqùes 12 tierç»
1 3 qparts sucre brut , 4 boucauts 37 tîerç»-
ii5 quarts café, iS sacs cacai)-, s greo*
Campéche.
Celui du navire l'Adèle^ yen. de Sain^»
Yago de Cnba-, en ta boues snere bmt,
447 caisses sucre terré ; 07 boucauts 1 7a
quarts 295 sacs café , 199 snrons tidwic.
M ARAKS , !"• aura. — Voioi le prix
moyeu des grains au marché de ce jouM-
Froment , 1*'*. qualité , iB f. 33 c ; i'Oap
a*; 17 f. 67 c. ; méteil , i!i f.; orge,
I s fr. 67 c. ; avoine 1,0 f. 35 o» ; farine »,
les i5o kil. 47 à 48 f.
TOULOUSE , 4 avril. — Voici le nti»
moyen des grains à uq.tre marché au a
avril ; blé , l'hectolitre > 22. f. 2 c. ; seigle ,
I4f. 37;maîs, i3f. 79; avoine^ 11 f. Sgj,
fôves I i3; haricots, 20 f.
LA ROCHELLE , 4 apHl. -*- Par mHe
des expéditions , le conrs* de l'Can-de^'-yieF
s'est bien maintenu. On paie la Bouyelli^
disponible 120 f. les 27 yeltes,
PEZENAS , 29 mars. — Au marché d0
ce jour, le cours des spiritueux s*es éUibli
comme snit : ^
Esprit 3/6 23 f. ; 5/6 16 aS ; ean-d#.
vie prenve de HoUanae i4 37 i/ac lea
5 velies.
BORDEAUX , 4 avHh — Par là note
des ventes , l'on doit remarquer combiei»
les affairea sont languissantes. Lea prix
sont nominaux.
i:.^eiKprtt 3/6 Montpellier disponible est
coté 5 3o b velte. Il s'est traité qneU
que« parties ces jours-ci pour mai etjtfil»'
à 5So et 5 35.
DONKERQUE, 5 auriL—U marcL_-
dise est toujours en calme. H n'y a eik
yente d'aucune espèce de denrées colo*
niales. I^es spiritueux sont bien tenus,
quoique sans acheteurs.
Un lettre récemment arrivée de Bor--^
deaux, annonce une baisse sensible dana
les freiSm Ceux pour Duukerque, qui
étaient à^ 6b et 70 f. du tonneau, et 10
p. 0/0 , sont tombés 4 45 , 5o et 55 C.
Est entré le 9 a\^rili
Le Jpune-Père-de-Famitle , cap. Oiiyier ,
yen. d Honflenir , sur lest.
Sent sortis du S au af
. ai Bâwes pmar la pèche M Bof4et
d'Islande»
FEIX COUKAIfT DES HUILES.
iÀUe , 5 dvril,
Colia f en grain» , 1 7 à 1 9 (• 9 eo koUa . 65 à
64 f. 5o c. , an toortaao , 8 f. 5o e. »
OlUetiet blancbea , aa gralna , fto f. » an hoUa ,
79 f. 5o c. A 80 f. p en toortaan . 7 f. 5o c.
lin, en graine, 17a 18 (.«en hoUe, 67 f. lo c. ,
en toarteao , a) f. 5o c.
CaméliDe, en graine, |3 à 14 l.| en hnile ,
6a f. i5 c. a 63 f.^ en toortean , 7 f . 5o e.
dianvre I en graine , 9 è lof. ,en hnllei 65 i
63 f. 5o c. , en tooriean , 7 f. 5o c.
Hnlla épnrée poor qnla^eta , l*hectol. , 74 &
93 f. Soo
HaiW ponr léverbérea, l*heetol. , 7 1 è 7of. 5oc
tiriM des Eaux^d&'¥ie t sur la place de
Bordeaux f du i®'. avril* ( Les 3 h. 7 a 1. )
Afaagnac 1 80 f. » à » c »
Mamandé 175 > » »
Paya 175
Lengaedoe 175
Cognac Saintonge 35a
Ideai Bordeaux , 4*. preuve, s 45
Eaprit 3|6 5
s8o
aSo
35
PORT DE ROUEN.
Mouvement du 11 au 13.
IfAVlftFS ENTBÉS.
Lt tloop la Jeune-Rose , cap. Caroa ,
it 5o tonn. , ven. du Havre, ch. de
planchet.
l^ tloop l'Auguste 9 cap. Bambine , de
68 toan. , ven. du Havre » ch. de aucre ,
coton 9 plomb.
Le dogre les Deui-Frëret » cap. Blon-
de! , de ^3 tonn. 1 ven. de Château ,
ch. de sel.
Le tloop le Petit-Edouard , cap. Bres-
•on , de 19 tonn, , ven. du Havre , ch.
de yin , potasse , savon.
\a goélette américaine la Hiram , c
Gibbofl de go tonn., ven. de Malaga ,
ch. d'huile d'olive , sumac 9 vin.
HAVIllES FXrÉDiES.
1^ dogre le ilenryi cap. Roso, ail. à
Bordeaux « sur lest.
Le cluiiise-marée le Saint-Etienne, cap.
K. Zaïno, ail. à Brest , ch. de bois de
construction.
Le chasse- marée le Bien-Aîmé , capit.
Loréal , ail. k Maronnes, sur lest.
Le sloop rAiinabIfs-Bernard , c. Olivier,
ail. aa Havre , sur lest.
Le sloop la Belle-Rose, c. Lucas , ail.
au Havre , sur Irst.
Le cbasso-marée la Babet-Catherine ,
cap. Utliocr, ail. a Brest, ch. de bois de
ehéne*
1^ sloop la Rose-Virstnie, c. Leiong,
ail. à Bayonqc, ch. de bled.
Le chasse-m.irée la M.irie»Rolandtne ,
cap. Javouray, ail, à Brest , ch. de bois
de chêne.
Le sloop la Clémentine, c. Paris, ail.
au ILivre« sur lest.
Le bri« k le Printems-d*Eté, c. Thébaut,
ail. à Boideaui, sur lest.
Le sloop la Justine, c. Delacroix, ail.
fc Carn , ch. «le plAtre.
Le slooj) \r Pèic-de-FamiHc , c. Dnpin ,
ail. k llonflpur , cb. de plâtre.
La brick le Jeuiie-Kilouard| c. Henry.
alL k la Mailleraye, sur letff»
(4)
Le tloop le Bâtard , c. Benoit , ail. aa
Havre , ch. de plâtre.
CHARGEMENS ET aÉCLAMATIOlfS.
^l^ Charger, du brick la Confiance ,
cap. Jajlin , ven. de la Trinité (tle dr
la marli nique ). — Court. M* Fauaaeux.
héclamateurtf Mol.
53barriquet. — 7 tierçons.— ai quarts tu-
era brut. — M. Limare.
2 barriq. — 1 tierçon café.— Le capitaine.
3o quintaux bois de Campéche.— 737 kil.
vieux cuivre eu feuilles et clout.— A
ordre.
PORT DU HAVRE.
Moui^ement du 1 o on 1 1 .
NAVIRES ENTRÉS.
r^ houry le printems, c. Curé, y. de
5t.-ValGry , ch. pavés.
Le dogre le St.-Philippe , c. Fréchon,
V. de Duukerque , ch. charbon.
Le brick norwégieo Farvel , c. Péder-
seu , V. de Christiunsand , ch. planchet.
Le sloop le St.-lx>uis, c. Jeanne, ven.
de Rouen , sur lest.
La goélette la Philippine, c. Dumont,
Vi de Rouen , ch de Lloct*
I«e sloop l'Adélaïde , c. Detruet , v« de
Rouen , ch. de blocs.
Le sloop l'Epoir , c. Lemoîne , y. de
Rouen, ch. de bois.
f^ sloop le St.-Domingue , c. Dubos ,
V. de Rouen , ch. de bois.
1^ flambart le Royal-Louit , c. Pichon,
yen. de Rouen , sur lest.
NAVIRES EXPÉDIA.
1^ sloon la Pélagie , cap. Mayet , ail. à
Rouen , ch, de planches.
Le brick américain Miona, c. Ushe,
ail. à Hordeaux , sur lest.
Le dogre la Mane-d'Amour , c. Cau-
chois , ail. à Rouen , ch. de planches.
Le dogre la Pélagie , c. Dupout , ail. à
Rouen , ch. de tabac.
Le bataau l'Aaron-Mauby , capit. Du-
chesne , ail. k Paris , ch. de div. march.
La goélette anglaise Jolm Margaret , c.
Wood , ail. à Londres , ch. de gomme et
de vin.
Le brick le St.-Esprit , c. Honlet, ail.
k Brest, ch. de canons et bois deconstr.
Le brick la Sophie, c. Dacnet, ail. à
St.-Malo , sur lest.
Le trois-mâlsla Néréide, c. Gngoourd,
ail. k St -Brieux , snr lest.
Note des Ventes recueillies à la Bourse
bu Havre ^ du \o avril.
^4 balles coton AHabama , à i f . 10 c,
acquitté,
25 dilo dito Louisiane, à i f. 35 c. ,
20
20
7»
acq.
dito
acq.
dito
acq.
dito
acq
dito Géorgie,à if. lac. 1/2
dito dito, à 1 f. ic. l/4 ,
dilo dito, à if. 2c. 1/2,
60 tierç. 1 5 barils riz, à 33 LSoc», dito.
ii3 sâcscaféSaiat^DooÛBgityàlfL'^
acq.
3i sacs café Hayaoe » à 1 1 91 c i^
acq.
PORT DE QUI[1£BEDF.
Sont arrivés de Villequier^ et dbfOi
dus le II.
Le Jules, cap« Allais.
Les Amis , cap. Fouauoo.
L'Auguste, cap. Noël.
Le César , cap. Juhel.
La Virginie , cap. Costa.
Le Jean-Baptise , cap. Héon.
L'Elie-Marie , cap. Chrétien.
L'Ange-Marie , cap. Gillie. .
Le Jeune-Gaston , cad« Roo».
L'Aogéliqae , cap. Samsoa.
La Bonne-Mère , cap. Deltepievwt»
L'Espoir, cap. Leoioiae.
Le Koyai-Louit , cap. Michaal.
La Cécile, cap. Hrixard*
L'Aimable-Victoire, cap.
Le Saint-Louit , cap. Cauvaa.
La Plenty , cap B. Buttait^
Sont parmontés ce maiimt
Le Charles-Ferdinand , cap.
L'Elixé , cap. Leloup.
L'Aimable-Bathilde , eap. LeiMUil.
Le Saint-Françoit , cap.
Le Faredant, cap. HerteL*
L'Espérance , cap. Parenlo»
La Bonne-Mère, cap.
Sont montés , et posés fe is t
La Marie-d* Amour , c. CaiichoiB« %
de diverses marth.fndises.
Les Deox-bœnrfUnies , c. Cond , (
de cidre.
Le sloop le Charles , c. Gillavd • ck
charbon.— (f^eril nord^st , katgjirmk
BOURSE DE PARIS, O'HIEI.
Effets Puèticsr
ci!TQ iH)Da rR\T £o«rsoUDiB,
85r goe 86r86r aoc 3oo aoc 3m MaMTi
•00 3oe aoc 5ao 5oe 40e 60c Mf 5aa aaal
a5c 400 35c i5e 3oe Saf iSa loa MC^ *
RECON^AISS. M UQOIOATIOli.'
Jouiiww ém «« êtpL laM. . V
Ecfa. 4a 12 Mars iti4 , lia» a a loaT
iSaS , » 4 99^ .
Idem NovniATrvu, tSe^*
ANNUITÉS DE lOOO FI., à 4 P^' */•
Avec lou et *
to4of io3Sf
ACTIONS DE LA BS«{Q.
iS3or
THtvATRE DES ARTS.
LA FAUSSE AOllte»
Comédie 5 aciee • de
LE CODE ET LWNOUB,
Vaadei ille ca i acte , dt MM.
et Simoaia* «1
LE COQ DE VILLAOK» ']'
Opéra en i acte, de Fetart , asiaapdaaajîj
comique , par M- Aahille d* Afftoiaj| MJM
de M, Krcttbtff
^w.
IMI'BIMERIS COMMERCIALE («( camctêbes xt ev ràiuMfOovcs) DE C. BLOQUER BOÊ Sr..lD|-1^j
IHMANaiE
M. i3o.— ■*'«? Anwé».
LA NACELLE,
OowaioS Tiw Qo\MMWc<x/, ce^ tMôcewceu eh 3e' va, jUtteï<xtiwe_>^,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
CetU Ftail^ parait tous lei joars. S'adreMçr , pour rAboniMmeut et la Rédactian « aa Bareaa de la Nacelle , Pbce des Garmeé ,0'*. i%,ï Roito»
Oa a*abonue à Paris, cbes B&issoT-TairAas , rae de Richelieu , n^'. 71. — Au Havre , chea CaApaLLB , rue de Parié. — Et ches tous les Libraire* et .,
Diiecteors des Postes du Département. — 1^ prix de rALoanetnent est de i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 fr. 5o c- par la poste.
DES BONNETS.
Les lionnets changent de forme et de couîenr laîvant les
goûts, les caprices , et souvent /uiême suivant les cir-
const«nces«
RelativeoïeQi à la forme , on distingue plusieurs espèces
de bonnets :
I*. Les bonnets carres; ils sont ordinairement l'indice de
la science \
a"". Les bonnets. On nomma ainsi la coiffure habituelle
des grisettes; c'est quelquefois la parure de la volupté et
de la coquetterie. Les vieux garçons affectionnent beaucoup
ce genre jde coUfure. La vue seule d'un bonnet suffît pour
exciter des transports dont ils sont rarement maîtres.
S"" Les bonnets pointus dénotent la magie et la prescience ,
quoique letrrs structure leur donne l'apparence d'un éteignoir,
qui est bien Temblême de la prescience. Les astrologues
{)ortent toujours un bonnet pyramidal, et quand Mathie^
Lsensberg prédit que toute la terre sera bientôt régie^ par
des lois sages et des hommes sans passion , il la toujours
•oin d'être en bonnet pointu.
On distingue aussi les bonnets par rapport aux couleurs.
G>mmé les nuances se subdivisent à l'infini , |es espèces de
bonnets se multiplient en raison des nuances; mais nous
n'insisterons que sur les couleurs principales , et aous par<>
lerons siinpleiuent :
D^s bonnets rouges »
Des bonnets verts,
Des bonnets bleus,
Des bonnets bruns ,.
Et des bonnets b1ancs« .
Les bonnets rouges rappellent urie époque trop déplorable
»nr que nous nous arrêtions long-tems sur leur coippte.
'est à cent qui en ont pçrté à traiter ee sujét-Ià dans une
notice historique j et ^i M. T. . . , du Moniteur, et M. M. . • ,
de la Quotidienne f voulaient s'em donner là peine,, ils
pporraient faire , sur cette matière • un traité fort scientifique.
Un$9gi6 des bonnets verts remoute k une époque asses
jit^ttfeu Oii imposait ce genre de cotffnre aux banouerou-
Iters frauduleux qui peuplaient anciennement les lignes.
Ceflç loi est aujourd'hui tombée^, en désuétude ^ et dans les
tw^.ci^ Cf^^e;^ plus au bonnet qiie Ton reconnaît ceux qui ,
^Mf kNi ^MbÂ^i ,0»tirotnp« frMil^l^tiiseiiicnt leur btn.
e
Les bonnets bleus ne sont guère portés que par les marins
des côtes du l^orbihan, de la Vendée et de la Saintongel
Il est étrange que cette couleur soit adoptée par les gens de
ce pajrs, qui se trouvent être ceux que Ton désigne vuU
gairement sous le nom de ventres^rouges.
Le bonnet blanc est de tous les bonnets le pins antique
et le plus en usage. Ami des ténèbres et du repos, chose
étrange ! il se montre quand le Jour baisse et que les doux
rêves invitent au sommeil. Que drillusioils on retrouve sous
un bannet blancï Combien d'agréables chimères bercent
notre esprit sous l'influence de ce magique bonnet ! A p^ine
a-t-il conduit notre tête assoupie sur l'oreiller , que d'aimabIeSk\
visions voltigent autour de lui. Un châtelain déchu popir-»
suit en bonnet de nuit le fantastique droit de jambage; 00
jeune garçon croit de sa bouche enflammée presser les lèvres
de rose d'une puilique amante ; un huissier rêve ses exploita
futurs; un avocat s'imagine crier; un juge dormir; un
accusé trépigner ; un recors , empoigtier. Tel est l'effet
admirable du bonnet blanc,
El qqe de têtes fameuses il a recouvertes; mais que é*o^
reilles énormes il a aussi cachées et cacfie chaque soir ! VoU
taire est, je le sais , quelquefois en bonnet blanc ^ mais le
cacochyme la Menée est lithographie auSsi avec cette coîfure.
César-Auguste, ce grand prince, amant incestueux de sa fille
et bourteau de ses suji U , meurt pëisiblement en bonnet de
nuit , et c'est peut-êtxe à l'influence du bonnet qu'il dut la
tranquillité de ses derniers moméns. Beancoun de grands
bommes se sont laissé peindre 9 grarer ou sculpter en bon*^
net de coton ; mais depuis que M. le chevalier de P..^ s'est
fait jeter ea plâtM, coifie <riMi bonnet UanCy et enveloppé
dans une sobe de chambre 1 il vaut beaucoup mieux se cou**
vrir la tête d'un humble mouchoir, que de risquer de p«l««
ser pour un bon homme en bonnes Hanc.
Les anciens* ont eti tort de ne pas représenter Hécate i
en bonnet de toton, U déesse des iluits devait n'être coiffée
que d'un beau ^o/f/tee ^ecof on , à touffe.
La figure allégorique de la liber{té^ éUit affublée d'un
bonnet de nu/i. Celte coiffure enAllêàitftique cachait un
g^rand sêtas. Elle indiquait aux adt>rateurs passionnée dé
cette idole républicaine , que l'objet chimériqiie de leur ctdte
pottnrait bieu faire ub lodg somme.
On porte depitit quelques années dés boiinets de sole ntfirs;
mais ce qu'il y a de particulier , c'est oue l'on met orài-*
nsirement d^s bopnetà noirs pe^dan^ le jour , et des bon-
nets blaticis pe&dAl- la tfiiit. VoiUl W mite bieà vailt
(^)
4« m44ilMîi^nê pliil4N0plik|a^». «) contradiction! d« Teiprtt
liam^in f
Ofi r#ni«rr|ri«ii , il j « trente «m , de p«^tit« bonn^l« lar
li pcnffil^ d^t iprourttet d« quelfiuM rn«iion«. Aujourd'hui ,
Éu tontrntrpf e»u p0ny! qu'il faudrait m^tiri» 'fei girouettes
•ur les Ifonneti : comioe Iri goûli cU»n^^ni !
r#^fl l#/>riti^t« n'ont pai toujouri tin«* routeur ùx^ : on In
r«ltint fariUfni'nt , et quoi qiiVn diM Horace , la laine re-
firend aiionirni «a premti»re liianclieur. Depuis les progrès de
a f liimiP , ëui-mnê préparation, aucune teinture oe résiste
aui pr^Kédéa des r.oloristei.
Je n^ $nti rapp«9lle p^s ayoir vu des bonnets jaunes» Si
l'usage «•» était pr^srrit k une rerlaine t:\n%%e d'iionirnei,
#a srratt une fort bonne mine k eiploiter |>Qur nos aritstn
lKinncliers«
MACr.DOINK.
-*f.es ruriruv olitervrnt au llavr«> un plicnomcne tVh's-^
Inlrv mtitirrlif ^ qui r«r:ilr l'nttrnfiou générale. Ce sont
dri 9nnnrhr% d'une osp^cr |ilu« conniir* k l^arin, que dan» les
di*pnrtrni'*ii» t rljri Apnar(ii*iiiiriil h l.i fttmiVe des canthtf
iif/^f. I.f*iir iippKM.Iio et leur coiilaLl produisent ordinairement
quplf|u'iiitiiilion.
tl'r«l dniit \r^ premiers joun An la saison, qu'on a coin-
nif iM'é II li*« <ippttn:4*voir. I#fîs rares , les tables d'hùtcs , sont
dra liriit i|iiVlli*s aircctioiiufliil.
— Ririi ne prouve inieut l'imporfi^rlion de l.i con^lition
SOI talr , (|iii« d«* voir do Inniux <:ht*viiui bien eii(r«*t(*inis à
%\r iirn 1.111 1*. nuY inOiiies lieux oii des boimucs de tué-
nie MicuirnI de faiiu,
— S'il etl Consolant pour riiuni.inilé de voir des peuples
ennrnn« nilom ir , par dr« arlo» di* géiirrosité, les inau\
drj^ •! di'i'liu.dilrs de la gurrre combiiMi l'Ame se sent re-
collée nu irrit de trait» de cruauté si'iubUblcs à celui
qu'on v*i hir :
• l.e rapii.iine d'un navire venant de la Cinée, arrivé ces
iouri dnnMM» \ Marseille, rap|H)rle un trait olFroviible de U
it«i Imite lUi tiirru, (^^lrlques noMals de cotte dernière na-
ti«>u , «Vi.iui rendus en ville, oui eiuniené plusieurs liabilans •
let uni ni.i«>ji-r4*« de h iiiauiirt-e la y\\\s attr\K:e , et leur
i<*fte n'.« eu* m mou vie qu'eu donnant à dévorer «uk chiens
lo Uiubeaui de leurs viitiiues, ^
— Vw AugSis a quitté Mout|toiiunerv , pour jouir , dit*
il, de /.i .« Il II «/itr II on de ne p'u» vure avec sa femme.
^.ll arintiit à*Hourn« il a |ierdu une levrette à laquelle
il lient biMuroup. Il donnerait cinquante guinées k celui
qui U li>i i4ineiierail. Il ut^us clur^e , d'ailleurs , de >i<-
ftnifiei qu'il ne |H>u\ail fMis vme avec sa femme , mais
qiiM ne pool pu \ivie ium« sa levrette, Nous croyons donc,
«liii dV\i;rr on «uiruie« devoir prévenir les personnes qui
auioiu tioii\e l'animal neveMaii>e ^ la \ie de notre an-
f >.«!«, de \oii{tMr bien muis Tauiener au bureau de notre
]«niriui I y irt>oiii|wose «era urttpov lion née à Tequi^aleut
de te »cMue, vV>l-à-dire , à la \aUur de la \ie d*ua
*>1» ji.
>%Mi« jx.'^rt oiiiî* de dite, p«\ur plus amples rvnseifne-
in.v». qi't" \\ l:«rvlte a l\Mei.le dr^Niie lva>se , une ta<he
u*Mi< au i-.tùeu du fioiii, et U q^ieue o«>i.|ve.
te.'. - i; .V *î*>A,n , qui . d'ailîeur* , ne rate p.»» un
»b en ^vidu . en leia |«arl à x^ levleur> : c'ett de sa von*
^0« «Wtnaihiail k dW^eoiSerC « pMin;iK^i les danseaaes (ai*
»Me«t fro^ue hMij^Miis de jurandes fortunes • pendant q«e les
Eh ! dit-il , c'est une suite natarelle des loia éu
>ous sommes dans un siècle oh les loii da
n'ont pas perdg leur effet; car presque UMitCi la
dansantes de l'Opéra , font des fortoncf l
rabtes •
npUMCii
— Bonne Doavelle pour les époox stériles. M, .^
docteur-médecin , vient de faire praltre un oa?nft iatitaU i
De la Siériliié de l'Homme ei de la Femm^% €i dli
Moyens d*jr reméditr. Ce précieux livre est dlêîà.à an râgl»
septième édition , et celle-ci est estrémeinenl riforii ■
est probable , d'après un tel succès , qu'il y a beancom ■!■•
d'époux stériles qu'on ne pense; mais ce genre de stmlitt «I
encore le moins commun.
— lorsqu'rn l'an Vil on parlait k Paris de Parrim im
Russes, un de ceux qui désiraient qu'ils TÎuaicaly WKfnatk
%^% vœux en écrivant jiarlout ce vers d'Horace :
O ros {fi russes) , qaaado «go l« aapkiaB t.*.
^— ' Un des gardiens du musée de Rouen » rapporta Ml Wl
qni honore beaucoup la mémoire de Fontenelle. ileMisln«|>
temps , dit-il , un vieillard venait tous les oiosaschM
dans la salle des tableaux , et là , après avoir cooUoipU In
buste de Fontenello , il l'ciiibrassait religîenseoienC , cC nllM*
d;iit ensuite, dans une posture respectueuse, que le narftM
fcrmAt, pour sortir de l'espèce d'extase qu'il épronvait ea
traitii du philosophe. Un jour, le
ouvement de curiosité qu'il avait (
gardien ,
fixant les
1)ar un mouvement de curiosité qu'il avait contenu |nsqB'n»
ors , demande au bonhomme s'il avait connu M. de Fn
nellc. — Si je l'ai connu ! répondit-il ; c'est lui qiri a |
mou cnfince* je l*ai servi ^tendant quinxe ans t cl
d'hui nuMnc je ne vis que par io% bienfaits et la prosioa ^«71
m'a laissée. Touché de ces sentiroens de reconnaiasaac^v
aussitôt que le vieux serviteur du philosophe arrivailt fa
gardien lui oiïrail utie cli;iise pour qu'il pAl faire pins ca«-
niodétiient sa station ordinaire au pied du buste de ion
maître. Mais il y a à peu pi es dix ans que le vieillard i
quelques semaines sans revenir au musée ; depois ce
le garc!i?n ne l'a plus revu : il paraissait être octogénaire t ^
il en a supposé qu'il n'a cessé qu'.ivec la vie de remplir It
devoir touchaut que s'clail imposé sa reconnaissance*
«^Jamais je ne me suis senti aussi fier d'être français, |Hi.
lorsque je vois le public applaudir au UirAtre les
qui cipriment des sentiments généreux. A Rome , à
th-^e , on battait des mains quand un athlète sa
sous les coups mortels d*un .idversaire cruel. Celait Kif^ <
pression des sentimens de res nations b.-irbares. EnFranq^'^
un triomphe pareil exciterait l'indignation publique. I^MIj
même , olfert en holociustc sur la scène , révolte la plapi^^
des S|>ectateurs ; et nos indMirs sont telles , que les ri ' '
ont proscrit de nos représentai ions théâtrales • ces
dramatiques, ces exécutions illusoires dont nos Toîsii
encore leurs délices. Maintenant dans les pièces oïl
de parti cherche à accueillir les allusions qni le flattent %
\oX quelquefois encore les gens de toutes les opim'
réunir , oublier la défiance qui !es divise, pour applam
maxime tolérante , uu combat de générosité , nn <
clémence,
É^iouard en Ecosse ( puisqu'il faut qneTq-fefbsi
lariser un fait . pour prouver une tbès^ g^erale)
en Ecosfr, dis-je, a exilé dans noire %i.Ie fe P'"^
intérêt. 1> drame « exilé tant de fois de la Kène»crtti^
jours revu avec un pUi>ir nouveau , et re peut cnatffll^
qu'^ réunir « au nioms «ur un po^nt, des esprits "*||J|
p.*r tant de circonstances et de préTeniîoos. An «a^g»
ou le prince fueitif aJrais,sans être crnnn, k la mIt
Umt^
V ne pause aroaer devant qni < et
0mmm^ et ^mnH$tv\e.
WOUVELLES DE MER.
On maode de Bordeaux que la Vénus ,
cap. Fieary , ail. à la Guadeloupe, a
écQQuë au passage , en descendant la
miëre.
PORTS FRANÇAIS.
ARR)VAGE.*(.
CALAIS, 3o mars au 6 avril. — {Cabo-
t€ig€.) La Siréue , c. Faillant , ven. de
LcKidreSy ch. de colon, indigo et sucre.
«— àbraham, c Reierssen , y* de Cbris*
tiansand , ch. de bois.
BORDEAUX, 5 avril. — {Cabotage.)
En rade : la Ste^Calherine , c. Lcguenec ;
le Jérôme , c. Pichol , v. de Rouen. — Le
Saint-Joseph , c. Oilas, v. de Morlaix. —
Le Fiiisceau , c. Muler , v. de Dunkerque.
CETTE, 28 mars au 1 " avril. —(CaAo-
tége.) La Charlotte , c. Weppel , danois ,
v% de Livourne, frète pour Hambourg.
— [^ Vigilance , c, Doboer , holl., v. de
Marseille. — Drnoing-Vlaria, c. Dabi, da-
nois , Ten. deOêi»es. — Endragt , c. Buyl ,
hanovrien , v. de Naples , sur lest. — La
Gortrude ^ cap. Busse , ven. de Mosse en
Norvège, après i65 jours de mer , ch»
de planches. — Three-Sislers , c. Sarre ,
'angl., V. de Triesle, frété pour Jersey.
MARSËILLB, 3 et 3 avril.— Ca^o^û^a.
La Sle-Vicrge, cap. Marguerier, v. de
Tunis, cb. de 194 balles laine , 200 cuirs
aales ,.5 balles soie. Il a relâché à Mahon,
pour réparer des avaries.
En quarantaine. — Les Bons-Frèrrs , c^
Martinovich , russe , v. d'Odessa , ch. de
iJSo Ichewerts blé. Ce navire a relâché
*A Palerme , pour cause de voie d'eau , el
•on chargement a été transbordé sur le
Heptuoe , c. Amitrauo, arrivé eu même
tems que lui de Palerme. — La Joune-lio—
JÎne,c. ReybanJ, v.de Mesine, ch. d'huile>
—Le Jeone-Charles , cap. Valentin , ven.
, de Trieste, ch. de loS caisses acier, laine,
' JiNili, ctc.^-La puche&se d*Angoutéme ,
<ip. Baosan ; l'Agamemnoo , danois , cap,
^Meyse, vçn. d'Alicata , ch, de soufre. —
Bx navires iiapolftains , ven. de Tarenle
«t Gtllipoli, ch. d'huile. — L'Heureux-
Aotoiae* Joseph , c. Carrare , v. de Bonoei
Jfdi, de blé. — Euterpe, c. Monro, v. de
|. Gîbraltae, ch/ de 3oo sacs 66 ban'ls café ,
SI caisses siicre, cochenille, etc. — 1^
uvetage^.c.ftarquésy, v. d'Aleiandrir,
J-^. deSbaulles coton , gomme , cuirs dt'
\*^flU, antiquités, etc. — La Virginie , c>
h '•iil, V. de Smyrne, ch. de 45o balles
vCo|<Hi, a5 balles laine, etc.— La Petite-
■^jfel«, c. .Cosio, V. de la Ganée, ch.
[."^huile.
BATBAOX A VAPEUR
Enire Londres ei Calcuiia.
(^l'eccope àLoadrea d'on projet gi-
gantesque : c'est d'établir une commn-
nication très-rapide entre Londres et Cal»
cutla , au moyen de bateaux à vapeur,
qui partiraient d'Angleterre pour l'Egypte
et de l'Egypte pour l'Inde.
La première partie du projet est déj2i
reconnut très-aisée à mettre à exécution.
Le bateau , parti d'un port de la Manche,
irait droit à Gibraltar, et delà à Girgpuii
en .Sicile ; il trouverait , dans l'une et
l'autre relâche , du bois ou du charbon
rassemblés d'avance. Le terme de sa court^c
serait Alexandrie, ou peul-él're même le
Caire.
La seconde moitié du voyage est d'une
exécution difficile. Il est vrai que les ba-
teaux à vapeur navigueraient mieux qu'-
aucun autre bâtiment sur la mer rouge,
semée de tant d*écueils , et dominée par
tant de courans et par des vents pério-
diques. Mais, oii trouver du bois ? Au port
de Massouah , en Abyssinie, dit-on, il y
a du bois , et l'on pourrait établir un
magasin de charbon à Mascate ; enfin ,
Bombay serait le termejdu voyage.
La transmission rapide des nouvelles
et dès ordres serait le priucipal objet de
cet établissement: on y joindrait, comme
objet secondaire, le transport de quelques
marchandises légères, de peu de volume
et d'un prix considérable.
HAVRE.
Note des Ventés recuerWes à la Bourse
du Havre , dti n avn'L
nS balles coton Louisiane, k 1 f. 45 c acq.
i5oditodito Géorgie, à 1 f . i5c. dito.
80 dito.dito dito, à 1 f. a c. 1/2, dito.
32 dito dito dito, a 1 f. dito.
10 dito dito Mobile, à 1 f. 20 c. dito.
lo milliers bois de Campéch^ , coupe
d'Espagne, à 16 f. 5o c. dito.
24 balles café Bourbon, à 2 f. 2 c. 1/2
140 sacs café Havane , à 1 f. 32 c. 1/2 ,
en entrepôt.
14 balles girofle» à 3 f. 80 ç, dito.
^C!/*La goélette la Dorade , cap« Do tôt,
armateurs MM. Haguelon et Franque ,
partie de ce port le 27 mars dernier ,
est heureusement arrivée à fiayonne lo
4 courant.
—Est entré en ce port, du 8 au g :
Le St-Paul, c.Simon, v. deDuukerque.
— Sont entrés en relâche,^ pour Rouen:
Les Deux-Frères, cap. Conster, ven.de
Dnnkerque ; l'Accord, cap, VaucHn » et
le brick anglais Ageaiora, cap. Beynou,
ven. de Londres.
NarUts^ 7 ayril.
La semaine dernière les affaires com-
merciales n'ont pas été plus animées que
précédemment. Les sucres Martinique et
Guadeloupe restent sans demande , les
aclieteurs trouvant les prix actuels trop
élevés. Notre approvisionnement est k
présent d'environ i3oo barriques dont
Je tiers en terré. Il s'est vendu une cen-
taine de sacs sucre Bourbon troisième
ordinaire à 100 fr. Les cafés Bourbon
sont cotés de 4^0 à 44^ 9 il ^^^^ vend
très-peu. Quelques petits lots de Saiat-
Yago et Porto-Ricco ont été obtenus à
282 1/2 le kil. en entrepôt, et 40 balles
cacao Bourbon à 249 le kil. acquitté ;•
5o balles coton Secbelles un peu cordé
ont été payées 187 f. 5o c, et 56 balles
Louisiane bonne marchandise i45 fr.
On demande 70 pour le savon.
Les céréales reprennent un peu ; leS;
froments du haut de la Loire valent
270 à 275 fr. ; seigle, rare et en hausse ,
190 fr. , avoine, très*rare et très-re— '
cherchée, celle dite grosse, i5o fr. , et
celle petite 140 fr. ; et tenue ferme k
ces prix. Le tout , les i5 hect.
Farine sa^us changement»
Les affaires en vin , à notre bourse de
samedi , ont été insignifiantes ; on .a re-
marqué une sorte de tiédeur dans les
demandes. lle»t vrai que la saison d'expé-
dier par la lx>ire avance ; mais , d uii
autre côté , les vins en gros plants se sont
fortement éclairis dans notre vigoble ;
voici la cote : T*. qualité , 40 à 4^ fr. ;
2V , o5 à 33 fr. ; 3—. , 3o k 32 fr.
la barrique , soutiré.
Est entré en cette rivière :
Le navire le Jean - Baptiste , capi't.'
Ghias»on , e*i entré hier, v. de Cayenne ,
ch. de café, sucre, coton, rocou -et
girofle.
PORT DE ROUEN.
Mouvement du 12 au i3,'
NAVIRKS ENTRÉS.
IsSL galiote danoise Fran-Anna , de ^5
toim. . c. Lattbingen , v. de Tomingen |
ch. de Manganèse, creusets , laine.
Le sloop le Jeune-Henry , de 20 tonn.,
c, Daniel, v. de Barfleur, ch. cotoo file
La galiote le Benjamin , de 80 tonn. ,
c. l-éon , V. Marennes, ch. de sel.
Le sloop le Jeune-Frédéric , de 29 ton.,
c. Marie, V. d'Isigny, ch. beurre, lard.
1-e sloop le Père-<le-Famille , de 48 ton,,
c. Julienne, v. du Havre , ch. de savpn ,
sel de soude.
Le bateab k vapenr en fer l'Aaron*
Manby , de 86 tonn. , c. Venard , v* da
Havre | ch. de si^cre | bois d'ébène»
^ * iloop , le Bien-Aimé , cap. Lemieox ,
•IL à UorUis « ch. de ubac.
Le houry le Jeune-Tranquille , cap.
Ridel, ail. à Saiul-Vallerj » cb. de graine
de liu«
La goélette la Néréide, cap. Chupin,
ill. à Bordeaux » sur lett.
La goélette t TActive , cap. Collas ,
•II. à Brest , ck. de bois de coustruction.
!«• goélette » cap. Boisnel , ail.
k Cherbourg ; ch. de sucre , café.
PORT DE QUILLEnEUF.
Sont arrivés Je yHlequier^ et descend-
dûs le 9.
L'Aîmable-Société , cap. Darlan , cli.
de piàtre.
I^ Bon-Retour , cap. Pocreau, ch. de
bois.*"
L*Amî-Je-b-Pais , cap. Fsrdel , ch. de
cnirre, etc.
L'HypoIite I cap. Loirat , cb. de div.
march.
L'Eulalie, cap. Dcsruarfs, sur lest.
Les Deux- Amis , cap. Chevallier^ sur
lest. I
r.Augaste . cip. C. P. Boysen . ck.
de diverses inarch.
Sont montés ti parmontés à la tnarér
du 10 :
La Fran-\nna » cap. Vugît , ck. de
cuivre et laine.
Le Normand , cap. Gioult « ck. de
cliarbon.
Le Père-de-FainilIc , caf. Patôme p
ck. de ckaidon.
' Le Jeune-Victor , cap. Trucjuctil.
Le Jeune-llenry , ca|j. Daniel.
L'Esorte, cap. lirasau. |
Sont maniés et posés :
L'.Umable-BvltliiJe , cap. Lesourt.
Le Ckarfes-Ff rdiiiând , c. I andria.
Le PruJol« cap. Ueurtel.
La Bonne- Mère , cap. Culoiukel.
L'Eiyiée, cap. Leloup.
L'£»p€rance , cap. Farcnto.
( yent d'esi.'^ Grand /rais.)
PORT DE BORDE.\UX.
Le 4 * '<">' mlr^s m rivihre : la Ma-
gloire, c. Poissonnier, ven.de la Havane;
«rnialeur, M. A. Rorderia ; le navire
aiuéricain le CourriiT. cap. litli^ow,
ven. d'Amsterdam ^ »ur Irst , à l'adres^se
de MM. Junliston et fiis.
Le 3, Jorif drr-vét : la Crf i'ia, de l«i
NoiivelI«*-Orl«*:»iiik, cap, Lil>êral , ail. à l.'i
l|i\.ii>i*. la Neiius, cnp. Uoyeri ail. à ki
Guadeloiioe.
P\R1.S. — Cfttivfgfv. Lf.« op^-ra lions en
ck.in^'i sniU lo n d*avnir l'artivilé dr
c^llv!» S'ir 'r» ruMiLs publics : la cote est
stérile e'î \ Triplions, ri nVn sipjn.ili» qiir
(4)
de loin en Im'n. Cepeodjoi le («eodrea » U
Gènes y le Naplei et les marcs »e soal faits
au-dessus de la cote , et le papier manque.
Les florins se sont vendus à 67 > |4 ^ ^ mois"^
Francfort court est rcckerckc, il se fait
peu de ckoie en pnpier sur l'Allemagne.
Madrid â 3 mois »'est fait à l5 60.
Le Uordi*aiix court n'est pas toté, il est
laisse à l'arbitraire 9 du reste, il est fort
recbercké ; à trois mois on a coté argent ,
ce qui devait être ppîer. Biarseille est
aussi très-deinaiidé â 3 mois.
Marchandises» -^ L'esprit 3|6 Mont-
fiellier disponible , est coté aujourd'hui
fbo. et pour fîri courant 177 5ô.
L'huile de colxj disponible s'est faite à
tx) p cependant l'on ticut de 69 5o â 70 ,
pour le courant du mois 1 il jr a preneurs
et vendeurs h 70.
Les niarckaiidises sont toujours dans le
même état de dépréciation. Aucune de-*
mande ne se manifeste. La seule observa-
tion que nous puissions faire, c*est de
répéter que les denrées coloniales sont
offertes aux prix dernièrement colés.
Les marckandises qui se soutiennent le
mieux sont les indigos, pota»es, cuirs,
gommes, snl|)être9 roucoU| et les métaux ,
qui^iquil s'j tasse bien peu de ckose.
Ventes du 8 avriL
Cuir%. — .{81 de Buénos-Ayres. 1
Huile. — 5o t, colza sur ckariot. 70
5o t. ditodîto. 70
5'> l. d'cour. du mois. 70
75 t. d" disponibles. 69
Lttitw. — 47 ^* «-O" '»**""<? piq- *
iLaU'ile'Vie. 5o p. 3,6 Montpellier.
dispon, (radial) 180
/?/! vente publique à la Bourse.
Indigo. — I c ais. gi ab. ( le 11. j 20
95
70
HAVRB.
Note des fentes recueillies à la Bourse
du 9 avril.
(x> balles coton Louisiane^ à l fii*. 3o c. ,
act|uité.
'G tier^oii» rix, à 33 fr. ^5 c. , acq.
()5 socs cale Ha 'une , à l fr. 4^ c. 1/2 ,
en entrepôt^
v>5 sacs café Hio, k I fr. 3l c. 1/4» dito.
^(^ Le navire danoi» Vrou\v-Latkarina,
c. Woldl , ail. de Il.iinbourg à Rouen,
est entré de rrlâ' ke forcée à Delfzjl , eu
Hollande, a\ec braucnup d*avarir:i.
^[^0\\ mande de nosLo'Fqne plusieurs
déhri» du navire aniénr^iin Svkil , tek
que mâts, vergiirs , agi cm cl apparanx .
.iiiisi que G barriques iie\inrnuge, di.
drap bleu , qcriqu-s |)icrrs de to.Irs, elc.
ont été recnnl.i» et v«*tidus publiquement
le aS uiars , par radiiiinistration de li-
marine de ïlnM-nff.
^p^Oii uiande de Toston , en date du
lO iiiar^ : e^t aiiivr ici . de la Porkelle ,
a|iri'* 63 joins de Iravrrsi'e, le Wave, c,
Norton, «.liaig"' d*iMij-HÎe-\ le. Le 10 fé-
vnVr , un violi-nt roup de mer a entière-
iiipiit bal:>vê <nn ; ont Tous le!i koiinnes
de réqaipigt | k TesceptiM da «ntlût ,
furvat jetés • la mer ; deas (suédoia) «sft
été oojés i les autres regagnëreot k bofd.
La cargaison doit avoir aooferl 1 car os
pompaii de reaa-d#*via.
4C>Sont arrivés k New*Torkt k la
mars , l'Albert , cap, Collina , irea. de
Bordeaux , et k 14, U Claire, cap» Ai*
iafoipierr» » ?eo. de Naniai. .
4(d^Le navire les DeafFrhff«t « cm.
Du val, eiiarri?ada Havre àSavaaaai,
le 3 mars.
.—1^ naTire le Zaraore» cap. Louffi
parti de Bordeaux , est arrivé de Rîcang».
— L*Ainiable-Agatbe , cap. JeanM , pr-
ti de Bordeaux , e>t arriré a Si.-* — ^
fuba.
Le Télégraphe , cap. Dmky . 1
M. Changeur, Ten. de k ner dn Sai,
est arrivé k Rio-Janéiro, k 96 janTser»
AVIS DIVRHS.
Ho. 96. — A V&NDRB a« Hàna^.
Grâce , pour caai^ «le ceiiMiioa de ••■•
m<Tce , «o joli FONPS dt CoMOMfçaac en
VINS , bien achalandé • et dont la sîfarff»
ett d'attiaai plus avanrageuM , qn'JI •« tiwna
placé au crniie et «u paMagc qui coadaM k
tou4 lei batiini. Oo pourra relrocedrr le hail
de la poiiir*n de ouiioa qa'oeeupe \m ctfdaM .
qui a rncôre troii ou sia aondei fc co«rlr j
ainti qna deux Magaftins placés 4«af la
même encinte , drsquf Is le preaeof sérail
libre d'sfoîr ta jnui.ianee.
S*adret«er k M. U;kaciathe Moasiav ,
négociant en Vins, rue det Charreitee .
o* io3 • à Rouen.
BOLB^K DK PARIS, D'HIilR.
Effets Publics.
cnQ pnoa rp.\T cnxsouDS's,
ioaiMarrr d<i ii 5Srpl iBaa.
83r SSr 10e 83t Sargoc %lî %lî loc tlf XV
loc jSc 40c 60c S5c Soc 75c È^î tSf Soc
70c 84r Xjf 90*
HEr.ofNAISS. nE UQUIDATIO^v
JoiiiiiMirr du la SrDL itsi.
Kch. du la Biais iSi^i , lia. I 9 loof
iSaS, 9 4 gXf 5Sc
Idem NoMiSATiTU, i8a4>
A>->-L-It£S DR 1000 FX., k 4 p.' •/.
Avec lois et priaMt.
ACTIONS or LA aA%o. nx raA«cc,
JouiuHiM d« Jmvmt iSaS.
THÉATAE DES ARTS.
LA D )T,
Opéra en 3 actei» de Oeifoniaiaca eft Dalayna^
EDOUARD EN ÉC0S5B .
on LA MuiT D'v« PaotcaiT »
Comédie en 5 actes . d'Ale«andrc DavaL
La prertiière R«> prêtent atioa 4« *
LA LOGR DU PORTIRa.
Vaudcv;ile m 1 acte, de M. Scvibe et M***
Monsieur Selmar , MM. ftivaaL
Philipfte • A •frac.
^l on sieur Raymond
Morodan ,
PietiUéfvr ,
Adolphe ,
Petit Jacoh ,
t
Meid.
rhardoa.
nie.
Moackec
FeU«.
ThomasM
A miette ,
Madame Jacnf, .
ScriwanrcI
Thdaai^
ROU- >. l.Ml KIMLRIE COMMERCIALE ^ev CAXAcTrr.Es et rx TAivLE-oorcr) DE C. BLOgLEL, Bl'E Sr. |/), >• 34*
SAMEDI.
1% A.>tH iSs3.
'" î
Vowcucai iw QoxAMAWoœ, v^eu fMooeiAfùc/ ^Tief ïcc -XtlâetCikuçz^ ,
DE LA SEINE::ll#4WEaRE.
Oku FenilU paAtt tooi les joan. 9'acU;|^sdr , poar rAbonnément et la Hédactiofi^ aa BnrcaQ de fa IVaeelie i Place dti GarmM , n^. 48, à Ronou
Oa B*ab0nBe à PÉrb, cbei BftissoT-THXTAas , rua de Richelieu , n^. 711. — ku Hàirre , efaeeCaAvsLLi , rae de Paris. — JEt ches tooà les Libraires ek •
DIretfenrt' des Postes da Dépariemenr. — Le prix de rAbonnemeDt est de 1 5 fr.' cb«qo» ^imestciB » pour JELoueo ^ et 16 fr. 5o e. par la poste»
n sr^wsfi-iMirM%iiri%iiiririifir»"ii"n^n"ii-immyii*'''"'iii-"''—'-'"*"^**^** ****** ****** ********
CELLE A QUI JE PENSE.
CRANSOfT.
Ait : J'ai vu partout dont mei ¥oyai^.
Vous vonles savoir , Eugénie »
Celle à qui je pense toujours ,
Et c*est le secret de ma rie
Que ^ous exiges des amours*
Ce nom que je vais vous apprendre
Peut exciter votre courroux ;
Mais puisque vous toutes fcntendre ,
Celle a qui je pense, c*est vous.
Celle à qui je pense sans cesse
Unit l'esprit à la douceur.
Ses yeux respirent la tendresse
Et son sourire la candeur.
Et dans Tinsuiit on mon délire
Lui fait les aveux les plus donx y
Elle craint de m*enteadre dire:
Celle k qui je pense , c*cst vous.
ScMvent snr les ailes d*un songe
Le volopté m'offre 8<*s traits;
Et dans TexUse où je me plonge^
Je crois posséder ses attraits ;
£t lorsque mon ame ravie
SVxhale en des momens si doux ^
Vous le devines , Eugénie ,
Celle à qui je pense , c'est vons.
Quand l'injustice nous immole
Aux erreurs de la vanité ,
Il faut qu'une erreur nous console
Des maux de la réalité*
I« seul sonveuir d*une amie
Devient un talisman pour nons;
Et quand je veux aimer la vie
Celle à qni je pense, c*est von|.
Blu
\bu.
^ Bis.
} BU.
EOWD.
XE JAEDmiEa, LES CHENILLES ET LE PAPIUON^'^
Un Jardinier , un beau matin ,
Examinait, d^ns son jsrdin^
^l^yÂt ce peuple hideux , qn*on appelle cbcikille ;
Pendant qQ*U écrase et qu'il grille ^
Voltigeait, près de' loi « snr la rose et le thym.
Un papillon issu de la même famille ,
Qui , ini-iùéme est chenille , et déjà dans son sein ,
Portait , de^son engeance , un innombrable essaim \
Maïs ébloni par For et l'asnr dont il brille ,
Le jardinier snr lui n*o*a porter la main.
.On respecte le vice en habit de satin i
• On le fnit s*il est en gnenille,'
ÉPIGRAMME.
. Uh msri malheureux snr l'esquif è Caron ,
Se disposait sans peine à passer l'Achéron.
En se mouillant les yeux , sa très -discrète femme
L*exhoruit à penser au salut de son àme ,
Et loi criait: Mon doux ami,
Ecdontes le démon , il est votre ennemi ,
Et de l'enfer craignes la ilamme.
Ah ! dit le moribond , n'ayes point de sonci ;
Je meurs dans une paix profonde :
Pnis-je craindre en effet le diable eu l'autre monde ,
Quand je vous laisse, en celui-ci.
JOLT.
^f^rV^^/V^/wv
ILS ONT RAISON.
L*egoïsme est le moteur de presque tous les hommes; c'est
par lui qu'ils agissent, ou qu'ils n'agisseot pas.
Lorsque i*îotéréL pHyê est lësë , 00 réunit tous %ti eflbria
pour repousser ou détruire l'obstacle qui ne permet plus de
marcher à la fortune ; on implore même des seèour8,maia
ces secours sont refusés par ceux qui n'éprouvent point
d'échec, ou dont la prospérité repose sur le malheur des
autres* Une telle division d'intérêts prive une masse de s«
force, et pour cette masse dont l'avarice étouffe la raison y
la chose pubTIqoe n'est plus qu'une chose étrangère.
On peut s'assurer, par l'histoire, que cette division d'in*
téréts a quelquefois causé la ruine des nations; et de nos
{'ours, plusieurs gouverncmens ne doivent leur solidité qu'à
a concentration des intérêts dans un seul point qui devient
un palladium dont la sûreté justifie la confiance qui y est
attachée.
On a dit que rien n'était stable sous le ciel. Cette opinion
3ui serait évidemment fausse, si elle s*appliquait aux cheb-
'œuvre de la nature ^ ne peut tendre qu*à indiquer Tin-
(?)
comUiice Ja cœar hamtin» dont l€i mœurs et le caractirr
changent selon les circonstances , comme on voit ,,en cbinne,
le former de nouYesns compoiéf par le chang<*mmitidoft.bM«i,
I/égoïsme est d'aotani moins odîeox qu'il est ph» i^pamlM ;
il n*en est alors que pitas dangereux, puisqn il- de^ni* an
quelque sorte une règle de coiuluite pour \iro$^rer^ eiiria»
loin de blâmer tes ^oîstes , on avoue que où défaut n M
que Teffet des circouslaocas.
Les amis des viens u$ • qui « faute de gtoir». parsomtol V,
sa parent de celle de leurs aïcui, désirent ardemment dt>s
^Insignes qui témoignent leur précieux héritaga , et enviviit
sur-tout cette noble girouette placée jadis sur les maisons
des grands. Ce désir e»t bien naturol : ila voudraient satis*
bire leur amonr-propre. Ils ont raison.
Les antiqiiea. céladona qai ne peuvent qpe soupirer et
former des vœux stériles y faute des qualités qui font plaire,
regrettent vivement les droits de cuissace et de jambage.
Ces regrets sont bien naturels; ils voudraient boire à la
congé de la volupté. Ils ont raUon.
Bepuisquo la gloire n'appartient plus seulement k quelqnet
nomS) mais qne tout le monde peut l'acquérir , que de faioles
knrîers ont pâli I Vorer ce vieux et féal chevalier ,'â qui
tes tonmots paraissant te champ d^honneur le plus noble et le
pins beau : il les appelle en brandissant une lance restée intacte
depuis le XV' siècle» et en secouant la |>oussiërede la cuirasse
d*un croisé. Cette ardènr est bien naturelle : comme ne* an-
cêtres, il* voudrait, la lance au poing» soutenir que sa belle
est la plus b^^lle des belles ; il voudrait prouver, que la che-
valerie et la beauté font les- plua chères délices d'une âme
pure et sensible. // a toUan,
Qu'ils étaient heureux , ces châtelains dont IVmpîre s'éten-
dait sur un village , un bourg, et. même une petite ville ! ils
régnaient comme de petits rois sur leurs vassaux et vavassaux,
et leur nature était réputée supérieure k celle des viloins.
Peu importait alors qu'ils eussent de l'esprit ou de l'instruc-
tion. Boire, chasser» faire des en fans : telles étaient leur>
douces occupations. Oh ! Theurenx tems ! Telles sont Ici
rêveries des gentiltâtres retirés dans leurs castels k moitié
démolis par les siècles : leur cœur ouvert k la vanité» à
l'espoir du bonheur, fait sur ce tliéme favori les plus beaux
châteaux eu Es|>agne. Us ont raison.
Chacun enfin regrette» désire ce qu'il croit propre â son
bonheur. Tous les hommes se resseuiblent â-peu-pres sur re
point, tous déraisonnent, tous sont égoûtes. Tant qne la
chose publique ne marchera point avant tout , je dirai :
Ile ont raison. L. M.
MACËDOTNE.
— Un nouveau journal parait k Maneille , sous le titre
funèbre du Revenant^ mais ce qu*il j a de singulier, c'ist
£ie ce revenant n'est oas du tout ami des ténèbres II en
it sa pruf'ssioB de toi dans ce couplet» qne nous lui
coifruntoifs s
« Enfin àê ta retraite tooibre,
» Il a dihiàU le acioitr ;
• Set pereîU m glittent datie Tombre ,
» Lai ne vcoi paralire qii*a« jour.
» Anx ténèbree falMOl la f uerre ,
• Il Wê attaqaeen lutiiiaot;
• MaU qui marcbe avec U lanière .
9 M'aara pas paur du Revenmnt. ■
Ifarseille est cependant un beaa pajs â exploiter pour
Tes propagateurs des ténèbres; mais c'est le Journal d€
la mditérannée qui en a obtenu l'entreprise.
-^VÉcho du Midi apprend aux Parisiens qne Ton dîs-
Iriètte anx portes de presque toutes les églises de Paris »
oraimi » dont il donne U formule.
—Pendant les vacances dn théâtre d*Amleaf , b cheC #ms
tnstitniion a dit jouer à ses élèves une comédM a» Ma*
Les paMisdes jeunes gens^ «ni te HprÂianUfaatf miÂ^êàm
on p apiftetidi beaucoup d'allusions.
— Sa> bonbomie M. te président deslitwiinei bCIfda ir b
ville de Phris , k la suite d'une déctsiou prtsn ffB CMMasI,
vient fordtfdneift-qu'il soit placé dans le lien otdtnnrt ias
séances^ Rnsariptinn suivante, tfrée d^ HUIs ^Ymsm^^
grarée en tettrés gothiques :
« O nuit^ déesse des iénèiree^ Je ie emlm'f
• tueme ancêtre de Tmùvers! >
— Un spnpçon de jonmal nui croit paraîtra à Doal
semble avoir quelque velléité de se mesurer avac lu \
celle. 0uand de pesans rédacteurs seront devenna ]
et qu'ils auront oewé dé parler flaasandt^ Mua
les fustiger quelquefois en passant ; mais aupnfuvul ■ j
aurait de U barbarie de notre part.
— > Le gonvemeoient vient d'établir à Moaeou vsi
pour U teinture et Tapurét des drapa ,
admis cent cinquante élèves ,. dont rapprantiesâgn
dottu années, et dont l'entre tien «cuAtur» u5u
an , outre rhabillainent. On uo aauraii uasr i
rence cette sollicitude du gouvememeut
— Un jeune homme de dnanante ans , qui
grisonner, concentrait depuis long- tems dans son
le projet de se marier, à travers tt% lunettes , il \
un jour une jolia personne à laquelte il :Vens ta
tendres sentimens ; mais pour j rénuir , il croit
dissimuler quelques années. H. Desiraboda lui plaça OT^
torxe dents : la pâte axérasina rehanasa ua> peu b tua de
son épiderme livide. Le nhiloconw dunut à su dbtfaInBU
marbrée la noirceur de I ébène. Enfin b viens Tilàa s^
nait auprès de la jeune Aurore, et rhymen prujcid
oe qninr *
k peu de chose près ; mais au bout
mariage , le teint dn nouvel époux fiâKt ; 'mm
reçoit de sa femme lui eufcmoa quatra danl^ sea
prennent des nuances disparates. Le \oile tomba «
s'envole , et la triste réalité reste seules
{Mndb
y\
\m jeune femme vaut se séparer,
dans toute cette intrigue, il ya en errntr danel
plaide. Le juge demande k la nialheufuusa îrict
amant quinquagénaire le mulif qui l*riigpge k n
divorce. Hélas : monsieur, répond-elte « ou a'uvail
mis un époux : on ne m'a donné que lea rsMi
homme ; il paniissait avoir quelques douta t H' u M
d'en acheter quatorae. Je te croyais brau » ut 3 uTart (
gris pommelé / • . . •
SPECTACLES.
THÉATaE DES ABtS.
La première représentation de la- Lowe dm
presque réussi hier. Les jolis coop^ets at toa ^
de cette bluette , ne sont pas parvenus
cher aux yeux de tous les spectateurs k peu
de la pièce, et le défaut total d*acttou« Laa.caqn
portière , d'nn valet at d'une frmmr de rhaiulitr^ A
cunosité pénètre le dérangemeul daa aChitua di leur ib
et découvre des rendoe-^vous que sa ilte duuuu à uu j
homme, n'^iîent guère susceptibles de fournir uu
de gran4 intérêt. Au théâtre ce n'est pas comiae aa
la for£j^ n'enlève pas le fonds.
QurV^ncs couplets ont pourtant été Men accucÔlii; Mt
applaudi uiéiue un grand nombre des traita cov' *^
le vaudeville n'est pas dépourvu; mais c'est b
pièce qui se trouve être ap|iteudte maud oa est
et t'est la ^
et sur-tout
bien sus x chose asses rare 4 n «aûcruri
se irouye cire vp|naiiaie qoauu oa est
fin seule de celle-ci qui ne fa pas été» La
ut M^^. Thénard,2out foui fort liaa
otnttt^rc^ el ^^^^nH$im
BOITILLES DB MER.
Le Neptune, c. Holnivali. de Bor-
deaux , à Copenhague,, a passé lè Sund
le a6 mars.
PORTS ÉTEANGEES.
ULSIVAC&a.
GraTesend , 3 avril.— Jane , c. Lewis ,
ci Aimwell , c. Alexaoder , v. de Cha-
rente.—Julie-Angnste ^ c» Grandin , v.
do Ebrpre.
Amaterdam , i*' an 3 avrU.—AogusU-
Amalia 9 0. Schmeliag , et Fredericka , c.
Barendsy ▼• de Bordeaux.
Te«ei 9 a. a?ril. -— Neertands-Kroon-
prina» c» Meyden, ▼. de Celte*
Helvoet , s avril. — De Vrienshap , c
Poei ; Margif iretha , c. Verdoes , T. de
bevd«a«c,-«-Llh Caroline , c. Soupat , y.
do Bavre.
Osteode, 3i mars. — Vr.-^Rebecca , c.
Brona^ t. ^ Bordeaux et St-Mart>n.
fiambonfg , i*' avril* — Johanna-Hen-
rietln » €. Ehler , et Reliance , c. Smith ,
Y. de Bofdeanx.
Bergeo ,8 mars. --^L'Espoir, c« Croen*
wald| y. de Cette.
PORTS FRANÇAIS.
▲muTAeu.
Hantes, 5 avril— (Long cours) L'Âdële,
c. bigr^ , y. de St-Yago-de-Cuba , en
S5 joars de traversée.
la Rochelle, 3 avril.— (Çab.) Dispatch,
Càp. Bnrgess , ven. du ilavre , prendre
charge. — L'Espérance, c. Dezandt, yen
du Maraas, en relAche par avaries^
Bordeaux, 4 avril.— (Cabotage.) Mon-
t^ en rade : la Désirée , c. Uélajer ; la
Tigiîente , c. Blanconnier; la Société, c.
Lecomte ;. TEugénie, capit. Minquet; la
Bclxj, cap. Coroleur, la l^uise- Emilie ,
4î. Proneno; l'Achile, c. Ridoret; l'Eli-
sebelhyC. Larcheveau ; la Louise vcap«
Cadon 9 y* de Rouen. — La Jeanne-Mane.
PAimable-Rosalie et T Alexandre , y. de
Srcat, — - I/Aimable-Euphrasie , yen. de
Cnen. — L'Aniédée , c. Larchevau ; le Pe-
ttWVkfor , cap. Marivaux . les Denx-Eu-
. ^BÎes , c. Grisol , veu. de Dunkerke. —
. Fil/ewidre,.c« Bernard, y. d*Abheville..
«i^-i/Anna-Johanna, c. Vanwik, y» d'Har-
' lsagen.'^Jtmge->Anna , c. Meyer ; Doro-
thée, c. Jasaen, t. d'Hambourg, — L'Au-
voré, €. I^aya, y. d*Aoyers. — Minerya.
Cf. Hoboivt ; Ariadne, c Woel , y. de
.|l4iÉMg EuKgheel , c. Casseboom , yen.
- dTOIdeinbonrg.— lie fiorilstiern , suédois ;
> h. Louise-, c. Bengland , y. du nord. —
Lt Trende, y. de SteUin.— Welbedagt ,
i* Sugel , y. d'Amsterdam.
' flbnReor , L avril* — ( Cabotagr. ) La
gariotte aoédoiie, c. Graff, ail. à El*-
] % Mate ,:«$ ,jMr» n 5 ayrîl>-*(Long
'Itea») Le aoccis» cap. Baible, et Œii-
génie , ail. à la. Martinique , oh. â'c mo»
,rue , etc. — (Cabotnge.) La Stéphanie, c.
Landgren^all; à Rotterdam — (k'éche*) Les*
Deux- Soeurs, c. Bouillon, ail. à Terre-
^euve.
Nantes , 3o mars. — ( Long cours. )
Expédié : la Nanine , c. Pelletier, ail. à
la Guadeloupe.
Bordeaux , 4 avril.— (Long cours) I-a
Cécilia , c. Libéral, aU. k la Havane , ch.
de vin et eau-de-vie, — La Vénus, capit.
Boyer , ail* à la Guadeloupe , chargé^—
r (Cabotage) Le Dorsent,' ca|). Evans, ail.
à Londres , sur lest.
Celte,. 1" avril.— (Cabotage. ) Anna-
Dorothea, cap. Huun , ail. a Bergem— *
Sophie , c Rembexg, ail. à Stettin.
Marseille, 2 et 3 avril. •?— (Cabotage.)
Glide, c. £ndicott , américain , ail. à Ci-
braltard.— Germanie , cap. Thiel , ail. \
Taganrock,— Le Mentor , c. Gallais , ail
à Gallipoli.
Pendant la mois de mars, il est entré
à Brest 162 bâti mens marchands , dans
le nombse desquels 86 ont anporté 344^
ton. 24, 3o de vin, et 860 ton. a/ 10
d'eau-de-vie.
La frégate française la Gléopatre, a
mis à la voile du Cap-de-Bon ne-Espé-
rance, pour Rio-^Janéiro , le 11 janvier.
Le 7 elle avait eMuyé dans la. baie de la
table ou. elle était mouillée, un coup de
vent de sud-^est, qui ('avait forcée de
prendre le large, après ravoir chassée de
son amarrage.
CORRESPONDANCE.
REIMS, 7 âiv//. — Yoici lecoun des
grains à nos marchés des
5
Fromeni i5f. 60
Seigle. 9 40
Orge 8 3a
Avoine 7 90
Sarrazîo 7 4^
Lentilles lo a4
Saîofoîir (gr.} 5 ^
Dravières.... 17 60
5 avril.
i5f. SoThect.
9 16
a 16
1
7
10 9
S So
sS ».
: les affaires
«9
80
Notre foire est terminée
ont été généralement mauvaises ; les mar-
chands en gros et en détail se p'aignent
beaucoup.'.
CHALONS-SUR-MARNE , yovr//.—
Les prix des grains ont baissé de près de
5 p. 0/0 ; on obtiendra facilementt les
tétea deblé à \6 26.
Voici le cours : froment 16 fr*, seigle
8 6a, orge 7 ifi , ayoine 6 80.
L'huile de navette vaut 36 fr., et celle
de chanvre 34 f. les 5o kil.
Le prix des transports est devenu plus
élevé; 00 paie 2 75 pour Furis ; 5 Sopew
Strasbourg, et 2 25 pour HeU, par 5o k.
NANTES^ 5 ai^n/.-T-Botre mardiéest
toujonra sans activité.' floos yenona de
recevoir plusieurs nouyeaux arrivages qui
vont augmenter nos approvisionnemena-
Le chargement du navire la Loire» yen.
de la Martinique , consiste en 268- bqnaa-
4 tîerç« 36 quarte sucre brat, 72'lMtnes
1- tierç. 2 quarts sucre* terré, 53 tierç.
3i quarts café, 16 tierç. 1 4 quarts 39*
sacs cacao.
Celur du navire le Jean-Charles, yenii
de la Guadeloupe , en 296 bqùes 12 tierç»
1 3 qparts sucre brut , 4 boucauts S7 tierg.
ii5 quarts cafë, i5 sacs cacao^i 1 greo«
Canipéche.
Celui du navire l* Adèle , yen. dé Sain^>
Yago de Cnha-, en 12 boues sucre brut,
447 caisses sucre terré ; 67 boucauts 172
quarts 2g5 sacs café , 199 surons tabac.
MARANS, V\ asiriU — Voiol le piriz
moyeu des grains au marché de ce )<nii^t-
Froment , 1*'*. qualité , iB f* 33 c. ; à\iap
2*. 17 t 67 c. ; méteil , 12 f«; orge,
1 1 fr. 67 c. ; avoine 1.0 f. 35 o« ; farinii;
les f5o kil. 47 à 48 f.
TOULOUSE , 4 flm7. — Voici le nri»
moyen des grains à uojre marché au a
avril •* blé, Thectolitre , 22. f. 2 c. ; seigle ,
14 L 37 ; mais , 1 3 f. 7g ; avoine^ 1 1 f. 5g^
fôves I i3; haricots, 20 f.
LA ROCHELLE , 4 avril ~ Par suite
des expéditions , le conrade l-ean-deHrie^
s'est bien maintenu. On paie la aouyeliv
disponible 120 f. les 27 yeltes,
PEZENAS , 29 man. — Au marché dm
ce jour , le cours des spiritueux s*es établi
conune suit : *
Esprit 3/6 23 f. ; 5/6 16 2$ ; ean-d#.
vie preuve de BoHaDOe 14 37 i/ac les
5 velies.
BORDEAUX, 4 avril. — f M là naU
des ventes , Ton doit remarquer combiei»
les affaires sont languissantes. Les prix
sont nominaux.
-L^esprit 3/6 Bfontpellier disponible est
coté 5 3o la velte. Il s*est traité quel^*
que< parties ces jours-ci pour nud et \àu^
à 5 So et 5 35.
DUNKERQUE, 5 avril.— U marchan-
dise est toujours en calme. Il n'j a ea
vente d'aucune espèce de denrées colo*
niales. I^as spiritueui sont bien tenoS|
quoique sans acheteurs.
Un lettre récemiuent arrivée de Bor«>^
deaux, annonce une baisse sensible dans
les freîs. Ceux pour Duukerque, qui
étaient à. 6b et 70 f. du tonneau, et la
p. 0/0 , sont tombés i 4S 9 5o et 55 f.
Est entré le 9 avril i
Le Ji-nne-Pêre-de-Famille , cap. OKyier f
yen. d'Honflenr , sur leat.
Aofit rorifr d!u 5 g/
at aatins now le 1
dlslaade.
.65 k
P&IX COUEINT DES HUILES.
LilU , 5 4tvri7.
Colia, en fraint, 17 à 19 I. » ea koilt
64 1 5o c. , an loartaaa, 8 f. 5o e. »
Ollieitea blanchca , ao graioa , so f. « anhoUa ,
79 f. 5o c. 4 80 f. , aa toartaao . 7 f. 5o c.
lin, en graine, 17 à 1 8 f. 9 en hnlle» 67 f. foc. ,
an tonrteaa , a3 f. 5o c.
Camilina, en graina, i3 k 14 f.| an hnile,
6a f. a5 c. 163 f. , an toartean , 7 f . 5o o.
Chanvre , an graine , 9 i 10 f. , an hnile, 65 k
6S f. 5o c. , an toartean , 7 f. 5o c.
Hnila épnrée pour ^In^ett , lliectol. « 74 ^
73 f. Son
HolW ponr léverbèrei, llieetid. , 7 1 à 7of. 5oc
/Vr'jr des Eaux^de^vie^ sur la place de
Bardeaux f du l*^ avn'l. ( Lei 3 h. 79 1. )
AfaMf aac 1 80 f. a à
Blanaandé 175 a
l^i 175
Langaedoe 175
G<»gnao Saintooge 35o
Idem Bordeanz , 4** prenve. 1 45
Eaprit 5|6 5
a »
aSo
aS
PORT DE ROUËD.
Mouvement du 11 au is.
NAV1BF9 ENTAÉS.
Le tloop U Jeune^Rose « cap. Caroa ,
de 5o ioon. , veii. du Havre» ch. de
planchet.
\je tloop TAugiitte » cap. Bambine , de
68 toao. y yen. du Havre » ch. de sucre ,
coton 9 plomb.
Le dogre les Deux- Frères t cap. Bloo-
del 9 de 4^ iouo. 9 veo. de Château 9
ch. de sel.
Lt sloop le Petit-Edouard 9 cap. Bres-
•on , de jg tonn. 9 veo. du Havre, ch.
de yin , potasse , savon.
la goélette américaioe la Hiram , c
Gibbos de go tonn.» ven. de Malaga 9
cb* d'huile d'olive , sumac » vin.
1VAVIUE8 FXPÉDIÉS.
Le dogre le Henry ^ cap. Roxo, ail. k
Bordeaux « sur lest.
Le clia5se*marée le Saint-Etienne» cap.
K. Zariîo» ail. k Brest » ch. de bois ae
construction.
Le chasse* mar^e le Bîen^Aîmtf » capit.
Loréal 9 «11. à Maronnes, sur lest.
Le sloop rAiinable»Bernard » c. Olivier,
ail. au Havre » sur Irst.
Le sloop la Belle-Rose, c. Lucas, alK
au Havre , sur lest.
Le chasse-marée la Babet-Catherine ,
cap. Uthocr 9 ail. k Brest, ch. de bois de
ihtne»
Le sloop la Rose* Virai nie, c* Lelong,
ail. k Bajonqc, ch. de bled.
Le chasse-marée la Marie«Rolandine ,
cap. Javouray, ail* k Brest , ch. de bois
de chêne.
Le sloop la Clémentine 9 c. Parii, ail.
au Havre, sur lest.
Le bri* k le Printems^'Eté , c. Thébaut,
ail. k ItoidMux , sur lest.
Le slooii la Justine, c. Delacroix , ail.
k Cieii , cil. i\c plAlre.
Le sioojî \e Pèic-de-FamiHe 9 c. Dnpin ,
ail. à llonfl(*ur, ch. déplâtre.
Le brick le Jeuiie-Kdouardy c. Henry.
aU« à la Muillerave, sur lest*
(4)
Le sloop le Bâtard , c. Beoott , ail. au
Havre , eu. de plâtre.
CHARGENENS ET ftÉCXAMATIOllS.
^(^ CiiARGEii. du brick la Confiance ,
cap. Jajlin , ven. de la Trinité (lie dr
la martinique ). — Court. M. Fauqueux.
kéc la moteurs y Mn.
53 barriques. — 7 tierçons.— 22 quarts su-
cre brut.' — M. Liinare.
2 barriq. — 1 tierçon café.— Le capitaine.
3o quintaux bois de Catnpêche. — 737 kil.
vieux cuivre en fenilles et clous.— A
ordre.
PORT DU H.\VRE.
Mou*^ement du 10 <iii 11.
NAVIRES ENTRÉS.
[^ hourj le printems, c. Curé, y. de
St.-Valery , ch. pavés.
Le dogre le St.-Philippe , c. Fréchon,
y. de Duukerque , ch, charbon.
Le brick norwégien Farvel , c. Péder-
seu, V. de Christiunsand , ch. planches.
Le sloop le St.-I^uis, c. Jeanne, ven.
de Rouen , sur lest.
La goélette la Philippine, c. Dumont,
Vt de Rouen , ch de dIocs*
1^ sloop l'Adélaïde , c. Desrues , y. de
Rouen , cli. de blocs.
Le sloop rE|H>ir, c. Lemoîne , t. de
Rouen , ch. de bois.
I<e sloop le St.-Domtngue , c. Dubos ,
v. de Rouen , ch. de bois.
Le flambart le Royal-Louis , c. Pichon,
yen. de Rouen , sur lest.
NAVIRES EXPÉDIÉS.
I.e sloon la Pélagie , cap. Mayet , ail. à
Rouen , en. de planches.
Le brick américain Miona, c. Ushe,
ail. k Bordeaux , sur lest.
Le dogre la Mane-d'Amour , c. Cau*
chois 9 ail- à Rouen , ch. de planches.
Le dogre la Pélagie , c. Dupont , ail. k
Rouen , ch. de tabac.
Le bateau TAeron-Maubv , capit. Du-
chesne , ail. k Paris , ch. de div. march.
La goélette anglaise Jolm Margaret , c.
Wood , ail. à Londres , ch. de gomme et
de yin.
Le brick le St.<>Espnt , c. Houlet, ail.
k Brest, ch. de canons et bois deconslr.
Le brick la Sophie , c. Dacnet, ail. à
St.-Maio , sur lest.
Le trois-niâts la Néréide, c. Gngoourd,
ail. k Si -Brieux , snr lest.
Note des Fientes recueillies à la Bourse
au Huyre^ ilu 10 ayriL
^4 balles coton Ailabama , à 1 f • 10 c,
acquitté.
25 dito dito Louisiane» à 1 f. 35 c. ,
acq
dito
acq.
dito
acq,
dito
acq
60 lierç.
20
20
7»
dito
Géorgie, â if. 12 c. 1/2
dito, à 1 f. ic. 1/4 ,
dito, à if. 2C. 1/2,
1 5 barils riz, k 33 f. 5o c», dito.
dito
dito
1 1 3 wcf café Saint-Domiogne^ 1 1 IL "^
acq.
3i sacs caCs Hayaoe » à 1 f. gt c 1/
acq.
PORT DE QUILLEBEUP.
Sont arrivés de Fillequier^ «T éteCê
dus le 11.
Le Jules, cap, Allaîii.
Les Amis , cap. Fouasson.
L* Auguste, cap. Noêl«
Le César , cap. Juhel.
La Virginie, cap. Coste.
Le Jean-Baptise , cap. Héon.
L'Elie-Marie, cap. Chrétien.
L'Ange-Marie , cap. Gallie. •
IjC Jeune-Gasioo , cad* Rqm.
L'Angélique , cap. Samsoa.
La Boune-Mëre , cap. Dellepitrftt.
L'Espoir, cap. Lemoiae.
Le Royal-Louis , cap. Michand.
La Cécile, cap. Brixard.
L'Aimable-Victoire, cap. BoOsByiir
Le Saint-Louis , cap. Cauvas. ,
La Plenty , cap B. Bottall;;
Sont par montés ce matimt
Le Charles-Ferdinand , cap* i
1/Elizé , cap. Leloup.
L'Aimable-Balhilde , cap.
Le Snint-François , cajp.
Le Faredant , cap. Herlel.-
L'Espérance , cap. Parcalo.
La Bonne-Mère, cap.
Sont montés , et posés /aise
La Marie-d* Amour , c. Ciiiclia«a' ^
de diverses manh.tndises.
Les Deux-bceurfUnies , c. Canal, <
de cidre.
Le sloop le Charles , c. Gillavd • cil»,
charbon. — (^F^ent nord^si , 60m Jkwià
BOURSE DE PARIS, ITHlËt.
E/pets Puhlicsr
a^Q PODR cB^T &HrsoiJaiB,
ssr 90C eersar «oc 3oo mc Sm •m'tÊfi
%oe 3oc 10c 5ac 5o« 40c 600 Uf 5aa aaal
a5c 400 35e tfta 3oe S6f iSa soa WÊt" ''
RBCON^AISS. DE UQOIDATHMIt'
JoimMort ém «• âtpL iSm. - ^
Eth. 4b aa Mm iti4 , lia. t a soaff
iSaS , 9 4 99^ ^
|d«m IfoMor^Ttru» 1^4*
ANNUITÉS DE lOOO FR., h 4 pu' *f^^
Avac lou et
toiof io35f
ACTIONS DE LA RAKQ.
Jnwimani éÊ Jaavtar ■li^
iSSof
THfATRE DES ARTS.
LA FACSSK AONÈS,.
Comédie S actes , de F
LB CODE ET L-AHOTO.
Vaadet ilie ca i acte , da MM. |
et Sinonia»
LE COQ DB YILLAOC»
Opéra eo 1 acte , de Fa?art ,
comiqae , par M. Aahille d*,
de M» Erc«Mff
r^
hOO^H' IMI'BIMERIB COMMERCIALE («if caractères it m taiixb-doik») DE C. BI4)QCEL, BOE ar.^^
IMMANaiE
h: i3».— ■»»•», Aniite.
LA NACELLE,
DowaicS iw Qoimii&cc&, ceÀ/ JmDoewc&/ eh Se' uo Xilàexakux^_^ ,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
CetU Ftail^ parait tons U$ joart. S'adresser , poar rAbonnemeat et la Rédaction ; ftn Bareso de fa Nacelle , PUm des GHrmei ,0^. 48 « s Rocte^
Oa s*abonue à Paris, ches BaisaoT-TsiTAas , rae de Richelieu , d^. 71. — Au Havre , ches Cvapilu , me de Parii. — Et ches tons les Libraires et ;
Directears des Postes du Départemenr. — l^e prix de rALoonement est de i5 fr. chaque trimestre , pour Eonen, et 16 fr. 5o c- par le poste*
DES BONNETS.
Lcf bonnets changent de forme et de couîcnr suivant les
goûts « les caprices , et souvent /uiéine suivant l^s cir-
constances.
Relativement à la forme , on distingue plusieurs espèces
de bonnets :
1*. Les bonnets carrés; ils sont ordinairement l'indice de
la science»
a**. Les bonnets. On nomma ainsi la coiffure habituelle
des grisettcs; c'est quelquefois la parure de la volupté et
de la coquetterie. Les vieux garçons affectionnent beaucoup
ce genre de coiiFure. La vue seule d'un bonnet suffit pour
exciter des transports dont ils sont raremeni maîtres.
5"* Les bonnets pointus dénotent la magie et la prescience »
quoique leurs structure leur donne l'apparence d'un éteignoir,
qui est bien rembléme de la prescience. Les astrologues
bortpnt toujours un bonnet pycamidal, et quand Mathieu
Lensberg prédit que toute U terre sera bientôt régic^ par
des lois sages et des hommes sans passion , il à toujours
soin d'être "en honnct pointu.
On distingue aussi les bonnets par rapport aux couleurs.
Comme les nuances se subdivisent à l'infini , jes espèces de
bonnets se multiplient en raison des nuances; mais noua
n'insisterons qu& sur les couleurs principales | et nous par-
lerons siinplemeot :
Des bonnets rouges»
Des bon nets verts,
Des bonnets bleus,
De9 bonnets bruns ,:
Et des bonnets blancs* .
Les bonnets rouges r/ippellent uile époque trop déplorable
pour que nous nous arrêtions long-tems sur leur coippte.
C'est k cenx qui en ont porté à traiter ee sujet-lit dans une
DOtice historique , et 3i M. T. . . 9 du Moniteur, et M. ST. . • ,
de la Quotidienne j voulaient «'en donner là peine,, ils
pourraient £aire, sur cette matière, un traité fort scientifique.
Dns^ge des bonnets verts remonte à une époque asses
M^téeu On imposait ce genre de coiffure aux banouerou-
lierf frauduleux qui peuplaient anciennement les bagnes.
Cette loi est aujourd'hui tombée^eo désuétude, et dans les
îii^ea^ Cf%^e^ plàs an bona^ que Ton reconnaît ceux qui ,
4m# l#s Jifiiuffti >iiiirotu|^« fmdàteusem^nt Içiur bm.
Les bonnets bleus ne sont guère portés que par les marins
des côtes du Morbihan, de la Vendée et de la Saintongei
Il est étrange qoe cette couleur soit adoptée par les gens' de
ce pays, qui se trouvent être ceux que Ton désigne vuU
gairement sous le nom de ventres^rouges.
Le bonnet blanc est de tous les bonnets le pins antique
et le plus en usage. Ami des ténèbres et do repos, chose
étrange ! il se montre quand le jour baisse et que les doux
rêves invitent an sommeil. Que d'illusions on retrouve sous
un banntt blancl Combien d'agréables chimères bercent
notre esprit sous l'influence de ce magique bonnet ! A Mine
a-t-il conduit notre tête assoupie sur l'oreiller, que d'aimableSk\
visions voltigent autour de lui. Un châtelain déchu pour-
suit en bonnet de nuit le fantastique droit de jambage; un
jeune garçon croit de sa bouche enflammée presser les lèvrèi
de rose d'une puilique amante ; un huissier rêve ses exploits
futurs; un avocat s'imagine crier; un juge dormir f un
accusé trépigner ; un recors , empoif^ner. Tel est l'effet
admirable ou bonnet blanc ^
Et que de têtes fameuses il a recouvertes ; mais que d'o-^
reille» énormes il a aussi cachées et cache chaque soir ! Vel»^
taire est, je le sais , quelquefois en bonnet blanc ^ maif le
cacochyme la Menée est lithographie au^i avec cette coiffure*
César-Auguste , ce gr-.tnd prince, amant incestueux de sa fille
et bourreau de jes su;i fs , meurt paisiblement en bonnet de
nuit , et c'est peut-êire ii l'influence du bonnet qu'il dut le
tranquillité de ses derniers momens. Beaucoup de grands
hommes se sont laissé peindre , graver ou sculpter en bon'»'
net de coton ; mais depuis qfue M. le chevalier de P..^ s'est
fait jeter ea plâtpe, coiffe d 00 bonnet blanc ^ et enveloppé
dans une wobt de chambrai il vaiit beaucoup; mieux se cou<i*
vrir la tête d'un humble mouchoir, que de risquer de pal^
ser pour nn bon homme en bonnes blanc.
Les anciens* ont eti tort de ne pas représenter Hécate i
en bonnet de coton. \a déesse des nuits devait n'être coiffée
que d'un beau bonnet de coton , k touffe.
La figure allégorique de la liber^f, était affublée d'un
bonnet de nn/i. Cette coiffure enÀlêmflttqne cachait un
g«^and setas» Elle indiquait anx adorateurs passionna de
cette idole républicaine , que T'Objet chimériqtie de leur cult^
pourrait bien faire un lodg siomme.
On porte depnit qtiel^nes années dés bonnets de sole ntfîrv;
mais ce qu'il y a de particulier , c'est nue l'on met otài^
Dtirement dei bopneta noirs pe^danjt le jour , et des bon-
nets blanes ]petidiM- la iiihit. VniUl uM aonite bieà vaste
(»)
de médîtatîoDi pliilosopbiqaes. 0 contradictions de Peiprit
humain !
On remarquait » il y a trente ans , de petits bonnets snr
la pointe des girouettes de quelques maisons. Aujourd'hui ,
au contraire, on pense qu'il fauarait mettre des girouettes
sur les bonnets : comme les goûts changent !
Les bonnets n'ont pas toujours une couleur fix^ : on les
reteint facilement , et quoi qu'en dise Horace , la laine re-
I)tend aisément sa première blancheur. Depuis les progrès de
a chimie, aucune préparation , aucune teinture ne résiste
aux procédés des coloristes.
Je ne me rappelle pas avoir vu des bonnets jaunes. Si
l'nsage en était prescrit k une certaine classe d*hommes,
ce serait une fort bonne mine à ciploiter pour nos artistes
bonnetiers.
MACÉDOINE.
— T^s cnrieuY observent an Havre un phénomène ffh's^
toîre naturelle^ qui excite l'attention générale. Ce sont
des mouches d'une espèce plus connue k Paris, que dans les
départemeiis : elles appartiennent à la famille des caniho'
iiiies. I^ur approche et leur contact produisent ordinairement
quelqu'irriiatiou.
Cest dans les premiers jours de la saison , qu'on a com-
mencé à les nppercevoir. I^s cafés , les tables d'hôtes , sont
des lieux qu'elles alTectionuent.
— Rien ne prouve mieut rimjMîrfcction de l.i con<1ilion
sociale , que de voir de beaux clirvaux bien enlrvtctiiis à
ne rien l'aiir, aux mâmes lieux oii des hommes de mé-
rite meurent de faiiu.
— S'il est consolant pour l'humanité de voir des peuples
ennemis adoucir , par de< actes de générosité , les maux
déjà si dt.'1'lor.ibles de la guerre combien l'Ame se sent ré-
voltée au récit de traits de cruauté semblables à celui
qu'on va lire :
« î^ capitaine d'un navire venant de la Cance, arrivé ces
jours derniers h Marseille, rapporte un trait effroyable de la
barbarie des turcs« Quelques soldats de celte dernière na-
tioQ, s'étant rendus en ville, ont emmené plusieurs habilans ,
les ojit nins.^acrés de la uianière la plus altroce , et leur
r^ge n'a été assouvie qu'en donnant à dévorer aux chieus
les lambeaux de leurs victimes» >•
— Un angUis a quitté Montgommery , ponr jouir , dit*
il , de la satisfaction de ne p'us vi\re avec sa femme.
£n arrivant à Rouen, il a perdu une levrette k laquelle
il tient beaucoup. Il donnerait cinquante guinées à celui
qui la lui ramènerait. Il uous charge , d ailleurs, de si^
gnifier qu'il ne pouvait pas vivre avec sa femme , mais
qu'il ne peut p.is vivre sans sa levrette. Nous croyons donc,
afin d'éviirr un suicide t devoir prévenir les personnes qui
auront trouvé l'animal nécessaire à la vie de notre an-
glais, de vouloir bien nous l'amener au bureau de notre
journal, ha récompense sera proportionnée k l'équivalent
de ce service , c'est-à-dire , à la valeur de la vie d'un
anglais.
Nou« avons omis de dire, pour plus amples reuseigne-
wci*s , qii<* la Wvrctte a l'oreille droite basse , une tache
noire au luilien du front , et la queue coupée.
1^ Journal de Rouen , qui , d'ailleurs , ne rate pas un
c h en perdu , eu fera part k ses lecUurs : c'est de sa com-
prit'iice.
^On demandait à d'Alembert , pourquoi les danseuses fai-
saient presque toujouis de grandes fortunes, pendant que les
actrices mouraicat presque ordinairement dan» U miiere»-^
Eh ! dit-il , c'est une suite naturelle dea lois da
.>*ous sommes dans un siècle oh les lois du
n'ont pas* perdu leur effet; car presque tontes les
dansantes de l'Opéra, font des fortunes rapides et <
râbles.
— Bonne nouvelle pour les éponx stériles. M. ___^
docteur-médecin , vient de faire paraître un onvrag» iatîinU s
De la Siérilité de l* Homme et de la Femme ^ 0i ém
Mojens dfjr reméditr. Ce précieux livre est déjà-à sn râgl»
septième édition , et celle-ci est extrêmement rdbodnn. ■
est probable , d'après un tel succès , qu'il y a beancom plat
d'époux stériles qu'on ne pense; mais ce genre de stérilité ert
encore le moins commun.
— îorsqu'rn l'an VII on parlait k Paris de rarrifde im
Russes, un de ceux qui désiraient qu'ils vinssent,
ses vœux en écrivant |iartout ce vers d'Horace :
O rot (d russes) , qoaodo t^o te aspician !.«.
^— Un des gardiens du musée de Rouen » rapporte ■• I
qui honore beaucoup la mémoire de Fontenelle. Depnb le
temps , dil-il , un vieillard venait tons les oina
dans la salle des tableaux , et là , après avoir contcnspU le
buste de Fontenelle , il reiiibrassait religieusement , et ntiea*
dait ensuite , dans une posture respectueuse, que le nosée se
fermât , pour sortir de l'espèce d'extase qu'il épronTniC ea
fixant les traits du pliilosonlie. Un iour, le gardien , pomw
1>ar un mouvement de curiosité qu'il avait contenn jnsfaV»
ors , demande au bonliomnie s'il avait connu M. de Fùate*
nclle. — Si je l'ai connu ! répondit-il ; c'est lui qui a prot^f
mon cnf.ince« je l'ai servi |>endant quinze ans , et najaai^
d'hui même je ne vis que par %qs bienfaits et b prniîoa qnVI
m'a laissée. Touché de ces setitimens de reconnaiaiaacfv
aussitôt que le vieux scr\it«;ur du philosophe acrivatt, lé
gardien lui oiïrait une cliaise pour qu'il pût faire ptas ce»
iiiodénient sa station ordinaire au pied du h~T~*
maître. Mais il y a à peu pi es dix ans que It vin
quelques semaines sans revenir au musée ; drptni c
le gardi?n ne l'a plus revu : il paraissait être 0C(ogènji|ie , H
il en a supposé qu'il n'a cessé qu'avec la vie d* fraflir le
devoir touchant que s'étaii imposé »a recoofiaÎManee.
— Jamais je ne me suis senti aussi fier dVire fr^açafci , ^«
lorsque je vois le public applaudir au tlu lu^ tes pas- —
qui expriment des sentiments généreux. A Home , à
tli-ge , on battait des inains quand un athlète iqc<:oa
sous les coups mortels d'un adversaire crur], C/lail
pression des sentimens de ces nations b.irh^rKt Ë« Fr
un triomphe pareil exciterait l'indignation )tubrii|ae« Lf i
même, offert en holocauste sur la scène , t^votir la pla
des spectateurs ; et nos mœurs sont lelleA , q/^ Je
ont proscrit de nos représentai ions théàtraln , cet -
dramatiques , ces exécutions illusoires dont noi v
encore leurs délices. Maintenant dans les pcre* oit fe
de parti cherche à accueillir les allusions qm Ir IUlUvi *
voit quelquefois encore les gens de toutet les emnîani fl
réunir , oublier la défiance qui les divise, pf^ar apftaadrr i**
maxime tolérante , un combat de générii»ilé * nn acM ii.
clémence,
Edouard en £roiie ( puisqu'il faut qr ^ fuit aattir^
lariser un fait , pour prouver une thèse g i r le) Eémâf"^
en Ecosse^ dis-je, a excité dans noire m ** Îp p^ui ^
intérêt. Ce drame, exilé tant de fois de U ïluic , est
jours revu avec un plai»ir nouveau, et ne pral riuiirft
qu'à réunir, au moins sur un point, des ^prib £^
par tant de circonstances et de prévenltons. à« U'aajjj
où le prince fugitif admis , sans être cmnn , i b ^*
des partisans de Georges , s'écrie : Jo ne U^iê à h ai'*
de personne ! j'ai surpris des applaudissemens syliits ^^^^^
a des personnes chex qui ce mouv aent était pr«iqtt1ittvi"^
taire; mais qu'elles ne se ireprocheptpM, j'oie le dîn*^
bonne action : il n'y a rien en elle* qu'un *"■■*** **^*
ne puisse avouer devant qui qne ce
0tnttt^tC(? d '^iiîkslri^.
NOUVELLES DE MER.
On raaode de Bordeaux que la Venus ,
eap. Fieary, aH. à la Guadeloupe, a
échoue au passage , en descendant la
lÎYière.
PORTS FRANÇAIS.
ARRIVAGES.
CALUS, 3o mars au 6 avril.— (C^Ao-
Uige.) La Sirêue , c. Faillant , ven. de
Londres, ch. de colon, indigo et sucre.
^-^àbraham, c Reierssen , y* de Chris-
Uaosand , ch. de bois.
BORDEAUX, 5 avril. ^{Cabotage.)
En rade : la Ste-Calherine , c. F^eguenec ;
1« Jérôme , c. Pichol , v. de Rouen. — Le
Saint-Joseph, c. Calas, v. de Morlaix. —
Le Faisceau , c. Muler ; v, de Dunkerque.
CETTE, 28 mars au i •' avril.— (Caôo-
tége.) \a CharloUe , c. Weppel , danois ,
v% de Livourne , frète pour Hambourg.
— r>a Vigilance , c, Dcboer , holl. , v. de
Maneille.— Drnning-Maria, c. Dahl , da-
nois , Yen. dcOêi»es. — Endragt , c. Buyl ,
hanovrien , v. de Naples , sur lest. — La
Gerlrude, cap. Busse, ven. de Mosse en
Vorwège, après i65 jours de mer , ch.
de planches. — Thrce-Sislers , c. Sarre,
*«ngl., V. deTrieste, frété pour Jersey.
MARSEILLE , 2 et 3 avril.— Caôofa^e.
La Sle- Vierge, cap. Blarguerier, v. de
Tunis, ch. de 194 balles laine, 200 cuirs
aales ,.5 balles soie. Il a relâché à Mahon,
pour réparer des avaries.
En qnaranlai ne, —Les Bons-Frères , c.
Marlinovich , russe , v. d'Odessa , ch. de
JÎSo tchewerts blé. Ce navire a relâché
^ Palerme , pour cause de voie d'eau , et
ion chiirgement a été transbordé sur le
'Rtptuoe , c. AmitrauQ, arrivé e\\ même
Jteauque lui de Palerme.— La Jeune-Ro-
^>îne,c. Reybani, v.de xMçsine, ch. d'huile.
,*»-Le jen ne-Char les, cap. Valenlin , ven.
[d« Trieste, ch. de loS caisses acier, laine,
Ihdx, ctc.^ — La Duchesse d'Angoutéme ,
^. Baosan ; l'Aganiemnon , danois , cap.
I«jse, Yfo. d' A lien ta , ch. de soi^fre. —
navires napoirtains, ven. de Tarente
Gallipoli, ch. d*huile. — L'Heureux-
[AttUnae-Joseph , c. Carrare , v. de Bonne,
de blé.— Euterpe , c. Monro , -v. de
îllfaltae, ch/ de Soo sacs 66 ban'ls café ,
disses sucre, cochenille, etc. — Le
^eta^l^c.litarquésy, v. d'Alexandrie,
«AeSMJâ^lles'coton, gomme, cuirs de
^ ■%, antiquités 9 etc.— La Virginie , c.
fv**»!, Y, de Smyrne, ch. de 45o balles
J^% a5 balles laine, etc. — La Petite-
,>5f^f €• ûurio, Y. de la Ganée, chi
vBàtBAOX A VAPEUR
Iittr» JJmdres << ÇalcuUa.
J^fwiffêkhpïxàrtê d^aD projet gi-
gantesque : c'est d'établir une commu-
nication très-rapide entre Londres et Cal»
cutta , au moyen de bateaux à vapeur,
qui partiraient d'Angleterre pour l'Egypte
et de l'Egypte pour l'Inde.
La première partie du projet est déjà
reconnue très-aisée à mettre à exécution.
Le bateau , parti d'un port de la Manche,
irait droit à Gibraltar, et delà à Girgenii
en Sicile ; il trouverait , dans l'une et
['autre relâche , du bois ou du charbon
rassemblés d'avance. Le terme de sa court;e
serait Alexandrie, ou peut-être même le
Caire.
La seconde moitié du voyage est d'une
exécution difficile. Il^st vrai que les ba«
teaux à vapeur navigueraient mieux qu'-
aucun autre bâtiment sur la mer rouge,
semée de tant d'écueils , et dominée par
tant de courans et par des vents pério-
diques. Mais, où trouver du bois ? Au port
de Massouah , en Abyssinie, dit-on, il y
a du bois , et l'on pourrait établir un
magasin de charbon à Mascate ; enfin ,
Bombay serait le terme^du voyage.
La transmission râjiide des nouvelles
et dès ordres serait le principal objet de
cet établissement: on y joindrait, comme
objet secondaire, le transport de quelques
marchandises légères, de peu de volume
et d'un prix considérable.
HAVRE.
Note des J^entès recucf lires à la Bourse
du Havre ^ da 11 avriU
n5 balles colon Louisiane, h 1 f. 45 c acq.
loiodilodito Géorgie, à 1 f. i5c. dito.
80 dito.dito dito, à 1 f. 2 c. 1/2, dito.
32 dito dito dito, à 1 f. dito.
10 dito dito Mobile, à 1 f. ao c. dito.
10 milliers bois de Campéchç , coupe
d'Espagne, à 16 f. 5o c. dito.
24 baltes café Bourbon, à 2 f. 2 c. f /2
140 sacs café Havane , à 1 f. 32 c. 1/2 ,
en entrepôt*
14 balles girofle» à 3 f. 80 c, dito.
^C!/*!^ goélette la Dorade , cap# Du tôt,
armateurs MM. Haguelon et Fran^ue ,
partie de ce port le 27 mars dernier ,
est heureusement arrivée à fiayonne lo
4 courant.
—Est entré en ce port, du 8 au g :
Le St«Paul, c.Simon, v. del)uukerque.
— Sont entrés en relâche, pour Rouen:
Les Deni-Frèrcs, cap. Couster, ven.de
Dunkerque ; l'Accord, cap, Vauclin » et
le brick anglais Ageaiora, cap. Beynou,
ven. de Londres.
TfarUts^ 7 avril.
La semaine dernière les affaires com-
merciales n'ont pas été plus animées que
précédemment* Les sucres Martinique et
Guadeloupe restent sans demande , les
acheteurs trouvant les prix actuels trop
élevés. Notre approvisionnement est à
présent d'environ i3oo barriqnes dont
je tiers en terré. Il s'est vendu une cen-
taine de sacs sucre Bourbon troisième
ordinaire à 100 fr. Les cafés Bourbon
sont cotés de 43o à 44^ 9 i^ &'en vend
tiès-peu. Quelques petits lots de Saint-*
Yago et PortO'Ricco ont été obtenus à
282 1/2 le kil. en entrepôt, et 40 balles
cacao Bourbon a 249 le kil. acquitté ;-
5o balles coton Sechelles un peu cordé
ont été payées 187 f. 5o c, et 56 balles
Louisiane bonne marchandise i45 fr.
On demande 70 pour le savon.
Les céréales reprennent un peu ; leS;
froments du haut de la Loire valent
270 à 275 fr, ; seigle, rare et en hausse ,
190 fr. , avoine, très-rare et très-re~-
cherchée, celle dite groise, i5o fr. , et
celle petite 140 fr. ; et tenue ferme à
ces prix. Le' tout, les i5 hect.
Farine sa^ns changement»
Les affaires en vin , à notre bourse de
samedi , ont été insignifiantes; on; a re-
marqué une sorte de tiédeur dans les
demandes. Ile»t vrai que la saison d'expé-
dier par la Loire avance ; mais , d uii
antre côté , les vins en gros plants se sont
fortement éclairis dans notre vigobte ;
voici h cote : T*. qualité , 4^ ^ 4^ ^^' î
1: , o5 à 3a fr. ; 3»'. , 3o à 32 fr.
la barrique , soutiré.
Est entré en cette rivière :
Le navire le Jean -> Baptiste , capi't.'
Chiasson , e.^t entré hier, v. de Cayenne ,
ch. de café, sucre, coton, rocou «t
girofle.
PORT DE ROUEN.
Mouvement du 12 au \3.'
NAVIRFS ENTRÉS.
I^ galiote danoise Fran-Anna , de J^S
toiin. , c. Latibingen, v. de Tomingen |
ch. de Manganèse, creusets, laine.
Le sloop le Jeune-Henry , de 20 tonn.,
c, Daniel , v. de Barfleur, ch. cotou fi\é
La galiote le Benjamin , de 80 tonn, ,
c. I^on , V. Marennes, ch. de sel.
Le sloop le Jeune-Frédéric , de 29 ton.,
c. Marie, V. d'Isigny, ch. beurre, lard,
1^ sloop le Pcre-<le-Famille , de 48 ton.,
c. Julienne, v. du Havre , ch. de savion ,
sel de soude.
Le batean à vapeur en fer l'Aaron*
Manby, de 86 tonn. , c. Venard , v. da
Havre | ch. de SHcre ^ bois d'ébè •
Le dogre l'Union , c. LMnoureux , ail.
à PouligtitfD , sur lest.
I« ftloop U <losalie^ c.Poitel , alL au
Havre , sur lesl.
1^ dog^re le Louia | c* Brasaeur , alU au
Uavre , sur lett.
I«e l>rick l'AiioableifmiHei c. Billti,
dl. k BrMt t di. de boia de chiêae.
L» boot la Cécile , c. Daufreine, cH.
•a Havre , ch. de plomb | Ceuillard.
I^ aloop le ClairvojraDt » c, Julienne ,
•11. àCaeii » cil de poudre vcgélaiive.
Le dogre rAiIèle-Cbérie 9 c. Bouvier,
«il. k Duokeroue , sur lesl.
Le sloop la Jeuae-Flore , c Savalle , ail.
MU Havre , cb. de cbarbon de bois.
Le dogre le Jeune-Henry , c. Daniel ,
«II. k Bai fleur , cb. de coton et bois.
Le lirick les Deox*A(lëles , c. Pourquay,
•11. k CardifT, ch. de pierres meulières»
La goëlelte anglaise Squid , c. Warin,
ail, à Cardiff et Hristol , cb. de pierres
meulières, lin tillé.
La sloop le Sai nt- Joseph , c. I^euioine,
olL à St.-Molo» cb. de liarasses, vin.
La cbassc-i^narée le César, c. Lheruiitte ,
ail. à Port-Lnunay, cb. de fnycnce.
LeflaiLbartle^aint»Pierre,c. Losmer,
ail. â Bordeaux , cb. de plâtre , f&ts vides.
Le sloop la Catherine-Joséphine, cap.
Ifagnan, ail. au Havre, ch. de plâtre.
Le SQiack hollandais Vrouw-Areiid)e
cap. Ari--de-Jong , ail. k Rouen, cb.
papier, vin , acide nitrique.
de
CnARGEME!<8 ET BÉCLAHATIONS.
^(^CUARCPif. de la galéasse française le
Benjamin, cap. lion, v. de Mareunes
•^Courtier, M. Fauqueux.
120,417 kilog. Sel.—A Ordre.
Q^^Chabgfic. de lagaliotte danoise Frau-
Anna-Catbarina-Margarctha|, capitaine
Lauhinger. yen. de Touiogue^Courl.
interp. , M. G. Fontaine.
Réclamateurs , MM.
la f&ts creusets.— P9 dilo manganèse.—
SI ballet laine. — A Ordre.
4 dito dilo.— -Le capitaine.
Le sloop le Petit-Edouard, cap. Brisson,
^"«n.du Havre, ch. de vin, polnue,savon,
ael de soude et onchois* — A ordre.
Provenantdu navire li Ville<-de-Rouen,
cap. Paquet , vcn. de Marseille.
Le dogre les Deux*Frères, cap. Blonde),
TCn. du Cliâteau , cli. de Si^.cfoj kil. sel ,
Cur M.Ch. Duraud. Courtier*! uterprëtc,
. Viard.
JJ^Charcem. dn sloon r.4ugu9te, rapit.
lUmbioe, ven. du Havre et Honfleur
— Courtier, M. Pelletât.
Plumb , colon , bois de Sainte^Martbe ,
' sucre,— A divers.
^^La goélette américaine Hiram , cap.
G. Gibbs, ven. de Malaga.
Courtier , M. Peliecal.
Via , huile et raisins. — Cabanoa et fils.
(4)
POKT DU HlVRE.
Mouvement du 11 tf 11 i a.
KAVIRMS EKTRÉA
I^ paquebot anglais Cherttelfield , cap.
Vood , V. de Soutunipton , ch. passagers.
I^ sloop le Bequin, c« Baraaull , van.
de Dunkeique, ch. de charbon de terre.
Le brick le Jeune-Paul, c. Rnauz, v.
de SL-VaDery sur S , ck de bots.
Le dogve les T)ettX*SŒars-Uutes , cap.
Varet , v. de Aoiien , ch. de plâtre.
IVAVIREa EXPEDIl^S.
Le paquebot anglais Prinre-Cobonrg,
caP- ^^^^9 ^^'* ^^ Anglelerçe , ch. de
ssagcr*.
PORT DE Q'JJLLEBEUF.
Sont arrivés de Villcquier et descendus
à la marée du 12.
Le.SuJly, cap. Uesres.
La Clénieiiliiie , cap, Aubré.
liOS Deux-Cou»itis , cap. Falange.
Le Mclidor-ct-Julie: cap. Chauvel.
L*Aimabie -Eugénie, cap. Liard.
Sont montés et posés à la mare du 1
au matin ^ et parmontés /tf 12.
L*Aaron-Mauby, cap. Duchesne.
1^ Ma rie-d' Amour, cap. Caucho ix.
Les SoeursdJiiieSy cap. Corset.
Le Charles, cap. Gillard.
Sont montée et par m. ^ à la marée du 12
L'Angustin, c. Leclerc, cb. cidre.
La Constance, c. Lcfeb\ re, ch. huîtres
La Jeune-Armaute, c Moisy, cidre.
Le Jeune-Emile, c. Toutain, i'iem.
1/Lspérance, c. Férand, ch. charbon.
Sont montés et posés^ à la même marte
1^ Sophie, c. K^tellier, cb. de savon.
L'Heureuse-Rencontre; c. Persil.
Le Saint-Martin, c. Persil, ch. vin.
Le brick anglais Ageno/ia, cap.Begnou
ch. de salpêtre, potasse.
près la PHrlUa de Salaa, fl
par M • MotLiB* bousier â
de deux jraUT-NULLS . éê
ccia*ueni«-deii» broaheai étmM Ci
o« LAMINOIR , Me BOUOIME
leurs usten files, aaisis sar le asa«r
ancien fa^riciiafa deneatant cIh
Koueo, fve Eao-de-ltobcc ,a*. itt <
lemeot ea la eooiaiaae 4a
Bonseooars.
Mo. 100. — Laodi procbaia. aaa
du matin « et iours soivaas laai ^
sera , en une maisoa sise k fioatSaVa
Pont, M®. DAriii., Coniiaaf»aira-
procédera à la f^ote, par oaailai^i
Marchandises dépendant delà aaCCI
M. et Mal sue Leroy, ca leaa viw
chauds de toiles.
Consistant en nue irès-grabde M
pièces de Toiles, MonisHives, D
Points. Malin«s , Peikalet, Banstaa •
Mouchoirs, Gates, Calicots . Gravait
noire, Blonses de rouli^r, rie.
Lundi 14 et mardi , on c«atiaaeffa i
de toi4es ; uiarcrcdi oa tendra Iva at
damassé et le hnge de table | ja«4i 4
les perkales ei denielicf.
AVIS mVEKS.
j^o 97._FON'nS DE CAFÉ k vendre,
pour entrer de suite en |ouissance', situe très-
avantageusement.
S'adresser chez M, Henry , homme d'af-
faires , rue des MaïUot» , n^ ii.
W 98. — VENTE PUBLIQUE AU HA-
VRE.—Mardi, aa avril et courant* M.
M. F. Chevrcmotti , négociant jn Havre,
fora vendre publiquement, par le ministère
de MM. Verjon et Moonier, couriietsi
Env. 170,000 kil. soufre dt* Toscme;
— — 195.000 kil. dito de Sicile, première
qualité.
Cette tente aora lieu dans le local de la
bourse , par lots de a3,ooo kil. l^es autres
cunditious seront expliquées lors d*ioelie.
N®« 99* — Vente sur saisie et sans remise,
a Oissoi,
Le ai avril i8a3 , neuf heures du matin ,
•t sans aucune remise, en on établissement |
de filature situé ea la commone deOissel,||
BOURSE DE PARIS, D*HIC
Effets Publiée.
cixQ p«>oa rBTT co^raoUDit
JuUISMfK* d« M Iffl. itaiL
84f 7^0 5oc 80c HSf n\î çnn ISr Ml
84 f 9<*e 800 85c 80c 85c %ii %Qm
65c 75e 60c 65c 70c 84f 65a
aEco?r\Aiss. e>b uqoidatim
Joai^Mom dn n 90pL iÊÊfk,
Ech. da aa Mars i8a4 , fia. • a laal
M'
Idem NoMWATivcs, i8a4«
kvvmiis iHs 1000 rm., & 4 pi."
Aven lou M
ACTIONS DE
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LA Bâ^KQ, M fia*
MOT éê Mmmwwt ital.
^»^^^>^%*»^»»*» «^«»«^««^%%«w«%«^ai%ni^
THÉÂTRE DES ARTSb
LA MAISON ISOLÉBr '
oa 11 ViaiLLABD 98a <Vaa9
Opéra en a acte» . de MarsoOsar ai •
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00 YotLA MA 4oaaal^
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LES vorruaBS vtisiii
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ENCORE SUR IPSIBOÉ (i).
n Ticomte d'ArlÎDCourt a jusqu'ici acquis trop de
é pour que nous en parlions cooame d*uo auteur
-e. Ce noai exerce sur tous ceux qui 1/e prononcent
récrivent une puissance si inversive , qu on ne peut
<ef, toit dans la conversation soit dans le style,
*€ tenté d'interposer les syllabes qui le composent,
irons donc , en conséquence , pour satisfaire à la
vérité et la muse romantique, quV/^^t'^oé obtient ,
fOD nom algonquin et la prévention des lecteurs
»9 , le plus vaporeux succès et la vogue la phis pro-
fite Ton puisse humainement imaginer. Epi'gmmmeSj
t feu nourri sur y de notre siècle les mœurs y ou
ire yulgairement la chose, c'est un feu nourri d'épi*
!S sur les moeurs du siècle actuel,
eur du Solitaire s'était montré singulier dans cette
ion romantique : dans le Renégat , il avait paru sen-
bicarré. Ipsiboé a prouvé qu'il était écrivain* Cet
n'a pas ajouté à sa réputation : au contraire, il a,
isi dire , défait celle qu'il s'était acquise. Ce roman ,
titre seul est ridicule , mérite d'être distingué par
et par Taction des ouvrages antérieurs de M, d'Ar-
Ce n'est plus un vicomte qui , dans un langage
?, vient réveiller les souvenirs d'nn siècle barbare
risions des bardes Scandinaves ; c'est un écfrivain
qoi défend les principes de l'époque actuelle, et
les erreurs d'un pas^é que quelques gens regrettent.
pas avec la massue d'Hercule qu*il terrasse les vieux
\ et qn'il défend les nouvelles prétentions, c'est avec
lu ridicule qu'il attaque les rêverie^ , et c'est avec
«nt auxiliaire de la dialectique qu'il soutient le
p U raison. L'auténr du Solitaire avait jusqu'ici
* pour les grisettes : aujourd'hui il a senti le besoin
pour les hommes. La réputation qu!il s'était faife
ît conduit qu'à la célébrité que donne l'excès do
même : %<nï dernier ouvrage lui a ouvert la carrière
tstioguent les vrais hommes de lettres. Un pas de
Bt pour placer M. d'Arlincourt au rang.des écrivains
France peut s'honorer à juste titre; mais ce pas-là
»re II faire.
ngage pourra peut-être loi paraître un peu trop sin-
lais on ne doit rien dissimuler à ceux qu'on estime ,
lôîre desquels on s'intéresse.
uBiCHET, quai des Augnslins, i^j^aris; et à Ronen , cbat
^ wns GBand-PoBt.
TRADUCTION D'UN CHANT MADÉCASSE.
Approche-moi sanscrainfe, ennemi généreux que j'estimt.
Dépose les armes vaincues , et embrassons-nous. Je ne suis '
point enivré de Torgueil du triomphe que j'ai remporté fur
toi : tu ne dois point être humilié d'avoir été malheureux '
en me combattant. Fumons dans le calumet de la paix | les
feuilles de l'aloès qu'a desséché un soleil bienfaisant.
Cet astre s'est levé ce matin sur un horison paisible. H a '
vu nos querelles et nos combats ; il se couche en jetant eu—,
core sur la terre pacifiée ses rayons tutélaires. L'espace d'ua
jour a vu nos .discordes et notre réconciliatioUé Que les pas-
sions des hommes sont vaines et passagères !
Et pourquoi nous égorgions-nous ? Quand la natore, aprèt
nous avoir fait naître , prend le soin de nous conserver ,
nous travaillons sans cesse à nous détruire!... Ne puis- je
donc vivre qu'en t'égorgeant ? Les arbres dout les fmitt'*
nous nourrissent , sont-ils trop stériles ? L'eau qui nous
abreuve est-elle trop rare, pour que je ne puisse partager
avec toi les bienfaits qui aoivent suffire à mon existence ?
Et quand la terre me refuserait %e% dons précieux ; quand
les sources se tariraient pour moi, faudrait-il chercher un
aliment dans tes membres déchirés , et un breuvage dana
ton sang tiède encore 7 Toi*méme mangerais-4n ma chair ,
quand tu m'aurais vaincu ? Boirais-tu mon sang, quand tu
I anrais. .fait couler? Ton sommeil serait-il plus doux, quand
je n'existerais plus 7 Non , ce ciel que nous implorons quand
nous allons an combat , ne protège ni la fnreur qui noua
guide, ni les efforts dont nous nous glorifions. L'honneur
que l'on acquiert en massacrant un ennemi vaincu , ne vaut
pas la paix que l'on goûte en lui rendant la vie et le bonheur.
Retourne aux lieux qui t'ont vu naître, guerrier, me
j'estime. Là , peut-être une épouse pleure ta mort ou ta aé»
faite. Qu'en te retrouvant elle éprouve ces transports qu'elle
ressentit pour la première fois dans les plaisirs de l'hymé-
née. Mais dans les premiers baisers que tu lui prodigueras ,
n'oublie pas de murmurer le nom de ton libérateur. \jêl
reconnaissance doit le placer sur tes lèvres au moment où
tu renaîtras pour la félicité...» Le délire qui nous a conduits
au combat, peut nous rendre encore ennemis; mais si ja-
mais je tombais en ton pouvoir , et que tu fusses asses in-
grat pour oublier mes bienfaits, n'oublie pas, avant de
m 'immoler s de me montrer ce calumet dans lequel nous
avons fumé à notre réconciliation* En voyant encore ce
signe de vù9l générosité et de ton ingratitude, il m'en coû-
tera peu de mourir, puisque je ne pourrai croire ni 4 U
reconaaiisauce ni à l'amitié.
ES TOUTE CHOSE, IL FACT CONSIDÉRER LA FIN.
Ce pr^ttpte li iag« dierraîl rfgler toutes ngt «ctiofif i
faire concorder l'eiécotioD <I*UQ projet ■\ec dee clieMei
de faccës peu douteuses ; meis les passions «fièrent U )tt»
gemeat , et s*opposent aux réOexions qui rectibol let 9f^
reun de Tesprii.
Charles XII» faioqueur dea rois de D.mneinarcki de Vom
logfie et du Csar, ne voyait que la gloire tl dee aiiccku
Battu à Pullawa , il fuit en Turquie , faute de s*étre
ménagé let moyens de supoorter un ëcher.
Le commerçant qui coonerait toute sa forlune k l'in-
constance des flots , marcherait à sa ruine. Celui qui divise
ses capitaux , et qui halaoce ainsi le» chances , ne craint
point une chute fatale, et agit selon kfs lois de la prudence.
L'auteur qui •ssiite è U pfniière repféseqlMion d*upe
ée ses pièces, doit voir devant lui le succès ou la chute;
et ses oreilles doivent être disposées d*avanee au brvit flat-
teur des applaudissemens comme au son aigu des sifllels.
'•En toute chose | tt fimî eontidérer la Jim ! •
(M
MODIS.
Les modistes emploient en ce moment beaucoup de crêpe
liles* Ell«s posent aussi dea brauches d*acacia jaune sur les
cbiupe^ux blanc». Dans quelque*«uiis de nt^t ibtàlres , on a vu
q«elq«ea obapi'anx en bois blanc , dit paille de ris; ils éUienl
nvnis de deux lougues pinaaea blanches. Dans les promenadf s »
Us piêwes chapeaua avaient des liserés de couleurs en haut de
la forme , au bas de la foima et au bord de la pas^e, puis des
fleqfs «u un panache de la couleur de ces libres Les fleurs
étaient des amiiuones d'un rouge cerise, des narcisses jauue>t
e| des violettes de Pannew Les c*evi;s des chapeau t-toques eu
cr4jpe et sa(iu« eu tulle et satin, out subi une forme plus régu*
lière ; quelquefois cet crevés reprcs^aieot une coquille de
C'Ieriu » un trèfle i on écussoo « ou un (qr de Unce« Les bonnets
ÛlUs nout plus de ppinte sur le front, une rosette à Lirges
bomles figure ïur cliaque tempe, el au milieu est une fleur
ou une beaiicbe i!e corail eotourée d'herbos marines.
Le lilat et le jaune citron dominent dans quelques partie»
dea toilettes d'aMiourd'hui. Les capotes de gros de tapies lilas
QOt noe parse tiês-avancée , et au bas de la forme un rouleau
de ruban citron ; sur les capotes ci trou le rouleau de ruban
eel lilas. Quelque» chapeaux en gaie lisse blanche, d'autres en
offdpe citron , sont ornés d'une couroane de fleurs posée sur
le oèld gauche , montée sur le haut de la forme.
Un élégant d*au|ourd*hui ne peut se présenter en com-
pagnie sans un sabre en or , à poignée enrichie de cinq
briilans ou de cinq turquoises, tlâtons-nous de dire qoe
cette arme n'a d*aulre destination que celte de remplacer
les épingles qui attachent la chemise. Malgré cette atti-
tude belliqueuse , on nous promet f pour cet été^ beaucoup
de cravates à la Cçlin.
t
MACÉDOINE.
^Am «^Mi 'evil d'une petite ville ^de U Basse-Ne>^mandie
*un )eune magnétiseur a guéri plus de vingt demoiselles
maladies contre lesquelles l'art des docteurs avait échoué;
oee les migraines , les pales couleurs, les crampes , les co-
kqees nerveuses ont oedé en très-peu de tems k l'action dn
fluide magnétique. Ce jeune homme habitait ches une dame
^ée et rit he, qui vivait avec iti nièce , )euiie personne trèe-
sensible. I«a bonne lante , vraie tmnie jéurorOf faisait sou*
nent magnétiser mm nièce pour des coliques nerveuses , et
le i«Mde magnétique agit si bien » que le labliee , devenu
tpn|i court, u A bon mariage devint indispensable.
Ceite ctre est celle qui a {ait le plus d'honneiu a9 HA*
gnéiidcur, le plus d'effet à la magnétisée.
—Un chimiste Qe me garderai bien dt dire «■
Tient de composer nn sucre auquel il a doaad b J
prodigiewament romantique de Smcpo Ifêiè^i, CnUe
minatiott » qui pourrait paraître au moine
mier abord| ne semble que fort naturelle <^
peîle ovf/ûMoé est elle-même alchimimisté 9 d«u It l
snave de M. d'Jrlincourt.
•i-On DO11S mande de Paris , qu*nn accident
elienx vient d'arriver k l'un de nos bons amist
quel nous avons une estime toute particulière, Ct
a le bonheur d'avoir uqe femme charmante , et •■
tems il a l'incgnvéqient d'être on peu, je ne dirai [
mais vieux. Dernièrement, nous écrit-on 9 il part nvoc :an
épouse dans son cabriolet , pour se donner un peq AaffWiU
Rendu dans la me &.-Uolioré, près do PalaieAloynl . B slW-
rêic devant la porte d'un bijoutier k qui il avait m màH h
dire, t-n autre cabriolet à-peu-près semblable «s aiin»an
trouvait aussi stationné devant la même porte. Pendant fw
notre emi jase avec le marchand de bijoux, sa fiMnoM MfM
seule dans le cabriolet , voit nn jeune élégént soitsr êitm
allée voisine , inooler k càté d'elle « et d'no coap de fipil
et d'un tiah ! faire partir le cheval an galop, l/rpnw iHi
cependant , étonné die voir partir sa iemma snna Inû OÎnaMi
momens d'anaiélé les maria sont prompts à nenadtn «■
parti. Notre ami, sans plus de façon , santé dans In cihrialil
qui était arrêté devant le bijoutier s il y trouve vondhni
qui proteste contre cette escalade; peu importe , il Ikm^ÊÊÊt
le cabnolet part comme le vent, et le mari
frand galop, son cabriolet et sa femme. Enfin » nBftnlIhi
es détours, des marches savantes , des circuits « MS conpr'
de fouet , des roueries de tactique , il rrjoint vnrv I» hnal
de la rue Montmartre, son cabriolet, son éi -> «>
ravisseur. Une oiplicalion trè«-\ive, comme c'est
dinaire , a lieu entre notre bon ami et le jeune I
Monsienr , vous m'avez enlevé mon cabriolet ! -^ Caat ^m^
par distraction , Monsieur : iii«i» c'est daus le mien^iM vnna
êtes. — C'est fort bien , mais vous voules me mvîr ma
femme. — * Je vous laissais en tout cas la mienne , nvoe b*
quelle vous avea l'avantage de vous trouver. — Belin cnn»*
pcnsstion ! Mon épouse est jeune , jolie* A ces nota Ike*
lion s'encaae entre tous les intéresses. I.es dpousea tm ypÊÊ^
rengage entre tous les intéresses. l.es dpoui
oent aux mots^ et les maris presque aux mains. tTa
de police se trouvait la par hazard , comme cela arrive
toujours. Il interpose sa médiation entre les parties irrîtoeai aSB
éloquence appaise un peu la querelle* Des gendnrass |t».
raisàeut , et achèvent ce calmer tout-à*fait cra petilea CM*
testatioos qui souvent succèdent aua mépnses ne et gpaSiW
Les maris se séparent , montent dans leur cabrinlet* enl^
nant sous le bras leurs épouses respectives. Mab on CA
forcé de convenir que cette aventure a en pour aotmaM.
quelque chose de fort désagréable ; et il nous dcril wM^'
à l'instant que, quelque philosophe quêtions In cnanÉS*
sions , il est presque convaincu qoe son éponan wfk féi
résisté autant qu'il était en elle k l'action du jennn Istfa :
velé qui s'était trompé de cabriolet et de fisnamn*
— Les bateeux à vapeur, la féoire et la Mmnm
tinés k aller tous les jours de Nanlea k Angers mm
gers à Nantes , vont avoir incessament nn inriîpa
lier. Lfa Loire a drjà commencé ses voyages. Oa
les passagers qu'ils trouveront à bord nn hOn
dont les prix serout modérés.
•^ Un honnête marchand de Marseille avait , an dsMl
de sa porte, une magnifique enseigne, snr laaJelle oa I*
sait: A. . . • Marchand Mercier. Depuis qnelqnes î>afit
ce scrupuleux commerçant a (ait biner sur son cnsfifii^
le mot mercier f et y a substitué celui de As'iAe lBfti*s
Ce changement a été, k ce qn'on assure, e^^ _
l'académie dt» bons-hommes. Encore nn mot de
pour la langue de ces messieurs , et , s*ils
ne s'entendront bientôt pins que par û
^Jlhm rtetTMi d« Satnt-Etitmie It lèilre suivante t
jt MM. les Rédacteurs de la Nacelle.
W ffMtÉMfUfA I
« M l*ba«M«r d« too* prîor d» Ipii» oMmtitro. m pablkt que
» 1» |m osigè%9 êd9»Uiitt9é pur to««ffUiip9 dUrns U poitriiM , a la
» pi^ffîM 4« atpf «Ur «pettUnéaMAl à b ^ le* èlf«f lapi^A d*«M
9 Aort apparento*
Je sait, eio. jA.c<^uit OAiviaiir. «
Neiie voudmns bien, pour Taftitear de €«U^ lettre laco«
il%|oe» QVie ce qu*il nous ahnooce ne fât paa connn «(e teut
le inoudç. It est probable c^ue si j|ama{| H. Jacques Garaerin
y% en Axnénque » U ne uianquera pas de s'attrfb'uer U dé-
c^^QlFef te du Nouveau-Monde , et de nous Tannoncer en troîs
laotai Cependant si les moyens qu'il emploie pour iatro-
dvire le g«z oxigène dans tes poumens, étaient de natnre
à les frire préférer au procédé ordinaire d'insufflation , on
poarraft loi savoir bon gré de sa conarannication officielle;
mis c'est une propriété qu'il croit avoir ^éconverle, et
lUMi pat un nteyen qu'il indique; et nous ne pouvons que
Itu répéter combien nous sommes fâchés, pour lui , que
€e.,q[njl vfent de découvrir' soît connu depuis long-teins.
•«•Oa lit dans le< Lunes Parisiennes , joli recueil qui se
dîetmgae toujours par la variété et le goût des morceaux
qu*il renferme, une suite d'articles fort intéressans sur les
meenri et usages des espagnols.
Nous cédons, malgré le peu d'espace que nqua pouvons
accorder aux citations, à l'envie d'extraire un passage d'un
article consacré aux habitans des provinces, connus sous la
Booi de Ulifurlfts.
» De celte race d'hommes fiers et courageux , sortent les
Wqueleis ^ milice à la fois théâtrale et guerrière. En tems
de paix, les Migutlets servent d'es:orte aux berlines, aux
, richea équipges , et quoique chargés d'armes pesantes »
franebissent lestement un fossé de douze pieds. Leur costume
(5)
est' trës-curieux : le piquant chamierga Wf la coin de Tceil
(cUajpeau à bords Ires-courts, en forme d*assiette à soupe),
noue sous le aienthn par denx rubans ii<Urt et iifta»r4| ;
U rédécilLifi^u filet de soie à la Figaro^ contenant leur
épaiiae cbeveliMPe p la veste de drap couleur café, chargée
aux manches , anx épjiules« d'nne quantité de petits boutons
d'argent, travaillés à joi^r; chaussés A^alpargatas ( sorte 4e
cothurnes légen); portant sur répriulean^ra^ucco (014
espincole), dans la gfieuU duquel ils jettent vingt balles
de calibre » de la poudre de quoi ^utenir un siège i
puis dei poignards , des couteaux, des scies, des pistolets,,* ••
Le Hiqtieieéf enfin, est un arsenal ambulant qui colporte»
an sein des rochers , son andace ^ la philosophie belliqueuse |
et 9es poésies lyriques improvisées.
— T)es. stances remplies de sensibilité et d'barmonie ,
viennent d*étre^ dédiées par H. J. A. 1/** de Lyon, à !•
mémoire du célèbre Parmentier. Une lettre à M. de Girardîn^
précède ce )oli morceaa de poésie qui se recommanderait -
m^me aux lecteurs, sans le secoure de deux ponois que tons
les amis des arts et de la France aiment à retrouver, M. J* A*
L*** est un ancien ofHcier des armées françaises , et personne
ne sera étonné de rencontrer dans ses vers^, de l'imagination
et du talent. 11 y a longtems que nos braves noua ont appris
que la même main pouvait tour-à«-tour manier l'épée et la
lyre. Nous allons citer la stance adressée à M. de GiratdifK
■ Accepte mon tîinide hominaçe,
» O toi qai fus, dit le berceaa ,
9 Admb au céleste partage
» Dee fertot doot brillait KooMean.
» iostroft à M sablime école ,
9 Sor toi, de sa vive «aréole
a Vm nJo^ dmnr e'eat porté;
» Et Pou verra , j*oae en répondra,
% Mattttf et diacHple ae coofondcv
B Dans la même immortalité. »
omm^m (i S^\i((^ix$itu
HOtTELLES DE MER.
NANTES, 8 Avril.
£a# entré en cette rivière :
Le fçiacl hollandais. Vrouw-lVIarga-
vetha, cap. Geret Pybes , ven. d*Os«
tende, sur lest.
Courtiers, MM. Lampe et Goupilleau
junior.
Sont sortie : le dogre hollandais Hoop,
cap. Hendrick van dc^r Kolff , altani. à
Anvers et Rotterdam, ch. de' sucre et
nitel.
Le koff hollandais Tberesia-Josephina ,
cap. Lucas Janssen Dreyer , ail. à Os-
feo'de, ch.de vin. Ce dernier navire était
en relâche, sortant de Bayonne,
PORT D'HONFLEUR.
Mouvement du 10 au 12, avrils
. If sloop l*Âgile , cap. Frigout , v. de
tlou n.
Le slao>p la Paix ; cap. Hochet , v. de
fioneb •
Le sloop la Yictorine 1 cap. Vasse^ yen.
de Rooen.
Le sloop la Marie« Désirée » cap, Mail-
lard , ven. de Roueti.
Le sloop les Trois-Sœurs > cap. Postel ,
ven. de nouen.
Le sloop rEugène-Aimée , cap. Lan-
gloil, ven. de Rouen.
Le sloop la Jeune-Camille , cap. Le-
françois , ven. de Rouen.
Le sloop l'Eugénie, cap. Liard , ven.
de Rouen.
Le dogre danois Auguste , cap. Boisson ,
ven. de Rouen.
Le aloop TAccord , cap. Vauquelin ,
ven. de Londres.
Le sloop la Flore , cap, Ravenel , v.*
de Shoream.
Sont sortis :
Le chasse»marée la Caroline
Lecorre, ail. à Bordeaux.
cap.
Le chasse^^marée les Sœors^Unies , c.
Corset , ail. à Rouen.
Le chasse-marée UAugusti^ , cap. Le-
clerc , ail. à Rouen.
Le chasse-marée la Thérèse - Désirée ^
cap. Leboursier, ail. k Rouen,
Le t haèse-auirée le Saint-Pierre , c^.
Moiiiift> ail. à fiooee»
PORT DU HAVRE. \
Sont entrés le i5s
Le sloop le Saint-Jean , cap. Dubos ,
ven. de lou^nes, ch. de bots.
Le sloop le Charles , cap. Rossignol ,
Ven. de Touques, ch. de bois; -
Le sloop le Frère et la Sœur, cap.
Petit, ven. de Touques, ch. de bois el
cidre.
Le sloop la Marie-Françoise, c. Mary/
veu. de Torques , ch. de bois et cidre.
Sont sortis î
Le sloop la Jeune-Elise , cap. Morand ,
alL à Rouen , ch. de planches.
Le sloop la RIonde , cap. Aueou , alL
à Rouen, ch. de planchf>s.
Le sloop la (.oiistance-Hyppolite, cap.
Deuiacure,all. à Rouen , ch. de planchée. .
lia g»!iolte norwëgienne TElisa, cap.
Leyre , ail. à Rouen , ch. de planchée.
Sont sootf's </n 1 3 AU 1 4 ••
I^e trois-mâis le Rayonnais , ca^^ Che-^
valier , ail. â Fernambourg , ch. de
balotagrs.
Me trois-mâts améncain AIdrboran ,
cap. Martin , ail. à la Nouvelle-Orléans ,
ch. de ballotage.
Le trois-mâts américain Mi|o , cap.
Woodberrji ail. à Charles ton , sur içst.
PORT DE ROUEN.
Mom^meni du la au 14 avril,
VAVIIES EITTKÉS.
Le bateau k tapeur rAaroa-HaDbjy de
86 loon., c. Venard, v. du Havre, ch. de
sucre I boif d'ébëiie.
Le tinack bol landais le Frau-ÀDua , de
7« tonn., c. Nages, v. dllambourg, ch.
de laine, cuivre, sinff.
' La gribane rAimable-Euphrosine , de
59 tonn., c. Itelfeumie, y. au Havre, ch.
de planches.
Le sloop la Bérénice, de 69 tonn., cap.
Gojon , ven. du ILiyre , ch. de tabac et
ptaacbes.
La gribane les Deux-Amis , de 55 ton. ,
cap. Lemonnier , veu, du Havre , ch. de
planches, paves.
PORT DE QUILLEBEUF.
Soni arrivés de F'Uleqnier ei descendus
le la.
L'Union, cap. Fardel, ail. à Bordeaui,
sur lest.
Le Coureur, c. Boutin , ail. k Ilord^ ,
ch. plâtre , resté au port.
La NonveUe-Alliancc , c. Hélol , ail.
AU Havre , ch. de bois.
La Félicité , c. Lihard , ail. à Caen ,
di. d'engrais.
Le St.-Etienne « c. K. Zerho, ail. à
Brest , ch. gros bois.
Le St-Louis,c. David, ail. à Caen ,ch
de cbarrée.
Sont descendus le i3.
La Pélagie , c. Dupond.
I^aConstance-Hvppolite, c Desmasure.
La Jeune-Elize, c. Morand.
I^ Jeuiie-Einélie , c. Duhaut.
Les Dcui-Aniis , c. Galloa.
L'Eliza, cap. I.ogre.
La Blonde , cap. Oxout.
AVIS DIVERS.
ff^ 101. — Les ueon MAaGii.A»i , Bokdcs ci
Hamkuv , dirrcl«urft aitocié» du tbéàlre de ta
Gai té f a Hoocn , prcTieuarnC le public qae le*
bou el elTrU qui »eraieol présentés a la aitciéié
•OD r«%èin» de leurs trois sig naturca , scroot ,
par ceux- ci , coiuidérês ccmbum ouïs.
yo ,oa —A VENDHB au llâ?re.dr.
Giàcc , piMir c.-nie de cei»aation de cnm-
miTce , un joli FONhS de r.ominfrrani m
VINS, Man .->cli>iljnd« , ei dont la »iiu«tion
CSC d*.iu(jDi plus avantageuse , qu*il se tiouvc
placé au cmir*- t-t au passage qui conduit â
toof les bds^in^. Ou pourra retriiccd<-r le bail
de la p'Mttf'n dr uui^on i|u occupe le ccJant ,
qui a f ncore ticu ou m\ annei*» a dMirii ;
ainti qtic di'ii& M iça>in> pljres djns l:i
iiiêiii«* i:iic>inif, drtqurli le preneur Serait
l.brr il a\<)tr ' jt'ui^^.inc.
S*a«!rri)fr â M. Hxacinibe Mollxiv ,
nj^o* '^xii rn Vin» , lue d<'i Charrettes .
n** |u3 , à IVr.urn.
AVIS.
N* io3.— Cvb naiaoB d'ElbtofYODlaBlqaUttr
laa afTalres , a l'hounaor d« prévenir qa*ell« a
eofoyé en cette ville que partie de Drapa d'Elbeaf,
LoQTiars et Sédam. qaVUe oITre a tranU pour
ceDt ao-dessous du cours, k prix fixa, an gros al
•n détail.
MM. les marchands et tailleurs tTOOTeroi^t éga-
lement ca qui leur conviendra , par picct aatiéra,
demi-pièce et coupons.
Tous eea Draps sont garaniia ttînta an laÎDa ,
cinq quarts de Isigeel sana dcfanla; ils ont aussi
leurs chels et plouibi , ce qui prouva qu'ils sortent
des fabriques indi<|uées ci-bas; savoir :
Drap d'ftîlbenf, r>i4 de large, bon
teint, belle qmlité, k il f.ef 4 lif.
Idem id. 5\k «°. qualité, fonlé,
toutes coolenis, k td eCàt8
Idem îd. id. i'*. qualité, fonlé ,
laine line, toutes couleurs, â. • . ao al 1 19
Idem id. id. double broclie, pour
manteaux, bleu et autres coop
leurs, â 30 et k 14
Idem id. id. 1'*. quai. , laine an-
perf , façon l.ouviers , i. . . . . . a3 et à 16
l.ouviers, 9<. qualité, à %i cl 4 98
lAïuviers, Uine supcrline ,conlenra
àiellets,è 9o et à 3a
Lousirr», 1'*. qualité, laine mé*
rinos, toutes couleurs et conl.
à reflets , â 34 3tet 40
Drsp noir 9 façon Sedan , 5|4 , â. . 14 et à 16
Véritable Sédau noir, r}i4, a 16 at i a6
Idem, laina line, 4|3, A 9^ al à ad
Sedan, i*^. qualité, 4|3 , laina ma-
ri uos , à 3o Sa et 34
Sedan, i ^*, qualité , 4|3 , laine mé^
rinos pure, dea premières fa»
bri(|ue>i , à 38 et à 40
Catimirs, Royales at Draps de dames, toutes
conlrurs , aux mêmes conditions.
Uns, une parti ■ de HanvUa de aanlé, et dea
Gilet» les plus modem' s.
Tous les prix fixés seront marqués sur las pièaea
mAme , en cbinires connus . de manière qu'il ne
pourra être fait aucun rabais.
Le magasin est situé me de la Grosse-Horloge ,
n* 98 ,au ICI de chaoaséa.
N* 104.— NOTARIAT k vendra dana l'ar-
rondissement de Dieppe.
S'adrrtser à M*^ GouiLLAXii, avoné k Rouen,
me deSocrate, u° a5»
KO io5— FONPS DE CAFÉ à vendre ,
pour entrrr de suite en |ouiasance , ailué 11 es-
avantag^usemi-nt.
S'adresser chez M. Henry , homme d'af-
faires , rue des .^IjiU'it» , n^ n,
H* loA — Mme Poaiaa»HâaAtP , sncoeaaanr de
M. Fleury , aun aiVul , fait savoir qu'elle peut ,
p.ir un elllcace rt antique secret de famille qu'elle
«I nie po^^èJe , et par un attoncbeiuent prompt
•t léger . et aans doulruis, guérir à l'instant rt
pour la vie ton» maux de dents, en prévenir on
arit'ter la carrie, f.itre diapaiaitre I s fluxions,
donner à la boucbe la propreté et la santé. Elle
nettoie aussi les dents , et guérit les indigena
•gratis.
Sa demeure est rue des Bonnetiers , n^ ^7.
N* 107.— On demande une FILLE 00 one
TKl \K . de 40 à 45 ans, sans enfans, pour
répondre dans une maison de i*omuierce'
S'adf caser an bureau de la lYaceflc,
>-«. ,,.8 -. VIN DE MALAGA, première
qnalité , à >enHre. rua de la Madeleine, a^, 4 ,
près la rue Orand-Punt.
n • 1 09. — 4 Vi vMg, DEUX MABOU
tiiet é KoaaB, Fanabourc BoBvre«U^ twm.
da ChaiDp*d«s-Oiaeaux , tr %\ et »3«
6*adreti«r dana leiditei BBaîaoM, poarlca '
voir , et pour ea traiter , è M. AecalaN •
notaira a Hoaen , raa Beaa%«iNMei «• a M.
Lepaioieur , même rue , n* 5S.
N* 110— A looar prMaaiaoMDl «aa FASnS
de MAISON , bien dcoorce , alaa ntanva étt
Mont-Ribondtt ; n». «6 , ae eompoaaai é'maa
cuisine , avee pompa ; daax cabiaeli ^ ■■•
chambre â coucher; na mIob, ■■■ m0« A
manger avec office , ai vm ebambra
le tout an premier et da plais -piad. Aa-da^
un aupcrbe grenier, et en bas , an
et tua oiva; on pourrait traiter sépai
du grenier et du magasin. S'adraaaer •■r
lieux, pour les voir et en traiter.
N" 1 1 1 ^A louer , pour le a 4 Juin [
une 1-Eiyrt RERIE • a aaaga da grand al et paiii
teint, avec deuK bons Lavoirs. Ella caaafaiu eft
six cnves , bnit chaudières grandes et petites ; tooB
Ici^ ustensiles ncceasairea a la manuleatlaa -ém
laines; un magasin k droguea, oa basfw à
bois , etc.
S'adressera Elbenf, h M. LaoraBl P4TAUaB9
me Saint Julien , n<». 3a . B.
NOTA.
Oo continue toujours de faire la côoi-
mîssioii de librairie , au bureau d« la
Nacelle f et d y recevoir toutes Im d«-
luaudca d*ouv ragea nouvcaui
ae.
SPECTACLES du 14 AVRIL
THEATRE DES ARTS.
{On comm'sncera à 6 heures 1/4.}
TOM JONES A LONDRES.
Comédie en 5 actes » de besforgra.
IVesiern , MM. Guyavâ.
Alvorihr , I»nrnîa*el.
fffi/!i , Rocbe.
Fvilamar , Saint* Eia
Tom Joncs , Ernrai.
Patridgr , Monch-'l.
A ' OQîc ier , Dnaion* ïr r,
S'jHur , Ca«ane«v««
Le Geôlier^ Dolipiv.
Sophie^ Mca4. 8ai*i-Blaie.
Madame Mithr ^ Dsvriain.
Lady Bellasion , L«>graiid.
Madame H^esiern^ Daioîaaal.
BeUi , Oâ
La Repriae Ja
UN JOUa A PARIS •
oo LA Liçov aivcaLikai ,
Opëra en S aciea , de Eiicnoe ci Hic
Fcruai , MM. ChardoB.
Saint- B ornai n , Pal is.
.Armand , Jnli'*a.
Lahritr , Batiate.
André , A* truc.
Le Ooupier de Jeu , Tan^a^rdlc,
Le Maiire d'iidtei , Migi*o«.
Pauline , M lia. Floiinu
JfUX COMKJUES DE Cfai^lOALCT.
ROGER-LE-DUR .
Pantomime k grand apaatacW.
ftUli>. LMPKIMKRIECOM.VIfc:RCLVU:; (tx caractéke» et B!r taille-douce) DE C ULOQUEL, RUESr. LO, H* 3a.
Mardi.
s 5 Atbu. x8a3*
K*. i3a.— a"* Anwée.
DBVZxàMl TAIMIffTAV*
^
~^
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Otta Feoiïle parait ton» les jour». S'adresser , poar rAbonneméDi et la Rédaction , aa Bateau de fa Nacelle , Place des Cannes , n*. 48, à Rooen.
On s*aboniie à Paris, cbex Ba1s8OT-THiv1.11», me de Richelieu , n<>. 7». — Au Havre, ches CHAPfiu.K, me de Paria. — Et ches tous le» Lilif^ire» et
Oirectear» de» Postes du Dépariemenl. — Le prix de TAbounement eat de i5 fr. chaque tritaesire, pour Rouen, et i€i fr. 5o c. parla po»te.
CH.VNT DE MORT D'UNE FILLE BRÉSILIENNE.
Adieu, toît protecteur, adien, douce chaumière
On ma mère vécut , on je reçns le jour!..
Adieu , »nr-tont , 6 loi, solitude plu» chère.
Où je connus Ti? resse , où je rêvai Tamoura
Oiseaux dont les accens charmaient ma rêverie ,
▼ou» ! dont je Tecberohais le» concert» ingénus ,
Vou» chanties vo» amour» an printem» de ma vie..*
Chantes, chantes encor quand je ne aérai plu».
Oui, de mon dernier jour »*enfnit la faible aurore;
Mon âme »e dissout comme un pale flambeau.
Je vois l'astre du jour ce soir mourir encore..*
Hélas I il renaîtra demain sur mon tombeau.
Celle qui , captivant un époux par ses charmes ,
Epuisa dans Thymen^Ies pisiitirs les plus doux ,
Peut mourir saus regret , sans répandre des larmes;
liais je n*ai pas connu les baisers d*un époux.
Je ne m*en défends pas : en ce moment, peat-être.
J'abandonne la vie avec trop de regret ,
lion pas potir les plaisir» qu*elle me fit connaître ,
Mai» pour les voluptés qu'elle me préparait.
Intéresssntes fleurs que Vaube fit éclore ,
Tous ne vivez qu*nn jour : on plaint votre destin.
Comme vous, tendres fleurs, je naquis à raurore,
Slais vous verres le soir , et j'expire an matin.
Eosro.
MOURIR D'AWOUR.
chaKson.
▲Ir : La J€une Hermanee , dans Ferrary,
AcK d*or de la courtoîaie ,
De» bonnes moeurs et du plaisir.
Où Ton aimait tonte la vie
L'objet qu'on avait su choisir ;
Renai»»ez eucor pour la France ,
Et prouves aux amans du jonr.
Que Ton peut vivre d'espérance'
Et que Ton peut mourir d*amoiU'c
Vous qui pleures une infidèle.
Pour vous venger de sondédain.
Vous voles vers une autre belle
Que vous trom|)es le lendemain.
J'approuve fort votre vengeance,
Mais je vous le dis sans détour .*
Il vaudrait mieux , par bienséance ,
Essayer de mourir d'amour*
T«>ndre martyr de sa constance ,
Voyes cet amant rebuté.
Soupirer la triste romance
Aux pieds d'une ingrate beauté.
S*il n'obtient l'aven qu'il implore
Il va , dit-il , perdre le jour
Et cet amant mourrait encore
Si l'on pouvait mourir d'amoar.
On a vu mourir de tristesse ,
On voit mourir d'ambition ;
On a vu mourir de détresse 9
Et même d'indigestion.
On voit dans mainte tragédie
Des amans mourir chaque jour*
On meurt encor de maladie ,
Hélaa ! on ne meurt plus d'amour.
BOWD*
»^^%%^%%/l
• CONVERSATION ENTRE UN DÉBITANT DE TABAC
ET UN CORDONNIER.
Le Débitant. — Mon cher voisin , vous m'honores ie
votre i^ratique depuis que la loi du 1 1 ven^dse an XII m»a
conféré le titre de débUnnt de taboQ^ en vertu de Jicence.
J'ai, dans ce long espace de lems, dik apprendre â voua
connaître. £h bieu ! croiriez*vous que le premier jour ou
je vous ai pesé la detni-once , j'ai deviné votre caractère
vos humeurs, vos passions? '
Le Cordonnier.-^ El à quoi , s'il vous plaît , avei-yotts
deviné tout cela ?
. Le Débitant, — A la seule physionomie de votre ncï.
Le Cordonnier. — A la physionomie de mon ne z !
Le Débitant. — Oui. J'ai prévu que cette expression voui
choquerait; mais les nés ont une physionomie, et de tous
nos traits, c'esl peut-être le p'us caractéristique. A quoi
recoimaîlon un ivrogne? A ]a forme, à la couleur de son
nés. Pourquoi dirait-00 que les nc« pinces 5out méchans,
•i lei net ie c^lle espèce n'inJîquaient p.if un CAracUre.oë
perfidie ou de malignité? N*iiv«s-vous pas lu b descriplioa
du nei du père Atibry , dans Atala ? Les nez nquîhii^ ^nMls
tmais été confondus avec les nez camus? Les slupides^a-
lans de la Guinée ont-ils le nez dan^ irs mdtffes nropor-
lions que les spirituels enfans de la Orpce et ih vllalie?
Kon, ce nVst qu'au nei des bumains que l'on pf^t Ver«>iS-
nattre leur d<*grë d'intelligence, la leiifl»iic«> do leurs ff^Au,
le genre de leur caractère, et il iu*a suOî de voirie ntnt de
chacune de mes pratiques piur être ûxé d'une oiaiiiêre po-
aitîve fur sa façon d êlre et d'agir.
Le Cordon/lier. — Eh bien , ce que vous me dites là ne
me surpreud pas du tout; car moi-même je suis aus»! pbj-
aionomiste , mais dans un autre genre : vous, en qualité de
débitant de tabac , vous observes les nez; moi , comme cor-
donnier, i'observe les pieds.
Le Débitant.-^ Oh l mon voisin, c'est rabaisser un peu
trop, ce nie »embîe, lapbjsiognomonie : oue peut \ous déno-
ter, s'il vous plaît , l'inspection d'un pied ?
Le Cordonnirr. — Tout, mon voisin. Croyez-vous que le
pied d'un homme qni va toujours en voilure, soit semblable
à celui du pi<ton qui intt en courant les clievauz de louagt* 7
Le Débitant. — Non, sans doute; mais Ta forme que les
liabitudes donnent aus pieds vous indiquent la }>o<»ilion ou
le genre de vie des individus , mais ne vous conduit pas il
pénétrer leur caractère, leurs passions. Vous distinguez , il
est vrai , riiniiime qui va en voiture, de celui qui chemine
è pied ; mais cel.i \ous apprendrail-îl à reconnaître le ban-
queroutier opulent qui voyng^ dans sa l>erliiie, du plat
valet qui doit ^ur le siège de derrière? Le vrai talent serait,
en voyant diMin enfans nouveaui nés, de dire à la forme de
leurs pieds ci* qu'ils seront ou ce qu'iU feront dans le monde.
/^e C>rrAvj//iVr, — Pensez-vous que cela me serait fort
difliQle?Si rnri de» enfans avait le pied plut ^ je lui pré-
dirais une grande fortune et une souplesse étonnante de ca-
ractère : cirtonUances inséparables. Si l'autre, au contraire,
avait un pied dit it et bien taillé dans des proportions justes ,
l'en concIur.ii$ qu'il ne parviendrait jamais; qu'il serait fort
estimé et fort mi>érable : ce qui e>t presque toujours de
Le Dcbitant. — Vous clés, ma foi, un babil»* homme dans
votre genre : et je vois que h vérité pour vous n»est pas
dans le fond d'un puits, nuis bien dans celui d'un soulier.
Opendani je me permettrai d'élever encore quelque doute
sur l'infatll.b=:ilé de vos procédés devmatoires , et je veuz
mettre votre s. if ne c à l'épreuve. Pourriez-vous bien nie
dire , entre nous , et sur l'heure , qurllc est ma passion fa-
vorite, mon prrhc mignon? . . , , .
Le Cordonnirr.-^Je n'aurais guère de mente a deviner
ce que je *ai* : je vous avoue que je ne suis pas prophète»
mais que j'ai, comme tou5 les artistes, ma manière.
Le DéMnnt. — Veu importe, ditcs-moi quelle est ma
passion favorite.
Le Conlonnifr,— Eh bien! voisin, votre passion fjvo-
fiteest la <:uri«»5ilé.
Le Débihtnt. — F.î romment nver-vous vu cela?
F^e Cordonnier. — Ivi eiplorant et m tâtant votre pied
droit. Un jour oii vous vuiles ch«z inoi prendre mesure
d'une paire dV^carpiiis, vous paraissiez si occt'pé d'cia-
iiiiner mon l-g^ , q»e votre pied , dérangé lui-même par
les mouveiiirn» que vous faisiez pour tout ^nmnipr, trem-
blait dans ma main. Vous apperçûles , dans le fond de ma
l>outique, une gravure représentant le passa^je du Pont
4t.4rcolr, et le lendemain je fiu. appelé par quelqn'un qi»i
nic fit qnr'qiie roprorhe de conier>er trop osteuMbh-nieut
ce tableau , tt qui m'eui^agea à le garder, mais à ne pas
Teiposcr .'Ut veitx de tout venant.
/^ Dchit It El vous pouvez penser que c'eU moi qui...
i^ CorUrnitr, — Mon système peut être faux ; mais il
ni*a sembîé, ila foiine plate et souple de votre pied, que
vouf aviez le ner. fin. Dernièrement j'arhcfai chez Vous
e uhaticic à la Touçuei , et le lendemain un homme
assez important que je cbaosse , me demanda nmê pris»,
contre son habitude. Je présentai ma tabatière 9 mar pn»
^iqun sfll\ftrit en la regardant » et m'invita , avec on air 4t
bienveiUance , ii prendre du tabac dans one boite en baîi.
f.e Débhtint. -^Et vous pourriez penser , voisia..., ?
Le tortionnier, — Que mon système , voisin « ■• VMSt
pa» le vètre ; tuais que les physionomistes en pied ptavMil
tèHitirr^rrainesrhoses aussi bien que les physionouislasaa MB.
iJe i^hitûnit, — Mais, savez-vous bien que vous n'iaaoltaiy
et que vous prenez chez moi un pied qui ne \ous convient pat L«
Le Cordonnier, — Mais , savez-vous bien aussi qun vow
vous ^tes avisé de mettre fort mal à propos le aet dMi
mes alTaixes.
Le Débitant, — I^es affaires de te ut le monde mt Ngpr*
dent, et quand cinq cents individus viennent , cfaaqua {aart
prendre une prise à ma barbe, c'est bien la motnirm djft
chcses que je leur regarde sous le nés pour savoir co i
pense ut.
Le Cordonnier, — Cest fort bien, voisin; mais 1
y frottez |ms, si vous ne voulei pas être reuonclid d'ifla»
portance.
Le Débitant. --^ S on%^ me remoucber !.,. Damaîn vm
aurez de mes nouvelles , et de ce pas, je vais dooaer m '
coup de pied chez
Le Co'^lonnier. — Vous faites-là nn joli métier»
I^ Débitant, — Il vaut le vôtre.
Le Cordonnier, — Il vaut le mien. Que le cid MBt
entende, nous juge, et que Dieu vous bénisso» ^3 ail
possible !
MACEDOINE.
— Le nombre des musiciens arobnians, en statioa êemB
noire ville, est considérablement augmenté' depoia q«cl*
ques jours.
— On lit dans le mauvais recueil connu soos la dooi dv
Bii'\^riana , un bon mot sur lequel nous vondrîoaa ebla*
nir des rcnieignemens historiques. Voici textuelleiBcnt Par-
tie le oii se trouve cette pointe,
m On connaît nn petit bracelet en chevenv que Toa ;
» au poignet : cet agrément s'appt^le un êeniimene»
• rencontrant une dame qui en était munie, lai ptii la
» main , en disant : Je ne sai^ais p^s que voua fortitM la
» sentiment à ce poing là- (ce point là. ) •
Le geure du bon mot, le solécisme de/e me âm^ms pm
que vous portiez^ nous onl fait d'al>oid penser que le mos-
siHur Chizel en question, pourrait bien être le moMiar
de Cli«iz« t (Aii^an) de no» jours. Cette édition du AfrrrsMB,
a paru en l'-'iu IX , ép> que à laquelle M. Gi.isM avait dql
chanté cinq à siz potentats et une demi-douaaiae da da»
eeinvirs, etc. ; en>uite ce mot poinç ^ pour lequel PaaleaT
du bon mot parai^^ait avoir déjà une certaine prMîlar»
tion . . . . . tout enfin concourt âi prouver que M Ck«rt
(Al'san dr) e*t bien celui dont il est fait menlioa daaa
le liiévriana,
— Re-'^uroup d'enfins de la cîa<se oui Hère de aaba
ville, 50iit en ce moment atteints de la petite vérole; aa
compte déjà des victimes, cl l'on craiut qu'elles ne •# aaU
ti pli en t.
Maigre' lei avantages précieux et iocont?slab'«*s que mmm
procure la v.iccîne , quelques perron n**» pertinent à la
regarder roinine une inoculation dangereuse. Ce préjage
est d'autant pins funeste que rien ne peut Tentreteair, et
que rexpénence a prouve que les bienfaits dr la varciaa
n'étaient pofht une chimère. Espérons q'ie la ptéfeatiaa
cédera enfin à des faits positifs , et que les aaresM Msraa
éclairés sur l'intérlt de leurs enfans , chcffOMmil à la»
préserver du fléau qui les menaça.
ovm^tc^ d
^1j
^
PORT DE ROOEN.
CBARGEHENS ET RÉCLAMATIONS.
^C^Cbargem. du chasse-marée la Pbale-
Blanche , cap. Douaria , yen. de Bor-
deaux.
'^Couctiers, MM. Bordelle et fils.
• Réclamateurs , MM.
I I&t vin. — Lédier.
a fûts dito. — Hersent.
I dito dito. — Victor-Elie Lefebyre.
ao2 dito dito. — Viret-Lehaître.
I dito dilo. — Martin , courtier de ma-
rine.
4 dilo dito. — Duchesne et Bënard.
8 dilo dito.— Delaquerrière.
12 tierçons vinaigre.— J. Ch. Lebreton.
I d'ilo dito,— A ordre.
% dito dito.— A ordre.
^^Chargem. du sloop le Jeune-Frédérîc,
cap. Marie, ven. d'Isigny.
Courtiers , MM. Bordelle et fils.
Réclamateurs , MM.
125 pots beurre. — 8 pots dito. — 7 fré-
quins dito.—- 12 stëres bois à feu —
2 tonneaux. — 1 barriq. cidre. —
I greuier verre concave. — ..i panier
jambons. — i f requin lard. — Le
capitaine.
^i5 bûches bois Campéche , ven. du
Havre.— Va nier.
^f^^HARGFM. du sloop la Jeune-Rose .
cap. Garon , ven. du Havre.
Courtiers, MM. Bordelle et fils.
Réclamatenrê y MM.
^5^7 planches sap. — 2 poutres dito.— »
Hersent
i.^ooo pavés. — Fillâtre.
^C^Charc. du sloop le Përe-de-Faniille,
c. Julienne , v. de Honfleur , ch. de sel
de soude, snvon , alun et bois Sainte-
Marthe. — Pour divers.
Courtier , M. J. Pellccat.
^f^CnARGEM du sloôp le Përe-dr-Fiï-
inille, cap, Jullieiîn<», venu du Havre,
entre le 12 avril iSaS. — Courtier iu-
lerprèlc, M. J Pil:icat.
Héclamaleurs ^ MM.
820 bûches bois de Sainte-Marthe. — P.
More! et coiup*.
Marchandises pro\enant du navire fran-
çais la Viliede-douen , cap. Pacquet ^
venu' de Marseille.
g2 caisses savon. — Ch. Durand,
^ dito dito. — Malfiiatre et , fils.
i5 fûts alun.— Asselin-Lebrnment.
55 barriques sel de soude. —7 (Ûts po-
laise. <^ 95 caisses savon. — A ordre.
^^L» galîotte Vrow-Ânna , c. J. Nayel ,
ven.de Hambourg, ch. de diverses
marchandises.-^Pour divers.
Courtier, M. J. Pellecat.
(gCo* Crabgem. du sloop l'Âugustè 1 cap
Bambiue, venu du Havre, entré le 1 1
avril 1823. — Courtier interprète M.
J. Pellecat.
Réclamateurs^ MM.
58o saumons plomb. — Ch. Durand.
1167 planches de sap, — Lannes.
4 mâts de sap. — Malleux fils.
12 barriques de sucre. — Grevel et c*.
22 baHes de coton. -^ Â ordre.
479 bûches boisde S tc-Marthe. — A ordre
^C^ Chargem. de la goëtette américaine
Hiram , cap. Gibbs , venu de Malaga,
• entrée le li avril 1823. — Courtier
interprète M, J. Pellecat. *
Réclamateurs^ MM.
90 fûts d*huile d*olive« — 444 sacs suma.
— I balle saffranum. *- 198 fûts
vin. — 3 caisses raisins secs. — 16
denii-caisses dito, — B. Cabanon
et fils.
ifl^^CHARGEM. de lagribanne la Bérénice,
cap, Gajon , venu du Havre, entré le
i3 avril 1823. — Courtier interprète
M. J. PlîI.LECAT.
Réclamateurs , MM,
47 boucauts tabac en feuilles. — 34o
cuirs salés. — 32 fûts graisse d
poisson, — Crevel et conip*. ^
a6o planches de sap. — Hersent,
ifl^CHARGEM. de la galiotte néerlandaise
Vrouw-Anna , cap. H. J. N/<geI , v.
d'Hambourg, entré le i3 avril i823
Courtier interprèl« M. J. Pellicat.
Réclimnteurs^ MM.
I caisse cont«*nant livres et effets. —
Chevallet et comp*.
1 1 balles de plumes. — Matheus et fils,
2642 lingots cuivre. — 1602 plaques de
zing. — Boscher.
3p balles bourre de laine. — i balle de
laine. — B. Cabanon et fils.
3 caisses ananas. — 2 caisses mitraille
de cuivre. — 1 ballot viande fu-
mée, — Wels et comp*.
3i cruches mercure. — 5 caisses id. i fût
id. — Tinel-Ancelot.
2 -fûts couleur bleue. — Hoesch.
2006 pièces de «ing. — A ordre.
6 ballots fanons de baleine. — id.
ig:;^CHARG. du sloop la Bérénice , cap.
Goyoui ven. du Havre , ch. de tabac,
huue , cuirs salés | etc*— Crevel et
compu
Courtier , J. PeHccat,
—Le sloop le Saiht-Piei^fe , Cap. Mon—
lin , ven. de Honfleur , ch, de cidre.
— Le capitaine. •
—Le sioop rEioile-du-Nord , cap. Haa
let, ven. de ConteviMe, ch. de bois.— •
Pour M, Marie.
—Le sloop les Deux- Amis, cap. Moq-
nier, ven. du Havre; ch.de plancbes,
pavés, etc.— Pour divers,
— Le sloop TAngélique-etpPierre , cap.
Mayet , vén. du Havre , ch, de diverses
luarchaudises. — Pour divers.
— Le sloop l'Exemple , cbp, Noyon ,
ven, de Dunkerque , ch. de tharbon*—
Pour divers.
Courtier de ces cinq fia vif es. M, Lûoei
Mouvement du 14 tfu i6,
NAViaES ENTRÉS.
Le sloop l'Eioile-du-Nord, de i3 toQ«
cap Houley, ven, de ConteviUe , ch. d'
jantes , planches.
Le sloop le Saint-Pierre, de 18 tonn.,
c. Moulin , v. d'Honfleur, ch. de cidre,
La gribane la Flore-Victoire, de 56 ton.,
Q. Bourdon, v« du Havre, ch, ce plan-
ches , pavés.
Le sioop la Pélagie , de 19 toon, , cap.
l'ossel , V. du Havre , ch^ de planches et
pavés.
La goélette la Bonne-Aimée, de 77 ton,,
c. Caban, v. de Fécamp , ch. de planches.
Lé sloop 1 Exemple, de 28 tonn. , cap,
Cronier, v. de Dunkerque ^ ch, de charbott
de terre.
Le sloop l'Augustine-Pierre , cap. Ma-'
yet , de 28 ton., ven, du Havre , ch, iè
planches et pavés.
lia bisqniue la Madelaine-Constancev
cap. Lefebvre, de 28 ton., ven, d'Alouet^
ch. d'haitres.
Le dogre l'Adèle , cap. Piavard , de 7S
ton., ven. de Rochcfort, ch. de yiùy
eau-de-vie.
l^e sloop I* Aimable-Prudence , c, Bisson,
de 48 ton. y V. du Havre , ch. deplanchest
poutres.
Le sloop le Gtarles-Ferdinand , capît.
Landcin , de 59 ton., ven. de Contevilley
ch. de cidre, bois à briller.
NAVIRES EXPÉDI ÉS.
Le sloop la Victorîne, c,. Postel, ven«
du Havre . lëge.
l>e brick le Désiré, c. Robert, vea,
de Bordeaux, ch. de plâtre.
Le brick TAmable , cap, Roy y ven.
de Bordeaux , ch, de plâtre.
Le. sloop le Succès , c. DelpicrrCi v<
de- Dttukerque» ch. de plâtre.'
La dogre le &mi-Aiidr4| c. Petit» v.
de Gaeo , ch. d'engrais.
Le tloop Louis et Fana/, c. Gonnier,
?eD. de Caen , ch. d'engrait.
La Rosalie , cap. Persil , t. du lUvre»
lège.
L'Eugénie, cap. Gondoîn , Teo. de
Caeoi cil. de plilre et bois d'Iude.
PORT DU HAVRE.
Entrés le i^ s
Ijt iloop la Cécile , cap. Daufresne ,
ven. de Houen , sur lest.
Le sloop le Datave , cap* Benoist , yen
de Roueu , sur lest.
Le sloop la Belle-Rose » cap. Lucas,
yen. de Rouen , sur lest.
Sont sortis le i4 :
Le lirick, le Télégraphe , cap. Crevé-
cœur , ail. à Dunkercjue , ch. de café.
1^ trois -mâts norwégien Bergelha ,
cap. WillaiuM>n , ail. à Bordeaux , sur
lest.
Le brick l'Unité , cap. Gilles , ail à
Dieppe , ch. de café , sucre.
1^ dogre le Vi*Î0( ifkre , cap. Néel ,
ail. à Morlaii , ch. cic tabac.
Note des Ventes rccueilUes à la Bourse
du 12 a\'riL
6 balles cotou Louisiane, à i f. 45 c. acq.
i5 dito dito Géorgie, à l f. i5c. dilo,
ao sacs café Rio , k i f. 35 c. en eolrrp.
8 dilo dito Havane, à i f. /|5 c. dito.
k
fiente publique de COTOS , pour ren-
due tion de dioiis , au Havre.
Mercredi prochain 19 courant, à 11
heures du matin , M>i. Ijoun^fltl, Do:>-
gérard i*t comp. feroul vrinK '> piil)ii\j«i*'-
ment, par l'enlroniise de MM.M«ir|}l«>y
Carion, courtiers, pour coiu|>tc d»* qm
il appartiendra, et cfi préirucc de M. h*
rece\eur de^ douanes et de M» le couàul
des Etats-Unis,
5î> hailes colon Mol>ile , plus ou moins
avariées, pro\eiiant du iiaviie américain
Asm, cap. Miiiu«;h, venu de Mohilc. La
vente aura Ismi sous une tente, sur le
cjuai de la Uarie , en face de la maison
^éuéchal.
Vente puhliijuf (Lf QUXQl'iyj et
/7.V, tiu Hovrc,
Siimedi prodnin 19 courant , il sera
vriidij |ii)l>'ii{'iriit« lit , pour compte de
3111 il .i;ip::i i)f lidrri , dans les magasins
e M. I!'i .iril-l.f'rii isis , rue Dauphinc,
n* 7 j . mMhOii Tiitrl , par le ministère
dt* M. \ Nf.'l , roiirtier ,
i) mis. tiiMiiqciiia rnuge.
vo iliio \.n (le <lhninp. , grand mouss.
bo b3n. \in de Kou»»illon«
(4)
Vente publique de Soufre , ou Baure.
Le mardi aa courant, M. M*F« Che*
vremont fera vendre publiquement, par
le ministère de MM. Verjoa et Moaieri
courtiers , environ
ic)5,ooo kilog. soufre brut^ de Sicile.
172,000 dito dito dito de Toscane.
Cette vente se f«*ra lieu et heure de la
bourse , par lots de 35,ooo kilog.
Les autres conditions seront expliquées
lors d'icelle.
Vente publique de COTON Saint^Do^
mingue , au Hayre.
MM. Balguerie el comp. feront vendre
publiquement, sous la tente du navire
i^iurn , venu de Saint-Domingue, au sud
du b;ts&in d*1ngouville,
95 balles et ballots Colon Saint-
Domingue.
Le jour de la vente sera indiqué ulté-
rieurement. Les vendeurs se réservent la
f.Kulté de veudrede gré-à-gré avant la
POKT DE QîJlLLEBEUF.
Sont airi¥ês ..t* Vilîequier et descendus
le i3.
La M.irie-nolindiue, cap. Javouret ,
ail. à Ifrest.
La liabot-Caiheriiie, cap, Letouaire ,
;ili. à Brest.
La J(i»tiiie , c. Croii, ail. à Caen.
Le »i«>0|) aijg. SLaiVcrton , c. Bawden,
ali. à l'euzance.
Sont parmontt^Sy à la marte:
La Sophie, c. I.etellier, v. de Marseille
t.a Pi lagie, c. Dupont, v. du Havre.
Le brick aiig. Pienly, cap. Buttall.
L^ cûliotie iiorw. Eliza, cap. l.eyre.
La Jeune-Euiéiie, c. DuLautt, v. de...
La BionJe, c. Aiizoïilt, v. du Havre.
l,a Jeunc-Elise, c. Murand, v. idem.
La Constance 4 Jyppolite,c.Dcsmazures,
ven. idem*
PORT DE KANTES.
Le 6, est entré en rivière :
Ia* navire le .lean-> Baptiste , c. Chias*
son, ven. de Garenne,
FAILLITES.
Ca^n , /<• 1 5 aiT/V. — Franroii Greslé , m«r-
rliaiid fabricAOt, duniicilic à Vire, décUré en
faillite on\ertc, et de»« i*i de 1 admiuislratioD de
ht% bien*. — M. Marie, juge-cuwiuiAftaire. —
M. An(i;u»te Leliêrre , a(;r*nt.
Réunion dt*a cn-aucicr) lizé«« an mardi aa con*
rant , en la «aile d'audience do tribunal da Vire.
AVIS.
MM. les rrêjnciert de Pierre Cbatel-Lcmièr* ,
rnjrtbiind rjhricani de drjpa, en fjiUiie, domi»
cillé en |j *illc de Vire, rue aux Tnnlnrirr» , lont
a^rr^iA Je le préj^nter par cox-inrine» ou par
fi-mléft de pou^oira , dans le dcUi de quiraute
JoBn , à partir d^ai^oordlial • éenmt H.
GcorgM Jak«UEobert,Mareliand, ~
la villa de Vire , ayndte proviaolre 6m ladite
de lai dédarer à qoet Utre ei poor qoalU
Ui font créanciare.
If entes. — Par JagtflMBt da tiA«aaI da MHi
▼Ule , le sleor Gauihier , lurcliaBd ta**" —
Jof*-commiMairc , M. Paria.
Le aieor P. Recheos, aierchand de i
Jage-cooiaiiaaeîre» M. LeTesqae Uofoini
Le aiear Quclia, coBOierçaDt,— Jafa-€0«ads«
aaire , M. Bigaon.
/?OMen. — Par jagemenl da a avril ittS , la
tribooal de commerce a déclaré le aiear Plana*
Nicolea Mortreoil , boolaoger i OémcI« 9m dtal ée
faillile. — Jage-committaire , M. LafiHiloUa. ^
Agent, M. Ducloa, commerçant • Ao«aB« taa
Sainl-Denia.
L*a>acoiblée dea créanciert aore liea la MaffA
la aviil , dans une dea aallct do tribusel da eemi^
merce , à noe on deux beurea de l'aprèe-niidL
AVIS DIVERS.
N^. I II. — Lee bériiirra de
BireiKAT, décédé Haitaier prce le tribanal
de Rouen t on il demeurait , ae diapoacal a
mer le rentionnement qo*il a Ibanu 4 la
d*amorli«aeiiient.
Il* font publier cet a via |KNir la
dernière fuit , aelon le voea d*nne 01
royale , eod^ te du 33 août iSai.
Poor Ica kérilirra
Ou TACT.
BOl'HM!; DK P\KKS, ITilILB.
Effets Publîcé.
CINQ POCB rE%T r0M«»OLlDf$,
J<iui*Murr lUi SI Sept. i,9mt.
84f loc 35c loc 3JC S5c 4<>c 70c 60 iff 7«a
Goc G5c Ooc /ioc 40c 4\^z 4^e t4 f «jâc Sic
iSc 5oc 53c Soc
HECOVVAIVS. OF IIOUin4TIO%
Jiniiaanrr du a« V^iC it»
Ech. do aa M^r» iHi 1 , tin. g • kjf^ 5oc
I8a5, 9 4W
Idem NoMfViTiTra, i8a5. 99^
A.N.<VU1TÉS DE I OOO FB,, à 4 P-' V»
A%ec Iota et primes.
^Joai»*aiicfl de Di-ccmbre %%••.
ACTIONS nP. LA BAKQ. PP. raA^CC9
Jouiuaocff d«* JiuTMr ital.
i53ol
THÉÂTRE DES ARTS.
(On commencera à 6 heure§,)
LES PÊCHEURS ,
bp^ni en i acre , d« La^lle ce Goitca^
LE FESTIN DR PIERRE .
ou i*.\Tn£a FovDaorC ,
Comédie en 5 actca , de Molière*
LA LOGB DU PORTIER.
Vaudeville en i acte, da M. Scffiba «ft M***
Jfux Comiques de Geiscalet.
LA FILLE MAL G.AEDÉB,
BaUec-Paatoaiiine ea • aciea»
WOW >. LMi K13:ERIE C0M3j|JlCIAI.Ji (en caractèkes et e.^ tau le- pouce) DE C. BLOQCEL» ElCSf. U)» M* 34*
MERCREDI.
1 «•
I rt
K*. i33 — »•"• Année.
LA NAGËLLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Cette t>'eaUle parait toiU les jours. S'ailresser, ponr rAbonnemeoT et la Rédaction , aa Bureaa de fa Nacelle \ Pbroe des Gamoa , n<*. 48, à Roaen.
On t^aboane A Paris, che« BacBsor-TatTA^s , rue de Kichelieii , n®. 7t. ^- Au Hàv^e , chez Cbap£Llk , rue de Paris. — El che» tous les Libraires et
DtràcUwt^ des Poiiles du Départemeut. — lie prlxr<fc l'Abouueatent est de i5 fr. chaque trMaea4re , pour Rouen, et x6 fr. 5o c. pat>la p^stf.
LE BON Te».
. Le hon ton est iboîus qu'une fpveur du hasard et plus
|it*«iii droit acquis. Pour être l^giUtiicuiciH du bon ioi\ ,
iMiwii avoir uue haute naissance., être apathique et réservé,
|i9tvUreUe<neut froid et habituellement sileucieuK ; que beau'*'
coap p^rJcat de vous , que peu vous co ri naissent,^ que nul
lie vous intér^iisc ; être , eu un mot, ce qu'est M. *** ,
rt ce qu'on suppose. Je grand Lama i uri être absorbé
^n lai-ujéuie, et purpétuelleineni eu conte inplatipa de vaut
m propre diviuité.
On se rappel ie f a 'peut-étre que , dans notre miméro d-u
sa tnats'f nous avons parlé, à rarticle macédoine ^ d'ttn g«*ii-
tilhouiuie qu*uue circonslaoce avait fprcé de trinquer dans
un cabaret avec des marchands de peaux de lapii^. La publi-
site de, ce fait a provoqué de la part de la personne iutéres-
lée» (iinc réclama lion qu'il est de notre impartialité de faire
OOWiaitre ; et nous nous plairons même à a|ouier que les in-
foi'Piatîoas que nous avons prises postérieurement sur les
iétfkih^ de ceK;^ aventure, tout en nou^s décelant quelques
pieiitei inexactitudes daos la narration que nous eu avons fjite ,
iioasotit c;onduils à recueillir sur lU, de T...., des renseigne-
0teipê ùiis pour lui- coMcilier l'estime de tous les gens de
bien , quelque opiniou qu'ils professent. Le grand âge de cet
f^fliuer supcri^'ur , s'^s travaux littéraires et ses jougs services,
Aôus imposent Je devoir d'insérer, au moins en partie, |a
lettre qu'il nous a ftit l'honneur de nous adresser, Qn nous
jpârdoDnera bien voloijtiers , s^us doule , une sorte de di-
frêisîonqui tend à rectifier un fait d'ailleurs sansconséquence
|iôor celui qui en est l'objet comme pour ceux qui Tout
apporté.
« A Messieurs les rédacteurs de. la Nacelle :
St.-Martio'da^Manoir, près Montivulers, lundi , 7 avril i823.
» Permettez , Messieurs , qu'un modeste anonyme reçoive
» pour moi , et par votre journal , les remerciemens et la
■m ripatise franche que m'impose une courtoisie chevale-
.» J'escfue et française. Et quel homme d'esprit et de goût
• se serait pas reconnaissant du cadeau Ubéial qu*il v>^nt
» de u^e faire , en ui'adressant , par la poste , le numéro de
• votre journal , du 32 mars , qui reu ferme J'mgéuieux «r-
^ licle qu'atlribn<Hit à ce même anonyme plusieurs abon-
• nés, plus admirateurs de sou titre de ;i;ace</o/>i^-que du
a mjéi et de sa teaeur. » ^
Après avoir éouraére plusieurs considérations ^dans les-
quellfi notre éloignement poui* les matières pelitiquef
ne Doui permettent pes deiitrer, l'auteur de ta lettre,
ajoute : '
« Toutes CC9 considérations, messies rs , me font espérer'
»» que vous prendrez en bonne part l'espèce ^erratum ou
» d'éclaircissement propre à démêler le fond de vérité jus-
M qu*à présent méconnaissable , dans les curieuses broderies
» dont votre inventif correspondant a couvert une anecdote
» fort Nfrimple, un f«it presque insignifiant :
*> 1". La scène qui n*a rien d'extraordinaire, et dont les
» trois quarts d'heure de durée qu'on lui prêle se ré-
» duisent à <:ina ou six niiuutes , s'est passée, non pas fa
*> levlenant du Havre, m.ai^ eu j allant; non pas cfans un
» village , mais dans une ville ; non pas dans un pabiiret
» borgue , mais dans uue mît sou bourgeoise; non pas ches
»> un marchand de p<*.uix de lapin, mais chez un marcliand
» S'élofrt*s et de lingerie.
» 2°. Ce brave homme a cOn bat tu dans l'armée de ligne,
» comme un de ses frères habitans du même lieu. Il est^>eAf
M suite devenu capitaine de grenadiers, dans une léjgion dont
» jeti^s colonel, et dont nos localités maritimes -rendaient
n le service fort actif. Ce n'est pas vous, sans doute, Mes^
»> sietrs,quime ferez un repiioche d'avoir conservé, aprèi
» le licenciement de ce corps , d'à voir conservé de fraternels
» rapports avec mes compagnons d armes, comme )e l'avais
» déjà fait avec mes co-habitans de commune, depuis l'ab^^
n lition de mes prérogatives,
M» 3**. Mais , venons au fait : La dernière fois que , par une
M ancienne habitude de tolérance chrétienne et civile, sans
» dispute ni duplicité , rex.-co1ouel catholique passa chez
M l'ex -capitaine protestant qui , non-prévenu de la visite , #e
n trouvait absent, je saluai sa demoiselle, et la rassurai sûr
»» de faux bruits répandus par des alarmistes trompeurs ou
n trompés. Un marchand âç Gaudebeç , préseul à celte
» conversation , remarqua, sous ma douillette, les croix ou
M rubans attachés à la boutonnière de mon habit ; et , batisfait
» de la manière dont je plaidais en peu de mois l'indivisible
»» cause des rois et des peuples, ainsi que les moyens qui me
» paraissaient les plus efficaces pour maintenir ou 1 établir
» l'harmonie sociale entre tous 1rs eufansde la mênic f..inilfe,
>» il se transporta d'enthousiasme, me déclara son tiom'et
n son état , se jeta subitement à mon cou , et me serra
n affectueusement dans ses bras. Mon cœur, devait-il, pnh'*
» vait-il repousser hn tel élan du sien ? Aux excitées rtsprc-
H. tueuses et cordiales dans lesquelles il se coufondait , je
y<
• répondis, nrec une |>olît«ftM et une bonliooiie qui ne me |
P permirent pi de me retirer.
• Le bon laudebecquais me Mipplia li initanimenl d*ac-
» cepter un verre de liqueur, que je ne pu« me défendre
» l^ng-tems «le me rendre k tes preMAOlrs invitations. Ce
• fut alors que nous trinquilmes k la santé de notre mo-
» narque. Imuiédiatement apiîpi ce toa<l fiançais , il re->
» joignit sa \oitiire et moi la mienne , oii m'attendait M"*
» de T , qui est bien loin de ressembler ii une Lady
» Alton, et par conséquent à la peinture mipblieqne le cor-
» respondant s'est plu à faire de son caractère.
• liais c'eut assea de digressions. Je termine en remer-
» ciant mon biographe, ou plutôt mon antagoniste, d*a-
» voir rendu justice k met soins pour dissiper des malen-
» tendus, et calmer de fausses terreurs.
» Agrées, Messieurs, les seotimens avec lesq«iels je suis
» Votre très-humble serviteur ,
Le colonel vicomte db T -R. • • « « «g. »
ARTS MÉCANIQUES.
Les pnpttres destinés k soutenir la musique dans les
grandes réunions , sont des meubles asscs embarrassans ^ et qui 1
lie sont point d'un tran.«|>ort couimode. Pour obvier k cet in-
convénient, M. Dénojer, graveur habile, a imaginé de
éonstruire des pupitres très->legersret dont toutes les parties,
quoique fort solides, se séparent et peuvent entrer dans un
étui de violon ordinaire. Ce petit meuble qui a reçu l'appro-
bation de la société d'encouragement , n est viullemeiit gê-
nant X le prix en est modique (de 20 à i5 francs) et tout
musicien p'ut jitsement, et sans aucun embarras, porter
avec soi son pupîire. On en trouve chet Buvon , quai de la
Cité , rue des Lrsius , n* 3 , à Paris.
BIâCÉDOINE.
«-•Samedi dernier, un jeune Komme de vingt-deux ans ,
tt^ en Danemarck, et travaillant dans une*Biaiion de com-
merce du Havre ^ »'e5t suicidé.
On attribue c< t acte de désespoir k une perte faîte au jeu ,
et par suite , k celle de la place que ce jeune homme occupait,
—» Avant-hier lundi, vers la fin du jour, dans on ca-
baret de la cominirae de Bonserours , une femme ajant
foustrait furtivement une couverture de laine , qui enve-
loppait on jeune enfant endormi près de sa mère, se sau-
vait k toutes jambes , en descendant un sentier très-rapiJe,
qui aboutit an val d^Ëauplet , lorsqu'elle fut poursuivie par
-un grand nombre d'individus que les ciii au %^oUur ! firent
sortir de tontes les maisons voisines. Une malheureuse femme,
qui se trouva pnr hasard entraînée dans la foule , fut ren-
versée, foulée au I pieds et eut la )ambe fracturée k trois
endroits diiïérens. On s'empressa de la relever, et elle fot
de suite transportée i rH6(el-Dien, La voleuse , qu'on par-
vint néanmoins k arrêter, fut à l'instant mise à la disposi-
tion de M le maire de Bonsecours , qui la fit conduire en
prison , à Rouen.
-^ La tragédie noovelle du Comte Julien , vient d*éLre
jouée au %Se(onJ Théâtre Français. Les spectateurs , pour ju-
ger législativementcet ouvrage, s'étaient divisés en c6té droit
et en c6té g.iuche, La pièce a été sifflée et applaudie , et n'a
Ms été entendue. Cependant des gens de goût ont cru r
remarquer un style correct, des m9T% barroonienz et de
nobles penMir<. Une scène très* roman tique j fait, dit-on,
4>eauconp d'eiïrt- Le nom de l'auteur a été deniandé par une
Jiitie, on plutôt un parti de la salle, et couvert parle
mit que fi«i^aient les opposans. On ii'e>t donc pas plus
avancé que i*il n'avait pas été dit. Un nom cependant fait
beaucoup pour la réputation d'un ouvrage, parce qu'à ce
fioin se raltai lient toujours toutes les préventions de l'tsprit
de parti st la passion dn jugement politique.
— BonnélT , qoe nom possédions dans b Iravpt AMliriF
de l'jnnée deinière, est engagé k Marseilf*, po«r {OMTi
Datas la tragédie , \es/ort$ jeunes^pr^mimrë»
Dans la comédie, \^s jeunes* premit rs ^
Dans l'opéra , les Philippe et les CavMidbvitf
Dans le vaudeville, les jeunes^premier$.
On loit que cet acteur, grâce au sèlc qa'il a IMIM
montré, subdivise son talent en autant d'emplo» f «Til j •
de genres de pièces.
— Nous sommet indirectement informés «pi'ssi kamUc
assassinat vient d'être commb en la commune d« ZolkifflM»
canton d'AudrujrcL, arrondissenient de «Saint-OoMT» MT II
personne d'un sieur Ducler^ marchand de lia, Om dit
comme coupables de ce forfait , deux ouvriers (d«os Atm)
qui travaillaient ches la victime mime , et voici eommmlk
ou explique les principales circonstances relatives fc et cfMl l
\^ lundi de Pâques, vers le soir, Duclej reotraal chn kdt
sa femme l'engagea d'aller, ainsi qu'il le lui «vMt pfftWt
dans le bois de la Montoire , pour loi cbercher wmm pHlkt
an fil ; ses deux ouvriers , dont nous ignoroM Icf MHS»
s'olîrireut officieusement de l'y accompagner; Trnm Ab
prit un fusil, sous prétexte de s'amnser k tirer Mrdv
oiseaux; mais, arrivés dans le bois, il ajusta ^
maître , et lui lâcha le coup de fusil dans les rs
ils se jetèrent tous deux sur lui, et, à l'aide d'«A
ils lui coupèrent entièrement la trachée-artère 9 fmm m
l'abandonnèrent sur le terrain. I^e aialheorevs Dadej m
mourut cependant pas II l'instant 1 la provideBca diviaa fci
donna assez de force pour se traîner de l'endroit oh il m9Êk
été assassiné jusqu'à une maison non loin da bois; h
s'avançait , il frappe k la porte, on ouvre , quel
On voit un homme tout en<anglanlé, le coq
rement coupé, et ne pouvant articuler ua mol» Vafcaai eo '.
ne le reconuait pas; mais, étant entré, qoelqacf HMlaftaf*
peut les personnes de la maison ; on s'écrie i iTeei DêêcI^I^' *
(>t infortuné, qui venait de perdre l'usage de b aafabt ,
et dès- lors peu habitué k s'exprimer par signes, U €Êm^
prendre néanmoins que les auteurs de sa posilioA dlaâaollv
frères N ^ie» ouvriers ; ils furent dénoncés à la f
Îui descendit sar les lieux et qui les arrêta iaoa i
^ucley mourut deux ou trois jours après*
( Fettf7/e de /Hiafcrfo. )
Le Courrier des Spectacles qui , depuis qael^Oea il
avait cessé de paraître , continue k être pablia aoasia
titre, et par len marnes rédacteurs. Cest à tort qoo
personnes se îont plues a répandre qu'il avait adopld
veau nom de Courrier des Théai'Ot. Il n'a ckaagi ai
dénomination , ni d'esprit i ses articles en frroot Mt
manière à confondre tous les donles k ^9 lojci. Osi /éIh
toujours k Paris, rue Fejdeau, n*. 3o ; tl cfaca %tm
libraires des départemens.
— On pail it dans un salon d'un académicîoir qoi af
encore rien écrit. Quelqu'un disait à aa losange
se passait pas de jour sans qu'il ne fil mriqai
œuvres. // parait , répondit nn de« témoin* de oella
sation , guUl est plus Jacile de faire de honmm
que d'en faire imprimer même de mmu¥aiêe$m
— M. A. l^lartainville prévient les personnes qni
lui adiesser des lettres relstiies à la rédactiois da la ^
tidienncj d'é\iter la iMeprise que la suKrr^ioo ^mmiÊêi
lettres , vient de causer. Au lieu de mettre i • A U Âm^
tainnlle^ au bureau de la Quotidienne •^ on s*était
d'écrire i • A M. âfnrtainw'lle^ B*^. de Im QnoUdbm
Trompé par cette abréviation , le Cscteur s'est ècna ai
de l'escatirr i ^ A M. A. Martainville , kmrremm à
Quotidienne! • Exclamation fort incoo venante ^ cM
A. Martainville pourra bien tuer As Qmoiidienme^ aa
bien tout honneur , sans en être k bourrcan.
— Les frères Francoai sont pissés hier par notsa
atec une pirtie de leurs équipais î i\^ pinJMiiant sa
riger ven U Bassc-Normaiidia»
fî*»
•-• Daiis U nnit in lunJS au rnardî , un indSvida de la
|>elJte rue SaiDt^Jean, rentrait clies lui, an peu ivre; à
la soite d'une ^erelle* qu'il eut avec sa femmes if p:tr-
vint k h précipiter d'un premier '^age peu élevé, dans la
me. Cette, malheureuse tomba sans se blesser sur un pas-
tant ,<(ut, heureusement, ne fut qu*é(ourdi de celte cbdle.
La patrouille « attirée par le bruit de cet événement, se mit
ta dnroir d'arrêter ce^ deux personnes.
•— Dernièrement un acteur qui jouait dans une tronpe
•mbolante k Levignan , département du Gard , remplissait
djamaTopéra de Félix ^ ou J^Enfant trouvé ^ le rôledn Père
ilorin ; lorsqu'il raconte l'événement qui lui fît adopter
^éUx f il doit dire : « Je trouvai une valise , plus loin ,
«ne dame noyée dans sa voiture « etc. » ; mais il se trompa,
aC rendit ainsi cette phrase : <« Je trouvai une voiture , plus
loia, une dame noyée dans sa valise. »
— ^n seigneur italien qui avait un fort beau- parc oh il en-
tretenait {rfusieurs cerfs , avait défendn il ses domestiqnes
d*en tuer. Un d'eui eut le malheur de contrevenir à cet
ordre, en tirant qnelqn'aulre pièce de gibier qu'il manqua,
il tua par mégarde un de ces cerfs qui était caché dans des
broussailles. Ce puvre garçon appréhendant la colère de son
mattre , s'enfuit à Gènes , oh s étant embarqué , il fut pris
paroles algériens: le seigneur italien instruit quelque temps
après «que son domestique est esclave à Alger, va trouver
.te cardinal Janson qui était pour lors à Ron^e^et le prie
instamment d'écrire au consul. français de racheter ce mal-
henrens, quelque somme que dût coûter la rançon. Le car-
dinal touché de cette générosité ne put s'empêcher de le
louer ; Il écrivit au consul qui racheta en effet l'esclave , et
le renvoya à Rome. Le gentilhomme vint remercier son
aoiinence , remboursa l'argent de la rançon , et quelque jours
aprè« fît assassiner ce pauvre domestique qu'il n'avait voulu
jraT<Nr que pour se venger de sa désobéissance.
(3)
iMM
SPECTACLES. — Théatbe des Arts.
Nous Mnmmes un peu en arrière avec le spectacle; maîa
ce n'est pas dans le» niom^ns ou l'année théâtrale se traîne
vers së fin, avec les débris d'une troupe, que le public doit
se montrer exigeant envers li*s acteurs et les journali^tea;
Pour ne pas renoncer cepend«'int h l'une de nos attributions ,
nous allons dire un mot des dernières repr-ésentations.
Avant-hier T'om^Jones j^ été joiié,. li dire d'experts , avec
une incohérence , une apathie heureusement rares, depuis
loiigtems ici. Des * rôles morcelés, peu -d'inteHigence de la
pièce, et encore moins de g'^ût dans l'exécutioas^TiniàrCe
qu'on a remarqué dans cette représentation.
La reprise d'u/i Jour à Paris avait attiré assex de monde.
Ce bel opéra , qui depuis long-tems semblait être exilé da
répertoire , a été revu avec beaucoup d'intérêU Kous enga»
geons la direction à ne pas le laisser retomber dans l'oubli
ou il avait langui tons les auspices de l'ancienne direction!
Les Pécheurs , qui intéressent fort peu , ont été donnéf
hier avec le Festin de Pierre^ qui n'intéresse pas du tout*
La deuxième représentation de la Loge du Portier -m.
produit le même effet que la première. Dana an vaudeviQe
même , il laut un plan^, une unité d'intérêt et d'actipn »
un sujet , et par-dessus tout cela il faut
« IiiTenter dei retaorts qnt puisteac ai*attaelicr. a
S'il ne fallait que; beaucoup d'esprit pour faire nn fioa
ouvrage, M. S ribe n'en ferait jamais de manveis ; snaîp
si l'esprit est inépuisable, U% sujets sont rares. ^. Scribe ,
au surplus « peut Cîiillir une fois. Il compte déjà dix &ts
plus de trionjphes que de défaites; tandis qo^un des pa-
triarches du vaudeville commence à compter dix fois plue
de chutes que de succès.
I lia I yw^BÊÊSSSS^^^S^SSSSaam
onmxc^ à ^^my^v^${xu.
ETAT
Des Navires entrés au Ravre^ pendant
le mois de mars iSaS, et provenant
du long^cours , du grand-^akotage
ef de r étranger.
Navires français.
Le a—la Rose-Julienne , c. Lechosel ,
▼en. de la Poinlre-à-Pilre , ch. de sucre
at café.
£e 3 — l'Indécis , cap. longrais, v.
d^ J^sey, cb. de sucre et café.
L'Auguste , cap. Galcius , ven. de Li-
irerpool, ch^ de café.
- l-ea Deux-Frères, cap. Sallain , ven.
de fa Ilavane, ch. de sucre et café.
£e 4 **' Ifi Cécile , cap. Langlois, v.
da Rio* Janeiro, ch. de cuirs.
Ije 5 — l'Hercule , cap. Jonsson , ven,
de Liverpool , ch. de coton.
Lo% — la Flore, cap. Morel , ven. de
la Havane , ch. c^e café.
Le 1 1 — - la Société , cap. Nouvel , v.
de la Martinique, ch. de sucre et café.
Le Saint-Louis, cap. Boivin , ven. Ma-
ragnan , ch. de colon. .
Le i5 — le Charles , cap. Doullé , y.
du Port-au-Prince, cb. de coton et café.
Le Casimir, cap. Lamoney ven. des
C>JCS; ch. de Q%W9
Le Faune , cap, Morin , yen. de la
Havane , cb. de café^
La Caroline, cap. Soupat , ven. de
LonJres, ch. de cotbn , etc.
L'Activité , capit. Guichoo , ven« de
Londres, ch. de coton, etc.
Le i8 — le Mentor , cap. Hallot , v,
de Buenos- Ayres , ch. de cuirs.
Lt Jeune - Emmanuel , cap. Bourge ,
ven. ce Roterdam , ch. de fromage.
La Dorade , capit. Duthau , yen. de
Cadix , sur lest.
Le 19 — la Sophie, cap, Dannel, v.
de Bourbon et MartLnique,ch«sucre,café.
I^ Henriette , cap. Fourré , yen. de
la Havane, çh. de café.
La ville- de-Rouen , cap. Paquet » v.
de Mar.eille , ch. de savon.
L'Isi», cap. Morel, ven. de Roterdam ,
ch. de fromaae.
Le 21 —l'Alfred , cap. Lebailjy , yen.
de Cadix , ch, de vin , etc.
Le 23 — l'Edouard , cap, Fonroaire ,
yen de Bourbon , ch. de sucre et caf^.
Le Rayonnais, cap. Lèche valier , ven,
de Rio-Janeiro , ch. de café.
Le 24 — la Henriette , cap.- Dejoly ,
yen. de Maurice et Bourbon , ch. da café.
Le Télégraphe y cap. Creyecœur, yen.
de Londres | ch. de sucre et café.
Navires américaùu.
Le I — Elizabcth , cap. Maoafield » v.
de la Nouvelle-Orléans , ch. de coton.
Le^ — Horizon , cap. . Clara ,veii« de
New-Yorck , ch. de coton.
Le 3 — Pollas, cap. Conter, ven- de
la Nouvelle-Orléans , ch. de coton.
Le ^ — Cad mus , cap. Richards , vca.
de la Nouvelle-Orléans , ch. de coton.
Le 5 — Warringtoo, cap. Harkins , t.
de la Nouvelle -Orléans , ch. de coton«
Le 6 — Dispath , cap. Hurgeas , vem
de Porto-Ricco , ch. de café.
Z^e 9 — Messenger , cap. Basset , xtn.
de Savacnah ^ ch. de coton.
Le ïi — Héroïne , cap. Leach , yen.
de la Hàvanne, ch. de sucre.
Le iç — Indo, cap. Spear , yen, de
Savannah , ch. de coton.
Forent , can. Perkins , ven. de Hew*
Vorck , ch. de coton et tabac.
Le §9 — Edward , cap, Howard , t«
de la Nouvelle-Orléans , ch. de coton.
Le 22 — Ëlizab^th , cap. Smith, vcD.
de ^ew-Yorck , ch. de coton,
; Hesper , cap. Hubbard , yen. de Sa«
yannaq , ch, de coton-
Le 24 — Marmion , cap. Hawkîtis^ y^
de New-Vorck , ch. de coton»
Le 3o — Sereoo i cap. lUrding » ren.
de New-YorcL , ch. de colon.
ToUl des bâtimeiift entré» : 5^ » <)ont
9& frcuçaif I i8 améncains , 5 augUis ,
a hollandais » 2 norwrgieus » i pruMÎen
#1 I rufse.
ToUl des bâlimens sortis : 58 dont 30
français , So américains | 6 anglais « a
hanov riens, a lubeckois , a portugais »
1 pruMÏen > 1 russe et 1 suédois.
nom'ELLEJ DE MER.
Sont arrivés à la Nquvelle-Orléans:
le^ew-Yorck-Paclct, cap.|lVlatliew, ven.
de Vordeaui, et l'Estafette , cap. f^sourd,
Yen. de Marseille.
La Cora^ cap» Legrand , est arrîré de
ftio- Janeiro à Buenos- Ayres, le 1*'. janv.
I^ Aceindér^ cap. llasMU «it arri^^e-
AuBaTreklaNouAelle-OrléanSyltl*'. ftfT.
Sqnt arm*és à Sahit^Thomaê ^ le 6
février^ le Saint«Moris, cap.Oowrait.
▼en. du Havre ; le 1 2 , Vria , c. Zu veike ,
<ven. de Bordeaux ; le i.{ , le Victor , cap.
Throude, yen. de Rouen.
La Paix « de Soulagiie , cap. fioyarJ ,
fdtVail parXir de Caye(uie pour iU>i U^aax ,
4mi février £xe.
PORT DE MARSEILLE.
Marseille , le ^ avril. — T-e bricV amé-
ricain Cvgnet , cap. Kennedy, veii. de
Safem (H tais-Unis d'Amérique }, cb. de
140 ballei colon, 4^ bouc, quercitron,
69 flts m , 6 cotift coctieni:te , goo quin-
taux bois de ^tcar^ga , i|rK> idnu 6«'iiiite-
Marlhe. 3oo idem bois 4^ Cauipéwhe , 9
bouc. café.
Les & et 6^ ^^ont $orti$^ le Qa>ire
danois Theiia, cap.\Sui^(*n Krog, ail. ^
la Havane ; le brick americMiu (^tUatina,
cap. S. l)a\is, ail. à i'uiiadelplii*-.
Plantes , le 10 avril. — 1j« Joaii-l>ap-
liste, cap. CUas^ou , vcu. de Ca^cime , cli.
de sucre, etc.
Bordeaux y le lO avril. — Le J*-^ or-
Edouacd, cap. Morcau, ven de âaïul-»
Pomiogu*.
Le 'ieftrgrapbe, cap. Daulay, veu. de
Lima., et rn deintrr lieu de Rio^Jaueiro,
•jeaul Sapnssogersâ bord.
PORT ih: la ROCHEILE.
Le 9, r^t so'li^ le bricL-goc.elte amc
xicaiii LitlreprÏM! , cap. ^a(ilau Browii ,
ali. à r<o>toa.
lOUT DK ROUEN.
Muuvvmt Ht du i5 au l6.
Le ilo^rc U tuiiii-^.Mi'ie , cap. Co!om-
b'^i , d«- '*o loiin. , \ itj. de Fecautp , ch.
d«* pf.iiH h"> de snpiii
Li- M'ip \v iHMi-riaiiçoi«, cap. Lan-
gr\Mi , fie* .<■; t '.ni , \i'n. de lecaiin»,
lie*» li
Lli. (K* ]ii.i!ii iie^ lie ^^|llIl.
\.v ^'•^*\\* rt.jruiiif . r»p. Paretilo ,
de «S luL.i. , \cti. lie Cruioy , ib. de
Sui^llri**
L I ' oon
tiilre fl U».*.
» !ô> .S.vui5-Î'iii«»!» , cap. ror>fl
^4;
Le sloop la Jeuoe-Armande » cap.
Moisv » de G9 loun. , ten. de Touques f
cb, de cidre et bois.
.NAVIRES Expéoids.
Le sloop rEotreprise, crp. Poîlevîa ,
ail. a Brest , clu de bois de cbéne.
Le brick Je Guillaume, cap. Gloria,
ail. ^ l^rest , cb. de bois de chêne.
l>e brick le \ol-au-Vcnt, cap. Ridorety
«àll. à BordcauK , cb. de plaire.
CnARCEMENS ET ALCLAKATIONS.
■gl^CuAkctst, du slocp le Sainl-Françoîs ,
cap. Loiigpviji , von. de Fécaiop.
Courtier, M. Fauqueux.
Reclantaieuré f MM,
aa6a feuillets de »aniti.—LabUye jeune.,
a 261 diio dilo. — ^l^bluje abié.
8t^5 plaucbes. de sapin. — Séraphioe
Bcsson.
^^I«e dogre la Bonne*Mëre , capit.
Colombel , veu. de Fécamp.
C'^urhor» M. Fauqueux.
aooq dilo.«-Séra|)hine fksson.
Un loi feuillets de Mipin. — Ménager.
^^ Cn ARCFM. du oloop la Flore-> icloirc,
cap. B'jurdon. — Courtiers, MM. Bor-
delle |>ère et fil«.
lO€>o<* pa\ésen1eriecuite, pourM.Dauge.
54 q3 planches jap.— *A ordre.
^^Chaicfm. du filoop TAiniable-Prii-
dcnce^can. Ui^son. — Courtier», MM.
Roidcltc pcre et lils.
I 185 InVhfS bois de campiche.
2a8o pUiJiohrS sapin.
G poutrelles.
I grenier pieds ^e b^ruf.
5;5» CiHEci M. du sloop Ta Péhigie , tap.
lloi.-sav'', y^n. du Havre. — Courtiei -
ifiterpVcle , M. J. Peliecal.
iSyS plaiichwi >;.piii , pour M. Lanoes.
20OO0 carreaux de li'i r«» cuile. A ordre.
i»ORT DU HAVRE.
Entré le i4 '
La galîolc la Zêlia,cap. Rousseau , ven
de Ilouen , sur leât. .
Sont sert if du i4 ou i5 :
Le dogre la George* te, cap. Salo, al!.
à Rouen, ch. de lihîic.
Le brick le N«'pluiie, cap. Valin,ali.
à 1.1 (luadeloiipo , lIi. de b.iliot.nge«.
Le brick rÂlbukerque , cap. Recourte,
ail. à IVirdeatix , «tir lest.
1^ brick le 'lilêi-niphe, cap. Palfray^
ail. à la (iiiatlelonpo , ch. de briqn#s.
l>»lrois-niâl» U Ileiirielle, cap. Orjoly,
ail. à la Maiiioiqiie, th. de ballotages.
^ Note drs J't-ntvs n^cuciîl'es à la Oourst
du 14 iivril.
17" h, colnii Gi'orgir, à I fr. , acq.
18 dilo dtto dito, à I f. I c. I ; 4. d^
.— MM. Mai 'in Kou-ècne et fi!i .«pj n n-
nent Theurci-e aiiivée de leur nuviie h-
Sl-MiTtin, lap. Vigan , à Kio-Jaiuiro,
''le q ^vrier. LVquipnge et les passagers
«U galéasse rAdU», M. ^.«m.,
est arriyée de Duakerjut à la Caad»-
loope, le 26 janvier, eu 4$ Jovra.
— Le 8 de ce mois , à 0 lieom ëm
aoir , s^eil perdu , k Tenlrée dn port it '
Dieppe, le nricà anglais DoIpUa , capft.
Farran , venant de Sunderlaad , ch. éê
charbon de terre et de mentes. Le wnliè '
a été brisé, la {cargaison perdue , ctn»
quipage a eu beaucoup de ptîneà dclÉM^
per au naufrage , la mer éUat u(h
grosse.
-^Sont entrés en rivière de Bordcanf
les navires le Jruae-Edouard, cap. Ii*-|
reau , ven. de Sl.-Domingue, et le Té»'
légrapbe , cap. Roux, ven. du
et en dernier lieu de Rio-Janeiro , aj«Bl.
Sa passagers k bord.
-^A^rs , le il avril. — L# navfre Ik
Courrier , cap. Co«on , ve». de Rio-Ja*
Bciro , a échoué hier en entrant daat ^
port. On s*euipre«$e dedéchar^r la 1
gaiifou , et ou espère qu*il y aura
de dommage aux marciiandisea.
AVIS DIVERS.
irii3.^A TêiMlr* UNE MAISON wim k
Rouan , rue det Mail lots , o* 1^'.
S*«drdEter, poar voir crite mâUoa , h la
dame V'. HlalUrus qai l'occnpc, 1
tr^iiter, k M. Lcpaioteor, roc Baa*
»• 55 "N
N^. 114. — La veotraM 5&Sa bofteiKta 4b
Tin , cnmwÊttmeém kM 1 S «vôl « aai icvA» ^
vendreiH 1% ciionni. KUc sera cnDMByor a
rh«ai« et p'«o# de l« Bouiic. Ue« crkièatiUaii«
de iutti«» Îm qiulikw^j fteruiit apfioffiM.
UOLttSE HE PAMS, D'nic.R.
FfTetJ Public t.
CWQ P'^L'B rr^T roWïiJDÊS,
D4f toc H4I 8,t 5c ë3f <j5: »uc gnc tkt a If
loc aoc a>c joc loc ^tic jftc S41 45c ^nç 4i«
^oc 5oc 45c 55c Soc 84f ^oc Soc 60e S5c ùfOm
hi:«:«.NN\iNS. i»F. muipatio^,
JutiiMaif-e du bi .<ir|hl. iSn
' El h. do 33 M^r» 1 8a 4 , lin. a > 99^ S«c €o«
T5c
i8a5, 9 4 9*^' 9^' 9^*
y^f 9Sff ^Sa
Idem NoHiv&TiTKs, 1814. 9jf ^oc 'S^S yif 9y«
ANM'IIIS UK loOO FB., à 4 p.' *r\
A^ec loli ri piliOM.
J>U'»*«':cc il^ iK'nnIiK* iV»»
lujol i038f 75c io3yf
ACTIONS l»E LA B4^Q. UF. VaA^Cr,
Jouiiiapir <lf JuTier iSb}.
l5^uf
^«'^«^.'^^^ ^^^>^^% %^^^ «^.^k^h<« *
•^^^mÊ/m^m^m
TUfATRE
DES ARTS.
OK SOS Màirmc,
y^n. d'HfuUcuri ch. deL.ialçm ^„ l,o„„e wiuu.
M
CKÎ<îPIN RIVAL
LuneJieeB un «clc, de LcMgt.
lA CLOISON! .
Comrdir ea ua ac:e . de M. BêHn.
IX
Opéra CD 3 acte*
SOLITAIKE.
dc.:*iM. FUurd cl CmÉkm
JfUX fo^iytlR DE Gkl^GALXT.
LE mvHLF l-.N PEN5lO:t.
Pdninmime rn l act«-s, a grand •!<
J.uL .> i.Vi MMUUE CÛMMLRCIAIJi (f-n caua-.iù ts ti en taille-poix») DE C. rj.'V*. EL, Rl*E St. LO, !!• 34*
JEUDI.
17 Atiix. i8a3*
N*. i34 — a"» Anitéb.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Grftt Fcaille paraît tôos les jnan. S'adresser, pour rAhoanemeat et U Eédactioii , «a Barean de la Pfacelle , Plaoe des Carmes , n^. 48, à Rooen.
Oa s*aboaae à Paris, chez Bbissot-ThiVJlES, rae de Richelieu , o^. 7s. — k\k Hàrre, chee CHAPKLLXf ree de Paris. — Et ch/n tous les Libraires et'
Ùiractears des Postes du Départemèiit. — Le prix de T Abonnement est de i5 fr. chaîne trimestre , ponr Rooen , et id fir. 5o c. parla postée
LE CENSEUR.
MOR ALITA.
Utt iiensenr disséquait les oeoTres d*an poète;.
Et d*nu ciseau chargeant ses doigts épais y
Voua élaguait les plus beaux traiu
V Pour conserver quelque sornette.
Mais tout en s'acquit tant de ses gsaves traTans,
Voilà qn*au beau milieu d'une page diserèie ,
Une fable k ses yeux se présente en ces mots :
« Lans un champ oà la nature
» faisait croître à l^venture
a Et la rose et le chardon ,
\ Passe un jour certain anou. ^
I» Eu voyant si belles choses ,
> Que fit maître Aliboron ?
» li foula tontes les roses
> Pour épargner le chardon, b
^« TOUS laisse à penser .si cet avis si sage
Plut au censeur , et si dans peu ,
Sur tout le reste de Touvrage y
Les ciseaux firent leur jen.
Edwo.
LE BONHEUR DES PAUVRES D'ESPRIT.
Les panVres d'esprit ytaiment aont
Heureux dans l'une et l'antre ne t '
Car , droit au paradis ils Tont,
Comme ils vont k Tacadémio.
^MS OD salon, on se plaignait il y a quelaue« joirs de
kl- rareté ^es iiiols imilatifs dans h, langue française ; no
individu, d'un abdotnen assez volumineux, prit de suite le
parti de noire langue contre ses désapprécîateurs. Trouvez-
uioi, disall^il , en un autre idiome. quelco«.iue, deg mots
plus imiUtifs que ceux-ci :
Croûte, pilté, excellence , laborieme ^ digestion ^ far*
deau, pesant y sciniillant, clair, mont , tonnerre , W/i ,
pétillant, elc.
Une jeane demoiselle , dont le regard exigeant annonçait
plus que de Tesprit , trouva que peu de termes lui pa-
raissaient en iulien même , plus doux et pl«s harmonieux
que ceux de riiari , ingn* ur , constance , cheveux , crépu ,
mystère, plaisir ^ amant ^ discrétion.
Un homme asses brnsqne , sale dans sa mise et qui «yait
le ton de Topulence , sans en avoir Textërieur , défendit
aussi , en très^ftiauvais jargon , sa langue maternelle. Il
trouvait gn iie peut pas plus expressif les mots de petite ,
semaine , usure , légitime , fuirs , pendre , débiteur , insol*
vable. Beaucoup de gravés personnages fureut de son avis.
Un jeune militaire soutenait , liii , que rien ne résonnait
mieux à &es oreilles que les mots lauriers et guerre. Son
vieux père lui disait t\\xe bonheur et tranquillité ^Ytlmnt
^beaucoup mieux encore.
Un homme, ou quelque chose de pis, et
9 Qu*â aa mine tri-ste
9 Ef oamêintïmlAouT, j* ai pris pour journaliste 9
optait fort pour qu'on trouvât très-doux , les ^termes consti^
tutionnel , suppression , quotidienne , jetons , dévouement ,
solde, censure y privilège.
Une veuve d'une complexion très-mns<hi1aîre , minandait
en fixant un petit humine v^tu de noir, certaines 'conson*
nances d'expressions qui, disait- elle, agissaient d'une min*
niëre électrique sur tous %t$ nerfs, ÉUé se refusa k répéter
ces consonùances magiques. La dame avait en main les
Couvres de Pamjr. '
£nfîn, un artiste chantant soutenait qne je mot le plus
doux était celui A^ applaudissement ^ et que l'on devrait
proscrire de la langue celui de sijfflet.
Un grand individu entra dans la discussion, en s'écriant
que le premier mot du français , pour l'harmonie et la pré«
cision , était celui de clôture : un autre loi répondit qut
quelque chose l'emportait encore sur l'énergie du mot clôture^
et que le verbe empoigner exprimait par sa consonnance
seule l'action la plus noble et fa plus décisive : chacun ea
convint , et c'est ainsi que se termina cette séance lexico-
graphique.
SUR LES ENSEIGNES.
* Deuxième, Troisième et Quatrième Articles,
J^avais préparé quelques détails sur les enseignes particn«-
liéres qui se sont succédées en France depuis Tépoquc des
croisades jusquà nos jours, pour être l'objet du deuxième
article.
Le troisième traitait des porte-enseignes, da^ port(»-«îglfs
et des porte-drapeaux, sur lesquels j'ayais rassemb]iî^di\erscf
anecdotes. \
Mail , comm^ m cei 4Ditîerês i^ nttachfnl d.^t Ttrlrra itii*' Il
irUntei qui, dans notre journal , no iiiniM|iirrai«iit pas de 1 i
iraitre inconvenantes , je me coikUmne m gaidrr le aik««. l I
Je dirai seulement 4)ifpfques mois sur \n 9ming%%e% de '
Mais . comme m ces -matières se nttachenl d.^s Trrltrs itii*'
portantes
paraître '
rai seulement 4)ifpfques mois sur \n ms^iies
commerce 9 dont les plus importantes et les p*us moiubreaacs
sont évidemment celles de ruar^Unod.
Leur simplicité dut égaler, dans Toi igtne «celte dos pre-
iniëres enseignes militaires » et <li{iC|ii<* inarrliMid ae ioma
sans doute à l'exposition de quelqups-uns des objHa An «oa
commerce.
Cet usage subsista tant que les hesoim des hommes furent
des besoins réels ; mais auMilot que récb.ici«»e des choses
utilet et des matières précieuses eut répacnlo Vaisance parmi
lea citoyens , et jeté pour aira dire les premiers fondemens
de la splendeur des vtUea » i*liAbit«ufe d'une vie nouvelle
créa des besoins nouveaux; l'industrie, les arts naquirent,
et les jouissances de Thomme social se miJtiplA«i-enl. AJors
des objets de luxe et d'une utilité factice devinrent ainsi
ctltti des spéculations de l'iolérét : la cupidité trouva bico-
tôt là vie dans ce qisi CBuaait sou\ent la mort,
Tomme parmi ces donces inutilités qui feront toujoors
le charme de l'oisive opulence , il s'en trouva que Ton ne
pouvait exposer sans craindre leur détérioration , on eut
recours aux arts pour en obtenir des iai.iges fidèles : dc-là
Torigine des ensrignes artifrt ieUes , de ces enseignes oii le
goftt de la caricature e^t prut-^lre trop répandu ; mais ou
la peinture , la sculpture et la dorure déploient aujourd'hui
une sorte de richesse et de magnificence.
Cependant si Ton compare le luxe ilutô*. encore que le
véritable goût qui Icj distingue , à ruiUuence collective
des arts y des sciences et de la civilisation , on sera sur-
pris que ce genre ne se soit pas élevé à un plus haut
degré de perf<*ction.
Deux causes principales parai^s^^nt s*y ^!re opposées : la
répugnance dos artistes , qui , pn-férml l.i gloire des snlons
et des coteries à une gloire publique et vraiment française «
abandonnent le sort des enseignes' à des mains barbares ;
et Texigeaiice d'one autorité soupçonneuse , dont les agens
fun>ectent le plus simple des mots comme le moindre des
emblèmes.
Les enseîgnrs comme les états ont leurs vicissitudes et
leurj révolutions. Nous a\ons vu Vhôlrl de la Place'"
Rqjrale » devenir celui de la Place Loyale ; Yhâtel
de C lùwpcreur , devenir celui des Empereurs à la
chute de l'empire. A plusieurs épotpes célèbres, n*a-t-oii
pas mis les bai bouilleurs d'enseignes en n'quisition? La plus
mémorable est toujours présente à ma )>en^ée. Je crois voir
encore cette nuée d'artistes aériens, dont les attitudes gro-
tesque et souvent périlleuses annonçaient la confiance, rn-
pimer d'un lourd |MAceau des couleurs mal teintes. Je vois à
queUjue temps de là, d*ingénieuses supercheries succéder à la
ûûleur des reformes ; des noms , des emblèmes attachons,
dis|)ara!tre inollenient sous de légères détrempes et de fra*
giles images ; car lliypocrisie est fille de la contrainte.
J'aime au moins la franchise de ce receveur de la loterie ^
Î[ui , pour éviter df* refaire une (luatrîème fois son enseigne,
aissa pendant plui^ieurs années la qualité en blanc.
Ces exemples n«» sont pas les seuls one je pourrais citer;
il en e5t de plus frappans, de récréatifs même, mais le
respect que j*ai pour certaines oreilles me fera taire encore
une fois.
Il est inconlr-tjble qu'avec plus de liberté, les enseignes
deviendraient uî\ objet d'art fort remarquable. Des mains
habiles ne di^laignant plus d'y réunir l'élegance des form<^
h la noblesse d^s sujets, exciteraient inOiillibleraent parmi
les artistes une émulation louable et le g'>t\t du beau parmi
les Commerçant. I^ France industrielle, riche de son luxe
Il éme y et brillante d'un nouvel éclat, ofTrirait bientôt k
l'œil avide de l'étranger, un musée national permaaentt
une exposition publique véritablement française.
Maïs les innovations rencontrent trop d'ohilaclti. Uat
«uquéte jér^re les attend presque toujours pour leur imposer
les c<»nditioiis so/vent mortelles de teor exialeoco s commfai
le génie M reculerait-il pas devant cttte btfriëre?
Oix se rappelle l'histoire de défont Uercar«; de la rao
Beauvoi»ioe.
Ao taois d octobre dernier, un doreur coonn por mm
gnAi , dcdaigoMit les formes vii%airea one l'on 4omo imt-
■rfltsMot a«i« cnaeignes, s'avise de choisir le ta jet jb k
sienne parmi les dieux du paganisme , et de faire a tlochtr
un Mercure au-dessus de son magasin. Cette figure , agida
blement sculptée peut intéresser sous le rapport de rarl ,
et n'a rien qai blesae sous celui des mœurs , car le
sculpteur n'a pas même oublié la feuille de vigoe. I
dint cette précaMtion ne parait pat saffisante danab
de Tantonine, et la yriy^jmmct fitt au proprialaire le
mnndemiMit de couvrir jusqu'à nouvel ordre le proledear
des ans et do commerce. Pendant six semaines » une mjitd^
rieuse drnperie dérobe à tous les regards les formes
de cette dégante figure qtri obtieut enfia la fiir
nationalisée.
Ce n'esl i>as la première fois que Ton a dirigé ici ■«•
socte de persécution contre les habitans dea eafera eftde
l'olympe.
L'année dernière , un propriéuire, marguillier de ta p^
misse, fit faire amputation de certaine partie, à oo peist
Cupidon compris dans une suite de figures qui décoietat m
maison, (i) A la vérité , cet acte de fanatisme fut ju^é , et le»
traces visibles qu*il a laissées , n'ont servi qu'à faire remar»
quer une figure à laquelle on ne songeait guère anpartvaat.
Mais cela prouve , dans certains esprits , une di«poailmi
naturelle à la proscription des figures mjlhologiqoee; et ro«
ne peut , sans eiïroi , envisager les suites d'âne asiaiq aveogla
délira
f
susceptibilité , si elle venait jamais à s'exercer aor Ice
mens publics d'architecture ancf''
les temples même ne sont pas t
grotesques , singulières et laKives
mens publics d'architecture 'ancienne , au nombre deaqoela
les temples même ne sont pas toujours exempli de finm
JEA««JaoQCBa.
«««%M%^
QUESTIONS PfiOPOSÉes PAR DUE ACADÉMIE
DE PROYLNŒ.
— Vaut-il mieux vivre avec des loups qni obéiaienl è lear
faim , qu'avec des hommes qui n'écoulent (|ue leurs passai?
— \sC grand turc dort^il plus tranquille au mîlien de aca
janissaires, que l'empereur de la Cliiiie au mîliea de m
en fans?
— La raison va-t-elle plus vite à cheval sur une ccrcTMl
que cachée sous un eteiguoir?
— Vaut-il mieux être Te tyran de %^ femme que Taou de
sou amant ?
— Est-il plus difficile de conduire nne mente me dai
hommes 7
— Obtient-on plus facilement nne place en la fcîaaal
demander nar nne jolie femme, qu'en ninp^ut poor i*obleairf
— Est-if plus aisé de faire une boom pièce qaa de' la
taire représenter ?
— L'amour est-îl un instinct ou Ofi i^nfiment?
— L*aiiiitié est-elle un sentiment fondé sur la eataaa,aa
déterminé p^<i**Viiiclinafton.
— Flaminius fut-il plus coupcbleen violant teas ha <
pour saisir Anuibal chec Pnissias , ou'Annibal U* ftrt Iak
et le
qui jui avait résisté ?
même en nias>acnant les femmes et Ica enfaua d*ime vîHi
— Peut-on appeler avoir gagné au jeu , que de nTj
pas perdu toute sa fortune ?
( 0 Cette m«lMm est 6iei\tt dam qb ouvrage lodlolé ,
iion historique des Maisons curieuseê de Aaaeis , fé
pabUé.
»» JuiiIhi Bmtni eAuU m\en% fait d'ioimoler Borne à
la conservation de ses 61s t que de sacrifier ses fils «a jalul
de Rome?
— Y a*t*îl plus de gloire à yaiocre une fW-OTtcice j que de
grandeur à la pacifier 7
— Thémistocle n'aurait-îl pas mieux fait de succomber
victime de rinjustice-de ses concitojens, qtie «k ciierciier un
refuge chez leurs ennemis?
^^ VauXoU mieux êiie le plus fort aué le plus taisonneble?
<«»- Est-il .plus hoiioi^ble d'aroir plusieun sinécures, çpie
de f«4c«r à la petite aenBaine ?
<«)
w%v«%«/w
fWSÉES ET MAXIMES TIRÉES DE Lk MORAJ.E
DE ÇOJNFUCIDS.
« thi serviteur fidè'e ne doit jamais servir son raattre dans
Stt injustices ni dans ses désordres : il doit plutôt renoncer
à son emploi, que de le flétrir pur des actions lâches et
criminelles.
^ Lorsqu'il s^sgit du salut de la patrie , ne consulte pas ,
expose ta vie.
» Il faut renouveler Thomme-, et de même qu^un miroir
qne Ton vt-ut rendre clair ^ il lui faut ôter toutes ses
taches , en le purgeant de ses mauvaises hajjiitudes et le
nettoyant , en sorte qu'il «oit exempt de troubles , soit de
la part' des passions, soit de la part des préjugés y afin
qu*il revienne a la perfection de sa nature.
• G>nimencrz à bien gouverner votre famille, avant que
de fouloir régner sur lotit ce qui vous approche/ et ap-
prenes ainsi à commander.
» L*aroour d'un peuple pour son roi est un lien plus
fort pour le tenir en oBeisisance , que la crainte : et jamaii
les peuples ne sont bons sujets ^ quand ils ne le sont que
par\crainte«
» Les soins d'un prince pour enrichir ses sujets doivent
être comme ceux d'un père pour enrichir ses entans.
» Une femme qui aime la paix, remplira sa Camille de
satisfaction et de bonheur.
m l.es oiseaux chaulent tristement lorsqu'ils approchent de
la mort ; et les hommes au contraire commencent à bien
parler -quand ils sont prêts à rendre l'ame.
»9 Si, étant magistrat, vous avec découvert des crimes ,
ne vous en réjouissez pat comme si vous aviez fait une
découverte heureuse. Usez de clémence et de miséricorde,
sachant que toute la faute ne vient point des coupables ;
mais qu'ils ont pour complices l'ignorance , le mauvais
exemple, les fausses espérances, «u la crainte de qudquec
manx qu'ils ne pensaient pas pouvoir éviter autrement. »
MACÉDOIISE.
— Hier, vers les on*e heures du malin , une Jeune Jaroe
de la rue des Carmes, eit txHjibée d'une croisée située au se-
coml étage : on ne connaît poiht encore la cause de ce fu-
neste évcnemeiil.
-i- î.e panmiilet ^Htique qui s*est modestement donné le
nom ^Apollon , vient d*ét*blir ses burenux o« plutôtjon
repaire rue de V Échelle. Le lieu n'est pas mal choisi •• le
dieu du Parnasse , rue de V Échelle! cela ferait presque pen-
ser qae le Parnasse de M. Théau-km est liu grenier. No^s
avions toujoars au , cépemlaist , que ce ne peuvaii être
qu'un cabaret.
— Si f opinion Aef^ le^^enri «'était pas fixée à Pégarf de
la bonne (o'ièes feuilles fanatiques , il suffirait de lire Tar-
itcle suivant, qne V Apollon des Cabarets nous attribue :
« Voici ce qu'on lit dans la tfaceUe de Houen. Cerlaîn
» individu fait connaître dans les petites afficlies de celle
» ville, qu'il voudrait acheter deux jourr jijx de terre. S'il
m pouvait se contenter de deux journaux de bouei nous
^ loi indiquerions le Miroir ^t le Conslitutiona^m
le dieu de la rue (^e V Echelle ^ ne réussira pas à faire
prendre le change à tous cdus qui connaissent la modéra-
tion de nos principes*, et tout te monde sait que nous esli-
mofis aislant le ConsifluUi^nel et le JAiroir que nous savons
apprécier à leur jtiste valeur HJM, A. Warlainville et Théau-
loii. En disant que nous indiqueriofis , an besoin , deux joor*
neanx de boiM^ nous avions en vue la Foudre et VJpollon,
— le Mercttf/e du XIX* siècle, dort la première livraison
vient d*êlre pn1>1iée| se recommande, des son apparition,
à tous les dhin leurs de la littérature françiise» Dc3 noms
chers à notre gloire littéraire, garantissent k ce brillant ou-
vrage , les succès que rappelle M>n titre. Des vers de M. Ca-
simir-Delavigne; une notice de M. Lemonley, sur Adrienne
Lecouvr^ur ; une analyse du Voyage à Coblentz , par
M Jiy, et une l^eitre sur te 'Jht'dfre , par un de nos antenra
à qui un style aussi gracieux qu'élégant fend l'anonyme
désormais impossible, composent celte intéressante livraison.
Le goût des lettres est trop répandu en France, pour qœ
le SJercure ne soit pas accueilli comme un ouvrage sus-
ceptible cle perpétuer l'amour de la littérature.
— Un journal , au lieu d*éc rire i*^^re, fleuve duquel on
pnHe depuis quelques fours, a niis VErèbe^ sans se douter
i\u}i\ prenait un lieu v^ des enfers « pour uue rivière d'£i^
pagne.
— On prévient le public qne le bureau de la Nacelle est
Ojj\^rt tous les jours dopais dix heures du matin jusqu'à
quatre heures après midii
RODEN.
Ce matin , vers une heure , un violent incendie s'est
manifesté dans la maison d'un coffretier, située./-|ie Grande
Pont, Le feu s'est propagé , avec la plus effrayante rapi-
dité , sur toute la ligne cle bâtimens qui fait ûîce à la rue
Fngori , et dans l'intérieur de la Cour-Msrtin. Les maisons
occupées par les sienrs Varin , chapelier; Coutelier, orfèvre ;
Buhoi , papetier; Lambert, graveur; Lasalle, pâtissier; et
deux ou trois autres propriétés enclavées dans la même- cour
ont également été la proie des flammes* La partie supérienro
de ces différens i âtimens présentait , vers trois heures du ma«
tin , un 9pectacle qui ne rappelait que trop l'incendie de ta
cathédrale. Le ciel paraissait en feu ; une pluie d'étlneelles
qui tombait sur toutes les maisons voisines, produisait un effet
pittoresque et terrible tout à la fois , dont les suites auraient
élé bien à craindre si le vent ne se fàt appaisé. La force et
la vivacité des flammes étaient telles, que tous les quartiers
environnans en furent spontanément éclairés.
Les sieorsHBuhot , Coutelier et Varin n'ont pu sauver
que les marchandises répostées au re£->de-chaussée. Le beaa
magasin d'estampes de Mlle. Varin , est totalement coii-
^umé. Une femme , dit-on , s'est précipitée d'un secon4
étage dans la rue , avec ses deux enfans. Elle e^l
tombée I sins se faire le moindre mal , sur des ma-
telas destinés à la recevoir. Un homme, placé sur le balcon
dn sieur Coutelier , n'a dÀ son salut qu'à la promptitude
avec laquelle il s*est rctir^ , à l'instant oii l'écroulement dû
toit s'est opéré a^ec un fracas épouyan table»
• Malgré ractivité des secours , et le zèle des citoyens et
des pompiers, on n'est parvenu à maîtriser le feu que vers
cinq heures du matin. ^ On travaille encore en ce moment
à rétouffer totalement, et à enlever les décombres qui r^^
su'ient de ce malheureux événement , dans lequel on n^a
h déplorer la mort de personne. Un seul individu, cepen-
dant, a été blessé grièvemeut par la chàte d'une pièce de
bois enflammée.
l^s magasins de M. Jinel-Ancelot, qui se trouvaient rem«
>1is de liqueurs, esprits, etc., ont été heureusement préservés.
l'inflemmation de ces matières combustibles eût infailli-
blement causé les pins grands désastres. La perte est im-
mense : on ne peut encore l'évaluer. Si de nouveaux dé-
tails nous parviennent , nous nous empresserons d6 lei
commuuiquer à nos lecteors* h. l.
t
wa
ommnc^ d ^mbtt^frii?.
CRâRGEMElfS ET âÉCLAM ATI0II8.
^I^Craigbm. du iloop rEfptfraoce , cap.
^ Parentot , ren. de Crotoy , ch. de
Sayooo kil. foufre. — A ordre.
Courliert» MM. Bordelle père et fils.
^(^^HABCEM. du sloop la Théres^Désîrée,
cap. Leboarsier, ven. de lloiiijur,
Goorlierst MM. Bordelle père el fils.
97 fiiu cidre. — M. Gimer.
NAVIRE EN CHàRGE.
Pour Elseneur ei Copenhague.
La galtote danoise FRâN-ANNA-CA-
THARINA-MABGARITA, du ponde 45
ton. eoviroo , comnianJe'e par le capû*
Laubinger , est eu charge au port de
Rouen, pour leadits ports , et paatira fin
courant n&e.
S'adresser au Capîtaîor eu son bord ;
k M. Math Eut et Fils ; ses Corrcspondans ;
ou à M. Fo?iTAl^E , courtier-interprète»
PORT DE ROOES.
Mouvemfni du 16 au 17 avril.
RAVIQIIS KNTA^S.
Le sloop la Honoe-Mère-Elisalieth , de
Il lonn., c. Palfiaj, v. de Aisiery ch. de
bird, froment.
Ledogri' la Ma ries d'Amour, de 56 ion.,
c. Cauchois , V* du Havre , cti» de graisse
de poisson.
Le »loopla ThêrèsoDe'siroe , de ig ton ,
cap. Ltboursji \eu. d'Honlleur, ch. de
ciare*
Le sloop la Jeune-Emilie , de 65 ton. ,
c. Toulain , v. de Touques , du de cidre ,
bois.
La pUtte le Saint^Pic rre, de 16 tonn.,
c, Leiuarchand, v. de Luc , ch. d* huîtres.
Le fcloop le Prudent , de 49 lonn. , rap.
HeurteJ , v. du lla\rey ch. de plomb el
tabac.
Le sloop les Deux-Amis» de ag lonn. ,
c. Gallon , V. d'Harfleur , ch. de bled ,
avoine.
Le biic k le Jeune-F.mile , de i36 ton.,
c. Dépensier, v. de Porl-Vendre , ch. de
\ïny soufre.
Le sloop le Charles, de a8 lonn. , cap.
ChiiiarJ , V. de Duukerque, ch. de char-
bon de terre.
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le dogre la Marie-f^ouise , c. Picquot ,
ail. a (lirOf ch. de poudre végclatite.
L.^ ^oeUMte la Fanny, c. Garcin , ait»
il Naiitr^s, ch. de plaire.
Li griûniw: la ^une-Engcnie , c. Co-
lonilif*! , ail. au litvrc , ch.de poudre
Vt'gét. five.
L« (jM-sf»-mirée le Pierre-Désiré , cap.
AH...n , ait. u M^reniies» sur lest.
I« sloop le Sl-Pierre , c. Ygora » ail. à
Caen , cb. de poudre végétative.
Le sloop l'Auguste, c. Bambiae , ail.
au Havre , sur lest.
La goélette Tlfeureus-Espoir, c. Tu<^
vache , ail. à Brest , ch. bois de chêne.
Le dogre la Lydia , c. Labbé , ail. à
Cherbourg ^ ch. de bois de chéoe»
Le sloop le Pêre-de-Famille , c. Bade*
mer , ail. au Havre , ch. de plâtre.
IsC chasse-marée la Prudenle*Virtoire|
c. Letallec» ail. à*Brcst, ch. bois de chéoe.
PORT DV HAVRE.
Entrée le 16 /
Le bnck américain Essev, cap, Wîse,
ven. de Mataiitas, ch. de sucre et café.
Le sloop ai igliiis Priuce-Cobourg, cap.
Page» v . de 5outliamplon, ch. de passagers.
Le sloop le Saint-Jean « cap. Dubos ,
ven. de Touques , ch. de bois et cidre.
Le sloop l'Ernest , cap. Blaché , veo. de
CacB , ch« de pierres.
Soni sortis i
Le sloop l'Adélaïde , cap. Viviea « ail.
à Caudebec, ch. de planches
Le sloop le trère et la Sœur, cap. Petit,
ven. de Touques, »ur le»t.
do Lyaéa» n**. i5f.
Da iitor Liéoard « frbileut df
CbaTalier-da^Goal , u*. S. .
Da «Mor GuliÎB « aarrarfar , fu» 4a
lanaoTe , a®, a 1 .
Noie drs Rentes rtcueillfes à la Bourse
du i5 avril.
55 b. coton Géorgie , d 1 f. 5 c. , acq.
^ia diio dito dito , Â i f. i5 c. » diio.
10 tiiU> «iito diio , à 1 f . , dito.
65 iiiio dito Louisiane , A 1 f. So c. , dito.
io5 duo dito duo, à t f. 40 c, d«to.
3oo b. êvcrc Bouiboo , d 35 f. di(o.
6 h^rr. sucic brut , ^ 90 f* * dito.
1 c. indigo B«.n((ale. à 16 f. %B c-, dito.
En vente publique»
^o b. siUeparc'ilte, d^* a f u a f. «5 c, aa j.
PORT DE QUILLEBEUF.
Mouvement du i5 au i6.
Sont arrives ce T'illequicr %
\je Henry, cap. Roro, sur lest.
Le César, cap. Lhermilte, ch. de pUlre.
I.a Mouvelle-Emilie , cap. Biilel , ch.
debo ts.
Le Clairvoyant , cap. Jullienne » ch.
d'engrais.
Le Saint-Pierre, cap. Losmer , sur lest.
L'Aiiuable-Hathilde , cap. Lesourd.
Plusieurs navires sont a la vue, des-
quels nous donneront les uoms dans notre
feuille de demain.
( yent d* ouest bon jrai%* )
PARIS. l'AILLlTKS.
Da »i«or Proiat-Villc , inarrhan J de TÎn , qoai
Buiirbon , n". 33,
Dn tirar (irt^rdin. m.iichand b'joaiier, gale.'e
PORT DE ROUEN.'
EXTRAIT du C)ura de Primes
raoces contre tout risquas 9
ceux de guerre ; pour Us MavirfS m»"
tans de nouen et le Havre 9 et •llaBt
aux ports ci-aprês s
Donkerque et Calais. S pour o/o.
Saint-Malo • • • . . a
Morlaix 3
Nantes 4
La Rochelle S t/% k 6 t/s
Bayoane 9 1/2 k !•
' lies risques à la dettîoaljoa de Hmms,
leront augmentét de l/a poor o/o, lÂ
clauM
polices devant porter la clame
que le départ des navires aura Kcâ jÎm»
qu*au i5 mai: passé louoel terme». rAa-
iuraiice seia nulle , el rA«surê paiera i/a
0/0 de ristorne, »i , mieux il neiau, ac*
corder aoo d'augmenlaliou pour cka^as
dix jours qui s écou^rput au-delè dm
l'é)>oque flxi*e t les grains ue leroisi «^
lurés que franc d^ayarief .
Jl
1X)TERIES DE FRANCiî.
( oeairca via ses. }
Paria: a— 34— 66-5 S— j5.
BODRSE DE PARIS, VHI;A«
EJJfeis Puèlics*
ci\Q pooa vs\T no^souotfSt
24 f 95 c Soc 70c 75c 90c toc 65c ffe t|f
65c 7SC 70c 6Sc Soc.
RBLO^rxâlM. DC UQriDanoKt
itiaiuamn da » Svpt t$n.
ficb. do la Mars i|a4 • lia. t a 9er S«e
lt«S, 9 4 M'
Idem NoMOfATiru, itai.
ASMUITÉ3 OE 1000 fl., k 4 p.» •/^
Avec lou *t prise».
IdiiiiMaf *e Pfcwtiw lak». ^ •
io5o»
ACn0X5 DC LS BA^Q, DB Vm4liGB«
i53ol
THÉÂTRE DES ARTS.
VALÉaiB.
Comédie en 3 actes, de Scribe et MclestîDc.
LE B.\aOIBa DE SftVILLS»
Opéra en 4 acici , de BeaumardiUa , ^
■juttéei sur la muiiquc de Roaaiai.
Jrux CoMiQirs de GaivcàiiSr»
Tout les Joars , Fanioiotwca et i
J.u: )i I.Mi JL3JS;l^îL COMMUTA K 0^1 ^1'
} 1 EN I M' I.î
D LvO i± \iJ Ccr i K «'tl' Sr. 10, B» 3<;
VENRDEDI.
»•. i35 — a*« A5ifÉB.
tkiuxiàiii niMtrrti.
LA NACELLE, ■ . -, ' ^
DE LA. SEINE-INFÉRIEURE.
Otto Feuille parait toos les joara. S'adresser, poar rAbonneineat et la Rédaction , aa Bureau de la Nacelle , Place des Carmea , n^. 481, à Rooen.
On a^abonne à Paris, chex B&cssot-Thivars , roe de Richelieu , n^. 7a. — Au Havre , chea Chap£lli , rue de Paria. — El-ches tous les Libraires et
Dîractenn des Postes du Département. —7 Le prix de rAbonnement est de i5 fr. chaque trimeatre , pour Rouen, et lO^fr. 5o c. parla poste.
DES PORTE-FEUILLES.
Un porle-feuiTle est un meuble indispensable à ceux qui
ont de grandes affaires. C'est dans ses replis mystérieux que
ae confondent quelquefois les objets les plus difi'érens. Lettres
de change, protêts, invitations de dîner, contrats, billets
d*anio^r ,. cartels y mémoires du tailleur, du bijoutier, etc.
Un auteur ne in«inque jamais d'avoir des pièces en porte*
feuille : voilà ce qui rend souvent les porte-feuilles si lourds.
On prétend que celui d'un académicien, dont on attend
les tfeuvrea, pèse vingt livres. Quelle bonne fortune pour
le libraire qui trouverait un semblable porte^feuide ! '
Il est des porte-feuilles qui ont une destination ^lus im-
portantes que celle de tenir en dépôt les affaires d un par-
ticulier; mais ce3 porte- feuilles passent souvent dans le
cours cfune année en dix mains différenles. Tels sont les
porte-feuilles dans lesquels les facteurs de la posteaux lettres
insèrent leurs paquets»
Un porte-feuille peut donner ''lieu & des contestations
très-vives entre des personnes qui croient avoir le droit
de le réclamer ; mais il est rare^ que les meubles de ce
genre se perdent: il y a toujours. des gens prompts aies
ramafser aussitôt qu'ils tombent.
On a publié, après la mort de Voltaire, un mauvais livre
dam lequel ou prétendait mettre au jour des pièces inédites
de ce granâ bomuie. Ce misérable recueil portait le nom de
Porte-Feuille Trouvé. Il aurait été plus exact de lui donner
celui des Porte^ Feuille Controuvé. II y a des maladroits qui
ne MTent jamais appeler les choses par leur nom , et qui
vont diraient, de la meilleure foi du monde, que Louis IX
-est une tragédie,^ et que M. Michaud , auteur |du Printems
4tun Proscrit 9 est un poète.
On a ajouté au mot porte-feuille , des épithètes que
l'habitude seule nous empêche de trouver btsarres. C'est ainsi,
par fxemple , que l'on dit .• le Portt^Feuille (je la Cuârre^
Pcrie^Feuilie de la Marine^ sans que Ton dise, par oppo-
sition : le Porte^Feuiîle de la Paix , le Porte - Feuille de
lil Terre. Il paraît même que la paix ni la terre n ont été
admise l'honneur d'avoir leurs porte-feuilles »
Si quelque jour je perdais mon porte-feuille ^ et que le
tronveur en retirât un article pour la Quotidienne ou la
Foudre^ et qu'il consentît à ne jamais en rien dire à per-
sonne , il pourrait me rapporter mon effet pcrdiï. Il V ««rait
à coup sdr récompense. Ady.
LE BON TEBIPS.
Dans un de nos précédens numéros , nous avons parl^
de l'application de l'adjectif bon, aux gens; voyons à pré-
sent SI le bou temps était réellement le meilleur.
Il a toujours existé des louangeurs du temps passé : aui|
beaux jours de la Grèce, on regrettait l'âge d or ; au siècle
d'Auguste, le règne de Numa; chez nous certaines gens
voudraient voir lenoitre le temps du bon roi Dagoberi* La
vieillesse sur-tout, bien respectable du reste, s'obstine è
vanter le pasW ; le présebi vaut mieux pour nous, parce
que nos organes ne sont pas encore affaiblis. Ijià vieille Fée
Urgèle se plaint du peu de galanterie de Robeit, parce
quelle ne peut plus faire naître l'amour; l'homme dont
1 âge a affaibli la vue , prétend que l'éclat des flenrs est moins
v J; qu'au temps 012 il voyait plus clair : voilà la vieillesse !
Lisez les ouvrages dei écrivains du XIV* siècle : Tun vous
dira qu'une impératrice KÏÏnegundis marcha sur des socs
brûlans sans ressentir de douleurs; l'autre vous contera
comme quoi l'on trouvait aux Orcadés,sur le bord des ri-
vières, un arbre qui portait des ceufs , qui , en se cassant,
donnaient naissance à des canards. Ces graves historiens
trouvaient des lecteurs sérieux : c^était le bon temps !
L'empereur Henri II et Edouard le confesseur^ avaient
épousé les plus belles femmes de l'Europe, pour se donner le
plaisir de résister aux tentations; d'autres princes assassi-
naient leurs frères*, ou les renfermaient dans des couvens ;
les grands avilissaient le peuple ,"" déshonoraient les jeunes j
mariées , crevaient les yeux au chasseur villageois : c* était
le bon temps !
Le siècle oii tous les hommes ont senti qu'ils étaient
égaux et frères ; le siècle oii , par leur instruction , ils ont
chercha a être les plus utiles à leur patrie, n*a pas obtenu
la dénomination de bon temps : on l'a calomnié de toutes
les manières; mais la critique des insensés est l'éloge des
sages^ on rit des chevaliers de téteignoir^ et c'est encore
un peu de bon temps, B.
Un comité de bons hommes y présidé par une vieille
marquise , s'est tenu deruièrement , pour statuer sur le
nomore des pièces qu'il serait à propos de supprimer si
les bons hommes ou les bonnes fenunes étaient jamais
•diuîfl ï donner leurs avîs sur Irs prnçrriptions (1ranialu|ne«
l-ne jeune demoiselle a d aliord dciuaiide ino(lr&U«A«iit
qu'on defi*ndlt la représenta lion de la hamse éif^nri. Vn
poêle a insiste fort sur cette déclnmatiori , parce ciae dans
cette pièce il était question d*un De>tijasurc.s ^l q«i il forte
lui-même ce nom.
Uq traitant a fait un discours des plus rlcif|uenji ponr
prouver que Turcaret élait une comédie i«ditieu&c ci at-
tentatoire à la dignité i\e% banquier^.
Un entrepreneur de diligences a réclamé très* virement
la supnres&ion des Voitures i». rsecs. M"*», dr G a
prou\e , en style à la PoHxhifi^ que Ifs Femmes Saifmitrs
étaient une comédie â offenser la pudeur de toute» le» t'eninies
à qui il en restait un peu,
Af . le D. . • . T a élevé la voix pour soutenir
qu'il fallait mettre à l'index -le Follivuhiire.
Beaucoup de gens comme il faut ontvoté unanimemriit
pour la suppression totale du Tanufe.,
Une belle dame a avancé qu'elle avait déj& demandé à
l'autorité, que, par égard pour son inaii, on ne donnât
plus Sgaïui relie ou le C . . Imaginaire.
M, le docteur P. . • . a obtenu qu'on ne représenterait
plus Crispin Me'Jeciit,
M. F. ...nt a demandé qu'il plût à la société d'interdire
la représentation dis Plaideurs , attendu que celle pièce
pouvait porter atteinte à la morale publique , en jetant
du ridicule sur la c'asse esliin.ible des gens processifs.
Enfin, M. Lanienée a piié liumblenient qu'on invitât
les acteurs de» Feydei'i â ne plus donner sur ce théâtre
Félix ou t* Enfant Troussé y â moins qu'un des personutiges
de la pièce ne couscnltt à retrancher de sou rôle le cou-
plet où l'on chante :
» Qo*OD M batte , fiD*on m drcliîre ,
» iVu nriiiiporte , c est dq délirr , etc.
La présidente , après avoir oui les diflcreutes récltmations,
a ordonné q*.ie le piocès-vorl>al de la séance filt dressé
sur l'heure , pour servir en cas de be^om.
AVIS AUX INTOLÉRANS.
«t Je ne vous donne pas ma bénédiction comme p:»««<* ,
disait Benoit XIV , à des anglais qui étaient \enu9 visiter son
palais: <e'a ne pourrait vous être d'aucune utilité; mais
recevez celle d'un vieillard , ami des hommes, qui les regarde
tous comme ses frères , et qui voudrait les voir tous heureux. »
lîYPOCHITE. — DÉFixiTiox.
Race médisante qui verse le poison sur la vertu pour
sanctifier s?s propres vices.
Ce nom eu donné plus partirulièreni^nt à ces hommes
fauK et per\ers, qui ^ sans vertu et sans religion, pré-
tendent faire 4re»i>ecter en eux les plus grandes vertus et
l'amour de la nligion. Ils sont zélés pour se dispenser
d'être honnêtes : hi*ros ou saiuts pour se dispenser d'êtr
bons. Di*s repaires du vice, ils élèvent une voix respectée
pour accuser le mérite ou de crime ou d'impiété.
(O
M.\CÉOOINE.
— Le Journal de Rouen , qui depuis quelques jonrs prnit
^Ire tourmente «l'une ardeur belliqueuse , recommence les
hostilités en rele\.«nt l'inezactitude d'un fait rapporté dans
un des n**. de la Nacelle \ et tout m rettifiaut les détails
d'un événement tout-à-fiit insignifiant , la Feuille offhiielle
des chiens perdue à l'air d'insinuer qu'elle tient ses ren-
•eignemens de la police elle-même. Nous sommes forcés
d'8\ouer que uous n'a^OQs ps puisé les nôtres à la même
Aouce.
-i-On dit que tout cinrge : cela est vrai {iisqn*k «• CfHalB
point; cependant, voici un sonaet de ScarOB| COnpotéiB
iCfo , ^i semble fait dhier ;
pAtis :
- ITo f mit roofat àt maÎMns ,
■ iVs cruim «Uns tootes 1m roM ;
Vsiil*, é^liaet , palais, prisons ,
Battlli|aet bien oo mal poarrws.
. ^ Fdrce g«DS noln , blancs , ronx » grisOM |
r>ef prodet , dtt filles perdoet ,
Des meurtres al des trMsoas%
Des gens de plume aux nmins crochuéë*
Maint poodré qui n*a point d*argait,
Maiul nomme qni craint le sergent »
M tant fanfiêron qni toujours trembla*
V*^9^ , laqoais , Toleurs d« nnil ,
(4ir%x)»ses, rlicTanx et 2;rand brnit ,
C'cftt là Paris: f|u« Tons an sembla?
— Junot avait eu avec un personnage porlogais OIM ^p*-
relie qui devait être vidée eu duel. Le portugais diifMH^
prétextant le besoin de s'absenter, et peo après ecritilas
général français, qu'il ne pourrait pas le voir de silAl , ftr*
ce qu'il s'était fixé pour quelque tems à Sérille.^-^loaMari
lui répondit Junot . j*ai reçu votre lettre, et je saws afH^
qu'elle ne me parvint , que vous éties à Sé^ille ffoiot at fta
\ous battre.
— Plusieurs personnes reconuuandables sont Tenvce aMt
engager à publier que 1* intention d'un grand nûmlm
bilans de cette ville , était d'ouvrir une souscription i
veur de ceux des incendiés que leur position recooii
à la sollicitude générale.
— Les excès ont toujours un cAtéridicoleb Dntias^lnia^
reur , on a^vu des gens qui , pour flatter les partiel
qui régnaient alors sur la France « ajouUÎent à lem
des éphitètes et des qualifications qu'aujourd'hui on ne I
que plaisantes. Un bottier d'Avranches se Ibiaait nppe
tel y bottier de la Montagne \ et craig^nt encore qnn^le
mot de bottier ne le popularisât pas asses » et n*M
trop la jalousie de ses confrères du comité , il prit In
deste titre de sa\^etier de la Montagne. Un inqprii
des environs de Caen , fit inscrire en toutes lettre» enr M
enscigue « Ad • . . . , imprimeur de la Montagaa ^
douce. »
— fia Cruchs d*j4qwtaine , qui s'occupe
sollicitude de tout ce qui est relatif aui apprc
èefoin, prie d'une machine hydraulique a\eclaqnelln nni^ ^
duitp:ir la pression une botte de foiu ou de^ilk an xVÊgjUkm^
de son volume ordinaire. L'expérience de celte prent n
été faite dans les bureaux de la Cruche^ aur lo Im
même que les rédvcteurs avaient emmagaiiud ponr laaei
provisions de cain|)agne. I^ forme et la dureté du Ceinointf -
réduit à son plus pttit volume , a fait donner à cogaM*
d'aliment le nom de Pain quotidien.
— Dans le grand nombre d'espèces de perroqweU yJTnn, .
distingue par la couleur du plumage « et par fe <* ' **
lelligenre, les gris ont toujours obtenu une préH
dénie. I^s blancs sont pour la plupart stupdet et
défauts admirablement complibles. Le» verts sont
et perfides. Les gris seuls , quand leur plumaga sur
légèrement nuancé de bleu » ont une tntelligenra ni nue
mémoire que les personnes les moins %ersées unne J^net êÊ
connaître les perroquets , sont à m^ne d'apprécier. Tel flrti
celui que ce prr. mbnle indis|>ensible est destiisê n nnUM
cer au pubiic. Il est 4^ut , jeune* parle fort bien et Ion»
jour* à propos : qubi.lé inappréciable pour les éUnséunlli
méfier est de pat Ut.
On peut s'aJrcsssf r , pour le voir, en traiter et ÎMfr
avec lui, ch'^r M. Coguct » armurier | rue Saintrllk«e »
o*. 47 1 ^ Roueu.
mmnx( é ^mnH$ttH.
NODVELLES DE MER.
—Oq mande de Bordeaux qu'au dôpart
da.Jeniie« Edouard « arrivé de Sainl-Do-
isîngue, le Louis, cap. Castagnet, éiaii
chargé en plein pour Jacmel , et que le
François était chargé pour effectuer son
retour à Bordeaux.
— La Julia , c. Légal , ail. de Bordeaux
à Dnnkerque, est relâché le 5 avril à
Lorient.
PORTS ÉTRANGERS.
ARUIVAGES.
Gravesendy 7 au 10 avr/7.— Hope , c.
Rnowles; William , c. Slewari, Rover,
Cook; Lord-Melville, c. Black, Vp de
C^lat«.— Léopold , c. Leoiauissier , t* de
Donkerque.
Huliy 6 €1*^*7.— Four-Sisters , c. Pie
ters y V. de Dunkerqae.
Leith, 7 avril. — Emmanuel, c. Hul-
diiflson I V. de Charente.
Newcasthf 5 ayril. — Hannah capit.
Bains v. de Dieppe.
Plimauih , 9 avril. — L'Elison 9 iC, Mo-
riioa, V. de Bordeaux pour Londres,
Potisntouth y 8 et 10 avril. — La Dé-
sirée, cap. Angot, d'Honfleur. — L'Au-
gaste-Eugéne , c. Fortin , ven. de Cher-
bourg.
jinrersfi avril. — ^Le Courrier, c.Coxon ,
▼. de Rio-Janeiro, ch. de café, cuirs ««-^
Vénus , c.Cliamplain, v. de la Nouvelle-
Orlans, cb.de coton et tabac..— La Léon-
tine, c. Levasseur, ven, la Havane, ch.
de sucre et café. — Cérës, c« Feunelï , r,
de Philadelphie, ch. de café , sucre.
Amsterdam , 5 au 9 avril, — Vr.Alida ,
t. Kremer; Jonge Corter , c. Korter;
Yr. Anna , c. Uil ; Vr. Cathnrina » r-^p.
Singer; Vr. Geartruida , c. Jaski , v. de
Bordeaux. ^Jooge Barend , c. Vanu^jk ,
Ten. de Cette.
ffelyoct y 4*^"'- — De Harmonie, c.
' Jongebloèd , v. de Bordeaux.
Vrere y 3i mars. — Vr. Elisabeth, C.
Meenwes, ven. de Bordeaux.
TVesery^ avril. — Neutralitat,c. iStcen-
^rave , et Blumenthal, c. Haesloo, v« de
Bordeaux.
Dundicy 4 ovnV. — Li x^atnte-*Marie , t.
£ft*tte , ven. de Gra vélines
Newcasil^^ S 9t g avril. — McJora , c.
Speacely, v.de Charente. —WiHiam^aoJ-
Mary, c, Bittlefion, v. du Havre.
îVesery 3 auSavtiL — Hanseat,c.
Filken ; Gut*Hoffnung , cap. Wilm%fri;
Patlas, c. Beckmau , et Uranus , c. Uoge-
maa , ven. de Bordeaux.
Anvers y 10 avril.«-Le Succès > capît
Lange, ail. à Bayonoei ch. de i3o Ust
d'avoine.
Ttxeljy 8 avril. — Variatie., c. Brand ,
et'Neptunus, c.ïonge, àll. à Dayonne.
— Aun.) c, Macpherion ; Jofaannes , c,
Mackeprang; der Se«»reuler, c. Evera;
die Drie Gebruder , c. Eberhard ; Resti-
tution , c. Flock; Merciirius, c. Peter-
sen,all. à Bordeaux. — Ikina-Wilmina ,
c. Vegter, ail. à Oléron. — Juffr.-^Anna ,
c. Fokkes, ail. à la Rochelle.
Anvers y ii avr//.^— JufFr.-Eliaabeth ,
c. Schipman , ail. à Rio- Janeiro.---]^ Ma-
gnanime, c. Sietie8,all.à Buénos-Ayres.
Déal y II avril, — Mary-Ann , ail. à
Marseille,
Travrmunde , a et 5 -avriL — ^Les ca-
pitaines Beyèr et Zander, ail. à Bordeaux.
PORT DE Valais.
Du 6 au iZavrild — le Rover, c. Pay,
v. de Londres, ch. d'or et d'argent. —
Charlotte y c. Taralsen, v. de Christian-
sand , ch.de bois. — Frau-Dorothea , c.
Elderts , y. de Hambourg , ch. de bois.
Bordeaux^ 10 avril. — (Ca^o/.) Montés
en rade : l'Anna, c. Volmers , v. de
Hambourg. — Die-rHo(fnuDg, c. Addis ,
V — La Modeste , c. Nicolay , v. de
Boulogne, — La Ville-de-Redon, c. Mosen ,
V. de Rouen.
Marseilhy 5 au 9 avtiU'-^Cabotage, )
Jonge-Maria,c. Teves, y. de Rotterdam,
ch. de fromages. — Furst-Blucher , cap.
Keldcr, hahovrien , v. de Livourne. —
Plusieurs caboteurs \le I^aples, Sardai-
gne, etc.
En quarantaine 9 (LoA^-coMri),Jeanne-
et-Marie, c. Teal, américain , v. de St.-
Yago-de^Cuba , ch. de 566 caisses sucre,
""^ygï^c© » €• Kennedy, américain ,y. de
Salem , ch. de 140 balles coton, 82 bouc,
quercitron, 62 fûts rii, 6 colis cochenille,
900 quintaux bois de Nicaragua , 900
dito Sainte-Marthe, Soodilo Campéche.
PORT DE ROUEIf.
crârgembns et réclamations.
^[^ Chargim. du sloop là^l^onne-Mère-
Elisabeth , cap. Patfray, ven. d'Aixiers.
— Courtier-interp., M^Orford.
181 sacs coitenant aoo hectol. blé-fro-
ment.— A ordre.
i^[^ C ARGBM. de la gribane la BIo::de ,
cap; Auaou, ven. du Havn «^Courliei^
interprète, M. Orford.
3o57 planches sap. — 6000 pay js en (erre
cuite.— A ord're.
La gribane la Jeune-Elise, c. Monaud ,
ven. du Havre, ch. de planches de sap. —
A ordre.
Le sloop l'AlextAdre, cap. Roussel,
ven. de Honfleur, ch. de cidre.— A ordi e.
Le.^loop la Coustaucc-Hyppolîtc , cap
Démazières , ven. du Havre, ch. a
planches et payés. — A ordre.
Xe sloop l^'Aecord ,cap. Vauquelin, y ta.
de Londres , ch. de plomb, etc.— rA ordre. -
Courtierdecesquatre navires, M. Lucet.
Le sloop les Deux-Amis , cap. Galion ,
ven. d*Harfl(?ur, ch. de Froment et
avoine. Courtier, M. J. Pellecat.
^(^Cbaagem. dudogre la Marie^'Amour,
cap. Cauchois, ven. du Havre.— rCour^
tiers , MM. Bordelle père et fila.
.Rtclamnteurs y MM,
9 barriq. sucre.— Laine.
1090 bûches bois de Campéche.— ^Dtcaen
et Briosne.
1924 planches sap.— Lere bourg.
35 fûu huile.— ChevAlUt.
3oo saumons plomb. — 10 caisse indigo*
7 fûts limes. — 1 fats ^^ai^^^^i^o.
—A ordre*
^C^Charoeu. du sloop le Prudent , cap.
Heurtel, ven. du Havre.— Courtiers ,
MM. Bordellelle père et fils.
Rëclamaieurs y MM
17 boucan ts tabac. — 25 iiits|iotaase.—-
42 balles tabac. — Greyel.
jiooo peaux de chevaux. — ^Elie r>efebvre.
3 narriq. vi 0.-^997 barres étain^^i-
9 pipes huile. — A ordre** '^>,
Le sloop le ChaHas , cap. Chilard , yen.
de Dunkenjue, ch.de 39a hectol. et demi
charbon de terre.
NAVIRE EN CHARGE.
Pour Rotterdam , Amsterdam et An^*
i/er5. — Le boot hollandais ob JONGË-
CORNELIS , du port de 5o tonneaux oa
environ, commandé par le capitaine G.
de Jong , est en charge au port de Rouen
pour lesditsport5,et partira incessamment.
S'adresser au Capitaine en son bord ^ ou
à M. Fontaine, courtier^interprète.
Vkouvement du ij au tS avril.
NAVIRES ENTRIÊS»
La gribanne , la jeune-Elise , cap.
Morand, de 70 tonn., yen. du Bavre,
ch. de planches.
L» giibaune la Constance-Hyppolîte ,
c»p. Houxard , de 47 tonn. , yen* du
Havre , ch. de Planches.
Le sloop le Saint-Augustin , c. Leclerc,
de 48 tonn. , yen. d'Hoafleur, ch. de
c.dre et bois.
Le âloop l'Alexandre , cap. Roussel , de
i5 ipnn. , vcfl. d'Houfleur» ch. de boit
et cidre.
Le brick l'Elisée , cap. Leloup , de 96^
tonn.., ven. de Bordeaux, ch. dcyiu,""
eau-dfrvie,. tabac , etc.
Le sloop le Sainl-Martîn , cap. Persil,
de 60 tonn., yen. du Havre, ch. de
yio ^ eaa*de-yie , planches.
Le iogre rnêareuse-Rencontre , cap.
Periîl fili, de 83 lonn., vcn. du Havre,
cb. de planchet et pavét.
f-a gribanne la Blonde , cap. Anioa ,
de 45 tonn. , yen. du llavre , ch. de
planches et pavés.
Le tloop 1 Accord , cap. Vauquelîo ,
de 24 tonn. , yen. de Londres , ch. de
plomb et ëuin.
l-a galiotle hollandaise , Vrouw-Elisa-
beth, cap. Nepperies , de loi ton». ,
▼en. de Dantaick, ch. de boîs et poutres.
Le sloop TEléoriore , cap. Bourcy , de
5o lonn. , yen. do Havre, ch. de cacao ,
fucrc , café.
Le sloop la Joséphine , cap. Croix ,
dt 93 tonn. , yen. de Caeu , ch. d'huile
«t poterie,
i^ sloop la Victoire^en-Aimée , cap.
Masurier , de a8 tonn. , yen. de Caen ,
ch. d'huile de co'c».
Le brick anglais Agénoria , c. Beynon,
de 100 tonn. f veii. de Londres, ch.
d'hnile , plomb « etc.
La galioteiiorwégienneElisa,de 61 t. ,
c« Leyre, y. de Christiaosand , ch. de
poutres et planches.
Le smack hollandais Ooede Hoop , de
55 t. , Cm Vestcrbriok, y. d'Amsterdam ,
ch. de laine et plomb, etc.
I^ sloop la Georgette , de 6a t., cap.
Salo, y. clu Havre, ch. taboc et coton.
La dogre la Pélagie , de 49 t. , c. Du-
pont, y. du Havre, ch. de plomb, tabac.
lit sloop la Marie-Rose , de 58 t. , cap.
Sagan , y. de G>uteville , cb. de cidre.
Le sloop la Louise» de i5 t., c. Gé-
henne, y. du Havre , ch. de planches.
I4 sloop la Félicité, de 29 t., c. Mas-
son , y. de Barlltur , ch. de colou (île et
farine.
IfAVIRES EXP^ni^S.
Le chassé» marée l'Kspérance , c. Lner,
t)l. à Bordeaui , sur lest.
Le sloop l'Espoir, c. Oiifroy , ail. à
Fécamp, ch. de p'&tre et fer.
La gnbanne la Jeune-Rose, c Caroo ,
ail. au Havre , sur lest.
Le dogre le Sage, c. Cadiore , ail. h
Brest, ch. de bois de cliAiie.
Le sloop le Père-dc-Famille, cap. Ju-
lienne, ail. au Havre, sur lest.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 17 au 18 avril,
X4VIRE tXTRÉ.
Le brick anglais Ardent, c. Geiikens,
y. de Liverpool , th. de coton , sucre.
\a goelftlc lesTrois-Frcrcs, c. Grenier,
V. d«* U KochePe, «h île vin , eau-de-vie.
l.e trois-iiiati rSiiiô<lt*e, c. Daiiet « v.
deSaiiit-noiiiin^ue. I ii dfrafé, CainpiViie
Le trni^-inâu le Voltaire, c. Grnrd,
V. do Saitit-Doiiiiiigue, ch. de café Cam-
p<^<.!ie.
I,e trois-iii.^u l» \«U»!e-et-Jiilie , capit.
Kcrhor . v. de la >'uuvelle-Orléaus, ch
de toloii.
IfATIIES fcXPÉOlà.
Le sloop l'Eulalie, c. Demare, ail. k
Rouen , en. de planches.
Le dogre la Marie-Louise, c. Dentn,
ail. à Rouen , ch. de sucre.
Le sloop l'Adélaïde , cap. Dérne , ail. k
Roueo , ch. de tabac , potasse.
Le dogie la Perle, c. Guichon , ail. a
Duoker(|ue , sur lest.
Le paquebot anglais Chesterfield , cap.
Wood , ail. à Southampton , ch. de pas-
sagers.
Note des y entes recueillies à la Bourse
du \S avril.
1 16 sacs café Hayaoe, k 1 f 3i c. 7/8, en
entrepôt.
95 balles coton Géorgie , k 1 f la c. i/a
acquitté.
5o dito dito dito, k I f 10 c. dito.
100 sacs sucre Bourbon, k 85 f . dito.
3^ dito dito dito, k 101 t. dito.
Vente publique et volontaire de BOIS
DU NOHDj au Havre.
«
Le mercredi a3 courant, k dix heures
trës-précises du matin , k la requête de
MM. Bruncaua frères, et jMir le minis-
tère de l'un des GommissaireS'Priseurs
de cette ville , il sera procédé k U vente
publique de
9000 PLANCHES, et 5ooPOUTRESel|
POUTRELLES» de diverses dimensions
et de première qualité, provenant du
navire iiorwégieti rardel, cap. Perdcftsen,
venu de Christiaiisaiid.
Ces Hois sont déposés sur le Perrey ,
dans leschantiers de SlM,. Gouel et Layille.
Fente publique de GRAINE DE LIS
de R'ga , au IJavie.
Mardi prochain 22 courant, MM. Ha-
guèlon et Franque feront vendre publi-
quement, par l'eutremise d'un Coiumis-
»aire-Priseur , au bas du Marché» une
partie de Graiue de lin de Riga, en barils.
Les conditions seront expliquées lors de
la vente.
Fente publique de CACAO Maraanany
pour réduction de droits^ au Havre^
Mardi prochain 22 courant , k onze
hPUres du matin , dans l'entrrpt t Jes Ca-
pucins» MM 0{)i>ermann, Mandrot et
comp. feront vendre publiquement , pour
compte de qui il appartiendra , et pour
réduction de droits.
57 sacs Cacao Maragnan , plus ou moins
avariés,
i3 caisses sucre Hnxa'ie bl.inc, dito.
NAVIRF-S EN CIJAU(.E AU HAVRE
Pour le grand et le petit Cabotage*
— Pour Eheneur et St-Pctersbourg, |
— Le l>e.iu brick les Jumeaux, de I20|
lonn., cîoué et chevillé en cuivre, e^l !
en cli.'irge pour lesdits ports, part ra|
.soiis le commandement du capitaiue Le-j
»ot, du 5 au 10 mai prochain.
SaclrMaer»Miirrret elptiMgtt àPb-
ris,k H. LabarfM{ae, rue St-MartiB,
D*. 69; kKooeo , k MM. DeUfeatmt «1
comp., oa à MM. Godefroj Crhna,
courtiers.
NAVIRE A AFFRÉTER AU HAYBB.
^^Pour telle ieêdmMcm fv» Fum
voudra , et de préférence pomr mm mon
des Etats-Unis. — U brick mimeM
CHARLES , cap. Soûle , do port àe aa»
tonneaux.
S'adresser k MM. Martia Lailte tl dt.
00 k MM. les Coortiers anglais.
PORT DE Q^ILLEBEUF.
Mouvement du 16 «n 17.
Sont montés et parmonté» s
De Good-Hoop , cap. VesUrlwînk , e.
de laine , etc.
La Félicité , c. Masson , c^. Ae ootaa.
Sont arrivés de Pillequier ti posée s
Le Succès, cap. Delpîerre.
La Fidèle, cap. Lemarchaad.
Le Saint* Joseph , cap. Lemoiae»
La Clémentine , cap. Piaris.
Le smack DevroQvAveodje , csp» ^
Ide Jong.
AVIS DIVERS.
N*. ii5. — Saaedi prachaîa 19 avtfl, M*«
DàTiBL prooéd«ni ù la v«at« , par martanaitog «
à» M. cl MatiauM Ijcroy. Ott vc^dn U liage ée
Uble , 1m pcrkales, BOOMaliom «I dcntcUrs.
BOURSE DE PARTS, D*niLR.
EJJTets Publics.
CINQ POOa CB!IT conaofioÉs,
JoMiuanca ém n 9tpL iSaa.
84f 84!" i5c loc soc Soc aSc 3«ie «oc ^4^
3oc aSc 35c 3uc «5c 3Sc ^oe 35c §4! 4c«
aEca?r\Aiss. ne UQcin^Tion,
Samiê»mn€0 du n 3rpC itn.
EA. da sa Blart 18^4, fia, 8 s ^gf 5oe
i8s5, 9 4 98' v5c 9|r
Idem NoiiiNÀ.TivUt i8s4*
Ayrfvnis de looo »., k 4 p.' •J^
Avec lots et pi laie».
Jgniiaaf 4e Ot f iIim iSn.
loaSf loS7f 5oc
ACTIONS DF. LA BS^Q. DT. HtAKCBy « . ,
JouiftMDre àm Jmititrr iSaS.
iSs^r 5oc i53or
THÉÂTRE DES ARTS.
EDOUARD IN ECOSSE,
on LA NtfiT o*u» Paoïcair »
Comédie ea 3 aeics , d'Alearod • DavaL
ALLNE. f EINE DE.GOLCONDB»
Opéra eo 3 acte». Je Vial , Fanèr«a et
JfUX COMIv/tfS DC GaiTTGALET.
GRINGALET COQ DB VILLAGE, m
V*LA CI QVl C'EST D'ITRI HIAV GaKÇOV,
paniomiiii^ m 3 acet, daii'» lavitivUe Gftia*
QALir reipptiri le priiicipat r6lc.
rOU > l.Ml'lUMERIE COMMtRCIAIJi (e:< caualihues et fn TAiiLE-Doucr) DE RLOCyLEL, RIE St. LO» h* 34*
SAMEEDI.
K». i36;— a"» AxNÉB.
I
LA NACELLE,
DE LA SElNE-lNFÈRIEURE.
>lt9 |f«aiUe parait toas les joars. S'adresser, pour l'Aboaneipeut et la Rédaction , aa Bureau de fa IVacelle , Placé dès Carmes , n*^. 48 « k Rouen*
On a*aWnoé à Paris, chez Brissot-Thivars, rue de Richelieu , n^. 73. — Au Havre, ches Chapelli, Tue de Paris. — Et chex tous les Libraires ei
DirecUoni des Postes du Départeuieut. — Le prix de rAbouneuieut est de i5fr. chaque trimestre , pour Rouen, et 16 fr. So c. parla poétt.
LE VIEUX SOLDAT.
CHANSON MILITAIRE.
An : Bon , bon, bon , ^ue /« vin est^ bon !
** ^ 1e ne snia Di dofc, ni marquis ;
Mais, 'en. fait' de litres acquis ,
Des mieas j'ai les jndices.
En Allemagne décoré ,
On voit, surjnon froot balafré,
Brîiler deux, cicatriées.
Rt, ma foi, pour mes parcLemios,
La'gUirem^a rois dans les mains
Mes états de' services.
Qa'tin antre aille ches les anglais .
Faire, sur l'no de ses: mollets,
Nouer la jarretière : ^
Moi,J*û fsit douer anr mon coenr
La noble étoile que 4*lionneur
Mit à rna boutonnière.
** Attacher l'honneur sur tin bas, '
Corblcù , c*est,k placer trop bas !
• Mais ohadm sa manière. .
Ma fcfnmo , au siège de Dantzick ,
^ A nos braves versa le schnick;
Et , quoique Ton en dixe,
8i Ton ennoblissait le coeur , "
La pla<^ de dame-d'houneur
Lui serait bien acquise :
Mais son teint , bruni dans les camp«.
Vaut bien , aux yeux de quelques gens ,
T ' Le fard d*uoe marquise.
On n*appelle me^ fils, souvent.
Que les en fans du régi menu,
La gloire fa4 leur mère :
Et , quoique l'on jase en sècrèt ,
Ils me ressemblent trait pour trait.
Mais si , par un mystère ,
Ils étaient fils du régiment,
JIj n'auraient pas assurément ^
A rougir de leur père. EjiWo.
DES BLOUSES.
fo% dame« de Roaen paraissent avoir toat-à-fait adopté la
le d€$ robes que l*on nomme blouses : circoostance peu
majeure pour ]es é.vénemens du jour, mais excessivement
heureuse pour lea érudits de boudoir, qui vout de cercle
en cercle colport^ l'esprit des calembourgs et les briltantet'
inspirations de Téquivoque. En effet, Toit-on dans un salon
un jeune homme faire une manière de cour 3 une jeune
personne; aussitôt on entend les bonnes amies dire en*
concert : Mlle. B . . • , . s'imagine qXie M. G va l'énouser*
après le carême • . . • mais elle se biouse ! La moitié d*nn^
petit receveur de l'enregistrement , prend-elle par antici«^'
pation les airs de cour de fe'pouse d*nn ministre des finances :
vous êtes sÀr que par-tout on va dire en riuit de son air
de réserve et de protection : Elle se croit déjà ja femme d'un
homm^ coiniue il faut!..* Comme: elle se blouxeU.. If çst
vraiment à regretter qtie la mode ée se bfomer ^ pouf les^
hommes, ait éprouvé une opposition aussi forte dans la
nation. Quel plaisir n'aurait- on pas eu à voir maints originaux
dans la blouse ! Et quelle source inépuisable de bonnes
épigrammes un tel costume n'aurait-it pas fourni à toiu
les habitués de billards, de spectacles, de tripots et d'aca-
démies. Le jeune expérimenté qui, en prenant un^ queue
pour la première fois, se croit Tégal du garçon du café
Turc , n'aurait pas perdu une partie sans que la galerie n'edt
crié : comme Monsieur se blouse! Un amateur d'écarté
n'aurait pas fait sauter dix fois la coupe en croyant n'être
vu par personne, sans que vitigt témoins de sa fripponnerie
ne lui eussent dit : vous vous blousez^ compère, en voulant
blouser les autres. Au théâtre, eût-oO vu un pauvre auteur
se disposer dans la coulisse à paraître après le triomphe de
sa pièce nouvelle : on n'aurait pas manqué de dire en
sifflant l'ouvrage , oh ! comme M. G ... . s'est blousé. C'est
ainsi que le costume des blouses aurait donné à une galeriei
à un cercle, à un parterre, loccasion d'avoir de l'esprit
tout en se blousant aussi, peut-être.
«%%v%%v««
PROGRAMME
Du concours proposé par l* Académie de Marseifle , dans
sa séance publique du i*^ septembre i82ra.
CLAS6E DES SOENCES.
M. le baron de Damas, lieutenant-général , commandant
la 8* division militaire , a bien voulu inviter l'accadéuiie de
Marseill<^ à proposer un prix extraordinaire de 5oo fraucs ,
dont il fera les fouds, pour être adjugé par elle, dans I4
Miice publique du motsd'ooAl i8:>5 » à Tâuleur da roéq^oire
qni aiira le mieux résolu lei qucslioni suivantes :
. I* Déier miner la vrritnhie cause des psties do0tiJe
eommerce se plamt ai/iouràUmi ;
A*. Déterminer le moyen le pins efficace p<mrffriW9êr
mu commerce 1rs avaniages nécessaires.
rtASSB DE LITTÉKATCRC ET d'iIISTOUP*
T/ncadéint^ , sur le rapport de la classe do ;Jitlérf jfaiiec -tt
d*histoire , propoie pour sujet du prix d*êIoquence, qui sera
distribué en lOïS» t Eloge du cnrdinal de Demis,
Le terme de ces divers concours est rigoureusement fixé
•o premier juillet iB^S.
Tous les ouvrages doivent porter une devise , et un billet
cacheté renfrrmaut le nom de i*auti>ur.
Tous les plis doivent être «a^Icessést/wic dr port^ k l*un
de MM. les KCréltires perpétuels de I Académie.
(O
MODES.
Nous avons, déjà remarqué que le vert était la couleur
Cavorilt depuis quelque tems; le vert foncé , en soie comme
en laine | est pour les ro!>cs une des couleurs les plus à
la «mode. I es étoffes à carreaux ont la vogije.
. Plusieurs chnpeaux sont ornés de fleurs en baleine ; les
coquelicots en lalTetas sont aiu»si fort k la mode.
JUes gilets en schalls sont toujours eu faveur , ainsi que
les UMisnarens. Plusieurs épingles sontde rigueur; les paires
doivent être variées. I^s vues basses se guénssent sans doute
difficilement aujourd'hui, ou cette maladie devient épidé-
roique en France , si Ton en juge par le nombre des
lorgnons qui va toujours croissant*
MACÉDOINE.
«-Uo journal qui fait son possible pour avoir autant
d*esprit que la Foudre , annonce que la traf<édie de Sjrlia ,
traduite en Imllandais , a été représentée le 5 avril k Ams-
ti^rdam , et que l'acteur qui jouait Sjrlla avait un catogan*
l^ m^me journal contient une colonne de citations lalmes.
MM. les ré'lacteurs flamands ont bien l'air de vouloir jouer
Sj'lla en catogan.
^^Je m'a«sis un jour, dit Je sige Sadi « à la porte d'une
suosquée de Damas . et auprès du tombeau du nro|)bëte Jean :
que la paix soit avec lui ! ou roi d'Arabie, fameux par $ei
cruautés et sei injustices, vint faire sa prière au tombeau du
propliète. Ainsi, tout ce qui est liomiue, dans quelque rang
qu'il âoit plicé, quelle que soit sa fortune, a toujours des
grAces à demander à dieu. Ce roi nie regarda et me dit : Prie
^our moi , et puissent tes prières nie f*tre obtenir les secours
dont i*ai besoin : ta crainte d'un cunrmi puissant agite mon
Ame. Je lui répoudis : Fais grAce au faible, soulage le pauvre,
rtntls la jusli<'C a ious« et tu ne ciaindras point d'ennemis.
■Vms^lu venu le jour de la justice divine r 1^ vois-tu 7 6
lîls d*Adaiu ; la nature voua crie que vous êtes tous les mem-
bres d'un même corps l
— Le 0 ^^^ ^'^ tnoi» , à sept bcnres du matin , une ex*
1os*on soutriTAÏne ocoasionurc p«r le feu g'isou , à la fosse
n Chautfour , (lr|)(*ndante des mires d' Viiiin. Vingt ouvriers
out péri, et 6v qtiatre blessés retirés de la fosse, deux
laissent peu dV^poir de guérison.
— Le Ixe^'t fiant ^ nouveau jonrnal de Marfteille, cite
avec elogo Wb Jvèuts Je llinrv , engagé pour l'emploi de
hué,'e^aillt' <, *u tb« Aire de cette ville. n«iirj passera dans
p'U, dit ct.tt' friNlIe, aux rôies des Financiers dans la
cûinédie. Bon net v remplit trois ou quatre emplois dans la
même \il e. On voit , d'après de tels exe m pies , que le talent
n'est pas romn c !a force : qu'il ne ciftint p--s de s'aflaiblir
I se d.T.ajut.
i
«« Une madame Ilicfaeboarg, A ce qii*m
(feuille 9»a rompu son engagement. Les tngigei
djes ne «tnt donc pas plus aolidct qttt lit aatm!
— *-t}e fjiii nous rappelle le tranfoM TerlaMl,
vnous me vojons pas le nom au milieu dt en gnaiê
v«iBOfis. des groupes de tbéAtres. Cet artiite losHif
j|>rQwis <ji^aùtte*.tems après son départ ,. mm
iJaquel il ^stawait sa conduite. On n a reço« dii
que le 'mémoire des dettes qu'il a laissées
est bien loin , à ce que prétendent ses en
sa conduite. On prétend qu'il {oua an
qu'il attend l'amnistie pour rentrer en Fraaca.
tf
I crâMciarat da ilBsr
paj« iinm§m9 m
Fraa<
— Dans la nuit du i4 tn iSivril» des Talasn aa atBli
troduits dans l'église Saiut-Etieane , A Omm t 9li aat i
levé une partie des vases sacrés. Us ont avasi ktiw éb
roir qui renfermait une somme da qoaraaia AaMi
tenant à M. l'abbé Leroi. f^ police est A h lathatcll
voleurs, mais on craint de ne pouvoir lae tfca«ifi
( Journml dm GbIm4m.)
— MM. Franconi et leur tronpa daosasia aaal
bier à (^ën , ou ils donneront «ne pramikta w^ftélS
dimanche. On parle des débuta d'un jestne^^NneêÊÊimr^fâi
dit-on , fort gracieusement le mennet aur ati ja*^ ^
derrière. MM. Franconi n'ont, assurent-ib, ^^ it hmm
du dévouement que leurs chevaux lenr ont nMitftf JmiIi
route.
Après avoir expPoité l'admiration des i
vados , la troupe-Franconi se dirigem mn Ljoa
attendue avec la plus vive impatieaca |Mr laa
de notre gloire dramatique.
— Un événement malheureux asi piraaqaa ta«i(
notre ville , le signal d'un acte de ^éaéroeitf
?|uand le xèle des habitans n*a pa prévanir aa —
uneste, la bienfaisance cherche ansailAt A as
suites. A peine la position dans laquelle Tincs
avril a mis plusieurs de nos compatriotes a-I^Ua M e
nue, que le public s'est empreasé da deiaaBdor maa
présentation au bénéfice de ceux qua cal ■ccidhat a
privés de leurs moyens d'existence. L*admiiiialfatsaa , ■
ré la contrariété qu'un tel incident préaaata A h ia
année théâtrale , s'est empressée de coaconrir àê •
ses moyens à cette représentation, qui aa maaqpaea
d'attirer un erand nombre de spectalean. Trop
on n*est conduit au spectacle que par le plaîair aa fi
vclé ; mais associer une bonne actioa k aa dr*
c'est ennot>lir en quelque sorte le plaisir , ai
norable un amusement même.
■r
f;
Si le motif seul de cette représen lotion ao'la readU
intéressante , une circonstance qui y eat otiachéo hâ
riterait au moins quelque bienvrifUnce. Una 4^
de l'incendie , M. Brothard ^ ancien ai4eBr ^ qai a
avec succès une longue carrière dramalîqaa , reai]
lole daus Tune des pièces.
— Parmi 1rs exemples de tolért^ee qne les paoplet im
différentes religions ont donnés , on en cato un que qoclaM
xêlateurs app-«tlcnt une profan dion : c*e»r rinliaiuauoo 4*0
seicneur noinmê Rfnaud de Btrdtrodf qui , quoi qoe Ci^
quoiooe a^
viniste, fut enterré dans l'église des Ser v il t^ . A Veoiifk
seigneur
Les e>pagiiols ne manquèrent pas, d^^ l^» gn*«f s qu'ils
guèrent pour faire la guerre aux vénitiens , dr Irur fvpia»
cher cette circonstance. P.Mir-êfr#- a paient- iN nisoa, Sflaa
les canons de réglise , de biàmer la fncîliié o\rc Uqwli
ils av.iiont accordé les honneur* re!igi«'ux à Li dé|iOOiUa d*aa
hérétique. Alai< on coovitailra, crpendaat, ^ qu'il vahH
mieux , selon Dieu même , enif rrrr un çalTiAMa daaa aM
é|^liae catholique ; que de le brûler vifaat* "•
0mmm^ é
itù>ndmi
PORT JDE ROUpN.
OIAf (tEXENS et .héCt'iHATlOlfS.
^K^^'Chaegim, dtt «loop'la Josét)hîrie,
^ cap. Croix , tcn. de Cacn. — Courtiers,
MM. fiordelle përé et fils.
a^oa futaiUeftbuiledeGo^a,|>our'H.CreTeI
I grenier polerie.— A ordre.
^Cj^CHftBGW. da dogre rHeurease-Ben*
contre^ cap. Persil , ven. du Havre. —
Coartiers , MM. f ordelle père, et fi]s<
78 poutres 91 5 p]anchess«p«-«-Her-
seDt.'
28000 pavés 9 pour. divers.
.,4^Cbabcem. du sloop le Saint-Martin,
Cap. Persil le jeune , veo^.dUvHavre.-^
. : CourUers, MM. Bocdellepèvectâls.
^ sacs.curcuma.«7^i6if&tsvin. — lofûts
eaa*de«vie. — 10 fùM vin.-r-iatîiarriq.
▼in.— I dilo dito..— 4' dito dilp.-r-^
190 piancbes sap«— •176$ b&cb^s h9i$
de Campéche.
^I^Gbargeh. da dogre rAdèle , capit.
Piàvard , vep. de Rochefort.
Courtier-intcrnrëte, M. Viard.
Réclamât eur s j MM.
10 fAts eau^e-vic. — ^Trousselle.
6 dito dito.-^Fauvel jeune.
8 dito dito.— 8 fûts vin«*-Morîce^
8 dilo vin. — i5 dito eau«de>-vie. —
40 dito dito. — LecŒur.
^o dilo dilo.— rAu porteur.
j dito ^au-de*vie — Martin.
^^Chargém. du brick le Jeune-Emile,
cap. Le Dépensier , ven. de Port-
Vcndre.
• Courtier-interprète , M. Viard.
Réclamateurs , MM.
a57 fûts vin. — Guérin-de-Foncin et Cie.
' 48 barils soufre. — 3a balles dito. —
Pontrevë.
^l^^ilAjiGHM.ylu «Ipop la Vicloire-Bien-
aimée , cap. Mazarier. ven. de Caen.
Courtii*r-ialerprèle ,^ M. Viard.
184 tonnes huiic de.ColM. — Crevel et
comp.
..y^GBAKG. de la galiolte .nonfégienne
. ËU»a ,, cap F. Lfyre, ven. de Chris-
tian-Sand— Courtier, M. G. Fon-
taine. ,
Réclamateurs , *MM.
3oo poutres.— 325 1 planches.— *P. 1 A.
Pou'hot.
«^Charg. bolUndais Degoede «Hoop ^
c. C. We» Torbrink , v., d'Amsterdam.
' ..rr-Gowlier, M.,G. Fpntaine.
Kéclan^fitei^rs ,..MM.
I ballot de laine.-r6 fût a«ur.-^aoo
fromages;H.-rSoar«b.
8 fûts cuivre.— 106 lingots plomb ,|
Boucher.
4o balUsrjqafë,.I)éIalon.
7 colis drogueries, Housez-Leslenier.
aa paquets peaux sèches. — 870 ditO' dito
salées , Honoré.
1 f&t fer de chrome , Ch. Dorand.
^7 , paq. papier ,< Gastle-DeJamare.
2 cais. liqueur, Asselin-LebruoieBtt et
compagiMe.
la dito dito , Matheiis et fils.
I calandre emballé.— 31 colis drogue-
ries.— it fûts gomme saddaraque.
- — r A. ordre.
«^Le brick anglais Agènoria, c. Bevnon,
ven. de Londres, ch. de plomb, huile,
cuivre , salpêtre , sulfate de potasse , etc. ,
pour divers.
— Lagaliote hollandaise Vroaw-Elisa-
betb, c. Nepperus , v. de Dautzick,ch. de
bois du I^ord ^ pour diyers.
—>Le dogre la Georgette, c. Salo^ ven.
dn Havre , ch. de ris , coton , tabac ^ etc.
pour divers.
-^Le, dogre. |a Pélagie, c. Dupont , ch.
de plomb , planches et tabac, pour divers.
— Le sloop l'Eléonore, c. Bourcy,>en.
pu Havre, ch. de café, sucre, et cacao,
pour divers.
—Le sloop la Jeune-Emilie, c. Dubanlt,
ven. de Southampton, ph. de charbon ,
pour divers.
Courtier de ces m nayires, H^ J.
PeUecat.
Mouyemeni du 1 8 ^n 19 avril.
KAVIRES ENTRÉS.
Le.doDp la .Jeune-Emilie V cap. Du-
haut , de 19 tonn. , v. de Southamptoon ,
ch. de charbon de terre.
I«e sloop les Trois Frères , cap« Du-
bourg , de 39 tonn. , yen. de Caen ,
ch. d'huile do lin.
Le chasse-marée le Zélé , cap. K. S.
^ro , de ,7a tonn. , ;iren, do* Bordeaux ,,'
ch. de viu . garance.
NAVIRES EXP^I^S.
Le brick Ja Marie-Joséphine , cap.
Hébert, de 86 tonn. , ail. k Bordeaux *,
ch. ce pI4tre.
Le sloop la * Pélagie , cap. Boissave ^^
de 19 ipnn. , al), an Havre, sur^lest.
Le slopp la Bonne-Mire-Elisabeth, c.
Palfray , de ^1 tonn., ail. au Havre,
sur lest*
I^ sloop la Jeune-^dële , cap. Rei-
gnée , de 5i tonn. , ail. à Honfleur, c.
de fûts vides, vin.
La ghbanne la Bérénice , cap. Gojon ,
de~ S9 tonn. I alJ» au Hayrt y cb« de
noir animaL '
l^.j^qop ,'le Jeune- Victor , can.'Tru-
quetil,,dê27 tonn. , à1 1. à Sainte alerjr-
en-CaMX , ch. de ]Slàtre.
PORT DU HAVRE.
M(iuyement .du n 7 au 18 avi^,
NAVJAE ENTBÉ.
Le brkk TEugène, c. K. Garre^^^KCti.
de Fernambourg, ch. de coton , cuirs.
Le sloopje K^oyalistey c. Letyran , y*
de Caen, siir'lest.
Lo trois-çiAu. la Virginia , .<. .JM^ry ,
V. de la Martinique , ch. de sucre.
Le brick les 'Deux -Sœurs, c. Brin-de«
Jonc, v..deilaLEavaiMie.*ih., de<ftiicic« et
café. ^
Le aloop ^ais iBetsgr , ç. lmB»4imji
V. de Leith , ch. de tabac. *
LeL brick- FAngélioa , .cdHofAe , ^.. dt
Mantes , cb. de viuAÎgpe ,;ard<ÛM4.
Le dogre l'Aigle , ,c. TtUAimna^ t •
de Bordeaux , ch. dervin.
Le brick américain Eagle, q{p. Telles»
V. de Cbarleston , ob. de coin 9.
Le brick le , Courrier , c. Bliiao , ?., i%
Bordeaux , ch. de. vin.
Le brick norvégien .Ëbepe^r.,«<qap»
Sundinë, v. de Lorvic , cb. de pl^||flhfl>
Le brick ^danois Elisabeth , cWilliiiins,
y. de Saint-Thomas , ch. de çpA^n etl^^
iVAyiE^ vmifixt^
Lagaliolte la Marie-Gal>rieile,«^p^«
mousselin , ail. à Booen ,* cb* /4^ iPOfeyse»
Le dogre les Deux-Amis , c., Bfrbt^y
ail. à Rouen , ch. de.mécai^iquti.
Le sloop rElisabethy c. Gopq,^^^j^
Rouen | ch. de planches jQt^bJomb.
HAVRE.
cgCS» CHAFG5iM.,du <qavire>ngl»îs.Ajr^^V;
cap. William Jinkins , ven^ <)e (ii^eft-
p9ol « entré le 17 au Havre Ji l*adjrftf€
de SIM. Oppermann , Mandrot aft.
Q»mp..— ^ÇoMrtier^^M. Acjher.
Réclamateurs , liM.
72 balles coton. — Oppermi^^JIfai^drot
et comp.
1,0 j^rriq sucrç»-r-Pn RoT^raj, d^v^r-
nois et comp.
730 saumons plomb. — i grenier bois dSa
Caippéchê. — 3ooo cuirs. — A ordre»
Note des^ Ventes recueillies, à la Bourse
^ 17 auril.
40 aaes c^fê Bourbon, bai. a ci/»,
acquitté. ^
10 milliers café St-i>omingue, à s-fir.
85 c. , dito.
33 balles coton Géorgie, k i fr. 5 c. ^
diH>.
3o dilo dito dito , à I fr. , dilo. t
180 sacs café Havane ; k 1 fr. 38 c. 3/^
en entrepôt» /
NAVIRE EN CRàRGE.
^(^Pottr telle destination que Von
•^oiMfftt.— Lebefto birick amérkaio LDCY«
da port de an tooiu, cap. SharLford,
derniëremeDl arrivé de Campèche*
Ce navire» doublé, cloué et cherillé
en cuivre eit d'une parCùte solidité, et
réunit à une marche trèt-tupérieure ,
Tavantage de porter beaucoup plus que
aon tonnage.
A. S'adresser à MM. Welles et Greeoe,
au Havre, et & MM. Welles et conip. ,
rue du Faubourg-Poissonnière , n. 26 , à
Pariai
I J^ i5 — Le Neptune norwégieni c«
Smith, ail. à Bordeaux, sur lest.
— Le Jeune-Léon , cap. Lœuil , ail.
à Bordeaux , avec diverses march.
PORT D'IIONFLëUR.
Mow^ment du li au \*j a^ril.
IfAVlflES ETTléS.
Le sloop le Père de Famillei c. Dupin ,
Ten. de Rouen.
Le sloop le Saint-Pierre , c. Lefevre ,
ven. de Rouen.
Le sloop TAimable-Bemard , cap. Oli*
vier , ven. de Rouen.
Le sloop la- Diligente , cap. Coullebaux ,
ven« de Quillebeuf.
f^ sloop la Félicité, cap. Lihard , v.
de Rouen. —- Sorti le 16 pour Caen.
Le sloop le Saiut->lx>uis , cap. David ,
ven. de Rouen. — Sorti Ir 16 pour Caen.
Le sloop l'Eugénie, c«p. Lerat, veo.
de Caen. — Sorti le 17 pour I)iep)>e.
Le sloop les Trois^frèrea , cap. Du-
bourg, l^n. de Caen.
Le sloop le Désiré , cap. Angot , ven
de Portsmoufh»
Le sloop rAimable-Catherine , capît.
Pourre ,• vou. de Shrrcam,
Le chasie^marée i'Yiinc-Mnrir-Chérie ,
cap. Forget, veo. de Honleaux.
rrsviKCS expi-difs.
Le sloop l'Agile y cap. Frigout, ail. à
Dieppe.
Le sloop la Victorine , cap. Vasse, ail.
à Dieppe.
Le sloop la Paix , cap. IIocb<'t , ail.
k Dieppe.
Le sloop le Saint-Paul , cap. Simon ,
ail. à Duiikerque.
Le dogrc danois Auguste , cap. Boissen ,
ail. à Hambourg;.
Courtiers- interprètes , MM. Duval ,
Gaillard et Pellrcat.
PORT DE DU>KEnQUE.
I^ la. — L.I Ilnnntv-Mcre , cap Bour-
g.itn , ail. à la pêclie au Dogçur-Bank ,
avec >el.
-^f.i Fidélité, rnp. Nae»sen , ail. à la
|)éclie an P(i^i>c>r-6ank , avec sel.
— * L'E^pêr.nic<^, cap. Portier, ail. k
))rcst av(*c cliaibon.
— l/llernrone , cap. Roi junior, ail.
â Bordeaux , avec charboo.
PORT DE QUILLEBEUF.
Mouvement du 17 nu 1 8.
Sont montéi et posée :
L'Eulalie , cap. Desmares , cb. de div.
mardi
Le Zélé , cap. K. Zéro , ch. de vin.
Les Deux-Frères , cap. Dubourg , cb.
d'huile.
1^ Marie-Louise , cap. Ledentu , cb.
de div. marcb.
Sont arrivés de F^llequier :
L'Adèle-Chérie, cap. Bouvier, sur lest*
L'Aurore , cap« Brasseur , sur le»t.
Le Louis-et-Faony , cap. Gonoier.
L'Aimable , cap. Leroj.
Le Saint* André , cap. Petit , cb. de
poudre vcgétative*
La Ciroline-Désirée , cap. Boudin ,
sur lest.
I41 Rosalie , cap. Persil , sur lest.
Le Squid , c^p. Henri VVarreu , cb.
de div. marcb.
( f^ent d»odest. )
CORRESPOND.\NCE.
METZ , i3 avril. — Au marché d'bier,
les <HfIéix»nte» qualités de grains se sont
vendues tomme suit : le froment, de 14^
a8 k 1W87 ; l'orge , 7 83; l'avoine, de
6 34 à G 60 l'bectol. I.a onantité de fro-
ment vtudue s'élève à 341 liecto.
TOULOUSE, 1 1 avril.— Voici les prix
qu'ont ol>tcnu les grains aux derniers mar-
cli(\s : blé , 21 90 , nirleil , 16 16: seigle
!.-• ; maïs, i3 42 • avoine, la a3 Ibectol.
MORT, i3 avril. — Les grains sont
toujours en hiussc : le froment vaut 16
5o ; l*orge, 8 5o ; le baillarge , 1 • 25
l'avoine , 10 la.
IMMROURG, 8 avril. —Le café est
plutôt en baisse , à l'exceptioB du Si.--
homingue, qui est tenu à 11 5/8 sb. ;
le Ikitnvia , 1 1 7/8 et 12 ^b. ; le ILivane
moyen, à i3 1/2 ; idem bon moyen, i4
1^1 rafRnéfl et It's méiis sont trë$-de-
mandés , et leurs prix se sont améliorés.
Le sirop li'obtienH rai t de i5 à i5 1/2.
Les riz Caroline ont un |>eu fléchis.
AVIS DIVERS.
W>. 1 16. « A vendra dnq FOimSDBCAitt
bits achalandés al ataniagcMMHM dn^
radmacr à M. Hmry. hoanw riff^M, na
d« Maillott, nO. 1 1 , A Eoacn.
M» 117. —A TEiVDaB an BATn-^t-
Grâce , poar casse de ccssiuîèn de ans.
merce, 00 joli FONDS de Ç—MMiy ■ -^
VINS • bita acbalaadé , et doai la ai»
est d*aatain ploa avaatagense, ^a*il 1
placé aa centre et a» passage qui f ,, ■■■„ ,
tons les basflîiif . Qo pourra rcUucdder le baft
(le ia portico da oïdisàq qu'oeeape la rrfdâut,
qui a. encore iroia on sis ^oadet à mmsiM ;
ainsi qqa deuE MagMÎaa placda da^ fe
même eneeiote, desquels la preueiir. aatyi
libre d'avoir la jooîiaauce.
S'adresser è M* Hyaeiadba Motitiv'. ^
ndgociaot ea Vius, rue des Cbarrettaa •
o* io3, & aoaes.
N* lia— >A louer pr^scoteoicBl MM
da MAISON, bien décoré*, aiic
MoDl-Ribondct ; n^. %S\ se coau . ^_
cuUîDe , avec pompa; deu cafctUM,^«
chambre A coucher ; au aalou, ut ladt'
tnang^r afii-c office , et «■• ebrahii
la tout an pr ai-r «f da pbin-plad. ▲«<
nn aupcrbe greoiart et en baa , wm
et nna cjvc; on pourrait traiter ad
da grenier et dû «agaain. S'aditeaeOar
liaoz, pour les voir et ea truiar.
a
BOURSE DE PABIS. ITHIEft. .
Effets Publics.
CINQ ROOa Ce\T GOXSOUD^S,
JoBuMoee da n 9t^ t9n.
84 r a5c aoc 3r.c loc a5c 3oc aSc aae f^f
loc iSc 10c S4f SSfQO Mit ajr aSe foa Me
60 c
EBCnif^AItt. DK LIOCIDATnKi, *
Jouiutnr* 6m a« SvpL iSn.
Ech. dn aa Blars 1814, fia. a * 9gf ^m
iSaS , 94 99r
Idem NouixATiTSa, 1814.
AN!«1'1TÉS DR lOOO P»., à 4 p.^ «/^ ~
Avec lois cl priaaa.
JooiMancc d« Drrtnétm iSn.
loaSf loi^f Soc
ACTIONS DE LA BSNQ. DE FAAICCI, '•
Joauuao* 4* Jaariar iSal.
iSaof
ar
THEATRE DES ARTS.
( j4u bénéfice des incemdièe. )
Une raprcseniaiioo de
BRUETS ET PALAPIUT,
Comédie en nn acte , de M. Eiia«B4^
LA JAMBE I)B BOIS.
Opéra en uo ncic, Je Desmonnier ai
M. Drocbard remplira le rôle de Gi
GULISTAN.
OV tl nULLA Dl iAMAmCAsbl
Opcra en 5 actes, de MM. eticnoc^
beaufsière ci Data^rac.
Jfux CosirQOFs de GaixcALir.
COQ DB VILLAGE . on v*la et qvb e^aae ^
D'fTRt aiAv GAaçow , pantoauaw c» $
actes , A spi-ciade.
Wia. JMPKIMi^UIE COMMERCIALE (en caractéhes et en taille- doucc) DE ULOCQUEL, RUE St. LO, JR* 34.
,-j
DIMANCHE.
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Cpllt Feuille parait tom les joa^. S'adt^et, poar VAbônnetfient et là Rédaction , ao ÈU^eau de la PfaceUè^ Place des (iériiea, d^. 48 f à RotTëA. '
Oo t'aboaae à Paiit» ches Bac8SOT-TBiTA.Ai , rue de Richelieu , n^. 7a. — A.\i Hàvrè , chéc Cbipiii.s , ra« de Parii. — Et cbet tous les Libraires «t
Oinctoart des Postes du Département. — Le prix de rAbonnement est de l5 fr. chaque trimestre , pour Ronen , et 16 fr. 5o c. parla posté.
I£ MEXICAIM AU TOMBEAU DE SON AMANTE.
• SombrM palmiers» coaTrez de vos rameauz flétris la
,jiih^ de' ma Zéara! Oiseaux des ouits , mélèz il mes saii-
tlMt, le concert de vos chaots funèbres. Que tout y dans
I nature, s'attribte de ma douleur ! Que tout , s'il e^t po9-
lÔrfe 9 pleure avec moi celle ({oe ^'ai tant aimée !
» J'ai perdu Zéara : une autre a voulu me conso-
Itr de sa perte. Elle m*a serré dans %tn bras, fai repoussé
gtt caresses. Elle oé'a ' pfédigùé' seir baisers, et j'ai encore
^leoré Zéara.
• $ur la nâlte ou , près d*uriè nouvëlfe amante , j*ai
iftiiijhi le repos ,• uû'reve m'a Ëiit retroèviér celle quéj'ai
■vrdne. Je me suis réveillé, son fantôme s'est évanoui : j'ai
fcuitt «dr son tombeau , croyatit ia réthhivèt eflCdrift , et'
mHà fu néifoulent que* tes cendres/ met* jeat ne revoient
feit lit. terre qtii lès' cadie.
jl m Sombrei palmiers , couvres de Vos rameaux flétrie,. la
MBibs de ma Zeara ! Ûîsea'ux des nuits f mêlez à mes sanglots
B concert de vos chants funèbres. Que toiH dans la iiattir^
niCnifé de ma douleur ! Que tout , s'il est possible, pleuire
Mac moi celle que l'ai tant aimée î
• H^lAs! quand poitr aller combattre , il fallut m*arraclier
[Mi bras , elle moeilla de ses larmes pures mon sein trop
idesa douleur. Je sentis, sous ma main brûlante, son
r battre à pefne. De/unestes prilsàges. ravertissaiént', dit-
f, ^«r ia mort me' frapperait au milieu des conoibats...
"ieurem, fai combattu et je vii! Elle tremblait po'ur
jovrSf et ce sont les siens que la mOft à tranchés.
\ p Sombrer pilmiers , couvrék de vos ratiieanx flétris la
tlpslie de ma Zéére ! Oiseaux des nuits , mêlez à mes sanglots
i^éîmcert de vos chants funèbres ! Que tout dans la nature
pîaiede oia do^levr ! Que tout, s'il est possible ,■ pleure
moi celle que j'ai tant aimée !
Mais leH vents qpi gémissarient dahs le feuillage , se sont
UoiseaD ées nuiu a celsé soa'chatft plahitif. Lex ra-.
tus de ces palmief^ se relèvent dams les airs : ihoi sèbl
r'gldiûi'iar'lfl tombé de inott amàntei II n'y a donc que moi
■i rjMle sar la terre pour pleurer l'itali/rttniéé Zéara' !
HORKSTC IfOMM£.
^. Le bèaa titre, a'il rempliiMit tout c^ qu'il contient ! On
|bit faire plus de cas d'an homme hounéte , que d'un honnête -
homme; caries plus honnêtes gehi dix monde ne soiii pas
toujours les plus honnêtes.
Les femmes font les hommes ce qu'ils sont: c'est souvent
leur faute, s'ils ne sont pas toujours ce qu'elles voudraient
qu'ils fussent. Un cheval fin et sensible est conduit oii^ l'oâ
veut , par une main légère et douce : si la* main est^ riide el
pesante, il se défend, il se cabre, il devient fougueux.
L'honnête homme est presque toujodrs sans biens , presqifc
toujours humilié. 11 a peu d'amis , parce quf son amitië
n'est hotihe à rien. On dit de lui : c'est un honnête homme;
mais ceux qui le disent le fuient , le dédaignent, le méprisent',
rougissent même de se trouver avec lui; et ' pourquoi ? C'est
qu'il n'est qu'estimable.
Quand on voit des hommes d'une physionomie libre et
hardie , d'une démardfe ferhie, d*uh regàrd'brnsqne, on leur
devine un cœut dtir, à travers l'air tranquille et satisfait
dé lear visage : il n'y a pas jusqif*à leur embonpoint qui ne
choqué, dit Marivaux ;' mais leu^s habits supéibès , leurs
équipage, n'en imposètit point' au 'philosophe; ces cOlificheéi
n^ prennent passuf stm imaginalioii lesdi'oits que la' morale
leof dispute.
Si l'oti examinait attentivement combien il est peu de
personnes k qni l'on puisse donnar avec justice le titre d^hoh*
rtétâ homnie^ oq rougil-ail dei fiiïblésses qui sont le |tei^^
de l*huuladîlé; L'état dans lequel on trouva le plu» de geds
honnêtes^ est sàhr con-trëdit celni des simpies particuliers'':
commet ifsj ont moini de devoirs à rempNr, ils ont aoili
beaucoup moins de 'peine à deveniV véritablement honi^êtes.'
Vous trouvez que M. **^ , dans le rarig qu'il occupe*, jSft
honnête, parce qu'il vous salue et demande cOmméiit.voàs
vous vous portez : mais aycâc une affairé d'intérêt avec lui^,
vous n'y trouverez que de la barSarie.
Fontenelle disait : Je suis né français; j'ai vécu cent ans,
et je mourrai av'eé la consolation de n'avoir jamais douné le
plus' petit ridicule à la plus petite vertu. Cet homme de
lettres, philosophe aimable , ^ui etiténdait mieux que per«
sonne les véritables intérêts de sa gk>ire , répondit au duc
d'Orléans^, qtii lui offrait de le faire jirésident perpétuel de
l'Académie des Sciences : « £h ! monseigneur , pourquoi
vculez^vous m'empêcher de vivre avec mes pareils f »
P<^àténèî!é' Aait'nileài ^tfud Iibdiiêté'itoiilme ; s'il est pos-
iftlc, c'AiSl'utf sage. H. T. '
MACKDOTNB.
B
-«• Oo ^crît d'AInandrir (I''gypti»), loui I» date Ju I7
clrcembr^ : « l/inondattnn du ^ll , ceHeaniiéf*, a été ex-
traordinaire et telle qu'on ne Taynit vue depuis lon^tenis. '
Beauroup de rivières ont été dctruitei , et plusieurs >iilag«-9
ont été eiuportéf. ■
—La troupe du théAtre de Gien est entrée en campagne.
Le Journal tlu Cahados dit que la nouvelle troupe* |>ar9it
être bien composée, et présenter un ensemble parfait. La
laaiille Molini déjà si avantageusement connue, ajoute-t-il ,
a été très- bien accueillie, lie début collectif de toute une
famille , nous fait craindre que les actrices et acteurs
ne t'engAgent plus maintenant qu*avec tous leurs eu fans ,
neveux et nièces. S'il en est ainsi désormais , c'est k la fa->
mille Faj , qni en a donné l*eicmple , qu'il faudra attribuer
la cause de ces envahissemens dranutiques.
— « Voici les véritables fléaux qui , parleur immoralité,
^ corrompent Popinion générale sur une classe si utile de la
» aociété , la dégradent , la déshonorent et lui retirent l'ea-
>» lime et la considération dont elle fut naguëres environ-
p née. »
Vous crojex peut-être que c'est d'un poème épique que nous
avops extrait ce passage? Pas du tout, c'est un des articles
d'uQ prospectai que nous avons sous les yeux » et dans leauel
il ne s^agit ni du sac de Troues , ni de la destruction de Car*
tbage; mais tout simplement de l'ctablisement d'un àur€au
itagrHce.
• Dtf^nis carminihus nmrrari cœna Tfijrssiœ* %
•—Trois nouveaux incendies viennent de jeter l'alarme
dans nos campagues. Dans un même jour, le 9 du courant,
Jf feu a pris aux Tillages d'Epguj et de I^ussicourt. Six
oiaisons dans le premier , et deux dans le second , ont été
la proie des flammes. Camon , oii le feu a éclaté samedi der-
nier p n'a eu qu'une leule maison k demi-consumée*
( Miroir de la Somme, )
— Cn acteur de Versatiles avait- conçu pour le rôle d'Ai-
riadan'-Barhf rousse ^ une passion que les acteurs sont bân
d'avoir ordinairement pour leurs rùles. Celte pièce tant
déairée de l'artiste , allait être jouée k sa grande satisfaction ,
lorsque le directeur du théâtre de la ville , disposa du rôle
6*Hanadan^ en faveur d'uu sujet autre que notre artiste.
Irrité de oe prétendu passe-droit , celui-ci forme le projet
de se venger d'une manière éclatante de Tiniquité de son
directeur. Il re\êt il cet eifet une armure chevaleresque,
et iait peindre eu lettres dorées, très-apparentes, sur un
bouclier qu'il place au- bout d'une longue perche , le mot
l'V£^GEA^(^E < 5uivi de cinq k six points d'exclamation !!!!!•
Aflublé de la sorte» il se porte au milieu de la route de Saiot-
Cloud , au moment oii Napoléon passait en voiture pour se
rendre k cette maison de plaisance. J^s piqueurs appercevant
.Je chevalier de théâtre k Tendroit même où l'équipage allait
passer, lui crient de faire place. Notre preux résiste. Quelques
coups de fouet claquent déjà même sur l'armure du chevalier.
Peu lui importe : il ne bronche pas. I>a voiture allait lui
passer sur le corps, lorsque Napoléon lui-même apperçoit le
mot f^engvanee %\xr l'écusson que notre brave agitait au bout
de %M perche. L'ordre d'arrêter est donné.— Que signifie ce
■Mt %f^ngrancr^ lui dit l'ex-empereur? — Justice^ sire. — Que
>ooleB-vousl^ — Supplier votre majesté qu'elle ordonne de me
iiaire j^uer le rôle d £fdrûi</^i#i.— Qui vous en empêche?— Le
directeur. Sire. — Eh bien l il a raison ; vous êtes on fou.
les chevaux reprirent le galop , et le pauvre chevalier s'en
retourne, la visière baissée , en déplorant Je despotisme des
directeurs , el l'injustice des priuccs.
•—M. de Mootansier» gouverneur d*un prince français»
ton4ui>ii un jonr son clève dans une chaïunièrei et lui
dit I Voyif f moRftifQfnr « c^til fMt et dMMf rflHlili
cette misérable chauniîèrt qa« logtnl k pèff« « k fllwi
— On assure que les amateurs du théltm èm \m wmèm
Fourchettes, jaloux de participer à nn ncled* bsarfaÎBHtt
ont résolu , â l'snstar du théâtre des Arts , ie doaatr wm un
presenlation.au bénéfice des incendiés de la Conr-llaflikte
spectacle se composera de la Leçon de Boinmimm^ èm
Frères à V Epreuve et de Michel \t Cirisiime. ù jfjj^
est louable sans doute , mais le local oit te iommeaU fam
soirées dramatiques est trop resserré. I^ motif de
réunion , le choix des pièces Qui justifieront rrmpteii
des spectateurs , semblent exiger nn cadre plos êlendn. &
rien ne s'opposait à ce que cette représentation ri{il|li
d'éclat , et fut digne de la circonstance qui la fut Mlbttl
serait h désirer qu'elle eût lieu dans la petite snlie Al AflKl
Français. Nous pensons qu'une demande de cette nafe — fc
accueillie ajrec plaisir de la part de M. Morel , lenienei prit
à concourir une bonne action» 00 à Torier lo^pairiA^
public.
«— L'administration du théâtre des arts , 9n
Îrésentation au bénéfice des incendiés, m doand le I
I n'e^t pas jusqu'au théâtre de CriiÊgùtee^ qot mm
concourir selon ieê mojens k cette bonne-cmvre. Gna »>.
présentation extraordinaire est annoncée ponr
faveur des incendiés de la Conr-Varlin ^ il ne
dédaigner cette généreuse offrande s c'est le iemmr êik\
▼euve»
SPECTACLES.
TH<AT&£ DES AETS.
( AepréMiiUtîon an bénéfice daa incanJiés àê la
Bruejrs H Palmprai.^La Jambe de Boie.'^i
La représentation d'hier avait attire nn i
de personnes , pour un jour ordinaire ; maîtaâ <
le motif pour lequel elle a été donnée , on
surpris peut-être , que les loges n'aient paa elé pin» i
Quand Talma est dans notre ville, on ett force 4*0
la force-armée pour contenir l'empressement nv<
foule se précipite vers le théâtre, wkter^ nne telle
aurait été bien superflue ; et l'on est obligé de ce
pour tous les spectateurs en général p un grand i
mieux qu'une bonne action. Mais, après celte 1
xion mysantropique, revenons k notre objet,
r.a spirituelle comédie de Brueys ai Palaprai^
n'avait vue depuis longteras» a reparu sonsdebos^i
Elle a été revue avec plaisir, et nous engageons In 1
k ne pas la faire désirer aussi longteuis qn*rUe l^ia été j
M. Brochard qui , aux jcnx do pnUic,
ainsi dire dans cette soirée les incendiés » on
quels il a le nMlhevr de se trouver, a insmv
3ui s'est manifesté par des applaudissesnêna 9 lovt|iraa|
ans le rôle quM avait choisi dans la Jasmbe éa JM^(
acteur a compté , dit-on « cinquante niia de
théâtre. Il est malheureux nue les derniëcet na
carrière au>si longue , aient été narqnées por nn 1
qui a ravi à cet artiste une garde-de-robe , fhastde 1
nomie» et dernier bien qu'il postêtlii
GuUstan a terminé le spectacle. On ne pont 1
de cette représentation , sans donner nn juste léa
satisfaction aux actenrs qui j ont figuré. Tousoot paire j
avec xèle et avec cette sorte de plaisir qoe Toa
l'acquitter d'un devoir d'ha
mmxx^ é ^^nîk^f ri^*
PORT DE ROUEN,
CBHRGKMENS ET RECLAMATIONS.
4^ CnAltGEM. de la galiate hollandaise
de Vrouw-Elisabelh, cap. F. B, Nep-
T»era$ , yen, de Dautzick.— 'Courlier-
inlerprêle, M. J« Pellecat.
ii4 DÎëcesboisde sapin.-* i?g planches
aile , pour M. Viger.
3oo planches sapin. — A ordre.
^C^Chakgem. du dogrela Pëidgîe, cap.
Dupont, ven* du Havre. — Courtier-
Aterprète., M. J. Pellecat.
Réclan^aieurs ^ MM.
160 saumons plonalni — V*, B. P. Lecou-
teulx.
j5o planches dé sap.-^Hersent»
80 ooucauts tahac.-^Crevel et comp.
^^ Chargem. dn cha«8e«niare'e le Zéle\
cap. Zerho , ven. de Bordeaux. —Cour-
tier-iaterprëte , M, Viard.
Rdciamàteurs ^ MM.
13 balles, graine de luzerne. — Richard
fils. \
68 fûts vin.^-Cr^vel et comp.
i5o balles garance en racine. — Floryfils.
20 ftits vin. — 'iret.
a fûts vin. — Pinel.
8 barriq^ 3 fôts eau-de-vie,— Dieusj
aine.
4 ^*^t' vin, — Qiievremont,
a fûts vin.-^Delaiinay.
9 fûu vin, — Au Porteur,
^:2f Chargem. du brick l'Elise , cap.
Leioup, yen, de Bordeaux. ^Courtier ,
31^ Fauqueux.
Réclam ateurs f MM.
^ futailles huile de poisson. — 1.^ barils
prnffes. —5.8 quarts caisses prunes. —
I grenier bois de Campéche. — Barre
fils. ;
ta barrtq. vin. — Lecarpentier.
6 Jilo dito. — Dacherain.
6 pièces eau-de-vie. — Roussel in-Cavej.
4f> barriq. vin.— Noury-Vallée.
ao barriq. viu. — 76 boucauts tabac. —
A ordre. J
g^jf^CBARGFM. du sloop là Louîse, cap.
Gehanrie, ven, du Havre. — Giurtîer ,
M. Fauqueux.
1807 planches sap.— 6000 pavés en terre
cuite. — k ordre.
^^ Chargkm. du sloop les Trois-Fiëres,
cap. Dubourg, ven. de Caen. — Cour*
lier y M. Fauqueux.
4 fuis huile d olive. — 36o dito dito colza,
pour MM. Crevel et comp.
g^ Chargem. du sloop V Accord , cap.
\roclia, ven. de Londres.— Courtier-
interprète, M. Orford*
a33 saumons plomb. — i3i Jilo dito.-^
7 barils cuivre. — 10 saumons étain.
—A ordre.
— On prie MM. les réclamateurs de se
faire counaitre le plutôt possible,
^^ Charg. du sloop TEléonore , capit.
Bourcy , ven. du Havre , ayant allrgë
le navire la Jeuiie-L»ure , cap. Decho-
sel , ven. de ta Martinique.-— Cour-
tier interprête , M. Pellecat,
Réclamatrurt f MM,
61 barriques.»- 1 tierçon sucré. — 13 tier-
çons.-*— 14 quarts.— ^i sac cafë. —
28 quarts cacao. — A. Bouchon.
8 barriques de sucre. — 4 tierçons café.
—-9 quarts dito. — Foloppe.
^C^Charg, du dogre la Georgette, cap.
Salo, ven. du Havre'. — Courtier inter-
prète I M, J. Pellecat.
Réclamateurs^ MM.
aS tîerçotls riz. — A Bourdon.
, 40. balles c9ton, — -38 boucautt tabac. —
Crevel et comp.
348 peaux de bœuL, salées. —
220 planches de sapin. — Hersent.
^I^Crargem, du sloop la Jeune-Emilie^
cap. Duhault y ven. de Soulhampton.
— Courtier interprète , M. J. Pellecat.
I grenier charbon de terre, — \ ordre.
^I^Crarg. du sloop les Deux-Amis » c.
Gallon, ven, d'Harfleur. — Courtier in-
terprète , M. J. Pellecat,
270 sacs froment. — 145 heclol. avoine.
—I grenier bois.— Marchand.
^(^ Chargem. du brick anginis Agenoria^
cap. Beynon,'ven. de Londres — Cour-
tier tier-interprëte y M| J, Pellecat.
Rt^clamateurs y MM.
ao pipes d*huile. — i fût tr^um. — J.
Rondeaux.
ao fûtè sulfate de potasse.— Martin et
fils.
qSï saumons plomb. — 13 pièces de cui-
vre. — 4 caisses quiiicaillerie. — i5
paquets contenant une presse k pa-
pier.— 17 balles peaux de veau.^ —
175 salpêtre. ^-A ordre.
— Le sloop la Francine, cap. Renaut,
ven. du Havre , ch. de tabac et pola'sse,
pouç divers.
— La galiole la Marie-Louise j' cap.
Ledentu, ven. du Havre , ch. de sucre,
café, etc. , potir divers,
— Le sloop rËulalie,'çap. Desrqares,
ven. du Havre, ch. de div. manchandises ,
pour divers.
tlouvemeni du tg au ao avril,
NAVIRES EIfTRÉS.
J Le dogre » la Soj(Riie ^ de 1 74 ton^. , c.
Lelellier , ven. de Marseille , ch. d'hnfle ,
vin ,. albâtre.
Le dogre la Marie-Louise , de 6 1 ionn.,
c. I^edentu, V. du Havte, chj xle 3ucre »
café, planches*
Le sloôp la Francine , de 74 tonn* , c,
Renault , ven. du Havre , ch. de tabac et
potasse.
Le sloop l'Adélaïde, de 49 tonn. , cap.
Desrues, ven. du Havre , en. de tabac ,
planches , potasse. «
NAVIRES EXPl^.oil^S.
Le chasse-marée le Courageux, cap.
f^edoré,^all. k Marenues , sur |est.
Le smâck oldem bourgeois Vrouw-G^
zina, c. Laarman , v. de Da^tsick, ch.
çTe vin et moutarde.
Le sloop la Félicité, c. Masson,a]L à
Barfleur, ch. de coton, savon, linge.
Le brick Tlsis , c. MoreL, ali. à Dun*
kerque ,-5*ir lest
La goélette la Henriette, c. Boutmcbey
ail. à Saint-Servan , sur lest.
Le sloop la Louise, c. Gëhanne, dL
au Havre, sur lest.
' Le sloop les Deux-Amis , c» Dévé , alL "jk
Fécamp , sur lest*
Le dogre l'Auguste , c. Lannay , tfll. an
Havre , ch. de bois de chêne*
PORT DU HAVRE.
Màuvement du 18 au ig avril.
NAVIRE' EirniÉ.
Lé sloop anglais William , yen. de Gir-
dilf , ch. de (er.
< Le sloop l'Union , cap. Fabien , y, de
Cherbourg , ch. de lin. )
Le chasse-marée le Duguay-^Tronin ^
c. Moïse , V. de Bordeaux , ch. de vin.
Le brick TAngélina , c. Morue, -y. de
Nantes , ch. de vinaigre.
Le brick le Courrier , c. Biaise , y« an
Bordeaux, ch. de vin.
Le troiï- mâts américain Harriet • cap*
Orick , V, de Charleslon , ch. coton,
^ Le trois-mâts américain Martha,c.. . •
V. de Nev^f-Yorck ,ch. de coton.— -Ce Mb-
tiroent a été jeté sur la jettée de l'Est ;
maison est |arvenu heureusement, après
deux heures de travail , à le' relever, et
il est entré à cinq heures et demie daiis
le port*
IfAVIRFS IXPÉDIÉS,
Le sloop l'Elisabeth , c. Oosse, ail, &
Rouen , çh. de planches»
Le sioop l'Auguste , c. Guillemel^^, ilL
à Vannés, sur lest.
Le sloop le Su-Marlin , c, Durand , alL
à Rouen, ch. de planches et plomb»
La goélette la Philippine , c. Dumont^
laU. à Rouen | ch. sucre et huile.
PORT DU lUVRE.
Noie dei fientes recueillies à la Bourse
du i8 a\friL
14 MCI café Bourbon, k 1 f, 97 c. i/i,
■cauitté.
10 ballet coton Madi'af, à 1 f . dîto.
lOd lacre tucre Bourbon, à 85 f. dito.
i58 tact café Rio , à 1 f. 33 c. 3/4 , en
entrepôt.
5o caiwes thé Sottchaon, à 1 f. aS c.
dito.
5 oaittef tbé Hayswen, à 3 f. ^5 c. d*
10 detnî-caiuef thé poudre à canon , k
4 f* 7S c. y dilo.
PORT DE QUILLEBEUF.
Mouvement d!tf 18 au ig avril.
Sont montés et passés debout:
I/AîmabIe«I.ouiie , c. Hébert , yen, de
Saînt-Sainson, ch. de cuira.
I^a Marifr-Gabrielle, c. Rousselin, ren.
du Havre, cb. de diTertet Mnrcbandiies.
L'Ânae-Mmrie*Ciiérie, c. Forge l, veu.
de Bbrdeauii cb. de vin.
L'Arûtido, c. Flock, ven. de Morlaiz,
cbargé de lilbnrge.
Sont descendus «
Le Hearr, cap. Roko, ail. k Bordeaux.
L*Aîm.-Batbilde9 cLetourd, alLau llavre
Le$t-Joiepb| c.Lemoioe, ail. à Si-Brieux
lia Ctémentine, c.P.irisi ail. au Hiivre.
UAdkie^iJiéne, c.Bouvier, ail. à Duok.
L'Aurore, c. BraMeur»all. au Ha\re.
Louis-el-FannV| c.Gounier, ail. à Caen.
L'Aimable^ c. noj, ail. à Bordèaui.
Carolioe-Ifétirée, c. Bourdin, ail. à Bord.
La Roialie^.c, Persil, ail. au liavre.
le Pêrc-dc-Fam.r cPatoniei, all.âDuiik.
L'Auguste, c. Bambine, ail. au Havre.
Jjk Uaric-I^uise, c Fiquot, all« à Rhé.
Le smack holland. De Vrouw-Arendje,
eap. De Jou^ ail. à Kotterdaui.
Sont arrivés* de f'illequifr^
Le PHnlenis-J*Eté,c.TIiébault, all.àlSrfîst
Lt Jeuae*P(ore, cSav-iIle, ail. au Havre.
[yent d'Ouest)»
POilT DE LORIENT.
Le II, est ciilré: le trois-uiâls le Fils-
de-Frauce, can. Duocilly, ven. de Bour-
bon 9 ail. à >autes.
PORT DE MARSEILLE.
Le 1 1 , est entré 1 le brick la Capri-
cieuse, cap. F. Soller, ven. de Bourbon.
POKT DE CHERBOURG.
Hou^etmnt du 14 au 17 avril,
I#* «looprUrurein-Fortuné, r.ip. îan-
gwcliiH , ven. de (îticriiesey , sur les».
1^' s\^ >p le successeur , c. Ganjcan ,
ven. d'l»i({ajr 1 ch. de cidre , for et
iK'orir.
Le tloop le Conquérant , cap. Ponlîen ,
ven. de Guernesey , cb. de ciment 1 crin
de cheval , fiits.
Le sloop TAuguste Eughie, cap. Fortin
n. 1" ""
videa
ven. de Porumoutb, cb. de suit, caisses
?;
Le sloop rAîmable-Victoire , capit
Marais , von. de Caen , cb. de bois de
construction , noix , haricots.
Le sloop le Réparateur , cap. Leiong
ven. de Bourg , ch. de charbon de terre
NATIBES EXPÉDIÉS.
Le sloop la Trinité , cap. Binet, ail
k Dunkerque , cb. de vin , eati-de-vie ,
salaison.
Le sloop le Saus-Souci , capt Bourdet,
ail. à Aorigny, cb. de farine, beurre,
toile , volaille.
Le sloop le Victor-Marie , cap. Le-
jeune, ail à Portsinoutb , cb. de 140
caisses œufs et volaille.
Le dogre TEspoir^ cap. Houcard, ail.
au Havre , sur lest.
Le sloon , la Petite - Désirée , cap,
Duvej, ail. au Havre , ch. d'eeu*de-vie ,
bois k brdler , jambons , etc.
SDR âADB.
Un grand brick et un degré , ail. de
Bordeaux à Dunkerque , cb« de vin ,
eau-de-vie t fruits secs.
Nantes , 1 4 avrils
Toujours la mètne inaction dans les
tran^ctious couinierciales. La semaine
deruiëre , a3 barriques sucre brut Mar»
tiuique à décharger par le navire la
Loire 9 ont été vendues sur le pied de
90 fr. Soc. la boiiue 4'* ; depuis , quelques
déteuteurs ont oRert cette nuance à 9S fi ,
mais les acheteurs n*ont nen voulu dire.
Il ne s'est fait aucune affaire impor-
tante en cafës ; on veut acheter au-
dessous des pri& cotés.
Les 95 balles coton Géorgie court ,
récemment arrivées , et ressortant , dit-
on , en bon et bel ordinaire , ont été
vendues; ou ne counait pas au juste
le prix y on demandait laS fr. , et Ton
a obtenu quelque diminution.
Le rix Ciroline venu par le même na-
vire , a été pyé 41 f. 5o c. C'est de
très-belle marchandise.
Les savon* sont faibles ; le prix de-
mandé est 67 et 68 fr.
AVIS I3IVEUS.
]if« iiQ.^DeuuiB lundi, neof henret <Iq
malin et joar« suivant , en nn« maiaon • aÎM A
Rouen, me Grand- Pont , n* 9%, M* Da?iel ,
(, onini Maire- IHStenr, procédera A U venia dea
loiiea, iDniittelîne» , dentellea, pointa, naline»,
prrVaIr* . balistfa, Kn«in* , moncboirs , gase «l
calicuH, dépendant de la aaceesaion de St. et de
Mine Leroji •» l«ur Ti%«nt marchands de toile.
BOURSE ; PARIS, VOLEt.
Effets PubUcê.
OlfQ POUa CEMT GD*rSQUD^,
8if Soc $50 %V 83r loc «5c 3oc aSc tST
r5c 0af 90c Soc ySc 70e tôt 75a 0nf 7«a
75c 700 75e
RBCOIf^AISS. DE UQCIDàTlrâ,
Joumaece A» m a«H> •*>«.
Ech. da aa liait 1814 , fia. 8 a 99^ 90e
i8t5, 9 4 t9f
Idem Noiii«4TiTKa, i8i4«
AWXUITLS DR I OOO Pâ., à 4 P-' */•
Avec lou et priât».
Jeaissaoce éa Di i watiia ifat.
iot5l
ACTIOSfS DE LA BA>Q. DE raA^Ct9
JoauâMnee de' Janvier ittS,
THÉÂTRE DES ARTft.
To«r la Cldture de f Amiéé Tktfiirfllc.
LE DIABLE COCLKUR DE ROStf .
Opéra es i acte , de Lévrier, Clunip-lUtfa
et Gâteau a.
LB NOUVEAU SEIGMEUE OC VILLACB,
Opéra en i acte, de M>L Cresad, F^vsltatt
et BoyelditM.
LES MÉMOIRES D*Urf COLONEL DB
HtiSSAKDS p
YaodtfiUt BouTtan en i acte, 4a IIB8. Swiftc
Cl Melesf iUt.
LR PETIT MATELOT.
Opéra en i acte, de MM. Pi|iàalt-LfW«A mt
Gaktaua.
TRËAl'HE FRAHÇAIS.
S/»ectacle di'mandé.
CRISPIN RIVAL DE SUN MAlTae.
Comédie en i Bctm , de Ltangt»
VALÉRIE,
Comédie en 3 aat a, de M M .Serike et Mdcaviil»
LES DEUX FORÇ.%TS.
Mélodrame en 3 actei.de MM* BoAeic, Cm*
mouche et PonjoL
Jevx CoxiQurs de ûamoaiXT.
PIERROT SOLD.\T,
OV LA DtrAlTB oit UAI«A»«f .
Paotomime en m acte*.
Mercredi^ nnt ReptéttslalioB tatmoi
an bcuéfict dea ladendtés 4* It ~
THÉAIRE DE LA GAITÉ.
( EiM dc« TMû-MaïUola-aamttn. )
.ffiVf. les Directeurs» Associés , vouimmi
coopérer à taete de hiénfmsmmem é^ Jf.
lé directeur da Théâtre dea Artt • otU o^
tenu de lui, pour cette cireomsimnc0 jm«
Ument , Im permisûon de Jeme¥ demM
pièces parlonies, donnerons tmmrdi ptmm
chmin , nu bénéfice des imcendiée 4m lai
Conr Martin,
TAPIN •
ouHi TAMaovaivivn di GovaatE «
Vaudeville en a actet , daiM IrqncI M* 4m
Maogelaire lemplira lef^de Tmpim^
BILLET DE LOGEMENT
uv LA TAMTa ACAaiATaa,
Vaudeville en a acica , daaa \mH M. Ail*
beri remplira le r6le de Dahncoêsrt » at
M. de Mangelaire , caku 4t Êimsàmrieu
KOUiX. IMPRIMERIE COMMERCLALE (ci caeactkaes lt em TAiLUP^oocct) 0£ C. SLOQUEL/KCE'SrL»i IK Sft-
LUJSDL
SX ÀTftiL x8a3.
N«. i38.—a»« AwNÉB.
LA NACELLE, " '
Oowaval/ Su Qomuie/cœ, ^eio JilDoewcôC/ ebi& Ut JUttet<xUMce_y ,
DÉ LA SEINE-INFÉRIEURE.
Cette Peoille parait tom les jours. S'adresser, ]K>iir rÀbonnemeat et la Rédaction , aa Boreaa de fa Nacelle , Place des Carmes , n*^. 48, a Rouen.
On s*abonne à Paris, cbex Bkissot-Thiva&s , roe de Richelieu , n®. 7a. — Au HfiTre , ches CBju>ax.U[ , me de Paris. — Et chez tous len Libraires et
Directeurs des Postes du Département. — Le prix de i'Abouoement est de^5 fr. chaque trimestre , pour Rouen , et x6 fr. 5o c. parla poste.
LA CONVALESCENGE.
ÉLÉGIE.
Traduite d'une EUgie portugaise de M*«. d'YhiâIÏT
NuAS, je refis au bonheur: ^
Tes yenx noyés dans la lanceur,
JloufrenL lenr paupière affaiblie.
Le feu , qui dévorait ta vie
Semble s'éteindi^ dans ton cœnr|
Et mon oreille, avec douceur,
Recueille encor ta voix chérie.
Hier, vers les ombres du soir.
Près de toi respirant A peioe,
J*attendais, presque sans espoir,
L*henre' fatale et icop certaine,
Ott le délire de 1^ mort
chaque jour menaçait ton fort.
Avec quel bien mon coeur sensible
Vit, après ou léger transport.
Tes yeux se clore sans ^ fibri
Aux charmes d*un sommeil paisible !
Non, l'iostant ou le faible oiseau
Fuit une flèche meurtrière :
L*iostant on le coeur d^nne mère
Presse avec un trouble nooveaa
Le fils' qu*elle met au tombean ;
Cet instant, A ma jeune amie.
Me peut te peindre la douceur
Du moment on j'ai vu ton coeur
Sous ma main renaître è U ▼!•• ,
jTre de ma félicité,
Penche sur le bord de ta couche , .
Mon front rapproché de ta bouche
Recevait avec volupté
L*air de ton sein moins agite.
Les noirs fantômes du déiire-
N*approchaient plua de ton sommeil ;
El sur U bouche, à ton réveil,'
Ton amant reçut un sourire.
Reviens , inconstante santé :
De»cends des régions célestes
Rendre l'éclat à la beauté ,
Qu'entouraient des ombres funesiea*
Que les charmes de ma Nizas
Par toi se raniment encore ,
Tels que cet muguets délicats
Que rardenr du midi 'dévore,
It que U «onfAt d'dmt Aovort
Ranime bientôt sons nos pas.
Nisas allait m*étre ravie....
Je n'ai plus rien^ à redouter.
En te rattachant à U vie ,
Le sort me rend, 6 mon amie,
Plus cent fois qu'il ne peut m'ôter.
Eow»/
y^%y%i%%/^%t
4
DIALOGUE ENTRE LE PATRON DE LA NACELLE ET .
UN AMATEUR.
L'Amateur. — Monsieur le patron, je vons vois jnijourd'hut
bien déconcerté, et, aii fait, on léserait à iiicius. Com-
niont aussi avez-vous pu, vous, chargé de gouverner une
frète embarcation , sur des mers calmes et dans des para*
ges sains, comment avez-vous pu, dis-je, vous laisser em<-
porter par une bourasque vers des côtes ou la mer englou-
tit jusqu'aux vaisseaux de ligne? Il faut que vous vouséojrez
endormi à la bai re ^ comm^ \e disent les marins , et que
vous ayez fait fausse route.
Le Patron. — Vous vous trompez , M. TAmateur. Je ne
me suis point endormi à la barre, et je n'ai pas fairf
fausse route, parce que j'ai toujours eu Tœil sur la bous-
sole. Oh! je connais mes aires de vent et ma carte marine.
V Amateur. — J*«i cependant entendu dire que l'on disait
vous avoir vu luttant contre le vent et'^la marée ^ sur
une côte que vous n'auriez jamais dû approcher.
Là Patron. — Ceux qui t'oii* ont dit que Pon disait^ se
sont trompés. A la mer, il est si difficile, par l'effet du
mirage, de reconnaître les navires, qu'il est possible que
l'on ail pris le Picoteux de Rouen, pour \m Nacelle du même
port : et je vous citerais , pouf appuyer mon assertion , nu
homme qui uu jour a eu la bonhomie d^ reconnaître le
JRéveil dans une jolie embarcation que l'on nomme le Miroir.
U Amateur. "^Toni cela n'est pas une preuve matérielle
que vous n'avez pas approché des parages qui vous sopt
interdits par la police de la navigation.
Le. Patron. — Eh bien ! en supposant ce qui n'est même
pas , si , au pis aller , j'avais approché ces parages , C( la prou-
vemit*il que l'on m'eût vn dans ces parages tuémes ? N *y-a-
t-il pas de différence entre approcher un lieu et être dans
ce lie^.?
Ne* savez^vous pas d'ailleurs qu'en marine , on va souvent
reconnaître U% écueils que l'on vent éviter. Un danger cesse \
d'élre un danger dëi J'inslaHi ^ue l'oo sait ou il est. Le»
. (
eniiro)nt ôe Vî\e d'Ouffisant ,N(wr ei*«i»pl'», innl coiiyeHf ie
réfcifs : ek bien, n* voyf>«-vOH9 pas tous les ntvires «int
emmanchent , venir prendra vu'* Ar celle île .pour rfcMiUr
leur position , et ne pas aller se briser sur d*»» rocbers qui
cessent d*étre k cpaiinif^o quand on est certain de Us avoir
relevés au com|»aj ?
D Amateur» — Abl cVsl- Ji-dire,d';ipfê.s votre r^ÎKHinenient,
que TOUS approcherez tous les poias qui vous loni iuterditii
afin de les éviter*
Le Patron^ — Voudriei-vous aussi m*inlerdire , comme
des points dangereux, tous les par«jges que je puis fréquenter
inuocemment.
U Amateur, — Je ne djs p^s que vous ayez approché, com-
me on Ta prétçndi) ^ le Caf^Polititpie , sur lequel vont ie
briaer tanldVsqnifs ; mais il est possible que le besoin de
louvoyer, ou la force du veut , vous aient fait passer à une
grande distance de lui ; el comme nous ayoïia des gens qui,
appostés sur ce ca|), ont une vue très-longue, il est encore
pouible qu'ils vons aient aperçu dans uue éclaircie.
Le Patron, — Ah ! p^rce qu'on aura vu ou cru voir à Tbo-
rîson la faible voile de won embarcation, on en aura conclu
oue j*avais établi ma croisière daus les environs du Cap^
Politique.
U Amateur.'^ Non, l'on ne dit même pas vous y avoir
Yu plusieurs jours de suite : mais çonveuez que vous vous
êtes montré, ou que vous a\cz été sur le point d'entrer
dans la baie des Allusions.
LtJPatron, — Pis plus. Je ne puis piis avouer ce qui
nVst pas. Les personnes qui étaient en vigie pour observer
leç navires qui croisent vers ces lieux , sont dans le cas oii
se trouvent bten des marins a la mer. Quelquefois on s'ima-
gine voir des côtes, des tlesoii il n'y f que des nuages. On ne se
croit jamais près de terre , sans que vingt fois on n'ait en-
tendu les vigies crier terre du haut des mâts. Il suffît que
l'on ait l'iniaginatiou di&posée k voir ce que l'on doit voir
bientôt, pour qu'elle se crée mille chimères. La pcr»u«'isioa
seule où I on était, que je dusse paraître vers votre Cap-l^oU"
iique , ou voire baie des Allusions , a suffi pour qu'on dit
m y avoir vn , dès le premier nuage on le premier objet qui
s*est levé 4 l'horison.
L* Amateur. — Oh, peu importe, vous êtes de bonne
prise,
Le[ Patron, — Ponr être de bonne prise il faut du moins
avoir été amarré.
L* Amateur. — Vous le serez : rien n'y manquera.
Le Péttron.-r-hM justice juge $i les captures sont légales
on non. Il y a aussi une justice sur mer comme sur terre ;
et les yeux de ceux qui la rendent ne sont pas trompés
comme les vôtre» par l'illusion du mirame , ou les imper-
fections des lunettes d'approche.
A MM. les Rédacteurs de la Nacelle.
Havrt, le i8 avril ilaS.
Messieurs ,
L'imparlialité avec laquelle vous avez accueilli la réchi-
Bution de M. ^e T.... , fait bien voir que vous cherchée de
bonne foi la'vémé ; c'est pourquoi je vous adresse qu(*lqaes
observations sur sa lettre, plus aimable encore que longue.
Si vous voulez Lieu lear donner place dans un de vos aumé-
ros ,. je vous en aurai une obligation p?rseiinelle.
J'ai eu , d.ins îc te ms , connaissance du fait dont il «*agîl »
et de plus je me î^uis procuré, aujourd'hui même, des reo-
seij rmens qui m*ont conduit à découvrir que l'anecdote
se plaint M. le vicomU n'est exacte que dans la forme
ei illeii*< l dan> le fonds ; c'est doue en vain qu'il voudrait
ïê vérité. Bien plai , •• propre lettre établit ce
?v
'fiO«
ou^îl veoldctruire ; quM » de fv infvtt pai I pu
cLos an sfui paragraphe, je ' i loitr mon afseitio«.
1^ scène qui n'a rien d\ rMki mltm^ éit^û . fl imm ht
trot5 quarts d'heure de durée 'oq ut plte , le r^dutieai a
cinq on six nutes {il t ' que*ti<m ni de imi^ f«^^J
d*h£trres^ dé! cinq ri^- l'est passée , tiAii pas m
reveoaut du rre » n i f il , donc , lu wthmm m en
lieu; non p»s dans un viJt^ge, mtu daof «use viite^ ociti pas
dons un cabaret borgne, iujih êém une mattoci beiur^eo^,
donc , la scèna a eu littt ; non pas cb^ un ittartlMiid é^
penux de lapin; et on n^i pai dit cV<t ntals ^wrc . dist»^
guons ensuite si la scène ;i t^u liett dmm nm^ m*tiso*t èm^
geoise ; comment ee bon caude&rcqwris reûl-îl pne dV-
cepter un verre de liqueur : il e&t été auist iiico8re«k4«t dt
l'olFrir que de l'accepter.
1^ fait est vrai :'la scène a eu lieu ehrt un éébimm ^a«»*-
de-i^ie d'ilai fleur, chez un ^KapUine de la garde oatift«atf-
Air.si M. de T.... s'est piqnp mal a propos ; car at 1« chav
est bien , pourquoi s'en dt fend-il 7 A-t*4&ti atta^^ m i**
putation de savant, d'hoiinétet de brave gefttsIfaMbne !
fjon , on n'a pas m^me voulu déplaire à ta daaie ; «w
on a trouvé inconséquent k celui «pli parlait fi*g«*fve aa
débitant d*ean-de»vie , en ttii confrfaut rertitiae d^^iie .
signe de - V indispensable e§ jusie hjérarckiemt rfs^j
« de rangy de naissance ^ de place , de ppm^oùv mi
» neurs , qui fondent et cimement f'harmmûm , im
n dération , la bienséance > ta concorde ri Je mmmiiÊm.
M de toutes les classes , conàiiions , cl de la
» ne dégénère pas en licence, nim plut t|ut Tg
» en servitude , ni le zêîc uvti|tie ou fe1'g»t«i& tfi
» tude , etc. »
On a trouvé, dis^e, incûti»etiuent que crJni qttî
ainsi , bût avec des gens tfun^ claur et cond^i '
rieures , d'après ses principes- M, le vicomte re<
j'en suis sôr, qu'il a eu tort de fécUfB#r contrv f'Ifl
tftude de faits très-exacii , rt mu ban i»alnrel
l'empire sur son anNiur-pr« pre , il srtilir» que tma
voulu blâmer une action louable , m^^ s^uUmeiii
tradiction qui existe enlr<? *ei îtlcei et i** «r/iMrt*.
nyme n'est pas au reste an eunrml de M* de T,..
un admiratenr de set proiuclioof linétaire*, «|tt*tl
dans sa bibliothèque et dnni s*m pon#'feuiUtt.
Agréez, {Messieurs, etc*
V9 w ^m Aro^f ift*
MOnAIX.
Un homme vraiment in»ch%al ne &îi pmaii h ût«âi*
méchante action ; les gem de cHte e*pef e pn*i»ieni i'
fois plus de peine iiour |tr« cl^« MvWiAtt, ^n'il ne
en coulerait pour devetiir **'bonnélri geui. ^ft» ^
des riiqucs auxquels ils âVipoinil , il fant mut et a«
menter prodigieusement Ir rrrvean ptx-r a rr m r-r m
fins, et de quelijue façrio qtic ce ^«it i on ne 4aa
envier Uurs succès.
MàdDOlMi.
— Trè^-inressamroeul 1 M***, Bama^iini r«l»e#,
Orichalcienne ^ accomoagnée de •« dei^i *nrur* , %t
du Cirque-Olympique de ^^rU , dftOtte.iwii t^^^'^^im
senutious sur le Théàlrr*l'ninçaij , à Haneit.
—Le !•' mai prochain, il teie pr^c^'dé h Saîul^Ooev,
la quatrième visite d'an silo» «n fi»ise ^on^trrrainr. caiiI
i3o sacs de grains, qni y <>»l rlé dêj*«»«s r« iHic|«
qu'à l'ouverture d'un autre , f alenant dtt blé de b
coite de 1821 , étuvé et non < t el etifim h Cf4î# «fsa
troisième fosse , contenant < de poAiB^-^âe^^tfne , ^
PoleoU I de M. Cadet de A
if. Teratut Vë{né invite tontas 1m personnes qui s*inté«
nfsentà ces expériences , à assister k celles-ci.
Les silos sont sitaés sur le chemin TÎcinal cle Sainl-Ouen à
Saint-Oenis» près la grille du parc. f>eur ouverture coin-
" meAcera à 8 heures du initîn , et jusqu'à six heures du soir,
6d pourra prendre connaissance de leur contenu.
Pendant la même jonrnëe et au même lieu , il sera pro*
cédé k la vente publique et aux enchères , de 5o chèvres et
clieTrelles, et d'autant de boucs et bouquetins de race pure
je' Cachemire , provenant de l'importation de 1818 1 ou qui
en sont néa dans les années 181 9 et suivantes.
-»-0n Kt à l'article variétés d'une feuille qui s*imprime
jUns le département du Nord : ^
» Dans un vaudeville , qui est en possession de plaire
» au public , un acteur venait de chanter uu fort joli
» couplet contenant une déclaration d'amour. Le parterre
» crie : Bis! L'amant se retourne vers sa maîtresse, et lui
* dit : Ne m'aurais-tn donc point entendu? — Si fait, re*
» prit l'actrice (saisissant l'à-propos). mais ces choses-là
» fant toujours plaisir à s'entendre répéter par celui qu'on
» ^ime ». Et l'amoureux de recommencer bien vite.
» Des applaudissemens unanimes ont accueilli cette petite
» scène su)>plém'entaire. La pièce est intitulée : Les dis
» de Paris ».
On ne dit pas dans quel lieu s'est passé cette scène tout-
à-fait sentimentale; mais il est certain que ce ne peut être
que dans un pays oii la galanterie et l'indulgence des spec-
tateurs sont poussées au dernier degré.
— Le Journal des Débats donnait , dans son numéro du
]8, le cours des bouts de chandelle, sur je ne sais qu'elle
place. Et il disait que des fenêtres avaient été généralement
.(5)
superbement illuminées. Cette feuille se familiarise ave|rir*s
lumières , mais nous lui conseillerions de prendre un rédac-
teur, fAl-il illuminé^ qui par'ât un peu mieux sa langne.
Eii^ployer avec de faibles appoinlemeiis de mauvais rédac-
teurs : (?e^t faire une économie de bouts de chandelle
— Nous tronvoosTép'gramme.qite l'iin va lire, dans d'assez
mauvais mémoires publié.<i en 1777. Ce quol.bet fut f^it dans
les tems contre M. le duc de Uuras qui , le même jour , fut
promu au grade de maréchal de France , et reçu membre
de 1 académie française*
« Duras înToqmît , k la £oU ,
9 Le dieo d«9 ^rtt «t^e dieo àt la goerre :
» Il réclaniait le prix- de «es difcra exploits
». Et 4e imh aaToir littéraire :
'9 Tottê deox , par an aaffrage égal y
» Ont sati'ifalt aa noble envie;
> Phébaa Ini dit : Je te fais maréchal ;
» Mars lui damui place à racadémie. »
T^es pointes étaient alors la manie du jour. Une épigramme
était-elle lancée sur un événement ou un individu, chacua
s'empressait de la copier ^ de la colporter dans les salons,
dans les réunions publiques. Le badaud oisif-qui parvenait à
recueillir une sallie piquante, un coiplet satirique, était s&r,
à Fabri de ce message sacré , d'êlr« admis ches toutes les
personnes qn*il ne connaissait pas. Maintenant les quolibets
de ville ont perdu leur vogue, par la liberté même qu'on
a eue de les publier. Le moyen le plus certain de faire
perdre le goât de ces fadaises , c*est de les laisser courir aans
réduire ceux qui les produisent à la nécessité de se cacher»
Le mystère qu'pn met à les répaiidie fait tout leur mérite.
Elles ue peuvent vivre que dans l'ombre : le jour les tue.
. - CORRESPONDANCE.
Les achats en avoine et en farine pour
le compte du goovernenient, conliuueut
^ans le département de la Somme. On a
des ordres pour acheter ia,ooo hectolitres
d*avoine, et deux navires de farine sont
en chargea Saint- Valéry.
Nantes , 14 AvrU
*
Les grains , quoique peu recherchée
ponr TinsUnt , howi fermes aux prix ci-
de^ilous , car on s'aUend à des ordres.
Les farines sont au même état : des achats
pour Borjdeaux se sont ffifeclués en ce
dernier commestible ainsi que pour quel-
ques fromens. Les avoines manquent
presque « et s'il y eu avoit , elles auraient
une vtve recherche. La cousommatiou
locale a ausM exigé quelques achats en
£arine et fiouient.
Froment de Machecoul 280, du haut
de la Loire ayo à 2 :5 , seiglç moins de-
mandé 190 à 200 f. , orge recherché 160
à f70 f., fèves i5o f , haricots blancs
180 f* les quinze heclol.
.Farine fleur de froment 58 f. , 2*. qOa-
lité 48 f. , le sac de 1 59 kil . or t.
Les vins de pays sont dans la même
position et aux mêmes prix que la semaine
dernière.
Eau-de-vîe, preuve 19 à 20 degrés
3 80 à 4 ^r- 1 ^16 S 80 à 5 90 la vclle
Est entré en cette risnbre i
Le trois- iLâts le Fils-de-France, cap.
uhautcilly, ven. des i!es Maurice et
Dourbon, à la consignation M. Thomas
f^obrée , armateur , chargé de sucre ^
Dafé,elc.
PORT DE ROUEN.
Mouvement du 20 au ai.
ITAVIRES ENTEES.
Le brick l'Aristide , cap Lefloch , de
73 tonn. y ven. de Moriaix , ch, de
tourteaux y huile, litarge* miel » papier.
Le sloop l'Aimable-Louise , cap. Hé-
bert, de 3i tonn. , ven.^de Couteville,
ch. de cidre ^ bois.
PORT DU HAVRE.
Mouuemeut du 19 au ao»
NAVIRES ENTRÉS^
Le trois*- mâts américain Marthe , c«
Snow , ven. de New-Yorck , ch. de café ,
colon , cuirs.
Le trois mâts américain Bayard , c.
Vandik , ven. de New-York , cb. de
café , coton , cuirs.
Le brick américain Elisabeth , cap.
Sunklared, ven. de la Nouvelle-Orléans ^
ch. de coton.
liC brick l'Ernest, cap. Condie, ven.
fje ta Martinique, ch. de siKrei €afi#
(en quarantaine).
NAVIRE EXPÉDIA.
Le brick ameVicain Herald , capit«
Simon^alL à Saint-Ubes , sor lest.
PORT DE QUILLEBEUF.
Mouvement du iQ au 20 avril.
Est descendu :
Le Printems-d'Eté , c. TheTwint.
( F'ent de nord , petit fi-ais. )
PORT D'HOtfFLEUR,
\m *]o0p le SL-Jotepb , c»p. Lemomir ,
' Le «loop b Fié«llf ^ cap. Ltmt r^liiiid , {
vm. dt Koutn,
Le iloop U Oietifaîiante, cap. Duch^
miui v«u. de Pi>rt«mouiti.
C«uft«t ven. doB«rd#«ui , cJif de 5f Mu
YÎii f poar MM, *....; tt tuqiliii pour
Rouen«
Le cbiii«*n]>m rAimAy«-Mamf c«p*
Leiloeli» fta* idem.
- I^chkfte^mariïeU Virgiaie, cip. Ber-
Iits4 , vtp, idem.
L^ cb^Aic^cuarre Ici Deiis-Sophifi, cnp.
\js £:biise*iii«ree U MArie-flyaeÎAttie ,
cap. f'Cucl, ven. de M^rfttnvrf.
î^ brkk U l'roipcr » c«p. Oreclulf
yêu* de Û<»rdeiiiiXt
Le dogrt le Doii-Accofd ^ cêp. Clêrîgo ,
ven» idem*.
Lt cbaiie^inir^e fe PërenJc-FamitU «
Cftp« Loget, vcQ* idrm.
«o
«ta»
Le elieiie-iiia ret TA r» ne^Ur ie* Clierie ,
C9p, Forge tp ilL « HoAieii«
Le ilooprEugène^Atiitee» cep. Lenglûti.
ill. îdeQi«
Le lloop rAîixiabtc*Dr«iréef cap, Bau-
doin, ait idem.
Le çlitste-maree let D«iii-'So|tbiet« cap.
Moiêbiqiie, alL tdem.
Caiirlieff, MM. Durai , GailUrd et
Peltecat»
( k r
|«i»t, MIc quAité^ i lit et A tit
idem jd. 5t4 3^ <t^Jlét fooU,
Urne Gii«, tAtil« ccratirnrs^ i . . .
IdrD id. id« dutiliU brocha, pAor
Biini'n» , Lku fit feâtK» con^
Jeu» , 1....,.'.^,,.. ,....,
Idrm id. id, t'*. ^osl, , ItJOF »Q*
prrf p façon Lniitittf]i« I, .., »« «1
Loof^tiri, »•, qQAlIté, 1. i4
L<»uti«n, tatcM «tiperfiu* , içûoiçori
è r»lt«t> , à. > . , . ««,,.*«..., 5o
Hnit, lootn c^tiulenrt « eant.
à tvlWit, ♦...,,...,. S|
Drip Aoir , trnn <ï«d«ii | S[4 ^ i . ^ 14
Idfrm, laid* llii«, 4,1, É .,,, ,^ , ««
SWao, *'• i|ii«lûri« 4i3 , kia« CDé-
duâi , i ..,».,.*.,,,,.. ^ , ^ lo
S*«îati. i **'. ^uiJijé , 41^ i liîot Blé*
rJniM |ior#, dri prenùèfEi fa*
bHt|Ovt , à, ..*./...,,,,,,, , 3$
Ciairatr#p E^a1#a «t Dripi di' d»o»fl»^ roairft
eu al m ri, mn% ïo#u»r4 ciïiul^tJon*.
Pttj« , tm« parii de nattr11« de Muté» «t d«
Gilvfa lira plm ^oderiif t*
ToB*l«a |irii |î«^»«ffranl aMfcfiia* *orl«â pi^cn
mh»w , rn otilflk-t i cnntiiM , cU «kanîèfv qii*it a«
poarra *trfi bit «actitt rabait,
La m»$mùa itai ■itn^ rqr d« U Grotte- Horloge ,
0 «an ta« da cttauat^
N*, iti — Vlîf DE MAt4r.A, |»ft!wirrv
n«»l»t* . A leôdrr, ma dv la M«d«kio« t a^, 4,
ao et à 34
date
«tkll
3l«t4a
«lâir
«tl 4e
AVIS WVKRS.
> ^Ç*», 00.^ A Ttiïdra dco^ MAt?Kî!fS
à Kou«ti , rua da Cli»iBp*dM-Di»eaii^
ttf*. *i at lit QCCn|M«» jparliat Ltmotiwiad et
JTadrrupr , puar f'oir tfwdit^ M^ÎMini * «lu
iocaUÎrf a ; ri p^ut «o f rill«r , k H. Ltptxfttaiif
raa Af aatoétliie , a*« SJ^
jpfca la ror Gruod i^titit,
J** 15» — MfU# P<tBiaa«fIâ«A*A,aoec«tieQrdt
M. MtDiy , ton afpalf fait M««)îr qu'elle prnV ,
pr OH Pllioaiîe rt aiitiqtifi t^vtrî Ûe Ikiy iJ ta fji/elU
»ruW pok^iif , cl par au airaoebaïueDl prnmpt
Cl léger at Mm douleur*, guérir à rintraut al
pou» la ¥l* ton* Rianx ds danlt , an prf vralr 00
arrêtât ta carrie, ÎMln dïapaniltr« lu 0ox.îonft;
duoDar k U Koache la profirrié «t la aanié, Ffla
pcitoir «iitaî U* dcnli , «I |iiirit Ua tndig^aa
Sa dtii)«iir« eat ro« d«a lloiiaeU«ri ^ n^ 47.
N* 143-x^A louer » pour le 114 JbIiï prorhaïn *
arirTËINTUREIllEp a q*tg« de ^rtiia r( dr pem
tririi « ««ei- âtux bon* Lairt^iri, Ella coatbia «tq
aiv cnvea, boit cKiiidlère* frauda* H pc t>tr» ; looi
Jet iiitrf}*ÎT«» fié^*ta1ret a la nauttleiïtiDa daa
fl* m.— ' lT*t m. 1 itou Jl!lb«q|'T0ll1aQt4|iiriier
!«• tOaUra « » |lk»uii«i«r de pw^y«iiir f|tt>II« a
aarof e e<^ ««4I« rUt« une partie deDr^p» d^^lbfof,
Loaniert al !W<id. f]aMJ« olfrv à IrvaU pour
rMt i0 d^ftaa«tdu coiira, ^ pru. âxa,#A f rotai
•B détail.
flUU, td «Mrck^ntl* el Util pur» troa^tronl éfft«
iMMf I et qui Iruf cottdaudia , pif ptrt)* «a livre
d^i-p^c^tt^apana. , , . ,, H^ .1.5. - A »«ldr,d«q FOî™I DE WFÉ,
T0.11 e« tÏTip. «iQl jEarauti* innta en Um#, bi^„ arh-Uiidéa et awa^taK™™t*ni .itm.
dtNt qoafU di Ui|o et «atit «léfablt; ilt Ont aat.» ^i s'^re,„, a M H««n, boytme dMlTaim, rae
Irar^rbeb^t plnfiiN,f*r qoipTuHf't ^ iU»orteat| j^ i^^^ij^ta» a^ i« ,i àonctt,
4t« |ibr««4ii«t iud44|u<«t v«-ba« i tavoîr ; 1 1
oiAiraBiii i lîiogoea, un ban^r à
laînei ; on
boÎ4 f ^c.
ma S«ml Jr«o ; e^^ 3a. 1^
N''i«4^VEWTe PUBlTQUB AU HA-
VRE*—Mat di» tiiigt*d.vi»E û^nt coitraiiï ^ M»
M. f, Cbi'tri.'morii , oifgocî^ni^ âo Havre,
frrt Vf*ndr« ptiblfi|prixieai , par le miniitèrc
àv MM, Verjoti et Mooaîrr, c<KirH«ri t
trjT. 170.000 bil. ioafre de TotC3i|« ;
«-'^ 19/1,000 kil. dJio de Sicile, prt m ière
ijatljté,
Cr*tt« f rtit« ftora tira d^fii le loeal d« la
bourte , par )mi de «^«000 liL Le« iuirej
co«dîiiotl« aeroiit cxplic|iiëe* loti d*i«H)e.
K» -A
ti»e# *
dv f cm
LOr rpti-f dji
« tt iMHir
1 ifea
I
a
M«t, ll*^at «t «k
tidUce mut^Htt ^pmm'
raiter, * M* Itr^jp
Ifa «17. ^ A VENDBB a« Bè»t«-
OrAe«, pour eéa«r d# crftaatlwi 4e
tiiere«, un joli FOKIh*! 4e Com«m***-
VmS, bjfv 4cLiU»di , «I 4o«l U I
eat d^auiaoi plm airAiitB|<^tti*, qVil m in
plaeé 4ïtf centrr rf au p4ii4|«' qui e^«a«M i
tOQi iet baaiint. On pftirrra rfU^^céltfUhmi
d« la portiOD de iaiiau«> qw'oeeope le téàêm^
qui a rneor^ irota uv >ia aune** m tt«c^ ^
aiaai 4]o# d<^& M •( atj|>a plaei* d«M la
mdsne enttrioie , d^riijaeU la pfWM^r a«ia«
libre d'avoir I4 jua latence.
S'àdfeMcr à, M. R^adaïke Mai&u» ,
arf|otboi tu Vina, r«e ëta Càeemage,
a* loS , i Eiobeti,
N* tiS'^A loit^ ft«effteif»a«t Htta l^âl,
de BIAIBOK , biea d««or», an« aw* ^r
MoGtifUbaadti ; n^. 96 , te eo«i^*»«Bt 4 1
ctiUlav , avee poispt i detia ç^««ii. , ^^1
cbambrt à nvcbcr | «■ M|^ , ««f ^u«> «
aiatifrr ar»e CL^J^a , n oae «tttwbiv £m^^
te ti^at ta pfmtirr «1 d« plaïa-piad. Mm^^ér^mi
ttti auprrbe ^reoÈmw , #1 en ba« , ««
el ane « ▼«; oa povr^li Jisiit^ irpijaâ__g
du irraiiier rt 4i> aiaf^iiéiL SWi».»^ t^^ ^^
iieuii, pifiir lc« loir el «n tnjivr,
IHÊATAE DES ART&.
* f*
TttfiiTRE FRAirÇAB.
RELAtlIE. .
L& COQ DK VIIXAGS ,
ati rUa ^ fte'e"tir «'ita' Bkav G^ai^ia
PatiloMiitir en S aétai « è i^rv««le.
au bétiéitca iS«t tttiUfidiétdt la Cew^M^tlaft.
THÉATHÇ pE LA GAITÉ.
( IbM 4m Twi* MiiHiti l^ma^. }
MM* les Ùtrecî^ut^* A*9^ê9 , *,.,„,
coopérer 4 /^tfcf** d^htcn/m^^fu^m dr
la directeur du Ttiéatre dra Aria » »«# .
ftf/ift ^a^ /i/i , pAurtmitm efreùnsitêMtcr .
irtnrfit « /n ^^miSiimt dm f^mee ^
pièces partante* 4 //# iloitnard^/ dn^ii
mardi . Air bénéfice ilrx iJ»çc««L/f ^ I4
Covr Martin,
TAPlîf .
oa li TavacMraiviea ai Gannea ,
Yindet itla m « aotè» « daaa lei|ail M, 4a
Mtn|etalrt ttvftiralf ffltede f^pv^^
BtLLKT DE UOGEHEÎÇT
ou iA T^ava A^^aiAtat.
Va^tlettlle en s acte* , 4ant Ut^^l U, PU«
beii irfftpUia le r4le 4e Dmftnc-ttm*^t , #$
M. de HaifiJalre « otUl 4t JtfeAMniA,
flOUt.N. LMPftlUEni£ COMMERCIALE (£:i CAtACTtaes et tit taiixi- douce) 0£ C fiLOQCEL» ^<LOi ^* 3^^
M4fiDI.
M. 1?0— a~* ANÎfÉK.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
OftU Feoillft parait tou let joan. S'adrMscr, poor rAbonaeoMDt et la RédÉction , aa Bureaa de fa Nacelle , Place des Carmes , n^. 48, à Rooen.
Oq s'abonne à Pans , ches fiRissoT-TBi7ABJ , rae de Richelieu , n^. 7s. — Aa Havre , chcs Cbapxiai , rae de Paris. — Et ches tons les Lilirairev el
Di/ectenrs des Postes du DépArtement. — Le prix de rAbonnement est de i5 fir. chaque trimestre , pour Rouen ,et 16 fr. Soc parla posto.
%%%^\%/^^m/^^ty%im
MA PENSEE.
ROMANCE, (l)
JUas Privé touhà^aUM rkAêêst, (dtols Lsçoisdt aetaaiqM;)
PMééMfTt des Dieux , 6 ma pensée ,
Quittez les'tenresires séjours,
Et par nilnûon, bercée v
Volez an pays des beaux jôors,
Reposez-Tous avec ÎTersse
Sur les roses de Ta venir ;
Et de la crainte qui m*oppresse
K*etfiporte^ pas le soutenir.'
On a Toulo dans le ^mystère
Arrêter votre jen|ie essor.
Et les demi-dieux de la terre
VoQs ont offert des cbsines d*or*
liais de ces entraves humaines
M éptisant la fragilité ^
Tooe planez , libre de vos chafnM ,
Sons le ciel de la libettc.
Sar les verroux que Ton m'ipfl^ge ,
SI jamais je verse des pleovs ,
Tous , sur les ailes du preatSge,
Poor moi voua cuiillerez des fleofi?
Et lorsqu'une main courroucée
Dans les fers ctoira me lier,
Tous me rendrez, 6 ma pensée.
Plus libre encor que mon geôlier.
(ier:)
(ier.)
Bbwi».
iter.)
HISTOIRE.
Louis le Père-du-Picpie.
Les bons rois confoleot des mauvais : notre confrère le il/i-
roir^ consacré dernièrement un article à'Charles IX ^ nous
parlerons aujoud'huide Louis XII.
Eprouvé par Tadversité avant son avènement à la couronne,
il n'apporta sur le trône aucun ressentiment* Bien diHéreitt
de Louis XI, qui n'avnit vu dans le commencement de sou
rè^^oe que le commencement de sa vengeance, il ne se vengea
d'aucune injure particulière. Lorsqu'on lui présenta la liste de
( 1 ) l/air 4r «et «taosss
Sfll4 fiUve. êelui qui «tt hidiqué convisot oaioie assci pw
tous les officiers de la couronne» il o^arqua d'une crois rouge
le nom de ses ennemis les plus opiniâtres. Ce n'ctaic pas une
table de proscription qu'il dressait. « En apposant à leurs
noms , dit il , le signe de la rédemption , fai cru avoir aw
nonce assez clairement que tout était pardonné. <»
Les historiens lui reprochent denx choses : son éconoiniee t
ses guerres d'Italie, Son amour pour son peuple qu'il ne vou-
lait pas obérer d'impôts, le justifie glorieuseme ni du premier
reproche. Avec treize millions de revenu, qui en vaiaient en^*
viron cinquante d'aujourd'hui, il soqtint la majesté du trône
et fournit k toutes les charges èp l'état. Quant âtix guerres
d'Italie, elles ne furent pas entreprises sur de chimériques
motifs : l'honneur de la couronne l'obligeait à soutenir les
prétentions de Charles VÏII sur le royaume de Naples, et il'
avait, à raison de son mariage avec Yalentine dé Milan, des
droits personnels incontestables sur le Milanais. • Le pria-'
cipal inconvénient de ces guerres étrangëres, dit Millot, c'est
qu*on ne pouvait y réussir sans épm'ser les finances , au risqué
de u'en retirer aucun avantage réel. Le maréchal de Trivulce^
consulté par Louis XII sur les moyens de faire heureusement
la guerre, lui avait répoudu qu'il fallait essentiellement trois
choses: la première de F argent^ la seconde Je r argent ^ et la
troisième de V argent. Ce bon roi, qui craignait tunt de fouler
ses peuples, devait donc être pacifique par système; mars il se'
laissa entraîner par les conjectures. On peut aisément prévoir
combien se% successeurs, n'ayant pat les mêmes vertus, firent
de tort à laFrancepour satimire tantôt de vaines animosîtés^
tantôt le désir presque toujours injuste des conquêtes, n Millot
oublie un autre inconvient dei la gaerre oui se fit vivemenf
sentir au cœur du bonjoi : Ji^jrOKiCriii^, s écriait-il après uue
àes campagnes d'Italie, n'aifoir'plms un' pouce de terre en*
Italie, et faire revivre à ce prix tous les braves qui ont péri
pour mai dans ce pttfs. ORoisi Dieu vous garde des^ victoi* '
res sanglantes !
Seyssel , écrivain contemporafn', lui rend ce glorieux témoi-
nage : quil fit la guerre sans surcharger son peuple ^ mais
toujours on le di^chargeant. IVAttjboîse, dont le nomdi>it être
inséparable de celui de Louis XI J, commeJe boni de Siilly est
inséparable de celui dé Henri IV, trouvait les inU-iêls du beu-
ple dans ceux du roi« et les intérêtiif du roi d.ins ccu& du
peuple* Ces! le modèle des ministres , comme Louis Xll est le
modèle des rois. C'est surtout par l'administration tou joui*»
impartiale de la justice et par le maintien sévère do la disci-
pline militaire , que Louis Ail fit bénir son règue.
IOn ne lui reproche aucun coup d'état ; il ne fit périr per-
sonne par jùstke soudaine , quelque délit qu'il eût perpélic,.
(A !-ci» contre Inini^ine; il drfiMilit aux juges, dîl encore
Saiiil-rFrUvi, fie le favonscr lui'-méme ^ quetqutt catâtê
fpi\'l ait , en nitcttn fie tes parlement ; il fil iino ordonnance
rX)>rr»ir « pniir défendre aux ju^çM d'nvotrrgar/l à f-'â ItUtes
éTi^^octitii)'! , lettres de dispense ri autres , r^ntraires mnx
ordonnnnciis ^ ^nr peine d'être réputés téfractairts miàxdites
vrdonnnncrt. Auf si , dit \e même auteur , In justice tu J'ai
oncquer t"ittt* f» ti grand honneur , que sons le rvgtte de
Louis XII , ulhment que le pins petit a jHêiicû conlr» le
piuê grand ^ $a*is faveur aucitue.
Avant I^iiiis XII , Ict gen% do guerre se livraient impu-
némfut ù lout let genres d'excë» : it&ctnicnl plus redoulables
pour les riiovrni, que pour les ennemis. Les étals de l484
dcniandi KMit , enli*.iUlrcs clio«fs , dans leurs cahiers, que
u les g(*:tft (i*Ai-nies soient ImiIIcs & gens et capitaines des<^ucU
nii puiise avoir raison et justice, ai faute y a esdits gen-
darmes; qu'ils gardent les ordonnances , et si ils fuut gncf
au peupif , qu'ils soient pugnis par les juges ordinaires. »
I^uis ht droit à ces réclamalionSf et il sut plier aux règles
dn devoir , une foldatesque trop prompte h oublier alors que
cVst pour le |ieuple, et noo coutre le peuple qu'elle est
instituée.
Louis rr<pecta toujours la liberté d'opinion à laquelle
riniprimerie , récemment découverte, devait bientôt donner
uu SI puis>ant et si salutaire essor. I.e théâtre , aussi à son
berceau, en était Torgane. Des couiédiens , encour:.gê» par
quelques courtisans, osèrent traduire en ridicule, sur la scène,
son économie qu'ils appelaient de Tavanco. On encourageait
le roi à l^s punir : iVo'i , dil-il , ils peuvent tious apprendre
des vérités utiles : laissons^les se divertir , pourvu qui/s
respectent l'honneur dcf dames. Il pensait qu'un prince a
laissé qucliMi'nn de u$ devoirs en arrière, tant qu'il ne s'est
|ias mis en éiat de défier la liberté du théâtre et celle de la
parole. • I^s fraoçais, dit Sevssel , ont toujours eu licence
et liberté de parler à leur volonté de toutes sortes de gens,
et même do 1: urs princes , non |>as après leur mort seule-
ment , mais encore en leur vivant et en leur présence. •
Assurer aux lettres la liberté, c'était les doter en vrai père :
l'histoire « bigarre quelquefois , n'a néanmoins décerné le
titre de ;>*•/«» d s leJtres , qu'à François I" qni créa la censure.
Ia jngeintMit de la uation , toujours équitable , a donné à
Louis Xll un plus beau nom : celui de père du ptuple. I ors*
que Thomas Hrico, au nom des Etats de iSoS, lui décrriu
ce titre , la pros^Writé publique , les actes du roi et la recnn-
naissance do la France entière le justifiaient. Le tems qui
abroge tant de surnoms, a consacré celui-ri : cVst le pius
l>e.iu qu'où puisse envier ; aussi Henri IV divnit-il qu'il était
pins jaloux dn nom de père du peuple^ que de tout atitre
idus spécieux que ses actions auraient pu lui faire dé^
lerncr.
Louis NU ne fut pas comme Charles IV, le roi des heaux
esprits de son tems, 11 ne s*étudia pas à attacher à cliaf|ne
nrcoiistanre de son règne, de petites phrases à effet , tailléos
tout expies pour devenir historiqurs. Mais on a retenu de
lui corta:iis iuot« pleins de bonhomie, qui peignent niive-
lutMit la Muiplicilé de son âme« Il disait qu^ le menu peuple
et les pa\>:iii5 i-taient la proie des tyrans et des gens d'Arm«-$,
et que ci>ux-*'i rtnient la proie du di.ible : que les chevaux
rouruicnl :»pri^s U^s béoéficeset que les dues les attrap.iicnt....,
7\nmi* ntituXn di*.iit en<oro ce Iwn roi , i-oir les cotirtiians
r.ie de nn-t .i%-../û-c', que de voir mon f Peuple pLuter de
Louis Ml ne fut aimé ni des grands soigneurs ni *\$
pt iL*>r<*s : il ne »*inquiolait guère de leurs ailcctioiM iiilôrf5M^i-> ;
ni « !• doiiuit i*;inour du |>euple , et il l'ubtinl. Voiri ce
«ju- «l.t à ni êZ'ud Moinac , qui I^ten.-^it, drt-i', de prr-
%M e» !.'• *;/ i roi i* : connue Louis XI! piotegeait uni-
i^ueiiirnt les picboieiis contie Io> uobles qu'il ri*«luis.iit à
i'.ii p!:i««aiic:* •• ii'nic, il l*ui sumomiue par ie> iiô:rrs;*^r^
.ri • e'i.f.'» . . f * polit» roi > de chique contrée dans uos pio-
\ini'e«, entiM'iLttvit cette dcnoiiiinalion a\er tant d'humour,
^r Ktre eux ïN l'appelaient /*• roi roturitr. Au coutniire,
- tr nço's I' , s>n >ucce>seur, de qi-i (rocèv!e le dcclîu du
(a)
royauni* , ils donnaient le titre de noble
voyaient avec coinpliisance leurs désordres
teur<, (jarnier sVxiirime de même sur les
grands k l'égnrd de Louis XII. Lot vieux coarti
\aleM et toute cette classe d'hommes accontanics à
de fa favear, à dévorer la substance da peapic, tl à }e^
grir^scr du sang des malheureux , me poniraîent goAlcr ■■
prince qui ne donnait les places c|u*au mérile , ^ êê we*
IprtUif contm« le vengeur des faibles, contrv reppeeaàtm
des pnîssarts ; sous lequel on ne vojnît ni coaiKllM
au profit des délateurs , ni distribution de éenmmmp m
aiigiiciitition dégages. Ils regrettaient le tenu de Lo«iiZI«
parlaient incessamment de lui , de ses faits , de seg Ar,
e^ le louaient jusques aux eirux ; disant tptUl avaig 4tê Jr
plus s ge , le plus puissant , le plus libéral , le plmâ eeU^
lant et le plus heureux monarque qui fiU jamelê em FirmgMm •
Le teiiK, ce grand justicier, • pronooctf tsirt Fa
des grands et celle du peuple à l'égard de Louis XIL T
qu(» certains courtisans osaient lui présenter ponr
n'est plus proposé pour modèle qu'aux tyrans i la r
de Louis Xll m été enviée dllenrt IV lai-méne. Teml 3 fil
vrai que c'est la voix du penpfe et non celle de h cear qpk
doit être le gufde des rois, puisque c'est elle ^o^ tAC o«i IhI
prononce souverainement sur eux, et marque levr place Ah
l'histofie.
MACËDOINB.
— Dans la nuit du 17 avril dernier, des Tolam a"»-
troduisireut dans ia maison dii sie«r Baratte,
rue de Paris , au tUvre. Ils enlevèrent tons les
argjnlerie et montre* qui se trouvèrent dans la boatinev
et laissèrent le malheureux propriétaire de oaa objelaflMa
un grand désespoir ; inAÏs on anmil peine à ae uirv «ae
ilée de sa surprise et de sa joie , lorsqne dimasche
il reçut une caisse venant d'Honflenr, qni conlcnail
les pièces d'orfèvrerie qui avaient étd sonstvaîCea d#
lui, à l'aide d'une fausse clef.
— M. I.cmoutey, qui a remplacé, mi plntAlfni m
à M» Morellet, à l'académie, fait savoir, par le **
que ce n'est nue par accident oa*îl a pablM
sur Adrienne Lecouvreur, dans le Utratre é
vierne siècle , et qu'il ne coopère point à la fMactiea db
ce journal. Kous sommes d'autant moias ctOMaés de cade
déclaration que nous avions déjà pensé ^ne les ibactieH
de censeur dramatique devaient laisser trop pea de laMS
à M. Lcmontey pour qu'il pùl s'occvper des intcrdia de
la littérature en France»
— Depuis que trois feilles mortes se sont reuaies em wm .
et que celte dernière est altaqnée d'nne apopf< ^
drvyante; depuis que hi bonne Gaeette est asrhtnati
qir le Drapeau blanc est dans le marasme faute d*ai
ou parlf* dit-on beaucoup de la chu e d^.s feuUles
m liru du prin teins. Contradiction étrange, q«e laa
tombent aujourd'hiif dons la saifon oii elles ponssai
trefoi^ ! Voilà pourtant les effets de la ré\olutJOa,
(Quotidienne .
EPicii.aniK
wta b
tan-
nb
scA m rr?r«si*R Qri ti d*pesoiit D*Avota TmkTsri.Lt av
t'n c«*n«enr se ilrfrod • couiiic d'uiM ocavrc iBipvflv
IkAToirprriê •• ploni* ao\ «ÎIm ik .4/rr>-vre.
II A, RM (<ii, fitiviiB , c« sujet il*Ainipi»j
('-.r »i , quiliaoi jain^i» let n>olra étcnitllet ,
Mfr^nrf allait un JDgr innilwr toai art risejav .
Le cra«rar , a roop sûr , 1«i rogacrait les aiI«A.
— M. Aucehjt, petit hoi^cmme qui virnl de 1
i«uer eurore, c^ptrc, dit-on, rece\o«r Jts lettres
b!rs:0,
— JViineiais bien, dirait un p^aUant, • wîr
poètes dcvemr nurquis ; parce qu*è U meim
feraient ces ine^ieurs, nous autres rotnriera
uoos pourrions leur crier : Allons ^ sauie
■snceae.
de M-
0mm^t(if é )^m)yA${tu
PORT DE ROUEN.
CBAKGSlIBlfS ET UiCLAlIATIVfS*
^(^Chabgbm* du sloop la Pràncine « c.
Reiiautt, V. du Ha vre,-~ Courtier în-
lerpréte , M. J. PellecaU
6i boucauU tabac.--^ fùu potasse,-—
Pour M. Crcvel et comp.
^I^^CaAKGEX, de la galîote la Marie-
Louîse « cap. DeatH„ ven* du Havre.
—Courtier iulerp. , M, J, Pellecat.
Réclamateurs 9 MU.
I20 planches, sapiiu-^Lacbevrc neveu.
Marchandises proveaant du navire la
Jeune-Laure^cap, Déchosel ^ yen* de U
Martinique«
1 1 1 barriques sucre. — 4 tHerçons dito. —
ao quarts dKle.
a tierçons cacao*— >i6 quarts ditp.
I lîerçon cafë.-^if quarts dito.
ano bâches bois de Campiche. — A Bou-
chont*
10 barriques sucre.— 5 quarts café.—
Fotoppe.
fpyCBàMtM. de la gribaoe TAdâaïde »
cap. Desrues, veiudu Havre.— Cour-
tier iaterpc4Le » M. Pelleeal.
Rétlalnateun^ MM. <
^ boucauU Ubac.— 38 fiiu poUsie..~
Crevel et comp.
lao planches de sapî». — ^Lachëvre neveu.
^(^Chaegcm. du. dogre la Sophie , cap.
Letellier, ven. de Marseille. — CotM-*-
tîer I M. Bordelle père et Gis*
Réclàmai&urSy MM.
6 blocs marbre.— Cb.Mosaot et Gottîn.
S fats dTnûTe.— Malfilâtre.
|.«^ (àu via. — Pettt-Durand.
lo fûts dito. — Dézille.
24 cais. savoo. — Bretlevillf.
I fût vin.— Ch. Durand.
39 caîsi. savoïk. — Boschev.
84 cais. savon.— MalâJâlre.
5 Wl«l^gail<î«-— Breiteviil*.
16 barriq. potasse.— 10 futajUes d'huile,
gfî c* savon. — 28 c. dilo*-4 cais.
aJhâtre»--5 blocs dile.^— a balles
graine. — 8g cais. savon. — 5 fûts
d'huile. — 5o c. savon. — gS caiss
dito. — A ordre.
<y*y!irAKCKaf. du cfcasse-marée frarrçîiis.
rAnne-Maric-Cherie, cap. Forgpf ,
ven. de Dordeaui. «^ Goiu-tier, M.
Fauqueui.
3oo barriq. de vin , pour MM. Normand ,
Héom et Paperel.
— Le bricV TAristide , cap. Floch, v.
de Horiaix. ^ charge, de papier 1 tiibarge ^
beurre^ niel^ via, tourteau de graine
de iîo*.
Ce navire est prtide Morlais, le 16
avril , et est arrivé à Rouen le ao du
même mois. MM. les reclama teurs sont
priés de se 6iire connaître de suite. —
Courtier îoterpr^e M. Orford.
— La sloop l'Adélaïde , cap. Désrties ,
du Havre , cb. de tabac , potasse et plan-
ches.—Courtier , M. J. PcUecal.
Moai^emerU du ai au aa avrlt.
NAVIRES F.NTR&.
Lo chasae-marée f Anne->Mane^béne ,
de 75 tonn, , c. Forgel , v. de Bordeaux ,
ch« de yio.
Le sloop TEulalie . de yS torni. , cap.
Desmares, ▼. éa Havre, ch. de tabac,
potasse, planches.
Le sloop l'Eugène- Ainïé , de rp tonn.,
c. Langlois , v. d'^Houfleur , ch. d& cidre , \
bois.
La galiote la Marie-Gabrielle , de 56
tonn. , ca|^. Rôusselîn , v. du Havre, ch.
de tabac, potasse, sucre , pbncbes.
La platLe la Diligente^ de 16 lenn. , c.
Lemarchand, ven. de Lnc, ch. d'huîtres.
La goélette U PhiKppine ,. de43 tonn.,
c. Dumonty t. du mvre, ch. de sacre,
café, bois.de Camp^che*
NAVIRES EXPÉDUÊS. ^^
Le sloop les Trois-Frèrea» c. Dubourg,
ait. a Caen , suc lest
jLa platte le Saint-Pierre, cap. Lemar-
chand , ail. k Luc , sur lest.
Le sloop la Flore-Victoiré, c. Bourdon,
alL au Havre , sur lest.
le dogre les Dcni-Fièrts , c. Blo»«
del , aU. au ChèieM , smr lest.
Le chaase-m. h Con(?orde, c. Delonne,
alh à Landerneau , ch. cendré lessivée.
Le brick VEole , c. Chéron , ail. k
Bordeaux , sur lest.
Le dogre la Bonne-Mere , c. Colom-
bel , ail. à Fécarop , sur lest.
Le brick l'Achille , c, Bronzon*, ait.
Brest , ch. de bois de construction^
PORT DO HAVRE. '
Mouvemeni dit, ao au %i avril.
VAviaes €XFéDirs.
Le sloop le Jeau-Baptiste, ail. â Rouen,
ch. de sucre.
Le stoop hollandais Fortujit , cap. Bet*
kel, ail. & Rotterdam, ch. de tabac et vin*
1^ brick anglaia Willraio<-Mueclay, ca.
CoHMKk, ail. à Lrverpool, ch. de Kn.
Le brick américain Charles> c. Souléy
ail. à Portiafid, cb^ de lin.
Le paquebot anglais le Prince-Cobourg^
c. Page, ail. h Soulbamnton , ch. de pas-
sa^rs»
POBT DE CHERBOURG.
Mouvement du ij au 16.
HAVJRBS r.NTRÉS.
Le brick TAlenadre, c. Morand ,r.
de Bordeaux , ch. de vin et ea^n^-de-viè.
Le sloop le Pierre^Eugéne , eap. Abra*
bain ; le brick l'Anoe^Marie,, c. NoeU tt
le sloop l*Espoir, c. Fortin . venant dêa.
Sables et Ars, chargés de 188,555 hilog»
de sel.
R^àTlRBS tu RELACHE;
IfÂViaFS EMRIDS.
La galtorte boita ndaîst» , Vroiiw-Tbco
dor, cap. Bundit , y eu. ctb Malaga , ch de
^ vin» pour Rouen*
Le dogce Iraiiçaia l'A o cote, cap. bras-
seur , ven . de Rouen , s»r ^es t .
Le sloop la Rosalie, cap. Persy , ven. de
Rouen, sur lest.
l^e sloop l'a Cléflicntine , cap. Paryi , v.
de Roue», tut lest»
. Le dogre l'Adële^hérîef cap. Bouvier,
ven. de Rouen , sur lest.
L^4ogre l« Jean-François, can. Du-
périeu», aM. de Dunkérque à Rochefort,
cb. de 700 bec toi. HouiUe.
La galiote le Lévrier „ c.. Trîpej^-all.
de Bordeaux à Caen, ch. de vin et ealir
de-vie.
Le dogre le Vélocifere ^ c. Néel, alL.
du Havre k Morl'aix, ch. de tabac« ^ '
Le brick la Louise , cap. Lebeau , ail.
de la Tremblade à Caen , ch. de 1 19,783
] kilog, de selé
»ATIftE8 KKPÉMis,
Le sloop rCnion , cap Fabien , ail, a9|
Havre , ch. de bois k brûler et passager^.
Le sloop la Virginie, c. Marést, ail» à
^gn; • CB. de hoi$ àt sap.
Le tcois-mâU américain S^ipio, cap».
Georges C- Cafv , ail. de Londres à Ror-
(oHl, ( Amérrque')' sur lest , avec qoef-
ques.' futailles d'ean-de- vie de Portor et
environ vingt lonn. de papier, s*est nau-
6agé ravantdf-rniêre nuit , sur la poiuto
d*Omonville , à l'ouest de Ja Cogue ; et
navire ne ponrr.r pas ^fre relevé , l'équi-
p«nge coiujjuàé de 16 Uonimes et 6 passa-
ge rs s'e^t sauvé a\^c ses effets.
!<
POh'T DE BREST.
Uouffemem du 12 «m j4 avriL
SONT ENTKËS
L'Anii-de-la-Paix i capii Fardel , ycr.
de Rouen , ch. de bois de coiisiinctiou ,
ciTÎvre , f te. ; le Saint- Michel , capi.
DeTarieui , v. de Dunkerque ; les Deux-
Frères, cap. Melin , ven. deDuvry, c.
de charbon de terre , huile , fer«blattc ,
l>oit de con5tructioii ; l'ActÎTe , capilt
Collot , ven* du Havre , ch. de boit de
construceion et de boulets ; la Caroline ,
cap. Mocaer, ven. de Lannioa , ch« d<
ble ; le Sainl-Ësprit , cap. Joulin , v.
du Havre, ch. de bois de construction.
SO.<VT SORTIS :
f Ji Providence , d*Auraj , c. Te Buhé ;
la Marie-Françoise, de Caeo , c. Havard ,
ail. k Bordeaux, sur lest; l'Adèle, cap.
Perrel , de Saiut-Malo et y ail. ; la Jeune-
Virginie, de Brest , cap. Nicolin ; la
Maria , cap. Lemalire, de Lorieat, ail.
k lieniiebon ; la Marie- Vincente , de
Vanne», cap, l^Qoch; le Fortuné, de
Quiberon , cip. I^aureut , ail. à Bordeaux ,
sur lest«
NOUVETXES DE MER.
Naniet , i6 avril, — Voici le charge-
ment du Fi!s-de-Fraoce, venu de llnde ,
De Mémille : 1 90 ballots nankin , 67
balles coton» ta ballots nattes, i grenier
boû de teinture*
De Mûuriea x 5 $99 sacs sucre, 61
balles coton, i caisse indigo, 16 sacs
poivre , 10' billes bois de natte.
De Bourbon • 991 mcs sucre, ia65
balles cofê, 261 l>ulles girofle, 8 balles
toile bleue , 2397 ^^^^^ ^^^ 4 caisses nacre,
a caisses miel vert, i5 balles cotoo^
fl;i>Par lettre de la Poiute-k Pître , en
date du 6 mars, M. Ducheval apprend
l'arrivée audit lien de son navire l'Elise,
cap. Reine, le 21 février, et sou départ,
pour le Havre, le 8 mars.
HAVRE.
Note des fenies recueUUesà la Bourse
du 18 as^riL
57 milliers café St»*D., à 1 f. 78 c, acq.
5. dito ditodito,à 1 f. 766^ l/4* ^i^O.
2 dito dito dito, fin vert, à f. 85c, dito.
80 sacs sucre Bonbon \ k 92 fr., dito.
5 barriq. sucre terré , à 1 12 f 5e, dito.
jo milliers bois Cam|'éche , Honduras ,
à 14 fr., dito.
25 bailles coton Géorgie, à 95 c, dito.
610 sacs café Havane, k 1 fr. 35 c. . en
cutrepôt.
PORT DE BOUDEAUX.
I.e i4 « est entrai en rivière ; le brick
ain«*rii-.iiii Foiest, cap, Perktns , veo. dn
llivre , à l'adresse de MM. BoniiaCé et
(4)
PORT DE QUILLEBEUF.
Mouvement cfti 20 nu 2 1 avrU,
Sont descendus et arriPéi^ de f^tU
lequier :
L'Eugénie, cap. Gondouin. ,
Le Guillaume, cap. Gloria.
La Prudence<»Viclorine , cap. f^etallec.
Sont montés et parmontés :
Le sloop les Dcux^Amis , cap. Bergot^
ven. de Saint-Martin , ch de sel.
Le sloop le Bienfaisant, cap. GrouU,
ven. de Nantes , ch. d'ardoises*
Sont montés à la marée du matin et
passés debout.
Le chasse-marce le Père de Famille, c.
Loget , V. de Bordeaux , ch. de vin.
Le chasse - marée la Marie Joseph cap.
Peu tôt, v. de Marenaes, ch. de- sel.'
Le brick la Lise, c. Andry, v. deSaiot*
Malo, ch. de tabac.
Le sloop l'Elisabeth* cap. Gosse, y. ^dn
Havre , ch. de plaïK.h^s.
Le chasse^marée le Bien-Venn, c» Mabé,
y. de Marennes , ch. de sel.
(J^cnt de Sudy petit frais.)
Sont descendus à la matée du ^i i
1^ César, cap. Lhermîte.
La Nonrelle-Ëmilte , cap. Billet.
I/C Clairvoyant, cap. Julienne.
Le Saint-Pierre , cap. Losmer.
Le Succès , cap. Dellepierre.
La Jeune-Flore , cap. SavaUc.
Le Uaine, cap. Wilkinson.
La Marie, cap. Trotin.
AVIS DIVERS.
i^j» M% I «9. •» Teadredî proeYuiia a 5 avril ,
a huit liearet da malin , aa pied de la halle aax
toile* de Rouen , il lera , par Tnn de BIM. les
ComndaMÎm-Priaeart de celte rille, procédé à la
vente Tc>loouire d'une aaeeai fcaode quantité de
COUPE.S D'INDiENNIwS et TOILES de Aoaen.
Cette vente anra lien anx char^, claiiMt et
eondiliona éooncéeian procès-verbal.
VE:<«Te VOLONTAIRE.
N<^. 1)0. — Le londi «o arrtl i8a3, à dix
heoret da mein , a a hameau de Nenviltetle,
comninne du Mvsnil-Ktnard , il sera , |>ar le ni-
aictère (le qui de droit , procédé à la vente , aux
CBchrret, en argent compiaiit , du Mobilier nie»«
blant nn établissement de filature marchant par
manège.
Cette vente eoiMUte en nn ventila^eMr, hn't
cardci garnira , nn laminoir ;i quatre lystémet et
nne bondinerie à six lanternet, deux b«4ys de 60
et 7a brochea, neuf jrnnv-inolU dant cinq de
cent qoarantr-i|n«tre brocltes , troi* de crnt-cin*
qnante-eix et un de cent-«o \ante ; cinq dcvi-
d.iirs neufs , nne preste en fer, avec sa table et
li>iia le* acccasotpea, tels que liaiicrlc, panier».
roi»sines , poêle, quinquei», balance. « etc,etc,
Quiire cberaux ^^^^^c leoia harnoi^
On ne traitera d*ancnn olijet séparé degré k
ré, m*, isai réiabliktcmeni en entier ponvail con*
▼entr, on an tfailcfali« M on t
aoitc dn bail oai «al A on prix MoiMs ■ / a ai
malaon dé auiM agréahlimtnl riinée .avacaav^
Terger et|wdf^
Obna la aai-oè>on voadrail nahar 4n tMl :
idiWMr,afiiM'la vwt a, à M*. Bmi, GHiii-
saire-Pnaaac A Davatel.
BOURSE DE PARIS, l/HIEa.
EJBUits PàèUcM.
GD19 rovK CÊsrr^cowomêHt
ISf^oe •4r83r.9oe Bit Mi gpc 9m^mt
75é 65b èoc 65c 6m: 5Sc 6me 6io M nt
65c 7ôC'65e 6ôc
IBCOlf^TAMS. ME UQCIDATIOVi*
lijsissaBii ém n SapL .«te»
Ecfa. da aa Hara 1814 « fia. i ■■ »-9§fi-9nc
i8a5, 9 4 99^
Idem nonniATint, ilaS^tf 85c
AiTKtnTia oE 1000 ra.y.à 4 p.* •/,
▲tac lott et ptimat.
ioi5i
ACnO!IS DE LA aaWQ. DE rRAVCS.
' - pitei.
i5aef
THEATRE FRANÇAIS.
( On commencera à j hearm.}
LES EXBRaCBS
pet Dcoioitellei IIoha v 1 va »
Ardues OH^miéiemme* 9
Le Spectacle cooiaieaecra pfs la
MAISOH rBN LOTSaiE.
•Vaodcfille en i acte» de Piourf, JU4cc
et Deafoaiaiot.
Va A«an«a renpliia le rôfe âê BlgmiÊêimé
Jeux CoHfQoes DE GAnwAur.
Tona leaioari^Paaliimw etiSeiaoi conifaai.
Demmn-s one Re
aa béaéfice dea Ine^ndeés de h
THÉÂTRE DE LA GAITfi.
M9i. Us Directeurs- Associée , nomlemt
coopérer à taete de bienfmisomoo ém M.
le dir^teur du Tbdàue dea Aru • msu «4-
tenu dm lui, pour cette cireomstmÊnemems'
hment . la permisêio» do jomer Sems
pièces parlaniei ; donneront mmjommdt%m
mardi , mu bénéfice dos ineemmér éef è^
Cour Martin ,
TAP» •
on it TAHBOvatvBva oa
Vau Jerille ea a adet « daat 1
Mangeiaire i emplira le rôle 4i
BILLET DE LOOENBlfT
00 tA TasTa AcAaiAvaa»
Vandeville en a aciet . dant Icm^ M. ffU«
bert remplira le r6le de Dmimoomrt • et
M. de Mangeiaire . celaî de MoAarifm.
%h\%
EEEATDSi.
A la vîngt-deoxiéme Iijçm de Véèé$io^ ea
te du numéro dliirr , aa Ken de 1
« Le fils qu'elle mmà aa
Liaa :
Le fila qu'elle crut aa
KOU: N. I.MPRmEI\IE COHHERCIAt E (es CAiiAÇTiiï8 et e» TAiiti-ooucr) DE C. BLOQCEL, Rlï St;.iO, M 1|;
MERCREDI.
^♦. i4o.— 1"* ksst.t.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE;
Otte TeaUIe parait toiu les joars. S'adresser, pour rAbonnemeot et la Rédaction , ao Bnreaa de fa Nacelle , Place des Garnies ^ n^. 48, à Rootn.
On s*abonne à Paris, chex BRrasoT-TaivicB:s , rne de Richelieu , n^. 7a. — Au HàTre, ches CBArftLZ.K j rae de Paris. — Et chez tous les Libraires et
Directeurs des Postes du Départameat. — • Le prix de TAbonneinent est de i5 fr. chaque trimestre , pour Ronen , et 16 fr. 5o c. parla poste.
liRÉSnJEIWE.
Que Tamant qui sait tons mes pas
S3Î( heureux ; mais qn*il soit fidèle !
Et si jamais une autre belle
Loi fait mépriser mes appas ,
Puisse-t-il, en Tolant vers elie^
An lien d*ane faveur nouvelle,
Ne rencontrer que le trépas.
On regrette Tëpoux que la mort nons arrache :
On mouille de ses pleurs la tombe qdi le cache.
Un autre voit nos pleurs : il peut les essuyer ;
Mais lorsqu'un inconstant , pour prix de nos faiblesses »
Porte iL d antres attraits ses volages caresses.
On pleure le perfide , on ne peut Toublier.
Qu'il vienne, celui. que j*appelle !
Qu'il n'adore que mes attraits ! *
Je serai toujours assez belle ,
Si son coenr ne change jamais.
Sois heureux , mais reste fidèle ,.
O toi , que je vois sur mes pas :
Et ù jamais quelqn'aotre belle-
Te fait mépriser mes appas.
Puisses* tu , prosterné près d'elle ,
Au lien d'nue faveur nouvelle ,
Rencontrer la mort dans ses bras.
EoWD.
COLLECTION DES MÉMOIRES SUR L'ART DRAMATIQUE ,
IV*. Lii^raisofim
MLMO.BCS DE GOLDOM.
L'intéressant recueil dont nous annoDçon& U quatrième
livraison , •mérite, sous totis les rapports, les suuragrs du
public; les éditeurs remplissent avec exactitude Ic:» oliiîgi-
tiotis qu'ils ont coutractces, et les amateurs leur eu savent
tië»-boti gré.
Cette quatrième livraison se compose de deux voIum<^.
Le premier renferme la ^n des Mémoires de Goldoni , dont
sous allons extraire les particniarilés les plus rciuA»qu;ib!ci;
ci le second les Mé-notres de PrévUle et de DozimonrU
î^é à Venise en 1707 , Goldoni doit éfre compte au no.nbre
des g<*ns de lettres qui ont pous^c le plus loin leur car-
rière ; il est mort âgé\le plus de quatre-vingts ans, La pre-
mière partie de ses Mémoires comprend l'iibrégé de sa vie ,
depuis sa naissance jusqu'à la réforme du théâtre en Italie,
dont il a été te principal autour. I^ deuxième contient l'his-
torique de set pièces ( la lotalilé est de cent-cinquante
comédies); le secret des cîrconstanceff qui en ont fourni le
sujet, tes succès divers» les tracasseries , les critiques, etc. ;
mais ce qui occupe le plus, de place, ce sont les analyses '
de toutes cel comédies; l'aateur a ineVne traduit trois ou
quatre scènes entières , et c'est ce qu'on li{ avec le plus
d'intérêt. ^
Quant \ la troisième et diemière partie, elle est consacrée à
tout ce qui est arrivé k l'auteur pendant son élablissetnent .
en France, u M. Goldoni n'est point du nomhie de ces
étranger à qui, après avoir reçu ches nous l'accuoil le plus
agréable, s eu retournent bien vite flatter Tenvicuse mali-
guiié de leurs compatriotes, en exagérant nos travers dans
leurs écrits. S'il a donné dans un excès contraire, nu moins
le principe en était-il dans une âme honnête, et ce ne
serait pas à>nous qu'il conviendrait de s'en plaindre. Il semble
qu'il ait \oulu immortaliser tous ceux <{\xi font bien reçu.
Ëf'fin il ne trouva qu'en i'rance du repos, de la tranquil-
lité, du bieM-être. Il n'est donc pas étonnant que ce soit
le pays qui lui ait plu davantage , ot qu'il ait le plus exalté ;
il eu a vanté les édifices, li société, les usages, les jeux,,
les nmnsemeus: il ii'y a que du loto dont il ait dit un peu
de mal. »
Le Molitre de V Italie a cela de commnn avec le Hlolitire
français y que l'un et loutre après avoir fait de bonnes
études, ont trompé les tu es de leurs parens : et, entraînés
par un penchant irrésistible, se sont associés a\ec des comé-
diens pour mener une vie ambulante; il y a seulement celte
différence que Goldoni n'a suivi les troupes de cofnédiens
qu'eu qualité d'auteor. • *
Destiné d aborJ à la médecine, ensuite à la jurisprutîence ;
reçu avocat à Veni:»e, oii il exerça quelque tems sa pro-
fession, il quitta cefle ville pour éviter un inariag? qui
Tcurait ruiné; dès-lors il renonça & Cujas et à B^rllioîe pour
suivre Plante et Térence ', soa talent pour la ronié<iie se
fait connaître : bientôt les troupes de comédiens se! arrachent,
et de nombreux succès sur presque tous les théâtres de l'Italie
lui étab!ii(sent une réputation brillante.
Ce qui frappe d nborJ dans ces Mémoires^ c'est le ton naïf,
la g «île franche, l'air de vérité et de bonhomie qni ri-^nent
dans toute la natration; le fond des aventures n'est ])as fort
important : cessent les étourderies de sa jeunesse, ses querelles
avec sa famille, ses imprudences et les disgrâces qu elles lui
ont attirées : ce sont ses amours avec les comédiennes, et les
infidélités qu'elles lui ont faites ; les détails de ses courses et de
jcs Vi^yages dans les différentes villes d'Italie; mais ces bapa-
(ei les soûl rclevccs pai- une manière de raconter très saillawie
/
Pi irèf originale, quoique toiijofirs nutarelle. Partout on ir
connaît le poète dramatique qui dialogue fu|iéiieiirrnieia^ at
f]*un rien lait une fcëne cliarnianie; mais ce qui honore le
t)lui Goldoni , c'est que lotite U suite de sa vie annonce ou
Don cœur, une âme droite et honnête, nn carnctcre d«uz^
sans amrrtuine et sans fiM, peu susreplible des |iasaioiift vio-
lentes; une aimable philosophie qui siiit s'accommoder des
hommes le-s qu'ils sont, qui supporte dans les Mi^Ues b mti^
rhanceié, l'envie, riograULudc , l.i trahison, romiueQu sup*
porte les infirmités, et les maladies all^ichtias à 'U natuvc
humaine. Il raconte presque du niéuie ton de galle le bien et
le mal qui lui est arrivé; il n'exhale point en invectives s»n-
plantes, en tirades misan(ropi(|ijps, cette seubibililc ombra-
geuse et farouche, fruit d'une (éle <*xatlée et romanesque, tt
»urtout, d'un orgueil et d'un amour-propre indomp*ibles.
Il est extraordinaire, sans doute, de voir un étranger, venu
«•n Fram eè ein<|uanle*lrois ans, avec des c«mnaissanoes con-
fuses etsuperfi.ielles de la langue, oser au bout de neuf ans,
composer uih; pièce pour le premier llK'âtre de la nation :
c*e»t ce qui est arrivé à Ooldoni, et l'iniluence du goût fran-
çiis se roinbinant heureusement avec son génie particulier,
lui a fait produire le Bourru Bienfaisant ^ pièce qu'on peut
ri*garder i oniiiie M>n chef-d*œuvre,el qui s'e>t toujours soute"
nue sur notre théâtre avec le plus brillant soccca : on entendra
avec plaisir Tauleur racoiiter , lui-même, ce qui se passa à la
première représentation.
» Je m'étais caché, dit-il, eorome j'^avais toujours fait en
Italie, derrière la toile qui lèrme la décoration; je ne vojais
rien, mais j'entendais mes acteurs , et les applaudissemeos du
public; jciiieproineBAÎs de loug en large , pendant la durée du
s|>eclaclL*, forçant mes pas dans les situations de vivacité , les
ralentissant dans les instans d'intérêt, de passion; content de
met acteurs, et faisant l'écbo des applaudissemensdu public.
n I^ pièce achevée, j'entends des baltemeos de mains et des
applaudisscuicns qui ne finissaient pas. M. IXtuberval Sivv'wt y
c'était lui qui devait me conduire à Fontainebleau. Je crois
qu'il mecheiche pour nie faire pirtir; point du tout : Venez,
monsieur, me dit-il , il faut vous montrer ! — A qui ? — Au
public qui vous demande. — Non, mon ami , partons bien vite,
\t ne pourrais pis soutenir., ..Voilà M. Lekain et M. Brizard
qui me prenuent par les bras et me traînent sur le rticèlre.
• J'avais vu des auteurs soutenir avec counige une pareille
cérémonie; je n'y étais pas accoutumé : on n*uppelie pis les
p(M:tes, eu lulie sur la Kene, pour les conipliiuentcr : je ne
concevais pas comment un homme pouvait dire tacitement
OUI spectateurs : Me voilà, messieurs, applaudi>sr£-moi.
» Après avoir soutenu , pendant quelques secondes , l.i posi-
tion pour moi L plus singulière et la plus ^^nnnlc, je rentre
enlin, je traverje le fojer pour aller g«gnrr le caro-se qui
ur.«ttendait ; )•* rencontre beaucoup de monde qui veii.nt me
thorclier; j-* ne reconnais personne, ie deKceuds avec iwow
guide; jVntre dans la voiture; ma fennne et mon neveu
V étaient à**y\ montés i le succès de ma pièce les fii>ait pleurer
de joie, et I histoire de mon apparition sur le théâtre les fai-
sait éclater de rire. •
( La lutte ÙL deuuin. )
MACÉDOhNK.
— M. Ra(T i'Mv .iHait , à ce que nous apprenons d.' M.^r-
jf i le, enir.j'i Ji 'le d'acclimater dans cett«' viMe, do* .l/oi;-
Li^'.t'X iiu >f's. 'font promett.'iil à cet él.il>liNScnfiit foi t
Il !i(tn.il le suf.cèf le plus complet , lorsqu'un iiii ident unlcn.
cr^iilrrux es! \enu contrarier M. Rafhielly : T-Hj^-miI n maii-
qur, et ce uV»l qu'au printems protbarn qiie ïr> ^fo-tta-
âne* Russes pou^^'^mut , et que le puliltc ù.- M.ir^r l!e ,
api es avoir rlé quelquefois rfnvoii:tir ^ poiiii;i >i' (înmifr l.i
douceur d*étre ramassé. Il faut goikter de tous 'e> |>^ll3ir>
dans ce a onde.
-—Un perruquier s'est fâché* dit-on, contre une p^r-
ionce qui lui demandait quel était Touvriir i|ui avait fait
(^)
le f.iUT toupet quA l'on voyiit à sa porte. L*ftrtial0 a ped^
tendu qu'il fjllait demander quel était Vauiemr êm tm bam
-toupet , et non )vis quel était l* ouvrier qui Fartit
fixtioniié. L'avis n'est pas mauvais : noot atorons à pi
que ce'ui qui monte une perruque est on «SflAir, «ti
celui qui (onipose une tragédie est no oavrier. En <
qiienoe, uoiis nous permettrons depeoserqne H. '
l)ela\ ipie «al iMi J>on ouvrier , et que M. melj-Jeaaaol «rt
.un célrbre at^mtr : ce oui prouve que poor étrt gaal^M
i^bose <w 1«Hénrlnre, il faudra toujours ea revenir a« pi-
repiede Voltaire : Faites des perruques ^ faites i
nttfiir^.
— la direction de nos théâtres de Ronen ,' dont
nous hisserons pas de louer le cèle , tan! qu'elle nt m ke-
tera pas de nous en donner des preuves, démontre, pv
des faits positifs, quelle activité elle o dëplorde émê h
cours de l*année théâtrale qui vient d'eipircr. l/inspoction
de la noie suivante , que nous avons recueillie » ponrn faim
apprécier d'une manière palpable, quels sont les titrw ^pi
lecommaiident M. Morel à la biénvtîUaBOO pobhqpM»
Répeitoire des Théâtres de Rouen ^ pendmmâ
ihédtrsde de i8as à i8a3.
Tragédies jouëesi 7
Cofloediesi Ho
Opéras, loa
Vandevillet» M
Ouvrages joués H&J
Nouvtûuiés^
Tragédies et comédios ,
Opéras ,
Vaudevilles 9
I
Total. . ^
38
Le Tliéàtre des Arts a donné , pendant cet
» 3aa reprdientatiôai ;
Le lliéâtre Françmis^ 39
En tout,
S5i
Dii-huit artistes étrangers sont venni ra lonmfc t ot ,
sans une contrariété indenendanto des préconiiooa àm di-
recteur , Nourrit père et fils auraient terminé Pannde Ihifr»
traie.
— La recette brute de la représentation poor le» jtib
diés s'est élevée à. . SoiSfra •Sc
1^ bassin a produit, l557 5
La recette intérieure. i458
— Dans 1c brillant prospectus qui a précédé le — ■<mh
littéraire élevé , sous le nom de rictoires et Conquêtes • à li
gloire des armes françaises , on remarque ce qui sait :
n que Rousseau , nourri dès l'enfance de la lednre de ]
» que , et plein ^es souvenirs de l'antiquité, nous pnrlnHdTd
!• avec l'entousiasme de Phidias pour ilouicre; lorsqne ae^
H b!ah*e au vieux Nestor dans l'assemblée des rois de la GeèsOv
■ sa v<»is semhliit dire à se» contemporains : « Non, tîMedi*
• généré, tu n'as point vu, tu ne verras îanni» dT
N |wirrils à ceux qu'enfantèrent la Grèce et i*ltalie, \
• terres »i long-temps fécondes en races de héros « ■ il •
rt çonn.'iit pas que les objets de ses vieil les ad mirai ionai
M bientôt «uip.issés.... •- Ce passage m'a frappé, parce qne pas
été étonné d'y rencontrer des idée» fausses surfegenredUase^
tion q«ie HousnCiu professait pour les bérnr de l'anliq nitc. Gt
n*ét:iit pas s- ulement leur valeur que le pliiiosnphe cytiinail 1
ciétfiient leurs vertus, leur continence, leur paflriotisiBt. Val
siè(.le n'a f^urn* -«u'ant de faits d'armes éclatans qae le ndCsct
mais il serait difficile de trouver dans les teaw*"
de vénalité ct d'ambition , d'rgoîsme et dTÎM^liaa» Ci
B AviilMe, les AUklomme» les RégiTliis.ft les Cîraon -que
citoyen de Genève aâmtrait , et non pas un Alcibiade qui
dUasait ses con^triotes , nn Alexandre qui ravageait Je
LOode« na Marins qui proscrivait^ ^un-Blafc-Antoine qui
Islail UttyMBnie.Denz guerriers seuls panmi noua ont rap-
■U les hommes de Plutarque^ Desais et Bronot : Tnn vWqit
l'armée ^ la ration da soldat , et dormait sur raiïût d'un
ittoii: l'autre comme Régulus prendrait ees repas dans des
I de bois.
(S)
— ^rbof Uleet M^^. £lorim débuteront a rOpcra-Comîqne ,
aiw les ppemiers jours du mois prochain. Le premier ou-
Ttge qui doit paraître k ce théâtre , portera , selon le
"launicr -des Spectacles \ le titre du Muletier. On attri-
•oe la musique de cet opérai à l'auteur des Hosikres et
• Im Clochette , c'^at-è-dire qu'elle sera bonne; et elle
ara besoin de l'être beaucoup , si les paroles surtout sont
le M« Théaulon.
«— fyêièoé meut d'éiiM arrangé ( s'il est permis de é'expri-
aar ainsi ) en gsand opéra , et reçu à l'Académie royale de
HiifHp^ M. Kreutzer s'est chargé de faire la .musique de
«I ouvrage; et pour peu aue l'auteur des paroles réussisse
lans cette entreprise aussi bien que M. Planard l'a fait à
'égard du Solitaire ^ l'opéra pourra se flatter d'avoir un
Ntyrage bien niais à ajouter à son répertoire.
«—En lîcaBt les journanc qui parlent de la nouyelle
ragédie de M, le baron d'Aucelot, on ne peut être fixé
'Dcore sur le nom de son ouvrage. Les uns lui donnent le
ilre à*Ébrom ; d'autres celai dî'Eàroïm , et enfin le Journal
le Paris celui d*Ébrouin» Noua autres , dans un tel conflit
le dénominations y noua noas coateateroiis .• en attendant,
le désigner la pièce du baron en la nommant lu dernière
naua^aise tragédie.
fait qui aur.iil dà 'contribuer à rendre le public in-
nt, était malheureusemeiit/ignoré. L'am.nteur n»avait
—^1 paraît depuis quelques jours dp» chapeaux de paiîlea la
ManueLOu f réteud que quelques friands ont voiflu y luorJre.
■•■■
SPECTACLES.
THÉÂTRE FRANÇAIS.
La Maison en Loterie. — M***. Komanini.
T^s dôbiiU J'amrttpars ne sont p^s ^heureux colle année.
Hier un jeune élève de Xbalie s'^eal montré dans le rôle de
Ih'gaudin , de la Maison en Loterie , et n'a pas ♦u à se
féliciter de ses preimiers pas dans la carrière:
« Tel brille chei Doyen ^ qui àVcllpte aax Français, »
Un
dulgent, , _
pris son rôle que quelques beures avant de le jouer, et
pour ne pas faire manquer 1 1 repré.^entatioiu CéUit enfin
une improvisation , et le parleri-e a jugé couuutf si c'eût
été une préméditation.
(c Et le tooffleoT oyttit cela ,
»* Croyant encor ton^fler, aUlRa» »
On est en droit de nous demander ce que c'est que des
artis'-és orichalciennes ^ et nous ré)>ondroos aue ce sont
trois jolies personnes tjui , sur oin fil de fer distendu , de
répaisseur d'une ligne , dansent avec nue assurance et une
grâce inconcevables. Mlle. Romanini l'aînée fait dea exef^
cices surprenans avec une aisance et nne souplesse que n ont
quelquefois pas les danseurs de corde même. Ce specladc
aérien est enfin une des choses qui, selon le proverbe vul-
gaire, doivent être vues pour être crues. Les artistes orichal-
ciennes, malgré la bixarrerie do nom, <mt reçu bier des
marques unanimes de satisfaction.
ommm^ é
NOUVELLES ^E MER.
Eat arrivé de l'ile de France, et se
iroave de relâche à la côte , près de Mar-
leflle , le Jeu ne- Alphonse , c. Emeric.
— -l)0jit arrivés à Bio-Janeiro, le 3o
iaDTÎer, bâtiment de l'état l'Hiroadelle,
r. aie Tooloa; le 5 février^ le Co«rrier-
Ae-*ftto, <:. Fleury, ven. de Nantes ; et le
8 février, la frégate française la Cléopâtre.
T* du cap de Bonne-Espérance.
PASSAGE DU SDfiD.*-/>ii 5 au 6 avnl.
1 14 bâtimens, parmi lesquels : Junge-^
Elisabeth, c. JBolin , ail. de Bcnrdeaux à
Copenhague; Junge-Herman , c. Keril ,
du Havre à Danizick; Henriette, cap.
SdietitY , et Friedericka , c. Manley, de
Bordeaux à Sieltin ; Charlotte-Emilie , c.
Gobrahn ^ de Bordeaux à Dantzick ; Fer-
dinand , c, Dickow ; Friederika , c. Luyk,
de Bordeaux àSiettin , et Sophie^ c. Nie-
tnaii , de Bordeaux à Rostock.
PORTS ÉTRAMGERS.
AaaiVAGES.
Hamboarg ^ ii ai^nV.— Die Drie-Ge-
brnder , c*. Weideman, v. de Bordeaui.
Plj-mouth, i4 ovWZ,— Louisa , cap.
Lewry, v* de Cfaâftl^e , pour Londres.
SÉPABTS.
J^exel , J A avril. — Jan t ina-Marga-
retba , c. Gaeeven , oll. à Bayonne.
Nantes , 1 7 ai^n'L
Sont sortis , le 14 » l« Bon-Henri, c.
Dumel , et la Restauration , cap. Lebre-
ton , ail. à la Martinique.
L'Angclina, cap. Negret, ail. au Ha-
vre.
Le i5, la Sophie , cap. Gosselin, ch.
d'ardoises, cuirs , etc., etc. , et la Féli-
cité , c. Morceau, ch. de sel, al. à Rouen.
AVIS DE SAUVETAGE.
11 été sauvé, le 5i5 février 1823, au-
près de la Machine , uue ancre pesant
environ 80 Irvres , ayant un jas en bois ,
4 cercles de fer, un bout c^c cabte de 2
brasses et 1 /a , et un p»Mil bout d^rio.
Le 3 mars, k la cale Hobiii , a ai^cres
pesant environ 5o li\res cluqne, l'une
ayant un jas en f**r et Taulre «mi bois ,
avec un orin et un bout de cable d'une
brasse. , » 1»,, • -
Le 9 dito, près la Cdie d UrDoc , une
ancre d'environ 25o livrés, ayant un
jas en fer , bec;i'e liol!i!i'J: i:t.
Le 16 dito , jprèi b cale Robin , une
ancre pesant environ 130 livres, ajrant
un jas en bois avec 4 cerclai d^ fer,
bègue hollandaise , et un bout de cable
d'une brasse.
Le 20 dito , vis-à-vis la me de la Vecr
rie , une ancre bègue hollandaise» pesant
environ 180 livres, ayant un jas en bots
avec 4 cercles de fer , et un cable de 5
brasses de longueur.
le aa dito , à la cale Launay , ipne
nncre brgue hollandaise, pesant enviroo
5oo livres, ayant un ja» en bois avec
4 cercles de fer.
Le 3i dito, vis-à-vis de laMachiae,
un grappi|i de 5o livres environ.
Ledit jour, à j'isie Gloriette , en §*ce
fies deux dernièrei cales , une ancre ^-
sant environ 80 livres, ayant un jas eu
bois, 3 cerçlfs.^ fer, un bout d'orin
en aussière. , . .
Le 'i3 avril ♦ vis-à-vîs de la cale du
S.iiittal', une ancre pesant environ 140
livres, jas en fer un peu courbé , les
pattes II ès-elroi tes, un bout de grelin
'l'un pied de long.
Toutes ces ancres jwnf de'posécs au ma*
tlS'i»" général, rue tle l'Entrepôt,
Mat D^HONFLEUR,
Mom^mûfti du i8âu tg avriL
Lt ittMip l« Sl.^Jotcpb , c«p* Le moine ,
ii« dt Routa.
Le itoof) U FtMlf , cap, Ltoi«rcbiii<i ,
de fioucn.
mtu, veia* de FcirUrnoulli.
1^ cliaue*iiiam rAiiiiibl^i»AdeleyC«|i.
Ciuu», v#R. deBcfdetm, cli. dt 5i fi^U
Tin » p#ur MM, ..«..; If «urplai pâur
Rouen.
L# cbm*-rt]«rr# tUiixublâ^Miirîe^cApH
LeHocb, ven, îdfia.
Le ctiass#*mam li Virgtttit j c*p. Brr^*
Und f ven. td«tn«
* L<? c II «sse-m« re^ I ei Dets^-Sopbi«i, cap*
lioaahif}ueT vep. idem»
f^ clusfe-tnarre ta Man<*Hjradnt1ic ,
Ctp» Louetf VéU. de MarrttiKri.
tj« bdck I9 FroAper» cip. ÛrecMi
VfB. d« Berdesiux*
Le doçrc le 0on- Accord , c«p< Cl^rîgo »
yen. tdeta.
Le cHifise-mir^i* te ?ért*dc^Faititlli ,
C2»p, Logel, ven^ idem.
\jt chaise -ma rte Vk%\ n ^ ^U rïc?* CbtVle ,
Cïtp. Forgel p «iU à Houeii,
Le ttoop l'Eugèn^AuQte» cap. Lingloij.
•Ilp idecD»
Le t!oop rAimibk^Iïéiirée, cap, Bau-
doin, ail >deiD<
Le cbaisa-Qiar<>e Iri D^ux-^opbiet, ç^\t*
Hoaabiqrïe, aU« tdeui.
Courtier « MM. 0uf«l, Gaillard et
Ptllecat,
l 4 J
Drap d*Stb«af . 5t4 d* bfft , bon
Idem id» 5(4 >*, qoêitlét fviiSéf
Uior f)ii«, t<)Dt» cootiur*» à. . « ao
UorAf i. »,...'.«..,*,»».. . 90
Idem td. M. t*^*« ^atl, , Wmt *u*
prrf , ti^n Louttcta , A. . . . . . t3
t^ovttn , a*. ^Allié ^ à. ,,,.♦, , 14
Loa?i*ni, JmlfM «o^wrliiie « c^nkort
Af«n«ift,à 3a
I^urirr*, i'*. qualjlè, Uio* mé-
àrvârU,! 54
Dri^ bDÉr ^ fiii^tm «iédio , 5f 4 , à * « 14
Y#ril«bl« S«d*a iiplr, ^|4j t. * . . « ifi
Idciu, J«;o« fine. 4i3» â at
Sédiii, !'• qa«|iic, 4|1, bJôt mé-
rïoo* , i , * , ._*.*..,, 3o
ir*,^tia!lié,4|3tt«(a«iiU*
tfB9« farvf d(r« pnitilIfT* f«i>
bHc|ii<i, 4, ,.., 3g
GâMink* , ft4>j*k» «I Onp« d«
cotilcQrt ^ iQn iiiéDi«9 caad^IoQi,
FJuif unt t>3iti dft è'IaaHU dt ••uté, ^ d#f
potftf-fl êtri* imh 4arufl r«lMiit^
o* f|Kf«o lu di^ cluiucté*.
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<]9ftlité , 4 vcodr«^ «le dv U Mid«lel»r , a**, 4
AVIS DIVERS,
^^ 'ïe. ,10,-^1 ▼•ûdr. âwn\ M4l!tO!VS
ti«« 4 fti>wro, rtt» d* CUmp^d^ft-OiieAnsi ,
pf *, SI al q| V <tccD|tcas par MM Leoqmuiul «t
la««tilm; rt pour an tr«liaf , a W. Lvpoiaiaai- .
ma AeaofobliM % a*« 31.
ft* iir.*^ tîsB ti»f«on tri!lbv«rT0<t1aatq«tttêr
1m air*lfV4 t « Il»«»iinaur d« pnirtuii' ■jQ'nMa »
a»tOf« ti ««U« tUI« un*p«iii» dafinp» d't^llattf,
Lpovjtf* «I ftvd^a, quVUa olfn- à t(«fki« ponr
c^t •« dtMOtttilti eoiirt, è pru Ûxa , jil fro««a
#11 drMÎI.
MM. Ità narc^âds tl t«ill«on ixOQvarOQt éfl*
trw«çt » q«l lenr <?fittvtv(idta , far ptr«a *iilicnr,
d*n(^|^<èf« al roa|Hiti*i
Tvu* t^m (Inpt wnl f traafu l«At» m lator i
Hai{ 4|a«rU dt tatfc »t uni *Uf«^t»; tli an% ftfi»ht ^1
lear* theU et ploifiN , «r qui prunrt qu'ilttoftesl . ^ MaUJoli n^« 1
4«a (*b tiqua* uidi4]Uf«ti»-Ua; Mtt»k: ||
Mi Ikory ^ tua «iVoJ , fatt tri^cilr quVIla pat,
\ pdf «ti aflieac* rt auliqtia at^crvl dr fani^a <|u'cll«
Miita pA'ullc f al pir an aitotieli«aie'iit pr^ttipt
et U^ot «I «itiê dûatenft, gucrlr à TinAraut <t
pour la vU taU4 maux d« d«pU , an prérr nlr ou
arrltpr la cirrla« £ilr« diaparaltra [r« 0aMiï»i;
^ dModar I la bou«h« la propralà t% la MnU^ Kl te
(ociiott «itiM Jaa dtfili, cl foéril le» ludig^na
Sa detra(!Qf« «*t rtM d« KoanelUrt, n« 47,
N* t*3— A liïtttr, puar le ^4 Julo prm-Kaiû •
niie TEINTURERtE , a ntsg« de f rend ci dv |iriir
Icint 4 «tei- deum liaci« Lavai r*. Kil« eooiUlc en
ils ente* « buit chaadlèrei graodat ^t petite*; ton»
iikte«iii1ei nércaulrrt • |a nupiitmtloD de»
lalnet; qh aM|a«4a k d^ogu^a,
boit , etc.
un bangar A
!iVdn«aer 4 Elbeor, à M. LaiiKttl pATA&uia,
ra« Sailli Jeao , o«\ la. 1*
*
N'iM-VENTE PHHLIOOE AU HA
VRS.*— Met di, via l^t^d.Hix avril eonraoT , M,
M, F, Qbevretnniii , o^^oci^nf an Havre »
fera vendre poUiq^iemeot , par U «nlciiatèf e
da MMp Verjon et Moanier, coanieraj
Eut, r7O,0i><i kil. «otlfr^ d<* To»c jac ;
— 195,000 kàU dilodf Sicile, prcoilèrt
i|1l»]ilC*
Celte «rote aura lieDd^ni \t l<Kal de I»
l»our*f t pit J**U ^^ aStOfio fciï, Lei autre*
cckoditiou* acroiit expliquée* \m% dSvUe.
M**, taiS, ^ A ^endfcdfi<| FONDS 0K CAFÉ,
bien arlMlandét et atantaj^niBeiiteiit *ilaé«.
^'•dr«)irr 4 M Iteiie^, houiaie daOiirct, ma
m t —A tnat. DEUT^
akea * l'auv^ottea i«{Tr
do i Q*i- ieaiix. II* ai et al»
S''flurrf»ri' d^m Inditcf aujiost , piMf ko
voir. Cl Door traiier, à H. fU«adae4 ,
iiotairc è oeB* rmi BeaoïoôlM, 00 à 31
Lepaiftit t ni« , B* SJ,
N<»ii^_A VEKDRE a« mw^m^ém*
Gr4c« , poiii' eiaae de c#i**a«inii d« <««»
mercep no joli FOKLlâ d« G^fuitiefçavi •«
Vins, b»«fl aebaUdddf tt dont U af«at|«^
rat ii*aiiiaiil pioi ataB{a|^»« , qu'il »^ Ummwm
placé au ctAlre #1 an p#Ma|r q» trwaiaai ^
ton» tc« ]b«»|n*. On p fourra rcli^oédcr l#i«i|
de la portiûD de m «tauft qn'oecifpo ia oMoM »
^ut a eiveor« iroti ov §!« aiméei è twiu ;
aîiiii qira drus M>§aMii« plao^« 4*aa U
même eri«eÎDi«, deaqaek t« |iriie«r »«tdiC
libre d'avoir U jimitaance. h
ë'adiCM^ à M. a^aciatbt H^tuw JH
otfgociaiki eo YÎim, rae de» CbarrtUaa ,^"
O* io5| 1 Roiaea.
K* i^a^A îoirer pf«t*pv««D«M en* FAim
da MAtSOn , bmi devov**, »it« ai^«# ««
M(>ai*lLllio<idct \ n^^ «A , ic «MiHaABi tf*^^
CQittiia . avee pompe ; d««s caCoM . «9
cbatiibr* 1 coi'chçr J «o atloa» ona «^Qr à
nmogpir atec t i'A^ , «l oih« cbttobce d*«^ ,
îc toOt an prenlrr al éa pltjti fk^, Aw^d* .^ ,
tta auprrbe franiar , d «n b«i « «« ^^y- m
et Doe c Y9Î (ta pnucr^H tniirr -fpirjm-TLj
dn f raniar et du nag aila, Waàwm^^^ *iir !«*
Uegn, puer Ici iroir tt «a lrvicr«
IBEATRE D£S ARTS.
TIlEATfîE FRANÇAIS
AELACtlE,
LE COQ OS VltX.^GE A
ou r'LA c* 00' o'it? o'Iti' Boiio G^aç^w
raaioaiJ«a eo « o^iaa , à opi^aolr*
MwriiereAi^ aaa EqiaJatO afioa w^Mmmmé^mmm
aabéui£cadM /âd«fi4^c#de la
TllÉATRe pE l-A GàfTfc
( iita ém fiiai liitllMi toawia. |
MBii, h* />wc/#<M^ * j###oorflf ,
1
/« i/Vr^i4W da Tbëéira de» Atia . *i»r aA*<V
f«nt# «/«c /«Il , pnnr c*itt Hf^0f*Jiéàmr^ j^m*
ttmitni , /â prrmiêû^m dm jom^r émmM
préct't parlantcff th d^mmm'0mM irmmtm
m«rJi 4 mu hénéfic0 d^ mm^mdidg Sm Ifr
0>ai' Matiin,
TaPIII , ^
00 if Taatiovatviaa 01 G<totaiF^
VaodcTàUe oo 0 adca « daoi te^aoJ M. do
Maofelairc ita^ptira M rèto de Tmpém g
BILLET DE LOGEMEWT
0« tA TaXTI AcAaJATBO^.
Vaodctilta «« m actes ^ dan* U^^rl yu tU«
beii trtnpliro le rt^lr de &mitm^Mivwi ^ Ǥ
M. de Moigelaire * oil«i d« J/aAarttia.
aOUi^li. IMPIUUElUECOUUERCfALE (&.t c^a^cTiaEs &t tu Taïui-ooticc) 0£ C BLOQtJEL, RLE Sr LO, M 34^
M4RDI.
y
M. i?o— »"•• Anjték.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFERIEURE.
CtiU Feuilla pprait toof lea joan. S'adr«M«r, poar rAbonoeoMOt et la Rédaction , aa Bureau de /a JYaceile , Place des Carmes , n^. 48, à Rooen.
Oa s*aboiuie i Paiis, ches fiAissoT-Tai7ULs , me de Richeliea , n^. 7s. — Aa Havre, ehes Cbapelli , me de Paris. — Et chei toos les LiLralrwei
Di/^ectears des Postes du Départennent. — Le prix de rAbonDement est de 1 5 fir. chaque trimesire , pour RoBen , et 16 fr. 5o c. parla poste.
MA PENSEE.
ROMANCE, (l)
Mae Pri¥é tom^aUét rickêéêÊ. (4e la Lsçottds
O
Piiésiirt des Dieux, 6 ma pensée.
Quittes leS'tevrestres séjours,
Et par rUlnuon, bercée-.
Volez an pays des beaux' jours.
Reposez-Tous avec iversse
Sur les roses de Tayenir ;
Et de la crainte qui m*opprasse
N*eitoporte:& pas le souvenir.
On a voulu dans le ^mystère •
Arrêter votre j^njie easor ,
Et les demi-dieux de la terre
Tons ont offert des chsines d*or»
liais de ees entraves humaines
Méprisant la fragilité,
▼oue planes , libre de vos cbalftM y
Sôaa le ciel de la libetté.
Sur les verroux que Ton m*inflige ,
SI jamais je verse des pleoie ,
Tous^ sur les atlcs du prestige,
Pour moi voua cueillerez des fleott^
Et lorsqu'une main courroucée
Dans les fers cioira me lier.
Tous me rendrez, àtna pensée 9
Plus libre cncor que mon geôlier.
(ter:)
(/er.)
Enwi».
(ter.)
HISTOIRE;
Louis le Pèee-du-Plcplk»
Les boas rois coa#oleot des mauvais : notre confrère le MU
roir^ consacre derniërement un article à'Charlef IX ^^^ nous
parlerons aajoud*hui de Louis XII.
Eprouvé par l'adversité avant son avènement à la couronne,
il n'apporta sur le trône aucun ressentiment* Bien dillérent
il« Louis XI, qui n'avuit vu dans le commencement de sou
règne que le commencement de sa vengeance, il ne se vengea
d'aucune injure particuKère. Lorsqu'on lui présenta la liste de
( I ) I/air 4r ces «taoMS
eslè faiM.;CetBi qnîest Indiqué. cmiviaBt mina asscx pau
tous les officiers de la couronne 9 il oiarqua d'une croix rouge
le nom de se* ennemis les plus opiniâtres. Ce n'était pas luia
table de proscription qu'il dressait. « En apposant à leurs
noms 9 dit il , le signe de la rédemption , fai cru a\^ir an^
nonce assez clairement que tout était pardonné. »
Les historiens lui reprochent denx choses : son économieet
ses guerres d'Italie, Son amour pour son peuple qu'il ûe vou-
lait pas obérer d'impdts, le justifie glorieusement du premier
reproche. Avec treize millions de revenu, qui en va!aient eo^*
virou cinquante d'aujourd'hui, il soutint la majesté du trône
et fournit à toutes les charges àp l'état. Quant aux guerres'
d'Italie, elles ne furent pas entreprises sur de chimériques
motifs : l'honneur de la couronne l'obligeait à soutenir les
prétentions de Charles VÏII sur le royaume de Maples, et il'
avait, à raison de son mariage avec Yalentine de Milan, des
droits personnels incontestables sur le Milanois. «• Le prîn-
cipal inconvénient de ces guerres étrangères, dit Millot, c'est
3u*on ne pouvait y réussir sans épm'ser les finances , au risqué-
e u'en retirer aucun avantage réel. Lt maréchal de Triyulce ,
consulté par Louis Xll sur les moyens de faire heureosement
la guerre, lui avait répoudu qu'il fallait essentiellement troh
choses: la première de T argent y la seconde Je F argent y et la
troisième de F argent» Ce bon roi, qui craignait tunt de fouler
ses peuples, devait donc être pacifique par système; mars il se^
laissa entrahier par les conjectures. On peut aisément préreâr
combien ses successeurs» n'ayant pu les mêmes vertus, firent
de tort à laFrancepour saHmiretaalôtde vaines animosîtés,.
tantôt le désir presque toujours injuste des conquêtes, m Millot
oublie un autre inconvient de< là guerre ouï se fit vivemenf
sentir au cœur du bonjoi : Jepûwiraie^ s écriait-il après uue
6e% campagnes d'Italie, n^aucir'plus un^ pouce de terre en'
Italie, et faire res^ivre à ce prix tous les braf^es qui ont péri
pour moi dans ce pofs, ORoisj Dieu vous garde desi victoi» *
res sanglantes !
Seyssel , écrivain contemporain , lu» rend ce glorieux témoi-
nnge : quil fit la guerre sans surcharger son peuple^ mais
toujours en le déchargeant. D'Aujboise, dont le nom doit être
inséparable de celui de Louis Xlf, commeJe boni de Sully est
ini>é)»arabîe de celui de Henri IV, trouvait les inu'iéti du peu-
ple dans ceux du rot, et les intérêts^ du roi dans ccui du
peuple. Ces! ie motièle des ministres, comme Loi: is Xll est le
modèle de» rois. C'est surtout par l'administration toujour»
impartiale de la justice et par le maintien sévère de la disci*
pline militaire , que Louis Xll fit bénir son règne.
On ne lui reproche aucun coup d*état; il ne fit pe'rir per-
sonne par justice '^udaine , quelque délit qu'il eût perpétré.
fAt*ce contre Iin-tn^mê; il drftMilit aux juges, dit encore
S.iîiil-Cvrl»y<, de le Jîivoriser lin^m^me , quifqiiti caiste
(pi il ait , ftt ttiicun tie tes parlement ; il fit une «rdonnaiice
rK|>re»sr« priur tlv fendre aiix juges d'avoir rgar/l à f-'â ItUitS
d't^ocatûvi , leitrcs de dispense et autres , rontrmires mtx
ordonna r. ces ^ mr peine d'être répuU^s iéfractairts miàxdites
ordonnances. Aufsi , dit le même auteur , Injustice tu Jisi
oncquc^ f'me f«i si grand honneur , que sans le rrgtèe de
Lows XJ/ , :clltment que le pln$ petit a jïuSicm catUre le
plus grand ^ sans faveur aucirèi».
Avant L<Miis XII , les gens do guerre se livraient impu-
némeut ii lou« les genres d'excès : ils étaient plus redoutables
pour les ciioveiis, que pour les ennemis* Les étals de l484
dcmaudrii'iit , enti'.iUlrcs choses , daus leurs cahiers, que
u les gens ifarmcs soient ImiIIcs h gens et capitaines dest^uels
on puisse avoir raison et justice, ai faute y a esdits gen-
darmes; qu'ils gardent les ordonnances, et si ils fuut gncf
au peuule , qu'ils soient pugnis par les juges ordinaires. >»
I^uis fit droit à ces réclamations, et il sut plier aux règles
du devoir , une foldatesque trop prompte â oublier alors que
c'est pour le |ieuple, et noo contre le peuple qu'elle est
instituée.
Louis respecta toujours la liberté d'opinion k laquelle
l'imprimerie, récemment découverte, devait bientôt donner
uu SI puissant et si salutaire essor. Le théâtre , aussi à son
berceau, en était rorg.iiic. Des coaiédicos , encourr.gês par
quelqoes courtisans, osèrent traduire en ridicule, sur la scène,
son économie qu'ils appelaient de Ta varice. On encourageait
le roi à les punir : Non\ dit -il , ils peuvent nous apprendre
des vérités utiles -• laissons^les se divertir , pourvu qui/s
respectent Phonneur des dames. îl pensait qu'un prince a
laissé qucl«|n'nn de 9it% df^oirs en arrière, tant qu'il ne s'est
|ias mis en état de défier la liberté du théâtre et celle de la
parole. • Les fraBçait, dit Sevssel , ont toujours eu licence
et liberté de parler à leur volonté de toutes sortes de gens,
et même de Iturs princes , non |>as après leur mort seule-
ment , mais encore en leur vivant et en leur présence. »
Assurer aux lettres la liberté, c'était les doter on vrai père :
l'histoire , bicarré quelquefois , n'a néanmoins décerné le
titre de ;>rf/e ds lettres , qu'à François I*' qni créa la censure.
|.e jugement de la uation , toujours équitable, a donné à
Louis XII un plus beau nom : celui de phre du ptuple. I ors*
que Thomas Hrico, au nom des Etats de iSoS, lui décerna
ce titre , la prospérité publique , les actes du roi et la recon-
naissance do la France entière le justifiaient. Le tems qui
abroge tant de surnoms, a consacré celui-ci : c'est le plus
beau qu'où pnisse envier; aussi Henri JV dt!^-iit-il qu'il elait
plus jaloux dn nom de père du peuple^ que de tout autre
idus spécieux que ses actions auraient pu lui faire dé^
ter lier,
Louis XII ne fut pas comme Charles IV, le roi des heaux
esprits de son tems. Il ne s'étudia pas à attacher à chaque
circonstance de son règne, de pHites phrases à effet , tailléos
tout exprès pour devenir historiques. Mais on a retenu de
lui ccrlaiiis inot« pleins de bonhomie , qui peignent naïve-
luont la siiii|>li<.ité de son âme. Il disait que le menu peuple
et les pa\>ans étaient la proie des tyrans et àes gens d'armrs,
el que ceux-ci étaient la proie du diable : que les chevaux
rouraien! après les bénéfices et que les ânes les altrapnient
.Vtiimc mieux y disait encore ce bon roi , l'Oi'r les courtiians
riie de m un <t%'urice j que de voir mon peuple pLurer de
fâr/»v dépt»; <••".
Louis XU ne fut aimé ni des grands seigneurs ni des
prctrrs : il ne s*inquiélait guère de leurs airectiuii<» intcffsscr» ;
m \ il désirait l*;:inour du peuple, et il l'uhtint. Voun ce
qu" dit à rct épnid Mornac , qui le tenait, dit-i^, de prr-
».>!• e> d' çra;i ' roids : connue Louis XU piolégeait uni-
i^ijriiient les plébéiens coutre les nobles qu'il rétiuisait à
i'.tppiiis>aMce v imire, il fut surnommé par les noires />Are
du r t'upfc. i r< petits rois de chique contrée dans nos pio-
^tnre>, etitendiiinit cette dcnoininalion aver tant dMiuinrur,
^1*' litre eux ili l'appelaient le roi roturier. Au contraire,
k tr nço*s l'V, 5'>o successeur, de qt*i procci?e le déclin du
co
i. BMCt^*il
»l Umïï% hM-
ro^auaie , ils donnaient le titre de noile n
voyaient avec compliisance leurs désordres el
teur<, Garnier s'exprime de même sur les italiB
grands à 'l'égnrd de Louis Xlf. Les vieux coorfifl
\aleM et toute cette classe d*lioiumes accoulanés &
de la faveor, à dévorer la substance do peaple, M à JW
gr.ir»sor du sang des malheureux , ne poovMAt gùAlir «i
prince qui ae donnait les places qu'au mérilt , qm m w^
garbif comme te vengeur des faibles, contre r»pMfHM
vrai que c'est la voix du peuple et Boo celle de h CO«i
doit être le guide des rois, puisque c'est elle qui tAC ••
ftrononce souverainement sur eux, et marque leer pièce
'histoii e.
des puissent ; tous lequel on ne voyait m%
au profit des délateurs , ni distribution de éoÊmmwmmp
aiig neiitition de gages. Ils regrettaient le teuu de L4MÎs Zl«
parlaieni iniestamment de lui ^ de ses faits ^ de MM S^^
et le louaient jusques aux eirux ; disant quUl ovttA Al it
plus s f^e , le plus puissant , le pltu libéral , te pIssB aieff*
lant et le plus heureux monarque quifiîijameiM «e^lnepce* •
Le teiuv, ce grand justicier, e pronoecd eetré Te ~ ~
des gniiids et celle du peuple à IVgara de Louis XIL f
que certains courtisans osaient lui présenter ponr
n*e&l plus propo<ié pour modèle qu'aux lyrana : le r
de Louis XII a été enviée dJIenri IV Ini-méne. Teat 9i
f:
MACEDOINB.
— Dans la nuit du 1 7 avril dernier, dei Toleare iRm»
troduisirtut dans le inaîsoe du sieer Birette,
rue de Paris , au Havre. Ils enlevèrent tona les
argenterie et montres qui se trouvèrent dans le
et laissèrent le malheureux propriétaire de oae eUeta
un grand désespoir ; imiis on eereît peine à ee biie ane
ilée de sa surprise et de sa jeie , lorsqne diaufsche
il reçut une caisse venant d'Honflenr, qni cooteneil
les pièces d'orfèvrerie qui avaient éld fonstieilca éê
lui, à l'aide d'une fausse clef.
— M. l.emontey, qui a remplacé, «a plelAtfiii e
à M, Morellet, â l'académie, fait savoir, per le M
que ce n'est aue par accident qo*îl e paMM urne
sur Adrienne Lecouvreur, dans le Uereara dm '
vieme siècle , et qu'il ne coopère point à le fddecties il
ce journal. Mous sommes d'autant moins étoaaet de cattt
déclaration que nous avions déjà peaaé qne les feadÎM
de censeur dramatique devaient laisser trop pen de Vmm
à M. Lemontey pour qu'il pût a'occvper des iolMto il
la littérature en France.
— D(«pui5 que trois feilles mortca se sont réuaict eavae,
et que celte dernière est attaquée d'une epopleiie /be>
</ro;<i^/r; depuis que la bonne Geaelle est est kmaliqne« il
q*.ie le Drapeau blanc est dans le marasme Taule d*aheaafc«
011 parle dit-on beaucoup de la chû^e des feuUleM ee« b
m :l*ru du priutenis. Contradiction étrange, q«e
tombent aujourd'hui dan< la saison oîi elles pon
tri'fois ! Voilà pourtant les elTets de la ré\olution, din b
(Quotidienne.
EPIGRAMME
sna rv rr.^^nvR qui ix o'.VEaoAiT D**voca TBkTSri.t.1 av saacaab
t'n c^D^enr te ilrreod , connue d'oat ocavre inp«f« ,
]>'aTt>irpr^ic •• ploiu€ iiox atl«« d« Menmrem
II a, ma foi, raiiioB , c« sujH d'Alropoi ;
(V.r »i , quitUDi jam^i» les n>DlM élcnitlles ,
Mt^mtrf alUii un joor toiulier tou ac* riacaax ,
Le criifear , è coap aùr , lui rogacrart les mllm.
— M. Ancelut , petit honhomme qui vient de ae kM
jonrr encore, c^ptrc, dit^on , recevoir Jt* leltns de «e-
b!e5?e.
— J*:Mmciais bien, dirait un p^uant, • Teîr
poètes devenir marquis; parce qu'à la
feraient ces messieurs , nous autres roturière
uous pourrions leur crier : AUons^ sauie
mmnc0 d
PORT DE ROUEN.
CBAKGSMBlfS ET RiCLAlIATIttfS.
^2^Cbaegbic« du sloop la Fràncine % c.
Renauh, v. du Havre.— Courtier în-
lerpréte , M» J. PellecaU
6i boucaaU tabac— 2o fùu poUwe.— -
Pour M. Qrevel et cpmp.
{I^^Chargem, de la galîote la Marie-
Lopîse « cap. Deatu» yea* du Havre.
—Courtier iulerp. , M» JrPeilecat.
Réctamateurs ^ MM.
I20 planchef,ftapin..—-Lacb€iirc neveu.
Marchandises provciivant du navire la
Jeune-Laure ^ cap. Déchqsel y veiu de k
Martinique^
1 1 1 barriques sucre. — 4 tierçons dito. —
ao quarts Mo.
a tîerçonf cacao.— 1 6 quarts dito.
I lîerçou cafe.-^f qiiarts dita.
aïo bûches bois de Canapicbe. — ^A Bou*
chout
10 barriques sucre. — 5 quarts café.—
Foloppe.
^C^Cbabcex. de la gribane l'Adélaïde ,
cap. Desrues f veiudu Havre.— Cour-
tier iaterprete » M. Pellecat.
Rétlamateun, MM. '
3a boocauU Ubac. — 38£&ts potasae»—
Crevel et comp»
I ao planches de sapm. — Lachëvre neveu.
^I^Cbabgem. du. dogre la Sophie , cap.
Letellier, ven. de Marseille.— <]kNuw
tier , M. Bordelle père et fils*
Réciamaif^irs f MM.
6 btocB marbre.— Cfa.Mosaat et Gotiîn
3 fais dTniiîe.— Malfilâtre.
Ij^o (àU viu.— Petit-Durand,
lo fûtsdilo.-— Dézille.
24 cais. savon. — Brettevillt.
I fût vin. — Ch. Durand.
3g cai». savoa^ — Boscbte».
84 cais* savon. — Malâlâue.
5 kaWei.gaJk».— Breiteviil^.
i6 barriq. potasse.— lo futailles d'huile.
g% c, savon. — 28 c. dito*-4 cais.
aJbâtre»— 5 blocs dilo.-^a ballos
graine. — 8g cais. savon.— ^5 fûts
d'huile — 5o c. savon. — 93 caiss.
dito. — A ordre.
^Qp^yTwAKCKBr. du chasse-marée franchis,
J'Anne-Maric-Chérie, cap. Forgpf ,
▼ea. de Dordeauï. -^ Gouitier , M.
Fauqueux.
3ao barriq.de vin , pourMM. Normand,
Héom et Paperel.
— Le bricV fAristide , cap. Floch , v.
de Mwiaix » chargé, de papier , K^har^ ,
beurre, niel^ \ia, tourteau de f|raine
de lin*.
Ce navire est fnrtide Morlais, le 16
avril , et est arrivé à Rouen le ao du
même mois. MM. les réclamateurs sont
priés de se faire connaître de suite. —
Courtier interprète M. Orford.
— Le sloop rAdélaïde , ctp. Desrnes ,
du Havre , en. de tabac , potasse et plan-
ches.—Courtier , M. J. PelkcBt.
Moui^emeni du 21 au a2 avrtt.
NAVIRES ENTR&.
Le chasae-marée >*Anne»Mane^héne ,
de 75tomi, , c. Forgel, v. de Bordeaux,
ckà de vin.
Le sloop TEulalie . de fS tomi. , cap.
Desmaret, v. àa Havre, ch. die tabac, I
potasse, planches.
Le sloop rEugen^Aîmé , de rg Conn. ,
c. Langlois , v. d^Houileur , ch. d& cidre ,
bois.
La galîote la Marie-Gabrîelle , de 56
tons. , c^. Ronsseltn , v. du Havre, ch.
de tabac, potasse, sucre, pbnches.
La plat Le la Diligente,, de 16 lonn. , c.
Lemarchand , ven. de F^c, cb» d'hiihres.
La goéleite U PhiKppine ,^ de43 tonn.,
c. Dumonty v. du B^vre, ch. de sucre,
café, bois.de Camp^che,
NAVIRES EXPÉDlJÉS»
Le sloop les Trois-Frëre&t.c. Dubourg,
alî. à Caen , sur lest
La platte le Saint-Pierre , cap. Lemar-
chand , ail. à Luc , sur lest.
Le sloop la Flore-Vîcloiré, c. Bourdon,
alL au Havre , sur lest.
Le dogre les Deni-Fièrts , €« filo»-
del , ail. au ChAteM , sm lest.
Le ehaese-m. hi Concorde, c. Delonne,
alK à Landerneau , ch. cendré lessivée.
Le brick l'Eole , c. Chéron , ail. à
Bordeaui , sur lest.
Le dogre (ft Boone-Mere > c. Colom-
bel , ail. à Fécamp , sur lest.
Le brick l'Achille , c. Bronzon*, aff.
Brest, ch. de bois de coasiruction«
Le sloop le Jean-Baptiste, ail. â Roaeil|
ch. de sucre.
Le sioop hollandais Fort ujit , cap. Bet-
kel, ail. à Rotterdam, ch. de tabac et vin*
1^ brick anglaia Willfaio^-Mueclay, ca.
|Con»ack, alL â Lrverpool, ch. de Kn.
1^ brick américain Charles^ c. Soulé»
ail. à Partlafif), ch^ de liir.
Le paquebot anglais le Prince-Cobourg,^
c» Page, al!» è Southamnton , ch. de pas-
sa^rs»
PORT DO HAVRE. '
Mouyemeni diL 20 nu ai «mi.
NJLVIRFS ENTRÉS.
La galiofte holtandaîst» , Vroiiw-Tîico-
dor , cap, Bundil , veu. ctb Malaga , ch de
vin, pour Rouen.
Le dogve Siançaia l'Aocfite, cap. Eras*
seur , ven. de Rouen , sn-r^est.
Le sloop la Rosalii?, cap. Persy , ven, de
Rouen, sur lest,
il Le sloop ta Clémentine , cap. Parvi , v.
deRouefr, surtest.
. Le dogre l'Adèle-Chérît, cap. Bouvier,
ven. de Rouen , sur les(.
VAviRi» EXFéoirs.
FORT DE CHERBOURG.
Mouvement du ij au 18.
KibVlRBS rJTTR^.
Le brick TAleseadre, C. Morand , y.
de BovAtaui , cb. de vin et eath-de-vië.
Le sloop le Pierre-Ëugéne , eap. Abra-
ham ; le brick rAnoe^Marie,. c. Noël i et
le sloop l*E&poir, c. Fortin » venant dèa
Sables et Ars, chargés de 1 88^555 kilog^^
de sel.
ll:àVlRBS tu RELAGHS;
Le'dogre le* Jean-François , csrp. Du-
périeu», aH« de Dunkérque à Rocbefort,
ch. de 700 hectol. HouiUe.
La galiote le Lévrier,, c*. Tripejr^tU.
de Bordeaux à Caen, ch. de vin et eaUr
de- vie.
Le dogre le Vélocifère^ c. Néel^ alL.
du Havre k MorFaix, ch. de tabac« ^
Le brick la Louise , cap. Lebeau , alL
de la Tremblade kCaen , ch. de 119,783
kilog. de sel,
»AVHIE8 BXPÉmïS,
Le sloop rOoion ,. capu Fabien , all« ay^
HaVre , cA. de bois k brûler et passager^.
Le sloop la Virginie, c. Marest, adl. à
^gny , cb. de \ipi$ d)e sap.
Le tvois-mâU américain Spipio, cap».
: Georges Ç. Cafv , ail. de Londres à I9or-
fWk, (A^érfqde)' sor lest, avec quef-
ques.' futailles. d*ean-de-vie de Portor et
environ vingt lonn. de papier, s*est nau-
6'ngé l'avant df-rnière nuit , sur la pointe
d*Omonville , à l'ouest de la Cogue ; ce
navire ne pourr.r pas élre relevé , l'équi-
page coiu|}osê do 16 iiommes et 6 passa-
gers s'e*t sauvé a\rc ses effets.
POftf DE BREST.
Mouifemeni du iz «u j^^ âw^//.
SOVT ENTKÉS :
L'ArotHle-le-Pnix ^ csp-. Farde) , jcr.
de Rouen , ch. de bois de cousîinctiou ,
ciiîvrêyflc.; le Saint - Michel , capi.
Devarieui , v. de Dunkerque ; les Deux-
Frères , cap. Melin I \en. deDuvry, c.
de charbon de terre , huile , fer*blattc,
boîs de con5tructioii ; l'Actife , capit.
Collot y ven. du Havre « ch. de bois de
lonstruceion et de boulets ; la Caroline , |
cap. Mocaer, ven. de Lannion , ch» de
Me ; le Saint-Esprit , cap* Joulin , v.
du Havre, ch. de bois de construction.
SO^TT SOftTIS X
Iji Providence , d'Auraj y c. T e Buki ;
la Blarie-Françoisef de Gaen » c. Havard ,
alU k Bordeaux 9 sur lest; rAdèle, cap.
Perrel , de Saiul*Maloel y ail. ; la Jeune-
Virginie, de Brest , cap. Nicolia ; la
Maria , cap. Leiuaitre, de Lorieat, ail.
à Heniiebon ; la Marie- Vincente , de
Vannes* cap, l^floch; le Fortune, de
Quiberou , cip. l^ureut , ail. à Bordeaux ,
sur lest^
NOUVEIXES DE MER.
Naniet , i6 avril, — Voici le charge-
ment du Fii's-de-Fraoce, venu de rinde ,
De ^iimi'Ue : 190 ballots nankin , 67
balles cotoo» la bailols ailtes, 1 grenier
boia de teinture.
De Matiriea : 5 $99 sacs •uçre, 6t
balles colon » 1 caisse indigo , 16 sacs
poivre , 10' billes bois de natte.
De Bourbon : gQK sacs sucre, ia65
balles cofé, 261 bjUes girofle, 8 balles
toile bleue, aao? colis ria, 4 caisses nacre,
s caisaes miel vert, i5 balles coU>o«
^I^Par lettre de la Poiiite-a Pître , en
date du 6 mars, M. Ducheval apprend
l'arrivée audit lien de son navire rElise,
cap. Reine, le 21 février, et son départ,
pour le Havre, le 8 mars.
HAVRE.
Noie des fentes recueiiiies è la Bourse
du 18 avril.
5j milliers café St»*D. , à 1 f. 7$ c, acq.
5. dito dîto dito , k 1 f . 76 lU I /4 » <lilO.
9 dito dito dito, fin v«rt, à f.dSc^ dito.
80 sacs sucre Bonbon ; k 92 fr., dito.
5 barriq. sucre terré , k 1 12 f 5o, dito.
jo milliers bois Cam|'éche , Honduras ,
k 14 fr., dîto.
sS balles coton Géorgie, k 95 c.f dito.
6fo sacs caft! Havane, k 1 fr» 35 .c. . en
cutrepOt.
PORT l)i: ÎJOUDEAUX.
r^ f.l , est eiitrW en rivière ; le brick
ainf'rii .1111 F'oiest, cap, Perkiiis, ven. dii
ll.iyre , â i'adrease de MM. Bonnafé et
*:lt.
(4)
PORT DE QUILLEBEUF.
Mou^emeni du ^o au ^i a\^ril.
Sont descendus et arr(pé$- de FÎU
lequier :
L'Eugénie, cap. Gondouio.
Le Guillaume, cap. Gloria.
La Prudence-S'ictorioe, cap. f^tallec.
Sont montés et par montés :
Le sloop les Deux-Amis , cap. Bergot >
ven. de Saitit-iMnrtin , ch de sel.
Le sloop le Bienfaisant, cap. Groult,
ven. de Nantes , ch. d'ardoises»
Sont montés à In marée du matin et
passés debout.
Le chasse-marée le Père de Famille, c.
Loget , V. de Bordeaux , ch. de vin.
Le chasse - marée la Marie Joseph cap.
Peu tôt, v. de Marennes, ch. de- sel.'
Le brick la Lise, c. Andry , v. deSaiot^
Malo, ch. de tabac.
Le sloop l'Elisabeth, cap. Gosse «t. du
Havre , ch. de planches.
Le chasse-marée le Bieu-Veon, c. Mabe,
y. de Marennes , ch. de sel.
(J^cnt de Sudy petit frais»)
Sont deseeadui à la marée du ^i i
1^ César, cap* Lhermitt.
La Noavelle*Émilte , cap. Billet.
I/C Clairvoyant, cap. Juhenne.
Le Saint-Pierre , cap. Losmer*
Le Succès , cap. Dellepierre*
La Jfune-Flore., cap. Savallt.
Le Maine, cap. Wilkinson.
La Marie, cap. Trotin.
•ohcdubail
• mem
t hall yi eai A ua pria Moi W, Ujmmê
de asalM agréablsiaint rfsvée «««aceaM.
Tefger eljj
OkiM la aas ou OA voudrait
8'adf«Mff,afnt'k «Mtttkll*.
■airt-Pnaaac 4 Dantel.
BOURSE DE PARIS, D'HIUt.
Effets PàbUcê.
0119: PODi aurrcoi
foaii— M ai n S«C lan.
Mf 9o« i4f 83r.9oe %if9àt gpe Mm^ni
75ê 65b èoc 65c 6tfc 55c 6oc 6Se IST 9«C
65c 70C~65e 66c.
IBCOlfXAMB. DC UQCIDATfOV,*
Ech. dn la Mars ila4 « lU. i ^ •-M'^-9**
ila5 , 9 4 99^
Idtm NoMnATfTta, ttaS ^tf SSc
aimuiTlta de 1000 ra.,,k 4 p/ •/«
Avec loi» et piiflMS.
ioi5t
DE rAAyOBt
ittS.
aCnO^S DE LA aANQ.
iSaof
THEATRE FRANÇAIS.
( On commencera à 7 Aesir«f.)
LES EXERCICES.
Des Dcmoiscllea Rowavivi,
Artistes Onekmietemmas ^
Le Spectacle comneMera pfs U
MAISON rBN LOTSaW.
Vaudeville en f acte, de Picard «- JUdet
et DetfoBiaiaa.
Va AwâTivA renplim le rAle de fttgmmdfmj
Jeux Comocsa de GtBWALur.
Tous legJoart^PaulMlMsa atSeiaei comifaai.
Demain-^ ona Re
AVIS DIVERS-
^^ M*« I «9. ^ Teadredi praehâin a 5 aTril ,
à hait hearet da matin , sa pied de U halle aax
toiles de Rouen , il aéra , par Tnn de BIM. les
Coainiîaaairet-Priaenra de celte ville, procMé à la
▼ente Tciluouire d'une aaaea fceode quantité de
COUPE.S D'INDIKNNKS et TOILES de Rouen.
Cette vente aura lieu aux chargea » cUnsea et
eonditiona énoncées an procès-verbaL
VErVTE VOLONTAIRE.
N<^. 1)0. — Le lundi «o arrtl i8a3, k dix
heures du mein , ao hameau de Neuvillette,
commune du Mvsnil-Ktnsrd , il sera , |iar le mi-
nistère de qui de droit , procédé à Is vente , aux
enchères, en argent compistit, du Mobilier meu^
blant an ét«btisaemeut de filature marchant par
mauége*
Cette vente consiste en un ventile* en r , hu't
cardes garnies , un laminoir à quatre systèmes et
nue boudlnerie àai\ lanterurs, deux bélys de 60
et 7a broches, neuf jruuY-innUs dent cinq de
crut qnarsntr-({U«tre broclies , trois de cent-cin-
qnante-six et un de eent-io \anie ; cinq drvi-
d.iirs neufs , nne preste en fer , avec m table et
tuus les acccasoivesy tels qoc liaiicrie, panier*.
roiusines , poêle • qn&nquet» , balance , etc , etc,
Quitre rbcvaax v<'<' ^*o'a hamoi^
Ou ne traitera d*aneun objet séparé degré è
^, mx issi rétablissement eu entier pouvait cou-
aobéaéfica dea Ine^ndeéê da h
THÉÂTRE DE LA GAITfi.
(lae dm Trois-MséDaïa-Jtoiaaia. )
MM. les Directeurs» Associée ,
coopérer à taete de bienfaismmcm éo jf«
le directeur du Thdàue dea Aru • ami o^
tenu de lui^ pour cette circomsimÊtiemeÊm»
lement • la permisêion do Je ^
pièces parlantes ; donneront mmje
mardi • au bénéfice dos incomJuér êé Ai
Coor Martin,
tapin •
on it TaHaovaivaea sa Gomsia «
Vaudeville es a actes « daat liqaj M. êa
Mangelaire i emplira le rôle ào 7^mpm$
BILLET DR LOGBIIBIIT
ou ta TavTa AcAasAVBft»
Vaudeville en a actes . dans lemrl M. fifl*
bert remplira It r&le de Dmsimcamri . ai
M. de MangeUire . calai da Af«Aaral«.
«MsmmMummnsmHHHmanHBH^HmHpamiM
ERRATDSi.
A la vînitt.deQxUma li;^ da Vd9égiot as
tête du numéro d*hirr , aa Uan da •
« Le fils qa'alla otaê a« lowkaaa •
Le filsqa*cUe crût aa
l\OV. N. l.MrRIUEniE COUMERCIAI E (tîf cARâçTiia et e> taiile-doucf) DE C. BLOQCEL, RIT 5V(.^t M H?
MERCREDI.
^•. l4o. !■• AXN'ÉE.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE;
Otte TeaiJle parait tons les joars. S'adresser, pour rAbonnemeot et la Rédaction , aa Boreao de la Nacelle^ Piaoe des Caroies^ n^. 48, à Rouen.
On s*aboaae à Parli, chex Bsissor-TaivicRs , rne de Richelieu , n^. 7a. — Au Havre, G^iet CBAriLU, rue de Paris. — Et chez tous les Libraires et
Directeurs des Postes du Département. — Le prix de rAbonnement est de x5 fr. chaque trimestre, pour Ronen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
comédies); le secret des cîrconsUncet qui en ont fourni le
sujet, les 9UCCCS divers, les tracasseries , les critiques, etc. ;
mais ce qui occupe le plus^ de place, ce sont les analyses '
de toutes ceé cooiëdies; l'auteur a lueVne traduit trois ou
quatre scènes entières , et c'est ce qu'on li( avec le plus
d'intérêt. ^
Quant II la troisième et d^^rnière partie, elle est consacrée a /
tout ce qui est arrivé à l'auteur pendant son étahlissnnenl.
en France, n M. Goldoni n'est point du nomhte de ces
ttrangiTà qui, après avoir reçu chez nous raccuoil le plus
agréable, s'en nilournent bien vîlc flatter renvicuse raaii-
gniié de leurs compatriotes, en exagérant nos travers à^ns
leurs écrits. S'il a donné dans un excès contrAire, ou moins
le principe en était-il dans une âme koiitiêlc, et ce ne
serait pas à^nous qu'il conviendrait de s'en plaindre: Il semble-
qu'il ait \oulu immortaliser tous ceux <}ui font bien reçu.
Ër-fin il ne trouva qu'en France du repos, de la tranquil-
lité, du bieM^élre. 11 n'est donc pas étonnant qne ce soit
le pays qui lui ait plu davantage , et qu'il ait leplus exalté ;
il en a vanté les édifices, li société, les usages, les jeux,,
les ntnnsemeus: il n'y a que du loto dont il ait dit un pea
de mal. »»
Le Molitre de V Italie a cela de commun avec le HJoUtire
français y que l'un et loutre après avoir fait de bonnes
études, ont trompé les vues de leurs parcns : et, entraînés
par un penchant irrésistible, se sont associés avec des comé-
diens pour mener une vie ambulante; il y a seulement cette
difrércncc que Goldoni n'a suivi les troupes de comédiens
qu'en qualité d'auteur. - •
Destiné d*abord à |a médecine, ensuite à la jurisprudence;
reçu avocat à Venise, oii il exerça quelque tems sa pro-
frssion, il quitta cette ville pour éviter un mariage qui
li^urait ruiné; dès-lors il renonça & Cujas et à B^rlIlo!e pour
suivre Plante cl Térence\ soiv talent pour la romc<iie se
fait connaître : bientôt les troupes de comédiens se f arrachent,
et de nombreux succès sur presque tous les théâtres de Tltalie
lui établiâseiit une réputation brillante.
Ce qui frappe d'abord dans ces Mémoires^ c'est le ton naïf,
la giflé franche, l'air de vérité et de bonhomie qui régnent
dans toute la nat ration; le fond des aventures n'est pas fort
important : cessent les étourderies de sa jeunesse, ses querelles
avTC sa f.imillo, $ç$ imprudences et les disgrâces quelles lui
ont attirées : ce sont ses amojurs avec les comédiennes , et les
infidélités qu'elles lui ont faites ; les détails de ses courses et de
j-cs vt^yages dans les différentes villes d'Italie; mais ces bapa-
(ci les sont relevées pai* une manièi-e de raconter très saiîlaHie
liRÉSnJENîJE.
Qoe Tamant qni sait tons mes pas
Sjit heareax ; mais qa*il soit fidèle !
Et si jamais une autre belle
Lai fait mépriser mes appas «
' Paisse-t-il, en volant vera elte«.
An lien d*ane faveur nouvelle,
Ne rencontrer que le trépas.
On regrette Tëpoax que la mort nons arracbe :
On moniile de ses plears la tombe qdi le cache.
Un antre voit nos plears : il peot les essayer ;
Mais lorsqn'an inconstant , poor prix de nos faiblesses «
Porte à d antres attraits ses volages caresses.
On pleure le perfide , on ne peut l'oublier.
Qu'il vienne, celui que j'appelle!
Qu'il n'adore que mes attraits ! *
Je serai tonjimrs assez belle.
Si son coeur ne change jamais.
Sois heureux , mais reste fidèle , .
O toi , que je vois sur mes pas :
Et si jamais qaelqn'autre belU-
Te fait mépriser mes appes.
Puisses* tu , prosterné près d'elle ,
An lieu d'une faveur nouvelle ,
Eeocontrcr la mort dans ses bras.
£oWD.
COLLECTION DES MÉMOIRES SUR L'ART DRAMATIQUE .
IV*. Livraison.
MÉMO. B ES DE GOLDO.VI.
L'intéressant recueil dont nous annonçons la quatrième
livraison , ^néri te, sous tous les rapports, les suiîragrs du
public; les éditeurs remplissent avec exactitude les oh!igi-
lions qu'ils ont coutracUîes, et les amateurs leur en savent
tiës-bon gré.
Cette quatrième livraison se compose de deux volumes.
Le premier renferme la fin des Mémoites de Goldoni y 4ont
sous allons extraire les particularités les plus reniai quubics;
€tle second les. Mé'^toires de Prévi/le et ds Dazinrourt,
Né à Venise en 1707 , Goldoni doit éfre compté au no:nbre
des gens de lettres qui ont poussé le plus loin leur car-
rière ; il est mort âgé de plus de quatre-vingts ans. La pre-
mière i>artie de ses Mémoires comprend l'abrégé de sa vie ,
depuis sa naissance jusqu'à la réforme du tbéâtie en Italie,
dont il a été te principal auteur. La deuxième contient l'his-
torique de ses pièces ( la totalité est de cenl-cinquanl«
\
! ,
r
ri IrM ori«>tfia1e, quoique tonjnrirf nntarflte. Partout ou ir-
conuall le poète dramatique qui dialogue fu|iéi ieu renie ai ^ flt
d*un rien fait une scène citarnianie; mais ce qui honore le
plus Goldoui , c'est que loule \n suite de sa vie annonce Ofi
bon cœur, une âuit droite et honnête, nu CArnctcre d«ax^
sant amrrtuine et sans fir»l, pou susreptible des fiasaious vio-
lentes; une aimable philosophie qui Mit s'accommoder des
lioinmes le-s qu'ils sont, qui supporte dans les.MUces Li mi^
chancelé, l'envie, riograULude , In trahison, rooiu»e ou sup-
porte les infirmités, et les maladies atlnclicos • 'U -Aatupe
humaine. Il raconte presque «lu ni^ine ton de g.i1tc le bien et
le mal qui lui est arrivé; il u'exbaie point en invectivas san-
glnntes, en tirades misan(ropi(|iies, colle sen5ibili(c oiubre-
geuse et farouche, fruit d'une tête exulLee et romanesque, tt
surtout, d'un orgueil et d'un amour-propre indomp'ibles.
Il est extraordinaire, sans doute, de voir un étranger, venu
en Franc eè einquante*lPois ans, avec des c«in naissances con-
fuses elsuperfi.ielles de la langue, oser au boul de neuf ans,
composer une pièce pour le premier ihrâtre de la ualion :
c*ekt ce qui est arrivé à Goldoni, et l'influence du goût fran-
çiis se combinant heureusement avec son génie pirlicutier,
lui a fait produire le Bourru Bienfaisant, pièce qu'on peut
regarder i omine iton chef-d'œuvre, et qui s'e^l lou jours soute-
nue sur oolre théâtre avec le plus brillant succès : oneutendr.i
avec plaisir Tauleur racoiiter, lui-même, ce qui se passa à la
première représentation.
• Je m'étais caché, dit-il, romme j'avais toujours fait en
lUilie, derrière la toile qui terme la décoration; je ne vojais
rien, mais j'entendais mes acteurs , et les applaudissemens du
public; ^c oie promenais de long en large , pendant la durée du
spectacle, forruut tues pas dans les silualions de vivacité , les
ralentissant dans les instans d'intérêt, de passion; content de
met acteurs, el faisant l'écbo des applaudisseniensdu public.
» I^ pièce arlievée, j'entends des baltemeos de mains et des
applaudissciiiiMis qui ne finissaient pas. M. fXiuber^^al arri\e y
c'était lui qui devait me conduire à Fontainebleau. Je crois
ciu'il me cliercbe pour me faire partir; point du tout : Venez,
monsieur, me dit-il , il faut vous montrer ! — A qui? — Au
public qui v^xis demande. — Non, mon ami, partons bien vite,
\t ne pourrais pis soutenir. ... Voilà M. Lekain et M. Brizard
qui me preuutrut par les bras et me traînent sur le rticàlre.
m J*avais VU des auteurs soutenir avec cour.if;e une pareHIe
rén'iuooie ; je n'y étais pas accoutume : on n*uppelle p.is les
poi'les, eu Iulie sur la Kene, pour les conipliiueuter : je ne
concevais pas fomment un homme pouvait dire Licitement
ojt spcctali-urs : Me voilà, messieurs, applaudi»srz-nioi.
» Après avuir soutenu , pendant quelqnessecoudes , l:i posi-
tion pour moi la plus singulière et la plus ^ê|innle,'](> rt'iitre
ciilin, je trave^^e le foyer pour aller gagner le carose qui
urattendait; if* rencontre beaucoup de iihmmIo qui vcu.ut me
ihorclier; j'* ne reconnais personne, je dfMeuds avrc mon
guide; j'entre dans la voilure; ma fi-mme et mou ne\eu
V étaient d«'ii moulés ; le succès de ma pii^ce les f ii>ait pleurer
de joie, el 1 lustoire de mon apparition sur le tlicùlre les fjï-
sail éclater de rire. ■
( l.a •aile A dcuuin. )
MACËDOI>K.
— M. RafT.ëMy allait , à ce que nous apprenons dt' M.^r-
11 i le, entr.|.i h'ic d'acclimater dans crtti* \iîle, de* .l/o»i-
i.f^firs liu A'S. *lout promettêiil à cet eLi'i'iN-ii'nviil foi t
Il :ionil le surcès le plus complet, lorsqu'un ini i<!eiit in-ilrn-
c^ii!rfu\ est \enu contrarier M. Raflaeily : i';ii.;'*Ml a nian-
qiH', et ce nV>l qu'au printems prochain que irs t/o'i/<i-
gnn Russes pou%«<*iont , et que le puMn. «î. M mm- Ile,
aptes avoir été ([uriquefois rmpoi^tit^ ^ ponri.i *i- «îniirii-r Ii
douceur d'être ramassé. Il faut goûter de tui:s c» p'.iiair>
dau* ce u oude.
— Un perruquier s'est fâché, dit-on, contre une p^r-
iOnue qui lui dtriuaiidait quel était Touvricr qui avait fjit
)
le r.ux (onpet qne i*on voyiit à sa porte. L*arlitto t Mé>
tendu qu'il fallait demander quel était Vaniemr êm et Mb
ion pet , et non ps quel était V ouvrier qoL Tvtml CiM»
fiKitionné. l,*avis n'est pas mauvais : noof naroDl à pfëMit
que celui t^i monte une perruque est db «Mf«Kr, «t^Bt
celui qui conipose une tragédie est on oavrier* Ea <
qnrnoe , uous nous permettrons depeoseroiw M. Cl
Délai igné «at jun jH>a ouvrier , et que M. Melj Imb— t
uu réb-bre at&mrr : ce qui prouve qva poor étrt qad'
<Ani«e ^n 1«Hénrture , il faudra toujoars ea revenir bb [
roptt' (le Voltaire : Faites des perrufues ^ /oiieM éee pt^
riitftie^,
— la direction de nos théâtres de Rontn ,' dont aaae «8
nous l.-isserons pas de louer le tèle , tant qu'elle OB aB lu»
tera pas de nous en donner des |>reu?ei , dênMBtffBf fBT
des fjits positifs, quelle activité ella a daplBjél Jmb 11
cours (le Pannée théâtrale qui vient d'eiqnrer. L'iai,
de la note suivante , que nous avons recneillie » poBfTB I
iippri'cier d'une manière palpable, quels sont lài titrai
lecoiiimaudent M. Morel à la bîénvtîUaBce *'
népeitoire des TTiéàins de Rouen ^ pcndttmâ Fi
ihédirale de i8aa à i8a3«
Ouvrages joués.
Tragédies jonfai
Coinédieti
Opéras ,
Vandevilles »
Nouveautés^
Tragédies et comédies.
Opéras,
Vaudevilles I
Total. •
7
iio
loa
58
i
38
Le 'théâtre des Arts a donné . pendant cet
» 3aa raprdaiBUtîôoa ;
Le lliéiUre Françmiif 99
En tout,
55i
Dii-huit artistes étrangers sont Teana 0a ionrnJB, tt,
sans une contrariété indcpendanla Jm pracaaliooa da A-
recteur, Nourrit père et fils auraient terminé faaaëB tUk
traie.
— La recette brute de la représentation poar les iaeBB»
diés s'est élevée à. . 3oi5 fir» bSb»
1^ bassin a produit. l5S7 5
La recette intérieure. i458
— Dans le brillant prospectus qui a précédé le VÊ^mmmÊÊt
littéraire élevé , sous le nom de rictoires et Conqméêei^kh
gloire d^s armes françaises , on remarque ce qui sait : • I
n que Rousseau , nourri dès l'enfance de la lecture de PI
que , el plein des souvenirs de l'antiquité, noua pnrlaHdTéHi
» ave: l'entonsiasme de Phidias pour Homère; lorsqne Êt^
>• blali'e au vieux Nestor dans l'assemblée des rott de la Gièae,
» sa vf»ix semblait dire à êe% contemporaint : • Koa, tHiladi
• généré, tu n'as point vu, tu ne verras jamaii d*haaMBn
•• iKirrils II ceux qu'enfantèrent la Grèce et l'Italie, oeada0
m terre» m long-temps fécondes en races de héitis, ■ il aeM^P"
rt çonn.-iit pas que les objets de ses vieilles adrairalionaseraiial
Il bienfol ^uip.is^cs.... •- Ce passage m'a frappé, parce aaej^
été étonm- d*v rencontrer des idée» Tinsses sur le genre d'amis^
lion que nous^cau professait pour les bérnf de Tanlif ailé* &
n*«>t-iil pa» s- ulement leur valeur que le philosophe cstiaBÎt >
c/'l^iient leurs vertus, leur couiinence, leur palriotisaw. M
ftiècle ii'u f«)urn* -«u'ant de faits d*arroes éclataas qae le aJUei
mais il serait diflicile de trouver dans les tea^p aacifat Mivi
de vénalité et d'ambition , d*égoîsme et d*ii
. •#.
:.dl
(3)
i» Afiiliée, l«s AUkIomnM» les Regirlositt les Cîroon -quo |
» citoyen Se Genève aâmirait , et non pas un Alcibiade qui
-«liûsait ses compatriotes y un Alexandre qui ravageait le
MHide« nn Marins qui proscrivait^ 4in*Ha:rc-Antoine qui
Balail U^ycannie. Deux guerriers seuls panmi noua ont rap-
«U les hommes de PluUrque^ Desais et Brouoi : Tnii vivait
l'année àt la ration cIb soldat , et dormait sur l'affût d'un
I X l'autre comme Régulus prendrait ses repas dans des
( de bois.
— DarboTÎUeet M^. FJoriui débuteront k rOpéra-Comîqne ,
lana les ptemiers jours du mois prochain. Le premier ou-
fwêfjà qui doit paraître à ce théâtre , portera , selon le
OoÊurier -des Spectacles ^ le titre du Muletier. On at tri-
la musique de cet opéra , à l'auteur des Rosières et
im Clodkette , c'-eat-a-dire qu'elle sera bonne; et elle
besoin de l'être beaucoup , si les paroles surtout sont
le M« Tbéaulon.
«— Iftâihoé vient d'élise -arrangé ( s'il est permis de «'expri-
mer ainsi ) en gnmd opéra , et re^ k 4'Acadcmie royale de
riuiai%tte« M. Kreutzer s'est chargé de faire la .musique de
cet ouvrage ; et pour peu oue l'auteur des paroles réussisse
dans cette entreprise aussi bien que M, Planard l'a fait à
regard du Solitaire ^ l'opéra pourr» se flatter d'avoir nu
DtiTrage bien niais à ajouter a son répertoire.
«—En lisant les joumanc qui parlent de la nouvelle
tragédie de M. le baron d'Ancelot, on ne peut être fixé
encore sur le nom de son ouvrage. Les uns lui donnent le
titre à^Ébroin ; d'autres celai dî'Eàroîm , et enfin le Journal
de Paris celui d*Ébroidn» Noua autres , dans un tel conflit
de dénomiaations , noua nous contenterons .• en attendant,
de désigner la pièce dn baron en la nommant la dernière
nuuii^aise grandie.
^1 parait depni» qnelques jours dps chapeaux de piUr a la
il/a/u<e/. Ou fréteud quequciqufs friands ont voiilu y luorJre.
SPECTACLES.
IHÉATRE FRANÇAIS.
La Maison en Loterie. ^W^. "Romanitii.
T^s dibiiU ^'ametrurs ne sont p^$ ^heureux colle année.
Hier un jeune élève de Tbalie s'<*t monlré dans le rôle de
Rigaudin , de la Maison en Loterie , et n'a pas eu à se
féliciter de ses premiers pas dans la carrière:
« T«l brille chez Doyen ^ qui sVclipM «ox Français. >»
Un fait qui aunil dA contribuer k rendre le public in-
dulgent, était malheureusemeiit ignoré. L'amateur n'avait
pris son rôle que quelques heures avant de le joiier, et
pour ne pas fuire luanuuer 1 1 .reprt.-eiitatioiu Céuil enfin
une improvisalion , et le parteri-e a jugé couuu« ai c'eût
été une préméditation.
(c Et le souffleur oyttit cela,
)»- Croyant encor tontfler , aiHla» »
On est en droit de nous demander ce que c'est que des
artis'és orichalciennes ^ et nous réjïondroos crue ce sont
trois joHes personnes qui , sur *un fil de fer «istendu , de
l'épaisseur d'une ligne , dansent avec nue assurance et une
grâce inconcevables. Mlle. Romanini l'aînée fait des exef^
aices surprenans avec une ai^tance et nne souplesse qne n ont
quelquefois pas les danseurs de corde même. Ce spectacle
aérien est enfin une des cboses qui , selon le proverbe vul-
gaire, doivent être vues pour être crues. Les artistes orichal-
ciennes^ malgré la bisarrerie du nom, -ont reçu hier des
marques unanimes de satisfaction.
mmx(^ 4 ^mwn$tvk.
NOUVELLES DE MER.
Est arrivé de l'ile de France , et se
trouve de relâche à la c6te , près de Mar-
aetlle , le Jeune^Alphonse , c. Emeric.
— -^ont arrivés k Bio-Janeiro, le 3o
laovier, bâtiment de l'état l'Hir^^adelle »
«r. J^ Toulosi ; le 5 février , le Co«rrier-
4e*Rte, c. Fleury, ven. de Nantes ; et le
8 février, la frégate française la Cléopâtre,
qr* dn cap de Bonne-Espérance.
PASSAGE DU SUfiD.*-/>tf 5 au 8 avril
1 14 bâtimens, parmi lesquels : Junge-»
Elisabeth, c. fioliu , ^IL de Bordeaux à
Copenhague; Jungc-Herraan , c. Keril ,
du Havre à Danizick; Henriette, cap.
. SehenlY , et Friedericka , c. Mantejr, de
Bordeaux à Sfettin ; Charlotte-Emihe , c
Gobrahn^ de Bordeaux à Dantzick ; Fer-
dinand , c, Dickow ; Friederika , c. Luyk,
de Bordeaux âSiettin , et Sophie^ c. Nie-
man , de Bordeauz à Ro»tock.
PORTS ÉTRANGERS.
ARRIVAGFS.
Hamboarg, ii ow/.— Die Drie-Ge-
brnder , c. Wcideman, v. de Bordeaux.
PIjFUOuth, i4 lïvril.— Louisa , cap.
Lewry , v. de ChStrt||e , pour Londres.
DÉPARTS,
rexel i JA avril* — Jantina-Marga-
retba , c. Gaeeven , nll. à Bayonne.
Nantes , 1 7 avn'L
Sont sortis , le 14 » le Bon-Henri, c.
Dumel , et la Restauratiou , cap. Lebre-
ton , ail. â la Martinique*
L'Angélina, cap, Negret, ail. au Ha-
vre.
Le i5, la Sophie , cap. Gosselin, ch
d'ardoises, cuirs , etc., etc. , et la Féli-
cité , c. Morceau, ch. de sel, al. à Rouen.
AVIS DE SAUVETAGE.
Tl été sauvé, le 5i5 février iSiS, au-
près de la Machine , uue ancre pesant
environ 80 Irvres , aynit un y\s en bois ,
4 cercles de fer, un bout c^e cabîe de 2
brasses et 1/2, et un p. lit bout dVin.
Le 3 mars, à 'a fale Hobiii , a apcres
pesant environ 5o livres cluque , Pnûc
ayant un jas en fer et l'autre «mi bois ,
avec un orin et un bout de cible d'une
brasse. , . „^ •
Le 9 dito, près la cale d rTrb.^c , une
ancre d environ aSo livrés, ayant un
jas en fer, be.qt'e hoilm'i
Le 16 dito , pff«s la osle Robin , une
ancre pesant environ 130 livres, ^ant
un jas en bois avec 4 cercUf de fer,
bègue hollandaise , et un bout de cable
d'une brasse.
Le ao dito , vis-li-vis la roe de la Vecr
rie , une ancre bègue hollandaise» pesant
environ 180 livres, ayant un fas en bois
avec 4 cercles de fer , et un cable de 5
brasses de longueur.
Le aa dito , à la cale Launay , i|nc
nncre brgue hollandaise, pesant environ
5oo livres, ayant un jas en bois avec
4 cercles de fer.
Le 3i dito, vîs-àvis de la Machine,
un grappiii de 5o livres environ.
Ledit jonr, à l'isle Gloriette , eq f^e
fies deux dernières cale» , une ancre pe-
sant environ 80. livres, ayant un jas en
bois, 3 cercifs^ fer, un bout dorin
en auâsiëre.
Le 'i3 avril ♦ vis-à-vis de la cale du
SAiiitat', une ancre pesant environ 140
livres , jas en fer un peu courbé , les
pattes tiè<(«-élroiteft , un bout de grelin
l'un pied de long.
I Toutes ces ancres «ont déposées au ma-
•g.'iiu géacial, rue de rEnlre|)ôt,
PJRT DE I\OUEN.
CriiHGEMCXS F.T BÉCLAMATIOXS.
j^t-HAr.r.EM, de la goélette la Philippin^,
i**2>. Dijiiiofit , veii. du Havre, ch. de
\ m f suure , café et bois Cainp^che. —
A «tMJre,
Ciouiticr, M* J Pellecat.
^;:^La giliote la Marie Gabrielle , cap.
HoiiS9tfltii , ven. du Havre, cli. de
« «if f , ftucie , tabac y potasse , planches ,
eu. — A ordre.
(lourlicr, M, J. Peîlecat.
^'^'^UABGKM. du sloop l'Eulalie^ cap.
iii'Miinre%9 veu, du Havre.
Courtier, M. J. Pellecat.
Hcclamtiteurs , MM.
• ?o boucauts tabac en feuïLes. — 60 fûts
polissp,— CiT^eî ^i coiup.
» ^o plancliesde sapin. — Lachêvre-Nevcu
O'A.u;! M. de I» g.ilrole lu Marir-(jabric!le,
cap. Kou^selin, yen. du Havre.
Courtier, M. J. Pellecat.
IlccUiwaieurs , MM.
4 llerçons café. — 4 <|uarl!» dito. — 7
barriq. sucre, rr- i tic»rç. dito.—»
10 barriq. dilo. — A. Uoucboii.
12 boucauts tiûic en feu tlle^.—-! doub-e
fiil vin. — 21 fuis potasse,
lao planches de sfipin-— Laibè\rc-Ncveu
12 cais^rï savon. — 67 paios rrsine. —
2 touueaui sucre. — D. llirrc fili.
<*iiAiir.rM. delà çoclette I.1 Philippine,
cap. Ouipoiil, \en. du Havre.
Co.iilier-inlcrpri'h*, M, J. Pollecat.
B éc la mm ru r.s , M >l .
18 fAl* vin. — Cri»vel ci couip.
Pioven. du navire la Jeunf-Laiirc, cap.
I.eibosel , vcn. d«' la .M.irtin;4iie.
1 quait C-ti'\ — rolopj)#».
78 ùnni*!. su- r*. — 7 lierc d:fo. — 14
quarts dito. — I quart Ciifé. — <)io
bûches bois Ciiup. — \. Houchon.
Mouyernent du 07. au 25.
ITAVIRES I.NThlS.
Le rhasse-inarce la Liirie , de 5o t. ,
cap. Sléphant, v. de Liboiirnr, rit. viu.
Le ch.-in. 1*5 Deiix-Sophios, i\e 45 t. ,
c. Nosahic , v. de Livouriie , th. de \iii
et eau-de-vie.
Le sloop rAimable-Dcsirf'f» , de I9 t. ,
c. Baudouin , v. de HouH-jur , ch. de
cidre et douvclies.
NaVIMS ixpidiks.
I^gnolotte.iriicricaine Hirani ,c. Gibbs,
:dl. à I i>bniiiie , lêge.
I^e sloop l'A Ici'W' , c. Dcscanips , ait.
il Caen , ch. plâtre , eiigrnis.
\je sloop le St-Paul , c. Flainhirl , yen.
de Chorbonrg , di. de f^.v ^ é|>!^eriea.
Le d ogre le M -Charles, c, Le>ar , ail.
j Caen , ch. meules et plâtre.
POliT nu HAVRK.
Bloin't"^U'Ut du 21 au ?2,
NAVIKFS »>TUIS.
î.r troi-uiiir\t«|.i Minorvr,c. Tarpontier,
^ , ïlr Wrrnnilkour;; , cli. «le v t >n , el*:.
I.e ti-'iis-riiAts rK.Jr, c. Ili»iiy , v. de
l'iicno^A-ires, <!:. di»Miir«*. ftc.
(4)
^AVIIES EXPÉDIÉS*
Le brick anglais Peregrine , c. Properl ,
ail. à Liyeipool, ch. de \ia.
Le trofs-iuâts Forl-Royal , c. de Saîut-
IVIin, ail. à la Martinique, sur lett.
L? troii-iiiâM aiucricain Elisibeth , c.
Smith , ail. à New-Vorch, ch. de ballot-
tages.
I^ trois-niâls l'Apollon , c. Edou , ail.
à Hambourg , rh. de ballottage».
\A!i brick priis>ien Fanny, c. Rotb , ail.
à Li>bonne , < h. île ballottages.
\jc brick le '1 Inun.'is , c. Ducoruiîer, ail.
a la Guadeloupe , ch. de ballottage».
POItT DE gUIIXEBECF.
Mouvrmenr d'i 21 /lu 22 ax^ril.
Sont arriués def'illeguier^ et descendusi
Iji Bérénice , cap. Goyon.
Le Jcuiie-Vitior, cap. Truqaetil.
L'Espoir, cnp. Onfray.
La Joune-Adele, cap. ReîgnH*r.
Le Désiré , cap. K(»br*rt.
Sont monté* et poses debout , à la marée
LagaIioleVVrouw-'riieodore,c.Bratidix.
Sont arrives de fUïequier et poses.
Le dogre la f.ydia, c. Ltbbé.
L^Uiiion . rai». Lunourcux.
Le Pi*rr-de- baiiiiMe , c. Ba^deiner.
Le Sainl-Pi*»rr«» , cap. Jeson.
l^a Bonne- F.1 mille , c.ip. Maillard.
( ï\iu Sud-est. — Calme. )
H.iVRE.
Note drs Rentes reçue: llî es à la Bourse
du 18 avril,
a3 millMT» cttfé Si.-Dotningue,'.^ i f. 75r. acq.
i5 bal. cotoB Géorgie , à 1 fr. 1 c. ip, dilo.
En vente publique :
40 ba]le« er ballots roton St.-DonilD^Qe , de 1 fr.
f5 c. ;^ 1 fr. 3t) c.acq.
FAILLITE.
Bouen. — le tieor Fooet, commer^nt , me
Acrière, n*. a 8.— M. Burd , joge-coaiiDiiMire.
— M. Hazard , a^eol.
AVIS DlVIilUS.
k\\% A MM. LES ARTISTES ET ASLATILUS.
M* l'^o. — Le. s'pur Hori nevra , farteor d*or*
guei , résidant à ICvreux , rne Jo»e|ilitDe , n^ <>6 ,
loyjint rtp apprlè en la «illr cin lièvre puar rêpa<
' rer el «ugiiieiilcr l'oigne d«r rr>*lise St. •François
duilit lira , a rlionneui- iriiilornirr roe-tsipur» les
' artikles el smiteur» , i|iip la re-rfjition dudit or-
' ptie , ne fera le jeudi |tr€iuler mai i8i3 , À luidi
précis.
IVo.*n, Mrssîeor.i let artistes seront nommés
par MM. les aJiuirmli-rflcai» de UJite église.
i matériaax lab qoepiMm, MÊtm. fmtk
at« espèce , tefli , briq— a , lit», hiêp
laronige , neBeiicrie et Aiifli p W»
trier, àê
en 1
loate
charonige ,
^roBe éqnarrie , nadrien.
karrceos, do
g rii et aatfea.
Eqaipagee icla q«e besMaa^', 'cfcHMH
bois , à lidellea , diaUei « IralafeM . mai»
un cabriolet , brodetiee , planefcee A «Mb
rorda^ce 9 sonnet! et . poiûiee , ehaNea , mai
ferraille , plomb vlau et en mjamu
TroU hangarda conectta ett InÉiaa,
Ordre de ta remim.
La iondi « on vendra les nntU Jt tMl §■
petiu boia et nuiêrianii.
I.e mardi « let boia de fo
lea hangarda.
Le mercredi , let ^qnlptgea» In
le plomb.
Le font , inqnèie et 4
•êréea an procca-fcibal dn
TEVIT hVWVS DECKS.
N^ 1^1. — Le Inndi 5 mai iff^t, \ dix hen-
rrs do matin et jour^ ftnivan^ , taot (|iie besoin
' »era , rue Sl..Pjeiir , ^i Darnétal , cImo» 1 s rlian-
' tiers de (vu M, (lOtlanl entirprerieor , M' Blf^t
cotuiiii^saire-priseiir * prorédria à U veote , aux
! ^.iirlirie», et arpmt roiupl.iiit, lia Moliilier tes'é
!^ 1j snrrrsition dudit Tmi »!> iii TMiJ^id. Celle
ente ci>D<i»te en otitilu dr mniuiiiier , de pla-
UOCJRSE DE PARlâ, DHIEB.
Effets PubUc9.
CISQ POUR CBXT COtlOUDtflp
Joniiisfs As n Sept tifea.
Sif 35c t5c noc «Se Son nSs Sm Un
Soc 3&C
ftECOir^rAISB. OR UQUVàTfOS,
Ech. dn %% Ifan \%^\ , fin. • n lonf ^
loof ilaS, f 4 tff
Idem NoHnrATtvaa, ilnS
A!uruii£$ DE lOOO PB. 9 k 4 p." ^\
Avec lois et prfcmna.
lotSi
ACTtO?IS DB LA Ba^Q. OB niASCK«
)éê MmwwH itaS.
i5to r
^^^^^^ ^^»»%i^#^^% ^i»^ ^^^ii^^^^ ^<»<^»»<» m0m
THEATRE FRANÇAIS.
RELACHE.
OOXCEIT.
MM. lea Amatcnn iwaimi» i
cbain 3o ronrant , nn Coaccit Tacil m h
lal , au bénéfice des imeemdiés il« Il ^
Sa'n t - Martin.
Ce Concert aara lien daaa la fMBli flfl
Saint-Onen. -• *
S'adresaer, pour lea lullMa 4*catoinJMlta
est de 4 lrw»cfcen M. Jaci|niî«, aMftail
mnsiqae , me Gnnd-FiNit , n*. éS | •
Cher M. P. DetnM|nca, aaafch— d ii «i||
me des Carmes y n*. 1075
Et chez le Coaderge de l*Hat J il U» .
Jrcx CoviQUCs oe
{.Spectacle extraordimmir^)^-
Aujourd Imi mercredi . «n hie^fm i
incendiés de /« Conr^HartiBe *
Une R^préfmiatioB dt
MAOKLOM ,
ov II Cot'Pion D'Ongi&uts
Vaudeville comiqne en f Stfk
On commrncen par
LES l)ia'\ GArniONOMES Al
ou L'EMPoitomxtMAnT avri
Vjndei.lic .coniB^nff*
£
noi. >'. I.Ml»i;!MLRIL:0)M.\I:-IlCIAl.K Co C4kacii.m.s n l.n ia iu-doixi) DL C. JÎLOQIEL, r.L"E St. 10, P"*
JEU DI.
34 Amii. x8a3.
M*. l4i. — a"* Ank^b.
BlUXliltt TAOllSTai*
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
iUe paraît tous les joars. S'aOretser , ponr rAbonnemeot el U Rédaction , aa Bareaa de la Nacelle , ^lace des Carmes , n*>. 48, à Rooen.
(oaiie à Paris , ches Brissot-ThivaiEs , rae d© Richelieu , n«.. 7a. — Au Havre y ches Cbavclui , me da Paris. — El chei toiu4ea Lihraii^ d
ara dea Postes du Dcpariement. — Le prix de rAbonneoient est de ï5 fr. chaque trimestre , pour Roneo , et i6ir. 5o c. parla poste.
ION DES MÉMOIRES SUR L'ART DRAMATIQUE,
lY*. Livraison,
«e. Article.
MÉMOIRES DE PREVlLLE.
70n% montré dans le précédent article consacre à
» tribulations, les joies et le triomphe d*un aulear ;
ns dans fr^éville les ed'orts, les études el les succès
édien» digne interprète de nos hommes célèbres
it exercés dans la carrière dramatique.
moires de Prcvîlle^ publiés en 1812, prurenl sans
teur. M. Ourry a fait dispiratlre, dans celle nou-
on» des digressions pour ainsi dire étrangères au
es a compensées par des délails fort curieux sur
e' de Préville, el que jusqu'à celle époque, des
ces particulferes n'avaient pas permis de publier,
nière partie de ces Mémoires est purement bio-
; la seconde renferme les préceptes que nous a
(lus célèbre professeur dans 1 art de la déclamation,
qui fut l'honneur de la scène française par son
sa conduite et ses talens. GVst de la première
nous occuperons spécialement.
Louis Dubos, qnî pltis tard prit le nom de Préville,
Paris, le 17 novembre 1721, dans une maison
*ière la salle du Théâtre-Français; son; père , inten-
e princesse, n'avait, pour élever sa famille corn-
cinq garçons, que les émolumens de celte place
herchait point à augmenter par des moyens peu
K>n excessive sévérité éloigna de lui ie% en fans qui
L un beau jour et quittèrent la maison paternelle,
lima mieux servir des maçons aue de retourner
père; il fut accueilli par un bon religieux qui
externe dans une pension située ii l'estrapade , et
nsuite chez un procureur dont il quitta l'étude
e d'un notaire. Mais la nature nous a donné des
li diverses , et celles de Préville ne l'appelaient pas
homme de loi; il avait vu quelaues représentations
^-Français, et sou goût s'était développé. Quelque
I , il alla débuter dans quelques villes ignorées.
.59 réputation s'étendit au loin. Les directeurs des
I villes de France se le disputèrent à Tenvi. « On
disait alors M* Monnet, directeur de TOpéra-Co*
mique , indiqué comme la meilleure troupe de la province ,
celle du sieur Duchemin , à Rouen , ou était le sieur PréviUe,
qui remplissait déjà avec distinction les rAles de J^alet ;
yen voulus juger par < moi-même , et j'allai à Rouen. Les
talens, l'esprit, le naturel et la gailé de cet acteur firent >
une si grande impression sur moi, que je n'étais plus
occupé que de la manière dont je m'y prendrais pour rat*
tacher à mon spectacle. Je le laissai maître de fixer st$
appointemens et de faire tout ce qui pojEirrait lui être
agréable dans l'emploi «j^u'il occuperait. Ces avantages le .
déterminèrent, et il vint à Paris. »
Dans le tems oii le public de Rouen comblait Préville de
ses faveurs , cet acteur avait remarqué un petit bo^su fort
assidu au spectacle , et toujours placé dans la même loge.
Son geste habituel lui parut bisaire; la main droite appuyée
sur la gauche, il ne cessait de donner avec l'index . des si-
grips très-réitérés d'improbation lorsque Préville était sur
la srène. Ce censeur sévère inquiéta le comédien ; il voulut
le connaître. Un jour le petit bossu se trouvait sur le
tnéâtre, après le spectacle : il accablait de complimens tous
ceux qui venaient de jouer , excepté Préville. Et moi , mon»
sieur? lui dit celui-ci. « Quant à vous, répondit ]*aristarque,
vous av^ d'heureuses dispositions , mais vous ne ferez jamais
rien I Voulez-vous de plus grands détails ? venez demain
déjeûner avec moi. » Préville ne manqua pas au rendes*
vous : la conversation fut longue ; il sortit convaincu el bFea
déterminé à changer son jeu« La première fois qu'il reparut ,
le public fut étonné , mais resta froid ; tandis que le petit
bossu, jouissant de son triomphe, applaudissait seul dans la
loge , avec de grands éclats de joie; Préville , plus mortifié
dans ce moment de la froideur du public , que flatté des
applaudissemens du petit bossu, reprit son ancienne manière
qui téhait plus à la farce qu'à la. bonne comédie ; et le public
de crier bras^o. Mais, sans cesse occupé de sen art , il avoua
que dans le reste de sa vie théâtrale, il avait souvent réfléchi
sur les avis du bossu, en Uvait profité, et s'en était bien
trouvé.
Pré ville fut pendant quelque tems directeur du théâtre
de Lyon : enfin , après la mort de Poisson, il reçut un ordre
de début au Théâtre*Français , et parut sur la scène le 20
septembre 1760^ dans le rôle de Crispin^ du Légataire. .
Dans quelque circonstance qu'on le suive , partout on le
trouve supérieur au commun des hommes, aune probité
intacte, délicat dans ses liaisons, modeste dans sa vie privée,
aimable et spirituel dada la société , ami tendre et sensibL' ;
1
(.)
conteur agréable, acteur sublime, e! surtout exempt ie ce
vice honteux <ju'on trouve clf>E trop de coniedieni t la
{'âlousie. Sa société habituelle ét.iit composée d'homnct de
cttres, d'artistes distingués , et , en génoral , de pcrsoonas
dont l'état ne s'éloignait pas du sien , soit par les honneurs ,
soit par la fortune : celle des afrandf m* |X)iivai| pa^ convenir
à son caractère ; il u'ayail ni 1 art do (Iitter , ni celui de dé-
guiser sa pensée, et il n'était comédien que sur la tcène*
Nous passons à regret «ous silence une infinité d'anecdotes
et de particularités qui peignent la bonté du cœur et reicel-
lence des talens de Préville : c'est dans ses intéressans A/r-
moires qu'il faut les lire. Il p.iya le tribut à la nature, le
i8 Jécembre 1800, âgé de 79 ans. Ses derniëi-es paroles sont
gravées dans le souvenir de tous ceux qui l'ont connu : « Est-
il encore un Théâtre Français ?... Et le public ?..• Je suis
heur -ux !...
Un monument fut élevé à sa mémoire , par Al. le préfet
de rOise , et la France entière a applaudi à ce juste tribut
d'estime et de regrets.
Nous consacrerons un troisième et dernier article aux
Mémoires de Daxineourt.
LES SUPERLATIFS.
Pour faire un bon livre il faut plus que de l'esprit.
Pour croire avoir fait un bon livre , quand on n'en a fait
qu'on mauvais, il faut avoir plus que de la vanité.
Pour être un héros, il faut plus que de la jactance.
Pour être une honnête feuiuie , il faut plus que de la
. ehasteté.
Pour être reçu à l'académie, il fuut plus que des dis-
cours en r^ir.
Pour faire réussir une msuvaise pièce, il faut plus que
des mains d'ahiis.
Pour ré.liger le Drapeati^Blunc ^ il faut plus que de la
grossièreté.
Pour être censeur , il faut plut de science que pour couper
un habit.
Pour faire le Paria ^ il fallait plus que l'esprit d'un maire.
Pous aller à Moscou , il fallait avoir plus que des jambes.
Pour faire sa fortune, il faut avoir plus que de la probité.
Pour être bon mari , il faut avoir plus que de la confiance.
Pour être bjn homme, il faut a\ oir plus qu'un œil de moins.
Pour prendre la lune avec les dents, il faudrrait avoir
plus que dos dents.
Pour parler littératatnre comme VÉcIair , le Rt'veil et
VJpollon , il faut avoir plus que de la tendance à parler
politique.
Pour bien dtoer tous les jours, il faut avoir plus que de
l'appétit.
BOUTADES.
—-Lorsqu'on marche sur la cendre d*un homm^ fameux, ou
sur 1rs ruines (l'une cité antique, il cit «inji^ulier que nos idées,
au lieu de s'arrctrr devant des objets (|Mi nous retracent le
néant, se fibiikent à rêver dans le vngne d'une autre vie, et h
s'élancer dnn> 1rs rrgions d'un a\eiiir éternel. Col instint de
rotre i»!!.!^! nation ne serait-il pas un indire do riniiuortilité
d«- t'ùine? iout retrace autour de nous, par nos sens et nos
orgiiies, la nécessité de mourir, et de quitter bientôt cette
fr.igiie dépouille que les ans allèrent, et que (a douleur flétrit.
Koiie esprit ^eul a'atTranchit, parla pensée, des borne!i d'une
existence déterminée. Il lui faut, pour ainsi dire, de l'éternité,
un avi^nir snn<k limites. Maintenant qu'il y a tant de gens qui
s'installent dan> la vie, comme s'ils devaient y rester toujours,
il n'est pjs superflu de préconiser ces idées d'immortalité, que
le siècle paraît avoir mises de côté. Les hommes heureux sont
pieM{ue tou(our«: matérialistes. Les infortunés croient à un
au lie moode : il faut bien leur laisser une cousolatiou.
-* Notre caractère national nous porte « ftm an MB
mélancoliques, que notre langue iiuiiH|ae de toWB Sm
pour In exprimer. Chez les latins, au coolsab*, f
&iuns douces a les inversions haroionieuiatt d
rendre ces idées voluptueuses et tristes, qai 1
de charmes sur les productions des aocîeoi» f
licencieux ménei. s'abandonnaient souvent à 1
de sensibilité et d'attendrisseroeut. Tibollo,
imité que dans tout ce qu'il eut drgracîenx tl i
quelquefois pins touchautque VirgUeiiiêiBe»Pr
gueux Properce inspire aussi cette mélaucolio» qptl
nonim^ii friande. (Test cette précieuse sciisihîlsltf«^ M
téri>e presque tous les anteurs de rantiquite, q«i mt""^'
plu|>art de nos écrivains, 1^ genre rouiaotkpio «a
totalement de nos ouvrages. Il faut être simple po^ \
Qui désormais pourra dire comme Ofido» •• ^3l^f9^
nien :
Est^ uhi Trojafuit^ Pkrjrgîm ieilm»
Ristoniis haiiiaia ¥iriê !
Jmcet Illion ingenw* .
Les messieurs Hugo frères dédai^eraient de
naturels, les odes si peu ambitieuses d'Horace* Il
échasses à nos petits nommes. Lafontaine et
des ailes.
'tmear. Os Ml
— On peut être vain d'inspirer de Yi
satisfait d'inspirer de l'amitié.
MACËDOINB.
— - Les HercuUs des Hercules ont donné <
peu éloignée des colonnes de leur ancêtre, pli
sentatious de leurs exercices gjrmnastiqoet. Ce
le génie musculaire des athlètes s'est déployé
force et son indépendance , n*a produit que peu
yeux de quelques amateurs qui nestimeoinî U "^
poignet , ni 1 éloquence du coup de pied. Un
dieux d'autrefois 9 a eu de brillantes inspirations dnne
de coups de poing, et dans un exercice Tarîd «Tasse]
dynamométrique. Les dames ont cependant montré h
de froideur à leur égard. EUes auraient de ponrtaal :
peler les exploits de leur ayeni Alcide, qui aëriuic^
tence , et même l'admiration du bean sete.
lidi, comme ailleurs, on n'estime pins lœ
leiirs ancêtres : on ne voit qu'eux dans emu
r«f»s«|
éecctéÉ
fi
ne sTocoipe fm\
— Le iournal dit V Apollon^ qui
de littérature que la Gazette ou la
madrigal dans lequel le dieu de la
en vers visigoths , à M*'* Rosefina t
« Toot m*tT«x apprfi, mmk aada^
» A ne patMT da Ubtfté. »
— Autrefois, on estimait beanconp on gmnJ jàà
France i et la longueur des souliers » snr*>lont dnna it 1
siècle , était une marque de noblesse. Les aenlim i
prince avaient deux pieds et deuit de louneni ; cqM i
baron , deux pieds , et ceux d'un simple cbevnEer* nn]
et demi : c'e«t sans doute dft cette cootome qne neweH
tée l'expression à* être sur un grand pied dans lemmaÂ
aurait pr ut -être été p!us cathegorique de dire s étm ma
ff and soulier dans ce monde ; mais la dianssMO A
tifie aip^reminent avec le pied , comme l'hakit
avec riiomine.
— •« A Ia(;ue11e des sectes qui régnent en Holl«nie,<
le plus attaché , demandait à Bayle , le cardinal et 1 ^
Bayle réponJil : Je su\% protestant. Je lesâif» Ini dît M|g
ipais êtes-von« luthérien , calviniste, anglicen ? lent f^pl
Bayle , je suis protestant , car je nrotesie cnaiffe iMl eif
se dit et tout ce qui se fait de mai dans le 1
.^
/ 5
^^« La i]«rnikro représentation de TanneSe tbé&trale a euV
Heu dimancbe. Là les acteurs u'ont plus paru devant le *
parterre comme des prévenus que Ton va juger , mais bieu
comme de vieilles connaissances qui viennent prendre congé
da leurs hôtes* Batiste a été redemandé unanimement à la
fin de la représentation dans laquelle il s'était montré pour
la dernière fois sur notre théâtre. Des applaudisse mens pro-
longés ont prouvé à ce chanteur habi'e le regret que les
amateurs de son^lieau talent éprouvaient de le voir quitter
une ville ou il sera si difficilement remplacé. On se rappelle
avec quelle modération nous avons toujours pris le parti de
cet acieur contre le^ petit nombre de ceux qui critiquaient
sa méthode hardie, et le luxe de ses moyens de voix. 1/expé»
rtaoce a prouvé et va prouver encore combien nous étions
fondés dans notre opinion. O'arboville quitte Bruxelles :
Batiste lui succède; et le terme de comparaison immédiate
que les débuts vont offrir après les dernières représentation*
de Darboville , confirmera jusqu'à quel point nous avons eu
raison. Nous nous bornons à former des vœux pour que les.
rôles dô Figaro ^ du Nouveau Seigneur , des ffoiiures
P'ersécs^ de Jeannot et Colin y de Picaros ^ etc. , soient
aussi bien remplis cette année qu'ils l'ont été pendant l'année
qui vient île finir.
^ M"". ^ Floripi a reçu, comme Batiste , des marques d'une
bienveillance justement méritée. On n'apprendra pas sans
intérêt \c\ le succès de ses débuts à Fejdeau, .
Il est* Acbeux que ce jour là, les acteurs de la comédie
n'aient pas joué au Grand<-Théà^rè. Goyaud et M"*. Legrand
n'auraient pas manqué d'être demandés pour recevoir le signe
des regrets qu'ils emportaient avec eux. Depuis long-temps
Bouen est la pépinière des premiers théâtres de Paris. Nons
savons ce qu'il nous en coûte pour alimenter les besoins de ta
capitale.
— La Foudre , qui tombe tous les deux jours dans nnt
ruisseau , vient de nous lancer une épigramme dans laque le
oii remarque tout l'esprit de défuiU Vlmpartial , et toule
l'inipartialilé de dame Jeanne Gazette, Comme il .foutiua
peu de tout dans un journal qui est destiné à fiiîre connaître
ce qu*il y a de bonnet de mauvais , de décent ou de plat dans
les autres feuilles , on ne sera peut-être pas étonne de re-
trouver ici un des çaneaux de la Foudre à Pasquin.
« Ou nous envoie le quatrain suivant sur un journal
>^ qui paraissait à Rouen sous le titre de la Nacelle :
« Ta nomm^A IVacelU y Taîère,
■» Ce journal peint de trait cooleart;
9 Jptqn'aojotud^hiii tes trois leçteora
V L*aTaieat pria pour nne Galère» »
Non , commère la Foudre , Walhre ne nous a jamais vu
trois couleurs ; fioys avons plus de trois lecteurs , parce
que nous valons mieux que vous , et nous ne sommes pas
une galère y parce que jamais les gens de l'espèce des vôtres
n'obtiendront l'honneur de ramer à notre bord.
— - Le foin est rare. V Apollon passe comme un Eclair , et
tombe comme la Foudre^ de la rue de l Echelle dans la rue au
Foin. Là aussi il y a un grenier pot|r le dieu du Parnasse, et
un cabaret pour les filles du Periuesse.
—Un malheureux couvreur est tombé hier, à ii heures,
du toit d'une maison de la rue Aucière : il n'a pas survécu
à cette chute terrible.
— Une jeune demoiselle disait : Je veux être aimée jus*
qu'à trente ans, estimée jusqu'à cinquante, et respectée jus-
Î|u'à quatre-vingts. — Mais si vous mourez à cinquante ans ,
ui objecta quelqu'un ? — Eh bien I Monsieur , je mourrai
sans avoir été respectée du tout.
w
PORTS MARITIMES. .
Ik Rochelle, i8 avril. — Lesmack hol-
landais la Wrouw Alida, cap. Swy rs,
yen. de Rotterdam , ch. d'un parti de
fromages.
..«Le smack hollandais Juf?rouW Anna,
cap« Fokkes, ven. d'Amsterdam ,. ch.
d'un parti de fromages.
— Le brick le Gaston, de Nantes, cap.
Viaud , venant du dit lieu , pour com«
plefteren ce port son chargement pour
la Guadeloupe»
— Le brick américain Séréno, de Boston,
cap. Samuel liarduig, veu. du Havre
au lest.
— î^e brick américain Jane, de Boston ,
cap. Gf p. George Brews'er, ven. d'An-
vefs, au lesi,
Mabsulle, 17 avril. — En vue : le na-
vire les Deux-Arnîs, cap.Moinier, ven.
deCijrennc ; un brick goëiel te anglais ,
chargé ; un brick de construction amé-
ricaine.
— En quarantaine i le brick américain
John-Marschal,cap. Jacob Druinmond,
v. de Richmond (Virginie) le 14 mars
dernier, ch. de 204 bouc, tabac et 20
balles coton.
Boi^DFADX, 19 avril. — I^ Nouvelle-Al-
liance, cap. Gautrin f ven. de Calcutta,
d'oii il est parti le i3 décembre der-
nier, ch. de i85 sacs salpêtre , 532 c.
indigo , 620 5acs poivre , 290 sacs riz ,
7033 cornes; pour divers, 2j caisses
indigo.
— Le Java , cap. Snlis, ven. de Calcutta ,
ch. de 25o milliers poivre, 149 caisses
indigo , 600 rotins , 226 -saumons fer
pour lest; pnhr divers, i33 caisses
mdigo, 100 halles cannelle, 11 caiss.
nankin , 7 caisses objets d'histoire na-
turelle , l3 sacs sagou , café , etc.
— L'Alexandre , cap. Martin , ven. du
Havre , au lest.
PORT DE BREST.
NAVIRES ENTRÉS.
Du r5. L'Ange-Gabriel, cap. Galic, v.
de Rouen, ch. de bois de constrction,
L'Elie-Marie, cap* Cretien, ven. de
Rouen . ch. de bois de construction.
L'Adélaïde, cap. Lefranc, v. de Pont-
Labbé, ch. de blé.
La Félicité, cap. Josseau, v. deRoche-^
fort, ch. de vm. .
L'Actif, cap. Baron, y» de Rochefort,
ch.deyiil.
r>a frégate du roi la Guerrière , ven. de
croisière, et la gabarre la 2^lée, v. des
Antilles, ont mouillé hier dans notre
rade.
l5u 16. Le Malin, cap. Lavergne, y. de
Rouen , ch. de bois de construction.
PORT DE ROUEN.
Mouvement du 23 au 24«
NAViRf^S EXPÉDIÉS*
Le sloop le St.-Frauçois , c. Langèvin,
ail. à Dieppe, ch. de plâtre.
Le sloop la Victoire-Bten-Aimée , cap.
Mazurier , ail. au Huvre , ch. de plâtre.
Le sloop le Sl.-£tienne, c. Poulain,
ail. à Bordeaux , ch. pierres à plâtre. «
Le sloop l'Eléonore , c. Bourcy,.all.
au Havre , ch. de Pierres meulières.
Le sloop la Francine , c. Renault , ail.
au Havre, sur lest.
Le sloop rAdélaide , c. Desrues, ail. au
Havre, sur lest
Le sloop la Thérèse- Désirée , c. Lebour-
sier , ail. k Uonileur, ch. de plâtre et
fûts vides.
La gribane l'AimoLle-Euphrosiiie , cap.
Bçlfemme, ail. au Havre, ch. de plâtres
et fûts tides.
L« tloop angUs Anrortf c. CrUEth,
ail. k Londrei » ch» de pierres menliëres
et raisiflf .
Le ijrach bolUndaif , Ch. Patrick- Ed-
wards , c. Oowehaiid , ail. à Rotterdam,
ch. «alCite de toade.
PORT DU IIÂVRE.
Howemeni du %% au aS,
NA\lliU UITA^.
Le flambart PauI-et-Vifgînie » c* Mase,
V. d'Isigny , ch. de l>earre.
Le sloop le Përe-de-Famille , c, Paris ,
T. d'isicnj , ch« de beurre.
La galiote hollandaise Fortoyn, c. Prîns,
V. de Setuval , ch. de fruits.
Le trois-nilts ainéricaîa BUkely > cap.
Bruwill , V. de Cliarleilon , ch. de coton.
Le sloop le Frère^l la-Sccur , c. Petit ,
Y. de Touques , ch. de cidre , bois.
ITAVIAES EXPÉDIÉS.
Le brick l'Union , c. Boulanger , alL k
Brest y ch. de bois de coofiruciioii.
Le dogre les Trois-Frëres, c« Greoîer,
ail. k Rouen , ch. de vin.
Le dogre le Neptune, c. Poirier, ail. k
Rouen , ch. de plomb.
Le paquebot anglais Chesterfield , cap.
Wood , ch. de boulhamplon , ch. de pas-
sagers.
HAVRE.
Noie des Rentes rrcueîtties à la Bourse
dit 112. avril,
19 balles cotoD Loubiane , à 1 f. 4? c.
i/a,acq.
3o dito dito dito, k i f» 4o c, dite.
5o dito dilo dilo , à 1 f. 36 c. 1 /4 1 dito.
20 dito dito Gëorgie , à 1 fr. , dito.
6q Balles café Bourbon , à i f. gS c , dito
ë dito dito dito, à 1 f. 85 c. , dito.
l46 balles sucre Bourbon » à 87 f. 5o c.,
dito.
0^Par lettre de Bordeaui , du 1 7 de
ce mois , on apprend l'arrivée au bas de
1« riyiëre des navires le Java , et la Nou-
vallr- Alliance , ven. de Cal'utta.
m^^^Sont arrivés à la Martinique , le
14 fevriir: l'Elisa, cap. Gautreau, veo.
de Porto-Ricco ; le 16 , le Jeuoe-Anlhinie,
cap. Gilles, ven. du Havre; le a mars, la
Jcuue-Caroline, idem; le 3, les Quatre-
Sonurs, cap. Philippe, idem; le Diiguaj-
Trouin» cap. Gaquerel. idem ; le Juste ,
cap. Bcsson , ven. de Bordeaux ; le 10, le
Pourvoveur, cap. Morel , ven. de Dun-
kvrque*, et le Ferdinand Adolphe , ven.
de Bordeaux.
^^Le navire le Météore » cap. Digor-
gîeii. est arrivé de Diqipe k Puiladelphie
le 7.0 mars.
Extrait d'une lettre de Londres , adres'
s Crû M. lk)U'/hon , m godant à Rouen ^
ii*ttf le tinte du \q courant,
N0114 apprenons ii Tinstant par les
B^tivrllcs arri\ées à Lioyds ce matin, que
(4)
ridai capitaine Despres, veoantdos Cayes,
Ile Sain t-Domiogue, en destination pour
le Havre, a été amené dans un des ports
de l'Irlande par un vaisseau de guerre an-
gUis qui l'a rencontré après 43 jours de
mer, faisant une tres-forte voie d'eat
et dans un tel état de détresse qu'il lu
était impossible de se sauver sans ce se-
cours imprévu.
ANNONCES COMMERCIALES ET
M.\RIT1MES.
— > MM. Martin Foache et (ils appren
nent l'arrivée de leurs deux navires le
Jean^Baptisle , c. Friesz , il la Pointe-â«
Pitre, et le Petit-fx>uis , cap. Cobert, à
la Martinique , Tun et l'autre le 8 mars
dernier. Les équipages étaient eu bonne
santé.
-~Le capitaine Hoirjr 9 commandant le
navire français l'Eole , de Nantes, entré
hier en ce port du Havre , ven. de Bour-
bon, et en dernier lieu de Buénos-Ayres ,
après 65 jours de traversée de la rivière
de la Plata, rapporte qu'il a laissé, à
Buenos- Ayies , les navires suivans :
Le trois-mâ(s français l'Hirondelle, du
Havre ; le brick franc, le Jeune-Etienne ,
du Havre ; le Charles-Adèle , de TOricut
et le brick THippoIyte, de Bordeaux.
Il y avait , dans le port de Monté- Vi-
déo les navires français TApoIlon , de
Nantes ; le Phénix c. Paquet , et Phaë-
ton de Marseille. Le brick de Marseille
rintrépide, y est arrivé le 8 février.
Celte \ille était en état de siège , le gé-
néral portugais l.ecorp la bloquait en
dehors , et les troupes du roi se dispo-
saient à évacuer la place. Les aflaires de
commerce y étaient tout-à-fait interrom-
pues.
PORT DE QUILLEBEUF.
Mouvement du ai au 23 avril.
Sont arrMs de yUlequier^ et descendus
à la marée du a3 au matin:
Le Courageux, c.Lederé, ail. àMarennes.
Le St-Pteire- Désiré, c. Allain, ail. id
La Fainîlle-Réuote, c Alauic, ail. k Cha-
rente, sur lest.
Les Deui*Adèles,c.Pourquay,all .à Cardiff.
1^ Vol-au*Yi'nt , c. Ridoret» ail. à Bord.
Les Deux- A mis, c. Dévé, ail. au Havre.
Les Trois-Frères, c.Dubourg, all.àHonfl.
Sont montés et passés debout^
La Vircinie, c.Perteaux,ven.deBordeaux,
ch. de vin.
L'AimabIc-Marie, c. Flock, veo. ch. id.
1^ Jeune-Edouard, c. Ménage, ven. id.
iji Nouvelle-Alliance, cap. Ilcliot, v. du
Havre, ch. de planches.
L'aigle, cap. Talhouaroe, ven. de Bor-
deaux, cil. «le vin,
L'Aimable-Ailèl^, c^p. Cozic , v. de Bor-
deaux, eh. de \in.
La Marie-llyacinte, cap. Louet, yen. de
Marennes, ch. de sel
Le Succès, cap. Martin, v. du Havre, ch.
d^ *el.
Le St. Jean-Baptiste, ctp. Omém» t. !■
Havre, ch. diverses mkrcliaÉÂafv.
Les Trois-Frères , cap. Greaaitr , vm» Jt
La Rochelle, ch. de via.
LeSl.-MarUn , cap. Durand p t daHifti^
ch. de planches.
/Espoir , cap. Lemoîne , t. do flawt^ck.
de planches.
\eron , cap. Tliom. Thomas , vea. èe Gw^
diiT, ch. de fer.
Le Benjamin, cap. Johs Tbonusf , vra. la
Cardiff, ch. de fer.
( Fêta d'Ouest , ^011 frafs.y
AVIS UIVEKS.
AVIS A MM. LBt AITISTaS BT AMATMaBa.
I<* i39.— Le tienr Unm, a«vf«, ftnaai fi
gOM , réMibat à Evrvax , raa Joaapfaiaa , a* 6I«
ayani été ■ppclé cm Ja TÎlla da Ilavra poi» Wy^
rer et aogaentcr l'otfiw da Tcf Uw 8L-Ffaafab
dodit liea , a l'honncar d*lBforaer BasAMn hs
•rtitffM claoMCcart, que la rdcaptioM émik «S^
gac , sa fera le jeodt preoucr ^U lia) , A mHk
précit.
IVota, BfflHÎeim Im artUias ammm maima^
par MM. les adaiiiiftniteMf» da ladite ég|M.
BOUBSE DE PARIS, DHIUI.
Effeis Publics.
CINQ pona rK^T ro^souoËs,
JouitnoM fia ti ScpC É9n,
83r 70c 80c 85c iK»c tSc 90c 9&C Mf téfSc
•4^ 8Sf 9SC
RECOXXAISS. DE UQtlHATKMI,
ioQMMoee ém n Stpl. lim.
Ech. da aa Mais ■ 814 , fia. $ a 99r gsç
inuf i8s5, 9 4 99^
Idem NoHniATiTKs, i8i5
A5BrUIT£s DE lOOO Fa., à 4 p/ •/.
▲vee Iota et. ptlaca.
Actions DE
lOsSt
LA Sa^O,
FEA^CB,
da JasTitr iSaS.
i5i5f iSaof II fSr t5i7f 5oe iS9^
THËATnE FRANÇAIS.
LRS EXBftClCKS
Dei L)ciDui»riir» AuMAViaïf
Aitifiet OriehmU'i^mmms t
L« Spectacle comoiefficcra par
UMB VISITR A UBDLAM,
Vaudeville ao i acie, de MM. Bagèa», Sarika
et Dclesire*Poirsoa.
M. DésiBÉ aicQvitm , Arfitu. tawaafaBK
ploî d'Eilevitm dans l'Opdra-Coaifaa • «t
dei Amoureux dans la Tasde? Ole , paMaaB
dam cette Tille et dés iraot aafkiiac
remphra le r6la é^Alfrmà da i
C05CEAT.
MM. les Amatean
chaîn 3o coDrani, an Coacert Toeal al Iw^
fal , au bénéfice des incendiée de ia Ceat
Saint 'Martin,
Ce Coiirert anra llea dans la yaada aafc èê
Saiai-Oueo.
Sadreiter, ponr Ut billtts d'eatiéadsallea^
eit de 4 fr.,chez M. Jacqaeaia, aardÉiHi di
mniiqae , rue Grind-Pcnt « n*. 65»
Chrx M. P. Uetro4|o«i , Mirrh^d dt ami|Bt»
me dea CUrmet , n*. 1 07 ;
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LA NACELLE,
Ooiwwccl Sii GoiMuiexce/f ieeo Jlboeu«^^:/ et/ de' (a- Xtttet<th4«0'
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Çaittf Feuille partit toiu les joort. S'adresser, ponr l* Abonnement et U Rédaction , an Bnrean de /a Jfaccile , Maoa des Cames , n^. 489 à Rooifi.
On s*abonne à Paris, ofaes BaissoT-TaxvAas , ine de Richelien , n^. 7a. "Ao Havre , ehis Cbapilli , me de Pkris. — Et ches toi|a les Libnlfea «t
DiMetenrs des Postes dn Dépariement. — Le prix de TAbonnement est de i5 fr. obaqne trimestre , ponr Ronen , et 16 fr. 5o c. parla poste^
MODÉRATION.
a L*cxeèi en toot est on dtffkat »
Si cette vérité n'éteît point devenue un principe , la mo-
dération ne serait pas rrgardëe comme une des premières
V^rios sociales. Uhomme qui sait se rendre mettre de ses
pMStons, et garder en tout une juste mesure , est seulje
Trmi aage , le vrai philosophe,
Jjt modératii^n a cependant été imputée à crime , dans cer-
taines crises oti Tesprit révolutionnaire anarcliique voulait
tout faire plier sous ses lois. Les modérés étaient alors coiisif-
''dérés comme dangereux, en rni.>oii du voile dont ils cou-
irratent leur opinîou. Celte modéralion dénotait en effet aus
yoin des fmatiques, une faiblesse dé caractère, nuisible au
avatéme qu^ils voulaient faire adopter , et qui contrastait
'erideujm<*nt avec les excès auxquels iU se livaaient, G*est
'cette exaltation qui produisit cette exclamation çaractérts-
' tiqué contre un bfîmmc connu par la sagesse de tes prin*
cipes: Arrélons-le^ c*est un forcené de modéré^
\a modération ne porte point atteinte a l'énergje mo-
rale, car il ne faut ](oint confondre la modération a?eç la
faib)cssc. Celte dernière seulement est dangereuse , puisqu'elle
' jkeut faire d'un aini Un ennemi ,* lorsque par amour de la
'^iSaît et d'un prétendu bien public, elc fait ranger du parti
la plus for( qui n'est pas toujours le plus juste.
yiiepiiiia djpit éire raiodérc dans ses écrits comme dans $e%
Mltoosi ou s*il en est autrement , il est blAmable dans l'un
et l'antre cas. Celui- qui , pour venger une injure , plonge
vu poianard dans le sein de son ennemi^ est un in£ime
•t cmeT scélérat ; celui qui trop h\\>\e et trop lâche pour
' ^^^'^^tre l!objel de sou animosité, le calomnie dans ses
^^U ^ est aossi criminel et plus vil encore, puisqu'il at-
«. ^"9^^ l*boDneur d'un ennemi souvent estimable.
.' éfff injures grossières, repoussantes , les calomnies odieuses
SL^^^^^^^^ ^"^ d'écrits et tant de bouches , témoignent
j^^Wen sont vils et méprisables, les écrivains dont là plume
^^2**^!^^» ®^ ^^^^ l'esprit de parti, porté à l^'extréme,
tous les cris de la raiion et tous les mouvemens de la
te^^ Iraosn^ettaçU k Ja postérité les crimes et les atcès des
^^^^ , des Calignlf., ^as $éliogabale, l'histoire a vooé à une
/^^^^#M>o (étera^le iusaues k ia mémoire de ces tyrans ;
^ <^oui cosisarvM^^ m traits sublimai de modération des
grands hommes, elle nous offrey an contraire» des modules
a admirer et à siiivre,
Thémistocle menacé d'être frappé par l'amiral Eurybiade,
ne lui répondit que ces piots : Frappe ^ mais écoute.
On demandait h Louis XII la confiscation des biens d'un
riche bourgeois d'Orléans 1 qni s'était déclaré ouvertement
contre ce prince avant son avènement au trône. «Je n'étais
pas roi , repondit-il , lorsqu'il m'a offensé ; en le devenant
je suis devenu sou père» je dais lui pardonner et le défendra.»
Auguste, en pardonnant k Cinna et en le comblant de
bienfaits , offrit un des plus beaux traits de modération et
de clémence.
Alexandre-le-Grand , Jules César ont fait admirer l^uf
modération dans plusieurs circonstances. Philippe, roi de
Macédoine, disait « qu'il est au pouvoir des rob de se Çsiffr
aimer ou haïr. »
Aitalus, sur un faux bmit que SQn frère Eumènes é^i
mort, s'empara de l'empire]^ et mètat épousa sa veuve-
Quelque tems après ^ comme il apprit qu'Efumènes rj^refiaîr
en son rojaume, il quijlta la couronne, et sans antre éqip»
na^e que celui d'un homme privé , il i^ea vint au-devant da
luiv EumèneSi ponr tout reproche , se contenta de lui dira
k voix basse : «• Une autre fois , mon frère, vous ne vont .
liAterez pas d'épouser ma femme avant que vous ne m'ajea
vu enterrer. »
Agésilas se trouvant k tyne fête publique , reçnt du mattra
des cérémonies une place pen honorable; quoique déjà dé-
claré roi« il ne fit aucune difficulté de I accepter, et ta
contenta de dire ; « Je vais montrer aux spectateurs que €#
ne sont p:is le.< places qui honorent les hommes , mais les
hommes qui honorent les places. »
EXTRAIT O'LN AGENDA PEREW PAR DN HOMME
COMME IL FAUT.
Mfrcrkpi . r— Remettre à samedi le paiement dn lover da
ma tbambre. Prendre à crédit nna tasse de chocolat dans la
nouveau café qui vient de s'ouvrir, dans notre rue.
Aller an billard de la rue Blanche^ oh on joue quelque-
fois du punch pour la« galerie, lire, en tuant le tems, la
ConstihUionneî pour savoir les nouvelles, et la'QsK^^'^emJia
ponr rire. Tomber ,-^n m'eicuunt , chex mon vieil ami Can*
(».)
mont, à riieare oii îl se met k table «cliDer bîen et Ciirêcoa-'
1er , après «voir pria U cafa t quelques viorceaus de .sacre
dans ma manche. Me coacbar à once heures » «a rabatlan
sur mes ^paulet le collet de ma chemise pour ne pas le salir.
Jeudi. — Sortir de bonne heure. Entrer an baîn en m4œe«
tenn que ma vieille et tendre amie ; la. nommer ma
femme quand elle prendra les billets ; demander un bouiU
Ion et une flàte qu'elle paiera en me rëgaUoi du bain....
La reconduire cheselle ; y rester jusqu'au dîné, et tâcher d'é-
viter le t^te à tête et un moment décisif. Passer la soirée à
soupirer , et lui parler de la barbarie de son mari , et de la
contrainte qu'elle nous impose. Lui faire endosser mon billet
de s5o francs 9 destiné k payer son portrait.
Veiidrfdi. -~ A dix heures do matin , sortir de ma chambre,
porter le billet de aip fr. en acompte sur les ia58 fr. que
}e dois à mon tailleur. Déje&ner sans scrupule avec cet ou-
vder. Me faire prendre mesure d'un manteau k la Qniroga |
d'un pantalon a la Mamelouck , d'un habit Ipsîboé , et d'un
aniet Uan-éCîtlande. En quittant mon tailleur, aller chec
fauteur du Maire ^ lui demander un billet pour claquer sa
pièce nouvelle. Passer chez M. G...., le prier de m*accorder
uae eutrée pour entendre son Comte Julien. Vendre le billet
de celui-ci : dîner avec le produit. Entrer auz Français, crier
brQ¥0 k chaque tirade , me faire bourrer par/ les opposa ns ,
et le lendemain aller voir M. le baron Ane... , plenrer d'ad-
juiraiion eu lui baisant la main droite.
Samfj)!. — Cisser le matin un carreau k mon cordonnier
qui n'a pas voulu me fournir une paire de bottes. Inventer
nne bonne nouvelle, et m*en aller rue Grenelle : entrer tout
essouflf* dans le salon , et dire que j'ai beaucoup couru , et
demander un verre d'eau pour me faire oTrir à déjeàner.
Faire d'arraché- pied un article pour la Foudre,
DiMAHCf R. ^> Me rendre avec Taulie k Saint-Solpîce ; me
plaaer près du comte , faire bourdonner avec volubilité
mes Icires palpitantes. Ne pas lever la télé; sortir sans
affectatiou avec lui et ouvrir la fausse porte et la porte
quand il ps^era. Lui parler de son Ole s\\ m'adresi^e la
parole, et dire que je connais la Béole. Aller après diné,
%\ jedne, m^ promener auz Tuileriej , m 'asseoir, et me
le\er quand la feufme viendra faire payer 1rs cbaises , etc., etc.
A huit heures faire un tour k Siiiit-Rodi : y suivre les
stations et me trouver, comme par hasard, encore sur le
chemin du comte; lui rappeler en sortant que je voudrais
être employé dans quelque place oisive k la suite d'un ambas-
sade k Rome , pour pouvoir mieux pratiquer mes devoirs , tt .
^>^%M%»<»
A âîessieurs les Rédacteurs de la Nacelle.
Messieurs ,
Je savais ,'depuis long-temps, qu'un journal n'éuiit souvent
qu'un piège tendu à la crédulité publique; mais ce que j'igno-
lais encore, c'est qu'ily eût des journalistes assez n^laJroits,
ou assez indiscrets pour induire en une erreur funeste des
gens qui pensent comme euz. Je viens cependant^ de faire la
triste ezpérieace de ce bit, en m'abonnant k votre feuille,
oui, messieurs, en m'abonnant à votr» feuille, sur la foi du
journal V Apollon^ qui vous a fait ftassor à mes ycuz , et à
cens de plus de vingt personnes qui le lisent, pour les bons
et loyauz ennemis du siëcle«t des innovations.
Et en effet, qoi n'y aurait pas été trompé comme moi? Dans
lavant dernier numéro de ce charmant recucil,jc lis, je dévore,
foua le nom à* A pperçu historique , un article Enseignes que
Y Apollon donne pour être eztrait de votre Nacelle. On
m'avait peint votre feuille sous des couleurs odieuses! Que
difr-je, sous des couleurs odieuses? sous des couleurs libéra-
les ! ! Jugez quelle fut ma joie en vovant dans votre article
citrait, des injures contre M. M....I. )e me ))imai...., et re-
Çrenanr peu à-peu mes sens, doucement agités, je m'écriai :
oita doue uo journal qui a des U>onnés i et qui pense comme
moi ! n fant m*j abonner auut. Je reçoia tEêoUê% !■
dienn0\Jlf GaMette sans rétribution. Z# HtPêit m\
que }t le^ie, t Eclair brille à mes yevs am
rien demai^é* Tous les matins la Femàrm
moi. Je crqa, en qualité de co4Mei Bsaal, «
auméme p^izjue les autres feniiiei deja
demande .vods^.jparut étrange, vous me fltca psjar Ti
mont :'ce jpiî commença a me donner maav *^
vous. Mais quelle fut ma surprise, mon iodi
suite mon mépris, quand parcourant le nnoM
Ion avait eztrait votre prétendu article, je vif ne 1
injures qu^ vous éties censés adresser i M.M,,«.l,a*ii
pas chez vous. J'étais donc jrué, et mes quinae frascaé
payés. Et il qui en attribuer la faute? A tApoUakm,
avoir été, pendant cinquante ans de ma vie, ^^wtai
baffoué par les modérés et les libéraux, de vaia-ic Tllvt i
par un des miens ? Ah ! si je savais le latin f ae«leaaalf
le Journal de Rouen , croyez, messieurs , que }• ■•
rais pas cette lettre sans faire une citation anaf
déplorer , dans la langue de Cicéroa ,
mis , et mes quiuze frauSs sacrlfiéa.
Je suis , etc.
MACÉDOrNE.
«* On prétend qu'un libraire a consenti à aehatfr la Im»
ffédie de M. Ancelot , i5,ooo fr. , à la conditsoo q«i
lui ferait nue remise de ia,5oo fr*
— Une dame Ponilley, qui avait emporté fs ^îtl
les regrets élégiaques d'un rédacteur de Petâeà^
a réussi presque k moitié dans ses débats de jprmmièrm dims^
teusek Marseille. Otte actrice, maigre les doM'qjpt Ma
donné M. Sancho de Si,' Michel ^ de Brest, w?ta% mt'ém
mérite. Elle a une très beljé voit, et do cfaarno aum wm
chant, qui a été comparé si ingénieosement à 'cdai éili
plaintive Philomhlem
-^ r^ journal dit de Rouen , fait dea . ^
dans le genre inversif. Un article dirige. contro lo
dans sa feuille du a5, fournissait no ezemple fiarl T
la figure grammaticale qui commencée loi daveoi
Hère qu'à M Guilbert de Pixéréamrt méoM. La toiô s ]
les ezeraples nombreux qu'offre chaque joor , do solto i
tion, le journal intitulé le Pilote ^ etc., Fa * *
anciennes , dans lesquelles les inversions u
a sans doute habitué les rédacteurs qootidieM, à i
l'ordre des mots comme ils sont 'fiata à
de leurs idées quand ils en ont.
— Le Journal des Sciencee , Aris êi Btétiêr$^
Plusieurs machines confectionnées par ililKiloù
urope. Ces machines ont reçu les ooiBa qao II
teurs , ''les circonstances on le hasard leor ooi
ne distinguons que celles dont ratilîtë noos a fon' It
constatée :
Une machine k faire des vers , on AmoeUi.
Une machine k prose, un Lamenée.
Une machine à \areur, une Pmraêoi* *
Une machine k chauffer, un ArUwUo,
Une machine k fouetter, an Pmêostilûi.
—L'Ambigu-Comique vient de représenter awtc I
mélodrame qui porte un titre pour tooslea teaa al I
circonstances : le Remords. Cette pihçOv V> ^
qu'à Falklandf à la Femme à Deux Mmsù^ mk"9Ê0
Forçats , à F Honnête Criminel^ et qii*à IMK ca fif O Ai
joué jusqu'ici , a obtenu un accueil tel, qïM M. Uipalli pM
auteur , a été demandé avec ezaltalîoa. Beooco^db f0^
sonnes de distinction ont a] di qoeimai ' " '^
tions fortes de la pièce. Un an nid a oit <
d*effervescence , que, dans son paySi Favlavr dfte i4 i^
vrage sc^Aît fait baron aossitAt la lih 1
saillie a val ■ au mélodramato: lo l
— Les corps s'attirent dans l'espace y en raison directe de
leur *massey et en raison inverse da carré de leur distance.
D^prët. un calcul philosophique i on prétend oue les indivi-
dus s'attirent aussi dans le aaonde, en raison directe de leur
nirafse , et en raison inverse du carré de leur mérite. Voilà
sans doute pourquoi les ventrus se rapprochent tant les uns
des autres y et que les' gens d'esprit s'étoi^nent des ventrus.*
-—On a répété jusqu'à satiélé que la tomédie est l école
des mœurs ; il serait tems de persuader aux auteur» que les
mœurs sont Fécole de la comédie,
-*— Uamari dont la femme était encore plus coquette que
{olie, se désolait d'ctre ce que tant d'époux sont sans se dé-*
•oler. Un ami , pour lui oiïrir quelque consolation classique ,
lui àitait tous les hommes considérables qui avaient été
outragés par des femmes infidèles. César figurait danscette
longue énuméralion. A sa suite venait Claude et beaucoup
VTémpereurs romains, des rois même, des auteurs célèbres ,
plusieurs' souverains d'Angleterre, d'JEspagne ^ de Portugal,
d'Allemagne , de Russie , de Pru$se » ne Pologne , de Hol-
lande, de Suède , d'Italie , de Hongrie, de Sicile, des Pavs-
Daa , etc. > etc. , etc. £h! que m'importe tous ces exemples-là !
répondit le mari désespéré : le ridicule glisse sur le front
•d'iin gmnd ; mais il «'empreint comme une tache ineffaçable
sur celui d'un bourgeois. *
^»-0n admire un grand homme. On vénère un homme
justf». Si l'un parait être quelque chose de plus qu'un simple
mortel , l'autre n'est guères moins qu'un dieu, l^ plus bel
attribut de la divinité n'est pas la> puissance, c'est la fustice.
— Un souverain de PIndostan, qui ayant appris d'un mis-
sionnaire que l^équité , cheE nous, était représentée une
balance à la main, disait que cette allégorie ne lui plaisait
pas« 11 aurait voulu que l'on mtt plutôt devant les yeux des
juges, un cercueil, pour leur rappeler qu'un jour ils seraient
aussi jugés.
(5)
»^MM. Tournn, Raymond, Ain rd, Gautier « Pellersen et
Duchemin, administrateurs du Grand -Théâtre de Bordeaux,
ont invité MM. les Rédacteurs du Courrier des Spectacle^ à
ne-plus leur envoyer cette feuille, attendu qu'ils avaient cru,
à Ja majorité de quatre voix sur deux, y trouver des aUu^
sions. Cette circonstance prouve que l'art de deviner les allit-
sions se perfectionne étonnemment sur les bords de la Gi-
ronde. Maintenant les énigmes, charades, logogriphes ne
ne devraient plus être désignés en littérature que sous le nom
di allusions \ et l'on aurait alors le plaisir d'entendre dire au
percepteur I ou au gïft'de-champétrc de chaque cominune;
J'ai deviné le mot de Valluston rlu dernier nuiAéro.
THÉÂTRE FKAiNÇAlS.
Une J^isite à Bedlam.-^W^* Romanini.
M. Désî^ Ricquîer, qui voulait se faire L-çunaîlrc.îci, s*èst
montré hier , ^u passant , sur le Théétr^ dé Piouen^ O'q ^ejit
qu'un tel début est sans conséquence. Cet arLi«*lc a paru dans
le rôle SAlfed^ d'une Visite à BrdJam, Il possède une voix
assez agréable , mais peu étendue , une physionomie assez
belle ; mais il nous a paru avoir peu de celle légèreté et de
ce feu quicOHvienncnt à son emploi. Lo perçoni^iage ^Alfred
n'est pas d'ailleurs uu rôle de l'emploi des Èlleviou] que cet
artiste remplit. \
Les de«iioi\<e!les Bomanîni , dont la renom m c'e. avait éo le
tems de naturaliser le nom et le titre dans notre ville, avaient
attiré plus de spectateurs hier que lors de leur première re-
présenta (i .n. Leurs exercices, qui -préseuient peu. de' variété,
out excité toujours la surprise et des applaudissemenS. C'est
surtout à M^'* Komanini l'aînée , qui fnit tous les frais de
ces soirées, que l'on a témoigné le plus de marqués d'appro*
bation*
mmx<<t à
RQPVELLES DE MER.
— ' Par lettre de Cherbourg , en date
éa 17 avril , adressée à M. R.-G. Béas*
ley, consul des Etats-Unis d'Amérique,
on apprend que ie navire américain Sci-
pTo , de Pétersburg ; (Virginie), c. (Gary;
alL de Londres aux Etats-Unis, s'est
^houé le 17 couramt, sur les rochers
d*0monville , et 8*est entièrement perdu^
réquipge , composé de 2a personnes ,
s'est sauvé dans le canot ; le navire avait
à bord quelques pièces d'eau-de-vie et
quelques fûts de bierre.
—MM. Eyriès frères apprennent l'heu-
reuse arrivée de St. -Pierr.e«IVIartinique ^
le^ 8 m.irs , de leur navire l'Annibal , cap.
i» Macquet.
Bordeaux j 19 aviU. — Il ne s'est rîe«
fa i de remarquable en denrées coloniales
ces jour-ci| les prix semblent toujours
faibles.
-^oici le'oôursde nosyin» rouge, par
tonneau de barriq. tiré au fiu : châteaux
fiautbrion, Margaux, Latonr et -Lafitte
»4<>oà'36oo.-^RaaaânvLarose» Léoville;
'Goréei Mouton, etc;^ooo4afoo*^^'Pir
- dîofi^LonguevHle, Bolnc, Pont et Canel
i.3oo''4" 1600 '--« Ibiignix et St«*Julien.|
premiers craS| 1100 à laoo; ditg dito
moyens 800 à 000 ; dito dito paysans Soo
à 65o. — PanilTac et St. Ëstephe premier
cru 1000 à iioo; dito dito moyen 700 à
800. — Petit-Médoc 3oo à 400. — Graves
premier cru 800 à 85o ; dito moyen et
ordin. Soo à 700. — St.-Emilion , Canon
Queynes 400 à 600. — Mont*Ferrant ,
Bourg et Bissens 5oo à 400. — Bonnes
côtes et Palus 24^ à 260. — Petites côtes
200 à 2ao. — Blaie et S.t.-Masaire 18") à
190^ Ciahors, Grand-Constant 400 à 5oo;
dito moyen 2^5 à Soo; Rogaume 700 à
800.
— Les navires Gœde-Tronw et Goede-
Hoop nous ont apporté de Lisbonne la
cargaison du navire l'A mi-<'es-Colons, qui
a relâché à Lisbonne ; elle consiste en 44^
barriq. 26 tierç. 12 quarts sucre brutal 6
barriq. 2 tierç. i quart terré, un grenier
bois de Campéche.
La Nouvelle-Alliance et le Java sont
arrivés de Calcutta; ces narvires doivent
être suivis du Franklin^ de > ia Pénélope,
delà Nancy et de l'Irma, que nonsatlen»
dons tous d'ici à. un mois*
^Ltugoëlç^te d«. Tetat le Poùrvoyent , de
4 canons ei ^3 ïionâmes d'écf uipage; \
L conaniandé par JU« Foul>ert4 enseigne de
vaisseau, est entrée le 18 avril à Calais;
Il elle doit, croiser dans te Pa$-de-Calàis>
—La Nancy devait partir d^ Calcutta
pour Bordeaux le ^5 .décembre, et la
Pénélope devait partir à la même époqut
pour Bourbon. ^
— p-L'Elise , c. Reine, arrivé à la Pointe-
à-Pître le 21 février , devait en repartk
pour. le Havre , le 8 mars.
—L'Echo , c. Pomerôy , est arrivé de
Ceara k Maragnan le a^ février.
— Le rapid , c. Warren , parti de Cha*
rente, était arrivé devant Margare , («
iS^avnl..
— 1^ Saint-Etienne^ alL de Weymoath
à Rouen .s'est perdu totalement le 9 de
ce mois^devaut la Hbugue. Une partie
de Féquipagc a été sauvée.
-T-Le Samt-Pierre, cap. Darthenay,
ail. de Jersey à Bordeaux, a été aban«>
donné par l'équipage le 3 mars , près àm
l'eàtrée de la Garonne , et il a coulé bas
presque aussitôt après.
.PORT DE BORDEAUX.
Le 18, sont entrés en rivière ^ TAlexan^
dre, cap. Martin , ven. du Havre, la ga->
iiote hollandaise Goede-Hoop, cap. F,-H.
Klein ,' ven. de L'sl>onne , portant une
Sartie de la car|;aisan du navire l'Amie
ès-CoIoT^St capitaine Baudouin; arma-
teun^ MM. P. C. Damblat et comp»
tyiat relâcU tndit lîea, ch. poor les
voMleurt , d« 186 barriq. 17 ticrçoDt 1
qvart Mcre, 1 grenier Campécheet a
Ballet e£ReU à utage.
L'Orlésien, veo. de l'Inda, est de
itUche à Lorieot.
PORT DE LA ROCHELLE.
Le îS f êoni enirt$ , les bricks amé-
rieaiosSereno,cap. Samuel Haiding,ven«
da Havre.— Jane y cap. Georges Brewsler,
Ten. d'Anfers.
PORT DE MARSEILLE.
Le 169 est entré en quarantaine 9 le
brick amérkain John-MarKbal , c. Jacob
Drnminond , v. de Richmond (Virginie).
Bit sortie de quarantaine, le bnck amé-
ricain Cygne » capl. S. Kennedj^ de Salem,
En vue. le navire les Deu&-Amis y cap.
Moinier» Ten. de Cajenne,
PORT DE ROUEN.
Mtourement du a4 au a5*
H AVniES EITTEÉS.
Le sloop la Charité, de 21 t| t. de
Honfleur, ch. cidre.
Le sloop les Trois-Sorars » de 93 t. ,
c. Postel , V. de Hooflenr, ch. de cidre
et jantes.
Le chasse-marée le Bîen-Venn , de 60,
Uf c. Biahé , ▼• de Marennes , ch. de sel.
Le chaste-marée la Marie*Françoise ,
de 69 c.| c. Pinto , y. de Marennes, ch.
de sel.
Le sloop les Deui-Aimés, de 27 t., c.
Bergolte , v. de St.-Martin , ch. de sel.
Le cliaMe-marée le Përe-de-Famiile,
de 5o t., c. Logef , v. de fiordeauii ch.
de yin et essence.
I^ brick la Lise, de 74 t. , C Aubry,
T* de St.-Malo, ch. Je tabac.
ITAViaBS EXPF.niés.
La gribane la Blonde, c. Auson , ail
au Havre , sur lest.
Le sloop anglais Amicilia , c. James,
ail. à Bristol , ch. de pierres meulières.
ïjt sloop VEspérance , c. Parentot, ail
ft St.^Valrrr*eii-Cinx , ch. de plâtre.
Le dogre la Georgette, c. Salo, ail. au
Vavre , sur lest.
Le dogre la Pélagie , c. Dupont , ail.
an Havre , ch. de pUtre.
PORT DU HAVRE.
3lou**enfefit du a 3 au a4.
Le brick l'Activité , c. Ouiehon , t. de
Londres^ ch. de coton et tabac.
Le trois mâts américain Diamond , g«
Stroot, V. de Charleston , ch. de coton.
IiO trois-ioâts américain Favorite, cap.
Bunker , v. de la ^•-Orléans, ch* de co*
ton.
Le chasse-marée le Vennet, c. Troscat,
-V. de St.-Pierre-Oléron , ch. de sel.
Le dogre THéléna, c. Fatome, v« de
Denkerqne , ch. d'huile et genièvre.
Le dogre la Virginie, Ueueaux, T«de
Duokerqoe , ch. de charbon.
WAVIBES EXTÉDlis.
Le irois-mAts nonregien Aurore , cap,
Malwig^ all.au Havre, sur lest.
HAVRE.
Noie des yentes recueillies à la Bourse
du T.'i as^riL
2 surens coch. grise k 97 f. Soc. acq.
88 balles coten Géorgie , à 1 f. , dito.
4o dito dito dito, à 1 f. 3 c. 5|4,dito.
139 sacs sucre Bourbon (Ile Maurice),
à-92 f. « dito.
25o sacs café Saint-Domingue, k i f. 76 c.
I|4 9 dito.
106 sacs café Havane, à 1 f. 3o c., en
entrepôt.
40 dito dito dito , à 1 f. 36 c. i|4, dito.
PORT DE QUILLEBEUF.
Blouvement du %i au 24 avril.
Sont arrivés de FUlequier.
L'Exemple, cap. Lecronier.
1^ Rose-Virginie , cap. Leloug,
La Concorde , cap. Dclorme.
Le Normand y cap. Groult.
La Fanny, cap. i^t^isen.
L'Entreprise, cap. Poilevin.
Vrouw-Gézina , cap. Laarmann.
Sont montés et purmontés à la marée
du 24»
f^ Belle-Rose, cap. Lucas.
Le Neptune, cap. Poirier.
Le Sainl-Doiuinicjue » cap. Dubos.
Irs Trois- Frères . cap. Préchamp.
I/AiiiKible-Balhilde, cap Lesourd.
1/tnioii , cap. R. WiINams.
Le Sulac ia , caj^ J. N^rries.
{Fent Nord.-^ûon frais.)
A^NON(ES COMMERCIALES ET
MARITLMES.
—lies 146 balles sucre Bourbon , cotées,
dans la l-euilla dliier, au pris de Hj fr.
5o c. , ont été vendue^ 86 fr. , par IIM.
BruneauK frères à M. Barbede tte.
— Le St.-Etienne, ail. de Weymooth
k Rouen , s'est perdu totalement le 9 de
de ce mois , devant la Hougue : une partie
de Teqnipage a été sauvée.
— Le St.-Pierre, cap. Darihenaj, ail.
de Jersey k Bordeaux , a été abandonné
par l'équipage le 3 mars , près de l'entrée
de la Garonne, et il a coulé bas presque
aussitôt après.
«—Par lettre de Bayonne, du 16 cou-
rant, MM. ilagnelon et Franque, appren
nent l'heureuse arrivée au dit port , le
i5, du brick TAdfred , cap. Ubailly. Ce
navire n'a vu aucun navire suspect dans
fsa traversée.
La goélette la SaMaise, partie du Havre
un jour avant lui , 7 est également arrivée
le même jour.
AVIS DIVERS.
BTo iBS. ^A V£KD»Bnn
Grâce , prar caast de
nerce • oa joU POMOi 4e
VINS, biao acbabodé» ai doot|a.^
est d'antani plosataoïageaset qn*ilse|fan||
placé au ccatrc et an passage qU eapJHsI
tous les bassÎDs. On poorra retnica
Je la portion de Baisoa ga'occMa la
qoi a encore trois ou sis aoafta à
ainsi qoa deos Magasina
nidnie cooeiate, desquels le
libre d'avoir la îonisftaaer,
8'adresser k M. Hjadaihe M<
oégociaot eo Vins, roe des ^
o* io3 . à Eooea.
N* i34--Aloa«r»po«rka4j«in
ose TEUrrUEERIE , a «Mif» da ,
tdat , svar daoK boas Lavoin* Cil»
•iz eoTM , boit rhaodttrai giBadw «t
les ostciuiiOT îijitnatrai a la
laines; nn aiagaaiB A drogoas, wm
bois, «te.
S'adfMMrlBbaar.blLl
raa Saint Jean , a^, 3a.
BOCB&E DE PAlilS, iruIUl.
Effeàê PuUicM. .-
avQ pooa rK>T oo^aoi
83 f Soc 70c 90c SSe 95c ISe §•* ••TiiT
5c iB4^
lecoinrana. M UQOioaTiatf;'
Ecb. du ai Mais tia{,iairV ^'^ i§%
l«>S, 9 ^ 9ff
Iden NoMaramBa, iSaS 9SI SSc
AimvnCs oK 1000 pbm ^'4 f^^^/m
Avae loia et nri^aa.
\ éÊ Ùnmtétw tÊtm, '
10*71 ioc _
DC r«A^CB«
ACnoifS OE LA
BA>0
l»Jw
iSooT
THEATRE FRAKÇUS.
LLS KXEaaCttS
Des DroBoîsaUea AoA|^i«t »
Aitistrs OdeJÊmiviemmis ,
Le Spceiade ttfmte^m^^ 'p«t
UAIJIS AUX r£MVlLS, J
Vandcwaie en t aav . ii« M , IW^Oi . ^
M. Disiat aieqeisa . Aniuc %emêM% t^m-
ploi é'EUeriam à^m rOpéra-<>aijq%r .^
àtê Amoureux daot If T*fid?>rU« , ^m
dans cplie vUle et d^unni »• faire 1
remplira le r61e ém Co/inaW.
CX>3<CaiT,
MM. ka AaMMn doo^rrval,
cbain 3o cooraat. «b CoftCsit TaoI ^ 1
ul.du hénéfice d^iinemmdii* Jr /« Cà^
Saint'iiurtin.
CeCoMotanaalka àm* U r^d. t^M
Saint-Onan.
S*adrasatr, pov las b illata dWtiJwdf II ^
est da 4 fr'» cIms M . Jarijttcmio * mÊtf^mi *
■inaiqoa p ne Gfand^PtiBi « b*. AS ;
ChnM.P.basraq*
i
roe datCai
Etcbasla
tdal
Panti
Jeux I
Fi
ES m CaticdiJV<
ULTVUPfC.
•ki
ROCKN. IMPRIMERIE COHXERdALB (■» CAtacriaw it m TAïui-nouca) DE C BLOQQBL)
W St. LO, »• 3<^
SAMEDI.
.^
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
FéèilleiMnitt tdorle» joars. S'adresser, popr rAbonnemeoC et la Rédaction , ra HmtUXLàb la- Sfncelle ^ PUfi« d#i,Garfn«s« n^. 48, k Ropei».
OïLakb^mieàPari», chex BiissoT-TaiyASs , rae de Richeliea , n^. 72. — Aa Hàvm, ebes X^a^ulb , nue çU Par^* ~~ Et cfaes toçi lèf Libraires eC
PjWKfffliiy des Postes du Département.-!- Ce prix de l'Abonnement est de 1 j» ît. obeqiie. trimestre, pour Ronen , et liS fr. 5o e. parlé posloi
^ LE VIEIL ANACRÉON.
tt est passé , \^ songe "de rirresse j.
L'aile du tems m'a rari mea erreuis;
Et sur le cours de ma douce jeunesse
Je tourne en^or mes yeux baignés de^j^Unif.
ftéves heureux de mes jeunes années,
Ah y fereneK abuser mes yicnx ans !
Et TOUS, amours, sous tos roses fanges.
Daignez au moins CÉ<ilt"«» cheveux blanCi.
Autour de moi tout najeunitenoons :
Mes derniers pas foulent des pré^ nouTeànx.
L'oiseau naissant chante 4e jennÀaiyose y
Et d'autres fleuri parfument les c6ieaux.
' En vain , hélas ! sous cet humide ombrage ,
Jb Taux chanter le retour do prtntems :
Le Tent léger qui berc^ le fsullage
Tient anr mon Infh glacer mes doigts trem})lansi
Lorsone Thaï» me prodigue ces chaones
00*4 Bits riTBUX cache la Toloplé{
Ma T4)tx expira et je mouille de larmes
Son sein brûlant par l'amour agité.
Plaisirs trompeurs que je pleure sans cesse ^
M'aTez-Tous fui pour ne plus revenir t««
Ah ! Von devrait , en 'goûtant votre ircesse i
Perdre la vie ou bien le souvenir»
- N'approches plus de mes lèvres avides ,
JBaisers d*amour que je ne puis saisir.
Le chatme fuit, et; de mea mains livides
J*ai vu tomber la coupe du plaisir*
Jeones amours , snr ma vue inquiète
N'atUchez plus votra léger bandean :
Gardez ces fleurs dont vous couvrez ma tète »
Fonr les semer demain sur mon tombeau. Eowd.
BIOGRAPHIE^ ;
GALERIE HISTORIQUE DES HOMMES CÉLÈBRES DU HAVRE,
U se sont fait un nom par leurs écrits , leur» actions ,
leurs talens , leurs vertus , e/c.
PUIS LA rONDATlOIf DB CETTE VILLE , PAR FRANÇOIS I*' , EN
iSlâ» jusqu'aux PREMliRBS ANNÉES DU XIX' SIÈCLE;
PAR J. R. LETÉE,
nikm de la Société Royale Académique des Sciences de Paris , de
la Société granunaticale , du Cercle littéraire de Lyon.
Du volume »/i-8**. (1) — Prix:5£r.
Celai qui entreprend une Biographie se lance sur une
» Aq Havre, chex GflAViLLB, libraire , rue de PaHs.
Joifliniea eiLcmplairea4t^t onvtage aOfnt .déposa an hoNiv di la
H'ûlfe on on peni en-pnadve connàissanee.
mer sena^ ïécueiUf et ton vent pour prij^^e.ses trayauz,
il reeuehle des tempêtes^ S^il écrit VhiBp^ft. d^ lioimpesr
vivâns , il soulève tons les araomvpiropres j i^iftelle que soit y
d'ailleurs, son iinpartialitë; a'il écrit rbi^r« des morts y
les £Eimilles sont là, et ce danger n!eil pas in^iAdre,
U n'Qst cependant pas inipossible de sertir triomphant de
ces périls, car c'est moins la vérité- qui blesse la vanité,
nue la manière de la dire. Il faut, dans un biographe p,
I accord d'un beau talent et d'un beau earattère.
Personne «'était plus capable que M. Levée de porter sur
ses compatniotes un jugement q|ia la postérité confirmera.
Le savant traducteur du théitre latin leur devait cet hom«
mage, et pour lui c'était presque un dé voir : il l'a rempli
d une maniène digne d'eux«
L'auteur, dans une courte notice fi^i précède la Galerie ^
a consacré quelques lignes au Havre, son pnya nattai.
II rend justice à l'esprit de paix et de concorde qui' fuit
constamment l'esprit dominant et naturel de ge^ habitans.
« On sera peut-être étonné , dii-il ,. de voir figurer dans
cet Qpuscule beaucoup plus de personnages appartenant â
l'église qu'aux différentes professions civiles et militaires »
ceci ne doit cependant pas Murp rendre ; dans une ville
comme la nôtre , le commerce est la source de la prospé-
rité ou du bonheur de tous : il est le pj^incipe et la fin de
toutes les opérations, de toutes les entreprises. 11 est donc
bien naturel que la science et les talens littéraires soient
devenus spécialement le partage de ceux ^}û , par état , sont
exempts des embarras et des soins qu'ei(ige le commerce. I»
Pour adbucir ce que le spécialement à de trop exclusif,
d'injuste même, il ajoute deux pages pli^ Ipin r n Cependant
il n'en est pas moins avéré queJés aciencçs, les lettres et les
arts ont trouvé de zélés prosélytes parpii les négocia ns >» ;
et il cite plusieurs noms qui viennent à l^appui de ce qu'il
avance. \ .
Presque toutes les notices qui composent ce fecoeil 9e
recommandent par l'intérêt que l'auteur a répandu sur son
sujet, on distingue celle que M. Levée a consacrée à Beau^
vallet ; un des artistes statuaires qi^i fit le plus d'honneur
â Fécole française. On lui doit entce entres ouvrages de
sculpture eseimës, la statue de 5i/^ qui décore la porte
extérieure du palais de la chambue dea députés.
Beauvallet mourut an moment oii il allait exécuter \tk
statue de douze pieds de proportion , du général Moreau \\\
L'article Bemardin-^e^t. •Pierre est trèe-court , trop
court peut-être ; il méritait mieux celui qui , dans le paj^
oti un cicUve eit nne propriéjté | affranchit son nègre au
lien ie le ?ettdre. Qntlqaêf âDecdotêi loédhei eoiitDi (f^ùvé
leur p*«ce daiu cetu notice. .
M. Lev^ • feU beavcovp de charmes sur fmàl^ qu'il
t donoéedet IraTAiiB do^sivant Dicquemare.
Il nous montre ce Datareliste constamment fiiê Inr te
rivage de b mer, dont souvent il bravait ItmpAiNMÎIif ,
dln d*obier?tr Ahia Mn sein les habituddi ééè MittANit
marini qu'il vonlait fiiire connaître. On ifl jWdfnrètil% 4
Dicqnemare d*nne dfeouverte bien, intéressante" sur la )M^
prttfté qu'ont les anémones de mer , d'annoncer par une
dilatation progressive , les changemens ^i doivent s*ôpérer
dans l*atmos^ihre»
n nous peint le professeur Tavean ( Philippe-Thomas )» tra-
vaillant à iqmnier 1^ goAt de ses élevés, et oirigeant leurs in-
clinations naiaitntei.' « ta se gkrdait biènf dit M, Levée qui
fut un de ses disciples, de commander despotiquement à leur
pensée; il exigeait au contraire, avant de développer son opi«
lypn , que chacun d'eux jugeât du mérite des auteurs âftc nûe
entière indépendance. »
Cette galerie se termine par un article consacré au camCaine
adf ndaat-major Yvon. C'est de lui que 1è «général Saint-Hilaire
dit, anrks la bataille d'Austerlitx : Je ne connais' pas dans
Farmée de plus èrave homme qu* Vvbn.
Le s4 dédembre 1806, le 14*. régiment de ligne ayant reçu
riMIre de se pèrter de Tautre c6te de la Wkra, Tvon j^ssa
iiifl à'KoloaombHi, sur un pont qui était à moitié détruit. A
h lètedesgrênadierB,il=essuja lefeu detonte Tartillerie enne-
mie. Le r^ihent eut k soutenir le choc de toute fermée
russe, infiinterie, cavalerie et artillerie. L'intrépide Yvon j
fut tué , et il expira en s'écriant i Five la France I II était ige
de treate-huit ans lorsqu'il termina son bonorsbie carrière.
On regrette de ne pas voir figurer dans celte notice le nom
de M. Bruoeaux, né au Havre, et mort à Condé en 1819. Il
a. laissé des tragédies* des comédies, des fables et plusielirs
pibcfs de vers que sa famille se propose de donner au public,
uous espérons que l'auteur' i^éparerâ cette omission dans le
supplément qu'il annonce , et qui doit précéder la Biogrtfpkie
d^s hommes vivons ^ du Havre i^^il publiera cette année.
Cest aux compatriotes de l'auteur, qu'il appartient plus
particuliëremmt d'encourager cette utile entreprise. M. Levée
est digne, sous tons les rapports, de leur estime, et de leur
bienveillance. Il attache le plus grand prix à leur suffrage , et
nous osons prédire qu'il n*aura pas conçu de vaines 'espé-
irances.
H. T.
(M
PENSÉES DE MONTESQUIEU.
« Rire pour rien , et porter d'une maison dans l'autre
une chose frivole, s'appelle science du monde. ^
» Je me souviens que jadis J'eus la curiosité de compter
combien de fois j'entendrais taire une petite histoire qui
ne méritait certainement pu d'être dite ni retenue : pen-
dant trots semaines qu'elle occupa le monde poli , \e l'en-
tendis fiiire deux cents vingt-cinq fois, dont je fus tres-
content. /
» J*ai eu • d'abord , pour la plupart des grands , une
amitié puérile; des que j'ai eu connaissance, jUi passé
presque sans milieu jusqu'au mépris.
» J'ai eu naturellement de l'amour pour le bien et l'hon-
neur de ma pStrie , et peu pour'ce qu on appelle la gloire ;
j*ai toujours senti une joie secrète lorsqu'on a fait quel-
que règlement qui allât au bien commun.
» Quant k mon métier de président , j'ai le cœur trës-
droit. Je comprenais asseï les questions en elles-mêmes ;
mais quant k la procédure , je n j entendais rien : je m'y
étais pourtant afipliqué ; mais ce qui m'en iiégoàtait le plus ,
c'est que je vojais à desbites ce même talent qui merujait
toujours.
• Je n'ai ji is 1 Itre attendri.
» Il r e s g 4 ] aie os 1 1 ses que les
« ' r . et ^ sont promté*
» Uordce el ÂrUtdte nous ont déjà parle
tèiDra.fèrfs et drs vices de leur lems ; et le» ml
riëclù^êh siècle nous en 1 nt parlé de même ; s'il
dit vM , les Uoinuiei iraient a preicat do oun. \
MAC£DOfN£.
J
«— 4|jS (il réf éuement tui?aat dans le Pilote i^
trois iieurtrs de raprët-midi , tint jetjue femme » eti m
de son mari , deti*nu pour dette?! » sVst tiré drum coo|
Colet denâ la poflri»e« Uue feule batk a p«ii«tre dans
inférieure du sein gauche; on espère que U bleaiisr
Eint mortelle. ViÙèt de savoir son otarî malhearievd
I fen, paraît ï'Mvoir portée à cet acte de dê»eipq|r,
— Un journal que» par égavd pour net iecl^urs
nommeront pai, conUeat dci coopleii bHUqueui
ainsi 1 FSar un ini*aîidc qui ne àcude pas. Au lien dv
lisec : Par an in^uUde qui ne honge pas. Le
naturel.
— -Un de nos abonnes qui arrive du Ravrt
remarqué une ersndc quantité des rooocrbn
parlé dam un de not numéros* Mais ces iusecrtea fgf 1
Î>!ntdt appartenir à la famtllc des Guêpes , ^mh Tim^
aquelle nous les mvioas cletsés. I) partit qoe c^ ■
au dire de noire abonaé , u*oiil pas ,pfoduU sur tul
Cantharides,
— Les r^he$fcuilies^moriet^terïltkc^.qu*on «ni
Il la mode. Une baronne en m é^\h p^rtc une^ coaipui
cinquantaine des dernier» ntnnéro* de ie ÇaMidis
1
tull
1
THEATftK FtiA^ÇAIS.
Saine aux Femmes^^iS)^* RameHAÉd*
Hier, les acteur» qui d«iai«ot Hnui doonar Jb
Femmes , noui ont ménage ime surprise qui n*a Ai
que pour une partie du pxibKc. Ih n^iM ont imp
va*uaeville , qu^iU ne sVtaient pu» ^Immé b peine d
Bié est resté court au mitieu de deu% on Irou co^pl
avait à chanter : mats en f^itssnt x«*p»baiH de go«ni
soufDeur y comme c*eU toujours riias|;e : il s'e«t a**
mauvais p^s, avec plui de bonheur enmrr qiae dVdi
Sarterre a même beaucoup appUudi celte njanîèfe I
e sortir des situations drCScites. fioaiâ savons Jfa# I
au théâtre juge comme il veut, è s^mpre ^am ; anai
semble que la plus grande preuiede bieuvetîtauc* et <
que l'on puiue donner 4 un acieiar qui » dauf dÉua
sentationa consécutives , reste coort au miWu de fl
n'est pas de rappUutltr, mats dr se taîrt, l»*ijiéu^
niëre que Ton accorde aum uni 1 va mal avec la viga
crssive que i*oti «terce à Tegard des autres. NeaMii
que Bié n*a mérité ^ pr «ou latent et so <iualtiéi^ ii
que l'on doit aux véritables irtUtes ; mais l*ti^^|
en sommes con%â?ncni , sentira que les appUaJfl^B
a obtenus, paur avoir maiii|ué de mémoire, ne aaid
plus flatteurs de eeun qu*al a ù louteul tecueiiIlH»
Les detuoisetfcs Romaniui, ou plutôt M'^ *^
varié, dam I.1 mitci^ d^hîrr, ses cserckei §ur
rappelle Tadrcv^e extraordinaire avec Uqne^It
l'on voyait uu théâtre de Comte « maniait
Siu'il lauçnit dfiiu Tair en leur donnant dcf dtr
érentes. EU bien t Àl'^'. fînitianini r«oeaveUt Ê9i
assurance aii«»i grande sur le 61 lé^r qa*e!te p***
même exrfrtce. Mais il f^ut toâ tenir que « Cf ^
étonne J il efTr^ie i^it^s\ qtitr ji»eroti, et que fou »e ^
sans crainte cette article io ter étante te h*hns*T*9f^
des attitudes sur e corde aiud rra|;ile k h%
prime le mouvi t rtcarpoleiie.
On a beaucoup i^^*. Bomaniiii ^ i
pour la féliciter d avoir ppë au itéftl df cet 1
pour avoir tîiomp
poé au péf il df
li&itlt^ de iutt I
omwaU d i^mk^lf^^.
BOUVEIXES DE MER.
Le navite les Deux- Amis , arrivé k Mar-
aeiUe, a quitte GayeoQe, le ao janvier. Il
y a laissé Je navire la Mion , cap* Etienne^
sous charge pour Marseille; le navire
TEléonore , c. Gaaau , et le navire la Re-
vanche» cap. Fabre, en cours de vente.
Le s3 mars dernier , à 6 heures du matin ,
eo vae des lies désertes, il a apperçu une
dîtision française composée d'une frégate,
denu corvettes et deux bricks , faisant
route dans le S. 0.
•^Le capitaine Callamand , du brick la
Sainte-Elisabeth, arrivé à Marseille, dé-
clare avoir laissé à Zante, au'il a quittée
le 27 mars, une division anglaise composée
d'un vaisseau de 80 , de 7 frégates ou cor-
Aettes et de 3 bricks.
— Le Jean-Baptiste , cap. Friesz , est
arrivé du Havre À la Pointe-à-Pitve , le
• — L'Annibal , c. Macquet, est arrivé du
Havre à la Martinique , le 8 mars.
—-Le capitaine Hoiry , commandant le
navire français l'Eole , de Nantes, entré
le ai au poit du Havre, y. deJ^ui;bon,
et en dernier lieu de Buenos- Ayres , après
65 jours de traversée, de la rivière de la
Plata , rapporte qu'il a laissé à Buenos-
Ayres les navires suivans : THirondellc ,
l*Emilienne et \e Jeune— Etienne , du
Havre ; le Charles-Âdële , de Lorieot , et
l'Hippoîjte , de Bordeaux. Il y avait dans
le port de Monte-Video les navires français
l'Apollon , de Nantes; le Phénix, cap.
de siège. Les affaires de commerce y
étaient tout à fait interrompues.
PORT DE DUNKERQUE.
NATiaES ENTBéS.
Mouvement du f gati ai avril.
La Perle, cap. Guichon , y* du Havre ,
sur lest. Gauvin, courtier.
Le Calypo , c. Lebourgeois , v. de Bor-
deaux, avec div» march. , courtier, id.
Le Jean-Jacques, cap. Pelletier, yen.de
Marenups , ch. de sel. Courtier, id.
Te Jeune-Viclor , cap. Monnier, v. di-
to,avec dite. Eraery, courtier.
La Jeune-Pauline , cap. Guillonet yen.
de Gaen, ch. de colza , Gauwin, court.
f^ Jeuiie-Orasie , cap. Lebrcton , v. de
Bordeaux, div. inar. Vandewalle, court.
Le Saiut-Sauveur , cap. Leport , v. dito
avec dito , courtier , id .
La Trinité, cap. Binel, ven. de Cher-
bourg, fur lest, Gauwin , court.
La Ste -Victoire , c. Ro\issp1 , ven. de
Marennes, ch. de ^pj. Vandt-walle, court.
Le St.-Jcan,c. Fauqucl, v. dito, ch. id.
L^ Messager, c.
Oli
vier
avec dito. Dtbaeckcr, courtier.
V. de Dieppe,
L'Entreprise, cap. Dubos, v. de Celle,
ch. de vin et esprit. Coxisign. M. £, Pei-
letreau. Courtier, id,
NAVIRKS FXPÉDiéS.
Le 22 , Liefde , hollandais , cap. tloorn,
ail. à Amsterdam, sur lest. âei;geiit-*De-
Baecque , courtier.
L'Hélène , cap. Fatome , ail. ma Havre»
avec div. march. Courtier, i^.
La Petite-Fanny, cap. Goudineau, «II,
à Morlaix, ch. tabac, courtier, id,
L*Eléonore , c. Cordier, ail. ii h pèche
d'Isladde, ch. de sel|,Emmer3r, courtier
La Virginie, cap. EnauXySdl. au Havre,
avec charbon. Debaecker, conrtier.
Le 8t«4^aul, cap. Simon , ail. à Caude^
bec, avec dito. Courtier, id.
CHAltlBRE DE COMMERCE
DE DITOKERQUE.
M. le commissaire de marine, charge
eu chef du seryiee aux port et sous-arion-
dissement de Dunkerque, a prévenu la
chambre de commerce de cette ville que
la goélette dé S. M. le Pourvoyeur es
arrivée à Calais, chargé de convo)^er U%
bâtimens en destination pour rOne^l, qui
voudraient profiter de son escorte.
JURISPRUDENCE COMMERCIALE.
A son audience du 16 avril , aprè$ une
Ipngue délibération , la Cour de cassation
a cassé un arrêt de la Cour de Borlea^x ^
entre les sieurs Raba et Ollivieri , qut
avait )ugé .qu*ane simple lettre mi&sive ,
par laquelle un négociant avait aunoocé k
son correspondant que tout honfieut se-
rait fait â ses traites, suffisait pour le ré-
puter accepteur. Il résulte àt% motifs de
Tarrét de cassation , que depuis le nou-
veau Code de commerce , et d'après ses
dispositions , il ne peut y avoir d'accep-
tation obligatoire que celle apposée sur la
traite même, et conçue dan& les termes
voulus par le Code. Plaidant M*. Gui-
chard , pour les demandeurs en cassa tiou,
et M*, riette, pour le défendeur»
PORT OE CHERBOURG.
Mouvemenê du^i au 2% avriL
Sont entrés : le brick norwégieu CKri*-
line-^Elisabeth , cap. Jorgen Thomin^^on,
V. de Norvrëge, eu, de planches et esparU
de sap. — La bisquine le Jeune-Martin,
cap. Noyon , ven. du Havre, ch. de tlie,
Sont sortis : le sloop les Trois-Sœun*
cap. Piedaguiet, ail. à Porsmouth , cb« de
70 caisses ceùfs. — Le sloop le Paul ^ cnp.
Magwen , ail. à Aurigny, ch. d*ardai»es
et esparls de sap. — ^La galiote hollandaise
Rlazina , cap. Sephelperood , ail. à Us-
bonne, sur lest. — Le sloop TAimable-Vk-
loire, cap. Lemétais, ail. k Fortsmouth,
ch. de 1 38 caisses œufs«— Plusieurs na viie»
en relâche.
Sur rade en quarantaine : le brick
TElise, cap. Rein vea, destiné pour le Havre,
ven de la Guadeloupe , en 45 jours de
traversée.
Sur rade pour entrer à la marée t le
brick norwégten Eiisabeth-Sopfaîa , cap.
L. Lehryert, ven. de Frederichsfaaid , cp.
de bois de sap. — ^Le trois-mÀlt norwégiea
Kragerôe , cap. Kmetaen , yen, de Krage*
roe ; cfa. de bois de sap.
Courtier, M. Aug. Liais.
PORT DE BREST*
NAVIRE ENTRÉ.
Du 18. La Clémentine , cap, Aubrîc ,
yen. de Rouen , ch. de bois de coiistrB<^
tioo.
PORT DE CALAIS.
NAVIRES ENTRÉS.
Le 16 avril. — Le Mexico , 3 mâts^ do
Calais , de 341 ton., cap. Smith, quinao
hommes d'équipage, ven. de Bordeaux,
avec vins et esprits pour Calais et DunkfF»
que.
Le Jeune-Léon , sloop de Calais , eap»
Lœil, ven. de Dunkerque, avec cioos,
huile et chicorée pour Bordeaux. (|Ienri
Dupont, armateur).
Le Saint-Pierre , de Boulogne, galéasse,
cap. Ferher, yen. du Havre, ayant fait
échelle à Boulogne.
Deux bateatm de Calais et un de Dou-
vres , ven. de Douvres avec une dépêche.
Deux bateaux à vapeur anglais, yen. de
Douvres et Londres , avec 58 passagers et
la malle.
Le 1 7. Deux bateaux ven. de Douvres ,
sur lest.
Un bateau à vapeur anglais, y. deDou*
vres , avec 34 pasS'-^gers et la malle.
f^ 18. 1^ Pourvoyeur, eoëleltedu roi,
de 80 tonneaux , commandée par M Fou-
bert , enseigne de vaisseau , armée de 4
canons, de 4 livres de balles et de 2 pier-
riers, ayant en tout 23 hom.mes d'equi*
page i partie hier du tiavre pour station-
ner k Calais.
Le sloop Vensley-Dale , de Douvres, de
S9 ton., cap. Noris, 5 hommes, ven. de
Pouytes , avec 5 passagers et 20 chevaux.
La Julie , goélette de Calais, de l37
ton. , 8 hommes, cap. Préager, ven. de
Londres, avac indigo , cotons, fanons de
baleine , etc.^
Deux bateaux k vapeur anglais . y. de
Douvres et I^ondres, avec 34 pass.
Un paquebot français , ven. de Douvres
avec un passager.
NAVIRFS EXPÉDIES.
Le 16 avril. — Le brick Charlotte , de
Christii>nsand ,' de 1 j3 ton. , cap. Tarajd-
sen , 7 hommes , ail. k Christiansand, sur
lest, iieuri Dupout , consigoataire.
Ua tMleau k ropeur tnglais, et «a pa-
quebot françait, ail. à Douyrèi, lo paifc
17. — Le «loop TElita ^ dt'Càliîi, cap.
Masftet , ail. à Douvres , crée modai> li-
vret et sangsues.
La g.iliotte le St.-Pîerre , de Boulogne 1
can. Frrber , ail. à Duokeraae.
Deux bateaux à vapeur ail. à Douvres
et Ixmdres avec 79 pasMgers^
Le îH.IjM gooletie la Persévà^ocef de
Calais y 107 tOQ., 8 bommesy cap. Mar-
gelle, ail. a Londres avec lin^ livres*
|ifaus et nurchandiies^
Cin bateau de Calais ail. k Douvres avec
nue dépêche.
Deux bateaux à vapeur français et an-
glais « alL à Douvres» avec S6 pasa. et la
malle.
PORT DE ROUE».
m&RGEXBNS ET âÉCLAXATIONS.
g^CttAaGEX. du chasse-marée les Daux-
Sophies, c^p. Lenoxabie, ven. de Bot^
deaux*
Courtiers, MM. Pordelle père et fils.
Réclamateurs , MM.
S.24 ^^^^ vin. — lx>noii.
5l barriq. vin.— I.hermitte.
10 fAts eau-de*vie. — ()ei))laoqnea.
^(^CiiARCEX. du chasse-inaree le Përe-
de-Famillc , cap. Laget , ven. de Bor-
deaux.
Courtier, M. Fauqueux.
Réçlamaieurs y MM.
soi barriques vin rouge.— Juiffriu-Bois-
Joli.
4(0:CBAaGEM. du chasse-marée l'Aimable-
Adële , cap. C.«usic , v. de Bordeaux.
Courtiers, M. (auqucux.
Réclamateurs ^ MM.
10 plêcesd*essences»— 79a biches bois de
Sain te- Marthe. — I^ebrun.
259 barriuues vin. —64 bottes acier, «—
A ordre.
—Le sloop les Trois-Sœurs, cap. Posld ,
ven. de lloiifleur , ch. de cidre.
— Le chasse-marée la Marie-Fiançoise,
cap. Piuto , yen. de Ma rennes , ch. de
sel.
Courtier de ces deux navires , H« J.
Pcllecat.
—Le s^oop la Charité , c. Roussel , t.
d*lIonfletir , ch. de cidr^. — Pour divers.
Le &loop les Detix-Aimres , cap. Pergot,
ven. de Saiut-Mortin , ch. de sel. — Pour
M. Iltbcrt.
Courtier de ces deui navires, M. Lucet.
J^Ioiwemeni du i5 au a6.
^AV1HES K5TKÉS.
Le lUnp To ieun^'-rouîs , de a8 totin.,
r. D^irtliriiay , v, ili» f joerueMfjr f ch, d*f
houbinii Pi ijiillc» d'cfïeti.
Lp ï'Of^p U ,Uuiie-ICiIou«ird , de 38 t< ,
c, MpMi 14e , V, de B^rfleur, tb. de co-
lon U 1' , lt<>4ll«,
Le!ihn|i rAiii».ib]r-\dèle , Je 68 ton.,
c. î^tïiu ^ V. dt! llurdeaui , ch. de vin
ri âtier.
Le cfaasse^maree la \ irginie , de 09 1.,
c. Berthaady, v. de Bordeaux , ch. de vin.
Le dogre les Deux-Amis, de 14 Uf c.
Barbet , v. du Havre , ch. ploml^, cëmse.
Le sloop rKlisabetû , de 63 tooo. , c.
Gosse, v« du Havre, ch. ploinb et bois
de Campécho.
Le brick TArche , de 90 t., c. Blahé,!
V» de Bordeaux , ch. vin el tabac.
La galiote hollandaise Vrouvr Théo-*
dora , de 71 t., c B^ndix, v« de Maf^a,
ch. de vin et huile.
Le sloop anglaîa Aeron , de 65 t«, cap.
Thomu, T« de Cardiiii ch* de fer eu
gueuse.
Le sloop U Jeune-Elise 9. de 19 1.» c
Pain , V. dé Honfleur , ch. de ciure.
Le picoteux le 5t. -Martin , de 9 toan.,
c. Uamelia, ven. de Gourseulies, ch.
d'huîtres*
Le chasse-marée TAioiable-Marie de
73 t., c. LeflocbfT* de Bordeaux, ch
de vin et tabac.
Le dogre le Bon^Accord, de 78 ion.,
c. Clérigo, V* de Bordeaux , du de vin.
Le. sloop le Jeune-Baptiste, c. Bisson,
y. du Havre , ch. de café et plomb.
Le chasse-marée la Marie-Ujracinte ,
c. ix>uet , V. de Marennes , ch. de sel«
Le sloop anglais Benjamin , c. Thomas,
ven. de Carditi , ch. de fer en gueuse.
N A VUES BXPÉDllÊS.
La galéasse les Deux-Frères , c. Blon
del , ail. à Port-Launay, ch. de poudre
végétative.
I^e lougre le Désir-de-la-Paix , c« Per^
caud , ail. idem, idem.
Le stoop rEugénie-Aimée , c. Langloîs,
ail, à Houtleur, ch. de pUtre»
La goélette la Philippine, c. Dumont,
ail. au Havre, sur iest.
La galiote la Marie-Lonbe, c. Ledentu,
ail. idem , ch. de plâtre*
Le sloop rEulalie , cap. Desmares, ail*
idem, idem.
Le sloop la Jenne-Armante , c. Moisj,
ail. à Touques, ch. de fûts vides et vin.
Le brick le Dugay-Trouin , cap. Bois*
oard , ail. à Brest , ch. de bois de chêne.
Le sloop le Charles, cap. Chislard, ail.
k Duukcrque, ch. de creusets gris.
PORT DU HAVKE.
Mouvement du 24 au a5.
IVAVUES ENTRÉS.
Le brick Anua-Maria , cap. Renaudeau,
\eu. de la Martiuique , ch. de sucre.
Le chasse-marée le Jeuue-Eniest , cap.
Gnelly, ven. deCardift, ch. de fer.
1^ goélette américaine Wave, c. Kellj,
ven. de Boston , ch. de café , indigo.
NAVIKES EXPÈDIÔ.
Le iloop rAimable-Bosalic, c, Delfstre,
ven. Je Atsle, ch. de cuirs*
Le cbaiscinarée Venrt, cap. Truicat,
ven. de Rouen , c h. de sel.
Le trois mâl& i'Lnion, cap. Belbngre-
viile, V, de lo Guadeloupe, ch. baLlotaget.
Le Unis inÂti uornegieii Forluna, cap.
Lorgon&eti, Vi de Cliniiiausaiid, sur lest.
r D9 QDIUiEieC^
•> « wA de
Vi te« ipi
1 Méplifiie« OÊf*
La i e , cap. Jaaha.
Le Sainl-Charlea, cap,
L'Heureux-Espoir, ci
Le Sage, cap» Cadioo.
L'Aiifusie» cap» Laaoajr.
La Victorîoe, cap. Pé&tL
S(M numtés ei pâtés à tm
dumatbim
La Jenne<>Eiiiélie , cnp» ASOmmt
St.-Malo« du de labw: et boit é"^
. La Grace-de-Dîen , cap,
St«-Malo , ck. de tabac.
Le slocuà •*«.. , cap. Simmm , t. A taP
lLen|ue,cQ*declurooa. *
l«a Félicité , cap. llor«n«. *
Le Proqper,.cap Petit* *
L'Eugène , cap. Capeile.
BOURSE DE PARIS,
Bffèu PêMêcm.
CINQ PODl CUIT CDHaOtlBÉii
84 f es f 96 c 84f B^rJoT'utU m
a4f 5c
BBoomuna. tm uqijidatmv«
EdL an 11 Kua iffi4, iaTT • gpf ^
tM, f 4ftr
lAna Mueanm, têmi
AiraoïTts DK lodo ffs», à 4 pb5 '
▲vM bis at pHaas.
lOiTf 5oc
AcnoHs DE Là muq. mi
i5a5f i6s7i5oe iBêmi
?
AVIS A nUi
AVIS DlVUSk
Ms AarsavÉa 99
guet, réiîdaBt à Evvnui , MM JosapHaa a l
ayant étéappalé •■ la vllk4u
rer «t «ofaaatar l'o
dadii Imq , a l'b
artistes et asMtevn, q«e b
gae^sa bimb jeudi
prëcît.
IVota. IfcSiit
par MBLba
THEATRE PRAHÇABi
RELACHE.
^— *5S
coRCEar.
chaiQ 3o coarast, •■ CoucMt Tucal al BMM
ul , au bénéfice des ine&èdiie éa im Cm
Saint'âfartin.
Ce Concert aura Uau dans k
Saint-Ooen.
S*admicr, pour kf bîtlets ^TaMnip^bai b|
e*t éti 4 ff., ehmt M. JaC^iM
ritl{|iie , m Giand-BoHl ^ m** AS s
Cbcz M. P, Deenxjnei p il-^^ ^ ^
roe de* Cimm ^ a*- i«î ;
Et cLri te Coocierge 4« I
P*i
Jeux ContQtrs ni Gamcuxr.
L* AVEUGLE OU TtROL,
ov t*Hioai«K Prantt»,
ifomime en 3 actes el à-^ratti «f»'
R JL. N> LMl*iUMKIUE COUMLRCULE (e:! CARACTtaE» it e5 taille- or >u<€) DE C. BOQULEL, ILE Sr. LO. A*
-A
DIMANCHE.
U*. 144.— a~ AHirtE.
LA NACELLE,
DE LA SElNE-INFJtRIEURE.
Htf-Feoille paraU loas le» jnars. S'adresser, poor rAboanemeat et la Rédaction , an Bareao de ?a JVaceUe, Place det Cfermei « n^. 49, à Rooeû.*
Oo s'ebDAiie à Paris, chea Baxssor-TBxrAai , me de-Richelieu , n^. 7a. — Au Havre , ohes Cweiullm, rae de Paris. — Et chet tous les librairefl «f
Dif^cCeam des Postes dn Département.—^ Le prix de l'Abonnement est de 1 5 fr. chaque trimestre, pour Rooeo , et 16 fr. 5o c. parla poste.'
L'EUROPÉEN MALADE.
ÉLÉGIE.
liT^ottinri celai qui, loin de sa patrie ,
Déehiré di donleors et privé de secours ,
Voit mourir lentement le flambean de sa vie,
Sodsies cteax irrités qui dévorent mes jours.
Eil.yaiay ponr recevoir mon ame fugitive ,
Je cherche des amis: tout est sourd à ma «oIk;
Et des coeurs sans pitié fuient cette voîk plaintive
Qui vient Jos snppHer pour la dsmiérer.fois^
O vosr, qpi de mes jours avez charmé Taorore ,
Yons, dont les tendres vœux n*oat pu me préserver;
Ainif qne j*ai perdus , je vous demande encore ,
Et mon dernier soupir cherche à vous retrouver.
Lan^niasant sur le sol de la France appauvrie,
J*al vu 9 vous le savez , notre triste p^rie
OttTOrt^ X Tétranger qui venait l'envi^ir ,
A^ros m*avoir donné le . fardeau de la vie ,
Mil rtfoier le pain qu'elle devait m*offrir.
▲Ibra, traînant ao^lpln ma jenneffse importune i
J« volai dans l'exil comme vers la fortune ;
Wtf sons- cet hémisphère oàr me jeta le sort ,
Je demandai la vie , et j'ai trouvé la mort.
Aiça par la pitié , des bras de l'indigence ^
Atraché dn berceau pour courir aux dsngers ,
-Je dépose à vingt ans le poids de l'existence,
Et je*meert sans secours sur des bords ëtrangers.-
Moa Corps va reposer sons ces palmiers funestes
0£i i'ài, d'un air mortel, respiré le poison :
Et l'avare pifié qui recueille mes restes y
Ea fermant le cercueil sur mes cendres modcttef ,
Ne daignera pat même y retracer mon nom.
EowD.
A Messieurs les Rédacteurs delà I^acelle. .
Messieurs ,
slisdan^ les PeiUes^Àffiches ^ journal dont le goût des
acteurs et la yariëtë des matières ont assure la longue ezis-
œ , nn article dans lequel un homme sachant bien lire
éçfire^ se propose pour panser un cheval. Je vous le
tfeise avec une loyauté toute française : ce passage ip'a
M|(ié. Conçoit-on nue lorsque des savans n'ont jamais rien
il, un garçon aécurie ose mettre an nombre de %^%
nés de recommandation , qu'il sait écrire/ Et jpeose*t-on
e f allasse . moi • homme nn peu prndeni , confier te- paiH
naiit et rédttcation d'une de mes bétes;; àiia hkNnnie de^
la sorte! Bietitôt il panserait ma jument selon Rousseau , la'
mènerait à Tabrenvoir, selon Buffon ; puiserait dans les
géorgiques de Virgile , des préceptes pour' la nourir , et'
disserterait en plaine écurie sur ce que les anciena appe*
laient. hjrpomane , et sur la forme qu'ils donnaient aux
courroies qu'ils nommaient hubcnœ. Non | Messieurs , je
ne veux pas de savant h mon service. On a' trop de peine
à asservir les hommes que l'on peut humilier , et qui sen-
tent ee que vous appelez eh langage libéral, leur drgnité
humaine. Pourvu qu'un garçon d'écurie soit un peu moins
borné que l'animal qu'il soigne ; pourvu que mon valet de
chambre sache glisser une lette daus le guichet de la poste ,
sans pouvoir en déchiffrer 1 adresse , j'estime que ces gens
sont assez érudits pour leur bonheur et mon service. C'est
après vous avoir fait connaître mon opjnîon à ce sujet» que
je vous prie, Messieurs, de demander pour moi dans votre
plus prochain numéro, un homme, ou quelque chose de
pareil, qui fiât un peu moins que brute, et qui voulût,
pour la nourriture, se louer an mois ou à l'année» Il de-
vra , avant d'ei^trer dans mes écuries |et se présenter à mon
intendant, se laver la figure, les mains, et mettre des bas»
J'ai l'honneur de vous saluer, etc.
MACEDOINE.
— M^'*. Montano et Ponchard donnent des concerts k
Nantes, avec beaucoup de succès, comme c'est assez l'ordi-
naire. Dans leur dernière soirée, le duo des Mûris Garçons
a été exécuté à ravir pai^M. Ponchard et un Amateur, Les
amateurs, comme on le voit, s'insinuent partout. 11 est à
craindre que bientdt il n'y ait plus d'artistes : ce qui serait
bien fâcheux pour ceux qui ne sont pas amateurs des ama^
teurs»
— M. De itiorcec de Kerdanec , gentilhomme bas-breton,
comme le nom J'indique assez , vient, dans la crainte d'être lu,
de publier dans le Courrier de Brest j une notice sur les
Châteaux. de Bretagne. L'écrivain celte ou welche , peu im-
porte, parle avec beaucoup d*éloquence et de vénération des
cliàleanx de Ptf^tÀoâ^, de Ttvénec y de Carnoêt. Il s'extasie
surtout sur l'harmonie poétique que présente ces noms anti-
ques; et termine son brillant article en faisant remarquer la
difiérence qui existe entre les châteaux de Bretagne y et /es
clAteaux eu Espcgne. IL suffisait de lire M. de Miorcec de
Kerdttnt'C pour étie coov%àiçu que l'imagination oi l'esprit
n'entraient pour fi^69Lnslç$c}idteaux^de Bretagne,
^
— Il vient de s'ouvrir d Paris ua bureau d'aiïai'rei, tous le
nom de bureau de correipoudance générale , établi rue de la
Monnaie n^. il , maîsoQ du Journal de Paris. On y trafte
tout ce qui aatds rtaiort de radmînistration publique et des
tribunaux , teb que cautîoanemens et supplémons de Oiaiîon-
neinens à procurer ; rembonrseinens de cautionneoiens ^ re-
couv remens de tonte nature ; recettes de rentes , de peniî#iis «
de loyers de maitoM, eU. ; négociations de fonds« placentas
de capitansy soldes de retraite, traitemens de nfimst v^maai
des biens non vendus des émigrés ^ et réclamatÎMiàctt^rd»
achats de meubles et d*imineubles, etc., etc.
On se charge de la rédaction des pièces originales qui
seraient en langues étrangères , sans surcroît de dépenses fxnir
les parties intéressées.
Les personnes qui forment cet établissement , par leur état
et leur moralité, présentent toute espèce de garantie pour la
conservation des oroits al intéréls qui leur seront confiés.
Les lettrtrs et Targenl doivent être affranchis et adres5és à
M. Emerie, me de Ta Monnaie, n* ii.
^- Une manière de feuille flamande , qui parait deptus Crois
jours I annonce qu'elle agrandit son format , eu égard au suc-
cès prodigieux qu'elle obtient depuis sa publication. Ses légers
rédacteurs nous rappellent ce tems ou quand Napoléon annon-
çait des succès t on «ntendaii dire : Gare à une levée de ceni
mîUe liottunes J Anginentos votre format ^ MM. les flamands ;
nais avant tout, tâchrz d'avoir cinq ou six abonnés payaus
coosmè dame Jeanne Oaiettef votre illustre pat rone.
«- Savet-vous , disait dernièrement, avec importance,
undan»eur, dans un petit café du faubourg Saint- S'^ver,
en a adressant à plusieurs individus avec lesauels il buv«it
de ia bierre : uvez-vous ce qui a fait le plus oe tort k notre
état ? . • . • Ce qui l'a discrédité , en un mot ? . . . Eh ! bien ,
messieurs , c'est une mauvaise chanson , que chan e à un
aveugle, incapable de juger de l'excellence de noire pro-
fession , nue temme habillée presque en Fandango : le pre-
mier couplet commence ainsi :
« La danse Q*Mt pat et que falint ,
V Mais c*est la fille d Nicolas. »
Vous ne sauriez croire, messieurs, qnelle défaveur ce
couplet a répandu sur un ;irt dont la supériorité est géné-
ralement reconnue: car depuis la roi David jusqu'à iM. le
duc de Oioiseuil , dont Vestris — Apprenez- nous, je
vous prie, lui dit en l'interrompant, un garçon tailleur,
oti se chante ce couplet? — A la Grande- CométUe. — Oui ,
mais dans quelle pièce ?^ Ah ! on chante çli dans Richard, . • .
Richard , Ccgur oe. . . • chose C'est singulier çà , aiirai.«-
je Oublié le nom.. .. Au surplus, c'est toujours Piîchard^
Copur d'une ville.— Cœur de Bordeaux^ pent-^lre, dit un
peintre en bâtimens , croyant le tirer d'cmb.irras ? — Eh !
mon dieu , non , ce n'est pas çà. — Serait-ce , par hasard,
Richard^ Cœur de Toulouse ^ reprit k son tour un maître
plAtrier ? — Non , vous n'y ^tcs p.is du tout. C'est, comme
je me fats PamUié de vous le dire , Richard^ Cœur d'une
ville ^ vu il y a deux rivières, plusieurs ponts et des ma-
nufactures de chapeaus. — Kh , parbleu! s'écria le caba-
retîer qui prenait part à la conversation , je parie que
c'est Richard , Cœur^de^Lion ,' . . .
•«P'ir on arrêté pris dans une séance nocturne de la coin*
pagnie des ^ons hommes , les hnnnets de coion ne se nom-
meront plus que des casques suns tache. Ainsi, quand un
bonhninme de héro« demandera son bonnet de nuit , il
poarr.1 dire , en faisant des vers ceiunie M. Ivardin fe-
sait de la pro<te :
l>rjik la Joace naît É met traTtox n'arrache :
Nicole, doaoa-aioi mod eattfue Idanc sans iache.
— Tne iouscrîption vient d'être ouverte à Caen par les
artistes du ihéAtre de celte ville, en faveur de M. Bro-
chard lenr confrère , dont le sort a intéressé si virement
h s ronennals. Le Journal du Calvados^ en rappelant le rtial-
heureijx inrpndie dont M. Brochard a été une des pre-
mière* victimes, invite les habi tans de Caen on cet article
est avantageusement connu , ï participer à un acte de bien-
Ciisanct dont notre ville a été assez heureuse pour donner
(»)
l'exemple. On fouicrit cbea M. Ltpde, «TMUl |lnl|
Sauveur.
— Le Miroir de la Sommeil , jason'id mmÊL ttfé
heurooK ^ur avoir impunënenl de 1 «Sffil« iakMM
son deitax numéio qu'il va cesser de pifalUii. Jb faj
piqaant fait entendre que ce n^est pas perce qW3 m3
d 'abonnés fri^il se détermine à la retraite « wA esetfi
pam q«l9 en ^vait trop. Le plus grend 4Mft!«É ■
%yw •■jeeyfhiA une feuille, c'est d'élre^^f^ W |
quel fM aeiile motif qui nous prive^e aeliv méIIii^i
nous plairons toujours à lui garder an sroeeMr» ma
dernier moment il a s^ opposer nne dgîde Tktarfïlli
traits de ws ennemis et de sts rivaux s mm %m «Éij
dire en mourant, comme Epminondea t • Qm^Wahn
mon bouclier x tout va bieU| je ne l'ai pee fmÊmmk
bataille ! •
«^ La salubrité dont jouit la ville de Rooea e*i
paiement aux précautions sanitaires qne notre peBaevI
néglige rarement ; mais il est quelquefois de» aeMRili
qui échappent à une surVeillance qni ne pei
s'étendre sur tout. Nous croyons donc rendre
de MM. les commissaires d'arrondissenent «ea ^
le danger qne courent les personnes qni , U aail ,pHMp
le quai nouvellement pare, an bout do pool dekaMH
côte de la porte Grand- Pont. Une éooroae psôee doftaiii
cée le long des maussades échoppes qni dccoioot OMl
du quai, a déjà causé des chutes asset fré^oeolet» Ol|i
moins graves. Avant-hier nne personne qni renvailbai
St.-Sever, a été culbutée en rencontrant cet ufcitocla,ei
tellement fracassé le genou, nue c|uatre homnaoa roflll
porUe , sur une litière» à son domicile, rae do
loge, r^ blessure produite par^ cette ckAli
pendant long-tems encore , cehiî qui a ea le
atteint.
— MM. Franconi et lenr troupe, avant de ae
le midi de U France , donneront k Roueo qnal^om si^
tatfons. Nous espérons ; d'après les reoseigaema
avons recueillis, que nous posséderons ces dcoyen
les 7 ou 8 mai prochain.
— Cn individu très bien vltn, cooverf
d'un fort beau carrick de drap vert, et
femme qu'il nommait son épouse , mise épi
coup d'élégance , s'est présenté ces jonn d<
marchande à la toilette. Après avoir acheld ^
il mit dans la main de cette dernière sept pîiccs ieS fc
ticrcmcnt neuves. Frappée de lenr. éclat» la mafclBol
considérait avec plaisir, lorsqu'elle a'apperçat M^
d'entr'elles porUient diverses taches aouoa, ^mimm
en les frottant, et metuient à découvert voe malijO
jniine terne. Celte femme flt alors dilBcolld de Im fÊtUk
l'iodividu les lui arracha avec colère, en kn diaaM 1 1
votre niarchandise, puisque vous ne coomiaaff Mi IVq
Il disparut aussitôt si promplemeut fHO la MMidaBliS
savoir quelle direction il avait pria.
— « A vendre une carriole k caisse ea asi^r^ ft fW^I
gentilhomme. •
Nous lisons cette annonce dans une FèmUm
Dret-ipric on nomme les carrioles d'osier des (
d'êlevieu^s. Ne serait-ce pas un électeur S|oî va
s I nrriolc à un gentilhomme ? Ce sujet est digne
dite par le Journal tie Rouen ^ qui comiiymce à *
cofiMuc un cheval , sur les inductions. «
— « Lorsque les honnêtes ^ens condamact k raaMrH
Niicelifê vulgairement appelées galères^ soatsarlepsi
se rendre è leur destination , il e^t d*usege de lear eH|f
cheveuK pour les mieux reconnattre. Ils ne disent piM a
tenant qu'on les tond , ils disent qu*on leur met aanoam
de chitine. • _^ ^ ^
Ce passaiçe est un des éclaU de la FuaiftTi, MÉh*
éclaU ne blessent pas : ils pourraient toal aa |dm $m
nioaieot oit U Foudre tonibie chaîne |aar4BÉa«|M^
— Ua McUur qui jouait, il y a peu de leros , à Beanvaw,
ie r6|e du vieillard aveugle, dans la Femme à Deux Maris ^
oubliant sa position à Tiastant oii la comtesse Elisa se prér
ctpite k ses pieds^ pour obtenir son pardon , s'écria avec
force : Que vois- je !... Vodç à mes pieds , madame !
— » Nous avions pensé un instant que le bureau officiel
de réclamations légales pour les chiens perdus était à Rouen,
me aux Juifs, mais Tavis suivant, qu£ no^s^ lisons dans
la Feuille tT Annonces d'une de nos petites villes méridio-
Bales, fixe à cet égard notre opinion.
• Il a été perdu , le ai avril dernier , entre cinq et six
* heures du soir, ua.e chieane épagneule, décorée d'une
» l^gae paire d'oreilles, portant deux taches de feu au-
« dessus des yeux ; de plus, ayaut la queue longue ^ depuis
» la rue Saint^Mardn Jusqu'aux Boulevards neufs. On
» prie de la ramener chea M"*, veuve Deschamps, vivant
» de snn revenu, rue Saint-Martin, n°. 17.-^11 y aura
» dix francs de récompense. »
—Un de nos Mirli/lors moderne» ^ adressait dernièrement
â une jeuue et jolie femme ^ ce distique aussi galant qu'on*
gfnal:
« S! des Tolenrs de cœor jaitice l'on faisait ,
, 9 Vos yeux, channtnte Flore, inieat an ubooret. »
Je défie- tou^s les marquis de Mascarille ^ anteurs de tra-
l^édies, et tous les vicomtes de Jodelet^ de la société des
honnrs lettres ^ de peindre , d'une manière aussi laconique,
le maj que peut occasionner une belle paire d'yeux.
— Il est singulier que les ultra soient pour lé genre roman-^
tique qui est itf.oveau , et que les libéraux se déclarent en fa*
(3)
veur du genre classique, qui est ancien. Les ulirà Jiront peut-
élre pour légitimer leur engouement , que les héi)reux et les
{uifs écrivaient en style romantiqiie ; et les libéraux pourraienC
leur répondre que Voltaire, Le S^ge, Montefquiru et Bufion
n'ont jamats écrit comme M. A. Martin, iii comme l'auteur
de Han-^ Islande.
— Un anonyme nous a adressé de la musique «nr la
romance insérée dans la Nacelle sous le titre ôeMa Ptnsée.
Un motif gracieux, ua diant simple et harmonieux dislin*
guent celte jolie production, que les amateurs peuvent se
procurer en la copiant au bureau du journal.
— L'acteur Tiste^ qui a débuté avec succès aux Français ,
et qu\ a été accueilli d'une manière flatteuse sur les tbcAtres
des grandes villea de France et de l'étrauger , est engagé l|
Rouen pour son emploi.' Vaib(»nie , qui tenait à Bordeaux
l^emploi de Martin , remplace Batiste. On dit du bien de cet
artiste : nous verrons, nous , ce que nous en dirons. En tout
cas, Bordeaux, ni les autres villes, ne régleront pas nos opi«
nions. Nous jugerons sans consuUer les espèces , ni les arrêts^
antérieurs*
*— Cest mardi ag avril , que la canse de la Nacelle sera
plaidée.
— Noua avions annoncé, par erreur, dans not^e numéro
du aS, que M. Désiré Ricquier devait jouer dans Haine aux
Fem/î.ri. Xet artiste, qui n'a passé. ici que pojir se rendre
à sa destination , n'a pu paraître que dans la représentation
d'nue Visite à Bedlcan , dont nous avons rendu compte.
ommx<4 d ^^Mix$ixu.
PORT DE ROUEN.
CHHRGKHEIfS ET EÉ6LA1IATI0N$.
3^ Chaegfm. du dogre le Bon-Accord,
cap. Qérigo , ven. de Bordeaux.— Cour-
tier , M. Fauqueux.
Héclamaieurs ^ MM
3ao barriq. vin. — Viret-Lehaître.
8 f&ts vm.-— Matheus et fils.
^^ Chargem. du brick l'Arcbe, cap.
Mahé, ven. de Bordeaux. — Courtier-
tuierprëte,M. Viard»
Réclamateurs f MM.
,m filts vin. — ^Delamarre.
3 dito dito. — Fauvel jeune.
3 dito dUo.— €revel el comp.
a dito dito.— Martin et Als.
Le chasse marée la Lucie, c. Stépban,
""yen. de Libourne, cb de 184 fûts vin,
p'our M. Lonon.
U bricV la Li^, cap. Anbry, ven. de
Sf.-Malo, ch. de 38 boocauts 80 balles
tabac , pour la Régie.
Le chasse-marée le Bien-Venu , cap.
Mahé, ven. de Marennes, ch. de 78,306
kil. s^'l, au porteur.
LexJiasse-marée la Virginie , cap. Ber.
tbaud , ven. de Bordeaux , ch. de 2^0 fûts
viti f au porteur*
.Le sloop Crauçais le Jeuue-liOuis, cap.
Dartenay, cap. Guernesej, ch. de de 5i
balles boi:4>lon , pour M. £• Quèsnel. — a
stères bois à feu 9 au Capitaine.
Courtier-inlerp. , M. Viard.
l^ cbas^-marée. la Marie-Hyacintbe,
cap. Louet, ven. de ]||! a rennes, ch. de sel.
I^ galiote holland^'j^ VrouwTheodora,
cap. Bandix, ven. de Malaga,,ch. de vin
et huile , k la consignation de MM^. Qze-
Chambosse et comp.
^g^ CHàRGEM. du chassc-mare'el'Aimable-
Marie. <:ap. Leflocà, veril de Bordeaux.
• — Courlier-interp. , M, Orford.
Réetamateurs , MM.
i5i barriq. vin ordinaire, rouge et blane.
—A. Pontrevé.
10 dito dito en double fÀt.-->Coiirtoîs
frères.
53. boucauts I bajlot tabac en feuilles.
— Le garde magasin.
Le sloop anglais Benjamin , c. J. Tho-
mas, v. de Cardiff, cb- de soi morceaux
fel^en fonte, pour M. Tberouenne,
Le sloop anglais Aeron , cap. Thomas,
ven. de CardilF, ch. de 19a gueuses £er ,
pour M. Theroueuue.
Gourtier-interp. , M. Orford.
^(^ CàxRGEH. du dogre rHcléua, de Duo-
lierque, cap. Fatome, ven. duditlieu. —
Courtiers, MM. I^ordelle , père et fils.
' f RMamateurs ^ MM.
54 balles tabac. — Le régiss. de la manuf.
ia3 Iwçt. charbon. — E. Frappart*
"* 3 fûts genièvre. — Chouquet.
I pipe dito. — Duhamel Lcmarquis.
I dito dito. — Fortier.
6 Iwrils dito. -i- Le ccpitaine.
Mouvement du a6 au 27.
NAVIRES ETfTRÉS.
r.e s'oop 1^ Saint-Martin, de 58 tonn.,
c. Durand, v. du Havre , ch. de ptomb
et vin.
La gribane la Nouvelle-Alliance , de
47 tonn. , c. Bélo, v* du Havre , ch. de
soufre,, planches.
La platte l'Auguste, de i5 tonn. , ca^i.
Corset, v. du liavre, ch. de planches et
pavés.
Le sloop l'Espoir, de 42 tonn. , c. Le-
moine, v. du Havre, ch. de vin, sucre,
café.
la goë!etto les Tro's-Frères, de 53 ton.,
Grenier, v. de la Rochelle , ch. de vm
el eau-dc-vie.
Le sloop anglais Saircia , de 92 (onn. ,
cap. Stiai ries, ven. Cardifi, ch. de fer en
'gueuses.
T.«*1>ri(-k I'F.o*«*, fie 14s lonn., c. Marais,'
T. de Cliarirsioii , ch. de co o i.
L** «locp le S •cci*^ , de 54 toiin. « cap.
Martin , v. du Uavj'c , ch. de sacre 9 café ,
cau-'lc-vie,
NaVIRIS ixp^difs.
7.0 5Yonp le Pitidriit, cap. Ileurteli ail.
au Havre, ch. d'huitc de Colu.
Le brick le J«*iiiie-Kiiiiip, c«J>dépeii-
pciisier , ail. à Porl-Veudre , sur lesU
Le sloop le Jnme-Edouanl , c. Mes-
rn^e , ail. à Dorllctir , ch. de coton , fie
diap, fer.
L9 pii^lte laJDiiigeiitey c. Leiuarchaad
ali. ^ Luc , kiir lest.
I.C brick le .Irnne-^niedéc , c. Sulaun,
ail. • Rri'&l » cil. de pierres lucalièrea et
p'iâi!re.
Ia: ciM&sc-niarrV , rAiine-Marii^hé-
rie , c. Forgcl . ill. à Bre»l , ch. de bois
de conslriu:iioii.
Le dogn? TAJcIe c. Piavard , ail, à
Ci'Cil , cil de bois de cliéne.
I.e koff oldeiuhourgrois Adelgurule, c.
Ilustèdc, aU. à Danlzirk , cli. \in.
PORT DU UAVRE.
NAVIHES tXfKUltS.
La Clémentine, c. Paris.» ail. à Rouen,
cb. de tabac.
Rousseau , hollandais , c, Ikialen , ail*
^ St.-Doinitigiie , cb. de briques.
1^ Mercure, c. Grisel , ail. à la Gua-
deloupe, cb. de toile et frotna<;es
Lucjr , américain, c. Scliackford, ail.
Stockbolju , sur le»t.
Note des fentes rccueUVes à la Bourse
d': ?.5 avrU,
2J raillirrs café .St.-Douiinguc, à 1 fr.
77 .. i|a,acq.
1 fût cire jaune, à 9 fr. 22 c. i|2,dito.
1 5') balles coton Mobile , à j fr. 5 c. dito.
i()7ditoditoGéorgie,àifr*^c. 1(2, dito.
f>7 dito dito ditô, i 1 fr. 5 c. , dito.
^5 dito dito dilo, longue soie, à 2 fr.
• i5c. dilo.
12 dito dilo difô , dito , à 2 fr. 3o. dito.
2 caisses indigo ik*ngale, à 17 fr. 25 ,
• 6ito.
18 bourautscafé navanne,à I7fr, 47 c.
i|2, eu entre|)6t.
-* dilo dilo dilo, à I fr 27 c. i|2, dito.
i5 5uron> J4iap,à 1 fr. 60 c,. dito.
PORT DE QUILLEREUF-
Mouvement du 25 é*u 26 avril.
Soit arrivés de yUlequier et descendus i
L^ Hîrain, c. Oibbs.
L'Kspérance , c, Ferraod.
L'Kspérancc , c« Luco«
L*E*pérance, cap. Parento»
I a Madtflaine , c. Lcfebvre.
Sont dewendus à la marée du 26 :
Le Vol-iu«Venl, c. Ridorct.
La Conio.'dc , c. Déloiine.
F.e Norm.ind , c. Groult.
La Fanny , c. Garsm.
L'Enirepiise , c. Poitevin.
L*\lcidr, cap. Descainps.
La Mane-Jo^ephiue. cap. Hébert.
l«a Confiance , r.-ïp. Jasiin.
C4) ,
Sont pnrmontvs .•
La Gr4ce-de-Ci**u , cap. Btjuillj.
La Félicité , cap. >!orcau.
Le sloop cap. Simon.
Sont montés et posés :
L'Espérance, cî«p. Sibilic.
\^ Jean-Ciipin fr , cap. Thomazir.
Huit navires (titus fr.inçai$),sont mon-
tés et passés debout Nou4 ne pouvoiisen
donner les noms , n'avnni pn les «border.
{Vent de Snd.^Petit frais )
POhT D'IlOiNFLELR.
Mouvement du 23 an ^5 aVriï.
5' AVI ans E>Tli«S :
Le 23 — I^ sloop la Jeuut «Adèle , cap.
Régnée , ven. de Rouen.
Le sloop la Louise, cap. Géhanne, von.
idem.
Le sloop les Deux-Amis, cap, Déyé,
ven. idem; sorti le 24 pour Fécafiup.
De sloop le St.-Pierre , cap. Igout, vcn
idem , sorti le 24 pour C:ien.
Le sloop le St. -André , cap. Petit , ven.
idem , sorli le 25 pour Caen.
Le chasse-marée le Courageu::, cap
Ledoré, vcn. idem, sorti le 25 pour
Bordeaux.
Le chasse-marée le Sl.-Pierre-Désiré,
cap. Allain , ven. idem , sorti pour idem
Le chass4*-niarée la Faïuille-néunie, c.
Allance, ven. idem, sorti pour idem*
Le sloop TAimable-Eugéuie , c. Liard ,
ven. idem.
Le sloop les Trois-Frcres , c* Dubourg ,
ven. xd«.'in.
Le chasse-marée le Duguay-Trouin , c
Moyec , ven. de Dordeaax , ch. de 46 fi^ts
I caisse vin , pour MM. iiébert-Desroc-
qucttes frères; 8 fûts esprit, pour M
B. Lecarpenticr.
Le 24.^1^ cliassc-marée la Perrine-
Chérie, cap. Suraïur, ven. de Bordeaux ,
ch. de 10 fiits esprit pour M. B. Lecarpen
lier. Le surplus pour Rouen,
Le brick les Deux-Adèles, c» Pourauay,
ven. de Rouen, sorti le 25 pour Cardiff.
Le dogre l'Union, cap. Lamoureux ,
ven. idem.
Le àloop Je St.-PauJ , cap. Simon , ven.
de Dun^erque, sorli Je 25 pour Caudebcc
Le 25. — Le brick 1 EÎspérance, cap
Sebire , ven. de Bordeaux , ch. de 14 fi^ts
vin, pour MM. Ileberl-Desrocquettes
frères. Le surplus pour Rouen.
Le chasse-marée la Sainte-Anne , cap.
Pinto, ven. de Bordeaux.
Le brick leJeau-lkiptiste, c. Thomazî,
veo. du Croisic.
Le dogre la Pauliue , cap. Coste . veo.
de Marenite*.
Le sloop l'Aimable-Rosalie, c. Delaître,
ven. de Ponl-Audemer.
NAVIllFS F.XPIDIIS
\je brick anglais Ach.les, c. Kirkiey,
. à Ne>vcastle, sur le»t.
Le sloop l'Aimable- Catherine, cap.
Pou me , ail. à Shoream.
Le sloop anglais le Bienfaisant, cap.
{Ducheniin , ail. à Portsiuouth.
Conrtieis- interprètes , M.Vf. Duval ,
Gaillard • t Pellccat.
AVIS IHVEKS.
A long iMiil . |irracolt«rm« ■■ TWBMâW^ dai
A Rooen , Bi«-de-ltolice , «|M la wwm GmhM
ce la maMon n*. 118 riyâ^Mt tomtmÊÊmà wmk
m
dix-Mpi pird» àm fact Mr. «rat 1
pieds âk profoniknr, mt^mflk é^ ti
•^•c joeitMiice d» phcttaws ém da^
face U TVfnÎQ ci-daMM déâijcaé I W
forucr na énhlJwMMMU C
antre oaagt.
S'adrcwer, poor b v«tp m «■
BLAiirAfif» pri»pfflJUi«»«.il
ig:^ W*. f9^-*TiTKxa r
ollcisftica , «■ b reww—
amnditM«M«t âê Dbffa), à
jouir àm ae-le. On 4a«Mni ém
péiemtsnU
ft'adrcMer A M*. M obj.19 ,
ma d«s Cordeliert . n*. rni.
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nouasE DE PAKKs; n*iiiijL
Effeis PuMics.
QVQ POUt CEXT G0^901i&ft«
84 f 60c 5oo 45r4oe 4U Soe 46e 4bc tiff
5oe StHi Sue
EEOOKXAI.SS. DE UOCIDATIOV,
JoniiiiDCo da » StfiL itn.
Ech. do aa Hart 18s j , fia. 8 s ggf 4oc
i8«S , • 4 wf loe'
Idem NoNnrATiTBS, i8«5 g%f qSc
AifKUii^a DE 1000 ra., à 4 pu' */«
Avec leu M piJMÉi.
loSol iciiyf Soe
ACTtOm DB La BAWQ. D8 niA«GB«
Jouiuaaet àê Janiar laaS.
i63of 15*7 f 5oe
TUEiTRE FRANÇAIS.
( On commencera à 7
LES BlBBClCfiS
Det DcmoUelUM BoHiksivi»
Artistes ùmckmlchmÊÊmâ 9
Le Spccudc comneBcef • p«e
LE MATIN ET LE 80IB,
00 LA FiAvcta ir la Haints*
Vaudefiile e» » acite, de MM. Djm
et Eii^ène.
C05CEBT.
MM. les
chain 3o coorasi , db CoDcert Toeal ai
tal , au bénéfice des imcemdiée éê im'
Saint' âfarttn.
Ce Goaceft aura Uaa daaa b
Saint-Onen.
S*a Irtistr, po«r ba MbU
est de 4 fr., ehcx M. ~ _
mnBÎqae , me Gtand-FoM » ■*. 95 1
Chez M. P. Ibafo<}Mi, aaidÉMâd
rae detCarmet,!!*. 109;
Et cheibCoodargs éÊVBAÈÀét ^
•
Sf.vx CoNigces de Gaucâur.
ROG£a-LB.DUa«
Pantomiflie •■ 5 actes d 4 ^/nmà
THÉÂTRE DB LA GAITft.
( Rae en Twii MMJIntiiiiwiia )
Dm aaptM*-^'— di
LA FOBÊT NOtRB.
Paotomime ea 5 «citt .
ROULN. IMPRIMERIE COMMERCIALE (en caiiactliies et e.\ taille- i>otcF) DE C. ROQULEL, RUE Sff.WfW^ M%. g^
LUNDI.
M». 145.— a."« Anrée.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
m F«aiUep«r(^4 toas U« joars. S'idraser, podir rAbonnemeat et la Rédaction , aa Boreaa de 7à Nacelle , Place des Cinnefl , n^ 46 » à RVuett.
%m*^ahonuï^k Pari», chez fimssôT-TiuvAas, rue dé Hichelieu , n^. 72.-^ Au Hâ^e, chec Chàpei.li, rue de Paris. — Et oheBtovt'léa Llbt«ir«t>«tl
llitttcteara.deft Postes du Dép^rtecnenr. — Lr prix'de* VAbboDement eat de<i5'fr. chaque ^nmMlreVfioav: Rooeii.,.etri6 fr. 5o cjyir la poste.
T&ADOCTIQ»
- Dî:^ LA. QUATORZlèl^IE ODE d'ÉORACB;
O navit refereni in mare UJtotfi fiucUti J
O vaiiiseaa tant de foU battu par lA tenpét*^ ! * ,
Où vas-tu ? Que fais-tu? Je^t'eur conjar»... Arréit.
Ile vas point sur le» flots , ayeo un mat brlii,,
Tenter encor les dieux qui t*ont favorisé.
If' entends-tu pas crier et gémir tes antennes ?
Craint la antana<^ .renonce à tes. courses lointaines ;
Demanre dans le port où la bonté des cieux
Te permet les douceurs d*un repos glOrienx»
Il ne te reste plus ni voilés , ni cordige ,
Comment préteûds-tu , seul » lutter oontrelNmi^e'?
f Quelles divinités du ciel ou desrenfers.
' Veillent pour te sauver de mlHe écnei^s. couverts.?
• Tu sortis, il est vrai , d'une tigp divine :
De la forêt de Pont ta^ tiens ton origine ; .
Mais, le nom des Héros , sur ta poupe vernis ,
Tlendra-t-jl lien de rame d^tes flàns dégsmis^?-
Bùtends mn dentiers vcrax : ne quitte point noa rades ,
' Ergarde toi Sttcioat du détroit des Cyçlades*.
ECTION OESMÉMOIRES SUR L'ABT DRAMATIQUE.
IV*. Lisfraisoiù
3*. et dernier Article.
HÊMOIBES DE DAZilvtOflRT.
iiioard*uo art est côiàine Tatuour de la liberté , îl se
» obstacles, et je ne connais pas de digue qa*on
! lui opposer avec succès. Je ne continuerai point lè
ële, mais j'admirerai les effets de celte impulsion ir-
ible qui a lancé la plupart des comédiens célèbres dans
ottse carrière dramatique. Dazincourt, dont la scène
aise porte encorq le deuil, est un de cenr- qui prou-
la vérité de cette assertion. Son nom de famille était
I» J. B. Albouis, né à Marseille, en 1747» de parens
[ouïssaient de ^ considération générale, et d'une bon*
aisance ; il pouvait, à l'exemple de son père , se livrer
spéculations commerciales qui Feurent conduit à fa
le; il pouvait encore , sous les auspices du maréchal de
lieu, dont il fut long-tems secrétaire ^ faire son che*'
Jans la dispiomatie qui n'appauvrit personne; i^ sar
tout à sa passion dominante, il brava le courrtHix da
vieux maréchal^ les reproches d'une- rafirttresse chanxMBtt
et la malédiction paternellèT il renonça aux' faveur», MX
honneurs, à tout ce qui séduit. les hommes pour recevoir
qtielques applaudissemens qui n'étaient pas Jnéme français^
et douze cents francs dû directeur du théâtre de Bruxelles !
Le 9.3 ^ars 1778, Dazincourt fut admis au nombre det
sociétaires du théâtre français, dans Templéi det'VBlètir il
recueillit l'héritage de Préville/ et jouit' jusqu'à sa mort^
arivée le 28 mars 1809, do la fhveur d'un'public juste m^
préciatcur de ses taU*ns.
Dazincourt, arrêté avec sé$ camarades à la fatale époque
de q3 , porta en prison sa gatté et son esprit; jamais il
ne ^ut plus aim<ible que pendant sa détention, il' disait
assez plaisamment en parlant à ses compagnons d'infortune :
que vous soyez en prison, rois, reines, empereurs, ty^
rans , març^uis, rien n'est' plus^ sinrplé ; mais moi,' un
pauvre diable de valet ^ en vérité il n'y arplds de justice J '
<i Un jour ^ les geôliers étaient embarra^^sés. du logemtst
de deui nouveaux prisonniers* Une dipute. s!éleva ; Vaa
d'eux voulaut absolument entrer dans la. chaaibre qu'oc^
cuppait M- Saint-PriA, et. qui ,. apparemment était plus
commode ou plus spacieuse ; voyez., dit Daxiiicouri , ce iioe
c'est que l'égalité ! On est ambitieux inéme en prison;, ne
voilà- t-il pas'qti'on se dispute, une place auprès d'un xno-
narque , tandis que personne ne veut venir* loger avec oui
malheureux valet. ••
La notice qui précède, ces Mémoires , fâU. Bonneur aux
talent de M. Ourry j elle renferme plusieurs anecdotes
curieuses qui, toutes, soi^t à l'Avantage de cehii qni en est
le hérosp
Ua ministre, Justement estimé lui-même, pour ses taleoi
eiaCs vertu», \ AL Portalis, admettait Dazincourt. dans i«^
société; la plus iatinae. Lorsqu'il était ministre des cultes
(oa sait qu'à cette époque il avait perdu la vue) sa
croyant, seul da fis son salon avec Dazincourt , il lui té-
moignait ses regrets.de ne pas, le recevoir aussi souvent qu'il
l'aurait désiré; mais»; ajoulait-il.en riaot ,^ il faut donner
quelque chose aux convenauces, et savoir s'einiiiyer avec
certains personnages dont la conversation me fatigué autant
qiie la tienne me fait plaisir, » Dans ce moment même ,
deux graves prélats se trouvaient dans un coin dn snlôn^
Dazincourt en avertit tout bas lé ministre. « Eh bfen I.*dtt
.Soa Excellence^ s'ils *m'oot entendu , ils conviendront inté-
rieturement quêtai rai^n. » Oa se doute bien qu'en b'ons
cpiirtisausi iuns deux avaient eu soinde ne rien entendre. »
Datîncoort , côa?aînco qu'il o*«it poiot ié métier ée^kc^
ncrafH povr wi koaséu booiOM, défeodit tonU M vie Téui
de comédiea j cootre les atUqoet des persoooea que U f^mmè
portait à loi Cure quelques représenUiioos sor cribn qv il
•TAÎi choisi.
« Voos fogpet ^ écfi?wt*ii à on de ses amis qui lot rep ro-
chaii d*aToir qoiué le maréchal de Ricbelico ; voos TOjct
qoe mon parti est bien décidé pris « et que , lorv-ntme oot
)e pourrais faire oo pas rétrograde , je ne le feroit pas. J'ai
•pprisde hoono heure que les promesses d'un grand seigneur
lessemblaîent à on ballon rempli d'air : si toos n*éies pas le
▼il adolatenr de ses opinions les plus erronées, adieo ses pro-
messes s c*cst la piqâre qu'on fait an baHon « rair s'en échappe.
Une obsenration légère qoe î'aTais dite au ouréchal qui me
montrait sor la cartn ce One ni loi, ni moi , n'y voyons,
m'a Talo oo mois de booacrie de sa part. Qu'eAl-ce été « si
Î'aTais refusé dé suivre soo ortographe, lorsqu'il s'avisait de
me donner à copier quelques unes des anciennes anecdotes
^ sa vie ! Je veux dire de celles auiquelles il ne voulait pas
dooocr de poblicité; car» poor les aotres, j'avais les hon-
neon de la rédadioo. »
Nos lecteors nous patdonoeront d'nvoîr coMacré trois
articles à ces Mémoires ; et ^ih preonent le platsir de les
lire, ils niteodroot comme ooos, avec impatience, les li*
yaisons qoidoiveoi se soccéder. II. T»
(?)
AVOIR UN GESKE.
Ccai qoaod lootes les nuances qui séparent Pesprit du
génie , et la loédiocritc do mérite se sont perdues , que cha-
cun cherche à devenir ohgioal. Le besoin de se distinguer des
autres n'est jamais plus urgent que lorsque vous vous trouves
confondu avec tout le monde. Tacite et Lucrèce « Phidias et
BaChile ne cherchaient pas a s'onjriiialiser. Aujourd'hui MM. de
Beaochamps et V« Huso, M. Bosio qui a ^t Louis XIV en
perruque , et M. Huet de l'Opéra-Comique , cherchent h avoir
lin genre.
Camnistron qui avait osé toute sa vie k polir des vers poor
approcher la dim-millième partie du mérite de Racine , ne
séludia jamais à aiH}ir un genre. Monseigneur le vida me
A'Ancelot, qui est tombé da os le marasme , pour avoir passé
les nuits à paraphraser les hémistiches de l'auteur d'Athalie ,
Croit ni'Oir son genre. Cest à peu près comme un fal qui ,
fiiole d'espèces, aurait fait retourner le vieil habit d*un autre ,
fet qui finirait par se persuader qu'il a un costume tout neuf.
On dit qn'il vaut mieux être un mauvais original qu'une
médiocre lopie. Demandei l'avis de Joanny quand il copiait
Talma, et son avis depuis qu'il veut avoir un genre.
Les efforts une Ton fait pour être original ne réussissent
pas plus quand on est destiné p.ir la nature k être un servile
imitateur, que ceux que l'on fait pour aimer «a femme,
quand on a une maîtresse dont on est foa. Crojez-vous que
parce que vous vous coifferf-z H'un petit chapeau , et que
vous voos croiseres les bras sur la poitrine , vous eulèveres
de suite les bastions , et qoe vous 'vaîncrei deux fois l'Aile-
nsagne et la Prusse? Non, pa^ do tout , ponr faire ces choses
extraordinaires il Cillait avoir un genre particulier de bire
la guerre. Aujourd'hui que les allemands et \et prussiens ont
attrapé notre genre, il faudrait, poor les vaincre, changer
noerr genre ; mars quoique chaque siècle ait ses mcvurs , et
qoe chjque individu ait ses manières, il ne faut pas s'ima-
giner qu il soit facile i* avoir un genre.
Beaucoop d'anteurs, de héros de plume, de conqoérans
île papier blaiic , irrités de ne pouvoir se créer un genre
en suivant les préceptes d*Anstote , de (^ngîn et de Boileau ,
se sont jetés , l*écritoire en main , dans le romantique qu'ils
spot bien décidés k défendre jusqu'à la dernière goutte de
leur encre de la petite vertu. L'un roanrruvre'à la tête d'un
peioloo d'oofagaos des Orcndes; l'autre nouveau BeUû^
I.M.ittOMJtJblSÛ
rophom , monte i
accrocher une repuutM oti
lande wt barbooille
paasaos. M. le vio i y
sens , s'étodîe k faire c r
griset îs qo'nmvo-P-^ i
oor« !Ofxe, <
oo hue le bai— de gm éf/.horfo, ot ni
d'^mWé.qoi o'ootco clpiodiol qM lotort
avoir un genre»
MAdtDOOB.
— Nous apfneoims, par ont
en droit' de se croira IrÉhié da
il faut que la caisse et le tinio
fileu bleo-Êlodie oo peo vif. L'odaC do
rable. Oo a peint sor les deos poilitto
et surmontes d'une seule coorooo^di
que du bleu noor rtodra les armoirii
peut las décniUrar , tant ha ooaocet de bleo aoat
Les lettres ioitiaJas des deos mâisooi self of ta
gauche de chaque portière , en caioclhroa
qu'uo paooeao est cooaKré oo mem de
k celui de madame. L'intérieor de la voitorv est
bleue, avec bandes, galoost crtet tt
brnn*soli taire.
C'est le/ooroo/AegooiOf,fdd%é|Marll,dololir ii*»
qui nous a fourni ecadélnils.4pn , oo »! do mommmÊÊi^ #É^
Moniteur en bit de pditiqoo.
— Vous ne saves peot-lcre poi
provinciales , de quelles couleora sootlea toitAMi
Déjà , sans doute, voos nccoseo le doalia foi v
dans un départemeot ok les wmot
qu'elles on £iit explntioo daoa W
cependant le journal de la aowsph ■■>■.■—,
des charades d'après YAppolom^ et deo
duits du Réveil\ mais snr les modes et ko
le journal de la aôua-préfeclora aVil
suberbe silence. C'est è ooos hsoppHor t )• |o'
sublimes réticences. Il faut Booa eoplifoar m
des barrèges , et les mélaogas do dernier goât s
le faire, et %\ notre leoère NmeeUe
paisibles de l'Orne ou ne rEora»
habitex ces aioubles rivages, voiw pwtt»,
danl au chef-lieu de votra déportooMOl , aool
élégantes Ut plus k la mode, qoe Too
ripsiboé^ ceux dont le fend ^erloglA
et couleur de bois , aorore et Jaont
mélanges k la mode.
— Un tourneur en cbaisca , d* AbbnvOle ,
remcbt le voyage d* Amiens , sor k loi ^
annonçait que la troupe dramatique do oolle J
devait donner une représentation do Siège de
ouvrier, enthousiaste exalté de son étal, Alail «a
tragédie de Drbelloj n'était qu'une pièco nbliM fa
sion , et qne l'intngne routait sor qostmsi Booveob ai^
invente on perfectionné k Catais» doot *« dink fcioo M«
disait-il , d'attraper le modèle.
«tfk
i.km
îvne kiootfcfi
— Un garçon serrorier qui s'était défoisdooW
dernier >lardi-Gras, à Louviers , dépeMO dnoa h
l'argent qu'il possédait. N'osant se préaenter don kort^
mier, pour y reprendre ses habîu de vilk (ka «^MV
pmsédât ) par la raison qu'il ne pi i««l pmr k ko^«
son travestissement , il fut oblige de tnvnslkr pi * ^
jours , dans m boutique , eo babit d>Jnbfota.
99nr
♦d
0\nmnxi à ^m^^dxu.
PORT DE ROUEN.
CRRRGtfMENS ET KÉCLAMATIONS.
y^ Cbaegem» du sloop le Sticcës , cap
Martin , ven. du Havre— Courtiers ,
' MM. Bordelle fett et fils.
140 ftaniiiOQS plomb. — A ordre.
Ayant alU^ge, au Havre ^ t'Unton, cap.
Laioéy veo. de Bordeaux,
Réclamaieurs , MM.
5 fAts tafia, — Lebrun.
i5 tierç. riz, — V*. B. P. Lecouteulx.
la fÂU graine. — Pugh et Scelle.
33a bAehes bois. — Vanier.
J 80 tacs sucre. — 5 f&ts cafë.— 2 tierç.
caciiD.— -3 pièces eau-de-vie. — 19
caisses — 1 baril anisette»-— 6 fAts
cafë. — 1 lianj Ifquetir.— 78 barriq.
via.— 6ditodito. — 1 caisse vin* — 22
dilo dito. -^20 bottes acier. — 1 baril
limes.-— 3 bar riq. vin.-^*25 barriq.
potasse.-^A ordre»
•4E^ Charcbm. dn ^loop l*£spoir, cap.
I^moine, ven. du Havre.— Goartiersy
MM. Bordelle père et fila. « ^
145 stfamôBS plomb. — ^A ordre.
-Ayant allégé, au Havre» TUaion^cap.
- Latné ^ ven. de Bordeaux.
f^n aacr*sacre. — 2 tîerç. cacao. — 12
quarts café.— i caisse prunes. — 20
rats café.— 2g caisses fruits k l'eau-»
4<e*vî^*-*-i74 fÀtsvin»*->2 dtlodito.
»-20 oaisses<dito. 35 bottes acier— a
caiasettbardetw— A ordre.
g^ Cff aaûem. du chasse-marée la Marie-
HyAcinte « cap» Loiîet , v« de Ma rennes.
-— Courtier-idterp» , M» J. Pellecat*
g65i2 Vilo sel , pour M» I^anvain aine et
comp.
A^ Le sloop le Jean-Baptiste , c. -Bisson,
ven du Havre, f— Courtiers | MM» Bor-
delle père et lîls.
f6o iaumtmf p^tnoab. — 1 5o sacs tocre. —
^6 H^ ts café . -« 1 boucaut , i 4ierçan ,
et un quart cac^o. — 2 barrtq. vin. —
'6 fAts eau-de->,vie. — 20 caisses pru-
nes. — i3 fûts café. — 1 balle bou-
> elitfof . >- 171 barrîql vin. < — 3 caiss.
'J Âto. ^— 46 dite. — a dito. — 1 dito.
r caiss. difo. — A ordre.
f^e ^0op la Jfune-Elise» cap. Pain, y.
d*Hon^leur , ch. de cidre.
~ I.a platte l'Auguste, cap. Corcet, yen.
du Havre , ch. de planches et pavés.
Courtier de ces navires , M. Lucet*
^^ CHAaGCM. de la galiotte hollandaise
Vroaw-Théodora , cap. Bandix , v. âe
Mfllaga. — G.-interp. , M. J. Pellecat.
l65 pipes huile. — 80 barils vin , pour
MM. Caie Chambosse et comp*—- 8
fAts TÎn -^ A ordre»
^f;^ CbaRg^m. du sloop les Trois-Sœurs,
cap. Postet , ven. d*Uonfleur. Côurtier-
interp. M. J. Pellecat.
27 fAts cidre. — 24 jantes en bois. -^ A
ordre.
g^^ CARGf M du cliassemérée la Mteri^-
jPrançoise,cap. Pinto , ven.^ Maren-
nes. — Courlier-interp. , M. J. Peliecat^i
80079 kilo« sel, pour M. Hébert, aine, i
{I^Chargem. du ^ogre les Deux-Amis ,
c. t^arbet , v* du Havre. — Courtiers,
MM. Bordelle père et fils.
Reclamaleun J MM.
100 pamers vitriol.— Pour lecapitame*
985 plaoches sap. — Hersent,
ai tierçQDS ris.— Ch. Durand*
1 56 coUs à vapejir. — 1 5o saumons plomb.
— q3 sacs salpêtre —10 bar. cérus.
<— 4>o saumons plomb. — 4^ ^^ ^^-
••— A ordre.
44 1 bAchns bois de Campêche.-*-A ordre.
^C^Cbargcx. du sloop la TfouveHè-Al-
liance , cap, Hellot , ven. du Havre. —
Courtiers , HM^ Bordelle père et fils.
Kéclamateurs t MM.
40000 kilos soufre.— Bouclot.
3op {blanches sap.— 42 poutrelles mjk
— Gaodêmer.
424 planches sap.-^Amaury.
igf^CBAECEM. dn sloop rElînbeth , ^cap.
Gosse, ven. dn Havre. —Courtier ,
MM. Bordelle père et fils.
Réclamatêi n ^ MM.
i636 bAches bois de Campécbe.- Tinel
Ancelot.
1029 planches sap.^— Hersent.
59 colisjDachineA vapeur.*— i5o sau-
mons plomb. — 93 sacs salpêtre.
— 10 bar. decéruse.— I f&t d'a-
cier.— 166 saumons plomb« — 24
dito dito.
ig^CHARGEM. du sloop le St-Martin , jB.
Durand « ▼• du Havre. — Courtiers »
MM. Bordelle père et fils.
Réclamatntrs f MM.
895 planches sap«-?^Hersent.
20 fûts vin. — Mollien.
25 Gonues goudron. — Petit Mçrel.
394 aauinoiis plomb.— 1 36 dilo dito.— 4
caisses indigo. — ^4 bottes échantiU
loas.— A ordre.
2 tiercons vieux fer. — A ordre.
I panier porcelaine. — À ordre.
Mouvement du 27 au 28.
IIAVIRFS EIITRiS.
Le chasse-marée le Bademois, ide 27
tonn., cap. Josse, v. de Rochefrrti ci).
d'eaa«<4e-Tie , viii| gueuies.
Le dogrei*Aîgle, de 100 tonn. , cap.
Talhouarite , t. de Bordeaux , ch. de vin ,
essenioe tim lèérébentioe.
Le sloop anglais Unioo , de 00 toan. ,
<Ép. Williams , v. de Cardiff , ch. de (er
en barres.
PQRT DU HAVRE.
Mouvement du 26 au 27.
ITiVlRES BlITRiiS.
Le sloop la Bonne-Meire-ElivibeAb 1 Otp. .
Palfray, v. de Risle , ch. d(e bois.
La goëlett^ américaine ^ram, c. Qibhs,
V. de Rouen , ch. de plâtre.
Le bnck anglais John«-Caijut , cap. Fie ,
V. de Cardiff , ch* de fer. x.
La goelelte américaine Nimaa,c. Yjacks,
y. de riew-Torch, ch. de ooton, iaibacu
Le paquebot anglais ChersIerfieMI t cap.
Wood I y- d^ Sottthamptoa , çh» fie pas-
sagers.
Le sloop l'Ëléonore, c. Bonrsy;, 9^ de
Rouen ,. <ch. de moulages.
Le dogre la Félicite » ç. Marchait , y.
de Rouen , ch. de moulages.
Le dogre la Georgettè , c, Salo^ y. da
Rouen , ch. de blocs.
Le dogre la Bonne-Ai«iée , c. Od>aii ;
V. de Rouen, sur lest.
Le dogre la Pélagie , c Oopont , t« de
Rouen , ch. de plâtre.
Le sloop rAdéJAJidey c. Dfpr^s , y. de
Rouen , sur lest.
Le sloop la Fraocine^ c. Renai^, y. de
Rouen , sur lest.
Le dogre l'Auguste , jC, Dèlannaj , yen.
de Rouen , cb. de hois de construction.
Le sloop anglais Amicitia, c. Jamies ,
pour Bristol , ch. de lin tillé.
Le dogte anglais Aurora , c. Criifiths ,
pour LoQiires, ch. de pierres A feu, etc.
lfAVJr.ES EXPEOIF.S.
ÏjC sloop le Charles, c. fiossigncJ ^ jdi.
à Rouen ^oh.'de vin.
Le (loop le Prin.tefBS-d*£té , c. Deyaiit ,
al'a à Morlaix , ch. de tabac.
Le sloop la Jeune-Rose, c. Cai'^Oi aU.
à Rouen , ch. de planches.
Le dogre la Caroline-Désirée, c. Dau-
uia!e, ail. à Rouen-, jch. de vin ei bois.
Le »loop rAimable-Beroard., c. Olivier,
ail. à Rooen., ch. de vinaigre , etc.
Le brick rOrion , cap, Bernard , alL A
Bordeaux , ch. de lia.
LebiickËigène,&. Gare, ail. à 3of>-
deauXf ch« de lin.
Le trois loâts sarde Charles , c. DouHs"*,
ail. à St.-Domingue , ch. de ^in.
Le trois mâts norwegien , Flore et Ré-
volutione, cap. Floreness^ ail. à Pile de
Sund , baldages.
Lé brick ncrwégfen Farvel , cap. Peter»
sen f ail. à Bordeaux; ch. de lin.
î«e trois mlU amcricuin Diamant , cap.
Stromlt, ail. à Londres , ch. de café.
f^ sloop la Pet t?-DâsirMy cap. D«ii«yi
ail. à Cherboprg , ck. de lia.
PORT DE QUILLEBEUP-
Moii¥emeni du %S au 27 at^ril.
Soiit arrivés de f^illequier s
I«e Jf^uiie-^ugdna , cap. Colooibel.
La Pélagie, cap. Duponl.
l/% lienrirlle , capt PtlvAiii.
Le Bien faisan l , rap. (i rouit.
1a Dicn» Aimée ».c>ip. Caban.
L'AdébïJe , cap. Desrues*.
La Francine , cap Renault.
Sont descendus ce matin : 1
I ^ Saint-Charles , cap. Seca ni •
L'Hcvr n (-Espoir, cip. Tuv4cîle.
Le Sage , cap. (iadiou.
f'S Victorine, cap. Poste!.
L'Auguste , cip. Laonejr.
La Jeune-Euielie , cap. AiHaud.
Le St-Paul , cap. Sîmoii.
L'Espérance I cap, Sebirre,
Le Jeao-Bapliste , cap. Thomacic.
La Pélagie, cap. Dupont,
la Jeune->Eugénie , cap. G>lombel.
l'A Henriette, cap. Pi I vain.
Le Bienfaisant, cap. Groult»
La Bon ne- Aimée, cap. Caban.
L'Adélaïde , cap. Desrues.
Sont descendus t
La Francine , c<ip. Renault.
L'oldembourgfoUe Vroiuo , cap. Laan
m >nn.
L'Aipicicia., cap. Phouer Jaurès.
Aurora , cap. Pbouer Grifletbo.
Sont montés et posés e
Le Charles , cap* Rossignol.
X Le St.- Pierre y cap. Enault»
Le Sl-Pierro, cap. Calvé.
La Perrine-C'.hérie , cap Snrzu.
{^N ont» Est , t^n fiais» )
POftT DE DUNKERQCE.
KAVIRFS EKTBKS LE 32 AVRfL.
Le Messager, cap. Olivier, yen. de
Dieppe, ch. de sel.
L'Entreprise, cap. Dubos , ven. de
liordeaiix, ch. de vin.
Du a!>. — L'Emilie , cap. Dearanjo , ven.
de Dogre-D.ifîc, dh. de morue.
L.1 Pdii , cap. ILoché, vnn, de Dipppe,
l«ge.
Du 24 —'''^g'^*! cap. Frigoull, ven.
de nîe|vp«» , lè»e.
LVMtabio-Sopliie , cap. G. Neuts, ven.
du Mord, rh. de nioruH.
f.n noriiic-Mnitr , r.ip. P. Neuts, ven.
du ^0ld, cil. dr mOrue.
TVAVlillS SOQTIS LR 22,
Doltiflc (licllandis), cap. Koorn, ail.
J Ani^tfiil.'im , ii-gr.
I.'tl' !. n:i , cap. I^it(im«^, ail. au Havre,
r'.. -Ifr •' v*'r>oi luarcii.iudisrs.
C4)
La Petîta-Fanv t cap. Gondînean , ail
à Blorlaix » ch. de tabac.
L*Eléonore, cap. Cordier ^alL à Islande»
ch. de sel.
La Virginie , cap. Emaux , ail. au Havre,
cb. de charbon.
U Saiotr-Paul , cap. Simon , aU. à Caa-
debeci ch. de sel.
I^e Jeu ne-Pcre-dr-Fa mille , cap. Olivier,
ull. au Havre, t.li. Ac cliarlion.
1^ Jean-Baptidto , cap. Gauvin , ail. à
Boulogne, ch. .'\fi charbon.
La Jeune-Denise, c. Séic, ail. à Brest,
ch. de charbon.
\jt Saint-Pierre, cap. Vandalle , ail. à
.Bochelbrt , ch. de charbon.
NOUVELLES DE MER.
On mande de New-York, en date du 3
avril , qu'un violent ouragan qn'on y
avait éprouve le premier avril, avait causé
beaucoup de dommages aux navires qui
se trouvaient dans la rivière. Parmi les bà-
timensqui ont souffert, on cite le Friend-
ship, le Kemittance, le Méchanic, le Ver-
mont, le Mentor, le Iluroo, le Canadai,
le ReinJeer, le Famer's Fancj, le Léo-
pard, le Nautrality, le Midas, le Spani^h-
Soldier, le Quito, l'Ardent, le La pid ,
l'Indrarn-Chief, TAmélia, l'Hannah , le
Robert-Fulton , la Siépliania, la Colom-
bie , le Swan , TOhio , l'Albion , le Brutus,
rindia et l'Admittance. Tous ces navires
ont éprouvé, des avaries plus ou moins
fortes.
— Lady-Brooks, cap. Wilkinson, est
arrivé de Marseille à Newbury ( Amériq.)
le 25 mars.
— L*Alfred, cap. I^bailly, arrivé dn
Havre « Bayonne, le i5 avril, n'a ren-
contré aucun navire suspect dans sa tra<
versée. '
— Par lettres de la Havanne, du 12
mars , venues par la voie de Nantes 1 on
annonce l'arrivée du navire la Comète, de
Bordeaux , cap. Perrodeau, parti de Bor
deaux le 6 janvier.
le brick la Constance, de Pordeanx,
c. Lamarque, sorti de Bordeaux, a été
entièrement pillé par les pirates aans le
canal. \
— Le Bordelais, cap. T^gallais, devait
partir de (Calcutta dans les premiers jours
de janvier.
L'Entreprciinnl, cap. Rofpieftfuille , a
ctc rencontré à 4» lieues du Gnnge.
Le Duc-dc-B >rdcaux , c. Morenu, a été
rencontré à tiois jours de distance du
Gange.
NAVIRES EN CHARGE A NANTES.
Pour le nrési1,-'\.e brick le BRETON ,
duportde220 toancniix,cnp. Dussuusey,
port.mt vers le !».o oourJuU , peut encore
prendre 100 tonneaux de marchandises à
fret
S'adresser de suite à MM. Le Quen el
eomp. . armateurs ; ou à MM. Î-Ampe et
[(^oiiplleau junior, courliers de navires
jfranv^s.
Pmir Bourben,'—!^ bc»« VUk b
C0UUR1£R-DE-NANTES, da port Je
25o tonneaux , capîtiine Gatoaa, ;
du 5 au 10 iDai prochain.
' S*adres«ier » ponr dn fret cl <let
gers, k MX-. P. A. Jogitct ti B. D'oCm,
Armateurs; ou à HM. DeUaaIto «t Fit»
oensé, rourtiers marilinic».
Pour 1rs fies Maarire et Bemrèom.'^
f e navire les TRQIS SOELIIS • d» pstt
de 240 tonneaux , capitaine àoger, par»
tira du 10 au i5 mai pracUla.
S'adresser 9 ponr Ikieféu paaaaga» à V.
p. Mercier , armaioocji oa è U» CL Bl^
bclin , courtier maritime. ^^
PORT DE BORDEAUX.
Le 2J est entré en rivifcrav Iv^oarirr la
Nincy,cap. Guenexec, vrn. de Calc«tla«
armateur , M. Daniel Gnesùrr.
PORT DE MARSEILLE.
Le 1 8 est entré en quaraoi aine , le farick"
américain Ultima , cap. T. William 9 irea»
de la Nouvelle-Orléans.
AVIS DiviLas.
rt Dcv€« « iacie«r#'eN
rn« Jinsphiea » 1^ #••
I dn llaviv paar afa^
AVIS ^ MM. LKS AarisTKa ar avaravaa.
N* i39.-*L« lieor Hart Dcvca « fadear dTcfN
guet , rétidaot ù V,wwtp\ , m« J
ay«iii «û appelé ca la ville <
rer «1 a|ia«e'iter l'nrgve d« I
dadit lieo , a rluwBMir d'ior»
•rtiites etamatcan, qH* b iififii— 4mM
gae.M recalaJaodl.firaaiicrKaî ttaS^ a
prccU.
' I^ota. UPmU
parMM-.lati
TBEaTAE FRANÇAIS.
( 0« commencûra à jhmi^im*^
LES BXWICIGIIS
Des nemoiftctles RtiHa«««t »
Atkiuw On'vM^rimuÊet %
Le Sp>*<t^t ooflMMaerm p«
on Voila h* Jo«ajitt»
Opéra ao I acte, d« Meaaalfl.Oili
CONCEBT.
MM. In Aa
chain 3o courMt^ o» C^»e*n Vùc^i «f
ul . au hénéfiee des inetmtiMéM dm ie Caar
Saint» Martin,
Ce Coneert aBca Uan due Ift
fUittt-Oneo.
S*adre«irr,|KMir1eaKitl«tt €mÊÊtmêsmUfÊfi
est d«i 4 fr., clws M. Jec^awMat mse^mà A
mn«i<]ae . rue Grand-RMii . a^« i|| ^
ChM M. P. DewoqMs , awit
nip de» Caniiee , a*. 10 7;
Et chez le Condccge de 1*3
Jrcs CôKi^via w
L-AVBUGLE DU TTAffi.
0« l'UlVBleS f sawiifL»
Pautominc «a 5-aetc* «ti gr^
iriilMI.f.li. CmMMLRC'ALK (kn rviucTLiits m en tajîu-ivuf) DE t;. ItC)yULEL, BCK St. lO, ^ |p
MARDI.
Diuxxiiu TautttTRjb
LA NAGELLE
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Otte Fenilie parint tons les jaors. S'adresser, ponr rAbonnement et la Rédaction , aa Barean de la N'acelle ^ Place des Giraws^ii^, 48, à Rouen.
On s'abonne à Paris, cbes Bais80T-TBivA.as , me de Rîcbelien , n^^ 7a. — An Havre, ches Cbâpil!.!, me de Paris. 1— Et chex tons les libraires cf
Dîxectenrs des Postes du Département. — Le prix de rAbonnement est de i5 £r. cbaqne trimestre , pour Rouen, et 16 fr. 5o e. parla poste.
VISER A LA PERFECTION.
Puisque rirn de ce qui sort de la maîn des hommes ne
peut être parfa t, l'être métaphysique que Ton appelé otfr-
fection^ n*est qu'une chimère. 11 n'existe pas mèmt d'une
manière positive dans nos idées qui , n'étant pas elles-mé^
m^i parfaites, ne peuvent concevoir quelque chose exempt
de vices et de défauts. Il est donc aussi inutile de viser à ia
perfection , qu'il est ridicule de poursuivre ce qui n'existe
pas. Mais comme en cherchant à faire quelque chose de
Sarfait, on réussit à faire ce que l'homme peut concevoir
e mieux « on ddit en conclure que les arts ne sont aussi
avancés ep Europe que parce que les artistes ont visé à la
perfection.
Le beau idéal absolu n'existe pas." Il y a un beau idj^al
Knr chaque individu , et non pas pour l'espèce humaine,
icez {'Apollon sur l'île de Ste. -Hélène ou de l'Ascension ;
convoquez y pour examiner ce chef-d'œuvve , des dépotés
de toutes les nations du monde ; appelez un chinois , un
con^ , un hottentot, un patagon , un brésilien , un égyp-
tien, on persan, un hollandais, un lapon, etc., etc. Le
chinois tons dira que votre Apollon^ pour être prfail, devrait
•voir le nez épaté , les yeux petits et le front plat. Le congo
Toadra qu'il ail de grosses lèvres, l'angle facial aigu , et les
jBux plus petiU; les talons en arrière et les jaçibes plus
joDgaes. Chacun enfin voudra le rendre parfait à sa mh^
nftre, selon son goût. Vous-; européen , vous croirez que le
■^ |0<lt le meilleur csk le vôtre ; eux penseront que c'est le
^ Su? qui doit être préféré. Le quel aura raison? Les plus belles,
"^ Ut plus justes proportions , direz-vous , sont celfes que les
iUes de l'homme civilisé ont données à cette statue , chef-
'^œitvre de l'imagination et de la perfection de l'art. Mais
VQ patagon vont répondra qu'un être comme votre statue ,
- *'*nrait pas comme lui sept pfeds , ne porterait pas une
pirogue sur son dos , et ne traverserait pas une haie de
fvatre lieues à la nage ; ou'il liiburrait peut-être dans les
c'ioiats qu'il habite, ou qtril y vivrait malheureux , s'il ne
P<^vait pas y remplir les conditions sociales que la nature
*«mble avoir imposées aux hommes qtii naissent sous ces
'•tiiuJes. Ces raisons pourront peut-être vous persuader que
'^ beau idéal des habitans cb la mer du: Sud ne doit pas
^Ire tout-à-fait le même que celui des lapons; et que ce
Syi est parfait au uord , peut ne pas l'être exactement au
'■^^^i. L'artiste qui a conçu celte statne admirable a visé
J 'a perfection. Il y a atteint même pour nous , pour
^^urope; mais nous et PEurope nous ne sommes pas le
^^totide^ l'univers, et parmi noiu il est même encore des
gens qui , si on les laissait faire , mutileraient votre Apollon
pour le rendre parfait, en le fesant bossu ou borg;ne, camard
ou contourué comme eux. Ainsi vous voyez biep que l'ar-
tiste qui a visé à la perfection que vous admirez Jajif
les formes de ce marbre , a fait un chef-d'œuvre , mais qu'il
n'a pas produit un chef-d'œuvre parfait.
LApef/ectiohl Quel mot magique cependant pour tontes leé
imaginations qui rêvent la gloire et l'immortalité ! • « C'est
une chimère sans doute, mais que de biens réel», que de
plaisirs yrais ne lui doit-on pas? Cest die que caressait
5olon en méditant les lois qui régirent Athènes. C'est elle qtze
voulut atteindre peut-être lechantre d'Ilion, alorsqu'il retirait
du néantses informes chefi-d'œuvres. Cest elle qui inypira cet
monuinens qui nous étonnent, ces écrite qui nous élèvent |
ce» vertijs que nous admirons. Cest encore ce fantôme
brillant qui console les malheureux qui se livrent aux travaux
les plus obscurs, les plus abjects. Rempli de l'idée d*un
travail que vous voulez perfectionner, d'un établissement
auquel vous voulez donner le dernier complément de per-
fection , votre pied se pose sur la boite d'un décru teur :
une brosse adroitement maniée fait reluire par degré les
souliers sur lequel elle passe ; et l'enfant à qui vous ne
pensez pas, en étendant son cirage sur votre chaussure,
rêve encore ses succès et son triomphe sur ses concurrens :
il vise à la pfrfction.
Que de gens visent à la perfection , sans jamais en appro-
cher ! Combien en approchent sans le chercher, sans même
s'en douter ! (et aimable Lafontaiue, qui avait du génie avec
tant- de bonne foi/ qai était un grand homme avec tant de
bêtise ,^ nous a laissé des morceaux qui seraient parfaits , sW
quelque chose pouvait l'être. Il se croyait à peine Tégal de
Théophile ou de Ronsard. M. de la M qui est si mystique
avec tant de forfanterie; qui montre tant d'audace fati^élique
avec si peu d'esprit, croit à peine Bossuet son égal. Lafon-
taîne ne visait pas à la perfection : M. de la M l'a
atteinte.
Bazile anssi visait à la perfction : il en était encore loin.
C'^t de nos jours que la calomnie a fait son dernier pas vert
la perfection; et si elle n'y a pas atteint, il ne s'en faut que
de yl'épaisseur d'une feuille de papier, et cette feuille de
papier est à-coop-sùr un journal.
La délation a aussi ses moyens de perfectionnement. Jour
et nuit des misérables travaillent à les étendre , à les
rendre infaillibles. Ah ! puissent-t-ils ne jamais révéler 7eurt
affreuses méditations ! Que le voile dout les harpies enve-
loppaient leurs victimes , cache sans cesse à nos veogeaucçs
leurs noms et leur iufamie !
On a accorJc dri brevets à' invention qnolqucfois à ceux
i|ui n*onl j.iiiiais rien invciilé. On a donné des brc\'eH de
perfectionnement à des lionimrs qui n'ont rien perfec-
tionné de leur vie. Mois il nVsl venu à l*idre de porpoone
de décerner des brevets it perfection, La perfection iMmit
donc impossible à tout le monde, et lotit le monde, cepaii-
dant , y vise. Demandes au juif qui vous vend de mauvaia
drap, au restauratear qui voui empoisonne ,«b barbier qui
TOUS coupe , aa jeurnalisto qui vous endort ^ à la coquette
qui se moque de vous* à l'impudcut qui oavfv tm lettres,
au faussaire qui contrefait votre «iguAture , dem«indez, dis-je,
à ces gens-li à quoi ils pensent en agissant aiiui ; et ils
vous répondront ^if*s7i visent à la perjectiom.
(O
v«^«^%»«%
BODIADES.
«—Un homme n*a pas trop de toutes ses forces et de tous
$Cê mojrens, pour résister à la tentation de ae vendre on de
s*humilier lucrativement. Il a mille fois plus de forces et de
mojeus qu'il ne lui en faut pour se désuonorer avec usure,
ou a'avilir à gros intérêts.
— Quand les talens commencent à devenir un tilreàla
défaveur , la sottise n'est pas loin d'être un titre à la véné-
ration.
«—La calomnie blesse partout. I^ ridicule tue en France.
— Tctrir//^ était un dévot profond, et Baiile un honnête
bomme adroit.
—Les aveugles peuvent se plaindre d'être incommodés par
le soleil : ils n*en sont pouitant pas éblouis; mais quand il
est vif, il leur brùle les paupières.
— TiC Drapeau^Blanc commence k donner des articles qui
ne tentent plus autant la rage et Tignominie. Ah ! si M. A.
Martainville y était encore !
«—La Quotidienne commence à donner des articles de
Descamisados et des madrigaux à la Aîarat. Ah ! si M, A.
Uarlainvillc y reste encore :
UACËDOINB.
— On va représenter à l'Ambigu -Comique un mélodrame
intitulé ie Père Juge, Voilà un juge comme en désire-
raient beaucoup de gens , quand ils sont sur la sellette ;
car il est souvent agréable d'être jugé par ses pères.
— H*I*. Mars qui, d'après les eng-igemens pris entr'elle et
la Comédie-Française, doit jouir de deux mois de congé
par an, va commencer dans peu sa tournée dans les dé-
partemens» Puissions-nous, selon le vœu d'un calembou-
riste, avoir encore dans l'année un mois de Blars , mais
nous nous sommes trompés en disant que cette charmante
actrice avait pris un engagement avec la Comédie-Française:
JJIle. Mars est elle-même toute la Comédie-Française.
— lie Journal de la Méditerranée nui nous estime assez
pour nous injurier aussi , annonce que le corsaire TAutorité
a lancé dix^f'uit boulets sur L4 Nacfllr. Nous ne savons
pas jiiM|u'à quel point les journaux comme celui de la
Méditerranée respectent hautorité, mais ce que nous sa-
vons bien , c'est que jamais nous ne nous serions permis
de nous servir d'expressions aussi inconvenantes et aussi ré-
préheusibles.
— Le Vandevîlle promet , comme une pièce qui va dire
mûrir à ce théâtre tous ceux qui couraient pour le fuir,
une pièce nommée : Une Heure de Paternité, Nous
lui souhaitons une demi-heure d'exîatence et une demî-
cbambrée de spectateurs : ce sera un succès complet pour
ce théâtre. Tout est relatif ici-bas.
— Voici im des cotiplels que Ton a remarqua êl ■{
dnns y Actrice^ vaude\iUe dernièrement joué ao T
\\ n'est 4>af besoin de dire a*il a été chanta avec
sentiniens qu'il exprime le feront connaître*
Al» du vautleviliâ de Turenmem
» Pofirqaoi toajonrs ainsi médire ,
• 'Se niODtrfr inîutte et méchant
• Isiver» ceux qoe chacaa admira
9 Dans cet art sublime cl charmant
» Qui tut toujoars iosiraira en amnsaat T
« Je ne croif p:if qu'on te dégrade
» Quand de Thalie on a loaehé le seuil ;
» Car on peut dire a?ec orgueil :
9 Molièie fut mon camarade I
Hcranger nous a appris à être difficiles en chai
dire en se montrant injuste et méchant enveww
tout It monde admire , n'est ni bien clair ', nî bâ
l'n art sublime et charmant vaut encore moins,
morale fait tout passer ; et à celte cooaidératioa la
Chrétienne vaut même son prix.
— Noos prévenons MM. les négocians cl coomgy
que le seul prix légal des marchandises étaUî pnr IHI. 1
courtiers de commerce 4e la place de Booen « cit céM m
sera distribué tous les vendredis , revêtu des sinabnvn 4
syndic et des adjoints, et pour lequel on s ahnnnn i
bureau de la Nacelle , et chex Béchtt , rue t ranii FémI.
Le prix de Tabonnement , pour un au , ni an mmgtêÊ
est de 1 5 francs.
Pour un an, et deux numéros, a4 Crânes.
Et d'auUnt de fois dix frauci que l'on prendrait 4m m
méros au-dessus de deux.
— Voilà la digne Gazette fille , de Dunkerqne , ans pri
avec la Feuille ^ Annonces^ et ce qu'il va éejjtm i
sastreux pour la Gazette , c'est que la Feuille £jimmotÊBm
de l'esprit , et parle presque français. Quel emem^ pi
les Petites Affiches Paristemies , si elles se snciloiant
tête de subjuguer dame Jeanne Gazette mèœ I
— Une feuille hvdrophobe donne anioncdlmi mm ma
sur la démolition des pierres. La matière est trnil<a im ni
de maître , et nous n'en sommes pas étonnds. Bons nm
il V a long-tems que les cens de Tespèce du rndnctenr asM
mieux démolir oue bâtir. Mais que ieront-ib
tas de pierres qu ils entassent , ces Messienrv i ^
fanatiques/ Veulent-ils nous lapider: oh non; ib
pas assea juifs pour cela. Ils ne yenlent
les jeter dans notre jardiu, s'ils '^'^'"
— Un écrivain bas4>retoB qni inhuma
articles dans une feuille du terroir» annoM
une Biographie des Hommes on Objets
vécu ou qui vivent dans le Finistère. Cette 1
le dictum primo mihi , commencera par cni
et gestes de son auteur Ive»-Tanneguy de H
danec de Quimper-Corentin. L'auteur SM dit
sera au rang des hommes tfn des objets
Le second article sera consacre an châtenn
Lion, couleur de Can, c'est-à-dire èlane
Le 3*"*. article parlera des écuries dn chT
silavaneck et de M. Derepenfentinjok* (
rapport qu'il peut y avoir entre on hoou
écuries, pour les confondre dans la mêmenolioe
Et la première livraison sera enfin terminée
nécrologique sur le port de Brest. Giôtnit
de l'univers n'approche du 'rite da crini
sommes portés à croirct d'après l'annonce di
breton, que ce bel établissement, en rnii
grand mérite, sera mort d'inanition 9 on
dnel par quelqpe rival.
— Perlet doit donner
Grand-Théâtre de Nantatr
.--
pwA
¥Sà
•I
— • Les êiercices de ITcoie-Royale de musique el de décla-
malîon sont commence's , el se continuent avec succës. Celle
école est la pépinière d'oii doivent sortir les rejetons sur
1 espoir desquels se fonde l'existence de la sccne française.
Puissent leurs jeunes rameaux s'étendre et proléger noire
'gloire dramatique, qui commence à pâlir aur tant de théâtres.
— [^premier bateau à vapeur de la compagnie Frossard et
Ifargéridon (la ^ille^du^Haure) mouillera demain malin
aa port St.-Nicolas , vis-à-vis le Louvre, oïl il se rend pour -
recevoir la machine à vapeur destinée à le mettre en mouve--
ment.
Ce bâtiment, dont le tonnage est de 3oo tonneaux environ,
est destiné au- transport de) marchandises entre le Havre et
Rouen. Il a été construit à Compiègne ou plusieurs autres na-
vires de diiïérentps dimensions sont ou doivent ôlre exécutés
ponr le compte de la même compagnîp.
, C'est le premier bâtiment ponle, d'un aussi fort tonnage,
qui soit remonté jusqu'à Paris. Un spectacle aussi nouvean
. pour les parisiens ne manquera d'attirer les curieux.
( Journal de Commerce. )
-—Un boeuf s'est échappé hier vers la fia du jour, et
a parcouru plusieurs quartiers de cette ville. Cet aniaial
furieux a renversé et blessé divers individus. Une jeune per-
sonne et sa mère , sortant de chez elles, rue Sainte-Croix*
jes-Pelletier^ , s*étant trouvées malheureusement sur son
passage, dans la rue Saint-Patrice, ont été atteintes et
foulées aux pieds. Cette dernière surtoni a reçu des bles-
sures assez graves.
— Les marchands tailleurs ont fait fabriquer le drap^
képhir pour les redingo tte d'été. II sera plaisant de voir
(5)
iVlM. Lourdoie^ Lac... humî bos^ habillés de ce drap léger : il
ne l^ur man<|^uerait plus que des ailes, non pas pour voler au
temple d'immortalité, o^ais pour se rendre en rasant le sol ,
comme la déesse de don Bazile f à Montmartre, pu aux
cou ses arcadiennfs de Tivoli.
— Hébrouin^ dernier enfant du B. P. Danse-*Lotb, de la
société àes bonnifs lettres ^ a, dit-on, été conçu par ce
révérend auteur^ et une bonne femme. Il parait que la mëre
du nouveau né est vieille ; car l'enfent se ressent beaucoup
de la débilité des parens.
— Pour faciliter à nos lecteurs l'intelligence des tours
nouveaux de la langue française , nous les prévenons que l'on
dit maintenant : dormir toute une séance d^ académie^
comme on dit : dormir toute une nuit ; et que dans celte
phrase éljntique, on sous*enteod la préposition pendant ; et
en effet , c est comme si Ton s'exprimait en disant : J^ai dormi
pendant une séance de l'académie ^ ce qui est très-oaturel
et trës-convenable.
— M« Scribe , qui est inépuisable comme M« Alesae de
Chazet est inénritable, occupe à lui seul tout un libraire qui
s'intitule : Duvernois ^ libraire ^ éditeur du Théâtre de
M. Scribe. Boileau n'avait pas même Barbinà lui tout* seul:
comme le génie s'étend et s'aggrandit eu France i C'est (ef-
frayant.
— On prétend ^ue la société des bons hommes va proposer
des prix extraordmaires de poésie, pour la meilleure ode sur
la confiance des moutons ; ta meilleure élégie sur Yaménité
des poules ; et la meilleure églogue sur la sécurité de la
végétation des choux de la Péninsule.
0mwm( à "^{nk^fti^.
PORT DE ROUEN.-
CBascncENs et eéclam&tions.
l
^011
^Jhargem. du dogre le Neptune, cap.
'oirîer, ven, du Havre.
Courtier, M. Fauqueux.
Reciamateurs , MM.
^ji 1>alles coton. — Levavasseur.
Proven. du navire américain Aldaboran ,
cap. Martin, ven. de Charlestown.
•386 saumons plomb.— iniffrain-Boisjoli,
5o ditoélain.— 45 lingots dilo.— i baril
étaini. — A ordre.
7 colis conten, une presse k imprimer,
j colis conlen. caraclëres à im-
primerie.— Caymont përe et fils.
Proven. du navire norwécien Bergetta ,
cap Willam.on, ven. de Lpndres. .
• 64 saumons plomb. — 76 dito dito. —
V* Lecoi(Leulx«
Proven. du navire l'Amitié^ cap. Smitb,
▼en. de LiverpooU
6a7 peaux bœuf, salées.— Soditosëches.
^81 dito sèches. — Frères Martin.
Proven. ^« navire hollandais Wrow-
Albertina, cap. Joomes, ven.de
Usboone.
1 qo^rt café.r--Fontaine»
8 dito dito.-^ Clément Muret.
Pris à terre.
Mouvement du 9^%<au 219.
NAVIKES ENTBéS.
Le dogre le Neptune , de S9 ton., cap.
Poirier , v. du Havre , ch. de coton et ae
plomb.
Le sloop le Jules » de 07 t., c. Cléret ,
V. de St.-Vaaat, ch. de urine et coton
déchets.
La gribane la Belle-Rose, de 64 ton. ,
c. Lucas , V. du Havre , ch. de planches,
pavés, acier.
La platte la Réunion, de 14 t., cap.
Lemarchand, v. de Luc, ch. d'huitres.
Le chasse-marée l'Ulysse « de 69 tonn.,
c. Coriton , v« de Bordeaux , ch. de vin,
tabac.
Le chasse-m. la Venette, de 71 t., c.
Truscat, v. de St.-Pierre, ch. de sel.
Le sloop 4e St.-Dominiqne , de 67 t
c. Dubos, y. du Havre, ch. de sucre ,
café, planches.
Le sloop la GrAce-de-Dien , de ^ ton.,
cap. Bouulon , r. de St.-Malo i* ch. de
sucre et graisse. k'
HAVIfiES IXPâHliS,
Le sloop TAdele , c. Lemar^oand, aU.
à Caen , en. de poudre végétative.
La galiotte THortense, c. Desmeilltert^
ven. dito, ch. dito%
Le sloop le Jeune-Emile , cap. TomUrâ,
ail. à Touques , ch. dejplltre et Âu vides.
Le smack la Marie-Gabriel le | cap. Q^
gard , ail. au Havre; sur lest.
Le sloop rAimable-Etisa , c. Maurice •
ail. à Caen , ch de plâtre, fer, bled .
Le sloop Les Trois-Sorurs , cap. Pastel ,
alL à A>nflear, ch. de fAu vides , osier.
Ij
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 37 ou n8.
NAVIBC8 finra^.
La Jenne-Euphrasie, cap. Tronde, v.
de Crotojr, ch. de bois.
L'Iphigénie , cap. PeUt , v. de Touques,
ch. de cidre.
L* Hercule, c. Willeroughel , ven.de
Dunkerque , ch. de charbon et genièvre.
Le Charles , c. Guilbert , y. de Rotter-
dem-, ch. de céruse et tabac.
La Perle, cap. Guichon,|v. de Donker*
que , ch. de charboo»
L'Ida , cap. Després » y. de St.-Domîa'
goe, ch. café.
La Rose « cap. Touroclle , y. de Séaé'
gai, ch. de goiiimeet cuirs.
Le Jcuoe-Ele'onorc , cap. logé , y. de
Hotifleur « ch. de bois. ^
Le St-Louis, c. Jacqueline, ail. à Hon-
fleur» sur lest.
Le bnck les Deuic-Adèle , c. Bourgeois ,
ail. k Cardiiï, ch. de lia.
Le brick le Mars , c. Netrel ^ ail. à la
Martinique f ch. de balloUge.
Note des F'enits recueillies à la Bourse
du Havre f du a6 A\^ril.
80 tierçons ris « à 3i f. 5o c. , acq.
5o balles c^ton Surate » à 97 c. i/a ,
dito.
5a dito dîto Louisiane , à 1 fr. 33 c.
5/3, dito.
3o dito dito Géorgiefi 1 f. i5c. dito.
ao sacs café St.-Oomingne , â 1 f.8i c.
14, dito.
75 caisses sncre Havane blond^i 4^ f.,
en entrepM.
75 dito dito dito, blanc , à 6a fr.
5o c. , dito.
7 milliers cannelle de Chine , à a fr.
5 c. , dito.
Cours des Huiles à Roum , le a5 avril.
Huile de lin , 7a f., en entrepôt — Huile
derabette, 69fr.,dito.
PORT DE DUNKERQUE.
Mouvement du a3 au a 5.
NAyiRES ERTUÉS.
L*£mélie , c. Dearanjo , y. de la piche
au Dogger-Bank , avec morue.
La Paix , c. Hochet, yen. de Dieppe sur
lest.
L'Aigle, c. Frigonlt , y. dito, sur dito.
L'Affiible-Sophie, c. G. NeU, yen. de
la p^che du Mord , avec morue.
La Bonne* Marie, c» P. Heuts, yen« de
dito , aye dito.
La Julia , c. Legall , y, de Bordeaux ,
nyec divers march.
Le Përe-de-Famille, c. Fatome, y. de
Calais , sur lest.
KAVIRFJ KtPÉDlt».
Le Jenne-Père> de-famille , c. Olivier ,
alL an Havre , avec charbon.
Le Jean-Baptiste, cap. Gauwin, ail. à
Boulogne , avec dito*
La Jeune-Denise, c« Sérif ail. à Brest ,
avec dito.
Le St.-Pierre, cap. Vandewalle, ail. à
Rochefort, avec dito.
L'Harmonie , anglais , cap. Robertson ,
alK k Liverpool , avec lin.
Euphan, anglais, c. Drjsdale, ail. en
Angleterre , avec dito.
I^ St.-Pierre, cap. Ferber,alK k Bou-
logne, avpc charbon.
Le brick de S, M. le Lancier, c. Russe!
de Bedfort.
I« Huron« c Bernard, parti de Don-
(4)
ken|ne, avec dames- jeannes, httile de
graine et charbon , est arrivé k Bordeaui
le 18 avril.
Le brick la Julie, cap. Outin , parti de
Dunkerque le 9 janvier 1823, est arrive
k la Pointe-À -Pitre le 10 mars dernier*
NOUVELLES DE MER.
On mande de Bcauraaris, le 17 avril,
Sue la Nalla , cop. Backman , sorti de
ordeaux pour Anvers , et qui avait été
conduit k Pwhplly par un bateau de sau-
vetage, en état cle dôtrpsse, a été il y a
quelque tems condamné et vendu.
PORTS FRANÇAIS.
ARBIVAGES.
Cette , 1 8 avril. — ( Cabotage). Tree-
Gebroeders, cap. Nieberdiug, y. de Riga,
ch. de froment.
Marseille , 19 avril, — ( Cabotage).
Le Béarnais, cap. Boerj, y. de Smjrue,
ch. de 33 1 balles coton , l3 balles peauk
de lièvre, ig sacs graine jaune, 10 caisses
gomme adragante, 4 caisses opiuni, 6 bar-
riques cire jaune. — Bobara, cap. Cirlé,
autrichien , y. de Caflfa , ch. de 1096 tche-
werts blé, a66 dito seigle. — Ces deux
navires sont en quarantaine.
oÉPAnrs.
Cette t 17 avril. (Long coûts). Tree-
Sisters, cap. Sarre, ail. à Rio-Janéiro. —
( Cabotage). Tweelincen , Daniel et Wil-
co , c. Vriesema , alf. k Amsterdam. —
L'Iris, c. Nicolav, ail. à Dunkerque, ch*
de sel.
Bordeaux , a i avril. — On s*occupe
fort peu de% denrées coloniales , et les prix
tendent toujours à la baisse*
Le chargement de la Nancy, arrivé de
Calcutta» consiste en 1106 sacs sucre,
1045 sacs poivre, 602 caisses indigo, 14
sacs galle, locaiases'gamme copale, nne
caisse plumes et un grenier bois de sapin.
PORT DE QUILLEBEUF-
Mouvement du ^j au ^Savril.
Sont arrivés de yHlequier et descendus;
Le Tjalk Pulnik-Chariea-Edouard , cap.
Le Saint-François, cap. Langiyin.
Le Saint-Paul , cap. Flambart.
1^ Saint-Etienne, cap. Poulain.
Le Charles, cap Chilard.
1^ Philippine, cap. Dumont.
Le Jeune-Edouard , cap. Ménage.
L'Aimable-Euphrosine , c. Belfemme.
Sont parmontés à la marée du at.
Le Saint-Pierre , cap. Enault.
Le Siint-Pierre , cap. Calvé.
La Perri ne-Chérie , cap. Sut^u.
Sont montés et prisses debout m
La Ste.- Anne, c. Pinto.
L'Airoab'e- Bernard , rap. Olivier.
L'Espoir , cap. Ouxard.
LeSt.-fiOuis, cap. David.
. Le St. -Pierre , cap. Lrfebvre.
La Clémentine , cap. Paris.
La Jeune-Rose , cap. Caron.
La Ca roi in(><- Aimée, cap. Dtnmal.
Le Jeune*Erne»t , cap. Gueliic.
BOOB! DE PABB, DUmU
^M FmUiCê.
ci.vQ rowa cnr
84f loc Mf i4f 5« 100 s5a «M
35e Soc 35c So S5> 3m
KBC01V5IAI9S. DC IJQCI0a.T«Vt
i/4.)
Ech. da aa BUn ila4, fia. • a gif <n« Ih
6«7Se
itaS, 9 4 Mf aM
Idam NoauvATiTitt ii*f 99^ 4«e
AirffuiTÉs DE 1000 ra., à 4 p.* */«
Avec loi» et prisai.
jMhMWt et ri IBllI llM.
toSol foitf 75e
ACTIONS DK LA BAlVQ. DB nUMB»
iSSoT
THEATRE FRANÇAIS.
( On commencera à 7 hem
LES EXBRCICB8
Des Demoiselles Romasivi»
Ariisict Oriehaicii
Le Spectacle
LE TABLEAC DB ■AFItâ»,
00 u RaiTBva aoa Gaob ,
Taodtvîlle en f acit , da
PhOidor.
Rapinard. MM. BM.
Les 4 raies» A
L*Ol3VK&TUAE DBS BICUBDU DIT
liMM^aa da Btrtoa « cxécaléa kgnmd
COhCERT.
MM. Uê Amaiciirs doaneroat « m^ttsméi ■§•■
chaia 3o coorcpt . oa COMCEaT VUcUt
ET lNSTAUMBNTAL,«ii Umé^amém
incendiés de la cour St.'ÊtoHim^
vaoaaaiiHB.
i"^. Partie.
ém TVmr.éi
Ouvertnra de la CUi
Moxâft.
Air Uciien , chaotd par M* M • • • aw
Solo de cor^ «xëcuté par M« &i
Air franc mis^ ckaMd par M* M.
Air ¥srié , poar le «ioloa «
M. w . . . • •
Air frmnqais » cbanré par M. H . • I.
Duo de Fernanil'Cortm^ ^
M*«. Bertean et M. M ... L
aac. Pariiez
8«. Onvertore érOthello , ée annlnL-
9*. Romance da H^aiimee,
M . • • c.
Air dn Prem/er^«/, varid
caécofé par M.oeG
, Trio français, de Pacr,
Bertean , M. D. • • • • . . «t M,
, Andante ponr le fîolon»
M. G.
> Bommnce clianide par V • M
Le Coaeert anre lien dans ta
de Saînt-Ooen.
On commencera h j henraa ce de
^5'adreiefw, ponr les Mtleia ifiBliiiiMl
est de 4 fr, cliex M. Jacqnemin
aiaiîqne , me Gnnd-Amt , •*. 65 ;
Chex M. P. Deeroqnet, maiduni ém
me des Carmet, n*. 107;
El chez la CoMdetge de llUtai-da-Vi
PiTli
wLm»mm
la"
i3*
ROU. N. IMPRIMERIE œMMraaAIJS (b5 caaactéies it ev taiu.e-doucc) DE C BLOQUEL, BLT Si. U^tP H«
MEl^CREOr.
viuxxlitx TAnusna.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFERIEURE.
Oti« fcaille parait foo» lest juars. S'adresser, pour rAbonneroeot cr la Rédaction , an Bureau de la IVacelie^ Place des Carmes , n^. 48, à Roaen.
Oq s'aboaae à Paci^, cUex i^nissoT-l^ivARs, rue de KicUelieu , o*'. 7a. — Au Havre, ches CRAPBLiaiy rue de Paris. — Et chez tous les Lijiraires et
; Dit«cteurs des Postes du Départ eaieut. — -Le prix de l'Abonnement est de x5 fr. chaque trimestre , pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
LES PARIS.
TJii amateur offre de parier deux francs conlre cinquante
~ iouis que la tragédie (THéùroiun vaut mieux que la Phède de
défunt PraJou,
On parie que les modes ultramontaines vont reprendre au
printe;iis prochain, et qu'au lieu d'aller en bateau sur Ha
Seine , on y courra en traîneau. '- t
Ou parie que les Mou tannes-Russes accoucheront d'unie^'
souris.
Un bon homme parierait volontiers qu'il faut avoir de
l'esprit pour faire un mélodrame, et poster une voix juste
- pour chanter au lutrin.
Un ivrogne veut parier contre un marchand de vin que
celui-ci fait ses vendanges avec une décoction de bois de Cain-
péche , et une dissolution de litharge^ et le marchand devin
parie que l'ivrogne ne lui piiera jamais ce qu'il lui doit sur la
partie de vendange qu'il a consommée chc« lui,
Qiielqnes liseurs d'almanachs, et des értniits de thermomètre
oseraient parier que Tété sera chaud cette année, aelon Ma-
thieu Laensberffy et froid selon M""'. ¥•. O.... j*.
pusavant, qui n'a jrimais voulu écrire de crainte de perdre sa
réputation, proposa» de parier qu'il proiiNtra que li^r voulait
aire esclave y chez les premiers latins ; et que servus était le
âynooitoe d*heureux , chez les peuples les pins sageâ de l'anti-
^oiié.
M- Sjcalènç y astronome , qui du fond d'un puits .011 il est
tombé , a calculé le mouvement ascensionnel des astres, il y
a trente ou quarante ans, et qui aujourd'hui observe leur dé-*
clînaison , parie que la luneXperdu trois quartiers et une frac-
tion • et que le soleil va disparaître sous un. éteignoir.
■ Uiae femme qui connaît son monde et l'empire de son
«cze sur le nôtre, parie que dans un voyage à la capitale,
elle obtiendra une faveur pour elle et une décoratiou pour
ftoa mari dont elle a fait déjà un hon homme.
Une danseuse de l'Opéra parie faire faire un pas en à«rant
à un partisan de i'écrevisse , et un entrechat à un grand
chancelier de Téchiquier.
Un bottier qui a approfondi et étendu la théorie de l'art
de la chaussure liuraaine , parie de prouver que sa hotte
sans couture est la pierre philosopha le, la quadrature du
cercle des cordonniers.
Un cuisinier qui, depuis trente ans sacrifie sur les four-
neaux au dieu de la bonne chère et du plaisir, parie con-
tre les îeuues gens qui débutent dans la carrière dès sau-
ces et des ragoûts que l'on ne peut pas confectionner une
* omelette sans casser des oeufs , ni de perdrix au choux , sans
employer de choux*
Une veuve voudrait parier avec un jeune hpi;ame qui
lui fît perdre sa gageure, qu'elle ne trouvera «.pas wi mari
dans le mois qui suivra la mort de son époux.
Un joueur de domino parie qu'un double*blanc est plus
facile à placer qu'Hun double-six.
Un négociant pariera , quand on le voydra , une balle d^
café M;»rtinique contre im^ caisse 5ucre terré du Brésil «
que ceux qui ne font pas d'affaires risquent beaucoup moins
que ceux qui en font de grandes, et que la commerce d^i-
iiertie , c'est-à-dire le commerce qui ne va pas , est cent
fois moins dangereux que le commerce le plus actif.
IVl de La Canardière parie son bonnet de nuit contre un
casque vi\ soie noire, que madame son épouse est la femme du
monde qui sait le mieux coiffer une tête à caractère.
M. vicomte le, Arlincourt de, parie que la couleur histo-
rique, que l'on nomme Jpsihoé , est bleu^changeant y et que
la nuance llànvgnt est gorge de pigron à là crapaudine.
Un vieil amateur du café Manoury, pàide quatre morceaux
de sucre de supplément, conlre le verre d'eau à la fleur-
d'orange , (|ue ...... et que • et en6n que • • . •
Un très-ancien habitué lui parie qu'il a tort, au égard
que .... si ... . car . • . • nonobstant • . . • • eu effet •••••.
bs .... mais or ... . etc. etc,
TRIRDNAT, DE POLICE CORRECTIONNELLE. .
procès DE LA NACELLE.
Notre affaire a été appelée hier devant le tribunal
de police correctionnelle. M. Fe procureur du roi a fuit I ex-
posé des faits. Jl a lu les divers passages incnipés dans ceux
de nos numéros qui ont été saisis à sa requête, et if en a
conclu que, sous le voile d'allusions littéraires, noo» avions
parlé politique , ce qui serait , suivant la prévention y utîc
contravention aux lois dé la matière.
Alors M.* A. Daviel , notre défenseur , s'est levé pour
prendre des conclusions préjudicielles , fondées sur ce que
le réquisitoire? du ministère public ne nous avait pas été si-
gnifié ; sur C( que l'ordonnance de la chambre du conseil ne
contenait pas l'articulation légale, et que la citation ne con-
tenait aucune articulation des passages inculpés. Voici quel-
ques morceaux du plaidoyer qu'il a prononcé k l'appui ée
ces conclussions Un vieux auteur français, qui trtkxXaitf^es
formes et de V instruction judiciaire y sous Charles IX et«ous
Henri II, c'est-à-dire dans un tems où l'exacte observatioo^s
formes était plus que jamais nécessaire pour conserver la jus-
tice pure de toutes les haines de parti , et de tous les excès
x<
L
f oViiiquet • AiraoU fcrivaîl t « Eo justice , la furiiiAlit« y
•• est si nÀretiaira qu*oo ne murait t'y desvoyer tant soU
« peu y j obmettrv ta moindre forme et soleninilé,^utse ,
« que tout l'acte ne rtot incontinent à perdre le nom de
« justice pour praodre celui de force , de machination ,
« voire même ae tjraaiiie toute pure. » Si tçlle t*i l'iin-
portance de* fermes ; si, comme le dit encore le même au-
teur , « la justice gist en fernulité » » vous , ^Jlfssieurs , qui
voulfs, aujourd'hui comme toujours , que la jualice . ,pré«ide à
vos décisions , vous examinerfs avec une austère sollicitude
la procédare qui amène devant vous les éditeurs de la A^a-
eeUe ; car lii se rencontrent des nullités telles que , mis
an jugement sur de pareils actes» ils seraient juges contre
toutes les formes y c'est-à-dire contre toute justice. Mettre
celui qu'on attaque k portée de se défendre, est en tout cas
un devoir de lojaoté. En matière judiciaire, c'est un prin-
cipe essentiel! c'est la première condition du droit de pour-
suivre. An civil » le demandeur doit , sous peine de nullité,
dire quelle est sa demande , et indiquer )es faits , les actes ,
les mojens sur lesquels il la fonde. Devant un tribunal cri-
minel , lorsque ce ne sont pas seulement des condamnations
pécuniaires que provoque la partie poursuivante ; lorsqu'elle
nepcocède pas seulement par des saisies et des eipropriations
réelles, mais qu'elle demande des peines qui peuvent at-
leîndre les personnes dans leur honneur , leur liberté,
leur eustence même , l'obligation de mettre le prévenu à
portée de se défendre , eit plus rigoureuse et plus sacrée
encore. Il but donc que les inculpations soient exactement
précisés ; il faut que les faits incriminés soient énoncés ,
déduits, articulés. Cette nécessité devient plus essentielle
encore lorsque l'inculpation porte sur des écrits, parce que,
alors le champ de l'accusation pouvant s'étendre indéBnimonr
d'interpréUtions en interpréutions , il faut que le pré-
venu ÎMChe bien quel sens accusateur on donne à ses paroles ,
pour qti'il sache ce dont il doit se défendre. Sans cette articu-
lation des laits constitutifs de la plainte, il n'y a ps de dé-
fense possible. J'ajoute qu'il n'j a pas d'accusation légitime ;
car le droit d'accuser n'existe que sous la condition du .droit
de défense, et toutes les fois que, par le fait de faccusateur,
la défense eet impossible , le prévenu doit être délié de la
poursuite.
M*. Daviel établît ensuite, en fait , « que le réquisitoire du
procureur du roi n'a pas été signifié aui prévenus; il fait
remarquer que l'ordonnance de la chambre du conseil ne
contient que des énonciations vagues , et non l'articulation
exigée per la loi. Enfin, il lit Ta citation qui porte seule»
ment, à I égard de chacun des prévenus, qu'il est assigné
à comparaître devant le tribnnal , comme prévenu d'avoir
publié des nouvelles polit itfue» , sans énoncer oti , quand ,
comment c«s nouvelles politiques ont été publiées. Le défen-
seur dit remarquer que si, s'agissant d*un délit ordinaire,
un homme était cité devant le tribunal comme prévenu de
vol, il faddrait bien lui dire, pour rendre sa défense pos-
sible, en quel lieu, quel jour, comment et au préjudice
de qui il aurait volé; qu'en un mot il faudrait que la cita-
tion énonçât les £iits constitutifs du délit : « 11 n'y a pas deux
•manières d'apprécier les cbo&es; les prévenus de délits de
la prease ne sont pas hors la loi : il faut donc remplir à leur
égtfiid, pour les mettre à porirr do se défendre, les forma-
lités qu'on observe à l'égard de tous les prévenus ».
l/avo<'at termine ainsi, aprc^ avoir anilyséles lois de U ma-
f lère et cité, un grand nombre J*autori.lês à I appui des principes
qu'il a posés:. ■ Voyea , Messieurs, dans quel embarras a dû
MOUS jeter la pour>uite du ministère public : on saisit dix-
huit numéros de notre journal littéraire, sous prétexte que
nous avons publié des matières ou bien des nouvelloi poli-
Uq^es (car le réquisitoire dit : matières politiques ^ et la
ciution dit : nouvelles politiques)-, et lorsque, faibles que
neus sommes, ayant à nous défendre contre un adversaire
fort de l'asceudant ile son < arartèrc et du long examen qu'il
a pu fiire de son .^cus^tion, nous recherchons quels sont
les articles et les pi$M^ s incriminés d -ma ces numéros et
sur quels poinU vuluérables il faut diriger la défense /les
( aO
actes qui nous sont notifiés , au lien de
nous répondent que par un impénétrabb
tère public , en nous désignant simpleom
ros , sans articulation , sans énonciatioa , aaae
des paroles inculpées, semble nous dire i
«:DcTioe si ta peux, et aboials si la faHK
« Mais , la loi^à la main , je réponds avec
dçvvierai point , je ne choisirai point t c^dCail k
ciser ce dont vous m*accusies. J'avais à frif&nt
fense sur ût9 points détemunéad'avaaoe» alaiB à
des énigmes.
« En France , et c'est un principe fendd sar h
du caractère français , toutes lesactiona , méine^ crii
sont de bonne foi. Entre deux advenairce devant la
toutes choses doivent être égales : » Inégalité, dit
serait violence, serait cruauté, aérait tyranniat
Il ne faut pas que l'un puisse descendre prepard et
pied en cap dans une lice ob l'autre serait fbffcd
nud et sans armes. Ce serait reaouveller l# jea dt et ^
ran , aussi lâche que cruel , qui combattait avac ■■ ^Ésa
acéré des malheureux auquels il ne donnait pMir VmÊmê^
fense que des fleurets nrnis de plomb. •
« La loi n'a pas confié au ministère publie im ^
%\ féconds en abus : // abdiquerait Isti^mim^ eeiêm
de tyrannie (i) , ou du moins il se plairait à h Umm
la loyauté de ses communications, s'il en avait été
Tutélaire et protectrice, la loi n'a rien \mmi k raibstimw»
elle veut que , dès l'abord , tout soit articulé, snnriH, di»
fini , qualifié dans l'acte qui appelé les prévenue oevanl Ih0
jijges. Elle n'a pas voulu les exposera répondre
sèment et sans préparation à une accnsatios
méditée*
« Ceserait couperla gorge a Taccusé (dit
je ne me fatigue pas de citer , parce qu'un lîeoteanat ai^
nel de Charles IXnepeut être suspect de partialitd ta tnmt
des accusés), ce serait couper la Korge k Paccnad que de l|l
tenir secret, jusqu'au moment de raudience« ca daal m
l'accuse. » Il fiut donc que le ministère pnUic aaoliva Mas»
cusation, et déduise les faits qui la constitaeat, mmpim
d'en être déchu. Car , entre la perte dn prévenu ^dMlli»"
,h|u«i
jours être présumé innocent, et la déchéance de Pai
qui doit s'imputer de n'avoir pas observé les foi
ne peut hésiter un seul instant »
M. le procureur du roi a répliqué, et soutcmk
de sa procédure. M*. Daviel a fait , k son tonr , ^
servatious en sens contraire; le tribunal est cntfd'dsaib
chambre de $eê délibérations; et, aprhi un délibdfd de prit
d'une beure , il a décidé que , la citation contentât NmMp
tion des faits de la prévention , et les anirta tctea dbaldUk
leurs réguliers, les parties devaient procéder ta fMl.&fc
procureur du roi a conclu alors contre nous an miidmmt^èB
peines prononcées par la loi , pour la contravention dOM OM '
sommes prévenus. Nous avons fait début, etit tr*^'^'
remis la prononciation de son jugement à hnittîot»
Quoiqu'il arrive , et quelque soit le parti qot mm
tions relativement k nos moyens de forme, ctji
(on supposant qu'il nous condamne), étant par
ne forme pas même contre nous un pidjngé fl
r<lons aurons soin d'informer nos lectewi des
cette affaire.
MACËDOIHE.
— Hier , dans la journée , un incendie pe«
s'est manifesté dans nue maison de la modes B
près celle des Cliain|M-Maillets. Le feo qui avait pris ans
vêtemens d'une femme occupée devant un fenmai«t ****
communiqué k des rideaux , e| d^U au lambris de raffir»
tement. Des serours , arrivés à tems , ont empêcha foe ort
événement n'ait de suites fikhenses.
( I ) Mot da Mirabeau.
0mwtc( à ^m^Mixu
PORT DE ROUEN.
CBARGÏMCirS ET KÉCtAKATIOIlS.
^^r^ÇBARGEM. du sloop la Gfàce^e-Dieu ,
cap. Bouillon , vcn, de St.-Malo. —
'Courtier, M. Fauqueux.
Réclamaieurs f MM.
Prorenant du ii^vire la Junoo , c. Bour-
dasse , ven* de la Martinique.
53 barils. — i5bouçauts.-^a tierç. sucre
brut»— 14 sacs sucre terre blanc. —
E. Quesnel.
Pi^venant du navire la Marie-Anne , cap.
Villcbrauche , ven. de la Martinique.
ao barriq* sucre brut autre'que blanc,—
ao quarts sucre brut. — Limard.
Chargé à terre*
5 barriq.graissede poisson. — Mathéus.
1 70 pierres à aiguiser. — Vielle,
la balles morue sèche.— 4 fûts miel. —
A. Giffard.
ao caisses pierres à faulx.— A ordre.
Le chasse-marée la Félicité ♦ c. Moreau,
>en. de Marenncs , ch. de go558 kil. sel ,
pour M. Beuvain-Labilte.
Le sloop l'Espoir, cap. Piel, yen. de
.Granville, ch. de soude, graisse de
■ poîsson,pierres à faulx et vin.
^^Chargem. du sloop le Saint-Donaî^
' nique»' cap. Dubos, ven. di^ Havre.
Provenant du navire la Jeune-l^aure, cap,
Dechorel , ven. de la Martinique.
RéclamateurSf MM.
64S planches sap.— Lâche vre n^veu.
iSi.barriq. 4 tierç. 14 quarts sucre.— I
Îuart café.— 860 b&ches campèche.v
i. Bouchon.
^^Chargek. du sloop la Belle-Rose, c.
Lucas, veu.v du Havre.— Couriier-
interprëte, M. Orford.
Réclamateurs , MM.
1 64 planches sap.— Lerebou rg.
i4o ditodiio. — Lachcneu-Heude,
. >274 bâches bois de Campéche.— Che-
valet.
3397 .di|o di.to. — 170 saumons plomb. —
À orire.
Provenant du navire 1» Amitié, c. Smith.
a fûts acier.— Viguerard.
^^Cn ARCEM . de la goet l e les Trois-Frëres,
cap. Grenier, ven. de la Rochelle. —
Courtier-interp. # M. Vicrd.
Yiéclamateurs , MM.
10 fûts vin.— A. Ueliol.
40 dilo dilo. — Carpentier.
10 fûts eau-de-vie.— Dugenet.
i5 dilo dito — J. C. r^brelon.
io dito dilo.— Viret-Lehaîlre.
a5 ditodiio. — Pincl-Foornier.
ao fùU vinaigre.— A ordre.
^g^CHARGEM. du brick l'Eugilne, cap.
Capelle, ven.de Cherbourg. — Conr-*
tier, M« Lucet,
IjiéclamaieMrt f MM.
34 morceaux plomb. — Delaunej et
Neveu.
4 balles semencontra. — Tioel-An-
celot. ^
l5ooo kîl. soude brute,-T-V*. Villiet. |
Sa barriq. soud(e raffinée. — À ordre^
Le sloop la Marie-Marthe, c. Pognon ^
ven. d^Honfleîir, ch. de cidre, pour M«
Duval.
Le chasse- arée lUlisse , eap. Corriton,
ven. de Bordeaux, ch. de vin et tabac. —
A ordre.
Courtier, M. Lucet.
Le chasse-marée là Venelle , c, Truscat,
ven. du Havre, ch. ^e seF, pour M"*.
Y*. J. B. Hébert.^Courtier, M« J Pel-
lecat.
{I^Chaegbx. dn sloop anglais Uoion , c.
Richard Williams, y. de Garàiff. —
Courtier, M. Orford.'
343a barires de f(pr.— 4^ bottea id^m.—
Pour Basson.
^C^CçABGev. du chisse-n^arée le Qaden-»
nois, c. Josse , v. de Rochefor t.— Cour-
tier, M. Orford.
Réclamaieurt , MM.
(81 futailles eau-dervie. — ag dito viq
. rougQ ordinaire.— Quesnel aine.
%j gueuses fer fondu.— aa bostaches en
fer fopdu. — Roussel in-Gavey.
Mouvement du ag au 3o.
NAVIRES ENTRÉS.
^ Le sloop FEgëne , de ag tonn. , c. Ça-
prlle , V. de Cherbourg ,, ch. de soude et
plomb. .
Le sloop rEspoir,ide ag tonn. , capit.
Piel ven. de Granville, ch. de soude de
vareck.
La gribanne TAimable^Bathilde, de a5
lonn. , c. Lesourd, v. du Havre , ch. de
planches et pavés.
Le chasise-marée la Fidélité , de 6a ton. ,
c. Moreatf , v. de Marennes , ch. de sel.
Le dogre la Jeune>Lea , de 60 tonn. v c;
Hamel , v. de Saint-Marlain, ch. de sel^
Le sloop la Marie-Marthe , de ag tonn.L
c. Pognon , V. d*Honfleur , <;h. de cidrev
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le sloop le Jules, cap. Cloret , ail. a
Barâeur . ch. de coton et bouteilles.
Le tjalk hollandais VrieQdscbapj capy
Martens, ail. d'Hambourg, ch. de viu el
papier.
Le sloop le Jeune-Louis, c. Barthenaj,
allant à Ouernesey , ch. d'une balle de
rouennerie.
Le sloop rAngéUne* c. Iforoy , ail. li
S(orhùZ| ch. de vin 9 chaudron | fer.
Le chasfermarée la Pou)er:Blanche , c.
Douarin^all. à Lorientj^ch. de, bois de
construction.
Le sloop TAngustio , c. Leclerc. a|l. k
Honfleur |.ch. de bois d'inde , bois jaune.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du a8 au ag.
NAVIRES ENTRÉS.
Le ijloop le Cbarlfs , ç^p.,ChiI#rd, t.
de Ro9en, sur lest.
L*Aimable-Çuphrosiae , . c. Velfemme ,
ven. de Rouen, ch. de plAtre.
La goélette la Philippine', c. Dansât,
si^r lest. *
Le . #loop la FIopre-Yictoire, c. »Bonî«^
don , V. 4le Rouen , ch. de bota.
Le dogce la Marie-Louise,, c» Ledontn,
v.de Rouen , ch. de plAtre.
Le sloop le St.-François , c.LaQgrftV*,
ch. de plâtre.
Le sloop l'Argus, c. firégoire , .t. . ^
Cherbourg.
Le jloop le PradenI , c. Hurtel , y. /dt
J^ouen , sur lest.
Le sloop l'Eulalie , c. Gfiillanme , yen.
de Rouen , sur lest. ^
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le sloop anglais Amicida^ c, James,
ail. à Bri^ol , ch. lin.
Le trois-mâts améric^n Pocabuntas,
c. Sennj, Baltimore, sur Test.
Le trois-mâts américain Blakely , cap.
Burvil , ail. k Charleston , sur lest.
Le trois-mâts américain Mnrtba , cf p.
Snovr, ail. à New-Yorck. ,
Le trois-mâts américain Jlurrat , cap.
Ried , ail. à Sl.-Dbes , sur lest.
Le brick américain Efus , c. Wîse , ail.
à Charleston , sur lest.
Le sloop la Hélagie., c. Botnie, ail. à
Dnokerque , sur lest.
Noiejies.F'cJiifS recueillies à ia^ Bqurse
du Havre ^ du ^8 àtvril'. "
14 f&Ucire}aune,iiaf. 3ac«i/a^aeq.
76 sacs cale M.-Domingne, à l i.'j^ c.
i /a, dito,
566 morceaux qaor fil , environ 6 milKers,
à6f. 5 c. , dito.
61 balles colon Louis. , A i f.^ 4^ c.,dito.
ao dito dito dilo, à s f 37c. i/a, dito.
38 dito dito dito, A 1 f. 3a c i/a,dito,
10 dito dilo. Marag.è 1 f. 6ac«l/^,dit.
ao dito dito Géorg. , A lïr. , dite.
17 dito dilo dito, A 1 f. 7c. i/à, dito.
6a dito dilo dilo, â 1 f. 10 c.', dito.
104 sacs café Hayane, A 1 ttij c. i/a,
en entrepôt. ^
a boucauls duo di'to, a 1 f. 40 c.,,d{fo.
5o boucauls 58 sacs dit9.dito , k î f. 43c
3/4, dito. '
3oo sacs café Java^- A «f. 4o c., dito.
85 diio Gujara |4l f.32€% 1/2^ dite.
P:-)!:! DE QUILLEHEUF- *
MoHs^emenl <iii d8 oa» ^9*
Sont arrives de yiUeqiiicr et descéfùiuf:
L'Ann«»-M.irie-('.liérie, c. Forget.
I « Di'sii-ile-la-Paix , c. Perron.
Lc.4 l)(Mix-Frèroi, c. Blondel.
1^ .Iftnie-Amcdcc, c. SalaCta.
I-Tole, c. théroïi.
A'icIguAile , c, J. IIti5tcde.
1-c Pniflenl , c. fî^urlcl.
( rntt de N.^E. , bon frais, )
PORTS ÉTRA.NOEIS.
ARhlVACFS.
Anvers^ ai ncri/.— Oinlerneining, c#
O^Hen, v^n. de Otle.— T.ioie, c. Tal*
ftuiu , vcn. de la Nouvel If^Uriéfins.
irrii^&si*nd ^ 19 au ai <yi^ri7.— Eliza,
r. Morricf*, \, tIe'llonJfaux.— Talhol , c.
<îiilig; Persévérance 9 c. Morgollé; Lord
Mf IviUe , c. HUck , v. de Calais. — Rapid ,
r. Varr^n: CnnioômogAte , c. Davidson ,
tl LfOuisa , c. Lowry, v. de Cliarenlc.
Bipie , 1 5 ovrîL — 3ifargarf i , c. Mac
Mikan , \ei». deCharentc, v. de Cliareiitc
ti Lifer|fool.
Hel%^ei , 16 avril — De H)op, cap.
•Talfe, tien, di Cette.
ff^amemunciic ^ 10 «iTiV.— La Sophie,
cViematin, v. de Hortfeaux.
Swintmumh^ 1 1 /ii*ri7. — ïie Ferdinand,
C. Diskmv, el Frêikrica , c. Liiyck , vcii.
de Bordeaiii.
Copcn h àfiue , I B fl w il. — J n n g.'-E! is*
liCtlà« c. li'iîl.i , veii. du (iurJcnu&.
POUTS FiU^ÇAIS.
ARMVAGES.
I^irdeaux, 23 avril. — {Lonif cours.)
Kn rivière : 1-e Courier-de-la-M.irlini-
%iue, c. PellisMfr, v. de la Martinique.
— l'Aigle, c. Tnuiague,v. de Cainpe»;he,
«vaut louché à la Haianet ch. de 4000
q'\ campêdie, ao balles «aliepareilU. —
{Cahoto^e^) lia rivière : l.'trin , tap.
Maccirdiv , v. de Dubîiii. — l-e Bucchu^ ,
V. de iSewc.i^tlc. — Montée en rade : 1^
Prince-de-b iii -Cohourg. — La Johauua ,
c. Dirk.
MantMMe , ?.i avril. — ( Cabotage. )
L'Ainiahl«''-Kiuli», c. Knsland , vcn. de
Sniyruc, ch. de 35t> ballef coton , 146
jidf'es bine, etc., en qnarantaine.
De relàciic k Toulon : le Su-Fraiiçoi$ ,
c. Sibilot« T. de Tunis.
De reU' hr aux île» d ilyère»: l/lvini!e,
r. Ciiloibb^ , V. de (.hyprc , cl l'AnaÀSy c.
4J!aveîly , V. de Tuni«.
M^PAKTS.
fTivre, aG •▼ril. — {f.ont: cours) Le
Mercure , c. (irisel, ail à la <iiiad« loupr.
— Le Housât'nu , c. Lcbail» ail. au Poil-
iiu-Priurc
M.ir-ei:i.- , 2» ^ixn^, — {f^onç rotirs)
,Six-HioiliiT<, c. M;is^on , al. à la >ou-
4ell.*-Oi \*'ii\\>.^[Ciifff ('i^i\) Vnrndsli'p,
c, (\' r' lis, :ill. n Oref^no' k— E >rop.i , c.
Sc^eriïr jr.i , .«m- lob, .iM i Mi''!ntn. -- j
(4)
Jon^-ITîftri' Il , c. Decl^cTi,a1K à Alezan-
drle. — Fideltlai, c, Medbrodt , ail. i
Copenhague.
— fja Thclis, c. Panier, et lef Deoi
Frères, c. Iioirat, pnrtis de Bordeaux,
est arrivé an Port-xiu-Prîoce. Il devait
efTectner son retour dans le coanmt «lu
mois d'avril.
PORT DE BORDEAUX.
Le a3 et 7.4 *^''' futré^ rn rivfhre
les naviies l'Aigle, r.ip. Tonjague , ar
inaleur, M. Texier, x»-!!. de <*ainp^rhe,
et en dernier lieu de la lla-vTinc ; le Cour
rier-de-la-Martinique , cap. Pâtissier ,
armateur, M. Lhotell cr, yen. de la Mnr
liuique , cap. Pali5si<'r ; armateur , M.
Lholeliicr, ven. de la Martinique.
PORT DE MARSEILLE.
£?• ai , est sorti : le navire américain
Six-Brotlicrs , cap. Th. Masson , ail. à la
Nouvelle-Oiléans.
AVIS DIVERS.
ASSURANCES MUTUELLES SUA
LA VIE DES UOiMAIES.
M. Gali.b , dirrcteur de la tnciétt;, à
Rouen, recteur de» coniriintions iudireeic»,
|dace du VicuA-Murchc ir\ 35 , aura Phon
nctir de rrcrvoir Ioua les jours, et principale*
leoiint les r<^irs et les dimanches , depuis dix
heures du matin ps^u'â trois heures après
midi , ceux qui voudront prendie des Assu
rances . ou $vt>'' ment avoir des explications
propr« s à U'iir faite comprendre les avantages
qu'ils potirraien: obtenir sur les sommes dont
it> V OU' Iraient disposer. 11 se fera aussi u
{>/a.air de leur démontrer qu'jucnoe caisse ne
p Ut oflrir plus de garantie, sons le rapport
de la sûreté des c.ipitaux , et en6n qae les in
(érèts composés et accumnfés que reçoivent
Ivê Assurés* dont les contrats sont k cpoqoes
fixes, sont de beaucoup supérieurs aa taux
ordinaire servant de base aux banques, caisses
d'épargnes, on autres institutions du même
genre. On observera que ces intérêts compo-
ses s mt inJc'prndans dra bénéfices-, auxquels
[rt mêmes A^sircs ont droit en leur qualité
d'Assnrrors, par i'etf«'t inappréciable delà
mutu:ilitc.
Pour en donner nn^ idée plus exae*e, voici
les explications générales publiées par Tadmi*
uistraiion :
Uuf? Assurance sur la we est un contrat
par lequel , au nioven d*u/i prix total une foi 4
pave , ou d'iiUe légère prime payée annucU
le/rient , on assure^ pour soi on pour un tiers*
une rente ou un capital en cas de we ou de
mort ^ û wnt époqne délei minée, snivaut les
convenances du eocifrac-jni.
Mètre Société rtçoic toute espî'C* d'assu*
iaMC«'S iinr la vi^.
llllr est mutuelle^ c*es*-b-dire qn*» tooA les
Po'-tcurs de n ^.r assurances s» nt en même
trni« nos Sociétaires , et joui- s iit c imme
tels • en ouire do I.1 r^nte m: du capital assu-
ré-, d«* tous les' hénéjirt'.r en proportion Je
c'ife mciii*» r^^nte ou Je c«' rapiîal.
C>st en quoi conii^re ta différence enlre
iiotn- Société et le^ Compagnies par acti'oos
di>ni tons les bénéfices appai tiennent aus ac-
tionnaires»
Les i»iim''s, mathcmatîqnemeot ealcalé^
sur l.i loi invariable d* la /n^r/rt/rVe, égaliteaf
u^ni 1<'S àj'*4, et tnutiualiscnt riooiireuiaiaeal
Ifi iiftcréts et let bénéfice « de IdMBMtÉc
taire s.
If os A^iuraneew s'appliqo^nt a lo«lfl»M
tes de cas, e\^v% ont bat d'hadiaailé et 4e fl
laniropie q«( « valu à noue Société Irafi
hondraUteaauflFfagea. • j r.xj
liOUBSE DE PAUIS, D*H1LJI.
ÊLjfitM PmbtieM.
CivQ PfiLk f'e\T ro\soriD»Sy
S4f Goc 65c «oc 75e 80e ^&c Soc (5c tirj
85e goc gSe 90e ç)5a iSi%tf ^Sc
hrcnxXALSS. DF. UQVIOATIO!««
JiNiiiMuee ém si ar|<l. iti*.
Ech. da aa Mms ita^, fiu. i a 1^ 7SC 1
i<«^« • 4 9itMC
Idem KositirATnrxa, iSaS
kVSMixiS DE 1000 Fft«, à 4 p/ •J^.
Avec lois rt prûara. ' *
Jmiituncr <|f hrc««A«« ■•■«.
î<y%'î Suc KCiê«>t
iSSjf
^^-^m^^^^h^^ ^i%i%<i^^^<hi*i^ lUfc»^
THEATRE FRA>i;a1S.
AEIJICIiE.
CONCERT.
MM, les ÂBMteari donB^r««t ,
nierrr^-di^o :iirJ , ua Li»CLa I*
11 I»STftUME>rAL,«ii„
incendtéw de la. cour ^4*Êi4
1 ''^ Parité,
. Ouverture de la Clim^n^adg
Mozari.
. Air iimlien , tliAïklé ^r ul M
. Soh de cor^syéçm^ par M. A|
4*- Arr français^ chanté par M,
5*. j4fr varié, pumr le thilo» .
M^ G . • • » •
6*, Air frmntais < «liante p^r M.
7*. Duo d^ '1-ernatd'^ar.r*^
M*'. Bertraurt ».».,..!
■ m*-, Parité.
S\ Ouveriar^ iVi}t^r^lo , é% U\
9*. Romance de It^alia^^ ^
M , . . c.
10*. A i r Ja Premier r«j , i _
^\rca\é par M« 4« G •\7mA
1 1 ^* Trio français , de ^ar^ {
Dcnean, M» 0, «....« ^
11^. Andania po«r la i|||w
Le GoEtcert aura \ma daaa la.
de Saifli-Oaeii*
On eonmietitefa ï 7 tir*fv« ft àtmi^t f
est d# i h^^lkm'Hï*
mnat|ti« , r#t4teil^>**'^^
Clie^H P. tlesrD^«a««4tchtf^4
El dita la Co«dar^ éê VUk
nO'. L:.. iMrllIMKI'iîhCOM iU-CiAl.L (e.^ cAKàcTEW* et en taille-i
s
C
-■:rrr
-» "n-r^^r
, cap;,
'liesse,,
cons>-
■nidoîn,
ni dé» ce
diversfs*
C7F-
5o,
iloisr^ardl
.l^ng court)}
'^r, c. VNalker
) '-•Koiile, cap..
"^^^ Je 3io Uii;
(*
•i Vn sopIiUte fit k Thalh* de Mîlet les queitient caplîruies
»uiy«i>les; mtii 1« philosophe j répondit tu r«le- champ avec
préci»ioii«
>• Quelle ett laplui ancienue des choses? — Cest Dieu,
parte qu'il a toajoon etc.
• Quelle est la plus belle? — Le monde » parce que c'est
fœuvre de Dieu.
• Quelle est la plus grande? — - L* espace, car il contient
tout ce qui a éxi créé.
» Quelle est la plus constante? — L*espérance, qui reste
seule à Thomme quand il a tout perdu.
» Quelle est la meilleure? — La vertu, puisque sans elle il
nV a rien de bon.
u Qelle est la plus légère?— La pensée , qui en un moment
se transporte au bout de Tunivers.
• Quelle est la plus foi te? La nécessité qui fait braver tous
les accidens de la vie.
» Quelle est la plut facile? -^ Oest de donner nn conseil.
» Quelle est la plus difficile? — - C'est de se connaître soi-
même.
» Quelle est la plus sage? — Letems, car il apprend à le
devenix.
Macédoine.
— Cnnningham, poète anglais estimé dans le genre pasto-
ral, mais peu favorisé des biens de la fortune, était un
dimanche k pécher dans le voisinage de Dut ham. Le mini&tre
du lieu , remarquable par sa corpulence, vint k passer , et le
réprimanda sévèrement , sur ce qu'il profanait ainsi le jour
du Seigneur. Mon révérend ^ lui répondit le poète , 9otre
embonpoint annonce que si voire tfîné était ainn que le
mien au fond de la rivière^ vous pécheriez pour l'avoir^
quand ce serait un jour de jeûne , et quand votre sauveur
serait là pour vous en blâmer.
— Malherbe i{\x\ était issu d'nne famille noble, disait souvent
k Kacan : Que c'était une folie que de vanter sa noblesse ;
nue plus elle était ancienue , plus elle était douteuse ; qu'il ne
Ullait qu'une Julie pour pervertir le sang des Césars.
^^VjipoUon qui a élu domicile légal , rue de V Echelle , dit
que nous ne devons pas craindre la Foudre , |>arce que nous
voguons dans un ruisseau. Au dire du dieu de F Echelle^
on serait tenté de croire qu'un ruisseau suflirait pour étein-
dre les carreaui de la Foudre* Cette opiniou est d'autant
plus admissible que nous savions que c'est avec un verre de
Surène qu'on allume le courroui Ju Jupiter -' Olympien de
la rue des Saints-Pères*
— Il vient de mourir à Versailles un mendiant connu dans
toute la ville sous le nom de Chariot. Il avait sa' cent-
quatrième année. La Qttotidienne lui a donné centrtrentc-
Jiuit ans passés Cette fois-ci, la bonne %'ieille n*a menti
que d'un tiers; elle se forme depuis que M, A. Martainville
l'entretient d'articles.
•—On annonce qne M. Meiîe a refusé la direction desy?i/ic-
toccinis anglais» N. Merle est directeur de la l'orte-St. -Mar-
tin ; ce sacnfîce lui fait beaucoup d'honneur.
— M. le docteur P....set se propose de prouver que la
}auni<se e»t contagieuse, et que la goutte est une maladie
épidémique chec les enfans en bas-âge.
— Voici le répertoire des pièces du Si^cond-Tbéilre-
Françai*, dans le&auelles Mlle Legrand va débuter :
Vendredi a mai, les Fausses Cofifidence^ , premier début.
Lundis, le Philosophe i/âriV, deuxiciuc début.
Mercredi 7, les Femmes ^ trobième début.
Et vendredi 9, la Coquette Corrigée et les Fausses
Confidences , quatrième début..
— M. Salmies vient de publier m 1
la fimille de l*iiifortuné Usurqoes. Ob peal éum fW Ife
publiciite a écrit une bonne action; maia Jy « tacsM fl^k
que difl?rence entre écrire et bire i Tmi poorUM ptrtT '
duirc à l'autre.
— Pautiu , comte de Sérant , considérant an .
sculpture représentant la justice et la pîx qai réa
« N ojrez- vous , dit-il , elles s'embrasaent et se disnl m
pour ne se revoir jamais. » Bautrn était nn iacrMalt.
—M. Rnbbe vient de publier nn petit voIbim q«l » 1
blable au Petit Livre de la Rochefoncanld , contint
de choses que de mots. L'ancien rédacteur dn Pkoc^mm^
donne dans cet ouvrage un excellent traité biilnnqpt^i
P Usage des Couronnes donatives , civiles^ mitiiÊjÊ^^
chez les anciens ; et , d'après les connaissaneia «H àna
devons au talent de M. Rabbe, noua avona tmiW m^m
appliquant l'usage des couronnes dea' andcns an OMiilit
modernes , nous pourrions décerner des récompemas •■ c«
genre, de la manière suivante :
M. Tbéaulon , Une couronne en foin.
M. de la M...... Une couronne en
M Danse-Loth, En laurier k rage
M. A. MarUinville , En chien -dent
de giroflée.
M"« la comtesse de G , En capncines.
M. de M , En tubei d*ail.
M. Lourdoie , En pavots.
M. Oelavipe, En laurier fleuri.
L'Auteur des Deux Gendres, En immortelle.
L'Auteur de Sjlla, En cL^ne.
Un orateur , En palme.
M. Charles Nodier , En saule pknrenr*
M. L'icretelley En paille.
M, Malte-Brun, En chardon.
— A la séance académique du ^4 •»'■• t **• ^
secrétaire perpétuel , a In et a légué k l'adniîniatnlîoa
poème intitulée : Fénélon eS le Duc de Bomrgogtm. On
remanjué ce vers :
« Uaorttmr /*« pern/, al Fénélon llMplie. »
Un père de la société des bonnes leitres ajant
vers pour être de lui , a accosé M. Bajnouard dn
et l'auteur des Templiers en a fait très-volontîefi ^ .
tution , en ajoutant même , ponr domm^ts întcrflay In
suivant :
• Hofuoré dt aon tceptia « il l'honate lai»
C'est k M. Raoul Rochette qu'est demeuré Ilmni
séance des quatre académies. Aucun antre stjle n'n
comp«iré au sien pour le poids^ l'ohacoritd et la nai
l'érudition. Une dame , en sortant de cette r^oninn
tiplleiueiit scientifique , a remarqué que le
paraisiait bien léger, pour être si près Je T
d»h
— M. L , céfèbre banquier de la capitale,
constituer une rente de 85o<io francs» en Eivenr
p'f>3*és dr* SI maison. Cette rente sera répartie en
tioii rie l'iiuportAuce des places qu'ils occnpaienl. fW \
muihficrnce dont on voit trop peu d'exemples , M, L»,«...
assure un sort indépendant et une existence à Tabsi dba
caprices du dc.*>tin. à ceux dont les travanx ont rounfcé' è
sa fortune.
— Certain journal arait annoncé que la derni>w etfÊi»
sentation à*Êhrom^ de M, d'Ancelol» avait piodnsi nna
recette df qn.iire mille deux cenl« livras» Il est AchrnrfM
le journaliste n*ait p. s consulté le caisfier dfi T'iifiltit F—i
çais : il aurait appris ^ue la racelte olélaii |ne
cents francs.
-—Un tfnproqao assee plaisant potir les goUie-nmodies , M
trèt-aérietiz pour on artiste, a eu dernièrement Hea par
rimnftojranced*an journaliste. L'acteur ^ic/or qui, comme
oa ta sait î- fait une acte de tragrdie , à chaque ëtape de ses
tboràées départementales » devait arriver à Paris pour y
Caire représenter sa dernière œuvre, ^e voilà-t*iI ps qu'une
feuille en annonçant que Ton a joué le mélodrame de Victor,
•« Panorama-Dramatique , persuade k toute la province , que
céCle j^îkce est la tragédie de l'acteur Victor. Nous sommes
iiabîioés à voir tant de tragédies nouvelles qui ressemblent à
des mélodrames , que cette méprise est fort excusable : mais
noua crbjons cependant, en bonne conscience, devoir pré-
venir qae la pièce représeutée au Panorama-Dramatique, est
J^ieior ou P Enfant de la horét^ et non pas la tragédie de
^f^ictor qui peut-être sera V enfant du grand chemin.
— Les feuilles d'annonces <;|ui ont toutes de l'esprit comme
le Jownal de Rpuen , ont fait savoir, il y a quelques jours,
Îo'il y avait de Jolies circassiennes et mexicaines à vendre,
lufiears, vieux amateurs qui croyaient que les directeurs de
ces feuilles tenaient aussi la partie, se sont présentés pour
S rendre connaissance de la marchandise. Quel a du être le
ésapoîntement des amateurs , lorsqu'on leur a présenté des
/tircasêiennes et des mexicaines pour gilets, à ceux qui en
/voulaient pour autre chose.
^^ On lit, dans les Essais historiques sur Paris f qu*on
homme qui paraissait assez à son aise, devint amoureux et
épousa une fille, que la mort de ses parens et la misère
avaient jetée daus le ibertinage. Au bout de quelques mois 9
elle sut que sOn mari était un espion : « Apparemment,
m lui dit-elle , que vous n'avez pris ce métier qu'après avoir
« réfléchi qu'on rkque s^ vie à faire celui de voleur et
d'aasassin ? » Elle sort et va se précipiter du Pont-Royal dans
la s< i'te oii elle .se noya. ^ ■
(5)
CONCERT
AU WtfitriCK DtS t^ERDIKS.
Le motif de cette soirée musicale et le plaisir qu'elle pro-«
mettait avaient réuni hier dans la salle Saint-Ouen, la so*
ci<^'té 11 plus nombreuse et la plus distinguée. Quoique le
titre banal de Concert d'Amateurs ne soit pas toujours d'un '
bon présage pour les connaissenrs, l'rxpérience nous a fait
vaincre ici cette prévention que l'on a ailleurs contre les
j4 moteurs et leurs concerts. L exécution d'un andante pour
le violon, et d'uu air varié pour la. basse, aurait suffi pour
nous réconcilier pléoement avec eux hier, si nous avions
eu besoin de nous réconcilier.
M"*. Berf eau dont les débuts sont annoncés au tbéétre de
notre ville , 011 elle était déjà connue , a été accueillie aivec lès
marques ^'une ancienne oienveillance , et les personnes qni
a\aient eu auparavant l'occasion d'apprécier son talent, ont
remarqué avec satisfaction que sa Voix u*avait perdu ni de sa
fraîcheur, ni de son agrément. Ainsi nous pouvons dire que
M"". Berteau a déjà débuté.
Quelque plaisir que nous ait offert cette soirée , nous avons
dû éprouver un regret , celui de ne pas entendre M. M...^
dont une indisposition nous a privés. Celte circonstance a d^
paraître fâcheuse; mais elle n'était que trop réelle, ca^
nous savons que les indispositions d'amateurs sont moins
douteuses que celles d'artistes. Cependant M. M.... et
N..I nous ont lait oublier en chantant, l'un une romance -
de fVaWice^ et l'antre l'air du sénéchal Ae Jean de Paris^
qu'il manquait quelque chose de ce que le programme noua
avait fait espérer, 1^ recette aura da^étre productive. Il est
flatteur pour les amis des arts que ce soient les talens les
plus agréables de notre ville qui aient le plus contribué aa
soulag'^ment des victimes 'de nôtre dernier incendie.
ommmt
PORT DE ROUEN.
CHARGtfXEHS ET KÉCLAMATIOlfS*
^^K^BAAGEii. du dogre l[aigle^ ew^
bouame , "V. de Bordeaux.' — Courtier
interprète, M. J. Pellecat.
• Réclam ateuf s ^ MM.
104 f&tsvin» — Dubus.
8 dito dito. — Duclos.
5 dito essence de lérébenthine. — A.
Lebrun.
^\ dito vin.— V. E. Left-bure.
I ditodilo. — Caumout père et fils.
53 dito dito.— Virel-Lehaître.
18 dilo dito.— Mrfi^nl et Goum.
1 dito dito — Bonilot. •
s dito diio.-^Fauvel le jeune.
48 dito dito.— A ordre,
^r^^CnAROB» du chasse-marée la Venet te,
^p. Truscat , v. de St.-Pierre.— Cour-
tier interprète y M. J. Pellecat.
aia4 demi hectolitres sel.— Pour Jean-
Baptiste Hébert.
Mottvefnent du 3o avril au t^. mai,
HAVIRES EÎITKÉS.
£a.plette le St-Nicolas , de 11 t., cap.
Kulei y T- ^« CenrséaUeii eh. d'huitres.
-^^^^ÎTl
Le brick l'Espérance, de 78 t., c. Sé-
birs , v. de Bordeaux , ch. de vin , acier,
lîs Le dogre la Pauline, de 79 t., cap.
Coste, V. de Marenoes, ch. de sel.
Le brick le Gustave-Hypolile, de 76
t., c. Coste , V. de Marennes , ch. de sel.
Le sloop le Charles, de 23 t. , capir.
Rossignol , V. du Havre , ch. de tabac et
bots de Campéche,
NAVIAES EXPéD!ÉS,
La galiote danoise Die-Frao-Ânna-Ca-
iherina , c. Laubinger, ail. à ElseneUr el
Copenhapue, ch. de librairie, parfumerie ,
vin et mercerie.
Le sloop la Jeune-Emilie , c. Duhault ,
ail. à Southampton , ch de pierres meu-
lières.
Le chasse-marée la Virginie , c. Ber-
thaud , ail. à Bordeaux , sur lest.
La galiote hollandaise , Maria-Josîna ,
c. Muntendam, ail. â Ëlseneur et Saint-
Pétersbourg , ch. de vin, chardou , huile
et librairie.
Le sloop l'Agathe , cap. Brasnu , ail. à
Caen , ch. de poudre végétative.
Le trois-mâts prussien Caroline, cap
Ramint ^^^^ k Ëlseneur et Stettin , ch. de
Ivinfkfoelasse.
Te chasse^marée PÂimable-Adële , cap;.
C* a>ic , allj à IWdeaiix , sur lest.
Le sloop TE (poir-de- la-Paix, c. Liesse,*
ail. à Cherbourg^ ch. de bois de con^^
Iructjon.
Le sloop l'Aimable- Désirée , c. Baudoin|.
ail. à Houfleur, ch. de fûts vides et mé^
canique.
A quatre heures aprèii-midi, le bateau*
à vapeur A.iron-Mauby , est sorti de ce*
port, allant au ijavre, ch. de diverses^
marchaniises.
PORT'DE QUILLEBEUF-
Mouvement du ag au So*
Est monté et posé v
L'Espérance , cap. Vasseur.
Sont arrivés de yUlcquier t
L* Adèle , cap. Piavard.
Le pugun^'-Trouin, cap. Boisnard'.
{F'ent de nord ^ grand frais,)
Marseille, 12 avril. — {Long cours^
En qtiarahtaine : le Belveder, c. Walket^.
V. de RichaaM>nd Virginie), ch.de .^a6\
bal. coton. — {Cabotage.) L*£mile^ cap..
Colomhy, V. de Chipre , ch. de 3io l>4i^
'!otOQ ,. 17 bal. soie, etc.
POftT DE BREST.
Pu 29. Le Pèrf-dc-F^nillc , c»p. Lan-
c.eloi; la Priiir-Eulalie, c. Jacob; VEUsa
cap. Fardel ; ia Sninte-Anne, cap. La-
lioiir; le Bieii-Aiinë» cap. Couedel ; la
•leuiie-AJèle , c. Leplmec , v. de Nantes,
«h. de bois de con»lruction , fer, tucre ,
irguinrs,
/hi a3. U Babet-Gitberîne » c. Tboar,
veii. de Koueii , cli. de bois de construc
lioo , le «fpuiie-Hvaciiitlie, cap. Miqucr,
\eii. du Vivier , ch. cidre ; l'EspérjocCy
cap. Tréboret ; l'AiiKHie , cap. I^cpage ,
v^ii. de lljivonne , rli, de résine, etc.;
TAIevie-lliUire , c OoUre ; l'Olivier-
français , cap, Moiiir, v. de Hordeanx ,
ih. de vin , ^an-^le-vie et l>ois de noyer*
4e Pierre-Marie, cap. L'^gilloiie , \en.
de Treguier, ch. de bié.
NAVIBES CXPKOirs.
Dit 2(. L*Annc-Kinile, c. f^eguenec;
rAngc-Ciardicn , r. Collet , Ac Quiberoii,
aII. à Nantes ; le S.iiiit-lvsprit de Vannes,
cap* Dupont ; rE»pérnnce , de Lorient ,
cap. Porti^-r, ail. à l'ordeanx ; le Brave ,
de Porl-Navalo, c. Lel»ot, ail. à Nantes.
l'Klie-Mjrie , de Vannes , cap. CJhre'lien^
afl. à Tordcar.x, snr lo^l ; la Clémence ,
de Brest, cap. .\J;iSion, ail. à (Cherbourg,
ch. de canon , de poudre, vivres, etc.
Le N'^i Wfgirn Prtrus , de Smdfcjrord ,
cap. Bull y nll. à Nantes, sur lesK
Note de\ T'entes recueil lies à !,i Bourse
du ihiyre , du 39 4^'riL
f)7 tierrons nz Carol.ne , .î 5:>. fr, acq.
00 balles coton Géorgie, à 1 f r 7 t[2,
dilo.
I 11 dito dito dUo, à>l fr. 1 ip, dito.
20 dito dito dito, à i fr. 10 c di!o.
?op sacs café St.-Doniin.à i fr. n5. dilo.
3 luill. bois de Brésil , à 99 fr , dito.
l5 mill. bois de Campécbc, Marluii(]uc,
à 10 fr. d*to.
Le navire THugêue, c. Diipin de ffeau-
iDont, yen. de la (iuadeloir)e au Havre,
e«t relaciic k T^rest avec une voie d eau
(QUsiJefablr. Le capitaine a jeté une par-
lie du cbargcnr'nt â la mer.
UtoUVtlLliS DE MEtt.
f|^!^F,o navire la Constance, de Bor-
«leaux, ariu. MM. LucaJon et m«'Vi*u ,
parti dr boidcani , est arrivé le i3 nnrs
à la Havane, aj»ri:»«*tre re>té ciuiii/.p j(>nr>
an pouvoir d'tuic g^rlelte pir.itr , motif re
de 7*1 honirii(*s , (jui nr Ta abaiiilonnée
«nr;i|>ii*!i ra\f'ir tMitièirmi'n t dé\alisét' ,
t*t a\oir (ait épioiiv«*r le** plus honibli's
traiteincns à re(|U)piigc ain>i «qu'aux pi%-
....iger«.
— l.r n»i''-fîe-B«ïr.l«Mni , rap. Morrau ,
A été I encontre à l5 jour» de distiiiLC du
— I/Kplroprrn?nt , rjp, b-tron dr» Ro-
qtirfi j'iic, a élu rencontré à 3o Iieni*s du
(4)
—Le Lévrier, cap, Tmacht; araMUor
M. Lange , parti de Bordeaux , esl arrivé
au Porl-au- Prince.
— La Théiis, cap. Panuicr, annatéur ,
M. Dupejrral juniur , parti de Bordeaux ,
est arrivé à la Guadeloupe en 4^ jours
de traversée.
— Les Dcr.i-Fières, cap. Loîral , arm.
MM. Viard ei Chi gneau , parti do Bor-
'leauz , esl arrivé ii U Guadelou|)e, en
5ti jours de tra\ crst-e.
— LaSapbo, c.ip Jobit, arniat. MM.
Guériu-èlalagne Irvrcs , devait pirlir de
la llavaue , pou/ Boideau^ , du '/o au
a5 mari»,
I^ Théodore, c. Brose, est arrivé de
Duukeniue à h Havane le §3 mars.
— La Julic , capit. Outin , esl arrivé de
Duuker(|ue à la rointe-a-Piire le 10 luars*
— Le navire les Deui*Nanettes , parti de
Marseille 1 est arrivé à Bourbou.
— Nous apreuons que le balean h va<
qeur /^ Duc^dt^âorilenux , appartenant
à le compagnie française des transport»
accélérés , parti de Rouen le a6 avril , à
sii heures et demie du matin , avec un
cliarg<*iiient pour P41 is, ctl arrivé saus la
riioiiidre avarie, le 39 du luême luois , à
iUx heures du matin an port 51. -Nicolas ,
lieu 01 dînai re de ses dé;#arquemens«
COUHESrONDANCE.
Calcutta^ 8 rA'ctf m Ar£?.— L'indigo est
lrè%-ri*cherr hé et les prii tendent à la
hausse. 11 s'e»t vendu dn fin Jessore à 3io
roupies au comptant, et à 3i^ roupies à
9 mois , et quelques centaines de inaunds ,
j3oj , le tout à rentre(>ôl ; plusieurs ventes
de qualités inférieures ont eu fieu k des
prix prop.rtionné». Cette teinture esl
arrivée sur le marché de Calcutta plutôt
iqne de coutume, mais c*est la suite de
ré.'évation dn prix; ci <* I* on pense géné-
ralement que la récolte n'excède pas celle
d'une année moyenne.
Depuis le 1", sf^ptcinbre jusqu'au com
mencemmrntde ce mois il a été importé à
(lalcutta 37,916 niannds (9,000 caisses) :
Pnniiée dernière, il u'en avait paru que
\ oiri le cours coté : indîî^o fin bleu
3 10 à 520; ordinaire bleu 795 à 5«'î5 ; fin
;|>our{)re et violet i^o à 29 j sicca roupies
le factory-n^auiid.
AVIS HIVERS.
AVIS IMPORTANT.
N*^- i38. — A Tenilri» au uiênieprîz qne Jani
la fabriijiie, unr Kiipril>r pirlie de Casimir^ J
Laine et ôtton ; p'nt , one partie de C'rraMÏeaDe, '
Bulflin'-, Coiiiil, Mexir.iitir, KniiiirJiii, et ariiciei '
1:1 yr» p<tiir h d^illotiiriit d'i-rr; d » hraiix I*ii|iirs et |
P'iiU lie rhi*vre tira-nouvcua v , p-'Ur fileta. Le
i li>iit;i piixfi&eeugrovrte'i •'Crfil.
^I.C nordfl.iîR, r^fçi Lep.lîlnis, dc\ail j ^„areMer au iDaK..sin de Drjp* , roc de \é\
P'*\\\T i\v C'I'i'ta , '.iptês le 3 i.iii\i«T. !,rrro»fte- Horloge, m". «,«. j^
CiÇBVm Q&
credi, ««n s«pi )ytnn% 4« «wv»
rue Saial(-Cfoi«-di^P*|^îcn t «•
au Vicux.Marché , reBoniaut la ^
paMâBl par la r«c JImU-Jm* et U
mâine Booi, trnvrnaai le Mar«li»-!r
iiiilicu da la rac Si.-U« ■■ |£«
d'un grart aui^roe ; le» W«at|
lent acmt «a l'orvim de ||n^a
fiavé de leiifcf cairalacén
lialea II. L.
Oa prie la pcrMMtat qai Paanlt
rraelire a M. Hyariaie Lsi fins,
l'iiapriaiciîe da la ffacritc »
11 7 aeia licoapeaar.
N* 1 40.— A raodrt a« Harra ja fiaMl
rauM de ccataaloB dt roaiaMTca, ■• JaB 1
Je CojuBin-aat ea VINS, We« aahil«
dont la siiaalUHi «si d*aaiaBl ptea «vaMi
qa'il a« limite plaoé aa ceMr^ ai mm pmmk
coodoii à loDf lea baiaiaa. Oa puans wèm
le bail de la portîoo da luaiaon qa'accMi
dam, qoi a enccire iroli oa ai\ aaMiaAi
ainsi qoe deux BlagaaSat pUrés 4m^ b
•oodatc Y des(|iicU la praarer mali JBhÊm
U jouiaaanca.
S'adrrfser i M. UTacioU Bloi,us« , n^
en Tint , rue dca CÎurrctiaa , b« ioS,A I
dre i-t à lootr.
Qtiatie MAISONS h vendra k .,
PliiaMura PliOPftll>TÉi raralaa *
S*«dr»aaflr a &L NrUe, boalavaarf
11% 67.
(gCS* FONDS de Merc^vm cf
vcfiurc pr黫aicai««i, ru da K
on dopB«r« tonte faciliic de pa
nOUR&E ne paris. D'HIrlI.
Effets PuhUcs,
CIMQ pt^Ua TEVT ro^MMIDIS,
JiMiiit«ac# du %% Slara laBS.
85 f 5oc 40c 3uo 40c ftoe IDC »Sc 9m
aSc »oc 85f
nErnVVAIM. PC U^riP«T|Q9«
i'iui»«aiire da si Vm •■•!.
Ech. da 19 Marft 1K1 1 , fui. 8 % ic^af
Idem 9n»<'iTi>M, 1834
AN.vuirES U» looci ra., « 4 p/ «i
ic»3i.f inlif 5oe tm'ïnt
y A%ec fou M p'ivaa.
ACTIONS 01: L% iwo. ne rsâfiCi^
i55Sf 13S7I $^
THEATRE FRAUÇâB.*
( On commencera à 7 %emtm fi
LES EXEaaCBS
Dea Dcfomellca IIomavi«8»
Art Ht et OrichmÊci^
Le Spectacle comaïc
VADEi:O3SCOS0a •'
OV Ll licrOVB A« Vl&LA«««
VanJeville en 1 acte « de MM.
ce GcmU.
Jrrx CoMtocrs de AiMCflur.
LE SPECTRE SA?IGLAlir.
Paninmime cd 3 ac'^ et A
nOU N. IMi'iiljMKtlUE CoMMLRCIAl ii (l> cmulma k^ m i ar -îah le- dou-p) DE C. ULOQl EL» BLE Sr. LO, 9^ S
VENDREDI.
M*. 149— »"• Année.
^DtUXxàlll TEXMISTIII.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
•tte Feoille paraît tons les. jimrs. S'adresser, poar l'Abonnemeat et la Rédaction , aa Borean de la Nacelle^ Place des Carmea , n*. 48, k Roocn.
On •'abonne à Paris, chez Bbissot-Thivam, rne de lUchelieu , n». 7a. — Au Havre, ches CsAPaLU, me de Pari». — Et ches tooi lea Librairea et
DIracteara des Poste» du Dépariement. — Le prix de l'Abonhement est de i5 fr. chaque trimestre , pour Ronen, et 16 fr. 5o c. parla poate.
M«rMi%%«A%%
LE ROSSIGNOL ET LE BUTOR.
FABLE.
Un petit rocsigncl au tendre et doux ramage ,
Disait à ce stnpMè oiseau
Qui mugit tous lei soirs au bord d*nn marécage :
Maia,.... butor, mon ami , pourquoi dans ce roseau
EnloQCer votre bec, et par un cri sauvage
Effrayer tout le voisinage ?
C'Mt , répond le souffleur , que sans cela ma voix
Ne fait ouïr qu'un faible et trés«aigre murmura.
^> Je vous plains, cher butor, d*avoir tout a la fois
Contre vous Tart et la nature.
ConsolfZ*vous,~ pourtant, je s;iis un sur moyen
Pour vous empêcher de déplaire
— Et quel est-il, docte musicien J-
— Ce moyeu sur c'est de vous taire.
~~ Ornteurdoot le style est sec on boursoufflé ,
-profitez de Tavis du peiit chantre ailé.
LE FOLET.
Si un petit écolier, qui commence à bégayer ^es lettres,
lelait le titre cle cet article, il se sauverait peut-^tre en lacérant
Hre nnmérOy jet en jetant des cris d'indignation. Mais quelle
rail son erreur ! Ce u'est pas nous qui voulons préconiser
I bi«n£utsde la férule, ni les effets miraculeux à%x fouet •
'antres en sont les panégyristes naturels , et c*est à aux qu'il
ipartient d*en exalter le mérite, et d'en faire connaître \ts
"odiges.
Geqoi m'étonne, c'est d'avoir vu mettre, en pratique chez
er pcaples chrétiens un châtiment qui rappelle 1«8 outrages
lie les soldats de Pi la tC/ prodiguèrent à notre saint Rédemp-
ror ( I )• Le fouet devint on honneur pour les martyrs ; mais
imais pour ceux qui martyrisaient.
Ia fouet ^i souvent le sceptre de la tyrannie et du despo-
tiime le plus dégoûtant. Voyez ce malheureux nègre qui
l'agite dans les fers^sous l'ardeur d'un soleil dévorant; ces
incisions profondes dont son corps est sillonné, et dans les-
quelles des essaims d*insectes s'abreuvent de sang, sont les
nstiges du fouet homicide d'un économe ou d*un contre-
|Q>Ure d'habitation. Quelle main arrachera le fouet aux
Biaini meurtrières de ces bourreaux du Nouveau-Monde?
(i) it.-Jtan^ Cap. XIV, V. i.
Croirait-on qu'on ait osé publier à St .-Pierre de la Marti-
nique, sans exciter l'indignation des colons qui habitaient
alors cette ville, une brochure avec ce titre : De la manière
de fouetter les esclaves le plus douloureusement , sans être
exposé à les perdre. L'être barbare qui déshonorait ainsi la
presse resta anonyme. Si on avait découvert son nom\ on
aurait dû l'écrire , en lettres de sang, sur le frontispice de
son ouvrage, comme on afEche sur le poteau le nom des
criminels contumaces.
Un des plus aimables ie nos poètes, le chantre de Claudine
a dit : '
> Nous prendrons un bouquet de roses
> Pour corriger le jeune Amour. »
On lit même dans les premières éditions de ses œuvres :
» Nous prendrons nn bouquet de roses
» Pour donner le fouet à Tamonr. a
Gentil- Bernard , qui est une autorité en fait de poésie
légère, est bien loin d'en être une eu fait de morale. Donner
\e fouet à l'amour ! Celte image jésuitique, qui tend à rappro-
cher dans notre pensée l'idée du dieu de Cythère , de celle
d'un marmot d'école, a quelque chose de répugnant. Nons
aurions plutôt pardonné cette figure au juif Samuel Bernard,
qui ne faisait pas de vers , et qui faisait des dupes » qu'au plus
gentil de tous les Bernard , passés et à venir.
Rousseau, dans l'ouvrage trop célèbre ou il a consigné
en traits si éloquens les aveux les plus pénibles , dépeint
de la manière qui est propre à son caractère et à son
style , la sensation que lui. faisait éprouver le fouet qu'il re-
cevait chez le ministre Lamberciet , à qui on avait confié
l'éducation de sa première enfance. 1
« Comme M"' Lambercier , dit-il , avait pour moi l'af-
» fection d'une mère , elle en avait aussi l'autorité , et la
M portait quelquefois jusqu'à nous infliger la punition des
» enfans , quand nons l'avions méritée. Assez long-temps
« elle s'en tint à la menace , et cette menace d'un châ-
« timent tout nouveau pour moi, me semblait très-ef-
>» frayante. Mais après l'exécution , ]^ la trouvai tnoins ter-
» rible à l'épreuve que l'attente ne l'avait été, et ce qu'il y
»» a de plus bisarre , c'est que ce châtiment m'affectionna
» davantage encore à celle qui me l'avait imposé. Il fallait
» même toute la vérité de cette affection et toute ma dou-
M ceur naturelle, pour m'empêcher de chercher le retour
N du même traitement en le méritant : car j'avais trouvé
» dans la douleur ^ dans la honte même) un mélange de
M KiMisiiiIiié qui m'avait l.iîs^i* plu^ de (léiîr que de crainle U
M lie réprouver de rechtf |iar la iniMiie main...... •
Ici je iu*arrétc pour uc pas citer tout un p.'-saage qui a
di\ hraucoup coûter à Tauleur d'Emile , si j'eo |ngt p*r
les rtlnrls qu'il me faudrait fMre pour le rcprotlirtre tci
en entier. Mais \es fouettenrs ne manqueront pas d» ^n-
dre acte de l'aveu du piiUosopIie , pour ctre en droit èm
corriger les bambins qui prétendraii'iit que llaik»seii« m^
conseille pas de donuer le fwrt d.nis sou 'JrMêéJs tEdR'
cation.
(rilbert s'écrîaity indigné de voir les pygiucos sVlover en
rampant au-dessus des goans :
« Fooeltons d'aa Tfrt san^Uat ces gran<)i Immm <l'«it je^r. »
Ce vers qu*ont critiqué de fides rimeursqui n'étaient pnf
portes , et des ariatarqvcs q«i uVtiieul pm littérateurt » prti*
sente une fmage aussi just<*qnc l'idée qui l'a inspiré est éner-
gique. Il y a eo effet dans la forme que pnbetrte a Tcpî! kt
suite des mots qui compo»ent un vers, une analogie frap-
paala avec I* lanière d'un fouet. Le vers salyriqae avec
lequel on fustige ua fat , prcwatA une image trè>i»poéftiqiia
pour crim qui oat one rmagrna-tion et des idées. }\ n'est pas
étonnant qoe Ikien dc% gens aient cntiqué ces expressions,
mais ce qui est pTus difiicife h etpfir|urr, c'est que toutes lc<
nouvelles éditions de la sailre du XVIII* siècle , donnent à
la place de ce vert, celai-ci :
• Foaettoas dTan Tcrt sanglant cca grands booimes du Jour, »
Let édîloars et les coinnienr^reufs n^auront donc j^rtfais
aitea de délicatesse dans les organes, de tact intellectuel
|iaor sentir les aulenrs qu'ils nieitent au jour ou qu'ils rri-
tvfaenl ? Croit-on que (jîlbert se soit trompé eo disan' :
c Les grands Iiommes d*fi/? jour, »
Wy a-twl pas an imtioct secret qui révèle à celui qui a lu
finquante vers français, que
c Let grands hommes du four v
ne prés<*nte ins la luciue idée , le même sel que la première
expres:iiou 7 il y a autant de différence enlr'ciles qu entre ces
vers :
« CroycB qo*iRi Tieillerd racocfiyme,
V Oiarf^é de soixante et di\ an» ,
qai cotnmeacent une épUrc de Voltaire , a\ec cenx-ci , qne de
UMtrd« éditeurs leur ont substitués :
c Croyex qu*nn vieillard cacocbyme ,
• ji^é de soixante et dix ans.
Maïs en parlaat de vers, je me suis involontairement
écarté de mon sujet; car il y a loin entre le fouet et la
poésie. Jamais je n'ai entendu dire que les coups de iiiarti-
net eussent fait des poètes ; tuais il ne faut désespérer de
nen.
floUin , qui connaissait la manière d'é'ever les enfans et
de diriger Irars études, ne se montre pas très-partisan du
fout't , quoiqu'il fîkt chef de runiversiié d'alors» Voici ce
qii'il dit eu parlant des châtimcns.
« La voie commune et abregp« pour corriger les encans ,
• ce sont 1rs cbâtimeus et la lerge, ressource presque
» unique qtm connai«senl ou emploient plusieurs oe ceux
M qui sont cliargés de l'éJucation de la jeunesse. »Mais ce
>» remède de\ient souvent un mal pins dangereni que ceux
- qu*on veut guérir , s'il e»t employé hors de saison ou sans
» mesure, ^'^ i outre que les châtimens dont nous parlons
» ici , c'est^'i-^Iire de la verge ou du fouet , ont quelque
» chose d'indécent , de bas et de serv ile,... m
Ici je m'arrête dans la crainte d'offenser c^ux qui ont
pour le JoMiei une admiration trop fer^'ente. Et pui<, em-
ployer contre les \ergesscolastiques» l'autorité intime du pieux
iloUia ! Je serais \né d'iosolence au moios » peut-^tre même
Iftalk
de provocation. Dieu m^ garde de me iDettrai
qui ont ea main une arme si redoutable, i
cacife'.tioo de mon \ ôleiitent ne m'en sauveraient pe«l
Le rtctenrde l'université ajoute conime an léger CM
qail i»*a cependant pas entendu i mJiinut , antl^W
à- fa il «M ^nition autorisée par qoelao^ psMMpi dÉ
ccriruret (s); mais à travers ces ceitrictioai f«rf ^
damier à mm apinion qu'il craint d'émettre toat* HÉhv,
mm derrneaiie la Quiulilicn franeata reprouv* VmémÊtnmû
Vwmgf ém fo«H. * '
St>iièt|np n'était pas du tout du parti des châtinMfla jhf
siqnes qae les |)rofes$e«i» infligent à leurs élcTCf. ( ftj
Horace donna à son maître Orbilius» le sobriqael dt^la
^osfii ( fouetteur, homme porté à frapper}.
Cicévou qui avait cotifié l'éducation de ses oiCms ft ■
aff'rancWi » qm aîmaîl k Ut^^t sea disciples * appcoova bit I
conduite de son Dionjrsiiif» (acéron avait peot-étiv av iri
sons pour cela. Il y a\ait des jésuites ayant Ignace &m Lafih
Nous terminerons cet article, trop long pour eiBft ■
n'aiment pas le fouci et ceux qui raîmenl trop» fir Oi
petite invocation :
■ O Fouet ^ iiisIrnarMnt a U fois salulafro et loffiftlt^J
te saine ! Eo vain on a vonin préleo«ire ^na te Gn ÊÊÊm
du bâton d'un satyre , et d'un des serpens des KmmÊUIÊm
je n'en crois rien , et |e me prosterne devait hÊ% Maiffarii
que soit ton origine, qui ne peut être que très noble afoft
supplie y ne répands jamais les bientaits sur nooa* ^
surtout de jamais passer dans ces maint vigourcim
servent d'un martinet avec autant d'adresse que Ups I
servent d'une é|iée ; ou s'd faut que tn nonaoppn
ta forme naturelle, daigna au mnins changer teo I
rubans légers , et que ton manche H'^xible ne T
tige de rosier, ou noe brao(.-he da.mjrtiM aoos
réfugie l'essaim des amours, »
PROCÈS DE LA NACELLE.
Nous nous faisons un devoir d'iose'rer lexfloellenieBl bWa
suivante , que nous avons reçue trop tanl pOMr Im imam
À uos lecteurs , dans noire nunuro dTliiar i
A Monsieur VÉditeur de la Naccllo.
Roaca, la t*'. Mai iSsl.
noe erreur giovo oa
M Vons avez commis , Monsieur ,
bliant, dans votre feuille d'hier, qne le
dans ses conclusions sur le fond, n*aYait roqaia
éditeurs responsables et l'impriiMeur de la NœelÊm (<
qoe le minimum des peines prononcéms par Im iei^
Je vous invite, monsieur, a donner à
preuve que cette erreur a été involontaire, en
RM,
saut de leur annoncer qtie j'ai rrqars an eonlrân Afph
cation des peines et amendes prévues par les arfir^t^ i
In loi du 17 nutrs 1823 ; 6, 9 e/ M m cr/lr db 9 Ma tfa
2(i de c^lle dn a6 ntni m^me mnnée , et enfin pmr mêmH
et 60 du Code Pénale relatifs à /o eompirciêém »
J'ai rhonneor de vona i
tûProcurmmr
_ Sigûon
MACF.DOIiNB.
— Tn des rédacteurs brevetés dn Journal ioB «i^-.
a , dit-on, présenté au tlié:\lre de la CAirvre ^croêate^
pièce à 1 «quelle on donne le num de la Poalm ""'
(i) Pro^^n i3, t/i et aa.
(a) De Tra, Ub. I , cap. ▼,
«-— PéfWt m tmrertj à Nairtei^ , Tannée tbéftlrale par la
première des représen talions qu'il doit donner dati» ct%te
ville, n a joué , dans celte soirée d'inauguration , Ir^s rèU»
différent. Son succès doit avoir été prodigieux , puisqu'on
pieteaA qu'il a fort rire jusqu^mix larmes les nantais qui,
auparavant , ne riaient pas du tout. Perlet devrait bien
prolonger sa tournée.
— »>0n écrit de Dnierqce que la musique de la gnrd'» na-
tionale a donné une aubade à M. CiOy, second , à bord Ju
navire français la Julia , cap. Légal. C'est ce brave marin
qui concourut si puissamment à sauver, au péril de ses
jours , après avoir mis aux fers la moitié de son équipage
révolté , soixante-dix-huit passngors , sur le navire boilaiid^iis
, ie Colombus ^ quMl conduisit à Bourbon et de Bourbon à
Bordeaux. Déjà le capitaine Drsse^ alors capitaine de la Julia ,
a reçu de S. Af. b croix de la légion d'honneur, et du Moi
des Pays-Bas, Tordre du Lton-Belgiqne. On assure que M. Cio
va élr« rev^tt, trè»-iuceftsaDient, des métnes décorations,
comme ayant partagé avec le capitaine Desse, la gloire
de ce trait sublime c^ courage et d^umanité.
•— M, le docteur Le Roi demande nu commis-voyageur ,
qui pût lui placer quelques milKers de médecines da«i» (^es-
pace d*'un mois. Il lui promet quatre pour cefits»v les plaet-
laeus qu'il parviendra à efTecUier dans les^départemens.
— r/oùverture du théâtre des Arts doit avoir lieu très-Ln—
cessannvieuL Ou dit beaucoup de bien des nouveaux, acieurs :
ils tooi presque tous arrivés. L'orchestre subira également
quelque» changcmcns; déjà le concert d'avant hier nous a mis
à uiéme d'apprécier le talent de plusieurs sujets qui le com*
potfTO»t« M« Rmtssat^ jeane honuna qui donne Jes plus
iMritkiDlfifr espérances > a exécuté avec autant de précision que
(3);
àe aaéfbacke biî solo «le for, q<n a éié écoute avec l>eau-
coup d'intérêt; aussi des applaudissemens, Juslerarnli méri4«*,
ont prouvé m cet ^liste le plaisir qu*on avait eu à Ptutcuére.
»^/%»/%/\wv%
THEATRE FRAN^LilSw
J^adeàoncœur, — M"*. Romanint,
M"*. Romaninî devient de jour en [our plus étonnante, et
si ses excrciees durent eucoiie une semaine, il n'y a pas de
raison pour qtr'ek^ ne nous paraisse pas un prodige ou qu'elle
ne se lue pas dans notre viîîe. Hier, Ie« altitudes qu'elle
a prises sur le lit loger qu'elle parcourt avec tant de con-
fiance, ont paru si périlleuses que plusieurs cris d'effroi sont
échappés à nos daines ,' peu faites encore au sublime du
t^lvnt des Orfcht^dennes^ Mais Bf^. Roinanfnr nous semble
si sûre dt sou fait, dana toutes, ses poses et ses tours de
force, qu'elle inspire prasque fo a assurai kce aaz spectateur»
qui n*ont pas les nerfs si faciles à crisper que ceum des
dames»
F'adeboneœvr avait commencé le spectacle. C'ert uti vau-
deville digne de l'enfance , du genre et de la décadence de'
MM. Désaugievs et Gentil. On remarque que dans hes der-
niers ouvrages de ces deux auteurs , il y a toujours un repas,
une table mise r ce qui nous fait supposer que M. Désaugters,
après s'être usé vingt ans le cerveau à faire pleuvoir des
vaadevilles sur nous , se contente d'attendre ses inspiratiims
à table , et de nous montrer ses personnages dans la situation
oii l'auteur se trouvait lui-mênre. C'est en agir femrlièrement
avec le public; mais le public commence à en agir familiè-
rement avec M. DésaagierSy et daas peu Uis seront iepeu-près
quittes.
mmtxc^ d Wm^i^x^dw.
PORTS ÉTRANGERS.
AERIVAGES.
Amsterdam , 21 avril. — De 8 Cebroe-
i^n^ cap, Middendoriï , v* de Bordeaux.
Amvers^ a4 a^ril* — Providentia , cap.
Nieuschvrager, v. de Bordeaux. — Factor,
c» Sheed, ven. de Philadelpliie.
Brielle^ 18 avril. — La Stéphaufe, c.
Landgren ^ \, deSaint-Malo.
Cra^^esend ^iZ elxj avril. — Britannia,
cap. Laae, et CaWdania , c. Ray, v. de
Marseille. — La r^-Mel ville , e» Black , v.
de Calais.
Hefyoet^ 18 an it avril. — De Jonge-
Jan-Shooa,c. Schoon, v. de Bordeaux.
.*— Bedrika , cap. Martens , v. de Bor-
deaux et Lorient.—Cieorge, c. Pot, et
Adriana-4acol)a, c. Reus, v. de Celle.—
Vr. Herutiua , c. Cornel , v. de Celte et
d*AKcante.-rJongerWiHera,c. Sybes , v.
de Bordeaux. — J«Mige-Hylke-Tromp. , c.
Willcais, V. de Celle. — Sl.-Nicolay, cap.
Putman , v. de Bordeaux et Penzance.
Poo/e, M avril. — William-M'Learny
c. Cormick, v. du Havre.
Texelj 17 au ai avril — Pberso, cap.
Scbencke , et Jonge-Anna ^ c. Dick, ven
de Bordeaux»
— Le 1" décembre dernier on comptait
dans la rivière d*Hoogly ( Bengale ) 117
bâlimens de commerce, dont 10 français,
6 américains I 7 portugais, 10 arabes,
19 bâti mens du commerce franc de la
Grande-Bretagne , 7 navires de la com-
pagnie.
PORT DE NANTES.
«Sont sortis de cette rivière ^ le ao : le
slo(^ la Grâce -de-I^ie u , cap. Chapu, ch.
de 45 ton. fer, ail. à Rochefort. Le chasse-
marée le Doinitile, cap Goisteaa, ch. de
47 ton. froment, allant à Bordeaux. Le
lougre la Bon ne-Louise- Ma rie, cap. Qué-
rel , ch. de 25 ton, sucre , savon , etc. ail.
à Belle<-Isle.
On écrit de Paimbœuf : Sont entrés le
20 , l'Atome, cap. Mercier, ven. de Bor-
deaux, ch. de vin et savon. La Sainte-
Anne, cap Danion , ven. de Pernef, et la
Marianne, cap. Vigouroux, ven. d'Ars,
ch. de sel. Le Jules, cap» Berronel, ven.
de Marenner , ch. de sel et vin.
Sont sortis : la Joséphine , c. Régnier,
ail. à Borbeaux, ch. de grain. L'Alphonse,
cap. Jenneau , ail. à Bayonnei ch. de
haaicotS|etc,
PORT DE CHERBOURG.
Mouvement du j5 au a8 avtU.
BLàvtBia umÉi.
Se 33. — Le sloof» le St.-iastpk, cap.
Gtgniat, ven. de Sà.-Servan , chargé de
aSfOoo kil. blé.
Le trois- mâts navwégieu Kvageroe , c»
Knutzen , ven, de Norwège , ch. dt bm
de sap.
I^ brick norirégien Sophia-Elisabalb^
Leburer, vea. idem, dt. ïdem.
Le 14****^^ sloop le Sans^Souci , cap»
Bourdet, ven. d'Aurigny, ch.de peaux..
Le sloop la Marie-Thérèse, ven. de
Carentan , ch. de bois de construction.
Le chasse-marée le Télémaque, cap.
Grounvdin , ven« des Sables, chargé oe
98,668 Ul. ^
Le 26 — I^ sloop le Jeune-Edouard^
cap. Dufréne, ven. deSt.-Servan, ch.de
2 1,000 kil. blé -froment.
Le dogre le Titus, cap. Bazin, ven. de
Caen , ch. de denrées coloniales , légumes
secs.
Le 27. — Le brick norwégîeu Pelleca-
nese , cap. Prollenbornjven.de Norwège^
ch. de bois de sap.
POriT DE QîIILLEnErF-
3Ioin'emcni du â8 au 29.
Sont iirnWs de yHhqtiicr et destÉtùÊuf:
l/Ann«». M.irie-r.liéric, c. Forgel.
1 1 1)i».%ii-iJp-la-Paix , c. Perron.
Les I)<Mix-Frère» , c. Blofidcl.
1^ J^ime-Amcdcc, c. Salaun.
I.TuIe, c. ChJrtïii.
A'ii'l^uoile , c. J. Iliistcde.
Le Priifîenl , c. Ffeurtel.
C /Vijf de N.^E. , bon frah, )
PORTS ÉTRANGE IS.
ARKIVACFS.
/envers f ai avriL — Oiidern^ming , c.
<^u^en, v^n, de Celle.— Tanif, c. TtU
doiii , ven. de la Nouvellc-Orléiins.
GrA\^es;rftd y 19 au ai ^m/.— Èliza,
c. Morrrcp, v, de iK>rdt*«iux. — TalKol , c.
<:nligï Pei-s^vérAiice, c. Morgnllë; Lord
Melville , c. IJlack, v. de Calais. — Rapid ,
■ r. Varren: Cnnioomogaie , c. Davidsou,
tl Louisa , c. Lowry, v. de Charente.
Bij'dû , 1 5 0%'riL — î^argarf l , c. Mac-
Mikan , \eif. de Charente, v. deChannite
■ tk L\ftr\tooK
Hehoei , 16 avril — De Hiop, c«p.
■Tal'fe, reiK di Cette.
iranie'nuntde y 10 «tri/.— La Sophie,
c, ts'iemann, v. de Kortl^ui.
Swînentuftfhn II ovril. — LeFerdinand,
c. Disko%v, rt Fréiknca , c, Liiyck , vcii.
de Bordeaiii.
Copa n h affue , 18 avf il, ^.T li n g»'-!'-! i sa-
^eth-, c. li'iii.i , yen. du iSorJcnux.
POliTS F4USÇAIS.
AfiniVAGES.
]).inYeaux, 23 avril.— ( Lonq cours. )
V.n ri\ière : l-C Courier-dc*la-M.irtini-
^ue, c. Pelhssier, v. de la Martinique.
— l'Aigle, c. Tnujague, v. de Campé«:he,
ayaut touché à la IU\ane, ch. de 4^00
q'x caiii))rohe, ao haltes saUepareilU. —
( CnAo/fl«:tf. ) l^n ri\ière : l'trin , cap.
Maccarlhv , v. de Dubiin. — i^ Bacchu» ,
V. de ^fwc<<^t!c. — .Montêb en rade : \^
Pi ince-do-b ixt -Cohoui g. — La Joliauiia ,
c. Diik.
Mar!«i»j!!o , ai avril. — ( Cabotage. )
I/AiiiiaM''-P.i«ltn, c. Hosland , vcn. de
. Sniyruc, ch. de 3jt> halles coton, 146
b^Vn% iitwCt etc., en quarantaine.
Pc relàclie à Tiuilou : le Sl.-Fiaiiçois ,
£, Sibilot, V. de l'uni*.
De rell- lu* au» îles d Hyètas: K'i!)i:iile,
r. ('.(doibh> , V. de Chypre , et I" A nais, c.
Clavc'ly , V. de Tuiii5.
DFPARTS.
TTivre, aO «vril. — {l'^onc cours) Lr
M»»ri'urc . c. <iri»el, ail .i la (JuaJrlonpr.
— l.e R«»u4;»-.TU, c. Lehail, ail. au Poil-
dU-Prin( c
MnrMMli.», 2» avril. — { f.ont: rotirs)
,Si»-HiolIn'r*, r. Mif» on , a I. à la aNou-
.\i'U*-'ii '•».iii>.— :<^i//• / ',C''.) Vriend*h'p,
r. fi- 1-14*. ail. à Orppiio» K— E irop.i , c,
V^er>ir»fi, .««r'oLi, -iW î Mi- -nt*'. -■
(4)
Jonf»*11iitrirh , c. Declcn, ail. à Alexan-
drie.— Fidolilai, c. Mcdbrodt, ail. à
Cûpenbague.
— U Theiis, c.Tanirr, et les Deoi-
frères, c. l.oirat , partis de Bordeaux,
est arrivé au Port-.*iu-Prince. H devaii
efTectner son r«tour dans le courant du
mois d*a\ril.
PORT DE BORDEAUX.
Le aï et 7\ sort eut r et m ripthre i
les navires l'Aiglo. rap. Tonjague , ar-
mateur, M. Tcfxier, \#mi. de Ciainprrhe,
et en dernier lieu de la IIJ^•îlnc ; le Cour-
rier-de-la-Martiniqtie , cap. Pâtissier ,
armateur. M, Lhotell cr , ven. de la Mar-
tinique , cap. Paiissi^-r; armateur, M.
Lliotellier, ven. de la Martiniqne.
PORT DE M.\RSEILLE.
/-*• ai , est sorti : le navire américain
Six-Biotlicrs , cap. Th. Massoa , ail. à la
Nou ve 1 1 e- O I léa ns.
AVIS T)IVERS.
ASSUilANCIf:$ MUTUELLES SUa
LA VIE DES HOiMMES.
M. Galli , dirrctfur dr^ la mciélv, à
RMieo, receveur drt conirrt 11 lions iudireetcs,
l»tace du Vieux-Miirché ii\ 35 • aura l^hon*
nciir de recevoir lou« 1rs jours, et principale*
irai< nt les (êin et les dimanches , depuis dix
heures du loaiin insqo'i troU heures après
midi , ceux qui voudront prendie des Assu
rances , ou srii. ment avoir des explications
pfoprVs a leur t'aiie comprendre les aTanla^es
qu'il» potirraien: ohienir sur les somme» dont
il> «ouïraient disposer. Il se fera aussi ua
pla.sir de leur démontrer qa'aucnne caisse ne
p nt oflrir plus de garantie, sons le rapport
de la sûreté des c.ipitaux, et enfin que les in
léri-if composés et accnmufés que reçoivent
les Assurés , dont les contrats sont k époques
fixes , sont de beaucoup supérieurs au t:iax
ordinaire servant de hase aux banques, caisses
d'épargnes, ou autres institutions du même
gcnrr. On observera que ces intérêts compo
ses s >nt inJcpendans drs bénéfices, auxqnds
Us mémt-s A^sircs ont droit en lenr qualité
d'Asinrmrs, par l'clfet inappréciabie delà
mutu'iliié.
Pour en donner une idée pl>is exacfe, voici
les explications générales pubh'ées par Tadmi-
uistraiion :
Vun /fssnrance sur la vie est un contrat
par leqnel , au nio\cn d'u'i prix total une foi*
}»a\é , ou d*uiitf légère prime P^Yce annuel-
ement , on tissuret pour soi ou pour un tiers,
une rente ou un capital en ean de we ou de
mort ^ à ime époque dêiet minée, sniviut les
convenances du eoatrac ant.
Ml» ire Société riçoù toute espèc*» d'assu
lanc''^ «or la vie.
Elle est mutUL'Ue, o*i-4'-b-dire qne ton* Ici
Porteur f de « »f assurancfS s- ni en même
itni* Wis Sociétaires , el joui s ut c inim**
xeU • en outre de h r«*nte m- du c.i}>ii«il assu
r,*^, tl'' tous les hénèjirvs vn proportion de
c'Mlr •nC"ii'' r''nte ou *lc c-* e.ipiî.il.
C'est en qu<ii coniî^ie In iliffcienee *»n»Te
notr.» Sociclé et le-i <:omj>a;;nie.s par action^
don! toii> les bénéfices :q>^Mi(ifniicut aux ac-
tionnaires»
Le-* pfimes, marhcmaiiq'iement cilctilc**
sur l.i 1«»« invariable d* latn-rtah' c*. rsaliien'
?»»n-» l«'S a^"*, et mutiialit nt rÎ5oiir#"n*e'n-ni
If S ÎHléréts et les héniViees 4ê IMS ■•■ I
taire s.
Ifoj A^têraneew s'appliqaentA !•■•«• a«»»
tes de ta», elles ont bat d'hnoiaailtf al ém fkp
laatropi«q«{ « valu à noue SocsM leafli#
honora bleaautflhi^. • ''-^ï
BOURSE DE PARIS, D'HlLll.
lùJféiM PmbUeM.
avQ pn'ta CEXT ro\aori0»Sy
84r6oc 65e «oc 75c 8oe hSc foc 1 5e • iC;^^
85e 90e 95c 90c o5e WMif t|Sc
RKcn^rtAiss. DC UQUIOATIOïV,
JuuittfiM» ém st flppl. la».
Ech. dn %-à Mms i&a^, ia. • a 99r 75c %m
Idem KbMfiTàTnraa, iSsS
àvtsMïxts DE 1000 ra., k 4 p/ •/, .
Avec lots el priasca.
Jouistaner ér Bi himNi »W%.
toa-f Soc io3ot
ACTIOfl.^ DR LA na^O. DC rBAl^CBv
Inaunniia de Janvier itaj. «
i53jf
THEATRE FRASÇâlS.
fiELACUE.
CONCERT.
MM. Us Aosataart donaeroai . aaîosrn^
mercredi 5o a%ril , ua CD > CL II T VOCiU»
ET lMSTAUMfi>rAL,«tt bémélUmdmÊ
inceniliés de ia. cour Se.»Mimriimm
paocaaaiMi.
i'*. Partie.
i; Ouverture de /« C/émofic« lie Tisms^ét
Mozart.
a*. Air itmlien , chani* ^r mI M • • . n
5^ Solo de cor^ e\éeoic par M. Aoaaseaw.
4*. Air français^ chanté par M. M^..^...^
5** Atr varié , ptAr le vIoIob «. cMcMCé fâr
M. G
6*» j4ir français . chanté par M, 7« . . l^
7*. Duo de ycrnand'^nr.ez ^ cba»i« mm
»••. Derirau et M. M 1 '^
a me. Parti ^^
8*. Ouverture d*t}t'e'lo . da RncaM.
9*. Romance de IFalUcc . cliai.itfe par IL
M • • t Ct
lo*. Air dq Premier pas, vaij* poar la fcMWi
exrcQié par M* dt t; •',••• •
1 1 ^. Trio français , de'l^cr. thavitf mm Mmà^
Dcrteau . M. O ai M. N. • •«.
1 1^. Andante pour le violoa , «Bécarf MT
M. C. ^^
i3*. /fomaiictf chaaiceparll, M»>>«,.,.^A
Le Concert aura lica dani la
de Saint-OucQ,
On commencera à 7 heures et denW 1
S*adrc<i^r, pour les billcu d'eati#a4a« Ib|
est de 4 fr., ehex M. JaeqacoHa
muMipie , me Grand-Péal « b*. 65 ;
Ciirz M. P. Desroqacfl, mrrbaaJ éa 1
r«e de^ Carme«, ■*• 107 ;
Et cbex le Coiickrj;« 4c I*IUlal-4».Taa.
Jrcx GoMtQcts OK Gbisigalct,
AaLRQUI9f MENDIAITT,
on IA Ftt Biiiivaif Asva .
i^antomiuie en a ates et A craa4
Wo'* L:r^:.hi;lMK:';îira7M .iI.l,CiAl L (£.^ camctiio» et »x naLr^Dovo) DE C BLOyLLL, LUE St. U>» ^• f
JEUDI.
K». 14^.— a"» IsKÙ.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
■ Celte fcaille paraît toos les jours. S'adrasser , pour rAbonpcmeni et la Rédaction , au Bareaa de fa Nacelle , Place des Qirmes , n^, 48, A Rotti».
On a*aboDne à Porfs» cbe» BaissoT-TBiràR» , rue de KicheUeu , n<>. 7a. — Au HàTre , ehes Cbàvua« , me de Paris. — Et dba toàa. ba LOmiret^
Dlnetears de» Pbstes du Dépari eœeur,— Le priide rAbonneineni «al de i5 fr. chaque trime»lre , pour Roden, et 16 fr. 5o c. parla ppsl«.
L'ÉTEIGNOIR.
CHANSON.
Air:
Heurbux Ranbean , toi qui me guides^
, D»na ces lîeox oaveru -à raino«ic,
Moutre-moi ces cbérmes tioildes
Que mou Ag^<c cache an jour.
Et'qnand bjk pudeur inquiète
Voudra m'einpécher de ii's Toir:
Vlauibean , que U lueur discrète
Se cache sous un étergnoir.
L9 nuit , de ses voiles funèbres ,
£d vain entoure mon rédait.
* La- Inmicre, an sein des ténèbres, *
y Reni])lace le jour qui me fuit|
Et quand les écriis «in génie
Charment pour moi Tenu ni du soir j
Jajq l'au matin , par fois j'oabUa
Dc^me servir de Veieignoir, .
Meuble dont le luxe décore
' > i^ii adiets de robtroriié,
Ab ! par piiié respecte encore
Le Hambeau de la Tèrité;
dr si; dans la main des bons hommes.
Tu Taisais passer ton pouvoir ,
lis voudraient , an tems oîi noua sommet,
Noos coiffer de leur éieignoùr^
Quand je lis les œuvres parfaites
Ou de Voltaire ou de Rousseau ,
*" Muses , donnez-moi des moucli^ttes;
Phébu4, préte-moi ton tlarabeau ;
Mais quand an nom de se^ ancêtres
Un fade auteur se fait valoir ,
Sombre mnse des bonnes lettres,
ConHez moi votre éleignoir»
Edwd.
EXTRAIT DU DICTIONNAIRE ROMANTIQUE.
Joueur de vielle,{^uhsU masc.) — Troubadour infortuné c^es
cités bourbeuses.
Chandelle. {S. f.) — L'ayant-gacde purpurine de Tarmée
des rayons d'orienU
1
Paysanne (S. f.)r- I^ tk\t du vâlon et la cbnfidenle dlo
et d'Aïualthée.
Coup de vent d'EsLiS. m,)— Le graad balÉjrmr des salons
sablonneux do so! de la Palestine*
Cheval^ (S. ra )— Le volatile terrestre ^ compagnon cher
valeresque ^e la gloire , ou le quadrupède des combats.
Encre, (S. f.)— I«a noire révélatrice dei pensées confiées k
la discrétion de ta plume yagtbande«
Mouchettes. (S, f. pi,) — Les régénéra Iriceà obligées des Iq*
bières expirantes.
Canif, (s, m.) — Le médecin opérateur de la débilité des
plumes exténuées. / ^
Un bâton. (S. m.) — Le «outîen.des colonnes cb.incelaates
de la vieillesse , et quelquefois le vengeur légitime de Thon-
neur courroucé.
Efu'ngles. (S, f, pi.) — Les fiHes aiguës de Laigle et de
Rugics , ou les clés argentines du ûc&u d^s belles 9 et les
poignards innocens de la pudeur.
Livre. (S. m.)— Entrepôt morai des idées de rbomme^ et
le porte- voix muet de l'organe des iges. ,
Ciel. (5, m.) — Le belvéder du monde.
Rostre. (S. f.)-*Les larmes diamantées de la sensible amante
du matiu.
Un vaisseau. (S. m.) — Le triomphateur flottant des
vagues anarc biques.
'>Fricassért de poulet. (S. f. ) — L'assmnblage palpitant des
abattis de rinnocence des basses-cours.
Carnjff, (.S. f. ) — La dépositaire glacée des pleurs de la
nymphe Egérie.
Bouteille. (S. f.) — Le cachot humide du raisiç oppriuié
par la fuceur bachique des vendangeurs.
Verre. (S. m. ) — Enfant mystérieux du sable des mers »
et de l'aride fougère des monts.
Balcon. (S! m.) — L'échafaud aérien des. grâces.
Corset. ( S. m. ) — Le pressoir des charmes , et renlennoîjp
élégant de la taille de la beauté.
Pichu. ( S. m. ) — Ll^iravent de la pudeur.
Chapeau. ( S. m. ) — La toiture de l'édifice humain.
Boulet. ( S. m. ) — Le fidèle et rapide messager des porqurs
Lit. (S. m. ) — L'agent provocateur de la paresse.
(*>
•I Vn sopIiUu fit k Thalèi de Milet lei qoeiti^ni captîraiet
»uiyiiHleft; maif |« phtloscrphe y répondu ftur«le-champ avec
précÎMOiu
» Quelle est la plui tncîenue des choses? — Cesl Dîea,
parte qu^il a toojoon etc.
• Quelle Mt la plua belle? — Le monde, parce qne c'est
fœuvre de Dîeo.
• Quelle est la plus grande? — L'espace, car il contient
tout ce qui a tii créé.
» Quelle est la plus copiante? — L* espérance, qui reste
seule à Thoaime quand il a tout perdu.
• Quelle est la meilleure? — La vertu, puisque sans elle il
n*y • rien de bon.
» Qelle est la plus légère? — La pensée , qui en un moment
se transporte au bout de Tunivers.
• Quelle est la plus foi le? La nécessité qui fait braver tous
les accidens de la vie.
» Quelle est la plus facile? — Cest de donner un conseil.
k Quelle est la plus difficile? «— C'est de se connaître soi-
in^e.
» Quelle est la plus sage? — - Letems, car il apprend k le
devenir.
Macédoine.
•^Cnnningham, poète anglais estimé dans le genre pasto-
ral, mais peu favorisé des biens de la fortune, était un
dimanche à pécher dans le voisinage de Durhara. Le mini&tre
in Heu , remarquable par sa corpulence , vint k passer , et le
réprimanda sévèrement , sur ce qu*il profanait ainsi le jour
iu Seigneur. Mon révérend ^ lui répondit le poète , f^re
embonpoint annonce que si votre dîné était ain*i que le
mien au fond de la rivière^ vous pécheriez pour 1^ avoir ^
quand ce serait un jour de jeûne , et quand votre sauveur
serait là pour vous en blâmer*
— Malherbe t\m était issu d'une famille noble, disait souvent
h Kacan : Que c'était une folie que de vanter sa noblesse ;
fjue plus elle était ancienne , plus elle était douteuse ; qu'il ne
£illait qu'une Julie pour pervertir le sang des Césars»
^^VjipoUon qui a élu domicile légal , rue de V Echelle , dit
que nous ne devons pas craindre la Foudre , parce que nous
voguons dans un ruisseau. Au dire du dieu de F Echelle ,
on serait tenté de croire qu'un ruisseau sufTirait pour étein-
dre les carreaux de la Foudre* Cette opiniou est d'autant
glus admissible que nous savions qne c'est avec un verre de
urène qu'on allume le courroux Ju Jupiter^ Oljmpien de
la rue des Saints- Pères.
— Il vient de mourir a Versailles un mendiant connu dans
toute la ville sous le nom de Chariot» Il avait sa' cent-
quatrième année. La Quotidienne lui a donné centr.trentc->
Jiuit ans pas>és. Cette fois-ci, la bonne vieille n*a menti
que d'un tiers; elle se forme depuis que M. A. Martainville
l'entretient dl^rticlcs.
— On annonce qne M. Meile a refusé la direction des^i/ic-
toccinis anglais» M. Merle est directeur de la Porte-St. -Mar-
tin ; ce s.icrifice lui fait beaucoup d'honneur.
— M. le docteur P.. .«set se propose de prouver que la
jaunisse e»t contagieuse, et que la goutte est une maladie
épidémique ches les en fans en bas*âge.
«- Voici le répertoire des pièces du Si^cond-Théitre-
Françai«, dans lesquelles Mlle Legrsnd va dcbutrr :
Vendredi y mai, les Fausses Confidences , premier début.
Lundi 5« le Philosophe Marié ^ deuxi'c me dtbut.
Mercredi 7, les Femmes ^ troisième début.
Et vendredi 9, la Coquette Corrigée et Iss Fausses
Confidences , quatrième début..
— M. Safffues vîeni
la finiille de l*ii
pubHciae a écrit „„^ ,. , «« „ w «.....•,
que difrérmce entre écrire et (aire : Tua poartaM pnl
duirc à l'autre
irîeni de publier na mémoiPt •• fctiBr Jt
u fortuné l^surqoes. On paal êu9 fBt 9à
' une bonne action ; maia u T « êmomm MÉk
— Pnutiu , rorote de Sérant , consid^nl u i
sculpture représentant la justice et la paix qui aVfl
• N ojrezM ous ,' dit-il , elles s'embrassent et m diafal m
pour ne $t revoir jamais. » Bautrn était nn iaciMalt.
—M. Rnbbe vient de publier nn petit volniM anl ,
blable au Petit Livre de la Rochefoncauld , CMtMt
de choses que de mots. L'ancien rédacteur du
donne dans cet ouvrage nn excellent traité faî
l* Usage des Couronnes donaiives , civiles^ m» __
chez les anciens ; et , d'Après les connaissaneM qat
devons au talent de M. Rabbe, noos avons trmiW
appliquant l'Ri^age des couronnes des' andcoi an
modernes , nous pourrions décerner des —-
genre , de la manière suivante :
t
Va
M et
M. Théaulon ,
M. de la M..«««,
M Danse-Lotb,
M. A. Martainville ,
Une couronne en foni
Une couronne ta
En laurier à
En chien -dent
de giroflée
En capucines.
En tubes d'ail.
En navots.
En laurier fleuri.
M"* la comtesse de G
M. de M.........
M. Loordoîe ,
M. Oelayigne, _. „^^
L'Auteur des Deux Gendres, En immortelle.
L'Auteur de Sjlla, En cLéue.
Un orateur , En palme.
M. Charles Nodier , En saule pleareoTi
M. L.icretelle, En paille.
M, Malte-Brun , En chardon*
— A la séance académique du ^4 >▼'*' t N. I
secrétaire perpétuel , a In et a légué à radmînîstrâlM«
poème intitulée : Fénëlon ti le Duc de Bomrgogtm. Oa
remarqué ce vers :
« Uo orateur Va peimi^uFimllUm llaapira. w
Un père de la société des bonnes lettres •jent
vers pour être de lui , a accusé M. Rajnouard im
et l'autenr des Templiers ta a fait très-volontiera
tution , en ajouUnt même , ponr dommagea-intéffélty !•
suivant :
!•
• H<mor« de ion tcepin « il l*honan lai
C'est h M, Raoul Rochette qu'est demeuré l'hoai
séance drs quatre académies. Aucun antre stjle ■*•
comparé au sien pour le poids, l'ohacurîté et h ■_
l'érudition. Une dame , en sortant de celte rêuaioa
tielleiueiit scientidque , a remarqué que le
paraissait bien léger, pour être si près de rAcadcmie.
— M. L » célèbre banquier de la capitale ,
constituer une rente de 85oc>o francs» en frvenr
p'ojés f\(^ $^ maison. Cette rente sera répartie ea
tion rif* riinportiince des places qu'ils occvpaieal. I
munificonce dont on voit trop peu d'exemples , M« L».,.^
assure un sort indépendant et une existence i r«bti ém
caprices du de» tin, à ceux dont les travaux oal eoomité è
$é for lu ne.
— Certain iournal arait annoncé que la derail
sentation d'Fhrom, de M. d'Ancetol, avait pu
recrtle di* qu:itre nulle deux centf lifres. Il est tfli.^.^
le journaliste n'ait p~.s consulté le cais» ier dp Tîidèlffa^snai»
çais : il aurait appns (^ue la recette alélaii qae -^^ "^-^
cents francs.
««Va ffnproqQo asses plaisant pour les goUie-amndies 9 M
trb-atrieuz pour on artiste , a eu dernièrement Heu par
rÛMféieojaQceâ'an journaliste. L'acteur f^ictor qui , coin me
. eo k sait 9* fait ane acte de tragrdie , à chaque ëtape de ses
.léanlk'rfef départementales , devait arriver à Paris pour y
Caire représenter sa dernière œuvre, ^e voilà-t-il pas qu'une
feoitlé en annonçant que Tou a joué le mélodrame de Victor,
SMi Panorama-Dramatique , persuade k toute la province , que
' ceC^pîkce est là tragédie de l'acteur Victor. Nous sommes
kabiCnét k voir tant de tragédies nouvelles qui ressemblent à
de* mélodrames , que cette méprise est fort excusable : mais
lioiia crbjons cependant, en bonne conscience, devoir pré-
venir qae la pièce représeulée au Panorama-Dramatique, est
W^ioron T Enfant de la horéty et non pas la tragédie de
"f^iclori\u\ peut*étre sera V enfant du grand chemin.
•«-*Let feuilles d'annonces (|ui ont toutes de l'esprit comme
!• Jmurrial de Rpuen , ont fait savoir, il y a quelques jours,
-«*£! j avait de Jolies circassiennes et mexicaines à vendre.
Plttfmiri. vieux amateurs qui croyaient que les directeurs de
c«s feuilles tenaient aussi la partie, se sont présentés pour
S rendre connaissance de la marchandise. Quel a du être le
ésapointelnent des amateurs , lorsqu'on leur a présenté des
4nfcas$iennes et des mexicaines pour gilets, k ceux qui en
.'voulaient pour autre chose.
«-« On lit, dans les Essais historiques sur Paris ^ qu'un
'liomme qui paraissait assez à son aise, devint amoureux et
épousa une fille, qno la mort de ses parens et la misère
~ avaient jetée dans îe ibertinage* Au bout de quelques mois^
die sut que sOn mari était un espion : « Apparemment,
■ lui dit-elle , que vous n'avez pris ce métier qu'après avoir
« réfléchi qu'on rtfque sa vie k faire celui de voleur et
d*aasassîn ? » Elle sort et va se précipiter du Pont-Royal dans
la ** Vie ou elle .se noya. ■
(3)
CONCERT
AU tivtnCE DES t^EiiDirs.
Le motif de cette soirée musicale et le plaisir qu'elle pro-^
mettait avaient réuni hier dans la salle Saint-Ouen, la so-
ciété Il plus nombreuse et la plus distinguée. Quoique le
titre banal de Concert d*jê moteur s ne soit pas toujours d'un '
bon présage pour les connaisseurs, l'rxpérience nous a fait
vaincre ici cette préveniiou que Ton a ailleurs contre les
Amateurs et leurs concerts. L exécution d'un andante pour
le violon, et d'uu air varié pour la basse, aurait soflfi pour
nous réconcilier plénement avec eux hier, si nous avions
eu besoin de nous réconcilier.
M"**, Berfeau dont les débots sont annoncés au tbéétredr
notre ville , ou elle était déjà connue , a été accueillie avec \H
marques d'une ancienne oienveillance , et les personnes qni
a\ aient eu auparavant l'occasion d'apprécier son talent, ont
remfirqué avec satisfaction que sa Voix u^avait perdu ni de sa
fraîcheur , ni de son agrément* Ainsi nous ponvona dire que
M"". Berteau a déjà débuté.
Quelque plaisir que nous ait offert cette soirée , nous avons
dû éprouver un regret , celui de ne pas entendre M. M.«.iX
dont une indisposition nous a privés. Celle circonstance a d^
paraître flàcheuse ; mais elle n'était que trop réelle, car
nous savons que les indispositions d'amateurs sont moins
douteuses que celles d'artistes. Cependant M. M.... et
N..I nous ont lait oublier en chantant, l'un une romance -
de îValUice , et l'antre l'air du sénéchal de Jean de PariSy
qu'il manquait quelque chose de ce que le programme nous
avait fail espérer. 1^ recette aura da être productive. Il esr
flatteur pour les amis des arts que ce soient les talens tes
plus agréables de notre ville qui aient le plus contribué aa
sooUg^^ ment des victimes de nôtre dernier incendie.
onmxct d "^^iixi^mittt
PORT DE ROUEN.
CHXaGaXBNS ET XÉCLAMATIOIfS.
^j^^Gbaxgex. du dogre l'aigle^ c^^TWÉ
boname , "V. de Bordeaux.— Courtier
interprète, M. J. Pellecat.
- Réclamateufs ^ MM.
loi f&tfvin. — Dubus.
D dito dito. — Duclos.
5 dito essence de térébenthine. — A.
Lebrun.
^\ dito vin.— V. E. Lefebure.
I dito dito. — Caumont père et fils.
53 dito dito.— Virel-Lehaîlre.
iS dilo dito.— McRsaul et Goum.
1 dito dilo — Boiiitot. .
s dito dilo.— Fauvel le jeune.
48 dito dito.— A ordre.
^^^Cbaroem du chasse-marée la Venette,
^«p. Trustât , V. de St.-Pierre.— Cour-
tier interprète ^ M. J. Pellecat.
aia4 demi heclolitues sel.— Pour Jean-
Baptiste Hébert.
Mouvement du 3o avril au r^. mai.
NAVIRES E5TBÉS.
taplatte le St-Nicolas, de 11 t., cap.
MttlM y V- de CottrsênUes 1 ch. d'buitres
Le brick l'Espérance, de 78 t., c. Se-
birs , V. de Bordeaux , ch. de yin , acier,
^^omme.
_fftbsLe dogre la Pauline, de 79 t., cap.
Coste, V. deMareunes, ch. de sel.
Le brick le Gustave-Hypolite, de 76
t. , c. Goste , V. de Marennes , ch. de sel.
Le sloop le Charles, de 28 t. , capir.
Rossignol , V. du Havre , ch. de tabac et
bois de Gampèche.
IVaVUES EXPÉDIÉS.
La galiote danoise Die-Fran*Anna-Ca-
iherina, c. Laubinger, ail. à Elseneur ei
Copenhapue, ch. de librairie, parfumerie ,
vin et mercerie.
Le stoop la Jeune-Emilîp , c. Duhaûlt ,
ail. à Soutliampton , ch de pierres meu-
lières.
Le chasse-nMrée la Virginie, c. Ber-
thaud , ail. à Bordeaux , sur lest.
La galiote hollandaise , Maria-Josina ,
c. Muntendam, ail. â Elseneur et Saint-
Pétersbourg , ch. de vin , chardon , huile
«t librairie.
Le sloop l'Agathe , cap. Brasnu , ail. à
Caen , ch. de poudre végt^talive.
Le trois-mâts prussien Carolina , cap
Ramin» ail. à Elseneur et Stettio , ch, de
vin fi wclasse.
Le chasse^marée PAimable-Adële, caj^*..
G.' a sic , ailj a IWdeaux , sur lest.
L*e sloop l'Ëlpoir-de- la- Paix , c. Liesse,*
ail. à Gherbourg , ch. de bois de cons^
Iruction.
Le sloop l'Aimable- Désirée , c. Baudoini:
ail. à Houûeur , ch. de fuis vides et mé-
canique.
A quatre heures après-midi, le bateau*
à vapeur A.tron-Mauby , est sorti de ce'
port, allant au Uavre, ch. de diverses^
inarchaniises.
PORT'DE QUILLEBEUF-
Mouvement du 29 au 5o.
Est monté et posé t
L'Espérance , cap. Vasseur.
Sont arrivés de ViHequier t
L* Adèle , cap. Piavard.
Le puguay-frouin, cap. Boisnard'.
{F'ent de nord ^ gratté frais .)
Marseille , 12 avril. — {Long cours'fi
En quarantaine : le Belveder, c. Walke*^.
V. de Richmond v Virginie) , ch. de .^36 ^
bal. colon. — {Cabotage.) L'Emile^ cap..
Colomby , V. de Gbipre , ch. de 3io baJ^
.'70ton ,17 bal. soie, etc.
POftT DE BREST.
Du 1%. Le Pèrf-(l«»F9iaillc » c»p. Lan-
cf!ot; la Prtiu*-l:^ul0lic c. iatob *£lisa
cap. Fardeï ; k ^inll^•AI1l1e, cap. Lo-
liotir; le bi«u^Atmé, cap. Couedei ; la
3e^ji«- Adèle » c. Lrplm^c» v. ie Nantes,
#h. df hoifl de cookiruction , fer, sucre ,
Irgumrs»
Mi 23. La Babet-Catherîne » c. Thoar,
TPiu de Houtt) cht de bois de construc-
linu , le Icuiie^H^âciiithe, cap. Mi(|acr,
\eii. du Vivier , ch. cidre ; rEspërancCy
ctfp. Tréboret ; rAïuétie , cap. Lepage ,
v^u, de Ikivoiine, cli. de rc si ne, etc.;
i'Alesie-lliUire , c Goitre; l'Olivier-
Français , cap. Monir, v. de Bordeaux ,
4 11. de vin , ean-'Je-vie et ftois de uojer;
4<> Pierre-Marjpy cnp. L'-gdioiie , \eii.
de Treguier, cb. de blé.
NAVifiES c\pri>irs.
Dn 2j. L'Aiino-Kiiiile, c. T.e^uenec;
l'Ange -(iardien , r. Collet , Ac Quiberoii,
AJl. à Nantes ; le Saint-Ksprit de Vannes,
cap. Dupont ; TK^pémnce , de Lorient »
cap. PortiiT, ail. à l'ordeaux ; le Brave ,
de Porl-Navalo, c. F,«?Iïol, ail. à Nantes .
TElie-Marie , de Vannes , cap, (^'liro'lien^
-jill. à l!ordcai:x, sur le^t ; la Clémence,
de Brest , cap. .Mjsàou, ail. à (^berbourg,
c*h. de canon , de poudre, vivres, etc.
Le N'>i\vrgirn Pelrus , de S mdfcvord ,
cap. Dull , ail. à N.intes, sur IpsK
Noie des l'rniex rrcneiîh'cs à li Bourse
tl'i Havre , du 29 4\*rH.
f)7 tierron< riz Cirol.ue , .î 5?- fr, :sci\.
60 l)alles coton Gcorgic , à 1 f r 7 't^ ,
dilo.
I 12 dito dilo dito, \^ fr. 3 ip, dito.
20 dito dito dito , à 1 fr. 10 c dtlo.
?op sacs cnfe St.-Doniin. à 1 fr. 75. dilo.
3 luill. l»oi!i de Brésil , à ?r) fr , dito.
i5 mill. bois de Cauipécbf, Mailiniciue,
à jo fr. d«to.
Le navire fKugèue, c. Dupin de T^eau-
inont, yen, de la (■uadeloir)e au Havre ,
eU relacliô \ Hresl avec une voie d eau
(ODsidéfable. Le capitaine a jeté une par-
lie du cbargcin'-nt à la mer.
(4)
—Le Lév ricr , cap, Tmajclit ; aroMimir
M. Lange, parti de Bordeaux » esl arriva
au Port-au-Prince.
— La Tliéiis, cap. Panuier, aruMleur ,
M. Dupeyral juuior , parti de Bordeaux ,
est arrivé à la Guadeloupe en 4a jours
de traversée.
— Les Dor.a-Ficres, ciip. Loirat , ariQ.
MM. Viard el Clia gncau , parti de Bor-
leaux , esl arrivé ii la Guadelou|>e, en
5ti jours de lra\ crsre.
— LaSapbo, cap Jobit , armai. MM.
Guérin-Alalague Ircrcs , de\ait pirlir de
la llavaue , pout- liordaaux , du 20 au
a5 luars.
Le Théodore , c. Brtise , est arrivé de
Duuken|ue à la Havane le i3 mars.
— La Jultc , capit. Oulin , est arrivé d«
Duukcr4ue à la Pointe-a-Pitre le 10 mars.
— Le navire les Dcus-Nanettes , parli de
Marseille , est arrivé à Bourbou.
— Nous apreuous que le bateau \ va-
qeur lo Duc^da-^ Bordeaux , appartenant
à If compagnie française des transport»
accélérée , parti de Rouen le a6 avril , à
sixb:'Uresel demie du malin, avec un
barg<*iiient pour Paiis, egt arrivé sau» la
moindre avarie, le ac^ du même mois, à
dix heures du matin' au porl 5t. -Nicolas ,
lieu oïdinoirc de ses déi/arquemeus*
CORKESrO.NDANCE.
Calcutta^ 8 dvcemhrc. — L'indigo est
IrèN- recherche el les prix tendent à la
h.'uiSBC. Il sV»t vendu du fin Jes&ore à 3io
roupies au comptant, el à 3i^ roupies \
y mois , et quelques centaines de mauiids ,
5o5 , le tout à l'entrepùl ; pi usieurs ventes
de qualités inférieures ont eu fieu à des
prix prop'.rlionnéy. Cette teinture esl
arrivée sur te marché de Calcutta plutôt
que de coutume, mais c'est la suite de
l'élévation dn prix: cir Ponpensegéué
raleinent nue la récolte ii*exccdepas celle
d'nne année moyenne.
Depuis le 1", septembre jusqu'au com-
moncoi.imenldp <;e mois il a été importé 4
Calcutta 37,916 niaunds (c)«ooo caisses) :
l*aniiée dernière, il u'en avait paru que
\oiri îe cours coté : indîî;;o fin bleu
3io à Jio; ordinaire bl«Mi 7C)5 à 5.î5 ; fin
jwmrpre el violet 2jo à aj) 5 sicca roupies
le factory-iuaund.
N\)UVt:iLi:S DE MER.
f)^iF,e navire la Constance, de Bor-
«feanv, ari*i. MM. LucaJnu el ri«>\(*u ,
parti df BoMleniis . esl arrivé le i5 mtrs
à la Havane, aprè> eiro re>tc quiitzn jours
an pouvoir d'une ijnflclle pir^ilr , iiiontt-e
de 75 hoiiriu*^ , qui no l'a abnii«Ionnée
qn*apic5 Tavr-ir entièifmt'nl dé^ahM»»' ,
ft a\oir fait épioiivfr le* pitis horiiblr.s
traitemen» à l'équipage nin>i qu'aux pi>-
^ager!^.
— Tr Dif-rje-r^^ïrliMUX , cap. More.iu ,
a éié iciiroiilrc à i5 jour» de distiiiLC dul
— I/Kpfrrprrn?nl , rjp, biron d^ Ro-' .... .. . , ... . .
^ ... ' . • .-••91 1 i:iVf» itfiiir II .l>ilKitirnt II cir; (1 s liranx IMiinrs tl I
<|ucf.a-l:..aflcifM..oi..rva 3«lie..,.*d.i| p.iil. .'. ch.-vre t.. ■.-...,«*«„. . ,. -=-'- '-'
•••'*''"*'• r ti>iit à piix lise en ;*i«iv Cl f'i r'r'jil.
— J.r ÏVirdrl.iis, c^^ Lepill.iis, d»'\.lil 1 M'ail:e!iHer au inag-Ksin d« l)r.ip»
/•itlir df C'Ici'ta , ".npiès le 3 j-iiivi^T. j, rfroïW-Horlopp , m". (,«.
AVIS HIVERS.
AVIS IMPOIITANT.
N^o i3S. — A veiitlrr au uiènie prix qne Jani
la r^hnipie, une Auprilx pirtie de Caftioiiri , !
Laine et ('oton ; p!ns , une partir de Cirra<t<iienne, ■
nulllin'-, roatil, Me\i''.<iiic, B iiir.iraD, ri ariicie* '
pi>ur filets. Le
rur de \a
cftp^N». b3^ — aaMpaf4i.ftte«
nie Saiair.Cn*î%^c».p«| rii^ii . tu 4,^:^ ^
au Vieux.Marchc, remonfui ta Ctfmb4#^|^
paaaant par U rac llaui î . rs ^ |— t-m
iiiAiii« aoai» tro««naai le ^«^i ,|^m^
•uilieu de la rae Si.*L4. w» nACllCf lïll
d'un grare ««dm* ; le» If jv liw ^bi la ^i^
lent aoDt «a fomca de ^"^^ * >-e--r-'-rr-— , ^
«iav« de latiraa cairaiM«M mcks^m lia I
lialea II. L.
On prie la pcraooBt qai ravraii fgmmmk^M
rraieure ■ M. Hyariai* Lci lii bc, cv^paai»«
l'iiaprlaaMie d« la âfacelic . wwê Su.4é»^. \
Il 7 aaia licooipeaav.
N« 1 40.» A v«ndrr jtt 1trtr«*4r Gn^
rante de i!ri.i.«iQD d« iiitfitwrtv, ««I^ I
d« CojuBin;«Ml ca Wn%^ hi^m adbal^
dont b aiiaatM» aai d'ail i*ai ^«* m^mm^
qn'U m iroute pbcw a^ ««Mr^ ^ #« fm^Ê
conduit à loaa ir% h^mtm. U« ^a^mrwm tmm
le bail de la iioi-tjinr) tle Ma!«0ii av'aeviM
danl, qui a encore \mU 09 •«% aaM^a ■ <
ainsi qne 1jg«iln« ^Urém é^ b
eoceinie, desquels le pnm^r ««-«it init-
ia jouissance.
S'adrrtscr à M. llTacîate BioLuaa , m
en Vins , rue dea CharrctiM , a« f vJ, A
ém
. — PlaHM» MABOMêv
c8i>N». 141
dre tt à louer.
<^iatie MAISONS k vendra à
Plusieurs PliOPRIÊlILi raralaa fc
S'adresser a M. Ncbic, boala«4i^
11% 67.
«S:^ FONDS de Mero^et cf
^r , r . ..■.■., ,y>. uj ,,. _ rroedv l*a«i
C'» dfina«f4 149 aie faciiiié de paj(
«I .ai^i
nOURSE m PARIS. D'HIrJt.
EJTeis PnhUcM.
Ci^iQ p(>ua c.f.\r roNMiiioit,
Jnatiiiac» «lit tt Mars ifaS
85 f iMic 40c 3ue 40c aoc loc aSc aaa U
ajc 10c 851'
hE(-nV«AlM. Br U^riP%T|OS,
J'iui^More du >« Y*w% la^l.
Ech. du «9 Mjr» iK* , , fin. 8 « ic««f
Idem 9ostiviTi\u, 1814
AN.XUtrES Ul. 100» FR., â 4 p/ «^^
irtStif l'ilif Soc i»8nr
• A»ee ' ■ ^ -
Jn^AMiiirc de Iter urfirr «aa*.
ACTIONS DK L\ 1 «^o. nc rsancip
JoeiHsacr ^ lanvi^ laal. **
i55Sr 15I7I v«
THE\TRE FRAMÇâB.'
( On commencera à 7 %ewrm 8/L!
LES EXCaCICBS
Dea Deroiiiellea AoMavmp
A ni «I et Orii^Ltà*^ . .^ ,
Le %itt»cl« ceta^emera pr
VADEl^OXCOSOa •
ov if RirovB av Va&i.a««,
Vaudeville eo 1 acte , de MM*
ce GeniiL
Jrrx CoMiQCPS ne Ga»CALcr.
LE 5PECTKE SaXGLAUT,
Paniomime en 3 ecr^ rt à m/tmmé
IlOO >'. l.MridiMKLRIËCOMMLRCiAili; (iin cahaciiik^ 11 in '«aiiledoui') VU C. BLOgi EL, Bl E Sr. LO, H* g
VENDREDI.
M*. 149— «"• Année.
DlUXzàlU TAOlIfTIll.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
lie parait tooi le*, jours. S'adresser, ponr rAbonnemeol et la Rédactioii , ao Boreau de /a IVacellc, Place des Carmes , n*. 48, à Roociu
On •••boniie à Paris, chex B«issoT-Taivi.Es, rue de Richelieu , q®. 7a. — Au Havre, ches Cbapells, rne de Paris. — Et ches tons les Libraires et
IMflvetefir» dt» Postes du Département. — Le prix de TAbonitemeat est de i5 fr. chaque trimestre , pour Ronen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
LE ROSSIGNOL ET LE BUTOR.
FABLE.
Uo petit rossignol an tendre et doux rtmsge,
Disait à ce stnpiAe oiseau
Qai nagit tons lei soirs au bord d*nn marécage :
Maitk.... bntor, mon ami , pourquoi dans ce roseau
Eafonecr Totm hec, et psr un cri sauvage
Xffrayer tout le voisinage ?
C*Mt 9 répond le toofflenr , qae sans cela ma voix
Ne fait ouïr qu'un faible et très-aigre murmui*e.
— J« vons plains, cher butor, d*avoir tout a la fois
Contre vous Tait et la nature.
Consolez-vous,' pourtant, je s.iis un sur moyen
Pour vous empêcher de déplaire
- — Et quel est-il , docte musicien f
— Ce moyen sur c'est de vous taire.
^ Orntenrdont le style est -sec on boursoufflé ,
• -profitez de Tavis du peiit cbantre allé.
LE FOUET.
Si vn petit écolier, qui commence à bégajrer ^es lettres,
peicitU titre de cet article, il se sauverait peu t-*être en lacérant
fOlfV nnméroy el en jetant des cris d'indignalion. Mais quelle
rrail ton erreur ! Ce u'est pas nous qui voulons préconiser
m bi^nfiaits de la férule, ni les effets miraculeux du fouei.
^antres eo sont les panégyristes naturels , et c'est à eux qu'il
mBmrtieni â*en exalter le mérite, et d'en faire connaître les
rodiges.
Ce qoî m'étonne, c'est d'avoir vu mettre. en pratique chez
^ pcaples chrétiens un châtiment qui rappelle les outrages
ne i^s soidjts de PilatC/ prodiguèrent à notre saint Rédemp-
(ur ( 1 )• Le fouei devint un honneur pour les martyrs ; mais
imais pour ceux qui martyrisaient.
\je Jouet ^t souvent le sceptre de la tyrannie et du despo«
isme le pins dégoûtant. Voyez ce malheureux nègre qui
'a^te dans les fers^^sous l'ardeur d'un soleil dévorant; ces
Dcisî^ns profondes dont son corps est sillonné , et dans les-
luelles des essaims d'insectes s'abreuvent de sang , sont les
restigcA du fouet homicide d'un économe ou d*un contre-
naître d'habitation. Quelle main arrachera le fouet aux
Biains meurtrières de ces bourreaux du Nouveau-Monde?
(1) St.- Jean, Cap. XIV, V. i.
Croirait-on qu'on ait osé publier k St.-Pierre de la Marti-
nique, sans exciter l'indignation des colons qui habitaient
alors cette ville, une brochure avec ce titre : De la manière
defoueiler les esclaves le plus douloureusement , sans être
exposé à les perdre. L'être barbare qui déshonorait ainsi la
presse resta anonyme. Si on avait découvert son nom^, oa
aurait dû l'écrire, en lettres de sang, sur le frontispice de
son ouvrage, comme on affiche sur le poteau le nom des
criminels contumaces.
Un des plus aimables Je nos poètes » le chantre de Claudine
a dit :
' » Nous prendrons un bouquet de roses
» Pour corriger le jeune iLmoor. »
On lit même dans les premières éditions de se% œuvres :
» Nous prendrons un bouquet de roses
» Pour donner le fouet A Tamonr. a
Gentil- Bernard , qui est une autorité en fait de poésie
légère, est bien loin d'en être une eu fait de morale. Donner
\e fouet à Tamour ! Cette image jésuitique, qui tend à rappro-
cher dans notre pensée l'idée du dieu de Cy thère , de celle
d'un marmot d'école, a quelque chose de répugnant. Nons
aurions plutôt pardonné cette figure au juif Samuel Bernard,
qui ne faisait pas de vers, et qui faisait des dupes > qu'au plus
gentil de tous les Bernard , passés el à venir.
Rousseau, dans l'ouvrage trop célèbre oii il a consigné
en traits si éloquens les aveux les plus pénibles , dépeint
de la manière qui est propre à son caractère et à son
style , la sensation que lui, faisait éprouver le fouet qu'il re»
cevait chez le ministre Lamberciex , à qui on avait confié
l'éducation de sa première enfance. <
« Comme M"' Lambercier , dit-il , avait pour moi Tal-
» fection d'une mère, elle en avait aussi l'autorité , et la
M portait quelquefois jusqu'à nous infliger la punition des
M enfans , quand nous l'avions méritée. Assez long-temps
« elle s'en tint à la menace, et cette menace d'un châ-
« timent tout nouveau pour moi, me semblait très-ef-
»• frayante. Mais après l'exécution , )€^ la trouvai moins ter-
» rible à l'épreuve que l'attente ne l'avait été , et ce qu'il y
» a de plus bisarre , c'est que ce châtiment m'affectionna
» davantage encore à celle qui me l'avait imposé, il fallait
» même toute la vérité de cette affection et toute ma dou-
» ceur naturelle, pour m'empêcher de chercher le retour
M du même traitement en le méritant : car j'avais trouvé
» dans la douleur , dans la honte même) un mékingç de
X
(O
»• !i««iiMia1iié qtii ro*4vaît laîs^J plu^ de Jrsir que ic crainic tt de provocation. Dieu mff g^irJe de me lactlrt
H de réprouver de rechef par la môme main...... • ^ qui ont eu luaiii une anue sî redoutable; i
Dfr'jlioa de iiinii \clcii»cnt ne m'en sauveraica
Le rvcmir de l'uni ver»iié ajoute comine on ^^g'-t 0tà
ni n\ cependant pas entendu con^Mnaet i «^Éi#
Ici je iu*arréle pour uc pas citer tout un p^^Magi» qui a
di\ hraucoup coûter à Tîmleur d* Emile , si j'e» {a^ pM*
les eiïorts qu'il me faudrait fitire pour le rf*pro(tw»re ici
en entier. Mais \th fouet leurs ne manquerotit pas de prra-
dre acte de Taveu du piiiJosoplie , pour être en ^tmI èm
corriger les bambins qui prclendraiont que Ron^sen* wm
conseille pas de donner le fouet dam son 'JraiiéJa rEcki"
cation.
Gilbert s'écriait , indigne do voir les p^gaices s'élever en
rampant au-dessus des grans :
« FooettoBt d*aa vert tanglaDt ces granib kgw— iTvi» j<mr. »
Ce vers qu'on t critiqué de fidcs rfmenrsqui n'étaient pa^
poètes , et des «riitarq«cs qai uVl aient pm littérateurt » pré-
sente une Tmage aussi just<*qne i'iJée qui l'a inspiré est éner-
gique. 11 y • eu effet dans la forme que pré:»«nle à Wrk\ b
suite dos mots qui compo.«»ent un vers, une analogie frap-
pMite avec U Uoière d'uii fouet. Le vers satyrique avec
lequel on fustige ua iaC, préwvtG une image tret-poéiiqiie
pour ceinc qui oat nne imagin»tion e\ des idées. ï\ n'est pas
étonnant que kien de^ gens aient critiqué ces eipressions,
miis ce qui est phis diflicite à expliquer, c'est que toutes \c%
nouvelles éditions de la saitre du Xv'III« siècle » donnent à
]» phret de ce yen, celai^ci :
• FoaettOBS dTvn vert ungUnt ces grMtls bommet du jour, »
let éditeurs et les commenta reurs n^auront donc jjmraîs
utÊCt de délicatesse dans Itfn organes, de tact intellectuel
ytooT sentir fes aulenrs qu'ils mettent au jour ou qu'ils rri-
tPfaenl ? Croit-on que iîilbert se soit trompé en disait' :
c Les graods lioninies A*un jour» »
M'y a-t«il pes un instinct secrei qui révèle à celui qui a lu
cinquante vers français, que
c Les grtndv honmiet du jour •
ne présente pis la luciue idée , le même sel que la pi
expressiou ? Il y a autant de différence enlr'ciles qu e
remicre
entre CCS
vers
« Croyez qu'on Tieiliard cacochyme,
» Chargé de soixtote et dix sa» ,
qni commencent une épilrc de Voltaire , a\ec ceux-ci , que de
loard* éditeurs leur ont substitués :
c Croyei qn'an ▼irillard cacochyme ,
• A(^é de soixante et dix ans.
lifaîs en pnrlant de vers, je me suis involontairement
écarté de mon sujet; car il y a loin entre le fouet et l«
poésie. Jamais je n'ai entendu diie que les coups de u^nrti-
net eussent fait des poètes ; mais il ne faut aéiespérer de
rien.
Rotlin , qui connaissait la manière d'élever les en fans et
de diriger Irars études, ne se moulrt p«s Irès-partbsan du
fouets quoiqu'il fîkt chef de runivcrsité d'alors» Voici ce
qu'il dit eu parlant des clidti meus.
•I La voie commune et abreg«^? pour corriger les enfbns ,
» ce soitt les cbàtimeus et la %erge, ressource presque
• unique qtie connaissent ou eiiiplou'nt plusieurs oe ceux
«• qui kout cliargés de l'éJucaticm de la jeunesse. Mais ce
M remède de\ient souvent un m.il plus dangerenz que ceux
i* qu'on veut guérir , s'il e»t emulové hors de saison ou sans
mesur», r..r|^ outre que les cuât miens dont nous parlons
:^; ^»--i '. ^1 — j« i^ verge ou du fouet, ont quelque
ici • c'est-.'i-«iire de la
il- fait noe punition autorisée par qnelqii
écrirurei (r) ^ luais À travers ces cetlnctiMai
donner à ose «pin ion quM craint d'émettre loale
a« dkTTiie<nie le Quiutilien franyi» ftfprouv» l»r
TaMie 4m Feneff.
Séiièt{up frétait pas du tout du parti dea cUlî<
siqurs (|»e les |)rofesse«irs infligent à leurs élcv«i« ( m\
Horace donne à son maître Orbilius, le snbri^Ml 4tJ
^osfii ( fouetteur, homme porté à frapper).
Cicérou qui avait confié l'éducation de set «Alaa
afTriutchn ^ qm aimait à fesser sea dÎMriplei , ^f^mmm
conduite de son Dionjrsîiis, (acéron avait penl«éCfW i
sons pour cela. Il y a\ait des jésuites avant Ignece êm T
Nous terminerons cet article , trop long potir c
n'aiment pas le fouei et ceux qui raîiueal In^p,
petite invocation :
» O Fouet ^ instrnaMnt à la foi» salutaire et
te saine ! En vain en a venin préleodrn ^aa li& fan
du bâton d*un satyre , et d'un des serpent det P
je n'en crois rien , et je me prosterne dernat te^
que soit ton origine, qui ne peut être que trë^^-nckble «]
supplie, ne répands jamais tes bienCiits sur nnoâ. Q^
surtout de jamais passer dans ces mains vigour«iifiii,
servent d'un martinet avec autant d'adresse que ht f
servent d'une épéc; ou ft'd faut que In nona appa
ta forme naturelle , daigne au m««na changer lea %
rubans légers , et f{vte ton manche ll^siWe iso 4«f >ew
lige de rosier, ou une branche dn.mjrtlM ^otti
réfugie l'essaim des amours, »
■• chose d*indécent , de bas et de serv ile....
îci je m'arrête dans la crainte d'offenser c^ux qui ont
pour te Jhuei une admiration trop fervente. £t pui<, em-
ployer contre les verges scolas tiques, l'autorité même du pieux
RoUin ! Je serais Xni d'insolence au moins , peut-être même
PROCÈS DE LA ICACELLE.
Nous nous faisons un devoir d 'in secer lexlnellefnemt U|
suivante , que nous avons reçue trop taad ymmm \m
à uos lecteurs , dans notre ttunéro driiier i
A Monsieur VÉdiieur de la Nacelle.
la i**. mMk tSml.
M Vous avec commis , Monsieur , nne i
bltant, dans votre feuille d'hier, que le nain ai
dans ses conclusions sur le fcMMi, n*aYait re^nip i
éditeurs responsables et l'imprimeur de la JVtfcedfle {
que le minimum des peines prononcéeë fmr tm kâ^
Je vous invite , monsieur , à donner à tu
preuve que cette erreur a été tnvolonlaîpe, en
saut de leur annoncer que j'ai rrqun aa eonrrsîfv I
cation des peines et amendes prévues par les iirCic^l
la loi du 17 mars ffon ; 6, 9 e# il sh'eeJie ^ n l^i
^G de c^ile dn «6 mni même rnnnée , cf emfii I
et 60 du Code PéntU , relatifs à la complMU^. »
J'ai Phoiuiear de yoqs i
hProcu
émHM,
Si^t
MACKDOIMB.
— Un des rédacteurs brevetés dn Jtmrtêal iee
a , dit-on, présenté au ihéAtre de /a Chèvre j/çrofalf,
pièce à I «quelle on donne le nom de la PoeJe A&acftr.
(1) Prov, i3, «4 et aa.
(a) De Tra , Ub. I , cap. ▼,
— Vntkt m ovrerl, à Naittef , Tannée tbèllrftFe par kr
première des repré&entalions qu'il doit donner dati» ee4to
▼Ule. n a ]oué> dans celte soirée d'inauguration , tr^s rôle»
difUren.s. Son succès doit avoir élé prodi^^ieux , puisqu'on
pffélêft4 qu*il a fo^rt rire jii5qu*ai]r larmes les nantais qui«
auparavant , ne riaient pas du tont. Perlet devrait bien
pfoKMiger sa tournée.
-*0n écrit de Dnlerque que la musique de la gard^ na-
tionale a donné une aubade à M. CiOy, second , à bord Ju
navire français la Julia , cap. Légal. C'est ce brave marin
qui concourut si puissamment à sauver, au péril de SfS
jours , après avoir mis aux fers la moitié de son équipage
révolté y soixanle-dix-huit passngors , sur le navire bollaud^iis
^ le Colombus ^ qu'il conduisit à Bourbon et de Bourbon à
Bordeaux. De^â le capitaine Desse^ alors capitaine de la Jidia ,
a reçu de S. Af. fa croix de la légion d'honneur, et du Moi
des Pays-Bas, Tordre du Lton-Belgiqne. On assure que M. Cio
va étra rev^tt, trè»-iuceftsaiDeat, des méiues décorations,
comme ayant partagé avec le capitaine Desse, la gloire
de ce trait sublime d^ courage et o^umanité.
— M, le docteur Le Roi demande nn commis-voyagenr ,
qui pût lui placer quelques milKers de médeciaes davis^ Pes-
paiçe d*'uh mois. II lui promet quatre pour centsn^ les plaet-
iBCQS qu'il parviendra à elTecLaer dans les-départemens.
— réouverture du lîiéâlre des Arts doit avoir lieu très-in-
ccssainau^nt. Ga dit beaucoup de bien des nouveaux acteurs :
ib sooi presqi»e tous arrivés. L'orchestre subira également
qaelqaea changcmens; déjà le concert d'avant hier nous a mis
à même d'apprécier le talent de piusienrs sujets qui le corn-
po«erot«t« M« RtMtssat ^ jeane nomme qui donne. les plus
Jurilkalas espérances > a exécuté avec autant de précision que
(5)
èe tmMt^Ae biî toh «le for , q«it a été écoute avec beau-
coup JSntérât; aussi des applaudissemens, juslemrnt jnêr i4«»,
ont proDvé à <;et irrlîsle le plaisir qu'on avait eu à rtntenére.
%!%/%%/M%n/W%
TBÏTATRE FRANÇAIS
J^adeAoncœur, — M"*. Romanint,
M"*. Romanini devient dé jour en Jour plu» élonuante, et
si ses excrcvces durent eucove une semaine, il n'y a pas de
raison ponr qv'e^ke ne nous paraisse pas un prodige ou qu'elle
ne se lue pas dans notre viïïe. Hier, les attitudes qu'este
a prisât sur ie iil léger qu'elle prcourt av^c tant de con-
fiance, ont paru si périlfeuses que plusieurs cris d'effroi sani
échappés à nos dames,' peu faites encore au sublime du
talent des Orpchalcicnnes^ Mais Bf^. Ronianfnf nous semble
si sûr* dt SCO fait, dtana toutes, ses poees et ses tours de
force, qu'elle inspire prtsqua soa assurance aux spectateurt
qui n*dnt pas les nerfs si faciles à crisper que ceu» des
dames»
Vaàeboneceur avait commencé le spectacle. C*eyt uti vau-
deville digne de l'enfance , du genre et de la décadence de"
MM. Désaugiers et Gentil. On remarque que dans hes der-
niers ouvrages de ce» denx auteurs, il y a toujours un repas,
une table mise ; ce qui nous fait supposer que M. Désaugiers,
après s'être usé vingt ans fe cerveau à faire pleuvoir des
vaadevilles sur nous , se contente d'attendre ses inspirations
k table , et de aoos montrer ses personnages dans la situation
oii l'auteor se trouvait lui-même. C'est en agir femiliërement
avec le public; n^afs le public commence à en agir familiè-
re ment avec M. Désaagiers, et daas peu ils seront à-pem-prës
quittes*
onmxa d w^-4n'^n$kiL
PORTS ÉTRANGERS.
AAHIVAGES
Amsterdam , ai avril. — De 8 Cebroe-
ii9r% 9 cap, MiddendorfF , v« de Bordeaux.
Amwertf a4 avril. — Providentia , cap.
Nieufchwager, v. de Bordeaux. — Factor,
c. Sheed, ven. de PhilacWpliie.
Briellêj i 8 avril. — La Stéphanie, c.
Landgren ^ vl de Saint-Mato.
Crai^esend ^^3 tl^ avril. — Britannia,
cap. kaae, et CaWdanîa , c. Ray» v. de
Blarseille»— LariMfetvtlIe , c» I3lack , v
de Calais.
Befvoety \9 an 21 avril. — De Jonge-
Jan-Shooa ,> c. Schoon, V. de Bordeaux.
«^Bedrika , cap. Martens , v. de Bor-
deaux eC Lorient,— (iearge, c. Pot, et
Adriaaa-Jacol)a, c. Reus, v. de Cette. —
Vr. Heru>ii»a , c. Cornel , v. de Celte et
d*AHcante.— rJoogerWiHemjC. Sybes , v.
de Bordeaux. — J«wige-Hylke-Tromp. , c.
Willeao», V. de Celle. — Sl.-Nicolay, cap.
Pntman , v. de Bordeaux et Penzance.
Pooie, as a/ril. — William-M'Learny
c. Cormick, v. du Havre.
Tèxel , 17 au ai avril — Pberso, cap.
Schencke , et Jonge-Anna ^ c. Dick, ven
de Bordeaux»
— Le 1" décembre dernier on comptait
dans la rivière d^Hoogly ( Bengale ) 117
bâtimens de commerce, dont jo français,
6 américains I 7 portugais, 10 arabes,
19 bâtimens du commerce franc de la
Grande-Bretagne , 7 navires de la com-
pagnie.
PORT DE NANTES.
^nt sortis de cette rivière, le sa : Te
sloop la Grâce-de-pieu , cap. Chapu^ ch.
de 45 ton. fer, ail. à Rochefort. Lechasse-
raiarée le Doinitile, cap Gaisteao» ch. de
47 ton. froment, allant à Bordeaux. Le
loutre la I^nne-Louise-Marie, cap. Qué-
rel , ch. de 25 ton. sucre , savon , etc. ail.
à Belle-Isle.
On écrit de Paimbœuf : Sont entrés le
!2o , l'Atome, cap. Mercier, ven. de Bor-
deaux , ch. de vin et savon. La Sainte-
Anne, cap Danion , ven. de Pernef, et la
Marianne, cap. Vigouroux , ven. d'Ars,
ch, de sel. Le Jules , cap> E^rrouet, ven.
de Marennef , ch. de sel et vin.
Sont sortis : la Joséphine , c. Régnier,
ail. à Borbeaur, ch. de grain. L'Alphonse,
cap. JenneaU| ail. âi BayonnCi ch. de
haaicots , etc.
PORT DE CHERBOURG.
Mouvemeni i2u x3 ou aS avwil,
BUVtBES imiÉS.
Se aS. — Le sloop le St.-Iasapk, cap.
Gti^niat, ven. de Sl.-Servan , chargé da
aS,aoo kil. blé.
Le trois- mÂls narvrégien Kvageroe,e,
Knutzen , ven, de Norwège , ch. da bm
de sap.
I^ brick norvégien Sophia-£lisabalk^
Lebwer, vea. idem, ch. idem.
Le a4.-*l^ sloop le Sans^Souô, cap«
Bourdet, ven. d'Aurigny, ch. depeaaa..
Le sloop la Mark-Thérèse, ven. de
Carentao , ch. de bois de construction.
Le chasse-marée le Télémaqua, cap.
Gronnvdin^ ven. des Sables, chargé da
g8»668 Ul. »eU
Le 7& — I^ sbop le Jeune-Edouard,
cap. Dufréne, ven. deSt.-Servan, ch.de
2 1,000 kil. blé'froment.
Le dogre le Titus, cap. Bazin , ven. de
Càen , ch. de denrées coloniales , légumes
secs.
Le 27. — Le brick norwégîeo Pelleca-
nese , cnp, Prollenborn, veo.de Norwège,
ch. de bois de sap.
Le brick norwi^gîoQ Laura , cap. Beck^
Tfn. iJ^iu , cil. iilein.
1^ ilooji VI 11 ion , cap. Fabien , ven. du
Navre, cb. Je denrées colouiale», tUsus
et douvoltes.
Le 28. — Le sloop la Pelite-DësiHe,
cap. Diivey, ven. idem, cb. dedouvelles •
briques, café, lin.
Le dogre la Lydia, cap. I^bbé, ven. de
Rouen , ch. de bois de construction.
La galioleholland«i»e Wrouw-Margîna,
cip. Hurker, ven. de Rolterdam , en. de
genièvre , froiiiige et cercles.
1^ sloop le St.Jean, cap, Dubosc, ven.
de Touques, cb.de 44 Tutailles cidre.
NAVIEES EXPÉDIÉS.
Le ?i3. — Le sloop l'Eugénie y cap. Ca-
pelle , ail. à Rouen , cb. de soude brute
et rafAuéc.
Le 2^ — Le sloop les Deux-Sœurs, cap.
Lalande, ail. à Porl^iuouib, cb.de 101
caisses œuf».
Le^S, — Le sloop le Conquérant , cap.
Poullain , ail. à(vueruesey,ch de peaux,
volailles, toile , etc.
Le 26. — Le sloop TArgns , cap. Gré-
goire, ail. au Havre, cb. de beurre salé
et IVquipage du trois-niâts américain
naufragé sur la cote d'Omouville.
Sl-R RADK :
La galiote Jau Joseph, cap. Jan Sans-
Hoflels, de Pappcnbourg , ail. de Cette
en Hoibnde, ayant io5 jours de traver-
sée, cb. de vin, eaii-de-vic et fruits secs.
POKÏ DE ROUEN.
CIIAKG<MKFrS ET RÉCLAMATIONS.
Le sloop le Sainl-PÎPrre, cap. Enault ,
ven. de Cacn, rh,d'buile de colza. — Cour-
tier, M. J. Pellecat.
Le sloop le Charles, cap. Rossignol,
ven. du Havre, cb. de bois de Campécbc,
céruse, tabac , sucre, etc. — Courtier,
M, Fauqueux.
Mouvement du l au 7, mai»
NAVIRES EfTTRÉS.
Le sloop le Saint-Pierre, de 28 tonn. ,
e. Eoault , V. de Caen , cb. d'buile colza.
Le brick le Pro>per , de 79 tonn., cap.
Petit , ven. de Bordeaux , cb. de vin et
essence.
lie sloop le Saint-Pierre, de i5 tonn.,
C. Lefebvre, v. d'IIonfleur , cb. de cidre.
Le brick le Prosper , de 184 tonn. , c.
Brécbat, ven. de Bordeaux , cb. de vin et
Ufia.
Le brick V Jcune-naptisie , de 71 ton.,
c. Thoiiiazy, v. du Croisic, cb. de s«I.
Le cbas.sp*iuaréf le Snint-Pierre , de 78
ton. , c. Calvc , v. du Croisic , ch. de sel
Le cha^s^-iuarée la Siinte-Aniie , de 62
tonn., c. Pitiio, v. dcCnbzac, cb. de vin.
NAviuEs rxpfniKs.
Fj fi[ril»inp rAiinahlc-Bitliilde , de oS
t. , c. l.r<ourd , ail. du lIAvre , sur 'est.
l.v chjMe-niarée la Marie-Françoise ,
de (Kj t., c. Pintoî , ail. de Mareunes ,
•nr Ve>t.
Le cbasse-marée Le Père-de-Famîlle,
de 5o t., c. i oget , al. de Port-Salles-SIi-
brivack , ch. de p erres meulières.
PORT DU lUVRE.
Mouvement du 3o au 1*'.
NA\IKES F..NTHÉS.
I^ sloop la Trinité, cap. Binet, ven.
de Dunkfi4ue, cli. de charbon.
Le pnquebol anglais Brilannia , cap.
Weika, vco« de Soulbainpton, cb. de
passagers.
Le bateau à vapeur Aaron-Mauby , c.
Docberne, ven. de Paris , ch. de pierres
lueulicres , etc.
IfAViRES EXPÉDIÉS.
Le trois-mâls la Diane, cap. Saubinet,
ail. à la Guadeloupe, cb. de ballottages.
I^ trois-niâts la Jeuiic*Laure, cap.
Ducbosal , ail. à Bordeaux , cb. de lin ,
faïence.
La goélette anglaise Christian, c. Gosse,
ail. à Liverpool , cb. de lin.
Le dogre la Minerve , cap. Adam , ail. à
Rouen , cb. de sucre
Le dogre anglais Aurora,c. Griffibs,
ail. k Londres, cb. de lin, etc.
Le brick anglais Ardent , cap. Jenkuis ,
ail. à New-Port, sur lest.
Le brick le Sémaphore, cap. Crcve-
cœur, ail. à Londres, cb. de balloUges.
Le brick américain Eagle , cap. ToUer,
veu. de Bordeaux, sur lest.
Le troi^mâts américain Marmion , c.
Hawkuis, ail. à New-York, c6. de
ballottages.
Ifote det Ventes recneilUes à la boune
du Havre , le 3o avril.
a5 bal. coton Louisiane^à ifao. acq,
8 surons coch. grise , à aâf 75, dilo.
8 dito, à a8f, dilo.
141 sacs café St-Dom. , ^ if. 75 , dito.
100 tier. riz Carol. , à 33f. , dito.
206 di(o, à 32f, dito.
1948 peaux de cheval , à 43f75, dito.
143 sacs café Ilav. if3a i|a,en enirep.
159 caiss. sucre Hav. blond, à 4of , dito.
5a caiîis. thé Ifjyswen , à 2 f . 25, dito.
12 balles piment Tabago, à 960, dito.
— Les navires le Jnsic, cap. Tesson,
armât. MM. C. et O. Durand ; et le Fer-
dinand-Adolphe, c Limousin, partis de
Bordeaux, sont arrivés à la Martinique.
— Le navire l'Agénora , cap. Thoniber,
pnrti de f>orJeaux , est arrivé à ^ew-
\ork , le 19 mars.
— î^ g«>ëlette américaine All>ert, cap.
IJIy, expédiée de Kordeaux pour Charles-
ton , a péri corps et biens \rrs les 32 dé-
gré-H de latiiude. In seul homme a été
trouvé sur la coque, et sauvé par un
brick qui Ta amené à Samana.
PORT DE QUILIEPETP-
Mouvement du So au 1" mai.
Sont montëi et parnumtés %
Le Bérénise , c Go^on , v. dug^*** •
cb. de divert niarckandiset.
Le Jeunc«IIenry, cap Uanîel, "vea. im
Barfleur, cb. de coton.
Sont arrivés de Villrqtner t
I^ Jeune-Louis, cap. DartlieiMj.
L*Adële, can. Lera;rquaiid.
La Victoire-Bien*Aiiae , cap. M«s<irwr.
Le Jules , cap, Cleret.
Aaron-Maubj , cap. Durhesne*
avisdivehs.
CACHET Bit OE PERDU.
«;>Nû. u«.-.O^a étéperda.aei
d'-mîer vrn lepl htaiv» da SMim,
rue SAiotf-Croi\-<le«-Pel!etlen ,
•u Ti«a\-Marché , rcmoniaiit û
rrsi
pasMot par la roc Saiot-Jaao ri U
miliea de la me 8t.-tA, o« CACHET BSiO
d'oD genre Hodeme ; lea braachca qui k 9ÊBKmm^
Icol MOt en forme de gctbca reavertéas ; B «t
in«vé de leilret calfebeéai prcacuaat las îbA*
tiales U. !..
On prie la penonne qni l'aamlt lio««é, êm la
remeUre à M. Hyacinto LiLiivai, coapoaluvr, à
rîmprimeiie de b Sfmcfdle , ff«e S1.-LÛ • b'.'S^
U 7 aura lécompçaae.
AVIS A MM. Las AariSTia bt aaATSvma*
N* 14). — Le aienr Hoef nevra , fiicf dTaa^
(tues , réftidani A Evrenx , rm /oaiphian * a'Mc
ayant clé appelé en la ville do Havre poar «■!••
rer cl angnienler rorync de TégUee ïï" Freafalt
dndit lien , a l'honneor dlofonarr m^ummtm \m
artittca et amateora, que U récepcioa dadil ar*
gnc , te fera le jendi premier awi ita3 , a Mft
précis.
Nofa^ Meuicnr» les artiatcs aai— t
par MM. Ica adininiatralcara dn ladha 1
BOUBSK DE PARIS, D*UIEI.
Efféit Publics.
CINQ POUR CETT miSOLtOâ«
Jouiit-firv lia » Man ia«l.
85f 8Sf 10 c 8jf 8|f 95c 85r Mf 9S€ iSf
85f 5c loc i5c
RECoN\AISS. DE UQCIIȉTI02l,
Jottivtancr &a ti nàn •a>l.
Ech. do aa Blars i8a4 , fia. 8 a 99^ 90c
iSaS, 9 4 99^ Soc
Idem NoMuiAnvBa, i8a4
A>'!fuiTÉs DE 1000 m., k 4 p/ */.
Avec lois et
a* Dm,
loSof
ACTIO:«S DE Là lAITQ. DE
lonimai* de JMvtar ili
i53of iSSal Sot
fc^^>»»^ ^^» ^»»<%»i^ ^a
THEATRE FBA1IÇ41S.
( On commencera à 7 hemrm a/4«)
LES EXBRCIGBS
Des Demoiselles Aomavivi ^
A ni SI es Oriehmiciemmms ^
Le Specucle commeaccn for
LA CLOISOII ,
Comédie en 1 acte , dt M.
Jfvx CoMiguca db Guncatcr.
L- AVEUGLE DU TTAOL.
Paniominie tn 3 actrt cc à §raa4
liC/^LN. ÏMFKlMÉfchlE COMMLRCIAI.h (ln cAiiAcithEa lt 12^ lAiLLt-poua) D\L C. BLOQIEL, RLE Sr. LQ^ ■» S
SAMEDI.
N*. i5o. — »**• Ankée.
LA NACELLE,
âwcce/f veiu Jm)oewç6u cl? àè/ uip Jvittet^rliwO'j
DE LA SEINE:1NFÉRIEURE.
Cfdte Feaillc parait toa7le5 joar». S'adresser, pour l'Abonnement et la Rédaction , an Bureau «le la Ifacelle , Place ,deft Carmea , n*. 48, à Ronen.
On s'abonne à Paris, cbc* Baissor-THivÀRs , roc de Richelieu , »»*
n:.^<.f nr. Àf% Portes du Dcparlemeni. — U pri^k de l'Abonn
u*'. 7a. — Au Hàm , ches Cbapelli , me de Paria. — Et chex tona les Libraires et
Direcuurs des Postes du l^cpariemeni. — U pri^k de rAbonncmcnt est de xS fr. chaque trimestre , pour Ronen , et 16 fr. 5o c. parla poste.
i%m^ %%% W»%!M%%«^^M «
Air :
L'AMANT ET UAMl.
coAPrsox.
Yocs aimerez , vous dont Ta me ingénue
Du tendre amour ignore encor la loii
Vous sentirez sou ivresse inconnue,
Et ce sera pour nn antre qoe moi*
Mais en céJanf aux vœux de la tendresse ,
De Tamitié souvenez-vous aassi.
Belle Aglaé, rappelez-vous ^ans cesse
Que les amans valent moins qn^un ami.
Si d'un perilde indigne de vos charmes
Vous éprouvez Tabandon odieux ,
Auprès de moi vent-z cacher vos larmes ,
El votre ami séchera vos beaux yeux.
11 voos verra , vous sauvant jusqu'au blâme ,
Veraer des pleurs pour on autre que lui ;
Et vous saurez , en lisant dans son âme ,
Que les amans valent moins qu au ami^
Lorsque le tems , dans sai lente vitesse ,
Aura fiéifi la fleur de vos beaux jours ,
Tous le* amans fuirout vot^e vieillesse,
Et votre ami vous aimera toujours.
Demain , hélas! si vonsnVtes plus belle,
Moi je serai le même qu'aujourd'hui.
L'amour s'enfuît ; l'amitié û*a pas d*a1ie.
Ah ! les amans valent moins qu'un ami.
EowD.
%%Ai«/%M%\M
L'HABIT VERT ET L'HABIT BRUN.
Conâuis>-1es à la porte de Piccadilly, disait à son valet,
un ieune homme , habillé de vert , qui sortait d'une maison
de Grosvenor-Slreet Le valet tenait deux chevaux, et le
maître était dans Tuniforine d'Hyde-Park : « Vas à la porte
de Piccûdilly : j'y serai avant une heure. » Le valet monta
sur son bidet , et prenant en main la bride de l'autre ,
chevaucha le long de Bond-Strcet.
Le maître suivit aussi la même rue. Il entra dans la
boutique de G ray ; admira des assiettes de filigrane, dit
2u'il réfléchirait à une montre pour Henrielte-Lacy
onna douze guioées d'une paire de boucles.
et
Dans Saînt-James-Street y il entra chez une fruitière,
mangea une demi-douzaine de pèches, bailla, se plaignit
^ue la ville était déserte » et la rue pleine de poussière \ puis
il s'assit d'un air taciturne , pinça un petit chat , dit qu'il
miaulait comme le signor ****, s'étonna de ce que le duc
de Glocester visitait -si souvent le petit peintrç qui de*
meure dans Pall-Mall , mangea encore une pêche , dit
quinze fois : Commeni vous porteZ'^v'ous 7 k autant de per»
sonnes différentes; décida que lady Gleugornh , avait meil-
leur air en blanc qu'en violet; régla sa montre au cadran
de Saint-James , et après *un instant de réflexion , résolut
d'aller voir ce qui se passait chez Brooke.
Il ne trouva qu'un seul membre du club dans le salon
d'assemblée; ils convinrent de jouer au tric-trac. Vhabii
vert fut malheureux , joua pendant une heure , et perdit
cinquante guinées; il proposa quitte ou double, perdit en*
core , donna un mandat de 100 guinées sur son banquier,
et sortit d'un air composé.
A la porte , il saisit le bras d'un gentilhomme en habit
brun : — Voulez-vous , lui dit-il , faire une partie -de che-
val , ce matin? — Non, j'ai un engagement, répond TAa-*
bu brun, — Un rendez- vous ? répliqua Vhabit vert. — Oui ,
dit l'autre, et avec une charmante personne; voulez*vous
venir? — Venir! chez cette charmante personne. -— Oui |
chez elle, ne délibérez pas, venez.
Vhabit brun mit négligemment son bras sous le bras de
Vhabit vert y et ils commencèrent à cheminer vers Charing-
Cross; Vhabit brun monta dans une voiture de place, dit
oii il fallait le conduire, et Vhabit vert s'assit à côté de
lui. « Vous venez d'iudiquer au cocher une drôle de rue ;
mais je suppose que vous savez engager vos sultanes à vivre
économiquement, — Oui, ma foi , je u'ai pas sujet de me
plaindre. I>a personne que nous allons voir ne m'a coûté
que deux guinées par semaine, depuis que je la connais,
toutes dépenses comprises. — Vous êtes un heureux mortel ,
j'admire oii vous pouvez rencontrer des donzelles si modé-
rées.— Oh! l'on en trouve dans chaque paroisse, il suflit
d'ouvrir les yeux. »
Les deux amis arrivèrent bientôt à une maison basse ,
dans une rue fangeuse. Ils montèrent quatre étages; Vhabit
brun frappa doucement à là porte d'une chambre , et une
petite fiiie d'environ cinq ans vint ouvrir. Sa longue chevelure
était blonde , et $es yeux bleus. Un sourire de joie se répandit
sur ses aimables lèvres , à la vue de celui qui Venait la vi-
siter.— « Ab ! dit-elle , que maman sera heureuse de ce que
Toui élft Teno. ■ Le geolillionime lui prît la maio eo tî*
lenc€, et laiiri de Tautre, entra dam rappartement. Uialpéan
ipectre auU en face de la porte , essaya de se rever k leur
approche. Vhabit brun Ken empêcha ; et s'assit k cb*4 de hii
duii air respectueux , tandis que son ami ^ qui i^sembloit
è rétonneraeot^rsooni/iéy fut contraint de préttdfÉ place
sur le pied du lit.
— * Et comment vous portec*vous , madame? -^ Oti ! mon-
sieur» mieux; beaucoup miens. Il est arri ré Melqoe chose
depuis hier qui prolongera ma vie au moins d une seAiaîne.
-» De plusieurs semaines, k ce que j'e»père, répliqua son
ami, et de plusieurs mois, et de plusieurs années ; mais de
auoi est-il question , je vous pri^ ? — l«es parens de mon mari
s «ppaisent enfin : ils pensent que i*aî assez souffert. Ils m'in-
vitent à aller mourir auprès d'eux à la campagne, et promt t-
tent d'avoir soin deHnon enfnot. 0 '«• ma Fannj, a(jonta-t-e>le
en pressant la petite contre son cœur , tu es à I abri de la
misère. Quand je t'aurai vue dans les bras de ton protecteur
naturel , je rendrai mon dernier soupir avec joie ; mais sou-
viens-toi toujours que ce fut monsieur qui te préserva du
tombeau f quand ta naavre mèrea(Lmée..*» • Vhabit''brun
l'interompit I et la Ctlicita du changement de sa perspective.
( La fin mu prochain numéro- )
On enflioiisialte amateur de tout ce qui lui paraît nou-
ireku f soit dans le langage , sdt dans les événement , we
éùalènait avec véhémence qu'il fallait dire :
La verve et l'esprit d'un rédacteur des Petitei^/^Jpches,
t/éloquence d'un Moniteur d'école mutuelle.
L'ingénuité usuraire d'an prêteur k la petite semaine.
La modestie d'une vieille aouairière.
Le génie politique d'un entreposeur de tabac.
La vélocité d*un entrepreneur de roulage accéléré.
La m >tromanie du directeur privilégié d'une Feuille àar-
rivages maritimes,
La timidité eicessive d^un créancier irrité.
La fhi'osophie d'un auteur injustement sifflé.
La politesse^ et les procédés d'un commis de barrière.
La libéralité d'un gueux enrichi.
Le libéralisme d'un ignorant ou d'un ambitieux.
Les inspirations d'une Ime sert île.
Le désintéressement de Tégoïsme.
La générosité d'un homme cupide.
La loiérance d'une femme jalouse.
La patience d'un fanatique.
La continence d'un libertin.
La bonne-foi d'un nurcband d'habits tout faits.
¥¥Wfy%v^m
MACÉDOINE.
— M. Depping , dans le dernier ouvrage qu'il vient de
|>oblier sur la Grèce , dit que les maris grecs ne sont pas plus
galans que les maris turcs. Cette assertion e^t fort contrariante
pour les jeunes personnes qui faisaient de» vœux en faveur des
nellènes.
— On devrait bien faire des lois qui g;iran tissent des ou-
trages des vivans, la mémoire des auteurs morts. Croirait-on
qu'un bouquiniste ait osé mettre en vente sur nos quais, la
tragédie de Philippe II et la Mort de Brutus ^ k côté de la
Barbe Bleue et du Maréchal'-Expcrt ! Si les auteurs sa-
vaient à quels affronts leurs ouvrages sont réservés , dès
l'instant oii Icors personnes n'existent plus, dans la crainte
de vivre dans la postérité, ils écriraient tous comme M. le
baron d'Ancelot , ou le prince danois Malte-Brun.
—Le Journal de Rouen était badin , il est ensuite devenu
niais; aujourd'hui il est fanfaron. Que Kra-il bientôt?
— Les nœuds coulans de servietlat « fOttt u wm
°«nt nour les mouchoirs. On prétend tpm eetlt bbm
^t yftkm du turc.
— fia trtHipe dramatique dn département dn Nord a
k Cnmbrajr , jeudi i*'. mai, sont la dîrectioB da Ml
l<^on. \a% tnouveniens extraordinaires dea troapaa da
diens, ont donvé lieu, cette année, k ona lalla
Xfy^k revenir H% directeurs sont déciddi à les dMg
tram des provinces qu'elles exploitent : c*est aina q na
premier airondiasement , à Trojes , se noronera ^
Champagne ; celle de Dijon , troisième Bourgogne ^ alC
L'on dira , dans ce sens, AI"'. St.-Alban passe de la
Champagne dans la troisième Bourgogne.
— Des godts et des couleurs , on ne peut dîspolar. Qa
minel dirait, avant d'aller an supplice t aa*it loi e '
moins de monter sur nn échafaud an aca|on, qn'aa
sapin. Lt Journal des Modes n'a pas encore parid dn ,
cette espèce d'ameublement.
— Le Journal des Débats va établir soi ^
de la Volaille. M. M Brun , rédaclenr ca daT^T M
poussant une reconnaissance vers les lieux qu'il doil kaMart
a, dit-on , traversé les phalanges de poules sana avoir «rweé
la moindre provocation de la part de cet bipède». Ui Jia
boutons de sa guêtre droite a seulement été aralé par ■■
coq affamé que sa situation a forcé, pour nn saol
de sortir de son état habituel de doncenr et de
— M. Jupiter , directeur de Im Foudre , doit , k
prétend , changer son épigraphe , et substituer à oa \
• L« lanrltr atal présarre da Im Fouârm , »
celui<i bien plus conforme au sens et an bon gc»ôt s
c La bâton stnl préserva da /« Fomêrm. a
— Un journal de la Flandre- Française, laloa k
cite un M. Toursel , qui ayant planté dans son jardin \m
d'un seul épi de rix , a vu â sa grande surprise a'âlairar7i
la pièce ensemencée, de belles tiges de pomaieada lano» te
ne voit de ces choses là qu'en Flaudre. «
— On fait savoir k tons ceux oni pnmsaiwt
cause d'ignorance, que M. Bdmona Girand, da !
est an poète divin comme Pindare, et qn'il rédige FauMat
lente Ruche d^ Aquitaine. Voilk une diwiniié aC «aa eoHifr
lence que nous ne connaissions pas
— Le Journal de Paris contenait,
d'hier, des réflexions tellement sensées sar k i
tionale que nous ayons d'admirer tout ce qui a'art paa aaaif
que nous avons cru devoir les répéter ici.
» Le bon public de Paris a une propension oaarqadat J^git
» favorablement tout ce qui vient de rétrangery taadbfdîi
» se montre très-sévère pour les artislei françaîa. QnVBifr
» sulte-t-il? c'est que tous les sujets qni nooi ▼iraMBidh
» dehors sont constamment bien accneillis,
» fort médiocres , tandis que nous ne aarons [
» France des talens nationaux que les éfrtngava s*c
» de s'attacher : on voit que dans cet échange Pavasuàga aMI
> pas pour nous. Pour ne pas trop étendre cette MOpanlM*
H ne nous occupons que des théâtres lyriqnea da Faro s saBB
» sommes trop polis pour dire k certains virtoosea dli
» qu'ils sont pajrés trop cher , mais poorqrfoi doftc k
» place n'avons-nous pas su conserver oes artâlaa I
■• nous avons repou.<sés , et qui maintenant aoni i
» les premiers théâtres de l'Italie. •
— Darboville a débuté avec boabeor,
deau ; nous ne disons pas avec talent^
a beaucoup ; mais il est nécessaire da \
car il j a loin de talent k bankemr.
j
0mm(tc( é ^&MXi$ixu.
Nouvelles de mer.
-> L*Aurora« c. Kraeft, parti de Cette
pour Riga , a passe le Siind le I3 avril.
—Le sloop la Rose—Virginie , parti de
Rouen pour Bayonne , échoué près Quil-
iebeuf le 27 avril, n'était pas pare le a8;
îl.^tait obligé d'alléger totalement.
— On écrit «de Brest , que l'Eugène , c.
Dqpin de Beauraont , y est entré en re-
lâche , coulant bas d'eau 9 après avoir jeté
è la mer 35 milliers de café et 60 bques
de sucre. Il vient de la Guadeloupe.
-—L'Elise , c. Reine ^ est entre de re-
lâche à Cherbourg y v. de !a Guadeloupe,
destiné pour le Havre.
PJRTS ÉTRAHOERS,
ARRIVAGES.
Anvers , 24 ^^ ^5 avril. — Jonge-Fré-
dérick , c. de Joug , v. de Triesle. — De-
legate, c. York, v. de New-Tork, ch.
de café, sucre et coton.— «Harriet | cap.
Ë^ichsen , v. de Rio-Janeiro.
Greenocfi , ... avril.-^Liberty, cap.
^Fistinpton, V^n. de Marseille.
Newcastle , a a avril* Scarboro , cap.
JBaker , ven. de Fécamp. — James-ana-
lÛary, c. Young, ven. du Havre.
Hambourg , 21 et aa avril. — Adrianus-
Cats, c. Manje ; Friheden , c. Klasen ;
Friederick-Wilhem , c. Moritz ; Abeona ,
c. Gottsman ; Henriette , cap. Leg ; Cux-
Laven , ci Meyer , v. de Bordeaux. — Eli-
sabeth » c. Dirks , et August , c. Boysen ,
' Yen. de Rouen.
DÉPARTS.
Gravesend ^ aS^vril.— ^Le Sceptre, c.
Norfor, ail. à Marseille.
TeXel , a5 avril. — Jacoba-Henrietta ,
cap. Bart , ail. à Rayonne.
PORTS FRANÇAIS.
Nantes f ^5 avril. — (Long cours. }
L'Iris i c. Gratoo ^ v. de Bourbon , ch de
fucre, café, etc.
Cette , 2 1 avril. — (Cabotage. ) Le Sl-
Olof, cap. Kruse, suédois, ven. de Bar-
celonne, sar lest.
Marseille , 24 avril,. — ( Long cours. )
L'EpatuinotuLis , c. Burle, v. de Tlle-de-
France et de Bourbon, ch. de 6000 sacs
sucre , Aoo balles café, aoo ballesgirofle,
i3 caisses indigo, loo balles coton. —
(Cabotage.) Le Famé, cap. Nutt, anglais,
vea. de Mahon, sur lest^
En' quarantaine : Le Comte-Koinbey ,
c. Banich , russe , v. de Taganrock , ch.
de 700 Ichewerts blé. — L'Anaïr, c. Cla-
▼elly , veu. de Monesiîer , ch. d'huile. —
• f>« Henriette, cap. Calvo, v. de Snajfrne,
^nr lest. <— Le Slv-Martin, c^p. Gavîno,
s«rde« ven. de Sfax et Tunts, ch. de 4i(
halles éjiongesi huile et peins.
CORRESPONb.lNCES.
Gènes f ai àt^rî/.-— L'on ne remarqua
pas plus d'activité dans les transactions
commerciaflevL-s arrivages de marchan-
dises des deviL Irid^s se«uccëdent, aou^
en recevons d'assez fortes parties de 1 i-
vourne et de Marseille, et coaime 1^^
ventes sont trës-Ii mitées , notre approvt--
sionnement est devenu asses consiaerable.
Il s*est vendu la semaine dernière du
sucre pilé, de 5a à 65 liv. les 100 Ib. ;
du Havahe blanc à 57 liv. ; du Havane
blond à 4i ; du Fernambouc de 46 à 63 .
et du Bourbon de 3i à 32.
Du café Bip a trouvé acheteurs i 27 s
6 d. la lb.i^u cacao Maragnan de 10 5,
8 d. à 1 1 s. , et du |K>ivre Malabar à 12 s.
4d.
Il nous eftt arriré la semaine dernière
un navire de la Nouvelle-Orléans , un df
St. -Barthélémy (Amer. ) , un de !.nndre^
un d'Amsterdam, untfe Lisbonne, 2 de
Cadix, 2 de Gibraltar, un d'Alesandrie
(Egypte), 2 de Constanlinople, un df^
Smyrne , et 66 du petit cabotage.
Voici en t]uoi consistent les principales
importations par ces navires :
89 futailles sucre pilé ; 20 dite en pains ;
372 caisses sucre; 11 12 sacs et Si baYle
cacao ; 73 sacs et iSi barils café ; 76 ban U
cochenille; 2S1 surons 8 caisses et 8 barils
indigo; 727 bûches bois Fernambouc ;
54B pièces bois de Ca m pèche; lo8balloc>
el 5o balles nankin ; 58 colis bois d'Intle .
5o rouleaux i63 balles et 21 5 futailles
tabac ;5oo futailles huile , 5 caisses opium ,
67 flacous vif-argent; 962 futailles vin
ordinaire; 'l5,75ç. l^Ho. 711 sacs 906
ardeps blé.
Livourne^ 19 avril. — Les arrivage ;;
sont peu fréquens , les prix des denrées
coloniales se soutiennent.
Les café»-de qualité ordinaire sont of-
ferts à 25 piastres; les beaux Martinique
et Demerary sont tenus de 28 à 29 p*
Les sucres de Hnde et du Brésil oui
éprouvé une hausse de près de 5 ^|e p^^^-
dant la semaine.. Les Havane beau blanr
valent de 16 à 17 p., Havane assortis 1 5
p. i|2y les bruns 1 [ p. lecantaro ( iSa IbJ
Les potasses sent très-rares, et recher*
chéeâ pour l'exporta (ion à 33 liv. au
comptant; Ton s'attend à des prix plus
élèves.
Leshuilef fines d'olive ont un peu bais-
se, les besoins de la consommation te
trouvant remplis ; celles dés fabriques ont
aussi subi une réduction de prix, par suite
des arrivages. On pourrait acheter k 4f>
liy. les 881b.
La demande des peaux pour exporter a
fait augmenter les prix ; on paie 23 p. les
io5 peaux d'agneau.
On ne peut obtenir la crème de tartre
au-dessous dd i3 p. n2 les loo Ib. , elle
tend h la hausse.
Les indigos et autres teintures sont bien
terus , m^is sans affaires.
Notre provision de marchandiaes colo-
niales en premières mains consiste en :
Sucré Havane^ i5o caisse»,
pilé, 3oo bouc,
en pains, i5o bouc«
Café, 100 milliers.
Cacao Carraque . i5o milliers.
Maragnan, 5oo sacs.
C^ssia lienea, 20 milliers.
Piment de la Jamaïque , 10' milliers^
Strasbourg , 25 avril,— Voici le coors
de nos marchés de ce jour, frxnnentriiacl.
17» %P 1 2î^ ^* 6(r c. ; seigle 1 1 îo ; orge
10 à r4; avoine 8 à 9 5o ; yin$ du Haut-
Rhin , les 5o litres, 1821' i3, 14, ^5;
dito de 1 822, 20 , 21, a2.
Dunherquele 28 avril. — Les lins sont
excessivemeat recherchés , et haussés de
prix , il s'en est vendu pour la réexporta-
tion, ^depuis trois mois, et sedement
dans l'arrondissement, pour une valeur
d'ehviron cinq millions de francs. Il pa»
raU qu'on vient d'appliquer en Angle-
terre , les machines à vapeur à la confec-
tion du fil, et au tissage du lin. Les
Anglais ayant vu notre redoutable con-
currence dans les tissus de coton tournent
leurs entreprises d'un autre côté. Nous
serons , par la suite encombrés de letrrs
toiles de lin, comme l'Europe l'a été de
leurs cotonnades.
TORT DE ROUEN.
CHARCaMENS ET RÉCLAM ATIONS^
«g:^ CHARGFBf. du brick Jean-Baptîste ,
c. Thomaxy , ven. de Croisic — Court.
M. Fauqueux.
100854 kilo, sel, pour MM. Lemire et* Is.
flC> CflARGJPf . du sloop le Charles , cap,
Bossignol, ven. du Havre. — Courtier,
M. Fauqueux.
Réclamateurs , MM,
6 barriq. sucre. — 23 quarts , dito. —
2 quarU cacao. — 355 bûches bois de
Campéche ; provenant du navire fratxç.
la Jeune-I^ure, cap. Duchosel, v. de
la Martinique. — Bouchon.
542 bûches bois de Campée. — Limard.
12 barils céruse. — P. Lasne.
17 bouoauts tabac. — Crevci.
^Ç^ CiiAhGLM. du floop français l'Es
|»oir , c. Piel , veotiit de Granville*^
Courtier I M, Fauqueuv.
Rcclamateurs ^ MM.
11 karriq. drachoi.— i d* huile de
fiioi ue. — Amaur^.
I \ l>iirri(| dito, i bârrîq. de vin. 29000
kilo, ioude de vareck.«« Honoré.
{O- CiiARCEM. du hrick le Prosper,cap.
Petit, ven. de Bordeaux*— Courtiers ,
M.\l. Jk)rdelle |>èreetfils.
Fiéclimiateurt , MM
5o l)arri(|. vin- — Le capitaine*
1 dilo uito. — Douiïare.
2 dito dilo. — Ht*&bert.
I dilo ditp.^Ducliemîu.
6 caisses dito*«—Fauvcl.
5o pièces esprit. — llesbert frères.
I tilt vin oïdinairc. — Dusailly.
12 fî^ts vin. — (losscrat et Jeultu.
8 fûts vin. — J. P. Leniirc.
16 barriq. vin. — icaissedilo. — Lemaîre
et Delaporte.
I barriq dilo. — Arnaud TiEou-Vincent.
a dilo duo* — Dclaquerrîcre.
I dito dito. — Nrron.
I dilo dito. — Fidaul-Milon.
I dito dito. — A. Barbet.
I fût dito. — Rouff.
1 barriq. dilo. — Les demoiselles Fou-
quet 5(rurs.
1 barriq. vin.—- 1 12 futailles vin ordi-
naire.— 10 caisses viu.— >4 f*^^' vin.
—A oidre.
^C^CiiAr.CF.M. du brick la Virginie, cap.
To<|uin, ven. du Croisic.
95 2(iG Ltl.sel. — Dcuvain-Labilte ctCie.
^;:^Cha«cim. du brick le (iustave-Hypo-
îvte, cap. C »>le, ven. de Marennes.
Courtier-inlerprèle, M. Viard,
Héclamateurs , MM.
1 15,724 kil. sel. — Beuvain^LabilteetCie.
— Le sloop le Sain l-Pierre, cap. Calve,
ven, du Ooisic , th. de sel.
Couiticr, M. Pellecat.
^::^rii*iicrM. du brick PEUpérance, cap.
5él)iri*, ven. de Bordcaui
Courlicr-iiitcrprcte, M. Viard.
Rrclnmatrurt , WM.
îi fûts vin- — 7 fûts goii.niP. — ven du
Srni'piir — Prcvel frères.
5} barils acier battu. — ? caisses dito. —
5; belles dilo. — Lolsel ;\\n^.
G fûli'enu-di-vie. — Roussclln-(^^vey.
22 tûis ^ in. — I ocarpeiilirr et Ruirin fits.
q dito ililo. — Epoignv-Honvarlel.
lî) fnts iMU-Je-vie.— (furs! (ils.
ioo fûts vin. — Duboq-Lcllrce.
100 dilo (lito. — Ni'lalon.
I caiN^o oi liijMnir. — 2 paniers viande
toîifiic — Du^oi^-Turgis.
^r^Ciiik'i M. i\\x ^ri^•k lo Prospcr , cap.
JUr 11 t, vrii. di» l5o'«K*anx.
Lo.rî ici -interprète , M. Viard,
.(4)
Ixéilantatenrt , MM.
12 fûts vin.— 4 dilo tifia.— Louis Bé-
rard et fiU.
()24 fûts vin.— Viret-I.ehaitre*
Mouvement du 2 au 3 a^ril.
KAViRFS ENTHIS.
Le chassc-niarée la Perrine-Cherie, de
48 t,. V. de Bordeaux, cli. de vin , es-
Le sloop le St. -Louis, de 29 t., v. de
Caen , ch. de pierres de cranir.
Le brick la Virginie, d^ 78 t., cap*
Toquin , v. de Croisic , cb. de sel.
NAVIKES Exrr.pili.
Le ckasse-niarée Le Hadeiioois , de 27
i.f ail* de Rochefort, sur lest.
Le cbasse-marce le Zélé, de 72 t., c
K. Zerho, al', à Brest , cb. de bois de
construction.
Le chabse- marée les Deux-Sophies , de
45 t., c. Le*iozahic , ail. de Pdrdeaux ,
Jège.
Le sloop la Josépbine, de 23 t. , cap.
Croix , ail. à Caen , cb. de barils vides ,
poterie.
Le sloop la Belle- Rose , de 64 t., c^p.
Lucas, ali. au H ivre , sur lest.
Lesloop rAiiuable-Louise , de 5i t.,
cap. IL>berl, ail. Couteville, cb. de
plâtre.
r^e chasse-roarée la Lucie , c. stépban .
de 4i t., ail. à Lorient , cb* de cuivre
rouge.
HAVRE.
Note des /''entes rr cueillies à la bourse
du Havre , le i*'. mai,
2 caisses vanille , à 225, acq.
12 milliers bois de Campêcbe, Marti*
nique , à 10 fr. , dito.
62 balles coton Louisiane, à i f. 3i c.
1/4» dito.
3l dito dilo dilo, à I fr. 32C. 1/2,
dito.
Ii3 dito dito dito, à 1 f. 46 c. 1/4,
dito.
3o dito dito Géorgie, à 1 f. 6c., dilo.
10 dito dilo dito, à 1 fr. , dito.
I a barriques sucre terré, à 1 1 4 f- « di^^*
iti barriques 5 lierçons 4 quarts sucre
brut , à 86 f . , dilo.
79 barriques dilo ililo , à 96 f . , dilo.
68 sacs café Havane , à 1 fr. 3o c. , en
entrepôt.
18 dito dito Rio ,ù I f. Sa c. 1 /a, dito.
142 dilo dilo Havane , à 1 fr. 32 1/2 ,
dito.
56 caisses sucre Havaue blanc , 65 f. ,
dito.
— Le rbargcment du nnvire la Nancv ,
cap. (luezenec , venu de Cliandernagor à
l'oriloaiix le 24 'oninnt , à Ta^îresse do
MM, Rarlon cl (lursiier, se compose de
5^*7 caisses indigo, 1 ,ioG sacs sucre brut,
1 ,125 saci poivre, l grcnirr lio:.Ndcsapan,
14 sacs noix de g'^l'^* , 10 caisses gonirae
(opaie , 1 caisse pluiii^s do MM-nbouts.
PORT DE QUILLEBEUP-
Mouvement dm i^^. am % WÊai.
Sont arrivés dû f'ilLrfwmt.
Le Vriendfcliapi cap. Hartioi.
I.a Blonde, cap. Ausonlt.
L'Hortense, cap* Desmeliert.
L'Auguste-Pierre « cap. Maillet.
LaConstancc-Ilypp)lî:e,c.IleaM%g M
( Fent Nord-Est . àom frmiê . )
AVISDIVERS.
CACHET E7I OR PULDC.
<^N\ i{4.— U aéféptfrdfl,
cleroier ver» t^pt bcom da mêtkm^
rue JMinii-Croi!i-de*-PcUtiirts , .«■
au Viea^'Marthé, resoaiint b
païunl par la me Saîai-Jraa r% I9
Oléine noai, lia venant I- Marcho-Neal, J«hiA
milieu de la rut Si.-Lù, un fAClICT nlD
d'un prore looderae ; lei braocbca cjni la WÊÊSmÊ^
teoi «ont en fome de Kctbca rrBV«ff«Mi| tf f
gtavé de lethe» cnircUccci pmt-Maai 1|§ li
ti^lei H. !..
On prie la penonne qai rjoralt 1
re mettir à M. Hvacînte LBT.iiv as. <
i'inipriaieiie de la JYaceiic , mi Sc-LA , «T. Ii
Il y aura iccoupeaM.
N* i4S-~Mai« PociiA-HiaAaa, I
M. Fleury , aoa aîcal , lail anvair ^1i
par an eiltcace et aaiiqae acciai éêf
hcnle poftfcde , cl par im aïK
et léger . et aaaa doalcat8« gaérir AJ
pour l# irie looa naas de deata^ «■ pti
arrêter la earrie, dire diaparalôa If a
donner à la bonche la piopmé al la i
nettoie auaai les deoU , ec
gratis.
Sa dtmenrc cat rae des ]
BOLBSE DE PABIS, milEft.
Effets PuUies.
CINQ pooa CENT ro^infiDf»,
Xigitiiure ém *i Mare laiS
SSr 85e 95c 8f>r 8Sf 9.SC $ùi 9ét êm WÊt i
5e i5c 90 c «5c «oc i5c aoc Mf «Jt ai
iSc aoc i5o
BECnXNAISS. PE UQr|DàTIOV«
Juui&«Mire de >« Maim ifiâ.
Ech. da «« Mars 18a 1 , ûa. 8 m 9(f §M M
i8a5. 9 4 M^ tat ,
Idem NoMUTÀTiTEa, 1834 99f 80a
ANNUITÉS DR l(Kï<> FK., k 4 p.' ^/^
Avec loi» ri priaiea..
JuuitMpce àt dMaâkee iteau
loSaf 5oa
ACTIONS DF LA BA^Q. Dj
de Stmm ifci.
i53Sf
TUEATBE FRANÇAB.
REUCHE.
CIRQUB OLTMPIQim» ,
Rne du Caa/*-7Voiif«.
DemAin D'niaache 4 ^at , la 4iWl étft
iiuupc de MM. FBAMawt Faâuti '
Jeux Comiqcfs de Gavcaur.
ARLRQUIN PCIXTIite
Panrom. I ES DUPES. peaMMWtaBftMf
ïiOC\ >*. IMITilMEERIE COMMKIICIALE (ex caracikkes et e.v taii.le-oouce) DE C. BLOQCEL, BUE Slwl0^ B^S^ *
DIMANCHE.
I " » I I •ma
MUSxftMt TUHtiTM*
LA NACELLE,
C DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Catt* ~P«aîUe paratt tons les joan. S'adresser, pour rAbonnefnent et la Rédaction , aa Barean de /a Nacelle , Place des Carmea « n^» 48* i E<Aii
Ott a*aboniie à Paris, chea Baïasor-TaiyARa , rae de Richelieu » n^*. 73. — Au Havre ^ chet Chapelli , me de Paris. — Et ches toaa iea LiVraire» <
Uicccteara des Postes du Département. — Le prix de TÀbonneuient est de i5 fr. ehaqae trirae»ire , pour Ronen , et 16 fr. 5o t. ^rlâ postt.
L^HABIT VERT ET L'HABIT BRUN,
DEUXIÈME ET DERNIER ARTICLF*
Uhabîi brun lui demancla quand elle se mettrait en route «
et ce qu*elle désirait pour voyager commodément. « Ah !
inomieur, reprit-elle, vos soins sont k leur terme. Voyez!
lui présentant un billet de banqne de 10 liv. sterling, ce
qtt*îis m*ont fait passer; -outre cela le recteur de la paroisse
est k Londres, et nous prolégera durant le voyage. Il viendra
me chercher demain dans une chaise de poste; mais, 6!
monsieur, tant qu'il me restera assez de sentiriient pour
former une prière, ~et de force pour l'articuler, vous en
ferez .r.objet. Ma reconnaissance , mon »
« Ma chère dame, 'je suis forcé de vous interrompre;
votre sensibilité apprécie au-delà de leur valeur les devoirs
qnej'ai élë assez heureux pour trouver l'occasion de rem-
plir; mais vous avez des prépamtifs k faire, t'abrégerai donc
ma irîstle. Je viendrai vous revoir avant l'heure de votre
départ» et {e vous remettrai, ainsi que votre fille, sous la
protection de l'ecclésiastique qui doit vous accomp.'^guer. >•
K ces mots, il fit une révérence à la mère, et ayant
baisë Fanny, quitta rappartenient , suivi de Vhabit vert
à^ demi*pétrifié , et; qui n'oyait pu exprimer que par ses
regards tout ce qui s'était passé en lui; à dire vrai, ils
•vaient exprimé fort ilistincteraent la curiosité, la surprise
el ane sorte de malaise : cette folie n'était pas de son genre.
Après qu'ils eurent fuit environ cent pas , il s'écria t « Quoi !
^e diable vent dire tout cela, Harry ? — Ce que le diable
• roula , reprit l'autre : i'aiuiable créature que vous venez
4e voir a fait ce qu'on appelle un mariage d'inclination ;
^^en d'antres termes, tentée par le briliaot de Paventure, elle
onitta noe nuit la maison de son tuteur, et partit en chaise
' oe poste pour Gretna-Green , avec tin jeune honim^ à cocarde,
aor ce qu^il lui avait juré qu'elle était la plus jolie fille qu*il
eot encore vue depuis qn'il servait eu Amérique, oii il avait
été éperd&ment amoureux d'une jeune lady qui lui ressem-
"^^blait k t'y méprendre. Ils revinrent éiiivrés 1 un de l'autre,
' eC Tofficier reçut la fortune de son épouse aussitôt qu'elle lui
fiit odjttgée par h loi. Elle n'était que de ao,oo liv. sterl.
et notre couple aimait la dépense. Cependant U famille du
feniie homme lui trouva ce qu'on appelle un bon parti ,
c'est-à-dire I une vieille femme , riche de aoooo liv. sterl.
Le choix qu'il avait fait lui^méttie senibla ridicule k ses
parensf et ils refusèrent d'avoir avec lui la moindre corn*,
mantcatioa. 11 commença à peitser comme eux , et traita
esi ÉÊauok «vac indfffih«if ce «C brutalisé. E^fin » aa#«B eom-
plataaM pMr ta ^iUf^ 4f «M ftfséc^lîtai 9 il ^uilt» VJbi'-
gleterre et la laissa maîtresse d'elle-*méme | et a la ttte d'une
fortune de 7 liv. sterling.
I^ pauvre femme, devenue mère, sollicita dés aeconrs
parmi les tiens; ils se montrèrent d'abord obHgeaus, puis
civils, puis froids, puis durs, et finirent par lai donner le
conseil d'envoyer son enfant à la paroisse, et de travailler
pour vivre. Elle leur obéit, quand au second article, et à
l'aide d'un travail infatigable et d'une extrême frugalité, elle
se soutint avec sa fiile pendant quatre ans. Mais ce genre
de vie et sa douleur continuelle ruinèrent sa constitution «.
elle dépérissais it vue d'œil. Son hôtesse ayant observé qu'elle
ne travaillak plus, et n'ayant pas eu de son argent depuis
plusieurs seiuaines, vint à penser que de pareiUes coureuses
déshonoraient sa maison, el qu'on devait en faire un exemple.
Elle envoya donc chercher un bailli , lequel ayant trouvé
la prisonnière au lit, poussa l'humanité jusqu'à lui permettre
de s'habiller, après quoi, s'emparani de son bras, il lui
aida à descendre, tandis que Fanny, criant de toutes tes
forces, suivait sa mère qui ne pouvait proférer une seule
parole. En ce atomeut le hasnrd lit que le passai devant t%
porte. Ce qui s'ent»uivit n'a pas besoin d'être raconté. C'est
d'après mes démarches fûtes à son insçu , que $es parens
l'ont demandée. Un oncle dit que si elle était économe ,
elle ne manquerait pas d'encouragement , une vieille tante
encore li marier ^ observa qu'il ne fallait pas enhardir les
jeunes filles à courir avec les jeunes ^ens ; mais que si f vé«
ritablement elle se iiiourait, elle pouvait venir, qu elle aurait
l 'honneur d'être enterrée dans le caveau de la famille. Je
Ue doute point lorsque la mère de Fannny aura l'esprit en
repos, qu'elle n'envoie la bonne tante retenir sa place dans
le tombeau de ses pères»
Vous voilà maintenant au fait de tout ce que je puis
répondre li votre que diable! »
Dhabit vert garda le silence; il commençait k sentir
Su'il y avait d'autres méthodes de se débarrasser le matin
'un^ argent superflu» q<ue de jouer au tric'trac : il entre-
voyait que des visites de bienfabance pourraient de tems
en tems couper la monotonie dé ses promenades k cheval.
Montesquieu démontre que le globe se dé|>enple, etcepen»^
dant le monde est plein de gens qui croient les guerres
nécessaires pour dépenser l'exoedent de la population ; car les
fléaux m^mes trouvât des apologisica; des sophistes tatellt
la nature d'imprévoyance I et pensent que l'Etre-Supr^ttîè
n^est pas asseC puissant pour alimenter ceux qu'il # crMl^
^t la siigesse de ces pygmees, lancés dans l'espace sur uacorps
^iniîrrcrptiWa, il a pAs inô.iie song»; aux i»nmen<c"; rrs nnrcp* \
off»Tlri à riioinmc. Am preiiiifr» âf;« ilu ii»oiuî«, la tliaMC
nourrissait nos pën^s; l»Mir iwtnibte »*acc!riil,iN d|'|ii ïvoImtciiI
loi uniiiiaiiii ^pV'^* liaient autre fois, et los beri^fr*! >.i('f iMlcrnit
eux rh.is<i*(iri ; fl (|u.iir] te ia'>)r(»ii f-it clcvoiiu lui-'!i«*ine in-
ftiifiisinl, le ftoc ffililis.-i 1.1 lerri*. L*igrtiuUuie p^r^h d'avoir
birntôt ^tre iiMiitfisnnte h son to'ir; mais !a nf^ceskili* nuL^-
liipiilcra li'spro-Juits; Ip». Ii;b.'rc«il'»s r^inpl.iceronl le * ccicaî*:-,
^ rt |>«ut-ê(rff avant in cjpini-siocli* les rpis ÛoUcioiiî moins
fio.iiliiAui sur nus chmi'H. La pu ho pont au^^sî su.- rf*(lpr à
^.l^ri('u!lnre, on pluièt la m-c^'uIt, en offranl lîr^ aliniens
qui n'.inront cleniinJc anrii«i sniri à Tlio^ninr qii'* cir'tii <lc \"s
ri»';iicillir , cl la progretsion drs rc'«<oiir« es sci'.i toujours en
mpjtorl avec la progrr*5ioii «les cliçi. Los poi>sotis et 1rs
i'iifclr* se mnlliplif-iil bien pln< vile cpie no:i$ , et pimi-
lait leur nombre iie f.nl p.i* tarir nos ri^i-îre-». la mort
se n!ile veiller pour pn-server la nilurc Ac r''pnlsc.'nrnt, et 'a
prévoy^irc îles animaux ne va pis an .>econrs do la ])rê-
^ovaiicc élcnicre : pourquoi <!o.»(: ne tron\i»-t-on qui» <luz
nous «elle crunlive prniicii' . ! I.e genre bnmain po-imil
]triii-^fiT, eu s(*a('croivsant sans ir-sc, ne pi -,$ lroii\er f*.c iju- i
■ se U'uirrir, puivqu*» la terre n\i'i^'nculo p:^^ en volume . r-i *;>
encore itwe fois, îa nalun* s.iuni bien se tirer d ein!) m*,
et les diwonles (b^s homme» la secondent a»>e/. pour qi:** ja-
uiais iiot desirendjus courent le ristpie de mourir d»' i.iwu.
M ii> }•• m'arM*lr, r.ir je m\ip|)prcf>î> , qu'a force «le rtlb-xions,
je me mi< fourvoyé : pent-eiie nièiin* si je poursuivais, p uJ-
eir«» si'i ii-je obli;»!» d'avouer q'ie les gnern-s sont a»j»>i in"
(lixp*n<. blr> à la v>e du corp!» sona' , fjiie l'air ù et:'!»» des
iu-iuiduH. Je i*ie Uns : as^et de ftopbutc» le prouveiae:it avant
jiioi , k'il était néce>dui»c. I<.
COPIi: DXN OGAr.r.MI'NT
TR!-nrÉ DAXS L\ pjc.iE d'uv ju r, AI». i:s sa m.'Ut Ai.nivKF.
!\j.^< ire Mirabam-Samned Dnnprveroort, f.îs di» Moisr-Eîie-
Ja. nb !)t>îi|>evera«.'rl et de r\arb«I->alo:hJ >«i..li 'ib-ib.llMialif
di* Maubrim , domi«:ili('' à Tram forl-m- îr- \î(Mn , iMomet à
l)i»'u . el aux boinmes à qui :1 \r:n\ du d:..p •> î rnimio.Jor»
l.ini en piirce pour dn I.on\ier^, l-iul ru h.'iin^ quM dc-
\:e»dr.i II luiiele bomme à la ])rfinii.Tt' Ol:c:l^ion , el parti-
cnl eri'iiH'nl qtiand :
1 1"» boMiiûle» gens ne seront j>îus Juif-. , el q-ie lou> les juifs
ser'Mi* botiiu'ies gens.
Qnvild l'esprit de parti sera ju>tP, et qur riutoîi'nncc sera
liiiiiib'p. ^
Q laad lin turc sera bon lIiu'I.oii , et qu'un bon cbrclien
tria dn p.-irli des turcs.
Qu'iiid b* docl<^ur l\,.<ct £;ni'iira de la fit»\re jaune, et que
la iiiétiec iiie de M. Leroj' ne î* ra que piii/[;er.
Q :nii l on feia quone pour aller à llchi-din , eî que l'on
Kl ; I lera Ji ^jlii r t à Ixcgnht % .
Quand le:» poii!cs donneront une po'^ut'o de main à ceux
qnî le» font bouillir qans la mari:. il?.
(liTtiid un ultra «era a*»*^ «''i-nie pour raisonner , et qu'un
liiiiiitiie de bon sens devieudia iilîià iou;;e.
O innd I' sucre de bel lera \c ^e ftibjiquera à la Martin in nr.
Quii.d enfiii , régoi>me ne prendra j.:i»^ Inut.^s les cou rur<
comme le prisme de Newton, et que rnitrigue ne revêtira
plus traites les formes, connue le Pjulâee de la fublo^ (t le
i^drapilla de feu M. Tordes.
.IMACEDOINE.
— tTne dame disait , on parlant d'an nm ien coiffeur , que
le b< nUetir des circonstances ont p'a é au centre
des |lai>irs et des honneurs, qu'il uj mii.quait jiujaii un
coup Je |>eigiie ni un coup de dent.
— M. Pig^uM-lc-Brun
ier.t de pnblier ane &iiimU9 éê
Fr.mcr ^ q ii déjà se vend chez Ratba. On doit croira ifm
cet o.ivr.ig* ci^t excelVnt, pni^q'ie la FottJrû €n iii ém
nul ftifis l'avoir lu 2 c'est de boii augure.
— Qui aurait cru que le succèi de M. la baroa de Oi«
celni «lit f.iit dos envieux, et que le seul caractère q«*il ail
CK*'* d.:ns «1 \ie liii serait contesté ? la lettre miYantc OH
nrux recevonsiaujourd'bui, et qui a été in«êiée )u»qa« dMf
le Journal de Uresi ^ ne nous laisse repciidant aucua ilaaio
»nr le m-)!!;enr q^ic M. le baron a eu d'iiiveiilrr un caïadëM
déjà irouvé. I^ voici : les lecteurs jugeront»
aivit , te «s «Wf! libi.
• Ante'ir d'une tra^êilie ilont le penAnfia«:r principal peiil avalr flv
■ on iQi irit (le rriiirinblance avec le Clovi» de Vt'hroin ém !!• Al
I* vniM iu*oliIi^«rc7, b^'aocoiip en jniênac cent déclarylioil 4m
• feiiiili* I^ pu'-re dunt il «'a;;!! , lir^ de l'IiUt'nrc grec(|ie« aai
» oêe 'Irpuîi pins d'an en , rt e déjà clé coB«auN|ata • q««lq(M»4
» 9i< -ic ailes Ju pr* mier ibéatre freaciii.
■ J'ii riiOiinrur d>ire, avec nne co nai'Jérat ion fret •dliliagi
a R'jiliCtcnr, vc|rc trèj'humble aerviteui ,
Telle déclaration est bien positive, et elle doit
M. le baron dans une pOkilion tort diflicile ; car si le
bas-breton est joué, et que sa pièce soit assez loauvaÎMI
réu«sir comme l'ihroin , on ne' pourra sortir de-là qW'i
persuadant au pMMe celte que M . tie Dancelot était
dioit de traiter K* caiactbre de Clovis , attendu qu'A
deiid par les femmes du* cette auguste famille.
— 0:1 asiuire que l'on va bienirt nirftre en vente aoe
,rouîancc , dont les parole^ mh.I altribare» à un laifaee
inantcbou, et la mn»ique .1 un arabe du i!é<erl. Cet?e pr»»
d net ion aimable sera dédiée à une reli^bre acirm é%
Ci*ngo. Les art5 se répandent sur le globe, avec Vite i^
pidi'ë qui tient du prodige. S'ils pirveniiciit à civiliser b
rédacteur de VApoLlon et les pèrbeurs de bois flutê , aoaa
leur dresserions des autels cotume dans la Grèce.
— Le sieur S.*raphin, dirccf^ur privllîgié drs 0.iiirea-CU»
>î \'\' y \ient de recevoir une lettre, dan% laquelSe un aLouM
se plaint d'avoir reconnu , dans les nouveaux. priiouBayi
de ce spectacle , une ombre qui ressemble , de la maaim
la plus tVappaotc, à uu de %es ancêtres , mort aa aû^ èê
Jérusalem.
— V\\ magisin vient, dans nn de nos quarfien Ifi ^m
fréquentés, de placer ure belle enseigne écrite en angUl^flÉ
chlore lierait vai.i.-^ment dans tonte l'Angleterre hm af«li
in>cri)»t on en fran^viis ; tan'lis qu'au Havre, par eseMflîg
on se croit, en voyant les légendes d'aub^rget et lei ^fé»
cards de marcIianJs , transporté daiu une \à1le de la <"
IJrcîaîjnc.
— î.e Courrhr des Spr-ctnchê annonce la dî^raçe
M. f.'ion de (linceiis , elaquenr en chef, patenté de IXMJiSi .
vient d'i prouver. Des billet^ donnés par U dîreclioa h Mt i
Delàtre , actri<^e i\i} ce théâtre, ayant passé dans les WJM *
famon<c5 du grand d.tqneur , se sont trouves Vendus fîrct
te, iU ont déposé oaÉbt
chef infi.li^îe ; unis ariètis h la porte,
le g!-and-m litre des (bevaliers de la rliiqne ^f\n\ , de Mtet*
été cassé de se^ fonrlion . et privé de ses p^p^n» On pfvHa
qu'il s'e>t ausMtol j'*té d hh n<i parti de f:flfleurt« et frt b
snrnomiiié le Ceniimftfms ^ du premier ibéAlfe , fi
à t*-.)déon oh il fera recevoir tontes les pières^dte
de main, voire même celle de M. lebaroa acdTAoc:**
(iyas,
passer
coup <
— La recelte du concert d*amatfnrs , donne a«
des incendiés, sV>t élevée à la somuie de i?47 f- ^^'
Sur ie>quels on à déduit les frais de t^
I a somme restante
a été déposée chez M Leleb^re , noiaii
crtptioa y en ùveur des iuceudiéf ^
itede i>ilf. SS<; I
^-^Le Journal trtrcde la ^/rWi/<-rran^« annonce qoe Tar-
tear Emeric a clé sifflé .«ou< li»s hnits de Joseph, )n^qn^an
tombé dit'nàeauj qiioiqiril eûl forl bien chanté : /Ê pt^ine au
-sortir de Vcnftiicc, Le rédaclcur eurc dit que c'est la pre-
mière fois que Ton ail sifflé à Mars^il/e celle année. Nous
pourrions le croire, si son journal ne paraissait pas depuis le
premier janvier,
—Nous de parlerons pns de dcnls, sans rappeler l'erreur dans
Nqnelle est tornbé M. Drsirabodc, en Iradiiisant un auteur,
ancien qui a fait un traité sur les inâclioires de. son tems.
Ce traité contenait un article qui avait pour titre : Dentts
ntolares. Au lieu d'écrire dans la version : Denis molaires,
notre docteur maxillaire y a nn's : Denis momies. Nous
sommes d'autanl pins fondés à croire que c'est unefiute du
Iraducleur , que nous ne connaissons pas de dents momtcs ,
pas même celles des sangliers, que le Journal des Déihits
oous dépeint cependant comme remplis d'aménilé ef de
* grâces naïves,
-^l.»anleur du Maire du Palais vonlant met Ire à profit
le* avis d'une sng<* critique, va , dit-on, faire de tels than-
g«»mens à sa piè<e , qu'elle ne conservera d'intact, que son
titre. Plusieurs porsonnrs renC''^g'»nt même à nommer son
nouvel ouvrage : l'Adjoint du Maire»
— L'histoire W\i mention d'im prince qui négligeait la cnl-
lurede ses terres pour faire travailler aux mines d'or et d'ar-
gent Un jour qu'il avait b'en faim « sa femme lui fît servir
de ces mi'laux. Il comprit la \oçor\ , et se corrigea. On pour-
rait se servir du même moyen , pour ftirc sentir à un noble
Orguoilieux , qui ne connaît que son arbre généalogique , le
(5)
ië^
le tort qu'il a de jellrr nn œil de mépris snr le cuîtivafenr
inlelligetit el l'arljste indnsirieux. Jl sufHrnit de l'abandonner
à lui-même, au milieu d'une nation étnuigère. M. de... trçs-
bon ^entilliomme, se trouvait en Hollande, dépourvu d'ar*
gent et de tout secours ; il s'adressa ann bourguemeslres
d'une certaine vi^le ,' pour* demander de l'emploi. A quoi
etes-i'ous propre ? Qut-ifé ext votre industrie ? Quels sont
vcs tolensl lui dirent cenx-ci. Je suis grnlilhcmnie , ré-
pondit M, de... et votià mes titres. Hé bien ^ répliquèrent
les bourguemeslres , portez vos titres à la banque.
— 'Un effronté voleur traduit dernièrement en justice,
montra une hardiesse el une impudence peu communes.
Le pré6"ident lui ayant observé que sa moralité était j^lus
que suspecte, piu%qu'il -demeurait prouvé qu'il avait déjà
s-ibi une condamnjlion de dix annéci de travaux forcés ;
il ne nia pas précisément ce fait, mais il répondit avec
une bonhomie simulée , lout-à-fait originale : « C'est Irës-
» jTOsiible , monsieur le président, mais je m'en souviens
M pas » Cependant les preuves du crime pour lequel
il comparaissait de nouveau devant les tribunaux, élant
plus (pie convaincantes, la cour le condamna aux fers h
perpétuité. Après le piononcé du jugement, qui né parut
faire sur sa personne aucune impresion • il dit , avec un
g«an.l sang-froid :' « A présent, j espère que je m en
» sonvieiidrai , mais il me reste une grace'a demander.-<^
» Quelle est-elle , répliqua ce magistral? — C'est, monsieur
»• le président, d'oidonner que la durée de ma peine,
» compte à doter du jour de mon arrestation. »
— Mardi proch:«in 6 mai , l'o'uverture du Théâtre des Arts-
mwxci
%\i>\xéxu.
. CORRESPONDANCE.
Londres, a8 avril. — Le^ consolidés
, enverts à ^^ 5/8 se sont élevés à 77 5/4-
n s'est fait beaucoup d'allaires cp raison
de la liquidation qui doit avo r lieu de-
main el que Ton pense devoir cire fort
difficile.
Les bons e^prgiols ouverts ce matin à
3a 3/4, se sont élev's à 55 î/îi. Celte
îlânsse eslaltr!!>Tu*e â la réception de non-
T-Jies de Madrid qui démcnicnt les bruits
réfâTî ud us d« 1 roubles qui aurnienl éclaté
dans celle (aj>ilal«», el anuoucent l'arri-
vée du roi a i^.évillr.
An'.'ers , 7.7 avril. — Les denrées colo-
fiiales restent calmes et sans affaires. Le
froment roux et blanc a soutenu son prix
pmdant cède semiine, quoiqu'il ne se
âoit^pis traité d'allaires importantes. Le'
s«Mg'e e^t tenu ferme à 5 fl. 21 cents ; on
a p-iyé 6 II. riiect. l'orge est calme el
saus acheteurs, le blé sarrasin manque.
L'avoine est abfxidante et sans demandes.
l>a graine d^ co'ii de Zélande est tenue
ferme ^ 9 fl. 64 cents. La graine de lin
est sans allaires.
Bordeaux^ a8 avril. — L'on doit re-
marquer , p.ir le détail des ventes de
chnquc jour, combien noire place pré-
sente peu de mouvement.
L'esprit 5/6 Montpellier disponible e-î
coté en baisse a 5 5o la vel»e.
- Le chargement du Bon-Chirles, c. Du-
mont, ven. des CayesSt-4)omingue, roii-
siste en 5174 balles cale» un grenier bois
de Campée lie.
PORTS FRANÇAIS.
Bordeaux , 7.7 avril. —Sont sortis de
la rivière, du 16 au ai avril (long cours),
la Vénus, c. lîoyer, ail. à la Guadeloupe.
— Le Jean-Pierre, c. Ab^rall , ail. au bé—
négil. — Le Pelil-F.mile, c. Lesage, ail. au
Sénégal — l/Euln prise, c, Dubois, ail. à
la Martinique. — L .Adèle, c. Hucnpel , ail.
à la Gua<leloupe. — La Clémentine , cap.
Darod , ail. à la Martinique. — La Cécilia,
c. Libéral , ail. à la Nouvelle-Orléans.—»
(Cabotage ) L'IddO , c. Pear , ail. à Ply-
mouth. — Le Dorset , cap, Evans , ail. à
Londres.— L'Alônzo", c. Perkins , ail. à
Londres. — Le Jupiter, c. Stricker , ail. à
i.vbec— La Chrisliuai c. Zeplia, alL à
Lubeck.— La Dorothca, c/Jaosscn, alL
à Hambourg — î a V. Gerkeus , c. Gerder.
ail. à Kœuig^fierg.
Marseille, -aS a v ri I.— (Cabotage) L'Iîeu-
reuse-V ictoriue , c. Blanchard , el la Con-
t.epliori , c. Gaj, ail. à Tunis.
Sonl entrés en rivière de Nantes :
Le Jeune-Prosper , cap. Rozier, yen.
do l'île Bourbon , ch de sucre , café , etc.
Les Deux-Frcres, cap. Michel Jaure-
Guiberry , ven. de Lisbonne , sur lest,
avec onze passagers. /
— Est sorti : le sloop anglais le Pré-
sident . cap. David Jones , ail. à Londres»
Nantes f 28 avrih
An commf*ncemenl de la semaine qui
vient de îixùr , il s'est fait des achats asdCi
importans en sucre brut, Martinique et
Gu.Kleloupe ; l'on a payé la bonne 4'»
jusqj'à 9'> fr. ; depuis, le Calme ^'esl cTe
nouveau fait ressentir.
. Les terres, dont notre provision e5t as-
sez considéiable , sont reslés sans allaire.
Le sacre eu paiu 4 cassons , est tenu
» I I io. qirlvfiiei caiftes 4lond i«le àe
Cubeool^lj |iiacéef à 4^ ^^* 6Birep6i.
f«C8 cafés sont pea demamlés 9 on oiïre
\ë Bourbon vert à 4 ^^' ^^ ^* » '® Saim-
DoiQÏBgue , boa ordinaire t à 5 fr. 75
aKjuitté; le beau vert Ile de Gube^ s'eil
obtenu aii-JeftM>uf de 3 fr. le kil. en
etitre|)àt. Les autres articles sont dau»
une ilagaalioa coin|)lfete»
Le savoa pâle est offerte 64 francs.
Les froraea« se sont écoulés la se-
Kuiine dernière asses couramment; pour
let vins ils u'oot offert rien de bien
nanjuant.
Des passe-^lebout en grainn , légotnes
et farine » /effectuent pour Bordeaux el
Baronne.
Voici les cours de ces marchandises :
Troment de Hacb^coul a8o à 290 fr. ,
du haut de I.1 Loire 270 à 2H0 fr. , »rigle
igo à ii)5 fr. , orge 16a à 170, levés
i30 fr., haricots blancs 180; a\oine
tare sur notre marché est tenue en qua-
lité dite grosse avoine à i5o fr., dito
|ietite 140 fr. Le tont les i5 hectol.
I<es farn^s ont molli dans leurs prix 9
lesquels se sont établi* pour les (leurs de
froment de 57 à 53 fr. pour 2"' qua-
Ittci de 47 ^ 4B f*"* ^^ Mc ^® ' ^9 ^^^«
ôrl
PORT DE UOUEN.
hfous^ement <£u 5 aii 4 ^^'^'
NAViarS ENTRÉS.
Le sloop le Jeune-Henry, cap. Daniel,
yen. de Harfleur,ch. de farine, coton filé.
Le dogre Ja Carohne-Aimée , c. Liard
pour Danmailhe, ven. du Havre, ch. de
vio, corcuma.
KAVIRES FXPÉDtRA.
Le sloop le St .-Dominique, c. Dubos,
alL au Havre, sur lest.
I«e dogre le Neptune, cap. Poirier, ail.
au Uavre , sur lest.
lie sloop le Jeune-Frédéric , c. Marie ,
ail. à Isignj, cb. pierres à plâtre.
f«e sloop le Jennr-llenri , c.ip. Danul ,
ail. â Bardeur, ch. trèfle, toile, chanvre.
l«e dogre la Marie-d'Ainour , cap. Cau-
rhc»ii , ail. au Havre , ch. de tenede pi|?e,
«in
La galîotte norW(*gienne rE1iea,cap.
Leyre dll. â la Venlure^sur \osX,
f^ sloop l'Accord 9 c. Voclin, ail. à
Londres, ch. de pierres meulières.
Lr brick l'Anstifle , cap. Floch , ait. à
Morlaix , ch. de p'Atre.
\,i* >loop ang!ai> BtMijamin , cap. John
lYioiiui , «II. à Cardin, sur lest.
Le sloftp anglaii A«Tun , cap. Thomas
Thomas, ail. à Canlid , sur le!<»l.
Le «loop anglais Salaria , cap. Ilarrics,
b11. il Pool, snr lest.
(4)
PORT DU HATftH
iiùit¥emeni du ^ au S Ëtal.
WAV fiCS ENTfitS S
Le sloop rHjrppolite , c , ?ea. de
Rouen, suf le»l.
La goélette la Jrnne-Orat'e, C. Lebre*
Ion , %'eo. de Dunkerque, idem.
Lehourj le Jeu ne- Victor, c. IlomiierJ
yen. idem, idem.
Le hour j l« St -Jean , cap. Pauquet ,
veo. idem , idem.
STATIBBS CXrÉOlAf.
\jt dogre THéléna , cap. Fatome, tll.
â Morlaix , ch. de tabac.
Le loiigre le St.- Martin , cap. Noyan,
ail. à Cheilx)nrg , ch. de thé
1^ lougre la Diligente , cap. Payen , alL
à la Iloiiguc . ch, de planches.
la goiiiette la Booue-Aimée , c. Cabao ,
ail. à Morlaii , ch. de tabac.
Le slooj) la Rosalie, cap. Persil, ail. à
Rouen , ch. de bois de Cainpécbe.
Le sloop la Francine , cap. Renault,
ail. idem, ch. de soude.
Le sloop le Père-Adam , cap. Hoisy ,
ail. idem , ch. de labac.
Le sloop l'Argu s, cap. Grégoire, ail. à
Cherbourg, ch. de meuDJes.
Le (lambart le St.-Pierre, cap.Faooay,
ail. a Caeu , ch* de coton.
Le sloop le Requin, cap. NarnauU, ail.
à Morlaii, ch. de tabac.
Le sloop le Charles, cap. Chillard^ ail.
à Dunkerque, sur le»t.
Le slooj) le Normand , cap. Toaronde ,
ail. idem , idem.
La giiliote hollandaise Vrouw-Albertina,
cap. Joomer, ail. à Anvers 1 ch« de tabac
et colon.
Nott^ des Vêtîtes recueillies à la houne
du Uavre , le a mai.
34 balles coton Géorgie, à i f . , acq.
lia dito ditoLouisiane, à I f. 35 c. ,d.
32 dito dito dito, à 1 f. 3i €• 1)4 dito.
54 fûts cire jaune, à 2 f. 42 c. i\% dito.
1 1 barriq. 5o q. sucré brut , à 84 f* y d.
19 barriq. dito dito , à 8a f. , dito.
En vente publique*
4ao sacs c.nfé St.-Domingue, de 1 f. 35 c.
à I f. 63 c. , acq.
AYISDIVERS.
PORT DE QUILLEBEUF
Mouvement du 2 au 3 mai.
Soni arrivés de fillequier.
La Marie-Françoise, cap. Pmto.
Le galiote danoise Die-Frau-Auna-Ca-
therina-Margueritha , cap. Lanbiuger.
Le Radénois , cap. Jo^se.
( Feni Nord'E%î , ;:^ef iV frais . )
p««irilid
Cmm Aê em»Wmm àm a
il* Comw^ii^aAl ta TINS, i
doat la liioation «ti d'aataal plaa emm
f|nll M trouva placé •• etmlrc «t mm \
cooduii ■ loai U% buiiaa. Oa ^«i
U bail da la piriioa da manoa %m*mimmm§m If
d.i«i , q«l • raeiira irai» •• «iv 1
•êwi qac daax tJafiaîw fkada 4mm% te wà
it^ . diiaiiili U fnaaw «B«il léi €m
la/
Sadrvasar A M. HyaCMia Mouasa. «M
•oTiaty VÊmém Charratiaa . a* i«»S«àiÎH
II
•S
CACHR Eli OR KBDO.
Nc. 1(7.— d aMpwJa.
drmîêr %^it «cpt haorra da
rtie Skinl' •CroU-dr»-PrlMi«>r« t
au TicQX-Marcbé, reaMiilaat la
passant par la rne fUiai-JIna rf It
Biéiite nom, travrnaat 1^ Mai
uiilira da la ro« ftt.*L6, aa CA<
d'un pmf nodcraa; les btaaclMa
tent sont ra for«e da gatbrs
gtavé da letirat tatrahréw
tJalM H. 1..
On prit la penoaae oaî faarak
mBctire à M. Hyaclnta LattèvaB*
rinprioMilc ém la Nmeelim , taa
Il j aara rdceaspaata.
e:>N». 148.^ nai
ON et a louer.
Quatre 1IAIM>NS Avcndiv A
Plasicors PliOPIlIÉTÉS raraka à
S'adrasar à Bl. NéUa. baaltwe4
n\ 67.
THEATRE FRAilÇÂlS.
( On commencera à 7 kemrm i/4J
LES exBaacBS
Des DcoMibcllea EoHjLjtivi»
Aiiiftet Orickmlcimmmms-^
Le Spectacle coaiaiwcaw fat *
EUGÉMIB. i
Draae ca 5 aetet , 4t
■'<'A
ciaQUB OLTMngcs,
Rme du GmmX'Tfmmsmm
( O9 coMiaeaerffa k 9 kavHfcy,
.^iiyottrd'W4-mai. U OÉBOTivIi
da MM. Fftavcovt Fi
Jcrx CoMCQuca oi Gi
LA FAMILLS SATOTAUi» *j
00 taa lavs aa &a fnaïa^j «
PaacoauM aa S aciaa ai è fM« iVMmJ
THÉÂTRE 1» LA GARl
(Bm anTiws-l
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00 Lia Svrara aa la
PkaîosiaM aa S aeiai ai A 1
ftOOKri IMPRIMERIE COUMLRCIAI.E (cn cakacUabs et in TAiLU-pooce) Œ C BLOQOEL, KDB i
^ *i;
ïî^MÀ
LUMDL
5 Mil i8«3. i
»•. i5i.— a** AwwéB.
LA NACELLE,
DE LA SEINEINFÉRIEURE.
FéàUte pjimll ton» les joars. S'adreâser , poor VAbonnemeot «I U Hédaction , aa Éareaa de la Nacelle , Place des Cai-mea , n^. 48 ^ à Roaen.
a*abonae à ParU, che» BaiMOT-TiiivAiia, rue de Richelieu , n®. 7a. — Au Harre» che« Chapelle , rue de Part». — El chea tona lea Lilirairea «t
Hrtaora dea Poste* du Dépai lenieni. — Le prix de l'Abounemenl est de 1 5 fr. chaque trimestre , pour Rouen , et 1 6 fr. 5o c. par la poste.
icteor»
%%<»^%<%^%î^%<s/»vvv%v%%<%>»%%a%<^^%^<»^'^^vi^»v»%%^^<v%%»/»%>»/%^^/%^%/v»v%%^/<%^/»%%/s^^
ÉPIGRAMME.
la fbrtnoe en vaio ni'rat cruelle,
Crwît avec orgueil un sag« prrtendu ;
Je aaia . pour ni*«fT«rro.r c«>ntre elle«
M'euvelopper de ma venu !
U^ dit nu railleur, voil- ce qui a'appella
Etre légèrement fétu.
LES TABLETTES DU JUIF ERRAîiT ,
I^CaiMIW ATIOIfS CONTRE LE PASSÉ , SkSS PRÉJUDICE OU
PRÉSENT, tCRITES PAR LDI-MÊME.
A^^cc cette épigraphe de Montaigne :
M Ob ! que celui q^ii fagoterait biibilement
ua ••ii«tf de toutes lei àneriei de l'uu-
OMiac »aptuiic« , diriulde menreille» ! »
n*aurait pas une trop ttiauvaise opinion de I espèce
e, si on allait s'imaginer que ses ànrries sont toutes
ées diins ce polit iiiia de i56 p.iges , si l'on ^ollge
que le Juif-Err.ml c|iii e:i e-l Tauleur (je ne p^ile
kNidneries} a observé pondant deux-ini!le ans , et que
eil est le fruit de seN ohervations. En journali>le de
oi, je dois prévenir mes lecteurs quMs ne Irouveroiit
dans les lablelles du vieux pêcheur, la dix-inillio-
particdes ^otlises qu'ont fûtes nos pèies, et que font
Icirrs enfans ! et cependant le vagabond israélile en a
fE pour exciter et salisf^ire en parlic la curiosité.
1 une description de raccoulremenl d'Isaac Laqurdeni,
désavoûrail point Tauleur qui a décrit la toilette
jé, « Qu'on se repré ente mon clief , d'abord oinbr.igé
isie nerruqucà la Louis XIV, pui? dif «ndu par r.iniiet
idin : Sur mon épaula, la fraise delà ligue est froissée
brsaxe du cynique grec : plus bas, le luauleau d'iizur
lestrel dérobe aux yeux la ratine de mon pourjmint
jui tombe en lambeaux. Enfin , mon pie«l «li'»il s'iip-
r le talon rouge d'un marquis , et mon pied gauLbe :»ur
île romaine.
: ret attirail biznrre, je ne manque pas d'une certaine
phie pratique. Je me plais à compiler les cliosos «l'.m-
ui avec les choses d'aulrêfois, et à égayer ma vieillesse l
par mille rapproclieraens que mot seul je puis faire. Quand je
prends une prise de tabac, je me dis : Saloinon, au comble
de sa gloire, ii'aVait pas de tabatière, et ma jouissance est
doublée. Si dans mes voyages quotidien) un cliâtelain nt^ refusé
le soir, avec arrogance, l'entrée de son castel , je me dis ;
Marms passa une nuit dans les marais de Minlurnei et je m'en*
dors dans un fossé. Enfin , s'il arrivait que mon livre fût saisi
par la police , je me dirais : Galilée a éie incarcéré dans la toué
de Vérone (1). Joai>Hus a été brûlé sur la place publique de
Constai^ce, et je me croirais un grand homme.
n J'.'ii toujours pensé, dit autre part, la sentinelle de la chré-
tienté , que si j'étais historiograplie d'un grand royaume , je
commencerais mes fonctions par effacef des in-folio hislort-
ques, I*. le souvenir de l'irruption des Vandales au cinquième
siècle, c'est-àxlire la plus maijvaise page d'un très-mauvais
livre. Je couvrirais ensuite d'une eucre indélébile ce qu'il-
fiudrait oublier dans l'histoire.
On voit par ces courtes citations que Al. îsaac Tjiqu^dem
appai lient à \n ca^te des philosophes ; aussi ^ ajoute-t-il ,
« pendatit mille huit cent vingt-deux ans , ma plume s'arrêta
mai iMe^ fois devant les fajols Je Lt>bonne. »
Je connais des gens qui ne lui pardonneront pas d'être Un
éprit fort , même en faveur de son ancienneté ; c'est à ces
gins qu'il s'adresse, lorsqu'il dit : «• Il y a eu de tous les
teius des gens qui ont dtk se dire k cux«*mémes .. , etc. , etc.
H T.
li
MORAIE.
MARTYRS y PERSÉCUTtO?IS;.
Lorsque le fpr sépare les pol^rpes , il les multiplie : ainsi
les persécutions, loin de faire disparaître les sectes, leur
donnent une nouvelle force , un noiivel accroissement , et
chaque goutte du sang d'un inarlyrr , enfante d'autres
inariyrs; car rh'>mnic porte dans son être la liberté de
|)oii.S''r et de croire , et ce qu'on lui défend est bien souvent
ce qu'il \eut. faire , par cela même qu'on le lui défend. Les
chiêljens prrséculés par 1rs Césars, Muais soutenus par ce
seiitiinent intérieur qit'irrite la contrainte, et peut-être aussi
(i) » Oalillêe expia , par dix ans de pri«on,
a L'incxCQsable tort d*a?oir trop t^t raison,
'Casimir DeT.AviG5E,
par un inttincl divin, virent chaque )otir leur nombre feng- ^"
meiiter Jet e«tteiuît de hi ^iolgute et de la ijrMitwPit ftiM*^
qa'à ce ^iie Uqr dogme entraiiiât enfin sei tptimàH'^ri
moines. bi les matlfei uu monde ivatrnt ëié jtlus.iao^Jœk; si
à Tempire de la crojanc^ du vrai dieu , ils avaienlMi|tpn<e
IVinpire de la doncetir ei delà tolcr.inre , peut«^lre «cimieifi-
ils retarde dans qiiel<|ucs amos fniblrs ou .i«lillcrrul« )e
triomphe aisuré du chri^limisine , et le culfet/kc lou*c yiï^
§e fÀt assit v\ec moins de ra|>iditt> sur les dr1>ris cju Ciphole
et des fjui dieux du paganisiup» Tous les honini^s soiil ainsi.
Ce n'est guères qu'en l(*s contrariant , qu'on dêlcniiine ou
qn*oii eicite leur voloiilc. Ainsi IVau réservée clans un cDiial
étroit, tend toujours à briser le méinl nui iVm prison ne ,
pour jaillir avec plus d*ii»fiôluosib» , tapdis que si rien iie
rarrâte, spa CQttrs.^ftt-A iniiie 5«:ii>îble. Iwts m uiolinaos -ont-
ils rendu nos consciences tributaires du culfr de Mahoiiiet ?
Non , parmi les esclaves chrélieits qu'ils opurimoiil , on en
cite peu qui, pour se soustraire à la barbai ie ae leurs niMlres,
l^entiibiuré leiir crcgrauce; au lifu que dans les |Ui3rs.«au\ag<*s
où.iiolce dieu de jp4ix.s'«a uaiiif<^lé sous les Imiu de ia clé-
UMiMECii, et ou saduolcinefi'^i été ppêckée qiiejvir la perauosion,
on nous a vus conquérir à'SOH <;4il(e des province», d«*s con-
éinens marnes. i/e»t innlilemertt que l'on voudrait changer
les habitudes, la inarçhe de l'esprit hnmam. L^s abu^ de
iîi Intolérance »ont coujuie toutes les choses excessives : ils
vorleMi avec eux leur lempi^rament, tels que ces poi>oi'is qui
portent avec «ox leur antidote.
A r6té de faction a toujours été la réaction : ainsi, en
italijyiie.y pies de la puissance se trouve U ré»i^tallcç4 ou
^u moins uue |K>rliou de la résistance; si colle (Irniièie ne
(lit |>as toujours équiHbre, elle suflil au inoîii^ponr prévenir
relfet trop subit de la force en mou\enieut. (ie rai^oinipuifiit
nous coiidurraît.peut être de prini î^m* s rii couséquriiccs, jus-
qu'au sv»t(^iiie <l<*sconi|ieiisatinii5que je suis bien loin i\ aJop*
lèfl. Mais de -lelle» ulres , quoiiftie spécicuors |>rul-c^tri* .
•e laissent. pis que d êlrr «<on-o aiili« et iiiarat<*5. Kl vn elfi-t ,
4#i>t -ot qui |ieiit contribuer à éleitirlre (l(*s levains de \rii-
^^êuce ou k |iiêtpr un 4|ipiM au maltiviir , ne p> ul i^irr a?(M*i
%éptÀé, L'iiftiiinie vertueux <|nt noullre est inoiu» infoilnné
quand il se dit : leiou\eiiir df mes iii.iHK ac(oiii|»agu«*ra
ojoii nom dans l'avenir, et l't*»! me i^u** j'ui fontimse |>:ir
qia rondiiile servira à mes tortures. I.'lioiunie pnt^>«iut qui
voudrait se veig;er, se dira : l.t>t ^x('C^ penirnt la l'on e.
Au plai»ir éphémère ('e punir uu être qui m'a irrité, pn fe-
rons le mérite de lui f.iire giAcr. Il jr u iiitiins «Je danger II
pardouner qu*à se venger sans ces^e.
MATTHÏUU LiEN?BEr»0.
Nous avons souvent eu 'lien de » gnriler la bonne qnaliré
des prêilictions du faïueux i/ttith/rn f.œnshtrg :^ mais pour
Confouflre i eux qui seraient I' n^é:» d'opio^ei Irnr pvriliu-
oisnie à Tautli'^ntirilê des léiiinif;ii .g-^i , i>oiis allons ex).r».
ser des fai'S |ui*|i:ib!es , en r;t|ipr'l.int le> é\én«iiien< à côté
des prédiilios. I)ê« le premier lanvier , .p.'ir eii«<ni|ile « l'as-
iroii«>iiic • ou pliilùt ra^lro'ogiie de Liège, avait dit, en
pariant du j>rii:t< inps :
m Cetlt' saison 4jtn , lou^vnr.t a éfr .i,i /»/r/.ç rh'rir et In
plus 9Sii^'ér ile hmlvé^ c*nn'fwnccrn /hi ^o nu ?. i m,itx ^
à ptit'iris^ rt le soleil êiiirrra au êf^nc du DrUtr. •
Le printemps aurait denr pu coniniencer le iget I" l'y.
tnar» » mus q^e le carartère drvinatoitr de hotre iii»lrolngi.c
cAt été cotiipmiiiis i l'.idverbe à j rti'rrt% e^t là le «jtii ittfut
ie rof.wrr, de la s^bi le de Jupiter Aiunion : Il *au\e tout.
m Celle saison, (c'est l»or,icle qtii cniitiiine) (|iiD.'r|ii*un
■ peu l'ioitleel p^nl-f^trr nn peu vnilriise , pir ».i It nipé-
• rature, iiml% pronostique ie» biens de iVié, et sans doute
• une grande abondance.
Si les vignrs de la ChaiD|iagiie nVtaieat pas gelées » te
jpronqaic serait parfait , niait le deniiec_f4ntf_i
cncM««hut. Voilà ce que c^êft^lîe ik '^ibUkUi
• %m aëlifr esl le prem-Ier signe dn ImfoqM • c*i
qii*ai ovniioence a compter les premîm drgfé
r»mptei
naissent
" tliaqtfe.^OïUX qui unissent wou% *w i^^wr^ 01
<• chnud.tnn Wifjil , violent ou câline; ainral k»
« ou la do|iMr , ont les inctînationg lendratt
«• et sont quelques fois maiheureuz dana lean
» jngalcs. •
. C'est aux maris qtn sont néi tout ce signe k
qu'à quel point cette assertion prophétique eal v
Mais jusqu'ici l'événement noiia m pans %4mùmêt% A
main'ere «ijirécise aux prrdiclionf,qDe si lr> lnfiuara ««i
b lunitîé Ainant cle '{ust ce que An terni ^eYplUflie 9 Mil
Lcii>berg aurait l'honneur d'être bièlé adennell
Cest sur-tout son pronostic sur le raraclêre 4m €»m
naisseul >ous l'fLcrr i»f««<r, qui loi anérilfiMt hkrm km À
sauce '«lu
riale. Ecoutvi
et la douceur d'une
ecoutit :
mt nés sous ce signe ont \njmûtmfH^
[|u'ils naissitient aveugles!) oal le» ijp
d*un tem|>éi allient iinroîde, nnl rim
« Cetix qui sont
ii'.i->IhI dit qii
larges • sont d*un tem|M
sournoise et amoureuse, la conv^frsalion •alir.qne tll
l'A...-, envieuse, et ont Tesprît lec et ^* * ' -
• l'âme
f.r trmpt^rarnent humfrle 'Ct F^Mprit smr /
tion oratoire ! Les j'^hx pei'i* te/ 'hs ^pmtdéM Âii _
subtile observation phvMtdogque! Ln roireefAlIbït s
et lUtrne envinise. Àh ! monsieur lUsilAîir a' Lacn-tfH
hon.% hommr\ \oms feront \\%\e iiiantaiae allaser; et r
bien nsMX tie décrier I influence xodiaiale de VKrrmmmÊ
vous jouer de l'urdre, »ans vous .uer nie tire dm SfnmtÊÊ
envers tes iniiiés. Vile uu sarieau nlane, cl ta nfM!
KlACÉDOIMB.
— M"». M.TTs esl partie ponr donner ^^^
d';ibord à Orlé^iu» , ensuite à Marseille, nnisà Lvoa tltl
Elle ne rentrera à Pans qu*au mois dejuilIcU
^SPECTAaES.
Franconi. — ilfle. RnntffirSnf.
T*i première repréften talion de la trnnpe f^rSAiUm
atljié béant ou p de monde au rnqur Tt Tiiijnama, Wifi
til^ de dire que les exercife% éffomifcns de c'ea etni*
exeité 'es phis \\t'* •'•ppl:<udi«seHieiis. Hl 'Fraiifiie
iif^tnr de l'f q'iîi.iiion , qui Te»! nionlie nn'nNie
fairo exé( nier qnc'qncs inanrruvrei. a rlè in av^wO
général. Le< exerc icf*s ont été teriuîni-f ' par
pl.ii.inleis qui ont doniré pitn ITune M« l'csTra^M flVH
l'.i'lre.sse excrsfive des il'unnie* , 'ft PinlMsjMtaT 9
hiiiii.-Miie des rheiniix. l^l'M, FnvniToni pf4i«M| 10^
d*a\nir là des ctmrstrrs tnifl-ii-''lnflt d**i
Peridint que V*'n «*fixto«iail an -l^iiiine, -on 1m
FrnnçiMS, avec M'*' Romani ui 4|ui -^^lliKe muîmsM^^
an^nintne ifinoyalde sur son fil d'arckal,^ ar^fealril
présente pa^ une v-irîélé lrc*ik-graiMle« M*** <IUi«i«MiM #i
iiioin> varier à l'infini ses bnllaiis fCHlnnsf*» : nn «neil
somiiic*
s|»ec ^ ^ _ ^_ _ _ _
serons tout étonnés d'enlendrr île* art' ni* pptflMitfcni
tans; et il sera utile d*4vertir a'otm anr InMftr. 9
spectateurs dcvrout apporter nn aei
mnm^ d ^Mti^ndxf^*
mâi^mm^^àâ^ÊÊÊit^
TOUT DE ROUEN.
%rt«iitré le 4 mai : le sloop Hi €léneiv*
«lirè,t;»p. Pan», ven idu fibrre, tîb, il«
flf^Mt , Cabac , #tbâtre.
POBJîW HAVRE.
ifouvemeiii Uti 4 ^^ 5»
ItA^RES JHTinÉS.
^^^I^ paquebot anglais Cbeslerlîclâ , cap.
Wood ,v. <de SouOiainploii , svec passag.
.Le iroUjBàui*A£ric:iiii rCap* Bollint^l.
k Su-Doiniiigtie, billolage.
be iak)gre'Marfie-iVnne-Cliérie,*e#'Que-
nin, ail. à Houen , cb. de ploiiib et ptau*
Le bric\ ^Aiiiia- Varia , cap. Keoaudel,
M.'Â Granville , sur Fest«
L'Eugène , c. n«pin , von. de.hi Dua-l Sâmokhàlmn^ jvri««^f« t»mmik»mè
dètbiipe , cb. de sucre , café » léU:. „patti*«»A«rf»re waMl MWBàtitemmâ fSW .H^ntfa
le Havre^ en reiâcbe foroîe four iaau*e*ci»d ^^^Bj^iMrom orèimm9e^;m%à w^èA.
d'avariés. Jg^ ^ >p«i«alr^md 3m$th.é mmiwê. j6
)]iQb. 'l.e.Yisel 41 ta paa4ii ' ^ '" ^* ^
Bâiimsnt étranger. " -
]je norwegien Grevlaurvin^^ cap. MoV
denhaouer , A*eo,^e Fredcrrîcbstadt , cb.
de plancbes.
ii«r y r I M
CûBIBfiSrariO.«9CK.
PORT DE DOWKERQOE.
NAVIRES ENTRÉS.
Le ag.— La Ticlorine, cap. Vasse»
PU, de Dirppe, sur le*t.
Le tff uiie-'Adolplie ,' -cap. Pastel , teu
4.e.Barûeur« sur lest.
' léè Succèi, cap, Dolpicrrc, ven. de
Dieppe I sur lest.
jrtViRiS XXPÉDIËS.
LeSo. ^La (>ily pso « oip. («eiMmrgeois
•11. à Hocliefort ^cb. decliarbou.
UAj;ile, c F. igoult , a l-à CberbouTg ,
cb. de cliirlM>ii , liuîle, etc.
le Donde Dieu^ cap. -Cilonin, ail. à
Étaple, cU. «le ciiaiibon.
Xe r'. — I.Î1 Mane-Auiie, cap. Gou-
^uio , ail. â Dirpp'd.ile., cb. de«:lia«boii.
J.a Jouue^Orasiey ciip. {Lt»bveti>ii , .'dll.
«B Ikivve, eli. de Cb:irbou.
Le Jcuu»'JVi':H>r . cap. "Mofiûieritin. au
Havre , cli «'e fliorl»»Mi.
Le St-%lMii. (.'<«|>. .K.'kuguQt, aII. aiH
Havre, «li. de* cliniboii.
I.e Je.iMJ.InVipirî*, r?rp. ''Pt^lfetier , ail.
■u CmtoJB^ rtb de rcli'if brin.
.KeJ»»uiit*-A'loîpl»«'»'«'i>' Poslel,|.aU. ià
Cber bourg , i Ji. de -obii'boa.
f^
^TPorrDEimtST.
So'ftie^tHmx le ac) avrU :
lciin'*-l)^*ais(*^ cip. Sorc^n. do
Dunkrrqup , cli. de tern» et de pip's.
lie T^i 'TT»., cnp 'B'Tqey , ven. de
Libourne , < U. de viu i*l eau-de-vic ;
•la Vfrgnie , cap. PrDVOst, vcu. df
Tregin«T , c b de blé ;
l/Uuion , cap. Boulanger, ven. du
Bftvre» cU. de canons» aflûts» etc.
ZêOndees*^^ ayniJ. '^ <La afmaawe iler
niè^e^ite eolou avait été d'iibord:p»n i^
cliorT.bé^ iuMs«, <vers la ifin,, la demande
s'ettt ranimée,' et il Ve«l •v€ttikUi*«fi^if«uil
1700 balles,, d^ui «800 S»»ra4f^Of4inoiv#an
buau 5 1 .8 d.'à .6*d.;<^'>Oifieiigale«»rdiii..
au (rès*-bt?au 5 à i)^'d. »
f^ café a un peu baissé pendant la<iRr-
mai lie dernière , ^r suite «du ^peu .de,
demande.
Ce maiint, il n*jr a^"*!! |«ai «de «anrfe
pul>lic|ue, m l^>u He «ilecauoi^u eob.i1<pnr
contra.* pcivé. L'on fein.'U'fpTtit cop^ndiint
|>armi lt;s acbeteiM*) i|n^U|ue di9|lMli«*n'Jii
lr;«itpr ; mais comme ils n*ol1r.iient., vu la
!(itiiattou CTitrtinnrlIe de harticle, que
les prii au-dfssous du cours nominal,
ou n'a rien ^«it.
Vers*le.mib>u<de fa ^anH'tîiie d(«rtfîève ,
les sucres bruts do>-iN>s phntalMinM^tytit
repris ifbvenr.'mtrt on tioom de^pia^é^n-
férfotive. \je^ pris^ont angtifetlté^érve^lt»-
ment de vdk^ Au GeilciiaassesWaBatn*
tenue aujoiird'Iiiii.
Les sncrf>5 blonds lia varie xmt «été «éga-
lement l'objet d'iinf* vive dciuiiiiTe et ils
oirl dianWii)e 2 sb. , 'encore ^ -eette oeç*
iifonlatiou peu d'ordnes 'ont-ils pu 9tre
oxéc'Jtée.
'L»^«»ncresde î'Tnde de'la df riHcrc vente
de la comp.ignie ont aiisM obtenu .une
|frime (Je 1 à 3 <b. par quintal.
Cf in.tliti, les 5ncrrs érr.ittgers étaient
tiioins recliprcliés^pfir ««iitte des arrivag<*5.
Hnep-rtie de flavam^ b'ond a été vnulur
Bôî*!». VfHci 1rs prix eol»^« : Havone'brnn !
?Sivà<SsKh.;'blond53'à37 sb.; blanc 46;
H sTest p^u vendu d'Indigo depuis la
vtfte de la compagtiie; qiM*lqnes parties
bien cboisiei o it ribit'nn une prime de
3 à ^iV. piir livre, miiîs le «our^i est-'g^iié-
nd«inpnt établi d'itprcs'IeS'prii^deila der*
iiiërc vente.
Les épies ^ont calmes et en biîsse, le
poivre o>l -ofr<»rt avec -rédnelton jdr-prrx ,
inai^ fioîtitd'aobpIfHirt ;tlo«iiiaois^ la^mua^
cade et la girofle* itoiit an«ii inoiiM chen
On acbète le très-bon piment à 10 3^4 d*
hlernéère.; il esA pmnr .fisnimrjg aie ti3
rÎML •oftir.., «pcaMT .lif4flie.dle yB3.KUU<4É.i
d'or, et pour Lisbonne de 3 liv. &!•
I^ froment est maintenant de g rixd.
i6scb. à ivnH«d.^4*^.*»^ '*'B'* ^* 7
riid. j63as€b.,l'o|;geii6iîxd ai scb. 4«1.
' La na\fgatiou ne sera entièrement ou-
v^i*te cbestfous que vers lafin deicemôîi*
'On crôrt que nos étala w>ia auftpciii^r
rintroducton de tous Ses dbjélsfiibnquea
à^tfaager.,j»oy€ii— wt'nnyLqakidgag à
i5 p. 0/0, ce*qiȔisecail Ucs^ymAbs^
puur notre commerce.
•/^X^iefMi^^— I«a ^iMHetttfila ittiUaîaa»
diM .W»les«, ^e Tfi2tl#a^eap.fifie«Mi«att*
au Havre, sur^lfid
le cbnsseinnrée lesiQtiafre»SoeuR|^ide
Vannes, de 56 ton. > cap.liepan, fltlaal
à la Trinrté , -snr lest.
•Le «Imsvr-marée la f¥lfe-Etdile ,. He
Nantes • dt- 58 ton., cap. BeciranU , ^ftailt
audit limi ..sur lejt.
Le cbisso-iinanle 'la J^. JD* JUa-C^amaik*
de Drva, de i3 ton., cap. Uiaci^,» oJLaitt
Passago, chargé, ^
La *guêtet te <!»* Marte f >^^nfi\€mm.^t
28 Ion., «cnp. l|B»va<iiMK:k, ail. è^PoiHr^
Labbé, chargé.
TAHE BO BMff.
Le maire de la ville de Bajonne,;ni
les*roufh?aiia des prix de< grains a nxinar*
elles de celte v^ffe, des 2i et ^4 avrti
k8?.3., pvés(iiitaiit«û.i:é.ioUai. j^e le.érOi-
inrni a valu en < oiiiinun 11 fr. g^^j^i^c^
le denii-liMctoIitre; régliint le prix du
piin d*apiè4 cette-tbaseift les essais faits
|)récé(l«>mnHnt , fixe le prix du pain »
depnis let .«ouifMrii ce jour 4^9<»M'^(
compris le 1*^ nifii^ inommiMuit^
Patn blanc ou cboîne
les rifiq .cents j»r, ao . 5 V/&cOtt ^/fj
Pain'bis pr. qu.îl îlito 18 ^^f^Xtf otll^^jf^
Pain raise, sec. q. dit. 17 îijSo ou 3 6
liCUYELLËS DE MER.
L'Isis, c. de l«(i»g , nll. de Celte-fr'lféii^
bourg, est arrivé devant l'ile de Wight»
le^g-oviil.
— La frégnte française l'£<pénmcHnfl
arrivée -deMa4danada-i|-ftro»'±JUt^rrlli»'99
^fëwier.
-—On mande de Curaçao , en date
S février, que des avû d'Aïuba annon«
f(:^ Ciiau;lm. du iloop français l'Hs
|K>îr , c. Piel , v«oaiit de Grauville*—
Courtier! M. Fiuqueas.
Rcclamateurs y MM.
11 barrîq. drachot.— i d* huile de
moi ue. — Aniaurjr.
I \ luirriq dito, i barriq. de via. 29000
Li!o. ioude de vareck.** Honoré.
^f^ CfiARCEM. du hrick le Prosper,cap.
Petit, ven. de Rordeaui. — Courtiers,
Bl.VI. Bordel le |>êre et fils.
Récliwuiteurs , MM
5o !>arric|. vin. — {^capitaine*
1 dito uito. — Doutrarc.
2 dito dilo. — lit'&bcrt.
I dito ditp.—Daclieniiu.
6 caisses dito»— Fauve!.
5o pièces esprit. — llesbert frères.
I fi\t \in oïdinairc. — Dusailly.
12 fi^ts vin. — Oossrratct Jt^uliu.
H fûts vin. — J. 1^ Leniire.
i(î barriq. vin. — icaissedito. — Letnaîre
et Delunorle.
I barriq dito. — Arnaud TiEon-Vincent.
a dilo ailo. — Delaquerriere.
I dito dito.— NtTon.
I dito dito. — Pidaut-Milon.
I dito dito. — A. Barbet.
I fiit dito.— Rouff.
1 barriq. dito. — Les deiDoi»eIles Fou-
quet &<rurs.
1 barriq. vin. — 1 12 futailles vin ordi-
naire,— 10 caisses viu. — 4 ^^^' vin,
—A oidrc.
^C^CiiArr.KM. du brick la Virginie, cap.
To(]uin, ven. du Croisic.
95 2(iti Lil.sel.— Bcuvtin-Labitle et Cie.
^::5Cbakcim. du brick le (iusIave-Hypo-
ivle, cap. C»>tc, ven. de Mareniies.
liourlicr-inlerprète, M, Viard,
Rrclamaieurs , MM.
1 1 5,724 ki). sel. — 6euvain«Labitte et Cie.
— I.e sloop le Saint-Pierre, cap. Calve,
ven« du Ooisic , ili. de sel.
Couiticr, M. Pellecat.
^^CiMr.CFM. du brick TE^perance, cap.
5t'birc, veii. de Bordeaux
Courtier-interprète, M. Viard.
Rrclnmateun , MM.
2 fûts vin— 7 fût* goii.iiie. — ven du
SciM'priir — IVevel frères.
5î barils acier battu. — ? caisses dito. —
5; belles dilo. — Loisel .-ïîné.
G fût» eau -di*- vie. — RouiSclin-("avey.
22 lAts ^ in. — I ecarpciilier et Ruflîn fils.
q dilo «hirt.— Epoignv-Honv.irlet.
10 fi*il$ e;ui-Jp-vie.— (fin-s! fils,
ioo fûts vin. — Dubo^q-Leltrce.
100 dilo ihio. — Ni'lalon.
1 cais-e et lujtieiir. — 2 pnniers viande
«.n:ifiic — DuUoiï-Turgis.
^^( M\u*. \\ (!u brick le Prospor, cap.
ï\ii II !, veii. d»» Bo'draiix.
Lo .rîici-inlerprèle, M. Viard,
.(4)
Ixéclamaieurt , MM.
12 fûts vin.— 4 dito tiûa.— Louis Bé-
rard et fiU.
624 fûts vin. — Viret-I^haitre,
Mouvement du ^ au 3 ai^nï.
NAViUFS ENTHIS.
Le chasfc-niarée la Perrine-Chérie, de
'48 t,. v. deB«)rdeaux, cli. de vio , es-
Le sloop le St. -Louis, de 29 t., v. de
Caen , ch. de pierres de granit.
Le brick la Virginie, d|; 78 t„ cap.
Toquin , v. de Croisic , cb. de sel.
XAVIHES EXrrPIÉS.
Le chasse-marée Le Kideiinois , de 27
t., ail. de Rocliofort , sur lest.
Le chasse-ninrce le Zélé , de 73 t., c
K. Zerbo, al', à Brest , cb. de bois de
construction.
Le cbasse-niarée les Deux-Sophies , de
4^ t., c. Le.iozabic , ail. de Fardeaux,
iègc.
I^ sloop la Joséphine, de 23 t. , cap.
Croix , ail. à Caen , ch. de barils vides ,
poterie.
Le sloop la Belle- Rose , de 64 t., c^p.
Lucas, ali. au H ivre , sur lest.
Le sloop rAiruablf-Louise , de 5i t.,
cap. IL'bert , ail. Conleville , ch. de
plâtre.
Le cbasse-raarée la Lucie , c. stéphan .
de 4i t., ail. à Lorient , cb. de cuivre
rouge.
HAVRE.
/Vo/c des fentes recueillies à la bourse
du Has^re , le i". mai.
2 cai.^ses vanille, à 225, acq.
12 milliers bois de Campéche, Marti*
nique , à 10 fr. , dito.
62 balles coton Louisiane, i 1 f. 3i c.
i/4,dilo.
3l ditô dilo dilo, à I fr. 32C. 1/2,
dito.
Ii3 dito dito dito, à l f. 4^ c. 1/4,
dito.
3o dito dilo Géorgie, à 1 f. 6c., dito.
10 dilo dilo dito, à 1 fr. , dito.
12 barriques sucre terré, à i 14 f-i dito.
16 Uirriques 5 lierçoiis 4 4"^'^^ sucre
brut , à 86 f. , dilo.
79 barriqui'i dilo tlito , à 96 f . , dito.
66 sacs café Havane , à 1 fr. 00 c. , en
entrepôt.
18 dilo dtto Rio ,à I f- Si c 1/2, dito.
142 dito dito Havane , à 1 fr. 32 1/2 ,
dito.
56 caisses sucre Havane blanc , 65 f. ,
dito.
— Le chargement du navire la Nancy ,
cap. (fuezenec , venu de Cliandernagor à
l'opleaux le ?.4 rouianl , à Ta-lressc de
MM, Ibrlon ri (iu("»tirr, se compose de
5r)7 misses indigo, 1 ,106 <ac5 sucre brut,
1,125 sac> poivre, l grenier l:o:s do. sapan,
14 sacs noix de gilîe , 10 caisses gomme
ropale , I cais>e ])luiii''S de M..ral>outs.
PORT DE QUILLEBECP-
tfoui^rmeni du i**. ««a mal.
Sont arrirés de f'illeqtu'mf.
Le Vriendscliap, cap. llarUat»
I41 Blonde, cap. Auseult.
L*ilortense, cap. Desmelirra.
L' Auguste-Pierre, cap. Maillet.
LaConstance*HTpp>lî:e,c. Driiaai mf
( Frni Nonl-£*i . Am frm >
AVISDIVERS.
CACHET E?l OR PERDC.
^_ N'^ ij4.— Il a éié|.«ra«,
Jeroier ven sept hcarei da aMtia,
rue S«ÎBtf--Croi«*de**PcUtlîrts , m
au Viea\-Mareh«, r«MOoiani b
pjiftMnl par la me Saîni-Jraa rl la
ni^me noiu, traversant le March»>Xcafv
uiiliau de U roe St.-Lù, un TACHCT
d'un peore loodeme ; lea branche* ipii le
leol sont en forme de ^eibe* renircrtOTa
giavé de lettie» enircUcccs préat-ai
ùAeà H. !..
On prie la personne qnt Kjarall
reroellrr à M. Hvecinte LB'.tiv ai.
rimprîmeiie de la Ifacelic»nm 8lM^,
Il y aura lécoaipeaMi.
?î* 145— Mma Posua-HinAan. «■aasHiavAi
M. Fleary , ton aïenl , lait aavoir ^*ala paMp
par an ellîcace et aniiqae icmi 4t tÊÊÊUÊÊ^MÊ»
nenle possède , cl par va aiiaaabaa^H- pnafpi
et léger et aasi donleais, gaérir A^llaakgl ^
pour l# vie tona maox de dénia, «■ piéwir. ^
arrêter la cerrie, faire disperaitta lea flairiiaB|
doouer à la bonche U propreté d la 1 ~
nettoie auMÎ les deals , et
gratis.
Sa demeare eat me dit 1
BOUBSE DE PARIS, mil£l.
Effets PuUici.
CINQ pnoa CENT rosMirots,
JimluBce éa »i Mat* la»!
S5f 85c 93c 8f>r 8Sf 9SC 86r 86f Se ttf m
5c i5r aoc «5c «oc iSc »0€ Itf iSa wm
tSc aoc i5o
RECOXVAISS. PE UQl'inàTIOSI^
Juui««Micc de SI Ibn tlil.
Ech. da «a Mars 18a j , fin. S m 99! ^«c aasI
l8a5. 9 4 99'^ Mé€ ,
Idem Nom ta & Tir ta, 1834 99^ ^«
ANNUITÉS DE i (lOn Fa., il 4 p.' */^
Avec loi» et prime».
Jouiuaecc dr iliiwAia ëÊêu.
loSaf Son
ACTIONS DE LA BA^Q. DB PAAMB»
JunuMce * JaavMr ifcS.
i5S5f
THËATBE FRANÇAIS.
REUCHE.
CIRQUB OLTMPIQUB ,
Rne du Gumjr'TVomim^
Demain 0= manche 4 aiai , U 4éWl 4t II
uoupe de MM. Faaacoiit PaftBaai *
Jecx CoxiQcrs de Guncaut.
ARLRQriïf PEIMUta
Panfom. ! ES DUPBft, pemioaMwasa
ROC. >'. IMlTiIMEERIE COMMEOCIALE (en CARAcituES et en taille -douce) DE C. BLOQCELv RUE STelfl^ l»S|e
DIMANCHE.
K*. i5i.--9*>*A«*tK.
LA NACELLE,
•*
r
DE LA SEINE-INFERIEURE.
Catt* écaille parait toos les joora. S'adresser, pour rAboonetnent et la Rédaction , aa Bareaa de fa Nacelle , Place des Camief , n^» 48* A H^^yn^
0« s*aboBiie à Paris, chez BaissoT-TBX¥i.Ka , rae de Richelieu , n^. 7a. — Au Havre , chez Chapili.i , roe de Paris. — Et chea tooa 4es tiWtirea «I
llircctcon des PosUs du Dêparieineiit. — Le prix de TAboaneinent est de xS fr. chaque trimestre , pour RoneD , et 16 fr. 5o t. parla postt.
L^HABIT VERT ET L'HABIT BRUN,
OEOXIÀME ET DERNIER ARTICLF*
V habit brun lui demanda quand elle se mettrait en route,
et ce qu*elle désirait pour voyager commodément. « Ah !
monsieur, reprit-elle» vos soins sont k leur terme. Voyez!
lui présentant un billet de banqne de 10 liv. sterling, ce
qu'ils m*ont fait passer; -outre cela le recteur de la paroisse
est à Londres, et nous protégera durant le vpyagc. Il viendra
me chercher demain dans une chaise de poste; mais, 6!
monsieur, tant qu'il me restera asscs de sentirlient pour
former une prière, et de force pour rarliculer, vous en
Mfei .f objet. Ma reconnaissance , mon. . . , . »
« Ha chère dame, je suis forcé de voiis interrompre;
votre sensibilité apprécie au-delà de leur valeur les devoirs
qoe î'at été assez heureux pour trouver l'occasion de rem-
plir; mats vous avez des préparatifs à faire , i'abrégerai donc
ma irîstte. Je viendrai vous revoir avant Theure de votre
départ» et je vous remettrai, ainsi que votre fille, sous la
protection de l'ecclésiastique qui doit vous accompagner. ••
A ces mots, il fit une révérence à la mère, et ayant
baisé Fanny, quitta Tappartenieot , suivi de Vhabii vert
à^ demi-pétrifié , et. qui n'Avait pu exprimer que par ses
rtgards'tout ce qui s'était passé en lui; à dii« vrai, ils
•vaitttt exprimé fort distinctement la curiosité, la surprise
et une sorte de malaise : cette folie n'était pas de son genre.
Après qu'ils eurent fait environ cent pas , il s'écria t « Quoi !
que diable vent dire tout cela, Harry ? — Ce que le diable
• voulu , reprit l'autre : l'aimable créature que vous venez
de voir a fait ce qu'on appelle un mariage d'inclination ;
..jm d'antres termes, tentée par le brillant de l'aventure, elle
quitta une nuit la maison de son tuteur , et partit en chaise
de poste pour Gretna-Green , avec iin jeune homm^ a cocarde,
aar ce quM lui avait juré qu'elle était la plus jolie fille qu*il
eût encore vue depuis qu'il servait eu Amérique, ou il avait
été éperd Amen t amoureux d*une jeune lady qui lui ressem-
^blaît k s'y méprendre. Ils revinrent éilivrés 1 un de l'autre,
et rofilcier reçut 1» fortune de son épouse aussitôt qu'elle lui
fat odjugée par la loi. Elle n'était que de ao,oo liv. sterl.
et notre couple aimait la dépense. Cependant la famille du
}eane homme lui trouva ce qu'on appelle an bon parti,
c'est-à-dire f une vieille femme, riche de 20000 liv* sterl.
Le choix qu'il avait fait lut-HnAme sembla ridicule à ses
paretts, et ils refttsërent d'avoir avec lui la moindre com«.
miintcatioo. U co>iafne0(a II pettser comme eux , et traita
-m Ivdinio «voe indMVi«if ce et brutalisé. Enfin » âii«B com-
platfMU pMT b #tMr^ dt «» fMfit'^liMI » il qiaiH» VJhi^
gleterre et la laissa maîtresse d'elle-même | et k la lit* d'ane
fortune de 7 liv. sterling.
I..a pauvre femme, devenue mère, sollicita dés aecoart
parmi les 9\en$; ils se montrèrent d'abord obUgeans ^ puîa
civils, puis froids, puis durs, et finirent par lai donner le
conseil d'envoyer son enfant à la paroisse, et de travailler
pour vivre. Elle leur obéit, quand au second article, et à
Taide d'un travail infatigable et d'une extrême frugalité, elle
se soutint avec sa fille pendant quatre ans. Mais ce genre
de vie et sa douleur continuelle ruinèrent sa constitutions
elle dcpérissai|,i vue d'œil. Son hôtesse ayant observé qu'elle
ne travaillaK plus, et n'ayant pas eu de son argent depuis
plusieurs semaines, vint à ponser que de pareilles coureuses
déshonoraient sa maison, et qu'on devait en faire un exemple.
Elle envoya donc chercher un buitli , lequel ayant trouvé
la prisonnière au lit, poussa l'humanité jusqu'à lui permettre
de s'habiller y après quoi,' s'emparani de son bras, il lai
aida à descendre, tandis que Fanny, criant de toutes $€$
forces, suivait sa mère qui ne pouvait proférer une seule
parole. En ce «nomeut le hasnrd fit que ie passai devant t%
porte. Ce qui s'ensuivit n'a pas besoin d'être raconté. C'est
d*après mes démarches fiites à son insçu, que $e$ parent
lont demandée. Un oncle dit que si elle était économe,
elle ne manquerait pas d'encouragement , une vieille tante
encore à marier, observa qu'il ne fallait pas enhardir les
jeunes filles à courir avec les jeunes ^ens ; mais nue si , vé«
ritablement elle se mourait^ elle pouvait venir, qu elle aurait
llionnçor d'être enterrée dans le caveau d« la famille. Je
ne doute point lorsque la mère de Fannny aura l'esprit en
repos, qu'elle n'envoie la bonne tante retenir sa place dans
le tombeau de ses pères»
Vous voilà maintenant au fait de tout ce que je puis
répondre à votre 71/e diable! •
Dhabit vert garda le silence; il commençait à sentir
Îu'il y avait d'autres méthodes de se débarrasser le matin
'un argent superflu, q<ue de jouer au tnc-irac i il eiitre*
voyait que des visites de bienfaisance pourraient de tema
en tems couper la monotonie dé se) promenades à cheval.
Montesquieu démontre que le globe se dépeuple, etcepen*^
dant le monde est plein de gens qui efoieut les guerres
nécessaires pour dépenser l'excédent de b population ; car I
fléaux mênies troavmit des apologistes) des sophisles lat
la nature d'imprévoyance I et pensent que l'Elre^Supri
n^est pas asseC puissant poor alimenter œiix qu'il e cti
et la sifgesse de ces pygmeei , iààct$ dans l'espace sur anjco:
^fn:>prcrpti!iîa, n'a pAj ino.iic «ftngt? anx iiiimrn^o^ rrsf>::rcp»
ufT«Tl»* à rii«>ininc. Aux preiiiirr» ài^çs Ju inotuî'», la f i;a»«c
nourris>ait nos j>crt'»; l-Mir i:r)tiil>fc ^'accriil, iN dj-pi ivoi«»î»rtMit
Km aniiiiaiiii ^IM**'* tii.iieul autre fuis, et los bi>i*<;fr> >.i«v c-iln-fiit
aiit rh.issi?iirf ; ri <|uaii'l ce iiioypn fit flnvniii lui-'iinne in-
ftiifii^nit, le «oc ffrtilis.i la lerrt*. L'.igricuiluie |Vii;.it il^vnir
biriiiôt ^Ire iiMiilfisniite à «.ou tour; iikii^ la lU'rç^sih' nut,-
iiKMitrrn IrsproluitH; le- li.bvTr«iî'»s reniplarerniîl !t * cciLaî*.-,
, rt |>€iit-ê(r<? avant ni cJciiii-sîiîlI'* Io» «pii floUcionî iiiiiiii
n<)>ii1»f«*uiL sur nus clmiipi. I.a pc \i(* pont au^si sti. rrder à
r.igriciiltiirp, on plulèt l;i M'CT^ntUr, en ofTiMnl clos .ilimpn*
qui n'.iuront dcin indc an'-un soin j riioiniiir qj • cs-'iii 'le l'*s
ri*:nrillir, cl la prngrrisioa dos n-ii^oiir- es se.'i toujours eu
mpiiort avrc In prog<r.«^5ion des otiçi. Lr* poissons cl lî^s
i-iicclf* se innitipliriil InVn plus vite que nous , cl pnm-
la il Ifur nombre ne fut p.K lanr nos riM'-*re<. In niorl
se ii!»le veiller pour pn-server la H:iturc de r<'puise.'nrnl, ol ^\
prévoy^irc des aniiiuius ne v-i pis an >cconri de la pié-
^ovaiicc élerncrc : pourquoi doin: ne lron\«»-t-on que rlur.
noiiN leile crniitivc prndcn< « .* Le genre Imniain povrr.ul
pnil-eire, en s'accroiv^anl sai;*; cr-se, ne pi i.s Iromer f?r qu' i
te niinrnr, puivcpif» la lerre n'a-jq-nrnlr p.iM-n voIîmjjc , f■l.li^
on* ore une fois, îa natuiv Viur.i bitn bC tirer d emb rn- ,
et le» diwordes d«»s lionime» la secoîidcal a*>ez pojr q»;»» J.i-
uiais uo^ descendons courent le risque de mourir d** l'uni.
M II* j'» m'ariêlr , far je ii/appercni.N , qu'a lorce d<» rtlb-xion.^,
je me ^m% foiir\o\c : pent-ciic niêiin» si je poursuivais, p ui-
êi'e M'i i.-ji» obli^t; d'avouer qoe 1rs guerres sont au^'»! in-
tl:qi»n-.bb'> h la v»e du corp* socia' , que l'air à e»;'l«» i\cs
uth\i'U\s. .le nie Lus : as^ct de «ophiAlc» le prouvcia-c:tI avant
ijioi , s'il était uéct'>»ui»c. J«.
(O
■ ^%%v%^<w%v
COPIi: DXN KNG.vr.KMHNT
TR'UVi: DANS Ll PJClir. DUS JU F, AP.KS SA MOliT Ai;«IVKF.
D' HNlÙKLMr.NT.
M'-i ire Mn'aliafn-Snrntiel Dntipeveracrt, f.!*. di' Mcusr-Eîie-
J.ii iib Ooîipeveiaërl et de naclic'l->alojiii: >»i..]i •ib-!bfl!i,ii;iiil'
d«* Maiibeini , doiniriliê à Franc forl-in- îr-\îein , luonjet à
l)i#Mi . et .uix liooime^ a qui il \<'inl ilu «':•.,«> •> '•mi.Mi'^dor^
Innl en pièce pour du I.on\ier«, t«'itil m h.Mi*^ , quM dc-
>:Ci'lra li mnête lioinnie à la prcinii.ro Oi:ca^Iun , et parti-
cul er<Miirnt qtiaiid :
I !•> liO'uiL'Ies gens nr* seront p!us juifs, cl q*ie lou> les juifs
lerou» litniiièles p**n*.
Quiud iVpril de parti «rra juile, cl qu»* Tiutr»!^'! mec sera
liniiibV. ^
Q laitd nn turc sera bon i Inel.cn , rt qu'un bon cbretien
sria du parti des turcs.
Qu-iiid le docteur P,..<ct (^nriira de la fi.^re jaune, et que
la niêtb'cine de M. f.eroj' ne f» ra que purger.
Q ;an I on feia quene pour aller à llvbrtjin ^ ef que Ton
lia. liera U SjlLi et à Rvgnlti^,
Quand Us ponîcs donneront une po',»ui'e de main à ceux
qnî If» font bouillir qans la mari:. il*.
(ài'.'Mid un ultra sera a^iJA «M.nn» pour raisonner , et qu'un
linnimc île bon sens deviiMidia ni Là iOii:;e.
O iftnd I* *ucre de betterave se fab:iqiu*ra à la iMartiniqm*.
Qu«i.d eu fi il , régoisme ne prendra pli»^ l<iul.î» les cou eur<
connue le prisme de Newton, et que rinlr»gue ne rrvêlir.i
plus toutes les formes, comme le PiutaJe de la fubic^ct le
Parapitla oc fou M. Hordes.
%^^ %%%%«%
MACEDOINE.
— V.u9f dame disait , on parlant d'an ancien coiffeur , que
le b« nlietir des circonstances ont p'a é au centre
des |Lit»irs et des honneurs, qu'il m manquait jimaii un
coup Je poigne ni un coup de dent.
— M. Pig-^u't-lc-Brun vier.l dî pnblier une Bistmm éê
Fr.inrr ^ q n déjà se vend chez Raiha. On doit croira fSa
Cf*t o.j/r.ig'* est excel-ent, poi^q-ie Ai FouJre an dit ém
m.it nus l'avoir lu 2 c'est de bnii augure*
— Oui aurait cru que le succès de M. le baroa dg PiP"
C'ioi rût fiit des envieux, et que le seul caractère qa*il ail
cii*'i r|.;ns «a vie lui serait contesté ? |.a lettre tuÎYaBla MB
U'Mis iecevons:aujonrd*hui, et qui a été ui«éiée )UMpa &■•
le Journal de ifresi^ ne nous laisse répondant aiKuadaW
AUr le nii!!;enr q;ic M. le baron a ou d'inventer un catadèat
di'J.i tiouvé. La voici : les lecteurs jugeronf.
IfVfll . le «s ««ni ildL
• Aate*ir d'une traî;éiltfl ilont le p^rtoniia<;e principal p«iit i
» on m< int de re««rmblanGe evec le Clcvit de Vt'hroin ém M* Aa
!• vn.i« iu*nl>li;;«>rr7. b>'aocniip rn iiuénoC cette déclamlMa 4aaf «BiM
» fAiiiiK* I^ picrc dont il «'a;;!!, lirAe de rhi^C'nrc grtC4|B«t aal laSB!-
» oé« «IrpuU p*ni d'an «n , et a déjà clé coiMBauiqii4c à i{Mlqaa»«BatfH[
» sn iê niie« Ju pr< mîer théâtre français.
• J' li.i'lioanrurd'éire, avec nne cnii»Idêratica trct-4lUtlagaMi»M* la
■ Rvd ctenr, ve|re très'hooiblc ser^iteui ,
relie déclaration e<t bien positive, et e!le doit lacMlV
M le baron dans une position fort dinîcile; car si le 1
bas-breton est joué, et que sa pièce soit assez loauvaiia [
réussir comme FJ^roin ^ on ne' pourra sortir de-là qa*ea
per^uadant au p-iète celle que M . He Daiicelot était saal e^^
dioii de traiter K^ ciractère de CIov^s , attendu qu'il dct^i^
dend piir le» fe«umcs dj cette auguste famille.
— 0:1 ns^nre que l'on vii bieutrt nirliro en vente v^^
.roti!ance , dont les paf«>!<'<t ••01. l attribuées à un lart^^f
inantchou, et la musique .1 un arabe du désert, Cet^e ff^m»
d fiction aimable sera dé;lié«* à une réli*brc acinca ^a
Ccugo. 1.63 art^ se répandent sur le globe, avec une tfa^
pidi'é qui tient tlu prodigt». S'ils pirveniionl à cîvilisar lp
ri'dnctenr de V Apollon et les |>ôi-iioiir9 do bots flsité | aaai
leur dre^serions des autels cotuuie dans la Grèce.
— Le sieur Séraphin, directeur piivllîgié drs Omères-CU^
.'..'*- , vient de recev«ur une lettre, dan« laquolSe un alaaac
$(* plaint d'avoir reconnu , dans les nouveaux persoaaiyt 1
de (c speclai.le , une ombre qui rosse 11 1 ble « de la fluaiot |
la plu> iVappaotc, à uu de iei aucôlres» mort an iMfi il
Jcru»a!eni,
— Un msgisin vient, d.in« nn de nos qnarlîert les fS«
fréqui*ulé> , de )>lacer ure belle enseigne ôcrîte en aogULOÉ j
c bon lierait vaineinnut dans tonte l'Angleterre ..nae inh .
in>cript on en français; lan'lis qu'au Havre, par eirv(it«
on se croit, en voyant les légendes d*anb**rgev et lei ,
cards de marchands , transporté daiu une %ille de U i'"
lîrcîaîrric.
— T.e Cotirn'rr des Spfctachs annonce la din^
M. T.'^on df> (lincens , rlaqueur on chef, pitonté de POAîiÉs
virnt d'iptouver. Des l)illet« donnés par la dtroclîoa ft Mte
|)ei;ilre, actri.^e dore théâtre, aynnt passé dafii \f%wiÊê
fam^n«c5 du grand cljqneur , se sont lro«vPs Tendot pir^
chef infidi^le ; unis ariètif\ à In porto, ÎU ont dépose oaalH ^
le î^raud-m litre des chevaliers de la clnqrte ^ qni , de Mtèt*
î éti* cassé de ses fonction , et privé do ses P''*gos. On ^
qu'il sVa aussitôt j'*té dins n>i parti de sifReurt* et fMb
(tvas, snrnoininé le ^Vo/i/n/r/iffi , du pi*oniter tbéitvp , tl
passer à .* Jiléon oit il fera recevoir toutes les ptèrfS^dVi
coup de main, voire même celle de M. le baron aad*iOt.-«-
— I.a recelte du ronrert d\iniatoors , donne m
des incendiés, !»V>t élevéi* à la somme de 194? '• 5^^'
Sur loquels on à déduit les frnis de 1*4
I a somme restante de
a été déposco chez M Ltriebvre, notaiio
criptioai en Eaveur des iiicendWi ^ cal
■1
'^Le Journal inre.de la Méditerranée annonce qoeTar.
tenr Emeric a été si/IIë .«ous li»s hniCs àe Joseph, jrt<qi*an
tombé dn'rîdeau^ quoîqn'il eûl fort bien chanté : /Ê peine aii
'^oriîr de ri'nfwce. Le rédacteur turc dit que c'est In pre-
mière'fois que Ton ail sifflé à Marsçil/e celte année. Nous
.fournoQS le croire, si sou journal ne paraissait pas depuis le
premier janvier.
.' — Koos rte parlerons pas de dents, sans rnppelcr l'erreur dans
l^qoelle est tombé M. Drsirabode, en traduisant un auteur..
ancien qui a fait un Irailé sur les mâchoires de son tenis.
Ce traité contenait un article qui avait pour titre : Dénies
moUres. Au lieu d'écrire dans !a version : Denis molaires^
noire docteur maxillaire y a nu's : Dents momies. Nous
sommes d'autant plus fondes à croire que c'est unefiute du
traducteur, que nous ne connaissons pas de dents momies,
pss même celles des sangliers, que le Journal des Déduits
ttous dépeint cepen<Iant comme remplis d'aménité et de
I grâces naïves.
— f.'auteur du Maire du Palais voulant mettre à profil
)e* avis d'une s^^jo critique, va , dit-on, faire de tels thari-
g^mens à sa pitne , qu'elle ne conservera d'intact, que son
titre. Plusieurs persouncs reuc«''g-^nt même à nommer son
notivel ouvrage : V Adjoint du Maire»
— L'histoire fait mention d'Un prince qui négligeait la cul-
turedeses terres pour faire travailler aux mines d'or et d'ar-
Rent Un jour qu'il avait b'eu faiip , sa femme lui fit servir
^o cesmt'taux. Il comprit la Xcçon , et se corrigea. On pour-
^^\i se servir du même moyen , pour f.iire sentir à un noble
^«"çueilleux , qui ne connaît que son arbre généalogique , le
(3)
le tort qu'il a de jetler un œil de mépris snr le cultivafeur
intelligml et l*arlîste indusirieux. Jl suiHrnit de l'abandonner
à lui-même, au milieu d'une nation étrangère. M. de... très-
bon gentilhomme, se trouvait en Hollande, dépourvu d'ar-
grnt el de tout secours ; il s'adressa aux bourguemestres
d'une certaine ville ,< pour* demander de Temploî. A quoi
éleS'i'ous propre ? Quflfè ^xt votre industrie ? Quels sont
vcs tnlensl lui dirent ceux-ci. Je suis gentilhcmnye ^ ré-
pondit M, de., et vor fij mes titres, Hë bien ^ répliquèrent
les bourguemestres i portez vos litres à la banque,
— Un effronté voleur traduit dernièrement on justice ,
montra une hardiesse et une impudence peu communes.
Le président lui ayant observé que sa moralité était ^lus
que suspecte, pui^qu'il demeurait prouvé qu'il avait déjà
sabi une condamujtion de dix annéei de travaux* forcés ;
il ne nia pas précisément ce fait, mais il répondit avec
uiie bonhomie simulée , tout-à-fait originale : « C'est trcs-
>• jTOsiible , njonsienr le président, mais je m'en souviens
M p;»8 » Cependant les preuves du criine pour lequel
il comparaissait de nouveau devant les tribunaux, étant
plus que convaincantes , la cour le condamna aux fers à
perpétuité. Après le piononcé du jugement, qui ué parut
faire sur sa personne aucune impresion , il dit , avec un
gianl sang-froid : «« A présent, j'espère que je m en
» sonvieiidrai , mais il me reste \\r\c graceli demander.-^
w Quelle est-elle , répliqua ce magistrat? — C'est, monsieur
»• le président, d'ordonner que la durée de ma peine,
» compte à doter du jour de mon arrestation, »
— Mardi proch^iin 6 mai, l'ouverture du Théâtre des Arts.
,-^'"?V
. CORRESPONDANCE.
Londres, a8 avril. — Le^ consolidés
ouverts à 77 3/8 se sont élevés à 77 5/4-
n s'est fait beaucoup d'allaires e>i raison
de la liquidation qui doit avo:r lieu de-
main et que l'on pense devoir être fort
difHcile.
Les bons e-iprgiols ouverts ce malin à
3a3/i, se sont élov's à 55 1/2. Celle
llâusse' est aUr»!>Tîée â la rcceplion de nou-
v*l!e$ de iMailriJ qui demcnient les bruils
réi^i «dus de 1 roubles qui aur.iient éclaté
dans celle raj^ilal'», et annoncent l'arri-
vée du roi a b.évillr.
An'r'ers , 'xn avril. — Les denrées colo-
niales restent calmes et sanS affaires. Le
froment roux el blanc a soutenu son prix
p'ndant ceUe semiine , quoiqu'il ne se
soit^jis traité d'ailaircs importantes. Le'
K'ig'e e«l tenu ferme à 5 fl. 21 cents ; on
a p-jyé 6 II. l'heci. l'orge est calme et
srtus acheleurs. Le i>lé sarrasin manque.
L'avoiue est abondante el sans demandes.
1^ graine i\<* co'èi de Zélande est tenuf»
ferme ài 9 fl. 64 cents. La graine de lin
est sans allaires.
Bordeaux^ a8 avril. — L'on doit re-
marquer , par le détail d»*s vnles de
thnque jour, cojnbien notre place pré-
sente prude mouvement.
L'esprit 3/6 Montpellier disponible e !
coté en baisse à 5 5o la vehe.
> Le chargement du Bon -Charles, c. Du-
mont, ven. des Cayes St-->Oomingue, rou-
siste en 5 174 balles caCé, un greuier bois
de Campêclie.
PORTS FR.\NÇA1S.
Bordeaux , 7.7 avril. —Sont sortis de
la rivière I du 16 an ai avril (long cours),
la Vénus, c. I^oyer, ail. à la Guadeloupe.
— Le Jean-Pierre, c. Ab^rall, ail. au bé—
nrgil. — Le Pelit-Kmile, c. Lesage, ail. au
Sénégal — L'Entreprise, c, Dubois, ail. à
la Martinique. — L'.^tlèlejC. Kucapcl, ail.
à la Guadeloupe. — La Clémentine, cap,
Darod , ail. à la Martinique.— La (^écilia,
c. Libéral , ail. à la Nouvelle-Orléans.—^
(Cabotage ) L'Iddo , c. Pear , ail. à Ply-
mouth. — Le Dorset , cap. Evans, ail. à
f^ondres.— L'Alouzo', c. Perkins , ail. à
Londres. — Le Jupiter, c. Stricker , ail. à
i^ybec— La Cliristiuai c. Zeplio, ail. à
Lubeck.— La Dorothea, c/Jaossen, alL
à Hambourg — l a V. Gerleus , c. Gerder.
ail. à Kœnig^hf»rg.
Marseille, a5 av ril.— (CibotngejL'ïîeu-
reuse-\ ictoriue , c. Blanchard , et la Cou-
t-cption , c. (iajr, ail. à Tunis.
Sont entrés en rivière de Nantes :
Le Jeu n o-P rosppr , cap. Rozier, ven.
de l'île Bourbon , ch de sucre , café , etc.
Les Deux-Frères, cap. Michel Jaure-
Guibcrry , ven. de Lisbonne, sur lest,
avec onze passagers. ^
— Est sorti : le sloop anglais le Pré-
sident . cr.p. David Jones , ail. à Londres»
Nantes f a 8 avrih
Au commf»ncement de la semaine qui
vient de finir, il s*e.st fait des achats asdCi
iu)porlans en sucre brut, Martinique et
Guadeloupe; l'on a payé la bonne 4'»
jusqu'à 9'> fr. ; depuis, le calme a'est de
nouveau fuit liesse nlir»
. Les terres, dont noire provision e5t as-
sez con>idéiable , sont re&lés sans aHaire.
l^ sacre eu paiu 4 cassous 1 est tenu
A I I io . qi ^tiffle« cailles l»lond Me de
Cube oai «le placées à 4^ f*** «atrepôt.
I«es cafés sont pea demandés , on oiïre
le Bourbon vert à 4 f^- ^o c* t '« &inii-
Doiniague* boa ordinaire » à 5 fr. 'jS
a(i|uiUc; le beau vert Ile de Gube« s est
obtenu au-JesftOus de 3 fr. le kil. eiii
eiitrepàt. l^s iiutres articles soDt daos
une ilagaaliou complète*
l.e sa?oa pjkie est offerte 64 francs.
I«es froinea« se sont écoulés la se*
■liiifie dernière «ssfs couramment; pour
li-t vins ils u ont offert rien de btcn
marquant.
Des passe^lebout en grainn , légumes
et farine , /effectuent pour Bordeaux et
l^AYonne.
Voici les cours de ces marchandises :
Troment de Macbecoul a8o a 2go fr. ,
du liaut de la Loire 270 à 280 fr. , »eigle
agn k ig5 fr. , orge 160 à 170 9 rêvett
i5o fr», baricois blancs 180; a\oine
tare sur notre inarcbé est tenue en qua-
lité dite grosse avoine à i5o fr., dito
|>etite 140 fr. Le tout les iG hectol.
I«es farn^s ont molli dans leurs prix
lesquels se sont établie pour les fleurs de
froment de 5j k 58 fr. pour 2'»' qua-
lités de 47 '^ 4^ ^^' ^^ sac de i $9 bec.
ôrt
PORT DE nOUEN.
Mouyemenl du i au 4 ^^*^*
KAVIIICS EXPI^DIÉS.
Le sloop le St .-Dominique, c. Dubos,
ail. au Havre « sur lest.
1^ dogre le Neptuue, cap. Poirier, ail
au Uavre , «ur lest.
I«e sloop le Jeune-^Frédéric , c. Marie ,
ail. à Isigny, cb. pierres à plâtre.
Le sloop le Jennr-llenri , cop. Danul •
•ill. â BarUeur, cb. trèfle, toile, chanvre.
!«e dogre la Marie-d'Ainour, cap. Cau-
rhttif , ail. au Havre , cb. de teriede pi|?e,
*in
La galtotte norwt'gienne rE1t£a,cap.
Leyre^ll. â la VentiireySur \o\X.
\jt sloop l'Accord 9 c. Voclin, ail. à
Londres, cb. de pierres meulières.
Lo bricÎL l'Aristide, cap. Floch , ail. à
Morlaîx, cb.de plâtre.
L<; tloop ang!ai^ Bt*iij.imin , cap. John
'1 tioiivis , ail. à ^rdin, sur lest.
I.e >1oop »ngl:iii Aoron , cap. Thomas
Thoiii.is , ail. à Caniifl , sur le%t.
Le «loop anglais Salaria , cap. Harrics,
bll. à Pool, snr lest.
(4)
PORT DU HATSS,
itùu^meni du ^ au i Ëtat.
WAV fiCS ENTB&9 l
ht sloop rHjrppolite , c, • • • • • , ?ea. de
Rouen, %ut lesl.
La goélette la J«-one-Orai*e, c. Lebre*
lon , ven. de Ounkeraue, idem.
l«efaourj le Jeu ne- Victor» c. MottnierJ
ven« idem, idem.
Le boury le 6t -Jean , cap. Fauquef y
veo. idem , idem.
VATIBBS CXPÉDiis.
I.e dogre THéléna , cap. Fatome, dl.
à Morlaix , cb. de tabac.
Le longre le 5t.- Martin , cap. Noyan,
ail. à Cheil>onrg , cb. de thé
1^ lougre la Diligenie, cap. Payen , alL
à la Uoiiguc . cb, de planches.
la goiiielte la Jionue-Aimée y c. Cabao ,
ail. à Morlaii , cb. de tabac.
Le sloo|) U Rosalie, cap. Persil» ail. à
Rouen , ch. de bois de Cainp^cbe.
Le sloop la Francine , cap. Renault»
ail. idem, cb. de soude.
Le sloop le Père-Adam » cap. Hoisy ,
ail. ideui , ch. de labac.
Le sloop l'Argu s, cap. Grégoire, ail. à
Cherbourg , cb. de meubles.
Le Uauibart le St.-Picrre, cap.Faanay»
ail. aCaeu , cb* de coton.
Le sloop te Requin, cap. Narnault» ail.
à Morlaix, ch. de tabac.
Le sloop le Charles, cap. Qiillard^ ail.
à Dunkerque, sur le>t.
Le sloop le Normand , cap. Touronde »
ail. idem , idem.
La galiote hollandaise Vrouw-Albertina,
cap. Joomer» ail. à Anvers , cb. de tabac
et coton.
NoU des Vêtîtes recueillies à la houne
du Havre , le 2 mai,
34 balles colon Géorgie» à i f • , acq.
lia dito ditoLouisiane, à I f. 55 c. ,d.
ast dito dilodilo, à i f. 3i C i|4 dito.
54 fûts cire jaune, à 2 f. 42 c. i|a dito.
1 1 barriq. 5o q. sucre brut , à 84 f« » d,
19 barriq. dito dito, à 8a f. , dito.
En vente publique.
4ao sacs cnfé St.-Domiiigue, de 1 f. 35 c.
à 1 f. 65 c. , acq.
PORT DE QUILLEBECF
Mouvement du ^ au Z mmi.
Sont arrivés de Villequier,
La Marie-Françoise, cap. Pinlo.
Le g.iliote danoise Di^-r rau-Auna-Gi-
therina-Margueritha , cap. Lanbioger.
Le Uadënois , cap. Jo>$e.
( Fent Nord-Eit , petit frais . )
AVISDIVERS.
cb CoiuMfBçaBt ra TlNl, bt
doai U •iioaiioB asi d'aotiai |taa m
qa*il te irott%a placé a« camirc al a«
condoii ■ loa» In bMiioa. Oa prii
U bail da b pirlioo da maïao* ^m\
«l.imi , qal a cncwiv irolt oa aiv ai
mkmi qM daax «■giiîw fkeâa àmm la
«tel- . daa^Mb la pc«MV eanift I
b JooiManca,
S*admMr à M. HjacÎBtc H ouaBS
ts Tiaa 9 roa dai Churratia» . »* iuSt &
CACHR EN oa Raou.
^^ Ne*. 147-- H a M fmêm.
drrniér «rit »cpt h«oi«t da
rtie Shînlr -(>oiii-dr»-Pvli#il«-r« t «■
au Ticax-Marcbé, r*amila«i la
pattant par la rne S«ÎBl-Jbaa rt la
néiite nom, travrnaat l«» Maidiéi?!*
Diilira da b nia 8t.«L6, «• CA<
d*un fcara noderaa; les braaci
trot toot ra forait da f«bra
giavé da IcMiaa ostialacdw padai
tjalat H. K
On pria la pciaaoae qai Paarab
macUiv à M. H7aclai»l.BLiftTaB«
rbaprioMcte da b Jfme^ie « wmm
Il 7 aora
un ^ a loacr.
Quatre UAtM)?» Ircndiv A
Platbort PROPRIÉTÉS raralaa k
S*adr3«ar à M. IKëblt,
a'. 67.
TBËATRE FRAiIÇAIS.
( On commencera à 7 kemrm i/U
LES EXBRaCBS
Des DcBKMaellea homsLmàmtm
Artîftef Oriehmieh
Le Specude
EVQtME.
Drame en 5 aetet . 4t
CtRQUB OLTMPIQOS.
Rme du Ga «jt.Ta
(Oa coaimeaerra b rW«Mib|tJ
Aujourd'huH-mm, le DÉBOTivIil
da IIM. FaAveo»! Fa
Jrux CûxiQovs 01
LA PAMIUS SATOtABOl,
00 t.aa Java ae &A
PaacoaMaa aa S
THÉÂTRE 1» LA GAIHL
(Bot an "^' ¥ mm law^ |
LTERRIBLS
ou taa Sva-ara aa la
^■toalaM aa i aciai «* * I
imUKrr LMrRIMKRlECOUVILI\CIAl.E (uf CAKàcT&RBS et m tauxi-iwiigO DE C BLOQUEL, MK Ifefli^Ell» l|i'
- ..^-lifil
LUNDK
K». i5«.— «"• Année.
LA NACELLE,
DE LA SEtNElNFÉRIEURE.
[^■^^^^m|^^^^^^^^^^%)^j^^i^i^^|^A^/^^'^Aj»^<ai%<%/\)^>J%<><^j%/>^
• FcàUtc p»nill toai le» joar». S'iiare«*er , pour VAbonnemeot el la RédacHon , aa Bureau de /a I^acelle , Place des Catmea , H*». 48 ^ à Rooea.
^ a*«boniM à Pari», chex BamoT-THiv^aa , rua de Richelieu , n«. 7a. — Au Havre , che» CuAPaLLa , me de Pana* — El chea loua lea Lihrairea M
kitvcteara de* Poalci du Déparienieue. — Le prix de rAbounemrnl est de i5 fr. chaque triuie»lre, pour Rouen, et 16 fr. 5o c. paria poale.
ÉPIGRAMME.
La fbrtane en vaio mVat cruelle,
CrUîf avec orgueil un aag- prrtendu s
Je aaia« pour ro'afferoi.r c«ntre die 9
M*euveiopprr de ma vertu !
WU» dit nii railleur, voil- ce qui a'appelle
Etre iégèreinent vétn.
LES TABLETTES DU JUIF ERRANT ,
\ R#caiMIIf ATlOIfS CONTRE LE PASSÉ , SAVS PRÉJLDiCB 00
PRÉSEKT, ÉCRITES PAR LUI-MÊME.
A^^cc cette épigraphe de Moniaîgne :
M Oh! i{ue celui qtii fagoterait Itahilemcnt
Uii vwAi de tomes Ici iaerie* de l'uu-
auioe Mpiuuce , dirail de merveille» 1 »
i n'aurait pas une trop rtiauvaîse ojwnion de l'espèce
lîne, si on allait s'imaginer que ses âiiriies sonl toutes
giiées dans ce petit in 12 de i56 pages, si 1*011 songe
ot que le Juif-Eiranl qui e:i e>t Tauleur (je ne pu le
. de!»4neries} a observé pendant deux-mille ans , el que
Cueil est le fruit de ses «.bervalions. En journali>te de
efdi, je dois prévenir mes lecteurs qu'ils ne lrou\eront
., dans les tablettes du vieux pécheur, la dix-inillio-
c partie des >ollises qu'ont faites nos pëies,elque font
•e leurs enfans ! et cependant le vagaboud israélile en a
asez pour exciter el satisfaire en partie la curiosité.
Àc\ une description de raccoulremenl d'Isaac Laquedeni,
ne désavoArait point Tautrur qui a décrit la toilette
iboé. « Qu'on se repré ente mon chef, d'abord onibragé
vaste perruqurà la Louis XIV, puis dtf ndu par Tarniot
alidin ! Sur mon épaule, la fraise delà ligue est froissée
la brsate du cynique grec : plus bas, le iiianleau d'azur
aénesirel dérobe aux yeux la ratine de mon pourpoint
il qui tombe en lambeaux. Enfin, mon pied «lj«'il s'ap-
siir le talon rouge d'un marquis , et mon pied gauche ^ur
ildale romaine.
pec ret altirail bîznrre, je ne manque pas d'une certaine
ksophie pratique. Je me plais à cninpner les choses «i'an-
i*Uuiavec les choses d'autrefois, et à égayerma vieillesse
par mille rapprocheraens que moi seul je puis faire. Quand je
prends une prise de tabac, je me dis : Saloinon, au comble
de .sa gloire, u'aVait pas de tabatière, et ma jouissance est
doublée. Sx dans lues voyages quotidieaf un châtelain nxe refusé
le soir, avec arrogance, l'entrée de son caslel , je me dis :
Martus passa une nuit dans les marais de Minturne, et je m'en-
dors dans un fossé. Enfin , s'il arrivait que mon livre fût saisi
par la po!ice , je me dirais : Galilée a éie incarcéré dans la toué
de Vérone (1). J«^ai»-Hus a été brûlé sur la place publique de
Constance, et je me croirais un grand homme.
» J'ai toujours pensé, dit autre part, la sentinelle de la chré-
tienté , que si j'étais historiographe d'un grand royaume , je
coinmencerais mes fonctions par eiïacer des ùi^foîio histori-
ques, I*. le souvenir de l'irruption des Vandales au cinquième
siècle, c'est-à-dire la plus mauvaise page d'nn très-mauvais
livre. Je couvrirais ensuite d'une eucre indélébile ce qu'il
faudrait oublier dans l'histoire.
On voit par ces courtes citations que M. Tsaac F«aqu^dem
appni tient à \n ca^te des phiiosopfies ; aussi ^ ajoute*t-il ,
(« pendant mille huit cent vingt-deux ans , ma plume s'arrêta
mai n*'eo fois devant les fajols Je Lisbonne. »
Je connais de< gen$t]|i;i ne lui pardonneront pas d'être llii
éprit fort , même en faveur de son ancienneté ; c'est à ces
gens qu'il s'adresse, lorsqu'il dit : •« Il y a eu de tous les
leiusdcs gens qui ont dû se dire à eux-mêmes •• , «'te. , etc.
H T.
MORAIE.
MARTYRS, PERSéCUTtO?rS.-.
Lorsque le fer sépare les polypes , il les multiplie : ainsi
les persécutions, loin de faire disparaître les sectes, leur
donnent une nouvelle force , un noiivel accroissement , et
chaque goutle du sang d'un martyr , enfante d'autres
inariyrs ; car l'homme porte dans son être la liberté de
pei.S'-r el de croire , el ce qu'on lui défend est bien souvent
Cl* qu'il vonl.fairr , |»ar cela même qu'on le lui défend. Les
chrétiens prrséciilés par les Césars,' mais soutenus par ce
seiiliiiicnt intérieur qn'irrite la conlrainle, et peut-être aussi
(1) » Oalillée expia , par dix ans de prî-on ,
m. L'iaexCQaahie lort d*af oir trop tdt raison.
Casimir Demvicsb,
MATTHItU UF-N^^^BEPiC.
Nons iivon% fotivml m *lieii <1^ ^■grl;ll^r l.i Imnne qualité
dfi nri'iliclioiis du fjii:eiii Mnlthiru Lœmhtrg :^ iiliih jinnr
Coiil«>iiflrr (Ciii i|iii srraii'ii4 I' itN»:i irft|i|o»ri Inir pyriliu-
oUiiir à r.iulli'^iilirilr J«*s léinoi^n .g-^^ , nous aHoiis rii'O-
ser cirt fai't |Ui*|»;ib1rs , m r.ippi't.ml Ir» cu'nriiiiMi^ à rôle
ie% limlic lios. J>è« li* prniurr lanvipi , .pr ni«Mii|ilr « l'as-
UowHiic • ou |iliilôt r.i»lFo'<\giie Je Lit*gc « avuii dil, eu
priant du j>rh:t( iu|is :
« Celle suhon ^iii , $o»fivnr.i a été ./// phs rhrrir et la
plus tsit»»fre -iie itmttté^ c^nwneneern thi ^o nu ox mtirs ,
à ptU'i-rvs ^ ri le so'eil ênirrra au j'g/re du iSrUfr. »
Le priTiIrnipt atiraît drnc nn couiiirriicrr Ir iQ^t \** ^Tt
niar»« fans q^e 1r <"»r«rfêr#» drvitialniir de hofri» ii.s(ro|ngi.e
cèl rlé « oiifproiirii i Tadvfrhr ù feti-r^'h e^t \h le f/nî ifent
te rt'H.«/rr , de la t^bi le de Jii|>ilcr Aiuiuon : Il »auve luut.
• Cflle fai»oii , (rVât l'nrAcle qui cniitinnc) C|'io.'||irnn
• pru fioidc-^l |Knt-(^lrp nn peu vniloirte , pir ».-i !• iii|ié-
• rature « iN.a« .prorM»lique iei bien» de J'cle, cl sans doute
• une grande abondance.
Si les vignes de la Cbâni|fagiie nVlaieol pat gelées» te
par on intlioci 3ivin, Tirent chaque )oar lenr nombre f^ing- ^
meiitar tlet c^wnstia de b iipliair et de la lyrainie^ ^Hm^
qn*à ce ^ue leqr dogme entraînât enfin sas yeiwwH^ir*
Biéines. bi les maîtres du monde avairnt été plui.iiio^jdBi^ si
à Teinpire de la vrojance du vrai dieu , ils avaient jqjtpnfe
Teinpire de la doncetirei delà toléra nre , peul^^re aiiMieiil*
ils retardé dans qiielc|ue« a mes faibles ou jMlilierrut« V
trinmpbe auuré du clirislimisnie , et le cul|tiic tauèe jcer^
se fÀt assis mxtc moins de rap;dit«* sur les dr1>ris «Ju Caphf^e
et des faut dieui du paganisme. Tous les homni<*s sont ainsi.
Ce n*est guëres qu'en les contrariant, qu*on détermine ou
qu*oit eicite leur volonté. Ain»i iVau réservée dans un canal
étroit « tend toujours à briser le métal qui lVinpri>onne ,
Ï)our jaillir avec plus d*im)iâluosit« , tapdis que si rien ik
'arrête 9 son couff. e#l^ |«iiir s«fii»ible. l.es mnsaiinaos x>nt-
ils rendu nos conKÎencvs trilyutairrs du culte de Mahoihet ?
Non , parmi les esclaves chrétiens qu'ils opnrimeiit , nn en
cite peu qui, pour se soustraire à la barbarie ue leurs maîtres,
KJent abjuré leiir crqjrancr; au lieu que dans les payii.sau\ages
oîi.iiotae dieu dejpaix V«U Bianifc^lé sous les tmiU de la clé-
smiMec^ el oii sa4«iQl«uefi'« été précitée que par la pcraao^ion,
on noua a vus conqtiérir i'soN «.«il te <}«« provinceai « ûv% con*
éNwns m^mei. C'est inutilement que l'on voudrait changer
ks habitudes « la marche de l'esprit humain. Les abuA de
m Mêlera nce «ont couime toutes les clioses excessives : ils
•orient avec eu« leur teinpérament, tels que ces poisons qui
portent avec «D« leur antidote.
A r6té de faction a toujours été la réaction : Aiiisi^en
•talijgne., pies de la puissance se trouve U ré»i»taii(i:ç^ o«
2u moins oue |)ortiou de la révislance; si celte (lernîêie ne
fiit |>as toujours rqui H bre, e!le suffit au moitié pour prévenir
rclfet troii subit de la foroe en m»u\enient. tie rai^nuMenieiK
nous condurraît.peut être de prin« i^ies en conséqiiiiiccsvjii*'*
qu'au sv»téiiie <Iescom|iensatioiMque je suis bien loin d adop-
lèA« Mais de -telle» idées, t|iioii^iie spécieuses i>ent-<^lre •
•e Ui»MUt.p'is que d éln* i-on-o anti« et morales, hl en elft-t ,
4#ul 4m q'ti fient conlnlMier à éteindre dc*s levains de \eif
y^i4ice on àfiiêter un a|ipui au malOvur , ne p* ut i^ire as^ex
fdiprié. t.'iiiiuime vertueux «|nf noutlre est inoin» infoititné
«iMiid il se dit i leiDu\enir de mes iii.iii« «et oMi|ftagiiera
luoii nom dans l'avenir, et re»t me i.\iu* j'ai tonquiste |Kir
fua ronduite servira à mes tortures. l.*lioiiiine pm^sanl qui
voudrait se vei|^er, se «lira : l.rs exiè» |>eri!eiit la fon e.
Au plaisir épliémère <'e punir nu être qui ni'.i irrite, pn fe-
rons le mérite de lui f^ire giAce. Il j a moins de danger il
pardouner qu'à se \engcr sans ct-s^e.
jiron^itic serait narfait , maîa le 'emiecjMW^.^
cucsw^hul. Voila ce quec^âft^ne Ùb \s9IMm^
• ^ aëi^tr esl le prero;er signe du liiiR^^mm t c*cil Wà
« ^«iVn oi^imence a compter les preraTm àf^fé^ mm
• diaque.'^Ceux qui naisseol sooa «e «tq^lriK 0at
«i chnud.WB Whffl f violent ou calme; ainral ka \
« .ou la dopçàir , ont les încliiialions lendreat
to et sont quelques f^is malheureux dana iean âl
» jngalcs. m
. C'est aux inaris qni sont net sous ce sign« h
fpi'à quel point cette assertion prophétique eal Vf
Mais jusqu'ici ré\énement nops a pm témmêm i
maiifere «i précise aux prédictions, qoe si- lr>bAMfft a*
b moitié aiHant fie just ce que tu leinsïfeTUInKe, Ifa
L«n>berg aurait l'honiienr d*élre btAlé j
(Test sur-tout son pronostic sur le raraclW» de cm
nai»>enl >ous l'^Vrc «*/«•«• , qui Un anériUsttit kies Jft ^
sance -«Ju fagot , et la douceur d'une prosavadt ia|a
liale. Ecoul«-x, écoulet !
« Cenx qui sont nés sous ce signe ont InjrmûtffSéi
» n'a->l-i| dit qu'ils naiss^iirnt aveugles!) oal Iw Zb
» larges • sont d'un tempéflameot humide, «ai TtÊm
» sournoise et amoureuse, la conv^rrtation •alir.qaa Hl
• Tâuie envieuse, el ont l^sprtc -iec cl IMivè. ■
Ar trmpt^rament hum file -et Fmnpfii sme J QaeBa M
lion nratmrc ! Les j'^-ux pet if «f hs ^909ÊfhM Wf]|vt(^
subtile ob:ter\;itinn phvMnliig'que! La rammenikiibm wJM
et tawe en fit use. Ah! monsieur lilàlAiîra'Ljie»t0|
Ao/i.f homrur% \ou§ feront une iiiantaisc aflairr: el 2
bien nsM X île décrier I influence lôdiai aie de riLrrw^itm
vous jouer de Tordre, jkans vous . pcr me tire de
en\ers les initiés. Vite uu ftarieau Diane , et àa fiSLa!
llACdDOIHB.
— M"'. M.Trs est partie ponr daimcr ^^'
d\ibord à Orléami , ensuite à Maiseille, nnUè Ljaa llèl
hlle ne rentrera à Pans qu'au mois de |uîlleU
^SPECTACLES.
Fra/rcoiis*. — l///e. ItommmuÊi,
1> première repréiien talion de la Imnpe Pi
atliié l>eanf nnp de momie au Clique Hjinpim
lile f'e ilire que le<i exerciie^ élomihnft de t es i
etriié Vs pins vif<k :*ppl;iU(li«seNiena. Vl.'Fiaîl
invitnr de l'tq«iit.iiion , qui Te»! tiionlie isa"^
faire exécuter i|nc*qnos maurruvret. « rlé îa
géiiiTal, Le< exercices ont été tenu niéf' par an*^
pl;ii anieK ipii ont donné pfin tf*nne Mt'rm¥à*iM^
l*.i'1rf>^e excessive des 'h'«innir« , '1*1 rialJWffMtf ^
htiiii.'ilne de« clievanx. 1^f'V|. F^wnconi p«%^iWl :at^
d'avnir là des coursirrs tmrt-è-'fttfl d.«<
Pendrint que r«*n «*r?xta«iait an •C«Bqnf*,«a 'faNMMtfl'
Françjiis, a\ec ill"' Romani ui^fui -valliiee MMiîfMnaÉie
a«<nian('e innoyaMe Aur »nn fil d'orclial..^
prê<^ente pa< une variété Irtv-grande» M"** -llMirf
iiir>in\ varier h l'infini ses liriilai»s iCHlnnsman «eeij
pa
somme*
S|>ecti_. , . --- '. ~ I' l'iT^ .7" 'r "■"" T — .' Vi~«i
seront tout étonnés d*en1enclrr îleii ârirat» [iMtiat aai
lan<; et il sera utile d*Jvenir alan lar lalf fer« ftfj
spectateurs devrout apporter ua aeaa C '
mnmé é ^^A'^v^àxa
^^rlï:^
TORT DE ROUEN.
•Brt«ntré le 4 mat : le sloop la €lénei><»
4Hfè,t!»p. Paris, ven ^u BifTW, cb. ^
(, tabac, i^lbétre.
j L'Engëiie, c. I>«pin^ yoji, 4e.bi £rHa-(
dribiipe, ch. de sucre , café,iaU:. ,i|M^ii
le Havre, eii relâcbe forcée |saur isauae,
cl'a variés.
PORT DU ;HAVRE.
^ouvemeiU du 4 ^^ 5.
WAtlRES HITlrt5.
*2te paquebot anglais Cbeslerlîclâ , cap.
Wood ,v. -àe Soaliiainptou , sv.ec paisag.
1f«VIRF.S EJLP.ROléfi«
. .lie Uoîsjnàls J'Ai]ric:ua rCap« RoIUr^jiI.
i St.-Domiugue , bjlloiage.
Ise iaogrc«Marfie-Anine-Cliépie,Cr*Que-
min, ail. à Houen , ch. de plouib et plai».
Le brick ^Aiiiia- Varia , cap. Keaauilel,
Mm'rk Grairville , sur hnU
BAtlmsnt étranger.
T/e norwegien Crevlaurvin^ cap. Mo'-
denhaouer y-^^en.^e Fredcricbsladt , ch.
de plancbes.
idri ir.w -iW ■
COBSfiSI¥IIW.«NGS.
Ijondres*^ ^ aarnîJ. ^iLa«««imaaRe(ler-»
nië^e„(le eolou avait été d*abord:p«>a
cliprr.lie.; mais*, <vees hi ifiii., la dnaNiiide
PORT DE DUWKËRQUE.
riAVIRES ENTRÉS.
Le ag. — La Viclnrine, cap. Vatse,
yen. de Dieppe, sur !e*t.
Le ^euiie-AddlpIie ,' xap. Postel , ten.
Je-Barfleur « sur lest.
' \À Succci, cap, Dolpicrre, ven. de
Dieppe, sur lest.
irâ^VfRI s EXPÉDIÉS*
Le^Q. —La ('.alypso » c^p. Lebiwirgcoîs
ail. à Roclief«»ri,cb. dccliarbmi.
UAi;ile^ c Fi igoult , a l.à Clierbouirg ,
ch. de clitrboii , huile , elc.
le Donde Dieu^ cap. -Calonîn, ail. i
Ëliiple, ch. «le cli.'ifcbon.
£e r'. — 1..*» Mane-Auiie, cap. Gou
^uio , ail. à Dirppidnie., ch. dt^icliaKboii.
J.a Jauue^Orasie , cip. ^Lt^bvetoii , .lill.
mm Hovve, ch. de Ch:irbon.
Le JcuMt'-^iotor . cnp. •Woftriier,i<n. ou
Havre , ch <'e clioplitMi.
Le St -il<N*ii . «<*A|>« .K.'iugucit , aH. au-
lla%re, «h. de climboii.
1^ Je.MiJ.hr-i|ii»'î*, rnrp.^ïb?tier, ail
au Cmlois^irth «Ve ;ch^ibrtii.
.Ke J6uiit ^<loipIft«* , «C4>. PiKieU ••^1- '•*
Cherbourg , (Ji. -do «liliMrboa.
'IPorrDETmtST.
So*ftififthtés itf a^ avrif :
f^ Jciiu'*-l)'*uisp^ c.ip. Sorc^n. do
Dunkpr(|nr, cli. de lern- el de pip^s.
lie l^J ir»., cnp 'Bn'qej , Ven. de
Lîbouriic , < II. d«» vin et eau-de-vir ;
•la Vfrgnift ^ cap, Provosi, vcu. df
Tf eg\iî«T , c h de Wc;
l/Unioii , cip. Roulang<*r, yen. du
Havre, ch. de caoons, affûts» etc.
s*e«t raiuiuée,'et ilVesi ■v(tiidu'«nviaAU
1700 ballet,, don t^oo Si»raâf-iOf4itiiiîeean
bfau 5 t .8 d.'à .6*d. ;'^'>o«Beiigale«ardiii
au lrês-bt?au 5 à i^d. «
f^ café a lin peu biissé pendant la<9r-
niaiiie -deruière , par suite «du ,peu .de,
demande.
Ce inaltii,, îl n*jr «^-aîl pat -de v«nte
pul>lique, m 1*au He -eile^suo*»!! «obal^ir
contra! pcivé. L'on femtinprtit copMii«kint
|v»rmi lt;s acheteikr^ queU|uc di9|iMtiMiiJii
traiter ; mats comme ils n'ollrnient., vu la
Mltialirtu votrtinnrile de harticle^ que
i\e$ pria au-drssous du Cours nominal ,
on n'a rien ^tit.
Ver«*le. milieu -de fa ^0rmaîne d(4rtnm ,
les sucres bruts de^tios phnl.'ilf<on4*«mrl
r^pvts «foveii c, 'iittrt on t iooml de>«f ir alflé^i n-
fértotive. Iie5 pristonl acigrueifté^érte^l**-
ment de i-cà s ^U* GellcliaBsse sV^tfBaiih*
tenue aujourd'hui.
Les sncro5 blonds Havane4mt«aié«^a-
liment l'objet d'une vi\e deniindè et ils
oirl fhan W «ije a «b. ,*ent'ope h 'eette an^-
menlatiou peu d'ordnest "ont-ils pu 9tre
«*xécjtés.
Xes^ucresde Tlnde delà dernière vente
de la compagnie ont aussi obtenu .une
|iTime de 1 à a «h. par quintal.
C» m.ilin , les ancres cir.if»grps élaienf
moins recliprcliés'ptir Mille des arriviigps.
HiiepTlie de llavan» b'ond a été vrinlur
B6*li. Voici 1rs prix eolps : Havane bfun
fS<> à ^2 »*h.;'bIond 53 à 07 sh, ; blanc 461
à^^g^sh.
Il s>st pnu vendu d'îiidigo depuis la
yritie de la corapagtiie; quelques parties
bien choisies o.it obtenu une prime de
3 à Stl. iKir livre, mois le «our> esl'-g'^ié*
nd'iiient rtabli d'iiprès'les-prHLdeila der*-
niëre vente.
Lesf'pic<-8 ^ont calmes et en biisse, le
ptiivre o?»l-o(r4>rt iivec -rédncttoii de-prixy
mais jiottit d'aofrelTHiTf ;Tloiinaois^ la'.mut^
cadp el la giroflt* sont nmai moins chen*
Ou achète le trës-boo pimeot a 10 3^4 <i«
•wdiarffre waiat «niflUMart^ tSW ^w^
uftd ^'<4»^>ifUrG« oydmaîf e^Biâad /a^aàu
\9d la ipai« Jr^md âftscluâ #aariai. j6
Mb. *l.e.Yi>el 4i!a paa4iK»«é JapMt iraiifa
lernsêre.; il esit pmnr .fiofUMii'S lAe «l3
riaiL «our.., >pcH»r .bf4flae.dl« yaS^vialLtiÉ.'
d'or , et pour Lisbonne de S tiv. &U
I^e froment est inainteuant de g rixd.
i6sch. à mfwd. -ii(s<<h.,4e ^le de 7
riid. j63as€h.,l'oi;geii6iîid ai scb. 4d.
La iia\(gntiou ne sera enlièrement çu-
v^i*te ches ttous que vers la fiirdeice jBois*
X)n croit que nos étala ^la aiilçciMr
rintroducton de tous les ol>jetsfiibnquét
à^traager^ ji»<i5efftittnl>ttntfmMle>«a à
i5 p. 0/0, ce%qi»t«eaafli lârs^iraate|;^
pour notre commerce.
i/f/9fef>a0#— La ^atlolla JaiftiUaîsa»
d0s.W»les,, ^le rfiailsnuyeap.iCBaiîa^dB»
au Havre, sur>l«Ki
le chasse- m.*) r(*e les jQuafre-Sœo Rigide
Vannes, de 56 ton. , cap.liepaii, tfllaal
à la TriiiHé , -arir lest.
Le olms<e-marée la MFe-Etdîle , 3e
Nantes , de 58 Ion., cap. Berlran)fl ,*^tfalfrl
aui^it li<m. .sur lejt.
Le chissrxuiari'te la JS. JD*é4ea-OainiMk«
de Oeva, de i3 ton., cap. Uiaci^^aJI.*<att
Pa<sago, chargé,
La «goélette Ma' Mme « MfAnâlenm^Jie
aB Ion., «c-tp. ^iiyaiiDack, ail. li^PioilIr*
Labbé , chargé.
TAHB DO Rà49r.
Le jniire de la ville de Rayonne, ;ni
les*foufleaua des prix de< grains ans mar-
chés de celle vfMe, flrs ai et a4 avrtl
i.8?.3., présfltitaiit«û.i:éstiUai.^ue le.ft'o*
nient a valu en (Otiiiaun ij fr. 96^^SAC«
le denii-li>*ctoIitre; réglant le prix du
piin d'api ë^ cette^«base(ft les essais faits
précéclcmment , fixe le prix du pain »
depnis lel -«omprii ce jour ijttiqaat^et
compris le 1'^ RMii4»<toiiimaiiUU^
Pain blanc ou cboîtie j^ — '
les rthq •cents. gr, ao.5 ^/Bocoa ^^/^
Main'bis pr. qnâl «îilo 18 45/jiirOfï-3^j^
Pain raise, sec. q. dit. 17 SZ/So ou 3 6
IK>UVELLES DE MER.
L'Isis, c. de Jofi»^ , alL do Cette<ir*1féftf*
bourg, est arrivé devant l'ile de Wight»
Icag-oviil.
-—La frégnte françiise l'£«pér9iicHnll
arrlvée-de Mtt4dtmada-à-ftro3biJUtHr5^'99
vférfier.
— On mande de Curaçao , en date <
8 février , que des avis d'Aruba annon<
çàîdat que le brtfk freaçaU la CoosUncet
mi «fait C«il voile A 7 a quelque tem»
le ce port pour tfaracaîbo, avait été
3:
capturé à son relf uf par des croiseurs co-
louibiens.
•« L'IIortésîen , c. Laurent , Ten. de
Bourbon , est entré de relâche à Morlais,
le sa avril , après los jours de mer. Ce
navire est destiné pour Bordeaua.
Bordeaux • a8 avril. — ( lx>ng cours ).
En rivière : la Paix , c. Boyard , ven. de
Cejenne, — ( Cabot. ) En rivière : Wrow-
Gertruda , cap. Drayer , v. de Li9bonne »
ch. de 146 colis sucre provenin t de Is
cargaison de rAmi-des-Coloiis.^Ën rade:
l'Albuauerque, c. Recoursé « v. du Havre,
compléter son chargement pour Bourbon.
(4)
«.. .. , a6 ni^ri*/.— De Dne oeoror-
dersy cap. SchwitlerSt ail. à Lorieot.—
Vr. Margina, capit. Blakker , allaut à
Cherbourg.
Cuxhaven , a3 avrîL r- Hopende Ze-
inan » cap. Platli, ail. à Bivoiiiie. — Lan-
rentiuSy cap. Ludewing» ail. à Bordeaux
Géncs 9 18 nfi ai ni^riV.— C'Espcrance »
ven. de la Nouvcllp-Orléaiis, ch. de ta-
bac.<-*Le Java y yen. Moka , ch. de 1481
bques café, — Ce Jeune Ali)hon««? « ven
de l'ile de. France, ch. de 3645 sac»
»ucre, girofle» café, coton.
PORTS ÉTRANGERS.
aamvACFa.
f
Carâiff^ a6 et 27 avril. — Rd. et Anu
cap. Patterson , et le Jeu ne-Ca mille , cap
François, v. de Fécainp.
Gna^send ^ 9g avril. — C*Active , cap.
Withnale» v. de Ounkerque.
Anvers ^ ap avril. — Minerva, c. Ro-
byn, v. de Marseille, ch. de Ubac, su-
mac, soulTre. r~ Rover, c. Cobb, ven. de
St.-Doiuiiiguc y ch. de cah*.
fVeser^ 19 au a3 avril. — Ernst-Hein-
rich, cap. lirane ; Laura , c. Orane ; die
Weser, c. ProbU; Uranus ; c. llagemau ,
V* de Bordeaux.
Piliau^ 17 avril. — Wa , cap. Poppien,
ven. de Bordeaux. — Vr. Janliiia, c. Jauf,
ven-. de Rouen.
Cljde , «I avril. — Libertj , c. Framp*
ton , et maria , c. I^vejrs ^ v* de Mar-
seille.
Gravcsend , 17 et a8 avril. — Talbol ,
c. Craig , et lori Melville , c. Blach , v.
lie Calais.
Portsraoulb , ?.8 avril. — Le Dé>iré , c.
Angot, veu. de Hoafleur.
Hambourg, 23 avril. — Expcditen , c.
Ibmberg, v. de Celle.
DFPARTa.
Warneratin<le, ao avril. — Dorothca .
c. Knaack, nll. à Bnrde.mx
— SjiiI arri\é> à l'IIt d»' France : îe a
)^nvicr , le Z^-lê , c Travers , v. du B-n-
ga«S \c |3 , la Vertu , c. Joubtrt , v. de
Batavia.
— K<t arrive i Bombay, le Henri, c
Plassiard , v. de l)orde.iuB.
Anvers , 77 avril, — L.i Lconlinc ,
t' Lela>»eur, al. à N.mîes.
TVt/»/, j^ an 7J ii%>riî. — Miria , r.ip.
Bolsau , et Vr. Anlje , c p Po^l , AX. à
Bordeaux.
PORTS FRANÇAIS.
ARRIVAGES.
BoufognCy 18 au 3o avril. — - ( Cabot. )
l/Anloiiine, c Noël, v. de Libourne. -—
La Marie •Dorothée * cap. Salvjf; la Jeune-
Adèle, c. Lhole , te Charles, c. Oli\ier ,
le Rusé , c. Breion , v. de Bordeaux. —
Les Deux- Frères, c. Anderson, norw.,
V. de Blandolh. — L'Eva-Mina, c. Jeu-
sen , veu. de Dramen. — La Fille-Unique ,
c. Largouet , de Vannes.
Rouen f 1". mai. — (Cabotage ) l.e
Jean-I^ptiste, cap. Thomasj, et le Saint
Pierre, cap.^CaUé, ven. de Croisio , ch.
de sel. — La Virginie , c. Tocpiiii , v. de
Maieiines. ~- La Me -Anne, cap. Pinio,
ven. de Ciibzatt, ch. de viii, avant échoue
et fai>aut beaucoup dVau.^>l^ Pros|>er,
cap. Petit , et la Periine-Chcrie, c. Sur-
xur, ven. do Hordcaux
Nantes t 29 avril. — (Oibofage) Le
Morgan , c. La p|iar tient , \en« de Port-
.VJaurice, rh. d'huile.
âfarstillct 16 et 27 avril. (CaboLige.
l£mma, c. Nnkrrch , ^uêdols, v. de.Moc-
kolui , ch. de fer, brai, goudron, aluih -
.lohanna , c. So'Ierliolin , ^nédm^, ven. de
.Molril et des Aigles ch. de plomb.
En quarantaine : f Longvotits. ) Le na-
vire (In cap. Pool , amer., v. de Cam|ie-
rhe — La Xijioin*, dp P-rêe . v. de I;»
(fnadrloup«* , cli. de I2X l>(|iii*s 5/3 1^4
sucre biiit, ?.{ f>f|n«'5s 4/4 itiicri' teiié,
l5 bniicMiils 54, 3 171/4 i'afJ, Lois de
aiii|*^clie.
DÉPARTS.
/tivtfojne, ?.> n«i '>7 avril. — {Cnh )!
Ifi^coli*^ , c. lio%pUrii(l. cl l*\iine-laiini*-|
c ll*iiirsfii , iilî, à t liri>ti.iii.i. — l.*;*u-
lotiHK», r. Bng'-ini , .«M. à .Viiiil-M.ilo. —
Li» (lli.iilr^, r Oli\i»»r, ri li Maric-Du-
lOlliiM*. c. S.iK v« ail. il iSoidiMitK.
fid.'tfil , l" m. I. — /^il»Ol:i«o.) l'^Tpéilié :
I l;i M r • -Fiaiio«»i>>* , c. P>iilo , ail. a Ma-
triiii< a.
Havre, i** iiiat.--CLfiig «Miib) £•
Harmion, c. Hawkinsf alL a MtfV*T«im«
— (i:abouge.)*Eagle, c. Tollcat «II. *
Bordeaux. -*Aurora, c. GrifSlb 9 ail. A
l.oudrês.^1 • 5éuiapliorc, c. Crêvcccrar,
dl. à Loiidres.-*Ardeal, c« Jmkîaa , «H.
1 New port.
AVIS DIVEI\S.
^C^N* i47* — La biidî la^aai ■HB,
rt yjutê ••ivaiM , M* Daviel , e»HMair
prifear A ttonr* , procrfJara , pjr coai
•ioo , à la vrille apiè« la dcccs 4t M. et
Liaor , en laur vivaoi , oiarchandde
à Hoaan . rue Gr^aJ-P^ol . a** 13 ,
•n luilft bleees al Uiocbas. a^UMasd da
Pljndrp ponr nappes ri tervitcies ;■■* f*^^
ra dam Ma de sa«e; de vî»gl*qoaire aan-
vertt; ane grande qnaniiid da UMmaselinns
brodea* ai onirt pour lobet . crivailaa «t al»
dfaua ; d«fit<l:M points Malinea , |hM— »
gazes, batittes, piikalas, Cdlicofs de ftaini
Quin I in , etavaiirt de s«Ma noire, blonaat
de roulitr blmes et blanches; aie. '
Signé D A Vf II, commissmÙM 'priset^
^»»|%^%»» %^% ^^^^«%^ ^»»»» *^»HW^»» ^^fc»»»»»» ^>^^»>1%
SPECTACLES dc 5 MAL
TI1EATU& FBANÇ.ilS.
( On commrncrrn è 7 keitraê l/4*)
LKS exenciCKS
Des Demoîtrlles AoHa«i«i «
' A 1 1 i < I r s Ori^hmi viennes ,
Le Sprctacie commencera par
LES DEUX FOaÇlTS.
ov ta Mawviiat ov P«r-ot-MMa«
Drame en 3 aères, de MM. Ca
Boirir et Poujol.
Demain Mar.îi 6 MAf .
L'Ottvcriare di Ihdaire des Aitfc
ciaQre olympique,
/?Me du OuayTromimm
( On romiuenc ra à 7 beneea. )
/iujourd'hui 5 mi/, le dm\iMe D^ftOt
iiK.S EXKilMO.S de M. Pavx et
M. AJnIplir FaAMiosfi ^L<*« Mai
dr C -«ni 'ti«*. *• IVini|n*l d'Amn«r«^
verse* 6i:è ors.— Chr vaux dreaads»
Jfux Covroi'is ne GaurcALcr.
PISnnOT SOLDAT,
ov LA Dirairi 01» BatcavBt ,
Paoïom.ine en a «cr* r| a (;raod si
TIIÉAIRI: DK LA GAlTfi.
( Ror Aet Tnui-VMlLils^affmM. )
l'iir Rpprr* •■iBlMa ém
ITRUIBIE AFRICAI?!,
or LIS Epi BTS nt la Jaiotaix,
Paniomimc eo 3 actes cC à gtaud
rj
ROUI >'. IMriUMhRlii; CUM OhRCIA. K (k% i ska iki.l:» lt kit iaiile-douci) DE C. BLOQUEL. BLE Sr. LO» fl* 34.
>=R=
rrrrF
MARDI.
N'. isa.-
fttvxxàiiB TBSMBimiu
LA NACELLE,: .,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Cf4t« FfutUe paraît tons les joart. S'adresser, ponr rAbonnemeot et la Rêdactioo , aa Bareaa de fa NaceUe\ Place des Carmes , i|^. 43« i Roaen.
Oa s'abonne à Pari», chex Biissot-Thivars , rue de Richelieu , n®. 7a. — Au Harre , che« Chapblls , me de Paris. — Et chei to^ W libraires et
DÎTOtUnrs des Postes du Dcpariement. — Le prix de rAbonnemeut est de x5 fr. chaque trimestire, pour Rouen, et 16 fr. 5o c. perla poste. ^
▲prée-dcBuin jeudi » 8
AVIS
Mal,FàTB Dx i.'Ascsvsi05, cette Feoîlle
ne paraîtra pas.
ÉLËGIE ARABE ,
Tirée du reçue fl de Poésies de Talmuchanhour , arabe
des empirons du Cap^Ûlanc.
O ma Hanniahu , tu es la plus forte et la p1u!( belle d'entre
toutes \vi filles dont le teiut a été basané par l'astre qui
fiMt mûrir le coco et jaunir la banane. Tes yeux sont bnl-
hfu cortiiue les saints éperons du prophète , et ton nez res-
•rmble au manche du plus beau pistolet. Quand tu souris ,
|e crois voir trente-deux grains de moka , rangés par la
,auûn des amours , dans la bouche de la volupté»
s IfLoQ » le lacet avec lequel le sultnn fait étrangler srs fa-
eii.f u*égala jamais la douce étretnle de tes bras cares-
sa Tes, baisers H^nt paifuuié:» coiniue le tabac que npus
rodent les j^iifs de Tanj;er , el t^s robustes c^iresses me.
afporlent dans ce lieu de délice» que Mahomet promet
, iM>us musulmans.
\Ah! qu'un autre jouisse du plaisir pur de trancher les
eiiies des rebelles de TAtlique; qu'il aille sur les vais-
légers de Tunis, acquérir la gloire de piller les inddëles.
je préfère à celle ;vie houorable et agitée, la tehlc
tfirible de ma Hanniahu. J*ai baisé les pieds embaumés de
^ momie du dernier sultan , et celle jcuis$.ince n'approche
du bouheur que j'ai à baiser tes nmius larges cl sèches,
caresses sont les plus douces de toutes les caresses.
co|cre même est si lendre , que je préfère les coups que
me prodigues dans tes j^ilouses fureurs, à la correction
ipc me fil donner une fuit i'agag des soldats du ùcy. Que le
poattre suprême de la destinée des fidèles musulmans me
nvîsse riionneur d'être esclave de sa haute^se; qu'il me
vende le plus malheureux des houTines , en nie rendant
JMsi libre que le lion du déserl. Mais qu'il me l.iisse ma
||anuiahu : je me croirai encore plus fortuné que celui qui ,
faiimii les houris , boit le lail des chameaux du prophète ,
$IL rajeunit pour ne plus vieillir.
ON ^E VIT PLUS COMMÇ ÇA.
Un vieillard civilisé. — En fans dégénérât de, phys pîrà
que leurs ancêtres, qui eux-mêmes é t^ieojt «p-dessous de
ceux qui leur avaient, donné, le jour, vqut i|e concevrez
jamais ce que nous avons fait avant vous , el:vos enfans doilî-
teront peul-êlre de ce que vous faites aujoiird'Kaî. Quand"{é
me rappelle tous mes hauls faits, et quç jjp voîi Votre pu-
silîanimilé; quand je songe à ce que j'étais èl vingt-cinq ans,
cl à ce que sont nos jeunes barbares à cet âge., je me dis , en-
core rempli des souvenirs du bon temps : Gi^ ne vit plus
commv cà, , *
Un jeune bnrhare. — Votre tera$ itji^ do^tj» a été fécond
en exploits, fertile eh chefs-d'œuvre. Ce qu'il ^ous'a laissa
prouve assez ce qu'il a vu faire ; mais l'âge présent a aussi set
trophées, et donne peul-êlre ses e:»pérances» '
Le vieil ard civilisé. — Ses trophée^!'... Une tempête
d un jour les a renvei-sés. Ses espéra nce^ ! tipe semaine suf-
lira pour fes faire éVanouir. Partout ou v^te k naes oreilles
fatiguoçs l'éclat de ce siècle que ma vue flffaiblil?.voit pâlir-
et partout je ne rencontre qMe des preuves di sa déc^r
dence. Hier j'assistais à la première repr'çsipnliqn d'une tra-
gédie nouvelle; on applaudissait , à tour de bras, ce qui au'-
rail ele sifflé il y a soixante ans. J ai y M. aussi la première
représentation de RhaJnmisie el d^OEdJpe^.YoWk des noms
qui résonnent harmonieusompnt ; mais un ^E&rouin ! Le litre
seul m'aurait dégoûté de l'ouvrage : on bftva/dc aujourd'hui
en petits vers raboiés, on parlait en poè^e du , tems de Cré-
billon et de \ ollaire. Aujourdliui on ntcçtt plus comme cà
Le jeune barbare. ^ Il faut être juste; dans votre tems
vous av4>ï assiste à la représentation des chefs-d'œuvre de
nos grands maîtres, et aujourd'hui votls leur comparez
t.brouin:ce rapprocheraeipl n'csl pas conséquent. (Test comm^
Si viius meniez en rapport la colonnade\h< Louvre ave^ l'arc
de Inomphe du Carrousel , ou le jardin de Versailles avec
laH^hauuiiere Suisse. ' , •
Le vif illard civr Usé. ^ Vous n'avez même plus d'
quelle verve, tragique |
on ne Joue /dus comme cà,
le jeune bnrhare. -^ Port' heureu^ç^enl , pc^l4re. ' Mais,
vous cdnvieiVdrez. que Talma ' r t ^ i|j«i»,
y
L
''fr
. (» )
tét yleillafé eMlisé. — k qaelqaêi beaus moroeiv^ Jkla
fio d' Androma^ue ^ quand il crie bien fort ; Ihaii il ne crit
Mt lbu{ourii. On avait du poumon dam mon HeiiM t ^ M"',
baînval , qui vous acandaii les vert de Racine CMBoie un
écolier en qualrième vous tcande Pili^d^e etOviâe I Ah4*ofi
ne déclame plus comme çà.
Le jeune barbare* — JV n conviens. Mail en ladmetlMit qne
nom Qiêâlre ait perdu de grands sujets ^ vous avooerez qu'il
jr ena ivasi an petit nombre qui sont encore ta gloire à^ la
•cène française.
Le 9ieiUard civilisé. — Ils demandent tons leur retraite ,
et ressemblettt à ces jeunes vétéransquî, pour avoir servi
vingt anssous les drapeaux, prennent leur ré tonne. Morbleu ,
dans inon tema^ une campagne durait cinq ans« et on servait
jusqu'à M qoatre^Vîngttciue auuée. On ne fait plus la guerre
comme çà.
Le jeune barbare.^^lX est vrai , aujourd*hui , on fiit m
une année ce que l*on faisait autrefois en dix. Cela prouve
'bien évidemineifl qu'on ne sait plus faire la guerre.
Le vieillard civilisé, — Cela prouve que vous savrx voun
battre coamie des porles^faia, vous tuer comme des «tourdis,
aans polileatet sans tactique. Savez-vous bien qu'il Fonlenoj.
une compagnie française montant sur un plateau en niéuie
tems qu'une compagnie anglaise , invita , cluipeau bas , les
insulaires k faire feu les premiers , et que ce ne fut qu'aptes
bien des façons et des instances que les français obtinrent
Tbonneur de recevoir la décharge? Cela s'appelle avoir de !«
Aolitesse militaire ! On se massacrait moins alors , mais on
j'eatimait plua» Moi-même , à la prise de la i^renade, j'ai
«nievé une redoute a la télé de 120 grenadiers sans avoir
un seul homme d'égratigné : voil^ comme il faut manœu-
vrer : aiijourtthui on ne seti plus comme çù»
Le jeune barbare. — 11 est vrai qu'anciennement la po-
litesse était pou>sée jusqu'à la perf<*ction , et inenie au ri-
dicule; mais les mœurs en valaient-elles mieux? On cache
le cuivre soua une couche d'or, au lieu que i'.irg*^iit n'a
pas besoin d'être doré pour se montrer. La politesse n'est
souvent qu*ua vernis flatteur qui caclte l^i mauvai»es qua-
lités de l'âme, ou les travers de la conJuite.
Le vief illard civilisé, — Bonnes mnpuis vraiment que
celles du jour ! Ma caducité mémo ne me met p is à l'abri
des provo' allons libertines de ces Luis, dont les voiles de
la nuit cachent le nombre effrayant , et les scandale» inouis.
De mon temps «les honnêtes femmes étaient plus galantes
sans doute ; mais les courtisannrs « moins communes. La
discrétion des jeunes gens ne compromettait pas la réputa-
tion des femmes faibles ou éf'nrées. Aiijourdhui, oprës vous
êtes déshonorés avec les malheureuses qui vous ont ruinés,
vous déshotiorea par vos calomnies lc< (rinmes à qui vous
n'avex j.'^mais parlé. Vous dites avoir moins de vices cachés ,
parce qne vous ne vous donnez pas inénic la peine de les
déguiser. Mous avions aulnTois des vide^houitilles 011 nous
fiisic is nos orgies , i\^% moisons de campagne où nous nous
cachions avec les femmes de nos amis ou de nos parens.
Un jeune homme sort outre drux vins, du café , pour al-
iter COU4 h< r clirz lui. Nous , l^on ne mous vovait jam.-iis 5<»rtir
du rabarei oii nous nous étions grisés. Nous j passions la
nuit à ch.iiiler, pour éviter lo scamUile» Tenet, fout ce
que vous ponrrii s m'odrir tomme objet de com^iaraiçon entre
mon tems et le \ôire, me ftrrait loujonrs dire et répéter
jusque satiété, en me rappelant ces l>C3nx jours qui ne
sont p^u» : 011 ne vil plus comme qa; on ne vU plus
comme çà!
WOPEÇ.
f^es blonses font fureur . tout le moo'Te se blouse ? on a
même vu le piinp»! r«Mlarfeiir de la Ç'totidienn''^ a»ec une
Mouse de roti'îcr. Crloi-'â t\** ^e blousait qu'à demi , ccpeu-
ti Car il revenait d'oii il était parti.
Les damei portent beaucoup ie ficliM 1 li «araMt. Tm
les aleliers de la capitale ont repris oii« octÏTilrf iVfmm ftm
Toisrmr* la province cette sorte ê^ Ikllwt, "^ iVinAîH A
bamicosp de commandes. Les débojictfc ioal trit, ^mk
roulage a èaussé le cours des transporta , H ^ftm ck^w
coAte i5 cent, par lieues selon les pris SB^J^atdbil
de voiture, délivrées jusqu'à ce jour.
On vend dans les magasins un» ^lolb en m
très-Krrll *i»t. l- ne modinte de la roc Vivieune « Amm n ■»
ment d'inspiration et d'extase presque propheti^W, Ut
donné le nom de Brillantine. Un rédactear dâ MÉh^
jiffiches a trouvé aussi loi que ce mot dérivait A
la racine ^ et du cbalâéen pour la terminaiaoa.
Les pantalons des élégans qui tiennent à rhosaci
rais d'une manière irréprocluble , doivent âlw OB
ruffctine ou mexicaine , à raies larges 1 vwe MtÊm
cieusc doit être pratiquée avec babileld «n but èm ^msmmm^
pour laisser pa^er la Lotte; mais selon Popiasi èm §Hn
les p^us recommandables , lea plis qui se voient i h
doivent être moins nombreux , et disposes MtC
.Techcrche et de véritable élégance.
I^s chapeaux de paille jouissent d'une fvenmr
Ils sont tressés et offrent les nuances do lo«let ktosÂsdl
gris que l'imaginalioa la plus féconde puisao
ÉPHÉMÉRIDB MMLàLB.
6 if ni.
» Le 6 mai 1 775 , M. de Maleahrrbea a dcsnandê
coup d'instance et de persuasion, qne Ton accordât da
|et de l'encre à toui les détenus dans les cbâleasv^ow
force, prisons d'éUit, etc., afin que les pritowiati |
adre.^serdes mémoires, et faire connaître le»
avaient à former contre les causes do leur détenîîoa. ■
( Mémoires pour sêtvir à thiMSairm, )
liACÉDOlIlB.
—Un journal contenait hier les plai«aateri«a ha pfaai
sur la détention de deux liomme« de lettres jiasleissf
il ii'.ipp>rti(-nt qu'à de certaines gens d*i usai 1er è <
le monde respecte. Les écrivains anriens
profané la littérature, en adulant les e«cfes • rt rat
le vice . mais notre siècle est peut*êlre le artil ois dis|
leiir/>s aient osé ontr.iger le malheur et raloaini^r F
Ce genre était inconnu : il touche déjà Mo perfccti
— M. Armand Vertenil qui a rénlié incoftniÊm i
ment quil avait foit l'année dernier» avec noli
se propose de rentrer bientôt en France, terre
ialfftt, Nous ferions bien étonnés S*il tombail
ville aii«si brusquement quM en e«t parti. H me
pérer de rien . M. Armand Vertenil aprcs a%oîr fai
xelles , pent bien tomber ailtenrs. Il n'j a «Bt l»|
pas qui roAfe.
— M. Ca«ti1-Pla<e vient r^èlre nommé, s«r la 1
bnn^'Ornme^ gra:»d dérnniçenr de foules fcs
flf-jà paru. K la manière dont il a traité Isa F^'Sm
ren^-s . réduite* luir lui en opénncomi^ae • IMK Wl
ren^^s . réduite* juir lui en opéra^omiq
lit qu'il méritait qu'on créât pour lui
Ijrriqne.
— Le mortant de la rerette proresant da h 1
tîon donnée au tlié^trede Cringalrt^ tmt*remeim
de la Coiir-Mariin • sV«t élevé à l5S fr. 3o C.
Celte somme « sur laqnelle les frais i«*oat (Os t
déduits , a de suite été versée antre ks «aîas da ■• I
notai te»
.— Saint-JiHt, membre do o iîtd id^ al»lio— 1 MO 1 1
jour luie vieille ftmmai ffli étt kmkmm^
«ommt aeens^e 1 la barre. Et toi « qu'as ta faît, dera«mda-t-t) ,
à cette ioTortùnee? . . • l*a vieifle ne répend pas. Saîn'-Just
aVtoniie, et deman<ie au rapporteur la Ci^usedece siSenoe.
Celui-ci 'Âttt alors observer que Taccusée mé répond pas , at«-
tenda qu'elle est sourde. Ch bien ! dît en souriant le juge*
^lidurriFau , qu*on Texécute pour avoir conspiré sourthmfnt.
Là vieille n*eiistaît plus une heure aprëa. Voilà ce qui s'ap-
pelle une bonne plaisanterie.
— T-.e Jourttal de Rouen a éprouvé , dit-îli, le plaisir
de revoir de nouveau les habile f ccnycrs de MM, Franconi.
Il a sans donte voulu dire qu*il avait eu le plaisir de les
revoir^ encore y de rccht-f^ pour la seconde foi» ^ qu'ils
reparais taient à leur retour^ dans cette vil'e. Le con-
' frëre , aprci s'être montré for\ comme un turc sur les
interprétations, deviendra ^i'or/tf comme un cheval quand
il s'agira de faire des pléonasmes.
'— Un auteur qnbaime botiucoup la métaphore, dit que la
Ifaeelle jette son grupin sur des vaisseaux qui dédaignent
de la couler à fond. La Nacelle prend mieux ses dimen-
sions ; elle peut envoyer de tems à autre un coup de canon
aux barques qui font Tinsse route; mais elle n'abordera jainais
des hourques qui ne* valent pas la peine d'être amorinées.
»— Une souscription a été ouverte ^ Dunkerque pour le
soulagement des victimes échappées k Texplosion des mines
d'Auzin.
La première liste a produit i83f. '80
I>a seconde .•.•••••... è 4^ 3o
Total jusqu'au a mai . « • , » . 22.7 10
— M. le chevalier de Malte-B . . . n'appelle plus sa muse
(3)
danoise qne ma poule / et en revanche la divinité Familière
de cet écrivain ne noàime plus son Fayori ^ue mon doux
coq I
— > Hier y dans fa maliitéev on a relire de la riyiëre
le corps d*uti malheureux ouvrier employé & la construc*-
tion du Pont-Neuf: c'es^ en- établissant , dans un endroit
dangereux, une pièce de btm mal asmrée , que cet infor-
tune s'est nojé|
tk^^%^^%^(^
SPECTACLES.
VAitàUXe, FBÀNÇAIft. — C1RQ1;E-(«,THPH}17E.
t^ troupe Franconi a continué hier 'ses exercices. De joliet
scènes exécutées avec beaucoup de grâce et >àe îalent par
M Adolphe Franconi , ont varié ce spectacle , dont les eiïortt
des acteurs sotit parvenus à vaincre I uniformrté. M. Paul qui
parait se jouer des difficultés et des dangers que préaentent
ces exercices prodigieux, a reçu et mérité les applaudissement
du grand nombre des spectateurs que la rcyirésentation an-
noncée avait réuni au Cirque.
M'^*. Romantniù terminé hier«mt Français aes repréten^
talions qui ont toujours été suivies ^ mais cette fois elle •«
voulu , en faisant ses adieux, voir sou monde de plus >ppët ,
et elle «'est dirigée du théâtre sur un f»l fné aun loges. C^
sur cette route fragile qu'elle s'est montrée pour la'derniëre
fois , sous 'le costume de Minerve. Quelques «pootaienni pr(j-
tendent que les traits et la tournure de celte ftlinerve Ni
leur ont Fait oublier /a sagesse; mais si M'K Romatiim
peut fuire oublier la sages>se^ son souvenir ou iucÂns4iatti
rappelera longtemps le talent et le sèle.
omm^xci é
PORT DE ROUEN.
CnARGifMKNS ET RKCLAMATIONS.
y^ Chargem. du dogre français « l'Es-
poir, cap. Honztnl , ven. de Fécamp.
Courtier , M. Faucjueux
91 II planches de sapin. — A ordre.
hL(Uivemeni du 5 au 6 avril,
NAVIRE ENTKÊ.
Le dogre l'Espoir , c^p. Homard, ven
de Fécamp, ch. de planches de sap.
•l»i!VI1iBS KXPÉDiéS.
lie dogre l'Aigle, cap. Talhonarne>» ail.
à Bordeaux , ch. de p'Aire.
Le sloop la .Marie- Marthe, c. -Pognon,
atl. à Honfleur , rh. de fuis -vide*.
Le dogre la Mirie-Lonïse» c. Lempun ,
al), à Brest, ch. tlebois de con\trnction.
Le dogre PAiméc-Honorfnp, cap. Hu-
bert » ail. an Havre, ch. idem.
PGTRT DU aWRE.
Mouvement du S* ou 6^
N#MKF.S IWTliFS.
Le ûbof le» Deux- Amis, e. Afonnicr^
V* de Rouen , ch. de bois.
Le brick anglais, Sampson, c. Swarris
V, de canliiï, cb. de fer.
Le flamba rt l'Auguste^ c. Corset , v.
de Rouen , sur lest.
î>a goélette anglaise Union « cap Wil-
liam^Cost , v. de Stock ton , ch« aétaiu ,
pfomb.
^ IfiTVIAFS EXPJ^.DtéS.
Le dogre le Ruf&na , c. Duhamel, ail.
à Srest , ch. de bois de construction.
Le sloop la Rosalie— Louise, c. Mau-
bert , ail à Rouen , ch. de bled.
Le sloop Ester , c. Gonjorinier , ven.
d'abbeville , ch, de bois deCampéche.
le sloop l'Espérance , cap. Ferrand ,
ail. à Dieppe . sur lot. '
La galiot te hollandaise, Hel Fortuyn,
c. Priirs, alL à Amsterdam , ch. de lin. !
Note dfs Fientes recueillies à la bourse
du Havre r le 5 wat
5o barriq. sucre brut , a 83 fr. , arq^
5o s.iCî» citfé bl.->Doinin^ue, à l fr. y.^ c,
3|49 diio
f 00 dito dilo ditOf à 1 fr. nSc. , dito
. r5o suronscolon (Uirnique,a I f. 7 c. ifS,:
dito.
G balles cotou Géocfie^^à 1 U 1» c
M»
Pf
dito.
dito diio,li«i f.^ e. tiir,2tf.
dito Louisiane, è I -f. iitf t. "fin Y
II
^5 dito
5i dito
dito.
5o dilo dito dito, jil f. 37c. 'Ip,'dit0.
55 sacs café Rio , à 1 f Soc. , en entrep
35 difo dito Havane, â.i f. 3a c. /||^,&.
25 dito dilo dilo.,^ i f. 28 c. 3(4, dito..
En »vrnte publique.
-$6 I5a<?s cafë'Sl.^Doraingue ,1 1 f.^i c.
i|4i acq. , le surplus retir)?.
— L'Horiéiien , cap. Lanrent., arm.
MM. J. et D. Forcade, ven. de Ëour'bon ,•
est entré de re'âf he^ Morlaia Je ABJbvrll f
après ma jours de mer.
^u Havre pour la Mariinr/ftie^
Le1)eau et solide trois-mâls la Vi11e-Ac^
Rouen , du pof t de S56 tonh , d*lTife
marche avantageuse, et bien distribué,
partira le ao mai courant, sons le-cém-*-
inandement du'capitaine Paq«et.
S'adresser , pour fret et passage, k Paris,
à 19T. Bi>r.tO'r-L«iff-1jVfi;iR>, hôtel de la
Grairde-Bretagne , rue Sainl - Bboortf >.
n* 541 ;
Pour fret, A Rouen , & M. A. BonclHMlfi
affrettetir m Havre ^ ^ X. 1^. SAoei*.
Potir patS€igj€^ A Bqoen, k M. Ane*
Ka-f^ebruaieiil» firtUtttr; âr Havre» à
M. Achtr jeiuM , et «o capiuioe à ton
bord.
^ I» »4 >' *9 ^1 ^3 sS
PQAT P£ DUKKERQCE*
HATiREs soans le a.
le Père-^k-F«Dill«,c«p.Fatome| «11.
à Roaeo.
I« Paix y cap. Hochet I ail. au Croloy.
1^ Succèf » Cdp. Del pierre , alf* à Rooati*
PORT DE l»EST.
AJiaiVAOESf
lia i8.— Le Victoneox « cap; f.e^oe-
kel; le FéNif c. Gûelec, y. de Bordeaui*
ch. de fîo ; l'Eiigénîe, c. Vig'>ureiix, v.
d'Oléroo 9 cil. de vin ; le Bott-P^rc , cap.
ivloiiaoec, V. da Toulenlierrj ; TAugusiey
€• Lavoioan « v. de Lin u ion ; le Prosper «
C* Luco, V. de Ponlieua, cli. de ble; la
laaoïia-Maria , c, Mindau , v. de Nantei,
ck. deCtr; la M^irie-R<>UnJ ne, c. Janou-
«aj la PruU«t4i4vVicUiriiie y cap. Letallec;
%, cl« Rouet] , (il. de Itoit de coiulructîon ,
Ja Triton* c. I^rgouet, v. de Naaicty
du de boit da. caailrucLujii et fer.
4ViSG0aUifiaCIAL ET MARITIME.
Le 9 et lo avril iSaS» quatre fuUiillei
de la contenance d'environ 8 lioct. .70
IHres Tune, remplie! ^ ou à peu de cUose
nrh$ 9 d'eatt-<le-vie de Cognac , ont étv
|etéef à la côte, sur le teriitoiie des com-
munes de Saini-Julteo el Lit , drp^irte-
meiitdes Landes.
Par les soins des employés des douanes
tl des ageus de U lu^m^u trIJp» oui été
jnacreillies et mises co heu de fti'lrelc*
Elle» ^Kiiitiii les marqiifi ct-dj^r^'i :
La prroiiérc » sur la lioiide , le N*. IV
d les Irtlrtr» JII-LJC; sur Tuu des Louis:
COGNAC.
La deoiîème , sur la bonde , le N* 7 el
%fs lettres JH-CII i sur Tuo des bouU :
JASUENNE^SY.
COGNAC.
La troisième, sur la bonde, le N*. 77
9% les ledreA JH-IUiN ; sur l'un des boul» :
JASUENSESSY.
COGNAC.
la qualriëmc, sur In bonde, le N*. 99
ci 1m lu^ues Icllrrs JM-HIN , sur Tuu
<|ef bouts: JASUES^ESSY.
COG>AC.
Les propriétaires de ces otijets devront
Itff r^cl'ltKr aupiès du couimisMire cle^
<ta«K^* dit «iti.irtirr de Ihtx . ils sont iuvit(*s
à eihiber Ifiirs tilre^ daii^ le plus brefdi'Ui
niHsilile ^ sAn de diiiiinucr Ivt frau d<-
nug^atio^ge et d« »urvcitbi.t»*.
m
AVIS DIVERS.
^(^N® 147. — L« lundi 1% mai i8aS,
et- fouis sniTsna , M* Divîtl , commissaire-
pris^rnr A li«uen , procëJara • par contiaHa*
lioo , a la venu apte* le dtc^ da M. ai SA**.
Liaor , en leur vivant , marchand de toila»
k hooeo , me Gr.ind-Poat , o^ 83 , CotMitiani
an loilft bleuet et blmcliet, dimaasë de
FLindre ponr nappes rt aer vielle» ; use pi^e
en dam «ad de m\c ; ilc tÎMgt-ijaaue oom-
vcns; une grande (|Qanii(ë de uiaiiiifUa^
brodéaé et amea pour robes • er:ivai|eé el il-
deauK ; dentrllaa points maliNes , lallea-,
gazes, batistes, pMkales, calicots da Saint
Queniin , cravaties de snîa noire , blouse»
de roulicr bleues et blanchit, etc.
Signé Daviti., commi^saire^priscur
BOURSE DE PARUa OmÉlU
OaQ V<(y%}% C«^T ai%MI4l»<«||B
\%1Î 40P SH Soc 60c 5^^ "^ c
70C 95c 6oe aSc fk^HL . i^jï
'40c $oe . â5« S&f ^am
accoNNAisa. dk UMimATmn,
ASSURANCES MUTUELLES SUR
LA VIE DI^S UOMMIiS.
M. Oam.1 , directeur de la tocidid, k
Rouen, raceteur des contributions indirectes,
place dti Vh'iia-M «rch^ n**. 55, aura l'hon-
neur Je rcccioir lou 1rs jours, et principale-
lemrm les fêles ei 1rs diiaancUes , depuis diiL
heqres du malin jusqu'à trois heures aprè»
midi, cens c|ni vt^u^fi^iir prendie des Assn*
rances, ou «ti li-inrul a oir dtt explication»
propres à leur fane cninfn mJrv les avaniaf^e»
au*iU pourraient obtenir sur les «timairi Jf^ni
il« voudraient disposer. 11 se fera aut«i on
pfaisir de leur démontrer qu'aucune caisse ne
p ul oflrir plat de garantie, tout le lappoil
de la sûreté des eipiraux , et enfin que les in
idr^i composas et ;if: cumul éi que reçoivent
les Aisiiiés, dont les contrats sont à époques
fixes, S(»ot et b^ftticnup supérieurs au lan&
ordinaire serwsnt dr baatuu^ h^ntjuet, caiit<*t
d'épargnes, c^ix «utff àostiiulions du oiéiue
g« lire. On observei* que Cf* iruerci* vt^n^Mi
ses a'ini indépendant des bénelicii ^ii;Kf]Lvl>
1« t inéoiet. Asf urdt ont droit en kur qualité
d'Asturrnrt, par Telfei inappréciable delà
mutualité.
Tour en donner une idde plus exae*e, voici
les explications g^uërales publiées par l'aduii-
uisiration :
Une /isâuranee tur la vie est un contrat
par le.quel , au m*ïven d'il'* ^Wjr /ar^/tuic i^n
ua\é , ou d'itUf tcgtre fvittt^ P^X^^ annuel»
ieinent , 0/1 a/'irrp pou toi on pour unijeis,
/vii/f* ou un c^ffJUii en cas de we ou de
tno*'i ^ à une 1 jM.fjnt iteti-rmineo, suivant les
cor^venances du coniraciani.
>i^i ^>7tieie reçoit toute espèce d'assu-
rance ur M le.
f" 7" t ,^ r =*' . cVtt-à-dire que ton« Irt
Porteurs de nos assurances s» ni en niètiie
lems nos Sociéiairt s , v\ joui^fnt coiniue
tcrls , en outre de la r*'nte «lU du cipiial ««su*
ré», de tous les 1 ^ \ w proportion de
celte même rente ou iir ce capital.
C*est en quoi conti:»!** U différence entre
noiie Société et !•*« Çomp:i<*nie« par actions
dont tous les Lc'iéfice» appai tiennent aux ac-J
tionnair't.
Le4 ptinirs, matliéinaiii|Uf nient cnlciilé«*s
sur l.i loi infaiisMe d * la nn>rfuli </, é^:iliAfii|
ton* les Aj^e», et nviittifiscnr ri;;ouieii»einent
les iHléréis «t Us béuélîces de lu <s no» Socie-
Uif'S.
Aot y44^urancrs »*sppli<|nent à toutes *or-
te«i de CB% , • Iles nni hui d hiiUMtiilc « | Jr |>bi«
l^ntr pir qnî a ▼•«lu a no re Société les pins
! honor«bl i fenflra;;et« ^
I
m
p^4m%% Mars. Ua^, fib/i a ia«r
laiS, ^ 4 tf^fM
tATivia, iaa4 '
AiniviTia DE 1000 ra., k 4 p.* •f^
Avee lois et pHmaa.
j. ..
IUS7I 1040
4CTI01I8 OR LA BâNQ» OC MIA»CBa
laaisssaas da imvîar laaS.
1^9^
SPECTACLES ov 6 MAL
THEATRE DES ARTS.
ÇOn commencera à 6 keuréê t/m.> '
Four l'Ouverture de TAnude TboAtrala 4r
t8a3 à iSa^.
IJK NOUVEAU SEIGNEUR DB TUXAOl ,
Opéra ea i aeie • de MM. Creasd , Wééêhml
et Bojeldieu*
M.VaLBOarâ débutera par le rèle de F^wiuitH
et MliO. L8MOV1.1 par celui de ^«fet»
i^ronffVi , MM* ValkMau
Da Foraumn^ Téuar». -
r^ Bailii . • Bid.- ^
CW/a, Félia.
Biaise t Aatrac*
Baùcif Mlle. LeSMrfa.
JfiA!f l E PARIS .
Opéra eu m actes , dm MM. &iot«Jaat ua
|)o«i eUif-u
M. MsflPLO* début rr« p&t tr i^e ie J^
de Paru*
M.TalBOIIts débuier4 pir k i JU» d» Jf ri^rirf»^
Mlle. LiMPeic débw^ei* wrle rule 4^ /
Prfi4:esje de A»«»iirr«,
Mlle, lïiïvta^ Jebi*»efj» p*r ^ t^U d 0\ .
et Mile. JoLivar p. r c t»i ds Aiir«;..'.*^
yeun da Paris » ^1 M * M **i*t a^
/
Pédrigo ,
La Pr. de Hfavmrre .
Olivier ,
Lore^ui ,
Itte*
Jfli*V<
aRQUR UtYMHQVt.
Bue du Gttajr* Tr0mfm^
(Oa coMmeacrra
Aujourd'hui 6 mer , U tfViJal^Ufte DAftlfT
UKS EXERr.lC^S 4, il, t>et.— U
l.iincier fiançait, etéciM# |*jr AU Aittlp^e
FraNCOUI.— Les Msmirutft^ de C^v^l'^i*,
— Le Vcl Aérien. — L* Idenurt et U fi*-
voile t eie. . etc.
I
I
Jeux GoMrQuta pb Guscâijnr,
( Sprciarie demmméf^. )
ARLEQUIN MBNlilAMT»
Paniomiuie en i adet el A gruad i
BOtî.!*. iMlTilU£Rli;COMULRCii^Mi: (e?* CAflAciKuE* kt k* TAiiLc-inmO »£ C. ÏÎLCHJUEÏ*,
3S3SCS- '
NM54.— a- ÀiiViUk
MERCREDI.
7 Max i893.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Cette Fcaille parait tons let joors. S'aifcretser , pour VAbonnemeot et U Rédaction , an Bnvean de fa Pfacelle , Plaoe des Carmes , n^ 48 * à Romli.
On a'abonae à Paris, chez Beissot-Tuivars , 1 ae de Richelieu , u9. 7a. — Au Havre y ches Cbafellx , roe de Paria. -* Et chet tona lea Librairea •»
Oirectcara des Po&tes du Départemeut. — Le prix.de T Abonnement est de i5 fr. chaque trimes t re , pour Rouen, et 16 (r. io c. parla poste.
AVIS
Dettain Jeudi, 8 M»i| FàT< ob l'Ascsnsioh, cette Feaille nt
paraîtra pas.
LE MERCURE DU DIX-NEUVIÈME SIÈCLE,
S***. LlVRâlSON. ( I )
Quels qae soient les efforts de la incdiocrilé et les onirAges
-de la bassesse, les grands taltms seront toujours du côté des
^g^andes idées. Si le génie peut quelquefois s'oublier, il s'avilit
rarement. -On t'a vu sacrifier à la fortune et à j'ambitiou , et
revenir ensuite à sa vocation preaiiëre. Si on parvient k lui
imprimer une fausse direction, il est difficile de lui fiire
•contractçr une mauvaise allure. Il est trop élastique pour rester
toujours comprimé ; trop diffus pour ne pas chercher à s'é-
•tendre hors des limites qu'on lui impose, l^e preneur et 1 ami
.de Mécènes , dans le palais du maître qu'il adulait, rêvait
•encore les ombrages de Tibur et ^a fontaine de Blandnse. En
caressant la tyrannie d'Octave, il soupirait après )a liberté des
champs, ses amis ; et quand les hochets de la cour imporln—
liaient ses oreilles et qiie des chaînes d*or l'attachaient au char
• d'Auguste , ses vœux appelaient ce réduit paisible où il recevait
un minisire en égal , et des favoris comme ses amis. Les muses
ne vivent qu'oii la contrainte n'est pas. Elles meurent dans la
servitude. Ce sont ces oiseaux harmonieux qui charment par
leurs concerts les vastes lieux qu'ils chérissent. Mais dès l'ins-
tant qu'une grille arrête leur essor^ les concerts cessent et
les chantres expirent. Il n'y a rien de plus indépendant que
les inspirations. Un homme fastueux ou ombrageux peut ache-
ter un poète, traîner un orateur et des comédi<*ns à sa suite,
mais achelera-t-il, par avance, un élan de verve , un mou-
vement oratoire? Les lueurs^ les étincelles du génie n'appar-
tiennent pas même à ceux qui les produisent; comment de-
viendraient-ils la propriété de ceux qui les retiennent au
mois ou à l'année. Auteurs, écrivains mercenaires, exaltez,
par les illusions de l'avarice, votre imagination passive;
(i) <)n s*abonne an Mercure du dix-neuvième siècle, à Paris
chez Baudouin frères, rue de Vangirard n^. 56, et à Rouen, au burean
de la Nacelle.
cchaufles, à force de zèle, votre verve rétive; le premier
trait de génie qui va vous échapper sera peut-être un trait
de satyre contre le protecteur qui aura pris à 9t% gages votre
muse et votre éloquence. Parcourons ces pièces académiques
couvertes de leurs lauriers d'un jour, et des feuilles de leurs
couronnes adjugées : aucune d'elles n'a pour ainsi dire survécu
à son triomphe. Les noms de leurs auteurs ne se sont iascritt
que sur i'oi* d'une médaille ignorée. D'oii vient l'oubli dans
lequel sont retombées ces productions victorieuses?... De la
contrainte que vous avez imposée k ceux qui se sont présentés
dans la Hce. Vous leur avez imposé un sujet, et il fallait leae
dire : Que chacun combatte avec ses armes , au vainqueur
sera le prix. Vous leur avez prescrit un terme , il fallait plutôt,
au lieu de cpnfîer vos espérances à l'avenir, les reporter vers
la passé , prendre la meilleure pièce de yers composée depuis
un an , et lui décerner votre palme olympique. Tous les jeunet
émult's, enflammés par cet exemple, auraient rêvé sans cesse
des palmes^dans l'avenir. Les trophées de Miltiade n'auraient
pas laissé dormir vos adolescens Théinistocles. Au Itetr de^
cinquante concurrens, vous en eussiez eu des milliers. Chaque
poète , chaque écrivain , en prenant la ptpme, se serait promit
un triomphe , et les muses libres de toute .entrave auraient
cherché à conquérir voi lauriers académiques , en se livrant
à leurs seules inspirations.
Cette digression trop longue m'a trop écarté de l'objet de
cet article, fl s'agissait d'eiitrelenir mes lecteurs , du Mercure
du dix^neus^ieme siècle y et j'ai commencé par parier de
l'intérêt de la gloire des lettres. Plusieurs personnes trou-
veront peut-être que je me suis moins éloigné de mon sujet
que je l'aurais cru. Le Mercure parle aussi dans l'intérêt de
cette gloirc-Ià.
Les faits d'armes sont la gloire des nations barbares aussi
bien que des nations civilisées. Les thraces et les gaulois ont
vaincu comme les grecs et les romains , mats les exploits de
leurs héros existent à peine dans notre souvenir, tandis que
Homère et Platon, Cicéron et Virgile vivent encore au miliea
de nous, et sont honorés comme les dieux du goût et de la
raison.
La gloire littéraire est la seule quf distingue les peuples
éclairés, des nations non policées. Une invasion a pu détruire
nos trophées militaires; nos trophées poétiques sont è l'abri
de toutes les atteintes humaines ; mais ce goût des beaux-
arfs, ce feu qui vivifie le génie , a besoin d'être entretenu ,
d'êire conservé au milieu drî» orages de la politique. Une
alliance littéraire s'est chargée de la fonction sacrée de le
»uv«iie Terra tci«re , nt teroot pat excf net a IMif te
isei. Lt Tr« g9&t n>it pas plut exclusif qtm la aaiM
Le Jliarair# a daîà applaudi k des pieductkMaa r»-
oes. Il n'j a que les jietites gens quî aeadawtial tell
MackhaloA
Srttenrer f alla garaolira aussi nos cbefs-d*ttnTra classiqaaa
es ouiragas des nOTaleurs , et opposera une ligne inTmemlc
aux inyasioaa dn fommniiftit^ qui, dans son fwe^ «U la
vraie anarchia lîitAraire. Mais les produciiont ofîfîn^aa qae
Tare nouvelle verra Mare , ne seront pas exclues é» lanf le
des musas. ' ' *' ' . - .
raison.
mantiques.
ce qui n'est pas eux, ei qui fugeot Tes ouvra
qu'ils ont pour fat auteurs.
On nom 9 aujourd'hui « n'est une garantie que !orsmi*il
se rattacha à des faits honorables. Les rcdadeurs du mer'
eure présentent à cet égard une garantie certaine. To«t ce
qu'il j a de plus distingué dans let lettres, et de plus dé-
voué à leur calta i concourt à ce na«j\cl ouvrage. C est ini*-
tilement q«a gadgitri aiAciui oot \o«ls cacher lavrooin.
Il n'y a plus d*anon^me possible pour les grands talens.
,Qnel autre aa'on initié aurait pu nous révéler dans lat
Leiiret sur îe Théâtre ^ tous les secrets de 'Thalie et toutes
ka tarmas ba pisM graaîausis d^a aftjla épiatolaiia ? Voira
Béingar, la Piodapo da la cliasson, a venaontré dans
réhgant tradaetenr éet Bafsers , un apologiste judicieux
ai ira ciitîqiia délicat. C'est par de tels moyens et avec de
tab diémena da snccès que le Mercure vieut reprendre 5on
^"^'"'^ ranc, al s'élever au-dessus de la faveur que lui
•suraa OBI siàde d'existence.
anaen
--- Certain mattra d^écola , qna aaa boM pi
en faveur, prétend qna c'est on signa da pcea
L!S^ ville de commerça les eosatgaca
VACCDOWB.
~ Mlle Pat tiaud » harpiste , dont le Ulent a déiii fondé
4| réputation» se propre de donner incessamment «ne
Soirée MwUmh » dans UquaUe eUa ta fera entendre sur
Ifinalrumenl dont alU a se tirer un si brillant parti. Nous
(brona caanaltrt , dans les numéros seivans , le jour oii
ealta Soirée asra Une» al le programme des aercaaux
fa'oe y exécutera.
-»4Jn officier fuisso, de Courlen, se trouvant à la table d'une
preauraur, oii enlr^autres mets on avait servi un brochet
e'aiie grandeur peu eoromune, témoiguait son étonnement
|ier de fréquentes exclamations. I>a proctireuse qui s'en
epparçut, lui demanda, en badinant, comment on appeIJait
ea poisson dans le lac de Genève ? —Madame » on le nomme
ii prmcuremr du lac,
— M, de M.... n'est pas le premier homme qni ait rendu
un légume célèbre.^ Le proverbe a%six en mng éh oignons ^
tire sou origine d'kn grand maître d^ oérémouies , qu'on
ampelUit le b^ron d^Oignons , et qui siégeait aux états de
Blois , en kS^& Le nom et le surnom de ce grand-mattre y
était Arles de la Fonlaiua de Soiara.
— On reproeliatt à M. ^**^ armateur k Nantes, d'aNer tous
1rs jours à la messe, pendant qu'il faisait faire, pour son
OOmpie , la traita des noirs. Ik ! si j'a fais la traite, ré-
yeodit l'houMêla nsarebaïuk d'hommes » c'est pour que mes
napitaines placent oes pauvres noirs chea de bons calholiquas
portugais qui les instruisent dans lea moyens d'opérer leur
aaittt. U antaoa vendent dca nègreii i uaoi , je lea aanvob
«•Un docteur I mais non pas un docteur ès-lettrps , aflaciié
4 U rédaction de dbme Jeamne docile , va publier en mé-
moire doua lequel il prouvera que U galle ne se communiqua
pas par lo cnntaol» ol que c'est un préjugé que de croire
^'oo peui conlracter cette mal^lie cutanée en donoant une
piMguée ift main à en individu qui en asi atieinl. Quelque
Cpf fiance qu'en dosve accorder anx reliques dn docteur,
eona cfoyons qu'il ea fNrndant da se défier de toua eeux
qni ont U galle. Moos ne lirons plus dame GaMetie.
t.
Un'pe''^^ dont >• pelette est loa{ours plea (.«.r».w ^^
U heursct soutient au contraire qoa c'aal ■• Me» êê
iUlvame.
Bons è d'antres la anlnâiee de en
— Un ultra , en lisant dans le Miroir lea refiejtiOÊU ém
prisonnier de Sainte-Pélagie ^ disait entra aaa denU i Nw
qnoi U société des boms hommes ne tîent-*elle pm aaa adaneaa
ft S^iete^Péla^!... Groyes-vous, lui répondit qnelqn'nnqni
lisait le Réi^rtlf que vos hont hommes aient asses d*anml
pour entrer U7 Qu'ils ailleat à l'académie , c'aal fort kinn s
cela ne lire posa eenséencnce ; nieW 4 Siif WlagKt ^ •">■>
un &caudale, une espèce de sacril^. Il est vrai, idnmlit
bumbJeiqenl l'ultra : M A. Martînville n'a osé aller qn'kTML
SPECTACLES.
TRÉATaS DIS ARTS.
( Oavartara de l'Anaét ThéàiraU 4a liai 4 sSaa. )
Le Noui^enu Seigneur, -^tan de Parie,
K^buii ^eTALBovra, MaaPKoii , Mrad. • Lanovu »
Si l'epoqaa des débute est inléreiaante p'mr \n apeclaleniv.
elle est une des plus difficiles ponr lea joomaliaiei chnagda
de rapporter les jugement du partorte , qot se Ironve aleft
tout a coup érige en cour suprême. Maïs quelque fpinanaa
que soit notre tâche, il but U remplir, el nona nnna
résignons.
Valhonte , qui succède à Batiste • e débulé par le
de Froniin, du Nom^eam Seigneur de Filiûgm. Gel
nous a paru posséder un timbra agréable , et plue
que de fermeté dans le chant. Une bdle vaim
tredit la première condition du talent d'nn Mnriâat
ce n'est pas la seule qu'rni exige. La débniani a Manlad
être trop peu de cette chaleur qui anime la aoène, âe
gatté expansive qui est un dm caractèm de tena ha iMae
aon emploi. Quoi qu'il en soit, nont pensom
doué d'ailleurs d'asses de tenue, et d'nne nhysin
ceplible d'expression , pourra devenir nne bonne
jmur notre théâtre.
M"** Lemoule^ jeune actrice qui rtmpKnail
Marseille, l'emploi de première chanleoBe, i^esl
le rdie de Babei : et n*y a produit en généial qne |ien
malgré le bonheur avec lequel elle a chanté aea en '
qiielaues passages. Sous le costume do TîtlajP , il
simple ponr élre gracipiisf» rt naturelle, et Ir^.
Erodigné les minauderies. }5i\ grasseymeni, qne Fnn
uerait presque h de l'affectation » fi^avaîf |iaa
indisposer
» t7a ■pgctatsor toujours pareMti
et le succès de la dcbutanta a été , dana le Wonneen / ^
assfa problématique. Cétait dans le rftle plna dîflkiiidkb
Princesse de Nauarre^ que Ton redonUil ponr eHn^ qpe
M'**. Lemoule devait assurer son premier jpas oana nw Mène
que tant d'artistes ont marquée de leur chàlib
On aime , au moyen du droit qu'on achète en gniihal, i
s*érigrr on )uga , et à Uncer , de In place qne Tna n papiba
ses arrêts en matière de goAt. 1^ représentation d*bicr nv
aussi attiré une afBuence enlière èe speclalanvo nn nlmêt
savons combien an thélire Im lelnnifa me prf
• J
juges
Noosi
sont absolues , el noos cenoaisaona Vi
(M
«'*tni tm *i «llfiWt^IfW «qAw» qo»q| péul avoir niîson.
fous nous haMrderont cqieod«ntàiaxerMF»%ii#«piNico«eU
iHof que lévfere que FV/mt a reçu ii sa ffviree. Cela^lîfilay
lont n%UB tvmii plutieurtfota signale afiec impartialité les
Itfaats, • fait, dans on asses court ei|M^o 4a ieoM, 4as
iroffrës plus d*àtie fois remarqués , et fut penroiU joausf
[uaïques espéraoces qui devaient lui mériter , ne. fàt-ce que
Mir anticipation , un peu. plus d'indulgemca* Çelis ç^pijQMo,
loarra pent-4tre paraître enopposition,avfC'QeUe4eWauc/Dttp
la apeciateurs; mais uous croyons d«v#î« Téi^eUra, ponparca
|ue nous la supp^Dsons la meilleure, mais bien parv^e quVHa ast
lAtre et qu'elle est au moins sincère, Félis a été reçu lors-
p'il valait une fois moins qu'aujourd'hui, et ses progrès,
m le repoiusjpnt cette auoée a sembleraient devenir pour lui
m titre d'exclusion. .
Jeaf^de Pan^ devait offrir plna. d'intérêt encora^quele
Noin^ean Seigneur \ cinq débuts» chose assea car^ ei peut-
lire même nouvelle , y étaient attendus. Un murmura de
:ariosité a précédé Centrée de Jean de Paris doat IV^térieMl*
i*a pas fait utic impression très-favorable. On a pensé qu'il
alitait beaucoup de talent nour racheter le tort de U pbysio-
i^oie du nouvel acteur , aans un emploi ofa les avantages de
a tournure et de la figure sont , Dn peut le dire» de ri-
;ueur* \jt débutant a réalisé cependant ui^a partie des
•spérancet que «on pen de physique avai^ fait concevoir de
on talent. De i'aisiioce , un débit assuré et animé , une
io\\ gracieuse , quoiqu'un peu voilée peut-être par une
latigue accidentelle ou im esirontment Npassager , s^Ht Fes
liuJilé^ que nous a paru réooir Mesplon qui du reste à
'%é aasai bien accueil h.
Quant m Falitonte qui a repava dans le Sénéchal ^ no
lous en tenons au jugement que nous avons porté sur lui s
ta première pièce. lia manftre dôo^ il s*esi actfiiitté je ce
rAle, ji\ Ait que cent rmer notre opinien^è son ^rd.
JLe pnfterfe qui f autai ses aouvenirs, et -peut-être méihe
tes prévenlieAf , e accnèilli par de vifs app|audisseme|is
Mlle. £off0^ at^tini ^'etlè e&t parlé; et que nens eussions
pu juger si ette. ai^ît encore la voix que nous lui avions
connu. Maîa il |>aifltt que le parterre a quelquefois le boa-
heur de bien îuger ^ans «iMendre. Mlle. $qyûP a pronvé ,
drins le râle d<ii Poge^ qu'elle n*avait rien perdu de sou
^haut fiK^ile çl naéthodîque. f^es bravos ont couvert ta fin
du premier e;|#fQBiin chanté par elfe.
Toinme n^us auens déjà anticipé s«r Vélege qu'a mérité
M'"* Lemgule 4%n$ le rôle 4e Im Piriace^f^ A) Navarre i"
nous nous bornerons ^ dire qu'avec nne stature avantageuse
et de ta physionctmie, tes réles'quî demande«ii de tatesue
doivent convenir à cette actrice, qui pourtant a hmi percée
encera, dana ee iieureau personnage, une afféterie qui niVat m
d'un bon ion m d*un bpn effet.
D^ns U rapidité et k nombre de cet débuta, à peitie i
nous eu le tems de remarquer celui de MHe» Jolfvei , tenne
et jolie personne à qui nous reprocherons trop de timidité ow
pas assea d'aisance ef d^abitude. Le rôle de LoteMm comportait
plus de gatté 9 eicigaait moîitt de froideur et de réserve, ^a^Bn^
a mis Mlle. Jf^U^ei. Mais \ï j » tenfoors de l*iivettir dans »àe'
jolie %ure et seiae i di«-4iurt ans.
Un premier déUit nfest, à proprement parler, qvHme*
apparitiQQ, qu'un acte de présence que tient mremaecaeur ;.
prétendre le îugea îrrévooaMeaaent dans eiieaoffée, ce aeraie
presque aHSçlior de la presdenee. Le tesna sent eat îefiiîlliUev
et l'expérience rectfiera des errenas on eenfraieva àé% afi-
nions que nous sommes loin de donner comme des rèjlaa
certaines de conduite eu des pneeples de geÉt.
■swrara
MBe
M
otntttcw à ^i!«bitsfrir
KOUVELLE$L DE MER^
Xi^Aîmabie-Blonde , cap. Biamèa, parti
\m Bordeaux, eat >arrive au Moule, ile
ffarlinique, le i*' mars, après avoir tou-
Ad an Sénégal.
— >La Britaiinia , c. Sibston , parti de
Sfcarente , est arrivé devant FaJinoulJk t
r a8 avril , après 8 jours de mer.
lék Rochelle , 29 avril. «*-.i CmhaUig^ )
Indien» ell. asi Havre. —-Les Treis-f
^àÊiwèt c tekohellec , ail. à Si^-V^atory-
Bocdaaom , 3n avril. — ( Long eeui^. )
^ail mia ei> tner , les a6 et 27 : les Trors-f
Qenrs,, rap, Turenne, ail. & Ojenoe.
■»Le W&rnngîon , c» Dillinghaûs » ait- k
^ Havane.— riiiipérial, ail. à la Nouvelte-
^vléans. — A passé fa revue: t*.tmélie ,c.
Wl , alL k bi Guadeloupe.
Ifarseilla» tA mf9\\.r^Lêng cours*)
^ CaroUoe • c Scbelien^y ^ easéricain ,
Kl, à ta Nouvelle-Orléans.
PORTS ÉTRAHGERfi.
iiBlVAOElL
Gra^send^ 5o avril. «— Xe TalbotyC.
N&ivca.stte^ 28 avriL — Traveller , cap. f
Burn y V. de Caen. — Lord Nelson , cap.
AJnwiclt, r. du Tréport. — • Î4i St. -Fran-
cis, cap. Lamotte, v. de Gravelines.
ITAVlRFS EXP^SItS.
Falmouihf 17 avril, — La Wrtljam»
cap, WUson , aU. 4 CUareute.
Guernesrjr^ aa avrils — Mercurj, cap.
Pcarce , ail. ii Cette^
Pljmquth , 29 avril. — VewBee ^ ç.
Jooei , ail* k Bouen.
rORTS FRAÎIÇAT8.
AKaiVAGKa.
La Rochelley %^ avril. — (Cabot.) Mary,
c. ChiJd , amer., v- d'Amsterdam attr ksi.
Bordeaus , 3e a*^L -«-(t^oeg comns. )
En rivière : l'Isoiélie , cap. Godet ^ v» de
l'iJe Bourbon* -^( Cabota^,) Montés en
rade : l*Atmable, c. Martin, v« de Rouen.
— Ivc Siéber-Bruder , c» Bojseuy. ven. de
Uilieck.
BofonnSf si ^n iB €¥rU. ««^ (£ahot»}
hà l&ierve, c. CkapiMd^ e. de Maraeitle ,
sur lest. — Waa-Kxaamheid ^ e. Linsrfs;
Wendsmanden , cap. Ejrde, v. d'Amster- '
diflâ^«7i-Le Soccès^ ê.: Len^^ t» d'Antêra*
hfarseiUe^ )S avril. -*- (tong coprs.t
Le Henri» c. Kemp» amer*, y. deJtlewr
YerLy ch« de p4^3 cuirs , 160 bail, nao-^
kin, 493 caiss. sucre, 488 sacs et %jhfm^
cauts cafe^4o surousiudige; en «maran^
— (Cabotage.) L« Hieu-4imée» c. Emeric»
v»de de Naples , cb. d^uile . etc. — Le'
Léonidas,.ea|^ Iledicb^T. dfe Gbiffai ch, de^
blé , en quat.
Entré il Ppmègue i lé Véwri^ c. Ca-*
rence j v. dé Chjpre.
LES S4BL£S.--e6 kwu^
Sont etUréi; db 9« «n 2$:^: t^Esther,.
cCtuÉrdavomey^T. de Nantes^ âul* fesl^
pour Oléron: — rAimable-Sophie ^ ca)^.
Coriten , y. d'Aurai^ cb debois» cbarbon,-
effets*7->L.a Marie^CatheriUe , c» YarqUe',*
V. de Mbrlàix^,- cb de futailles vides poupc
la Fotte— LetSit*-Fiirea, n. iervanteau,«
V. du Gua , cb» de vin, — L'Isabelle , cap*.
Nob'anc,.Y. de Saint-Pierre, du de vm«
EDur Vannea»— La Janny-^ADgelina'^ cap«x
re and,.
f/Oranie » cap. Pemmeray, ^n. de*
Saint-Martin, ch. deyin ei eau-de^ria ;
— rAuasiasîe, c. Nicolaxeau , y. delà Rê^
chelle , cb. de foin pour Bayoone;— •-
la penne* Anoeile ^. c. Be^rea- yé^ wi^
."k^iiit-Marliit , ck. de via ei |>Uacbes ;
>le Saint- Pif rre , cap. Saunier , Tenant
«!^ GUareiite , ck. de vin et pierre de
inîlle ; — le Pitie , cap. Ravon , et le Paul-
l*'f iiest » cap. Bréinaud , v. de Bayonne ,
«tir lest.
— Siwt sortis , du to au 94 : 1^ Té-
(c'uaqu? , cap. (vronmclec ; le Neptune «
< Mp. lletin 9 ail, à Cherbourg ; et la Jeune'
( j4*itieiice 4 cap. Caillot , ail. k Dieppe,
cil- de tel.
CORRKSPONDANCE
. Uajonne^ 99 avril. — Les arrivages de
graius conliuuuiit , les prix baissent pro-
Kressixemenl. Voici le cours arrête au
iiiarclié d'bi«r :
FrOkUCiit a3f 95 rboct. ; blë d*Iade jo
5'i.or^e i35o;ttvoinc 12, h.iricots i55o;
iu.n 6 les 5» kil. ; paille a {>o.
Donivtmx ^ 3o ax^ril. — Il s*est vendu
ces deux jours- ci du bois de Campêcbe
i:oupe d'Espagne à i5f. acq.9 du sucre
brut belle 4* à 89; de la cotbenille à a8
Su acq. , et du poivre léger à i3o acq.
\jt cliaigeiuent de la Paix , arrivé de
Oyeniie, cou&ible eu : 7a fûts et 3o bar-
j iq. sucre , (J3 ballos colon, 83 fôts rou-»
luu, '24 fûts guolie, 7.i\ fikis et 8 sacs
jcafé.
I^s spiritueux ont bai>sé de nouv«.iu.
Voici le cours de ce jour : eau-de-vie
U'Arinagnac ofVerte à 102 5o ; Mar mande
aoo ; pays 11)5; Cognac Sainlonge 35o à
3uo» dilo Bordeaux 4* preuve 265 à 270;
e>piit3/6 ollcrt ii 5 4^* l<^ veltc.
La Ruchi'l.Cy 3o uA*rfl — Le cours des
^aui-de-vie rc<>le à i3o à i35 pour 1j
vieille» et lab à 128 la uouxeilcy dispo-
jiible, Ifc» 27 vcllcs.
PianttSy 28 </v/i7. — - Rien de nouveau
ru ma relia iuli»cs.
Le cbarg(*nient du Jcuue-Prosper , c
fto&ier , arjivé de l'ilc Houibon , con-
Msle en 45?i) bnllcs sucre, 1 1 (5 sacs cale,
aSj balle» giroile, /jo balte» coton, 11
/Laisses et ) bjlle> nanlLin, (jo sacs riZj etc.
pour DE ROUEN.
NAVIKIS SOUTIS LE G.
.Le sîoop rKiisa!>cth, c. Go&se , ail. au
ila\re, tli. de pi. cjurs de fer.
Le »loop le» Deux^Aïuis , c. (î.illon , ail
à (jaeii , rli. d«» poutlreN \»'j^4'l;ili\ea».
Le brick 1.1 Lî>e , c. Aiibi y, a!l. â lîre>l ,
.ch. de liois d»' toii>lruclm:».
Le bricl .ii'gltis (i^;i-iiuriii, c. Hcyiion ,
ail. à LuiuInSi ^ur K^t.
POKT l)L' IIWKK.
3Ioi:\'C»fiC!if tlfi 5 fJtt 6,
>A\II.IS ^^TI.1S.
Le î: -"î-ii. Il* le Siiîîy, v. de riiitlr*
I e bu k cjuu.j la Judi].liiiic , \eii. de
5t. -1 hol'ja^*
ITAVIAES EXFÉOlCf.
Le paqaeliot anglais Brétmai«, ctB*
Wiekf , ail. k Southampton , ch. ae
passagers.
Le paquHbot anglais Cherttelfied , cap.
Wood , ail. à Soulliauipton I chargt de
,)assagers.
— MM. Lamotte et comp. apprennent
l'arrivée à Valpar.-.iso, le 28 novem. der-
nier, du navire le Ouquesne; capit. L.
Oarras. Tout le monde «e porte bien.
— - L*AîmabIe-U7onde , capit. Biarnès/
parti de lk>rdeaux , est arrivée au Moule
(Martinique), le 1". uiars, après a\oir
touché au Sénégal.
Note des fientes recueillies à la bourse
du Ha vre , le 5 mai,
5o balles coton Loui^iane|à i f. 55 c.,
acq.
12 dito dito ditOyâ 1 L 2J c. 1(2,
dito.
5o dito dilo, Géorgie, à 1 f. 5| c.,d.
75 sacs café St.-Doniiiigue,â 1 f. 75 c.
dito.
1000 sacs sucre de l'ile Maurice , f>ft.r
inconnu,
6 sacs calé Havane , à 1 f . aS c. , en
culrepôt,
PORT DE QUILLEBEUF-
Sant arrives dr J'illcqnier^ et descendus
à la marée du C.
Le dogre le Neptune, c. Poirier , ail.
au Havre , sur lest.
La gribane la lk>nne-Rmilie, c. Eliot,
all.au lla\ re, ch. de bois à feu et planches.
Le chasse-marée la Lucie, c. Stépban ,
nli. à Loricnt, ch. de div marchandises.
Le sloop les Deux-Amis , c. Dévé , v.
de Caen , ch, de blé.
I.a gribane la l^Ue-Rose , c. Lucas ,
vcn. du Havre, ch. de diverses.
Ces deux naviies sout montés à la
marée du 6.
Sont descendus :
La galiotlc l'IIortensc , c. Desmeliers ,
ail. au Havre.
Le sloop l'Augu^te-Fierre, c. Maillet,
alL à Carn, ch. d'engrais.
La grilxiiic la Boiine-Kinilie , com-
mandé par le c:ip. Kliol , cliaigé de boi>
|)oiir le lla\i-e, à son arri\ee en ce port ,
s'est crevé jur une iJii'Ti', oii il a été con-
traint de tran>bor<Ier son chargeineiii
.î bord du cap. Poirier, pour en edcc-
iner le transport au lieu de sa destina-
lion.
l.e cap. Eliot e^t re.^tc au port , poui
>e faire calf.ter, et trouver !a \oic d'eau.
AVIS 1)1 vi: US.
N*^ I \%. — V vendu*, tn tout om partir, nln-
i't-iiri (ifiilrrlionj ilr lir>-l»clirt Tl l.ll'LS , \i
«ili rs ilr t> iir ir< a (tu m iliii , .'i ^ lifuri-s <]:i f*ù\
S'.iilrr<^»rr , .'i Kotitru, rac du Cli.iiU|>.i|e»-()I.
!»<».IU\ , 11" ^^J.
^Êm
UBSEDBPAUS,
EffeiM PuUicê,
<tsQ poDi rB%r co^i
tsr »oc aSc aoe i5c Se f$f 86ri
i5c aoc i5c toc 68r £8 r 5c §81 i
m SUf «oc i5c fc 88f nji 8M
hECOlf!VAIKS. Dit IJQIIOAYIOT,
IbulM— !■ êm n M«v iftA '
Edi. do tl Ikn iti^ , fia. • a •«•! 1
sSaS» 9 4 tM
I4«ai N«Hiff4Tf«it, i8m4
Asrtviits DB 1000 ra., • 4 p/
A%«e lois «t priiti.
io4of io4«f Sua
ACTKWS DR LA Bà«0. M
SPECTACLES do 7 H^
TIIFATRE DES ARTS
( On commencera à tî
LK IJÉPIT AHi:
Coine Jic en aeiei . « ^ ,
M. TitTi , premier cotm^me^
le lôle de Grùs»Hémi
Mite. FiTEiLiaa • leaaai I
brette». rtebuicr» par le wi
£rasie . MM.
/ 'olère
3fascarf9fc •
Gros'Hétté,
jMcile , ifcté. Sm»
Aioritictte ; FsMl
MARTOII £T FAOSTUI.
00 Asaairv 01 Vaiartt
Comédie c« t acte, de DMM
M. Tfiri CQBUDaera par le Me M M
Cl Mlle. Ff TftSLiia par celai ée Mû
Froatin\ M. Ti«fb
Marton , . fitti
Lfi^S FOUaBERIES DS ICiM
Comédie en 5 aciet • Je Mclik|
M. TitTi coorinaera par le iMt éfel
e( Mlle. FsrzvLiia pjr cHai ^JM
.M.SâiMT-CLMr • en aticaJaaiîèa^i
jeune premier , «'eu càMgé Ai l
Léandre dan* ente pîè«^« ^éaé
y ml ère dans le Dépita A^m^mmÉi
M. Bii » p<iur racilitir les éabali»^
le rôle de Geront^.
Gérante, MM.
jir^antc »
Ltantlre »
Scapin , _
l/n k'alet. Rtarf
Zvrbinette 9 Mead. TmÊ
UjracifUe .
CIRQIE OLTMPIQia, .
Hue du GuajT'Tn
Cn ccmmeoerra à 7 1
Li- qoatrirme !ȃrUT DES
ilr M. l'Aut.— Le l.ancirr Fraar^l
pr M. A.lulphc Faaacovi. — U
iMiivrf^s Je C •««!<- r le. i_ Le Td i
^Le .Mcnuci et |j Ojvocifl. cfc^t
l\Ol' .N lMâIUMi:UH:CuMMhUCl.\l.K (KXAhACTiuLSETt.v lAtiiE-Dota) I^IC. DLOgUEL, BLXSr.LD. r SI
3S
JEUDI et VENDREDI.
• — ■ . . -■■ ..- V-
N**. i5$ «t 1 56 .-**•< AiiHfi»
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
LES POURQUOI ÎIT LES COMMENT.
raaorramilié, qui n'est quVnc conlînuilé de sacrifices,
e durable? Et coinmenl se fait-il que l'amour, qui o'cst
ëchinge de plaisirs, dure si peu?
rquoi ua homme que j'ai humilié hier, m humilie-^
Qîoard'hui, sans penser que je pourrai l'humilier de-
rfet comment se fait-il que les hommes qui se vengent
oïsme , ne cherchent paa à pafdaïuier par crainte ou
nimité ? r j
i^uoi le mari qui convoite le moins la femme de son
, est-il justemeut celui qui soit le plus trompé par sa
e? Et comment se fait-il que Tinftdelité soit un motif
LS qui nous atUche à celle qui en e^t coupable?
rquoi l'homme qui ne craint p«s de passer nour lâche.
Trayant d'une indisposition qui lui fait craiudre la mort,,
terait-il comme un opprobre de ne pas s'eiposer
un duel, oii Ton succombe sans gloire, et oii Ton
omphe guère» sans remords ? Et comment se fait-il qu'un
d'épée, reçu quelquefois en tremblant, satisfasse plus
»inme de cœur, que le courage de braver une plcu-
ou une amputation douloureuse ? -
irquoi des^ êtres qui out dédaigné ou calomnié votre
lité, viennent-ils b'applaliri \os pieds quand la faveur
â élevée, et qu'ils soUl sdrs de n'exciler ^ue votre
m on votre indiftérence ? Et comment se fait-il que des
éprouvent assez le besoin d'être vils, pour s'aJwisser
irofit, et se souiller pour Iç plaisir seul de se souilIerT
irquoi p!ace-t-on des girouettes^ sur le f;iite des édifices,
t comme un ornement que comme un objet d'utilité ?
Mnment des personnes, oui ne connaissent pas leurs
s poinU cardinaux, ont-elles du goût pour une feuille
fiai , qui n'a pas d'autre fonction que de tourner au
yiodre vent. » i 1 1 '
irquoi sommes-nous plus disposés & saluer le soleil levant
I soleilqui se couche? Et comment se faît^il que nous
is assez peu conséquens poor voir cet astre avec plus de
r, lorsqu'il n'a encore rien fait pour nous, que quand il
d'éclairer les travaux de la joornéa et de Seconder les
sa qui nous Nourrissent?
urqaoi rions-nous d'un bossu et ne rions-nous pas d nn
4idceot fois plus difforme encore? Et comment pon-
•nous trouver une infirmité ridicule et contempler $é-
msent un animal qui.. •.. j n'i- »
«rquoi une maîtresse croit-elle aux sermens de fidchte
amant <iui est plus attentif auprès d'elle quand elle
irée que lorsqu'elle eat mal miae? Et pomment croyons-
noes avoir tonjoors de l'amour poor nne fêdiotie qne'Iè
moindre accident peut rendre repoussartta ?
Pourquoi nos amis viennent- ils nous conloler quand hoiiâ
perdons une épouse , nos en fans? Et conoraaént ce fait-if que
personne n'essaie de nous offrir des consolations et de noua
inspirer de la résolution quand nq|is perdons notre fortune ?
Pourquoi fait-on l'aumône à un homme condamné ^vm
galères plutôt qu'à un simple mendiant? Et comment osona»
nous plaindre le déshonneur et repousser l'indigence?
Pourquoi court-on pour ses affaires et marche-t-on poug
prendre de l'exercice? Et comment se fait-il que l'on ruina
sa santé pour faire sa fortune, et que jamais on n'eatènjt
dire qu'un employé se soit tué à passer des nuits? «
Ponrqnoi joue-t-on gros jeu pour s'amuser, et va-4<H>m
pleurer ou spectacle pour se distraire? Et comment penW
on ruiner sans déshonoeur un honnête homme d'un coim
de- carte, et pleurer sans faiblesse devant <i(Ç^ l^ommes\o«
des femmes qui vous fout payer trois francs pour se moqner
de vous ?
Pourquoi, lorsqu'un homme te noie, cinq a six persot^**"-
ncs se jettent-elles à l'eau pour le aau yer 7 JEt comment sa
fait-il que vous ne donniez- que deux soql,^u malheujiai^
qui meurt de faim?
Pourquoi caressez-vous pendant dix à dppff ans « un chies
dont vous supportez la vieillesse dégoûtante? Et commeoÉ
se feit-il que vous vous refusiez aux caressa d*ttne com^
pagne eucore jeune ^t jolie ?
Pourquoi disons-nous que nous sommes égifùx après la
mort? Et comment se fait-il que nous nonU arrêtions pi uf
longtemps sur la tombe d^un homme puiksant que siur
celle d'un être obscur?
Pourquoi U Fontaine est-il né arec dn «génie, dafts là
même climat oit M. Théaulon est né si* Bénin? Et comment
se fait-il que M. Théaulon se croie de Vefpiîà\ pendant qnt
La Fontaine se crut toujours un niab)j .
Pourquoi les plumassiers qui crient io la gnerre, se c^
chent-ils sous les liasses de- leurs jourdbax quand la^goerri
éclate 9 et mie ceux qui' ne la demandaient pas mârchénl
en avant? Et comment se fait-il ^ne les AiisIWpods qui a#.
batteut à coupa 4*écritoire , soient reputéf ceinima deS'bk*av«S|
pM^làhC qae les braves acquièrent nioina.' àm Hipiitaiian
qu'uif porteur dé journi^xj?; ...
Pburquoi les ? Et'^ornmen^sé Cût-il qne..«.«?.
On n en finirait pas si 'PQ f^i^t t^ufes . les. queattons dn#
provoquent! lef ^isarreriei^ de ce niante -^ #1 lea contrad^*
tioàs- de Tesprlt liumain.
AVIS AUX CHEVEUX GRIS.
Uat firartlU d^cooTerlt vient d'être faire poar teîodre
et Boîr fixe les cheveux t sourcils , tnousUcIies y Dageoires «
UMpeis et Givoris, et en général ton Cet les espèces de poils
umipek rige et le tems auraient imprimé leur cachet ou
leor fcean croeU Ce procédé, qui n'a aucune aclion sur la
ptan , a reçu le nom de Crème de suUane , apparemment
INirceqoe la composition en a été dédiée à queltjiâe sulune
^i ^sonnait. On voudra peut-être savoir a quel génie l'hu-
inanilé est redevable de cette précieuse découverte : rien de
pluflfoste. Cett M. Victor à qui il faut en attribuer la gloire ;
fliiîi il ne but pas confondre M. Victor , auteur de la crème ,
avec son homonyme qui ne fait que des tragédies en courant
)• poste, La manière de teindre les cheveui en noir fixe , e^t
«ne invention qui honore le plus uu siècle oh les vieilles
perraques ne sont plus de modes.
M. VlCTOit demeure au t^alais-Rojal , n* 87.
âVIS AUX CHEVEUX ITQIBS.
M. Gwis, chimiste genevois, persuadé qu*uu mojen pré*
•ervalif est autant au-dessus d'un moyen curatif que la
«nté est au-dessus de la maladie, prévient toutes les per-
iûonri qui naissent avec des che\eux noirs, et qui veulent
conserver ce précieux ornement , quM vient de composer
Ha liquide propre à garantir ie sjrstéme capillaire de toutes
.l|r Qitminteê de Finiempérie ou de la décrépitude. Ce
tkpiîde admirable, comme le sont tous les liquides favorables
4i la beauté, se trouve a Saiut-Bheux , h6iel du Grand-
Nlican, chcs Uasurië.
AVIS AUX CHRWUX BLONDS.
• Si les cheveux blonds sont un signe de décadence , on
» ne peut nier que les cheveux d'un blond fade ne soil un
» symptôme de débilité au moins en apparence, l^s albinos
» jious en fournissent la preuve , et nous devons considérer
• comme un bienfait le procédé qui nous donnerait la facilité
» de dissimuler la teinte des cheveux de cette couleur. Ce
» procédé étonnant et k la fois bienfaisant , vient d'dtre
^ employé avec avantage par le docteur Sommer , breveté
» do roi des Pays»Has, qui fait disparaître dans un instant
• la nuance désagréable des cheveux trop blon«ls. Les pcr-
» sonnes qui voudront l'honorer de leur confiance peuvent
• s'adresser me des Vignerons , n*. 9 , à âira6bourg. •
K\i
Vous avions bien pi d« lalitti èê
même qu'il se montraïc m ot tiBt Jl
avait fait long-tems les délices.
MACÉDOINE.
-«^M. le marquis de d'Ancelot vient de retirer sa pièce,
aotts ne disons pas sa tragédie , du rép«»rtoire. M. le marquis
a prévenu en cela refTet d'une ou deut semaines, et ce trait
qui prouve de la force d*âme et du goAr , figurera avec avan-
lage dans Tacbre ^'néalogique de ce noble poète. -C'est la
idrilleure œuvre qu il ait faite.
^rn^Le Miroir nous apprend qu'au Second Théâtre-Fran*
fOfS , on punit d'une amendu tout comédien qui manque de
mrmoire. Comment punira*t«on sur les autres théâtres ceux
qui n'ont pas eu %*»e% de mémoire, non pas pour savoir leur
r6le« mais se rappeler leurs sermcns ?
•^ On lit dans V Apollon qu'on ne lit guères :
«, Iwi NacMc qui vient de Rouen est arrivée è Paris ,
• chargée de quelques couronnes, et la Nacelle s'est ap*
^, propriée 4a coaronne de foin destinée à M» Théauloo ,
A Tun de nos plus brillans écrivains »
Deux petits articles suivent ce passage, et le tout est
aigné s ThJ^Êslût^ i nom qui devrait s'écrire en trois lettres.
-.»- Pendant qo^on applaudissait Darboville à Paris, Batiste
■rêvait à Bruxelles le plus brillant accueil. Le oublie et
Ih prince d Orange qui assistait k son premier début, en
oçt paru très-satisfaits. Cest ce que nous apprend le jour-
uil oe cette ville et ce qui ne nous surprend pas. Batiste
est on comédien un peu froid » mais comme chanteur ^ il
ne mérite que des éloges.
( Courrier Fran^aiê. )
— M"* Virginie Lemnd a obtenu ao
r6le de CéUmène^ dn Miêomtrop^^ et «a
dans celui à^Amarinthe , des Fausioe Com
journal dont flous estimons le goAt • reproche A
intéressante , une affectation que ton conirmeto
tnr les théâtres de province, flous croyons al"
à nos actrices, que Rouen , pour être è trente
de la capitale , n*en est pas moins danf la
afféterie que l'on rencontre à Versailles , aux ^
de Paris , prend trop souvent êm source dan« les
eicessives que tous les chefs d*emploi montre
départeifleiis oii ils ne voient ni concurrence , ai
— La Soirée Musicale que se propœe de àmmtf tÊÊÊk
Bertrand , que nous avons l'avantage ne posséder è ItMB t
aura lieu demain samedi, 10 dn counnt. àum le berf
appartenant k M. Mathéus, place de In Pncelle. le flnar
d entendre cette brillante harpiste, ne manqoer pus shs
do.ute de réunir k celte soirée une société nombceme it
choisie. Des billets ont été déposés chet MM. DesiefBfe «I
Jacquemin, et au bureau de la Nacelle*
SPECTACLES.
THÉATaE DES ARTS.
Mtrcredî 7 mai — Comédi«, — - Débuu «> Mlla. PiTSBUBa«*tn
Une jolie figure est déjà un demi«soccèt poar mm M»
tante, et à cette considération, M^'* Fitxeker pnsiilHl ■
titre incontestable à l'accueil qu'elle a reçu. Il ceC pan Ai» ,
trices qui réunisse autant qu'elle les avantages esléfflMl fa,
le public u*exige pas toujours, mais qu'il est en leal ^em]
ûatté de rencontrer. La beauté, j'en conviens, est fni)* !
dn luxe dans l'emploi de soubrette; mais aujourdlim T""!
e»t rassasié du nécessaire on pardonne facilemesit « Wi^ ■
Répétons-le donc. Aille. Fîttelier a nue taille nvanliflM, i
une figure gracieuse et piquante 2 «ne senle chose siMi
désirrr quelquefois sur cette heurense physiooogpie ; ^^i
renjouemcnt, et cette gaité d'abendon qoi vnaf an
la beauté , et qui est plur" qu'un altraiu Haîa «■ pi
début est loin d'être un moment de gattê poar ane ai
Exiger que son talent se livre dés la première a|
toutes ses inspirations, et sa physionomie à toae 1
mens , ce serait vouloir qu'on fût, en paraisaaal è<
dans le monde, ce qu'on y sera à qoeraote aiM. Iki
contenterons donc, pour le moment t de perler ^Ht
que nous a paru posséder la débutante • ea oaas l '
de nous expliquer plus tard , s'il j lien » sar ceBetl
trouverons qu'il lui manque. Marinette dn Drpii ,^
qui est un rôle de bonne comédie { est loin d'être 1
un rôle de belle comédie. A peine est-il 1
de nos valets ; mais il offre des paisagn coniiqa
aux intentions , des nuances que l*on peut faire i
effet. I>a scène de raccommodement «.le wsrmm
d'cruvre de notre scène comique. • été fort
par Mlle. Fitxelier et Tiste qui déboUit 1
a les principes de la bonne école , et nous sonlwitias m
se livrée toutes les inspirations qn*oa ne^ refait qv!
nature. Une soubrette ne doit pas seoleaneat
la scène : elle doit l'occuper souvent toale
personnages de maîtres et de valets sont toaje
à ceux des confidentes et des valets rosés. Le
ceux-ci est dVnvahir , pour ainsi dire , rialciit s <
brillans , animés, et en un mot, d'orcnparer le piAiti
dépens même de leurs camarac (, qni sont aeaveat lêà
à des rôles passifs. Cette tâche est difficile 9 Me A t
possible evec du sèlci ttsnrti ; da laleat»
La bluette de Marion ei Fronfin , dôfil là galt^ et Pecprît
font oubliefr riovraîiembladce , a fourni aux deux débutens
Toccasion de le lUre apprécier. Les trave^tissemeos de cette
pièce i tiroir, sont favorables au début des valets et àe$
soubrettes qui ne craignent pas de se montrer k découvert.^
Tiste a de la vivacité , un jeu facile et de la verve comique.
Cet acteur était déjà connu ici : ce qui est inn grand titre ani
yeux de notre public. l\ a été reçu comme un chef d'emploi ,
qu'une indispositiou aurait éloigné, et mi vient reprendre
sa place. Il s'est fort bien acquitté ensuite qo rôle de Scapin^
dans la dernière pièce. Mais 'Mlle. F.iizelin qu'on a revue
sous le costume de Zerhinelte y a paru un peu froide dans
un rô'e oii il faut toujours rire aux éclats, et qui n'est à
proprement parler, ni un rôle de début, ni un rôle d'emploi.
Hié avait aussi donné une preuve de complaisance., en
faisant Gérante, Mais tons les rôles où il taut le talent
d'un comédien vrai, d'un acteur achevé, sont de l'emploi de
Bié. Madame Duversin et lui sont sans contredit nos preaiier:»
artistes, I41 rentrée de l'intéressante M"^* Saint-Elme, de
S.iiiit-Elme et de Roche» a été saluée par des applaudisscmens
Îiii ont été poussés jusqu'à l'enthousiasme , pour M*** Saiul-
ïlme.
l«udi 8 iBaî. — Opéra. <— Mlk. Lbxoulb. — Chbvalxbs.
Li soirée d*hier a été oraffeuse. L'entrée de Félix dans
rOi éra' Comique a été marquée par des sifOets et des applau- -
dissemeos prodigués avec autant d'acharnement d'une part
que de l'autre, mais les sifflets étaient en minorité. Félix,
cependant, croyant devoir déférer à la volonté des moins
nombreux , s'est avancé pour annoncer que si on lui permet-
tait de terminer la pièce, il ne paraîtrait plus Cette décla*
ration, loin de calmer l'opositi^n, li'a fait que l'irriter. i.es
applaudisseuiens n'ont pas voulu céder t des signes on en a
I - -^
passé aux mots , et des mots aux voies de fait. Un drs coînt du
parterre sW vu même transformé en un champ de bataille
ou les siffleurs n'ont pas eu l'avantage du nombre, mais oii
ils ont conservé ejsfcore la gloire de la résistance. La pièce ,
souvent interrompue , a. fini enfin comme elle avait com---
mencé. Félix a été appelé en sc^ne t il a paru et a demandé
au public si son intention était qu'il reparût. Le grand
nombre a été |k>ur, les sifïleurs contre, et nous revcrrans
cet acteur qu'il serait difficile maintenant de remplacer avec
avantage.
La Belh^Arshne ^ opéra surané qui n'offr^î & n(ie pre-
mière chanteuse que le mérite de vaincre des difficultés de
-chant , nous a mis à portée de remarquer encore l'éten-^
due et la flexibilité de la voix de M^e Lemoole^ Des notcs"^
très-élevées attaquées avec justesse, des passages cadencés
avpc facilité 9 ont été app^audiV, mais avec moins d'efforts ,
M"* Leraoule aurait fiit plus d'effet. H y a mille difficultés
surluo^tées qui échappent à la plupart des spectateurs, tandis
que èe% choses ordinaires les trappent. Trop oser n'est pas
prudent dans un début. Cette jeune actrice s'est néanmoins
fort bien tirée de cette épreuve. Elle ne parait pas avoir bien
saisi le caractère dédaigneux et un peu farouche de la
Belle Arw^me^y mais ce rôle est devenu si .nul par le jpeu
d'intérêt qu'il inspire, qu'on ne peut pas en faire l'objet
d'une critique.
Chevalier qui débutait pour les troisièmes basse-tailles ,
paratt avoir asses de voix et d'habitude de la scène , ^our
se rendre utile dans cet emploi secondaire. I«e grand nom-
bre des débuts occupe tant le peu d'espace de notre feuille ,
qne'nous avons à peiije la place pour rappeler q^ie la troupe
Franconi continue avec succès, affluence, talent et tèle, ses
prodigieux exercices qui excitent de plus en plus la curiosité
des Rouennals,
0mmt(^ d ■Ws^^nH$itî0.
PORT DE ROUEN.
CHAXGClIEFrS ET XÉCLAMATIOlfS.
^i^CasacEM. du sloop leSt -Pierre, cap,
Euault, ven. de Caen,— Courtier , M.
J. Pellecat.
^73 fôts huile de colsa , pour MM, Cre*
vel et comp.
^C^Chargem. du chasie^marée le Saint-
Pierre, cap. Caivé, ven. du Croisic—
Courtier, M. J. Pellecat.
98,540 kil sel, pour M. Hébert atné,
^^Cqarckx du sloop la Clémentine, cap.
Paris , ven. du Havre.— Courtier, M.
J. Pc llecat.
69 bouc tabac en feuilles,— 8 f&ts po-
tasse.*^i63 pierresd'albAtregypseux,
dont 10 en doute, en moins.— 1
caisse horlogerie en pendules. — 1 19S
bûches bois de Campéche. — Crevel
et comp.
Mouvement du j oui.
If AViaES ENTRÉS t
Le sloop l'Âimable-Bemard , de 5i t,»
c. Olivier, y, du Havre , ch. de miel et
de vinaigre.
Le chasse^maréc le Jenne-Ernest , de
74 t. , c. Guellec, v. de Çardiff , ch. de
foute en gueuses.
Le sloop la Bérénice ,' de So ton. ,
cap. Gojon , v. du Havre , ch. de plan-
ches , tabac , bois de Campéche.
iTa^ires sortis
Le sloop l'Auguste-Bicn->Aimé , capit.
Basin, ail. à Cherbourg, cIh, de pierres
meulièrei et plâtre.
Le sloop le Saint-Pierre , c. Enault ,
ail. à Caen ,'ch, de cendre lessivée.
La galéasse le Henjamin , cap. Lion ,
ail. à Mantes , ch. d*angrais pierres meu-
lières.
Le chassemarée leBien-Veno, c. Mahé,,
ail. à Marennes , sur lest.
Le sloop le Paris, c. ThniUier , ail. k
Saint-Thomas , ch. de Tin,
Le dogre l'Eléonore-Désirée , c. Dubos,
allant à Cherbourg, ch. de bois de cons-
trnction.
Le sloop rAimable^rudent , c, Bîsson ,
ail. au Bavre ^ ch, de pierres de taille brut.
PORT D'HONFLEOR.
Uouvement du 3 au S mas.
il Le sloop les Trois-Scftors | cap. Pottel ,
UalLkKotten.
Le sloop les Sœurs-Unies, cap. Corset,
ail. l^Rouen.
Le sloop l'Augusiin, cap. Leclerç, ail.
k Roueu.
La Charité, cap. Roussel, ail. k Rouen,
Le St.Tl^aul, c. Simon, ail. k Cauflebec.
sorti le 4 pour Ounkerque,
La bienfaisaute , cap. Duchemin, ail. k
Portsnioutb.
I.e sloop la Flore, cap. Ravenet , ail. k
Shoream.
Le sloop la Jeune-Elise , cap. Pain, ait.
k Ronen.
Sont entrés en relâche pour Rouem
Le St.-Pierre,c. Adelio, v. de D'unler,
L'Angélique, c, Samson, v. de Fécamp.
Les Deux-Fières, cap. Barbej, ven. du
Havre..
Le Père-Adam, c. Moisj,v. du Havre.
La Rosalie, c. Persil, v. du fiavre.
La Marie-Anne, c. Gondouin^ ven. Je
Dunkerque,
Le Bout hollandais Goed-Hoop, cap.
Bent, ven. de Newcastle,
L'Adélaïde, c. Desrues, v, du Havre.
La Rose, cap. Vassej v. du Havre.
Uuiivemeni du 6 au 'j mai»
S0f'i animés de yUlequUr ei dêsetnibês
à Ut marée du j au matim
I41 Poulc-Iibackf, cap. Douario.
ÏJk Merie-Koie, cap. Sagan.
Le Jciinc-Ficcleric , cap. Marie.
l.'Agadâc , cap. Brasau,
Le ieiino-Eiiiile , cap. Dépensier.
So tt mo'iti's et posés à la marée du soir.
Le Pcre-de-Kauiillc, cap. Lepeliii ch.
de charbon
i^ Fauliue, oep. FalAme , ch. de
charbon.
L* Adélaïde, capilaioe Deirue, cb. de
Cl Mise, etc.
La Uose, c. Yasfe, ch. de bled.
Le boom hollandais de Goede-Hooj,
cap. Uent, ch. de ch.irboo.
Les dcuY iiavîies ci-coiilre soat restés
|»o^és au port.
fent Sud 'Ouest , petit frais.
Mouvement du 7 au 8,
Sont ai rivés de Fillequter,
. LeGovre, cap. Vauqnclin.
La Marie--d'Amour, cap. Ciucbois.
La llarie^Marllie , cap. Poguoii.
L'Angêliue, cap. Moiojr.
Lesl)eux«Aimécs , c;ip. Bergolte.
I«e Pèrc-de-Faïuilk, cap. I.ogclle.
L* Aimable- El iza, cap. Morice.
Sont montés et posés à Ij marée du 8, au
matin.,
I^s Dîux-Frërcs, c. Oi.bourg, yen.
d'Honfleur, ch. de \in.
Le Sainl-Pierrc , cap. Alhlicke , vcd.
de Duiilerque, ch. de Ck.irbon.
La Rosatie-Loui^rc, cap. Bioadel , vea.
du Havie , ch. de blc.
La («eor^ciie, cap. Sallo(,ven. idem;
ch. de café.
ÏA Marie-Auiie^^héne» cnp. Queinîn,
ven. idem, ch. de div. marchaudises.
Le Succci, cap. Delpierre, yen. de
Duakerque, ch. de'charboii.
L'Augélique , c. Saiii^oii, veo. d*Hon->
fleur, ch. de planches.
Charlcs-ct-Anne,cap. Richardson, yen.
de Newcaslle, ch. de charbon.
De Drie-Vrtenden , cap. Komst , yen.
d*AiUSlerdaui , ch. de dîv. inarcb.
Sont par montés.
Le s!oop r Adi'taîde, cap. Dcsrnes , reo.
du Havre, ch. t\c cêru!»e.
De G(»od lloop, cap. Hent, ven. de
Kewcaslltf, ch. di* charbon.
{Tent d* Ouest, )
PORT DU HAVRK.
Mouvement du 8 Mai.
Sont mirés 1 le brick Elezc, c. Remé,
V. de la Poinii-à-PUre , ch. sucre el caie.
Le loiiçre Raliry , c. Lcgrand, ven. de
lioug^ps, rh. dr l>oi».
L>i >oih : II- b'-i'k la Jiinon , cap. Le-
œicrî, al!, à ^.«iIl^-^el^r^l)Our•», billolif».
I .'a, deux bricks incon-
Au havre pour ta Martini^ •
I^e beau el solide iroîs-niAu fa Ville-de-
Ronen , du port de 256 tonn. , d'une
marche ayanlageuse, et bien distribué,
partira le 3o mai courant , sous le com-
maudeuent du capitaine Paquet.
S'adresser , pour fret et passage , à Paris ,
k M. Bui.i.oT-L%?r»L>MLLF. , hôtel de la
Grande-Bretagne , rue Saint - Honoré ,
n» 541 ;
Pour fret, A Rouen , k M. A. Bouchon,
affretteur au Havre, à M. D. Ancel.
Pour pais^igr. A Uuuen , è M. Asîe-
lin-I^brument , frclleur: au Havre, à
M. Acher jeune , el au capitaine k j»on
bord.
12 14 16 19 31 a5 25
fente puhlique de diverses MAR"
CHAK DISES . au Havre.
Le lundi 12 tuai courant, à onxe heures
du matin « dans le maga.in de l'entrepôt
de M. Paul Delessert , sis Nouyelle-Lo-
ceinte, MM. Firebrace, Davidson et C.
feront vendre publiquement, pour compte
de qui il appartiendra, et par le ministère
de M* Podio , courtier de commerce , une
partie de
i83 barils Brai d'Amérique.
570 Cuirs.
i3 peaux de castor.
21 Dalles Crin de Bunnos-Ajres.
7 balles Laine de Bocuoii-Ajrres.
Les marchandises seront visibles audit
lieu, dans les trois jours qui précéderont
la vente, et les conditions serout énon-
cées lors d'iceile.
Vente publique et volontaine de SUCRE
brut et terré , au Havre.
Le samedi 17 m^i courant, lieu et
Ireuure de la bourse, MM. V*. Millot,
Toussaint et comp. feront vendre publi-
quement, par le ministère de MM. Verjon
et Lucas, courtiers de commerce,
80 barriques Sucre brut en très-belle
qualité et sans avarie.
1 1 barriques Sucre terré en très-belle
qualité et sans avarie.
Les lots seront visibles, sur échantil-
lons, la veille de la \ente, chex les \ en-
leurs , et les c auditions expliquées lors
d'iceile Les vendeur^ g* réservent la fa-
culté de vendre de gré-à-gré.
I Rai rds eonva
uv dt copeau
»«ie»i
^;
.S.ir r.iiîu -â G h
Il ILS.
BOUR^E DE PARIS, D^IEI.
EJpHs PuUicê.
citQ Moa ciiT ro«flOM»ft,
ti-jî 5oe 40c Soc 40e 45c 35c ftte 4ot M
3 oc 3S<: 3oc 40e Soc 55c tioe 55c «yf iae.
RE«:nX\AISS. DE UiJtlPATIOfft
Jouittaarc ém n M»n iSU.
Ech. do «« Mars i8a{, fia. t • loof t«e
iSsS , 9 4 loo i
lâtm NoHuiATivu, liai 99^9*
ANNUITÉS Dl 1000 ra., à 4 p.' */«
Atcc loit cl prfaMi.
loiof io4^r (}oe
ACTIONS DF. LA hkSQ. DE FtA^CC9
lonimnct 4c Swamin ■••!.
*^*^* ^^« m,^^^^ ^^^^» 'txn.im.» Mjm. '^Mi^fn.m.
SPECTACLES dv 9 MAL
TtiE:ATR£ DES ARTS.
( On commencera à 6 heures i/*«)
LA FEMME JALOUSE.
Coaiédia tm S «cicst de UeaCoegct.
Madani; Simovat , preiai**r M^, Mbvlcff»
par U rAïc de Mmdmme DorsmHm
MUcé JoiivAT , iroiiièmt mmotueuse da«t %m
comédie et de 1 opéra . coaiiaarra pat la
rôle de Clémente*
Daranville »
GervmtM »
Blaisot »
Un'^yoituHer,
Madame Dorsen^
Eugénie ,
Clémente »
Justine .
MM. SaiM-ElM.
Daraiaaet
Aoclie.
RajaaI.
Mowehiiff.
Ric^«îcr*
Mcsd. Siaoart.
Saiac-UM.
iol «cl«
DanûaadfiHe
AVLS DIVERS.
Vente après décès par conti**uation
fg^yo 1^9.— Lundi I) niai îi dix heures da
inatin , et iourt suivaDS , tant quct beaoin aéra , I
rue Saint-Pierre a DarncUl , M*^ Blot coiniuia- !
•aire priacur , procédera p ir coniiouatioQ A la
vente de« effets mobiliei a restes i U suocesaioa
du feu sieur Godai d , entrepreneur.
Cette vente con.tiftie en buis en gmme ,
éqoarrts , madriers , pbieiux , planches , bar-
reaux , dntses, bois débité^ propres au charro-
nage et X la inenniserie , et de toulea espèces,
tris que chêne, onue, hêtres, sapin, poiiier.
Firrr s» bornes, p^TCS , tuiles, briipirs ,
hiilrs , meules, banneaux , charrettes abois,
diablrs, essieux et chaînes.
LE TABLEAU PARLAHT.
Opéra en i acte, d'Aoseaune ei'Gréiry.
M. MiirLow fera sov àtm%\ème 4A«i par le
rôle de Pierrot.
Mlle. LiMovit fera aoa troiûène 4A«t yae
le rôle de Colombiàe»
Cassandee .
Leandre ,
Pierrot ,
Colombine ,
Isabelle »
MIL Bi«.
Mnpl««.
Mcsd. Le«o«l«.
aUQUB OLTllPIÇIIJE,
Rue du Guaf'TroÊÙm.
On coBineeeera k 7
Le sixième DÉnUT DBS EXBBCICBt 4i
M. FaAvcovr.— Le MoM>a»*Cîd. Wb
Doeuvret de Cavaterie.-^r Seal et lUUaa
et IBcart , par M. PavL.^Le pat liteUib
—Le Menuet et I j G-sfoiit • eie. « «M»
Samedi Belàche. — Trè»^lafHsaM«M 1b
Clôture.
FANFAN LA TOLIPPB »
Pantomime eo 1 actes et à ^aad
IlOi. . >. iMi UIMKIUL CUMMbRCiALE (ex caracteees et ew tailli-douce) DE C BLOQUEL, RUE Sr. L0,1I* If.
A
' •' -^ **•
SAMEDI.
:i
»•■. 157.— »*• AifiréBr
■ib.'iBlli'i > **^ I^t^M^A lâên.
mnrzmn fAiMBRUBr
LA NACELLE,
toi '
DE LA SEINE-INFERIEURE.
V%%M^%«'*«A/«^
n^^f%%f%^¥¥'ù9^/%f%%^fkkf%nm^fi%k/vkMkk/9k^nM^tfv%j^^
^ M nS #,.«. U. înnr* S'adresser, poar rAbonnement et la Rêdacrion , au Bareaa de la Nacelle , Place des Carmèi ', n*. ijil ï Ri>Qcfn.*
lie Feuille p.raU tons ^" J^^"^*;/*^^^^ ^.^^ ^e Richelieu , n«. 7..- Au Havre, che. CifAPEL«, rue de Paris. - Et cWtolft'le^librkîtéé'ct*
Di'ii^trde^^ ^
LA TASSE DE CAFÉ ,
EaTRFTIEN D'UN
OU
CHANSONNIER ET DE
Air des Trembleurs.
SA SERVANTE.
LE CHAHSÔHniBB.
Ce café que4*indu8trie
Transporta de*!' Arable ^
Sans craindre VinleHipéri*
D'un climat moins échauffé ,
Chez- nous entretient la «vie ,
Mous tire de Tapathie ,
Donna même du génie—*
LA 8eWVa>tb.
Prenez^ donc votra café.
LX CHAKSOMllIBa»
Pôurroyimr ;du Vaudeville '|
Mille couplets à la iile
Naissent sous ma main fertile
Quand mon luth est échauffé.
L'auteur qui craint , suria scénr,
De faire siffleï sa veine,
Devrait boive à tasse pleine.
LA SERVAVTB*
Vttutrh dofie votro^afé^
LE CHAKSOVKTXa^
Graine dont le nom rappelle -
A mon dévoùment- fidèle
Ces maîtres pqur qui mon zèle
Ne fut jamais étouffé !
Pur ion nom Je certifie
N*aToir jamais dans ma vie
€3ianié pour ce- corae impie.
LA iBRVAVTff.
Pcenez donc votre café.
I.B cni^eéiriiTm».
Oui , Catfao , toufe «nia vie
Je veux qne ta main amie
Prépare -cette ambroisie-*'
Poni^ mon\ palais récbauf i^
Bt lorsque tu m'en fais prendre,
Je jMns que je suis phis tciMltw*.*
Fi^iponney tu^dob m'tntWdire.n. .
LA««e»v<i(irm;
1'
\wm9r'
SOUVENIRS.
Les souvenirs sont doux pour l'homme qtit'a'bien rempli
sa carrière; ils, sont terribles pour celui dont les 'passions ont
égaré Tesprit , et corrompu le cœur. La mémoire est una
sorte de postérité qui juge notre vie passée : c'est ce qiii
cause rhumeur de tant de vieillards, i^ peu d'hommes agéi
qu'on trouve aimables et gais, sont les sages fleurs souve-
nirs sont, pour ainsi dire, leurs vieui' amis : ils ne les
attristent pas ; ils ne font que leur rendre un bon témoignaglj
de leur vie.
L'expérience est la fille des ^souvenirs ; elle 'devrait porter
son utilité de génération en génération, nous garantir dès
fautes et des erreurs de nos pères, et nous conduire d'améliô*
ration en amélioration, à l'état le plus parfait; mais par
malheur, l'expérience des autres ne nous sert^as ou nous sert
peu : elle nous fait bien admettre qu^^lqu es principes , mau
nos passions en repoussent l'appliéation. D'ailleurs, s'il est des
souvenirs utiles, il en est de dangereux^ et ces derniers
sont les mieux accueillis.
Il n'est point de folie , d'erreur qui ne- puisse s'appujar
dé quelqu'exemple encourageant: la religion , la philosophie
prêchent la moaération«à uu ieume prince : elles Itii montreut
Cambyse renversé , Charles XII captif; ma^ l'ambition et la
flatterie lui donnent le désir d'imitervGëiâf^ Alexandrie oti
Charlemagne.
Un jeune homme qui entre dans le monde 7 porte le sou-
venir de toutes leileçoni de morale, dë^dâestle, de sa-
gesse, d'intégrité qu'il a reçues dé ses'pf^ÊèjpTtèùrs et de %eg
parens. i>a société lui offre un tableau toâC contraires celui
que- lui présentait son imagiitatioD. Il ' voit l'immoralif^
prônée, l'audace heureuse, la gaiéntéf^é 'à la mode ,1* in v
trigiie récoA(>ensée , la médiocrité dii- talent ennoblie ; la
considération attachée à la fortune ^ et- 4 h fortune la moins
légitime. Que de souvenirs non veânx^^iipettacle doit impri«-
mer dans son ârhe , et combieo'il t^ hiVe qu'ils n'effacent pak
ceux'dé l'éducation I
Ces réflexions doivent-éllës dégoAtè^ des 'iouveùîrs? non !
mais elles noué doivent pofteir à en faire iin choix sage et
utile. Ecartons ceux qui sont dangerieux; cafessods *cetrx qui
peuvent nous rendre mèilleuf-s; toutes ie^ pensëeé possibles
viennent se tracer dans notre cerveau. Faisons en sorte que
notre jugémeiit graVe lesl bôAnès daÀs la mémoire, et qu'il
n'y dessine que faiblé^nf^eut les'VnâuValsesi
L'histoire est un recueil de" soùvébii^ ; ou est 6btigé dé les
(O
lor.rii tfit <l'augiiiei:lor l*iilililè dri Ui<i, (*l <i'jll(>i!'i>*r i'*
H.iii^?r Jei autres I par dptrrdrxioiis n^f^cz jn^lt^ |)onr reclfo^scr
Tetprit, et aMff piqiianm pnur l'attacher : poiilwUro f.iit*ii
mieux encore» u, au lieu de mrtlre voi |)isNio:i> ru garde
contre les leçons du moraliste, il présente les faits de iii.i-
niêre 4 vous les faire juger comme il le veut , et à voM<i inspi-
rer la réflexion qu'il vous épargne. Ce que j''()i$ à riii<ilorii>n
je le conseillée cens même qui ne vt>ulent que >u distraire cl
amuser en racontant des anecdotes.
Tout sooTenir contient un exemple et une leçon. Un
homme don^ par la nature dn i|uelqiic talent, peut bien
écrire lonou'il a beaucoup lu. C'est aux soiivenir5 de So-
phocle et d Euripide que nous devons la piup:irt des Loduti'S
de Racine et de.G>rneille; mais pour :;ouveiner les liouiiii''S
il ne suffit pas d'avoir be.uicoup lu, il f.iut avoir beaucoup
▼u. Le livre dn monde dnît être ajouté à ton» les autres ,
pour former de bons administrateurs.
Que de maax épargnés a rhnmanîté , si les conquénns
TOulaient, au lien n'imiter \ts grands rnv.tgcurs de la tein» ,
prendre pour modèle Germanicns, Epaminondas, et surtout
Gustave-Adolphe oui sut si b.en se préserver de l'ivresse
de la gloire et de I orgueil de la fortune.
Loin de son pays, au milieu d'une contrée ennemie, en-
tooré de princes et de généraux étrangers jaloux de sa
fraudeur, et qui ne lui obéissaient qu'à regret, il s'expose
perdre le fruit de $e$ triouiphes , pour n** pas les laisser
flétrir par la licence et par le pillage : il fait rougir ses
alliés de leurs désordres , et lei ramène par sou exemple
^t par sa Cermeté , à la modération et à la justice.
L'escarmouche polémyque dont notre journal a été le
théâtre, et qui a eu lieu entre M. le vicomte de T.... et un
anouTuie, a provof|ué, de la part de M. de T.... , une der*
niàre riposte , dans une lettre que nous ne pouvons que
transcrire eo partie, ru égard aux opinions plus que litté-
raires qui y >ont manifestées. Nous devons toutefois assurer
que' ce que nous sommes forcés de passer sous silence , ne
renfivrme non que de très-conforme aux bienséances (t à la
3iodrration dont M. le vicomte de T.. . nous a toujours
on lié l'exemple. Peut-être notre estimable correspondant
i^ra-t-tl dtonoé des mutilations que nous faisons subir à sou
cpître ; mais en réfléchissant à la nécessité qui nous fait
tsercer une ctnsure qui n'entre ni dans nos goûts, oi dans
nos habitudes i il nous pardonnera ces mesures de prudence
qvt nous avona toujours observées y et qui ne nous ont pas
todjours pràanrfc.
• Â t auteur inconnu éT une fiction facétieuse inséice dam
• la Nacelle du as mars , éclaircie dans crile du i6 a%^rH^
» 0t bien ou mal défendue ou soutenue dans celle du 24*
a De mon berniita<;e de Saint -Marti a-do-Maoolr, prêt Montî-
» ▼Ul«n,le 39 avril i8a3.
» Gardons-nous, Monsieur l'anonyme, d'abuser de la
» con;plai&.mce de MM. les rédacteurs ou directeurs , au
M pomt de surcharger leur jounui! cl du fatiguer le public
» de tous les insiguifians détjiU le la petite gaité de carnaval
» ou de l'e^'pèce de poisson d'avril qu'il vous a plu de ni'a-
• drrss.'r d^ns un tems de pénitrnce et de pirdon. J'avais
N lu votre joviale critioue avec autant d'hilarité que vous
«• riviez composée, et bien loin d'en ressentir ou montrer
» la moindre humeur, j'ai cru vous servir ; j'ai même espéré
■ vous p'aire par l'exact et nsiiî erratum cpii, vrai^emblable-
» ment, vous aurait épargné la peine d'écrire une seconde
» fois sur pareille bagatelle , si MM. les rédacteurs , par de
» bonnes inleotions que je suis loin de combattre, n'avaient
» un peu mutilé ma lettre, quoiqu'elle ne renfermât rien
■ de désobligcanl pour qui que ce soit.
• L'extrême amour que tous m*assuret avoir pour la par-
• faite exactitude de vos narrations , répond si parfaitement à
• mon siuccrc et perpétuel désir de connaître 1 ëclaircir ou
• nnififeWer In vf*rité , que eo second errmimm^ frf tri
> d- • iiier , malgré l'adago latin du iertia nAfûi ^^^ f«|
>• utius mettre absolument d'accordfl
» 1". Vous ne me reproches plus ane railn de «#
- piesqu'inquisitoriale dans je nesaîsqoel cabaivt 4v«l
» oii |f ne me rappelle nullement d'avoir jamait OM %Ê\
n quoique jamais non plus je n*ai« en la aoltiit ém h
» de ceux de la même espèce, oh parfois fai lron< 4
• rotiiMblfs gites dans mes anciens voja^frilit tmH
» le service militaire, que pour d'atttr«t obiati» Jt at
» serai personne en vous avouant que gnOlgoMi ■■§ é
• asiles avaient pour enseignes des naccfca ec dti gpl
>» des brûlots et îles frégates.
Après a\oir réfuté victorieusement Ings Ift
la réjiousc anonyme. M, le vicomte de T
ce» lornies :
» Je vous remercie d'autant plus , monsieur t
» noré les obscures productions de ma faib!e plmat^d
'* pt.-ice dans votre brillante bibliothèque qnCt nua 1
» 1 impertinente présomption de me compirer k anln
» lustre normand Foutenelle, je ^oAte comma lui Iv
» solaiion de n'avoir jamais écrit le pfus léger snal 1
•• plus légère plaisanterie contre la moins îauporlaBli
» véritables vertus. Je me dédommageiai da Icma i
» papier perdus dans not re éphémère discnsaîoa 9 sî fal
» quelque retour à la bienveillance cordiale avec II
» suis , indevinable anonyme , et cher concîlojca «
• Votre trë<-humb!e et trèt-obéîsaaat
Le colonrl^ vicomte de T*** ■•••f
, Otage et ^^lontairm royet ^ m
coinmissmire rfVfaf s^s aiifss
d* autres asseaMées oh cei;
lions iégmiesmemt
M.\CËDOINE.
— Mlle. Bertrand , dont nous avions ani
Soirée Musicale f ayant été forcée, par nne
particulière , de se rendre à Paris , ne pourra pes« cil
ello l'avait fait espérer, se faire entendre aaijourd'haL
autre soirée, donnée par des Amateurs, a« mofit da
cendiés de la Cour^Martin , aura lien rne oe ffiruH
n\ II. On ose croire que le motif qui a détermind Ml
Amateurs à faire, de leur talent agréable , ms si i
usage , tie manquera pas d'attirer no greiid aemhsi
personnes.
— Une souscription vieut d'être ooterte dm M. Bdl
place des Carmes, n*. 48? en fitveur d'au nucîca ai
que de nombreuses blessures on I rcdttîl %u denaer A
souffrance et de dénuement.
— La ville de Wichloo, en Irlande» vieui fllve lÉ
d'une aventure asses extraordinaire : dera amis §
officier de marine et l'autre ministre
épousé les deux sœnrs , célébrèrent leur
maison de campagne appartenant k Vnm de
Lors du premier banquet las deux époos
trop long-tems les libations à Hnçrhns , et
tant retirées clans leurs chambres avant *-
derniers , en allant se concber , se tfOi
Ce ne fut que le lendemain que h
Ces époux se sont portés plainte récî]
ration du crime d'adultère.
•J
«i4
SPëCTACLIlS.
THÉÂTRE DES AETS.
/ai Femme Jalouse. — • Le 7\sUeâ
Premier début de Mme. 81 mosiit. *- Train
Le MOV La. — Dcuxtèrea débat de Mi
Depuis qne l'on joue I édie avec sii
d'tcUurs ont cru qu'il mi joser It
M.
V
t^
Il est si ficile et li agréable de produire de Vc&ëi , qn*on i*é •
tiste difficilement pour ^intérêt âe Part , au dcsir de remp<»r-
t<»r uu triomphe éphémère , oa d'obtenir un succès nui
dépens du naturel et du bon goûf. Aussi est-il peu d'nr-
listiÉs qm', avec du talent, aient asses de vertu et de force
pour préférer à raffectation qui réussit , le naturel qui ne
touche qu'à la longue.
Ces réflexions préliroinnires, faites avant de parler des dé-
buts de M*'. SiiiiOiiet, feront pressentir déjà qu'elle opinion
nous avons conçue de son talent et de son genre , ou , pour
employer le terme technique, de sa manière. Le rôle de
M'"'. />orfa/i, de la Femmf Jalouse ^ présente un de ces
caractères que l'on est plutôt fait à rrncontrer dans un drame
que dans une comédie. Rien n'est bien comique dans les em-
portemcns d'une femme presque frénétique; mais les trans-
ports jaloux d'une bourgeoise, d'une mère de famille re
doivent pas prendre le ton ambitieux^ de la tragédie; c'est
bien assez qu'ils aillent jusqu'au sérieux , sans qu'ils nous
étalent les fureurs de Phèdre ou celles àHermione. M^'. Si-
inonet , avec un débit facile, des intonnations bien graduées
et de rhabitiide, aurait pu rendre le personnage de M"*. Dor-
San avec plus de vérité comique qu'elle ne l'a fait. Mais celle
actrice, que nous n'avons pas la prétention de juger sur un
premier début , paratt du reste entendre bien les situations, et
être familiarisée avec les traditions de la scène. Ses autres
cl buis nous meliront à portée d'apprécier les autres qualités
qu'elle peut, et qu'elle semble laisser deviner.
Dnruissf I , qui faisait sa rentrée , a été reçu avec la bien-
veillance que mérite hn talent que l'expérience nous a fait
opprécier. C'est un acteur qui possède le bon ton de la belle
comédie , et qui a saisi le précieux avantage de rompre la
(5)
monotonie des vers 9 en ne tetiidBnt pas , comme la plopart
des comédiens de province , Ie| éiernéls hémistiches de no»
hexamètres*
î.a représentation du TaHeauPéiriirnt a reproduit à-peo-
près , au sujet du deuxième début de H*^ LemouJe, la scène
qui avait eu lieu avant-hief par rapport à Félix. t>ès l'tfppa-
lition de cette jeune actrice,' un sifflet auquel ont succède
dos applaudissemens , s'est fjit d'aberd eetendre« Au second
morceau de chant , le même si/Het, reiifbrcf d'un nouvel ins-
trièment de son espèce, a recommencé. Les èa«x sifflets n'oni
pas lardé à faire une nouvelle recrue» L^f applaudisseurni
de leur cêté, ont opposé fa masse imposante des claques > au
bruit perçant des improbateurs*
Mesplon a paru sous les traits de Pierrot^ pour son deu-
xième début. Le duo , entre M"' Lemoule et lui , a été chanté
avec goût, accord et bonheur ; mais dès l'instant que Co»
îombine a parlé , les siflleurs qui, dans leur genre, peuvent
passer pour des virtuoses , ont repris leur allure , ou peut-
éire même leurs fonctions; les approbateurs n'ont pas cru
devoir céder. La toile est tombée au milieu des appLiudisse-
mons et des si filets. M*'* Lemoule demandée par nn assez,
grand nombre de spectateurs , n'a pas paru ; mais le régisseur
voulant connaître les intentions du public , l'a invité à lui
dire s'il voulait que la première chanteuse reparût, des oui
el des fwn tumultueux se sont élevés alors. Un commissaire
de ]K>*ice a de nouveau demandé l'intention des spectateurs
qui restaient encore dans la salle, et a annoncé, d'après les
opinions qu'il a cru pénétrer, que M"" Lemoule reparaîtrait.
Mesplon , dont la vo^x agréable et le jçn aisé peuvent faire
oublier le^)eu de physionomie, a été vu avec desdispositicos
favorables. Les Dieux , nous le croyons, sout pour lui.
a
otunt^tc^ d ^^'nbttsffi^.
?^:^?^
PORT DE ROUEN.
CBaHGEMFNS kT RÉCLAMATIGJrS.
^:^CiiARGF.M. du sloop l'Àimable-Ber-
irand, c. Olivier, ven. du Havre.
Courtier 9 M. Orford.
Réclamatenrs y MM.
100 barils vinaigre — 196 fAU vinaigre»
— Pichard.
4 barriques miel.-^J, B. Duval.
5o raquettes iniei.— Pichard.
'^^Chargfm. du chasse-marée le Jeune»
i^niest, cap. Gurllec* veu. deCerdifF;
Courtier, M. Orford.
fer eu gueuses. — Pour M. Ch. Durand.
^^ Chargem. de la gribanne la Bérénice,
cap. Gojon , ven. du Havre,— Courtier-
interprète, W. J. Pellccat.
Réclamateurs , M Vf.
28 poutrelles en sap.— i^o planches
^ito. — Amédée Baudouin.
121 bûch<?5 bois de Campéchc. — Dccaen
et Briosne. *
67 boucauts tabac— Crevel et comp.
3 ballots lîltcrie^'p-Touchard.
Mouvsmeni du g bu io«
NAViBES ENTRÉS :
Le sloop la Jeune^Roie 1 de 5q tono.)
c. Caron, v. du Havre , ch. de planches
et pavés.
1^ sloop l'Union , de 46 tonn. , copit.
Dubos , V. de Conteville , €h« de cidre et
bois à feu.
Le sloop les Trois-Frères , de 3i tonn.,
c» Dubourg, V. d'Honâeur, th. de vin et
meules k aiguiser.
Le sloop la Déddée, à% 18 tons. , cip.
Thiboudoïki feo. deCaeUi ch. d'huile
de colza.
Le sloop \h Dtuy-Aoïiii de ^j tôttu. ,
c. Dévé, V. de Fécamp, ch. dé i^dmenl.
HaVtAI^ SORTIS,
Le brick la Victoire , c. Buael , al), k
Bordeaux , ch. de plâtre et papier.
Le chasse-*marée l'Ulyse , c. Coriton ,
ail. à Brest , ch. de cuivre et cérnse.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 6 au j Mai»
NAVIRES IWTtiiS.
Le dogre le Neptune ^ c. Poirier , v. de
Rouen, sur lest.
Le trois-mâts Sully, c. Deshindei, Ten.
de Bourbon , ch. de sucre , café y etc.*
La galiote les Quatre-Sœurs, capitaine
Christian I yen. de Suaderlaod, cb. de
charbon. 1
Le brick anglais Browns» c. Matheson,
V. de Cardif , ch. de fer.
Le brick danois Joséphine, c.Benotre,
V. de Saint-Tbonias , ch. de café.
fje sloop la Jeune«Erailie , c* Buhot, y.
de Roueu , ch. de moulages.
NAVtSBS EXPtDUéS.
Le dogre la Perle , c. Guichon , ail. à
Dilnkerque , sur lest.
Le irois-mâts américain Héroïne, cap.
Léieli,all. à la Havane, ch. debalotages.
Le dogre Gécrgette, cap. Salo , ail. k
Rouen, ch. de café.
Le brick l'Ernest, c. Coindet , ail. k
Cardif, ch. de lin.
Le flambart l'Auguste , c. Corset, ail.
à Rouen , ch de planches et pavés.
Mouvement du 7 au 8 Mai.
VK^X^fS ERTRlêS.
Le brick les Troîs-Vertns , cap. Choree,
y. d*Ars , ch. de sel.
Le sloop la Franç^'se , cap. Buret , y.
de St.-Martin , eh. de sel.
Le brick l'Hymen , c. Collet, ▼. d^Ars,
cb. de sel. *
Le chasse-ftiarr^e l'Allonette , c. Ikr-
tin , y. de Bordeaoi , ch. de tabac.
Le brick les Deux-Frères , c. Noramnd
\. lie 'iii.ùi^aux , l!]. de v<n, eau*de*bir»
LiC h^uk l; JeuiJC'EiuiU , c. Ledttpeu^
sit*r , V. (le Rouen , sur le»t.
Le »ioo|i aiif;iais , Spreng, c. Wa^sct,
V. de New- l'or l , ch. de for.
1^ bricL rAiiuable-CéUste» c. Jourdao ,
V de lio\ai;iie, ch. do fucrei café, el
Loi».
1^ Irois-inâis le Jeune- Hriiry , c. Dé-
riJcr , V. de Marseille, cli. de vin, savon.
\*e bru k Anglais Agênnria , c. Jaui€S ,
V. de ^cw-PoIt , cil. de fer.
NAVIKFS K\|>KD1K^.
Le dovre la lion m*- Fa m il le , c. Mail-
lard , ail. a hiftie , cli, de bois.
Le clia^Ke-iiiaréele Tiideiit,c. L^bert,
ail. à Pi>!!^urn , oh. de »el.
L^ clia «se- marée la Jeanne-Marie , cap.
Malic , ail. a. Bordeaux , cb. de tabac et
de vin.
Le brirk américain Petit-Kinile, c. Le-
sage , ail. h Bordeaux , cb, de vin.
Le ch.-niarêr l'Indien , c. Billard , ail.
à lj Uo^b'^lle, ch. d'eau-dc-vie.
Le 5loop la Joséphine y c. Néel , ail. à
Cjrcutan , ch. do bois.
Le sloop le Jrunr. Edouard , cap. Mé-
nage , ail. à la Hongue , cb. de boi«.
La goêlfUc la Lvdie , c. Breton, ail. à
la IlocbeUe ^ ch. d'eau-do-vie. |
I^ lougre le Paul^u Virginie, c. Musse, '
ail. à Courlau , ch. de bois.
Le lougre le Jeune-Martin , c. Nnyon ,!
oll. à Oheibourg . ch. de bois. )
Le sloop l:i Pelile-I)é''irce,cap. Duvet,}
ail. à (.h'^rbourg , ch. de boi«. 1
Le brick le Passe-Pailout » c. Métiyer ,!
ail. à Bordeaux , ch. de vin. |
Le c habite- m. -irée lr<lasx;ird , c. (\issaid,
ail. à Naiilfr^, ch. de fer cl ardoise.
Le brick le Richeuionl , c. .Vdaiu , ail.
à Savaiji-^al , ch. de coton.
— Le IIopc, cap. Maurau , parti de la
Rochlle, et le Delphos» parti de Bor-
deaux, sont arrivés à a Nouvelle-Orléans.
Note des fentes rtcueillies à fa Lourde
du Havre , le 7 mai.
3a sacs cafc; Havane, à 1 f. 55 c. , en
entrepôt,
8G sacs cat'éPorto-Rîcco,à i f. Soc. dilo.
iG balles coton Géorgie» à 1 f. 3C. ip,a(4.
7.5 dito dito dito, à i f. i c 1 j4 « dito.
7:t dito dito dito,à 1 f, 7 c. i|i ,dito.
7a dito dito Louisiane, à 1 f. 9.5 c, dilo.
PORT DK CHKEBOl BG.
iîvuvcmcnt du 1" au G mai.
ARîUVAGFS.
Le sloop. le Paul, cap. Magncn » ven.
d'Aurigny , cb. de luallcs de passagers ,
corinlbe, sucre, etc.
Le sloop le Successeur , cap. Ganjac ,
yen. d*I^igny , ch. de cidre.
— Le Con((uéiau|, cap. Poulaîo» yen
de Giicrne^ey, ch. de ciment et cbarbon
de lene.
— Le .St.*Frauçois, cap. Colas 1 vcn.
idrjuà 9 «.h. idriu.
— Le. St. -Paul, cap. Flamb^rt . vcn.
d«.* Rouen, ch. de cuivre laminé , fer ,
faïence, réru-ie, >erre & \Ure, etc.
^4; .
-* L'Argus» cap. Grégoire, ven. da
Havre» ch. de denrées coloniales, souliers ,
bas , fichus , douvelles , etc.
La bitquinc le Jeune^Uartin, c. Nojon,
yen. idem, ch. i leni.
Le sloop l'Agile, cap» Frigoulti yen.
de Dunkei(|ne, ch. d'huile , chicorée mou-
lue, houille , etc.
Le bateau le Je une* Adolphe, cap. Pos-
tel, yen. idem , cii. idem.
PIPARTS.
Le sloop rUnion , cap. Fabsen , oll. a
Guernesey, ch de c ha peaux , eau-dc-co-
logne, huile, pe:i Jules, passagers, etc.
— \jc bans-^ouoi, cap. Bnnnlet , nll. à
Aurigny, ch. de beurre, \prreà\fitre,
cochons et agneaux vivant, etc.
L'^s sloops les Troi*.-Snfîiii ,cap. Pieda-
niel , et rAim:d>le-Victoirc , cop. Lemet-
tats , ail. à Portsmontb , ch de i8{ caisses
œufs de volaille, et 'x caisses fruits.
Meuf bateaux (plaltes et houns},all.
à la pèche du maquereau avec 5i mille
kii. sgl.
Le chasse-marée la Rose , r. Jouallan ,
ail. à Rouen, ch. de 85,19c) kil. sel pris
à Mareniies.
L«* sloop l*Ruphrosine , cap. Philippe >
ail. à Dunkerque. ch. de 38 mille kili
sel , pris à Granville.
Plu.^ieurs navires sur lest.
PO«T DE QriLLKGEUF-
Mouvement du 8 au 9 mâî.
Sont arrives de f^illeçuier,
L'Auguste, cap. Liard.
Le Zélé , cap. Zéro.
Sont montés et poséx à la marre du 8,
L't parmontéà à la mai ce du ^ ^ au
rnjlin.
les l)eux->Frëre9,.cap. Baibéyven. da
Havre , ch. de div. march.
La Léonorc , cap. Boursy, yen. idem ,
ch. de tabac , etc.
De Père-Adam , cap. Moisy, yen. idem,
ch. de div. march.
La Victoire, cap. Loget , yen. de Ma-
rennes , ch. de sel.
La Minerve, c. Adam, y. du Havre,
ch. de div. march.
Le Cousiot , cap. yen. de Bordaaux ,
ch. de div. ^larch.
Sont montés etpastt^s debout à la marée
du matitf :
L'Alexandre, cap. Bernard , y. de Bor-
deaux, ch de vin.
. • . . , c. l^rctuveau, y. elch. idem.
La Félicité , c. Masson, v. de Barfleur,
ch. de coton.
La Félicité I c. Lihard , y. de Caen ,
ch. de diverses marchandises.
L'Indé|>endant , c. Masson , y. de Mar-
seille, ch. de lio.
Le PèreHle-Famille , c. Dupain , y. de
lionfleur , ch, de cidre.
L'Adèle, t. Sébire, y. de.Nautes , ch.
de goudron.
...... c. Jouilaud , c. Màrenors ,
ch. de sel.
( Vent (TOuest^ grand frais. )
AVIS DIV£n&
^^yr i5o. — n'a ëà tmiv^ Jaaa faa §«•
ilina atteajoi A U ■riioo dir fSai é
Cour», n**i5, a Aoaca-, ua CIHfiV 1
|ai t'y «tait iatrodait paa !« i
S'jdreiMf A ladlia maiMHS.yQar la
i. a. S. 4-
^^^N® i5i.— Lci NMrs GvaaoaLT m L»
BLOMO, profcsMura, cal rkoiiacar de prâ«
venir Irs Ji>uact Oeas , qa*ilt feroaff l'awrf*
tare de leur ECOLE OK rHATAriUN . aï-
mée Jb ViU-U'Crotx . en /me€ ie Jmtdim
des Plmntms , Oiuanelie- ptocbaïB • ii 4m
eourant.
MM. les Amacenri qui voadrovi Pkaaortr
d^ leur pré*en«e , y trouf aro»! la plat graaAt
sùraté ei louti'S Us cooiiuodiiés dcair^Meib
Les plui granda toîni saroni apporids paar
les progics et la perfectioD drs Llrve».-»Uctta
peiiii bateaux seront difponibI**t pour PaOM-
hf rof*tit dtt personoes qui fréquentcroai cciia
Ecole.
HOUUbE DK PARIS, D'HIUi.
Effets Publics.
ciyQ Pou> rj!«T r.n\sotJDFS,
Jouitiaaw dn la Mv* •^1-
Syf Soc 40c 5oc 60c 70c 95c toc 85c tjf ••€
850 8vc 85« Soc fie 70a 75e %^î 700 7SC
80c 7SC. 70e 75c 70 60c
neCONNAlSS. de UQL*inftTIO!f«
J<iujHiiire dn •<• Mtn liiS.
Ech. da aa Mats 184 |, fia. 8 a lottf lae
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ANNULTÛ DE lOOO FB», k 4 p.' •/.
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iS^Sf
SPECTACLES on lo MAL
TIIEATRE DES ARTS.
( On commencera à 6 hrmref i/«.}
LE COIjE et LAMOUa.
Vaudf'irillr en t «Çf*, de M* Sîfl
Mllr. JuLiriT coeiinucra ses dabaîa par II
rôle é*Annettc9
LES ÉTOUaDfS.
G>BiéJie en 3 actes , d'
M. Albirt , Jeune Premier ^
le rôle de Folle^iUe.
M. TiiTs continueca par lar6lc 4t
LES RIVAUX DBIIX.MÉHIS,
Comédie eo 1 acte , de nga«ll<
M. Al. ai AT coDtiaaera par U rAl« 4m
Mlle. FsTiBLzia par celw de £//«•
CIRQUE OLTXPIQUE.
Allé Dugumy^JVoÊàm.
RELACH&
'-1
Jbvx-Comiqcss p% GuacAUii
&0GBa.LE.OUB .
Paotomime aa ^ «cita «I à
roc: N LMPRIMCRIE COMMERCIALE (E!f caractébes et t5 taille-douce) DE C. BLOQUEL; RUE Sr. LO, IT'Sf. .
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raille paraît tons let joars. S'adresser , pour T Abonnement et la Rédaction , ad Bnrean de fa JVacelle , Place des Carmes , n*. 48 , à Kopen.
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!teors des Postes da Département. — U .prix de FAbonnement est de 1 5 fr. chaque trimestre , pour Ronen , et 16 fr, 5o e. par la poste.
INVOCATION.
is salue , dëpouîlles légères des oîseâQs saaveiin du
! C'est à vous que Thoinme doit ses pUîsîrs, sa ven--
et son bonheur; car vous êtes les interprètes de la
et voua transmettez à l'avenir les œayres dii génie et
enirt du passé. Vous franchisse* les tems et les lieux
Tcr au mépris des générations futures la mémoire
et des pervers. Quand Minos tenait Dédale captif dans
^rinthe , Dédale vous dut le bonheur de revoir sa
2e fut vous encore qui portâtes dans les airs les muses
lait outrager Pyrëne, et l'insensé périt en voulant les
ins voire secours. Vous guidiec autrefois le trait rapide
reuvait du sang des ennemis ou de celui des hôtes
âe$ forêts; aujourd'hui vous ombrages le casque
e des guerriers. Voué fîxea, vous perpétnex les inspi-
re nos modernes Orphées , et partagez dans le silence
ts les fatfgues du littérateur avide de gloire. Le Tasse,
oêns, Milton et Gilbert ne vous durent , il est vrai,
misère. Vous avez plus d'une fois conduit dans les
l'homme de bieli , étranger aux flatteries et aux meB-
raais vous avez ennobli des êtres dont sans vous le
t été perdu. Vous nous procurez aussi la. somlneil le
-ofond, soit que Talcove vous renferme < soîl ^e
t. ; ... et M. • , vous fassent tacher d'une noire
leurs pages pamphlétaires. Ei oui pourrait oublier
qne vous avez conduit les grands hommes à i'immor-
t Tautear du Pied de Mouton h Tivoli ! Qui uoorrait
oublier que les rédacteurs du Réveil et de la Quo^
è ne doivent leur fortune qu'à leurs plumes I Je vous
dépouilles "légères des oiseaux sauveurs du Gapitole I
vous que l'homme doit sti plaisirs, sa Teogeance et son
L'HABITCTJE.
dans ce bas monde est respecUble , et tout est ridicule ;
choses ne sont rien par elles-mêmes, elles né sont
ir la comparaison. Amsi , les mœurs chinoises nous
mi risibles , parce que nous les comparons aiix nôtres,
[u'un chinois se moque k son tour de nos usages. Cest
de qui rend tout supportable, et fait disparaître le
et le beau , le petit et le grand , par leur rapport arec
ett plus affreux ou plus magnifiques, avec des obîéis
ses ou imperceptibles» Si Talma parjûssail sur la scèiit
ce parvenu si lier ei ai msoieni : 11 cnercne , par m
de ses grimaces et par une grandeur apparente ,
ir à la grandeur réelle oui lui manque^ mais il n'a
ire acquis l'aplomb de 1 habitue^, et ses efforts pour
avec le cothurne et le bas de soie chiné, ses trafiques accent
ne saliraient comprimer le rire , et pourtant Voltaire s'atten-
drissait sur l'io fortune d'un Britannicus enfiles de pigeon ;
eb Voltaire n'était certainement pas fou, mais l%abhiide
l'empêchait de remarquer cette extravagance. Pourquoi
Talma l'a-t-il sentie plutôt que Racine, Gomeille et Voltaire?
Cest que toutes les idées ne pouvaient pas se rassembler dans
trois têtes.,
, Voyerce paryenu si Ser et si insolent : il cherche, par la
noblesse ai ' '
k suppléer
pas encore i _ _
éblouir ne servent qu'à le rendre plus plaisant. Le pauvre
diable qui sort avant le jour de sa maison pour pgoery par
de longs et pénibles travaux , le pain de sa famille / ne pense
pas que dans l'hôtel qu'il trouve sur son passage un homme
plus fortuné que lui repose sur l'élastique éaredo.u (es membres
sans fatigue; le riche préférerait la mort à son indigence , .e|
lui, cependant, il se trouve heureux : l'habitade le console.
Gstte coquette surannée cache encore sous des voiles trans*
pareiHs ses af^as d'autrefois, et les croit tonjours- aussi
éclatans parce qu'elle les a yus tous les jonrs ; ce tragique
auteur. dont ^a muse est açcotopagnée de sifllets en dépit des
gêna préposés à son succès, voit de sang-froid tomber son
œuvre. Cet autre , que personne ne loue parce qu'il s'est
vendii, regarde sans pâlir le sourire de mépris de l'honnête
homme, L habitude peut tout, si non fsire excuser la bassesse,
la cruauté et l'injustice, R^
s
i%%tw%t^i>ii
MACEDOÏNE.
'—Le C&urrier des Spectacles signale au aèle que M.
Gimel met à réorganiser la troupe de 1 Odéon , notre madame
Duversin , C019W nne artiste de la vieille roche, qui a con-
senré toutes les traditions de la bonne école.?
—On annonce que M. Alp... de B....... , le tacite des bons^
homrn^s et des pjetites histoires pour rfre , passe de la rédapi>
tion maratiqne de la Poudte^ à la rédaction dés Petites^
Affiches* L'urbanité française v gagnera fieautoup; car on
dit qne dans \t% Petites^ AJficnes qvl a la permission d'ou^
trager le bon sens , ''mais non pas le privilège d'injurier et de
yocififrer. ^ ^
. -—Nous n'entendons plut parler des d)lbttt| dé M'^^ Floritiî s
lui serâit-il arrivé queiqu'accident .en ronta?
— tJa peniear ëuît fort embarriti^ d« trouver je
moyen do |ri«cer la jptrticule de au nom de M. DelaTÎfJMr i
i*il adreoait que celni-ct reçût des lettres de nofcletee ; car ,
•elofi Int t on dUait M. d*Ancelot, mai« comment iHlOt la
redondance <[ne prétentenit le nom de M. db Delatigne.
Quelqu'un fit observer an penseur qu'il faudrait te conten-
ter de dire , comme par le passé , M. Delavigne , ei foe co
nom ëtait déjà tsseï noble comme cela.
f»)
— Un ami dont la tendresse survit à U.cnbit de notre
opulence, pent nous paraître quelque chose de mirux qu un
homme; mais l'être bienfaisant qui, sans nous conualtre,
descend dn sein des plaisirs pour nous consoler dans un
cachot, doit nom paraître presque nn Dieu.
{ Maxin^cs itUermânn.)
-*- A le demaMdn des incaiidiés de la Conr-Martin , il vient
de se former nne commission pour solliciter , et rece^îr les
secours de la charité publique en leur faveur , et en faire la
répartition à cens qui seront reconnus j avoir le plus de
droits.
Cette comminion est composée de MM.
Motte, chanoine, curé de Notre-Dame, président.
Bousselin-Cavey, négociaht, rue de la Savonnerie, n*. 20.
* Rîcbard-Anqnetin , négociant , même rue, n\ i8.
Lebmment, propriétaire. Eau- de-rRobcc, n*. iq4*
Trépet fils , négociant • rue St Etienne des Tonneliers n*. 4*
Ooubot 9 comiuissaire de police « rue de la Chaîne.
Delamare, adjoint au secrétaire de la mairie, rue Poisson ,
Ce ne sera sens doute pas en vain que la commission
aura fait nn appel à Thumanité de $t% concitoyens , en les
informant que sur vingt in^lividus, victimes de ce funeste
événement, s*il en est quelques-uns dans l'aisance, ou qui
B*ajant (kit que des pertes légères ont renoncé à rien ré-
clamer dans la répartition des secours , la plupart des autres
ont p'-rdu tout, ou au,4noins une très-grande partie de ce
qn'lls possédaient. Ou évalue le dommage à environ 40,000 fr.
•ans parler de celui arrivé au« mai^ns qui élnient assurées*
er, les secourt obtenus jusqu'à ce jour, ne s'élèvent encore
qii'à 4,000 francs tout au plus.
' Outre M. f«efebvre, notaire , qui a bien voulu se charger
de fecevoir en son étude les fonds destinés au soulagement
des incendiés, on pourra également les déposer entre lei
mains des memUres de la commission.
— *M''\ Mars est arrivée k Marseille ; nous faisons des vœui
ponr que cette charmante actnce i>ar\ienne à réunir dans la
•aile ee spectacle de cette ville méridionale , plus de trente*
neuf spectateurs, terme moyen de Ta/nuence qui se porte
chaque soir an théâtre, depuis les rixes qui y ont eu lieu.
..^On a remarqué dans les débuts de M"% Virginie Le-
grand , que le genre de talent de cette actrice convenait plu^
particulièrement aux pièces oii il y avait beaucoup de mari"-
vaudoge. Grâce au style de toutes nos pièces nouvelles,
M"*. Legrand possédera bientôt nn talent universel.
— !«s dabats ao sujet de la possession du e)etiir de Gré-
iry ^ te raniment avec ure non veili« force entre le ville di*
liège qui veut à tout prix l'obtenir, et M. Flamand qni
vent à toute force le conserver , ditil, par nn effet des der<^
nières volontés de son oncle. Le tribunal qui aura à pronon-
cer dans cette affaire, n'imitera pas sans doute la justice dis*
tributive de Salomon. Il serait cependant plus raisonnable
de coo|^r en deux le cœur de Grétrjr mort , que d'avoir
porté pendant tt vie nn jugement injuste ou pissionné sur
un de se^ ouvra^^s* Mais il est plus ordinaire de voir persécu*
ter les hommes de génie jusqu'à leur dernier moment , quitte
après à leur accorder des honneurs divins quand ifs ne sont
Klus. Lisex le vie d'Ofide , dn Tasse, du Uamoéns , de Go-
>inb , de SocreU, de B^l^ 1 de HoUère , etc. r etc. , elc*
SPECTACLES.
THÉÂTRE Mt èMM.
Le Coi% pt r Amour. -^ Les ttomtéie.'^Lm
Tieta, da llt*il* l'tTASMEa ai îoiavar*
• Las jn^cmvBft àm IMeai
« lia loni pa» loajoiaf* ioalait «
A dit Tun de nos pins malin» poêirs t les dtenm dn
ont provoqué hier rapplieiliion de cet vert, per
Félix , dont ils ont fini justice défi uili vf è cou ps de^
dans le f6le A^ Eugène de Prélat, dp faud^ ville do
e^ r Amour, Félix, redemande avec 1 c cU ma ti^iD ji
uier, et accueilli parles lettioT|;>iagi'f di* bteaveifUiice d'ave
majorité non é^nivoqo^ , a été e&pulW Lier , par net m^
iorité tout aussi peu douteme. 0 iD»tAbiUt# hefii^f!
Voilà pourtant l'histoife du moode : des C^Umm de 1^
âtre auu premiers tragTquei de la terre , lente flet» m
incertaine ; de Tadmirati on in mi^prii » dr Kamonr k la kètfv {
du faite des grandenrs k rabluv* <fet adifernlca, dn
à la Roehe-farpéîenne , un seul joiir noat sépare l.«*
Nous qui, dans cette occfistott, uVyoiu ^ê quille le fHli
milieu eiitre les denx oppofitîoni , perce qu*il wmmm a pm
que la saine raison résidait , reltn fou , an centre «
sistons h dire que cet acteur ne nterîuit
~ » lli eat cxCM d'^moar » ni Mita ttmitm%4^ m
et que , dans l'intérêt de Inui , il était I dr^rrr qae
conservât un artiste qni n*eit pas s^es lînlrll^gi^nce. et
avec de l'étude , ne peut manquer de movons 4e
Mais il parait que Tecte de icvérité do public enfers
lui est etliré par quelquei prcrpot pluf qu'infeatenAet^l'
aurait tenus. Ce gnef , s'^lI e^t fondé, est Imuh-k fut %m^lÊ
notre domaine et de mure cril]qi»e,
M'**. Jolivet a continué ses dâ>uts daoê b même yi^m
par le rèle ^Anneite. Vjc jeu de celte ftnne ectriet eest
encore paru froid et guindé; si c'eil la crainte du Ir* '
déliant lequel elle comparait qui pr^ljie l«s mofini
cette jeune débutante , cxuVHe se ratiofr» attc «ne;
figure, nne femme gagne bteulât rindulg^nce des»
M"*. Fitxelier, qnt eontinuaii auiat ses déhnto é
comédies, des Rii^eux d^EfiX*Mém^i^ et j#es Cta
été accueillie dans Tnn et Tautre rdie cotnine le mi
les grâces et la finesse Je ion j^n* biprti « viraôié,
rooHante, jolie tournure ei minoîa pte««ai i u^eiMail
qualités requises ponr une toubrelle. Ce ^«eni an»» cêÊm
M"*. Fitaelier. Qnelquei l«^grref fiulet d'ér^le et eeni
pas échappé. Hous alf^ndroni nne preioiére
pour les signaler si elles reparâiwint.
Albert, engagé pour rempte4de« /<^e#j Pr§nmirrê^ a|
evec M''*. Fitielitr les henneers de la ioire^. il mm
rôle de Hervé/ dana la pretnière pièce, ei i^rlot «la .
dans la seconde* Cet ai:lf itr , d*u»e uîlte t*^ga«ite •!
figure agréable, a su ait^ler k la Irgètrté et hetavidets^
jeune homme , nonveltcto'^nt entré daas le meode, ^ in
et les airs de la bonne ci»inpa|nie. Ce premier Met
révèle du talent dans Ait»en, lui e ménté des aj
dissereens nombreni^.
Duruissel, M*''. DuTeritn et Saînl^Elme o«t<aifj
de leur talent habitnf l dam b comédie de« Etwm^t^
été jouée-evec. beaucoup d'eewesbAe ei de §aiW^
Noua recevons è V
nnoigne le regret qQ*il 1
naissance qu'il oonaerre
Teonée dernière sea i
letlie «ne k ddiani
aujonralittt.
* — le leltfv 4e Felta fB
e ne quitler Aee«« » et bi
evnkèrr dent on i (
Ment Ivroet ■^eal*'
•i fnr^t dt ne fao
ommmt d ^mn^^tU*
i::0!^^
NOUVEI>LES DE MER.
Le Général-Jackson , c. Farrîn , est ar-
rivé , il la Havane , le 6 mars , v. de Mar-
seille et de St.-Thomas.
— La Cérës , c. Nienaan , parti de Cette
p6or Hambourg , est arrive devant Dou-
vres le 4ii^&^ 9 après 84 jours de mer.
— Le cap* Bonnifaj , du brick la Cio-
ttl% arrivé à Marseille » v. deSmyrne,
qu'il a quitté le 14 avril , déclare qu'il à
laissé les capitaines Ferrier , Durante/
Daniel, Hermitte ; Connac , Guérin , Ga-
briel, Collol, Jeiitial; le brick le Cour-
rier, tous sans destination. Que les capi*
taines Oastel , Suque , Uchaud et Terras ,
étaient partis le 6 avril pour ÎVIarseillIe ,
et Duprar, <Je la bombarde la Volônté-de*
pieu , était parti letlit jouJPÔ , pour Tu-
nis, il est parti de Smyrne avec les capi-
taines Gautier , Jauniel , Brigues et Ro-
bert, destinés pour Ma rsei Iles , et Ar-
naud , a1l. à Alger, sous Tescorte delà
corvette de S. M. lArriège , qui devait
les accompagner jusques à Toulon ; il
ajoute qu'en pnssant au tlrâvers de Milô ,
le capitaine Vidal , v. d'Alexandrie, s'est
joint au convoi , que le déposant a été
obligé d'abandonner dans la nnit du a 1 au
aa , sur lé cap Matapan , pour cause d'a-
varies.
-^Le Duc-d'AngouMme, c. Tanqoeraj,
La peUsse v«ut 100 r. On «^payé pour
livrer en i^ai io5 r. , et en juillet 100 r.
Comptant. ^
Le suif se soutient quoique peu recher-
ché. On n'obtient pas au dessous de 96 r.
comptant, dû suif jaune à livrer an mai
et juin , et du suif à savoD au-^e^oiis
de85r. ;
Livourne^ a6 avril: — Le papier aàr
Venise est très-recherché , Gênés et Na-
ples sont offerts; il s'est fait des négo-
ciations sur Amsterdam et Hambourg;
Londres est ealuie.
Marchandises. -^Les denrées coloniales
restent dans une stagnation complète; on
cite à. peine quelques^tfaires pour la coo-^
sommation.
Les- achats de comestibles continuent
pour les côtes d'Esjpagne. Noire provi-
sion de blé en premières mains est d'en-
viron 220,000 sacs, et de feves 61,000
sacs.
Bfaoficé et Bourbon , entré en Loire.
Est arrivé à Valparaiso, le «0 noveiii-
l>re dernier, le navire le Duqueftie^ cap,
Darras, vr du Havre. Tout l'équipage
était en bonne santé»
œRRESPONDANCË,
Pétersbourg^ 11 flvr//.—î^os produits
trouvent peu de débit, et il règne une
grande stagnation dans le commerce^
l,e lin trouve «ncoi'e des «ttiateurs qui
l'eiportcnl en Angleterre ; aussi a-t-on
pa^é comptant pour le Hn a la Wtes;
190 r. et l45*r. ^i«- •« H« ^ 9 ^^^^ î ^«
premier est mviue oèolité jusqu'à aoo r.
Le chanvre est poa rtchercb^ * et Fort
a trouvé dernièrement du chanvre net
m livrer, en juin et juilbt pour 83 r.
comptant.
On ^ payé l'huila de chanvre 7 3t4 »*•
eomptanl et 7 f . 90 c- avec 1 r. d'arrhes.
On attend de l'intérieur ed mai et juîn ,
une provision de près^de 20,000 tonnas.
Les^ propriétaires qui ont acheté tout
le cuivre cfu gouvernement , le tiennent
à 3i r. Le eiiïVrè.des inin^s pârticîaliëres
fU k $9 et 3a T* «TfcsrrheaàlnrreriRi
été. ,
PORTS FRANÇAIS.
ÀREIVAGES.
il/arjtfiK<?, i''nta*;— (Cabotàg^;GreaJ^
Britannia,, c. Cassar, angl. , v. de Lutro
/Candie), ch. d'huilé , en quarantaine.
MatsèUle,% m£iî.--(Cabotag.) La Ciotal
<:. Bonnifay, v* de Smyrne , ch. de 3o5
balles coton, 81 balléS Ifcîhe, peaux de
liëvi^e , elfc.
tonent l«»mfl*.— (Cabotage.) Le St.-
François, c. Rio, v. de la Trcuiblade, en
relâche pour Dun\erque.
Rochefort^ i*^ ma*. ^(CaboUg.)Doun-
Ca>tle,<»p. Herbert , Hasard, c. Witham;
Female, c. Chapmatt v London, c. Smith;
York-Merchant, c. Bîgginbottom, v. de
Londres. — Gertrude-Malvina, c* .Lau-
réat, v. de Bayon ne. I
Bordeaux^ Z mai. — (Cabotage.) Frau*
Metta, c. Addiks^ v. d'AtiverS. — La fa-
vorite, c. Sïôrsom — Hesperus^c. Sylv
benne, v. de Rotterdan*. — Siebeîti-Bru-
der , c. Bey*»r, ir. deLuteck.— -Abrahliiti ,
cap. Bekerson, fcn. de Chrtstialtsatid. --
Vrow-Gertruda , cap. Lambert , vea. de
Lisbonne*
Bayoune^ 28 am/.— (Cabot.) ^aotina-
Ikfargaretha , c. Vangre ven , v. d'l£dam j
ch. de fromages. ,
DâPAltS.
Lorientj 1" moi.— (Lon|; cobrs) Udy
Campbell , c. Beatham, àll. au Bengale ;
il étaft de relâche poùf cause d^avaries.
diaranUi 28 et 3o ùvnU. — ( Cabot. )
Agenoria, c. Postgatef alU à fjbndres. —
B'tleasse, c* Bo|lest,alL à Plymiiuth. —
Margaret, c* WUitaffisoD^ ail; àLivcr-
MûrwêiUe^ a m«€i— (toog cours) L'Au-
tortfj «« WatarmaM , alK k Charléston.
^ (Qd>ot.) Fttrat'i-Bincher, cap. Kelder,
hanovrien, ail. à Sie,-Croix-de-Tétoérito.
-^ Anna^Usdia, t. WoM, saédois, ail. k
Chypre.
Lé%oétvriU ^^»^ 90t^'9 i rEspérance,
J. Bateman, ail. à Diinkerqùt; VEolé^
capi 6affé-$C.-Martifi » ail. ac Ra)rta.
BitH^ ^fHàU te St-Gilda^ , c. Lefraac ,
du Cl-ôfSié, et y allant^ sur lest; FËugé-
nie, de Su r seau , c. Vigoureux^ ail. à
Oléron, éh. de fats vidés; le Rieii^Aimé,
c. Couedet j la Sainte*Anne , c. Labour ,
de Ntfiies , et v allant ; la Jeune-Virginie,
dé Ifrasl^^c. mcottn , alL au même port;
leSuiîiâ^U'énne , delà Trinité^c. Kererô,
ait. i Bordeaux; h Félix » de Belle-Ile,
c« Guelec, aîl. à Quimper ; lé Saint-
Michel , de Nantes 5 ^c^ Devarienx , ail» k
Ik Boche-Bernard ; le Prosper , de Vanneà ,
c. Luibo , ail. à Bordeaux , sur lest ; h
Petit-Louis , de Sainl-Malô ^ c. Leclafr ,
>all. audit lieu, ch. d'ardoises» poulies 9
étç ; là Babel-Catherine j' c. Thoér , da
liOriént , et y allant î le Charles , de Cher-
bourg , c. I^loi , àlK à Bordeaux , sur lest*
PORTS ÉTRkNGERS.
ARRIVAGES.
Gravésendf 2^/3 mai.— Le Diamonti
c. Sttout, V. du Havire. — ïalbot, cap.
Craig, V. de Calais. '
Buli, , S mai — Ëuphan , c. Dugtaîl;
*Heling, c. Scott , et Friends, c. Liddells i
V. deHull.
Pljrmouth . 2 et 3 maû— Christian ,
c. Gosie, V. du Havre, four Lancaster.
-^-ScariûJgwelU c. t^eWton , v. de Cha^
reutè pour' Londres.
MVRIftE.
Oa écrit di| Havre*:
Le sous-commiasaîre de marina, charge
du service dé l'inspection maritime à Fa^
cem|]!^ prévient le public qu'utiebarriiip
de vm rouge, contenant environ ^« lit*
et marquée PBM« 6R dessous» a été trèu-^
vée , le 3o do mois dernief , k cinq liaues
de terre, dans le N. 19. 0. d'Étretat, et
déposée par les isuveteu^s eà oe deruier
lieu, oii elle est acloellemelit en s4retié. '
biÉhdlkite
PORT DE ROUEN.
'CfliaGEMBÏva Bt ëte.^MATWVa.
((^CB^abEH. du slôop Te Décidé, cap.
^Thiboudois, ven. de Caeo.
Courtier, M. LocrL
200 tonaraux huile de Golea.-^M. Lncc^.
V •f^-be^jcliasseomafé^ la Victoira , cap.
I.ovpt , vni. «le Marfnnei, cb. d« lel. —
A ordre. — Courtier, M. Lucet.
»
— Le flioop rEleonore, cap. Bourg, t.
du Havre, ch. de Ubac , céruse, café.—
Pour divers
— Le sloop la Francîne , cap. Renault,
r. du Havre , cb. de tabac et plaacbes.—
Pour divers.
— Le sloop l'Adélaïde , cap. Desrutt ,
vea. du Havre, cb. dtcéruse, morue.
Courtier de cet trois navires. M» J.
Pellecat.
Le sloop les Trois*Frêres , c. Dobourg,
Yen. d*Hoiiflcur, cb. de vin, etc.
Le sloop les Deux-Amis, cap. Dévé,
yen. de Fécamp , cb. de blé.
I^e cbasse-marée rAusterlit2,c. Leflock,
ven. de Bordeaux, Cb. de vin , tabac , etc.
Courtier de ces trois navires , M. Fau-
queua.
Mouvement du lo au ii«
VAV RE5 ETraÉs :
Le chasse-marée la Victoire, de 63 ton.,
c. Loget, V. de Marennes , cb. de sel.
Le sloop l'Adélaïde, de 49 lonn*, cap.
Desraes , ven. du Havre , cb. de plancbes
et morues.
Le sloop la Francine , de 74 tonn. ,
cap. Renault, v. du Havre, cb. de plan-
cbes, tabac.
Le sloop l*Eléonore, de 5o tonn., cap.
Bourcjr, ven. dn Havre, cb. de tabac,
€ê(é ^ vin.
Le cbasse-marée le Cbarics , de 73 ton. ,
cap. Celo, V. de Harennet», ch. de seL
Le sloop la Félicité, de ag tonn., cap.
Maison , ven. de Saini-Vaast, cb. de
coton filé, farine*
Le chasse-marée l'Austerlils , de 66
tonn., c. Leflock, y. de Bordeaux, cb.
de vin et esprit.
Le chasse-marée l'Elisabeth , de Si ton.,
c. Ijircbevaiit, V. de Bordeaux, cb. de vin.
Le brick la Jeune-Emilie, de 89 tonn.,
c. Ailbaud , y. de Saint-Malo , cb. de bois
d'ébène , ' tabac.
Le boom hollandais Goéde-Hoop , dr
So tonn. , c. Hent, y. de Newcastle, cb.
de blomb , litharge.
Le sloop anglais Cbarles-et*Ann , de 39
tonn. , c. Richardson , y« de Newcastle ,
cb. de charbon.
Le sloop le Fëre-dc-FamîIle , de 4^ ton.,
c. Dupin, V. d'Honfleur, cb. de cidre.
Le «loop la Reinc-des-Anges, de 5a ton.,
cap. Guillot, V. de Bordeaux , cb. de yi"
et huile.
Le sloop la Rosalie-Louis , de 40 tonn ,
c. Postel , y. du Havre, ch. de blomb et
pavés.
Le sloop le Succès , de 36 tonn. , cap.
Delpierre, y. de Duiikeraue, cb. de bouille.
Le dogre la Rose, de 5a tonn., cap.
Vasse . ven. du Havre , cb. de ble ,
quercitron.
Le chasse-marée le Thcobold, de 71
fOnn*f <^^P* Beven, yen. de Mareuues,
^h. de set.
Le cbdS5e-marée l'Aurore, de 69 tonn. ,
(4) ,
c. Moreao,ycn.dii Pouliguen , ch. de sel.
Le sloop l'Angélique, de ao tonn. , c.
Samson , y. d'Honfleur , cb. Je planches.
Le sloop la Félicité, c. Libard. yen. de
Caeo, ch. d'hui'e de CoUa.
Le dogre la Géorgetle, c. Salo, y. du
Havre , ch. de planches et sucre.
fie sloop la Louise, c, Géhanne, yen* de
Caen, ch. de pierres de granit.
Le chass':-iuarée l'Heurcux-Retonr , c.
Lecorre , y. de Marennes , ch. de sel*
Le chasse-marée le Grand-lVédéric, c.
Trébuidic, y. d'Ars , cb. de sel.
Le chasse-marée la R>se, c. Joallot, y.
de Harenne», ch. de »ol.
Le brick le Zépliir, c. Lepontonnier,
y. de St. -Pierre , ch. Je soi.
Le sloop les Deux-Frères, c. Barbej, y.
du Havre, ch. de vin et eau-de-vie.
Le brick les Deux -Amis, c. Chevallier
y. de Marennes, ch. de sel.
Le brick la Société , c. Lecomte , y.
de Marennes, ch. de sel.
IVAVIRES FXPéoiÉS.
Le sloop lAiinable-M.irie, c. Leflocb, al.
k Brest, en. de bois de cliëne.
Le chasse-marée le St -Pierre, c. Calyé,
ail. à Brest , ch. dito.
Le sloop la Clémentine, c. Paria, ail. au
Havre, lëge.
Le sloop le Charles, c. Rossignol, ail.
k C'ien, ch. de poudre véfi;étative.
lie dogre le Bon- Accord, c. Clérigo,aU.
à Brest, ch. bois de ch>'ne.
Le sloop la GrAce-de-Oieu, c. Bouillon,
ail. à St.-Malo, ch. de pierres meulières
Le sloop la Nouvelle-Alliance , c* Hel-
lot, ail. nu Havre sur lest.
Le chasse-marée, la Marie-Hytcinte ,
c. Louet, ail. k Mii rennes, sur lest.
PORT DU HAVRE.
5 bâti mens sont entrés , et 4 ^^^
sortis ; nous les ferons connattre demain.
Au Havre pour la Martiniaue,
Le beau et solide troîs-mâts la Ville-
de-Rouen, du port de a56 tonn. , d'une
marche avantageuse, et bien distribué,
partira le ao mai courant , sons le com-
mandement du capitaine Paquet.
S'adresser, pour fret et passage, à
Paris, il M. Bcjllot-Laneuvili.e , hôtel de
la Grande-Bretagne, rue Saint-Honoré,
n« 341 ;
Po/irF/c/. ARouen,à M. A Boochon,
aff^relteur; au Havre, à M. D. Ancel.
Pour passagr. A Rouen , ii M. Asse-
lin-F^ebrument , fretleur; au Havre, k
M. Acher jeune, et au capitaine 4 son
bord.
ia i4 i^ 19 «I «S a5
PORT DE QUILLEBEUF-
aa bAtimens sont aussi passés ; le dé-
faut d'espjice nous oblige de renvoyer la
Lfsie détaillée k demain
emmsm de
AVIS DIVEliS.
^j^N* i5«.^Venic volontaire poor cause
de cessation de corameicr. —> Mardi treixe
mai c8a3 • A neuf heures du mutin, et jours
suivant si besoin eat , en une maison, sise
à Rouen y me Beauvoitine, n* 89, M*.
GtoaciMÉ , eonmiisairt-primr .
4 la vente %olantaire, pQur
saiion de commerce , de dit ara
effets et MarehandCses;
Consisietu eoeume Mmii e
Cabarets et Tasses en por«eliâaa emSm «C
•Jorée, Porte-liqnaars fiti'oi* . eorbtillca em
.foreeiaîne, garnies de fl«ars et frmiU; dia»»
(cliers ei lampes da diverses foiwM ci |ra««
leurs ; une asses grande quantité de haai
ncnbles en acajou et nojer, ubf«e laMva,
:haises , fantenils , comnodet • Sfardiaéwa ,
couches, tablas de mûi, lablca de {c*^ lai»
telles , bureanxt tabla à xtemfe • bidcis»chai^
«es percées; «ne belle pendnlc ta
bien surquia, garnie en enivre
|ilusîeurs antres pendules de différi
mes et grandeurs; une grande fuaiM 4â
couvertures de laine et coco* «
Celle vente aura lien à la
charges • clauses et eoaditîoni
le precè -verbal do vente.
Le commis* ai re'priseur» GbobcsmÉ
<g::>N* i53— VeniedeVINS. défcttdn
de la faillite du sieor 8avalU*To«iain » wà
gociant 4 Rouep , boulevard Cancboisi^ «• ni
Demain Lundi doiiM mai i8aS. é wi^^
heures du matin , en la nal»on ans désignée^
M© r; A f « • commissaire-priieur , f ■■*■■
rovTaiv :
M» Gallx ,
dudit sienr SavALta-
comme suit t
Vin rouge et blanc de Bordeans «t Rcmv^*
gne, vin d*A.icanie, de Madère, d* Cala
Ere , en fbt ; vin de Porto « en iàl ; vte ée
Champagne, Mnsoat, de Malafa; v» Jn
Bordeaus bûnc ; vin de Cbena • et via me^
dinsire,enJ^Bteilles,liqa
de différentes espèces, etc. , eic*
Cette vente aura lien A la
charges , danses et coadilipHi qni
énoncées an procès-verbal de fVMCb
Le commissaire»pri»etirm OA&ai*
BOURSE DE PARIS, VESEÊL.
^ffeu Publiée.
axQ rooR ct,%t c/em
87 t 40C Soc 40e 55c 40e 45e 4nt 4S« 9fî
40c 45e 40c Ibc 40e 45e 5oa 45c
BBCONMAISS. DK UQOIOânOVp
JoMittanet ta n Mmi ittl»
Ech. dn aa Mars 18*4 % fi*« 8 •
i8a5, f 4 iMff ••■
Idem IloMniATrvBa, 18a 4
A1V.TUITÉS DB 1000 n., k 4 p.* •/«
Avec lots et pifanai.
to5of io5nf 5oe tn5tf
Acnosrs de la bauq. m num^
i58or
THEATRE DBS ABXS.
BUG&NI8. DiaiBccn 5 Mipn»
LES DEUX FORÇATS. dnMt«i % mmu
aaQOb iMLTMPtQOl,
Di sBss. fmavcoai*
Le Bouquet d*Aaapue^ Lt
neanxy par M. Pa
de Cavalerie.' "Lee daus <
aêgeni. .^__««.
JcirX CoWQtJBS Dl
COLOMBINB SOLDAT PAJi
ROUEN. IMPRIMERIE COMMERCIALE (ut CAftACiiABS bt B:r tmlu-dovcb) DE C BLOQUEL, RUE 8f. U^ >* l|»
•^'^^y.
À
LUNDI,
H*. iSg — »•• Année.
DIUXiImI TAIMtfTBI.
LA NAGELLE>,
DE LA SEINE-INFERIEURE.
-«««•/«%V«^
l^^^^f^<%%^%^/«\^A%
[>lt« Kenille parait ton» Ici jour». S'adresser, pour l* Abonnement et U Rédaction , an Bnrean de la Nacelle , Place des Garmes , n*. 48, i Ronen.
On s'abonne à Parin , cbex Bbissot-Tbivars , me de Richelieu , n®. 7». — An HJvre , chea Cmltkllm. , me de Paris. — Et chex tons les Libraires et
Directoara des Po»tes du Département. — Le prix de l'Abonnement est de i5 fr. chaque trimestre , pour Ronen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
ON N'EST PAS TOUJODRS INFAILLIBLE.
CHANSON.
Ait t Prenons d'abord , Pair bien méchant»
« Non, disait un Tienx médecin ,
» Je ne perdrai pas mon malade ,
B S*il suit mon traitement bénin ^
« Et s'il Boit à pleine rasade.
Le malade suit le conseil;
Mais par un contretems terrible ,
Il s* endort du dernier somme'd :
Ou D*est pas toujours infaillible.
Tous voyez souvent à Paris
Ces opulens, faiseurs d'affaires.
S'inscrire au nombre des faillis.
Et se re'irer dans leurs terres;
Ils laissent à leurs commetunt .
Aussi peu qu'il leur est possible ,
Maia eux vivent riches , contens :
On n'est pas toujours infaillible.
En tout lieu , les ^^mans trahis.
Pleurent l'inconstance de* belles,
El les femmes , en tous pays ,
Traitent l^urs amans d'infidèles.
Partout, hélas! on est trempé.
Mais quelque fort qu'on soit seiuible ,
On peut rire d'être dopé :
On n'est pas toujours infaillible.
Aux censeurs d'ouvrages nouveaux ,
Contez-vous , auteurs ilotes :
Votre œuvre en trois coups de ciseaux
Sera bientôt en papillotes;
Ces messieurs mettront leur honneur
A vous traiter du mieux possible ,
Mais ils rogneront le meillenr :
On n'est pas toujours infaillible*
Eawd.
i%^n^/\/%^^f^
LES JEUX.
Le jeu est à la mode chrz les gens de toutes les classes , et
etoutes les opinions, Dernièrement j'ai vu, dans l'espace
'une soirée , et dans diverses maisons :
)eux rédacteurs du Jour/iû/ des ^
Débais, jouer à la Poule.
lu petit poète tragique,
au Nain^Jaune»
Des conrtîsàns,
Quatre têtes politique^.
Cinq graves personnages 9
Des faiseurs de brochures 9
,Des fournisseurs,
Des guerriers,
De vieilles roquettes.
Quelques pauvres gens de mé-
rite.
D'anciens habitués du café des
Aveugles ,
Dés pebseursducafé llanourj.
Des ra pi ta i nés du café de la
Régence,
Des aristarques de parquet ,
Et enfin , beaucoup de gens comme il faut . .'. an noble jeu
de voie, renouvelle des Turcs.
au Pamphile»
à Colins-Maillard.
aux Quatre^Coins.
à la Drogue»
au Isolant .
aux Quilles.
à la 'Main^Chaude.
à r Ecarté.
à la Bataille,
aux Dominys.
aux Echecs,
aux Claques.
«A/«%«M%A«
Nous transmettons textuellement à nos lecteurs , la lettre
suivante qui nous a été adressée hier pir M. Félix. La position
dans laquelle il se trouve nous a interdit toute ejpëce de
chaugemcut, de suppression et de commentaire.
- «I A Monsieur le Rédacteur de la Nacelle.
« Monsieur,
« Repoussé par une partie du public, je me retire de la
» troupe du Théâtre des Arts; mais je ne puis le faire saus
» vous prier d/étre, auprès de MM. les Rouen nais, l'inter-
»*prète de mes sentimens. Dites-leur que jamais je n'oublierai
M avec quelle indulgence il accueillirent mes faibles disposi-
n tions lors de mes débuts, et la manière bienveillante dont
» ils ài'ont traité dans mes trois dernières représentations,
n J'en ^garderai toute ma vie, le plus doux souvenir. Si quelque
» jour, plus heureux, le bonheur me ramène en ces murs,
» mon intention- sera toujours ce qu^^lle a été^ d'être res--
» pectueux envers le public.
» Je quitte la ville de Rouen avec beaucoup de regrets , je
» vous l'assure , et dans mon malheur ma plus douce con-
» solation est de penser qu'un jour mon étoile m'y ramènera.
M Daignez, etc,
F£lix , deuxième Haute-Contre.
Rouen, ce f i mai i8a3.
ia
i'
/0
(O
— Noai o*avonf pis encore félicité ootre direct
sur raniélioraiion qu'bnt éprouvé \e* chœurs de la'ttnisye';.
et cependani thwuw a- M* frappé du cliangeoifaiLcfiai ooNi
partie de la pompe dramâliqMe vient de lubir-lasftftMaaniMi
île cette année ont un tel avantage snr cMm ém Simnâtf
précédente 9 que la plupart d*entr'ellef nous ont paru avonr
es mains propref» une tenue décente, et qu'aucune d'elles
n*est d'une laideur à faire fuir. Mais c'est sur toHt lo«quttlf»
morceaux d'easeonble et k parties ont été cbaités^ presque
juste y que le public s'est extasié Nous n'étions pas faits à tant
d'barmonie.
— Félix qui vient d'annuler son engagement, par suite do
désagrément qu'il a éprouvé sur notre thrâlr», euaid^ suâttf
contracté un autre trës-avanlageux avec la direction de Gand,
—Le frèce de Bbileau „ qui ressemblait un geu au frëre de
Piron ,. ei à. celui de- Kautcur da- Manlîus ^ a-isit,, {a crois ,.
WBLTraité sur Us. diumchemtiu, impudi4iMes.f 1^ M.-..4ii«,«
surnommé le Beau^ Danois , va annoncer dans la Gazette
de France^ oui. ait devenue une Gazette de SatUé ^ uir
ouvragf! diisakUÇ^ony intitulé : Les JttQiichemens pudi^s^
L'écriviiin mysti^j^ prouvera aue les attoocbemens qui ftont
suscéjptiblei de communiquer la galle , peuvent ne pas élre
très-pbysiquement propres , mais qu'ils ne blesseut ùi\ riem
la pudeur : cbose osseuiielle dans un siècle où l'on ea a.laal!
«• Les muses normandes paraissent avoir choisi FalaiaaSr
pour une df^loona netraitcs. MM. Morel et Lecoulunerse
disputent dans cette ville les hocbats de lar chanson et las
grelots de Momus. Nous ne savons pas encore à qui demmi-
rera rinpttcenift vicioire de ce combat poétique, et nous
nous bornerons, après avoir oilé' on*. couplet àm M: Morel ^
d'en apposer un autre- que nous empruntons k. une cban-
son , que M. L^eoutnrier nous • adressée ,. aooa le titiB
XAsmodée..
Ail : Prenons d'mhord\ l'air Bien méchant*
« Eafenoé» êoiit «irdovUe tour ,
• Vont qui jetiez daut les troèbret ,
m 1^ niM^eqni, pe ndaat 1» jo«r ,
»• A*. BOt^yeoji ▼«■• readail Çûlàhrm j
» Et dct ïaiin» et de« détoon»
» Craignez la Iroupa débotdée;
» Vais panni toat cea vagabonda ,
B. Ecdontez i or-tout AsinOilét^, •
Pont<-\udemer a aussi son poète. Les bords fleuris delà
Rille , et lef beautés qui en parcourent les rives sinueuses
ont inspiré M. F. B....» Mais les fraiches habitantes de ce
climat , doivent être bien cruelles si on en juge par les ro~
inances de ce troubadour, qui sf>njble n'avoir pu encore
attendrir Tobjet de ses feux discrets; et cependant rien
n'était |>l'us. susceptible de mériter un tendre retour | que
Aps sentiinens qaexpriment ces versi:
-—Un jonrnal qui sert sons les étenJardi im ^mI^m Wf
m Midas, nous annonce que MBL Piastrello, £e 6raf ,
jHlaré et Pargoet servent avec eueeèr swêm br lÊMmimA
Idg^^dk Tkerpsieore^ la reine des GrdamêÊdee Amiemtu
1 «là Mie asf auté qui poomii bien faire on jeor eecaatr la
reine Tiea|Kcore d'usurpation.
•^Vn ê/ÊÊÊtm pHToal qui se tretaille en Baïae ïïretut, «
fiiaai de Sam mm fiction poétique , e mis • daoa ■• de MV
emméros, un€ faction poétique. Si M. le baron de DMorfH
ou les fratres Abel et Victor Hugo , lisaîenl mon bea brelen,
ila «pounmient bien Ini Sûre un manfaia parti éem h
«ablesae. \^
— Le théâtre de la viNe tonte provençale d* Ain •
pour Yk bonté de ses neufu, est lellemeni aoivi «
quetqne temr, qn^f Imi lep iinainieiiiitfang h»|bi
santés [>our obtenir on billet de /^repiuère, qninie iewt
le représentetioBi On attribue cette TOgne eicgawre à
» Owniaiaa'Wiufcla' froida indlffceeaf ?
a CnaMÎaaaiwvoiu^U parfiira tiMenr?
» CoBaaiaaax*vooa auaai rimaanciancc ?
a Voua coniliiar Tobjct da lua doulaor.
Mais M. F B.... peut se consoler d'avoir trouvé une
lieauté iuflexible , puisque le besoin de se plaindre de ses
rigueurs lui a mérité les fîiveurt des muses qui- »ont aussi
cruelles pour bien des gens. Fontenaj, qui nous rappelle le
séjour et les chants d*uu de nos plus aimables poètes , a été
surnommé Fonienof'HiuX'RoscSm Font''Audemsr^leS'Cuirs ,
grâce aux langoureuses inspirations de M. F. B..... ,. pourra
LI4 jour M nommer Pont^Audemer^aux^Soucis,
ques coups' de poing que ae sont donnés réeemBcnî hf
spectefirart' : mir l'on dise è* pmenl q«e- eTeal i
qu'on* attnrjir les meuoher.
Iser Jommat de le^ itédiêermnéBp. qni
qnr le- ville dent laquelle' il a*ius prime ■
gade de pécheurs » nous apprend nue mmlgré que ki i
▼ejageura fiissent mit dena dee diahee dc^evegHr, el ^
jusqu'à l'endroit ou on ne peut plus être porté. M^giréfm
le journaliste provençal soit érudit corane un tUfCe ■■§
lui conseillons^ de devenir porteur de chaise à porteur i eudi
ae tnmsporter^ pendknt quelquereonén aeoieauuf , êe wm
grenier dans une école primeire,
— Perlet continue de donner ,, à Hantffir'cwpv'M"^**
tiens très-suivies, Lee aasstarquta. da pejVf caflUBenleut jaa»
Sues dans les plus minulâenB ddMiJsi^ M |iiiftmieua èe |M
e cet acteur ; et pour peu qur PMel piuhiiige anu a^N*
dans cette ville, on aurv èer voittnict dir ortiguM sur b
Partain et le Comédien tTEiàmper^ ci
eu sur le Cid^ le Tartufe et CZhiia.
SPECTACLES.
THCmur 00* jsntL
Eugéhiei-^Ler A
On aime à s'appituyer, une fois toni tet
snr les infortunes âh théâtre ; mais ou a^BM nea Ikmét
toujours les mêmes malbeura h déplorer s il finCwbuHiW
jusques dans les mojeoa â* euaployer pour aone
sensibilité s'use comme loolee noa émotsono s*^sl
sible qu'une mère vit mourin aov
il est très*probable qu'au bout d^i
ne trouverait plus de larmea^ pour nlenear
dique qui aurait lassé sa tbuiaue ee maad aa»
Cette assertion philosophique, uifrlKa ellMB»tlai*
sera pas difficile de prouver qo'îP n'y avnik gv, eC qA
devait pas même j avoir une grande aMoei CJ au lUtaeli
Les Deux Forçats ne Ironveotploa
soupir. On nous a toHemeot iuaiUai
François 9i de Thérèse ^ mon rit presque ée heÊS
et de leurs angoisses. U nW pn dit même ^«*oa ae i
pas bientôt leurs infortunes ridiculea , el qii*oa
par oii on aurait dA commencée Celle pièce de '
cette tragédie de trétaux, est peu bile pour être
aussi souvent, sur un théâtro < ' la, '
ceptiblè d'être bien jouée, et ju nneal •{
Les exercices de MM. Franci i avaient atlM eu
tout le monde qui manquait an théâtre; et rien dt
naturel. On aime mieux voir dea ' "^
amusent» que de rinvraiaea^Maace
£IF«
Wii ^.<> iw ■
ommm^ d ^itt
POHT BE ROOENv
mmMma^ vt AÉ€iiMJtfioiv6.
jg^ÇgATifiaifc. du» sloop' fMOçM 1» Roia-»^
lie-Louis , cap. Blondel • ven. da Havre.
-r€<mftie»*Miwiy>„ Idv Ocibcd.
Réelatnmteun y Mtf
45oo pavéï.»— BeulaiPd.
55 1 sac» bW.— X. CTere.
»oo sauiii>oDrpi(mi{i;-^A ordre".
-^* FkO sloop anglais Charle^'ei-Anii ,
cap. Richardsoav^en. de Newcastle, ch.
de cliarboD de' terre , pour M. Fotrion»
-«-Le brick le Zëphir , c. Lepantonnier,
V. de St.-Pierre, ch» de Al. — A ordre»
•**-Le chat^e^marée Tliéobafid,.c. Be«-
retf^ ^. diB.Mareiiffe», chr diU».^— -A^^idre.
—Le chasse^niarée la-Rose^c. Joallandy
T. de Mareooes, ch. de sef. — A ordre.
---•'Ëe sloop l'Atfgêlique, c. Saoieoii', v.
de Fëcauip, ch. de planches et ti^ux* ca-
nons. -^ A ordre.
Courtier de ces navires, M. Ltfcet.
ÊTouyèfnent du lo au 1% Stai-.
n/rnv&s entras. ^
I^ smaokhollandaîs De-DnWrienden ,
de 6o< tona. , c. Komst , v. d'Amsieidatti ,
ch. d<orge pedëe y peaos saléetw
I^ brick l'Iadëpendant , de 79- tonn.
c. Mosson , y. de Bandol y ch. de vin.
Le sloop l'Aimable-Marie, de 34- ton. ,
c. Dupugy y* de Cubzac • ch. dé vin.
Le chasse-maree ki Bomre-Socîété^, de
45 tonn. y c. Cugneau , y. dé Bordeaui ,
ch. de vin et cau-de-vie.
Ca goê'UMle lé Couziot, de 71 todV. 9
c. AllardV y. de Bordeaux , ch. d*e vin*
Le loiigre^ lîAlexandre, de S& tonn. 9
c. Bernard f. y. deBordeau^, ck« de yin^
eau-«d«'>yi0 et riz.
Le sleople Bresloîs, de S^\»tkxUj cap.
Ij9^ v^** dTArs , oh. de sel.
Le do^re la Minerve , de fifo tonn. ,
* c. Adain, v. du ifayie', ch. de vin, plan-
ches et caJ'é.
"Le sloop le Pere-A<lam ^ dé ^4 tonn. ,
c. Moisy, y; dti'HIivre', ch; de bois, riz
•êtsocre:
IvtfgabaiTelKtliae, de 55 tonn. ^ cap^
âirmmv^- d'Honfkrtir^ oin de aovou', hmie
d'oHve.
le fcaitcinj â vapeur TiKanm - Mtmby ,
de 86 tonn. , c. Dncbénif, v. dn Havre ,
ch. de'nsoivS'^tiy'^^rani^», etc.
k
Imn ^lel^cÇ' ffn|[ikisr SifattinrocA f eip«
jCTbidan.^ yen. de Liverpool , cb^ de- coton,
*café.
Le paqaeBot attgtaii BritlMMiili^ €»piL
Weeka, yen» de Southampton, ck de
passager».
Le troîs^^màttaméricaîn Njfiglaud^ eapt
Wecksi, ven. de N«fW-York ,• oh; dec<H04ii
Lago^ett^'Oak,<fa^; WîlifMu'Weeks,
veiT. d« Bbston , ch. dIecflfS'y potftfise.
, itM^Eg exmIoi^
{ Le sYoop anglais Spri^îg*, cvp; Maff^t »
jall. à Aouieii , eln d« l^r:
Le- btidi. I'^imb » oap«- GoQetr aU.
Ro«eir,- eh. de'tfeh
fobrttk^te Pàstf»)Mrrtbtft, c. Mfcttayef ,
jalF. K'flotfeir, di. dé vin ersunne.
j Le sloop raFrançaise , cap, Buret , ven«
ideKooei^, cH. die aeÙ.
Stouvemeni du ii au la ntaL
La* goSIbtl^' françMîs^ 1*11 , atf, Bbii-
nel, yen. de Jersey, ch. de* cuirs.
Le trois-* mAts la Jeuoe-Hortense , c<
Comain , yen des Saini-Domingue , ch.
de eaféÇea quarantaine. )
Le brick aMiéricffiir Eydir, c. Tn'p ,
de la Nouvelle^OHëans , cht de cottf n .
B# bfltc^ammotmSm^ift Moni , cap.
Lord» y. de la- Nooyolle-Orléan» , ch.
!dr ootoa..
i Le sioop' !# Boiiii»«Mère ,. c. G^illot,
>; ém BoMeattv-,^ ob. d» yiifv
f h€ sloop* IrRos^e^Vit^hne, c. Lelong^
jr. dtrRbuetr, cU. planther.
NAViaM EXP^miBSi
Le sloop la Jeune^Bmitie , c. Dùhanlt,
jall. à* Soutbamplon, cK. de ndoulj^ge.
; Le sloop iés 0eui*^niis , Ci Benbu ,
iv« de Bouen , ch, de plombv
Àerbeick lesNDeuK-Frërc», c. L^mor-
jmand , y. de Rooen , ch. de vin , ^ron.
Vote des Ventes recueillies à la boune
du Havre , le g maL
5o' b»lle»ooton*Géorg.>k i f. 70» i/^v^^
3e ballètir coton Sl.*D.,> i^f. iffc, dilo
95 surons coton» Varinai, Uttî. ^^c^ùiu
40 Bail. cot. Louisiane', à r t 33'c: 3^/^; d,
0 milliers cire jaune,àaf, 38c. 3/4fdih
95 barriques sucre brut , prix incotinu»
25' blille*c6ton Strate, kWi c. 1/4, enlr-
PaRI^ BU HAVRB.
Mouvement dù'io au il»
IfAVIAES ENTRÉS.
Le^dogfe la Lidiay c. Labbé^
Cherbourg, ch. de soude*
yen. de
la
PORT DE QDILLBBEUP-
Sonimentés et pa^^sés debomê^ , à
marée du 9,
Le brick les Deuc-'AiiMs; c. Ghevdier ,
yen« de Marentiet^ dt^ de'seh'
Le Grand-Frédëric I c. Trehnedic , v.
d'Ar») ohk de sel.
I Le Brestpis^ ç. LagptUe y yen, d'Ars ,
ch; de aeh
ÉrThëbBd^^ <r. Bèyetf^ v«w. dfe IfSi-
reîiïies, cîH. dfe*sel.
f/ Aurore*, câp. Woreâu , veii. dé Potf-
ligiïmcif et. dé-^.
Sont omrm^déFUleqjtde^el dèst9ndu$i
LT^poif^e-la-Paix , c, Îà^Sk , ail», k
Cherbourg.
J/Ayguete-Bieo-Aimée, c. Baain , alL
k Clierbourjg.
Sont montés et passée ài$kout à la marée
du 10.
Le brick TAnne, etfp.Sagaud^, yeu'. da^
'Crit»ivio , oh'.'desei;
La Lise, cap. Simon, i^efe.* d'Holffl^r,
chi de savoiK
La Bonne-Société , cap> Bllet, yeni d#
Bo^tJeatiK , ch.* de fin.
Le Cézar, c. Johel", t. de Sei»t4fiito ^
ch. de tabac.
Le Bon*Pére, c. Olivier, venTâe Bor*
deatix, ch. die yiuV
Le PauNet- Arsène , cap. Cosie, yen. da
Croi&iç, ch. deselL*
L'Eugène, c. Ledhllë, yen. de Bkft'^
Jeaux , cH. dé vin.
Le Formidable , c. TaBàrd', y. etc. diw.
Dlris, cap. Roland, wn. et ch» ideltf.
Le Pacifique, câp. Laurent, veâ. dîr
Bordeaux , ch. dé tbbac.
Les Qiiati-^Frères', cap. Paliûec , yeii. '
de iïbrdeaux , ch; dtryin. .
Le Pîerre->-Màrie ; cVl^rattcr, yeb. die
BordeaiiïT, ctk*. de'ftfbac ,.etc;
; Le B^fw9ere. c: PèïtMd , ven; de'Elbr^
deaux , ch. de* yin.
Les lleu«-£M^etes>,.cep 6riseMe,yen.
Je Bordean», db« de vin--
Le Jolbs*, oapi ;BeKChe^, veto, de^d'inr,
ch. de seU
( yeni^ Ouest. >
Afouvement du %o au 11 Mai.
Swu arrivëà de^ f^Ule^/tier* à* la mmMB.
du II.
L'Aigle, oâp. Telboùanie^
Le Saint-PierAa, cap. Ëaeolli
Les Deux-Amis, cap. GaHon,
Sont mohtés> eê pattes^ deéeut.
La Caroline^Désirée , dap: Boudin^ tWf.
dljon Aeer ,,eb. de cidre;*
La Hrançofse, cap* Bimt,. veiti de S^^
Martiti,. cb.de sel.
I €^ F^vebot , oajpi Détracton, v^m dt
Bi rd aux ,icb« de vm , eio;
U Faisaeau, capi JUatel,- ve». idew
cb. î ïena.
r-a thimère, cap. Collet, yen. dUrs^
ch.deiel.
Spreng, cap. Maxfelt, yen. de Cardiff,
ch, de fer.
Alerl, cep.
ch. idem.
Jàkmgy yen.
PORT DE BREST.
ARRIVAGES.
he 4*-— î'^ï Delony. cap. Chtofeloa ,
Ten. de Nautcs, ch. de sable de fonte.
La Maria , ci p. Keinaitrc , Tea, dellen-
bon , ch. de hoisdc li<^lre.
Le^, — l«os Ciiif|- Frères , c. Largouel ;
-- la Zoc , can.^ Ti eman ; — le Juste , cap»
l.e Merle ; — iKtoile-^le-la-ller» cap. Ma-
telot : — 1.1 Candeur, cap. Brelec , ven. de
Niintesy rli. de bois de construction y fer ,
huile, planches, brai, etc.
I^s T rois-Frères , cap. Pedroneau , ▼•
du Ooisic , ch. de sel.
i^e 6. — Le Jean-Marie, cap. Le Doré;
—la H osa lie , cnp. Laurent» veo, de Bor-
d^aul, cb. de vin, eau-de-vie, farine et
sa\on.
Dlé PARTS.
Le 4 — î«c Neptune, cap. Bergej,de
Lil>ourne et y ail, , sur son IcsL
Le 6. — Les Deux-Sœurs, cap. Lhote,
du Havre ety ail.
L'E'pcrance, de Prest ^ cap. Trehoret,
ail à Pont -Croix.
L*Aloxis-IIilaire, de Brest, cap. Cloître,
ail. à Burry, sur lest.
(A)
PASS.\GE DU SUND, du%%miA avHl.
i65 bâtîmeni parmi lesquels : Gœde-
Verwagting, c. vVahl,all. de Bordeaux
à Copenhague. — Carolina, c. Hoge., ail.
de bordeaux à Stetti.i.— 4 Gebruder,c.
Diedricli, ail. de Svrinemunde à Bor-
deaux.— Dorothea-Louisa , c. Knack , ail.
de Rostock a Bordeaux — \Vilhelnjioe,c.
Rohde, ail. de Copenhague à St. Martin.
NOUVELLES DE MER.
T^ convoi sous le pavillon de la fré«
fate la Flore , desliné pour les Antilles
rançaises, a mis à la \oile de Roche-
fort , le 5 mai au malin. Voici les noms
des bâtimcns inarch«inds (|ui le compo-
sent : la Susannr-.Marie , c, Latipie; la
Ctémenlint ,o. d*Adrod ; le Phénix , cap.
Favre ; la N ênus , c. Poyer ; l Adèle , c.
Rucauel ; la Uestauratiou , c. Lebreton;
II» Boa- Henri, c. Drumel ; le Gaston, c.
Viaudi ; la Lucie, c. Malescot ; la Fanny,
c, Jarnou ; les Trois-Sœurs , c. Ji... -, le
Jeune-Philippe, c. N...
— I^s navires Dorothea, c. Jansen ,
ail. de l^ordeaux à Hambourg ; Ariadne ,
cap. Wesself, de Bordeaux à Breracn ;
Fortuna , c. Jensen , d'IIyères ii Dron-
theim; Ik^slant , cap. Frericks , de Cette
à Amstcriam, élaient arrivés le 3 de ce
mois, faisant bonne route, devant /«V>-
relands and Beachy head (Angleterre)*
-*Le lloffnungi cap. Sa.ig , ail. de
Marseille à Copenhague, était arrivé le
5o avril devant le Start.
— La Persévérance • parti de Nantes,
est arrivé en 99 jours â Valparaiso, el
avait fait voile pour Arica.
«— On mnn -e d*iLirwich , le 5 mai ,
que le sloop norwégien Kol>ert et Gcor-
giana , c. Bail, parti de Christiansand
ponr Lnricnf , sVta«t perdu sur le Sunk-
Sand , la \riljp; i*tH|ui)Pge et quelque'^
provisions avaient été sauvés.
— la IViiéîope , 1. Ililaire , est arrivé
de Calcutta à Bourbou , le 5 février.
AVIS DIVERS.
f3^^N'* i54* — Venie «olontaire pour cause
d« cetsatioo de cumaiercr. — Mardi treize
mai iSa3 , à neuf heurea du mutin , el jours
suivant si besoin c^t , eo uae iiisi»on, site
• Rouen, rue neauvoitine, n« 8a, M®.
GtoHfiMi, coromitsaire-prifteur , procédara
â ia vente volontaire, pour cause de ces»
sation de commerce , de divers Meubles ,
Effets cl Marchandises;
Consistant comme suit :
Cabarett et Tasses en porcelaine unie et
dorée, Porte-liqueurs Earnis • corbeilles en
porcelaine , garnies de fleurs et fruits ; chan-
deliers et lampes de diverses formes et gran-
deurs ; une assez grande quautitë de beaux
meubles en acajou et noyer, tels que tables,
chaises , fanteuiU • commodes , secrétaires ,
couches, tables de nuit, tables de jeu , toi-
lettes . bureaux, table a tiompe , bidets, chai-
ses percé»; unv belle pendule en marbre
bleu lurquÎQ, garnie en cuivre dor^, tt
plusieurs autres pendules de dift'érentes for-
mes et grandeur*; une giande quantité de
couvertuics de laine et coton , etc.
Celte vente aura lieu i la requête , àuz
charges , clauses et conditions énoncées dans
le piocè -verbal de vente.
Le commise aire'priseur. Gaoac^isi
f^^ y. i55.-*DEUXTlTRESD'HUISSIER
•nr rurrondîttement d'Évreux ( Eure ) , d céder
de tuite d'tpn^t traité, an moyen de quoi, le
cestionnaire jieut, aattitât nommai ion et récep-
tion, entrer en fonctions, a vert itsant ce dernier
que le nombre det huitsiert fixé par la loi , 40
sur ledit urrondistement , tera réduit à ce nombre
au moyen det deux cettions.
S'adresser , pour «voir det renteignement :
A Rouen chez M. Dépeaux, rue det Cordeliert.
A Elbeuf,chez M.l«chanuie, huittîer-pritenr
prêt M. L.itnonainé.
A Louvi^rt, chez M. Bandry amé,labricant de
drapt.
A Andelyt, chez M. Lamperiere, avocat«
^^"S* 1 36. — Il a été trouvé, dant let j; r-
dins attenant d la maiton aise qn: i du Grand-
Court, m" i5, a Rourn , un CHIEN de chaste
qni t*y était introduit |i.v ir% |<rairiet.
S'adreuer d ladite mais )n |K>ur le reclamer.
a. 3. 4.
«g^No 167. — Les tieuis Guiroult et Lz-
bi.iimD, profrA.^eurs , ont l'honneur de pré-
vmir l.t J( uni's Gens , qu*iU feront l'ouver-
turc- de leur KCOLK DK ^ATAnON,ti-
Miéc U V Ur'la-CroiT , en {tire le Jardin
des Plantes g Dimanche prochain, 11 du
courant.
M VI. If» Amateure tpij voudront l'honorer
ili* Irur présrnce , > trcti%froiit la plus grande
sûreté et toutes les commciJitût dctiiables.
Les pins grands soins lerotti vmofnUftmw
les prt.grèt et la perfection dea Elèves*— -Ucas
patiti Lateanz seront disponibles poorraas*
sèment des personnes qui fiéqueniarool Celte
Ecole.
N* i58— Mme Poeiia-H âa Aan, MBeiMinr àe
M. Flenry , ton aifenl , fait tavoir qn'dle fcnl.
par un eflicace et antique secret de fiunîlU qu'db
tenle poatède , et par nn aitonckaMesM pinapl
et léger . et tant donleara» gvérir è l*iMiMa rt
pour la vie tont nf^nx da d«nu, •■ ptéteak «■
arrêter la earrie, dira diaparalm les êmak&mi
donner k la boucha la propreté al la aaaié. Bla
nettoie autaî les deau » tt gaéril laa lai%M
gratis, •
Sa demenre aat me des Boamatlaft, ■*47« *
SPECÏACLJES DU i^^^
THEATRE DES ARTS.
( On commencera à 6 he^rûi »Jju)
LE TARTUFE,
ou L'iMrosraaa t
Comédie en 5 actes , de Wolièr*.
M. Louis rentrera par le Mté'OtMomm
M. RoaLiir débutera par le r6lt éeCiammmm
M. Albimt continuera set d4knu par le fttt
de yalère.
Mme. Si Slow iT par le rdie d'JP/iniVv.
Mlle. FiTiiLsia par cclni da DoHmmm
Tartufe, «-- ^ - -
rai ère,
Datnis ,
Or^on ,
Ctéante ,
Loyal ,
L* Exempt ,
Eimire ,
Marianne •
Madame Perneile,
D*àrine ,
L'OUVERTURE DU JEUHR HBURI .
eaëcnfde i grand Owhaatraw
LE LEGS, '
Comddie co 1 acte , de Marifaas.
Mme. SiMOvtr coatinaera par la rôla 4a
la Comtesse»
Mlle. FiTziLita par celnî da £/jvfli»«
MM. Saiat.«BlM.
Albert.
Rocaa.
RobIsB.
Moa^al.
RayaaL
Mtad. SiaMM.
Sbiat-ElM.
Dwa
Fiu
Le Marquis,
Le Chevalier ,
L* Epine t
La Comtesse 9
Uortense «
Lisette ,
MM. Saîtt.Bla
Roaha.
Tiataw
Jolivtu
Fiiaalsar.
L'OUVERTURE DE MARIE mH»TAIA
eaécQtéa à graad OrdMativ.
CIRQUE OLTMPIQDK,
Dl «M. FEAVCOai.
L'Homme et le Obérai ^"""gt — Wi !
niidet, parM. Paul. — LaC"
tonneur. — Le Gatiroaon
Manœuvre de Cavalerie»
Demain, Rclaeha.^ Dimaadsa, la
Jeux CoMiQt es dr GuRcautT.
COLOMr.INE SOLDAT PAR AMOUI.
Pantomime , dams laqaelle Griaplct tas-
plira dcoa r6les.
ROU; N IMPIUMKRIE COMMHRCIAI.E (ex caractkres et ex TAiLLE^Doucr) DE C. BLOQIXL, RUE Sf. LOp ■• Sf.
)1ARDI.
N». 160.— »•• Ahîcé».
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE. ■/>
Cuti* rcailU paratt toos lea joart. ffadresttr, poor rAbonnemcot et la Rédaction , an Barean de la Nacelle , Place déa CârÏMe i mV 48 V^ Bonen.
On a*abonne à Paris, chea fimuaoT-THiTAaa , rne de Richelieu » n^. 7a. — An HaTre , chea CnAvaixa , rne de Paris. — Et chea toni les Libraircf et
Directeurs des Postes du Département. — Le prix de TAbonnement est de 1 5 fr. chaque tnnie»tre , ponr Rouen, et 16 (r. 5o e. parla poste.
LEXIGOGRikPHIB DE LA NACELLE.
SUITE DU DICnONNAIRB ROMAIfTIQUE.
Tailleur. — Censeur du costume humain • •
Louvre. — - Le chaume des rois.
Pain à cacheter. —. Le fromeat circulaire , gardieo glu-
iineuE du ftecrçt des épUres.
Sensitive. '• — L^herbe qui repousse le pied profanateur, ou
la main adultère qui veut la souiller.
Roman, t- L'ouibre sublime de l'histoire « le magasin tranir
|iareot des trésors de rimagination et des rères du cœur«
Jambon^ — La chair enfumée du sanglier domestique.
Chien. — Lequadrupede.de la fidélité , le consolateur velu
et sensible de Tiu justice des houimes.
Jlfrr. -^ Le désert liquide des aquilons y la promenade hu-
.mide des autaus furieux.
Chaîner — Les liens , parseméi de fleufs , de Tordre sociaL
Le frein nécessaire de riutempérie de nos passions*
Lune, — • Le soleil des nuits%
Soleil. — La lu ue du jour.
Bûcher. — I/autel ligneux oii se pétrifie l'incrédulité ter-
restre, le degré de plus vers le ciel.
Une /lèche de cathédrale. — Le poignard innocent des
cieux.
Paroles» — La monnaie métaphysique de la conversation.
Les interprètes jurées des idées de l'homme' civilise.
Chandelier. — Le tr6ne mobile de la baguette Inmînense.
Hibou. — La sentinelle avancée de la sombre déesse de
l'empire nocturne.
Corne. — La papillotte durcie qui orne le fi^ont d'Io.
Rasoir. — La coigoée de la barbe. ^
Diamant. — La goutte d'eau solide.
Congre. — Le serpent marin des bocages de l'Océan.
Rossignol. — Le premier chanteur des bois » engagé par la
direction du printems.
Chouette. — La première chanteuse, sans roulades 9 des
^jLoojons.
Bastille. —La maison de campagne de l'imprudence ou de
l'audace.
Ruiiseau. — Le serpent liquide , amant dés prairies.
Escabeau. — Le fauteuil de l'indigence.
Éponge, -r L'amante altérée des eaux.
JËpée, — La sonde homicide de Belione.
tperian. — L'otseau-mouche de l'onde. •'
A Monsieur le Rédacteur de la Nacelle.
Roneoi leis aTffl t8aS
»
Monsieur,
Je vous prie de vouloir bien insérer dans votre nrocbahi
numéro que» inalgré la grande quantité de' loionae qui à
assisté au concert donné par des amateurl^',' sainedi II dtt
courant , rue de l'Ecureuil , hôlet de Normandie , au pro-
fit dos incendiés de la Cour-Martin , la 'recette>n'a produit
que 321 fr. 5o c, , lesquels ont été versés de suite.
MM. les Amateurs <n'ont eu à payer, po«r tous frais/ qàe
jeize francs pour un piano qu'on mai*c^'i ni) de la rue* «^
Qtrmes avait /r^i^Aar^a6/tfiif^iil loué ce^pris.
J'ai l'honnenr , etc.
MACÉDOINE.
*AWD*".
-^ A louer, im bénéfice des incendiés 4,e.U Côur-^artlo,
un ;>iano économique, à raison de 5 fr. S^Siy iodjO par bétirè,
-- Dans le dernier concert, donné .au jMÛ^e d^ ,inqv%-
diés , nous avons eu lieu de remarqufi{:4(^ talent aveq le-
3uel M**** Berteau, l'une de nos ^clfio^» à civilité U duo
e Françoise de Foix. M. D...q...s qui l^iSéçond^titA IMMr-
tagé, avec cette[ actrice recommandabl^i (es téa^i^Kiiages
de la satisfaction publique. Nous: np .p<)nuv^D;i que,4<>ontr
les plus grands éloges à tous ^ei^^Fqm. fui Wl^v^ulucontri*
huer à cette bonne action* Il jr .(•••fluii\qae du plaisir à
accorder des félicitations aussi méritijsis» ^(' .aussi, ^onctrablts. ,
— Un chasseur, après ,»?oir loi}gf\tems;^iîrQ «« ^ièvl^,
finrit par l'atteindre » et l'animal blfesai^ p^ .-tjra^ii^,. juaq^a
la lisière du bois oU il indiirut. I^assait ap ce ^p^meui uu
ouvrier qui portait, à la ville im lapin :de clapier i il xa-
masse le liëyre, et le p.Uce dans sa mbepère, tauHlefSQ^
.du lapin. Le, chasMur,. qi^ apper^ii^Te. ipouveip.^nl: de.qnt
homhie, accourt en tpute Mte,, eX.^ame. le. ijè^ra, quUI
a tiré; mais l'ouvrier^ ipjns.ise de^oçiçérU/, tir^j^^ gi^
becièré là preipière pt.ece , tS dit,: Aufi^ff-VQus, :ipoMif ll\^
tué par bâsjird un lapfn 4e çjlqççir.) " . ./. „ \,-\ .\^,
.. .,:.>.. J ... • '.'.■,' :.■ îllll: l'* . , li. JJ - -j! .il 1.. i M
SPECTACLES.
THÉATIkE DES AETS. .
« A Monsieur le Rédacteur de la
lequel le publie ma fait éprouver ta n| «
trois demièret reprêientations , provîeiu de propos m-
înfilaiet qoe j*aarais tenus. Il est de mon devoir de les
iétnenùr liaat«meol, et d'attester •«r Th^nnear ^«a» ta
calomnie seule a pu eofanler de |>afeîb ftaèu^taipeib
» Veuilles t je Yona prie, dam votre numéro d'aujour«
d'huiy ren4rt om lettre dé bliqui , ntn que les iiaiMi^ii»
» 4e RMén iriArt |»^rratd#f qov jç tî«ni à gtdre dé t»r
» qntller au galant bomme*
» Daignait ttc«
F^LiXj deuxième HauiC' Contre.
et les cou
loi.U
les
■«
die.
qiM 1*4
I i ihéAtre <
us a paru prodiguer
et des déusonslratsuoi i
jf m
TTariij/e. — Le Legs,
Dibat do KotLiv.—' Rentrée d« Louis.
Ga n*eft gnëret oue sar fa scène que Ton peut inimofer
l^ypMÛM ai b^ ansae dévotion à la haine, au mépris
qu elles inspirent. Pendant que les Tartufes nous foni redouta r
leurs calomnies ou leur téiuérité dans le monde , on se venge,
autbéâtre, an applaudissant à la honte, h rhuatiliatioii de"
leur palnm ddinasqué et pimi. Mais il est , )e le répèle , bien
donamaga qu'on ne puisse jouir que dans les iltusioiiS de la
acèqe, du dtAtinienl que uiériie un vice d'autaal plus da»-
guraua qu'il prand le masque de ta vertu ,
€ Hqall voua ■iiii^bi avid wé kk taeti. a
Il jr ■ dei lois qui ptmiiieiil ju^qirâ de «trahîtes torts :
•ai u'y an a pas qui péj^riment la fcMtrberia la plus cou-
.pableb Ou em |peui infliger qu'un supplice inoral à l'hjrp»-
crite qui, soua las debars d'une |iiétt eikibrageuae , corrompt
TOtra femme , paie vos bienfaits m vous rnviuant votre bien ,
et roua défère comme un homme dau^ereur ii la «nrvailance
du pouvMf* Mftis ce supplice, quelque lé;>er qu'il paraisse
k ceux qui le bravent, ne leur fuit pas moins expier leur
audace. Les efforts tentés vaitiément depuis <ieux siècles
pour proscrire le Tartufe , prouveut assrx combien cette
admirable comédie nous a vengés de ces dévots de place, qui
se foui des «aiulea pratiques de la piété , une sinécure sacrée.
Les avares ne tfesont jamais ligués Contre Vttarpa^on de Mo-
libre : \t% brpdcr.lei sé coalisi ront sans eesse le Tartufe; et
en cela ils se rendent justice. Ils savent combien ils sont
diNauu dès rïivMNit qn*en tes démasque , et qu'on les iivre à
h risée du ma AiépHa publie.
lIftedtM»qttiift'« toujours érohué « c'M que le Tartufe
ht dua dea eumëdies les plus diffidliM à )Ouer. Je conçois que
It MyMUf/D/^t ca cartcfèfe qui A dr^ru de nos mttiirs ,
ték èift AfUeCfê i peindre, par la difflCuKé de trouver dans
H ualure Ufi obfel d'imiUHon t niah Tartufe ! f.es modèles
ff^mbletit Ue «inlfi^pMer quisint IWtlste Cherche h imiter ; lés
Orgohs 9 H «si irrai , uMt muirty ftiditfs h renirontr^r ; ils ont
diminué depuis bien du tems, en raison inverse ilo l'augmen»
rftlîon 1^ Tmrrfef. fllus sM n^'Hrt plus âutani de Aupes, il
^si ndaniuoink euceiv èH ticthaes. L'ajiucè et la fourberie
Ml ferottt Voarjoiiri.
Louis qui a jotié ici \9% financière , fl y a {e Crois cinq a six
MHt 6ii*rt ta rtmrêe danrs le rWe SOgon. Cela ne s'appeHe
ri débbtrr, c'est rrpreudru so/i eiilpîôi ; ^t il sVnsuit, sauf
lemi» de prescription, que d'après Cèt usage, un actpur
qui a^fuit joué aur tous tes fhArreS se tfou>erait réduite
u'UTOfT plus ^e débuts possibles eti Pran<!e. \\ ne pour-
rait faire que des rentrées^ mais n6ùS Ae Contesterons pas ici
cet article du droit drunatique : c'est peul-étre une coutume,
I
1/
ùsfi
dTuaa
émonslrutsooi v ittffefli ffA M
louîours à la gravité et lu ¥Mle da lu
i, ce semble, doit être joud atac
»ait pas toujonn asaes i Msortir. U
le ton graduel avec t [uel fl I
«ce it aica iîqaOfi
u «^fvit en gênerai » a» reapU dé truila
mlis on a l'habitude ue le charger trop pour qu*3
tout son effet comique. Houa roprochecpua sautai— t b \
fui Ta choisi four faire sa rentrée , d uroîr trop aaifi qnÉk
ques tradition! da maurais goàt. La convenance tbêftlfuls^ fts
exemple , n'admet plus cette liabîtndeoh Orgom eatd*apna{|ar
ses mains sur celles de Thrîufe , un moment ok tains g sa^
couira Qfftm aMi dt dmsodh b laMu^ H ée ^nsuonrir à
pas de loup la Keue , dans cette position qui
coup plus b Scapin ou à Pierroi qu'aux
Kene trfat-sérieuse»
Ul^ «menai < ehnsgéof ponr eoi
VElmitna^ a «ti débit uîadél na««rei« à <^
uoftciacion #c^queMiia pou caiTMia* Orna
prourtf du mente dius le Legs surtout, u rOMd», iihsh
pmniètt pfbcu, ta sdMO oh TàHufk bit m êUUMsm.m
peu monotone , parce qu'elle , écoutait aaal. Ou wm csav
jamais d'étfu on «drue, quand' ou oal iutailnc<tfs> Gdai
qui écoute est presque autant du dialogue , nno «ahi qai
Sarle. La mafrière dont Tahu;! aoutient h fangno imk
'Afrippine f dans BritannicuM^ pronra nias d'art qpa h
perfection avec laquelle il déclame sea pîus beaux tdlaa.
Roblin , débutant , a joud CMmro du Tûsit^^ utut Mk
niraeiit d a-plomb. Une dîètîou airiméa, natutuUo , A|f fiîl^
ttorts bien atnties at biun rmdoca i lui out.fahi èe^ i
dissemens que cet acteur justiffem Mba \
débuts. «•'
Mlle. Fitselier , que t"Ott a TOe duM iha liim «l«l.«
été accueillie avec des marôuel da pttfdilettio» t 'W'^1/^
qui^ è%M le Legs 9 lui a Kitt fappKcailon tfta^ptolvAi
passage de la pièce , qui prfaH d'nuu %uf« juHaw €Ma
prquante soubrette a touff^-fait pris M ; at U nufailin
moins que la faveur qu'rllo a xiotainO at qno asi' idili
mérite, pour que le |nrterro fèf art f ttié nun OU Ibtu
hésitations de mémoire, qui provesnwnt ploi ^ Il %ÊÊÊS
du sooffleur f{tn de la sienne. Ma. Mira ni]'
à la sévérité plut, qu'étrange^ ut<
les lapsus linguœ»
Nous reprocherons k Mlle. Jefirot de parler M|p lim il
d'ispporter sur la scène un air de timiditd qui feoMuAb
de la contrainte. M>ie«, Joliret eat nue jeune êA
a peu d'habitude, mais qui po*iUe un .ton** do
voiivenable aux rôles que son emploi lui dratinew .
conseillerons, non pas de quitter ce ton issoduslo. musijf
joindre un peu plus de cette asauranco qid n*onllHl fli <M
air décent ni ieê manières gracsensca.
QIQUB CUMPKIUC M U. WSLàSSCMU
Malgré le grand nottibre de curN%x «uPalliiatt JÉ«
moment les débuts au Tliéllrè des Afts,lr Crna «■•
piqué de MM. franCont né Cftsé pOiot d'être n*Mi
Chaque jour An j voit de! eièrctces vaHds et extsnnflgi*h
qui font admirer l'adresse • la légèrêtl, lu ^ûClMtt fc
ecurers. et robeislance t&ûle pirticulièrO de lénia tlMOh
liier M. Adolphe Franconi a rendu avec bsMMrt^
tiâturri , et avec tes grlcies qui lui sont oïdtnalJH, fc
scènes du Moissonneur et du GlmMntemr^ et f{~^
M. Paut, dont les exercices inlpiretit autant de i
d'effroi , .1 reçu de Dombreui applaudisseuseUa»
Cette troupe rélèbiu, devant noua ^
jours , la curiosité rech^reke un ultmaui ^i va I
chacun accourt au Cirque Olympique, et j paîa un i
^'éloges mérités.
nun M «tu
pwmm é "i^n^n^iti^^
VENIÏS DE MARCHAHMSES.
Mtan^illt^ da %ê avril au 3. inai.^
iU<'^.«-(La ciuirg€ ou utt becU.CHi hu)
400 charges mitaJio ^o et38i»9 a^o ch.
CkAlon» 56 ; 4oo cb^ Hourgogee 34 et S5;
300 ch. Tfèfwer S4 So; aoo ch. rUkraine
è rani. «9^ 4<^ ^< RaiÂagne à TeiUf . 39.
(Le qoinial Ubie iNi 40 kit. 60 hect.
Café.'^i bquet Hayaae bon mardi*
anlr. i^i^ bques Porto-Rico joli march.
entrepôt i55.
Coco#i.-^5 liaHet Chjpra i** «t a' 95
et 85.
Cuiru'^^oo BuéaosoA/retea noil <o6;
aoo idem lissés i^S . une partie au Séaé-
g»t , ea reveote , 84 et 85 ; 200 Gartha*
gëue U»sés deProTence laaSo; i5a de
I oucheAe de Marseille i5o; i5o de bou-
cheries lëgéri à livrer laS ^ i3o; 3 WA\t^
yacba en 36 d'Orléans 146; 4batic3gë^
nisèe corroyée i5a 5o ; la balles veau
corrojré fort i55 et 167 5o, 8 balles veau
léger i55 et §47 Sm ; i6,oeo p^auxde
ehèvra de Mogador a let »3 f. la ànu. ^mn^ \
l!l<K> peatia de tbèvre dISspagae 38 fr. la
diouaaùie.
Rit- -^PfoMeurs |ia rties d u Piémou t 2a f,
. «fai'oa^ <— 800 caisses bleu |iàle ei vif
39% 4i.
Sucre.'-^^o balles lle*de-france à Ii«
vrer dans le port , à Veûtrepét, 3o f, div,
v> ; aS'Caissev Havane blond eotr. ^7 ; 1 3;
caisses Havane blaoc eiit^. 53 ; $9 4L, raJ-
BÉédiT« tenC^ izo.
Artictet divers. — StOôo qt boï* de
Campéche coupe d'Espagnt* » à iVtttrepôt
II; 6 balles graine de Perse SsS ; J20
baMaa gimÛe^Bonrboii, enftr. 390 . 4 barils
roucou , entr. a45 ; 6 bqoes èaa Hc taxe
Sa ; £ bqnes verdet 1 iS ; a balles s.ifrju
d*E»pague Si .f. la ii^. entr. ; 75 pièces
e»piit 3/6 pour avril et mai aS 75 ei a3
lesSvaliee; 4^ P>^^'^^ ^**''^^^*^^ preuve
de Hollande 14 f. tes S vettes.
Huiles, — (La millérore oii 64 litres,)
PlusieoH (orties à olive pour fabrique ,
di»poniblet de 8S è 65 C. , suivant la qu^l,;
diverses farUes d'€e«.4aiie 67 al 48 fr.
NOUVELLES Ûfi MER.
On l^nmfc et nambmn^naé le ntvrre
fratnlnrg, c. SonJ^irom , ail, de Crtte à
Hau^bourg.ft'edlérliou^ le So avril, devaiil
Npwerl On iiVp'rait pas pouvoir le re-
lever; réquipage et. une partie du cbar^
gemeiil a«»( été sauvés, on dtayait pou*
voir retirer le re^te.
— On écrit de P^nzance » le 5 mai : î.e
l lugre fraiiçai> le (.U. s^<*ui ', porlaiU 6.
cations et 48 honnîmes d'équfpage, est'
arrivé dé Brest dans ce port, avec de*
dépêches adressées au capitaine de la
régne'fraùgaisé la Cûnitance | qaidepttti
qutiqtte teait croisait fa la hauteur de
MouDts-Baj, et dont la sUtion «'étend
dni:âp Léfardfa Ttle d'Oueaiilmt. €e bâti-
ment deil reoietlre at])oai<d'h«4 a fa votif
Sourallerà la racberchedeU frétai». \m
laitcjT^ <^ TilPompsoti ^ arrivé du Bengale
k PljmMitb) a reneantre la Censlaiice Je
a de ce aaoisy ctoitamt deyant la %àp
— Le Neptune, c. Dîxon, arrité der-
tliërenle<lifaPlynfaolhell4a iours, delà
Havano, a apporté l'avis qu^ine escadre
de bâti mens légers américains protégeait
beaucoup Ils navires de conunercé , en
accordant (Chaque semaine des convois
dans toute retendue du goI(^ y âui bâti-
ra eus de tau te sorte.
— La Tb^mis , Cap, Wcnle, parti de
Bordeaux, pour "Brème, est arrivé après
dix fours de mer. le 3 de ce mois ^ devant
Pensa a ce.
!WRTS ÉTANGEftS.
AABIVAGBS.
Bnêtblf 3 mn/.— Le Jobb , c. Evaas ,
ven. de Cbeireata*
G^ni^sfnd^ 5 f?M/«-^ Lord 'Md ville,
cap. Bîadk , V» de Calais.
Hambourg ^ 3o oyri/.'-^'âpolIpn , c,
Edou , yen. du Havre.
Wtf^r^ 18 <^vrst.— Ânrora^e/Kohne,
V. de Celte.
Dtirmouih^ 4 mai *-l^ Président^ cap.
Jonca, ven. devantes, ponr f^ndres,
Deoif&mai. — MooiéetpassédeboDt :
TAlonzo , cap. Perkins^ ven. da Bordeaut
p#iir LcMidnee,
Huilf 3 /1I191 .^-^rieeds , g« LidJIa, ai
Bull», c» SimnSy V.de Dutikerqtïe.
^ Pett^nce , 4 ma/, — Le Star^ ç* D^t*^,
V. de Gravelinas, pour Padslow. — Spriug,
c« ftlo0jiti, ven. de Newport , pour Kou^n.
Tras^émunde^ So avril, — Les csipc^
tainei Voiibarlen , ven. de Bordeaux , et
fiarin , f • de Marseille.
DÉFAKfS.
Lr 6 mai. — Ann , cap. Stewart , vep.
de Bordeaux y parti de Gravesand«
PORTS FRAirCAIS.
aaRnrAGFs.
Cm te, !•'. nw*. — ( Cabotage. ) Réso-
lution , c. Nernst, suédois, ven. de Mar*
seille , frété pour Guernesey,
Ceite, a af 3 mai. — iCnboiag^.)\^\t\%^
c* Eytemann, alL fa Bremen.- — L'Espé-
rance, cap. BoFItvîng, ail. fa Snfieck. — T.c
Dauphin, cap. Leboutcilley, angktif ail
fa CnerifeseY.
Marseille, 3 e/ 4 ^fl.^{Cabota^. )
La Pauline, cap. Magnan, ail. h Tou'on,
«^Celeritat , tap. Urtiger, aH. è Sain t-P«-
*ersbair|.— IWwv ^•tH lowry, ail. fa
Li¥erp<H>L.«LiMHe0>4«t.aiara» cap. MaM^
ail, à Odessa.— Le Q«iftn,ea> Jaiirdan,
et la Petite-AufQsttna^cap. Baasa , §it. fa
>aplea«
Sfaneilie, 5 al 4 mai.-^ Cmboiofie, )
Foriitude , cap. Laacasleri veo. da Gènes,
sur lest.
En quarant4iin€ 1 Lalenaa-Ëlîsa,cap.
Bo£or V. de Bonne, ch. de fofixi cairs
sales , •■ lion el un tigre pour la ména«> .
geric ro7ala._L*Aimable-Kutina, ca|^.
Hermitte, ven. de Malte, ch. de flvas,
peaux • etc.— -Le Scipîon , ca^ Cisld • al
le St .-François , c. Terras , ▼. da Smjraa ,
n:K de coton.— U Jaane-Çédle, cap.
Curet, v. de Bfcisiaatch. d'hotleatlhiiu.
Eniré è Pom^gue i on htiA svédoia,
ven. de la Havane*
DtmAerqu0 6 moL — {Cmbûtage^"^ La
Pélagie , c. Boisafar t v da Havre. —Lé
Sai»]t-Snnv«ur,c Boodio , t. d'Honflear.
Saini-Ualoy i** au ûmai.-^^Long
cours.) L'Etianna» c^ Joulain, y. de
Buenos-Âjrres , ch. da 6Ço5 cnin lecs
de bœuf p- laine et plumes de vanto«r.
~{ Cabotage) La Marie<ikise, c IVel ,
V. de Cette — U Confiance y cap. Jasha»
V. de Rouen.
^rrst , 2 e/ B mai. ^Cabotage) Aorara.
1:^ CUnsen , v. de Fredartdisladt, ch.do
plaiitbes.— La Bettj, al ^01ivier,.de-l».
P m , veo. de Libaorae. — L'Ursule , et
rAiige-Raphaël» y. de Bordeaux.— Le
Sage« c. Gadioii; le Jaane-AinédUe^^.
Salauo, et la Marie^ c. TrotiOtY. de
Rouen. >
Nantes^ S mfti.-^^Longxomrs. ) Le
Navigateur 9 c. Héré , v. de Bourbaa ,di.
d«4,iaasacs sucre, ^ balles cafe,fc
balles girofle , So fais tafia.
Nfjntes , 6 mai.*^ tê^ttg cDurM.\ Sorti
delà rivière :L'Eugeae, ca^. Gaatia^nll.
à la GuadeloHpr.
Bùrdt^ax, 5 mai.-^ ( Cahotage) En
rivière» la Jeufie-Lanre , c. Ducbosal ,
V, du Havre. — En rade:LeSaint«Pierre,
c. toune; le Kfagniltqne , c. Esano; la
?uni\y ^ cap. Garcva , r. dit Ranen. — ^Le
Dorsfti c. fivetii, v. de DnMa.^-b ftà
Charente, c, Oiropbell , v. d*Aii^4eterre.
— Le LouifAHred , y. ée Sreoa.
Dfl'Alta.
Sulni-ndalo , i" <îii 6 mai.^(P/che.)
Le César, P Aurore , le Sf. -Pierre , ta Fé^
licite et le Jutes, M^ h Terre-Neuve , c.
AudMird»aU. fa Mnl-Pierre-Mî^ueton.
VORT OE ROLTÎÎf.
CHAHGEMf-.NS ET HÉCLAMATiOIfS.
,g::> CaAXCEX. du navire la Perrine-CW-
ne I cap^ Saraitt- 1 yayi. du Hay re.—
Couriieri , MM« BorJelle père •! fils.
Réclamaieurs f MM
57 fAts ▼în.-'l.eblaoc et P«pio.
I fài dtlo. — Gueroul«-Curej*
lo fùu Cftu-Jr*vie. — Lebrun,
'76 fAUvin.-«5pîëcef ftsence.— Aordre.
ig^ GHAucrif. du natîre la Jeune-Rose,
câp. (^roii , ven. du Havre«-^onrtier «
M. Bordelle.
RéclamaieurM f MM.
ir^3 planchrt de sap.^-Hertenl.
aoooo pa%ét.'— -Duboa.
0^Charcbm. du navire la Jeune-*Rose,
c;<p. Vatte, Tcn. du Havre. — Courtier,
M. Bordelle.
460 tact blé. — igboucantt.-^A ordre.
^(^ CH4IIGEM. du navire le Couziot , cap.
Al|ard| %en. du Havre. — Courtier,
M. Bordelle.
Réclamateun , MM.
48 barriq. vin ordinaire. — Dubui,
18 dito dito.^Lorion.
100^ dilo dito.— Hesbert frères.
6 dito dito.— Capelle.
16 dito dito. — Dubus.
5 dito dito, — Delaquerrière.
90 fAtft eau-de-vie de vin à 33 degrés.
I^blanc et Papin.
^^ CnâRGEH. du sinack hollandais de
Drie Vriruden, cap. T. Veomst, ven.
d*Ani»terdani,---Courtier, M. G. Fon-
taine.
Réclnmaiéfiirt | MM.
8 fAts vieux étain. — Boscber.
5o biillcs orge perlé.— J. Peremans, de
Paris.
10 barils camphre. — 5 caisses quinquina.
T. f>ii|)Oiit et coiiip.
400 paquet» peaui salées. — Honoré.
2 narils 01 ge perlé. — 1 bulle bois de
tVroambourg.— Tinel-Ancelot.
I ballot oige perlé. — i dilo sago. — I
caisse aloësducap. — £■ Leboulanger.
10 f6ts orge perlé.— 3 caisses liqueurs.
718 blocs étain. — Matbéuset fila.
4 balles bois de Sain ter Marthe. — 1
baril axur.-— Alex. Lebrun.
ao fûts orge perlé.— E» Quesnel Talné.
I j paquet* peaux sèches. — 100 dilo dito
salées. -«Delainare.
barils liquenr. — IJierQitte.
barils noix vomiques. — 6 balles es*
quine. — la balles 4 ^ÛU orge perlé.
a caisses drogueries. — 6 TAts ceruse.
;i caisses liqueur.— A ordre.
Pour te Havrep
X balle Uine.— Wild.
3oo fromages. — 6 sacs orge. — Masurier
le jeune.
a caisses liqueur.— E. et H. Petit.
5 caifkes 6 fûts ontils pour plantations.
— A ordre.
Mouvement du la au i3 Mai»
NAViapS B.*<iTRÉS.
I« brick TAnna , de 60 ton , c. Dagaud ,
f. du Choisie , ch. de sel.
La goêictte le Paul-^t<*Ariène , de 6B
toiin , n^). Co&te, ven. du Croisic , ch
de sel.
(4 j
Le dogre TAdèle , de 78 ton'., c, Sébîro,^
Y. de Nantes, ch. de goudron, ardoiaei.
lie chaaae-marée le rormidaUe , de 5i
lonn. , cap. Tabari ven. de Bordeaux |
ch. de vin.
Le chasse-roarèe le Bon-Père» de 7g
oiin. , cap. Poligne, ven. de Bordean&,
ch. dt vin.
Le chasse-marée les Quatre-Frères , de
5a tonn. , c. Palmée , v. de Bordeaux ,
ch. de vin , salpêtre , esprit.
I.e chasse-marée le Pacifique « de 78
tonn., c. Laurent, v. de Bordeaux, ch.
de vin , tabac , eau-de-vie.
Le sloop le Saint-Pierre | de 18 tonn* ,
c. Moulins, V. d'Uonfleur, ch. de cidre.
La goélette anglaise Alert , de 61 ton.,
cap. Johns , ven. de Bristol , ch. de fer
en gueuses.
Deux barques chargées de moules.
MVIBES EXPÉDIÉS.
cap,
S
4
Le sloop la Thérèse Désirée , c. Lebonr
sier , ail. à Honûeur, ch. de f&ts vides.
Le sloop le Saint-Martin , c. Durand ,
ail. au Havre y ch. de fer et salpêtre.
Le brick la Louise , cap. Paiin , ail. à
Brest , ch. de bois de cliêpe.
\^ sloop le SAint-Martin , c. Persil , ail.
au Havre , ch. de pierres , angrais.
Le dogre l'Ile ureuse-Rencon Ire , capit.
Persil , ail. au Havre, ch^e pierres
Le chasse-marée la Samte-Anne ,
Pinto • ail. à Cubtac , sur lest.
Ce matin, le bateau à vapeur l'Aaron-
Maubj y à pnssé au-deuus du pont , se
rendant k paris , ch. de sucre , oranges
et vin.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 11 au la,
(f AVERES ENTRÉS.
Le trois-màts la Françoise , c. Gautier,
V. de Gharleston , ch. de coton.
Le brick la Caroline , c. Barse , ?• de
Jacmes , ch. de café.
\je trois-màls la Marie^Thérèse , ctp.
Pallier , v. de la Havane , ch. Je sucre et
café.
Le troisi-raAts la Clari se , c. Rudelet ,
V. de Thé Bourbon , ch. de sucre et café.
\m goélette américaine Spartan , cap.
Dickeusoo , v. de New-York , ch. de thé
et café.
1^ trois'-mâts américain Stephania , c.
Marry , v. de New-Tork, ch. de sucre et
café.
Le brick améncain Adress . c. Aoder
son , V. de Philadelphie , ch. de café, ris
RAVIRE SORTI,
La galiote la Marie-l.ouise, c. Ledentu,
ail. à Rouen , ch. d*huile.
Noie des F'entes recueillies à la Bourse
du Havre y du 10 mai
ao milliers café St.-Domingue , à 1 fr,
7a c. i/a, acq.
ao b. colon Géorgie, à I fr. a c. i|a dito.
95 dito dilo dito , à 1 fr. 5 C, dito.
i5 dito dîto dito ^ À 1 fr. i5c., dito.
9 dito dito Louisiane» à 1 fr. a5 c« dito.
55 dito dilo dîto ^kttt. M C- f |t «^
a milliers 1 (otIte 1 A 8» c. » 1"
— Par lettre du i** mai , MM. Bivikw
frères apprennent Tarrivée à BîlbMi « dt
leur navire l'Achille , c. Boniaas.
"Le Neptune , c. Dison , •rrivé'iJbr»
nièrement ue la Havane k Plîmoiitlie en %
jours , a apporté l'avis ^tt*iine escadr* dr
bâtimens légers américiiins
beaucoup les navires de
accordant chaque semaine des
dans toute retendue du goliis ,
mens de toutes les oatioBS*
PORT DE QUILLEBEDP
Est monté et pofé au pùrî\ ai
à la marée dm ta.
Les Deua*Aniis , c. Enoa.
Est arrivé de FiUequier
L*Aimable-Bose, cap.
Havre.
Sont monté» et panés deèesÊit
Les Deui-Frères, c. Lenonaaad»
f^ Mane-Françoise , c Ha? aid.
Le Marie-Désirée » c Maillard* •
(f^ent d'ouest smd cmeêi.)
s
AVIS DIVERS.
^^11*. i59i — Lavantadas vlua» <
i •tliq.Min dépaoAam^alafaUliaAij
Sivalle-Toaiaia , BonlavaeA Cmcfce
qai d«Tftii atoir lUn IumB iatnMT - s^
cet rainiaa k maicndl 14 nui A f JUaiml
oiatio.
B0UB5Ë DE PARIS, ffUlEÊL
Effets PmUie».
cinq roua gbkt
4 iMCsm.
87 r SoG<a5c aoc aSc 9oe aSe Me Im ijl
40C 5Sc a5e Soe SSe loa /^
aicoitivAias. PK uQomsTmi,
Jfliii— H ^ tt mm mM.. ^^1
Ech. dn %% Mais its4 1 fin. •
NomaATivssv iHi
AwmjiiU Dc 1000 nu, à 4 p.* •f^
▲f ee Iota ai fpriamk
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ACTtoirs DE Là >awQ. BK nuaai|- /
iSSoT i59;rSec iStaT '^
{On
TBEATBB DES AKO. %
comsntmeerm à 6
LACLOUOH.
Gofliédia en t acu» de
GUuarAii.
OV ta UVS.LA Ml Sasii
Opéra en 3 «des , de MM.
beanaaîère et "^
M. VataoMTB fera aou
le rôU de Gmiistem.
aaQOE oLTungoB,
em M. vnaneovi*
't-
nOlJi v. IMP&IHERIË COMMERCIALE (b^ cAHAcTÉau bt m taillB'OOucc) DE C BLOQUE!*, tOS Bk 14^ ■* 94»
UEECREOI.
âsp
If*. «Cl.— «^ AtwÉi.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-lNEÉRIEiXaE.
Otl« PeaiUe p«raiY tous les joan. S'adreMer, poor rAbonnenwDt et'la EécUetion , aa Bureau 49 /a Hacelle . Blaae <Im CitfiiMf « O^. ^8., h %Mm^
Oa t'abonne à Paris , che« BaMso-r-t'BiTiMit , «oe de Riebelien , n^*. ']%, — An Havre » cbes Cvai^ujui • me de i^ria. ^ JSt cbea toos le» libratrea ei
:Dire«tear* dee Poatct du Dê|>arteiacnt.— Le «prix de TAbonneinent est de i5 fr. chaque triine»tre « pour EoaeOj et 16 Tr. 5ô o. parla poste.
t^V% %%^%<»^%»»%i<%%%%%%t%^^%»%%
t %V»%V«^^/«<»^M %A/««
SUR EBROm.
Nous sommes en retard avec ratiteur du MmirtÂu Palais;
lais c^est fooins notre faute que ceAe des circonstances.
DUS avons voulu lire avec attention t non «eaieiiienl cette
agédie , mais encore les critiques qu'on en a «faites et les
oges qu'on lui a prodigués , àûa de porter on jn^ment
it fût le moins possible entaché du vice de -préveittiou
Il n'est point de notre compétence de prononcer sur le
lérite dramatique de cette composition qiri n'a point été
^présentée sur notre théâtre ; nous devons nous borner à
uelques réflexions, dont le but sera de venger l'auteur, des
ogcs des journaui fanatiques , et de détruire la mauvaise
liuion que des louanges maladroites oot fait naître dans
jelques esprits.
Tous ceux qui ont lu la tragédie de M, Ancelot , s'ac-
>rdent à pf*nser qu'il a trop avili la royauté , en mettant
*s brav.ides insolentes dans la b#uc4fee d'£broïu , de cet
broïn qui dit :
« De ces rob chaque jour la puissance snccombe :
» Ha nèoneot inconnns » et quandar'onvce leur tomba , ^
m Ces malheureux , si^ivis d'un oubli tnéritê;,
9 Ne laissent que leur cendre à la postérité. »
D0 telles maximes prises seules, et dans im «eos al»olu ,
wt plus qu'inconvenantes : Ces malheureux^ est une épi»
rëte un peu triviale dans le style sovbemi de la trafçédie ,
; cadre peu avec les expressions qu'on doit employer en
i^nt de personnajres augustes qne i'audare veut rabaisser.
lais par rapport à l'effet dramatique , M. ancelot avait «es
ies. Cest un faiseur de rois à qui il prête ce laogage.
Que de faiblesse , s'écrTera-t-on , dans l'âme du përe de
ithilde, toujours sacrifié k TelTet !... Eh ! c'est justement
»lii que découle tout le sublime de cette œuvre! Avec
lel art sont tracés les caractères de Clovts et de Thierry !
'est dans ces développcmens surtout, que Tau teur semble
roir épuisé son génie : toute la hardiesse de la philosop-
hie a passé dans ses vers. Quels contrastes, surtout, et
u'ils sont adroitement opposés! Clovis , cet inconnu porté
1 trône par la fortune, ce soldat heureux devait, par
élévation de son caractère , faire oublier son obscurité :
issî son ame énergique et fiëre refuse-t*elle de se cour-
ir sous une honteuse domination.
a Obéir sur Je trône I il Tant mit«X «m tombât, s
ccrie-t-i1, et toutes ses Uées répondent à la ^générosité de
celle-ci. Ce f»vori do tort aime «artoi«t bt fr.a«ifaît I ril ne»
proclie«u< inaires ^e t^tre loi:iîoups iotevposM esftUe «ii^i «et
le roi.
et plus
bouche
« S'il voulait voir son pmiple^ il^tvamvaîl dea fitm»m. ^
loin on rencontre encore tes heaoïc vers detts sa
« Henrenx le soojreraio à ses léii jets propiee ,
■ Qui, plaçant U clémence auprès de la jostlee, «
• An mouient de frapper .a 4étQnmf son bras «
ji Et peut dire en mourant : j*ai (ait 'beaucoup d*lDgratS...
a.
» Pourquoi menacex-voiw qoand votre roi pafdotme'f #
il intéresse à force de grandeur. Au contraire , Thieri^ ni
sur le trône, n^ parait avoir aucôn génie; sa fausse nertd^
n'est que' dans sa tête, n^est que 9e Torgueit, et son aim
rampante ne pent s'élever au-dessus des préjitgés: il s'indigne
de ce qne sa fille a pas^é dans les bras d'un héros sans ayent.
« Je .vois mon sang Jlc'fn , ma m^nsoB profimée :
» Aux destins d*nn soUol Ma 61ie «st «pdiakiét. »
Le m^fheureuxl il oublie donc'Pliaraiiipnd?Et cet être si
Narrognnt v*ut bieji qu'£hroîn le protège , et déjafl médite la
perte de sorr ambitieux bienfaiteur. Sa bassesse ne sert qu'à
mieux faire ressortir' la noble francbiae de ce rival qu'il
abhorre, et qui défend bien mieux que lui celte maiestc à la
qiiellc le Maire du Parais insulte sans cesse. Cest là que l'art
triomphe, et Ton aime à voir un homme de génie triompher
la nature luttant contre les nn^tigés. Ici la Jouange doit
se taire cependant pour^faii^ pUceià .la critique: car noois ne
voudrions point psser pour des ' flblteurs. voici jes Vers qui
noiis ont paru mauvais : \
» 1^1 'luBe de sa eoori Oo^ miVlaana^^
a Paar moaiier no^ ^naiçm m oooroùie réiCtoI^^ etc. «
On dit bien une noblesse récente, M* Ancelot, mais uot
couronne récente ^
a ;Et )*ai besoin é^im fnm»,oà fêter la coatti^Mi^ s
c'est là un bien mauvais jet.
» B#aîs4^iofroy, peu sensible* à «la reoènoalinirie, «
a A« lien de JUofoeiaue ^ sei \d.la f uissoncc. »
Est ce qu'il y a de ces gens-là ?
» H marcbe Cî%ierry ) en^éieppé d'une ehdfne invUitU. »
€s<veWpé d'une dwlae !!•...
(O
•ufe;
—Nous o*aTOiii pM encore fiflFcité notre direct
sur raméHoralion qu'haï éprouvé les chœurs de la" tnii
et cependanl tliwiiw r M* frappe du changi'flBflnLcpiep c
partie de la pompe dramjtiiq^e vient de subir. las ft^MOMiai
de cette année ont un tel avantage sur cdHai èm BTinnâr
précédente y que la plupart d'entr'elles nous ont paru avoir
es mains propres, une tenue décente, et qu'aucune dVIIes
n*est d'une laideur à faire fuir. Mais c'est sur tcMt lo«quflilfa
morceaux d'ensemble et à parties ont èisé cbaités^ presque
juste , que le public s'est extasié Nous n'étions pas faits à tant
d'harmonie.
— Félix qui vient d'annuler son engagement, pur suite du
désagrément qu'il a éprouvé sur notre thrâir^t euaid» suitff
contracté un autre tres-avantageux avec la direction de Gand.
— Le frèce de Bbileau „ qui ressemUàît un Qeu an frëre de
Piron «. et à. celui de l'auteur, de: àianlîus ,. a.&it^ \p. crois,,
isa. Traité sur Us. Mumchemenâ. w9pudi4iMSs,r ^ il.-..u«i f.
surnommé le Beau' Danois , va annoncer dans la Gazette
de /^mnctf*^ qui. ait devenue une Gazette de Santé ^ uir
ouvrage dès^laçon, intitulé : Les JttQuchemens ffudi^ues.
L'écrivain mvstiqpe. prouvera que les attoochemens qui «ont
susceptibles de communiquer la galle , peuvent ne pas élra
très*physiquemeiit pioprct , mais qu'ils ne hlesseut en riem
la pudeur : cbose osseutiellc dans un siècle oii l'on eu a.laai!
— Les muses normandes paraîsseni avoir choisi Falaiaeir
pour une derloom wiraitcs. MM. Morel et Lecouturterse
disputent dans cette ville les hocheta de lar chanson et. \em
grelots de Momus. Noos ne savons pas encore à qui demeu-
rera rinfittcenie victoire de ce combat poétique , et nous
nous bornerons , après avoir oité- on*, couplet de M; Morel ^
d'en apposer un autre que nous empruntons à. une chan-
son , que M. Leaotttnrier nous m adressée,, aooa le tilpa
HJsmûdée».
Ail : Prenons d'mbord , l'air Bien méchant •
• EofOTiiiit sont oirdloaHle tour,
• Vont qui jetiez daiu les ténèbre* ,
» Lrmaeqae-qoi;, peBdaat:lejo«p«
a» A*. BM«7€iix ▼•■• reo^Mtçalèbri j.
» Et des iaiint et des déinoiu
B Croigiiex la troupa dcbot dée ;
» Bbia parmi toos cea vagabonda ,
», Redoolei snr-tout A^mo^lét?* •
Pont-\udemer a aussi son poète. Les bords fleuris delà
Rille , et le« beautés qui en parcourent les rives sinueuses
ont inspiré M. F. B....» Mais les fraiches habitantes de ce
climat , doivent être bien cruellos %\ on en juge par les ro-
mances de ce troubadour, qui s<*iiiblè n'avoir pu encore
attendrir Tobjet de ses feux discrets ; et cependant rien
n'étiait plus, susceptible de mériter un tendre retour , que
Aps sentimens qu'expriment ces versi:
» On
-^Cn journal qui sert sons les étenJUrdi de qwalqM hn^
■ni MiJsia, nous annonce que MM. Pîasareilo, Le ùrmâ^
Afflané et Parguet servent opec sueeèr smsg In dnwiméà
lég-'^ët Therpsieore^ la raine des Grémm oBâee
Veih MM Hq^auté qui pourrait bien Cure na jour \
reine Tlea|Mcore d'usurpation.
» CoBBaîaaaft
a Voua
là< froide indlffaeroco?
la parf«iiffo liédenr ?
-voaa auaii riaaoQciaaca ?
lUiibjci da ma doulanr.
Mais M. F B.... peut se consoler d'avoir trouvé une
beauté luflexible , puisque le besoin de se plaindre de ses
rigueurs lui a mérité les faveurs des muses quiaont aussi
cruelles pour bien des gens. Fontenay, qui nous rappelle le
séjour et les chants d*uu de nos plus aimables poètes, acte
surnommé PonianafHiuX'Roscs» Pont''j4udemsr''leS''Cta'rs ,
grâce aux langoureuses inspirations de M. F. B ^pourra
uu jour se nommer Pont^Aud€merHtus>Soucii,
— CTit aamm gnamal qui se travaille en
Deuidc du» mm fction poétique , e mia, dasa mmàiwm
Mnéros» une faction poétique. Si M. lebaroa éb
ou les fratres Abel et Victor Hugo , liiaieat i
ila «poumient bien Im Cure on imo?eia perli
•pouiti
l>le»e.
— Le théâtre de la ville tonte provençale d'Aïs •
pour ïk bonté de ses neufu, ait lellemeat aniti
quelqoe terne, qe^f thst lap reeemmeièiCMi»
santés pour obtenir un billet de ^reftuîre , qeinae mm. tiai
I* repMsoBtatioei On attribue cette vogue êWBnmtn k fÊ^
ques coups' de poing que ae sont donnés rdeeaaMal hs
spectafenre : mwr l'on dise k préatnt fnt- cteM i
qu'on- attr«||r les' rftûwoher.
Ler JbMPsof de le^ Médiêarmmém^. qns
le ville df
que le ville dene laquelle- il a'ii _
gade de pécheurs , nous apprend aûe mmtgré qne lia i
voyageurs fiissent mia dena das eaahee k^pm^m
jusqu'à l'endroit oii on ne peut plus èin porté. _
le journaliste provençal soit émdit connie nn tnic^» SM
lui conseillons de devenir porteur de chaise à perlent t en Ji
ae transporter^ pendknt quelqiieremidea'fMlÉnBenft àe tm
grenier dans une école prionire,
— Perlet continue de donner», à ■anlMir'ta
tiens très-suivies, Laa eiâaUrqiiaa.dapajff,
Sues dans les pins mînuliena démilss,» V
e cet acteur ; et pour peu qur PMal ^ _
dans cette ville, os aurv èer voffnmct'de* tiitfqnM nr b
Panain et le Coméêlen tTEtumper^ C9mmtmee$em ma
eu sur le Cid, le Tartufe et Chtna
SPECTACLES.
THCCTftF OD* JOnk
Eugé^e\^^l0r
£"*J25
On aime à s'appitnyer, one foia
sur les infortunes db théâtre ; mais on nT
toujours les mêmes malhenra à déplbrers il
jusques dans les moyena à< enapisjtr pnnr
sensibilité s'use comme loolce n
sible qu'une mère vit mourin son*
il est très-probable qu^an bout éKnuTi
ne trouverait plus- de lassoiea. penv
dique qui aurait lassé sa donlenii aft*
Cette assertion philbiophiqve , nnr IWi nlisMtt'*^
sera pas difficile de prouver qu'îl^nij avnik ym^ el fA
devait pas même y avoir une grande afeei ça nsi iMtoeM
Les Deux Forçats ne trouvent' plnannelovnBr>«nnfl^^<
soupir. On nous a taHewiant fcmsIiarirfaawmclienMfcUi^
François- 0i de 7%^rèfe , qu'on rit pfesqne éeiwiifh*
et de leurs angoisses. Il n est pas dit ménae ^•*em nt ••■■
pas bientôt leurs infortunes ridicules « et qti*en nr ^~^^
par oii on aurait dA coarnseneee. Cette pièce de '
cette tragédie de trétaux,eat peu faite pnnr être
aussi souvent, sur un théâtre oir le, "
ceptiblè d*{tre bien jouée, et n
Les exercices de MM« Franeoni avaient sllàêen
tout le monde qni- manquait au théâtre; et
naturel. On aime mieux voir i a
amusent» que de rinTrei e
0mmn(^
làmitH.
^<3&ttHli
POKT DE iK>6EN^
^j^CaéaLBgifc. du» sloop* fMQÇM l» Roêa^
lie-Louis , cap. Blondel • ven, du Havre.
-r€<mrUe>a'Mitoiip»^ M^ OcSoid.
RéeiamBleurt j MM
45oo painfi.^— Bonlaid.
55 1 sacs blé.— X. Glêre.
moo 8auiitt>orploftnb;'*-Â ordre.
•^* r^e sloop eoglaîf Charles-'ei-Ann ,
eap. Richardson f. yen* de Newcasile, ch.
de charboo de' l'erré, pour M, Foixloo*
-^be brick le Zéphir , c. Lepaatoiinier,
V. de St.^Pierre, cn^ de ée\, — A ordre»
'^l^ Gbaasewnarée Théobaildy.c. Be««
ttffvy. d«.M«roiiifef,^r dilo.^-^AH)iidre.
—Le chasse-marée la-Rose» c. Joallaody
T. de MaMaoes, ch. de sef. — A ordre.
-— -Éeslodp FAtffgélique, c. Samaon', v.
de Fécamp, ch. de planches et tîeux' ca-
nons. -^ A ordre. j
Courtier de ces navires, M. Lucet.
Mfouytment du lo au i| Iftai'*
NA'VlSÏS ENTRAS. ^
Le saiaok.hollandais De-Dne^Vnenden ,
de 60* tono. y c. Komst , v. d'Amsterdana ,
€h^ d'orge peeiée ,. peauiB salées^
\jt brick l'Indépendant , de 79- tonn« ,
c. Mosson , y. de Bandol y ch. de vin.
Le sloop rAimable-Marie , de 34- ton
c, Dupug, y* de Cubsac . ch. dé vin*
Le chasse-marée la Bonife-Société^, de
45 tonn.^, c. Cugneau , y. dé Bordeaux ,-
ch. de y in et eau-de-yie.
La goëtéile le Couziot, de 71 toiitr.,
c. Aliard\( y. de Bonleaux , ch. de. vin»
Le I^^re^ lîAIexandre, de 5& tonn. ,
c. 6er4iard,.y. deBordeau^, cb» de vin,
eau-Hie^-ii^e et riz.
Le sleople Bresfcois, de 54<teiMiik, cap.
L^gplv^-'C^Ari, oh^ de sel.
Le dogre la Minerve , de So tonn. ,
' c. Adam, v. du Havre-, ch. de vin, p!àn-
ches et café.
'Le sloop le Pcre-AMam , de ^4 tonn. ,
c. Moisj, y; dii'Rtivre', ch* de bois, riz
e*»s<lcre:
l^tgabenrels^Iiaey de Sâtooa. , cap.
Siimmv^. d'Monfteur; ofai de sovon-, boile
d'olive.
le bateau â vapeur TiKanm - Mauby ,
de 86 tonn. , c. Duchénr, y. dn Havre ,
ch. de*stSDi3r^.y<n,<oran^», etc.
I* ké^ p»è\Me Mgikîsr ShanvroiA ^ cap. \
Ubsdaa.^ yea. de Liverpool , clu. de. coton»
V
POUT BU HA^RE*
Mouvement du' 10 au iï\
H AVIRES ENTRÉS.
Le^do^ la Lidiay c* Labbé^yea.
Cherbourg, ch. de soude»
de
cafc.
Le paqaeSot angtatt BritlMMiîii^ capit.
Weeka, yen» de Southaoïptoa , cb. de
passager».
Le troîsomâtt' américain Njnglaud> cap^
Wecks», yen. de New-York ,. oh; de'co^oni
Lago^istt^Oak,<;atf; Wîllhrttis'W'eeks,
veir. de Bbstôn , ch, dlscaffi*, pottlle.
I Le sloop anglais Spri^ïg-, cifpr. M^ffèt',
jall. à Houieil , cln dl^'fer:
lie-bMdi.r^nieB, oap*- Gallet'^ ail.
RovMT,- eh. de'aeh
E€fbnt:fc fe Pasw^partbiir, c.Wn'^er,
|air. ji'Roimr, ch. de vin ef sumacs.
j Le sloop fa Française , cap. Buret , veo.
|de. Kouei^, ch. cEe seÙ.
Mouvement dit 11 au la niai.
La* goSëttè* française 1^ , cap. Bbis-
nel, yen. de Jersey, ch. de* cuirs.
Le trois-^mâts la Jeuoe-Hortense , c.
G>maîn, yen des Saint-Domingue, ch.
de café Çea quaratitaîoe. )
Le brick' américffinr Eydir, c. THp ,
de la Nouvelle^-OHëans, ch: de coton.
Bit bftei^amém«în'Sai%b Movil ^cap.
> y. de la- Noovelle-Orléans , cb.
ide ootoiii.
I Le'sioopr lai BoottOi^Mëro ,, 0. Gaillot ,
>; dm Boraeaall•,^ ob. à» yitf».
f Le sfoep^lrRlosi^Vit'grme, c. Lelong ,
jy; dlrRbuetr, cil* planther.
NAViasa EXPÉDUBSi
Le sloop la JeuiH^Bmifie , c. Dùhanît,
jall* a Sbuthamplon, cli. de moulage.
i £e sloop liss Ceul-Amis , d Ben ou ,
iv. de Rouen, ch. de plombv
JLer brick les Beut-Frëres^ c. Leïiivr-
jmand , y. de Rouen , ch. de vin , savon.
Note des Ventes recueillies à la Bourse
du Havre f le 9 maL
5o. balle»oolon.Géorg.yk i f. 70* i/aj r^^.
3e ballotacotonSt.-D. , à^ i.f. 1 5*0. , dito
93 suron3 coton> Varinar, àf f f. 45 c. , Jti.
40 Bail. cot. Louisiane , k 1 f. 33 c; 374; d .
G milliers cire jaune,à2f, 38c. 3/4, diL
95 barriques sucre brut , prix inconnu,
25* bîtlles côton^Siirîïtè, ârfîi c i/4,^eûir.
PORT DE QOILLEBEUP-
Sont mentes et pat^sés debcmê^ ^ à la
marée du 9,
Le brick les Deuc-'AiiMs ; c. Chevalier ,
yeiude MareD«ieircbr> de^seh
Le Grand-Frédéric , c. Trehoedic , y.
d'Ars^) ob% de sel.
U Brestçist C* LegpUe^ yen, d*Ar* ,
ch; de <eL
fedïies, cB, die' sel.
L'AuTbfe*, cap. Hbrean , yen. dé Potf»
liguent, clh dë'«(rt.
&oni amrwémâéVilleqme^ et dkseenduti
LTlspotp-de-la-Paix, c. ËieOe, alU k
Clierboui-g.
ll'Àugufte-Bien-Aimée , c. Baain , aU.
èi Cherbour]^.
Sont montés et passée à^kout à la marée
du 10.
Le brick fAnntf , eap.-Dagaud', yed>. da*
^Cr&iffiD , 45lr.'desei;
La Lise, cap. Simon, i^efe^ d'Hoblfeiii*,
chi de »vonw
La Bonne-Société, cap» Btiot, y«m Am
Bov^eaiix , oh., du fin.
Le Céiar, c. Juheï, r. de SainHIilito ^
ch. de tabac.
Le Bon-Përe , c. Olivier, yeifl âe Bor-
deauit ctt. dfe yiti:
Le Pau Uet- Arsène , cap. Coste, yen. da
CroisiO) th. desteil*
L'Ëygëne, c. Led'nllfe, yed. de Bbr^
deâuï j cil. d'e yin.
Le Formidable , c. Tabard', V. et^. diw.
Oîrii j cap. Roland, vw. et ch. idetlT.
Le Pacifique, c^rp. Laurent, teù. d^
Df^rdcfaux , ch. dé tbbat.
Les Quat^^f rfcres-, isap. Paliâec , yeù^ '
de IfbrJeaux , cfa; dèrvîn.
Le Piorte-i-Mârie ; c\ Baratter, yeb. de
Bordeaux , ch*. de* ftjbac , etc.
Le Bdn^Pèr^. c: Pènwnl, yen; de*Bbr^
deaui ^ cb. de* yin.
L(fsD«i;^».£Mdftt«s»,.cap GriseN» , yen.
Je Bordeau»^ Cil. de vin--
Le Jciles', o»p« ^Bntcbel*, yéto. de^d'inr,
ch. dé leli
{Vent^OiwSt.y
Iffouvement du 10 au 11 Mai.
Som arrivés de^ Filh^pier' à^lamoMB^
du II.
L'Aigle yoap. TalboûanM.f
Le Sjiot-Pierj«,cap* Eamlli
Les Deux-Amis , cap. Gallon^
Sont mohtés^ eé posées* deéeutk
U Caroline^Désirée , oap: Boudin^ vW.
dlionûear ,.eb. de cidre;*
Ui*rançofse, cap. Btml>,.yeft« de Sr.^
Ittartin, ob.deael.
f ** Paquebot , oapi DeVacton , y^m d»
Bi rd' âui ,»cbi de vm , eio;
Le ruisseau, capi ihlute],.ye». ideor,
cb. iîeni,
la Llii mère, cap. Collet, yen. d^irs^.
ch. deficL
Spreng, cap. Maafclt, yen. de Cardiff,
ch. defrr.
Alert, oap. Jataf,, ^en. de RMstoI,
ch. idem, '
PORT DE BREST.
AimiTàGCS.
Le 4- — ^'^ Relonr- cap. Chtofelon ,
Yen. de Nautcs, ch. de sable de fonte»
La Maria , r.ip. 1. «maître, Tea. dellen-
bon , ch. de bois de heire.
7^5. — l4»f CiiiqFrèreSfC.Largouet;!
^îa Zoé , cap.^ Tieman ; — le Juste , cap.
I.C Merle ; — n^totle-fie-la-Mer, cap. Ma-
telot : — laCaodeur, cap. Brelec , ven. de
Nsiiiesy rh. de bois de constructioo y fer ,
huile, planches, brai, etc.
Les Troîs-Frëres, cap. Pedroneaa , v.
do Ooisic , ch. de sel.
A^ 6. — Le Jcaii- Marie, cap. Le Doré;
—-la Kosalîe , cap. l^ureiit, veo, de Hor-
dtaux» ch. de vm, eau-de-vie, farioe et
sa\oii.
DKPARTS. '
Le 4 — Î'C Neptune . cap. Bergey , de
Lil>ournG et y ail. , sur son fcsL
Le 6. — Les Dcui-Sœurs, cap. Lhote,
du Havre et y ail.
L'E<pêranre, de Rrest, cap. Trchoret,
ail à Pont-Croix.
L*Aleiis-IIilairc, de Brest, cap. Cloître,
ail. à Burrjr, sur lest.
(4)
PASSAGE DU SUND, du^m^S avril.
i65 bâttnens jparini lesquels : Goede-
Verwagting, c. Wahl, ail. de Bordeaux
à Copenhague. — Girolina, c. Hoge., ail.
de Bordeaux à Stettin. — 4 Gebruder,c.
Diedricli, ail. de Swtnemunde à Bor-
deaux.— Dorothea-Louisa , c. Knack , ail.
de Rostock a Bordeaux — \Vilhelniioe,c.
Rohde, ail. de Copenhague à St. Martin.
NOUVELLES DE MER.
T^ convoi sous le pavillon de la fré-
gate la Flore , desliné pour les Antilles
françaises, a mis à la \oile de Roche-
fort , le 5 mai au malin. Voici les noms
des bâtioiciis iaarch.iiids qui \e compo-
sent : la Susnnnr-Marie, c. Latapie; la
Clémentmr ,c. d*Adrod ; le Phénix , cap.
Favre ; la Nêiius, c. l'oyer ; L Adèle, c.
Rucauel ; la Restaura tiou , c. Lebreton;
le Bou-lleuri, c. Drumel ; le Gaston, c.
Viaudi ; la Lucie, c. Malescot ; la Faany,
c, Janiou ; les Trois-Sœurs , c. Ji... ; le
Jeune-Philippe, c. N...
— I^s navires Dorothea, c. Jansen ,
ail. de l^ordeaux a Hambourg ; Ariadne ,
cap. WessrN , de Bordeaux à Breraen ;
Fortuna , c. Jensen, d'ITyëres à Dron-
theim: l^slant, cap. Frerick« , de Cette
à Arustcrlam, élaient arrivés le 3 de ce
mois, faisant bonne route, devant FO"
relands and Beachjr head (Angleterre).
— Le Iloffnung, cap. Sang, ail. de
Marseille à Copenhague, était arrivé le
5o avril devant le Slart.
— La Persévérance , parti de Nantes,
est arrivé en 99 jours a Valparaiso, e(
avait fuit voile pour Arica.
— On man>^e d'Iiarwich , le 5 mai,
que le sloop norwégien Kol>ert et Gcor-
giana , c. Bail, p.'irli de Christiansand
ponr Loricni , sVtait perdu sur le Sunk-
Sand , la \rille; l'tKiuipge et quelques
provisions a \ aient été sauvés.
— La IVnéîope , c. Ililaire , est arrivé
de Calcutta à Bourbou , le 5 février.
AVIS DIVERS.
^;^N" i54«— Vcnie volontaire pour cause
de cetsdtioo de cumiueicr. — Mardi treize
mai i8a3 , à neuf heure* du m;itin , et jours
suiTaot SI besoin e^t. eo une uiaiaon, sise
• Rouen, rue Reauvoiiine, o« Sa, M*.
GioH^iMÉ , coromistaire-priicor , procédera
ù la vente volontaire, pour cause de cèS"
saiion de commerce , de divers Meubles ,
Effets tt Marchandises;
Consistant comme suit :
Cabarets et Tasses en porcelaine unie et
dorée, Pone-Uqneurs earnis • corbeilles en
porcelaine , garnies de tieurs et fruits ; chsn-
d«-liera et lampes de diverses formes et gran-
deurs ; une assez grande quautité de beaux
meubles en acajou et noyer, tels que tables»
chaises , fauteuils , commodes , secrétaires ,
couches, tables de nuit, tables de jeu , toi-
lettes , bureaux* table à trompe . bidets, chai-
ses percéci; une belle |>eudole en marbre
bien turquin, garnie en cuivre doré, et
plusieurs autres pendules de diflerentes for-
mes et grandeurs; une giande quantité de
couvcrtuics de laine et coton , etc.
Cette vente aura lieu à la requête , ânn
charges , clauses et conditions énoncées dans
le piocè -verbal de vente.
Le commisiaire-priseur. Oioac'kitâ
(g::^ N». iSS.^DEDX. TITRES D'HUISSIER
sur l\irrondâssenient d'Évreux ( Eure ) , à céder
de suite d'apr^s traité, an moyen de quoi, le
cessionnaire ]>eut, aâssitôt noimnuiion et récep-
tii»n, entrer en fonctions, avertissant ce dernier
que le nombre des huissiers fi\é par la loi , 4o
sur ledit arrondissement , sera réduit à ce nombre
an moyen des deux cessions.
S'adrrster , pour avoir des renseignemens :
A Rouen che£ M. Dcpeaux, rue dtê Cordeliers.
A Elbeuf,chez M. Lchanme, huissier-prisenr ,
près M. L.isnonainé,
A I.ou\idrs, chez M. Bandry aîné, fabricant de
draps.
A Andelys, chez M. Lamperiere, arocat.
^:^N* 1 56. — Il a été trouvé, dans les j: r-
dins attenant à li maison sise qo. i du Grand-
Cours , n** i5« à Roiirn , un CHIEN de chasse
qui s*7 était introduit p. r 1rs prairies.
S'adresser û ladite iiiuis tn pour le reclamer.
a. 3. 4.
^H^No 167. — Les sieurs Guiioult et Li-
biomo, priifrs^eurs , ont l'honneur de pré-
vmirl.s Jtunt's Gt^ns « qu*il* feront l'ouvei-
tur«rdcleur ECOLK DE N A TATION , si-
III ce -A V ilc-ia-Croii , en far/j ic Jardin
des Plantes, Dimanche prochain, 11 du
courant.
MM. Ici Amateurs ijiii rondront l'honorer
«i** Irur preti'nce , > troiMi-roiit la plus grande
stireié et toutes 1rs commoJités dcsitables.
Les pins grands soins lerovi tBfOrtét aoar
les prigrês et la perfection des Eièvea^— Uns
petits Lateaox seront disponibles po«r !'•«••
sèment des personnes qui fiéqacBitrgsi CKtM
Ecole.
N* 1 58-- Mae ° 1 "sninn,STirsMiMis
• Klenry , son aicnl , fait savoir qn'elU feals
par nn cflicace et antique secret de ft«iUc fn'db
senla possède , et par nn atinnrbfst pnafi
et léger . et sans donlcnra, gnérir à llnaiat et
ponr la vie tons ni^ns de denU, •• piréfaaii «•
arrêter la carne, lalre dUapanlm Ica ÊmMàami
donner à la bonche la propreté el la aaaté. Bte
nettoie ausai lea deata , et gaéril lai Ibé^m
(gratis» •
Sa dencnre est me àm Boaaelleft, iF4f. ■
SPECTACLJSS DU 13 MAL
THEATRE DES ARTS.
( On commencera à 6 hetàroÊ ij%^
LE TAilTUFE,
ou L'iMrosrivm ,
Comédie en 5 actes • de Vsiitfv.
M« Louis rentrera par le rAled'CWoflU
M. RoBLiw débatera par le rMe ée ôiemmtm»
M. ALBiar continuera set d4k«u met te wÊÊe
de f'aière.
Mme. Si Mu VIT par le rAle à'Efmirem
Mlle. Pi Ti s Lit a par celai da DcHmmm
Tartufe, .™ ^ - -
rai ère.
Dainis ,
OrQon ,
Cléante ,
Loyal ,
V Exempt ,
Elmire ,
Marianne ,
Madame PemeUe ,
Dorine^ ' Fîwrier.
L'OUVERTURE DU JEUNE REIiai • .
eaécnfde A grand OrnlMurc.
LE LEGS»
Comddîe en i acte , da MarîtaBS.
Mme. SiMOvir coBtinnera fr k wiim 4t
la Comtesse»
Mlle. FsTxiiiiB par celui àe LisetimB , *
Le Marquis, MM*
Le Chevaiier ,
L'Epine» TîMb
Lm Comtesse 9 Modl Èkmemtêm
Hortense , iolivci.
Lisette , FismUct. .
Le Spectacle comaseneCT» fm
L'OUYERTUREDE MARIE I)SliQSTAUiV| ,
eaécoté« à graod OrcUairt.
CIRQUE OLTMPIQOB,
Da MSi. VtASCOSt»
I/Homne et le Cheral
lutdea , par M. Paul.— Le
sonneur. —Le Gastronome. -* M.
Manœuvre de CaTalerie.
Deiuain, Relâche. — DfanaadMs h
Jeux CoiiiQtEa dr Guiicaijiî.
COLOMr.lNE SOLDAT PAR
Pantomime , dams lamelle Griapkc
plira deuB rôles.
ROUi iV niPKIMKRIE COMMKRCIAl.E (cn oaaactkres ct ex taille -doucf.) DE C. BLOQUEL, RUE St. LD, ■• Sf.
9
HARDI.
.LA NACELLE, '
DE LA SEliVE-lNFÉRIEURE. . /> •
C«tU Peoille paratt toiu let joart. ffadreiMr , pour VAbonneiDent et U Rédaction , ao Bureao de la îfaceUe , Place dét Carineê « mV 4t) à Booen.
On t*âbonae a Paris, ches BautoT-TaiTAmt , rae de Richelieu , n^. 7a. — Au HàTre , ches CiAraLLa , roe de Paria. — Et cbci tooa let Libraire» et
Directeart des Postes du Département. — Le prix de rAbonnement eat de i5 fr. chaqne tnmeitre , pour Konen , et 16 fir. 5o o. parla poste.
.i>J
LEXIGOGRikPHIE DE LA NACELLE.
SUITE DU OICnONiràlEE ROMANTIQUE.
Tailleur. — Censeur du costume ho tnaîn. »
Louvre. — Le chaume des rois.
Pain à cacheter, — : Le fromeat circulaire , gardiea glu-
iineuE du ftecrçt de> ëpilres.
Sensitive. ' — L^herbe qui repousse le pied profanateur, ou
la main adultère qui veut la souiller.
Roman. — L'ombre sublime de l'histoire , le magasin tranir
liareot des trésors de imagination et des rares du cœur.
Jambon^ — La cbair enfumée du laiiglier. domestique.
Chien, — Le quadrupède. de la fidélité » le consolateur yelu
et sensible de Tiu justice des hommes.
kierm -~ Le désert liquide des aquilons y la promenade hu-
mide des autaus furieux.
Chaînée — Les liens , parsemés de fleufs , de Tordre social.
Le frein nécessaire de t'iotempérie de nos passions.
Lune. — Le soleil des nuits.
Soleil. — La lune du jour*
Bûcher. — L'autel ligneux oii se pétrifie Tincrédulité ter-
restre, le déeré de plus vers le ciel. • ^ .
Une flèche de cathédrale. — Le poignard innocent des
cienx.
Paroles, — La monnaie métaphysique de la conversation.
Les interprètes jurées des idées de Thomme civilise.
. Chandelier. — Le trône mobile de la baguette lumineuse.
Hibou. — La sentinelle avancée de la sombre déesse de
l'empire nocturne.
Corne. — La papillotte durcie qui orne le ttoni d'Io.
Rasoir. — La co ignée de la barbe.
Diamant. — La goutte d'eau solide.
Congre. — - Le serpent marin des bocages de l'Océan.
Rossignol. — Le premier chanteur des bois 9 engagé par la
direction du printems.
Chouette. — La première chanteuse, sans roulades 1 des
.donjons.
Bastille. —La maison de campagne de ^imprudence ou de
Taudace.
Ruiêseau. — Le serpent liquide , amant des prairies.
Escabeau. — Le fauteuil de Tindigence.
Éponge. -7 L'amante altérée des eaux.
JÈpée, — La sonde homicide de BeHone.
Mperlan. — L'oiseaa-moucbe de l'onde.
A Monsieur le Rédacteur de la Macçlle.
&oQtD,lrii arril t8aS
• ■ . -. ■ .1
Monsieur.
Je vous prie de vouloir bien insérer dans votre prochain
numéro que* malgré la grande quantité de. toionae qui à
assisté au concert donné par des amateur)^ ',' saqaedi II dû
courant , rue de l'Ecureuil , hôtel de Normandie * au pro-
fit des incendiés de la Cour-Martin , la •irecette*n*a produit
que 321 fr. 5o c, , lesquels ont été versés de suite.
MM. les Araat^rs n'ont eu à payer, po«r tous fraisy que
jeize francs pour un piano qu'on mai*cUind de la rue '4^
ûtrroes avait rr^5-cAarr#aô2eiii0/il loué ce -prit.
J'ai l'honneur , etc.
• .ni î^ i
A»
MACÉDOINE. ;.i j; .. ..
— A louer, |ui bénéfice des incendiés ^e.U .Coor-lHfartio,
un «iiano économique, à raison de 5 fr. 3^îy ioojO^ par heure,
-^ Dans le dernier concert, donné au fffy^ify:^ ^ inqf^-
diés , nous avons eu lieu de remarque«*vlft \9ie^% av.eq le-
3uel M^'S Berteau, l'une de nos aciriccMvià d^dité le duo
e Françoise de Foix. M. D...q.,.s qui U.fêpond^iit.it pav-
tagé, avec cette; actrice recommandubl^i las téoi^ignages
de la satisfaction publique. Nous ^ |ip.n<;^v^qi: que, idonner
les plus grands éloges à tous içec^f qjai.ifot^n vj^ulucontri*
huer à cette bonne action* Il y |ia..y.UMi\qae du plaisi^r à
accorder des félicitations aus^mérit^fn» ^tj'jafiisLttonorables. .
— Un chasseur, après .fvoir 1oi|gr|teiiu;'5ô^jrQ un tièvrr,
fioTît par l'atteindre , et ranimai b|esi^« f^ .irç^ti^i jii^^a
la lisière du bois oh il inôtirut, Passait ep ce ^ppn^eui u^
ouvrier qui portait, k la ville un lap^Q :de clapier; il ra-
massé le lièvre , et le p,Uoe dans sa ml^ire , «u-de^so^
.,du lapin. Le. chasseur» qi^apperçai)^ Te. mou ve9i,^nl;d(;,çat
homhie, accourt en tputerh2(te.t eX.^ikiame; le. Ijè^re, «^u'iil
a tiré; maîà l'ouvrier^ ^j^M.ife dé9oÂçéi:tex , tirej^.Af gf^
becière la preipière pièce , içt dit, : Aiifiep^-V^usi imofuiçnXi,
tué jMir hi^rd un lapl^n de. 5)a|^^7 . ,. „ 'c..;..i rit.
.. .. * • j j _:, . :• : )' ;....' îf.fll: !:• . . :i, jj. v!'. il i- J ) *
N
• j
SPECTACLES. -
thAat&ë du aets. .
« A Hamiôur U Rédacteur de la ItiCiSe*
I î«unes geni/qot b nalif yDwr
éprouver M riMfVTi étW fliM
» J'appMadtf yan
lequel le pnblic m'a fait epi
trois dernières représentation i , provient de propos m-
inClaies qat }*aoriii tenus. Il est de mon devoir de les
dëmeotir haatemeoi « et d'attester sflr Th^nnear tfttê l'i
calomnie seule a pu eoCsnier de fMmeîls %àéa^9ajg/etm
» Veuilles t je tous prie, dans votre numéro d'aujour-
d'hui, rendrt ma lettre pêblique , uÈti que les haUitiis
» de R0UM iriMf prnimi qcrr jç ticni à gtoifê dé \H
» quitter «a filant homme.
» Daigneiyttc,
F£uXj deuxième Haute- Conire.
TTarit^e. — Le Legs,
Début da Roitiv. ^ Rentrât de Louis.
Gt n*est guères que sur fa scène que Ton peut inimot«>r
I^TnDoritîe et la nusse dévotion à la haine, au mépris
qu elles inspirenl. Pendant que Ifs Tartufes nous font redouter
leurs calomnies ou leur téiuériié dans le montre « ou se venge^
au théâtre, en applaudissant ii la honte, h rhu-niliatiou de*
leur patron démasqué et pimî* Mais il est , )e le répèle , hien
dommage qu'on ne puisse jouir que dans les inusionâ de U^
acëqo, du chttiment que mérite un vice d*autaal plus da»-
gureua qu*îl prend le masque de fa vertu ,
a Rqa'fl attueasiiiifcit avM aU h^ laafé. a
Il jr U de« loi» qoi pmiitfieiit j«^qtrâ de Am\i\e% torts :
•éi n'y en a pas qui répriment la AMiiierie la plus eou-
tpfeble^ On nu peu| infliger qu'un lupplice moral a l'h/p»-
crite qui, sous las dehori d'une piété ortibrageuee , corrompt
votre femme , paie vos bienfaits m vous myinsant votre bien ,
et vous défère comme un homme daugeren ii la 4inrv#i lance
dn pouWfr. Mais ce supplice, quelque lé^er qu'il paraisse
h ceux qui le bravent, ne leur fait pas moins expier leur
audace. Lei efforts tent6 vaiiiéinent drpuis cleuz siècles
ponr proscrire le Tartufe , prouvent assez combien cette
admirable comédie nous a vengés de ces dévots de place, qui
so Ibni des saintes pratiques de la piété , une sinécure sacrée.
Les avares ne le sont jamais ligués contre Ytlarpa^on de Mo-
libre : lés \iJp6(X\ÏX% Sé Coalisrront sans Cesse le Tartufe; et
en cela ils se rendent justice. Ils sa\ent combien ils sont
OiNenu dès fÂMlaM qn on tes démasque , et qu'on les livre ii
h risée dn Mi ftiépm public.
tJftecbMtqoiitt'i tottjours éronné « c'M que le Tartufe
fat UBê dH eomddief les plus difficiles à jouer. Je conçois que
It Mrsemtoffè^ et caratlère qui à di^jiJirru de nos moeurs ,
doft tirt Ai(itfl« à peindre , par la difncuNé de troaver dans
la nalute uo obfet d'imitiriion \ ntab Tartufe ! \.e% modèles
i^mbletit Ue «lalt^pHer qiArfd IWtisTe dierche Ik imiter : lés
OrgoHs , H ^st ^rai i uMt moinr facile k renconti^r ; iU <mt
diminué depuis bien du tems, en raison inverse de l'augmen-
nlion <In Tmtt(fei. Klns sM n^Hrt plu4 autant de Aupes, il
^it ndenfttOink eocors dl» TÎctrmes. L'&5tiicè et la fourberie
Ml ferout foujoun.
Louis qui a joué M }t% financière , fl y a je croîs cinq a sis
MN, faisart sa re^ffr^ ékm le rAle SOgon, Cela ne s'appelle
ri débbtrr, cVst rrprendru fort rnSpfoi ; et il s*ensuit, sauf
|em|)t de prescription, que d'après Cét us^ge, un acteur
qui axifuit jooé sur tous tes fhAtrel se trou\erait réduit 2i
o'avoH- plus ^e débuli possible» eti Pr.m^. tl ne pour-
rait faire que des rentrées^ mais n6iis fie Cônteslerons pas ici
cet article dn droit drâmatique : c'est peul-ttre une coutume,
oktdhMi»
et les coutu \ théâtre <
loi. Lwis m a paru prod me
lès g«Mit ei ues démOnstr
Oeni pui toujours à la g i h a Hftat'db In
fliddie. Ô/f^fi, ce sembla, i dtf« jond nvac «w
qifu 1*00 ut$ tait pM toof< usées ritMMrtir. Il
mumcur Mmi lu ton graduel avoe lei|nel il
snol chnmMHf eu mot ei car» it^fm^lêfmsm
Ce rUt d'Oeil, en général , asi rempli d« ttuila meummki
'mflis on a l'habitude ua la charger trop ponr qn*3 pmdM
tout son effet comique. Nous reprochecpns seulauMnt t eéà
fù\ l'a choisi ^ur fuire sa rentrée , d'avoir Iroa wmm fvl-
ques tradition! do Ow«vais goAt. La conveaanco ttéllirf% yv
etemple , n'admet plus cette habitndaoh Orgom ortdTapppr
ses mains sur celles da 7ftfl»/!r , un moment r* '~^
CMir» QifûM et(Û d* daesodl la UMv^ #1 \
pas de loup la Kèue , dans cette position qui •
coup pins h Scapin ou à Pierroi qn*att&
Kene tres-sérieuM»
'* ttanonaif «hnsfdai ponr aa« aaei
d'j& v« n «n débit nîed d naturel* *
n< on MlqueMi pan ifOtTMft. Ortte nttilM ^ a
prooTO dn mérite dtus le iMs fortotft, a riMJ», teib
pnmrièrt pièce, la sckiio oh TitHttJh bit la ëi
peu monotone, parce qu'elle , écoutait nal.
jamais d'étra M «Ctaie» quand ott «I iMCill
qui écoute est presque autant du dialogue «
Sarle. La mafittrfè dont Talmft ioutient h
^Agrippine , dans Britannicue ^ ^ftourm nias dPÛtt qm h
perfection avec laquelle il déclame set plus buans «Hca.
Roblin , débutant , a Joue CtéaHte dn Tàrft^ffp ««ut kk .
niment d'à-plomb. Une diètîott «Mimée, aaturtHé* Atlllëi»-
ttous bien sentlM et Mm rmdoei 1 Iiii mùt.teke itê if|k^
dissemens que cet acteur justifiera MktdiM^dkfliMMMpMI
débuts. -f.'
Mlle. Fiixelier , que l*on a TM dttii iat étM ^ÊmA
été accueillie avec des anrûucf du pntdilettioo t p«ltfittt
qui, dans le LêfSp lui a tA, Tapplicitlon MMÉhatoihi
passage de la ptècu, qui parfait d'uM ^giirt friiti» fkm
prquante soubretio a tout^a-fait pria M; ul U nu fat lin
ujoiiis que la faveur quVIIè a tArtenoO et qnt an* tdMt
mérite, pour que le |»arterra fiai art fmi UM M êem
hésitations de mémoire, qui provenaient plot'^ k flm
du sonffleur qne de la sienne. Ma. Arsnà]
à la sévérité plus, qu'étrange^ af«e
les lapsus linguœ. ' * #
Nous reprocherons h Mlle. JolÎTat da pnriur tr^p laa al
d'apporter sur la scène un air de limidil* qni ■uand&.à
do la contrainte* M.k«, Jolivet tat nnu }cme4Aaf ~^^~^
a peu d^habitude, mais qui po«sUe un Jon^du
vonveoable aux rôles que son emploi lui destfMW ,
conseillerons, uou p*s de quitter ce Ion nudaianft mdê^
joindre un peu plus de cette asaurancu qid aRo
air décent ni ieê manières gracieniea»
CiaQUB CUMPfQOC OH Wl. Wl
Malgré le grand noHibre de curic^s ^tf^allifCA JÉ9
moment les débuts au Tliéltrè des Ails, le Ghnt H0"
piqué de MM. f ranConi né cesse poSnt d'être nAfpti
Chaque jour On 7 voit del eièrctces vaHds et cmtnaiflMin
qui font admirer radieuse, la légèrèll. In UdMi ab
ecuvvrs. et robéislance tôule particulièra de lénn 1
liier M. Adolphe Franconi a rendu avec hMM
naturel , d avec tes gricés qui lui sont oiJlntliai» **
scènes du Moissonneur et du Gladiateur^ ul Pi
M. Paut, dont les exercices inspirent autant do
d'effroi , .1 reçu de Dombreui applaudiss^uMtft»
Cette troupe rélèbm^ devant «ont ^qnîller dant fatlfi*
jours , la curiosité reçheroke un aliniant ^i va luj Mlfjpi'*
chacun accourt au Cirque Oljmpique, et j pait an liM
^*éloges mérités.
0|^'
ximwm et wm(^n$iti(.
NEUVES m marcbaudises.
Mtnneiiltf àa a£ avril au 3. tnaî, —
A&'.f.«— (La charge ou uâ beCU .t>a Uu)
400 chargrs mitadin ^o etâSi*** aoo ch.
QiAlons 36 ; 4oo chy Hourgogee 34 «t 35;
3ooch. Ttéfmer S4 Sa; ^00 ch. rUkrsitie
à l'aiii. «9^ 4<^ ^* RaiÂagne à Tei] ir ■ Se,
(Le qainiai table iNi 4a kit. 80 bect.
Café.-^% bquea Hayaoe bon raarcb,
enlr. laS ; 6 bques Porto-Rico joli marcfa.
éiitrapdt i55.
Cof 011.-^45 balle» Chjrpra i** ai a' gS
et 85.
6Wrf«-^4^o Buéaofp'A/reaea noil 106;
aoo idem lissés 1 ^5 . une partie du Séné-
gal « eft refeote , 84 et 83 ; 200 Cariha-
^ëtie ItMés 4^Pro?ertce iiaSo; iSo de
I oucberle de Marsail^e iSo; i5o de bou^
chéries léger» A livrer laS ^ i3o; 5 balles
vaches en 36 d'Orléans i45; 4 balles gé*
nisie corroyée iSa 5o; la balles veaa
corroyé fort i55 et 167 5o, 8 balles veau
léger 1 55 et #47 Sm { 16,000 |i^auiide
el&vro^ Mogadora^etad f. la dou£.ii ne;
tloo pctot de chèvre d'&pagaé 38 fr. ta
diouaaïne*
/)ts.-^P^aMeurs fiartiesdu Piémont 22 f.
. «fauoii* -* âoo caisses bleu {lâle ëI vif
39% 41.
Àtfcrtf.— 900 balles lla-^ de-France â 11-
Trer dans le port, è Veùtrepôt^ 3o f. div.
v> ; aS caisse» Ha vaae blond potr. ^7 ; 1 3;
caisses Havane blanc eut/. 53 ; 5o c^x, rai*
BÉëdtT« tenl^ 120,
ArticlcM divers, — S.oOo qx boi» de
Campécbe coupe d'Espagn»* t à iVntrepot
12; 6 balles graine de Perse 3s5 ; I20
baHoi gtroflo^BomboMf enftr. 290 , 4 banis
roucou , entr. 24^ « ^ bqoes èaa He rst^e
32 ; £ bques verdet 1 15 ; 2 baltes infria
d*£»pagije Si .f. la H^* entr. ; 75 piéce«
emplit 3/6 pour avril et mai 23 73 el a5
lesSvaliet; 1^^mei:e^ 9^u*de»^nm preuve
de Hollande 14 1. tes S vehes.
Huiles, '^{Lii millérore ou 64 litres,)
PlusieoH l^rties d olive pour fabrique ,
di»poniblê,de8(àl^5f., suivant la quuU;
diverses fartées d'csi 4otia 67 ot 4iS fr.
NOUVELLES Ofi MER.
On l^nrtide det^atnbtMirgqaé h nnvïre
fratnIiTîg, c. Sondsrtrom , ait, ai Gpite h
Hauibourf «è'e^ljrlioné le So avril, Jevaitt
Newerk On irc>p'^rait p^is pouvoi r le re-
lever; l'équipage t'Iime p<«r(ie du char*
gein<!iit o«»t été sauvés, on crayaii pou-*
voir retirer le rp*te.
— On écrit de Peneance » l<e 5 moi : Le
I lugre frai)çai> !e ^.biS^^'ur', poriaut $
canons et 48 hommes d'équipage, est
arrive dé Brest danj ce port, avec éet
dép^cbes adressées au capitaine de la
rég^ve'fracieaisé fa Constance iqoidepnt»
quftqao Vfftnt croisait k la bautear de
Mounts-Bay, et dont la staiiefi t'éleiid
d«iTa|iLéfardà Ttle d'OoewHmt, Ge biti-
meatdoil remettre «ii^ourd'hai à fa yoilt
nourallerà la racberchedela frégate, \A
Naii«y^O« Thompson Y arrivé do Bengale
k Pfymootb) a reoeontra la ConnAffce fe
2 de canois) ctoisant devant U cap
(^aanl«
— Le Neptune, c. Dîxon , arrivé der*
niëreaialit à Ptyniooih on 42 j<}ur§ ^ de la
Havane , a apporté l'avis qu tjne escadre
de bAtimens légers araéricaint protégeait
beaucoup lés navires de commerce , en
accordant iîbaque semaine des convoU
dam toute Tétendue du golfk, aux biti-
metis de toute sorte.
— Là Ifbémis , Cap. Wcnle, pnrfi de
Bordeaux pour lîréme, est arrivé après
dis jfours de mer. le 3 de ce moii 1 devant
Penzance.
fORTS ÉTANGERS,
AABIVAGBS.
Briêioi I 3 mai. — Le Johb , Ci Evajis ,
ven. de Cbareato,
OrùPesend^ 5 tnmi. — Lord«MdviHe,
cap. Black , y. de Calais.
Hambourg ^ 3o avrf7.«-4j'àpol!|in , c*
EJou , ven. du Havre,
ïVcg^r^ 28 ^f^rst.— Âorora^t, Kofane,
V. de Celte.
DarWiouth^^ mai ^^-Le Président , cap.
Jones, veo. devantes, pour Londres»
Deai » 5 mai, — Montent passé dt^briut ;
TAIoiizo , cap. Perkins^ ven« de Bordeaux
HiêU^ 3 rAai. — Frieods, c. Liddio, et
Rofla,c« Stma[i$, V.deDuiikerqiie,
Péff^ncr , 4 '**'» — ^ ^^•'^ï c, Dîivie^,
V. de Gravelinos, pour Padstow. — Spnug,
Cl, MoiSati, ven. de Newport , pi^nr Houen.
lYai^nuiède » 9o avril, — Les capi-
taines Voiibarten , ven. de Bordeaux ^ et
Bjrmt f* de Marseille.
Le 6 mai, — Aon , cap. Stewart , ven .
de Rordeaox, parti de Graveseud.
PORTS FRANÇAIS.
aaRiyâcrs.
Cette, !•'. mai. — ( Cabotage.) Reso-
'ulion, c. Nernsty suédois, ven. de Mar-
seille y frété pour Guernesey»
Cette, 1 et 3 mai. — {Cabotage,) V\n%,
c, Eytemann, alL à Bremen. — I/Kape-
rance, cap. Bolltring, all.ii Subeck. — fe
Dauphin, cap. LeboutcilleV, anglais, al)
k Guernesey.
Marseille, 3 e/ 4 ^w^— (C^Aor^g^. )
La Pauline, cap. Magnan, ail. à Toulon.
^Geleiitas , tap. latiiger» aU. à ^int-P^i'
lersbojirg.--Taiimr^ Oa|K lowry, ail. à
LiverpooL— Li*Mao*ol-Ohira| cm. Hmmê^
aU. k Odetsa.— Le Qmfin,^m. Jwirdmi,
et U Fetite-Aufoittna»cap« Boosa , §il k
^aples,
Mantille, 5 01 4 mai.-^ Cebotafe. )
For liiude , cap. Lancasler, ven. da Gioes ,
sur test.
En quaraniaine 1 Lolenfio-Ëlîso^cap.
RoEor V. de Bonne, ch. de ro^iS cnirs
salés f un lion et un tîgro pour la mena- •
ie roya}e.^L*Aimahle-riulinOv cii|^.
lermitte, ven. de Malte, ch. de flvat,
peaux , etc.~L« ^^^^^ > <^ Casid • et
te St .-François , c. Terras , v. do SoBiyrao ,
ch, de coton. — U Jonne-Cétile» cap.
Curet^ V. de Mcisîno,ch. d'hnik et Atôu.
£niré à Pomègue : nO brid snédoîa,
ven. de la Havane.
Dtiiikertfue 6 maL -^ (Càieiage.} ItL
Pélagie, €. Boiasirr, v d« Havre. --Lé
Saitit-Sauvaur, c Boodio , v* d'Hoolenr.
Sami-Malo^ i«» au 6 mai. -^ (.Long
cours.) L'Etienao» €• Joulain, v. de
Buerioi-Ayre» , ch. do 6§qS cvÀn locs
de bœuf^ bine et plumes de vaoCovr.
—i Cabotage) La Marîe«i(ose, c Kel,
V. de Celte ^f^ Confiance ^ cap. Jashn,
V. tle B'Mien.
âresi , 3 e/ 5 ifttf/.-^Cn&otogo) Aorora.
c. Cbuisen , V. de Fredoricbstadt, ch.de
plan thés,— La Belty, ol ^OIivier,*de-]a^
P'itx, ven. de Libonrae. — LTJrsule , et
l'A lige- Raplwël, V. do Bordeaos.— Le
Sage. c. GaJiou; le Joaoe-Ainédée^x.
Sabùn, et la Marie^ c. Trotin^.v. do
flouen..
Nantes^ 5 mni^^{Long^€OÊirs. ) Le
Nav^Mfeur, c. Héré , y. de Bourbon ,di.
de4,i3!isac» sucre, ^390 balles caie,i^
b^lTes girofle , So fais uAa.
TifiïNîet , 6 mai.*^ L^ngcsmrs.^ Sorti
de ta rivière i f/Eugèae« cap. Cantin^all.
à la Guadeîoitpe.
Bordrattx . 5 mai. — ( Câblage) En
rivière? la Jeufie-Lanre t c. DudliQ«al ,
V, du Hnv*e. — En rade:LeSaint->Pierre,
c, loune; 1ê Rta^niRqne, (D. Eiano; la
Fiiniiy , cap. Garcvo , v. àé Rooen, ~lLo
Oorspt, c. Evani, v. do f)uMfi.--i.fti^
Charente t c. Cimpbell , v. d'An^terre.
«-Le Lotns^AlIred , v. éo Jlreot.
Snmi'l^alo , 1*' au6mai.^{Péclie.)
Le César, l'Aurore , te Sf. -Pierre , ta Fé-
licité et fe Jules, atl. h Terre-Neuve, c.
AudMMrd^^. k 6aiat-Pîerf«-Miquelon.
PORT DE R0L1EN.
CfîAKGEtffNS ET KÉCLAMATiOITS.
^^ CFAacTM. dn oaviro la Perrine-Ché-
rve^ cap. âorKoti f«o. du Havre.—
Couriiert , MM. BorJelIe p^ et fils
Réclamateun ^ MM
5!> rfttf ▼în.-'Leblaoc et Pipîo.
I fAl dito. — Guerout-Curej.
lo fAu eau-Jr*vie. — Lebrun.
* 76 r&U vin.^ 5 piècet fMetice.— A ordre.
jf^ CHAj.crif. du navire la Jeune-Rose,
cap. (iaroii , ven. du Havre.— Courtier «
M. Bordelle.
Réclamateuts f MM.
1993 planchrt de Mp.«-Hersenl.
aoooo pa%éi.«— Duboa.
^f^CnkKCtn. du navire la Jeune-Rose,
c^ip. Vaste, vcn. du Havre. — Courtier,
M. Bordelle.
460 laet blé. — igboucants.— A ordre.
^(^ CH4RGEM. du navire le Cousiol , cap.
Allard, ven. du Havre. — Courtier,
M. Bordelle.
Réclamaieun , MM.
4B barriq. vin ordinaire. — Dubus*
38 dito dilo, — Lorion.
loo- dito dito. — Hesbert frërei.
6 dito dito. — Capelle.
16 dito dito. — Dubus.
5 dito dito.— Delaquerrière.
ao fats eau-de-vie de vin k 33 degrés.
I^blanc et Papin.
^f^ CaaaGEH. du sinack hollandais de
Orie VrienJen, cap. T. Veoimt, ven.
d'Ani»lerdani,---Courtier, M, O. Fon-
taine,
Béclamaiéfurs , MM.
8 fÀts vieux étain. — Boscber.
5o biiUcs orge perlé. — J. Percmans, de
Pari».
10 barils camphre. — 5 caisses quinquina.
T. l)ii|>oiit et coinp.
400 paquetk peaus salées. — Honoré.
2 bariis orge perlé. — 1 balle bois de
tVroambourg.— Tinel-Ancelot.
I ballot 01 ge perlé. — 1 dilo sago. — l
caiue aloësdncap. — E. Leboulanger.
10 f&ts orge perlé.-^3 caisses liqueurs.
718 blocs étain. — Mathéuset fila.
4 balles bois de Sain ter Marthe. — 1
baril asur.— -Alex. Lebrun.
ao fûts orge perlé.— E. Quesnel Tatné.
17 paquet* peaui sèches. — 100 dito dito
talées. ^Delainare.
5 barils liqueur. — Liiermîte.
4 barils nois vomiques. — 6 balles es*
quine^ — la balles 4 fûts orge perlé,
a caisses drogueries. — 6 TAts ceruse.
9 caisses liqueur. — A ordre»
Pour le HavfCp
i balle Uine.— Wild.
3oo fromages.— 6 Mcs orge. — Maaurier
le jeune,
a caisses liqueur.— E. et H. Petit.
5 caisses 6 fûts pntils pour plantations.
— A ordre.
Mouvement du ta au i3 Mai,
NAViaeS E^TBÉS.
I^ brick TAnna , de 60 ton , c. Dagaud ,
V. du Crnisic , ch. de sel.
La goëietle le Pa ul-^l- Arsène , de 68
tonn , ci^). Co&te, ven. du Croisic , ch.
de sel.
(4^
) Le dogre TAdèle , de 78 ton'., c. Sébire»^
V. de Nantes» ch. de goudron, ardoises.
f<e chasae-marée le Formidable , de 5i
tonn., cap. Tabar, ven. de Bordeaux,
ch. de vin.
Le chasse-marèe le Bon-Père, de 7g
oun. , cap. Poligne, ven. de Bordeaux,
ch. de vin.
Le chasse-marée les Quatre-Frèrea , de
52 tonn. , c. Palmée , v. de Bordeaux ,
ch. de vin , sal|iétre , esprit.
I.e chasse-marée le Pacifique , de 78
tonn., c. Laurent, v. de Bordeaux, ch.
de vin , tabac , eau-de-vie.
Le sloop le Saint-Pierre , de 18 lona« ,
c. Moulins, V. d'Uoiifleur, ch. de cidre.
La goélette anglaise Alert , de 61 ton.,
cap. Johns , ven. de Bristol , ch. de fer
en gueuses.
Deux barques chargées de oionles.
:«AV1RES EXPÉDIÉS.
Le sloop la Thérèse Désirée , c. Lebont-
sier, ail. k Honfleur, ch. de fAts vides.
Le sloop le Saint-Martin , c. Durand
ail. au Havre y ch. de fer et salpêtre.
Le brick la Louise, cap. Pajlin , ail. à
Brest , ch. de bois de chèpe.
1^ sloop le Saint-Martin , c. Persil , ail.
au Havre , ch. de pierres , engrais.
Le dogre rHeureuse-Renconlre , capit*
Persil , ail. au Havre, rh^e pierres.
Le chasse-marée la Samte-Anne , cap.
Pinto • ail. à Cubtac , sur lest.
Ce matin, le bateau k vapeur TAaron-
Maubj , à pissé au-deuus du pont , se
rendant à paris , ch. de sucre , oranges
et vin.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 11 au ta.
IfAVlRES ENTRÉS.
Le trois-m&ts la Françoise , c. Gautier,
V. de Charleston , ch. de coton.
Le brick la Caroline , c. Barse , v* de
Jacmes , ch. de café.
U trois-mâts la Blarie*Thérèse , cap.
Pallier , v. de la Havane , ch. de sucre et
café.
Le troi»>mÂts la Clari ae , c. Rudelet ,
V. de Thé Bourbon , ch. de sucre et café.
1^ goélette américaine SparUn , cap.
Dickeusoo , v. de New-York , ch. de thé
et café.
1^ trois^roâts américain Stéphanie , c.
Marrj, v. de New-Tork, ch. desocre et
café.
Le brick américain Adress • c. Ander-
son y V. de Philadelphie , ch. de café, ris
RAVI RE SORTI.
Lagaliote la Marie-l.ouîse, c. Ledentu,
ail. à Rouen , ch. d*huile.
ffoie des F'entts recueillies à la Bourse
du Havre y du 10 mai.
10 milliers café St.-Domingue , à 1 fr.
72 c. i/a, acq.
ao b. coton Géorgie, à I fr. a c. i|a dito.
<)5 dilo dito dito , à 1 fr. 5 c., dito.
i5 dito dito dito , à 1 fr. i5c., dito.
I 9 dito dito Louisiane, à 1 fr. a5 c, dito.
S5 dito dito dite , k I fr. %% e- 1 p «^
a milliers aunigoetle , à 80 c. 9 dte«
—Par lettre du 1" mai, HM. Bmkra
frères apprennent Tarrivée à Bilbam » ém
leur navire l'Achille , c. BoniaBS.
•^Le Neptune , c. Diaon , arrivé'dbr»
nièrement de la Havane k Plîmonlhe en m
jours , a apporté l'avis I|u'iim etcadr* dr
bAtimens légers améric|iias
beaucoup les navites de
accordant chaque semain
dans toute retendue du golfii, asm
mens de tontes les oatioos*
PORT DE QUILLEBEDP-
Est monté et posé au port\ ef
à la marée dm is.
Les Deua-Amis , c. Eooa.
Est arrivé de FiUequier «r
L'Aimable-Rose, cap.
Havre.
Sont montée et pa%séê
Les Deua-Frères, c.
ÎjS Marie-Françoise , c HavarL
La Marie-Désirée , €• Maillarl* .
[Feni d'ouest smd ommi^
I — ' 11
AVIS DIVERS,
^E^N^.iSÇi — La vanta das Haa» 1
▼M •tliqoMitt àkf9ùétm4e^§ÊÊHmêm,4
Sivalle-Toauia , BoiUtvai ~
qoi d«Tùi Qfoir lUa lanA iatnser nr
est ramiM à oMfCiadl t^ bmI A f Jbsaitf I
BOUaSË DE PARIS, DVIEl.*
i^dfi PmUic». ' *
a?tQ roua CÊnr
87 f Soc^Se aoe «Se 5oa aSe Ma faaw
40c S5e aSe Soe »S« laa /T
aicoaiiAisa. m uQOmr
èVff
Cch. d« la Mais tla^ t fia* i a- laaf sa^
li'^t t 4 iMfsaa^
IVoMoiATtTBa, liai
AVimiTte DB 1000 nu« à 4 m' */« '.-
Avec lois «MP^M^ -•
***"*" loSoT "!,
acnova db Là asap. dk tuaiK.' •
tSSoT 1577^ Soc la
{On
THEATRE DE* AEXl
cofnmrmeerm à 6
UlCLOUOM,
CoasMc ea t aoe, 4a
GULUTAM,
ov ta HvLaa aa 8am<
Opéra ca S «des « de MM.
beanaai^eet
M. VaiBovTi fera aoa
la rAU de Gmiistm.
aaQOB OLTungoi,
9a «■• vaaaaavi»
HOUi H. IMPaiHERIE COMMERCIALE (a^t CAaACTÉass et ejt uille-doucc) DE C BLOQUELf MIB ib M^ I' S|»
j
UEBCBEDI.
LA NACELLE,
DE LA SEINE- INEÉRIEXJjaE.
:to PeatUe parait tous les joars. S'adresser, poar rAboQueuMot et»U Rédaction , «■ Biveaii 4* /a Naceiîe ^ Vimt te CitfMMf ^ S^. ^8,, à Qlqofv.
9q s'abonne I Paris , cher. BafssoT-tBiTAAs , ma de Riobelien , n<>. 7». — Au Havre » cba» Chapeiak , me cU Paria. — JSt chcs toos les libraires al
Diretftenrs des Postes du Département. — La 'prixck l'Abonnement est de i5 fr. chaque triineatre , pour Ronaoj et 16 fr. 5b c parla jpostt.
SUR EBROm.
ms somoifs en retard avec Totlteur da Mairedu Palais;
c'est tootns noire faute que ceAe des jcircooslauces.
i avons voulu lire avec attention , non «euletiient cette
>dîe , mais encore les critiquer qu'on en a ifaites et les
*s qu*ou lui a prodigués , afin de porter on jugement
Tût le moins possible entaché du vice de préveoliou
nVst point de notre compétence de prononcer sur le
te dramatique de cette composition qui n^a point été
ïseotée sur notre théâtre ; nous devons nous borner à
C|ues réflexions, dont le but sera de venger Tauteur, des
'S des journaux fanatiques , et de détruire la mauvaise
ion que des louanges maladroites oot ftiit naître dans
|ues esprits.
»us ceux qui ont lu la tragédie de M. Ancelot , s'ac-
înt à penser qu'il a trop avili la royauté , en mettant
>ravades insolentes d»os 4a Leucfaie d'Ëbroîu , de cet
in qui dit :
a De ces rois chaque jour la puissance saccombe :
9 lia nè^aeat inconnus » et quand ••'oavca leur tomba y '
m Ces malheureux , suivis d'un oubli mérité ;y
a Ne laissent que leur cendre i la postérité. »
telles maximes prises seules , et dans imi teos «ImoIu ,
plus qu'mcon venantes : Ces malheureux^ est une épi-
un peu triviale dans le style so|ileira de la tragédie,
dre peu avec les 'expressions qu'on doit employer en
nt de per>onna|res augustes qne i'audare veut rabaisaer«
par rapport à Teffet dramatique , M. Ancelot avait ses
Cest un faiseur de rois à qui il prête ce laogage»
le de faiblesse y s'écrîera-t-on , dans TÀme du père de
ilde, toujours sacrifié à Teffet !... Eh î c'est justement •
que découle tout le sublime de cette œuvre ! Avec
art sont tracés les caractères de Clovis et de Thierry !
dans ces développemens surtout, que l'auteur semble
épuisé son génie : toute la hardiesse de la philpso-
a passé dans ses vers. Quels contrastes, surtout, et
( sont adroitement opposés! Clovis , cet inconnu porté
rône par la fortune, ce soldat heureux devait, par
ation de son caractère , faire oublier son obscurité :
son aine énergique et fière refuse-t*elle de se cour-
ous une honteuse domination.
a Obéir sur le trône I il-vaut micvx 'tm tombât, s
e-t-i1 , et toutes ses Uéei répondeat h la |;éoérasité de
celle-ci. iCe tf»vori du tort aincie^urtouit bt fntiifait t^ ne»
proche «u< maires <le s^tre ieujouiv ivtepposM esiUe «|^» «et
le roi.
« Su voabut voir aon peuple ^ iltioiwraftl dtt I
et plus loin on rencontre encore Ces beaux ven dam sa
bouche :
« Heureux le son;reFaîo a set «an jets propîea ,
» Qui , plaçant la clémence auprès de la jnstiea,
• An mpuieut de frapper a ^to^mé Vmi bras»
Ji Et peut dire en mourant : j*ai (ait «beaucoup d'îograU...
> ••••.•,.,.,.
» Pourquoi menaceX'TOM quand wira roi pardoMM't #
Î1 intéresse à force de grandeur. Ao contraire, Thieriy né
sur le trône, né parait avoir aucôn ^énie ; sa fausse nert^
n'est que' dans sa léte, n'est qne fle Forgueil, et son aue
rampante ne peut sViever au-dessus de» préjugés :'îl s'indigne
de ce que sa fille a pas^é dans les bras d'un héros saiu ayenl.
« Je .vo'» mon sang fihvii , ma màaam pro&oée :
» Aux destins d'un soUai «a 611e «st ^mdiakét. 9
Le malhrtireuxl il oublie donc Pharaxnond ^'Et cet ^tre si
«rrogant veut bien qu'Ehroïn le protège , et déjlirt médite la
perte de soir ambitieux bienfaiteur. &à bassesse ne sert qu'à
mieux faire ressortir' la noble franchiae de ce rival quM
abhorre, et qui défend bien mieux que lui celte maîestc à ta
qijelic le Maire du Parais insuh'e sans cesse. Cest là que l'arl
triomphe, et l'on aime à voir un homme de génie triompher
la nature luttant contre les pn^tigés. Ici la louange doit
se taire cependant pourfaii^ place fà .la critique; car nous ne
voudrions point |)asser pour des ihileuri. Voici ^es Vers qui
nous ont paru mauvais i \ '
» l^ii 'Inae de sa eoor^ OcHÊm miViatanév
» Toar moBliar ««31 «rançaâa aa oonrome rtfceoAe, etc. »
On dit bien une noblesse récente, M» Ancelot, mais upe
couronne récente <-
a Jlt j'ai bcsoÎB.d^ ^tmlitr\ok fêter la cowi^m^ ■
c'est là un bien mauvais jet.
« Bfaîs^^tnfroy, pauaansibWàia ivoAnoafania, « '
a A« lien de JUofoemua m aaruiJa f uissonce, »
Est ce qu'il y a de ces gens-îà ?
» «1 marche (Tbiorry ) ent^efep^ d'une chdfnt inyîttlU. »
ettv«lo)»pé d'une dwlae !!•...
y^
»••••••••• f •• t. f fciivf» débordés
» PvOttàacttt U faadac »
(î)
I^ famine promeoée par des fleuves. C'est peut-être du
•ublime ; ou a raisoa de ûirt i du sublime au ridicule il n'y a
qu*uo pas.
» TrcnUei or^eQleox tajci , jt »um roi.
^ Tii n*e$ rien. »
\o\\k un trait ; mais pour un baron ! . . .
Vous tf^ioioerons ces citations par les vits suivons, où
Ton trouve, av^c le mérite d'une belîe poénic, l'eipression
d'une pensée libérale cl gcnéreuie. C'est liatiiilde c|ui ^'adresse
à Clovis >
• . • . . PardaloBKi nalheiirs, les Pnoçais accahlés,
» ToaraakMl déjà vers toi Icon rf*gani« rooiolé»;
» D*oa K-gitt Cocameocé «oui les plui dont aospieei ,
» l«ear amoor oélébralt les hearao»«<« prcniicos :
» Tu leur dois l« bonhtiir qoa to Icar a« promit* »
f^ première icèae du troisième acte, rt la quatrième du
qualricmc acte rappellent un peu trop le Paria-, et c'est plus
ç|u'un turt « car cW déroger. Est-ce à un poète baron à piJler
une muse roturière? La iroisièitie scène du second acte con*
tient un pomp<>us cloge des moines. C'fst peut-être de la
galanterie» M« Aucelot» comiue \*lnt'fné^ a du otyle pour
* chaque client. C'est un jeune littérateur qui se trouve dans
la position de ces c«rps que dcui force» opposées tendent è
mettre en mouv<'meut| rt Pou voit aisément que si son co;ur
le lire à droite , ««m esprit le tire à gauche : uous lui souhai-
tons une çoiiieriJoo toulç entière. Il,
MACJ.DOINE.
—Un événement plut déplorable encore pir !«? nombre
dos viciime^ q^ie cHui de« mines d'Anzin, \ieut d'avoir heu
dans une dt*» houillèi'es voisines de Kiè^c.
I^ a6 a\ril dernier, les ouvriers de la fosse du Charnpay,
près Saint*(îilic:i» au nombre de 80 , à une profonJcur de
aoo toises, cii'îoitaient le filon , dit vcinp blanrtie, lorsqu'une
exploMon tenibb* , produite par le g.is hyilrogèni* , en lua
^1 , et en blessa plus ou monn ^ric\fni« ni à peu près le
même nombre. Depuis, il en est mort troi« des suites de
cet actident J Ion n^a encore pu se prorurer aucuns r^n-
seignemens sur Id muse de l'iull tinin.il.un du g ■£• l^s pro-
Î>riétnires de cette exploitation einj>loicnt tous les movcns en
cnr pouvoir |>our lu piévenir.
{Feuille de Dmikcrqtte,)
'^VoVLi sommet invités k devenir presque médiateurs entre
Mlle. Leiuoule et |i*ie partie du punlu:. Quelque^ personnes
ont nitribiié peut«être à un aentnneut de déchiin , la con-
Irnance que cette actrice avait tenue dans la scène du
TiihUaH Parlant^ ob elle a reru qi^lques marques d'im-
piO'Mtioa ; mais devant bientôt rc p.u.'ître de\anl %fi% j^iges,
il «IIS le êyofuKncl^ Ml'e. Leniou!'? croit qu'il est de sou
d>\oir de détruire Tinju^^te pré^enlion qu'on voudrait éle-
ver contre elle » en p^rsuad^nt p-ut-éue k ceux dont elle
- i^a pal iruifi ies sutTiageft , que son intention avait été de
l>r.iver des signea dcsapiobitnsrs , en affectant une gtîté
que son rôle comportait, niai<i qu'elle ne pouvait p.-iit n\oir
it.iiM sa situation 1 nous sommes eng.ngôs uiéme k déclarer
de <a part que |>eriOniie plus qu'elle n'e^t pénétrée du res-
peci que Tou doit lU public et à ses arrêt» , quels qu*i!s soient.
— Oa A dépetc b.'cr k la mnrgue le corps d'un individu
qnî s^étnii prot-ipifé d;ius la Seine. Ou ignore la cause de
cet arfe de àeses|M>ir.
—Pan* lo soV/t, un ouvrîfr employé snr fe port à dé-
rbargrr un I*iitimpnt, a ru la cuÎMe écrasée par la iihûte
i*uot forte pi^e en ter. Ou l'a de suite transporté à Phôpital.
THÉATâE DBt AmTS.
Cuti s tan, — Dcaxiéint 4rbiit da Ta&b«vti.
Mat tin a créé un genre de cbant clans Iç^vd il lA fs 1
ver ensuite de concurient; à peine a-l^ir snêsne rase
d'heureux imitateurs. Un professeur denusiqm at diaj
cet acteur avait plus perdu de sujets par io« cieaplt
n*en avait formé par son talent ; et es effet , avec las ■
moyens de voit que lui , il est encore dovten ^
autre pût en tirer un parti aus«î brillant « anai rtin
naire. C'est assez dire que ceux qui, avec nkeim i
mens de succès , \iseut à un aussi grand eflct, 4m
nécessairement suoroinher. Martin est un chsntenr à
qui , après s'être fait ce qf/il est , snnt modUe, n
longlems encore sans rivaux ; et il me sembla fn*«i
ti^te, doué de ctrtains moyens, courriil ptiia 4e di
à l'imiter qu'à s'abandonner à son propre Ulent, «tAa
nière |Kirticulière.
(JV:»t à propos du débutant chargé dans naCn ni
l'emploi de â/ariin ^ que je hasarde ce petit prdanfcalc
honte est hien loin d'être formé a I école dTn tnéùne, j
une voix étendue , fraîche, sonore et mélodienaaf ClC«i
a sans doute df% habitudes, une routine de chant; ■aall
routine, ces hahitudes sont à lui , et ne proriananlni
l 'affectation avec laquelle certains chanleura îmilaal ■■
Cette simplicité qu*on pourrait reprocher t W mt ifceii ,
paraître un défaut maintenant, mais le tens ci la afa
de se conformer au goût prédomin.int , le corrigeraat tii
de ce précieux défaut qui ne sera jamais celai des chHl
qui se sauvent par des roucoulemens ei descadcacai, 4
difficulté d'un chant pur et soutenu.
Le morceau du songeâe Gnlnlan^ a êlc chanté ataxi
coup de gr>îkt ; Ton pourrait presque dire avec snatMa
reproche qu'on serait fondé peul-^tre k faire dèi aaiiad
même au débutant, c'est de traîner trop les sySU»
terminent les mesures. Celte espèce de laugoear
que Ton donne ainsi aux moti, devient iTuna
souvent insoutenable. Pour rendre celle
seiisihie , je nppellerai seulement ce passage oh le
m'a fait remarquer plus parliculièremeul Tacceal
hjhitude donnait à son chant :
« Dans cef inajut dê*iriro«. •
El dans ceux-ci :
« DiUra , de la Oeor •
« N'ahandooiie pa« l*Mpérjnce. •
Aujourd'hui une prononciation aembbble nV
faut fade à corriger ; plus tard elle pourrait
vice sans remède
Les couplets du second acte n'ont pas etc
heureusement que 'a voix du débutant, et l'i
premier uioneau l'avaient fait e»pêrer. Otia
Point du Jour est un des morceanx pour leMnekksfli
tenrs sont devenus très-exigeans. H ne s'agît pîiMaaînd
de la chantf r , il fmt j faire de» loars de faice, al «arfi
la diflî'.ulté, ou pour mieux dire, la r^Traiifadh' T*rti
core là un des écueiUque ren contrent les îiiiilalenrs^jb
Vjihonte , au reste , nons a paru }uffqo*ici avoir haatl
faire encore cornihe acteur, et un peu niéiae caaMid
teur ; ma*s la per^ppctive du chemm Oui seiirMaleJi
lui ne doit pi^ le décourager : il a tout cp oui faut potf 1
vite au oui. Rouen e^t m*eux qii*iin théâtre pour les «Il
c'est uTTe é<:ofe. Valhonte a été b*en reçu lier; naaa |
von^ mèiiie lui assurer, dès son secoiid début, aal
admis san% la moindre toiitestalion , iiarce que le adl
Vu dans lui du tileiit et de l'espérance. Son ien ont ^ Ml
sans de grands eHoiti et par l'Iiabilude seule « uMe
qu'ici por défaut de gatté, et par la mullîciplilê de q«l
^psles de bras. !\lai<. dès son troisième début îl pourra SI
riger de cette dernière habitude ; et rè|ioiidva ^as de (
dans ses rôles , en rai*>on de la confiance qu'il datiaacf
et qu'on ne saurait avoir dans ane dteutikaw ' ""^ ~
vaut un public réputé pour son eacaaaiva I
^ . . JL -id
0wmm( d "^^nbttsto^.
PORT DE CHERBOURG.
Mouvement du 6 au lo mai,
NAVtRES ENTRÉS :
Le brick le Prosper,' c. Rose, v. de
Names, ch. de chanvre.
Le slonp la Virgiaie , c. Maresl , ven.
d'Isigny, ch. de bois de construction.
La goêielle la Clémence, c. Masson,
V. de Brest , ch. de munitions de guerre.
Le chasse-marée le Jeune-Pierre-Marie,
c. Macé , le sloop le Neptune, c. Heslin ,
rt le brick l 'Estelle» c. Philippe, ven.
de Poligueo , les Sables et SaiujL-Martin ,
ch. de sel.
Le sloop TEugénie, cap. Trementîn,
V. de Bordeaux , ch. de vin, eau-de-vie,
><)Von.
c brick les Trois- Amis , cap. Delamer,
V. de Cette ch. de vin, eau-de-vic et
savon.
NAVIRES FXPÉDÉS
Les sîoops les Trois-Sœurs , c. Preda'
niel et l'Aimable-Vicloire , cap. Lemet-
tais , ali. à Poi tstuouth , ch.de 184 cais-
ses œufs de Volailles.
Le thaiise-marée la Rose, c. Jouallan ,
a!l. à Rouen, ch. de -sel.
J«e sloop TEuphrosine , c. Philippe , ail.
à Dunkerque , ch. de sel.
lia gidiote Pappembourgeoise Jean-Jo-
seph, cap. J. J. ll,euvel, ail. k Hambourg,
ch. de vin et eau-de-vie.
Le sloop la Petile-Ï>ésirée','cap. Duvey,^
ail. au Havre , ch. de salaisons , bois à
brûler , jambon , etc.
Le dogre la Lydia , cap. Labbé, ail.
à Rouets, ch. de soude raffinée.
PORT DE DIEPPE.
Mouvement du 5 au 8.
NAVIRES ENTRÉS.
Le slopp ta Virginie , c. Hénaud , yen
d'Honfleur , sur l«îsl.
L*? sloop le Mrss.iger , c. Olivier» ven
de Puiikert|ue, ch. de charbon de terre.
le sloop l'l:isp/»rance , cap. Ferrand ,
V. i\e Rouen , sur lest.
Le sloop le François, cap. Langevin,
yen. dident, ch. de plâtre.
Ln goélette la Junon , c, Joslin , ven.
d^ Bordeaux , ch. de viu , eau-de-vie et
savon.
Le chas^e-mare'e î*»s Trois-Sœurs, cap.
Pc^h«?lie , V. d« la Rochelle , ch, do vin et
ri u -de- vie,
1^ chnsse-marée le Dugucsclin , capit.
Robert , v. et ch. i<lera.
Le bateau la Jçime-Clémence, capit.
Cadlol , V. des Sables , ch. de sel.
Et 3 Paq'Jebols ven. de Brighton avec
55 passagers.
IfAVlRFrS EXPÉDIÉS.
Le sloop rUeurcuse-Alliance, carpit.
Brixard , alL à Caen , sur lest.
Le sloop la Virginie, c. Héoaud, ail. à
Dunkerque , syr lest.
Le sloop^ le Mélidor , cap. Goua , «11.
à Abbevilla^ ch. de sel*
Le brick anglais le Harpj , c» Burnopi
ail. à NeMcaslle, sur lest.
Le sloop le Messager , c. Olivier , ail.
au Havre, ch. de mélasse.
Le Irois-mâls norwégîen les Deux-Frè-
res, cap. Clanstersen, ail. à Dramea ,
sur lest.
1^ trois-mâls norwégien Neptunus « c.
Angesen, ail. à Arendal, sur lest.
Et 3 paquebots ail. à Brighton atec63
passagers^
PORT DE DUNKERQUE.
Mouvement du 6 au ^
NAVIRES ENTRÉS.
La Bonne-Société, c. Lelargue, v. de
Crotoy , sur lest.
La Virginia, c. Heneau, v. d'Honfleur,
sur lest.
F-,e Normand , c. Grouh , v. de Diep-
pedal , sur lest.
Le Pourvoyeur , c. Joubert , goélette
du Roi , de 4 canons , v. du Havre.
Le Rusé, c. Breton , v. de Boulogne ,
sur Icit.
Le Charles , c. Silard , y. de Rouen ,
sur lest.
L'Albion, c. William, anglais, y. de
Newcaslle , ch* de meules et charbon.
. L*Euphrasie, c. Troude, y. du Havre.
La Pélagie , c. Boissay , en relâche ,
avec charbon.
Les Bon<-Amîs , c. Conan^ v« de Li-
bourne , ch. de vin.
La Bonne- Mëre, c. Février, v. de
Bordeaux , avec vin et prunes.
La Renommée , c Guédon , v. de Ma-
rennes , ch.> de sel.
Le Désir, c. Lisour, v. et ch. idem.
Les Deux-Panlines , c. Blondel , v. et
ail. idem.
L'Auguste , cap, Thomas , yen. et ch.
idem.
La Jeune-Estelle , c. Magaan , y. etcfa.
idem.
La Julie , c. Merlier , y. des iles d'Hyè-
res , ch. idem*
F/Achille, c. Lepontonnier , ven. du
Croisic , ch. idem.
NAVIRFS EXPFOIÉS.
L'Emélie, c. Delumeau , alL k Brest,
avec diverses marchandises.
Le Succès , c. Dorp , ail. k Bordeaux ,
ch» idem.
La Pélagie , c. Bossay , ail kCaudebec^
ch. de charbon.
L'Alphonse , c. Nissen, àlL au Doeeer"
Bank , ch. de sel. ^^
PORT D'HONFLEUR,
— Le cap. Chauffer 9 du nayire la Li-
^'^M.» ▼• de Fertiainbourg , nous a rap-
porté que le brick l'HironcicHe, de Dun-
kerque, cap...., devait partir dudit lieu
pour cette destination, le 18 mars.flâ
Louise, du Havre, cap. Bènoisl, le 26
suivant;. et que 4 ou S autres navires
également înnoÊm » presaîest charge et
attendaient du fret ; que le brick U Clép-
paire, du Havre , a relevé pour se rendre
et aller charger à Siéra ; de même le brick
la Mmerve, de Rouen , cap. Valloît^-et
le trois mâts TOIinda , du Havre , pour
prendre chorge à Paraîba. *^
Courtiers , MM. Duval , Gaillard et
Pellecat
PORT DE ROUEN.
CHAKGEmNS ET RÉCLAMATIONS.
(8C!> Chargem . du chasse-marée la Rourfe-^
Société, cap. Cugneau, yen. de Cor-
deaux.—Côurl.-iutPrp., M. ViaM. ♦
Béchtmateurs ^ MM.
12 fûts yin,— a fûts eau-de-vie.— Rous-
selin-Cavey.
a4 fûts vin.— L. Richard,
9. fûts vin.^L. Serres et Fevez l'aîné..
5o fût* vin,— Ratouis père et fils.
2- fûts vin.— Y«. hfiroy et fils.
28 dito dilo.— Lcbrcton-Vallée.
i5 dito dito qui sont â vendre.— Le Ca-
pitaine.
(fiC^CHAacFM. du cha5se-raarée le For--
m4(lable,cap. TabarcI, vèn. dt^ Bordeaux.
— Courtier-iiiterp,^, M. Viard. ^ '
Hî'c (amateurs^ MM..
.5 fûts yîn.-^Vjrel Lehaitre..
200 fAis vin. ^^Kêlalon.
a diiodlto!— Au porteur.
— Le brick rincit pendant, c. J. Moisson,
ven. de liandol , ch. de 248 fûts viu ,
I our M, Cordhomme.
J^ Chabgem du sloop la Reîne-de^An-
ges , cap. Gaillfït , yen. de Burieaux«
— Courlier-interp. , M. Vîard.
R'C amateurs , MlVf.
i!i fûts soufie en canons.— Richard fils
allié.
8 fûls v!n. — lïrsbert aîné.
4 fûts vin. — Ra?oiiis père et fili.
1^ fût \in. — E. Quesnel.
5 fulshuilod'olivecommune. — Dupré.-
3 fuis huile dito. — Rreltevilîe fils.
6 fûts huile dfii). — L'huintrc-Lc-ras.
i55 fuis viu.— Au porteur.
6 barl!« fl.Mir êe loufre.— -6 barlli
•oufrr t»n cûéions.— -3 barils amandes
en ccM|iio^. — Au porteur.
-*L<* clias««'-niaiée'le (VraackFredtric,
riipil. Trêliuidic, yen. d'Art, ch. de
b.^,?53 kil. se!. — Ku porteur.
— 1^ goëirite le Paul et Arsène, cap.
Toiie , ven. du Croisic , 00,570 kil. sel.
-.V% J. B..H.iI>erl.
(J^Chakgf.m. du brîck la Jeune-Emilie ,
cop. Ailhaud, V. de St.-Malo.«^G>ur«
tier-iuterpièie, M. Viard.
75 haches bois dVI>ène .pour M, Dezille.
-•î l>oncauis Ubuc. — 44 "^'^^^^^^o 9 pour
la Régie.
0:^ iAAHceii. du lougre TAletandre,
cap. lieriiard , yen. d^ Bordeaui* —
Gourùer-Uilerp , M. Viard.
iit*cfiimatifMr 0 . MM.
3^ 4ù\M eaii-de-vie. — Klienne Ciiq fiff .
'lio iTOls vin. — 98 ba.riques eaunk^vie.—
Uclaquerricre.
56 fùU via.— JctiffraiinBoisjoU.
I lui vtn.«— X. Clère.
— Ijc thasse^marve l^^ic&beth , cap.
I^nbevaat, v^n. de "^lub^ac . oh. de 184
tùii vin.— Au pnrtpur
«—.Le brick \v% Deux-Aiais , cap. Cbe-
vatlier, ven. de MnrenneSfCh. de ^,903
Il A» tffl.-^.\u porteur,
— Le hrtck la Société « cap. lecomte,
ven. do Maronnes , cb. de G9. 168 kil. sel.
—V. J. Hol>erl.
G>urticr do ces navires « M. Viard.
— Le dogre TAdèle, cip. Sibèi*e, ven.
de .fiantes , ch. de goudron et (irdoi»cs.
Courtier, ;•!. J. Pcllecat.
-^ Le aloop le St.<^Pierre, c. Moulin,
ven. de lIoi(fl*'ur « ch. de cidre , à ordre.
— Le brick le Pierrcï-Marie ,c. Barrât,
ven. de Rordeaux, cb. de tabac, vin.,
luniac et bois de Gam|>écbe , pour divers.
— Le sloop r£ugèiie,cap. Uedu., ven.
idem, ch. i^e vin , à ordre.
— Le sloop TAugusie, cpp. Corset ,
ven. du Havre, cb. de planche» et pavés ,
k ordre.
— Le do^re la Minerve, c. Adam, v.
idem . ch. de yin^ café et planches, pour
divers.
— f .c sîoop le Père-Adam , c. MoisY ,
ven. idfifi , cb. de sucre , ris et bois d é-
béne, idem.
— Le dogre la Lise, cap. Simon , ven.
dHoiiflour , ch. de sa\on et huile d'olive ,
idem.
Mouvement du la nu i3 3Iai.
KAVIRP.S FIVTAfS.
L^ brick le Passe-Partout , c. 51ét«jer'
y. de B inleiux , ch. de vin « »uitiac.
U hr.. k THymen , c. Collet , v. d'Ars ,
c?i. d<» -ol.
'r l.ri( k le Picrrr-5!arîe , c. Barat , v.
^ pf iiHN lit , r\i, (le \in . tabac.
*«^. k./H «^ I" < Vsar, c. Juhel , v. deSt.-
^bifv, ♦»« ''*' tab'C.
i,r B^Hi-IN're , c. Pin«ard , v. de Por-
di-ii«x , • '» ♦!<' ^'" . boi* dp teinture.
1^ l-..»,. l.«,Iiile>,c.l?erlli"lé, v.d'Ar»,
(4)
La plalte l'Auffuste , c. Corset , v. da
fbvre , ch. ilo pTanches , pavés.
L« sloop la Caroline , c« LÎAul f VfO.
de Hoiifleur , ch. de cidre.
Le kloop auf^lais Spiing, c. Maffette ,
V. de CanlifT, ch. de fer en gueuse»
Le^oop rists^c- .fiolianii, v. d«.Bor--{
deaux , ch. de vin , eau -de-vie.
•lIAVIftES F.XPI^DléS.
Le sloop la Félicité, c. Lemasson, ail.
à Rarfli^ur, ch. de graisse de jx>issofi « fer.
Le. sloop les l)c««i*Amis , cap. ^Cardin ,
ail. à l'orl-Launay , ch.de eeiidff«s Ict-
si/vées.
PORT DU îHAVRK.
Mvuvement du 12 au i3.
NAVIBIS F.5TtÉS.
Le sloop la Charlotte , c. Riolajf , v.
de ik>rdeaux , ch. dtf vin.
lie sk>op la Marie d'Amour , cap. Cau*
chois , V. de Rouen , cb. de cercles.
L41 ^ftliote banovrienneCatharina, cap,
Mlferniiig. ,v* de Livourne^ch» de mar-
bre et albâtre.
Le brick américain Mentor , c. Mirick,
y. de New-Yorck , cb. de coton , café.
1^ brick américain .Mort-América , c.
Thibdt, V. delà N. -Orléans, ch, de coton ,
café.
Le brick américain le Cliarles , c. Par*
ker-Rrocaii , v et cb idem.
Le bfick Augnatc, c. Auge, y. de Lis-
bonne , ch. de coton.
Le sloop la Rosalie, c. Delestre, yen»
de Risle , ch. de bois.
NAVIBES FXPÉOI^.
Le sîoop TEuphrosiiie , c. Belfemme ,
ail. à Rouen , ch. de planchée.
Le sloop ri^iiéranre, c. Pareato, ail.
Il Sl.-Valerj-sur-S-iuiie , ch. de potasse.
JVoie des fermes recueillies à la Bourse
du Ilai^e , </i/ 1 1 mai.
80 biriq. sucre brut, h 8^f. Soc, aeq.
ftpditoditodito.à 8ir. drlo.
5o quarts dito dito, à 8(»r. dito.
67 s.ics café Sl.-Doiu. à 1 f. 75c, dito.
2 1 o paq. faiio'is de baleine, à 1 ^.jS'f dito.
195 bal. colon Louisiane, a if. aie. 1/4
dito.
52dilo dilodilo,.! if. n^r, dito.
22dilo dito dilo, il if. 4'>c. I|2, dilo.
71 dilo diloCiéoi'gie, à iL 2C tp, dilo.
6 balles poivre lourd, à 1 1*. Soc. dito.
PORT DE yUlLLKnKlT-
Sont arrivés de f'illetfuier .•
Agennria , c. Ilenrjr Reynon , ail. à
Londres.
AepMi , c* Thomas , ail. h Cardiff.
Benjamin , cap. John TJ:omas • alL k
Gard 11.
S.ilnia , c. John llarrie<, il Poul
Eiiza,c. F. Levi'c» ail. à Laventure.
• , • . c. Ramin.
Sont monit's et pa^svê debout i
JNew-Rec , c. Jones
Le Jeniir-llenry , c. Dmiel.
I J M.'trir-I oiii<e, c. I edentu.
La 'Ste-Anne , c. Oltiu.
lie René-Uanc , c. Salîo.
La Ville«dip«Cherbourg , c. Laocb^a*
L'Cugénîe,.c. Lerat.
Le Charles , c. Coursonoois.
La-^rne, c. tîoui,
( Vent d*ourst , grand frais. )
AVIS DIVERS.
^E^N* 160 — Lm pcffsoBMs .qui <
traiter de f;rc a gré, soil *■ totalité, ioil a
pdriie , d s MÉTIKBA «t àm UeTEIfULn éTm
Kt >bilMtiueat de f ilalore , an Ivéa-has êM
peu veut ^*adreMer , p«ar U vok , ■■ ém
LcrAr.K père, propriéialr* , raa dfttiaefjW Wà
faubourg Saiut«6cver.
(>« poum méiiM traiter du leatL
fCy M. Dugenet fils atué, ncUb
des navires liElizabeth, rap. Larcbevaal
l'Eugène, cap. Ledu i l'Aimable-SlarM
cap. Diipni^.
Ensemble S^o pièces vin blanc détail
deui mers, à vendre.
I>0UHSË Oh: PAHffS, irHiAai.
Effets Publies.
QXQ pnon CENT ro^ftouoêl,
Joaitunr* 4n i« Mari la*!.
t'ji t5c Soc |Oc 43e 5oc 600 ASv 6oc •
75e 8<c SSr b7r 90c 88f 6;r 95c fltr êfT^
85e 91JC 8i>c iSc lue
KECOprXAiSS. DE UOLinâTIOlIp
XouiuMict do %% Han «taS.
ïah. da «a Macs tta i , fin. e a
itaS, 9 4 io«f jnn
Idem NoMivATivce, ili4
ainruii^ de 1000 fk., à 4 p.' */^
Avtc lois «I priiei,
loStif
ACTIOX!! DE LA »*M>.
DK
tSSoT
THEATRE DES ARTS.
( On commencera à 6 \emrm j/s^
L'KCOLB I>E8 MA«tS,
Coiuédie en 5 actes . de MAlàWr.
M. RoiLiv Xera md 4cnaiè«a 4ià«l fm \
rôle à' Art s te,
L'ÉrE&uve NOUveixK,
Comédie rn 1 acte , de Marivans.
MONSIEUR UR CAAC.
ov lit Gasgoms.
Comédie en 1 acte . d- C' lin-d'VetUfflik
Le SpectAcle comnieneara par
LX>UyERTUIiE DES RTCUEUmS MJCUMni
cftécoice A grand CHcb^Uvab
L*ouveaTunE de sTE\ToncB.
CMCutëeà grand Orcheaira.
QRQUB (ll.TMPIQOE.
AI MM. PaAHCUIIi.
Rue Du^umjT' Tromim»
La prenièffc représentai îo« Jet ,
Manège.— Le nooifaei d*.%aM«r««»i
dfs Tables.— Le 8aui dea Tommmi..
cm» Ut pii*ds attachdt , par M. fâtii
* "• "">' m.— Kr« ^Affi
>«a<
— LeChevul Ré|^
Manoeuvres de Cavalerie.
UiniaDclic prochain, U ClAtaraaaM
Jfux Comiqies pe Gi
LE SPECTRE S AllGI.ANT,pMi.enSe
V : iiïMî'-HlK GOM «IKRaALE (eh caractères et est taille -ooucf.) DE C. BLOQDEL, RUE St. LD»«* 1(.
JEUDI.
K*. i6a— »■• Anïtëb.
MRVSlàvB nUHlflTmi^
LA NACELLE,
DE LÀ SEINE-INFÉRIEVRE.
Crtie feaîUe p-ralt toat les joaci. S'atlretstr , ponr rAbdoneiBeiit et la RéiUction , ao Bureau de /a Nacelle , Plaça des Carmes , n*. 48, i Ronâ».
On s sboape à Psi i», cbex fekxstoT-TvivAms , me de Richelieu , p*». 7a. — An Havre , ches Chapelu , nie de Paris. — Et cbet tous let Libraires et
Diivctcnrs des Poste» du Dépaiiement. — Le prix de l'Abonnement «st de i5 fr. chaque trimestre «pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
A PAWIY.
CRANSOIY.
AixAVLB amant d*Eléooore »
Sur ton cercueil jonché de fleors ,
Je cherche et je retconve encore
Ta Jyre humide de nos pleurs.
T/ainour dont ta chaniss Tempire
Ne noos sourit plus , je le Toi.
Ah ! pour le chanter après toi»
Un instunt préte-moi ta lyre.
Ainsi quand le faible Balbyle ,
^ftur le doux luth d*Anacréon,
'06<à\x porter sa main débile ^
Sa main en tirait quelque sou.
Ah ! si ton ombre peut sourire
Aux efforts que j'ose tenter ,
Purtiy, quand je veux te chanter »
Un instant prête-moi ta lyre.
Il n'est qu'un instant pour l'ivresse :
L'amour n'inspire qu'une fois ;
Et les baisel's d*nne maîtresse.
Déjà n*éebanffent plus ma voix.
Demain ', d mes yeux cta dâire ,
Peut fuir le bonheur inconstant.
Puisqu'il ne charme qu'un insunf^
Un instant préte-moi ta lyre.
lowo.
SPECTACLES.
LETTBB PREXfRRE.
Lb fiUvai, U Mdi 16O.
Au Rédacteur :
f oti» m'accuse* de paresse ; vous me reprochez de laisser
aer les débuts sans vous dire un seul mot de notre théâtre,
conviens que j'ai tort, et je romps le silence. 1^$ articles
ectacle n'ont presque qu'un intérêt de localité, c'est ce
m*a retenu ; je veux cependant céder à vos désirs, et
>iq«ie les débuts ne soient pas terminés , je vous dirai sans
;uisement ce qu'on pent attendre de la nouvelle troupe que
jf a donné M, Morel , votre directeur et le nôtre.
Quelques réflexions préliminaires doif eol troufer ici leur
ce ; ailes seront coartts*
Vous savez que Ton éiëve à grands ffaîs sur la plus bella
place de notre ville un temple à Melpomëne et à Thaliè, que
les platsans comparent à |a Upisserie de Pénélope. DèM&
longteuis cette interminable salie devrait être achefë^^ fi
tous les ans celte e^pér^nce est déçue. Tant qu'elle ne serÀ
pas à la disposition du public, nous n'aurons point de spec-
tacle; car il n'y a véritablement pas de spectacle oix il n'y a pas
d'illusion théâtrale. Cette illusion en fait tout le charme;
notre imagination demande k être soutenue par les prestiges
sans lesquels le meilleur 'acteur ne fait pas la moindre il-
lusion. L'expérience a prouvé que le» ressources locales ne
periAettaieut point au directeur de présenter, au Havre, une
réunion comp ète d'acteurs dans tous les genres. En donnant
la priorité a 1 opéra , spectacle plus conforme qu'aucun autre
a|i fioût du public , M. Morel ne s'est point interdît les moyens
de faire représenter la comédie, le vaudeville et les variétés.
Je ne parierai daus cette lettre qne des sujets d'opéra
qui ont achevé leurs débuts; commençons par les dames t '
celftCdl nuttirel.
Nous n'avons point de première chanteuse, et nous en^
serons privés probablement jusqu'à Touf erture de la nouvelle
sall<^ '"'"•'
M***. Cbollet en a jusqu'à ce jour rempli ht r^les ; sa voix
.n*a point cette mélodie enchanteresse qui» connaissant le
chemin du èœur , s'empare de toutes les routes qui j con-
dtiisent; mais elle chante a ^c sagesse et méthode. Comme
actrice , elle a de l'aplomb , beaucoup d'intelligence de la
scène, et c'est une bonne acquisition pour le théâtre.
Je dirai peu de choses de Mlle. fThomassin , première
Du^awon, Elle jouait icj il y a quatre ans, et vous avei
pu l'apprécier à Ronen , l'année dernière. Je Int conseille*
rais de ne point mettre de la finetse-oâufl ^t de la naï-
reté ; de s*abstenir de quelques gestes de mauvais ton , et de
chanter toujours; car la nature l'a graiifiée d'un organe que
Pétude seule pouvait adoucir. Let applaudisse mens ^li font
accueillie prouvent qu'elle a été revue avec plaisir; elle let
a mérités ensuite dans le rôle à^Euphrosine qu'elle a bien
rendn.
M"** Sarda qui, dans cette pièce, remplissait le rôle de
la eomiesse ^Atht , n'a point Eait oublier M** JuKeuoe ;
elle a reçu quelques marques d'improbation , et nous ne
pouvons 4:onscieqcieuseinent les trouver injustes.
L'air de la Vieille , plein de galté, de Térité et d'i
a fourni aux spectateurs l'occasion de donner à H**
. »w«.. ». .«.« spectateurs l ^«.««.vm «•«. «m#umv.
des prenyet non éqnif oqnet de ttlitfiictiott.
imitation,
Jnlienise,
.1
1« f«vo# Jet homaet fera le sujel d^uiie seconde lettri?. J^
terminerai celle-ci pr des observations lur un abus qui
mérite ralteDiioo des amateurs , et que ji* dois signaler : c'est
eeile prdKgalittf d*applaiidisseinens c^ue Ton accorde souveal
et avec (ropde Cwilile k Taclear qui platt ou qni .téduil par
•on art. Il me semble que ce nVst point du tout entendre
ses intérêts, que d*en agir ainsi i d*abord. par le bruit que
vous fuites pendant quelques minutes , vous ralentisses
Faction de la tcèna » el Csites oublier k l'acteur . l'esprit de
eon rôle; et l'idée avantageuse que vous lui donnes île lui*
même* tiédit Tardenr qu'il devrait mettre à la mériter. Ce*
adulations outrées ont encore un aotre inconvénient , c'est de
forcer l'actenr à l'indifférence de vos sufl'rages et au dédain
de set compagnons qui , quelquefois, si nous étions plus
jnstei» mériteraient mieux que lui no^^ approbations. Gaidons-
fious donc de fouler plus longtems aui pieds , les lauriers du
théâtre, par des appiaudîsseinens irréfléchis ; rap|ielotia-iious
comment Néron sut avilir le triomphe ; il e»t affligeant ,
•n vérité, que nous sojons arrivés au point de ne pouvoir
accueillir le g^rroe du talent, que par des éclats convuUifs
•I daa eaaaératioMi c*est rassasier ceui qu'on en honore, et
dteîndre ches eus les motifr de rémoLuiou. Vous forces
l'artiste que vous enivres, à ne plus rien prétendre, et à
Ëier dans une molle oisivité. Il me semble entendie d'ici ce
métrius et les empereurs » mépriser les peuples qui leur
avaient élevé des milliers de statues* el qui n'avaient point
au mettre de bornes à leurs flatterie». Kspérons que et» avin
se seront point perdus, et nn'ils conduiront à la satisfaction
générale , à l'hoaiianr de Tau mi nist ration , et à la gloire du
théàti-e.
Recevesi etc. H. T.
(O
M.\(:tDOINK.
— Nous lifons dans un feuilleton de spectacle, qui n'est
pis celui du Jotirnal tk Rouen ,
( « Car oa pourNit aiaémeBl s'y tromper • )
«n ariicle que non» voudrions bien pou\oir encadrer, mais
auquel nous sommes forcés de n'uccoider que It's hon-
neurs de la rpiiiiprcssion. Le voici :
« Depuis l'ouverture de la ^lle, toutes les reprcsenta-
• lions s'étaient pnssées sans encontre : nous avions précé-
• déminent demam^é grâce à Kole , en fiiveur des damrs
• qui n'aiment pas les v nts , sur- tout au spect.icle. Il n'a-
• vait point mio nMni à notre requête; ses sujets étai«nt
» resté» pnferuiés dans leurs outres, quand tout â coup,
» hier, l'un <r«'ui % e^^ f'irtivemeui échappé, (c'est toujours
• d'un vent qu'il ?*»g't) Kt voyes ce qu» c'est que le luau-
• vais esenipîe! Av.itil de nous tfufiltfr, (il p.iritl que les
» spectateurs et \rs venl« se trouvaient étroitement unis)
• on en r'»nip».iit fîrj-i «Vu» (Toujours des vents). Mais
» comme dans l'ailinio-plière, la cause réelle des venir di-
• vers ne |>«-ut être bu-n connue, parce qiiVIle n'est pas
• toujour» la niêm*^ ((?est consé<{tienl et vrai), au parterre
• ou au pi* quel il ^u est aussi que Ton ne saurait prévoir
• ni emf^rvhrr. L'i^^enli*»! ^i de ne point s'en alarmer.
» Ce n e»i qu'*'q«i< ois iiu'un paixafte à un état de séré-
« ni té, qui e>l biin à desiier pour tout le monde, n
Quittant le stvlr fiffurt*, etc., etc.
I/aiilenr «!•• i • t aitirU vr»T< , va rerevoir inceisaranient
un oidre di* «Ic-lxit à la rédaction de la Foudre ^ qui prendra
pour nouvelle i'|ii^iii|)hr :
■ Lm vrn s prcccdcnt la Foudre. •
'^VÂpollon^ du bas de l'échelle, pren<1 l'article de noire
fonmal, niiin. ê : / il,thU brun et tHahit vert ^ et se con-
tente, pour dt'sigirr cet emprunt , de mettre au-bas ces
seules lettt«*« initiales : I a N*'*. L'avis est bon : quand nous
Tondrons di>inner le plus mauvais de nos bâclcurs d*opéra.
Bona écrirons M. Tli^^*«\ ^
— On nous écrit de Bruaailes t qM Balûta 7 mit cha
jour accueilli par des marquas de satiafsctioa «n {«(A
ont ctï déplus en plus vives. On est sortoat flallodttflalHi
el de l'aisance que cet habile ckéinimtr apporlo 4aaa êm Hk
oii Oterbaville se livrait trop souvent k fisaéiatia». h
parait être aussi content de Darboville, que la capîlab é
Pays-Ras ^e^t de celui qui l'a remplacé ; ce q« mmtlmâ
prouver qua tout est quelquefois pour la «eus dMa b mi
leur des mondar possibles.
^^Tj Éclair , en rendant compte de la ._,
la comédii* des h'rmmes , de Deuoustters t a*eB|
au sujet de M"'. I^egrand 1
• M*<«. Ugrand a joué le rôle de M"*. Smim^Ut^i
• manière à se faire consta minant applaudir. C^ tlb I
» p:irf.iiiement dans ses moyens t c'est ua allMfidaai
!• sibliié et de raison , de force et de faiblesse, lm cms f
• M"*. I«egrand est plutôt appelée à esprinner în UMm
» du cœur que les travers de l'esprit. •
On serait tenté de croire que MM. da tÉciaU a$tà^
portée k escuser Us Jaiblessmê db cctur qao laa IfWami
resnrit. Cependant nous crojona qna par cgeisMa» 3i d
▼raient escuser tout ce qui est fciUassa <
>•»
SI-ECr/kCLES.
THÉATaE DES AETaL
L'Ecole des Maris. ^^V Epreuve^^^Mm Dm
Densî^ae début de losuv.
L'étal sanitaire de notre trbnpe dramaKmp , aWfai
satisf.iisant pour une entrée en campi^ispw Mn|dn« ^af
est qu'à son second début , sa trouve retea» a« li| Mrs
maladie asses grave. M** B'^r'eaa qni n*a pas ewcaaa idi
reiilr'-e, est indisposée. Thénard éprouve ntt nMldbfÉ
3 ni rem,Ȑche de )ouer. H"* Lemoule Q*est Ip^vra assi
it-on : si l'on ajoute à ces contrariétés le renvai de M
on concevra que les débuts ont dA hinmonp lorfiii dÉt
circonstnnces : aussi sommes-nous aéJoîls » di
jours « à ne voir que des comédies; et si las ind
res<entenl les artistes de l*opén, s'étendaient js
de la comédie , au lien de débner des articles' ,
nous publierions le bulletin de la santé des aciaan.
Roblin, dans le rôle A^Ariste. a confirma Fidde
premier début avait donné de lui. Son débit aal
sa prononciation distincte; nous nous boroci
lui conseiller d'éviter l'emploi nn nen trop
geste de bras droit. Nous savons bien qae les
ayant presque toujours leur chanean à tenir
g.iuf he , n'ont guères que le bras ifb\% de di^[
lors celui-ci est en quelque sorte obligé de _
deni : mais ne serait -il pas poMÎble qoelmefaia
cet éternel chapeau aus gestes? On cita radtaaw «|
quHI«* La rive tirait parti de ce meuble doflt laf fc
se bornent k occuper on bras ou k servir ém tMl
ans acteurs qui ont encore trop du savi bean^ns la«r
Tiste a joué avec beaucoup da gatlé M. db Cmm^
M"*, Dnroissel ne paraissaient pas assaa UmSSmmm fli
l'accent gascon qu'ils oubliaient qoe'qvefoia pans gvi
comme k l'ordioaire. Il est nanrlant indispavaiH» vA
acteur se fasse à cet acceal4à. il jn dos gaecnfa^MVI
coap dç pièces; puisqu'on fn troara
sur la Këna autant dans la bo«I|»
ommm^ à "^^feu^f r/^.
PORT DE ROUEN.
(!lfARCeilfElfS ET B1^CLAM4TI0ItS•
^f^ Chabcem. du chas 90 -in a rée TAïuler-
lils, CA|). Leflocby veti. de Bordeaux.
— Courtier» W. Fanqiieux.
Réclamntrurs , MM.
7 fols eau-de-vic. — Rou«elin-Cavey.
4 bottes acier battu. — Rouen.
M boltesdito. — 1 b.iiil limrs. — Vielle,
I babl limes.^ratiiuir Laiué.
I dito-dilo. — Lefebvre-Flacardoux.
I ditodito. — Jeiill.-ïiti,
1 baril acier battu. — Crevel et comp,
3.T fûts vin ordinaire. — Viret Lehaitre.
36 barriq. dilo. — l.orionaina,
8 barriq, dito.— HubnrUDcsroalis.
2 barils. ceiKlres graveSées —NiateULau-
I eiU.
5 b-irriq. vin — MnlfilAtrc,
59 houcauts tabac.-^Oireclioa des droets
réunis.
1 barnq. vin. — Poutrel.
la dito dito. — 1 caisse dito. — Crétë,
cootrôleur fies douanes,
ao barriq. vio. — A ordre,
^O'ICnABGEM. dn sloop rAimable-Marie,
cap. Dupux., veii. de Cabzac.^^Cour*
tier^ M.Fauqurux.
Rtclamateurs ^ MM.
I barria« vio. *- Viret-Lehattre.
184 dilo dito.-^Dugenet.
— !-.€ sloop les Deuz*Amîs, cap. Déve 9
veu. de Fécatnp , cb. de 565 sacs blé. —
Lecler.
— Le cbasse- marée THeurenx- Retour ,
^cap* Lecorre, ven. de Marennes^cfa. de
101201 kil. sel.— Beuvaia et comp.
— Le brick L'Anna ^ cap, Dayaud , cap.
]>»yaud, vea. du Croisic , cb. de 6^874
kil. sel. — Beuvain et comp.
— Le sloop ie Succès , cap. Del pierre ,
ven. de Duskerque, cb. 45^70 Is^il. cbar-
bon* de terre — Le Capitaine^
— Le cbasse-marëe le Boa-Pëte, cap.
Poliçaé^vea. de Bordeaux, ch. de ^00
barnq. vin.— Viret- Lehalire.
Lourlier ,. M . Fauqiieuz.
— »La goélette ajigLaise Alerl^o. Johns,
Yen. de Bristol, cb. de fer en gueuse»,
pour M. Martin.
Le slofvp an^-hns Spring , capi. MafTelt ,
ven. de (lardiif , ch. de fer en gueuses. —
A ordre.
«« Le sloof/ le Juks, cap. Bertbelé,
veu. d'Ars «b. de 38,676 kil. sel.—
M. Uia>ert.
Gourltep, M. Hébett*
flCf' GiîART.Rii, du ftlooplet Trois-Frëres.
cap. rhibourg , ven. d'Benfleur. —
G>urtier, M. Fauqovox.
RiU;lajmqtfwr$ > MM.
aa barriq. via,-; i ùUie eaurd^-vie, —
Bat6uif.
lia bartiq. vin. — Carpf?ntîer.
ao meules à aiguiser. — .V ordre.
^^ Cbargex. du sloop la Louise , cap
cap. Géhenne, ven. de Gaea.— ^enr-
tier-interp. , M. J. Pellecat.
63 marche^. — ag bornes eu- graoît.-«A
ordre.
I grenier poterie degrés. — Aucapiiaine,
^^ CsARnEir. d« sloop le Félicité, eap.
l.ibard, Ven. de Caen.— Gourlier-io*
terprète , M. J. Pellecat. ^
Réclamatettrs , M^f.
175 bûches bois jaune. — 38 dito bois
rouge. — a barils tartre blanc. — 1
. barU couperose verte. — Mathieu Ba-
sire.
ao5 tonnes huile de colsa. — Crevelet
comp.
18 barils dito dilo^— LecerF.
^i:^ Charge», du dogre TAJelc , capit
SéLiie, veu. de Hantes. — Couiticr
interprète , M. J. Pellecat.
laooo ardoises pour toiture. — M. Le-
oionnier.
389 barriq. goudron. — A ordre.
^(^ Chargem. du sloop la Francioe, cap,
henauit, ven. du Havre. — Courtier^
iuterp.y M. J. Pellecat.
Rêclamateurs ^hl}i.
81 boucanb tabac. — Crevel et comp.
98 planches de snpin. — 6 morceaux bois
de chêne. — Faitqueux.
^p^ Chalgem du dogre la Georgett^ ,
cap. Salo , ven. du Havre, ayant allégé
le nnvire IMda , cap. Desprès, ven. de
Saint-Domingue. — Courtier-inlerp. ,
M» J. Pellecat*
Réclama leur s , MM.
1594. sacf café.^^A. Bouchon. ^
Pfîs au Havre.
a4o planclies de sapin. — Hersent.
y^ Cdargem. du clKvsse- marée leC(i.irFes,
cap. Célo, veu.de Sfarennes. — Cour
tiiT-ins|)irc, M. J Pellecat.
88,61)6 kiLsel.— Ch. DuianJ.
O^CHARGEir. du boot holfamfais dr
Goode-Hoep, cap C. V. Q, Ben, ven.
ven. de Newcastle.-^Courtier-interp. ,
U. J. Pelleeat.
ao chikirons cbarbonr. — 9 fAts plomb
5 dito lit barge. — 3o meules à aiguiser:
— Loysel aîné.
y;*r CuARCEH. du sloop l'Adélaïdei cap.
Desrues, ven. du Havre.-^otMrtier-
interp. , M. J. Pellecaté
iao pfanches de sapin.— 9jL, Hersent.
Provenant du navire le Gliarlei^ cap.
Guilbert, ven« de Rotterdam,
a barils vermillop. — a dite curcum.i
att tonneaoi: morne. — 107 fAts'cé^
lue.— r "petit lac pois.— t paniei-
phntes d'a^rges.-*A oidre.
4C^ CftAReev. iû aloop rElénore , cep.
Bourcy , ven. dn Havre. — ^Courtier-
interp. , M. J. Pellecat.
' ^éclamatmrs^ MM.
35 jF&ts vîn.— Chassagne (ils aîné et C*.
aa boucan ts tabac— Creve^ et comp.
Provenant du navire le Charles, dipit.,
Guilbert , ven. de Rotterdam.
45 barils céruse. — A ordre.
Provenant du navire l'Ida, cap. Després,
ven. de Sl.*Doiningue,
3ia bûches bois de Campéche.— 56 sacs
café.— 1 sac malaguetle. — A. B<Nir'
chon.
^^ CiiARGEM. An sloop les Deux*Frmt ^
cap. liarboy, ven. dn Havre. — Cour-
tier , M. Fàubueux.
Réclamateun ^ MH.
8 fAls eau-de-vie — Morice.
a fAts vin.— Hébert alhé.
la fûts dito. — Web et comp.
i3a dito dito. — Crevel et comp.
a dito dito. — QuesneK
a dito dito.— (Cabanon et fils.
60 dilo dilo. — Maris et Ameline.
a5 barriq. eau-de-yie. — lienormaud et
Héoiuef.
197 bûches bois de sa pan. — H. Fortin.
^00 sacs vides. — Gerlache.
ei> Chargeai, du slôop ta Françoise ,
cap. Bnrct ,* ven. de ^t-Marlin,— Cour-
lîprs, MM. Bordelle père et fils.
ia33 demiokil. sel.
— Le sloop l'Alexandre, cap. Roinscf ,
^en. d*Honfleur, ch. de cidre.
Mouvement dit \i au i^ Wai,
Navires entrés
r^e sloo^^TAIesandre , c. Roussel , ven.
d'HonÛeur , cb. c^e cidre.
Le brick le» -Peux-Frcres , cap. Lenor-
tuand , V. de Bôr Jeanx , ch. de vin, se*
>on , cau-dc-yie.
Le sfoop la Jennr-Adële , c. MaiHard ,
V. de Honftetir, ch. de savon , tafia.
Le sloop la ^arie-Frairçoise,c. Havard,
V. de iMaremieii, cb. dr sel.
Le sloop hr Jeune^eitry , c- Daniel ,
V, deSt.-Vaan', cb. èê cerffmi «é, fiircne.
Le bndb le Réoé-llaei^, c. Saison , v.
le BbrddBwi ^ rh. dèi vin , bois de Cm-
pécèe.
Le brick le Gh^vrks, c. Gonrsonnois,
V. de Morlaix , ch* de papter^beurre^
Le sloop Œiigéme , c. Lerat, vem de
Honfleur, cb-. de vin , sumac, sonffre.
Le chasse^marrée la Ste^flbirbe , capit.
Houstin , V. de Saint.-Pierre , ch. d'eau-
'ie^ie..
Le brick la Diane, c. Couhîtte, v. de
Marseillt , eh. de vm, tevon , huile.
I^sleep angiaia Neir»Bée , c. Jones , v.
de Bristol . ch. de fer en gueuses.
EralboîprlaCharit*^, c. Ronsselfell, r.
(If Hiaafleur , du 4e tidM.
•. VAVIR1S EXPFOIl^S.
Iif iloop le» Deux-Frères , c. Robert ,
ali. h Fc'camp , cti. de plâtre*
Le ^|o.»p l*r«spoir, c. Pirt, ail. k Poii-
tUTal,cii. il<*iii:iriiittle>, pierres iiiruIicreH.
i.e sloop l<'8 Troi% Fières, c* Dubourg .
ail. k lloiidciir, sur IpsI.
Le sloop I Aitiiiiblr-B'TQard , c. Olivier ,
a)l. il lioiincur, sur lest.
Le ciiassc-iiiJin'e la Péri ne-Chérie , c.
Scrrur, ali. à Bordeaux , sur lest.
L% gribanne la Jeutie-Ro>e , c. Caron »
ail. au Havre 9 sur le»l.
Le brick TEspérance, c. Sébire , ail. à
Bordeaui , ch. de plâtre.
Im goê!eile les T roi >- Frères « c. Oimout ,
a!L à la llàiclu-lle, lègc.
Le stoop le Ji*unc-Hcnry , c. Daniel «
ail. nii Havre , lège,
1^ brick le Prospcr , cap. Petit, ail. â
Bordeaux, rb. de plâtre et uitrubies.
de sloop la Francine , c, Henaull , ait.
au Havre, sur lest.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du \i^ au i5.
KAVIlKa tKTRÉS.
1^ sloop la Rosalie , cap. Delestre, ven.
de Rile, i.h. de bois à brûler.
Le .sloop l'Aiiuable-Eiisa, cap. Morin,
vea. d^ Rouen , ch, de blé.
Le «il inp le Diligent , cap. Bellot y ven
de Bai fleur, cb. de bois à brûlfr,
Vjt brick ftiséricain TravfUer, capit
Oo^s, rrt). de ta ^ouveHe<^Oilcans ^ ch.
de cotou.
HâVlBtS l]Lp£jlllïi<
Ije il(K>p I ^A^lélaide , c£)p« Vivien , >t1 .
à tn Bouille « cb, de r barbon de lerre.
T.e brick Tiur«rêgieu Hiibelfa, copil.
LÎKtinrifeii p alL Otleouioer, k\u dé tucre
ri C4ifL'.
E^e ïloftp les DeuiL- Amis i cap. Monuier,
ail. à Rouen , cb. de plomb,
Ledo^re TAurore, cap. Brasseur, aU.
iiTein , cb, de Tr r.
LebricVU-i Deux-Frère*, c. Brindgenu,
ail. â lu tiur^dcloupe , ch. de brigues.
1^ patguebot anglati Brilanui», cap,
VVerls, ûlL â ^ulbauiptr>]i, eb. de
ptifsag<*rs.
Nofe des J^tntts recnûtilies à la Bourse
du Ilitvre^ du l5 mai^
»G*» birritfU'^s iucre brut , à 8ï fr, 5o ac.
tû barrii|, dito. dilo. à 87 Ef- , dûo.
fio barriq. dilo dUo m 78^ fr. dito,
56 balle» *ucre Bourboo , à 87 fr. 5o c.
fio d* d' d' à t*a fr. 5*> c,
IG bflll. colon ï*ou!$isnf ,à i fr. aS,
75 dilo dito dilo k V U. ^\ c« i/4 ^*
^jLi d, «Oi-orgieiii 1 f. 7c, i/ii d.
3i> duo dilo dito à t L tSc. 5/4(1,
18 dWu dtto dilo I 1 fr, dito*
G dilo dito Martinique, è 1 t ^5 c.
dilo.
5o dito
dilo.
ditoSt.-1>onnugue,à iL toc.
ria Caroline , à 3i T ^ dîTo,
tî liiilHers poivre léger, â 7$ c. ;
f\\\ repftt.
en
(4)
POHT DUONFLEUR.
Mouvement du 11 au i3«
K A VII ES F.NTUÊS.
r.e sloop le Désiré y c. Angot , ven. de
Portsinoulh.
Le brick la Diane , c. Coubilte , y. de
Marseille, sorti le i3 pour Uouen.
Le cliasse-mariée fa Sle-Auuc , cap.
Heslain , v. de 81-Martin , sorti idem.
Le brick le (>barles » c. Cour»uiiu(*ts,
V. de Morlait, sorti idem.
Le sloop les Deux- Aimées , c« Berget ,
de Rouen.
Le sloop rAiiguste-Bieu-Aiuié, c» Ba-
xtn , V. de Rouen.
Le sloop le St.-Piérre, c^ Bnault 9 v.
de Rouen.
I^ aloop )'AngéIine,c. Noroj, v, idem.
Le sloop rK.spoir-de-la-Faix , c. Lies»e ,
V. idem.
1^ sloop les Trois-Sœnrs , c. Poslel > v.
le Caudebcc.
1^ sloop le Diligent , c, Coullebaux , v.
de Caudcoec.
Le cbasse-inaréc la Poule-Blanche , c.
Douarin , v. de Rouen.
Le cbaftse^niainre le Père-de-Fauiille ,
c. Loget , V. de Rouen
Le brick l'Ëvéque-des-Moulins , capit
Pinson , v. de la Rochelle , ch. de 24 i^^
vin ,-10 dito eau-de-\ie pour M. lUillou
ai né , le surplus pour Rouen« |
AAVirtKS AfiaTts.
F^ ftloop rAiuiable-Catherine, cPourret
:ill. Shorc.tti-
I,cF sloap b Floret c. Raveaet , alL k
Pfïrtniiou*h,
\^^ Abops la Marte-Déiirée, c, Mail-
bnl , ail. à Rouen.
Li" Sl-Pierre, c. >!oulîn , ail, tdent.
l/Alexai)drci c. Rouuel, ail. idem,
Li Ch *rilé, t, WetnntX , alî, idem.
E/Aitnubfc-b!ugétiie, CAp« Liard,atL à
Dunqit'^rqne.
L\Vimjbl^Désîré, c
Hiivr#r.
La "^lari^-Manhe, c
E^'Eiigéiur, r. Ler^il^ aE, à ta Matlleraye
Courtiers , MVE, PcElelicr, Gaillard et
IMJecat,
PORT DE QUEEXEREUF'
Sont arrituh de T'iUeifuier :
Maria Jo^ina , e. Muustendamt alE^ k
St-Péler>Uourg el Eheneur,
L'Arislide^ç. FEoth, ail. k Morlaii , cb^
de plâtre.
La Lire, c. Aufc'-y , aU â Brest ch. bois.
La ^Eqrie^Loujati ^ c. Lemenu , aEl, et
ch* idem,
L'Eli2.ibeth , c. ^^s^e , aEl. an Havre ,
ch. de divoiv^» uiaichandi^e«.
1^ Sl-E^ouis» c. Mania, aEL à Gaen «
chi de vin.
L'Aimable Ballide , c. I^sourf , ail tru
H.ivre , cil. de diverses marchandises.
Sont montés et pn^iéM dttoui à ta ma
rée dt 1 4 :
L'Ev^oe-Dêmoulini ^ €. Pichon^
Le Jeune*' ntii* , r. Bnrlc*/îrt.
La Jeune-Eapbrosîoe , c< Bellel
1^ Jeune-Arièle , c. R«*gaier.
La Marianne , c. Cointo.
La (fabrielle, c. Briai-ff.
Les Deux- Amies , r. Momiî^
( Fent d'ouest , /V.-O )
AVIS DIVERS.
<$^ N * 1 6 1 — fiente pour cmusm JU Ji^arf •
l un Joli MOBiUEn.^ Umedi
' 7 mai 1 8a3 , à neuf hrorrt dm omiid .
Maison aite » Hou^b , boulevard de I
11** i5, M^. MicaiLar«C<iaiaiif»aire]
(irnccderj à la f eoie voloaiairc dca 1
•ppartenani à M. le CbeTalicr Da L4&aa»a,
Lieutenant -Coluoel do Corpa &o}al dTllBI*
Mufor . conti^uni aioéi c|n*îlê«iii
lUiirrif de cuiiine , «aittf-ll<* €■ hirwmj
pcUct , pinc«i(es el Glien<.u doidt, fmfÊiÊ a
colonne rn faïence, atec set lu%«i»«a idie.
Tables Je Cuisine el A manger, tooiOBictfraaH, ^
Matcla» couvi-rti en (uiaiar « liii drplaat»
traversins , orciileri , cuuvciiiirca » kiiti
garni, tecrétjîres, C'jnnuoJes. çonchwa , tii
d'enf.'OC , tables de nuit, dr loiletie «f de ^m;
le tout eo .icajoa; bureau, corps de biUioflWvar,
canapé, t ibonrct de pieds faateuls , CMλ
te» , gondoles aussi en acafou , cbaitra «a
mciisier , glaces » livirs, gravures» tsHtii
à l*huile; vins de difTcrenici CBpèeas«ba*"
leiiles vides , eic
C^tte vente aura lîeu aaa ebai gri , d'vaca ■
conditi'ins énoncées au procè»-rrrbal de vcaMu
Le Cotn missaire» Prismur^ M icai &vv.
, Beaudoid , ail. au
Pugnon, V* tdcm.
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LA RÉSOLUTION IVUTILC ,
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Cc^médie ea 1 aetc , 4c Pairai.
L-OtJVBRTUIlB DB SARGIirtf ^
exécatdc A grrad Orckcaire.
aaQUB OLTMPIQUB.
DB MM. VaAVCO«l.
Hue DugmmjT'-IVomim»
La pTcinière reprcscnlatioa 4es EMmâtm ^
l^Eioonant Pbcaia , c'ect U puatfw fc<
que ce cheval parait depais ^'il cMiAMB
d'une malade de dix moit, A bHiw^
Eaqtii^EU MM.FaA«co«iraiMii«MltpaiA*
— Lliomroe et le Cheval Sasvagab-^f^
P^nmides et l'Ecart.— La LaMMT Pna*
caif« — Manocavrca de Cavakviib
S^Tnrdi AfEàche.
Dimancbe procbaia, ta (
BOUEH. IMl'BIVWIK (X>M^'^^>^I<^^^ (^^ cabactêrcs sti* taiixe-duock) DE C BLOQUËL» BOB flt. M^'i! 4^
^^um
T£llDft&IU.
t(T Uki i8«3r.
If^ i«3
AimÉ^
iikirtii kwt t%nirtwt>fc
LA NACELLE,, ■
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
/^
Nacelle, Plàot dét iCariMr, 0^. 48^ i'B!bto«tf.
r d«t Paot. — ' Et chta totts<lMLiWtir8ft«€|}
, ppor Rott«o , et 16 ft. 5o)è., par4a pofttc«
CMte Kenille parait iob« let jours. S'uifars^er . poitr rAiMmaenent et la RécUcttpn , aii Bdtem de /a Nai
On s'abonpe à Pari», clwz BiitsoT-TMivAaii, lue de Kicbdieii , n«. 7ÎI. — A.tt Hsvre, elmCHAm.u., 1
Dincteon de» PoAie* <Ua Déparieiueai. — Le prix de rAbouneinent e«t de. 1 5- fc. chaque, trineftlre , |
ApiVs-demain Dimanche, Fâre de la PïiîtTMdT» , oetteFtalUa.
ne paraîtra pas.
LES DEUX ROIS IJVPONS.
CHAÎfSOrf.
AIR : J'ttvaiê utu lettre preuéc. (de« Deut Kdmon.
CuEi les lapons, nous dit lliîsloire,
Vivait on petit souverain
Qai ue mettait toute sa gloire
Qu*a rendre heureux sou peuple oain^
JAniats le signal des alarmes
Ne troubla son règne innocent :
n se c voyait assez puissant ,
Quand -il pouvait sécher des larmes.
La mort qni , daQS son vol rapide ,
Partout étend sea noirs filets,
Frappa , de sa faux homicide ,
L'heureux Numa des roitelets.
Pour s'emparer de l'or du trône ,
Vite accourut son héritier..,..
Il ne trouva qu'un olivier
Dans les trésors de la couroiine.
L'héritage ne conYint guère
An successeur du roi lapon :
Le jeune prince aimait la guerre ,
Et n'écouia pas la leçon.
Il met en feu tout son royaume ,
Pour cueillir le» lauriers de Mars :
Et, sous ses petit» étendards.
Chaque nain se crut un grand bomûie.
Mal» . de» bords de la Sibérie ,
Bientôt les nabots belliqueux
Voient accourir dans leur patrie
Des hommes deux fois grands comme eux.
Les plus grands hommes de l'armée
Prirent des soldats punr géants :
Et cbaque nain , depuis ce tems.
Se croit plus petit qu'un Pygmée,
lis.
bis.
bt's.
Ih.
bis.
bis
bis.
LE DERNIER CRI DES GRECS» (i).
Par M. Alb^lavdri F**'^ '
« for €iatiu0ai In désert^, m
bis.
EoWtDt
Sur U cen^e d'Ition on vît s'ëîcverdés poètes pour cé-
lébrer les: malheurs de la cité troyeiin<e« L'itifortune' àt$
grecs modernes a, aussi i:ispiré les imiseS' cofilemporaitits»
Le sang des* habiuns de Scio et dt« ftls del'Ëpirea enfa&té^^
des héros et dèS' Tyrtées*; et tai»di» qoe les escJatefidit
Croissant immolaient les ctesaeodâns do. iWiciès et de Mii-
tiades, sur les ruines d'Atbènes et de Connlbe-, l'Etirépe-
retentissait des' hymnes consacrétt »i* gloire des- victinifesi
el à la honte des vainqnenrsy Les revers des peuples^ géité-
reuz ont toujours mieux inspira le- géniO'; que n'a- fait-
l'abus de la force. On est plus p^e- pont, célébrer l'infor-
tune,.que pour chanter une coupable victoire. Cest iim-
tilement que l'on essaierait à célébrer en \er$ harmou^ui«
les excès d'Alexandre , le« meurtre de Cîîtus , la brutalité
d'unC<aligula • ou la tyrannie d'un Néron. On ne trouve
Î)as de verve, de pensées n]éa*e pour fêter l'assassinat on
'oppression; ^ais pour immorlairser le'COiMrage majeu-
re ux , poti^ transmettre à l'avenir les. inf6rtunea de. Pnam ,
l'adversité d'Enée, les efforts gçuéreux de Henri, le génie
des poêles s'est enflammé : il a prodnit dbs merveilles; et
si les crimes publics ont quelquefois inpjré ce même génie ,
ce n'a éié que pour en perpétuer l'horreur et sau\<r de
l'oubli, des forfaits qu'il fallait offrir à l'exécration de tous
lesâges. L'iUohlre auteur de Chil<^-Aroldi, va bientôt associer
sa lyre à la gloire des Hellènes. ApreB avoir offert le sacri-
fice de sa fortune à leur cause, il élèvera 'sans doute si
voix harmonieuse pour faire pieuper' à« la postérité leurs
malheurs passés 9 et pour célébrer leurs trtoniphes< récens.
Partout les nations civilisées leur ont > élevé des trophées*;
et la France n'a pas attendu que leur cause fàt g»gnée.>,
pour détester la rage- de. leurs oppresseurs, et payer im
hommage éclatant à- rbéroïsme qu'ils ont opposé à la
tyrannie et à la cruauté de leurs bourreaux.
Parmi les productions que les malheurs de la Grèce oat
fait éclore, on a distingué, avec raison, celles de MM, Bi-
gnan et Saintine. D'autres, jeunet .Huteurs méritent aussi des
suffrages après enx. Au nombre de ces derniers je placerai
M. Alexandre B...., qui vient d'acquérir un titre à la bien-
veillance du littérateur et des bons ciloyons. Sa muse a atusi
(1) A Parla, cbei Pokthibo , Palais^oyal ^ a« a5a.
(
ytni iêi Ltrom fur it granjftfur pâttéa des grecs , et lur
leurs caliniités prétentes : ^t ce qui pourra le consoler » c'etl
d'avoir vu, le Dernier eri des Grecs , écoulé par le ciel ,
ai leurs derniers Tœax exaucés par la victoire, teiirs succès
ont répoudu au noble déf oyoïnent que leur supposait M. Ale-
MBdre B.. • , en leur prélanl ce langage :
■ Saals Boos aiYraachiroos eth honU loDgiems ([itirU ,
» DoBt la nca é'Olhnian détruit ju44|iruo\ Màtlâ,
« BaiiaJtf Tmii ééiiè U« crié de la >icioire
• Dat ckampt da Maratbrio réveiller le» écket ?
• la foftno* partout a «uivi dos drapeau b ?
s Capandaat « si plut tard elle éuit inUdêle ,
^ s Ifotia a\eair e5t urrét<! :
» Cai grac* , f{ue fuit U liberté •
9 Iki nioiiis périraient di^aeé d*elLa3. •
n y a de la verve et de beaux seotîmeas dans ces vers
djlhirainbit|ues*
Quelque plaisir « quelaue orgueil national #|ue j'aie ce-
pendant à trouver des iclées généreuses dans Touvrage d*uo
compatriote, je ferai , avec la franchise qu'il doit attendre
d'un ami presque natal , la part obligée de la critique. Le
stylo classique n*admet pas plus ratli^nce du style rouian-
liqDe,que le naturel ne sonlTre ronflutc. Je n'aime pas ce
passage que MM. Ilngo et compagnie trouveraient peut-
étrt ossianique , mais que mot qui ne suis ni vicomte ni
baron , je trouve tout-a-fait hors du sens d'une sage allé-
forie et des bornes d*ane expression vraie et poétique.
€ El ce torrent saufaj'e
» Qui, rouliDi uns rivage,
a Devait tout dévorer;
V Contra voi borda goerrîrrs brifant touduin m rà^t ,
* Dana son Ut, an grondant, m hâta de rentrer, s
Un torrent êouvagr^^x se roula sans rivage, et qui trouve
des bords pttniers pour se briser , et qui rentre ensuite
dans son lit , quoiqu il n'ait pas de rivage. Voilà du pur
ro«ianiiqua. En cherchant le luxe, le fracas des expressions,
ou oublie les idées qui doivent gouverner les eipression.«;
uC c'est tire mil inspiré, car p«iur éire poète, il ne faut
jpaa renoncer à avoir le sens commun. Le romantique est
usia hérésie littéraire , et il faut se dire en écrivant comme
eu voulant Ciirt aon salut t
« Eompoua, looipona loni paota avee rînpiêté. •
raviis promîi une part i la critique , et je in'.'ip|)erçois
qne j'en ai fait une à la satyre. J'ai en tort ; car je ne vois
que des taches dans ce D-f nier cri drs Grcc^^ el pis de défauts
essentiels. Mais, pour achever de prodi^utT la franchike ; je
flnirai en disant que je préfère, à ce dythirambe aMrxIong,
les trois strophes qui terminent ce joli "pnscule poétique : je
ue résialvrai pis même an ptai»ir de cher la deruiëre :
» Jetés A prine an uiiUen de la guerre ,
• Ils font déjà iieubler leor» oppinteurs ;
a Dieu d«na lear« mains a-t-it uiis ^on tonnerre ?
» ftotdaied'na joiir^iUaonl par-ioat vainqueur» !
B Poorsuts, 6 rie! I relèv- leur empire!
> De leor» foyers an*iU soieni lee conqnéraas ;
» El ^na bianlèt il» nous fotreut à dire :
» Honneur ana § tecs! Ils n*ont plu» de tyrans.»
C*lte stance prouve à son .-mieur, qu*avec des expres'^ions
simples et naturelles, on peut rendre de grande» iiuiges, el
produire de b^aux elFet^t t.e stylt^'à ne produit pas de li.iron« :
o\\ n'e<! paK toujours sâr dr dt-veiiir ni lire de!» requêtes, en
éçiiva:it aifi>i ; mais on est du moins poète , et c est encore
quelque i h'>>€ pour ceux qui peiiSL^ut qu'il y a du mcriie à
taire de bons vers.
MA(.C:I)()I>K.
<»-B.igin, i|ui tenait ave- $■l'^^^ à T.ille, l'emploi de
seconde haute^vonirf ^ \h pi<^'r ir".N mo's ii Rouen, jui-
tua l'épOiiUe de IViigi^em ut i(iiM .1 contracté a\ec M.
lernard , directeur d Aiiicr'.
^ Courrier difj Spectacle*, )
I j— La remède Ju docteur Leroy joait dTuBU ai Vemm !••
putatioii panui les peuples d'( Itrasie que hier ■■ im UU»
tans de ce pays nébuleux disait qu'il voudrait Toîr M. fL- »
condamné a prendre , pour se guérir de son iiidifpoiîlMa«
ui»e seule des médecines du célèbre docteur. On cai ImM •
d'après cela , k supposer qne , dans certaines occuaNua « cas
m^ecinaa ont un effet tres-»prompt. La tomdim ta lut la
plus grand éloge*
— Ajnirrfofa on apprenait par les journaux de Loaif et
qni se pa>sait à Paris; nous avons besoin, uous maifeltHal»
de lire lis journaux de Paris pour savoir ce qui ta puntà
Rouen. Le cabinet diploinatîqtie de la direction «nabip
ses nrgoriations d'un voile hi impénétrable, qoo im wm
6iis limiers ne sauraient pénétrer ce qu'où aurait «mIb
de leur cacher. Le Joumaide Rouen m^oie, qui est émwi^
tier, el qui est lin comme les chiem de chasaa ^'îl ^
nVst p;is encore parvenu à éventer un des sccralt du
gouvernement dramatique,
— M. Urbain Meurger , professeur de musique, coaua dtjl
dans le monde lyrique, par ses jolies romances, vient dt piK
blier deux nouvelles compositions dans lesquelles on
des motifs heureux et de^ accompagnemens fort "
au chant. L'une d'elles a pour titr* : tHemremw^ mwtnwin,
et l'antre, Econtez-i'ous } On |)eut se les procurer à ffviat
cheg Frère, passage des Panoramas « n*. 16; et à Jtooea^^jbt
l'Auteur, rue l'Epée, ou chrz tous les marchands de BUUfilML
Leur prix est de 1 fr. Soc Ces deux romances tout urffMiyiaf
pour harpe ou piano.
SPECTACLES.
TUÉAThE DES Atn.
L*Abbé de VEpée. — I^s Dégtdhemens Àtk
Troâûcoie début d'ALBaar.
Albert avait choisi, on peut-élre avait accepté, pour M
Iroisièiue début , le rôle convuîsif de Saint' Am^ quig aaku 1'
moi , ne convenait ni à son j«*u , m a son genre.- ij9 <
y a montré du feu • mais peu d'usage. Pour aniaer un itfiB ^
faut plu» que de la chaleur : il faut sa%oir, en quelque Mrttau >
a%*oir^ c'est à dire en dirig^^r l'*s élans el momrer deUas^gaMt^ .
de I an dans la manière méiiie d dire f<»ugiieuft ou scusAhi., •
Albert , hier, nous a fait p^e^qu^ oublier le jeune ucaeurflp| '-^
nous avions vu si .'li^é el si sémdiant dans tes Aûfttur JTmaÊ^ J^
méine\ Oprndanl le public a excusé, par un rflef de Ci
souvenir, |>eiit-éire, Af9 .«cènes oii il a été plus piii db
ri<lii.uli* que <lu naturt*!, el «on dernier début a eu autant Ji^
snccè'» qu'il pouv^iit le désirer dans un rdte qu'il |uiMi
mieux d.iiis six mois qu'il ne I a fait hier. (>l acteur ton ^
probablrment beaucoup de progrès, parce qu'il a ém A|y
des nioyrns , et qu'il parait avoir du aèle. lifivt Toungnuil
bien étudifr %es sorties qu'il manque souvent,
^rllls ne parlerons pa« d'une représentation de FAÊêédk
PEpt^e sinis rendie justice .-lU talent et au naturel avecii^
queU DiM iii>s«*l remplit le rôle du vénérable abW. Ce AMi
monotone, d'un slyl<^ si huche, rempli de narrai ions ai ulfr
ti^nlifMi es , dVvéuf'inens f lux , reçoit Souvent sur notie lia^
Ire, (Omine dans loule la proiince oîi on aime le aMl^
m<*nt son^ qiiplqm^ forme qu'il se présente, reçoit «uuicni,
dis-je, la.s honneurs de la représentation. Moua en aa«ail
bien é'iifips poi.r la inorale publiqne, nais nous eu aaaaM
bit'ii firliA pour le goAt des spectateurs qui croient euiruut
conii'die oii il n*y a qu*uii roman bien langoureuu.
lies Déguisement timoureux ne son tqu'uue vieille cl
Pitral ; in.ii>s«>n.<«quAireâ cinq travestissemeus, Tisteai
de la g*iié, du icle ; et on doit tenir compte de ce <
mérite quaud on a dix il douce acteuis aiu a * *
ommm^ d
NOUVELLES DE ME».
vire la Constance t de Bordieaax,
>illé par un pirale. La Hen'
Kirlie du Havre pour la Ha-
I eu le uiéine tort tout St-Do-
, et le pirate qui Va aniarinée, a
ce barbarie de couper le bras au
et de pendre le cuisinier.
Geneviève» c. Caussourd, armât,
in, parti de Bordeaux y est arrivé*
s-A^res.
Eugénie, c. Caussade ; armateur
nérie junior, |>arti de Bordeaux,
ëau Bengale.
>ord-Star , parti de Bordeaux pour
ii entré de relâche à Pensance le
4noi5 , une |>arlie de l'équipage
évollée.
Lngélinn, c. Moruet» parti du Ha-
r Brest le 7 de ce mois, est entré
he le 9.
1 nous mande du Havre que le ba^
aprur {'Aaron-Maubj, eu sortant
, sVst échoué sur le poulîer du S.-
il est p.'irventi !k se relever, et est
lans le port sans avaries.
ipitaine Aima , du navire THen-
u Havre, raconte avoir été pillé
-Doiuingne, par un pirate, dont
uine , après lui avoir donné des
e sabre et des coups de pistolet,
pefidre , ainsi que te second , le
lut et le cuisinier , à qui un scélé-
oupé le bras (^e nV^t que par une
de pro^lige que ces iDallif*ureuii
sont revenus à la vie , après le
eus qu'ils ont «'prouvés des pirate»
Fô'isaient un jeu de les hisser à cinq
ici s du pont, et de les laisser re-
sar 1rs planches, comme lors-
ioime la ralie hèche a un criminel
ii«t!e pillée de qne^ne» unes de
cbindises et de î»es ellcti , est ar
la II.iv.ine le 9i mars Le cuisi
été anij.uté du bias que ces scélé-
i avaient coupé
tpilaine du navire Ch.iritr, 'arrivé
ne à Baitiuiore, en vingt joufi, le
rs , a dccl.Tré que qiie.qu*»s jours
rjuM fil voile , un brick français,
de cacao, y avait été amené comme
? Mnlab.ir, rap. Orne, est arrivé
^re à N W-York, le 2 avril.
n mande de Scilly , le 4 î^ai , qur
it la semaine prcce'ente un • fré-
•ail <'té en croisière , devant 1 »< île?»
virons et axait abOiiU pla leurs
de Cowes.
PORTS ETRANGERS.
ARB1VAGE8.
aa.
Atwerty 6 mai, — Mafia - AdolpbînJ
c. Havarbult, ven. de Cette,
Amsterdam^ 5 mai\ — De Hopenie-
Visser, c. Vandenberg, v. de Cette.
Grave send^ 9 mai. — Le Sémapbare|î
c. Crëvecœur, u. du Havre. — L'AIoumP'
c. Perkins, v.de Bordeaux.
Newcastle , 5 mai, — AchiUes , cap.
Kirkiey, v. dlionfleur.
Porismouih , 7 mai,— f/Aimablc- Vic-
toire, c. Mettais , v. de Cherbourg.
OiPARTS.
Brielle , 4 mai. — La Giraliàe , captt.
Soupat, ail. au Havre.
U<fhoei^ 4 mai. — Le Charles , c. BoKn,
«U. à Bordeaux.
Texel^ Z moi, — Johannes,c. Callesen ,
ail. à Baronne. — De Dire-Vrienden , c.
Komst y ail. à Rouen. — Johanna , c. Bsh
rends, ail. à Bordeaux,
LORIENT , 5 Mai.
Sont entrés, les 1 et 2 s le Bon-Se-
cours, cap. Ik>ucand ; ,1a Bienfaisance
c. Taupin; la Vnncy , cap. Allanioux ,
ch. de bois ; et la Ro^erAugustine , cap
Baudet i «h. de chaux , ven. de Nantes.
, — Est sorti , le 1 , le trois-mâts anglais
Lady-Campbell , c.np. Beatham , ail. de
Londres au Bengale, ch. de diverses mnr-
chandisei. Cenavireajrant p<*rdusou gou
vernail et essuyé des avaries dans uno
tempéle, avait été reuiorqaé h Lortent,
par le Satyre, cap. Arnonlt , comme nous
Tavous dit en sonlems.
Bordraux y g mai. — (l^ng conrs.) En
rivière: TUjppolyle, rap. Guignard, ven.
de Biiénos-Ayres. — Câbol.) Eu rivière :
TAigie, ven. du Hivre. — l'Ann anglais,
V, dp Bnyonne. — En rade: la Jeune- Laurr
c. Du(hosal; le Vol-.iu-Vent, c. Ridoret;
rOrion , c. B»*rnard , v. du Havre. — l.'Au-
£;u>te ; c. Noël, v. de Rouen. -i— Le Télé
inaque, c. Loume, v. de l'ilbao, sur It^st.
— Le (^hosclieden , c Yver^en , ven. de
Norwcge. — La Maria , ç. Busirouw, v.
de Danemar k, — La ('.or;», c. SiUgdohlsen,
v. de Norwègc». — [xex|>pdilionen,c»Jcirot
V, de Brêiri»».— L'A: !oM-Hprmau , cap
Landes, V. dt» l.aUc. — Le llolfuung y c,
ÎH Woller, V» d»* Hambourg.
PARIS.— FA LUTES.
ag avrd. ( jugement du-).. Le sieur
:.«'diic, maître c^i ru r à Sdit»l*Maur'«lès-
Possé>. — iM. Renon.ird, commissaire. —
A, Pini^oiif ru^Cissette, o*. 5i, agent»
3o (jugemient êù) Le sieur Chéron ,
négociant, rue du Faubonrg-^int-Mar-
tnn , n. 65. — M,, le chevalier May nard ,
commissaire.-^ M. Laballhe, me du Fau'^
bourg* Saint-Martin, n. 59» agent»
i*'.raai. ( jugement da) Le sieur Lero Y,
marchand boucher, rue Coquiltëre^ n. 35.
— M. Thory, commissaire. — M. Belhom-
me , marchand de vin traiteur au Krem-^
lin
agent.
a ( jugement du ). Le sieur Rabot ,
marchand tailleur d'habits, rue de Riclie-
lieu, a. 26. — M. Ledien , commissaire.—
iVJ. d'Arles, négociant , rue Croix-des-Pe-
til^Cbanips, agent. — I^ sieur Poucbet)-
restauralenr, rue des Tieux-Augustins ,
n. 8. — M. le chevaHer Méynard^ com-
missaire.— M. Dnrup, rue des Yieox-
Augustio's, agent.
Le sîeur Masson , bijoutier ^ r. des Grâ-
vifiers, n. 7. — M. Charles Meynard ,
commissaire ; — tt. Roibi, r. jesGravilr
tiers , n. 8 , ag^nt. — Le sieur Wprmes ,
bijoutier , r. Porte*Poin , n, 8. — M.
Ternaux , commissaire. — M. Mo^ine . r^.
de rOdéon , n. Sa , agent — La demoi^
selle OphofT, marchande foraine , rue des
Prouvaires . n. 18. —M. Ledien , con»-
missaire. — M. Deville, rue fiasse* Porte-
Saint- Denis , agent.
,6 (jugement du). Le siejr I^ricaud ,
marchant do viu en gros, rue de la Sour^
dière, n. 53. — M. le chevalier Hannant ,
oomiiiissane, — M. Bastide , rue des Petit^-
Auguslins, agent. — Le sieur Gruillot aine,
ancirn marcli.nnd, rue du Faubourg c\u
Temple, n. x5. — M. Guyol, commis-
^aire. — MM. M«ns fiëres , ou Tun d'eux,
rue Regratiè're , agent , le sieur 'llardy ,
marchand p-)pelier, rpe des Loiubards ,
.1. 55 — Vi. V.issal , commissaire. — M.
Latiiie , rue du Puits , a. 32, agent.
PORT DE ROUEîï.
CHARGEMEIVS ET El^CL^MATIOItS.
^ç^ CnARCFJU du sloop la Marie-Désirée »
c:ip. Maillard, ven. du Havre. — Cour-
tiers, MM. Bordrlle père et fils.
80 caisses savon. — % dito — 5 dito. —
M. Guéri n de Font in.
3 caisses sa\on. — 5o dito.— 53 dilr>. —
la caissf's dito. 7-24 dito dito.~-3i>
dito dito —18 dito dilo.-^2 barils
jus de cilroi , —9 balles 7 petits sac»
galle.— 2 fôls tafia. — A ordre.
— r^ Marie-Françoise, cap. HavarJ,
ven. de Marennes» ch, de i85o demi-kii.
sel. — Coui tiers , M«\!. Rordel'e j)ère et fils
^;^ Charoeh. dy aloop TËugénie, cap.
•(4)
PORT Ui) HAVRE.
Uouvemem du t^ au i6.
NAVIurS E.fTRBB.
U paquebot Priiicc-Coboui|[,r. Fage,
-" de Sourliainptoii , ch. de paiiagers
Lertt, vea d*lloiiiUur«— -Giiirlier ,
M. Fanqaeox.
i8<» fâh vin. — aQbalhftonMC.-^^hirUft
soufre en' canon.
XT^ CiUKGi;!!. du brick le Faisceau , cap.
Muiel , ven. de Bordeaux^ — Courtier,
M. Faiit|ueux.
/têclaffiat€urs ^ IMM.
SA» bariq vin^-^Virei^Leh^Ure.
7 barriq.*— 6 caisse vin. — Lebrun.
1 1 7$ kii. bois do Caiiip^he. — A ordre.
4;l> CiiARCi M. du brick les Dui-Frèrea,
('^|). LftuorinAnd , ven, de Bardeaux, —
. Courtier, Ai. Or Tord*
Rtclatnnteurx ^ M H.
hm pioccs vin ordinaire, — M. Uesbert Jj^ouen» ch. dp plinch»*»
vcn
\a gocletle i'Fudejieodance , cap«^r
lelel, vcn. «le Mobile, cb. de coton, en
quaranlai!if.
NA\M.K.S EXPLniÉI
I^ brick les l>.u>-F»4^es. cap. Brîn-
dcgoon , ail. à la (;uad<>ioupc , ch» de
briques.
La poëletlf la Tlnlippnp, c Dumont ,
ail. à lloupr\, th de mu.
Le brick la Blonde, cap. Auzou , ail
frèrei.
îf»n. d^ro dito blanr. — Lhcrmite,
8 dito dito louge. — Richard-Antil.
"•7 piccrs eau- îe-vie. — Ciiq fils.
I dito vin ordtiinirc. — H »'>bcrt frères.
3o difo roug4«. — Virrl-Lehaîtrc.
4 dilodilo. — 8ocai»5es savon. — A ordre
X^Oajick4. du brick 1p Réuô-iVLarie ,
fViip. Saiion , ven. de Bordeanz. — Cour-
tier, M. I^iic«>t.
i:|rt fiVs viu. — Vircl-r.ehTÎtrc.
f6!î bùcl|'*.< l>oi% d^ Canipc'tbe. — A ordre.
•^1^ Jnop !i^ Charité, c.tp. Roussel,
veii. d'B^iflc'jr , ch de cidre, —A ordre.
— Le cb>i55e->niarre la J^utie>Anne,
cap, llostaia, ven. de S(. -Pierre, ch.
d*faii-dc*-«ip f pour divor.^.
— Le brick la Diniic*, cap. Couhctte,
\eu. d«* MQrM\llc,c!i. de \ in , savon, etc.,
^•ur divc'ia.
éé Harre et Caud«b(*c , ch. de
élu i5 Mai,
\dt brick le Faisceau , c. M m tel , v. de
BorhiapVchi de.vio. bois de Campêche.
- La Ê^fh^ie le paquebot , c. Diraison ,
V. 4u4bîdeans , en. de vin , soie de porc.
Le dogre la Viile-de-Cheibuurg, cap.
Londbofi, V. de Bordeaux , ch. de vin.
Le rfoM les Denx-Auii», c. Knou , y.
de G
p^aiiyée cheval
Le bric:k les Denx-Eugênies . r. Grise) ,
%•«• de Itordcanx , th de bois de Cam-
)>4klie.
fja g^hote la Marie-Louise , c. Ledentu,
V. du Ifjfvre, ch. de bois, planches graisse.
I.ealoop la^cune-l ouise.c.Dartbenaj,
\ f*n. de (suernetfv, ch de ploujb, houblon.
Le brick rE\^uc-de-Mouliiis, capit.
Pinson , ven. i\c U Rochelle , eau-de-vie.
1.^ chasse-marée la .Marie-Anne, cap.
• Mîito , ven. de Marennes, cb. de sel.
I^r <îoî»re hi .Marie- Anne, c. Quemin ,
vr:i, du if.ivre, cli.de planches, plomb.
f .» Riwilie, c P«T»il , ven. du Havie ,
1 41 dp i*u<rcili'on, b' • de (^ni}iêcbe« 1
FTAVinE fXPFDiÊ.
I «* ."'onp 'a Louise , c. Ge'hanne, a)l. au
If., r^, ^ui leil.
Le sloop la Bonne-Mcre, c. Guillot
ven. de Rouen, ch. de vin, savon.
U goèliUe la Lvdie. cap. Lebrelon,
vcn. de Rouen , ch. de \in , savon.
Le sloop ri1eurcii>c-Alliance, c. Aucelot,
ail. à Duiikercjue , sur lest.
Le chasse-ninFre le Diligent , c. Pagen,
ven* de la Hoiigne, sur ftst.
Lechnsse-marée le Jeune-Martin , cap.
Nojron , ail. à Cherbourg , ch. d« fer, etc.
Note des T'ruies recueiU/es à la Bourse
du fitii^re^ titi i4 fmti
75 b. colon LoiiiMane,à ifr. 57c ipacq
3oo luTç. riz C. roi., à 'ivrcr à 3of. dito.
4obaliphgiro(le Bourbon, à 3f.5oc. dito.
L(s 29 bnrq sucre brut, vendus le isi
par M. i\ Pi'njner, à M. Gris, ont été
payées Hxi'. 5oc. et non 8îif.
^u Hnvie pour la Martin' que.
Le beau et solde Iroii-mats la Vil le-
de-Roupn, du port de aSG hMin. , d'une
luardie avantageusi* , et bien diitribué,
partira ie.«j>p mai coui-mt , sous le couk-
maiideinent âa capiu^ïne Paquet.
^adresser, pour fret et pasaag»^ k
Paris, à M. Biii.i/)T^LA!fKnvii.LE , b6tel de
la ('rande-Bretagne , rue SaÎDUUooorrf,
n** 341 ;
Puur Fret, A Rouen .à M. A Bouchon,
afiVclleur; au H^vre, h M. D. AncH.
Pour pa^sag". A Rouen , à M. Asie-
lin-î^bruioent , frelteur; au Havre, h
M. Acher jeune, et au capitaine à ion
bord.
ig 9 1 a3 a5
PORT DE QUILLKIU/JF-
Sont arrMs de yiflet^itîer :
La (irare-de-Dicu, c. li^Mii^son.
I/Atmablr-Mane , c. Lrllo'.k.
L*lilis^e, c. Corilon.
I/Aini.ib le- Désirée, c. Dubos.
Le Sl-Pierre, c. Calvé.
l-,e Rtrn-Veno , c. M.-\lié.
1^ Charles, c. Rou>»ig.ioL
Sont mofiirs et passr's debout,
1/ Aurore, c. Bra«eur, v. du Havre, ch.
de div. innrch.
j La ga'iofte , c. non.iiili , v. id. ch. dilo.
I L.1 Hlonde, c. Ou-oiirt , v. id. ch. de
•pl.-iiiclirs.
Li Bonne-M;irir, c. (ruillot, v. de Bor-
df.Tiix. r h. dt» vin.
AVIS DIVERS.
k. îk"^^ ^ **•■*••■■*-• r«« T- *•
Poil, de ché.,e tr*«oa.aa:r^5r^£
S adre»Mr au umcmIb d« Vra^ wmm dm u
VENTE PUBLIOUB
De^yiiYSen pièces mien ^m^tmii^éipe^
dam de la /•#///#. ^ ,iemr Bm^ZBZ
Uio. négocé^ni à B9mm
Cauchoise^ n». ^j^
' N*. i(ï4.— Dema.B sainedî 17
hptires Ju ».„B, M«. Calh . 0.««
Pnieui A Kouea. proeédera, pw mtf.
à U ▼enic Jrt VKNS dépeau^ de la I
«luJii ftiiur S^valle-Toaiaisi
coif*i«r Avr coMHi svrT s
o j *. f'"" •* /wéccs.
Vin de MûuJ,o.4 V-«i, •!■ de Maea^.il»
de beaune, «m de Cli«na, wia de ëonênm
rouge et blanc , un siksfq dr vio de 1
tixain Je vjn d* Alican-a , mu q«aiC0 ^ «^dr
Greaachc , un * pièee dr via de CjI ihff» um
pièce de vin de Porto. *
yins em houteiliee.
V m de Champagne • vm de Clot»yoMa«
vin de Madère , vin Mn«cai , vin dr iliS^'
vin d« Porto , vins de Bordejn* et de Rmm!'
gne. Liijueiru«< fines eo buaiMiUs. ISam
K.ircbewater et antre». *
On vendra auMÎ ao trcv-beaa Fléaa em frt
avee s^a plaieansot une Strie d« P^iét «tMt
grande (|uanfitc de FutaiiUs videa. '
Cette vente Mrj lira à U rcf,
cbjrg'-a , cUu»ri et coadiiioa^ ui
nonce^i lors de son onvennrr.
Le CotûinUsatr^.pnsetir. Gaiii.
B0LH5E DE PARIS, D-HIUL
Effeis Pmhk'cs.
87f Soc 8Se 4pa 3oe aSe ai^H tm fef
•7f 5r iSc MG
RBrO!f!VAIM. OR UCilOaTH»,
Beh.da*allars it*4, fia. a a laafafcftt
TO« Tfi
KaS, 9 4 loitf iMali
Soc
Idem NoMnrAinvu, 18*4 loof %$m
Aîtfivnts DR loon ra., à 4 ■.• •/
Avec lou et • r^ /•
toSof loSjf
ACn03CS DR LA R^^Q. Dt FE
I di imtmr laO.
THEATRE DES ARTs!* *"
LE PHILOSOPHE NAEli,
ov. Il NAai Hoarava oa L'avas.
Coaddic ea 5 acte* , d« ~
FÉLIX •
ov i*BvpAar Taovré ,
Opéra eb S aaes . de Sédaine ei
M. Maaca il lAv, /•Ttffnifêrv Aatjtf.r
débniera pjr e lAle da Père MeHm
.Mme. BiariAv rentrera par leiâlcda ^
ORQUE OLYMPIQUE,
Oi MM. vnaaooat.
(Snerùicfe
WiiVc.y. nii iilMKItlK COMMliRCIAli: (i:n cakacteuks tr i.n' ia'ilk-d>l'œ) PK C. BLOQDELi RIV Sit UK B*^ 94*
SAMEDI.
<!
M». i64»— «~ d
^ LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRÎEURE. . '
— '^'m,' ,. .„„.M.. ;no« S-idraucr ooar l'Abonnement etl« KMaclioii, an BoiMB de /a IfacetU, Plawda Cwbm.b». 4»^ * Rmi*».
eni. F«JiJte p.rat »?" '" J»"";l*™i; «^' j, aieheUen , n». 7«.~Aii HàT», eh.. C-a,.l», tM de Pari.. - Et «be. Iow le. Libraire. «
OaV>bi^V47.m^ cb«/B»«MaT.T«i.4E., roede Richelieu , n«. 7».^AiiHàT«, cli.iC.Ar.LLi, m* de Pari.. -Et |îh« ton. U, Libraire H
DE LA YANÎTÉ.
D«iiuilo DlmaDche, FâTi db la PbwticAtb , celte F.uiUe ne
paraîtra pas.
HA CHANDELLE.
CHAlfSOir,
Air du iHiudeiHliè de Jadis et Aujourd'hui*
Fniaga, hélas ! trop fugitiva,
,Da faihla flambaaa d« nos jours,
Uépaads ta lueur la plus vive
D«DS le plus humble des séjourdi.
jChez moi tu ne faii pas reluire
Les lambris des riches salons :
Je ne posàède qu'une lyre , ^
■Mon indigence et mes chamiôns.
Ce soir,, à ta flamme brilla^ te ,
Je veuA livrer ce doux billet
Où la main de ma jeune amante
Traça Taveu le plus dbcret.
Demaiu , si des lettres moins tendres
M'6taient mes plus chères erreurs,
Puissé-ie , en retrouTaot ces cendres ,
Ne pas les mouiller de mes *pleiirB.
Ce fen , qu'amonr jette en fiotre Ame ,
M'est donc aussi qn'une lueur !
Comme toi s'allume sa flamme t
Comme toi s'éteint son ardeur.
Ah ! combien u clarté chérie
Me retrace de souvenirs !
C'est le flambeau de notre vie.
Et l'éclat trompeur des plaisirs.
Rteut^t sur qm tiMe paupière,
La nuit secouera ses pavots;
Alors ta paisible lumière
Teiliera pendant mon repos.
Demain le souffle de l'aurore
Pourra t'éteindre ou t'agiter ;
Et lu vivras peut-être encore
Quand j'aurai ccssd d'exister
his»
lis.
« Parcec|w j*étaii tsw, te craf »U être (ruiAl
« IfepoaRaiti4-oapc«eve*àliNV(l«aquaBmsM
M Combien Im v«nite rapetiàe les I '
lis.
lis
Edwp.
Lt vanité eft raliment des soU. . .
Bftucoap dé gens confondent la virnitd , Tamour-propre et
lorgueil.
L'amour-propre est nécessaire : c*est de Tansour-propre
éclairé que naît l'bonneur. La vanité ne produit rien de bon :
et de Torgueil , n'attendex que des vices.
Montaigne k dit : La mère nourrice de iouies lesfamsex
opinieru pubUques ou particulières j c^est la trop bonne
opinion que rhomme a de soi : ainsi la yanité , selon tui ,
est la cailse de toutes les erreurs du genre Kun^iin ; je serais
de son avis s'il avait moiiu géne^ralisé, «r piensée. Oe*t .
tamour de soi-même mal entendu qui: pourrait k plus
îttste titre, être nommé te père nourricier de toutes
nos sottises. La vauité n en produit qu'une partie ; Vamour
déréglé de la gloire» de la puissance, de la fortooe, de la
vengeance, delà volupté, nous conduit à l'erreur , à l'injus-
tice, au vice et même au crime, en nous offrant de fausses
images de bonheur.: la vanité peut n'y entrer pour rien,
et beaucoup d'hommes peuvent être injustes, ambitieux ,
avares et cruels, sans être vains « d'ailleurs, en admellont
qu'une graude partie de nos erreurs -soit produit^ par la
trop bonne opinion que noua avons de nous-mêmes t cette
opinion trop flatteuse peut prendre diverses formes; elle s'ap-
pelle tantôt fierté , Untôt orgueil, tantôt vanité, et leurs
effets sont fi différens qu'on ne peut les confondre en-
semble.
i ■
La fierté vient, de l'âme ; elTe est plus couvent un mérite
qu'un défaut ; c'est une compagiie ordii^aire des grandes
vertus. Elle^ sied au malheur et relève le Curage ; elle est
ennemie de toute basasse, et si on l'aimé rarement, ou l'ad-
mire presque toujours.
L'orgneitsuîst loin de ressembler à la fierté, bien que ceux
qui en sont entachés , ou, leurs flattetirs veuillent souvent les
confondre; la fierté se prise, mais elle se prite ce qu'elle
vaut; Torgueil aveugle, enivre et se suppose un mérite
démftsuré.
(O
f /homme fier eilîme tes lemLIablei , l'orgue îlleui les mé-
|>rise : Tun ne neat f'ahaisser jusqu'à iVnvic, Taulre en
r%i dévoré. Un oonnéle homme peut être fier dans un état
iMdiocre: fl honore son rang quel qu*i1 soit, et refuse k ion
iimbition tout moyen qui lui ierait |)erdre sa propre estime.
I^ vanité eil Topposé de la fierté : celle - ci grandit ,
Tautre rapetitst l'homuiei l'yne attire radmiration et l'autre
le ridicule; c'est l'apanage de la m«idiociilé, le cachet de
la sottite.
L*orgaeilleux jouit de Totat de son rang, de rilluslratinn
de ses aïeuv , de l'étendue de son crédit , de la solidité de si
fortune; l'homme Tnin jouit d'un litre acheté , de la révc*
reocc d'un subalterne , ^tê compliniens d'un parasite , il 5C
rrotl de Tesprit parce qu'il connaît deux hommes de letlreî ;
du crédit , parce qu'il e^ reçu avec la foule , cheE un grand ;
<'il donne no boa dloer , il se qroit un Lucullus » s'il ob-
rieiil un ruban, il «e donne pour un fiivori ; et en re-
f lisant ce qu'il a lu dans l«> gazette , il se croit un homme
d'état.
De tous les flattearsymitr^ vtnîté est ceini qui nous trompe
le pins constamment : Je dis nous , car personne n'est tout-
à-l.iit eiempt de vanité ; et comme le dit un ancien , celui
gui n en en pas itint en est pour le moins coloré.
MACÏ.DOINE.
— Le rédacteur à tlJtt du journal chiens pcrd^t^ ^
trouve que Mlle. Fitielicr a le m-nois ag Huml ^ l œil vif ^
cl la démarche alerte. . . . £h ! le gaillaid ! . . .
— 1^1 M. Ed. Riclier qui s'escrime en vers vis'golhs dans
Je îsn'ér armoricain , commence ain^i un imucrau qui
pour.' iti pniser pour être écrit en times platt^s , ful-il mciuc
m vers libres :
INVOC*TIO?l»
« Toi que Thonime prêtant , el qn^ 1« bnile x^nott ,
H Que l*orgiicil mc<*ODnitt et que Ir near adore,
«• Orand Dieu, si te prier , c*est m'upproch'^r d** toi|
M M*ê]cTer à ma source e»t uina plos doax euiploi I
• Salut Ktieincree; atroris n mou iK'iiunjge !
« Tout ce qui aent, Te^ête ou |>«ufte est ton ouvrage. »
Véçfte se trouve là admirablemeul placé ; c.ir s.wis lui
ou aurait pu pen>er que M. El. Kichrr pouvait n'être pis
i ouvrage de I être incréé. Mai* le pht% doux emploi de
l'aut'^ur, étant de s'élever à sa source <, nous le I;iis5''rnnf
•'abreuver à longs traits dans l'eau de son Hyppocrêue. Il est
bien jus*c qu'après avoir autant travaillr, ou se rafrakhisse.
\,e% bonshommes de lettres transporté* d'une ardeur bel-
liqueuse, ont résolu de s'armer puir enlever le Parnasse
d'assaut, et sai^s soinmaiion préalable : ils o.»l, ru consé*
«uenre, fait mystérieusement u'ie commande de i5)à2oo
..'arabineiK ; mai»*hier, lorsqi e l'^s braxes de I Ilélicon oui été
ynw eiaminer leurs «iriues , i'.« ?♦• sont apperrus que Tar-
ii.urier avait m\% une lumière h chique cnuon. La ronimis-
fioii mi ilaire des bonshommes a cru ue pas de\oir ;«cïepler
les carahiiies, attendu qu'elles avaient toutes des lumittes :
rhe.e interdite eipressement pur les statuts de rordr.\
..^Oeniiis que M. le baion de li Danccloticro n pris un
a:i marli:il , pour être en nppoil avec la noîiv»Ui* faveur
iiiîM \ieul de recevoir, on dit qu'il' n'est pas prulenl de le
•.'aisanter , et qu'il a fait aiguiser sa plume , pour Irauspercer
•dus ceux qui voudraient lire à ses dépens : quoi qu'il en
soit, nous «onlinuerons k en agir avec lui connue p.ir le
I .ys'l' oii il était si plaisant dans le Réveil , et si tenible daus
i a Fou 'If c*
H Oq cnint feu de nos jours U* braTet du Parnasse, w
Lj*^ liégecîi paraissaient toujours aif^més du cœur de
GrétrT : V^ixt nous, qui savons que lj gloire du Molière ||
ii notre musique, est toute françaitt,
les restes les plus précieui de ca. cAcbra
doivent reposer daus les lieua ménias eii aoa Uimàtf
couronné. Paris est deyenù la patria adopliva éê CWÉ|i
et , |K>ur un grand homme ,
« La pairie est aux lîeax où Poa fai
SPECTACLES.
THÉATaE DES ARTS.
Le Philosophe Biarié.—FéUA
rroi>i«'ne début de Bfad. 8imoiibt, — EaaCiât da
Premier délmt de >Iabg41li.4V et de L«TArY.
La représentation d'hier au soir ne
débuts et une rentrée; chose asses rare dapuis
oî] nous soninas faits à voir nos iiomeaui acteur
comp'îgnie.
M*"*. Simonet , qui en était â sa troisiêma H
e'preuve, a été agréée <Nins opposition, aprrt mwmt sUHri
d'une manière asMZ satisfaisante îe r6le de Ce têmicémtm
iosophe âlaiié. Le peronnage était un |iett jruf M
M""* Simonet , et il faut bieu de Part et du pmtigt
B Pour réparer dea ans Pimparable oairM^«
Cependant cette actrice , malgré Pespèce da aiflcflHrtê
sa prononciation , et un grasseyement qu'aile aa fÊmm
corriger qu'avec de grands eliorts , a obtann goahue mtsk
parce qu elle a eu , dans le cours d'un rUa diSeriii^ im m
turelf du mordant et de la chaleur coaiqaa» Blaa^
piru jusqu'ici avoir une ÎDlelligcnce asaes gnaia "il I
^cène et connaître le répertoire de soo emploi. Sa Mb i
))rr'sque toujours dans le diapason , ce qui VMlt Mlp
ihose en province oti les acteurs rigleni si raraatfal ln
inflexions sur le ton du dialogue des acteurs d^ aaadia
Notre parterre oui s'est fjît, dans toute la PlraseUa ■
réputation si fdrmidable de sévérité, dariaat, Mar lai 4
qu'il aifcclionne, d'une galanterie toot h^i
tous les pass.ige9 qui p'.'uvent être apptiqoM, «MCat
il l'aciri.eou à Pacleur privilégiés qui aa If
^ollt sArs d'être saisis avec la j)'us sufaCile e^gpnld; «C rii
n'est pitis plaisant que de voir alors ccloi aa caNe qri.a
l'objet de cet liouimnge délicat, aSacliaar aMdastaaMit <
recevoir, avec un air moilié canfîn et aMâlid ptdlHMiHi
les .ippiaudissemens cl les bravos : ce )eo recoaHaeace «Mi
de fois que les allusions le permettent; ce qai ae I
que d*être auiu^aiit, quand les à-propos te
six fois daus la même soirée Si mous conlîauôai Appâj
la courtoisie jusque dans ses derniers retrancheaieaty aaiM
serons bientôt plus en droit de rire du ridicola âs |l
peiites villes. ' •• '
Venonsà nosdeux débu's, et à notre reallded*«gdlBtfHi
gnillan engagé pour les basse s^aillei a*a gaêva aa aa
donner, dans le rôle du Père lUorin^ nae juM» iéjein
nioveus : doux duOs assex court» « et ua ninrceaa a— M
difiîcile , ne sont guère susceptibles de nom fiaer iar laaJv
de son chant et de sa méthode. Sa voiinoat aseablëfaiA
sonore, plus étendue dans le liant que dans le bas; daatfl
morceau, il s'est li\ré à des élans de von, et iQaae eaflosaf
ne soui pns de la bonne école. Comme actear, il a êld oail
sen 1 et I lieux el sec ; sa démarche en scène est trop éCadUr^f
dirait qiril prend à tâche de ne faire que de ysadi pas
SCS nuties débuts nous mettront au re»le plus à fÊtÊmi
pronoucrr sur sou rliaut qui, autant qu*oa ea neat M|
avec >i peu de donnée», iiVst pas dé|iourvu de K«iét et A
prei^sion. Le second Co/in , nonvellemenl erg*gr, a fatllil
joué le rôle de Prestolet. Que dîraî-je de M**. B«lMI
QuVlie a été revue et entendue comme nae aclMefaVpij
lime, et que le public accueille lorsqu'elle
scène d'où une indisposition Pavait élatgade.
CORRESPOND VNCE.
Londres^ g mai. — Les spéculateurs
isr.iélilcs ool fait depuis trois jours à la
Lotirse des ventes cousidérables. 0» sup-
pose qu'ils ont reçu quelques iliforiiialions
qui Ici porte à prévoir une baisse daus le»
conso'iJés.
Ani>cn , 7 mai, — I^e» marchandises
sont trës-calmes : environ 700 balles de
café ilavnne ont été vendues en diven
lots, de 69 1,2 à fîo rouis suivant leur
qualité ; |23 balles do B.ésil ord. 62 l|2
cents sans bon poids,
0.1 a payé pour i5,ooo fr. ^e$ Pajs-
Jbi de bois dn Cupp^cbe coupe Si.- Do-
iningi.c it d'Espigue, de 6 II, i|2 à 7 il. >.
an b'>n poid •
Il 's* -t Ira té diverses parties de sucre
llav.ine blond , Tenseinble s'élève à envi-
icn jSo caisses qui out été payées c^e2afl.
à 20 en eutrrpôl , sans ton poids.
Xaples ^ t(j ai'ril. — Le roi , voulant
favoriser le» produits et les manufactufes
du pays, a, pu* un décret rendu à Vie^ine,
k» 2S fevri- r , réduit les droits d'impor-
tation, sur l'iu Jigo de 56 ducats k 16 seu-
lement le cantiro le quintal, sur la co-
cbenille de i5> à 100. Le droit d'impor-
tation sur les couvertures de molleton de
coton est porté à deux ducats par cou
vertu res de toute dimension. L'imp. des
cotons de Viaite, filés à la main, est pro*
bibée. Tous les cotons filés étrangers ,
teints ou non, sont soumis à un droit
de douane de 25 ducats par cantaro. (89
kilo. 1|2. )
Bayonney G mai. — f>a baiss? des grains
parait ft'ètre arrêtée 1 voici le prii moven
du m irché d'Iiier : froment, 22 f. 4^ ^•
l'hect. ; blé d'Inde, 9f. jS ; seigle lof. 5o
orge et avoine lîf. ; biricots , i5f. ; foin
6f. 5o; p:iiile 2f. 5o les 5 ) kil.
Nous avouâ reçu dans ce porl Ju 2 an 5
courant , i5 batitnens ven. de Bordeaux ,
et 10 ven de l.i Rochelle» Mar.ius, Nan-
tes et des Sables, cb. tons de provisions
et de fourrages.
CJiVon>''^tir' Marne ^ lo mai. — L^s
crains ont baissé au ma relié do ce jour ; il
ne se fait rien en buib-s de graine. Les af-
faires de co!nnirr<;e sont daus la plus
Coiiiplblc 5l<ign;ition.
Voici le cours: froment, Thec. i6f. 10;
s^igl'» lof. 20; orge 8 : avoine y(, i5;
Jiuijr de navette , le^ 5 > kil, 35f. ', dito de
chanvre 34 f-
NOUVELLES DE MEB.
On nous annouce I entrée en rivière
de Bordeaux, du navire le bordelais, c.
Oa liais , V. de Gilculta , cfi. de £97 cais.
indigo, i,i5o sacs salpêtre, 970 sacs
not\ re , 2 balles soie | 26 stcs cire , 6919
Li^cbf s bois de sapaii.
— 'La Geneviève^ c. Canssourd, parti
de Bordeaux , est arrivé à Buénos-Ayrcs.
— I/Eugénie , cap. Cansside , parti de
Pordcaux , est arrivé nu Bengale.
Le brick sarde le Tbéniistocle,c. Poggi<
arrivé des Aigles à Marseille, a été visité
le 18 avril sur le cap deGatle, parla
frégate la Junon. — i.e brick français le
Saint-Jean-Baptisle, c. I^cband , arrivé
de Smyrne à Marseille, a fait roule sous
l'escorte du brick do S. M. l'Estafette.
— Le capitaine ^ «uffer, de la goélette
la liberté, arrivé de Fernambouc à
Honflcur , rapporte que le brick l'Iliron-
delle, de Dunkerque , devait partir de
Fernambourg te 18 mars; la Louise, du
Havre , c. Benoist , le 26 , et que 4 on
5 autres navires franc, prenaient charge
ou attendaient du fret. Le brick la Cleo
pâtre, du Havre, a relevé pour aller char-
ger à Ceara , et le brick îa Minerve , cap.
Valloîs , et le trois-niati l'OIiuda, du
Havre , étaient partis prendre charge à
Paraïba.
I Passage du Sund , dit 26 ati 29 avril.
106 bâtimens , parmi lesquels, Ooro*
théa-Elise, c Vonharten , ail. de Bor-
deaux à Lubeck ; Freundscbaft , c, Gen-
éke, ail. de Bordeiux k Pétersbourg ;
Zecblame , c. Von-Harm , ail. de Mar-
seille à Lubeck ; Henriette-et-Jacob , c.
Nolzke , ail. de Bordeaux à KœuigsU-rgi
Gbristina , c. Zeplien , ail. de Roideaux
à Lubeck; Nordeii, c. Zanger , ail. de
Cette à Stockolm; Jupiter , c. Strickrr ,
ail. de Bordeaux à Lubeck, Charlotte,
c. Aonne, aîl. de (^tte à Steitin.
PORTS ÉTA^GEKS.
ABRIVAGFS.
Bristol^ S »w/ii. — Aniicitia , c. James ,
V. de Rouen et du Havre.
Dnrmoiith , 8 mai, — Klemen-Jean , c .
Verkruyson , v, de Gand , en relâ'be
pour Bivonne.
LiK^erpool^ 8 mai. — Befsey, c. Hud^on,
et Girafln , c, Rrown , v. de (Jb;»rente. —
Tiber, v. de Marseille —Harmony , cap
Roberlson , v, de Dunkerqur.
Pfjmoxuh , 7 m,n. — Releasc, c. Ru
gles^s , V. de Charente on 4 jours.
Porsmouih y 9 mai. — Le Bienfaisant,
c. Dutheniin , v. d Ilonflpur.
7'ra%'rmunde^ 4 ''»"*• — Le c. Siricker,
v. de Bordeaux.
Swinemundê j 59 avril, — I«a (Inrolina,
c. Hoge , V, Borde.iux — Cliarlotta , c.ip
Ronne, v. de Ce^te.
Bilbao y 1" mai. — L* Achille , c, Bon-
zans 9 V* du Havre et de Bayonne.
Marseille , 6 mai* — ( (on g cours. )
Victorjr, c, Kingsborj, v. de Ncti-Yorfc:^
ch. de 5oo caisses sucre , 700 sacs café, i5
tonneanx campêche , 2 surons cochenille.
— ( Cabnlnge. ) L* Adèle, cap. Kîgerou , v.
de Bordeaux et de Lisbonne , cb. de ^oS
sacs cacao y 5So sacs sal|>é(re, huile, té-
rébenthine , convoyé par le brick de l'état
le Cuirassier, jusque sur le platiief.
PORT DE DUNKERQUE,
Sont entrés le 9 mai.
Les Bons-Amis, c. Gonan , v. de Li-
bourne , ch. de \m et de boof?bous. —
Gauvin, court.
La Renommée, c. Gnedoii, v. de Ma-
rennes , ch. de sel. — Emmery, court.
I«a Boonc-Mëre, c. Février, v. de Bor-
deaux, ch. de vin et de prunes. — Gau^vin^
courtier.
Le Désir, c. Lisour, v. de Marennef,
cb. de sel.
La Julie, cap. Merlier, ven. des lies
d*Hières, ch. de sel. Debaecker, courtier,
et Bonvaricl frères , armât.
I es Deux-Paulines, c. Blondel, ven. de
Marenncs, ch. de sel. — Sergent, court.
L'Auguste, c. Thomas, v. de Maren-
ues, ch, de sel. — Sergent, court.
I_ja Jeune-Est'dîe, c. Magnan , ven. de
Marffuncs , ch. de sel"Debaecker, court,
et Degravier o! lé, armât.
I/Achille, c. leponlonoîer • yen. da
Croi>ic , ch. de sel. — GauwÎQ, courtier.
La Pélagie , r. Boiss^y. eu reiftcke for-
cée , sortie de ce iwrt le 8 de mois , ch. de
ch.-irbon. — Vandewalle, court.
Le 10 , la Jenue-Euphrasie , c. Philippe,
V. de Grandville, vh de sel.
Le 1 1 , la Boulnnnaise, c. Fouruier,
V. de Caén , ch. d'huile et colra.»'
L'Espérance, «:. Dnpout , v. Je Bor-
deaux , ch, do diverses marchandises.
La Iionne-Aglaé, cap. Lcfranc , yen.
de I^Isrenues , ch. de sel.
L'Augnsl<-,cap, l^boutillier, ven. dito,
chargé dito.
La Cires , c Pesquer , v, dito, ch. dito.
Le Sjint- Pierre , cap. Massé, v. dito,
chargé dito.
L».\ttjrte , c. CouëJel , v. dito , ch. dito.
1^ Louise-ih'en-Aimée, c, CouéJcl , v.
de Vannes, ch. de miel.
La lion nç- Aimée, cap Bateman , ven.
des Iles-d'Hy ères, ch. de set — Consig. ,
M. Cavrois.
Le Jérôme , cap. Pechol , ven. de Bor-
deaux , ch. de vin.
L'Auguste et Angélique, cap: Ncel ,
ven. d'Hoifteur, sur lest.
Le Glaneur, cap. Frignult , v. de la
Treujblade, ch. de sel.
Le Bon-Père, cap. Jacqucmain , v. de
rile-d'0!éron , ch. dito.
: Le 12, rilercule, c. Wittcvroughel >
||vea. dulUvre, sur Jea.
l.*Aimal>li^bugriiie , cap. Liard, veii.j
^Honll. UI-. sur IV»!, |
I.'A< l<i:le , f .ij). Fi^aret y veti. de Celle ,
I 11. de rtu t'i o.tii-<Io-\ie.— Qpiisîgiialairô,
!il. Mon«ier.
i^ i3 , 1 Adirtff , cap. Perault , ven. de
l.ttMiurne» fAi. d€ %iii.
I.e Ueiiard, c. CliaMenex , ven. de Bor-
«leji«« , c(u de «liiefiei marc lia iidiscé.
Le^ Ueux-Ainii , c^p* Beujaiuio Olivier,
\eii. dt: Loudi'f^ , kur lest
PORT DE ROUEN.
CliAaGE3IE>iS ET RICLaMaTIuPIS,
^^ llfLAUCtBi. du do^e la Villi»-de-Cbcr-
l>uur|;, c. Leiatichrin, v. de Bjrdeaui.
(x>drhcr, M. Fauqueux.
lUcléimaieiirs , MM.
:> 'o bjirriq. vin. — s quarts. — Grandiii
el conip.
iK causes vm. — Mariio LaHueetCie.
^O^ "AKCKX, du clia^sc-niarëe la Marte-
A:irtt*, cap. Coiuto, veo. de Marennes.
(îoiirlier. M, FaïAïueiix.
<i|i>L|j5 lil. sel. — liCiuire et fiU.
— iagaluite la Marir-l.oiiise , de6l t.,
cap, l.edetil(i , \cn. du Havre, ch. de
pUnches, p^oiitb , gr*i»sede poisson, etc.
Courtier, M. J. PcUecat,
— Le brick le Saiu (-Gabriel p de 94 ^'^9
€. ffiriaiid , v. de Marseille • cb. de savon.
< Courtier, M; Lucet.
— Le sJoop la Jeuae-Adi*Ic ,dc 5i ton.,
cap. Régnier , veu. d*ilouUcur , cb. de
ridre,
(luurtier, Bl. Lucet.
^^ CnsR^lM. de la goclelle le Paquebot ,
deMorlaix, cip. Diraison , ven. de
Poideaui.—Courtier, M. Orford.
Rèciamateurs , MM.
({ pièces eau-de-vie. — Rous*clin-Cavey.
Il fats vin ordinaire. — Cli. Durand.
i-t barriq. vin rouge ordinaire. — Cievel
et coiup.
C balle* pastel. — 5 dito soie de porc —
1 dito sangle de toile. — Ch. Dut and.
'Mi bariiq. vm rouge,— Crevel et coinp.
i\7 dito dito dito. — Viret-L* hiître.
I dilo vin ordinaire. — Veruier- Recoule.
1? dito dito dito. — Jeuffiain-Boisjoli.
5 dito dito dito. — Crevel etcomp.
I dito dilo dito.^-Viiel-Lehaitre.
■.•o dilo dito dito. — Car.e-Chambos^e.
fît cause vin rouge.— Lhermite.
I barriq. vin ordinaire en double fût.
lîousStflin-Cavey.
? dilo dito en double fAt. — C. Letoc.
qiirfrt.
ft J:lo d.io dito.— Crevel cl comp.
-y hottes acier battu en barres. — i baril
liiii s — V. LfCcordier.
j"» |iiiM; s cau-dc-vie. — 1 barriq. vin
oniiiiaire en double fût. — Mathéus et
yio:svcmcnl du 16 mai.
NAV KT.S F.^THFS :
f.i» slo^p la Jeunc-Atli le , c. Régnée,
V •! l'iniM iir, cil. de cidre.
Le bri t le Saiiit-(i. briil , c. Briant,
(4) •'
V. de Marseille par i«isbonne, ch. de saTOO* |
Le sloop Itx Pên-'Ic-Faniille , c. Fatome,
v. de Dunkcrqne , ch. de v^n»
ft'AVlhti kXPLDiÊS.
Le chassc-mapi.? la Vedette, C Trot*
cal, ail. k I3rest , ch. de bois de chêne.
Le sloop k Félicité • c. Lâhard i âlU aa
Havre, ch. de pierres, ^
L.e brick la dociêtéf c. Lecomte, ail. ii
Marennes, ch. de* p!àtre.
[^ brick le Jcau-Uipiisie , c. Thomasi ,
ail. à Brest , ch. (!e pierres luculièreiK.
La ilogro bambou rg?ois Spéculation ,
c. Poort , ail. à llaïubuurg, ch. de terre
a sucre, vin.
I^ dogrc la Caroline-Aimé, cap. Dau-
niaille, ail. au Havre , ch. de plâtre.
Le sloop l'Union , c. Dubos, ail. àCoa*
leville, ch. de plâtre, fûts vides.
PORT DU IIAVRK.
Mouvement tlu i5 au i6.
NAVIRIS KNTRÉS.
Le brick américain Kolies , c. Geers .
ven. de N<-\%-Yorck , ch. de sucre, café,
colon.
Le brick la Flora, c. Dixon , ven. de
la Nouvelle-Orléanft , ch. de coton..
Le trois-mâts Williams, cap. Noyer,
ven. de ^orf«>lk , ch. de tabac et cotou.
J<rAVIIlFS rXPIDlKS.
Le brick TErnest , < ap. Coindre» ven.
de Rristot , ch de lin.
Le brick le Chirles , c. Guilbert , yen.
de Rotterdam , ch. de sucre et thé.
l.e troift-iuâts américain Favorite , cap.
Bunker, ail. à Mew-Yorch, sur lest.
Le paquebot anglais Prince-Cobonrg ,
cap. Page, ail. à Soutbampton , ch. de
passagers.
yVo/e iUs yentes rrcueillies à la bourse
du Havre ^ le i5 mai,
100 tierç. ris Caroline, k 5a fr. , acq.
a.{ milliers bois de Campéche, coupe
d'Espagne «à 14 fr. 60 c. , dito.
36 dilo dito dito, dito, à 5o f. 7$ C
en entrepôt.
4 dilo dito dilo , dito, à 10 f. 7$ c.,-
dito.
18 sacs gomme du Sénégal , a 1 fr. 3o
c , acq.
101 sacs café Havane, à 1 fr. 55 c., en
entrepôt.
PORT DE QniLLRBEOP*
Soni arrivés de Fil e'jmier i
La Victoire i^c. Runel , ail. à I
Le chasie-marée la Marie-Il jacMilhr
cap. liouei , ail. m Marranei » sor kal.
L'Aimée- Honorine, cap. Hubert» al
au Havre,
Le Ron-Accard, c. Peftg», ail. à BmiI
t G. Daniel, alL tiat
-Domingue ,
f. 4S c. ,
il I f • I c. i|4
en
Le Jeune-Henrj
fleur.
Les Trois-Frèret , c,
Ronfleur.
Diibourg, aV.
Feni Sud'-Ouéii {PeîkfrmU^
85 sacs café St
c, acq.
4!> sacs café Havane , à 1
entrepôt.
77 balles colon Géorgie
-acq.
1 1 ditu dito dito, à 1 f. 1 1 c. r|4 , acq.
3q dito dito Louisiane, à I fr. 55 c.,dito.
25 barr. sucre brut , à 8«> f. , dito.
— les i6> barriq«iP5 sucre brut cotées,
dernièrement , k 81 fr. 5o c. , n'ont été
p.ivée$ que 82 fr.
' — On annonce l'entrée en rivière de
rord(>niix, du na\ire le bordelais, capit.
■ al'.iis , v. de Calcutta , ch. de Sg? cais.
ititligo, I,i5') sacs salpêtre, 970 sacs
pnivro , 7. balles soie, 2G 5acs cire et 5.919
inirlie* l>oi< de s^ijvin.
AVIS DIVERS.
N* i65^M«ra Potna*1IâB'AaB.i
M. Fleary , son aieal , fail «avoir (
par ofi ef lîcaee et aBtN|SC tcmi àm I
•eale |»osftède , et par an aiioachw
et léger et mm do«leBia« gaêriff A Yimmm <
poor la vie tooa maas de JeaU, am.préiiait •
arrêter la carrie, dire diap^nlm les flBBÎaai
donner è la boache la pro|irelé et b aaaaâ^ El
nettoie auMÎ lea denu , et gactit les la^i^
graiis.
Sa demeure e»t roe des BoBnetlan, ■■ 74.
UOUBSIi; DE P.\BIS, D'HUJl.
Effets Publics.
ci?iQ pooa cB?iT co^unii»#a^
87 f i5c 90 c fSo aoe a5c loe aSa Sac •;
55e 5oc iSc Soe
aECO!f?IAl.SS. DE UQCIOATIOII«
JiMitaaBce àm vt Man aa^
Eeh. dn aa Hars it«4 , fis. • % léiÊ j§»
iSaS, 9 4 i^af 9aa
Idem NoMWA.TiTBa, ita4
AxifuiT^s oB 1000 pa«, à 4 p«' */•
Avec lou et niJMaa.
iMiUMCe dt niiiMtii itM.
loSaf Son
ACnOlfS DE Là BAIVQ. B
JouiMaact é» Janvier itaS.
tSSof 1575
THEATRE DES ARTS.
LA MAISON ISOLÉS.
OV tl VllILLAED DIS YosaBl «
Ope'ra en 3 actes, de Mar»ollicr ci
M. M A nG AILLA* fera son
par le rôle de Char le* •
L'ACTB DE NAISSAHCK •
Comédie jra I aeu, de P&aarJL
BLAISB ET BABST,
Op^ra en * actes , de Moaral at
Mme. M A ATI w, tenant Teaploldcs
débutera par le rôle à'jiiimam
M. Maacaillas eoaiiaacra pac
Jacifues.
i Vn le départ 4e M. PcLix» ca
rivée frit— prochaine d*nn«
Haut^-Contre , M. LatavF
rôle de Biaise*
anQUE OLTMPIQDE.
Di MM. riAVCOMl.
RELACHE.
HO'-]î>r IMi lUMiillît COMMERCIALE C^^ caaajteres kt en taille-douce) DE C. DLOQUEL, RUE Sr.U^ B^ *C
10 er 19 BTài i8^S.
H**'ieSei*i
muxxàiu.TmiMAfTAi. ^à
">
r.
LA NACELLE,
^ DE LA SEINE-UVFÉRIEUftE.
I. .,.». I« iooi» S»dttt*n , pour l'Aboniienmlt et I* aMaedoB ; aa Bàrera de la Nacelle , Plice des Carmci , n"'. 48 , è Baa<
SlliMn-^mlrS^-^-i* pri.^rAb«.n«»i.«d. .Sfti «hK«.U»».....p6« »«,«.« .«fr.5*«p*U peu,
Oa •'•boane à P«m, ché»
Dtf*ctètfn dw Fww» du
Roaeti.
et
LE GRANO SEGHET*
CBâNSON.
▲ift:0 i
MNlArarciar»
( <l« IX)p4r«-Comlqot. )
Jb fuireef saTanâ ennuyeux
Que partout on cite, on rehomine;
Il faut tonjonrf dan» Sparte om Romt,-
Les suivfe et se perdre avec enx.
Doctes ri^ttfs, on tous révère
En fait de science et d» go&t ;
Mais , pour saToir un pen de tout 9
Apprenez encore à nous plaire.
En tout lieu j'entends les.tfpoiix
Se plaindre de leur destinée.
Et calomniant rbymeuéc^
B&haler lears transports jaloux.
L'antant , avec moins de Oolètn%
De nous charmer vient miens à '
Maris, qui croyez savoir tout»
Apprenez encore ft nous plaire,
limjutiyruuetJeYiftii^ ^tftn u9^%/y^y%^i^0k%fv%iÊ^^*^ii^m^/i^f^/t^^%^A0tf^mihm^k^^^kiymAm^é9i^m^^^ IM^
Le Dommrftroiiemts permqwer li^Breiiri itt>thre nn jdur.un
moineau daus sa boutique, et moins-barboroque'cet aréofia*
" gîte qui tua le faible oiseau qui venait chercher on refuge
dans son seiti , notre peNruqtvicr' mit le rtfoftièèiti.datts'iine
caee. L'animal était instrntt; 00 ne tatdir pair '&' s'apOêi^è^
voir qù*il-avaii reçu une éducation distiilgoëe , et quSI de-
vait appartenir k une famille aérienne comme il faiiC^ 11
faisait les délices de 4a petite fiHf de Tartisle hospitalier,
lorsqu'une dame de Penbras s'arrête, un beau matin, devaai
la cage oU l'oiseau se livrait à foute la galté de sou humeur
' volatile : elle reconnaît l'oiseau pour être l'objet qn'elle a
perdu il y a trois mois, et qUe depuis ce temps elle n'a
iêr.
ter.
Tous qui 9 dans vos puissantes 1
Tenez nos intérêts augustes ,
liai très du mande, soyez- justes,
Et VOUS" sédoiret les humains.
Quand vonsfiiites trembler la tetre,
Jamais le ciel ne vous absout.
Vous qui voulez régner sur tout,
Ke dédaignez pas de nous plaire.
iet.
EnwD.
PROCÈS SINGULIEB.
D'après une lettre que noua recevons ^'ua de noi départe-
mens maritimes, nous sommes portés è croire que les oiseaux
et la volaille sont destinés à alimenter le recueil ie$ Camses
Célhhres et des hasM hisioriijues. Les dindons, grâce ani
îésuiles, ont acquis une asse. grande illustration en France.:
les poulet mouillées, grâce aux rédacteurs des Di*^^, ont
occoM la renommée au milieu des crises poli Uques. Le cof-
beau litiffieux de Darn étal nous a fourni le sujet dTun fertide
sur un point de droit civil. Aujourd'hui c>t d'un moiaeao
dont la propriété est contestée qu^il s»agit, et voici à quel,
sujet ; noua noua bofOMona à !•. narration du faU :
ces^é de pleurer ; mais son veuvage va cesser ; et notre Lesbie
quadragénaire redemandé â grands cris le moineau chéri,
qu'elle tenait peut-être de quelcfue ' Catulle. Le "perruquier
est sourd k seê gérnissemens , insensible k ses larmes ; le
moineau est refusé, lî'artistè' reçoit le lendettiain une' assi-
gnation k compjirattre devant M. Lexerec, )Uge<de*paixr du
premier arrondissement; deux avocats sont choisis par les
parties. I/afTaire est plaidée devint uiie assemblée nombreuse
que rintérêt et la singularité dé cette cause «vait attirée.
Après d'éloquentes attaques, dé véË?mentet répliques, le
tribunal condamne la dame k faire reconnaître ^on moinetfu
par deux témoins ; et , en cas de reconnaissance , k po jer
au défendeur la somme de six francs pour pensfoti alimeO-
, taire et logement accordé k Toiseau. Dés témoins sont pro-
dufta, mais k l'instant oii ils voui pour reconnatti'e le moi-
neau en litige , l'avocat du perruquier jette quatre oiseaux' de
la même espèce dans la cage ; Tes témoins sont forcés d'avouer
l'embarras oh ils se trouvent de distinguer quel est le moineau
de la dirmanderl^sse. Celle-ci, confondue par cet expédient à
la Salémon , est déboutée de sa demandé , et condamnée aux
frais et dépens dé la^procédure. Cette affaire qui fait hon-
neur k la présence d*e»prit de Tâvocat qui l'a gagnée , a été
plaidée par M* Laurent qui , sans mettre en usage les res*-
sources oratoires, et le pathétique de la péroraison de
V intimé^ a produit suir 1 auditoire tout l'effet qu'on devait
en attendre. •
•^%»%%^i%
MACÉDOINE.
^On prétend qu'un auteur qui redoute les dignités autant
qoe lesi autres les recherchent, vient de retirer du répertoire
sa plus mauvaise pièce',' dans* la crainte d'être fail baron'i
comté* on nwrqiài. La précaution-est inonie.
— »Lm luisMt donnent loovcnl lieo , dans leur baragouin
tud«sqoe , à d'étranges équivoques. i.*an d'eux s adretatitt
demiëremeut au bureau d'un îournal, et Touljot parler au
rédacteur principal , demandait : Monstrueux Mâiin^il
détracteur de Ut Câte^Ckienne. Si le mot détracteur et une
autre épithëte , n'avaient pas mis le portier sur la \ot€ , mon
ftuiise aurait risqué fort d'être obligé de chercher son homme
dans toutes les guinguettes el autres lieux de joie , de Paris.
— I^ HiroiV accorde des cloçes à un article du journal
ehirns perdus. Cet hommage doit afTriander d'autant plus Ir
rédacteur si quis canis , oue depuis 1785, année de la fon-
dation de sa feuille, il n avait reçu aucun compliment. Le
18 mai sera porté dorénavant, sans doute, par lui, aux
éphémérides de ce jour anniversaire.
— Il y a une vingtaine de jours que nous n*avons reçu fe
Revenant da MarsèiHe ; nous savons cependant qne le Reye*
vont n'a pas renoncé a ses apparitions oiurnes.
.^ M. H. de St.-AI • . de qui s'épuise k Cure des vers sur
le sujet si neuf des myrthes et des roses, termine ainsi un
impromptu qu*il n'a remis que vingt fois sur le métier.
« Ta, d'un époux ch«nu«r toute la vi«,
■ Pour cuctlhr uDt roM, il faut quelques inMiine! »
Il parait que M. de St.-Al . . «de cueille les roses aussi
vivement qu'il fait les impromptus.
« Vingt foie sur le métier rtmeun votre ouvrage. »
Cest le bon précepte.
•^ Un artiste capillaire de la capitale , avait mis sur l'ina»
cripiion fastueuse de son magasin , cette légende :
<• Sf FSSEVILLI COÎFFB LES BOMMES ET LES FEMHFS. »
On vient d'inviter le coiffeur d'hommes k su|>pnmcr
sur son enseigne les points suspensif» oui offusquaient les
maris dont ce brillant Figaro coiffait les femmes.
SPECTACLES.
THÉÀTa£ DES AKTS.
La Maison Isolée, •— Biaise et Babet,
Premier début de Mad. Mabtiv— a^« débat de MiaciiLiAir,
(X)
Margalllan ,enffagé pour l*erop'oide première basse-taille ^
a lubi samedi sa deuiième épreuve dans le rôle de Chatirs de
la Maixon Isolée. H est fâcheui, qu'au théâtre, on juge les
débutans plutôt sur la première impression qu'ils produisent
que selon les formes judiciaires. Un seul rôle sulUt pour faire
connaître un acteur moins que médiocre; innis trois rôles sont
quelquefois trop peu pour appréciera leur juste valtMir une lué-
tho^esage,un chant naturel et un goût pur. Margaillan peut être
rangé d.in9 la cathégorie des clnnteurs dont leméiiie n*e^t sus-
ceptible d'être connu que par lexpérience. Ona besoin des ha-
bituer k voir tout ce qu'il prut, pour savoir tout ce qu'il
vaut. Son deux ème début ne lui a pas été fa\orahlo; quoi-
3ue très-bien chanté, son morceau du premier acte lui a valu
es itiarqnes de désapprobation. Il e«t juste toutefois d'ajouter
qu'une on deux personnes seulement out exercé envf r» lui cet
acted'une rigueur excessive, et qu*un as^ox grand nombre de
spectateurs ont opposé leurssnffmgrsà l'iniquité de cet orrél;
mais ces suffrages ressemblaient plutôt k une léparation obligée
qu'au dedonitnngement complet qu'on d«>vait accoid^^r. Placés
entre le public, dont nous devons respecter les décisions su-
prêmes , et les artistes dont nous pouxons relever les iléftiuts
et encouraijer le mérite, nous conviendrons que le débutant
est froid comme acteur, contraint dans ses manières, posant
iii^ne (hins son débit ; mais aus^i pour faite la pnrt iiit:icte de
la justice, nous soutiendrons, avec quelques motif:» pent-^trf,
que comme chanteur il possède un Di'gatie pur, fli*xiblc,
exercé, et susceptible des plus beaux eff* Is.
On a invoqué contre lui, le souvenir de Novrigat, son
prédécesseur 9 comme on avait antérieurement ressuKÎté
Cm
celui de Cassel contre Batiste; mais on eéh
blons à la vieillesse qui , selon Botlaoo
« Toujoori plaint le préaent tc raaia la f(
et sans faire ici le procès de Nojrigat qui 0*4
nous, on conviendra que cet actenr avait
h-|>ru-prcs comme une statue a une belle fignrt 1 il at W
manquait que de la v'e et de l'expression ; maia et ^pk \m
manquait là valait mieux que ce qui lui mtail.
Vo<i réflexions sur les débuts de notre nouvelle hmeeÊ^êÊÊUê
•e termineront là. I.e parterre est un tribunal dnnat li»
quel le prévenu plaide seul sa cause, et en oo
plus sur le compta» de Margaillan, on nom preadnâi
des défenseurs officieux.
L'euiploi des duhgncs était vacant par l'absenco de
Thénaid. M"*. Martin a essaye de sy faire agréer ^ <
montrant dans Blaira et Babet. La uremlm inipil
qu'elle à produite, a du lui être favorable, car elle* M
gaie. La figure de la nouvelle duègne a cxrilê oae
presque générale, soit IViïet du costume , on de la
dont elle s'était grimée, on a trouvé qce 'la de!
avait, dans son rôle, un air plus t\utdutgne» Petil*élfe dM
personnages t^ls que ceux de ma Tante Aurore et de k
mère Léonarde de la Cas^ane . lui conviendront^! aMs^
Dans son rôle de premier début , M*** Martin n'a pee ckaalfi
elle se réservait peut-être pour une autre occasioo , et Beei
ne sommes pas de ces gens qu'interprètent nal, \
silence même, ^
( Rrprésentaiioa d^biff. )
Les Femmes Savantes, — /-/» Jeunesse de Bemrjr #^
Tonnelier
Cette comédie , ou Mo 1ère a si bien firappë da I
sa satj're, le ridicule de lu science chex les f-mmea, âj
d'ailleurs par leurs charmes et leur état dans le
faire, sans grec ni latin, l'ornement et le bonheur de la
cette comédie , oii i'auleur a marqua au doigt le TWssaill
de son tems et la foule des 'Dri^otim de isolre Ige, !■
Femmes Savantes enfin out été jouées hier dans ledêMtf
il ne faut h*e\\ prendre sans doute qu*an bran leHi fi
avait entraîné 1rs habitués loin du temple de Tbalsf, QmÎ
qu'il en ^o\i , le peu d'as.Mstms n'j 4 rien perdu « M l> P^
a été aussi bien jouée que si la salle fût pleine*
1^ Tonnelier est du nombre de ces petits opêraa m'es le»
voit toujours avec plaisir. La francne g-illê du drauset ^
vérité des tableaux et le charme d'une uiuaiqne foule diui»
tante, sont les qualités distiiiclives de quantîlca d'oufHpl
de ce genre qu'un directeur a raison de Caire aofltirdeim
en tems de la poussière du vieux répertoire.
Le débutant Latapv,en l'absence d'un xecondle^auii
man(|uanl , s'est chargé du rôlf de Co^in , dont il «*ert 1
bien acquitté : nous voudrious pouvoir dire auisî qu'du
chanté; mais il faut être juste- La voix de cet actes
faihle, sans ton ni étendue. M"* Bojer, Bié et Childetteik,
f.iit ressortir, par leur talent 9 tout le ndrite de Cl|ii^
bluette.
Isa Seunesse d^ffenrjr fleurait penl-étre pu étfu feeêê
a\ec plus dVnfemble et de soutien. Albert, qui remJmÊÊt
le rôle du jeune f rince ^ n'a pas, soua le raunleua fUfdi'
toute l'aisance el la dignité convenables x son geste crt
el ses pauses .«ont peu nobles : an second acte, il a
toialeineiit de celle chaleur evpensive qn*ont dé ^
fumets du punch , et qu'entretient si bien b vurde la
mante ûvtir qu'a joué, avec beoucoiip de giftoai «I dk
iiMurrl, M— Siint-Elme. &l"« Simonet a bîeu dit Itfibdb
la Comtesse. Louis était un vrai capitaine Cof|p/et
il ça pi es de qu4*iqne tiédeur peu naturelle a «a
ain'uirenx , ne s est pas mal acquitté de son rdlc»
Sainl-Elme a rendu le rôle de Rochesimr d*une
accomplie : c'était bien là cet aimable
adroit courtisan, digne compagnon des débae^
dp son maître; courtisan tel que dieu veuille ea pt- i^ef
les jeunes roi* , car ils ne ae eouveriiiuiml ^f^è^n §m
tous aussi proropteœent que le fait «Benigr
à f
1
. H
PORT DE BOUEN.
CBAlCjEMEiVS %T a^CLAXATIONS.
g:^ Chargem. du brick la Diane , cap.
*J. B. A. Couhitte, yen. de Marseille. —
Coartier-ioterp, ^ M. J. Pellecat.
Héciamateurs y MH,
0 balles raisins secs ea caissettes. —
Rousselin-Cavey.
5 barriq. vin. — i dito dito.— Remy,
Long , Neveu.
60 fûts vin, — Hesbrrt frères.
5 barils huile d'olive. — Dervillay et
C^mbard.
6 fûls liuile d'olive. — ^Richard Anque-
tin.
1 caifse proyiiions.— V*. Delauney et
6I9.
•71 fûts vin. — Dipusy frères.
10 dilo dito. — J. C. Lebreton. .
I dilo dito. — Labix>usse aioé et comp.
10 balles bois de r«f glisse.*— 162 caisses
savoA. — I Clisse vin. —240 pains
plomb. — 66 fûls vin. — A ordre,
llârdiandises chargées à Honflcur. à bord
du navire l'Eugénie , cap'. Lerat.
5 fûls vin. — Berai, Long, Neveu.
6 barils soufre en caooos. — ^Richard
Anquetin.
99 balles sumac. — ij5 fûts vÎA-—- A
ordre.
^^ Chargem. de la galiote là Marie-
i<ouise , cap. Denlu , ven. du^ Havre.—
Courtier-interp. , M. J. Pellecat.
Rëclamaleurs y MM.
aa5 saumons plomb. — V*,B, P. Lecoa-
teulx.
la balles bois de Fernambouc. — Frères
Martin et comp.
14^5 planches de sap. — Hersent.
^91 fûls huile de poisson, — Crevel et
*comp.
^(^ Chargem. du chasse- marée la Sle-
Anne, cap. Host.iin , >en. de Saint-
Pierre. — Courl.-inlerp. M. J. PeMecal.
Réclamfiteurs , MM.
37 fûts eau-de-vie. — Fauvel jeune.
62 dito dilo. —Hesberl l'aîné.
fl^ Charcfm. du s'oop riris, c. Rolland ^
ven. de Bordeaux. --Courlier-ioterp. >
H. Viard.
Béclamaienrs , HIML.
S fû(« eau-do-* vie. — 4 ^^^ ^^^ mascat.
— -tRQti^a^lin-Cavey.
if fûls vin. — I fûi eau-de-vie.— Rottlaad
4H fuis vin -^Lhermille.
40 fûts vin. — Anquelin jeune.
5 fûls vin. — Lpiiiafre-Delaporte*
4 fûls dilo.— *Sicario-Obson.
^a fûls dilo. — Virei-l.«haitre.
— Le sloop lp St. -Pierre y cap. Adelas,
yeo. de Dippedalle , sur lest.
J^ Chargem. du brick le Charles, cap.
Coursonnois , ven. de Morlaix.— Cour-
tier-interp., M. Viard.
Réclama ieurs y MM.
i?7 barils lîtharge.' — Fauvel jeune.
io5 balles papier gris. — Crevel et comp.
a balles papier blanc— =Truplin ainét
66 rouleaux toile d'emballages. — E.
Quesnel.
1 2 pots beurre. — 8 balles toile de Ho* —
Au porteur.
4 balles toile de lin anie.— M* Hue.
I ballot dito dito.— Y*. B. P. Lecou-
teulx.
^^ CiiAacEX. du brick les Deux-Eugé-
nie^, cap. Grisel , yen. de Bordeaux.-**
Courtier-interp. , M. Viard.
héclamateurs , MM,
200 sacs salpêtre. — A. Lebrun.
6 fûts eau -de» vie. — Roussel în-Cavey.
101 fûts vin, — Delcourt.
80 fûts yio, — Lhermitte.
10 balles garance. — Flory.
2i4 bûches bois de Campécbe. —Au
porteur.
— Le sloop le Jeune-Louis, cap. Dartbe-
naj, yen. de St.-Malo et de Guernesey ,
ch< de 45 balles houblon. — 653 kil.
plomb, — Au porteur.
— Le brîck THymen , cap. Collet, y.
d'Ars, ch. de 98,825 ktl. sel.— Hébert
aîné.
j;^ Gbabgem. du brick le Passe-Partout ,
cep. Métayer, yen. de Bordeaux. —
Courtier-interp., M. Viard.
Récl0m^ie9irsy MM.
6 fûts 7 caisses vin.— l..ecaron përe et
fils. '
25 fûls eau-de-vie. — lienormand et
Hoemet.
) 5 balles sumac. — Richard Anquctin.
5iï fûls vin. — Désiré Laine.
io5 fûls vin. — Hébert aiué.
i5 (\ils yin. — Lhermitte.
a4 balles garance en racine. — Flory.
I fût vin. — Herard.
^^ Chahceii. du brick le Bon -Père , c.
Pansart, yen. de Bordeaux.— Courtier-
interp. , M. Viard.
574 bûches bois de Cainpéche.— 3ao fût.
vin.— ^Viret-Lehaîlre.
— I^ brick le César, cap. Juhel , yen.
dp St.*Malo , ch. de 17 boucauts tabac,— ^
^0 billes dito. — La Régie.
^I^^CejLRG.du chasse-«iarée les Quatre-
Frère* , c. Palime , v. dp Bordeaux. —
Courtier interprète , M. Viard,
l^dclamairurs , MM.
25 fûts eau-de-vie. — Operman- Mandro.
jS fûts dito. — Caxé-Ch«iaibosse.
i5 ballei «ttinac.— Kk'kard-Anquetttt.
5 fûts yin.— Louis Richard.
100 sacs salpêtre.— A. Lebrun.
80 fûts vîn. — Godefroy , de Paris.
28 fûts vin.— A o|;dre.
^I^Cbargex. du ohafse-marée le Pacifi-r
que, c, Laurent, y. de BordeauK. —
Courtier interprète , M. Viard,/
Aéclamainirs y MN.
Soi peaux de boeuf.— Jeulfrain-BoisJoli,
8 fûts viu. — Hébert aîiif. .
a fûts dito. — Rondeaux.
35 fûls dito, — L^Hennitte.
4 fûts eau-de-vic. — Poussejin-Cavey.
44 <^olis tabac et 44 ^^^ ytn.-r-Cf|vel
et compagnie.
6 fats eau-de-vie. — Bergeon fils.
85 paquets fer carré. — Guesnier.
59 colis tabac. — La régie.
Mouvement du iH nfûi,
NAViftES ENTRÉS :
La gribanne les Deux-Amis, c. Lemon**
nier, y. 4u Havre, ch. de verre cassé et
plomb.
La goélette fa Philippine , c. t)naiont ,
y. du Havre , ch. de vin , savon, raisins.
ije sloop lu Bonne-Mëre , cap. Guillot ,
V. de Bordeaux et le Havre, en. de via f
soufre et savon.
NAVIRES FXI^IDII^.
Le chasse-marée Je Formidable , c* Ta-
bard , ail. k Bordeaux , sur lest.
Le brick la Jeune-Eméfie,c. Ailjhaud^
ail. à Saint Malo, sur lest.
Le sloop TAdélaïde, c. Desrues, ail. a.u
"Havre ,ch. de pierres meulières.
Le dogre la Rose , cap. Vasse , ail* aa
Havre, sur lest.
La goélette le Caoxiot, c. Allart, «11. k
Bardeaux, ch. de pUtre.
I a ^aliole la Sophie , c. Letellîer , ail.
à Brest , ch. de bois de chêne.
Le boom hollandais De-Jong^Corne^is ,
cip. G. De-Jong« ail. & Rotterdam . ch,
d'eau-de-vie y miel , via.
Le sloop anglais Charles-et-Ann , cap.
Rirhardson , ail. k Mew-Cislhe , sur lest.
Le sloop iïléonore , c. Bourcy , ail. ^u
Havre , ch. de pierres meulières.
I^ slonp le Bérénice, c. Gojonyall. au
Havre, en. de feuillards, tabac.
Le chasse-marée l'Elisabeth , cap. l^ar*
chevaut , ail. k Cubsac, ch. de plâtre.
Le brick TArche , c. Ma^é, ail. à Brest ,
ch. déchois de chêne.
Le slonp le Jules , cap. Bertbelé , ail. k
Ccsiquet et Brest, ch. de pierres meulières.
La goélette la Belle Gabrîelle , c. Bé-
ranger, ail. k Safnt-Pélersbourgy^ck. de
terre k sucre.
^ U dogre fa Georgette , ç, Sblo , olL ^
Qayre I ç)i. de meules, pierres uaeulières.
Mous'emûnt du i% mai. '
!.• gAcIrtle 11 Lydie y c. Lebretîn « alU
h la Hocbelle |»ar le H^rre- et CMdtbw: ,
cb. d'eau -de- vie.
PORT DU HAVRE.
Mouvemetu du i6 au 17,
KATIRtS ElITaÉS.
Le i6. — Le tloop la Rciae-des-ÂDg^s ,
cap. Dotteinandy veiL. de Gaen, ch. de
clurbon.
Le iloop la Marie-Françoite 9 c. Marie ,
Yetif de Toiraiiea , cb. de boit»
Le tloop llpliijéme, cap. Petit» Ttn.
iJeio , cb. de boiael cidre,
Le 18. — Le navire américaîa Eunicé ,
o<ip. BsMker , yen. de Pétenbourg , en
\ irgiuie, cb. de tabac.
1^ navire la Caroline 1 cap. Soapat ,
v«ffi. de Rotterdam , cb de tabac.
IfAVIRES KXPéOtÊS.
fjf 16.— vLe paquebot anglais Prînce-
G>I>ourg • cap. rage» ail. de^outampton
%,\\, de paaiagerf.
Le sloop la Viclorine , cap. Potel , alL
à Rouen , cb. de plancbes.
Le sloop rAimable-Ëupbrasie y cap
Troode» ail. idem » cb« de fers , sucre.
Le 17. — Le sloop le Batave , c. Benoit,
ail* idem» ck. de plomb, sucre.
\jb doere- la Pélagie» cap. Dupont » ail
sdero» eu. de vin.
Le sloop la (lécile » cap. Daufres ne » ail.
idem» cb* de vin.
Le Jeune-Emile » cap. Dépensier » ail.
i Portvendre , aur lest.
La Jeune-Marie, cap. Mabé» ail. k
Bordeaux » sur lest.
Le Tbéorc, cap. Jélienne» ail. à la
Guadeloupe, cb. de ballotages.
Le Voltaire, cap. Gérard, ail. idem ,
cb. idem.
Le navire américain Two-Marjs, cap.
Coffin, ail. à la Nouvelle-Orléans, ch.
idem.
Le navire américain Asia, cap. Minugh »
alK k r^ew-York , cb. idem.
Le n.ivire américain Eli»al>etb, cap
Saklaud»all. k la Nouvelle-Orléans » ch.
idem.
Le navire américain Riebmond , cap.
Adaros, ail. àCiti-Point , sur \e>Xm
\jt navire amcnctin Ujrglau«5er , cap.
\Vc!ch» ail. à la Nouvelle-Oi léans , sur
lest.
L'Eglé , cap. Grimout , ail. à la Gua-
deloupe, cb. de ballotages.
L>Eiuilia,G.ip. Allaiu, St.-Pétersbourg,
sur le>l.
U Courrier, cap. Biaise, ail. à la Poiute-
è -Pitre, cb. <le luHoinges
PORT OK Q'MLLErErF-
Sont arr vé^ ./\' fil rqnîer i
\jk Str.-Aiiii* , I . î*t »l<i.
L*E^j»«»ir , « . V-. I.
I.e> lïei t-Ai"i*, r naidin,
l/A»«ii b '■-P •îi*nl , I Olivier.
(4)
LQMirensc-Reucontie, c. Persil.
Le ^t.-Blartin , c. Persil.
{P\nt N.^O. caimm)
Sont maniés ci passés debout.
Le Cbarles«Fenliii.ind, c. Landrao , y.
deConteville, ch. de cidre.
La Coustance-llyppolile » c
res » V. du Havre, div. march.
Est posée au port,
L*llélèuè, c. Ilarou.
NOUVELLES DE MER.
Par lettre datée de bi H«yaiie , le a8
mars , le capiuiue Halma , commandant
le navire la Henriette , du Havre , an-
nonce k ses armateurs, que le 16 mars,
se trouvait dans le M. £. i|4 N. E. de
Guarico, distance de 20 milles; il avait
été abordé par une goélette pirate. Les
forbans enlevèrent les objets suivans : A.
S. % caisses médicamens ; MA — C. n. 23 ;
DT n. 1 » petit ballot avec adresse, chargé
par M. Pettuaon , l'octan et les malles du
capitaine , des >ivrea, cordages, chalou*
pe , etc. La Henriette est arrivée k la Ha-
vane le al mars.
—1^ Sans-Souci , c. Herfontaine , parti
de Bordeaux pour St-Valery-«ur Somme,
est entré à Kamsgale le 11 mai, après
avoir fait côte sur le Goo Jwin-Sand ,
d'où il s'était relevé avec le secours d'un
bateau de l>eal. 11 avait perdu ses ancres,
câbles et faisait beaucoup d'eau II s'était
trouvé f<>rcé de s'échouer k Pouest de
Rauisgale oti une partie de s9l carguai*
son , consistant en vin et spiritueux, avait
été déchargée pour l'alléger; |>ar ce
mojren il avait airélé en partie la voie
d'eau, et avait été remis à Uot, et il a
pu ainsi entrer à Kamsgate.
— I^ Frederick , c. Lamus , de Dun-
kerque , al. de Port-Aiaurice k Rouen ,
»ur l'est » a fait une \Oie d'eau le 5 de
ce iiioi^ et a coule ba^à 40 lieues à i'ouesl
rtle Sctiij. L'equi|)age a été recueilli |>ar
la Juh.)iiiia-Hi'iirieita, c. iMohc-winckel ,
qui Tu di'barqué le 10 mai à Broad^tairs,
piè> ham.ogate»
— Le Navarrois , c. R.'isic , prti de
IW>rdeaux, e»t arri\é à Buénos-Ayres.
ik¥t5 DIVERS.
Chargement au t.ayie poir les Cojres,
\a jolie goélette neuve et solide l'E»-
lafelte de Rouen de 1 12 loimeaui , dou-
hli*e en cuivre et d'une belle marche,
partira dans le» premiers jours de juin ,
ïOus le corinnandfiueiit du cap. Déprcz
S^tufresser pour Jrrt :
A Paris, a Mes>iritrs Petibon et San-
tan , rue dr> Deiix-P.ou'es , n'. 12 , Brin-
de.iu , (iJM lier et coiiipngtiie, rue Thevc-
ii"t , II* 6.
A Rouen , à M. Bouc bon , armateur.
Au H.i\re, k MM. D. Ancel, corre»-*
pondant , (îodefrny fières, courtiers, ou
au capitaine a *on bord.
M. Vlmrf , aoa aievl , Ml M««it 1
par un •iBoêw et aatifse ■■ttet éê f
•mI» piiièdi , ti par ■■ aia
•t lé^r . 91 MM doelcars, faarfr è I
poar U vU tons uiaax à» daaia, <
arrêter la
donner k la boochc la ptepiei* et la MMk I
n«ttoi« attiii laa «Ma, ac' gaÉ* 1*11%
gratis»
flb dtMwe est f«a des Baaattlaai, ^f|
F'eHiw ¥oiontaire ^ — ,
N* 167*— Mardi procham, M Mai
ei {ours iuivaas » al bcaoïa «aa» mm mm I
•ite à Eoueii , rae Sjlaia*Cioia éaa Wêfk
B*ao « il seca, par Ta a de Mil. les Ci
Mires Pri*ears de celte vdie,
vente voloauirc de divers
CO««iSTAVT I
Cn bAiiarie de cuitiae , caievarie ^ |
porcelaine , ckeaels , pellea et |
tables , balfeis , armoires , <
laires , cbiffoaaiers • coaaolet , lata tBm^
■tfubir de saloA en bois d*acajo«« mm
C'>r|9fl , de lit et de ubie . ■■• iiiaii
berlio'*; un loarde maître a^cc loflaiMi
c«!a*oires, un établi de
ustensile» de m^aaiserie aasas
plasieiirs modèles de mi
Ceiiy vente aura liea an»
et condilions "'" — "~" —
veaie
BOURSE DE PARIS, VfVSEL
Effets Publies.
cx'îq pnoa tk^t cn^aou»#St
87 f 75e 70c 60c es a Tea ^§m tei|lrl
80c
BICOIfNAIW. or. UQTWSfmi».;
JortiiMMv da n Hait iML.
Ech. dnaallan its^t fia. • a sMii
laaft, ta imTÉé
Idem NovmATiTia, ita4
AlfNUtTES DR lOOO PK., k 4 'fb' *fi
Avee loia et primai
luSsf joa
Acno>s DF. LA as^o. n
» ^,mm0mtm «> ^p^^<» ^w
THEATRB DES AITS.
( On commi-ncrra à 6 hmÊrm l/l
LA JAMBB DC MHS,
oa i.*AHoaa Fusai»
Ope'ra en i acte , de DasasoMicta aiOM
bn aticndaat l'arrivée lrès-ff«dMlW d
Deuxième Umute^Càmirm, H. Lmi
enf;a|;é pour las TroiMièmee JÊStÊtsm
remplira la rôle de mim.
En attendant U iroisièase àikmêeJÊm I
cAXLiaw, M. CaivAuaBtaaiifaih
à'Arma9ià»
LE MARUGK D8 HOAMI.
oa t.a foLta Joaavn»
Comédie en S actes, de
Ru(*F> l>ii MML:iîlliO)M'ILRCl
esB
lAi K (r.v CAKACTLUES E^ b.v TAILLE -001 cc) DE C. DLOQUËL» HUE Jk LOS* 14
JfdkRDI.
•"•'^.
H»' i67.«^«i"
LA NAGELLE,
••
n<%W. »»««»»»«■*»'»%««<*»*»***»****
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Csite Feaille pinâl totii les joor». S'adrcMer , poar l*Aboiiii«aMot et U Rédaction , an Barain de fa Nacelle , Pkee dft Gmuei^ m*. 48 , à Rooen.
On t'abonne à Paii* , chc» Beimot-Tbitam , rne de Richelieu , n». 7a. — An Havre , ehes CiuLpaLU , me d^ ^im. — «e cbi» tons lea Libraixes et
Piiectenrt dea Potlea du Département. — Le p#iz de rAbonnement eil de i5 fr. chaque tnme»ire , pour Rown, •« «6'ir. A» e.^rU poitCc
eiwt<^w%%»»^»WM»v^e»»<»%^^Ma'\^<Mi^^K»%»»^<i%^<i%i^»»<%%^i%i^%^^t^^^<i^^w^^^»^^<iM^^<<^^^
LE BARON TRAGIQUE ,
CHANSOir.
Air du Sénaieui'. ( de
Auteur d*ane tragédie»
llalgré «eut coapa de aiflUt ,
lia plèoe lut applaudie, ^
Rt mon auceis fut conupleC»
Par la futmir d* Apollon , ^
Un jour je devins baron.
Quel honneur,
Quel bonheur y
Ah ! Messieurs les hobeeeans
lie ▼oilà l'un de Toa dgouic
} *•>.
Un ronillenr d*éorits gothiqncft,
Troibpaut mes rivaux Taincna»
Afe cherche dans les ehroini<p^ea
Des aïeux , pour mille écns.
Loin d'être ennobli par eux ,
J>nnoh lirai mes aîenx^
Quel honneur ,
• Quel bonheur ,
Ah ! MesûaurS: les hobereanz , 1
Me ¥0iiA l'un de ;ros égans. i
Jamoîa 4)00tra les cosaques
Je n*ai porté le mousquet ;
liais à l'affaire des claques,
Je commandaii an patquet.
Si, dans l'ordae dàa^héroa
On met lea poëteraux \
Quel iipnneiir ,
Quel bonheur.
Ah ! Mesueurs les hdbereanx
êitiavdns méflMf «es igaax.
hu.
] ^î.s.
Rient^t,' quoique Ton ta jaaei
/ On va ne faire , ditHNi,
Pour mieux piquer mon Pégase,
^chevalier de l'éperon.
Avec cette aide, au besoin,
Sans vaoité^ j'iraiioin ,
Quel honneur ,
Quel honhrnr ,
Ah ! Messieurs les hobereaux, 1
JsTitMitl'ittdtffOf dgaïuu i
•bis.
ON SERAIT EN PEUSŒ: A MOINS.
<k>lfTE DU YIEDX TEVS.
Pareille lîstoire arriyeraitHelte aujoarcPhtn ?«^C^t«t donc
au tems jadis qu'il y avait une dame jeune, bellft, .^riiuvMe ,
et qui , maigre cela , se trouvait beuieuse avec ton mm.
Le mari était un baron qui Fappeliiit Claîreydc ton nom 4e^
l>apléme, k la vielle mode; et, à -la nouvelle, il la laiiMit
vivre à sa fantaisie. Cependant il ^'entendait pas d*étre piqué
du côté de rhonneur.Il était un peu' brijsque , rondement
ignorant x|uoique baron, au demeurant bcMi nomme, ami de
ses chevaux y de ^es chiens, fie sa femme, et portant deux
épaulps assez fermes pour, supporter le fordeau du mariage. U
pensait avec confiance que quand on ne veille pas une femme,
on s'épargne un embarras qu*ou lui donne à elle-même.
Claire avait des yeux fort tendres , elle écoctait quelqueMis
la Qebrette, mais jamais les' soupirs., elle laissait écb,app«r
un mot galant, mais jamais une syliaji>e d'amo^r^ C'était là
saNCoquellerie, avec un peu de malice aufsi ; otec Tone et
l'autre «ux dames* que leur cestera-<t^i{?
Voici -qu'un chevalier OreUî„ aussi hel bomme que s'il
^^l'avait pas eu d'esprit , aussi «imftbie que s^il eût été honnête,
se trouve d'un .caractère à ne rien croire, et à n'être eflfrayé
de rien de la part des damesl II suivait on petit lystëme
corsaire dans lequel il avait eu lieu de s'affermir ; ce o'eV
tait pas de ces amours de la vieille chefviilerie« son principe
était fondé sur la justice distrib^tive, qui enseigne que ïeg
fruits de Taimable nature appartiennent A tout le monde.*
Il ne demandait point de constance k la beauté, pas même
trop de tiacénté; et pensait i|tie le cœur des dames est
plus libéral quand on lui demande mojns ; ce qu!il gagnait
il était prêt k le reperdre, et ce qu'A perdait, il -fé tenait
pon> eerdnV un pa^il hMime serat^-sôl .malheureui^ auJ4>ur-
Orelli oonsnt le mérite de madaiy Claire , il se jeta
dans toiites les maisons 011 il pouvait la voir , enfin il lui* dit :
Je vous aime» Eh! mon die^^ lui -répondit-elle, j'en suis bien
aise, si cela vousamuse x est-ce que je puis vous en empêcher?
Le badinage qu'on n'attend pas, v'éit plut un badinage :
celui de M™' Claire piqua vivement le galant ; il la regarda
mieux, et la trouva mille fois plus belle, en lui supposant
* moins de bonté. ^ ^
Il continua de rendre des s6Îns, et découvrit bientôt en
.loi-même , que ce a*éiailpÏ4is |Nirce <|H'iI ?oalait en reudre ,
F
MUtf ptrcc ^■'il B» fomrmi %'en HnpMur. To«tc (emmc
ctt foaverDce p«r l'ipiioc^ot iottio^ qui Ij port« à faire ^i
#icbvcf , roMif BR despote â le Caire obéir. M** Gjtre ,
avec ioa ÎBSoceoce, fit perdre ^e«prit eo chevalier : elle avait
cepesdaot l'art de mdre loa etpht inceruio « lMC6t par
«se parole dare et yroooacée comne arrc b rraânle d en
dire sae plos dawa , lasUk ea le priant de hé'.olça^ tam*
dâai, sani retoar, comiae n elle eât app^ça U coat^qoeaae
de le reteair : maû c'ett oa plaisir u doasde oMatir a«ec
let BMateare ! car véhlablement el!e ne cro^l paa â PanMar
da chcralîer , taat elle le crojait aîiuabie.
Daat cette cîroaostaace, Toici des ooaif«1l#Ydegaerre : il cit
loaiateaaBt qoeatioa de délibérer si Ton abaodoaoera ceiriom-
phe poarcoarir h ceos det batailles : s'il faot Ucher ce cbeveu
deraccasioa « aosti diflkile â repreaJre pmii les myrtes qne
paroii Ice araet : aoa « tout aigae cbevalier oe doit sortir
qae Tictoriem des chaaips de ^lars et de ceai de l'amour.
Orelli retravre dans sa ménoire U chaoïoa des vieilles
gaerfet » qoi disait :
ter mm nmfott « m U piiMitr
n cBMib «a nmrmn Àê lawkr ,
Oa iar dan lèvre» «aa ff«aaa
( La rufte au prockmn nmnérom )
L'aveogU ioMar a de toot teios înspîrd les poètes, voire
flséme les boas hommes qui ne sont pas poètes, mais qoi
sont eo«-mémc» aveugles ; jamais une Moté borgne n*avait
dtd cdicbrce en veri élégiaquet , et c'est dans la confiance oh
noas sommes de rendre un service à la littérature, que nous
insérons la lettre suivaole, qni noos est adressée par une pré-
laadne demoiselle d'Yvetot, qni pourrait bien ressemblera
«a poète psendooTme que le hrancaleu de la Méiromanie
avait la bonté d'aJorer comme nne déité poétique,
• A HonUeur le Hédaeimr dm la Nacelle.
« Monsieur ,
• J'ai raço hier soir la chanion mf-tnajerite , et nne
» lettre signée L. F., d'Yvetot, L'auteur cherche à me con-
■ soler d'un accident qui me prive d'un œil k Tâge de dit-
« huit ans. Cet accident me chagrine fort peu ; cependant
» je croirais aunqner à Monsieur L. F. que je n'ai pas
^ l'hoaneor de connaître « si je gardais sa lettre et sa chanson
• Mos lui iémoigner ma reconnaissance et mon estime.
• Je TOBS prie donc. Monsieur, d'insérer sa chanson dans
• votra ptus prochain numéro* Vons me ferex plaisir d'j
m insérer aussi la présente lettre, si vous la jngei digne d'oc-
« cuper une place dans votre journal.
• Voui abligerei celle qui a Thonneur dMtre avec consi*
• dération,
p Momiaar,
m Votre très^omble servante,
« Fille M*** ,
a de Toujfrenile ^ prè^ TvM9tm
« TMlTmille, ce i6 mai i8iS.
Ce tta li-ttre prouve déjà que Mlle.
l'cpil mii lui reste, an mérite de M. L. F. Elle l'estioie déjà
même , et de t'ei lime est déjà quelque c "
chanson.
CHAlfSOll.
daa baaotéa II d«i« yaas,
L'oril da U borgne ona j'adofv;
Bêt ploi brillant , plot gradaes
Qaa tons caa& qu'on a vas aaaoïe.
La raiUaor nUma , coaroadu
rar l'AeUl da cet ail célatto,
Pbara calai qn*atla a Maria
la Toyaat calai qui lai rasla.
n
n'a pas fermé
le l'estioE
chose. Venons à la
K-aaapo
I*t-ca aoa m
\JÊ {JMkaa
UfioabdUa
0»,4aaa»
PMcUEih
L'a«««cb «■
Iniar
UW^€rm
MACEoonnL
-V*« ?rioa-MofCO, âève de M. Baillât
grand elTet dans le concert qa*eOe a 4au
Tout en applaudissant au talent que cHia
sur le violon , nous ne poavous aoaa «api
que des feoBcs se Uvreni à rétade ^«a
semble pïnlôt drstiaé â eierccr 1» laleat (
faire bnller celai des dames ; et Toa c
qu'il serait ridicule de voir nae jolie
contre-basse à c6té d'un vieil artiste
pâmerait sar les cordes d'âne harpe.
— Le Jottrnal des Dames et des ttodes^ ^a? <
.oracle dans son geaie, aan "
des mouches 9 des tAes de
Les Débais soutiennent , au i
sont les seules à Li mode, et qne les i/kis de i
trent même déjà, La Fondre croit rfpfnJa«l ^oa la iAi
choueiie serait plus du |^t des gêna c«i^Ba fl ftaC
Quotidienne voudrait qu'à loales ces idfteti
fussent , on ajoutât des chaînes ; jBaie
boune sœur est galante.
—On vient de mettre eu vaute dm
roc hure fort spirituelle, que
sous le nom de Problème hisseï
nonce que Taa parla ua^
I eoatraiffa, ^aa laa «Aat dbgê
brochure fort spirituelle, que M. WîlkasM lahafk april
»/«Ma. Gh aavraM^ dbae lu
l'auteur fait un commentaire diaiagud eur Je I
Coblenit^ se fera rechercher par rorimaKla Ja al|E,
décence de la critique , et les motib lonahlea ^ui aal ee%
M. Wilbera Robert à défendre, ou pinidl è evfliBB
monument qu'un souverain a daigné rooiacni à la asH
qui
naissance. « Noas avons , dit notre
itoUf, i
» lettres de plusieurs de noa mooarqœe aii ils
• vivement leur amitié pour des sojals « de% weàm
» lenr gratitude pour d'importaas aervicas. Laa
» Henrr IV à SaUr, de LomU XiF à Tkscr.kmi
» négociations de la paii d'Dtrecht,
• VoTlaire, et prouvent contre lui qna pli
• connu Tamilie , et qu'ils ne août pas loaso i
mais aucun d'eui n'avait
• entier à la reconnaissance ; aacuB d'aam ■'
» lui de se faire historiea 9 pour
• l'amitié. »
On peut se procurer cette
bureau de la Nacelle.
SPECTACMB.
THtATBE DCa Atn.
Le Mariage de Fi§aro,'^Lm Jassêie de
Dans l'état de détresse oh «aire fmapeasl
drait itre bien rigoéircnv pour traiter saaa
acteurs qui ont échappé à la rnalagiBa
poursuit leurs camarades dont ils feat la sarviea. Bj
sieurs jours que nous en sommes aux p«èc
n'eiigent que la présence des emplou •
que Ton nous traite, soit dit vulnireaaeal • i h
pot. Mais je le répète , il j aurait de la harbarit à
la direction une contrariété qa*elU seal plaa ~^
noos encore*
Hier, cependsmt« une comddtt l*appaialiMaaaMi
le Mariage de Figaro. Il j » lil ' * ' **
.il
et pmoQe de r«ii3âce» li tenter l'eB^eatton de cette pièce ,
qoi a piat6t refsemblé à une bonne répétition qb'à une repré-
tentation tériense,
. La chronique du tUAtre ne rappelle pas une seule époque
où cette comédie ait été montée de manière à laisser peu de
eho0e à désirer. £lle ettge aussi le concours de tant de ta*
lens originaux, de tant d'ensembte et de chances favorables,
que la troupe susceptible de l'exécuter sans défaut , est res-
tée jusqu'ici introuvable. Tiste . a rendu le rôle de Figaro
avec asses de rouerie théâtrale , mais avec trop peu d'origi-
luUté et.de mordant. Si Ton pouvait associer la manière de
.Ifonrose à celle de Tiste, ce caractère de Figaro serait
-rendu a merveifle. Mais la volubilité du débit, de notre
luirbier ,- a laissé échapper une foule de ces mob heureux
'dont il aurait pu, avec des intentions plus prévues, plus
ménagées , marquer TefTet comique. Je croyais même , je
Tavoue^àla rapidité avec laquelle il-a débité le monologue .
du quatrième acte, qu*îl voulait nous en épargner la durée ;
main au soin qu'on a pris d^en supprimer la moitié, il pou-
vait mettre moins de précipitation. Je m'attendais 4 en-
enteodre parler à notre barbier , des restrictions q'uil avait
trouvées imposées k la liberté d*écnre, dont il avait voulu
user à Madrid : mais, ce passage qui n'est pas le moins
piquant du soliloque ne s'y trouve plus» sans doute parce
que l'acteur chargé de le répéter, a trouvé que c'était une
amplification que l'on pouvait fiire disparaître.
Toutes les femmes entendent , je suis sur, à merveille* le
le rôle, la situation de ta Comtesse, D*oii vient que M**.
Sirnonet , avec toute Tintelligence dont elle fait preuve , a
saisi, avjfc si peu de vérité, Taniiété, les mouvemens d'a-
bandon ,rhéii ta tion et les remords naissans de cette jeune
épouse qui , d'abord sacrifiée par son mari , le sacrifie en«
(5)
suite Jui<fBiAme au penchant coopabIe.qu*elle éprouve pour
un enfant ? Il y a dans ce rèle une grande diJmculté d exé-
cution, quand on veut le rendre avec art i il faut, pour ainsi
dire , le )Ouer d'abondance.
La jolie Suzanne a aussi échoué dans quelques parties dt
son personnage. Un ton souvent trop familier, a déparé 4e
naturel de plusieursexpressions.^M^'* Fi tselier le sait comme
nous : le naturel qu'il faut avoir en scène , n*est pas celui que
l'on a dans la conversation ordinaire ; le théâtre eSI comme
la poésie , et ]k /aussi
« Le styU le moins aobU.a pooftoat jw notblasse. »
Mais il y a, dans<iiotre. jeune soubrette, trois ipif^pbis d<
ressources que de défauts. Nous rappelerons à Saint-l^me
qui a déployé son mente ordinaire sous les traits â*jilmq¥wj^
qu'il a été singulier de lui eiitendre vanter la blancheur el
la finesse de la peau d'une des mains de la Comtesse mii
n'avait pas tiré sondant. ^Le Comte prenait-il la peau au
gant pour oellede la main? Il avait alors raison ; car le |;^l
était nlanc , et le chamois pouvait être très-bis.
On n'est pas toujours en voix quand on n'est. pas encagé
pour chanter la comédie; aussi l'acteur qui devait uous don*
ner le couplet final du vaudeville qui termine la pièce • a-
t-il jugé à propos de le supprimer, cependant il v^ut bien
les autres, et il joint Ja simplicité de Vtzffûmoa à une
idée plaisante et philosophique :
a Or messieurs la comMie
» Qa'on Yoos oOrt ta cet inHaat,
» Sauf errear, etc.
J'oubliais- de dire qu'avant le Mariage de FignrOj on nous
avait joué la Jambe de bois ; mais c^eût été presque inutile :
on sait que dans les circonstances urgentes, la Jambe de
Bois ^t une pièce de ressource.
=9s
onmtxci d
NOUVELLES DE MER.
' Le chasse-marée la Marie-Louise, de^
Notrmoutier , c. Lépine , ail. à Nantes ,
ch. de 84 caisses savon et 169 pains résine,
a fait naufrage sur la côte de Bretfgnole ,
près lePont-du-Jaunais. On espérait sauver
la carguaison. Personne n'a péri.
-•L'entreprenant, cap. fioquefenille ,
parti de Bordeaux, a été rencontré dans
le.ifangepar le l5ordekis. On a appris par
ce-dernier navire qu'un ouragan avait eu
lieu dans les parages de l'Ile-de-France ,
ce qui a fait concevoir quelques inquié-
liAles pour les navires en retard attendus
des* Inde» orientales
—Sont arrivés à New-York , le 10 avril :
Le Ndtchea , c. Birnard , v. de Bordeaux ;
et le i5, le Howard, c. Holdrige, ven.
du Havre. -
' —Le cap. Couhitle , du brick la Diane,
arrivé de Maiseille ii Rouen , a rencontré
le la avril , travers de Malaga, une cor-
vçtte espagnole qui , après l'avoir hélé ,
lui a demandé des nouvelles de France ,
et lui a laissé continuer sa ronte^
— ^Le Paquebot -de* Marseille, capit.
Martin , était le 6 mars dernier en charge
k Saint-Thomas , pour Marseille; le brick
l'Emile, c. Pobois, attendait son char^
gement.
Le capitaine Briffaud , du brick la
Seine, arrivé à Marseille, v. d'Alexandrie,
qu'il a quittée le 9 avril , déclare avoir
laissé dans ce port le cap. Bertrandon , en
charge pour Marseille, le cap. Brun , du
brick l'Amasone , frété pour Marseille;
le cap. Ganourgue, destiné pour Chypre;
Renaud , pour l'Archipel ; Audibert et
et Icard , pour la Syrie.
—1^ Palermo qui avait fait voile de
Charente pour Londres le 26 février, était
le 9 mars devant l'île de Ré, On n'en a
point entendu parler depuis; un poinçon
d'eau^e*vie faisant partie de sa carguaison
a été retrouvé sur U c6te de France.
—Le brick français la Jeune-Heorielte ,
c. Lequellec , prti de St,-Yago-de-Cuba
pour Nantes, est arrivé le 27 mars a
Savannah. Le 17, à six lieues dans l'est àe
la Havane, il avait été abordé par un
bâtiment pirate sous pavillon anglais. Les
pirates enlevèrent une partie de la car-
gaison , les voiles de rechange, chaloupe,
provisions^ etc. Le subrécargue, M. Ba>
zalias, souffrit les plus cruels tourmens,
et fut laissé pour mort. Le capitaine ei
deux hommes de son équipage furent
II
transportés k bord dn bAtiment piff te ,
liés an canon et frappés à coups de.coides.
^L'Eugénie, c, Canssade, est arfiv^ It
5 janvier de Bordeaux à Bonibay.
^La Sophie, navire français, venant
rie Lima , entrait k Valparaiso , comme
le Swiftsure, arrivé à Gibraltar, en par^l.
-^Le Blucher , veni.de Marieille~i est
Arrivé è Fernainbonc le 8 mars.
POaT DE DUNKERQOE.
IVAVIAIS FJtTXÉS*
Leii^.'^VMesBnirey cap. Camel, ¥•
<îe Bordeaux , ch.dediv. marchandises*
.Le Bki^y cap. Fanchet^ven. idem,
c h. -idem.
Li'Actif, c, Withaalde, ^' de Londres,
surlefU. *
Le i5. — L'AirasJUe^Ëlisa, qap.;Gr»tt*
din , ven. idem , ch. de tabac et ferpbû.^c.
Le Pap.llon, cap. Gambie, ven. de
Oen ^ch. 'de ^graine de chanvre.
Le 16. — Le brick l'Espérance, cm*
Delbeçk, ven. de la Martinique, ch^dt
dh\ march.
Le Gélcstin, cap. Ardouin, ven» dn
Bordeaux | ch. idem.
h^
Le a6.^U Pélagie, cap. B^Umj, aH
k Caudebec , ch. de charbon. «
La Virçinia , cap. UemieaB 9 allt an
Uan^re , cb. idein.
Le St.- Sauveur, cap. Boudin , ail. à
UauAeur, cb. idem.
Johanna •> Gornelia , hollandais , cap.
Seeuwen , ail. à Rotterdam , lur lett.
POftT DE DIEPPE.
SMt entrés du \% au 16 mai.
Le stop llInion,c. Cardine» ven. de
Barfleur» ch. dliuttres.
Le bateau rilor lente, cap^Guery, ven.
de Château, cb. de sel.
Et a paquebots ven. de Brigbton , avec
a5 passagers.
Sûnt sortie du i3 au i6. -
Le lougre le Duguesclin , cap* Roport,
ail. k AbbevîHc, cb. de vin , eau-de-vie et
vinaigre.
Le cbaise-niarée les Trois-Sœnrs, cap.
Robilci, ail. k St. -Valéry- en-Ca u» , cb,
de vin eteau-df-vie.
Et 4 paquebots «11. k Brigfaton , avec
65 passagers.
PORT DU HAVRE.
Uouvement du ï8 au 19.
NAVIRE ENTRÉ
Leiloun «le St.-:Iu>uî«, cap. DeMunau ,
ven. du^Ponliguen, cb. de sel.
IfAVIIlES EXPÉDIÉS.
Le brickl Emilia, cap. Allain , ail. à
Péter>bourg, sur le»l*
Le sloop le Royaliste , cap. Letyran ,
ail. k Meutes* cb. de cbarrée.
I.e sloop le Prudent, cap. Ileursel , ail
à MorlaÎK , ch. de tabac.
Le brick le Narcisse, cap. Maupas, alL
il Rayonne , ch. de tabac.
Le trois-inàts la Vircinie , cap. Baudry,
atl. k la Martinique , ch. de ballotages.
Kote des P'mtes recueillies à la Bourse
du Havre ^ du 17 mai.
176 balles coton Géorgie, k if. le. i|4«
acq.
ao dito dito dito,à if. l5c. dîto.
4^ milliers Campécbe, coupe d'Esp. Il
if. i5c. dito.
— Par lettre de St.-Loui» (Sénégal), en
date dn B avril dernier, MM. Vassal et
comp. apprennent l'heureuse arrivée au
dit heu Je leur goélette la Petite-l^uise,
G. A. Donleiller, le troia dndtt mois, eu
16 jours de traversée.
— I/Entreprenant , c. Roquefeuille ,
armateurs MM. lialguerieet comp., parti
de liordeaux , a été rencontre dans le
Gange par le navire le Bordelais.
— T^ chaoe-marée la Marie-Louise, de
Noirnioiitî<*r, c. Lépinc, ail de Bordeaux
deaui il Nantes, ch. de 84 caisses de
«avuu et 1^ p.'tins ré^ne, a fait nau-
frage sur la Vole de Breliçnolle, près le
pout du Jaunais. On espérait sauver la
cargaison, personne n • pen.
— Sont arrivés k Mew-York t 1^ 10
tvril, le Natcbes, cap. Barnard, v. de
flordeaux; et le 1 5, le Howard, fiai*
^■'^f^9 V. du Havre.
POBT DE CALAIS.
Le II y est entré. — Le sloop rAngost^
Angélique, cap. Méel, ven. d'Honleur,
avec uu passager, ail. à Dunken|u«,Mir
lest.
TRIBONAL DE COMMERCE DE PARIS.
Appositions de scellés aprèe faillite.
( da 10 moi. )
Da fieur Antoine fioucbard , marchand
de vin , rue du Lycée , n. 38 — > Dn
sieur Depierre , marchand pelletier , rue
Chariot, n. 14.
PORT DE QUILLEBEOF.
Mouvement du 18 au 19»
La gribanne la* Flore- Victoire , capit.
Bourson, ven. du Havre, cb« de diverses
marchandises.
Le dogre le Vélocifere, c. Néel, v* du
Havre , ch. idem.
Le dogre la Félicité , ...... Ten. du
Havre , ch. idem.
Sont descendus de J^illapder:
La Péri ne-f Chérie , cap. Surzu.
Le Paris, cap. Tuillier.
La Clémentine , cap. David*
La Clémentine , c. Paris.
( yent de Nord-Ouest , petit Jrais. )
AVIS DIVERS.
^;^N* i56. — Il a M trouW, daot lea jar-
•• aitcnaat A la joaiicm aiae quai du Gcand^
Coart, n* i5, à Eoura , un CHIKN da chasaa-
qai t*j était iotioduit par In prairiea.
S'adrcater A ladite maiaon pour la réclamer.
a. S. 4.
N* i68-*Maa Posiaa-HiaAaD, tnccetaaor da
M. Flcary , ton aïVnl , lait aatoir qu'elle peut,
par on efÛcace et antique aecrtt de fitmille qu'alla
•en le poMède , et par un attonebenient prooipt
et léger et aant dônlenrt, guérir à llnatant et
pour la vie tout mani da druta, en prévenir on
an éter la carrie, faire disparaitre les fln&iona;
donner à la bouche la pro|)reté et la aanté. Ella
nettoie auui lea dents , et guérit lea indigena
^raiis»
Sa demeura est me des Bonnatiera, n' 74*
ly^No 169.— Lea aienrs GotBOOiLT at Li«
BiOMD, profeisaura, ont rkonneur de pré-
venir 1rs Jcunf's Geoa , qu*iU feront l'ouver-
ture de leur BCOLE DK NATATION.ii-
inée a Vtle'la-Croix . en face le Jardin
des Plantes , Dimanche |*rochain , 1 1 du
courant.
MM. les Amateurs qui voudront l'honorer
ilr leur prétence , v trouveront la plus |;r:inde
«ùreté et toutes les commodités liéairiblcs.
Les plus grands soin* seioni apportés ponr
lespingièset la perfection d^s RIcves.— Dfux
peiitf bateaux seront disponibles pourTamn-
kemeut des personnes qui fi éqoentaroot cette
Ecole. a
Vernie v^emimkm pmP
M* 170*— 'Mardi prodbaia* ao
et jours saivans , si bcaomeai «
siaeàiEouen, me'iamie^
n*.»o , il «era , par !*■■ dm .^
sairea- Prtsenra de «aite -vilia .
fcaie volpaiaire de diwam
â*
En battarie de caisine • critraria «
porcelaine , cheneit , peMet «1
ttbles , baf fais , arsoÎRt • aa
taires • chilToBiMer» , eoaaolca, lise
leuble de saloa c« boit d*aaaîaa ,
corna, da lit et de ubie « «se itè^i
berline; an loar de watire avec lo«
cessoires • nn établi de acavisier at
ustensile* de neaoiserfe atusl
plusieurs modèles de
Celle veoie anra licaaas
et co«di lions énoocdca aa
vcBie
N*. 171 * TIN DB MALAGA, ffiarifei
qualité , à vendra, ima da la MaMalae, ë^ |^
près la ma Grand-Pont, -
lit.
BOURSE DE PARIS, VHIEI.
Effets PuUiee.
ciKQ root CBTT oon
88r Soc 40a Soc 4oe 45e 400 Sm Ifc ftf
5oe SSc 6oe
BBCOlf^AISS. DC UQIIIOAtlOHi
Ecb. daaaMars iia|,fiL.S % ** ,
l8aS, 9 4 tWT iw
Idem lIoBusATtvaa, 1814
aifiiuiTÉS DE 1000 FA., à 4 p.* */«
Avae Iota cl priwsa.
loSaf 5oe ioSSf
AOflOlVa DF LA BâPEO.
i58of
SPECTACLES bu ao MAL 1
THEATRE DES ASII. . : . :
( On commencera à 6 \
LE DINBa DE
ov Li BovacBota mm Hj
VaudeTÎIIe eo s Mta , da M. I
Banoisi^
yincent ,
Le Caporal 9
âfàtUloMp itaa» mafl^b-V
LB LÉGATAIRE Um^StfBle '/
Comédie tu S satas, da J
Le Speeiade <
L'OUTERTUKB. DRI
caécaidc 1 grand
JecTx C6Mi<|irBa o« GamaaH
COLOMrUfE SOLDAT PAE RM
ou Ls JuciHAvr IvantSa
Panio jsîaae e« S actaa* â
ttOL'ES. IMihlMliniE COMMERCIALE (ta caracteees et let taule -oouce) DE C BLOQUtL, RLESr LO ■* *4
MERCREDI.
--^v
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFl^RIEURE.
«%M/«%«A%A/«%%A%
C«ct« reaine paraît tons les jour». S'adresser , pour T Abonnemeot et la Rédaclion , aa Baivaa de la IfaccUe , Place dea CariMa « tt<^. 43 , à Booeeu
Oo s'abonne à Paris , chez BaissoT-THUri.as , me de Kichelieu , n». 7a. — Au Havre , ches CiAxaLLs , rae de Pari». — El chea tooa ks Libraires vt
Dicectenra de» Postes du Déparicmenr. — U prix de T Abounement eat da 1 5 fr. chaque tiimesire , pQur Ronen , et 1 6 fr. 5q c par la poste.
ON SERAIT EN PEINE A MOINS.
COXTB DU VIEUX TFMS.
Deuxième et dernier Article.
Pius de soupirs j et de la téméritë ! s'écrie OrelU t elle
confond la fortune.
Apres avoir pris celte belle résolution , il va tomber aux
genoui de M"^* Claire. Juges de ta surprise : Il était impos-
sible, niadame, que je ne vinsse mourir à vps pieds. — Cest.
lui répondit-elle avec sévérité , et non sans émotiou , ce qui
pourrait arriver : mon mari qui prépare ses équipages, n*est
absent que pour quelques minutes. — Au moins, un mot,
madame 9 et qu'il me soit favorable, ou ma vie ne m'est
rien. — Ni mon honneur, chevalier ? — Ah ! madame, pouves-
Tous le penser, après tant de preuves de mon respect, de
amour , de ma constance ? — 11 m*en fallait peut-être une de
voire prudence , de votre discrétion , monsieur, et vous me
la donnez aujourd'hui : de grâce, et par pitié pour moi ,
ckeyalier , retirez-vous.— Quoi , madame, au plus heureux
moment ! Il ne l'est pas du tout , je vous assure , avec la
frayeur que vous me donnei.
On peut bien croire que le cœur battait à M** Claire. A
peine s'était-elle expliquée , qu'elle entendit sou mari : la
colère qui rougit son front , pénétra le chevalier qui lui dit :
Ali ! madame , oii me cacher ? Sur ce lit , répliqua-t^elle ,
madame , j pensez-vous ? — Oui , sur ce lit , et dîe votre long.
Il obéit. M*"* Claire le couvrit de plusieurs robes, et ouvrit
la porte à son mari qui-lui dit : ma chère, je vais avoir besoin
de vous ; je viens d'acheter une épée dont la lame est un
vrai damas, il faut que vous m'y fassiez mettre un ruban ,
un nœud à la garde , avec un fourreau de velours noir.—
Eh ! mon ami , sont-ce là des affaires dé femme ?— Oh ! je
sais bien que \o\\% o^aimez à chifionner que vos g^zqs et vos
rubans; quand c'est pour vos robes, le des ne vous meurtrit
pas les -doigts ; mais je vous prie de me tailler un fourreau
avant de vous occuper de cette frippeée que je vois là
répandue. Qu'y a-t-il à refaire ?
Il s'approcha tout en parlant , et il allait découvrir .....
madame le fit retourner par le bras. ^p-Ën supposant, loi dit-
elle, que nous voulions bien regarder à vos affaires, vous
ne devez pas vous croire autorisé à vous mêler à^% nôtres ,
voyons donc cette duraodal d'épée*
Le baron la lui remit, lui fit admirer la souplesse de l'acier
et voulut parier d'en fendre la tête d'un homme jnsqties au
coeur. Sur ce mot, la maligue Claire, qui avait repris toute
sa tranquililé, lui répondit en souriant, et lui remettant
l'arme fit aie, je parierais bien , moi , que vous n'en couperiet
pas seulement une de mes robej. — Oh ! ma chère amie , si
vous parliez sérieusement — Très*sérieusement. Que
voulez-v^us parier que vous ne la couperies pas à l'endroit
que je vous montre ? En disant cela elle s'était approchée du
lit, et portait sa main sur l'estomac du chevalier.
Orelli se crut trahi , perdu, frémit de colère et maii-^it la
cruauté des femmes qui sacrifient tout h leur fantôme d'hon-
neur. Cependant s'il se montre, un mari furieux est là Tt-pée
à la main. S'il se montre, on sait que' le bras du baron est
un des plus puissans bras qu'il y ait au monde. Mourir pour
une femme, et pour une ingrate, n'était pas une vertu qui
fut dans ses principes. ... Il refléchissait à sa situation, lors-
que le baron , excité par le doute de sa femme , dem:inda
encore en quel endroit il fallait frapper? Claire appuya la ^
main quelle tenait sur l'estomac du chevalier, mais porta
Tautrcsur son sein, en disant ilà ^frappez-là, — Olez votre
main , dit le baron, en levant la sienne :Claire ôte In main
qui portait sur l'estomac, et laisfe l'autre en disant : allons ,
voyons, frappez. Alors le chevalier recommanda son âme à
Dieu.
Ce badinage ^nit : M**. Claire saisissant le bras de son
mari, et faisant un éclat de rire, lui dit : arrêtez, mon
ami, j'aime mieux qu'il m'efi coûte une gageure, que
d'apprendre au monde que tous êtes fou. Il est vrai, dit
le baron; mais, ma foi, j'aurais platôt pnrtagé le V\t en
deux que de perdre mon^pari. M*S Claire lui reprit l'épée,
lui promit un fdnrrean , et lui fournit un motif de re-
traite.
Toujours avec le même sonrire et plus de liberté, elle dit
au chevalier', après l'avoir délivré:» Profitez, monsieur,
de la leçon que vous m'avez forcée Je vous donner ; ne
confondez plus toutes les femmes dans la même opinion ;
croyez que^ l'amour, uni au devoir, les rend inviiuiLles;
que- si la tén^érité vous réussit quelquefois, c'est que vous
n'en aviez pas besoin pour triompher; que lorsqo'otr vous
écoute sans vous répondre , c'est qu'on n'a rien à vous dire »
Tout outragé^u'était le chevalier, il demanda un pardon
qu'on accorde aisément à ceux qu'on a puniâ. Il se retii-afort
en peine ; on le serait à moins , mài^ pareille histoire i^rri^
verait'ôlle M^ouriThui ?
OCÎ^ANIQUE,
ÎLF. OB PnCAIRIf (l).
(l)
Vti navire le Rouel est revenu au port di* Nexr^Bedferd
[ M i«»acliuieUo ) , •près avoir visité cette ite sur l«c|UpUe il a
fouriit c|uel(|ues détails curicui. Ce navire, en y a^prdant
le 8 mors 1822, y fit tcncontre d'une chaloupe montée par
di\ jeunes gens qui parlaient trèi-bien anglais; leur teint
é l'ait olivâtre i quelques-uns offraient encore les caractères de
physioniie britannique, tandis que* les traits des autres indi-
quaient une origine olaïlienne; ils étaient vêlns de chemises
b'nnclu>s et de chausses de matelots. Us présrntèieni au capi-
t.iin<* des bananes, des cocos et des mt*lons d'eau. Celui-ci les
fit descendre dans sa cabane ; il leur offrit du pain et du beurre
quMs réfutèrent, alléguant que c'était jour de jeûn«>; néan-
moins prestes par ms instances, iU en goi\tèrent après avoir
levé les mains au ciel et béni la table. Ils savaient un peu
lire, et {Miraissaient très-intelligeus : leur bateau , qui avait
servi à la pèche de la baleine, était en très-niau\âis état.
f,e eapitnine le fit radoul>er. « Nous ab«>rdaiufs, dit l'au-
tettr du journal , ati pied d'une montagne qui a au uioios
400 pieds de hauteur, et qui est rouverte d'arbres de plantain :
nous descendîmes dans une vallée plantée de cocotiers bien
alignés; à un mille plus loin, au milieu d'une autre vallée
oii croit l'arbre m thé, se trou aient des habilations d'oii
rhacun sortit pour nou» voir : les lemnies portaient des mun-
teaux de papier dVcoice de mûrier, qui |>endaient négli-
|«emuient sur leurs ép:iulc< : nous vîmes aussi John-AJam, le
seul qui reste de l'ê<|uipagc du navire Bounly. Les cabanes
Je ces insulaires ont deu« étages, et sont construites en bois
1res «flirt qui a la couleur de Pacajou. filles sont couxerles de
feui!!es He plantain. Les instiuincns aratoires, construits avec
du fer qu'ils ont sauvé du l-ountjr , sont tellement n^éscju'ils
uc fieni'^nl plus servir. IU ont des porcs et des poules. Il j
a sept fanuiles composées de cinquante-trois individus qui
yivc'it daus la plus parfjilc haruionie»
»<^<fc *i^i^»>»f^
MACEDOINE.
— L'Académie des Jeux-Floraox a prerposé , pour suicl du
prix d'éloquence de 1824» cette question : E^tce à nos
poètes on à nos prosateurs qu appartient ta gloire d'avoir le
plus contribué à former tt à perfcctiomur la langue fran^
Çiiisr? M. Mély-Jeannot a déjà décidé que c'était aux poè-
tes, et M. A. Martin aux prosateurs; et tout le monde
d.t que cette gloire n*ap|)artient ni aux poètes comme M.
Mély-Jeannot, ni aux prosateurs comme M. A. Martin.
— Vf} poète de maigre encolure, comme cV4 assci l'ordi-
'n.-iire chex ceux qui ne suivent pas l'art poétique de M. Alezan
Chasse j un maigre poète, dis-je, a lu dernièrement à l'aca-
démie de Duukerque , uue ode qui commence pur ces mots
iM^pirés :
» O Dieu pMssaat , sauve la Grèct ! •
<!tf vers invocatif a fait explosion, et l'auteur n'est pins
salué maiiitcuant que sous le nom de M. Sanve la Grèce,
— Ori p.irle d*an nouveau j«>urnal qui doit hienlÀt paraître
finis \v (!r|*:iif(meiit du ^o^ll , sous le nom de Gazeite de
Uunkt't'ipte. Quand il aura n.nru , nos abonné» nous prrmef-
tront de leur dire qu*il a de l'esprit. Il fiut cncouiagrr les
ipriimençans.
(n Cct*e Ile eftt sitorc au milieu de ]*Oréan • Pacifiée , lalîffade
j^ 25' «4* Suit, et i)l* II' OiteU de Grecnnwicb : lans rifi<'rt* ni
radee . ei> re*ta iiilialatée jnii|u'a sa prise de ptMseiUon par l'êqui-
PJ^«
• r du n.i«irr an^l«it le Bouniy, qai y amena plusieors
iriniar» d'OUiti, et fonda ainsi, il y a |ilof de f):nriDte aai, ane eo-
.'.i.ite an^Uiae J.e« Qjvirva des diiTerentes-ii«ii<ma y ratàrltcat pour y
|readie des rjfr Ichiiscatos, avant d« doubler le cap Hora.
— Maxime , ou le Dernier tour de Bûam , ^
donnée dimanche, eu guise Je trigëdit^a va astt
fOur au Second-Théâtre-Françaîj; le Bom d» Fi ~
cependant proclamé au bruit des sIflkU. Dtpû
c est la fanfare oïdinaire des intrnn.tragifia
Ifc même jour, pendant que M. Draparnand ^
smi dei ^ifllets, M. Achille Dartois toccoaibail, as Vaai^
ville , sous le pttds des couronnes ei auE ■ccliMiti— a iim
amis. Iji éDame des belles cousinfit a yalu aa caoïpanaa iè
gloire de M. Théaulon , des suffrages pretqa« ililis— I
y avait loMg'ems que le Vaudeville n*aTait «a d*a«tfaiai^
vemens couvuKifs que ceux des fpeclalaart qat hailHHlS '
se luxer la mâchoire.
— Bonnéty fait fureur dans le «rôle
Itichnrd-Mulèe partage avec lui le
cerne chaque soir à Marseille.
s««-i«»
— Il y a quelque lems , un jeune mililaira étail
de Mf*l2 pour rejoiudre son régiment ; il étail
gné d*uiie jeune fUIe à laquelle il avait iaspirë Vi
ment le plus tendre. A quelque distance de la ^vîHa
/arrêtèrent dans une auberge ob ce îeuoe
à son amante qu'il fallait enfin se sépater. CaCla
pouvant le suivre , s'arrêta sur le bord d*i
vière et s'assit sur une pieire où on la vit pleôrcr
rcment. Bientôt après elle disparut « et , le agafiîl ,
habitans trouvèrent dans la rivière on cadavre \tk
reconnu pour être celui de celte inforti
.'«
— Nous avons omis d'ajouter hier , en pab'iant h
qu'une divinité borgne a inspirée à M. L. F. d y%clat,
celte pièce se trouve imprimée depuis iy85 dans le
des Chansons Choisies^ tome V, éditiuo de LandffvSf ^
qu'elle y est souscrite des initiales M. de P... Le paëte jrvM^
tais a sans doute pensé que puisqu'il y avait frenle^Wiiaas
qu'elle avait paru, la prescription devait lut dtivaefBHe.l
est d'ailleurs rigoureusement possible qne , jastifiaal b «asili
du proverbe , I^IM. de P . . • el I^ F ..•• se soieat svaeaaiHi.
C'est ce qui est arrivé encore tout récemnieal à Vallaise ilA
M. Mélj-Jeannot , qui ont fait Ions deua le aiéma Qiaifa;^
on ne peut nier, à coup sâr, que ftl. Mêly-JeaMiel aeail
un bel e<j)rit, ce qui est tres-hcareos pour Vallasfr fi''
n'était pas b^roo.
— -M'"'.Ponchard,quî se trouve en ce moment è'
y a joué le Billet de literie , el le Ta&lenar-Pni
spectnteur assure que dans le rdle de Cototnbime^ il
tendu improviser un chant prrlé ^ et le snbrtil
musique un peu surannée de Gretrj. Il est
en eiïet que les acteurs soient circooacrils par m
ritliru'e dans les limites étroites qae leur nnt
compositeurs. Grétry commence à beanconp
dilettanli , et le dernier jugemmt praaoncé an fc^
geni«» qui réclamaient son cœur, proQve .ifali ^lélmlLffê
italien. Voilà deux taisons qui s'ëlèvaat .bian .{
contre lui.
•—Ou raconte à propos des perfectionnanianf ^ae i
des acteurs apportent aux morceans qa*îb ont à
3u'un ioiir uii Slartin répétait à Fevdean la rfrTr da/a ^i
ans YEprett\^e F'illageoisit , Grétrj entte an n
être vu H II chantmr. Notre virtuose cnalMife ei
des vi n'a lions re son cru , le joli morceau ^diem
qu'il t'^niiine en se perdant dans ses roolades ia
app!aiidi<«seu)ens très-x ifs d'une seule uersoone se feati
dre an paniuet ; Martin fixe l'applauclisseur : cViait CeiùJ
qui, avec beaucoup dedouceur, lui dit t Je «oas ftliuli.ii»
tout mou cœur : vous venex de chanter votte ^nsifit
comme on ange; mais ne serait«ce pat abniar. da liM
complaisance que de vous prier da chanlâr la nHanaf'f
•%Sm
*-<Boihiiigh, couToraîa tiôlr du Gmnptoir Je Joda (cÀte
d'Afrique) , voy^t 4ivec peine plusieum de .ses .sujets iservir
dans Fagiotage des courtiers européens qui faisaieat la traite
dans ces parages , et désirant surtout empêcher ses nègres
les 'plus intelligens d'apprendre de ceux qu'ils servaient, à
hre et à écrire, résolut do publier un décret qui, sans être
en opposition avec leségards^publics qu'il t'émoTgnait aux eu-
ropéens , pût satisfaire sa prévojrance particulière. Il ordonna
en conséquence qu^e tons les noirs qui Tondraient acquérir
de Pinstruclion , eussent à justifier que dans le mois qiti sui-
vrait la première leçon à eux donnée , ils auraient fait ai-
sez de progrès pour écrire une lettre qu'il .dicterait, sous
peine d'avoir le poignet tranché, La crainte de ne pouvoir pas
acquérir \a science exigée datis le tems rigoureusement pres-
crit , -empêcha i^s noirs les plus disposés à s'instruire ,
d'entrer dans une carrière oii il était si dangereux de- lîe
pas réussir.
— Le Revenant nous apparaît enfin : il noustannonce que
Marseille qui était devenue pour nous une ville de l'autre
monde, a vu s'élever dans son sein un nouveau journal,
^sous le titre de'l^Hcrmite de la Saùit'Jean, Le nom à'Her"
mite indiquerait presque qu'il devra avoir de l'esprit et de
In fiiipsse; mais ou peut assurer d'avance que quelque cho^e
qu'il dise , il sera toujours de la Saint'Jean* ' ^
SPECTACLES.
THÉATIUa DES ARTS.
Le Dîner du Madflon. — Le Légataire universàL
Que dire de Jari^présentation d'hier et des précédentes?
Ce que chacun a ^hj jtrger : que l'administration £nt Vous ses
3)
efforts pour faire oilblier la pénurie tnem enlanée , et que les
acteurs Ma //i^^ y contribuent «fe tous leurs moyens* Mais U
monotonie .et'sa fîUeainée, l'ennui, sont des calamités que tous
les elTorts liumains ne peuvent dissimuler , et le public est
d'une composition .ii ne transiger jamais avec t'ennui. Aussi
à propos t)u spectacle dliier, nous n'avons Fien de plusop-
porUin à lui annoncer que le spectacle d'aujourd nui, ou
Margaillan doit faire son troisième début, et Mesplon sa
rentrée dans l'opéra de Joseph, lA'heWe musique de Méhul ne
peut manquer d'apporter une heureuse diversion.
A bien réfléchir, ce n'est pourtant pas une des plus naau-
vaises, ni des plus tristes comédies de notre répertoire fran-
çais , que le Légataire Universt-l, Les tours innocens de
Crispin et la léthargie du bonhomme Gérante , ne sont jpas
encore trop léthargiques ; mais c'est une vieille comédie
connue detout le monde : yoilà son grand défaut. Je connais
certaines trâfsédies à qui la posiérité oe-fera jamais semblable
reproche : et si l'on interpellait ici le caissier d^ sociéti|ifes
français , àrcoiip-sik- il compterait plus sur une vieille co«
médie de . Régna rd , que sur les tragédies toutes nouvelles
d'un baron tout nouveau. Or ,')es caisiiets otit en inain ^e
quoi juger, mieux que personne, du véritable noiérite d-Ain
Ouvrage.
Louis a Joué .avec Tendeur le rA|e ^e Gérante, ftçiis
eugageons Roche à moins scander i^s vers; cette uianièie
fastidieuse emporte tout l'esprit de la narnalion. l'iste au-
rait pu jouer avec pi us^ de ^légèreté |e rôle de Crispin,
Mlle. Fittelicr a foué avec beaucoup dk finesse le r6le de
Lisette i.eMe a fort bien pendu la 'Scène de vl'eSroi , jm
quatrième acte.
Le Dîner de Madelan^ feiblemeot appris , « ilé lit-
blem^nt joué.
otntn^rcr é ^^Méix$ixH,
PORT DE ROUEN.
CMARCEMENS ET RÉCLAMâTIOWS.
^;:^(-H^RGKMK?rT du chasse - marée la
ia Lydie , cap. Breton, ven.,de la Ro->
che'Io.
Courtier, iM. Fauqueux,
Ri c^ amateurs ^ M\f.
2o bques eau-up-vie. — Dieusy aîué.
lo dito dito. — I ehaître et Hïs.
i4 dito.dito. — Castle-Delamare.
20 dilo dite — LcsgHillez-Béliard.
^;:^CnAr.GKM. de la goëletlo la Philippine,
cap. Duujoisl , ven. du. Uiivce;. ayant
allrgé le navire le Jeune-Henry, cap.
Dérider, \en. de Marseille.— Cour tier-
inîe; prèle, M. J. Pellecat.
harriq. vin.— j^^. caisses savon. — 15
fardeaux r«ji>ius secs.-^a barriques
argile. — 5 barriq. alun. — ^A ordre.
.45
Mouvcnent du 20 tnai,
tfàVIRES ENTRÉS.
Le sloop TAugusline-et-Pierre, cap,
B'aîlfct , yen. de Ciaen , ch. d*uile.
Le sloop r.4cliviré, cap, Drieu, yen,
de Gersy , ch. de pe^ux sèches*
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le sloop le Saint-Pierre, cap, Adelus ,
ail. à Caen , ch. de plâtre, poterie.
Le sloop TÂimable-Marie , c. Dnpuis,
ail à Cubsac , ch. de plâtre , peUrie.
1
PORT DU HAVRK.
Mouvement du i g au an,
NAVIRES ENTRÉS.
La galiotte norwégien Eliza , c. Leyre ,
V. de Rouen , ( en relâche ) , sur lest.
Le brick l'Amélie, c. Delaporte , v. de
Londres, ch. de sucre, café, cton, plomb.
Le houry la Sainte- Victoire , c. Roussel,
V. de Dunkcrque, ch. de tabac, charbon.
NAVJRES EXPÉDIÉS.
Le lougre le Rabey, c. Legrand, ail. à
la Honçe , sur lest.
Le sloop la Pelite-Désirée, c. Duvey ,
ail. à CheTbourg , ch de crin et briques.
Plusieurs navires se préparent en ce
moment pour sortir les bassins , et eusuile
mettre à la voile.
Note des ventés recueillies à la bourse
du Havre du 19 mai.
£& b. coton Louisiane , li 1 f. 35 c. , acq
17 dito dito dito , ^ I f. 27 c. na, dito.
4^ dite dito dito, .à i.f.^.45c. ditQ.
56 dito dito Thenes^ce , à 1 f. |3 c. 3^4 )
dito. '
20 dito dito St.-Domingne I âi 1 f. loc.,
dito.
5 1 bq.. sucre brut , à 81 f.25c.,dIto*
69, sacs café Havaue, à 1 L 27 c. lia , en
entrepôt.
.-^Par lettre de la Martinique , en date
d4i a9mat's derpier, reçue par le navire
TËspérance, arrité à DunLerque, on
apprend que le convoi a quitté ci^tte co-
lonie le ^5 dudit mois.
— ^La. Persévérance , partie de Niuit^ ,
est arrivée en 99 jours à Valparaiso y et
avait fait voile pour Arica.
— l^ Sabine , cap. Auvemy , arma**
teur M. Longchamp , partie de Bordeaux,
est arrivée au Moule.
NAVIRES EN CHANGE AU HAVRE ,
Pour le grand et le petit Cabotage.
Pour St.-Pétersbourg. — La goélette
la Caroline, de lao tonn. , doublée en
zinc , d»nné belle marche , et commode
pou/ les passagers, partira, pour ladite
destination , incessamment ; elle prendra
l{du fret et des passagers.
S'aAmier, â Pans,! MM. Mallel fiëret
•tconip.; au Havre | à M- P~. Feraj ,
«rmaleur.
P*or E1<earur et Sl.-Pétfr»bourg. — I^
b^au brick les Juiueaus, de 120 tonu»,
cloué et chevillé eu cuivre . est en chargi»
pour lesdils iiorts /partira , sous le coin-
loandccoeniau capitaine Lesot , iocessani-
inent.
S «dresser, pour fret et passage, â Paris ,
à M. laKarraqiie , rueSt.-Martin , n*. 69 ;
à Rouen, à MM,. LIpla fontaine et comp. ;
iui Uavre,^ MM. V«. LeFevre-Roussac ,
I^f»arraque et couip , ou à MM. Godefroj
frères » courtiers.
Pour Hamboorn. -— Le beau brick oor-
arcgien Delphin , du port de i5o tons
c. duudt, partira lrbtf*iiicesMminent o4
fieut prendre encore quelques touneaui
da<lresser a MM. F. Colombel et G*.^ ou
à Mà^i. Caodcfroy frères « courtiers.
Pour Dunkerque. — Le dngre TAdèle-
Ckérie, c. Bouvier, placé au petit quai
fit.*François, partira jeudi prochain sans
€aute. S*adreftaer à Al M. Godefroj frères,
courtiers, ou au cap. à son bord.
Pour Lisbonne.— Le superbe paquebot
jHigLiia Briianuia , de i2oioiin., aoublé
en cuivre, et d'une marche très-siipé-
vieure, connu si avautagcusemeot par les
fréqueus voyages du llnvre à Soutliamp-
ton, partira pour Lisbonne, le 10 juin
prochain, sous le comniaudemeut du cap.
lirowii , co*inlcressé.
Les eininonagemens de ce joli navire ,
3ui appartient à MM. .Vecks et comp, ,
e Sniith-impton , joignent à l'éh'gance el
à la frakheiir du décors, tontes les coni-
niodiiés po!(«ihles pour trente passagers,
«uif|ucls il sera fourni i:n lit complet,
linge, une bonne table, et enfin tout ce
qui p»ui contribuer à rendre leur voyage
agréabl''.
Pour fret et pass., s'adresser à M. Pinet,
négociant.
Chargement au Havre pour les Ccjes
la jolie goélette neuve et solide TEs-
tafette de Kouen de 1 11 toiineaui , dou-
blée en cuivre et d'une belle luarclie,
partira dans les premiers jours de juin ,
tous le coiumandement du cap. Déprei.
S^adresser pour Jret :
A Parif, à Mcs^eurs Petibon et Saii-
van , ru^ de« Dcui-Poules , n*. 12 , Brin-
dean , Carlier et compagnie, rué Theve-
110 1, n*6.
A Rouen , à M. Bouchon , armateur
Au Havre, à MM. D. Ancel, corre»*
poi.daiit , (todffroy ficres, courtiers, ou
au capitaine à son bord*
f4)
Sadi^ser, pour du fret eC'des passa-
gers, à MM. P. A. Jognes et B. Dufou,
annateur; ou à MM. Delasalle et Presseotë,
courtiers maritimes.
En charge à Nantes pour les îles MaU'^
rice et Bourbon.
La Delphine, du )K>rt de 324 tonneaux ,
étant ariuée , ayant un fort équipage ,
partira du 20 au 2fî courant , sous le com-
mandement du c.-ip. Hnraud, et profilera
d'un convoi s'il y a lieu.
Ce navire prendra des passagers. Il a
seulement cent tonneaux de fret.
S'adressera M. Y. Berthault, armateur;
ou à M. C« lierbeltu , courtier maritime.
En charge à Nantes peur Ne\v^Yorck,
Le irois-mâts américain Hamlet, du
port de 340 tonneaux, fin voilier, cap.
Peter Price, partit ira, vers le jo mai
courant, pour ^(;W-York, et prendra du
fret et des passagers.
S'adresser à MM, Edouard Peltier et
C*. , au capitaine, k THotel-de-Franee
ou à MM. Lamp(^ el Goupilleau junior ,
courtiers de navires.
NOUVELLES DE MER.
^La Jeune- Emilie, cap, Dubant, parti
de Rouen pour Soulhainpton , le 29 avril
dernier, assailli p.ir la grosse mer, depuis
son départ du Ha\re, n'a pu attérir que
par le traders de Sborehnm ou il a perdu
une ancre , le 1 5 de ce mois, la grotse
mer et le grand vent l'ont mis à la côte
de France , près la jettée ouest de Fécamp.
L'équipage e»t sauvé.
PORT DE LA ROCHELLE.
I^e 14 f «st entré le brick américain
! Colomba , cap. Ebeneser Bradfort, ven.
de Neuw-York, à la consignation de M.
A. Seignctte.
PORT DE BORDEAUX.
I.e l3 , est entré en rivière , le navire
la Soj'ho, cap. Jobit , armateur M. Gué*
riu-Mjlagué , v<*n. de la Havane.
POUT DE MARSEILLE.
Le 12, sont entrés en quarantaine, le
navire américain Toiitiue, cap. Thomas
Ha vs , ven. de LuctcuKMios (Mexique); le
navire TAmitic , cap. M. Fabre, ven, de
Saint-Yago.
PARIS.
•^MNf. de Rothschild frères, ban-
quiers, rue d'Artois 9 n*. 9, ont l'honneur
de prévenir les porteurs de coupons de
renies 'de Niples et d'oliîignlions de Sicile,
qu'ils paieront ces coupons à bureHU ou«
vert, de neuf heures du matin à troi»
heures de l'après-midi.
En chargea y an te s pour Bourbon.
AVIS DIVIUIS.
ig^N* 17a.— nUPLAN, Rettauraieur ,
, , . ■ 1 • ^ 1 i^r . rii« Ancrirre, n. i), dunnaai rnc dck Ch«-
I^ U:ïn l»r:rk le Courr.ef-Je->antes t ' «„„ , prf. le tribunal àv cainiftcc, TÎmc
du jiorl lie îGj tonii. , c.tpituine Gâteau , 'Jon^fir on rr»t.nir..nt. Dinris à 3o «ou» par
partira Ju 5 au 10 nui courant. |tp«*rsonoe, n Or jeunes à ao sonf par iétt ,
||rc à la cJrT« à un pi in Irri-nioilcrr.
ir. 173. ««tM piwe— M ^
M nitkaiôuafaaB fia |4i«B balsa •AHi«
de toUania^iaaae brochas» ai l'aalai ée i
M; teoia cardn •■ fia . ua
le foat en très-bon état, da la
■ienr Leblond ; sa waaîgc dt qufforaa plid»da
dUiactra,«»uf ,av«c sas arbtaa da <
Peawat se firéiwi» losa la» |(
■cof beare« du aaiÎM jaa^'i aïs
mu\i , cbrm le aicnr laPAca» «KM
d*Elbeuf , n*. ao « faoboarg 8t ^avar- Ob
méiiie tfaiier de b locaiioa cm
répottâs.
LseacB.
BOURSE DE PARIS, ITHIEI.
EJTeiw PuUies.
CI.tQ
88f Soc 60e
pont CENT ro^SOfJDFS,
•et 4m M Van ittS.
65c 70e 65c 7o« 6Sc fae I
7Se 80e
RECOrrraiM. de LIQVIDATMMit
Jeeiunet eu n Mm aa«S.
Ech. du aa Mars 18»$, fin. 8 a loif
I8a5, 9 4
Idem NoHivAVfvaa, 18a 4
àhHLiits OB 1000 ri., à 4 p.* */.
Avec lois et primes.
Jouiuanot éÊ Dnàaiin itaa.
io6ot
ACTI0!VS DP. LA B4(«Q. DP. raASICK,
Ja ivMr %%tM.
iseof
SPECTACLES du ai MAL
THEATRE DES ARTS.
( 0/1 commencera à 6 heures 1 /ï.)
GUEREE OUTE&TE ,
00 RcsB coaraa Reai .
G>inédie en 3 actes , de DaaaaIaM.
JOSEPH ,
Op^ra ca S acte», de l>a«al al BIckal. '
M. Mabcaillab fera aon iroiai^aa débat fi
le rAle de Jacob»
M. MaSi'i.oa paroetai de Jȉepk,
Jacob i
Joseph ,
Siniéon ,
Ncptmfie ,
Pubcn ,
Utoùal •
1: Officier^
Benjamin ,
MM.
TMir.
.Latafj.
Aairac.
Chaealicp.
MUt. B«yfv.
ERRATA.
Des f^atf s tfaormct se soatgliasdaa biardaM
notre numéro. Comme elles soai Umf ■•*•
brrnsps pour éire tootca sîgaaldca» aaaa m^
qupront trnlem^nt cellet qai allèiast le mbb
U^ la maoirre la pins ridîcala. Liae^t daaa la
pas<8|(^ qui précède la preaiièffe lettre .- ■'aaair
été célébrée , an liea de a'a%oir did «tfMfw.<—
Et dans criui qui Suit cette mimt9 ktire • as
Hni lie: l*e«iim< e«l déjà gaelgne thmm . l'ee*
tirni* c«t quelque chose.^-OaM le pwiei aa^
ticle Macédoine , lîset aasii : qai ■• pdlma»
raii , au li ru de se promenermit,f^M^ ^ eaia «
dans l'ariicle Spectacle t h la difltsi ca*
lonne, liiez : et le cbamois poavall lira liéf*
fin , au li.11 de poovaît être tris^èism
U'JL'hiN. PJâ hIMliniE COMilhRCliVLE (br CARa;;TittE3 ti e» Taïux-ouocr) DE C. BLOQUEL, RUE Sr LO |h 9*4
4' 9
=fl±t
JEUDI.
LA NACELLE,
Dï LA SEINE-INFÉRIEURE.
1%%^ ^t^%^%m%mm%^t\mm%^m^MmAMUt
*MI#>
»»»%^/i^i^»><»%i/i%%^%»<>'^<»^»%*^'^'^»>'MWiii<>%^»i<i<fc#i%4^H<iw%Mi^Mi<Wi^<^^
Cf«ii F«mM« iMimlt loo» U» joor». VUmutt , pour râlÉunràniaat 0t la Rédaction , «a Boeeaii <!• U ifacelU , PUot des OriMt , »•. 4*» * Bf»«fti *
Qa â iiboaiM • Pari* » chi» Jtexator-ljiivAas , rae de Richelieu , n*>. 7a.*— : Aa Havre , cbea CHAfOu , me d^ Pam. — El chei toi» le» Ln>raÂici et
DUv^pân de* Po»lea du Déparlonenf . — Le prix dt rAboanement est dé 1 5 fir. chaque trime»ire , pour Roocn « el 1 6 fr. 5o c. par la poait. .
*" LE BON TORC
CHAlfSOK;
Aiii : La manon de M. ^<^Mr. (ie M. YMOow.)
Sx j'ai bien la dasf mon- Koratt ,
Le HÎm prophète qo'il finit çtoira
Interdit a tout iiiainlman
Ce vin que j'aime tant à boire«
Mais puisqu'il nous Ta détendit ,
Sachant qu*il noot porte à la tête ,
Il faut que loi-méme en ait ha :
Ah ! qa'il est bon ootre propbète.
hh.
Quand je pente an bonhevr prooû*
L'eau m'en vient de aoite a la hooche;
Mais aux femmet de nos amUf^
Mahomet défend qn*on y touche.
Lut-inéme fut père et mari , *
Et dans cette loi qu'il • faite ,
Il voalut K» mettre a l'abri.... 1
Ah ! qu'il est bon notre prophète • I
Il nous ordonne de céder
Sans murmure k sa loi aaprémo.
Mais il nr sat que commander «
Et n*ol>éit jamais lui-même.
Dans l'antre monde , Dien merci ,
Il promet de nous faire fête.
Il fit la simne en celui- ci : \
Ah ! qu'il est bon notve pBophèlc f
Mais pour nM>i , malgré le Kons ,
J*ahne le via et ma voisHlt#\^
Et je passe tm^ti ramadan, (i)
Eatre une belle et ma coîsine.
La loi qui nous défend le vin
Est vraiment a ne loi parfait*.
Elle rend le péché divin.
Ah ! qu'il est bon notre ptophètt.
his*
hi^
) bîj.
EdWd.
LETTRE D'UN VOYAGEUR.
description topographique et moraîe de la répmhh'fmc
^Ultrasie.
Los nouvelles découvertes ont toujottr» eu le privilège^
iquer la curiosité de ces yoyageui*s sédentaires qui, le
Tc'U> d'ihitticnce ciiex les UaaométaDS .
compas k ta luâin , «njambeat sar des csrtM Jé> pefit |miM ,
des espaces infinis, et parcourent ,i»fi bonnet d« nmi^ dcà'
régionit încMiiiQes et dès mers ifiuafigabl«f8. J'arriv* t^itt»
récemment d'Ultrasie, et je pense rendis tin grand service»
il nos géograplies et à nos philosophes, an laur dooaattt
uite legëi^ esquisse de la s»ltNaion pliysiqaïf' et statistiqtfe
de ce petit pays déeouvert il y a peu de teins.
La ville d^Ultmie se trouve sons une latitude septen-
trionale trës^-ëfevée. On y est par coAs^qneWt privé du soleil
pendant plusieurs inots <îs Tanuée. VMe est bâtie sar 1e bord>
de la Baie de l'Exclusion que dbaiine le cap des Bon»-
Hommes. La previnee dont elle^ est I» capH»Lt«.est irarnée «^
très-bornée, dans toute son étendue, p»r des montagne»
qtrr interceptent totalement les rayons àé l'astre qui , lors-
qu'il parait , ne jette sur cette contrée que des rayons fort
obliques. La cite n'est dé£rodae que pur quelques pièces- de
canon sans lumièrer» postéei sur le Af^tt^uux^/iveti^lrs»
Quoiqu'elle ne soit pas coustdérablement ^np4ée , elle
eierce une influence assez grande au dehors* Son administra-
tion est oligarchique , presque républicaitie. Le conseil su«
prèiue de l'éteig-noir y a proscrit la Iittéi<at4irè' par* une loi
soniptuatre qui tend k la faire considértr comme nn luxe
moral très-pernicieux. Les livres sent à ce* que prétendent les
vieilles geus du p^ys « àeâ brandons d'une science confia-
grtnte qiiî menace d'incendier le vieil édifice social y et telle
esi la crainte des accideos du lieu , qu'on a mis ii l'index 1rs
réverbères » et même les lanteroes sourdes. y
Quotqu*ily ait beaucoup de charges , les emplois sont très-*
estimés dans ce pi>ys-lli ; mais les employés ne le sont pas
autant, et les académiciens el les inemore» de TAlhénéet
soutiennent, selon la docth'ne de Plangloss , que tout est là
pour le mieux, comme partout ailleurs. Le président de le
1)remière société savante, ne sait pas lire : les ^courriers ont
a goutte; les professeurs de musique sont sourds ; les chan-
teurs, muets; les peintres , aveugles ^ le» avocats, Lcgtses ;
et ces derniers, comme Démosthènes , se mettent dans U
J>ouche âe$ cailloux, non pas pour mieux prononcer, mais
bien pour ne pas parler dutout. Sur la porte de tous les col-
eçes,
lit
^ade retrà ! conseil bien s^ge, eihorlalioa
tres-encou ragea rite pour ceux qui étudient des sciences sans
Bornesy telles que les mathématiques et la chimie.
Les ultrasiens affectionnent beaucoup les étrangers; mais,
comme les chinois , ils n'adoptent jamais leurs usagos ; et k
la manière Jes indiens, leurs préjugés établissent une dis-,
tinctioa rigoureuse parmi les castes^ Selon eux le fils d'un
agriculteur ne peut aY<nr reçu du. ciel le même giMiie que
colot d'an minJario de IVleicnoir. Il arrive cependant que
ces mandariof adoptent quelquefois des en fans des castes
inférieures , lorsqu*ils les rcconuaissent pour leurs du naturels,
et qu'ils démêlent en eux des peuchans e&tinctif» héréditan-es.
Ils ont une telle antipathie pour les progressiouii croissaules ,
qu'ils soutiennent que tout dégénère ; que les jours d autre-
fois étaient de soΣante-douse heures; et que la terre était
M grosse , qu'elle touchait au ciel dans tous les points de aa
sphéricilé.
Avec de telles opinions, les sciences publiques et civiles
n'ont pas pu faire de grands progrès. Dans les tribunaux on
accorde toujours gain de cause , non pas à l'avocat qui
prouve, mais 11 celui qui embrouille l'affaire la plus simple,
de façon à la rendre inlerniiuable. Cn banquier opuleut qui
s'éteignait, c'est-à*dire qui mourait » fonda un prix annuel
de mathématiques transceudantes, pour celui qui démon-
trerait le mieux , non que deux et deux font quatre , mais
que deux et deux font un.
Les goAts ont pris, nécessairement dans ce pays, de l'ana-
logie avec les mœurs et les lois. Le beau idéal, ce rêve de
l'imag'nalion des arlisles, y a subi les modifications qui
dépendent des fantaisies loc«i!es. Une femme uj est répu-
tée jolie que quand elle a l'œil ou les yeux petits et tcrnrs,
la bouche grande et béante, le sourire faux, les oreilles
Longues, le front bas, et le uec épaté en forme de touinte.
Les physionomies qui ne disent rien passent pour les plus
expressives. On y tient, comme à Sparte, ii u'eugi^ndrer
que des enfans susceptibles de bien servir la république,
selon ses besoins et ses dcisirs. La âfégalantropogénésie ^ ou
FArl t^cprocrétr des hommes d'esprit^ y est un ouvrage io^
terdil.
La controverse et les idées sophîstiqpes sont en grand hon-
neur e>i LUrasie. Tout ce qui tieut à la réironciion^ ou
k fairp f.iire no pas en arrière, est encouragé comme une
conquête dan^ les sciences ou les arts. Un professeur d'écriture
me soutenait qu'il était plus naturel aécrire de droite k
gaU'Jie que Je gauche à droite. \}%\ savant du terroir afHrmait
qu'Al.ilante a\ail remporté le prix de la course en courant à
reculons, et qu'au lieu de deux pommes d'or ou deux oran-
g«'S, c*tftaii*nl deux tubercules léguiuineux qu'on lui avait
dé'eriiés. Le même savant avait démontré en pleine aca-
démie que les cyclopes étaient réputés pour les plus beaux
hommes de l'antiquité, parce qu'ils n avaient qu'un petit
œil au milieu du front, et que l'Apollon et la Vénus de
Praxili^lr avaient été fort critiqués d'abord , parce qu'on leur
avait donné deux yeux à chacun, tandis qu une seule paire
leur aurait su/U à tous deux.
Les linérateursullrasiens, préposés k l'examen des ouvrages
dramatiques, portent pour signe disitinctif de leurs fonctions
' des ciseiux d'écrevisse J'ai \u l'un d'eux, au lieu de re-
tranch'r ce qui lui paraissait repréhensible dans une tragé-
die, s'jiniiser à découper des bons hommes avec les pages
de l'œuvre consacrée à Melpomène ; les vers alexandrins ont
été réduit< à une ou deux svliabes , il y est aussi défendu
de rimer en vers libres et de faire des enjnnibeinens. On
tient peu k la rime , et enc ore moins au bon goût et pas
du tout ju LoD sens.
Hiii l^ill^litntions de garantie sociale ou ci\i!e y ont
pro!iprié: Ions les édifices sont cependant assurés contre
i'in- eii<ii«>, llc.iu qui détruit, il est vrai, mais qui éclaire
en rav.igeiiit. I«es plaques de la compagnie d'assurances gé-
nér.iles, fî^iirent au lieu d'un phénix, un hibou avec cette
|rg<*nde .- Votii nocte , cantat ï
Les sujfts oligarchiques de ce petit état ont décidé, dans
leur sagosse , qii^ l'on devrait considérer comme traîrres à
Ja p^lrif IOII5 ceux qui, dans leurs citations liitloriques ,
rapp'^l'eraient les noms des souverains qui se 5ont rendus
réîobr«»s par 'eur instruction et les agrèmens de leurs es-
put, tel» qu'Mexmdre , Auguste, Alphonse, Henry IV,
du istiae , tréiléric , etc.
(.^)
0
'•
Avec de semblables inclinaUoas ..
bien adaptées au caractère da peuple •! fc h
quf dt)lt(asie, on peut conclim ^
si5tera encore très-longtenu :
• Diii pm'fectum ingénia , eUhotéhstm
MACËDOIHE.
— La société de Flore, nonvellemeal inflitsdtft
vient d'accorder trois médailles dans la
blique. " '*'
- La première a été obtenue par M* FaruieMitrt ^
offert un circuUgo sumatrana ; la seconde a M mmtâ
k M. Vanderkelen pour un shododçndntm mmaùnamjfi
alào; enfin , une troisième médaille devant llfV «MJ
k l'amateur qui nrésenterait la pbnle lonl k la Ms kP|
forte, la plus éclatante et h plus balle, M. Hutl Ww
tenue pour un ixora coccim&a.
Ernest a dernièrement rendu pnblime «atli
d*utte cabale qtt il aasrilÀi
destinée à repousser le soupçon d'une cabale ai
tée pour faire tomber ici son successeur. II. A^iltyii
pas été désigné dans cette lettre, témoigne la wrmnm^fm
fait éprouver une telle déclaration ; et le public « pwi
que le bruit que dément M. Ëmest n*a |:iraaia cûlif
3ui sair à peine qu'il y a un M. Albert k Rouen «.cand
e tout cela que ces messieurs ont voulniiccuppr , pa«r^
ques instans, une des trompettes de la reaioiumée s wtm
bien innocent sans doute d arriver à la ré:ébiilé, **-^ —
devons prévenir M. Albeit qu*ici un acteur iêii|sil V^
.fois malgré les coteries, comme il peut y loinbcr aMta
cabale^^
— Sur l'appel fait par les éditeurs et imprimema éi
Nacelle , leur affjire sera présentée demain aS QMit «
la cour , chambre correctionnelle , à dis heures du arts
— M. Alfred Gelas, première huuie^conire au ibfélit
Havre, n'a pas réussi dans sou troisiènie débiH. Le Mail
des Déôats a\a'ii cependant fait un assea pompeBSMjp
cet acteur. Les ba\rais ou les rédacteurs ont e« tort s ■
mais les rédacteurs out été silEés.
— Il vient de paraître k Paris, chea Henla-Joate, m
ihand de inn>ique, au perron du Rilab- |loyat • mm I
maucc intitulée: t Amant et l'Ami ^ parolté de M. ËÊÊ
Corbière , musique de M* Paris, prolesseiir aa Cmtm
toire. Cette jolie pièce, oîi l'on licHive joint an nMv
la poésie, le chirme d'une lyre exercée^ne peaC ■aaf
d'être recherchée par les amateurs de notre %iUc» ffBêi
arrangée pour piano ou barqe. Elle se vead k IM
chez tM. Jocquemin , marchand de -naiisi^ae^ rw Gh
Pont , et an bureau de la Nace/ie.
— Vu médec in respectable de Paris dtaii JdbittfM dl
somme de qio fr. , qu'une perte considésnUr ^IfV
d'éprouver iVmpMclnit de payer. Son criâ^iÊf le il fH
suivre. L'avoué et l'huissier mirent dans l'eaarctco JÉ I
ministère dans tous les méiiagemens ri tons les dgaelifrf
devaient h un homme qui n avait pas niénta , par sa*
dnile , la pobition factieuse oii il se troHvail, et OsWl
cordèrent des délais. Mais bientôt l*nitrailaUa CM
cier exig'*a quo l'on commençât les ponrsai les avec i
A cett<> nouvelle , la feniiiie du médecin tombe e« bbH
sie. Soi mari désolé sollicite un répit de qnelqnes ■itfi
pou.- avnir le (ems d'aller prier un riche Dam}uter , If I
amis, d(? \en''r à son secours L*huîs«îer prend s«r U
son <c rire à ce vœn« Mais la démarche dn Sbcicvr ffil a
résultat sntisfaisant , car le banquier est à b caap^
L'hnin^ier se voit alors contraint d'obéir aa crâaabir«
de mettre a exécution son mandat. A rigial il a*5 ai
gne, et sa présence produit sur le-doctear one si Mil
impression, qu'il tombe morL TTniiInnriinif liât imm^
te retire Mus Terbalîser, et Tavoaé approuve sa conduite.
Deux heures après y instruite de la perte irréparable qu'elle
Tient «le iUre, la femme du docteur expire ene-méme.
Mais ce qui ajoute à la fatalité de ces déplorables scènes ,
c'est que pendant qu'elles se passait , le banquier était revenu
de la campagne. Apprenant la demande faite par le docteur ,
il s était empressé d'y souscrire, et avait chargé un de ses
commis de lui porter les neuf cents francs. Malheureuse-
ment il n'était plus temps! En entrant dans l'appartement,
Itf spectacle qui se présente aux regards de ce commis ,
e*eit le corps inanimé de celui dont il croyait qu'il allait
talmer les inquiétudes , et il voit , près de ce corps , celui
-de la malheureuse épouse , également privée de l'existence.
A cet aspect, il fuit épouvanté.
Ce p'est pas tout , k peine rentré chez lui, l'huissier, dont
toutes les facultés sont bouleversées, est frappé d'une apo-
Slexie nerveuse. Pendant vingt-quatre heures, son état est
ésespérév Sa mort eâl été certaine , sans'Ies secours les plus
prompts , les plus suivis et les plus éclairés. Il est eocore
trè«-malade.
Ces faits sont de la plus exacte vérité; iious n'y ajoutons
aucune réflexion, nous en laissons le soin aux créanciers qui
ont pour débiteurs des hommes estimables.
( Pilote.)
SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ARTS.
Josaph, — Guerre OuvertCé
Mcsplon a réussi hier dans sa dernière épreuve ^ et Margail-
lin a succombé dan^ la siende, non pas^toutefoîs par-la ma-
(3)
nière dont il s'est acquitté du râle de Jacob ^ qu'il a bien
chanté , mais ^r l'elfet du caprice de quelques personnes.
Cet acteur, qui n*a pas encore vingt-huit ans, réunit comme
chanteur des qualités qui auraient dà faire oublier ou du .
moins tolérer ce qui lui manque comme comédien. Dans le
premier morceau au second acte, il a prouvé du talent et y a
montré une voix flexible, une prononciation nette, beaucoup
de méthodeet une souplesse d organe que ne possédetit que
bieu rarement les basse-tailles : c*est peut-être le chanteur
dont la manière a le plus de rapport avec celle de Laïs.
Dans les sons graves sa voix pourrait avoir plus d'ampleur , il
est vrai : cependant elle remplit .sans effort I ce qu'on nomme
les cordes basses; et, si sous ce rapport elle n'a pas le superflu,
on peut dire qu'elle a le nécessaire ; mais les siffleurs ne sont
pas toujours fiiciles à désarmer : ils n'ont (ait grâce h rien,
et au dernier acte , Margaillan , interrompu à chaque instant
par Texpression très-aigue de la volonté des improbateurs ,
s'est avancé sur la scène pour dire qu*il ne reparaîtrai t
plus. Cette déclaration , loin i'appaiser les sifilets en a âug->
mente le nombre, et a diminué celui des applaudisseurs ,
qui déjà était assea( faible. Cette expérience et celle de Félix
devraient engager lesdébutans, quelle que fût leur position,
à ne jamais entamer de colloque avec le public.
. Nous dirions que la comédie de Ruse contrjd Buse a
été jouée avant Joseph , si quelques rôles avaient été mieux
sus ; ma s ce que nous en avons vu hier ne peut pas bonne-
ment compter pour une représentation : Cest cependant
ce que nous nommons une pièce de résistance, une de
ces comédies que Ton joue à livre ouvert, et je conseille
aux nouveaux actcuirs engagés de Tappreudre, pour qu'ils
puissent nous la jouer toutes ^s semaines > comme par le
passé.
ommm^
\nH$tti(.
PORTS FRANÇAIS.
IRRIVAGES.
Boulogne^ 9 mai,—^ Cabotage.) 1^
Louise, cap. ^ouvcl, ven. de Bordeaux.
— Le St. -Dominique, cap Asscliu , ven.
du Croisic , par OunVerque.
Brest , 8 mai — {Cabotage) L'Union y
c. Melcliert ; la Manon, cap. Courson ,
ven de'Cardiiï.--^L^ Biscayeune, cap*
Pelaheu , v. de Bayonne.
Rochcforl , 5 auy mai»— {Cabotage.)
Mcrcy^^cap. Olives; Williams, c. Wilson ;
Cognac, cap. Barlon , yrn. de î/ondres.
—Le Jeur>e-Frai*ç.>is, et le Sainl^Pierrc .
ven. de Dnukerque. — Le Uiltçhel , cap.
Wen , ven. de Newcaslle.
La Rochelle^ J2 mai. — Long cours,
— Colaïubia, cap. Bradfort, ven. de
Wew-York , ch. d huile de poisson , café ,
riz , potasse , sucre , cuirs, bois de Cim-
pèche , cic.
Cetie ,4 «''9 '''^*- — {Cabotage.) Ma-
ria , cap. Meinian , lianovrien, ven. de
LivQurue, ch. rl'avnine et douvelles. —
Les l)eux-.\imables-Sœurs , cap. Granier,
V. de Marseille. — La Clio, cap. Frarer ,
anglais, ven. de Barceloone.
Marseille y j au i?J mai, — ( Long
cours. ) L'Albastros , c. Harlow, amériç. ,
ven. de Plymoulh (Etats-Unis) , ch. de
i55 balles coton , 6 barils cochenille. —
Oreto, c. Catalano, napolitain, v. de la
Havane , ch. de 267 caisses 2 sacs lei
quarts sucre, 47 boucauts o6q quarts ^^^
sacs café; les trois quarts de la cargaison
destinés pour Palerme. — Le Saîni-Joseph,
c. Daumas, ven. de Saiut^Thomaa , ch.
de 85 boucauts 34 quarts 5 sacs café,
cire, bois jaune. — Elisa-Ualej, c. Holiiie>,
ven. de Hosjlon, ch. de 66 balles coton ,
5838 cuirs secs de l'Inde, gf tonn* bois
de Carapêçhe, 16 lonn. bois de teinture,
5o sacs piment. — Hershell , c. Davis , v.
4e la Nouvelle-Orléans 9 ch. de 76^ balles
coton. — Tontine, cap. Hays/amértc. , v»
de Lectenienos (Mexique), ch. de aSo
tonn. , bois de Campée he.*p-L' A mit ié , c.
Fabre, v. ds St.-Yago de Cuba, ch. de
186 boucauts 47 tierç. ^85 quarts et i25o
sacscafé.— Le iohan-Sainuel, c. Corné-
lius, suédois, ven. du Cap (Saint-Do-
mingue), ch. de iÇo fûts, 382 sacs café,
458 cuirs secs, 109 milliers Campêche.—
( Cabotage. ) Le Sàint-Jpan-Baptiste , c,
Lachaud; l'Agaihoii, c. Brun: la Mar-
guerite, c. Robert; l'industrie , c. Gau
I
thier; le Macédonien, cap. Jaumel ; It
Fidèle, c. Suque, ven. de Smjrne , ch.
d'huile, laine, drogueries, etc. — Le Saint-
Esprit , sarde , ven. de Candie • ch. d'uile.
— U Paix-d'Afriqne, snrde, ven. de Mo-
gador, ch. de peaux de chèvre. — Julia ,
c. Stanworth, anglais, v. de Barcelonne.
- La Brune , cap. Berard , v. de Trieste.
— La Ville-de-Houen , cap. Daumas, v.
de Tarente.— La Pauline, c. Sergent,
suédois; la Rose, c. Vidal ; la Seine , c,
Brifaud, v. d'Alexandrie, cb. de coton',
riï , cuirs, drogueries. Staff-of-Live,
c. Butcher, anglais, v. de Barcelonne. —
La Minerve, c. Steinorth, suédois , ven.
d'Alger, ch. de laine.
i
DEPARTS.
Marseille y 7 au r5 mai, — ( Long
cours,) La Flèche, c. Moustier, ail. à la
Marlinique.— LeJanus, c. Brown , ail. à
la ^ou\e\\e-0r\é9ns.^{ Cabotage.) Le
Vigilant, cap. Martin, ail. à Rouen.—
Johanna , c. CLiussen , ail. à Hambourg.
--VVerhildorsun , c. Visser, hollandais ,
a . à Anvers.— Sevem, c. Field, anglais,
ail. à Gibrallarw » b 1
POr.T DE ROIIEÎL
Èioui^Bmemi du ii
I4 griUiie U Virloriiie , de 5^ tonn. ,
II». Poilrl
kf«û p IaIL-i
f.9|». Pui(rl , vi;a« du lUvrtf,
de 57 1
cb.ae
lucre.
1^ %\ut^ le r.bnrlcf-Ferdinand I de 5g
Ciittu. , C4f|i. I.«fidrui9 veii. deConteville,
cb. d** culce.
1^ grilMiie U Blonde , de 45 (onn. »
cap. AuxoM» v«n. du lUvrei ch.. die
|»J«iiciiei rt p«v(*f.
Le diigre l'Aurore , de 78 toon. , c«».
ItiMueur , ven. du Havre, cb. de fer qe
CiinU,
Le ch«iae«iiii»réf U F«>licité /e. Moreaai
aH â Br«a , cb, de pierrei à plâtre.
Le loiigre l'Alc«aiidre, cap. Beruard ,
•11. • Hordraux , ib. idem.
I r 110011 le l'err-de- Fanai Ile, c. Dupin ,
«Il à Ilondrur, cb. de bnrnMe de verre.
Le cliJii»e-iiiari*e rAïutcrlita, cap. Le-
flocb , ail. il Boideavx , lur lest.
Lagaliole lioll«iiidai»e Yrouw-Tbeodora,
«4p. Handix, ail. à Aimtordam , cb. de
VIII , Ii<|ii4*iirs.
Le cbasri-uKiree la Sain te* An ne, cap.
lloiUin , a't. à St. -Pierre, ftur tett.
I A iloop la Jeiiiif«i^uliney cap. Felit,
ail. à (^c'ii , cb. de piâilre.
PORT DU HAVRE.
Motn'cntvnt dii an au ai,
NAVIRI8 FNTRKS.
\ e dopre le S^iin (-Pierre » cap. Fecber ,
\eii. dr Boulogne, cb. de fer , «ucrc.
I«i* do^ir la (ifoigfite, c. Salo , ven.
de Rouen , rb. tle inouKige.
I«e ftloop rAiiguste-Aiigi'liqiie, c. Nêcl ,
\tu, de Diiiikrrque , cb. de cbaiboii.
I^ ftloop l'Adélaïde , c. Derne , ven. de
Boiteiii ch. de moulage.
I^ »ioo|> la IWrtlnice , cap. Gojon , ven,
de Rouen , cb. de t.ib^c.
La goèlelto U Mélanie . c. Cluirpentier ,
ven. Je iiUionu'*, cb. de diveues uiar-
cbamli^».
NAMHfS KXP^DIIiS.
Le doi; ro I.1 Marie-d* Amour, cap. Cau-
rbois, ail. Ji Rouen , cb. de fer.
Le ftloop U <^)ii>tance-l.oui>e , capitaine
Douu't , >rii. de Ri>le, sur lest.
le hrn\ le Reioxery, cap. Blaio » ven,
d«* Nr^-(\is(Ie , »iir leM.
I.e Itrtt k anièiicain Kv Jer , cap* Trip,
ail. à >«Mriiii k , sur le^t.
I e hii> k .luitMiiain S.irab-M(^rill , cap.
Lor»! . a-' .» .Vi«iil-l !»«•• , sur le>l.
I e «'<«op le Jeune llenrv. cap. Daniel «
a«l. a !l%M>|*iie, 1 b. de t'Ot«in.
Le Kiï.\ u\'Xi% aiuiTuain le Moniano,
iMj». S :niU , *!', à Niw-Yorck, ob, de
Ihi «•' :;* «
I e ^ o j» K\ ChnlMrf . cap. Iliolv, ail.
a lî>>i«l ■)>'% . ^ur lr«t.
L j* «I . !»••( J^n^ .11» i be^lerlîcld , cap.
W^ood , 4IL « Sauibauipioa» cb. d( pat-
•agers.
Le dogre TAugtHte , cap. taan^ » «Il
â Rouen, cb. de fer.
Le èloop rUnion, cap. Fabteil| 4ll« I
Clierbourg, cb. de &ucre« café.
Nota. Le MoniaiiQ avait à son bord
l'ambassadeur des Etals-Uuû«
Note des ucntet recueillies, à la boume
du 20 mai.
t5 barriq. sacre brut , à 8af. Soc. acq*
3 barriq.diio Itto^àSaf. dîto.
a luill. café Marliu. â af- 5c 9 dilo*
a5o bail* coton (jéorg. à if. 7c. i|a, dito.
43dito dito dito,â if. ac. l|a» difo*
6 diio dilo dito, à 96c i|4» dito.
i5 dito dito Sc.*l)oin. â 1 f toc», dito.
PORT DE CHERBOURG.
NAVERS BNTRÉS t
Du 9 4I4L 16 Le sloop rAimab1e« Vic-
toire-, cap. Mare»t, v. de Carentan, ch.
de bois de construction.
Le sloop la Bonne- Victoire, cap. Daa*
tbenay, v. de fîranvttle, cb. de cordages,
chanvre et lin.
La bisquine le Jeune-Adolphe , capit.
Poltel , V. de Barfleur, en lest.
Le dogre le Titus, cap. Bazin , ven. de
Caen, ch.' de bois de construction.
Le stoop rAimable-Tbérèse,, c. Marest
vcn. d*l&igiiy. cb. idem.
Le sloop le Réparateur , cap. Leiong ,
ven. de Boury , eh. d# €ha«ba« do ltri#w
La g<»clette le Lévrier, capit. Tripey ,
ven. de Cnen , en lest.
Et 4 sloops veii. d*Angleter/e , en lest.
NAVllilS EXPÉDIÉS.
Du 9 riM 16 Le brick Elisabeth-Sophie,
c. Loreiitxen, ail. eu Norwëge, en lest.
La bisqiiine le Jeune-Adolphe ^c. Postel,
ail. à Birfleur, cb. de sel.
Le ïloop rUniou , cap. Fabien , ail. au
Havre , cb. de bois , jambons et pommes
de lerre.
Le brick la I^vra^cap. Beck, ail» en
Norwège , en lest.
Le brick le Prosper, cap. Rosé, ail. à
Nantes, en le>l.
Le »loop la Virginie, cap. Harett, al!
k Caen , cb. de bois de sap.
Et 3 sloop eu Angleterre, ch. d'œufi
et volailles.
PORT DE yOlLLEBEUF.
Sont arri\^é$ de Filh-quier i
Le Formidable , c. Tabard.
î*e< Deux- Frère* , c. Robert.
L*Eléonoie, c. Boursy.
La S<K'ieté , c. Lccnuite.
le Zt'pliir , c. Le|H>utounier.
Fit jhirmonté :
Rising Sun , r. G. Martill , v. de Lon
die«, di. mai liine« à vapeur.
Il ivt monté à la marée de ce {our ,
jlliuit h;\:ituens desquels ou n*a pu obtenir
rie» nom»,
I {f't'ii d*ourstf e^fand frais. ^
AVIS DIVCK&
raa AacrtW*« ». la» éammÊfm 9m ém
vfliiat t pf ^ le uihuaai ^ «ÊmmiÊm^ ^Uê
4*Q«vrir wi rcataaffaai. ùimara à W mmwm
peraonac , ci Deleum^rt k/o mm |a> i£^
ci i la cade k «o prix irèi — ~~ '
«:>N* x74«-vurrt des «mm»
penOaai data iailliitda tkw SavaH^-l^ari^
oégociaac 4 Rouen « boukvac^ Çavfcifat.
B^ ^- — SaoMdb procKaia %i ém m «iia»ft
neuf kearcf 4m maiim , M«« OaÛ « •■■•
Bissaire*Prtaaor, procédera* par CMKina-
tion , à It vente de» Vma défeudaai êf k
f.kilkke da aicar Sa? aUe-Taoïan 9 mimiÊm
à Roua». hMidevard Caaehaïaa^uP «||
L«sqa«la coasûtam amti q»'îl mb&i
Plusieurs pièoas 4a via 4c fcii iiaai , A
Bourgogoe, de Ma4(rc , 4e Valag^, dk
Porto , de Calabre et aatrea»
Vint de Bor4eaas, de Cbaâpam, âl
Madère , 4c Malaga , 4e Patto , MaiWi «
aaires en boaieilict.
On veadra anisi an grand an-ahit 4i
obantiers et fiuaitlcs vide •
Cette fcnie sera fjîtc aa
ooncées lors de ton oa vert are.
Ltf eomnu^Êmire-prtsûmr ^ Sigmé Gaxu.
BOURSE DE PARIS, D'HIER.
EJJbts Publics.
awQ tfooa CBTT oo^iaouDis*
JMHiiOT te yi Mm iteS.
98f 90e 95 t^ •9r 5e i oc S^f tgr Se M
89^100 Jk^ iDct^Z^bc •9rM tac Se M
»oc.
iBconaai». k uotiOATMW,
' JiWMiww ai M Han lau.
Bcb. 4a aa Mara lAeit fia. I a loif Sac
iSaS, 9 4 loi
Idem RoKoiavnm, ila4
AiYifuiTts OR 1000 ra., k 4 p.* •J^
Avec lot* et
1060I
acno?fo ot kA bsvq. m ttoancK,
Jomnmmn 4r JwTMr ital.
tSëoC
»^^^^%»<»l »^<»f^^^^>^ «'«««««i'«» %«*«««>% «fW^tH
THEATPX DES ARTS.
L'ECOLE DES PEU MRS,
Cooiddie en S actca. 4e Molsâia*
L'HOTIL G4RHI ,
ov ta Liços Stvcvfctiat»
CoiDé4îe %wi I acte , 4a Mil. Gaaifl «1
Dévangicra.
prA?illb rt taoorbt,
o* La CoMiora saa &i BovasvAUs,
Vandevilla ca 1 ac*e. 4e MX. Maela at
Braucr.
/
Jeux Comiqics di Guxcaut.
Une prrmîcrc r'prêse^taisaa 4a
ARLEQVI?! MAmtB DlCQU MimTRUR,
ov Colomb !■■ Moava ir TivavTa-.
Pani ranime ea a actes • et A grasd apeevacle «
Jans l.*f]Melle Gamcaiir re«ip*îra le r4le
de P:errot.
!Mi M.Mr.Rir lA»M\ILKa.Vi K ^i» ij^aa.rtuES st l^ raiiLE-ooccr) DE C. BLOQrEL, BLESvLDll* 3*4
VENDREDI.
i
N* 170 —a*** Anîiee.
LA NACELLE,
Dr LA SEINE-INFÉRIEURE.
Ci>tte Fentlle p^mit tons les j«mrs. S'adresser , poar rAbonnement et la Rédaction , aa Bareao de la Ifaceiie , Place des Cannés , n^. 48, h Booeo,
Oo «'«bonne 4 Pari», rbez BaissoT-TaivARA, me de Kicbelîeu , n^. y%. — Au Hàrre, eha CHArBLLi, me de Pana^ «- Et cbcs tooa le» Libraires et
Dlrectear» (Ua Postes du Dêparteineni. — Le prix de rAbonnement est de .i5 fr. chaque trime»lre, pour Eonen , et 16 fr. 5o o. parla posle«
^^
TRIBCNAUX.
DîRrrTio.v DU Tiif.atrbdbs Abts.— ËCUYERS pRàlfCONÎ.
Toui cp qui intéresse Tnrl draro» tique • est nécessairement
du iloinaij.e Jçî noire journal : nous devons compte à nos
lecteurs du pjr^ccs que le tribunal de première instance a eu
à ji'g<»r hier / enîre le sieur Morel , directeur du théâtre des
ArU, ef les écuyers Franconi.
Montesquieu a dit : ;* Je me souviens qu'en sortant de voir
une pièce inlilulée : É^ope à la Co//r , je fus si pénétré du
désir d'être plus honnête lu»mmc , que je ne sache pas avoir
formé une resolution plus forte; bien différent de cet ancien
qui disait qu'il n'était jaisais sorti des spectacles aussi ver-
tueux qu'il y éiail entré : c'est qu'ils ne sont plus la naêine
chose. La loi doit donc accorder une protection $j)éciale
aux grands ihéàtres oii la représentation dos chefs-d œuvre
de la scène française donne chaque jour aux citoyens assem-
blée , des leçons éloquentes de morale et de vertu , rendues
plus af trayantes par le charme cl Tiniérct du spectacle.
Il est aussi de l'honneur national que les pièces de nos
grands maîties soient convenablement représentées; car c'est
là , aux yeux des étrangers jaloux , une des illustrations de la
littérature française; el , sans Texécutioii théâtrahe , les pltis
beaux vers comme les plus belles scènes n'atteindraient jatnais
toute leur valeur. La raieté des acteurs dignes de servir d'in-
terprètes à notre Corneille , k Molière , à Racine , k Voltaire
et aux autres auteurs dont s'honore la scène française , oblige
les directeurs aux plus grands sacrifices pour ta composition
de leurs troupes. De ces diverses considérations sont nés les
privilèges et les indemnités que les lois et les administrations
ont concédés aux directeurs des grands théâtres : par une
juste compensation , on a fait peser ces indemnités nécessaires
il la prospérité des théâtres, qui sont l'école du goût et de la
morale , sur les petits spectacles dont les indignes paradel
outragent le plus souvent le bon goût et les bounes mœurs.
A Rouen , le directeur du théâtre des Arts a le droit de
prélever le quart de la recette brute de tous les^ spectacles
qui s'établissent passagèrement en cette villr : c'est la dis-
position d»un arrêté du préfet de ce département , homologué
par le ministre de l'intérieur. >
De leur côté , les écuyers Franconi sont parvenus à se
procurer une lettre ministérielle, qui leur confère le droit
de donner dans les déparlemcn» , fien^an^ Vété, des repré-
sentations de leurs exercices équestres^ en ne payant ans
directeurs privilégiés , que le vingtième de leurs recettes ,
pour toute rétribu lion.
Il s'agissait, dans le procès soumis au tribunal, non pas dt
savoir si la licence donnée }>ar simple lettre du ministre pou-
vail détruire l'effet du privilège accordé au directeur du
théâtre des Ans par un arrêté administratif revêtu de toutes
les formalités légales. « C'est une question, disait M* A. ï^^"
n viel, avocat de la direction, attribuée de sa nature, à
» l'autorité administrative, et que nous nous réservons de l||i
» soumettre incessamment. Il s'agit d'app*iquer, d'une pnri ,
n le privilège du sieur Morel , directeur du théâtre des Arts,
w et de l'autre, la licence exceptionnelle donnée aux écuyers
» Franconi. La licence déroge en un point au privilège,
•• nous le reconnaissons. Si c'était sur ce point que nous
» vinssions élever des contestations devant le tribunal , il
» faudrait les repousser. Mais aussi si les écuyers Franconi
•• ont excédé les bornes tracées par leur permission spéciale
» '\\^ tombent sous l'application de notre privilège: alors leur
•• licence à laquelle ils fout infraction ne peut plus les dé-
•• fendre contre nos demande:*.
N Ain!»i , le privilège du sieur Morel lui accorde en tout
» tems le quart de la recette brute de tous les spectaclef
» passagers , bateleurs , danses de corde , courses de chevliux,
» etc., tandis que, p^r exception, les écuyers Franconi ont
» le droit, pendant l'éié, de donner dans les départemeos
• des représentations de leurs exercicts équestres^ en ne
» payant aux directeurs que le vingtième de leurs recettes*
» Tant que les écuyers Franconi se renferment dans Texer-
» cice de ce droit exceptionnel, ils sont exempts du prélé-
» veinent du quart de leurs recettes au profit du directeur;
» mais quand ils ocrent en spectacle autre chose que des
» exercices équestres, et que ce n'est pas pendant l'été qu'ils *
» se présentent dans les départemens, alors ils doivent aux
u directeurs, non-seulement le vingtième, mais eucore le
N quart de leurs recettes.»
^' En fait , l'avocat prouvait que les sieurs Franconi ne s'é-
taient pas boinés, pendant leur séjour en cette vtHo^ à det
exercices dVqnitation, maisqu'ib avaient sans cesse annonr^y
sur leurs afiiches, des scènes dramatiques et dialogttt^s,
« Quant aux heures où ces représentations ont eu Uen ,
c'est pour l'été qu'est donnée la permission,
«t Nous ne sommes pas en été , et cette restriction à \e^
licence, n'a pas été faite sans de graves motifs. Ddu» les
chikan tU Féli , Im th^tret font presque déterU / c*e*l u^ n^
temt preique improductif pour les directeurs. Que slf d»ns
Ié oime ville, uo autre spectacle, par la nonveauté, par
c
h lingolarilé de son genre, parvient à stimuler
mtot la curiosité, et à faire surmonter au publie âa rrpa-
gnaaoe naturelle pour Tétroite enceinte des salles de »pec»
Cacle pendant les cbaleurs de IVté, le directeur pri?ikgié
peut être jalouv de cette affluence à laquelle il n*est plut lai-
inéme accoutumé , mais il n'est pas fondé à ae plaindre ,
car ceu« qui vont porter leur argent à ce oottreau spec*
Ucle ne lui sont pas enlevés.
• Ainit, comme Ta senti le ministre en accordant une
licence particulière 9 aux mois de juin , juillet et aoAt, la
conçut rence des écujers Franconi est donc presque sans
C^jndice pour les directeurs; il n*en est pas oe même
rtque , comme aujourd'hui , ils se présentent , non dans
Vite , mais dans le printems ; non lorsque les recettes du
craod théâtre sont, pour ainsi dire, nulles, mais lorsque
le renouvellement de l'année théâtrale et de la troupe en-
Iretienoent, à l'époque des débuts, le goAl du public pOur
le théâtre dans toute sa ferveur , et lorsque le directeur a
plus que jamais besoin de recettes abondantes pour couvrir
les avances et les sacrifices qu'il est si souvent obligé de
fjire pour engager ses nouveaux acteurs* »
Ceit ainsi que M* DavirI cherchait. à étabh'r le droit et
l'intérêt du directeur dans sa demande. « Ëb! messieurs, di-
• sait-il, vous veilkrex au maintien <lupri%iiéffe du directeur
M du théâtre des Arts, car c'e»t dans l'intérêt de l'art dr.i-
• maticiuc que ce privilège lui a été concédé , et cet inté-.
a rêt doit trouver protection près des magistrats d'une
I» ville qui s'honore d'avoir donné naissance au grand Cor-
9 neille. »
M* A roui plaidait pour les écujers Franconi : il contestait
d^abord la nécessité du privilège accordé au directeur du
théâtre de« Arts dans l'intérêt de l'art dramatique. « Oest,
m disait-il, IVnet ordinaire des privilèges; celui qui en est
• iniesii »e croit dispensé de toute espèce d'efforts et d'ému-
m lation. Peut-être que ai une heureuse concurrence s'établis*
m sait entre deux troupes rivales, l'art dramatique retirerait-
• il quelques avantages de cette lutte; peut -être la compo*
• sitio» de la troupe du théâtre des Arts s*»n]éliorerait-eile.
» Aussi c'est un accident heureux pour le public qup le séjour
m des écujers Franconi en cette ville ; car il peut réveiller le
» directeur, trop sujet à s'endormir sui sou privilège comme
• sur des roses. C'e^t à lui, en pireil cas, de redoubler
a» d'efforts pôursouteniravantig«*UKeiiient la ri valitèdes écujers
• Franconi : le public et Tart ii'outqu à gagnera une pareille
• concurrence. »
Oe cette coiisiilération générale, l'avocat des sieurs Franconi
est descendu a la discussion des questions de sa cause, u Le
gouvernement a dû accorder toute sa protection aux écujers
rrancOni qui ont, pour ainsi dire, nationalisé en France un
art qui a les applications les plus utiles. De là , la licence
apéciale dont le ministre les a pourvus. Leurs exercices com-
portent lem»^lange de qurlque9 scènes niimi(|iies, car il suffit
que les chevaux j jouent les principaux rôles pour qu*ils doi-
vent être considérés comme un »|>ectacle èqneslre. C'est ainsi
qie la scène du 'iailleur Ga.^con ou ceile des /inglnis au
rnant^g*' < st icmarauable, bien moins par le dialogue des ac-
teurs, que par les divers exercices des chevaux dressés qui j
iigurent.
«Quant au tems pendant lequel les écujers Franconi ont
àotkii'S leurs dernières représentations en cette ville, on ne
|y>ut pas dire que ce ne soit pas peudant Fêté. Cette expres-
ftiou geiieiique comprend, en matière d'administration dra-
matiq ic • tout ce qui n'est pas Ihiver proprement dit. Ainsi
U direttiou du ihiâtre des Arts elle-même divise ses abon-
iicinfn« rn m' neKlre d'hiver et semestre d été , et le mots de
m i est compris dans ce dernier semestre. »
Les sieuiii Franconi concluaient que s'ètant renfermés dans
IVxercice de l*Mir lirence , ih de\ aient rester exempts du pri-
Aih ge du diKClcur du théâtre des Arts.
M* A. Davtel a répliqué • qne ai
taient et avaient obtenu la prolei o«
c*étai# oamme étuyert^ et mom ce nw
de leurs exercices équestres et à wmmm de
mJe» dialcfuéet. Aussitôt qa*ilt • eot 4tt cOflcte éê Jnn
exercices dVquitation , rautorisotioo spédab CMatf il h
privilège général des directeurs i lea spocfcWi j
reprend toute sa force. Tou^ le MMe
les scifnes do Cirqne-Oljmpique ioal pea ^
re>prit du dialogue; mais ce nVst pat le miwtiM 4t Ml
scènes qu'il faut considérer, c*est lesr aatare. SKI ail
de faire figuier des chevaux dana aa foedacle; p««r
juger que c'est on spectacle équestre, Mt lievn PfSi
|>our raient représenter toute sorte de p&on drHualil
car il n'en est pas oh Ton ne put iotrodatre des ckmn
d'une manière plus ou moins benreose- Ce oMIjea do faB>
der an droit des directeurs ne peut leur être oovcftt fl M
trop facile et sur-tout il est trop préiodiaabk , Cir tfi<
au mojcn de ces scènet dramatiques oont l'aficlse m §maà
soin d'annoncer que le spectacle sera verié» q«e IjM ânai
Franconi parviennent à ranimer la coriofilé pnUiqve fN
leurs %oliiges étemelles, et leurs monotones emercioes s'qMilia
ne peuvent plus seuls satisfaire.
« D'ailleurs, est-ce pendant Tété, pendant le tenp di
langueur des reprasenUtions théâtrales quMs se aoni pi^
sentes ici? On dit que c'est pendant le sémesire /Wde
l'abonnement au théâtre des Arts. Cette ob^rtaiîon neeatt»
dut rien lorsnuM s'agit de Tinterprélation d*an acte »
nistériel qui n a pas été réglé sur I administration du thcêlie
desArts. Dans telle autre adininistralion dramatique, les ahan»
neinens peuvent être divisés par trimestres, hi l«* Fr»*
coni se présentent pendant le trimestre de priniemt de
cette administration, lui diront-ils qu'ils sont éMtts ^êtdnasee
qu'ils sont dans le semestre d'été ou Théâtre de Rossrnf. • •
U lettre du ministre est une circulaire â tous Irsprcfrtsdn
rojaume : elle est dictée par des raisons spéciales an temn des
grandes chaleurs.
« I.es termes qui 9*y rencontrent doivent être interpselcs
dans leur acception ordinaire, l/été régne^-îl au acis de
mai ? Voilà toute la question ; cVsi une queslioa de ca-
lendrier.* que le calendrier la décide* »
Malgré ces mojens , et les développemens qu'y donMÎI
l'avocat , le jugement a été rendu an prodt des ecnjeis
Franconi. 11 a été décidé, qu'a raison de leurs reprcsenU»
tions en cette ville , ils ne devaient que le vingtiknede kvs
receltes au directeur du théâtre des Arts.
»%%i^%i^%
MACEDOINE.
— Nous pouvons affirmer, et nous ne saurions le d!s9
sans une espèce d'orgueil national , que nous |ivons à RonsB
des dilettanii purs. Quand un acteur chante de bçon ft
recevoir les suffrages de cette espèce suave d'ansal
on entend alors , des coins les plus obscurs dn psrqnita
quelques voix crier avee l'accent euphonique des ilnlicnB»
brnvo ! bravo ! bravissimo !!,... Les dilettanii sont ks
hommes romantiques de la musique , et en cette quablât
il n'e»t pas surprenant qu'ils tieiment à ne plus parlef fra
— Nous lisons ce qui suit dans le Courrier des Spee»
tacles , ou l'on est toujours sAr de trouver de Tesprit et
de la giîlè :
M Une dame Ardent, de Limoges, qni cumule nn débit de
m tabac , un commerce d'épicerie et une manufacture de
» chapr.inx, prévient le public qu*clle a transféré son do*
M niicile, maison Cocurat. \^ mari d'une femme si OCIÎie
» et si entendue, doit être parfiiitement coiiïé. •
— Un rédacteur des Drbats , arrêté devant une JMSM
personne qui , les jeux bandés , s'e&er^nit à
mfliéo d'âne doonine d'œob, loi ait anc nn aceenl trk»-
tentîmènUl t « Ma poule , prenes carde de caiser tos ceufi.
Mon €04/ j repartit la danseuse, allcs-voM en couver les
tAtres : chacun son métier.
Une dame qni a en de la fralchenr et aot a main-
tenant une rertu inaborduble , a bit écrire tnr la baguette
de ton miroir : L^ beauté s'en va^ la vertu reste. Les
pkisant de la petiu ville ^u*habite cette belle philosophe!,,
prétendent que ce qui ^ui reste en Teff:tn , ne vaut pas
ceqn*elleaperdneii beauté.
On nous écrit de Ilew-Castle , qn*un bon anglais s*est
brAIé la cervelle, ponr avoir perdu le chapeau qu'il por-
trait k la bauille de Waterloo : cet homme tenait singu*
Uerement k sa coiffure. Nous connaissons en France des gens
qui ne regretteraient pas autant la leur ; mais il est vrai
que celle de ces derniers n'a pas été illustrée par le feu
des baUillés et les palmes de la victoire. Elle rappellerait
plutôt le souvenir d'une défection,
— U feuille la plus spirituelle de France, et qne nous
croyons
« Trop au-destcu àt nooii pour en être jaloux, »
rapporte un article de la Nacelle ^ pn disant qu'il a été
extrait du Journal de Rouen, Cette dénomination de Journal
de Rouen nous flatterait beaucoup , s'il n'existait pas déjà
une feuille de ce nom , depuis lytô.
— Nous possédons dans notre ville j la comédie présente et
le vaudeville passé : M, Alexandre Dnval , et HM. Gentil et
Désaugiers.
SPECTACLES.
THÉATaK DES ARTS.
V École des Femmes, — UH6$el Garni. — PrMUe et
Tacônnei»
V Hôtel ^ami , qne l'on ne nous ayait donné depuis long*
tems a été représenté avec ensemble et intelligence. Il est
dommage qne cette binette dont l'intrigue est niquante et le
sujet moral y aoît écrfte dans le style de M. Jr autour et de
J^a^de-bon^CoBÙr. Un aubergiste répète/ & chaque phrase :
je vous prie de le croire , comme Georges dans ma Tante
Aurore , redit toujours t il est sûr et certain ; et Mil. Désau*
§iers et Gentil qui ont en quelquefois de l'esprit même à.
eux , n'ont pas en asses de goût pour s'apercevoir qu'il était
inconvenant de transporter les grosses saillies , les tict du
vaudeville dans le style de la comédie. Saint-Elme', qui a.
joué son rôle avec toute la facilité et la grâce possibles , a
dà être étonné, pent*étre, d'un peu d'hilarité que son entrée
en scène a excitée , et nous croyons devoir le prévenir qne
c^est la largeur eicessive d'un chapeau qui lui couvrait
{presque les yeux » qui a occasionné ce mouvement de gatté.
.e rôle d'un Co/o/ie/ jeune encore , galant et aipi des plaisirs,
exigeait une tenue militaire plus recherchée. On n'aime paa
à voir de jeunes officiers en papas»
Bié a fait rire aux éclats dans Taconnet, Plusieurs des
allusions de la pièce ont fourni au public l'occasion d'ap»
pla udir le talent original de cet artiste. Le rAle de Préviue *
été joué par Tiste i qui s'en est fort bien tiré.
^m
otnwtC(? d )^Mu$tw.
^::^
NOUVELLES DE MER.
On mande de Gibraltar le i*'. mai :Un
brick franç^iîs arrivé ici hier a été chassé
et canonné par un bâtiment espagnol à
rentrée de U baie. On dit que plusieurs
navires mouillés à Algésiras attendent
,rarrivée de lettres de marque.
On écrit d'Almérîe le 2t avril : Au-
cun bâtiment de guerre ou corsaire fran-
çais n»a été v« encore dans nos parages ,
et notre gouvernement n*a ^u^u'à présent
commission lié aucun navire ou corsaire
pour courir sur les bâlimens français.
Des avis de la Havane du 5 avril
annoncent que le bâiimenl de guerre an-
glais Grccîan *avail capturé, après vingt
minutes d*aclion , devant l'tle de Fines le
fameux pirate la Cala, monté de loo h.
et de ao canons. 3o hommes du pirate ont
été Iué6 cl 3 ont été faits prisonniers, le
reste s'est sauvé à la côle. Le Grecian
o*avait que 5o hommes à son bord.
— Le cap, Jobit de la Sapho, arrivé de
la Havane à Bordeaux , déclare qu*à l'ar-
rivée de r£Usabelh ,> du Havre à la Ha-
vane,
son navire était entièrement char-I
gé; mais qu'ayant en bientôt connais-!
sauce du discours du roi de France, les
chargeurs s'opposèrent à son départ , et
demandèrent le déchargement de leurs
marchandises. l/O ciTpitame Jobit s'y op-
posa. Un jugement intervenu ayant don-
né gain de cause aux chargeurs , lé capit
Jobit a été contraint de débarquer les a|3
de*sa cargaison, qoî a été transportée sur
le navire américain le. Rapid, destiné pour
le Havre. — La Comète devait partir de la
Havane sous 8 jours pour Ta Guadeloupe»
— La Couslance ne se disposait pas k par
tir. .
— La Sabine, c. Airvei^iiy, parti de
Bordeaux, est arrivé au Moule (Guade-
loupe).
—L'Edouard est arrivé à la Havane.
—La Louise , cap. Descombes , parti
de Bordeaux, est^ arrivé k Valparraiso enr
8o jours de traversée.
— Sont également arrivés k Valparaiso :
le 29 novembre , cap. Doria ^ v. du Ha-
vre; le iH décembre, la frégate fran-
çaise la Clorinde, v. de Quiloa (c6te
d'Afrique).
— A fait voile de Talparaîsd le i3 oc*
tobre , l'Aitrée , c. Buquet , ail. à Rio
Janeiro*
— Sont arrivés k 111e de France j le 2
janvier , la Zélie, c. Travers, v. de Cal-
cutta ; fe 9, la Suzanne, c. Cotineau, v*
de Bourbon et Calcutta*
— Arrivé à GoFombo de Ceylan,le 14
novembre, la Zénobie , c. Fick , v. de
Bordeaux* - ' •
— Arrivée Saint-Louis du Sénégal, le
3 avril, en 16 jours de traversée du
Havre, la Petite-Louise, c. Bouteiller.
Passage du Sud , dSu 29 avril au 3 mai.
85 bâtimens, parmi lesquels, l'Alida ,
c. Lohse, ail. de Rouen à Dantsîcki
Holetta -Maria, c. Bendiien, ail. de
Cette k Lttbeck ; Vr* Geuna , c» Jpng*
bloed, et Jupit,er , c. Jonge-bloed , alL
de Cette k Kœnigsberg.
Du 4 mat^— Vr. Christine, c. Brunije^
ail. de Bordeaux k Riga.
PORTS ETRAMGERS.
AaniVAGBS.
Bristol^ I o mai. — Le Phéni3( , capît.
DréanOy ven. de Bordeaux.
Clfde^ 7 ei S mai. — fâberty, capit.
Frainploii, etSuberb, c. Aadersoo, yt K
de Marseille.
J • 'f 11 i ^: r l'.r-
« . !^ <t(: if; i> i'« il :*ritiniiia , c. Sil»loii •
\ . ili; ;.li.iriM«îi' — oni Mdvilitf» c. B>dck ,
\eii. lie ( ait:!<t«
L'Vfrftuo- , tj mai. — Magarel , capît.
Will.;iiii<(«Mi . \. (le riiarenle.
MtiiurMSCs 7 mai. — Al<lboio,c. Rose.
V (I** (^aljis.
PicWi-aKtle ^ \o mai» — Edward , cap
Aroii, V. 4i*Hoiill«'iir.-*Harpcr,c. Duriirt,
V. de ni*»j»p». — Jupiter, cap. Viseruan .
\^t\. àv Feiaiiip.
Penzance^ ij mai — l/Alert , c. Johus,
vrn. de Kiuifii.
Llienmr^ ?9 avrii. — Charlotte , cap.
Hoiiiie y V. df Cette — Alida, ci*p. Lohse,
veii. de l^oueii.
Villau , I*' w/irç— Henrielte-el-Jacol>,
cnp. Nntzke , V. de Dordcaui.
Plensiourg ^ 'aQ a\*ril et 5 nia*. — IjC
rnp. r>oi$en , veii. de lk>rdeaux.-*Le cap.
Prlerieu , v. de .Marseille.
Anverx , \o mai. — Dry Vrienden, cap.
Pe G roof, V. de Hord#»aiJX. — Cliarles-Pa-
trtek-£dward , cap. Ouwehao , ven. de
Roiie».
Du 11 au 15 mai. — Le St.-Antonius ,
c. Lauge: Mari.i, c. Andersou , Neptunus,
cap. Luikeii , v. de bordeaux. — Le Cour-
rier, cap. Melcherts , ven. dr Buyoune.
— Nieuwe Oriderneining» c. Douieni, v
nc Celle. — Jougc Svbtaud, c. Mellcina ,
et J^ngc Coru»»li3, c. Teves , v. de Mar-
Sfillc. — Drie llesusters, cap. S.pkes, veu.
de Cetir.
Ostrndx* ^ q mai. — L'Kuiilie, c. Pain ,
ven. du Bardeaux, eu relâche pour Duu-
kenjue.
POKT DE ROLES.
3Jouv*ernent du ijl mai.
(CAVIRES ElfTHiS.
Le dogi-e le Vélooifêre , de 48 tonn. ,
cap. Néel , vc^i. de Morlaix, ch. de graïue
de lin cl beurre.
Iji galiotc rilelène, de 65 tonn., cap.
Harou, veu. de Touques, eh. de cidre,
bois.
La gribnue la Constance-lljppolite , de
47 loiin. , cap. Desmasure , veo. du
Havre , rh. de vin, planchas , pavt^s.
La gribane l'Aimable-Euphrosiue , cap.
Belleliuimc, vrn. du Havre, ch. de
planches , pavés.
NAVIRES EXPÉDIAS.
Le sloop rAngustine-et-Pierre, cap.
Mîivet, ait. à Oen , sur lesC
Le clia^se-marée la Bonne- Société, cp.
(!ug:iean, ail. k Bordeaux , ch. de plâtre.
Le sîoopla Reine-des- Anges, cap. Gnil-
lut , nll. i(lotn,ch. iileiu.
Le >l'M)p le Pcre-dc-Fainille, capil.
Fatôine, nll. à Dunkerque , sur lest.
Le briik le Narriss*», cap. Gor>e, ail
à r»ord«MUX, ch. de plâ're.
f,e >lo'i|) anglais Spriug , cap. Maflolt,
:ill. il Or.l.tf . MIT le*l. *
P'.ï'Vr l)'. ILV\RE.
Mouvement du 91 au 12.
\ ' mi;: N F.NTr.l?s.
fiC dogrp \u I>n(iiio*So( uité, c, I^lar-
^ue , Y. de Diiuktrque , ch. de char-
bon.
le brick l.i M linie , c. Charpentier,'
». de Lisbonne , (ji. .d(* ruirs et cacao.
(«e trois-iuâ(<i la Cl< inenline , c. Le
Son, V. de la ni'iiiniipie, ch. de sucre
l café.
Le chasse-mai éc ]** T.ilisiriao , c. Le-
^oguet , V. de la Roc belle , ch. de vin et
eau-de-vie.
.I41 goëlelte rElise , c. T eronx , ven. de
fk>rdeaux , ch. de vin et t.'bac.
Plu.sieurs navires sur rade, et devant
sortir à la niaréf? le brick le Petit-Einilc,
l'ftp. Lesage^alt. à St.-Péiersboarg.
Sote des varuei recutillies à la bout se
du 21 fnai,
la balles café Bourbon, k 1 f«85c., acq.
88 dito dito dito, à I f. 8?. c. i/2,dilo.
14 sacs café S.-D.,à 1 f. 72 c. 1/ a, dito.
3o5 sacs sucre Bouibon , iib5 f. 5o c, d.
3i fûts cire jaune , à 2 f . 5o c, dito.
8 milliers gomme du Séuégal , à 1 f .
a5 c, dilo.
i3 balles coto'i Gêoigie,.i 1 f. 7c. l/2,d.
5o dito dito Mobile , à i f. 7 c. 1/2, d.
10 dito dito Sl.-D. , à I f . toc, dito.
10 caisses thé Souchon , à 2 f . aS c, en
entrepôt.
70 sncs Ciifé Havane, à 1 f. 22 c. 1/2, d.
— La Louise, cap. Descombes, arma-
leurs MM. V' Desl»o.s et fils, partie de
Bordeaux, est* arrivée à Valparaiso, en
80 joui^de traversée.
PORT DE QUILLEBEUF. •
Sont montés et passés debout :
Tes Deux -Amis , c. Croix • v. de Tou-
ques , ch. de cidre.
La Pélagip , c. Dupond , v.^ du Havre,
ch de diverses marchandises.
La Ma rie-d 'Amour , c. Cauchois » t.
et ch. idem.
L*Eulalie, c. Desmare , v. et ch. idem.
Sont arrii^ét de Fillequier i
he Pro.^'per , c. Petit.
Sont montés et passés debout à la marée
du 22 matin :
L* Adélaïde, c. Coudet, v. de grand-
ville , ch. de sel.
La Maric'Marthe , c. Pognon , v. de
Houfleur , rh. de cidre.
La Pélagie , c. Boissel , y. de Dun-
kerque , ch. de charbon.
Les Trois-^Sœurs, c. Josay , y. de Bor-
deaux, ch. de vin et Inbic.
Le Bien-Aimé, c. Flonns , v. de Ma-
rennes , ch. de sel.
La Jeanne-Marie • c. T.aurent,v. et
ch. idem.
Le Désiré , c. Thoinazo , v. d'Ars , ch.
'de sel.
! I^ Louisa , c. Cadout , v. de Bordeaux,
ch. de vin.
L'Auguste , c. Lnunay, v. du Havre ,
ch. de diverses aarchaDdiae*.
La Jeune-Edouard, c
de Bailleur, ch de coton.
Elisa , c. Alex b<«ml« , v de
:*h. de charbon |>our Ciudibcc
ÂvislïïvËïïs.
<flr*^!f* 175.— A tODB*. pour!
proeliaiD , uoe partie de II \l!(OR » aîi« %^ ^
'r«mboar, ■* 1^. Ob poufrati 7' jctoto •■
giAnd Mapasia sur la da^aM.
S*3dreft»er, ponr b voSr oa «• lnÎMc« MB
Pcraonnat qoi PliabîtrBi prcteëlauMSl.
^f^^* 17 A.— Lundi, «7 fml itaS» k lO
hem es do malio et iowt ivivaaa , wmt^^
besoto aéra, me Sami-PIcm, i Diffâétely Jm
les chantier» de ff-n M. Goïabd • cattvfeaafara
i M* Rlot , r •iiimidaaire-priaciir , prorédaw â k
i \eate, (mf roatii»4iatina . aax •«chi-na «f ■VVI
jcompTani, du niobîlirr lesié a la asaaaaifla
duilît l'eu aie or Godard
Cette Tente Ci>ti«î5ie en v^rhia. pteir». paedl
de toutrs e»p<'-cef . eliaioei, e^alm« « Inda 4a
clian)onat:e et de charj ente . kv^is »■ 9MM ,
éciuùrri.o , pli«uciira , di«»r» . Ifi> inmeaaM 4r
copeaux ; meules de BiOu!iii , horaca «■ |rti m
aotrra.
Ki{Dii«a;'et tels qoe LanBeawx , rhaneiin I
hoM , â ridelleii , dîiahle» , Iraincaiw, ckÉaia A
chui|:entier, etc.
ig^^^ 177.— Mb» Duchessa a iiii— ■■
de piéfcnir l« public quVlle prépare «ac
conipnfiiion qnî a la propriété à^ dc'ifHit
tes piirai«e«» k l'insianl méiue oè cUr eii
.ippliqiiée. Mme I)uehe%ne ne diftribar pn^
cr «pccifiqac ù n'ile, elle semble ça diilttr
l'effii; aussi se reniUcilc cba» ioMfa l«|p
personnes . qui Ini frint l*konnear ie la d^
mander, et a-t««lU iv«qu*i prcscut «kma
un «uccès contient mime dsna le» lifsm «è
les infectes précités ctaieni le plut iipanlM
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> JooiMMce 4a Jaaritr ital.
lS9of
%«^i^«^^%<%<^ ^«»<^^^^i^% ^<^^»<^ »<<<><<<% ^(winas"
TIIRATRE DES ARTS.
RRUETS ET PALAPRâTt
Comédie en 1 acte, de M» liiMMk . ^^
MAISON A TENDAB.
Opéra en 1 acte, de MM AUsaaîf
et Data vrac
Mlle. Boria rempliia le rèU 4t lim ftm
celte fo s sralemani.
M. Vaiboitti fera son iroiftièM*
le rôle de Dermont*
LE ROSSIGNOL,
Opéra en 1 acte, de NM. Etienne cl
Mlle. l.tMOVLV rentrera par le rMr^ff
Pour fscilitnr cette rentrée. M, Catf ^
r fin pi ira le rôle de .Va/Aarr /«.
M.V A LBOMTi continuera parler'
-3
lé
IiUUE>. IMililMilRIbCOMMLUCIALH {jls cauactkres et kx taille-oocjce) DEC. DLOQUEL, RtESrUIB» 9*4
SAMEDI.
V 171.— !"• Année.
LA NAGELLE,
DE LA SEINE-INFÈRIEURE.
Cette Peoille parait tons les jours. S'adresser, poar rAbonnemeiit et la Rédacdon , au Barèaa de fa.IVaceile, Place des Cannes, n^. 48, iJRoato.
Oa s'sboaae à Pari%, chez fiaissOT-TBiTARSy rue de Richelieu ^ n^. 73. — Aa Ha^re, ches Chapills, me de Paris. — £t ches tons les Libraires et
Directeur» des Postes du Département. — Le prix de l'Abonnement est de j5 fr. chaque trimestre, pour Roaèn, et 16 &• 5o c. parla poste,
|%«^(MV« %%A'V%«^l^M
SPECTACLES.
LETTRE DECXlàUB*
Uafre; le a» mai iBsS*
d4u Rédacteur^
It est devetiu très-difficile de composer Toper» en province.
La disetle de chanteurs se fait tous les jours sentir davan-
tage, et les direcieurs, quels que soient leur tèle el leur
bonne volQutë se trouvent souvent dans l'cMobarras parce qa«
le pubfic ne se relâche en rien de sa sévérité. .Je ne veux
|K>iut contester aux spectateurs des droits que la justice et
rusage ont consacrés, je sais que ces droits sont sans liuiites.
et que les arrcts de ce méine public n'ont pas besoin d'être
motivés ; mais n'est-ce pas en user un peu largement que
de porter la rigueur jusqu'à proscrire le tiers d'une troupe?
C'est une question que je ne rechargerai pas de résoudre;
mais.il m'est permis de craindre que cette rigueur excessive
ne soit ni dans les intérêts de ceux qui la déploient , ni dans
ceux de Tad m iin'st ration à qui on ne peut raisonablement
demander ce qu'elle ne peut accorder sans courir à sa perte.
I^aissons un peu de coté les considérations générales, et
revenons à ce qui concerne particulièrement notre théâtre.
M. Alfred Gelas, engagé pour tenir l'emploi de /7re/ii/ère
haute^contre , a élé accueilli à son troisième début avec des
marques d'improbation qui Tempecheront sans doute de
i'exposer à un nouvel orage. Ce jeune homme, qtti est loin
toutefois d'être un mauvais acteur , était arrivé ici avec une
réputation que le Journal des Débats lui avait faite, et
d'après laquelle on a voulu le jnger. Il n'a pu en soutenir
le poids.
Un nom est un fardeau di£^cile à porter. Il avait eu le
malheur de choisir des rôles qui exigent beaucoup de talent ;
celui d'y/zor, par exemple, et il a échoué complet temen t.
Cette mésaventure nous privera d^une infinité de jolis opéras
qu'on s'attendait à voir jouer très-prochainement ; c^uand
jfera-t-il remplacé ? Les bons Elleviou se trouvent dîfccile-
roent , si on en croit les doléances des directeurs ^ùi sont'
ii l'atlût des artistes forcés de rompre leurs e/igageoaerrs. jLt
type de cet emploi n'était pas exempt de défauts, qu'on «e
rappelle ce mot échappé à Vimmortel Grétry dont Elleviou'
aVail, dans le rôle de Pierrot^ du Thbleau Parlant ^ rendu
la musique méconrtais^ble : « Je ferai mettre sur t^qffiche
m à la première représentation^ dit ce célèbre compositeur,' /«
n Tableau Parlant ^ paroles d*Anseauniet musiqne d'£/«
« leuiou, V
, Chollet, qui tient l'emploi de Martin ^ de Martin doAl
le diapazon embrasse trois voix d'homme , et qu'on a si|r-
nommé l'universel, a été plus heureux que Ai. Gelas. Une
vdix flexible sans efforts, et gracieuse sans fadeur, ttUe
méthode correcte, une assex grande connaissance des effett
de la scène , et le méHte peu com^n de respecter la par«
tition et de sui\re les intentions du compositeur, telles sont
les* qualités qui distinguent cet acteur , et Je font aimer
dti public.
' !Il a contre lui d'être d'une taille peu convenable à iEoq
emploi, de négliger quelquefois sa mise, et de porter mieux
les manteaux que la livrée.
Auguste, première , basse^ taille j est, sans contredit, le
meilleur sujet de la troupe, c'est une bonne fortune pour
notre théâtre; acteur, il a un jeu franc, de la chaleur, de
rentraioement , il dit bien et parait véritablement à son aise
sur les planches : chanteur, sa voix a de la flexibilité, asseï
d'étendue , il^n'a rien laissé à désirer dans le rôle du geôlier
de Raoul de Créqui^ il a bien chanté dans l'opéra d'Héléna .
et nous pouvons prédire que ses succès iront en augmentant
s'il continue à jouer et à chanter avec ce naturel qui,
jusqu'à ce jour, lui a concilié tous les suffrages.
- Paul ( Philippe^avandan ) avait été , à son premier début ,
l*objet de quelques remarques défavorables ; mais il s'est fait
ensuite entendre avec plaisir dans les rôles de Montano et
de Coradin^ et il a été reçu sans opposition ; son chant
ùaanque de méthode, sa voix a peu d'étendue , quoiqu'elle
n^ soit pas dépourvue d'agrément.
Je crois devoir lui dire , dans son intérêt , que c*est une
mauvaise habitude de faire la pantomime de chaque mot
comme si leur sens n'était pas assez clair. I>es premiers pas
dans la carrière du théâtre sont d'acquérir l'art , la perfec- •
tion, c'est de ti^ cacher en jouant avec une franchise qui ne
sente ni l'affection ni l'effort.
Cette lettre est déjà 'longue, et je n'ai pas encore tout
dit, je saisirai l'occasion de parler dans ma troisième des
artistes avec lesquels je suis en retard.
Je déc^aire d'avance, qu'aucun motif particuirer d'intérêt
ou de haine ne oie dirige en cette circonstance. Etranger
à l'administration , sans liaison avec les artistes , trouvant
bon ce qui est bon, mauvais ce qui est mauvais, eu dépit
de la cabale où de l'engouement , j ai su jusqu'à ce moment,
et je saura toujours tenir mon jugement libre et impartial.
Agréez , etc. • H. T.
LES NOUVEAUX ET LES ANCIENS MOTS
(*)
Suift-je ua homme bernable ? disiît un roturier ennobli ,
k un nqble dcveou CQtudtt i non» M. le baron , ^ç^% élcs un
homme berné répondit celui-ci. Voilà ce qu^ (î'çfl ai^e i^
ifouloir employer des moU nouveaux.
Suif-je un fonctionnaire pendable T disait , la coa|ft^r sur
le front , un employé à sou lupérieur t je ne i^\\ pas f nçoff ^
répart le chef} maii ce que je ne puis ignqi-m-^ cVit i|ui(
vous êtes un homme à pendre. Voilà ce que g\^^ a^fi d*fih^
ployer des mots ancientt
Suis-je donc une femme empofgnabU 7 difait, avec ^n
accent demi-furibond et demi-tendre/ une vieille femvae
Su'aliordait Cimiliërement, snr la hjf qne. « tti\ leune. gtn-;
arme : non » madame , s*écrte celui-ci , en faisant la grimace,
Toot êtes une femme inempoig^able. Voilà cf que c'est que
de ae Mrvif de moti uauve^ui.
Oncqnes ne fit de penseur comme moi , répétait un fai-
seur de inétaphisique. Oncque» avait raison de ue pas voua
voir» lui dit-on : il s'épargnait le bavardage du plus lourd
des cerveaux creux. Voilà ce que c'est que d*emjfloyer des
mots anciens.
I-
Vous élea uo em&at fiton « disait uae belle délaissée , à
uo mauvais sujet dont elle était Colle. Je ne sais pas si )(•
êuykfcion^ répondit Taiiian^ ; mais ce qu'il y a de sûr, c'est
que vous avez quarante ans , et que j*aime les jeunes femiu^^*
Voilà ce que c'e^ qnç d'employer des mots anciens.
Vous Jites if.nf sci> , çriait-on , du parterre, a on auleor
quittait venu, k \i\ fia de sa niçce sifSée, recevoir lies
hoQ^Oi'tges ordinaires. Messieurs, dit Tauteur , je ne suis pa4
apefCfc- V siilLiblf , qi^e si j'exerçais aussi scission sur celle
tixieme scène si silTlée ^t si ressifflable.. Le çeste de la phrasoi
sc^ perdit dans les sifDets. Voilà ce que c'est que d'employer
d<s goots nouveaux.
Une antique baronne du faubourg Saint-Germain, qur
tQCoarageail ito jeune aoleiir qui l(MaaÎ4«ii livre intitulé |^
Basais sur In Femrnr ^ lui disait, entr^antres jolies choiei i
"vous devrz être esclave de la critique , jeune homme ; et
peui; profiter de mps conseils , devcnet aussi , comme mon
mj^ri qui est auteur, serf de ma glèb^. Je ne dis pas , madame
la baronne, reprit le jeune auteur, que monsieur votre mari
ne soit pas devenu votre serf ; niais, qu.iai à moi , je ne veux
n^ de votre servage , ni de votre glèbe. Voilà ce que c'est que
d'employer des mots anciens.
Je demandais à un homme en place, s*il était libre d*a11er
où bon lui semblait. Mon , répondit-il , il u'y a que vous
autres guc*ux qui avea le bonheur d'aller moUrir de mt>ère
oii bon \ous semble. Voilà ce que c'est que de se servir de
uiots nMuvcaux.
Je dcnuindaif encore à on autre homme, employé dans les
finances ou les subsistances , si la probité et fe tafent étaient
nécessaires pour faire fortune dans le poste qu'il occupait:
Uprobité, dit-il , c'est la vertu de ceox qui n'ont pas de
t lient; et le talent c'est la vertu de cent qui n'ont pas de
pro^té, Uonnéie boiume et incapable, ou habile homme et
fripon : il n'y a pas à. choisir. Vous voulci avoir, à la fois,
probité et Uleut, vous mourrez gueux et ignoré. Voilà ce
que c'est que de se seirii' de luola anciens.
LES POURVOIS BN GRACE.
Nous demandons grâce à MM. les amateurs dq romantiqoe
pour h? epiiie cl««sn|ue, et nous les supplions de ne pas faire
oublier Virgile et Boileau , pour M. Cbarlea Nodier et d'Ar-
lincourt.
Nous supplions aussi les anciens hommes d'état qui ré-
digent le fenill-(on des Débats et Tarticle spectacles de la
OaMcite^ de lafre grâce aux pauvres Fox et Piu, qiii aVn-
êe
tendaient pas pins leur affaire qot Binlt et M. A»
n'entendent la calomnie.
' Nom prions bien humblement M. Alph* dt ^ ^
f^îre ^lioe d.ms sa Fotidre à M. de Jony, qvi memfà
hpifiie (1^ 6|ire la Vestale^ ^Bermite^ Sjilm «I i
ffoqsfngi^eons encore avec instance I0 GmËetSa^qmB
4e sepirceoirçinquante abonnés, à ^ire grice k «• «il
f-eux Conj^fii^^iu^nàl , qui n'en a pu encore vngl «ft wm
m:Ue, •
Mous invitons, au nom de rhamanitt, lei eMaat foi Mit
surpris par les maris, de faire grâce à ces dcraien 9 ei éb ■•
p^ les assommer par dessus le marche.
Moi^ serions flattçs que les chaotenrs , qui clMnleat , f«^
lussent bien faire grâce à cet infortuné Grétry» ^âi at
savait pas composer , et qui n'éti^it pas pias hanMaMIt fM
dffuqt Vqltuifq qa fut poète de soi| v^vi«t«
Nous intercédons auprès du beau sexe «wr qne
Î^mn^^ feasei^t grâce aux agrémens, à b beeolé de
e leurs amies dont elles sont jalouses.
Nous croyops devoir nous employer auprès de
r$clair pour qu'ils veuillent bien faire grâce à MM.
Mirçir^ qni prennent la liberté de les mépriser.
Mous osons requérir , ponr notrs comptv nerlicMlser»
V Apollon^ les Petites- Affiche^ ei même le /
fassent grâce pleinière à' la Nacelle , qui ne les berae ^*
fois par jour.
Nous nous mettons à genoux , et nous snpplîoaa k m
jointes, le vingtième du genre humain de vouloir bien m
la bonté de (a\rQ grâiçe. ^u^ dU-Hf uf vintièmes resUan.
Nous supplions aussi les poules de fairç grâce , de %m
grâce, aux renards.
Nous supplions encore M. Mély-Jeanoel de bine ■rie»
parterre , et de ne pas siffler le public.
Nous supplions ceux qui fuîeut de faire grâce à
poursuivent ; les dtfnteurs de faire grâce •■> tH
pour la clôture définitive de tous les actes de
nous engageons les hommes à faire grâce à Dieu.
AFFAIRE DE LA KACELLB.
La cour devant laquelle nous avions opp«ii da |
de police correctionnelle qui avait décbre uoà
judiciels non-recevables , a conffrmé hier ce jugi
trois quarts d'heures de délibération.
MACÉDOINE.
—Des cris de mort se font entendre depw»i_
dans tontes nos rues, et portent la terreur dna^ Ire'
plus iKiisibies de la société. Ce maiia cnceie •• enpIeyA^ftrt*
sauve au cri de mort aux rat* ^ que proférait le «m ^ "^
d'une poudre qni anéantit ces animaux destmclMsrK
Une f«*minc , à l'œil hagard , »« poil hfristi^ m i^n fuir <
individus en vociférant ces mots lerrihfaa,t Mt^rt ^t^pm
ses ! Il cet posâîbleque ces deos. iedÎTÎdM te soir a t ^p|
tellemeel qu'ils aient craint d'^^^^pris pour dn ^n^m
Enfin 9 sur la plape Nptr^Dauie, l'eî.Til de^ib îmtà
coiffés de chapeaux à cornes ^ et vjttn».^. Jecntae, €ntt
tous bar» poumofu : Mort au^ in^eçipsl A celles rmcbfl
tion funeste, un journaliste, deux pr^t^rt «tir §^£«««.1
essaim de mouches, cinq à siis ifmu>es/|«i uni r<vr«jle fip _
quelques beaux messieurs , et u^^ infifùlt d'tn Jisidoa qi*
nous ne nomnierons pas se s< enfuist croy<tnt avoir î^_
mort à leurs trousses. Il ne sfai ^il
paiation propre à détruiri SM
Q0UCh4|FOM^ il^ » «le.
Hoeriii^i qi«« 4 ikM péM
(?)
«— Vn nous écrit ie Caen :
U dernier , dans f af^rës-cHnier', iiii Mfanl^ ie fepi à
hait ans, ëtant tombe à l'eau près Ye baUau de Montaigo,
ëtait sur le point de se noyer , q^uand un individu etran**
ger. à notre ville , qui n'eÂt que le tems d'ôter son habit»
ta pr&ipièa dans la rivière , et parvint li tetirer Tenfant»
mSi fit ensuite transporter cbea M. Morel , en rcce^iunsaii-
oant de lui donner les soin* nécessaires , ei ta s'obligeanl
en outre de payer tous les frais. L^auteor de cet acte de
^4A>9«<fpent ^st M. le Faticbeur le jeune » ttégociant au
Havre. ^€^||, U'aec^de personne qu'il avinre au péril d«
ses jourt.
•^Qoelifue crédule ^ue l^»n soit il faut se rendra^ à IVvW
dence , et non» voilà disposés k croire aux prodiges depuis
2 ne ^ous avons vu dans V Apollon cett^ épi^ramme contre
L Casimir Bonjour^ auteur de U Mhr^ JR/M^ tt des
Denj;i Çqusia^f :
« QuaDdU Mère Rivale
» Aux /Vâ/iÇd/j vit I9 jour» .
» Chacun dit d«ns la salle :
■ Bonjour ^
» Peu content de l«ars oiines ,
• ^ » Le public , l'autre soir ^
' ' ' » ▲ dit aux Deu^ Cousin^ s
T» Bonsoir {. »
pas trop^ mauvaise ; mais il eal dommage
,ie répétée par VApolloft. S'^ \f^ymX Hiie
tout seul , nous nous serions trouvés forcés de Convenir que
le dieu des vers aurait eu de l'esprit une fois eaaa vie.
f 41 saillie n'est ^
qu'elle ne soit que
SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ARTS.
ThklsièflM début de Mlle. Liicquli et de Tlttovri •
Maison à Vendre. — Le Rossignol.
« Vn taap prompt jugement à l'erMur noua e]iposa. a
Cest un acteur et un auteur , c'est-JK-dire ^ un bomme don»
bleraent justicrable du public^aui nous adonné cette maxime
trop peu soinie. M''* Lemoùle» si mat accueillie dans son se«
cond début j h été applaudie hier jusqu'au délire par tous les
spectateurs. On s'est apperjc» apparemment que cette jeune
actrice, quf donne tant d'espérances comme cbanfeuse» qui'
promet déjà du talent comme comédienne « ne pourrait ma»-
^er de fcire bientôt u» des brnrmcns de notre aceae» Noua
en tommes' fort aises pour le public; mais il y avait
longtéms oue noua avions perne tout cela. Si êÊmffpiUmk
avait été écouté avec autant d^i m partialité, ses débuts an-»,
raient été aussi bie« reçua' à Rouen qu'ils le furent à. Paris ,
oti l*oa Jugea que c'était le seul cbanfenr qm\ en France,,
p&t remplacer Laîsb
Vdbonte , acteur firoid , sans babitude, sans mouvetaettl ^
est un chanteur délicietuu U y avait long-tems que noua
. n'avions entendu chanter le rôle de Dermont^ de Maison
à Vendre ^ comme il l*a été hier. Les applaudissemens que
Von prodigue ici comme les sifflels, ont été aussi jusqaik.
Tenthousiasme ; mass Valbonte méritait plus que'des soCTrages
ordinaires. C'est,. comme chanteur, une acquisition précieuse»
Mesplon, Jans ses dejjx râles, a bien joué; il a même
souvent chanté avec goâi, cjnoiquavec effort. LeAio entre
t^etsac et Dermotèt\ a paru un peu fort pour sa voix.
oimnci é'''^^^^x^i$ixit
PORT PE ROUEN.
CBARGEMENS ET RÊCLAKAT1017S.
^ffHH^ Cbargcm. de la gribanne la Blonde ,
c». Auaou, vcn. dn Havre. — Courtier-
interp. , M. Orford.
aSoo planches. — M. Belloil.
aSoo pavés. — A ordre.
— \a gribnnne TAimable-Euphrosine ,
cap. S^lfeimue , v^n du Uavre> eh. de
5o pl^iM:hfS^ap, 28,000 p«vé».r-^ordre.
— Courtier-iqterp. , M. Orford-
Btofiye^ment du a3 mai*
Le dbgre anglnts Risiiig Sun ,. cap.
Martell^^veq. de Lon^lVes , ch. d'une ina-
chinf^à,v4|>?ur, coinplf'tte.
f^sJoup.l'£ugène*Aimée, c. Eanglois,
ven. d*.Houâeur , ch. de cidre,
Le dogre la Félicité, c. Lemarchand,
ven* du Havre , ch. de bois, jaune, brai.
Le sloop. l'Ëuialie , cap Desmare , v*
du Havre, ch. de sauniops de plomb.
lia Pélagie , c. Dupont , ven* du Havre,
ch. de vin , savon , marbre.
îiè sloop les Deux-Amis ^ ca|). Grbis.^
veo. de Touques» cb. de cidre*^.
Il Edi Maiie- Marthe , cap. Pogpon , ven.
d'HonflMtvcb de çidre.1
Le dogre L'Amélie ^ cap» Benoit ,, veo.
de. Ta«(|ues« ch. de cidre»,
L» alo(^ irAdélaade ,. c*p. Gouset, vea
deGnanipIle^ d». de^eli
Le chasse-marée lé Diésfré^,c. Thomaso,
ven. de Ars , ch. de sel.
Le chasse-marée l' Anne-Marie , cap
Laurent, ven« de Marenn^a^ cb. de sel
Le chasse*mar^ le Bien-Aioié > c. Lo-
réàt , ven* Marenues . ch de sel. .
Le s)Qa(> le Jeune-Edàuard ,.cap. Mes-
nage,, imiu de Batdeui>^^ ch. de coton
fil et farine»
. Ëe-bootleCécrhr, eep; Dauflresnr, t.
du Havre, ch. de vin , plomb.
Le slôoplè Ftore-^yictoire-, c. Dbùi«don,
veil. du flavre , €h*.d'e fer.
RAViaES EXPÉMÊI.
h$ sloop le Breatoia » c. Legall ,. alL à
Harsfy fisr lest.
Le-s(oop>le Succès , c. Delpierre, M. k
Dunkerque , ch. de toile de coton;
Le brick le Passe^értout , c. métayer ,
ail. à Bordeaux , ch; de plitro»
Le dc^e l' Espoir,. c* Houxard,aIi» à
CB^JîpurK > ctu de boisiie chéae«
Le brick le Prosper ,. a. Bréch»^ ilLi
Brest , cb. de beia de cbénei
Le bcick le Gnstave-Hjyppolita j. nêf»
Coste, ail. k Brest, ch. de bois dvfcUne.
Le brick les Deu»4^rhrea), oap^ Leno»»
mand , aU. à Bordeaux , amr lest.
Le dogre la Pauline, 0., Goste, «IL à
Brest ,. cb» de craie ,vbeia éqoairi;
Le dogre I» Herie<»A une- Ghévie, cafps
Quemin , ail*, au Uavne,. ailr lesU
. Lai&lbapile JeaA-BspAiale, cap. Bîmob,
ail. k Dieppe, ch. do plâtre.
Le sloop UGaroline-DéiiréeybC. Ba
ell. à Hon(leur.^olii de:feff, (44afndaiL
PORT DU HAVRE.
UmimmenL du xk» au a3w
IfAVIIES ENnés.
Le dbgf^ le Print^ems , c. Philippe ,. v;»
de Bordeaux , ch. de vin et savon.
Le brick le Courrier, c. Dessc > V. de
Bordeaux , ch. de vin , eeu-de-vie. ^
Le brick raébé , c. Guéntault , v.de
U Havane , cb. de sucre , café ( eu qua^
rantaine. )
Le brick le Petlt-Eneëne , c. De la mare»
T*tde la.Guadeloupe,.ch» de sucre, idem*
te lsoia*mftts te Jeuue-Louis, c. Le*-
valeur , v. de !« Guadeloupe , ch. de T
Aucre et café, idem.
Le trpi»-iD.^U américain New-Yorck-
Packct /c. Maliy , V. de la Nouvelle-Or-
lêaiii f ch. de cotoo.
I^ kloop l'KlêoDore, c. Bouny, v. de
Rouen , ch. de moulage.
ifAvimrs EXPÉDIÉS.
Le sloop le Messager c. Olivier , ail. à
Dieppe , ch. de &ucre.
Le sloop l'Ëliza, cap. Leprince , ail. à
Abbeville « ch. de bois de Campéche.
Le brick le Petil-Ëiiiîle , c. Lesage » al.
k SL-Pé(er»bourg , sur lesL
Le brick l'Aclivité , c. Guchon » ail. k
Londres • ch. de vin , sur lest.
La goélette la Marie- (iabrielle , capil.
Degard , ail. & Bouen , ch. de sucre.
Le dogre la Bonnf-Fainille, c. IfaiU
krd I ail. à Rouen , cb. de planches.
Chargement au Havre pour les Cajes.
La jolie goélette neuve et solide l'Es-
Cafetie de Rouen de i ta tonneaux , dou-
-blée en cuivre et d'une belle marche,
partira dans le» premiers jours de juin ,
•ous le commandement du cap. Déprex.
S*atiresser pour Jrct :
A Paris, à Messieurs Pelibon et Sau-
tan , rue des Deux-Houles , n*. la , Briu-
deau, Carlier et compagnie, rue Thevc-
sot , n* 6.
A Rouen, k M. Bouchon, armateur.
Au Havre, k MM. D. Ancel, corres-
pondant, Godcfroy frères, courtiers, ou
au capitaine k son bord.
Note des ventes recueillies à la bourse
du 21 mai.
I lo b. coton Géorgie, il I f- tac, ifiacq.
s5 dtto dito duo , à i fr. 7 c. lia ,dito.
40 dito dito dito, à I f. ta c. i|a , dilo.
l5 dito dito Mobile, à 1 f. 5 c., dito.
a^ dito dito Theuessee,à 1 f. la c. qa,
dito.
66 dito dito Louisiane, à i f. aa c. i|a,d.
14 dito dito dito, à 1 f. aa c. 1 |a , dito.
4a dilo dito Jito, àl f. 12 c. i;a , dito.
%o dito dito Maragnan , à i f. 55 c. , d.
10 dito dito St.-|)omirigue,â 1 f. ioc.,d.
55 dilo dito Mobile , a 1 f. 5 c. , dito.
II dilo dito Fernambourg, à i f. 6oc.,
dito.
40 ninicrs bois de Campichei coupe
d*E*pgne, k 14 L tioc. dilo.
PORT DE QUILMIBEUF.
Sont montés et passés debout.
LTnion, cap. Morvant, yen. de Bor-
deaux, ch. do \in.
La Jonépliiiie, cap. Croix, ven. de
Caen , ch. d'huile.
Le Pèrc-de-Fariiile, cap. Corchouan ,
vrn. de la Tiambladc, ch. de sel.
Le Pelit-Pjschal , cap. i.argouette, v
du C! «Al eau, ch. idem.
If (ouieur, cap. Bcntois , yen. de
r<'i<:caiii , ch. de vin.
(4)
L^Airoable-Louise , cap. Heleeri T6I1J
deConteville, ch. de cidre.
Le Jcan-^arie , cap , yen. de
Marcnnes , ch. de sel.
1^ lk)ime-Fjmille,cap. Maillard ^ven.
du Havre . ch. de planches.
lia Marie-( iabrielle, cap. Toutaîn , t.
du Havre, ch. de div. ma relia ndises.
Trois cha«se-inarées passés debout, sans
avoir pu obtenir les noms,
( Vent d* Ouest , bon frais. )
Sont montés et passés debout :
I41 Franciiie , c. Renault.
Le ^iaint-Martin , cap. Durand.
1^ Benjaiiiin , cap. Lion.
La Kose , cap. Vasse.
L'Union , cap. Dubos.
Charles et Anii , cap. John-Richardson
De Jonge Cornclis , cap. G. de Jong.
P.ARIS. — FAILLITES.
Le tribunal de commerce de Paris a
déclaré la fai lite du sieur Cabanon , mar
chandde laines, rue Montmartre, n* i3a.
— I^ même tribunal a déclaré la fail-
lite du sieur Boistard , ingénieur eu chef
des ponts-et chaussées, rue du Bac, n. i8.
— L« méiué tribunal a déclaré la fail-
lite du sieur Râteaux, horloger, rue du
Roule , n. 3.
—Le tribunal de commerce de Caen a
déclaré la faillite du sieur fficolle , mar
chand mercier*
Le tribunal de commerce de Vire a
déclaré la faillite du sieur Queillé fils
aillé, marchand de draps.
•^Le tribunal de commerce du Havre
a déclaré la faillite des sîenrx F. el G.
Delaiiiutte et Rialle , négocians.
(8:^N* 180.— DUPLAff.
riM AncrièrCf o. la, dooaaai 1
reflet , pr^t le iribaaal de
d*oavrir uo muarjoi. Diitm^s a 3o ipaa aar
pciaonoe, ri Déjeuners A ••»soas pat Me •
et i U can« à uo prix frèa-i
(8C>N« 181.— Mm DMcbtma • H
de prévenir le public q«*clU prépare nat
conipotiiion qai a la propriété de ésÊSWÊm
les punaues • i l'iBSiaai néiae •■ «ttr wn
.ippliqiiée. Mme Duchetac ■• éMÊSinkmm paiSl
cr «pécifiqae si «'ile, elle araabJa «f Jptar
reffet; aos»i te rrnd-ella c^ ïfiîaMa M
prrfftiioeê , qui lui f«m l'hoaty di la da»
tuaoder« ei a-t-ell« iuiqu'à prêta*' a>niB
un tuccès conitani mène dxaa la» Ikas ci
f* insecte» précité» ciaieni le pivai
£Ue demeure rue de réa«iadf «^ lOb
AVIS DIVEUS.
N^. 178. — f^en/e pubtitfue et volontaire f
par au. orisation de justice , de 64 fûts
de yiJ>fS de différentes qumlités.
Le mardi 27 mol, préMot mots , et joiin toi*
vaot »i besoin e*C , kaure et pUra de la bonrse ,
il ftrra procédé , pur la mini»ière de M*. Ce»aanlk
ctioiiiei de commerce, à U vaola de 64 barci(|ue,
de VINS ci-aprè» déaigoes ;
Sa^oik :
8 harriq. de Vin vwi^e de Bordeaux, SaiaC-
Kiuiiion, 18 au.
9 bjrriq. dilo dilo dilo, de Boorg, iSao.
18 barriq. dilo dito dito, Bonne-Côie, iSai.
a5 barriq. dito dito dim, Medoc, 1820.
4 b4rri([. dilo de CbjBip:tgne , rouge, i8aa.
Le lont aux cluosas et conditiuiu qui «eroni
anooncées U»n de la vente , qui »e iaît à la requête
de MM. Auguste L«s^uillie% cl Louis Bcliard,
néfocians.
199. te aieur Sâii^B , coatumier du Ttiéâtrc
dea Ails, a Tliouneur de prévenir le pnblic que,
coiiiiiie les annt:«» prrccdenlea, il continue bon
étaliii»>enient de reatuuraiit en la iiiai.S4m de feu
Leroi , uncica ^arde^ha^sr 1 lielbeuf. Ainsi que
pjr le pjssé, rien ne sera né^li^é pour ncriter
la cooÛsnee des |ersonuci (jui voudront birn,
dans les beaux juurs, trr(|ii«:uter sa maison. Les
liabitan» de cette >il!e, qui preiiicd itéraient une
réuniun, sercinl satistakt^ ru ayant la compIai<
sauce de le préNCuir qnriquea ]our» d'a>ance i
»«•■ doniirile , rur des Umrrettcs , n' 58 et Go»
[en l'ace des Consuls»
(g:^N* i8a.— ALoeaa« poarla!
prurhain , une panSe de MAUON , sim f«a ii
Tambour, n* i.|. On pourrait J *
givnd Mafssin sur le devaot.
S*adre»ver, pour la voir 1
Personnes qui Tbabitr ni prêaealc
N*. b83 — VIX DB MAL4CA«
qualité » 4 vendre* i«a de la MadilsiBn , «f 4,
près la me Grand-Puat.
BOCHSE DE PARIS, D'HIEA.
Effets Publics,
CIVQ POOa CR^T ro^sofiD^
65c 75<; Soc 85e 7^c 80c 85
•Sei
BECoM^Aiss. DE uocinaTioat
Joaiuspr* aa n Maiv laal.
Bek dsaaMara I tait ik • s i«if ikt
i8a5, 04 lotfaSc sosf
lofl iSc
Idem TVoarvATXTBa, 1814
AirifUITES DK 1000 Pt», & 4 p.* */.
Avec lots et primas.
DB PEASCB,
loOof
ACnOItS DR LA a4^Q.
es é» Um
l590f
THEATRE DES ARTS.
L[AVOGAT PATBUSr .
Comédie en 5 actes , de BrMija
LA GAGEuaft iMPftânm.
Comédie aa 1 adt ^ da
La i^n raprdMMail
DU COMÉDIBN
Vaudeville aovveap •■ a 1
Don'vmit Ccwséâimn^
Monsieur Corbin^
Dupré,
Béaubuissom ,
Baptiste t Ma
Madeleine^ Mtttw Wmjmm
Jkux CoMiQria »■ GuMaUKT.
LA FILLE MAL OAUDÉSr
Pantomime ea a actea^ al à §raad
liiiLi:.N. XMï hlMEIUË COUViERCiALE (ex caracteiies et £3r tailli-tcuce) DE C* BLOQUEL, St£ 9t LO ih 3^
DIMAfiGilE.
JC.y»,-»a~.Aj
Btmuiat '
LA NACELLE, ■ '->
DE LA SEINE-INFÉRIBURE.
Gfilte'Peiiille parah ton» )et part. S «dU-etaer , pour r^LbonùmMBl tt UlKôd^oli^m » «a Bitfe«a de. ta'^Ifacelle • Pboe àcs Carnktt , li^. 46 , à'Roiieft.
"^ On l'aboiine i'Pari»^ ches bmuêoer^mrNkMê ^ nie.4é RicfaielMa , nf . 7»vwAa Hàrrey-ehaCpAPs&iJi» me #e>Btrb..-— Et èhtKlnu im tÂVnixira et
Directeur» des:Po»tes.da Dépéri— Mint»»^ ûs prix de rAboaneiaest'ëft de i5 fir. chaque trimestre , pour Rooeb, et 16 fr. So c parla poaM..
n QfiljQOES MOT!» SUR fUK FOU^.
Oo faisait aoclenôemeotfouetlèr 1^ parriddes»^àîk oa
les contait, daus vn sac die coîr avec un chien , un coq' et
nue vipère, et on jettàii le lent dans 4a nar -^u dans U
plus prochaine rivière.
Le p(^upt£ -appelé rinoqfsiein'-.iiaeavqvift t V)OoIaoi choisir un
bon capitaine y s assemble au marché, etlS, garotte et Jie
tout nud , À un , pilier ,* celui ifu'ils pensent capable de cette
.fonctioq, et; puis tous le .fouettent avec dés cnardons et des
épines .les plus; piquantes : cela éUnt fait , ils renlretiennént
de plaisanteries , et s'il se. montre insensible , sans pleurer et
(aire des grimaces pour les coups^ et sans rire. ponr les
plaisanlericf , ils le reçoivent pour laur capitaine.
Les perses fouettaient la robe de leurs en fans, sans toucher
à leurs personnes.
Chea les' lacédbminîens , les -enfans se faisaient (buetler^tur
Tautel de Diane , surnommée Orthie «et celui quî l'élatt le
plut loog-tems et le -plus icrneHètaent , . sans «e^plaiadre et
monirant tbujourade la joie, éUut paf^é en triomphe.
2
tROGÊS DE LA SACELEE.
coca HOYALB. — CBAM^E D*APPSLS iCO]|aK1«0lfflfEL8.
Audience du a3 mai.
Noire cause a été avant-hier appâtée devant la cour. On sait
Vil ne s^agissait que de moyens préjudiciels. Avionsrnons
lé mis k poi tée de notis défendre par la connaissance acqniae
des incriminations dirigées contre nous ? Telle était toute
la question. On nous reproche d*avoir parlé politique par
allégories ; et » dans les actes de finstruction , on nous a seu-
len^ent indiqué les. articles* de notre journal oii nous aurions
commis cette contravention , tans nous dire comment nous
l'aurions commise, sans nous indiquer les allégories .poliiiques
qu'on y découvre. Si c'était le seus direct de nos articles que
1 on incriminât , il eut sufl^, sans doute, pour nous mettre
à portée de répondre , de nous donner copie des articles in-
culpés ;niais c'est un certain sens indirect que l'on accuse^i
il liut bien dire qnel est ce sens occnl te , autrement comment
ponrnons-nous le deviner et répoudre à: l'accusa tioit ! I^'obli*
gation essentielle 4e toute partie: poursuivante , est de.uiettre
celui qu'elle» poursuit, à portée de ee Jéfendre : cetiie néces-
site eais te indépendamment de la disposition tdct lois; car
«He est dans la nature des choaes ; oar c'e^ im devoir dé
loyauté, et toute aciion judiciaire 4oit s'exercer de bonne
foi. L'indication des inculpations étant nécesaaire à J'ezercioe
^u droit de défente , lui est sobstantielle ; et ilett de principe
que les formalités substantielles n'ont pas besoin d*étre ea-
-^prtméet par Ja.loi , pourqne leur violation ena porte nullité.
' A ce premier moyen de nullités contre^let dlfférens^actes
de l'instruction , M** DavieF, notre défenseur, en ajoutait
d'autres qu'il faisait résulter de la violation forraeHe des
arL 6 et 1 5 de la loi du a6 mai toig, qui ordonnent l'ar-
ticnlatiod précise des incriiuinatioQt tur lesquelles, nne pré-
vention quelconque est fondée en matière, de délits de la
presse. Cette même loi est à plnsicfurs repntes invoquée dans
les réquisitoires du ministère public , et c'est notamment en
vertu de l'art. 7 , cité dans l'ordonnance du juge, qné la
saisie de dix-huit de nos numérora*été faite.
Malgré les efforts de notre défenseur, la cour a , par des
motifs nouveaux , coàffrmé le pigetnent de première ins-
tance : elle a jugé que la loi du a6 mai 1819, n'était pas
applicable à des pr:Q9édyres. dii;ia^eS; contre des journal i^
en vertu de la loi d& g juin de JÎt itt^uie année ; et que das-
lors nous ne pouviona nous pr^aloir çk moyi^ns de nullité.,
puisés dans celU loi, \, .. .. ., .j-; /. /., , u
Vil LE DE NEW-HAMBÔURG.
lia Caroline méridionale vient de voir éclater une nou«
velle preuve de ce que peuvent l'industrie- intelligente et la
travail persévérant.
Un allemand nommé Jacques Schulta , qni d'abord avait
gagné sa vie comme batelier et pilote de rivière, vient de
fonder une ville nouvelle, vis-à vis d^Auguita^ fy'iWt de
.l'état de Géorgie , dans une situation entièrement favora-^
ble au cabotage riverain. Il' Fa '^nommée New-Hambourg ,
et elle s'agrandit jour pac jpar ; ellei partagera avec la Viille
A'Au^ta \t cpmmerce antre' le cihant paya et. las* villes
maritimes; une partie deti exportations < qui te Ausaiaot par
Savannah, va )tre dirigée tur . CJjUrlcalon", qui ptt éloigné
de New-Hambourg de lao mille par terre ; aussi le gouver<*
nementde la Caroline méridionale' a avancé à M. Schulta ,
une somme 4!^ 5o,obo -«doUaintw lOéjàiun .nan^ean , chemin
unit par terre'Cfaartesfon^à^ftenHflamboQrg , el un bateau
à vapeur entretient là cdmiiQ(tiiff<f^ion )iar eau.
.• ■ •■' ■ '«PII":- ■•■,.. . .
PENSÉES OE SHAKSPEARÉ.
— Les.patitt'ncet:pafaisaent..à,4|E9vert .les haillons de la
misère î'maiti'la feurrufe^Jitraabèfdetoie capbeol tout. Dou-^
Mi au vîee on bouclier d'or« el U glaive des lois mime
viendra s'y briser sans l'enlamer; mais couvre! soa.boMlter
de haillons » an pigmée va le percer avec une ftiible paille.
— Qu'un sot soit un lord ^ et domine sûr 'des s6tt y 'il
pofarra être âddib' à la table du prince. Ge 'n'est tfuftin oi-
seau babillard; mais il est possesseur d'une ^grande étendue
deboge.
«« Les premiers mots que la nourrice d'^tn'bMimeptiliiattt
devrait lui apprendre k prononcer sont : je pantoône.
mmm De combien de douceurs et de paisibles jouislaoces'de
l'Ame sont privés les rois» et que goûtent leurs sujets! Le
monarque qui se fiiitredouter est plus malhëttreux d'être
craint que les sujets de craindre.
-* Que faut-il pour être favori ? savoir joner an petit pa-
letf sauter à pieds joints par de«U8 des tabourets, jurer de
bonne ^ grâce, 'tefter des bbUines bien collées, comme
lar une jambe d enseigne , ne causer point de quei elles entre
les grands, en rapportant des histoires secrètes; enfin possé-
der quelques autres facultés de singe ou d'histrion , qui déno-
tent un pauvre génie 'dans un corps souple et adroit.
-— Une pierre est bientôt trouvée pour lapider un màlbeu*
rettx.
—La misère est brave.
—Une nonvelle noblesse est tîomme une monnaie dont
l'empreinte est toute fraîche, et qui commence k peine à
avoir cours,
-^etes un homme ferme dans un brasier ardent : son
opinion existera encore dans sa cendre.
— Il n'y a jimais de Vrai courage à soutenir une cause
injuste.
— P!i\t an ciel que les biens, les dignités ne fussent pas
enlevés par la corruption ou l'intrigue, et qoe le pur et bril-
lant honneur ne s'acquit jamais que par les vertus de celui
[ui en est revêtu ! Que de gens qui sont nus seraient couverts !
]ue d'autres qui commandent , seraient commandés ! Que de
grains de bassesse à séparer de la vrai semence d'honnenr ?
*-£n vérité, bientôt le rôle qui siéra le mieux k l'espiit,
sera le silence , et il o*j anra plus^que les perroquets qu'on
pourra louer de parler.
-Souvent la langue d'un homme est la ruine^le son maître*
«• Ces infatiguables portefaix de la science ( les compila-
teurs) n'ont jamais rien gagné qu'un vil rcnoiu fondé sur
les livres d'autrui. (i)
(»)
z
A Monsieur le Rédacieur de la Ifacelle.
lents , le 94 mai i ta).
Monsfenr,
Beaucoup de voyageurs se sont plaints, comme moi, qu'a-
près avoir arrêté leurs places, le matin à HonUeur pour Rouen
eu Caen , C9$ mêmes places leur ont été refusées le soir , an
pasaage de la voiture, sous le prétexte qu elle s'était trouvée
complette.lors de son départ.
(f) • U SMobla à ttels gndnia, dUnalaor petit ccnraaa ,
B Qo« poor écra iBapn^ét «t raliéa en veau ,
» Les \ailè daaa rétat dlnportaiiiei penoonet ;
» Qa'a\ec leor pla»a ilt font le dettin des couroobet |
» Qa*jn oioindie petit kmit de leurs production»
• lU di'heai Toir chez eux voler les pentioDê :
% Q«e sur aux ruaUers a la vue ait achée ;
« Que pertoot , de leort aoau , la gloire est e'paochce ;
9 F.f qa*ea sdeoce ilt to«t dei prodifes faaieas ,
a Faar «avoir oaqa'eaft dit las aiitnsawai eux. »
MoLiâii.
Je croîs rendre service âa ce reo ea rinaM
circonsUnce ; peut-être cerUin cnef dliotellma
l-il^pas la même reconnaissance, et je la
dois ajouter qu'on oeut arriver le ntui ^-
t^»n k vapeur , bire ses affairei, el .«^
par la même voie, pour reprendra Pvoa i
de Rouen, et cela sans avoir été à FkStH
otùnc^ipourj arrêter une place qna sowtal
Vt aas vovAcavaa qg| m
k Hoaiaar, Waoaai, i lo
-•►
«^Mp«.
lé
k.émt
-MACÉDOIlfE.
— Ce matin, nn orage assea coosi^érabk a frhil nr
notre ville. Vers sept heures moins qaelqoet auaolm, i
la suite d'un coup affreux, le lonoerre est tomW nr b
tour principale de la cathédrale. Qoelquet éclata da aint
ont été le résultat de cet événement. Plimesrs mm '
sont à l'insUnt accourus , et ne ae aoot relirda W
s'être assurés qu'il n'y avait aUcan danger. GaMa df
tnnce n'ê pas peu contribué k rappeler -la
die qui détruisit le plus bel omemant de notre Mbt ■!•
tropolitaine ; mais ce qu'il y a 'de i^marmabb • ^aM
que l'orage du i5 septembre se déclara le dimancha, H
k peu-piës à la même heure que celui d'anjonrAni.
— Nous apprenons , par une lettre que non» i
l'Ile Maurice, qu*un chimiste a publié dans cette
un prospectus dans lequel il annonce que l*can et Cdimm
qu'il prépare est la seule véritable, et qu'en -Frant* WM
on n'en consomme pas d'autre. Mais la propriété k pine'ib*
guliëre qu'il attribue à l'eau admirable qu il compaia, tfml
de rendre k la vie les personnes morlea- depnit pen,
pourvu qu'on en verse sur elles une quantité aasea «aÉJepoar
produire cet effet miracnleos. La fiole ne se ¥«0 (qpsa II 1^
produire cei enet miracnieos. La noie ne se vend qna nl^
gatelle de trois francs. Le prospectus ne'Cae paa la faia»
tité qu'il faut employer pour ressusciter les innrta, CVsl
bien dommage pour ceux qui meurent sans avnir en b
tems de régler leurs petites affaires.
— Le célèbre chimiste daanis M. Oetalet yneml-iêêt^
montrer que de tous les fruits qui rraïaunt — DmhwcI
la pomme est celui qui , joint k nna gFanda-^nnnliS^dl'
sucre, produit la boisson la pins tapprochéa ^ «an.. las
cerises , les groseilles et d*autf>et fruits dont na a ~
tirer des boissons vinensef^n^j sont nnlh^tnt j
espère, avant pen d'années « Cabriqner da
avec le suc de pomme et du snere.
La sève du tronc du bouleau est * da
tances Tégétales , celle qui fbamit le. nsafllanT-
miter le vin de Champagne , qu'on bbiin k ta
Hambourg, dans ces fabriquée mi koc aTacT'
surtout des myrfilliers»
-* La Journal des Déèatê avait proposé nna
rienne , pour prix d'une lutte à coupa da bon
devait avoir lieu entre t Apollon et U Kéteii. La Âs^
pions sout entrés hier dans la basaê-coor deatiada k bnr wt^
vir de lice. Là, après un combat des pina npnilMSi
dans lequel les deux adversaires ont snccomBd, h JtiM^
nal des Déhat% n'a pas jugé convenable d*accnffébr le psii
o'jrmpique. I^es champions» déçus dans lenr Ufnli , ait
injurié alors le jiige an com^bat, qui, d*nn cnnn Je la-
guet te a aussitôt cbangé PApoUmn en Midaa , al Ir ~
en marmotte.
— On lit dans un ouvrage sur lot tnlipas fn^M nan na
seul pied de ce genre de racines bolbentet aa
qu'il mille écus. Il y a des roiet qnî aa 1
vendues plos cher. Demandea pIntAt è-ao^
m aaal
>-«nii« dame .i{oi oê f 'était flAttée.juifia'îci qae de guérir
lei dents par le sioiple attouchement, nous prie de,.pre*
Tenir le public qu'elle les guérit maintenant sans y tou-
cher. Ellea. pris cette délermiiialion pour appaiser l'humeur
jalouse d'un mari, qui se uioiUre*fort diatoUîNènz sur Tap-
licle mtouchemens. Il faut' bien ftire tquélque chdse pour
la paix du ménage.
— Ou a joué ,'dit*on , dans une -vittedes Pays-Bas>.ropéra-
comique de Piearos et DtVçfo , sous .4es. iMtfn je tragédie-
hrrique. Le public trompé par la faute commise suir Taf-
nche , a été attendri îusqufauz larmes de la situation af-
freuse de riiéroîque et. infortuné dJîégo. La sensibilité a êeê
erreurs comme toutes*les autres affectidns^ 4e. Tâme»
—- Gn^-assea grand nombre-de geus se plaignent que Ton
a bien souvent beaucoup 'de peinera vivre. Un philosophe
nous coUaeille de leur. répondre qVif<faudrait plulôt aire
que Ton a beaucoup de peiae è mourir; car» ajoute*t«il «
oh ne consent à vivre que pour ne pas mourir. Voilà (Un
métaphysicien de la force du vicomte de.»...
— - L'enseigne d^un peintre-doreur d'une des yiftes de Nor-
tnandie , porte ces mots qui sont k 'la fois l'indication et'
le gnge du talent de l'attiste i
« OuOESSOSUEIiAlf ABREy O'RORaEÇJ^ , PINTB £lf .ROUGE | TEAT
WLÂ%C ET DE TOUTES COUUIJRS. n
-—On va publier incessamment l'ouvrage «annoUteé déjà
sons le nom de la France Romantique. Le prospectus
aonooce que la France Bùmantiifue sera écrite enHTran-
fais ; les noms des auteurs de Jean Sbogard^ HanhétHis^
(ùndCf Trilbf i Louis d* Urjgel ^ etc., ne nous rassurent
pas trop sur les promesses du prospectus.
(3)
•-^on^iilrnt dla^jijr ^tpplay^i.lijoqlr^iice Mlle. Leiçquù
Jui^vsit ^é naguère l^objet des jrîgiieutacdu.publM^f^ujp^^
'hui on .la çbfinte. Témoin jCief yecs ^ilM^s fpqt^fidrefsés
, parsun amaieur fui nous engage 1i les insérer :
• • ^|dé Sfulement de sa \jf
a» li^deédouxacceoscUsa voiX|
>• , Ctfpbée adoucit autrefois
.^^jU».^aopst^f^ .radomiit^ aMbfa]aK;Wapfeie.
» {Ja Cfç^,|Quf ee qu'on dit d^ a^Sra^fd» ^vioa,
a Pi«|f^efoftecJa/ç4«^ivc4aii^,
' » B| reDyJa (à )>atti^, dra, |nain»
9 ErtUBplo^^r«9dpn^i^,etje VOUS l'ai VU -falra»
* » ▲uo.'G. »
C'est to^AurstlejreCrain ,de. i^i^ro, qvand on ventait
doitner la peiue; df attendre :
» Vont fiait par itet cbansoua. »
— Un.M..ir«rîf4>«r, bornée très- répandu parmi les beau*
.tés.du pays qu'il ■habite, a' voulu eu^^êcher Jea plaisana de
chanter:
,» C'«st.4'^»fflQair, IJa^nciffr
«iQoîr^t.le «DMCtlMl^ .«
» A la rondc^*
Attendu» diî««il-iU^« ^otsmots pntjon r^uort fn^Uii, avec
legraud noiubred'eaûuWinWurelsjqu'jil. possède. dans rvfo^-
dis>eaient. On ne conteste pas à M. J[famQur,iiià y^s^e^tef-
excinsiva, ou ne croinii:vûtr!4ii«at6tiicil)|9*,4»e.fl«r V>f»»»
de l'amour. .
Si)
Î^S
mmva d
^bttsi-rî^.
FORT DE } ROUEN.
CHARGEl^NS ET Rl^CLAMATipifS.
4E^ Ghaigbm. du dogre anglais Résin^
Sun , cap. Guillaume Martell , ven. ce
' Londres.— 'Courtier -interp. i M. Orford,
97. colis machines à v peur. —57 dit o
dite. — M. Pontrevé.
j0^ Chargem. du sloop l'Adélaïde» cap.
Cooset , ven. de Gran vil le.— Courtier»
M. Fauquenx.
t RéoUmiaiewrs-^i§M.
38000 kil. sel. — I ;barriq. miel. * — 5oo
barriq.. morues sèches,— fiiffard-
I baril vin blanc. — Cord'homme.
c baril graine d'pmiance. — Liard.
^C^Chargem. du boot la Cécile,. cap.
Oaufresne, venant du Havre. — * Cour-j
lier t M'. Fau4}ueux
Provenant du transbordement du navire
le Petit-Emile» cap. Lçsag.e. ven. de
Bordeaux»
6 barih gilipot. — 26barrîq. — i dilo dito.
— 36 dilo dilo. —4 dito d to.— 17 dito
dilo — 6 dilo dito. — 1 caisses dito.^
3i barriq. dilo. — 48 dito dito. — a
0, oarriq. "'"'• T; ,^^ --";•- j^réal , yeo^dfcMareones, ch, de s<
Pris à terre.
41 barriq.vvin.-^aoo aaumons plomb,—,
A ordre. ^ *
d^CHARGEir/dn ncvireVEugëne- Aimée »
,dap« Lanélois, ven•d'^on4eur.,-r'<^ur-
tier, M. Bordelle. *
a5 fiCUs etdre»*-3o jaè^tes en bois* — M.
Dubord.
Caargfx* du slorp la Joséphine,
cap. Croix y ven. de Touques. — Cour*
tier, M.Bordelle.
g3. fûta cidre -^100 jantes.-rS slèr^ bois
à feu.v— 1 pot.beurre.rr;A ordre.
^(^Cbaboex. du degré, l' Amélie. « cap
Benoistt ven, de Touques. -HCoar lie r,
:il«; Bordelle.
94 f Ats cidre, r- i<q4 |antes,r-*'io, atàres
' bois.— a barriq. yin.-vA ondre.
— Le sloop l^Bulatie , cap. Dfsmares*,
ven. du^liavre y ch. ide viu^^suirony etc.,
pour divers.
:-^rLe dogre la Pélagie, cap. Dupont ,
ven, îdem , eh. dé vin , sayoui^^aii-Je-
vie , etc. , pour divers.
— Le ch%sse-marée leBien-Aimé , cap.
réal ,. yen^ dej^Mareones , ch« de sel^ '
Mouyenfent du ^{ au i&mûi.
Le brick les Irois^ius ,.c. jE^s^h ,
V. de Bordeaux , ch. de vin , acier, tabae.
Le sloop le Ratave , çap.-^Benoist , ven.
du Havre, cb. de vin, sOcre, café, plomb.
Le aloop la Marie-id' Amçur , cap.r^o-
c hois , v/uu Havre, ch.de frren guenifs.
• La goélette la Catherine, oap..Blie>.v»
de Stock ton , ch. d^ plomb.
Iie brick Je Courreur, c.iBonlin ^jitUm
de Bordeaux >;ch. de vin , eau-de^ie«
NAVIRES EXPÉOlitS.
Le brick le 'César, cap^-luhel, alL à
Sainf-Mulo., ch.. de plAUe.»^ocre,
La gàlîole hollandaise ,'càp, H. 'Nàgél ,
ail. à OaiMzick , Çopenl)iague ,* Elseneiir et
Kœofgsberg , ch. dé Vin , libniirie' et
parfuinerie.
La goélette la Philippine^ c. Duroont,
aILàû Havre y ch. de^nefres à pMtre.
Le sloop I^Jtosulie, çap^^g^tiiUttL W
Havre, lëge.
Lobirick la Virginie, €,;^T4)quin ;jill. è
Brest, ch. de bois.
Le chaise* marée J'Aptivili, C4. Pjrîe»! ,
ail. à C)»erbourg9 lëge.
fjlài » ill. % 'Bimt /éh deijbfs.
f> Aobp l'Ei^ëote^, t»f. btat» «II. à
Honfleur, di. cl^ pfâlinp.
f^ galiotula Mirii4ioiiMf*«* IiaïknNi^
•11. ao Havre , cii. de plaire.
Le sloop l'Eipoir, c. Lemoîae» ail. <•
Caen, ch. d'engraû.
l.eiloopln Mafie«Détipée , c. MaîHard,
ail. 1 iloiiilear, cfa. déplâtre.
I.e sloop le Jeuiie»r«oiiîs, c. Darrtbenay,
ail. h Gueriies^i ch. de piei^res medliëres.
1^ JruQc-Emelie» c. Ailhaud, ail. uSt.
JMtklo, ch. de fayence et plAtre.
U gaharre la lAiÊ^ cap. Situoiii ail. lu
Havre ^ ch. de pierres meulières.
PORT DU HAVRE.
Mouventent du a 3 au 14*
N A VI RM ENTRÉS.
le brick américain Mbfe^t , c. Vinceot,
T. de Baltioioie , ch. de'Cdfé, daCao ,
colon.
U troU-toâts rHeurease-Union , cap.
''ttiisiti, v.'de St-Doningue y ch. deaucre
al café (en ^âr^iiitaine. )
La galiole liollandaise Froir-Wébbîna
t. Rîiiper /v. de LUboone , eh. de coir»^
colon , dâcao.
La pak^iboot tngiaisPrince^oboarg,
f. Page, y. de Soulhamptoa, ch. de
passagers.
lie cbasse-mar^e fa Manc-^Horlense »
c. Bessar, t. de Nantes |Ch. d'ardoises.
Le sloop la Félicité , c. Liard , y. de
Rouen , ch. moulrgc*.
NAV1RF.S tXPÉKlfrS.
\a cliaskc-marée le Talisman , c. Lc-
gougues , a!l. à Rouen , ch. de vin.
\sfi dogre le Printemps, c. Philippe , y.
de Rouen , ch. de gomme.
Le dogre les Deux-Saurs-Dnies , cap.
Varet , ail. à Rouen , ch. de fer.
Le brick norvrégien Dclpliin, c. Sundt ,
ail. à Hambourg, ch. sucre et caf/.
Koîe des ventes recueillies à la bourse
^u a3 mai.
57 b. cire jaune , à a f. 5o c. , acq.
'180 b. colon Louisiane, à 1 f. 3o c. , dito.
lOQ dilo dilo dite» à 1 f. 25 c, dito.
64 dilo dilo Géorgie , à 1 f. 5 c, dilo.
98 dilo dilo dito, à l f . 7 c. jb , dito.
la tacs café St.-Domiogue , à 1 f. 07 c.
ip , dilo.
95 balles café Bourbon , ^ i f. 88 c. 3[4.
dilo.
'a4) sacs café Havane , à 1 f. lO c. en en«
trepot.
i5i dito dito dito, à 1 f. aS c, dilo.
PORT DE QUIIJEBEUF.
Sont arrivés de î'Ulequier :
L'E<pérance , c. Sebire.
I/Ar. hc , c. M«hé.
La Hrlte-GAbrirlIe , c. Béranger.
Lr lioiusiottt» , c. Allard.
I.e Jfnii-Bp pliât c, c. Thomaiic.
L'Aiiiinbic-Miiric, c. Dupiiis.
làWliellé, c. Uorera. (
T-e 8t.-Fierre , c. AdakiS.
'La Jéakie-Leade , c. HaoïeL
Sont montés à la marée du ^4 :
L'Aimable-Balhildei c. Lesourd. y. du
Hayre , ch. de div, mar.
'Le Talisman , c. Lecoquer , y* de la
Kochelle, ch. de vin eteau-^e-^ie.
Lfc Messager, c. Lauuaj , y. de Bor-
deaux , ch. idem.
Le Prinlems, cap. Philippe , y. et eh.
idem.
Le sloop les Sœurs-Unies, c. Corset 1
y. d'Uoufleur, ch. de cidre.
L'Eliçi c, Tayerson , y. de Bordeaui ,
ch. de'yiu.
Sont descendus t
'La (Clétnentine , c. Dans.
Le holKaadais de Joug Cornellis , c. G.
Dejong.
Charles et Ann , c. Ricbardsoo.
La Rose , c. Vasse.
La Fraucine , c. Renault.
Sont ^bcore arrivés la Louise, la Ve-
nette , la Sophie , et un dogre Hambourg
geois. — Feiit d'Ouest petit frms.
PORT DE ntTNKfiRQOE.
mouvement du 17 uu 18
RÂviaes KNTsts :
Le St.-François , cap. Legaffe , y. de
la Trmiblade , ch. de sel.
Le St.-Domiiigue, c. Asselio , y. du
Croisic , ch. dilo.
Le Jupiter , c. Lanièce 1 y. de Maren-
nes , ch. de sel.
L'Alcide , c. Oescamp » y. de Oaen , c(%
de graines de colza.
1^ Paii, c. Hochet, y. du Crotoy » sur
lest.
L'Espérance, c. Leyasseur, y. deQuil-
lebeuf, .-ur lest.
Le Louis-Marie » c. Hervé , y. de St -
Malo , ch. de miel et beurre»
ffAVIRES EXPÉMBS.
I/Augnste et Angélique , c. Néel , ail.
au Havre , ch. de charbon.
U Ste.-Yictoire , c. Rousseli ail. et
ch. idem.
L'Emélie , cap. Delumeaa , ail. à Brest,
ch. de charbon cl huile.
l.a Victoriiie , c. Vasse» ail. à Abbe-
ville , ch. de charbon.
La Belle-Adële , c. Demeulle , ail. à
Brest , ch. de charbon.
Le Pourvoyeur (goëlelte du Roi) , cap.
Saubert , ail. au Havre.
L'Euphrosine , c. Philippe, ail. dito,
ch. de charbon et genièvre.
[>a Boulonnaise , cap. Fournier , ail. à
Boulogne , ch. de charbon.
Dunktrque , /e 19 mai.
—Une lettre de la Nouvelle-Orléans
nous annonce que le * coton pretnicre
qualité s'y vendait i5 ioiis la livre. Les
.•iffaiies n'y étaient point brill.mies ; on
rrais^nail . & chaque instniil, d*y éprou-
ver une jec^ii'Se ro»nnv'rci."il^.
■b«9IÉ9di
AVIS BIVlXt&
CHA!«OKI«Vr«K»0]
êtiytr 1B4.— M. 'fe-Bcaïaa.
ci-oevinit fut ttu ChaMv. 9 «
(urlleoieni me neave fci Hasard » %» ^
Il coatuuiç le coiiiaiaree^at«VMa,
fie Cl liqueura «• gtos «f «• détail « et ta
ooufelle naiaoo éiaac sitaée s«r ««i WÊÊm*
lias mêmes . U aara rayastagr dir
espédier arec célérité Ws étmmsék
•êroai faites.
L'Gii •• trawtcaa daa
gros et de détail , les visa, de toaTaa
lés . français et étraigaas « êtes 4a
d 'absinthe , tta.» elc
«^fia i8S.--L9vmfrÉ«lMlli
da oiatio et {oon Mlvétei •#• 1
sise à ftoaea, rae GsMid-VaM» J
coamîssaira-prisevr , procéérra à te VMa
par cootiooation , des assicbaadiaea dépaft»
'dant de la Miccetiio» dt M. st "* '
confit tait coiunie init t
Toiles atcraet, bl^t et Uavchcs «
sée« . de UolUode « pour nappfs'Vt stL ..
Ub feriice ea damassé, ie'SSVar'a <
fpvatre conrerts ; «oe $raade qoaailié da 1
•elioe unie et brodée; draielles da T
Caen, Lille eu Plsndre et Dieppe;
ttnoiis , gsi*s , moaeboîrs de bai Jscea at ata*
vattes de perkalsti calic«ls » lallas «a A as
eoioD ; tfayattes de soie «oire.
BOURSE DE PARIS, ïFfàWÊi.
SJfèis 'PmèUùf.
CINQ POUR CE^T OD^SOUDiBy
Sçf s5c 40c Sic 40c 4Sc 40C Soe 40c 9§i
45c Soc 5Sc Ooo 6SC 60c 90a.
aiCOIf^AISS. DC UQOIDATIOBt
f>Qiiiif« Sa s« Mat* iS«l.
Ech. do M -Hari iSsq , fiau • a
itsS, 9 iioifaotaSr
Idem IfoHisATfTia, its4
AivrcuiTïs DE iOOO »., à 4 p.* •/,
Avae lois et
I o6S f loAo f io6s f So •
ACTIOXS DR LA BaKO. DR FEAMB*
Jmi— ■ àÊ JawHr iSaL
iS^sf Soc
^^i^^^ ^>%<%. ^«%<^%*%<%*»i% %»%%<^>» «A««i«»% ««4w«»
SPECTACLES DU sS MAL
THEATRE DES ARTS.
( On commencera à 6 Aeiir«ff i/sj
L'ÉTOUDI ,-
Comédiaaa S actes • da Holièr*»
IRAN DR PARIS t ,
Opéra eo a actes • da MM. Salât* J«i at
BoycMieib
Demmin s6 mni , M» FaauT duMua via
repréitatation.
Jeux Comiqi sa de GtmcAUrr.
Une dravicme représe^iaiioa 4a
ARLEQUIN MAITAE D'ÉCOLE MCTVBU,
ov CoioMBi»! Moara st ▼ivavrs»
Paiiiomime en a scfes . et A graad apeciatle .
dans hqnelle GaivnAtaT remplira la i "
de Pierrots
9
UOl tN. IMi hlMLUlL COMMtRClALK (en caractehes et ex taule-oolcf) DE C. BLOyltL, RLE St iO t^ Jl(
LUNDI.
V i73;*--a— AatiÉM.
y
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE,
Otte Peaille paratt toos les joara. S^adreaser , poar rAbonnemeiit et la Rédaction , au Barvao de fa Naùetle , Place des Garmea , n*. 48 à RbocA.^
On a^abonoeà P^is, chesB&iaaoT-THXVABf, me de Rîchali€a,ji<>. 7a. — Au Havre, cbeBCHApif.ijt,nit de Paria. — Et chez ton» iea Lifarairea tt*
DkeoUar» d«a Poatet du Département. ^ Le prix de rAbonnement est de iS (t, chaque trimeatre , pour Eonen, et 16 fr. 5o c. parla poste. ^
LITTËRATURE.
Promenade à Sainte-Pélagie , ou Petit Manuel à F usage
de$ Journalistes , des hommes de Lettres^ de tous ceux
qui font des dettes , etc. ;
Par Léonard GAi.i.oxt. ( f )
Fiétrîss«z-TOus bocages de l'Elise'e des poètes; fleurs qui ta-
pissez les riches gazons du Parnasse, fanez-vous , el que, sur
le sol que vous parfumez , s'ëlevént , à la voix des geôliers ,
les murs d'une prison, comme on vit autrefois les remparts
de Thèbes croître aux accensd^Amphion. Cest en vain qne
l'on a voulu placer le temple de Mnemosyne au milieu de
fraifli bosquets et sous des arbres toujours yerts. Le vrai
teiliple de Mémoire est une bonne maison de détention ,
er les portes de l'immortalité de fortes grilles. Ce n'est que
sous les verroux que Ton peut se sentir inspiré. Le génie
demande, comme l'air, à être comprimé pour se dilater
avec plus de force et d'énergie. La Henriade fut cfaarbonnée
sur les murs d'un cachot; et ainsi que l'a dit le plus spi*
rituel de nos poètes contemporains :
a Le Tasse , poursuivi par nn destin étran^ ,
» Fit sa Jérusalem dans le chàtejn Saint-Ange, a
Voilà des exemples qui prouvent; et d'après une toJle êu*<
torité de ffiit , il faudrait être bien ingrat pour ne pas baiser
la maiu qui décerne contre vous une contrainte par corps.
M. Léonard Gallois vient de rendre un signalé service à
ceux dont la .vocation est de chaifter le bonheur de la
liberté, el dont le destin est d'aller en prison. Le lecture
à^une Promenade à Sainte' Pélagie^ vousdonne de^lclsavant-
goâts de cachots, une si grande appélibililé de détention,*
qu'après avoir dévoré celte jolie brochure, 0:1 voudrait fran-
chir en un inoinent l'esp^ice qui vous sépare de la prison. Or,
comme cet '^^pace s'applanit assez facilement, on est bieutôt
au comble cle ses vœux; et la réalité n'a rien ensuite q;ii dé-
parc IMiisioti qu'on s'était faite, ni qui détruise le bonheur
qu'on s'^^lait ])romis.
*i G.Tr<lezvous d'ennoblir le supplice, disait un profond
M révoliiUoiHiaire à un prodigue exécuteur : toutje la canaille
)i voii(lr;«»t biorilol en lâler. » Gardez-vous bien, pourrnis-jc
dire à M. Lc'onard Gillois, d'embellir les pÎMsons : tonte la
genl liltcr.iire voudrait y passer. Eu effet, Sainte-Pélagie
est devenue depuis quelques lems le rendez vous de la bonne
(i) A Paris , cliex Leroux , Palils-RpyM » galerie de bois , n**. 209.
compagnu». Il semblerait que les gens du meilleur ton s'y
sont donné rendez-vous, et bientôt le registre de la prison
ne sera plus que la liste des hommes les plus aimables. du
siècle. LMnafcréon français, rHèrmile de la chanssée d'Aotîn
le brave Maziau , Victor Ducange , le mordant Jay , lesav?nî
et naïf Vigjierbn , le «piriluel Cauchois-Lemaire , ont laisse
dans cette retraite de» souvenirs hisloriiques ; et ces mêmes
souvenirs consoleront peut-être un jour celui qui gémira dans
CCS mêmes lieux. Nous devons donc considérer comme un
bienfait pour les pvisonjiiers des génération» suivantes, que
de teJs hommes aient été éc roués , et eux-mêmes sont trop
«mis du bien public et de l'intérêt des citoyens k venir , pour
ne pas s'applaudir d'avoir enchanté, pour ainsi dire , le séjour
de Sainte-Pélagie pour les races futures.
Le joli itinéraire.que noua annonçons , est divisé en douze
chapitres auxquels on a donné le nom àe stations. CHie
dénomination ferait d'abord penser qu'il y a quelqtie ana-
logie entre Jes habiUns de celte' paisible retraite de force
et un martyr qui porte sa croix : pas du tout , il n'y a dans
s voluptés à cueillir; et ce qui le prp^^ve.
r.e séjour que des .._,.„ ^ _. , -.. h"* -^ prouve,
cest la gaile de tous ceux qui y ont élu domicile. Un passage
de 1 ouvrage de M, Léonard Galbm , fera connaître Tusqu'à
quel point on aime la plaisanterie à Sainle^Pélagie ' *
». Parmi les aimahles étourdis français que Ton. trbùve
dans celte prison, il en est un, dit-il, ii qui |a natures
accorde tout ce qu'il faut pour plaire au beau sexe : beaucoun
d esprit, beaucoup d'usage du monde, un style gracieux
une grande fatililé pour faire des vers., une imagination
ardente, une belle voix, un godt délicieux dans I* manière
de s accompagner, tant sur le piano que sur la guillare et
enfin une profonde connaissance du ccfeur de la femii e On
résiste difficilement à de tels séducteurs, à. moins qu'on ne
soit huissier ou garde du commeîxe. Cet aimable érourdi
avait çlus d un créancier, et peur-êlre pics d'une maîiresse,
lorsqu il fut conduit à Sainie-Pélagie : à peine y élaii-il
enfermé q.iil conçut le projet de s'échapper ; et iPPexécuta
dune manière admirable, malheureusement il voulut rester
au centre des plaisirs, el comme toute la rai. le et iit lancée
après lui, il fut arrêté de nouveau. Ses créanciers accoururent
\e recommander, et l'on vil parmi eux ^iue jeune damequi ne
lui avait probablement pas pfêlé usurairement , l'écroué»^ pgur
une somme assez forte. Comment supposer qu'une fciume
3eune et jolie^vinl se ranger froidement au nombre des incar-
ceratPurs d un homme avec lequel elle avait eu né':es«=aiiemenL
des rapports ^réables? Quelque mouvement de dépit, quc'-^
(O
ao« accèt ie jalootie, Tamoar oATeoiéy devaient mbi
Vwmi portée h cei tcie dci lévérité.
« Le créancier qiu coooaistait le cœar de la jtM* fc
qui savait comment on pouvait l'altendrir, M
lendeintin l*épître luif ante , remarquable par aou o»^
le
I
À MAOAMB AoiLI F***
» En dépit d« tout non courroai^
» C'est à toi qne )'écri« , mon an^i
», Toi qui me licot sous les verroux
» Poar MM punir de celte erreuc éljcung^.
« Qui me fit te siguer plu^ieuis le^^s de Aango,
» Et garder l'anonyme , an bas de^ bilcta ^«a.
* Dans mon ame flétrie, éteinte,
a Le plui^ir faîi place «a remords ,
a f$ ).*ai In ohaciin da mes toru
% êmr chaqne mnr de cette cnrcinfa*
» Ah ! r;ilUit-il une contrai nie 9
a Pour te donner prise de corps ? a
On deyioe tiseinf Qt quf Vange ne fut poini iniejisible aux
ehtnnaadela poésie» q^e TécroAi fiit proioplemenl levé ^ et
que k pai« dut itjre «ignée aoiia la verxouv. •
BREST.
Le maire de Creit fait connaître que la direction iu spec-
tacle de cette ville» est vacuité en ce moment ; il invite les
entrepreneurs qui dé>ireraient sVn rhargcr, à lui faire con-
naître leurs propositions dans le plu* court délai po>sible9
voulant que le spectacle ouvre » au plus tard » au 1*' septembre
prochain.
AvanUiges faiis par la ville*
I \ f«a aalie gratis ; son entretien eu décorations et machines.
a*. Subvention annuelle de Syooo francs.
NoT4. La salle a été raiVatchie tout réoemmcut; les ma-
diiaes ont été restaurées, et lout est d a ne le meilleur état
pMsible.
Charges du Directeur»
I*. Prix de la patente, 5oo fr.
31*. Droit des pauvres par abonnement, 2,200 francs.
Le spectacle tiendra dix mois de Tannée ,et la troupe devra
jouer aitcrnativemeut Opéra , Comédie et Vaudeville.
L'entfvpteneur devra présenter toutes les garanties dé-
sirables.
Le Maire provisoire:
COLLET.
^a^»4»«^e^«
MACÉDOINE.
— F^ cour d'assises d*Ile-et- Vilaine vient de juger une
accusation d'assassinat , commis par un jeune homme sur
Ti |*er40i.iie de sa maîtresse, dans la foret de Rennes. Un
doiçl litimiin trouvé dans le corps d*un loup, donna lieu
à de» recherches, et les osd'une partie du cadavre à demi rongés
par les auimaut carnassiers, qu'on découvrit quelque-tems
après, dêvoitêreut la vérité. le coupable prévenu en outre
de différens \ols, eutr'autres, de celui de cinq pièces de six
livres, commis sur la personne de aa victime, a été con-
damné k iiiort.
— On dît dans le journal de TAube , le passage suivant :
• le préfet vient de rendre un arrêté qui interdit la
ruciioB des nida d'oÎMauii et qni défend de dresser
ancnn pié(|e peur prendre des oisMvi ,
mnlti^ftition des chenilles, doit lira
•uticMi diès oiseaux qui s*en aouirtsacsl.
àk
— Om a^ionce que M. F. J. Ifadermaa ^— .,__
nitmim kicptftte de U Chambre et Chapeik dip |m ,
a» IgfniMag «a ouvrage ayant pour titra 1 Sc0lb.4» !■
Aif^» à TolA de laquelle tout mmicêenpém
éf^ifem'SÊ 99i insirumeni. Cet ooTragia , éi\
lotig-iems par lés personnes qni culliveot U umwmmf hb«
publié très-incessamment an mjgasin de mosiont t dt T&i^'
te ur ,. me de RicheKeu , in% 46 , à Paris.
— Certain individu qui fait son métier dVnieadra «1 êê
rapperter , s'est lâché lout de boa contre Vum de ••• €••&
&èce» qui a*est perHsisda rapfekr màctÊÊskafOÊÊk Cet kmate
citoyen disait qu'il voulait bien passer pour momekmi arfl
que mouckeron l'offeas^it auUnt que Tépithèlo d« ftiÊÊ^
reau , par exemple , devait blesser un poète : oh va as ■îclHf
la vantté!
— * Une draie , conaue à Raris , amt pcoiwa do m tém
Îorter que du blanc k ses enftns peodauf tavt tmm l«
ge , si le ciel favorisait assrs ses désirs poar qoe É0 gltfBM
ou ses filles ne ressembla>sent pas à son mari. Dca tflK
aussi conjugaux ont été rxancés. Il n'j a qntà Toalair as
pareil cas.
— Ua jaaroaï qni parait presqiw socagaitm diaa la 1
tement du Nord , annonce quo M; Boolagae wmn% da i
ve'er le service d^ ^eê voiiui^ pc fauit^s'k maorU»
d'une construction nouveUa , #/ inversaUes» l.e mot
sabh n'est pas déjà si auanvais. U est de Ja façon da 1
— La Foudre j qni se dit aussi un ionnial, Toodraîk hmm
que M. Kératry n'eût pas seulement plus de nârila qaa ladi
ses rédacteurs k la fois. Alors on Tal laquerait aTcc ^
chances de succès. Mais les ennemis de ca libérale
tingué, sont réduits, par leur iaférioritéf à Finja
attendant mieux.
— -^ous avons parlé dans notra nnraéro d*hier , d^aâa
enseigne fort remarquable : en voicî nne aalra ua* Tim
trouve daus la petite ville de P y, oli il panll Ma k
concurrence établit bien des rivalités Jalousas s
D»Lâ5CK, vaacBAivD Épicna^
VEND EaU-0E-ViB,
EX DipiT ma Jamix
ET EH VF.BTU DE LICENCF^ DF8 DsOITa-Bteaia.
— Un improvisateur normaml, qni pranaida
muses da la nerte de M. Sestini, ebanta dèraOt
cuisiner qat le CélictUît sur la répalatioo da c»
prompt u I
Air : J'ai uu part oui dans iii## woymge».
A a mom de 1*cbvI« ■niafa
Ah ! cesses artiste ^eaté .
De niVnvier celle fuMée
Qae coursait notre ventti;
Ce laorier qae le rewow^a
NcMK proffDet oMmne mn hie» rf
Ne Taot pat le feailla f«bi
Qae vous mettez daas vos
èM
—Samedi et hier au soir dimanche» pliisienia ■«
ont redemandé MargailUn , et des billets oiitélâ i#ld
Kène ; ils &Taienl pour but de rappeler cet estiuioMa
dont que'ques siHiets injustes noiu oui privés. Hoc
que Margaillaa se rende à cette demanda da vraîa
— Le défaut d'espace nous empicbe déparier da
d*hiar , bo«s 7 fo? leadroas dans notra prorfcra m
iatasrarb
mmm é mm^ndvi^.
VOUVELIES ££ ME».
' tOn annonce f entrée en mtere dé Bor-
jùkufL iu ne vive ta Péndlopey. t. de Cal-
mtUtB^ ei Ae Baiirbaa.
«> -iL» ClëaMttlui«9 c« li.fii>1ond, arrivé
(Èkt It tfsrlMiiipie an Ua^rrt le «i ^ ce
fliM>i>, sVst sépara <ia eenvoi le 6 de ce
'mots, à 200 lietfesdànsYenoird des Açores.
Ile convoi devait toucher à l'Ile d^Aix ?
pour lef kâtifoens de»: tués pour Bordtauxi
et d*autres bâtiinens de guerte devaieui
escorter les navires destinés pour le Havrr,
jusqu*à la hauteur d'Ouessant. Les venl»
étant favorables, on doit s*afleodre à les
voir paraître ioccssemment.
On mande de Baltimore , ti date du
ai avril, que le navire Freemaaon , ar^
îiyé dans ce port ven. de Campéche en
IQ jours I avnit apporté Taris que depuis
plusieurs jours uu schooner pirale ulo^
<|uait Cainpéclie , el qu'il 'paraissait avoir
^elque couimuaicaùon secrète avec la
G4le.
—Le brick suédois Seglaren, c. Hielms^
de Stoclhoini , parti de St.-Bneux pour
Lisbonne , et qui était eotré à Ptipiioutb
en état de détresse , y ^ «lé condamné et
vendu .
—Le navire le Colon , c. Féçer , parri
de la rivière de-Bordesiix ïe iS iiB*rs , »
clé rencontré à 9 jpars de la Guadeloupe
par la frégate française la Cléopâtre , ar
rivée k Brest. L*équi|7age et les passagers
étaient en bonne santé-»
— Le Grampus, cap. Bangs, parti de
Bordeaux , estarrivé à New-Yonck.
—Sont également arrivés à New-Yorl,
le 16 avril , Le (>admus , c. Richards, \\
dtt Havre , et , le 18 , te Leader , c. Jones,
V. de Nantes.
— Est arrivé à Pbiladclphie , Je \6
avril , TAigus , c. Orew , v. de Marseille.
— Ou écrit de St- Gilles-sur- Vie ,. le i4
du courant , qu'un navire présuofté sorti
de Bordeaux, s'est perdii^ wnr lac^te âc
St. -J^an- de-Mont. La partie de sonxhar-
gement qu'on»» pu r^ciJiliir , se eocnpOiïe
dV?prit-de-vin , de bois de CarQ^>^clie et
de barils en bois blanc fîcelémBt plombés.
L*cqiiip»g'' ayant péri, et la partie du
navirr oii '^ nom était inscrit ajant été
emportée , on n'ayail pu recueifîir d^au*
très i^nseigneniensau départ du courrier.
L*Aimab'c-Jii!ie , csp. Proux , parti de
Bordeaux y est arrivé au Sénégal en 18
jours de traversée.
— Des avis de la Martiniqtre, du 29
mars dernier, |)arvenus par le navire
î'Kspérance, arrivé à Dunkerque» ap-
prennent le départ du convoi de cette
colonie , le 25 du même mois.
*» Le sloop français la Société, capi-
taine Petion ; allant d*Ocqtie à OuniLer*-
que, a fait naufio^edaRs La nuit in A au
9 mai , près de Flrssingue. Une grande
partie de son inventaire a été aauvé^,
— Le navire Jetska-Mnrgaretba^ c^p.
Qiislra , parti de BordeaM pour Stettio»
est entré k Ostendeavec quelques av;»ri#'f,
Narjiesy IQ m/3t. —^Quelques transac-
tions ont eu lieu pendant la darnîère
semaine qui vient de s'écouJer. On ci le
une centame de Wriqufs sucre brut de
nos Antilles > vendu un peu andessus de
3ô fr, ta bonne 4*« ^^ principaux déten-
teurs ont beaucoup de peine pour se déci-
der à vendre à ce prix. Les terrés sont
restés sans affaires. Le bon petit sucre est
coté 4 120 f.
1^ bonne 4' ^n Bourbon et Maurice
s'oblienl facilement à 77 fr. 5o c. Environ
5oo caisses blond, île do Culie , ont êïé
traitées de 35 fr. 5o c. à 40 fr. , suivant
la nuance. Les raffinés ont un peu în\\i}i.
Ou a parlé, d'un loi de café St.-Domii^g-
ordinairev vendu 3 f. 4^ c. le kilograiotrie^
acqttîtté. Le Bourbon vaut de 3 fr. 80 à.
4 fr. 7.t>y suivant la qualité. Quelqtie^
pelilslots de café Ravane ont été vendus
de 2 fr. 5a à a fr. 85 c. le kil., en en-
trepôt ^ tn ordin. et march. loo sar$
racno Maragnan ont été places. à 1 fr.
3b c, te kiè. , entrepôt : «n ne pourrait
pktf en trouver k ce prix, Le Marlimq^t^
9^1 obtenu à a fr. aa c. ; acquitta, Lr<
poivre léger est offert â 2 fr. 70 c. Le>
ro8 lierç. rix Caroline, belle marclnn-
dise^ ont été payés 58 fr. ; qoelquo!) petits
iots de Madagascar , 3o fr.
PORTS ÊTANGERS.
ARItlVACeS^
GYa^esend y 12 an 16 mai, — Aurore»,
c. Griffilhs , V- de Rouen et du Hi»vre* —
Agenoria , c. I^osfaate .• Scartingwi?)!, c.
^ie^ron y ven. de Cnarcnlc. — LoiJ-Mel-
ville ^ c. Black, et Sir-William-Curli* »
c« Wittingham, v* de Calais.
Butl\ i5 mai, — L'Ossian, c. KidJ , v#
de Ounkerque.
Leiih , i3 mai. — Betsey, c. Graj , y.
du Havre.
Nt^wcasUe y t3 nioiC.-— Hannalit cap.
Eineit V. de Fécamp.
PORT D'HOKFLECTl.
Monwement du aS mai,
I7AVIEES ENTRÉS.
Le tmVmAlu les Quatae-Seeura , cap.
Cbéron y veo. de St.<-Pierr^-Marltnfqtie,
cb. de sucrt, café , coton , etc. , à 7a ton -
«ignatiou de MM. B. I.ecarpeatier et C*.
Le brick anglais Cora^cap» Legrand,!
veo le Butaoa-Ajreii ch. âe laine et
cuifi , à la consignatioa de MM. M^rl»
Oeitéipttkcb ftiènn.
CoiiftieM; M. ^yuà y 6«IIm4 «i
Peilecat.
Ce dernier eapîiailie memê^wfpm^^m
les navires THarondWie ci VUm'^immy
du Havre, ^Uiem part» de Biiéiios^yri»y
dix yèoriBVitmi mo départ ^ le 5 «Mn,
que Wf àrick» Mûienne «t h GhaHeiH
AcJeZè , l'un allant h &iifit.|lai#, tt Vma9m
â Tuantes, devaient mettre en mer Je ao
mnrs. D^nx antres bricks ven. de Naotei
et de Bordeaux , étaient heureusement
artivi^sàBuénos-Ayrei peu de jours avatft
qu'il ne partît de ce p6it, oh an esî
parfaitement tranquille.
Appareillaient de Sain4-Pîerfe-Marti-»
nique le jour du départ du cap. Chéroa :
Le RoyaUL'oois.
LBniite.
Le Jeuflre-Antbime.
J^ Clémentine.
I^ Dugnay^Trontti.
L* Providence. 1
la Jeune^Caroline.
L'Aimable^Ëul^lie.
Doivent partir le mois prociaim
Le Petit-Louis y
L*AnnibaL
I es Qtratre*S»u«i y ém )Havi«.
La Cornélie.
PORT DE ROU£^.
CBARCEMEIVS ET RÉCLAMATrOIfflté
{[^ CRARGrar. du navîre fe TaHanMii ,
c-ip. Gognet , yen. de la Rochelle. —
Courtier, M. Lucet.
RifclamnietiTS , Mil»
7 fAts vin. — 1 3 fAt* eau-de-vie. — Virt|>
Lehaltre.
30 fàié vin. — 3 dilo eati-de-vie. — 3B
barriq. viiu — a dilo visaigre^-^^e-
carpcnlier fils.
lo fûts eaïu^-vie.— Renaad-Dnfiijfiel.
Le brick In Louisa , cap. Cadou, vafl,
de Bordeaux , cb. de vin , eau-de-vîc ^
soufre, etc., pouî- 4iveri. — Courtier.
M. J. Peilecat.
^^ GniTRciM. dci> stoop Ebtaiie , ctpff.
lieBftiaws, ven. an Havt^*
Courtier-int^nrprète, M. T\ hMétêX.
Rf'c^miÊieur's , MM.
16 planches de sapin.-^Pauqueax.
I < 0 ssmnonB plbmi^. — Ar ordVe.
nr^vcbandises provenant dn oarire le
.ff^une-ÏIenry, cap. Deridder , ven. à^
Marseifle.
^9 fAta via« — Paporet^
30 dilo dito. — Carpentier»
45 dito dilo. — Lharuuit#.
178 dilo dilo, —Charlea Dora«id.
74 caisses savoo.^— A ordre.
M. J. ftlîfcll.
B^iamùiemrâ , MM.
SS au vin.— i;ilffriiiitt«.
9 dilo tnfia.— Crevel et comp. '
. 4 dito e»4{iiine en racîn^fti — F^ Oapool
fift Ol>i»pil§t|ît^
MarçhindUet provtotiit du iia?i/« U
Jtaci«^41«»rjr , c« D^riddetp t* dt Utr-
%m iil<iei niArbrt**— Rlciisrd 6b «Int*
7$, Mti vin.— l/HertniLle,
3a dito diAa. — Chariei Durand,
I dJIdcrAntttdi Uirlf«.^TUi9l Ancelot*
m dil0 dito dii«.— HerrictiY el comp.
Sft c*ailti.iiiratt,*-à ordre,
f^CitAiarx^ dq chtAte^inir^ U Bîea-
Aiinp » cap» Lorent , v. d« Mareajiet.
^ o^Cotirlier interp. M» J* PellecaU
7GS24 kitogr«ii|uie« seL^Beuvaiu alaé
et coinp.
VâVItti EP^^ftl^.
Le eW^e^marée te CHifoa , e» Hervé,
V. de Bordeautp cU. de vïn, e«u-dè^vie.
êalpètre.
Le ehiue-itiartfe le Vojapur, eip. Si-'
gaard ^ ▼• de Pouligoen , cb, de seL
Le cliaA»^mar^e Te PelK*Paftcal , €âpUp
LArgouet , V4 de KAaraii, cb. de sel.
Le cli:is&e-marêe l'àtiguite , c. Launay*
T- du Havre ^ ch* de via et fer.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 34 £"' sSi
IVAVIBES ESTHÉ8,
Le brick amërtcam Jërooie , c. Deita-
breho , V. de CbaHeslOD , cb. de coton ,
ciiîfre*
Le brick le Dogutj-TrouiQ, c. Lcbotir-
eoîii.T- de U Martinique , cb. de sucre
ft cafë (en qtieraniaîite],
e Le piqueV t ang^aîi Cherteilîcld , ck|].
Woode, V, de Soutiiamptou , cb. de pai-
•ageri.
Le iloop 11 Jeofie-Euphratîe » capitaine
Troade^ v, de Durikerciue , cb. de cbarboxi.
Le iloop la f rancine, c. Rëimux, vep*
de Rouen , cb. de blé.
Le ftloop la Louise t c« J^heQoe , ? de
RoBeti r iur leil.
1-e dogre l^i Quatre-Scciirt , c, Chrii-
liin,ill. k Dunkerque, cb, de d0tivellef*
Le dogre leficfituiie, c. Poirier, elt.
k Dankrrf|ue, iu^ Teal.
Le brick le Courrier, Ct Desie, tll. k
Soueo , cb. de vin,
\jt p<|ucbot anglais Prînce^Caubourg ,
f. Page , aiJâQt k S^utbamptOO , cb* de
pas^igfT».
Chargpm^ni nu Havre pour les C^jrex^
1^ ïoltFgoèlrlle n^uve el *nlide l'Es-
l^ft lie df ftt^iien de 1 V% tOnirr^m , èon-
U^ en enivre et d*ttne belle mtre1ie|i
parttri dam le« premieri jourt de \mn *
ftom le coaiftiandeuieiit du cep> Oépret^
S'adresser pour frêi t
A Péril, à Metiieort NiRiooetSlu-
ïAii, roe de» DeuK'-HouTe» , n*. la % Brini-
leeii, Ciflrer et cotiipagniei rue Theve-
iiot , n' 6,
A Rouen , à (If . Bouc bon ^ armaleur.
Au Havre f k MM, D. Auce», corres-
pondant , (fOdefroj ff ère» ^ eoertttri ^ ou
au cepitdne k ton bord,
PORT DE QUILI.EBEDF,
Sont oiripéë 1 e FUkfuiar^ U 3i4t
Ledogre bambou rgeoî» Spécubtien, c,
Poort, ail. i Hambourg.
Le flûop fraiiçaig rAogélîqiie» c» Sam-
son » ail. à Carn.
Le sloop le Père-4e-PamJtle » c.Dupiiir
alL à HotjReur.
Le ilopp la Jeyne*PauHoe ^ c* Petit ,
ail. k Uen.
La goe)elte lei Troti-Fr^rei, cBrigai*-
dal, ail. kla Rocbelte.
^I^ ifoop rAugusiîfie, c. Maillet ^ alî,
à Hoti0rur.
I^ gribatine la Marle*Loube^ c* Blofi-
del, atL au Havre.
poiaj
platiiv
Cettff
Som montét 0i pos^^ Im aS.
Le cbafse-marée la Marîe^Tber'#e ^ €
Gourtoii, ven d'Harûeur*
fiiHa, Le flu;i el le reilui de le mer
av'nt rendu U poiée de Uervîlle tmpra*
lirabte pour lei tiavirri , tU ne pouronl
faire voile pour Quillebeufi 01 ne partir
pour Ho^fteiir et le Havre, eU , qu'avec
un veol »ûr , n'émis ta ut pai d'autre potée,
( Venî d'Oueti p petit Jraiê. )
PORT DE DDHEERQOE,
haviies E^TTaÉa
L^ »i i — ï.e Si. ^ Jean » cap, Fauquel j
vi*n. <lu Havre, aur leiL
La Sopbia, norwfgieu, cap. Ecbnert,
V* de Frcdericktbald , cb* de bub.
Le ?3« — l/E^pr^ir , c. Merion , ven. de
Marf>nnri, cb, de leL
Î4: Fré(l<^rk , c, Guillaume , t< de l'Ile
d'Oïeror», cb. itj.
La HaUnce, c. Coriloa, v. deBordeaui
cb. di? div. ninrcb.
Le Ducikerqijoi^t c, Willinm, v* de ta
Martinique, cb. de dîv, marcb.
ifàViRts cxpÉnirls.
Le 20 niai, r— L'FuphrdîThj?, rep. Pbi-
lippe, ail au Havre, i It. fletbarlniii.
J,ii noyiunnaise, cnp Fouruier, alL k
Povlogne , cb. id .
Le 21. -.- I^ Paîi, c. Barlc, ail. a la
yèiAie de ta moriif*,au >fi>rrl, rli, de seK
AVIS DIVERS.
câiiî^^ ■pxç ;V Vf Ailrr , a>*r Jardin anp(l ti» ri
#v F* iffl»*bM« Ycrffr. la
a fmrtJvn.
i > ta aM iiiiiit a« &«« 4t li
ij p et AefMv é'wm «M ,
I aioc le fail* , w% à* tamm . I
S«in< • ■ ««« litue 9% draiir ém Ai
S'a^rr««er >iir U» lieux poae la avj*
poar «0 tri«i^ , i M. D'UiHirf ,
ta« S^Wcaot u, 4, a Rc
1S7. Le «i'Hr ^àHHv*,
tit» art»t « rbtm»<iLr 4« jwtfiantf la
catntnv {«• «fni«4S {irérÉàf frl«* « ^
4i«bUM«riivot ^« rvttaormpl c« la
I h pMni ^ f i«n n* vn aéflifé fOav ^
Kmfttmâ'm d« |i«noi»oci if«j voMm^ ii
lufiiUoj du etif* vill', tjiiii
rcyni^ , a^txmt ueitfpÉU ■» «^w>t la tv^|
ùDC< di la |iré%riiir qo«li|itftt |o«ei ^**^
■o» doctiîcile , tue riti'tSiarrttlM « aT H a||
CHAlforai^rT TO DOMICliJU ^
ci^dfTint rve 4u llliAtïi^r a, S « d«i
torlUrornt fu« ttei^tr $t.^ABua4 » 1
II ccmi >mfl r» commrtct^ ilr« viiii , ,
vie et Ui^tieuri en ç,tô* #1 m éMaâ«
elle maiiaQ étaet *ii
«ia> mémr^ t ^^ *^^tM t^4iaiii*ge 4i
^ap^dtrr avec cvHntt Irt 4«vaa
lé I ont rfliiP4,
L*oa irofivfira d«at let i^paa
|roi n dv 4rraft » le* via* d« loivf**
d abiif»tb< , rt«, « ne*
SPECTACÎ>ES 011 j6 MJ
THFATRE DES ARTS. ^j
( On comntwHcera à 6 heurm £/|
PiMir la prcmitve R epré>en4aiéaa
M. Pfaiir*
LE CALIFJ& HE BAGDAD,
Opira en t acte » d« MM^ â^ai-JoH
LA mM$on %n Lorcftfg.
Vaadeiiilc aa 1 acte, d^ H M. PteAt4v
el De tfofa.itfiv «4
m. Piiixr teiMplÂra te tAlr Je A/f
êfùmitw JmciimJtûfd ^ MU* Rid.
Higaudin , prrf
JcûnneU^ 1 flûterj
LE COMÉlîtl?* D ÉT4MPM,i
Vtiuîr fllU fMiitvrav m 1 acte*
M. PiaLie temiitifa la eêt^^
Dorti^ai ^ C^mâtîf^tmt MM. P>ft*t.
Dapr^ f La* api
Madehine^ Mit t. Rojar.
Jko CaviQ! tvs t% Ginpeaxr*
L-AVI^UGLR t>U TYROIi»,
ran*ciniMiie *« î aciet, è
RiiCE.N. I3di bIMERlE COMMERClAi E £cv rAiiA.jTi:i.ES ET fe» TiuixE-naurr) DE C Ill.Og'^KL, RLKSr LO 3<'
MARDI.
97 Max i8a3.
.#■«:'■
N'l74-;
.1
LA NACELLE, ^;i
DE LA SEINE-INFERIEURE,
Crtte Feaille panùt tons les jonrs. S'adresser , pour rAbonnement et la Rédaction , an Bnrean de fa NaceUe , Place des Carmes ^ n**. 48 , à Rouen.
On s'abonne à l»ari^, chez Beissot-Thivars ; rne de Richelieu , n*. 7a. — Au Havre, chez Chafillc , me^^)|^ Paria. — El chez toua le» Lihrairea et
Directeurs des Portes du Département. — Le prix de l'Abounement est de i5 fr. chaque trime:ttre, pour Rouen , et 16 fr. 5o c. parla po»te.
PHILOSOPHIE (i)
Si la mort est inévitable» du moins daos l'état actuel de
nos lumiëies, qu'elle arrive un peu plus l6t, un peu plus
tard r ^* n'importe ; elle nous privera toujours d'autant
de peines que de plaisirs. L'inslaut de la mort et la mort
même sont donc indifFércns : pourquoi les redouter ?'Dira-
l-on qu'elle est la corapngne de la douleur? Mais, la mort
étant la destruction de notre mode d'existence actuel, toutes
les douleurs que ce mode renferme disparaissent avec lui i
avec le conletianl disparaît le contenu. La ujort n'est donc
pas la compagne, mais l'ennemie destructive de la douleur.
Prompte, la mort est insensible; lente, elle, fait fuir la
douleur devant elle. Le malade qui meurt, soulagé dans ses
souffrances, croit guérir et renaître à la vie.
La mort est-elle le néant, c'est un sommeil profond. Qui
se plaignit jamais d'un profond sommeil? Esl-elle une autre
>fte, dégagée du souvenir de celle-ci ; l^s plaisirs, les peines
ne viendront plus exciter en moi des regrets, et me fournir
des consolations. ÏVhis si la mort est accompagnée de soq-
venirs, Dieu ! avec quels sentimeus doux et tendres je me rap-
pellerai les objets de mes ufFections les plus délicieuses! Je
leur préparerais des places à cpté de moi ^ mon esprit doué
de la faculté de voir des corps , puisqu'il voit son propre
corps, mon esprit, sur les ailes de l'amour et de l'amitié, ira
[ilauer dans leurs demeures, témoin de leurs plaisirs et de
eurs peiups , il sourit aux uns comme aux autres. Tout n'est-
il point passager ici bas ? Ne viendront-ils pas se réunir à
moi, plus contins, plus heureux que jamais., (iauts de leurs
malheurs comme on rit des peines de Teufance? ,
La décomposition nest pas la mort : c'est une nouvelle
modification de U vie. Comme si une vile fosse pouvait
tenir captif un esprit, uii élément susceptible de contrac-
tions et (le dilatations à l'infini, et nouvatit , comme la lu-
mière, comme le feu, symbole de lame vivante, se frayer
avec la rapidité d^ l'éclair, une roule libre à travers les
corps les plus opaques!
l
( I ) Cet article est extrait du lÎTrc intitulé : Essais philosophi*
qufts sur l!iO!îiin^^ ses principaux rapports et sa destinée ^ fon-
dés sur i'crftcricnce et la raison; suii'is d'oltservaHons sur
le Beau. — Puis, \%il. Nous nous proposons de faire connaître cet
ouvrage à nos lecteurs •
En rendant à la dépouille le tribut de respect et desensî-
bilité qu'elle réclame, ne la confondons pas avec IVsprit
qu'elle renfermait. J'abaisse mes regards vers la tombe ^ et
je me dis : Voilà donc le terme de nos efforts ! Pourquoi tant
s'agiter? Je les éève vers le ciel* Voilà, dis-je , ma véritable
patrie: c'est-là cftie mon âme habitera; une tombe froide
et triple n'est pas faite pour la contenir , et ne doit pas
l'intimider.
Un jour. ..• Sublime pensée! Objet de nos travaux!
Un jour la civilisation, dont \a marche progressive est in-
finie , ser» portée si loin , que les puissances les plus se^
crëles de la nature, ainsi que leurs combinaisons innom-
brables , nous seront dévoilées. Nous pourrons prolonger
alors notre existence à volonté. Qu'en arrivera-t-il? Convain-
cus plus 4]ue jamais de la vie future et des nouvelles
juis»ances qu'elle doit procurer, las des vanités du mondç ,
nous ne voudrons plus y rester; nous passerons dans un
Hjonde plus beau. C'est ainsi que dans la vieillesse , mal-
gré les habitudes contractées, on quitte une région fioide,
pour aller sous un beau ciel jouir des douceurs de la na*
ture.
Lecteur, qui que lu sois, sache que la mort, existence
du néant, nest jamais un mal pour celui qui la subit: elle
n'en est un que pour ceux qu'elle n'atteint pas; elle n'est un
véritable mal , un mal insupportable , et dont le ciel me
préserve, que dans la perte des personnes que nous aimons.
Heureusement nos affections suivent la ligne descendante ,
plus que la ligne ascendante. La mort t:iiikv£ d'ordinaire
celui qui aime plus, avant celui qui ai(ne moins, le père ,
par exemple, avant les enfans : loi bienfaisante de la divmité,
toujours attentive à nous procurer des joifissances , comme
à nous épargner des peines y autant que cela se concilie avec
la nature des choses.
LETTRES DICTÉES PAR MVNITO ,
\^n moyen de signes cauis tiques et recueillies par son
sténographe ordinaire.
A MM. les Rédacteurs de la Nacelle.
Messieurs ,
Je vous adresse une leltce dont notre Journal de Rourn a
eu la barbarie de me refuser l'iusertlgn. Quoique yotre feuille
fi'ail pas acquii parmi noui Id caractère d*officiaU(é qui donne
un poids légal aux réclamations reUtiTes aux quadrupiVAue
noire espèce , \e vous prie de youloir bien publie^ dans yolre
plus prochain numéro, la réclamation que le MoithAiY êtes
chieAk perdus a repoùssée. La publicité de ce fait comtln^cera
à satinfnire ma vengeance , sans préjudice du 'cà\i^ tk p«itte
que je lui réserve-, et du coup de dent que je pouiî^i don-
ner à sa feuille.
ÏTai Dionneur d*étre , mes5%'èft', VbtY%
1res- humble,
Mu:«iTO.
Siratboarg , c« 19 mal i8a3.
A M. le Bédacieur du Jovrhjl de itûUeh.
Mon cher Rédacteur,
Les relations agréables nue , jusqu'ici j*ai entretenues avec
vous , me donnent lieu d espérer que vous ne me rpfuserrs
pa» le petit service que j'ose réclamer de la bienveillance que
vous avt*z toujours témoignée aui individus de mon espèce.
Il s*agit du bonheur de ma vie : c'cf^t déjà assex intéresser
vbtre bonté eu ma faveur. J*enlre en matière.
Deptn's le chien de Tobie jusqu'au bolliqucui Moustache ^
il n'a pas paru sans doute de caniche qui ait pu me dis-
puter la juste célébrité que je me suis acquise. Eli bien I
Monsieur , le croiriex-vous , cVst ma renommée même 'ui i
me Jésespcre ; chien obscur , j'eusse été le plus fortuné des
quadrupèdes , avec les désirs modérés et les goûts stmplet
que je possède. Mais le fol orgueil de mes maîtres que je
8' agne au domino et à Vécarté^ m'empêche de contracter
es alliances avec les beautés vulgaires que jo vois errer dans
1rs rues. OpcMidànt I illustration d'un nom , ne ferme pas
l'âme n\\\ douces impressions de l'amour... Unechirnne, vous
le dirai-jc , une épagneule , belle comme Tune des nymphe à
quatre p^iltes qui formaient la cour ambulante de Dinuc, se
promeiiiit un jour dans votre rue Grand-Pont. Aucun signe
de servitude ne chargeait son col d'hermine. Se» yeux étaient \ifs
et molesfrs. Je courus après elle; ihais un sur\eillant in-
héiible m'appela, en raêihe Cems que te maître de ce joli
animal fit entendre de sOn côté le nom de Fiiièle. Ce mot
r'tentît encore daus mon coeur, et je ne t'oublirai jamais.
Cependant l'heure de la représentation a^tJl7lit; j'entrai au
théâtre, et je portai bientôt sur la scène la distraction oii
me jetait l'image de Fidèle,
Depuis ce teins j'ai porté son souvenir ineffaçable dans
toutes les villes oii j'ai donné des représentations. Je ne puis
dompter le seutiment amoureux qui me consume, et qui ne
s'appaisera que par la possession de celle qui 'en est l'objet.
C'est à vous , mon cher Rédacteur , que je confie ma passion
et mes e pérances. Si vous pouviez faire des recherches qui
missent Fidèle en ma possession , je vous promets ui^e récom-
pense proportionnée à ce ser\ ice. Je ne vous dis pas quels
sont les moyens que j'emploierai pour vous faire passer le
pris que je 'mets à la faveur que je vous demande : il doit
vous suffire que je vous îure de vous récompenser, sur ma
parole d*honneur de ciniche.
Pour vou^ mettre plus k portée de trouver ma Fidèle ^ et
prévenir les erreurs que vous pourriez commettre dans la
rédaction de son signalement, je crois de\oir vous prier de
copier lexiuellement l'indication suivante : // a été perdu
une c' irnnr épagheide ^ qui répand au nom de Fiilèîe. Fslle
a le corpt hlnnc ^ des taches brunes à sa punie gauvhe la*
'iérale , les orèilîes lohgues café au lait , les jeu r ronds et
animés , les pattes blanches et la 'queue panachée.
J'ai l'honneur d'être, monsieur le Rédacteur, etc.
MACÉDOINE.
— Le p.iu\fe Journal de Brest eSt $\ piteux, que V Éclair
même te plaisante: c'est le Coup de pied de l'âne, mais
le Jouriuil de Brcsi n'est pi le lion devenu vieux.
(O
— Une jeune personne d*Ais, en PrOTMCt» a rahrf h
main d'un de »ei amans, parce qu'il se nommait BrmÊtm^
Y. qêr|^.cemot rappelait une idée dethannéto..... Vailkmi
\^chat^tMlon bien frappant de la chasteté de nos bcaslii m^
VrdiôYi^Tes. Dans le nord de la France oii les aens loat mâm
îWitabhs, on n'est pat autant en garde contre la tralalMi.
SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ARTS.
( DiaiaBchc s5 nai. )
L^ Étourdi. — Jean de Paris.
En lisant ou voyant représenter les eeovm de MoKéfVt an
ne peut se dissimuler ce dont Molière loi-ui^me conifait
ingénument qu'il travaillait pour deux publics, afin êm
contenter tout le monde. En effet, rapprocbet les fnnifarili
de Scapin du Misant ^ ope ^ et de V Avare ou du TMtm/k^
la longue parade de V Etourdi jouée hier, vous ne ponrim
iTconnaitre ce génie aussi brillant que profond, r^jkimjk
la vraie comédie à qui Thalie doit ses premiers cheCnloraTfa.
V Etourdi^ en cinq actes et en vers, semble
aux honneurs de la comédie k caractère ; mai» etî«
bien le vrai type de l'étourderie que Ton rr trou va dam
tontes les actions de Lrlie Ne vous paratt-il pas plot imwmé^
qu'indiscret , plus niais qu'ét- urdi. ^i Ton s'en rapporte à soa
valet Màscarille^ plus de doute, il hii dît nellemcnl f^
n>st qu'une béte, et le maître qui reçoit Irnnqnillnnnit ià
son valet un coup de pied dans te derrière, poitr a\oir tt
à Tnifalditi^^ que Turin est en Turquie^ ip'^jonle par &
aucun trait à son caractère d'étourdi, mais il eu fournil ■«'fcaa
k la sottibe.
Au surplus, le valet Hfasean'lle^ plus quVn aocnneantsa
pièce de rancien répertoire, envahit la Kène k loi senl. Taas
les autrî»s personnages , et notamment tÉtomr'H^ ae it
trouvent là que pour servir de jouet k ta fouibe « e« Jt
plaNtron à ses quolibets. (>• valets, maîtres de leurs osaltitit
plus adroits cent fois et plus instruits qu*enx , ne Ibot^pai
trop d'honneur aux gentilshommes de Tancien tema; et qne^
qu'au siècle oh ilous vivons , cela se rencontre encore qne^
quefois dans le monde , du moins ne le tolêre-t-on pin MT
la scène. Il serait déplacé, sans doute « de s'appctantir phÉ
longienis sur la critique de celte comédie de Woliim, an
réflcc hissant que c'est son premier ouvrage , et qn^ Pi^flfHa
oîiil parut, l'auteur travaillait moins pour la gloire « qiie |Mr
le profit.
Le rôle de V Étourdi^ joué par Albert, anraic fm ilm
Inieux saisi. Ce rôle, tout ingrat qu'il soit, offre enceÉI
des intentions que l'acteur n'a pas senties ou qoM n lan^
à-fait négligées. Cest en étudiant et repassant souvent em
auteurs qu on en connaît bien l'esprit j c*e«l aiMM ifah
avoir vu souvent le même acteur dans différena onvfMa,
qu'on peut bien juger de ses moyens et de âob talent. ^Il»
bert qui a séduit tout le monde wir Taitanee 'et la '^-****
\ sous l'habit d officier , iâtn les 'i
3u'il a dévelopéés
"eux-mêmes n'a pis eu depuis le m^nie tuctèsdada le Mt
à manteau de la Jeunesse de tienri W^ ni hier "toAt hflk
français dans le rôle de Lélle. Un ^sle '^ibe cet arlfal^ )ft^
fectionne par-dessus tout autre , est céliii dé'|iartfr lUl^
sarament sa main droite
« De la poche an jalioi, du jâKôt'a'la poSit. s
II ferait bien encore de s'appliquer k modifier le lan It
son débit qui devient monotone. Ttste a joue avec vérfe et
talent. Il est malheureux que le timbre de voix'de cetne*
teur soit sombre et couvert. Roche mérite des êiefre* Bto
autres. acteurs n*avaienl qu'acte de
qu'ils ont bien fpit.
hù âêniiëre f^prjsentitibn de Jai9n fie Péttb^ Jtàît eAcore
Kieti ^tes de iroùs ; mais à celle-ci lé Même opéra a été si
bien reudu , qu'on l'a revu avec toul le plaisir d*une nou-
Teauté, MesploD, affranchi de ceUe crainte însé|^arable d'^un
premier début , a joué et chanté en perfection. W^* Lemoule
entièrement rassurée par les témoignage^ de bienveillance
qu'elle a reçu dn public éclairé, a développé, avec une
grâce infinie., la voix la plus pure et la plus suave. fiOir.sqQe
celte jeune actrice aura formé sa iitéthode et perfectionné son
.jeu, eeq'ne Vétude seule peut amener, elle sera certainement
une de nos actrices les plus distinguées. M*'^ I^emoule poss^éde
beaucoup trop déjà, pour négliger ce qui lui ma'nque. Val-
bonté, \\'\é , M"' Boyer , ont complété l'ensemble et le mérite
de cette rt'présen talion. M^'* jolivél , com.ue troisième chan-
teuse , n'est pas obl'gée à des pas de luxe , mais qu'elle saute
au moins en mesure. Quaut à ces messieurs et dames des
chœurs , ils ont tous fmt bien dansé pour des chanteurs.
( Landi a6 mai. )
Le Calife de Bagdnd. — Le Comédien d'Étampès, — La
Maison en Loterie, — T' Rrprés. é/e Perlet.
L'arrivée de Perlet dans notre ville était inattendue du
public, je crois, que le directeur ne s'y atlend^rit pas lui-
même; car autrement comment supposer qu'il ait fait mon-
ter et jouer tout récemment par Astroc le Comédien <i'£-
lamprs. II ne pouvait se dissimuler la comparaison défavorable
qii en résulterait à Tr^ard d'un artiste estimable de sa troupe.
Il est donc plus nnturel de penser que M. Morel , toujours
empressé de varier nos plaisirs 9 na pas voulu en laisser
échapper l'occasion imprévue , et qu'il a saisi Perlet au pas-
sag<*. 11 a bien l^iit pour nous et pour lui ; plus un ac-
teur est goûté pFus la recette est bonne. M. Morel a déjà
pu s'en apperceydii. ' ^^
t?)
f^ charmant opéra du Calife de Bagdad^ oroé d'une
décoration nouvelle , aurait «uffi dans toute autre circons-
tance pour attirer et satisfaire la foule ; mais hier toutes
Tes attentes, toutes les impatiences étaient pour les deax
Vaudevilles oii iPeflet devait par^aAtre. Tôttiefois nous n# p^wt-*
rions passer sous silence les apjikmdtisemefis qti'ont justement
mérité Mlle. Lèmoule «t Mespl^n dans ie Coiffe \ €m doit
aussi des éloges au peintre, ia lAécoration nouvelle eftâ'nfie
belle exécution et d'un trës4>ehefi£t.
Perlet a joné^'une manière inmilaUe ses rôles de Dorival^
du Comédien d'Etampm^ et de Rigmitdin y ée la Maison
en T^oierie \ foh\% c'est dam la première ^èce sur-tout qu'il
a fait preuve d*un talent vraintetit original, le ne crois pas
qu'un homme puisse ^a«ntfit modifier -«I décoai])Oser l'expres-
sion de sa figure avec pivs dSnrt el 4e vérité <foe le ^it cet
lubile acteur. Non-seulettieiii ees trails s'eltèrent et le vieil-
lissent à volonté; mais aa vmx prend aussi letton cassé de
la vieillesse comme les doeces inÔexions de voix cl'un autre
sexe, et cela sans ancnn ridic«Ue« Dans son Irevesiitsement
de Miladjr Malborough , il a les airs et les habitudes d*«iné
anglaise bien née, sa taille est fine et bien prisi*. J'ai son-
vent rencontré des milady qui pourraient changer avec
avantage leur tournure contre celle-Tà» tJn grand mérite de
Pertet , comme acteur, c'est d'être toujours plaisant sans
grimaces et ^ans charge.
Perlet redemandé à la fîii du spectacle , «a été couvert de
nombreux applaudis^^emens.
De nouveaux billets adressés à Marganian pour l'inviter
à reparaître sii'r notr« théâtre, ont été lancés de plusieurs
côtés de la salle. Le régisseur, 'après s'être assuré de la ma-
jorité des voix pour cet acteur, a déclaré que Margaîllan
aurait l'honneur de reparaître.
Il I Mil
âSB
owtn^rcc
PORTS ETRAÏîdEhS.
ARUIVAGES.
Anvers ^ 20 mai, — Forsoger, c. Nées,
V. de Nantes,— A. Berdina, c. Sorner,
V. du Havre.
Amsterdam , 17 mai. — Le Joseph, c.
Arends , ven. de Bordeaux.
7'extd y 16 mai. — Hermanna-Jacoba ,
cap. van Ulplien, v. de Bordeaux.
Hamhôiirgy i6 m'ai, — Oaiharina, c.
Bergendlwll , Ven de •^'antes.■--Welbe-
da^t , <:.'Bug«i|s., v. de Bordeaux.
/PORT FHA'NÇAÏS.
MarsciVe, 17 et \\^ t^iai. — iCabot,)
Los Trois-Aiiiis , c. Rame, et le G>6ar ,
c. MonjM^r, V. de Naples, ch. d'huile,
rt^lfsfe.— *La Mario-Josephe, c.Eugafron>
V. de Tni'entc, ch. d'huile.— L'Aort)re,
c.^artih, v, d'Aloxnndrie, Ch. de 875
balles cxi ôw , riz.— L'Heureuse*-Mathi1de ,
c. Cmjlomb, v. de Lutro ,ch.' d'huile. — ^
PUj-kieurs Ciil)ote\jrs, v* des côtes d Italie,
de Sird nf^iip ri de Provence.
^PiAT DE nUSKERQUE.
AJoctvemeiit (hi 21 «au a 3
NAVRF.SENTifrES :
21 » le Saint-Jean , eàp. Fàûqtfet ,
Le
en. du Havre ^ sût kbt.
Sophia,norwégien , cap. Echnert , -^i^xi.
de Frédérickshald , avec bois.
Le 22 , l'Espoir, cap. Masson , ven. de
Marennes , avec sel.
L'Union , cap. Gérard , yen. de la Trem-
blade , avep sel«
Le FrédiJ'Vick , cap. Guillanine , ven. de
l'Ile d'Oléron , avec dito.
La B fiance , cap. Goriton , ven. de Bor-
deaux, avec diverties marchandises.
Lo Dunkerqtiois , cap. Willem, Ven.
le U Martinique , avec diverses maréban-
dises (en quarantaine).
Le 23) l'Ëpervier, cap. LetueuC, «ven.
dii Croisic, avec sel.
Le Se(nt-Phili|>pe-9 enp.'Fréohoo, veii.
de Marei1ttes,>avec dilo. 1
Le Saint ^aol , dp. Fl^mibart, ven. tie:
Cherbourg, ayec tonnes vides.
L'Adèle , c^p. Godin , ven. 'de la Gua-|
deloupe, avec diverses marchandbes (En
quarantaine.) |
NAVIRES EXPJ^of^S.
Le -21 , la Paix*, c«p. Baele, ail. à IH
pêche du Nord , avec sel. \
PORT DE'ROOBN. j
Mouvement du 26 mai. <
\ Jbe^oop M»aMe4i0iai»eb» c»^Hébleri l
v. d(* Gonfeville, ch. deridre et bois.
Le brick la Louisa ^ cap. Gadou , aîl. k
Bordeaux ,^h. de vin , soufre.
Le chasse* marée le Magnifique, capit.
Erano , v. de Bordeaux , ch. de vin ,,savon.
Le chasse-maré- le Përe-de-Fa mille.,
c. Gorchuan, ven. de ta Trenibladci di.
lie 5(1.
Lè'ïalisinan , c Lego\iguet, ven. de la
^Rochelle , dh. de vin et eau-de-vie.
L'Union , c. K. Morvan, ven. de Ror-
de«nx,cb. tiwin «t bois'de-Caaipéche.
L'Ai inéble- Virginie, c. Vallée ,*v. ^c
Bordeauiiy'ch. dts'^tnet'savon.
l'a Joséphine, 'c. GtoilL, «v. ^e Cita,
éh.hliilede colfa.
Le Printeins, c. Philippe, v. 4e'AM^
vUaux, eh.'Vin etsouiac.
^ÀXtnts' EXPtofÉs.
^Iie>sl»op la^B^nne^Nëve, «c. GntlMi
all.ràtRoHemix., «h. de'ptttre.
'Le.sfoop l'iAugnste , cap.^fareft, Jall.
V Cherbourg, xh. de fVr, vin, pMkre.
•Le -aloop iMris*, cap. ftolaiid , ail. ^
Spifit'>Bne«^.'«h. de. couperose, savon.
[je slnop l'Eugène , cap. Unglois , alL
trJfeoAMiry-^i.Hlc^fMtfe ,'<èts-Ti«kf .
PORT DU HAVRE.
Uo:tvr'm/'nt du a S au a6*
.%A\JUKS CXTRI^S.
l*fi bncL la Viilc-dc-fjocn , cap. Des-
pn*>, V. de Ca«*ii, ch. de pierres.
iéV biick rr^inilienne, cap. Boursier,
von. dr Jiuéiio.s-Airc$,cb«decuîrselcrin.
Le Irois-iiiâl» Olynda , cap. Béliard,
VPii. de Paiail).!, c:li, de colua.
l.t* brick rUirniidelle, cap. Fouriiier ,
Vf 11. de Huciio^. Airrs, cb. de cuirs et ctlh.
J.p brif.k rAlliaiii:e, cap. Roîgnet, veii.
di< Suiiil-Dutiiiiigiip , ch. de sucre et café.
Le trQÎi-iuAtN ainôricais Cad mus , cap.
S diiay, yen. dr- >i w-Yorck , ch.de coton.
La goélette Director, cap. Ilamitton ,
\fn, du Ncw-Yorck, ch. de colon, c.ifc.
I«e brick Biuliis, cap. Cobb, ven. de
^l■\v•^u^ck, ch. de coton et cuirs.
JAMAIS F.XI'ÎDIICS.
La gnliollr l.i Parvienne, c. (irandcourt,
von. di' Rouen , ch. de iis.
Ao/f tirs i'L'ntoi recucillîfs à la bourse
du 7.4 funi,
5» luillicrs bois de Ginipêche, Saint-Do-
niiiiguo , à f I fr. a<'q.
3() dito dilo di(o, Maiiiiiiqne , à 9 fr.
5o c. dilo.
Il fac.« café St.-Doniinguc, à 1 fr. ^3
c. 5j.i, dilo. I
19 Ivil^ed cule Bourbon, ii 1 fr. 82 c. '
i|7. , dilo.
I \ b.'ini(|. surri' terré , à io5 fi*. , dilo.
5o ba!lt->culoii Louidiaue, à 1 f. 27 c.
ip. , dilo.
r>i) dito dilo dilo, à I f 4'^ <^'« ^^^^
Chargement au '.os^of pottr les CajreSm
T«a jolie gooîoiii' neuve et solide TEs-
tafclte de lloiim de i la lonneaui , dou-
blée en cuivM* (t «l'une belle marche,
pirtira dans !<*> pinuiers jours de juin .
Uous le couiiniii'JruiLMit du cap. Dépret
S\i /r<'vv/*r /H'fT fret :
A Puri.s , à Mc.^ir^ur* Pclibon cl Sau-
van , ruv dp" Di-nx-rou't's , n*. la • Brin-
doau, Carlicr ei coni))agniL*y rue Tbeve-
not , n* 6.
A Rouen, à .M. Uonrhon , armateur.
Au Havre, à \J^1. D Ancel, corres-
pondant, fiodefroy fiêrcs, courtiers, ou
au capitaine h son bonU
u
PORT DE QUILLLBEUF.
Sont «i/rA'fs e fillrquier^ Ir ^5,
Le Père-de-F.'inille, c. Dupin.
L*Eugeni> , r. C.p'*U«».
Le Pcrc-dc-F.ninilIc , c. Palonie.
Le suiTCcs , c IVIpicrrc.
L*Alex.-iiKlrc , c. B«-rnard.
La Société, c. Qutninl. ,
La Str-.^ane , c. llo^tain.
Sont wvntca et j}ii\sc^ dfbout à la martre
du a(î.
Le bîonp rElir-Félicilé, c. Martin , y-
d'HouHrur, ch. do ridre,
Lp sloop In Kéli(.ilé , C Masson , v. de
la lloiigi c , (II. de larme, etc.
\.v biii.k l.i Rose , c. Dicl , v. de Bor-
~ draiix, rli. i\o vin, rfc
a53 dilo dilo(;éorgi'»,à i 7 c. li?. , d.jî '-«^ ^'«^p le Diligent, cap. Billo, v. de
4o dilo d.lo dilo, à I f. a c. iia',dîlo. IRarflcur, < h. dodivnst^^ marchandises
I «I^M*. 191. — Jolfa 9À
SOlfà louer, ma Offand-Tiofti, m\ 61, «Â|
là rue J« la Madrlciae.
S'adresMf , poar U voir rt m mil», ,
II. Mahciio* , ëpicicr ,daa» liJita HjIm^
^^ N^ 19a. — A loMr poar la |mv i
St.. M if bel pruchaiB :
Une grande et bclla MAIS03I <• Irai» e^
dclogi», »iic à RoMO, rat d« VUà^Mdmé
Vollair* , n<**^ i<j et 16.
CousiMant m cave, •allcoa hpiitîi|«g ^ oUh
cour, |>uii» , chj«bras et écurie.
$*adfe5»er, |>our la «olr «I as IffaSlv. tm i
rmpital, u*. II.
187. Le tieur Sausoi » coalainîar.da 1
det Ans, a ThiMiBcur de pr^««air la ]
roiniiic les anacrt prrcêdroie*, il
étaltlU»€iiirut de re!»l»uraal es b mmêmmêÊU
Lcroi , unrien ^ai de-ch j*.ie à DelbemC Aîa^Oi
i>ar le i>:iy»é , 1 ien ne aer.i uè'Ufié pO«r MM
a coufuuce dei |-ersouae> qui «roadpoat him
dané les heaui jours , fréqurnicr n loainB. Ifl
lial'itaii!» de ceiii» iïIIp, ijni prciacaliifrjiaM M
réunion, aenint «a'ifttaii^ ru -iTaut la «B^phl
Milice de Ir pr«:venir f^uei'pi^t |uan ^Maaail
•on domicile , me île» C.>ancl(ra » •* Si ai il
en t.ice drs Cootub.
ROI RSK DE PARIS, irilILK.
Effeii Publics.
CINQ iMcn fr>T rn^.wiiDis,
JtJUii»4iKe ém «1 Mari iBaS.
89f 45c 40c âoc 4<>c 5oc 35 c 5« c S|« ||
3or aoe «Se loc loc aoa * \'
nLc.ovxAisy. ne uoiinarioi^ *.
JiHiiuânre du 11 Mare lad.
Ech. dn sa Mars 18a î , fin. t a §•! fw
i8a5, 94 losfa^
Idem NoMiVATivta, 1894
A.N.N'UlTtS 1>K 1000 Fft., i 4 p.* «/^
A^ec Iota ri priaMS.
ao dito dito dito , à I f. 1 5 c. , dilo.
J7. $nc>café Havauc , à i f. 'J.o c. ci\
ClltU*|Mjl.
38 sacs frucre Havane blond , à 5S So c.
dilo.
jo milliers bois de Cainpcche, coupe.
d'l*>p.igiie , à II fr., dilo. |
— Le capitaine B )uvîer , rotiiiii iiidant ;
le navire l'Kinilirdiie, ciilré en ce portai
a parlé, pir h* tr iver* de». Sorlingui's , auj
capitaine hiai>e , du bricL le (Ii>urr er-
du.il.i\rr. Tuul le monde â bord clait en
bonne santé,
— P.»r leltre de Port-au-Prince , en du
14 avril dcniir. M™* V. (i. Mi-hcl ap-
prend (pitf les (ihirgeurs de beaucoup de
cafés, venaient de les faire retirer des
ii:i\ircs franeais sur lesquelles lU étaient
charges.
— LIv hang*» , allant h la pêehe de la
iMlcine , a péri sur la côte di* Californie.
— Le brit k le (îl.iiieur n. 2, de Bor-
deaux, ilosliîié de renianihoiig pour le.
Il.h r" . r>i ie!Ai h»», !e a nur* , à la Pointe-
Le hrick le Courrier, <ap. Dessc » v. de
Bordeaux, ch. do vin , etc.
La giliolc 1rs Sœ jr^-L'aies , c, Varcl ,
v- du II ivre, ch. de fer.
Le biick rKole , cap. Cliéron , ven. du
rtoiMC , cil. de sel,
( 7V/II d'Ouest , petit frais. )
-Pili
p"iir
t.iu?*» de voie
11 a)
AVIS l)IVI,RS.
^ç^No ,80 — r.r.LI.K MAISON i\r
canipigite à vcudic , ov«c Jardin anglais et
(iota(;<-r, et un trîv-li au Verger, le tout
ipldrilc d'arbics fMiil:(i>.
C« tt»» propiictc con'i'nr environ huit acr'**
I ii«> inraiii ; t-ll>> rit xitxJ • .'iti b.ii de 1j côiej
di? I^elbrtif , il buinc** J'nn côté par la
prandc loiitr de l'aiii, «t d - l'.iuirr « par lui
tSi'iiie, à unt.> li<>iif rt driiii" df Koucii
I S'adifSsiT &ur \vi lu iiv pt»nr la voii « et,
'pour (Il (laiirr , à M. l>'-lcuurt, pioprietairc,
rue Scnécaux u. 4, a lîouci.
<gr^ N** 190.— PUTLAN Rcttanrairnr .
rir .\ncii«T»', n. i'î, iloii r.iii rne di*5 (!l»a-
JouiMancc di> llrccml«
loCa f aoc
ACTIONS OF LA FA^O. PB FftAfICC,
Jottiuanc* Je Janncr itaS.
SPECTACLES do 37 MAL
TIÎFATRE nS ARTS..
( Or'i vomme'icrra à G heures l/aj
LR Tai;LF.AU DX. RAPHAAL. :
ou A TRoMfiua TaoMpivR \t Daflip
Vaodc^ille eo i acte, d«ï MM» Jafadb- (
) hilid ir,
La te,» i«e du
PfedE DK FAMILLE.'
Drame en 5 acte*» de Diderot.
-,,,-. , - . ! mti's, i>mN I'' tiil'iMijl il* «:iiitiiii'>ico, \irni'
f.. :» Im_ dr. hirf;.*r. ],oiM|Me ses nvariesT ,..,„^,./ ^,„ ,...,, ,,,. ,„,^ ,;,.„,.,, ^ ,^,
D orbes SO'I ,
f. c Coin m u ndcur ,
Suint' ,4ndn ,
Crrrmtrttil .
Mon tifitr fc Bon ,
hrsvhnnips ,
Phi'ipye ,
Ltdfr'e^
I '/''rt^nift ,
.^ '»;•'-'> ,
^iinlamt' lUhert ,
Mlle. Clairet,
MM. DaraiMrf. '
Lnttia.
AlWru'
Ka
Kâefaîar»
CuUaai*.
I eptii
Metd .S
Sjii
Dor
Mlle. D«r«itf«L
«oiib p;ir I
I
aui(i::lf-lôr.'p;m-r*,il n»|)irudra 50n rhar-'j, ,!,,.,„e, ri i). j^-unrrs :i j, io.i^ par lèir ,
i^'MiMiit il .S- Ml ^ov.i^f* pour le Havre. ci a U cnie à n.i pii\ nt-^-uiodcic.
1 1
11
Jl r\ (!n>llQt FS l>F. CvRIflGA^^
KOOKH-LE-DIR,
r.nn'nmiiii'' m ?i aric« , a «p^ti
■ ■ t w *1 -' ■ ■ ■»
m-f.» oj'.^. ,:?•
Kv;l K.N. l.Mi l.l.VIIJlIL CuM dLKiJlAl.i: (us iaka.ti i.i s n f\ lAii.i-notr.v) DK C. JiLOQl KL, W M St IJ) ^■ Sf.
MERCREDI.
aS Mil tSaS.
^f^"-^^
H» »25— a;*
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Culte FeùiU^ pamtt toiit les joar». S'adresser , pour rAbonnement et U Rédactioik , aa Boreao de la Nacelle • Place dei Carmes , n*; 48 ,i Rooe».
On t'abonoe 4 Paris ^ ehex BaissoT-TBivA.Ks , rae de lUcheliea , n®. 71. — Aa Havre , chaa CttAraLLx , me de P^ris. — Et ohes tons les t^braires «t
Directears d«s Postes du Département. — Le prix de rAbotmemeiit eat de i5 fr. chaque trimestre , pour Rooen, et 16 ir. 5o c. parla posife.
APOLOGIE DES TÉNÈBRES.
' CHANT OSSUIfiQtJB.
Loin de oioi , vaines lueurs du soleîf , de la raison et de
U philosophie ! Votre éclat ne sert qu'à éblouir rhomme , et
à lui montrer des imaux inévitables. Si le savant parcourt les
ouvrages de ces vils écrivains (|ui abusent de la langue de
Voltaire, pour souiller de leur infamie le nom et les victoires
des français , son âme généreuse s'indigne, et il mouille quel-
aùePois de ses larmes les pages de la calomnie et de la bassesse ;
% il jette les yeux sur les productions littéraires de nos vi-
comtes ,'et cherche des pensées sous leur orgueilleux patboa,
iL reste perplexe , et , comme moi, se demande à quoi sert
U lumière 7 L*iguorant quVveugle le batideau de la sottise ,
ne connaît aucun de ces malheurs. Eh ! quelle fut la récom-
pense de ce persan oui , les veux fixés sur Tastre des jours ,
cherchait la cause cle son éclat ? Il perdit la vue : tel est le
tort de celui qui veut trop conaatlre* Vous, unit profonde,
douce obscurité \ venes entoarec met jeux et mon esprit de
vos ombres épaisses ; car c'est vous surtout que )e chéris
Cestaasein des ténèbres que le sommeil nous visite, que
l*Mnant audacieux presse les charmes de son amante voilée
d'obscurité ; c>it encore au sein des ténèbres que les sou-
venifs des vieox jours recréent notre esprit : alors nous
]^sons aux bardes calédoniens , à l'aveugle Ossian , aux
•caldes Scandinaves, aux troubadours de U Provence et aux
nobles conquéraas de la Palestine, plus sots encore que
«•nx qui les chantaient; dans ces tems trop heureux, à
quoi leur eût servi la lumière ? Le glaive, voilà le flao»*
Mau qui doit éclairer le monde ; le despotisme , voilà le
maître qui le ré^ssait et moissonnait sous les pas dé l'homme '
les fleurs du vallon de la vie. Ah ! sî nous n'eussions )a^
snais connu la lumière, vous existeries peut -être encore
mnrs de Troje , .temple d'Ephëse x ce sont les flambeaux
l|tti vous ont détruits. Us oiH , il est vrai , anéanti l'héré-
sâe ci la bibliothèque des Ptolémées ; mais ces Caible^bien^ts
M peuvent faire oublier les maux qu'ils ont causés. Cest an
BÛlien des nuits que le rossignol dit aux bois ses chants har-
ftionieux et purs, et que le hibou, messager de la mort,
frappe de son aile la fenêtre du malade aeonifaot. Ainsi la
nuit réunit le gracieux et le mélancolique. Le sauvage de
TAfrique et de la.Laponie dépensent leur vie sans inquiétude:
cHiblicux du pdssé,' imprévoyans sur l'avenir, insensibles au.
présent-, et n'avant de raisoit que cequ^il faut pour végéter :
't'est aux ténëbret àé leur Jtme qu'ils doivent leur boubeur.
Ok! nièchvdea Innsiëret, qu'êtes von» auprès^de œoi^ on les
Idoménéè arrosaient du sang de leurs flU les aoteU du lanar
tisme, oè le contcan sacré brillait dan» la main du druide....
Loin de moi vaines Jnein*s du soleil , de U raison et de U
philosQ|)hie ! Votre écUt ne sert\qu'à. ébiauîr l'homme , et à
lui montrer des maux ioévitaBles. &.
ESPEIT.
Ce mot est un de ceux qui ont acquis, en français ,
le plus de significations différentes, et ce n'est guère qu'à
force d'exemples qu'on paut définir se» nombreuses accep-
tions , et donner à-peu-près des règles sur la manière de
l'employer dans le discours.
» Je n'eus januis Veiprii d'avoir de Yespriihytc àt$ sots»
disait Pairo. » Le rigide Patnr n'aurait' pas été un bonnne
à'cspHt chez nos B. P. les bont komms des àonn^ ktires.
On peut avoir ï'eiprit de aan état sans avosr V^sprU du
métier.
Tel a VespHt de parler qui ferait mieux: d'avoir Têiprit
de se taire,
Vesprii de parti n'est pas toujours le parU de V esprit.
L'académie est le premier corpa à*€sprU. On dit m4mt
qu'elle a de Vtsprii 4* corps«
On prétend qu'il va paraître un livre sar la manière
d'étudier les bonnes btUres ^ par rapport à Vesprit et au
cœur. On ne croyait pas jusqu'ici qu'il âillAt de V&spHt pour
étudier les bonnes lentes s CrtscU eûndo.
Un magistrat qui veut élre juste , juge dans Vespnt de la
loi^ et non dans Vesprit de U leUre. Mais pour être équi-
table , il devrait, s'il éuit possible, juger selon sa con»cicrnct
plutôt que selon quelque esprit que ce fût.
Le bon uprii vaut miauxr que le bel êspnt.
Tel nous dit à ckaouo instant qu'il a Vesprit ailleurs, qui
serait bien einbatrasse de [Irouvar VoUbi,
VesprU des lois n*est pas touUà*fait la même chose que
les lois de Vesprit. ^
On dit Vespfii d'un journal qui. jamais ne fut un jour-
nal- d* esprit. C'est dans ce sens qu'on a été jusqu'à dire fr*-
prit de la Gazette et de la Queiiéienne.
Faire Vaprit-fort c'est se vouer au ridicule. Etre un e^-
prit faible y cesl êice méprisable; el maUveureusemem la
(M
^,
p^iuvre f ipcct humaine n'a guêrci qu a. choisir entre le ri-
dicule ou le mépris. Il y a des gens oui cependant eiubras-
tent l'un et l'autre dans leur système d investigation morale.
Quelqu'un qui avancerait que Racine a de V esprit ^ pas-
serait pour un inpertineol. Quelqu'un qui dirait que W.
Alphonse de Beauchauips a de Ve^prit , ferait beaucoup de
pltiiiir à M. Alphonse de Beauchamps , mais
Une femme \\wt à Vesprii par faiblesse d'esprit même.
I.4!i femmes qui aiment un homme laid , l'uiitifîcnt leur ca-
piice en disant que leur amrnt est un vilain homme d'ei-
prit» délies qui ont du goi\t pour un homme sans esprit ,
^ en consolent en dis.-int que c'est un bel homme. Quels
que soient nos passions ou nos peuchans, la vauilé y trou\e
toujours son compte.
Un drôle d'eiprii peut appartenir à Vespn't d'un drôle.
Voltuire appelait Beaumarchais un drôle dU-sprit ; mais
Beaumarchais notait pas un àrSle , quoiqu'il ne fàt qu'un
roturier I homme dege'nie.
M™* Deshouliëres , qui malgré ses éternels moutons, n'a pas
laissé de rimer quelquefois comme une femme philosophe a
dit ;
» 9ul n'tat contant de m fortnoe ,
» Mi mécontent de son esprit. »
C'est par vanité que nous ne croyons jamais notre fortune ,
quelle qu'elle soit y assez en rapport avec notre mérite , et c'est
encore par vanité que nous croyons avoir toujours assez dVx-
prit. Egoïsiite et vanité ; yanité pir égoïsme , et égoîsme par
vanité : voilà l'histoire du cœur humain , La Rochefoucauld
avait raison.
Les esprits ap|)araissent quelquefois aux yeux eitasiés des
esprits de ce monde; el telle e!»t l'empire de l'erreur, et la
force de Ist /iiihlesse môme, qu'il n'est pas dit que quelque
jour leii dnuAiriëres du faubourg Saint-Germain ne croieut
•voir vu Vesprit de MM. Théaulou et Dartois,
MACÉDOINE. .
-i» On lit dans nn journal l'annonce suivante :
m Le lienr I^rcher, de Rouen, pédicure, connu tant par
«» les journaux de la capitale que des départemens , ainsi que
» dans la ville de Gaen, oii il vient tous les ans, a Thon-
» neur d'annoncer à MM. les habitans , son retour dans
» leurs murs , et a celui de leur rcitcrer ses offres de ser-
» vices pour tout ce qui concerne la partie des pieds seule-
» ment , dans laquelle il ne laisse rien à désirer aux personnes
e qui en >ouiïreut , tel qu'il leur en a donné connaissance à
» son plissage , dans noire journal en date du 1 1 du présent
» mois. •
— Le tonnerre est tombé le ai de ce mois , dans le can-
ton de Riiole, près de Bordeaux, et y a tué un âne. De-
puis cet ékénrmvnt, un grand nombre d'iiabitans se sont
fait assurer contre /<i Fondre. Allons, messieurs de la com-
pgnie d'assurances sur la vie : en a\ant vos prospectus.
— H'tntaigne est comme Régnier qui
■ n.in4 son vieux style encore a des grâces nonvelles. •
est rempli d*nnerdotes historiques que l'originalité et la
uaivetc (1(* l'i narration rendent toujours plus piquantes.
m Le f.ii''t du rnpitaine Bayard est de meilleure compo-
•• silion , e-t-il dit dan» les Essais. Se sentant blessé à
•• mort, d'une harquebusade dans le corps, conseillé de
*• se reiirrr Je la meslée , lequel répondit qu'il ne com-
• menceiail point sur s» fin à tourner le dosa l'ennemy :
• et av«nl combattu autant qu'il eut de force, se sentant
m ôéMUv c-t cchapper du cheval, commanda à son m.tirre-
-^ d'hôttl , de le coucher au pied d'un arbre , mais que
• «
» ce fust en façon qu'il monniit !• Wmm
» l'ennemy , comme il fit. »
Démosthèiies, quoique trës-beau parleur, agit
roïqiiement : il se mu k Tabn d'un arbrv pendanl
tnilfe, persuadé qu'il vallait mieux , pour vivre plof '
eirc derrière que devant.
— Une femme ^ priie de mal d'enfant, en ae i
ches elle k Thopiul ciz elle allait faire set coqcI.
a>8istée, dans cette fonction douloureuse, par va mbm
qne le hasard avait conduit sur le pont Sainl-Sevcr «h k
Sihne a eu lieu. Quoiqu'il fût onze faeureff dn toir,(
dire que le nouveau né n'est pas \^nu au monde sanf f
Quarante* personnes pourraient attester, an bcaoin , h'iil
et les circonstances.
« Gaudeant benè nati ! •
— Les amateurs de café pur te plaignent amrrrmcnt Jb h
hausse subite que viennent d'éprouver les demi- laMet Jt b
capitale ; et en effet le prix de 5o centimes t'ett vn pnrtfdbv
un très-court espace, a celui de 70 cenlimet. Celle larirtae
inaf tendue a alarmé les vieux habitués des cafét de Parît. T tfj
a , dit-on , que les mixtions de chicorée qui puitseni ■•« Um
de ce mauvais pas. Plu<icurs cafetiers de Ronea •■• iSk
prévenu la nécessité ou l'on serait bientôt d'adjoindn oMto
poudre laxative aux i.ifutions du Martiniqne et da ~ ~
Domingue.
— Maxime , ou le Dernier jour de Rome , lTM<Jst
la fin a été %\ voisine de sa naiftsance, reparaît k VOiè^^
deux actes totalement refjits , et Iroit nêr
Personne , dit-on , ne reconnaîtra la pièce prenu
souhaitons pour les spectateurs et l'auteur.
— Le Pilote annonce , comme prochains ^ let dAntoli -^
M** Ugardère au Théâtre • Fraiçait i il ajonle qae cette x
actrice donne déjà let espérancet d'un laleai ditlinan^. A ^
Rouen , nous sommes plus sévères , nout tifflon» let nctfas ^
d'abord , sauf il les applaudir jiiMju'aa délire aprc». Il ■%il
pas dit que M"* Lagardère dont on a vu let rrprriinltlitM
avec des dispositions ulus hostiles que bienveillanlnt • na l^
çoive pas bientôt ici des couronnes et det pièces de veriL '
—La Quotidienne fait, à sa manière, nn poipfM Jm
des Lettres sur la Suisse f par M. Raoul Rochetlle. La hanee
vieille parait être an mieux avec M. Rociietie et Iw wmmm
du canton de Berne : elle mérite d'obtenir droit de hm^
geoisie dans ce canton , et d'êlre bernée^ le plnlél Msdi^
— T^ Miroir a rappelé dans ton numéro dn ni , Wannb
qne Margaîllan eut ii TOpéra. Quoique nont en ^jmm dB|
parlé» 9l\ï%%\ , nous croyons devoir intitler tnr ce bsl avnsi
que cet artiste reparaisse sur une Kene oh il èm^A ^m
accueilli avec plus d'indulgence , uns avoir bsoîa al^
des précédent qui militent eu ta faveur*
— On a voulu jeter fort mal k propot dn ndicnln anr as
braves haïtiens que la gloire avait dotét dot Boiaa de tîoaMto
de la FJnwnndtr , et du clieva'ier de In Marmelmde. M^dt
quel côté seraient let rieurs, tt Thistoire niihiaire dat aMtt
ruturs, disait un jour : « l^e petit Ait du chevalier dth
Marmetade tL battu le dernier descendant da bowa^ dac dt
Malboroiigh ? » Il ne faut pas oublier que passai aaai, Itt
noms les plus respectables ont eu une origine qaeiaacfca
très-commune. Les belles actions ennoblissent loats al b
ridicule ne subsiste que là oii la vertu et le taleat at k fcnl
pas disparaître.
—Deux journaux se disputent k Lyon nne cspice de ave»
raineté littéraire : ce sont les TmUètte» et la Gfsipmi ele»
qui peut contribuer a prolonger ioogtemt lear hrtle, Vfli
que nout avoot cru remarquer que lia ~
{
• . M. .••« fà
tétaient àpeu jprësde la m^me force. Qael que soit cependant
le sort de celnî qui succombera , nous osons lai prédire que
fa cbÂte ne sera pas dangereuse : il ne tombera pas de haut.
—L'apparition de ces deux feuilles a été , pour toutes les
muses du pa^s , un motif d'émulation. Chaque poète a vu ,
dans la publicité que les Tablettes et la Guêpe offraient aux
productions indigènes , un moyen de célébrité. Les damrs
mêmes n'ont pu résister aa désir de faire retentir de leurs
romances, le double écho du Parnasse, Mais c'est à M"**.
L*^*. que l'on doit jusqu'ici la palme promise aux succès.
des poètes. Elle a chanté la Pelisse comme Homère chanta
jadis la ceinture de Vénus. Le couplet ou plutôt la strophe
Miivante, donnera une juste idée du talent de cette aimable
adepte du culte d'Apollon :
■ Si pourtant d«^ certains défants
» Que l'on doit cecher à la vne ,
s D'une éminence sur le dot
9 La nature tous a pourvue ;
» Philis y le cas est différent .
m Adoptez ce nouveau caprice;
» Mais redoutez qu'un coup de vent
0 Ne TOUS enlève U pelisse» »
Je ne serais pas étonné que la nature eut pourvu , M"* L***.
- elle«méme , aune éminence sur le dos ; car les bossus sont
ordinairement spirituels; et on ne peut nier que M"**.L***.
n'ait infiniment d'esprit.
L'académie non-française des bonnes , des excellentes let-
tres , présidée par M. Aimé M , héritier par bénéfice d'in-
ventaire ï^es œuvres et du génie de Bernardin de St.-Pierre,
s'occupe, dit on, de remédier aux inconvéniens qui résultent
de la violation de l'art, i lo du code de commerce | en ce que
(5)
les nrgoctans négligent trop souvent d'énoncer d'une manière
positive la valeur de leurs billets, traites ou mandats. En
conséquence les membres de cette société calédonienne propo*
s<*nt pour modèle de la rédaction des lettres de changei cette
traite qui se trouve maintenant même en circulation :
Le il vous plaira payer sur la présente de change ,
à t* ordre de M, ,,.la somme de ..... valeur en le» étr^tnnes
que vous avez eu la bonté d'offrir à mesdemoiselles vos pê^
tiiesfilltts.
Cette stipulation de la valeur reçtie , doit satisfaire à la fois
le bénéficiaire de la traite, et celui sur qui elle est tirée. Il
existe toujours des moyens de concilier tout en ce monde : il
ne s'agit que de chercher et de trouver,
— Un libraire à qui nous adressons notre journal an-
quel il s'est abonné , nous a invités à ne pas mettre sur
I adresse : A Monsieur il/. .... , îib'*. , parce qu'on
pourrait supposer que cette abréviation signifie A. Monsieur
Mm . . •» libre y éi que ce quiproquo tendrait à le com-
promettre aux yeux des gens qui ne veulent avoir rien de
commun avec les libres. Nous avons cru devoir répondre
k notre abonné qu^il est libre de nous indiquer la suscrip»
lion que nous devons employer pour lui faire parvennr
notre feuille.
— A<-propo9 d'inscriptions singulières , on trouve dans
le faubourg Saint-Sever , à la porte d'une auberge de peu
d'apparence, cette enseigne remarquable par l'orthographe
et le sens qu'elle présente %
« IcT ON LOGUB A PIE ET A CREVAIXC.
« ET LOU DES CREVAU Â La JOURITE
« poua Tout pais. »
0vmm( d ^^A\i^ix$ixu.
NOUVELLES DE MER.
fje Richemond , c. Reynegon , est ar-
rivé de Marseille à la Havane, le 25
mars.
— Est arrive devant Savannah, l'Hec*
tor , V. du Havre.
— La- Néréide, c. Bitallie, parti de
Bordeaux, ail. à la pèche de la baleine,
a péri sur la côté de la Californie, Neuf
hommes de Téquipageetle lieutenant sont
arrivés à Bordeaux.
Le capitaine est mort dans sa traversée
de Bordenux au lieu de la pèche.
— Le Jules-Eugèue , c. Ledo, parti de
Bordeaui , est arrivé ^ Cayeune en 45
jours de traversée , et devait en partir
le 5 avril pour la Gundeloiipe.
— L'Aimable Vicioire , c. Frion , de-
vait partir de Cayenne , sous convoi , dans
la quinzaine d'avril.
— La Sophie, v. de TLide , a touché à
Valparaiso , le 27 janvier, se rendant à
Bordeaux avec passagers.
— Ont été rencontrés par la frégate la
Cléopàlre , arrivée à Brest , v. de Bahia:
le Grand-Thomas, ail. de Cherbourg à
la Guadeloupe \ et Di>palch , ail. de la
^Rochelle à Boston.
Extrait du rapport fait à Saint^Nazaiie t
le %Q de ce mois , par M. Jardin , c. '
du brick les Deux 'Adélaïde , arrivé dr
la Guadeloupe , et destiné pour Mar-
seille.
I>e convoi, composé de la frrgate la Ves*
tr.le , des corveltes le Tarn ei la Moselle ,
et de â4 hâtimens'de commerce , est parti
de la Guadeloupe le 24 niars au matin.
Le I*' avril, la Vestale a remis le com-
mendement au Tarn , et a quitté le con*
voi.
Le 2, le hrick l'Harmonie, de Marseille,
s'est abordé avec un navire du Havre. Le
premier ayant beaucoup souliert dans son
avant a été obligé de retourner aux îles.
Le 3 , le 3 mâts l'Alligator, du Havre ,
a quitté le convoi à cause d'avaries ma-
jeures daus sou gouvernail. Le c. Jardin
ignore s'il a continué sa route pour la
France ou s'il a retourné aux îles.
Le 21 , on a apperçu un petit navire
américain sombré depuis pen de jours ; il
paraissait chargé de planches.
Le 29, le cap. Jardin a iii forcé de
quitter le convoi ; il se trouvait alors par
les 37* 5o» de lat. N. et 53» de long. O.
de Paris.
Le le n^ai, étant à.6o lieues do cap Si-
Vincent ,et Ifaisant route pour lede^oit,
il a rencontré un navire anglais , parti de
Londres depuis 14 jours, qui lui aditqsie
la guerre entre la France et l'Espagne
était déclarée depuis le 12 avril.
Le capitaine Jardin a alors changé sa
direction, et remontant vers le J^ord , il a
fait route pour Nantes, et est arrivé à
Saint-Na^aire.
Il croit que l'intention du commandant
du convoi était de venir à Rochefort.
Il a reconnu, dans le convoi: les na-
vires dont les noms suivent :
4.e Jeune-Louis , arrivé; le Royal-
Louis; le Jenne*Anthime, et filosienrs
autres dont il ignore les noms, du Havre.
LesQuatre-Snun , de Ronen, arrivé.
La Geneviève et Ttllise, de Nantes.
Le Dunkerquois , arrivé , et le Guil-
laume, de Dunkerque,
Le brick les D >ux-Frëres , de Boulogne.
La Diane, l^nfant-Chéri et la Véro-
nique , de Marseille.
PORTS FRANÇAIS.
IRRIVAGBS.
St Malo, 1 5 au 22 mai. — {JLong cours.)
Le Pbaéton ^ c, Braui , v* de Monte-
Vidé» , cfa. èe 5S^^ f*?^^ ^ hmuL —
{Cààùtim^ ) f*e Bffenérj , c. FoUuge ,
BotImui , ftf mai. — ttong eom^.y £n
rivîm, là Virptnfiy c« Vatel^ f . dl# b
Havane, sur Imu
Mirieillff, 17 il 18 iiiin*«-(C^réarf/i^r) I
Havre* — l* Saiih , C» Ley » ail, à Gr«e--
iiocV* — {Cn^taee^) f^ Mveder , capit.
Waller, ilU â Nirw-Tork,
PORT DE ROtEpr,
Moutfmftma du %f mmi*
Le chaue^iDarée TEiie , c* TaraioatT*
de Bojrtleatit , ck. de vin , eiuf le-vie.
Le brick le Meuager, de SiinuThomat ,
ca|>iu Lci unay , veu. de Bardeaui » cb,
d'eAti-de-vïe » vin et lavon.
La gAJiole la Mnie-Galirielle , cap. Dî-
gird , veOi du Hayrc j ch. de plamb ^ vifl
-et lavoii.
t^ wh^ 1«s 9oeiH-3*Unief , c. Coraet ^ v.
d'HoTîfleuf f chf de cidre el bois.
Le iïtm^ la Jeune^EH»?, cap* P^a , ren.
d'IJonflûuri cli. de cidre,
—Cette onrt fc ««le heure, Ve baleiii à
vapeur en Fer Aaron-MaiHJy eït descendu
le pont de Sl^-Scver , ven* de Parit, cb.
de diverses juarcbandjie«<
Tp* tîalk hûllandsii Goede-Hoop , cap.
WesterbritiL , alL. k Hanibourg , cb. de
porcelaine H vin.
f^ sloop U Françoise t ^* Bnrel ^ ail, I
Clierbourg ^ du de bois de de cbéae.
Le dogre l'Adèle , capil. Sébire, aU* à
Nanlei , sur le*U
Le brici le Ssisceau , c. Mulel , alL à
Bordcaam , cb, de ptâtre*
ta cbuse-mnrée le Pacitiqne , c. Lau-
rent » ail. h Brest ^ cb* de bois de e^lne.
La gribane T Aitnable-Eupbrosite t cap,
fidlefeinme , alî. au Havre » sur U»L
Le dogre les Deui«^Amis , cap. Barbet ,
ail, ait Havre» cb. de pierret meulières.
Lpe sloop les Ansis « cap* Enou^ ail. au
Barre « cb. de plâtre*
PORT DU HAVRE.
Mouvement du ^j au 2%*
La goélette la Uarie-VînceAt » c. Jacob,
Tta.de la Rocbolte , cb. eau-de-vie«
La sloap le Père-de^Famille^ cap, Ju-
Iieno«t v« d'HonAeur, ch» bott de contt*
La sîoop la Clémentine » c. Paris , v. de
notXfD.ch, bW.
Le stonp le St, -Louis, c, Jaccpietine ,
ven* d'Houfleur, cb. bois
Le itoop i*Etoile-dy-Nord , c* PouTei ,
veu. id. , cb, id.
I^ bf icW américain Christerian , capît,
Brrs, V. de h Nouvellc-Orleens^ch. col.
1^ sWp rAimable-Défircfe , cap. Bau-
Jouuif V* d'HonOetir, cb. bois, cercle.
■ La floDp rfisiber , c. Aoaré, t^ d« C^
rantbon , ch. de bois à brûler.
KAViaef EXFiotis,
Le ilodp ta Bêrtaica , c* Go}oa f alL è
Rofteo , cV de sucre.
L» galiole baoovrieiine ta Calherioai
c. Elferinif , alK à Boueit , cb* de marbre.
La galtola âtnéricaiue Spartan , capit.
Dieqmanjt , ail. k Birdetom « sor trst.
Le trois-matf américain Borlb-Atserica,
c. CUerIs, atl, k Saint-Obes , sur lest.
Le trois-màla la ViWe-de^Raneci , cap,
Pa^uel , ail, k la Martîni^de, ctlitgé ne
baloiage&'
Le trciif-HuAti TEdotiardt c. Trequîlly ,
ail. à la (ftiadelon^i ch. de balotages.
Le brick TAitiitie, c* Blé,all, àBayoune,
cb. d*arâifi«.
Le brick 1* Amélie, cap. Poirier, ail. au
Sén^al , cb, de ptanches«
La gaïiote Hon, capit. Prias , allant k
Gibraltar, efa« de baloUges*
rfoie des ventes rccutiUîeâ à la Bourse
du 25 mai,
480 balles coton Géorgie^ k choit iaf 760
baltes, à s fr. i5 c.,acq*
54 tierf* rii CaroUne, à 3i fr. , dito.
64 cau»ei sucre Havane blond , à 4^ fr, ,
eti eutrepôt.
PORT DE QUJLLEftEUF.
iSotit û/riV^i de ViUr^er^ le a6.
Le Jeun^-Louîa, c. Darteoay. 1
f^ Bon-Père, Poligpé,
La Beine*dps-Angei , c. Guillot.
L*Activifr , c« Duvieua*
Vremo Tbëodôra , c. Bandtx.
L*Ei^nie, c* Leral.
Sont montés et pasiét debout t
Les Deui*Frères, c* Dubour, veu, de
Hon fleur.
I/Auguain , c* Lee 1ère , T* ideot.
1^ Clairvojfaiity cap, Julienne , veit. du
Havre,
Le CbarW, c. Petit, t. de Bordeaux
1^ Ber^ntre , c* Gojoci , v. du Havre.
' {P^t^m tt ouest , kon frais.)
PORT DE DIEPPE.
Ùm 17
Fraoçoîa , f-
cb. de dour«^nef.
Le sloop It PrialMBi « «ff *
à Scboream, cb. et Jt». 1
Le iloop nTmoo »«^
tsigny , sur letL
La goélette UJiMM « m§*
à Bordeauii'iAiDa.
Le Uteaii leSitDt-loaffîbf qm» IhIi
ail. à fafiôcliello, \é^
Le bateaa la Jettoe^^SlatMei^ il
Saillot , aU* i Siiat -Hartb , iéttM.
Le biiteau le Sl^'-f^ooCi^ i3faMÉi|J
à Dunker^oe ^ %émm%
Et tfor» pMpaèvts «ILà
44 passHgi^rs.
AVIS DIVERS.
m , htfei* ai ftaaa ^fcivi
E»rl«»K«J«lEeïefl^.iaM
HAVIIFS ClITtl^.
I>u t6 OU 34 ^ai, — ^ Le chasae-mar^e
rindten, cap, Lobiaa , ven. de W Ro-
cbeJle , cH, de viu, eau^de^vîe 1 beurre ,
goudron , etc.
Le brick anglais le Dcntoiii c Denton,
ven. de Suiiderland, cb. de cbarbon de
terre,
\^ bateau ta Stéphanie, cap. Mor^^
▼en. de llle de Ré, ch, de let.
La goélette l'Etoile , cap. Jdj , ven.
de St-M^rlin ç cb> idem.
Le sloop le Mf'ssag^^r, cap. Olivier, t.
du ffavre, cb de 37 boucauts lucre brut.
r-# sloop rElj»a , cap, I^prînce^ ven*
du Hnvre, ch* de bois de campfcbe el
gondron.
Le chaMe-marée le IVentor , cap. Gué*-
gan, ven. de Saint-Pierre, rb. de j^l.
Kl deux paquebols vea. de Hrighton,
par 0it*oHjAî9on de imtiie^^i
de nySd^différ^rrM
Le mardi s 7
vaai a bMoio.
il ■eft procédé , par \
coanici dv roamei^ , i ta vaaie Éa ft In^
d»nNacMpriadi*if«4*f *
Sato» s
f ksrrî^* è» ▼!■ rMf e ûm laelnÉB, Wk
EmîKoD , ii«o,
g barritt* dHo dlm dito, de Boff y >V^
tS bimii, dito difo dito. Honni CJtl, ^mÊÊ
il bdni<|. dtio djfo diro , Médoe , t Ivb
4 barrt^. dfto fff Clbswpttfa* « fO«g|, tfttf
L« font »x elaiiM» «t ooadi d«a> «il m
v^nc^tém ton dt b f«iiie , f ul te Jab i tïav
àm BIM* Aagatt* Lm(uIUms ai La^h M
nifoCLiBw
Mil ' ■ m^^m^
BOURSE DE PARIS, D'HtEft.
Effets J>umc$.
CI5Q FODl CK^ COa
aif 90c ijc «oc lift fée
Ech. da «1 Man iS»i , €a
[de A !Vciar>â.TiTts, llt|
AlViriItTÉS Dt 1000 n
Atm toia ri
4 >«if i«l
f
ACTioia ne La i*^q, i»i
iSgof
THEATRE DES ARTS.
( On commé^nc^ra à 6 Ae«r«r tM.
Poor la deaiMse ReprÀestadav ^
M. PamuT ,
LE rflâlTi mJL* '
Op4r« en I aeie , de MmnoJliar et Qi<«
LE secaéTAiRE et us dnami
~ VatiJrvïllc tm t acte.
LE GASTROlfOUS S^ITS AftGSn^
Vaud^tlt en i acte . de M.***
ERRATU!»!.
ArtMe Speeiseieé'hler. Tr
li^f'^ antir* de loar in|i^at ^*ii Mlt^l
ifueifu* ingrat f«'fV xorf>.
HUUEiN. IMt AIUERIE COM AIERGIALE (i:,> CARacTEiiES et en tauxc-oolcc) DE C. BLOQLEL, RlESr LO 11* S4.
lEDDI.
N» 176.— »~ i
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE,
IMtë f tQÎIte parait tons leâ jo«ra. S'adretêec , ponr rAbonnement et U Rédactioii , ■& Bareaa de /a Ifaceiie, Place det Gimea , n^. 48, à Ronea,
Oa i'aboaûe i Paris, chez BaiMOT-TvivAiia , rue de Richelieo , n®. y%, — Au Havre, thtz CiiAf élu , me de Pftrit. -^ Et chet toi» lêa libniret M
XKfVCteara dea Po»tes du DépartemeaLr-^ Le pfU de rAbonnement eat de x5 fr. cbaqne trimestre , |KKir Rooeo , et x6 fr. 5o c. parla |Ki»t9»
.la çatté pnblîqiie. Les eiçrcices polémjques de. Joutes les
feuilles de Paris et des pnacipaiiK départemens , seront
exécutés dans Tordre suîvadt , et auroot pour objet les scëocs
que nous allons désigner.
LA POULE AU POT.
Le Jourtmî des Débats commencera le spectacle en livrant
un combat à outrance à uhe pou^e rebelle, et s'ei^ercera ,
après l'avoir immolée 9 a faire voler avec un damas les léles
de plusieurs coqs accourus à la défense dé la Volaille tédilie use.
LÇ FàNDAITGO.
Un fandango sera exécuté par le Moniteur et la Quoti-
dienne qui, en raison de leurrâgeetde leur corpulence un
peu matérielle! préfèrent les danses de caractère à toutes
celles qu'ils ont dansées ju^qu*ici*
SCÈNE D*INSTINqT MATEANEL.
La Gazrtie imitera, dans cette scène, les jappèmens d'une
mère à qui on voudrait arracher ses petits.
FOf.CB MUSCULAiaB. ^
\a Drapeau Blanc fera des gambades et des jongleries
analogues à son genre et à sa tQrce plus qu'humaine* Il se
livrera à Tezercice musculaire du poignet en saisissant au
collet quatre homme^ qu'il élèvera à trois pieds deux pouces
et deux lignes au-dessus du sol. '
BAiSON (T AAGE.
Le Constitutionnel paraîtra sons les traits d'un homme
mûr et calme ; et fera l'aumône à quelques marmots qui sVf-
forceront de lui déchirer les pans de sou habit , et de lui
mordre les talons.
NACHACniK. ,
Os renceimie de ce saint liem
La nuit écarte la prière ;
Scale je veille pour ce Dien
Qai doit remplir mon âme entière»
Mais an pied uiéme de Tautel
Quel fea ni*agite et me dévoré f
Pardonne , 6 courroux ëiemel !
Je suis veâUle, et j*aime encore.
En vain vers ces parvis sacrés
Je coarbe mon fropt saciilége : x
Mes sens » de remords déchirés , •
Bnilent de l'ardeur qui m*assiëge.
Quels traits 01 t frappé moa regard !..•
Vais-moi , fantôme que jadore :
Wi vois réponse d*Abeillard ;
Elle est vestale , elle aime encors.
Marbre de ces lombeaux glacés,
Reliqocs saintes que j*embra^.
Tenez dans mes sens courroucés
De ma flamme éteindre la trace.
Mes larmes ont flétri mes yenx ,
Et ce teint qni se décolore :
Elles u*ont po palmer mes fenx.
Je suis vestr.le et j'.iime encore.
^ Mais snr Tantelèbandonné
Rilit la iamière ëteroelle.
Et snr le temple profané,
L*air magit , la fondre étincelle.
Ces murs que j'ai remplis d'effroi ,
8'écroolent... Dieu ! toi que j*implore ,
Je sois coupable, ponis-moi.
Je snis vestale, et j'aime encore.
EOWD.
(;rands exercices des journaux.
3ii annonce , comme devant avoir lieu , une représenta-
Li extraordinaire quê les journaux donneront au profit de
Le Pilotfi dans un exercice de naufnachîe, exécutera avec
précision et rapidité des évolutions navales, tt naviguera
^armi les écueiis, sans le secours des Etoiles ^el en mepiisaut
lès éclats de la Foudre» '
l
ECLIPSE TOTALE DE NCIT.
L'Étoile s'élèvera dans un mouvement presque parnllëie à
l'horison, de deux ou trois dégrés de hauteur, et ira ?e
noyer presque aussitôt dans l'égoûl de la rue du Timnle ;
cette éclipse aura lieu à, 7 heures 52 minnics du soir.
Ll COCMtiet.
tse Courrier doanera aux Débms une leçoD publifu»^»
géographie, et lui prouvera que d'Ueriuopolts è Paris xi y 9l
pimde trente-liait'lieaef'deposte, etque de l'acaOéaiieé lUiD-
morlalftlé^ il (f pku loîii que du collrge à J^wli'iâ,
COMMERCE.
Le Journal du Commerce prouvera à !a ^t^tflte^^fae^t
commerce Mt une profrsfion qui ne déroge i^kWr, <et «fue iPm-
duftrîe et la fortuoe «oot aussi nobles qu« 3UiaiiMB«t«fai
dette».
CaiS DE PARIS.
Le' Jtwmal de Paris , en imitant tes ctii de plniieurs
marchands de la capitale, démontrera au journal officiel du
»oir , qu'il n'y a pu grande différeiice entre ceni qui crient :
dix mille «franof fionr dix sous ! et ics.affidés qui tiaM. :
f Etoile , journal du soir !
Le Courrier des Spectacles , le fouet en maîo « prendra
la liberté de sangler les haquenées du Drapeau ûlanc et
t>e f ex-chevalîer dn 'Réveil.
Et, pour dernière scène, le Miroir se placera en face des
spectateurs, et fera .voir à un giaïul nombre d*entr*eux, qu*il
4Ôiir40ca .pottiéé«utt ^Mfidde iaoz «pondant U duvae^de la xcpcc-
lentatioD.
SPECTACLES.
LETTRE TROISIÀME.
Xb Havai, ca mj «liai it«3.
■j/à JtéJacteur^
On assure qne M. Horel • rinlenlMB
jouissance de la nouvelle Mlle , non aevli
paraître tous les acteurs faibles , mab eaoor* J*!
% naflrikre des premiers rôles;
Je vons ai fait connaître , parûmes deux premières lettres ,
les prlncipAut sujets de notre théâtre; il me reste à vous
parler des acleurs qui remplissent les rôles secondaires : qu'il
ine soit permis, avant de passer ma revue, de vous entre*
tenir d*uii incident qui aura sans doute qiielqu* influence sur
nos plai.^irs.
M"*. Saril:i (m^re Dugazon)^ qui avait d^abord étédéfa-
'VArablemeat accueillie dans plusieurs rôles qu'elle nyait joués
par complaisance, a vu rejaillir cf^fle même défaveur sur
les rôles de son emploi. Celui de fa Cominse ii^Arle% ,
dans E*iphrosine ^ a soulevé contre elle une partie du public.
On n*a pofint assf'Z fait attention que ce rôle exig** beaucoup
de talent, et qu'on peut éire nctrice supportable et le rendie
taiblem<*iit. 'On a d^ailleurs jtigé M"*. Sarda sans éloigner
les souvenirs fl'une 'artiste fu»teinent chérie d'»5 havr«ii$, et
Ton pfrd'tou|oiwrs à être jugé par compiraison : méiiie pré-
vention et même comparaison dans le Secret. M"«. Sarda
n*a pu soutenir cette douMe épreuve, et il ne lui a pas été
po»siI>le de continuer. Cppemlant elle a consenti à jouer le
niêiue soir le rôle de Camille, qu'elle a si bien rendu, .que
d»»s applaUiliwem'*ns5e sont riri entendre à plusieurs reprises,
mats elle n*a point été red'^msn l«*e après \'\ pièce.
Tout Im'i »i con*i«Ii*ré , nous pensons qi/on ne peut donner
un cong? aiwoln à M™* &ir»f.T , sau^ mettre le directeur dan^
ta.ntce^Mtf* df? fiTuier le spectacle, et rions e<péron6 que le
public écLiiié du Havre, après avoir donnénne preuve de
^i'<\t , se rolià' hera w\ peu de sa sévén'ti* , et donnera, en
a.^inetl.mt o^'ite actrice à de nouveaux débuts, une preuve de
S<>n indulgeure.
Tni \u en 1810 M"*' Sarda . dans un emploi brillant , ac-
tnetilie, Mir U (ii.-Ht'UThêàipe d'Amsterdam, avec 4]P*s mar-
q>K« no i-é(|nivoqiie« «le satisfaction qui lui claienlproiltgtiées
|»ir II v<vir di p'inc* Louis, et ici |'ai fu ^ue le tems
d'.' éMi tiicd>pbeaftt.p.is*é«.
•e«l«MStf5|
\oUittë<,4l doit , dès ce moment, remplacer le jK^LMuM
Vicier. OoJui cherche vaineroeol cette phjMosHMtâfi
ce -rraque plaisant et mobile , cette ffXià bmmAit^4^
iMMinicvlm qui appellent le rire et ne ceèl— t àftrtivi
le .poUie Ae m présenter. La nature o'a witm ^^ ■■^^
«i iWt 4i*«i|priRit corrigé la nature; mais il tel
li^uement t laissons en paix sa cendre»
Dulin , deuxième haute^conîre^ a lermini ac
«intre "bruit que celui des appîaudissemena, Cel 1 _
d?avant«ges axtérieurs, mais il a de la voîx. Il cet
de ni'eux clianter le rôle de Biaise. En gêoêral,
été jeuée avec un ensemble qui fait bonnear easaeMi
voaus , et <doot nous avioiu-peada la tniiti—.
Que dira'-je de Camel? Se corrigere-f-il de Citf
majeur quN)n lui reproche t celui de parler renwi ee 1
claiiie à l'Ambigu ou à la Porte-Sain t- Martin ? jj^eie FeiyÉ
M. Camel est un homme d'esprit (*) , qui prenam wm al
qii^ en bonne prt , parce quelle est dana
public lui saura gré de sa conversion.
Tliierry (Laruette), est un acteur on
n est point déplace dans son emploi. Dans ma
dernière lettre sur le spectacle.du Havre, f<
sujets qui composent la comédie.
Agrées, etc. H. T.
IBIACÉDOINE. ^
— Pour afsurer d'une »mamère pesîlife «e ^ht KaatMi
on dit nsst^t communément : J*tuHyie emr mÊom imm
que iellr chose existe. TtnMeiirs "homme» de Ictirei ealj
po^è de niodifînr cette 'formule affinnative , et d^j «ÉM
ceile-ci : J'atteste sur mon esprit ^e , eic, g aeis A
venait que celui qui veutilonner pliu ^*eal«hiê & ce^
dit, n'eût ni honneur ni «espril., ifaoUe jatvnlîe chfll
r;<it<il, pour ajouter k la furre de celte espèce dit
ment usuel? Alors on le verrait pep|tlis€ «Migéde di
Je j'tre sur ma pension ou rrrr mm fhre ém |wte et K
constance , que lejoit que f avoue OU exmei.
— Vn n»'gociant français, dont la Jame elatti
un gentleman , son correspondautr-écritdernîiwmealàcri
ci pour le prier à ««igager son époose 4 rrp^Wf ea tai
où des Aiï;]ires de famille nécessitent sa présence. Le S^
ciant fiançais , quelques jours «près, en fUt éloaM deii
voir, avec la réponse do correspondant awjglei», mrntmm
sèment qne celi>i-ci avait exigé dn capîtatoe ipi de
transporter la dame en France..iCeUe, pièce êlJtteiasieeafi
M Moi , Jlion Atchisson , eommenria»! 4e baet le liUI
» ton, rT^counais avoir reçu de voWf M. P^ten i
» Une dame française de Tàge de'fo ans, prm
» livres : le tout bien conditiooué, 911e je ^oiit
• remeltre à Hunlierque., au. porteur dn paêienf<
» ment , sauf les risques et périls«i)e .lamer,.*ea ne pf
» ]onr mon frf't So (îr, du tounean^Je iMrt «nhet |
M I / 10 de tonneau.
» En foi de quoi j'ai signé trois coaoaiijewam , Mfcaa,
» autres de nulle valear.
• laoR 'ATtsnoe. •
Londres, ai mai \%%y.
( * ) M. Camel a eann^arm pear Ir fùm,
lié L}on, tar cette qoettioo :
• Quelle est t* influence snwale.dmê J%édirwe
•oolUaioire-ta vaod au Hàvia, aha
fm Twmt
SPECTâCLES.
THÉÂTRE DES ARTS.
Le TmUé Nul. '^ Le Secrétmrg e4 le Cmêeimer.'^ Le
Gastronome sans argent.
Dtaxîème début de Mad. ilAKxni.— -deoxièawtnp. Je<Rsfes.irr.
Les jours se smyent «t ne se ressemblea| pas : t'est sarlout
au niëâtre cpe t:elte observation philosofidique devient jnste
•n tous points, Âvant-ibier , par exemple „ le Père Ht» Fa-
mille a été joué 9 an pourrait presque dire, à hnts^los ,
quoique ce drame soit certainement flu«si moral que larmo-
yant ; et hier l'ecxïeiBle paraissait trop étroite pour contenir
la foule des amateurs. Qu'en conclure ? Que le public se pro-
posait plus de plaisir à entendre Perlet dans deux petits
actes, que Diderot pendant cinq grands actes. Le deuxième
début de M"** Martin , dans l'emploi des dukgftes , était sans
doute aussi un motif de cnriosité. Cette actrice a été plus
heureuse à sa seconde épreuve qu'à la première : elle a joué
et chanté , d'un«f manière à peu près satisfaisante , le raie de
matlame Mathitrln^ dans le Traité Nul, M"" Lemoule^.dans
fcelui de Lise , a donné de nouvelles preuves des beaux moyens
qu'elle possède. Nols ne saurions trop recommander .à ceite
intéressante acti^ice , d'étudier ses transitions , et de s!aS6rmir
6i:r l'attaque de la note.
Perlet a poursuivi hier $es succès, dans les rôles de M S^tif'
jté^ du Set réc aire et le Cuisinier . et de M. Fringale du
XJastronome snns a gf^nt. Il a joue le premier rôle en Ires-
bon comédien. Ce vaudeville , qui repose sur une sicnple mé-
prise, offre des scènes d'un genre assez neuf,.et des quiproquos
I qui ^riitraiejit peat^^^éic^ plus piyuini , j^Wfi étaient otoin»
prolongés.
La caricalore d© Perlei-, ^^ns le ^Qpsjtronomei fH par-
faite ; m^is tOMle b pièce , toute l'intrigue, tout le vis COmiçfl
est , dans celte caripatoire , et il fout, pn vérilé, les ressources
que l'acteur trouve en lui pour soutenir l'ouvrage jusqu'à k
hïi. Voilà ce que l'art a ^a^né depuis qu'ort Çail lel piècea
pour d«s acteurs , .et non V# actears pour les pièces.
Sans idottte aussi qup la Ui^Xé^fj^Xy le peu d'ensemble t\ >f
froideur avec lesquels on a joué les deux vaudevilles, n'ont
pas peu coiTtrrbué è en faire appiençe;^oir le vide .et j^s dé-
fauts.. Ce genre d'ouvrage dfûl e^ne j en termes tec^iniquef,
enlevé , brûlé ; s'i] 1a^g4;iit,, c'e^t sa mort. Il fcissei^ble à
ces figures , dont les Lr^ât^ cbiflonués plaisent tpujoiirs im
premier apperçu ; mais vej> approche-!l-*/bTi ^ a-l^op Je
tems de détailler, le charme ^t détruit.
Dn resté, ces messieurs du yenire ont dû èlsfi îtifinimeot
sensibles au bon choix des deux vaudevilles que Perlet leur
a donnés : le Cuisinier et le Gastronome\ Quels titres plut
heureux! -Quels sujets plus attadiaus ! Je sais bie^ qu'avec
nu peu de tact , ces messieurs auront pu se crcire mystifié»
dans^la personne. d'un de leurs honorables amis M. Fringale \
mais Fringale dSne enfin , et «e dénouement, singulièrement
de leur goût , faii pardonner le re»te. Noos sommes bien
aises de cette attention délicate de Perlet à leur égar4. Point
de doute qu'elle ne le mette aujourd'hui en bonnes grAœ»
.auprès de <:;erA»in jnédactcur de journal pr^iligié qui n a pa»
encore jttgéâ propps.de sanctionner l'opinion unanime de spnla-
lent comique, et t^ni a remis à huitaine le prononcé d'un }aut^
ment. Aiusi donc dans huit jours la France sera ^xee fi|r la
mérite de Perlet. Attendons en silence.
mwx((
\xH$ixit
PORT DE ROUEN.
CnARGEMTENS ET RÉCL^MATIOUS.
^j^ Cn>^ROEM. du ch.vse-marée lIAimaWe-
Virginie, cip. Vallée, \eu. de Bor-
de^lujL. — Courtier , M. Fauqu<>ux.
Réclama tenr s ^ MM.
175 caisses savon. — Milfi'âlre.
<)') .caisses- dito. — H. Flory,
18 barriq. viu. — ï-iebre Ion-Vallée. j
.^C^ C&4aG£n. .du ctu^sc-joarée .CElie ,;
cap. Traver^qa, veM. tde Bofdeaux. —
M. FAuqucu^.
g-» h.irnq. vin. — -'^.'Saperet. !
^4 fôts eau-de-vi*'.— \ ordre. 1
g;;^ CnàHGFM du navire le Père^do^Fa-j
mille , cap. I^atotne, yen. de'DiKlk^r-
qu«\-^C«iirfi( r-interp. , M. Viard.
17 fûts vin. — le rcsr^ébarquéà'Oicjjpe-
daUe. — M. .(:ovd'h<»qnifie.
.cap .GuiUQt,, v<fn Je .^xdtsmz.^^
Courtier— itjlcrp. , M. Viard.
Bjàcî amateurs » M^f.
i() fats vin."— l^ i)i*MJsy.
4 fûls.vin.-tll<» :l>r Warneijy.
3 fAtsviii. -l'iciau1l-;\TiI)on.
Cl fàlJilo — Muliol et Vincent» j
s/
I £ût dito.— Néron.
1 fût dilor— Gorcfroy.
2 fais dito.— L. F. Curé.
5 fûti dito.~Rouff.
I fût dito.— Morel.
94 caisses savon. — FlorVr
I fût vin. — Fumrrjr, "^
79 caisses savon. — Labrousse aîné*
6 barils .sonfre ejt canon •— Richard
An(]uetin.
,f fût vin. — (.efebure.
•g^ Chargem. du cha9se*maréo le Cç$ar.^
çap. Lefiécho, yen, de Bordeaui^.
Coui;tier^ M. Fauque^x.
Rt'ctamate^trs , M^f .
8 b.irrîq. vin. — Hébeit al<ié.
1 15 barriq. dito». — Saperet.
^4 ^i^o dito. — Sonchet.
10 dito dito. — I fût rhum. — ;i caisses!
vin de liqueurs,— lie bert.
2 barriq, yiiui—Tui^pio.
5 barriq. vin* — Viret-Lehuître.
80 barriq. dito. — Ternaire et Delaporte.
20 barriq. dito. — ^Bottier-^VaiyinYer.
y^ CtiàRGKM, du brick la Louîsa , cap^
» Cadou, Ten.^<îe*Boideaux.— Otirlier
•îiilerprèl#,M.'J. PH!cc;»t,
Mel^mnéeurs"^ MM^
a8 barrî«^ \}u. — C DcIa%iUf el coiirp. îfvr. — Mari iu. cl 61*^
32 balles QQur^eipu£ie.-T746%arriq. viv^
— LUermitt#.
8 barriq. vin. — Deluvîgne.r
70 dito dito. — Defercidan.^
a-5 ,p ièces «a u-<l e- v ie . -r-A o cd r^.
T^La g^iotcla/M^iie-iGabaielle, cap^
Digard , ven. du Havre, ch. de aÛB^
|>K>ujb , .aa\Mnn , . etc. , |K)iir divers*
y^ CjHARGEM. dw ^a;rire ^AQ(îvijtéy.q8|r.•
Drieu, veu. de Gersej* "r^ ^^v^tl^fifh'
in t erjïrèle , ,Jf. Viard.
11,000 kil. cuirs secs len^o peduiw^sr
J. Garvey.
Jîo^l^l , "fifin. 4a )Ua«ire.77rC«Hriliac-«ia--
.tarp. ^ ,R1. Vi^rd..
40 morceaux de fer. — 7 fûts brîqpea j^
po.Hsçière d'aidpi^ee. -r?-;» sc||i|)bdîèrr
-pQiu* ,ufie iinaqhine.à vapepr.-:>|j|^
ia¥|0#^P« iploinb. — -;3 fût^ jKrier. — 1
(*t Um^»'— 49 W"l» suiîre. — 13^
JWçl»es abois de Çainp4cbe..*n^ fûts
sivcifr.r^.3,bo*iç^nts jt^H».— ;3 i&ts.w»
de liqueur.— I caisse dj^o dito. — Au&
âes connnifsomens.
'c\tirorr , cap...Kra9S(rnr^
II. de î{58î iT>or<:«,urt âr
p-irteurs îïes co
! ; i— (Le navire r^A
•[J vp». du B.-ivre , fl
§rmm^ A* lia* — 4^ poU ^ beturr^.^lu
^O" Cnêër.%m ém Iwick k M«Maf«f , et
Rrciamat0urt MH^
^ dito dtt*«'Pkaid «t Qorr«I-
nf» Mtau« «10 blicic* — fteninl frerai.
1 b« ri II iftiifre.^RJciiaH-Aru^iiHifi.
si riiUïJi#t «iii-dr-vi^.^-Fiiivel jeBoe.
J/ouv^m^fil Jii 98 moi.
HAvinti -aiTftét
fjv iloop 1« Feiicjlé , c. Ifaiioa t v- ^^
At.-Vi4«l , eb <l4 rrctniral «l de caton
L# rkaw^BiAr^e I1 Marie-TU«re*e, c.
Co4irtoi>f V* d*IUrirar, r!i. d*«v4iifie.
L« «Vivop rEli^Felicie , c, Mvrtin , v.
ll*lloH0«ur , cb. d« uilre.
tm hfy\ U Pi^rr? Marie , c. Birril »
aI« dt Bordraui , lur K^V
Vm iIao|i I« Jmne-Floiiard, c, M«oi|^,
ftL de St.*-Vâifi #t (Iberbaur^, cb. de 1er.
U brkk l*1fjfiitep« c. ColJet » iU. de
Breti, fli^ d^ b<>î«.
Le brirk riiid«i>enJAnl, c. M^iiiorta^
de tjendrrman , ch. de plaire.
1^ brick If Boti-Pêre, ç. PaiiMrd , aL
4i> ftoril^ftut , cb. idi^cn.
§ii>i*r ( cb. de fjiirifiittri.
t^ bnietu ■ vupeiir ANroiwMiubj , cap,
pHcbeiuo I «il- du Iltvrê , cb. de fahfie»
POftT DU liAVIlK.
J/ofu^^mcrnl du 28 ^u sg*
L^ tifirV EMtni'E , câp. Van1iiK>k , vea.
^ Fliiladiljibïe» ck de lucre» boiï d'aci-
f^ brick Molioji, c. lUva^d, ven, de
le Nouvf'ltr-Orlc^ifii, eh. de cotciri,
La |4botte Jong-Williami, c. Jacabs,
Ten, et Aiittrrdeiii , rh. dr (ikic.
Lt linrk S|>ef:u);ilictr)f c Alberuti, v.
d'Ar«ndal, cb. de lU^urbrt.
Le tnn«-mAti rArchiiticde, c, Warlb,
f «n. At la |>érhe ai* la Imlrinr , rh, 'rimilf ,
l«e U^ii-mil» U Louise, dp. Beiioiit,
vu, de l'Vrriarubcïtirg , ch. de colon ,
j.e nac(uH»ol I^rincf-Cr>baurg^ c, ^i^^e^
Ttil 4^ Hinilhrtmpliin, cb. dp p*i44;igrr!i.
f.r hritV TK^fif^rartce , c. .lor^f etiif 11 ,
ffii, dr linmi^l.idl, t\u de |>lanrtiff*
Le fclimp W«*1liom\ii-ut , c. Fri-iniiig,
»rn lit t.biiït ana , rb dr plancbfip'
I.j goélrllr ILr.Tiii « c (Hllei« ail. a
l.iihtinnr, ib. de LmUtU.^gri.
M
Lt bfi^ Aclivia, cap
k Gibraltar, inr l«tt.
Le paquebot C Jieilerfietd « c. Wood,
ail. è Souibamploii , cb. ûm patai^efi.
PORT DE QtJÏLLEiELF.
S<mi atTwé% Jt F'ith^utm-^ m deêctmdm
à la murée du a^*
Le GaiUre*flyppoltf« . c. Coite,— La
Pauliae, e« Cù*te. — LeCêt*r, c. Jabd* —
L'£ {i«ir, c* Iloutard.^Le AreitM , e.
UgaU,^ L'Ella Util. c. Larcbenold^^
f^ Mane<-^Dr«ifêf , c. W^tllard.— 'La Vir-
ginie, c. Toc^uîn, — La Lue, c, Simofi..
-^i/Efflilie* c. VibaHd>*-Le B^tÈ^Fmr*-
tom f c. Uêuyer.^ — L'Ëtpoir^ c. Lemoitie.
— I#a tâëiit*\4HÈit€ I c. Ledeaty»
S'oTil dûêcendtàê à la marée ém 28,
àu matin ^
Gefioria , c. H. BtjitOD,**Tn>Q , cip.
T. TbofDM*— «ftenjaium * c. Jobo Tbo-
loai.^SaUcia , c, Jobnharnet.^^EU» ,
c, F. Le^rr. — Caroline, c. Romain. —
IVariapJoaifii , c. Mun^t^ndaiti.-^Spécu-
lation» c. PoorU^Hoioo^Xbeodora , c,
fîandii. — L'Ëlimbetb, c. Goi«e* — L**
Kïen*Venu fC. Mahê.--L'Aîmable-'Marie,
c. f^il'k«;b«~l^ â^ulli , C. Coriton.^U
$U-Picrre, ç. I.efebvre. — L'AiEnable-Dë-
iir«^, c. Diibos« — Le Saî ut- Pierre , c.
Clive. — La Victoire t c. Oiinel,^ — La Mo^
rîe-IIjar'mtbe, cap. Louet -^^L'Ainiée^
Honorine, c, Hubc^i t*— «^I^ Boa-Accord .
c. Pengo.—L' espoir c. V^eL — Lei Dem-^
Am», c. Gafdin,^ — L'Jfeureute^Reiicon-
tr*», c* l'ersil.— Le Siittit-Mariio , c. Per-
lîL— 1^ Pani, C. TbujIiPT. — LaCaroUar-
Atmée , c. Daiitnal. — Le Julei , ç, Berlhr*
tot.^l^ Formidable, c, Xnbard. -» La
.Société t c. I^comle. — l^e Zé|ihir, c. ÎJt-
[tonfnnuier,— 'Lr PiOip«r. c Prlil.— *I/C-
ntuii , c. DuHri^. — [.e Saint-Martin , c,
Durand, — Le [Wnpmin ^ c. Lion, — l/E*-
jvérance , c* Scbire. — L'Arcbe j c- Mabé,
— La IWIlMj.tbrietîe . c. Brrreng^r— ^I^
(>iu%iat, c, ^llard. — Le Jeari-6apt;jite p C.
Tb'imazic, — L'Aiinablc-Manc^ c, Dii|mi4.
-la Féiicitr, c. Moreau. — Le Saiiil-
Ptrrrr, c Adelui.^La Jeunr-IIéade , C,
Hnitirl.
La Louise, c Patin,^ — L» Sopbîe « c.
Trilier.— U Vcn^'lte.c. Trii*caU— L'An-
f^iïjue, c, Saïuiinn, — Le Përede-FiirnilEt'
c. |)u|i4Iti. — L'i Jrannr-Paniuie,c. Prlil,
— r.c* Troi*-Fieri*s , c, UngariJ^L — L*Aii-
t«iKliuf , c, Miiîllel— ^La Vlartr-T^uise ,
C. Btiindf ï.— L'KugAn*» , C. C.i*i*'lle#
\jt Pérp-dc-tViiiine, c Fatdiue. — Le
<nrc^*,c* DcIpirrrp.^L^'Mrïaudrei cip,
nMtn^rd. — Lii St>ri*'li* , c. Qui ri lot. — L<?
.liunii*-Louii, r. î> I rt licnay, — Le Pi're-
dr«*1*jrnil1i', c. Pnlïgit^. — Lîi Mrin.»-iî**4-
\ngi'i, c, fÎHÎPot, — L\4ciivitc, c. Du-
V M-ut, — Î/K*ii;<'iii*" * c. L'oral,
^OHt mottiês ci pittyt's- il houi à la ma-
rri* *ht aS :
\.n r**lilf-Vi^ Ifiirr ,' cajK Vïa^itori, — F^
^îmn.-iihie , c Vi%i\\r\\^, — L^i Vicloiinc^* ■>
— (;.àihirina , c. E*fiTtng,
ivraât
«MU
«aft*t»
La g«ikU« U Bm
ra«dM, T. dffla HatiiMai
àiacoitféfiiatMidtlfV.l
i«fOodnti et C'^p
Le floop ta DnÂféTp^ Fi
Pécasip , c« M pianrfcti
Là goéli tte U SiBp«tbi« , c*
f ^. d« Uofdcvbn , cb, fis «t
Le 4mm PAii^li^vc^ %,
Roiieii , cil. de «ta,
U iioop n
cb. déplâtre»
La doop risiMbW-lfarMt
vca. id , eb. td.
te aloop le Saccèa , c, Die%î'
Le cbai*e*4narée b Boi
a. 5
Cugueau, v. de Baueo « cb de plllfv.
Le rb^t*e*iiiarée TAlexandt^* c Mm^
nard, v. et cb. idem.
Le c1iai»r^ioarèe rAcltvîté ^ c« Uns ,
Le »>oop Iti Troîi^Frwiei t c« tlBt»«g«
alL à ttouçii , cb. de iiicra el cali, ^
1^ doop les Troit^^Scetirtf e. T««raHhb
Le Clairvojrant t c. JtilieB«#, a% è
Bouen , ch. de PLaocbei^
Le frToop ringéime, c. Rei«j^ At
Moflaia , ch de ouirmitci.
Le *loop le St-5ay veur , g. BoaJwp dL
à Duukerque , »ur le*t.
Le cbaite-maréei le Fidel#-AniaMi, «fb
Molle , ail. À Pouiigueo , tor lest.
Courtiers, UU. Dn^al , Caillwd iC
Pilii'^aU
BOUKâE DE PAIIIS, UIHbt.
ii^efj Fuhiicâ,
CIVQ POUÛ i.E^T ro^30tlO#S,
J*4ite«K* en 11 «tn ia»Y,
SSf «OC 5i>c Sic $oc IÏ9C iac $Sm 5i»c Mt
iSc 5oc £5 c 60 c 6^ 70c Boa 70 « &$f Aa ar
7Sc
aEdtx^AiNe. ne uoi^ioanev.
Ech, da la Uin 1 Ki j « tia.
Idem Ttoaia^riTU, liai
A»:ri;iTL5 ok jooti ra
Avre loifl M
a t*i i
4 «0^1
> 4 P-' V-
âcnovA or, la h%vq, ok rm
THEATRE DES ARTS.
LE DËPIT AMOU&EUX.
Cotnëiie «a ajictct, de Molièrab
LE BOUrPE ET LK TAlLU.Uft ,
Oplra ea t acre, dit HM* Amaad<
Hrnriqura r( GaTcam,
M. MAitGAiLi.Av f-'^TB la Tcoir^ p«f le
RICHARD CORUn-DE-LlOir*
Op^ra co 3 actfti « d« Bià ijae «t Ortfif^,
M. RAïtv fera «oa pretnicr ééhwt par l# râle
de itchard.
JECit romt^iEs oK Gmr!ieaiji7«
LES DEtJX ÉToumnis.
PiinK^mîme an 1 aeir* » i »pe«t*cl&.
|J10UE> IMi tilMKlUL <:mM MhKCIAi K (i:> c AiutTKuts et t.\ taille -do t cf.) DE C. BLOQUEL, BIT- Sr LO K* 34.
^i
V,ENDilEDI.
te 177.— a»* AntKtE.
wanMkmm T»iMi«Ttm^
LA NACELLE,
t
DE LA SEINE-INFÉRIEURE,
'Cutte Feaille parait toatlet jours. S'adresMr, ponr rAbonnement et U Kêdjictiaii , ao Bareaa de fa JYaceUe^ Place des Carnet , n^. 48, i Roocb.
On a^abonae à Parts, cbex fiatasoT^TaiTARs , rue de Richelieu , n®. 7a. — Au Havre, ches Chapillx , me de Paris. •— Et cbes tous les Libraires et
Birecteors des Postes du Départemenr. — Le prix de l'Abonnement est de 1 5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 fr. 5o c parla |>08te.
AVIS IMPORTANT A MUf. LE5 ABONNÉS.
^^es personnffs dont rahonnement expire te 5 juin prochain^
sont priées de le renouxféller aidant cette époque ^ si elles
ne veuleii t point éprouver de retard dans V envoi de leurs
numéros du troisième trimestre.
BOUTADE.
On dit qu'un académicien^ froid et positif, qa^on avait
«nené ^ la représentation d'tine tragédie de Racine , deman-
dait à la fîu de la pièce : Qu'est-ce que cela prouve! La
question de ce rnalhématicien est toujours sur mes lèvres , .
«nais je la place autrement que lui : on en peut juger par la
conversation que j'eus l'autre jour avec le l>aron de M... à
qui je pardonne certains préjugés en retour dit privilège
•qu'il uh; laisse de lui en dire librement toute ma pensée.
A mon arrivée, je le trouvai au milieu de son char trier 9
classant avec quelque vanité les précédens poudreux de sa
noble Famille. P.irmi les litres glorieux qu'il possède, il me
moutrait un diplôme sur vélin , par lequel Gliarlemagne
concéda à I an de ses aïeux , je ne sais quel domaine pour le
tenirde la couronne comme bénéfice militaire : on y voitencore
pour tout seing l'empreinte du pommeau de l'épée du grand
roi , attendu que ce fabuleux fondateur de Puniversité ne
vavait pas signer autrement son nom. Vous voyez, médit
le baron de M..., en relevant la tête, je descends d'une
famille de braves. — Kli ! mon ami, qu est-ce que cela
prouve ^ si lu n'as jamais toi-même porté l'épée î Mon père
était très-bel homme : if avait près de sept pieds de haut.
Sur sa réputation, le grand Frédéric lui offrit une haute
paie lrcs-avant.»g.»use pour l'enrôîer dansv ses grenadiers.
Cependant, vous pouvez le voir, j'ai à peine cinq pieds;
ma tiille au lieu d'être droite comme celle de défunt njt>n
père,e»t légèrement arquée, et quelquefois mrme je me sois
entendu appeler bossu, parce que mon épaule droite «xcè Je
quelqire peu l'épanle gauche. Qa'im porte la bravoure ou la
taille du père.^ Qujest^cc que cela prouve en faveur du
iils?
Ce début m'emporta loin , et je passai en revné un grand
nombre de ces faits devant Iq^qnels tant d'esprits par^»seux
s'arrêicnt sans discussion comme devant des autorités réelles.
Telle ciioi-e fut jadis , tel homme a dit cela , tel prince A
fait telle loi, qu^est-ce que cela promue 1 .
Un .pane envoie sa l>énédîctton à Charles IX après la
Sl-Barrhelemy ; un pape excommunie Henri IV avant soA
abjuration ; qWest'Ce que cela proui^el
Jean Hus est brûlé par décret d'nn concile; Galilée est
condamné au cachot par l'inquisition , pour avoir dit que
c'est la terre qui tourne autour du soVeil , et non le soleil
autour de la terre ; le grand Amault est exclu de sorbonne
parce que sa supériorité blesse des rivaux jaloux; V Emile
est brûlé' par la main du bourreau en vertu d'un arrêt dit
parlement i ^a'«x<-ce que cela prouve?
Sons Tibère, la délation s'appelait fidélité .* les délateurs
obtenaient seuls des dignités et de l'argent. Roman us Hispo
qui , selon Tacite , sonmit , le premier à ses spécula lious , la
fortune, ^a liberté et la vie des plus honorables citoyensv,
était le favori du prince. Qn^tfsf-ce que cela prouve!
Sous Louis XIII la justice fut toujours un instrutnent
de vengeance. Ce fut plus que jamais le teœs de ces com-
missions choisies on le pouvoir donne à juger à ses familiers
ceux qu'il accuse d'être ses ennemis. C'est sous ce règne qu'oa
vit, pour la première fois , exécuter cette loi de Louis XI
3 ni frappe de mort t^ami qui n'a point révélé les confidences
e son ami. Uichelirn fit périr juridiquement tous ceux qu'il
désira: le roi lui-même voulut un jour se donner la distraction
de présider au jugement d'une anaire capitale ; il fallut qu'un
courageux magistrat lui fit de sé\ ères représentations pour
prévenir cette étrange fantaisie. Cependant Louis XTII est
appelé dans certaines histoires s Louis le juste» Qii est-ce
4fue cela prouve?
Sous Louis XIV, tandis que Chapelain , auteur de Vinédite
Pucelle. comblé lui-même de faveurs, était le distributeur
des grâces accordées aux gens de lettres, La Fontaine lan-
guissait oublié de la cour. Et cependant l'on' fait honneur
au ^rand roi âe l'illustration littéraire du grand siècle.
(Ju est-ce cela prouve?
Les admirations du Journal d^s Débats , les arQurncns
de la Qiioiijietme ^ les injures du Drapeau^Blanc , les éclats
àe \a Fondre j qii est-ce que cela prouve?'
Les protestations d'un courtisan , les sermens d'un jésuite
à restriciions mentales, lesgasconades qu'on nous donneCi^our.
des philippiqucs, la fraîcheur de œrtaines femmes, le
la. .Mes.,.,.... Qu^estH:e que cela prouve!'
Si Von vous cite iih exemple , un précédent historique
potir en appréci4Br i.'autorité.ii|oraIe, consultez sur- tout 'l'é-
poque à laquelle il se rapporte : c'est le conseil de Bacon. U
«it tn effst ie% tempi ofa les moU chingent de Talenr, et où
les clioses semblent avoir p^rdu leurs tjpei. Alors leriob* >
les arréls des corps judiciaires ou litlëraîres^ tout doit
être VQspect, parceque tout porte Tempreinie du lofai. t4*t
Ugendet, les dtpl^fnes, les titres du moyen tge, pF^u^e
que cela prouve 7 Tantôt c'ea le fanatisme reliyiai^ i«niftt
G'eatl« fanatisme politique qui pénètre louldeaas iwdMewcei
et de sa partialité. Ce n est pas k de pareille» «mtrces ^Nl
Csot cliereher des ^réeééms. \je philosophe iwina ^rntût >
ment ces époques d'une exaltation corruptridk, A jl Jtt, •«
rejettent avec mépris les actes qui en sont sortis : Quesi-^e
que ioui cela proure ?
^ty
yw^^m^^f^
NOUVEAUX BULLETIBfl.
Qoe ce mot de bulletin ne vous fiisse pas penrt rauures-
vous 9 sexe charmant,
• Je n'als« 4 Toir la sang qa'«i U coolcar des rmm. »
SoMibles ans roprochea qui nous ont été «dressés par les
dames, de négliger les modes dans notre feuille, <*t nous
faisant , en vrais frAnçais , un devoir comme un twnhf nr de
iHir plaire , nous prenons aujourd'hui rengagement de leur
offrir, deux fois par mois, les nombreuses innovations de la
diéesae » conmieutéei de la inauière la plus érudite, sous le
Aiire de Petits Bti/ietins des Mode$. U lettre que aoue
insérons ci-aprës de notre correspondant de Paris « gAra«-
|ira suffisamment le soigné et le jini de ce chapitre éitiinem-
meol littéraire»
0n4oss«B-B'À«Ti»<, b «4 Uù • S« tnuiitte àm
VvUNir àm Flore; l'an io«i des Modas «1
àm GncM. ( Ècît FrMBçsU. )
A Mesiieurs les Rédacteurs de la Hacelle ,
Messieurs ,
Cest un véritable honneur , dmit je suis reconnaissant.,
^Iie d'élre appelé par vous à concourir aux travaux de votro
journal aiusî agréable qu*il est utile Mais avant tout je
vous dois l'aveu que c'était un scandale pour moi et les
personnes de bon goàl ^ui lisent ici l.i Nuceiir ^ que de
voir les lacunes , et les hérésies dont le rédacteur , chargé de
celte partie de tart et de la science^ b'est rendu coupable.
)é ne rappelle sur- tout un nuiuéro, où à propos de robes
vous annonciex qu'elles étaient girnies, au bas , de >ix plis ,
Undis que depuis cinq jours les six plis avaient été rem-
Î lacés par quatre biais. Réfléchisses aux conséquences
ai tremblé p>ur votre feuille.
Moi seul» je dois le dire, pouvait vous préserver de si
fatales erreurs. Étroitement lié avec ce que Pans possède de
plus élégant ei de plus distingué i chevaliers , barons • iiwitres
tailleurs; comtesses, marchaud'*s de modes, etc ; doué
dfailleu/s d'un goût exquis, c'est moi qui, d'un Irait de
{ilume, modifie les tailles^ varie les grices, invente les
ournures.
Un grand nombre de jeunes artistes me secondent dansnae»
opérations, et suppléent aux détails qui pourraient m'écliap*
per« Tous concourent au perfectionuemeait du bon geâl , et
comp'»s«'nt mon administration dts modes , que quelques
moralistes se sont permis de critiquer, comme $i cette ad-
ministration était moins morale que celle des jeux et lote-
ries de France.
A^éef , etc.
ZèPMism ,
Bé§m!ittùtir dm èon gaûs. dirmct^m^
de t administration des ât&des^
P. S. Veuille» «»0Dcer m boUetia pour votft procbaia
MACÉDOIlfE.
'-*-if*'^ i)eshooliêres qui s'est fait «■•
mait mérîlle , dans le genre pastoral , a'a paa
sacré ao» lalenl à crayonner de gracieusci wàj]
^losioes iîgti(|uai. Quelques rimes lîceDiieaief " ""
èenàk , yrouviMniue le goût des femuiii puHw , a
emmeem eHin iles hommes de lettrée. La rmidraa t
nous avons extrait des œuvres de l'aimabw rivale da
servira peut-être k prémunir les beautés qui
•fitels des muses, contre le danger d'écoater trofi In
tiens de la hahie , ou de suivre l'exenple de
qui immolent sans cesse la décenct des '
cjruiMue de leurs mœurs.
ÂMÂntt.
Coiffé de son vit bonnet gras ,
Maitiii est ^\ti dans des drapa
A pm pràa fahMm-coanBO-l'dlieae,
Où puces «1 pouK a oialafaw
TltMwai Siàrm da hona Tapait
Vv viaoNi*|i0C wa aawa^at 'Mi' BMa^*
Où oa poliMOD •
Qua n'en e»i-i] par là , aorgasaaat
CMflé.
ter la planahar tU wsê §im lis
Da l.vrt-a ranges par laa aaisb
D*oQgiirau suftpacts la table art plasM
Ccpaadani Ma aria craîi , aana pciaoi
Ploa d'an Cirar da sas àom% appoa
CoilCé.
T^ style de cette pièce que iioae a'avana pu aad j
sans retranchement, donnera lieu b des reflcmîoaa
nous croyons di»pensés de faire i mm^ aoaa •*•«
lire sans remarquer le rapprocbemeut das daaa Mi
et w/7, que le h^isard seul , sans doate, f a mh
adhérence ; nous disous le hasard saiU , car il aaft*
que M** Deshouliêres ne prévoyasi pas alaia qpa'il^
un jour un M, A. Marlinvil.
—Un journal trës-fortdesa naCnrt , trouva IL
danseur , d'une conformation t^op athltiiqmê • j
servant dés autels de Terpsivhore. Moas
ment les expressions du confrère. Josqolci i
pas encore appris qu'il existât des drssesvnms
JWpsichore , et qu'il ne falèt pas être d'ai<a
trop athlétique^ pour desservir le culte de cattt
Ib- dessus nous noua en rapporteroiu à
qui doivent s'y connaître.
^- Noos recevons l'avis saivaatt
» Messsienrs du Journal de Aoaefi saat ial
M est iiNpoHible de leur mdiquer la persotuim
m non meublée €{ui\* désirent avoir pour occnper li
» appirtemens , rue d'Ecosse n*. 79 , el qa'ila i
» par leur feuille de mercredi a6 couraat »
• -^Une souKriplion est ouverte au bavaao da Im
oa fa\eur d'un homme esti;nable queaa ppMliaa
vivement b la aoliîciliide générale.
•— Le célèbre violon , M. Ijafontv a
le 18 de ce mois, b Lille. Les oreilles flamandes 1
teurs du déparlement du Nord , n'ont été qna
ment fl.ittées des sons enchanteurs qae ce virlanaa liât dt
son instrument. Mais cela ae prouve riea coairt H. W
font. Ce n*e>t pas la faute dé Partisle t c'est plaiêl cdb
des oreilles de c^s messieurs. En fait de aoat, momêitm
supposions ce| eadaat des aatioM paeilitii da gatk
^ aPBCTACLB&
JLê DtêpH Àmùufeux.-^Le touffe et te Tailleur.-^
Richard Cieut^}^e^'Lio)9. ^
'Rentré* d« ltAiiGAiLi.Aii. — • Pr««îer début de Baixit.
Im renti^e de M^irgiiillati , preMère tùsse^iafffé f réèé^
mandé depuis soit troÎMëme début par plusieurs iéittt^
|Mée* lar le tliéâtn?,«t «ppuyél^à tidtoiileitièiH lotidi dernier
par la majorité bien réelle du pubKcdi faveur de cet acteur,
a pour Un t changé hier le Bouffe ei le Tniiieur «n soirée
Nageuse. Margailhin avait 4 peitia f>arB sur la scëse, et il
ti*avait pas encore .prononcé un ittot> qn*uh si^èt robuste
partit non de Tenceintè, mais des corridors de la aalle. De
nomb^eux applaudisseinens mêlés de bravos couvrirent de
leur masse imposante ce sifflet inteilipeAtif qui fut aussitôt
renforcé de deux ou trois autres petits iilstrumens de même
espèce, dont les porteurs, il faut leur fetldre cette justice,
jouaient avec un zèle estraordiiiaire. Mais qu'est-ce que œla
prouve? Alors t^en^^gea une iutte fort' harmonieuse «l
fort concluante, sans doutis , de cris, de sifflets et d'applau-
dissemens. Ces derniers signes appr^bateura coiRervèretol
toujours une immense ntajoriié.
Enfin le calme reparut, et malgré une épreuve aiMaî ftide,
et bien Capable d'àter tofHe espèce de moyens à un acteur,
Margaillan développa une voix qui, selon noui et quelques
personnes encore, répondait viclon'eusement k ses détrac-
teurs. Résumons donc avec l'imp.irtialité qui nous anime, les
les quaités de cet acteur. On ne peut lui refuser une dès pltis
belles voix qui sbient au théâtre : on Ta reconnu i«i, et
la capitale en avait^éjà décidé ainsi. Que lui reproche-t-on *?
De ne pas descendre aux dernières cordes basses de son em-
C»)
d'ailletiH «saHi Koirvént ^i 1MM traYiqiHIfettléM eottskMbf
pour en bien j^iffet. Ensuite la iMk taVst-^llé pnfl 'iHi ftl*-
tniineitt ^ ^ Irai^illK? N%|41 fin ««M fèniHé ^Uf tihlbrè
des difficttU^v ^i \és'bmst moyetft qoM poi^é n^ gartiH-
tîs^ntMlr|»ftt Ile succès. Qiiahi au 'reproche de nMirto |>a% eb-
mWïett , k ^etèffètâ , mfrifkA Ae ndtts livâft pis gftf , tifi
ne sais quVlle médl5«rett^ 'dfr \e^ ^ë 4Vnlpbl'tenht' pé^ tjthr
la glace et le madVais débit de cet ancien Iretërir f Réte»
chisions , mainkenabl il t^cn r^jMit ^M^l^àilian, \jaûnè et
comment ôfa pourWiir h réit^iétet. 'Os ôrrûilifei rëikbM
sont malérieltéâ, 1^ «buM é»n% lîiitérêl doi habil^tfi , léa
sifflëurs coiiipris. ffhifft qti^ péirt là fiitsnn itVét 1ltl4M'4é
Vof^ Contre la ^orcè de ^ovtnttns iffs ftfRHkrs.
toutefois! BOUS iOmmes assurés que Margaillan, te renclaDè
de nouveau au' vd^u de fa majorité , reparaîtra sur notre
Ihé&tre. Cette seconde ibârqiie de défêrence an ]tut>lî<;, s^)or
atttera paa, satm déuté, tes méiiics désagt-émens qu^(iier.
ValboDte a chanté, avec uàe pui*elé exquise, îerÀÛ jn
^'iff^ 9 ntais la musique de cet dpé'ra , dans le gènire italien «
voudrait une scraplèsie et uiië légèreté dé voix qui sort de ta
manière de tel acieilr. Jteii doo a^ec'M^'* Leiiioule, a mérité
à tous deux de vils appîaûdissërnehs*
Dans Rieharii'Cieur^de'Lion ^ Bakin , pt^ethÙre tâuèih
contre , est venu ii'afsseoir a la fenêtre d'ii^v tOlir : il a chanté
unedousaine devertl de Temploi d«s Philippe , HkW est parti:
voilai son prenflei' début. Encore deux .comme celi|î-Ui^ al
Bazin sera reçu d^emblée^ sans que nous ajont le plaisir
de le Connaître.
GbaqiT^ jour M^lon nous fait 9fprMef éëynmtHJfÊ Min
talent. Cet acteur mérite les plus grancts #fbgNf f^ÎÈr In
manière dont il a rempli lé #^le de JtorrtMl
0mmivc( d
■Bta
*-''^'
NOÙVJSLLÉS DE SÎËR.
, La nouvelle de Tentrée en rivière de
Bordeaux du navire la Pénélope f ▼» des
Indes, n'a p«is été confifméip. ^
— Ont appareillé de St.-Pierre de la
Martinique, en même tems que le navire
les Quatr'e-Sceurs, c. Cheron,lek navires
le Royal^h'mm, l»Kmi*c, le» JêtiUè-An*
tbime, la rrovnl^tite, la Jeune-Caroline^
rAimabl^^Etilaliè; Les ifatlres lé 'Petit-
Louis, TAiitribat, lèl'Qihitf'é''^S«tHirs, du
Bàvtl!', et la Oorné^ie defaitfift pnrKr
dans le courant d^artîL '
— Ëtail à Saint-Dénis dé Bou'rbbh. Vèr»
la fin de janvier, le Zêphir,c. Jihdrac ,
sans destiiVariôn.
Etait 'a iMfe-de-Frartcè lé 7 janvier, le
navire les Di^ut-^Nouvelies-Manettes, ep
l;6urs de \ehte.
— Unavii^le JiifW-EugèWpjCapitliné
Ledo, armateur M. DupeyraC junior,
parlf fîe iJordeaux, est arrivé 4 Cayéhne
en 4^ jonrj de traversée.
— U-) Néreid<^, cap. fiitalUe^ armateurs
MM. P. oï J. L-:^fargtje, parti de Bordeaux ,
atl. à I.) pêclir de la baleine , a péri aur la .
côte de Calhfornie. Neuf hommes de Té-
quipage et le lieutenant Mit arttrés k
BordeatiK. Le caftitéine est mort dans lîr
traytfraée dé Bordeaux au lieu de la pêche.
-^ Le brick le Glaneur de Bordeaux,
de&tiné de Fernanbouc pour le Havre est
relâché, le 2 ntaUf i la Pointe^^l^e,
pour cause de yine JKean II a fa^lu'le^é-
cliarger« Lorsqm» les avaries auront été
réparées, il reprendra son chargement et
âOfi vojagip pour le Havre.
— Le capw Béuvierde rEmilienne,«ff^'
trnnt au Uavr<* , a parlé, par le tra^èrade
Sor lingues, an capilatneBiaisey-du'biick
le Courrier du Havre, Tout le môndk k
borJ était en bonite sabté.
— r' Sont arrivés à la Martin^lque 4 le 4
a\ ril rEuphrôsiiie, c. Berthelot, ven. du
nrt\re» K 1^ 8^ la Henriette 4 c« Gérciu,
v\ deMarieille.
^p 1^ Caroline-Ann , c. Chaial^ett ar*
rivé de Bi^rdeaux » è Cbarleston.
— Arrivé a St.-Ubès , le 5o avril, le
HttàB, c. Sifûmcrns, vén. dh HiVrè.
— Arri\élari* mai, lé Ho]Mr| te. Cdatè»
PORTS ÉTANGERS,
anAlTAGES*
Bristol. ai mai. — L'Ernest , c. Coindet,
ven« da Hayre*
Gravesend^ 31 et 29 niM.—li^n
c» Head ; et Lorâ«Melvtllé , c
ven. de Calais, * » '^
Fèrlsmonth^ évmàl^lesVf^MMÊm"
c, Pif^agnel , v de ChérhDVrg: ^^
Soéihanlptéilh, ^t nwi;*-^Hihlfti|f M d y
c. Wd6d, vên. dtt^HnVt^* ; ^
AnMtèrdara, W9 ftXii.-^Uf'aiHVdlp,
Freriel», ran. de Ome.^-HeijEavina-j#-'
coba, c. Van-Ulpheir, "y. «he'Bmtîêaua.
Kelvoet, fg^^mf.— De 4'^aiài^Hy tV
Anderson, ri^ff. ée'MiA^aiv.
Harwicl, 19 mai\-rLe Yrvtnn.^^«|Aw
Hertxendorff, ail. à Èerdeaux^ avfc IÉ
cargaison de i'Ao'rora , t. de ^int-V^^rl^
[bourg, condamné et vendu à Bilrwich.'
Bnetle, lo mai. — Êxpeiriment , clin.
Clausen t*«t i%laa ^ tr, fMw> ait. â Bor--
idéaux. — longe- Scjhreoder, c, Schreodêr^
alL à NanteB.-*^tephnnie|'C. Lan^ae%,
ail. k Rnnen.
âàftnraciEn*'
tés en rade
^ Bordoéna, n* mai.-^lCtÊbàiagei)
' rade : le Charles « c Bolm danois «^
-^tt *HaiNWrè^*^fa«iîif^;
c. Olifjtr » T. da Harre.^La Jalianna ,
Janoû; l'Indostnei v. da jiord. — L'A-
^riham « ▼• de Chriatiaiuand.
AUrseilley 19 et 20 inaL — {f^ng cours.)
lift Cinq-Sœurs « c, Hanoo , v. de Saîot-
Paul (lie Bourbon} , ch. de 4865 bal. au-
fre , 394 baltei café « loik) picics
Cîvre, a bal. ^rofle 1 a cals, indigo, 17
I. ftaipêlrot etc.
Marseifle^ 19 au ao mai. —(Long
court). L*Inna , ail. à la Martinique. —
((Ubolage). Neptunut, c. de Jonge^ ail.
à Anvers. — Auua-iCatliarina, ail. k Odes-
»*• — Flora, c. Kirclhoff, dauoia ail, k
Gibraltar.
Saini-^Mah ^ i5 an sa mai. — (Long-
cours.) I.a Sophie, c. Pignon-Hlanc , ail.
à la Martinique. -^ (Péclie). Le Pêcbeur,
laMalouiue, leClrinrnt, le S|>éculateur ,
le Bon->Père , le fraiiçois , le Cé»ar , l'Au-
rore et la Ville-de-Sainl-Servnn , ail. à
La Rochcilr %o m\i. — (Long cours ).
Marr, c. CliilcJ, ail. à Balliiuore, ch.
d'eau«de*vie , vin , etc.
PORT DE ROCEN.
«HARGEMCWS ET iteLAMATlOffS.
tCHARGric. dû boot la Cécile , capit.
ïaufresiie , ven. du ILivre.
Courlirrj M. Fauquoui.
Rf^clamateurs , MM.
a barils galîpot. — Cosscral el Jeulain.
4!S barrtq. vin. — Desroques.
3t'> dilo dilo.— I.eclrr.
4 dilo dilo.^l^netot.
•% caisses vin. — Richard -Anquclin.
48 harriq. vin. — Dubuc.
43 dito dito.— A onlre.
a caissf^i vin. — A ordre,
froven. du Petil-Einile , cap. Lesage, v.
de Marseille.
4> barriq. vin. — i ordre,
aoo saumons plomb. — A ordre.
Pritàterr ^•
.y^nHsncEii. de la galiote la Marie'
Oabriellc* , cap. Dii;ard , ven. du Havre'
Courlicr-iiilerniële , M, J. Prl*cal'
Rèvlamateurs , MM.
4 fAt< graisse de pois50ii. — 5 dilo ré-
sine. — 37 Clisses barils vides.—
Crevel el r*otup.
ttroveu. du navire le Jeune-Henri , cap.
Derifidrr, ven. de M irseille.
i5 fiUs vin — (ha ries Durand.
47 dilo dilo. — 1^ Carprntier.
a3 dito dito — l.lierinille.
91 dito dito. — Paprr«*t.
48 dito dito. — llirtl le jeune.
a dito dito. — Rich.ird-Anquetin.
Mouvement du a 8 au 29.
SfAVIRIS F^tTRl'.S.
f.p sloop !o Diligniit . c. lîrllot , veo. dr
B.irflriir y ch. d*» jHrrrri de pranif.
I r «;'f»n|) l«»s Troii-rièrrs , c. Dnbourg ,
ve»!. «IMfotifl «iir. cil. de $in:rr, roiifitureH.
f 1' !».••« k lo (!ouriirr, c. 0«»s^e , v. de
l4or:le..ui, ch. de vin , e.Tu-de-vie.
Ledôgre les I>eut-Sœart.niiiH, cap.f
Varet, y. du Havre, ch. fer, café, rii,
colle.
Le tloop la Pérénice, c. Gojoo, t> do
Havre, ch.de f*T, gandron.
Le sloop \eh Troit-Sœurt, cap. Tour^
nelle , v. d'Honflcur , ch. de cidre.
Le dogre anglais Rising sun, c. Martel,
v. de Londres sur lest.
Le sinack hollandais de Drie Vrieoden,
c. Komst, ail. au Havre, sur lest.
Le sloop les D ua-Aniis , c, Dévé , ail.
^ Vsignj et Cacn^ ch. pierres meulières,
froment.
Le sloop les Deui-.Amîs , c. f^monnier,
ail. au Havre et Honfleur, ch. id.
r^ tloop la Jeune -Adèle, c. Régnée,
ail. k Honfleur, ch. de plâtre.
1^ goélette le Paquebot , c Diritoo, al.
à Bordenux , sur lest.
Le sloop la flore- Victoire, c. Bourdon,
ail. au Uiivre sur lest.
Le sloop la Félicité , c. Masson, ali. k
St.-Vaust , ch. de drap et toile.
La goélette la Lydie, c. Bretoa/alLà
la Aochelle , ch. de plâtre.
PORT DU U.iVRE.
Mou%^ement tiu %8 au 29,
NAVI£F.5 KNTKÛ :
La Galiote la Marir-Louise, c. Ledentu,
V. de Rouen , tnr lest.
Le brick la Virginie , c* Toquio , t.
de Rouen , ch. de bois.
l..e dogre T Airaable-IIonorine , c. Hu-
bert, v. de Rouen, ch. de bois.
Le sloop Je Si— Martin , c. Durand » v.
de Rouen , ch. de bois.
Le sloop TEuphrasie , c. Philippe | y.
de Dunkeiqiie , ch. de charbon.
La gniiote danoise Charlotte-Lonise, C;
Swarrer , v. de Ringkirben ; ch. de cuirs.
Isa galiote hollnndjise Vriendschafi ,
c. Noilia y V. de Liabounep ch. de coton ,
et cuirs.
liC brick le Télégraphe , c. Cf èvecœur,
V. de Londres, ch. de café, elc.
La g èletie .inglaise tlébé , c. Smarson ,
V. de i.iver|>ool , ch. de colon.
Le Trois-iiiâls nnrwégien Elîsa , cap.
Dugaur, V. de Frédéiicksladt , ch. de
planches.
I e brick norwégien Tewanne Brodcrs ,
c. Spoberg , V. de Kronsladl. ch. idem.
Le p.iqiirbot uiigliis Lidy Wellington,
c. Fuhard , v. de SouthauijHon , th. de
passagers.
I^ h.'iteiu k \apenr .\aron-Manbv , c.ip.
Oiuliesiie, V. df.* Rouen, ch de diverse*
marchandises.
NAVIRKS FXprDIÉ.S.
I e sloop la J' nne-EMoiiore , c. Boursy «
ail. à Rniipii , cil. fiT.
1^1 giliole la (jcoigrlte, c. Salo, v. et
ch. idlMII.
Le honrv l.i .f'^nne-Vi» loire, c. Roussel,
.ill. à l)uiikf*i(|iir , sur lt*^t.
r4i goêlelle la Teiia»-E«|ftffw(» • e.b»
breton , ail. à Aoffdfaos • cIl de rk.
Le trois-mâtt aioérxcMa GMrlai, c^p.
Paker Browne , alL k Sobet , ««rko.
Le brick anglais Sam|itoa , c»
ail. k Pool , sur fett. .
Le brick américain Uaiof # c. ,
aU.àSt-Ubet^turletL
Chargement t mu Havre ^ pour ImC^fmm
La jolie goélette aenve et
tafette, de flonea , de 1»
doublée en enivre et d'une kelle rn ri
partira dant let premiert jonn de |«in«
sous le commandement dn cai^
S*adrfsser pour /rei t
A Paris , k Messieurs Petiboa «t i
van , rue des Deus-Boulea « n*. m J
deau . Cartier et oonipegnîe« ne
uot, n* 6.
A Rouen , k M. Bonchen • ar
Au Havre, a MM. D. Ancel*
pondant , Godefroy frèrrt., conatiera, an
au Gipitaine, à son bord.
COURS DU BL£, «e vueu
n AM.e D^YTETOT. — ^9 k ^% tt , Iê WÊft èà
loo kil. p quoiqu'il y eut bcancoop de Ui.
Cette céréale a anmeiffé d*tta fraaa
par tac , sur le marche préGcdeat.
99 Mai.
Pavillt.^ii à i3 francs leqniatai.
a ■ ■——^■1^—
BOURSE DE PARIS; VWSMi. •
Effets PuèHcM. _ :
£i!VQ pou a rrAT mtjioiinëa,
JoaitMM» en n Mwi la»!.
$gî loc aie Soc a5c Soc aS c 3o • 4a e Igtf ■
S5c Soo aSc Soc aSc aoa
BErnirvai.sa. pf. UQCiDâTioii»
Jouiiwnw da i« Ma«t itiS.
Eeh. da aa Mars 1 Ss î • fin. a a i«fl Sœ
iSsS, 94 lotraonnSa
fdcm Nonfv&Tivu, iaa4
aanuiTÉs DK looA ra., i 4 p.*' •/^
▲vee loit i~
Acnoxfc na ls a%«o.
éê tmum itaS.
i58jf
THEATRE DES ARTS.
Pour U trois iëae Repréteniaiias di
M. PtRiar.
LES DEUX PRÉCEPTEUM.
ov Aiivui Auarv PafCAT«
Vaudevilia ea i acte . 4c MM. Maria «
RrjKier.
M. PiRi tr remplir • le rôle de Mm
LE COMÉLUEN D'ÉTAMPBSV
'Va iilevill- noiv^an e^ 1 acte.
M. PiaiiT rria|tlirj le rilc Dwiwmim
LA DOT.
Opéra en 3 .iciM, Ji> Urtfnaiainea ci Dalajraa.
Mme. Martiv fera loa iroUièoie par le i4le
</** C lit eau,
M. B Aci V r>ra son dcu&iine débat ajr la iMa
de Colin.
Jrvx CoMiocFa ni: GarfciLcr.
LES peux ftTIIUllDIS.
Pantomime en a actc»« A spectacla.
h.;: j:>. |\K iilMIiUIh (JUMMKRUAl \i (rv «ai.a --ié ks ti in tau LE^DutcK) DE C. BLOgL'kL, RLESt LO »• 34.
SAMEDI*
Si Ml» iSftS.
N» 178 -^a"^
x;
W.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFERIEURE.
' Cfttle Peaille paraît tons les joart. S'adresser, poar rAbonneméot et U Rédaction , aa Bureao de fa Nacelle^ Plaoe d«s Carmet; o^. 48, à Rnaen.
On s'abonne à Parts, ches fiftnaaT-TaiTARs, me de Richelieu , n^. 7a. — Au Havreyches Cbafills, me de Paris. — Et chcx tous les Libraires et
Directenrs des Post«s du Département. — Le prix de rAbonnement est de i5 fr. chaque triinésire,'pour Roaen, et 16 fr. 5o e. parla poste.
AVIS IMPORTANT A MM. LES ABONKÉS.
L£s pt:rsùnnes dont raionnement expire le 5 juin prochain^
sont priées de le renottveller ai^ani cette éf*oquey u elles
ne t^eulent point éprouver de retard dans Cenvoi de leurs
numéros du troisième trimestre.
DlGTlONirAIRB PHILOSOPHIQUE DE LA NACELLE,
BEL-ESPEÎT,
Lft bel-^esprit est à Tcsprit ce qae la minauderie est k la
grâce , cp que la grimace est au sourire , ce que la railleur
est à Ij souplesse , et ce qu'enfin l'excès et le ridicule sont
' au naturel et à t'aisanceé ~~
Avant d'avoir le bon-esprit on a le bel-esprit , et des
que Ton coiumence à retomber dans le; bel^esprit , on n*est
p.is loin de laisser échapper le bon esprit.
Màlleville, Voiture , Ha laac , Scduéri » Saint-Evremond »
la Calprcnèdc , M"* de Maintenon , etc. , étaient de beaiiX"
esprits. Monlaigne, la Rochefoucauld, Pascal » Féuélon,
Lesage « Monle<queu , Bossuet, Diderot , etc. , ne furent que
de bons espritSé Aujourd'hui nous penchons déjât vers le bel"
esprit. Dorai , Detuoustiers , M"* la comtesse de Genlis ,
MM. les vicomtes de B... de d'Ar..., , etc., etc., nous ont
donné les premiers simptdmes de cette maladie-Û. Tous les
eCTorts du siècle ne sauveront nas la littérature de ce mau-
yais pas. Quand la médiocrité se répand partout , le génie
ne se trouve nulle part. Au milieu de tous les ouvrages qui
surchargent notre âge , des brochures que l'on amoncelé sur
nos pas, coin ment dislinguerci&«vous les écrits qui doivent
survivre au naufrage des autres? Il nous a fallu nn siècle
pour rendre justice à nos chefs-d'œuvre. Maintenant potir
u'avoir pas les mêmes torts envers les génies contemporains,
\ous décernez des couronnes k toutes les têtes ^quî ont
forgé un poëme ou uu pamphlet. Quand un baron en
herbe est porté en triomphe par la compagnie du lustre
des français , vous coure* à \ Odéon , préserver d'une châle,
une tragédie qui se traîne jusqu'au cinquième acte sur
trois milles rimes bien ronflantes ; et auand au milieu de
ce fatras de vers calédoniens , vous aurea démêlé cinq à
$\x idée» poétiques , vous serea extasié d^ la fécondité du
poète ;;vous applabdirea k vous meortrir les maiof. VUu en
sauvant l'auteur, croirea- vous avoir sauvé Touvrage? Croi-
rez-vous avoir sauvé la stérilité, en lui décernant les hon-
neurs que Ton ne doit qu'au génie ? Non , les claquemens
de mains , les bravos convuUifs ne font que dtt scandale et
non pas un poète. Il est encore des hommes supérieurs , de
bous esprits, mais vous ne leur montres .la palme qu*ils
voudraient saisir,, qu'au bout d'une carrière oii il est trop
dangereux de se ri>€iuer. Ajex de beaux esprits ^ c'est as*
soz pour vous. Les bous esprits, vous les tuez à coups de
ci.seaux,
La décadence des lettrés ressemble à leur renaissance,
comme l'idiotisme drs vieillards ressemble M'içuorance , k la
faiblesse de l'enfance; comme les premiers termes d'une pro-
gression croissante ressemblent en sens inverse aux derniers
tenues d'une progression décroissante qui aurait le même
rapport.
Particularisons le fait grammatical que nous «rançons,
sans entrer d:«ns des personnalités, et donnons un exemple
pour définir l'idée qu on attache au mot de brl esprit y sans
livrer une attaque directe aux personnes qui professent le mé*
lier.
M. le baron de la Dancelotière, quî'eàt le Campîstroo de
notre époque, avec cette différence qîie Campistron né fit
jamais Je pamphlets, est un fort bel esprit, idhit par mia!-^
heur pour lui , on peut , relativement à son second ouVrage ,
loi appliquer l'opigramme suivante, qui est la parodie dt
celle que Von fit sur le; poète toolousain , son patron : {*)
A forc« da Bareher on devient bon aarclMiir ,
Il n'en att jms ainsi dn baron rimatÛenr ,
Car an lien d'avancer il ne va qu'en arriére
▼oyez le Maire»
M. le baron de la Dancelotière n'en est ps; moins un bel
esprit îovK (ii^tingué , ce dont nops p'e fomnîies pas f&ches
par amour pour les bonshommes, ' , ^ . :
La province était jadis la terre natale ^n bel esprit-, sle^uis
que l'instruction a pénétré dans leadéparleraens , le bel esprit
j a perdu de son* intensité. Mais on y voit envore cependant
des commentateurs de feuilletons de jouHianx , et des ^duii-
ratenrsde feu M. Désaugien.
. (*) La Mf néeeniation de U tragédin 'dUercnltj, da Campi&troa ,
donna Uaa * cette épignimme improvisée par un spectatcar :
« A force àe for|>^ «n derient forgeron ,
^ _ « n n'en rstpu ainsi du |MMirre Caoïputrpa ,
■ ÈM iMii d*iVsmër II tetule '
Qo aauonce «ouime devupl paruîire trê^incfllamnient a
Pan», un recueil d« poc^ien ayant pour tilre Êlt^gè^ 0ré^
siliemMes , par M* Ed. Corbière. Cet ouvfjt^ , Mfi»!
on nr peut refuser le mérile de roriginalit^ litWfw're t a
^1^ coiopoi^ lur la tradur tion fidèle de (]ucl<}Mes hhniim
bré»ilicnnet fai tes depuis un Irms iinin^mor ai, et ^r cIm»-
tent encoi^ aujounfhuî les peuplades sauvi^pa Ar CH im*
in«*ti^ P*J<- L'auteur a eu , que'que-tems enr «m^ €■• v«r*
•ions que lui avait confiées , à lîaliia oiéuie, un coinpagnon
d'excursion de l*ex-coosul français, i^l» d«*Flasson. Ou paut
dire que M. EA* Corbière en a fait un poétiqtia usage.
I/exactilude historique ajoute un nouvel mierM k coadiants •
qui se recommandent encore par des grâces naturelles , une
vigueur d'expresijoB reiua«c|Uâble. et nife grande pureté de
stjla. Quelques verB connniliiTquffr suftroot pour justifier
notre opinion.
LES TOMBEAUX BRÉSILLIENS.
qaa fw — aillt é9 ]mnum ,
toi ^*a «Miille W piad de l*«tr»B|i«r •
Je voalaia ie ««B);ar eu noaric mn^ 1m ucuas «
Bt ja n'ai pa nourW m la \9mç^*'t»
QuiOsM» Wiftt.aftMi iièch«s inii^uiusntM
Qui , loÎD de •cconder mes trop justes» fureurs ,
Ont Tolé mille fois de mes mains fréinissantes ,
880S déchirer le sein de nos effreua tainiinenra.
Ces aetnae ^bî de? aient , comme un signe de gU)iae,
Arposar avec bm)! dau la nuit du rrrcueil »
If e poBrraienI retracer que Tindigne mémoire
t)*nB guerrirr qui n*a pu périr avec orgneil.
Fuyons ces lieux témoins de tsni d'ignominie :
T<int ce qnlci je rois semble me condaumer.
Tminons sobs d*auires r.leux me jeûnasse axUÎB ,
Et las iBBiards eroels qui vont Tempoiaonner.
Mais en Cujaat Tasilr oî^ Tun tfvtU ia vie «
On retrouve un refn<;e et non une putrie
Ah ! je devais monrir et non TahandiMiner !
Eb vaia i*ai parconru cea voAtrs funéraires
Où. f parmi les cercueil» , r^-gne un pieux effroi ;
En \ain, trois fois j'ai dit : « 0»semens de mes pèras ,
» Sortez de vos tombeaux , et foyez avec Bioi f »
l<ears ossemctia aoBl reaiéi iinnioKiles,
Et le Ingnbre ecbo de ses Toutes trani|uilles
Sil ihawaré aass vois.. ...
Ces cb^nts élégia(iues,dans leur cadre e'iroit , compTetent,
pour ainsi dire , l'bisloire des peuples du Hrésil jusqu'à l'ar*
rivée Je ces européens destinés à de>o'fr ces i^aisibles rivages.
Plusieurs autres pné>ies sont à la suite, et parmi elles . on
distingue Ir P^ieil ^nacréon , F Amant et t*Ami , (i) /«? Jour
^automne ^ tt d'autres morceaui pleins de seutimeut et de
terre.
MACBDOIIIA.
— -Hous liions eequî suit, dan» an mnWoum^ dont les
rats ont k peiiie épargné le litre, fl est intiluK : Petite Chro»
nique de t Histoire Rormtine,
< f^ peuple décerna une couronne dp chêne k M-ircus
IVobultis. tribun , qui • pendant un moment d'irriiation
entre les pléKéions et le sénat , avait inonirê la piti» grande
fermeté ri la plus impartiale justice. Mais ^ rirtaiant où on
luipn»ait hi c«>uronwe sur le front ^ on vit des citovmia jaloux
se ietcr s^ur les beanches d« «bsue qui b composaient. \'nt
mm hasard itioui» il arriv» <|iae cet prrturbateui^ ne purent
arracbfr que les glaiida qui tenaient auK brAwiluis- : ils les
dévorèrent de rage \ ce qui divcrtil besucoop toiU le monde. »
— Un des cyctopes Je ta Fouttte s^étonnait, en h«nnr/a
Watf4ie^ d'y irouver des articles stgnët det inilialea tt. T.
(i) Ceitedrrui:iaiowaBaa,Biise
en Confivaioirt» sa trout» è^
Gtaii-Puiil.
iBsiqpa par M Paris , professeur
obez M. J^cquemin , me
^-Monsieur', répart aussitôt nae p*r
avait ftw l'attention : il y a de la d lài ^
leur tf T. et un rédacteur t^enJif, Cetta penômmm iHaUmtÊm
catTol^e^eaur lui-même , que le cycicpc »*aTiil fai
«eec son aaauvais œil.
il-M^ Jl
— On aei«r# que le charmant onvraj^e
à S0émêe^Mtgiej doit être mfs eu va»l« m fi^lè émfim l
MifBua 4df«Bus pour dettes. Cet acte de gènéïïmiîi «IH
litre de plus à la recommandation de ce livre.
— On donne pour cartatn qn*un pamphlétaira imlaiMiÉM
roiubrtige, houticide d'un maocenilier, a'eti rcvciHt ■•
éprou\er la inaligne influence âe cet arbre fiinnit: WÊtk
on ajoute que deux beuraa après la nanceoiJîac « ■*<i>ilM
pins.
— M. le rédacteur principal de la Foudre^ m parti A
aacrveille.
«—Une feuille qui abuse de la complaisance ém asada
betMeui alJoHnés / fait cette péfle&ion iMiUoao|dlîqa« 9m wdjfà
des oreilles de son départenaatil i
a Lucrèce prétend que les oiseans nom ont 'pprii i cki^
» ter , on conçoit que Tboinme » narureneacnl nvtilMf «
• ayant sans cesse les oreilles frappées des accens dca Mi■^
» aura voulu lai contrefaire. •
On est forcé d*avouer que Lucrèce a' agi trop libdrafeaMI
en 9n|>po«ant que les oiseaov ont apprîa à chawlsp àiaÉl
fes hommes. Les réciaoïeur* de bi> Gvaieffji me Aa-J
qui chantent aussi , nous aensfatavl avoir peu é^m
(ons que celles du rossignol.
— On connait TelTet vésiénev» da certains
M, A. M , de la Quotienne^ vient , dit
mander un hrï plaè de vdgaUt» dfe ceUe Mpbw» ami i
être incommodé. M, A. M est plus fort qnt la — '
même.
— Un acteur du Grand-Théâtre de Marseille , vînl m aair^
d*nn air joyeirs, annoacar au foyer la retonr de aa '
qui, depuis trois ans, était attacbee en qualité de
cbanteusa « au Théâtre^Français de V.-%rsovie. Da d« fca
marades le félicita sur le plaisir qu'il devait éprouvar«(
une si longue absence, de se voir réuni à ton
il loui , jus<(n*à feiagératiou, le talent, la beauté,
— «Il est vrai, répond avec bonhomie, notre ca
n mon Isaure a niiife bonnes qualités qui meb foof
■ là , ce qui s'appeRe , tout de boii Ella aal i
» c'est une bonne ménagère. ••• Elle est enfin plai
H reuée que moi , et ce n*est pis peu dire ; ella paoaaa
» l'épargne jui^qu'à l'avarice ; maïs ce n'est pas «■
n cher une femme de théâtre. Croirai^tn, par as
H que depuis notre itéparatioit , reffe bonn^ pHîl# v'i
M tant d*ordre et tint d'économie dans ses siAiirct • M
» ma rapjwrté , pour rUr^ une garderobe' iiMigMifiqa» ^ f
a cachemires superbe» , des pierreries du pin» mmmt pi
» des eioffes prérîeuses. Klle avaif , sîv mille fraaaa dA
M pnirit»'meni , pnr an , â Var»ovio. Kh bien !
a en voilà trois qu'elle e!>t partie , et elle m'en m
m vingt-quatre mille. Quelle fensnae ecawawi'ya l , «
— M*** M'«rs qtiî , sans doure potir défem^o^ct^er 1» il
?ue les marseillais avaient abandonné, s'eti
ancienne rolonie des pli«v<éens ,'a coNsmeneé )m
ses triomphes dans le 3ir\*9ntrone el le» ^«arrtw
dencet , el an milieu d'une foule ifiii , ilepota !«■!(•
sVtntt interd t le spectacle. On ne nous dit ||
représent.iiion on ail demindê, cnnime c'est »t«^ î*
na^re, cette «flintrali?^ acirtce, poua lui aeconlrr I»
h;>n:il , auquel le^ talens les phi« inêdmrrea sa«i
rfviiiiiné<. Nous en f^licilmi» KV** Mara r| !•
bfnrseiHe. fci (41e tf*t^t- pas- été Irasiée avan ai
tSmeUéu y èl â ducone de set repré tU^ et» t ev
ragr^rnent d'eftteqdre iPs plus HcherhCs piriisan^c^tei', aus-
sitôt le rideau baissé : Mars! Mars! Smii% qu'on pen^âl à
faire précéder ce nom du mol que la politesse et les égenls
dèi an sexe réclament. Il est vrai qu'on kte dit qî H»otisl«ur
Pompée 9 ni M"* Sapho.
Pendant que le paflerre HMirsetlIaia applaudissait U 7V^*
Jil#-i^Wfitoy on a remarqué que Pactricè la plus aimable
de la troupe p.ennaneate , mêlait te% suffrages et les iigflt^s
4o aofi édmiralioo ^ ji ceux du public. Voilà peut-éiie la
cboée la plus étounanle que M"* Mai'a ait faite dans $cs
léurnées* ^
— Julien ,cfoi rcalffliialt \c\ Tcrtlploi é'EÎlefPfoù , a
cemirtlCté, atec U Arcctiort de Marseille, uit éngagenlent de
éix millc^ traiics. Le Rrpcnnntj jon^iial de cette Yille, trouve
éé tels appoirtrtémens uiv peu élevés.
— Quelques compatriotes de M. d'Ancelôt , ont fait mani*
puler le bu^le de cet honorable poète traçi-comicfue , etf
pAte de biscuit du Havro. Des marins qui l'ont vu et qui
t'y connaissent t assurent qu'il est à croquer.
SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ARTS.
La Dot. '^ Les Deux Précepteurs, '^ Le Cfofhédién
Troifième début deBfad; Ma rtik .—deuxième débat de Baiih.-— Pxalbt*
H est tems ^iie cette semaine finisse : eHè eM fat^rle.
M"* Martin a échené hier darns le r6le de Cateau du char-
maiit opéra de la Dot» CVt.iit son troisième début ; il y a
donc tout lieu de Croire qu'elle ne reparaîtra plus*. On ne
saurait disconvenir du prééi^nt âfintagé pour uh acteur
que de porter avec lui le ma5<|ué f}e soA emploi. M dêvîetil^
bien plus, inaportant éncdré au ^él^iétdfit; car autrehient, il
faut qu'il stfpplée, par son talent et son art, à ce qtté la nti^
ture lui a refusé. M*** Maftïà était ^n% Ce premier cai de
prévention défavorable : on ne voit pas sixt àa fi^re Cethlf
joie franche et liàturèlté , téi at^ dé bonhOmié, cette
io:idetir campagnarde qu'e'lîgciU Ij plupart dé ^t rftieï ,
et malheureuaemettt son jéd ni €i ybït né tlértntnt
racheter ce défaut de nature.
HatiiV ff fiît sorf second début cfans le rôle Se Colin, tjei
acteur est bien en scène; sa voix peu étend^ue ne manque pas
d'afgréineM* La Mrii^e d*avant-iiief > fort peu rassurante pour
lui , a bien pu ati^si nuire à ses moyens^ Il est encore juste de
à\t^ c^ttedaus l'état où est maintcnatif le personnel dû théâtre,
la facnlté de chbisir $ei rôles lui e!rt interdite, dans l'iinpuis^
sauce où est la éîrectiofi de moiit^r loni les ouvrera flii lu
conviendraient
F^es Déttx Préceptéûtï , petit fandeVîHè 6tné de^af enftbbtrrgs
offre ça et Ik qfueltfues traits piq^i^s : Perlet y est comiqtrér.
mais nous avouerons que I^dtiey,dont le ^i\tt Aë téléMt est
tout difTéreni ^ ndos É ptttù pfui drigiti^ dànfl \é ttitt de
Ledru^ qnî, d'ailleurs, a été taillé âr sa luéstiré.
^ C'est à^M tê Comédien &Ètampes que Perfet devait de
nonveàti- enlever tons les suffrages , dans aoà rôle de Dorivài^
, qu'il )Oâe atéfc un esprit et uA talent extraordinaires. ûr4ce
à lui , kif perrn^iM de Monsieur Corbin fera auiaof éé hfûik
et de recette , que ia perruque de Sylta,
mmx(t
STATISTIQUE DE LÀGU^OfiLOUPE,
Résumé des tables publiée par A/, le^
colonel Boxer de Pejrreleau, en 182^*
La Guadeloupe, Marie -Galeô te, les
Saintes , la Désirade , et une partie de
nie de Saint- Martin , sont réunies sbu^ ]c
même gouvernement , et donnent une
population^ de 109,4^4 individus :
Ubmint*^ Rbres blatrcs. .... tif.Èn'È
— — • de co'albur . .8,604
Esclaves . , # ^fSiëi^
On y coinpee t^Kochevaax , 4798 mu-'
leU, 21,643 b«ufe et vîtcHes, 12,9^11
moutons et cabris. La superficie Hf cps
lies est estimée i ia,oi'5^carrêsJonl39,4"g
Mojïi. cultivés , savoir : en cannes à sucrf
92,023 carrée; en calîvrs^ f>55o, en co*
toiiniers, 2,747 • ^^ cacaotiers, 108; en
manioc et vivrez, 9,1^1*. Le surplus e^il
inculte. '>7^j}i" cari^ son* en^'frichp :
^4,(f2'5' jtt>nt eiv savandes*, et ^firn^en
bois debout.
On estime que, cultivé en cannes , le
carré doit donner quatre à cinq* M'illterjî
de sucre ; qu'il doit nourrir deux niilU* h
cinq cents pieds de cnfirrs , dont le pro-
AMf moyen est d'édile livre= de grvnir pwr
pied, et qu'enfin, planté en ctHonniers
OU eti cacaotiera, ùft eh retire trots à
qeraîre quintauxde cdtOD,'Ou dîrâqttinae
quia taux de cacaov
PORTS ÉTRJIfNGERS.
ARRIYAGF8.
Cravê*$nd^ %i mai.— I? Accord' ^ c.
VoUnt, v. d'iloufleur^
Ri^a^ 6 mai» — L^ Aurore^ c. Kraeft,
V. de Cette. ' .
Tfo^^munde^ 18 mak — Le capitaine
Holkorjit , V* de Bordeanic,*
-fittmbùurg^ ao maL — Bmbetr c«p4
Simepsen , v« du ftavre.
Nantes , a* mai. -*, Le convoi venant'
de la Guadeloupe et de la Martinique e^t
l?#â«é devant risle-d'Yea » le 19. mai, i'
9 b^'ures du matin , se dirigeant sur Tilè!
d'Ail.
FORT DE f^^NHRRQUS:'
Jlfôuiftnrénrdt' ^9 a» ifiiidf.
râvires entrés. "^
L'Adeîe , c. Godin , v. de la Goade^
L'Eperviery.€rLemenf , w» dnCroisie,
cëv dé *el.
Le St-Paol, e. FlamWtt v. de é&^r-
bourg, Icge. "^ ^
Le St-Pbilipper C. FréchoD^i t.* de
M^renne» , cb, de sel.
Le St^Louis , c. Jnneme^ ^ v. ie tSiep^
pe f lëge.
L'Ange'lrque> c Éart , y. de fiordéawv,
cb. de diverses marchandises*
Le St-AdfîéTà^ (T. ^ët , f. de^ouage ,
Xjh Grand -DoquesM, ei|l. DtfttyTMr»
fy PM« de Wtiê » tlii> as self»
Le 26. — La D^nnCerquoise, c. Ofréifii^
(der, vea*. ée Mareanet ,. oh.* de selt
L'Emilie, c. Pairf ,» yen. éfe Éoi4éaia#}
chargé de div« marchandises^
Le Âeptane'it aSi^i I^oirter f VVn. Ai
Havre , sur lest.
L'EléopoTdT, cap. LemaDÎssîer ^ yen. de
Londrey, AïKlés*^ '
' /> a/.— r.a Ifol^è ,. ^\ 0)it«r» fMk
de Ma rennes, cfe <fe*sëP.
Ffno- Bffrthe-Cafflèfinv^ fionir.y cap.
Jacobseify feA de^ Fredi?ricliftta«^, etf. de
bois.
I'
■A VIRES EXPÉDIÉS.
Ïé9 Jrun?-Iv5tplle 9 cap. Magnan | ail.
à Fifcaifip , ch. de charbon.
1^ Kca|N;r, cap. Thoiupson,all.à IIuU,
ck. de lin.
1^ Petit- Vinri*nl , cap. Allin, ail. à
Bre»t« ch. d« boii.
Le 27, — Le âaint-Paul, cap. Simon,
ail. à Clifrboiirç, cli. de charbon.
La Loiii.sc-Uicii-Aiiiice, cap. Couedel .
ail. k Ro :li.*furl, ch. d*huile et charbon.
L'A>:lify cap. WiUialJe, ail. à Londres
PORT DE ROCEN.
Uouvtfment tîu 39 ûu 3o.
KAViati» FKThLS.
— Tje sloop \e% Troi.s-Sœurs, capil.
Toiirnel, vcu. dlloiiflcur, ch. de cidre.
— Le ilonp la Uérmiie, c.ip. Onjon ,
veii. du Havre, cli. de fer ei goudron.
CourtH-r-inlerp. y M. J. Pclit-rat.
Lebrick le Jean-Miirie, de 86 tonn. ,
c. Qiiinipf*r. V. de M a rennes, ch. de sel.
— I.a Rose, de 60 lonu. , cip. PicI ,
ven de Bordeaux, rh. de \ in , eau-de-vic.
— L*Eole , de 126 tnnn. , cap. Chéron ,
Ten.de Mircnnes, ch. de sot.
— Le Charles, de 61 loiin , cap. Petit,
veu. de B')rdeaux , ch. de vin, esprit.
iTAvtais r.xpÉDiÉs.
Le sloop anglais Union , c. Williams »
ven. de (I:irdiiT, sur lest.
1^ do^re la Ma rie-d* Amour , cap. Cau-
ehois, ail. an Havre.
U* chauc-mnrée l'Aurore « c. Moreau ,
ait. à Bie>t , cii. de tK>is de chdue.
PORT DU HAVRE.
Mous^etnent du 29 au 5o.
NAVIRF.5 ENTRAIS :
T^ trois mâts uorwégien Gode Hentigt ,
cap. Sweten , vea. de Christiania, ch. de
de plancher.
— Hj.-ibet, c. Aaroc, f. et ch, id.
— Marlha , c. Ruil , ▼. de Friedericks-
Udt, ch. id.
Le brick prussien Henriett-Auguste , c.
llamonn, v. de Memel, ch. id.
VAViaKS EXPIDléS.
Le brick anglais Agénoria, c. Jamet ,
T. de Pool . sur lest.
Le |Kiquebot anglais \e prince Cobourg,
c. Page 9 y. de Suuthampton , ch. de pas-
sagers.
Le paquebot à vapeur le Triton , cap
Blay , V. et cb. idem.
l.a g'^ctette norwégienne Rlica , c. Lej-
rie , r. de Hambourg , ch. de rit.
PORT DE QtJILLEÏ^EUF.
Sont arriver de fillrquier » et descendus
à la mtiréc du 29 au matin,
\: \iiiiable-R-^thilde, cap. LeBoarL
La Konnc-Mcre, cap. (luillot.
La Marie-An ne-Chërie » c <
I<e Saint-Dominique, cap. uniiot.
Les Deux-Ficr«*«, cap. Lenormand.
Le Saint-Jean- Riptitte , cap. Biséoa.
Vrou\-Ana . cip. Harm J. (iagel.
I^ Péla^i*? , c.ip, boissel.
I^ Pacifique , cap. Laurent.
L'Iris , cap. Roi lin.
Degoe<le-no^p, c. C. C. Nesterbriack,
L'Aaron-Maul^y , op. Duchesoe.
L'Auguste, cap. Marais.
1^ Narcisse , c tp. (îorse.
Trois navires étrangers et un français
passés débout à la n.arée de ce jour, avec
un graud frais de vent de la mrtie Nord-
d'Est.
Sont montés et posés.
La JeuneeA'U'Ie, cap. Rio, yen. de
M a rennes , ch. de sel.
La George tic, cap. Salo, y. du Havre,
Sont montes et passés debout.
L'Eli'onore, cap. Boursy, y. du Havre,
ch. de fer.
Die Frau-Caihirina, Gérard Ollmanns,
yen. ciilUmbourg, ch. de div. march.
Fortuna, cap. Ilend. Ollmanns, ven.
de Rréiue, rh. do div. ninrchandises.
IVau-Suphia , raj». Z'ttlo^en , ven. de
Hanibuutg, ch. de div. aiarcli.
(rent de Nord.)
T« se I
à imtroiuciK des bléa <I«Îm 19*^
qui oe sont |iai eu leur pots voir.
Un navire génois char^ db W fmst
Barceloune, m été prévenu cU M i«Wo
à Roses; mais au lieu d'al!eir ifoua c»4mi*
nier port, il s'est dirigé lor Mamsfc éê
coosert avec un antre bâliBMol f« «.
trouvait dans le même caa.
Voici les principales ventes êm gniii
qui ont eu lieu pendant U atwaiuc i»-
nière à notre dépôt t 600 ëmioa» U» éà
Sardaigne 28 à ag ; 3,ooo éniiacs Tapsi
rock 26 i|a à a8 i|2: 5oo TMatsa éar
23 24; 5oo Romagne a( à aS ; i^aaa
Odessa tendre 2a & 24 • 3oo caaiacs osp
10 i|2à I lifcvesd AIrxauJiie |l i|aal«.
Il e»t rniré d.ms ce port, peadaul la
semaine dernière, a nav. d Odessa, a
d'Alexandrie , 2 de Li Gilaïuala, 1 Jt
rAnhipel , I de Capli.ifoiiiep'3 J'AJriqui^
2 delîarceloiine, 1 d« Li^fxmce , a d'A^
glelerre, 1 de (cruauibouc.
CORUr-SPONDANCE.
Norfolk ( /7r^'«/iif), 21 avril. — Les
c^pôrauce» qu'avaient conçues les parti-
sau.s de la libellé du commerce avec les
co mies brila uniques commencent à se
ié.ili.<tor. né';â nouà avons éprouié des
effets a\autageux de cetle mesure. Les
importations de ces iles dans notre port
unt été \rès-rousidéri<bles ; quant aux
exporl.'Jtions elles sont encore assez faibles
en pioporiion.
Aocht'fortf 24 niai,. — Les affaires com-
merciales sont dans la plus grande stagna*
tion, toutes nos denrées sont sans de-
mande. Les apparences de la récoite en
vin sont m:iguiliques ; tout annonce que
les résultats ne laisseront rien à dé»irer bi
aucun accident n'arrive a la vigne.
Gènes ^ 19 m/if. — On a vendu pendant
la semaine dernière diverses parties de su-
cre, entre autres 53«> caisiettes provenant
de la cargaison venue Je C^alicut, à 55 I.
et 414 canastres à 4> >I^ • '^^ **'*c* sucre
IU)urbon ont été payés 5o liv. ; 3o existes
Havane blanc 5o, et 4^ <x. pilé de 53 ^
Gi^, selon la qualité
Une partie de café Porlo-Riioa trouvé
«icheleurs a 2H s. ; du carao mirngnan 10
s. ; 10 caisses indigo Ren^ale assorti 8 à
i3; S barils rochenille 24.
On remarque toujours |>cu d'empres-
sement prtrmi le» acheteurs.
Les j»rix des £*rains >niit bien tenus ; le
l>eau Taganrock à 29 Hv., rOde>sa tendre
7.4 ; on cliargf* toujours avec activité | our
rpprovisiouncmeut Je l'Kspîjne, niaii il
'y a toute apparence que les cxpcdi lions
AVIS DlVtUS.
N**. 197.— A^en^e après décès, pmr e^mù*
nuation»
Le mrrcredi quatre joia mil boit
troii , A dix beurc» du maliB , rot
A Oarnétul , liani let rhmiiars de ûu M.
rnrrepirurur . M*. Bioi ; tomn»U%Mtw^9ém
prurêJera ù la vente, par coDtîaiHffiaB, i
cnriitm et-«r(;enl coniptapl, da l
à Ij ■kocceivioa dndti fru «itar Godard
Oettt vente coii»i^te en la ch^rpooi
d*Du bangard sur Ie«|acl oo clac* • i'iMVMiflyitf
seize a di\-huit pieds «ur cb«i|oo Imj dnt
forts mouceaux de copeaux , la ^moif 4'io
moulin à tan , coai|io»é de b pile , O'no ptlna
avec leur* co'iteaux , rn|niritar« . Toriior 4ê
coarbeel le ^Nod ru.icl ; de loris c«|oipafn, iib
que voilures A bijù , bjnnrafix, raioioo, Askhi
et her>e« A dm:» de te;. Piene» d - !ia&rt^LM al
autres, ci< q {letiies ineaUs Jo mooIïb aUi.
cidre en Liarrique » elC. « He,
hOUiLSK nhPAiii.N. 11*1111».
E/hi% l'rfl'îict.
CI^Q l*>>|-4i (F'T «'0\«CSmFS,'
J<iui»».i.i-» 'l'i »■< 3tsrs *%m\.
89 f 45 c Soc
Sue «Se anc
aFr05NAI>S. ni I.ft.|n«TK||«
JoaiiMur« lia ii M««e la*!.
Ech. do sa Mars iSi | , bo. S a loi |oc ISc
i8aS, 9 4 loif «oc
Idem NooiVàTiTBS, j|*4
Alf?IUIT£5 DF. 1000 FB., ft 4 p.* •f^
prf
3uc 3S«- 5€h: 4«ic lia If f
Avec b>it d
ACTIONS DF. LA B«KQ. DF r^AffCB,
THEATRE DES ARTS.
REIACHB/
Demain Dimamche \^ JVtM^
La qoAtnènie ArpcêaeHiaiioo de M. Paaitr.
Jfl*x CoMioiM OF GaiffCAirr.
ARLEQt^ItV MAITRE DIÉOOLS MCTITUI.
ou CnioMSiiii Maati iTYivooro.
Paniominie en a acte», i tj
UIUUIÙN. IMâUlMERIEGOMUbRClAlJ^. (en caractehes et G?r taiue-ocucf) DE C. DLOQLKK, RlESr LO R* 34*
DIMANCHE.
i«'Joii« i8t3.
^• 179 -a- Ahji.
snxitiu TBiKUrar.'
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFERIEURE.
G«tt« Fenille parait toas les jours. S*aflresser, poar rAbonnement et la K^édâction , an Bareaa de fa JYace/le , Place des Carmct , n^. 48, à Rooeo.
Oa t'abonne à Paris, chex BaiisoT-THivA.At , roe'^e Richelieu , n^. 79. — Au Harre, ohes CHApiixa, me de Paria. -— Et chea toiu lea Libraîrea tt
Directeurs -des Postes du Département.—- Le prix de rAbounement est de i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 fir. 5o e. parla poste.
AVIS IMPORTANT A MM. LES ABONNÉS.
Les personnes dont F abonnement expire Ir S juin prochain j
sont priées de le renouveler avant cette époque , si elles^
ne veulent point éprouver de retard dans V envoi de leurs
numéros du troisième trimestre^
LA FORÊT DE DODONE.
Près de Dodone, il eiiste une forêt consacrée à Jupiter.
Les arbres , aussitôt qu*on les frappe, rendent ordinaireiuent
des oracles ; mais , comme au)ourd!iiui le goût des oracles
e^t tombe* en discrédit , et que l*on aime mieux le positif qne
le prophétique, les arbres de cette foret de l'Épire se sont
conformés à la nécessité de ne dire que le passé, et de se
taire sur l'avenir. Dernièrement, il me prit fantaisie, quel
Sue respect que j'eusse pour Jupiter el les ombrages religieux
e Dodone , de pénétrer dans l'enceinte de ce bois divin;
et comme on n'aborde pas les choses antiques , sans quelques
formes de politesse , je m'écriai après Rousseau :
c Arbres sacres, rameaux mysiériaux,
» TroDca célèbres par qui l'avenir se rérèle ;
1» Temples que la nature élève jusqu'aux cifoi ,
M A qui le printema donne une beauté noovelle ,
» Chènea divios, parlez ton» :
* Dodone, répondez -nona. »
Quoique ces vers du Pindare français, ne soient pas des
meilleurs , un vieux chêne crut devoir répondre à cette pieuse
exhortation : il médit d'abord de m'asseoir sous son ombrage,
et commença ensuite par vanter la noblesse de sa race. A
l'en croire, c'était sa famille qui devait être nommée la nour-
rice du genre humain, puisque les premiers hommes ne se
nourrissaient que de glands. Je ne voulus pas lui rappeler
combien le noble emploi du gland avait dégénéré depuis ce
tems; au contraire, pour me mettre bien avec l'arbre de
Jupiter, je me récriai sur la ressemblance qu'il avait avec le
vieux chêne de Vincennes , au pied duquel un roi de France
rendait la justice ; et Tarbre flatté m'avoua modestement que
ce chêne-là était un de ses arriëre-petiis-neveux.
En prenant congé de ce vieux tronc nobiliaire , je passai
près d*un prunier que mon pied h. ur ta par hasar^d; il u*eD
fallut pas davantage pour entrer en conversation. • Tu me
dédaignes, me dit l*arbre fruitier, parce qa*ua proverbe
fondé sur la plus absurde prévention p Va fait croire k l'a-
nalogie qu'on a établie entre la sottise et moi. Ne pouvait-
on pas aire, avec autant de raison : Béie comme un pom*
mier^ que 6éte comme unpruni- r ? Ma fécondité ne vaut-elle
pas la stérilité, l'inutilité du sorbier dont vous pares vos
jardins improductifs? Ah! voilà bien les hommes : frivolité
et ingratitude. Ils diront toujours : Béte comme un prunier !
et ve pourront jamais se passer de pruneaux de Tonrs. » Je
partrgeai bien volontiers les justes plaintes de l'arbre frui-
tier; mais je ne pus m'empêcher, en me'rappellant le pro^
verbe qui le faisait tant murmurer, de couper deux de
$es branches pour en faire une coitroone à M. Théauloa de
la rue de l'Echelle.
Je tne dirigeai vers le fond de la forêt ; mais des tubes d'ail
sur lesquels je marchai par mégarde, se mirent à m'injurier
en termes assec peu polis, et auxquels Taccent gascon sem-
blait ajouter encore une noovelle expression. « C'est toi,
criaient cé's plantes potogëres, c'est toi qui t*es permis de
critiquer Tode dans laquelle la muse la plus modeste célébra
notre utilité , «t nos vertus admirables. Fuis, infâme dé-
tracteur de tout ce qui est bon ! Puissent la rose et le jas-
min empoisonner les baisers que te donnera ta maîtresse !
Et si jamais la p^ste menaçait tes jours cotipables, puisses-
tu ne pas trouver sur la terre que souille ta présence, une
gonsse d'ail pour te préserver de l'atteinte du fléau !.....,
Je me hâtai de fuir, sous l'ombrage d'un peuplier, les im-
précations des bulbes irritées. Mais qoelle fut ma douleur,
lor$qu*eu fixant l'arbre consacré à Hercule, je m 'apperçus
qu*il étjil mutilé, et que du sang avait arrosé ses rameaux»
Par quelle fatalité, lui demandai-je> retraces-tu & mes yea^
ces scènes dans lesquelles on offrait à la liberté dont tu étais
l'emblème, des^holocaustes humains, et un encens homi-
cide? Hélas! me répondtt-il, on m'arracha de ma terre
natale pour aller, en d'autres lieux, ombrager des autels
d'un jour , et des excès d'un moment. Bientôt ceux qui
m'avaient accordé àt% honneurs divins, portèrent la coignée
sor ma tige malheureuse. Le délire, le caprice ou la fantaisie
avaient vu en moi l'arbre du peuple: quand le délire fut
passé, les luêiues hommes qui m avaient chargé de cou-
ronnes civiques, de rubans nationaux, de gâteaux et de
fleurs , s'obstinèrent à m^attriboer les torts et les câlines
auxquels j'avais involontairement 'prêté mon ombre répu-
blicaine. On arracha jusqu'à mes racines, et, transplanté
sur une; autre terre, j'y poirte encore les marques des bles-
sures que Ton m*a faites, et du sang innocent que l'on
m*a oiTert. Pfla?rei hommes qui croient c|u'une sage liberté
ne peot subeisler sans un arbre . ou qui attribuent 1 Un
y4$fM imêiguiAêul U# iorU qu'ils ont à se rffr^ch^r en-
vers lears souverains oii leurs compatriotes oiiiiief ! ! Al^
triste par la vérité de ces rvdexions sensées « je iaîsaai loon-
ber quelques larmes au pied du peuplier , et j^rrltckat eu^
suite uMe de tes hrasieàMs ensanglantées pour la montrer «in
îour à ceux qui révéraient les fuuestes atiiâtaif qui ool
souillé les pages de l'histoire.
Un acacia verdissait auprès du peuplier Aont je m*Aof-
gnai. Son feuillage tendre , son branchnge fleiible contras-
taient singulièrement avec la fierté et la verdure soi^bre
de l'arbre d'Hercule. Je m'arrêtai sQos ao« ombrée paci-
li(|ue I et de la pointe d'un compas que je tirai d'un étui
qui ne me quitte jamais « j'écrivis sur 1 ecorce de l'arbre
emblématique : Miêm/I^sattce et fraternité.
Un vent léger s*éleva tout à coup , et agita , en murmu«
rant , une centaine de roseaux qui répétaient encore avec
des voix confuses :
« Midas , la roi Midu a dct oreillet d'èec. »
J'approche aussitôt pour entendre plus distinctement la
phrase indiscrète que ce» roseaux ne se lassent pas de ré-
peler depuis laai 4a wècles i mais à peine suis-îe arrivé
près du marécage oii s'agitent ces plantes , que des mem-
bres d'une société sa va u te , quelques bonshommes , le folli-
culaire Fréron , Ifonettery M. de. i'iisyM. Achille Darlois
et beaucoup d'autres, me signifient l'ordre de m'éloi^uer,
et m'enjoignent de taire ce que j'ai entendu. J*exécutai leur
volonté ; mais en m'éioigoant, un palmier me dit : Ne
t*étonne pas si ces messieurs défendent tant l'approche de
^ ces ra^eniiK indiscrets. Au lieu de sacrifier k Apollon , tous
ces uii^.hans écrivains se sont trompés , et n'ont sacrifié
qu'il MiJas ; et il est juste qu'ils ne veulent pas qu'on ré-
ûète le« outrages que reyt>it le dieu auquel ils prodiguent
legr encens.
MACÉDOINE.
— Un petit pamphlet que nous avons été sur le point de
prendre pour un journal , décerne k Mlle M.... « une vto^
« Uttx* eu égard au goikt qu'elle montre pour ces fleurs
•• moihsles comme elle. «Mlle M.... avait trop de talent
■ pour échapper aux outrages du petit pamphli^t. Il est juste
que ch.'icun reçoive ce quMl mérite. Cet messieurs nous ont
rendu les ui\viTeB y friandes.
— Periet et Ponchard sont attendus k Marseille. Il est
inntile de dire que c'est avec impaiieuce. On n'attend que
comme cela aujourd'hui.
— Le %^ de ce mois la Société Unnéfnne de Paris y a
célébré sa deuxième fête champêtre annuelle dans le bois de
Aomsinville. C'éUit le jour anniversaire du grand Linné.
Lasseiiiblée éuit brillante et nonibreiïse ; 1a gaité l*amitié
s'en bisaieut qu'une seule famile. Purmi les étrangers qui
j assistaient, on a surtout remarqué un député de la so«
ciété linnéenne d'Upsal ( e« Suède), ^u'\ a remis k la so-
ciété lini.érniie de Paris une belle médaille d'argent , frai>*
pée eii ritoiioeur du patron des naturalistes, en signe de
l'anif^n des deux tours. Plu^'eurs lectures intéressantes oui
aussi Cil lien dans cette réunion favorisée par le plus bc^u
jour du mois de Mai.
-—Le directeur du Vaudevillt soutient mordicus contre
M. H-lestre-Poirson , direc^teur du Gvmuase, que la Aituaiiou
finaucM're du th'itfc de la rue de ( «ha r très est des plus sa I is-
Cki^antc». 11 par.tit surtout êîrc iuiinimcnt content de %tg re-
Cftlrs; mai» il ne dit fâs que ce soit des recettes faites à la
pcirte. Oj>eiidaiit noiu kOmines portes à cioire que c'est k la
porte que Cfê ines5ienii du Vaudeville reçoivent ce qu'on
\ ut b.«n .eur donner.
(O
— Zâ Foudre croit beaucoup nous offenstr , ctt asu Ini»
iênl de journal de province. Si tous les )oiirn««B éb liM
raéseiablajent k cette misérable Foudre ^ le plot êmmfjiamIL M*
trage serait d'être pris pour uu journal de h capiub.
— M'. K» Théaulon , membre de le légioo i
f>laiut, dans le Journal des Débats ^ A*un bmit ^î
aire croire qiftC f Apollon ne parait pins.' La lettre qac IL b
rédacteur, Uttiqne et principal, écrit k ce tpjet , femmm a»
W^ng qtie tÀpolon a paru . et qu'il n*est pcs fupcria dcb
fane connaître. M'. E. Théaulon a agi en cela coosnt CM
médecins qui publient tous les mois un cfaangemeoC de #••
micile , pour avoir l'occasion de rappeler qullssont mëdcciai.
— - Sous le règne Uht^mpérieux , que Ton nommait tmtf^
rtaly on chef de division des bureaux de U police, fa lia
de se faire imprimer portrait en téie , en qualiw gros valuMi
I/I-8* ; et , pour être sûr de placer le matériel de son o«vrag»»
il adressa à tous les employés du gouvememeol d*aion, oaa
petite circulaire qui les engagenit à se procurer Ica œsTlCi
complète de A. P. pour leur amusement particulier , ci It
prix de i5f. 5oc. parla poste. Ce moyen réussit pleia
chef de division qui, plus heureux que beaucoup d'à
moi fondus, écoula rapidement deux éditions de aoao«Tt
Les spéculations de libraire étaient bonnes dans le le
les écrivains en place ; la chaife du plus mince rmp'ojê i
mieux que le fauteuil académique. Aujourd'hui lea*«i
complètes de A. P. ne se vendent pins avec le portrait de Pa«»
leur, qu'au kilogramme; et pour i5 à lo sous ou ae Brocwo
aisément les poésies les pins fugitives et les plus â fuir« ^«c
l'on n'ait jamais \ues ; mais cela n'empêche pas que dk% sas
apparition I ouvrage n'ait eu une vogueconsiJérab.'e.el laile.
ou on se l'arrachait des mains pour le jeter queluuefoîs —
leu on à la friperie. C'était alors l'Age d'or des préffiela poë
et des bureaucrates*vaude vil listes. Mais hélas!
» Beaoz jours de noire cnûiDce ,
» Qa'état-vous , qo*él«»Hrooa davcuas f ■
J'ai oublié de dire que c*est dans l'empire de Maroc qat
ce chef de division existait ; et qu'd publia ses CMlVf«i
marocquinées.
— Il vient de s'établir, dans une grande ville dltulie, ■■§
institution de demoiselles qui s'appellera /e Prmsiommmt ém
Grâces, Dans le même quartier, ou parle déjà do faadar
deux autres établi^semens qui porteront: run, le mmm ém
Pensionnai des Jeûnes ^ et l'autre celui de PemUommmi dm
Maigres, Mous conseillons aux jeunes personnes, ioatioMi»
nure, d'aller passer une année aux GréLces\ aux filles mm^
jrnres de se mettre au Jednws; et ans beaatôi trop
rielles , de visiter les ât aigres.
— Polichinrlle^P^ampîre , a réussi complet tenieni A
Porte-Saint- Martin. L'idée plaisante de ce haliet va h
éclore des Vampires de toutes espèces» Déjà on
nace d'un Arlequin-Vmmpire , d'un Pierrid"
d'un Buzile-Vampire; toute la famîHe-vaiupire va
mise en ballet, ^ous approuvons fort de ulles Iculatitosy
si en faisant dan>er ces messieurs % on croit pouroir |as
empêcher de mordre ; tuais il J a des gens qui itanseal at
mordent tout à la fois : témoin les ddiens quo Vmm tàt
sauter pour deux sous dans lea rues.
poëlcs-
-»« L'âne n'est point un cheval dégénéra; il 11*0*1 ai (
N ger, ni intrus, ni bAiard ; il a, comme tooa Ica êaHwm
p animaux , sa famille , t^n es|>èce et son rang ; son aai^ est
N pur, et, quoique sa noblesse soit moins illnalro, elr
» est tout audsi bonne» tout aussi ancienne qno ceàe in
• cheval. i«
Ah! si le cheval recouvrait la totx, ■• fo
Buffun , comme il retorquer.iit votre assertion «
bon article de la Ca3rtie an fin , on de la ftadir 1
taine qui en man^e. Mais l'âne dont la sang tel fmr% <
J
d'uo autre cAté «es défenseurs , et nul do«l« qiM VJpoUon
prendcait la cause èm son Pégaie li'Araidie* Que oevien-
orait une telle lutte? Ah ! pour v^tre repos et les principes «
messieurs , plaise au ciel que les cbevauK et les àoes se taH>
aent toujours, ou ne parlent que comme ont fiiit )uaq(i'jci
MM. Malte-Brunet et Meiy-Jobard. ' /
— On va jouer incessamment, dit-on, aux Variétés^
VEnfani de Paris, On prétend qu'il n'y a ni unité d'action ,
ni unité de sujet dans cette pièce-là.
•— Un amateur, qni croit se connaître en chevaux , seplainl
d'avoir été trompé par un maquignon qui, à laderniëre foire
de Caen , lui a vendu un Ane pour un cheval ; bien d'autres
connaisseurs y ont été pris. 11 y a tant de ressemblance au-
jourd'hui entre tous les animaux qui se vendent, que je ne
jurerais pas de voir des hommes être bientôt vendus pour des
baudets : ce qui serait fort désagréable pour ceux qui tiennent
à acheter quelque chose de bon^-
— FTier , à dix heures et demie du soir, ia cour d'as-
Hses de Rouen , a prononcé l'acquittement de Rosalie
Çuilloii y de la commune de Bacqueville , accusée d'avoir
empoisonné la veuve Lcprince , sa tante, le 24 novembre
dernier. M*. Chéron plaidait pour la fille Quilloit*
— Le succès de M"" Virginie Legrand à l'Odéon, a engagé
le directeur de ce theâlrç à monter plusieurs pièces dans les-
quelles celte actrice pourra jouer un rôle prmcipal. Déjà le
Chex^iilier à la mode y de Dancourt, a fourni à la débutante
l'occasion de faire remarquer son talent, dans le pèrson-
(5)
nage de V*. Patin, Nous avions bien pressenti l'accneil
que M*'* Lfgrjind.r^cMrraiiâ P^ris; nais nous ne pouvions
nous dissimuler le tort que ses bebitodes de provmce, et
et ces manies prétentieuses que co^racteni les artistes privi-
légiés, lui feraient dans l'esprit, des juges qui ne veulent voir
en scène que Je personnage ei 000 pas l'acteur. M'** Liegrand
doit travailler sérieusement à se dé|x>ni^ler de cet ftir de cow^
lis^cs^ qui l'accompagne dans presque tous les rôles comme
un atmosphère d'oii elle ne sort que d«i&ciletiiieot, mâmedans
ses momens de verve comique.
— Le ao de ce mois» à lix heures du soir , le sieur Li-
tard-Blâcher , élève en droit, s'est mortellement blessé dans
sa chambre, chez M. Etienne, place St. -Sauveur, en voulant
changer la pierre de l'un de se§ pistolets , chargé à belle ,
quM tenait delà main gauche, et auquel il n'avait point
assez poussé le ressort d*arrét.
M. Ëiienne étant absent, MM. Deslonctamps , Ameline
et [Air suite M* Asselin , on^t été appelés auprès du ma-
lade, mais la belle était resiée dans le corps, et avait causé
un épanehement qui Ta enlevé dans 48 lieures.
Le commissaire de police a reçu en présence des père et mère
du malheureux Litard , la déclaratif n de ce jeime liomiBe ,
dont l'imprudence lui a causé la nmrt^ et qui donnait les
plus belles espérances.
Nous ne cesserons de le répéter: lés accidens de cette
sorte sont trop fi«qu eus , pour 9e ps inviter les personnes
qui ont la manie des armes, à se prémunir contre de pa^»
reils malheurs*
( Journal du Calvados. )
ommi^rc^ d
NODVEI.I.ES DE MER.
Te navire anglais Jonh-Taylor, «arrivé
le a3 mai à Liverpool, a quitté Calcutta
le ai janvier.
— Sont arrivés à Calcutta, le 11
janvier, le Mercure, c. Chevetaure, v.
de Batavia , et TËntreprenaut , c. Ro-
ouefeille, v. de Bordeaux; le I9 , le
Duc-de- Bordeaux, c. Moreau , v. de Bor-
deaux.
— Sont arrivés à la Guadeloupe , l'Eli-
sabeth, c. C:our;HKl , les Trois-Frères ,
c. Lafourçade, et la Marie-Thérèse n. 1
c. Philibert, y, de Bordeaux ; le Hasard,
c. Momus , et le Jupiter , c. Roy , v. de
Bordeaux et en dernier (4«u da Séndgal ;
ce dernier navire devait effectuer son
retour du |5 au 30 avril.
— Le Martiniquais^ cap Bessière,est
parti de (!harl€s»ton pour la Martinique.
—La Vill«^tU?*<;€lte, chargé à la Ha-.
v.nie pour un port de France , a été
oi>ljgé (Je décliarger et est arrivé à Char-
Jt'.^lou.
— Le VaWor, c. Bureau , parti de
Bordeaux , est arrivé h la Martinique.
— Ou écrit de la Guadeloupe , en date
du %-] ma« 2 La Théûs ,.c. Pannier , est
di. .depuis huit jours à 18 et ^4 deniers ,
et attend le convoi pour partir. — Le Ju-
les-Eugène, c. Ledo, est attendu jour-
nellement de Cayenne. Les farines valent
10 et 11 gourdes; les vins de Bordeaux
au détail 24N^ ^5 gourdes: tes sucres
bruts 45 à 5o h; les cafés 4^ à 45 s.
CORRESPONDANCE,
Saint^Pierre^Martinique y 9 mars.—-'
M. le lieutenant-général comte Donzelot,
gouverneur de la Marti uique, a fendu,
le ^4 février , l'ordonnance suivante
H Considérant que le coup de vent du
19 décembre dernier.a ravagé les planta-
tions de Yxstes ; que la disette des sub-*
sistances commence à se faire sentir d*une
manière inquiétante, et qu^il est urgent
d'adopter une mesure qui assure, autant
que faire se peut , aux habilans de la co-
lonie , les moyens de nourrir leurs ateliers
convenablement et ayee économie ;
n Vti les divers rapports q»? notu ont
été adressés à ce sujet par les commissaires-
commandans des paroisses;
w Après en avoir délibéré-an conseil de
gouvernement et d'administration;
Il » Avons ordonné et ordonnons, pour
itre exécuVé provisoirement , 'et sauf rap-
probation de S. M- , ce qui suit :
• Art. i«V A dater de la publication de
la présente ordonnance, jusqu^au ;"d^
cembre .SaS exclusivement, U fiirine de
aeigle, le inaïs.el la farine de mais, le ci^
et legum«>s sef>)nt.adaus dans \t% colonies
aux conditions ci-<ajprès; savoir:
» I*. Si lesdiles a^oréea sont importées
de ia métropole par bâtiment franyojj ,
elles seiont exemptes de tous droits.
» Si elles proviencient des ports étran-
gers et Qu'elles soient introduites wr.M-
tiinens français,. elles seront soumisei'aox
droits d'entrée d'un pour cent de valeur,
sur le maïs, lafarioedoioMs, le riz et les
légumes^ et irojs.pear c«ot sur k larine
xle seigle.
» 3". Etiififi , les. iaipof*tatioika sembla*-
bles par KâiiiwenséCrangers^aupportrront
les droits d*eiitrôe de deux pour eent anr
Je mats, ja farine 4e mais, le n'a et los
légumes, et i\\ pour cent sur la Àrinede
soigif. •»
VOKIS ftTRANGEBS.
ARRivacts.
Grasffisende ^ 24 et 25 mai, — I/Har-
monte, c. Lcwîj, v, Je Charente.— 1/ Ac-
tivité, c. Guichon, y. du Havre.— -Thom-
bon, c. Hobbs, V. de Bordeaux,
ù^^rpool^ a5 m^i.— Le Uuuter, cap.
Slone , V. de Bordeaux.
Ptimotiih^ aa mai. — Peter aod John,
c. Treuemnu , Y/de Cardiff , ail. à Rouen.
PORTS FRANÇAIS.
fsoHtnt ^ aa mai. — {Cabotage,) Le
Petit-Gustave, c« Lclai , v. de Bordeaux ,
ail. à Rouen.
Bordeaux , a5 mai. — ( Long cours. )
En rivière : TOrthcEien , c. Laurent, v.
de Bourbon , ayant relâché à Morlaix. —
Le John, c. BiggSt v. de Baltimore. —
(raholiii;e.) En rade : rindu&tric , cap.
Singoabicn , v. de Laurwig, ch. de bois.
PORT DE ROUEN.
f.llAaCRMEXS ET MtCLAMATIONS.
n:;^ CiiAHr.EM. du brick la Rose, capit.
Hordeanx, — Courtier ,
^Piel, veii. de
M. Fauqnenx.
Réclnmoteurs , MM.
8 barriq. vin.— Moricc c\ coinp.
i8 ditodilo, — Vftswur et IVrlhclot.
3 ditodilo.— MoUieii jrune.
17. dito diio. — Lccœur.
8 dilodilo.— F. Lcmarcliand.
a5 fûlseiu-dc- vie.- Porté et Gnillol,
de Paris.
a4 barriq. vin. — 16 dilodilo. — A ordre.
^I^Ch^RGEM. du brick le Courrier, cap.
DrfrSiî, vcn. de Bordeaux. — Courtier,
M. l-auquL'UX.
Réel amateur s ^ MM.
8 barriq. vin vin.— Picard-Leuiiier.
8o barriq. Jilo.— Lecœur.
4 barriq dito. — i fût eau^de-vie. —
Oc»v«»! rt coin p.
?.o fùlN duo —Cil. L'breton.
Le brick rKol«s cap. Choron, v. de
Croi$ic,ch. 1480^5 k.sel — Lemireel fils.
I e iloop le» Troiv-rrèro» , rap, Du-
bourg , vi-n. d'Honfleur , ch. de 1 1<) fûts
sucre.— a caisses confitures. — V'
Lecout«»iilx.
Courtier, M. Fauqueux.
^^ CiiAir.EM. du navire let Deux-Soeur»-
Unies, cap. Varet, ven. du Havre.—
Courtier, M. Bordelle.
Rrcliimaieurs MM»
^:^CH*Er.FM. du brick le Jean-Marie,
d'Krquy , c. Quimpor , v. de Marennes.
Oiirlirr, M. Viard.
iii,o54 kil. sel.— J.-B. Lemire.
Moui^ernent du 3o ou 3i.
NAVniFS F.:«TRÉS.
Le slr>op la Sléphanie, c. Undgren dit
Sleiiih«'?a, V. de Hollerdaiu, à relâché à
Calais , cîi. Ip Cernée et fromage.
Le *!«»op TAIf^Modre, cap. Roussel, v.
d'Uni. fl'Mir , ch. de ndre.
Lp *''mm) P^ut;u^liu, c. I.ecleic , ven,
d'lli.'tl»"n , « h. d«» n.lrc.
I,r M., lit- lri:i.>vri'»n, Citherina, cap.
V. h 'i u. *« I» •!'' ' ivo'.inie
M. H. «i\l li.s aîné.
(4)
La galiote oldeuibourgoîs Die*Fran-
Catherina, c. Oltinanns, v. d'Hambourg,
ch. de cuivre-, Uine et viande.
La galiote hinovrienne Catherine 9 c.
Elfering, v. de l^ivourne, ch. de marbre
et albâtre.
NAVIRFS EXPÉDIÉS.
Le sloop Eulalie, c. Desmaret, ail. an
Havre « ch. de pi A ire.
Le dogre la Péljgic , c, Dupont, «II.
et ch. i'iem.
La gribanne la Ulonde, c. Autou , ail.
au Havre , sur lesl.
Le sloop la Ma ri<— Françoise, c. Bavard,
ch. de bois de chêne.
Le dogre la Viile-de-Chefbourg , ch.
de bois de construction.
Le chasse-marée TAune^Marie , c. Lau-
rent, ail. à Marennei, tur le^t.
Les Troii-Sœurs , €« Tournel , ail. à
HoiiQcur , ch. de plâtre.
Le chasse-marée le Grand-Frédéric, c.
I^bodo , al(. à Bre^t.
ch. de bois de chêne.
Le ftloop laVictoiine ,c. Postel» ail. au
Havre , en. pierres meulières.
La gribane la Con.sinnce-Hypolile , c.
Desmasures , ail. an Havre, sur Test.
Le sloop le Pcrr-Adam , c. Moisy , ail.
au Havn* , ch. dr vin , cidre , bois
Le brick le Réné-Mnrie, c. Salion,all.
à Lannion , ch. de plâtre.
Le chasse-marée le Talisman, c. Le-
gouguei , ail. à la Rochelle , sur lest.
Le sloof) la Marie-Marthe , c. Pognon ,
ail. à Hunflf*ur, ch. de plâtre.
PORT D'IKiNFLEUR.
H. P
• •
La goëIatt« angUiat
Treaeman , vta. Cardiff . Am
U goélette auglaise Im
cap. Collingi, yeu. de Britld « du iêm
Le brick angtata Viae. cap.
vtn. de Newcaatle , ch. de clwrhsw.
Le sloop anglais Philippa , cap.
ven. de Bristol « ch.de frr.
\je brick anglaii rhoiai liai Qyifhi,!
Whale, % en. de NeircMite . ch. d» hnil
pour M. Bénard , k Honllcar»
PORT DE QDIIJ.EBBOF.
Mouvement 4tu S« «« 3i mmI»
Stmi arrisfés de F'ittequier^ «ff dhiwaAi
l.a Françoise , cap. Boret.
Les Deux-Amis , c. Eno«.
Les IWux-imif • cm. Boavitr»
Le Fdisccau , cap. Mulel.
L'Austeiliix. cap, Lefltick.
l'Elise , cap. Alex-&iiid%.
Plusieurs uaiirrs sont k la vae fwm
en donnerons les noms deiuaiB.
BOURSE DE PARIS, D^HIKM.
Effets PuUics.
CI^Q Poua CMT mvMNIVtfS,
JoMiMiwe (kl «t MwB «akX.
88 f 75c Soc 73 c 5So 40c Soc 6ot 7«c •
Soc 8Sc
RECOX^AI!». DS UQrlitaTioii,
iomftMHK» èm n Hm iftO.
Ech. do sa lAan 18x9 « fia. • a aai JSc
i8«5, 9 4
Idem NomsATifii, 18x4
ANJfL'IlÊS OK 1000 PI., ft 4 p.* •/,
Avec lois «1
toiiM^n.itaïK'i
Bîouï'ement du 29 au 3i mai,
NAVIRFS EXTBÉS.
La goélette la Bi>lle-Gabrielle| cap
Bcrrangpr, ven. deRourn.
Le sloop le Pere-de-Fauiille , c. Duptn ;
ven. idem.
— la Marie-Désirée, cap. Maillard,
von. idein.
— la ('aroline-Désirée. cap Boudin,
veu. idem
— L*Eugëne-Ainiée, capit. Langloîs,
ven, idem.
Le dogre THrureuse-Rencontre • cap.
Pcr»il , von. id»m.
Le sloop les Doux-Frères, cap. Robert,
vcii. iiiriii , ^orli lo 3» )>our Fécanip.
— Le paris, cap. I.nhuillier , ven.
ideiu , «orli le 3o pour Anvers.
— 1/ A ngn!»le- Angélique, cap. Néel ,
ven. du Havre.
— L*Aimable-Dcsirce,cap. Heaudouiny
ven, i«îriii.
Le bricW norwrgim Wiser-Sleen , cap.
Miel»(*n. ven. de Kvedestram , avec nu
cliar^enirnl de bois.
5ﻫ£ t'fttrt'' en relâche^ pour Rouen,
Ln grilioltf ho'l.-iii'ljii.ic de Vroiiw-Lam-
iiiôi^in.» , <* p Siiillh , ven. de Cliri»liand ,
iiviT uïi rlurj^ -m'-iil lie bois.
\.:\ giliote ^UL-doise Hctppet, c. Bodin ,
\eti. «If Wi»liv, « h. dr f» r et cuivre.
iu65f iu67f Sec loftSI
ACTIOMS PF LA KA^Q,
iSSSf
THEATRE DES ARTS.
Ponr U quairièn^ Repr^aeatafh
M. Paaiav.
LRS Pf.AllEUAS SAKS
CoaicJie en 5 actes , de 18. ]
La CAATK a PATRa •
Vaadefillc es i acie. de MM. MaHa, Ika
et Cirmonchc.
M. Pf xiiT remplira U rèla da Jtaaa^J
LE PARRAlll»
Comédie en 1 actes • de MM»
Scribe et Mclesvfljb.
M* PixLBT remplira ^e rMa da
Jeux Coiiiqies de Gamoaun.
LES DEUX ÉTOURDIS •
Pantonime ea a acte» « é aa
ERRATUM.
Dan* le numéro d« So omI, t^'la <
rAfticle «urifs mndri^auliev
li^cxi ère franc mi se*
liOl
E.N. IMi hlMKI\lK 0>M *Kl\C.A K (in car a. Tri;::-* et k?» TAUXE-Douct) DE C. BLOQL-EL, RLE St LO >• !(•
LUNDI.
%'7nt iS«S<
Nî^li
«ri
^ LA NACELLE, llï
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
a^urrtinfinrmi^i -^— — ^^i^in^mi — n^-i — i \ 1 Tmni'miriinninmTmi'mnm^ri'n
Cuttt Pcoille paniU loot lei joars. S'ailrcMêr , ponr rAbonnement et la Rédaction , «il Bureao de fa Nacelle . Place de» Carmei , n^. 4^* A Koimb.
Oo a'aboane k Parit, ches BftnsoT^TaiTAac , rue de Kîebelieu , n^. 7a. — Au Harre^ chcs CvApaLLa, rue de Paria. — Et chea tona les Libraiiea et
DlNcteara det Pottei du Départeuem. — ' Le prix de rAbounemcnt eat de i5 fr. chaqae trime» 1 re , pour Eonen , et 16 fr. 5o c. parla poate.
AVIS IMPORTANT A MM. LES ABONNÉS.
Les personnes dont Vabonnemenrexpire le 5 juin prochain^
sont priées de le renouyeller ayant cette époque^ si elles
ne veulent point éprouver de relard dans Cenvoi de leurs
numéros du troisième trimestre.
LES HOMMES COMME IL FAUT, ET LES HOMMES
COMME IL N'EN FAUT PAS.
n y a plus de goûts dîfTérens qu'il y a d'hommes ; car
le même individu peut changer vingt fois de goût dans uno
heure. Cette multiplicité de fantaisies , cette instabilité de
seutimens^ de penchans, rend fort difficile la manière de
dire ce qu'on entend par un hotnme comme il faut ; car
Thomme comme il faut pour vous, peut être ju&tcment
pour tnoi Vhomme comme il n*en faut pas, Qtie pensez-
vous, par exemple, de Tacteur-auleur tragique Victor?
Vous dites, vous , que c'est un homme comme il faut ^ et
moi , je vous rrpondrai que c'est , au contraire, un homme
comme il n^en faut pas ; car si chaque acteur se niét.iit de
faire les pièces qu'il doit jouer , on 'serait bientût obligé de
se faire siffler comme comédien pendant cinq à six ans,
avant de pouvoir prétendre -a avoir une pièce de i^çue;
et' si ensuite il arrivait que l'on sifflât la pièce comme on
aurait siffle Tncteur-auteur , fi s'en suivrait qu'on se serait
trouvé sifflé deux fois plus que si l'oa n'avait été qu'auteur
ou acteur.
Un jeune homme , le menton pris dans une cravatte stran-
gnlatoire , la taille gnépf*e dons un corset, les cheveux bou-
clés comme ' une peau de mérinos « se présente au milieu
d'un cercle de demoiselles , arec lesquelles il joue au volmt
et mang'! des ^meringues qui l'empêchent de fermer l'œil
toute la nuit. On no.nme cet intéressant céladon un homme
comme il faut, ^'ais demandez à cet étudiant , formé à l'é-
tude et à des mâles exercices, ce qu'il pense de vôtre élé-
gant héros de bondoir , et il vous répondra en manpeant
frugalement sa régence et son fromage de Ncnfcliâtel ,
que c'est un homme comme il n^en faut pas.
Un seigneur qui veut être servi avf*iig]ément dans $e$ vo-
lontés par des insdumens qu*il achète peut nommer, des
hommes comme il faut^ les valetii qui sous sa livrée répandent
ses billetsdoux» fte« profusion^ et le scandale de ses débauche >•
Mais les maris trompés , \e$ femmes séJaites et hamiliécs » l.i»
frères qui crient vengeance , et les mères qui pleurent le maU
heur d'avoir donné le jour k leurs malheureuses filles , appe*
lent les hommes comme il faut ^ du seigQeur, des hommes
comme il n*en faut pas.
L'expression d'homme comme il faut a passé comme
proverbe dans la famifiarité de la conversation >-ao«-^
glaise. Un jeune Eat de la Tamise disait, ei« voyant pasaer
une demoiselle: Voilà une lady qui a J'air d*ufi homme comme
il faut I«a lady se trouvait avoir précisément des moustaches
qui , malgré le soin qu'elle prenait de les épiler , lui donnaient
un petit air viril. Elle prit Tinoocente exclamation du petit
anf;1ais pour une saillie impertinente, et elle lui répondit
qu'un sot lui avait toujours paru être un homme comme
il n^en faut pas La demoiselle avait tort ; les sots sont ,
dans certaines circonstances et pour nos menus-plaisirs, det
homntfs comme il faut.
Un mari est un homme quand , aux yeux de sa femme , il
nVsl pas un monstre ; mais c'est rarement un homme comme
il faiU, Cependant lorsqu'il est coiifi<nt san^ être importun ,
laborieux sans être avare, docile sans avoir Pair trop passif^-
il peut être pour sa lemme même on homme comme il faut.
Mai^ lorsqu'à vec de l'esprit et le seritiment des convenances»
il veut forcer sa femme à le rendre respectable dans la ma-
nière dont elle se conduit dans le monde : lorsqu'il épargne
sur sa toilette l'argent qu'il veut foire prospérer dan*» son
commerce ou dans sa famille; lorsqu'il préfère les heures qu'il
coule dans Tint imité de son ménage , k ces instans de délire
qui se consument dans les spectacles oii les bals , alors le
l>auvre ipari risque fort de passer pour un homme comme -il
t**en faut pas.
Dans les cours il est aussi des hommes comme il faut ;
combien il en est comme il nen faut pas.
M. de Maurepas parut être pendant quelque tems un
homme comme il faut. Malesherbes, le Socraté de la légi-
timité, ne tarda pas à paraître au milieu des coiirtisans un
homme comme il n*en faut pas.
Souvent le matin on se lève un homme comme il faut ^
et le soir on se couche un homme comme il n^en faut pat.
'Bsy\e^homfne comme il en faut y daigne faire vivre sans
ce^se dan« mes pensées tes maximes de philosophie et de «olé-
? Et toi farouche Luther, moine fanatique, homme
rnnce ;
comme il nen faut pas , puisse tom nom ne jamais me
r.»ppeler les cliiî^nies que lu fomentas pour diviser les hommes^
et désunir les frères doul Dieu est le père.
Piiiirrs r. Li.r.iîXi dfs voni:s.
i * )
en
ou
Quart icr-GëDcrj! fie Gaad.
Se descends de cheval • et quitte ma reditigoUe verte à
lioiitoiii de métal blanc (pçiile tenue du matioS pour me
r iiJre, en habit plus décent, au café Anglais , d'où je tous
•dreste ce premier hulletiri.
I.et robes de Barrège , r»y«*rs , deviennent trop À la mode
p>ur être portées loiigirms* encore : c'est un de nos apho-
r.Hiues. l^s plus distingué«>s »ont garnies de deux franges,
seulement, oont chacune réunit les couleurs qui se trouvent
dans réloffe. Une élrginte doit porter des bas de soie et des
souliers rajés de la couleur de sa robe.
Les toques basques, en nankin brodé en lacets de couleur ,
font encore de boin goAt i chea nos dames , pour la collFuie
du nial«n.
Parmi les bouquets de df^irs posés sur les rhapeaiir d'étoffe
de soie, on distingue ceux dont le développement forme un
éventail. Outre les petites feuilles qui figurent les branches
de l'éventail , il y a ciaiis le milieu une (Irur vo'umineu^e qui
cache une partie des tiges; p.ir exemple, un paquet de co-
qui'licots» surmonté de btuets. (/est snns doute pour plaire
À tous nos Don-Quicliotes, que les nccuds en .-liles de moulin
sont remarqués sur prr&que tous les chapeaux qui ne sont pis
destinés a la grande toilette.
Le baguenaudier est la Heur â la mode : c'est â la der-
nière aéance d'une >ociété de bonnes ieilres , que les pre-
miers baguenaudicrs ont paru.
Quelques rbapeaux, faits en cspote, ont s'^ulement lapasse
paille dMtalie : la forme est en gros d'été, jauue paille
lilis.
Lr»p'ui nouveaux nrcuds de ceinture sont un tricot de soie :
elles Ot)i une riouble rosette, c*tuu boulon plus p.ihseuicutéau
niflttfu d«* la rosette.
Les giièties d'un éleginte ne se la«sent plu< sur le c6tc
mais Kurle rouJe-pi*d. (ne diose inconcevable , cV$t que de-
puis cinq ou six 9ns que \e% gnôtre^ ont iop:iru à Paris, on ne
les ait p.i« enr.ore mise de côté. KUes ne peuvent plus aller
longleius , eurore c et c'té et la mode en sera passée.
On brode des blouses de pcrkale blanche en laine , soit
d'un bleu, dit angliis, qui ne change poiut au saxonnage ,
soit couleur chaïuois , Lm/na ^ Cirolnip , œil-Jc-uiouclie,
Le» dessins sont ce qu'on .ippellc cour ans.
ly^uîres blouses offrent des pnis en EÎg-zag, au dessus de
ehaque rang*^ d>* plis. Cet pois sont brodés en coton blanc
ou eu lame de couleur.
Qnelqoes élégantes p-^rtent de pntits sautoirs en crcpe
lisse* ^u en g«re imprimée, qu'elle» uouent autour du cou
comase une ciavate d'homme.
Aujonrd'hni il est adopté que le cordon de sonnette d'un
boudoir sera nn ruban large moiré , surmonté d'une grosse
Tosettp ; la poignée en cuivre doré e«t à unr hauteur fort
difficile .i alteindie |>otir une f mine. Dans mon prochain
bulletm )<• \ous ferai connaître Porigine de cette mode
awea sirguliric.
J'ai fiit ;»nrvi//np depuis qo^^ques {ours le frac vert saule,
nn Kinti-vH>ff4, coupé en sciial^ et fermé par des agrafies
au Ilea de lionlons.
\je» p^nt nions à ia cosaque f^nl furenr ches les hommes
tomme il faut.
ZÉPUlALf.
JJÀCnDOLHE.
— Tout le tn#ttJe a tu M"*'. Saqui , cette Ih^rpucore
de U coi-JUi . on a wn Taéion^ute (îarnerin, sMever aux
cîeux comme une déei«e de Tolympe. On a ^u les danses ori«
dulcîeiMei de Ml^e. Romaoin'. On a même va dans un
l.m^ nue femme tnMtèlt, Il nous rei!ff h roîr Mlk.
tini : nous avons sous les yeux le programme ém Tas 4t
exarciees. Nous le copierons lextoellcmaat parca ^/fi
l'Iiw éloquent que tout ce que ooof poorrMM 4ot. ^
• Mademoiselle Palatini , âgée de dix«ne«f mm, râsti
• prcmtëres lames d*ltalie, a l'honoeur de prrrtair
• public qu'elle donnera aujourd'hui gn grand jiêêmiÊÊ £k
» cnm€ avec le premier maître d'armes de la fille.
» Eile acceptera avec plaisir toutes lea demaodw #t 11
• les amateurs les plus forts qui lui ferool llionatar Jt H
» loir a'eftcrimer avec elle.
> Mlle. Palatini a soutenu plusieurs aaMatsATCC Ictl
M les plus distingués de V académie f qui lui oot vais hi CM^»
M tifictiii les plut honorubles. »
N'ous sommes heureux de peuvoir annoncer ans amaltMi
de Rouen, qui dénirent connaître Mlle. Palatini , ^*eB C»
monieiit elle est â Bajeux, et qu'elle eo partira an [
jour pour se rendre à Saint-Pétersboarg où ils pooironli
faire un assaut avec elle.
— G>inment nororoex-vonscela? demandait nn fenillislrén
Nvw'lïnies à un français auquel il montrait sa ploaa*. Cili
s'jip|ielle eo français , plume^à^sotm M. le joamaUale* — Pl^
masseau y S, E, A, U, en quatre lettres, n'est-ce pas?««
Non, pas du tout, monsieur , S. 0, T, >ol :en trnia F
seulement , les bons comptes , fout les basu ai
*- Un journal qui rendait compte d'ane séance diÊ
la société des bons^hommes , portait en tête de l'artîck s
BOfTHOMMFS 1»B UTBOb
Ce mot de litres^ substitué, par une errenr tjps^i»
nhique,à celui de /e//rr^, aurait pu donner k prêter ^ne
MM. de la société bonhomique se livraient an culte di«
litres pour se délasser de celui de< lettres. Mais4|uelf ne aast le
liquide dont on supposait qu*ils pussent j'abreuve r , perwne
n'iiurait pensé que c'eût éié de 1 eau de l'fljrpocrène . dTait»
leurs c'e^t avec des cruches qu'ils v auraient nuise ei nen
pas a\ec des liifes. Cette dernière mesure néciinal^ est
trop nouvellement inventée et trop ingéuieuse » penr
pouvoir leur conienir.
I
— Un journal qui a trop dVitprit ponr ^ivre ^
a décomposé les mots la Nacelle ^ de lamaaière aasTaaiei
L'ANE-ASELtr. La saillie est charmante : il esta re^miler
que ceux qui sonliennent l'entiepnse de ce malin jenraaip
n*aieiit pa» songé à seller tàne qui le rédige.
— Depuis qu'une feuille de Tendres a tronvd dni MV^
lettes humains de plus de six pieds, on prétend ^jl^n
découvert, en fui>ant une fouille, les os de qnelquei caj^
vres qui |>arai^saieut n*avnir gnères plus de trois pMa et
demi. Des |>ersounes considérables ont de snile fait in^9»
mer les restes de ces peiiis^hommes avec beaucenp,^
piété. Ou prétend qu'ils u'ont rempli en cela qu'un
de famille.
— M*"* de n. on de M... , si Pon en croît , le JoÊtfmml i
Dam s qui e»t un oracle dans son espèce, vient de
construire une salle de spectacle. Sur le ridean se eip£( n^
l^re siiriiioiitée dn mot harmonie : le pied de la Ijre Ummi
i^i^ert un cahier de musique, qui offre les notes nr» ntf t
SOI., UT, c'e^l-à-dire accord pat fait. Cette inscription rap»
pelle l'épi ta jJie de ce musicien mort d'une indigcalien fiê
p(u»son :
I.A a£ , LA aOL, LA Ml LS*
lYous engageons M** de B. on de M* , si elle nbte • d'en*
vrir sa snlle de spectacle ponr nne représentation dès Pi#»
cieuses RidicnUs qui ont aussi leur mérite en faîl d*eefri|.
— fJ Éclair nous a pillé notre article tout entier sur Vm^Hii
n'icliiir est no voleur modéré , il ne prend qne €• qni lai
manque.
— T Lp m^rvçillc en naînîature, M"* Lionliqe Fay, native
éç Toulouse, menace, dit un journal, de beaucoup croître.
Si s» taille augmente de deux pouces seulement nous crai-
mon^ bien que sa réputalion ne diminue dans une raison au
moins centuple. Par quelle fatalité faut-il que chez certains
individus le mérite soit en rapport inverse de la stature! il
•erait pourtant bien agréable de voir des homoies grands
être de grands hommes.
*— I! va paraître incessamment nne feuille sous le nom dou-
blement heureux de Constitutionnel des Dama. Ce journal
t'occupera des théâtres, de la littérature, des modes, etc. Si
nous partagions l'opinion de quelques gens sur la légèreté
des dames, nous pourrions concevoir certaines craintes , en
voyant leur nom charmant si près du mot constitutionnel
Pn connaît l'empire du beau sexe sur tout ce qu'il ap-
proche. Mais nous sommes persuadés d'avance que le Consti*
iutionnel des Dames se montrera, pourla stabilité et l'esprit,
le digne élève du Constitutionnel des hommes.
(3)
, SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ARTS.
'^Lèt Plaideurs sans Procès. — La Carte à Pajer. — Le
• ' Parrain,
Perlet , la Carte à Payer et le Parrain n'avaient attiré
que ppu de personnes au spectacle; la promenade do
Grand-Cours a élé préférée à une représentation extraor-
jdinaire^ La chaleur de la saison commence à faire des pro-
diges, comme on le voit, puisque déjà le» agrémens de
la promenade l'emportent sur le plaisir d'aller se pressef
dans une loge oii Ion n'a à craindre que la géoe et la tnflb^
cation.
Mais cependant il faut oser le direj les bonnes raisona
dés promeneurs ne sauraient fxeuser l'indifférence des ama-^
teurs ; car à Rou^b on est amateur avant tout » et négliger
le spectacle' dans un moment intéressant., c'est abandonner
son poste. Ainsi tous ceux qui ont manqué hier à l'appel
qu'on leur avait fait, méritent une punition exemplaire;
et nous les condamnons k assister à une représentation des
Deux Forçflts et de la Jambe de Bois.
Perlet a été fort plaisant dans la Carte à pajer y il s'est
nioDtré comédien dans leParrain, I^e premier rdlen'estqu 'une ^
chargequ'une parade le second, est un caractère; et voilà sans
doute la raison pour laquelle Perlet , doué des avantages
d'un vrai talent, y réussit mieqx. Cet artiste qui joue tou-
jours ayec tant de naturel les personnages peme les plus
invraisemblables et les plus outrés, parait en gëne'ral n'a-
voir pas, dans certains rôles, cette grosse gatt^ sympatique
que Potier répand dans ses charges les plus folles. Perlet n'a
pas le rire inextinguible ; mais il intéresse , il fixé Taten-
tion , il se varie, et si Potier est la caricature de la co-
médie, Perlet est le comédien de la caricature. Des applau-
di&semens d'estime et d'une vraie satisfaction , oni été donnés
au barbier-avocat Rnscojf^ et au parrain M. Durand*
Une comédie gaie , spirituelle et remplie de traits cbarpna as,
et d'épigrammes morales , a toujours son prix quelque
chaleur qu'il fasse. Les Plaideurs sans procès ont encore
gagné leur procès hier, et ce n'est paa la dernière ,foî«
qu'ils plaideront avec succès.
omnaca
itkslvl^.
PORT DE ROUEN.
CnARCRMENS ET RÉCLAMATIOXS.
q^Cbargem. du navire k Oiirgent, cap»
Bellot , ven . de Harfleur. — Courtier ,
MM. Bordelle. ^^
Réçlamaietirsy MM.
i6i morceaux de fer. — Martin fils.
3 ancres de fer. — Marchand.
3 tierç^ riz. — Lasnier.
lo barriq! riz.— llerubel.
8 tierç. I quart café. — TineWAncelot.
44 sacs gomme. — Limarrc.
5 barriq. potnsse.— ^Tinel-AnceJot.
7 pocbei vieux sacs. — Ferry,
ioookil. verre;jcas$é.— M.iilet,
a 5 barn'q i liorç. surre brut.— 3^ sacs
café. — a barriq. cidre,— ^A ordre*
^;^ CvARCEM . du navire le Charles, cap.
l^elit , von. de Bordeaux.'— Courtier ,
M. Bordelle.
Réclamateurs , MM.
"Si barriq. vin ordinaire. — Dubos.
I parriq. dito dito — Viret-Lehattre.
I rAt vin ordinaire.— Edoiiin.
i^i barriq. vin. — Eury.
4^ barriq. dito.-^Pien-Leseigneur.
4 barriq. vin rouge. — Cretet.
36 caisses savon. — 20 barriq. eau-dc-vie
à 32 degrés. — aS dito dito dito. ->i
barriq. viu. — A ordre,
^C^ Charg^m. de la gribane la Pérénice,
cap. Gojon , ven. du Havre.— Courtier-
interprète M. J. Pellecat.
Réclamateurs y MM,
175 gueuses de fer, — Crcvel et comp.
3o gonnes goudron. —-JoufTratn-Bois-'
joli et comp. ' ~
^(^ Crargem. du sloop les Troîs-Sneurs,
cap. Touruelle , ven. de Honfleur. —
Courtier-interp. M. J. Pellecat.
Réclamateurs^ MM.
10 fût s cidre « — MMîcirray.
4 dito dito. — Jourdain.
5 dito dito. — Jean-Jarques.
I dito dito. — Cadot-Anquetin.
(j^Chargcm. du navire le Clissoo , cap.
Hervé , ven. de Bordeaux.
Courtt<>r, M. Yiard.
100 sac4 salpêtre. — A. Lebrun,
25 fûts cau-de vie.— Boulanger.
5o2 bûches bois de Caaipdcfae. — Ckarles
Durand.
60 fûts vin* — - A ordre.
24 fûts vin.— Dnbosq-fjettr^.
32 fûts Vin. — Kouchon,
25 fûts eau*de-vie. — Au porteur.
^::^CBAiGEM. dn navire 4e Désiré, de
Vannes, cap. Thomaxo, ven. d'Ars.
Courtier, M. Viard,
90,653 kiiog. sel.^-Pour M. Çh. Durand.
^(^ Cbargéx. dq navire TAnne-Marie ,
d*Auvrajr, cap. Laurent , ven. d'Art.
Courtier, M- Viard.
85,154 l^il. sel.— Pour M. Ch. DnraaJ.
j:;^ G^ABGEX. du chasse-marée le Magoi-
fîque, cap. Esand, ven. de Bordeaiim.
Courtier, M. Viard.
Réciamateurs ^ MM.
aS fûli eau-de*vie. — Fréinerjr.
aS dito dito.---J.-Gh, Lf breton.
200 caisses savon. — Bai*d jeune.
40 fûtj vin.~P. Bncaille»
48 fûts vin— Dubua.
— lia goélette oldemboargeoise Fra««
Sophia, c. Lettlosen, v. de Hambourg,
ch. de sine prunes ^ plomb , laine, etc. ,
pour divers*
— La goélette oUemboargeoîie Fraw-
Catharina, cap. oltmanaiy ven» id«» ^
i
II. decitîfre, Idîii0| rognum de pttux |^
pour divers.
^La giëUltc oldembourgeoîfe For-
iuna« cap. ollmans, veo. de Bremeo ,
ch. de laine y goudron, elc. , pourdiven.
— Courlii-r-iiilerp. , M. J. Pellecat.
Mouvement du i*'. juin m
ITATiaF^ BXTRéS.
La galîote oldcjubourgeoû Fran-Sopbia,
cap. Zitdoxen, ven. d'Hambourg, ch* de
laine , sine el autres marcha n dises.
Le smack oldenibourgeois Fortuna , c,
Oltman, ven. de Bremen, ch. de laine ,
creusets , etc.
Le brick la Sîmpathie , c. Heryîchoo ,
y. de Bordciui , cb. de vin et esprit.
Le iloop le Clairvoyant , c. Julienne , v.
de Caeii , ch. de pierres de granit.
Le dogre la CM'orgrtte , c. S.1I0 , y, du
Havre , ch. de fer , marbre , albâtre.
PORT DU HAVRE.
Moui^einent du 3i mai au i*^^juin.
NAVIRES ENTUKS :
Le brick le Narcisie , c. LcgoQe » ven.
de Rouen, sur Te^t»
Le sloop le Pêre-Je-Fami!b, c. Paris,
V. d'Isigny , ch. de beurre.
lie sloop , rUoion , c. Fabin , ven. de
Cherbourg, ch. de jambons.
Le trois-inàti américain A^las. — Ce na-
vire étant resté entre les jettées « on \\*m
pu encore se procurer le non du capit.
ni connaitiela nature de son cliargemeiit.
Le dogre la Bouue*Mère , c, Férior»
y. de Dufikerque , ch. de charbon.
Le dogre le Neptune , c. Poirier, yen.
el ch idem.
L* houry la Renommée, c. Guidon , v.
et ch. idem.
Le brick le Renard , c. Chassenes, y.
et ch. idem.
Le brick It Papillon , c. Gambie , ven.
de Dunkerque , ch. de charbon et geniè-
vre.
Le paquebot anglais Cherslelfifd , cap.
WooJ , y. de SouthamptoD • ch. de pas-
••g«rs.
ifAVIIES EXPéniés.
Ije brick norw«'gicn Clara-Maria , cap.
ail. à Hambourg, ch. de ris et .«ucre.
Le Irii's-iiiâls aui«»rirain Willams, C.
Koyer, v. de New-York , sur lest.
1^ troi.v-iiiâls américain Bay^ird, cap.
Vaud.ike, ail. à New-York, ch. de ballo-
Uges.
I^briik r.\rgus , cip. Ruault , ail. à
Hambourg, ch. de café el bois de Cam-
per lie.
Li K'^t'îrlie, la Lise, c. Urout , ail. i
Bayoniie , rli. de lin.
Le do^re la Soiélé, c. Lclargue , ail.
à Duiiketf|iie y sur Ifft.
Pi)Rr i)K (MMi.i.Enr:uF.
BJotn'r'ffi'fit du 3o tiu 5i mai,
.N wiam F>Thts.
Sont rntfiit's rt ptKs'rf debout *
Le clM%*e-iii;ir''c la Mar;e-llor!ense , c.
Peu* 'C , \ df > Mlles, rh. iljir«Kw«^
(4)
Le sloop k Marie-Rose , c. Stgant , t.
de Conteviite, ch. de cidre.
Le tyalk hollandais Vrourw-Anoa 9 c.
Tienbraio , y, de DorJents , ch. diy*
Monté et posé.
Le snuck hollandais Castor, c. Hoog-
Houde, y. de Chriitiansand , ch. de plan-
ches.
Sont arrwés de F'ilieguier
La gribanne les DeuK-Ainis , c. Hon-
nier , ail. à Ilon/leur , ch. de moulages.
I.e sloop la Félicité , c. Massou , ail. au
Havre sur lest.
Le sloop les Deui-Àmis , c. Oevé, ail. k
Caen, ch. div.
Le sloop la Rosalie , c. Persil , allant au
Havre.
Le dogre anglais Resiiig-Sun , c. G**.
Martelle, alL à Londres, lest.
fÂilÎjtes.
Le tribunal de commerce de Paris a
déclaré la faillite du sieur Trotte , mir-
chand de nouveautés et merceries, rue
Transnonain , n* 6.
— Le même tribunal a déclaré la fail-
lite du sieur Fruitier, niarcband de \in ,
rue des Vieilles-Etuves^aint-Honoré, n* i .
—Le même tribunal a déclaré la faillite
du sieur Pourchet, restaurateur, rue des
Vieui-Augustins , n**. 8.
—Le même tribunal a déclaré la faillite
du sieur SteyenauK , mécanicien , rue de
Montmorency, 11*. 38.
— Le même tribunal a déclaré la faillite
du sieur Cayer-Fouquet , corroyeur , rue
des Vieux-Augustins, n*. 48.
—Le même tribunal a déclaré la faillite
du sieur Bessiors , marchand , rue Croix-
des-Pelits-Chainps, n*. 54.
— Le même tribunal a déclaré la faillite
du sif'ur Méquillet (Louis), négociant,
rue Hauteville, n*. 2 bis.
— Le même tribunal a déclaré la faillite
du sieur Riscop , loueur de carosses, rue
Ba«»e-du-Rempart , n*. 38.
— Le tribunal de commerce de Toulouse
a déclaré la faillite du sieur Jouve , ex-
inarcliand linger , domicilié en la com-
mune de (irenade.
— Le tribunal de commerce de Bordeaux
a déi:laré la f:nllitc du &ieur Guiraud ,
mai chaud épicier et de vin.
— Le même tribunal a déclaré la faillite
du sieur Licoinbe , négot iant.
— Le tribunal de coininerce de Roche-
fort a déclaré la faillite du »ieur Corbi-
neau , boulanger.
— Le iiiêine tribunal a déclaré fa faillite
du h'icur Viaud , boulanger à Toniiay-
Clin rente.
I e tribunal de commerce de Peanvats
a déclaré la faillite du sieur Prévost ,
inart iiand bonneiier à Molliens.
— le trdmnd de ronimerce de Lyon a
drrl.né ta faillite du »ieur Sayy ohié,
libraire.
— Le tribunal de commerce de Nancy
a dér.l.iré la faillite du sieur La mort-
rii'i.iinar, t.M»«>i«'r.
•—fie ménae tribsad â Mekni h |
du sienr Chevalier, marchaMl.
— 'Le même tribunal a dêclanf h I
du sienr Remy fils , corro/ettr i I
Mousson.
— Le tribnnal de comoMfC» i& Vm«
a déclaré la faillite de la dûm
veuve Daguenet , baoqaière.
^-Le tribunal de comiBeree de i
mont (Haute- Marne) , a dcdartf la |
des frères Dalbanoe, narci
— I^ tribunal de coaiaerce d«
a déclaré la faillite dn siear Lcyaes, k
bricant de mouchoirs à "^ "
NOUVELLES COMMERCIAUB R
MAR1TIME5.
Marteille , 94 et aS mai. ^ ( Ltm j
cours. ) Two Sikters , c. Lvadwy , v. £
Boston , rh. de 9i8 balles colaa, lii
ballei et 34 caisses nankin.-.— (Giliitf^eJ i
L'Albion, c. I^cbeminant « «agi. • v.db
Gibraltar , sur lest. — l.a VnliinlT^di Baa^ i
cap. Augier, ven. deTunie, ck. Mai^ J
— Sommeren , c Uolsl , anéikiii , faa.db \
Brest, sur lest.— LMIercule , c.
sarde, v. de Barcelone le «4 Mai.
NANTES, 37 MAL
Sont sortis de cette ri^terw 1
Le 34 , le Courageux , cap.
ail. à Loricnt , ch. dr bois de co
— l'IIypohte, cap. Lafiwd . el be.
Amis, cap. Riiijoie, ail. à b Tarti
lest«
U a5 , le Désiré « cap. fiCtaj, aL ft
Redon , ch. de chau«.— la Mgiffriar,
cap. Maguero, ail. au Hayre, cL 4
;oudron.— la Virginie, cap. Hîeafia, A
le clianvre . et la llarie-JiilicwM«
l^uc , ch. de feuillard , clr«, alL è 9m
deaux. '"
» *^^i*«»^^^<»»^ W^l» ««««w»«
SPECTACLES du a JUIN.
THEATRE DES AITL
LES PROJETS DB M4llUGg.
ov LIS Bias Mistyaiaaa,
Comééîe ao t aeie, de M. Aleaaadva 9mA
UNE FOLIB ,
Opéra en a acte* • de MM. Bomllf ai MSll
LA LErrRE DB CiUllOft,
Opéra ea t uce. Ja MM. WaMad ai SMÉI
M. BAiiif f«ra son iroiaiAma
de Jiif AtV//«.
Vu t •^•'-•ce de plaiieiirt f mpl^'ii , (
pi spliin de matl^n» lftflBVB«v. T.
ir <iMin n'a pn ■cr«tidrr A M.
pièces qu'il «tewanJail. •
irvx CnniQ- fs hr Oki^vcalet.
LE SPKCTilE S WGI^SIT,
Panioinime en 3 jcI t A •■cnadc*
Riitt». IMihlMtRIliCUMMhllCIAi li (kn i ai.4^ii:m.> tr t.N lAiiLK-OinO DEC Dl.Oy' I I
lO.V 34
MARDI.
^• i8i.— ?■• A*
■\>H
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Otte Feuille parait tous les jmr*. S'uilresner, pour rAboanemeot et la Rêdaclion , aa Bureao de fa lYacefie , Place des Carmes , n^. 48, à Rouen.
On «'iibonne à Pari*, cliM Brissot-Thivârs , rut il« Kit helieu , n®. 7a. — Au Havre , chex Cmapbllk , me de Pans. — Ri ««iies tous lea Lilirairrs et .•
Directeur» des Postes du Départ euieai. — Le prix de l'Abouiieuirnt est de i5 fr. chaque trimestre , pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
^
AVIS IMPDKTANT A WlVi. LES AB3NNÉS.
Les personnes dttnt F nhounement expire /• 5 ptîn prochain ,
sont fftit't's df IfT renoa%Pfli r m'a^t ccttt* t^pMjne , si rllfs^
ne ueniftit point éprouver de retard iians l't.Ut^oi de leur*
numéios du tro'Siènie trinitstre.
MALIN JOURNALISTE!
Voiift ri'avcs pis cent abonnés , mais vous avrx des frai»
énoiiurs; vous n'avez pas csm'z «rc^pril pour être lu , iii.iis
TOUS nf» Il ai g nez pas la Promena (fe des Ermites, Malin
journaliste .'
, Vous cnlomiiiez chaque malin , avant qiiQ l'nnbf? ait paru,
tout ce qu'il y a de ie5p«*clah!e eu Fl•allce^ le patli niéiuedoiit
YoiiS voulez llatl'r les pissioiis, \oiis iiiépi'i.se et vous »l»;iii-
donne. Ow e>t si êlf>;^iié de voii< supposer quelque genre dVs-
prit, qu'on vous refuse jii<><|ii'jiti mérite iiégaiif d'avoir
de l'esprit de pirli. Ignoré de eux que >ous oulragf»z, dé-
daigné par ceux à qui vous sncrilirz le peu de piuleiir qui
vous roslail, el le pni d'esrime qu»» nous vouliez mériler,
vous arrivez au dernier d«^gré d'avilissement , après avoir par-
couru tous les degrés d humiliation et de misère pralicabies :
malin journaliste /
Une aclnce qui accorde ses fiveurs aux autres, mais qui
Teut vous les vendre à vous seul , a al'umé dans vos sens in-
discrets, une passion que vous exhalez sous votre plt*me li-
centieuse. Le venin de vos désirs soit de vos yeux, comme le
poison de ^ vos idées découle quelquefois de vos lèvres bla-
fardes. I^iur plaire à l'objet de vos convoitises, vous lui
immolez le Valent de se> jeunes rivalcR. Voire dulcinée à
seule le vis cbmira , du mordant , de l'aplomb , drs in-
tentions (înes, une voix qui pénètre : elle «*• tout en(in ,
et les autres rien, si ce n'e.sl i\es défauts ih<:orrigib'es.
Mais lors(|ue vous aurez ^U'î aux pieds de votre l'hile , bu*S(|tie
vous lui .lurtz vacrilîé tout ce<pii vous restait encore à peidre.
un peu de goût et tic disceriienienl , vous votidrez enrui
recevoir le prix de votre persévérance et de votre mnn-
vaise foi; la beauté que vous amez déiHoe, vous congé-
diera cf^Muine un hoinnie dont elle a bien \ou'u se servir
comme d un jouet , in^iis qu'elle ne voudra jaiiiUis em-
ployer comme uu amant. AJalin journaliste l
On annonce vaguement que les chinois et les turcs ont eu
une aiïaire très-meurtrière. Vous , pour donner plus de v rai--
semblance à ce bruit , vous assignez uu Jieu , une durée à
raciion, et vous publiez sur la foi de vi^tre correspondance
particulière, que vos amis les turcs, après une attaque dèi
plus vigoureuses, ont défait complètement les cinnois dans
les plaines de Funâhall. Une autre feuille , le lendemain , vous
apprend que Funshall est une ville de Tîlc de Madère oii
il iiy a pa> une plaine, que les turcs et les chinois Dépen-
sent pas du tout à se donner rendez-vous sur une ile pour
ollrir à un gobe-iuondie le sujet d'un article» et enfin ou
\ous prouve par a plus b que vous n'êtes qu'un rédacteur
des laùatroyL même de la Foudre : malin journaliste /
La représentation annoncée doit attirer la foule. If faut
nécessairement un feuilleton demain : mais, le soir, un bau*
quirr qui \eut avoir un boullon â sa table, vous fait dire de
diiier chez lui. A mmnit vous fiite^ la critique de la repré*
senlation annoncée, l/arlicie paraît : vous trouvez que
M'*' Diichesuois a un peu braillé dans Phi'drr, que Desmous-
seaux a été loiil-à-fait mauvais comme à l'ordinaire. £li bien I
pendant que vous étiez à dîner, on a été forcé de ch^inger
le .<pe tarie , par indisposition de M'** Duclie^nois , et au
lieu de Plitdre, c'e>t le Médecin malgré lui que l'on a
donné ... Malin journaliste !
La cii'iqiie dramatique est par trop assujétissante : il faut
presque \oir les pièces pour en parler. Les nouvelles politiques
valfiit beaucoup mieux : vous \ous y lancez. La diplomatie
est un champ vaste et fertile. Un ambassadeur en crédit a
envie d'aller à Londres: vous, pauvre jo<1iei littéraire, vous
avez cru entendre chez la confesse qui vous fait donner tous
les matins une ta^se de chocolat, vous avez cru , di»-je, en-
tendre que raïubas^adeur devait aller à Rome : vous l'an-
noncez. Mais M. Tambassadeur qui redoute Tiimbassade de
Home, con^iléranl comme une impertinence que vou.s ayez
anfioncé qu'il était chargé de cette légulioii ,' ordonne à trois
on quatre de ses valets, de Vous pa.s.»^cr par les étrivières. Lé
dél.icli''ment de laquaus se rend en conséquence disns votre
bureau , rue de l'Kchelle on rue des Saints- Pères, et exécute
une charge brillante sur le carré de vos épaules Vous avec
beau supplier la valetaille et intercepter sa marche , en jetant
entre vous et elle \os chaises \ernionlurs et Fc p'ill.'is>on sur
lequel vous couchez; On \«ius répond : défends» toi, 7ff/)iVer
ou Apollon ; el vous êtes bientôt enfoncé. Malin journaliste î
Dans la province on est trop niais pour n'avoir pas de
bonne foi. Les conver«Ations des saloni (teavent troiii|)orÂ
Paru; luaii la correspondance particnliëre dei d<*p'r^^***^'^s
«it IM etief-d'««iyft %» WHboime el d'inlégrilé* l^n Ua^e-
Breiagne smiIquI, la luajke et l*cspiéglerie ont faU ai peu 4e
Ïirogres , qu'on y e»t en arrière de plui de troii aiK*Cn s«r
a Cliaiiipagiie même. Vous rrceves une lettre dt Aforl.-u«
<]ui vouo aiiuenc» ^u» M. Desie, nifîdecîn incurable f|«î i
p«»ndant trente ans n'j fait que cberclirr def Bial#flas« viriil
dV*trc traite à son tour par des |oup« nll^iitef qui Vont
mangé tête et queue, ainsi que son guide et Irs deuv f hevo«M
doquels on n'a retrouvé que le poiumeau de la selle et le
mors. Vile un article !.... Vous pleurrf da^ votre tinh
peau Blanc ^ les vertus électorales, médicinale», patrinrclia-
les, chirnrgii:ales % poclomlcs y sentiniPntatrs , doclornle^,
conjecturales et morales do M. Figaro-Peste, et ce maU
lencontreua M. De»te| po«dikiit que vous l'sivefe croqué coinuie
un gâteau deManterre, a\ec sa trousse, ses bistouri^ rt srs
pistolets mêmes, était retenu chez lui par un panaris dont
il n^avait pas pu se guérir; Terreur ne tartie pas à éire
rtcmioiie. Oa vous berne, M. le publiciste des loups ada-
mes; vous evouerex ensuite ingenuenieiit a^'oir été ie jouet
4timw c^wpakie mjràticaîioH : malin journaliste /
MACl'nOINE.
•—Des coups de poing, des bourrades et tout ce qui
«'en suit, ont eu lieu le 7G mai, au tbrAtre de Lyon,
4 l'occasion des drbuts de M*"' Léon-Fuuvcl. I^i sifll-urtf
et les ap|daudis%eurs se sont rrciproqneineni empoignés d. n<i
le parti ne , et ont fîni p.ir être einpoigaéii Ic:» uns et le^
eutre«. Il est étonnant que chaqne s|>G(.lateur qui , en en-
tranl dans sa loge, se suppose revêtu du caracière sacré
de jugf , compromette la dignité de sa poMiion , et ou-
blie a>f t la gravité de sa contenance, pour Iran^fninier
Juelqnefoii le parterre en gymnase On sait qu'au trilninal
e linlie , on peut , ronini** ail'eiir» , ba'llrr rt itonnir ,
mais se battre à conp« de poing ! O'Ia sort i\e$ règles du
bel usage. Malgré rdoignemenl que nous avofii ceprndant
pour le pugilat et Tex^rcice du bâton, nous roupillerions
•Il Vaudeville de devenir de teins eu tems un Cymnast,
•» M. Co&iUurd t dont le nom est inconleslaliVment un
Bi»m à succès pour les P'anétët so-itient . jusqu'à l.i dpf.
■ièro goutta de son «^nr-re, niril n*a ni .sifTlé ni fait siffler
•iicuB ouvrage au f^'itt îevilff. On peut le rruire sur pa-
fole; les piê<:<>s du Vawit^^iUî*. n'ont pas b'fsmn qu'on pm.
ploie tant dfelTorts pour les ftire loinber , ellc5 naissent
ioutes silQi'es»
— M. C. Uérard. dirrcleur du llnatr*» de la nio drChcrtn-s,
prétend I au conlr în» , qne l\i(:tinnii;iire - inspec Icnr du
fîjrninase , a sifflé rt fait sijller ; rt il prnpo<t* de l<» pronyrr
devant les tribunaux. Si tons le> antpurs qui oui des af-
faires aiec les sifllrls intenta eut des pro(v> de ce genre
M. Désaugiers aurait déjà bien des affnres pendantok.
-*-f-a première partie de l'ouvrage , attendu doping qneFque
jours. Us ErtnittiS en prison o«i Consola t'ons de- Siti-tC''
Pélufii*f<> vient de fMrAhre à Paris. Crito p^iite revue d'nnr
grande maison qui, de junr en jour arquiert pln< decrirhrité
oe pcnl manquer de piquer \ivemf*nt la curiosité, surtout
tor>qne les nom* de MM. Jonv e» }ny y figurent sous la double
reromniandalion d*an|«*urs et d'actrurs.
Cet ouvrage est destiné à î-ira suite à la charmante rolfrc*
fîoii des Ermîle.9. Il e*t orné i\o% portraits des auteurs
et <ie Vf guettes dessinées avec gotlt.
Le premier volume e^t en vente eh*»! K. VVallée et Edel
bbrairesy rue Belfrojr ii* 41 , à Rouen , pri» 5 fr.
— Hier ', vers cinq heures du soir , un enfant de dix â
douce ans, orcnpé à pêcher sur ic port, .''est nojé en face
la porte (iuiIlaume-Lioa.
(i>
— G>rtiîo homme franc qui regrette beaacMip tm
des mncurs anciennes, soutenait que le monde
p«ijsi<pie0ent sphérique, mais qu^l 9*ea CaiUil lMr»f»il||]
«loroj^iiient rond. . i ce partisan des choses rondes ^ai '
uii geasitl aombro de personnes comme il Ikut. il
]>#ul-êt^ (pic le monde est quelquefob bien poiota.
— M. Aehîyisde G.... voulant dernièrement pimr l
gl^terre pou» s'y faire voi'r apparemment • alfa poar ft*c
^MkM le registre de^ passagers du bateau à vapeur. Ila« 1
prétendit aniieirr à son nom la qualité de i^erâommmem^
ii<'ref^S y pour que les papiers, et siir-touS li CtfSfMt A
Frn'tct apprissent à toute TEurope qu'il avait pasat «■ à^
g e « rre* Mait te capitaine au lieu de personne cosaîdêalh
ne \oulul consentir qu*à luetCre prrsonne à amsiétéitr M
jr a lira. Les prétentions du pas!*»ger ne pouvant a'acSH^
der n\ec le« re.strii:tions de capitaine, M. Achille de G.». I
cm devoir diiïérer son ^ovage k Londres» et épargacr mI»
qiies }our» de veuvage à la bonne dame Jeannc-CtiselCr.
SPtCTACLtiS.
IlliUiaE DE5 ARTS.
Une Folie. — /ai Ltttrt^e^Chamge.
TroiiicBM débat àm Basiv.
^ r^ troisième début de Bazin , drusiême hmHie^ca^rt
s est fut devant un a^srx pr»h't nombre de jugea; el Taffic
a été favorable. Cet acteur a de l'nabilnde el de la ç a^
comme rpmudien. Il dit juste et s'<xprime a%ec raulsldi
mats comme chanteur , il a , autant que nous en avaai m
jng'^r , une manier»- qui nV>t ps ex ' m pie de reprocliet. S
\o X par.dl qm Iqiiefois ne soi tir q-e par s-iccailes , el «voir
pour ainsi din» un mouvement inlermillenl. Noua Tca^.
geous à >*observer sur ce point , pei-naJés qu'il pourra mm*
crc un défaut qui tient plus à I habitude qu*à ua vîca dW»
gane.
La Lettre de Change^ dans laquelle paraî«sail !« déb«lM|
a «'t»' j»née avec une frnitlenr qui coutraslail asses avec FdM
ainio>|di. r.qne de la salle. Valhonle,qui reiiiplii«ai| 1^ ,^
d'un mari qui. en arrivant ch'i lui, trouve sa place prât
a iimnlfédaus sa position un >an^.fioid Adinirab>. " ^^^
plnlo.nphe et qui-Iqne prr\ovant que soit un éù^mm
i royons crpcndanl qnVii paièd cas. on en liou^eiaii «
loincnt un qui r on,ervât autant d'a-plonib coiiMal «m
tflui que nous nvo.K vu hier. La Leilre de LkmUme m^
aiu»i la \raie école des maris.
Il y avait longtrms que nous n'avions vu le bel opéra d*«w«
rvhtr II A été joi.é p..s..ibl.nirnl . m.iis il drinaïKle' beaacaaB
deusnnbfe pmir être mené comme il doit I êire. Hoai «ZZ
Sri l..ns à Me.plon , quanil il aura afrain? è iim CrrhrÊif «f
qu'il vomira 8'mtro.lniie rlirr. |m à ta T-MCur •>mii roîtrainô dî
soda!, de lui car:h-r soigneusement |n p*nt.ilon el lea bdi^
g.dor.née. d-nn él. gnnt olllci^-r. C ttr pniie pr.«,.Ho», 3
I p.raii ludifle.ente à l'a< tour est une in*r.iiM^nWai»e» eC
qu.nre pour le spe. tateur. Il «Vu f»,.! p,* A wr m^w
diMriMo lonKf illusi-HT , quand ou est osM benreua poitf«a
en produite. 1 ■» «w
Tu rbal qui, peu la ut une scène inlére««inle, a |wW lao
le th. Aire a été peudanl prt»s d'un q.nri d'heure le ssm^i^
toutes les coiivrrsalioMS , rt tVwne Inî.riir g.*nvr!ile NooéMM
somme, r «ppf'és cette n-Orx ou de Pa»i;d t - gn* p«-iuer ^ZT
g..»viie d'un ji.ge que le lol d'une mouche «a di»iniii« ^
r-ITiire la pins sérieuse, oi; que riiirident le »lu« irdj
nnîr.î va fiire rire tomme un in<rnsé !.... r Le puUjc mk
e|ïrt ea un juge, et il doit a\oir >ouvent l'occasioa d'du
diatrait, car au spectacle il ue inauqne pas de nioachoi.
\mÀ
ommnc^ à ^^.ittbîtsfrt^
NOUVEUJtiS DE MER.
On lit dans le Moniteur :
« Une clé|)êLhe lélégrnphiqti* a annoncé
^ué le brick le Lancier esl parli de S.iiiil-
Malo le ag mai. Ce bàlîmeiit , commandé
f9Lf I>1. Russel, capitaine de frégile , e!il un
de ceux envoyés pour proléger nos pé-
cheurs de morue sur le» cèles <d^ Terre-
Neuve ; le conimtsa.iirc de la marine à
Sainl-Malo , marque que les capilains^
ijt plusieurs navires destinés pour oe4l««
pcche n'ont pas voulu profiler de l*e*-
t^rle du L tncier ; ce fait prouve leur con-
fiance dans les mesures prises pour la
«ccurilé de noire commerce manlime.
» On écrit de MarspilSe, que le vai«-
spau de S. SJ. le Trident , qui croise en*
ire les côles de la Ctlal«gi« et les îles Bo-
Uaros , s'est ap|>i^ié de Barcelonne le
#4 mai ; et que les démonslralions faîtes
par ce vaisseau el pir les nu 1res bâliiueiis
du roi qui bloquent ce port, y ont ex-
eilé une vive sensation. Ce fait est ra|i-
porlé à nos croiseuis pir plii^ieurs na-
vires étrangers sortant de Çircelonne.
» Par jngenieiit du 5 mars dernier , le
tribunal corrrclionne; de Nantes a pro-
noncé la coudamnation des navires le
Vigilant cl la petite Ueizy , qui avaient
été e»»plojfés à une o|>f*iation de traite
des noirs y au commencement de.l'annè#
i^-y.%. Les parties condamnées ne s'étant
pas pourvn'*s en appel d**is l«s délais
Srescrils , le jugement correciiotmel du
mars a reçu sO!i enécution.
» On éc rit de Toulon le aa mai : La
goeîelle du roi la Torcbe , est entrée h
Toulon hier au soir. EUe a couru jusqu'à
Mal.'igi et elle a in l'arrogé quelques bâ-
ti mens ; mais elle n*a P.iit aucune ren-
rontie de bâiinienf espagnols armés , ni
appris qu'il y en eAl à la mer. Klle n'a
eu non plus connaissance d'aucun cor-
saire. »
— L' Amélie 4 cap. Gnénédal, pf^rlî du
Ilavne Y «61 arrivé à U Poin4e-i-Pi're,
Gnade'onjie , en 3S ÎQurs de traversée.
/t^ii 'i'X n:i\*i^at*'tirt9, — !,'O0lcer cbef
du priol a^ de la Se n»? a l'honneur de
prévenir iMM. les navigateurs qui , par
force mijoure, seraient obligés d'entrer
er» v\\ >fe s?m»h pilote!» , que les posées
i\o n«>rviH<* #»t IViMivttil dit In Cinanliëre,
Koni rfpkeiiitnii impritticali'ts par les ban^rs
de %M(\ , nié lia pour les navire» d'un
iTiov»*n f'f.TMl (l'eau.
Il r*l à ol)Sf»rver qu'un bâh'raent mon-
Innt f.ïi-n'il route pour Qitillebteuf , doit
tulaiil qi' posib!e être certain d'aU6H«p
dre c«'t ^n'r »it , attendu qu'eu r©Iaeh»nt
il n*.i d' litre point de refuge que le
p4»rt n'I lotiil *ur , ou d*éclieuer ei 4e eou->
rir des dangers, HiM^i CA Qt iMiQOni
I ou la route •« le chenal offre de grao^es
{difficultés.
Le passage de la traverse continue
d'être facile.
— Sont arrivés à Saî«l-P<erre-Marti-
nique, le Papillon., cap. Fournean, et les
Deux-Amis, c. Lemonnier.
— Le brick américain Motion , entré le
28 au port du Havre, a parlé le 14 mai
dernier, par les 44* ^* de longitude, au
brick ameridain Mdo , cap Spear, parti
de Bordeaux depuis 35 )Our8, el destiné
pour Philadelphie, Le luéme jour, U a
parlé au navire américain Othello, c Lam-
bert, parti de Bordeaux depuis 16 jours
et drsiiné pour I^ow-York. H a laissé ces
navires faisant bonne route pour les
Etats-Unis.
— Ou lu aujourd'hui dans le Bfcnîteur,
les nouvelles siMvanies :
» M. le command«nt de la marine, h
Brest, annonce par une dépêche télegwi-
phique, en date du aS mai , que la frégate
l'Eurydice» ayant à l>ord le contre-arw-
ral .lacob , gpuvcrneur do la (iun leloujie ,
e>t partie le iirême jonr pour porter cet
offic'ier«généial à sa destination. M« Cu-
viller , capitaine de vai>feau» commande
cette frégate.
» Une dé|)eche télégraphique de Brest
annonce que les frêgpies la («y bêle et In
Constances sont partie» àe ce porl le ?7
mai. — |,a Cybëlc , commandée pir M. d
la Brrtonniëre, capitaine de vaisseau, va
rallier Tes^a-lre de M, le conlre.-amiraî
b.-ir>on Hanielin qai croise près âât9 cites
d'Espagne sur TOcéan, l«a Omslnnc», sons
le commandement de M, deSnnt-Simon,
capitaine de vaisseau , se rend à la Mar-
tinique.
» On écrit Ju porl du Passage, le 3i3
mai, que les autorités •franc<'ti*e.s dan<
cette réfidence viennent d\'iprës les ordres
supérieurs qu'ils ont reçus, «*e mcltre en
liberté Mol re-T).Mne— des- Douleurs , on»
avait été arrêléc par le brick de S m
^t^ère , et dont lerhirijeiiirnl compo^cile
sely b liais et parotilles d*éqnipaee« n*a
pnsdt) être considéré comme eontrebinde
de guerre. La re-titniion décolle goélette
a pfoduit un Ircs-l'on effet daiw le pays;
elle va prirtir pour BIbao.
» Voici t'en fait d'une Iet4*e parfîcn-
lière de r)uéno--Ayres : N004 venons de
recevoir par la voie de terre dei nonvell<*s
de Valp-iraiso, sous la date du ^5 janvier.
! On annonce l'arrivée dans ce port de la
frégate française rAm«Eon^, è bord de
laquelle le contre-amiral Roiissin a son
pavillon. Elle y a trouvé la fVégale la Clo-
rinde, commnndée par le capitaine èv
vaisseau de Markau. La corvette la Por
moue , commandée par M. de Ptcuritu •
lÉdli«ie«», Lu ftréMtnrti de oe^ 4mî«s 11^
valeadonafecran Pacifique, a foiKobjei
depiM4éger le •onifnt'r^e fFa*i^ii^«ax:c$
parages. fie'Coiilrc^-amkaJ Rounsia y a *té
parfaitement reçu « et U- direcleur 8i|-
prêine du gouvernenrent du Chili paraît
auimê dosmspositioiH les ptu* favorables
pour la France el pour h cownterofc
fraitçaif
» On écrit de fU>ch«f<»f^» ^ M «ai :
Le l^riok lif Yigiinnt , qui était a^é eseopler
jusqu'à l^entrée de l'Adour c|oatrt pets la
niivires d^ eomn«erce , charges 4e |M>i»dre
el de fromeiH , Went de HHHiiUer en ravie
deriled*Ai€ Le com«nai^an|«de oe bÂ-
liitienta reneontrêdans aè route la oanou*
mère la Malouine, H «ne frégato fvao-
çaise e» vue 4es c6te» <)»E«p«gne, — l^a
goélette la Bresloiseest égH!em<*n4 r#^tn«ir
de sa croi-ière sur les r^l»s d'O^tioe. Kîl*
n'» renrontré , noii pl^sqvelv Vigilant-,
aucun bAtimenl ennemi, ela vu partonà
\f^ navires d» cammeree na^viguant avec
une entière sécurité. — La gaikirra la Ca»^
cltai^e ptrt k l^nstanl peur allea escoHcr
ju^qu'à Brest les navires provenant dm
con\ot arrivé, récemment deê Autistes , et
«'esliné^ pour le H'ivre, Rouen, Dieppe
et Baulhgne. La g.ibarre la Caochôise
flonne protection jui^qu^li Noiemotiliefa
aux bâtiment àe oe m4|na coiHroi qui yoni
à I*lantcs. •
PORTS ÉTSUIGEBii
anarrâoi^i
lirifUe^ a3 m/>i. — l.»Ernesfîne',. cap,
Gnyomat , v. d«Saint*nrienx. — LeCha^
les , c. Gn k'rf , v dh lavre.
fexfl^ 24 wm — ZeldenruafyC. ftlaîo,
V. de IWirdeaua.
4n^^n , v^ mai. — fsaèelle-el^Lo«4èe 1
c. lir^ler-Ai^en 9 aH« k Bayonne^ ch.
d'av«'ine.
M«T ¥m DUHKRRQGB,
Le 28 , la Julie , cap Drooîftanfl , Ttii.
de liordeanx , ch. de div« inarcbandKsai:
Emroery.» C^nriicf,
Le Siint-Pierre, c. Enault, t. de Caen,
cb. de graines slaoolaat , hMik. Debaecher^
courtier.
1/Aimable, cap^ Boy, v. dé Bordeaux^
rh. de vin et esprit. Salomee, courtier»
L^-s Quatrr<^Sfeura, c. ChristianSi vei^
fin Havre, chargé de boîsr'Henderick ^
irmatenr,
L'Hirondelle, cap Qnencber, ven, âm
Far^iamhooctçh.deaotov* M.U^Va«]
] nielle Moael el 6U^ «n»%tei»r.
chargé (le (liver^ps iiiarchaiidUes.
Ije 2S9 FiéJéricka, (Danois), capit»
>*r»%rii , V. de Livouriie, ch. de potasse
#1 ffc laine. V*. Dominique Morel et iîU ,
*'o:isigiialaiiei.
f tff 7^ , I* Fut reprise , c. Tronqué , en
n ^••(1»' torc('*c, cil. de diverses uiarchan-
v\s»^%. ivriii'irkpr, courti^^r.
t.» irois-niAli ( iinrwpgien ) , Morcn
K r-îl lu- . c. Ciiri Ion Walloë, v, de Fré-
'^.•rKrk^liaM , cli. de bois. Ce m vire est à
i'a-lre*>e de M. ( U Cnrlier , courtier.
(4» n.i\irea échoué en eiUranl, sur le
i>lnc dv C(* port. Ou esjiëre le reuQouer.
IVAVIRFJi IXPKniKY.
Le 2^, r.'Vlclff, rap. Pt^rauU , allant à
M rîain y li*^e. (iuiiuin . courtier.
isf^ U >U9-\iii>> , < • <I:i!i.iii , alL à Mor-
l-!», lÀ^e. («auwin, «.oiirlicr.
t.*^ i.(M>|)oIil , c:;ip l.ciii.'iiiisiirr , allant à
Alorl.-iix , lo««". (iauH'iii , « «urlier.
i.c? Lo'jÎN-Slaiic, c. Iliivé, ail. à Sain t-
Vi'r»,cîi declatoit'c I).'li.iPclcT, courtier
4/Kalrr|>ri»e , cap. Olivier , ail à Jlor-
lJeii;ifcker , courlier.
U! m vire n ctc ob'îgé de mouiller
en rode. .Avant touclic en sortant , il a été
d/-iiionlé de *0n g«»uvern.ul : il a été oblig»*
Oc rentrer dans le port , ce quM a allcctué
beureuseiiHMtt.
i.e Moniiaad , c. (vroub , ail. à Uouen ,
rb. de cliariK>n.
I.e S.iint-l.ouis, c. Juiner, ail. à Diep|)e,
ta Paii • c. Hocbet, ail. k Iloucu , cb.
do rharboii.
Li* Dé>ir, c Lis.^ur, ali. à Rouen , cb.
J« ducrMes liiaroban'Jiscs.
PORT DE ROUEN.
CIIAlir.EMF.NS ET RECLAMATIONS.
,g^ CHABCr.x. du sloop le P^-lit-Fdo'îard,
cjp. IJre*.on , %en. d'ilonfleur.— Cour-
tier, M. Fai.q»icux.
a4 fôtseau-îlc-vie — I fûtxide— 1 cais^
ronlenaut a4 boutcdtes écbantillous,
— M* Lecteur.
> Charge X. du sloop la Sl!*pb.inie , c.
Lanj;gn'n, dit Sienberî; , ^cti. de Rol-
terddiu —Courtier, M. Ci. Fontiine.
Rt'clttnt.iitrnrs , MM.
5 fAls Ci^ruse. — Loi ion aîné.
6 dito dilo. — Marc band.
3i dii'> dito.— 400 peaut salées. — A
ordre.
I.e surplus destiné pour St.-Malo , pour
lci|uel p'irt il prcndr-i charge au>Miôl
^urès »ou drb.iripieiuent.
Alouhfrmcni du a juin.
NAVIUFS »>TlvfS
I e êlo^p le Pelit-K 'on «ni , c Pres^on ,
V. d'MoniK'nr • fb. dNMU d -\ le.
Ke cli.i>M-ni. I.i M.iri.-ir'itrn%e,r.
BvsM , wn, de Nantes et le ll.\ro , cb
•'e,r. Ilin,
ir«'ni«e-
. (4>
KTAVIRES KXPÉD1É5.
Le brick les Trois-Sœurs , c. Loiacb ,
ail à Ijordeaui , sur lest.
Le sloop anglais Newbée , c. Jones , ail.
à Bristol, cb. de pierres meulières.
Le cliasse-mar«»e U Victoire, c. Loget
ail. à Lonent, B.ektet Eocbefort , cb. di
<:uivre, cé»u*e.
Le dogre IMIéiëne , cap. Haroux , ail. k
Touques , cb. de fais vides et plâtre.
PORT nu lUVlUi.
Mouverritnt du i*'. au a juinm
NAVIRK5 KMTliKS.
r^e brick norwe'gien Mory,c. Tbeysen,
V. de (]briiliansand , cb. de plancher.
Le hluop la Rosalie , cap. Persil , ven. de
Kouen , cil. de bois.
La goo et te américaine Rapid , c. Ton-
neau, ven. de la Havane, cb. de sucre et
café , ( eu quarantaine. )
Le dnr;rc danois Elisabeth , c. Mullot ,
v.. de Sjint-Lloniingne , cb. de bois d'a-
cajou , ( en quarantaine. )
La gocici le anglaise nritaiinia,c. Brons,
v. de Soutbauipton , cb. de café.
NAVIKR FXPKDIB.
Le brick a:iglais Rrowi, c. Matbeson
ail. à Bristol , cb. de lin.
Note des vente % iecueiUirs à la bourse
du 3i mai.
8î> balles colon (;éorg.,2i 97 c. i /a, acq
81 dilo ditn dilo, à I f. 10 c. 9 dito.
1^0 dito dilo Feruanibourg, à i f. 67 c.
1/9. , (lllO
58
3/4.
• I ar !oi*rs.
L« cil i-se-ni rée l.i .Î^'iin'-Adf
Jin M.ir.nr.e- . 'II. d I
n;ic» café Cuyara , à t f. a3 c
en entre|>6t.
aa baltes jal.ip, à 1 f. 63 c. » dito.
ao milliers cale Havane , à i f. ai c
i/4« dito.
PORT HE CHERBOURG.
WAVIAKS F.NThIS !
/)i/a'S<ïi/27. — Lt bisqtline l'Alexandre,
c. r.i Janl, v.dela llougue • en Icst.
Le Conquérant , c. l'oulain , ven. de
Gu^rn»»s»7, cb. de ciiucnt et >ui5
Lp David , c. Wieus, v. de Duukerque,
cil. de gcniè\ re.
La \iiginie, c. Maresi, y. de Caen ,
cb. de boiï de coii>trucli(Hi.
El a >loops V. d'Angleterre, cb. de
caisses vide>.
^AV|RF..S KXPKDirS.
Du a3 au 77 ni.ii. —Le do'-re le Titus,
cap. Bap. ILxn, ail. à Granville , cb. de
boiide ^ap.
La bi quîiie V \lexaiidre , c.np. Bidaut ,
ail. à II ll«Migne, cb. d'anloise».
Iji gnéli'lte la C.lénifiite. cap. Masson ,
ail. à lbe>l, ch. de s;d..i4"nv
Lf î»l«»npli Bnnne-V.cioiri', c. D;jrllic-
nay, ail. à St.- Malo, th. de b<»is de s;.p
cl r.i;i-iie \ ie.
Le brick le* Tio s-Anii.<, cap.
ail. à .M.Prlerbour^, sur \*'^\
\^ slonp la M.iii«»-'rht"iesr , c
--lie SMf-Soocî » cap. BùmtiÊÎ^Aki
Aurigny, cb. de cuirs, porci, etc. 'j
— Le Succetseqr, cMp. G«uîac,aLà .
'>ig"/t ch. Je bois de »ap cl vin ( ^
— I/Argas « cap. Grégoire , êiLkl
Sail , cb. de boit de ^p. j
— I.e Gukiave, cap. Gallica, ail. A j
Jiellelle , cb. idem. n
Le brick la Roie»Julienae« c. LecfaaJ«
ail. à la Puinlr-&.pi(rt, cb. do ■■Irt^
salaison% etbetrre.
Le sloop l'Heureux- Forloaê « c ttt^
guebard , ail. k Guernesey 1 ck. dt Iliia
vaches et volailles*
AVIS I)IV£IIS. """ -,
dm Uu^u9% atlriiiftade et iiAlicnac , «1 •■
de l^Dj^uet cirflii*;rn< , b I bcjaarar 4t pi
U ]iulj|ic, qa'il oavrira mm coflra ammUffi
iiiaad , le 13 juin , à aîa hearcs àm
|K>n doiniri'a, me de» Cirtoe» , 1^' 68- i
nomlire d'ci>;ve* ditlingoea, fataur» par qb fS9»
leiaearj Irur proaondaiioa poi'i la ncilhlaHi
laqoeile lU oui appris JÛ ptioripc» 4a Wm
Uo^aea , lui fuai caperrr qav cas ■oaaiB lÉ I
laénicruui la coufijacc des |icrMiBnn ^al dôk 1
rcruieiii apprendre aae des laagoaa ^m'B 9m
li iradaii aaiai l'al!«Baad, riulim . Ta
le BiiéfloÎA, le daoi-ia,le lioUeaiLiHia fo I
loua le» uriea, pi'cca judicMinra. cfa. Q (
nuera 4 duuoer dca le^oai 9U «lUa.
BOUKSË DK P.\I&IS. D'IIIEI.
Effets Puùiics.
ciSQ poun rcxT rnxwiitD#s«
Jouutaiirc ém •« Mara iBal.
tS f 75c 70c 75c r>c 90c ||3c yoe a^f M
90C «ie
REr.o?r\Aiss. iiR U'a'in%TioH«
Jouu«aarc eu ii Man la*!.
Ecb. do 93 Man iSa 1 , lia. a •
iSaS. 94 101 aoc
Idem NoMiHATrTU, 1814
AX.MLiiES DF. loofi ra., A 4 p.' •/^
A«ee loia et prmaa.
JouiMauce M ninmilew laBOb
io6if
ACTIONS HE I.A H«\0. DF ntA^Cia
JiMiuance éê Jaaviar lael.
M.
lignr.
.dl.
à St.
(«riiiMiii->!tui-M. , cil
Mari*l ,
de Imi»
THEATRK IÏE.S ARTS.
Pour U cinquième fi«-prtf«c«|j
N. PaaiAT,
L*AIITISTB.
Vaadeville nouveau m 1 acte. Je MIL I
el Ptiffri.
M. Ptmi iT renqibia I wAle de 1
LC GASniUMliMIC SANS AAlàBSTe
Vaiid-ville pu i ncie. 4^ •!.•••
M. Piai »T remplit a le lôlr 4e FrémgmÊÊt
Lr 5)*«c*acle cnnimeficrr« par
I.B VI.-.LX CeLlllATAlllB.
Conif die en 5 actes , dr rolin-d'hailiiMa
Jfl'X rnnio' fs »''• Gai^CALCT.
COLOMIUNK S>Lt^Ar flA AMOOB»
P.inioiiiiinc en 3 ailrt . à tpcciadca
K»)i;fc:>.
"nr^LMhRlfc C i.M .rJlCiA K (t^ caua.iki.k^ et ►x i am lk-d u i) DK C. Hl.Oi^LHL, Kl E .Sr LO >.• SI
éà
-r^
ItBBCREDI.
'^*>'^
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Otte Teiitile paraît loai le» j'wir*. S'*ihpMer, pour l'Abonnémeat et la Rédaction , au Bureau de la /Vacc/fe ^ Place de» Carmes , n*. 4^» à Roiien.
On a\iboQ(ie à PaiU, chi« Raw»oT-THivAKii, rce de Richelieu , n*. 7a. — An H.ivre, chea CHAPabui, irae de Pant. — El «liea tous lea Libraire! cl
DirecUura dea Postei du Dèpaiieineui. — l^e prix de rAbouncmeot est de i5 fr. chaque tnme»iie, pour Ruuen , et 16 fr. So c. pèrlapotic.
AVIS IMPORTANT' A MM. LES ABOiNNÉS,
Lrf prrsofinrs dont Canonnemvnt expire drmain 5 /Vfi ,
io'i/ pritei de Le renom^ellcr tn^anl cette éi'oque^ si elles
ne i'euleut point éproux^er de retard dans Ccns^oi de leurs
nutnéros du troisième trime»tre.
»«i«»
EPITRE A MOrr AMI ,
ftUA LES BIENFAITS DE L*ÉDUCATIOV ET LES DA^GEftS JDF
L*IGN01lANCe.
a Si la pauvreté est U mére-(le«
» crimes, le deCtut d'csphl eo
j» e«l le pérc. *
( LA BauYÈàc. >
CherDoriI.18 , tu veux que ma plume t* expose
£t du ui<i] et du i»ien la véritaMe cause ;
Jesui» fffen |euDr enror fo.ir un pareil projet ,
Kl D'(isequ*en leiiiblant aboi der ce sujet ;
liais de toM aii'itié ronoiiisiiaul Tindulgruce ,
Jr* te vais libreuieat dire ce que je pense :
Chcichaiit la vtrilé tu craèo» de tVgarer*
Ainsi que tui je doute et je veux ui éclairer.
Toi ! que cliérit !e juste et fuit le despotisme .
Amour du b e'i pub.ic «elfroi deré^o.sme,
Philo>opliie! anime et «outiens mes uccens ^
Toujours sur ten auiels je fis Cumer I encras ;
A la jiittiice , aux loi», je tus toujours fidôle,
D i ,ne g ider uia pluine et diriger mon zcle ,
Qu'un lao^agf' p>ui}'eux de itou* soit écarté,
La raison di»it bril.'er |>ar sa «iuip'ieilé.
Des dangers q l'elle court aveili»!«ous renfance.
Le criHir prend racii>e au sein île I ignoiance ;
Aisément de Teneur un sot suit le penchant ;
llu es; rit coltivé rareiueut.iut m.-ibjnt.
A la saine rais n ne uieitons point d'entraves,
Formons des moyens ei non pas des e!(c!ave8«
Et In Kianre i>an9tro4bie et sans divisions
Vivia »ur les débris drs aniiei* ualio s.
L'i^nOi'a'Te to jours e.ir.tnta le capri e ;
La bassesse, ro-:^iicil^ la haine, 1 injustice,
Seiit.inl Ha nultiic , le sol rat uvienx ,
£1 San» ce:ise rnnnye, p.n-loul es ennuyeux;
Rirfie , il esi ius<dent ; pau\re. il est parasite;
Chet , il devi«>tit lyran , ei snjei, saleÛiie;
liicaj abie d'é iide et de rélIeAions
Il suit aieugléuirut louiez ses passions;
A ses yeux l'amitié pasae pour un délire ;
Jamais du )<ur amour il ne connut 1 euipirc:
Il chei rhe son piuisir et «on utilité ,
Et t«e voit q le iui seul dana la société :
En révolut on , véritable machine,
A son grePiuuigant ietoorneei le domine,*
En ub m it >, de» mot tels c*est le plus \ieieuzty
Le plus inconigible et le p!ns dangereux.
Si lliomme instruit parfoi» se rend anssi rnupable^
fU>n cœurs'ouvre aux remords d(»ut l'autre est incapable.
Et 1 éducation digne prceut dn ciel.
Peut adoiiCir , changer un mauvais uaturrl.
O que riustmciinn est agréable, utile!
Elle aatt embellir Iç li< u le ]'nia siérile;
Elle luit , d ns nos cofurs, eclore les bienfait! , <«-
Et près dVlle l'ennui n< peut trouvée d'aeréa,
A la raison toujours rhoirime iustruit eil fidèle ^
Il ne v> il , il ne p:ir!e, il n*a^?t que par elle.
Les j assions) >mais ne sauraient /égarer.
S'il ne peut pas les vaincre il sait le» modérer*
ftire utile, voila son uuique industrie.
Il res|>ecie les lois et cheiit sa } atne.
SévC re pour lui seul, indulgent | ourantrui ,
Il est des lualheurena i*' plus solide appui*
Le plaisir de I eiudê eu tous lieux l'arcompagaei
Il se plaît ù la ville, il chérit ta campagne.
L'aurore inienoropant son paisible sommeil
U court de la nature oljsener le léveil.
. Dieux ! quel tabieau nioavanî pour son ame ravie *
Tout s'anime , tout jnrend une nouveJe vie^
]/«>nibre Ijiit , le jour vient et dcrouie à ses ycto
Vn immense boiieon qui se perd d n» lescieuz.
Un sailli lecueilement saisit s«m âmeenlicre!
Le sai.le par ses ] leurs , 1 invile ;i la prière ,
Son cu:ur devient aiiiiuut , se^ sib e , généreux p
Bt de tous les nioriels c'est le \ lus veitucux. ^
A ees traits, Dori'as, tu peux te reconntiltte ;
Le goùl de lu science en Ion cœur a fait naître
De lamonr des vei tus les nobles ai niiuiens.
Celle amitié si douce en sesépancbeiiiens,
C« Ile aimable franchi* el celte iiK>d»Btie
Qui le fait es'imer ei désarmer l'envie,
D*un esprit cultivé dignes pioductious,
DftrIiM rail naiire en moi d'antres réflexions.,.,
L'ctiide , ain»i que toi, l'eût éclairé hmtts douif ;
M ÔM il s est é^arr preiunl nue autre route.
Faillie pur cariicièie, inconsiani. inégal ,
l'.roxani laiie le liieii souvent il fait le mal ^
Guide p r d«> mécbans , faute d'es] érienre^
Il ap[ rouvr le ciîme el bUtue riuuoceuce.
Ai lu rtn\ con^eiver U iiob*e *oyanté,
Oh ! mon cher I>orib«, foU la 5ocirlé
lia cet demi •■.Iran» «ans frein c» Siint fcmpal» «
Qn'on n*ait|ierrr%iaic pas a'iU n'élaienl ridirules.
Aa ibéà're, où jaiiiaî.<» le ^oi'it ne lea rondiiil, ■
L«ar Mul aiU'iaaoMnt eM d'y fiiiredii biott ;
A jngrr ^B<Ȑiiiriil qnand le M;;e t'appliiine,
San4 coui|itendvr et «;ins voir V.n l;in<-tnl la rntîqaft|
Dana leur léle iaiii;ii)i U raiton n*liui*ita .
lU ar rrr^iot honneur d'avoir liHlc ThIium !...,
Sceptiques îgnorana, dont Ij srn\m ta ronde
Cou.HUieâ contbmucr re qu*e*tiiiie le mou.rii,
lu |i«nient aVriiser en arbitre* du ^oùc
Ku n*approa%a I j^ni.n-i et dc*pi«*vi>i"t tonr.
Ah ! ce n*e^t pa<i ain^i qii*a^il !e \rai mente j
1^ raison est âiàn% loiil m réple rji\orL'e
l.eaot dana leBécirt* ne peut être arrêté ,
Il rourt toujoam de l'nn ■ à Tautre eiLdéniité.
Je rtinrlu* , l>orila«, et di» ru ;i.<»«nranre.
Le bien vient dn m voir, le luul de l'iguorancr,
HISTOIRE ABREGtK DE l/INQL'ISnUN D'ESPAGM:,
Par M. Lc'toard Oall<)i«. ( i )
fe \i»nêral>I^ îJoren'c, ilaiis 50a hi.^t'ure critique tfe
rinqtiî^iUo'i tC hlsf^tignc ^ avail plulol asiniiMé Pi to«>i-.!oMii.î
les tiiat« ri'iiix qtio s.-i |i!:ir-c «le «rrrrlairf du siiiil-onic«* avait
mis 1 «a cii«|>oMtioii , 4|(i** forint* un ntrp^ li'lns'oiro. Lr gratnl
nombre île piëte-i ainlMMii:<|in»s miM s*«nI henné oWig«? ii'u:-
tercalrr daii^ tiii li\ir i.ii il fallait iii*»lJii*r piTsquo aul.-ml
que riirr, a rcmlu rrl uu . nge Irnj) \o'uiiiinPuk pour «juM
f»At û'iii* Iti Jp lrf^i(»'> Ic^ |M*r^oiiiir4 4|ui iip |><*iiv miI (Orii.-uirr
4 li'iir itistriulioii qiu? ic ieiik«> qn elîesi (lôrol)**iit à Iciiri
«0*tiro5. I«P p'ii'i mW iiiovf**! y d'ail ciirs , di* |io|)iil .ri>(.i- un
livre, I V»t di* jiréMMiiei , -on» le p'ii» pi»! il \o'iiiiif* po<^ih'i* ,
lonl<*« \i*y clii>M*s iitibs qu'il rfiifci iik* , pX \nil,î la t:V-li" nue
M. I.t*Miinrd tf.'ilhiK a nni|i|i(*, v\\ pubiiaiil âua U/siu-rc
abrr^ Cr* ,ltf ' ffi '/»'*■ it 'on it /i piiçn v .
Ce iiV^i g'jî'ivs que dans le l'cniicr siècle que l'iiisloire ejit
devenue plido^opli que , el qu'on c>i pirvennâ n<* prr^enirr
ta lettt'ur, que ci* ipril v a de pins pi-oril;tbl'* <la s ta o ni •
n.iis'i.'uicc de» êvéMt'nieiiA ri des lioiii nrs. Aujouitrinii on
Cftniniciice à êcrre 1 liiatoire pour les lilir •ir:>«i , et iinii pour
l'iti-lniili')!! de I.1 socicli*. L'alncgr* (jup iioim aniioiM: 'US
n'encourra pis le repro -lie d dire nu :d»r«*^«'* plii« Ion;; «pir
J'hish'iri* inrine; el 'es cvlilriirs oi«l piu-ii , qna::! à l'exTi-iilinn
fiiomie et in.ilêiiellc de l'ouxra^--, rlri* aii>»i |.i'od(giics de
It'ur leiiis, qii*êcQiloiiies de celui du leuKMir.
ytH'-tpi'iin a dit , je «ro:<^ cp e l'u qiiii'i«>ii ♦'|;iif la Sainl-
rarlliélriiiy de lotis \v5 Joim'o. C*iIî* di liiiiio'i si llii «>rulr.
Kilo < p-iff; >e loti 1rs Ir» if'U xioii» q>e /un pourraii l'aire >ur
le cai.i(lcM' et le» aile» du >a:i'!-<>iil.e.
I r dr*ir dVxlirp- r lo% li«'ièsir.* v\ d'.'»:iê;;nh'r 1rs secl-nrrs ,
proliii^it i' iiq'iisii.on. I) » ^'*"* q>ii %o>fiil di* l.i prdiliqiif*
p^ilotil cti il f.iul ftp'lqnrr iIth «riiunirs .-liii.rdf* , ont al| i.
but* c«-ll" iii<«tilii'inii b lime à d » Kiojif. d*Hlaf« lliru h'inI
) !«!% cil >(<<'■. IVi f.iit irallio ih'« «-t •'»* driniMice , N* fiu.'ih'^iiK*
\-tui l.i p 'l.liqiM*. f.V*l liiiii hoiioi>r riiuiiiauitê qiie de
clurnîé M il '1 |ir('fexles ib fnuli s e% furrurs.
V'..c ' n!!i' i?ii p p» (fir^^tiie l\ iii-l.d'a îi»* fribnnnnx t]u
fini oHif.i' t'ii Ivpîj^u" , \r*% r.tiimn- "l'^i fN'^ o • iii'Miifnl,
ri'.«p.ign(* di-\liil t.i hiM» f l.i^^iqlK* d«* l'iiiqii«:tio:i. Tli (tiif»
p.iV^ a >!?« prtidu' lion«. En Fi.mk f* le« iiti| lÏMltMir^ ii'an-
raioul p.i» pris : non que noui soyons ined eut s que le^
(*)
■(
( r ) I-B V I •'/! iH, de <oo p.i':»'» »nr hem \ In. — (ihei Ci*»-
• •:Ki«r, ibfuire. r ic >e i»e dei-lVliia-Cliam^ 9, n*. 5. à Faiia.
Tr.i : 3 'r. Z'j e. et 4 ■% 1 «r !a [o^'r*
pliiiiiifa
•ckirvrMA»
w
autres peuples ; maïs pirce qne nooi avoiif iMia* Jt cm
tance qu'eux. Notre caroclère est si mobile, q«« mmmtt^
vous pa» même la foi ce de persévérer dans !• aialiCi
pourtant n'c^t pas diflli île. ;•
JaiaiM» riioniine ne s*est inoii4rt |iliiir iKcnVgr ifm\
quM a^'esi ser\i du nom d'un dieu de nii
pmiir el frapper. I.e seint-office est aiift«i I»
de loules ien in>tiluticn$ lium-iines. Vn déiiomî
Mit pour vfMs faire arièlcr ; un voupçon élMl U
même. Cnuduifs dan» des racliols aflrent, M
f^ui paue è^re inferrogé et mriiê proriHMonnelIri
.snpi>li(e ou piNlôl au mait^re, car rElre-Snpv#n» |ll^
donnait «an» doute à ceux que Tuii imiuoUît » avec UalJi
Jémen':e,â sa gloire et en son nom.
Nous accusez di* iMibarie Ia sauvages qui Jansml &tÊtm
du l'i\i lier de leur enuLMiii ; que na s^riont-nOili fm fa^
dê% .\ due de ces miiiiatres s.«ints qui béniseewl V jmff ••
riiéri-liqiie pentlaiil qu'il r|>rou\edniis un antA-d»-P !• ta^
pf:ce f(> p!iiA don'onrriix qu'on pu i»»e îmagÎHrr .* 5^658 «tc^
m^ ot:l l'Iir biTilérs lo^'iten \i\e*, dep'ji* tSfit jif*qu*C 1 lAw,
ceM-a-(iire dan.< [*(*5p.ire >'e 5j<) au'ii'ef , ce qui doi-ar« MV
cîi que .-itiiice, un teifiie iiiovrii df |oa personne. iHv 49^
reiil l)iùlro<» en rinj;i«* , et 288.214 roiickininre» aui gytttm
On à hi pii^oii. Oite r>c'«pirul •t.ou faite «nr Ir» atclmesd*
saiii-fJhe inciue , prouve <pie \p% îni|ui»îlrisv
n'enipiov.iieiil pa^ Irop in.il leur lems.
i//lhivgv tir VIU.\iO're de V hniHiùtîom ^ 'e«t u« «e
curieux : il sr>ia lu p-ir toute la Fr^iiic^. Il J a Aolrr chatf.
qu'un iiiliicl d'Iiiiinanité dan« re li\r«* : ou j Iraare *M
.«our i> «Icp'oiable îles réflexions les pli.s péuibli s ; el il a*fft
)>.'i» in utile de donner aux »iérlr% futurs, le» acli^ dtt fana-
li'»nii> il inaiidire n à é\i(i>r : tViit aii»>i un héiila;;e |»teràa
génération» , que le» ernufi c t e» extè» dea â^et ^^aainu
MACF.DOINE.
— • e cé'èbre O'nûs f / ^Of f»f dan» 50n livre inlîffnfê J/ksmb
FformiiinNfn , qui e»t un calabigne nisonnd dra cfc^es
li.iiiiieilt'!^ f'I ar|.n.:iellr^ f dont il a\ait reiiipli %on cahimrt^
1*1111 dt*$ plus rirh(*s de rKiiro|»e, npportr ThialtHr^ d*uat
r*niMie q i avait a'cou' lié Je lienT œt»f% grus ronvinr ém
œt»f dif pou If , et conftr'ftès de ntémr tm ttcdmtu et au
t/ehar^. Ol ai rout lieineni miracu'eui int^-reM^r» bira vf«a«
lu-'iil »:nts doute ces me^^irur» du journal drs DéhmtM»
Ce «piM rai onie d'une es|iêre loule patliculièr-- de raMaaî
de 5011 iriM» londiêreni du cirl dans le rovamne de Vanc|ffw
est rllravaiil. (io4 ilangereux aniniAuv , ih'l«il , «e Ma eUI
pas •enleneot mix hérites et aux fniis de la terre, ila tm€
an5>i fié <-prrnii lenx .lUX lioniines qu'ils alt^iqn^iil k caitpidl
drn''* , el tpi'iU foui p -rir, l^i coiriiption de leur» cadavflM
infecte i' ir, caiixe i\oi verhg>'« et donne la jauni^iie ratcM
tUi pavs. O q'ii iiiiére^sera bien \î\ement cea •««««-le» mm
pend.trii leur vie eiii)ie*leiil iln papier « en Irnr lM%*ial e«Ba>
rer q l'aprrs leur iii>iri lU infecleinni eiicorr l\tîr t
ronl le* lin inête* g^ui ipiMs veulent nioidie.
Il parle en< ore fi*nne e!6p«ve de »anlerelle« ltè>»iBS«l|abaal0
qui roUfleet , coinine U'ie arini*e, «ur irrlaîiis pat* d^OiUHl,
ri qni y lav.ig ment loitt ^i Ip« |ialHlan« tie r^4 c^allM
n'iiviimil iraMi'ire p .«ir le* dé'r lire. Alors. dil*i|, ik kl
salent , l's fini s(<'« h -r .'lu suleil, et ils les inang^wl* Lr dé»
noiirtnent est heureux.
Les rîiin h'ons, 5e!o«i ce inêm" MvanI '>|»îî« Wnm»^. n'iaSl
ni crMir ni ra'e. ?' y « n a de diver»rs espaces ^ Ira gri» blasa
sont h*!» pTiii coniiiiuiis.
•
— 1/ bl>é Jliry fni reçu parmi le* q'ittniPtic dr Pacad *-«ic
f'.itir 'i^e , q-i<o(|ii*ii n'ftir publié :in« n 1 ••utrng^. îjmr mm*À
aMa fin* «fs vi'ite«, il laissa ^wn bi'lel f-||«*a nn
lien de qualité qui é.ait sorti ,el qui n avait jamai» raif
(5)
pirlèr de tuU En rentrant avèe niV hoffMVr d'tfc leUré Je srs
•mis, il trouva ce biHel , le lut el «îir at€«: ^urpri^ : L'abbé'
éilary\ Je ne le connnfs pa^. Qti'a^t'^fl écrill Son Mm^
corome vous voyez , répondit l'heintue de fetlres.
' —Dans la petite ville de l^iglp, f[\\\ est le p^ys natal
des pointes . on %yo {oue plus an domino qn'en snpprîninnt
^un ies viof^-htiit dés qni cemposrnt le jeu. Aîgébrntea du
domino ^ chctiMei €{\\e\ est ce dé ?
— On demandait k on des rédacteurs de la foudre :
« Pourquoi appel lez-vous la Nacrlie » de Rouen | une
Galcre ? — C'est parceqne pour la combattre , nous travail-
lons couuiie des forçats. »
— On trouve au Flavre une rue J, J. RousseadT, et une
famille Rousseau qui n'a aucun rapport de parenté ni de
réiébrité avec le pinlnsophe de Gpnève. [In espi*^gle, M. le
baron D*** , me disait hier : Itfaisqu'a donc fait celle fjoiille
Rousseau , pour qu'on ait donné soa nodi |^ une de mo%
rues ?
— Une actrice de province, dans un vaudeville ou el'e
dovAÎt , en silène de réconciliation conjugale ^ erobrassser
son mari , a beaucoup f.iit rire, en parodiant ainsi un vers
de Driiannicus y au momeOl ou elle pres>ait80n épouv dana
:e> bras .*
N J'embrasse mon mari , mais c*eat pour rétoorfer. »
Pe*»te ! sVsl écrié un étranger présent à celte représen-
ta li n , si les fcniiues de ce pay^-ci embrassent leurs aiuans
comme leurs époux, allons vite ailleurs.
— TjO Foudres qui tomb.ift ht pkit tons les dèuv \(mn t
voyant que le public la laisaaft mourir d'inanition sept jotirs
de la setnaine, â réglé w châte périodique, de majjiîère S
nVrialer ^e t«qs les cinq ]onrs. tJEcUtir qui précédait- fci
susdite Fendre^ iVsl •uuprliné pa^ faïuîne, et ne Ivfra plus
que dans les beaux j^ours ae ténèbres et de côiifiuioti.
SPECTACLES.
THÉAtHE t)ÊiS AatS.
Le Ot9Sttànome. -^ D'Attiàté. — Ptrtei.
Donneur à Perlet qui, dans V Artiste^ sVsl montré trois fois
acteur' original sont trois Iravetelissempns! Il y •' longtem%
que l'on n'avait ri autant. La représentation annoncée avait
attiré la foule, el la fou!e s'en est allée fort satisfaite.
V Artislf offre à la fois plusieurs genres d intérêt, des sail-
lie* comiques, des couplets Irès-g.is el \\\\ des auteurs de \\
p'èce jouant lui-m^me le principal rôle. Si l'on dit que Per-
let s'était coupé là un r6le à sa taille, on conviendra q«^
personne ne sattf ini»«ux s'habiller cjne lui. Il est probable que
l'accueil qu'il a reçn dans VAniste l'engagera è donner une
.seconde rt*préseniation dé celle pièce.
Après le ùastioftome sans argent qui terminait le spet-
tacte, Perlet a été demandé, el a paru au milieu des appiaiH
dissetnelis et des bravos.
otawavo! et \MfnH$ktc
C?;
PORT DE ROUEN.
CHARGFMENS ET RÉCLAM ATI 0>ia%
^^ CiiARorM. du dbgre la Oeorg«tle,du
Havre , cap Sajo , ve^i. du Havre
Courlier-intorp , M. J. Pil'ecat.
Récfam-tieuvs . MM.
7 fAls vin. — 136 gu'^usfs fonte dé fer.
— I snc c.ife. — 16 blocs d'albâtre.
— Cnvel ?l foini^
a bois de lit. — Brune.io^
%i^ pots g»è'» villes en |>nniers'.'— ^A ordre,
piovfo. dn m vire le Jeune- Il'nry, cap.
Derifider, ven. de Marî»ri|!#».
|6' blocs marbre.— Richard fil^ aîné.
— r>e sîoop le Clairvoyant , c. Julienne,
ven. de Oacn , cli. de grjwiit et plaiiclK»*
— Le dogre la Goori^el te , cap, Salo , v,
<!u Haxre, cU. de marbre, albâtre, \iii,
fer , café , etc.
Courtier de ces deux navires, M. Peî-
lecat.
j^ CwA^CFM. de la galiote ©M#»ifilM>nr-
gf'oise Kran-f atli.wiua ,c. Ci. 01t«iiHtin<,
ven. de ffiinbourg, — Courliei-interp, ,
M. J. Pellecat.
I
Rèelamaienrs ^ MM.
lao CAts cnivre.-^W*g»wre: Reilrricb.
9.7 balles de laine, — Matliéus et fils.
5 sAcsdito, — V*. IkMidry-Biiiel.^
a sacs resailles de peanR pour faire de
lo^coUe. — K grenier uerfr pour dilo.
— Hors* Il
3 tùHs capu4'-niôrt'aum«-*«*Tinel-An-
c«'lot.
►o b.ilîes de laine. — W^ Cabation el (H s.
^g;^ CHARorjT. de la galiote oldembour-
gcose Fran-Soj)hia , cap. Zitlloirn ,
veif. fie Iliiiiibotirg. — (lourlier-inlerp. ,
• M. J. PellecM.
Réclamotettrs ^ MM'.
1 caisse rontenaMl évanlail<i. — 1 dito
contenant une macliine et accof»-
^oils. — Maiiwt-Rnlgen et comp.
8 bal li»s plume'*. — J l^onveaux'.
a fais provi>ioiis de boucbe. — Ber. I.
la " oiceanx pi«*nib. — Ca-ife-Di-lam; r
3o fiV(i arsenic— V.E. Lefebiire et tîls.
a dito >oie de porc. — tl. l^ibanon et
fiU.
;4 ballès-df laine. — A. Adelîne.
3 fA4<> lailon. — 7 diln plonib« — fx),
blor.« d»fo. — 1^ barriq. de soisfiê
— Matbéuset iîls^
n «4 balles dé l.itoe>;^i^gf )|M*<M Sa
' aing.-^a64' biirfis* artMpnit.-^S^dilb
antiinoiiie.— A ônk*^.-
^f^ Crargfm. du smack- «Ulembonr^^eois
Forluna , cap. HoKiiians> y«ii. de
Breiifpn.
^ Courtier-iiit^rbrèt'e, l*f. J. Pellec^i.
5' fûtf creusels./^P^. roi;
4idito dtto.-^F. A\ Kmns.
6* dito» itiaitganè.<e.-^RViityIlaeiell,
* ditO' terre b^l««ire. — Henry HÏ^esch*
a dito brun roiign. — a3 balles de'Iaifir.
— MatMus et fi^a.
16 bal'Os de lfiine;-^3fi^dtn> de cfîti:.-^
4 fîi^i»ci»*u»ets.-^ri3rgbîiii«s g<mf^
dron.— -A ordre:
^[t^CffXRGi'.ii. du sloop le Cfaîrttiyttit ,
•.^p, J. .1 il lien ne, wn. dfc Cen.
Conriier-ititerp., M. J. Pellecat.
37 bornes en granit'.— 4 blocs en granîh
t mrul e dito. — i*»4*î «rt-'^driera
«p — 9^ planches sap. — A^otdre,.
PDRt de ROUEN.
^ Bloiii^rmeni du 3 juin^
IIAVIKKS FNTR^S
Le sloop^ rKb'OHoee , #^ l^mucf^yK èm
nla^e , cU« d« gueuses eu £er«
I.fc jîortpU Marie-Rose, C.Sagan, reu.
^^ r<lot'»vî!«e, cil. de cidre.
Lit ijùlk k»llaiul»is Vrouvr-Anna , cap.
IViiibriii, V. d'Oidrecht, ch. de poterie
wtfttiiiiiiiie.
t.r «inack hollamlaift le Castor, rap.
H -'::'! tuvie, v. de l^brisitiaiiMiid , ch. d«
Kl- " tiu nord.
RAVIitFS f\pi:diÉ!(.
1.1 çaliole la M.'irie-Oilirirlle , cap.
l>i,;i.-il , ail. au ll.ivrc, ch. de plaire.
K(" itricV l'Anna, cop. Dagmd, ail. a
l T' :«t , iii. d< plaire , cuiire «1 fer.
t.'» f'h iftsr-maréc l'K le , c« Trnvcrson ,
■'i)i. a I 0<ii>ic , ch. de iin el craie»
POKT DU IIAVRK.
Moui'e'Ni'iii ifti a jfiin*
N A viras t.VTilKS.
T.îî ço»lfttc aî'gl.iisc l.ibiMty, c. A!drif;e,
V. de Tivcrpiiol , (h. «le sncie, plonih
)r lioiirv I ■ «Siiiil -lierre, c. iVlazé,all.
A iKi.iLeripic , cil. de chulion.
NAVIhES rXPKDlLS.
l.r d Ogre 1.1 Lidi.i, cip. lalibé, ail. à
R'Micn , rli. de stirre «.*( pointe.
Le sio 'p rAdêlaiiJe , c. Vi\icn, ail. à
l!^ii'leur, cil. df pave».
Le ftlo'p rt*xrniple, cap. Ouilbe, ail. à
T):iiikoM|vc, sur le»l*
Xote des ven/tfi rcrunflirs ù lu bourse
iitt a juin.
ario gaci caf* St,*l)oiuingtie , à if. 6ac.
Ip, :ici|.
»ni> liA'lci caft' Hourhoii , âi if. 85c. dito.
l'i b.il o< colon Louisiane, à if sGl.
J|4 dilu
3o dilo dito dilo, a if. aoc. dilo.
ao dii » dit) hVniaiibourg , à if. 70c d.
65 dilo dilo (féorgie . il 1 f. i c 1 14 dilo.
4 iiiitliers café Sl.-Doiiiingue, à I f.
17 r. t\i en entrepôt.
... .. f4^
ail. a Bajrooae, ch. dt chariot! tt affAu
de siège.
U »loop les Deui-Sœuri, cap. Ulande,
ail àPorlMiioulh, ch.de 1 3 !< caisses œuf*.
Et neuf l>ikhmen%qui étaient en relâche,
ali, dans diilercn<i ports.
rOHT DE BREST.
.>AVIKF^ F.NTRRJ.
Le 26. L'AgLic, cap, Lemoia^. xen
de hordeaui, lU. de sim le Sainl^Gil'
das, cap. Lefranc, v. de ^antes , ch.
de bots de construction.
IVAVIRFS FXPLDIÉS.
Du 27. Le Bon Fil* , cap, Trébaol ;
'Ejullc, cap. Bpcliec, de Brest, atl. è
Koniry, ch. «!c cliiiibon de terre; la
Virginie, cap. Coste , de Nauses et y ail.
»r l(-!»t . la Manon, cap Coursou , du
j"'»eguè, el y ail. , sur le»l.
PORT DE DLNKERQCE.
NAVlHrs ENTItLS.
La Julie , cap. Orouillar , v. de Bor-
deaux • avec div. m.in h.
Le 81 .• Pierre , c. Enault , v. de Cacn,
ch. de graines de co'za el huile.
^ L'Hiro'idcile , cap. Oueniiehen , y. de
Feriiaiid>ouc , u\ec coton.
Frédoitcka , danois , c. Jenseu , v. de
Livourne , a\ec potasse it laine.
L'Aiii.ible , c. Rojf , V. de Bordeaux ,
ch. de vin et o^piit.
i.f$ (juatre»5<curs , c. Christiaens , v.
du DaYie , rh. de b •!«.
l'Knirpprise , c. Troncqiic , en relâche
forcée , cil de diy. niairh.
Le troi»-inâts Moren-KiTStine , norwë-
g.'cn , t. (.hrislen Walîoë , v. de Fredé-
iiik>hald, ch. de bois. (Ce na y ire avait
t-cliuuê la veille sur le banc de ce port.)
aA\iRis i-xproiÉs.
L*Adële,c. Pérault,all. à Morlaix.tur
lot.
L<*« B>>ns-\niis, c» Gman » ail. dilo ,
p.Pdm«/ÉL«
U Boiina.V«ffr,
lièvre, avec dite.
L'AI, ide , c. DtÊcamn , «IL k
avec dilo.
L'Aimable Eugénie » c. Liaid , al*. |
avec dito.
PORT DE gCIM FREUP.
Uouvemeni du 5 a^rii.
Sont arrMs ife /^iltefmi^r s
î-a Marie-Marthe , c. Pognon ,
Honflenr.
La Pélagie, c. Dupont , ail. ■■ |fa<
aB I
NOUVELi ES DE MBR.
Fn convoi français son< re»ccMl#d*«nt
fri'g.ile et d'un sloi'p de gi^erre, a élu
rem ontréirao nint p.ir un U'Vin* angUia.
t^e convoi t'tiiiid«-slin«*pnurTrrre->eut»,
— Lu Ji'un -Kiiiiiie , • . DuImu^i «pifts
de l^»iien pour Soûl lui • pfrMi . %'r%\ pevdn
deiHièronirnl %\\r la i.Sic ilr Frantr.
— Pll.-iil iirrivé di*\a:it Dnnvre» , Ir at
le re inoi.o, TAurora , c. Kocks, %en. dt
Olip.
PORT DE CIIEUBOCRG.
>AV RKS K>T: FS :
Du oBaii 5». — I^ britk norWt'gien
Provid«'nli.i . cap. Roi-J , veii deFred»-
rick>l.'idl,(.h. do planche» et e* part* desap.
I^* s'o<»p 1«' Sl.-Paul f cnp. S:inoii , veii.
•>i.* DiinkeMpif*. cil. dliuiie, chicorée,
gciiiê\re et liouillt*.
I V di>gri* l'e-^poir, ci p. 1 Toussa rd , ven.
de Rn M II , th. dr bnis de coiisliu* t on.
Le bri«:k norvégien I oni>a, c. NieUeii, 1
Yen. d** SoOM , f h. de pianclie» de ^ip. I
l.cdoj;rpl'Eléoiiore Dé.%ip'e,c. I)ubo«,4
vrn. di* linirii, ch. de bois de coiutruc-
lion.
I.e sN>o:> IV\iniiMe-Vic?oire, cr»p. Ma»
r'*^t , \('ii. «Il* (tram tlli* « < li. id^'in.
! *• \lo#i|ï rKi»j;riie, r.ip. * .-iprlle , vrn.
«h- tîoui'ii, ciu fr«'pir(*rie, diognerie, etc.
NAMKF.H rxpiniis.
la goiWi-U-* le I e\rier, c.ip. Del.iroclio,
.sur tiilo.
\.f L»-o|io!d , c. I.emanis»ier,all. dito,
sur duo.
I e I oui^-Mnrie , c. Her^é , ail. k St.-
.Malo • avec ( linorce.
l.'Kiilrf pii^e , r.ip. Tronrqiié , ail. à
Roide.iUK . .-ivec di.i'r>rs marcli. Ce hâii*
mont, ;iYai:t tout lié en >oilani, a eu
son g'iiixrrtwid démonté ; il a été obligé
de iciiirrr d;ins le p<>il.
Le iNiitmiiid, c. i<ron't, al!, à Rourn,
.-i\pr f'h.ii bon.
L<* (liaile.< , c. ThilLird, ail. k Hoii*
flfiir , av»*c dilo,
Li P.iix. c. Hochet , .il!, à Rouen , avec
rll^irbiill.
Le .M.-*oiii«s, c. D. Jnnemer , ail. à
ni«|>p<*, *>nr lokl.
le Di'sir, c. I isoiir , ail. à Lorif nt ,
a\oc di\ . 111:1 1« li.
L.1 lîoniir-Ng'.T-c , c. Lefranc , ail. à
V.iiMir^, n%PC fli.iilioii
L*\iii:ii<»ir, 1: 'riioni:i<( , ail. à nre>t .
■oec't I
AVIS DIVKKS.
^g^y* if>7. — L'on prérirni Ici
^i «loimaieiii picndre iln Ucfiu éi imÊUme
\\iiuh't'nn0f , qa« 1% «leiir llioi.i.io ^m m ^JtJt
'pcntlmit qi.r lon|riie •a.ic U*jaB«.-r» t li«'» , m
\\ 9 wnt fait ftr» |ir mii'rrt etodn . m |ita|«it
il'riuei<:iicr reiip lanj^ur.
!.<• Metir Khu.i.iu »« fljuc f|iic lr
SCS le,;oii» iu«iiiîcr la cotkCka^m c|B*oa %>
iiirii lui «rrordrr.
% mâm%rr au dnaiMile iIm tiror Bbo«i.io, ■■•
de» Clurmir» , b*. «j , à Roava.
BOUliSE Î)EP\RLS, D'IlliJI.
Effett PithlicM.
CIX'O l"»!'!» CE^T rii\«fi*IOis,
Jfttiii««firr lii ifl Mjt» t%%\
88 r 55r 8nr ^.'ic H c 75r «ue 80e
hElVi^l^ AI*»S. 1»K i.i •llM^fiQs^
J>Hii«i iiiri* du i> Man ittl.
Ech. do sa M«ni i4a , , im. g « ,0, j^^
ll-t.i; 9 4 aoi a«i^
Idem NoMiifâTivit, 18a 4
ak>'L'I'I> iv looii ra., .H .'1 p» •r
A «oc liilft ri priinr».
JcNiUMnrf* ée Utrmihffv iSs*.
lutiil' iu5a So
ACTIONS hK \h Ht II l*F •'aa^cB,
Juaiu«Kr dr jMvwr itU.
SPECTACLESor 5 JUIN.
THF ATP E DES AhTS.
l/t>prR\ OMIIQUR,
Opéra on 1 acto, J.* MM Sépir le
D'*|iat_T ri trJt.Maiia.
L^ KAl'S.SR G^feS .
roiMc«licoii 3 Cl • . «lo I r«l..|icbe
LK IH-.VIN IF. VH.I A<;k .
0|icri m I ac»'- . «i* J.*J il'U. rm
»*•»(. i:>. IMiiilMhRIECOMlLRCi.X K >n«ai* m.ini.^ *i m-ditf) |)K C IJOO'IL ''I ^ I '•
24
JEUDI.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Cette Feuille parait tous les joar». S'adresser, pour rAbonnement et la Rédaction , au Bareaa de la JYacelfe ^ Place des Carniet , n**. 48, à Rouen.
Ou s abonne à Pari», chea Baïasor-TaivAEs , rue de Richelieu , n®. 7a. — Au Hàrre , che« Chapelle , rue àé PiHs. — El chez tous les Libraires et
Directeurs des Postes du Département.— Le prix de rAbonnemem est de i5 fr. cbaque triineitre, pour Rouen, et 16 fr. 5o c. parla poste.
viendra partager ces sensalions délicieuses que j'ai besoin d®
communiquer, ces désirs innocens que je voudrais iufpTer ^
Moi l it|>oiidil la voix angêlique de la première fniuifle.
Quel moi depuis ce tecns valiU jamais celui-Ui^^î .
r«e preirtîer individu de notre espèce, coiAMe'des biVofJitr
du creait'ur, ne tarda pns à sVn reiidre' iAdvgfie : il devint
coupable et malhenrebx. Dafns le désespoir qui -snccèd* at>x'
grande» faute$ ; dans ces momens dfe remords otiffon croit
être abandonné deia nature «n tière, ie père dtt genre humnin*
s'écti» encore, sans penser être entendu : qui, dans le raotide'
qne j'ai prrdu , soulagera les douleurs qtii me déchirent;»
voudra puri^ger ma proscription éternelle ? — ^m* .' lui
c«t la voit d'une épouse éplorëe et coopaWe chrome lui. Ce^
mo« -D'était plus celui de l'imiocence ; la*» c'élafl encore
celui de l'ainour et de la résignation.
Qui a fait le chef-d'œuvre d'£'A/oiiï/i ? Mbi\ répond fière-
ment un baron sortaut du moule. Ce mbîAk eu vâtt bien
un aotre.
Quel est rauleur de celte croèlb ? ilfor , se dît humble-
mertl et mentalemeiit ce maûjlais peintt'e qjoî soutient que
l'homme de génie n'est coiinu que isiaâ&^près sa mort.
Qu'est-ce que l'état? Cest moi ^ aurait répondu Louis
XIV. Maïs si le parlement eut été a^sez aèdacieux pour de-
raaûder au monarque : Sire , nous sùpJïT^ôùs Votre majesté
de nous dire qu'est^e que voué ? Le roi auràft eàcore répondu :
C'est moi. L'argument aurait été sans réplique ; mats par le
fait de iM'nierrogation et de la réponse; Louis XIV srrait
tombé dans un cel^c^e vicieux. Ce moi d'un de nos pluf grands
printres, aoraft été cependant naoins despotique que le nous
populaire de Oromwel et de plasiieors autres anciens sduvc*
rains de la Grande-Bretagne. ^
Qui nlie guérira de la goutte? ^oi , s'écrie on médecin
qut ne sait pqs d\çh vient la goutte , ni cpijnmewt elle s'en va.
A«cofdes^nk>i un rendex^vous , beilv'oraeHe !— Qui , Moi ?
Pour qui me prene^vous ? — Pour moi. — Moi l — Vous [
T- Vous !--. A/oi. . If o», yousy ce sont des' subtilités méta-
phisique dont on ne sor^ qi^'en; disant tia mouvement déci-
sif quî^ prouve k la beauté qu'on rencontre / que l'on us
y^ut^d'elle , ni pour soi'-même , uî po^r personne.
Médée , seule , au nlilieu des évéueraens qui la trahissent
accablée par le:«ort qu'elle avait cru se rendre favorable !
repond à oeHe qui lui démaridé : i: . '
« Dans un si gr>nd rêver» que vous i^stc-t-îl ? ' . '
m#i. j. • • , , .'^Hoil ... . ,
M(H , di*-je , et c Mt * astex ! . . . .
A LÉIS
CHANSOIV.
Tous aT6z TU les oiseaux yoltiger ;
Tons avez -vu se faner une rose;
Vous avez vn le roisseao passager
Quitter les bords qu'en fuyant il arrose.
Le frais zéphyro image de l'amoar
En s*envolant, Léis, semble' nous dire :
Vous <)ui brillez comme les Heurs d'uu joar ,
IM'accnsez pas la fuite du zëphyre.
Roseaux bercés du vent de la faveur,
Ces favoris qui rêvent la puissance ,
Voient s'échapper le songe du bonbear
Pk-esqu*nussit6t que ledr sommeil connueaoe.
Graniis d*uo moment , vains fantômes decour,
Votre faveur s'enfuit comme an déUre.
Vous qui biiiles comme les fleurs d*an jour ,
M'accusez pas la fuite du zépbyre.
Sur ce papier où ma frivole 'maiil
Vous a tracé cette lettre {nnoceoté ,
Léi^ , le tems effacera demain'
Ces vers légers que le caprice enfante.
Faibles accords que m'insplr^rainour ,
Sons indiscrets édiuppés à ma lyre ,
Vous qui brillez comme les fleurs d'un joar,
ITaccnsez pus la fuite du zépbyre.
E'dwo.
MOI!
Monosyllabe sublime ou ridicule , soit qu'un héros ou un
histrion te prononce , moi , eaelamation de la fierté ou de
l'égoïsme , premier et dernier cri de l'homme , découvre , je
t'en supplie, à mon ignorance, toute ta forcei ta magie, ton
empire : je veux te célébrer; et si quelque être intéressé à ca-
cher ta puissance , comme le secret de l'humanité , ose de-
mander celui qut n'a pas craint de révéler ton pouvoir et ton
ascendant, pui&sé-je le confionfdre^ en répondant significatif
vement : moi I
Lorsque le premier homme , ennuyé de l'excès de sa féli-
cité, rêvait, au milieu des plaisirs qu'il possédait, la volupté "
qu'on lui cachait encore,' il s'écria : Quel être sympathique
na
Ft rTel MiîJrr po;sf'<] .il flfS poudre» in.if»iqu<»i , de* | liiLi*':*
ri lie* ftoihlégct , ce qui ôuit ii>.s« z Jaii^ ce Icins-lài ipaiji e»
f]ui ne te rail pas trop aujourd'iiui.
Rousseau trou¥e que tout le iiinnde qu'il «aepcm fo'i«
uaf^\ï que dans i'abjtctipii du moi humain. |U>u%lfiHt volait
d«*s bouteilles d*un TÎn eiquîs a son proteclena^ pour a)Ur
le» b -ire daat m chambre comme un gourm^^nd; mfiÔA |ft
phtlantrope geoèfoû n'aimait la liqueur que mmf •Ve-^B^êiae.
Qinnt MWL ïemtneê H 1^ idolâtrait; mais iV aivgwft %^^ ce
ii*êtait que pour leur faire plaisir et non pas ïfi' maqM'J'^IAM^
par égoisme. Il n'y a pas du tout de woi huuiain dans ce
petit paradoxe.
Voulei-voDf connattre , sans compuNe^-des U4>luinfts , toute
1 liistoire du genre humain , depui» Ad^im jusqu'à M. d*An-
celol 9 depuis feve jusqu'à >M"**. de Geulis / Voulez*vous savoir
ce qui a logt f#ii| et ^ui a |ou| invenlé , tout eiécuté ? Tenex-
vous à démêler la cause de nos vertus , le véhicule de nos
eiploits , de notre supériorilô, de nos lumières?... Tn mol
va vous satîsfiiire, et c'est par lui que je tcmm- demanderai
la permission, d^ t^rm^iner cet article • • • • mo< / / / is
à
%«M^M%M
PERllKTTE.
CO.VTR.
De tout l«nf les fée* ont eu de l'inclina lion pour les en-
fjius. La fée Mab était lrës*bonne ; aussi élcva-t-elle une jeune
•t tiês-jolîe fille : c'était une petite enfant nommée Perrelte.
Le plan d*édiication que Mab suivit était conforme a la rai-
son. Point de gèoe y point de routrainle ? Perrelte n'avait qu'à
désirer , et dans l'instant elle oblenail tout ce qui pouvait lui
plaire. Ella n'avait que seise ans, et déjà elle savait broder,
dessiner, faire de la denlelle; elle k'h.ibillait avec goût, avait
des grâces à prendre du tabac , et dansait à ravir. Vous voilà
grande fille, lui dit un jour la fée ; vous êtes instruite autant
que je le désirais : choisisses maiolenant l'état que vous voules
einbrasAer. Oh ! ma bonne, répondit la jeune personne, faîlea
ce choii pour moi ; mais surtout dispenses-moi de me marier^
du moius encore.
Tel éuit TMlachement de Perrelte pour sa bienfaitrice ,
qu'elle ne voulait point la quitler ; mais celle-ci fut inexora-
ble. Non ^ pépliqua-i-elle , je l'ai résolu; mais pour que tu te
détermines avec connaissance de cause, je veux que lu ailles
voir lei antres filles que j'ai élevées, auxquelles j'ai dounédes
des époux: prépare-toi à te mettre en voyage.
En voj.ige, une jeune beauté? En vérité, cela n'est pas
prudent. Oh! très-prudent, car voici comme s*y prit la Ke.
kllc transforma Perrelte en trèi-joli papillon. Voilà donc
Taimable fille oui, à l'aide de ses ailes légères , traverse les ri-
vières, les forets, les coteaux, les vallées, et s'élance d'abord
ch«*e M"' Honesta , qu'elle trouve assise devant son grand
miroir, et dévotement occupée à lire ses prières du soir* Le
grand talent de M** Honesta était de parler sans cesse, à
tout propos et souvent sans propos . de vertu, de devoir, de
décenoe. Prompte à se scandaliser , le plus léger sourire la ré-
Toi lai t ; aussi )a regardait -on comme la plus pieuse des
femmes , et son mari comme te plus heureux des époux. Il
n'y avait que ses domestiques qui pensassent bien diffrfrem
ment.
Le mnri , que la jalousie ne lotirrarnf ait pas , était absent
lorsque Perrette entra chex M*** HonesU. Celle-ci lut à haute
Toix dans un livre de piété , etisuile elle appela doucement un
domesliqtre jeune et bien fait, avec lequel elle s'enferma dé-
cemment dans sa chambre.
Port élonnée de Taventore,, Perrelte s'envola parla fente
d'uue fenêtre, et arriva an chàtea^n de Phriné. Phriné,
d'une figure aimable, venait de se lever; elle était assise,
et lisoil nti roman qui l'enchantait, car il était rempli de bel
esprit, de (aux merveilletii , et de belles estampes.
A la suite de quel<|ues uiomens de lecture f PIirMd iHvb
cordon de sa sonnette : une femme- dc-cbaiDbrv mal h
coiffç^ ; et celte longue scène fut égayée par on jeaarc
lier ^ se Taisait mal aux yeux, à force de bncer mti
tods^ des regards tendres, tantôt des refardf'ci'*
Le^if conversation était très-intéressante ; car ib
de baU,, de concerts, de spectacles. la toilette fiait i
de chacttbjra se relira. Le jeune cavalier , libn ^Vm^hv
tout ce quM avait voulu dire par sa» vegarda, mÇS^m^ m
^^ ft^PViaé , parle de son amour , dn martyr» cradfrfl i
souffrait, exhale la pission la plus vive. I^e diaconn qat Ml
cela formait , était bien ingénieux , sans doute ; cer P' "*
n'y comprit pus grand*clio^, et l'on sait q«e *^ *
oui une intelligence i^ien p.irticuliêre ponr lea
Piiriiié, qui accompignail les paroles dTu jeune hoause, êm-
rrgniJs les plus expressif, l'eut sans doute paye da phw j
de l'entendre; mais le mari eatra, et denaaal lièMMi ^
de quelle nature était la conversation qu'il ÎDierroaniil, fl ]
les regarda d'uue manière si terrible, qu'il B*y m aa'aa ■■!
ja'oux qui puisse regarder ainsi.
Pqrrelle s'enfuit , et sans savoir ou elle va, db ae|fai
daits une maison ou tout hii parait de la plat araadt £■• '
veaulé. C'était la maison de U très-sAvaiiU ilsiada« fii
cofiuait toutes Ita étoiles, et qui ignoce lecocaplf ^ m
brebis. Elle est fort curieuse : son mari rentre-t-il fcin
fatigué, bien affame? Aln'nde se hâte de lui laoalrar ^-^
qu'animal rare, et ne le quille pas qu'il ne Inâ ail
le nom que Buflbn a donné à cet animal , et lea i
qu'il a eues pour lui le donner.' Quelqu'un read-il viôlt è
celle femme érudile ? Elle lui |Mrle physique • métaphjwMk
morale, histoire naturelle. Donne-t-elle à manger? Aa €■••
sert , elle fait étaler des co<|uilkiees» des iBMClea« di^ft»
trificalions , et, pour achever d amuser les «oarivea.ah
leur récite quelques fragment de poésiea ganomct. P^tmn
sVnnuya et sortit : elle fit bien, cap Alwa^ PaTait Taei
et voulait l'attraper, pour grossir sn belte colleclioa de
papillons.
Après quelques raoraeos de repos, Pqrrelle prit ) Vseor, In-
versa 1rs campagnes, vola de ville eu ville, de village ca wiU
laf;e , et se rendit clicx la fée Mab , à qui elle fil port de lent
ce qu'elle avait vu dans tes courses lointaines. De lent let m^
dèles , lui dii l'obligeante Mab^ciioisis celui que la vcav ms-
ler. Ah ! ma bonne, lui dit l'ingéone peliu fille, coa
pourrait-on vouloir imiter ce qn'on méprise? J*aia
mieux vivre avec des sauvages que de ressembler h m
de ces femmes : est-ce donc là le fruit de la brilinale
tion que tu as donnée à tes élèves / Je les ni Ipalea i
répondit Mab : c'étaient les meilleuiet, les pl^t aîasa.
les pliH honnêtes personnes dn neode a»aal aaa
mariées ; mais peul-élre leurs épowi êteieaft^tlt oca
qu'il eût fallu élever. — Ah! ma boane, jacMa, d*a
que lu me dis, que te mariage et les maris pevTcai
bien des défauts ; mais il y en a qui ne sont qae ToartaHeav
la nature. La fée se tût, ne voulant ai riattraire» « h
tromper.
LES ANB&
raaii.
Les âatâ se plaignaient aux dîeez
De Uur iraiiemeot eh^z Us boemM .
Voyez, leur éîs.iîent-{ls , fatclSTage oà i
Ah T daif;nex adoucir notre sort rigonr
Mes cnfan« , lear répoad te maltse di
Avec on ref;ard de boettf».
Allei travailler sar la tcire
Bt ascef es de moi l'InsensibUlit.
K^)
%%A«A/«%A^
MACEDOIJîE.
— Le régisseur d'une troupe de coii|édien$ ambufans «
mil derniërement dans un furieux emlvirra^ un malheu-
reiiz typographe de campagne. l\ lui Qivoya, pour faire
l!liffiche du ]our , l'annonce du spectacle. Od^ jouait un
vaudeville des Variétés , intiliilê : D^tix et Deux foni
Quatre \ le chonuant opéra de Trente et Quarante i et
le Directeur dans l'embarras. Ne rompreiwu^t riefi à cette
îiidicalion , il ÎBvoqua Tassisiance de monsieur son prote ,
qui lui servait tout à la fois de commis , de cuisinier, de
valel-de-chambre , d'afficheur , et qui de plus était sacris-
tain de la parois!>e. Apres s'être très-longteias coBSvIlés sur
rinterprétalion probable du billet , il décidèrefvL^"^ '^ litre
de la troisième pièce n'était, pour eux, qu'une ol^aervetioa
du chef de la troupe , qui daus rembarra5 oii il était d'or«
ganiser son spectacle , n'avait point eu he tem» d addi-
tionner les nombres 3o et 4<> : en conséquence) iU t'em*
pressèrent de réparer le désordre de la rédaction ;, »ls corn.-
posèrent l'annonce , qui fut imprimée et affichée, ainsi :
» Aujourd'hui , etc. une représentation de
4 vaudeMies en un acte ,
Soifis ds
70 opéras nouveaux. »
— Les cyclopes qui, dans la rue des Saintc-Pèréa , vo-
raissaient tous les deux jours leur Fondre innocente, se
permettent de Iem9 k autre, de prendre pour leur feuille qui
passe comme on éclair y des artieles entiers de la Naceue.
Avec d'autrea ^e ces malheureux bâtards de Vulcaîn , nous
taxerions celte petite maraude de fnponnerie littéraire;
mais il faudrait ^re d'une ii^^iofance étrange , pQur exiger
de la loyauté de 1* pa,rt de ce$ messieura de la foi, desquelt
nous n'avons jamais douU« La cheaille qui infrcte le suc dea
fleurs dont e!le se nourrit , est un être peut-être aussi utile
aux vues du créateur, q.ue la fleur même qu'elle détruit. Il
faut que tout le monde vive icf-bas. Permis à messieurs de
la Foudre de se nourrir des restes que nous leur jetons.
— Le souffleur d'une troupe de province s'iavisa de dé-
buter dans une viMe de Normandie, parle ro(e. d'Or^jr^,
dans Iphfgnie. A l'instant des fureurs , notre homme mu-
git • fait des contorsions effroyables, parcourt en deux pas
tout le théâtre , si bie» que » perdant de vue le maîheus
reux trou qu'il devait coiaeakre mieux qu'un au Ire , \\ s'j
précipita, et le public de rire , d'applaudir et de critr êis,
n Messieurs, dit froidement l'acteur qui jouait Piladt, daignei
» excuser mon ami , yous voyez que , si trop- d^ardeur le
n fait sortir des dormes , // jr rentre attisitôt. »
— M"* Mars a enchanté les bons marsmllaiSj dans le rôle
de Bettj , de la Jeuneste^ (t Henry V* Le journaliste de le
Mtditcr^ranèe cpii, ce soir, là n'avait passes lunettes, e trovyë
que la cliarma^te actrice ne praiaseit pas »voir plus dequinie
ans. Natie tAirc, avec se» lunettes même*, aurait été aussi bien
trompé |>ar les illusions de l'optique. On lui en Cere \eic
bien d'autres.
SS
PORT DE ROUEN.
Mouvement du 4 juin,
HAVIKES ENTRÉS
Le îifoop le Sl.-Pierre, c. Lefebvre, v.
d'iloii fleur , ch. de cidre,
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le dogrc la Félicité , c. Lemarchand ,
ail. au Havre stir lest.
Le sloop la Jeune-^Ëliae , c. Pain ; ail.
à Hoiïfteur» ch. plâtre, vin , fi^U vides.
Le chasse-marée la Marie-Thérèse, c.
Courtois , v. d'ttai^eer, eh» poterie.
La^iibai»e hi Bérénice, c. Gajoii;, aUu
eu Havre, ch. de pierres. meulières.
U brick la Constance , c. Biset j^ ajl. à
Saint-Pélersboug, ch.de vin , chardons.
La goélette îe PJiul^t-Arsène , c. Coste ,
ell. à, »reat » ch. A? bois de chiite.
Le cbasse^macée les Quetxe-Firères , c.
Paknec^aJI. à.Brcst , qh. de bois decUéne.
Le sloop le Saint-Pierre , cap. Moulin ,
ail. à Honfleur, ch. de f&U vides
— Le cbasse-marée la Jeune-Adèle ,
capv Kie, ven. de Marennee, ck de 1S18
demi-hecto. sel-r— A ordre.
Courtier, M. Orford.
— Le sloop fiinçeîs l*Eléonore, cap.
Bourcj, ven. du Havre,, db. «te tSJS
gueuses fonte de fef,.po.iar MM. Grevél et
COU«lf^
Courtier, M. J. Pellecat.
-^ Le tjelk. boliandais VroW'-Anna ,
cap. M. S. Tenbruin , ven. de Uordt, cb*
d^un- grenier poterie. — A ordre.
Courtier M.. G. Fontaine.
PQRT DU HAVRE.
Mouvement du^ au ê^ juiiu
NAVIRES ENTRÉS.
Le brick norwégien Familien , cap.
Gielmejden» ven. d'Aniadel^ ^ ae
ploncbea.
Le brick américain Elise, cap. Ciriftthl,
vent, de N'ew-Xerk* cb* dc^ceCo»».ceK.
Le chasse-marée THjppolite, c» Cho-
blanc, xem^ de* Béutes^ ck» d*erdoîses
pour Rouen»
La geë^etlfi emériceîne Cornet, can.
^Starer, yea. de Philadelphie^ ch. de
Il coton, café.
Le txei«-mi.-s eméricaîo Gmitemeur-
Tompkins , ven. de Biewnell ^ xtm^ de
New-Yorki , cïu de cet»A.
Le pa/^ebot aaglaîa Prince-Cobooirr,
cap^ Page, wiu de SoatliampiQay cL
djo^paasagieii*.
Le pcf^ebet à vapeur le Trîto», eip.
Biaj» ch, de passagers.
Le Irois^uAts amécicaia) Céecs, eap;
Rogers, ven^deCkerlestoiiiych* dece»teo#:
KAYUIES EXPÉAIÉS.
Le sloop la B«>lle- Rose, cap. LuQes,all.
à Ronen , ch. de sucre.
- Le paquebot anghris Cfaesterfietd , cap«
Wood, yen. de Southampton » ch. de
passagers.
Il entre en ce momeat'^plnsieurs bili*
muns dont on ne pourra obnner h eoea
que dans !a prochaine feuilfe.
Note des, tmaimi mcueUUes^d^ b bourse
du 3 juin.
a6i sacs café St^Dômîngue , à i f. 60 c. ,
acq.
i33 ditp ditfli dite , à 1 fr, 62 c. i/'a ,
diio»
69' battes coton Ldtaisiftii^ , li I fir. 17 c.'
i/a,dito.
iS dïte
dftc^ dtt<^^ h I f. iS c. , dilo.
55 sucs cffi Bkyaoe i^à 1 fr. ao c. , en
ejàttfHu
(Chargement^ «u Bavre^ pour les Cajres^
Ijë jolie goélette neure et solide l'Es*
laeHle'i OT Hevi9| de ifx teoflCMBif
«l'^uMci* on enivre et d'une belle inarclicv
l^iritru doit» les premier! jours de juin ^
tous le cuinuMiideiucut du cap, Déurcz.
S'atirtsst'i' i^vur fret :
A F.iris , à Messieurs Peliboa et San-
V wi , rue des Otux-Boules , n", i a , Brhi«-
d»au , C-ttlior et compagiHei rue Ttieve-
UOl y II* 6.
A Roucu , à M. Bouchou , armateur,
Au Ua.\'ro, à M\l« 1). Aucol « corres*
poiiHaut, Godcfroy frères, courtiers, ou
*»\i (lapilaiue, à son boid.
PORT DE DIEPPE.
NAUKIS r.NTKtS.
Dît a5 au 99 nuti.-^hc sloop lea Deux^
Aiuii , cnp. Galujiy ven. de Gondval , ch
de pîerrcu.
Le »loop le Priulems , cap. Corrus , ven. '
de ScliorodU] , sur lest.
Le brick danois Loprisengcr, capit.
Bcnlzcn, >en. de Merdal, cli. de plau-
clws, poutres et esparts.
lù 5 paquebots veu. de Brighton, avec
.47paM0ger4.
IfAVIAES EXPKDIFS.
Du 94 au 26 mai, — Le sloop TElîsa ,
efîp Lejirince, alK à Abbcville, ch.de
bois de cinipeche et goudron.
Le cha»se-uiarée le Mentor , c. Guegan,
alL à Ëtaples , ch. de sel.
Le chasse-marée l'Indien , cap. Lebeau ,
ait, à Quiberon , sur sur lesL
Et 3 pa(|uebols alL â*Brighlon, avec
4s passa^eis.
POKÏ DE-NAKTES.
Mouvement du ac) mai.
NAVIRES ENTKÉS.
. Le smack Imnovrien drie Dreygebru-
der, c Ilinrich Schwitters , v. de Lo-
ri«?»t |iour cotupléter son chargement ,
à la defriiiiatiou oAnversct Roterdaoï.
!f AVIRES EXPKDItS. '
La Caroline, r. Pievel , et la Pauline,
r. Prevcl , alL à Terre-Neuve , armateur
M. Gouy.
La Magdeleine, c. Mngueru, ail. au
Iluvre , q\u de goudron , etc.
Le Rémi, c. Mandret » ch. de foin,
al!, à I3ayuone»
PORT DE RAYONNE.
3Içnvement du ig, au a5 mai,
NAViBts e:vtrés.
La f;ot-let(e la Jeune-Caroline , de Brest,
c. PriaMt, v. de Landeroeau , ch. d*a-
voine , froment.
Le cli.-i»»e-ifi9réc TAiiais , c. Leport , y.
de Iiorde;«u\^'rh. d'ayoine.
Le f lins^è^ninree la Marie-Josêpjie , c.
Manuel de la Pucnte ,.v. de Plencia , sur
le^t. '
Le chasse-maree la N. D. de Begogne ,
de Plencia , cap. Cucullu , y. dudtt lieu ,
sur lest.
Le brick William Henry, c. Christo-
pher Col ver, v. dito. , ch. de diy. march.
La chaloupe la Magdeleine, c. Ange'
Acha , v. de Hilbio, ch. de mine de fer.
expéditions Itvctes àladouanede Nantes.
Du 27 mai. — L<*s Deun- Frères , cap.
Joly , ail. à liiyonne.
Le Ceurageui, c, Leroi , ail. au Ilarre.
La àSurveili«inlo, c-. <iaut.
L'Etna , cap. ^ullcr.
Le Jeune- Léon , eu p. Marcocheau.
Rabiliard , cl l'Ernest , cap. Ressac, alL
k Bordeaux.
I^ Providence , c. Gnriec , ail. à Lo->
rient,
L*Union , cap. Fardel , ail. àCardiff,
Les Amis , c. Soissons, ail. à Caeii.
Le LiyeJye , c. Annis , ail. à l'île de Rë.
PORT DE BREST.
Mouvement du 18 au ag.
NAVIHFS E>TR(:S.
Le Saînt-Léon , c. Lequeré , y. deTré-
guier, ch. de blé.
Le Si- Joseph , c. (l.imbier , y* de La-
brewrach, ch. de vui et vieux filin.
La Créole , c. Brnerre , v. de Gersay ,
ch. de charbon de terre et ferblanc.
La Riifîna , c. Duhamel, ▼. du IIavre>
ch. de bois de construction.
La lionne-Nourrice, c. OUiyieri y. du
Légué , ch. de légumes secs.
Les Trois-Frères , cap. Chevauton.
Le» Trois- Frères , c, Grossiette | y, de
Paimpol , ch. de blé.
NAVIRES KXPKDI^S.
Le St-Maur , c. Couedel, alL à Bor*
deani.
I^ Régului , c. Leyeuz.
L*Esperance, c. Lemindre, de Nantes
vi y allant.
La Néréide , c. Chopin , de Bordeaux
et y allant , sur le»t.
Les Troi»- Frères , de Brest , c. Brind-
)on , ail. à la Gouadeloupe, ch. de yîn.
PORT DE QUILLEBEUF.
Mouvement du i** /lu a juin.
Sont arrivés de F'illequier et descendus:
Les des-Frëses , c. Alix , ail. A Isigny.
I^ Jeune- Adèle y cap. Régnier, ail. k
Honllenr.
Ri'sing Sum, c. G. Mtrielle, ail. k
Londrea.
Sont parmontés à In marée du i** x
Le Castor, c. Nooy Houde.
t Vent d'ouest , pttit frais.)
NOU\^LLKS DE MER.
' — Le Petit-T.ouis , est araîvé dn Havre
au Sénégal.
— Arrivés à Saint-Tliomas , le a7 mars,
Gorunna , c. Stuper , et le 5i , Eticlracht,
r. ^wardof , y. tous deux de Marseille»
— Arrivé a la Virginie le «5 «TO^lî
Serpent, c. Ely , feu. du Ha%r«, l '
pour Philadelpliie.
— Arrivés k Charleslon le 19 j
Ceres , c. Rogera», «T »Am » Wm4
V. du llevrt.
— On éctii deCofvrt» es dateJa.|
mai, que le Kleîne-JaR, VerhryMjwf
y était entré en relicbvle a89.aÉLU
tende à Uayonnei avait rtwiii— rf m
déchargement.
L'Entreprise, c. Tronf o^é itstàmkm
Bordeaux, a touché en aorUaideM
kerque , le a8 uni ; il a éti àimmÊÊà i
son gouvernail et obligé de
le poit.
AVIS DÏVEJ15L
^:^N* 198.— -A Lctixa
f;rMrie et Mie lo^a mIb^ è'CailMlif, wÊmi
l'EpiccffM, N^* I Cl 3. \ni\Jmtmm émWm^
S'adicftser , poar eu irjîlar , a MoM. Ta. Xm
Bsptiiie MoKBL, rue do Vîcaz .nbîa • IT M
ou A M. Ltaoï-AiviiaB, fcnJMitr à
BOURSE DB PARIS, ïfWUi.
Effets Publies.
CINQ POUR cE^T cjn^naumwm^
ivmtÊMOK* du ai Ibn labl.* ^
89r 89f loe 89f 99r loc 5« iSc lec
(t«>r tSc loe i5o 9oe iS« loc Je aaa
bgf Sc-ioe-iSe lee;
Mcu.xxaiss. DR uoriDaTioe*
Joaikfanrp eu ■« Man itil.
Ech. du aa Ibn 18a | « lia. S a lei Sea
i8a5« 94 set «M
Idta IfoHmATiYu, 18a 4
AHiruints DB 1000 ra., â 4 p.* */«
Avec lots cl priaaa.
JoalAMocc dv DcrcMAn lite.
loesi'
ACTIONS DE LA BA%Q. DK rmASCB«
JfWiiwrt à» Jaavicr 181I.
iS9or.
SPECTACLES 00 5 JUIIf.
THEATRE DES ARTSc
Pour la siaîèmc ft rprrfsfiarJBe di
M. Paaiax,
LB LEGS.
CoH^die ee 1 acte de MaritHfc
UNS VrSITB A BfiDLAVp
audcfîUe en 1 acte, de MM
et Deleane.
M. PtataT renptîra la rdic de
Cl chantera mm air
LE COMÉDIEN D'ÉT.
Vauderille aoBTcee ce 1 1
M. PaaLiT remplira la r6le
Dorival, Comédien, MAL
Monsieur Ccrhim ,
Dupréf
Bemmluiuom ,
Baptiste ,
Madeleine » Mlle*
KULLN. IMi KlMEiUE COMMERCIALE (e> caractèues et en taille-ooucf) DE C. BLOQUEL, RCESr LD S.* Sf
sesïSB
VENDRE I.
1
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
CmiU Feoitlc pacutt tons las joam. ^'«Irstsv, poar rAbonncniMU •! la Rédaction , an BoMan da /a Jfae^lU^ Plaap dap-Caa^^i, 9*, ^8, i I^qimiw
On ■'abonne à Paris , «chas BMaior^THMAAs , rca da iUchelien , n^. 7». — Au Hàvrt , chas Oumulv , rna de Paots. — £| die^ iops 1^ |^|i««ini^ at
Diractears des Postas du OépaitamaoL — La prixda rAbonnenient ast da i5 fr. chaque trimestre , peur Eonen, et 16 fr. 5o c. |>aria poste.
ÉLOGE DE LltXUSTEE RIEH ,
Traduit de V italien ^ ^TAo^élp G4BiUEU«
Hobila Taoiiiaiio.
Bien est aa illustre inconna qu\>a ne petit «ses liîre
eonnaltre , et que chacun a intérêt de beanccuip étudier.
U est incommensarab(e« indivisible » ijadéfioi. H est le com-
aieocemeut , le progrès et la conclusion de toutes nos vauités.
Il est tout et n'est rien, il fait tout et oe tût rien; il est
par-tout, et n'est nulle part ;. toujours conslâot» toujoursi
uniforme , toujours lui •même.
Plus sublil q4ie la lumière , il no«s éblouit ; plus étendu
3 ne rOcéau , il absorbe toutes oos vues et 00s pensées* Ses
cbordemetts «ont iuconcevables. Il remplit 1 esprit et te
ccBur sans les remplir, les possède sans les posséder, et les
ocetipe sans les occuper. Son vide fait sa plénitude, et sa
Slénitude £iitson vide; sa stérilité est féconde, et sa fécon-
ité est stérile.
J\ se répand à grands flots dans l'imagination et la mémoire.
Il surprend Tente^demeut , et domine écbec*«t-mat à la
raison. ^
U remue , excite , allume^ éteint et fait mourir les passions.
L^amour et la haine , là joie et la tristesse , la force et la
crainte lui cèdent et lui obéissent tour à tonr.
Les sciences dévouées à l'usage de rien, viennent à la
Cle ensorceler le jeune élève , et lui fasciner les yeux.
Si ce jeune élève, poussé d'ambition, veut s^érever à des
•citttcesplus hautes, qui frajeot le d^emiii aux charges et
aux honneurs de la république j le ritn Ipi tend la main et
kn Tend à bon marche des licences qui co&teroot nn jour
bioi cher à la veuve et à l'orphelin. Il té revêt comme n«
petit roi , de pourpre et d'hermine , et le couronne 4*un
diaperon on d'np bonnet , eiu^igaea redoutables de sa
maiesté.
Qu'on entreprenne tout ce qu'on Tondra , qu'on aiUe k
droite ou à gauche, qu'on monte ou qu'on descende, le f/^nà
rien ne quitte point ia partie. U estooiamt Vairquiaejtronve
en tout lieu ; il nage en grande ean à ia cour ,.il triomphe |i
l'armée , il tient sa gravité dans le sénat ^ il ise touruafinle ilam
le négoce et dans les alfairef ; il lègnf atr mer ol sur ierre.,
k la ville et au village. ..••..»
Cest ce graod rUn qui fait la joue iU# .e^çfués,, la |ri^te«st
des naélaocoliques, la rêverie des romantiques^. Jef visjonj (les
fiinatiques , la délicatesse et les meladifis deê douillftf* H
endort iex flagmaliques, réveille les sauguin^., excite ^ Jj^lli/^ux
et Jes colères, et fait crier, pleurer et r^e le$ femmes, el
les enfan.*.
Il donne à penser et k parler li tout le monde; il eut de
.toutes les couversations et de toutes les parties ; il fournit
matière aux auteurs et les fait écrire, li me fait écrire 1 *
même, et c'est pourPamoef de lui et par ses insinuations nue
je lui crayonne cet éloge i Bella cosa far niente.
La guerre et la paix , les combats et la victoire , les éo^o-
tiens populaires, les factions, les incendies, les pertes , les
naufrages dépendent de rien.
Le paganisme lui a consacré des temples. et des autels,
l'atéisme en a fait son dieu , et ta superstition lut rend un
culte religieux, f^s peuples le craignant et tremblent en sa
prcseijc<>. Les potentats le servent, la couronne sur la téfe ;
les favoris le care^seut et loi rtnadeot des hommages ; les
braves Tui font des sacrifice*, et les oooriisans lui iirélent
de l'enceas.
Tous ces grands mouvemens d^s rénabliques ^qu'on attri-
bue à des causes profondes : toutes ces conquêtes , toutes <:es
actions si éclatantes des chefs militaires jdont on va cherciier
les ressorts dans la liaison d'un grand courage nvec nn rare
génie, enfin toute cf>tte agitation du étende , ce Aux ot Jtf^ux
des hommes dans hss villes et d^ins les éUls , ,et mille autres
choses qui sautent aux yeux , sout les.e^Q^ts et If jeu de t^a.
Cest lui qui sert de base et de IbndeaBentà nosgéoénlogies,
qai enfle et grossit les mémoires ^élatet les histoires.
Les avocaU le caressent; lés ma^ls.tVàb, sur leurs Wéges ,
Técouteot en silence , les politiques le Tedoutent , les p&îloso-
phes le révèrent, et les savans, après avoir circulé toute l«^ur
vie autour des sciences, en reviennent à déclarera sa gloire
I que tout ce qu'ils savent n'est rien.
fiODSCRIPTUOr^
iU •«mripUnn curette ehef M- Mfncel, libreire à din ,
M«r le M ouviragf des 4Miéfi4féf ojfglo^armimJ^s , ^ra-
dniies4e Dn^rid, cemple <4éîè w^wid nPK^re Je pyms
irecfwMnleMe^
I l )
r,f( i]f% .'nscicculcs p.'tr le trndu'tciir in^uie, M. f^clinudr—
<IV\iii«y, «eronl co:tC\cs a .1 |ir(*ai*» littiograpliiques 4*£agel-
luaiiii, ni l'iinpre.i$ion Ivpograpliiqiir, faite av«« un caractère
ii«Mtr, de la fonderie de* Pinni II DiJot , g.iraiiti$Mnt k cett^
eu Ifppviie utile ud mccès presque certain. Le* AHttqmtés
Ortgfo'normandes feront cora posées de sii litraison» qui
piraltront iras les mois. Chaque livraison contiendra o«nt
pages de teite, grand i/t-H*. , et le pn'i cii^eslltsê i 5 fr.
sur papier ordinaire fMfné.
La liste des souscripteurs qoi encourag^Nwnl cc4f«- ten-
tative nationale et scientinquc « sera inipninéc h la 6n de
Im dernière li?raîson.
Le prospectus de t*ou\r.ige, dtslrd>ué deji , a fnil asseï
^nnahre tes avantages que promet le travaif de M.Li-
i^tiaudê-^rAnisy , et les eiroourffgemen4 que son zcle mcfrite.
Mous çrDjooe tléTOÎr inM*n*r le lettre suivante | que M. E..
H. L.,..,*s, nous a adressée sur ce pros|>ecUis même, et
qui contient des observations faites dans l'îotcrét <le Tart
auquel M. Léchaude' *d*Aoisy a consacré ses lalwrieuses
«^ veilles.
« Je n'avaif peînl encore jeté le» y^vx sur le pro^perins des
'Aniîquiîéi anglo^normandes ^ rt ce nVst qu^'lu nroment où
je vous le fais parvenir que je le lis , «t que je penî>e à vous
signaler quelques endroits qui lue paraissent susceptibles de
discussion.
« I*. Les chapheauiL de V/tihAm^m ne sont point charges
' de grotesques^ parce que lis préceptes de ri^lamisroe inter-
- disant toute espèce d*tmitations de figures huinaines, il n'y
m point de T^ritables grotesques sans emploi de ces m^mcs
' figures plus ou moins ridictiJeraent eipriniées, soit p^r le
mélange de formes étraif^ères h notre nature , !*oit par
la barbarie seule de l'exécution du travail. Or, Ins maures
' n'ont récllemeut point fait usage des grotescjues, mais feule-
ment du gi*nre de décor auquel nous avons imposé fort tard
le nom AÏ'ntabesques t g«"re qui, chrx ces peup'es, était
beaucoup plus circonscrit que chea non*, par la raison que ce
n'était guères que dans le icgnc végétal qu'ils eu puisaient
les difrt.reus types.
« %• i/époqueàl«quelle s'introduisit en Normandie le style
•enquel on peut le moins improprement appliquer le nom de
gothique^ u'est poiut aussi conjeclural« qu'on pourrait la
croire» les probabilités sur lesquelles on pouirail à cet égard
asseoir son opinion, approchant fort de la certitude.
«3*. Les noms de nos architectes du moyen âge ne sont
point encore ensevelis tons dans la nuit des teius.
• 4\ Kn rendant aux auteurs et aux voyageurs nn«?afs la
nisCice due an mérite de leurs écrits , aux résultais de leurs re«
cherches, il est bon d'apporter dans ce tribut d'éloges certaines
restrictions dont le nombre s'accroîtra sansdoute encore quand
rardisologie et l'esprit de critique , qui doit diriger ses opé-
rations , auront fait parmi nous queUpies progrès de plus.
« Au reste, Tonvrage de Oucarel nVn est pas moiuf fort
utile à ceut qui désirent s'entourtf des matériaux les plus
Oirieux de è'bistoirt monumentale de nolie province, et la
manière dont il est lepro^luit par l'intéressante traduction
de M. Lécbaudé-d'Anify, et lef plancbrs nombreuses qui
renncbif sent , ajoutent singulièremeat a sa curiosité pri-
Biitiv6*» ^' ^^' ^'*
DES MOEURS ANCIENNES.
« Les princes et les rois , cbex Homère , n'ont rien de ce
hixe et de ce faate qui depuis ont infecté la cour des grands.
La simplicité et la modestie étaient l'heureux caractère de
ces premiers sièdes : leurs palais n'étaient point remplis
l'nne troupe inutile de domestiques et de valets capables
d'introduire toutes sortes de vices , par leur orgueil et leur
fainéantise. Quand le$ députés des princes de la Urèce voni
tfoa? er Aciiille I ce prince» tout puissant qu'il est, n'a ni j
huissiers, ni introducteurs, ni conrlisano autoor^da la , ||
entrent chfs lui et l'abordent sans façon; bieoiM aasli^|
.prépare le repas; Achille coupe Ini-méno tes viandes, b'
met em morceaux , et en garnit ploficnri brocb»»
Voufxroires peut-être , M* le savant rddoc leur de Cm^
que ce nàssage est une rebuflade dn booiro pbiio«Ofèi é <
(Hpnève/Pas du tout. C'est encore BoliiSt m irm IMlawi
être btmhomme des bonnes lettres^ qui nom Ta mrviito^
son ourrago sur la Manière iPéiUiher tes MlrÉ^i^itrw§ fm
■ rmpfnrt à f esprit et au coeur \ premier totome , fmg^i^
^ous \ous engagerions même Ji le lire, s'il n*^ étart pat 1
lion de lM<llc>-lrttr«s , d'esprit et decOMir. Mais totii |
ctf C0115C1I pour uue épigrainme.
%^««%»««»
Que penseraient nos petiiet mattmieo^in nons
d'être efféminés, et d'avoir perdu l'antique tÎ(I
ancîHres t Que penseraient, dis- je, nos peines
fi et 1rs lisaient l'histoire ancienne 7 Ellct y tefra^tei
'dames de la plus haute distinction, et les pripcetscs dmw^
Srands royoumes, se iirrer è tous les soin» ^ve Ton an»
onne aujourd'hui à ces mères de famîllet que Ton
dédaigneusement yêmmei* déménage»
1^ princesse Nausicaé ou Nausîcaet» ille du
pnncesse
raere
feu. .
se levait «a point du jo«r psit
de êe$ fommrs. Sa
filer aaprès de son
Rhéa, fille du ciel et do>la terre ne craignait
roger , selon Fabius Pictor • en allant elle^iuétne poittr 4s
l'eau. Tarpéïa, dont le père gouvernait le capîEote 9mm
mulos , rencontra , en allant remplir det ya^es a mm
taine , une troupe de sabins k qui elle vendit ton pett n
la citadelle protectrice de Rome, ce t^ni ptouie bàpi fi^
demment sa trahison, mais ce qni-denoniro mamiym b
fille d'un gouverneur, dans ces iemi-'là » Vo
nus soins du ménage.
Rachel , femme de Jacob , fit la connaissance de (
allant remplir un seau k une fontaine prci do la^aeUt lé i^
d'Isaac passait, dans le voyage c|u'il ffsisait pour nHw MiH^
son oncle Laban, en Mésopotamie. Ce bit htatorîy aÉMiÉl
au célèbre Poussin le sujet d'un taUean mognifiqpM.
U fille de Jethro ou de lUgoel, on n'oU nafe biarf "M
su^ ce nom , lavait son linge à Ta rivière, da^a lo Iia|«lf0i
fit son père pour aller voir Moïse en Egypte.
Isaac, fils d'Abraham et de Sara, rencontra
d'une source 011 elle puisait son ean , Rébocca y
thuel à qui il s'unit l'an du monde ^179*
Ces exemples sont d'autant plus édifians, ^ne b pl"P>'^*%
filles , oui , selon l'histoire , allaient puiser I oan qni liar fmt
nécessaire, n'ont pas manqué de faire detrkiFhoQr
très, souvent même d'excellens mariagea*
MACÉDOIIIE.
-^Oh, mon dieu ! s'écriait le pins naïf des gent
comme je voudrais pouvoir estimef M. A2'M..»^
et Al. T ...... n. Ce!a ne s'estime pas , nonaionr /
phqua un assistant, cela s'achète. Quel
t
— T^ poète- Benserode, qui aeoît passé k- la _
sa vie dans nue grande familiarité arec Ica plaa
trigneurs dn royaume, disait a saa amis, qni lui
observer le danger de cette conduite : « Ne vooa
« pas t malgré U manière dont je parle, anchei^
m suis toujours sur mes gardes , et que personaa a^
• mieux que moi les lo^tgues et les Arèves, • Ba ^
mots , Benserade traçait la règle de conduite de loas lai
tisans de la terre.
(3)
^^^- M.' I. B. ViCriis^ ancien prbfefseuf Je eUmie tbernolo*
oe à Rouen , rient' 'de faire parattre tout récemment un
HTt élémentaire de Teinture sur laine , soie , lin , chan^
vre et colon ^ et sur l'art nUmprimer les toiles. Cet
ouvrage , qui se recommande si puissamment à nos fabri-
cant par U matière qoM traite, et par le nom justement
•ccrédité de Tauteur, obtient un succès qu'on ne peut com-
parer qu*à celui du Manuel du TVm/firiar, qnè !!• Vital is'
publia en r8io; mats t'ouvragedontnouâ perlons aujourd'hui
a un objet beaucoup plus étendu : c'est un traité tout à la
Ami théorique et pratique de l'art du teinturier.
Ce volume ifi-8*. , sorti des presses de M. Emile Périaux ,
fils atiié, éditeur, est en vente ches lui» rue Ganterie,
11*. d3 , et che£ les libraires. — Prix : 7 et 8 fr. 5o c.
— <La belle saison , qui fait éclore tant de modes de fleurs ,
ooGs a donné l'occasion de remarquer , dimanche dernier ,
-cinq II six beautés septuagénaires qui se promenaient sur le^
Graud-Cours et à la Bourse. Comme leur toilette doit être
•basée sur l'expérience que ces dames ont acquises en fait de
modes, dans l'espace d*une longue carrière de jeunes per-
sonnes , nous allons l'indiquer le plus succinctement possible.
L'une d'elles , la plus remarquable , portait une robe de per-
iLale à jour , courte et fort échancré^» par le bas ; un panache
de sigue surmontait son bonnet à l'iunoceote , et un fichu
4*une gazé fort claire , à liserels roses 9 un peu entr'ouverte
sur les côtés, complétait le i^â^r^ux d^une mise, que uçus
offrons comme un modèle de goA et de décence aux de-
moiselles qui veulent inspirer des setimens tendres y.et atti-
rer les regards indiscrets des jeunes promeneurs»
SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ARTS. ,
Le Legs. — Urne Visite à Bedlam. — Le Comédien
. dCÉtampes. — Perlet.
La représentation d'hier ne brillait pas par la nonvf«u(^«
Chacun a m U comédie du Legs ; Une Visite à Bedlam ei%
Bœz connue, et ie Comédien d'Étampes devient tout-ii'^fait
un de nos habîtoéa ; nwia du moins celui*ci ^-t il le talent ile
paraître toujoers nouveau , dédommagement que nous n'avons
Sas trouvé dans les deux autres, ouvrages , qui, ont été froi*
ement joués, pour ne pas employer une expression peut*
être plus juste;
Dans le vaedevîHe^d'C/n^ ViUte à Bfdlam^ on peut dire
que Perlet a joué avec l'art et le talent de rigurur ches un
acteur de son. mérite; mais il fallait auelque chose de plus.
Fouganiini est un forénose italien , eutnoosiasteet fou de son
art , un vrai possédé de musique enfin,; et Perlet n'a pas mit
dans son jeu la paMÎon et le feu quVxige ce r61e, doofil
saisit fort bien d'ailleurs quelques traits comiques.
Nous avions tort tout il l'iicure de nous plaindre que cette
représentation n'offrait rien de neuf. M'^* Jolivet a certaine-
ment été neuve , et très-oeuve dans le r^le à^Améhe, Ce n'é<»
pas une amante en délire, c'était une amante endormie ,
que, pour comble de malheurs, les accens un peu froida
de son époux n'ont pu ré.veiller; Nous savQns que cette actrice
remplissait le rile a Amélie par complaisance , ce qui lui avait
acquis l'indulgence du public ; mais ce qui ne la dispensait
pas de cette simple intelligence des rôles et de la scène, dont
nous ne vouions pas croire M^'* Joliyet dépourvue.
Une nombreuse assemblée gamistsait la salle ; tout 4e monde
veut voir Perlet , et tout le monde a raison.
0imxm4
n^tdx'it
NOUVELLES DE MER.
Par lettre de la Martinîquedu 23 avril.
Ton apprend qu'un nouveau convoi de
hAtimeus de commerce devait partir des
Antilles pour l'Europe, du 10 au i5 mai.
— * Est arrivé 1^ 2g mai devant Douvres,
Fortuna, cap. Wejrdeman , ail. de Brème
è Bordeaux.
-— Arrivé à Fernambouc le as mars » le
Mtiment de |;uerre français le Diligent,"
ysen. de Rio-Taneiro.
— La Louise, cap, D<»scombes, parti
Je Bordeaux, est arrivé à Valp^raiso»
— La goélette la Pénélope , c. Ducàsse.
partie de St.-Yago tic C«iba , est arrivé a
Yafparaiso, avec de légères' avaries ^ et
rUiisse, c. Amaiiieu, parti au même
iostant, a navigué de conaervejJQaqu'au
cap Horn, oii ils se sont séparés. Une
fcégatt française , arrivée à Yalparaiso , a
rencontré l'U lisse vers Lima.
PORTS ÉTRANGERS.
ARRlViQES.
Qravesend^i et 29 mai., -?- lonia , c
Warren, v* de Marseille» Active » c*,Wiir
nale, y. de Dunkerque. Lord Melleville,|
c Black , V. de Calais.
Lwerpooly 27 mai. — Le Douglas , c.
Davies, y. de Bordeaux.
• Newctujêlej 26 mai^-^'Mediaior^ cap
Steel, v«de.Caen.
. Copenhague n- *6. et 17 jtm*.— Tre-
Venner, c.Madyig, et die HulFaufig, c.
Sang, IL de Marseille.
PÂPARTS.
Plymouih , 27 mai. — Lord Nelson, c.
Smîtbson , et l'Argo , c. Sackson , v. de
Bordeaux. .
An%^rs , agma/.-— Joffge-Cornelia , c.
Oortjensy ail. à Bayonne, ch. d'avoine.
ii'PORTS FRAJIOAIS.
ARRIVACrâ.
Lorient^ dS mai.—'fsn, relâche : {Long
co9frs.)lj9^ Sabine, c« Loogchamp, v« de
la Guadeloupe, ch. de sucre »deslmé pour
Bordeaux. ( Çahotdge. ) Les sept- Frères ,
Corfpbé , V. de Bajoune , pour Rouen.
La Paix-Désirce , c. Moulin , v. de Ma-
rennes, pour Roaien«—L' Aimable-Sophie,
çap..^«agousse,.ven. de la Rochelle, pour
Rouen. — Le Saint-Uathuriu, c. Cloirel ,
V. du Groisiç^pour Dttok^ecque.
Cftfe, 18 et pgjn^.-r-lCfiioUage.,
Cy rus , c. Rqberts. v* d^ fiarcelonne ^«/Mir'
lest.— Vénus , c'. Dorcj, et Duke of^Q|o-
cester , c. Tourneau^ v..de Go^rqcisejr ,
sur lest«
Marseille , iL&.mai.-^CahotiSge^ ) Lt
Sceptre, cap. Norfor , ven. de Lqnd^ ,
ch. de 1 ,067 qtiarters blé. — Le.NepUme ,
V.. ,de Gibraltar., ch. de sucre^ nlôu^b,
cuivre.— L'.A#^9iptton».v. de Cadix, cb.
de. carqa^se.
Marseille , 2B mai. -^ Ctitotage, ) fjÊ
NpuveaurMonde , cap. Tfsci , anglais , Y^
d'Alexandrie . ch. de teye$ et blé.
La Roche/le , ^S.mai- — ( CqAa(tf e. )
Les Deux-Sœtirs, c. I^othe» v. .de,]^y|it.
^L'Hélcne-Marie , t. ne B.ijo^ne.
Bordeçftx^ 5a ''l^»^-*-<Al^^^f.)L£li
rivière ;, le hytm^ v^ dç LÎTerpool --4'Ea«
trepnse , c» Shotton , T. de Newcastlep.-*»
En rade s L'Ann , cap. Stewart » f fiwde
Londres. — L*Anna-Margaretba» c« ym^
trer , t. de Saint-Pétersbourg
fiflronnr% ^5 m^.^(j£ong,çoyrà.)
Le William- Henrj,çap. Colvari veOf^de
Ncw-jork, çh. de farine , m.'
, DEPiUTS.
Cette y 16 mai. — (Cahotage.)JfaFO^
n|ing-Ma(ia ^ çap^ P#h^ j»lU k Gucjr^j.
PORT Ot; UOUEN.
MiO'-^'entenl tfu 5 juin.
^AVlnE5 ENTA ËS«
f« chD«se-iii:irce la Victoire» cap. Le<-
groiicc , % en. de Bordeaun i ch» de TÎn ,
I«r sloop le Jeune- lien rj t cep. Daniel,^
V. d^Saitit.\ea]Kt, ch.de tirine, coton filé.
h^ iloop le Saint-Pierre, c. Yeou , ven.
d'Iiuufleur, di. de tucre, boit Canipéchc.
MVIRKS EXPÉDIt'S.
I.e -krick U Rote » cap. Piel » ait. k Bor-
draui , ea iè|;e.
Le ch'-isM-niarée le Cosar , c, Ldiëcho 9
«U. k fiordeaciK, en lège.
lé% ilenp 1^ Ti-oift-Frèref « c. Oubourg,
aM«à lloiilpur, cli. de vin e* eau-de*vie.
1^ ftlatip rËlic-Felicilé« c. Martin, ail.
à Hoofliiir^ch. <le fûts vides, pUtre.
Le 5liK>p r\iuiable-(.otiise, c. Hélxert,
alL à 4M)ut0ville, cti. de C&ts vides » plâtre.
PORT DU HAVRE.
Uifmfement du 4 «11 5 /ncn»
ITAVIRES F.NTRÉ3.
I^ brick r£ugèti«, c. Moulinet, ven.
de Bordeaux , ch. de vin et tabac*
Ijb diasse- marée la Bien- Aimée « cap.
Coedel , V. de Beauvoir.
liC chasse-marée la Marie-Annante
c. Blancho, t. de Mareiines, ch* de sel.
Le cliai»e-Diarée l'Hyiiolilc, c. Gaston,
▼ . d*0!ér )n , ch. de sel^ eau-de-vie.
I^e brick Thlspérance , c* Gourdel , v.
de Bordcnui , ch. de vin , sumac , etc.
Le brick la Jeune-Fanny , c. Guil-
laume , v. de Bordeaux , ch. de vin.
Le chas<«e-iiiarée la Je une. Ma rie- El i!»a-
brth y c. (ilaret , Y. de Croisic , ch de
sel.
Le cbasse-marée Mnfilig.ible, c. Le-
rarre, v» de Bordeaux , ch. de vm et sa-
von.
1^ bri«.k les Trois-Sœurs , c. Guîamerl,
?• de Bouleaux , ch. de vin.
Le brick Raxana, c. Miller, v. de la
Havane , cli. de »ucre et café.
Le troi.^-inâts , la Louisa , r. Métairie ,
T. de St-Ooriiingue, ch. de sucre et café
Le chasse-marée la Providence, cap.
L. Luco, v. de la Rochelle, ch. de vm
et eau-tlt'-vir.
Le l'iirk l'Orient , c. Miller , ven. de
Charlc^toii , ch. t^e cotou.
1^ bri*k TEiigénie, c. Minguet, v. de
ffoirriioii tiers , ch. de sel.
l/e lirit.k Ir Lion , c. Purington, y. de
la Nouvrlle-Orlé.iiis , ch. de coton.
Le rli.ivsr-inarée la Stc-Aniic , capit
Bord'^l , V. de Bordeaux , ch. de vin et
taa-de-vie.
Le clii<«i*vm-iféc le Louîs-Cha ries-Ma-
rie , c. Kid , v. de Beaiuoir , ch. de sel.
Le Irots-fiiat^ américain Amphion, c.
Blin , V. Nï'W-York , ch. de coin.
Le lroi(*riià:$ nint*r(c:iin , llenriet , c.
Bt'Ilv , V. de Baltimore, ch. de cafJ et 1
rii.
Le trois-iuâls aioéricaio , Heraueiy C,
Garner , v. de New- York , du café #1
coton.
Le brick américain Baltic* C. Aldret »
V. de la Havane , «h de sacre et café*
lie sloop rAimable-Ëugénie 9 c liard,
V. de Dunxerquc , ch. de charboa»
Le brick amrricain Martha-Jaoe • cap.
Randall , ven de Mew-Tork « cb. dii riX|
roton I etc.
IfAVmFS EXPÉDIÉS.
Le sloop Bérénice , cap. Gojan , ail. k
Rouen , en. de sucre , potasse.
Le chasse-marée THypnolite , c. Cha
blanc, ail. à Rouen , ch. d'ard^ses*
Le dogre les Deux-Sœurs-UoieSf cap.
Oeuvre , «II. k Rouen , ch« de sucre et
planches.
Le troî^mâts la Physicienne, c. Brouck ,
ail. à Saint-Pétersbourg, cb. de diverses
marchandises.
Le sloop la Félicité, cap» Liard , ail. k
Rouen , cli. d'étain et bois.
Note des î^entcs recueillies à la bourse
du Havre du 4 juin
So balles colon Fernambourg , à 1 f .
6a c. i/a , acq.
10 dilo dito Géorgie, longot s«ie, à
a f , dito.
5o dito dilo Sciara , Il 1 f. 62 c. «/d,d.
100 ditodiloCamouchy, à t f. 60 c., dito
97 dito dito Géorgie, k 1 f. 10 c, dito.
45 dito dilo dito , k 1 f. 6 c. t /4 , dito.
5a quarts café Martinique, à a f. 7 c.
i/a , dito.
3o qnart> c.fê S.-D. , k 1 f. $7 c. 1 /a , d.
la sacs café liourboii , à 1 f. 90 c, dito.
100 sacs sucre Bourbon , à 80 f . , dito,
3o milliers huile de baleine ^ k ^oî. ^6.
a5 milliers bois de Gampéche, coupe
d'Espagne , k 1 4 f . aS c. , dite.
3o sncs sucre de Tlle Maurice , k 35 fr.,
en entrepôt.
PORT DE QUILI.EBEDF.
\!ou\^enient du 3 au 5.
Sont moitiés et passés deko ttàla tna^
reV. — La Uaiie- Victoire, c. Jacob; la
Victoire , U'^muir . le Jeune«IIenry , c.
Daniel ; la P.Tisienne, c. (înmlcourt.
Sont montés rt postlr. — La Perle , cap.
Guichm ; I.1 Jannetle, c. Fteury ;la Paix,
c. Hochet ; l.'i Li.Iia, r. I.abbé ; le S. Pierre,
c, Jyou ; de Vronw Lnunnégina, c. Smith,
Sont dvscfntfus de /'HU-ifuien — Le Ta-
lisman, r. I^gougeti rtnion, C.Richard
Williams.
Sont parmontiis à la mnrée du soin
f.'i Perle , c. Guic!u)n; la Jmnnelte, cap.
FlfMiry . la V'MX , C. Ilo'ln^t ; la l.idia « c.
î>.bbé; de VroiiW l^nnuégina, c. Smilh.
Sont nvmtés et tuirnttmtrs à In murée
du 5 : — La B(*Ile-Ro<:e , c. Lucas; TAdé-
laïtle, c. r><'srue . la Ji*unr-|\osr, c. Caron;
'e Tln'opbille, r. Pndo ; l'.\i niable-So-
phie , c. (*orilon ; la Notre-Dame , cap.
Coiiito.
Su n t arrhes de ViUvqutrr : — L* E o-
I ilie , c. IVsinare* ; le Pierrc-M.irie , cap.
r.ir-.t.
rée ^if 5 I — VBwomà^ c
Félicite, c. iikai4iJ«.
Gro«tt.
Cours âm Priss ém
a l'i'fi , Caay. — 5o k Sa C
4 \uin , Tvetoi. —46 à 4f C
Le sac de S'io kilo^
Pavilly, la f. U qaiBt«l«
AVIS DIVERS.
(8^N». 199. — IfaariMn
à lontr , doBi trois au proaier
dcaxièaa . dans la
n<». 4.
S'adrMicr , po«r lit voie al «■
Udlia
19*. soo. ^ Madame Di
neor d« prévenir la pahlic ^VUc
eoinpOHtioa qui a la peap ririé da
panaiief, à l'Inatat airwa «4 alla Ml a||S|i
Mailaina DrchcsM 9a dislàbM mÊmm\
cifiqoa si uiila,alla leaihla «• k^fV J4
auftsi •• rtnd-alle cbcs toi *'
loi foBt rhoDntnr da la
jasqa*a préscal oblraa am
■êflw AaiM las lictu on Wi isHCSs pM
éiaiant le plaa répaadas. nia aai la aaft^
pOMèila ca ■accai.
£lia demeura tms de I*Ec«mB« i^. aib ^
BOUBSE DE PARIS,
Effets PuUiee.
OMVQ poua rc^T co^i
liwii— n 4i n Vmi safeL
88r aoc aSc 55c Soe 40c Soc afi ta
tSf aSc aoc aSc 88r S9r yaa ffta
ABC01V?(AI». DE UQCIDaTIO*«
Ech. ds ta Mars i8a4, &■•• • tM ta
I8a5, f 4
Idem NosiiHàTivu, stai
AIffIfUnïS DE lOOO.Pft., ft 4 fL* */«
Avao loto al
SPECTAGI.es do 6 JODL
THÉÂTRE DES
Pour l'afaat-derBÎère &I
M. Paa&BT.
L'HABITANT DE LA GUi
Gcmf die aa 5 aeiea . da
LK PAaaAIM •
Comddie en t acte . de MM.
ce MelcsvilU.
M» Pbeliv remplira le rAU ^J
L*ARTISTB,
Vaudefillc noavean ea 1 acM, éè 1
al Pcf Ici.
M. PaaiiT miplirm la a|lt <
JtDn CoiiiQres oi GimcAUT.
LA FILLE HUSSARD.
Paalnminie ra 3 acia», É 1
'uii:>. i.MiKiMLriiLcoM 11 H' \ 1*: (KNiiMiAciKRE&Ei fm taule-doucr) de g. bloquel, rue Sa I4> Jk* 14
SAMEDI.
jj* lag.-.!— Annee.'^^*'»''
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
i«%l«%V%VM%^VV»
C-tte Feaiflc p.r.H ton. h» jo.r.. S.dfeMW, pour rAbonne«icnl et U Red.clioo , .a Bniwn de /a iracelle . f Uce det Cârmet , o*. 48 ,• R
ôa.-al^m.% P.rU. cbex Bausor-Tiv^.., ™de Richelieu , nO. 7.. - Au Havre , che. C.p.li^ , me de P«ri.. - Et che. ton. le» L.br.. ._
DCwrteoN dee Portes du Départent». — U pri» d* rAbonneineot e»i de 1 5 fr. ohique tnmciire , pour Rouen , et 16 f^. 5o à. par la potie.
I ^^^p \^^ ^^^ WWw ■^" w^»^
sions de set deroîert momens, à Vexistence qni lui échappait.
Les héros, comme les autres hommes « recuieiii bitn souvent
devant ces mois terribles x H faut mourir I
Tous les efforts que nous pouvons faire »• rendront ja mar-
ia mort douce. On ne peut toiitau plus qu*eo dimiuucr l'iiors
reur ; et il est faoi'e de concevoir que le juge prévaricateur ,
le mandataire iiindcle, le guerrier cruel, le /ilf dénatur»,
récrivain calomniateur doivent éprouver plus d'angoisses que
d'autres , lor:a|ue la voîx intestine du remords vient leur dire,
en leur d^lchirant les entrailles : H faut mourir !
Nous sommes si portés k repousser W peusée de noire 5n
dcruiëre que, pour flatter notre faiblesse, noua avons été-
jusqu'à créer cette chimère qu'on appelle rimmortaiité d'ua
nom, c'est-à-dire l'existence éternelle d*une chose qui cesse
d'exister avec nous. Ne pouvant éterniser notre éire, nous
avons voulu éterniser nos visions, mais ett-il quelque chosu
dfî plus fort quo dVulendre un guerrier dire , avec un saog<*
froid à faire frémir t Je vais nie faire tuer pour qu'on parle
de moi ; ou bien : Je vais itnraortaltsf r ma mort, Groit-on
que la démence ait encore quelque chose h (àlj^e après ce'a ?•«.*
Et ce misérable jongleur littéraire qui , 1c tfoni jauni d'absti-
nence et ridé par Tes veilles , se traîne fe ventre & terre jus-
qu'aux pieds d'un roi de théâtre pour lui dire : acccordez-moi
1 immortalité en vous chnrgeaol de m«n r6le, et prêtez- moi
dix francs à-compte sur le succès de ma tra|^ie : n'est-il pas
la plus ridicule de toutes les charges humaines? Collé contre
une des colonnes en toile , du Capiiole ok du Sénat lors-
qu'on braille ses Vers , il attend pour se ^ufler que sa co<-
terie , ou un amas de rieurs aient claque sa pièce* Uii ap-
plaudissement retentit à s(« oreilles dressées r il se crrit un
Corneille , il naît à Timmertaiité , et se ^e future est as.^urée
dans les siècles des siècles. Arrive le cinquième acte qui doit
être le sceau de sa gloire incommensurable ; mais au moment
oii la toile Va toniber, le]iarlerre tourbillonne, les vents sif-
flent , les quinquels s'éteignent , l'ombre enveloppe mon
auteur, et tous les moucheurs de chandelles, les balayeurs
de coulisses , les décorateurs, machines et macliinistes dirent ,
en passant devant l'homme immortel : // fizui mourir^ ii
faut mourir !
La vie humaine n'est%ue la isasvMe pièce 4e aotre poète :
c'est ou une tr^tgédie ou uae comédie , selon le» circons-
tances ; on / reçoit sou veut une claque, et elle se termiue
ordinairement par les sifflets et les huées» Hais quelque bien
que l'on commence et que Ton 6niase sa pièce , quelque kûr
que Ion soit de vivre après la mort\ la plus inéviia-
ble detoutes les lois de la nature est celle qui nous dit tous
les jours , à toutes les heures et de cent façons : // fai^'^
mourir !
IL FAUT MOCRÏRÎ
Au milieu d'un festin , au sein de vos amia ^ et dans les
bras même de vos maîtresses, %\ vous voulez éprouver p!us
vivement les plaisirs fugitifs que vous goAlee , tendres épicu-
riens , joyeux sybarites , rappclez-vous cas mota philosophi-
ques du destin : Il faut mourir! et si , alors de délicieuses
larmes viennent mouiller vos yeux enivrés , si une ombre
de tristesse se répand sur le tront de vos convives ou de
votre amante , vous sentirez avec iMoalaigiie combien la mé-
lancolie est friande. . /. . 1 1 »
Les anciens étaient de grands mattree ea fait de volupté.
Horace ne pîirle jamais des délices d'un banquet, sans ap-
peler à ses amis le jour oii il faudra ae quitter. Tibulle
ea recevant les baisers énivraos de sa Délie , aime à^ faire
couler les larmes de sa maîtresse et à lui faire prévoir le
jour oii n exhalera son âme dans son dernier baiser. Aoa-
créori même , le voluptueux Anacréon le front caché sous
des roses, montre le soir à ses disciples les fleurs qui se sont
fanées sur sa tête , et leur ré|>ète sur sa lyre que les plai-
sirs et la vie n'oul que la durée des roses. Toute» ces leçons
de prétendue philosophie n'étaient cependant que des ra*-
nemens de jouissance , compatibles avec la doctrine des an-
ciens. Aujourd'hui on tenterait avec peu de succès de les
imiter. Chaulieu , Parny et Delille qui avait de la sensi-
bilité avec tant d art, ont voulu vainement allier les pré-
ceptes de la folie aux impressions de la mélancolie : on lit
à peine les vers oii ils ont essayé de nous faire à la fois sou-
rire et pleurer. Notre morale est trop sévère ; I*aspect re-
- jdouUble de réternilé ne noua permet plus de considérer la
fin de notre vie , comm« le commencement d'un voyage
•musant, et ce n'est <iu»avec effroi ou respect nue nous
contemplons ces mots inéviubles : // faut mourir !
La mort quelqm? nécessaire qu'elle cou» paraisse, nous
offre en effet bien rarement un aspect consolant. U natMire
a attaché avec sagesse une horreur invincible à l'idée de la
destruction totale de notre être. On peut se familiariser avec
le danger , mais rarement avec l'idée de la mort. Un sol-
dat qui , pendant dix an» a marché à la victoire sur le» ca-
davres de tous ses amis , est peut^tre l'homme du monde
qui pense le moins sérieusement du monde à mourir.
Lannes , le plus brave des Français , voulait faire pendre le
médecin qui lui avait dit que sa bl^sure éuit mortelle. Il re-
rMussait avec horreur tous ceux <mi s'affligeaient autonr de
i .• .... %^i^^^ .m.-.iam* «a ««a ■ iiwrMniiir «A cramnonaait
iu^, et ce héros, sentant »a vie a'évoAOuir, se cramnonnait
au bras de Wapoléon, cMune pour an vaUaolier , dans les iUu-
co
%%%%%%%%»
l'n bihliotiiane de mes amis possède nn Juvénaî (i) qui
ptMSI pa.<^fccr pour unique dans &on genre. Ce livre , portant
1rs marques encore récentes de nombreuses mutilations, lui
Il été cëdc par le roaiire d*ttn hôtel de Toulouse » qui l'avait
\sMui , avec d'autres ouvrng'-s , à la disposition des voyageurs
%<|ui alfluaient à cette époque dans sa uiuison. S*étaul app*rçu
un jour que quelques feuillets de ce livre étaient arrachés ,
Taubergiste se mit aux aguels, et ne tarda pas à surprendre
i\û nouveaux lacérateurs dont il se vengea inalicieuscujent,
en faisant leur portrait en marge des passages enlevé.^ : ce qui,
9près avoir rétabli le texte en regard, romme l'a fait mon
ami , présente à Tcsprit des léfle&ions fort piqua ute»« Voici
qur!qiif$-uns de ces |>as$ages pris au hasard :
« Vers lacérés par un jeune marquis portant casque , cra-
» ^a'.tie, éperons, un peu de rouge , et des moustaches
" n 01 tes postiches. »
< Il importe, en effet, aax c1ief« comme a Téut,
9 D*uccordcr davantage an plus hrave bu.'dat ,
» Et qo*il offre aux regard.<> , tor soo teia magnanime ,
» Dca aignes éclatant de la publi(|ue estime. »
» Laissons ce Fahiua , isau de denii-dîenx ,
» Né prêa de leor» anteU , de turnoma j^lorieax,
9 Couvrir l'indignité de son ftror de boue ;
» Le céder en \iguenr an\ brebis dt* Padune;
■ Prétendre en uu\ orgueil , reproduire â noa >eox ,
» Dana an corpi épilé , aca anstcrea aïeux. » '
•• Autres vert coupis avoc de grands ongles par un person-
» nage qu'a son costume et Tair il la fois scolastique et guer-
■ ner;, on ne peut trop diTiuir. »
« F.(»t-ce Id ce guerrier , armé coutre les Tenta ,
• De aon fonet aucrilé^e
«
» K»l-ct là cm guerrier dont la colère impie! «...
« Un jésuite déchira le passage suivant : »
< Les clialdéens , encor plus qn^ cet impoatenr ,
• Snr ta femme crédule exrrceront d'empire
■ Tout re qu'on aslrolo^oe uae ann<mcer, prédire,
« De Jupilrr-Aroiiioo sou* autant de djcrela ,
» Depuis que l'axenlr nous voile 5essrrrei!(,
» Et qne l.i pythonÎM^ e<«t réduite au ailriirr.
» Mais du reate l'exil jurait leur influpnre ,
« TAmoin ce nialh^ur<*u\ qni , par sou art ténnl ,
« Fit , au sein de Galba , porter le coup latal. *
• Vers lacérés avec colère par un p^'tit homme sec , coïfle
» en aiies de pigeon , avec une queuo à la pru:<di('uuc« »
» Qnc seit, 6 Pontifus, ta :;éné.ilo*;ic?
» Pourquoi de ta ut d'aïeux rrtle inii^ue série,
» (Ie5 bustes désr.idca des \ainqururs d'Annibal,
■ Ces fiers F.uiiliens , snr Irur rluii tiiumplial,
» Ces CorTÎnua brisés , rt parmi c<'s mcrvf illea ,
n Cet énorme Gai b.i , s.ma nez el s:ms orriltc» ,
» Anpi j-s des Cnrius prc-^iiu'^k dctni ran^é»?
» SuHSt-il , de montrer avec ordre r ■n,>s,
• Sni- les raipeaus nom bi eux uu'* n^^ tamenae,
» Dca litrei enroméa une liste poudirDse ,
• 1 l'illustres généranx , de | ui.^t^ans diriateurA ,
• Quand de ce noble aan^ i* r>inifuite et les m^LMirs
• Déshonorent TecLt en Lr^ed*-» Lfpidr »
« Qtialrain enlevé par un piésidiut delà bU':iétê des bonnes
m I.>u««iez-Tons cntoor j de >ln^t :;r.ivcs a;i\i.aN ,
m I! irr W>e dcj.i que de mtts suculentt
« ¥.1 di^oe dri ;iie.tx dont il lient rori;;ine ,
» Craint de dégéncier de leur uoble ruisine. a
n appartenait sans doute à Juvénal d*étre encore en butte
à In haine des ^ici«*ux qu'il a si vigoureusement peinte» Ici
me vient nalurc-llement le souvenir de cette princesae qui , k
cauae de m.>u iitreme laideur, faisait casser toutes les glaces
de son palais. Cette folie changeait-elle sou visage ? Ces
(r) TradnciioB M fait de BC Uéchin.
messieurs ont 0gt de racine t ils recoitiuifnieoi Um Jit
formités , dans les satyres de Juréiul. lU oai knêtt*
miroir ; mais ils ii*ont pas changé âë 6gvr««
MACÉDOINE.
— La M retire du dix^-neuvième âthele , doaf b
rite a assuré le succès contenait dan» sa VIU* lii
une dissersation fort spirituelle , sur le gemrm
Le poème du Bonheur , cette prodocUon wrîpmmm t fn
nous devons aux loisirs de la plume qui noot lffl|i b
G tilde Poétique , a fourni à M. Léon ThîesM «
d*un article dont nous voudrions donner naa
plëte. C'est surtout ; en citant le texte, que le
tuteur du poème fait ressortir ingénieujteiiienl bs
qui brillent dans cet ouvrage. Faut-il offrir na
I arration descriptive , en prenant pour aujel les
plus coiuiiiunes, le critique traoKrii cet ven oh b fibi
dépeint l'allure et Ifs habitudes joYÎilet du choi« MHiri
de mes tique avec lequel il semble se complaire :
« Lil>re, il folâtre, il jone avec bb chat cipiè|W
» Qui , vers lui se glisaant d'na air folÂirt «t n^
a Fait ronfler le plaisir ^ et passa aooa la ■■la^ *
Les hémistiches soulignés indiquent lea Irails fA fal^
adiuirer ; et ces traits-lii sont nombreux. Qui icrait • eaiAiy
a ses gaulois pour refuser no tribut d'éloges fc des îMasi^
primées avec autant de naïveté el de grâces qm CsIIm àl
c Le gJXOB est la tabla où l'on aart k fasIiB :
» D^ns le tase écniiiant la brioche ac ploag* «
% Et p d'un lait tiède encor l'enfle ewmmm mmm épemgtk
Le substantif brioche nous a paru \k admiraUeneal phaL
C'est un mot inspiré) c'est le choix des expinsions yi ftt
le poète.
Ou est d'autant nlus difficile i l'égard d'an aatoaTt fA
nous accoutume à 1 être en ch&tiant ton iljrle , cl es se
trant sage jusque dans l'exaltation de set idées. Aas»t
avouerons que nous avons été surpris de reiKonlrer ce ff0
dans un ouvrage qui se distingue autant par b
grammaticale, que par l'élégance du stjle s
c An déclin de aca ans démentiésami aon ifa.
Ou lit dit pas ordinairement : c*est
l'on s'embrouille. Il est plus commun d'enlcadce
petit bcurgeois: Cest en mentant ^ue Ton /i
Mais quand on parle le langage des dieux , il nTost pas cs^
venant, il est même défendu de s'exprimer ooMaebfri» '■
gaire. On peut être poète, sans doute, et ne pis cnaski
Dumarsais et Waillj : témoin Homère t qai at SM^I
pas un mot de français.
SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ktiTS.
Perlet.
F7 Artiste a encore eu Theureux privîl^ d'attirer tmBl^
de monde, à sa deuxième reprétenlation « qooiqoe eeini^
ville ait été donné trois fois dans L'espace d*nM sasMl^lt
Journal de Rouen a dit à ce qu'il parait , et on a
Perlet ai'ait éftrouvé ici un accueil auquel il fi*i
bittié , et que M** Simonet y avait parjaiiememi rêassii
comme il faut que la vérité soit dite t6t ou lard* a^
comment, nous devons répéter, pour que personne ■*«■
que Perlet a été fort bien accuelli chex nonsi rt mm'
monet y a réuui. Après M"" Legrand il était difficile qa'Ay
réusit parfaitement. I^ Journal de Rouen pjmt élrr
iai "
toritc en fait t^e goût et d'opinion , mais on risqne
se tromper en le consultant sur les faits. Jusqu'ici B m
Gazette et les Débats \ il ne devait pas s'attendre &
d'être cr lui-même sur parole.
Vous croyoqs devoir prévenir la direction da il
longueur des entractes a beaucoup indisposé lucr fai
leurs, et que b public, las d'attendre nosiî tom^mm^-W^
quelquefois supporter sa minfaÎM imatar ansMHi^li
[ remiers eatreat en icèiic.
0mmmi d "^^^tt^ffi^.
PORT D'HONFLEOR.
Mouvement du i*'. au 5 mai.
NAVIRES ENTRÉS.
Le sloop rAranbfe-Calherine , capit.
*Coltentin, vea. de Hoream.
Le sloop la Bienfaisante , cap. Duche-
min , yen. de Shoreain.
Le dogre N Carolins-Aimée y c* Dau-
snaile , ven. de Rouen.
Le sloop rÂimable-Eugénfe, c. L'iard,
Teo. de Uunkerqiie , parti le 5 pour lé
Havre, ch. de houille.
— L'Alcide, cap. DascaRips» yen. îdena,
reparti idem idem.
— lia Paix, cap. Hochet» yen. idem ,
^b. idem, parti le 4 pour Rouen.
Ledogre la Perle , cap. Guichon , yen.
idem , ch. idem , reparti idem.
— Le dogre la Marie- Vincentc, cap.
Jacob, ven. de la Rochelle , cb. de vin et
e«u-de-vie , reparti itlem.
Le sloop la Jeanelte , cap. Fleury 9 ven.
' de Dunkerque , ch. de houille, reparti
idem.
La goclette anglaise Betsey, cap. James
Hile, ven. de Newport,ch. de fer, parti
le 5 pour Rouen.
Le chasse-ïnarét» la Victoire, cap. Le-
^ouec, yen. de Bordeaux , ch. de vin et
e.iu-de-vie.
— L'Einm muel , cap. Guillam , yen.
yea. de St. -Merlin, ch. de sel.
— La Famille-Héunie , cap. Âllain,
yen. du Croisic , rh. idem.
— La Marie-Joscpbc, cap. Lebail, yen.
de la Trinité , ch. de vin.
Le sloop la (Caroline, cap. Mokaer, yen
dn Croisic, ch de sel.
Le chasse-marée TOscar , cap. Marion ,
▼en. de li^flote. ch. de vin.
— Le Grouec , cap. Sizilia, yen. de
TorH • ux, cil. de vin et cau-de-vie
Le brick l'Aigusle, cap. Noël, yen
idem ch de vin
— Le Petit-GusUve , cap. Blay, yen
idem c 1. tdom.
Le chasse-mirée le Sl.-P orre , cap
Goblet, yen, de Marenn;-*, ch. de sel.
—Le Joli-Cœur, cip. Laine, ven. idem,
• fa. idem.
—La B.'cUe, cap, Lecerf , ven. idem ,
c • ide 11 .
-^L^inno-Maric-ChTie, cap. Forget ,
y n. id'^m , ch, idoni
— La Dorad; ,c:«p. Galant , yen. d*Ars,
( I'. idem
«-•La Boaa?-^.nion , cap. Martin , ven
du Groisi * , ch. id 'm.
— Le Don-de-D eu , cap. Launaj, ven.
de Beauvoir, ch. idem
î^ Pieux-Désiré;cap. Pourcbape, yen.
de .Marennes , ché idem.
— La Confiance , cap. Honmer,yeD.
de Bordeaux, ch. de yia et tati«de*Tie«
Le brick TAdelina , cap. Payert , yen.
idem , ch. idem.
I^ cbasse^maréc la Caroline , cap* K.
Fontaine , yen. idem , ch. idem.
Le sloop l'Aimable- Victoire , c. Galon ,
ven. de St.-Martin, idem.
Le chasse-marée les Scpt-Freres, cap.
Corlobé, ven. de Bayonne,clud*easencey
bois, goudron.
— Les Trois-Frcres , cap. Machefaux ,
yen. de Bordeaux , ch. de vin.
Tous ces navires sont repartis le 5
pour Rouen.
Le brick le Victor, cap. Troude, ven
de St.-Domingue, en quarantaine pour
deux jours.
Courtiers » MM. Duval , Gaillard et
Pellecat.
PORT DE BOUf.OGNE.
NAVIRES ENTRÉS :
Le 22 mai , le sloop l*Euphrosine , cap.
Philippe , y. de Dunkerqne , destiné pour
le Havre , ch, de charbon de terre , ge-
nièvre de France et huile à quinquets.
Le a8 , le Jean-Baptiste, c. L. Massère
v. de Marennes , destiné pour Duukerq.
ch. de sel.
Le sloop le Modeste , c. L. Nicolay , v.
de Bordeaux , c. de vin et eau-de-vie.
La galéasse l'Espoir, c. Ledoux , y. de
Calais sur lest«
I^e brick norwé^îen Venskab , c Sîol-
tenberg • y. de Moss , ch. de planches
et bois de sapin.
NAVIRFS EXPÉDIÉS.
Le 25 mai , le brick les Troîs-Frëres ,
c. Sauvaget , ail à Estaples, ch.de sel.
Le 27 , le sloop TEuphrosine , cap. Phi-
lippe.
Le 3i ,1e Jean-Baptiste, c. L. Massère.
PORT DE DUISKERQUE.
Mouceme/i/ dti. 5o aii 5 1 mai,
NAVIRES ENTRÉS.
Le trois-mâts norwégien M.'iren Kers-
(ine. r, Walloé , a été renfloué et est
entré cette nuit.
La Jeun^-Camille , c. î..efrançois , yen,
de Cardiff , ch. de fer.
Le Saint-Sauveur, c. Boudin , y. de
(lonfleur , lège.
La Rose, c. Vasse , v. de Rouen , lège.
VK%\i , c. Frigoult , v. de Nieuport ,
lëge.
le Jean-Baptiste, c. Massé , yen. de
Marennes , lège,
Enighelen , t. Lyderson , y. dç Chris-
ûana , ch. de bois.
NAVIRES EXPÉDIÉS.
La Bonne- Mère , c. Février, ail. au
Havre, ch. de charbon.
La Renommée, cap. GaedoD| alL au
1 Haf rt , ch.. de charbon.
Le Neptune y c. Poirier | alL an Hayre,
ch. de charbon.
Le Saint-Pierre, c. Hasaé | alL aa
Havre , ch. de charbon.
L*Heureu8e-Alliance , c. Brîxard ^ ail.
à Rouen , ch. idem.
Le Jeune- Doniinique, c. Asselia , ail.
à Rouen , ch. idem.
L'Alcide', c. Oescamp , ail. k Rouen ,
ch. idem.
L'Aimable- Julie, c. Liard , ail. k Rouen,
ch. idem.
La Cérès, c. Pesquier , ail. à Marennes,
lège.
La Bonne- Agiaé , cap. Lefranc , ail. à
Vanndes , cb. de charbon.
Le Bienfaisant, c. Amisce), ail. à Bor-
deaux , cb. idem..
L'Auguste, c. Thoma^j ail, k Brest,
ch\ idem.
Le Papillon, c. Gambie, ail. an Ha-
vre , ch. idem.
La Perle, c Guichoo, alL k Diejppe-
dale, ch. idem.
Le Saint-Paul, c. Flambart , ail. an
Havre , cb. diy. march.
Le Renard , c. Chassenes , ail. au Ha-
vre, ch, idem.
La Jeannette, c. Fleury, ail. à Rouen,
ch. d'huile.
Le 5t mai , la Jenne-Camille , cap. Le-
françois , v. de Cardiff, avec fer.
Le Saint-Sauveur, cap. Boudin , yen.
d'Honfleur , sur lest.
L'Agile , cap. Frigoult , yen. de Nieu-
port, sur lest.
La Rose, cap. Vasse, yen. de Rouen ,
sur lest.
Le I*'. juin, le Jean-Baptiste, cap,
Massère , ch. de sel.
Enigheden , norw. , cap, Ljdersoo ,
ven. de Christiania , ch. de bois.
Le 2 , l'Elisa , cap. Leprince, yen. du
Croîoy , sur lest.
Le Père-dc-Fa mille , cap. Fatome , yen.
de Rouen sur lest.
Le Succès, cap. Delpierre, yen. idem,
sur lest.
Le 5 , la Bonne-Société , cap. Lelai|[nei
ven du Hayre , sur lest.
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le. 3i mai , le St.-PanI , c. Flambart j
alL au Hayre , avec diverses marchandises»
Gauwin , coutier.
L\ Jeannette, c. Fleury, aU. k Ronen ,
avec charbon. C. idem.
L? Renard, c. Chassenes, ail. an Hayre,
^vec diverses marchandises. Debaecker, C.
Le Jérôme, c. Béchot^ ail. à Vannes,
avec dito. C. dito.
Le Rusé , c. Lebreton, ail. à Rochefbrl,
avec dito. Salomez aîné , C.
L*Espoir , c. MAsson , ail. k Mar
sur le^t. Einmeiy, G.
Le ^^ jiuTi, U Dabnce, c. Coriton,
•II. à Vaiiri«s , avec charbon. Scrgent-
De Haecque, cnuriier.
I/Alerle, cap, CoueJfli tlL h Mttêif
•vrc boi«. (iouwin , C.
Les 2 el 3 • néant ,
PORT DB ROOEPf.
ClIAtCEIfErfS ET EÉCLAVATIONS.
^r^CfiARcm. du chaase-marée la Vu:-
loire , c. Lcgrouet f ven. de Bor-
deavx.
Courlier-inteq). , M. J. Petfecat.
Brclumatettrs , MW.
43 fais %'în. — lle&bert frères.
!•> dito dtto.^V* Maicouronne et Itb.
I dito dilo. — Fauvel le jeune.
9 dite dito, — F. Lecœur.
3a dilo dilo. — Le garde- magasia des
tabacs.
64 caisses savon. — A ordre.
— I c cha.«sc-mn#pe la Vîcloirc , capit
Legraudy yen. de Bordeaux, ch. de ym ,
tabac , savon. — Courtier, M. J. Pellecal,
<-— Le sniack hollandais Vrouw-Lam-
mrgtna, cip. Smith , ven. de Christian-
sjind , par HonOeur , ch. de bois du uord ;
courtier, M. Pellecat.
— 1« b^Keaa à vapeur en fer Aaron-
Maubjy cap. Diichesne, est monté au-
dessus du pont de Snint-Scver , ce matin
à quatre heures, ail. à Pari».
Uouvmneni tùi 6 juin»
NAVIRES FTVTIkKs
Le b-\(fîaii h vapeur r.Varon-M.^ubv, c.
Duciiesne , a!', êu Havre , ch. de café ,
bois , cuivre . étjin.
NAVlR»:a CX^FOIÉS.
La.gribane le Charles- Ferdinand , cap.
I andrin , alK à CouteviUe , ch. de piètre
et fùU vides.
Le sloop TAlexandre, cap. Roussel,
ail. à IIon!lcur , ch. de fûts vides.
fie brick, fa Diane, cap. Couhette , ven.
de Marseille 9 sur lège.
Le chasse-'inarée la Marie-Anne , cap.
Cointo , ail. à Drest , ch. de bois de chénc.
Le cbasse-innrée la Marit:-Horten<e «
cap. Rc'kSiK , ail. k Nantes, ch. de plâtre.
Le bricV le Coureur, cap. Boulin , ail.
À Bordo.-tux, ch de plâtre.
Le dogre l'AugnsIe , c. f^iunay , ail. a
Cherbourg, ch. de bois de chêne.
|ja gnëtclte anglaise Alert , c. Jonhs , ail.
à Londres, ch. de pierres meulières et
laek lacV.
Le sloop TAd^lafde , cap. Coaset , ail. à
Cherbourg et Granville, ch. de pierres
iDenlières, vin.
Le chasse-marée la Rose , c. Joallaod ,
ail. à Brest , ch. de bois de chêne.
Le dogre le Printems, c. Philippe, ail.
à Saint-Malo', et le Vivier, ch. de pierres
lucuhères , plâtre.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 5 «m 6 juirtm
lîAVIRE FN-TnÉ.
T^ trois-raâts OBdipe , cap. Voisin,
(4).
1 vea. de Haragnau , cU. de coton, cuîrf,
5AVIRES EXPKDIÉS.
Leeloop le Gustave , cap. GalUeo, ail.
Il R^oen, ch. de foede.
1^ chasse-marée le Blen-AoïJ, cap.
Gonédal , ail. idem , ch. de seL
— La Je.inne - Marie - Elisabeth, cap.
Foret , ait. idem , ch. idem.
Le brick rEugëiie , cap. Moulînot , ail.
idem , ch. de \'\n,
— I^ J^nne-Fanoy, cap. GuiHaome,
ail. idem, ch. idttn.
— Les Troift-Frères , cap. Guihonaat,
ah', idem , ch. idem.
— L'Eugénie, cap. Minguel, ail. idem,
ch. de sel.
Le chasse-marée le Louis-Charles^Ma-
rie , cap. Rio , ail. idem , ch. idem.
Le brick l'Espérance , cap. lourde t ,
ail. idem. ch. de savon, vin.
Le trois-mâts la Virgiuie-Thérëse, cap.
Pcllier, ail. à la Guadeloupe, ch. de
ballottage.
\m goélette les Trois-Frëres,c.Osmont,
ail. à Bayonne, ch. de lin.
Le sloop lEuphrosine, cap. Philippe,
ail. à Rouen , ch. ch. de charbon.
— La Jeune-Euphrosine, cap. Thon*
roiide, ail. idem, ch. de sucre.
I«a goélette dméricuinc Director, cap...
ail. à , sur lest.
On signale en ce moment, ea rade,
sept à huit voiles. Ou présume que c*est
le convoi attendu de nos colonies.
^ote dm i^cnte* lecur illies à la Bourse
57 balles coton Louisiane , 4 1 fr. 12 c.
i/a , acq.
7.7 duo dilo dito, à I fr. i5 C, dito.
100 dito dito dilo , à i fr. 36 c. 1/4 »
dito.
79 dito dito dito, â i fr. 45, dito.
Go milliers café 5l.-Doiningue, k i fr.
60 r. , dito.
PORT DE QUILLEBEUF.
Sont montrs ri postas à la marée dm
soir et parmo\tvf à celle du 6 au matin •
La Bonne-Union , cap. Msriiu , ven. da
Croisic , ch.de sel; le P*'tit-Gustave, cap.
lUie , ven. de liordfnux , ch. de vin ; le
Don*de-Dieu, cap. Uelaiinny, v. de Beau-
voir, ch. de sel : r.\iigustc-Angélique . c
Dubuisson , v, dMIonfleur , ch. de diverses
march.; l'Adelina , cap. Duvert, ven. de
Bordeaux, ch. de vin; le Saint-Pierre,
cap. Collet , V. dj Marcnnes, ch. de sel ;
le Joli-Cœur, cap. I^iné, v. idem, ch.
idem ; la Ihche , cap Lecerf , ven. idem ,
ch. idem ; la Dorade , cai>. K. Galant , v.
idem , rh. idem, le (Charles , c. Lebreton,
ven, de Ik>rdeauz , ch. de vin ; rAimable»
Bernard, cap. Olivier, ven. d'Honfleur,
ch. de sucre; la Paix-Di'sirée, cap. Pour-
chasse, ven. de Marenues, ch. de sel ;
l'Elisabeth, cap. Go<se, ven. du Havre,
ch. de sucre; la Confiance , cap. Monaier,
ven. de Bordeaux, rh. de vin.
Sont montés et passés dvhout : — Le
IWtsey, c. James Kill ; le lloppet, c. A*
Bodtn ; Brae 8«ten , c. CMmmi h
lippa , c. BJancT ; le PosteiMdMl
Tnnman ; k Soha Acade Joeep , c: I
le Viae , «. Schotton.
Sont des€9ndmM i la Lidîe • c h
Ulilonde, cap.Auioult ; die Drâi
Homst ; l'Epgëne , cap. Leda.
L'Anne- Jdarie, c. Uoret ; TàSà
Srbire ; U Yiclaire , c Lepta rthai
Richard Williams ; rAsalcrltU, C. le
la Françoise , c. BureU
NOUVELLES DE
— Les Deat-Soeun , eep.
Nantes, est arrivé k Bvéae
21 février, en 68 jours de
L'Eurydice , c. Lecoq, aussi A
était arrfvé à Baéiios-Ajres i
avant, aprës 45 Jours de nMT.
— Le brick la Nantaise as
Roche fort le So ma
Terre-Neuveb II est
bâUmens du roi, destioéè
marins français employés k la
morne dans ces passages.
*1
AVIS DIVERS.
flU^ÎT toi.— A Lovia ,
ennile et Mb loge ûnue à .
PEpicerie, M<>" I «C 3, prèak vaodal
S'adraMv, poar«anafar,allato.lkJ
Baptista MoasL, nia da TiflUL-BaUs. W
ou 1 M. LEaoï-Rivriaa , halaMV à
BOURSE DE PARIS, DHIEI.
Effets PuUUm.
ci!fO POOB CB«(T cnn
Sjf 75c 80c 85c llf M fSe MT aff I
88f 87f 95e SSi
EECO^r^AISS. PB UOcnSTIOBl
JwisMM àm n Mm iSiB.
Ecb. da ta Mars 18^ , fia. S a sas Mb
■ 8aS, • 4 sas sis
Idem MoHnATiTu, 1814
i5iiuiTis DE 1000 Fa.« à 4 pu* */«
Avec lots cl
loSaf Sac
SCTIO!rS DE L4 BsaQ. M
i58Sf. ""
SPECTACLES dv 7 JUBL
THÉÂTRE DES AftlS»
RELACHE.
Demaio dimaaclia lacMiaaa, aanasaritai^J
reprascatatloBs «le M. Perlât.
Jeux Couiqcbs db Ginoaiar.
ARLEQlimMAlTEE]
ov CoioMBivB Moara av Va
Paniootine en a aeies » â |
EOUEM. IMiitlMËKIlî GOUMiîiiaALE (b5 cARàCTÉtES et ev TiaLC-ooecE) DE C BLOQUEL, RUESvIOH^H
DIMANCHE.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
ite Pcmlle p«rait toiM !«• joan. S'ujiretser , poar rAboaneioent et la Rédaction , aa Bureau de fa NaceUe , Place def Carniciri , nP. 4^* ^ Ronfu.
Ou t'abonne à Parii", cbex BaiMOT-Tair^mt, rae de Bicbelien , n®. 73. — An Hàrre, chcs CHAyaLLi, me de Farii. -^ Et chet fooa lili kibrairet et
pirectenra de« Po»tet du Département.--- Le prix de TAbonneuient est de i5 fr. chaque trioieïire , |K>ur Rouen , et t6 fir. 5o o. parlrpott^.
LES YEUX ET LA BOUCHE.
GHAKSOlf.
Toa yeux m'ont dit TOtre aecrel ,
Let miens ont dû ae faire entendre,
Et quand ma bouche parlerait ,
Que pourrait-elle tous apprend^'?
Un seul regard parle bien mieux
Que le doux aven qu*on haiarde ;
Et j'entends ai bien deux beaux yeux ^
Que sans cesse je voua regarde.
Mais a Taudace dea argus
Cachez bien cea regards de flamme ,
Où si souvent mes yeux émus
Chei cheot à deviner votre &me,'
Aujourd'hui cea argus maudita
Qui , toujoura furent si fafoncheai
Aux cent yeux qu'ila avaient jadis 9 ^
Sont payés pour joindre centiv^uchea.
En soirievant rheorenx bandeau
S ni d'amour ceint la jeune tête •
terchon« , par u|i secret nouTeaa ,
A fermer sa bouche indiscrète.
Un regard en dit plus qu'un mot;
Et quoique ma bouche soit close ,
Aussitôt que je fixe uu sot
Jo crains d avoir dit quelque ehote.
Ponr nous comprendre sin» dongei*.
Cachons , en le faisant entendre ,
Dans le signe le plus léger
L'aven de l'amour le plus téndfè.
A vos beaux yeux si par hasard
Les miens disent toujours de méuM ,
Sachez qu'alors chaque regard^
Toudra vous dire : Jû vouf aime*
Edwd.
LES OMBRES.
méprise persotine , a dit na sage ^ 11a atômé Fait ombre .
lit en partie raison ç^ sage là. Il y a pourtant des cor(^s
e donnent aacun ombrage, dém^iitlefe à M. Jourdain de la
?. . . il est yrai que les detix substantif^ ombtè et ombrage
ne sont pas tout à fait sjaonlmes ; car, ùhdlH tjjue la lurmière
fait ombrage aux faibous , et U 4ambeati*d1e' Yé ràfson But $ofs,
quoique la lamiëfc , à proptemeut parler , ne fdsse p^s d'ouï «^
brc. r
On eingeVaîl devant un laceMemonîen le nombre des soldats
de Xercès, dont les tiaîts, disait-on, suffisaient pour obscurcir
le soleil : tant mieux, répoadil-il, nous combattrons à l'ombra.
Un de mes arais me parlait (Tune ville oii les mouchés don*
nent beaucoup d'ombrage. Est-ce parcequ'ielles sontgrof|$es
ou bien pnrcequ'il j en a beaucoup. Voilà ce que )'ai oublié*
de lui demander; peu importe .au resle ', car nous autres
français , nous aimons mieux l^>mbre des lacédemouiens*
Un peintre qui pourrait ne mettre quo d» l'ombre don» tm
tableau aurait lieu raisonnablement d'e^érer des^ encourage-
mens d*une trës^onne société , qui aime beaucoup les ombres,
qui Ven environne et à qui il u*en manque qu^une : celle dfii
Don sens, i/esprit qui nous survit s'appelle ombre. Je doute
fort que Toa évoque jamais Vomhre d'un bonhomme.
Aulrefoià les conviVcs invités menaient des amis avtfc^ùx et
. ces atàis s'appelaient des ombres. Pourquoi cet usage ne siib-
sisle-i-il pas chez nous? On aurais le plaisk devoir aui grands
dîners de la capitale des bmbres cbin<M«es>^ oit a probiible-
'ment- craint de ruiner Séraphin.
Pourquoi l'ombre d'un grand n'esi-elfe pas plus noire que
celle d'un palfrenier? J'ai toujours soup^tfoné le SiOleit d'^trt
en harmonie avec les lumières du sf^tei ef dé luire éga«
lei&ent pour to^t le monde. S.
THÉÂTRE DE LA GtJÉtlBEi
ou
TJl^LBAU DE L'ESPAGirB,
Un KoU in-za.
Par P. €*»•< et Ca. If.
Les auteurs de cette tnnâpilètion assurent modestcluent
qu'ils n'ont prétendu faire qu'un opuscule purement descrip^
iif^ Dous allons , diseiitms , exhumer en quelque sorte de sa
fiole le Diabi^rBoiieuXy afin que de sa J>a^uette4uanque, il
nôUs iéùoÈffti tous les tôlls de fËàpagiie eu i8à3. Laissous
k notre tour cm metsieurs faire Jes excnnions sur le domaine 1
de U politique y domaiae fi linguliëremetil gardé par les com-
mis à la douane de la pensée , et prénom dans cet Ouvrage ,
dont le style est toMstni prétentieusement incorrect | des
citations qui le fassent connaître sans nous compromettre.
Lei compilateurs! ou mieux le compilateur, car if'\\j a
deux noms sur le titre, il n*y en a qu'un dans la préface,
s'annonce comme un ancien militaire ayant pircouru l'Ës-
pngiie pendant sic ans, dans les années dr Napoléon. Il a ru
I104 succès éphémères et nos désastres mcmonible^, il raconte
plusieurs anecdotes qui ne laissent aucun doute à- ce sujet.
Celle-iti est peu connue : « Les habit ans de Salamanqiie ayant
entendu dire que Napoléon viendrait les visiter, se prrpa-
ri-i-enl à lui faire le plus brillant accueil : on disposa donc
lob appartemens du vieux collège avec un faste extraordinaire:
son iil paraissait un massif t^or; les yeux, les griH*es de l*aigle
q'ii >oii tenait les drnperies du dais étaient de gros diamans.
N.ipolôon u*y alla point , il ne voulait pas, disait-il, ^'exposer. »
L'auteur a beaucoup observé, il semble connaître très-!>ien
je caractère et la langue espagnole , et les petits tableaux
qu'il met sous les v^ux de ses lecteurs sont pleins de vé*
rite, nous pouvons lui rendre cette justice, nous qui avons
habité ces contrées briMnnlos. m I/e^prignol', conqmerçant-
vcivagenr (c'est raulcnr qui parle) place tout ^oti orgneil ,
tout son luxe, dans sc.h mulets; il les surcliage de sonnettes ,
qui forment un bruyant et joyotix carillon ; ils sont les objets
de sa prédilection ;• il leur donne des noms glorieux , belli-
queux : vous entendez daus les montagnes ^ dans les rues des
villes, ces expressions relenlissanles,. quand il s'adresse à une
nni^e : Narré ^ srgnora coio^'elia !,.. llarré^ sfgnora capi»
ttviii!,,. Harré y l*t genemU ! .. (-e qui ^igllTlc : En »i*'int
fHftfiiime la colonelle ! .. En avant ^ madame la capitaine /
En itvn*tt , madame In générale !
m Opendnnt, malgré leur amitié pour les mulets et les
1x>uri.iues , les coups d« bAlon ne laissent pas de tomber sur
leur croupe, comme le knont sur le dos des russes, on la
échliig sur celui des autrichiens ; mais tout cria est dans
le niiiilcur des mondes possibles^ pour éviter l*insuborJina-
tion opidémiquet »
r.ei observations climatéii(|ues sont justes. L'Espagne est
peut-être le plus beau pays de l'Kurope, sous le rapport des
saisons, et l'hiver est très-court; mais dans certaines pro-
vinces, il ne laisse pas d'être vif et pr-intraiit. Va\ été les
chaleurs sont excessives, accablantes : En K^lrainaJure , en
Andalousie, à midi, on ne pourrait touiihcr le marteau cn-
fuivre d'une porte, sans se brûler. L'alnio>phère e^t en<-
flitnmée, l'horison en feu, toute la n.iltire semble en sta-
gnation ; et l«s oiseaux sufl'ocjués dans leur vol , privés d'air
nu milieu tie l'air même, tombent morts dans les rues et
dans les champs. Les voyageurs en in-irche sont q'iciqncfois
décimés par ce fléau meurtrier ; les fleuves, les rivièris, les
puits entièrement à sec , livrent le piét')n à !outes les souf-
frances d'une soif ardente . et sou \ eut le courage succombe
k des épreuves %\ douloureuses.
Les articles, Cortbs , Mique!ets ^ Gnc'nflas ^ E^pùt Nti^
tion al y sont fiits pour piquer \ivemtiit la curiosité, l'an»
teur nous apprend que le général Empecrnado , qui signifie
ctn^foifsé , N appelait Charles ; qu'étant tombé dans une vaste
chaudii*i*e de |>oix brûlante, on sut l'eu retirer assez à teins
pour qu'il iitn mourût pas : 'depuis, le nom lui en est
resté.
Nous pensons que peu de personnes se priveront de la lec*
fur» de cet ouvrage, qui «ffre mieux qu'un intérêt de cir*
constance. H. T.
MACEDOINE.
— C-os. I et a f-.Mnme , se rendant en Belgique, voiU
donuir qtel|ues rcprcsentatioos k Dunkerque; ils doivent
jouer aujourd'hui 8 jnin, dans /• f^i
incorrigible j Molière chez Ninon j —
— £a Fondre , qui pa liait tovt lei imn je , ^
un proipectus dans lequel elle prévient !• pMc,!
la connaît pas , que sur la demanda dm «• Êkmm
ne paraîtra. plus que tous les cinq joar». fii w —
seîl du même genre, et elle ne paraîtra
Ce qui ne ' laissera pas que d'éire fort "
ses rédacteurs.
— M"'. Lagardère , qui n'a obtena ici ^a* im m
problématiques, vient d'avoir ans tramçmiâ^ ■■
fort brillant , dans Andromaque et Ira Aeicr Ml
est possible que' les jugrs-spectateuri n*aieat pat OaU
actrice qui entre à peine dans nne carsièw ai m
la perfection de talent , que Ton B'acqoatrt fnVni
Sériencc de toute sa vie ; mais ils ont Vta MSlJb
1"*. Lagardère , des dispositions qu'il faluil Ml
et un sujet qu'on devait plutôt encourager ^oe Ml
l*a décadence de .'art dramatique inspire trop mi
aux vrais amis de la gloire du théâtre, P^*' ^^
sent leur indulgeance aux arlittes qui s'cRcrcn ~
se distinguer dans les jeux de Tbilie et dt Hil^
Le Courrier des Spectacles , que uons ailBOOS ft a
souvent, donne les vers suivant, qui ont M ail
la débutante par un des nonibreus ténièina ai li
tive et de son double succès :
« Une ancienoÉ rivalité
» TniQblkii Meiponii'n» ri Tba?!^ ,
» Totr« uloi*, Toir« b au'é.
• Aojoord liui les rcrouoilM.
» Heareux qui hrille en deux ■■plaia^
» Qai, par nn fort parrîl aa %Ali*,
* Sert dcnn malireitee ■ la foM,
» Et tes sert fort liîca Tom et Taniraw •
C
— (^ Pilote donne un juste tribut d elo|c«s & aa I
qui \ient d'adoucir le sort d'un jeune lillrral#ar
Ce ministre , avant d'occifper le po«le niîaeat m
confiance de notre monarque l'a appelé , avait éf^
son nom par des écrits qui sont eucor* le plâiM
de sa gloire. L'exemple de sollicilode qn'il vital é
à notre siècle, est le plus grand éloge qoa Taa wm
de l'effet de la culture des lettres.
— Nous apprenons par le Journai de Im
3 ne M, le sous-bibliothécaire d'Aix, qui fait de
ociens , s'appelle Diouloufet ! Voilà le nom lei
que nous ayons vu depuis celui de M» Blêtj^-JaMpi
— Une troupe de voleurs s'est inirodaile daaa I
les environs de Caen. Les traces des lonUtsm ai
ils se sont livrés , ont mis à portée de dccoaaria
uns d'entr'eux. On prétend qu'il y en a mèmt \
Plusieurs vols assex considérables oot déjà tlà tmaam
misérables.
— Un jeune lion du désert de Saara , a «tâddiB
nîèrement k Marseille, et transporté à Pliris^
la ménagerie. On dit qu'avec aa qnaoa il ta
très-pacifique, les inouclips qui rincomiaoJmwt. L
teurs de la feuille dt s Bouches-du-Rhdno, aa fOi
une distance qui ne leur a pas permis de voir
ce roi des animaux k qui ils voubient
leurs hommnges.
-» Ces messieurs , après avoir quitté le liott ,
M"' Mars dans la Coquette Corrigée et la Ji
Co/rre. Ils n'osent , disent-ils, consacrer piMi
de leur jouraal aux éloges qu'elle a mérilla d
pièces, ils ont raison : est-ce k des geas da
tiquer le tableau d'Apclles ?
0wmnxi d i^wmivt^.
NOUVELLES DE MER.
Le smack hollandais Jetika-Margarelha ,
c. Oo>lra, parti de Nantes nour Stettin,
iorti en dernier lien d'Ostende , a été ren-
contré faisant bonne roule, à 8 milles da
Texel , par un navire arrive en ce port.
— D.inx le courant du raois de mai il est
entré à Boulogne-sur-Mer 21 paquebots
k vapeur avec l3o passagers ; il en est sorti
ao avec 69 passagers , 36 bateaux por-
teurs de dépêches , sont sortis pour l'autre
rive, et 1 5 sont entrés. Un très-beau pa-
quebot à vapeur neuf et d*unc très-grande
force, la Britannia, c. Russhell , est ar-
rivé dernièrement dans ce port pour faire
le |)assage entre Boulogne et Douvres. II
s*y trouve maintenant 4 paquebots à va-
peur qui fout régulièrement -ce trajet ea
3 heures.
Le Jules-Eugène, c. Ledo, parti de
Bordeaux, et en dernier lieu deCayenne,
est arrivé h la Guadeloupe le 29 avril; il
était presqu*enticrement chargé à. 36
deniers. r;
PORTS FRANÇAIS.
ARRIVAGES.
Calais. a6 mai ou i". juin — ( Cabo»
tage, ) La Sirène • c. Paillant, v. de Lon*
dres. — Le Hasard, c. Poirier, ven. de a
Rochelle, — La Sophie, c. Anderson^v.
d'Arendahl. — 1/ Actif, c. Berge, v. de
Ciirisliania. — Fre-Biodre, c. NieUen , y,
de Stettin.
Marseille , 3o mai, — ( Cabotage, )
L'Europa, c. Tegerstrora , suédois, vei|.
b'Alfiiéri*» , ch. do plomb. — t.e St-Joseph ,
sarde, ven, de Cadix, le iG mii, chargé
de Campéche , clc.
DÉPARTS.
Marstlll»* ^ a 4 ot a 5 mal, — {Long
cours. ) L'Utrault , oap. Kuell , ail. à la
Martinique. — ( Cabojfigta.) I/Hi»rcule,c
Dliovde , et les Deux-Fières , c. Bernaert,
ail. à Dniikerquc. — f^ Petit- Mathieu, c,
lombard, ail. a Tarente. — Justilia , cap
Oion, pt ('arî-Jolion , c Walhrolh , sué-
dois , ail. à Alpx.indrie. -— L'Egyptienne ,
cap. Bergamin , ail. à.Tagat\rock.
Marseille^ 5omii. — (Long cours,) Le
Henri, cap. Keinp , ail. à Mew-York. —
(Cabnge.) L'Odrssi , cap. Pâtisson , ail. à
Londres. — Jongc-Marîa , c, Teves, ail. à
AiiiSterdam. — Die-Liebe, cap, Langhoflf,
ail. à Bremrn.
Ixjche/ortj 27 mai, — (Caboia:;e.) La
eu.i?-.V riiJéw*, c. S^iau'i, iilU k R oucii*
Bordeaux , 3o mai.-^^Cabptogt^.) Ont
dérivé: le Wademar, c. Thorsen* alL à
Hambourg. — Mercurius , cap. Mos , alL ^
Amsterdam.
Nantes , 5i mai. — Est sorti le ag i
THeurenx , de a 10 tunn,, cap. LaUsse,
ail. à Cette, sur lest.
Des lettres de Buénos-Ayres , en date du
21 février, annonce l'arrivée dans cette
colonie du navire de Nantes les Deux-
Sœurs, cap. Lucet , après .68 )Ours de
traversée. Le brick l'Eurydice, c. Lecoq^
du même port , y était arrivé deux jours
avant , n'ayant que 45 jours de mer.
HALLE AUX BLÉS DE PARIS du 4 juin
Les affaires sont toujours sans activilé
Au marché de ce jour il y a eu peu à^a^
chats et peu d'arrivages. On croit çrné-
ralement qu'aussitôt qu'il se manifestera
quelque demande les prix angmeiileront ^
car les blés ne diminuent pas dans les
marchés des environs de la capiinlet
Farine i'* qualité 53 à 56 f. le sac de 159V
4' . . .
Blé r* qualité.
a«
Seigle
Orge
Haricots • • . •
Lentilles • • • •
A\oine ^
Son
Graine de trèfle.
44
'9
27
31
16
■6
>9
40
»4
6^
5o
43
35
3!i l'hectolitre 1/2
24
18
«9
24
55
3o les 3 htrtol,
85 lab. look neu
d'admettre une tolémnce «atre que celYtf
prévue par l'article 5 ;
Considérant que l'on poarraît conclure
de la rédaction de l'article 27 , d'après
lequel l'amende n'est encourue qu'à par*
tir d'une surcharge de vit>gt myriagrara-
mes ou deux cents kilogrammes, qu'il
y aurait lieu k admettre une seconde t^*
lécance, indépendante de celle portée par
l'article 5 ;
Nous avons ordonné" et ordonnons ce
Iqui suit :
Art. i*\ L'article 27 du décret du 23
juin 1806, concernant le poids des Toi-
tures et la police du roulage est rectifié
en ce sens, que les surcharges des voitures
mentionnées anx articles 3 et 4 ^o ce
décret, commenceront au point ou le
poids de ces voitures excédera celui filé
par ces articles , et la tolérance accordée
par l'art. 5.
En conséquence • les amendes résultant
dudit article 27 pour excès de charge*
ment , k partir des quantités réglées par
les articles 3 et 4 » ^^ augmentées de
la tolérance , seront appliquées ainsi qu'il
suit :
luzerne 90 100
Pois ver»s • ... 25 4** l'iiectol
Haricots, q. sup . 28 4^^
./a.
ORDONNANCE DU ROL
Portant rectification de VanicU s 7
dn décret du 23 jmin i8o6 ^ CQHcer^
nani ie pclh des voiiwa d ta po-
lice du roulage,
LOUIS , etc.
Vu les articles 3, 4 9 ^^ 27*111 décret
du 23 juin 1806 , conieuani règlement
sur la police du roulage ;
Vu nqtre ordonnance du 24 déceiri'
bre 1814 9 relative à 1a manière de cons-
tater les surcharges des diligences et mes-
sagerie :
Considérant que l'articlr 5 du décret
accorde une tolérance d<" deux cents ki-
logrammes auiç charettrs , et de trois
cents kilogr.immos aux cliiriol» , ^nr les
poids (i%if^ p»r les ar(ir|t»s 3 » l 4 * *** 'J***'
n'entre pas dans .'esprit de ce <iérrri
o 11 60 mjnagr. 25 f.
6f> k 120 id. 5o
120 k 180 id. 75
180 k i4o \è, 100
24" ^ 3oo id. i5o
Et audessus 3oo td. 3oo
Paris , le 21 mai 1825.
Signé Louis.
De
De
De
De
De
"1
AUTRE ORDONNANCE DU ROL
LOUIS , etc.
Sur le rapport de notre ministre d^élât
des finances ,
Nous avons ordonné et ordonnons ce
qui soîl:
Art.t*' Notre ministre secrétaire 4VtAt
des finances, est autorisé, en se confer-
mahl aux dépositions de l'article 4 de la
toi du 17 août 1822 ^ et de Tari. 3 de la
loi du 17 mars i8«3, à procéder à la
vente^, avec publicité el concurrence , et
sur soumissions cachetées, k fa corapa-^
gnie qui offrira le prix le plus élevé , de
vingt-trois millions cent quatorze mille
cinq cent seice fr. (23, ii4« 5:6)de rentes
cinq pour cent consolidés apparlenant au
Lrébor royal ei provenant , s.ivoir :
I* Do \i% porîion di«ponih!f^dn r»^é lit <le
^.8'<i.3»B f '-'■éé fv»r 11 Ici .î-i 8 'Vf%
1821 , et siîrtico mU paiv^incîil i:isrr.> du
prcm. cni<|i>tcuieclc? I'.irriêrc« ^^589,55^ f.
a* Du crédit ouvert p>rla
loi du i" m M iB'jta , pour le
rembour«<*ijii'iil du a* ciD«>
f|uicnirfl de l'urrié^ 9,4l8y958
5"* l>u crédit accordé par
la loi du 17 août i8a!i, pour
compté uieut des 3 prciiiieri
cinquièmes de l'arriéré 1,1 59,653
4* Dm •ec#wid crédit accoi^
dé u.ir la méoïc loi , pour le
rauiKowrsement dc^ trois der^
«nert cinqiNèmes de l'arriéré. 1 1 ,966,553
S* Du crédit ouvert , par
l« lot du 17 mars dernier ,
poMr lee dé|»enies exiraordi-
Daîret et arcenles de TeKer-
€«ue «lu ibfA 4,ooo,roo
Total 23,ii4,Si6r
n. Notre uiiniiitre secrétaire-d'état da<
finances est chargé de l'etécutton de la
Eré«en(« ordonnance , qui sera insérée au
uNelin des lois
lionne au cbèteau des Toileries , le 4
fuin de t^au de grâce iSi3 , et de notre
règne le yiugl-huitièuie.
Siffné LOUIS.
Far le roi :
Le ministre secrétaire d'état des
finances.
Signé y Jn. DE VillAta.
PORT DE ROUEN.
CHmCCMElfS ET EÉCI.AHATIOXS.
^^ Chargem« du sloon la Jeannette
c. Fleurjy Yen. de Dunierque.
Courtier , M. Fanqueui.
Rêclamateurs , MM.
10 (ùXê d'buile dégras. — Bérat fils
aillé.
475 lieclo charbon de terre. — Gamblin
— Le chasse-marée l'A n ne-Mari e<Ché<
rie, cap. Forget, yen. de Marennes.
9080a kil.<— Bcuvaiii-Labitte.
— Le chasse-marée la Famille-Réunie,
cap, Alanic , ven. du Croisic.
C58Î69 lil.— M. Lemire et fils.
— Le chasse^marée la Notre-Dame , c.
Coiiito, ven. d'Ars.
417a!! kil.— M. Hébert aîné.
Courtier des trois navires, M. Fauqucux
A^ Le sloop le Louis-et-Fauny, c. GoO'
nier , ven. d'Honneur.
Proveii. du navire les Quatre-Sœurs , c
CLéron , ven. de la Martinique.
Courtier . M. Fauqueox.
io3 fats sucre brut et terre.— 1 quart vîn
d#? Madère. — i4 'ûls café. — 740
bûches bois.de Campécbe. — V*. B.
P. L^couteux,
Ol^rnAÂor.ic. du loopre VHypolile , c.
Cliauvoîon , ven. de Nantes.
S bariU crnJres gravelées. — Moiiant et
Gouin. — a barriq. vin blanc. — D.
l.aiMié.
1 barr'qui' vin rouge. — 107,400 ardoises
— L(>inonuier.
(4)
PORT UE ROUEN.
Uam'entent du 7 juin,
.NAVIBKa EXTiUÉJ».
Le chase-ui le Siillv, cap. Rollandoi
ven. du Groisic, th. de sel.
Le chasse-iii. l'Àimable-Sophie, cap.
Coriton, vei». de \n Rocheèfe, cb. de viu.
Lechasse-in. la Notre-Dame , c. Coioto,
ven. d*Ars , cb. de sel.
I^e chasse-m. la Mu rie-An ne Chérie, c.
Forget , ven. de Marennes , ch. îdem.
La goélette la Mirio-Viiirente , cap.
Jacob, ven. de la Rochelle, ch. d'eau^e-
vie, soude.
I^ciu l'Emmanuel ,cap. Guillamyvea.
d'Ars, ch. de sel.
f^cliasse-m. le Théophile » c. Prado ,
ven. iciem , ch. idem.
Le sloop le I ouîs-ei-Fannr, c. Gonnîer,
ven. d'iloniour, ch. de café et sucre.
1^ chasse-iu. la Fa m i lie- Ré un ia, cap.
Allanic , ven. du Croisic « ch. de tel.
Le chasse- m. la Marie- Caroline , cap.
Collinet , vrn. de Marennes, ch. idem.
Le sloop l'Adélaïde, cap. Desrues. ven.
du Havre , ch. de savon , vio , sucre.
Le sloop la Jeune-Rose « cap. Caron,
veu. idciu , ch. de sucre , coton.
Le dogre la Ljdta , cap. Labbé , ven.
de Cherbourg par le Havre, ch. decotoa,
café , soude.
Le dogre les Deux-Sœurs-Unies , cap.
Dœuvre, V. idem, ch. de sucre , planches.
Le sloop la Belle-Rose , cap. Lucas y T.
idem , ch. de sucre, baleine. %
La giliole la Parisienne, cap. Grand-
court, ven. idem, ch. de cuivre, fer,
suif.
Le sloop la Caroline, cap. Mocaer, t.
du Croisic, ch. de sel.
Le chasse-marée le Sl.-Pierrc, cap.
Hervise, ven. d'Ars, ch. idem.
Le sloop la Paix , cap. Hochet , ven
de Duiikcrque, ch. de houille.
LeJoop la Jeannette, cap. Fleurjr, veu.
idem , ch. idem.
Le lougrel'Hyppolite. cap. Chauvelon,
ven. de Nantes, ch. d'ardoises.
l e chaise- m. l'Oscar, cap. Marion, ven.
de F^aflolle, ch. devin.
Le chasse-m. la Marie-flos^phe . cap.
Lebail , ven. de Bordeaux, ch. idem.
NAVIRFS F.XPIDIÉS.
Le brick le Messager de St. -Thomas, c.
Launay , ali. Kordeaux, ch. de plâtre.
ï^ chasse-marée le Père-de-Famille , c.
Corchuan , ail. à la Trembladc, lëge.
I^ brick le Jean-Marie , c. v^uimper ,
ail. à Marennes , sur l'est.
[.e dogre le Télocifere , c Kéel , ail. k
Nantes , ch. de pierres inenlières.
Ijc dogre les Deux-Sœiirs-Unis, c. Va-
ret , ail. au Havre, cli. de farine, dou-
vellrs, fer.
Le chasse-marée le Bien-Aimé, c. Lo-
réul , ail. à Marennes , sur Tes!.
La Côcile , c. Daufresne , ail. à Ron-
fleur el Havre, ch. de feuilîards, vin.
Le chasse-marée TAimable-Virginie , c.
Vallée « aH. k Hanlea, cb. imt à am.
SUCM.
{je Aoof le Si, «Pierre, c. I^lêhrr», aL
à Vonleur , ck. de clous de fer « puUsb
Le brîel la Sjmpathie , c. Hirsirfcaa «
ail. à Bordeaux , sur lest.
Le Petit-Edouard , c. Brcesw , al. ft
Dunlerque, ch. d'acide snlfarîf|Ba.
Le sloop I Eléoaore , Cr fcoicjr t aU- ■■
Havre , en. de plâtre.
Le brick tea De» Rm^imim , <
ail. à Bordeaux, ch. wmahf
La galiotte Vrunw-Klisaballi , C
péniff, ail. iSt- Pél^bourf 9 ck. T
vin I tabac.
Le sloop la Joséphine , c. CSmi »■!• %
Caen , ch. de savon , tîo.
Le chasse-marée le Ckarfes, c« CAi.
ail. à Brest , ch. de bals de chéo*.
jtrts.
Demain notti donnmsemw ime
lisicA du Ha¥re ri de QmOkimf.
BOURSE DE PARIS, IKHIEI.
Effets Faillies,
ci^Q potra rB!wT co^rsoLniria«
Pat* 5c Saf aer Sc lœ Sc suc Sfffaa M
aECOTiarAiss. de UQOiDariaa,
jMiuwet Ja n IIm« ■• A
Ech. du aa Mars 1894 , fia. a a lat Bm
Lati« f 4 let aSc.
Idem NoMiv^Trru, itai
AK.N'UITÉS DC lOOO F»., Il 4 P*' */•
Avee lots et
io6Sf
ACTIONS DB LA BAXQ. 01 rSaVttt
JoaiiMMc* et îwnime lafta^
i587f. 5oe i585f i5l7f Sm
SPECTACLES do 8 IfTllf.
THÉÂTRE DES AftIS.
Saos aueane remise, la dernière &(
deM. Paaiar.
L'AVARB,
Comédie «a 6 actta, de MaHèWb
L*ARTI8TB,
VaodevilU aouvean en i acte, êm
ctPcriet.
M, Psaiar remplira le rAle d*i
LE COMÉDIBN D'ÉTAMFU,
VaaderîUe noareaa ca t {
M. PsaiiT remplira le Mm
Donnai ^ Comédien^ MM. Ferlée.
Monsieur Corhin ,
Du pré , Lai
Beaulfuisson ^
Baptiste , M<
Made U'ine , Mlle.
liirjK.N. IMi hIMKRIE COMMERCIALE (en cakacieres et bn taille-douce) DE C. DLOQUEL, RLXSt U) ».• 3|
LUNDI.
9 Joiv i8a3.
Kr;h8i7p-«îr»^Ai
TtàHfig^j^kin^mm
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
2allt Pcoille paniU toas les joan. S'adresser) poar il*AJbonneaMot et U Rédaction , aa Bareaa de la Ifaeeiie^ Plate idt*Gii<iniet|«^ 48^ i Roa«ft^
Ôa t^abonoe à Paris, ches BBissoT-Taxya.as* raede Rîcbeliea , n®. 73. — Aa Havre, chet Cbayuab» me de Parie» —-El cli«i:toiMii» libraires at
Dfartcteors des Postes du t>éparteinent. — Le prix de rAbonnement est de i5 fr. chaque trime>tre , pour Rooen , et 16 fr, 5o c. parla poste.
LA TRAITE DES NOIRS.
« Et ▼eodideniBl fratrem XanaâliUs. »
(Genèse, XXXVU. /om^^/t. al. J
Les monstres de l'Europe approcbeot nos rivages s
Les ombres de la nuit nous cachent leurs TaisseaBS»
Et des esquifs légers , en divisant les flots ,
Les transpoiieut sans bruit sur nos «rtnqniUflf- plages»
Bieni6t Tair est rempli de leurs clamenrt sauvages y
Et nos champs sont couverts d'avides matelots*
Chacun foit au signal du danger qui s'apprête ,
Malheureux est celui qui tombe dans leurs mains f
U est chargé de fers , et sur des bords lointains
Sa vie est accordée an tyran qui l'ach&te,
Uélas ! en ce moment de surprises et dliotf ai ^
Un sommeil captifux caressait ma paupière «
.Ifsis un cri me réveille et vient peroer mon conir :
Cest la dernière fois que j'entendis ma mért. • . •
a fuis avec effroi : mon père est sur mes pas,
ie vole dans son sein ; ses bras m'ouvrent un ptégn.
Imprudent ! je veu\ fuir le danger qui m'assiège »
Et tombe dans celui que je ne fuyais pas,
Cest en vain que mes cris redemandent la via
A ce père égare dont j'implore Tappni :
n étouffe ma voix , ef son délire impie '
Ife livre aux forcenés qui m'arrachent i lui.
Tons qtit nous accablez de chaines menrtrièras»
Vous pouvez nous ravlr'surleaein de nos mères ^
Sourire de nos pleurs que voos faites couler
Sans qu'à vos cœurs d'airain nos cris puissent parler :
Mais uu père peut-il , a votre voix docile,
Liver aux ravisseurs , qui courent sur ses pas y
L'enfant qui près d«* lui vient chercher un asile ^
Et qni Cl oit éviter ses bourreaux dans ses bras !
Bientôt l'affreux vaisseau de nos benreux sicairii
Echappe avec sa proie ù. nos bords gémissant ,
Et l'espace des mers qu'il fend avec les vents
Les sépare A jamais de ces rivrs si chères.,*..
Orages redoutés qui v«*nez assaillir
Las timides nocheis dont la voix vous conjorr.
Pourquoi lorsque le sort est venu nous ravir'
Aux climsts paternels qu'on nous voyait chérir^
iTavez-vous sur nous soulevé la nature
Pour pnuir uos bon* reanx et ponr nous engloutir t
Non , les infortunés qui, pour fuir l'escluvagc ,
Invoquent sur lf*s mrrs les bienfaits du trépas ,
If^ttirent pa^ sur < ux l'orage et $«^8 éclats;
Cteslaox mortels heur fux :\ trouver le lUufrage,'
Nos tyinns protégés par la fitfanc dep tima. ,
Des flots et des auUns ont bravé b fnrie,
La tene de l'exil déjà ivappe nos yeux », « - '
C'est là qu'U faut trainer nos fers et notre via.
C'est \à que notrb sang ; vendu par l'infamie ,' '
Est offert d bi soif d'nn vampire odietix. "
Ah ! si toujours conrbës eoos le fardeau àééAMÈi^'
l/humanif é dn oMuna en allégeait le polda^ «
Nous bénirione encor dans l'excès de nos paîteaa .
Les caprices d*uu maître en respectant ses lois;
Mais l'avide intérêt , Ca varice invpUcable
Accompagnent nos pas , veillent à nos cAt^s.
Rien ponr eux n'est sacré , tout cbé^ noaé«^ <»<t^tè ;
Et noa maux les plus grsnds forment ilefivtvnînj^téaf-
Et lorsque nos- toeara, nos laffmaaiai|oOflMle>
Ont fécoudé les champs de nos làoiltsrJtenffMiaBv
A peine jettent* ils à nos mains anppUaniea .
Cr grossier aliment qui prolonge? nos manx«
O vous, oui née an sein d'une lilirapftria.
Jouissez des bienfa^ls ignorés parmi nous.
Bénissez nos deslins sans flétm ndtre'VieV
Ec daignez voir en nous des bOniMM'ieU^qéb V^NlA^
Cet astre, dont l'ardeur a noirci moà vlsigft^'''
Imprima-t-il mon front du scean tla iVsaiavaf»'?
L'ébène qni reluit sur ce front ianoMnf
Plus que l'albâtre est-elle un sigtfe avilissant f '
Pensez*vous que ce sang que rinjusiicerenïlainina
Puisse être ofleit sans honte . at v. ndl&'saès' pitlit
n palpite d'amour , il candait l'aihitlè ; •
Et coule ponr l'honnenr quand rhotVoénVle Hclitàèf^
Ingrate , lorsque meurtris par le poids Ile vos fmV '
On moourans sons les coups d*nne verge enÉhiàia ^
Il fallait arracher d la fougue dça mers
Ceux dont la cruauté tourmentait notre vie ,
Parlée, nSvez^vous pas vu ces vils àfridirns
Be plonger dans l'horreur des vsguéi^èd f^kto
Ponr rjvird la mort leurs |4les asi^ltesP
Inflexibles tyrans « ai votre orgueil fuMsta '
Croit que pour voua servir les dienx nous aieiil'foéaii»
Accordez-nous au moins le méri le modes e » • '
De vous aimer encor quand vona non# op^nmM;
Mais osez-vous penser que ces dieux foipropicea*
Eh nous crétint ensèmblëtilent pu nous desfiner ,
Vous û bmvef nôt itrt>iv% V ndds d serVifVAk vlctfs^
Nons« ù ramper anu ceska^ er%i^Vft«kl^à i^iJrl'
Les tigre» , !e» lions qui naissetit snvnàe riv s
Surpassent en vigueur vcis. plus fiers animaux:
^os friiiis sont j^fus briUans que vos fruiia lea plua
Nô5>arbrè^ {ilns lécOnds qué^vos plantes tardives
L'homme srui au milieu de ces doéis prrctrux
Serait-il ouMio par U toot^puinsaiica ?
Quand tout ..ui ur Je iioui bé il la providenoa^
Eptt>Vi%^riuii.-: lionn s^iila rsvsrîre des dieux !
poRi' m: aouBN.
MfO'-^'entent tfu 5 juin,
NAVIUE5 EffTAl!S.
I« chnise-ni^rce la Victoire, cap. Le-
^Oficc • %f*n. de Bordeaui , ch» de rin ,
I.e s(oo|i le Jeune- lien rj , cap. Daniel ,
▼.. d^SaiiilA'aaicty cb.de farine, coton filé.
Le ttoop 1^ Sfiini-Pierre, c. Ygou , ven.
d'Iâoufleur, di. de tucre, bois âmipécbe.
MVIft»f EXPÉOII'S.
f .e 4nck U Rofo , cap. Piel » ait. à Bor-
drauft , en lè|;e.
Le ch^flse-niarêe le Coiar , c« Lebécbo ,
«11. Il BordeaiiK, en iège.
I^t iler>p lea Trois-Frcrei , c. Oubourg,
M^k Hoiilfur, ch. de vin e* eau-de-vie.
1^ ^tofip r£lic-Felicilé, c. Martin, ail.
à iioaflciir«€h. de fdkts vides , plâtre.
Le :Ji>op r^iuiable-Iotiise, c. Hébert ,
alL à 0>ulsville» ch. de £ûu vides , plAlre.
PORT DU U.4VBE.
Kim^emenî du t^ au S juin*
ITAViaeS ENTAÉS.
I^ brick i'£ugëii«, c. Moulinet, veo.
de Bordeaux , cb. de vin et tabac*
Le diaMe-inarëe la Bicn-Aicnée , cap.
Goedel « v. de lieauvoîr.
I<c clijsse-inarée la Marie-Armante ,
c. BlancliOf y. de Marennes, cb. de sel.
Le cliak»e-a]arée rHv|>olile9 c. Gaston,
V. d'Olér >n , ch. de sel^ eau -de- vie.
Le brick l'fcls|>érance , c. (lourdel, y.
de Bordc.'iux, clî. de vin , sumac , etc.
Le brick la Jeune-Fanny , c. Ouil-
Imuiue , v. de Pordraux , ch. de vin.
lie clias'^e-iiiarée la Jl•ullc-Marie-Eli!»a-
bf■tb y c. lilaret , Y. de Croisic , ch de
Sfl.
Le chasse-marée l*lnf.iltg.ible« c. Le-
rarre, y. de Bordeaux , ch. de vin et sa-
von.
Le brivk les Trois-Sœnrs , c. Guiamerl,
Y. de Uoitlcaux , ch. de vin.
Le brick Raaana , c. Miller, v. de la
Havane , cli. de sucre et café.
Le troi.'^iiiâts , la Louisa , r. Métaîrii* ,
Y. de St*noiiiingue, rh. de sucre et café
Le < hassr-inart'e la Providence , cap.
L. Luco, V. de la Rochelle, cb. de vi"
et eau-th'-vio.
Le l'ii'-k l'Orient , c. Miller, ven. de
Charlcstoii , ch. <fe cotou.
1« l>ri< k TEiigénie, c. Minguet, Y. de
1loirriioiili«*rs , ch. de sel*
l^ brick \v LtoD , c. Purington, y. de
b NnuvrtIr.Orlê.ins , ch. de coton.
L^ rlMo.^r-marée la Sle-Auiic , capit
Bordf*! , V. de Bordeaux , cb. de vin et
tau-de-vie.
Le ch.i«<'*-mir«^e le Loii îs-CIn ries-Ma-
rie , c. Rid , v. de Beamoir, ch. de sel.
Le trois-ifiàt» américain Amphion , c.
BHn , v. N«'w-York , c;h de coin.
Le troi«*riià:s .iiii*'ric:iin , llrnriet . c.
Bflly , V. de Baltimore, ch. de café M
rir.
Le trois-iuàts ainêricaio , Htrcolei , C.,
Garner , v. de New- York , cb* café él
coton.
Le brick am(*ricatn Bal lie* C« Aldret »
v. de la Havane , rb de sucre et café»
liO sloop rAiiualde-Eugénîe t c Liàtâp
V. de Dunkerquc , cb. de charboa.
Le brick amrricain Martha-Jauo • cap.
Raudall , ven de Mew-Tork , cb. of rUj
coton , etc.
IIAVIRFS EXPÉDIÉS.
Le tloop Bérénice , cap. Go|an, ail. à
Rouen , ch. de sucre , potasse.
Le chasse-marée rUjppolite , c. Cha
blanc, ail. à Rouen , ch. d'ard^ses.
Le dogre les Deux-Sœnrs-Unies, cap<
Deavre , «11. k Rouen , cb. de sucre et
planches.
Le troîs-mâts la Physicienne, c. Brouck ,
ail. à Saint-Pétersbourg , cb. de diverses
marchandises.
Le sloop la Félicité , cap» Liard , ail. à
Rouen , ch. d'étain et bois.
Note des ventes recueillies à la bourse
du Hax^re du 4 /^^
5o balles colon Fernambourg , à t f .
6% c. i/a , acq.
lo dito dito Géorgie, longat saie, à
a f , dito.
5o dito dilo Srtara , k i f. 6a c. f /a,d.
loo dito dito Camouchy, k I f. 6oc.,dtlo
)7 dito dito Géorgie, k i f. loc.^dito.
45 dito dilo dilo , k i f. 6 c. i /4 , dito.
3a quarts café Martinique, à a f. 7 c.
i/a , dilo.
3o qiiart> ( «f fé S.-D. , à 1 f. $7 c. 1 /ï , d.
la sacs café Bourbon, à 1 f. 90 c, dito.
100 sacs sucre Bourbon , à 80 f. , dito.
3o iDiiliers huile de halpine , à 40 f- « «I-
a5 milliers bois do Canipéche , coupe
d*E^p»gne , k 1 4 f . a5 e. , dito.
3o sncs sucre de l'Ile Maurice, à 35 fr.,
eu entrepôt.
PORT DE QUILLEREDF.
Mouvement du i au 5,
Sont montés et passés dekott à la ma*
rve. — La kiniie-\ icioire, c. Jacob; la
Victoire , Le>;r»ui r . le Jeune-llenry , c.
Daniel ; la l^'rtsienni*, c. Gniii^lcourt.
Sont montée vt poser. — La Perle , cap.
Guirh'in ; I.1 .lannette, v. Fleury ;l.i Paix,
c. lloch«*t ; la Liilia, <*. I.ahbé ; le S. Pierre,
c..1you ; de Vrouw Lannuégina, c. Smilhy
Sont tlcscffu/us dr /'îHt'tfuieri'^LeTë'
li^inan, r. Ijegougel ; TLnion , c Richard
Williams.
Sont panuonU's à la mnrée du soir:
l.:i Perle , c. Guiciu)ii; la Jannelte, cap.
FlriifV . la P»tx , c. Ilo'-h'^t ; loi t.idia . c.
f«.bl>is de ViotiW l.annuégina, c. Smith.
Sont rnwtés tt fuirninntrs à Z*? marée
du 5 : — La BclIe-Ro<e, c. Lucas ; TAdé*
Ia'idr,c. O-'srue . la Jeuiif-Rosr, c. Caion:
'e Tlii'opliille, r. Pndo ; l'Aimable-So-
phit* , c. (*oriton ; la ^otre-Danle , cap.
Coiiilo.
Si*ni nrrn*és de Vifleqnfrr: — f/Eu-
I ilie , c. Desinare* ; le Pierre-Marie , cap
VxtaX,
Sosu tt$muéi OÊ
Félicité, c. Jiàai4iJ«
Groult.
Cours est Ptige éee Bié»^
a l'i'/i , Caoj. >— 5o è 5a C
4 iuin , YTetol. —46 à 4f l
Le sac de a<K> kîlog,
Pavillyi ta f. la qaiat^k
AVIS DIVERS.
Nr i99.^!f«ari
â loBcr , dont trois ao
dcaxièaa , dans la
no. 4.
S'adresser • pov ks voit at \m
ladite
^(^ S*, soo. —
nenr de pr^%nilr la pablic qn'die
coiiipoaitioa i|al a la prophrSé 4m
Blailaina Dackcaâa aa disisibao
cifiqoa si mile 9 alla iiailiU #■
aiusl it rtnd-tllc cbaa io«laa la
loi foot rhoDBcwr da la dai
jaaqu'i préacnt obteaa •■
mkim êmnm las Haas oa las
étaiaot le plaa lâpuidaa. Ella msÊ. b
pobsèda €• aacffct.
£lla demeura ms dal'Ecaïaaa» a^. 1
BOURSE DE PARIS,
Effets PaUicM.
ÇÊffQ pooft cc^T roxaoïJDtfa»
JieiiiaTi da n Man lail.
88f aoc aSc 55c Soc 40c Soc aSe Ui
SSr aSc aoc aSc 8sr a7r fM tfta
SEco]V!VAiss. PS UQnaaTioa,
Ecb. da la Mars itai, fia. a • sas ja
iSaS, 9 4
Idem NosiniàTivBa, iSai
ARIVUITÊS DE looo.ra., & 4 ^* */«
Avae lou at priaaa.
""^loasf
Acnovrs OF. VA a4«o. aa
iSgoT.
SPECTACLES du 6 JUDl
THtvATBE DES AITL
Pour Taf aat-dcraière &I
M. Paaiif,
L'BABITANT DE LA
CcBcdie ao 5 acica , 4a
LK PAIiaAUl,
Comëdîe ea i acte • de 1IW« L
et Mclesviilc.
M* Piaiiv reoipltra le eAlc 4a Aa«aA
L*ARTI8TB.
Vaudctiltc noaveao ea i acca, da MM» M
Cl Perift,
M. PaaLtT remplira la wUt d*JUi^vA
Jbdz CoHiQiTs oa GamcAUT.
LA FILLR HUSSARD.
Fintnmime ra S aciOtt, è i
»U)Li:>. l.NjtiilMhrJLCOMWt nr \ \i (i:n i.AHAOKHtb ET Fx TAiiLR-DcjucF.) DE G. BLOQUEL, RUE % 10 Ié* If
r-r
SAMEDI.
lïo ,a5._a'»« Année. "M
LA NACELLE,
mS LA SEINE-INFÉRIEURE.
^JT. Fi^aiHc P-r-h tons lei jt»«ri. Satlics-w, pour rAbounement et U Rédaction , .« Bntetn de /« AT^^^//^ , f Ucc des Crniei , n*^. 4« » • Ro°«n^
On .vLnne i Pari., cbax Batt5C«.T«iTii«8 , rue de Richelieu , n^. 7.. - Au Havre , che. Cbapeliji , me de Paria. - Et chet lOfH lea L.bra.re. at
Dkecteoi» d- PoMe» du Départaoïemt. — U pris de rAbonnement est de 1 5 fr. ohaque trime*ire , pour Rouen , et i6 fr. do é. par la poaie.
^A/%%/%^%é^%/^^%/Vy^VV%V^^^^^^^%^^!*^^^^^^^'*'^'^^^*^ *
IL FAUT MOCRÏRI
Au milieu d'un festin , «u scm de vos «mii^ tl dans les
bras même de vos maîtresse*, si vous voulez éprouver plus
vivement les plaisirs fugitifs que vous goùlee , tendres épicu-
riens , joyeux sybarites , rappclez-vous ces moto phi loéophi-
ques du destin : Jl faut mourir! et si , tlors de dëlicienses
larmes viennent mouiller vos veux enivres , si une ombre
de Uistesse se répand sur le front de vos convives 00 de
voire amante , vous sentirez avec tMcmiaigûC combien la uaé-
bncolic est friande. . ^ - ^ i '
Les anciens étaient de grands maîlrea ea fait de volupté.
Horace ne parle jamais des' délices d'un banquet» sans rap-
peler à ses amis le jour oii il faudra se quitter. Tibulle
en recevant les baisers énivraus de sa Délie , aime à^ faire
couler le» larmes de sa maîtresse et à lui faire prévoir le
Jour oii n exhalera son àme dans son dernier baiser. Aoa-
créonmeme, le volupfueux Anacréon le front caché sous
des roses, montre le soir à ses disciples les fleurs qui »e sont
fanées sur sa lèle , et leur répète sur sa lyre que les plai-
sirs et la vie n*oiil que la durée des roses. Toutes ces leçons
de prétendue philosophie n'étaient cependant que des raifi-
nemens de jouissance , compatibles avec la doctrine des an-
ciens. Aujourd'hui on Unterait avec peu de succès de les
imiter. Chaulieu , Parny et DelilU qui avait de la sensi-
bilité avec tant dart, ont voulu vainement allier les pré-
ceptes de la folie aux impressions de la mélancolie : on lit
b peine les vers ou ils ont essayé de nous faire à la fois sou-
rire et pleurer. Notre morale est trop sévère ; l^aspect re-
. jdotttable de Téternilé ne nous permet plus de considérer la
fin de notre vie , coiome le cemmencemeat d'un voyage
amusant, et ce n'est qu»avec effroi ou respect que nous
contemplons ces mots inéviubles : // faid mourir !
La mort quelque nécessaire qu'elle fious paraisse, nous
offre en effet bien rarement un aspect consolant. U nal|ire
a attaché avec sagesse une horreur invincible à l'idée de la
destruction toUle de notre être. On jieut se familiariser avec
le danger , mais rarement avec l'idée de la mort. Un sol-
dat qui , pendant dix ans a marché à la victoire sur les ca-
davres de tous ses amis , est peut-être l'homme du monde
qui pense le moins sérieusement du monde à mourir.
Lannes , le plus brave des Français , voulait faice pendre le
médecin qui lui avait dit que sa bl^essAire était mortelle. Ilre-
t^ottssait avec horreur tous ceux oui s'affligeaient autoor de
lui, et ce héros, sentant sa vie sVv«ftOuir, se cramnoaaait
au bras de W apolëoo , ceHBiiBe pour m inUanher , daas les ttUi-
% %W%/WW«^M%%«%
l«^/\%^/V%%%%A^
sions de $e$ derniers momens, à l'existence qui lui échappait.
Les héros , comme les autres bommes 9 recuieot bien souvent
devant ces mots terribles : Ilfuui mourir I
Tous les efforts que nous pouvons faire »# rendront ja mar-
ia mort douce. On ne peut tout au plus qu'en dimiuucr l'iiors
reur ; et il est fa<:i!e de concevoir que le )iige prévaricateur ,
le mandataire infidèle, le guerrier cruel, le Alf dénature,
l'écrivain calomniateur doivent éprouver plus d'angoisses que
d'autres, lor^{ue la voix intestine du remords vient leur dire,
en leur d^ichirant les entrailles : 7/ /^<i/ mourir !
Nous sommes si portés à repousser U'pfusée de notre fin
dernière oue, pour flatter notre faiblesse, nous avons été-
jusqu'à créer celte chimère qu'on appelle rimuiortalité d'un
nom, c'est-à-dire l'existence étenielle d*u ne chose qui cesse
d'exister avec nous. Ne pouvant éterniser notre élre, nom
avons voulu éterniser nos visions, mais e«t-il qnelque chose
de plus fort que d'eutendre un guerrier dire, avec un saug-«
froid à faire frémir : Je vms nie faire ttier pour 'qu'on parie
de moi ; ou bien : Je vais itnraortaltse r ma mort. Groit-on
que la démence ait encore quelc^ue chose À fai^e après ce'a ?••••
Et ce misérable jongleur littéraire qui , le {^ont jauni d'absti-
nence et ridé par les veilles , se traîne le ventre à terre jus-
qu'aux pieds d'un roi de théAtre pour lui dire : acccordez-moi
l'immortalité en vous changeas^ de in«n r6ie, et prêtez- mot
dix francs à-compte sur le succès de ma tra|^ie : n'est-il pas
la plus ridicule de toutes les charges bumaines? Collé contre
une des colonnes en toile , du Capiiole ok du Sénat lors-
qu'on braille ses Vers, il attend pour se^nfler que %9i co-
terie , ou un amas de rieurs aient claque sa pièce^ Uii ap«
plaudissenicnt retentit à ses oreilles dressées : il se crril un
Corneille , il naît à rimmertalifé, et ta w fatnre est assurée
dans les siècles des siècles. Arrive le chiqoième acte qui doit
être le sceau de sa gloire incommensurable ; mais au moment
oii la toile Va tomber, lejiarterre toarbillonne, les vents sif-
flent , les quinqnels s'éteignent , l'oaiDre enveloppe mon
auteur, et tous les mouchenrs de chandelles, les balayeurs
de coulisses , les décorateurs, machines et machinistes dînent ,
en passant devant l'homme immortel : // faui mourir^ il
faut mourir !
La vie humaine n'est%ue la nsasvaôe pièce de moire poète :
c'est on une tragédie ou une comédie , selon lea circfins-
tances; on y reçoit souvent une claque, et elle se termii&e
ordinairement par les sifllets et les buées» Mais quelque bion
que l'on commence et que l'on Bnisse sa pièce , quelque kûr
que Ion soit de vivre après la mort\ la plus inévita-
ble detoutes les lois de la nature est celle qui nous dit tous
les jours , à tontes les heures et de cent façons : // faut
mourir !
(O
^%^t\%v«%
l-n biblioiitane de mes amis possède un Juifénal (i) qui
piMil pa«»cr pour unique d^ns &011 genre. Ce livre, portant
1rs marques encore récentes de nombreuses mutilations, lui
A été «:édé par le maître d*un hôlel de Toulouse , qui l'avait
\3i\y^i , avec d'autres ouvrages , k la disposition des voyageurs
*qui alfluaient à cette époque dans sa uiaison. S'étant apperçu
un jour que quelques feuillets de ce livre étaient arrachés,
r.iubergi»te se mit aux agueis, et ne tarda ps \ surprendre
\\û nouveaux lacérateurs dont il se vengea malicieusciuent,
c*n faisant leur portrait en marge des passages enlevés : ce qui,
«près avoir rétabli le texte en rogard , comme Ta fait mon
nnii , présente à Tesprit des léfle&ions fort piquante»* Voici
quelques-uns de ces {«assages pris au hasard :
• \Qr% lacérés par un jeune marquis portant casque, cra-
• ^a'.lie, €*perons , un peu de rouge, et des moustaches
» noiiei postiches. »
c It importe, en effet, aax cliefs comme à réttt,
9 D'accurder davanta;^e ao plua hrave buMat ,
» Et qu*il offre uu\ regard^« , lur »oa seiu magaanime,
• Dca signes ëciatans de la pul>ii(|ue estùne. »
» Laissons ce Fabiua , l&aii de denji>dien\ ,
» Né près de lenrs aniel» , de surnom» glorieni,
9 Couvrir l'indignité de aon :*inif* de houe;
» Le céder m \i|;ufnr anx brébia d*? Padone;
■ Prétendre en son orgueil , reproduire à noa \enx ,
m Dana an corp^ épilé , aca anslcres aïeux. ■
« Antres vers coup«fs avec de grands ongles par un person-
» nage qu'a son costume et Pair à la fois scoiastique et guei-
• neiii on ne peut trop diTmir. »
« Est-ce là ce guerrier, armé contre les vents ,
■ De aon fouet sacrilô^e
« KftI-ct la ce guerrier dont la coiirre impie t • . . .
« Un jésuite déchira le passage suivant : »
a Lct chaldéeni , encor plus qn<> cet impoatenr ,
■ Sor ta fenime crédule exerceront d'empire
m Tout ce f|u*nn astrolnf|ae ose annoncer, prédire,
« De Jupilrr-Aroinon sonr autant de d^*creta ,
• Depuis que l'avenir nous voile sea serrets ,
» El que 1.1 pythonÏM^ e-^t réduite au sileurr.
» Mail du reste l'exil aurait leur intlu^nre ,
» T^moin ce uialb^urrux qnt , par sou art «énal,
• Fil , au sein de Galba , jiorici- le coup fatal, a
• Vers lacérés avec colère par im p'^tit hoiuine sec , coiffé
» en aiies de pigeon, avec une qupiip à la pru.'dienuc* »
» Qae aeit, 6 Ponticui, ta :;rné.ilo!;ie?
» Pourquoi de tant d*aieu\ i rt le longue scrie,
» Os bustes dégrades drs vainqueurs d'Annihal»
■ Ces fiers Euiiliens , sur leur cliar tiiomplial,
» Ces Corrinus l>risé» , et paruii c<'8 mervrillea ,
» Cet énorme Galbj, >ans nez et s^ms orriile»,
B Auprès des Carius prc^qu^a dc:iii ran<;é>?
» Suliît-il , de montrer arec ordre r 'n,>s ,
• Snr les radeaux noml»teux un<^ m^p fainenae,
■ Dea titres enfumés une liste poudirnse,
» t)'illnsires généranx , de | ui.^saiis dirialeur^ ,
m Quand de ce noble san^ ta ''••nduile ri tes murur»
■ Déshonorent Teclat en t^rr d«*rt Lrpidr »
■ Quatrain enlevé par un piéàiJcnl delà ^u'.iétê dos bonnes
e U'ttœ*. •
m !.>u««iez-T0us entonrJ de ^io^t graves a;n«-ns ,
B II itt if\r dcj.) que de met* sticulents
» Kl di^ne dri ;iieux dont it tient l'on^ine,
9 Craint de dégénérer de leur noble rnisine. ■
n appiirtenait sans doute à Juvénal d'être encore en butte
à la hdine des %ici<*ux qu'il a si vigourcusciuent peinte* Ici
me vient na(ur^lletl]ent le souvenir de cette princesse qui , à
cauae de »on i&lrêiue laideur , faisait casser toutes les glaces
de son palais. Cette tolie changeait-elle sou visage? Ces
(r) TndnciioB an vfia da U. MéclÙB.
messieurs ont agi de m^me : îb reconaaiiasital
foriuités 9 dans les satyres de JoTéoal. Ib oal
luiroir; mais ils n*ont pas changé iê figvra*
MACÉDOINE.
— Là Mrrcure du dix'^neuvième gUcle , imat b ■
rite a assuré le succès contenait dans m Vlllf Kffifai
une dissersatiou fort spirituelle 1 sar le gemm éÊÊ€t^
Le poèitie du Bonheur , cette prodaclîoB origiÛMb « ^
nous devons aux loisirs de la plume qai noot tMWgà
Gniile Poétique y a fourni k M. Léon Thîeaa«v b ■
d*un article dont nous voudrions donner unm UiÊ m
plète. C*est surtout ; en citant le texte, qoe b ceafli
tateur du poème fait ressortir ingénieimeineol fat tam
qui brillent dans cet ouvrage. Faut-il offrir wi
1 arration descriptive , en prenant ponr sujet be
plus communes, le critique transcrit ces ven oh b fd
drpeint Tallure et les habitudes jorialea du dMl» 9m
domestique avec lequel il semble se compUiro :
« Lîhre , 11 folâtre , il jonc aTcc oa chat Myiljb
» Qui , Tcra lui se glitaant d*aa air foUtra et fis «
m Fait ronfler le plaisir^ et passa aoiu sa WÊtàm^ •
Les hémistiches soulignés indiquent les traili fA I
admirer; et ces trails-U sont nombreux. QoiMnil«i9Éi
a sez gaulois pour refuser no tribut d'éloges à im iMbl
primées avec autant de naïveté et de grâces qoo orfbMil
« Le garon eat la table où l'on sart U feslhi :
w l)jns le tase écnniant la brioche ■« pF
9 Et , d'un lait tiède encor l'enfie c«
Le substantif brioche nous ■ narn là adnairoHiMOOlrfi
Cest un mot inspiré; c'est le choix dea expiosabÉofÂi
le poète.
On est d'autant
nous accoutume i
trant sage jusque
avouerons que nous ayons été surpris de
dans un ouvrage qui se distingue autant |Mir b
grammaticale, que par l'élégance dn stjle s
c An déclin de sea ans dimeniissmmi aoo Ig^ a
Ou lia dit pas ordinairement : c'est en
Ton s'embrouille. 11 est plus commno d'ei
petit bcurgeois: C'est en mentant ^ae l*oa
Mais quand on parle le langage des dieox , ilaToalpvC
venant, il est même défendu de s'exprimer ooaaobli
gaire. On peut être poète, sans doute, et aepoeOHil
Uumarsais et Wailljr : témoin Homère t q« ■• P
pas un mot de français.
SPECTACLES.
THÉAT&E DES A&TS. :.^
Perlet.
F,* Artiste a encore eu l'heureux privil^ d*attii«rlMli
de monde, à sa deuiième représentation , qnoifoo orfUi
ville ait été donné trois fois dans L'espace d*uat i
Journal de Houe/i a dit à ce qu'il parait , et oa O i
Perlet avait éffrouvé ici un accueil auquel il n*é
bitiié , et que M** Simonet y avait parjaiiememi wimmti
comme il faut que la vérité soit dite tôt ou tard. AÏ|
comment, noi:» devons répéter, ponr que personne aVaiM
que Perlet a été fort bien accuelli chea non»; et 4*9l^
monet y a réussi. Après M'** Legrand il était dificw^^
réusîi parj'uitemrnt^ Le Journal de Rouen peat IliOMi
torité en fait de goût et d'opinion , mais on rii
Dt plus difficile à l'égard d*an «rteaft ^
r à I être en châtiant son stjle , et esat M
tie dans l'exaltation de ses idêea. AHlit ■
se tromper en le consultant sur les faits. Juaqa*icS 9o<
Gnzette et les Débats ; il ne devait pas s'otteodroâ P
d'être crA lui-même sur parole.
Vous croyoqs devoir prévenir la directioB dv il
longueur des entractes a beaucoup indisposé kbr ImlV
leurs « et que le public, bs d'attendre aoari ' ^
quelquefois supporter sa mauf aise I
premiers eotreat eo icèoc*
0mwm( d
PORT D'HONFLEUR.
Mouvement du i*'. au 5 mai.
NAVIRES ENTRÉS.
Le fteop rÂnn-ible-Catherine , capit.
*Colte"tin, ven. de Hoream.
Le sloop la Hientaisaote , cap. Duche-
min » ven. de Shoreain.
Le dogre la Carolin3-Aiinée | c« Dau-
snalle, ven. de Rouen.
Le sloop rAimabie-Eugénfey c. LVard,
Teo. de Uuiikerqiie , parli le 5 pour lé
Havre, ch. de houille.
— - L'Alctde, cap. Dascamps, ven. îdeno,
reparti ideni idem.
— La Paix, cap. Hochet » ven. idem ,
^. idem, parti le 4 pour Rouen.
Ledogre la Perle , cap. Guichoa , vea.
idem, ch. idem , reparti idem.
•—Le dogre la Marie- Vîncente, cap.
Jacob, ven. de la Rochelle , ch. de vin et
e«u-de»vie , reparti i<lom.
Le sloop la Jeaiiolte , cap. Fleury t ven.
* de Dunkerque , ch. de houille, reparti
idem.
La goclette anglaise Betsey, cap. James
Hile, ven. de N^ivvport, ch. de fer, parti
le 5 pour l\'»uen.
Le chaise-maréc» la Victoire, cap. Le-
grouec, yen. de Bardeaux , ch. de vin et
e.'ïu-de-vie.
— L'Einm inuel , cap. Guillam,ven.
reii. de Sl.-Martin, ch. de sel.
— La Famllle-Héunie , cap. Allain,
yen. du Croisic , ch. idem.
— La Marie-Josephc, cap. Lebail, ven*
de la Trinité , ch. de vin.
Leslooj) la (Caroline, cap. Mokaer, ven
dn Croisic, ch de sel.
Le chasse-marée TOscar , cap. Marion ,
Tcn. de liidole. ch. de vin.
— Le Grouec , cap. Sizilia, ven. dr
Tord ^ ux, ch. de vin el cau-de-vie
Le brick l'Aigusle, cap. Noël, ven
idem ch de vin
— Le Pelit-GusUve , cap. Bliy, ven
idtem c i- tdcm.
Le chasse-mirée le Sl.-P>rre , cap
Geblet , vea. de Marenaî>, ch. d^ sel .
—Le Joli-Cœur, cip. Liinc, ven. idem,
• fa. idem.
—La B!che , cap. Lecerf , ven, idem ,
c • ide a.
•— L*Attnî>-Maric-Ch'rie, cap. Forget ,
V n. îd'^m, ch. \Acn\
— La Dorad j , c:«p. Garant , ven. d'Ars,
(!•. idem
-«La Bonn?-'j.nion , cap. Martin , ven
duCroisi *, ch. id -m.
— LeDon-de-D eu , cap. Launay, ven.
Ae Beauvoir, ch. idem
\je Pieux-Désiré^cap. Pourchape, ven.
de Marennes, ch. idem.
•-La Confiance , cap. Honmer, veo
de Bordeaux y ch. de via et tati-de^Tie*
Le brick TAdeliua , cap. Pavert , ven.
idem , ch. idem.
Le chasse*maréc la Caroline , c<p« K.
Fontaine , ven. idem , ch. idem.
Le sloop l'Aimable- Victoire , c. Galon ,
ven. de St.-Martin, idem.
Le chasse-marée les Scpt-Freres, cap.
Corlobé, ven. de Bayon ne, ch. d'essence,
bois, goudron.
— Les Trois-Frëres , cap. Machefaux ,,
ven. de Bordeaux , ch. de vin.
Tous ces navires sont repartis le 5
pour Rouen.
Le brick le Victor, cap. Troude, ven.
de St.-Domingue, en quarantaine pour
deux jours.
Courtiers , MM. Duval , Gaillard et
Pellecat.
PORT DE BOULOGNE.
NAVIRES ENTRÉS :
Le 22 mai , le sloop l*Euphrosine , cap.
Philippe , V. de Dunkerque , destiné pour
le Havre , ch. de charbon de terre , ge-
nièvre de France et huile à quioquets.
Le 28 , le Jean-Baptiste, c. L. Massëre
v. de Marennes , destiné pour Duukerq
ch. de sel.
Le sloop le Modeste , c. L. Nicolay , v.
de Bordeaux , c. de vin et eau-de-vie.
La galéasse l'Espoir , c. Ledoux , v. de
Calais sur lest,
l^e brick norwé^îen Venskab, c Sîol-
tenberg • v. de Moss, ch. de planches
et bois de sapin.
NAVIRFS EXPÉDIÉS.
Le .2'5 mai , le brick les Trois-Frëres,
c. Sauvaget , ail à Estaples, ch. de sel.
Le 27 , le sloop TEuphrosine , cap. Phi-
lippe.
Le 3i ,1e Jran-Baptîste , c. L. Massëre.
PORT DE DUNKERQUE.
Mou\'ement di^ 3o au 5i mai,
NAVIRES KNTRES.
lie trois-mâts norwégien Maren Kers-
tine. r. Walloê , a été renfloué et est
entré cette nuit.
La Jeun^Camille , c. I^françois | ven.
de Cardiff , ch. de fer.
Le Saint-Sauveur, c. Doudio, v. de
Honfleur , lège.
La Rose, c. Vasse , v. de Rouen , lëge.
L'A glî , c, Frigoull , v. de Nieuport ,
lège.
le Jean-Baptiste, c. Massé , ven. de
Marennes , lëge.
Enighelen , à. Lydersoo , v. dç Cbris-
tiana , ch. de bois.
NAVIRES EXPÉDIAS»
La Bonne- Mère , c. Février, ail. au
Havre, ch* de charbon.
La Renommée, cap. GaedoOi ail. au
UHavrii ch^^de charbon.
Le Neptune, c. Poirier ^ alL au Havre,
ch. de charbon.
Le Saint-Pierre , c. Massé , alL aa
Havre , ch. de charbon.
L*Heureu8^Alliance , c. Brlxard ^ ail.
à Rouen , ch. idem.
Le Jeune- Dominique, c. Asselin , ail.
à Rouen , ch. idem.
L'Alcide', c. Descamp , ail. à Rouen ,
ch. idem.
L'Aimable- Julie, c. Liard , ail. à Rooen,
ch. idem.
La Cérës, c. Pesquier , ail. à Marennes,
lëge. ♦
La Bonne- Agiaé , cap. Lefranc , ail. à
Vanndes , ch. de charbon.
Le Bienfaisant, c. Amisce), alL à Bor-
deaux , ch. idem..
L'Auguste, c. Thomas^ ail. à Brest,
ch\ idem.
Le Papillon, c. Gambie, ail. au Ha-
vre, ch. idem.
La Perle, c Guichon, ail. à Dieppe-
dale, ch. idem.
Le Saint-Paul, c. Flambart, ail. an
Havre , ch. div- march.
Le Renard , c. Chassenei , ail. au Ha-
vre, ch. idem.
La .feannette, c. Fleury, ail. à Rouen,
ch.d'huile.
Le o\ mai , la Jeune-Camille , cap. Le-
françois , v. de Cardiflf , avec fer.
Le Saint-Sauveur , cap. Boudin , ven.
d'Honflour , sur lest.
L'Agile, cap. Frigoult , ven. de Nieu-
port, sur lest.
La Rose, cap. Vasse, ven. de Rouen ,
sur lest.
Le I*'. juin, le Jean-Baptiste, cap.
Massëre , ch. de sel.
Enigheden , norw. , cap. Lydersoo ,
ven. de Christiania , ch. de bois.
Le 3 , l'Elisa , cap. Leprince, ven. du
Croîoy , sur lest.
Le Përe-dc-Fa mille , cap. Fa tome , ven.
de Rouen sur lest.
Le Succès, cap. Delpierre» ven. idem,
sur lest.
Le 3 , là Bonne-Société , cap. Lelai^e,
ven du Havre , sur lest«
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le. 3i mai , le St.-PanI , c. Flambart ,
ail. au Havre , avec diverses marchandises»
Gauwin , coutier.
L^ Jeannette, c. Fleury, alL fcRoneni
avec charbon. C. idem.
L? Renard, c. Chassenes , ail. an Havre,
!)vec diverses marchandises. Debaecker, C.
Le Jérôme , c. Béchot^ ail. à Vannes ,
avec dito. C. dite.
Le Rusé , c. Lebreton, ail. à Rocbefbrl|
avec dito. Salomex aîné, C.
L'Espoir , c. Masson , ail. à MarcjDMf ^
sur le^t. Emoiery, G.
Le r'. juin, la Dal.iace, c. Coriton,
•II. k Vannes , avec charbon. Scrgent-
De Haecque, courtier.
I/Alerlp, cap. CoueJfl , alK h 9tt9i,
ivec boi«. Cîouwin , G.
Les 3 el 3 , néant «
TORT DR ROUEX.
CriAaCEME^S ET RÉCLAMATIONS.
^r^CfiARCFM. âu chasse-marée U Vic-
toire , c. Lcgrouet , ven. de Bor-
deaux.
Courtier-înferp. , M. J. Pelfecat.
Brvhimateitrt , MM.
43 fûts vîn. — Herbert frèrM.
i«> dito dite— V» Maicouroane cl Ks.
I dito dito. — fauvel le jeune.
8 dito dito. — F, Lecœur.
3a dito dito, — Le garde- magasio des
tabacs.
64 caijscf savon.— A ordre.
— I c cba.»$e-ma#ée la Victoire » capit.
LegranJy yen. de Bordeaux, ch. de yni 1
tabac , savon. — Courtier, M. J. Pellecal.
— Le sniack hollandais Vrouw-Lam-
mrginay cap. Smith , ven. de Christian
iiind 9 [Kir Hontleur, ch. de bois du nord ;
courtier, M. Pellccat.
— 1« b.itraa à vapeur en fer Aaron-
Mauby, cap» Dnchesrie, est monté au-
dessus du pont de Saint-Sever , ce malin
k quatre heures, ail. à Pari^.
UouvemerU du 6 juin.
5AV1RCS KWTR^.S
Le b'ito.'ni h vapeur r.Varon-M.)uby « c.
Duchesne , al'« au Havre 9 ch. de café ,
bois » cuivre . étjin.
NAVIRKa EXfFDIÉS.
La.gribane le Charles- Ferdinand , cap.
I amlrin , ail. à Couteviilc , ch. de piètre
et fûts» vides.
Le sloop TAlexandre, cap. Roussel,
ail. à Honîleur , ch. de fûts viJes.
fie brick la Diane, cap. Coubelte , ven.
de Marseille, tur lègc.
Le chasse-aï a lée la Blarie*.Viine , cap.
Cointo , ail. â lirest , ch. de boii de chéuc.
Le cbasse->innrée la Marii-Horten^c «
cape Re>sii^ , ail. è Nantes, ch. de plâtre.
Le brick lu Coureur, cap. Houtia , ail.
à Bordo'iux , ch de plâtre.
Le dogre l'Auguste , c. l^aunay , ail. â
Cherbourg, ch. de bois de chêne.
La goélette anglaise Alert, c. Jonhs,aII.
à Londres, ch. de pierres meulières et
lack lack.
Le sloop r.\d^laîde , cap. Cooset , ail. k
Cherbourg et Granville, ch. de pierres
laenlicres, via.
Le chasse-marée la Rose , c. Joallaod ,
ail. à Brest , ch. de bois de chêne.
Le dagre le Printems, c. Philippe, ail.
â Sainl-Malo', et le Vivier, ch. de pierres
nicuhères , plâtre.
PORT DU HAVRE.
Slouvement du 5 *iu 6 juin.
NAVIRE rxrr.t.
\jà trois*raÂts Olixlipe , cap. Voisin,
(4).
Rvea, de Maragnan , cU. de coton, cuîrt.
5AVIRES EXPÉDIÉS.
Le «loop le Gustave , cap. GalUeo , ail.
à Rmien, ch. de soede.
1^ cliassc-niarée le Blen-AmJf cap.
Gooédal , ail. u\vm , ch. de sel.
— La Je.inne - Marie - Elisabeth , cap.
Foret , ait. idem , ch. idem.
Le brick rEugëiie , cap. Moulinot , ail.
idem , ch. de \'\n,
— \a J^nnc-Fanoy, cap. Guillaume,
ail. idem , ch. idini.
— Les Trois-rrcres , cap. Guihomat,
ali. îdeni , ch. idem.
— L'Eugénie, cap. Mingoet, ail. idem,
ch. de sel.
Le chasse-marée le Louis-Char1es-Ma-
rie , CAp. Rio , ail. idem , ch. idem.
Le brick l'Es|)érance , cap. Jourdet ,
ail. idem. ch. de savon, vin.
Le trois-màls la Virgiuîe-Thérëse , cap.
Pcltier, ail. à la Guadeloupe, ch. de
ballottage.
\m goélette les Trois-Freres,c.Osmont,
ail. à Bayonne, ch. de lin.
Le sloop 1 Euphrostne, cap. Philippe»
ail. il Rouen , ch. ch. de charbon.
— La Jeune-Euphrosine, cap. Thoo*
roiide, ail. idem, ch. de sucre.
Li goélette américaine Director, cap....
ail. à , sur lest.
On signale en ce moment, en rade,
sept à huit voiîes. On présume que c'est
le cou \ 01 attendu de nos colonies.
Note ddi vente* recurillies à la bourse
du 3 juin.
5j baltes coton Louisiane , 4 1 fr. 12 c,
i/a , acq.
27 dito dilo dito, à I fr. i5 c. 9 dito.
100 dito dito dito , à i fr. 36 c. 1/4 t
dito.
79 dilo dilo dito, k i fr. 45, dito.
Go milliers café bt.'Doiuingue, k i fr.
60 (-. , dilo.
PORT DE QDÏLLEBEUF.
Sont montrs et postas à la marée dm
soir et parmo.tt'x à celle du 6 au matin t
I.a Bonne-Union, cap. Mjrliu , ven. dn
Croisic , ch. clo&^l; le P«'til-Gu%lave, cap.
lilie , ven. de ik>rdenux , ch. de vin ; le
Don-^le-Dieu , cap. Delaminy, v. de Beau*
voir, ch. de »cl : l'Angiislc-Angélique . C
Dubuisson, v.d'llonfleur, ch.de diverses
march.; l'Adelina , cap. Ouvert, ven. de
Bordeaux, ch. de yiti; le Saint-Pierre»
cap. Collet , V. da Maronnes, ch. de sel ;
le Joli-Cœnr, cap. Laine, v. idem, ch.
idem ; la Biche , cap Lecerf , ven. idem ,
ch. idem ; ta Dorade , rnp. K. Galant , v.
idem , rh. idem, le (iharles , c. Lebreton,
ven.de lk>rdeaux , ch. de vin ; rAimable*
Bernard, cap. Olivier, ' ven. d'HonlIeur,
ch. de sucre; la Paix-Désirée, cap. Pour*
chasse, ven. de .Marenues, ch. de sel ;
l'Elisabeth, cap. Go-^se, ven. du Havre,
ch. de sucre ; la Confiance , cap. Moiiaier,
ven. de Bordeaux, rh. de vin.
Sont monte's et pnâsés debout : — Le
Retsey, c. James Kill ; le Hoppet, c. A*
Bodin ; Brae SMlert , c. CMmmi bl|^
lippa,c. Blancjr; lePostetMd J«ki,4|
Trinman j k Jobe Acade Joeep • c T
It Vine 9 €. Schotton.
Sont desc9ndaf : U l.idie , c.
U Blonde, cap.Auioull ; die Dri»» taf^
Homst ; l'Eugène , cap. Ledo.
L'Anne- jdarie, c. Uurel s rAMi,a.
Sebire ; U Viclwe , C LmIs ITm^C.
Richard Williams : rAostediU^ C.
la Françoise , c. Buret.
NOUVEUfS DE MEB.
— Les Dent-Sœurs « cap. m^mom |
Nantes, est arrivé h BnAioa^â jy ,
21 février, en 68 joors ^ tmi
l.'Eiirvdice , c. I^ecmi , aussi 4e
était arrivé 4 Bnéuos-Ajres A
avant, aprbs 45 jours Je mer.
— Le brick la Nantaise est
Rochefort le Se mat pour lea
Terre-Neuve. Il est , ainsi qot
bâtimens du roi| destinée |
marins français employés à la
morae dans ces passages.
h
AVIS DIVERS.
^C^ir »oi.«-A liOvia fKêÊmÊÊHmtm wk '
ennile et bdla loga siiaca à flattasy, tas * "
rEpicerie, M»* t «c 3, prte k tae 4a fc^i»
SadraMCT, poarea ttitor , a MaM. Tik Jai»
Bapiisu MoacL, ma da T|«&.Mbis, B*!!. ,
ou d M. Lakoi-Riviiia , halMâs â Mâak '
BOURSE DE PARIS, D^HIEI.
Effets Pu6Ucs,
ciJiO Pooa cc*>T
87f 75c 80c 85c ssr È^f aSc SaT ffC aie
88f 87f 95c 8«f
KECn^r^AISS. DE UOCIDATlOOt
iouiiMore do n Hmn éÊiê.
Ecb. data Mars 1814, lia. a a tas Ifc
■ 8a5, • 4 los aie
Iilcm NoaniATirij, iSai
i.<fiiuiT£s DE looo ra., à 4 p.* */«
Avac lots cl pffiw— .
Jmmmocc dr IVmalHv ,Sé^
io6tr Sac
aCTIOXS DK LA BâHQ. DB
i58Sf.
SPECTACLES m 7 JUDL
THÉÂTRE DES AMTS,
RELACHE.
DeoMÎo dlouache lacUtaia, asoasvrihs^J
reprcseouUoDs ilt M. PcrUft.
Jeux Comiqces db Gamoaisr.
ARLEQtinf MAITU D*ÉOOLB
ov CoioMsivt Moara g* Viv
Pantomime ca i actes , a fnmà
&OUEM. IMt hlMEKlE COMMERCIALE (sx ciRàcTÉaES et ev TiiiLc-ooecE) DE C BLOQUEL, RUSSr lOB^
DIMANCHE.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
ite Pettille parait toiM !«• joars. S'ntlretser, poor rAbonneineat et U Rédaction , att Bureso de fa IVaceife , Place dei GarnlcM» ti^. A^* A Ron^.
On ft'âbpane à Pari»', chez BmiuoT-THXVAma, rae de Richelieo , n®. 73. — An Hàrre, ehcs Ciiapallx, rae de Perii. -^ Et chec fotu l«i Ubmirea et
pirectean des Postes du Département.—- Le prix de TAbonneuient est de i5 fr. chaîne trimestre , pour Ronen , et 16 fir. 5o e^ pavlr po«t^.
LES YEUX ET LA BOUCHE.
GHAKSÔir.
Tes jeux m'ont dit TOtre seicret ,
Les miens ont dû se faire entendre,
Et quand ma bonche parlerait ,
Que ponrrait-elle tous apprendWf
Un seul regard parle bien mieux
Que le donx aven qn*où hasarde ;
Et j'entends si bien denx beaux yeux ^
Qne sans cesse je tous regarde.
Mais a Paudace des arens
Cachez bien ces regards de flamme «
Où si sonvent mes yenx émns
Cbei cheot à deviner Totre &me,'
Aujourd'hui ces argus maudits
Qui , toujours furent si farouche s.
Aux cent yeux qu'ils avaient jadis , ^
Sont payés pour joindre cen|. bouches.
En soulevant l'heureux bandein
Qui d'amour ceint la jenne tête •
Qierchon« , par n|i secret nouveau »
A fermer sa bouche indiscrète.
Un regard en dit plus qu'un mot;
Et quoique ma bouche soie close «
Aussitôt que je fixe un sot
Je crains d avoir dit quelque ohove.
^nr nous comprendre siinr dungei*.
Cachons , en le faisant entendre ,
Dans le signe le plus léger
L'aven de Pamcrur le plus téndfè.
A vos beanx yeux si par hasard
Les miens disent toujours de ménM ,
Sachez qu'alors chaque regard
Toùdra vous dire : Jû vous aittie*
Edwd.
LES OMBRES.
méprise persoYine , a dit uti sage , ua atome Paît ombre .
lit eti partie raison Qj^ sage là. Il y a pourtant des corps
e donnent aacun ombrage, demander à M. fourdain'dë la
e. . . il est yrai qae les deox substantif^ ombré et ombrage
ne sont pas tout à fait sjaonîmes ; car, ùhâfii que la liTnf^iêre
fait ombrage aux bibous , et U flambeau* die' hl raison éxit $ofs,
quoique la lumièfc , à proprement parler , i^e fasse pas d'oui «^
ore-
On ex.tgérnît devant un laceMémoniçn le nombre des soldats
de Xèrcès, dont les tiaîts, disait-on, suffisaient pour obscurcir
le soleil : tant mieux, répoadit-il, nous combattrons à l'ombre.
Un de mes arais me parlait d^one ville 011 les mouchés don-
nent beaucoup d'ombrage. Est-ce parceqjm'elles sont grof^ses
ou bien parcequ'ii y ea a beaucoup. Voilà ce que |'ai oublié ~
de lui demander; peu tmporte.au reste ', car nous attires
français f nous aimons mieux fombre des lacédemoiiieirs.
Uu peintre qui pourrait ne mettre quo do Nombre dont tm
tableau aurait lieu raisonnablement d'e^ërer des <*ncourage-
mens d*une trës-bonne société , qui ainne beaucoup les ombres,
qui 1*011 environne et à qui il n*en manque qu'une : celle dfu
bon S(M)s. I/esprit qui nous survit s*appelle ombre. Je doute
forl que Ton évoque jamais Vombre d'un bonhomme.
Autrefois les conviVes invités menaient des amis av^c^tix et
cesaiâis s'appelaient des ombres. Pourquoi cet usage ne stib-
sisLe-t-il pasches nous? On aurais le plaisk devoir aui grands
dîners de la capitale des bmbres cbinoiaes-^ OU » probable-
'ment craint de ruiner Séraphin.
Pourquoi l'ombre d'un grand n'est-elfe pas n?i!ra noire que
celle d'un palfrenier? J'ai toujours soup^ooné lé liOlefl d'élrt
en harmonie avec les lumières du sitek» | et dé luire éga-
lement pour tout le monde. K.
THËAÎRE DE LA GtJËtiaE ,
ou
TJiVLBAU DB L'ESPMUrB*
Un y oh in- 19.
Par P. C»*« et Ck. If.
Les auteurs de cette ctmipilMîon assurent modestcluent
qu'ils n'onl prétendu faire qu'un opuscule purement descrip^
tify nous allons , diseat^ils', exhumer en quelque sorte de sa
fiole le Diabi^rBoiieuXy afin que de sa J>aguette «manque, il
nôiis àétioÈffté tous les toits de l'Ëàpagde ea i8â3. Laissons
'y
k notre tônr ch mettieuri faire Jes excnnîont sur le domaine
de U politique y domaine li singulièrement gardé par les com-
mis à la douane de la pensée , et prenons dans cet ouvrage «
dont le stjle est io\xy eni prétentiensemenl incorrect , des
citations qui le fassent connaître sans nous compromettre.
Lei compilateurs} ou mieux le compilateur, car sSl j a
deux noms sur le titre, il n'y en .1 qu'un dans la préface,
s'annonce comme un ancien militaire ayant p>rcouni l'Es-
pngiie pendant sic ans, dans les années do Napoléon, Il a ru
1:04 succès éphémères et nos désastres inémomblcï » il raconte
plusieurs anecdotes qui ne laissent aucun doute à- ce sujet.
Ce!!e-i:i est peu connue : •« Les habit ans de Sal.i manque ayant
frn tendu dire que Napoléon viendrait les visiter, se prrpa-
riTent à lui faire le pUis brillant accueil : on disposa donc
Ici appiirtemens du vieux collège avec un fnste extraordinaire:
Hm lit paraissait un massif il^or; les yeux, les griH*es de l'aigle
fj'ii .«oiitctiiit les drnperies du dais étaient de gros diamans.
N.ipolt>on n*y alla point , il ne voulait pas, disait-il, ^'exposer. >•
l.*aateur a beaucoup observé, il semble connftUre lrès-!>ieri
jo caractère et la langue espagnole, et les petits tableaux
qu'il mot sous les yeux de ses lectLMirs sont pleins de vé-
rité, nous pouvons lui rendre celte justice , nous qui avons
hab:té ces contrées brAlnulcs. « LV^pagnol', commeroant-
vc»yagenr (c'est l'auteur q<ii parle) place tout son orgnoil ,
tout son luxe, dans sen mulets; il tes surchnge de sonnettes ,
qui forment un bruyant et joyeux carillon ; ils sont les objets
de sa prédilection ;- il leur donne des noms glorieux , belli-
queux : vous entendez daus las montagnes, dans les rues des
viiie<,ces expressions retentissantes, quand il s'adresse à une
niu'e ! Narré, segnora colo^elin !... Uarré ^ s^gnora capi^
hvui!.,, Uarré y Lt genenfla ! .. (.e qui signfie : En *n"int
fH'i^time In calonellr ! «. En avant ^ maJamd la capitaine !
En avn*tt , madame in gén vraie I
n (>p<*ndnnt, malgré leur amitié pour les mul<^ls et les
!)oiiri|ueH , les coups de bâlon ne laissent pas do tomber sur
leur croupe, comme le knont sur le dos des russes, ou la
tchiiig sur celui des autrichiens ; mais tout cria est dans
le meilleur des mondes possibles^ pour éviter l'insuborJina-
tion épidémique* »
Le« observations climatéfiques sont iurde». T/E<pngne est
pf*ul-êlre le plus beau pays de TKurope, «ious le rapport des
saisons, et l'hiver est très-court; inai« dans certaines pro-
vinces, il ne laisse pas d'être vif et priulr.int. lin été les
chaleurs sont excessives, accablantes : Kii Ksirama'lure , en
Andalousie, a midi, on ne pourrait IouiJht le marteau en-
r.nivre d'une porte, sans se brûler. L'atmosphère e>t en-
flimniée, l'horison en feu, toute la n.ittire semble en sta*
gn:ttion ; et les oiseaux sufloqué.s dans leur vol , privés d'air
au milieu de l'air même, tombent morts daus tes rues et
dans les champs. Les voyageurs en ninrclie sont quelquefois
décimés par ce Ûéau meurtrier; les flrnvef, les riuèrrs, les
puits entièrement à sec , livrent le piéton à toutes les souf*
frances tl'une soif ardente . et sou \ eut le courage succoihbe
k éi*s épreuves si douloureuses.
Lesartic!es, Cor lès , Miqttdetî , Gut^riflas ^ E^pnt Na^-
iionai , sont f.iits pour piquer \ivemtiit la curiosité, l'au-
teur nous apprend que le général Empecf'nado , qui signifie
em^»oitié f %i«ppelait Charles i qu'étant tombé dans une vaste
chaudière de |>oix brûlante, ou sut l'eu retirer assrz h teuH
pour qu'il n'eu mourût pas : 'depuis, le nom lui en est
resté.
Nous pensons que peu de personnes se priveront de la lec-
ture de cet ouvrage, qui «ffre mieux qu'un iuiéiét de cir*
constance. H. T.
MACEDOINE.
— C-os- 1 et a f:inme , se rendant en Belgique, voïkt
donner qteljues représentations ii Dunkerque; ils doivent
jouer aujourd'hui 8 jnin, dans le f^otmgÊ t M fft
incorrigible i Molière chez Ninon; auM Jnûte à JU
— £a Fondre , qui parûstaît toof les
on pros|iectus dans lequel elle prévient !• ^
ta connaît pas , que sur la demande de act
ne paraîtra plus que tous les cinq joara* ^
seil du même genre, et elle ne paraîtra
Ce qui ne ' laissera pas que d'être fort
ses rédacteurs.
— M"*. Lagardère , qui n'a obtenn ici qa« im wd
problématiqnei , \-îent d'avoir ans iramqmM ^ la •
fort brillant , dans Andromaqtie et leê Demx Mr
est possible que' les jugfs-spectateuri n'aient pea CsW
actrice qui entre à peine dans ane carriêra ai êÊ
la perfection de talent, que l'on n*aci|aîert
périence de toute sa vie ; mais ils ont iTn |
M™*. Lag.irdère , des dî^po^itiona qn*il falleit
et un sujet qu'on devait plutôt encoa rager ^ee fses
1*8 décadence de l'art dramatique inspire lr*p dV
aux vrais amis de la gloire du théâtre, P^er fdA
sent leur indulceance aux artistes qui a*cnCffCf«t irin
se distinguer dans les jeux de Tb-*lie et de
Le Connier des Spectacles , que noua ei—ees k
souvent, donne les vers suivans, qui ont M •!■
la débutante par un des nombreux témoisii de Si I
tive et de son double succès :
« Une ancieno* rÎTaliiê
» Tniobluit Meipoiui n« et Tlia!K »
B Votre talrn', vont b au'é.
B Aojoord hui le» réroueilia.
» Heareuz c|Di Ktill« tn «Wux vaplaîa,
» Qui, par 00 Mit pareil aa sèlie»
• Sert Atnx maliruMs k la foâa.
» Et 1m sert fort bitn Tuia al Tastraw «
— [^ Pilote donne un juste tribut d elo^ces à ■■ si
qui \ient d'adoucir le sort d'un jeune lîttênl#«r i
Ce ministre , avant d'occuper le po«le êmin^nt wm
confiance de notre monarque l'a appelé , avait èffjk
son nom par des écrits qui sont encore le pleaMl
de sa gloire. L'exemple de sollicilode qn'il vient ai
à notre siècle, est le plus grand êlnge qne Tmm wmm
de l'effet de la culture des lettres.
— Nous apprenons par le Journal de Im
3 ne M. le sou»-bibliolhécaire d'Aix, qui fait dea VUll
ocieos , s'appelle Diouloufei ! Voilà le nom le|leii
que nous ayons vu depuis celui de M. Mëlj^JiBa^Ml
— Une troupe de voleurs s'est inirodoite dne h
les environs de Caen. Les traces dea lenlativei em
ils se sont livrés , ont mis à portée de
uns d'entr'eux. On prétend qu'il j en m
Plusieurs vols assex considérables ont déjà êtê
misérables.
— Un jeune lion du désert de Saara « « dfdi
nîèrement à Marseille, et tran>porlé à nim«
la ménagerie. On dit qu'avec aa queue il tuitt
très-pacifique , les inourlips qui rinct>mino«Iaie»t« \m
teurs de la feuille dis Bouches-du- Rhône, te sent
une di^itanre qui ne leur a pas permis de voir diUM
ce roi des animaux à qui ils voubient cepeodeal 1
leurs hommnges.
•» Ces messieurs, après avoir quitté le lion , ont
M"« Mars dans la Coquette Corrigée et le
CoUre. Ils n'osent , disent«ils, con.\acrer pla
de leur jouraal aux éloges qu'elle a mérités <
pièces. Ils ont raison ; est-ce à des geui de Iç
tiquer le tableau d'Apelles ?
0mmm^ d
NOUVELLES DE MER.
Le smack hollandais Jetska-Margarelha ,
€. Ooslra, parti de Nantes pour Stettîn,
sorti en dernier lien d'Ostende , a été ren-
contré faisant bonne route, à 8 milles da
Texel , par un navire arrive en ce port.
— -D.ins le courant du mois de mai il est
entré à Boulogne-sur- Mer 21 paquebots
k vapeur avec l5o passagers ; il en est sorti
ao avec 69 passagers , 36 bateaux por-
teurs dedépéches , sont sortis pour l'autre
rive, et 1 5 sont entrés. Un très-beau pa-
quebot à vapeur neuf et d'une très-grande
frirce, la Britannia, c. Bussliell , est ar-
rivé dernièrement dans ce port pour faire
le i^assage entre Boulogne et Douvres. U
s*y trouve maintenant 4 paquebots à va-
peur qui font régulièrement ^e trajet ea
S heures.
Le Jules-Eugène, c. Ledo, parti de
Bordeaux, et en dernier lieu deCayenne,
est arrivé h la Guadeloupe le 29 avril^ il
était presqu'entièrement chargé à. 36
deniers. rr
PORTS FRANÇAIS.
ARRIVAGES.
Calais^ a6 mai au i". juin — ( Cabo-
tage.) Va Sxtene ^ c. Paillant, v. de Lon*
dres. — Le Hasard, c. Poirier, ven. de a
Rochelle. — La Sophie, c. Anderson, v.
d'Arendahl. — L'Actif, c. Berge, v. de
Christiania. — Fre-Brodre, c. Nieisen , v»
de Stettin.
Marseille , 3o mai, — ( Cabotage, )
L'Europa, c. Tegerstrom , suédois, veij.
b'Aliiiéri*» , ch. de plomb. — Le Si- Joseph ,
sarde', yen. de Cadix, le 16 mai, chargé
de Campêche , etc.
DÉPARTS.
MarstllU , a4 c^ a5 mal. — ( Long
cours. ) L'IL rault , o»p. KuelJ , ail. à la
Martinique. — ( Cabojngtf.) L'H*»rc.ule, c
Dhovde , et les Deax-Fières , c. Beroaert,
ail. à Dnnkerque. — Ijc Petit- Mathieu, c»
Lombard, ail. a Tarente. — Justilia , cap
O Icn , pt (^nri-Jolinn , c* Walhrolh , sué-
dois , alL à Alexandrie. -* L'Egyptienne ,
cap. Bergimîn , ail. à.Tagaiirock,
Marseille^ 3q mû. — {Long cours.) Le
Henri, cap. Kemp , ail. à Mew-York. —
(Cabnge*) L'Odrss.i , cap. Pâtisson , ail. à
Londres. — Jonge-Maria , c, Teves, ail. à
Amsterdam. — Die-Liebe, cap. Langhoff ,
ail. à Dreraen.
Rjche/ort y 37 mai. — (Cabota<;e.) La
ciM3-A»niJéj^ c. Sal.iu*i, ill. à R oucîi.
Bordeaux , 3o mai.—{Cabptage,) Ont
dérivé: le Wademar, c. Thorsen, alL à
Hambourg. — Mercurius, cap. Mos, ail. à
Amsterdam.
Nantes , 5i mai. — Est sorti le 19 %
l'Heureux , de 210 tunn., cap. La tasse,
ail. à CeUe, sur lest.
Des lettres de Buénos-Ayres , en date du
II février, annonce l'arrivée dans cette
colonie du navire de Nantes les Deux-
Sœurs , cap. Lucet , après .68 jours de
traversée. Le brick l'Eurydice, c. Lecoq,
du même port , y était arrivé deux jours
avant , n'ayant que 45 jours de mer*
HALLE AUX BLÉS DE PARIS du 4 juin
Les affaires sont toujours sans activité
Au marché de ce jour il y a eu peu d'a-
chats et peu d'arrivages. On croit gêné--
ralement qu'aussitôt qu'il se manifesterai
quelque demande les prix augmenteront ;
caries blés ne diminuent pas dans les
marchés des environs de la capitale.
Farine 1'* qualité 53 à 56 f. lesacde iSq^
2« .... 44 5o
-3* .... 3ri 43
4- • • . . ?.9 35
Blé 1" qualité . . 27 32 l'hectolitre 1/2
2* ..«.•• 21 24
Seigle i6 ,18
Orge 16 19
Haricots . • . • • 19 24
l'en tilles • • « • . 4^ 55
A\oine. . . . ,^. 24 3o les 3 hfctol.
Son 9 1.^
Graine de trèfle. . 6-^ 85 lab. looknet
rde luzerne 90 100
Pois verrs .... 25 i^o \*\ïe<:io\ . 1/2.
Haricots, q. sup . 28 4^^
d'admettre une tolérance antre que celle
prévue par l'article 5 ;
Considérant que Ton ponrrail conclura
de la rédaction de l'article 27 , d'après
lequel l'amende n'est encoume qu^â par*
tir d'une surcharge de vii>gt myriagrara-
iQFs ou deux cents kilogrammea, qn'il
y aurait lieu k admettre une seconde tlH>
témnce, indépendante de celle portée par
Tarlicle 5 ;
Nous avons ordonna et ordonnona^ ce
qui suit :
Art. 1". L'article 27 du décret dn 23
juin 1806 , concernant le poids des Toi->
lures et la police du roulage est recti&ë
en ce sens, que les surcharges des voitures
mentionnées aux articles 3 et 4 ^e ce
décret, commenceront an point ou le
poids de ces voitures excédera celui fixé
par cet articles , et la tolérance accordée
par l'art. 5.
fên conséquence , les amendes résultant
Jiidit article 27 pour excès de charge-
mf'nt , à partir des qunntitéf réglées par
tes articles 3 et 4 > ®^ augmentées de
la tolérance , seront appliquées ainsi qn'il
suit :
De o à 60 myriagr. 25 f.
De 6^ à 120 id. 5o
De 120 à 180 id. 75
De 180 à i4o îd. 100
De 24^) à 3oo id. i5o
Et audessns Soo îd. 3oo
Paris , le 21 mai 1823.
Signé Loins.
ORDONNANCE DU ROL
Portant rectification de V article- ^j
dn décret du 23 juin 1806 , Cfipqcêr-
nani le pU^h des voitmr»» ^i^bf po-
lice du roulage.
LOUÎS , etc.
Vu les articles 3, 4 « ^^^ 27 du décret
du 23 juin 1806 , con tenant règlement
sur la police du roulage ;
Vu nqtre ordonnance du 24 décem
bre 1814 9 relative à la manière de cons-
tater les surcharges des diligences et mes-
sagerie :
Considérant que l'articlr 5 du dccn l
accorde une tolérance de deux cents ki--
logrammes av% charctb's , et de trots
cents kilogrammes a»\ clMriot« , 5»ir If"
poids fixés ptr les arlirlt»s 3 ' t 4 * ^l 'l'*''
n'entre jjas dans /esprit de ce «lécrri
AUTRE ORDONNANCE DU ROL '
LOGIS , etc.
Sur le rappiprt de notre ministre d^clat
df s finances ,
Nous avons ordonné et ordonnons Ce
(|ni sait:
Art.-i*^ Notre ministre secrétaire 4Vtat
rlos financer est autorisé, en se confor-
mant aux dispositions de l'article 4 de la
Toi du 17 août 182^» , et de l*arl. 3 de la
loi du 17 mars 18^3, k procéder k la
ventent avec pnblicité et concurrence , et
!itir soumissions cachetées, k la compati»'
gnie qui offrira le prix le plus élevé , de
vingt-trois millioiis cent qnatorae mille
rtiiqcent seise fr. (23, 1 14, 5:6) de rentes
,rinq pour cent consolidés appartenant au
Lréfcor rojal et provenant , savoir :
I* Do Ia porhon di«poniWr»cln r»^é lit <\e
^'^ 8<i.5»8 f '^'-ré îvir h Ici .î-i B -; fs
j 1821 , et aiï«*itco iui paiv^inaiiL i;isrr.'e du
prcm.cîn<|t>tcuiffclc*i*Arriérc. a|589>55tf. r
a* Du çrèdii ouvert pi|rls
loi du i" III W iBjia , pour le
rfmbour«(Mji4'iil du a* cin»
quicinrt de l'arrieM 9,4>8y958
S" l>u crédit accordé par
la loi du 17 août i8a!i, pour
compiémeut des 3 premiers
cinquièmes de l'arriéré I|i59,653
4* l>« secMvd crédit «ccoi^
dé p.ir la même loi , pour le
rMnkovrsemcnt do9 trois der^
«ie«« cinquièmes de l'arriéré. 1 1 ,966,353
Sr Du crédit ouvert , par
l« lot du 17 m«rs dernier ,
pMir lee dépenees extraordi-
naires et nrMntes de Teier-
oht du ibf%5 4,000,000
Total 23,ii4,Si6r
1. Notre uiiiii»tre secrétaire-d'état de'
finances est chargé de l'e&écution de la
Sréeente ordonnance , qui sera insérée au
uNeiin des lois
Uonoé au cbAteau des Toileries , le 4
yaiu de l^u de grâce k8i3 , et de notre
rêg^Ae le viugt*hiiitième.
Siffné LOUIS.
Par le roi :
Le ministre secréiatre détnt de*
finances.
Signé ^ Jn. OB YillAia.
FORT DE ROUEN.
CHAKCRVENS et aÉCI.AHATIONS.
^f^ Charcfh* du sloon la Jeannette ,
c. Fleurj» yen. de Dunkerque.
Courtier , M. Fauqueui.
Réciamateuri , MM.
10 rà!f d'buile dégras. -* Bérat fits
aîné.
473 lieclo charbon de terre. — Gamblin.
— Le chasse-marée l'Ânne-M^rie^hé-
rie, cap. Torget, yen. de Mareunes,
Qo8oa Lu — ^Beuvain-Labitte.
— I.e chasse-marée la Famille-Réunie,
cap. Alanic , ven. du Croisic.
6i86g lil.— M. lemire et Aïs.
— [.e chasse* marée la Notre-Dame , c.
Cointo, ven. dArs.
41722 kil. — M. Hébert aîné. ^
Courtier de* trois navires, M. Fauqucuï
0^ Le sloop le Louis«-et-Fauny, c. Gon-
nier , ven. d'Hondcur.
Provcn. du navire les Quatre-Sœurs , c.
Ghéron , ven. de la Martinique.
Courtier. M. Fauqueux.
lo3 fAts sucre brut et terre. ^ i quart vin
de Madère. — i4 <ûts café. — 740
bâches bois.de Carapéche*—V*. B.
P. L^outeux,
g^^rHARcrii. du loopre Mîypolite , c.
Cliauvr'on , ven. de Nantes.
I barils crn'Jres graveiées. — Moiiant et
Goiiin.— »i barriq. vin blanc. — D.
l.aisiié.
1 barr*qiK'vin rouge. — 107,400 ardoises
— Lfinonnier.
(4)
PORT DE ROUEN.
Ua^ivewent du 7 juin.
NAVIBKe EIYTRliU.
Leckase-m le Siilly, cap. Roflando ,
yen. du Croisic, di. de sel.
Le chasse-m. rAimable-Sophie, cap.
Conton , yei>. de \n Rochelle , cb. de vin.
Lechasse-m. la Notre-Dame , c. Goioto,
ven. d*Ars , ch. de sel.
Lechasse-m. I.-1 Marte-AnneCIiérie, c.
Forget , yen. de Marennes , ch. idem.
La goélette la Mirio*V'iurente , cap.
Jacob, yen. de b Rochelle, ch. d'ean^e-
vie, soude.
\je ch. l'Emmanuel , cap. GuiUam y yen.
d'Ars, ch. de sel.
I^ cbasse-m, le Théophile » c. Prado ,
ven. idem , ch. idem.
Le sloop le I oui^-ei-Fannr, c. Gonnier,
yen. d'ilonllour, cli. de café et sucre.
I« chasse-m. la Fa mi Ile- Réunie, cap.
Allante , ven. du Croisic , ch. de sel.
Le chasse^ m. la Marie- Caroline , cap.
Collinet , vrn. de Marennes, ch. idem.
Le sloop rAdclaïde , cap. Desrues. ven.
du Havre , ch. de savon , viu, sucre.
Le sloop la Jeune-Rose, cap. Garon,
yeu. idem , ch. de sucre , coton.
Le dogre la I^jf dia , cap. Labbé , yen.
de Cherbourg pr le Havre , cU. de cotoo,
café , soude.
Le dogre les Dcux-Sneurs-Unies , cap.
Dœuvre,v. idem, ch. de sucre , planchea.
Le sloop la Belle-Rose , cap. Lucas y y.
idem , ch. de sucre, baleine. %
La giliolc la Parisienne, cap. Grand-
court, ven. idem, ch. de cuivre, fer,
suif.
Le sloop la Caroline, cap. Mocaer, y.
du Croisic, ch. de sel.
Le chasse-marée le St.-Pierrc, cap.
Hervise, ven. d'Ars, ch. idem.
Le sloop la Pai& , cap. Hochet , yen.
de Duiikcrque, ch. de houille.
LeJoop la Jeannette, cap. Fleury, yen.
idem , ch. idem.
Le louçrel'llyppolite. cap. Chauvelon,
ven. de Nantes, ch. d'ardoi>es.
f e chasse-m. l'Oscar, cap. Marion, yen.
de Laflotte, ch. devin.
Le chasse-m. la Maric-flosr'phc . cap.
Lebail , yen. de Bordeaux, ch. idem.
VTAVIRFS EXPIDIÉS.
Le brick le Mess-iger de St.-Thomas, c,
Launay , ail. Hordeaux, ch. de plaire.
Le chasse-marée le Père -de-Famille , c.
Corchoan , ail. à la Trembtadc, Icge.
\jc brick le Jejin-M«rie , c. -^uimper ,
ail. à Mar*»nnes , sur Test.
Le dogre le Télocifere , c Néel , ail. à
Nantes, ch. de pierrrs meulières.
U dogre 1rs Deux -Sœurs-Unis, c. Va-
ret , ail. au Havre, ch. de farine, dou-
velles, fer.
Le chasse -marre lo Bien- Aimé, c. Lo-
rcul , ail. à Marennes , .sur l'esl.
La Crcile , C Daufrrsiie , ail. à Hon-
fleur et Havre, ch. de fpuillards, vin.
I Le chiisse-morée l'Aimable-Virginie , c.
Vallée, aH. àKaolei, cb. Icmà «km,
SUCM.
lie sloap le Si. -Pierre, c. I^lêbrr». aR.
à nonleur , ck. de clous de fer , poÛa.
Le brîel la Sjmpthie , c. BcradMs «
ail. à Bordeaux , sur lest.
Le Petit-Edouard , c. Breaso» , «IL ft
Dunkerque, ch. d acide iulfarM|Be.
Le sloop I ElëoBore « Cr fcowy • ■"- ■■
Havre , en. de pfâtre. «
Le brick Ua Deux-SugMat, c GiM •
ail. â Bordeaux, ch. ploiah« faieaciu
La galiotte Vrouw-Elîaalwlb , c. ■ep»
péruf , ait. 4St- PdUfbwrg, ch. àmêmf^
vin , tabac.
Le sloop la Joséphine , c. Oais » afl. h
Caen , ch. de sayon , yîo.
Le chasse-ioarée le Cllarfcf « c. Ctb,
ail. à Brest , ch. de btli de cfcéoe.
AFtS.
Demain motet donneroms tme
lisicA dm Ha^re H de QmiHthmfi
BOURSE DE PARIS, D^HIEB.
Effeis Puêdics.
CixQ rovtt rxvr ro^rsoLi»#s,
esf 5c I8f asf 5c loc Se suc S^faa M
XECOTIVAISS. DE UQDIDâTIOHf
JoniiMM* Ai M Kkiw it a.
Ech. da aa Mars iSs^, fia. t a i«i ^e
LiaS. f 4 i«i aSc
Idem NomvÂTiTU, %9%i
AKsmrts DC 1000 ra,, k 4 p.* */.
Avec lois et
io65f
ACTIONS DB LA 9kSQ, DK nUVCC^
i5B7f. 5oo 15861 iStrf Sa*
SPECTACLES du 8 JOUf.
THÉÂTRE DES A&TS,
Saas aueone remiie, la dernière
deftl. PaaiiT,
L'AVAaB,
Comédie «a fi aetea, de Molièra»
VaadcvilU
L*ARTI5TB,
I attende MH»
et PerleU
M, PtaiiT remplira le rAle d*,
LE COMÉDIEN D'ÉTAMPSS .
VaadcTille noayeaa ea i aeie»
M. PiaLiT remplira le r^ DcHmmL
Dorivaî ^ Oomédien^ MM* Perlct.
Monsieur Corbin ,
Du pré , Lai
Beauhuisson ^
Bapitste , M
MadcU'inet Mlle. Bogfeaw
UDVK.N. IMihlMKRIE COMMERCIALE (es caeacteebs et em iaille-douce) DE C. BLOQOEL, RLXStU) 9.* S(
lUNDI.
9 Jo» i8s3.
H*:'ia7ir-«Î*A»
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
CMft Feuille parait toas iet joon. S'adresser » pour A*AbonneHieot et la Eédactioii , aa Bareao de fa Jfaceiie% PIms idcft-Camet ««U 48^ à Rooffr.
Oa s*abonae à Paris, ches BRissoT-Taivs.Rs, raede Ridbeliea , n'. 79.' — Au Havre, ches CmMfUAM,, me de Paria» — Et chwitoiMilw libraires et
Dli«cteors des Postes du t>éj»artemeiit. — Le prix de l*Aix>iuieaient est de 1 5 fr. chaque trime»tre , pour Rouen , et 16 fr. 5o c. parla po»ie.
Là TRAITE DES NOIRS.
« Et TeodideruBt frstrem /miaêUtîs. »
(Genèse, XXXVU. Joseph,' r. iÊ,J
Les moûstres de l'Europe approchent nos rivages t
Les ombres de la nuit nons cachent leurs Taisseanz p
Et des psquifs légers , en divisant les flots ,
1^8 transportent sans bruit sur nos trtnqoiUns-plagea*
BienlAt Pair est rempli de leurs clameurs sauvais 9
Et nos cliamps sont couverts d'avides matelots*
Chacun fait au signal du danger qui s'apprête ,
Malheureux est celui qui tombe dans leurs mains I
Il est chargé de fers , et sur des bords lointains
Sa vie est accordée au tyran qui l'achète*
Hélas ! en te moment de snrpristf et dliori
Un sommeil captieux caressait ma paupière*
.Mais uu cri me réveille et vient pereer mon cœar s
Cest la dernière fois que j'entendis ma mère. . . •
Je fuis avec effroi : mon père est sur mes pas 9
ie vole dans son sein ; ses bras m'ouvrent un p2^g«>
Imprudent ! je veux fuir le danger qui m'assiège»
Et tombe d^ns celui que je ne fuyais pas*
Cest en vain que mes cris redemandent la vit
A ce père égare dont j'implore Tappiii :
n étouffe ma voix , et son délire impie '
Me livre aux forcenés qui m*af rachent à Inît
Vous qui nous accablez de chaines meurtrières »
Tous pouvez nous ravir*sur le sein de nos mères ^
Sourire de nos pleurs que vous faites couler
Sans qu'à vos cœurn d'airaiu nos cris puissent parler :
Mais uu père peut-il ^ a votre voix docile,
Liver aux ravisseurs , qui courent sur ses pas y
L*eiifant qui près d<* lui vient chercher un asilcy
Et qni Cl oit éviter ses bourreaux dans sea bras I
Bientôt l'affreux vaisseau de nos henreux sicairea
Echappe avec sa proie d nos bords gémtssans *
Et Tespace drs mers qu'il fend avec les vents
Les sépare à jamais de ces rives si chères*«é.»
Orages redoutés qui venez assaillir
Lès timides nocheis dont la voix vous conjurt-y
Pourquoi lorsque le sort est venu nous ravir'
Aux. climats paternels qu'on nous voyait chérir/ ■
N'avez- vous sur nons sou.'evc la natnre
. Pour pnuir uos bon* reaux et ponr nous engloutir I
Non , les îiifortnoêii qni , pour fuir l'esclavage ,
Invoquent sur les mrrii les bienfaits du- trépas ,
N%ttiretit pn<« sur « ux forage et s^s éclats;
Cte&t«i» mortel» heur fux d trouver le tlaufrage*'
Nos tyvans protégés par I* fiiTeor dap eS^ix ,
Des flots et des auuns ont bravé la furie,
La tert e de TexU déjà ^ppe nos yeux », t - *
C'est là qu'il faut trainer nos fers et notre vi«.
C'eist là que notre sang ; vendu par l'infamie ,' '
Est offert d la soif d 'nn vampire odfetix;. '
Ab I si toujours courbés eoos le fardeau dMJfihtfttta^'
L'huamnif é dn moins en allégeait le poid»^ i
Nous béttirtone encor dans l'excès de nos p«|lBaa .
Les caprices d*uu maitre en respectant ses lois;
Mais l'avide intérêt , (^avarice Imphicable
Accompagnent nos pas , veillent à nos cà\h.
Rien ponr eux n'est sacré , tout ché^ nooé^ totéhblè ^
Et nos maux les phis grands forment iletÉirBim|tajMa|"
Et lorsqncnoa'aQeiirB» noa lacoasa inifooMMIa)
Ont fécoudé les champs de nos làolirriKittfiiiask
A peine jettent* ils k nos mains anppUaniea '
Ce grossier aliment qui prolonge; nn» manx,
O vous, oui née an sein d'une li|>m patrie ,
Jouissez dfs bJenûiits Ignorés parmi nous.
Bénissez nos desiitia sans flétm ndtrevieV
Erdaîgnez voir en nons des bOniiAHMeli^qélb ¥|Mkl^
Cet astre , dont l'ardanr a noirci moè vIsJ^'''
Imprima-t-il mon front dn soeon ^e iVsdaragif
L'ébène qni reluit sur ce front innoMnf
Plus (|oc l'albâtre est-elle un sigtfe avilissant ? '
Pensez-vous iiût ce sang que rinjustîce.-enAaminf
Puisse être ofleit sans honte , et v< ndà' saèV pinit
Il palpite d'amour, il cnndait ramitië^ -
Et coole ponr l'honneur quand rfanïRfnênV^n %écliM.<^
Ingrats , lorsque meurtris pa^ le poidi Ile vot feriV -
On mourans sons les coups d*nne verge en^Miée ^
Il fallait arracher d la fougue des mers
Ceux dont la cruauté tourmènuit notre vie «
Parlée , nSvez-vous pas vn ces vils âf^carna
Se plonger dans l'horreur dés vsguet^èd ftiHé
Pour ravir à la mort leurs itèles asàyssliia }
Inflexibles tyrans « ai votre orgnëll funeste *
Croit que pour vous servir les dienxf nous aieiM^foéaii»,
Accordez-nous au moins le mérite modes e »
De vous aimer encor quand von* noni op^/ûnM;
Mais osez-voos penser que ces dieux impropicea#
Eh nous cré;int ensemble Client pu nous destiner .
Vous â brtivefnàè iif*ïR%^ ndHft A serVik' Vàk Vlc«si
Noos, à ramper atfiu cesfce, er%f<Vk*|lMl^AWi^r4' ^
Lea tigrés , le« lions qui oaiseetii sornôa riv s
Surpassent eu vigueur vq^, plus fiers animaux:
^os friiiis sont plus briUans que vos fruits les plue baa«i «.
NôS'srhrr^ |ilas fecOnda qiié^os plantes tardives '
L'hoiniuf sfui au milieu de ces dobs précieux.
Serait-il ouhlic par U toule-poissaiiee ?
Quand tout ..ut ur de iiotis bé îtia providence |
Eptob vallon.' uony sh'iU Tavarire des dieux !
(a)
L'aBÎmal forSrax qae U déitrt enfante
lUapc jntqn*A ta Bort «ar Tarant brùUnto,
Et Mt jfox aiitchét ao tabla des déaeru
Vonvaint eoBtcBiplBr l*a»tra de runivers ;
Haîa à peine appelés ans doulenn de la vie»
▼en le flambêin du joar nont élevona nos fMX t
Noa pieda foalent la terre et nous fixons les eîi
Bal-ce donc ponr rofTrir an joug qui l'homili»,
Qne Dfen nons a donné ce front majestuenx.
Le tnomem aan^ langir revoit le jong qn'il aimml
Le cheral semble fier de son mors ccunie«E |
Maif mol doia*je flêcjbir sont nn autre moi- mime
El recevoir on Irein dont je snis si hontenx.
Miia Taccent do malheur , les cria de la aonfTraaee »
Sont enfin panrrnus à l'oreille dea roia.
Llmmanité ponr nous vient d*êlcver sa voix»
Et r«cho Ta redite ans rives de lu Fraaoc.
Borde Mcsds éa Nigee, fiois benrcux de llnduf ,
Tons ne reverrez plus ces <$trBn<;ers perfides
Vons ravir sans pitié vos cnfans épeidna
Ponr lee charger au loin de chaînes homiddee
Les bienfaîis étemels de la religion
▼ont enfin consoler nos rives éplorées;
Et bientôt l'étendard de la rédeiiipiion
De eoa ombmge saint couvrira aœ coniréee.
Edwd.
PROCÈS DE LA NACELLE.
Nos leclearf $e sonviennent qu'un arrêt de la coar , du oZ
mai dernîfr, nous avait déboute de nos exceptions pré] udi-
ciellef contre la poursuite du iniaistëre public. Le 26 , nous
avons fAÎi au greile notre déclaration de pourvoi contre cet
arrêt. D'après Tari. 4^1 du code d'instruction criminelle,
nous avions dix jours » à compter de cette déclaration , pour
préprer nos tnojens de pourvoi : pendant ces dix jours, le
dossier du procès devait rester au parquet de la cour royale,
•fin que nous j poisMons joindre notre requête àla cour de
cassation. Ce n'était qu'après ce délai que M. le procuieur-
géiiéral devait Caire passer au garde-dejt-sceaux les pièces du
procès et la requête (art. 4^^) - le garde^des-sceaux, à son
tour , devait les transmettre k la cour de cassation , dans les
Tîugt-quatre heures de la réception (art. 4^4)* ^^ n'était
3 VL*aprèi r expiration de ces délais^ que la cour de cassation
evait statuer sur notre recours (art. 4'*5). Comptant sur
ces garaniîes que nous promettait la loi , nons croyions
pouvoir préparer k loisir nos moyens, et nous nous dis-
posions k déposer notre requête au greffe de la cour, lorsque
nous avons appris k himprovisie , mercredi dernier , que les
pièces avaient été envoyées il Paris , dès le lendemain de
uotre déclaration de pourvoi* ; qu'un rapporteur avait été
atusilôt désigné; qu'il avait déposé son rapport, le a juin;
tL que notre cause serait appelée devant la cour suprême le
5» c'est-à-dire avant même l'expiration du délai de aix jours,
pendant lequel les pièces devaient rester déposées k la cour
royale. De cette manière 'Se procéder k notre égard , il pou-
vait résulter que si , au lieu de prendre un avocdt devant la
cour de cassation , nous eussions voulu , comme le permet la
loi , nous borner k présenter une requête exposant nos
moyens , et oue nous l'eussions déposée au greffe , le neu-
vième ou le dixième jour , c'est-à-dire dans le délai de la
loi , elle n'aurait pu parvenir à la cour de c-issation . qu'après
sou airct. Il en serait infailliblement résulté que M. le con-
seiller-rapporteur aurait fait son rapport sans connaître nos
moyens • puisque nous n'avons pa faire joindre notre requête
•u ao«Mer, et que notre «vocal , pris an dépourvu, aurait
été obligé «riinnrovi.oer notre défense. Une si rapide expédi-
tion de notre ;ilfaire , drvait nous inspirer des craintes; car,
comme l'a dit nn ancien magistrat {i) • la précipilaiion est
la marJtre de la justice^
( I ) Le pr> careor*géaéral , Boordla, dans aa paraphrase,
r«i4. de 1539.
sur
réclainé près du présideal de h CMT et «►
I criminelle , et nous en «tobs obteas ■■ êÊm
Nous avons
fation , section , ^. ^^^^ _
de Iniiiaine , afin de préparer net aïojreMa mm 4m 9tÊÊ%\
sister , si nous craignions un mauvais sort pour aollV fÎMfi
Oesl ce ckrnier parti que nons prendrons.»
MACÉDOINE.
— I^ pi^« de la Suite de Michel et CkrùiiM à fimâ I
1 Ambigu. Les auteurs sont MM St.*Alme et Etieaae. CéAn
nier uom est heureux au tfaieâtrt et dans nos faslce Kl ' ~
^ — On entreprend des fouilles sur le lien ob étmt le 1
d'Arles, du tems des romains. Ces travaux, immà b Ifc
partement lait les frais, conduiront TriîifilihMiMan t
la dccouyerte de quelques-uns de ces prcdeas IMM A
l'antiquité qai ne peuvent que répandre tOuionra ftmn^
ret sur une ville illustrée par la demeare des G^hb.
«
— - Avant-hier, k six lienres du soir, nn jeaae haMkeJb
stite ans, fils d'un avocat de cette ville , avant en Ftmai^kaé
de se baigner dans un endroit périlleux de la Seine, iWaM^
Deux autres jeunes gens qui l'accompagnaient , et m semaè
parfaitement nager n'ont pu, malgré UarseflorU 7 aMiwetf
infortuné.
— C'est M"*. Juclier oui remplacera , dans feniW it
duègne f M"* Blartin , dont le deuxième dAoC aS à
concluant»
— Parmi les établissemens publics quioSreni jnna
un lieu agréable de réunion, le café Onhias, aslaé
Cauchoise , mérite d'être distingué perse poutsea d
et sal>eauté intérieure. Il est a Paris même pea é^ oA ms
puissent lui être comparés «vec heanconp S'avantafle. CalSl
des glaces et des ornemens y a été prodigué avec ua sa^»
che et un goût qui font oublier presque la limnlirM aa'M
aime à trouver dans les établissemens de ce Wnm. Iba
content d'offrir tous les agrémens qu'on tronva chn !■
M. Dubiez vient d'éublir sur le c6lê qne co« '
bres du boulevard , de jolies Ubies oii les pmmem
prendre, au grand air et k l'ombre, des rafrald
cellens. Grâce à cette innovation , nons -'' —
à Rouen notre boulevard de Gand,
SPECTACLES.
THÉATmE DES l|m.
L*A^are. — L'Artiste.. — Le Càmêdieit
PeaLET.
Perlet a terminé hier ses représenU lions paraasi
maître. Il jouait F Artiste et le Comédien Tn mm
foule s'était portée au spectacle, et quelque génome
les assistans pour respirer et se mouvoir, il parait m
coup d'entr'euxooleu les coudées assex fincbet pm
dir , et applaudir très-fort même ; car lei maraaMT
d'une satisfaction non-équivoque n'ont pas mennod
Redemandé après b dernière pièce, Perlet cil vew
lir des bravos et ât» applaudissemens nnaaioMa. Le
de Rouen ^ dont la bonliomie est si peu suspecte è V4
ne manque pas d'annoncer que Perlet est toiabê nm
n'est plus immoral que la scène du professeur Aontorf
devrait être respecté comme fonctionnaire êrm
Pour nous qui sommes moins scrupuleux , et qui mam
BU Tartufe et au FoUiculaîre^ nous continucromi
la y\\U du Havre oii Perlet va tomber t$l Inif
et que la charge du professeur Ao««M{»CUWf ^
ante.
.fc
t
NOUVELLES DE MER.
Ulrma, c. Jollery, parti de Bordeaut ,
est. arrivé à Gi»lcutta dans le mois de
janvier.
—On mande de Copenhague, le 24 mat :
A Le roi a rendu j le 3o avril , une réso-
latioa d'après laquelle il ne sera permis à.
«Qcnti corsaire, de quelque nation qu'il
aoit 9 de s'arrêter dans les ports et les eaux
éo, Daaemarck. Seulement , dans le cas oii
ces corsaires seraient forcés par un danger
évident provenant d'une tempête , d'un
gros tems ou de la poursuite de l'ennemi ,
die chercher leur salut dans un port , ils
pourront y être reçus et recevoir les se-
cours que. réclame rhumanité ; mais ils
aeront tenus de remettre en mer aussitôt
q.)e le danger sera passé. 11 n'est permis
son plus à aucun corsaire d'envoyer ses
Crises en Danemarck ou de les y vendre,
eme dans les cas ci-dessus oii les cor-
aaires seront forcés de relâcher dans les
ports danois , ils ne peuvent ni décharger
leurs prises ni prendre des chargemens, ni
etifin les vendre , non plus que leurs ear-
guaitfons , en tout ou en partie. A cette fin,
u sera défendu par des proclamations,
sous les peines les plus sévères , aux sujets
de sa majesté, d acheter les prises des
corsaires étrangers. 5i des bâiimens de
guerre étrangers entrent dans les ports
daf^ois, ils peuvent amf>ner avec eui les
prbes qu'ils ont faites ; mais ilsaont tenus
de lés remmener \\\\ ne peuvent non plus
décharger ou recharger , nL vendre les
bâiimens ou lenrs carguaisous en tant ou
en partie* »
PASSAGE DtJ SLND.— Z>« 20 «w a4 mai.
^ 141 bàtimens, parmi lesquels: Lydia ,
eap^ Hanson , ail. de Bordeaux à Kiel. —
Drie-Veiiner , cap. MaJwig , ait. de MarV
seille a Copenhague — l wee-Gebroeders ,
c« Wieniatin , ail. de Bordeaux à Kœnîgs-
berg. — Neptuuus, cap. Kœnig , ail. de
Liébau au Havre. — GodofreJtJs,c. Wege-
ver , ail. de Sietlin à Bordeaux,
PORTS ÉTRANGERS.
AARIYAGES.
Gms^es hdy 5o mai. — Margaret, cap.
Hart, V. d^ Calais.
Gucrnestir ^ 27 tnai. — L'Oscar, cap.
Kock , V. de Cette. .
Bullt^g m<ii, — Reaper , c. Thomp-
son , V. de Dunk^rqne.
Gronstadi ^ 11 ma/. — Die Freunds*
chifl, c. Gencke, v. de Bordeaux*.
Rigctj 14 'nn^ — Die Frau-Catbarina ,
Bnnje , v. de Bordeaux.
Swincmtknfie , 19 au a5 mû*.— Lu-
dolf-TheoJorus, c. Zyl , v. de Bordeaux.
Vr.-Margaretha , c. Pybea v« de Nantes.
—Uoppet , c. Romaré , v. de Celte.
îVarnemunde , o. 1 mai — Jnnge-H«în-
rich , c. Voss, v. de Bordeaux.
Travemunde y tS mai, — Le capîtaîne
Niemann , v* jde Bordeaux.
Cuxhaven , a6 ma/.— Aurora » c. Aa-
nonsen , y. de Bordeaux;
Tfxel^ 29 mai, — Vr.-Gesina, c.Oo^
nema ^ y. de Bordeaux.
Brielle , 29 mai. — Concordia « capît.
Sîrart , ail. à Bordeaux.
HeliH}et^ 2g mai. — De Hoop, c. Van-
der-Kolf, ail. à Marseille.
Tèxeln, 28 mai; — Vr.-Anna^ c. Nil,
ail il Bayonne.
PORT DU HAVRE.
Mouvement du 7 juin m
NAVIRES ENTRÉS.
Le trois -mâts les Deux-Alberts , cap.
Bellet , V. de la Guadeloupe , ch. de sucre.
Le troia^mAts l'Allégator, c. Bruneteau ,
V. de la Guadeloupe , ch. de sucnr.
Le sloop la Jeuue-Agatbe, cap. Doude-
ville I y. d'higny, ch. de beurre et bois,
NAVIRE EXPËDlé.
Le brick suédois Twende-Broodert , c.
Igoberg ^ ail, à Grouestad ,,sur lest.
Mouvement du 8.
VAViarS ENTRI^.8,
Le sloop le Bon«-Mënage , cap. Roche ,
ven. de Charrnte , ch. de vin.
\jt dogre THeureuse-Rencontre , oapit.
Persy, ven. de Rouen, sur lest.
Le paauebot ChesterÏBeld , cap* Wood,
ven. de doutham^ptoii « ch. de passagers.
Le brick Leader , cap. J.. Joh nés , ven.
de New-Yorckych. de sucre, café , en ton.
Le brick la Bonne-Mère, cap. Devaux*
yen. de la Martinique, ch. de sucre, café.
Le brick le Jeune- Anthime, cap. Gilles,
ven. de la Martinique , ch. de sucre , café;
Le trois-mâis rAimable-Eulalte , can.
Alleaume, yen. de la Martinique, ch» qe
sucre , café.
La goélette la Surprise , cap. Pinel , y.
de Gjbraltar, ch. d'huile.
NAVIRES EXPÉDlét/
Le sloop le Jeu ne -Vie t6r, cap. Tra-
guetjy ail. à Saint' Valéry, sur lest.
Note 4^ ventet recueillies à la àourse
du 6 juin,
Ijy balles coton Fernambonrg , à i fr.
62 c. 1/2 9 acq.
177 dîTo Thénessée, à 1 f. 6 c, 1/4, dit.
12 dito dito Alabama, à 1 f • 10 c, dit.
a3 dito dito Louisiane, à 1 f. 20 c.,d*
22 dito dito dito , a l f. 21 c.|i /4 , d«
9 dito dito St.-D.,à i f. 2'c. 1/2, d.
1 16 dito dito Géorgie , t i f« i5 C| dite.
42 dito dit6 CanionGliy,& t f.6oc«,d«
28 boriques sucre but, ki%(»t dito,
4 ditô 5 quarts dito, ii 78 f«, dTitOjp
26 sacs café St.-D., à 1 f . 60 c, dite.
3o balles sucre de TUe-Mannce , li 34 f .,
en entrepôt.
Chargements au Bavre^ pcmr les Ceyes^
La jolie goélette neuve et solide TEt^
tafette, de Rouen, de j |^ tonneaux ,
doublée en cuivre et d'une belle marche •
partira dans les premiers jours de jiiia ,
sous le commandement du eap. Séprea.
S*adress^r pour fret * .
A Paris , â Messieurs Pelibon et San*
van , rué des Deux-Boules , n*. 12 , Briu-
deau , Garlier et compagnie, me Theye-
not,n^6.
A Rouen, à M. Bouchon, arma tefr.
Au Havre , à MM. D. Apcel , correa^
pondant, Godefroy frères, courtiers, ou
au Capitaine, à soa bord.
PORT DE QCILLEBEUP.
Mouvement du Q <ni ^.
«Soni parmontés à la matëe dm sait 1
Vine , c Sckotton , Y* de Hew-Caslle^
ch. de charbon. '
Sont montés et passés detoui t
L'Aimablo-Bntilde, ci LeaourcI, y. du
Havre , ch. de div. iiiant<h« ,
La Jeune-Ëuphruste^ c, Troude , t.
jdem , ch. de soude.
I/Eugëne, c, Moulinet, yen. de Bor*
deaux, ch. de vin»
La Jeune- Fanny, c, Guillaumat, T.
et ch. idem.
La Zoé, c. Aillet , v. et cb. ideiu.
Les Trois-Frêres , c. GmiNouaat', y0o,
ut cb. idem.
L'Espérance , c. Pourdet , y. et ch. îdi
La Félicité, c. Lami» y. de l*Iale de
Ré, eh. de vin.
La Félicie, c. Lai|[elems , y«^ de Bmm
deaux , ch. de yin. \
La Providence , c. Lanco , y. de la Ro-
chelle , ch. d'eatt«de«yie et yiu«
La Bonne-Mère, c. Mônnier | y, de
Fécamp , ch. de planchés.
Le Gustave , c. Gallieu'» -y. de CkePf
bourg , ch. de sonde.
Les Troîs-Frèrea , c. Machebux ^. ytOb
de Bordeaux , ch. de ytn.
Le Louis-Chartes-Marie » c. Bio>, y»
de Beauvoir , cb. de seL
La Ste-Barbe , c. Leret , y', de S%iiil->
Pierre , ch. dé sel.
Le Génie, c. Miaguet , y* de NoiriBOt^
tiers, ch. de sel.
Le Zéphir, c. Crequer, y. JePonliguta»
>ch. de sel.
La CaroUoe , c. K. Fontaine , yen. )dt^
Bordeaux , ch. de yin | etc.
Les DeufAîmées , c. Barbe » t. de Bor-
deaux , cb. de vin.
Les Sepi-Frêres , cap. Corlobet» ven. de
Bayonae, cb. d'essence, etc.
L'Auguste , cap. NbéI , v. de Bordeaux .
cb, de vin , re»te posé au port pour caus<
d'aTarîe.
Sont arrMs de VillequUr :
L'Indépendant ,,c. Masson.
Le Jéune^Edouard , c. Mesnage.
La Flore- Victoire , c. Dourdçui.
L'AugusU 9 c. Gollelte.
Sont montés et, passés debout :
L'Infatigable , c. Lecorps | T. de Bor-
dtAi».|,ch^ de. vin « savoa*
Smt.orri*^ de FiUequitr t.
L* Réfië-Marie, cap. Saliort.
. iMkOmsUiice-Hfpoiite, c. Desmasores.
Le Grand-Préderic , cap. Lebodo.
L'Hrli^e, cnp. Haroux.
La Maric--d'Atopur , cap. Cauchois.
La Bon-Père, cap. Paiisard.
La ManVGabriel , cap. Digard.
Le Prospert , cap. Porcchat.
Les Trois-Frbresi cap. Dubourg^
La Victorine, cap. Potel.
La Bérénice, cap. Goyon.
La. Marie-Françoise, cap.Ilavard.
Le«V-îl|e-d6-GlierbDurg, c. Laiicbon.
Le Riqucbot , cap. Dixraison.
Les Deuy-Scçurs. cap. Lauxac
Sont montés et passés debout , à la ma^
rée du 8 au matin
Làtlottp TAioMible- Victoire, c. Gallon,
Le Désiré , . çap^ Hobert.
L'Eugénie, cap. Lrrat.
L'Adolpbf^ , cap. Divin.
l«e Nartur, cap. I^mircbaod.
l.a.Lise, cap. Siiuon*
L'Ëole, cap. Riel.
La Jeune-Arinande , cap. Moîsy*
L'Hypolite, cap. (-astoo.
Im Sablaite, cap. Gouîn*
La VicloinvBien-Aiinée, c. Mnxurier.
Le Jenne*Eniite , cap. Toutain.
La Rien-.Viinée, cap. CoueJei.
La Jeune-Mane-Eli»abeth, c. K. Loret.
La Mari^-Armande, cap. HIancbo.
Sont montés et posés :
Le Victor, cap. Tberoude
lie Jules, cap. Cleret.
Sont par montés à la marée du 8 :
L*Aitgn>te, rap. Noël.
{Fent d! Ouest ^ bon frais)
PORT DE ROUEN.
CnARCFMF.^S ET BÉCI.AXAT10XS.
du sloop la Kelle-Rose , de
la Mail Vr «if*, cnp. Lucas, veo. du
Havr^.— Cnnriirr, M. Orford.
Héclttntaienrs ^ MM.
57 p-nii'M* fjiioii.i de baleine.— Leva-
\.i '»••!» r.
f 88 b'ri ([. »iirr«*. — 9 tiorç. dilo. — iSa
1» Il i|. t4 tipiç. 4'^ quarts dito. —
J. ' f\ :i\.«!» «Mir.
C4'r
•— Lt chiiae-Diarëe la Bonne^Unioiit cap.
Martin,, vea. du Croisic, cb. de 7i|520
UL sel.— 'MM. Bèuvaia et comp.
Courtier» M. Kuns.
— « Le dogrc la Ljdia, cap. Labbé» Teo.
In Havre |Ch. de sucre, coton, café et
>oisde camp^he. — A ordre.
" — Le- sloop t*Atiffoste-AYigéfiqae , cap.
Ncel , ven. de llonfleur, où il a allégé le*
Qciatre-Sœurs , cap. Cfaéron , ven. de
a Martinique, c h. de g6 fikis sucre brui
*t terré, ag f6ts café et 4<>o bûches bois
le campéciic.
— Ledogre la Félicie , cap. IJirgeteau,
ven. de Hordcaux, cb. dé Sso fûts vin .
pour'divers.
— Le navire le Sullj, cap. Rolando,
ven. du Croi.sic, ch;^e 18,00 demi-bec*
lolilres sel gris.
— Le ftloop la Caroline, cap.- Mocaer-,
ven. du Cioisii, cb. de l3r79,dciiû-hec-
tolitres sel gris.
i5o morceaux bois de buis««— 3 barriq.
lilliarge. — Drcaen et liriosne*
1 grenier vieux meubles*— I pot vieille
graisse. — A ordre. •
— {.e chasscrniarée l'Einaunuel , cap.
Guillani, ven. d'Ars et St.-Martin , en.
de 8 f'^ls vin. — M. Rousselin-Cavey.T-
64i5.il kil. sel. — A ordre.
— Le chasse-raarée le Théophile*, csp.
Prado, ven. d'Ars, cb. de> 70,6a7'kil sel.
— Hébert aîné.
— l/e navire la Marie-Caroline y ven. de
Harennes , cb. de 69,065 kil» sel.*-Ao
porteur,
— Le navire le Sail-Pierre , cap. Iler^
vis , ven. d'An , cb. de 39,807 kil. sel.7—
Au porteur.
Courtier-interp. j AK Viard,
Mous^cment du 8 \uin,
NAViaes ENTRÉS
r.e sloop anglais Jonh-et -Joseph , cap.
Robert « Baker» v. de CardifT pour Ron-
fleur, ch. de fer en gueuses.
1^ Çaléasse suédoise Hoppet c. A. Bodin,
ven. de Wilsy pour llonfleur, ch. de fer
eu barre, ciiivie.
Lcfdoop anglais Phih'ppa, c. HIancy, v.
de Bri»tol pour Honfleur, ch. de fer en
gueuses.
La goélette nnglnise Bet.^cy, c. James-
Ilill , V de New-Port pour Honflcur, cb.
de fer en €iie«>es.
I^ clia!«se»ni.'trre le iSaint-Pîerre , capit.
Co!|et , V. de Marennes, rh. de sel.
Le >loop TEli^abeth, cap Gosse, v* du
IIa\re, <h. de boin d'rbbne. sucre.
Le sloop TAimaMe-Bernanl , c Olivier,
Vf <rH<fiifletir, cil. de rafé, sucre, planches.
I e rhi^se-inii'r la Ronne-Cnion , cap,
Martin , v. <'u ' roi^i:, ch de sel.
Le cli.i>.«r-niiii'e la .^ainle-Barbe , cap.
F^eret , v. ri- »S in»-Pi«'rre, ch. de $cl.
I.e r|i.T»sr-iriM'r ';i Vi; lie , cap. Lecerf ,
V. 'le ■*nrffifus , fli. de ^el.
Le « lii*«i--in .rr. '«• Dnii.fle-Dleu, cap.
I.ani»:«v ■ *. ''" |î'«uM>ir, rh. d;' hel.
I.e « \\r\ .-rii:.!'.' ' • r(i,ii|(»v-\ ^o||i|iPy c.
Lebretos 1 '
savon.
Le brietltflitil-GiutaTO, c tant.»
d« Bordeaor. ck d'eau-de-via , m.
Le sloep b Félicité , c. Liliavd , vnu Ji
Havre « cb. de bois de bais • êuia.
Le brick la Gennr, c. BealMiim , v. la
Bordeaux , cb. de via , aavoa « oaprîL
Le bnck rAdélion , cap. D««wC, v. h
Bordeaux , cb de via.
Le sloop r Auyaaie^-et^Aiiaalifi , em.
Oubaitson vv. d'Hoaaov, dk ét-av»,
café et bois.
Le clusae^narée la PkOi^DâaMa, «pi
Pourchasse , v. de Mareoaoi , ch. Ja hL
Le chasse-marée TEophroaisMa c H^
lippe, V. de Dunker^oe cl le HÉÎvfVsCk
dé houille, Ufia^
Le chasse-uiarée lé Zéphîr, c.
V. de Pouligiieu , cb. de scL
AVIS DIVLKS.
N*. aaft. -^ f^tf fi## t^o/0ia#«fr#,
</e cestmiioa de coi
La oMffcndi' 11 jiiia iCaS;
maiio, «t joar» aaivcaiaM
toaituo êlmÀ Eoarn, nM da
M*. I)AtisL.Go«fliiuai«ii-PffiM«r,
la veDie Toloouir* , pour caaa* àê 4
eommcrct . da dîveraca ■ai«luBdifl«i ,
Consislant ea toîladc fil,
cnlicoit, Lonn«terie, dcs'aUaa,
•oierirt, brod«riM, Boachoits,
r«inm«) eaaploir, baaqoçitn
Canevaaia mmn lira aax ^ana
condUiiooa éaonriai aa procès vwM (
Le Commissmire^Prtsemr,
N*. fto). — f^emte publiée, par mmie
tion Jejuiiicr, de yilfdm ftarrfg^K
La jcadi i« jnla , hrare «r pbaadalaWaae»
il lera^par !• auaitl^r* A% M*, Cmm&i^^m^
lier 4e camnicrce. proci'dé, feagfli daMI,
Deetea et Brioaae , A la tenta paUlfaaatMb»
taire de
40 barriqaee da Via de BmJaaaa , jsg H
Uleace, i8ai , tn«-bowM ^aalM.
Certe vraie am a lies per lois de 1 ~
et aux aatns cUnie» et coad.liaa
aanoncére a «(^ onvmare.
Oa i^eui Toir Ufedîti Vids jasc|a*aa jo^ A>la
vente , dan» !• a inaKaaîa» dca veodcon , aoe jih..
Ticoinié , n*. 40.
Si^né , Gaa
TIlÉAtRE DES AEIS.
PRÉVILLE ET TACOIIBT.
Vaudeville en laci.; Je M 4. Mefflect Ik^K
La pirmi^re r<>|»ffêtrafaiîa« 4mB
KKUX MÉNAGKS.
Conédia aoovf-li- «n S actn , MM. I
e* l'icnl.
zoiïAfMK I r zin.NAa ,
Opéra en 5 an • . .!•■ MM. 5aiat«Jaai s
' "1» i .di' u.
I.^ î lï I ' lit •*>» MX^
P.irtoitiiPi • '1 ( I A *|i^rta clf^
^li iJ.MKIUECOM.MIi:RClAIJ-: (^^
' l^ •'Aiii.R.onuri'.) DEC IM On ; 1
• N.« 34i
^y
HAROr.
»• 188:— «*" .
nofaïknt TBmtitftct
LA NAGELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
%%^i %% %«^ «/%/•%%« \ V* x%^ «A/« %/«/« %«A <■%« «.\^%%<^ %%/« %%.«%%/«^^/%%/V«^A/«%«/««%/V% %%^«A/%^M/l%%'%%^
C^ttc l'>QiI!c paruit toiH le;* junm. S*:ii1res^er, pour rAbonaement et la Këdactioo , aa Bureau de ta Nacelle ^ Place des Carniea^n^, 48, à Roneo.
Ou «'iibontic à P.irii, rti^r. BaissoT-TaivARi , rce de Kichelieu , n®. 7a. — Au Havre , chex (^aAraLUc, me de P&ris. — Et ches tooi len lilirairea et
DirecteurN des Pi>%tes du Ucpaiieuient. — I^e prix de TAboaneinrat est d<r i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16' fr. 5o c: parla poste.
REMONTRANCES PATERNELLES DTN LECTEUR ,
AU PATRON OE LA NAChLI.E.
L" Lecteur. — Je suis natiirrllement iiiî)tilgent , parce que
je >riis combien inoi-iuéuic je suis faible, et combîea le péchë
fst doux ; mais jo suis clairvujrant , et quand je me tais sur
les fautes (]c:> aulres , ce n'est pas parce qu'elles io*échappcnt ;
c*cst par':e (j<ie je les pardonne. Quelle que soil cependant
ma lolërantt», je vous avoue que je condaniûo quelquefois
les (orls trop eyidens ; et je suis méjac a^sèz gf^uéraJeinent
porte à accuser ceux qui succombent, parce qu'alors on est
toujours âûr d'être de J'avis de beaucoup de monde. Un mal-
hegreux , je le confesse, est presque pbur moi un coupable;
Tiuis je v'oii:» répète, néanmoins ^ que je sut* naturellement
indulgent.
Le Patron, -^^e crois à votre indulgence, sans l'avoir
éprouvée tncore, et lors même que je ue pourrais plus y
croire , j'nijurrais à me persuader que si vous êtes sévère,
c'est que voun nv'z été obligé de' suivre une impulsion
étrangère, plutôt que votre pencbant naturel*
Le I^ectcnr. — Croyez ou ne croyc» pas, cela m'est égal.
L»'$ opinions sont libres autant que cela se peu, et j'ai
promis de ne chicaner persQune sur cet article. Aussi l'in-
dnlgenne que j'ai pour autrui , jo vous la demande pour
moi. J*n4 Je petites remontrances à yous faire.
Le Patron^ — Parlez.
Le Lecteur^ — Vous avez publié un journal.
Le Patron. — Oui; vous le lisez?*
Le Lecteur, — Il a de l'esprit à ce que disent les gens de
Textérienr; car ici oii nous respirons l'air qu'ont respiré
Corneille et Fonlenelle , nous aimous fort les Petites ^jffî-^
ches et le journal impérissable du crû. M^iis enfin vous
avez ce qu'on nomme communément de ^e^prif. Or, savez-
vous à quoi l'on s'expose en se faisant une telle réputation
parmi des gens qui vous voient tous les jours, qui ont la
fjculté de s'entretenir avec vous pendant six à sept heures
de la journée?
lue Patron, -^ Non , je ne vois pas le danger..,..
Le Lecteur, — On s'expose à trouver des censeurs dans tous
ceux qui renient seuls. exploiter le domaine de l'équivoque et
des jeux de mots : on s'expose à se faire signaler comme des
criminels de lëze-obscuranlisme : on s'expose à s'entendre
dire que l'on ne sait pas le français par. des gens qui vou-
dront un s oit votre imprimeur aura oublie de mettre un t.
On s'expose à passer pour avoir reveiilédaoa. le tranquille
cerveau des jeunes geps de tendrait , des petites ambitions
littéraires . de naissantes propensions à la science. On s'expose
enfin à Vous savez mieux que moi par votre propre
expérience à quoi on s'expose enfin.
Le Pation, — Avant d'entamer la lâche^^ dloot je me sui»
chargé, je iie m'étais pas dis^imiilé \e$ périla de l'entreprise,
je me les étais même exagères. Il y a des dangen qui sont û.
intimement liés aux choses, qu'ils paraissent eu constituer l'es*
sence. En s'embarqtiant pour un voyage de mer , il serait ri-
dicule de penser qu'il est impossible de fui re naufrage.
Le Lecteur. — 'Naufngel Que ce mot est philosophique î
Qu'il me plaît dans Votre bouche ! Oui ^ naufrage , malheureux
j<'une houiiuo. Vous avez peut-éire du taleui , dans la position
oii vous êtes il y aurait de la baibarie à ne pas en convenir
d'anlantmi^uxque bientôt vous no lierez plus à craindre. Mais
convenez i|ue vous avez une i^uclniatiua funeste?
Le Patron, — Laquelle ?
Li' Lecteur» — Celle d'écrire.
Le Patron, — Pourquoi cette incliuatiorf serait-elle fu-
neste , $*i\ est permis d'écrire / .
Le Lecteur é-^ Oui ^ sans doute, il est permis d'écrire ;
mais vous avez une manière qui
Le Patron. — Il n'est donc permis d'écrire que selon une
marricre ?
Le Lecteur, — Non ; ce n'est pas cela qu^ je veux dire :
je veux vous faire entendre qii« vous' ave» tiite manière
d'écrire qui montre moins d'esprit que de malignilé» Si vous
pouviez nous faire de bonnes éprg ranimes sans laéchanceté,
île fines personnalités sans attaques personnelles, vous plairiez
à tout le luonde, sans indisposer pcr<:oauev '*
Le Patron. — Votre secret serait cid.nirable , s'il pouvait
être mis eu pratique. Mais, puisque vous me reprochez des
ottaques persôuueiles , faites-moi le plaisir de me prouver
que je u\y sois livré !
IjC Lecteur, -r- Trouvejs-moi an de vos numéros dans
lequel vous ne parliez pas, par exçqiple, de H. A. Mar-
tainville.
Le P/î^roft.— Est-ce une personnalité que de parler
M. A. Martinville! Il ne serait donc plus permis de nomi
un Bazilè ou un Uonoré Béjart ?
de
nommer
^ Le L^r/tfiir. — 4)otrager H. A. MirUioTille , cVit tmvln^
ânctifm n» Im. M. A. MarUÎQville étant nmprqpnétét
il ne noua appartient pat d'attenter à cette pnyriëlë.
f^ Patron. — Et critiquer M. d'Ancelot?
** Le Lecteur, — C'est une irrévérence. M. d'Xficelot va de-
venir le Chapelain du liëcle : il aura Ici talcm^-aon prëdé«'
censeur s'il n en a paila tolérance.
F^ Patron. — Et M* /La Menace est-il aussi ^rfendn^dSen
dire quelque chose?
Le fjecteur. — Ce serait nne hérésie, C*est si hoo dans
sou Drapeau blanc!
Le Patron. —I^ pauvre homme ! Mais M. Théaulon , qui
f^it des comédies Jibérales et qui v:ent de tocr V Apollon ,
Peut-on •hasardm* nn nntft sur con tomple ?
TjC Lecteur. <— Ce serait attaquer le fauboug St.«Germain
eu corps.
Le Pntron,*^Th qui donc peut-ou dire quelque chose sans
emirir de risque?
Le Lecteur, — De qui? Et de tous crus qui sout faibles.
IjC Patron. — Oh ! il y aurait de b lâcheté à frapper ceux
qui sont à terre !
l.e Lecteur, ^^ Ah ! vous avee aussi de ces grands senti-
mens. Je ne \ousdoune pas deux jours à .. ..
Le Pérfron.^— La volonté de Dieu soit faite !
MACEDOINE.
«-Nons reeévont «ne lettre, dans laquelle nn anonvrac
«TOU4 répète jiitqii'è satiété que notre Nacelle est une vraie
perle au coq. Toute notre sagacité n'a pu nous faire com-
prenflre la finesse énigmatique du sens que ce mot renferme.
Pourquoi Taiionyme ne s^cst^il pas adressé au journsil de la
rue aux Juifs » lui qui est si fort sur les énigmes et les cha-
Tadcs ?
«- Un M. Cheville vient de perdre son emptoi. Un de ses
amis lui demandait oîj il se retirerait : dans quelque trou ,
«répond it->il« Voilà un homme déplacé qui sait bientôt reirou*
ler sa place.
— Lex-gonverneor d'une ville de Russie, a publié une
bio.hure dans laquelle il se disculpe de l'honneur d*a\oir
sauvé son pays. L'exemple est beau , et uiéritc de n'être pas
perdu.
— fies okief valeurs qui prédirent les modes nouvelles ,
comme les astronomes annoncent l'apparition des comètes ,
prétendent que l'opéra de Virginie modifiera singulièrement
Tes parures régnantes.
— c On dit t et iioi «ffrol )• ne pou le tedîre , »
q*ie nous sommes menacés d'un à-propoA d'amateur • en celé*
bration de la fête du grand Corneille. 11 jr a longloms que
les grands hommes ne sont fiâtes que par des amateurs»
c'est-à- dire par des gens qui ue soûl pas Ju métier.
— Hier , la Société libre d'Emulation n tenu sa séance
annuelle. Il y a été lu plusieurs rappors et quelques pièces
de vers. On a remarqué que le nombre des membres était double
de celui des assistans. Demain nous rendrons compte de
celte assemblée qui ^ par plnsieiirs raisons | a mérité le
nom de séance ncadémique.
— La ville d*Evreux qaî n'a ni académie ni société litté-
raire . riralise presque avec les villes ou les sciences et les arts
ikont cultivés avec le plus de succès et de persévérance. Les ex-
traits de l'jffijhe suivante qui a été citée dans le pajs comme
fcl.l
recteur devpectacle qui dans une annonce espMlt
de bnnheuar c|ue M» * ' **
la litlâBitiiffe^ i>ii Uni d'écrivains illustres ont bîtdtd
juoifsmis. Iclecteur va juger des titres d'admUaîoa qi
présenter l'auieur de cette affiche.
■ MiMiEURft BT Mesdames,
» J*ai rh(.iin€iir de todii prévenir qoa Jewdi 09 mm il
» »era donné un «fcctscle , â mon béucfics , coMpoaé 4s
2.\IUE !
» Tr^édie-en cinq actes et en vers, du TfacÉlK-l
> de l'immortel f^oùaire.
» Cette pirC9 n*a JEiPaii ëiê rcpreteatés sor es lhé&lf«, tm^^^
m tniion n'a lien néglige pour noiticr Cet cavrign mwwe M&mVe^
m «einble et le charme qu'il ncceMÎie. Je n'ai poir~ ' ~
9 an moyen plna sûr d'obtenir la UenvctIbBCC du
» offrant nne piùce dont la répntalion eat |MHnll«
a bile» qui est le chei'-d'œuvrc de. Sun aniear.
Personnages.
Orosmane^ ||M. $•<
ctC f «c. •
Le speciaele sera terminé pmr
LES FOUHBEHIBS I» tC/lVUf.
» Comédie en trois actes du Tlicàlrr^Français, et en pt#pt Ji
• Molière.
» Cette jolie pièce est d'une grande galtê, Irca-manW. Lt ■«■
» de Tantenr et aon méiitc me diapen»ent d'en faire rnnaljan. a
AU BEAU SEXE.
Mesdames ,
■ Heau sexe, venez en rea lieux
• Exercer votre aimiiUc empire :
» EmbelUtaez-lcs en ce jour «
V Le plaisir j suirra yo4 traces ;
'» Et l'on ponm dire : ce séjour
» Est fraiment le temple des GaACas. »
» J'ai l'honnenr d'éira totra
» servitsnr^
Auouara 8ATBIAT
SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ARTS.
Préville et laconnet—Le» Deux Méiy»geM. •»
et Zulnar,
Les acteurs de Paris ayant l'habilndc de charger Icft-i4hi
de Préville et de Taconet , les acteurs de protiace
devoir imiter ceux de la capitale , et souvent aiéa
plus loin. Cependant le bon goût désapprouve cet 1
grossières qui, loin d'augmenter la gai té et le pie
prbce , en atlcrenl quelquefois enlièreroenl le ririclin t
c'eat ce que nous avons pu remarquer hier.
Les Deux Ménages ^ celle comédie qui présente le I»-
bleau de quelques tracasseries conjugales ; d*one coaCnce
aveugle d'une part, d'une jalousie non méritée de Paaiit
offre une intrigue parfaitement conduite, et des resùCclieaa
naturelles bien amenées . qui prouvent cbec les autcuiB ^
connaissance de la scène. Elle a été bien accueillie Au pubGc
et mus pensons qu'elle sera revue avec plus de plaisir e»^
corc, lorsque les acteurs auront acquis l'ensembie qui m/mmmê
souvent à une première représentation. ^
M*"*. Berteau , dont une indîspofition noos avait arma
depuis qnelque tems, a rempli le f^e ét-ZomUtÊmi^ -é
reçu de nombreux appaudissemens.
0nmm( à "^^mi^^dxu.
PORT DE ROUEN.
^ffAACEXB^S ET RéCLAMATIOffS.
i^ Cbargem du sîpop rAîmable-Ber-
nard , çdp.. Olivier , v«n« d'Honfleur. —
CoiM^tier , M. Fauquetix.
Provenant du navire les Quatre-Sœurs,
cap. Ghéron, yen. de la Martinique*
9 fiktscafé. — i5o fûts sucre brut. — i5î
bâties coton. — 480 bûches bois de
Campêche — V«, B. P. Lecouteulz.
Provenant du navire le Clairvoyant, cap.
Julienne, ven. de Gaea
H&i madriers 6 planches. — A ordre.
4g^ CHAhGBii.dachasse*marfte.la Marie-
il yacin te , cap, Lebail , yen. de ^r-
deaux.— Courtier, M. Fanqueux.
h.éclamaieurs , MM»
1/4 barriq. vin. — Viret-r<ehaitre.
• 6 barriq. dite. — De^bois,
— Le chasse-marée la Paix-Désirée ,
eap. Pourchssse , ven. de Marennes ^ ch.
4e5o,895 kil. sel.— Ch. Durand.
ff^ Chargem. du sloop TEngéniet cap.
Lerat , ven. d'HonUeur« — Courtier ,
II, Fauquelix.
Provenant du navire la Bonne-Sophie |
c. Chevances, y. de la Martinique.
(^ barriq. sucre brut. — 8 barriq. dilo
terré, — 54 quarts dito dite. — 1 fût
tafia. -^144 morceauix bois de Cam-
péche. — A ordre.
Provenant du navire les Sept-Frères ,
cap. Coriobe, v«n. de Bajronne»
ay tûts galipot. — A ordre.
1?ro venant du navire l'Aimablc-Vîctoire,
cap. Gallon 9 yen. de St.-Martin.
^4 ^^'^ vin ordinaire. — Carpentter et fils.
Pris à terre.
3i4 fûls vides, — A ordre.
0^ Chargisji du fchaAse-m^ree Ici Trois
Frères, cap. Maclicfaux , yen, de Bor-
deaux.— Courtier, M. Vauqucux.
RécUimateurs , MM.
40 barriq. viii. — U^^sbert aîné.
04 içi»is:ises sayon. — rMa|fi«fttre.
60 liarriq. yin. — 13 fûls . eaa-de*vie.— '
l.horijiillo,
6^> barriq, vin. —Petit , de Paris.
l3 balles sumac— A ordre.
-^CiiARCPM. de la gatiote hdllarvjaise
Vrouw Laqnagina , c. .Smith Christia-
mand , bois du nord.— ^Matheut fils.
— CHAiRCfiiK. du ;sloop la Féliciié, cap
Lihard , v. du Havre, içh.'jalp. miné. — l
Maliens nu.
— CnARGEM. du sloop l'Adélaïde, cap.
Desrues, v. du Hayre ,• yio sucre.^
iheus fils.
.-«-CBAaO'deUgalléafse suédoise Hop-,
pet, c. Bodin, c. Wi^by , neaux sëcbef.»
sav^n , suivre et £er. — Matheus fiU.
g^ Chargem. du brick le Petit-Gustaye,
cap. Blay, ven. de Bordeaux.
'Courtier , M. G. Fontaine.
^édamateurs , MM*
35 futailles eau-de-vie. — Ch. Breton, -
8 fûts vin. — Charles Durand.
aS fûts dito. — Lepesqueur.
4 fûts vin.— Courtois père.
1 76 dito dilo, — Lecarpentier fils.
I canot eraballé.-*-Cabanon et fils.
5o futailles eau-de-vie.-— A ordre.
5a fûts vin ordinaire. — A ordre. ^
7 diko dito dito. — A ordre,
y^ Chargem, de la goélette la Marie-^
Vinçente, cap. Jacob, ven. de la Ro
chelle, — Coiirtier-interp. , M. Vîard.
Réclamatf urs y MM.
53 fûtsfpude.— Th. Eury et comp.
1 fût eau-de*vie. — J. Ch. Dayîlliers,
a fûts Dégras. — Lebas.
la fûts eau-de-vie. ^ — Hébert atné.
{;:^ Chargem. du chasse-marée la Marie-
Hortense , cap. Bessac , ven. de plantes.
— Courtier-inlerp. , M. Viard;
Réclamnteurs j MM.
40000 ardoises pour totture.— -Gaudemer.
-100 paquets nattes de. roseau.-* Le ca-
pitaine.
Le sjoop le Saint-Pierre, yen. d'Hon-
fleur, ch. de 87 fûts sucre brut. — 70
morceaux bois de Campée he.
— - Le chasse^marée 1* Aimable-Sophie ,
cap. Coriton, yen. de la Rochelle, ch
79 fûts yin.— Ch. Durand.
{(^Gharoem. du navire les Dfux-Soeurs-
Unies,yen. du Havre. — Courtier-in-
terprète, M. Viard.
Béclamateurs MM,
ri morceaux de fer. — Martin et fils.
36o planches sapin. — Besson jeui^e.
i65 fûts sucre. — i53 bâches bois de
Campê'jhe. — Au porteur.
^f^ CuARCEif, do sloop la Jeune-Eulalie,
c. Tronde, yen. du Havre.— Courtier,
M. Fauqueux.
Provenant du navire laClémentineyCap.
Leblond , yen. de la Martinique.
béclamateurs ,, M M.
46 barriq sucré.— :ia .4U,arls dilo.— -
J. Leyayasseur,
Pria k terre :
810 bûches bois de Campéche. — Gith^tè.
^[^ Chargbm. du sloop r£upbro5ine , c.
Philip|)e, ven. du Havre. — Courtier',
Provenant du iiavire le Jeone-l.ouis, cap,*
Leyayauseur, ven. de la Guadeloupe.
iÇ {^%% ufia.— Chevallet.
11 barriq* sucre brut.-7A ordre*
Pris à terre:
17300 hil. charbon de terre.— A ordre.
Mouy.epient du 9 juUi*
HAVIRES ENTRÉS.
Le brick les Trois- Frères , cap. Guil-
homat • y . de Bordeaux , ch. de yin.
Le brick l'Eugène , c. Moulinet , y. de
Bordeaux , ch. de vin , tabac. '^
La plalte fÈugène-et-Zoé , c. Legrand,
y. du Havre , ch. de bois de sap.
Le sloojp la Charité, cap. Roussel . yen.
d'HoDneur,xh4 de cidre.
La gribanne TAimable-Bathilde , c. l^
sourd , y. du Havre , ch. de plapçbes et
pavéâ.
Le chasse-marée le Bien-Ain^é, cap.
Couedel , y. de Beauvoir , ch. de sel.
\j9 chasse-marée la Narie-Armandè,c.
31ancho , y. de Marennes , ch. de sel.
Le chasse-marée la Jeanne- Ma rte-EUsa-«
bflb , cap. K. Loret , y. du GrcMsic , «h.
de sel.
Le sloop TEugène, c. Lerat ».v..d^Hoa*
fleur, ch. de sucre ,.ti^a , yin eLboia.
Le chasse- marée Tlnfatigable , cap., L0»
corre , ven. de Bordeaux , ch. de aayon ,
yin , sumac.
1^ chasse-marée la Caroline | K« FoD*
taine, v. tle i^oideaqx, ch. de vin.
Le brick Tlil^péraoce , c. Gonrdet , .9.
de Bordenux, ch. 4q savon, vin, ea)t^d€>»vie.
Le sloop la Félicité, c. Lami , y. 4frU
Fiole, ch. de vin et beurre.
Le sloop rAimaUe-Victeire, c. Gallon >
y. ^c Saint- Martin , cb. de vin.
Le dogre la Fclicie, c. Largeteao , y.
de^Bordeanx , ch, de vin.
Le chasse-maréc la Confiance,. c. «Mon-
nier , v. c^e Bo^de^mx , ch, de Aumac , vjy»
et esprit.
Le chasse- marée les Sept-Fréres , cap.
Corlobé , y. .de: B^yonne, ch. d'essence ,
brai , galipot,
. Le slqop la JeunerEupb.rosine ^ «;Çap.
Tronde , v..du'HaY^,ch, de8ucre,^boif.
L^ brick rEngénie , c. Mingtfet » y i.ide
Noirmoutiers , rh^'^^ sel.
I.a goélette anglaise , Peten-et-John , c,
renaman , y. "flle Qardiff , ch. de fer et
barres et gueu^s.'
Le ^lopp le Gustave , c. Gallien ; y. de
Cherbourg , ch. dç soude.
f^ chèsse-marée U Dorade , c. K. Gal-
land , y. d'Ars , ch. de sel.
Le brick les Deux-Amis , c. Barbé , y. de
IJord'Tiux , ch. de vin et sai^pn.
La chasse- marée les Trois-Frères , cap.
Machefaux , v. de Bordeaux , ch. de vin ,
savon, et eau- Je-vie.
Lq goélette l*'< Zélie, c. Lcgrouec , v. de
Bordeaux , ch. de savon , eau-iie\-ie el \ ia«.
T'A gc>«]etlc anglaise Thréc-Siilers , cap.
rollîngt , veii. de Gardiff , ch, de fer en
gutfu>ef.
La goclclte la Zoé , cap, Aillet » veo. de
Riirdejut « (h (le viil.
I.e loutre ie Louis«Charles-Mane y cap.
Bio y V. de Beauvoir » cb. de.fteU
ICAVlUfS EXPEDIES.
du
I.e sloop le St-Pierre , c. Igou , v
IJavre 9 sur Ve^t.
Le sloop le Jeune-Henry, c. Daniel,
«II* à Clierbourg, cb. de fer.
I.e sloop If» Di*ux- Frères , c. Barbet ,
ali. à Touques , cli. de plâtre et fî\ls vides
I.e cli.is&e-iuarètf la Fani il le- Réunie i c.
Ali:inie , entré en ce port le J du courant
r«t descendu ce jour à Dicppedalle , pour
j riitri^pOÂcr son chargfuieut , consistant
eu icI.
PORT DU HAVRE.
3fon%'rtncnt du o /<im«
>Av ar.s F^Ti.KS :
Te l>rick ariiérirain GrainpuR , c. l'ang,
f . de NVuw-York , <;li, de caf.? et coton.
IsC sloop rAJfilaïilc , c. Dccamp , v« de
lluaV.er(|iie , cli. do cli.irbon.
NAViarj» KM>KUIf.S.
T.e bri.k les Jumeaux , c. L'ïsot, ail. à
Sl-Pétershnurg , cb. ballolagrs.
La goëirtto atucricaine liidopendance ,
r. Rartlcll , ail. à Si-lJI>ps , «ur Irst.
lie Liick augUii , .Tolin (iiii<e, «Hp.
Williniu fee, ull. à LiveipK»:, cb. de
11» et VIII.
de cénise» etc.; la Marle-FrançoiM» c,
Pjscau ; la Jeunet in te- An ne, c. Boalico ;
la Sainte-Anne, c. Guilberin; la Provi-
dence , Bulot i la 3Ianc-Reoée , c. Lebris ;
riieureuse» c. lîedcx , v. de Bordeaux ,
t:h* de TÎn , eau de-vic, etc. ; l'Auguste-
Hclène, c. Cli«itel ; Us Deus-Ainu» c.
^Legraud ; TAiiiiable , cap. Noël , ven. de
.Sdiiit-Malo , rb, de cidre, luOruc » etc. ;
la Victoire , c Leslay , v.de Pont-W)aven ,
^h. de blé, le riMil-\incenl , c. AllaTa ,.
veu, de Duukenpie ; les Deu^-Frères , c.
Metiier, ven. de Botiiry, cb. de cbarbon
de Icrre, fer-blauc, elc ; la haiiiie-Anne,
t:ap. Lcsergont , v. de Haiincbon, eb.de
chanvre, Te Bou-Père, cap. Legloinec ; le
baiut-Louis, c. Lebouet, v.de la Bocbe*
Kcrnard, cb. de Gouriiablcs.
l)ti 3 — La Cttlierine, cnp. Tassel; la
J*?atiiiv, c. Lebris, ven, de Bordeaux, cb
lie via; rAdèlc,c, Deineulc, v. de Dun-
kcrfjue, cb. de cb'irbon de terre; le Pa-
L-ifi^ne, c. Laureut , ven. de Rouen, cb.
Uc boihde coutructioii; la Maric-Tliéiëse,
cap. Curiou , ven. de Coiicariicau , cb. de
NAVfRFiS CXPi DlKfï.
/>«!. Le Saintiiilda», de Port-Navalo,
r»p. J.efrauc, ail. à >iiiitis, sur lest.
PORT DK QUILLEBKUF.
hfuuvoment du 9 au 9.
Sont urn'ycs de f-'Wdquier :
l*E\ic , c, Taverson , ail. à Oroisic , sur
t.
I Lt liirb-Praaçotft »
HareiifMa , cb* Je a«l.
L'EaliBl-Pitidigiw, c.
la Tremblade, cb. de i«l.
haviru expCmCs.
La ManVPauline , c ^
Islande, lège.
Petite des i'cn't^ recueillies à la bourse
du lluxfro du 7 juin,
^ ni'lliers bois du Brésil , à i5 fr., acq.
3SI boucauls la tiei'çons 17 quai ts cacao
Martinique , à 90 c. , dito.
la bouc, G ticrç. H4 quarts café M.irti-
ii<que, à 1 fr. 93 c. i|2, dtlo.
p4 barq. sucre brut , à 8a fr. , dilo.
40 balles colon Frrnaïubourg, à I fr, 6a
c. I /», dilii.
?.o dito dilo (..aiuoucbv , à 1 fr. 60 c. j? ,
dilo.
4*7 dito dito Louisiane, 1 fr. 10 c.,dito,
POilT DE BREST.
Mouvrwent dn a au 3.
HAVII.P.S E\TH1S.
Du 2. Le S.iint-Josrpb, cap. Robin : \r
Tiinrrl.in , c. Milb ; ri-spcrance, c. <^oi-
lii'l , lt* Roii-Soconrs , c. Boucind ; l«t
J'iini^Mauon, c. Malié , v. de Naiitc»; )a
V.iu!iri>>, r. Co»ti> ; le Bon-.Nccord , cap.
ri.'ii^o, !'• (fiisîJvc-Myi'poiilr, c. Co-le ;
)'' 11. se, c. Cxjiuoii; 1p Zclé , c. Kcrscro;
î. Ir tci-BsrihNtr , r. Tlioriinzic ; la Loiii?.**,
• . P.iliii ; l.i S «pliio, r. Lri-jln^r : la M-irlc-
I 'mIInI*, c Ip. i.i*iil<'IIU
i:.'\r, li» Vrijrl!*», r
r">ijin , '•'"» l'riMi.iri!
I «Miuin ;
r.fiiMi.rli. (le b'rsk lie cuiis!!!!' tinn , blaiu
le
So//t montés et passée debout à la ma^
réf. du 9-
Lt- Mars , c. l^valton , v. de Bordeaux,
cb. de vin et esprit de vin
\o. Siiiil-Pirrre , c,
'l 10- al ; \v Diig.iv-
, rctiiun! ; ia \irgiiiic, cip.
•'i* i'^it*-, r. Moi".iu , vf-ii do
Kmélidor et Julie, c. Gouat , v.
FoL^uiiip , cb. de pluncbes.
( Fcnt d'ouest» )
PO.iT DE DL>KERQUE.
de
Du
Pélagie ,
^oyou
|{0i5-
V. de
ARMVAGIS
5 juin. — La
vou. dr II ou fleur
1^ Jeune-ALirlin, cap
lÉi>iLfli*ur, lfg«'.
I.e 4. — l/Ailele-Cbcrie , c Bouvier, v-
Ju Havre,
L exemple, c. Qiulbé, v. du Havre,
Le» wSl-Vincrnt, c. Sa»ntsaens , v. de
M 11 tonnes , tb. de .••el.
^clt^e-D.^mt-l<•-b<»n-l^>rt , c. Tbomas,
V. de la Trcnibladc , cb. iilcin.
J/AiiuaMe-EiiUIii', c. \.V'^:\
vcnnvs , cb. i<lcm
Le brave , c. Leboii
cli. ïJriu.
Le lîon-Pôrc, cap. Obier, v. de Li-
boiirriP , tb. de >in.
le- Sl-C!éiiioiil, i. Talliouarn , v. de
VTarffiîïPi , cil. dr mI.
Ir Sl-l'i«Tie , c. (^inor, vrn. de Tor-
d.'.iiix , tb. tl<* div. inarcb.
I Le .ItMiii-'-Hriiior , c. i)a:io , v. de M;:
, rrnnP!« • <b. •'«* ?•'*■.
v. de Ma rennes ,
AVIS DIVEas.
Vente pMi^ue deâ Ujmey^s dimtmdmi
ia succession du strmr Sm^e»7éei
^(^ D*. ao4. —Le îradî 1* jai* ila]
beurrt 4d roaiin et |o«rs aaivaaa ai Vmm
en une nisifoo sIm k Aonca. fcaaltsawi I
choiie n«. a6, M» G.<lli, rnwMiiirin
i«ur, procédera k 11 tente de* li«MH«
|>eoJaiii de la failliie Jadit sârae SatM
tain ; conaiiunt c^mnit suif :
Rhum, kircheva»er, cissis, maii.i
the , genièvre , abtîni br . b«îlc de lia
novan, vespéiro , pirfai*-aaifHir ^ avhm
Bordeaux , idem riiu|e • créiur W«ka« i
de céleri • cuirasu-au , ciciuc de vâ«l4»,
Celte venre aura liru an» ck wp^^dà
et condilions cnoncëas a«; pircffi atifci
venie.
Eté CommitséurM Pkjmm
N*. ao5. — fente puifiimue .
tion de justice, de t'iSf #
Le jeudi i« iain , kcare et plaeidibbH
il lera « ptr le aioisi<'rc de M*. Ca^Hl.i
lier de roiniiieffre, prticcdé, r«f nirir ér
Uecsiru-ei Briofoe , â b veoM pakUnâtaif
taire de
40 b«rriqnes de Tia de Bordeavx p a
talenrp, iSsi , irra-bunae ipalifd:
Certe vrnie uuia lieu pat tôt* dm cb^ lai
et aax aolies clause» cl cnadiij— t ^ •
anuoncéee a K*n onvcrlnrr.
On |ieui voir Usditi '▼ift* j»<|B*aB \mm \
nie y daM li'i Diajaaim des vaadcaa, ma
&^ne . CsMan,
vente
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HECON^AI«!i. IIK L('»Lin%TI09«
JOMlkkMKT du Al Hm ■fal'
Fch. du *a Mars 1H9 | , lin. S a i«t If
!>«>. 9 4 i«i «i
Idem NoBiiATivis, 1834
A.N\-<iUiiÙ 01: 1000 Fa., è 4 p.* *J
Avec iou et
io6«f Soc
ACTIONS DF. La BS\Q. DE niai«i,
JuuuMBcr M JasTMr laaS.
iSHjf
TIIÉATRR DES ARTS.
LE GLORIEUX,
Comédie en 5 actet • de De^tOBcibak
LE niLLET DE^LOTEBIS.
Opéiii en I acte, dr MM. AngatcaG
et NicoU.
Ji.ux foxioi is UT. GBmcaUr.
ROGEtl-LK-hL'Il.
r.ininiiiiiiic m ^acltt . n im CtacJf
lio: :-..N. I.W.i.!:jl.iî:L C) ...MiiiiCiAl.i: (ln c .m..^<:'».m.'> i:. 1.* ia;iu.'U)L(:
I ) Di: c i;;-ogL i:l, i- y >t lo x* 34.
MERCREDI.
K* 18911
LÀ NAGELLE,
DE LA SEINE- INFÉRIEURE.
Otu Teoille piirnit toas les joars. S'adresser, poar rAbonnement et U Ré<laction , «o Bareaa de fa JYaceUe , Place dei Carmes , n^. 48, i Konea.
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Directeurs des Postes du Département. — Le prix de rAbonnement eat de i5 fr. chaque trimestre', pour Rouen, et 16 û*. 5o e. parla p<^klc.
L\ MOUCHE ET LE MIROIR ,
ALLÉGORIE
Dédiéâ aux Amateurs du MiaoïA , et non pas aux
Amateurs de Mouches.
Autour eu plus briUant miroir
Volait an jour nue mouche indiscrète ^
Qai , lasse d'écouter , et Yonlant aussi voir ,
Va ie poser sans bruit sur la glace parfaite
Où son image se répète.
EW^^j voit..... et Ton peut concevoir
-Quelle fut sa colère,
Lorsque la surface du vrrre
Lui montra sa laideur et son vilain corps noir.
£iv vain Tiusecte parasite ^
Prétend briser le miroir détesté.
Plus il s*en rapproche et a'irrlta.
Et mieux le cristal argenté
Lui fait voir sa diiformitéf
Mais las de sa folie insigne,
li s'arrête conCas de sa témérité ,
St ne pou vu ut briser le cristal qui l'indigne.
Il en souilla la pureté.
Notre mouche c'est Timposture ,
Et le miroir c*est la vertu.
Lecteurs qui n*avez entende.
Malgré la vertu la plus pnre«
Des mouches craignez la aonlilorv.
Bowft.'
«/v%«^%%vv«
SÉANCE ANNIVERSAIRE
/># la Société libre d* Emulation de Rouen y pour la
naissance de Pierre Corneille.
Le pluf grand mérite d'une séaiice, quelqne peu acadé-
mique qu'elle soit, c'est d'être courte. Celle de la Société
libre d'Étnulafion n'a duré liier que deux heures à peu près ,
et pendant ce teins , un discours a été prononcé par M. Taille-
fesse , président ; des obseryntions, un fragment de tragédie ,
un mémoire des considérations, et trois rapports ont été lus.
On ne peut nier que ce ne soit là bien employer ses iostans:
la lociélé libre connail un des préceptes d'Boràce*
M. Spdrrow,en se montrant initié aux mystères déj>!usieurs
langues anciennes, a paru sur-tout s'attacher à prouverTexcei-
lence de la langue angla^e. II. la considère comme'celle qui
offre le plus de ressources à l'éloquence parlementaire , sani
doute parce qu'elle a été jusqu'ici la seule employée à la
tribune. Les observations de ce professeur n#us ont paru
souvent remplies de justesse et de sagacité. Des transitions
trop peu ménagées, et un style dans lequel le travail semble
avoir fait quelquefois disparaître l'élégauce, donneraient
peut-être lieu i quelque critique, si. nous ue savions pas quel
mérite jl y a pour un étranger à écrire correctement une
langue si diiUcile et si rebelle pour ceux même qui la parlent
dès le berceau.
Le fragment de la tragédie anglaise àe Sophonisbe , imité
par M. Pimont, a été lu par iM. Houel. L» rapidité du récit
ne nous a pas permis de saisir au paf^age des \trs qui nous
ont pnru manquer de couleur tragique, et de cet abandon
poétique qui diôtingue les productions où i^on aime à retrou-
ver de la verve et de l'énergie.
Il est des sujets sur l'aridité desquels l'itoagination la plus
brillante jetterait difficilement des fleurs; mais ce qui ne
peuV^devenir piquant peut être quelquefois fort intéressant.
M. Langlois, dans on mévatitfe sur la manière de peindre snr
verre, a donné une preuve des connaissances .variées qu'il
possède dans les arts qu'une longue étude et d'heureuse^ op^
plications lui ont rendus familiers»
Nous regrettons que l'heure avaacée, et l'espèce de fati-
gue qu'éprouvaient les personnes dont l'attention avait été
la plus exercée par les lectures précédentes , ne lious ait
pas laissé entendre les Considérations »de M. Marquis sur
fétdt actuel des sciences^ des lettres et des arts* Le^petit
nombre d'assistans que nous avons remarqués à cette_ séance
commençait déjà même à diminuer, et si elle s'était prolon-
gée au-delà des limites ordinaires, on aurait pu craintîre que
les membres seuls eussent été réduits à entendre en famille le
rapport de M, Le Bret sur la distribution des médailles d'cu-
couraçemeut.
Nous devons citer trois dames , que cette assemblée avuit
attirées survies bancs occupés habituellement par les amntr ùrs
des sci'Mices et des arts. Estimons- nous heureux qu*» le brou
sexe no partage pas l'indifférence que nous montrons de-
puis si lougtems pour les réunions savantes.
CULTURE DU COTON.
n w m Jeux aiu que M. John Dortic, l'un dci d{fl«ct«ars
Mlotls de la ferme expérimentale de la Gironde t publia uoe
notice intëresiaote lur U culture dn coton ^ et lur la pouibU
lité de Tintroduire avec succès dans le déparleineni de la
Gironde I et dans les autres départemens méridionaux delà
France. C«*t opuscule excita le xèle de plusienrt agncaltenn
du Lot-et-Garonne. Des essais furent futs, et ils curent assez
de succès pour déterminer le préfet a demander au ministre
de rinlérieur, Tautorisation de consacrer une certaine somme
à l'achat de la graine de coton herhacé (ài graine verte on à
courte soie). Cette tomme fut distribuée, au commencement
de i8xa , à divers propriétaires de l'arrondissement de Ncrac.
La réussite a été complète partout oh l'on a voulu mettre
feulement le même som qu'à la culture du tabac ou à celle
du maïs. MM. le comte de fieaumont a Butet , Lespiault
et Pujos k Nérac, Démontant à Durance, ont eu, chacun ,
Une récolte d'une parfaite maturité, quant à la graine, et
d*nu beau produit. \»t coton de M. de l^aumonl se fait re-
marquer surtout par la finesse et la longueur des soies. Olui
de M M. Lespiault et Pujos a été envoyé dans une filature ,
^Ç\\\ de connaître quel est le pins grand degré de finesse qu'il
est j'Ofsibla de donner a ce coton indigène.
(Rev. EdcjcI. Cahier de mai i8t3.)
tk^^yM\%^^
tous
MACÉDOINE.
*- L'exercice de U natation vient d*£tre interdit à
le» êlc\es des divers établissemens de Paris.
— Nous apprenons d'Angers, qu'un jeune homme de 22 ans,
ancien élève du collège Charleniagne de Paris, vient de
sauver sa jeune Krur tombée dans la Loire. C'est la seconde
per^niine que ce jeune et habile nageur a en le bonheur de
rendre à la vie.
— Il vaut autant que votre élève se noyé en apprenant
è nager, que de se nojcr faute de savoir nager.
— M. G>li«et, premier flageolet privilégié , vient , dit-on ,
d'arranger l'ouverture à'OEJipe , pour le galoulwl. Cet
Cfeiivre est dédié à M^*' Emilie F*^* qui , apparemment , est
forte sur cet instrument.
— - On assure que le directeur d'un théâtre de province a
fait annoncer une représentation du Barbier de Séville ^
en se contentant de désigner cette comédie sous le nom du
Barbier. Nous ignorons ce que les mots de Sés^ille pourraient
a\oir de supcrQu ou d'inconvenant.
— On lisait dimanche dernier, y juin, sur les murs du
Havre, un placard imprimé que nous copions Uxtuellement.
• L*» sieur Bifllejfax, etc.
• Dominera aujourd'hui une brillunte représentation d'un
» grand combat ; on commencera par la grande batterie
m des chiens espagnols contre les chiens les plus forts qui
■ se présenteront;
• Siii\ie du petit chrvnî nndalonx t on pourra mettre
» après lui les chiens de* amateurs autant que Ton voudra.
• Le combat sera terminé par l'ours Martin , qui mon-
> terasurun niât de cocagne, de trente pieds de hauteur,
w avec un feu d'artifice où l'animal restera pendant dix
• minutes, sans purailre ni pieds ^ ni jambes.
m U esl défendu à qui que ce soit d'entrer dans l'arène ,
• si ce n'est pour laisser battre leurs chiens.
— Le prince des Polichinelles aériens , le vaporeux vam-
pire M. Masuricr qui s'ast élevé au dessus de toutes les gé-
I nerations passées de tons les dansenrs iUamh » TÎti
, enpgé pour six ans k la Porte Saint-Martia. Om
quil « fait stipuler dans l'acte noUrid, ^M FcM
serait rolnpu s*il venait à se casser le coa. Cellt cL^, —^
ralt iontile : car il n'est pas admissible m'îl raato k m
homme désossé la faculté ou la possibilîU dt êê cmmt ma^
qua chosa. ^
Mi h
— > La jolie chanson des Frelons viant im •..«
aoUa main d'un poète nouvellement àêsoîuré^ u^
tions considérables. Son litre des Frelons a d*abofld <
et le couplet qui se terminait par ces vers 1
« Entrez, entm aotcore da lra|;édiea ,
» Plus on est de fout plua oa ris. «
a été entièrement anéanti. On ne sait pas queb griaft II
très-pui:ïsant poète peut avoir contre les frélaas et kaa»
teurs de tragédies. Il est rigoureosemenl possiUa Ag-
irai aillé au P.t%^ril et d'avoir fait Ebrottiin; saaa
rite contre ces pauvres frélous et ces miserablaB
tragiques.
^ — Un M. de Gaudiche , greffier d'un tribanal da <
répondait gaiment à tous les plaisans qui loi di
quel nom porteraient »e» enfans : messieurs, num fila aladai
nommera Gaudichon , mon cailet Guudickosimeam » M aM
fille Gaudichonnettem Les diminutifs pourraient éCra éT^
grand secours dans les familles dont la noia et ka
dégénèrent.
— L'antique et noble muse qui inspirait famille
M*"* la comtesse de G***, vient encore de ranimer rêdat Jr
ce génie septuagénaire. L'auteur des F'elllres dit ftâfêm
publie aujourd'hui les ^eil tes de la ChaumS-re, Da lUlai»
à la chaumière, le ps est furieusement rétrograda; «M
M*"* la comtesse est pcut-^tre bonne femme de Icttiva.
SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ARTS.
Le Glorieux. — Le Billet de Lctrne.
Il y a des infortunes et des évéoemens que font Tart im
monàe ne saurait rendre tragiques , de même oaH art im '
ridicules ou des vices qui ne peuvent être prêsealdi aaiM «i
aspect comique. Le Glorieux oflEra nne preava Ï9 caila
dernière vérité. On a dit que Destouches avait maonl oa
caractère , peut-être parce qu'il produit peu d'eflal ; car feaa
vois pas en quoi il aurait pu 2tre manque. Sitoatioria , aap^
sitions , tout s'y trouve , et cependant on ne TailSw
Xf///?c/v5 qu'une caricature, qu'un sot dont U forfaalmaill
pitié , mais dont le ridicule ne peut faire rire, et daal h
situation ne peut intéresser. L'eflet moral de b pièce, J'^U
leurs, était tout-â-fait faussé. Phtlinie ^ le timide PUbM
qui, sous des dehors »i froids cache IImhp me le plwartj^
mahle, se voit sacrifié k un amant impertinent, k na Ate.
un fils ingrat , et au dénouement, quand l'end nrctsaemHl
et l'orgueil le plus coupable sont récompenses cooima II
devraient l'être le dévouement filial et la vertu , oa «a flft
plus ce qu>st devenu le malhenrenx Philinie ^ qœ la Mm
de celle qu'il aime semble avoir méoM ïïahtir , naitart M
fill déclaré s'>n ami , et les torts de l'ouvrage ac loal M
ceux des acteurs.
La pièce a été bien jouée; nons engagerons iMivAll
Louis à modérer un peu les éclats de voix qu*il pradtai
dans les situations oii il croit que son déhit doit avoir ^k
véhémence. L'organe de cet acteur est bien raremeal JaM b
diapazon de la scène. Nlle I^moole a chanté avec JiH
le grand air du Billet de Loterie. Voilà pluaienn |Mil
que les frais ordinaires et les droits d'auteurs ooiveal cicâlir
la recette. Les mois de juin, juillet et août ne sont fméà
puissans ausiliaires pour les directeurs de troopca 4e M^
tacle.
cmmm^ d "i^&^nsitk.
PORT DE ROUEN.
CnktLQ EME!«$ ET 8]ÉCUMÂT10N$.
^^^Chargem. du s'o'>p U Félicité y cap.
Lihard venu du Havre, entré le 7 juin
T8a3 , ayant allégé le navire le Télé-
fraphe, capitaine Crëvecœur, venu de
ondres.
hrclnmatenrs^ MM.
Coartîer-Interprètey M. J. Pellecat.
i )o morceaux bois de buis.r— Oescauips*»
Alexandre et comp.
8? fats mine de plomb. — J. Garvey.
i5 morceaux éluin. — q46 sacs salpêtre.
—a pipes de vin— A ordre»
^^^Crargem. de la galéasse suédoise
Uoppet, cap» A. Boden, venu de Wisby»
éotré le 9 juin i8ot3
CoLfier-Intcrprëte, M", J. Pellecat.
Rtît'lamniàurs f MM.
s44^ barres de fer* — Lesort*
94 gallelles dr cuivre. — Mathéuset fils«
sb8 planches de sapin.—'Au capitaine.
I paquet (>apiers. — J. C. Thouroude.
^BÇ^Chargem. du chasse-marée le Saint-
Pierre , c. Collet , venu de Marenne»,
entré le 9 juin i8:%3.
7^^848 Kilo bcL — A ordre.
— — Chargem. du sloop r Aimable* Vic-
toire , cap. Gallon , ven. de St 'Martin
— Courlier-inlerp. , M, J. Pellecat.
R éclamatçurs , M M .
65 fAts vin. — I^ecarpeiUier fils.
48 dito dito. — Roussclin-Cavey.
Provenant du navire TEugéuie , cap,
Lebail.
tï fuis vin k — Lccarpentier fils.
^y^ Chargem. du chasse-marée l'irtfati-
gable, cap. Lecorre, ven* de Bordeaux.
Courtier, M. F. Kums.
Réclamaieurs ^ MM.
^00 caisses savon. — Bard le jeune.
8 barrîcj. vin. — Molina.
%1L balles sumac. — A ordre.
— Î/Eng'ne el Zoé , cap. Legrand , v.
du Havre, ch, de^2 tnâl$de$ap.-*-i6 mâ-
tereaux idem. — 4 pigouilles idem. — M.
MaMeiix fils. •
— \jB chasse-foarée lo Marîe-Armànde,
cnp. Blaiicho, ^en. de Vlarennes, ch. de
9^.654 ^iU sel. — Beuvain nîué et comp.
— î a Jeanne - Marie -Elisabeth , cap.
K. I.oret, ven. du Croisic , ch. de 72,169
IlîI. sel. — Hébert niné.
Courtier-iulerp , M. Pellecat.
4:^ Chargbm. du sloop la Félicité, de
BiniCf cnp. i ami , ven. de la Flote.
—Courtier, M. Kamx.
fgi barils vin ordinaire.-— Lecarpeotier
fils. ^ • .
foa pots beurre. — A ordre. ^
i8:0'^HiRGCic. du chasse-m. la Caroline,
cap. K. Fontaine, ven. de Bordeaux
— Courtier , M. F. Kams.
Réclamateurs ^ MM.
4a barriq. vin. — 9 pièces vin muscat. —
3 paniers. — Crevel et comp.
3 barriq. vin.— |.^ paniers. — Dubosc-
Lettre.
— — Chargem. du sloop la Thérèse^Dé-
sirée, cap* Leboursier^ ven. d*Hon-
fleur*
i5 fûts cidre. — M. Genier.
Chargem. de la goélette la Zoé , cap.
Aillet , ven. de Bordeaux.
Courtier-intcrp. , M. Bordelle.
i53 fiifs \\\\ ordin. — M. Paperet.
45 pièces esprit. — A ordre.
— — Chargfm. du brick les Deux-Amis,
cap. Barbé, ven. de Bordeaux.
Courlier-interp. , M. Bordelle.
Réciamaieurs y MVÎ,
40 caisses savon. — Fauvel.
260 barriq. vin ordin. — Viret-Lehattro.
Chargem. du brick la Jenny , de
Saint-Malo, cap. Bestaux , ven, de
Hordeaux.
Courtier-interp. , M. Bordelle.
Réclamai eur s y MM.'
48 barriq. vin ordin. — Viret-Lehaitre^
46 caisses savon. — 96 caisses savon.
40 barriques vin. — l'j dito.
i5 barriq. vin. — Lhermitle*
25 pièces cau-de-vie. — A ordre.
{j;^Charg. du chnsfe-^maréela ConHioce,
cap. Monnier, v. de Bordeaux. — Cour-
tier interp., M. Viard.
Réclamât f'tir.i , BIM.
100 fûts vin.--P. E. Roulnnd.
2.5 fAts ea«-de-vie,— Faovel jeune. '
75 fûts ean-de-vie. — Rouland.
26 fûts vin.-— Ch. Berat fils aine.
I fûU vio.— Yiret Lehaître.
18 balles sumac. — Au porteur.
^;^Charg; du chasse-marée le Don-de->
Dieu , c. I^unay , ven. de Beauvoir —
77,071 kilog sel. — A ordre.
jgi^CHARG. du brick TAdelina de Rogan,
cap. Ouvert , v. de Bordeaux. — Cour-
tier interp. , M. Viard.
272 bariquesde vin. — Pour THenaitte.
28 boriques de vin appartenant au capi-
taine, et qui sont à la yente.
j^Cbaag. du navire TOscar de Vannes ,
cap. Marion , %. de la flotie.*— Cour-
tier interp. , AL Viard.
282 bariques fia.— PoarLecarpentier fila.
y^CHARG. du chasse«marée les Sept-
Frëret , ca|>. Lebras , t. de Bayoane.
— <!ottriier iatarp. ^ M« Viard.
fieclamaieurs ^ MM.
26 fAts essence de térébenthine. — P, A.
P9uchel.
47 pains résine — 26 pains brai*^^ barr.
galipot. — Thuilfier.
12 nlts essence de téréb. — Viguerard.
3a fût dito dito.— a fûu colophane. ---4
barrils galipot. — Dusoir.
6 fûls colophane. — a barrils galipot.— 2
fûts pâte de térébenthine. — Tinel
Ancelot.
1 7 barrils galîpot.-^Carréainé et Goobin.
6 caisses linge el efiels à usage. — 1 fusil
de chasse.» Dugenet.
I caisse vin blanc. — Lepesqueur.
92 fûls essence. — 4 fûts galipot.— i3
paina brai sec— 71 pains résine.—^
Au porteur*
Cbarg. du chasse-marée la fiicbe , c.
Lecerf, v. de Marennes. — Courtier
interp , M. Viard.
78,078 Itilots sel.— Pour Beuvain Labitte
' Charg. du chasse-marée le Zéphir^
c. Créquer, v. du Pouligueo.-^CcHir-
lier interp. , M. Viard.
79,3>5 kilog de sel. — Au porteur.
^— Charg. du lougre le Louis-Charles-.
^larie , c. Rio , v. de Beau voir.— Cour*
lier» i ilorp,
32,6 5 kilog, »rl. -«Au Porteur.
CH\kG. du brick les Trois-Prërts ,
cjip. <înihom; l , v. de Bordeaux.
192 fûls vin. — Pour Viret Lehaâtre.
Chargem. du dogrê la Boune-Mère,
cap. Monnier, ven. de Fécamp.
6 esparts. — 1841 p'anches sap.
220 anspecls. — 20 digouilles. — i5i
nianches'de gouennes. — A ordre.
— Chargsu. du sloop la Jeune-*Eaiile ,
cap. Toufain , ven. de TrouviJIe.
Courlier-inlerp., M. Bordelle.
Réclantaieurs y MM.
/|6o morceaux do uveiles.— David..
26 jantes. — Qninel.
43 fûls cidre.— Robert.
2$ fûls cidre. — 33 fûU ^dre. — 4 siéra
de bûches. — 10 meules de cercles.
— A ordre.
Cbabcex. de la grîbanne , cap.
Lesourd , ven. du Havre.
Courtier-interprète^ lit. Bordelle.
767 planches sap. — 22,000 pavés en
terre cuite.-— A ordre.
— -Cbargeh. dn sloop la Jeune*Ajr^
mante, ven. de TrouviIIe.
Courtier-interp., M. Fanquens.
EéclamctôurSf MM.
25 fûts cidre. — Couturier.
35 dite dito.— Guibout.
35 dito dito. — Quinel.
60 jantes. — 2 siers 1/2 bois à brûier.-^
175 jantes. — i meule de cejrcûs.
Mouvement du lo juin*
NAVIUF.S EN'TRIÊS.
î«a gaharrc la l''<iniie»Famille| c. MaîU
lafd . V. du IJ.ivrc, ch. de bled , pinnchri.
Le sloop l*Kugèiie-.\imëe, c. Haudooin,
V. dMIoiiflf ur , ch. de cidre.
l/e sloop TAugiisle, c. Conet, ven. du
Il ivre , cil, lie pluiiclics , pavés.
Le *loo|i la Jeune-Eniélie, c. Toutain »
V. de Touques, ch. de cidre.
Le sloo]) la Calhcri ne* Désirée , c, Bour-
•îor, Y. d'IIoufleur, ch. de cidre.
1^ chasic*uiai-ce l'Adolphe, c. DcvineAu,
V. de Hordeaux, ch. de vin.
I.e brick rAujj;u?le, cap. Nocl , veu. de
Bordeaux , ch. de vin.
Le chassc-niarce rUyppolite , c. Gaston,
V. àe. (ihnle.iu , ch. de »el.
Le brick l'Kole , cap. Uchel , yen. du
(^roisic, ch de sel.
r.1.1 gOL*!(*tle la S^'iIilaidC , cap. Gouiu » v.
des SaUcs , ch. de sel.
J.e dogre la Donne-Mère, c. Monnier,
V. de Fécninp, ch, de plauches.
Le chasse-marée leJuli-dœur, c, Laiué,
Y. de Mareuucs, ch. de sel,
J^ brick la Jeuac-Faniiy , c. Guillaume ,
Y. de Dordennx , rh. de vin.
Le sloop le Jules , cnp, Clcrct, v« de la
Hougue , ch. de coton , zinc , farine.
Le slo'>p la J» une- Annan te , c. Moisi ,
Y. de Tonqucs , ch. de cidre.
Le brick le Désiré, cap. Robert, v. de
Bordeaux, ch. de vin.
Le chas:ir -marée , le Jeune- Arthur , c.
Leuurchund , veo. de Fccainp , ch. de
plauches de y- p.
NAVIiJCS IXPLDIÊS.
. Lr brick leOharlcs, cap. Petit , ail. à
B>rdfaux, ch. d«; plâtre et faïeuce.
La sloop le Diligrot , c. Bdlut , ail. à
IkirÛeur» ch. de savon et céruse.
Le sloop la Stéphanie , c. Landgren dit
Kfeiiibeig , allant ii Sainl-Malo , ch. de
céruse et iVoinogrs.
Le chassc^in.'iréc le Théobald, c. Uevcn,
ail. à Brest , ch. de bois de chêne.
Le chasse-niaiéc la Notre-Dame, cap.
Cointo, ail. à hjfm^ sur lesl.
{4s cliasi^DraMvA le Désiré, r. Thomazo,
ail. à Brest» cK. de^boû de chêup.
Le sloop le Saint-Pierre » c. Igou, ail. k
Dieppe , ch. de plâtre.
Le sloop le Succès, cap. Martin , ail. à
Brest ch. de plâtre et bois de chêne
PORT DU HAVRE.
3fonvement du^au lo*
NAViES F.NTIIÉS :
Le brick la Providence , cap. Avîsse ,
Y. de la Mjrtini(|uet ch. de sucre, café.
Le slot>p l'Al<:i(-e, cap. Decaïup, ven.
de Dnnk<n{uc , ch. de charbon.
Le sli>»p Alc^lo , cfpt Samso:i , yen. de
|îv^ca.>tlr, ch. «le «ucrp , café.
I.e tr.^t^-.II;^ls U» Koval-Louîs , c. Vairsl,
ven. de la M irtiniquc , ch. de sucre,
ca.é^.
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le sloop la Francine , cap. Renault »
alL k Rouen , ch. de fer , plomb.
Le dogre la Flore , cap. GermatOy alL
idem, ch. de sutre, café.
FiC trois-inâts la <Jaadine, cap» Pra-
«rhoinme , .ail» à Rio-Janein> , . ch« de
ballotages.
I^ brick l'ElIsé , cap. Reine, veo. de
la Guadeloupe, ch. idem.
Note des ventes recueillies à la bourse
du Havre du <) juin,
125 balles coton Fcriiambourg, k i fr.
G^c. ac(|.
loo dito (lito (lito, à if. 6io i|2dito.
i!> dito dito Mobile 9 à i f . ^c» i /a dito.
102 dito dito Louisiane, à dilo, dito*
55 dito dito (lito , à i f. 45 c. dito.
m lieryons café (rnadeloupe, k 2 f, dito.
'?ij bouc.iuts café IJavano,à if, 2ic. q^,
en enlrepàl^
14 sacs dito diio, à if l5c. dito.
i:>9 balles coton Louisiane, à if. dito.
PORT DE QLMLLEIIECF.
Mouvcrfient tlu g au 10
Sont air vcs d^ yUlequier 2 •
La Constance, c. lii^et»
L-'tnna , cap. Dago.
lur Coureur, c. Boutin.
I/Aui;us(e, c. I.aunay.
La Félirilé , c. Le marchand.
1^1 M.irie-Aiiue , C Coinlo.
La Marir.llortance , c. Bessac.
Lr* C'-z-ir , c. Lrhrcho.
L'A lié laide , c. C^ouzet.
La Kose , c. Joallan.
Necobec , c. Jones.
Aleit , c. Johns.
La Cécile, c. Daufréne.
I-e Prinlems, c. Philippe.
Los Quatre-Frëres, ç. Lepalinec.
Le Paul-et-Arcéne, c Coste.
Le Charle!i-Ferdinand , c, Landrin.
Le Jeune-lviouard , c. Henry»
Sont descendus :
Alert, cap. Johiici.
I^ Marie-(iabriclie , cap. Digard*
L'U sloop passé debout liont on n a pu
obtenir le nOiU.
( T^ent nord-ouest. )
AVIS DIVERS.
AVIS.
Eau de rivière clarifiée et dcyurce.
N^'. ao0. — Les propri«*lairf>s de IVtahlÎMc-
iiient furiiiéqa;!! aux Meiile.<», n*. if>, fauhoorf;
Sl.-Sev.-r , pour 1j clarifîrati^m et la dtf|inratîon
<Irt canx dv la Seine , ont iMionnear de préve-
nir MM. les hahilani de Rouen qti*il« peoveat
i'ourair prrsenieiiient , dans tous les quartier» de
lia ville, des eauv de LiS^'iiir, parrailemenl purc:i,
eu telle quantité cpie l'on piiiss^e d-.'siier.
Le prix de la voie dVaa de 10 litres, tmna-
j ponce rt montre a» domicile des ronsoinnia-
I leorn, e^t de 10 rt^utiroea, reini de l'ahonaemen^
ide il'. .^i>c' pour iiel/.e voiea d'caa. En outre, les
prr.soiiuc'« cpiipieiiiicnt on toiincau entier, dont
, 9 '
4al
lecoBMttaeirdaaBi
obiienncoi toM for1« nabe.
On s'a4faftae,'poiir •\h&mmrr, à f 1
iMi «H condao»»» des voiioeak
S^ N». a«9.^A loaer. powla
Ht.-Michal prochain.
Un« grand* et belU MAISON , M
im ]o|jia , site à E<.inm ,
Voluire , n« 14 et 10,
Coaslatant en un
salle, une bonfiqnc • cnisîaâ, A
chambres et écari«»
S'adreaaar , poar Iw YBir nt as
l'Hôpital, n* 18.
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jranda et h «.lie LOGE , silOM à
de rKpicerie« n. i"^ et S , prtn U.
▼Ulon,
S'adreswr, ponr ra Ireiier, k
Jean-Bjpiiste Moral , rne ém ■ '%
n. 34 , où â M. Lcroli»Hi«î^fnf
laise,
(g:^ V log. — Un l'ctfa* A^bk p^H
donner sur acm compte la» inmlIraMn dmMi
désirerait être reçu daa» non famille IiÎm
qui voulût bien le coasîdni«r eoma» ■■£
meiiibraa , et eoniribner , par ■■• hM»6ip
tation de aa aociéiê* â a«t profrte 4MB la km
Irançaise. Il se rendrait voinailmn -ciMâb
tonte faiiiiHe qui lai ofl'rinli cas
pourvu que aa rJaidence, aoiti U
boit dans eue petite TÎlle , ne fâ
d*nn rayon de vingt liencs de EomL Saé 1
rend déiir eat de rcaronirar ém patanH
nUKuri doncea dont, loin d« tfMii'lilm«n
liié, il ae fera un devoir d'ndopler Im faAkm
S'adret.<tcr roe drt Chanviiee, m. tii, 1
depuis dix henrea du matin jneqa'è di^ki
aprèi midi, I M. Mirnun ,mai>nn Ai n
MuaaaT , tailleur , place dna CnruMi.
BOLiibË DE PAKIS, D'UUA.
Effets PubUcM.
CINQ POCi; (T. NT i'-OVMMJDri,
Jouiftiaoee d« a» Mars ifci
SCf aoc a5e 35c 40c 5-« 6ye 70e 4tov 1
8uc 90c 85c 87f 87^ ion éjt ëft wm^i
5c 87f
KECOXVAfSS. DF UOriDATlOV*
J'vnMirww du «i Xan ■aal.
Ech. dn aa Miin 183 ( , un. f % ini 3aa
iSa5; 94 tmu 9^
Idem NoMiaiATivia, 1894
Afî.vuiiËs OK ioot> ra,, 4 4 pu' •/,
Atec I014 et primée*
Jouiiiaeca de Orccmhr* ataUi
«oG«f 5oe
ACTlO^tS DE LA BAXQ. DC EMAflElv
Joniiianre de Jaovwr iBaS.
i585f
SPECTACLES du ii JI7I1I
THÉÂTRE DES AKT&
LrNTaiGUE ÉPISTOLAIU.
Comédie en 5 &c » t de Fabre-d*E^Utfl
LE TK.\ITÉ NUL»
Opéra en i acte , de Maraollîcr cc Gavai
Mme. JvcLiî rrnucra par le r&la êm J
t/iurinem
Jeux Comiq;i:s uë riM:«G*ur«
LA KAMIU.F. SAVOYAEOB.
r.int<)iniiiif* en 'aci'-t . 4 «pectadab
wt)LL.N. i.w.hiMi'j;:tojA.Mi:iu:iAi.L (tN LAhAciLKhsti iLN 1 AILLE- oouLt) DE c. CLoyi'tL, li- i-M LO >.• 34.
JEUDI.
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE,
Cftte Feuille paraît tons les joars. S'a<lresser, poar rAboanement et U RédACtion , ta Bareaa de la Nacelle , Place des Carmet , n^. 48* a Rooan.
Ou s'abonoe à Paris, chez Bbissot-Tbivars , roe de Ricbelieu , n^. 7s. — Au Havre , chea CiiArELLa, rue de Paris. '— Et chez tout les Libraires et
Directeurs des Postes du Département. — Le prix de i*Abonneaient est de i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 fr. 5o e. parla poste.
MONSIEUR FINE-MOUCHE,
CHANSON.
Aia : C'est l'amour t l'amour » l'amour, (da b Mwrhande do Coujoai. )
J*Ài trois fois , trois fois , trois fois ,
Bon œil , bonne oreille
Et je veille.
S'il se dit deux mots , je croia
Qu'aussitôt j'en sais trois. ^
Sur les bancs d*nne promenât?* ,
Yoit-on jaser deux amateurs ,
Je vais me mettre en embuscade
Sous le derrière des cansenrs.
Deux amans sons l'ombrage ,
Semblent-ils se chercher ,
Vite dans le feuillage
Je monte me nicher.
J'ai trois fois , trois fois , etc.
Je suis les cours de me'decine ,
Je faià mon droit depuis quinze ans.
Dans tous les restauraus je dîne,
Prcs de tous les étodians.
J'entre au Second-Théùlre
Sans carte ni billet,
£t claque comme quatre
-Quand je vois un sifHet»
J'ai trois fois f trois fois , etc.
Aux Français où , dans le parterre,
Ua certain soir on me posta ,
Tai fait presque prendre le Maire y
Et je ferai tomber Sjrlla,
Des plus rudes attaquée
J*ai sauvé deux barona ^
Et pour donner dea claquea
Je suis toujours en fonds.
J'ai trois fois , trois fois ^ etc.
Dans un café quand je m» place ^
Je vois chacun faire un signal i
On me verse ma demi-tasse,
£t je demande un bon journal.
Mais si c'est le Pilote
Qutf m'apporte nn garçon»
Vite je mets en note :
Le café n'est pas boa.
J'ai Uois foia , trois fois j eto^
EOWP.
ESSAIS PHILOSOPHIQUES SUR L'HOMME ,
SES PM5CIPAUX RAPPORTS ET SA DEâTIITÉB ;
Poblie's par le Conseiller-d'État , db Jacob , anrlea mmiMcriis
autograpbea de l'Aotcnr. .
Personne ne nie I*amertuiiie du fie] ni la chtieur du feu ,
parce que rexpérteoce donnerait un prompt démenti au so-
phiste qui Tentreprendrait; aussi lorsqu'il 8*agit de faits,
comme ils sont soumis au rapport de nos sens, nous sommes
toujours d'accord. Quelques volumes ont sulfi pour renfermer
toutes nos connaissances physiques , et l'on formerait uiie bi-
bliothèque plus nombreuse que celle d'Alexandrie, des seuls
ouvragi>s que la philosophie fait naître. Saus doute il est des
vérités éternelles que nous sommes forcés de reconnaître ;
mais, pour un esprit paradoxal, quel yaste champ que celui
de la métaphysique, et comme ou l'a exploité aux dépens de
la crédulité et de la faiblesse! La vérité, d'ailleurs, se
présente quelquefois avec un maintien trop hardi ou des
traits trop sévères, et quel homme alors foulant aux pieds
toute considération, tout amour-propre., osera s'exposer au
reproche d'impiété en pensant comme Volneir, ou h la haine
dangereuse des jésuites en écrivant comme Pascal ? Dirai-je
encore pourquoi nous sommes si peu avancés dans l'idéologie,
ou pour mieux dire , si embrouillés ? Ne serait-ce pas parce
que lorsque nous rencontrons des définitions bien obscures,
nous n'osons avouer que nous n'ayons pu nous élever jusqu'à
leur conception , et qu'alors nous portons à cette science ,
faute de savoir , des coups aussi funestes que ceux que porte à
la belle littérature la société des bonnes lettres/ Je. n'ose-
rais l'affirmer, mais je le crois inljmement. L'ouvraee de
M, de Jacob ne saurait toutefois encourir le reproche d'obs-
curité , il est écrit avec toute la concision de la logique ; il
n'y a de mots que ce qu'il en faut |>our vêtir la pensée ;
enfin, il est abstrait, mais rarement inintelligible; et celui
qui se voue à l'élude de la nhilosophie et consacre ses veilles
à l'instruction de ses semblaoles, ne saurait être un partisan
de robscui:antisme. D'ailleurs ses doctrines sont celles de
l'homme de bien. Il n'est point de ces hommes qui , pros-
ternés au pied des autels, ne semblent absorbés dans la prière
?[ue pour obtenir protection et Èiveur ; ce n'est point un
aux dévot, ce n'est point un Tartufe, c'est un sage qui
croit à l'immortalité de l'âme et k l'unité d'an dieu, comme
y crurent PUton , Socrate, Gcéron et Newton, Dans ces essais.
loat ce qai pf>urrait choqncr le bon sens est écarté ; point de
•jitêmes, point de logoa^ point de nombres ^ poial d^a-
iômeSj inau seulement de la raison épurée.
Le chapitre intitulé : Accord de la philosophie et du ekris'
tianisme nous parait le moins concluant; on poaffait y
faire beaucoup d'objections : non pas que le principe sur le-
quel il repose seil fiiux, miis les arguraens d'en sonfc paé
forISy ou peut«étre les vérités qui s'y trouvai soitt trop su-
blimes pour être étayces du raisonnement 7 Lei lecteurs efi
jugeront: nous ne demandons pas l'avis des l(*etrfceS| eef
nous ne conseillons pas aux dames de lire ces Estais : k
coup sûr ils ne les amuseraient p*!*. L'ouvrage est semé
d'observations sur le beau, qui ne nous ont point paru égale-
ment justes ; elles.seront le sujet d'an article k part. R.
oMnion et bourse.
Avant de considérer le rapport que ces deui noms ont
entr'eux, nous croyons nécessaire d'avertir que nous ne
voulons envisaeer le mot opinion qnp dans son acception la
plus générale , cest-&-diredans la signification qu'il n lorsqu'on
Je suppose synonime des substantifs jngemeni , idée ^ at'i.f.
Aujourd'hui les lecteurs interprètent si subliiement les cliosrs
mêmes qui ne sont susceptibles d'aucune interprétation , qu'il
faudrait bien moins de trois lignes de la main d*un bonnête
homme pour l'exposer au dernier désagrément, et nous
tenons» nous, à ne donner aucune prise à ceuxde nos abonnes
qui ne cherchent que Toccasioa d'exercer uue critique minu-
tieuse et acerbe.
Certains peuples, nous dit l'histoire, se rasaient la tête
pour ravir à ceux qu'ils craignaient, le moyen de les prendre
aux clioveux; eh bien! nous, pour imiter cette prr\oyaiice ,
nous nous réduirons, s'il le faut, encore plus bas que le roi
Nisusà qui il ne resta qu'un poil sur la tête , et si ce poil,
auquel tenait la destinée du royaume de Mégare, compro-
mettait le moindrement la nôtre, nous en ferions saus hésiter
le douloureux sacrifice. Il vaut mieux avoir le corooat et les
temporaux ras comme un œuf d'autruche , que d'oiïrir une
occasion de scandale au prochain ou à la médisance : ce qui
est k peu près la même cnose.
Après ce petit préambule qui est un Uniment indi^p'^nsable,
nous pouvons, je croîs, entrer en mitière. Un préser-
vatif vaut mieux qu'un curatif, c'est un axiême mcnlical,
et c'est mê^me un précepte incontestable de morale : aus<»i
fiituons-nous mieux nous justifier d'avance , que d'avoir à nous
justifier après coup. Nous ne iO itmes plus tentés de rire de
ce bonrj^eois qui, pour descendre du ser ond étage au premier
oh il dtnaic, ne manquait jainnif de metire sa carte de
sûreté dans la poche de sa robe-de-iliambre ; et qui ne voya-
feait qu'à pied , pour être moins exposé k verser en diligence,
if AÏS il s'agît ici à* opinion el de bourse : venons en à notre
affjîre.
On entend pstr opinion^ dins îe l.^n^ig» ordinaire .....
Je remarque, en voulant définir ce ni*i . qu'il e>t plus di/Ii-
ciltf qu'on ne pense d'en donner la ^ignifiralion exacte
Je l'alKindonne donc pour le nioinent, et }*aborde le mot
bourse, • •• Mais est-il bien né<:es-nire de définir i\es mots
dont chacun connaît l'acception. Ah î ma foi, lertenrs, si
vous &V''z uue opinion et un? &uii/*je , vou:» m'épargnerez
rembaria» de terminer cet aitàLle.
USURE.
I«e hisard a fait tomber entre nos mains une re^onnaîs-
Sdnce du Mon!-de-Picté, délivrée au Havre, le i6 mai
deruier , dont nous avons extrait ce qui soit :
• M6xT-0E-Pl£TÉ fEUl AdTORISÉ.
• Droit du Prêt , 5 it^ ;»oiir e\o pour ehatpie mois.
9 Papier du regisirt et du présent.
(
» Sommes dues en dêgmgrmnt.
• l^^f'^'' ^^* registres et reeonnmiêsmmeetm
» Timlrt-e de lu reconnaissance» •
11 résulte de tout ceci que le Mont-de-PUte', cipbWn
béfieflce de simples particuliers prête à 5a p' */• P*' •■# il
sur nantissement. On demandera quelle loi ■ pn aBliMMii —
pareille ttsure ! Nous ne parlons nas do droit im vavto Ma
1^ P' */.f ce diii porte les bénéfices à 6a pour •/•# ■»«
demanderons k ceux qui exploitent ainsi hmisere^flati
Oili doit etcifer particulièrement la soUicittide , a'ib
dormir d'un sommeil paisible.
MACEDOINB.
— T'ne lelirede Marseille, en date dvdeoa, Dowca^
munique les détails suivans :
» Il paraissait depuis quelque lems dans celt« YÎfle tam mp»
» nnl littéraire h l'instar de la Nacelle de Rouen, el im
» Miroir de la Somme, Cette feuille qui f>bten«t I
M de vogue a cessé d*être distribuée il ses nonbrrux .««
H sa non apparition a donné lieu a mille ronjectare»
» rentes. » {Courrimr FrmmfmÊ)
— Il s'est asi pendant quelque tems de donner i Rown
pour célébrer .a fête du grand Corneille, ane IriiçédîeBai
velle, dont le titre est 7bii.««a/n/-£ofivrlffre. Comnic b^
coup de personnages noirs doivent figurer dans celte
sentation, et que la vraisemblance exigeait qne la» heitic
fussent aussi légèrement vêtus sur la scène que dans lenr le^
on a été oblifi^é d'ajourner indéfiniment les rrpi^|iiion§ êê
cette pièce qui est attribuée m l*ttn des compalrinle» de fîn-
tcur du Cid et de Cinna.
— I^ 6'. livraison du Lycée Armoricain , qui s'inprvnri
Nantes, cher M. Malas^îs, se distingue des autres par nne
pièce de poésie intitulée les Bnls d'anjnurdl'ikiti^
[.es vers siiîvans qu'on y remarque ne dê|«arent peint b
belle prose de M. Miorcec de Kerdanee ^ nu des apiriindk
rédacteurs de ce recueil féodal.
Le poète apostrophe le costume de nos faskionabica.
» A C4*t habit d'une eonpe étraugèia ,
» Eiroit devant , long et piae^ dmîèfa,
» Collet Asillant, revers d vingt boutoa»; '
» A ces chape JQZ qoe A'outrageux i
» Senihlent clouer à la maia qai les porté,'
» Jff m'écriai d*ut)e vofx an pca foit» :
» ff^cll fientUmenl Mab hélsslâ eamot, -
B Qu'an souvenir arracha de ma hùmeha.
Arracha de ma bouche ! On rrn% qne Tantenr a nae 4tnl
contre V ha bit pincé derrière \ il eti accovdîaiil« M. Ta
Il continue :
« Hélas ! j*a! vn bim dieta «ompatilMsa,
» Sor un |Mirqaei tnloont de Kwdai betiai «
» Qae recoovraii un larga pamoloa*
» Pjr un cordon qa*An dit^tr» i \k 1
« r« coo lié « loaffr IBS A BiafteHiau» «
« Je lei ai tus , dans lenr toarmoai elfti^a »
« Etreindre eneor ce aœod trop iae
Q'ie le snltnn Apollon ferait bien d'en¥a/ar k«ordott fc dfl
pareils rimailleurs !
— M. M..., traiteur, dont \e projet est d*êlaUir
petite ville, une maison oh il donnerai mnger k In canSv
nous demande une consultation grammaticale ponreavoirsQ
doit faire mettre sur son enseigne Rettaurmni on Resim^
rat Y à toute henre. Dans la crainte que set méCs ne mUMaal
que peu , nous lui conseillerons d'éviter Templot da i
tauruntf celui de reuaurat n'engage à rien.
i
— ^Le piquant Mitatr du Voyage Sentimental <, disait,
apr^ avoir observe lea mœara françaises i Je n'ai pu en-
core deviner le caractère de cette nation , parce que les fran-
çais ressemblent à ces pièces de monnaîe dont le froltemenl
a osé l'empreinte. Si lé bon Laurence-Sterne voyageait au-
joard'hui parmi nous, il est à croire qu'il finirait par dé*
couvrir notre caractère national ^ ne fût-ce que celui de n'en
•voir Aucun % et de nous rendre assez de justice pour aller
chercher chez les antres ce que nr>us voulons estimer ou
.admirer.
(Lettres pliilosoph. Titre U. )
— On nous écrit du Havre , le H juin :
« Perle l a débuté hier sur notre tbéitre , dans le Co^
vnédien (TÉtampcs et une F'isite à Bediam. Il y a long-
tems qu'on n'avait ri d'aussi bon cœur au spectacle du
Havre : irs applaudissemens , les trépigneniens et les bravos
ont prouvé à cet excellent et inimitable acteur, tout le
plaisir que causait son talent. »
— Bonne découverte pour vous , Messieurs les très-bons
hommes de lettres! Ecoutez ce que M. Cuvier , qui à bon
droit doit être cru de vos bonhomies , dit de la salaman-
dre et de l'écrevîsse , votre patronne.
« 1^ salamandre aquatique, l'cfcrei^i 5^6 , reproduisent leurs
» pattes autant de fois qu'on les leur coupe, avec tous
» leurs os , tous leurs vaisseaux , tous leurs muscles et tous
n leurs nerfs. U y a long-temps qu'on le sait pour l'écre-
» visse »
Entendez-vous, Messieurs, vous qui avez si souvent les
pattes coupées, et dont les nerfs out tant besoin de se re-
produire !
(5)
SPECTACLES.
THÉÂTRE DES ARTS.
V Intrigue E^istolaire. — Le Traité Nul.
f e début de M** Jnclié a été heureux ; le talent de cette
actrice qui s'est fait une réputation dans son emploi , était
déjà connu ici | et il y sera d'autant mieux apprécié , que
depuis le départ de M"* Juclie nous n'avons possédé aucun
sujet dont elle ait à redouter la comparaison. L'emploi de
duègne est de» plus importans pour toutes les pièces de l'an-
cien répertoire surtout. La débutante possède tout ce qu'il
faut pour les r61es qu'elle a à remplir. Son jeu a cette ron-
deur et cette franchise qu^aucune autre qualité ne peut sup-
pléer ; et sa voix a conservé encore la force et la fraîcheur
que Ton n'a pas toujours à l'âge que suppose l'emploi. M"^
Juclie est , nous le croyons, une conquête pour notre théâtre.
Les mois les plus chauds de l'année ne sont pas ceux
oii les pièces sont jouées le moins froidement. On parle
souvent de cette gaité que Tacteur communique au pu-
blic, mais le public ne communiqne-t«il pas aussi de la
chaleur k l'acteur? Et croit-on que l'on puisse jouer avec ^
autant de goût et d'entraînement devant une centaine de'
personnes , qu'en présence d'une foule de spectateurs ? L-ex^
pcrience semblerait, du moins, depuis quelques jours y
nous prouver le contraire. Vlntri^ue Épistoiaire 9 hier
sur-tout, s'est traînée assez péniblement jusqu'à sa fin :
Quelques lôles étaient aasez mal sus 9 et nous en sommes
'autant plus étonnés > que c*est une des comédies sur
lesquelles il n*e'4 pas permis de broncher. U y a des pièces
du répertoire classique que tous les acteurs doivent jouer
à livre ouvert , à peu près comme les musiciens exécutent
l'ouverture de la Caravane , ou celle du Calife.
mwx(( d w^'^^'^^àxu.
PORT DE ROUEK.
CnARGXMENS ET DÉCLAMATIONS.
^^ CiuhGEM. du sloop le Gustave, cap.
Galîieii, ven, de Cherbourg.
Courtier, M. Bordelle.
36ooo kil. soude de vareck. — 1 malle
coiiiciiaut effets. — 2 scies.— a var-
lopes.— I rabot. — I marteau. — 2 fers
à varlope. — 1 pointe à tracer. — i
petit cisoau. — 4 ordre.
— ^La galiolc néerlaindatse Vrouw-Lan-
négina^cijp 0. F. Suiilb , vea. de Cbris-
lian , cil. de 34^- poutres de sapin.
— 36S8 planchï^s sapin.— M.ithéus et fils.
Qf^ Ckaugfm du brick l'Eugénie, cap.
^Alinguet, ven. de Noirmoutiers.
Courtier, W. îîordeWo.
2477 cleinirbecJel. seJ.-— Peur M. J. B.
ti«*mire et« fiU*
CfiAROiTu. du «.loop r Elisabeth, cap.
Gosse, ven. du Havre.
Courtier, M l^ordclle.
"Rcclantateùrs j MM.
i3o morceaux bois de buis- — Decaen et
Briosivc.
oB barriq. suOre. — Levavasseur.
19 sacs salpêtre. — 7 barriq. sucre.
6 tierç. — 8 quarts. — a dito.— 1 sac
de vieux cuivre. — A ofdre.
Chargem. du sloop la Paix, capit.
Hocbet, ven. de Duiikerque.
Courtier, M. Bordelle.
407 houille. — A ordre.
Chargem. du smack la Paiisienne,
cap. Grandcouri, ven. dn Havre.
Courtier-inlerp. , M. Borde'Ie.
ï^éclamateurs y M!Vf.
iSg morceaux de fer. — Martin et fiK
4 morceaux vieux cuivre. — Desbois.
5 fûts suif brut. — Pugb et Scott.
Chargem. du sloop la Jeune-Rose,
cap. Caron, ven* du Havre.
l5 barriq. sucre. — 4 lierç. dlto. — 8 bar-
riques dito.^-i quart di Ijo^-— s bail,
cotoa.— 26 barriq. sucre. — 5 tienç.
dito. — I li« rç. café. —42 quarts
siu:re. — 3 barriques d ta. — 3 tienç.
sucre. — 2 tirrç. café.— 5 barriques!
^ncre. — 56o ilntches sip. — 4000
tisiles eu terre cuiie, — A ordre.
CnARG. du chasse-marée la Sainte-
Barbe , cap. Leret, ve»». drSt-Pierre.
Courtier, M. Bordelle.
1664 demi-hect, sel.— A ordre.
— — Charg. de la goélette anglaise Peter
et Vohn , c. Trenaïuau , v. de Cardiff.
—Courtier interp, , M. Orford.
——Charg. du bateau le Jeune-Arihur ,
cap. Leniarchaiid , ven. de Fécamp. —
Conrlier, M. BordeWe.
il63 plauch^m sap.r^iog ottdriers idem*
— 4 eS|K»ris.-^a2o anspects.
——CflARG. du navire la Sablaise , cap.
Gouïn I v. des S^>bles.
75610 kilog sel. — A ordre.
Charg. du nayire l'Eole^ c. Réel , v.
t'e Croi>ic,— Courtier, M. Fauqueux.
799^6 kilog. sel. — A ordre.
-Chakg. du navire le Joli -Cœur, c,
I.ainé, ven. de Marenues.— Courtier |
M. Fauqueux.
H 1775 kilog. sel. — A ordre.
-iCharg. du sloop rAîmahle- Victoire,
cap. Gallon, ven. de Sain t* Merlin, '
cb*^ vio^-^-Couriier interp. , H, Peii».
lecat.
CiUi^G^ du cha^e-marée la Jeanue-
Marie , c. H. Loret , v. de Croisic , ch.
de sel. — Courtier interp.j M. Fauque^ojL.
Charg. du bateau TElisabeth, Le-
grand , v.. du Havre , cb. de mfttiëres.
-^CouiHier iuterp. , M^. Fauqueux*
CharGi. du chasse-marée la Marie-^r-
mande, c. Blanche, v. de Marennes i
ch de matières. — Courtier interp. . M.
Fauqueux.
vf> qrii^cj frr. — Pour Martin el fils.
Ij'j b ilti'.H f'T. — mC piliers fer. — G4 dito
dilo. — 7 tiiuiciMun fer en gucu»cs«
— — rHAi.r, de la goëlctle anglsi.sc Betsey,
c. .1 llill y V. de Ncwport. — Courtier
inli-rp. , M. Or fol d.
lôj (*u«Mijf*j» — Pour Martin et fils.
— --Cuaho. du clia>se-niarée la Dorade,
i. K. (ialaiif , V. d'Ars. — Courtier iii-
tcrp., M. Oiford.
7-jîl drmi-liectol.lres. — Hébert dîuc.
— — : irAiiG du »loo]) aiigbis Pbilipa , c.
^V. HLiiicy , V. de llristol. — Courtier
tiilerp. , M. Oifoi'd.
iK-') morceaux gueuses. — Pourinnrtin fils.
— -*CiUht;. du sloop anglais Jolin et Jo-
»epli , c. R. linLrd , V. de CardilF, —
Co 411 lier in ter p., M. Oiford.
:">•> gi:eu6cs. — i5ç) morceau & fer fondu. —
i'uur Thèioueune.
Mouvement du 1 1 juiii^
NAViHES F.>'Tf;£S.
Tie sloop la Victoire-Bien*Âifne'e , cap.
Mazurier, v. de Cien , cli. dliuile de colza.
I.e bri«.V le Mars, c. Levalton , v. de
Uorleaux , ch de vin , esprit el savon.
Le brick le Victor, cap. Tlieroude, v.
df ^aiul-!)oiuinguc, ch. de buis d*acajou.
NAVIRES IXPtniÉS.
Le sloop l*iLUj;ène-ct-Ainiée , c. I]au-
doin, u!l. à llonlleur, cb. de fnts vides,
IjC cbMS«e-niarée la F.iiuiile-Réunie„ c.
A'Ianic, a'I. au Croisir, sur lr»t.
Le sluop le Louis-et-Fanuy, c. Gonnier,!
ali. à lin.ifl Mjr, sur lc»l. '
Le sloop le Kitard , cap Benoist , ali. î u
IJjvre , ch. de terre anglaise, feuiliards.
Le cli.i»<e-iuarée la Jeunc-Adële , cap.
But, rsl (ii'bccndu à Dieppcdalle pour y
dt-i hjrg.r son sel.
PORT DU II.WRE.
Mouvement du 1 1 juin^
NAViniS ENTRrS.
Le Prince-Cobonrg , c. Paije, v. de
S'>iithanipton , ch. de passagers.
La gtielelle ainéiicaine 0.'n**ral-N'a-
ronib, c. Ilatlott , v. de BaltiiâiOie, cli.
de »u.re et colon.
NAVIRFS ENTIIKS.
Te sloop la Louise, c. (ichenne, ail.
à Caudebcc , ch. de charbon.
Le .st-Louis , c. Ja(i|ucliune , alL â
Il'UiUour , rli. de charbon et meules.
Le paquebot anglais Choterfield » cap.
WooJ , ail. à boutbaïupton , ch. de pas-
aagers.
tkoie dei vente% recueillir s à la bourse
du Havre du \o juin.
1 17 k-tlics colon Louisianne, à 1 f. 41 c.
1,1, acq.
a^ dilo dito dito ,ài fr. aa c. i/a,
dilo.
aSoo liv. bni!! jaune, à i3 fr. , dito.
6 tuiliiers bois de Nicaraga , à 3.f fr« ,
dito.
3 dito dito di)o , à 3d fr.9 dilo
r4)
I boucaut café Martinique, à l fr.
g5 c , dito.
5 dito dilo dito , à 2 f. loc, dîto.
40 sacsc:if->Il.ivaiie,ù f fr. i5 c. 1/4,
en entrepôt.
AU HWRt: POUR LA MARTINIQUE,
Le brick THniile de 167 tonn. , Hi.
voilier 9 doubir , cloue et chevillé en
cuivre, partira iuccâsaniiuent pour laj
Martinique , &ous le coniniandeiuent du
«:ap. Galliot.
SUidrvsur pour fr't tt. passage :
A Paris, à M. Buliul Laneuville , h«^<
tel de la (viaude-Drctagne , rue Sl-iio-
noré , n"* 341.
A Rouen , à M. A. Bouchon , affréteur
au Havre, à M. D. Ancel, correspondant.
PORT DE Q'JILI.EIJHCT.
MouS^twent du 10 au \\ ,
Sont arrivés de J^illcquicr :
L*AiinabIe- Louise , c, HrljerL
Le Pêre-de-F;tuiilIc , c. Corchouao.
I<e Charles , c. CcJo.
La Rose , c. Piel,
L'Aimable-Virginie , c. Va'léc.
Le Messager, c. Driaunay.
1a* Bien-Aimé, c. Lnuréal.
Les Dcux-Sœurs-L'nies , c. Varel.
Vrouw Klizabcth , c. L-. Nepperut.
I^ Petit-Edouard , c. Bresson.
Sont montes et posés à la marée du 11 i
La Jeuiie-.\'a ie t c. K. Veux , y. de
Ponlrieux . ch. de papier.
L'Aventuie, c. Courbet, v- de Bor-
drnux , ch. de vin.
Le L*oii-Mcuage , c« Roche, v. de Cha-
rente, ch. de vin et eau-de-vie.
l/Espérance , c. Vasseur,y. de Dun-
kerque , ch. de Charbon.
( fent tf ouest , pet't fuais.)
PORT DE DL'iNKERQUE.
NAVIRES ENTRES.
Le 3, la Bonne-Société, c. Lelargue,
V, du Havre.
La Pélagie , c. B>i.<saye , v. d'IIonfleur.
Le Jeuue-M;iitiu , c. ^oyo^y v. dito.
Le 4< rAdèîe-Cliérie, c. Bouvier , vcn«
du Havre.
L'Rxeniple , c. Quiibé, v. dito.
Le Si -Vincent, c. Saints^jens, ven. de
Maieniic>.
Le 5, le /it.-Mathurin ; c. Collet , v. de
la TicinblaJe.
La Notre-Dnine-de -Bon-Port , c. Tho-
mas , V. dilo.
I e Bon-i'cre, c. Obier, v. de Libourne.
Le Saint-Pierre, c. Lo^mer , \en. di
Bordeaux.
L'Enfant-Prodigne, c. I^bras, v. de la
Treinblade.
Le Jeune-Mentor, c. Dano, y. dito.
la Marie-Françoise, c. Morel, v. dito.
avec dito.
Le 6. — La Boulonnai^e, c. Fourny,
ven. de Boulogne, sur lest.
Le Saint-Pierre, cap. Delefortric , v.
de Ma rennes , avec sel.
•oant-
Le 3. ^U HarM.PnlM9, c.
ail. k Islande , sur lest.
Ls 4 9 néant.
Le 5— Fran Beriie^CalkMMt Mmb,
':ap. Jacohen , ail, k Toaiberg « mv IhI.
NOUVELLES DE MBL
Est arrivé k Charl^toa le «6 «ttStl
Maiuc , c. I^:.cli , v. de Manetllc.
— Arrivé à St.-Domîngiie « k Tktlii
c* Adderson , v. de Bordeaux, d« ftliM pea
Cuba.
NANTES, 6 Joui.
On écrit de Port-I ouïs, le 3 ]wimt
Vendie>'i 3o mai deri.itsr, le leo^rel
Crr^i^s, •> ron'*nrneau, veu^nl de Raala
chargé de chnns pour llennrhoa , ayat
friit une voie d'^au . le feu a ni ïs à la cLm
el s'<sl eiiàuite iommiinii|Utf au Lâlia
Les mâts ont été coupés ; ilet aiicrca, di
câbles el 14 bairiqu«-s de clianx omI til
retirés de ce uavirc qui a clé eutîT
brûlé.
BOUabE DE PAKIS, D*1UUI.
Effets Publics.
CtVQ POUR TENT roVSOI f Dffl,
Jooiuaa» dii ii Man ia*l.
87r 87f iSc loc i5c f«<c w»c 3ac ala fj
35c 3oc 40c 45c 4>« 5oc
REC.C)XNAISS. DF. U^LIPaTlOV,
Jouusanre do n Mm gid.
Ech. da sa Blan i8a<i , fia. a % lai ^m
i8a5, 94 101 aSc
Idem NoHiiiàTivES, 18a 4
A.N'Nt'ITÛ DK 1000 Fftp, â .( p ' "/,
Avec loit et priiri
Joaiaunce ils OrmAcv gasm.
loGif iSc io6af Soc
ACTio:vs ne la B4\q. ne ia\scK«
jMiiuaiKr d* Jaavirr ■•»!.
i589l 5oc i58of f58ir s5c
SPECTACLES du la JUIN.
THÉÂTRE DES AETS.
LE CONFII B;Hr PAa uasaBD,
Comédie co 1 acte» de M. F«arib •
LES AMANS PBOTHÉBS.
OV QVI COMVTI àAV% SO|r BÂrB
Dira f ou ,
Vaude? ille ca i acte « da
ZÉMiaB ET AZOB .
Opéra féerie en 4 actct « da
ei Grétrv.
Jeux Coxiqies ob Gu!«CâUKT.
LK SPECraE SANGLANT.
OV Li MHci aiaiiift»
Paotomime eo 3 aciet , à •■
BanATUM.
Daoi le numéro d*1iier , k l'artick 4
anniversaire t litea , an l.'«a da 1 !«■ mi
sonnri dont raiiention avait éld la ail
cxf-rcéi? , les persoaoea doai Taiie
été Li plus , clo.
■ta
ttULEN. IMi JiIMERlE COMMERCIALE (ux i aractèkes et e.x taille- douce) DE C, BLOgUEL, RCE Sv LO ^.• 3|.
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LA NACELLE,
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PARLEZ PLUS BAS l
CHANSOY.
▲iR : Savoir i'y prendre un peu plutôt.
PjkRLEx plus bas , me dit ma Lise ,
Lorsque près d'nn père distrait ,
Je fis y à son âme surprise ,
L'aven de mon amour discret.
Avec quel transport , quel délire ,
J'entendis ces mots pleins d'appas !
Henrenx l'amant qui s'entend dire :
Parlez plus bas \ Parlez plus bas !
Parlez plus bas, vains politîqnei.
Qui , toujours flairant le* journaiix ,
Exhalez en propos caastiqnes.
L'aigreur de vos malins cerveaux.
Dans tous les lieux où votre bunche >
Entame les tristea Débats,
Ne se montra-t-il qo'une mouché :
Parlez plus bas \ Parlez plus bas \
c Parlez plus bae , disait an Mgt
Au fou qui croyait l'outrager ;
9 Demain, puisque c'est votre nsage »
» Avec vons j'irai m'égorger. »
Le fou tombe : ce coup l'irrite ;
U crie. — « Oh ! ne me perdez pat ,
9 Loi dit le sage Monrex vite;
» Mais de grâce, parlez plus bas l
Nous vivons au tema des merveilles:
On peut s'en convaincre en ces lieux
Où tous les murs ont des oreilles y
On tous les lambins ont dés yeux*
Amans qui cherche^ le mystère,
Auteurs qui fuyez les éclats ,
An Parnasse comme à Cythère ,
Le mot d'ordre est : Parlez plus bas f
(B18.)
(Bis.)
(Bis.)
(Bis.)
EpwD.
PROGRÈS DE LA CIVILISATION.
Nous i*ecevons de Colombia des détails trës-întéressians sur
situation de cette république. L'inslroction publique parait
■e l*objet de la sollicitude du goo?eroemeiiU MU ecolei
d'enseignement mutuel se. multiplient dnns les pcovinces*
X'écriture , le calcul , les ëléujeos de la géographie et de ht
tachygraphie y sont enseignés avec succès. Les revenus des
couyens supprimés sont affectés à i*amélioration descollcg«>s de
la capitale, et à la foudatiop de plusieurs étabiissemens de ce
genre dans les villes qui en sont éloignées. La culture des
terres fait àe$ progrès rapides, èts planlaliotis se fonuetit sur
des terrains qui jusqu'alors n'avaient rien produit; des villes,
des I)ourg:tdes s*élèvent dans des lieux oii il se trouvait à peine
une maison , il y a quelques années. De vastes roules s'ou-
vrent à travers \ei forêts, les montati^nes s'applanisscnt et des
ponts sont jetés sur des torrens qui arrêtaient naguères lés
pas du voyageur. Pajtout l'industrie marche de front avec
la liberté, les relations commerciales s'étendent, la naviga-
tion devient chaque jour plus considérable, les mœurs s'adou-
cis:»ent et l'amélioration du sort des esclaves eicite la sollici*
tude générale. L'ufiranchissement est devenu , pour ainsi dire,
à la mode. M Manricjue a doiiué dernièrement là liberté à
neuf Je ses esclaves^ M. Soto traite les siens comme des ou-
vriers .indépendaus, en leur payant un salaire, et de t\ beaux
exemples trouvent de nombrenx imitateur^ paraii les pro-
priétaires.
OBSERVATI0>^S SUR LE BEAU,
Faisant suite aux Essais sua L'HomrB ,
Publiés parle Con5eilIer-d*ÉUt, PB JTacob.
Je ne sais ce qui m'abu^, mais , si ce^ objets sont justes en
masse, au moins Kopuscule qui les contient, renferme-t-il
des propositions évidemment fausses. C'est à celles là que
je veux m'a t tacher.
La beauté absolue appartient^ dit-il , non à T objet qui
développe le mieux les propriétés (Fun autre objet composé^
organisé ; mais à celui ^i développe lé mieux les facultés
da principe indiiàsièle , lequel sent , pense et veut par lui-
même , en un mot , de rame ou du moi. Or le corps de
thomme est le mieux constitué pciur remplir cette fouc-^
tioH ./i. . Le corps de Vhomme est doncj)lus beau que celui
de la femme, • . . Aussi est-ce dans U sexe masculin que se
trouvent les génies lethplus vastes et les plus élevés.
Yoilà le meilleur , mais non le plus beau \ car ces gens
dont TOUS nous parler ne sont pas toujours beaux hommes ,
el ceui-cî ne jouiiient pas de plus de Uculiés (iu'un Lonime
fort laid.
Vous prélendeE : que rhomme qui réunirait , en lui seul ,
la vue de taigle , Vodorai du chien , etc, serait un monstre^
qut ne pourrait pas faire usage de ses membres , etc, , mais
f'îls sont parfaits, ces sfns, leur rapport ne saurait être im-
parfail; car , ce n'est pas précisément l'être qui se sert de ses
sens, maïs bien les sens qui servent Tetre. Nous disons que le
prre des mondes voit tout, entend tonl, et cela , parce que
nous supposons, avec raison sans doute, qu*il est parfait:
or, si tel est Tenseaible, telles sont lc< parties. Je ne dis pas
qu*un homme ainsi organisé fût pirfaitcinent beau , mais bien
certainement il serait parfaileincut bon : quant au physique
toujours.
Tout ce qui est beau rolativenirnt no Test p.is en général ;
ainsi , nous voyons sans émoi ion de très-bel ios fi'mmes et une
sente moins belle nous cnflanime : en tirern-t-on la consé-
quence que le beau ne nous a pas charnit's? I^ conséquence
serait absurde : ramour vient de certains nipports entre deux
^tres; ce n'est pas Tanionr du corps pour le corps, c'est le coi:«
tact de deux Aines, A/ sympathie. ^ en un mot , que matante
Aurore n'a pas enrore rendue ridicule. Voilà pourquoi l'archi-
tecture gothique i.liit plus à c iln*n*s g ns que l'a rclii lecture
grecque , cVst qn ii y a queiqu'harmoniecntr'cllect leur ân;c
quaiid ils en ont*
La Vénus de Praxiù'^c ne donnerait pas aux chinois ,
iioii plus qu'à éC autres ptupls , lUdve d'une parfaite beauté.
r.e qui est beau Ta toujours été et le sera toujours (on sei t
Lieu que je ne pirle pas de l'individu.) Le beau c'est la
réunion des formes et des couleurs les plus gracieuses ;la
forme ronde et la couleur rouge peut-<}tre comme le p(*nsait
Bernardin) ; mais l'habitude p^'ut corrompre le goût et le son-
tinienl du beau : la Venus de Praxitèle ferait moins plaisir
d*abord h Pékin qu'à Paris : la raison en est trè^i-sinip^c ,
elle ourait contr'elle la bisarrerie de la nouveauté. Pourquoi ,
par tonte la terre, trouvc-t-on si beaux et la voûle des cieux ,
€t les sphères brillantes qui IVclairent ? C'est que l'Inhitude
de les voir ajoute encore à leur beauté : peut-être faut-il
autant de lems à ramener les hommes au bon goi\t, qu'il en
a failu pour les en éloigner ; mais enfin on les y ramène , ou
plutôt i!s y reviennent deux-mômes : car le brnu , la perfec-
tion du l>eju, n'est pas une chose de corn eution ; il y a en
lui quelque chose de vrai qui nous chirme comme la jus-
tesse d'un son. Ce que je viens de dire s'applique également
k la musique. Les chinois ^ nous dit-on , oignent l'harmonie ;
le tartare ^ les dissonances : que s'ensuil-il de là ? Que chi-
cun d'eux éprouve du plaisir à entendre une note pure j mais
que l'un prolonge ce plaisir, et que l'autre l'aug.-nenle pir
les contrastes. Dira-t-on , par exemple , que n* % paysans qui
chantent toujours à l'unisson , et s'.it tend rissent au bruit
lugubre de leur orgue, sont plus sensibles aux charmes de
la mn>iqne, que nos compositeurs de Paris ? Non , mais le
Lien pour eux c'est le beau. Qu'ils aillent entendre les chants
»i vrais de Dalayrac et de Grétry ?ce seia pour eux le mieux ,
par coii»L'quent le plus beau, et alors ils oublieront leurs
rhan^ons. La musique est nn art qui doit tant à la nature,
qu'il n>a beau qu'eu l'imitant ; et moi j'aime mieux cent
fois ks chansons du village, que tous les grands airs en mi
brm'd , de Fougantiui. Le beau , dans les arts, n'est pas le
m'-ine que dans la nature : nous aimons k voir dans les
clijinps lin arbre frais et ariondi : dans un paysage il faut
que la (oudre l'ait brisé, que le tenis ou l'aquilon aient
courbé sa tête. Moi , je regarde avec plaisir, dans ce tableau ,
un jeune enfant qui sourit à sa mère ; mais ce vieil amateur
trouve la touche tant soit peu défectueuse, et va se placer en
rità»e devant cet homme écorché vif, et dont les traits font
fi émir. Pourquoi le beau , pour nous deux , est-il si différent ?
C;V»l que le beau, dans les arts , n'est pas le gracieux ; c'est
le diifrile. I.r beau , dans la nature, charme tous les hommes ,
parce qu'il est l'unité de la perfectioo.
R.
(*^
1
UACËDOINE.
T^ téltgraphe-trntpatique , noorelltf nacluM
tuelle que les gobbe-moucbes ont ioTentcet ««««Mt Wa
spectateur, en voyant une vesUle paraître daas k Mid
opéra de Firginie, s'est ëcrié : Grand dîcv , il y-*—
des vestales partout ! Cette exclamation Doni ferait an—
le spectateur n'était entré à TOpéra qne p9«r fvw wm i»
laies qui l'assiégaicnt peut-être jusque dans Ict twn db h
capitale. Serons-nous donc réduits k regretter le rcMtdb
Nuina, où le nombre des vestales c'tail ai petil? ^
— Un M. Nan.... se plaint à nous d'avoir etéamîBi mmwk
ex-eniployé à la mairie, qui est \eon Inî deinaaderflwe
'deux jours, çr/c/çf/e chose pour avoir enrêcîslrd en ||m
Pacte de naissance de M. son fiis ainr. Les ca-e«p^^
p'^uvent passer quelquefois pour des gêna qni à^M
oublié, ^
— Un journal, qui donnerait tout ce qo'il poMcdeii»
qu'on le nommât, avoue que la Nacelle fait £7/m^
di'parlement du Nord .Nous nous croyions cr pendant' ^^^ "
de faire toie dans les lieux où lé journal en
raît.
— Le buste d'un orateur dont l'éloquence a rappela i
tout ce que nos fastes législatifs ont de biillanl ; vie«l «,«.
exécuté par M. Brion fits , jeune nrlirie dont le inênIcaM
déjà couronné dans les luttes de l'écoV de scnIntMe Ce
au ciseau de cet élève d'un de nos plus gnndt ui'ltm\ m i
nous devons la production naïve de VenfaM iomamt^i
bHhs , et du jeune berger venant de remporter b wir éi
combat de la fldte. Il n'appartient qu au talent de nrrj
les hommages décernés au génie; et, à ce titre. BLLcwt'
pu céder aux vœux du grand nombre de citovens qri PtH-l
engagé à exécuter un travail auquel se raltacLei^nt Ws ||« i,
honorables souvenirs. L'accueil fait k cette prodoctîaa^ j
rempres^emeiit qu'on a mis à la voir, ont foicé raftiileà*ai i
multiplier les copies, en marbre, en kronn el en diMiu j
Les personnes qui voudraient en posséder, pourront a'ajsvtf 1
à M. I^rion même, rue Biene, n* a5. Le pria des cenina
pâtre est fixé à 35 c. , c'est-&-dire an monUnt dci fiwi»l
lement ; car M. Hrion considérerait comme nen kenasMI
pour lui , le bénéfice qu'il jpourrjît retirer d'nn trnvad di^j
il ne veut se réserver que llioonenr et la dîficnltd
-- Pei Ict a invoc(ué dans la lettre qu'il a dente m
le témoignage favorable oue nous n'avona cessé taaammi]
k son grand mérite. I«e luiroir d'hier Ironre nne nemcl^i
canons un peu cet artiste snr plusieurs parties de son yal |
et nous convenons avec une franchise qne aons nttt^j
voirons jamais, quenonsavoos cm pouvoir noua liimij
légères observations qu'un acteur dn inêrile de PMÎi dit]
plutôt accueillir que craindre. Mais tout en Laaatdsnl W
opinions, nous ne chercherons jamais i ddmenlir enà^j
gérer des faits positifs , et nous nons fairom sans cewi
voir de reconnaître que Perlet est nn des meillcnis
diens que nous possédions , et qn'i Rouen cosn
où il y a du goût et de la justice , il n rcco Vm
mérite , et auquel il est habitué.
—Cllar!e^-Quint ayant fait bâtir unbeanponl inr ■»«■■
rivière auprès de Madrid , et que l'on peut souvent, sadU
passer k pied sec; l'année suivante, un amhnissJiar *]
France allant i Madrid, et voyant nn pont sanseaa.dt*]
Charles- Quint a fait bâtir ici un pont, ea attendant < '
successeurs y fassent venir la rivière.
(Secret d apprendre la langue frmnqaw en Hmmi^ t^ con) j
Un mari , banquier fort Cf limé dans son
l'on annonçait certain accident aaquel aont accnnn
époux des femmes qui voyagent, s'est dcrid. dâ<en.
air solemnel : Les droits des maris "^^^ ' — *-' * *
«rtàl
ommm^ d
NOUVELLES DE MER.
Par lettre de Marseille da 5 juin , on
est informé qu'un corsaire espagnol a
jparu dans la rade et a capturé un bâti-
ment français , ch. d'huile y ail. dc|I^ice
* Ag^e. -
Le même jour on apprenait là prise de
deux autres navires.
— I/Eâsex , c. Aston , ail. de Bordeaux
à St-Pélersbourg , est lelàclié à Deal le 4
juin.
— Le bâlimeat de fuerre franc lis la
Lyonnaise , est arrive de Rio-Janciro à
Buénos-Ayres le i6 février. '
On mande de Deal , le 6 juin : Est
arrivé ici , l'Oporlo, c, Cowey, ven.
d'Oporlo en 14 jours. Le 27 du mois
dernier , sur les côtes d'Espagne ^ il a été
abordé pnr un corsaire de 8 canons et
cent hommes. L'officier qui vint à bord
de rOporto était espagnol ; il était ac-
compagné d'un interprète qui examina
scrupuleusement les papiers, et dit que
le corsaire appartenait à l' Amérique du
Sud ; mais il pnraiss lit tout récemment
armé , son équi|>age ' était évidemment
composé d'Espagnols eurojbéens, et il sem-
blait chercher les navires irançais. Ce cor-
saire était peint eu noir y long et très fin
voilier.
— Voici l'extrait d'une lettre des ageirs
de Lloyd à Gênes, en date du 26 mai :
M Nous apprenons par des capitaines de
navires dernièrement arrivés d^spagne ,
que le gouvernement a envoyé des lettres
de marque sur les côtes , et qu'un grand
nombre de corsaires ont fait voile de Bar^
celonne et de 5lâhon. Le nombre de ceux
sortis de Mahon est de 2$ environ , la plu*
. part sont de petites barques. On dit que
deux bâti mens français ont été pris de*
vanl Fréj us. »
— Ou mande de Berlin ,1e i"juin: Par
ordie du cabinet il a été apporté les chao^
gpmens suivans dans le p;)vi)lou du com-
merce prussien. Le pavillon sera blanc;
aux deux lier^ et p irlera l'aigle prus-
sienne ; les deux bandes noires des deux
côtés occuperont rn-.emble l'autre tiers,
— Sont arrives il la Martinique: le i5
avril, 17' c ivilé,c. Girette, v. du Havre .
les Trois-Co isinà, c. Julien, y. de Mar-
seille; l<* i4- le r^uteleu, c» Longuemare,
V. du Hivrî; le i5, le Fils-de-Joseph ,
c. E^doux , et le i6v le Jean-Baptiste,
c Fournier, v. de Marseille; les Deux-
Amis, c, Lcmonnier, v. du Havre ; le 17*
^a Victorine, c. Urbain , v. de Marseille-
Le brick TAiiguste, c. Noël , veh. de
Bordeaux , ayant échoué le S sur le banc
près de Tancarville, rivière de Seine;
est paré le lendemain et est arrivé à la
posée de Quillebenf, U £ut ao p9o d'eau
et pompe du via.
POaT DE DUNKERQUE.
W A VIRES ENTRÉS
Le 6, la Boulonnoise , c. Fourny , v.
de Bonlogne, lège. Vaudewalle, courtier.
Le Saint-Pierre , c. Deleforterie , ven.
de Maronnes, ch. de seL Boulan, armât.
La Marie-Augustine, c. Villaomoras,
v. de Libourne , ch. de vin. Debaecher ,
courtier.
Le Charles, cap. Villaumoraa, ven, de
Libourne , ch. de vin. Debaecker, courtier.
L'Afraicain, cap* Fournier, v. de Bor-
deaux , ch. de vin. Emmcry, courtier.
Le 7 , le Saint-Paul, c. Simon, v. de
Harfleur , lège. Debaecker , courtier.
Le 8 , CoUette-Charlote , (hollandais) r
cap. Claeys , ven. de Bordeaux, ch.de
diverses marchandises. Salomes, courtier*
Le Pelil-Anguste , cap. Jacks , ven. du
Nord , ch. de morues. Bray , armateur.
Le Jeune-Arthur , c. Caillot, ven. de
Tremblade , chargé de sel. Vandewalle ,
courtier.
L'Abert , €• Wohe , ( américain ) , ven.
de New-York , ch. de coton , potasse , café
et thé, etc. Salomez , courtier.
Le brick américain Albert, c. Walter ^
R. Walworth, v. de New-York, ch. de
potasse, perlasse, café, thé, coton et
bois de Campêche; consigiiataires, MM
veuve Dominique Morel et fils, Solomez ,
courtier.
Le 9, la Jeune- Adèle , cap. Leborgne «
V. de Bordeaux, ch devin. Vandewalle,
courtier.
Le Saint-Pierre , c. I^equesne, ven. de
Caen , ch. de raisins et carreaux.
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le 6 , la Pélagie , cap. Boissaye , ail. h
Caudebec , ch. de charbon , Vandew.iile ^
Le Glameur , cap. Frigoult , ail. à Cau-
debec , ch. de charbon , Gauwin , court.
lie Saint-Adrien , c. Bec , ail. à Dieppe «
lège. Emmcry , courtier.
Le 7, la Dorade, c. Dutof, ail. à St.-
PétersbQurg, lège. Gauwin , courtier.
L'Espérance, c. Vasseur, ail. è QuiU
bœuf ., cb. i^e charbon. Gauwin , courtier.
PORT DE DIEPPE. .^
KAVIAKS ENTRÉS.
Du 3i niai au i**^ juin. — Le sloop le
Saint -Pierre , c. Massé, v. de Dunkerque»
ch, de charbon de terre.
Le sloop l'Espoir , cap. Masson , v« di-
Dunkerque, sur lest.
Le brick le Faisceau, c. Mutel , v. de
Rouen , ch. de pfâtre.
Et trois paquebots venant de Brighlon
avec 56 passagers.
N AVIEES EXPÉDIÉS.
Da 3k mii au 4 juin.-* Le sloop les
Deux-Amis , cap. Galon, ail. k Houfleur,
ch. de barils vicies.
Le bateau la Jeune-Sléphanie, c. Morée
ail. à Saint-Martin , sur lest. '
Le trois-mâts le Cerf, c. Legrand, ail.
k Terre-Neuve , ch. de sel pour la pèche
de la morue.
Le bateau le Saint-Pierre, c. Chassé,
ail. au Havre, ch. de charbon déterre.
Le brick anglais le Denton , c. Denton ,
ail. à Québec , sur lest.
Le bateau. l'Horlence, c. Guérit , all« à
Lanné , ch. de charrée.
Et un paquebot ail, à Brîghton avec
16 passagers.
PORT DE ROUEN.
CBARGEMEN8 ET RÉCLAMATIONS.
Cbargem. de la gribanne l'Adélaïde »
cap. Desroes, ven. du Havre.
Courtier-interp. , M« J. Pellecat.
Reciamateurs j MM.
Proyen. du navira hollandais Vrouw-
^Wibbina, cap* Rnuper, ven. de Lis-*
bonne.
3oa peaux de bœuf, sèches.— A ordre.
Proven, du navire le Jeune-Henry, cap.
Deridder, ven. de Marseille.
80 fats vin. — Paperet.
27 dito dito.-T-Charles Durand.
28 dito dito. — C'trpentier fils.
9 dito dito.— Lherrailte.
a caisses savon. — Bard le jeune»
2 dtto dito.^ — Richard-Anquetin*
I fût d*alun. — Reynard.
Marchandises chargées au Havre.
'9 caisses de sucre. — Deschamps - Ale-
• xandre et comp.
8 sacs café. — i panier sucre en pain.—
Castle-Dclamare.
8 fais graiiîse de poisson. — D. Barré Hls.
I fât pruaeaux secs. — Therry et V07
sillon.
16 sacs cendres de sarrasin.— V* Homo.
5 fûts cidre. — Lebaudy et Estienne fili
atné.
^^Ch^RGEM. du brick l'Espérance de
Dunkerque, c. Gourdet, v. de Bor-
deaux.—Courtier , M, Viard.
25 fûts eau-de-vie. — Fauvel jeune.
48 fûts vin.H-Dubus.
40 fdts vin. — Lecarpentîer 51s.
40 fûts vin.— Thomas Eury et comp.
. 25 fûts vin.— Héboét atné.
1 1 1 caisses savon. — 17 balles sumac. —
X^Gbaigem. du lougre l'Adolphe, cap,
Devineau , ven. de Bordeaux. — Cour-
tier, M. Viard.
220 bariques vin.— rPaperel.
^^^Chaeqsx. du chas^e-nuré e la Bien*
Aimée i^ Sflr7.(»<iD, cap. Couedel , v«n.
de He.-iiivoir. — Courtier , M. Viard.
95,099 kilug. set. — A ordre.
tg^CuAHGhM. do. la goélette la Zelit , c.
(vrouec, y» de Bordeaux. — G>urlier ,
M« Viard.
Kéclamatturs , MM.
33 fîkts eau-dc-vic. — Caze-Ghambosse.
dito
dilo. — J. Ch. Lebreton.
ba c. saTOD.^^eiiorm.ind et lloinet.
:/M balte» de garance. — Florjr.
4.i fats vin.— L'Ileriiiitte.
ig^CHAHGEM. du sloop la Friicilé , cap
l.ai|i$, V. de U Flotte. — Courtier iot.
M. F. Kums.
193 futailles vin. — loi pots beurre. —
Pour Lecarpeiitier.
C'iiRGEx. du chasse- ma rce l'Iiifitîgable ,
cap. Lec-orne , v. de Hordcaux. — Cour-
tier interp. « M F. Kums«
?.ii> caisses savon. — HarJ.
8 bariques vin. — la balles sumac. —
Moiiiia.
^I^Chahoem. du chasse-marée la Cart-
liiie-de-Sargf*au , commandé par le
cap. K. Fontaine , v. de Dordeaui.--
Courtier interp. M. F. Kunis.
41 pièces viu ordinaire. — 9 idem vin
muscat. — S caisses contenant vin de
liqueurs. — Crevel.
3 bariq. vin ordinaire. — 1 5 paniers con-
tenant bouteilles vide;. — Duboscq-
Lettré.
•—Le brick le Mar^ , c. I^valtan , v. de
liordeaui , ch. de vin , eau-do- vie et sa-
von , pour 31. Ded. — Courtier interp. ,
M. J. Pcllecal.
^;^CiunGKM. du brick le Victor , cap.
Théroude , v. de Santo-Domingo. —
Courtier , M* Lucct.
h^éclamateurs y MM.
725 pièces bois d'acajou. — 5 cuirs idem.
— H. Fortin.
18 sacs calV. — Elie Lefcbvre , armateur
dudit navire.
3toui*emcnt du is juin.
NAYIHES E.NTKES.
Le brick le Victor, cap. Théroude,
ven. de St.<»I)omiugue, ch. d'acajou,
peaux , café.
Le slonpie Mélidor et Julie , cap. Go-
liai y. de Fécamp], ch. de planches (*e sap.
7«.iVlIlF.S E\?KOIi:S.
Le cliasse-marce la Victoire, capit.
Lfgrouec , ait. à Bordeauxi sur lest.
Le sloop l'Auguste , eap. Corcet , ail.
au Havre , sur le»t-
Le sloop 1rs Soeurs-Unies, cap. Corcet ,
ail à llouffeur, ch. de p!àtre, vin,
fi\ts vid«>s.
La gof-U»llP In Marie- Vincente, cap.
Jaroi«, ail. a ia 1to< belle, sur lest.
Le sloop le Jules , cap. Ueret , ail. à St.-
V.'ia^i et Cherbourg, ch. de fer, poudre
il canon.
Lettodnraimable-Vi t'>îre , c. Gallon, ft AU EkTKR POUR LA MARTnilQrB.
all.àSt.-Nartin (île de Ké), sur lest.
Le chasse «marée l'Emmanuel, cap.
Goillan», ail. à Dieppedalle, gourj dé-
charger son sel.
PORT nu HAVRE.
Mouvenït^nt tiii l 2 /f/iVi.
fTAVIllFS ENTRÉS.
fje brick rilcrcule , c. Nenson , v. de
Londres , sur lost.
Le trois-uiàts liaïubonrgeois Apollo, c.
flelniholtz , jveu. d'tiaiiib-;urg, sur lest ,
(en relâche.)
KAVli.ES EXPLUILS.
Le sloop la ^ouvelle-Alliancc, capit.
Knault, ail. a Rouen, ch. de sucre.
\j6 sloop le !).<in-Martin , c. Pcriil, ail.
à Rouen , oh. de bois . goudron.
Xjh gocleitc la Flnlippine, c. Dumont ,
ail à Rouen , rli. d'acier, zing, etc.
Le brick lo Papillon, c. Lei'ebvre, ail.
à rile-d'Oleron , Mir lest.
Le brick le Matci>!>e. c. Gourré, ven.
de Morlaii , ch. de tabac , etc.
1^ bjick américiii» Travallors, capit.
Tross, ail. k la Nou%'rl)e-Orlcans , sur lest.
Le t rois-mâts ainéricams Aeblus , cap.
Gurs I ail. ^ew•Vor(.k, ch. de passagers.
Le trois-mâu AméJce, c. Dunet, ail.
à St«-Domingue , ch. de balotagas.
Note des venta recutillies à la bourse
du 1 1 y.a'/t.
9.5o sacs sucre Bourbou , à yS L, acq.
ic) barnq. 2 quarts dOrte brut , 4* rouge,
à 68 f. Su c. , dito.
14 barriq. sucre brut , â 80 f. , dite.
1 caisse indigo Bengale, à 16 f. a5 c.,
dilo.
I dito dito dito, à 16 f. yS c, dito.
161 balles cotou Thenessée, à 1 f . 10 c.
dito.
18 dito dito Louisiane , à I f. 20 c., dito.
5u sacs cai'é Havane, à 1 f. 17 c. i/a ,
en entrepôt.
^(^ M. M. Ilaguclon et Franque ap-
prennent IMieureuse arrivée à Ëlseneur,
du navire le Petit- Kmile, cap. Lesage,
en 6 jours de trj versée.
0^» Par lettre de Rio, en date du 21
mar» dernier , MM. Laliure, Dorey et
Lemaistre apprennent l'heureuse arrivée
audit lieu , de leur navire la Vénus, cap.
(lachot, ven. de Lima.
L'équipage était en bonne santé.
Extrait d\mc lettre du capitaine Sevr'ir,
commandant le brick le Silence , parti
du flavre le 7j mai ^ et anivé à
litijonne , le 3 courant^
« Je n*ai vu aucuns batimens suspects
sur ma roule, d'après les inforniatioiis
que j'ai prises auss^itôl mon arrivée, il
paraît qu on n'a eu aucune connaissance
de corsaires d.iiis la Manche du S. i^. , et
1rs navires arrivent ici de tous les ports
de ta Manche, sans aucune inquiétude, i»
Le brick PEraîte de 167 fonn.. ia
voilier, ifoiiVé, cloué et cbcvilê c* J
cvîvre, parfîra tncetsaraoïeni pour b
Martinique, Mwale commandcpicai ém
cap. Galkiot.
S^aàresser pour fret et pa$^^g€ i
A Paris, à M. Bnllol Laneovilte t U-
et de Ja Grande- Brdâgw , riM Sllfo-
noré , n* 34i.
A Rouen , à H. A, Boochoa , «CrArw
•u Havre » à M. D. Aacel » corrr*|MMidaaU
AVIS DIVERS.
AYIS.
Emt de ri^'ère cîmrijiée et'dépmré^,
NO. ail. — Les irjpn^iaîiM ém VéËtàtm^
incnt toiiDê4|a:ii aux .«Iralr», a*, lu, fjaLvoig
St.-Se\cr, |.i>ur la cldnllracino et la éépmt^tkm
de» eatJX de la Seinr , oui l*K««aaor J^ | wà^m
nir MM. 1rs haLitaiu il« IUidco qu*il« fmmwmti
fournir |iivftriiiriiMnt , da» Iova !•• ^■■ttiff» éà
tu villr, des ejiax de la Seiuc, parfailcâivi ^mam^
ea telle qa alité que l'on puiaae dôÎNT.
le prix de la ▼oie d*«a de »S bma. In«ap
por'é- ec iiioDtce aa doailcîU des 1
te irs, eut de 10 oeDiiBca, reloi ém iV
de I f. Soc i>oar teiM voîas d'eaa. En 1
perfo nit qui prconenl aa loaat.aa ««li
le roatrna eil de oau bcct* 00 de ^aaiva 1
«»biieiinent oa; forte reniae.
On s*adreMe , poar s'abonoar , â l'é
ou eux cooducteors des voilaw*
BOURSE DE PARIS, D'HIER.
Effets Publics.
ClfVQ POOa CB!«T CO^SOUDéS,
JoauiaDM éa i« Man itaS.
88f loc 87t' «ce 700 40c Soc SSc 65c Syf
6uc 40c 35c 40e
RE<:0!VNA1SS. DE LIVi:|OATIO«,
ioniMaorc «kl tt Maiv itaS.
Ech. da ta Mar» 1814 , lîo. S a' 101 9«ia
1895, 94 ftwêt
Idem NoMivàTiTM, 18a 4
ANNU11LS UK 1000 ra., k 4 p.' */.
Avec lots et prioMS.
Jouiuanc* ilr Urrwm^ttn liai.
ru6st 5i*c
Acnofvs DB LA a%NO. or niAJiCB,
Joutiwr» il« Janvier «iaS.
i58al 53C
SPECTACLES du i3 JUIN.
THÉÂTRE DES A&TS.
UNE OUVERTURE A GRA2ID OECBianB.
LES DEUX MÉNAGES ,
Coméilie nouvelle en 3 actea» de M3I* Pienri.
Vainiard et Fnigcace.
Mon fleur Dorsar, MM. AlbcrC
Monsieur BourXsuil , TÎMC
Un Commis , Ricfniav.
Ue yulet • LrpriMau
Madame Èonrdeuil , Mesd. FiiacUcr.
Madame DorsaY% Saini-Ebnt.
Madame Montât on , Sïmoncu
Madame ilyppoHte , Davtnfaa,
LES DEUX JOURIfÈBS .
Opcra en 3 actes , de Boailly cl CkdraUaL
&ULL>. lMilUM:::um COMMLTiCIALE (b^i cahactùies et ln tailll-doucc) DE C BLOQUEL, RUESr LO M.* Sf.
.«jK^a
SAMEDI.
sot:
N» 19a.,
- ÂRKi
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
G«tte Feaille parait tons les joars. S'adresser, pour rAbonnemeat et la Rédaction , aa Bdroaa de fa IVacelle , Place des Carmes « n^. '48,' k Roireo.
On s'abonae à Paris, chez fiRissoT-TeivÂRs , rue de Richelieu , n®. 79. — Au Havre ^ chez CliApn.LK, me de Paris. *- Et chez tons les Libraires et
Directeurs des Po&tes du Départemenr. — Le prix de rAbonnement est de i5 fr. chaque trimestre , pour Rouen, et 16 fr. So c. parla poale.
DICTIONNAIRE D'HISTOIRE NATURELLE DE LA
NACELLE.
La Chauve - Souris.
Etre mixte , qui en participant de deux espèces d'ani-
maux, réunit leurs défauts sans avoir une seule de leurs
vertus , la chaiwe^souris est à la fois un quadrupède inintel-
ligent et un oiseau affreux, Trisle amante des nuits, il semble
que convaincue de sa laideur et du dégoût qu'elle inspire ,
elle n'ose se montrer à la pureté du jour qu'elle souille-
rait par sa présence. Son vol lugubre et inégal lui permet
à peine de s'élever au dessus du sol. Le bruit qu'elle fait
en agitant ses ailes velues , porte je ne sais qu'elle tristesse
dans Tàiue de ceux qui l'entendent. Sa bouche d'où s'é-
chappe un cri aigu et grasseyant , est armée de dents avec
lesquelles elle déchire , et garnie de lèvres d'où découle
une matière purulente. Mère inquiète et jalouse, elle allaite
de ses mamelles ridées les petits qu'elle cache dans les trous
les plus sales et les plus obscurs. Inutile parmi les ani-
uiaux qui composent l'échelle vivante, indigne d'occuper
un rang dans la chaîne des êtres nécessaires au grand tout;
pendant sa vie , objet de dégoût pour tout ce qu'elle ap*
proche, nuisible après sa mort par l'iafection qu'elle ré-
pand dans les lieux oii elle' expire ; cet animal est un de
ceux c{\ie la nature semble avoir destines à la nullité et au
mépris.
Le tableau que nous venons de faire de la chauve-souris don-
nerait assez à penser, je crois, qu'un animal de cette espèce
n'est guère susceptible de dégénérer ; car il n'est pas facile de
concevoir quelque chose au dessous de rien , et de s'imaginer
que ce qui n'a aucune valeur puisse être réduit à une expres-
sion moindre que cequi n'existe pas.Cependant il y a des chau-
ve-souris abâtardies, débilitées, déchues de la splendeur de
leur race primitive, et elles se nomment oreiV/â/v/f. C'est celle
sorte d'êtres équivoques que Delille a voulu décrire dans ces
vers forts didactiques et fort verbeux, du poème des Troie
Règnes :
9 De l*écurenil volant la famille dootense,
* L'or0f7/<7r<i déployant son a//<? meiiibranease,
)> Joignent le quadrupède avec le peuple aH-é :
» Aiubi rien n'est tranchwif , aiu$i rien n'est mêlé»
Ce passage que pourraient revendiijuer à ban di'oît les
muses romantiques qui pourtant n'tiaieiit pas trop Lucrèce ^
donne une idée de Voreillard. C'est en effet une petite chauve-
souris dont les oreilles sont si grandes que souteat lelles dé-
passent le corps de l'animal.
Ah! messieurs les très-bons, les très-excellens hommes,
vous avez été , dit-on , sur le point de vous vouer au quadru-
pède qui se revêtit de la peau du lion , parce que ^ disiez- vous,
il allait fort lentement, et que souvent même il se refusait à
marcher. Plus tard vous avez adopté pour patronne l'écre-
visse , parce qu'elle recule. Ah ! de grâce tenez-vous-en à ce
dernier objet de votre culte déjà trop inconstant* Quoique'
V or eillarU ait de plus grandes oreilles que l'idole- de B<ilaain,
quoiqu'il ne paraisse que la nuit, et que ses ailes ne peuvent
parvenir à lui faire quitter la terre qu'il rase ; de grâce ,
messieurs les génies constitués, tenez-vous-en encore à votre
divin crus lacée.
LES AMOURS DES ANGES ,
et
LES MÉLODIES IRLANDAISES , DE THOMAS MOORB ,
"Traduction de Vanglais ,
Par Madame Louise-Em. Belloc. ( * )
C'est à une dame que nous devons la meilleure traduction
d'Homère; une jeune femme , parée de toutes^ les grâces de
son sexe, commenta Newton ; une baronne nous a lais^* des
mémoires excellens sur la révcrfutiou française,' et une demoi-
selle vient de traduire Horace. Il faudrait .être bien ingrat oi«
bien aveugle pour refuser d'après. de. tcb exemples, çlu géi».ie
et de la profondeur littéraire à un sexe doiU les travaux scien-.
ti&ques peuvent être mis en parallèle avec ceux ^es homuies
les plus célèbres. Longtems on a voulu jeter du ridicule
sur les femmes qui cultivaient le goût des lettres, que nous '
voulious posséder exclusivement. Mais ce tort du bel-esprit
qu'on leur reprochait quand il n'y avait escore en France que
du pcdantismCi^ a disparu lorsqu'on a étudié les sciences el les
arts sans prétention, et plus pour eux-mêmes «que pour se,
faire un nom d'éqidition et un titre -k l'admiration des igno-
rais. Il n'y a plus aujourd'hui de femmes savantes, parce que.
( ♦ ) PARIS. — CiLLSSxiLiAU, Libralre-Édîtcor , nie Neuve-des-Pctit»-
Champs/n^. 5.
le savoir » m t*âllier k reprit ; et pendant que lei taloni-
roogee de la icience semblent vouloir ressusciter les Trîi-
sotin et les Vadius» de jeunes personnes abandonnent les
bancs des atb^nées mystiques , aux {vieilles baronnes , pOw
aller V dans le silence et la solitude, eiercer un taW«U formé
par la lecture do nos philosophes , et de nos pins anubhs
moralistes.
Parmi les dames qui vengent leur sexe d« ridicule que
Molière a jeté sur les femmes auteurs, nouf citerons avec
plaisir M** Louise Relloc. Oest sons le titre modeste de tfo*
ducteur qu'elle vient de faire paraître un ouvrage qui décèle
un talent que n'ont pas toujours les aoteurs qui inventent.
Il faut savoir créer pour traduire, et sur-tout pour tradmîre
un poète anglais. Ces tournures tortueuses de la langue de
Pope et de Milton , ces idées vagues et métaphysiques dont
ta poésie de nos voisins abonde , diffèrent beaucoup plus du
caractère de notre idiome et de noire habitude de penser , que
tout ce que nous offrent les autres langues sous le rapport
du mécanisme et de l'idéologie. Mais les difficultés vaincues
ne font qu'ajouter au mérite du succès et à la gloire de l'en-
treprise, et Moore doit s*estimer heureux d'avoir rencontré
chcx nous un aussi élégant et un auui pur interprète que
M™-. Belloc. '
Il y a du talent , et quelquefois même du génie i savoir
choisir le genre qui nous est propre. Cicéron aurait très-
mal fait de vouloir faire des comédies , et Ia Fontaine des
rpéras. Le choix du poète qu'a traduit M"**. Relloc parait
être celui nue l'instinct de ses forces et de sa manière lui aura
indiqué. L auteur des Amours des Anges , tendre , brillant et
gracieux, mélancolique et vif, parait porter ce caractère de
talent qui offre tant d*ana]ogie avec ces impressions natu-
relles aux femmes. On ne rossent pas la volupté en lisant
Moorc; mais on la rcve , et l'on sait combien les sentiuiens
iuné« is du bonheur » ces demi- teint es et cet abandon séduisant
canviennent au style iuimitAble de colles qui se sont montrées
nos maîtres en fait de délicatesse et de naturel.
>fais, dans cette apologie du beau sexe, je m'apperçois
que je me suis laissé entraîner hors du domaine de la critique ,
ttque j'ai déposé la gravité du rhéteur, pour prendre le
);ing.iee des éru^Jits de salon. On pourrait même, avec quel-
que raison , m accuser de galanterie , et d'avoir loue , d'une
in.inicre générale, l'auteur que j'analyse, pour être dispensé
d'outrer dans des considérations plus positives sur l'ouvrage.
Je ne veux pas , dans l'intérêt de Tauteur même , encourir te
reproche d*une complaisance dont M*' BoDoc peut se passer;
et qu'elle doit plus redouter que la critique la plus rigoureuse,
je v.ii* donc citer, pour justifier mes éloges, et copier le
promier passage qui me toinbora sous la main : c'est criui
oii un auge eiprime les regrets que la fuite de la vierge Léa
vient de lui causer.
• Je crois la voir encore assise li mes côtés , à la lueur
rosée du crépuKule du soir, tournant la tête % ers l'étoile
qui apjiaraissait à l'horison, comme la jeune épouse qui se
penche sur le bord du lit nuptial , Ik cette heure de mys*
ière et de silence. •
• Telle él«it l'innocence de la vierge que mon crime ou
()i<.t«)( lp de lin me faisait aimer, et pour latpiolle je brù-
ai» d'une flamme qui sarpa5sait les feux les plus violens Je
la terre. Si vous avies vu son regard lorsque mon premier
a?cu s'échappa de mes lèvres délirantes ! Ce n'était point
r«xpres»ioa de la colère; non Elle n'était pas irritée,
mois triste. ■
Il y a toute une page dans ces derniers mots, ou plutôt on
y irôtivc un sentiment que toutes les expressions du monde
ne sauraient aussi bien rendre. Ces nuances qui colorent
le style, ces formes fugitives qui idéalisent les choses,
naissent sans eiFort sous la main dn tradncteur | ans doute
comme elles ont été inspirées à Ta^teur.
(^)
L'espace ne nous permet^as de ttou dUndi* Afn^|i
r le mérite d'une traduction qui sera Tiveintol wmàaf^
anr le mérite d'une traduction qui sera viveiiitot wm
cWée. Iéê% jimourê des Anges soat suivie i« Mélodim
léndaisms dn même auteur. Nous reviendroai
ment sur cet ouvrage pour lequel on n
luxe de la ^pographie.
MACÉDOINE.
*-M. le docteur P....t, a lu à la Société i
hommes constitués , un mémoire anatomique daaa
s'est attaché à prouver que la langue n'était pna u
Le verbeux et doctissime médecin s'est fondé poor i
trer la vérité de son opinion , sur ce que l*oo ••
comparer la langue à un crible , sans recoanatlrt Ti
que cet organe aurait avec un instrument. Noos oh
en elfet que la langue de certains orate urt n'est pot a
ment, mais bien un outil.
— ?fousqui ne connaissons pas encore lepoemo de Vîi
qui vient d'obtenir un si brillant succès , oona
dons si, dans la pièce , F^irginius prend le couteau qu'il
sur l*étal d'un boucher, pour immoler sa 6llo. Lu
boutique de boucherie , serait d'un effet lufinimeot
Les poètes anglais qui naissent si supérieurs à
Voltaire, n'auraient pas Bunqué ce trait de génie.
— Les paroles de cet opéra nonvaau , sont , m ce qut i ^
plusieurs journaux , de M. Désaugiers otné. Nous avioua |Btm
jusqu'ici que M. Désaugiers était le seul homme cêMetit
son nom; mais il n'est pas rigoureusement împcMstUe fit
nous %yo\\% deux messieurs Désaugiers, comme nouaafUM
eu deux Corneille et deux Racine.
— La Foudre qui avait annoncé qu'elle édatenit kn^
geoisement tous les cinq jours, parait être restée i
La Foudre et la diligence de V Eclair se sont pre
embourbées avec leurs dépêches.
•—On peut estimer quelqu'un que Ton haitt ou peotuii
ce que l'on méprise. On peut aimer et estimer tout à h l
la même personne. On peut mépriser et haïr en même i
le même individu s ce dernier cas est le plus commua.
twm
elà
I
— Je vous en donne ma tête , repétait un Cal à Mi
qnieu, pour affirmer pins positivement ce qu'il ava
Ennuyé de cette exclamation , Moule5quien finit pur \m
dire i Au surpins donnes , monsieur ; les petits eadcnn enlM^
tiennent l'amité. Que de gens sont en fonds pour cnlittaie
l'amitié par d'aussi petits cadeaux 1
-^ Au dernier marché de Neufcbltel , nn |enat payaBU*
qui avait bu plus que de raison , entra dans nue ia|e êè
marionnettes , et troubla bientôt la représen Cation , par SV
discours et sa conduite. Invité au silence « par l'atgane db
Polichinelle^ que le maître de la loge faisait agtr et fK*
1er en scène, le rustre répondit à cetle inleipellalian aa
lançant son chapeau à la tête de l'acteur. Funcvi 4a tH
outrage» le chef de la troupe abandonna les /Us de sonmiN
sionnaire , qui perdit auuitot l'êquilibra ; il descendit Ma
la sal'e I et voulut jeter le paysan a la porte. Ctlui ôt
qui se tenait sur la défensive , porta k son advesmisa»
un si violent coup de poing dans la figure, ^no b pati
instrument, appelé praiiaue^ dont ce dernier an
pour déguiser sa voix , lui descendit dans le gn '~
qu*il fût possible de l'en retirer. La gaide«
pendant cette rixe, conduisit les plaignans chci k M^
Le propriétaire des roarionoelles eut beon vonloîr eipn-
quer l'affaire et demander justice; cnmmo il ne a'etpn»
mait qu'en Polichinelle , et que ia gratitô ém
de l'olLcier-public ne lui permettait pas im Ci
cet idiàme » îl crut qu'on se moquait do Ini 9 ni il
le malheureux directeur do spectocio
• I
1
J
— Frère jTAncelot M [mpose de publier bientAt , diei frère
Ledeottt , «»e tpadvctioa en vers , des LamewtaPUms die
Jérémie. Ce poème déjà lo k plusieurs personnes jpéniiies dans
la cellule de frère d'Anceloty contient une version fort
poëtîqae de ce passage du Chapitre XXXVI , verset 27 t
• Et la parole fat adressée à Jérémie , après que.^ le
• Roi eut brûlé le volume ; et les paroles que Baruc avait
» écrites sur le premier rouleau, »
Lei Jérémiades rappèlent beaucoup , à ce qu'on assure ,
les beaux petits vers traîna bs de Louis IX et d^Ebrouin.
Cette imitation du Vox ingens , de Virgile , sert d'épi-
graphe à ce nouveau poème .*
«•••.. Od entendait gëmir ant Toix
« Lamentable »
— Une femme est chef d'orchestre du théâtre de Laon. On
. ne dft pas si c'est au bâton ou à i'archet qu'elle conduit. Son
mari , qui joue de la flûte dans un autre théâtre , nous ass ure
que c'est au bâton , et qne c'est lui qui lui a donné les pre-
mières leçons et les principes de la belle oiaiiière.
(5)
SPECTACLES.
THÉATaB l>t& AETS.
Les Deux Ménages.'^ Les Deux Journées.
La seconde représentation des Deux Ménages avait attiré
hier un assez grand nombre de spectateurs. Cette comédie ,
qui n'est à bien dire qu'un tableau de mœurs, est pleine d'es-
prit et de gaité. M. Bourdeuil et M*"* Dorsay sont deux pa-
trons conjugaux taillés de main d'observateur. Aussi je parie
que le nom de Bourdeuil surtout servira bientôt , daus le
monde , de d^onimînation générique pour ces innocens
maris qtw des épouses adroites et coquettes accusent d'ingra-
titude et d'inâdditéy afin de conduire avec plus de sa reté lenrs
intngaet. Tiste « il faut parler franchement, n'est paslbsa^
place dans le r6le de Bourdeuil. M"*. Fitxelier n'a pas saiii '
parfaitement le sieÉ : elle met de la mignardise dans sa .
jalousie. Les auteurs, j'en suis d^accord , n'ont pas vonla
inspirer à h jeune M"*. Bourdeuil les fureurs de M"%
Dorsan. Mais M"**. Bourdeuil est jalouse» et la . jalou-
sie n'a jamais été un sentiment mignon « m^me chez les
femmes mariées. Mesdames St.-£lme et Simonet possèdent
bien leurs rôles. 1^1 serait à désirer qu'à la prochaine repré-
sentation on trouvât daaa cet ouvrage tout l'ensemble qu'il
mente.
Les Deux Journées me rappèlent des mois entiers de
troubles et de misère au^éprouva noire France » a certaine
énoque de l'histoire i elles me font souvenir anèsi de ces
abus de la force et du pouvoir dont les peuples n'ont que
trop souvent à gémir. Heureusement Mikeliy le vertueux
Mikelif est là pour^me reconcilier un peu avec les hommes.
Il ne faut souvent qu'ufie âme généreuse et dévouée, pour
venger l'humanité entière.
Il j a longtems qu'on avait représenté sur notre scène ,
cet opéra dont la musique est %i mélodieuse et si dramatique.
On doit regretter que Chérubini n'ait pas laissé plus d'où*
vrages au théâtre ;• la verve et le talent de ce compositeur
l'apuelaif-nt fBe glorieux succès dans ce genre, Bié a joué
âfiieli avec une vérité et une bonhomie charmantes. Joliet,
qui se fit une si grafide ^réputation dans ce rôle qu'il créa ,
ne le jouait certes pas mieux. M"^ Berteau a chanté avec
goôt ; nous voudrions en dire autant de Chardon , qui se
montre d'ailleurs très-botj comédieh dans tous ses rôles.
0mmnc( d ^^jtxHsivU.
PASSAGE DU SUND.— Z>i/ 241711 ^5 mai.
118 bâtîmens , parmi lesquels : Neptu-
T>us, c. Hoim, et Restitution, c. Flock ,
de Bordeaux à Copenhague. — Vr. Ikina ,
c. Postema , de Bordeaux à Swinémunde.
— Oocior Dubb , c. Hook , de Cette à Lu-
beck. — Eleonora , c, D^well, de Mémel
à Bordeaux.
PORTS ÉTRANGERS.
AARIVAGES*
C)y<le , a Juin. — Friendshîp, Girloff ,
V. 'le Marseille.
Deal , le 6. — york-MefchMt^ ven. de
Cliarente.
Gravesciîd , le 5.— Lord MeHeville , c.
Bluck, y. de Calais.
Livcrj^ool , 5. — Zéphir, c, Frater» v-
de Chirenle.
Ntwcastle, le s. — • Charles-and-Ann ,
c. Richirdson , v. de Rouen.
PI y mou ih, le 3 — ^pring, c. MofSat , v.
de Rouen.— Sarapson , c, Harris , v. du
Havre, pour Cardiff. — L'Elisa, c. .Le-
blanc , v. de Cork.
Portsmoush, les 4 et 5.— L« Yictoirt*
Marie, c. Lejeone, v. de Cherbourg. —
Le Désiré, c. Angot, v. d'Honûeur.
PORT DE ROUEN.
CRARGEXfiNa BT aÉCLAHATlOIfS.
^^^Chargfjc. du brick l'Eugène, cap
Moulinet , ven. de Bordeaux. — Cour-
tier-interp. , M. Viard,
Béclamcimtrs f MM.
3 fôts vin» — Chalon fils aîné»
98 ditodito. — D Laisné,
4 dito dito. — Delà mai tt ai rie.
4 dito dito.— Carpentier.
4 dito dito.-*-Foussac.
I ditodito. — Martin frères.
40 boucauts tabac. — Lé garde-mag^fin.
— Le hrfck l'Auguste, de S'.^Malo,
cap. Noël, ven. de Bordeaux, ch. dr
549 fôts vin.-^^Vîret-Lehaitre.
— La Jeune-Fanny , cap. Guillaume ,
ven. de Bordeaux , ch. de aSa fûta vin.
•*-Viret->Lehaitrc.
{p^CBikon, da lotigre rHyppolite.
cap. Gaston , veQ« du Château et Ro-
chefort. — Courtier-interp. H. Viard.
^éclamateurs j MM^
69754 kil. sel.— V. J, B. Hébert.
3 fdts eau-de-vie. — Maria et Ame-
line. ^
— La Victoîre-Bien-Aimée^ cap. Ma-
znrier, ven. de Caen, cb. de 309 fûts
bulle de colza. ---Crevel et comp.
0:^Charci n. du sloop le Phélidor^t-
Julie, cap. Goua , ven. de Fécamp.-^
Courtier, M. Lucet.
2,4o3 planches sap. — Yiger fils.
E^Chaacbii dn brick le Mars , cap. Le*
vallon, ven. de Bordeaux.— Courtier
interp , M. J. Pellecat.
Réclammtêurs HM.
I Baril vin muscal.^^Lecarpentier.
75 fûU espriu— J. C. Lebreton.
98 caisses savon.— E. P. Florj fils.
81 banj. de vin.— Viret-Lehattre,
a 4 fûts vin.— P. E. Ronlland.
16 dito dito. — I caisse dito< — i fAt eau*
de-vie. — Loridn a!né«
• 6 fAts vin. — l.'Hermilte.
17 ditQ dito.-«»A ordre.
Mouvement du i3 juin.
lYAVinES E!fTl£s,
^ Le sloop l'Union , cap. Dtibos , ven. do
Cou Ir ville, cb. dr cidre cl boi«,
I-e sloop TAci onl , cap. Vau(|uclio , v.
de Londres , cii. de ploiub.
^A\l^Es KXPÊDiÉs.
1^ sloop la C.'.iolinCjC. Mocaer, ail.
mi (!i-oi%i<: , stir ksi.
Lf cli'iSM^iii.iré** l.-i Marie-Joseph , cap.
1.1'Inii, »ll. à UordeauK, sur lest»
Le (li.issc-tnarée l.i tSainle-Parbe , cap.
1 ir.'! , ail. à S.iiMt-l*ii'ir*> , sur lest.
Im gribjtio rAiiuable-Bailuide, c« Le-
ioui-j, ail, au llavru, sur tc»t.
Le chai;«e*fiiarcc la Jouiie*AdèIc , cap.
fwo , al-, à .>Lirenuej , sur lest.
1^- cha.vNf-iuarée le Siill^, c. Uolando ,
ail nu (.roisiCi sur lest.
Lef clM»»e-iiiarêc l'Iieureux- Retour , c.
I f*<-<)iio, ail. àiiic«t,<li de boisdecliéiic.
Lt' cli.ibMï-inaréo le \ oyngeur , c, Sei-
^.inrd , :il.'. à L\iuli^iirii , sur lest,
l.v brick les 'Irois-Fri-re*, c. OuihoDiat ,
eiitré fii ce port le tj coiiratil, est des-
r«»:id>i a Diepped^illc , pour y déposer sou
c inr^paipjit, consistant en \iu.
1 a ^'oi'lette la iMarie-(.^aroline , cnpit.
Toi lin t , e»t nus»! descendu à Dieppedalle
|)Our y entreposer sou cbargeiuuut de icL
rOilT DL IIAVKK.
Monx'iritent du i5 juin»
>AYIU1.S KNTlthS.
Le b.il'Mu à vjptur le Triton, c. Plcj,
^LMi. li.i .^outii iniplon , sur ie.'^t.
l.e b.itt'jij .iii^iais de plai.«ance Auby, c.
Lof'Ls , V. 'i.' i.'tw 'S , sur K»it.
La picrlif Lugénic-Adt'Iaide-Louise-
cruiliaii», r. Puib^y , v. de Lroloy , cb.
<*l.- h'.js «l i :u.
Le britk .luiéricain Factor, c. William-
Oray , v di- New-Vork, ch. de colon.
Le biitk a us; lais (ionfreney, c. Lecarn,
V. de 151 \ :b , cil, de cbarbou.
Le bfick le S'-juaj>hore , c. Crevecœur ,
% . de LouJic^, cb. de café , etc.
> VMKIJJ EXPIDrL.S.
Le patkr[-!toi)d anglais Lr-.dy-Welling-
*•••', cap. Ftilz:iid, ail. à Soulliamptou ,
< Il de p.»>»ns['r5.
Le l)M(.k ia M.idrlaiae • c. Ijurauv, ail.
.'i Naiiles, rlu de plârre.
Le biii k aii^l.ii> riora , c. Cockings ,
ali, il I):niiuu[b, sur le»t.
L^ p.>(L'.*l-I»oolaiit;lui» Pr in ce-Col >ourg,
• ?p. i'.'<t', ', ail. à Soutiiaiuptou, cb. de
PORT Pli OUILLEBKl r.
M t.- it^c*nc'nl fin 11 un 12 juin .
>\i f .:•■//'. ri .'i* F'iilt'i^rrrr et descendus
ic I > ifu ni n tin
L«'^ «^''ix -Liî^i-nire , cap. liri>eL
I *r. •■ ' I »!♦• . •:. ll<>iir'v.
I r .1 ■ II' -linnry, m p. Daniel.
I.i- 'M..; Mil , cap, l-t'lîf»l.
|,.n N.r !••-!). »f»i- , *Mp. Cil' Il tôt.
(4)
L'AîmabIe*B.-ithildei cap* Letùatà:
Le Jeuue-Ëdouard I cap. Ménage.
La Flore* Victoire , cap. Boardon.
Le Béné-M'irie , cap. Salion.
Le («raDd-Frédéric , cap. Hodo.
L*I]élèiie , cap. Ifarou.
I^ Marie-d'Ainour, cap. Caucboîs.
Le Bon-Père, cap Peii^ird.
Le Prosper , cap. Brecba.
Les Trois-îFrère* , rap. Dubourff»
La Victoire, cap. Potel.
La Béréuice , cap. (îoyon.
La Marie*Frauçoise, cap. Havani.
La \ ille-de-Clieibourç , cap. LuncboD.
Le Lis , cap. Ta\er*oii.
La Constance , cap. Bizet,
La Félicité, cap, Lem.ircliand.
La Marie- IIorlen»e , en p. Bessac.
Le Coureur , cap. Boulin.
Le César, cup Leliec bo.
L'Adélaida, cap. Couset.
La KobC , cap. joubllan,
Neccabé, c. p. Joncs.
Le Cbarles- Ferdinand . cap. Laadriu.
L,'i Cécile, cap. Dccafrucc.
1-es Qualre-Frcrcs , cap. Lepalinec.
I^ Paul et Arsène , cap. Custe.
Le Jeune- Edouard , cap. Henry*
i/Aiinable-Loiiisc, cap* IJebert.
Le Père-de-Famille, cap Corcbouant.
Le Cli.irles , cap, Celo,
J.c Mess;is;er , cap. Launny,
Le lîieii-Aiiné, cap. Loréal.
Les Deus-Sœurs-Unies , cap. Barret.
\ rouw-Elisabelb , cap. A. Neperut.
Le J»on-Méiiagf> , cap. Kocbe.
La PiMite-Adèle, c.»p. Thomas.
Sont ariii'tr* dr* I^i'liufnii'r et descendus
à ia marie du i5 :
r.e Jean-Marie, c, Quiiiiper.
Le Vélocifer , c. Néel.
Stéphanie, c. Sana<jren.
'l'l^h;ll!e . c*. Scren.
Le Pere-Adain , c. Moisy.
I-es Drux-Frëres , c. Barbé.
L'Aiinabh^Pnidence , c. bisson.
Le Si. -Pierre , c. îgou.
Sont descendus :
L'Indépendant , c, Masson,
Le Picpiehot , c Dyrai^on.
Les l)«.'ux-Sœur<i, c. Liuzac.
LWugu.ste , r. Liunay.
Lanna , r. fbgo.
Le Pi in tenip» , c. Tbillppc.
La Hose , c. Piel.
L* A i mal)! e- Virginie , c Vali-'e.
Lra Deux-Kiigi'iiie , c. Oriirl.
LaConstance-llypolite , c. DcMiiazures.
Sont montes à ia marèt ,
r.3 Ste-Anne, rap. ('o!lin , v. de Saiut-
AJar'in, cb. de vin , ei vinaigre.
l/l. iMr>ii . c. L uioureux, v de Pouli-
gueii , cb. de ^el.
i
Niintcs y S j'tin. — K>t enlrn en cette
ri\ ère. — l^e brir.k aih'-rirain Clio , de
Ho- ton , V. de Neu-Voick, cap. Broxler,
t II. de f oion , riz , café, à la conMgnation
dp M. iVlher.
AS WrSTBAnM.
DM ccmrtnmrmw9muM
Rêstdtat du pf entier coaoomrs
devant le eanteii d'àdminififùiiàm^
pour l'achat tn i835 , det toAmeg mé^
cessaires aux manufactures rt^^Ut,
et dont la clôture ^ annoncée fakarà
pour le 3o mai , et rernue mnâtUie mm
4 jnin^ a eu lieu ejjcctwe\
dernier
fiouo. Fut.
jour.
AcaaTi : I*. c»iM
aoo 10 Virginie bcaafewIbgebMa
conc, de trcs-boopa %trtm
et en partie fin* à. »oS •
70 » diio b«ao fcuiiUg* tt ^
bonne mtc sM »
64 B dilo dilo dilo.. ...... itS •
47 > dilo dlio dito ifS •
73 » dito dilo dilo 187 fm
f^a » dilo Lien cursd et de bcMae
Sl.'«6.... •...•,„■., 18S •
ai 3 » dito dilo diio f6S •
au4 » dito joli lriiilU<;« ti àm
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friiilU<;«
bonne »cve ,
diio Lonn« qiMli:«.,
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6
B dito bltn coFMctdeb. •-
» Aiuêriqne » fenilLiga janan ,
Jr^er, MMiplr et d'onc »£▼•
lrîr»-linc..
'. .••••(. .«••.•.■.,•*
14^9 36
Le tout livrable d.ini les portf ck Botw
deani , le Havre, Dunkerqut et Mantilk^
oii la presque totalité de ce* Ufcâa «I
rendue ; payable conipUnt, sons rimayli
de I ou de 5 p. "/,, on â 4 et 6 mmuie
terme : tare à la p. •/,.
Le second concours de i8a3
en uoveuibre , comme d* usage.
PRIX DU BLED,
il juin. — YvETOT. ... 45 &
I a I J. — Pavillt.
4S
• • Il fc
( le Qmmittl
'4
BOURSE DE PARIS, D'HIEK.
Effets Puùlics.
CINQ PO un rE>iT ro^SOUDRSt
Jouiiunre An 11 Mars lealc
87f 3oc aSc aoc i5e Soc 40c 35c 4ocS;flM
nEr.nxNAiss. dr LiininATiow,
JiMiusanrr du si Min iSil.
Ech. du aa Mars 1814, lift, 1 a loi tS tib
i8a5, 9 4 loi aSc
Idem NomiiATiTU, 18a 4
A."k-NL'niL5 DP. 1000 FB., à 4 p.' •/^
Avec lois et priacn.
Jduuuuce lie Dfccnkrt ilaa.
io6af 5oc
ACTIONS DP. LA hkSQ, DE VEARCI,'
JuuuMoce de JaoTin lial.
l585f
THÉÂTRE DES ARTS.
Aujourd'hui SAMEDi 14 JUijr»
REL.4CI1E.
JrCX CoMlQ! ES DE Glll!rGALCT.
BOGER-Lfi-DUa .
raniomime en 3 actes , i spectade.
)L^
K.N. IM. 1 i.Uhlil;: CU.NiMLKCL\LK (tN tAi..u ii.i ib m ex iiiim-ooLcc) DK C. BLOQIEL, RLE-St LO ^.• 34.
DIMANCHE.
JS* i93.-^2*« A
LA NACELLE,
DE LA SElNE-INFÉRlEURE.
Cette FcaiHe paraît tous les joars. S'vdresser, poar rAbonneqnent et la Rédaction , aa Barean de fa Nacelle , Place dei" Carmes , n*. 48, à Roaen.
Od s abonne à Pari», chez BRissoT-THivi^Rs , rue de KicheUeu , n^. 7». — Au Harre , che» Chapelu » me de Pari«. — Et ches toos le» Libraires et
Directeur.s des Portes du Départeaieot. — Le prix de rAbonneuicnt est de i5 fr. ^haqae trimestre , pour Rouen, et 16 Cr. 5o c. parla poste.
DIORAMA DE LONDRES,
on
TARLAEU DES MOECRS BRITANNIQUES , '
Par E. I). S. Arcios, tradnctear de Lord Byron. (*)
Jusqu'ici j'avais toujours entendu dire, el les lectures de
tous les oiivragCd écrite sur l'Angleterre depuis 18 14 m'avaient
coufirinë dans cette opiniou , que les traits les plus remar-
quables du caractère des anglais étaient leur goût pour la
viande saignante, pour les luttes de boxf-urs, les courses de
chevaux et les combats de coqs; peut-être pourrais-je j
ajouter la manie de se tuer, la coutume de vendre sa femme
el d'élire drs membres du parlement au milieu du vacarme
des places publi<[nes , et d'une pluie de boue et de pierres.
Toujours r*st-il certain que c'était principalement pour voir
les particularités du caractère anglais que les français sont
de tout teins allés en Angleterre. 1/auteur du livre que nous
anuoîjçons a cru voir une source féconde d'erreurs dans
celte habitude d'aller cbcrcherydans un pays étranger, la con-
viction déjà fixée avant de'la connaître. 11 nous assure qu'il
ft'e>l fait un dçvoir de ne lire aucun des ouvrages écrits avant
lesieu,sur la capitale de l'Augielerre ; bien plus, il s'est
eiforcé d'oublier ce qu'il avait entendu dire touchant lui
mœurs et les coutumes de ce pays. Gstte condiûCe lui a
profité : il est fort peu question dans son livre de beefsteck
saignant , de coqs et de boxeurs, de suicides et de femmes
vendues ; mais à la place de ces lieux communs, on trouve
va grand nombre d observations piquantes, et qut ont le
mérite de la nouveauté.
Dès la première journée qu'il passe dans Londres , il apprend
une chose qui est cependant assez extraordinaire pour qu'on
Tait mentionnée avant lui. La police est faite si mal dans cette
capitale , que les voleurs y sont d'une audace eitréme ;
faute de pouvoir les arrêter, on avertit les honnêtes gens de
se tenir sur leurs gardes; à la porte de tous les théâtres, il
y a des constables qui crient à chaque instant : Gare â vos
poches ! Gare à vos poches !.•«.. La toale est par-tout mélangée
de voleurs.
(*) Un gros Tolnme //i-S*. Prix : 7 fr. 5oc. — AParis, chez
Dilâdnat , au Palais-Royal.
Après un certain tems de séjour, les observations sont
devenues trop nombreuses pour les rattacher II des récils
Particuliers. Il les groupe et 1rs présente souS la forme de
issertation sur les points principaux des mœurs, de la poli-
tique et des beaux arts. Mais ces dissertations n'ont point l'in-
couYénient des amplifications de collège ; elles instpiseut
sans ennuyer. Elles sont semées d'une si grande quantité
d'anecdotes amenées souvent par des scènes si Originales et
s\ amusantes , que le lecteur trouve dans presqtie tout le cou-
rant de l'ouvrage de M. Arcios, la vivacité, le mouvement
dramatique et l'intérêt d'un roman.
La stricte impartialité avec laquelle l'auteur a distribué
l'éloge ou le blâme , devrait lu! attirer l'estime des deux
peuples rivaux entre lesquels il s'est établi juge, cependant il
est fort à craindre que les anglais ne soient pas complètement
satisfaits, et que les français l'accusetit d'angloïnaoie. Nous
ne saurions mieux faire pour lui éviter ce dernier reproche*,
que de citer ici des fragmens d'un chapitre intitulé : le Bow
clicr dtf fVelU'iglon i on verra là avec quelle énergie et
quelle chaleur M. Arcius exprime ses sentimens de français*
« On sait avec quelle prodigalité les récompenses ont été ac-
cordées au général anglais ; tou« les potenUUse sont difsputé
l'honneur de le couvrir de titres et de cordons ; le parlement
britanuiquc a décrété des pensions; le roi lui a donné de
nouveaux litres; chaque paroisse de la capitale a voulu avoir
une rue, un passage, une face, un carrefour qui portât l'un
des noms de sa grâce; un grand nombre jle marchands Tout
pris pour enseigne , afin d'achalander leurs magasins ; les
dames ont formé une souscription du produit de laquelle oh
a élevé une statue de bronse qui représente le duc de We!r
lington , dans le costume et la pose d'une statue antique
d'Achille ; mais le plus précieux , le plus extravit^ant de tous
les présens reçus p«r sa gri^e, et un bouton d'argent rev^lM
d'or, et du prix de huit cent mille francs. ,Çe bouclier est
orné de deux espèces de ciselures ^ l'une qui règne dans toute
la circonférence forcS des bas reliefs ordinaires qui rcpié-
sentent les principales époques de la vie militaire du gcnciat;
l'autre, qui occupe le centre, est en relief beaucoup plus*
saillant, car les chevaux et les personnages du piemier plan
sont aux trois quarts détachés de la maf^^ du bouclier. Ce
centre est la partie principale et lapins curieuse, car elle
représente le duc de Wellington foulant^^apoléon aux pieds
de son cheval. » Voici une réflexion ^quefait M. Arcius au
sujet de ce bouclier ; « un biographe romain l'a dit â propos
de trois cenU statues de Démétrius de Falères : la prodigalité
dan» les récompenses, est le premier signal de la décadence
3*an pays et de la corraption des hommef qui le J^ps*
cernent» etc. »
* ^La detcriptîoa qu'il donne de la chambre its c«iirai«Be§
n*ett pas moint pîqMnie par les singuliers demie dmit le ha-
sard rendit M. Arcius témoin, que par le nombre y b préci-
sion et i'eiactitude des portraits qu**il trace. Nous ne pouYont
nous refuser au plaisir de transcrire ici les stngnliërea im-
pr^sions que la premrëre yue du parlement brilannique
occasionne à Télranger. « Quand on pense f dii-il , k rim*
portaoce des débats de ce parlement: Quand on songe que
des rojaumes ont été créés , que d'ancien* étaia on tété anéan-
tis, que le sang de plusieurs millions d'hommes a coalé sur
la mer et sur la terre • que la surface entière du globe a été
bouleversée en conséquence des déJibératious de cette assem-
blée, on s'imagine que tout doit s*t passer avec une gravité,
avec une solennité , avec nne pompe dignes de l'immense
pouvoir qu'elle eierce! ••
« Quelle doit être la suprise de l'étranger lorsqn'arrivant
à la chambre des communes, il n'apperçoit qu'une salle
étroite, mal décorée, incomnsode, incapable ae contenir
les sept cenla nombres qui devraient s'y réunir, et cependant
trop vaste encore pour le petit nombre de ceui qui ont
la coDtcieQce de s'jr rendre habituellement ! Comme $c$ yeux
doivent être étonnés lorsque cliercliant dans le costume des
nieiiibres de l'asiemblée quelques insignes de leurs hautes
fonctions, s'attendant en un mot k éprouver le respect re-
ligieux que ce roi africain ressentit lorsqu'il entra parmi les
sénateurs de Rome, il apperçoit des hommes d'un âge niâr,
des ministres même, rc\étus d'habits avec lesquels on ne
serait reçu le soir dans aucune société décente, des jeune s
i;«'ns costumés comme leurs domestiques, leurs piqueurs ou
eurs palfreniers, dormant sur les bancs au lieu de suivre
la discussion, ou bien empêchant leurs voisins d'entendre,
par le bruit de leur» conversations particulières.»
( La aaita an prochaio nume'ro. }
(^)
t
JADIS.
Jadis «n chef de barbares conquérait la Nenstrie , en chan-
geait la face et la rendait aussi florissante que le royaume
était malheureux* Sa justice l'immortalisa , et de nos jours
«ncôre les opprimés invoquent Roi Ion.
Jadis Robert , roi de France, ayant appris que des scélérats
se proposaient de l'assassiner, les invita à sa table, les fit
communier, et leur pardonna, en disant gu*il ne poux^att
pas te venger de ceux que son tnatira nvnit reçus à sa table,
Jadir, un normand sans naissanç;*^ assis sur le trône renversé
drs saxons, donnait de bonnes lois à l'Angh-terre, et faisait
trembler ce Philippe qui, au rapport de Thiktoire , ne fut
fameux que pttr ce qu'il vit faire.
Jadis ce roi qaî affranchit les communes , terrassait nn
anglais qni l'arrêtait dans la mêlée, et lui di<ait, avec le
aiiig- froid d» Henri lY : ne sais^iu pas qu'on ne prend jamais
le n*i aux échecs ?
Jadis, In anglais tributaires de la valeur, et fidèles k leur
parole , déposaient, sur le cercueil de Duguesclin , les c\eh
de rhAteau«Neuf-de-Rand;.n.
JaJis la viergedeVauronlfnrs(abandonnéede ce monarque
qiif i'hisloiri* a nommé *c Victorieux), expiait , sur le bù'.her,
)^ crime d*;.voir sauvé la patrie , et du sein des ilammcs faisait
pâlir encore $e$ lâches et vils ennemis.
Ja Ks, Louis XII répondit,: ce nett pas en roi dt* France
A venger les injures du duc d'Orléans; et sur le champ de
Lar.tlle : que cetiv qui ont peur $e mettent derrière moi.
Jadis ce béarnais, si brave et si bon , n'estimait pas asses
le tiûue pooT vouloir y monter sur les cadavres de ses sujets:
f-ûim rais mieux , disait-il , ne point apoir de Paris, que
de t*a\'oir tout miné par la mort de tant de personnes .
Les femmes d'autrefois qui vivent encore, sont de bonnes
femmes; le» hommes d'autrefois des.f* Oh ! jadis. R.
%M»Ha%t
MACEDOINE.
— 'Quaete nouveaux nocturnes du técomà 11. M
narre compatriote, viennent de paraître, tt BOOf
citons ceux qui aiment les chants cncîe«r «1 ' "
avons aemarqaé^ dans le nombre de cas
MToles tie fjtbsence^ par M*** Sophie dt
Wpart du 'Irouhadour^ V Etoile du Befwer ^ et
vous , méritent aussi d'être distingués» Oé)à nova m
du Joli nocturne qui a pour titre : tHeunuee
Ces morceaux se trouvent k Paris , ches Pctil , an i
de musique, passaac Feydeau ; et, à Roaeo , ma bai
lit Nacelle^ oii quelques exemplaires sont dépoada.
—Ou Kt sur une manière de feuille de papier qai ih
de lems à autre dans le Finistère :
M L'ivrognerie est le vice auquel le bat-bneloo eat b pki
• euclin. Pris de vin, ne le cootraries {âmab« •• VMia h
» mettrex hors de lui. Rien ne le retient oion, la CMM»»
» riété qu'il éprouverait le pouMerait jusqa'à cooisnctlf* ha
» plus horribles actions. *•
Et plus bas , dans le même article :
« Le Breton est bon père , bon fils , bon aim : il • loaâs
» les qualités sociales. C est une pierre brute qu'as kalile
» ouvrier met facilement en œuvre. •
Belle qualité sociale que rivrogmerie ! Koos oaoas aSs^
mer que, quoi((uc bas-breton , le jongleur qni a griflbnoéÏHle
turpitude , n'est pas une pierre brute. Noua noos dçoMn
dons comment il se fait que dans un pays oh iJ y a da
goi\t et de l'instruction , il paraisse un joarnal uuw aat^
rablement niais. Il n'en faut pas plus poar dëcrâor ftsaie
une ville.
— Vous , mesdames qui arrx reçn de la nalnre dei iewt^
que l'art de 51. Desirabooe n'a pas encore remplacée! ! \wm
qui voulez conserver, dans toute $ë fraîcheur et son iolégrili
cet ornement k la fois si utile et si séduisant , prnrnin laaa
à Rouen, chez H*"* Deville , rue Reaovoisiae a* 14, oae
fiole de VEau Odonialgique de M. Desibabooc. La l^èia
friction d'une brosse imbue de cette composilioo , aaCva laoi
les huit jours pour entretenir votre bouche dana l'étal, le
plus parfait , et pour donner k vos aencives celte teiala raM
qui coulraste si agréablement avec la blaucbenr da iViaail
Vous vous étonneres peut-être qoe M.
devrait plutôt accélérer la chute des dents* qoa la {
ait composé ce préservatif admirable « et qaa,
médecin du Diable Boiteux y qui bleasail lea
avoir l'occasion de les guérir, il n'ait pas plall
carier nos mâchoires , qu'ik les assainir ; isaîa votre
cessera quand vous tous seree pénétrées da aèle et di
téressement de notre célèbre deatisic, Soa Eao dqhi
favorablement par les personnes qai ea aoA frsl wm a^lP
habituel, oiïre un moyen il la fois efficace ai agrâaUa. aaaa
la conservation et la propreté de la bouche; alla aa& i
aussi avec succès dans les douleurs qa'occasioooeat ai 1
hi carie des molaires. La manière de s'en sarTirctt ia
dans l'avis que l'on distribue avec chaque boatcilla daal la
prix est de 5, 10, iS et a5 francs» aaivant la graodaor.
— Voici comme s'eiprime \e Courrier deM SpreêêelfÊ^
en rendant comnte des débuta de pliuiean aclcara» aa
thcâtie de Versailles :
« Dans cette représentation {Josepih) , M.
qui jouit en province d'une réputation méritée^ a^
i\-€C talent le rôle de Jacob. Sa voîi est balUt aaa iaa
ne manque pas de noblesse; aussi le public da VenaîMi
a-t-il cassé à l'unanimité le jngement sérëre renda il y •
peu de tems , contre H. Margaillao , par la yndila 4t
Rouen,
— M}^* Mars a Jou^ Valérie k Marseille. B Al infoasible ,
dit le Journal plus que borgne de la Méditerranée^ d'ei pri-
mer la sensation qu'elle a produite dans ces scènes admi-
rables de cécité. Tout cela est concevable pourtant : M^'* Mars
étant aveugle dans la pièce, il y aura eu sympathie eutre le
public marseillais et Pactrice.
A l'aveugle et intéressante Valérie a succédé le bon et
pieux Tartufe, lu>e% habitans de Marseille ont encore beau-
coup appLandi. FI j avait peuUétre encore sympathie entre le
public et le pauvre homme.
— Dans l'opéra de Virginie on remarque un pauage où le
' cruel et galant ApfHus dit à son confident obligé, qoe la
douce image de r objet cher et fatale eil encore peinte à ses
yeux par la charmes de la nuit. A ces mots de charmes
de la nuit ^ on prétend que M* Désangiers le cadet, ou plu-
tôt M. Cadet-Désaugters a tomIu s'attribuer le pocme, et
déshériter ainsi son afné par droit imprescriptible de pé^
remption. Cette prétention nt peut être fondée que sur on
privilège facile à contester. Quoiqu'il ^n soit nous pensons
que tout ce qu'il y a de ténébreux et é^obscur dans le poème,
peut être revendiqué par le chantre de AÊadelony tet faire
partie de sa légitime.
— Voulez*vons connaître le style épistolaire d'un sultan
i écrivait familiërement à l'un de %es grande viaîrs? £n
voici un échantillon :
M Toi , mon grand-visir et lieutenant-général illimité :
» Après l'avoir honoré de mes salutations, je daigne te faire
» faire savoir pr les présentes ce qui suit : etc*
» Commencement du mois de rhezeb , 1 112 de Mahomet.»
(5)
qu
—Le» anteart in Médecin Turc veulent transporf^ len^
pièce, <)u Théâtre-Feydeau au Vaudeville. Monsieur, oa
plutôt madame le docteur P t , s'oppose , dit-on , à cettt
translation t altendn qu'il ne veut pas qu'on le joue sur
aucun théâtre.
— Le jonrnal qui peut passer pour le Moniteur def
Modes , nous apprend , dans sa partie officielle , qu'à la der*
nière séance de l'Institut il y avait beaucoup de chapeaux
blancs en bois, paille de riz en tissu de coton. 5ous savions
bien qu'on assistait en bonnets de coton aux séances bon^
hommiques^'mais nous ignorions que l'usage des chapeaux de
cette espèce se fût déjà introduit k llnstitut. On y voyait
encore, dit le même foornal, des atles de moulin en ruban
de grande largeur , sur plusieurs chapeaux, U serait curieux
de savoir si m. Lacre-'Tel on M. Lémon.... s'étaient coiffés
en mou(in-à-vent , pour assister à c»tte réunion ?
— Fontenelle, notre compatriote, avait an frère abbé*.
On demandait nn jour k l'auteur des 'Mondes. « Que fait
monsieur votre frère? — Mon /rrre ^ dit-il, il est prêtre?
— A-t-il des bénéfices ? — Non. ---A quoi s'occupe- t-il ? — Le
matin , i7 dit la 'messe — Et le soir ? — Le soir . U
ne sait ce çu*il dit. » M. Laçretelle aîné , et M. Désan-
giers aîné , sont bien plus heureux en frères , que Fonte-
nelle,
— Les difficultés qui s'étaient élevées entre l'autorité mu-
nicipale du Havre et M. Morel , directenr privilégié des
théâtres de cet arrondissement, étant qpplanies, la nouvelle
salle sera définitivement ouverte au public , le 2\ aoAt
prochain. '
homm^vc^ d
^xHdw.
PORT DE BREST.
Mouvement du 6 au 7.
ITAVIRVS E5TR#.S.
Les TroîsrFanny , cap. Boulineau , v.
de Rondeaux, ch. de viu, eau-de-vie , etc.
Le Jules , c. Bertélé , v. de Riouen ,
ch. de pierres meulières.
L'Auguste, c. Thomas, v. de Dunker-
que , ch. àe charbon de terre.
Le hanovrien Fredénck-Wi^helm 5 , c.
Visser , V. de Meiael , ch. de mâtures.
NAVIRES EXP^DI^.
T.a Clétuence , de Brest , cap.. Masson ;
iMrvgplina, c. Monet , ail. il r^antrs.
La Marie-Fmoçoiae , de LonariaqiK r ,
cap. Leporl , ail. à Bordeaux , sur Test
1^ Hon-fère , c. fiermain , de Gran-
vilTe et y ail., ch. d'ardoise.
La JruoA^Saiinte-Anne , c. BonHec, ail.
à Bordeaux*
La Joséphine , cap^ LeÇèbvre , de Ponl-
Labé et y ail.
La Je une- Ma non , cap. Mahé , ail. à
Nantes , sur lest.
Les Trois-Frèrea, de Pérosse , c. Gros«-
siette, ail. à Bordeaux , ch. de mérin et
cidre.
Le St.-Joseph , de Vannes , c, Robin ,
ail. à Nantes^, sur le»t.
L'Aimable-Pacifique, de Nantes, cap.
Biju , ail. à Quimper , ch. de planches.
Les Deux- Amis , c. Legrand , ail. k
Bordeaux , sur lest*
PORT DE CHERBOURG.
Mouvement du f au 10 aiTil.
IVAVIRES EJITBéS.
Le ^oop^Amilié cap. Vigot^o^en. de
Guemezey, ch. de ciment.
Le sic op la Françoise , cap. Bnret, ven
de Rouen» ch. de bois de conutruciion.
Le sloop l'union , cap. Fabien, ven.
dn Havre , di. de denrées coloniales et
doovelfes.
Le brick de Tétat le Phénix , ven. idem,
ch« de 60 ancres. î
NAVIEB, EXPÉDIÉ.
Le sloop le H.is^rd, cap. Pôîrîer, a!l.
il la Rochelle, ch. de sirop colonnt et
fdts vides«
PORT DE ROUEN.
Mouvement du 14 jiùn^
Rik VIRES ENTRÉS.
Le chasse-marée la Providence, c. Lanco,
ven. c'eli Rochelle, ch. de vin, vmaigre
et huiîe.
La goélette la Jeune-Marie, c. K. Veur,
ven. de Ponlrteux, ch. de graine de lin
et papier.
IfAVIRFS EXPÉDIÉS.
Le chasse-inarao la Confiance , c. Mon-
nier, ait. à Bordeaux , sar lest.
Le lougre TAilelphe, c. Devineau^ alL
à Bordeaux , ch. de plâtre.
\je brick les Oienx^Amis , c. Chevallier,
ail. à l.orient , ch. de bois de chêne.
Le chasse-mjrée la Jeune-Marie-Elisa-
beib, c, K Loret, ail. au Croisic, sur \e%t.
\^ chasse-marée la Paix-Désirée , cap.
Pourchafse, ail. à Marennes, sur lest.
Le cbasse^marée le Saint-Pierre , cap.
Hervis, ail. à Ars, sur lest.
Le dogre rAnrore, c. Brasseur , alL h
Lorient, ch. de bois de chêne , céru^o*
Le dogre la Fé'irtc , c. Large tence , ^\U
à Bordeaux , ch. de plâtre.
Le sloop FAngustin , c. Leclerc, aîl. â
Honfleur, ch. de menasse, fôls vides.
PORT DU havre;
Mouvement du \i^juin^
If AVIRFS ENTRÉS.
Le -brick la Jea n- Marie , c. Quimper ,
yen. de Rouen, sur lest.
5*^ fli'o
17 <Iilo
II) (lllO
60 dilo
ij dito
2;
,,8
f.o rldo}) la fon^Liiice, cap. Mdzure ,
v^rt. do Rottoti, fil. de bois.
1-e sloop Ir l'tfr.-.VUiii , cap. Moîssy ,
vrn. de Rouen , du de via.
Le s)o(»p rAiiu««ble-Prudence 9 cap.
ri.s-ou . >rii. de Koueii, 5ur lest.
Le clia^^e-iiiarde le HosMgiioly capit.
L-l»ol , vpn. df S.tiiil-Valery, ch. de bois.
I.e sloop 1*1 pliigi'iiir , cnp. Pclit, ven
de Touques , cli. de cidre, boi5.
Le »îoop lo Frcie-cl-ïa-Sœur, c. Petit,
ven. de TotH|iii*s, cli. de cidre, bois.
TTAVIHFS FXPIDir.S.
Le hoiiry le Saint- Pierre , cnp. Masse ,
â ail. d*()!éron , sur lest.
I.e slonp In (ilrnicntinc y cap. Paris,
ail. à Rou'^n , cli. de sucre.
I.Q sloop In lilondi*, c'ip. AuzoU| ail. a
Rouen , cil. dt.* pLuiches.
[.e batoati de plni$.ince Ruby , cap.
Tioorge , v«"ii. dt» l.owt's , snr lc»t.
1^1 f;;ilirilte Vrow-Wd)bina , c. Kagcr ,
ati. à l^Xlerdatii , cli. de bnlolngo.s.
Le >loop Ip .Itrime-Viclor , cîip. Mon-
iiicT, nli. a Dieppe, cb. de canaux.
^'otcdes iv«/*»< rectici flics à la bourse
du 10 juin.
sji billes colon Tbenessce, à 1 f. 7 c. ip,
aiq.
dilo Géorgie, à I r, 7 c. i|3, d.
ditodito.âif 2c. ijSfdilo.
dilo dilo, à I f. i'*) r. , dilo.
dilo Fernaud). , à l f. 6*jr. ,d.
dito dilo , à I f ^>7 r. ija , dilo.
r.j'3 LUiT'i f!»* ïfuyara , âtj'it'. , dilo.
1^5 .'«i<V'' <•'!<' ât.'Doniiugue, à 1 f. 53 c.
1 1>. , d'.'o.
ir> biiniq. > îcie brut , à 6(5 f . 5o c. , d.
ni'lirrs bois jaune, à lo f. , «!i»o,
^.-li^à<'s tnrte blond llavaue , à 53 f.,
en entrrpôl.
pour DE QUILLEBi:rF.
Morti'rnieni du i3 nu i4 juin.
So-'t nrUi'v.s de F'iUcquier et descendus-.
Le lîienf.iisant . c. Groult.
Le Sui rèi , c. Martin.
Le D.Mre, c. 'Ih'Miiazo.
La Jo«i-|>binc, c. Croix.
Svni montes et passés de haut :
!a lilonde , c. Ozoult,v. du Havre,
cb. de p)ancb^*s.
Les 'IroTS-Sœn-n, c. Polcl , v. de Hoii-
fl.'ur , 'b. de cidre.
La Mrtiic-Marlbe, c. Pognon, v. el
Hj. idrtii.
La (^Ifinrntirie, cap. Paris , v. du Ha-
vrr , ci», de «ucre.
I.n Philippine , c. Dumonl, v. du Ila-
vir . » !i. «!<• bois do Cainp^cbe.
/'<■• 7 r//» //f>r//, bnn frais.)
^^^\\ \^ ^\^\\v^\s.
^-^:- > j 7 — VI.M r. wwvs LE ni'x.ks
,\' i. iii •■ I.->u. \o<l'(' Ub^p'iiiiiuare.
■' ii.!> '1 ' j juin i^l'> ri jiiurs sultans m
(ij.i.-'Mi ICI Hni»"» , j î.ci- fit- 1.1 Rnii^r-
;..... Il i4. M", r.rir', €'■ r.inn^N.iîic-prisriii
j V ■■.«Ti, \n •(o.lfi.ï -lia ^e»lr dr> mnil les et
f4)
cfTct* , dUiiuns , Lijouz , livret et ?oitnr«s ^ etc.,
dépendaul de la focceMion de M. Ainuble-LonU
Deipomuare , décètlé à Rooen ,
CoHKISTâlIT rOMMB MIT :
Batterie de cuisine.
Cliaadii-re9, casHcrolf» , couvercles , Itraid^reê
et poi>8nnTiiLTeA rn cuivre , toumelifoche , chi—
aetfl , pelles, pincrltes, j^riU, lOrfrniiltea , eafe-
li'res , tuLlvs de cuisine , etc.
Mi uhfcs.
Un menble de sulon en merisier , con\ert en
vrloort d'rtreclil jiiune , on autre loeoMe de
^alon , rouvert en suie ; chaises en mériter ,
couvertes en crin , candélabres tn bronze ; fUni'
beaux , feux garuis en ciii\ie, p(»êlc façon Val-
lois; tMbli's À luaiigrr, cluiSis eu merisier, ar-
moires , coiiunodes.
Meubles en acajou,
Deaz secrétaires à cylindir, ci»ro modes , cliif-
fonnicr , r<tnMoIrs , une table de loi'.ette avec sa
;:iace , talie:» .^ jeu, table de bonillolte , on
petit buiean a trois Uns, fauteuil de bureau,
t.ilile à tbè , tables de noit , et un trictrac
uionlé sur ^es pieds.
Lits.
Matelas de laiue , lits-de-plomes , traversins
et orrillerH , c<»uverlores de laines, tJpis de lit
et courle-poiotes.
Porcelainrx et cristaux.
Sonpicres , pbits , assiettes , coqoilles , taa^ \
rafé , sucrier, tlic^'re, pots d crûme en pcir*
relaine , ai upii'.re. pluts rt assiettes en faieuce,
carafes , verres à \iu, à liqueur, cj cristal, ra\e
à liqueurs avec ses (Inrou^.
Grm'ttrvs,
CoUet-tion complète des œuvres de Carie Ver-
net el gravures d'api es Kubens et Beanvarlel.
féi\fres.
F.ucTclopedie pnr Diderot et d* Alemliert , 89
voiuiiiea in-.|**; bisloire philosopbique par Tabbé
nn\nal, (Uiivren de Viigile , bisloire de Kranee
p.ir .\n«pjrtil , ronr» coiitpJet d'agriculture , et
aulie^ oMvru;;cs.
Amje.
Disps , n.ippes , du ub lier s , serviettes, rideaa\
l'nmis de fraudes , taies d*oreiller , tabliers ,
liirrbtius et essuie-mnius.
Ganî^^robc d*homtne.
Redingotes, baliit.s , pantalons, gilets, trës-
!>elles cbcm-MPs et mouchoiri de p<iche, en fil,
)»a> de »oie et coton , cravatte» de batiste , bottes
et souliers.
Bijoux et ili amans.
Vu peigne avec »on rechange , monté en bril
lans de vingt-troi^ irèflei c» vin^t-denx di'Oiî-
i;;iil|.tr-.les, portant ensemble cent trente-trois
biillaus ;
l'ne pnîrc dir bitucles dV>rrilles de coquettes,
m«'nti:e de Ireute-qii:iire brilians ;
Une plaque de collier , montée de trente
brilians ;
Une jïonette, montée de onze hrillans;
Une l'tincellr d'un brillaiii , recoupée;
Un jonc «le sept rose» de Hollande ;
l'uf ii\irre en éuieranden ;
l-n peigne, un collier, un^ jannette , une
paiie de bourlei d'oreilles et une paire de bra-
celf'l» cJi corail.
l'iir iu!>aliL-re en or, deux autres en e'caîlle ,
lUiublcrn en or; une montre à boite d'or avec
sa cliainc.
Argenterie.
CnilW» .A pot.i^c, à ragoût, d café; cou-
>rrts. liuilier . truelle à p(ii5.«on , cjfetiere, une
écuelje , I roch ties a ulo:ieltes, couteaux à lameiv
d*,.r^eul el icioos d'.jr^«'nr.
Vr fulJcS.
On. lire pendules en cuivre doré , et marbre
et bi»riiit.
y Ql turcs.
l'nc tr.'s-bflle calciiic , une berlîne, un Ca-
briolet dt «nie cl 09 chanioti fMU«i
Uarnoh ei é^ifHÊges.
IlarDois complet» poor voilnrw cft 1
aeUea a la frauçuiac cl â Tuaf bîtc.
Une feaillcita de vîa ron^ » viaa 1
de Beaone, prcniCre qualité; vbi ••tûmJmt
Bordeaux , Péuiêrd ; vim Lbnc, ils T *
ciD-dc-vie.
oaDR£ o£ La tkmtb.
Les i3 , a5 et a6 , OB veodea le aol
Le veadrwii %j , ou vcodra tes vins , lae ws-
tares et lea barouis.
Le samedi «8 , oa vcodn hê Cnw , ki f»
varet , le» |>orcelaine» et le» chaua^
L<» 3o jnîu et 1*='' inillct, oa ««adia |« U-
joux , le» diaounSf f endnla , i
baiières.
l-ea 9 et 3 joillet • on fififa la
meubles.
Le» a5 , a6 et 97 iaiii , il y aura «xf
publique des bîjonx, dbmjo» p
dans une dèa* saiic»- de la meisou eiii A^i^xt.
Cette \*ente.aura lieu à la re^fuei^ deê
héritiers benr/ciifres de M. DESPOJi'
àlAtiE , aux chargea « clauses et comdi»
lions ifui seront annoncées à Vouvertmrm
de l advenir.
Le CoMui»»AiaB-pRitii:B , DATIEL.
■ *,■" '% ■fcff!T?
nOL-hbE DE PAIIIS, D'HILR.
Effets Pablict.
ci^Q Piioa cF^T ro^soirois,
JouiBWfire An •■ Mars itaS.
^8f 87r 85c 90c b»l ttf 5c 8Sf Str SM Ur
Ce ijc a5c
UK(i*!VVAI«S. DF. IJOrin%TiO^,
Joui«i«uw do ji Mm fi*l.
Ecb. du aa Mars i8i:j|^ Un. S a.
i«95, 9 4 lOlf
Idem NouiMATivES, 1894
AKtfVIlLS DE lorM> ra.v « 4 p.' */,
Avee lofs et prives.
Juuis*aiirr de l>*«^mlir« iBas.
fn(>jf in67r Soc
ACTio:v8 ne la banq. nr. fea^cc«
Joumaace M imiwtÊW ital.
TIIKATRK DES AÉTS.
LHUTEL GARUI ,
Comédie en 1 acte , de MSI» LitsuMn «8
GcDtil.
LE DINSa DB MADELOH •
Vaudeville en 1 aole « de M. Drfi—yHi.
LES DEUX MÉNÀCR&,
Comédie nouvelle en 3 actca, de BOLFiMala
VolfAard et Fnlgcuce.
Monsieur Dorsmr. MM. Albcn.
Monsieur Bouraeuil , Tî«t«.
Un Commis , RicuMBb
Ue ralet , Lcpmw.
Madame Bontêeuil . Mod. Wïtwdêmm
Madame Dorsay^ 9mÀ
Madame Montaion , Sim
Madame lijrppoiite , DuTC
LE CALIFB DE BAGDaD.
Opéra en i acte, de MM. Suiut-Ju« «
Bo^ddien.
Jiex CosiiQiES DE GarrcALKT.
t.'jLh.N. I>Jii\iM!:i\iKO)MMKKCL\lJi: («^ cvu-icilkes ei f..\ Tiii.LE-Djto.) DE C. BLOQUEL, RLE Si LO ».• 34-
LUNDI.
RM94
Ttotniiit YKtm
LA NACELLE, '^
Oowaial/ ou wouwœw»', ôe^C/ JllboeiMc^:/ et i& Kx- jUtteïatu«c_y, \ '
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
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Directeur» des Postes du Département. — Le prix de rAbonnement est de i5 fr. chaque trimestre ^ ponr Rouen, et 16 fr. 5o o. parla poste.
•^v% v%^ %%^ v%^ % v« «
CONFESSION DU SECRÉTAIRE D'UN MINISTRE ANGLAIS,
CHANSON.
.Àia : Dé votre charrette, ma foi. (de Moosicnr Vautour. X
Jadis placé pftr tos bont<$8.
Et hier chassé par nn caprice ,
De tous me» péchés bien compté»
Je ferai l'aveo sans malice.
L'un de nous deux a tort je croi ,
Et TOUS en conviendrez d*avanc«.
, Mais )€ dis ])ar-tout qne c'est mol ,
Par respect ponr votre exceUenccm
J^otrc ejcccUence soupirait
Poui- la plus vive des maitressea •
Mais je recevais eu secret
Son cœur, vos dons et ses Caresse*.
Un soir où sur mes pas gênés ,
Seul, vous vous glissiez en silence ,
Je vou« fei mai lu porte an nez ,
P^r respect pour votre excellence»
l'hêtre excellence m*a souvent
Dicté des pages de son style;
Et sans être écrivain savant ,
On peut être ministre habile.
Dans tous les ordres qne j'ai faits «
J ai copié s;ms indulgence ,
Et n'ai pas mis deux mots d^inglais,
Par respect ponr voire excellence»
Sous vos presses , de ma façon ,
Un jour sortit certain volume :
Comme il viut an monde sans nom ^
On en fit gloire à voire plume.
Mon livre qu'on entend louer»
Vous a fait nn nom même en France.
Biais je vais enfin ravoner
Par respect ponr votre excellence^
Eowp.
DÎORAMA DE LONDRES ,
AETICLE.
« Un très-grand nombre démembres de Ia.cbambre se rendent
aux séances eu veste de cheval , en ëperons et la cravache à
la main ; lord Londonderrj et pluâ .*urs antres membres de
diverses opinions élaient en guêtres, en pantalon , en redin-
golte et en cravate noire. Tous avaient le chapeao sur la tête
comme les juifs dans les synagogues ; et si Quelqu'un se décou-
vrait, ce u était qu'en deiuandant la parole au président, où
bien en prononçant un discours. »
Dans un liyre oit toutes les matières sont passées successive*
ment en revue, on est obligé de se plier à tous le^ sty W.
M, Arcius a nuancé avec beaucoup de bonheur toutes les
teintes de son immense tableau ; je voudrais pouvoir citer ici
des extraits de divers chapitres auxquels je suis obligé de ren-
voyer le lecteur , il verrait d'avance que^l'auteur du Dio^
rama a été touchant et plein de sensibilité , en parlant de la
législation criminelle dAncleterre; des sociétés phi la n tro-
piques et de la religion; qu'il a développé un Uiîciit d'obser-
vations fm et mordant à propos des modes, de tuH dîners
et de quelques autres parties des mœurs. Tout ce qui est
consacré aux beaux-arts, «n particulier , et sur-tout le cha-
pitre dans lequel il traite en général de leurëtat présent en
Angleterre, est remarquable par la nouveauté cl Tingénietix
des aperçus.. M, Arcîus sait rompre la motïotbbie didactique,
en jetant habilement des anecdotes ou en fafisant survenir
des aventures aux héros qu'il met eH action. Ecoutons de
q'uelle manière iî eipliaue le sujet d'un tableati d'un peintre
célèbre à Londres, sous le nom de M irtius.
« Pendant que nous nous en étions Approchés , et que nous
nous étions assis pour l'examiner plus k noitt aise, un homine
à gros ventre, à teint rubicond,' k jabot flottant, à larges
guêtres grises, en un mot le beaii idéal û*ancockiéeg ( c^esl le
nom qu'on donne aux badauds de Iiondres), s'était placé à
cdtéde nous , et donnait k un de ses voisiiis l'explication du
la Tamise nui traverse la ville. Cot édifice immense que votis
voyex dans le fond , est la basilique de St.-Paul; le clocher
SIM-monté d'un dragon est l'église de GhefTside.près de laquelle
se trouve ma maison. Amiran pensa éclater de rire en écour
tant ces paroles. Il s'en fallut de peu que \t ne ricanasse au5«i ,
car j'avais .entre les mains le programme oii se trouvait
l'explication du tableau. Le docteur, plus charitable que nous
ne rtt point , il voulut tirer Thonnéte bockueg de son erreur :
/ kX j;^" pardon Str^ lui dit-il, car c'est toujours par cette
expression que l'on entame la conversation avec ses voisins,
quand on ne veut pas leur parler de la pluie et du beau tenu.
Vo^. maison ne peut pns se trouver dans cette ville , et c*cAt
fort hèiireus pour vous , car il y a longues années que-vow ne
Krica plus au ni on île. — Comment , vous croyez que je ne
reconnais pas ma paroisse ! — Ce que yons prenez ,pour la
girouelta ae iVglise de CliefTside , y ressemble un peu à la
vérité; c'est i peu près la forme des rinchres qui servaient de
supports auz armes de milord Magjr^ et par c(»nséquent<le
la cité de Londres ; mais c'est l'idole drs Ciialdéeus; adore sons
le nom de dragon de Brl. Vous avez lu la fîihle ^ naos doulc«
10U5 rappelez- vous Toppendice de Daniel ?.,..—- Comment !
f ^ n'est pas là le régiment des écossais qui se (U>tiiigua en
éteignant l'incendie! Voyez leur» jambes nue.*, leurs )upon<
courts, et les plumes de leurs bonnets. Cornineiil , ce n'est
pn« là le lord msire ? Voyrz sa robe ronge ! — Kli , non sure-
im'nt ! Ce sont des soldats persans qui arrivent ; c'est Ifî roi
de Kabyione qui se désole au milieu de ses trésors et de si'»
f«fmmes. Ce que vous prenez pour Sl.-Paul , e«t (a tour de
Pabel ! f^equel de vos ponts voudriez«vous qnc ce fnl si cette
rivière était la Tamise? Voyez la manière cioiil ci»s pierres
«'^nt mises \ elle ne forment point des arches vcritablrs. L*nrt
de bâtir des voAtes était inconnu auz Clialdéens. — iij Coi !
et cet incendie représente donc?,... — La ruine de Kabylohe,
«insi qu'elle a été propbétisée par , etc. «
Won métier de critique m'oblige à reprocher à M. Aiciiis
qiiilque hardiesse de style qui ne sont que des nrgligrn«o^ nu
drs néologismes. Quoique le slyle du Dioramn aii tenu toutes
lf*5 espérances qu*a\ait données la traduction ilc lord Hyrnn ,
ce n'est pas une raison pour se livrer déjà à des caprices d*nu-
If ur. Les incorrections ne font jamais excusables parce qnVÎI-s
iiuKent toujours an mérite d'un ouvrage. Si M. Arciu^ alk»-
i;ue la rapidité de ta composition et de l*imjires&ion dr hon
Ivre, nous passerons condainnalion pour les légère- f>nte«
que nous pouvons lui reprocher, mais il doit , de soi (ôlé,
iiou< promettre de les faire disparaître dans une piiichainc
étJiUon.
(^)
«AA%A^VM
PETITE BIOGRAPHIE ANCIENNE , DE LA .V ICELLE ,
Phiuppc, Roi de Macédoine.
Philippe fut le pcre du célèbre Alexandre, et c<» nV.st pas
ce qu'il fit de mteui pour le repos du monde et la gloire du
genre humain.
l'n mot de ce prince peint , d'nn seul frnif , son rarartcre
historique : OU amuse les enfas ti^^i^; dtis jnnets , rt les
lo-nmes avec des sermens. Cette nu x nio a depuis s«rvi à
l.i»ois XI qui IM habillée d'une autre maiière, pour qu'on
II** Taccusât pas de l'avoir renouvel lée des grecs, et d'avoir
commis on plagiat.
Sa manière de faire la guerre s'accordait as*rz avec les
principes de st morale politique. // n'jr uvu't pour ha de
jLices imprenables^ disait-il, que cri/es où on ne pomutii
faire entrer un mulet chargé d'atfi^nt i et l'on spit que les
iiailets ont le pas sûr et l'Ijabilude de gravir les lieux les
p ir inaccessibles.
l'iiilippe ne s'attachât pis seu'einenl à acheter les places
f.,«rs, il s'appropriait aus*i ics langues des oralfurs qui
m. raient pu s'élever contre son anihiiion : on préliMid mi^ine
fii'i! acheta les prophéties de la Pilhie ; ce qui ftisail dire a
1) riosiiiènes , que rincorruptible prêtresse pt 'lippîsaU.
^^onnrque aussi p^u tempérant que guerrier cruel , après
I. ï^iail'.e qu'il avait remportée piès de Chéroriér, sur les
piMS, il vint insulter, sur le champ de bataille, aux pri-
^»HI.liers et aux morts. L'orateur D^made , qui était du
I on bre des captifs , ne put s'empêcher de lui reprocher
fri:e«onduile indigne : Pourquoi^ o$a-t-i| lui dire, vouloir
/. / un Thersite , quand vous pouvez être un jigantemnon ?
loin de solFcnser pourtant de la force du reproche, Phi-
bpi.o conçut pour Torateur athénien la plus grande estime,
Celj doiiue à penKr que Philippe n'avait pas le vin aussi
ï
mauvais que son fils qui tut ton ami OjUn ému vm m^
Un autre fait prouve que son orgfoeQ ao la poffttti ■■
tnéfve^ prétendre avoir raison qrnad il tftoit ivM. iC j
femine, uu jour, va se plaindre à lai poor c*- ' * '
d'un outrage qu'elle venait d'éprouver. 1^ roi*
les vapeurs du vin, condamne cette fenme, ci
«carter brusqqement. l^ lendemain , elle lioava le
se préftenli^r encore dr\ant son souverain. — Qa« i
tu, lui dit-il?— Je demande k Philippe à jeun,
Hjrlippe ivre. Et elle obtint justice. Tani de
d'iniuioralilé est presque inconcevable.
Assassiné par un de ses gardes au milieu au frflM mti
do.iiiaii pour los ni)ce« de sa fille Ciéopétre , Ira elkâiHe
voniurent décerner sa ronronne à «on assa»sin. Un aeni»
ioyi*ii s*opf>osa à cette lAchctê d'nn prupl^ dégrade pw h
servitude et égaré par le désir de la vpiigpance.
« i)\2e\ est donc le motif Jr votre joie indigente ,
il? l.\iiiiiéo qui nous a défaites â Chéroiiée n*rai aflL
irmi seul ho.iiiue. • Ce propo« était tiè^beau, I
til ; mais on drinfurer-i p nirt.înt d'iircnrd qu'un aeol
importe quelquefois plus que toute une aripi^.
H Ce monarque eaiplova, pjr une consf'qneiice de Ma sj*»
tèui'' et de ses principes ma. hia\é:iq;if a , beaneoup drg^MH
contre ses sujets, et de tr:.ilin^ centra ses ennemis. Ilan
personne plus que lui ne mipri«a les hommes qn'il enl^
sait ou qM'tl ach'tait. IVndanr le i^irge d'Oljiilbf , l.e«lhèi»
et Enrjcrntes , ctu fi df la r:ivil«*rie rnneniir, %^ rendircnl
â lui nv<'C ienrs troupe». \,r! s '''îals mnM'Joniem « indigM
de leur action, les appelaient iraiurei. lU se p!«4^nimt a«
roi d*é(rc insultés pir ceux niênip qn*ils venaient pour àé^
f-ndre. « Que vouKz-vous, dit Phil.p|v? Ce anni de« ^nm
grossiers qui ne savent app'rler les rhoiO^ ifiae par Imr^ nn»^
Fussicz-vous les pieauer» traîtres du nioad«- , pniiiiittM
vous prendraient pour des honnêtes g^ns. •
Nous ne pouvons nous empêcher, en parlant de Philippe,
de lions rrppeller 1rs rapp'^rls de caraclère i|ii'à rns aiffc
lui un prince du même nom : le Ré^nt. A«l«iané aum i4ai*
sirs, mais souvent juste; cclniré, laaii peu arruptilen» mr
les inovens, il allait auz elfrts comme il pour-'^il. Kn
di'Téreni de Philippe à Chéronée, le prioc* Irancaia,
le combat de Steinkerque, fit les derniers i fTirl* pont
solrr les prisonniers et souliiger les blesaéa. J^réM tm
bat ^ répétai l-il, il n'^ a plus tteanemis smr ie chmmp ^
bataille. Malgré son goût pour la volupté, nousderous n»^«i
dire pour la debanih^, ou peut avancer qu*il gnuvetii* p'e*
tôt les plaisirs, qu'il n'en fut gouverné. I<a coraloie dr..^
osa un jour lui demander dans rintimilé d'une aitaafe
amoureuse, un secret important. Son amant b e
devant une gbce, et lui dit : « Voîs-fn celle idie
mante , elle e>t fiilc pour les car«s«es de Tamonr et nen aanr
les secrets de l'état. «■ 11 j loin de celte IrMn k cette f^
flt*xiou de Caliçula qui , en caressant le coâ d'une de wm
maîtresses y répétait : Quelle belle léCe à
'l'i
U.\CÉDOI!IE.
— Mlle Georges a fait signifier an tSecond-TWâlrek^Fi
qn elle ne jouerait plus tant qoe HUe Geraey
lliie actrice n-l-el!e le droit de s'abstenir
surtout dVzigcr des épurations?
— T^ dernier enfant que M"* la comtesse de Gcnlît
de mettre an jour, est ezposé au Palais-Rojal , cb^i
marchands de nouveautés. On prétend quM' n'a roAlê
moi» à M"*' la comlf*<se , et il est facile de s*en convasi
le voyant. Les Veillées de le Chaumière n ont fait
veiller que leur auteur.
— Coibert qui était un homme d'élat ,
appelé le ministre de la paix , disait an jonr^ en
r. *
quoîfn*aa M
(5)
I«ê belles campagnes qui environnaient sa maison ie Sceaux :
• oue je voudrais ponroilr rendre ce pays heuMUt ; et qo'é-
» foignë de la cour, sans appui, sans crédit, l'herbe crût
• dans mes cours ! »
Eh ! messieurs des Débais et de la Oateite^ si l'herbe croîs-
MÎt dans les cours de cette espèce» vous ne séries pas déjà
st à plaindre !
Giaque année du ministère de Colbert fut marquée par
l'établissement de quelque manufacture. Ce ministre , dans
la maison duquel Pacadémie des sciences prit naissance , ne
savait pas même le latin , et il protégea les lettres. François
1" qui nVuit pas satis génie, mais qui n'avait ancune ins-
truction , en' fu^ le restaurateur.. ..
, —Les bonshommes ont pensé autant q«ie leurs statuts le
permettent, que m Delille existait encore, il serait des
leurs. Mais les bonnrs-fi^mmes auraient bien tort de croire
que M"* Deihouliërr?, vivant aujourd'hui, consentirait a
^'enrôler sous leur cornette ; et je fonde mon opinion sur
ces jolis vers de cette femme poète :
« Qaelfl états sont jnieaz p^^licéa,
• Qae l'est ooe roche <i'«t>ejlles.?
» C'e«t-1A que les Hbos ne se sopt point glissa ,
» Et qae les volontés rn tont tems sont piieillèft.
s De leur roi qai les sime , elles sont le soutien ,
s On sent leur «ligaillon dès qn*ou cherche à leur nnire.
» Ponr les châtier il n'est rien ;
» Il n'est roi qne pour les cooduire ,
• Et que ponr leor fdre da bien. »
—Le cétfebre Cuias dont le nom elt devenn proverbial
avait l'habitude d'étudier en se couchant sur le ventre , a
milieu d'un tapis couvert de livres. On peut dire que i
Î patron des interprètes du droit romain a été 4 Timmort
ité ventre^à^erre ; el il n'y a guère lien de s'en étonni
dans un siècle oit l'on fait si facilement ton cbemin êi
le ventre. ^
SPECTACLES.
TRÉATEt DÈS ARTS.
VUôtel Garni, — Le Dîner de Madrhn. — Les Doua
Ménagtss. «— Le Calife de Bagdad.
L'Hôtel Garni el le tïlnlsr de Madelon ont été joi
d'une manière satfsfeféaiite. Notrs avons cemarqué seulemei
que M*'* Fitzelier, dans le Diirr de Madelon^ ne sais
pas bien l'esprit de son r6lc qui exige de la rondeur et dai
lequel elle met une minauderie déplacée. Noos l'engagerbi
à se Corriger de ce dëfaot qui perce même dans les r61es c
souùrette.
!.e Calife de Bagdad^ dont le poème et la musiqi
offrent un intérêt constamment somenu «. se voit toujoti
avec plaisir; ce charmant opéra a «té bien joué. Hesplon
bien chanté les divers morceaux de son ràh. M'^. Lemou
a reçu de nombreux applamdissemr^ns ; mais on regret!
qu'avec une voix aussi belle | elle à*ait psùi une meiHeui
méthode.
©iotntttrtv^ et
%'On$itî^.
NOUVELLES DE MER.
0.1 écrit de Pjuillac , qu'un n.iNiri* à
trois mats , supposé cire norvégien ,
cliarg*^ (le planclies 9 s'est perdu corps el
h'n m lu 6 au soir sur les roches de Cor-
do^iati.
— \.:\ Thélis, c, AoJersou , pnrti de
liordciux , est arrivé à .St.-Yago,
— La C uicboise est partie de l'île d*Âix
pour l'rrsl , ou elle va escorter un couvoi
de bâti mens marcbandsw
— Le brick le Vigilent est aririvé de
B.'i}' nue , où Ton arme ^n ce moment les
go(H»?Hes l'\Métiw>nr e^ la Rose,
— On écrit deBretne, L'3i mai : L'on
a reçu la uouvelie offiiiellc que k» g^u-
vrrneuiCQt anglais À assiiuilé uo.s bA^'-
moiM à feux d'Atigl'^terre pour 1^ droits
de rîule et d'ancrage. Celle mesure doit
a^oi^ li^n i| coniplcr du i*'*. juin.
— On mande de St.-Ubes , le 8 mai :
Les bâlixnens mis en quarantaine comme
n'ayatii pis leur certificat de santé vi^é
par le consul portugais , ont élé relâchés ,
el à l' ivrnir ce visa ne ser.i pas exigé pour
les bâliniens venant des ports oii il -n'y a
pas de consul porlngiis.
— Arrivé à St.-Ubes , le lo mai , le
Ilarrict , c, Recd , v. du Uavr«.
— Arrivé à BevcrfeyE. U, le 6 mai , le
William, c. Wotxlbnry, v. de Marseille.
— Arrivés à Boston , le 8 mai : TE n-
meline, c. PlaA*ket , v, de Marseille , et le
22, l'Ann , cap. Rousseau, v. du Ihvre.
— Entré de relâche a Charleston , le a^
a^ril : la (^omètt» , c. Perode^iu , v. de la
Havane, en délres.se, ayant f:*il une voie
ïiVaii par suite de très-gros tems qu'il a
éprou\:éles i5, i6 et xj du même mois.
— Arrivés à I lie de Fratice , le ag pm-
vtrr : le Courrier-de-6ourbon, c. Guil-
band, v. de Nantes; le 3o, la Virginie,
c. timonier, v. de Bombay ; le 14 février,
ies Trois-Ftères, cap. Frcycinct , v. de
AJnrAeille; le a5 , le Cotirrier-du-Golfe,
c. Hoiuerenn, v. de Marseille; le 26, la
Îîé,ira.ii5e , C, Chrétien , v. de Bordeaux.
— Arrivés h Nevr-York : le 1". mat,
Lewis, c.Skiddy,v.du Havre; le s, Gén-
H'ind , c , v. de la Rochelle; le 1^,
Peruvian , c. Rousse! , v. de Bordeaux.
l^ nouvelle de la piise d'un bâtiment
français venant de St.-Domingue, par
un corsaire espagnol, se trouve malheu-
reusement confirmée par des avis que
i;ou9 rece\ons de diflTérens points.
La feiille d'annonces de Bordeaux con-
tient Tarlicle tuivant t
y
« On mande de fa Corooné, en dal
du 28 mai , que le navire l'feole, c. Boii
lay, armateurs AIM P.-C. Damblat <
comp , V. de St.-Domingue , a élé caj;
turé le 17 mai dernier à 56 lieues d
Cordouan , par le corsaire espagnol l'He
roïque-Miua, ou la Terreur-des-Oltras
c. Courtina , el coitdnit a la Corogne.
* Ce navire est charge de ai^oo $èi
café et de camp^che. Il est presque rntli
rement assuré a Londres. »
D'im antre t6té, tl6Us lisons dans i
Lendon^Shfpiytng-Liiii On bâtimer
français, ch. de café, qUfi avait mis à
voile de Jacmel a ét^ captoré par
pagnols.
Oti étTit d'Almérie, le i« mÉi : L
brick suédois En ropa , C. Sojestrotn , ei
arrivé ici il y aquefq4]es jours, parti d
Marseille. Aussitôt qu'il fut entre daYis I
port, les autorités de l\^ville se reudi
rent à bord, mirent un embargo, e
firent débarquer la cargaison poursaliu
rer si elhe était propriété française.
Le navire horwégien perdu sur les rc
ches de Cordouan , le 6 de ce mois , es
commandé par le capitaine Smith, venan
de Frédéricstadt. L'équipage a été sauvé
ainsi que le chargemeui*
PORT DE DUNKERQUE.
auriyaces.
Le 9 juin, le Saint-Pierre, cap. Van-
oarlc» vcu. de \Jarennesy cli. de fel.
Le lo, 1 Auguste, cap. Guîllemelte,
«eu dtf Caeii , cL. d'huiie.
l.'Aifjial)!e-Sopbîe, cap. NeuU, yen.
du Noid, ch. de morue.
Le n , la ]h>nue*Marie , cap. Ncuts ,
ven. du Nord, cL. de tel.
Le 11 • la Marîe-Tliérètei cap. Verreni,
%rii. d'IsUudo , ch- de luorue.
^ 1^ Fidclilâ , cap. Naesseo , ven. du
Nurd , cb. de morue.
le la, l'Actif, cap. Witnhalde , ven.
d^ Londres, ch. de 1 1 caissci, conteuant
o!ijots |iour une machine & vapeur.
Le Jeune-Alphonse , cap. Charlemaîo ,
\rn. du Nord , cb. de morue.
SORTIS.
Le i I , le Grand- Duquesne , c. David ,
ail. à Calais , ch. de sel
L^t Deui-Amis , cap. Dubins , ail. k
lk}rdeaux, du de diverses marchandises.
1^ &iint-Jean , cap. Fauquet, alL au
Trotois , cb* de charbon. /
Le Frcdrrick, cap. Guillaume, alJ. à
Vannes, ch. de charbon.
LT^|i«frani-e , cap. Dupont , allant à
Jt.ivoniie, rli. de lin.
La Douloiinaise , cap. Fourny, ali. k
n'>'ilogiic , ch. de charbon.
l«*Uiiio.i, cap. Girard, ail. k Vaoues ,
ih« dv ( h 11 bon.
Ia* Kr;iiu.;oi\ , cap. LegulT, ail. à Urest ,
< h. di» bois fie con^lruclion.
I.r ISoii-l'ère , cap. Jac(|'.iemain , ail. k
(.■if*ri, ch. de charbon.
1^ 1 1 , le Siint-Sauveur, cap. Boudiu,
ail. à Saint- Valéry, ch. de cluirbou.
Les Deux- Pauhnes, cap. Blondcl, ail.
il Brest, chargé de bois de construction.
PORT DE DIEPPE.
KAViarS ENT1.ÉS :
Du 7 nu 19 juin. — Le ch»s<^marée le
Jraii-l'raiiyois , c. Rio , v* de N.intes, ch.
c**ardoj:»ri.
Lrsiuop le Charles, c. Rossignol, ven.
de Oupftri'haai, ch. de grosses pierres.
Le bateau le St. -Adrien, c. Âec, v. de
Uunkerque, sur lest.
I«e sltop le St-Louis, c- David, ven. de
i .iPit , < h. de grosses pierres.
l.c Idugre la Renommée, c. Guédou ,
V. «hiliavre , sur lest.
\a 7. paifuebots ven. de Drighlon avec
l'O iMaia^eis.
IVAVIlirS EXn'DlKS.
Dii 8 ni) i/| juin.— 1>^ bateau TEspoir .
r. Ma««oii , nii. à Olcion, sur lest.
I f sj'iiip le Me>f(ig^r , c. Olivier, all.au
IIj-, re, ch. de mcla>se.
(4)
Le sloop le Charles , c. Rossignol , «II. k
Ilonfleor, i^ur lest.
Kl a paquebois ail. à Brîgtoo | avec 45
paftsagers.
PORT DE RODES.
rHAlkGKMKNa RT HI-CI.Alf ATlO^TS.
^^Crargem. du sloop TAccord , cap.
Voclert , ven. de Londres, cbaigé
comme suit ;
Réclama teur s , MM*
469 sanmons plomb» — Martin et fils.
Mouvement du i5 juin»
IVAVIRES ENTRÉS
r^ brirk TAventure, cap. Courbet» v.
Bordeaui , ch. de vin et savon.
1^ chasise-mirée la Sainte-Anne, cap.
Collin , V. deSiint-Marlin, (liedeRhê),
ch. de vin, vinaigre.
1^ sloop la Franciue , c. Renault, ven.
du Havre, rh. de sucre , planches et café.
Le sloop l'Eng^nie, c. Colombel , ven.
de Fécatnp , ch. de planches.
Le sloop les Trois-iœnra , r. Tournelle ,
v. d'Ilonlfcur, ch. de cidre.
Le »loop la Marie-Marthe , c. Pognon ,
v. d'IIouUcur , cb. de cidre*
PORT DE QIILÎ KrElT.
Sont montés et posés i
Mouvement du 14 ou i5*
Le St-Martin , c. Persil , v. du Havre,
ch. de goudron.
Li Nouvellu-AIliancc, c. Ilcllot, v. du
Havre, cb. de diverses mire ban dises*
Sont arrivrs de T'illeçuier :
La Famille-Rôunie , c. Alanie.
Le .Iules , c. Clcrct*
1^ Itnlave , c. lienoist.
La Diane, c. ('^ouhillc.
Le Luuis-et-Fanny , c. Gonnier.
La Victoire , Legroucc.
PORTS «TBAHGBML
AU HAVRE POUR LA MARTINIQUE
Le brirk l'Emile de lOy tonn. , fin voi-
lier, double, cloue et chcvi'Ié rri i-iii\re,
partira iuce&sainnâCnt pour la Marti iii(|ue
sous le commandement du cap. Galliot.
SUidrrssrr pour fret et passage:
A Paris , k M. rullot-LaneuviUe , hôte'
de la <irandc-13rctngne , rue Si. -Honoré ,
n. 3-ii.
A Rouen , à M. A. Ronchon , affréteur
au lluvre , à M. D. Anctl correspondant.
Hambourg^ S /mm. -^
Sund ; ven* da Havre.
An^rs , 9 fuin.'^ht
V. de Bordeaus*— li*
Guégao , V. de Redon.
Dublin. 6 /tf/n.— L'Etui f e.
V. de Dordeani.
Newcastle , 5 i«f /!*•* J«
u Young, V. du Havre
eap<
Portsmouth , 9 /mn*— I^e
c. Duchemia , v. d'Houflrar*
Southampton . 7 ef 8 Juim^-^\jn ,
bots Prince-Cobourg, et l« Tril«a
du Havre*
Anvers , g /fiifi.-*Le Saî
Fucker , ail* à Bordeani.
SPECTACLES du 16 JUIN.
THÉÂTRE DES AATS.
( On commencera à 6 heure» 1 1%. )
TU&CARëT.
CoBi^die ca 5 acies , <!• Lraage.
Turcaret. MM.
Le Motif 'lis ,
Le Ctiet'a/t'wr ,
Front in .
Jutret ,
l'iamand ,
Jasmin ,
La Bjronnr, Mcsd,
31 tue, Titrrarct ,
Mme. Jacob ,
Lisette ,
M urine « Mlle.
OEDIPS A COLONNE •
Gf aod op^ra en 3 acte» , poèmt da G«i!lavl
niuisiqiM de Sacckiai.
Pour la première représcaiatioa de )!« |li^
MARo , première Basse^Tmiiie . %m aa^
plira le rôle d'OEdipe»
OEdipe , MM* BevBwJ.
Ursée . ValWMB.
pAtlonice . If caploa.
Le Grand Prêtre . Cbevaliar.
rn Cor y phèe » Plof«w.
j4ntifnKe^ Mead* Urna— .
Fryphile , BoT«r.
Un Corjrphéa^ Fri'ts«
Jeux Comiques ob GaurcâLXT.
LAVF.UGLE DU TTROL.
ovL'Htvmtvx FiaMtiB,
Panioniime en 3 aciei , k ipcctacle*
j[ï lit D- IMi ÛLVlLUli: COMMi-ÛGlALL (en tAUACTLui;s et l.v ïAiLLE-uotŒ) DE C. BLO(jl'tL, BLE 5r LO ».• 34*
MARDI.
t^S^l*»;
tUM'
LA NACELLE,
DE LA SEINE-INFÉRIEURE. , '*
t»«n mmmi mm mimummiuKn i mmmm iti%iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiT>rifiiiriiTiri't'>i'>ririiiini^i'iiiriirtrti<^ii'^i<»ii^iiil¥iM^i4l^t i(im>n%
€0tte l'ftiilié pamtt toos les joart. S'ailretser, poor rAbonnemeol et la Rédaction , aa Bureaa de fa Nacelle^ Pla«e des Carmet « n^. 48, i Ronen.
On s*abonne à Parin, ehec BaisaoT-TaivARi , me de Richelieti ^ n*. 7s. — Au Havre , ches Chaf£LLb , me de Paria. — Et chex tooa lea Librairet et
Oirteteora de* Pottea du Département. •— Le pris de rAbonnement est de i5 fr. chaque trimeafre, pour Roocii« et- 16 fr. So.c ptr)a poftc
LE BARON DE LA POMPIGNACB»
GBAirSOf,
At% : Monsieur d* la Palisse aU 0^-$^
CoHif AI88IX-VOUS le baroB
De la Pompigaaee ?
C'est le premier de ton non.
Et le dernier de tjgi raoe.
Quand le soir dams eon rédttli
Il va fermer la p tupi^re «
Avec non bonnet de nuit
Il éteiut sa lumière.
Connaissez» vous le baron , clOb
En cherchant nn éteignoir.
Le vulet du noble Tèitrç
Fut tout surpria de le voir
ior le chef de son maître.
Connaissez- TOUS te baron» eto^
La baronne, à. ce qn*oii dit ,
Ea tout trras lui fut ficièle;
Et quand ils ne fout qu*on lit ,
Lui seul conc^ a¥ec toile.
Conoaissex-Vdoa le baron « etc.
àur son front pourtant^ dtl-<ri^.
Il crut seotir sotia soti poUct*,..*
Mais c*étaSt dans la eaiioii
Oui i^ èait qd*il en ponete.
Gomiàîisei-vottt le bardn , ett.
tlh jour Miassnnt les olsonft ,
6ur SOI* rooisin d'Arciidiié^
Il s*etl fut A reetilatts
Bii pl«iB9 aoadémleb
ihuu cotinàh«ez Ib lienm
De la Ponpignacd,
Ceat le p renier de eon. iioi|k
£t le dernier de sa race.
DEL'ESPRtr.
On a louveni demandé : qu^esl-ce .que Te^pKt ? et 4a cflîe
qiieMîon a jailli une foule èe défifiitîom ptut'oa mpm« oH-
ginales» et presqtie toutes difTerpntes : c*«if qn<s Tétpnt ejt
trop suhlil pour être exactement perça par nos s^ns, et
qu'un objet iininatériçl ne saurait être dëHui d'une mailièfe
|K)sitive. Mais personne ne s'est avisé de dernaVider : qu*est-^a
que le corps ? Cett probablement qu'on à 6fU Ta solution
trop facile, fet peut-être a-t-on eu tort ç eiiT èffl-t/'qtye ré«
pondrait-on? Les uns nous diraient : t'est l'e^Môbpe £riiiié>
celle proposition ne serait pas exaétment if^të /tWr on rèii-
coiitre bien descorps sans tiii'e, au]ôurd1it/?%îîi'i'èbii; et leur
existence çst moiai problëqaatiqtie qi;e celie:des,âujes tans
corps auxquels croyaient les sectateurs .àe ^^orifaf tre , etc.
1^ cor|>s est-il l'enveloppe de l'esp^t ? Menus ^obje^lioa tout
aussi difficile k écarter. \- .:.;'. t
Platon disait : le corps est la première ff%)k 4» Time ^ et
il avait raison : voilà pourqiioi Jd VI. tels et tels se sont avilis ;
c'est que leur âme £ stibi l'inâuphce' 9e j£ Il ré^ïomçïc. M *•*,
dont on a si soutent fk-ictiôuné Tépine Jàrsaïé , pourraH
aussi, quoiqu'il n'ait guère diliriè , soii tenir, la pronosîlîin
plaloui(|ue; et ce bon M. A. qui 'porté sa cté% avec tiiai de
résignation , n'en est *prol>abreiii'éut paft moïiis;de ce^ ayii, '
U corpf n'est presque rien ches \^% inûivJiuâ q^ii ont ti^o
âme ; et chex ceux qui n'en c^t |Mp , il rigt (au t,^ voilà pa*ir-
quoi Régulus bravait let bourreaux l^eÇiarMwgfti. voilà ponr-
2uoi cl^ Dooft !!• D..., opine tgiiQoii^.tirQHp^^t a^ ^ciief
c file, • I . i
: ■' -«' t| •*' '. J 11..J
L'étendue de l'esprit en fiiit le mérite : c'est souvent le eon*
traire à l'égard du corpe. é^fense sur ce sujet comme le
baron de Fleming; voici coinipent il a'exprime :
ii6'u!e
t» sMt pins forteï. pkA ArwiHes , hi iém BftirfrtWiel trti,>^
- cbanici coimne celle M atitoèWt carHa Aféf s , la heàu nbî-
^, râtre, épaUse '^ satinée^ te 'front i?cfa«, V Visait rond
. tous 1rs traits applâtfs; /« VfriJ*r4? ^^MJi'i 4 felh««smr1>e>'
.^ oomine ••••/lea*Nègre«,.lei.,»mérîcâi«,cic..Cet éoHiçi^el
-^..Mtérieura jqnt. de ^n^Jnaiùa$if!^\Nms€n5Mliiéyi de 4a
m^ lâcheté, de /qyoluj^iéj^une^^ietouie sensurll^^^ vide
I Î^ÎI^/l'fcî''"/.*' *' *cii/imeni moraux d^oU déa^u^
À^
fit'ces rêflnioniv poor être puîiëet dam un romao, Q*ea«Mn| |]
pi noida juates. M
^ '«^Bd d« noua de pretenrer noire âme,-el rien ac pebt
faramir^ notre corpa des lualadîet , ainsi qHand ou ne peut
leaier Tâine d'un homme on attaque aon corp»,.ou Toiictipr-
cltc à l'avilir par des maladies honteuses» l^ngieras encore ce-
pendant on préférera la gale aux indigestions » quoique oiaio*
Uaaat.lâ première. aoit bien moins hoolenae, R
• TABLETTES UNIVERSELLES , (*)
Keemeil poliii^ie j scientifique et liuSraire ^ paFuissmni les
7 « 1 7 e< 37 de 4chaque mais par U%^raisons ^ de % à
i fermes.
A Paeis , me Aamcau » n®. 6 ;
À Eouia , êa Buieaa d« ia Jfacelie;
An HAvaa, eWa Ckmpello , UbMira, hm àê Pacis.
Ce qui fait tort h plusieurs recueiU pério«1iqoes , cVst la
publicité, et Totlà justement ce qui manque aux 'l'aêrimes
Vftiyrneiies. Elles no sont pas encore répandues en raison
de l'intérêt qu'elles prêaenlent. « Avec quelque soi u et c|U('l(|ue
talent que les journaux quotidiens soient rédigés , disent les
. honorables . personn«g*s qui concourent k U rédaction des
Tabteiies^ et parmi lesquels on remarque les uouis de
MM. Etienne « (oy^ Delessert , Girardin , Laflilte , Méchin ,
€. Perrier, Sébastien» Ternaux, etc. Ils se ressentent nrccs-
aatrement de la rapidité de la composition. Lrs c\<>nrniens
n'jr sont jamais qu'imparfaitement apprécies ; les dinicultcs
des affaires ii'j sont qu'eflli* urées. Dictes par rinfpii.ition J»*
moment 9 écrits, pour ainsi dire, sous le feu de l'eunciiu,
ils ne peuvent toujours conserver celle mesure dans IVxpres*
aion « cette jvstesse dans la pen«ée » qui seules prévenaient
Its interpréta lions fournies et les récriminations violentes. *•
f^a nécessité d'un ouvrage périndiqne qui tienne lieu d'un
Mrtre du même genre, qui vivra long^tems dans le souvenir
^kf bons citorens, était i-ivement sentie, et manquiiit véri-
tablement à la France. Honneur k l'estiiiiable ccrivaiu qui
en -a conçu l'idée!
qui
I^f numéros qui nous sont parvenus méritent raltrntion et
]«?s encouragemens des hommes pour lesquels le nom de
patrie est encore un talisman si puissant, et nous rrgrrt-
"Ions que les bornes de ce journal ne nous prrnicttont point
'de les faire plus amplement- conoaitrc ; nous nr» renonçons
point lonlefoia an projet de consacrer aux Tahlfitts un
article qni aoit plus digne d'elles. Un ai-anla^ qu'on ne
trouve utille part, est l'envoi fut gratniteinrnt aux «abon-
nés, et santqiiM soit besoin d'adresser aiicone demande,
- des ^krovhntet dans les diverses nuances politiqnes , qui
auront fait le plus de sensation.
MACF.DOINE.
«-Un homme connu k Pan<, aj-int luissé tomber un
^•luble louis dira M"* de ^** où l'on jouait gros jeu , voulut
.iiir lo*«lump le raiiias^r : Que craignrK-\ous , lui dit-ou ?
Il n'y a ici que des honnêics gfns. le le crois ^ repli-
qu;i.l-.ii • fy^o/'f de ers honnétes-gens-là , on en pend uu par
#^guauie.q«aiid la justice Ciit son devoir.
.«* Poêlas qui avec ai sonvenKbanté sur votre Ijre snran-
i»4cr les atlciils et le parfum des roses :• amans qui -"'
d'une
i / ) Prli lie l'alomnemeai . franc d« port s pour Ptorts M \m ^par^
i««init, I vol oa irois mou. §5 fr. ^ six mutt , 37 fr. j l'aoïiée ,
main timide allea cneillir snr son Irène de nu.
des bocages , gardes-vous bien de suspendre i la
'defolffçhabitlobjetdevotreculte,ou votu vo«a
voas oiilendre dire poliment que pour éviter que Vos
pi II pour une personne décorée, il serait à propos m
>>"uît*a bas votre rose ronge. Déjà vous savea qne ri
été l'objet de quelapes reinontrancfs p-iroillea. Mm«
dont lo coulrnr tendre le cède k la trinle héroïque de
n'avait jansais couru jusqu'ici le danger d'une mfpnm. Oé»
fendant un M. de B, ' -
pendant un M. de H.... nous écrit qu'avant-liier, ra paiwl
sur le Port, il a été invité à se démunir d'une fleur, «i
prnt-étre lui ctaii devenue précieuse. M. de B. .. n'a fm
sans pf?ine consenti à déférer k une injonction qui , i
dan t .lui a été exprimée avec tous les égards que la
cliaigéede la lui adresser, pou\ait mettre dan» une
Inie aussi délicate. Mais il est des sacrifices que l'oss'daîl
faire à la nécessité; et pour éviter aux jeunes gens^i
une p.ireille circonstance deviendrait désagréable, Tm
ntrnt éprouvé par M. de B.. ., nous les engag^otia à
un culte srcrel aux charincs immortels de la rose. Le hm
toti, au reste, a depuis longtems fait .ibaiidonner PeMaa
de porter une fleur k la boutonnière , et le plaisir irivoleSt
braver une consigne donnée aux sriitî n elles , en ae AisaaC
supposer une décoration qu'on n'a pat, ne tmH i^i 4i
peine d'encourir les désagrémens qui pouiraienl rraellar ^
cplte tentative malicieuse, ou d'une habitude doni oa ^^
faire fucileiuent le sacrifice. Cepeiidanl si les omaleura lea 1
pissionnés pour les fli*urs, tenaient obstinément b en arb
une, nous leur rappellerons qu'il j a encore des roses taeaaai
et <|ne cette dernière coul«»ur n'exposera les maris «es h
choi9iront, qu'à rinconvénieni de w^c^xwr bcaucoap de M»
Ints, et nou au péril de se faire rendre des bouoeun mA^
ta ires*
SPECTACLES.
TilEATa-DCS ARTS.
Prraiièf* rcpréseutaitoa de BaaaABa, fretmèrm Ernssm-TmiOek
Turcarci, — OËdipe à Colonme.
Une pièce cesse d'cire morale pour nons qaanJ le net
ou te ridicule qu'elle fronde a disparu. 7lf«ciirel n'est flnSi
dit- on, dans nos mœurs; c*e>t un «arnclère d'aulrvfoss, ■•
personnage du vi<'ux tems. De giAce. massif vra, ne veei
(Jaltrz pas tant encore, (.'omiiienl se fait-il qu'au joaiMa
nons sovons assez heureux pour avoir nn aeol \ice deMaîaa
qu'autrefois? Ju>qu'ici j*a\{iis toujours cru que noua
beaucoup acquis , srins a\oir jamais tien perau de Ta
p'itrimoine de re>|:èce hiiniaine. Crovex-voua donc
«iMe de trouver encore un \alet qui se soit fenrsefcs'ff
escroquerie, et uni lu'iintirnne le scandale de la fortune aV
sou industrie usuraiie ? Lst-il donc si diflicîTe d'nhifir db
bonnes eiitrr|*ri.s«*a; , de posséder des mallreasei qni «eaa
trompent, qui vovagenl avec fiste. d'avoir dea Talela qai
vous volent, et d'*s amis qui vou« bafouenL? Ah! si patf
vous convaincre de la lénblé de l'exialeiioe dea
contemporains , il ne s*Mçi>sait qHo de citer, je,
merais cent à la fili*. Mais du icma de lesage, oaj
les jouer snr le tli«v\iri*, et je douta fort qu!«ujonrd*kM fls
seraient assez in.Iiiig<*ii5 pnur me pisser la sMoindre
'tts
épigrainme de journal, les 7*«<rce#vla «a aoal paa cl
mais les teins le sont un peu; et imsss aavMO^ce
d'égards aux u<agrs.
J'aurais aimé que celte comédie eAl été jaadafe
c'est-à-dire avec fa gdié er !■ vivactié qui loi coQvkaaaat»
Le style rapide et animé du diatogae, indifise aaacs h ^^
nière dont elle doit élre ii'irnée 1 peul-^tre M"* PumiM
aurait-elle dû donner moins d*exagérj1ion an riitimlt ^
M"* Turcarei. G*e»t, nous le fta\oas, un
"ilIfilAt ane caricature ie province ; maïs par cela même
S ne le r6le eit chargé, l'aclear doit Deot-étrete dispenser
l'enchérir encore aur l*intentîon du rôle. Au reale, M"* Du*
Terfiu ne l'a pas moins rendu avec une vérité* fort comique ,
ce qui n'arrive pas toujours quand on charge.
OEJipeà Co/o/tntf.— On demandait àJ*<^J. Bousseau, qui
venait d'entendre Fopéra ù' Orphée^ de Olock, ce qu'il pen-
sait de la musique; le philosophe mélomane répondit avec
une tendre expression :
c J*ai ptrda moo Earydioe. »
Si pareille question m'était faite sur la musique i^OEdipey
à l*etemplc de Roosi<*au , je répondrais seulement :
« Le filt des dicox , le cocceseeor d'AlcIde. »
Je ne connais rien de plus noble, en même tems de plus
•4endre et de plus pathétique, que cet air déh'cieux chanté par
Poljrnicem
Œdipe à Colonne est une de ces compositions qui font le
plus d'iionnrur à notre scène lyrique. Là, du moins , le poète
marche IVgal du compositeur, chose très-rare aujourd'hui
que toute la verve du poète est dans le coup d*archet du mu-
iicten. On reconnaît, dans la pureté du stjle et la simplicité de
l'action, cette beauté antique des œuvres de Sophocle, ce
divin modèle, qui t2^nt/^^re le premier rang parmi les
poètes tragiques grecs, et qi|r, si l'on en croit Ciceron et
d'autres auteurs « composa, âgé de cent ans, cette même pièce
â* Œdipe à Colonne. On sail quels honneurs elle lui valut
c-iez les athéniens , de quelle honte et de quelle confusion
furent couverts ses fils ingrats qui, dit Plutarque, Vapaieni
mccusé de rrtournrr en enfance pour son grand Age^ afin
que par autorité de justice il lui fût baillé tin curateur.
Je m*étonue que l'auteur de uotre opéra à^ Œdipe ^ qui a
(5)
pris dans le poète grec les situations et les discours m^met
de son héros, ait autant brusqué, si je puis m'expHmer
ainsi , le moment de la reconnaissance du roi de Thèbes ,
par les athéniens, an second acte. On lai demande qui il est;
et quelques mots entrecoupés suffisent aussitôt pour le faire
nommer par le peuple qui s'écrie : c'est Œdipe I Ce n'esl
pis ainsi que Sophocle a traité cette scène qui est ches lui ai
terrible et si touchante : on interroge Œdipe sur sa patrie
et ses m.ilheurs; mais-ira honte de.se. faire conniltre. « Eh !
» qu'avez- vous à redouter , lui dit jfntigone , ii'étes-vous
» pas arrivé au comble -de l'infortune? » Il consent donc
à satisfaire la pressante curiosité de ceux qui Tent ou ren t ,
mais il le foit, comme Phèdre^ peu a peu et avec beauconp
de confusion* « Tu connais ce fils de l'aumBone , dit Phèdre
« i sa confidente, et ^Œdipe dit : vousiconnatasea le fils de
F^ïus ? M alors le chœnr jette un cri d^effroi, et Itti
demande s*il est véritabitmeat cet Œdipe ti lameuE par
sc$ malheurs.
Bernard , qui est annoncé pour quelques représenta tiona
seulement , a paru' dans le r6\e ^fï Œdipe. Il a la taille an*
bitieuse des héros et des demi'-Klieux. Soif p«rt ett majestueux,
ses poses nobles, et souvent sa voix est belle et son chant
bien accentué; aussi cet acteur a- t-il été parfaileuiCUt ac-
cueilli sous les traits d*Œdipe, Biesplon a joué et cbaeté
avec un talent fort remarquable le - rèle de Poljniee. Val-
bonte a eu diH>eaux momens dans celui de T%é.\de ; et dans
le rôle à*Antigone , M*^. Berteau a déployé ta belle voix.
Nous devons aussi des éloges et des encouragemens à Mlle.
Frits, jeune corvphécf qui a chaulé- avec goàt un air qui
n*est p-11 sani di/bcultés. Cet opéra a été exécuté avec «sa
bel ensemble, et de nombreux applaudisêemeua cet léissoigné
-aux acteurs la satisfaction générale.
mmnc4 d ^ùMin^nsku.
^i::^
PORS ÉTRANGERS.
ARilVAGF^.
' N^wport , 8 juin. — L'Estelle, c. Bê-
cher , ven, de Hrc^t.
Auverf , 9 juin. —Ny mphta , c. Lange,
ven. de Dordeaux.
Oîjteude, 6 juin. — Vrir^ndshnp , copit.
Lesecq , ven. de M^ireunes, ch. de sel.
Copenhague, ac) nu 5i .inai.-^4lestitu->
tio:i, cap. riock ; Ijdia, cap. Ilansen ,
ven de lon^raux. — Lvkkens-Prove, cap.
Bang, ven. de S.ii'it-ÂIartin.
Swincmnnde, 5f> mai au l" j»iîn. —
HofTnung, cap. >nag , ven. de' Mar>eille.
— Sophin , cap. Konberg, ven. de Cette.:
— Kr.-lkiua, cap ' Postema , ven. de Bor-
deaux.
Tmvemuude, 4 i"iu. ^«Le Capitaine-
Westermark , veii de G tie.
Hambourg, 6 juin. — Jungfr.-Venna ,
c. Jaussen , vc*n. de M a rseil le .-—Spécu-
lation , c. l'oorl, yen. de Ronen. x
C<»l/e,'5 jniu — ;< l)Oîage.)Spéculation,
c. Sodçrber;; , s:» rînis, v. de Marseille,
frété pour Riiça. !;< iiwardye-Lyck*l^m,
suédois I c. SteriLoii , y. de Liveume.
Marseille, 8 juin. — (Cabot.) La Vil^e-
de-Port*Maunce, c. Coreil , v. de Tort-
Maurice , c. Coreil , v. de Port-.Vlaiiri<:e ,
DF.PitmTS.
Cette, 5*^7 juin. — (Cabot.) loi ^^ig>-
lance, c. Deboer , boll. , ali« à Aliciiilc*
— Résolution^ c. Nernst, ail. à iersej.
Marseille, 8 îuin.r— (Long cours). Lu-
cretia-M.-tfgarelha , c. \xA\j , danois » aII
àSt.-Yago de Cuba. — >tJltima, c. Wil-
liams, all.'& 'Bjiton.-~James-and-U3rv .,
c. Teal, ail. à Philadelphie — (Cabotugr).
Robara , c. Cnllé , «utr. , «II.. \k Tag^u*
rock.
PORT DE BREST.
If Aviavs x.^Tmte.
Du j. — L'Aurore, cap. Pontj,
de Naiifei, ch. de briques, vinaigre et
café; le Siiut-Maihieu , cap. Lecorvm:,
ven; de Borde. ji a , cb. de vin ; la Lise,
cap. Aubré ; l'Arche, cap. Mahé^ ven^ de
Rouen ; le Charles-Marie , cap. Luco
ven. de Nautes^ ch. de bois de coai
traction.
On 9. ^F^' Pierre , cap» L^ver , v^i
de $aint-llrieux;la Brrtonne, cap. Bol6ré;
la Syrënc , cap. Couedèl, veu. de Bor-
deaux, ch. de viu et'fariue.
-»r.»ABTS« <
Du 8. Le Zélé, cap. Rersero; le Petit*
Vincent , cap. Aliain , de Quiberoff , alL
à llordeaux , -aur lest ; la^ Siinte-Anue ,
de*Bel<e-rie, cap. Sergent, aU. k Blaje,
ch. de fikis vides; le Saint-Joseph, de
Saint-Malo, cap. Gambier , all^ à Gersey,
ch. de vin ', chaiidëlles , etc.
^POaT «E D0IIKBiQOS«
iîouvBmeni du tt au iS.
HAVIRBS EXTAiSS»
Vfc
La 'Bmme-Marie , cap. Veuti» v
p^he du Nord , avec morue. *
fia Fidélité, cap. Maeiseo,
avecdtto.
La Marie^Thérese , c«|!^ Ven
la néche d'Islande, avec dilo.
Le Jeuue-Alphouae , c. Cbarlei8esa^v«
de kp^be duIVard, avecsmofiie.
.delà
dilo,
9 V* dé
L'Actif, rap. Wîdinalile , v» de Lon*
irû&t a\rc ii caisses coiilciiaiit objets
|>our une iiiarhuu' à vaprur.
L*tIiiion , c. Potier, v. de BoUerdam,
atrc diverses iiiarcliaiidises»
Ija M«rir-f!allierine, cap. Grameîni
V. de la pèche du Nord , avec niorue»
KA\1IIF.S EXPÉDIÉS.
fie r»raiid-DiK|ueàne , €• Da?id , ail. à
GalMs, nvec srl.
lies Deux Aints , c« Dubans , âH* à
BùrdeaiiK, Avec div. march.
Le 8t-Jean , c. Fauquei | ail. au Gro-
foy , avrr rliarbm.
Le Pédérc, ca^n Guillaume» tlL à
VAiine%, a^ec dito.
L*lùperaiice , c. Dupont, ail. à Bajon-
ne , avec lin.
f«a Itouloniiaise 9 cap. Fourny, ail. i
Bmdfigne, a\ec i harbiMi.
L'Union , cap. Girard , ail» k Vannes,
avec dito.
1^ Frnnçoîfif cnp. Legafî , alL à Brest,
av«c bois de construction.
Le bon-i'êre , c. Jacqueioaîn , ail. k
Gaen , •'^vec chai lion.
I«es DeuX'Panline , cap, filondel , ail. à
Rretl • avec lioi*.
Le J<*aii-B»ptiste , c. Masiîërei ail. k
8l- Valéry sur lest*
PORT DK ROOEW.
Mouvcmeni du i6 jiu'n^
KAviars OTftÉa.
La Jeunc-Kugénie , c* Coloiiibil , ven.
de Fc(Miii|>, ch. de iilanchcs.
Lti slonp Itf Hoii-MiMiagt* , c. Roche ,
T. de Chjt aille , ch. de vin , eau-de-vîe.
iriviRES expi'diis.
Le sloop Ifî Clairvoyant , c. Julienne,
V. dn lli\re, ch. de pierres meulières.
Le lotisrc rilvpnoliie, c. i hiuvelon ,
al . à Manies 9 ch. d*acide sulfuiique.
Le chiAMoinuiée l'Eninianuel, c. Gnil-
lam , a!l. ^ Ar< , snr lest.
lies Di'nx-Aiinêcs, cap. B.irbc, alL «
BordtaiiX , ch. p'Alre.
1^ cliasse-mirée le Charlet-Adolphe ,
c. leliit*(oii. u.i. «-tell. idnn.
Lapab.rre tn Rjnne-Faniille» c. Mail-
lanl, ait. au finie, snr les*.
Le brik lAlt-lin.i, c. Duvet, ail. à
Dordrani , ch. de p!âlreet fûls vide.t.
I.e bri II rKii^''nie | c. Mingnet , des*
ctndu à U*ep|»eJa1e , pour y décharger
son kL
PORT DU lîAVRK.
3Jotti'e*neiit 4ti i5 au iS/ni/i.
h'AVIRIS f N'TBÉS.
I e rroîs-iiiAis la Panline, c. Gurpance,
V. i\r IloMilmii , cil. di* surre et coton.
L** *!"np 11 <<rinr-<le»«Anj;es, c. Doltr-
niaufl , V. ({i- Girn , <:li. de clinrhoii.
Le t l|i>»«*-iii.irre ta Maiie-IIortenseï c
r-i^ni- , V. df Hoiieii , cil. de plâtre, en
dt**!r;i;i!i<i.i iio-t N:itili';.
Lr s'orvp 1.1 (.é» iîe , c. Daufrcsnc , vcn.
de lioiirti , rli. i\r Imis.
Il— .1 —
(4)
HAViaU EXPÉDIAS.
T^ dogre riIeureuse-Rencoalr« » cap.
Percy , ail. à Rouen , clu de aucre.
I e brick le Télégraphe , C. Creveccrar ,
IL à Londres, ch. de vin.
I.e trois-inâts le Jeune-f «ouïs 9 cap. Re-
courcy, ail. à la Guadeloupe, ch. dr|
I jïence , beurre.
Le brick la Cirolîne , c. Rnney , ail. k
Sa inl-Pcter»bourg, ch. de fruits»
Le brick la Jfunc^Marie , c. Quîmper,
dl. à Bordeaux , sur lest.
Le bateau à vapenr le Triton , c. Blay ,
ail, à Soulhampton , ch de passagers.
Uûuvrmeni du if> an 17 juin.
NAVIRES FflTAÉS.
Le sloop le Paul-el-Virginie , c. Mahey ,
V. de Ronlogne, ch. de bois.
Le flambart, la Jeune-Eléonore , cap.
r^einere , ail. à IlonReur , ch. de bois.
I.C sloop rileureusc-Alliance , c Broq ,
V. de Caeu , sur lest.
NAVIRES EXPÉDIÉS.
I^ dogre la .Icunc-Eléonorei c. Dubos,
ail; à Roueu , ch. de planches.
La goélette anglaise Hélée , c. W. Sue-
der , ail. à Liver|>ool, sur lesC.
Le chasse-marée la jMarir-Hortenaet c.
('escole , ail. à Rouen , ch. de sin,
i^ troi&->mAt!» américain Stéphanie , c.
Mcy , V. de ^(>w-York , ch, de balotaf^es»
Le slorip le Printems , cap. Gege , ail. â
Saint-Vallory , sur lest.
Le brick américain Crilérion , c. Riu ,
ail. âhainl^l'hes , «nr le>t.
Le trois-mAi Olynda , c. Piéliard , ail. à
la Guadolonpe, ch» de ba^otMges.
La galiole hollandaise Yriendirhapt ,
c. Nool , ail. à Ainstenlam , sur lest.
i.e trnis-iuAtsaméi-icaiu Atlas, c. Piice,
ail. h (icnc«, snr lest.
Le brick danois Kli^beth , c. Williams ,
ail. à Siiiit-Thoiiias, rh. de balolages.
Lebrirk américain Klisa , c. Greffucth ,
.-ill. à Siint-Ubes , snr lest.
Noie des ventes lecurilUcs à la bourse
lin i5/"iVi.
10 milliers d'huile de batcîne è S6 fr.
5<> c., arq.
la millirrs 70 sacs café St^Dotningue ,
à I fr. 52 c. I /a , dito.
4i boncants café Havane, k 1 fr. 17 c.
i/a , en enlreiiôt.
\S\ sacs dito diio, a 1 f. aa c. 1 /s, dito.
88a sacs café Guyara , à 1 f 18 c. dito.
PORT DB Q^HJ-KREUF.
Sont montés et posés :
l\om*emrnt du i5 au i0i
F.e sloop la Félicite , c. Massou , v. de
f..'tli«Mignc, ch. de coton.
L*Kii('cne,c. Capelle, t. de Cherbourg,
i-li. d«« sonde — Li Piovideiice, c. Re-
II mil, V. de Bordeaux, ch. de vin. —
' 'nrnrrn-e-Rrfironlre, c. Persil, V. du
ll.ivre, ch. de sucre. — î.^ Dcux-Adëles,
V. de Ncwport, ch. for. —
!<rgan , V. de Rayonne , ch
Pou 1 quai ,
^ Rray et essence. — La
■edcQsu, T. du Havre, ch. <
Sùmi arriéré àê /Vffgfear m i
r^a Marie-Joseph , e. Lafaail.
Le Chartes , c PHit.
L*Aiuiable-Vicioire , e. GttllM.
L'Heureus-Reiôor, c. Lecwrtu
Les Sœurs^tiiies, e. CoviCl.
La Diane, c.Gotibîlte.
I^e Jules, c. CJ^et.
Le Balave , c. Beuoil.
Soni a9ri¥é$ dm f7lh§mim 1
lia Sainte-Barbe, c. Lrret.^-LaTi
geur, cap. Seignard.*-I« SMw^ m
Roland eau. — 1^ Caroline, cap^ MmÊÊÊk
La Petite-Adèle, cap. PiqoeC»
AVIS DIVERS.
Ia«
f^ ^^ SI 5.— A lovec,
Mi«hrl prochain , «ne ^\
iMaISON, a poite cochcre, sm m
Sjini-Maiir, n*. a« a}a«i v^e a«r la
Cauchoite. Il y a une Conr dsM *
une Ecurie pouf Jriii chcvaus , ■■ AMi
Pniis « t une Cilrtfie « êymuî chacMl MarSl
A*iidr«'Mer, pour la woir ei ca taaiiai , j
Indice Maison.
COURSE DE PARTS, VmOL
Effets PuUiCM.
QtQ pooa rcxT m«aMJai% -_
JoaiuMiv *i %% Mars laÉl.
88f 9$c 70c 7ia 7c«c «Se 75« eSc aoa I
ttSc 70c 8i*« 85c.
BEC^N^AI^S. DR UQVtDATIOa^
I— iiwwf i^ «1 Mat* gad.
Ech. dn sa Mars 18s | . lin. 8 a.
I8s5, 9 4
Idem TfoMiBATivii, iSsA toif
AN.^l'IlLS DK 1000 Fa., ft 4 py* •/,
Avec loi» et prf
io67f ioo
ACTION». DR La aA^Q. W maBC^
JowMaaor à* àwmmvm latl.
spectaci.es dv 17 jon
TRÉATRE DES ART&
( On commencera à tf hemitmÈ %f%
MAAIUNSCKTTEt,
or v« iav Dl &A P(OâT«»ft»
Confie en 5 acira» do M. flaaiâ.
LES DEUX JALOOX.
Op^ra en 1 acte, de N. Vial , et Mii^l
Mme. SoaiwAvaca reairega far ^ wtk
Faneheitem
L'OUVERTtiRR DE lUEIB DB BBOHIMa
eaétai^ A 8*'**d OrcWmoi,
Jrdz Cohiqies ds GaurcAiJBff»
AHLF.QULN PBUfTaS.
Paiitooiioïc en 1 acfe. à
LES DEUX ST.\Tt)BS .
Paniomîme en s aciea.A
"UUUES. ni» UMi:illE C )NiMi-R^-IALt (kn cakactèues et en taille-doucb) DE C. BLOQUEL, BUESr U> ■»• ^
âa
MERCREDI.
»• 1 — !•• V
I
LA NACELLE,
DE LA SElNE-lNFÉRIEURE.
%%<»%% %%/»%^»>»%%<tvv»%\^%4<>%^%%/%\/%M>%<%%/^^<%^%^^%^^^^<»^^^<»^<»<»»*^^^<^^
«%M%%«4%«^
NINON,
CHvNSOIf*
éiM. : Ctsftturs sont là parfaitememL ( d« U Leçoo de
Otu Feuille (Mirait Ions le« joart. S'adresser, pour rAboûnemeot «t lu Rédaction , aa Bareaa da /a IVaceiU, Plaot det Cannea, a^. 48 i à Roaro.
Oh s'abonne à Paris, chex Batssot-TflivAâs, rcè da Richelieu , n^. 79. — Au IlàTre, ehcx Chap£Li.s, me de Paria. — Et chez tona laa librairea aC
Directeors des Po$t«» du Département. — Le prixda l'Abonnement oat de 1$ fr. chaque trimestre , pour Ronen, et 16 fr. 5o e. far là poste*.
MACÉDOINE.
— .Un pauTre curé félicite «ir uo riche évtqoet »ur 1«
bonté de l'air qu'il respirait daii» ta cure, loi répondit :
« Oui, monseignetir , l'air y lerail 6on ^ tu effet, si je
ppuvaîf en vivre. •
Il y a pourtant un certain air qitî fait ntté aujourd'hui :
c est Vûir sot ou ignorant.
— Le Crapeau^Blanc qui devrait avoir a{tt>ri» , depim le
teins à distiller passablement la calomnie, a voiilu faira
croire qu'an journal universellement estimé* s'était vendu.
Le Crapeau Blanc voudrait bien que tont pAt se (vendre,
parce qu'alorg il trouverait peut-être qoelqu^in qui voulûl
I acheter : mais aujourd'hui le commerce va si mal!...
--Des restaurateurs de notre ville désignent nn des ragoAli
de leurs cartes , sous le nom ùe petits pois sans parchemin ,
et c'est toujours de ces pelifs pois là que l'on clemande. Les
parcheiuins sont du goût de peu de monde , ei tes mangt^
tout ne sont guère estimés , ui^me en fait de cnisine/
— Mlle. Georges a , dit^n , appelé Mlle Gersey en duel ,
et celje-ci a acccepté l'épée en disant que son adversaire
n'était pas uue Saint-Georges : on la dit cependant forte
bme, ^
QuB j'aime la bonne Ninoa :
Honnête homme et femme volaga ,
Sous les ailes d'un papiHoo,
Kl le cachia l*âme d'un sage.
L'smant qu'elle akn if â trahir
Forcé d estimer sa folie ,
En sortant drs bras da plaisir ,
1 ombait ans genout d'àne ainia.
Chez elle le petit commis
Qui paraissait des Ters en pocha ,
Aaprès d'un doc était admia,
Et se montrait souvent moins gattcha»
Abbés , acteurs et courtbans ,
Danseurs , ministres sana escorte.
Tenaient s'asseoir ans mêmes banea,
Et Liisaaîent leur masque k la porta*
Jcnoe encore â quatre-vingts aoa,
On dit qu'un abbé charitable
Prodigua son profane encena
A sa fraîcheur impérissable.
Mais quoique je rende sans briill ,
Uommage à ses attraiu antiques ,
Je crois que Tabbé fut séduit
Par son amour pour les reliquaa.
Sa bourse comme »m farenrs
A ses amis était oommnne»
Elle dédaigna les grandeurs
Et sut estimer Tinfortona.
Ses deux fils dans %t% soins constuna
Retrouvaient sans cesse une mère ; '.
Mais ils auraient cherché long- temS
Avant de rencontrer an père.
Femmes qui prenez en amoar
Son inconstance ponr modèle ,
Aux gnkccs par un doux retour ,
Montrez-vous constante comme elle.
Cachez ses défauts trop connus
Par ses erreurs enchanteresses ,
Et la moindre de ses vertus.
Fera pardonner vos faiblesses.
} W#,
liK
hij*
} bis
) *i>.
Sawa»
— La Gazette universelle et HmpUttnelle de Lroo ,
promet dix mille francs de récompense à celui ou celle qui
^AX^^^ ^^ ^^""* personne de dia-sept k dia-huit ans .
qui •été enlevée par un jeune homme de quarante-quatre
ans, d une constitution faible et débilitée. A en juger par U
signalement que le journalier de la Gaxeifc donne de la de-
moiselle soustraite , elle serait d'une constitution athlétique.
On doit alors admettre ou'elle se sera prêtée de bonne g^Ace
a la violence que le bible jeune homme n*aura pas manqué
de faire à %t$ robustes appas. Il n'est pas sans exemiil*..
loijtefois que dans les circonstances urgentes les gens les plus
faibles, nateut eu des momens d'exaltation de force. On
se rappelle le vieux Calas, qui éti^ugla de sa main pater-
nelle le jeune homme Je plus vîgourcut et le plus adroit
de Toulouse. ^
— Il vient d'arriver k Saint-Germaîn^n-Laye , un évé-
nement malheureux dont les circonstances singulières Dut
surpris et afflige toute la vUle. ^
Le sieor Ronnetu , marchand de tîn près da marché , dpnt ^
le maison était très achalandée , venait de te marier en se-
condes noces. Hier y on célébrait ches lui le mariage de sa
fille , à cinq heures il disparaît « suivi seulement de son
rliien ; au moment ou les danses avaient lieu , on s'apper-
çoit de son absence; on le cherche en vain I^ malheureux
était descendu au Pec , et s'était jeté à IVân. Son chien
l'avait suivi k la nage; mais malgré se^ efforts, il n'avait
pu l'atteindre et le ramener k bord. Il avait dî«p.iru , et
l'animal désespérant de le sauver, reloum.i à la maison où
ses hurlemens mirent toute la noce en mineur. Ou le
suit jusqu'à l'endroit oii il a quitté >on maître. On recherche
le cadavre et l'on finit par le trouver au dessous du Pec.
( Journal de Paris ^ do i6, )
— -M. l'académicien L... disait à un des journalistes oui
avaient fait connaître sa rétractotion au «ujet d'un, article m-
«•-'ré dans le Mercure : Avec tout cela j'ai été le dindon de I.i
firce. Non, M. de l*acadéinie, répond le journaliste , on ap-
pelle cela y le dindon de la maladresse.
^QueU sont vos parchemins , M. l'auteur, qui vous faifos
passer pour noble / — Mes parcheuiiii» sont ma tragédie non-
velle.-^En eflet, elle est déjà rongée de rats, en atteudant
uiieui.
«— Les bonnet écrevis^es sont rares dans cette saison. Un
habitant de Rouen qui ces jours derniers en a trouvé une en-
core pleine, a cru faire un cadeau irès^lucraiifh un pcrsoii-
fiage de Paris cheg qui il s'est empressé de la placer. Mais
le pcrsoMUAgo qui aiiiic les pré^ens autant qu'il dét<*sle la
pia'sauterie a renvoyé l'écrevisse à l'expéditeur , avec censure.
Le malheureux crustacée, en faisant trente lieues rétrogsdcs
M rempli sa vocation , mais il a été bien loin d'atteindre
le bnt que s'était proposé notre compatriote. Vous qui voû-
tes f.ire des cadeaux en poisson , prenez des turbots : cela
ne prisse pas pour une épigramme, à moins que vous ne l'a-
dressiez à un membre au sénat.
— A la demande d'une commission de baronnes et de quel-
ques marquis vermoulus, et de plusieurs comtesses poudreu-
ses, la société des bonnes lettres ne se nommera plus que la
bonhomesse de France. Auparavant c'était la bonhomie.
— On a dîi donner hier, au Panoranin-Dramnl'qne , la
première représentation du Panière Berger . annoncée de-
puis long-tems. Si l*on en croît quelques mê< han< e<pri(s ,
c'est un pauvre mélodrame qui ne fera qu'une pauvre
recelte.
— Verteuil qui , après quelques désagrc'mens cptouvi'^
an théâtre de Bruxelles » est rentré en Fruue, véritable
patrie det talens ^ comme il Ta écrit inotlestenient dans
plusieurs {ouiiiaux, Verteuil est aujourd'hui à Paris, oii
il a eu déjà le talent d'obtenir une représentation à son
bénéfice, pour le 19 de ce mois, au tljé:i(re de 1.1 Porte-
Sainl-Martm. Nous croyons que beaucoup de personnes
prendront part k la bonne fortune de cet artiste.
Un voyagenr arrivé tout récemment de Londres, as-
sure que les anglais viennent d'inventer une nouvelle espèce
de ttlet^riphe qui a sur la notre l'avantage de transmettre dans
un petit nombre de signes une infinité de mots quelconque^.
D«ux ou trois positions angulaires de cette machine suflisent
pour faire parvenir, de deux points é'oignés , autant de mots
cje 1.1 lettre la plus longue en contiendrait. On peut corre<-
piMidre eu grec • en latin et luimt en turc au moyen de cette
invention.
Le journal des Débats a à sa disp'^sition une michine
tros-prt^cieuse, avec laquelle il communique tous le> jours,
et cette machine là est M. son rédacteur piincip.l qii a les
mouvemens aussi prompts que la parole.
p«rlcf en est à tê cinquième représentation an TTavre,
ou il lait fureur. Hier, il y a ]out PAriisie et la Carte
à Pi\)rr. Un des passages fort plaisant de la preinibre
C< ces piè.-es, a été TÎvement applaudi. j
— Depuis denx ou trois {oun i a ntnl doMaJv h
qu'à en être étourdi , dans les ( bineli iê bcbm il fa |
cafés, le Pilote et le Courrier. Hier, dm pa
tenait beaucoup à lire un de ces joàrnans, dcâ
garçon s'il était retenu : « Oui , pour fmimM0 Joʧri meeme^
hn répondit celui-ci ; mais , en attendamt^ voici L*BTCUt
'iui n rst retemte par personne. ■ Effflcliy^MBl , fi" ^
^«l ù |>eu retenue qu'elle est visible du natij
dans le seul café où elle paraisse à Reoeo.
' — On lit et on relit sur tous les mors cla BftvM, Faft
fiue suivant*?, sur laquelle on croirait qoc Ici émtm
de la censure ont pissé :
. * PAEC Ai;X IfUlTKES nu RATEE.
M Â%HS.
•t Le jiropriétaire du Parc aux Bufires et ^apliw i^
» qiiiflages de mer, de celte nature, êlablî*^ as Mue
» depuis iSiG, un des meilleurs et le plos bcev qpSeate
*• en Kurope,quî na cesse de faire l'admiraiioa dn •■►
» nais»eurs , diisirant de plus en plus. faire joutr Ji|L 1^
» hïhitans de cette cité , de lavanlage lu'en rarv ie qpa»
» ger des huîtres bien fraîches et à des |iri« mmiitig^
• continue d*en établir les dépdts dans cette ville» «hTeu
N trouvera des huîtres et des écaleurs à toute be«re,aa ■î»
■ de 5 fr. la dousjine «
Des Ecaleurs à 5 fr. la duusaine ! Le Journml sk Aeem
n'aurait pas fait mieux. '
SPKCTACLi:.S.
TnEATtVE DES AUXi.
Les Marionnettes. — Les Zfçsçc Jqlo^M.
lUntrét de Mad. ScaiwAPSCa.
Les .hommes sont des marionqetles ^ Uj • Tnnpr«i «■'««
l'a dit , on le dira longtems encore , et il en est ainsi fwteBl
le qtnhe : du pays des tonquiii% à la rue dra Sl.-Piref , m^
riotuiettes ; du réveil d'KpiniéuJde mu aommeiJ da Jb^
Ehroiny marionnettes , et du conimciKrment ém mmmàt jat»
qii*à la fin , comme du premier acte de I» cnmiAw ée fW
card jusqu'au dernier, les bommetjseront 't" piin dri lanau
nettes. l/égoiMiic, l'orgueil, la cupidité , le fanatisai « MÉ
les fils au moyen desquels ils cabiîolcnt ri jMtnicat sur b
théâtre du monde. Coin Oient donc se faîl-i| oiiM y ovail Uir
si peu rie spectateurs â la représentation des ^Vn'mrnglirffit
ric'ird? Jjinais pourtant les marionnettes ii*onl cic plaaàh
mode. Il e5t une grande marionnette dent la retioaMJeJ^
puis qtielque teins ne «e Ias4c pas de publier tes merveSsia
les tours de force, ht s^uts périlleux en àyâfit et aJhHee
arrière. Vn peuple en foule se presse sons i|es n^ «our h
voir nX Tadmirrr. £t si vous en dontea deiBeDOcs ylaili A
Poil chi n elle- Vampire !
La rentrée de M*"' Scrîwaneck, dans ro|Hm êm Dmm
Jalovx a heureusement ramené du inonile dans b ^ÊÊ^
cela ne pouvait manquer. Cette aimable aci rire , an eiril
|:ii<sc ILuirrpe et M. Morel un peu dans Tembarm dspaa
deux mois d'absence , a été accuei^ie par de aavhstas
iipplnudi Siemens. Fanchette a prouvé an public qae ■"*
Scriwan^ck n*a rien perdu de ses grftces et de soo
L'ofKTa des Deux Jaloux a été bien joaé el kea cl
ERRATA.
0mmm^ à ^&Mx^$ixH.
SOUVELLES i)E MER.
-^Ue navire la Pauline , de St-Malo,
cap. Guezeiiec , v« de nie-de-Frauce au-
Havre , a ël^ rcncoiilré, le i5 mai der-
nier , par les 22 d. 7 m. de latitude nord
et 39 d. de longitude ouest , par la Let-
tre-de-Marque espagnole , de 600 tonn. ,
armée de 24 P* ^^ canonyle St-Jean qui
lui a signifié que la guerre entre la France
et TEspigne était déclarée, et qu'en
vertu delà lettre de marque qui lu? avait
été délivrée, lui et son équipage étaient
prisonniers el son navire et cargaison de
bonne prise.
Apres avoir retenu le capitaine et l'é-
quipage de la Pauline pendant 10 heures
et .ivoir tenu conseil , le ۥ du Sl-Jean a
déclaré au cap. Guezenec qu'attendu que
81 cnrgnison consistait en sucre , qu'il
ne pouvait l'envoyer en Europe , sans
craindre de la faire reprendre , et qu'il
devait , avant tout , suivre sa destina
tion , il lui rendait sa liberté.^
I c c^pitnine Guezcnec se loue infinî-
mriit du traitement qu*il a éprouvé et du
désintéressement, des çf&ciers^dn St-rJ^an,
qui ont empéclié qu'an, enlevât U rooin-
Jft^ chose de son bâtiment,
— Le navir<* Frau-Metta , capiuioe
Korbye « ail. de Copenhague à Humbourg
fut assailli le 28 mai dernier, en pleine
mer, par quatre p^henrs, qui tuèrent
le capitaine et tout l'équipage, après quoi
l^s assassins ouvrirent les écoutilles pour
piller la cargaison , mais se trouvant
contrarié, dans leur projet , ils menèrent
le navire sur la cote, près de Golhein-
bourg. Là, ils furent découverts paries
garde côtes cl arrêtés tous» " .
Fjes marchandises qui étaient presque
toutes enlevées et recelées » se découvrent
cirque jour.
— On écrk de Bordeaux , le 1 1 Juin :
« Le capitaine d'un navire prussien,
<\i. de planches , û l'adresse d? If Pikihs ,
monté liier en riide, dit iivoir été hélé le
3i mai dernier, à djx lieues Ouest de Cor
donan, par une goélette e5ip%gno?e de 16
canons , qiii lui a Ijissé contmuer tSi route,
» D'aprëi d'autres renseîgpemens qui
sont parv.enus de la Corogne, on dit que
le coisfiire espagnol était sorti le 16 mai,
et qu'il a capturé le navire l'Eole, le. 17.
T.e corsaire espagnol n'a j nj été construit
dans uu port d'Espagnç ; il n'est pas non
pins d*origine anglaise. *
— Par lettre de la Havane du 21 avril,
on annonce la prise faite par les anglais
de 120 pirates, sur la c6le de l'ile de Cu-
bi , et d'une de leurs goélettes nommée
Zaragozana. I^ ilo tille américauie croisait
dans les mêmes paragest
— Sont arrivés à l'Ile de France : le i4
février , le Renard , c, SouQeto; je 19» les
Deui-Nan nettes , c. Cauvin; le ai , le
Mars , c, Garnot ; le 2^ , l'Evelina , cap.
Faciolle , v. tous de Bourbon ; le 26 , le»
Quatre-Sœurs, v. de Sincapore ; le g mars
la Zélie, c. Rouxel , v. du l^ogale et de
Pondichéry.
— Ont fait voile de l'Ile de France : le 6
février, le Solide , c, Guesenec , poor
Marseille; le 10 mars , le Grand- ^aTiga-'
leur, pour Cherbourg.
— Le patron du bateau les Deux-Frères
arrivé de St.-'Tropex à Marseille , le 9
)uin,. a déclaré qu il avait vu le. 4 sur le
cap de St-Tropez, le corsaire espagnol
dirigeant sa route dans sa partie l'Est.
On mande de Gibraltar, le 17 mai :
« I/Iris , c. I^icolaî , sorti de Cette ,
appartenant au port de Dunkerque, et y
allant, a été pris par un corsaire et con-
duit à Algcsiras, le i5 de ce mois. — Un
brick suédois, sorti de Marseille, avec
un riche chargement , a été également
conduit le même jour à Algé»iras par un
4>âtiment garde-cote. — La cargaisop du
dogre hollandais Cornelia-Lucia , parti
de Cette pour Stettin , l'un des premiers
navires capturés, depuis le commence-
ment des hostilités , et amené â Algésiras ,
a été condamnée. Le fret doit en être
payé,— La Thérèse-'Chérie, v. de la Mar-
tinique, est entré à Tanger, vers le 10
mii , et s'est échoué sous les batteries,
d«ins le but de chercher un abri contre,
les corsaires Sa cargaison a été déchargée,
el l'on présume qu*eUe sera vendue. •
45 caisses savon.— DewryFlory^U.
60 paquets roseaiui, — Crtvfl et comp.
82 caisses savon. — Malfilâtre.
1 barriq. vin. — A ordre.
^(^CHAP.ceii. du sFoopla Francine, cap.
Eenault, ven. du Havre,
Courtier-interp.» M. J. Pellfcat*
Kéclomàtetir$j MM.
l5oo bûches bois de Campêche, — *V*, By,
P. Lecouteulx.
8 barriq, sucre brot.*--4 quarts dilo.
Thuilier,
4 quarts dito dito, — 5 dilo bafé. —
Dubosq- Lettré.
10 tierçons ris. — 9 planches tle sapin.
5o gueuses foote de fer. — Crevel
et comp.
Proven. du navire rAroélie, cap« Del;^-
porte , ven. dé Londres.
.167 saumons de plomb.— 5 fûts limes,
loi fûts huile, — aa surons indigo.—
I fût pierres.— :A ordiy.
,g:y Charckm. du sloop les Tfoii-Sœurs ,
c.'ip, Tournelle, \en. de Ilonfleur,
Courtier-interp., M, J. Pellecat.
ao fûts cidre. — 104 jantes,— -A ordre,
Moumnneni Je/ 17 juin.
VkttiTS JSSTRÉS :
Le slo.jp la Phiiipp«a« 9 c. Dumont, v,
du Havre, ch, de ccruse, aine, cuirs.
Le sloop la Félicité, c, Masson,v. de
Saint-Vasst, ch, de farine, coton , Bitte.
PORT DE ROUEN.
CBABGiJIlklia BT EÉCLAMATlOirs,
4;^Cbaiigrm. de la goélette Philippine,
c. Dumout,^ ven. du Hivre, bois de
Brésil , vin, peaux , céruse, à ordre.
Courtier-interp, M. J,-PeUecat,
j^Chascfii. du navire la Providence,
cap. i^ncfé, ven. de Bordeaux.
Courtier, M. Fauqueux.
Réclarnateurs ^ MM.
a4 barri<|uet vin ordinaire. — 34 bqucs
. vinaigre.
52 fûts vin ordinaire, — Viret-Ldiétre»
16 fûts dégras. — Ainaury,
,g:^ Cbargcm. du navire l'Aventure,
cap* Courbet, ven. de Bordeaux.
Courtier, M. Fauqueux,
Réclamaiettrs 9 H M.
Il fûts vin ordinaire.— f^ebrelon-Vallée.
3 10 barriques vin o&*ditttfire,«— VireC-Le-
Mire.
IfAVIAFS EXPl'mfS.
Le chasse-marr'c le s Trois-Frècrs , cap.
Macbefaux , ail, k Bjrdeaux , sur lest.
le dogre l'Amél.e , cap. Beuoist, all,.à
Monqnes, ch. de fûls yidi».
Ia: brick l'FUigène , c. Moulinet, ail. à
Bordeaux , ch. île plâtre.
Le brick riimiiie, cap, Bernevn?, ail >
RotteiHain, ch. dc.genliani'î et pldlrr».
Le sloop 1 Adéialidc, c. Desrues, ail. au
Havre, ch, de plâtre.
U sloop aoulais Jonh-fl-Joseph, cap.
Baker, al! à Çardîff, sur Içst.
U goélette anglaise Thrée-Sisters çnv.
Colltngs , ail. à CacdifT, sur |c«t.
f^ gnëlelie anglaise BeJiey, çap. Jojhn-
Ilill , ail. à New port , ,s«r ic!»l.
La galiote la Minerve , c. Adam , v. du
Havr^ , ch. de bojs de chi^ne.
Le sloop la Chnriié, c. Roussel ,. alî.. à
Honfleur , ch. de fûts \iilo^.
Le brick la fi*.unr.ffenriett«,c. PmiMf,
ail. à Londres, ch, do pierre« ii>ru!ière .
Le cha>se-inarée Labiclie, rap. l^^ç\
ail. A.ûieppç^LUe pour y déth^^rger .vn
.sel. ^
PORT DU HAVRE.
9Iot%^ni€ li 4fu%j au i8«
ftAVIRES BlkTAÉS.
I«f> lu î<:k Dorothjr « c»n. Sieplufan ,
vrti. (le Ncwcailltf, ch. ae cbarboa dv
U-rre.
Le dogrr ta Pot^, cap Vaiie , ven. âe
I>uiikcr(|ae , cl«. (ie genièvre et houille.
R ATI «fil frXPhDIf'S.
I«e dogre noiwrg en Moîlv, cap. Theî»-
•l'ii , jitl. à U9lli'rd.iiu , ch. ie taPac.
Le •t«iop la iU<aiie t cap. Perret, ail.
è Koueii , cil. ile ftU'jic.
JVafr 1I9/ ventes rerurUfits «> /a bourse
du 16 ffitt,
18 baltes fi:cro Poiirloo , à 71 T., acq.
19V sac4 café Miiiil-l)viuiiij*ue , à 1 fr.
55 c, clito.
10 nit;lier> Im^i» rie Ciippeclic , Marti-
nique «à 10 f , diiOi
iitt balle» loliui Feniauiliourg , a 1 fr.
Ga c. i/'A , chto
d) (iilo (liio dilo, à I r G** c, dilo.
5o dito difo (lauioiicbv, à 1 f. G»c.9 d.
61 duo dilu Louiiinne, à i f. ri5c.,d.
9.5 dilo dilo dilo à choix, à 1 I. 4' c.
i / I , dtio
lo.i dilo dito .VlalKinia,à 1 f 7c. i/i|d.
POKÏ D'HONFLKl R.
Mouvement du i5 au 17
Le sloop rvinifcbJe-Eugénie, c. Liard ,
veu- du Havre»
Le sloop TAlcide, cap. Desc.uups, veu.
du IU\re.
Lo sloop rAiinable-Vicloire , capit.
Ou lion , ven. i\c Bouen.
î^ sloop le SaiutrPierre , cnp. Igout ,
\cn. de lioucn*
La Jo&cp]iine , cap. Croix , ven. de
lîouen.
I.<? Louis et Fanny, cap. Gonuirr : v.
de l^ou;*ii.
J/p slo.tp \es Sœurs-Unies » cap Coi set,
vt^n. de liouen*
1.0 ^1oop ie Charles, cap. Rossignol,
V.vi. de l)irpp'\
Le »!o<-»p le I)é»iré, cap. Angol, Veo,
i\c roitsrii'>ut]i*
Le (orve le Pro»per, cap Guillrbert,
;••:!. d** M. 11 en nés.
t r bruk le Saint-Etprit , cap» Joualin,
v^ii. de MarrnDe§.
««VIRES r.xp^Diits.
I «« 1)rirk la Perle, cap. Gontîer, ail.
il.i r.ri^il.
Lctioif.mât* les Qoatre-Sœurs, cap.
f Iii-ron , nIL à la Martinique.
Le biick Cora, cap. Legrand , ail. &
J Tsrv.
I 0* hri'.V riioj,-»y-dcs-Chillas , cap
. ait. à N( woi^tle.
I V jlooji le rère-dc-ramille, c. Dupin,
bli . a !»o»if*n,
• io.rliers, MM. Duval , Gaillard et
IV'ÎM-.nl.
f4)
PORT DE V!U1LLEBEUF.
ilotâvemrnt du id au 17,
Sont fnontéi et passés debout i
Le Père- de-Fa mi Me , c, Dupin , r- di
Flonfleur , ch. de cidre.
Les Six-Aaiis , c. l«eroy, T. d*Arlîogen,
ch, d'avoirte.
Vroiivr Ant je hollandais, c. Stuit , T.
d'Amsterdam , f h. idem.
L'Espoir, c. Houxard , v. de Fécamp ,
ch. de planches»
Sont arriif 's de f^Ulcqnixr et descen^
dus à la marée du 1 7 au matin t
La Jeune- \f)ële , c. Rio, alL k Ma-
renues, sur le* t.
La Paix-I>éfairce , c. Pourchasse.
Le ^inl- Pierre, c. Ilervisse.
( Fent E. N. E. , petit frais.)
PORT DE NANTES.
Est entré en re port : la Cle'mence , c.
Ma^son, v. de Hrest, sur lest.
Le capitaine Lenero, commandant le
rfaaHse-inarée l'Hyparie, qui avait prii
en ce poil un chargement en divers mar-
cha nditics , pour Vannes fit Aurai , mande
de Puiiubrruf, sou« la date du 8 de ce
mois, à M. C. Hcrbelin , courtier mari-
time à Nantes , que , le 7 courant, son
bâtiment «urprispar le calme, et entraioê
par la force du courant, a louché sur la
Pierre-Ronge , et a coule si promptement
qu*n n été iinpossibie de le «auver, ainsi
que les marcbundises qui composaient son
ch.irgemenl. Messieurs les eipéditeurs
que cet événement concerne sont invi*
tés d'écrire à leurs correspondans , à
Painibnuf , pour obtenir des renKÎgne-
mens sur ce uaufrage.
PORTS ÉTRANGERS.
ARRIVAGES.
Grave^end , ii juin. — Earl-of-Liver-
]i|Qol , c. Fraukliii , v. de Calais.
Texel ,'7 jiin. — Taaimodigheid , cap.
Doyc , V. de Bortieaux*
PORTS FRANÇAIS.
AR1 iVACrS.
Rre>t , 7 nu g juin.— (C^Ao/fl-^e) L'Ar-
che , c. Mahê , et la I ise , c. Aubrée ,
V. de Rouen.— »f^ Saint- Matthieu , la Bre-
tonne , la S V rêne , v. de Bordeaux.
La Rochelle. 10 juin. — {Caùotaf^e.)
Stciljr , c. Bradford, amérx lin , v. d'Ams-
icrdam , sur lest.
Bordeaux, 10 juin. — {Caùotnge.) En
rivière, le Dorset , c. Evans, v. de Du-
blin.— En rade , l'Union , c. Laine , ven.
du Havre.
liayonne, a au 9 juin.— (CaAof/r/^e.)
Le Narcisse, cap. Nciipat , v. du lla-
vre, ch. de tabac et lin. — Le ^îlence,
c. St'Vry , V. du Havre, ch. d'avoine. —
iG autres caboteurs, ch. de grains, four-
rages , etc.
MaraeîlTèt 9]mm.^Lomf
[Tartarc , cap. Rtvaas» v. dS» R
}U
ch. de a36 mci café, boîs de laiati ^
14^ cuirs, 1000 peaux de chè ffvw
Dl'FAlTS.
Bordeaux ,11 f uîn. — f l^f^Jt CTfc )
>nt mis en mrr'le 8 ; le Duc-de«Ftllfe •
ail. à U Martinique.
Tous les navires qui élateiil na ba» i»
la rivière ont égaleiueui laîi est arr le f
juin.
Marseille , g juin. — ( CaAoiage) ts
Vfaiihem, capit. Rrodnl, a ucJois • di. à
Alexandrie. — Elixa-Harly , cap. t'élaw^
américain , ail. k Cellr.
AVIS UIVI^KS.
KECRUTEMETT.— CLAsaa di itel.
les chaneei da tort , muI invilm à m faOÊmÊÊSÊ
riiez M. Hebikt , noiaint» r«c Si.-liO • al fÉaa
M. N«lile , bonlcvard GauchoïM, a*. #7. qA km
objtr.
igONo.iiS. — n a MtTMvéla la Jria.
ov CHfCN qtt'oB rradra ea U dailta—t.
S*adrcMer boalcvacd da Okamp ém Macs • a. i^
BOURSE DE PARIS, DfUIJt.
Effets Publics.
axQ poDi rK^T roffsorjD^
JouiiiMC» ém 9« Mars ■••H
88f So9 45e 40c Soc 60c 5oû SSe §me M
45c 40c 4Sa
RCrONTTAISS. PB UOOID4Vl0a,
JoonBaacc éa m Mmn itd.
Ech. da aa Blart iSs j , tîo. • 9. soif Sae
181S, 9 4 loti.aSe
Id«in NoMiHATiTEa, 1I94 lOlf
AV.NCITÉS DE lOOO »., ib 4 P-' */•
A?M lots rt pftaM.
JoaiiMMa de Dvreiahra ttb^
to(t7f Soa
ACTIOIVS DR LA B%XQ. DR TmaSCB,
Joai»Mac« ém Jmvmt ital.
iS^jf
SPECTACLES du i8 JUIN.
THÉÂTRE DES AATS;
( 0/1 comm^icera à 6 Aca/wt i/^ )
LES FOLIES AMOUREUSES.
Comédie en S aeret, de
MA TANTE AUmORâ.
ov LB RosiAv Isirmaatera.
Opéra un a actes, da MM.
Rojfcldiea*
Frontin ,
Georges ,
yaUain ,
Jurore • Kcsd. Jaaiié.
Julie ,
Mnrion .
LES PRÉCIEUSES RIDICULES.
CoiMC Jie «q i acte , de MaUAre.
Jeux Comiqics oc Guvcalkt.
LE CHOU MRRVEILLeÛs,
Pantomime ea % actes . à i
IiO/:!::*. iMrÛLMKIUECJMMhUCIALli (en cakactèi.es et t.v taille- ootce) DE C. BLOQL'EL, RL'ESt LO ».• 34.
JEUDI.
LA NACELLE, bj,
DE LA S£INE-1NF£R1£URE.
^tte l'eaill« paraît loas les joars. S'atlreftser , poar TAlMniiemeot et U Réd«ction , «a 'Bureau de fa JYacelle , Platif des Germea «Hb^. 48 « h Boaen.
On «abonne à Paris, cbex BEissoT-TaxvAJia, nae de Richèliea , n^. 71. — Au HâTrc, ehes Cbàpblli , me de Pftria. — Et cbei toifli'lea Lihralrea et
Directeurs des Postes du Département. — Le prix de rAbonQfament est de i5 fr. chaque trimestre , pour Rouen, et 16 fr. 5o c; parlai posu.
POLICHINEU.E.
CHANsar»
Aie : C^est Ce ^ui tne coruolc, ( dèi Dettes. )
Tous avec m sinter Pierrot
Du baot en bas , du bas en hadt ,
Et griniper d réchèlle.
lu.
il est tems de le culbuter.
G*est è mon péntin de sauter :
Saute Poltchinelle !
hÎH
Pour être an goût de noa badauds;
Il s'est fait gros ventre, bon dos«
El petite ceiv^le.
hû.
De gaù<àfe k dfoiie quand il faut
Au ceutreil Yous passe d*uo saut t
Saute Polichinelle !
hil.
PoUcbinelle , suos trois rois «
A la ct>ur a danse trois fols
Avec le même zèle.
hiê.
En le tiraui par tin fil d*or
Vous le feriex sauter encor ;
Sènta^f^chittcUa. 1
hii.
. Son habit de drap gaUmaé
A dix fois été retourné
Sur chaque bon modèle {
Blauo derrière , ronge devant,
Voulei>Tous le voir rouge on bUnc t
Saute ÇoKchineHe!
Couitisans qui venelle voir
Se disloquer et <• BDu>ttVoir
Tous futerjea OMnlèlM.
Bien avant lui ,< tous saviez bien
Qne sans sauter on ne fait rien :
Sautez Polichinelles 1
his.
Bis.
his.
Us.
BoWQt
M. le ticorûte de T, R. n^s ëcrit tine lettre dont notit
croyons devoir faire part \ dos lecteurs , t{aQêiq[a*elle soil la
critique évidente de fa descriptiott qtte nénù ^out doirftée^
de la république d'Ullrasie. Quelle que toit ta conSindè aue
nous inspire le voyageur qui nous a traii5rn& lëi détàift que
nous avons répétés^ nous croyons cependant De pas devoir
repousser tes observations que l'on nous adresie sur les fdits
dont nous avons adopté la respoii^abilitë historique, Nous
sommes journalistes , mais nous ne somme» pas exclus jfs.
A Mesiieurs les Rédacteurs de Za 'Nacelle ,
De mon liënnitage. ou Manoir près 'Montivîllîers.
tojuin i8al.
^« Hélas ! Messieurs y répétons ensemble ce vers que notre
grieiud Corneille met dans la bouche de'Kauiante désolée d*ua.
Héros digne d'elle :
« Pleurez, plettret mes yètix, et fbndezovous en eau! »
ou plutôt encore écrions-nous avec cette bergère ou ce h^-
ger d'une des idylles de Gei>i»er : rlie est , elle est cnssée
la plus belle des cruches -, mais-aucun de nous n'achèvera
Ja phrase terminée par ces mots : en voici les morceaux
autour de moi; car. où, et comment découvrir le moindre
vestige de la cité, merveilleose dont il s'agit ?
» Au retour d'un petit et nécessaire voyage fait dans une
atrtre partie du globe , ou m*a remis votre feuille du 2a mai ,
dans laquelle, avec une avidité d'iasfcuciion qui ma f.-iit
donner le sobriquet de Caton Uibrorum Helluo) / sans me
douer ni de la haute sagesse qu ou lui iaf'ti'ibue , ni de l'ex-
cessive sévérité qu'on lui reproche, j'ai dévoré votre pom-
peuse description de la majestnense et superbe Ultrasie, Ce
récit intéressant a redoublé' les regreta ^u^ tous alle^ par-
tager, et ipi causent le début laiiienuble'3e ma préseute
lettre.
» Cette incomparable et citrieiii^ ville, messieurs, sur
laquelle tant d'observateurs et d'érii^u i ta nouvelle mode^
préparaient tant de nouveaux et précieux commentaires plus
étendus que les trois volumes in-4* , pobliés sur la maisoa
de campagne d'Horace , hélas ! trois lois hélas I elle n'ear»t«
Ïlus depuis longtems , si tant est '^u'eUe ait jamais eiisté.
leux bicoques sombres .et -bourbeuses 9 ti*^s-voisines de Petu.
S lacement que vous lui donnez, 6nt réëtlééïent, non \kû%
euri, mais y^gétéassêà loin au dapdes Bphs Hommes et foi t
près dé là baye âa f Èxcluéion ei 8iï Mont^-^mx" Aveugles^
Des alternatives et répétitions d'ouragans , d'incendies et de
tremblemens de .terre » quelque^-t^ns m^me ajoutent le feu
du ciel , les. ont* (ait disparaître ; bien que ^impartial et docte
hrstorien-gëograpliê à qui nous somotvei» redevable de ces
détaib anlbeiilîquei , et qui leur reproche beaucoup de »1
traren et d'erreurs» ne leur impute nullement les infamies
^e Soddme et de Gomorrhe.
La première de ces mauvaises bourgades s'appelait Con^
îmsiô t parce que ses habilans infectés d*ua misérable esprit
de chicane, de satire et de contradiction , s'acharnaient
k contrarier et déprimer tout ce qui tient à l'ordre social,
k l'ancien bon sens, aui antiques vérités ) k la bonne-foi.
I^ seconde portait le nom de Ciirane , parce que les ei-
irasîens tantôt alliés « tantôt rivaux des conîrasicns « mois
tant soit peu moins malicieux et moins déraisounables , res-
taient toujours en drçà des bonnes imtruclioiis , des bon-
nes Yoes , des bonnes opérations • prenant les bouleverse-
mens pour des réformes , et préférant à la clarté du so-
leil et aux vraies lumières physiques , intellectuelles et
jnorales , les cendres eu fl.i m mées, continuellement vomies
pir la perpétuelle éruption d'un volcan qui , dit*on , fut
plus terrible que le Vésuve ou l'Etna.
« Pour éviter de me rendre suspect d'aucune sorte d'allé-
«gorie maligne, capable ou de flatter ou de blesser qui que
€€ soit , je crois satisfaire k la fois la bienséance et la
vérité, en terminsnt à la hAle ce rapide apperçu dont je
m'engage à vous donner les déve.'oppemens et les résultats ,
si vous les jugea convenables au format, au but et au plan
de votre feuille, »
« Vn le caractère, les mœurs et l'enjouement de la plu-
ralité de nos francs et valeureux concitoyens, la gaité qui
ne dégénère pas en bouffonnerie, sarcasme, insouciance ,
«goïsme ou légèreté , peut devenir une sorte de philosophie
Sropre â calmer I aigreur des controverses et les amertumes
e la vie. Ainsi de quelque esprit ou couleur que soit un
journal français , j'espère qu'aucun de %e% entrepreneurs et
de ses abonnés , ne m'en saura mnuvais gré. *>
« Je vous prie, Messieurs, d'agréer la confiance frater-
nelle et civique autant que civile, de votre très-huiuLIe et
très-obéissant serviteur.
Le vieux otage et volontaire rojal^
Vicomte de T. R***.
Fîdèk Têtéran de U chevalerie , de la littéra-
tare et de l'adjunûtration françaieet. a
MACEDOINE.
-i- Un individu qui , hier k sept heures du soir , disait
n'avoir qu'un nuart-d'hcure à consacrera ses amis, ne les
a quittés aujourd'hui qu'à neuf heures du matin , et a laisse,
sur une des tables du café oii ils se trouvaient réunie, un
livre que son état l'oblige, à ne pas quitter. 11 peut le ré-
cbmer quand bon lui semblera, ^ous croyons que ce n*est
pas un code.
— Deux jeanes littérateurs déjà connus , se proposent , dit-
on , d'ouvrir à la prochaine rentrée des classes , un cours
d« grammaire générale , et d'histoire du moyen âge. L'in-
térêt que ne pourra manquer d'inspirer leurs leçons , nous
pcimet d« leur prédire un succès dont les ami« de la litté-
rature , sont jaloux d'avoir bientôt k les féliciter.
•^Dernièrement on homme conna pour la haine vigonreuse
qu'il eut toujours pour la lumière, a rencontré en moutant
tête baissée l'une de nos rues , un réverbère que Ton avait
descendu pour pouvoir alliiiuer plus facilement les aicches fa-
tales* Le chapeau de l'individu a éteint d'un seul coup par le
cho-: qu'il a fait éprouver au réverbère, les quatre mèches
déjà allumées. Notre homme appelle cela un succès de circous»
lance.
— A Nantes on jone la tragédie. Zaïre j a été représentée
mercredi dernier, et le succès des acteurs n'a pas été unseu 1
iasttat contesté : il n'y avait peraoane dans la salle.
Le Barlier ite SSville, opér«, ja M immd b
jour , et il n'y a en réellement de public daoa la irflt mfwk * .
premier acte de cette pièce mise eo morceaux par Im Si^ '<
moiitains, et dérangée ensuite pour la scèna aaCi-frmMM^ p» i
M. Gastil-Blaae, on dsiH- Blasé. U rédactoar de fmA >
dans lequel il est rendu compta de l'effet prodnîl par cal '
opéra , n'ose encore , dit-il , juger entre Rotsâoî «I MeaaH , al
nous attendrons son arrêt pour avoir une opinion k cm wm^ÊL
Cependant il avoue par manière d'anticipation aor lo j^a-
menl à venir que Rossini le plonge dans un clat prajqt ^
tetttintiqite ; et en sorunl de cet eut il ajonte t > Mab émtà^
j«* m'attirer une critique sévère, je dirai que les moraooBaè
dominent les roulades, tranchons le mot, it^ gargnmiUm^^
s'iU sont les plus brillaus ne sont pis I>>s meilleurs. Ja soiakâo
que notre pro alie française nç se prête pas beaocoM à h
souplesse du gosier qu*d.es exigent, etc ».
f^^^ gargomllades et la xouplesge n*un fftnier
let gnrgoni'Lides^ en voilà trois fois plci qu'il o'ei
se jeter daiu l'académie.... des bonnes-lettres..
— On vient de mettre en vente, chea PlanclMr ot M"
Scignol , libraires à Paris , quai Siint-Michel , a* l5, pi
sieurs nouveautés très-piquanles, et doul la auo '
être douteux :
Examen critique du Voyage à CoèlatU H à _«
par M. R. VV..., a™* édition, augmentée d*oa ■»■
ment polémique, i vol. in-8*, p»i x afr. et'afr/Soc.
par la poste.
Fojage% de Georges III k Cheltenham , Clocealer «I Woi^
cester , et %e% environs, prècélés d'une notice Iftistorino
sur la vie de ce prince, i %oL iu-8», priai 3 fr.
et 4 fr. a5. par la poste.
Journal des bains de mer de Dieppe^ on RecierelU* m
obiervations sur t usage hygiénique fi. ilémpr^i^mm éb
Veau de mer. Par Gh. L. Mourgué , docUur en ■-^i»*'— t,
auteur du Traite de la Gravelie^ e» médectn-inspcclear
des bains de mer de Dieppe, l vol. iu-8^ , orne d*oiiefra»
vure en taiile-douce. Prix, a fr. 5o c. et 5 fr. a5 aar h
poste. ^^
Lettres sur Vincendie de Moscou , écrites de celfe ^îlley aa
père Bduvet, jésuite, par l'abbé Su aa oc ues, Unuoîa oc^
lairc , et curé de l'église de St^Louîa^ à Aloscou. Pris, I h.
oS c. |)ar la poste.
Cet ouvrage est la réfoUtion la plut TÎetorîeaae de Tieéà
du fameux Hostopchin.
^'^tre à M. de Chateaubriand^ pair de France , aisMilfvAa
aftiaires étrangères, snr Vaffaire de Ai, kiagalomi W^
A. Barguiri ( de Grenoble), suivie du Rappori »mr In mi*
sons^ par M. Alexandre Delabor^, dépaiedu «VépertaMMI
de la Seine, i vol- iu-8', prix, i fr. et ifr. a5 cpar hfw
Rcluion d'un voyage de Paris à Gandtn i8i5» par M. Je
Saint-Marcellin-Fontanes, officier supérieur; cet oovfMa
est précédé d'{.'/i0 notice de M. deChateaubriansI^ et tM
de quelques poésies de M*, de Pontanes. Publiée pr /" ~
F**. I vol. in-8% prix, a fr. 5o c. et 3 fr, aSc par la i
Tous ces ouvrages se trouvent aussi au bar
Nacelle.
n
— A. Verleiiil , dans une lettre qa'î! admse eo _
teiir du Courrier des Sptetacles ^ au su|et de la f»ipj<.ao-
tatinn du m de ce mois, annonci^ à son bénéfice, Ji»
clare qu'il n est ni Ponde ni le prétr-nom de M'^ GcorM ,
comme l'a avancé un journal , affirmant que celle * ' '
repréaci. talion est uniquement k son bénéfice. Noos mafca
tons pour lui qu'il ne soit paa le prê!e*nom, la chiie «
vaut la poiiie ; quand au second chef , nous , noua puyiaM
assurer qu'il nVst que le fils du frère du grand* pète da
Mile Gf.>iirg'4 , cVst-Â-dire , consio issu de gern^î■ an
oncle à la mode de Bretagne^ de Mlle Georgea. ^*
0tnin^iY^ é ^MnH$tv\(.
PORTS ÉTRANGERS. '
ARrnrAGES.
Grai^esendy la liiî/i.— Lonl-Melville,
c«p. Black, veQ. de (laîais. — VVelcome>
c. Moirice, v. de Marseille.
jim sierdam, i o/wi'i. — TaaliDodigbeid,
cap. Boye , yen* de i^ordeaui.
DÉPARTS.
Cowe^^ 1 1 juin — Klyne-Jan, c^Kruys,
ail. k Hayonne, I
Trxel , lO juin. — Oe Jonge-Willem ,
c. Jol>s; Concordia, c. Oyk; Volliârding,
cap. Teunis ; Giodyord, cap. SlefTenscQ ;
Vriendsliap,c. Hofkamp, ail. à B^iyonne.
— lkiaa-v\ iluiina, capitaine Vegler , ail.
à Uleron. — Vr.-Antze, cap. Sluit,all. à
Huuen.
PORTS FRANÇAIS.
JkRRIVAGES.
Marstille ^ lo juin. — ( tA>ng court, )
L'Argus, c. GilUk'alrick, ven. de Phila-
delphie, ch. de i88&acscafé, i,o35 cuirs,
5 balles dito , 3 iurous et 43 caisses indigo^
l6i barils el 4i barriti» sucre , iio caiss.
ctkiieile conunune et la surons quîna.'—
( Cabotage, ) La Clara , cap. Gollbranson ,
suédois, V. de Barcelonne, et Mahoo. —
l/AcLilie, Dapolitain , y. d'Almërie, ch,
de plouib , alquifooK et sparterie.
DEPARTS.
Loiient ^ lo /um. — {Cabotage.) La
Sabine, c. Leroux, y. de la Guadeloupe,
ail. à Bordeaux. — La Mathilde, c. Blay ^
V. de l^ordeaui , ail. à Dunkerque.— Le
Jf nue-François, cap. Dutcrrier , yen. de
Marenues, ail. à Dunkerque» — La Proyi-
dence , c. Lecorrc, ail. à Rouen , vcn. de
l^ordcaux
Marseille , i o min . — ( Long Cours. )
Le Vineyard , c. Peel , américain , ail. à
S^iat-Domingue. — [Cabotage.) \jt Slofl-
of-Tife,c. Biilcfaer, ail. àGrenock. — I^
Vénus , cap. Sodecholm , suédois , ail. à
Bonne.
PWIT DE BRKST.
ARRiyAGE?»
Fàiimens français.
Du II. La Cécile, c. Forgel, ven. de
de Nantes, chargé de planches et sucre,
TAusterlitz^ c. I^Hoch , yen.. de Rouen ,
ch. de boi^ de construction ; 1* Alerte , c»
Coidel, V. de Duokerque , ch. de charbon
de terre»
Bâtiment étranger.
Du II . Le norwégten Odin , c. Holest,
y. de Chrislianna, ch. de i3,8oo planches
de borJages.
DÉPARTS.
Dâtimens français.
Du 12. L'Emilie, cap. Delumeau , de
Marennes et y ail. , ch. de fdts yides ; la
Félicité , de Nantes, cap. Moreau , ail. à
Quîmper , ch. de moulage et plâtre ; la
Tamerlan, cap, Milh,de Nantes etyall.
l'Ulysse, de Quil>eron , c. Corilon, ail. à
Marennes , sur l.sl ; l'Eugénie, c. Al lard ,
de Bordeaux et y'all. , ch. de fûts yides ;
la liise, de Saint-Servan , c. Aubré , al(. à
la Rochelle , les Drux-Frères, du Légué ,
c. Neslier, ail. àPourry, sur lest ; l'Ënirlie,
de Brest, c. Provo tic^ ail. à Rochefort ,
ch. caisses à eau et de i'ûts vides.
Du 10. Le Bon-Père, de Sarseau , cap.
Legoanec , ail. à Rochefort, ch. de fus
yides ; le Bon-Accord , cap. Clerigo , de
Redon et y ail, ; la Pauline , c. C» r e , de :
Nantes et y ail. , sur lest ; jes Troi«.-Fanny, ]
c. Boulineau, de Morlaix et y ail. , ch« de |
yin , eau-de-vie , sucre et café ; la Stiote- \
Anne , d*Auray, cap. Gujlhernie, ail. à'
Marennes, cli. de fats vides; la Marir-
Thérèse , c. Coriou , de Qniinper et y ;ilî , '
ch. de planches; le Saint-MalUieu . d'An- '
ray, c. Lecoryec ; l'E^^pérauce , de Va unes, '
cap. Coidel , ail, à Bordeaux, sur le^t j-le !
Gustave-Hyppolile , c. Coste , de Nanle?
et y ail. ; la Catherine, cap. Tassel , de
Perros et y ail. , sur lest.
Nantes f le lo juin.
Ce serait k tort que quelques personnes
sembleraient croire que la vente des 68 i
barriques sucre brut qui a eu lieu hier au ;
prix de 69 5o la bonae 4** 9 puisse faire {
cours snr la place. Ayant cette vente il |
était encore à n5 fr. ; et certes dans I es- \
pace de deux jours et sans itiotîf plau-
sibles, U ne doit ni ne peut y ayoir eu
une baisse réelle de,i5 p. o(o. Nos prit
sont ordinairement en harmonie avec
ceux des autres ports ; et les lettres de
Bordeaux, reçues par le courrier dé ce
jour, noiis font connaître que le bon or-
dinaire (qui est d'une nuance au-dessous
de nos classifî a tiens), s*est encore vendu
72 fr. ; on ajoute même que les spécula-
teurs n'ont pu acheter que 260 barn'c^ues
h ce prix ,. quoiqu'ils aient paru en désirer
une oienplus forte quantité.
On doit donc espérer que les^ sacres Sf;
maintiendront au prix de ia semaine der*
niëre; on a d'autant plus lieu d'y croire
que les assurances sont toutes faites à
risques de guerre „ et que les denre'es at-
teuanet des AatiBes ao^oot eu 9uire à
supporter un fret de 3o à 36 deniers par
livre. Si la vente s'est ralentie depuis six
semaines 9 la consommation qui va tou-
jours ne peut manquer de la faire re-
prendre avant peu. ,
NOUVELLES DE MER.
— Le brick suédois , qui a clé détenu
par un corsaire es|iagno) , et conduit le
i5 mai à Algésiras, a cté relâché et a
continue son yojrage.
CORRESPONDANCE.
Amsterdam, to juin. — l.e froment de
Pologne trouve |>ar continuation peu d'a-
cheteurs ; les qualités rouges sont plus
demandées , et il s'en est traité quelques
parties, maise n baisse ; le blanc est mieux
tenu, mais sans aiïaires. Le beau de Po-
logne , du poids de 128 livres , est tenu k
i65 florins d*or ; celui d' Anelan nouyefu
du poids de 1 3o livres , i35 fl. d'or ; celui
d'Oost-Frise et Voorland du poids do 1 18
à 122 1. , de 100, io8à iiofl.,d'or ; celui
du Danemarck du poids de it«2, 124 et
126 I. , de 93, 98 â 102 fl. d'or et ceUi
de Meckleiiibourg du poids de i3o 1., i3o
fl. , mais 00 n'oifre que 12$ fl* d'or.
Le prix du seigle se maintient, celui de
Poincranie nouveau du poids de 12a, 121
el 122 l. et du Holstein du même poids
ont été p.'iyés 98 , 100 et I02 fl. d'or ; et
i elui de Prusse au poids de I18 K , ipo
û d'or.
PARIS.
Ma hchandisks. — L'Espi it 3/6. Monlp.
disponible reste coté à 162 5ô ; on offre
k ce prix le courant du mois et Ton
demnnde k 160.
! /huile de'co'z.i disponible vaut Ç7',
pour le courant dn mois 67 So^ {tiillet cl
.loût 69, septembre 71 , les 4 derniél-s
mois 72 5o.
1^ sucres en pains sont demandés, les
i cassons de Paris 5*. sorte de 2 5o ^ 9
55 ; ou tient 2 53 à 2 60 ; les cafés SaînC-
Domingne en sacs sont tenos de 3 55 à 3 40.
Les tcinturesetdrcgurriessonC toojoutfv
en calme i il en est de même des eu tons i
potasse et métaux.
Le savon de Marseille bien pâle est leoit
à i4n fr. et lo p. */« d'escompte*
Les indigos trouvent toujours peu de
débouché , mais ils sont assez bien teoiis ,
et la baisse s'est arrêtée depuis que l'on
a yu que l'in teuton des principaux déten«
teurs à Bordeaui était de ùé |mis vendre
au-dessous du cours»
PORT DE ROIJEN.
' CBARGEMEIfS ET RÉCLAMATlOrrS*
^^ Chargem. du sloop le Bon-Méoaipe,
cap. J. Roche, yen, de Charente ^
entié le 1 6.-^ Courtier» M.G. Fontaine,
^ft fAH ciii-dr-viV,-^LfC8ron père et fili.
r»^ «.îfo iIho —P. lincaille.
^!> Jiui vin. — Viijvc hluiei.
r»'i lit lu (iilo. — A ordre.
4}:yO\\u', (le |j goëlcllc la Philippine,
«ap. Duwjoiil, veii. du Havre. — Cour-
Ijii-iiitrrprolc. M. J. Pellecal.
R l'C fa m nteurs , MM.
9it linrc. lit — lle^abel aîné.
5 ri\t4\iii. — 7putiiorsdito. — Bosclier.
'A .(» douvdit'i de liiêiie.— Fauuucut.
I jii rallle^ |wi|»irr ^ris. — Leiueitieur.
I '^-.r» luorciMOx liai» lie lircaillct. — 0(*cacn
1*1 |!ri(»Mi<\
3 liotle^ acirr. — i baril dilo. — i baril
liiiirs.— Diibiis.
Proiciiaiil du navire la Caroline, cap.
Soup;il, vcn. de nolserdaiii.
sa InriU ci'iuie — 3 bourantii colle. —
^>o pcdui s:ili*«s. — c)G4 bAchcs bois
de Saritîil. — ij balles coton. — i
ballot litirrics — i cais>e acier.— A
ordre.
Provciiaul flu navire êirang^r flonrielta,
cap. ri06riiil)fr;; , \e»i. de Sleldn.
H'io p!a(}uc> de rîiic. — Mêtuw.
^gO* (iiiAHC du >'oop la Cleinfînttne,rap.
Jaris, vcn duHj\re. — Couriicr-ia-
terprète, M. J. Petlecat.
Proveuaiil du navire rKiiiile, c. Galliot ,
«veii.dela Marliiii(]ue.
119 barni|. 3 tiorç. 34 quarts sucre. —
6 licrç. 16 quarts 1 sac café. — i^
balles colon. — A. lîoudioii.
Proveoaul du na\ire lueckleiuboiirgcois
llcnricltc, cap. Ku&cmberg , \cu. de
bioliii.
1045 plaquci de r.iuc. — Mettow.
--•Le sloop la (iK'iiioiitiiic , c. Pans , v.
c)u liavroy cb. de ziuc , sucre, cafô ,
coton. — Courtier iiiterp. , M. Pcllecat.
Iklouvemcnt du 18 au ic).
Le sloop l'Hugéno, cap.CapcI!e, ven.
de Cherbourg , ch. de soude , piineiil.
1^ eribauiic la Clémentine, cap. Paris,
ven. du Havrf', ch. de sucre, café , srnc.
Le ch »sse-»iuarëe le r^uma , cap. Lcgal ,
veii. de fiayoïiur , ch. d*cau-de-vie , brai ,
goudiou.
Le Muack hollandais de Vrouw Antje ,
«np. Suii#h , ven. dWiusterdaiu , ch.
d'avoine , natle<.
Le do;;ie la Flore, cap. Germain , v.
du lij\ic, ch. de sucre , café, planches.
IVAVIRES EXPÉDIES.
Le brick le Pctil-Custave , cap. Hlay,
aU. à ]{oideaux, ch. de plâtre, toile
de cotuu.
Le brick l'Kspérance, cap. Goordel,
Mm à liordvauk, cb. de plâtre, toile
de loion.
^ Le ciiatse-marre rAiiiiaMe-Sophie,cap.
Contoi, ail. à la Rochelle, sur lest.
Le < ba«&p-inaroe le Théophile, cap.
Prado « a!:, à Ars , sur Icsi.
Le bri'l rplvrqiie- Deinnulin , cnp.
rin<^»n , uM. à l..oii*at, ch. de bois de
chéue.
(4;
Le iloop la .T«>tini>-l(ose , cap. Caron
•II. an Ha\'re , sur lr»t.
Le chassf^iuarée \b Dorade, c. G»laiit.
charge de sol , cii descendu k Dieppe
•lalle, avec sa carg;iifton.
POrn UL ILWRE.
Kîuuvcmftit ihi 17 au iq.
. NAVin^S R>ThfS.
Le p.iqnebol angl'i* le Prim e-Cobourg,
c. Page, V. dcSoulhampion , ch de pas-
sager:».
Le Irois-inâls norucgim M mven , cap.
Krough , V. de Orislharnaz , ch. de plan-
ches.
l-a galiole danoise Adolphe , c. déliol ,
V. de Copenhague, cli. de fers, cuivre.
Le sloop I^uis-et-Fannv , c. Gounier ,
V. de Rouen , ch. de cercles.
Lr paquebot anglais Prince-Cobourg ,
c. Prtge, \en. de Soulhamplon, ch. de
passagers.
WAVIRrS FXPKHÎKS.
Le troid-mats aniéricaiii Aniphîon , c.
Blin , ail, à New-Yorck , sur Test.
Le brick TEslafetle , c Duprez , ail, à
Saint-Domingue ,.ch. de ballotages.
Le brick la Tanny , c. Iléaard , ail. à
St->crvan , sur lest.*
1^ brick américain Lion, c. Parengtoo,
ail. i Sl-Ubes, sur lest.
Le trois-iuAts ajoéricain Uercule , cap.
Gaidiniir ,all. et ch. idem.
Le p.iqu «bol anglais ChrrslcIfied , cap,
^^o^.d,all. à Soutiiaiiiptoii , ch, de ms-
MUT DE QCi:
lA^iuyenênU «w 16
<
om 17.
Sont arrivée i/e P'iUequier^ d ifiîirfAt
Le lotigre l'Adolphe 0 cap. OttÎMi,
ail. k Kordeaux
U dogre la Fclicîe , cap. l^rgKiiBt
ail. k Roideaoï.
Sont montés et passés JehnNî 1
La galiotte PAimablr-M.rrre, cap.
'jDubos, ven. du Ikvre, ch. de dir^fi.
La galiotte PHortente , cap. Dimril-
liers, ven. d*Uoiiflrnr, cji. decîdr».
Sont arrivés de Vdlrtimies t
Le cha>se-inar^ la Jeune» ^iari»igh<^
beth , c. K. Ixirct, ail. aw Croûic , Iwi. '
L'Kiniiiaiiuel , cap. Guillain, «II. à
Ars, sur lest.
Lr loiigre rifvppoliie , cap. Ciu«rclai,
ail. à Nantes, sur leit.
Le rinrles-AJolphe , cap, Lebffvfaa,
ail. à liordeaui.
Le brick Vine, c. Shollon ,all. k Srv-
canle. f^ent de Nord tùn frmis.
AVIS DIVERS.
^^^^. ai6. — A loaar
GRàNDE MAISON aita raa Ja b Qa
Irige , o<>. 59 , iKNivant coavaair poor la (
!(Ie n>ueuu«rie. 6'adraaiar. poar b
traiter , rue Damkilt , a*, la.
l^as
Barbet,
sagf-rs
Le dongre les Deux-Amis, c.
.ilî. à lîoi.en , ch. d ' fer,
le dogre Aimée-H morina , c, Hubert,
ail. à Rouen , ch. de goudron.
Le dogre le St-Andrë, c. Petit , ail. à
Rouen , ch. de cf ton.
Le siloop le S'-Martin , c. Durand , alL
à Roufii cil. de sucre.
1.^? bii.k -ituérirain Orient, c. Meller,
ail. à Sl-r.'bc* , sur lest.
le sloop la IVlagie. c. Dupont , ail. à
Rouen , sur le»t.
— Le cbji.sse-innrée la Ste-Anne de Lo-
rient , du j.ort de 54 lonu. c. Co'l.n , ven.
de S.int-Martin ( île de Klié), ch. de vin
et vinaigre.
Courtier-interp. M. K unit.
iVo/tf dei ventes rvcnrîUUs à la bourse
du if juin.
85 barrir, suirc Irul , à 71 fr. , arq.
47 dito dilo fîîlo , k 7fï fr. , dilo.
5 dilo dito dito , belle 4'. , à 80 fr.
dito.
I bouc. 7 lierç. f quarts a!S sacs café
Martinique , à a fr. , dilo.
c)9 balles coton Louisiane, ni f. i5 c. ,d
10 dilo dito dito, à I fr. 5 c , dito.
40 dito dilo Maragnan.à I f. 5oc. ,d
i3 boucauts c»fé Havane, â 1 f 1 1 c.
I j4, en entrepôt,
lofi ^acs difo dito, à 1 f soc. .dito.
i5 dito
732 dilo
540 dito
dito dito, il I f. i5c., dito.
dito dilo, à 1 f. 17 c. l {3 , d.
dito dito, à 1 f. 18c. 3(4, d.
—<—■■■ Il iid 1
UOLMSË DE PARIS, D^HIM.
Effets PmUic».
CIXQ POUB CBST OOWSOUD^
88f 8df 5c loc 5e loe aoe ft6c tSc M M
aSc Sod aoB
ftECOFTTVAISS. M UQUI0âT10«»
JouMUMe ém ti lUra itiS.
Ech. da la Mars ifi4, fio. • a,
I8i5, 9 4 i9iraic
Idem NoHfifATiTta, ita4 10 if
AN.NuiiES DR 1000 ra., k 4 p.* «/«
Avec lofa et piiaa».
Jim UMOC* Ar llrr«mlM« ■§««.
iu67f Juc I07af
ACTIOPrS PF. LA hk\Q, DE raASCB«
JouuMM* é» iwmnmt lial.
L59>r Soc iSsiSf
THÉÂTRE DES AftTS.
LA FÊTE DE CAMPAGRE.
ou L'IarasDAvr Comébibv^
Comédie ea 1 acM« da rnnUy.
LE aOM AN D'URB HEURE .
ou LÀ FoLti Gaaavaa •
Comédie en «a 1 acit , da^Hafffl^Hw
LA CAVEENE,
ou RoLAUDo Cair 91 BaieavBa •
Opéra CD 3 actes , de MM. Darcj i
Poar ta deuiièmc raprdicatatMw , M,
KAKD . première Basse^TmiUm .
le rôle de Holande»
Jeux Comiqvcs ok Guivcaut.
LE TOMBEAU MlEACULEinC,
Pantomime ea a aclea , k 1
^
110^ L.N. L4a liIMiiiiUL CO.UMliUClAi-L (kx i:AUAcri-hts et i.\ lAi.LE-ouuct) DE C. BLO(jL'EF^, BLESt LO ».• 31,
VENDREDI.
LA NACELLE,
OoivcwoS. ()u \^ouuiwtce/f oe&/ JilDoewcâC/ eb Se' ta> JUlteiatu«eL>'^
DE LA SEINE-INFÉRIEURE.
Oxtn PeaîIIe parait too« les joars. S^^dresser , poar rAbonnement et la Rédaction , au Bareaa de /a Ifacelle , Place det Carmct , n^. 48, ï RtMien.
Oa s'abonoe à Paris ^ ches BBiHO-^THxvAEa« rce de Ricbetieu , n^. 7a. — Au Havre, ches CbapsIpUi, me de Paris. -» Et cbes' tdtu' ieb* LiVràim et
DirectearA des Postes du Département. — Le prix de TAboanemcnt est de i5 fr. chaque trimestre, pour Rouen, et 16 h, 56 0. ptfrli pdsi^.^
RENDEZ-MOI MA CULOTTE DE PEAU ,
CHANSOIT.
Axa : Rendez' moi mon écuelia de boU*
Uv tieux marqnit presque aor le» 1
Disait d*un air fantasque :
c Donnez-moi ma cairasse et mea ganta /
» Ma rondache et mon casqne ^
» Qoe le f ieax curé da hameau
» Yienoe vite baisef ma botte;
» Donnez-moi ma culotte de peau f
» Qonnez-moi ma cnlotlc*
» Mon maitre , où coures-Tpns donc ainii?
» Serait-ce en Palestine ?
— V Non , je Tcox ne m'escrimer qu'id.
— » Quel démon le taquine !
— » La marquise et son étoorneauy
s Là , sur ce Iront... — il se le frotter
— 9 Donnez-moi ma culotte de ptau, .
, • Douncz-moi ma culotte.
» Mais quel bien peut faifttd ce aiaMA '
» Votre culotte antique?
> Votre casqne voos couvre déjà
9 L'endroit où le mal pique.
» Madame portait au château
V Votre culotte et voila sa cotl».'
9 Reudannoi donc ma culotte ^t pMW «
a Renda-moi doao ma cwlutlt.
* Mais comment irai-je la <lb«rch<nry
9 Quand madame la porte !
9 t'étourneau , si j*osais 7 toucher,
» Me... — Prends alors maid foHe.
— 9 Elle est faite d*un daim si beAu....
— 9 C'étaîtplutAtun cerf. — Va, trotte.;..
— 9 J'ai perdu ma culotta da'peai><» /
> J'ai p^o mt ciilo\tc!
Edwd.,
LA PRUDENCE,
Anecdote anglàite. ^
tn négociant de I.OBdrtSf dont ulenov^ êetf» caché *totilP
celui de WiUon, ayail épouse nne femme doot le mé-
rite surpassait encolle la fortuné. Ils Téct^r^t'héilkredt pen-
dant quelques années, mais le mari ayant perdu ' l>spé-
rance d'avoir un héritier , témoigna d'abord de l'indifféi'éncfê,
puis de l'aversion à sa femme. Elle ne se plaignit que par
ses larmes : c'est une maxime de quelques philosophes ma-
riés que les larmes d'une femme sont on spécifique pour
chasser la pitié du cœur d'un mari. M. Witsbn se raugeâi
donc parmi les philosophes, et se retira à la campagne
pour éviter ce qu'il appelait 7a pentcution.
Une année se passa sans atnener de changement dans la
manière de vivre des deux époux. Cependant Itf** Wilson
ne tarda point à s'appcrcevoir que son mar? venait la voiir
5 lus souvent, et qu il commençait à liai parler 'avec ten-
resse et bonté.
Un matin elle alla faire \isite à une amie logée à Tex-
trémité de la ville ; s'étant arrêtée chez une marchande ,dans
une rue écartée , près de Satntsiames ; elle apperçut M. Wil^cm
traversant la rue et allant heurter à la porte d'une joli^
maison : un laquais en livrée ouvrit , et la porte se referma
tout de .suite, sans qu'on eut dit tm mot. Comme cette
manière d'entrer l'alarma un peo , elle demàMdà à la mar-
chande SX elle connaissait le Monsieur qui 'était logé dâ)&
cette maison. — «Vous veneis de le voit*', Mlrdamei il
s'appele M. Rôberts, on dit qu'il est Irès-rîthé. Sa fémmé...»
A ces mots M** Wilson changea de coule'ur.^ — Sa femmi" !•
Je croyais qoe Donnez-moi un ver i^ d'eaa.'..». Je suis
prête à m'éranouir de fatigue. [^ bonne ^marchândeallanl
elle-mém!e chercher de l'eau, qui/ jofntè à 'an peu d'ei^
prit de corné de cerf, rendit en anp^retac)t M^^"Wîlsorl ,
passablement tranquille. Elle demaddS cm Icirosie...» Et c#
Monsieur s'ap^ële Roberts , ditéHvons? *Est-il 'màrié^ j^
voas prie ? — Le pliis hcfarenseûient dti ^nde\' il ioulàiftiii
passionnément' d'avoir des enrfiins, 6t'%*sa'^nÉnde iatlsCiC*^
tion, sa femme vient de loi ëh dôdiiéi^ iitt* doi doit être
baptisé ce soir , c'est le plus bèan gatçdn 'qu'on ait Jamais vu.
En ce moment le carosse arriva , il elàît tem^, car la fie-
ccmde prise de corne de cerf allait^ devenir . nécessaire',
M*** Wilson h^y jeU ; elle .était dans aq état^d'an^oissesi/dit'-
fieile & décrire : revenons à s<ln msui. lin joiori qne, dî"
soeuvré, il se promenait dani le j>arc', il vit une^ieiinA
feft^me assise sur un .banc ^ elle était vêtue' avec simplieiié ,
mais son air annonj^it une pe^rsonne au-dessus ;du commun*
Il s'approcha d'elle sans être sppfrçii:, et découvrit un vi-
lage cWm^ant, portant l'empi^inta d'une mélancolie pro«^,
fonde> Il s'arrêta quelque tenu pour la' considérer ; mais
a\ nt lève Ici jeax lur loi elle rougit ei voulul l'elo-goer.
Kl crante t'a U perdre, donna à M. Wilson le courage
fU l'uborder , il t'eicuM le mieux qu'il put en g*i»saut que!*
qiiet éloget sur reitréme beauté de cette damp.
I^e cœur d'une femme n*est jamais si rempli d'affliction
qu*il n'y ail quelque coin pour la flatterie , d'aillenn Wilson
euit un joli homme , la dame le laissa donc persuiiflrr de
reprendre sa place » et de permettre qu'il s'assît a côté d'elle.
Wilson lui ni mille protestations d'estime et d'amitié, la
ronitirant de lui dire s'il pouvait , par la fortune ou set ter-
vices, contribuer à la reudre heureuse, et de l'instruire de
la cao»e de sa douleur.
Il y eut une petite puse, et après un profond soupir suivi !
d'un torrent de larmes, la dame lui dit : •« Si vou* êle», I
monsieur, ce que vous |>araisseE, je. rendrai grAce au ciel de
^ OUI aToir rencontré. Je suis la veuve infortunée d'un offi'rier
«iiii a été tué en Espagne; il n'était que lieuCen:iiU, et «on
i mploi fa Sait tonte sa richesse. Je l'épousai contre lo gre «le
ma mère dont j'ai , pr celle raison , encouru h disgrâce.
A mon retour en Angleterre (car j'ai suivi conslamm^Mit ia
fortune ) , j'obtins avec quelque peine la pension de veuve
dnn subalterne, et je pris un logement à Qielsea.
• De celte retraite j'iécrivis k ma mcre pour Tinformer de
la perte que j'avais faile et la prier de me pardonner ma
déaobéissance ; mais la cruelle réponse que j'en
détermina à ne plus rim|K)rtuner , quoiqu il en put
• Je vivais de ma petite pension avec toute Téconomie
imaginable, lorsque je fus découverte à i'égjise jwr un ariricn
oficier qui avait été ami de mon mari ; il me fit une visite ,
et j*ai été long-tems redevable à ce bienfaiteur , d*un(* pension
de vingt livres sterling par an . qu'il me payait par quartier.
Kionnee de n'avoir point reçu de ses uouvellfs , quoique ce
fût hier le jour du paiement, je suis sortie de bonnt» hc^urc
ce matin de Chelsea, pour aller au Pall-Mall , oii il loge;
mais comment vous dirai-je la nouvelle que j'ai apprise?
Cet ami généreux fut tué hier en duel à Hyde-Parc,
M J'ai été si étourdie, de ce coup inattendu , que je ne
•avais on aller, («'est le hasard qui m'a conduite ici. Si j*ai
trouvé un bienfaiteur El certes, moni^ieur, j'en ai be-
^{,1 Je regarderai ce hasard comme le plus heureux de
tua vie. • . , . , .
( La suite a un procliaia numéro. ;
de grâce ne refuses pas h mon
n'avef accordé jusqu'ici qu'à v<
laisse mourir de faim poovanl
soit qu'il se tourne plutôt d'un c6té ooe de Pantr*,
âne le franc-urbitM _
vous seul.
Ce sophisme a acquis une pèpolarité tclb q»e tÂim
BurUan est devenu aussi célèbre que toa ^
il s'en faut bien que l'on dise tAne de hmrwmmm^
le même sens que le dindon de Me . • • • oo te Mit
Y..... entre 'let mots due tX Buridan^ il B*j avail
identité de signification.
reçus me
arriver.
^^%^k\nn
L'ANE DE BURIDAN.
Jean de Buridan, qui était recteur de l'université, quoiqu'il
eAt écrit, s'est montré grand sophiste, ce qui ne Tempéthe
pas d'avoir été un des fameux dialecticiens du i/|* sècle. Son
problème, touchant l'J/ie, a longtems embarrassé les pen-
seurs de l'école et les théo'ogiens exclusifs qui n'accordaient
qu'à l'homme le libre arbitre ; et le moyen qu'il employait
pour contester l'opinion de ces derniers , vaut bien au moins
ce apologue fameux des membres et de l'estomac , avec lequel
Menenius Agrippa calma tonte une |>opulation qui mourait
de faim, et q,ui se montra trcj'-s^iisfb'c à son éloquence,
quoiqu'on sût déjà que t^entrr a/J'arful n'avaii pas d oreilles.
Voici comment Buridan s'y prenait pour embarrasser les
libres-arbritraires : supposes , leur disait il , un âne ( la
chose n'était quelquefois pas difficile à suppo^r en pleine
éco»e) ; suppose» un âne également pressé de la soif et de
In faim, entre un picotin d'avoine et un sceau d'eau, à
m4me de se porter à gauche ou k droite, pour b^ire ou
manger : que pensex- vous que fera l'animal en telle situation?
j^ le recteur, je pense que cet âne restera immobile. —
Donc, inférait alors le recteur, il mourra de faim et de
soif. Si on lui répondait an contraire : Votre âne ne sera pas
ass«>x bcle pour se laisser mourir de faim auprès du jpîcoiîn,—
Donc , concluait-il , il se tournera du côte de I avoine.—
Won, disait un autre, il boira avant de manger. — Donc, con-
cluaiî'il encore, il se tournera du c6té de l'eau. Mais soit
ter
t
li
.h
MACEDOMB.
— r>es éditeurs de la Nncette ont été auignA ft m
r, mardi jl\ juin, au tribunal dt la coor rojate 9 M Inr
avocat sera admis k plaider sur le fonds d« raÉûfft fH hv
a clé inleutce.
SPECTACLES.
THEATaE DES ARTS.
La Péie de Campagne. ^ Le Roman dmtm
La Caverne.
DtaxiAina rapréttaiatioa d« Bcavai».
Vn abbé journaliste qui laissa , â l'usage do théâtre ,
lit code de redevances d'après lequel î| avait aaees 1*1
d'établir avec impartialité son opinion sur le méiited«*s.«.
Oeoffroi, car il faut Je nommer, oublia un joar àlaUcI'
du spectacle, mais comme il fallait le ieuilIrtoD àe ri
pour le lendemain , l'abbé prend sur uD'^ouraal ém î!
nom des comédiens y et censure impilcjabltaenl le ~^
jeu et les airs faux de l'un d'eux. Il n'y enC là qv'wi
inconvénient, c'est que l'acteur si sé%éi«iiienl r^cait
dans son lit quand on jouait, un camarade raTaîl
Notis qui ne voulons pas nous exposer k quelques
ce genre, et qui nous piquons d adieurs d'ubegrai
fdi de journaliste, nous déclarons que aant a%oir a
dîné que l'aLbé, nous n'avons pu assister 4 la petite
V intendant Comédien , ni m^me aux preiniëret ^ _
spirituelle et prétentieuse comédie de Hoffmmmm\ «ait
que nous avons vu de ce dernier ouvrage Moaw aaft*
seinment qu'il a été entièrement bien jontf.
Il est des hommes qui sont bien heureux d*aToir ea^MM»
renset des amis en ce monde. Qui , par exeisnle, ^mt^Ètmk
le frère de Pérou sans le bon mot de celui-ci? ElMici^
naîtrait M. Dercy , sans la musique de I 'sueur? Un ninii
intéressant du roman de Gilblas a produit seaa b ■!■■•
de M. Dercy, le misérable poëuie de Rolamdm^ «ai lu^
dormir debout tout un parterre, sans Ica pertil»
et bruyantes du célèbre eompcwtear. Bernard
le rôle de Rolande , chef de btigandi , et. Tea
qu'il a l'air capnble. Cette seconde repr^ntalîo«
bore le jugement que nous avons porte aur cet
donhiement recommandable , et comme chanlevr et __
comt'dien Bernard sait toutes les coodiiiona <le sm e^
ploi : il les remplit ^ persuadé on*ane beie vois ne aaSl M
pour faire un boQ acteur lynqoe. Nead. Bert«e« et iwéà
se sont bien acquittées de leur rôle de fidèle époew
d'Iioniiête servante de voleurs. Téoar m bien looé 1
rôle piteux du mari revenant. Les ciMrhrt qui fbmcat
partie intéressante de cet opéra , ont été coânlélt avec 1
ensemble parfait. Cest avec plaisir qu*on m remetBoê Bi
p.inni ces honnêtes brigands. On ne s'attendait pas è
\oir en si bonne compagnie. La pièce a fort kaa
et la toile est tombée au milieu des ai
de
b
.^
0nm(vc^ d ^^5it^n$tn^^
CORRESPONDANCE.
Amsterdam ^ la juin, — F^es effets pu-
blics ont haussé aujonrd'hui , et il s'est
fait beaucoup d'affaires. I-a rente française
eu montée de 87 1/4^1 ^7 3/4; d restée
à 87 5/8 ; celle de Naples de 69 à 69 3/4 ;
les inscriptions russes 46 3/4^47 > l^s
métalliques autrichiens 77 1/4^ 3/4 • ^^^
obligations d'Espagne chez Hope 55 i/4^
56 , l'omprut d'Espagne à Paris et Londres
40 à 4o 3/4* »
l/orge du pays ne trouve pas d'à*
cbeleurs. Celle du Holsteia du poids de
j i4 !• • se veud 80 (!• d'or; la belle de
Wisniar, du poids de ii3 I. à 83 fl. d'or;
et celle du Danem.irck , du poids de fo4â
1 08 I. , de 66 à 68 U. d'or, selon la qualité.
1/avoine est peu démandée surtout les
qualités à fourrages, qui ont subi une
legèie baisse. Celle d'Oosl-Erise , blanche
nouvelle, du poids de 87 1. , a été payée
67 fl. d'or; celle à' fourrage de Frise , du
poids de 73 à 80 I., de 54 â 60 fl. d'or j
cclie sans poids, 5o (1. d'or*
Am^ers^ 12 juin, — Les sucres et cafés
sans alTaiies. Il s'est traité diverses parties
de cuirs secs en poil : environ 9000 ae Rio-
Grande , du poids de 1 1 à 1 2 kil. , ont été
payés de 55 1/2 à 58 cents, sans bon poids;
environ 4000 de Huénos-Ayres, du poids
de I o à II k. , da 55 i /2 à 58 cents ; 700
Rio Grande , plus ou moins échaufles ,
fan$ piqiires , du poids de 12 à 12 k. , 49
1/4 cents; et 35o Buénos-Ayres d'une
belle et bonne qualité du poids de 12 à
\i\ k. et marchandises fraîche, à 6c 1/4
cents le 1/2 kil. acquitté.
Hambourg^ fj juin, — Le café est tou-
jours eu baisse parce qu*on en attend
plusieurs arrivages.
Les bois de teinture se vendent peu et
les prit sont faibles.
On a vendu quelques centaines de
caisses de fin Havane jaune à 85/8 d.
Bnjronne , i o jnin . — Les prix des grains
ont été ainsi cotés à notre dernier marché :
froment 21 f. 39 Thect. ; blé d'Inde 8 n^\
seigle 10 5o ; orge 10 5o ; avoine IQ ; na-
ricots i3 ; foin les 5o k- 4 ^O! paille 2.
Le froment de Bretagne vaut 20 fr.
La crème tartre est cotée 80 ; l'essence
de térébenthine 27 ; la pâte de térében-
thine 55 la barrique de 3oo kil«
Le papier sur Madrid se fait à lS 8 5 à
courts jours et sur Paris i/4 p. '/o d'et-
«ompte à courts jburs.
Bordeaux , 1 2 juin, — Café. — 1 1 sacs
Havane march eut. réel i3i 25, 10 bal.
Bourbon vert 19625 ; i5 qx Havane bon
march. eut. réel i55 ; 9 bal. Bourbén 192
5o; 5 bouc. Havane march. ent. réel
162 5o.
Cire — aS qx du Bengale eu enf. 2 70.
Cuirs. — 3oo Buenos -Ayres recette
127 5o.
Cuivre. — 100 sacs léger en cnt. 82 5o.
Sucre.— 80 sacs Bourbon bonne 4* 76 ;
9 bques brut Martinique très* belle 4' bon
grain 80 25 ; 5 bqnes dito terre tre. -fin
petit sucre i25 ; 4^ sacs Bourbon en trois
lots en vente publique ressortant à l'ent.
44 fr. 73 c. 2/3.
Le froment est en baisse
ru demandé. Il en est de i^i<
de Tavoine et de la navette.
Le seigle est
peu demandé. Ilenestdei^iémedei'orge,
Le prSvre ù^a pas varié. Le piment est
peu recherché.
Le riz est toujours eh baisse.
Le tabac &'est peu rendu cette semaine ^
074 tonneaux de Mary laad placés de 2 à
10 9/10 sch.
Le thé se vend peu.
Les rafiinades et les m élis sont un peu
remontés. Les lumpaisont à l» d. , bonne
marchandise. OaadU;niFap4 l3 A* '4 ^
b sch.
NOUVELLES DE MER.
Arrivé à la Havane le 3o avril , la
Marie-and-Ann ^ cap. Barlow , ren. de
Marseille.
—I e Régulus , c. Perchais , arrivé de
Nantes k Bourbon , en a mis à la voile pour
son retour au commencement de mars
—Arrivés à la Nouvelle-Orléans , le 28
mars , l'America , c. Chew , le Talisman ,
c. Lalhrop, et rEmuloua, v. du Havre.
PORTS FâANÇAIS.
AaanrAGEa.
Bofdeaum , 1 3 jtdn. — ( Long Ccurs, )
En rivière: I^ Sapineit, c.-Auverny , v.
de k Gijadelonpe et de Lorient, ch. de
383 .bques 85/5 257/4 sucre brnt.-rLa
Véroniq«e , v. de la Martioîqat et de l'Ile
d'Ail.— La Diane , cap. Seignet^ y* de U
Guadeloupe tt de llle d'Aix.
PORt DE ROUEN.
CBAHCEMEIft ET aÉCLAMATIOlTS.
— Le sloop les Sîx-Amis , cap. Leroi 9
ven. de Harlingue , ch. d'avoine.
Courtier-interp., M. J. Pellecat*
g^ Cbarg. du liavire le Naraa , c. Lé-
gal, v. de Rayonne.— -G>urtier*iuterp. ,
M» Orford.
Réclam nà^urs f MM.
23 pièces eau -de- vie — Frères Martin.
16 futailles essence de térébenthine.—
Uéringer et Morand.
6 fûts essence de térébenthine. — 14
dito dilo. — Thnilier.
1 1 balles peaux de mouton— Gaillard.
26 barriq. goudron. — 3o pains brai sec.
80 dilo résine. — 1 pièce vin en double
fût. — 37 pains résine.— 22 dito brai
sec. — 25 dito résine. — 5 barils gali-
pot. — 6 futailles essence de térébeii»
thine. — A ordre.
MM. les réclama teurs des marchan-
dises à ordre sont priés de se faii-e coa-
naître le plutôt possible , vu que le-
capitaine n'a que très^peu de jours pour
décharger.
Mouvement du 19 juin^
IfAVIBES ENTRÉS.
Le brick les Deux«Adèles , c. Poorqney,
V. de New-Yorck et Cardiff , ch. de fer en
barres et gueuses.
Le sloop les Six-Amii, c» Lero/y ▼• de
Harlinguen , ch. d'avoine.
La gnbauMS la Nouvelle-Alliance, capit.^
Leloi, V. du Havre, ch. da sucre et bois,
NAVIRES EXPÉDIÉS.
Le^ chasse-marée la Marie-Caroline ,
cap. Golinet , ail. à Mareones, sur lest. •
1^ brick la Jennj » cap. fiesteaux , all«
à Saint-Malo, ch. de pierres meulières. '
Le sloop le Gustave, cap. Gallien , ail.
à Cherbourg , ch. de plAtre»
La goélette anglaise Peter-et-Johâ , cm;).
Trenaman, ail. k Cardiff,^ sur lest.
Le brick l'Augusta, cap. Noël, ail.
k Bordeaux , sur lest.
\je ^brick le Ddsîré , cap. Robert , ail.
k Bordeaux , sur lest.
Le sloop la Victoire-Bien-Aimée ,- cap. .
Maaurier » al)« à Caea , ch» de poterie »
tuiles»
Le sloop TAuguste-Angélique» c. Neel»
al. à Honfleur, ch. de plâtre.
Le sloop les Deux-Amis , c. Croix, all.^
k Touqûeé, ch. de fAts vides.
I La goélette la Zoé , cap. Aillet , ail. à
I Saint-Brieux , q\u de pierres lueuhères»
PORT 1)1-; QUILLEDEUF. I
Mouvemrni du i^ au 19.
Sont arrivés de Plllcquier^ eidescemdn**
\jt% Deux- Aimée» , cnp. Barbe,
La Confiititc, cnp. àlonnier.
l.e» Peux-Ajms, c»|>. (.hevalUer.
L'Ailelitia , rap Uuvcrd.
Les Trois-Frères , cap. Macbefaox.
Soni montés.: pof es. ei parmoniés.
Le Saint-André , . cap. Pelil , vea. du
Hatre^ch. de coton.
Tiedo,cap.E.Tiedca, ven. de Nor-
den , ch. d'a^oiue.
ÏM Pélagie* cap. Dgpond , veo» du
Havre., cb« de surre.
l.'Aimre-Ilonoriniï, cap. Hubert» yen.
idf m , th. de div, man Ji.
Fyre-SaMftWeiidé , Cî»p. B. Kjrcrup, v,
dr Ànrliiin*, rli. J'avoiiJC ei .iiilrp^
,g^yo a, . — VBN TE APRts LE DÉCÈS
Lm Inodi a3 juin irfa3 «i jour» Mihana en
une maison «isc H Roiirn , l'Uce «le la Kou^^e-
mare, n 14 • M"'- Ua%irl , c iunii.wir#:-|»ri*car
à R(»iirn , proocdira a U Tenic des lucul.lcs et
•ffaU , dîenia.i» , bijoux , iîvre» et ^oltoTr% , etc.,
d«p«iid«ut d« U »urce»*M»ii de M, AimabU-LoaU
p^uuBUoare , dëcedé à Koaen ,
CussTSTAiiT <;ovMr. »MT :
haturie de eut s in/*,
CHaadi'r.-i, c-aaeiole», couTerrle» , braisî.'re»
•t poi»aonuîtrr% 00 cmvie , toomehiocîie , che-
liire*, ulU» de cuUine , etc.
AI* ubics,
V.n meoMe de laloa en nu ri*ier , rocxert en
velonra dTïierht jaune , nn «uirc meolde de
Mlon , ronvert en aoie ; <;haiie» en meri>ier ,
couverte» en crin , candelabrei en bronze ; llam-
b^a& , l"eu\ parui» en cuivre , pa^e faron V»l-
loia; table» i luaojcr, chaiaei eu racrUier , ai-
Aoîrca , comnifidei.
ytrubles en acajou,
Benz aecréliiîrefâ cylindre, commodea , cliif-
fonnier , cousolca , une table de toilette «vec sa
cUce, table» û j«a, table de bouillotte, nn
Mût buiean à iroi» fina . fauteuil de bureau ,
tabU à tbé, uMea de nuit, ei nn trictrac
Monté aur «ea pieda.
Lits.
Matelas de Uiue , lifa-de-plnmet . tiaveraîn»
et oreiller», oDnvcrtnraa de laine», tjpU de lit
cf coarie-pointca.
Purf daines et cristaux,
G ar. lé* 'robe tthomme»
Krû\Bg*^tt5 , hal.it> . {laniaîona , dltta , très-
belles ckemiace et nioochoiri de pocne, en fil,
liM de toic et coton , craTatie» de batiste, boites
et sonlîars.
Bijoux et diamans.
Un peî<;ne e\ec M>n recliaoge , monté en bril-
ant de vingi-troii Irèfle.H et TÎogt-denx dt-nii-
^atUardes, [torUnl ensenbla cent irente-iroi>
lirillansi i^<ik<^^
Une pairtr de l»ooc1*« d'nrrilles dé coquettes
■oniee de trente-ijualrt- brillaus ;
l^ne plaque de collier , montée de trente
brillance
Une jannette, montée de onia briibns ;
Une étincelle d'un lirillani , recoupée j
Un jonc de acpt rose» delloliaude ;
'Une rivière en éuierandeji ;
Un peigne, nn collier, one jannette , nnr
naiie de boucles d*on:illes et une paire de bra
Cdets en corail.
X'oe tabativr« en or, den& aHUnpa en éeaUle ,
doiillée» en or I une montre à boite d'or avec
«a chaino.
Affenlerir,
Cuijlers à pot:i^c , à ra|;oût, à café; cou-
verts, builicr, truelle A poisson « cafetière, uur
é'-iieile , bruch ttrs A alouettes couteaux à lamc^
d'urgent et jetoua d*a^^cnl.
/V/ii/////*.r«
Quatre pendules en cuivre doré , et marbre
et bi»ciiit.
F'oittt^cs,
Une trt'S-lielle calêtihe , nue berline . un ca-
briolet de \ïlle et un clierriotâ qoalM rones.
Uamois et étfuiyaeies,
Ilarniiis complets poor voiture et cabriolet ^
•elles a la française et a l'anglaise, brider , etc.
rins,
l'iif feuillette de vîu ron|;eT vins en bouteille ^
de l^aune , preuiiî-re qualité ; vin ordinaire ,
Bordeaux , Poiiiard ; vin blanc, de MaUga,et
cau*d«-\ie.
ORDRE DE LA VENlTÎ.
Les «3 , aS et a6, on vendra le mobilier*
Li* vendredi 37 , ou vendra les vios , les Toi-
lurei et les harnuis.
Le samedi a8 , on vendra les livret , les gv»-
vores, les porcelaines et les cristau?(.
Lia %o jniu et i^*" joillet , on vendra le» hl>
jonx , les diauiani, pendules, argenterie et ti^
batii'TeS.
Les a et 3 juillet , on finira la vente de^
meul.lcs.
Le» «5, a6 et ^^ jnîu, il y aura expositlati
piib-iqoe des bijonx , diamans , et ar^entedc p
dans une des salies de la msison sus-dcsignée.
Cette urnte aura lieu à la re<]uéte de^
héritiers bénéficiaires de M. DKSPO^fl-
MARE , aux charges , clauses et con*U-
tions tfui seront annoncées à l'ouverture
de la vente.
La CoMMiMAiBB-PaiSEua , DATIRL,.
CiaeboMe.- Il y a ma Cov àtm
nne CcuriapDardàas cbavanx t ■■
Puits ei une Citerne, a jamchacsB«aaP<
Siadri-sser, potir là voir et ca iraiicv,
tidite Maisoa»
r^nie puUiçuë à Brmsi.
S^, «19. — Le CommÎMaivi Al
[|Dartier de Rrett, fait savoir ^
jnillet , a onze beore« dn luaiin «il
AQ Bureau des classes , •• padef ao lia IL la
trùtenr de !a marina et de BL Uftoc«TO«r
p«l des douanes , â la vanta da 440 A aSo
d'Huile de palnia. ^
Ces Huiles seront vcndoea Igm l'tel o
»e irouvaioBt lora da la vcaie,
ftcqnéienrs puissant prélandrA A ai
lion, soit pour causa d*avarina« OMavai
^4uiae dénomination , on tona
i n endu la fscuUé qa*oa aaia ano 4a I
i'stljudicalion.
Tous droits queironqoa» , ia«f oasB êmTmm^
^Lairemenl et du timbra , a la chaige 4oi wt^f^
fi tirs.
Les droit* de douanes seront réJnctlb?ca dm
U prrtportion de* prix rasulfana da la lasla.
romparcs avec Je» prix conrana das objcu «■ k^
ëiat, conformément aux dispnMtioBs daa itâfAAoi
dcUars excellences les Alinlainadaa fiBaâaaaai
de la uiaiiue , en data des 11 at 14 «oAl iSo«.
La CoiHinissmire des dm
Smitb
1-f!*
Mascbx o'TvtTOT , §8 «via*
Prix du blé : 46 * 47 f'» laaac da ao» ML
BOURSE DE PARIS, S'HIEft^
Effets Publics.
CINQ POOB CK^T ro^MUOËS,
Aïojuaare àm n Uwn itaS.
88f 5oe 40c 45c 40c 45c 40c 4fc 5m
RECOTI^AISS. or. UQCtOAYWv
Soupières, plats, aAsietla» , coqiûUeS , tasiif i
rsfé , sucriei , thcivte , pots A crtme en por-
cebine ,s(iipi«re. plats et a&sieltes en faieuçe,
rarares , verres * vin , 4 liquanr , an cristal, cave
a liqueurs avec se» flacons.
Gravures»
Colle<-iion complète de» afuvras.da Cacla Ter-
net at ^ravuras d'apn^s Knbana.ft Baa«vsrlei.
Livres.
Rncydope'die psr Diderot et d'Alembart , 39
Tobamcf in-i*j histoire i^liîfosOphiqne par Tabbe
Kayoat, q'iivr«* de Virgile , bietolre de France
par Anf|urtil , conrs complet d'agriculture, ei
autres ouvrages*
Pran» , naçp«^ . douWiers , servîfltei. ridrsnx
garnis de fran^M , taîes d'oreiller , taMiess
icrcbons et e»»uie>maina.
Eeh. do aa Mara i8»4 , fia. • a*
iSaS» 94 loif »S€.
Idem NomaATivBs,
A?r?rviTÉs DR 1000 rR.« à 4 P*? */•
Avac lou at prloMB.
iaummoÊétn mIii tias^
io67f Soc
ACT107VS ni LA BAKQ. OB VmAMlf
JouiiiMcr d* Jrtvier itaS.
iS9^r
RECRUTEMENT. — classe or. i8a3.
I^^. ai8. — M. Di'FScsKc, pmpri«*taire, de-
nienrant à Cliurtres, a Thonneur de prévenir les
jeunes gana eppclaa A concourir h la formation de
la liste du contingent de la classe de iSa3 , pour
Je département da la Seiu'-lnférienie, qui d^iiU
rcnt se panntîr contre les chances du sort , qn'iti
peuvent s'adresser h M. Lvttb, sou agent , pr>ar
la luiurse départementale , en son bureau établi a
Rouen , rue S-iini- Vincent , n*. i.^.
S'adresser, à Dieppe , A M*. Uiiav"", me
de Prison, n'*. 8«.
^^ ^•. a 17.— A louer, ponr la Saint-
.Micbel prochain , «ne («r.inde et brlU
Maison, à poii« cœlière, si4e â ftouen , th'^
Saint-Maur ,n*. a , ajaoi vue sur le boule^art
SPECTACLES du ao JUIIT.
THÉÂTRE DES AlkTS.
LES CHATEAUX EN SSPi4MI»a
Comédie en 5 actea, da Colia-d*Hi
LE MAHQUia DE TUUFAMKi
Opéra en a acica , da Goarbitto» «t
Tulipano , MM»
Georgina,
Un yalet , C<M«"g>-
Un autre Faimi , Lrpffack
Felbina , M««^ La«o»W.
L% Comtesse OUmpim • Familt»
Jeux Comiques oc Cuvcauir.
LE SPECTRE SAVOLAIIT,
ov Li Sovca tAaLisA ;
PantaoïiiM <• * aclaa^ 4 1
ARLEQUIN PKEAUQUISA;
PaaiomloM .an « acte , *
RO?EW lMiftlMïf;RlECOMMi:aClA|^b (w ca^actêhes et er taille- douce) DBjC BLOQUEL, RUESt-LO, «•. 34.
^-À
!■■■■■ r^f''*sgîts
SAMEDI
LA NACELLE, •*''
DE LA SEINE-INFÉRÏEURE.
Ottf Feaiile paraît tons les joars. S adresser, poar rAbonnement et la Etdadioti , aa Êureati de fa IVaccfle^ Phcé des Oimiêt, A*V 4S, h HnrteM.
On « jUmne ù l^iris, chez BRissor-TaivA-Ra, rue de Richelieu , n^. 71. — Au Havre, ches Chap£Llc, me de Pa#iJ.— > Et elitz teoi Ita L^kiwirps at
OtCftcieartt drs Postes du Départemeal. — Le prix de rAbounemrnt eat de i5 fîr. choque triineatre, pour Rooea, et 16 fr. 5o c. parla poai««
UAGE D'OR*
Al a : Ah que V amour est impruâêftt f
Kouft tisonêuommé VAge d'Or ^
Le siècle si pan vie, où noa père^
Sons le chaume, ignoraient encor
Le métal qui fit nos misères.
CVat à cet or que les humailu
Doivent leurs lois et leurs baiaiRei :
ilhamps du Pe'roB , ponrquoi n«s
Ont-elles creusé {bis) tov entratllc» ? âf#.
Jadis , d'ambitieoz excès
ffe troublaient pas fa paU aammnta^t
On 8';u!C«mmodai( aans procèa^
Kl Ton ft'eoahrMsait saus sancun*.
Thétiii» , chez les pâles humains ,
N'avait ui juges ni tenailles :
diiimi*8 d« Pérou , pourquoi noa maÎM
Ont-elles creusé {iris) vos enurâillra ? i«/.
Les femmes , sages dans leiu* choix ,
Ne vendaient pas alors leurs charoiMi
On n'aimait qn*nn homnvi àrU-toia ,
Et U candeur était sans armes.
L'amour unissait les humains
Sans contrat et sans fiançaitles :
Champs du Pérou , pourquoi nos nniiat
Ont-elles crevsé {bis) toa entrMlIa»« hié.
Autour de cent fagots eu feu.
On ne voyait pûa d«s Séides
04>rir il la gloire de Diea
L^horreur de leurs saints homicides*
Les familiers . chez les humains ,
N'avaient ni torches, ni murailles.
trhamps du Pérou , pourquoi nos mains
Out-cUes creuse {bis) vos eniraillea ? lis.
Pour bien inculquer anx marmots
Les bonnes mœurs et la Inmi^rt ,
On aimait mieux user de mots »
Que de leur fesser le derrière.
Le fouet, snr la peau de» hnmainf ,
N'avait pas encote fait d'tntaiUea :
Champs du Pécon , pourquoi nos oaitu
OflLfr-elics creusé {bis) vos eaUalUf i ? ^/V«
En avivait son péra a« oercneil,
Vn bon fils n'oilait pas de anitt
Déjeuner en habit de deuil.
Chez aes amis, d aa pouranite.
L*avarice , en masque humain ,
He ehantth pis aux funéraitle s :
Champs dn Féron., pourqnoi noa msâm
Ont«cil«s creusé (^iV) vos enIcaiUas ?
^.
BOWD.
GÉOGRAPHIE.
Noo» emprtifttons au 55* n» rfu Joumnt dea Voyages, !W-
ticJe soivaut, qui nous a paru mériter râtteutioD de tiof
lectcurà :
« Descriplion drs Temples de feu des Guehr es ^ formés par
l'es fonlaints brûlâmes de naphte,
« L*ancicniie secte àei guèbres, diOerenles de toofes Ira
aulres, couirue adorateurs Ju £eu, a tiré sa croyance de ^.
roa&tre. I,es giichres éuicoL pciàaiis d'origiue,. maif, jMir suite
de plu icurs persécutious qu'ils ont es&ujées| . beaucoup d*e#i-
tr'cux ont qmtlé le royaume, et sont allés se réfugier à
Bombay et dans d'autres IÎcuk de Ja c^le de Malabar. Oui
qui soûl restés eu Perse , oui éprouvé um sort plus dur une
leurs frères émigrés , et, par Jfoppression et les exactiomi» àsk
gouvçrnctDCut , ont été réduits à rélal de. d/égradaliou la plua
abj.ecte. Les guèbres persans babiteiit piiincipalemeat les
bords de la uier Caspienne, et les villes d'IspaUan , Jerd
et Keruian. Leur grand temple de feu se trouve aux en*
virons de Badka .qui , avant la conquête des sarraziiis ,
était visitée par des milliers de péleriua. lia ville de lUà^-^
ka, un des plus beaux ports de la, ipc;r Caspienne, est si-
tuée dans la péninsule aApscberousi. Là terre des environa
de cette ville est imprégnée de najpl^te. Ses ha bilans n'ont
d'autre luiuiëre que celle quils tifet^t de cette substance,
J.e pétrole noir, formé en petites boules mêlées de éable*
leur tient lieu de combustible. Trois- de ces boules suili*
sent pour cbaufFer uu four à cuire le pain , mai» alort
le pain prend une odeur et un geàt désagréables» Cette
substance supplée aussi 'aux lairoes', «I mnpiace le kmîi
cbex la classe pauvre ; t>n se sert egtflfittjent du pétrole pour
couvrir les toits plats i)es maisons qu'il gsrrantît de la pkH»;
Environ à dix milles N. B. de cette vilte, oji voit.eucdre
Içs ruines des anciens, temples que les gubbresavaièutTo^s-
UuiU« L^reiraite spirituelle oiilqsdévptsàdoreul leurs Âieuf ,
soai Pimafie da feu » cit nne place dViiviroa loi tante pîedi , ]
' rnlonrée a ua petit mur, et contenant un granil nombre do
log'»menf. Dans chacun de ceux-ci est un petit volcan de fou
iulfureux, sortant de terre, k travers une fournaise ayant
la forme d'un autel induii. Ce feu sorl aiis.si hicn à la cui-
sine qu'au culte. En fermant la fouriiaiie , la (lamine s*cleint
ai»Mtôt; cette flamme est d'une coul(>ur pdie, sans fumée, et
répand une odeur «sulfureuse. Les guèbres ont le trinl blême,
et sont oppressés d'une totix étique. I41 terre dans cet enclos
rtsl remplie de feux souterrains qui sortent par Jes canaux
aittficicls, mais qui ne peuvent être allumés que par uue
autre flarJ^e. * ^
Outre ces feux dans les logcmrns d<*s Giiëbres. un autrr
grand feu, sortant d'un rocbpr nali.r I d.iiis un endroit cou-
vert , brûle continuellement. Plusieurs de f es vokans peuxent
Aire vus de Textérieur du mur, et re5seml)lcnt à des fours à
ehaux. L'espace quicoiitienl ce feu volrniii(|iie, a environ un
mille de circonférence, l'ont le p.iys autour de liaJka, paraU
(jiiefqnefois enveloppé de flammes et comme si le feu dcsccn-
dail en grande masse des montagnes a%ec une \iles^e in-
croyable. Ce feu ne consume point, et si quelqu'un se lrou\e
au milieu, il n'en ressent pas de ch.ilenr.
Toute la terre, à drnx milles de circotifôrence de ce grand
feu , a la propriété «rêtre enflammt'e par un cbarb'Ui ardent,
lorsqu'elle est remuée* à la profondeur de* deux ou trois pou< es
fieulrmenl; mais dans ce ras elle ne communique pas le feu
à la teire voisine. Si cepeirlmt on la creufc avec nne pelle , el
qu'on « n approche une ton he , aussitôt un gr.ind incendie «e
m inife>le. Si un Lâtcn creux ou simplement un tuyau de p.ipier
est enfoncé environ deux pouces dans la terre, et que l'on
torfllc >ur nn charbon ardent, près de l'orifice, il en sort
uue îf^èro flamme qui ne brûle ni le bâton , ni le papier :
cette li.étiiode est emp'oyt'e par les habitans, pour illuniincr
lis ni.'isons qui ne sont pas pavées; et par le moyen de ces
bitons rreux d'où sort le feu, ils font bouillir feau dans
leurs r.'ifeliëres , et cuisent même plusieurs sortes d'alimens.
Poiir éteindre la flamme, il suffit de bouclier l'orifice. Les
p.iitie> les plus rocailleuses de lo terre fournissent la flamme
lia p'us MCtive et la plus brillante. 1/odeur du naplite se
r«-pand au loin ; mais lorsqu'on y est accoutumé , elle cesse
dVtie désagréable : les babitans emp^oiful même ce feu
naturel , pour calciner la cbanx. Les pierres «ont placées
l'une sur l'autre, dans un endioit ou\eri , et en moins de
trois jours , elles sont parfaitement cuites. Ou trouve du
soufre 'près de la' même place où sont l^s fontaines de
napbte. Quand le tems est mauvais , ou le ciel couvert de
nuages épais, les fontaines .<ont en grande ébnililion , et le
O'iplite qui souvent prend feu spontanément à la sorfare de
la terre , coule brill.tnt dans la mer, en gnnde quantité , et
à une distance considérable : qunnd , au conlr.'ure , le ciel
est serein, l'ébullition des foiitnino n'excède pas trois pie<ls.
Les russes l)oivent le naplite comme un stomicbiqne, el il ne
1rs enivre point : ils boivent , dit-on, aussi l'huile volatile
de tliérébeutioe, de la même manière el en aussi grande
quantité.
SUR LA VILLE DE LIBKCK.
Vn onvrtg*» de M. Downe<, qui vient de paraître à F ondres,
' décrit -iinsi la ville de Lubeck , capitale de la Vagric, dans le
een le de la Bas»e*Saxe.
Otîe vilîe est triste et dé<a(çréable. Bien ne faî» autr.nt
d'inipiession sur l'étranger, qu'une promenade lesnir d.ms les
roes de celte ville. L'air antique des maitou^ • Jes rues <lcserles,
les <rand» arbres qui ombragent les cimelièr«*s pi es des égli-
ses i et les hauts clochers qui s'étèveul au dessns de celles-ci,
prétenle;!! un aspect somlre el repoussant. Celte ville ne res-
«cmble en rien h une ville de commerce. On n'y voit point
de maiebaudises exposées derrière 1rs fenêtres, p<iint de ces
boutinuf*s licbes et élégantes comme à Londres. Vous appro-
che! d'une ancienne fabriqua dont 1 pdrCetMat ^
figures^ sculptées, représentant des gnerrîert «riéi ^ ^f
d'entrée étant toujours entr'ou verte, en la poaanMlt 1
faites sonner une eloche qui avertît aa habiUAl ^HB
partemenf, ou fond de la cour silencieuse, qo'aa mtiml^ÊÊtmg
là, et qu'il l'attend. Quelques minutet se paaaeal paadiSlhi»
quelles vous admires dans le vestibule, Ui eiicicas «MÉIs
qui garnissent les murs. A la fin, le marchand defceai, — Wi
une petite porte, et vous introduit dans fe magnaîa f» «■ —
un. des aii^'Ies d'un apparten&ent spacieuft. CVft MOfl ^W
alfaires se fout généralement à Lubeck»
MâCÉD01N£.
^ — Le troisième inquisiteur-général d'Espagne ••
Cixnrros. Il est fâcheux que ce nom ne s'écrÎTe fêB(
il y aurait de la cendre dans ce mot-là.
~-f.es chevaux peuvent être quelquefoit pensifi ^ irfn
Racine, inspirée selon Buff^on , et dtvoyéi auiTanl les Di'
Si l'on en croit le journal de Nantes i!speu%enl fUc
ttrilU'S ; car dans un de ses numéros il offre un
propre à étriller uu cheval.
*-M. Leriche , libraire, quni des Auguslins, a. *4i , ai^
nonce qu'il y a à vendre de« collections du Uaniiemr^é^
puis 1789 jusqu'à ce jour. Quand on sooge que daaa et
nombre d'années où il «'est |>a»)é de si grand* éwéwmmtgm^
on a vu les même écrivains attaches à la rëdaclioa de m
journal, ouest émerveillé de la flexibilité de UleatdeCH^
tains hommes de lettres.
— Perlet a terminé tes représentations ^ ai^ BaTf«B^HV
In Maison en Loterie ti^Michcl ei Christine 1 il en ert parti
le ao pour Strasbourg,
—Les avantages que procurent les bains de mer, recnaa
depuis long-tems , paraissent ccpeudant beaucoup pl« a^
preciés depuis quelques années. 1^ nombre das maladn ma
^e rendaient annuellement à Dieppe, avant rnniiils'sifcls
ment augmenté, on a jugé indispeo>abîe d'aggtaadir T^
tiLlisseuient des bains, d'jr faire tous les cmtieNiMaMBM
dont il était susceptible, ei ces travaux qni rienacal dTlM
achc\é.<» , 1rs rendent aussi agréables qu'utiles*
iM. Mourgué, docteur en médecine, inspcctenr da ^m
de merde Dieppe, vient de publier un ouvrage a janl 1
titre : Journal ùrs Bains df mer de Dieppe 9 am Re
ches et olfservations sur tufcge hjgièniqut* ri ihéêi
titptc de feait de nur. L'auteur, après avoir csainiae h
naniie de l'eau de mer, en fait connaître les
les difl'êiens modes d'emploi, el termine par
lions liygicuiques que doivent, observer le$ per
prenneiil les bains. Cet ouvrage intéressant se
M'"' iSeigneol , libraire, quai St-Michel , n* i5 xoa bv«al
aussi au bureau de la Nuctlie. Prix, a fr. 5o cl 3 fr. aSb
— On écrit de Londres, sous la date du 6 juin s Da
des plnv extraordinaires, f.iil le sujet de loulee les
tioiis ; r'e«it celui d'une petite fille de dix «na, nomairelf^
ri. tt<' (lonper <.et enfuut avait fait don à uoa de ses aMV
cl*nii p^iii mouton de terre cuite, quelle •\Ait ralevedb
df..<.^iis la cheminée de sa grand*mère. Ce lorcia araal M
dt-c.)n\ ert, peu de jours aprèt , la jeune coupable luoâu daa
sa c!iii.il}re,el se pendit au ciel de son lit avec ses iarrel
— Tes relations littéraires que nous avons ea W
d'entietenir ave: .M. le viçmite T. de 'R.... ^ nous^t
à porlée d'np^^r ci» r le talent varié de cet officier qui,
<oi>r< fi* >oii exi:»ti>ncc militaire, n*a jautaig ce»sé de ucifcf i
aux muscs et aux ^'rAces. Outre les travaum acienlilMiucs •■ ''■
prouvent une érudition peu commune , inêiue clirt ■
gens de lettre» , M. le vicomte a laissé échapper d*aae ta
À
que rînspîration du i i ni liiî faisait r, des sons que
nous sommes assci heureux pour avoir recueillis. Au nom-
bre des poésies fugitives que nous pourrions citer , nous ayons
remarqué les couplets qu'il improvisa le jour de la béné-
diction des drapeaux d'un de nos régimens. Si quelques tour-
nures prosaïques ne déparaient pas cette pièce , on croi-
rait diflîcilement,au nom d'impromptu qu'elle porte et qui
soilicilait en sa faveur l'indulgence des lecteurs , si elle en
avait besoin. Mais en décelant la plus heureuse facilite cl
l'aiiiiab^e négligence dont se vantait Horace, on ne peut
k'empêi her de s'arrêter .«ur quelques passages de ce morceau ,
qui démontre jusqu'à l'évidence le peu de loisirs que la cir-
ronslaiicc laissait à la verve de M le vicomte. Nous nous
bornerons à citer seulement ces qur^ire vers , pour justifier
notre critique et pour prouver que jamais impromptu ne
uorla mieux l'empreinle incontestable de la rapidité avec
laquelle il fut conçu- C'est au régiment qui reçoit les dra-
peaux f que le poète s'adresse :
Air : Du H éveil du Peuple,
• R^giincDC qaarante-cîaqiiîôme
» DKare-et-Loir, brave légion ;
» Votre éclat eat toujours le même,
B Soas Vxxn comme soas raatre oom. •
Cot impromptu a été composé du joue au lendemain, en
ib2i : il vivra longtems encore.
— Une personne se plaint d'avoir été mordue par un
rliien énorme, qu'on a l im]:rudence de laisser libre dans une
cour oii passe clique jour un grand nombre d'individus. On
devrait au moins empêcher les chiens de mordre , si l'on ne
peut pas faire mieux.
— La commission formée pour faire aux incendiés de la cour
Saint-Martin la répartition des secours versés en leur faveur,
croit devoir des remercimens publics aux personnes atteintes
par ce désastre , qui ont généreusement renoncé à toute
rrpnrlition au profil des autres victimes du même événement,
qui ont éprouvé de plus grandes pertes, et se trouvent dans
une position plus fâcheuse, ^ous citons avec éloge les sieuts
Coutelier , oriévre ; Lasalle, pâtissier ; Buhot , marchand de
paniers; Collet, cordonnier; Tudot, brodeur; Moigneaux,
iiuionadier ; et Hélie , concierge de la Société du cercle du
Commerce.
Le sieur Varin , chapelier, qui a le plus souiïert de- cet
inceudio|, ne participera pas non plus aux secours, vu qu'il lui
rcbie encore quelques ressources, et que, d'ailleurs, il a
témoigné le dé^ir que sa part fût distribuée aux personnes
de »a maison. ,
— On doit nous donner, le 28 de ce moi* , veille de la
fêle «lu Sopliocle fr.iiiçais , le Cid ei le Menteur, Nous au-
rions autant aimé que l'on rempinçât la tragédie que l'on
r.ous donne périodiquement depuis dix ans À cette époque,
par les f/orncrs^ La présence de M. Bernai d qui joue avec
. tant (ie succ-Jd le rôie du vieil Uoracelf nous lé ferait cet rcr.
— Nous avons déjà annoncé en teins, la publication d'un
opuscule fort piquant qui a paru sous le nom de Problème
lii^toriqte. ( elle brochure , qui n'est autre chose • ou mieux ,
qui n'c.^L rien moins que la critique du ï^oyage à Cohlcritz ^
a obtenu un succis tel, que la deuxième édition a paru presque
en mène teins que la première. Mais une chose digne de
remarque dans la succession de ces deux éditions, c'est que
Il brochure qui , d'abord, était dotée du nom de M. Robert
îVilhcni ^ n* porte maintenant que les initiales R.... W.. .
Celte circo'i^tance est vraiment extraordinaire dans nos
mœurs liféraires. Plus souvent on voit les écrivains débuter
p.'ir insciir-*, sur l'ouvrage nouveau-né , les initiales de leurs
noms modesir's ; cl (|nand le succès de la brochure est assuré,
éiali'r avec fiste tout l'appareil de leurs noms et titres. Mais
un nom qui est tout pour le vulgaire ^ n'est rien pour le
mérite d*un livre , et celui-ci pourrait se passer même d'inU
tiales. Il se recommande par des titres plus réels , plus ab*
solus , que ceux que pourraient oi!rir toutes les qualités
nobiliaires d'an chevalier, d'un baron même. Finesse, goût ,
érudition, décence : voilà quels sont ses droits à l'estime
publique. Nous croyons que peu de lecteurs se refuseront le
plaisir de le lire et d'en juger par eux-mêmes. On trouve
l'ouvrage chez Plancher , libraire, quai St«-Michel,à Paris;
et a Rouen , au bureau de la Nacelle.
— Ce n'est pas devant la cour royale, comme nous l'avona
annoncé hier par erreur, mais devant le tribunal de première
instance, section criminelle , que nous comparaîtrons mardi
prochain. Notre avocat discutera le fond des articles incri-
minés , et le système d'interprétation indirecte sur lequel la ^
prévention est uniquement fondée.
— M. Dancelot vient, dit -on, de terminer une comédie ayant
pour titrer /e Bâton àla A/oc/^. Des personnes qui connaissent
la pièce, assurent que le r6fe du baron est neuf, et qu'il fait
beaucoup rire.
— Le nom de Napoléon n'est pas si nouveau qu'on pourrait
le croire. On trouve dans un recueil de diverses pièces pour
servir à l'histoire de Henry Ifl, roi de France et de Polo-
gne, imprimé à Cologne en i663 ,^un certain gentilhomme,
(lilles de Conflans , seigneur d'Armentcres , désigné sous> le
nom de Napoléon , dans l'histoire des amours du grand Al*
candre.
Voici ce que rhîsloîre dit de ce gentilhomme :
» Je ne peux cependant passer sous silence l'aventure de
> ce jeune guerrier, nommé Napoléon, qui, à l'âfe è^
*• vingt ans, avait défendu la ville d'Ëli«e , durant la ri-
» gneur d'un grand siège, et avait soutenu deux assaofs,
u contre l'opinion de tous ceux qui étaient dedans ^ et
» du gouvernement même. Cette cof?rageuse opiniâtreté lit
M gagner une mémoVable bataille qui avança fort les a^-
M faires du grand Âlcandre,
»» Ce brave guerrier avait , eh très-j'»nne Age, rendu mille
n preuves de sa valeur , et n'avait eu jusqnés à cette heurta
» là, d'autres pentes que pour la gloire. »
— Les troupes dramatiqnes d'arrondissement se èomplel-
t^nt difficilement , sur-tout dans le nord de ta France ; mais
les artistes se pl;icent assez avant«''geusement dans les départe*
mens méridionaux,
— Une jeune et folie arlrire, de la troupe d'Alençon ,
disnit dernièrement an soufTleur, plus "occupé de la contem*
pler,que de sfCoud«»r sa mémoire chancelante : « Son/Hez donc.
Monsieur : quand on est dans un trou , c'est pour faire qneU
que chose. »
— On prétendait dernièrement que re qu'il y avait de
meilleur pour chasser les nionrh<'s que le lems chaud a r«-
metiées, c'était d'avoir des ]^obbâ-inouches. Nous voyons
cependant qne 1rs gobb'»-mouches et les mouches vivent
parfaitement bien ensemble.
— Î.CS observateurs qui ont rhnbi'uje de prendre chaque
jour leur denn'-tasse , dans les csfés de la ville, remarquent
ciue depuis plusieurs jours les morceaux de sucre^Cju'on leur
donne, ont augmenté de volume. Ce fait qui n'a pu échap-
per aux consni^imateurs. a fourni de texte a mrlle versions
politiques. Quelques-uns prétendent que c'est pour attirer les
.mouches qu*on^ angnienle 1rs ] ortions de sucre. D'autres
pensent que c'e*t un g;«ge de Uisse future dans h'S denrées
coloniales ; d'autres di>eiit enfin que ce qu'il y a de plus pro-
bable , d.ms ceUe circouNlance , t'est qt.'oii "a augmenté les
morceaux de sucre. Nous qui avons w\\ \ entre, nous sommes
de ce dernier avis, qui nous parait ra\is par rx'.elleuce.
omtn^rc^ é w ïnHdw,
n
PORT DE ROUEa.
Muuvenutni liu 90 juin.
IIAVUPS cntbU.
Le 5»oop le Sainl-Martin , c. Pcnil , v.
au flavrp , rli. de goudron.
Le ch'aiisr*tiir.rJe 1« Mane-Tliérèflfl , cap.
rouriui», ¥• d ll:irfleur, cb. d*avoine.
Le dogre riCspoirp c. Uo'iaard , v. de
{'«jauip^ cIj. de plaiicbri deiop, madritri.
KAViaES CXPKMÉS.
lA*»too|» la Ifcorgette, c. Salo, al!, au
liavrc, cà. di* farine, feuiliards.
U* flloop la Marie- Uo6ef c. S.igan 9 ail. |
4 CM1UV1II4? , cil. de f6u vides , farine.
lia slonp tea Tioi«-Sœur»« cep. Foslcl,
«IL à llouilrur , ch. de plûtre.
liCaloop !*.'Vifiial>lc-Hernard,c. 01î\ieis
•11. au Hj\r«* , (h. dp bois de ch^iie.
Le brick le Charle^-lecoursniiuois, ail.
k Morlaîi , cb. de cendre d'oiieire.
14 iloop la Fôiiciléy C. Leniaisoti , ail.
k Sl-Vaa>t » rb, de tisam de coton,
làt iMOfU boilaridais (fOiKle-llfMp . r.itn
VaudMihriil, aM.à Aiïvers, cb. de plaire.
Iji g.iliotle oldeniboiirgoi»c Fraii-ra-
tïnrlna , c. Ottenaiis , ail. à Hambourg,
#à. de V n , |»orrelAi»ie.
Le bni k li's Deu^-Frères , c. Tvinlio-
nifrl , air il Si*M<ilo, ii (jranville , cb. d**
plÀlif , boiilrilicd vides.
PORT DE DUxNKERQCK.
ARiinâOt:».
Le i5 jiiiu , rUnioriy c. Potlier, v. de
H oltei lia m . < h. de diverses luarcbaad
l.a iMsinV-Calberiiie,c. Gramaiii , veu. j
du Nord . cb. de morue.
Le iMo«i, iioiwcgieoy c. Harlossea, v.
de l)r:iiii.>a, ch. de buis.
M.i^ Irtiri.i , iiorM'f'gieii , c. Kluin, vcn.
de M.iiidulit , cil. de bois.
KiiJ|(IiihI p rfip. Jo.-p*»on Cbri»lirisen, v>
de (Jhit>tirfii>uiii! , «K do boi».
L'L(i>ile*(Ii2->ord , c. Vaudoinber , v.
du ^oftd« cb« de morue.
DF.PARTS.
Le il i»i'ii , le .Tean-H.ip(i>tf*, c. Mas-
MTP , ii'l .'f .Si.-\ niei y , U'i^**,
Le lVlil-Aiij;iisie , c. Jjc^x , allaiil au
.Nnril , cil dr .m.-I,
Le Si.-Pïiilipp!» , c. Frcchou, ail. àj^
L'i'-iiii-u*, c. F.iin , ^11. à Boulogne J
Ic.^p. |)
L» .In-i», r. I)n>..ill.»rl, ail. à IJrrsl.:!
iii âv i. -.. j!
I, Km- .••,..-:?*■ . '?!• PujA T'iuP , c. Tron- '
Oiu-, n-I. à ilorlcjiix, vU, Jo tliv. ininli. |
L*A€hille, c. Lf-ponlonoier, ail. k Br«ft,
ch. de charbon.
L'Epcrvicr, c. Lenieiif, :dl. auCroisic,
I*ge.
Maric-Aopfastirte^ c. Villaymoras, a4L
k Libourne, iége.
LeCbarles, c. VillaumorM , ail. à U-
bouriie , lège.
Le Bon-Fëre,c. Oiiier,all. iiLibonrifte,
»«ge.
L*Augus(e , c. Ik)ulellier , all« k Saint
M.-ilo , Tcge.
F.e Jeuiie-Mnlbiiriii , c. Collet , ail. à
Lorieiit, ch. derhirboii.
La Nol re-I)amr-de- bon-Port , capit.
Thomas , ail. à lirest, tèg<?.
I.a Jtuiic-Camille, c. Lcfran(ois , ail à
Saint- Valéry , ièg*».
Le Saiiii-l^ienc, c. Losni(*r , ail ù Bor<
deau\ , lège.
La Rose, c. Vasse , ad. an IlaTte , ch
de charbon.
PO \T DU ÎIAVRR.
Mouvement tfu iS nu tg juin.
NAVIKKS fftiTHÉ&.
\jK s! >np le J'^une-Kléonore , c. Jugo,
yen. d lionfleui*, i li de Ivois.
La ii0^is«- , cap. Jelianne , vcn« de Cau-
debtT , vît. «le lui.
le pa<|uebut anglais. Lad y Wellington,
c. Fulzaid» ven. dcSoulbanipton, passa-
NAVIRES fAPf'niKS,
Le lroiji-ni:'tls îc Jnunc-Henrv, c, Dri-
dcr , ail. à Dunkerc^ne, rli. de lin.
La gnëlcltc anglaise S:i:urock, c. Jor-
dan, ail. à LondrcA, cb. id.
Le brick rnirricuin Motion, c. Ilarrocl,
ail. .HM-l b.'s If M.
La g.èliotlp b.»ll.indni.«, Jong-Williclm ,
c. Farlenlirl, alL à Liserpool , lest.
Noie lA'A T'cntts recueiUies à la bourse
liu /iii%'ie , Iv 19 juin.
200 milliers cifc bt.-Doiiiingue y i 1 fr.
60 c. I ncq.
"^loo sues dilo ditOyù i f Cl C. , acq.
ino >ncs dilo diti>, h if (>>c. ij^yd.
8j b-iriiq. jucrc biut , à 81 IV. , dilo.
10 l>..rri«[. I qiiiirlfl.d , ii 87 fr. , dito.
q Ivirriq. dilo dilo , à i'?. f. 5 » c, , d.
j5 li'irr'q. 2B li^^rc. /|0 quart» dilu dilo.
à '8 Ir. , dilo.
1 !>> s«*»C5 Mirro l'-nurî ou , à 7.1 fr. 5o c, , d.
ri*» ditod.lo dilo, ù 70 fr. , dilo.
<i'"i i^ilo dilo d.lo, ît 71 4V. , 5o C, d.
î>4 fù'i riie jîiune, ii 2 fr, {5 c , dito.
'.»! ^ liil.'s colon I*ou!Man»»,â I î" i5c. ,d,
5S «îilo dffo t'ilo,à i fr. 35 c., dito,
70 dilo dito Mo'>.!f,ài f.çr. îia,d.j
36) s<i''S c.ilo llj\aiu',ài f. 20 c. , t'iii
ciïlrrpôl. [
PORT DB QOUXEBKBF.
Uouvtmeni du%o mu%% ju^mm^
£st monté ci pas9ét ée'fotm^
Tjulk hol landau de Vrouir fîrfnna , i^
Kuiper, v. de Chrisliauaaud.
Paie ei momies
Grihane la Flore- Victoire, r. PuaiéiM,
r« du Ha\rc.
y^ont orrMs do F'illequieri
L*Am.'lie , cap. lieiioisl.
L' Adélaïde, cip Detruee.
ycnt <& ffordf g9an4 frm^u
NOUVELLES DE MER.
On lit dans le Moniteur !•• arû eai*
vaus y transmis par le télégraphe 1
" Vn convoi composé de cîo^ mmtirtf
marcliands , parti de Cajenne le i*. hmi.
en arrivé à Krest le l3 juin , eccorté nr
la corvette la Bonite et fa gnUarre U u^
ronne.
>• La frégate la Flenr-de-Ljrs , com-
mandée par le capiinae de veisaeaa ISer-
iiard Meurj, est sortie de Toulon le 14^
Ëour rallier TcKadHB qui croiie deraaC
iarcelonne.
• La corvette rArriège, coinmatidée
pr le capîlame de frégate l^uren» de
Choisjr, a quitté Toulon le iS, pour le
reiidic a Marseille, et prendra aou* aoe
escorte les bâti mens decoioiuerce dcttinÀ
pour les Antilles et les port* dt? fOcr^a.
D01B2£ OEPARU» D'IlItJl.
Effâiê Puôiics.
CINQ ^Ca CE^T ro>tsuitDfs,
Jouiuaacc.aB 11 Man ■•■S.
I8f i5c »5c oucujc3Âc^oc Suc 35c tlf !•■
KECO^rVAlSS. DE UQvin^Yion,
JowiUBDCf au i« llarv ■■«!.
Ech. do aa ^Un i8a<i, liu. % a. lotf aSc
I8a5, 9 4 aoil ȉ<. 3Sc
Idem NoMiirATivES,
ANMITL^ UE 1000 PB», k 4 p/ •/
Avec lois cl prises.
iouiM«ncc de Dfvemlm ■■«•.
S167I 5uc io6tff «Se 10701
ACTIU.NS 1>E LA BAi«0. DE F&ASI CX,
JiMiiiUBcc Je J«aTi«r •■•3.
i5v5f
AviA.— Dam le Prix^Cour^nt d'kâir, mm
cin-iir k'c^t ^n»9c« M l'arlîcl^ da Vours dr-M A^*
lions de lu Banque; unir* a pc» tc«» i bo«
.iu lieu de 1 luo fr. I cl tooa r^pparaoc» d'à
uicuialioD.
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«^^^^^ ^k^>'«^^^k^^^M'^^W^«M%^W^l^f^^^
TIIËATRE DES ARTS.
RELACHE.
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c. LLUQIEL, RIE St-LO, ^^ 3.^.
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