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Full text of "La Nacelle"

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LA  NACELLE, 

JOURNAL  DU  COMMERCE,  DES  MŒURS 
ET  DE  LA  littérature; 

otowu/  ou  v\jou4Jr),  depuis  lo  5  OOecewaxei  4  822.. 


ROUEN. 


(Collection  du  i".  Mars  iSaS  au  21  Juin  i8a3.) 


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LA  NACELLE, 

DE  liA  SEINE-INFERIEURE. 

Cette  Feoille panlt  toos  lesjoan.  S'adresser ,  poar  rAbonnement  et  la  I^édaction  ,  aa  Bureau  de  fa  HaceNe ^  PUoe  d«s  Carmes,  n^.  4^,  a  Hpnen. 
Ou  s'abonne  a  Pari»,  chea  BaissoT-THXVARs ,  rue  de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Havre ,  cbes  C^AP«ttE ,  me  de  Paris.  -*  £t  cImb  tous  les  Lihodaea  ^ 
Dicectcur»  des  Postes  du  Dé^KirieiBent. —  Le   prix  de  rAbouneinent  est  $Ie  i5  fr.  chaque  trinieftlre,.poar  Ropen,  et  lô.fr.  do  ^.  parla  pqsl^ 

cution  horrible  qui  devait ,  en  une  «leqle  nuil ,  cojijsommer 
dans  loute  la  France  l'^toéantissemeot  des  protestais.  Qiiielqvi^f 
mois  après  ,  il  parait  ua  édit  du  mé^&e  prince ,  dont  }• 
préambule  commence  ainsi  :  ««  Notre  tatention  a  toujqurs  é^i 
»  de  gouverner  plutôt  par  douceur  et  voie  amiable  qne.pfi* 
w  force;  »  et  ,  par  conséquent  ,  il  ordoune  de  traiter 
en  frtref   les  protestaos. 

Lonis  XTII  avait  pour  favori  Cinq-Mavs  ,  qa*il  avait  fait  . 
son  grand  écujer  ;  il  lui  avait  donné  les  plus  graode>  marques 
d'aflection,  et  ne  l'appelait  jamais  autrement  que  cher  artii. 
On  imputa  au  grand  écujrer  je  ne  s)is  quel  crime  d*ét«t  { 
Richelieu  t'accusait ,  il  fut  trouvé  coupable  et  condamné  à 
prrdre  la  téle.  Le  roi  refusa  obstinément  de  lui  faire  grâce... 
A  l'heure  de  l'exécution  ^  regardant  à  sa  montre  :  ch*  r  ami , 
dit-il  ,  doit  faire  à  présent  une  triste  figure  !  Ce  titre 
d'affection  ,  m4lé  froidement  à  la  pensée  du  supplice ,  &ii 
le  jjlus  dicfairant  coutraste. 

On  éprouve  la  même  impression  lorsqu'on  lit  la  relation 
du  procès  du  maréchal  c|e  Montmorenci ,  sous  le  même  roi. 
En  rapportant  à  Louis  XIII  le  bâlon  du  maréchal ,  le  comte 
de  Chartres  fit  un  dernier  effort  pour  le  sauver.  Ah!  sire, 
dit-il ,  faites  grâce  à  M.   de  Montmorenci  :   ses  ancêtres  ont 

si  bien  servi  rétat !  faites-lui  grâce,  sire Tous  les  açais- 

tans  se  prosternèrent  en  criant  :  grâce  !  miséricorde!  Non, 
dit  le  roi ,  point  de  grâce ,  il  faut  qu'il  meure  !  tout  ce  ^u« 
je  puis  faire,  c'est  que  le  bourreau  ne  le  liera  pas,  et  qp'îl 
ne  fera  que  lui  couper  le  cou.  Entre  ces  sontimens  de  bcNtité 
et  de  clémence  qui  devraient  touiours  animer  un  roi  ,  et 
ce  détail  patibulaire  :  le  bourreau  ne  le  liera  pas  ^  il  ne 
fera  que    hii  couper  le  cou  !  quel  contraste  ! 

Ix»uis  XIV ,  ce  roi  le  plus  roi  qui  fât  jamni.f ,  aoîvant 
une  expression  souvent  paraphrasée  ;  Louis  XIV  porta  \% 
deuil  du   régicide  et  usurpateur  Cromwel. 

Quel  contraste  souvent  entre  la  vie  et  la  mort  des  rois  ! 
Louis  XI  qui  fit  périr  arbitrairement  et  sans  iormt  de 
justice  plus  de  quatre  mille  personnes  notables ,  disajt  à 
sou  (ils,  dans  un  livre  qu'il  avait  écrit  pour  son  iiistriictipn  : 
N  Quand    les  rois    ne  ont    égard  à  la  loi ,  ils  iic  sont  plus 

M  rois c'est  plus  grande  chose  pour  un  prince  de  sçayoir 

»  seignourier  sa  volonté  ,  que  de  seîgneurier  le  monde  en 
»  orieutcten  occident.  »  De  même  Louis  XIV  ,  qui  préféra  la 
gloire  militaire  à  toutes  les  autres ,  et  qui  ,  par  les  guerres  , 
amena  la  France  sur  le  penchant  de  sa  rume.  Louis  XIV , 
à  son  lit  de  mopt,  disait*  à  sda  petit-fils  :  J'ai  trop  aimé 
la  .guerre! 


QUELQUES   CONTRASTAS. 

Toute  opposition  de  pensées  ou  de  mots  ,  tout  rappro- 
cheoient  de  cboses  tout^à-fait  divûrs£ss  forment  contraste. 
Il  y  a  des  contrastes  qui  plaisent,  des  contrastes  qui  font 
iré^mir  d'horreur  ,  d'amrcs  qui  «font  pouffer  de   rire. 

Il  suf&t  de  rapprocher  cerlairis  noms  pour  présenter  les 
plus  frappaus  contrastes  :  Trajan,  Vilelliu«,Marc-AurèIe,Do- 
mîtien,  Antonin  ,  N^rou  ,  Henri  IV  et  Sully  donnent  lieu 
à  plus  d'un  contraste. 

Montesquieu  ,  de  Bonald  ,  Horace  ,  Marcel  lus ,  Fénélon  , 
F....  s  ,  présentent  des  contrastes  moins  sérieux. 

Quand  Figaro  dit,  en  parlant  d'une  place  qu'il  avait 
briguée  :  •  11  fallait  on  calcubleur  pour  1;|  remplir  :  ce  fut 
up  dense^r  qui  l'obtint  ;  »  il  indique   un  conUasle  assex  fré- 

3uenl  entre  l'homme  et  la  place.  Le  ridicule  natt  souvent 
es  conirasleb.  Ne  rions-nous  pas  chaque  jour  de  ces  abbés 
qui  prêchent  la  guerre  ,  de  ces  dévots  qui  condamnent 
m  orient  rinsurrcciion  de  la  croix  contre  le  croissant ,  de 
ces  académiciens  aux  œuvres  inédites ,  de  ces^ens  qui  doivent 
prier  et  qui  se  taisent  ;  qui  doivent  laisser  parler,  et  qui 
disent  :   Taisez- vous  ! 

Le  sublime  naît  aussi  des  contrastes.  Puisque  la  femme  de 
Pierre  le  Grand  devint,  de  servante  d'auberge,  impératrice 

de  Rjttssie  ,  nous  pouvons  bieu  rappeler  que  la  maréchale  L 

fut  d'abord  vivandière.  Au  siège  de  D.  ...k  ,  .qui  immor- 
Ulisa  son  m;>ri ,  elle  voulut ,  par  ses  sacrifices  personnels , 
s*associer  h  la  gloire  et  au- dévouement  de  celui-ci  :  elle 
pendit  tout  ce  qu'elle  possédait  pour  acheter  des  vivres  aux 
aoUlaU,«t  les  leur  distribuant  elle-même  :  ^«/r^ov,  disait- 
elle  ,  je  vous  Us  vendais  ,  ^u}oard*hui  je  i^oifS  les  donnr 
Sublime  abaissement  de  la  grandeur  aux  jours  du  danger  ! 
Langage  qui,  |Mr  la  noble  simplicité  de  ce  contraste  ,  devait 
parler  puisstail^nent  au  cœur  des  soldats  ! 

L'antithèse  est  une  figure  de  style,  qui  consiste  dans  un 
contraste  de  mots  ou  de  pensées. 

•  Nous  sommes  libres  par  les  lois,  et  esclaves  par  l'ad- 
ministration, n  (ChATEAUBRIART.  ) 

^  Le  juge  qui  condamne ,  à  son  tour  est  jugé,  »• 

(GObSE.) 

M  lYous  avons  ntr^v^  celte  eh^n^bre  introuvable.  » 
Voilà  des  antithèses. 

Parmi  les  contrastes  que  présente  notre  histoire,  quel- 
o^es-nns  surtout  .sont  frappans  : 

En  «572,  Charles  ÎX  ordonne  la  Saint-Barthtlemi ,  exé- 


rOLLECTIOSS  DES  MÉMOIRES 

RELATIFS    A    1.4     KLVOLLIIOM    d'aXGLLTFBUR. 

Par  M,  (itizoT. 


Écrire  riitsloire  ie%  ré\olutiotis  'ft  m^  tàdie  pt^ible, 
•iir-loul  dan»  un  p*\v«  qui  vif  ut  ilVii  rprouvrr  lt*s  cii»Mi 
c*est  pour  nînM  dir^  jug^i*  >^^  iorilcinpoiains  f*l  m*  ni«-tirc 
en  bulle  6  la  li.ihic  «Irs  ]Nirlis,  toujours  auft«i  c>>l  f].vul;»iirr 
lei  cr. mes  ou  \v$  fnules  des  souverains;  et  re  uV-i  ijh'.ixkj 
réserve  (|u'il  est  petiiii>  de  p.irler  de  ces  êlrrs  pn\lU*^u•^  : 
aiusi  le  cli.tpiire  des  considcralioiis  se  dcrou'c  «an»  rrs>e  «m:» 
iri  yeux  de  réf:riv.i.ii  pour  airêlrr  iA  p-ume  trop  hardie. 
Toutes  le^  r('\oTulions  ont  \r%  inihne^  cnusi^s  ei  1rs  inrines 
effets  :  le  rétaMiitseinenl  de  ri^|uilil>rt*  dans  le  corps  socml. 
I.C  defpolîsiiie  tes  prépare,  l.i  fnrcK  \vn  relanle  ;  niais  v  e  uic 
'  un  prince  iinprrleiix  el  faifdir,  li*  peuple  nirpii»anlla  li'iulru^c 
alliance  de  la  t  via  unie  el  de  la  faihlts^e,  renv«*rs«*  le  fj  ut  unie 
ei  ressaisit  te>  dioils  en\alii*,  ou  plutôt  rerouvre  sous  le  nmii 
de  lihcrU* ,  1rs  ft  rs  qu'il  a  vus  l»ri>er  dans  »on  désopoir.  Avt  u- 
f^lès  par  1rs  préjugés  de  l'enfance  el  de  ror^iicil  ,  on  p^r 
le  seiitinifiit  cli*  leur  dignité  ,  les  dilFérens  parti»  ne  vrnlriiL 
se  faire  auiuie  conceb>ion  ,  et  1rs  inauv  de  la  pjlrie  ^onl 
le  résultat  de  régoi>n)e  de  su  cnfons.  (jn.'.nd  Cli.rVs  1".» 
par  la  luful  (luj^iucriux  Mr.itloid  ,  eut  sati>fjit  la  fi'iocilé 
anglaise,  la  L«)i*  se  lcî.i;nit  .iii<»i  «'e  son  siang ,  rt  rroinivci 
p-irut  ;  son  p;éinc  audacieux  envahit  le  pouvoir,  et  lourUi 
la  tcte  dt;  la  nation  son«  un  j'Hi^  d'airain.  Son  r'*'f;uf  lut 
nn  ti>su  d'Iturreun  :  afii^i  le  meurtre  dn  roi  n'avait 
conduit  les  anglais  qu*à  IVhd.iva^e.  Charles  II,  remontant 
au  Irôiie  palmiel ,  livra  son  P-'*js  a  la  fnrrur  drs  réirliiiii.<i  ; 
la  mort  plana  encore  sur  rXiigleterre  ,  et  ers  lAclifs,  une 
les  rois  honvrnt  loujonrs  piris  à  conniietlre  des  ciiiiio  , 
Mlinfirrut  an  nmi  de  la  royanl*'  lrur«  vrn^ennces  pcronnulîei 
et  leur  ba^se  avance,  fis  exhumôrcMii  Ooniw  -l ,  et  criii  qi.i 
avaient    lia'sé   la  poussière  cV  ^eb   p'f-df  •  livièrnit    an  Mip- 

piice  son  c.ll^lvre  en    ïanileuui U*autrei  que  les  an^l.iis 

eut  insulté  .i  li  crmlie  dr?»  morts.  ..«  !  c'r»t  que  djins  1rs 
crifos  luiliiiq.irs  ,  la  là<.bcic,,<ni  al»ui>»;iiit  le  vaincu,  s*ef- 
forco  de  siii.pli'or  à  U  gniudour  qui  iii.fii(|iic  au  non  veau 
.  luallic  i.b  ri  s  T'.  ,  despote  p.ir  priiiM|M-s  et  fiible  par 
caractère f  awiii  causé  tons  1rs  tuitux  de  la  patrie. 

M.  Gu  i  <t  a  ra5*einl>li*  pour  la  portent'  d«'S  dornmens 
Doiiilirruik  ;  il  a  senti  que  l'espiit  l'e  p.irli  (Uipéili.il  li<s 
conleuipoijiiiif  d*appi^<*:er  jnslrin<Mi(  li*»  i  1iom*j  ,  et,  «'an» 
un  onvirg'*  J«  nt  :r*  drux  prnn.êic»  liiuitoos  viennent  d.' 
paratUi*  't  roiitirnnrnt  TtiiNloiie  dii  lori^  pailenirut  de 
rhoni.-s  51  V  ,  rt  1rs  niMi.oirfS  do  Warvict,  il  a  recueilli 
les  opMi  ou»  *lts  liomines  !i->  p  ns  ».|jio>cs  ft  1«^$  pfn»  mn-r- 
<|wali'e3  de  Lrf»iie  èpoqi  e  dé-^a^rKu^r  ,  |.oiir  lucllre  à  ilt  Cij  - 
Ytit  la  viT.lô.  (*.  Ile  tr.iiliif  l.oii  st*  leroniuiaude  aii\  liiié- 
raienrs  ,  p.ir  s*m  rli-gance,  <*!  3U\  p'Mi^iuiN,  par  la  f »rco  ; 
la  s-.«  I  îti-  i%\ir  f.-qiiL'Iie  sot»l  dé\(-lu|q)éi*4  Ifs  causes  'd'uue 
lévolnlion  t|'M  fi:l  tint  de  rappr  rts  avf*  li  nôtie.  Le  liop 
iiiulhefirriK  I  oni4  XVI  fui  b:e  i  loin  d*êlre  coupable  comme 
le  moiiarqni»  an^laif  ,  et  Na)»o  éi»n  ne  fui  |ia«  nn  OnnitVil; 
mais  plu»  d'ui^e  fuis  le  Icclcnr  cio-ra  paicouiir  une  p.  g«> 
de  uotie  bi^to.rc.  .  K. 

maœi'oim:. 

—  Tu  »r-j;nerr  rond:  nmé  à  êiie  di"c-^p"lé,  pour  can«e  de 
Iratiinn.  loii'nt  p.^r.  itiean  tiru  thi  >:)|>|  !•  r  d.WM  un  état 
tel  qui»  ^  i'  I  lU  >\gi  d'ui-e  frle  ;  son  brli.^r  a^ant  rn  la 
nial.idic^Sf  t\  îeciiiiprr^  re  «cignrnr  se  mit  diiis  iice  roîi're 
é|  nuvani;.li!e.  —  l'Ai  ipioi  !  dit  le  barbirr  ,  vous  crux  si  foit 
iHur   nnr   égiatî;:nurt' .•  que  srra-cc  donc    t. mût  ,   q:and  le 

Lftirre;!» ,  —  Tafs-toi ,  m:>raud  ,  son  métirr  e^l  dv  couper 

|Hil   et   tout,  ec  le  tien  le  puil  seulement! 

—  la  sonsf  r:ption  ouverte  au  bureau  de  la  i> We//e  ,  et 
i€à  «.e  .1  un  acte  de  Lcufai»aace|  s'est  élevée  le  premier 
jcur  â  3u  Ir. 


'—  Mrnsfeur  ,  diinît  un  homme  très-calme  k  nn  înter- 
locuteur    un   peu  emporié  ,   iiermetter.  •  moi  dV/;ie//re  mou 

avi*    —  Mnntieur,  je  n'aime  pas  Vêmi%sitm de   vos  avis. 

—  >faii  en  fait  dr  raison  «  vous  «antrz  toujours  ,  Monsieur, 
pai'-dt  5SIIS.— M f//f  «Il  i/r  Pttriic\%ui  tant  qne  vous  voudres  ; 
usais,  liève  de  pvvUrs^  car,  lorsqu'on  en  fait,  je  ne  suis 
pas   dan»   mon    icntrc^  et    je  suis  même    ioui  gauche. 

—  fn  bon  b.-ifirant  d'Yvetot,  qui  dart«lc<  tems  avait  acquis. 
Il  iiiijoile  (iiniiiient,  une  c'Oiiimun<iuté  dont  il  lui  avait  pris 
f>nra:»ii.*  di*  Lire  une  lubrique,  fut  un  l»eAU  malin  tout 
(llr.iyé  de  voir  sur  »a  porte  une  faraude  aflif.he  sur  laquelle 
il  «tint  écrit  :  }/tii  4*n  à  f\'fuirv.  Rempli  de»  soupçons  les 
plii!»  lii/arics  ,  ttinriiieitté  des  ciainlrs  les  plus  vives,  il  court 
s*iufuiiiftr  daii>  la  ville,  par  qnrl  ordre  an  propriété  a  été 
iii'^e  rn  vrnir,  (/était  une  troupe  de  «  oméJiens  aiiilmians 
qui,  ce  jour  mriue  ,  doMuait  h  Yvelol  le  )oli  opéra  de  yiaiion 
à  fctutrc, 

—  les  amis  des  art^  n'ont  p.is  appris  sins  un  rif  regret,  U 
perte  que  I  it..!i'  ti.in^ai*e  vii'at  di'  fa.re,  dans  la  personne 
do  .M.  PiudliMi,  iiioii  à  Paris  Ces  jours  drriiiers.  1^  touche 
iav.-iute  el  griiii'n>e  de  cet  article  l'avait  fait  surnommer, 
avec   r.:i:Oii ,   le   t^uiit^ge    tVaurais. 

—  f.e  Courrier  lit»  Brest  contient  asser  souvent  des  errata 
d'une  bonor  force.  <iii  reiuaiqne  cc1ui*li,  dans  s«/ii  nnincro 
du  7 .J  fé \' r i«' r  :  .■/ » i  lit -n  f ic  .1/.  /)t 'inouthy ,  urti^if  dt 7"/; n ré  , 
îisf*  :  arii-ir  fu^tUmrâ.  ^/e^l  bien  ce  qni  >*app<'l!e  !i.inli«r  ilr 
la  tête  aui  \iiods,  M.  Michel,  rcdacuur  eu  chel ,  n'eu  iaii 
jamais  d  aMties.  ' 

—  Uu  iinpii  neur  qui  ,  Tiimée  dernii*re,  â  relie  époque, 
avait  veiiiiu  pi  ur  sa  paît  i'|  ii  ij.noo  iiin!iai^-efnen>  lif  lu* 
vire,  se  plaiht  à  nous  de  u^cn  avoir  p.-«4  vejdit  (j'io  l'iicoie. 
Nou«  ie  prions  de  croire  que  ce  n'e>t  |i^s  de  noiie  l'aulc... 


SPKCT.V.Ll-S.  —  ThiJatrk  pis  \m. 

filf«    et  MjJjuic    LAr.i^bim»,  i'reiiurrs  Roltt   Tr«gK|Qe«. 
AfiiitOfUiàifUe, 

Pîns  sur  de  lui  et  dti  pu' l'r  ,  I.-^girdrre  ,  d.*»ns  le  r6le 
iyOrt'-tey  a  f..il  eniendii' q  :'>'(|i;i.'<-iin>  de  cf  a  .'iCf  rns  tra^:- 
quca  qui  vont  nn  coeur.  l)»n.<i  la  di  in^rre  s«  eue,  sur-tout, 
ils  ont  ilé  leinbles  t  O.x'sta  ,  furieux  ,  a  pioJuU  l'clFiui  et 
la   l'ï'tlé. 

M' •  l.agardire  n'a  pei:t-rtrc  pal  iriidn  avec  le  n.rmc 
bonhi  ur  le  ro!»*  iVlL'nn.t.Hc^  n  .os  .  iiîj'ui  *e  r.ipntl'n  qne 
lelle  dan.e  ,  J«ptii9  l.n.l  in"\  .lu  |1'*,  >e  -iwe  an  cuite  de 
Mel|Kmiêi:c  ,  el  Ton  ^era  <  !on;i>-  •l'un  ta*«";t  q-ii  doi;n«*  déjà 
plus  que  drs  e-pi'raoc  i^».   Lnr  pîiy5ioii(Mii:-  -»-. ..ut- ^r:iM«,    kn 


mainli'Mi  noMe  ',  et  un  organe  .ooiior**  :  vtij  des  qualités 
prcc  etisf-f .  .M="*  |^ngardi*re  les  po^ttlo.  !)••  rti'.i-iicj  c^*  ri  de 
IViuile,  cl  le  se  plie  tunique  ptnit  un  jour  tondnr  dans  »cs 
tu.  in  • 

hment,  S.'>us  la  pourpre  brillante  du  roi  d'I'p're.  a  bien 
dit  ;  luMf^iirs  parties  de  ^on  rôîe  :  rel  .-.cleur  n'est  point  de- 
pMiiV  1  de  chaleur,  il  a  iiièine  du  goût  pfur  la  tr.i^^idie,  et 
peut  à  lWca>ioii  cIiau^M*r  le  cntlinrne.  Mais  qu^l  en  ie«te 
lit  ,  ei  lio:ine  pn'srnl  k  na  uiôinoirp  cr%  vns  du  vilviii^ue  : 
«  rr.ii|*niE  xVnn  ▼  nu  \  laN  r  \r%  trooi|>ru«f«  «ni'»rrr«  , 
M   Kl  coiuuilrt  !uiii;u-tiii  «iitie  r»|<rii  ri  \>*%  f ncrs.   » 

Cis.-iiien\c  n'éfait  point  un  /*i7^//r*  in'lijrne  d'O/rJ/c»  :  snn 
jeu  a  été  fn:;e  et  bien  conduit.  Cet  acteur  feia  b.cn  de  ue 
pfui  di«iniiuU  r. 

M**'.  I.egrand  a  représenté  d-gnement  la  veovr  dV/ff/rr. 
Duniomier,  qui  assuremml  n'est  pinnt  i^n  /'Arf.ir,  a  mis 
dans  son  lûie  un  abandon  el  nnr  t'iamlii^e  xr^miMii  lou- 
rlinns,  le  public  en  a  beaucoup  ri;  apiê^  ccia,  à  uioiiis 
dette    un   piiéni\  ,   roimnfM.t   lui    plaire? 

>ons  040II*  piédire  qn*  les  lepuM'nlatlt-ns  de  M.  r! 
i^»"*  f^.4ardère  ieronl  suivii-s,  pure  ipn*  le  pulilir  vt-udri 
encour  g  r  des  talcns  iuit  ciliiLaLles  \o\\t  !.•  pio\iuce. 

A.  G. 


onm^m  d  ^'JnH$ivii 


PORT  DE  ROUENw  ;| 

HJÉCtfMATIONS^  ET  CHARêsHENS. 
•    \  %9  FÉrm».  ) 

Crarcex.  âu  ctiasie-iharée  le  Régulus , 
c.  Leveux  »  ven*  d*  Bordeaux.  —  Cour* 

.  lier,  M.  Vîard. 

Réclàmntruij  ^  MM. 

J.  Cil.  Lebreton,  ^.5  fi^ts  eau-dc-vîe. 

Dieusy  frères ,  3  fi\(s  tafin, 

Cb.  Moisan  et  Gouin ,  3  fi\ts  vîn  ,  i  caisse 
dilo,j  1  caisse  eau -de-vie,  i  caisse  liq 

Hubert  Des'raalb,  4  f&<^  viu  et  i  cais.  d*" 

Marliii  frères,  6  fûts  vin. 

Boulanger,  2  fûts  eau-dc-vie. 

Rouland^  ^5  barriques  sucre. 

Thomas  Kury  et  coton. ,  8o  fûts  vin* 

Chakcrw  du  c]ia^f,^inarée  le  Grand- 
frédJ/iCf  Çf  Lelréliuidic  ^A-eo,  dé  Bor- 
deaux.— Courtier,  M.   Viard* 

Réclamuteitrs  ^  MM, 
I/f  maire  et  Dola porte  ,5  barils  eau-de-vîe 
Au  porteur }. 55  fûts  eau-dc-vie. 
I,ecar|)entiçr,^.b.irriq.  vin  ,  i  caisse  d*. 
Richard  Anquetin  ,    i3   barriq,    vin,  lo 

balles  sumac. 
\ir«t  l^haîtro,  1.  fût  vin,  i,   •    ..  ;   ^ 

.R*lairis,  48  fûls  vin, 
Gaulhier  fibres,  8  fûts  vîn. 
Kcbrrt  aîné ,  3o  ff^tS  dito,    "■ 
Putilrel  aine,    lo  fût»  prunes,   2  caisses 

dito  ,   i8  detiii-cai&ses  dito^  i  quart  de 

caisse  dilo. 

CttARfiEM.  du  chasse-marée  }e  lion-fiênry, 
c.  le  (iloahcc,  ven.  de  Bordeaux*  — 
Courtier;  M:  Viard. 

IMcItintatitirs  y  RÎ^T, 
Jos.  Grniidin,  lo  fûtjs  eau  de-vîc. 
RouSscJiii-(*avey ,  6  fûts    vîn   iiju«cnt,   G, 

dilo  eau-dr-*  îo  ^  i  dito  vin  ordiii. 
I.bermîtie,  i6  fûts  vîn. 
Clï,  Durand,  q6  s» es  cnfé. 
l.ecarpeiitier ,  o  fût.»  viïi. 
P.  1^.  Kouliiiid  ,  6  fû's  dito. 
Papcret ,  ^5  dilo,  dilo. 
Thomas  Kui-y  et  côinp.  ^  60 
Rciitant.  â   rccîaujer,   et  le 

ai^  q:iai  depuis  plusieurs  jôtiirs ,  5  fûts 

vîn  ,  uiarq,  (i.  —  1  dito  ,  inarq,  B.  — ^ 

st  dito  ,  marq.  J. 

CiVAftGur*  du  c\ia$'>e'mnrie  P  /tmélic^  cap. 

Hilly,  veu,  de   Marenne$  et  Mornac. 

— Couiticr,  .M.  Viard. 
Pour  M:,  (ih,  Durand,  C6,935  ^i}-  H'I*. 
An  porteur ,  5,068  kil. 

Charge  M.  de  la  goélette  rAditîe^  tap. 
Ridoret,  ven.  de  Bordeaux. -^Courtier, 
M.  Viard. 

J^éclamateurs  ^  MW. 
A.  Lebrun,  124^  bûches  fa npêchc. 
Ch*  Durand ,  5o  fûts  eau  vie*  vie» 


Au  porteur  ,  a  fols  "vin. 

Lhcrmilte,  4^  ^i^^<^>to* 
Paperct  ^  98  dilo  y  dito. 
Dubus  ^  i5  dito  ,  dito. 

Cbârgem.  du  dogro./tf  Petitc^^iarie  ,  c. 
Chaignard  ,  v.  de  Ch  irente  et  le  Ha- 
vre.— Cotiitier,  M*  Viard.  ' 

^éclamateurs  ^  MM. 

Dieusy  aîné»  i5  fûts  eau-de-vie. 

Crosnier  ,  ij  (ûts  dito. 

Au  porteur,   65  dilo  vin,  894  bûchei 

SaiQte'-Marthe ,  16  caisse»  savon. 
Dieusy  frères, 3o  fûts  eau-de^vie. 
J.  Ch.  Lebreton,  a5  dito,  dito. 
Dccaen  et  Briosl^e^  100  dilo  vîn. 
Provenant  du  nd\\rc  l*yft/gtiste y  c.  f.ebou- 

teiller,  aliégeuntau  Havre,  63  caisses 

lavon  ,  au  porteur. 


dîlo,'iKl6..   ' 
liavirl»  c  t'a  ni 


C11ARCF.M»  du   chasse-marée  les   Quatre- 
S^tirs  y  Ç9p,  Lepan ,  ven. ^  de  la  Ro- 
chelle et  le  Havre. — Cou  nier,  M.  Via  rd^ 
RéclamaicurSy  MM. 

.Renault-Dufbyel ,  4^  '^'^  eau-dc-vie. 

Signol,  t  dito  ,  dito. 

Roullauger,   35  dito  dilo. 

Rird  jeune,  10  dilo  dito. 

Au  porteur!  8  sacs  graine  mô'nlardei. 

IVovenant  du  tratisborcleûieiii  du  liavîrc 
V Auguste  y  Cîip.  l-elïouteillûi* .  ven.  de 
Marseille  ,    lOT     caisses   savon  ,'     au 

.,   porteur. 

CbarûÊm,  du  chassr-uiaré<*  if  iVzffO't  t  <"*-[ 
Caivé,  v.en«  de  Dordiaux.  — Couri^er, 
M.  Viard. 

%éclafnatettr5  y  MM. 

A.  Lcbcuq  ,  jî6  UûcKos  boîs'Ca^npêcbc. 
Ralouis  père  et  fiîs  ,'  i5  fûls  sucre.  . 
Cliarie^'  Diirand  ,   i5  fûts  dit(5l. 
J.  Ch.  I.ebrttohi^  10  fûts  rau-de-vîc. 
Pien-Locîgneuir ,  8b  I ûls  vîn. 
Thomas  Eury  el  comp. ,  44  ^Ats  vin. 
Au  porteur,  a5   fûts  eau*de-vic,    1  fût 
vin. 


Réclamateurs  ^Vi^» 
Thomas  Eury  et  couip»,  4o  ^^<  Vin. 
Neiaton  ,  B.fûJi  essence. 
Roulsuig»'r,  la  fûts  vin. 
Desrocques  fîls,  16  fûts  dito* 
Fauvel  jeune ,  1  fût  dito. 
A.  Lebruni9S5  bûches  bois  de  Camp^he. 
Frémery  ,  4^  f*^'*  eau-de-vie. 

Les  poricun  des  coantlsseraens  des  objets  cU 
aprÎN  ,  Aonl  ioTités  à  hc  faire  connsitre  de  saite  sa 
capitaine,  étant  arrivé  depnU  le  1 S  courant. 

"A  ordre  :  ' 
20  fûts  viit. — 10  fûts  èatHde-vitf. 

Cuàrgim.  do  la  goélette /a  Zélie^  cap.  le 
Grôuec,  v.  de  la  RovlieUe  et. le  Havre. 
«—Courtier,  M.  Viard.^    ■ 

Réclamateurs ,  MM. 

Lebrelon-Valléc  j  1  s^  fûts  vîn. 

Savalle-Tnutain»  i<5  fûts  eau-de-vie. 

Rousselin-Civey,  7  dî(6  dito. 

A.Héliol ,  10  dilo  dito.  . 

Piael-Fournitr,  i5  dito  dito. 

Renard  frères,  la  dilô  dito. 

IlcLert  «tné ,  10 dito  (]ito. 

Proveua.nt.du  Ir^Dsbordement  du  navire 
V  Auguste  y  c^p.  Lebbutcillier,  ven.de 
Marseille.   Réclamateurs  y  MM. 

!  uerin  de  Foncin,  64  caisses  savoa. 

Cb.  Durand,  ai  ditoc^ito. 

Au  Porteur,  i63  dito  dilo» 


CtiARGEM  du  chas.-»mnréei^A7t>/7^(*/A,  c. 
f^àrchrueuU'i  v-  de 'Bonleaut.— Cour- 
tier ,  ÎM.  Viard. 

.    Réclamateurs ,  MM. 

revas'^eur,  1  fût  vin  ,   1  cais.  dito. 
(irtssey  et  romp.  ,  2  fûlsgoiunie. 
Papfîrel ,  I04  fûls  \in. 
Drl.'*qu<'rièrc  ,  4   f"^'  ^'"  »    4  '^^^   ^^^' 

de-vie. 
Crcvtl  et  conip.,  7  PAts  vin. 
Fstttvel  jeune,  a  fûts  dilo. 
l  ecœiir  ,  5  fûls  dito. 
Barré  fi.'s,  11  sacs  s^raino  de  moutirde. 
Cievel  et  comp.,  4^  bottes  acier  baltii. 

Chabgfm.  du  chnssf-inaiéo  le  Cvxnrd  y  c 
Dano,  V,  de  Bordeaux.— Courtier  , 
Viard. 


(\àrgih.  du  cha5sr*marée  leDtsiré^cap. 
Ardèverty^Qn.  du  château  Saint-Pierre, 
à  Rochffort. — Courtier,  M;  Viard. 
Réclamateurs  y  MM. 

y.  J,  B   Hébort,  4o,3i8  lil.  sel. 

I.eca:urt49  ^^^^.vi°* 

Lejcar|>entier  et  Rufin  ^  aS  fûts  eau-de-vie. 
J.  Ch.  Le^relon,  la  dito  dito. 
Dtxbosq-Kctiré^  ao  di^o  dito. 

Cdargpm.  du  sloop  la  Catherine  •  Jo-m 
tephine,  cap.  Mugnan ,  yen. du  Havre. 
— Courtier,  M.  Viard. 

%'c1amitettrs^'^l\\. 

Ch.  Durand  ,  i3  caisses  savoa. 

uerin  de  ToiKÛn ,  69  dito  dito. 
Famel  frètes ,  36  fût»  vin. 
<Ch.  Fe5«irl ,  i-cai>se  iavon^  . 
îlrnry  Flory,  Sa  dito  dilo, 
Au-Porteur,  i7i  dito  dilo. 

le  tout  provenant  dn  transbordrmeni 
du  navire  la  Henriette ^  cap.  I^hemoj'^ 
>cn.  de  Marseille. 

Oîargfw.  du  s'oop  le  Safnt^'Mar'in  , 
c.  Dm  and,  ven.  du  fin vre.-^Courliei s, 
MM.  Bordcfle  père  el  filj. 

Réclamateurs  y    MM. 
Fonvrl,  88îttrr:q.  sucre  ,  a  lierçonsdilo  , 

3qu«rls  dito. 
L;m.Trre,  »^o65  .«norccanx  bots  de  santa', 


M.j       *i  bailoidjfp. 
[  Varier  ,755bù 


bûches  tdîs  jai!iic. 


Cli^vnlîrr  et  ron^p.  33o  LAchri  bota  S(e 
Mftillif*. 

Dduçf*,   iu,ouupa\L*i 

Ciupr.FM.  ilo  •Io«>|)  itf  r^ai'KftouarJ ,  < 

Lucft. 

Rrcliimalrtirs  ,  M  M  •  ^  ^ 

<.lie¥Al|pl  «t  cojiip'., ail  cBts\  %!rii«  ovivre 
Ihijillirr,  ioog«tNH»^#dArMr«90  bar- 
nU  brai. 

CBàltr.EV.  du  ftloop  la  Lvnhe^  c.  Gchanno» 
•v.du  ftUrre. — LouruerM.  Fauqueus. 

A  Ordre: 
t447  plBncliei8apin.*-6ooo  pavé»  en  larre 

cuiie. 

.1     .  .    .    t 

Chakcim.  Ha  sloop  /Ir  tlâuls  et'  'Fannjr\ 
c««p.Gonnier ,  vto.  du  Havre. 
Séclnmatrurs  ,  M  M. 

JIouÂmi lîla«  «ittP MuuHMi'Cuivrt,     • 

Crevel  «t.cdnp;M  79  «aflewc»  brat  »  4o 
bari4q;*llff4-,  9S  bMMfit^  l.ibac. 

Decieii  et  Hi^sAe  \  M;  bûcfaet  bob  d« 
Catfc'pédiè.  "'-     

MOUVEMENT  du  «7  au  aS^  ,   , 
^^▼nicS  f^'Tllfcl.    • 

hi  iToej)  Tes  Dens-Amiii;  cftp.  Lemna- 
DÎer.'de  5^  tonn  »  T^fi*  <^y  llatre,  ch. 
de  ifel  de  ftoade,  putasie. 

LftMf>9P  rAiaiaUc-Fèlis,  cap.  Pîlluo» 
de  17  lona.  »  vcu.  3e  &iiiii-\V«3l|^cb,^' 
d'butlres.' 

I«sj|lMp  fe  Je«ae-£doiMUPd,  c«p.  J^e«^ 
aagt^  Jt  M  tonn.»  vca.  de  BÎrfleiirt 'cb. 
de  c^loM  files. 

Let^mp  le  GAîm»Teni,  cvp»  Jolifoii% 
de  49  loofi.,  ail.  a»  Havrp,  ««ir  \ptU 

Le  sMlopla  Fraiicift^,  eup.  Renaut^-d^ 
71  tonn   ,   vpn.  du  ila\rc,  «  h.  tie  p|«^^re 

Le  brick  la  l^uist*,  cip.  Knu' Iii'i  i^  yi 
loon.  ,  ail.  aux  Arls,   sur  l**»t. 

Ul  biûk  l'Abel,  cvp.  \  î  11(1 ,  *\e  48  t., 
allaiU  ji  lordcaux^  cli.  re  piëtie» 

Le  bji«.L  la  Lquisr-Liriiilic,  cMp.  Pru- 
neaii|  de  6Â  innu. ,  «II.  ei  <  h.  iM  ui. 

I^qbnck  l'Union f  c.  Pkiilippr,  de  1T.9 
lon.^^tL  à  Marseille  •  £ur  lest, 

l^'floop  i*£alalio»  £•  l)r»iu;irr.  de  ;| 
ton.  I  al),  .iu  llivrp,  ch.  de  |.!:*fic. 

'^-AWf  rivUubclh,  c.  Dukaaiel.,  dr 
Si  to|l*,ii  «m.  et  ch.  idriD 

Umbafine  rAimablc'KuplirnsînCft  c. 
Bediifciine»de  60 ion., ail,  au  Lia\re, 

(^  do^e  rii'.ron]t>llc  ,  c.  Ti'p.'Cdt  pour 
Leuar,  Je  100  loii.  ^.il!.  au  lbi\re,cli. 
de  \îii. 

*    L^  â!ot>p  iTiiîon»  c.  CauJine  ,  de  it 
tr>ti.  «  iill.  à  CjutH-'uilic  V  du  de  j'LVlrc. 

t^  «l«»up  rKspoii  y  c.  Lcnionnier  |xiiir 
Tf^i^Ht,  de  43  lou.  •  ail.  au  Haire  ,  cb. 
de  p<«^rict  ni  en  lièm. 


coni  truc  l  ton 

Gtflisard 
riladiê  au  îlavr**,  lur  Ictt, 

L^  liriik  rAiij^iatCi  cap*  Pouî^ia*  ven 
deb  Hua JrKiupet  vU.  de  »ucf«ei  ç^-tTë.     i 

Le  bru:k  la  Uoimc-1i«!atteiN  »  c,  Punt^f, 
vrn   dfiLeQdre*,  cb.  de  pÂOHib  «lêiaiii. 

Le  t^oU-inAlf  rEmrlta,  cip.   Lfôcq  , 
v«ti.  d«  &iiièi*UaioMigMe  •  di.  dr  café. 

J^e  ebaiae-itiarce  U  l}0Bitf^&lêre,  c^. 
Dftgofhiet ,  ven*  d«  Rouen,  aor  .Jett* 

J  e  cMfi^rtiarée  La  Merie^Anat,  cep. 
ruincbeao ,  ven^  et  di*  idein^  .  ^ 

U  brick  pruaiien  Jouj^amieap  1  c> 
Kvfsl,  ad.  à  i>iiultKk,-cb.  «k'pkMïbeKk 

l4ebncka(i|;iaia  I  Urrculo,  c.  ftikebej  ,  f 
nlL  k  liitcrtiool,  cb'  de  laàae*  1 

Lt    lroi>-«iâU  AiiMiMl,  C.   (luBoédatf^ 
alJ.  à  U  GuM|eloii|iet  ch.  «le  J>aUol«gttf 

Le  iloop   ei4;iafS  J<ïnb^Arixè  •    A^^ 
Uitfhoft.jill.  aux  Aj^rH,  lur  kiL 

Idetloopstigtaii  le^pieletf  c.  lUcàok» 
«iL  à  t«wej ,  iur  l«>u 

1^  aloûp  in^ïaia  le?  Piïnc*-€obo«ri  ,  «< 
1^9»  t  oll-  À  Soutbatoplon ,  cb.  de  j»aa«*- 

laî^ofT*  la  Bonite-^âoirté^c.  Leiftniiie* 

ivitcUoti      I 

.  Le  .bock  l'Actif ,  c  Dfwj,  alL  4041^1 
d^uEToài.  de  (anne^ 

lie  brick  Cerêi ,  cap.  Olivier  ,  ilL  14 
(ir.irnîMp,  iur  \c\%. 

l.c  !^looJ>  le  H^sArd  ,,c.  Poinetf  ail 
Çlirrbourg,  <-|i.  di;  hrt(|y<>ji 

Le  stoop  r.lpgrtmer  «■  Hûv'OJi  •Il 
Mnr^iii .  ch,  dL*  la1*ac, 

'Lr  -rnn|>  !e  Iton-Pcrfl ,  C.  Jaqvte<Dafnft|i 
4II.  à  Mr>i!.iU ,  Hi.  de  LnUc, 

l^*  hrMk1*-,t*ft:iii*îr^ii,  c.  LïMiptueiiiarf , 

î.rl*r-ckTri  tli-ui-.Wi.',  «:-  Moiiuicr, 
a!l    1  Li  l^trlîllii|ll^,  rti,  de  b«li9tii§i;j ■ 
I.**  ^l;  o[i  fit  Miii'ïc  d'AÎsmir,  c.  Cautbuii, 


L«  r  i-iiti  le  Triton ,  cap.  Lar- 
(oueUe  «11.  id(    N 

«.La  Vofitue,c,  TruicaLatt.  à  Ma- 
reniief. 

Le  iloop  la  Jeune -Roie  ,  cap.  Caron, 
aïl,  an  ILire, 

|ye  aMmi-Pierre^ai|i»  IgoVialT,  à  Pont- 
Aademfr, 

I  e  cbaiw»-niaf«e  U  Vïcioire,  cap.  Lar- 

leao,  alf<à  l'ortleatii. 

I^  tmack  b'dIaaHaii  OnJawiiainîng  •  c. 

Vierrnan ,  ail.  à  llMnWurg. 

S&ni  Jricrndus  4 

Le  héck  y  Télemaqne ,  cap-  Loun^ay. 
1«  dpaM.  IpTriton,  cap  l^r|;nuel|p, 
Le''«fon|i  la  JiLunr-HoTr ,  rap,  Caiou. 
— ^Lr  AS^AHl-rif^rrr  ,  ci  11.  Ifiou... 

L  ^  icrjoan. 


t*p 


BouïiSÈ  ni-:  p\ai.^,  o'hilr. 

-  -"      rt^eêt  WeAffe**  ■  ■ 

CtVQ    P-^LTI    rX^T   i'OtN>ÎÎÔ^, 

fof  Nt  9fte  »ie  r^  «i^'We  «i*  7*e  taf 
v-aa^uwaii^  -oit  uj^i^TTOX, 

ftfthl^ÙPP  ^fc  ^  n^l^L  te*f 

Ccb.  da  11  Al*n  iIIjI  ,  tin.  1     o 


* 


PORT  n£  QL'IL'EBKUF»    ' 

Ijt  bf\iX  la  CQiucic,  cap.  Bicben,  ali 
à  l'o^diaux. 

Içilo^re  leGlaiteur,  c,  FrigouUp  ali^ 
au  ILiiTis 

Le  brivk  le  Têîcina^iic  ^  cap,  Louioay* 
alL  à  Bortteaux« 


fOï  f    lOff 


i|«4t    .1    a 

Idem  NaMlHJJTiTUi   Bjf  fiïe 

A^'aLlT£s  DK  1000  n»j  a  ^ 

At«c  Ibit  ri  prThin. 

acifoxs  D&  Lï  a4H^,  us  r«A>cft9 
lïsaf 


Mk4V»«M«M^OT 


TUKATRE  OW  JHII^. 
LR  pfttso^-Hirn. 

an  ta  Ivtfaw-iaacv  ,  ClpcT*  «a   1    acte» 
df  MM.ALm  Uttvil  «t  Uvll^f-Macia, 

ff/mi-B*,  W>L  fal»««. 

iitrmtdH ,  Aêiiuo, 

Lrf  emparai,  XuWnrn. 

noiinc ,  Thoaiirtio. 

V;^  LKItîE , 
Cenllie  îi^iif «H^  m  î  a«r*i ,  ite  MM.  5«rib« 

ei  M'It^iTjllc 
/Trfi^fl  MM*  tmeit. 

.#,«AMf*t*,  l»mipand. 

Cf^r^Uéien  l**>J'  Uniaii4. 

PrtaicM    Ripréiroiaiioo  de 

ViCARTEt*»"  "x   ^■»*  »v5aio». 

V»uiitwU«eMt  êcir«L«Mtt.  ^ube^McUi. 

fUIf   et  ^ial'Grorj^i  • 


l/«.i4iinv  *traf -C7fl/r , 


M«i^^ 


i  1*a«(l'»ii. 
A^ifiic. 

Thomitila. 
^criwaiH  ck. 
TbvnarU. 
JUoricntr. 


Cn.  fiUiQLËL  .  lAÎPAlUbLR  a!<  CAdACiKatS  kv  m  TAILLE-BOlCfir  «ce  Siinv^Là,  K*  34  .-rail  M  Tai^» 


iiii^.»-it^F»iai,itif. 


»iB«sia  TmniiflTftB. 


LA.  NACELLE, 

DE  LA  SKNE-INFÉRIÉURB. 

Crtto  ^eoilb  partdt  tofls  Wioar4.  d'Mlrwt^,  poar  TAlMiimeiiMAt  et  la  MédAcUotfS'Mi  BlinMiaii  1m^ ffklffeiië .  fUM*'dbf'aiEUlM««*.  48^',  kjt&^ 
Ok  tlOMiidè  i  farU;  cbci  BàisMvf-'fBivAlii ,  roc  de  KlcheUcu^  a<».  79. -^Av  Hâvw^dMsOunAuV  fot  d«  Fir». —  Et  ^kt^Mé  ké  UWilIkWW  ' 
DIliiMMt  «Ut'^bkilferAîi  IMpkrtiiéttiir. —  Cr ^xrUtf  rAboaneWeat  est  d«f  iSfr.  «haqiM  trâMi^tre , po«t  BiHien>  et  ittfr.  &»^e.  j^fe-^Éh^ 


.'■'^.*-. 


tE  CËtÉil  du  KËCÎJrsIENt. 

One  gfaitQre  est  à  on  tableàif  original  cfc  qu'toM  trtw 
^■ctiim  eta  '  ^role  ^t  ^-  lAi'  poèAie  ;  mats  quelque  faible 
idée  que  le*  incisions  du  burin  nous  donnent  de  la  tbuchtf 
d^ufl -grand  .mnilre  t  oa  dfvine  tou (ours' dans  les  traits  i«B- 
l^arfaits  de  la  copie,  les  perfecUdns  du  modèle.  Qôel  in^ 
lérét  nous  altirft  «acore  »  par  eieinple ,  vers  les  belles  gra^ 
^^tc^  An'  Cheval  dît  Tromffeiie  et  du  Chien  du- Régiment  7 
Les  curieux  de  notre  me  Grand-Poni  se  grou|)fii4'devaiit 
ellea»  ches  M .  Lecooto ,  comcoe  s'ils  les  contemplaiettt  pour 
la  DreiiMère.fot?,  I^e  plaisir  avec  lequel,  on  les  voit,  vaut 
4|ueiqiia  chose  de  plus,  qge  ce  senfiriienf  qui  nous  eslré lue 
vers  les  choses  nourelles  ou  les  objets  de  voyae,  Quiille 
conception  â  la.  fois  neuve  .et  dramatique  é  présidé  à  cette 
cztfcutfoii  inimitable'!  A.U  milieu. d'uue  scëoe  de  destruc- 
tion t  dans  Tardeur  du  féq  le  plus  meurtrieTy^  un  )éane 
tambour  et  sou  camarade  étancfaenty  avec  une  sollicitude 
pres^u'enfantine  ,  le  sang  d'un  pauvre  châett  blessé  1^  ce 
pauvît' "chien  est  celui  du  régiment. .  N*e|t-ce  pas  une  idée 
bien  atlacbante  que  celle  d*avoir  représenté,  attehvt'iiv 
némepltmib  que  celui  qui  frappe  les  braves  >  le  fidèle  ani- 
mal qui  partagea  leurs  Citigue^  et  leurs  périls  ?  Quel  le  variété 
E'(ttôresqoe,qiielle  vérité  frappaute sur  toutes  ces  physionomiesl 
à ,  ces  soldats  se  battent  avec  le  même  calme  que  i-ils 
Ciisaient  l'exercice.  Ce  jeune  tambour  panse  auprès  d'eux 
le  Chien  du  Régiment^  avec  la  même  sécarité,  d'uri  air 
aosii  ingénu  que  s'il  était  sur  le- foyer  lé  plus  paisible; 
Ceit  ce  couiraste  tff\  offre  na  trait  de  sensibilité  an  milieu 
des  horrcvrs  du  carnag*! ,  qui  remue  l'amé,  qiii  intéressé' 
Ui  coBtor,  et  c'est  le  comble  de  l!arU 

Le  Ches^aVdn  Trompette  présente,  si  Ton  pent'basarder 
cette  expression ,  la  contre-épreuve  dd  trait  rendu  dans  l'autre 
tableau.  Ce  n'est  plus,  dans  celui-ci,  des  militaires  qui  secou- 
rent lenr  chien  1  c'est  un  chien,  au  contraire,  qui  lèche  la 
blessure  d*uu  malheureux  trompette  étendn  aux  pieds  de 
son  che\'al.'  Il  est  impossible  de  fixer  cette  gravure  sans 
éprouver  une  foule  d'émotions  diverses.  ITn  soUlat  dont  la 
lete  est  fracassée  ;  un  chien  qdi ,  ■  conduit  par  l'instinct , 
cherche  k  le  rappeler  à  la  vie  en  lappant  son  sang;  un 
cheval  fixant- le  cadavre  de  son  maître,  arec  étonnement, 
avec  etlVoi  ;  et  pour  rendre  celte  scène  plus  pathétique,  ils 
sont  seuls I  T>a  présence  d'un  homme,  Ut,  ferait  du  mal....* 
Pour  être  peintre  comme  Mi  Vernety  il'  fiut  être  poète 
comme  Virgile,  comme  Racine  ;  il  faut' avoir  leur  iiiiagi- 
Mtion,  lenr  sensibilité.  Rendire  des  idées  auitri  sublime» 
avec  U  plume  ou  aveclt  pîâceàa,  c^esl'la  mîme  chose. 


Hôoibra  u'étatt  pas  inspiré  autremeot' qn^^SUvid;  mais  la. 
peuchant  de  l'un  Ta'  obnduit  à  nkoiftcrr  uue  lyre',  et  celui 
de  l'attire  âi  ssasir  mie  palette^- 

En  éaiisaenmt  sovl  talent  admirable'  à*  i^tfae^er  let'n^bêbif^ 
militai res  de  la  dernier»  époque  dé  noire  gforre,  M.  \^t\tét 
s'est  créé  une*  oélébnté  aussi,  impérissable  qbe  cette  gloM 
même»  Dana  mer  idées ,  je  oe  puis  séparer  soh  ntm'.  ai 
celui  dea  bvèves  d'Austerlits  et  dé  Léifisfck.  Il  mé  settibU 
qn*ii  a  conabattu*  iavcG  eux-  diltts  leur^  fà^fi\  Tartistè'  qftf 
les  fait  revivra  dsna  toutes  ses'  prèAiilfHofti ,  et  ah*tl  s^ 
associé  à  lenra-  triomphes  en  ^lerassociânr  à'  KMites'  M  in^^ 
rations  do' son  génie. 

{«es'  bérordea  vieux  AgeS'tvHMiYaîeirt',  daot  lenrs  pbaNltfgii 
ou  sous  leuratotto  domestiquas  V  dffr  clMOtres  inspirés  ponè 
célébrer  leurs  victoires.  Plus  heureux  encore,  u6tfs^:cV<Mtt 
trouvé,  même  dons  nos  malheurs,  dei  miises  pour  déplorer 
nos  revers;  et,  près  do  jeune  Virgile  qoi  consola  lea ombrés 
guerrières  do  Waterioo ,  lo  postérité  couronnera  la  paiolto 
dont  1er  pîncesni  national  fit  revivre  cas  faits  d'armes  fa|na 
fbnotisme  sacrilège  voblut  en  viin  flétirir.  Éowd'.  . 


CA^OVà. 

Tous  les  journaux  ont  annoncé  ta  mort  de  Canàtia'i  le 
Raphaël  de  la  sculptufb,  le  Prâxilèle  du  siècle.  Notre  vÂié- 
ration  pour  les  hommes  vraiment  silpérieors,  notre  sAfiit 
enthousiasme  pour  tous  les  genres  dé*  gloire  et  d'illusIratioH 
ne  nous  permettent  pas  de  garder  plus  long-tertis  Ie'si1éii<% 
sur  cetfe  perte  irréparable,  et  nous  venons  aussi  dépMtf 
sur  ta  tombe  du  célèbre  artîite,  un  jnstenribut  d'honmaagtt 
et  de  regrets. 

r^  magnificence  des  derniers  honneurs  rendus  k  Cantfva'j 
lie  petit  se  côiii parer  qu'à  la  pompe  âe»  funérailles  roySilea; 
mais  ce  qni  eu  retinsse  l'éclat ,  c  est  la  réunion  illustre  des 
hommes  qui  composaient  le  fonèbrè  'cortège.  Ici ,  ce  n'est  paa 
un  peuple  Je  courtisans  grimaçant  la  douleur;  ici,  ce  n'est  pas 
un  vain  luxe  de  maison  ,  Une' tourbe  de  valets  dont'  un  crepia 
noir  fait  seul  le  deuil.  Les  membres  de  l'académie  et  dos  cor^ 
porations  savantes  de  Rome,  les  eccrésiastiques  les  plus  éro- 
dits  et  les  plus  distif^gués,  des  sénateurs  romains ,  se  souvc^ 
nant  de  -Rome  et  âe  sa  gloire;  des  étrangers  dé  lout<  *  les  ns^ 
lions  y  une  foule  d'artistes  et  de  malheureux ,  dont  Canopa 
éf  vit  le  protecteur  et  le  père;  les  muses  en  deuil ,  voilà  la 
corfégè  an  sculpteur,  décoré,  de  son  vivant,  do  titre  de 
pi^inCiè'le  plus'hondra^te,  céKid^  i^nWce  perpétuel  de  tA» 
eâdéhUe^ de^Snint'Ëiic  ;  titre  Vatafit'  dejpuis  longues  années» 
et  dont  le  génie  de  cet  artiste  a  enfin  naérité  li  gloire. 


(  »; 


ht  lislt  compbtU  dci  cbcfs-4*<raTrcs  d«  Cano^tf ,  n'est 
cooaoe  qat  4ê  psa  ie  Mnonoe  en  Franc*.  Lei  liens  oii  ils 
Mol  places»  et  lei  noms  ne  eut  qui  les  possèdent  f  #on|  inoias 
ronnoe^BCore  depmi  ctclaiâs  ^Hages  qM  UFranca  n'a  pis 
•oblîfc.  Nous  crojona  4pa^  plairo  ^  nos  abonim  en  l«ur  doa- 
aant  oal  bisloriqoe  i  que  nous  accompagnerone  d*aae  notice 
liÎDgrapliiqae  sar  cette  homme  îlluitre. 

Antonio  ûtnoi^a  naquit  en  17S7,  de  pacenT  of>Kurs ,  à 
Fasiagno  ;  nttaga  situé  à  troîl  lieues  4e  Dassano  t  dans  le 
tifrflMi»io'Tott<Sê.  1^  seigneur  du  lîan  ajani  reoiarqué 
d'hanaansw  dispoakiona  dans  la  jaune  Antonio ,  pourvut  sue 
lînts  2a  son  aducation.  Canova  en  profita  si  bien  ,  qu*à 
râga  de  qoaloraa  ans  il  avait  déjà  Kulpté  en  marbre  deux 
^c^éHttin  d»  fruité ,  ^ui  te  trouvent  aofoard'lioi  'dant  le 
-mUs  Pmrhni^  à  Venise,  placées  sons  te  petron.  Crt  e»ai 
lui  valut  la  protection  du  couite  Palier,  qui  IVnvoja  à 
VefHsa  prendre  les  leçons  du  cHcbre  sculpteur  Coretti ,  et 
lui  aida  mémo  k  élever  à  son  rrtour  un  nio<le*te  atelier 
aous  les  cloîtres  de  âaini-Stephano  ,  à  Venise  ,  puîa  au 
^passage  Saînt«lllaurice  ^  oii  il  demeura  jusqu'en    1779. 

Ce  f^t  là  que,  dans  la  17*.  année  de  son  âge,  le  ciseau  [ 
Vn  feune  Kulpleur  créa  VEuijdtce  ,  figure  demi-nnture  , 
(pietra  dolce  ).  Cet  ou%r»ge  qui  ne  décelait  ras  cnLore  le 
gnoie  de  son  auteur,  eot  bieufdt  pour  pendant  Orphée, 
<)es  deui  |iil*ces  se  trouvent  niainicuant  dans  une  maison 
dt  campagne  pris  fJsoïo^  k  cinq  lieues  de  Trevigo, 

Bientôt  t'acsdéinje  des  beaux  arts  de  Venise  Tadmit  dans 
aon  sein,  et  notre  ^ièbre  sculpteur  créa  le  groupe  de  Déblaie 
€t  élcate^  qui  lui  Valut  une  pension  de  3oo  ducaU  de  la 
Mrt  du.  gouvarnomant  véuilien.  Les  amateurs  des  arts  se 
plurent  k  reconnaître  dans  ce  groupe,  ce  (aire  gracieux  et 

SoUa  qui  s'éioigoqiL  du  alylt  tant  et  maniéré  des  Berntni , 
es  Algarli  et  des  Flanunu.  Canova  dut  sans  doute  la 
perfection  et  la  vérité  de  son  talent  au  soin  qu'il  prit 
«d'éviter  les  conseils  de  l^arl  }K>ur  se  vouer  antièrement  à  I 
Tétude  de  la  nature,  seul  et  immuable  tvpe  du  beau.  Cette 
FOQKience  deson  génie  lui  attira  la  jalousie  des  routiniers 
pi  provoqua;  la  bafino  des  niéchans ,  mais  son  génie  l'en  fit 
Iriompber. 

CmuH'a  sa  rendit  à  Rome,  sur  rinvîtaUon  de  l'ambassadear 
de  Venise,  et  cVit  dans  cette  capitale  des  beaux  «ris,  quM 
CiacuU  son  'i%iî$ée  combaitani  /e  Minoutute.  (1782.) 

En  I7ft4,  il-  Alt  charge  de  l'evécution  du  A/diiio/ro  <ia 
Ctémrni  .Y//^  (Gaugaai  1 1).  1^  composition  en  est  d'une 
noble  «implicite.  Cet  ou viageaûtmuit  d'une  innnière  imibran* 
lable  la  réputation  de  son  auteur,  qui  s'était  entièrement 
affranchi  tli*4  traditions  îiupoKcs  par  les  sculpteurs  de  répoque 
l^érédenle. 

Peu  de  lems  après,  îl  sculpta  sa  Psyché  (  deux  person- 
nages couf  li-«)  qni  fut  achetée  par  un  anglais  {sir  H,  êian-^ 
deil)  Lue  autre  Piyt^  debout,  sortît  bientôt  de  son  admi- 
rable ciseau,  ^ous  ignovons  on  se  trouve  ce  dernier  chef- 
^rceuvre  de  Tari,  supérieurenifnl  çr»vé  par  Brrtani.  Enfin  , 
H  composa  son  AJoni%  quittant  VrnM  pour  aller  à  ta  chis%r, 

Céinoiut  avait  3(î  ans,  lorsqu'il  créa  sa  Madeleine  reprn^ 
tante,  qui  se  trouve 4  Paris  dan»  la  riche  galerie  de  M.de  Soin- 
mariva. 

L* Amour  et  Perché  drhout.  (Ce  buste  ae  trouve  a  la  Mal- 
maîjon  ;  l*.«uteur  en  fil  une  copii*  pour  IVinperrnr  de  Russie. 
/•/•r/iV  qui  appartient  au  pape.  Ferdinand  J^^^  roi  de  Naples  , 
en  roslume  loinain* 

/>rMT  Pii^ihuettri ,  Krengan  ei  Damaxrneê ,  qo?  étment 
au  Lnnyrc  ^  vl  qui  »ont  aujourd'hui  au  Fatitan  «  sans  qu'ib 
aient  l<tnoignQ  la  moiodre  envie  de  faire  le  voyage. 

Hvhr.  (>tle*4latue  est  à  Saint-Pétersbourg.  On  ne  dît  pas 
non  plus  qa  elle  eAl  envie  d'aller  si  loin  verser  le  necUr. 

nirruU  tançant  Ljcas  contre  ttm  rocher.  Ce  gronpe 
rrliv^al  est  a  RomOi  dans  le  palais  de  TorlotMp  duc  de 
rr^tttianJ, 


Napoléon  en  manieau.  Cettt  sUtna  a  été  donnée ,  dîUM  . 
au  duc  de  Wellincloo.  On  ua  sait  par  qui  ni  panrqnoi. 

Ln-^utte  de  limfoléan^  Kulpté  pour  rnsivenilé  de 
FVsotex  et  vende,  dsiron.  Son  Francs  k  un  an^.  CeU 
n*ast  pas  rher  si  l'angiats  a  payé,  s'il  n'a  pu  payé  feH 
encore  meilleur  marché.  J.  B.  0. 


(  La  sohe  aa 


) 


MACÉDOlirB. 


—  Tn  anglais  entre ,  suivi  de  son  dogue ,  dans  nn  des 
cafp^  de  Rouen  ;  il  demande  ,  en  déguisant  autant  qua 
pbs«ible  son  aiseent  brttaanique  ,  un  journal  et  de  ta  ré» 
genre ,  le  garçon  lui  répond  qu'on  n  a  jamais  lu  k  Rouan 
le  {nurnal  de  la  Régence^  Je  né  demande  pas ,  répond  l'in- 
sulaire, nn  journal  de  cette  régence  ,  nais  la  régence  pour 
jeter  à  mou  cliien. 

•^('n  atnafearontré  des  premiers  an  spectacle  de  Soîssons  , 
lors  de  la  première  représentation  de  OaSrîelie  de  Fergj^ 
disait  y  à  I  un  de  ses  voisins,  que  pour  ne  pas  manquer  la 
pièce ,  il  sVtait  passé  de  dîner. — «  ratience ,  dit  le  railleur  , 
M  vous  dtnerei  ta ut-â- l'heure  avec  Gabrietle^  k  la  fortune 
H  du  pot,  m 

— L'empereur  des  Malais  réside  dans  la  ville  de  Soura^ 
ijinrta ,  que  (|uel<iues  marins  français  nodiihent ,  par  an»* 
logie  des  mots.i  Uiarte^ûre \  c'est  un  fort  beau  paj's,  etc. 
Nous  souhaitons  bien  sincèrement  que  l'empereur  ne  change 
pas  de  résidence. 

— *Un  écrivain  public  de  Rouen  ,  qui  vient  de  mourir  à 
Parii,  a  laissée  ses  héritiers  un  journal  de  ses  opérations, 
depuis  le  mois  d'avril  jusqu'au  3i  décembre  iSaa. 

Voici  le  résumé  de  ce  li\  re  qui  donrfkra  une  idée  du  travail 
de  hauteur,  et  des  mœurs  du  lems  : 
•  Pétitions  aux  diférens  mrnitt^l,  dfrcfttifurs  généraux  ,  etc. , 

peur  dégrèvement aSrg 

Pour  demandes  de  places  ....»•.       9600 

Pour  demandes  de  décorations 3718 

Dénonciations  anonymes 11 7' 3 

Dénonciations  signées Si 

(Les  années  i8(5y  1816  et  i8ax,  ont  été  les 
pins  fertiles). 

lettres  d'amour 17 

Lettres  d'affaires 58^t>    . 

Orlels •     •     .       1764 

Ijne  note  marginale  noos  apprend  qne  dans  la  rédaction 
de  la  plupart  des  demande.*  de  places  ,  décorations ,  efc ,  il  a 
eu  formellement  enjoint  à  l'écfivaio  de  ne  pas  employer 
l'orthographe  de  Voltaire. 

-i^^or^que  le  bateau  en  tôle ,  Aaron  M/im^Ti  v*»^  s'amarrer 
au  quai  de  Rouen,  après  avoir  traversé  la  Manche,  quelques 
savaus  ne  pouvant  se  persuader  qoe  du  fer  (lotiAt  ,arri\èrent 
de  Paris  cUps  nous ,  pour  con^titor  un  fait  nu^si  extraordi» 
n.iîre.  Mais  pr^ndant  qn'ili  somlaient  le  métal ,  pour  se  con- 
vaincre p.ir  icvidenf-c ,  le  mousse  J'un  bâiiincut  français^ 
mouillé  nrè»  du  Imtenu  ,  jota  à  la  nier  une  Itouteille  vide,  en 
criant  :  Tenez ,  Messieurs,  si  rette  bouteille  était  boncWe, 
elle  irait  à  la  Martiinque ,  sms  ronlrr  l>a*.  Un  des  doctes 
convint  que  ie  p*tit  bonhomme  avait  raison  ,  niais  que  du 
verre  n'était  pas  du  fer  :  remarque  Iràs-sciculiAque  pour  n« 
corropondaut  de  l'Institut  f 

SPECTACLES,  —  TnÉATas  oks  Airs. 

Une  première  représentation  de  VE^nrir,  vaudeville  en  na 
acte,  ei  friterie ^  le  tout  précédé  du  joli  opéra  duPrisoniHrr, 
c'étiil  trop  en  un  jour  ,  même  un  samedi  ,  et  Ion  aurait  pu  , 
sans  inconvénient ,  m«*ttre  k  fe'i:art  la  pièce  noutelle;  U'pii« 
blic  n'en  serait  pas  moms  veuu  applaudir  M"**.  Saint  £!««. 

At  G. 


mwtc^  é 


-ïfrTT 


PORT  DE  ROUEN. 

BtfCLJJUTlOirS  ET  CBAlfiUSIli. 

CvAliGEii«  an  iloûp.  lesDeuM^Jmis ,  cap. 
]{>|Doqnier  j,  yen.  du  H^yi^i  où  il  a 
%Migi  le  PAvîre  Ftl^^f  veo^  dû  Mar*^ 
^  ^illë.rrÇo«rUer,  M*  Uioet. 

A'  <Mre;'poU»fe,  savoa ,  m1  de  soude  et 
«»««f  •.,,,,„. 

Chakcm.  Ail  èùf^re  la  Geo^gettet  c.  Salo» 
Y.4o  Hèvféi---C0drt^r,H.  J.tdlecat^ 

tiiclan^teuri  y  MAL 

Ch.  Fessart  •  2  barriq.  f ocre. 
l)cçaeu,.yt,Br>ouie,,ra  bariU  anetfîc, 

Rru«^ /^ft  (^tf  JlAuile^'df^  UaJeittfr^    - 
Kcanï  fr^^  ,.,^*M»»<^  4rto* 
V*.  B.  P.  Lecou  tculz,  2000  saumons  cuiyre. 
Boschefy  5  barriq.  potasse. 
Crefeiel^om^i,  i  fAtviOy'ii  boucauts 
■tâVae.-    • 


^    ^  ^  IIOUJEMWT^;^  ^1  Air.  V  •  ■.     ■ 

.<l   \  KAVIRBS  ENTAÉS» 

.  Le  .^Ogré  la  Georgette ,  c.  Salq,  ^  du 
Hw^ê,  ch.  de  cuivre,  caisse  de  poiMon. 

IfAViÎBs  zxpébiiÊs. 

le  tiqop  TAugnsle,  c.  Guillemeltey  ail. 
k  Cikix^  ch.  de  plâtre. 

fjit  chliise-inarée  rUtysiea  c.  G>Fritoo, 
ali.  à  LaRoçhelUi  làge» 

Le.ftioop  rUnÛMiy  <•  Dàbo9,a1l.)à  Con^ 
•avilie  9  CD.  de  pierres  àptâlre,  f.  dé  viù. 

I^  jloop  rAiioahle^VicloriC.Ijeptejn  al- 
à  Isîgnj,  ch.  de  vin. 

-  Le  aioop  la  Pélagie y€.  UajetValK  m 
Havre^eh.  de  farine.       <  ' 

\jc  di9$se-inaree  la  Déiiréê  |  c,  ^r<ieven» 
•If.-iTlochefort^  Tfge^  ' 

JLe'lougre,  rCJui^n^çu  Boucaudi  ail.  à 
£i;oisic9  fege. 

•  '^Le.floop  le«  (Deux^Frères ,  v.  R>obèrt, 
4t.  28  teuik^aH.  à  Goen,  ch,  de  pierre  k 
plâtre. 

Le  brick  la  Bonne- Aglaé»  c^F^eCraiic  , 
de  77  tonn.  9  ail.  à  Bordeaux  ,  lège 

Le  brick  Ugl>e\]X«Frërés/c«  Sauvignon, 
de  8J»^  ^>op,|  ail*  k  Chyente,  lège, 

Le.ckaasoriiBarée  l'Ec^pérance,  c.  Dupont^ 
de  5 1 .  loan • ,  ail .  k  Bajonne ,  lëge. 

Levloôpia  Marie-Marthe,  c*  Pognon, 
de  09  IdMti;'^  att.  %=  ffonlfleur ^  éh.  de 
plâtnftft  ftu  vides. 


Le  Tjalk  hanoyrieto  le  Die-Drei-G«- 
chwister ,  c.  H.  Tiepkes ,  de  40  tonn.  , 
ali.  à  Anvers,  ch.  de  sulfate,  viu^  sel  de 
aoude. 

Le  sloop  le  Saint-Domînique^  c.  Dubos» 
de  67  tpnn«,  ail.  au  Havre,  lègç. 

.  Le  cbasae^-marée  rAniéJie,.«.  Hillj  ,  de 
56  toum,  aU.  k  Marenoes^  lège. 

Le  chasse-marée  le  Ré|^lns,  cap*  Ne* 
TcTu  ^  de  6a  ton. ,  ail.  à  Bordeaux  ,  lëge. 

Le  sloop  la  Yictorine  ,  éàp.  Morssod  , 
de  S7  tono.',  ail.  au  Havre,  lège. 

Le  brick  l^ugéne,  cap.  Moulinet,  de 
75  tonn.i  alU  k  Bordeaux,  cb.  de  pierres 
k  plâtre. 


K- 


Le  dogre.I^  PaulîAe  ,  c^p.  Cotte^  de 
de  79  tonn.,  allt  k  Biest^  ch.  de. bois  de, 
Cubau,^  b6Hlori%<  en  fer. 


Le  sloop  la  Jeane^Soçiétê ,  cap.  Leséne , 
de  27  tonn. ,  alK  à  Saint-Malo,,  ch.  de 
pierres  men  lierez. 

Le  sloop  le  Commerce ,  cap.  Lecanif  » 
de 62  tonn., ail.  à  Brest,  ch,  deWassel, 
bouteilles. 

^  Lf  sipop  TAuguste  ,  cap.  Bambine ,  de 
68  tpnD«}  allt  au  Havre^  lëge.        '     ^  . 

PORT  DO  $ÂyRfe. 

.         (TAVIB»  E9TBÀ   DU    l"    MaBs! 

Lt  brick  singlais'AIooso-.,  cap'  Baker, 
Ven.  de  Lottères,  cb.idecotoAy  etc. 

Le  brick  Crusse  V^^'^^^f  >' s  ^P-  Robse, 
vén.  de  Christiania  jch.  de  pla^A^be^it-    '^' 

I^  trois^lsACs  américàiii  Eiisâbeifi.  câpj, 
MaiiielieÙ  I  ireà.  de  la  Nbl/veHe-drlcaùs., 
'd&..^do  coton*  ■;■  ;■.  .*ti  !•■;■•-■■■• 

Lesloon  la  Jeone-Emilîe, 'cap.  Marais, 
vta.  de  Souihampton ,  ch*.d€L.  c^baibon.  .' 
Kavibes  txpfiuute.   / 

Le  trois-^nâls  aiuériçaîh 'Dffb6r6b,  c. 
Fotger;  aH.  â'  Gibraltar,  ch.  de iKiHbtt. 

fe  troi4-nâts  aiudricaîn  OlLéDô,  ca^;»., 
1C<aujberr,  (ill.  à.Bordeaux,  sur  lest.       , .^ 

Le  icojs«4nâts  français   ieiGiislave,  c^  \y 
Morée»  alL  à  St^Doiuingue  ,  cb.  ballott. 

Le  troil^miâts  anié/icain  Baltic  ,  c^pit. 
Jirnhdter,   ail.  k  St-l)bes,   sur  lest.    . 

Le' t rois-mâts  américain  Hector,  i^ap. 
Gufllaudér,  ait.  à  Bordeaux,  sur  lest. 

I^  troit-mâls  américain  |Ioward,  cap. 
Hordridge,  ail.  Rew-Yofckj^  ch.  baliotli 

Le  t rois-mâts  américain  %bi(l|,  capit. 
Goelcbée,  ail.  éCliarlestop»  ch.  Klem. 

La  goélette  française  la  rose  ,  cvpit. 
Leviilaini  artl.  au  Sénégal,  c  h.  ballottages 

La  jgpêTctte  ja  Poli  te- Louise,  cao.  loti- 
ttlIieV,  al),  au  Sénégal^  ch.  de  piai;.cbes 
et  beurre. 


FOET  D*HOSFLEUR. 
Mouvement  du  26  au  28. 

RAYIRES    ENTRÉS. 

Le  chasse-marée  le  Përe-^e-FamîHeyC. 
Corchuan^  v.  de  Rouep ,  sorti  le  2y  » 
pour  Bordeaux...   ....   » 

Le  chas&ermarée  le  Saint^VipcMil ,  "c« 
Lêcloirecy  v^  et^rli  îdcaif.  ^    '  - 

I^e  chasse-iDàréè'leBÙve^Màiiin',  çajp« 
l»ebidoau  ,  v«.ei^8orfiidém'.'  '"   '*''  '  ' 

Le  chasse-maréé  la  HfàrÛanirë  ^'  cap» 
Danet,  v.  et  sorti  idem. 

Le  chasse-marée  là .  .M|\rie-DoroAliA  , 
c.  Salvy,  V.  et  sorti  idejij^.    ,.    :    ^., 

.  Le  brick  la  Mme-Fr#i90»st;»  >c  Mo»- 

réli  V.  et  sorti  idem.    .     ,■     ^  ,  ,-i.  5 

Le  chasse-macée  U  &âiii-îIo«ep^i  ^cqp* 

Pbininièr,  v.  e^  fortijdequ., 

U  sloop  i'Anii-<du*Goauneree  y''c."l|fè» 
uard  jr  V.  de  JVOuetti' •    ••         '■      '7;    ' 

Le  sloiop  laMsfrie^Tïàiij^iie  j^'  c,  M^xiff 
y.  de  yRouemv'         -  . 

'  ^  Le  slôbp  l'Eugénie  a,  p».  .htmi  t  t*  do 
Rouett;*"';   '  ""  .  '      " .;/..  ^,  .  •':  ».  ,    •   ■  . 

' 'Efêchàssesmarée  Je  jlupeirbry  v.  Hal- 
(!r>im  ,  y.  de  iBçrdeaùx  i  soiti' Jb  28 f  polir 

Rouéu.  .  -^        ■' 

I>e  cb^s^e^giar^t  La  Yiciotre  j  c.  LogeC , 
V.  et  sorti  idem^  ; 

,    J^  cbasaennar^  le' Jérlme,  c^«,P4* 
chaut,.  v...dQj<|.Roci}Allei  soipliidemi^ 
'    t4f ,  cha^^e- mai^e,  Ir  €bsmo|iol  ite  ^  ça^^ 
J^^.j  v;'4e.j<oirmooUer ,  sorti  idem.  " 

::  Le  chasse-maréé^la'P^ié-Otaiqqe^  câ|^ 
Largouqt  V  V^  dé  5aiâtf«^Piérre ,  sorti  idem^ 

Le  brick  TEug^ne ,  c.  Mingutt,  «(eD. 
de  Noirmotilier  i.sprii  idem« 

Lé  sloop  (a.Flore-Vtctoire,  cap.  Boa- 
don  ,  ven.  du  Ha.vre ,  sorti'  idem. 

:    Le  sloop  rCJtaabqthi  c.  Gosse |  y.  f| 

^^ortiidroi.' 


Le sftIoop-Ja;RosAli^Louîse,  c.  Posté!, 
f,  du  H^vre,  «yrti  le  28. 


Le   sloop   la    Jcune-Euphrosinei  cap. 
Tfovfde,  v.  et  èorif  idèih. 

Le  sloop  la  Lîsa  ,  cap.  Simon  ^VM.  et 
sorti  idi-ra.  .  ;  -     • 

la  eoéletfe,   la  Belle-GabrieJle «  «q>. 
IWrangV-r  ^  v.  de  Ténériff,  sorti  idem. 

Le  sIoôp  rAimablc*Eugéuie  ^e.  Liardi* 
ven.  de  Rouen. 

'    Le' brick  le  Télémaque^  c,  houmnj^f 
v.  M(  m. 

-   Le  ch:ifi9e»marce  le  Triton  ,  cap.  Lar- 
^o«fi,-v'.  iJetij. 

Courtiers,    MM.    Duval ,   Gaillard  ft 
Pcllccal. 


PORT  DE  QUILtEIEUF. 
Mouvem.  eu  a8  Février  om  IT  Mmr9. 

Soni  momés  ei  fkmé^  AhémÊ,t 

I^  iloop  la  Marie>*ftotey  cap.  Datai , 
▼rn.dtConlevilla. 

I«a  galioCa  la  liât,  cap.  Sioioii ,  teo. 
du  Harr». 

La   sloop  la  Jeanc-Eopbroiioi ,  cap. 
Trooda/vtfK  iôtm. 

Lo  châf le-maro»  h  Vîcloîro ,  c.  Uger, 
Tc;|i,.daLBovdeaoi. 

'  te  abop  l*Elîxabtlli«  cap.  Gofte,  yen. 
dli*fla¥re. 

La  brick  rAîmabfa-Soci^l^,  cap.  Moi 
mmïs  ^9^'  de  NoirmoQiiert. 

Le  iloop  la  BoaaKe*fxHii*e,  c.  Pioitel , 
T.éibi  HMPne. 

fa  giliole  l#«lcplooe,c«  Poirier,  r* 

'Ce  cheaie-mar^e  le  Cosnio||oliie  ,  cap« 
Mao  t  V.  4e  Noîrmoulier. 

*  Betloop  lA  Flore- Victoire  »  c.  Bbardon, 
T.  do  Havre. 

-  Bogoëlelie  le  Btlle»GabrieUe,c;  «érao- 
ger,  ?.  de  Tduériflf. 

Sàmi  arrMi  de  Fïtteqtder  et  degcendus  : 

Le  chaste- marëe  la  Zod,  e.  Godgao  , 
alf.  à  Liferoo. 

Le  chasse-tnarde  le  Daophîii,  c.  Hbhd , 
alhiFQetiN 

Le  chasse-marée  la  Saiott  FlMalle,  c, 
Wtot»  al|«  h,la  RocheiU. 

Le  chassa-marée  rAogosIe ,  c.  Mâche- 
Cilii^  atl.  a  Berdeooa. 
i  Ledc^je  la  Belit»  c.  Lecorelleor,  ill. 
idenn 

I^  brick  le  Prosper ,  c.  Petit,  ail.  idem . 

*  Lo  brickirEspéimee ,  c.  Goardel ,  ail. 
idem. 

*  1^  sloop,  le  Fbro-de-Pamillec.  tapam , 
oti.  liHèofcor. 

La  Kribaoe  la  Bisca/enoe ,  c.  Puloelle . 
alP.  àAijToape. 

Le  sloop  le  WilliaoUf  c.  Collao^,  ail. 
irSaiot-llalo. 

Le  chass.  les  C?M|-Frêre«*Unis ,  cap. 
Gonheoao,  aUèiità.Saiot-BI«lo. 

5ofil  descendus  èlaman^  du  t*'.  mars: 

U  brick  k  GomêU,  cap.  BtcUou  '  ail. 
k  Vordeaux. 

Le  dogre  le  Glaoror  ,  cap.  FH(doIi  , 
ail.  aa  llaTre. 

Lachasae^marée  la  Venelle ,  cap.  Trot- 
cal ,  ail.  k  llareanos. 
,  Le  cbasse-marée  la  Victoire,  cap.  Lar 
geleaa  ,  ail.  à  Bordeaux. 

S^ntimontét    et  fmsgéé    deètmî  à    la 
marée  de  ce  jour  t 

Le  brick  la  Boone-Henrielie ,  cop.  Poo' 
tif,  v^o.  de  Loutres. 

Un  brick  et  unr  gnclelte  .inglaise  ,dool 
Donsdonôerons  dciuain  les  noms. 

Il  es!  moQlé  pendant  le  mois  de  février, 
agS  uavires,  et  dcKendu  i.{4« 

(  Femi  Nord-Ouesi.) 


A?rs  BIYERS* 


AGBIVCE  D*AfFAIBra. 


»%■  MvtmmeM^emtUÊÊÊSm 


i»aaoia%Mo»t»oi 

SPECIQMXES  9V  a  MARS. 
tVkàMÈ  DES  ARTS. 

ipff  emuammOfênâ  à  6  heures  1/4.) 
LàlMWE'ET  LA  RAISOII. 


cisms  •  el  moM  jʧ0Uê^Cesi^eUmê* 


9®.  I.  DtoBs  Uooaibft  dMcabiB«t*dVf«£rr«ii«f 
•t  «OUI  lioraiM  à  P)uls,.il'»W«ii«B«Ba^ûa  l'^a 
•*occap«  àm  Tol^  iaiyart— I  dn  brércca  M^ 
Tratioo  ,  d»  perr«ctioBacaOTil  et  dlf^p^rUtiMi. 
M.  Tniffiioi ,  aMé«a  ■mpliyé  dir  hm^nm  ém 
arts  9t  BaDvfiMtaM*,.  wm  m\Sà»%èm  ém  l^éaié* 
riaor  ,  •*«•!  décidé  1^  éfabllr  ■■•  a^ rnrt ,  <»  \m 
•rtbtct  «  aMaofMiaricn  et  iatMirtin  ^iii  i0ii« 
Im  imrvdladartria  ,  twitiaot  \tm  i^epifue* 
9ttM%  «1  Ici  mmwAU  àoma  ib  p«oVM<  «viMT^wln. 

Poof  doooar  plut  da'dévélBftaitwi  a  *oa  «a* 
IcrpriM ,  cl  pour  être  à  né^a  de  lAlitfAjr^  aas^ 
dîvcrMa^bacadtt  dwipafsuaosi-  ti«  f«>iidniui 
kiao  i:WoqPn  da  laov  nnaficorn»  M.  1/Tifr»iii  » 
réoDi  aom  eabiiMt  à  calai  de  II.  Bci^iKvU  B^m%* 
GcaÎM,  dé|a  avamtcgcaêcmcal  covaa,  «t  dan* 
U^mA  Hm  M-dMrfc  da  b  aatl»  drloota  •»> 
pàci d aOhiaijnatiaiMcai  dcéc  icééiU^  h  kf  ar^ 

Mat  dci  rcNapict  da  io«t  af»!  ««Myiiàl*^, 
et  obicniioo  de   qailaa   de  b  co«r  à^  comptée 
La  foimatkm   d'ba  id  éfablitaattntt  «  4oîi  llfe! 
vac  avec  U  filas  pffMid  iatérér. 

Lee  baraaaa  de  MM.  ReaAvaeaeiliDrWHttftr;, 
TaaMAur  eoni  eublie  a  Pada»  roa  aewi  la^ii , 
a*  7S  ,  prèa  da  ITiroU. 

H*  a.  UnHOMMt  da  Sa  aM  »  ateluiif  é«rf«^  «I 
caleabr,  a^aarasa  caadolic  rigalt***,  dëdpv^ 
fait  ivoafcf  aaa  riistti  a  Cika,  aa  4ép<^t  k  vmkr^ 
oa  toai  aatia  caiplol  a  rsaqdtr.  Il  T«n««it,  p^orl 
ganaiîcdeaa  gw<aa,  wmm  saaiiaade  4<txHi  J^eace. 

8*«af«MaraM.||aUa,iwUraft,o*.  4a. 

If*.  S.  A  Meaa  présaotcaMOt»  k  Ùmmtfml  ^ 
um  rABBIQCJE  k  OMige  d*radi«nii#.  ElU  ec 
coaipoea  de  toae  Ici  hêtbarat'propnii  eadh  ota^* 
d'aaa  padria  j  attcoaat»  coaicoa^t  «fv^tf*  *crr« 
et  demie;  boimâe,  d*oa  boat  aa  &aril;ptr  la 
mîére  d'Anbeite  j  de  Paalfaboat  »  ta  raïf  «  pir 
aa  caaal  d*eae  elta.  Oa  poarraîl^  j'itedr»,  ivU 
eaat  k  d»iv  da  ptawar,  dcoa  aa  t^aia  aar«i  àê 
prairie  cm  plae;  et  nae  cliate  d*caa  aelfasaisi  nai 
'  'la  auNivoîr  dem  kaiiariet  et  ao  loaêaaa  %  la 
laai  d*an  ical  tenaat. 

A*adeaiaar  pour  b  vair  è  M:  Le  OeaUl,  «Ipoar 
an  traiter,  k  U.  Caoeauiai^t  s  Ilaraftiat. 


Comédit  ra  1 
Mi^mdae^ 
Augmiim  » 

CraMiVi*or. 


4e  Pkgaali.Lab»a 
MM.  DarobsaL 


▼idMIal. 
Siépbaov. 
1;  Lr^aoil 
Daraad. 


€em4Mw  eu'S  actes ,  da-flMsvya  «f  "^àhpk^r, 
Critknrd'.  MM.  GaeeoC 


Tkerfgnmif^ 

Aritte , 

JHôn^ifHr  Hi'gmud  t 
SrtUon  , 


Imesi. 
Caaaoaafoi 

MoMckot. 

Valritf. 

Fao.-Mooeliar. 
MaaJ.  Saint-Clait. 

Laloî, 

DuraoJ. 
Bl*^    Doraisad. 


LES  DCUt  FORÇATS'. 
4)a  ta  Miairisai  ea  Pvf-ac-06»<8'» 
M«kodran<  aa  5  atfcef ,  k  tpeeiade  »  de 
Balrle'.  OÉTÉieoalie  cfToolôl. 
Fr^m^ofs^  MM.  Sainr 


.HaraïML 
Gvraad. 

Faa'i^od. 


BOOKSE  DE  PARIS,  mum . 

Effets  Publics. 

015(0  poDA  rpAT  ro.^moT«ft#e, 

leauHora  an  •«  SipC  iftftm. 

7f r  9aa  8ar  Se  flof  tof  5a  loe  aoa  lof  »ia 

Soa  aaa  Saa  éaa 

BBOeifltAMe.    DR  UQTIOAtlOOy 
leiiii— w  *•  w*  9tfÊÊ,  •S«É. 
Eeb.doaalbrt  iliS»  fia.  S     o 
■ea4,        e    a 
■i«S.        9     4 
fakm  HaMotavnraav 

aviiiiiTdo  OK  iooo  ra.t  è  4  p,* 

Avec  loi*  et  pria 


•/.f 


ACnO!VS   OP.   LA    BA>Q.    DB   ri^TÇS, 
wdr  Jaavter  iSUi 
léSoT 


Ma 

Paa.-Mouckor. 

VaUtir. 


Mt&nsii^ar   Divilte^ 
Atfi^fn«  Perret^ 
Mo*utéiir  iferiém, 

i    JmmM   Lad/aOtf« 

C/aii^» 

L'a«  Fejrsmuue. 

TnltATBE  FRANÇAIS. 
(On  commencerét  à  6  heures.) 

LES  DEOX  CIIASSKUa^ 

ar  La  Lairiftai  « 

Op^ra  ca  1  acte,  d'Aaecaaiaa  ci   Daoî. 

LA  MAISON  ISOLEE, 

oa    Ci    VttlLS.A«D    Dit    VAtCSS. 

Of^r4  r«  %  actes ,  da  Marsollier  et  OâlartBc. 

E^mrd.  MM.  Bf^. 

Ckarims ,  Wayrigat. 

Zeaa  «  -  AemiOi 

Cnmpê^  DeoMatiar. 

Ptr^tfirr  yefemr^  TaoqKPrrM. 

D^usième  yeieur,  Vafvftci 

Trmêièmm  #^olaof%  Adaai. 

Cfi^ir^  .  WÊewL  Tlieoiassio. 

Um^  jwmmm  Fille  »  Odatrat. 

LA  JAMBE  0B   00». 
oa  L*AMoao  Filial  • 
Opéra  m  1  aMS  9  da  PasMoiiii<*t  ai  Oooaa««. 
Af^nmmé^  MM.   N<Mfi§at. 

CmuvCHi  p  nia* 

FéHx*  FclîB* 

tootfW,  M^.  TbMoiiaeio; 

L£  SAVETrsa  ET  LB  FIN.'lffCIBh  . 
VandrtLlIe  raifbu  |da  MM.MrrUdBraÉUr. 
Ssm  Qumrtier^  MM.  Attrao. 

Oucrrceeu ,  Taa^oer^e. 

JMtattniir  9  Ice^BOSfc 

L^hfte.  Valaiie. 

trtttMoa  »  MK  Laloi. 


Cl.  BLOQCEL  ,  IMPRIMEUR  u  C^EAdTERES  er  b»  TAUXE-DODCE,  »ini  Saimt-L^  ,  N*  34  »  riie  lb  PsLaie. 


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.  IJ A.::  NACELLE, -" 

DE  liA  SEINE-INF^RlEÛRE.  ,;.,. 


.1. 


Crtie  Frolîfe  ni|iUt  toas  lef  jonr».  S'ailrès^r,  ponr  rAbontttitoénV'etfi  Rédk^riorf  ,  fn  Bareav  de  la  iVac^//îf',  PIâc6  Hb  Cîîir'mci  ^  n^J  %9|'à*P^a^'.  '*•* 
Ou  •Mboao^'VfarU,  «b«ft  BkifgtoT-TuiTAiii ,  roe  a«  Rtchelieu  ,^^.  f  t.— ^A'à  Hifin^ydMVCtfiiyiUs,  rue  de  Paria.  —  Et  ché^IftJM'l^A'lfnHrirà  at  ^'<'^- 
Dif«ct^uçA'*4M,Postea  du  Dépn-i'eîAéof. —  \jt  prix  âè  TAtiniinemeal  ett  de  iS-fl*.  1^«<|Q«  tfnBestï«y|Miiir  SLottla,  4t  fO  fri;A»'e.^^lii^^a<tv;'>'  ^J 

"'"•■-^"""'LAcoKsfjwcE/'     r.-^..,";...'/rL::;:\.-::.-':;::.i. -''<>«  ... ■...n^r.wua ,......:.,... ^ 

La  conslàhqr'ne  sci^jt  Dom\éri^  crt  vertu  ,'U*ï!  ftiit  Aâ^ 
U  nature  ,  dé' rftyriitÀ'é  de'jietsfrrf^er  dans  ses  entre jprjiy^, 
d*ét|^,Ç'1el<>  &  ses'  <;Ag%çTâêiV}  èt'ëoilstanl  datis  ses  àitections. 

La  c'on<;l^nd>«sl'ie3xJus\>'ç^  et  par  çe1.i  méjo^e^v**^^  P*"*^*^ 
exister  ^^iks  cntraver^Ia  progression  des  iunnèrMv^Ëa  «ff«t'^ 
dans  lès^  j^rèiàiers  ièms  ^ies  .boitiine»  éuiîer^t  tous  chasseurs 


"^  i.lS'^frfe  ÏW;fc^n5y?^T^"  P*"^  toucher  le  f:0Ê^tii<<m^M%mi^v^ 
p^  JÀ:.^OD«t!M)ce.:!^  n'est  pas  sûr  de  le  conserver. 


■»<'..*    f;    •^•»-fr 


qu*â  inventelr'fles  pièges  pour  s'empàtei^  des  qiiadrupëdea , 
des  oistûAi:  et  Aes  poissons  ! 

La  constance  devant  durer  autant  que  la  vie  ,  pourrait 
hîen  ne  jamais  se  rencontrer  ici  b-is;  mais  comme  on  veut 
ia  posséder  vraie  ou  Causée,  ou  lui  a  donné  anc  durée  indë- 
tri  minée  ,  ctc*est  pour  cela  que  oous  entendona  citer  souvent 
une  cofiitjinG^  d^ua  jour ,  (l'un  mois ,  d'un  an« 

L'homme  >rêÇOil  debout  les  ot^jets  qui  Teavironn^ât ' des 
impressions  qui  hii  procurent*  le  plaisir  ou  Ta  peine.  Il  futt 
la  ptflu^v  diaîs  il  rec>herche  le  plaisir.  L'habîtu je  df  ^o&tec 
ce  dernier  émousse  bientôt  la  sensation,  eL  pi^ur  .r^4r^ 
le  plaisir. nouveau  ,et  piquaut^  Phoixime  recherche  lavariéfaé^ 
qui  ifttic  peut  alors. lui  plaire. 

f /homme  brut  sent  comme  l'homme  civilisé,  mais  il  sont 
moins*  Les  sensations  sont  les  vrai»  signes  de  la  vie  ani- 
male, mais  plus  on  sent,  plus  on  vit';  et  par  cela  m^me 
3ue  c'est  le  nombre  des  sensations  qui  f.iit. mesurer  la  durée 
e  rciîtlence,  rhnmm<^  civilise  vît  luoios  long-tems  que 
l*homme  de  lo  nature- qui  exerce  moins  son  cerveau  |  mais 
beaucoup  plus  le   pbvsique. 

En  rai.con  de  la  courte  durée  de  sa  vie,  l'homme  clierche 
«  faire  beaucoup  en  peu  de  temsi  il  veut  fonder  et  jouir; 
|Hmr  cela  ,  il  doit  uécessaîrement  être  inconstant  et  prendre 
pour  devise  :  de  tout  un  peu.  Ce  principe  n'est  poiof 
regardé  comme  três-sage ,  mais  on  fo  suit  pirce  qu'il  est 
inoé  chex  nous. 

la  constance  (fidélité)  se  rattache  k  presque  foutes  no« 
actions.  S'il  est  prouvé  que  les  hommes  sont  égoïstes ^  que 
le  sentiment  du  moi  huinain  fait  taire  tout  autre  sentiment^ 
la  ^délité  n*est  qiL'un  effet  Je  la  civilisalfon ,  et  les  saèn^ces 
qu'elle  demande  ne  lui  sont  refusés  que  par  Tégoisuje.^ 

Quant  à  la- co!)stance  des  sentimeusv  rien  n'est  aussi  chi* 
irérique;  'b'amitié  peut  qu'^lqiipfois  la  présrnt'^r,  mais  dans 
ramourqui  ôffrï'  tant  de  nuances  selon  Tige,  le  tempérant* 
tuent  et  le  Caractère,  on  ne  peut  réellement 'pas  s't»toouer 
àt  UI!kwiyW^-fi*i*lt«*  ■  '^  ■■   ■  'j  .  ..'.'-.;'.  i 


L4f  ^au.%q1éfii.dm,iiarlt'-'Christtney  archî-i-duchesse  d'Ato-*' 
triche,  placé  à  Vienne  dan%  régh'âf^d^'AugnèTin9;  G^e  moViu^ 


^  .  ipoleon  ;  c««l^  stnfij^  apijpnf- 

tîcnt ,  {fit-on f  au  duc  de  «DéVon'sbhre.  On  ne  iflèttjo  ^afi'titfe'fce 
soit  pnr  droit  de  naissance.  Serait-ce  par  droit  de  conquête... 

T  émis  Viclrix*  T^  fvgnre  est'  le  portrait  de  Pauline  "Bo- 
naparte. On   neiA-oit   pas  que<;e  portrstiNlâ  KH  été  sculpté 
pour  le  ^obfe  lord  Cawdou  à  qui,   dit-on,  la  statue  appap-  ■ 
lient,  dcpuiliqn*etle  est eb#8  fui.  '      ''        -    * 

J^enus  sortàhfihi  ùaîn.  La  tête  est  copiée,  de  la  Vénus  de 
.■Mfd*içi.v  .^_.  ,.  '  "  'I ."'        ■*-  ■    '    -■■'.'■■    -'.î;'.'' 
,*;7ÏW*éa  roBVinànt  le  Centaure.  Ce  groupe   gtgtntéaqut' " 
appaPlicMt  àkiarville  de'Miln'ta.'  ^  .    r:.: 

;  Les  irais  Ofâ^es,  Ce  groune  appartient  au^duc  de  Bedfort.  * 
Les  frais  d'emballage  ont  été  pajéi.  >  ^ 

Vars  ci  /^(^A?ii j,  appartenant  au  roî  d^Angleterre.     " 
,  La  Paix  .et  les  Grdccs  »  au  même. 

Hector  tenant  une  épée  nue. 

jfj.'x  V  un  petit  Saint^Jean ,  Polymnfe  assise. 

Therpsicorf.  Cette  ftatnc  appartient  à  M.  de  SoTtimafiyâ*.  * 

La  '  Paix  a\fec  des  ailesy  foulant  anse  pieds  un  serperiu 
Elle  appartient,  dil*>oD,  au  couite  de  Romanzoff.  '-       ■ 

/,«iL*owcor^r  ,  porîraît  de  A^anV-louise. 

La  Piété  ,  la  Gentillesse ,  Paris  offrant  la  pàmme^ 

Une  danseuse  que  nous  avons  vue  au  (Duséum  de  Paris',  et 
que  nons  n'y  \oyons  plus. 

Tf^a^hington  ,  pour  la  salle  du  sénat  de  la  Caroline  Méri^. 
dionale. 

Une  statue ,  représentant  l'artiste  lui-même. 

Un  Mausolée' powT  la  filV  de  îa  m.irq'iî«e  de  Santa*Crux. 

Vn  Mausolée,  pônr  le  célèbre  poète  Alfiéri. 

L'/i  Mausolée  pour  ^ulpato.  Canoi^a  s'est  représente  lui- 
même  p^pur.ini  son  ami. 

Les  îilnusolées  du  romle  dt»  S?r>ta,de  Frédéric ,  priace 
d^Orange  ,  de'Iord  KeYson  ,  et  de  Falliéri,  sénntcur  veiiitieofe 

La  neUgion  couronnée,  Canova  avait  offert  cette  st-itua 
colossale  au  p-^pe  Pie  VII  ,  qui  ne  put  trouver  ou  la  placer. 
L'artiste  la  fit  transpoKer  alors  da«is  sen  village  ,  et  il  fit  bâ- 
tir 4.;îiffs 'frais  f  panr  k  pecewijvir  I  une  églve^acAsIé^^siir  fir 


(O 


Ptrtbanon  dHihmiei  ;  mais  Vêf^%e  ie  PoiMgno  est  en  plerre« 
et  non  en  marbre.  Je  me  plais  k  citer  ce  trait  qui  atteste  le 
pîeoi  souvenir  d*un  homme  illustre,  pour  le  U<ra  ob>cur  de 
sa  naissance.  Il  est  k  regretter  que  ce  monument  de  la  génoro- 
sîté  de  Canova  ne  soit  pas  achevé.  Que  deviendra-t*il  luaiii* 
tenant  que  Gmof^  n'est  ptos  ?  Venise  «  qui  a  ravi  k  Possa* 
gno  les  ceudres  de  son  bienfaiteur ,  ne  doit<^Ue  pas  au  moins 
à  la  mémoire  d*nn  de  it$  citoyens  les  plus  illustres  ,  de  ter« 
tniner  celle  brlle  oeuvre. 

*  Canoi'n  fit  aussi  on  cheval  d*une  énorme  dimension  ,  dont 
la  destinée  incertaine  ressemble  as^a  k  celle  des  chevaux 
de  Venise  et  des  peuples  de  tous  les  pifs.  Ce  cheval  cle\ait 
d*abord  être  inonie  par  Napoléon;  Murât  le  \it,  s'en   em* 

Îira,  et  voohit  le  monter  à  sou  tour*  Un  roi  d^Eupagn^  le 
t  demander  ensuite.  Enfin  i  il  paratl  destiné  k  |K>rter  ïei^ 
dînand  de  Nnnles. 

TeHe  est  la  nttrèsacte  des  nombretit  ouvrages  de  Canova. 
A  travers  une  carrière  $i  laboriense,  il  trouva  encore  le 
tems  de  voyngen  et  k  diverses  époques  «  il  \i$iU  plusieurs 
puissances  de  l'Efurope.  Partout  il  laissa  des  traces  de  sa 
pfotectîon  ponr  Tartuite  indigent.  . 

En  181 5,  il  fit  un  secoad  vojage  en  France,  ou  il  était 
envoyé  par  le  pape,  sous  le  titre  d'ambassadeur,  a\cc  la 
mission  dViilever  do  musée  U%  chersHl*aHi\  re  de  sculpture 
fini  en  fuÎMiiewt  le  plus  bel  ornomeot.  I.e  beau  groupe  du 
L(iOCOOn^  l'adii^rable  jippollvn  du  ùelvetlère^  furent  em- 
bsllés  par  set  soins  et  sous  ses  yeux,  c«  qui  fil  dite  plai- 
aamroent  au  prince  de  T....  que  Gi/iova ,  au  lieu  du  titre 
d'ambassftdt  ur  ,  aurait  dà  prendre  celui  d'emballeur. 

L'année  dernière  ,  il  etxiil  p.irti  de  Rome. pour  aller  k 
Venise  embrasser  no  ami  d'eiifAnce.  Sa  santé  altérée  dopais 
quelques  tems ,  engagea  sou  ami  4  Teiameuer  à  la  campagnr. 
].e  4  octobre,  il  revient  tres-malude  à  Venise,  oU  il  expira 
le  11  du  méiiie  mois,  entre  huit  et  neuf  heures  du  malin. 
11  avait  prié  qu'on  Teuteriàl  à  Pos^agno;  mais  son  corps  a 
été  dépo»édins  l'église  patriarchale  de  Saint-Marc,  ou  Von 
grava  sur  son  tombeau  l'inscription  suivante  : 

En  exiii'ia*  mon  a  les 
Antontl  Cano**œ  ^ 
qtii  ptinc&ps  art'um  solemnilcr 
t  renumiatuf  ; 

scaîpri  stii  mi^acula  per  Eumpam 
ci  ultra  ailaniicum  mare, 
dijfutiit, 
çrii  à  m.jgni*  ro^ihus 
preconiis  honoribtts  prrr^miis  aductms 
fïîtnquam  humante  sorti» 
tmmemor  rxtit'i  : 
quotlquoi  es  lis  pnlvhri  rcctique 

amatores  , 
pias  precfs  ad  lumulum  fimdite. 
Mais  pourquoi  ce  fastueiii  êlulage  de  mots  !  C'est  Canova 
que  je  cliercue. 

•  SoB  oom  icol  me  im(Bt ,  c*ett  lui  teol  qae  je  pleure.  » 
Canoi'Of  ce  nom  cclebre  gra\é  sur  un  marbre  qui   reçut 
tant  de  (0:$  la  v«e  tU$  niaius  de  Tarti^te ,  était ,  selou  nous  , 
Tepitaphe  la  plus  cloqueute. 

J.  B.  0. 


%%%•%%%%% 


AU  ^OLVE\U  J.iNUS. 

Pendant  le  doruier  carnaval ,  tin  marchind  de  costumes 
r\..il  pus  pour  cn.e<gne  :  /iu  Nouveau  Janus.  Ce  Janus, 
placé  au  Tiid  de  son  m»gn»m ,  était  un  niinnequin  sur- 
monté de  qujtie  masqt:es  qui  portaient  chacun  une  des 
ijuatre  dt\iM$  suivantes  :  Pitix  ^  Guerre  ^  Libetté^  Des^ 
poti^mr.  I  *KÎ.-e  du  mirchind  parut  originale;  on  le  qnci- 
tionna  s'<r  If  motif  qui  l'avait  guidé  ddu>  sou  invention  , 
ttvoci    qufll.*   fut  sa   réponse: 

m  Janta  p«é»jdait  k  l'année  :  c'est  ce  qui  a  fait  donner  son 
nom  au  premier  mois»  Januarius  (  janvier.^  ;  il  présidait  aussi 
k  \j  paix  et  à  ia  guerre.  Son  temple,  k  K^uxt ^  était  ouvert 


pendant  la  guerre  «  et  fermé  durant  la  paii.  Ct  dîeo  poe« 
vait  donc  recevoir  trois  visages ,  mais  on  ne  lui  en  donna 
qtie  deux  ,  peut-être  parce  nue  Ton  était  indécis  sur  le  t6\é 
oii  Ton  devait  placer  ce  troisième  visage.  On  pouvait  dire 
de  Janns  qu'il  soufflait  le  chaud  et  le  froid  ,  at  cependant 
je  ne  crois  i>as  qu'il  ait  jamais  passé  chet  les  anciens  pour 
le  dieu  des  tourbes  et  des  tartufes.  De  nos  [oorS|  eo  entend 
)>.ir  lioiume  diublc,  homme  à  deti  visages,  eeloî  qtitf  tOna 
des  dehors  séJuîsans  et  afTecluenx ,  cache  ta  pertloia  ^i  t 
sous  le  voile  de  ta  dévotion  et  de  l'humilité  ,  cache  rorgneili 
le  vice  et  l*a théisme;  celui  enfin  dont  on  peut  diras 
«  Le  ciel  est  daot  tes  yeux ,  r«afar  est  daas  son  e«ar.  » 

Puisqu'on  a  créé  un  hoinnae  k  deux  visages ,  pourauoi  n'en 
créerait-oD  pas  ua  à  quatre,  è  six,  è  <li&  même.  Moi  »  qui 
suis  fort  éloigné  de  vouloir  ni  de  pouvoir  lire  profondément 
dans  k  coeur  humain  ,  Je  n'ai  pu  m'empécher  de  remarquer 
certaines  gens  qui ,  hier ,  préchaieui  la  paix  ,  et  qui ,  anjour- 
d'btii ,  préclu»nt  la  guerre  ;  qui  ont  encensé  les  autels  de  la 
liberté,  nuis  les  autels  du  despotisme ,  et  qui ,  revenus  an 
culte  de  la  déesse  des  peuples,  l'ont  encore  sacrifiée  au  pou- 
voir absolu. 

VoiU  les  originaux  de  mon  mannequin. 


%%«%%«I^V» 


DIALOGUE. 
—Que  vous  êtes  fin  !  nue  vous  êtes  fin  ,  M.  Ducauloir  ! 
•^Eh  non  !  du  tout  ;   îe  ne  suis  que  raisonnable  ,  |»ers- 
picace  ,  prescient, 

—  Vous  avez  eu  le  bonheur  de  faire  vous-même  trois  en* 
fans  k  nudame  votre  épouse  »  et  vos  trois  (ils  sont  placés 
avantageusement. 

— Il  est  vrai  ,  mais  il  faut  tout  dire  aussi:  mes  trois  ^^% 
étaient  absolument  iucapables  de  faire  quelque  chose  par 
eux-mêmes. 

— Et  vous  en  avex  fait  .*des  censeurs  dramatiques  et  des 
entreposeurs  de  tabac  :   quelle  prévoyance  paternelle  ! 

— Vous  croyex  plaisanter  ?  Rli  bien,  b  prévoyance  a  tou- 
jours été  la  base  de  mon  caractère;  l'organisation  particu- 
lière  de  mou  intelle^f  m'a  toujours  prédisposé  à  rechercher 
la  connaissance  de  l'avenir»  et  cette  science  conjecturale  que 
j'ai  acquise  k  produit  des  choses  étonnantes.  Pas  nn  minisire 
n'est  tombé  en  France,  sans  que  je  n'aie  eotr^vu  sa  chute, 
un,  deux,  trois,  quatre  ans,  dix  sus  d'avance.  C'est  moi 
qui ,  après  Tubdication  de  défunt  Bonapsrte  ,  ai  prédit  qu'il 
perdrait  sa  liberté  ;  et  récemment  encore  ,  deux  jours  avant 
que  le  journal  des  Débats  en  fit  mention  ,  j'avais  annoncé 
que  l'on  enterrerait  le  commerce  k  Lyon. 

— Ah  !  parbleu  ,  je  serai  bien  aise  de  mettre  sur  ce  point 
votre  perspicacité  a  l'épreuve. 

— \  olontiers  ,  pourvu  que  vous  vons  attachies  plus  au 
sent  de  mes  idées  qu'à  Tacception    littérale  des  mots. 

.^  Sans  doute.  Il  ne  faudrait  pas  cependant  envelopper 
vos  réponses  du  voile  énigmalique  de*  oracles.  Il  s  *«git 
d'ailleurs  d'une  question  qui  n*aJmpl  pas  de  solution  é\asive  ; 
il  faut  répondre  par  .oui,  on  non.  l^a  voici  donc  :  tJévéne^ 
ment  dont  on  g  occupe  aujourithui  ^  aura^^il  ou  naura» 
t'-il  pas   lieu  ? 

—  Il  aura  lieu  dans  ses  effeU ,  s'il  n'a  pas  lieu  dans  ses 
causes  ;  et  il  aura  lieu  dans  ses  causes,  s'il  n*a  pas  lieu  dans 
$t$   eflfets! 

-  — Oh  I  voilà  du  vrai  pathos  de  sybille,  du  style  à  la 
pythonuse.  Il  faut  me  répondre  cathi'goriquemeot  oui,  ou 
non. 

—  Mais  il  me  semble  que  je  vous  ai  ré|»ondu  d'une  ma- 
nière assez  positive.  Si  vous  ne  m'eotenlez  pas,  ce  n'est  fois 
deinafjute,  car  je  parle  français,  je  crois.  Pui-qne  vous 
vojlez  des  termes  précis,  ce|iendant,  je  vais  vous  .^ali^fiiie. 
Vous  voyea  bien  tous  les  préparatifs  que  Ion  fait,  tout  ce 
mouvement  que  l'on  se  donne;  cela  vous  présage  une  com- 
motion  procliaine,  un  résultat  décisif,  n'es l* ce  pas  ? 

—  Oui ,    eh  bien  ? 

—  Eh  bien  !...  je  ne  vous  en  dis  pas  d'avantagé  ,  et  daps 
neuf  mois  d'ici  voui  en  aurck  des  nouvelles* 


(S) 


Parmi  la  grand  nombre  de  lettres  qu!  noiu  sont  aclre^ 
$ie§  f  nous    avons  distingue  celle*ci\  que  nous 'avons  cru 

devoir  trauKrire  textuj^lleœent. 

.  »■ 

Rouen,  le   a8  Férrîer  18^3. 

M  Messieurs  les  Rédacteurs  de  la  I^acelle. 

«  Croyant  ne  pas  devoirs  laisser  passer  sous  silence  ,  Tcta- 
».  blissewent  des  caffcs  de  celte ,  nous  soiunies  cependant 
»  ferdatirpries  ^ue  vous  n*ayes  pas  encore  parlé  du  caffé  ^** 
»  qui  iCst  no  ,aes  cafféa  de  Rouen. pour  la  Ibonté'des  li- 
I»  qutdos  que  Ion  y  preui  »  maî^  rien  encore  que  cela  , 
»^ c'est  l'agrément  d'être  servis  par  deux  garçons  mis  d'un 
»  aussi  riche  qu'élégante  tenue  qu'il  est  impossible  de  pou- 
»  voiries  côtnparer  à  aucuns  garçons  de  cette  vile  car  ayant 
»  beaucoup  voyagé.  Je  nen  ai  pas  encore]  vu  d'une  aussi 
»  riche  tenue  et  d'une  manière  aussi  élégante  pour  servire 
»  nous  vous  prions  d'insérer  ce  petit  article  dans  un  de 
»  vos  plus  prochains  numéros  et  vous  prions  d'aranger 
»  cela  dcf  façon  que  rien  ne  manque  à  la  lauange  de  setn- 
M  btable  garçons. 

»'  Je  suis  votre  dévoué  serviteur 
»  Pe  . . . .  c  » 

Nota,  La  lettre  autographe  est  conservée  au  bureau. 

MACEDOINE. 

—  Un  partisan  exclusif  de  Rossinî  ,  a  fait  Tépigramme 
suivante,  insérée  dans  le  journal  de   Marseille  : 

Avez-Taos  va  le  Solitaire  ? 
-—  Traiment,  oui.  —  Tant  oiîem.  —  Me!a  poarqiioi? 
—  C'est  qQ*on  Ta  troové ,  anr    ma  Im^ 
Prvaqae  giaaamt  dana  le  parterre. 

«^Le  public  d'un  de  nos  petits  spectacles  a  demandé  hier 
avec  acclajnalion  qu'on  ajoutât  un  acte  h  une  pièce  qui 
avait    été   annoncée  en  deux  actes  ,    quoiqu'elle  n'en  eût 

3u'un.  Les  aciiçurs  u'out  rien  eu  de  mieux  à  faire  que 
'iisproviser  l'acte  supplémentaire  démandé.  Les  spectateurs 
se  sont  retirés  fort  satisfaits  de  la  docilité  et  du  génie  in- 
ventif des  artistes. 

— ^Le  feu  s'est  manifesté  hier^  au  soir  ,  à  dix  heures  et 
demie  »  d'une  manière  assee  violente',  chez  un  marchand 
de  sabots  ,  rue  des  Bons-Eiifans  :  un  chaufFe-pied  Tavait 
communiqué  à  divers  obj'ïts  qui  se  trouvaient  dans  la  bou- 
tique» Beaucoup  de  monde  s'est  transporté  au  lieu  de  rhi* 
cendie  ,  que  des  secours  prodigués  à  tems.  sont  parvenus 
à  arrêter  dans  moins  d*uue-  demi -heure. 

—  Un  nommé  Moreau ,  marchand  de  chansons ,  est  mort 
à  Lisieux,  pour  avoir  avalé  un  de  ses  ccihiers.  11  voulait 
prouver  à  ses  auditeurs  que  s'il  était  difficile  de  se  mettre 
ses  chansons  dans  la  tête,  il  Tétait  moins  de  se  les  faire 
entrer  dans  l'estomac.  Il  en  .est  resté  à  moitié  de  sa  dé- 
monstration. 

—  Un  militaire  a  succombé  vendredi  dernier  ,  victime 
d'un  excès  à  peu  près  semblable.  11  avait ,  dit-on  ,  parié 
boire  trois  bouteilles  d'eau-dc-vie  et  m.inger  la  ration  de 
huit  hommes.  11  a  été  porté  mourant  à  l'hôpital,  après 
avoir  rempli  les  conditions  de  cette  g.^gcure  imprudente  et 
funeste. 

—Un  événement  affreux  a  eu  lieu  à  Doulens  dans  la  nuit  du 
lundi  au  mardi  25  de  ce  mois.  La  manufacture  de  Mon- 
sfeur  Scipîon  Mourgues  est  devenue  en  entier  la  proie  des 
fl.immes.  Les  pèites  sont  incalculables.  I.rs  bâlimcus  ni  le 
mobilier  n'étaient  point  assurées.  Ce  déplor^ible  accident  ré- 
duit à  la  miàère  plus  de  3oo  familles  que  cet  établissement 
faisait  vivre.  Espérons  que  le  gouvernement  ,  qui  accorde 
si  volontiers  ses  secours  à  tout  ce  qui  touclie  à  l'industrie 
et  au  bieu-élre  du  pays,  s'empressera  de  venir  au  secours 
de  M.  Mourgues  ,  et  Taidera  â  relevir  une  manufacture 
qui  était  la  gloire  de  ce  département; 

,     —  Mercredi  dernier,  dit  le  journal  auquel  nous  cmpruntons- 

cette  anecdote  ^  un  homme  et  uue  femme  se  donnaut  le  bras . 

.1 


entrent  au  corps-de-garde  de  ***;  leur  physionomie  calme 
annonçait  entr'eux  l'accord  le  plus  parfait  :  à  lecr  tournure , 
à  leur  mise  on  reconnaissait  deux  bons  bourgeois  du  quartier. 
Ils  s'approchent  dei^vfficier,  «t  le  saluant  très  poliment  : 
Monsieur ,  lui  dit  le  cavalier  ,  je  vous  amène  madame. — 
Je  vous  en  suis  obligé  ;  mais  pour  quelle  raison  ,  s'il  vous 
plait  ?  —  Monsieur  ,  c'est  que  madame  m*a  volé  (  à  ces  mots 
seulement  la  dame  retire  son  bras),  oui ,  Monsieur ,  ce 
matin  en  comptant'  mon  argent ,  j'ai  trouvé  3oo  fr.  de 
moins  dans  mon  secrétaire.  —  Mais  ,  quelle  est  madame? 

—  Elle  ti'est  pas  mon  épouse  ,  Monsietir  :  c'est  une....» 
amie.  —  Ah!  j'entends;  -mais  comment  l'avez-vous  «am^ée 
jusqu'ici  ?  La  femme  prend  alors  la  parole  et  lui  dit  d^une 
voix  douce  i  Monsieur  l'officier  ,  il  m'a  proposé  de  faire 
un  tour  de  promenade  . ,  m  me  disant  que  cela  me 
ferait  du  bien  ,  et  il  m'a  conduite  ici  ;  vous  voyez  bien 
que  c^est  un  trompeur, —  Mais  ce  dont  il  vous  accuse, 
est-ce  la  vérité.^  La  dame  se  tait  et  bju^se  les  yeux.  — 
Ayant  vécu  en  bonne  intelligence  ,  il  me  sembla  ,  monsieur , 
dit  l'officier  ,   que  vous  n'auriez  pas  dû  vous-même».. 

—  H  est  vrai ,  madame  m'a  été  bien  chère ,  et  c'est  par 
cette  raison  que  je  suis  décidé  à  la  faire  punir  selon  tonte 
le  rigueur  des  lois.  —  Vous  ne  savez  pas  que  si  le  vol  dont 
vous  l'accuses  était  prouvé  ,  elle  serait  condamnée  à  dix 
ou  quinze  ans  de  réclusion.  —  Je  le  sais  ,  répond  le  bour- 
geois d'un  ton  sentimeutul  ,  je  le  sais  parfaitement..... — 
Alors,  répond  la  fi  mme  avec  beaucoup  de  tranquillité  , 
vous  n^avez  pas  un   bon   cœur  ,   c^est  méchanceté  pure  ! 

L'officier  leur  dit  que  l'autorité  militaire  ne  recevait  pas 
de  semblaGlos  dépoMtions  et  qu'ils  devaient  se  rendre  chez 
le  commissaire  de  police  du  quartier  qui  les  entendrait. 
Je  vais,  dil^il  ,  vous  y  faire  accompagner  par  deux  de 
mes  soldats.  —  Mille  rcmercimens  de  votre  attention  ,  M. 
l'officier  ,  vouIpz-vous  seulement  prier  ces  messieurs  de 
mfircber  derrière  nous  ?  qu'ils  n'aient  pas  Tair  d'être  de 
notre  société  ,  cela  nourrat  contrarier  madame.  A  ces 
mois  le  couple  se  retira,  et  l'officier  demeura  tout  inter- 
dit du  sang-froid  de  l'accusée  et  de  la  politesse  de  l'accu- 
sateur. 

—  Huit  incendies  ont  eu  lieu  à  Morlaix  et  dans  les  en- 
^'irons  de  cette  ville ,  dans  Tespace  d'une  semaine.  On 
attribue  ces  malheurs  consécutif^  à  une  bande  de  malfai* 
tours  qui  infestaient  cette  commune.  Un  grand  nombre 
d'habi'iDs  ont  doaiaudé  à  faire  le  service  pour  préserver 
leurs  foyers  de  l'approche  de  ces  bandits.  Un  détachement 
de  troupe  a  été  alors  envoyé  à  Morlaix  ,  pour  la  sûreté 
des   habilans  et  des  propriétés. 

—  Un  nageur  voulait  parier  hier  qu'il  traverserait  un  des 
bras  de  la  Seine.  Son  antagoniste  s'obstinait  à   lui  soutenir 

?|u'il  ne  le.  ferait  pas.  Un  de  ses  amis  lui  observe  qu'il  serait 
bu  de  l'es^^ayer ,  et  lui  rappelle  qu'il  a  une  femme. — Ah  !  c'est 
vrai  ,  dit-il  ;  et  cela  me  décide.  Il  se  déshabille  ,  se  jette  à 
l'eau  ;  mais  il  '  ne  s'est  pas  plutôt  éloigné  du  rivage,  que  ses 
membres  s'engourdissent  :  les  assistant  sont  eux-mcmeS  forcés 
de  prendre  un  denii-bain  pour  le  sauver.  Revenu  à  lui ,  on 
lui  reprochait  la  facilité  avec  laquelle  il  a  exécuté  son  pro- 
jet iuiiensé  !  «i  Pourquoi  aussi ,  répétait-il ,  me  rappeler  que 
j'avais  une  femme.  Ci  oyez  vous  que  snus  cela  je  me  fusse 
exposé  de  but  en  blinc  et  me  noyer  ?  •  Lamour  conjugal  fait 
faire  bieu  des  choses  ! 

—  Un  profond  politique  qui,  depuis  huit  ans,  lit  chaque 
matin  la  séauce  dos  Chambres,  disiit  dernièrement,  d  un 
air  courroucé  ;  «  Qu'ont  fait  depuis  si  long-tems  tous  vos 
députes^  Voilà  huit  ans  que  je  leur  entends  deujander  Ton/rtf 
du  jour,  sans  qu*ils  soient  pi:r\enus  à  terminer  ce  miséiable 
ordre,  w  L'iiomiue  po'itique  cfoyait  que  Vurdre  du  jour  ctait 
un  travail ,   comme   une  adresse  ou  un   procès- vcrL;:!. 

—  Il  vient  de  s'établir  à  Lyon  un  journal  qui  s'iiitilule 
la  Guêpe, 

—On  parle  beaucoup  du  marioge  d*une  actricedu  Tlicâlrc- 
Frànçai»!  av<cc  un  *de  uos  plus  riches  banquiers» 


rOLLECTIOXS  DES  MftMOIBES 

RELATIFS    A    I.A     HlVOLllIOX    d'axCLLIFRUR. 

Par  M.  <'.Li7oT. 


Écrire  Pliiftloire   drs  rf*\olutioiis   'tt   itn^  tâche  pt^ibte  « 

•iir-loiil   iljii»   un    pnyï  qui   vinit  tl'eii  éprouvrr   Ir»  ciiI'm; 

c*est   pour  nin»  cHr^    jt'g^'*  '^â  (Oiitniipoiains  <*t  ><*  ni«-tiro 

en  bulle  .'k  la  linliic  <!<•»   ptirlis,  lonjnur»  auft^i  cV>t  clmil^iirr 

le^   (F.tiio»  ou  1rs   rnulri  drs  loiivcraiiis:  rt  vr  iiV^t  (|ii*.i\rc 

rêfcr\e  (jiiM  Csl  pfiitii>   do  parler  de    ces  t'irrs  pnvil('^i«'%  : 

ainsi  le  clupilre  df*«  considcralions  se  dérouc  ^an»  rrs^e  mii.> 

1rs  yeox  di?    iVrriva.ii   pour  airêlrr  »a  p'uuie    trop  liard>. 

Toutes    te»   ri'iolnlinni  ont  \rs  im^nieH  c.iiim'S    ri    1rs   iiirmcs 

effets  :    le   rétabli^cinent  de   )'(*i|UililTt*  dans  le  corps  son.il. 

Le  defpolisiiie  les  prépare,  l.i  Ion:»  Ici  rel.ir>le  ;  iiiai«  v  e  me 

'       un  prince  i.ii|irrîeti!c  el  faillit*,  1«*  penplf  iiirpii>anl  la  h'>nii'n«e 

alliance  de  la  tvianiuc  e(  de  la  fatMiS^e,  renvcrai*  le  fiiitùinc 

el  ressaJMl  frs  droiU  rn\alii>,  nu  plulôl  rc(Ou\ro  sous  It*  nom 

de  lihcrU* ,  1rs  fi  rs  quM  a  vu»  liriM*r  dans  »oii  di-sr>poir.  A\t  u- 

glêi  par  1rs   piejiigés  de    Tenfance   et  de   ror;;ucil  ,  ou    p^r 

le  tentinipul  cit*  leur  dignité  ,  li*s  dilFtM'ens  parti»  ne  viuilc-nl 

se  r«iiie  aufuie   concession,   et    les   niaut  de   la   pjliie  ^Diit 

le   ré^ultJl  de   i'égaiïuie  de  «fs  ciifunt.  IJn.'ind  (Jli.r'es  1"., 

par  la  uioil   du  :;(u«.'rt  ux  Mr.ilt'oid  ,   tut  sati>fjit   la  fi-iocitê 

anglaise,  la    ln'lt'  se    Ici.i^nit  ;iii<>i  t'e  son  sang,   rt  rionnvci 

pirul  ;  snn    p'nic  audatient  envahit  le   pnu\oir,  et   «nurlM 

Il  tête    di>    ).i   nation  S0114    un   j'^u^  d*airain.  Son    r«*^Ti#>    fut 

nii     li>su     d'Iinireun    :    ain<i    le    meurtre    du    roi    n*ava:t 

conduit   les  ai'çlais  qu'à   rivrlivage.    Cli.irf«>s    M,  remotil&nt 

au   trône  patrr:iel,  Ii\ra  ^(n  P'*js  a    la  furiur  di^  réirliouji  ; 

1.1  mort  plana   rncure  sur  TAirglrterre  ,  et   ers    iAcIum  ,   (l'jc 

les   rois  lion\rnt  tonjonis   piru  à  roMinieiire   de»   cii;no.«, 

Mli^ntiMil  an  m  ni  lic  la  royaulr  Iruri  \t>iij;«Mnces  pcrciiiiL'iie» 

et  leur  base  avarice.  Ils  exlmiMÔrc-ni  (!i-oniW  1 ,  rt  ^vux  q>.i 

avaient    tiJ'St'    la   pousMère   tV    «es    p^cdi ,  livirirnt    au  <iiip* 

plice  son  ciilivre  t-n    !ani1:tatix t/aulie»  que  Ir.i  nn^I.iis 

cul  insiil'ô  à  II  cendre  de<>  tnorl.<,  ..«  !  cVaI  qui*  d.in«  li's 
criiOJ  |k>liiiq-.irs  ,  la  hkliclô  ,  «ni  alur^^.iut  le  v.nncu  ,  sVf- 
forcc  de  Sii|.plt>i:r  à  la  |ji\i(jd«*ur  qtii  niiiiqtie  au  nonveau 
uiallie  t.Li  il  s  I".»  despote  p.ir  prin*  ij)i>s  «^t  f.uLle  par 
caractt-rCf  «i^^nl  (ousé  tous  Ivs  niaui  de  sa  patrie. 

M.  Gii  I  'l  a  ra»*e]iibli*  p^iir  la  po^têrit  •  di's  dornmens 
ntin.Itrciiik  ;  >l  a  senti  tpie  IVipiit  l'e  p.irti  «inpè<li.ii  It-s 
con(cuip'naiii<i  d*jppi(|.*ii>r  justeinoni  li*>  f  Ikim-^  ,  rt,  «'an» 
un  on\i:g''  J'Ul  ]*s  drnx  piriii.ci»?»  luuirons  \iiMi:ient  d.* 
paraltr.*  •!  «''iilirniimt  rtiistniii»  ilij  lo?i^  pjileuii'iit  df 
Mioin.-s  M  V  ,  ft  1rs  nir'n.otrfs  île  AVar\ick,  if  a  rt'tuiMlîi 
les  op>ii  Cl;»  .ir<  lioiuines  !r<t  p  n«  f'|'|  o«rs  fl  U*s  plu^  rt'in.r- 
f|  la'»  e»  de  L^îti*  «•|iO«p  e  dc*.ii<:icii  «• ,  jonr  mcilrc  à  di  Cij  - 
\Mt  lj  \ir.l..-.  (!  Ile  li.iJiji  liOii  »i*  i(*(  oiiiuijudo  ai.\  liilc- 
ra'eurs  ,  p.ir  s«in  cli-gjnce,  i*l  au\  p'-n^'ui*,  par  l.i  fi»ro*»  ; 
la  s:.g  I  iti*  .i\jr  l;qiicre  ^olil  de\r!t>(ipi'i'«  li**  c^in»es  'd'nue 
lérolnlion  (|-!i  nt  l:int  de  rapprit^  .ivf*  li  nôtre.  I.c  lion 
iii^illieirri'iA  I  ofiii  XVI  lut  h.o  1  loia  dV:tre  coupable  connue 
le  nionarqiii'  anglais,  et  Na|io'tft»n  ne  Tut  |>a%  nii  (.'roiu^il; 
mais   plu»  <>*ui  ••  ioïs  le   leclcar  cio.ra    paicouiir   une    p  g«> 

.1 K     K. 


de  uotie  hi>ti).rc. 


%«%^%«  »%% 


maœioim:. 


—  l'n  »r'j;rierr  roi.d.  runé  à  «*iic  il«"c  p'ir ,  pour  can«e  de 
Iralii  on  .  ifin'i<t  p.-*!.  îtie  au  liru  du  Mi|;lied'tns  un  rlat 
tel    qiif    *  i'  1  i'il    »'igi   d'me  Prie    ;    son    brlii^r  njanl  r»    la 


iiidL.dic>s:-  t  I  .e(iiti|,rr,  le  M'ignriir  se  mit  djiis  iice  »o!J-re 
e'i  nus.-inf.  1i!iv  —  lili  qiiui  !  dit  le  barbirr  ,  vous  riîiï  >i  fmi 
iHur   une  «^gtali^nuif  .*  que  srra-(.e  donc    t  nrôl  ,   q-iand  le 

Lf  iirrt'iiii —  Tais* toi ,  in.-<raud  ,  son  nittirr  est  de  touper 

|Mil   vi   tout,  et  le  lien  le  puil  seu!eiiicul! 

—  la  sous(  r:pticii  oui  crie  au  bureau  de  la  i\W  e//c  ,  et 
t€à  «.e  .1  un  :ictc  de  b.viif«ti»aucc ,  s'est  clexfc  le  premier 
jour  4  Ju  Ir. 


—  Mrnfîeur  ,  disait  un  homme  très-calme  k  on  Snter^ 
locuteur    un   peu  emporié  ,   periiirtlez  -  moi  dV/ne//re  nou 

yvis    ^  MniMieur,   je  n'aime  pas  Vtimi^sinn de  vos  avif. 

—  Mail  en  f.iir  dr  rnikon  ,  vous  «aiitcz  toujours  ,  Monsieur 9 
par-di>sits.— M<///«i'if/r  Ptirdcs^tti  tant  que  ^ous  voudres  ; 
iiA^u,  tiL'VC  de  piintrSf  car,  lorsqu'on  en  fait,  je  ne  luis 
pas   daii)   mou    irnt/Vy  vi    je  suis  m^me    ioui  gauche, 

—  fil  Iw.n  li.ilitanl  d'Yvetot,  qnî  daUiilo  lemt  avait  acquis, 
ri  iiii|oire  (-nniinf  nt ,  une  coinniunauté  dmit  il  lui  avait  pris 
f'nl.i->io  de  t. ire  une  fabrique,  fut  un  l»eau  matin  tout 
<11r.iy<^  d^  voir  sur  si  porte  une  f«rande  afii<.he  sur  laquelle 
il  ét.iit  ririt  :  Mtii  tm  à  Vendre,  Iternpli  des  soupçons  les 
plu»  U/arics  ,  toiimtchU*  des  craintes  les  plus  vives,  il  court 
s'iuluinicr  d.ins  I.i  mI!i*,  par  cpicl  ordre  s.1  prnprirtê  a  été 
iii'<ie  en  venir.  (A't.r.t  une  Iroupi*  de  r oniédiens  anibulani 
qui,  ce  jour  nu'ine  ,  duNiiail  &  Yietol  le  joli  opéra  de  Mai#o/i 
à  f'vfutve. 

—  !  es  aniii  des  aits  n'nnt  pas  appris  iins  un  tîf  regret,  la 
perle  qin?  1  r«  ..!<•  ri.in^ai^e  viral  de  faire,  dans  la  personne 
de  M.  Piiidli>'M.  iiKiil  à  Paris  Ce»  jouis  derniers.  1^  touche 
sa\.inte  el  gcnit-nx;  de  cvl  artiste  l'a\ait  fait  surnouiucri 
avec    ivison  ,    le    (ioii«*ge    iVaiirai!». 

—  Le  Courrier ilt>  Brest  contient  asser  souvent  des  errata 
d'une  buiinr  lurce,  (Jii  reiuatqiie  cdui-Li,  dan»  son  nuincro 
du  î-fj  |evii»'r  :  .-in  lieu  Je  M,  Detnoucftj'^  tinine  tlt'fîgnré  ^ 
l'isrx  :  iirii-te  pètliturà.  (7e*l  bien  ce  qni  o*;ipp''l'e  ju»u ter  de 
la  tc^tc  aui  p:t'd%.  M.  Michel,  rcdattiur  eu  efiel ,  n'eu  t'att 
jamais  d'autie». 

—  Tu  impii  neur  qui  ,  r.:r  pée  dernière,  h  reMe  époque, 
avait  \eiiiiu  p:  iir  sa  p.irt  i^  ii  il.noo  (iinn;ii«<ernfn>  tli*  na- 
vire ,  se  pl.iii.t  il  nous  ./i*  n*L*ri  avoir  p.-is  \ejdit  (>iiii  mctne. 
N0U4  le  prioii»  de  croire  tpie  re  nVst  |>us  du  iioîie  laulc... 


SPr.CTA'LI-S.  —  lnvUThr  i»t.s  Ast*. 

M«    cl  Mjdjiue    LA(.AnM«r,  l're.iiirrt  Roirt   Tr«gTqttc«. 
AriiltunttUfUV, 

P!us  sûr  de  lui  et  du  pu' Ir  ,  f.-^gTrdère  ,  d^ns  le  r61e 
d'O/v./e,  a  f..il  enlriidii*  q  :"'(jt;f.-tiri.  de  rr  <  riiicris  Irai;:- 
qite»  qui  vont  nii  cnrur.  l).tT>  l.i  «biniire  si  i-iie,  M:r-lbut, 
il>  ont  lié  leinbles  :  O.e^ic  >  iuneux  ,  a  pioJuit  rciTiui  ci 
la   »•  tii'. 

M'  •  I.agaidiie  n'a  pei:t-rlic  |ai  inulu  a^ec  le  ii.rme 
bonhf  ui  le  rnl-  «i'/Ar//j.i.wc?  ^  n  .ii%  .  i^ti'.-n  *e  r.ipiul'r  que 
fetle  daii.e  ,  Jtpui»  l.u.t  ii)".'s  ..u  |t.<,  >p  Vww  .ni  «uîteiie 
Mt-l)Ni:iiêi:c  ,  el  i't>n  îCr.i  t  loii:»-  .j'nii  l.i'i"  t  q  ji  dni;n»' di'jii 
p'us  que  dri  e^-pêraîi' fi.  L'i:i' p!iy>J»ii  tm::-  •■.  ..ut- .;i-i*i\  tn 
niâMiliNi  noliîp  ,  cl  un  ori^ane  ?o[iiirf  :  v-iiij  Je*  qualités 
prcc  eiiS'f.  M"'  Liçardrre  W%  p'>*>êdo.  Dr  Wx^.vx^a  c?  rt  fie 
iVliitle,  cl  le  se- plie  tr.i^ique  pi-ul  un  juur  lombi  r  djus  .«e» 
lu-  in  . 

iTiieot ,  s.-^us  la  pnurpre  brillante  du  roi  d'Ip-ie.  a  bien 
dit  ;  lusif'trs  partie»  de  ,'on  rôîe  :  i  el  rctrnr  ii*r>t  pomi  de- 
p'iiiV:i  de  chaleur,  il  a  ii«ciiie  du  çoùt  piiii  1j  tr.*^idu-y  ii 
pcal  à  l'occasion  ciiau^MT  \^  cothurne.  .M.i.«  qu'il  m  ie<le 
là,  el  lio-ine  prisant  à  %a  niêiiàOire  m  Viis  du  >al\iiijue  : 
«  (*r.ii|;iii(  ij*nn  t  mi  \  lji«  r  |i«  troaiprii«r«  anftrrr*  , 
»    Kt  roiikiiilrt  'uii};liiiii  «ulrr  r»|>rtl  ri  \»%  Inc  s.    • 

CiS.-iiirn\c  irêfa't  point  \i\y  l*iltit!e  inli'jr»!»  .rO/#  5/1'  ;  ion 
j^u  a  clé  <a:;«*  el  bien  conduit.  Cri  adebr  feia  b.cn  de  ne 
p'ui  di«snnitli  r. 

M**'.  I.rj^rand  a  représenté  d-gn^menl  la  venw  cV//,  r/rr. 
DuiiiOniier,  qui  assureinrnl  n'e«t  pintil  i:n  /7ir/<r,  a  mis 
dans  MMi  lôîr  un  abandon  el  liiif  |'i.ini  lii*f>  ir^niiiiit  lou- 
chans,  le  public  en  a  brauioup  ri;  apii>>  n  Sa  ,  à  ni«ii>s 
d  elîe    un   piu'uiY  ,   rnniititM.l   !ni    p'niii».' 

>oii.i  o<on>  prédire  ijn»  Ir»  t rjni  M-i;f.-ilii  n«  dr  V.  r\ 
^J■'•  F.a^ardêre  ieroiil  5iui\ics,  pii»e  q-n*  le  pul'j*  \ti:Jri 
cncourg  r  des  talins  ic^il  cMiiuaLlcs   jo^r   i.*  pioimwe. 

A.  II. 


mwm^  d  ^^JnH$iv\i* 


mPORT  DEROUENrf  , 

.  Ilic)L|MATIONÂ  ET  tlTAKCEiittNS. 

Chabgeic.  au  cliàsse-marëe  le  Rêgithts , 
c-  Lcveut ,  ven,  de  Bordeaux.  —  Cour- 
.  lier  ^  M.  Vîard. 

Bécldmnitw4 ,  MM. 
J.  Ch.  Lebrelon,  ^.5  fiUs  eau-dc-vîe. 
Oieusy  frères,  3  fAls  lafia, 
Cb.  Môiian  et  Gouin\  3  fi^ts  vîn ,  i  cn'îsse 
dilo.»  t  caisse  eau'-de-viét  l  caisse  liq. 
Hubert  Pesmalîa,  4  ^^^^  via  et  i  cais.  d**.| 
Martin  frères,  6  fdts  vin. 
Boulanger,  a  fuis  eau-dc-vie. 
Rhuland,  i&5  barriqnes  sucre. 

ThoiiVâs^Eury  ei'comp. ,  8o  fûts  viiitf 

.  ••  ■ ..       .•   .■   -.^  A    '  r-     -  . 
Chakgf.^^  4ù.  ^l^«^,-rniarée   le  G/and-, 
.    /Tnê^tff^'c^'çf  Lelrélioi^ic^^eBi.  de  Èôr- 
deaux. — Courtier,  M.    viârd* 

Lemaicc  -et,  Dabpor^e  ^3,liariJs  çau-dç-yie.' 
Au  porteur,. 55  fùls.eau-jdc-vi^.  I 

Lecar|>enlier,^.Kirriq.,vii>^i  caisse  d*. 
Bichanl  Ànquetin ,    l5   bafriq.    vin,  ao 

balles  sufiiac.  ""  '   ^  '"" 
\ir^l>fehaitro,,,  i.>fiât{Tin«  >  i     »/  >    ,.  i    -• 

.IUlotHs,.4ftf4i8A:ip.f      ,,.j  , 
G.iuthier  fières,  o  fîifs  vin. 
Hébert  aîné,  ao  fftis ditoV   V 
Poiilrel  «>îné,    lo  fûix^prunes,   2  caisses 
di(o  ,   i8  deiiii-caissesdiilô^  i  quart  de 
'caisse  dilo. 

Oi  A  it^cM .  d  u  chosse-ma  rée  }e  fhon-  fimrjr, 
c.  le  (îloalicc,  von.  de  Bordeaux.  — 
Courrier,'  M;  Viaixl.  •        • 

ï{i'clnntalt'tirs'y  M\T, 
Jos.  Graiidin,  lofilts  eau  de -vie. 
RouiscJiii-(*avey ,  Ç  fiïts   \m   nju.<cat,   fi 

dilo  eau-d<  -  Jo  ,  i  dilo  vin  ordiû. 
rbeniiiite,  16  fîVls  vîif. .  '       '  .  . 

Cil.  Durand,  06  sacs  café. 
I.ecarprntier ,  0  frtlA  vin.  •   ' 
P.  p.  lxoul;md,G  fii'8  dilo. 
Papçret ,  aS  dilo,  dilo.      "  ' 
TlioinaaEury  et  côinp.  ^  Ca  dUo'i'ilîtè..   ' 
Rcilant.  à   rcclauier,   èî  le' navifë  t'thnl 

ài^  q;iai  dif»puis  plusieurs  joùirs,  S  WU 

vin  ,   marq.  (î.  — •  i  dilo  ,  màrq,  B.  — ^ 

'%  dito,  tnhrq.  J, 

€iiAKOur«du  clui5»cHtn.iré.e  ^i^ntze/iV,  cap. 

Hilly,  veu,  de  Mareunes  et  Mornac. 

— Courtier,  M.  Viard.  ,     ,, 

Pour  IM..  Ch.  Diirand,  £6,935  ki,l.  p^.. 
An  forleur ,  5,o68  kil.  ,, 

Charge  M .  de  la  goélette  rAchCÎ&^  tafp. 
Ridoiel,  ven.  de  Bordeaux. -^Courtier, 
M.  Viard. 

Jiéclfimatenrs  ^  M^f. 
A,  Lebrun,  124'  bAches  Ca  17 pêche. 
Cil*  Durand ,  5o  fùls  eauvie-  yie. 


Au  portpur,  3  fAU'yin, 
Lhermille ,  4^  dilo  dito» 
Papercl  ^  Q(S  ditoy  dîlo. 
Dubus  ^  iB  dilo  ,  dilo. 

CHARCEBf.  du  dogro./^  Pelitc^yiane  ,  c. 
Chaignard  ,  v,  de  Ch; rente  et  le  Ha- 
vre.—CoVii  tier ,  5L  Viard.  ♦ 

Kéclamaienrs  ^  MM. 

Dieusy  aine,  i5  tais  eau-de-vie. 

Crpsnier  ,  i^rûtsdiio. 

Au  porteur,   65  dîlo  vin,  894  bûchn 

Saiote-Marlbe ,  10  caisse»  savon, 
pieusy  frères, 3o  fûts  eau-de^vie. 
J.  Ch.  Lebrelon,  a5  dito,  dilo» 
Decaen  et  BrîosAe^  100  dite  yîn. 
Provenant  du  inàylte  t^At/gtislCy  c.  Lebou* 

teiller,  allégeuhtau  Havre,  65  caisses 

savon,  au  porteur. 

Chargf.bi.  du  chasse-marée  hs  .  Quatre^ 
,S^un,^  cap.  Lepan,  ven.;  de,  U  Ro- 
c^ielle  et  le  Hayre.-r-Ceurtier,M.  Viard^ 
" .   ^éclamaieufs y  MM.  " 

.flejiauU4)ufayel ,  4^  (&ls  eàu-de-vié.' 

Signoi^  t  dilo  ,  ditt>. 

Boullanger,   35  dîlo  dilb. 

Bard  jeune,  lo  dilo  dîto. 

Au  porteur  I  8  sacs  graine  mbh(arde>.  ' 

IVovcnant  du  tralisbonlccneiit  du  liaVîre 
V/ltigitste  y  c;àp!!  Lèboùleillèi*,  vert,  de 
Marseille  ,    loT     caisses   savô'ft  ,'    au 

.    pprteur. 

Charcém,  du  chassr-marét' il  M'/fo^t  f  Cw ^ 
Caivé-,  yen*  do  iiorUtaux.  — Couxi^er, 
M.  Viard. 

^f^tfclofhatettrs ^  MM/  '       ■  :< 

A..  I^bcuq  ,  j;î6'}lii<iHos  boi'sT.iïWiVéche. 
Ra louis  père  el  fiîs  ,   l'S  Riis  sucre.  . 
Cliartei/ Diirand  ,  i5  fi\l8  dif<!!. 
J.  Ch.  Lebrelon^  »o  fA*^  eaù-de-vîc. 
Pien<-^o^eig^eu^ ,  88  1i\ts  vTîi. 
Thoniasi  Eiiry  el  comp. ,  ^4  f'^'^  viti. 
Au  porteur,  a5'  fùîs  eàu->de^vle,    i  frtl 
vin.  ■  .    "\  ."    ■  '  ■ 

Cpargem  du  cUBSi-^man^  t'Elisn6fiihy  c. 
/4ttrchtveuu  i  y.  de 'Bon]e»ut.«^Gour<« 
lier,.  M.  Viard; 

»    RifttiTOû/ei/rvj'MM. 

f.evassear ,  i  fikt  vin  ,   i  cais.  dilo. 
C«ssey  et  comp.  ,  7.  fills  goiume. 
Paporet ,  104  fûts  \in. 

D'clnqa(>rière  ,  4   fi*»'*  vin,   4  '«^l*   ^^^' 

der\io. 
CrxJv^l   et  conip.,  7  fi^fs  vin. 
Fattvel  jeune,  a  fûts  dilo. 
iecCDiir,  5  fv\ts  dilo. 
Barré  fils,  11  sacs  £^raine  de  moutarde. 
Cievel  et  comp.,  48  bottes  acier  battu; 

Charcfm.  du  chr»$$r-ma»c*»  h  Cvsnrtï  ^  r. 
Pano,  v,  de  Bordeaux.— Courtier  ,  M. 
Viard. 


Rëctamaléurs ,  MM* 
Thomas  Eury  et  comp»,  40  ^^<  Viu* 
Nélatoji ,  8. fiXti  essence.. 
BoulaJigf^r,  12  fùls  vin. 
Desrocques  (ils,  16  fAts  dilo. 
Fanvel  jeune,  t   fïit  ditp. 
A.  Lebrun,965  bûches  bois  de  Canipèche. 
Frémery  ^  4^'^^^^*  cau-dç-vîe. 

Les  porieurf  des  conncîssenient  des  objets  cî« 
apr«< ,  flont  întités  k  kc  faire  conuisftre  de -saite  aa 
capitaine, étant  arrivé  depuis  htiB  ooU^ant. 

*'A  ordre  :  "  '        •   *       -     '    ' 
20  fûts  vin.— ro  fûts  éan-de^ie". 

CtfARGiM.  de  la  goë)elte7aZef^>«  cap.  le 
Grotiec,T.  de  la  Roche)Je  et.le  Havre. 
«^Courtier,  M.  Viard..    . 

Réclamateurs y 'MM* 

Lebrelon- Vallée  J  isi  fût*  vfii. 

Sav^lle-Toulyin ,  i5  ^^.M  eâu-de-vie. 

Rous!ieliu-Çayey,  7  dî^ô  dilo. 

A.  Uéliot ,  10  dilo  dito. 

Piael-'Fourni^r,  i5  dito  dîlo. 

Renard  ffères,  12  dild  dito. 

n^)>ert  «iné ,  10  dito  dito. 

PrçveuaMt  du  tr/iDsborde oient  du  navire 
VAjLij^iiSte^  cap.  Lebôuteillier,  ven.  de 
Marseille.  Rêclamatéurs  ^  MM. 

«ucfin  de  Foncin,  64  caisses  savon. 

Q^.  Pui;and,  21  ditoc^ito. 

Au  Porieur,  i63  dito  dilo. 

r\XRGiW.  du  chajsr-fiiarée  leDésiré^cap. 
Atdei'en^\cn/èu  château  Saint-Pierre, 
k  Bochofort. — Courtier,  M;  Viard. 

Viéclamaleurs  y  MM. 

V?.Jf,.B. Hébert,  4o,3i8  Wl.seL 

Lccaîur,4P^A**.^^^v 
Lecarpentic*i'  et  Rufin .  aS  fiits  eau-dc-vie. 
J.  Çlh.  Le^retpu,  12  dito  dito. 
Dobosq-Lcttré,.  20  di^o  dito. 

'Cdargfm.  du  sloop  la  Catherine  •  J<hm 
*tèphine, cap.  I^irgnnn^xen, du  Havre. 
— Courtier,  M.  Viard. 

Krclarfu  t'en r s ,  M  Aï.  « 

Gh.  Durand  ,  i3  caijisea  sa?/0o. 

uerin  de  louçiti,  69  dito  dito. 
Fain-ff^  frcies ,  36  fût»  vin. 
«Ch.  Fes^rl ,  l^cai^5e  savon.  . 
Henry  Flory,  32  dito  dilo. 
■AuPorleur,  i?i  dilo  dilo. 

le  tout  provenant  dn  transbordement 
du  navire  ia  llcnricUc^  cap.  Thtntoj'^ 
>en,  de  Marseille. 

ÇnARGFW.  du  s'oop  îé  Safiit-'Marin  ^ 
c.  Duiand,  ven.  du  Hnvrel-^^Courlieis, 
MM.  Bordclle  père  et  fil*. 

Réclamatcurf^   MM. 
FonvrI,  88  liarriq.  sucre  ,.a  lierçons  dito  , 

Squaris  dilo.     ■  .  1 
L'mnrre,  ^o(^5  rnorccanx  hors  de  santal, 

I  baîlol  *Ii»p. 
^"aiiier  ,  -jSS  bûches  Lôîig  ja^nc. 


Clifvnlîrr  et  conyp.  33o  Idchci  boî»  Sle* 

>Uiili^. 
liorvcnl  ^i,\o  ]>1.'tiulif»  siip. 

Cn%f.r.f  M.  iï«  flo«ii»  le  P^iU^KtfonarJ ,  « . 

Luci't. 

B  rcia  m  ni  etiff  ,  M  M .  ^         ^ 
Oii^^allrl  «l  coiiiV.,a^  caisWi^ùxoiiivre  ^ 
Ihiiillier.  i(iOç«mMigMâr9fh*99  bar- 
rils  brai. 

Csàlir.EM.  du  iloop  !a  Luwse^  C-  Gcliannc» 
•V,  du  ftUrre. — CourUerM.  Fauqueus. 

A  Ordre: 
'44?  |ilHBclieisapin.«-€ooo  pavM«n  larrr 
cutle. 

CMh^r,\n.  du  ilorp   tr  tltïuis  et    'Funnj'\ 
c»p..GoBQier ,  vco.  du  Havre. 
Bécliîfuatrurs  y  ÀlM. 

SouÂmiAU,  ♦S0paa4ài«MMia43iiivre, 

Crf  vel  «tctfmprN  7»  tMa-aucrc  bmt ,  4o 
bari4li;'<tff^\  sS  boiiMiit^  l.iiiac. 

Dpc.ièii  èr  HH^sAc  ;  HB;  bikcfaet  bon  dtf 
Callip«c!ie.  "'^        -     '    ' 

MOUVEMENT  du  «7  av  iS.,  ,   . 
■  '     v^tilS  f^Tat!l.    ' 

U  iToor  ^C5  Dens-AniTS  cap.  LemAQ* 
DÎer;  de  Sp  tonn  «  T^b.  d^  Havre,  th. 
de  irf  de  «aade,  pfi\aâ«. 

La  Ax»p-l'AiaiaUc-FêiiK»  cap.  pil.lnn» 
de  17  tono.  »  VCtt.  3e  Ài|il-n««ly  ,cli«,' 
d'bultrei. 

I^^lMp  k  J«vaa-£dotB«rd,  cap.  >|e«- 
•agt^^  w  tonn.»  vea-  de  Barfleyr^'cb. 
de  c»loM  filei. 


Le«*oep  le  Oairrorant,  oap,  iolifoii% 
de  4gr  tooM.,  ail.  a»  Havrp,  fur  kptU 

Le  «Mip  la  Franc i  11^  ,  ewp.  Rtfnaul^di* 
^\  tonn   ,   ven.  du  Ilaxrc,  ih.  fie  p'*^',re 

Le  brii  k  ta  l^uise,  c.ip.  F.iuf  Iit*^  '^é  71 
lonn.  ,  ali.  aui  Ar(»,   »iir  l«*»l. 

I^  bii«.k  r^belt  c;p.  Ni  ud»  de  48  t., 
allaoj^  il  lordoaux^  ch.  re  plâitc. 

Le  hpiX  la  Lquisc-Einiiiic.,  (Mp.  Pru- 
ncaui  qc  6â  tnno. ,  ali-  et  <  h.  iM  ui. 

Il^^brick  l'Unîoii»  i\  Philippr,  de  i?!g 
ton^^alL  à  Mar»eM< ,  sur  lcs(« 

l^;f)Dop  rEuUlie,  c.  i)i'»iuirrs  de  ^i 
ton. ,  ai),  ju  Hivre,  cli.  d<?  |.!:*ric. 

L^.^Qîiri  iXliiabiih^  c.  Uubaaiel  »  de 
5i  tOP-ft  «0.  «t  cb.  iJeiD 

Umba^ne  rAùnaltc-Kupbrn.înCt  c. 
fc^iifci»pie»de  69 ton.» ail,  au  lia\re, 

(jç  do^ri'llironlfllp  ,  c.  Tfpfcnl  pou 
leicur  »  ^c  too  loii.  »  ail.  au  1U\  rc  ,  c;li. 
de  \îii. 

"    Lf  «'oop  iTiiion^  c.  CajiJine  •   de  11 
Ifii.  «  a!l.  a  Cuur>L'uiI!e  »  ch«  de  j'iAlrc. 

t^  fttitop  TK^poû  9  c.  Lcnioiinirr  |iour 
lifilia^nit  de  \Z  lou.  •  aiJ.  au  ilaire  ,  cii. 
lie  p'tificft  iiie«ilièra«« 


de  Itrttirn ,   cli.  de  bon  de  cofi»traclion 
p„ir  aarU.iltg.     ;         V       .  / 

t^^ÏMÎtk  lfr|MÎ^f'^*e4^/e.  Gtlmartl 
n  Ui  be  ail  TT-ivre  ^   *ur  l«»t, 

tt*  Imik  l'4ugtj«ie,  c:ip.  Poul^,  ven 
de  U  tlvadrtoupe,  cb*  «Je  tucre  9I  c-ift'. 

Le  brtck  la  Ibimf-li^nriefU  ,  c.  PunlEf, 
vrii   dtjLeoiJref ,  ib-  de  poMU  t^ua^kn. 

Le  (^01.-5-1*1  Au  rËmHis,  cap.   Lrroc<j  , 
«en.  «la  Smwi-OQwiqgiW  t  U^«  d£  cafc*     ||^ 

Im  cbafae-oiarce  U  UoBitf-Vère,  cap. 
Dvgmiel ,  ven*  cie  Houea,  Aor  Je«t- 

Ijeebaïa^rnarée  U  Slarte^Anae,  cap. 
Fulnrbcao,  ven-  et  rfc.  îdffa. 


1^  brick  fwuaibfi  JiHi^^UennoflW  •  <À 
lUfvU  «ii.  è  UttnlticlfCb.  «i««i>laiicb«ii4 

IjebrickaiigtaiatUerCiik»  c,  Mikebej  , 
alL  k  liueriMol,  cb    «k  I 

Lt  iro«i*«iiLi  Auiêlti^c,  (tuétiédal  *J 
aIL  à  \m  tiu^aJoypei  cb.  de  M^oUgf*! 

La  iloop  aiif^laii  iaob^Aritib  *  cjp. 
Uuikoflt.  JilU  ans   A^rfi  t- iur  l^^L 

Le  fJoDii  an|lai»  k  Âpitlel ,  c  iiÉcàÀ  » 
alL  4  tawey,  aur  l«»t< 

1^  aloop  an|;Uii  le  Pônc«-Cobt«rf  ,  q. 
1^^^  aiL  â  Soytfaaivpion,  cb.  de  pa>M* 

iMfdofrèU  BpnfK^fMJtc^le.c.  Lelarniie» 
alU  à  (;ÉcrbcHiiig ,  di.  di;  >«ii*  de  1:011»*- 
trucl<0[i 

,  Le  ifariLk  iV^tiCr  C'  Oeimaj,  alL  4  D.,>r-[ 
deaux ,  di.  dtt  latiiie* 

ùï  brkk  Cerèv,  ca^  Olificf  ,  ill.  h^ 
(ïr.Mnille,  fiir  lest.  , 

Le  Joo^k  le  I1^«ard  t  c.  Patrâer,  alL  h 
<Jiprbourg,  rlj.  de  briijnei. 

Le  iloop  IV^Dgt'Imc,  c.  {lovroy»  ail*  à 
Mnrf^ii  ,  cb.  de  UU-:* 

'Le  ^Inrïji  U  Don-Prrfl.  C*  Jaquemniii,|. 
a!L  3  Mofl.iîx.  rîi    dr  iJiUac. 

\^  lirii.klf  0:iU^!rii,  c.  LfkaKuf mare . 
n'.i,  là  h  \Urii*jïi*i",  *:'».de  b(»U<^l>(ïei 

le  {nj\  Tri  rîcui- Vwi>,  c*  lloimi«T. 
*:i    ê  U  tLtrlïiii(|i*i*,  fil.  de  Miola^cs. 

I^>r>j(rla  3tTjiMC*d*AiiïaurtC<  Caut-LQU, 


L«Ç1        I  f  léTriloiii  cap,  tar-» 

{0140:  te  «II.  i«i    i« 

<v  la  V^  ifjC.  TruicaLall  a  Ma- 
renctef* 

Le  ^loQp  la  Jfupe'Ro«e,  cap.  Caron, 
ail*  an  H^rre. 

1^  j^ani-Pierre^€i|i«  If^ialUâ  Ponl- 
Aodetn^r, 

le  cbai^^-viarée  U  VîciWpr,rap.  Lar- 

loiu,  aII.  à  lonleani. 

I^  »inack  h*t)hmàmm  Owdaaaainîiig  ,  c. 

V  iet  man ,  ail  à  JJamba wg . 

S&m  dticrndus  4 

Le  bdcb  leTclriDa«}ue,  cap.  UMimar. 
Xm  ckaii.  le  Tnton,  cap.  ljrgoiiPi|r. 


Le^ifiiop  U  idvurir^ 


p. 


—  L«*  Ji4Ma-P)ffrr  V   lap,  l^aii- 
.  J^*  Vîenuan, 


HOLBSE  nKP\iU5=,  D'HIIR, 

Ct>Q   P^t'n   '^F-'T    lA^WTOff , 

•of  loe  to*  •**«  ?*^  ^e'tV  »p*  ?*f 
*oe  fflr  I*  %v^%%K'^^m' 

£rh.  dtiiBMirt  ii)3,  lin.  3     «I 


•af 


ini r  taïf 

^:f  aie 


:iIU  4  lifjti^n  ,  c!i,  lie  potaiie. 


PORT  D£  QL'IL'EBKUF,    * 

\^  biit-i  U  0>iucLc,  cap.  Bkcboa,  aU 
j  L'o^diaut. 

Içtfo^re  IcGbaeur,  c.  FrifouUi^U, 
au  ll.'nr*'. 

Le  brkk  le  Te!caiacfiie ,  cap,  Louittiji 
«II.  à  Qûnleauf  » 


'^4.       «    » 

Idem  ^a»iii4ïriut  971  ^^« 

àiïtio^vi  at,  »,*  a*Mï,  lie  riA^c^ 
illaf 


il^i  lUf  «*  t»* 


Tttl'IATREllbS  JiHï:!- 

ftftii^itAtfca  p   <^ra   •• 


09  ta 

ât  im.ALE 

VALÊIim, 

ConiéJîcïi^ntcUr  rn  3  ocir*,  de  MM,  SefiWt 

ri   M*?k»Vfltr. 

MM,  femea. 

Sfi*ni-ElniP, 


M>L  fttlM^ 

D«M'  ktier. 

AiltuO» 


Fr«vi49a    BaprcMVlaiicm  de 

Vamlf  viU«  («I    •»«:  4*  MH.  5i:ritie  »  Melcj. 
fill«  et  âaini^G<-arg^i« 

^^^\S^nni\         '  Meti.  Thom^iila- 

'  V^ïdtmr  'U  fl ^/*W#  ,  -*=  c  riwam  et. 

If<.f  jffie  ia/iif  •C/fl/r,  Tk«iw  J. 


Cii.  héJUiilEL  t  iJL*PaiU£LH  A^  CAriACiKIlES  r«  1h  TAlLLE-BOLCKr  «vc  5ii:ri^Lô,  &•  34  r^Mi  4«  PaI^» 


■      '■«    IMI     '^      ■ 


Ifi^.8»^«iPi»Atnittr. 


tUMUa  TBOtlfTAI* 


LA  NACELLE, 


''^m 


•"-•»: —  - 


'  DE  LA  SEBVE-INFÉRIEURE. 

CfttofVaili«MCkllloùlc«'joad.  S'âilrass^,  pour  rAhan«efat  t  h  K«iicUoM%.f  Ifciwaia»  fm'/Ykheti^^  lfaWdfcrQrté»,W»>  4g.  A'rfboiit:    , 
dà'  •'UMnA  i  fpm;  dMs'BKmàrVf «VAlié ,  ra«  de  Kichelicu',  iè9.  79.  -^  4|i  Hàvw,  4sIms  Oucmu',  im  d«  »>rit.-«  Kl  cWtf  ibM  W  CiWmV«ft" 
PItiMIiUri  éBÉ'l%i>liy  <lii  TWptnMihriir  —  Vi  fHt^  l'AboiiiieMciHnc  d«  iSfr,  «UqM  triBttirr«,po«ff  Boom,  «t  a6fr.  S»'«^  j^|tf|^M^ 


m<^M^%^l%%>%%l% 


iTa*  giiitvre  est  à  an  Ubl«kif  original  d»  qa'iNkè  trà- 
^■cfimi  t'n  '  ]^Cole  ètft  à  lAi'  poèfae  ;  mais  quelle  faible 
idée  que  leé  iDcisioas  du  burin  nous  donnent  de  le  touche 
d^oii -grand  .mailre,  on  devine  toufours'daqs  les  traits  im* 
parfiiiis  de  le  copie,  tes  perfectidns  dit  modèle.  Qîiel  in» 
lêrét  nous  attira  eacore  p  par  exemple  »  vers  les  beilee  gra^ 
rarcê' du  Cheval  du  Tromf^ie  et  du  Chien  duRé^unûHil 
Les  curieux  de  notre  rae  Grand-Poni  se  grou|>eni^detaat 
elles»  elles  M;  Lecoote,  ^imoe  l'ils  les  contempkieat  pour 
la  Djremière.fois.  («e  plaisir  arec  lequel,  on  les  voit,  vaut 
quelqae  chose  de  plus,  que  ce  sentidient  qui  nous  eniréine 
vers  les  choses  nonyelles  ou  les  obiots  de  vo^ne.  Quelle 
conception  à  la.  fois  neuye  .el  draoïaliqoe  ^présidé  à  cette 
exécution  inimitable!  Au  milieu. d'uue  scène  de  destniC'» 
tioo ,  dans  Tardeur  du  féu  le  plus  uieurtrier>,.  un  jeune 
tamlîour  et  son  camarade  élancbent)  avec  une  sollicitude 
presfu'enfantine  ,  Je  %^n^  d'un  pauvre  chieik  blessé  ;- ce 
pauvfe:x:hien  est  celui  du  régjment.  N*e|t^-ce  pas  une  idée 
bien  alléchante  que  celle  d*avoir  représenté  ,  attesnt  du 
ndme  plomb  que  celui  qui  frappe  les  braves  ^  le  fidèle  ani- 
mal qui  partagea  leurs  fjiliguen  et  leurs  périls  ?  Quelle  rartélé 
mttoresqoc^qiielle  vérité  frappante  sur  toutes  ces  physionomies! 
Là»  ces  soldats  se  battent  avec  le  mtnié  caime  que  s'ils 
faisaient  l'exercice.  Ce  jeune  tambour  panse  auprès  d'eux 
le  Chien  db  Jtégiment ,  avec  la  même  sécurité ,  d'un  air 
•assi  ingénu  que  s'il  était  snr  le- foyer  le  plus  paisible; 
CTeit  ce  couiraste  «pii  offre  nn  trait  de  sensibilité  an  nilièn 
des  horreurs  du  carnagf* ,  qui  remue  Tamc,  qUt  ibléresst 
t«  coBtor ,  et  c'est  le  comble  de  I!art« 

I«  Oies^aldn  Trompette  présente ,  si  Ton  peot'hasarder 
cette  expression ,  la  contre-épreuve  du  trait  rendu  dans  l'autre 
iaUeau.  Ce  n'est  plus,  dans  celui-ci,  des  militaires  qui  secou- 
rent leur  chien  :  c'est  un  chien,  au  contraire,  qui  lèche  la 
blessure  d'un  mafheureux  trompette  étendn  aux  pieds  de 
son  chenal;  II  est  impossible  de  fixer  cette  gravure  sans 
éprouver  une  foule  d'émotions  diverses.  IJn  soUlat  dont  la 
lete  est  fracassée  ;  un  chien  qui ,  conduit  p»r  l'instinct , 
cherche  k  le  rappeler  à  la  vie  en  lappant  son  sang;  un 
cheval  fixant  le  cadavre  de  sorr  maître,  avec  é ton nement, 
avec  etIVoi  ;   et  pour  rendre  cette  scène  plus  pathétique,  ils 

•ont  seuls I  \jA  présence  d'un  homme,   là,  ferait  du'mal 

Pour  être  peintre  comme  M.  Vernet,  il'  faut  être  poète 
comme  Virgile,  comme  Racine  ;  il  faut' avoir  leur  imagi- 
Mttoa,  leor  sensibilité.  Rendre  des  ideea  ausiû  sublimea 
aycc  Ia  plume  ou  avec  le  piàceaiï,  c'est 'la  même  chose. 


Hèinbrj^  n'était  pas  inspiré  autremeiitqiMt.I]Uvid;  mais  le. 
penchant  dé  l'un  l'a  conduit  4  monter  uue  lyre',  et  celui 
de  l'attire  ai  tmàr  une  polelte;  ^ 

En  éaiisaenHit  W9ë  talent  admirable'  fc'  retratïer  les'n^bfs^ 
militaires  d«  la  dernîèf»  époque  dé  notre  gfotre,  M.  Verti^f 
s'est  créé  une*  célébrité  aussi-,  impértsftlIHe  qbe  cette;  glôM 
m^me.  Dant  mer  idées,  je  ne  pitîs  sé|îarêr  sph  nfUti!  àé 
celni  dee  braves  d'Austerlitx  et  de  LéijjiiFci;.  Il  mè  séftIbU 
qu'il  a  cofskattir  avec  eux-  déns  leurs  rangs',  Tartistè  qttf 
les  fait  revtvre  dm»  toales  Ses-  pr^didif tioM ,  et  ah*il  sVK 
associé  à  lemns  trittmphM  en  ief  assdcfànr  à'  tdntes'  lei  inà^^ 
rations  d»  son  génie. 

Les*  héror  ^ea  vieux  âgée:  tf^wh-aient^  dsMie-leiirs  phattl^Kii 
•U  9oa^  leurt  toile  domestiuuaa ,  d#r  clltfntres  «iispiréi  pou^ 
célébrer  leurs  victoires.  Plus  heureux  encore,  u6tfS':«VMU 
trouvé,  même  dans  nos  malheurs,  des  mtfses  pour  dépltfrer 
nos  revers;  et^près  du  jeune  Virgile  qui  consola  leeombrei 
guerrreres  do  Waterloo,  I*  postérité  couronnera  le  peintre 
dont  1er  pinces»  national  fit  revivre  c^  fiita  d'armes  qu'ua 
dualisme  sacrilège  Yoblul  en  vain  (létirir.  Edwd'.  . 

Tons  les  journaux  ont  annonce  la  inort  de  Cenoatà^  le 
Raphaël  de  la  sculpture,  le  Praxitèle  du  siècle.  Votre  véné- 
ration  pour  les  hommes  vraiment  silpéneurt,  notfe  saldt 
enthousiasme  pour  tous  les  genres  de  gloire  et  d'iDusIratioU 
ne  nous  permettent  pas  de  garder  plus  long-tefiis  le'fi)èîic% 
sur  cette  perte  irrépareble,  et  nous  venons  aussi  dépQlM 
sur  ta  tombe  du  célèbre  arttii^ ,  un  jnstelribut  d'hoaituagél 
et  de  regrets. 

T^  magnificence  des  derniers  honneurs  rendus  â  Conofa-, 
lie  peut  se  comparer  qu'à  la  pompe  des  funérailles  rojlilei:; 
mais  ce  qui  eu  reb^usse  l'éclat ,  c  est  la  réunion  illustre  dea 
hommes  qui  composaient  Fe  funèbre  cortège.  Ici ,  ce  n'est  paa 
un  peuple  de  courtisans  grimaçant  la  douleur;  ici,  ce  n'est  pas 
un  vaiti  luxe  de  maison  ,  une' tourbe  de  valets  dont  un  crépit 
noir  fait  seul  le  deuil.  Les  membres  de  l'académie  et  èe9  cor^ 
porations savantes  de  Rome,  les  eccfésiastiques  les  plus  éro- 
dits  et  les'  plus  distingués,  des*  sénateurs  romaius  ,  se  souvc^ 
nanC  de  "Rome  et  do  sa  gloire;  des  étrangers  de  tout*  •  les  nal^ 
tions,  une  fouie  d'artistes  et  de  malheureux,  dont  CiTlora 
étarif  le  protecteur  et  le  père;  les  muses  en  deuil,  voilà  te 
corfégé  dii  sculpteur  «  décoré,  de  son  vivant,  du  titre  de 
pftntTé'le  plus'hondraMe,  céfùidè  Prince  perpétuel  de  tA» 
cûdéMiet  dé^Svitif^inée  i  tiir^  Vaêftdt' depuia  longuet  années, 
et  dont  le  çtuie  de  cet  artiste  a  enfin  mérité  li  gloire. 


Lt  iiito  conpblU  ie%  cbefs-J'cPiiTrci  de  Canova  f  n'est 
connue  qne  de  peu  de  penonne  en  France.  Les  lieiin  oii  ils 
etnl  pboMf  et  les  noms  de  ceni  qni  let  poMèiIrnt  f  foni  motei 
ronnneieacore  dcpnîf  cftlaini  neHafti  que  U  France  n'a  pif 
•nblîdi.  Moût  crojona  dpnjfe  plnireà  no»  abonim  en  leur  doA- 
annt  oet  historiqQe  «  qae  non»  «ccoinpa|nrrooe  d'une  notice 
biofraphique  sur  cette  homme  illustre. 

Antonio  Camovm  naquît  en  1757*  de  pacenT  oUcurs  ,  ■ 
Jatugno  ;  Tiltago  situé  à  iroîl  lieues  4e  Bassano  »  dans  le 
tOffrilaéiiodo'Toniie,  Im  letgneur  du  lien  ajant  remarqué 
d'heananaM  dltpoMiiona  dans  le  jeune  Antonio  «  ponrtut  au& 
Anis  do  0on  adncation.  Canota  en  proBta  si  bien  ,  qu'à 
Fifo  de  qoalono  ans  il  avaii  déjà  Kulpté  en  marbre  deux 
^c^éÊiltn  d»  fndtM  9  ^ni  se  trouvent  aoioord'hai  'dans  le 
mUs  Furlmîîi^  è  Venise»  placées  sous  le  perron.  Cet  e»>ai 
Ini  Talul  la  protection  du  comte  Palier,  qui  l'envoya  à 
Vepiso  prendre  leé  leçons  du  ciH«-bre  sculpteur  Coreui ,  et 
lui  aida  méoae  à  élever  k  son  rrtour  un  motleste  aielier 
nous  les  cloîtres  de  ^^iii^ippluino ,  k  Venise  «  puis  au 
^Miwge  Saiut-Maurice  I  oii  il  demeura  jusqu'en    1779. 

Ce  fMt  là  que,  dana  la  17'.  année  de  son  Age,  le  ciseau 
du  jeune  Kulpteur  créa  VEutj-dtce  ,  figure  demi-nnture  , 
(pîetra  dolce  )•  Cet  ou^mge  qui  ne  décelait  ras  eniore  le 
fënie  de  son  auteur,  enl  bientôt  pour  pendant  Orphée, 
Of  deui  |iii*ces  se  trouvent  uiainlcnaut  dans  une  maison 
do  campagne  pris  tJêolo^  a   cinq  (leues  de  Trevigo. 

Bientôt  racadéiDie  des  beaux  arts  de  Venise  Tadmit  dans 
aon  aetn»  et  notre  célèbre  sculpteur  créa  le  groupe  de  Déblaie 
et  &lcaie^  qui  lui  Vaint  une  pension  de  3oo  ducats  de  la 
gart  du  gouvernomont  véuiften.  Les  amateurs  des  arts  se 
plurent  A  reconnaître  dans  ce  groupe,  ce  Ciire  gracieux  et 

Sohie  qui  s'éloigmiit  du  atyle  Uns  et  nauméré  des  Bernini  ^ 
es  AltfarU  et  des  Ftanumi,  Canova  dut  sans  doute  la 
|»erfection  et  la  vérité  de  son  talent  au  soin  qu'il  prit 
'd*éviier  les  conseils  de  Tari  |iour  se  vouer  entièrement  à 
Tétude  de  ta  uature,  seul  el  luiinuable  tvpe  du  beau.  Cette 
^onKÏence  de  ton  génie  fnî  attira  la  jalousie  des  routiniers 
9t  pmvoquo;  lu  balne  dea  méchans ,  mais  ton  génie  l'eu  fit 
Iriompber. 

C^ioi'a  OT  rendit  A  Rome  »  sur  rinvîlatibn  de  TamUssadenr 
de  Venise,  et  c'est  dans  cette  capitale  des  beaux  arts,  qn*il 
ciocuU  sou  'Ifitiiée  combatfani  ie  Minoiaufe.  (1782.) 

En  17^4,  il'  Alt  chargé  de  l'evécutinn  du  4/tfiiio/ne  <io 
Clémrni  XI F  (Gaugam  I  i).  I«a  composition  en  est  d'une 
noble  simplicité.  Cet  ou vioge  affermit  d'une  manière  încbraii* 
lable  la  rrput.ition  de  son  auiear.  qui  s'êlaît  entièrement 
affranchi  tli*«  traditions  iiuposces  par  les  sculpteurs  de  rrpo<|ue 
|/rérédenle. 

Peu  de  teins  après ,  il  KulpU  sa  Psyché  (  denx  person- 
nages couf  li'«)  qui  fut  achetée  par  un  nii^lai^  (sir  M,  Blun-^ 
<fci'0  Lille  autre  Ptjth/  debout .  sortît  bientôt  de  son  admi- 
rable ciseau.  Noua  ignorons  on  se  trouve  ce  dernier  chef- 
dauvre  de  Tjrl,  supérieurement  gi*vé  par  Rertani.  Enfia  , 
il  composa  »on  Adofn\  qttUumt  yènui  pour  aller  à  la  r/fusr^ 

Ginoi'ri  avait  5(i  ans,  lorsqu'il  crM  sa  Madeleine  reprn^ 
tnntê,  qui  se  trou\e  A  Paris  dans  la  riche  galerie  de  M.de  Soin- 
toariva. 

V Amour  et  Psyché  drbout.  (Ce  buste  te  trouve  A  la  Mal- 
nia!»nn  :  I* .tuteur  en  fil  une  copie  pour  IVinperrnr  de  Russie. 
/•rrfrVquî  appartient  au  pape.  Ferdinand  Jr,  roi  de  famyl^i , 
en  rosiume  imnain* 

J)rnx  Piifiilittcurs ,  Kreitgan  ei  Damnxrnes  ,  qor  étment 
au  Afi/fi'r«* ,  rt  qui  «ont  aujourd'hui  au  Faiiean  ,  sans  qo'ih 
aieai  témoigné  la  moindre  envie  de  faire  le  voyage. 

Uvhê.  (>tte*4talue  est  A  Saint^Pétersbonrg.  On  ne  dit  pas 
non  plus  qu'elle  tAl  envie  d'aller  si  loin  verger  le  necUr. 

TltrcuU  Linçatu  Ljrcas  contre  nn  rocher.  Ce  gronpe 
rr:.l^ia1  est  A  RomOi  dana  le  palais  de  Torlotuap  duc  de 
Dr;ittU^od« 


(a) 


Napoléon  en  maniemt.  Cetla  slalue  a  été  donnée ,  dîl^M  » 
au  duc  de  Wellington.  On  ne  sait  par  qui  ni  pourquoi. 

In  puste  de  limvotéon .  Kulpté  pour  rnsiTeffiild  do 
FViiutei  H  fendu •  dUpon»  Son  francs  A  un  an^ia.  Cela 
n'est  p.is  rher  si  l'anglais  a  payé,  s'il  n'a  pas  payé  c*eiC 
encore  meilleur  marché.  J,  B.  0. 


(  La  suîie  an 


) 


UACÉDOIHB. 


—  Vn  anglais  entre  «  suivi  de  ton  dogue ,  dans  on  det 
car»*.«  de  Rouen  ;  il  demande  ,  en  déguisant  autant  que 
pos«iMe  ton  accent  britannique  ,  un  journal  et  de  Ut  ré» 
g^nrc  ^  le  garçon  lui  répond  qu'on  n  a  jamais  lu  k  Rouen 
le  journal  de  la  Régente,  Je  né  demande  pas ,  répond  l'in- 
sulaire ^  nn  journal  de  cette  régence  ,  mois  la  régence  pour 
jeter  à  mou  cliicn. 

'^Vn  ninafeor  entré  des  premiers  an  spectacle  de  Soissoos  , 
lors  Je  la  première  représentation  de  OubricUe  de  f^ergjr^ 
disait  y  A  I  un  du  ses  voisins,  que  pour  ne  pas  manquer  In 
pièce,  il  iVtait  passé  de  dîner. — «  Paiience,  dit  le  railleor, 
M  vous  dlucrex  tout-«- l'heure  avec  Gabrielle^  ft  ta  fonunt 

-    du  pot,    m 

— L'empereur  des  Malais  réside  dans  la  ville  de  Soura^ 
Chiirla ,  que  qaeluues  marins  français  noOiriient ,  par  ana* 
lo^ic  des  mot»!  Cnarie-Sdrei  c'est  un  fort  beau  pays,  cic. 
Nous  souhaitons  bien  sincèrement  qne  l'einpereor  ne  change 
pas  de  résidence. 

—Un  écrivain  public  de  Rouen  »  qni  vient  ^e  mourir  A 
Parii,  a  laissée  ses  héritiers  un  journal  de  ses  opérations, 
depuis  le  mois  d'avril  jusqu'au  3i  décembre  iSaa* 

Voici  le  résumé  de  ce  li\re  qui  doniAra  une  idée  du  tra\ail 
de  l'auteur,  et  dea  moeurs  du  iem<  : 
•  Pétitions  aux  diiérens  mrnitt^i,  directeurs  généraux  ,  etc.  y 

pour  dégrèvemens ,     .     .     .       aS^g 

Pour  demandes  de  places 9^00 

Pour  demandes  de  décorations.     ,     .     .     .      .       ^718 

Dénonciations  anonymes 11 7' 3 

Dénonciations  signées Si 

(Les  années  i8l3y  181G  et  i8j2,  ont  été  les 
plus  ffrtiies), 

lettres  d'amour.     • «7 

Lettres  d'affaires 58^6    , 

Orlels 1704 

Une  note  marginale  nons  apprend  que  dans  b  rédaction 
de  la  plupart  des  demande»  de  piacrs  ,  décorations ,  elc ,  il  'a 
élc  foriaeilement  enjoint  à  l'écrivaio  de  ne  pas  employer 
l'orthographe  de  Voltaire. 

--i^l.or^que  le  bate.iu  en  tôle ,  Atiron  Vianhy^  vînt  s'amarrer 
au  quai  de  Rouen,  après  avoir  ira  versé  la  Blanche,  quelques 
savaus  ne  pouvant  se  pf*rs,uader  qoe  du  fer  UottAl  •  arriiêrent 
de  Paris  cU(*c  nous,  pour  constitor  un  fait  .lu^si  extraordi» 
linîre.  Mais  p^^ndent  qu*iU  sondaient  le  niclal ,  pour  se  con« 
vaincre  |).ir  I  é\i«len''e ,  le  nioutse  J*un  biiiimciil  français^ 
mouillé  nrèi  du  bitrau  ,  |i*in  à  I.1  mer  une  1)Outeille  vide,  en 
criant  :  Teiiex,  Messieurs,  si  rHle  bouteille  était  boncWe, 
elle  irait  A  la  M.irlitrqii<*  «  sm*  ronUr  lia*,  lin  des  doctes 
convint  que  le  p*til  bonb'iininc  avait  raison  »  niais  que  du 
verre  n'étuii  pas  du  fer  :  remarque  trés-sciciili/ique  pour  ofl 
corropondaut  de  l'Institut  f 


SPECTACLES.  —  TnÈATaE  ors  Airs. 

Une  première  représentation  de  VE^ruK  vaudeville  en  nn 
acte,  et  V^Uri^^  le  tout  précédé  du  joli  opéra  AuPn'toniîirr, 
c'étnit  trop  en  un  jour ,  même  nn  samedi  ,  et  Ion  aurait  pu  , 
sans  inconvénient,  mMtre  kVéé:art  la  pièce  nou%elle;  U-pSi» 
blic  n'en  serait  pas  moins  venu  applaudir  M"**.  Saint  Rlmo. 


mwt(^  4 


PORT  DE  BOUEH. 


BÉCLJJUnOirS  et  ClAlfiUCIIft. 

OiAlu^ni«'^ii  AoOfle^JDeusrJmis ,  cap. 

S^'oqnier^  ytn.  du  H^vrâ,  ou  il  a 
eg»  Je  pi^yh^fif^bé^  ve»,  de  Mar^ 
^  Mitié.r^uittrUfMry  M*  Lacet. 
A^'  ^firé!^  potasfe,  savoa ,  sel  de  soude  et 
roseaqpi.  ,  ^. 

Chargm.  4tt  âic^re/a  Cèorgette,  ç.  Salp» 
V.  4a  Hiv^---CoartVi M.  i.Vtilttaù 

.  A<fclam4|^i^iiri,  MIL 
Ch.  Fessart.  abarriq.  sacre. 

Bruzi^/^(â)tfJlAui|<L'd<i|N^leiBe>  ^ 
Kcar<rftèjpç^,,,^^^ 

V*.  B.  P.  Lecou  tçuiz,  2060  saumons  coiyre* 
BoKlier,  5  barriq.  potasse. 
€revei  et  ^eodipi'^  i  fàtYio,*!-!  boucaals 
il)Mie.'    ■  -  V    .    .  ■    . 


■i    '/  NAVIRES  ENTRÉS. 

l.e.  jiogre  la  Georgette,  e.  Salq,  Vw  dii 
Hvvrei  ch.  de  cuivre  »  ^îsse  de  poisson. 

if  AVÎRES^ElfréDléS. 

le  slqop  rAognsle,  c.  Guillemelte,  ail. 
à  Ciktif  ch.  de  plâtre. 

Ijt  chAise-marée  l'Ulysse ,  c.  G>rriton, 
ail.  à  k  RocheiUi  làgr, 

Le.sloop  rUnîoayC.  Dôbos,a1l.|à  Con» 
seville,  ch.  de  pierres  à  plâtre,  f,  de  vin. 

ÏJt.  sloop  ràiiaable-^VicloriC.f^eplej}  al. 
k  Isignj,  ch.  de  vin. 

'  Le  sîoop  la  Pélagie, ^.  Majet;  ail.  ad 
Ifiivre^'cb.  de  faHue.    '   »  ' 

'T^  (*fi9sse-inar^  la  Désirée  '|  c.  J^rdeven, 
»II.Tr'Rochcifoft,!ëge^ 

]U  lougre,  l'CJuion  |.  Gh.  BoucAQd,  ail.  k 
Çfjôhic,  fegc.  ,      .  , 

-  »Iia.sloop  1p«  (Deux^Frères ,  c.  Robert, 
^  ?»8  Aonn^^aH.  à  Goen»  th.  de  pierre  k 
plâtre. 

Le  brick  la  Bonne- Aglaé*  c,  [«efraiic  , 
de  77  tonn. ,  ail.  à  Bordeaui  ,  lège 

Le  brick  lêSDéox^FrërésVci.  Sauvignon, 
de  83,  (pon«|  ail.  à  Chyentei  lège. 

.  Le.cjMasoHiiarée  rfiépérance,  c.  Dupont^ 
de  Sk.ftOBp.i.all.  k  liajonae,  lëge. 

Le«lo«rp  la  Marie-Marthe,  e*  Pognon, 
de  09  loftn.v,  àfl.  1  HMiSeur ,  ch.  de 
plàtn^tt'fikU  vides. 


Le  Tjalk  hanovrieta  le  Die-Drei-Gès- 
chwister ,  c.  H.  Tiepkes ,  de  40  tonn.  , 
ail.  à  Anvers,  ch.  de  sulfate,  viu^  sel  de 
soude. 

Le  sloop  le  Saint-Dominique,  c.  Dubos^ 
da  67  tonn. ,  ail.  au  Havre ,  lëge. 

.  Le  cbasse-^narée  TAmélie^  c.  Hillj  ,  de 
56  toum,  aU.  à  Marennesi  iège. 

Le  chasse-marée  le  Régului^  cap.  Ne- 
Tcru.|  de  4a  ton. ,  ail.  k  BordeaoK  ,  lëge. 

Le  sloop  la  Yictorine  ,  éàp.  Moissod  , 
de  S7  tonit.',  àll.  au  Havre,  lëge.. 

Le  brick  ITuglhe,  cap.  Moulinet,  de 
75  toni|.|  alU  à  Bordeaux,  cb.  de  pierres 
k  plâtré. 

lÀ  dogre.  la  PaùliAe  ,  c^b.  Coste  ^  de 
de  79  tonn.,  ail,  à  Biest,  ch.  de  bois  de, 
CubaU|  bbttloni.  en  fer. 

Le  sloop  la  Je«ine-«SociéUV<;ap.  Leséiie , 
de  ^7  tonn. ,  ail.  k  Saiot-Malo^  ch.  de 
pierres  meuliëres. 

Le  sloop  le  Commerce ,  cap.  Lecanif, 
Je  61  tonn. ,  ail.  à  Bresl  >  ch.  de  harasses, 
bouteilles.  ,  ,  . 

L^siçop  TAugustie  ,  cap.  Bambine ,  de 
68  tpan^j ail*  au  Havre,  lëge.       ^      ■ 

PORT  DD  ÔAVRfc. 

fTAVlRES  ElITaÀ   DU    l"    M  A  AS. 

lit  brîdk  anglais  ÀloBie>'^  icap'-  Baker , 
yen. ^  Levures,  €li.idt:Cotdâ',  etc. 

Le  brick  ^rtfsse  Victoria ,  cap.  Rodse, 
yen,,  de  Christiania  jcb.  de^ plàMèàdC' '   '- 

I^  trois«*i9i(is  américéiiî  ElîsâbelH.  cèpJ 
Mauéhell  »  yeà.  de  la  Nbtifvetle-ClrFeâiis , 
xh..  4e  colon».  •..'  ■;.  u.i .' .■.■■■'.■ 

Le  sloop  la  Jeaiie*Emi1te,'cap.  Marais, 
vta.  de  oQuihampton,  ch».d^.  <^rbon.  ; 

KAVIBKS  ÈXPfiU^jSa. 

Le  trois-mâis  américàitt  'Deborob,  c. 
Folger;^  aH.  k'  Gibraltar,  ch.' de liallott. 

Te  Crois-n  âts  amdricaîn' Olbello^  ca^.. 
Xaujberr.  iill.  à. Bordeaux,  sur  lest.       ,. 

Le  tco^'s-ruiâls  français  le.'Gfislave.,  c* 
Morôe,  alL  à  &*-Doiuinguë  ,  ch.  ballolt. 

•Le  trois^uiâts  américain  Baltic  ,  c^pit. 
Urohdier,  ail.  à  St-llbes,   sur  lest.    . 

Le' t  rois-mâts  américain  Hcct4>r,  ifs  p. 
Gùillaudér,  atl.  à  Bordeaux,  sur  lest. 

JjC  trois-mâts  américain  Howard,  cap. 
Hordridge,  ail.  Rew-'Yojrck,  ch.  baliott. 

Le  I rois-mâts  américain  Sj'bill),  capit. 
Coelchée,  ail.  -à  Cliarleston^  çh.  idem. 

Ia  goélette  française  la  rose  ,  capit. 
Levillatni^l.  aili  Sénégal,  ch.  ballottages 

La  goëîotle  la  Petite- Louise,  cap.  Bou- 
tfllieV,  aA.  au  Sénégal^  ch.  de  plaiiphes 
et  beurre. 


PORT  D'flOJïFLEUR. 
Mouvement  du  26  au  a8. 

HAYIRES    ENTRAS. 

Le  chasse-marée  le  Përe-Je^Faininef  c. 
Corchuanj  v.  de  Aouei^ ,  sorti  it.^Jt 
pour  Bordeaux...  . 

Le  chasaer marée  \»  Sahit«>ViDC(Biil ,  'c« 
(«ecloireç,  v«  et  aorii  âdcasi.  -^ 

Ije  chasse-màrée  leBfàve-Màifip'i  c&« 
l>Lideau  ,  v,  -  et  aorCî  idem;   ^    '' 

Le  chasse-mai'éé  la  Ifarltanue  '^  c^ 

Danet ,  v.  et  sorti  idéoii 

..'■■-■         ■»■  ■     . 

Le  chasse-marée  la .  Mi^e-DoroliiA  , 
c.  Salvy,  V.  et  sorti  i^eii)^.    ,  ;    ;.  .... 

Le  bh'ck  la  Marie^FriiQÇoisft»  c*  Mo^ 
réii  V.  et  sorti  idem.    .  ^.. -l'.-i 

Le  chasse-macée  le  Saîat-ilosfpls'f  ^cq!. 
Pominiér,  v.  e;t  sorti  idem*. 

U  sIoopi'Arai-4u»Gommeree  /c.'Hjft* 
nard^  V.  ^elfa^ueui' •    *'  7;*  ' 

Le  slàbp  la  Msrri6>Fïèir^iie  ^'  é«  jiUrJMTf 
y.de^otiew.'  *  . 

<  '  Le  sTôbp  l'Eugénie  1^  )Ç*  Laral ,  t.  i^ 
KttieW;      ''\        : .;/.  '.,  ./:  ,\,      ■  -\ 

tfë'cîiaMe-jDsarôe  leSupcirbr^  x:.  Hall- 


f?hu 
Rouen. 


de  Bordeaux  ;  sorti  Jb  a8»  pour 


Le  Gb^ss.e«qiar4e  la.  Yioioire  ,  c.  Loget , 
V.  et  sorti  idèm^ 

.    i^  chasseviarée  le'Jérlmè^drp.  M* 
chaut,.  v..:dQ,ia..Rpoi)^lei  so|liidemi« 

^,  jù.cha4pe-man8e,lrGhsiào^lite^  cap. 
jj^^auj  vr4e.l<oii)moniier ,  sort!  idem./' 

.:  ke  chatoe-maréf  la'F^Ké-tliuquc^  càgm 
Largoocit  «;  t%-dè  Saî&f-t'iei're,  sorti  idf nu 

Le  brick  l'Eugène  ,  c.  Miogaot  9  Vies, 
de  !>)oirm6iilier  ,  sorti  idem*.  ; 

;'  Lî^  sloop  >. Flore-Victoire,  cafp.  Boô- 
don ,  ven.  du  Ha^re ,  sorti'  idem. 

.    Le  sinop  rEltaabqthi  c.  Gosse |  y.  ^% 

i^orti  id/'m.'    ■    • 

Le  ftl^p-.la  Rosflliip-Loaise ,  c.  Posfèl , 
v.  du  Havre, vrti  le  28. 

Le  sloop  la  Jcune-Euphrosinèi  cap. 
Tjioiidc ,  V.  et  Éorif  idem. 

Le  sloop  la  Lisa  ,  cap.  Simon  ^vta.  et 
sorti  îdrm.  • 

la  eoélette,  la  Belle-GabrieJle,  a>p. 
lléraiigwr  j^  v;  de  TénérifT,  sorti  idem. 

Le  sToôp  l'Âimablc-Eugéuie  ,  e.  Liant  »= 
ven.  de  Rouen. 

Le' brick  le  Télémaque,  c.  Lomnaj» 
V.   fd<  m. 

Le  ch:t59e»marce  le  Triton  ,  cap.  Lar- 
^o«ft,'V.  iJetu. 

Courtiers ,  MM.  Duval ,  Gaillard  tt 
Pcllccat. 


PORT  DB  QUILtEBEUF. 
tiouvem,  du  a8  Février  mu  If*  Mmn. 


i) 


Soni  montés  et  p^ni^  Mùmi^i 

f^e  tloop  U  Marie-Pilote»  cap.  DufaI, 
▼en.  de  Conceville. 

I^galiotela  liie»  cap.  Sîohni  ,  tco. 
du  Hayre, 

Le   aloop  la  Jeane-Bdphmioa  »  cap. 
Treode/vem  îde«i. 

Le  chaaie-marA»  h  VtcUiîre ,  c.  Uger, 
TC!|i.  de-Bovde4oi. 

'  I>  alboy  I^EIiiaKetli,  cap.  Cofaci  ren. 
dli*Ba?re. 

Le  brick  rAîmable-Seci^l^,  cap.  Moî- 
aeaa^  teir.  de  fl^nnoiiliert. 

Le  tloop  la  Boaalie«>l4ouî?r»  c.  Pioitel , 
t«4b  HafVDe. 

\a  g.iliole  U^lcptooe,  c.  Poirier»  y. 
û)em« 

*ISe  chaase-mar^  I»  Cotinogolite  ,  cap. 
Mail  «  V.  de  Noîrinoutier. 

*  Eetloop  I*  Flore* Victoire  9  c.  Bboidon, 
T.  d«  Havre. 

-  Daffoëlelie  laBil1e-Gabrielle,c;  «érao- 
ger»  ▼.  de  TëuérilT. 

Stmi  arrMt  de  'Kttleqider  et  dcêcendus  i 

La  chaste- marée  la  Zod,  c   Gnegao  , 
•n*.  à  Liferbii. 
Le  chatte-tnarée  le  Dauphîn,  c.  Mibd  , 

Le  cbatte-maréo  la  Saiafe  Fllwâtlo»  c. 
Wtol»  al|<  alla  RocUU. 

Le  chata^marée  TAugMle  »  c.  Ifoclie'- 
tmnkt  •!(•  À  Bordeovi» 
]  tadcf  j[e  la  Bêlait  c.  Lecorolteor,  ail. 
idenn 

l^brici  le  Proaper ,  c.  Petit* ail.  îdein. 
•Ltbricksl'CqpdmieetC.  Geardel,all. 
idem* 

- 1^  tloop,  le  Pk«<4#-P^oiillec.  nteaai  » 
oll.  luIlèBiMr. 

La  sribaoe  la  Bitco/enoe  »  c,  Puhielle . 
ait  à^Bajottoe. 

Le  tloop  le  WilHamSi  c.  G>llaDge,  ail. 
irSaiaA-Malo. 

Le  chats,  les  Chiq-Frêref-Unîs ,  cap. 
Conhooa«|  allant  à.Saiol«Mêlo. 

5oiil  descendus  àlamarve  du  \**.  mars: 

\m  brick  la  GmiicU«  cap.  BicUou  '  ail. 
k  Vordcaui. 

Le  docre  le  Glaor or  ,  cap.  FHfooll  » 
ail.  an  Havre. 

Locbasae^tiBaréo  la  Venelle, cap.  Trot- 
cat  »  ail.  k  Mareoiiot. 
.  Le  cbassa-inaréo  la,  Vktoîrc ,  cap.  Lar- 
geleao  »  ail.  k  Bordeaux. 

Smnt-  imontét    et  paués    deètmi  à    la 
nuirée  de  ce  jour  i 

Le  brick  la  Bonne-Hearielle  »  cop.  Pôn- 
tif,  v«*n.  de  Londres. 

lia  brick  et  une  gnclelte  Anglaise , dont 
nous  donneront  demain  les  noms. 

U  asi  oiOQlr  pendant  le  mois  de  février, 
at3  navires»  et  descendu  i44* 

(  Femt  Nord-Oaest.) 


AyrSBlVEKS. 


AGBIICE  D'AfTÀlBES. 


Jux  ^nieiee,.Mmmmfmûiumees  ^*Itégh 
cimes  •  ei 


aaa«io«oiWnaaMaaaiaioaaoa%io«ia«M«a««ia 

SV&MtCaS  9U  %  MARS. 
iMlMtt  DES  ARTS. 
*  (Xht  cmumesOtera  à  6  heures  1/4.) 

vumè^t-  £T  LA  a  Aisoii . 


90.  I.  Dtou  UnoflibM  dMesbiMUdTsriiXfvS-^ 
M  «ml  fionM»  k  Fwb«  îÊ'wiim^ei  ftO«iHl.oè  Vém 
•'Mcap*  d«  roftjH  ûopMt«Bl  4eê  brévM»  M^ 
▼•ntioo  ,  a»  pef r«ctioaaMi«il  et  d*nBpottBliofi. 
M.  TmflMN  ,  «Mita  •mfiÊjé-  do-  bosaMi  ds* 
arts  «t  MaB«fr  •!■■«•,.  M  ■ioUttod»  Diaié» 
rÎMr  ,  s'rM  décidé  K  établir  om  afcnea  »  &m  1m 
arfHief  ,  mamufê^mrÎÊn  et  iaVMltan  Itas  tttat 
Im  gffniW'd'iBdaiiris  ,  trouvstMit  !•# 
mca»  •!  le»  «maciU  dont  ib  panwat  •foirkt>ohi, 

POor  douMT  plu»  d«'dévélo9MM«l  a 
tcppriM ,  et  poar  éir«  à 
d*99nm4mmnm&%ê  di 

UmI  llMBOMC  àê  UW  «HlfiMM%   M.  TaI 

réuDi  ton  eibiiMl  k  cslai  de  il.  BtMO^t 
G«niet,  déjà  avjnt»g0«Mm«Bl  conno,  et  dâat 
U^mÊi  Vkm  ê9'tkng9  da  la  lotia  dr-lOOta  m- 
pàcv daSfciai^nalaii— t  dala  wddkJon  atapaiei' 
rroMai  daa  «Mnpin  da  loat  ^pnrt  aaMfiiMai, 
ti  obtcaiipo  da  qaiiaa  da  la  aoar  daa  eaaipiat. 
La  fomatioB  d*ba  fd  établîaaeAant ,  doit  étra 
vaa  avca  la  plaa  gfaad  iatéréi: 

Lat  baraaax  de  MM.  Baaaacaaa 0AiOI»Oèanny, 
TaaMAur  aoat  ataUia  a  Paria,  raa  OaÉM*I«aaat« 
n*  7S  ,  pfféa  da  TNoU. 

K*  a.  Un  HOMMI  da  3o  «M  »  saabaBt  écrira  al 
calaalar,  aiyaaeaaa  aaadolia  réfvtUra,  dcaifa> 
rail  iToavav  aaa  riiHii  a  Cika,  m  dépôt  A  taakf 
oa  loai  anua  aaplol  a  rtaqiltr.  Il  Taraarail,  paar 
ganaiiada aa  ii»llan«  nnaaaauaada  Vooo  franaa. 

8*adfaMar  a  M.  MoOa,  ans  la  paH,  n*.  4a. 

H*.  S.  A  Mvta  prfaaota— al,  A  Danre/o/, 
■na  rABaïQCJE  à  aMga  d*rBdMBaa.  Blb  aa 
coaipaaa  da  loaa  laa  bétiarofpropraa  âadhattga;' 
d'aaa  podria  j  attaMal ,  eoaianaat  qaaii*  acrca 
«t  dcmla;  koinâa,  d*aa  boat  aa  aard^par  U 
riviéra.  d*Aabatia  i  de  Paatra  boat ,  aa  lad ,  paa 
■a  caaai  d*eaa  viva.  Oa  poarrait^  J<fiadra ,  tnt- 
aaat  la  d^tv  da  ptanaar,  dans  pa  troîa  aarai  da 
prairia  am  plaa  ;  et  aae  cbnir  d*aaa  lal 
blra  nNMVoîr  daas  batiariaa  ac  an  loalaaa  i  la 
loai  d*an  teal  lanaat. 

S'iérnur  pour  la  vair  è  M;  La  Oaoïil,  clpoof 
an  traiter,  k  U.  Cftoanaaib,  à  Uaraeial. 


Goaddie  en  1 

jiugmite , 
Dttmoni, 
Ummmtttser. 
Um  £?yMnr>, 
Hûrt0ms€, 
\    MettùUy 


de  Pkgaali-LabNM. 
MM.  DaralatcL 

Doli^ar. 

Tidanai. 

^    Siépbaav. 

McVé.  Lr^aad. 

Darand. 


BOOKSE  DE  Pliais,  DHIEa. 

Effets  Publiée. 

€i!co  mon  rr\T  ro,t«ioij»^ 

#H»unw  ém  m  Sept  iSm. 

7ff  9ae  8af  Sa  8af  aof  Sa  laa  10e  fof  aSa 
3oa  29Ù  3aa  4nc 

aiQOItlIAMa.   DR  UQnOATMN^ 
lonii^aw  aa  »«  aMI.  aSai. 
Eab.  dn  la  Ibra  iSaS  .fin.  S    o 
•••1.         •     a 

ii«s,      9    4 

Ideia  Naaivatianav 

Aanuirte  OK  1000  ra.,  k  4  p.'  */,, 

Avae  toift  at  priaMt. 

ACno!fs  or.  la  banq.  db  riAarcE, 

DedFjM 

llSof 


LrcatniDBOtf. 

CoMddie  an")  aoes ,  da-ttnary^  et't^Upm. 
Gtiàhurd\  MM.  Gaa>nA 


Ariitc , 

Fmdel, 

iîo/lrV»». 

Méumuem^ 

Monsiew  Bigmud  ^ 

Un  Lm^mmii^ 

Bniion , 

U6rtems0, 

Cmtemu  , 
Rosine  , 


iTbêi^. 
BHie#v. 
CaaHMFOavt 

Moochot. 

Valcite. 

Fan..Mooeliar* 

Saint-Elaie. 

Lalai. 

Durand. 

Dnrai«H. 


LES  DEUt  fOKCATS' . 

on  ta  Mtviiiiaa  ne  Par-ac-C^6itfi*, 

Mâodtana  aa  S  aeiea  ,  4  »peefscie ,  de  IMT 

Boirit-,  Oaroianaba  e|t'Pon|ôl. 

Frem^ois^  NN.  Saint- 


Honneur  Dé^ilto  ^ 

.HaralièeL 

Amioine  Perret  ^ 

Gvraad, 

Hornsfour  Mtartém, 

Po-i^nd. 

Um  Imeonê^, 
Jeem  LMmme . 

S!Ï3CL 

Louis  , 

Paa.-MoïKbor. 

Cleudm. 

Valcti-, 

nér^se.                  M 

Ma  Sains>Wa^ 

Vee  Pejrsemm^m 

ClénMM. 

TnÉATBE  FRANÇAIS. 
(On  commencera  à  6  hrnres,) 

LES  DEOl  CIIASSKUaS 

■r  LA  Lairiaaa , 

Opdra  en  1  acte,  d'Aateaaiaa  ci   Dont. 

LA  MAISON  ISOLfta, 

oa  Si  VitiLLAmn  nst  Vote  as , 

Opéra  en-  %  actes ,  de  Marsolli«r  et  Oâlarrac. 

E^esd.  MM.  Blé. 

Chmeims ,  ^ayrftgaf  • 

ZoMo  ,  •  Aasnio. 

Grimpe^  Damoaiiar. 

Ftemtier  yefemr^  TanqfrrrM. 

Deuxième  Foreur,  Valeifti 

ïVdSjffiaM  Faiemn,  Ailam. 

Ctuire^  M«^  Ibooiasaîn, 

Une  jeumei  Fille ,  Cléaieai. 

LA  JAMBE  HE   BO». 
oa  L^AHoan  PiiiAt  « 
OpdfO  en  I  -aeic,  de  Daswatiilm  ai  OaooaM. 
Jrmmmd.  MM.  N4;nyi. 

G«rmon ,  Rit. 

Féfix.  Pélia. 

ijouise^  M^.  IVmuaain; 

LE  SAVETrsa  ET  LE  FINAHCIBR'. 
Vandeville  ra  itou, de  MN.NeHectBraÉUr. 
Smnj  Qumrtier^  MM.  Attrao. 

Ducrrcemu ,  Taa^aralle* 

ArCaanUf  ,  nWaOSb 

LuMe^  Valefie,- 

Louisom  ,  M^«  Laloi. 


=r= 


Cm.  BLOQUEL  ,  IMPEIMEUR  es  CARACTERES  et  m  TAILLE-DOUCE,  Mm  Sawt-L^  ,  N*  34  »  raia  ts  PiLaïa. 


'«•«'VlH^  >Wk.-Vr>^Mr  «/«-«iCHV  A^  r^  ^ 


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DE  LA  SElNE-INF^RlEÙRE.  ,,..., 


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exi»lcr  sa^^  cntrayerjla  progression  des  ^unkière^vEa 
dans  los' j)reinier$  tems  ^l<^  boinmçs  ëUiVr^t  tous  chi 
ou  i>gciC|i}ItpHf^  Q^^  seraient  les  Arts, «'ils! i'ëtaient^ 
è  cullivibc  Ifk'iejkrre,  à  ^«ke  .  la  gu«rrf»  »ux  ani^apt^ 


^iiniièrMv£a  «ff^t't . 
chasseurs 
l'étaient^  bornés 
è  cuTliv^c  Ifk.iejkrre,  à  ^«ke  .  la  gu«rrf»  »ux  'ariifrîa.pt^  Qu'fJ^  | 
progrès  aurvveilt  f  îtle;  sciences^  ai Tesptit  iie.>!fitf iM^(ué|ié  ;| 
qu*à  invehtet*9es  pièges  pour  s'ecnpàrel'^  des  qiiadrupèdet  > 
des  oifl^aAi  et  des  poissons  ! 

La  coiislance  devant  durer  antint  que  la  vie ,  pourrait 
bien  ne  jamais  se  rencontrer  ici  b.f s  ;  m»is  comme  on  vont 
Ja  posséder  vraie  ou  fausse,  ou  lui  a  donné  o ne  durée  ihdë- 
tri  minée  ,  cl  c'est  pour  cela  que  nous  entendons  citer  souvent 
une  coiisUnca  d^ua  jour ,  (l'un  mois  ,  d'un  an« 

L'hommç  reçoit  de -tout  les  okyels  qui  Tenvironn^ât  '  des  ' 
impressions  qui  lui  procurent- le  plaisir  ou  Ta  peine.  Il  f uft 
la  ptfkitfy  mais  il  recherche  le  plaisir.  L'habitude  de  gotitéi;^ 
ce  dernier  émou&se  bientôt  la  sensation,  eî  pour  rpiure 
le  nlaisir.Qouveau  ,et  piquaut,  Phoimne  recherche  lavariétié^ 
qui  stttle  peut  alors. loi  plaire. 

f/homme  brut  sent  comme  l'homme  civilisé,  mais  il  sent 
moins.  Les  sensations  sont  les  vrais>  signes  de  la  vie  ani- 
male, mais  plus  on  sent,  plus  on  vit':  et  par  cela  ro^rr.e 
que  c'est  le  nombre  des  sensations  qui  f.iit  mesurer  la  durée 
de  l'eii^lence,  Tliomme  civilise  vît  moins  long-tems  que 
l'homme  de  lo  nature  qui  eKcrce  moins  son  cerveau ,  mais 
beaucoup  pins  le    physique. 

£n  rai 90 n  de  la  courte  durée  de  sa  vie,  l'homme  cfiei'che 
m  faire  beaucoup  en  peu  de  tems  t  il  veut  fonder  et  jouir; 
|>OTTrcela,  il  doit  nécessairement  être  inconstant  ft  prendre 
pour  devise  :  de  ioui  un  peu.  Ce  principe  n'est  point 
rr-gardë  comme  trè>-sage ,  mais  on  fe  suit  pirce  qu'ii  est 
inoé  ches  nous.  ^ 

la  constance  (fidélité)  se  rattache  è  prrsque  fontes  nos 
actions.  S'il  est  prouvé  que  les  hommes  sont  égoïsles»  que 
le  sentiment  du  moi  huinain  fait  taire  tout  autre  sentim<Mit<9 
la  ^délité  n*est  qn?un  effet  de  la  civilisation ,  et  les  sacrifices 
qu'elle  demande  ne  lui  sont  refusés  que  par  Tégouinie. 

Quanta  la- coîislance  des  sentimeus^  rien  n'est  atî&si  chi* 
fpérique.  'b'aniitié  peut  qu'^lqupfois  U  présontf^r,  mais  dans 
Tamour  qui  otfrl^'  tant  de  nuances  s^'lon  Vêgf^^  le  tempérani- 
tnent  et  le  caractère,  on  ne  peut  réel lement- pas s'étoauar 
àt  i«lhHiî*r"-si»-f*re#  .  '■,  ■-.  ■.  ij      :..-.;■; 


;:l&r«^.  -C9tïîfc»»t<*Ton  peut  toucher  le  cc9vv<<i'i4Kt, j^eVa. 
pj^  J^.xaàsUoc^.j^  n'est  pas  sûr  de  le  conserver. 


!JV.^ 


,    ■•«.■•»     fi 


l^ /ÙriuM^h'ei  .d€^ifari(*''Christrn^    archi^duchesse  d*Ati«-*- 

IttOYlU'' 
COtt-^'*' 


^,  apoléon;  cWlif  «Wfoî^  ap^iaf-* 

tîcnt ,  r/iV-ow,  au  dijc  de4)éiron'sb^;'0n  ne  f^riio  ^ts^^aete 
soit  par  droit  de  naissance.  S(»rait*ce  par  droit  de  conquête... 

Vénus  Victrix.  T>a  fîgnre  est*  le  portrait  de  Pauline  "Bo- 
naparte. On   neiA-oit   pas  que  ce  portrait^^lâ  Kft  été  sculpta 
pour  le  fiobfe  lord  Oiwdon  à  qui,   dit-on ,  la  statue  appar-  ' 
lient ,  depuils  qn^eHe  est  ehes/ui.  ^ 

F'éhjfs  soHantdubain.  La  tête  est  copiée  de  la  Vénus  de 

.îUediçj.s,  ,._.  ^.     ....^     .         ■*    ■         •   ■■    .  r  :    ■'    .t.  •  .  : 

,.   TA^'a^  re»v»rifànl  le  Centaure.  Ce  groupe   gîgtinfesqut^ 
appaplicMt  ània.  :viU«  de  Mil<ita.  '■.■■■'■■• 

Les  tr^isOfâcsM.  Ce  groune  appartient  au^^duc  de  Bedfort.  ' 
Les  frais  d'etnballage  ont  été  pajés.  •  * 

Vars  f>i  y  émis  ^  appartenant  an  roi  d'Angleterre. 

T.*a  Paix  et  les  Gtdccs  ,  au  même. 

Hector  tenant  une  épée  nue. 

jff^x  f  fin  petit  Saint^Jean ,  Poijrmrtie  assise, 

Therpsîcore,  Cette  statue  appartient  à  M,  de  Sortimariva*.  * 

La  '  Paix  avec  des  aîlet^  foulant  aitût  pieds  un  serptiiim 
Elle  appartkpnt ,  dit-on,  au  comte  de  Romanzoff. 

La  Concorde  ,  portrait  de  ManV-lmiise. 

La  Piété  y  la  Gentillesse ,  Paris  offrant  la  pomme ^ 

Une  danseuse  que  nous  avons  vue  au  muséum  de  Paris^et 
que  nous  n'y  voyons  plus. 

ïVashingion  ,  pour  la  salle  du  sénat  de  la  Caioline  Mérir 
dionale. 

Une  statue ,  représentant  l'artiste  lui-même» 

Un  M^uio/eV  pour  la  6Ve  de  ta  in.irqMi«e  de  5^nta-Cfnx. 

Vn  Mausolée  pour  le  célèbre  nocle  Al/îéri. 

Un  Mausolée  pour  ^ulpato.  Ci/zoi'ii  s^est  représenté' lui- 
même  pVur.ini  son  auii. 

Les  Mausoli'cs  du  romfe  dr  Sj»nta,de  Frédéric,  prîace 
d^Orange  ,  de  lord  Kelson  ,  et  de  Faliiéri,  sénntcur  \ciiitiei^ 

La  neUgion  couronnée,  Canova  avait  ofTcrl  cette  st.itua 
colossale  au  p-'pe  Pie  VII  ,  qui  ne  put  trouver  ou  la  placer. 
L'artiste  la  fit  transporter  alors  dans  son  village  j  et  il  fit  bA- 
^lir^jà-fcs 'frais ipanr  la  pecey^l^r,  une  église ^mcdalé^^ sur  fâ 


(O 


Ptrtbenon  d'Aihêiiei  ;  mais  IVg%'«e  cle  Potst gno  est  en  pierres 
et  non  eo  marbre*  Je  me  pUîB  k  citer  ce  Irait  qoL  ailette  le 
pieoi  ftouvenir  d'un  homme  illuitrei  pour  le  Uvo  obscur  de 
«anaîtsance.  Il  est  k  regretter  que  ce  monument  de  la  gcncro- 
$itë  de  Canova  ne  toit  pat  acbeyë.  Que  deviendra-t-il  main- 
tenant t\ue  C'tnova  n'eat  plot?  Venifc^  qui  a  rat  i  k  Pt>Ha* 
gno  les  cendres  de  toa  bienfaiteur ,  ne  doit<«Ue  pat  au  moins 
k  la  mémoire  d*nn  de  sei  citoyens  les  plua  illustrrs  ,  de  ter« 
ininer  cette  belle  eenvre. 

*  Cano%*n  fit  ausii  un  cheval  d'une  énorme  dimension  ,  dont 
la  dettinëe  incertaine  retaemble  astea  k  celle  des  chevaux 
éie  Venîte  et  dot  peuples  de  tous  les  pars.  Ce  cheval  devait 
d*abord  être  monté  par  Napoléon;  Murât  le  \it,  i*en   em* 

Ïira*  et  \oolnt  le  monter  à  sou  tour,  Uo  roi  d'£4pagn^  le 
t  demander  ensuite.  Enfin  i  il  parail  destiné  à  |H>iter  ïei^ 
dinand  de  Nanles. 

TeHe  est  la  hst^èxacte  des  nombreux  ouvrages  de  Canova. 
A  travers  une  ccrriëre  si  laboriense,  il  trouva  encore  le 
teros  de  voyager;  et  k  diverses  époques  i  il  visita  plusieurs 
puissances  de  l'Enrope.  Partout  il  laissa  des  traces  de  sa 
pMectton  poor  l'artuite  indigent.  . 

En  i8i5,  il  fit  un  second  vojage  en  France,  ou  il  était 
envoyé  par  le  pape,  sous  le  titre  d'ambassadeur,  a\cc  la 
mission  dVilifvcr  do  musée  bs  cbersHl*aMt\  re  de  sculpture 
fini  en  fjiiMiewt  le  filus  bel  ornomeot.  I.e  beau  groupe  du 
L(iOCOOn  ^  l'ad livrable  jippollvn  dit  Del^^ère^  turent  em- 
biltés  par  set  soms  et  sous  sf*s  yeux,  ce  qui  fil  dite  phii- 
aamment  au  prince  de  T....  que  Qiinova^  au  lieu  du  titre 
d'ambassadtur  ,  aurait  ciâ  prendre  celui  d'emballeur. 

L'année  dernière  ,  il  ét.-iit  pnrti  de  Rome.i'Our  aller  à 
Venise  embrasser  un  ami  d'enhince.  Sa  sauté  altérée  dopais 
quelques  trms ,  engagea  sou  ami  4  Temmeuer  à  la  campagnf*. 
I.e  4  octobre,  il  revient  très-malude  à  Venise,  oit  il  eipira 
le  11  du  mé;iie  mois,  entre  liuit  et  neuf  beures  du  malin. 
11  avait  prié  qu'un  reuteriàl  à  Pf>S5agno;  mais  son  corps  a 
été  dépoté  dins  l'église  patriarclule  de  Saint-Marc,  oii  l*on 
grata  sur  son  tombean  l'inscription  auivaule  ; 

En  exitviœ  m  or  taies 
Antonil  Cano^'tr , 
qui  principe  ari.'ttm  wlemniter 
0  renuniiettuf  ; 

scalpri  stti  mi-acula  per  Eufopam 
ei  ultra  attnnticum  riuire^ 
diffuiiit , 
qui  à  m,tgnii  re^ihus 
prcconiis  honoribus  prfrmiis  aiùictus 
tïunquam  humanœ  sorti» 
immemvr  rxtitU  : 
quotlquot  estis  puUhri  rectique 

atnatorvs  , 
pias  precfs  ad  iumulum  fitndite. 
Mais  pourquoi  ce  fastueiii  étalage  de  mots  I   C'eil  Canova 
que  je  clicrcue. 

«  SoB  oom  ttol  mt  tm(Bt ,  c>ti  lai  teal  qae  je  pleure.  » 
Canorn,  ce  nom  cclsbre  gra\é  sur   un  marbre  qui   reçut 
tant  de  fu:s  la   v«e  des  niaius  de  Tarti^te ,  cuit ,  selou  nous  , 
Trpitapbe  la  plus  doqueutc. 

J.  B.  O. 


%%%•%%%%% 


AU  NOUVEAU  J.VSUS. 

Pendant  le  doruier  carnaval ,  un  marcbind  de  coutumes 
r\..il  prit  poi;r  en.e*gne  :  /in  Nouveau  Janus»  Ce  Janus^ 
placé  au  i*\ïi\  de  son  ii)"ga»in,  était  un  nnnnequin  sur- 
monté d«*  qiutie  ma^qtîot  qui  portaient  chacun  une  det 
ijuatrc  dc\i*«s  tnivantet  :  Paix  ^  Guerre^  Libeitt\  Des^ 
poii*nte.  1  *.d.T  du  mirchmd  parut  originale;  on  le  quca- 
tionna  s'ir  If  motif  qui  l'avait  guidé  ddUa  sou  invention  , 
tt  \o.ci    qufll:   fut  sa   réponse: 

-  Janta  piéudait  k  l'année  :  c'est  ce  qui  a  fait  donner  son 
nom  au  premier  mois,  Jani*arius  {\an\icr  ^  ;  il  présidait  aussi 
à  Jj  paix  et  à  ia  guerre.  Son  temple,  à  Rumci  était  ouvert 


pendant  la  guerre ,  et  fermtf  durant  la  paix.  Ce  dîen  po«« 
vait  donc  recevoir  trois  visages ,  mais  on  ne  lui  en  donne 
que  drui  ,  peut-être  parce  nue  Ton  était  indécis  sur  le  t6%i 
ou  Ton  devait  placer  ce  troisième  visage.  On  pouvait  dire 
de  Janns  qu'il  soufflait  le  cband  et  le  froid  ,  et  cependant 
je  ne  crois  jpas  qu'il  ait  jamais  passé  cbes  les  anciens  pour 
le  dieu  des  tourbes  et  des  tartufes.  De  nos  [ours,  eo  entend 
|wir  lioiume  d  lublc,  homme  k  detx  visages,  celui  j4t>if  tons 
des  dehors  téJuisans  et  affeclueux  ,  cache  la  pernoie  qei  t 
sous  k*  voile  de  ta  dévotion  et  de  l'humilité  ,  cache  Torgneili 
le  vice  et  l*atliéi&me  ;  celui  enfin  dent  on  petit  diras 
«  Le  ciel  est  dans  ses  jciu ,  Ttofar  est  dans  ton  coeer.  » 

Puisqu'on  a  créé  ua  booinae  k  deux  visages ,  pourauoi  n*eii 
créerait-oo  pas  un  k  quatre,  &  six,  i^  dix  même.  Moi ,  qui 
suif  fort  éloigné  de  vouloir  ni  de  pouvoir  lire  profondément 
dans  le  coeur  humain  ,  )e  n'ai  pu  m'empécher  de  remarquer 
certaines  gens  qui ,  hier ,  prêchaient  la  paix ,  et  qui ,  aujour- 
d'hui, préclu»nt  la  guerre  ;  qui  ont  encensé  les  autels  de  la 
liberté,  nuis  1rs  autels  du  despotisme ,  et  qui ,  revenus  au 
culte  de  la  déesse  des  peuples»  l'ont  encore  sacrifiée  au  pou-» 
voir  absolu. 

VoiU  les  originaux  de  mon  mannequin. 


DIALOGUE. 

—Que  vous  êtes  fin  !  aue  vous  êtes  fin  ,  M.  Duceuloir  ! 

'^)£Jà  non  !  du  teul  ;  îe  ne  suis  que  raisonnable  ,  |»ers* 
ptcace  ,  prescient. 

— Vous  avez  eu  le  bonheur  de  faire  vous-même  trois  en- 
fans  à  madame  votre  épouse ,  et  vos  trois  fils  sont  placés 
avantageusement. 

— Il  est  vrai  ,  mais  il  faut  tout  dire  aussi:  mes  trois  fiU 
éuient  absolument  incapables  de  faire  quelque  chose  par 
eux-mêmes. 

— El  vous  en  avex  fait  Jdes  censeurs  dramatiques  et  des 
entreposeurs  de  tabac*  :   quelle  prévoyance  paternelle  ! 

— Vous  croyea  plaisanter  ?  Eh  bien,  la  prévoyance  a  tou- 
jours été  la  base  do  mon  caractère;  l'organisation  particu* 
hère  de  mou  intellei^  m'a  toujours  prédisposé  a  rechercher 
la  connaissance  de  l'avenir,  et  cette  science  conjecturale  que 
j  ai  acquise  à  produit  des  choses  étonnantes.  Pas  un  ministre 
n'c5l  tombé  eu  France ,  sans  que  je  n'aie  eotr-vu  sa^  cbùle, 
un,  deux,  trois,  quatre  ans,  ^\x  ans  d'avance.  C'est  moi 
qui ,  après  Tabdication  de  défunt  Bonapirte  ,  ai  prédit  qu'il 
perdrait  sa  liberté  ;  et  récemment  encore  ,  deux  jours  avant 
que  le  journal  des  Débats  en  fit  mention ,  j'avais  annoncé 
que  Ton  enterrerait  le  commerce  k  Lyon. 

—Ah  !  parbleu  ,  je  serai  bien  aise  de  mettre  sur  ce  point 
votre  perspicacité  à  IVpreuve. 

— \  olontiers  ,  pourvu  que  vous  vous  alticbiei  plus  au 
sens  de  mes  idées  qu*à  l'acception    littérale  des  mots. 

—  Sans  doute.  Il  ne  faudrait  pas  cependant  en\elopper 
vos  réponses  du  voile  éni|;matique  de»  oracles.  Il  >  «gît 
d'ailleurs  d'une  question  qui  n'aJmcl  pas  de  solution  é\asive; 
il  faut  répondre  par  .oui,  on  non.  I«a  \oici  donc  :  Uévéne^ 
ment  dont  on  s^ occupe  aujourJthui  ^  aura^<l  ou  nauta» 
l^il  pas   lien? 

—  il  aura  lieu  dans  ses  effeU ,  s'il  n'a  pas  lieu  dans  ses 
causes  ;  et  il  aura  lieu  dans  ses  causes,  s'il  n*a  pas  lieu  daus 
$e$   effets! 

-  — Obi  voilà  du  vrai  pathos  de  sybille ,  du  style  à  la 
pythonisse.  Il  faut  me  répouJre  catbt*goriquement  oui,  on 
non. 

—  Mais  il  me  semble  que  je  vous  ai  rr|>ondu  d'une  ma- 
nière a«se<  |>ositive.  Si  vous  ne  m'eotenlez  pas,  ce  n'est  pas 
detiiafiute,  car  je  parle  français,  je  crois.  Pui-qu>  vous 
vo'jlex  des  termes  précis ,  ce|iendant,  je  vais  vous  »ati^fjire. 
Vous  voyca  bien  tous  les  préparatifs  que  Ion  fait,  tout  ce 
mouvement  que  Toa  se  donne;  cela  vous  présage  une  corn* 
motion   prochaine,  un  résultat  décisif,  u'csl-ce  pas  ? 

—  Oui ,    ebbien  ? 

—  Eh  bien  !...  je  ne  vous  en  dis  pss  d*avanlag#  ,  et  da»s 
neuf  mois  d'ici  \ous  en  aurct  des  nouvelles. 


Parmi  la  grand  nombre  âe  lettres  qui  nous  sont  adres- 
sées f  nous  avons  distingué  celle-ci^  que  nous'aVons  cru 
doToir  transcrire  tejituj?llement« 

Ronen,  le   a8  rérrier  i8^3. 
w  Messieurs  les  Rédacteurs  de  la  I^acelle. 

«  Croyant  ne  pas  devoirs  laisser  passer  sous  silence  t  Tela- 
•..blîssenient  des  caffcs  de  cette ,  nous  soiunies  cependant 
I»  ifbr4aurpxies^ue  vous  n*ayez  pas  encore  parle  du  aSé^** 
»  -qui  ^t  nn  ,aes  caiïéa.de  Rouen, pour  la  bonté' des  H- 
«  quides  que.  Ion  y  .  preut ,  mai^  rien  encore  que  cela  , 
w^c'es't  l'agréroent  d'être  servis  par  deux  garçons  mis  d*un 
M  aussi  riche  qu'élégante  tenue  qu'it  est  impossible  de  pou- 
»  voir  les  comparer  à  aucuns  garçons  de  cette  vile  car  ayant 
»  beaucoup  voyagé.  Je  nen  ai  pas  encore]  vu  d*une  au&si 
M  riche  ténue  et  d^One  manière  aussi  élégante  pour  servire 
»  nous  voua  prions  d*htsérer  ce  petit  article  dans  un  de 
»  vo»  plus  prochains  nuinëios  et  vous  prions  d'aranger 
•  cela  ait  façon  qne  rien  ne  manque  à  \sl  louange  de  sem- 
»  btable  garcOos. 

^  »»"  Je  suis  votre  dévoué  serviteur 

»  Pb  .  • . .  G  M 

Nota.  La  lettre  èntographe  est  conservée  an  bureau. 


(5) 


év%/%*/My%/v 


MACEDOINE. 


—  Un  partisan  exclusif  de  Rossini  ,  a  fait  Tépigramme 
suivante,  insérée  dans  le  journal  de   Marseille  : 

Avez-Taoi  to  le  Solitaire  ? 
—  VrAiment ,  oai.  — •  Tant  ntien.  —  Mai*  poarqoot? 
—  C'est  qa'oQ  l'a  trouvé,  sur    ma  loi ^ 
Prvtqae  gîssamt-daiu  la  partent. 

«^Lc  public  d'un  de  nos  petits  spectacles  a  demandé  hier 
avec  acclajnalion  qu*on  ajoutât  un  acte  à  une  pièce  qui 
avait    été   annoncée  en  deux  actes  ,    quoiqu'elle  n*en  eût 

2tt'un.  Les  actiçurs  u'oiit  rien  eu  de  mieux  à  faire  que 
'improviser  l'acte  supplémentaire  demandé.  Les  spectateurs 
se  sont  retirés  fort  satisfaits  de  la  docilité  et  du  génie  in- 
ventif des  artistes. 

— ^Le  feu  s'est  manifesté  hier^  au  soir  ,  à  dix  heures  et 
demie  ,  d'une  manière  assez  violente^  chez  un  marchand 
de  sabots  ,  rue  des  Bons-Enfans  :  un  chauffe-pied  Tavait 
commotlîqué  à  divers  obj<>ts  qui  se  trouvaient  dans  la  bou- 
tique» Beaucoup  de  monde  s'est  Iranjyporté  au  lieu  de  l'hi- 
cendie  ,  que  des  secours  prodigués  à  tems.  sont  parvenus 
à  arrêter  dans  moins  d'une-  demi -heure. 

^-  Un  nommé  Moreau ,  marchand  de  chansons  »  est  mort 
à  Lisieux,  pour  avoir  avalé  un  de  ies  cahiers.  Il  voulait 
prouver  k  ses  auditeurs  que  s'il  était  difficile  de  se  mettre 
Mes  chansons  dans  la  tête ,  il  l'était  moins  de  se  les  faire 
entrer  dans  l'estomac.  Il  en  .est  resté  à  moitié  de  sa  dé- 
monstration. 

—  Un  militaire  a  succombé  vendredi  dernier  ,  victime 
d'un  excès  à  peu  près  semblable,  il  avait ,  dit-on  ,  parié 
boire  trois  bouteilles  d'eau-de-vie  et  mangrr  la  ration  de 
huit  hommes.  11  a  été  porté  mourant  à  l'hôpital ,  après 
avoir  rempli  les  conditions  de  cette  gageure  imprudente  et 
funeste. 

— ^Un  événement  affreux  a  eu  lieu  à  Doulens  dans  la  nuit  du 
lundi  au  mardi  aS  de  ce  mois.  La  manufacture  de  Mon- 
sieur Scipîon  Mourgues  est  devenue  en  entier  la  proie  des 
fl<immes.  Les  pertes  sont  incalculables.  I.rs  bâtimcns  ni  le 
mobilier  notaient  point  assurées.  Ce  déplorable  accident  ré- 
duit à  la  miàère  plus  de  3oo  familles  que  cet  établissement 
faisait  vivre.  Espérons  que  le  gouvernement  ,  qui  accorde 
si  volontiers  ses  secours  à  tout  ce  qui  touche  à  l'industrie 
et  au  bieu-êlre  du  pays,  s'empressera  Je  venir  au  secours 
de  M.  Mourgues  ,  et  l'aidera  à  rele\tr  une  manufacture 
qui.  était  la  gloire  de  ce  déparlement; 

,     —  Mercredi  dernier,  dit  le  journal  auquel  nous  empruntons- 
cette  anecdote  ^   un  homme  et  une  femme  se  donnaut  le  bras. 


entrent  au  corps-de-garde  de  ***;  leur  physionomie  calme 
annonçait  entr'eux  l'accord  le  plus  parfait  :  à  leur  tournure  , 
à  leur  mise  on  reconnaissait  deux  bons  bourgeois  du  quartier. 
Ils  s'approchent  dèi't>fficier,  «t  le  saluant  très  poliment  : 
Monsieur ,  lui  dit  le  cavalier  ,  je  vous  amène  madame. — 
Je  vous  en  suis  obligé  ;  mais  pour  quelle  raison  ,  s'il  vous 
platt  ?' —  Monsieur  ,  c'est  que  madame  m'a  volé  (à  ces  mots 
seulement  la  dame  retire  son  bras),  oui ,  Monsieur ,  ce 
matin  m  comptant'  mon  argent,  j'ai  trouve  3oo  fr.  de 
moins  dans  mon  secrétaire.  —   Mais  «  quelle  est  madame? 

—  Elle  Yi'est  pas  mon  épouse  ,  Monsietur  :  o'est  une...,» 
amie.  —  Ah  !  l'entends;  mais  comment  l'a vez-vous«m^uée 
jusqu'ici  ?  f^  femme  prend  alors  la  parole  et  lui  dit'd^une 
voix  douce  :  Monsieur  l'officier  ,  il  m'a  proposé  de  faire 
un  tour  de  promenade  . ,  en  me  disant  que.  cela  me 
ferait  du  bien  ,  et  il  m'a  conduite  ici  ;  vous  vojrez  bien 
que  c^est  un  trompeur, —  Mais  ce  dont  il  .vous  accuse , 
est-ce  la  vérité  ^  La  dame  se  tait  et  h»ibse  les  yevx.  — 
Ayant  vécu  en  bonne  intelligence  ,  il  me  sembla  ,  monsieur  , 
dit  l'officier  ,   que  vous  n'auriez  pas  dû  vous-même^. ....... 

—  H  est  \rai ,  madame  m*a  été  bien  chère ,  et  c'est  par 
cette  raison  que  je  suis  décidé  à  la  faire  punir  selon  tonte 
le  rigueur  des  lois.  —  Vous  ne  savez  pas  que  si  le  vol  dont 
vous  l'accusez  était  prouvé  ,  elle  serait  condamnée  à  dix 
ou  quinze  ans  de  réclusion.  -—  Je  le  sais  ^  répond  le  bour- 
geois d'un  ton    sentimental    ,    je  le  sais  parfaitement — 

Alors,  répond  la  fimme  avec  beaucoup  de  tranquillité , 
vous  n*avez  pas  un   bon   cœur  ,   cest  méchanceté  pure  ! 

L'officier  leur  di(  que  l'autorité  militaire  ne  recevait  pas 
de  semblaGlos  dépositions  et  qu'ils  devaient  se  rendre  chez 
le  commissaire  de  police  du  quartier  qui  les  entendrait. 
Je  vais ,  dit-il  ,  vous  y  faire  accompagner  par  deux  de 
mes  soldats.  —  Mille  rcmerciinens  de  votre  attention  ,  M. 
l'oflficier  ,  voulc>z*vous  seuirment  prier  ces  messieurs  de 
marcher  derrière  nous  ?  qu'ils  n'aient  pas  Tair  d'être  de 
notre  société  ,  cela  pourrait  contrarier  madame.  A  ces 
mots  le  couple  se  retira,  et  l'officier  dcrornra  tout  inter- 
dit du  sang-froid  de  l'uccusce  et  de  la  politesse  de  l'accu- 
sateur. 

—  Huit  incendies  ont  eu  lieu  à  Morlaix  et  dans  les  en- 
v-lrons  de  celte  ville ,  dans  l'espace  d'une  semaine.  On 
attribue  ces  malheurs  consécutif^  à  une  bande  de  malfaî* 
tours  qui  infestaient  cette  commune.  Un  granJ  nombre 
d'habiaus  ont  demandé  à  faire  le  service  pour  préserver 
leurs  foyers  de  l'approche  de  ces  bandits.  Un  détachement 
de  troupe  a  été  alors  envoyé  à  Morlaix  ^  pour  la  sûreté 
des    habilans  et  des  propriétés. 

—  Un  nageur  voulait  parier  hier  qu'il  traverserait  un  des 
bras  de  la  Seine.  Son  antagoniste  s'obstinait  à  lui  soutenir 
qu'il  ne  le.  ferait  pas.  Un  de  ses  amis  lui  observe  qu'il  serait 
foii  de  l'essayer,  et  lui  rappelle  qu'il  a  une  femme.— Ah  I  c'est 
vrai  ,  dit-il  ;  et  cela  me  décide.  Il  se  dé.^habille  ,  se  jette  à 
l'eau  ;  mais  il  ne  s'est  pas  p!ut6t  éloigné  du  rivage,  que  ses 
membres  s'engourdissent  :  les  assistant  sont  eux-mcme^  forcés 
de  prendre  un  demi- bain  pour  le  sauver.  Revenu  à  lui ,  on 
lui  reprochait  la  facilité  avec  laquelle  il  a  exécuté  son  pro- 
jet in-sensé  !  «  Pourquoi  aussi ,  répétait-il ,  me  rappeler  que 
j'avais  une  femme.  Croyez  vous  que  sans  cela  je  me  fusse 
exposé  de  but  en  bliiic  et  me  noyer  ?  »  Lamour  conjugal  fait 
faire  bien  des  choses  ! 

—  Un  profond  politique  qui ,  depuis  huit  ans,  lit  chaque 
matin  la  séance  dos  Chambres,  di»àt  dernièrement,  d'un 
air  courroucé:  «  Qu'oal  fait  depuis  si  long-lems  tous  vos 
députes  •*  Voilà  huit  ans  que  je  leur  entends  demander  V ordre 
du  jour,  sans  qu'ils  soient  pi:r\enus  à  terminer  ce  miséiabîe 
ordre.  »»  L'i»omnie  ])o!itique  croyait  que  Vordre  du  jour  ctait 
un  travail ,   comme   une  adresse   ou  un   procès- vcrL;;l. 

—  Il  vient  de  s'établir  à  Lyon  un  journal  qui  s'intitule 
la  Gurpe, 

— On  parle  beaucoup  du  mariage  d'une  aciricedu  Thcalrc- 
Frànçaisi  avec  un  «de  uos  plus  riches  banquiers» 


0mmnr(  4'^^:nH$tw* 


m 


PORT  DE  ROUEN. 

IIOUVBMINT  MT  «  4V  S. 
•AVIftES   B^TRÉS. 

Le  iloop  le  nrudent ,  c.  Hearlel ,  de 
49  l«>au.  y  V.  au  Divrei  ch,  de  cuivre , 
lucre. 

•    PORT  DU  HAVRE. 

IfAVIRBS  »TRÉS   DU    I*'  A€    3   MHS 

Le  Irois-miif  ainéHeain  l'Hansoii  »  c 
Bia«et,  ▼•  de  Mtw-Yorck,  cb.  de  colon  , 
cuirif  etc. 

Le  sloop  rEiCelle  »  c.  Blanchet ,  ▼.  de 
CaeO  ;^h.  di*  pivrm •  pam  d*bnile. 

Le  *l6op  l«  Jeane-Lléonore,  c.  Lîngé  « 
t.  d'Hônnror»  cb.  de  boîs. 

I^  «loup  la  G!aucliiie-OabrieIIe ,  a^if. 
.Voisard  ,  v.  d'Hoofleur,  cb.  de  bois. 

Vatius  Exploits. 

La  pilote  la  Pan>ienn«,  c.  Graadcourt, 
ail  k  Rouen  ,  cb.  d'builv^  auvou. 

Leiloop  IriDcux^Aïuia,  c.  Enaulli  ail 
k  Rourn  ,  cb.  de  vin»  savou. 

1^  ftloop  la  JeuDe-Léoutioe,  c.  Aiarre, 
•U.  k  Rouou  f  cb^  di^  cbarboit. 

La  giiliote  li  Je uue-Ca (bonne  y  cap. 
Vaqucrie ,  ail.  à  Rou^n  ,  cb,  de  co(oo. 

Le  flonp  la  Villi-d'llarlleur,  c.  Baudoin, 
•11.  à  Hoiiâeur ,  uir  lest. 

Le  floop  le  Succèi,  cap.  Dclpierre  »  ail. 
k  Dttukarque»  cb.  de  potaséc» 

Letlooplc  Je  une- Victor»  c.  Truquelil, 
•11.  k  Dieppe,  cb.  de  pierre. 

Le  tloop  l'Aiivable- B.CbiMe  ,  c;*p. 
Leiourd ,  ail.  k  Boue»  ,  cb.  de*  p!aiicli^» 

l^digre  IcA  Deus-AïuiAyC.  Bard«:l,;*ll. 
k  Rou<»ii ,  cb.  d*iiuile« 

I  a  goêleCle  la  Pbili|)iue,  c.  Cléiuent  , 
•11    à  Koucii,  cb,  de  n'a. 

Le  sloop  la  CoasUnce-L"vi»e  ,  cap. 
Doucel»  ail.  à  Rouen,  cb.  de  pivê<. 

Le  dogre  l'Adèle-Cbcre,  c.  J^o  ivier  » 
ail.  k  Duiikerque,  cb   do  poUa*c  ,  .sui:r<*. 

Lf  biick  IrsDeut-Ccci  e*,  c.  D  upbiii, 
•11.  à  Bou!<giie,  Aur  Irat, 

I,r  biicL  l'Aimable- Anr.ette  y  c.  Terre  , 
aV.  k  Ouukprqur* ,  Mir  lent. 

Le  brick  )ulK»ckois  le  Mercurius,  cap* 
Piilersoiln,  ail.  à  Ainslerdani,  f  b.  vin,  etc. 

Lagaltote  b.inofrieiinel**Par.idis ,  cap. 
Pael  I  ail    k  Rotlcrduoi ,  cb.  d*orge« 

POKT  DE  Q'JILl  LBi^rP. 
Mtouî^em.  du  28  Fé\*riet  au  V*  Mars. 

font  nwntt^i  et  pasu's  debout  i 
f  e  cbn.Nr^mariH*  la  Fillf^-lTiiique,  cap. 

Largoiirite,  vfn.  de  Hle  d'Olero.i  ,   cb. 

di?  un,  raii-d<*-vie. 

1^   gtiiotte  la    Maiie-J'Amour  ,   c.*p. 

faiirlioi»,  ven.   du  Havre  ,  th.  «avon. 
Le  ch,is<e-!n3rpr  le  Jcrôm**,  c.  P<<bol, 

?eii.   de   la  Rocbelle,  ch.  de  fin  ,  eau- 

di*.ie. 


et 


Le  sloop  In  JeuQt-Adêle,  eap.  Ha^rd»L 
yen.  Aq  Hwro,  db.  dedi?erM»  flMrck.' 

Le  McIl  ri£ugôoîtf,.caf^  .■>»■»»»  f  *^' 
de  Noiriunutier  ,  cli.  de  sel. 

f«e  icboiier  anglais  I«iberKjr,  c.  M.  AU 
drt'dg'*,  f^M.  di*  Londres. 

f«e  brîck  angluiî  J^iiie  Elfin ,  Cap.  D. 
Edouard»  ,  V.  de   f.oiulr^<. 

l«a  goélette  boMniibourgoife  la  Vrouiv 
GeKÎiia,c.  Laormann*,  v.  d«  foudres. 

Sont  «rriVei   #/e   l'illeq-iicr  la  1 
descendes*  U  a: 

\^  cbas^e-iuarée  le  l!on-Pèrc ,  c.  Poli 
gn<^,  ail.  à  hordeans. 

Le  sloop  la  Mafie-Atine ,  .c.  Lejaunon  » 
ali.  à  Marennes. 

Le  sltMip  r^iinable^Loiiise,  e.  Hcbert, 
ail.  à  Coiitpvi^tf  ,  cb.  de  fà.s  vi<l<s. 

î.e  &fon|>  rErnrstine,  t.  Ouiboinat ,  ail. 
h  Sa  a I-Brieu X,  cb.  d<: diverses  uiaicban- 
disrs. 

I.e  s?oop  rEMi^rnnce  ,  c.  Parenlo  ,  ail. 
k  Dieppe,  c!i.  oc  pîàtre. 

Le  cbisse-mar^f*  l'Aiiuable-Marie ,  cap. 
rrf?o  k  ,  ail.  k  D  irdvauc  ,  sur  l<*»t 

La  btM|tiîiif!  l'E-pVarKe,  c.  Leprieur, 
ail.  à  Cicii ,  ch.  dt!  plaire. 

Le  cfia»e>uirrée  la  Zoé,  c  TrJmrut , 
3II.  â  rorJeani ,  sur  leit. 

Lt"  c  -  i.isse- luarêe  U  M-irie*Jo>cpb ,  cip. 
Gfofioy,  ait.  k  Bre.sl 

Le  cua>se-uinrjr  la  Désirée ,  ca*).  Le- 
blanc, ail.  à  la  Veuluro. 

r,e  chossi»- mirer  U  Providence ,  cap. 
Lnrorps ,  ail   à  BorleiuK. 

Le  tlo^ic  TAîgle,  cnp.  Tdbouarne, al  • 
k  Pordi'aux. 

Le  cbn»se-in:>rJc  l^s  Troi«-Frcres  ,  c^p. 
Mat.Iirriui ,  .-ifl.  .1  B«irdf:aux. 

L>*  s'oop  la  Loui.e,  cap  1).  v.'d,  ail.  â 
Taon. 

Le  !(lonp  la  Félicité  ,  cap.  M  isson  ,  ali 
àliaiflur. 


Dmlêftfuê ,  I0  95'/S/i'y%r9.-^E»l  oafrt 

tM  ce  pori  le  agr*»*WP>  *■  ■"■■■'  %  dm 

>^  Rouen  cap.  J.  Bts«*t  \en.  de  Stock  ton  , 

cb.  de  plomb,  en  destination  poiic  Rouen, 

Carlier ,  G. 


AVIS  niVEI\S. 


N*4  M«(iAm^Tar9i-BviLiAriCniDp  oniThoa» 

nour  dr  prévenir  lr«  p-rwanet  qai   accorcUirai 

Iriir  cunliaoï.'C  au  «iror  Tnu  «ino  ,  an  |arl  lU  oat 

•u*  ctfJr,  ^oc  cViit  à   leur  «eul  magaciii ,  rue  Àm 

|ll«*e,  B*  m.  qu'on  trouvera  ,  eô  l>mi   Irmf,  Irt 

IvérîfiiMrt  battre»  de  (Rurale ,  de  Ij  pre>nîèr« 
<|aa!îtr  ;  et  qae  r^urrièr^  qui  ^aîl  eiapln^re  ebtt 
lie  aleor  tr  mari  .  et ,  par  auîTe ,  elii'X  aud^oM 
Toi'ffueviff^  ,  A'ejit  plui  ifUi  bée  j  b'ur  HaUit* 
aemeat ,  et  a  j  a  plu»  aucuu  jatér^i 

M*.  5.  —  On  se  fbarge.  an  Bnrean  dr  re  Jour- 
oat.  de  llnacrtSdB  ir  ••vtttiftffce  d*  4nno  ic^s  . 
Affiches  tt  ^»'/>  di^erf*  ioua.Aui  vrlaiifs 
au  oonmerce  ,devionl  être  dêpoWi  st^iirs  ,  a« 

IBnrcaa  de  /«  .TtitT/Zc ,  avant  quatre  bmira  du 
^i|r,  la   veille   du    jour   où  l'on    vondra   qu'ils 
^  paraÎMent.  Ce*  «vît  aeront  î'-arrêa  iioa  Umê»  ponr 
tona  les  abtianéa. 


LOTERIE^  D  :  FHANCE. 

(  DcBirnina  TiaAiUt.  ) 


/N'«in/e»,  ^i  A'iTiVr,  —  PeiulaMl  la  f*^ 
in.i'ne  qui  vrcn  dv  *'iVi»ii|.-i  ,  i-  .1  •»!  •  \e.i- 
•lii  etivuon  /jo<>  h(|s  ^ti'ro  biiiL  iMqti'*  «1 
(jti'*d. ,  sur  le  pïpil  i>)i>  k  ml  ,  l.«  bnnii  ■ 
4'-  ord.  a  100;  6  m»  SIC*  Bourbon  dont 
ou  ne  ccinii.iît  p.-is  au  jn«te  le  prii  ;  4*0 
S3CH  dito  rf.«^or4anl  en  3*-  ord.  à  ion; 
<Hio  BitCS  de  Maurice  ;iu  piix  |>ré<tufné  '1^ 
93  ,  et  10*^  C.  sucri.*  L'.ou'!  Si-Y.igo  â  loj 
Qiieiqne.'^  bti  et  qnarl^  aacie  tciféoQi 
f'té  ;tu*M  vrn<hi5. 

I  ^s  cot«»n>  Oiil  en  «îe  U  rerb*»rrhr  :  îf  > 
(veorgie  et  Ctrnb.ie  bo^i  ord.   sVit  i»*ndu 
i3oà  i34;   et    le  nv relia nd    1  {o  U  i4'>. 
Tout  ce  qui  rcatitl  eu  Porto- Rico  a  t-té 
payé  iGo. 

Ijordtax  ^  ^4  /«'»'n>r.  —  N ou»  avons 
éprouvé  cell»*  seniiine  une  l«vêi*<'  bn^s*» 
dans  le^  denrées  coloniales,  et  Us  affai- 
res ont  été  peu  marquantes. 


LiHe  :  60-4^ — !»•— 81^ — '.\. 

Stn  s  \H:r^  :  8  "i  — .Jo—  7 1  —  5     63  • 

Lron  I  10  — G5  — 7  7—  5  #  -  8  >. 

SPECTÀCI.ES  DU  5  MARS. 

lIlljkrRK  DES  ARTS. 

(O/i  com'nvncvrfi  à   6  hcutes.) 


LE  LEGS, 

Coinéiie  an 

1  aate,  de  Marivanv. 

le  M*tnydf, 

»L\I.  S  .nt-Ktoie. 

Le  Ch>'vû/i^r^ 

rtncb". 

L  tpine , 

Piiilg    Uil. 

La  Corn- effet 

Meéd.   Lop.it  J. 

liort^use , 

Laloi. 

Lisette, 

Durand. 

LE    RAR^'I^K    DE    SÉVILLE  . 

ou     lA     pKiCauTIO»     lliVTlLI  • 

Opéia  en  4  *cte>.  d'aprê«  6cMumifch»i« ,  el 
Ir  draui'*  iialirn  ,  paroUa  aju^'é''*  %u%  f» 
muiKiue  de  Roi«ini  pjr  M.  Ca»tvUlii  :^é. 

jiima\.*it*û t  Mhh  J«il«efi. 

harcholo  ^  Ch^rd^-n. 

/'/^'.(^o ,  B<iii«te. 

Baztfe.  ^o^rig^f. 

Pcdfi/'e,  luiuonfîrr. 

fe  Chef  des  AUuatfft,         Tanqu'-relle. 
P.osi'\e  .  ^  Weid.   Flonni. 

àfmrcetine^  ThtfB*rd. 

Trompe     de    Bfusicitni    ei 
d'J/fiunzih  .  MM.  des  CHo^nrt. 


tii,  BL0(JLEL  ,  rviPRJUEUR  u  CARACTERES  ft  l>  TAILLt-DOLCE,  k0L  iisixT-Lô,  >•  34,  pats  le  Pâtua. 


N».  go.-- a"«  Année. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE.      ; 

»  '  "'«  •  .  ■ 

Grue  Feailte  parait  toai  !«•  joart.  S'adresser,  poar  rAbonnemcnt  et  la  Rédaction  ,  au  Btireaa  de  /«  Ifaceilc^  Pltce  des  Carmei  «  q^»  4S,  i  Rooen. 
Oo^«*abouiie  à  Parla,  ches  Beissot-Tuivars  ,  rne  de  llichelicu^,  n*».  7a.  —  Au  Havre,  ohea  CBirfiLta ,  me  de  Paria.  —  El  chea  toas  le»  Librairea  et 
Directeara  de»  postes  du  Dépiinemeut. —  Le   prix  de  l'Abounemrut  est  de  i5  fr.  diaqua  trimestre,  pour  Roaen,  et  iQ  Fr.  5o  c.  parla  poste.' 

CiiUage.  —.Droit  odieui  que  les  seigneurs  percevaient  dans 
le  bon  temps  sur  les  femmes  de  leurs  yassauK  »  et  dont  l'ex- 
pression a  élc  adoucie  en  le  traduisant  par  droit  du  ^e^gneur , 
ciiùsage^  ou  prëUbation,  —  C*est  sans  doute  pour  Pédifica- 
tîon  de  nos  enfans  que  ce  mot 'est  resté  dans  00s  diction- 
naires usuel». 

Cid-de-sac.  —  Vqie  sans  îssiie  oîi  l'on  sVgaré  physiquement 
et  iuoi*nlonieitt  ,  qunnd  011  mnrrhd  è  la  faveur  des  ténèbres. 

C///-^/c*-/f3m/7e.— Ornement  g6lhi^{ue  dû  XV*'  Mecle.  — 
Délires  des  imprimeurs  en  caràçi ^fes. 

Culasse^  )  Mois  dont  la  ér^nîfîcaifon  primitive  est  aussi 
,     CmVV.        f        révoltante  que  juste  par  sa  siiiipiicité. 

CtdbaUe.  —  Tableau  ^àciéux  et  vraiment  pittoresque.. 

Culotte,  .   .  .  ...  .1  •  —  Esprit  de  la  G^7<-/fe  dé  Rouen. 

Une  foute  de  dériva  on  composés*  du  méine  radical  et 
d*autres  mots  iiou  moins  C'oquans  ,.poorrniet]t  grossir  ce 
brillant  cortège  ;  mais  c'est  assez  pour  en  jug^r. 

Ou  sait  qu'au  fieu  de  GtrL«DE>SAC,  Voltaire  pioppsa  ihpassf, 
que  Ton  accueillît  d'autant  mieux ,  qu'ii  coalraste  double- 
ment par  sa  douccui*  et  la  naïveté  de  l'expression. 

Ou  a  donc  lieu  des'ctoti^ner  que,  malgré  ces  avantagea  et 
l'usage  exclusif  qù^on  en  fait  ailleurs,  le  mot  impasse  ne  soit 
pas  encore  ardopte  parmi  nous  Y  a-t-ilinsouciance  de  la  part  de 
l'autorité,  ou  volonté  d'arrêter  l'émancipation  de  ce  mot? 
Je  l'ignore  |  mais  je  sais  qu'on'  vient  d'écrire  sur  toutes  les 
fiiusses  rues  de  cette  ville  cul-de-sac  ,  et  c'est  un  gotfiicisme. 
Le  mot  IMPASSE  ,  créé  vers  la  moitié  du  siècle  dernier  ,  n'a- 
vais p9s  besoin  de'cent  ans  d'épreuves  pour  passer  au  nombre 
des  élus. 

Remplacer  la  plupart  des  autres  mots  de  ces  graveleuses 
séries,  ne  serait  pas  chose  impossible.  ÎI  ne  faudrait  peut*êti^e 
qu'uue  proposition  hardie  peur  en  provoquer^^^P  sensées; 
car  il  n'est  point  ici  question  de  détruire  l*alrial<fgi^ ,  ce  lieu' 
sacré  qui  groupe  les  mois  par  fiimilies,  en  leur  ^«rvanl d'at*- 
tacbe  au  mot- racine  ;  il  s'ugit  seuleineat  de  substituera  des 
noms  générique ,  à  ôe$  termes  ridicules  ou  surannés ,  des 
expressions  "plus  conf(>riues  au  goût,  aux  mœurs  et  aux 
idées  du  siècle.  Un  vain  scrupule  arrét€ra-t-it  l'essor  de  la 
pensée  ?    ^  ""^^^   . 

Nous    trouvoiis  un   sujet  d'encouragement    d^ns   le.  mot. 
PENDFNTIF  ,  qui  exprime  si  bien  ce  que  cul-df.-lampe  exprime 
si  mal,  aujourd'hui  que  les  lampes  ont  des  formes  si  variées. 

Au  re^te ,  tous  les  mots  ne  sont  pas  nés  d'une  sage  com- 
binaison :  le  hasard,  un  caprice,  une  folle  galté  eu  ont  sou- 
vent produit,  et  en  cela  comme  en  beaucoup  d'autres 
choses  ,  l'usage  a  cousacré  bien  des  sottises  que  je  temps  a 
légitimées.  ,       , 

Oa  confiait  lâ  bisarre  origine  des  mots  ro.NTAYCB  et  falbala  , 


PENSÉE  SUR  LES  TOMBEAUX  , 

imitée  de-  V anglais,   • 

«    tJv  vague  mstinct  aérobie   guider  mes  paa , 
Tara  le»  objets  ravis    a    nu    tendresse  ; 
Sur  ces   débris,   moannirot  da   trépas. 
Mon  coeur  s*èmeat  et  s\>n\rea]a  tristesse, 
t. a  ,  je  ihè  dis  ,   saisi  d'un  saint  effroi , 
En   contemplant  ces  dépooDIes  mortelles  : 
■  il  fat  iiA^Ae||B^.<|»*<Mi.  les  vit  comme  moi  , 
c  Un   tema  viendra   qu'en  me  venv   comme  ellea. 

ENTRETIEN  CONJUGAL. 

La  Dams.  A  qnoi  peasais-je  dans  Tinstant 
Oà  Je  m*eucbainai  pour  ia  vie  \ 
L'Éroi;x.    Madame ,  vous  éiiez  jolie , 
'     • — —       Et  voUs  n^étiez  pas  impotent. 
**——    '  Voua  n'aviez  pas  cea  traita  livides. 
'     ^       Vos  membres  n'étaient  pas  perclus. 
•. .   rZT^     ,yot(.s.fTi«6  cçnl  fpisi  moins. dérides. 
Et  vous  aviez  vos  dents  de  plus. 
'   »^       Je  voua  aimai  comme  cme  foDe. 

Je  Vous  épousai  comme  un  sot. 

— -^       Et  irons  n*avîcs  pas  nne  obole  ! 
-*> —       Vous  ne  saviez  pas  dire  nn  mot. 
— —       Vous  éiiea  alors  sans  calotte. 
— — '       Vqos  m'avez  pris  sans  y  penser* 

■■        Je  vous  ai  tiré  de  la  ciotte. 
— —       Moi ,  j-*aoraia  dîi  vous  y  kisser. 

NÉOIX)GfE. 

PRIÎMIER    ARTICLE. 

Plusieurs  sayans  néologues  du  XVlII^«iècIe,  à  qui  la  lanr- 
gue  française  e^t  redevable  de  quelques  heureusc^s  innova- 
tions,  frappèrent  d'anatbcme  un  grand  nombre  de  mots 
que  le  goût  1  éprouvait  déjà  ,  et  qui  nesonleucorc  aujour- 
d  hni  ni  plus  harmonieux  ni  moius  ignobles. 

En  voici  pour  exemple  : 

Grouifiy  baragouin  ^  marsouin^  gargouille  cl  leurs  pa- 
reils,  dont  la  prononciation  a  quelcjue  chose  de  si  maussade. 

Otl^de-basse^osse  ,  de  féodale  mémoire.  —  Sanctuaire  des 
bastilles  monastiques  et  seigneuriales. 

Ctd--dc~jatle. — La  simplicité  de  l'expression  ne  peut  ra- 
cheter ce  que  ce  mot  a  d'humiliant.  Ne  sembie-l-il  pas 
qu'un  sentiment  de  mépris  et  d'abjection  y  remplace  la  pi- 
tié que  l'on  doit  au  Ipalheur? 

.  Céidbas.  -^  Jet]  de  cartes  qui ,  jadis ,  amusait  les  peuples  sans 
rhagriner  les  rois. 


EOWD. 


«|ui  (lalriii  Je    Lniiii  XIV  ,  fi  c|tu  n«  dfraitnt  pa«  iurvivic 
^•^  «««oU.  •  4.^'ilj  âtrnl  ii^ilrç.         ..... 

Il  »Vii  o»r  peu  fcl!è  •fifîr  Voii  «!l'apji«lê*r«iol»a#s4(1<*iir  îlo" 
la    roiir  de  home  LO.xr.i:  Ji)  du  p.-»!»^  ,  taot  Ir  litre  d«  lo^Ci 
fxciia  le   rire  à  la  cour  de  Clnrle«    IX,  eu  If   |r|al   parut 
ftoui   ce  nom  pour  la  première  foii.  .  .  .  .  ^ 

T?"*  '^!'  seiiiiinens ,  toutes  les  p^SMons  ont  enfautr  det  luoU. 

C^eit  riiornur  tnçpiWe  I  no*  croisés  par  «Ia  ^«Uliuf  bar* 
bare  de  CM laiiis  peuples  de  IVrtcnt,  appelés  assaaMMH  ,  qui 
lenr  a  fait  donner  ce  nom  aui  ineiuiriers. 

Une  Hiiltce  française  ,  du  XIV  sùîcle,  dont  l*arinurr  5*» 
nommait  6n\'antline  ^  nom  a  fourni  le  mol  bri^aml  ^  aim^nnn: 
depuis  aiit  \o!eurs  ,  afin  de  prrp^lnrr  un  sonveuir  crin(li};ii.i- 
tioii  pour  l^s  o<1teux  pillages  auxquels  ces  soldats  se  Uvrcrenl 
dans  leur  propre  pays. 

Les  sarr^iSins,  fiers  d*avoîr  envahi  rK»pnçno,  et  priirtie' 
dans  les  Gaules  oii  Char  le»»  Martel  les  arrêta  .  »*intituiêreiit 
%*ainqueurs  tfet  golAs»  Cette  outrageante  e|)illicle  augiii'>nta 
tellement  la  hnlue  du  peuple ,  que  ,  par  opp(>slliou  ,  il  les 
appela  chiem  drs  f^oths»  C  est  Toriginr  Je  noire  mot  cogr,t, 
qui  a  depui«  éprouve  pluMenrs  nllérahons  djiM  «on  acrrpliou. 

Le  moi  Tttf'ttfc^  que  Molière  a  fait  passer  de  lu  langue  ilt**- 
liennedans  la  n^lie,  en  rapnliqu.'int  à  un  g<*nre  de  prrsoia- 
Vages  ausM  détestes  que  rrpaiithi^  de  son  trios  ;  le  mot 
J\irtufe  nçiit  de  tout  te  qu'on  app»'lail  alors  la  roture,  !^» 
plus  brdlan»  honneuri;  et  renlliotisi.i^nie  que  ^nii  apprition 
eausa,  %t  trouxe  aujnunrhui  jntlifié  par  sa  vogue  et  sou  a  I- 
viiaaioo  (Uns  toiiles  1rs  langues. 

Le  mépris  et  Tironie  oal  donné  naissance  n  nombre  de 
inoli  qai  nou<t  sont  restés,  et  à  beaucoup  d'à  itrc<  qui  u*ont 
eu  qu  une  eii^rence  épliémèio  comiae  les  circon»tances  qu^ 
les  avaient  fait  éclofc. 

On  trouve  dans  no»  dictionnaires,  au  mot  jt'stntc^  dim><>.v« 

An  coinmenceiaent  de  la  révolution  ,  on  donna  le  nom 
de  SA!fS-(  n cvTTCS  k  des  républicains  qui  se  vengèrent  du 
mépris  de  leur*  adversaires,  en  adoptnnl  ce  titic  avec  orgueil. 

Par  représail>s  »  ou  appela  chouans  ,  du  nom  de 
certain  oi»eau  de  nuit  ,  des  insurgés  Jes  di^nartr.mrnt 
ilif  totte^t  dv  ht  Frmnce  \  sans  doute  parce  qu'ils  se  diri- 
geaient vers  le   roucbant* 

Si ,  comme  il  y  ^  toute  apparence  ,  le  mot  rAPFLAf.D 
(  bypoctile,  faux  dévot)  est  un  dim:nu(if  de  pape ^  de 
in^nie  que  luLuenot  de  Hugues  ^  Blaisct  de  f)iai*if,  Jcannot 
de  Jean\   il  découle  é.idemioent  de    la    même  so*irce. 

Que  le  mot  ca^aill»  vienne  de  canis  ,  dans  le  sens  de 
ntce  de  vUrn  ,  ou  qu'il  déri\«»  de  vanne  (  cinard;  ,  |viur 
rvprinier  la  bassesse  et  la  lurht-ic  ^  il  n*en  doit  pns  moins 
%rx\  origine  au  mépris  de  certaines  classes  privilégiées  pour 
\v%   classes  vulc.'iires. 

(>  mol  a  rrpris  faveur.  Il  y  a  peu  d'années  qu'un  gou- 
\erneur  iniîil  «ne  de  la  rave  des  Ducs ^  traita  de  canaille 
des  citoyens  de  la  garde  nationale  de  cette  ville  ,  qui  ne 
>fii   porlaieiil  pas  assez  tàt   les  armes. 

Ceci  r.ippi-le  l'anecdote  suivaii'e  sur  un  noble  prêtre  qm, 
dans  ses  sirmona  ,  appelait  ordinairemcot  ses  auditeurs 
vanaille  chrvtirnue*  Sa  modostie  élut  si  grande  .  qu'un 
jour  interrompu  peudanl  sa  ihe«se  pnr  le  bruit  des  assis- 
f-inn,  il  se  retourne  brusnueinent  vers  eni  ,  et  au  lieu  de 
Pominns  ^o*HSvum  ,  qu  ils  alleutlaient ,  leur  adresse  ces 
I  aroirs  :  Quand  ce  serait  un  la/ptais  qui  vous  dirais  Ut 
Niei%^,    vvit<  ur  Striez  fuis  plut  inso!tn%  / 

Mais  tôt  nu    i-ird    les  compensations  t'établissent. 

t^u'on  ait  ^ohln  rimer  ou  non  ,  on  a  dit  ,  et  l'on  dit 
eiH.oie   d  ■H'k  Ir  iist'ine  sens:  novacaillf.  ,  rh/:TRAii.t.K. 

L«^r*«]ii«'  ;nt.h  ip  rè(;n^  de  tlmlcs  VI,  la  noblesse  ayant 
r'^ss-'ui  I*-  joi.\oir«  fcibiliait  de  nouveau  les  dr5tinéi*s  de 
TAngl^f^iie  ,  ru  y  donnait  par  «^'li^ion  le  nom  de  xu.nan- 
Mr.  à  frii'inr  pirlie  que  le  peuple,  en  France,  ajipcle 
iroiiitjnrment  Tk!  ^*^n'!v  ,  depuis  la    restauration. 

C'f'st  une  cil  I  e  bi^n  étrange  ,  sans  doute  ,  que  la  recon- 
t:.M*vnnre  dri  p*»ples  ;  mais  un    n'en  p«'ut   rien  déduire  de 

(  I  )  L'Oaca  tsi  ua  qaadnp? da  ds  PAiri^ot  septentrionale ,  du  genre 
ijtlis)  ckat. 


(O 


roulr^iire  k  ce  que  j'avance.  Et  de  re  qqe  eei  compiraisAQi 
Ua  ticifses  ne  ae  sont  pas  encore  acciéditérs  ,  il  n'est  pat 
*ohî«rvri4.qu'aiie  /o4.U  de  mou  préconlaés  aajoard'hiit  , 
o  ont   point  xine  origine  ptus  relevée. 

>i  de  nobles  personnes  ont  fabriqué  le  mot  canaille  ^  cm 
n'vM  aatur^HiPiii  point  à  la  Sor bonne  que  nous  deiont  le» 
II. ois  prAmilie,  vulotin  ^  papelard  et  autres.  Or ,  conm« 
cm  appelé  aujourd'hui  PhUSSiEN^irs  une  sorte  de  cbemiote  ; 
Civci  ,  un  ragoAi;  mati  lottc  ,  une  sauce  à  l'augoiltei  il 
ii'esi  pM  impossible  qu'on  dise  subsUntirement  «n  jour, 
de  quelque^  sauces  à  l'ail  ,  une  marcclliHe  ou  llAACILLftlviil. 

Kn  \aiii  m'objecterai t«on  que  I:  peuple^  ea  cette  uialicret 
ne   f.ii/   p.is  autorité.   C'est  une  vérité  que  j'admets  pour  ce 

3u'oii  nomme  le  bel  usuge,  et  (lue  je  rejette  lorsqu'il  s'agil 
e  créer.  Le  peuple  ,  on  peut  1  avancer  sans  crainte,  est  le 
cbe\ilie  o.i\riêrc  des  langues.  Il  ne  connaît  aucune  loi,  ne 
s'assiiiéfit  à  aucune  règle  :  le  besoin  seul  est  son  guide.  Il  ne 
laisse  guère  aux  savnn»  qu'à  polir  son  ouvrage  ,  cl  à  former 
cc*s  mots  I  om|»eu%  et  d'apj>arat  qu'on  pourrait  appeler  le  luie 
des  Iangur«. 

Rien  ,  ùi\  surplus,  que  de  lort  naturel  dans  cette  marche  s 
il  y  avait  d«s  boiuiues  avant  qu'on  eût  formé  des  académie». 

_  JLAîf  Jacques, 

SPECTACLES.  —  'Jiipatie  des  Akt». 

Dcaziène    ReprcsrnUtîon    da   BARBIEd  DE  S^VllJJL 

•  La  calomnie ,  docteur ,  i»o/is  ne  savrz  pas  ce  çua 
vnui  tUdaif*u(is  /  J'ai  iti  l€S  plus  honnéies  gens  pr'rs  d*en 
être  avcahléit.  » 

Cette  allusion  ,  ou  plutôt  ce  passage,  a  clé  saisi  par  quel- 
ques speclateiirs  qui  avaient  p«'ul-êlre  leur  raison  de  faire 
remarquer  une  maxime  mise  cliaque  jour  en  pratique  avec 
tant  de  succès. 

>'otre  musique  ressemble  k  notre  poésie  pour  le  précision, 
la  clarté  et  quelque  fus  rélégfince.  1^  musique  italienne  , 
an  contraire  ,  est  abondante  ,  verbeuse  comme  la  lancue 
du  Tasse  et  de  l'A  nos  te  :  aussi  nos  paroles  conviennent -elles 
peu  auY  airs  italiens.  On  en  voit  uue  preuve  dans  la  finale 
du  deuxième  acte  du  Darb'cr  ;  la  moitié  de  ce  morceau 
roule  à  peu  près  sur  le  seul  mot  respirer,  \Jt\  rliant  d'opéia 
doit  parler  à  la  fois  à  mon  c.sprit  et  k  mon  orrîlle,  et  quel- 
que tublimes  que  soient  les  combinaisons  d'un  bamK>ni%t«*, 
SI  elles  reprocluiMTUt  vingt  fois  le  même  mot  ii  mon  oreille  , 
il  en  résultera  une  monotonie  que  foule  l.i  variété  des 
son»  ne  pourra  détruire.  1^  longueur  àt%  parties  de  chant 
du  Darbicr  était  un  des  iiiconvéniens  attachés  h  la  diflî- 
culté  de  françportcr    cet  opéra  sur  notre  scênf  • 

\a  deuxième  représentation  a  confirmé  et  justifié  le  iiuccès 
qu'.iuia  obtenu  la  première.  PIusi«*urs  morceaux  ont  été  ajw 
dandis  presque  avec  enlIiousiA^iiie  ;  et  je  ne  dé^rspete  pas 
le  voir  bientôt  drs  Bossinisle^  dans  notre  ville.  Plaide  à  Dieu 
q>*ils  n'v  forment  jamais  une  faction  !...  On  se  souvient  des 
iHviinistcs  qui  \Oiilaieut  avoir  raison  en  aigumenlant  à 
coups  de  canne» 

M'*  Florini  a  chanté  avec  goàt  ,  suavité ,  sentiment  son 
andante  :  • 

■  Cher  objet  de  nia  flanme  !  » 

On  pourrait  lui  conseiller ,  |)eui-^tre,  de  donner  un  eccent 
moios  mâle  k  cette  phrase  : 

«  Il  e  non  coenr  ,  il  a  ma  loi.   » 

L**  <^uo  ,  Je  sui%  donc  Celle  qu*i/  aime  ,  a  été  exécuté  d'ur.e 
mail. ère  ravi<^s.inl«*.  IVitiste  et  M**'  Florini  en  faisai^nl  fr»  (tms 

Il  jrrJil  iiiJH.ite  de  ne  pis  accorder  nn  tribut  d'éloges 
à  la  noble«<e  a\ec  laquelle  Julien  remplit  le  tôle  de  Liudorm 
Cbardoii,  qui  r^t  jrune  pour  celui  de /7/ir/''i>/i>,  y  met  un 
nature!  rt  une  veive  comique  qui  railiètcnt  tout  te  que  sa 
\erle  vieillevse  pourrait  ôter  à  l'illusion. 

On  doit  beau(.oiip  au  tèle  de  l'Mdininistrat'on,  beaucoup 
au  Lient  des  acteurs,  et  autant  aux  efTorIs  de  M.  M«>ria  , 
notre  chef  d'orchestre  ,  qni  était  connu  avaniagensement 
a\ent  une  circonstance  qui  ne  peut  qu'ajoùlei  a  pinterét 
qu'd  a  toujours  inspiré.  Edwd. 


s 


owmfc^  d 


AVIS. 

^1^  Les  personne»  dont  V abonnement 

■finit  le  5  Mars^  sont  mv liées, à  le 

renouveUtr  avant  cette  époque  ,    U 

elles  ne  veulent  pas  éprouy^tr  de  rtf- 

tard  dans  t envoi  de  leurs  numéros* 


PORT  DE  ROUEN. 

X£CLAJKATI0!I8  ET  CHARGEHElfS. 
(  4  M4a8.  ) 

Le  brick  rÀîmable-Société ,  c.  Moîaan , 
yen.  de  Noîrtnoutiers»  ch.  de  5el,  pouf 
M.  Ch.  Durand. 

Le  chasse-marée  la  Marie-Thérèse,  cap. 
Courtois,  ven.  de  Uarfleur,  ch.  d'ayoiue 
qui  est  à  ordre. 

Courtier  de  ces  navires,  M.  Lucet. 

Cbargkm.  du  dogre /'^niicwCWn>,cap. 
Bourdieu  ,  ven.  de  Bordes^ux.  —  Cour- 
tier-interprète,  M.  Viard. 

Viéclamateurs  y  MM. 

Daudurand,  34  Tûts  vin. 

V«.  B.  P.  LecouteuU,  1  fit  vio. 

Dubosq-Letlré ,   1 4   fùls  via    ,    l     dito 

liqueurs» 
Frébour^s  frères ,  ao  fi\ts  3o  caiss*  prunes. 
Richard  Au^uetin,  a  fûts  vin. 
Rouland,  7 5  fuis  eau^de-vie,  2  caisses 

vin. 
Petit-Durand  ,  1  fût  sucre  en  pain. 
Le  chevalier  Blelteric ,  17  fùls  via. 
Moreau ,  f  balle  coton. 
Chefdru  »  d*Eibeuf  »  4  fûts  vin. 
LecarpenLier,  2  fûts  vin. 
Poutrel  atnc,  i  fût  dito. 
Berard  ^\^ ,  ai  fûts  eau-de-vie. 
Au  porteur,  1  fûteau-de-vie,  4  ^^^^  ^^^* 

76  sacs  café. 

CttARGEH.  du  brick  le  Narcisse  y  cap. 
Gorse,  \en,  de.  Bordeaux  ci  !e  Havre. 
— Courlier-inlerprète  ,  M.  Viard. 

Réclamatcurt ,  M -M. 

I^êîaqueriêrr,  4  f^ts  vin. 

llervipu,  ?>i5  bûches  Cumpcche 

Lf'brelori-Vallée,  1  fût  vin. 

Dîèiisy  aîné,  ao  fûts  eau-dc-yie. 

Corel ,  4  ^^^^  vin. 

Crevelet  conip.^  I  fût  (aHa,  2  fûts  vin. 

L/^perifiieur,  5  fûts  eau-«de-vie. 
:  Mïrisel  Anifliaf|  10  fûts  viu» 

AcRid  ,  5  fûts  \\%u 
.Au  P«  rieur,  ?to  fûts  vin. 

Provenant  du  transbordement  du  navire 
la  Louise'^  cap.  Bourde,  ven.  de  Mar- 
seille. 

Richard  fils  nîno,  12  balles  roseaux* 

Flory,  1 3  <  aJî«ses  s-ivoiu 

Ch.Diinitd,  M  caijise*dit«. 
'  Au  porteur,   i5  caisêes  dito. 


Cbarcesi.  de  la  galéasse  F  Emilie^  cap. 
Delumeau,  ven.  de  la  Rochelle  4t  le 
HaTre.-^Courlier-iuterprèteyM.Viard. 

Ré'clamateurà  ,  iVlM. 

Mauduit  fils ,  3o  fûts  eau-de-vie. 
J.  Ch.Lebreion ,  25  dito  dito. 
Ifeliert  frères,  10  dito  dito. 
Morice  et  conip. ,  6  dito  dito. 
Carouge,  10  dilo  dito. 
Lccarouge ,  30  dito  dito. 
Lecarpenlier,  12  dito  dito. 
Lccardonnel  et  Pionnier,  20  dito  dito. 
LoDg-ïleveu  ,  16  dilo  dito. 

Pris  au  Havre. 
Fauvel   jeune,  20  barriq.  sucre. 
Gh.  Berat ,  4  balles  peaux  de  cheval. 

Pris  au  Havre  ^   provenant  du   navire 
t Espérance  y  ven.  de  Baronne. 

14  barils  galipot. 


MOUVEMENT  du  3  au  4. 
NAVIBES   ENTALS. 

Le  dogre  i'Heureuse^Renconire  ,  cap. 
Persil  fils,  de  83  tonn.,  v.  du  Uavae,  eu. 
de  planches  9  vin  ,  esprit 

Le  brick  rÂiinable-oociété,  c.  Moizcîtie, 
de  74  tonn. ,  ven.  de  I^oirmou tiers,  ch. 
de  sel. 

Le  chasse-marée  la  Marie-Thérèse,  c. 
Courtois  ,  de  i5  touu.  ,  v.  d*Ilarfleur, 
ch.  d'avoine. 

Le  chasse-marée  la  Mélaiiic ,  c.  Barrai, 
de  64  touu.,  v.  de  Saiut-Malo,  ch.  de 
tabac,  planches. 

La  gabarre  la  Lise,  c.  Simon,  de  5i 
tonn.  y.  du  Havre,  rh.  de  brai,  goudron. 

La  galiole  la  Zélia  ,  c.  Rousseau  ,  de  80 
toiin. ,  V.  du  Ha\rc,  ch.  de  savon  ,  vin  . 
potaste. 

1  a  g;ë!ette  la  Belle-Gabriclle  ,  cap. 
Béranger,  de  70  toun. ,  y.  de  Téncrille  , 
ch.  de  vin. 

Le  dogre  la  Marie-Louise,  c.  î-emonnier, 
de  72  toun. ,  y.  du  Havre,  ch  de  viu  . 
eau-dc-vie. 

\jê  dogre  le  Neptunr,  c.  Poirier,  de  56 
tonn.,  y.  du  Havre,  ch.  de  soufre,  sucre. 

Lesloopla  Jeune-Euphrasie,  c.Troudc, 
de  29  tonn. ,  v.  du  Havre,  ch.  de  bU*. 

Le  chasse-marée,  le  (  o^mopolite,  c>'>p. 
Ncau  ,  de  62  tonn.,  y.  de  ^oirmoullers  , 
ch.  de  sel. 

Le  sloop  la  Marie-Ro<ic  ,  c.  Cau\  in  ,  de 
3B  tonn. ,  y.  de  Saini-Samâon,  ch.  cidre. 

I>a  gribane  la  Caroliue-Dédirce  ,  cap. 
Blondel ,  de  3S  tonn.,  y.  du  Ha^re,  ch. 
de  vin,  sucre. 

KAVIRCS   EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  l'EoV,  c.  Bellanger,  de  27 
taon.  aU,  4  Caen ,  ch.  de  plâtre. 


Le  lougre  ràjpob'te,  c.  Gaston ,  de  62 
tou.,  ail.  à  Brest,  ch.  de  bois. 

Le  sloop  l'Angélique,  c.  Samsoo  ,  de 
2g  tonn. ,  ail.,  à  Caen ,  ch,  vin  et  pi&lre. 

Le  sloop  le  Saint- Pierre ,  c  f  leury ,  ail. 
et  ch.  idem. 

Le  chasse-marée  la  Marie-Françoise  « 
c.  Tallouard  ,  de  42  t. ,  ail.  au  Hayre  , 
lège. 

Le  sloop  TEspoir ,  c.  Piel ,  de  29  ton. 
ail.  à  Saint-Mulu  et  Granyilte,  ch.  de 
bois  de  teinture. 

Le  brick  suéc?oii  Loyise,  c.  Berglnnd, 
de  t^7  tonn. ,  ail.  à  Bordeaux  ,  lége. 

I^  gribane  rAimable-Eugénie,  capit. 
CoIombel,de  59  (onn.,  ail.  au  Havre,  idem. 

Le  sloop  l'Ai  guste,  cap.  Mayer,  de  28 
tonn.  y  ail.  i  Houileur,  idem. 


POttT  DU  HAVRE. 

'  NAVIRES  RNTR]§S   DU   3  AU  4  KAAS. 

Le  brick  TAuguste  ,  cap.  Calcuis  .  v. 
Je  Liverpool  ,  ch.  de  plomb 

Le  brick  les  Deux-Frères  ,  cap.  Salain  , 
yen.  de   la  Ha  van  ne  ,  ch.   coton  ,  café. 

Le  brick  l'Espérance,  cap.   Bourdel , 
ve».   de  Bouen ,  sur  lest. 

1^  trois-mâia    américain  ,   la  Pallas ,  , 
cap.   Amalat ,  ven.  de  la   I^ouvelle-Or- 
léans  ,    ch.  de  colon. 

Le  brick  l'Indécis ,  cap.  Longran ,  y. 
de  Gersey  ,  cb.  de  sucre ,  café. 


PORT  DE  Q.U1L1JEBEUF. 
Mouvement  du  ^  au  5  Mars. 


Sont  montts  et  posés  : 

Le  brick  le  Jule ,  c.  Allain  ,  v.  de  Ma« 
loga. 

Aa  grib.ine  r.\imable-Ballidc,  c.  Le- 
sourd  ,  V.  du  H  ivre. 

Sont  montes  et  passés  debout  : 

Le  Aloop  les  Dcux-Aiiiis  ,  c.  Euou  ,  v.     ^ 
du   Havre. 

Le  sninck  la  Parisienne,  c.  Grandcourt, 
V.  da  Havre. 

La  grëlette  la  Catherine ,  c.  Yacquerie, 
V.  du  Havre. 

Sont  arrivt^s  de  T^iîlequier. 

l  c  (h  i^se-marée  la  Louise ,  c.  Person , 
ail.  à  Bordeaux.    . 

Le  chasse^'uarée  le  Théobal,  c.  Bevin  , 
ail.  idem* 

Le  floop  le  Ciairvoyaut ,  cap.  Julienne, 
ail.  au  Havre. 

Le  chassc-marce  la  Marie-Hyaciothe, 
c.  LoueLte,.all.  à  V.iunes« 

Le  chasf e-marce  l'Alphonse,  c.  Marion, 
ail.  à  Bordeaux. 

Le  dogre  TAJolphe,  cap.  Devineau, 
ail.  idem. 


li» brick  U  Belle»  cap.  Viacd,  ail.  idem. 

Le  brick  rËogëDie,c«  AlUnl»all.  idem. 

ÏJÊ  brick1ifiMBMiC8Wf^**1Mti3rer, 
ail.  idetn.         ,  .  «.    ^ 

I^  tloop  le  Xeoiîf-Einile  »  c.  FonUioe , 
ail.  àTooquef.  """ 

U  brick  rEKttbailr,  eap.lUppaj ,  al. 
k  Charente.        ^ , .  ^        ,...*. 

I.e  aloop  rAogiule  »  cap.  Banbine  ,1 
ail.  au  llavre.  | 

I^  aloop  la  Jeone-Harmaiice  I  cap. 
Moite  I  ail.  k  Touques. 

ïje  aioop  la  Marie-Marlhe  »  c«  Pongnon, 
wM.  k  Hôofleur. 

|je  dogre  la  Ville-de-Chefboarg  »  cap, 
Blaacbon  ,  all.yà  9|ifikicrjqBe.  ,  . 

I«e  floop  la  Jusliue  ,  cap.  Lacrois  , 
ail.   h  Ca«o. 

I^  atoop  ta  Clémentine  «  cap.  Paris  , 
ail.  au^iLivn*^/  —  .     ". 

U  d#§rfl  fes  SoBUffi^'nits ,  cap.  Varet  » 
ail.  au^  Ha^re. 

Le  brick  le  Prosper-,  cap.  Toulain  , 
ail.  rtïWPli:-"''  '  '  '      ■      •      • 
Sont  montés  et  pjnfif  JeUotU  « 

La  galiote  la  Félicie  ,  c.  DumôtilyT. 
du  Havre.  '• 

La  galiote  les  Deux-Amis  ,  c.  ftirV*  v. 
du  Havre. 

U  goclfîlte  la  Constauce ,  C  Doacal  « 
V.  du  llavre. 


ad 
midi 


AVI8  mvF.fts. 

fente  par  antonié  dr  jt*liee. 

»•  6.  Il  sera,  JKUDI  pirn  liaio,  .U  Jibrs 
•lii  pour  trois  li^'ure*  |>r  rifos  n|>ri\< 
i  ,  dans  U  <:4Ve  de  M.  MV11U.V 
CAVRI.AN,  sisff  rnc  Sainl-IVii* ,  «i*  -»« , 
procédé ,  par  M.  BErtî*îKtt  ,  (^ourt'er  ^c 
Commerce,  srf^cnt  rompiant ,  k  la  YcnU 
de  \  liNS  et  RHL  M  ,  ci-délaillôs  ; 
•S\.voiH  : 
5a  piî*crs  de  Vl>  viei*«  de  Hoorgogne, 

r'c^iialilé. 
i5  baïTiqnm  Vérlor  ,    i**  qualîfp  : 
Il    barriques   Mffiîo- ,  a"*qMa'il#»; 
i/|  barriques  Mà4-wi«  t"  nm'ite»  j 
O  tierçons  Macoti ,  s^''  qualité; 
G    |Miiiiers     VIN     b'atic    el    ros»» ,    dr 

Cliaiiip.'kgne  , 
i"  qualité,  de  ?5    itres  clu»  u«  ; 
ly  pirpf»rsde  Madtfre  sec,  de  i5  IHres 

rhi'iin; 
5  jnnipr<  fie  Madère  doux,  de  ï5  litres 

f!i-.ci!*>  : 
¥si  rj^vWr$  de  RHUM,  de  5»  Htres , 

cliarnn. 
()n  pourra  s*adre>!««r  ch*^  ^1.  M'TRT- 
rvVEI.  V,  pour  goûter  lesdiu    Vins  et 
Rhuin. 


coflifliEiQ«'44if]t  oa   faAQLjf^,  ilrq  I  Jt  jiiiatir*  à 

i'    L*  f  «fiubU  PluIttco^B,  jmof  |»t4f  rnlr  il  «fci»t« 
clrt  «lifietix  .   m  iTtfur    Us  pf«|rrv«  #t  U»r 

j\   LfM  Hmorn   dln.  !«■  ,^i|^#^# ,  qui  ^imiiéar 
d'obieciir  (*o«ir   Jc^nr   liaate    iuf|ireat[ilff  «   pli»^ 

|tl^  :  >  /^ 

Iri  i-»rif»p(ïnif i  du  iD/i»f  lutt^ar,  M.  Auhrii 

4".  Ut  l«  rwmtm  Kfli)  4*«  Trmpitrrt  c»a    E*tt   di 

ColAgfiê  MiAvé*,  tti»|ll«  «tdwUtp  lAsud^ 

5^.  Ckt  atfoa  «^i«^i^««  il%  Mit   Métrt^m^ 

l«Ittet  îl*B4  C'tnipui«  de  fuUu^^n  diïuf  lu 
«OMW»«i«Oii  loi  4«mmm  U  plà»  fiuiuiA  ^a*tM*t 
«fl  c«liii  ^ai  doU  /4n  ^céfcti  poo»  lu  tûUtlta 
des  éanii* ,  «I  U  h^^ 
Uo  hId»  Iii«ft  àêtwé  «•!  4Us<îa< .  d*»»  oii  i 

Deveri  cnufeetitinor  «oui  de*  |wmii{arft  «t  tlM 
toap«tiriDéljUîi|acft<|û<  4  jdii|il«it  ■  duiqcu  farv* 
ée  lèf*.  Il  lifnt  STi»l  un  juU  chofx  d«  briMMm 
l»#H^  pftnr  !■  léle  «I  1*  b^rl)* ,  «tati  ^n«  d»  |ici 
éWiktUe  dr  mut  grAt*  ;  et  «tt  yiMfai  m 
rh»  tai  linle   cipètr  Ai   parfuiBerla 

«saèlrssflai-tii   «t    «larrrl    dtpaii   I    bcarei   da 
faclm  lasT^n'*    m  heorrs  dn   soir. 

.'  T^npett  iiirullii|D«,  pmiit^rai]a*tîté*s5  fr^ 
■  ai ini rm  d il*  Ir*  .'/u ^r/7, otiio,  I* pièci .  s 
C'nir  iNkrmpiiine,  â\»  v4i|«..-is  â  if 
]*bll»fîAiDP,  le  lUcon,  .  .  ,^  .  w«»  1  1 
t-',iiidt*  TffiipUfrA,  Ir  malcia.  ta  I 
5vtiak  aasmcti^iif  ,  U  la^Utie.  5u  i     a 

"■"•,' 

Jt%  Mjdsmr  Tor^viïif.ti  n  Câasp.  uni  Thovi 
Hi^imt  et*. prévenir  k>  pM^oniiF*  qai  irrArdÉiirat 
Jf  ur  oofimiirp  feu  iicor  Tairi^i^n  ,  «iic|tirl  lU  ont 
^lUwtvdt,  qtw  rVtl  i  trnr  it^il  itiA{;MiQ  ,  raf  du 
iLif.,  IL  iTi ,  t|u*an  tmitvtri^  «a  ti>ot  ttnt,  Irt 
tï^^lWp  Liit<T»  dr  Ciacile,  de  li  preaiî#r# 
,f|aal*lc  ;<(  i|i»e  IViiSTrwf**  qutélait  ciBpk*}é«  rlif» 
^*\tlwi>Ut:ûrd  ,  et .  par ■  soir V  »  eli<-s  vtiUDie 
à\>iitm^iii^  ,  o'ni  ptni  altocUêtf  a  Itvr  élablia* 


n*  ti^^laii  c^arfa» ai  Inaaa  &«t  Jew' 
ttil,  da  l'!ii*çnliâtt  ém  i^aia  Mpiea  €Atmam€  #j  ^ 

au  «nBBene  ,  lêf  mûi  tot  êéf^Mgméê  ,  •■ 

Dor«»o  d«  /«  iTtfce//^,  i«dÉr  t^m  Imea  Ja 

T,  U  «etlla    da    |oiir   «à^TAB    T«Q4f«   f«lli 

panijaAAt.  Cet  ari*  Mfvs|  iàférl^iafa  irai*  fotte 


BOURSE  0£  PARIS,  D'HII^A. 

,•         ^^#  Pu&iier, 

ÉWQ  foci  rtvT  co^aoïjoif, 

iof  lac  4o«  io«  4 Se  44«  6J«  7a<  ^e  l^f 
6oe  5ée  5S«  Wj^  5iM  |54 

Jkmtiteitf»  4il  ti  a«|«l.  lipt 

Cch.  ds  9  3  Bian  itil ,  ^^  I     a 

il»!.  • 

11 


p»  nam»4-tf«'«afe 


I  jrf  îfe^ 


IllifV  **■* 


Ate<  loli    _^^^ 
JvuiHsai««  ik  /«lit  lit  it<i 


LOTERÎES  pB  FIÎANCE* 

(    m  an  mai  Ti«44^tS-  ) 


lyo.  7*  Depaîs  ^rU|«e  ican  «mi 
avrc  iAteoiùui  ^ul-«^irr«  que  le  Pruphcuire  do 
C*tf/cf  I.49AM  »,«iiuc  à  Rno«o,rit-.i-%ii  laCr<w*e, 
a«:.il  %rii(lii  «itii  tiinds  el  rrd«  a'>a  rUl>lia*cineitt 
O  )«t<ilt  «ai  KH.ilriaetii  r»««  .  et  n*a  po  ^tia  ta- 
pinja  «pie  f^f  dra  |ter*  aa**  inléretart^  è  noire J 
a  «Il  ci«il'i-»eiortit  d^ja  coaaa  «oa*  dea  rapiiorti 
avaota(;^ia. 

M.  La«alli«  Miî*îl  celle  orra»?on  poar  np- 
pelrt  r]n'i1  roniîoae  à  lenir  sun  Kcitaoraiit  et  i 
dootier  4  mtm'çitt  a  )a  tarie. 


A(UvNCM  DAFTAÎRFJ». 

'  H*  sa.  D^n*  t*  nciaibre  Ja*  aahïurt^d'-ffaîfrt  qttl  j 
«#  «rini  turiiir*  ^  T^iî*  >  iL  n*m  »i  aiiran  où  Tua 
«Vf^np^  Jir  l**ïVjci  iirtpnrtiiai.  dei  liiâvrU  d*iB- 
vaaitM  »  d'  pri&eMawitiariif  et  d'iiitporii*ion. 
U*ltirini«t,  attoira  f«iplt>7e  dn  barMO  4e* 
«Ht  et  aMiiafu^arfi,  an  atîaiktèra  de  rinié* 
rmmt  *  aVit  dctitlê  i  *t^hlir  iiar  igrate  »  oa  le* 
aMr»ip«,  m»aM ''a*'*^^''''*  <*"  in*ealifOr*  daat  toat 
le»  ifeitm  innd"»in'  .  (r«oi«f rnnt  te*  rrt(iieî(;nt'- 
mfDt  vt  1r^  (H,n«U<  if-H»!  iU  p^ur#of  aroir  lieaoîn. 
Ih^ar  inna*»**  idnjtde  devdiifif-iurDt  ■  »oa  en- 
lreprfae*ai  ptisir  éife  a  m#uie  dr  «aiiifiire  aum 
éiTrr*rt  dftfaaodet  de«  personnes  qui  voadniut 
biaa  Jbimorer  de  lear  coallsB«*e,  M.  TiufTaot  a 
réuni  i&o  cthiaet  à  reini  Je  M.  tr^at-rle  Saial- 
OffiFft,  d^a  aeaafaje^oae.nenl  coooa  ,  et  daoa 
I^mI  Ion  ae  «barfta  de  U  «oîie  He  toute  ea- 
pP4;#  d^«0fe,«olaaMoaot  de  Ureddiiioo  el  apa- 
n-iwal  ém  «omptca  da  tout  af^rot  comptable , 
«t  ob<«iilkko  da   qoitoa   de  la  coor  des  eompies. 


iJttê  :  1(11-411—51—88^14. 
SiréjfSkutrg  t  85  — lo— 7'  — ^    <'^- 


ï*««t>^*^A 


SPECTACLES  du  4  MA  US. 

tuf  ATRK  DKS   ART.S 

(0/1  Ciàtèim^uctTG  à  C  V«jrj.  J 

Le  ?tîAftÊOlVt  r^ïl^WT, 

Opéra  en   ^    ^ctr^  ,   de  Qa«>afii   el  fUiKtlor. 

.l/irn-  r  /  t  >1  tf ,    1  .Il  1  r  ititt». 

/frijfffic^Aet 
Cf^Uth ne  a 


Daui  «ntiir. 
Aiituf* 
M<s4«  TK/(i*f  J. 
LaJt>i. 


YALiaiE. 

Comédie  soatelte  ra  5  aet«« ,  èv  MM.  Seule 
«I  MrleSfiHe, 

iCrneti  >1M,   Rrn^if. 

Hetii-i^  Rc<1it, 


LE  TâUîÉ  m:l, 

opéra  en  •  acta\  de  MaraoUier  et  Gâteaux. 

^f/MAnio,  NM.   Die. 

/>u/f  /  ,  Fâiis. 

Orosvicrrt  0  Aatrtic. 

Paultne,  Florini. 

Jeannette^  ifead»  l.»l' i. 

Mathurinet  ThcoaiJ. 


'cii.  BLOylKL  ,  IMPRIMEUR  uf  CARACTERliS  n  L5  TAILLE-DOUCE,  auE  Saiht-LÔ,  K*  34,  pat*  ie  Palsi». 


je..   V  4o  : 


?i?  M   t    ''-^      '■ 


:;.t5aÉijcaE]6L- 


ji  ï»  f... 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE.  '  '  ; 

GMt*  FeniÙe  parait  tau  les  joan.  S'êûttêêÊt ,  poar  F AbotraeniMit  et  la  Rédactioii  »  an  Boreaa  de  fa  IVacetU  «  Plaça  des  CanMa  f  m^.  4^  «  i  Honam, 
Ou  s*ab<Mine  à  Paiis,  chas  BAuaoT-TaxYAas ,  roe  de  Richelieu  »  n^.  y%.  —  Aa  Hârre ,  ches  CBApai.iA,  me  de  Paris.  —  Et  ches  tous  les  l^^hoilfes  an 
DîraaCaars  des  Postas  dn  Départemenr. —  Le  prix  de  rAhotmemcnt  est  de  i5  fr.  éhtqae  trimestre ,  pour  Booen,  al  i^  fr.  5o  a..|Mir|a  pfstf. 


.     AVIS, 

(^  Les  personnes  dont  F  abonnement  /imi  auJour^htU 
5  Mars'f  sont  inriiéee  à  le  ri:nopyeiUr  avant    cette 

Swoque  ,  ji  elles   ne  veulent  pas  éprouver  de  retard 
ans  t envoi  de  leur»  numéros. 


LA  CONFESSION, 

CHARSOir. 

Aîr:  Cest  le  Solitaire,  (du  SoliuireO 

JÇ<ïVK(  J!M>pch«>  sans  douta  « 
▼a    toat  me  réTéier  , 
Et  dian  qai  ^ova  é^ate, 
•Tires  prmcrit   de  pirler. 
.  fi  .l'on,  sa  perd ,  .ma  fihèra  f 
SouTcnt  en  médisant , 
Qnalqacftffi ,  su  contraire î 
(Xi' sa  san^a  en  causant  ; 
Mais  pas  de  mystère  : 

J^eatands  tout , 

Je  Tois  toat , 

^e  sais  tont. 


rsicni  . 

;■ } 


(«'). 


▲ree  cet   air  si  sage, 
Vôns  préfères  ,  dit- on  , 
l.e  plaiser  i   ronyrsge  , 
Ht  la  ralse  an  sermon  ; 
Cependant  une  femme 
DeVrait  songer ,  ma   soenr  , 
Qu'on  'asn^  mal  son  ame 
HêÈàM  les^.hraa  d'un,  valfaar; 
La  inati4«  vons  hlAme, 

Il   Toit   font  t 

Entend  tont 

Et  sait   tont. 


I  marne 
Dt,    ) 

t.      ) 


(lis). 


yonsWanes  k  la  messe  , 
^Et  danr  notre  saint  lien  , 
Tons  soupires  saios  cessa  , 
Mais  ce  n'est  pas  pour  Dieu; 
Sorfaa-voua  de  renaeints  , 
De  Suite   un  aigrefin 
▼oos  offra  de  Tesn  sainte 
Pour  toucher  votre  main  ; 
Mais  flulgré  |a   feinte  , 

On  sait  tont. 

On   toit  tont , 

On  Mit  tout 


(J,VJ. 


Qnand  le  sommeil  ]^rolbnga 
Voeréres  las  pins  4onx, 
Tous  ne  toyes  en  songe 
Que  toélette ,  q u*éponx. 
•  L'esprit  ne  se  rappelle 
Qoe  l'erreur  qui  loi  plut  ; 
Et  jamais  una  heUa 
Va  rêva  à  son  salut. 
Mais  craignes  mon  aàle. 
J*antends  tont;    1 
Ja  Tois  tout}    '  2 
Je  sais  tonu        1 


Enwol 


DIALOGUE  DU  TEMS  D'HENKI  IV. 

—  Je  vous  ai  tu  ,  jadis ,  bien  va'gra. 

—  J'ai  dû  TOter  pour  n^engraisser. 

—  Je  TOQS  connus  jsdis  iniégra. 
-*-  lirais  quatre  eofsns  é  pilicar. 

-^  Je  tons  verois  blanc  comme  une  oîa. 

*-  Les  oisaanz  changent  de  cdoleur« 

•—  Tous  nVttes  pst  oi^esil  de  proie* 

'^^ 'Voccasion  fait  le  voleur. 

•—  Voua  a  vas  écrit  pour  U  Ugna.       ^ 

*^  Tffê  aujourd'hui  pour  le  roi. 

«..  Vôfis  pmales  mal ,  et  saaa  !a  brigM.*.* 

—  Je  n'ai  jamais  pensé  qu'à  moi* 

UUPAS, 

'       AlBIB  POISON  hz    l'iSLB  DB    JIYA. 

Cei  arbre  desUrocteur  a  dëj^  été  décrit  par  les  nataraliilef  ; 
mais  ce  qu'ils  ea  ont  dit  est  telleutenl  itiéM  de  menrtiliem  ^ 
que  la  plupart  des  lecteurs  Tout  considéré  comine  une 
in|;énieuse  fiction.  M»  Foersch,  chirurgien  holiaiidais,  est 
le  premier  qui  ait  publié  sur  celle  matières»  uue  notice 
iotéressante  et  qui  parait,  quant  aux  faits  qu'elle  renrerme» 
porter  le  caractère  de  la  vérité.  C'est  de  ce  mémoire  que 
DQus  allons  extraire  quelques  particularités  qui  n^us  onf 
semblé  ctirieusea,  sans  que  nons  pnissionS|  toiUefois,  en 
garantir  rauthenlicité. 

«  VUpas  ou  Bohum^UpaSj  ainsi  que  rappellent  les  malaig , 
ae  trouve  dans  l'iTe  de  Jayayà  yingt-sept  lieues  de  Batavia, 
quarante  de  Souia*Charia ,  siège  de  Tempercur ,  et  à  yinct 
lieues  de  Tînkjoe,  résidence  actuelle  du  sultan  de  Java.  Q 
eit  entouré  par  de  hantes  collines,  et  le  pajs  qui  Venyiironaa 
à  la  distance  de  quatre  lieues,  est  entimiaei.i  siér4e«  On  j 


rlifrchrniit  ^n  rnîn  tin  arbre,  un  buî«5on  ,  In  pluf  peliu 
|i1antr.  I  «  montée  la  fjiJ^^éomcé  (|ii'#iTrfOt  cei  co'Untê  wl 
du  c6tê  qu*h.ibite  un  \lfii«'p<'^'''^  inalals*.  CVsCAc  »a  uiai?»oti 
que  partent  let  crimineli  pour  aller  rmi^tllir  et  poiaon  rtont 

.-..il-    I-- J«    -'       .    : ^: -:^- .  S    ^  •  J» 


(M 


liiules   les   arinci  de  guerre  lont   iiiipreigii«*e|  ;  il  ei»t  d*im«* 

k'eiiu  coii»îJ«raU«  poor   It    f' 
•ouvoratu .  (i;. 


grande  valeur  et  I  olj<--t  d*uu  reveiu 


»  C«iLune  espèce  de  gomiiiequl  coule  cnlne  IVcrrce  et  le 
tronc  de  I'C'/mj.  f^a  oialfBtLeur9  co:  nia  murs  à  motl  ••fit  \vt 
seuls  qui  aillent  le  Gben:her,  et  cV^t  le  scttJ  moyen  qu'en 
leur  oîlrc  de   conservrr  leur   ^i(*.    A|irÔA  que  le  juj^i*»  pro- 
noncé-la sentence,  oo  leur  demande  sMs  iiMilenl  inouiirdrs 
•nains  du  bourreau ,   ou  s'ils  prclorent  aller  n^cunllir   une 
bohe  de  pni^n  sur  XlJpas,  OrdmiiiiioiufMil  lU  chu: ^it^r ni  1« 
second  |ittrli,  parce  que,  outre  iVspoir  qu'iU  oui  ii'«;ciufp|M*r 
à  la  inori ,  cet  malheureux  sot|t  a^un^s,  eu  cas  di*  re'our. 
que  l'euipereur  pourvoira   déantrin^is  à  lucir  suUittJinrL*.  Ils 
ont  au%si  la  pariuiauon  de  deiunii<!er  qur(i|iioprÂ::i*  qui  Iinit 
est  ordinaireuiciil  accordée.   Ou  l<*s  iiiufiit  «iloi»  </u;ic  b^tie 
d'argent  ou  d*ccaille  de   iorliic,  d:tii4   l.ifpK'lie    ils  d<>iveiit 
mettre  la  gnuinie  vénéneuse,  et  on  lei:r  eiisr-gnc  le^  iiioycTit 
de  venir  à  bi>ut  de  leur  péril!eii5e  calrr|>rike.    Il   funt  qu'ils 
fanent  attention   à  la  direction  des  vml»,  itfin  que  les  «iuj- 
uatiôns  de   l'arbra  soient  emportées  loin  d*eux;  ils  doivent 
âossi  travatllrrea  toute  bîllc,c'e«t  If*»cnl  luuyeu  d*4N:hu|)por 
•u  danger.  Ou  les  envoie  tnsuile  dans  la  maison  du  vieux 
prêtre»  oii  les  attendent  leurs  parons  et   leurs  amis.    Il>  y 
restent  jusqu'à  ce  que  le  vent  soit  fivor.ible.  Au  ino:ucut  du 
départ,  il  i«*ur  met  nu  grand  cipuchon  de  cuir  qui  descend 
jo^qoe  sur  leur  |>oitrine,  ot    qui   est  girni  de  verres  pour 
garantir  leurs  Y^ix;  il  leur  donne  au»si  une  pjire  do  girils 
de  cuir  9  ensuite  il  les  acf;orn}).igne  41  une  distance  du  «irus 
milles;  là  ,  In  prêtre  répl-tc  se»  inïtrucliotis  «  et  leur  indique 
l'endroit  «u   i'>  doiveut  aller  rliprcht-r  l'arbre   fiLil.    Il  U«ur 
inoiitrela  colline  qu'ils  doi.crit  |;ravir,  v\  au-delà  de  i.tqticlle 
ils  trouveront  un  rutsscau  qu'ils  »uivro!it  pour  arriver  dure* 
tement  à  VVpas* 

•  Ije  vlru«  prrlre  m'a  ass'in' ,  dît  XI.  Foerscb  ,  que  pen- 
dant le  s^^our  quM  a  f.iit  en  ce«  liMit  depuis  trente  ik\\% , 
il  a  eipédiê  plu»  de  sept  ccntf  criuiioels ,  cl  qu'il  eu  a  vu 
à  peine  rcicuir  di&«Luit. 

»  L*arbree*lsituéau  bord  d'un  niissf*au,  il  est  d'une  grosseur 
médiocre;  à  4e<»  c^tét  croi«M;nt  cinq  ou  six  jeunes  arbres  de 
la  uiêiiie  eftp(.*i'e;  le  terrain  qui  IVnnroir.ie  est  formé  d'un 
aable  noirûiie,  rempli  ^e  oniltonx  et  couvert  de  cadavres- 

■  Aucune  cTtMture  bumaine  ne  peut  e«t»ter  d.ins  un  mvon 

'  de  cinq  lieues  autour  de  cet  arbre.  Il  n'existe  pas  de  poissons 

dans  l'eau  qui  coule  en  ces    lieux  ;  et    lorsque    dos  oiseaux 

volent  ns^tt  piH  de  Tarbre  pour  que  les  exli'ilaisons  puissent 

liS  atteindre  •  ils  tombent  ausiitôl  privés  de  vie. 

M  En  i7;ti«  ijonteM.  Foerrcb  ,  au  mois  de  février  ,  je 
me  trou\.ii?i  a  boura-Cliartn  ,  f  îj  je  fu^  présent  à  Texo- 
rut  ion  de  tm'te  concubines  de  Tmiprirur  ,  couvain'  nés 
d'infidélité  à  Kifi  égard  \  elles  Curent  ctMuluites  ,  vers  Ofice 
beures  du  matin,  au  milieu  d'unt*  ot^r  située  dans  i'cii* 
rrinte  du  palais  impérial.  Ce  fut  là  que  le  juge  prononça 
leur  aentenee,  qui  les  condamnait  à  périr  au  inoven  d'une 
lancette  empoisonnée  avec  Wpat,  La  sentence  ftit  exécu- 
tée sur  le  cbamp  ;  en  aeiie  minutes  elîes  avaient  toutrf 
resté  d'exi*l»T.  «Quelques  heures  «pri*$ ,  le  corp»  de  <C5  in- 
fortoiiées  était  couvert  de  tache»  lividn  ,  comme  celles  que 
nfoduic  la  pef»le  :  leurs  figures  étaient  enflées,  leur  teint 
bellâtre  et  leurs  yeux  étaient  devenus  jaunes.  •• 

Il  est  prouvé  que  VVpastsi  le  plus  violent  de  tous  les 
poiMins  d«  nv»'*  \«^^étal,  il  contribue  beaucoup  à  rendre 
mal  sain  le  c!ifiiat  de  J^ra  ;  mais  ce  n'ol  point  le  seul  mal 
qu'il  pro  liii»P  :  rhique  année  une  ceulaiiie  d'habitaus  de  celle 
fie ,  indi{sêiH*s  ou  européens  ,  pelisse nt  \ic  tiincs  de  ce  poison; 


(0  \a  poîton  lie  VUr^f  npportr  prrM|Oe  aaiint  à  rcapcreur  qat  la 
loMtia  da  fCAoca  luoruit  d«  bÛIâous  au  Uc»or  pubtic. 


Jes  pnncipani  du  pays  en  impreigneal  laura  armei;  el  es 
temf  derguerre  les  malaia  en  infectent  toutes  les  foorrea 
Lorsque  lf*«  liollântlaia  marchoal  eo  corps  de  troupes  dans  un 
pays  ennemi ,  ils  portent  toulourtayec  eus  des  poissons  qu'ils. 
)etlenl  dnos  l'eau  quelques  beures  avant  de  la  boire.  Ceal 
|M^  ce  fvmy^n  leuf  ipt'ils  se  sont  garantis  d'une  entière  des* 
tructiou'.-  H.  T« 


l-LÉGTES  SAVOYABDES; 

P..r  Alex.  GoiiALD. 

L'infortune  dé  ces  pauvres  en  fans ,  obligés  de  qnttler  si 
jeunes  luur  (.I.iaumiêre  iiiJigoole  ,  pour  gagner  ,  daas  l'Eu* 
rop^  ,  de  quoi  soutenir  le  vienx  père  qui  n'a  plua  de 
pn-n  )>our  eux  ,  est  un  sujet  bien  elégiaque.  Cest  à  Paris 
surtout  que  ces  petits  voyageurs  \ienntot  reodre  ia  bienfai* 
saiici*  fiaui:atse  tributjîredu  malheur.  On  les  rencontre  parfont 
écli.ini:e.int  leurs  ^rrucc-s  pour  un  pen  d'argent.  Ici.  sur 
Ij  sclvtte  ,  ils  redonnent  l'éclat  à  not  chaussures  »  .là  ^  sur 
le  ruisseiiu  gonHé  par  l'orage,  ils  jettent  on  poni  véUnC 
et  guitleiit  ta  démarche  Ireinblentc  du  6t  ^ni  ne  le*  paya 
p^i  ;  ailleurs.  Ce  sont  des  commissionaairef  officieni  «  di- 
ligens  et  d'une  probité  k  l'épreuve  (triste  lot  pour  qui 
Vf! ut  s*i'nricbir  ).  La  faibleoe  seule  les  emjiêche d'être  utiles  • 
el  leur>  chansons  u  i\es  ou  la  danse  de  la  marmotte  font 
alors  ouvrir  la  bourse  du  pa>sant  attendri.  M.  Gutfaud  « 
a  ileur  des  élégies  savoyardes^  peut  doue  comptée  parmi 
si'S  bonnes  inspirations  l'idée  de  cet  intéressant  sujeU  Son 
li%rc  imprimé  avec  luxe  |>eul  orner  nos  bibliothi.*ques  :  gens 
(tu  nioudq  ,  nchetez-le  ,  vous  contnbiier^c  à  une  bonne 
action  y  pui>que  le  pnv.luit  est  destiné  aux  petits  Savoyards* 
1**11  le  lisant,  la  pitié  se  glissi-ra  dans  \olic  amr,  rt ,  peut- 
rire  les  pcusées  uielancoif|ues  auront  as^rz  capli\é  vos  es- 
prits pour  vous  rendre  indut^ens  ,  et  vous  empêcher  de  re- 
ninrqu*r  quelques  vers  faibles.  Comment  d'ailleurs  ia  critique 
oserait-elle  afllig'T  relui  qui  voue  son  tarent  à  ia  misère  ! 
(Jfuini  m^inf*  U  poé^ie  nVn  vauilrait  rien  ,  j«iu:iis  je  n'oserais 
le  dire.  Je  conseiPe  ,  au  contriire  ,  &  M.  Goiraua  de  mettie 
à   la  denx»èriie  édition   celte  épigraphe  : 

■  J'ai  fait  aa  peu   île  Liea  ,  c'm   uioa    maîtlcnr  ouvrije.  s 

Personne  n'en  disconviendra  ,  voue  ceux  qui  coniiaisseut 
les  Uavhabiei,  R. 

W.VCtDOINl-. 

—  Nous  venons  de  recevoir  \r%  discours  de  MM.  I^s  pairs 
el  dépulés»  Les  personnes  qui  eu  ont  demandé  la  collection  , 
pruvenl  :«»  présenter  au  buieau  de  la  Emilie,  elles  y  trou* 
veront  au>M  le  mmpte  rendu  des  séances  mémorables  des  36 
et  37  février    i85i3, 

—  Le  libraire  Plancher  vient  de  publier  la  Proposition  de 
M.  f.tibtmrdnnnaie^  tendant  à  faire  expulser  M.  .Manuel;  pré- 
cédée de  réflexions  sur  rmviolabililé  des  députés  et  sur  l'épu- 
ration, dans  les  assemblées  légLiIalives  \  par  M,  Félix- Bodin. 

\ii  même  bureau  : 
Stature  t!r  la  Chambre  drs  Pair  m  ,  prix         1    f- 
Discours  de  MM.  les  Pairs  rt  Dx'putês  ^  5o  c. 

ComfMe  rendit  d^t  St'ntice^ ,  etc.  I   5o 

Discours  dv  M,  de  Chateaubriand  ^  1 

—  Sur  vingl-hisit  iiulividus  nés  à  Dimlerque  ,  dans  le 
moi*  do  fé\ner  dernier,  nous  ne  remarquons  que  quatre 
eufins  nalunls;  et  sur  \iiigt-sept  personnes  inorits  dans 
le  iii«*iiie  mois,  s^pt  ^  huit  se  trouvaif*nt  Agées  de  soixiiite- 
cinq  à  qualn*-\  i.igts  ans  :  le  rette  n'était  que  d^«  enfans 
en  bas  A^i*.  I^  oniiparaison  de  l'état-civil  de  [)unLerque  , 
.-ivec  celui  dc4  autres  pays,  ferait  snpposrr  que  \rs  mœurs 
de  cette  ville  manlimesont  trirs-bonue^  re'ativemmt  aux 
1  ôtres.  Mai.s  que  serait-ce  auprès  de  l'A^e  d*ur  «  i'  I  un  n  é- 
lait  qu'un  marmot  à  5o  ans ,  et  oit  il  n'y  avait  pas  d'en- 
fans  dits  uniurcls  ^  attendu  qu'ils  Tétaient   tiius! 

■  T^ai  da   Louheur  n'ctl-il  donc  qu'on  bCB»on(c  f  a 


:»»>    Uîi.\1t, 


mmm  é  l^fei^sltil. 


■■  '-trl-.ïrr 


■vt!^5^2|«f}^u^^.ij^i*» 


M( !' 


Cbarg.  du  brick  la  IV^rm^sAd,  cap.  £ie- 
conniat^  veo,  de  Cette.-;-- Courtier* 
intequèle,  M.  Vîard;         ' 

Réclamaieurfj  MM»  • 

Pinvel  |eune«  18  fAti  YÎn  de  liqueur , 

I  fût  vÎM  ordiiiaîre. 
Lvdœur,  lo  fAts  eau-de-vie. 
Cburtoii  pëce  I  6  fais  vin  de  liqueur,  27 

f&tsvtir,. 
OliTvrr  GriUfft,  lov  fûlf  eaM*de-irie.  - 
i.eearpeWier,  «S-dîlo,  dito. 
iVJorin  aioé,  4  ^At»  vin  muscat. 
TroiMtel  père  y 6  fûts  vin. 
Gaudy,  'i   fût  dito,    i  caisse  contenant 

châtaîgnea  sèches  ,    pois ,   grenades  9 

citrouf ,  rérine,  1  caisse  iiqheurs. 
Lori<Mi  )atné',  i  fût  vîn^ 
Balèt^Uii  14  ^ût&  vio. 
T>ttl^A'z  ,  'i  (]  i  to  d  i  tOk 
Oesrorquea  frères,  4. fûts  esprit  5/6. 
Aù'piorteur,  20  dilo  eau-de-vie. 

Gbaug.  du  bricLia  Charles^  cap.  Lecour- 
■     wonnots  y  ven.  de  Horiais.— ^Gpuriier* 
iaterprète-,  M«  Yiard. 

Dccaon  fi  Briosfie,  23o  bûcLes  bois  sapan, 
55  pois  de. beurre, 

Reynm  ,  l5  bail^  beiji  de  réglisse. 

Fflovel.ie«ae4  lao  barils  litbarge,  scaisa. 
chandelles.  .   . 

DéUard ,  74  balles  papier,  56  pois  beurre. 

Gauthier  frères,  9t  oarriq.  miel,  2  dho 
graisse  douce ,  20  pots  beurre. 

Cartier,  5  balles  cice  jaune. 

V*  R.  P.  Lecouteulx ,  to  balles  graines  de 
trèfle. 

^price  et  çomp. ,  aS  pots  beurre. 

noJard  et  fils,  4  pots  beurre,  5o  petits 
barils  vides. 

Tînel  .\nce!ot,  aS  barriq.  miel. 

Fréboiirg  frères,  19  frequins  brurre. 

Caste- Dtilaniare,  12  balles  papier. 

Truplin  aiué^  lo  dito  dito. 

Au  porteur,  i  vieut  cylindre  en  fer, 
7  balles  colle  de  tanneur,  3  balles  corne 
de  bœuf,  2^0  pois  beurre  salé,  5o  ti- 
nettes dito,  20  balles  papier ,  3l  kil. 
graine  de  trèfle. 

Gfsftc.  du  ch.-'m.  le  Pacifique^  c.  Lau^ 
reni ,  venant  de  Bordeaux.-^Courtiur- 
iu  ler  prèle , .  M .  '  V  iard . 

héctamntcw s ,  MM. 
|./Mion  atoé ,  aS'fAts  eau-de-vie. 
LecaroQ  père  et  fils ,  3oo  sacs  sucre  brut. 
Pour  la  régie,  8»  boucauts  tabac 
A   ordre ,  322  bûches    bois  de  Saiule- 
Marthe. 

CsARG.  du  brick  la  Société ^  c.  Lecomiey 
ven.  de  la  Rochelle. — Cour tier-in ter- 
pi  èle,  M,  Viard. 


Réclamât eurs ^  MM. 

Savalle^Toutain,  i5  fûta  eau^de*vif.>        , 

Y«  Delaunay  et  neyeu ,  xS  dito  dito.    . 

Dieusy  frères ,  25  dilo,  dito.   .. 

Boisson-Prac  ,   1 5  dito  dito. 

Thomas  Tlarj  et  comp. ,  9  fûts  dito. 

Bénard ,  4  ^Ats  gravelle. 

Au  porteur,  5  dito  dito.— 3  dito  tartre. 

CnAEG.  de  la  galiotte  tUôrtense ,  c.  Dt^s- 
mcilliarsi,  ven.  d'Honfleur. — Courtier^ 
interprète,  M.  Viard. 

Provenant  du  navire  le  Désiré,  cap.  Du« 

l>rcuil,  veu.  de  Marseille. 
Au  porteur,  i3i  caisses  savon. 

Provenant  du  navirn  r£Iisabelh  ,  cap. 
Mocàer ,  ven,  de  Marseille.' 

Au  porleur,  284  caisses  i^avoti. 

Pris  à  tare ,  pour  M.  Vanter,  62  mor- 
ceaux bois  à  brûler. 

Charcem.  de  la  goëietle  V Aciisf-^  cap. 
CoUotf  veu.  du  Havre,  r- Courtier- 
interprële,  M.  Vîjjrd. 

Provenant  du  Iransbordotneot  <}q  navire 
r\niiral  <  yiIJarel,  c.  Ltt'cerf,  veu.  de 
Marseille. 

Réclamaleurs  y  MM. 

Guerin  de  Foocin .  4^  ^Ats  carbonate  de 
soude  ,^  32  caiss^^s  sayciu. 

Richard  Anquctin,  61  caisses  savon. 

Desroques  frères  ,'  49  caisses  savon» 

Au  Porteur,  352  caisses  savon  ,  240  plan- 
ches sapin. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre,  cap.  llaupois, 
ven.  de  Londres  ,  375  sauiuous  plomb, 
pour  M.  De&bois. 

Chargem.  du  sloop  le  Sainl-Jacques^CHp. 
.  Poîtrvfn,  ven.  du  Havre. — Courlicr- 
inlerprète,  M.  Viard, 

Provenant  du  navire  la  Providrnce,  cap-. 
Tlieband  ,  ven,  de  Marseille. — Cousi- 
gnataîre,  M.  Àsseliu-Lcbruuient. 

M^éclamalfurs  ^  M'.f. 
Bard  jeune,  62  caisses  savon. 
(!h.  Durand,  87  dilo  dite. 
Flory,  100  dilo  dilo. 
Au  porteur,  4  fAts  huile  d'ulive ,  1 2  caisses 
savon. 

Cbarofm.  du  dogre  le  Vilocifcr^  cap. 
iVrW,  ven,  du  Ha\re, — Courlier-iuier- 
ptète,  M.  Viard. 

Au  porteur,  958  pUnclif^s  sap,  200Ç  mor- 
ceaux bots  de  campêche. 

Cbarg\:m.  du  brick  la  Jeunne-Françoisej 
cap.  Savidan ,  ven.  de  Bordeaux.  — 
Courlier-intcrprcle ,  M.  Viaixl. 

ht^clamateur^  y  MM. 
Lorionainé,  5o  fûts  esprit. 
Lccaron  père  et  fils,  1  fût  vîn  ,  400  sacs 
sucre. 


Crevel  et  comp. ,  i5  bottes  ader battu-.' > 
Maffilâtre  ,'4  &afle^b6ii%s  de  r^èaOx. 
Dubosq-f^liré ,  4  eaisses  2r  fûts  viu^ 
Asselin-Lebrunient ,  5  fûts  vin. 
Desplanques  fils ^ '24  dito  dito. 
Rou'sselip-Cavej,  1  fût  vin. 

Cbargrm.   du.  dogre  le   Figilcntr<»p. 
'  Blanconnîory  y.êe  Bordoau.Xf-'^our'- 
tièp-înlerprèle,  M.  Viard. 

ttèclamateurs ,  MM.' 
Carpenlîer  fils,  200  fûts Hnrt. 
Crevel  et  comp. ,  4  fûts  yjH,  12  p€(têctis« 

s4$y  contenant  confitirres  de  volaille. 
Lasne,  10  balles  pastel  ctt  pâte. 
Paper ec  ,  1 04  fûts  vio. 

CitARCEU.  du  brick  Initiée  y  c$}^,  jiuirjr^ 
ven.  de  Saint^Malo.  —  Gourlier-iatér- 
•  prèle,  M.  Viardk 

^Q  boucauts  96  balles  taba<;,  {Sourit régie. 

Cdargem.  aitt  sloop  le  Peift^JEugène ^cêp. 

Dagoniec ,  ven.  du  Uavro.r^CourlHir- 

interpiète^  M.  Viard. 
Provenant  du  navire  le  Maur«,  capit. 

Blanchard ,  ven.    de  Marseille.    • 

Gnerin  de  Fôncît»,  52  confies  nal mm. 

Provenani  .  du    navire   la   Louise,  cap. 

Boiirdé,  ven.  de  Marseille. 
Au  Porteur  I  I  1 1  caisses  savou.i 
Provenant  du  navire   l'Espérance,  cap. 
,   Piquenay,  ven.  de  Marseille» 

^éclamateitrs ^  MM. 
Richard  Anquetin  ^  10.  caissef  savon. 
Au  porteur,  10  caisse0.aevoi>p  4  f^^  via. 

Chargïm.  du  dogre  tes  Deur^Sœurt^ 
Vnîes  y  cJ  Baitlec  y  ven.  du  Ilavre. 

Provenant  du  navire   le   Maure,  capit. 
Blanchard  ,  ven.  de  Marseille. 
Réclama  leu r^ ,  H  M  • 

Ch.  Durand, 85  caisses  savon,  16  fûts  vin. 
Au  porteur,  5i3cai8Sessavon,28fûts  vin* 

CriARCFK.  du  brick  leMalin^c,  Lavergnûy 
ven.  de  Celte. — Courticr^oterprèle , 
M.   Viard. 

JXéclamateurs  y'^iyL* 

Lecrrur,  101  fûts  vio. 

Héltert  aillé  ,  10  dito  dilo. 

Diotisv  ainé,6fûls  liqueur. 

Th.  Kûry  et  comp.  ,  14  fûu  dilo. 

Pour  Monseigneur  rArchevéquodeRotien, 
j  fi^lvin,  I  baril  olives  coufitcs,  4 
caisses  contenant  raisins  secs,  coud* 
turef ,  amandes  en  coques. 

Villard  ,  6  fûts  \in. 

Au  Porteur  ,  60  fûL»  vîn. 

Chargîm:  du  sloop  le  Royaliste,  capif. 
Lu(j:ran  ,  ven.  du  Légué. — Courtiçr- 
inlerprètc,  M.  Vwrd. 


H  .'.y 


PORT  DE  ROUEH. 

MOUVBiaUlT  M  t  4V  ». 

■AVIRES  B^iTli^. 

Lt  iloop  le  nrudent ,  c.  H«ar|tf1 ,  de 
49  lona.  ,  V.  au  Ilivrei  ch,  de  cuivre , 
fucre, 

•    PORT  DU  HAVRE. 

ITATIRBS  BSiTHËS   OU    I*'  AU    3   MUS 

Le  trois-mâit  iinêHcaiti  rHirifon  »  c 
Blttet ,  T.  de  Mtw-Yorck ,  cb.  de  cotoo  , 
cuiri,  etc. 

Le  tioop  TEsteHe  ,  c.  BlancUet ,  t.  de 
Ceefr  ;Hi.  dv>  pwret ,  pain  d*hnile. 

Le  sloop  !«  Jetine-Eléonore,  c.  Linge , 
T.  d*!l6nfl(*ur,  cb.  de  bois. 

Le  âJcxjp  Li  G'iAuiliiie-Gabrielle  «.  CAp. 
.  Voinrd  ,  v.  d'IIoofleur,  ch.  de  bois. 

VAtIttS   EXP/.Dlés. 

La  iÇfttioleU  P«rî»ienQc,  c.  Graodcourt, 
•Il  k  Rouen  ,  ch.  d'bmlc  »  «avou. 

Lesloop  les  Deui^Aïuit,  c.  EnaulLt  M 
k  Rou«>n  ,  cb.  de  vin»  savon. 

1^  sloop  la  J«uDe*L|éoutJoei  c.  Afarrr, 
ail.  à  Roucu  ,  ch^  do  cbarbon. 

Le  galiole  li  Jeune-ûKberine  i  cap. 
Vaqacrte ,  ail.  à  Rou^o  ,  cb«  de  colou. 

Le  slonp  la  VilU-d*Harll«ur,  c.  Baudoia. 
•IL  à  Hoiideur ,  sur  lest. 

Le  jloop  le  Succès •  cap.  Dci pierre  ,  ail. 
à  Diiukerquet  cb.  de  potasse* 

Le  sloop  le  Jeu  ne- Victor,  c.  Truquelil, 
âll.  k  Dieppe  y  ch.  de  pierre. 

Le  sloop  l'Aiiuablti  -  B  .(hiMe  ,  c«ip. 
Lesourdy  #IU  à  Rouen ,  ch.  dt*  p*auclios 

l.e  dc'gre  Ici  Deus- Ami»,  c.  Bardi:! ,  M. 
k  Rouen  «  cb.  d'iiuile« 

I  a  goêtctle  U  Pbiliniue,  c.  Clément  , 
ail   à  Uouon ,  ch.  de  ria. 

Le  iloop  la  Coa»Unce-L'*«i»e  ,  cap. 
Doucet,  ail.  k  Rouen ,  cb.  de  pivés. 

Le  dogre  rAdèle-ClitT  e ,  c.  I^uivîer, 
ail.  à  Dutikerque,  ch   di*  poUa^c» ,  >u«  rt*. 

1.^  biick  IrsDeux-Oxi  e>,  c.  U  upbiii, 
ail*  à  ik>ulc'^ne,  sur  Irai. 

Lff*  bcicl  l'Aiiuable-Annetle,  c.  Terre  , 
al\  k  Duukrrqup ,  »iir  lest. 

Le  brtck  lubecknis  le  MercuriuSi  cap. 
PëlersodOy  ail.  à  Atnsterclain,  cb.  vin, etc. 

La  galioie  h.inovrieiioe  l**  Par.idis  ,  cap. 
Paei  9  ail    k  Roilerduiu ,  cb.  d'orge. 

PORT  DK  QUILÎ  LBiLVF. 
iloitPefn.  du  a8  Fé%*ricr  au  i^  Mars. 


Le  sloop  la  Jeuoo-Atlèfe»  cap.  ItiVitM, 


veo.  4a  Hvvro ,  Ht.  de  dÎTernaa  snarcli:      ijb  ce  port  le  %6r  ^èmà 


fcnt  montai  et  pag^t'i  debout  : 

Fe  cbiSïC-tnar^  la  Filli^-riiîque,  cap. 
Largrturtte,  vrn.  de  IHe  d'Oleron  »  cb. 
de  vin,  raif-de-vie. 

\j^  l^iiiode  b  Marie-d*Aniour  ,  c-tp. 
Canrbois,  ven.   du  ILivre  ,  ch.  avon. 

Le  cha5<e-in.irre  le  Jffrôm»*,  c.  Pe<:bot, 
ven.  de  b  Rochelle,  ch.  de  vin  ,  eau- 
di^.îe. 


Le  irfok  rK**9âoie^.oa^  JImséir,  ^' 

de  Noirninutjer  ,  cli.  de  sel. 

I<e  srboner  anglais  Liberty,  c.  M.  AU 
drijg««,  frn.  de  Ln«idres. 

Le  brick  anglaiî  J^ne'  Elfin ,  Capf.  D. 
Ecloiiardit ,  V.  de  rniiclreii. 

I«a  gnclelle  hoMembourgoifela  Yrouiv 
GecinatC.  Laonoann-,  v.  de  Ix^ndres, 

Sont  arrivé i   tic  F'illfquicr  U  i*\    et 
descend'u  U  a.* 

I.e  chas«e-iiiarêe  le  l!on-Pèrc ,  c.  Poli 
go^,  ail.  à  Honleaiis. 

Le  iloop  la  Alarie*A«ine ,  .c.  Lejauoon , 
ail.  k  Marennes. 

Le  flunfp  rAtiniible^LAiiîse,  e,  Hcbert 
ail.  à  Giiitovillc  ,  ch.  de  fi^.s  vi«l<  s. 

Le  .vfon|»rKrncstine,  c.  («uibomat,  a)l 
k  Sa.nt-Brieuv ,  cb.  do  diverses  usaicban- 
«lisri. 

I,e  sîoop  rEWr.ince  ,  c.  Parenlo ,  ail. 
k  Dicfipe ,  cb.  nr  pîâtre. 

Le  chi^se-mar^e  rAiniabIr-Marie ,  cap. 
f  .e(?o  k  ,  ail.  à  D  mleaus  ,  sur  l'*»t 

La  bÎMjiiiiK*  rE*p'rarKe,  c.  Leprieur, 
ail.  à  Cit*n  ,  ch.  de  uluire. 

Le  cfiaMc-uirr^  la  Zoé ,  c*  TrJmrul , 
ill.  à  T*orJeaiii ,  sur  lest. 

Le  cS.issc- marée  l.i  M<irie-Jo«epb ,  c^p. 
Grofioy,  alî.  à  Brest 

Le  clia:»se<^uinrJe  la  Désirée ,  taj>,  Le- 
blanc, ail.  Il  la  Veulun*. 

Le  cbasse-mirée  U  Providence ,  cap. 
Lerorps  »  ail    k  Borleiui,. 

Le  (lo^ie  1* .Affile,  c^p.  T.*lbouarne , al . 
k  Pordcaiix. 

Lr  cba»se-ninrée  1<»8  Troi<-Frcres  ,  c«p. 
MaLliiT.iui ,  .'.II.  .H  B«)rdeaui. 

L>*  s'oo])  la  Louise  «  cap  1).  v'd,  ail.  à 
Taon. 

r.c  slonp  b  Félicité ,  cap.  M  isson  ,  ali 
à  baifl  rur. 


Dmkêftfue ,  le  jfi  févj^.'^fM  onffrd 


Ronen  cap.  J.  Iits«t  \en.  de  Siockton  « 
cb.  de  plomb,  ea  destination  poisr  KoueO| 
Carlter ,  C. 


AVIS  DIVERS. 


Jfk  ■  MadaaiP Ter^vaviLV  ■  r\  Ooip  ont  l'boa- 
0«air  de  prcvroir  1rs  p*r«oanrt  qai  accordaleai 
feor  conliaac«  aa  Meor  Tnv.'.ino  ,  an  \nt\  il»  ont 
nQ.ciîtl^,  qoe  cVst  à  leur  aaul  magasin,  rue 4a 
Bec,  n*  m  ,  qu'on  troà%éra",  ca  tout  îrm.t,  les 
vfrlialilei  battre»  de  CaaraTe ,  de  la  pre-niêra 
qesliir;  et  qae  rvuvrîèr^  qoîctaît  emplnjev  chas 
le  sieur  t'r  ii^arl  .  rt  ,  par  »u!te,  cb**!  madduia 
Tocffuevîtl^  ,  AVct  plua  iftJiéb^e'^  li-ur  Hablia- 
•etnent ,  et  q*j  a  pla»  aocon  îniër^c 

N*.  5.  —  On  le  rbarge,  an  Bnrean  de  ce  Joor- 
oal,  de  llaaarttcB  de  lvat#ffi|iêce  à\4nnotc^s  . 
Afjichttt  ai  A\'is  dtt^erf,  ioaa.A^i*  wUiKa 
au  onaoïerce  ,  devioni  être  dêpo»ès  s*^nei  ,  an 
Bnrcnn  de  Im  JYaceNc  «  «Tant  quatre  br«rri  dn 
aciir,  !■  Teille  du  jour  on  l*on  tondra  qu'ils 
parsi«tent.  Ce*  sv»  aeront  ii-arrca  lasa  finis  pour 
tons  les  sbtiaoéa. 


LOIKBIli^  D  :  FliANCE. 
(  Btairmia  viasoas.  ) 


Ar«in#e»,  ^i  /iVriVr.  —  PemlaMl  la  f**- 
ni.iiiir  qui  vim  Hv  «•i'"«'«»tir*r  ,  i-  a  ri  •  \e  i- 
tln  Piivnon  .'|Oo  h(|*»  ^urri*  brtiL  ulqii'^  ri 
Cîu-hI.  ,  sur  le  pip<i  |Of>  ^  ml  ,  l.i  bnnn  * 
4*.  ord.  à  loo  ;  6  >»  sic*  Buurboti  doiii 
on  ne  ionit.iîf  \uis  au  jii«ie  le  prii  ;  4'*^ 
MCji  dilf%  re»«or4Mnl  en  3'-  ord.  à  ion; 
iroo  s«>cs  de.  Maurice  uu  pi  ix  |>r«Munié  'le 
^1  ,  et  |0'>  c.  siicrt.*  L'.ooii  St-Y.i^o  â  fo!î 
Quelque»  hi^  et  qiurtà  aucie  leiréoat 
C'té   .'iU^^i  vrinhM. 

les  cot<Mi>  o.»l  e«i  «?e  U  rech^rrhe  :  \f 

;  Géorgie  et  Ci l'dli.ie  bo^i  orJ.  sV»t  ««^ndu 

i3n  à  i34;   et    l«*  mTcband    i^o  à  i4). 

Tout  Cl*  qui  realiil  eu  Porto* Rico  a  été 

payé  iCo. 

Bordeax^    ^4  /«'«'ner.  —  Nous  atons 
éprouvé  cetfi*  semiine  nue  l'vère  biis^r  ! 
dans  Ie4  denrées  coloniales,  et  lis  alfai-j 
res  ont  été  peu  marquantes.  I 


Liife  :  60-41— 5a— 8r— 
Stn  $ ''Oi;r^  :  gî  — .{o—  71  —  5 
Lrom  I  10  — G3  —7  7—  5  >  -  8  ) 


GS. 


^ ^ -^^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ .»..»  ^^^  »^^  — ^^^  A^.^  ■-■^■»-  »..*■— .-.^..».  ^.^.^.  ^ ^ ^  -.^.». 

^^mS^^W^rw  V^^^^^V^  W^ Www  W  V%  ^^r^  V  W  w^^^wW  m  wTw  VVW 

SPECTACLES  du  5  MARS. 

1111 A lUK  DES  ARTS. 

(O/i  commvncern  à   6  hcuies) 

L£  LEGS. 
Comédie  en  i  aoie,  de  Marivaut. 

»IM. 


Te  3i*trrtd<, 
U  Ch.Jafier, 
L'tpine , 
La  Cont-e^tet 

Luette , 


Mesd. 


S  int-Klnie. 
Ii"cb-. 

Fini|l    Uii. 
(f*!*!  M  d. 
LaU.i. 
Dor^nd. 


Lfi    nAR^'I'.R    DR    SÉVILLE  , 

ou   I  A   PmcauTioii   iikfriLi  , 

Opéra  en  4  acre»,  d*aprr«  Braucn-»fch»i« . 
le  draiu'*  iialirn  »  parulea  ajifé"!  Hii 
muiique  de  IVoisini  pjr  M.  Ca»TfUt;i    ^< 


et 

r» 


MM 


jiiinavii'û , 
Bmrtholo  , 

fe  Chf^fitesAf§uAtf9s, 
P.  o  si 'te  .  Mesd. 

MimrccUue , 
Tro-  pe    de   Bfusf'cimi    ri 
d  Jifiunids  ,  MM.  des  Cho'HfS. 


Juliei. 

Cli^rdvn. 

B^iitte. 

I  u  mourir  r. 
Tamio-rclle. 
Flortni. 
Thënnrd. 


Cil.  BLOgiËL  p  IMPBIIIEUR  ui  CABACTERËS  rv  l»  TMLIX-DOLCE,  kvt  Ssi%t1.ô,  V  34,  pUs  lk  Pslus. 


<>'.  / 


N*.  90.  —  a**  Année. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

«  '1  '  .  • 

C^tle  Feuille  parait  tou  ]«a  joars.  S'adresser,  poor  rAbonneinrat  et  la  Hédactlon  ,  an  Boreaa  ée  fa  Ifacellc^  Place  des  CajcineS  4  ii^.  43 1  à  Rooeii. 
Od  s'abotine  à  Paria,  ches  BftissoT-To.xvAaa  ^  rue  de  Uicheireu',  n^.  7a.  —  Au  Havre ,  ohes  CHArai.i.B ,  me  de  Paris.  —  Et  ches  tous  le»  Libraires  et 
Directeurs  de»  Postes  du  Dépiirfemeat. —  ix   prix  de  l'Abounemrut  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  iQ  Tr.  5o  c.  parla  poste.* 

Ciiîlage.  — ^^  Droit  odieux  qtieles  scîgaeurs  percevaient  dans 
le  bon  temps  sur  les  femmes  de  leurs  yassaux. ,  et  dont  ('ex- 
pression a  été  adoucie  en  le  traduisant  par  droit  du  :^e*gneur , 
cuiàsage%  ou  prëiibation.  —  C'est  sans  doute  pour  IVdijfica- 
lion  de  nos  enfans  que  ce  mot  est  reste  dans  nos  diction* 
naires  u«;uelfi. 

CuUde-sac.  — Vqie  sans  îssiîe  oii  !*om  sVgare  physiquement 
et  moi^Icmeitt  ^  qu'ind  on  marrh<î  à  la  faveur  des  lënëbrcs. 

CV/-^/t'-//jm^r.— Ornemeul  gdthi^{ue  do  XV**  Mecle.  — 
Délires  des  imprimeurs  rn  can(elër>?s. 

Culasse^  )  Mois  dont  Ja  sr^nfiîcation  primitive  est  aussi 
,     Oi.W,        jf        révoltante  que  juçte  par  sa  sihipiicité. 

CuîbttUe*  —  Tableau  ^raciéiix  et  vraiment  pittoresque. 

Culotte.   .   .   .  .,.  .1  •  —  Esprit  de  la  G^Z'/fe  de  Rouen. 

Une  foute  de  dérivés  on  composés*  du  même  radical  et 
d*autres  mots  non  moms  C'oquans  ipoorrnienl  grossir  ce' 
brillant  cortège  ;  mais  c'est  assez  pour  en  jug^r. 

Ou  sait  qu*au  îiau  de  GtrL>DE-SAC,  Voltaire  proposa  impassf, 
que  Ton  accueillit  d'aiitant  mieux  ,qu'it  cou  truste  double- 
ment par  sa  douccui*  et  la  naïveté  de  l'expression . 

Ou  a  donc  lieu  de  s'étoimer  que,  malgré  ces  avantages  et 
TuâDge  exclusif  au^on  en  fuit  ailleurs,  le  mol  isipasse  ne  soit 
pas  encore  adopte  parmi  nous  Y  a-t-ilinsouciance  de  la  part  de 
l'autorité,  ou  volonté  d'arrêter  l'émancipation  de  ce  mot? 
Je  l'ignore  ;  mais  je  suis  qu'on  vient  d'écrire  sur  toutes  les 
ftmsses  rues  de  cette  ville  cul-de-sag  ,  et  c'est  un  gothicisme. 
Le  mot  IMPASSE  ,  créé  vers  la  moitié  du  siècle  dernier  ,  n'a- 
vais pas  besoin  dd'^cent  ans  d'épreuves  poàr  passer  au  noilabre 
des  élus. 

Remplacer  la  plupart  des  autres  mots  de  ces  graveleuses 
séries,  ne  serait  pas  chose  impossible.  Il  ne  faudrait  peut-être 
qu'uue  proposition  hardie  peur  en  provoquer,,^^  sensées; 
car  il  ir'est  point  ici  question  de  détruire  l^atialifgH^ ,  ce  lieti' 
sacré  qui  groupe  les  mots  par  familles,  en  leur  servant  d'à  t*- 
tacbe  an  mot-racine  ;  il  s'agit  seulejneiit  de  substituer  |i  des 
noms  générique ,  à  des  termes  ridicules  ou  surannés  j  des 
expressions  "plus  confirmes  au  goût,  aux  mœuis  et  aux 
idées  du  siècle.  Un  vain  scrupule  arrétera-t-il  l'essor  de  la 
pensée  ?  "^ 

^ous  trouvoris  un  sujet  d'encouragement  dms  le  mot. 
PENDENTIF,  qui  exprime  $\  bien  ce  que  cul-df.-lampe  exprime, 
si  mal,  aujourd'hui  que  les  lampes  ont  des  formes  si  variées. 

Au  re«>le ,  tous  les  mots  ne  sont  pas  nés  d'uiic  sage  com- 
binaison :  le  hasard,  un  caprice,  une  folle  gaité  eu  ont.sou^ 
vent  produit,  et  en  cela  comme  en  beaucoup  ci'auîrcs 
choses  ,  l'usage  a  consacré  bien  des  sottises  que  W  temps  a 
légitimées.  , 

On  coQiialt  la  bisarrc  origine  des  mots  rONTA.ïC£  et  falsai^  , 


PENSÉE  SUR  LES  TOMBEAUX  , 

imitée  de-  V anglais.    > 

.    tJir  vagiie  iiutiDct  séioble   guider  tues  pas , 
▼ers  les  objets  ravis    a    ma    tendresse  ; 
Sur  ces   débris,   monnnirot  du   trépas, 
Mon  cœur  s*énM:ut  et  b\)n\re  à  la  tristesse  , 
f  .a  ,  je  diiè  dis  ,   ssui  d'un  saint  eflrol , 
En   cootpmplant  ces  dépouilles  mortelles  : 
«  il  fut  Jtu.Sfilg^.q/à*UfL  iet  vil  comme  moi  , 
c  Un   teus  vieudra   qu'on   me  verra   comme  elles.  » 

ENTRETIEN  CONJUGAL. 

La  Dams.  A  quoi  peasais-je  dans  Tinstaot  ' 

Oà  je  m^eucbainai  pour  la  vie  i 
L'Époux.    fil«dame ,  vous  éiiez  jolie , 
— —       Et  votas  n'étiez  pas  impotent. 
-*- —    "  Vous  n'aviez  pas  cea  traita  livides. 
— —       Vos  membres  n'étaient  pas  perclus. 
-, .   J^T?     rT^t^s-fTie»  cçnt  foiamoina.de. rides. 
Et  vous  aviez  vos  dents  de  plus. 
■■  ^       Je  vous  ainiai  comme  une  foDe. 

Je  Vous  épousai  comme  un  sot. 

— -^       Et  ^oos  nViVies  pas  une  obole  ! 

-*- —       Vous  ne  saviez  pas  dire  un  mot. 

— —       Vous  étiez  alors  sans  culotte. 

-^—       Vous  m'avez  pris  sans  y  penser. 

— —       Je  vous  ai  tiré  de  la  ctotte. 

— ~       Moi,  j*auraia  du  vous  y  kisser.  Eowo. 

NÉOLOGIE.  ' 

PREMIER    ARTICLE. 

Plusieurs  savons  néologues  du  XVIII*«iècIe,  à  qui  la  lan>- 
gue  française  e^t  redevable  de  quelques  heui'eusc>s  innova- 
tions ,  frappèrent  d'anathéme  un  grand  nombre  de  mots 
que  le  goût  1  éprouvait  déjà  ,  et  qui  ne  sont  encore  aujour- 
d  hui  ni  plus  baruionieux  ni  moins  ignobles. 

En  vt>ici  pour  exemple  : 

Grpuin^  baragouin  ,  marsouin  ,  gargouille  cl  leurs  pa- 
reils ,   dont  la  prononciation  a  quelque  chose  de  si  maussade. 

OtUde-Ùasse-^osse  ,  de  féodale  mémoire.  —  Sanctuaire  des 
bastilles  monastiques  et  seigneuriales. 

CuUde^jaUe. — La  simplicité  de  l'expression  ne  peut  ra- 
cheter ce  que  ce  mol  a  d'humiliant.  Ne  sembio-l-il  pas 
qu'un  sentiment  de  mépris  et  d'abjection  y  remplace  la  pi- 
tié que  l'on  doit  au  ftialheur? 
.  Cttilbas.  —  Jeti  de  cartes  qui ,  jadis ,  amttsail  les  pcupîes  sans 
chagriner  les  rois. 


t|ui  (birni  J<»   Loiili  XIV  ,  et  qiû  ne  cInaUnt  p««  lurvlviu 
^•«&  «i.oU.  •  u^'ili  Sieiil  MÎCre.^        .  .  .  •    . 

Il  iVii  i»»l  jM-ii  fclli  •c(«c  Voit  «ft'appêlff  r«iniiMs«<1c"r  «lo* 
la    rour  âe  home  i/o.xck  fi)ilu  p.-p^ ,  Liaf  Ir  lilri»  il«  uo^d 
fxciiA  le   rire  à  la  çour  de  Clnrlc«    IX,  eii  If  lt-|al   parut 
lout  ce  nom  pour  la  première  fois.  .  , . .-  - 

Tout  les  seiiiiinens,  toutes  les  p-isûons  ont  en  fauté  Jjt  iiioU. 

Ceit  l*liorrf  ur  înqWr^e  h  no«  croisés  |Wir  -U  fiiUliu*  bar* 
l>3re  de  cailAÎiis  peuples  Je  IViirnl,  appelés  A$iAaM;vH  ,  ijui 
lenr  a  fait  donner  re  nom  aux  ineiiifriers. 

Une  milice  française  ,  du  XIV  sùrclf ,  dont  l'armure  »«» 
nommait  6ri\^antline  ^  nons  a  fourni  le  mot  brigand ,  .-«pnlMjtjiî 
depuis  aut  \o!ours  ,  afin  de  perp^^luer  un  souvenir  ii*iiidi};u.i- 
lion  pour  Ifs  o«lieux  pillages  auxf|nels  ces  soldats  se  livrèrent 
dans  leur  propre  pays. 

Les  sarrosins,  fiers  d'avoir  envahi  rEipnçnc,  et  priiôhe 
dans  les  Gaules  oii  Gharlea*5l«rtel  les  arreln  .  ^'intitulèrent 
vainqueurs  ths  golhs*  Cotte  outrageante  é|)illicle  augiii'*nla 
tellement  la  hntne  du  peuple,  que  ,  par  opposition  ,  il  les 
appela  chitrnt  dn  f;oths,  C  est  Ponginr  d^  imirc  mot  cngi^t, 
qui  a  depui«  éprouvé  plusieurs  allêrations  dan«  son  accoptiou. 

Le  mot  Tartt'fe^  que  Molière  a  fait  passer  delà  langue  il.**- 
liennedan»  la  uôlie,  en  rappliquant  à  un  gpure  de  person- 
nages aus»i  délestés  que  rrpaiidu<t  de  son  trras  ;  le  mot 
r^rtufe  nriit  de  tout  te  qu'on  appriait  alors  la  roture  «  !o« 
plus  brdlaiu  honneun;  et  renlIiousi.iMue  que  sou  appritîon 
eausa,  se  trouxe  aii)ourd*hui  ju«tifié  par  sa  vogue  et  sou  «I- 
Hiiaaioo  «Uns  toutes  1rs  languis. 

Le  mépris  et  Tironie  ont  donné  naissance  à  nombre  de 
mots  qai  nou)>  sont  restés^  et  à  beaucoup  d*a  M let  qui  u'uut 
eu  qu  une  existence  épliénièio  comme  les  circonstances  qui 
les  a?aient  fait  éclorc. 

On  trouxe  dans  nos  dictionnaires,  au  mot  jt'stnte^  diM><):v. 

Att  commencement  de  la  révolution  ,  on  donna  le  nom 
de  SA!fS-(  1 1  o^THS  k  des  républicains  qtkî  se  vengèrent  du 
mépris  de  leur*  adversaires,  en  .idoptani  ce  titre  avec  orgueil. 

Par  représail.Vs  ,  on  appela  chouans  ,  du  nom  de 
certain  oueau  de  nuit  ,  des  insurgés  des  départcmens 
titf  totte^i  dv  la  France  ;  sans  douit  parce  qu'ils  se  diri* 
geaient  vers  le  roucbant* 

Si  «  comme  il  y  a  toute  apparence  ,  le  mot  papplaf-d 
(  hvpociile,  îhu\  dévot)  est  un  diurnulif  de  pane ^  de 
même  que  huLuenoi  de  iittgnes .  Blaisct  de  Dini^e^  Jeannot 
de  Jean\  il  découle  é^ideiutoeut  de   la   même  so-irce. 

Que  le  mot  oavaill»  vienne  de  canis  ,  dans  le  sens  de 
r*ire  de  clim  ,  ou  qu'il  dérixc  de  dtnne  (  canard;  ,  |>our 
expiinier  la  bassesse  et  la  lilrAriv^  il  ti*en  doit  pns  moins 
%r  n  origine  au  mépris  de  certaines  cljsses  privilégiées  pour 
liK  classes  vulfi.'tires. 

Ce  mot  a  npris  faveor.  Il  y  a  peu  d'années  qu'un  gou- 
verneur uiiîii  «ire  de  la  rave  det  Ducs  f  traita  de  canaille 
<fes  c?toyeiis  de  la  garde  nationale  de  cette  ville  ,  qui  ne 
lui  portaient  pas  assca  tôt   les  arin«*s. 

Ceci  rippiie  Taiiecdote  suivaiife  sur  un  noble  prêtre  qui, 
dans  ses  sirmons  ,  appelait  ordinairement  ses  auditeurs 
i  anaiîle  chrétirnuc.  ^a  modoMie  élut  %\  grande  .  qu'un 
jour  interrompu  peudanl  sa  me>se  par  le  bruit  des  assis- 
tons, il  se  rHitiirne  brusoueinent  vers  eni  ,  et  au  lien  de 
Pominus'  ^^^nsvuni  ,  qu  ils  atlrutlaient ,  leur  adresse  ces 
I  a  rôles  :  {}uand  ce  serait  un  laifuais  qui  vous  diraiê  lu 
//i>f»e,    \*vu^  ut*  $  cri  et  fms  plut  in,\o!en%  ! 

Mais  tôt  ou    lird    les  compensations  «'établissent. 

(>u*on  ait  xontn  rimer  on  non  ,  on  a  dit  ,  f>t  l'un  dit 
envoie   i\'i\'%  Ir  mrine  sens:  MovACsiLtr. ,  PH^:TaAii.LK. 

Lr^r^n*»  »r»t  fc  'r  rèfTu^  de  t  b.iiles  H,  la  noblcfse  ayant 
r'^ssMii  I**  j«>i.\oir,  bibilratt  de  nouveau  les  dr5tiiiéf*s  de 
l'AngYef^ne  ,  rn  y  donnait  par  «\*rision  le  nom  de  xii.ofm- 
Mc  à  crrt  «itir  pirlie  que  le  p«'uple  ,  en  France,  ajtpcle 
iroui(|nrment  Pmi  ^*^n'?i  ,  d^'puis  la    restauration. 

Cc*st  une  cti  •  e  bi^n  étrange,  sans  doute,  que  la  recon- 
r.'.isfsnre  drs  p*nples  ;  mats  on   n'en  p«-nl   rien  déchiire  de 

(  t  )  L'Oaca  tst  ua  q «adcoprda  d«  TAiri^at  septentrionale ,  do  %tnrt 
iJcUi)  chat. 


(>) 


1 


>i  de  nobles  |>er»oniirs  ont  fabriqué  le  mot  canaille^  ce 
nW  oaïurÀfueoi  point  à  la  Sorbonne  que  nous  dexons  let 
ii.ol»  prcitaillf^  caloiin  ^  papelard  et  autres.  Or ,  comme 
on  appelé  aujourd'hui  phussiex^ips  une  sorte  de  cbeminée  ; 
avM  ,  un  ragoAt;  matilottc,  une  sauce  k  rengoille;  il 
iiVst  pis  impoftkible  qu'on  dise  subslantirement  un  jour, 
de  quelque^  «auces  k  l'eil  ,  une  MAacci4.iac  ou  M lACILUEffiie. 

Kn  \atii  iu'tibjf>cterait-on  que  I:  peuple,  ea  cette  matière, 
ne  (ait  p.ts  autorité.  C'est  une  vérité  que  j'admets  pour  ce 
u'on  iiomiue  le  bel  usiige,  et  que  je  rejette  lorsqu'il  s'agit 
\c  créer.  Le  peuple  ,  on  peut  I  avancer  sans  crainte,  est  la 
cheville  OuXiicrc  des  langues.  11  ne  connaît  aucune  loi,  ne 
s'assiijélit  .1  aucune  règle  :  le  besoin  seul  est  Son  guide.  Il  ne 
laisse  guère  aux  ^avaiu  qu'à  polir  son  ouvrage  ,  et  à  former 
ces  mots  |  om|ieui  et  d'ap|>arat  qu'on  pourrait  appeler  le  luie 
des  I.ingui*«. 

Rien  ,  au  surplus,  que  de  fort  siaturel  dans  cette  marche  : 
il  y  avait  d«>s  bomiues  avant  qu'on  eût  formé  des  académies. 

JfcA.v  iàcqvis, 

SPKCTACLES.  —  Iupatbb  DF.a  Arts. 

DcozièfD*    Rcprûentation    da   BARBIE&  DE  tOLWlJJL. 

•  La  c^ilomnie ,  docteur ,  i'o//s  ne  savrz  pas  ce  que 
vnui  (Ldaif^net  !  J'ai  iti  les  plus  honnéics  gens  près  d*en 
éire  accablés .  » 

Cette  allusion  ,  ou  plutôt  ce  passage,  a  été  saisi  par  quel- 
ques spectateiirs  qui  avaient  pf^ul-etre  leur  raison  de  faire 
remarquer  une  maxime  mise  chaque  jour  en  pratique  avec 
tant  de  succès. 

'  Notre  musique  ressemble  k  notre  poésie  pour  la  précision, 
la  clarté  et  quelque  fois  rctrgfin.:e.  1^  musique  italienne  , 
an  contraire  ,  e»t  abondante  ,  vcubeuse  comme  la  lancue 
du  Tasse  et  de  l'A rioc te  :  aussi  nos  paroles  conviennent -elles 
peu  au«  airs  italien».  On  en  voit  une  preuve  dans  ,1a  finale 
du  deuxième  acte  du  Barb'rr  :  la  moitié  de  ce  morceau 
roule  à  peu  près  sur  le  seul  mot  reyûrcr.  Un  rhant  d'ojiéta 
doit  parler  à  la  fois  k  mon  esprit  et  k  mon  orrille,  et  quel- 
que sublimes  que  soient  les  combinaisons  d'un  bamioni»t«*, 
SI  elles  rqiroduiseut  vingt  fois  le  même  mot  ii  mon  oreille  , 
il  en  résultera  une  monotonie  que  toute  l.i  variété  des 
sons  ne  pourra  détruire.  I.a  longueur  des  parties  de  chant 
do  Darbicr  était  un  des  inconvéniens  attachés  k  la  difli- 
culté  de  transporter   cet  opéra  sur  notre  scèu' • 

\a  deuxième  représentation  a  conHrmé  et  justifié  le  «uccès 
qii'.tuia  obtenu   la  première.  Plusieurs  morceaux  ont  été  a|)- 

Sfbndis  presque  avec  entliousia>iue';  et  je  ne  dé^rsprie  pjis 
e  voir  bientôt  àt*%  Bossiniste*  dans  notre  ville.  Plaise  à  Dieu 
q<.*ils  n'y  forment  jamais  une  faction  !...  On  se  souvient  des 
i*iciitHs(cs  qui  \oalaieiit  avoir  raison  en  argumentant  à 
coups  de  canne. 

M'*  Florini  a  chanté  avec  goût  ,  suavité ,  sentiment  son 
andanie  :  • 

«  Cher  objet  de  ma  flanna  I  • 

On  pourrait  lui  roiiseiller ,  peut-être,  de  donner  un  accent 
moins  mâle  à  cette  phrase  : 

«I  II  a  motk  coeoff  ,  il  a  ma  loi.   » 

L*»  <luo  ,  7/»  sui%  donc  crlle  qtt^il  ni  nu* ,  a  été  exéçnlé  d'ui:e 
mail. ère  ravi^s-inte.  Iî.ilisle  et  M'*'  Florini  en  faisat«»nl  feu  fr^s 

Il  errait  iiijn^te  do  ne  pis  accorder  nn  tribnt  d'éloges 
à  la  noble<5e  a\ec  laquelle  Julien  remplit  le  rôle  de  Liudor. 
Chardon,  qui  est  jeune  ]»our  celui  de /y/ir//.i*/i> ,  y  met  un 
naturel  et  une  veive  comique  qui  railiètcnt  toat  ce  que  sa 
verte  vieitlevse  pourrait  ôter  k  l'illusion. 

On  doit  l>eaui:oiip  du  xèle  de  Tndministration,  beaucoup 
au  t.  lent  des  acteurs,  et  autant  aux  efTorls  dr  M.  Mi>ria  , 
notre  chef  d'orchestre  ,  qui  était  connu  avantageusement 
a\ant  une  circonstance  qui  se  peut  qu'ajoùlei  à  Pintérét 
qu'il  a  toujours  inspiré.  Eowd. 


ti)n$ivw. 


AVIS. 

^f^  Lf^  -peipsomket  dont  V abonnement 
finit  le  S  Mars^  sont  invitées,  à  le 
rrnous^Mcr  avant  cette  époque  ,  »i 
elles  ne  veulent  pas  éprouver  de  rff- 
tard  dans  t envoi  de  leurs  numéros. 


PORT  DE  ROOEN. 

RÉCLAJKATfOIVS  ET  CHAKGEltEIfS. 
(  4  M4at.  } 

Le  brick  rAimable-Société ,  c.  Moîaan, 
veii.  de  I^oinnoutiers »  ch.  de  sel,  pouf 
M.  Ch.  Durand. 

Le  chasse-marée  la  Maric-Thérëse,  cap. 
Courtois,  yen.  deUarfleur,  ch.  d'ayoiue 
qui  €sl  à  ordre. 

Courtier  de  ces  navires,  M.  Lucel. 

Cbargkm.  du  dogre /'^n/ie-CA<^n0,cap. 
Bourdieu  ,  ven.  de  Bordeaux.  — Cour- 
tier-interprète,  M.  Viard. 

Réclamateurs  f  MM. 

Daudurand,  a4  ^^'^  vin. 

V".  B.  P.  Lecouleulxy  i  fàt  vio. 

I>ubosq*Letlré  9  14   fûts  vin    ,1     dito 

iic|ueQrs» 
Frébourg  frères  «  ao  fAls  3q  çaiss*  prunes. 
Richard  Ân^iuetiQ,  a  fûts  vin. 
Rouland,  7$  fuis  eau*de-vie,  2  caisses 

vin. 
Pelil-Darand ,  1  fût  sucre  en  pain. 
Le  chevalier  Bletlerie ,  17  fûls  viu. 
Morean ,  f  balle  coton. 
Chefdru  »  d'Elbeuf ,.  4  fûU  vin, 
Lecarpenlier,  1  fûts  vin. 
Poutrel  aloc,  i  fût  dito. 
Berard  ûU ,  a5  fûts  eau-de-vie. 
Ao  porteur,  1  fûteau-de-vie,  4  f^l&  Y^"> 

76  sacs  café. 

CnktLGEVU  du  brick  le  Narcisse  y  cap. 
Gorse,  \en.  de.  Bordeaux  ci  !e  Havre. 
— Co.urlier-inlerpièle,  M.  Viard. 

Réclamât eiir M  y  M. M, 

l^elaquerièrr,  4  ^^^^  vin. 

Hervipu,  5i5  bûches  Cimpêche 

Lebrelori-Vallée,  1  fût  vin. 

Pïèiisy  àliîé,  ao  fûts  eau-dc-vie. 

Corel ,  4  ^^^>  vin. 

Creveletconip.^  i  fût  tafia,  a  fûts  viu. 
.  LrperqiMur,  5  fûts  e.-iu-de*vie. 

ll»rfft<el  Anirliae^  !•  fûts  viu» 

Aciird,  5  f4t4  viii. 
.Au  P4  rieur,  ao  fûts  vin. 

Provenant  du  transborderoent  du  navire 
la  f^outse'f  cap.  Hourdéi  ven.  de  Mar- 
seille. 

Richard  fils  nînr,  la  balles  roseaux» 

Flory;  i5i.oi«essavoiK 

Ch.'Diirntid,  vi  coi«$e.i  diu. 

Ai^  p^rièur^  •  l5  caisses  dito» 


Cbarcev.  de  la  galéasse  F  Emilie  ^  cap. 
Delumeau,  veu.  de  la  Rochelle  4t  Je 
Ua  V  re  .-^Cou  r  lier-':  n  terprète,  M .  Viard . 

Bédamateun ,  lVIM. 

Maùduit  fils  »  5o  fûts  eau-de-vie, 
J.  Ch.  Lebreton ,  a5  dito  dito, 
Qébert  frères ,  10  dito  dito. 
Morice  et  cooip* ,  6  dito  dito. 
Carouge,  10  dito  diio. 
Lecarouge,  ao  dito  dito. 
Lecarpentier,  la  dito  dito. 
Lecardonnel  et  Pionnier,  ao  dito  dito» 
Long-I^eveu  ,  16  dito  dito. 

Pris  au  Havre, 
Fauvel   jeune,  ao  barriq.  sucre, 
Ch.  Berat ,  4  balles  peaux  de  cheval. 

Pris  au  Havre  ^   provenant  du   navire 
f  Espérance ,  yen.  de  Baronne. 

14  barils  galipot. 


MOUVEMENT  ou  3  au  4. 
NAVIEES   E;\TRLS. 

Le  dogre  i'Heureuse-Uencontre  ,  cap. 
Persil  fiis,  de  83  tonn.,  v.  du  Uavae,  eu. 
de  planches  ,  vin  ,  esprit 

Le  brick  rAiinable-Sociélé,  c.  Moixciuc, 
de  74  tonn. ,  yen.  de  Noirmou tiers,  ch. 
de  iel. 

Le  chasse» marée  la  Marie-Thérèse,  c. 
Courtois  ,  de  i5  touu.  ,  v.  d*Harfleur^ 
ch.  d'avoine. 

Le  chasse-marée  la  Mclanic,  c.  Barrât, 
de  64  toun. ,  v.  de  Saiul-Mulo,  ch.  de 
tabac ,  planches. 

La  gabarre  la  Lise,  c.  Smon ,  de  5i 
tonn.  y.  du  Havre,  rh.  de  hrai,  goudron. 

La  gai io te  la  Zélia,  c.  Rousseau  ,  de  80 
toun.  ,  y.  du  Havre,  ch.  de  savon  ,  yin  . 
potasse. 

la  g:*ë!ette  la  Belle-GabricIIe  ,  cap. 
Béranger ,  de  70  toun. ,  y.  de  Téucrifle  , 
ch.  de  yin. 

Le  dogre  11  Marie-Louise,  c.  I^monnicr, 
de  7a  toun» ,  y.  du  Havre,  ch  de  viu  • 
eau-dc-vie. 

\a  dogre  le  Neptune,  c.  Poirier,  de  56 
toun.,  y.  du  Havre,  ch.  de  soufre,  sucre. 

Lesloopla  Jeiine-Euphrasie,  c.Troude, 
Je  2ç)  tonn. ,  v.  du  Havre,  ch.  de  bU». 

Le  rlia.>se-maiée,  le  (  ONmopolite,  c-^p. 
Ncau  ,  de  61  toun.,  v.  de  Moirmoutiers  , 
ch.  de  sel. 

Le  sloop  la  Marie-Rose  ,  c.  Cauvin  ,  de 
58  tonn. ,  V.  de  Sainl-Saïuson,  ch.  cidre. 

I>a  gribane  la  Caroliue-D«?dirce  ,  cap. 
BlonJel  ,  de  3S  tono. ,  y.  du  Havre,  ch. 
de  vin  9  sucre. 

navirt:s  expédias. 

Le  sloop  TEo'e,  c.  Bellanger,  de  a; 
tpoa.  ail,  4  Caen  ;  ch.  de  plâtre. 


Le  lougre  lilypolile,  c.  Gaston^ de 6a 
ton.,  ail.  à  Brest,  ch.  de  bois. 

Le  sloop  «'Angélique»  c.  Samsoo  ,  de 
ag  tonn. ,  ail.,  à  Caen,  ch.  yin  et  plâtre. 
'  Le  sloop  le  Saint- Pierre ,  c.  f  leury ,  ail. 
et  ch.  idem. 

Le  chasse-marée  la  Marie-Françoise  , 
c.  Tallouard,  de  4;î  t.,  ail.  au  Havre, 
lège. 

Le  sloop  TEspoir ,  c,  Piel ,  de  aq  ton. 
ail.  à  Saint-Malo  et  Granville,  ch.  de 
bois  de  teinture. 

Le  brick  succloii  Lovise,  c.  Berglund, 
de  1^7  tonn. ,  ail.  à  Bordeaux  ,  lége. 

I^  gribane  TAimable-Eugénie,  capit. 
Colombelyde  S9  (qnn.,all.  au  Havre,  idem. 

Le  sloop  TAi-guste,  cap.  Mayer,  de  a8 
tonn.  I  ail.  à  Honileur ,  idem. 


POllT  DU  HAVRE. 

'  NAVIRES  ENTRÉS   DU   3  AU  4  VAR8. 

Le  brick  TAuguste  ,  cap.  Calcnis  .  y» 
de  Liverpool  ,  cb.  de  plomb 

Le  brick  les  Deux-Frères  ,  cap»  Salain  , 
yen.  de    la  Havanne  ,  ch.   coton  ,  café. 

[^  brick  l'Espérance,  cap.   Bourdet , 
veii.   de  Roueta,  sur  lest. 

I^  trois-mâia    américain  ,   la   Pallas,^ 
cap.   Amalat ,  yen.  de  la   Nouvelle-Or- 
léans ,    ch.  de  coton. 

Le  brick  l'Indécis ,  cap.  Longran ,  y. 
de  Gersey  ,  cb.  de  sucre ,  café. 


PORT  DE  Q.D1L!J;BEUF. 
Mouvement  du  a  au  3  Mars. 


Sont  montés  et  posés  : 

Le  brick  le  Jule ,  c.  Allain  ,  y.  de  Ma- 
Iciga. 

\a  gribnne  r.^imable-BalticIe,  c.  Le- 
sourd  ,  V.  du  Hivre. 

Sont  montés  et  passés  dvbout  : 

Le  flioop  les  Dcux-Âuiis  ,  c.  Euou  ,  y.     ^ 

du   Havre. 

Le  sniAck  la  Parisienne,  c.  Grandcourt, 

V.  da  Havre. 
La  grêlette  la  Catherine ,  c.  Vacquerie, 

V.  du  Havre. 

Sont  arrivés  de  Villequier. 

T  c  (h  l^se-ma^ée  la  Louise,  c.  Person  , 
ail.  à  Bordeaux. 

Le  chasse^'uarée  le  Théobal,  c.  BcTin  , 
ail.  idem* 

Le  sloop  le  Clairvoyaut,  cap.  Julienne, 
ail.  au  Havre. 

Le  chasse-marée  la  Marie- njraciothe, 
c.  Louette,.all.  à  Vaunes. 

Le  chas«e-marce  l'Alphonse,  c.  Marion, 
ail.  a  Bordeaux. 

Le  dogre  TAJolphei  cap.  DeyioeaUi 
ail.  idcm« 


li» brick  la  Belle»  cap.  Vtand,  ail.  Hem. 

Le  brick  rEagënie^c.  AIUnl,all.  idem. 

1^  brick  i»  Ptlii"  fmoUYf 'sg^lWteyer, 
ail.  idem.  .  *.    -    . . 

I^e  sloop  le  Teodf-Eioîle  »  c,  FooUîoe , 
ail.  à  Tooqu«. 

U  brick  rEKtibefIr»  cip.lUppay ,  al. 
k  Cbaretite.  ....*■ 

Le  sloop  rAoguste  »  cap.  Banbîne  » 
ail.  au  llavre. 

I^  sloop  la  Jeone-Uaitnaiice  I  cap. 
Moite»  ail.  à  Touques. 

1^  sloop  la  Marie«Marihe  »  c.  Pongoon« 
•II.  à  Honfleur. 

fje  dogre  la  VilIe-de-Clierboarg  »  cap, 
Blaacbon  »  all.và  {hPfik«rj(iie.  ,  , 

l«e  sloop  la  Jusliue  ,  cap.  Lacroîi  » 
ail.   k  Carn. 

I^  aloop  la  Clémentine  ,  cap.  Poris  , 
ail.   «a JbvMk^'-.-..     -•* 

U  dogrfl  ^  Sœurs-Untcs  y  cap.  Vart t  » 
ail.  au>  Ha^re. 

Le  brick  le  Prosper ,  cap.  Toulain  , 

ail.  IrtJlirtt: 

Sorti  montes  ri  pjtipf  éehout  ; 

La  galîote  la  Féiicie  ,  c.  DumMit,T. 
du  Havre. 

La  galîote  les  DeuT-Aniis  ,  c'  B.irl»^»  v. 
du  Havre. 

U  goclelle  la  Confiance ,  C  Doucal  « 
Y.  du  Havre. 


(jy 


AVIS  mvF.ns. 

feule  par  atttorit^  de  j  t*iiee 
N*  6.  Usera,  JKUni  pif><haja,.v>  M^rsJ 
a  d'  ui  pour   lioi»  Injure»  |*r  risi*»  nprKi 
midi  ,  d.ins   la  Cé^t   de   M%    MVTH!,*! 
CAVKL\N,  Msf  rnf  Saîi.l-!). 'li* ,  n*  ^H, 
procédé ,  par  M.  BErt^^îKR  .  (^ourtVr  tTi^ 
Commerce,  ar^^cnt  rompiaiit .  k  la  YfOl*. 
de  MiNS  et  RUl  M ,  lidélailiôs  ; 

5a  pu*cr«  de  Vl>  vîcif»  de  Dourgogrit 

i"  (|iialité; 
l5  batriqur*  MéHor  ,    T' qnûl:lê  : 
Il    b.irriqiifji   Vécîo-  ,  a  "*  ijun'll*»  ; 
i«j  barrtqiien  Mari^n,  i"  «pn'itp; 
r>  liei<;onft  M«*irnti ,  a '^'  qualité; 


lo«t  C^Ufm   ànfi^çf* ,  èt^ifêui  w^f^oém   À   U 
cir*  #Wr«f|s,   NI  Atrlt*!    Ut  projcwf  #4  Int 

(i  kitHruii     p     LIT     :rur    iionlr    lurpr^lliâ il  1  ï  ,    p^»* 

ÉTU.  :  >  /" 

leA  i^ri'iiïtînifji  âa  oi^iu«  mteor ,  M-  A*àkftt. 
4".  lit  1«  ïiiiic  Kfd  d#t  l^npLîifn  an  E*a  44 
Cokifii*  b«l«ftipé*v  ilniplfl  «1  diMiUf  ,  U«44i|« 
siIoIm  à  rpipotîlïoa- do  l^tttre,»af  iir  ti^* 
pjrt  iHdkiL 

I«f|ar1  it«Dl    riim|>atfl    d«  «nWaQCV*  d^rut    U 
co«lifft«U«tt  lui  d»»Ma  Ia  pla*  fariutu  «t««i*^  f  i 
ft»i  L^m  qm  dai4  étr«  fM«fere  poat  U  u4i*ia» 
d»  dftnw  ,  «t  i«  bat b^. 

cl^llUtjicaMfit  t  4  U  jMmi^  to  ^Impax^  i^jwf^ 
Devers  confrcfioiini'  «nvî  dti  prnni|ttf«  rt  d«* 

ItoBp«l>iiift»Jljft$»t)iii  V«diipi#it  ■  cIm^im  fons* 
4«  t^.  Il  lient  jioiiîi  un  juU  cbois   da  brouem 

i  ^iw*  dl'rc^iUft  dr   tout  gviifv  %  vt  Ml  freénl  v« 

rir<M*«r4   thwA   lai  l«iiii«   «ipei^  dt   parfinMtri^f 

le*  <Tttvfi4j*pi  rn  rhrrcnâ  ,  da  drlskt-ftoûL  Itd'ftH 

j*tBNi>*#n3ri4l   ni    ijovfft    d«poi«   t    b«ar««   do 

AKTtciï*  fl*    anj^VETp 

Trr  rt  p«  N  mM  a  lllq  QM,  prf  mU  r«  t|  0  atU* .  1  s  fr» 
K  4  «ni  n  d  i  11  1««  .,-li#  l^fi,  a  »li  ii«  U  prè<« .  • 
Cnir  ri«nfiptïiiif ,  du  0iMr..,i«  à  #5 

t'fiilfirAoïP ,   \t   |:)4«Of) ..,* %  ^      1 

r.*u  dt  H  Tf  (nplîrn ,  1^  r«|l«*u .    «  «      3 
Saiiat  fOiQMtiftit- ,  Ji  ulpklir^Sii  i      i 


5    |Miniers     MX     b'a:ic    cl    ros»» ,    <ii* 

Cliaiiip'tgne  , 
i"  qualité,  de  ?5    i!r*»s  cln<  un  ; 
1^  p»rprr«de  Madère  5er ,  de  a5  lîtr*** 

fht'itn; 

lilr*** 


Je  î'j 


fi  ,>ini*»M  cir  Madcrp  doux 

VA  ^'pinrrj  de  RHUM,  de  Si  Klrex , 
cliariin.  ^ 

On  pourra  j'ndreM^rch^  M.  M^'TRI- 
rvVElA^**,  pour  goâtcr  lr»diu  Vins  et 
Bhuin.  

X'*.  T*  D«F"*»  V>«'^■•  •«■•«o  a  npMidti  • 
«rrc  jAteoiian  yrat-rirp«  que  1«  Pruprietaira  dg 

•«.-lit  tendu  m>ii  tuadt  el  rêd«  aou  rtat»)it*f>nci^i^t 
(>  l«rnlt  ail  icM3|«»«(ii  faux  .  et  n*B  po  ^m  t^ 
P*îii1b  «pi«  ^r  Hrt  |im  Bs^a  iBicre«ar«4  à  niur« 
a  «9  cul 'i>»«a>riit  dcja  coaaa  aooa  dca  ra|>|»orU 
avai|taf*^'ia. 

M.  LA%Ai.La,  aaMl  crtle  opcanmn  ponr  np- 
prtrr  qa'il  rofiiloaa  à  laatr  adn  Hcataurant  et  I 
dranrr  è  i«ati';;fr  a  la  t«ff1a. 


S*<|,  Madtm  r;  Tor^^  iti  Lt  a  M  Comp  ^  onl  ThoU' 

\^^m  4l«,pr«t«-nîr  l€4  prriomm  4|u«   accordai î<-at 

JfLiit  lu^iaoi^  ao  aievr  Tai^«ijian  i  ■oqu*'!  ili  aiit 

IkU4i,^«ilft  (|Qr  c'e*!  a   Irur  anil  nirt|îflftiD ,   roc  du 

tlU^f  pT  i«*  ,  i|a*an  Irnnreri^  vB  tout  I«bii«   I^ 

téiAyMm   liullm  de   CaoïAir ,    de   ta   |irveilrr« 

,i|BfJiié;>ft  ^u#  rfiuifièr^  f|aiètail  rmpLijrc  rltfi 

ia  aiviu  -fru^ûtd  »  ei ,    piraniie ,  ebri  wad^tii* 

i\njtf4im'iile  •  o*ni  p1r>*  ailii'liÀ^  a  leur  ftaUlit  - 

M«*#ul  t  ^t  d'7  a  plui  iiacuB  lulcrél. 


d*eal*v 

d'  /IrtflitJii^  r  J  , 


nal ,  ia  Vimamiàon 

Affimkeê  «  ^itf^^Ù^^tfïiMr^. 

.it  rAum^na  ,  drtruul  ^  dJ|HM|  /iJfnrf  ,  a« 

BufTAu  lie  /il  jy«c#A/r,  a«Éat  fM^  iMra  ds 

r ,  la  Tcikla    du    joar   âà  Tafl    voudra   q^H  la 

paMiJaAot.  C«s  arb  *arvB|  i« 

t*jii»  Il       " 


BOURS£  DE  PAftIS.  D'HH^it. 
^         Effèti  Pmàiics. 
inQ  poGa  rJEVT  r^YioiiDif, 


tof  lac  4oB  S(»c  4Se  lïa«  CSe   :««  |i«  loi 
6or  Sut  SSc  6o«,^Joc  iSi 

irxo^  AiiM    ir  uikii^sTtûYi 

Ech  d«  *3  Alan  itil  ,  Ho.  I     o 
i>a|,  t     t 

fi**;  '    ^    I  (jff  -fp* 
a^f,1(LM£9  or   moo  ni,,  &  4  p."     ' 

Jweii>iaii«c  lie  Jhiiii«t  iSil 


I»» 


Ar.ENCIC  D'AFFAIRES. 

tl*w^  DiD4  l<n»«ibr*  d^«etWijpi<d%rralm  qui  j 
«r  wni  ^gniic*  j  l'ai!» ,  il  «m  <•»  «iMcnn  i>i|  Tua 
ir'arrfTjw  de  Vnhjfl  Imprirtitai  dei  l*ié«eit  d'iu- 
«MiKoB  ,  d  >  prr&rfliiBAnurfit  et  d'Jmpnrfifron. 
AI.  Irtifhcit,  anoieB  tmplnye  du  bora«a  dei 
il  ri  t4  otartofu^neA*  an  ■ninUtér*  de  i'iut^- 
nuae  ,  aVu  de<i*l«  ^  ^tjWîr  une  agroce  ,  un  le» 
atiiiTe»,  maotf^detnfirM  el  introieari  dan^  hm* 
l«i  fittttr%  fnnduiifîe  ,  Ifftuwmot  le^  rmirigne- 
mea^et  M  eiitniN  d-rtïl  il»  prom»!  aToif  h^éola. 
pBnr  4rïm*r'  ld*i*  de  déwdiïjiriueiit  a  aou  e«- 
Itreprlia,  M  pnnr  ùite  m  m^oe  ér  %atitfalr«'  anv. 
dtvrrtpT  Ac^nodat  de«  pardonne»  qui  voudmut 
Meo  i'bonorer  «la  lear  coBlian«-e .  M.  Tiu/Tanl  a 
réuni  ioo  cahiart  à  celui  de  M.  tr^a«'cle  Sainl- 
lii-nî*«*  d^a  avuntap^oae.nenl  connu,  el  danf 
l^fi«l  Ton  ae  «kar|ea  de  U  tnîte  de  toute  câ- 
pre* d  <*mnfe,aoiaaM»«ot  de  U  reddiiion  el  apu- 
remut  daa  complea  da  luQt  agrut  comptable , 
H  obiéiiiiûo  Aê    qaitua   de  la  cour  dct  coniptet. 


LOTERIES  PK  FnA>CE, 

i    lilftvitai  TJftacii,   ) 

tJltè  i  fi-ï-^!*— 51—88— 14. 

%>vm^%^m  »y»t^<»%^*ii^a%0  aa»#^»t%h  *%«  %%%  ««* 

SPECTACLES  du  4  MARS. 
TnftATRtl  lîKS  ARTS 

(  On  €ié*Wt^HCti^a   à    fi  h*fires.  ) 

LE  MAaÉCmt  rF.jia/KT. 

lïpéri  rii  1   âCEc»  ,   dr  Qtt«tant  «i  fjiijidtir. 
M^n-rf,  MAI.  i:i»»f^ni. 

Ilic, 

4^fli*'iiit, 
l>uyi>  »n|i*'r, 
Atiitic, 
JU«ad.  TK'^n^rd. 
Jt-anaette^  LaU>i* 

VALiniE, 
Comédie  ttovf  et  11*  e»  5  actM  «  dv  MM.  S^iiie 
et  Mdcitill^, 
l>neH  il  M,  Erfinf. 

éit^fiff*  Boclie. 


Ltilftitic  I 
Ci  au  fit  ne  • 


fVtif;Aiiii4. 

li|e»4«  L^ptaid. 


LE  TaurÉ  xNLX; 

opéra  en  i  acte,  de  MaraoUier  di  Gaveaut. 

S'tfir\nitg ,  MM. 

Dutis , 
Grtysi'icrrt , 
Pauline , 
Jcnn'ietlr  • 


Die. 

rdliK. 
Aairuc. 
Florini. 
Mead.  Lalri. 

Thénard. 


'Cii.  BLOQIEL  ,  lili'HlMIilR  w  CARACTERES  tx  o  TAILLE-DOUCE,  me  Sawt-LÔ  ,  N»  34,  nà  le  P*l»«$. 


jO..-.     r^Vi    3"V''     •",   9:     3^     . 

,   :  m  fiii       ■     urt- 


;t  »fpî^t*^i^ 


:..  :;::T:«àïii.i.: 


/^  ■.^.     *  ■. 


r-^  .;  LA  NACELLE,    ^ 

■   .  DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE.  '  •  ' 

GMto  FWÙe  parait  tonê  les  ionn,  S*«<lf«tMr ,  poar  rAbounament  et  U  Rédaction ,  au  Bureaa  de  fa  Ifacell^^  Place  des  GanHè  «  a^.  48  «à  Rmi««. 
O»  t'abonne  à  Paru,  ebes  fiEuaor-TBXTAAf ,  rae  de  Richelieu  »  n^.  7a.  —  Au  Hârre,  ehei  Cbafilu,  me  de  Paria.  —  Et  chea  tons  let  l.\boili^  %t 
lUfieeCean  dea  Poatea  dn  Département. —  Le  prix  de  rAboanemcnt  est  de  i5  fr.  ébaqoe  trimestre ,  pour  Booen ,  et  16  fr.  ^o  e.^fMir.|f  Pfsiff . 


.     AVIS, 

f^  Les  personnes  dont  t abonnement  ûmJt  aUjour^hui 
S  MiarSf- sont  iwFitéee  à  it  nnop^iler  avant    ceue 

39oque  ,  si  elles   ne.  veulent  pas  éprouver  de  retard 
ans  tenvoi  de  leurs  numéros. 


LA  CONFESSION, 

CBkMSOV. 


(W/> 


AiriC^est  te  Solitaire,  (du  Solitaire.) 

.    .  ygm^  bçiicb«»  sans  donu, 
Va   toat  me  révéler  , 
.Et  diiii  qai  nona  é^nte, 
•Tèns  lîrescrif   de  parler. 
^;.Fon  M  perd,  ma  dbère  ^ 
Sonyent  en  médisant , 
Qndqneftfli ,  an  'éontrair$^ 
dii'aa  san^e  en  çansant  ; 
Haït  paa  de  mystère  : 
^entends  toQt ,,  j, 
je  rois  toat  ,       > 
'   '       Jt  sais  toat.        J 


Atm  cet   air  si  sage, 
Vôns  pcéfièrca  ,  dit- on  , 
le  plaiser  i   TooTtage  , 
B|  la  tâtte  an  sermon  ; 
Oapendant  nne  femme 
DeVrait  touget ,  ma   soenr  , 
Qu'on  'aaàÎFe  ÏDal  son  ame 
Dana  le%,  bna  d*oa  yalfenr  ; 
Le  moii4a  vons  blâme, 
.  Il   Toit   toat. 

Entend  tout 

Et  sait   toat. 


oiame 

:■} 


(bis). 


YonsNenea  k  la  messe  , 
'St  dana-  notre  saint  lien  , 
Tons  aonpirea  sans  cesse  , 
Mds  ce  n'est  paa  ponr  Dien; 
Sortea-eona  de  reneeinte , 
De  snite  nn  aigrefin 
▼ona  offre  de  Fean  sainte 
Ponr  toocber  Toirc  main  ; 
Mais  oulgré  |a   feinte  , 

On  sait  tont , 

On  voit  toot , 

On  Mit  tônL 


lemie  , 

''   { 


(S/,J. 


Qnand  le  sommeil  ]^ro1oiigt 
ToaréYea  les  p|na  4o^Xf 
Tons  ne  Toyea  en  sooge 
Qne  aoilette ,  qu'éponx. 
•  L'esprit  ne  se  rappelle 
.  Que  i'ctrenr  qni  lai  plat  ; 
Et  jaoMis  nné  belle 
He  céve  i  son  saint. 
Mais  oraignea  mon  aèle. 
J*enteiuU  tont; 
Ja  Tois  tout} 
Je  sais  toat. 


taie. 

"1 


Rnwnl 


DIALOGUE  DU  TEMS  D'HEKKI  IV. 

—  Je  vous  ai  vn  ,  jadis ,  bien  ma'gre. 

—  J*ai  dû  voter  ponr  a^engraiaaer. 

—  Je  Totts  connue  Jadia  iniègre. 

—  J*arais  quatre  cofsns  A  placef. 

-^  Je  tons  rerois  blanc  comme  nne  oie»    * 

—  Lea  oiseanx  cbangent  de  c<Wilenr« 
-^  Toaa  n*étiea  pas  oiseau  de  proie. 

*    ■  «*.  l/0Cctaion  fait  le  Tolenr. 

^—  Tona  atea  écrit  poor  le  ligné.       ^ 

«M  J'agla  anjourdlini  poor  le  roi. 

— -  Voua  priiaSes  mal ,  et  aeDi  la  brtgM...* 

—  Je  n'ai  jamais  pensé  qu'a  moL 

UDPAS, 

.     '       AlBRB  POISON  6b    l'iSLB  DB    JàTA. 

jÇfrt  arbre  desùaçteur  a  ié]k  été  décrît  fMr  les  nataralUles  ; 
mais  ce  au'ijs  ea  ont  dit  est  telleiaenl  méié  de  merrtilieim  ,t 
que  la  plopart  des  lecteurs  Toot  considéré  comme  une 
ingénieuse  fiction.  M*  Foersch,  chirui^en  hollandais,  est 
le  premier  qui  ait  publié  sur  cette  matiàre>,  uue  notice, 
intéressante  et  qui  parait,  quant  aux  faits  qu'elle  renferme^ 
porter  le  caractère  de  la  vérité.  C'est  de  ce  mémoire  que 
nqus  allons  extraire  quelques  particularités  qui  nous  onC 
semblé  curieuses,  sans  que  noos  pnissionsi  toutefois,  en 
garantir  Tan then licite. 

«  VUpas  ou  Bohum-'Upaty  ainsi  qne  l'appellent  les  nualais , 
se  trouve  dans  i'ile  de  JaTa,à  ringt-tept  lieues  de  Batavia, 
quarante  de  Sousa*Cbaria ,  siège  de  l'etbpertur,  et  à  Tingt 
lieues  de  Tinkjoe,  résidence  actuelle  du  sultan  de  Java»  J^ 
eti  entouré  par  de  hautes  collines,  et  le  pajs  qui  renyiironat 
à  b  dbtance  de  quatre  lieues,  est  entimmei.i  siér4e.  On  7 


(a.) 


rlif  rrhrrjiil  f  n  rnîn    ttn   arbre ,   un   buî«son  ,  In  pTui  peliu    1 
|ilantc.  lu  nionléc  la  ti|i(i*<fo«(:ê  qqréiïrrut  ce»  coilÎQfs  mt' 
«lu  c6té  quMinhile  un   ^îeui'pi^rri»  innials.  C*t*sC  ffc  %n  niai^o'i    ^ 
que  partent  les  criroinrli  |H>ur  alliT  rocui'illir  ce  pnifon  «font 
Ifiulet   Ift   armes  de  guerre  lOnt   impreigiiPPi  ;  il  ei>t  d*iiu<* 
grande  râleur  et  1  oljt.t  d*uu  revenu  cotuideraMa  poor   la    '^ 
aouvaraiu.(t;,. 

»  C«ftLune  cupêcede  gomme  qui  coule  cnlne  IVrorce  cf  le 
tronc  de  i*L'pé%s»  Ia%  «lalfiaileur»  co:  nia  m  ors  à  mofi  i«iit  li*« 
seulf  qui  ailiriii  le  cberr.kcr,  et  cVu  le  «c«l  aïojrao  qu'oa 
Irur  oUrc  de  conter vrr  leur  \it>.  Aprô*  que  Ir  jugea  pro- 
poncé la  sentence,  oo  leur  demande  tMs  vrulcnl  nu»uiirdrs 
inaios  du  l>ourrcau  ,  nu  sMs  préfcrpul  allrr  rt*cucillir  uni* 
bohe  de  poi^n  aur  XVpas,  Oi«liniiiiioiaf*nl  lU  clmi>i9%rnt  1« 
second  |i«itt,  parce  qur,  outre  iVspoir  qu'iU  oui  ii't*ciuip|u*r 
il  la  raorl ,  cet  malheureux  so*il  ai»ur«*S|  ru  ras  di*  ro'our, 
que  rcui|U*reur  pourvoira  dMiM-m^is  Â  leur  subaisliini-e.  Ils 
ont  aussi  la  parmia^toa  de  deiunuder  qurtqne  {irA^n*  f|iii  Ifiir 
rst  ordiuaireuicul  accordée.  Ou  les  munit  .iloi»  à*u>ie  btdte 
d'argent  ou  d*ccaille  dc!  ioriuc,  d.in4  inqii4>|ie  ils  doivent 
mettre  la  gnuinie  vénéneuse,  et  on  lei:r  eusegne  le«  uioyeTis 
dc  Tenir  à  bnut  dc  leur  pênifcnse  etilrrpri&e.  Il  f:iul  qu'ils 
fassent  attention  \  la  direction  des  venta,  iifiii  que  les  «tua- 
uations  de  l'arbra  soient  emportées  loin  d'eux;  ils  doivent 
■ossî  travailler ca  toute  bâte,c'etfl  le^eul  moyen  d'tNjbtipper 
■u  danger.  Ou  les  envoie  ensuite  dans  la  maison  du  vieux 
prêtre»  oii  les  attendent  leurs  parcns  et  leurs  amis.  Il»  y 
restent  jusqu'à  ce  que  le  vent  soit  fjvonble.  Au  mo:ueul  du 
départ ,  il  Irur  met  un  grand  cnpuclion  de  cuir  qui  descend 
joCqoe  sur  leur  |>oitrinQ,  et    qui   C6t  girni  de  verres  pour 

garantir  leuri  yeux;  il  leur  donne  aussi  une  piire  de  ginls 
e  cuir  y  ensuite  il  les  accoiu^wigue  k  une  distance  di?  deux 
milles;  là  ,  le  prêtre  répète  sr»  instrucliftiis,  et  leur  indique 
l'endroit  oîi  i's  doivent  aller  clierclicr  l'^irhre  fui. il.  Il  leur 
montre  la  colline  quMs  doi.etil  gravir,  v\  au-delà  de  l.iqiieile 
ils  trouverait  un  ruisseau  qu'ils  >uivrorit  pour  arriver  din.'C* 
tement  à  Wpas» 

m  I^  viVu«  prrire  m'aass^irJ,  dit  M.  Foerscb  ,  que  pen- 
dant le  sf'jour  qu'il  «  fait  en  ce«  li^nx  depuis  trente  ans , 
il  a  expédié  plu»  de  sept  centa  criminels»  et  qu'il  eu  a  vu 
à   peine  revenir  dtx-Luit. 

■  L*8rbree«l  situé  au  bord  d'un  rnîiiscau,  il  est  d'une  grosseur 
médiocre;  à  ie<i  cotéa  croisrant  cinq  ou  six  jeunes  arbres  de 
la  mêuic  espèce;  le  terrain  qui  l'onrironue  est  formé  d'un 
«able  noirâtre,  rempli  ^e  oaîltonx  et  couvert  de  cadavres- 
•  Aucune  f'rêature  bumaine  ne  peut  exister  d.ms  un  ravon 
'  de  cinq  lieues  autour  de  cet  arbre.  Il  «l'oxiste  pas  de  pois.Cons 
dans  l'ean  qui  coule  en  ces  lieux;  et  lorsque  des  oiseaux 
volent  as.xesptbs  de  Tarbre  pour  que  les  exIi-ilaisons  puissent 
\t$  attciiidie,  ils  tombent  aussitôt  prives  de  vie. 

M  En  1776 ,  ijonte  M.  Foer»cb  ,  nu  mois  de  février  ,  je 
me  tr<uM;iis  3  Soura-(^li.-irt.-i  ,  <  îj  je  fus  présent  à  rcxé-> 
rution  de  trt^îxe  coiictibines  de  l'empririir  ,  couvain' ues 
d'infidélité  à  son  égard  ;  elles  furent  conduites  ,  vers  once 
beures  du  m.'itiii,  au  milieu  d'um*  roiir  située  dans  i'cii- 
reinte  du  palais  impérial.  Ce  fut  là  que  le  juge  prononça 
leur  aentence  ,  qin  les  condamnait  à  périr  au  moven  d'une 
lancette  rnipoii4»nnée  avee  Vl'pnt.  La  sentence  tut  exécu- 
tée sur  le  cliaiap  ;  en  teiie  minutes  elles  avaient  toutri 
resté  d'exi*t-r.  linéiques  benrcs  après,  le  corps  âc  fcs  in- 
fortanées  était  couvert  de  taches  livides  ,  comme  celles  que 

C enduit  la  pe^le  :  leurs  figures  étaient  enflées,  leur  teint 
letiAtre  et  leurs  y  eux  étaient  devenus  jaunes.  *• 
Il  est  prouvé  que  Vrffasesi  le  plus  violent  de  tous  les 
poi»ons  fin  nv'»'-  \éf>étal,  il  contribue  beaucoup  à  ri*ndre 
raal  sain  le  cttmat  de  Java  ;  mais  ce  n'est  noitit  le  seul  iiial 
qu'il  pro  luise  :  rh.ique  année  une  centaine  d'habit.-ins  de  cette 
tie,  indigèiR's  ou  curopécus  ,  péiissent  >iitiinet  de  ce  poison; 


(1)  t»  poUan  lie  VUf»at  rapporir  preM|ae  aotant  à  l*cap«reur  qat  li 
loMfic  d«  FrAon  lunriiii  d«  âÛliuDS  au  Ircsor  public. 


les  principani  du  pays  en  itapfcîgnent  leuri  nriati;  et  en 
teini  de  f^err«  le»  inalaia  en  infectent  toutes  Jet  toorcra 
Lorirpfe  If-s  hoUamlab  marchonl  eo  cprps  dc  troupes  dans  un 
iiavs  ennnni,  ils  portent  toujoursaycc  eus  de»  poisson •  qu'ils. 
)eùent  dnos  l'eau  quelques  heure»  ivant  de  la  boire.  C'eal 
|>a^  ce  mnj^n  seul  qu'tb  »e  sont  garantis  d'une  entière  de»* 
tructiou'.-  H.  T. 


LLÉGTES  SAVOYARDES?; 
V^  Alex.  GiJflALn. 

L'infortune  dé  ces  pmvres  en  fans ,  obligé»  é^  <|niUi^  »i 
jeunes  Inur  (.lieumiêre  indigente  ,  pour  gagner,  dna»  l*Eu« 
rop'*  ,  de  quoi  soutenir  le  vieux  pipre  qui  n'a  phaa  de 
pA'ti  )>our  eux  ,  est  un  sujet  bien  elégiaque.  Ccat  à  Plarit 
surtout  que  ce»  petit»  voyageurs  \ienneot  rendre  ia  Uenbi» 
sauce  fiaiii^iaise  tributaire  du  mallieur.  On  les  rencoatre partent 
écii.ini:eant  leur»  services  pour  un  pen  d'argent*  Icî  •  sur 
la  selvtte  y  ils  redonnent  l'éclat  à  no»  cliausanrc»»  Jà»  sur 
le  ruivieau  goii/lé  p.ir  Torage ,  il»  jettent  an  poni  irnUnI 
et  guulent  la  dcmarcbe  tremblante  du  frt  ^i  ne  le*  «pave 
p:is  ;  aill^'urs,  Ce  sont  de»  commissionnairea  oflictens  t  ni- 
ligens  et  d'une  probité  à  IVprenve  (triste  lot  pnnr  qui 
veut  s*rnricbir  ).  La  faiblesse  seule  les  ein jiéche d'être  ulie»  , 
et  fleurs  cbaiisons  u-ïves  ou  la  daoso  de  la  luariMUe  font 
alors  ouvrir  la  bourse  du  passant  attendri.  M*  GuM'ând  , 
ajlrur  des  élégies  savoyardes»  peut  donc  compter  perini 
se»  bonnes  inspirations  l'idée  de  cet  iiiteressaul  sMÎeil'.  Son 
livre  iiiipriuié  avec  luxe  |>eut  orner  nos  bibliot bisques  :  gens 
du  monde  1  ncbetez-le  ,  vous  contriUiieree  à  uun  bonne 
action  y  pui>qiie  le  produit  est  destiné  aux  petit»  Savoyards* 
Kii  le  lisjiit,  la  pitié  se  glissera  dans  \otrc  ame*  ri,  peut- 
être  les  pcusées  nicl.incoii'pies  auront  as^ez  raptiié  vos  es- 
prits pour  von»  rendre  indul^ciis  ,  et  vous  empêcher  de  re- 
m:irqu*r  quel(|iies  vers  faibies.  Comment  d'ailleurs  la  critique 
oserait-elle  nfîligf>r  relui  qui  voue  son  talent  à  la  misère! 
(^)nnn<t  m^me  U  pf)é>ie  nVn  vaudrait  rien  ,  jaiuais  je  n'oserais 
le  dire.  Je  conseiHe ,  au  contraire  ,  à  M.  Guiraodde  mettre 
à   la  deuxième  édition   cette  épigraphe  : 

•  J'ai  fait  a«  peu   île  bica  ,  o'ckC   mon    ni«ntenr  ourrwg*.  a 

Personne  n'eu  disconviendra  »  voiie  ceux  qui    conuai»»ent 
les  MaL'habtes.  R, 


TdACÉDOINE. 

—  Nous  venon»  de  recevoir  les  discours  de  MM.  les  pairs 
cl  dépulést  Les  personnes  qui  eu  ont  demandé  la  collection  , 
peuvent  .'-^  présenter  au  buieau  de  la  tavelle;  elles  y  trou- 
veront au^^i  le  rompte  rendu  des  séances  mémorable»  des  a6 
et  37  février    1851^. 

—  Le  libraire  Plancber  vient  de  puMirr  la  Proposition  de 
M.  rnhimnlonnaie^  tendant  à  faire  expulser  M.  .Manuel;  pré- 
cédée de  réflexions  sur  l'inviolabililc  des  députés  et  snr  IVpu- 
ration,  dans  les  assemblée»  législatives  i  par  M.  Félix-Bodin. 

\ii  même  bureau  : 
St''inre  ffr  la  Chambre  drs  Pair*  ^  prix  1    f. 

Discours  Je  MM»  les  Pairs  r.t  Di'putés ,  5o  c, 

CofnfUe  rendit  den  St*nncii% ,  etc.  I   5o 

Discours  de  M.  de  Chateaubriand ,  l 

—  Sur  vingl-bcil  individus  nés  à  Diinlerque  ,  dan»  le 
mois  do  fé\rier  dernier,  nous  ne  remarquons  que  quatre 
eufins  naturils;  et  sur  \ingl-sept  personne»  rnortrs  dan» 
le  iiiêine  mois,  s'^pl  à  buit  se  trouvaient  âgées  de  soixante- 
cinq  à  quatn-\i>:^is  ans  :  le  re^te  n'était  ctue  des  enfant 
en  b.is  A^'>.  La  comparaison  de  l'état-civil  de  DunLerque  » 
avec  rrfui  des  autres  pays  ,  ferait  supposer  que  les  mœurs 
de  celte  ville  luanlime' sont  irès-bonnes  rr'alivenient  aux 
I  ôlifs.  Mai>  que  seiail-ce  auprès  de  l'Age  d'or  «  v  l'on  n'é- 
tait qu'un  marmot  à  5o  ans ,  et  oii  il  n'y  avait  pas  d'en- 
fans  dits  nttturvlt  ^  attendu  qu'ils  Tétaient   tous! 

•  TrfDt  de   Louheur  u  est-U  donc  qa*iui  n.cDMO{e  ?  » 


otmmt 


'mm 


Charg.  du  brick  la  iVfM^iAdv  «ap.  Z>e- 
conniat  ^  veo...  de  CciUe. --- Courtier-» 
interprèle,  M.  Viard'. 

Réclamateurr fJAVkm  ' 

Fanvel  feune^  18  fftta  vîn  de  Uqaeur^ 
I  fût  viu  ordioaire^ 

LvdoDor,  10  fûts  eau-de-vie. 

Courtois  père  I  6  Mis  via  de  liqueur,  27 
ffktsvin, 

Otitivr  GriUe*,  loo' fâii  ^)i»de--vie.  ■ 

l'eearpeutier,  i5-dîto»  dito. 

Morin  atnéy  4  ^^^*  ^^^  muscat. 

Trotiasel  père  ^  6  fûts  vin. 

Gaudy,  'i   fût  dito»    j  caisse  contenant 
chitaîgnea  sèches  ,    pois  «   grenades  , 
'citrons,  ranne,  i  caisse  liqlieurs. 

Loriôtt  otné\  i  fût  TÎn* 

BaUr^aut^  t4  fûtsvîo. 

t>ia;^^£,:^i  dîtoditOi 

Oesrocquea  frères,  4*^^*  esprit  5/6« 

Âd^porteur,  20  dito  eau-de-*vie. 

• 

Gbarc.  du  brick  /e  Charles  ^  cap.  Lecour- 

•  ëonnois^  yen.  deMorlaii.-^Gouriier- 
iaterprèle-y  fiJ.  Yiard. 

Bt^clpmateurtf'iAM, 

I>ccarn  et  Driosne,  23o  bûctes  bois  sapan, 
55  pois  de  beurre,     ,. 

Reynard  ,  1 5  balles  b^a  de  réglisse. 

Feuvel.îettiief  lao  barils lîtharge,  acaiss 
chandelles.  .   . 

BeU'ard ,  74  balles  papier ,  56  pota  beurre. 

Gauthier  frèrps,  2  oarrîq.  mieî>  2  dîto 
graisse  douce ,  20  pots  bfurre. 

Cartier,  5  balles  cire  jaune. 

V*  R.  P.  Lecouteulx ,  10  baUes  graines  de 
trèfle. 

Morii:A  et  comp. ,  25  pots  beurre. 

Dodard  et  fils,  4  pots  beurre,  5o  petits 
barils  vides. 

Tînel  .^ncelot,  25  barriq.  miel. 

Fre'bourg  frères ,  19  frequins  beurre. 

Caste- Dtilaniare,  12  balles  papier. 

Truplin  atnép  lo  dito  dito. 

Au  porteur,  i  vieu«  cylindre  en  fer, 
7  balles  colle  de  tanneur,  3  balles  corne 
de  bœuf,  2H0  pots  beurre  salé,  5o  ti- 
nettes ililo,  20  balles  papier ,  3l  kil. 
graine  de  trèfle. 

QiAac.  du  ch.-m.  le  Pacîfiçae^  c#  Lau^ 
rcnt ,  venant  de  Bordeaux,— Courtier- 
iu  ter  prête , .  M .  '  V  iard . 

Réclamntews  ^"MM. 

Ijorion  atoé ,  25'fàts  eau-de*vie. 
Lecaron  père  et  fils ,  3oo  sacs  sucre  brut. 
Pour  la  régie,  80  boucauts  tabac 
A    ordre  ,   322   bûches    bois  de  Sainte- 
Marthe. 

Cbaiig.  du  bricl  la  Société^  c.  Lecomie^ 
ven.  de  la  Rochelle, — Courtier-inter- 
piëlei  M,  Viard. 


Réclama teurSf  MM. 

Savalle-Toutain,  i5  fûta  eau'-de-vie. 

V'  Delaunay  et  neveu,.,l5  dito  dito. 

Dieusy  frères  ,  25  dito,  dito*   .. 

Hoisson-Prac  ,    i5  dito  dito. 

Thomas  Eorj  et  comp. ,  9  fûts  dito, 

Bénard  ,  4  fûts  gravelle. 

Au  porteur,  5  dito  dito.-* 3  dito  tartre. 

Chaec.  de  la  gaHotte  tUortense ,  c.  Dfs- 
meilitûrs  ^  \en .  d'Honflenr.-— Courtier- 
interprète,  M,  Viard. 

Provenant  du  navire  le  DéUré,  cap.  Du- 

bi^uil,  veu.  de  Marseille. 
Au  porteur,  i3i  caisses  savon. 

Provenant  du  navire  l'Elisabeth  ,  cap. 
Mocaer ,  yen.  de  Marseille.' 

Au  porteur,  284  caisses  .savon. 

Pris  à  tetrc  y  pour  M.  Vauier,  Sa  mor- 
ceaux bois  à  brûler. 

Chargem.  de  la  goélette  rActisf-*^  cap. 
Collot f  yeu.  du  Havre.: — Courtier- 
interprète,  M.  Viijrd. 

Provenant  du  tratisbordcmeot  ^o  navire 
rXniiral  Yiliaret,  c-  I^'ccrf,  ven.  de 
Marseille, 

Réclomaieurs^  MM. 
Guerin  de  Foocih .  4^  ^^^^  carbonate  de 

seudle  ,^  Sa  caisses  savent. 
Richard  Anquctin,  61  caisses  savon* 
Desroques  frères  ,'  49  caisses  savon. 
Au  PortfMir,  352  calmes  savou  ,  240  plan- 

cbes  sapiu. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre,  cap,  Ilaupois, 
ven.  de  Londres,  3^5  !>auiuous  iduiub, 
pour  M.  Deibois. 

Charceii.  du  sloop  le  Sainl'Jacçues^cnj}. 
,  Poitrvtftf  ven.  du  Havre. — Courtier- 
interprète,  M.  Viard. 

Provenant  du  navire  la  Providence  ^  cap. 
Tliebaud  ,  ven.  de  Marseille. — Cousi- 
giiataire,  AI.  Asseliu-Lcbrumeiit 

Hkéclamalfurs ^  MM 
Bard  jeune,  62  caisses  savon 
(!h.  Durand,  87  dilo  dito. 
Flory,  loo  dito  dilo. 
Au  porteur,  4  ^^ts  huile  dViive ,  1 2  caisses 
savon. 

Cbarof.m.  du  dop;re  le  Vàlocifur^  cap. 
Hétly  ven.  du  TIa\re, — Courlier-iiiter- 
piète,  M.   Viard. 

Au  porteur,  958  planchas  sap.  2006  mor- 
ceaux bots  de  campèche. 

Charge  M.  du  brîck  la  Jciinne- Françoise, 
cap.  Savidan  ,  yen.  de  Bordeaux.  — > 
Courtier-iuterprèie,  M.  Viaixl. 

Ht^clamateun  j  MM. 
Lorion  atné ,  5o  fûts  esprit. 
.  Lecaron  père  et  fils,  1  fût  vin  ,  4^^  ^^^^ 
I       sucre 


Crevel  et  comp. ,  i5  bottesacierbatto-.'  - 
Marfllâfre  ,'4  baflé^bûiiUi  de  r^eaox. 
Dubosq-I^ttr'é ,  4  caisses  7t  fûts  Vin» 
Asselin-Lebrument,  S  nitsvîn.    ' 
Desplanques  fds^'24  dito  dito. 
Rou'sseliu-<^vej,  I  fût  yiu. 

Cbargkm.   du.  dogre  le    VigHenÎY-t^if. 
'  Blanconnicr^  y.  de  Bordeaux t-i-Cour- 
tièMnterprète,  M.  Viard. 

t^lamaimirs  y  MM.' 

Carpentîer  fils,  200  fûts  tin. 

Crevel  et  comp.,  4  dits  yitt,  12  pcfficits* 

s^s,  contenant  confitures  de  volaille. 
Lasne,  10  balles  pastel  ett  pA te. 
Paperec  ,  1 04  fûts  yio. 

CiiARCCM.  du  brick  laLiêBy  c^p^^uArj-^ 
ven.  de  Saint*Malo. -*  Goa^lierTiD-tér- 
*  prête,  M.  Viard.      : 

39  boucauts  96  balles  tabae,  pour  la  régie. 

CnARGFM.  ivk 9\Qop  le Pe4it'£ugène ^c^p^ 
JJïtgoniec ,  yen. du  ilavre.r-rCourti^r- 
interpiète^  M.  Viard.  : 

Provenant  du  navire  le  Maure,  capt. 
Blanchard,  yen.    de  Marseille. 

Gnerin  de  iFônrtn,  52  confies  natfoiti. 

Provenant    du-  navire   la   Louise,  cap. 

Bout  dé ,  yen.  de  Marseille. 
x\u  Porteur  |  ii  1  caisées  savon. 

Provenant  du  navire   l'Espérance,  cap. 
,   Piquenay,  ven.  de  Marseille» 

^èclamatettrsy  MM. 
Richard  Anquetin ,  10  caissea  savon. 
Au  perteoF,  10  caissea  savo»,  4  ^^^  ^^^* 

Chahgku.  dv  dpgre  les  Denr-Sœurs^ 
Vnies\  €•  Baitleé  j  ven,  du  Ilayre. 

Provenant  du  navire  le  Maure,  capit. 
Blanchard,  ven.. de  Marseille. 

Rdclamaieurs  y  MM. 

Ch.  Durand, 85  caisses  savon,  16  fûts  vin. 
Au  porteur,  5i5caisses8avoD,28fûts  vin. 

Charcfm.  dubrick  Ie9^aUrt^c.  La¥ergne^ 
ven.  de  Celte. — G>urtieMOterprète , 
M.  Viard. 

JXéçlamateurs^'hm, 

Lc*cnr*ur,  101  fûts  yio. 

Hubert  aîné,  10  dilo  dilo. 

DieiTsv  aine, 6 fûts  liqueur* 

Th.  Eory  et  comp.  ,  14  fûu  diLo. 

Ptour  Monseigneur  rArchevéqoe.de  Rouen, 
j  fut  vin,  I  baril  olives  coufiles ,  4 
caisses  contenant  raisins  secs,  coud— 
turef ,  amandes  en  coques. 

Villaid  ,  6  fût»  \in. 

Au  Poiteur  ,  Go  fûli  vin. 

Chargîm;  du  sloop  le  Royaliste,  capir. 
Let^ran  ,  ven.  du  Légué. — Courtiçr- 
interprète,  M.  Vurd. 


RMathateurs^  MM. 

fh.  Moisanl  et  Gouin ,  a3,3i«  kîl.  vesee 
en  grenirr,  8  «acs  htricoU  »  8  Mes  pois 
?erU«  lo  balles  i^aine  de  trèfle. 

Viret-liehaitre,  ai 44  tourleauB  graine 
de  liOf^?  barriq.  Deurre. 

Uoaoré ,  1 5o  peaiii  tannées. 

Ciiiio.  du  smack  VAzélia ,  c.  Rousseau  , 
T.  du  Havre.  —  Courtiers ,  MiM,  Bor 
délie  père  et  6U« 

fiéclamaleurg  ^  MM. 
Venre  R.  P.  LecouteuU  ,  i  grenier  bois 

.  Campécbe. 
Boscher,   loo  b.  graine  de  lin. 

Allégé  de  la  Providence  ,  c.Thc'bault,  v 
de  Marseille. — 13  TAt  potasse-— 9  dit o 
dito ,  à  ordre. 

Allégé  de  la  Dunkerquoise,  c.  Corrowin- 
der ,  V.  de  Marseille. — aGi  b&ches  bois 
Campécbe ,  à  ordre. 

Allégé  de  la  Jrane-Louîae  ,c.  Villj,  y.  de 
Celte  —6  fùls  vin.— *io  fûts  eau-de-vie, 
à  ordre. 

Allégé  de  la  Henriette»  c.Tbémoi,  ven. 
de  Marseille. — 37  cais*  savon. — 7  dito 
dito.— 9   dito  dito. —  la  dito  dito. — 

Allégé  du  Bataillon  ,  cap.  Thémoj  ,  venu 
de  Marseille. — la  c.  savon.-^aS  barr. 
▼in.— 19  dito. -^3  c.  savon  ,  à  ordre. 
79   cais.  savon. — 1   Cikt   vin. — 6  dito 
dito  ,  à  ordre. 

Pris  A  terre  an  Havre  :-^44  Mts  vin.  — 
18  fûts  diloi  à  ovdte. 

Chaic.  du  dogre  la  Marie^Lomte^  cap. 
innemer  ,  v,  da  Havre. — Courtiers  , 
MM.  Hordelle  p^re  et  fils. 

Rëclnmaieurs ^  MM. 
FaoveI,3fAts  vin. 
J.  Ch.  Lebrcton,  26  TAls  ean-de-vie. 
DieusT  frère»,  to  f&ts  eau-de-vie  ,  5  dito» 
5  01  lo. 

Allégé  de  la  Bonnr-Aventure  t  c.  Lenoîr, 
venu  de  Marseille. 

héciemateurs^  MM. 
Lecœur,  74  ^^^^  eau-i1c-vi'. 
LecardonncI  et  Pionnier ,   10  dito. 

ji  ordre  : 
616  b.  fer.-* 70  gon nef  goudron. 

Crarg.  du  ftinnp  la  CnroUne^Hésirée  , 
c-  Blondrl  ^  v.  du  Havre. — Courtiers, 
MM.  llorile:ie  père  et  fils. 

Reclu m rtlcti rs^    MM. 
Deca^n  et  Hrinsncp  1000  saumons  enivre. 
Ralouis  t  43  fûts  \in, 
Drschainps    Alrtmlre,    5o  b.   sucre,    5 

tierçons  dito,   3  qn.nMdilo. 
Clirvallet  etcmnp.,  33  UAcbcs   bois    de 

&inte«Marlb^. 

CMARr..  c^u  dngro  V Heureuse^ nencontri\ 
cap.  Piifsil. — Courtiers,  M'i.burdrlli* 
pèie  n  fîls. 

RiVAi'h  if'-wrf  •  MM. 

K   Qii«»»nel ,  7*?  fAis  cs|<rit. 

llrrsfnl  •  4^  plmcbM. 

Dauge  ,  iGiS-Jo  currcauv  ten  e  cuîte. 


(4) 

CaASG.  du  sloop  \e  Siiint'Martin ,  c.  Du^ 
rmnd^  t.  du  Havre.— Gonrliersy  MM. 
Bordelle  père  et  AIm  » . 
RêclAm4ttenrf  ^  MM, 

Fauvel ,  86  b.  a  tieiçons  3  qnarts  aucre, 

Limarve^  3655  morctaus  àé  fcoîs  de 
Santal,  1  ballot  dito. 

F.  Vaiiier  ,  7S3  bâches  bois  jaune. 

Cbevallet,  SSo  Bâches  bois  Sli-Mahk. 

II<*rseist,  a^o  pinaahts. 

Daugt,  iO|Mo  pavta. 

CiutG.  du  sloop  le  Prudent ,  r.  Heurtel^ 
V.  duHavrt. ^Courtiers, MM. tecdelle 
père  tt  fili^ 

Rét  '  la  mat  eu  rs  ^  MM. 
Crevel  ,  60  barriq.  sucre,  100  sacs,  dito. 

4  ballots  tabac,  10  balles  coton,  a5 

tierçons  n'i. 
Decaen  et  Uriosne,  1  grenier  bois  sa  pan 
l^coulenlx  ,  80s  saumons  cuivre. 
Boucher,  looo  dito. 

CnAKCKM.  du  sloop  la  Jeune' Enphrasie  , 
cap.  Troude  ,  ven.  du  Havre* -Cour- 
tier, M.  Fauqueûs. 
A  ordre  : 

55o  becto.  bled. 

CuaiiGFM»  du  dogre  le  Neptune ,   capi't 
Co'tier ,  ven.  du  Havre.  Courtier  ,  M  • 
Fauqueui. 

Provenant  du   navire  le  Canlelen  ,  cap 
Longurmare  ,  ven.  de  la  Martinique 

V*.  Lecouteulx  ,  8  barriques  sucre  brut , 
a  quarts  dito,  4  barriques  sucre  terré. 

Provenant  du  navire  l'Aimable-lVanette, 
cap  Porré»  yen.  de  Boue,  près  Mar- 
seille. 

Récliimatrurs  ,  MM. 

Lecaroo  père  et  fils,  5o  l>alles  colon  longue 
soie. 

Proienant  du  navire  suédois  Coran  ,  c. 
Cil  stoph^uftien  ,  ven.  de  Cfiarlettown. 

Pour  M.  I.evavasseur  ,    76  balles  coton. 
Pris  à  terre, 
Rèclnmaietir ,  M. 

Lîard,  1  grenier  soufre  ,  5  barils  soufre 
en  Canon  ,  8  blocs  marbre. 

PrU   à  te  ire  ,  pour  Dirppeilalle. 
Pour  M.  Colette  alué  ,   1    grenier  verre 
caste. 

Le  sIo'>p  la  Marir-Ho^e,  cap.  Cauvin, 
ven.  de  Conleville,  ch.  de  cidre,  cercles 
et  bois,  à  ordre. 

jCHAKarv.  de  li   gi barre  la  /^'r/*,  c«p. 
'     Simon,    ven.    du    lljire.  —  Coutier, 
M.   LuLil. 

Rrciamaieurs  ^  MM. 
Tliuillier,  100  gonnes  goudron  ,  4^  barils 

brai. 
A  ordre  ,   200  cuirs.  —  a84  bâches  Lois 

jaune. 
PiOv«*n.inl  du  navire  sur. lois  Créole ,  c.ip- 

Kiiiolbuht ,  vrn.  ^e  Stncklicilin. 
A  oidre  ,  98ii  b^irres  de  frr. — Ho  gonn^» 

goudron. 


MOUTEMElfT  w  4  AU  •• 
IVAVIUS  CWTEiS, 


Le  brich  aaglaîa  JanM-EIlM  ,  da  iiS 
tonn.,  ven.  de  Londres ,  chargé  d*étaîo, 
plomb. 

La  goélette  anglaise  Liberty,  cap.  AI- 
dridge,  de  8d  tonn.  ,  Tan.  die  Londrts , 
ch.  de  litharge,  bois  de  teinture. 

La  platte  la  Belle-Honorine,  cap.  La- 
marchand  ,  de  18  tonn.,  ven.  de  Saint- 
Waast,   cb.  d*hultres. 

Le  chaue-marée  la  Victoire,  cap.  h^* 
get,  da  65  tonn.,  ven.  de  Boideaua,  ch. 
de  vin,  eau-de-vie. 

Le  brick  r£ugénie ,  capit.  MîoguH  , 
de  7a  tonn.,  ven.  de  Nmriiioaiiars,  ch. 
le  sel. 

i^  sloop  la  Rosalie-Louise,  c.  Poste I, 
da  40  toun.  ,  veu.  du  Havre  ,  ch.  da 
cuivre  ,  sucre. 

1^  sloop  TElisabelh  ,  cap.  Gossa,  da 
63  tonn.  ,   ven.  et   eh    idem. 

Le  chasse-marée  la  Fille-Uniqut,  cap, 
Largonet,  de  4^  tonn.  ,  ven.  de  5aint« 
Pierre  (Ile  d'Oicron)  ,  ch.  de  viu  ,  eau» 
de-vie. 

IfAViaU  EXP^DIlSs. 

I«e  dogre  le  Jeune -Charles,  cap.  Jeaa 
Hein  ,  de  70  toun.  ,  ail.  à  Dunaei^ue, 
sur  lest. 

le  sloop  rAtmable*Vîrgînie  ,  c.  Valiée , 
de  37  tonn.,  ail.  à  fiantes,  ch.  de  noir 
animal. 

Le  sloop  le  Jenne-Jean-Raptisie.'rap. 
Nicolas  ,  de  44  tonn.  ,  ail.  k  Saint-Malo  | 
sur  lest. 

La  gribane  la  Blonde,  cap.  Aueou  ,  da 
45  tonn.  ,  ail.  au  Havre,  »ur  Irft. 

\jt  c  ha  s«e*n  tarée  le  Grand-Frédéric  , 
cap.  Trêhuid  c ,   ail.    i   Ilirdeauv. 

L«e  chaise-inarée  le  !Minl-Jo5rph  ,  c»p. 
Robin,  ail.  k  Bordeaut. 

Le  brick  le  Gustave-Hyppolile  ,  cap. 
Coste  ,   ail.  k    liordeaux. 

La  goélette  la  Clara,  cap.  Luco  ,  ail. 
à    Bordeaux. 

Le  sloop  l'Aimable- Bernard  ,  cap.  Oli- 
vier, afi.  au  Havre. 


PORT  DU  HAVRE. 

ifAVIKES   K5TRÉS    DU   4   AL    5   MARS. 

I«e  chaste-marée  la  Bonne-Rspérance  , 
c.  Bulot,  T.  de  Fécainp ,  ch.  de  soude. 

Le  chassc-marre  THéli^ne- Marie  i  cap. 
Jourdaii ,  V.  de  llorileaux  ,  ch.  de  \iii. 

I.e  clia»fte-uiarre  le  Bun-Père  ,  cap. 
Lrgloune,  v.  de  Charente,  ch.  d'eau- 
dr-vie. 

I.e  chisse- marée  le  Saint-Clément ,  c. 
Talhonarnc,  v.  de  Charente,  ch.  d'eau- 
dc-vie. 

I.e  dogre  le  Jcan-Raptiste ,  c.  Eon  ,  v. 
de  Bordeaux  ,  cb.  dr  Je  viu. 

f«e  trois-ni.^ts  a  mûrira  in  ,  le  Cidnius , 
c.  Rifhard,  v.  de  la  >ouvclle-Orlêans  , 
ch.  Je  coton. 

SIPPLEMEAT 


9m  ^0hf:  è<^M    ^><ff  éf    f;v 


xȱSBxesî: 


3S=S 


SÈLdT. 


Il      »l  II     M       jt   I 


K*.  ga.-^  a»»  Ajiwss.  ./  _:  _ 


LA  NACELLE, 


■  ■  '   .■  i     .:  ^ 
DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE.  !      '. 

Ofto  Frvflle  |wriitt  loia»  les  jnar».  fl'uilreswr,  ponr  rAbonnnneiit  et  la  Rédaction  ,  an  Burraa  de  fa  IVaeeUe,  Pbce  dfs  G*rmca,  n^.  48, i  ftop«B.  .^, 
Oo  t'aboDue  k  Pari»,  chet  Baiuot-Thivab*,  rue  de  Klcheltvii  ^n^  72.  —  Au  n»vrB,^lMni  CvaraLLS»  né  de  Paria.  —  Et  chex  toua  lea  Lil»rain»el. 
Diwtluiiff»  4m  Foatta  dr  IMpirieiiMor. —  !«  prix  de  i'Aboii.Kuicwiieai  de  i5fr.  cht4|M  triiiMaire ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  io  c.  parla  posN. 

Pnnnée  Jernîère,  chcs  Hube^t^  tu  jPalaîs-Rq^iAl  ^  «t  ijonae..: 
aujourd'hui ,   pnr  une  ftùpcrcfiene  OAsez  fréquente  daas  li 


LlTTÈRilURE. 


Aristide  ,  indifférent  aux  clameurs  ,  aux  injures  y  aax 
menaces,  ne  songea  jâinaiit  qu*à  la  gloire  et  au  bonheur  de 
fceui  doiitil  devfut  b  vicâuie*  Il  fut  condamuë  à  To^lra* 
cisme  i  et  celm  qur  honqra  tant  les  athéiisens  ,  dans  la 
postérité  ,  fut  banni  de  leur  sein ,  exilé  de  êca  foyers.  Ia 
loi  qtn  rattctgriit  {le  déthonorMl'pas  ceux -contre  IcsqueU  on 
lemp^oyiit  « cUaieHr  Eaisaii  même sftpi^Pi^p  un  mérita exlraor* 
dinaire,  de  graiMles  richesses,  ou  oiie  influence,  trop  rei» 
dootsble,  M«*<-proUrfée  bueiitôt  par  riiuioct-nre  du  grand 
hAuiine  ^l'eHo  «wiit  frappé  ,  eiW  fut  i^épri&ée  de^  atho- 
Mirns  t  Aristide  même  n*cii  subit  pas  toute  la  rigueur;  il 
fut  rappeté  o»  boat  de  trois  ans.  Sa  prûstace  dans  sa  patrie 
s.invs  la  GrëiiOi  car ,  oubliant  Tinjuslice  dont  il  av^iit  élé 
Fobj^t  »  il  contribua  puistsammcnt  ,  |>ar  ta  fermeté  de  son 
caractère  ,  la  sévère  persuasion  da  aoo  éloquence,  à  rojiouMer 
Xercèa  et  le«  barbares  qoi  venaient  envahir  la  Grèce*  Cou* 
vert  de  gloire  et  pur  de  to«ie  eiaction ,  ArîsliJo  mourut 
dms  M  patrie.  La  république  fut  obligée  de  pa^er  sea  fu- 
nérailles, et  rhoinme  qui  vécut  avec  tant  de  sobriété  et  de 
iBodeMfie  f  ua  lai»aa  même  pas  asNez  d'argent  pour  subvenir 
ant  frais  de  son  inhumition  ,  tandis  (Hie  ceux  qui  Tavai^fut 
accusé  de  cou.<pir0r  contre  l'état  et  de  distraire  les  denieiS 

Sublics  ,  pi'omrHaient  iuipudoiiMuent  leur  faste  et  leur  uullité 
ans  \ë$  roes  d'Alhëues. 

(Suidas,    Plularch,    In    ^ri>/.  Ba.TLi,  ItbxAar  ,  etc.  ) 


fréquente 
librairie,  comiue  une  ptoifuctioti  ifp  Vwm  de  grâce  i823« 
A  Rouen ,  chf^z  Béchêi^  ftn  Cabinet  littéraire, 

A.  G. 


Que  clierche«t-on  dans  la  lecture  d*un  roman?  à  passer 
quelques  heures.  Si  vous  avcx  éprouvé  de»  sensations  agréa- 
bles et  pénibles  même  ;  que  vous  sojex  arrivé  tout  d'une 
haleioe  an  bout  de  Touvra^  ,  aîors  ,  sauf  quelques  négMgeuces 
de  style  y  quelques  invraisemblances,  vous  sii-ez  content  de 
Taateur^ne  f&l*il  pas  vicomlel  Mais,  si  péiiiblt-mcut  vous 
avex  parcouru  quatre  volumes ,  dans  lesquels  l'action  se  traîne 
aous  une  plume  incorrecte ,  pour  arriver  à  un  dénouement 
pitoyable  ;  auriez- vous  apperçu  quelques  éclairs  d'esprit  à 
travers  ce  pathos  oï)scur ,  vous  maudirez  le  livre  ;  quant  à 
Fauteur,  on  lui  doit  un  peu  d*indul^ence:  il  peut  avoir' eu 
quelquefois  plus  de  p«ine  à  faire  un  mauvais  ouvrage  qu*un 
autre  è  en  composer  un  bon  jamais  ou  peut  lui  dire  en  toute 
couscieace  : 

c  Ne  foBçona  point  notre  talenL  »      .  ■ 

Voilà  lei  néfcxions  qai  mo  sont  venues  après  avoir  la 
Andcie  de  Rej-nm^al^  romaa  en  ipiatro  volumes ,   publié 


-       ;MAa»)Q]«lî,  ,i 

^  —  On  vreot  de  ]ou^r  ,  dans  une  petite  ville  éminem^' 
m'eni  manufacturière  de  cç  déparl^mfot ,  le  }oli  yatijevill^ 
qui  a  poui"  titre  :  ùe'  CdlenJ'îer  privant.,  te  couplet  si»- 
vant,  applaadi  à  outradce,  a  obtenu  les  honoçufs  du  Irri 
Aia   Je:  la  SentineiU» 
La  paix  enfin  i  dêiannanc  naa  gnerriera  , 
.   Daaa  nos  ^travaux  plaa  .d'ua.  brave  a'eKevre  ; 
Plua  d'un  comptoir  oat  orné  de  laoriem  ^  . 
La  paU  confond  la  gloire  et  le  coroinerce. 
bien  de*  coninia  ont  prouvé  leur  Talcnr, 

Bt  adni  décoréa.par  Rcllof^r^  i     • 

S'ils  porltfit  ce*  ruban  flafTear, 

Ceat  que  êaoa  lea  champs  de  Phoattaor  , 

Ils  ont  a^ria  ce  qu'en  vaut  Fléne. 

-r-  Il  est  optièrempn.t  faux  que  M,  Derme,  mçdrcin  irèi^ 
iicn  pansant  »  de  MorUix  ,  ait  été  aévoré  par  des  loup^  ; 
il  se  porté  à  merveille ,  et  nous  souhaitons  que  ses  malades 
ne  soient  pas  plus  en  danger  qu'il  ne  Ta  été  lui-même. 
Dos  lettres  récentes,  que  uous  recevons  de  Morlaixi  démentent 
le  bruit  que  les  bons  journaux  avaient;  répandu  sur  ce 
prétendu  événement.  Que  deviennent  donc  ieê  orailodf' 
funèbres' et  les  articles  nécrologiques  que  le  Drapeau  blqau; 
et  la  GaztUe  avaient  consacrés  au  i^puarcbisme  du  défuP(7 
Pourquoi  u'a-t-il  pas  élé  dévoré  par  les  loups!  Que  d*éIo« 
quence  perdue  pour  un   seul  homme   vivant  ! 

— «  Les  Quotidiennes  de  dépirteitient ,  pour  doaaer  ,des 
nouvelles  fraiches  à  leura  abounés,  »onfi  quelquefois  dans 
la  nécessité  de  Recouper  des  articles  du  Pilote»  Cette  hm-* 
nière  de  procéder  ,  scandalise  la  partie  pure  des  lecteurs 
desdites  feuilles;  et  nous  sommée  cbarg»*s,  de  la  part  des- 
uaécontensv  de  prévenir  les  décou peurs  auetS4ls  continu^at  f 
ils  courront  le  risque  de  passer  pour  Lbéraux ,  et  d-êCre^ 
par  couééqucnt ,  bonais   comme   tels. 

—  Une  dame  des  plus  nobles,  à  coup  iàr  ^  répondait 
dern^reinènf  à  un  îeunie  homme  qui  Kii  déclarait  rne  tendre 
passion  :  Ah  (  monsieur  ,  c&isez  de  me  wcifintr  vos 
aveux ,  et  de  me  donner  cette  garantie  odieuse  de  tin^ 
dignité  de  i^os  feux. 


—  !.V\c^jn<»  Ao rfiicontrê  ,  an  sorlafit  fl«  la    four  , 

un  Jiblx*  c|  i*il  inviU?  à  nionlrr  d\n%  ta  voilure;  crlui-ci 
V^ut  |>iar  r>*>per(  iie  |*45teoir  (|u  aprrison  ^inincncf»,  LVvrqtm 
inti»tc,  r.-ibhè  l'oto'iiiit  k  riVa  ricii  Caire.  «  KL!  ii]ori%ieiir , 
lui  dit  Pnrifi  le  preiuitr  ,  iiîipntienip  de  laut  de  Irul'riir  , 
ne  voyrx-\<Mift  pas  quVu  \oiiji  a^^r^itaiit  le  nrofuier  ,  \ou» 
ferex   relioiiJir  ce  cou>»iii.  «Quelle    haïuilîi*  i 

—  Napoléon  se  trouvant  un  sorr  h  Frydcau  •  où  Ton  rcprt*- 
sentjît  le*  Dtux  Prisonnien  ,  tîL  a|»|>cler  M.  Lhôruhini  , 
aloti  QiAÎlre  de  chapelle.  «  Voilii  coiuiue  il  faudrait  nous 
faire  de  la  niusi(|iie  ,  luonsirur.  TiMiiz,jc  la  chaule  d'un 
bout  à  Tantre.  —  Mais,    sire  ,   n'pou'lil    le    compositeur, 

J'e  ferais  bien  fjcbé  que  ma  musique  fAt  chantée  p.ir  vous 
TuD  bout  â  l'autre.  ••  Napdiéou  ,  eu  elfet ,  avait  la  voix  la 
plus  frusse  de  tout  son  «Miipire.  Il  ne  iit  que  rire  de  la 
saillie  uu  peu  lurdie  de  son  iji:ii(re  de  clia pelle.  Tout  le 
inonde  à  m  place  n'aurait  pas   ri. 

^— T(os  petits  spectacles  offrent  quelquefois,  dans  les  in- 
fractions de  l^'iir  police  iiiti^rieutr ,  des  scènes  mfilleurci 
que  Celles  q.iM*  S'>iil  destinés  à  rcpn'scnter.  Vi\  artiste  eu 
chaudron,  qui  se  délasse  des  tra\:iux  de  la  j'^uruéc  ,  eu 
s'afTulilant  c(i:iquc  soir  d'un  costurue  de  théâtre  ,  fut  in- 
terrompu ainsi  au  moment  oii  il  debitr.it  une  tiiade  de 
itiêlodratne  .*  «  Mon  filt  Ctuitt  ,  tUx  sous  de  plus  pour 
ton  chauti'vn  ttâ  fm'ittn  !  ••  i\*\.  amateur  avait  bien  ea« 
TÎe  de  terminer  son    marche  !  •  .  .  . 

•*-M.  F.  Cops  pré%'îent  -  le^r  nohles  hahitans  deCaen  ,  qu'il 
vient  d'airivrr  en  cette  ville  ùv^c  un  crocoiiile  d'KgypIc  ,  pro- 
venant de  bi  méiiagme  roy.ile  de  Londres.  Voilà  <loiic  les  diras 
>oraces  du  Nil«  installés  sur  non  rivages;  il  ne  leur  manque 
plus  que  des  zélatcun  pour  pièclier  leur  dogme  chiritabte. 

—  L*autcur  des  l^éprcs  SUlUennes  ^  des  Comnllf-ns  et 
du  Paria  ,  vient  de'  présenter  au  nremier  Titrât re-Fmnraiji 
une  comctiic  nouvelle  intitulée  :  U École  d'ts  yieillanh  ; 
elle  a  été  reçue  avec  acclamation.  On  se  rappelé  que  le 
comité  des  Frunqais  écarta  l'essai  tragique  du  premier  de 
nos  poètes  cnnti  mporains*  M.  Delawf;nc  va  enrichir  le 
théâtre  ,  qui  se  ferma  â  sa  jeune  mus** ,  det  fiuitd  de  ?iou 
prochain  sticcês  et  de  l*éclat  de  sou  douveau  Iriuinplic. 
Ceit   ain^i   que  le  génie  se  veiig''. 

— Une  letlro  de  Paris,  du  a8  février  ,  porte  ce  qui  suit  : 
«  Ra$sur«*2-vous  ,  notre  auiî  n'a  |ms  péri  dans  le  nau- 
frage épouvantable  arrivé  le  i  courant  ,  à  la  frég.it**  Li 
Cornaline  ;  je  Tai  eiiibra>5é  hier ,  quM  e>t  arri\é  clu-z 
moi  ,  â  huit  heures  du  m.itiii  ;  il  me  ch.irge  de  vous 
mander  (|uc,  parti  de  Rochef.rt  le  19  janvier,  la  fré- 
g.ite  a  été  b'ttue  de  la  tempête  dès  le  lendemain  dn  dé- 
part. I.e  fapil.iinc  ayant  un  consul  à  déposer  à  Téiiénffe, 
a  longé  U  iole  de  Porlu^.il  ,  avec  dis  veufs  d'ouest  eu 
foudre,  qui  l'ont  euipôclié  Je  prendre  le  large,  et  le  3 
février  ,  la  fiégate  à  touché  sur  Ir*  ro«  beis  ,  piès  de  lu  Pt'- 
uide,  nui»  t-. rie  voie  d'eau  *'élanl  d'il.gée  ,  charnu  5V>1 
porté  sur  le  |:oiit ,  et  p!nkteiir<^  per>oiinrs  ont  R.igné  le  ri- 
^•;«  d'oii  on  n'était  qu'à  quannle  tui>es  ;  p'us  tard  ,  d'au- 
tres oui  e^^.»yé  la  mt^ne  m.iiKruvre  ,  mais  il»  ont  été  nojiés. 
Il  a  été  iui|<os<^:b)e  de  r«»revoir  de>  secouis  de  terre  ,  îaiil 
la  mer  éla:l  furieuse  ;  les  t.-»ntas  et  embarrntions  ont  été 
brisés  sur  lis  roc  lies  ,  et  la  rrr-^ntr  ,  à  neuf  heures  et  de- 
mie ,  a  talonné  au  point  dVire  bridée  aii^si  ,  cl  en  trois 
parties.  Le  ivulre  a  été  submerge  avec  i8t!  personnes  qui 
ont  péri  ;  iiuti<>  «mi,  son  secrétaire  et  sou  donieHii(|iir  ont 
voulu  g.^guer  trrre  à  la  nage  1  le  secntaiie  a  été  noyc  ... 
^otre  .11111,  nud  et  mouillé,  a,  roinine  le  capil.-iiue  rt  qui'l- 
qurt  oflbi  rs  ,  gni%  i  la  l*.ilaise  ;  mais,  nuds  et  sms  nour- 
riture ,  i*  ont  «lé  q!îar.iiit«'-liuil  heures  d.ms  le  plus  ciuel 
fourraeiil.  Notre  ami  a  men'ié  son  pain  pour  arri\er  à  l.i  - 
bonue  ,  cil  il  a  été  reçu  p ir  M.'  Li-cep«,  uotre  loiisul ,  c» 
•Biii  et  traité  liês-bim  ,  aioM  que  ses  romp.ignons  d'iu  (01  tune  • 
par  le  gouvernrniefit  portugais  Arrivé  le  7,  à  Li»bonue,  il 
en  est  parti  le  i5  pour  Foluioulh,  oà  il  est  arri\ë  le  20.  Il 


(O 


a  failli  encore  péiir  en  donnant  dam  le  parti  il  est  parti 
de  suite  |»our  Iin::dres,  et  de  la  |>our  Douvres;  il  a  pasid 
i  (Citais  en  trois  heures,  et  est  arrivé  le  27  chet  nous; 
nos  soiiu  rt  nn»  care>»eA  i#  coosoleut  un  peu  «  mais  il  est  ew- 
piessé  d'aller  eiubiasser  sa  (aoime  et  tes  bvit  enfaus.  • 

—  [.n  frégate  la  Cornaline  ^  qui  ^ieol  de  se  |ierilre  lur 
la  (ôte  un  Pofingal  ,  était  commandée  par  M.  lettré, 
c»pil.-iiiie  de  \ai»«*au.  Cet  officier  supérieur  a  co  le  bouheur 
d  ecli.'kpper  à  ce  uaufr.'ge  terrible  eu  regagoant  à  la  naga 
la  côte  ,  dont  une  luer  épouvantable  roudait  l'approclia 
pre.'qu*iiupo>*iblt'. 

SIMICTACLUS.  —  Thfatie  ^»  AiiTs. 
ihhello,  —  h\.  et   M"»'.    Ltigardère. 

[«agaiidère  a  eu  ,  dans  Othello  ,  de  btftox  moneoi  d'ina- 
piration  a  lôté  de  quelques  momeas  uo  pau  laiblea  ;  oiaia 
ce  rôle  péutiile  exige  lini-detimlé  physiques',  tant  d'exal- 
tation tragique  ,  qu'il  est  diliîcile  de  le  r«ui|'kr  jusqu'au 
bout  sans  chanceler  quelquefois,  ou  sans  être  tiabi  par  son 
assurance  uu  ses  furces.   Cependant,  il   use  semble  qu'en  dia* 

})ensaul  mieux  set  beaux  moyens  de  voix  ,  en  uiêuageani 
nieux  les  gradations  de  sou  débit  ,  Lagardère  aurait  pro- 
duit un  elîet  plus  géueral ,  plus  naturel  uidiue  daas  quel- 
ques-uns de  ers  passages  oîi  le  jaloux  africain  déploie  toute 
la  fureur  de  son  caractère  ;   tel    eat  celui-ci  ,  par  exemple  : 

«  Il  Taadrait  mieux  poar  lai  que   leur  îm'xm  dcf  oranU 

«  lli^prnàt  !••  Uoibeaux  de  ta  cluir  palpiUnif  • 

m,  (jue  tie  tuoibcr  vniaut  Jaos    nie*  teriibir»  iiMÎa*  î  » 

Si  de»  les  premiers  vers  la  vont  écLle ,  si  elle  ue  se  ménage 

Ivis  a^sea  pt^ur  pi'e|>arer  uuc  haiisilion  avec  le  dernier, 
'intention  e»t  maiiqut'e  :  j*ai  fiémi  d'i.bard  ,  lUJiis  ce  sen- 
timent de  terrrur  s'cllace  de  suite,  et  ce  sout  les  longuet 
impressions  qu'il  faut  :*«^  lac  lier  à  produ.r  •  .Mais  ce  n'est 
pas  une  Je^on  de  déclaïuvilioii  que  uou»  venons  ici  mettre 
Sv>us  les  yeux  d'uu  artiste  plu»  l&abile  à  emph>yer  les  ret- 
sources  de  sou  art ,  que  uous  peut-être  à  en  apprécier  les 
ellels. 

Xjc  public, comme  tout  autre  ,  est  asiex  généralement  pressé 
de  jouir;  et  rempresseiiient  qu'il  meta  ac(U»*illir  prt'matu- 
réiiionl  les  idées  qui  le  frappent,  1rs  applications  an'il 
pré\oit,  nuit  bien  souvent  à  r.icteur  qui  le  mettr.iit  à  même 
d'en  tuer  ptiti.  1^  vers  énergiques  on  Ducis  a  si  bien  con- 
«a  ré  Topinioii  que  nous  a\ons  des  soldats  parvenus,  ont  été 
couverts  |>ar  di*s  applauditsemens  trop  prêt  oces.  Mais  Othello 
a  achevé  ce  couphrt  avec  une  ch.iltMir  et  une  âme  qui  jus'** 
fia  eut  l'accueil  anticipé  W\X  aux  \  ers  et  à  celui  qui  les  récitait. 
Os  beaux  vers  le»  pus  ronecls,  les  plus  remarquables  de 
la  pièce  ,  ont  fait  une  sensation  générale  : 

■ Iri  m^ine  au  MÎn  des  plaÎMri , 

I>aa»  tout  If»  lieux,  %^n\  cr$se  ou\raiiC  rnitcl  i*«Kifclt; 

¥.%  paniaMut  durinlr  ,  Ir  (*>mvrraeiuciit  veillr. 

Trnrlirrux  dans  »«  mantie,  il  |iour»oit  ton  cbemio; 

Muet,  roavert  d'oa  vntie,  ri  Us  K'.aive  a  U  oiaia  , 

Il  cache  an  jour  l'arrrl,  la  |iciue  el  U  fictiioe^ 

El  pnnil  la  peoace  auMiiôl  que  Ir  crime. 

Iii,  dana  dra  rarhttU,  racrusiê  dr«cenda  . 

Pleure  au  fond  d'un  aliiuie,  et  n'r^l  p>*inl  m'eiido. 

ÎJi  mort  frapp*  aana  briiit ,  le  ^ang  cuulc  en  %iiciue  « 

El  lea  boorreaax  sont  piét«  quand  le  aGaprou  conimecce.  • 

Cesl  la  force  de  Corneille  a \ec  ri"b*gin«*e  ,  l.i  magie  dn 
style  de  Uaciiie.  Ducis  ne  s'ebt  jamais  autant  la^qractié  de 
ces  iiinitres  île  l'art  trag  que. 

M*^*  l^igtnJêrc  jouait  le  rôle  à* hèfirhuonv.  Nous  avon» 
déjà  otiert  un  juste  hommage  aux  brillant»'*  d.-jMïMiioi*  de 
celte  nouvelle  conquête  de  MelpfwiîiMie.  \m  i.iiiur»»  oii  elle 
enire  à  peine,  s'e^l  ouverte  pour  elle  sou*  le,  plu,  h-urrux 
au  nii:<s.  Aiec  les  qu.ilili^^  pus  ii  u*es  que  |h>  -«•'.  r*lfe  l.e  le 
acirie,  l'île  up  pi'ut  ni.iiiqu«*r  d'a\oir  un»*  \Oi.iii'io  n<  er  un 
arl  aiiqn<  I  elle  semble  di'»tiiire.  Tue  taille  Uilii-,  «l.-*  tiaits 
eipr»'»-*ifs  ,  nif  voix  pure,  un  acr^ot  p.ii'i- fuj---  :  w\%  sont 
I  s  avaula^'-s  dont  la  u-iture  a  d.»ué  M"*  I  ng  «i-  «re  ;  et  avec 
<îe  tel»  élémjDS  de  lucccSy  on  est  bien  prcs  de  rinssir  com* 
pli  teuicnt* 


0îtt«WW 


NOUVELLES  HAWTlMEjS. 

É  ■       ■  ■ 

-  '  Dne  lettre  de  Tlle  âe  Batz  ,  en  date  du 
9a  février,  nous  aiuipnçe.la  relâcbe  du 
navire  rUranieyCap.Salaûn  ydfsiinatioa 
de  Roueq. 

Roscoff^  1 7  février. — Le  5  de  ce  moîs 
It  brtck  l'£tp€rartce,  cap.  Porcinal ,  atl. 
de  p0rt-à«tpi-Dac  à  Port* Vendre^  ayant 
■ptNireillt  pour  «a  destination,  s*^t  jf>te 
Mir4cs. roches  de  la  passe  de  l'ouest;  maii 
d'ayant  point  fait  d'eau  ,  il  poursuiv it  m 
'  rente.  I«e  mauvais  tem»  de  la  nuit  £in- 
-  vaiÉle^  le  fatigaa  tellement,  que  faisani 
14  ponces  d'eau  à  l'heure^  il  a  été  obligé 
è^  i^elàcfaeif  saf  notre  rade. 

^Qétî1te.'-^Sdtnt€''CrblJi:  y  2  fàn<fier^ 
— Lps  corsaires  iiisurge's  continuent  h 
crc/îser  entré  Cadix  el  les  îles  Canaries , 
et  à  captui'er  tes  navires  espagnols.  Entre- 
autres  prises ,  celle  du  trois-mâts  la  Con- 
ception, lie  Bafceloué  ,  faite  en  face  do 
Larache,  doit  être  très-sensible  au  com- 
merce de  ret  te  ville.  H  revenait  de  Vera- 
Crux  et  de  la  Havane,  et  portait  à 'ion 
borâ  cinquante  mille  dutos  en  or  etar- 

§enl,  et  à-peu-^pr es  autant  en'niàrcKan- 
ises.  l/êqi'lipage  prisonnier  à  été  d^biir-' 
que  ici  ,  le  uo  décembre,  par  vne  em- 
barcation  des  i!es  ,  sur  laquelle  le  cor- 
satire  Tavail  fait  passer  tout  entier. 

-T-Les  surveilians  de  la  marine  e'tnbtifi 
sur  les  côtes  de  Jard  »  deConches  et  du 
Grouin,  em^udiure  de  la  rivière  de 
Nantes,  ont  trouvé  25  barriques  qui  con- 
tenaieiit  dû  vin  roi>ge  ,  et  qui  portent  la 
marques  RX,  CL,  L  D,  VLX;  On 
présuuiç  qu'elles  appartenaient  à  un 
chasse-marée  de  a5  à  5o  tonn.,  qui  a 
fait  c6te  et  s*est  perdu  totalement  p  ir  i« 
travers  de  Saint-v  incent-sur-Jard 

En  charge  à  fiantes  y  pour  /a  Marti- 
nique. 

Le  brick  le»  Deux-- Amis  y  de  Nantrs, 
du  port  de  200  touneaui ,  cap.  FI.  Mous- 
tier,  partira  très-incessaminruf. 

S'aaresser  à  M.  Lcmasneafné,  arma* 
teur. 


En  charge  à  Nantes,  pour  la  Marti- 
nique. 
'   Le  nn\%rt  le  fiacchiis  y  de  Nanle»,  Hu 
po^t  de  35o  tonn.,  cap.  J.    J.   GuicUet , 
partira  fin  du  courant. 

Il  prendra  fret  et  passagers* 
S'adresser,  pour  en   iraiier,  à  M^  L, 
Levesqne  aîné. 


PORT  DE  ROUEN. 

CHARGEMB.NS    ET   RÉCLAMATIONS. 

4j[^  CHARG»du  sloop  la  \{osalie''Loulw^ 
cap,  Posicly  ven.  du  Havre.— Courtier- 
interprète,  lU.  OrforcK 


Béclàmateursy  MM. 
tJn*  partie  meubles  et  elfeîg,— CipnVn» 
846  tarriq.  SMcre  brut  antre  que  blanc. 

— 4o  lierç.  riz.— Crevel. 
f?.8asaumonscuivrefouge4— Boucher  (Ils. 

^:y  Chargim.  au  sloop  l»Elizaheth,€»p. 
Gosse  y  ven.  du  Havre. — Courtier»  , 
MM.  Bordelle  et  fils. 

"Réclamnteurs ,  MM> 
317:^  saum.  cuivre. — rDecaeu  et  Brio^ne. 
ag  meules  à  aiguiser. — Roiissel. 
600  cuirs  secs. — Honoré. 
aSi  ditodito. — J.  B^idmer. 
4^  boucauts  quercitron..  — 286  saumons 
plomb.  —  160  sacs  salpêtre.  —  4  saci 
dite — d  ordre. 

<^Cf  Charôem:  de  la  jgoëlctle  ta  iJelle- 
Oabrielle^  cap.  Béranger^  ven.  de 
Ténériffc—Conr tiers,  MM.  BojUeîle 
et  fils. 

55  pipes  vin .— 14  df  mi-pipc6  dito»  ^  1 3 
quartsdito.—5i  pipes  dite.-- lâ  demi- 
pipès.-^ia  aixainsdilo«— 6 sixains  vin. 
— 5  quarts  dito  i  sixain 
plaftches^ap. — M.  D.  Laine. 

^CD*  Cbarcbm.  du  chasse-marée  In  Fille* 
&ni<ftte ,  cap.  Largouet ,  ven.  de  Saint- 
Pierre  (  île  d'Qiéron  ).  —Courtier, 
M.   Fauqueux. 

Réclamateurs  y  MM, 

i4    fûts   eao-de-vie.— 8  dito.— 32   fùh 

vin. — Fanvel  jeune, 
lis  rats  eau-de*vie.-^— Mollien. 
20  fûts  dito.  — 56  fûts  vin.— Lefebvrc. 
^  fûts  vin. — Briderôn,  àSaiut-ÇverinaÊn- 

en-Laye,  prë&  Versailles. 
2  dijo  dito.— Renaudin,dc  idem. 
I  dito  dito. — Ducartel,  de  idem. 

—  Le  brick  angînis  Jane-Ellen,  capir. 
Edwards,  de  i3o  lonn.,  ven.deLoniIrt*>j 
c'h,  de  plomb  »  étâiii.  A  ordre. 

—  La  goélette  anglaise  1  iberly,  c&p. 
Mark  AIdridge  ,  yen.  de  Londres,  ch,  ue 
|>lomb  et  bois  de  teinture,   pour  divers. 

—  Le  sloop  les  Trois-Sœurs,  c.  Post*^l , 
V.  de  Hondeur,  ch.  de  cidre,  cercles ,  elc  , 
pour  divers. 

(x^urtier-interprète  de  ces  navires , 
M.  Pellecat. 

—  Le  chasse-marée  la  Victoire,  cnp 
Loget,*  ven.  de  Bordeaux,  ch  de  viu  ei 
cau-de^vie.  A  ordre. 

I^  9loop  la  Jeune-Léon (ine,  c.  Hiv.ird, 
V.  d'Isignv.  f  t  du  Havre  ,  c:h.  de  centïn* , 
cïdrf,  charbon»  bois  du  Brc^sil ,  peauid* 
cheval ,  brai,  bois  de  Nicàragaet  beurre. 
\  ojdre. 


Le  sloop  l'Alexandre,  c.  Roussel,  ven, 
de  HouOeur,  ch.  de  cidre  et  bois.  A  ordre. 
Courtier I  M.  Lacet. 


MOUVEMENT  00  5  av  «« 
navires  entri^s. 

Le  sloop  îa  Jeune-Elise,  c.  Pain  de  19 
tonn. ,  V.  d'Honfleur,  ch.  de  cidre. 

navires 'EXPÉDIÉS. 

f  m  goélette  le  Calypso ,  c.  Lebourgeois , 

de  77  tonn.,  ail.  à  Bordeaux, ch.  de  plâtre. 

Le  chasse-marée   la  Marie  Frapçoise , 

c.  Pinto  ,   remplaçant  Guénégo,  de  69 

tonn. ,  ail.  â  Bordeaux,  sur.lest« 

Le  chasse-marée,  leCésar^,cap.  Dano*, 
de  65  tono. ,  ail.  àBordeau^.»  piur  lest. 

Le  chasse-mare'e  la  Ninon,  çap..Calvé9 
de  95  lonn, ,  ail.  à  Bordeaux  ,  3ur  leit. 

Le  smacl  hollandais  le  Devrouw-Jaa- 
liua  y  c.  Jans .  de  76  tons.,  atl,  k  Elseoeur 
et  Kœnigsberg)  ch.  de  vin,  ean-dlMyie. 

Le  slùnp  FAgalhe>  c.  Brasnod,  de  48 
lonn. ,  ali.  k  Boqfleur,  sur  lest.    ' 

Le  sloop  la  Leuise,  c.  Oehanne ,  dé  i5 
lonn.,  ail.  au  Havre,  sur  lest. 

Le  chasse-marée  le  Magnifique  ,  cap, 
Ez.^no,  de  76  tonn.,  ail,  à  Bordeaux  ^ 
sur  lest. 

Le  chasse-marée  le  Bien-Venu  ,  cap. 
Mahé  ,  de  60  tonn.,  ail.  à  Bordeaux,  ' 
itir  lest. 

Le  chasse-marée  la  Fanny,  de  7a  ton. 
c,  Tallec,  ail.  k  Bordeaux,  sur  lest. 

Lehoori  les  Trois-Vcrtus,  de  55  t.,c* 
A{t%y  ail.  à.Marefinea,  sur  fesL 

Le  dogre  l'hleonore-Désirée  ,  de  44  t., 
c.  Did!)6s ,  ail.  au  Havre ,  ch.  de  plâtre. 
Le  sloop  l*Espérance,  de  62  t.,  cap. 
Thjn  ,  ail.  à  Morlaix ,  sur  lest. 

Le  dogre  la  Jcune-Léa ,  de  60  t.  ,  cap. 
Kamel  ,  ail.  a  Saint-Malo,  sur  lest. 


PORT  DU  UAVRE. 

NAVIRES  ENTaÉS  DD  5  AU  6  MAftS. 

Le  trois'roâts  américain  Waringlon  , 
C'p.  Haskens  ,  ven  de  la  NouveUe-Oi^ 
tt^us  ,   ch.   de  coton. 

Le  brick  l'Hercule  ^  cap.  Jousson  ,  y. 
de  Liyerpool  ,  ch.  de  plomb. 

Sont   entrés  en  relâche  t 
Le   trois-niâts  américain   le  Howard, 
cap.  Hom  gi ,   veu.  de  la  mer ,  ch   de 

bai  louages. 

Le  tro^s-mâts  américain  l'Othello  ,  c. 
Lambert,    yen.  de  la  mer,  sur  lest. 

I^  brick  la  Petitc^Lotiise  ,  cap,  'Beu- 
liiller  ,  ven.  de  la  mer,  ch.  de  plAnchet. 

Le  brick  le  Ganteleu  ,  cap.  Longue- 
mare  y  ^eoaui  de  la  mer,  cb.  de  ballo- 


/wi  U*te  4*e  Quillrbeiif  ne  nous  est 
pas  yarvenuè'-a 

Nous  apprenons  que  l#  «6  février»  le 
i*oop  VAtitle^  cap,  .CpoJi^cii^i  ftlUnt  du 
Iljvre  k  MorUii,  a  touché,  dam  la  nuit, 
•ur  des  rescifs  qUS  "lé  Irouvêiit  entre 
Uarfleur  et  la  llougue.  Le  navire  s'est 
entr'ouyert ,  et  quelques  boucaul»  de  ta- 
bac et  gonnes  de  goudron  sont  seulement 
restés  à  bord.  Ou  s'occupe  de  sauver  les 
■Mrchaiidifes  qui  vont  à  la  c6te. 


ORDONXAliCE  DU  AOT. 

LOUIS,  etc. 
KiiQs  avons  ordonne  et  ordonnons  ce 
qui  suiii  .^,,^      ...... 

Art.  1^.  St,  d«in  les  dé|iarleineiif  où 
il  existe '«ne  Ou  plusieurs  branches  de 
grande  industrie  manuracluiiêre ,  îl  est 
surveau  'depuis  l'épmiiie  de  la  dernière 
empositi9n  oea  produit  a  de  i'iu'IuaUic  eu 
iSiQff  ^a^lqne  perrectionneiuf  ut  rernar* 
qaable  s  «oit  par  riuvealîou  ou  la  ccniac- 
liOQ  des  aïK'biiiOi,  soit  par  des  cka/igr- 
inens  iolrodnits  dous  la  ieinlurP|  dans  le 
lissage  ou  dana  les  auties  procédés  des 
maoufactaret  et  des  arts*  ces  améliora* 
tiens  uotabicte  seio:it  coust.it/es  par  le» 
jurys  établis  diaat  chaque  département , 
en  vert  a  de  notre  ordoaii«nce  du  29 
janvier  tleruier.  Us  signaleront  len  artiste  s 
à  qui  srml  diie«  rft%  décou%'ertes  et  leur 
aise  eii  pralîqiie. 

1.  Kwks  s'être  aAuré  du  inérilr  de  ce» 
perfcctioiiiieinens«  qm*  cha4|uf*  jurj  .-'nta 
constaté»,  et  Je  l'importance  des  inaiiu- 
faclurei  a  ut  p'ogiès  dci^qpelles  ÎU  ont 
eoficonru,  notic  ministre  Je  ^intérleur 
nous  e^.  rendra  compi'^. 

3.  I<e*  arli^tiss  au  leur*  de  ce«  pe^feo 
tionn^MMis  Dooveam ,  pourcoiit  avoii 
pari  aua  r*'coiap'MiiiOs  que  nuu«  ii«>MS  pro- 
po'^ons  d'accorder  à  li  suite  de  re&|M>5i« 
tion  puU'quedt^s  produit-  de  l'inJusIrie, 
ordoniiée  |iour  le  u5  ^ui^t  dr  1j  piésenti* 
année. 

4-  r(n|i«  ministre  )ier:r«l«îre-«ré(:»t  an 
dé|»artemrnt  de  l'intéi  ei.r  v%K  i  linr^é  cIi* 
reiéouifon  cle   h    pn-S'nle   ordoïimnc*- 

Donn^  en  ootr^  rli.^te.^n  d  s  Ttiifr- 
rie* ,  \m  »o  ffvrier  de  l'an  iV  erre»  i8i!:>, 
et  de  notre  rr^ne  le  \in^f-liuiiiêiiie. 

Signé,  LOUIS. 
Par  le  ftoi  : 
Lr  mihit^re  àerr^lntrr  ttrtat  au  tféfHtr- 
itfntfiii  de  H.'iitriruf  , 

St'g/ié  y  Co  LDI  ÈRE. 


<^r  t 


Bougies  'écoHomtfueâ. 

M.  1.  PAOMiaa,  faa  Ssiiaa  Croî»-4aa-f < 
tien,  a*  79.  â  AMafti  dMC  Im  a^ 
iabriqae  la  ahaadella  «t  las  boogies  cconooiiqyai . 
recoauocs  far  lanc  qaalUi  sT  l'éeflit  da  leur  bUa- 
chcor.  .       <.     . 

rari  eooAAMi  : 
■'  * 

dfrffis  dtf  ta  foirti.   .  l  .  6vk.  las  5o  lA. 
Chandelle  ri  lKW*ir  c«  tuif.  f  1 4  «oot  la  livre. 

lU.       tDperieare 16  a. 

BoMKie  o4c»r«aie »5  soua. 

Koagic  en  nrc  »  doai  lauièaka 
ne    M   oiuuche   pat 5o  tout. 

Nota.  Il  sera  fait  une  divination  d*an  —n 
par  livre  aox  prnounet  qui  fîeronc  nae  provl- 
aiga   da  a4  Urr«i. 

N  \  17  -  A  vtvnaa  k  l'amiaMe.  ane  MAUOX 
de  fvmd  m  eouiliJc ,  année  a  Riiuaa»  rue  Saint- 
iioniaipa  no«  Sa. 

S'adreftter  a  M*.  CooelUii»,  avoué,  me  de  So- 
crioa ,  n*'.  «S  ,  à  llouen. 

Pamr  rétfutJti  ion.  Go  v  blla  m. 


M**,  ift,  —  A.  iMimia  da  gré  i  gré»  00  à- 
riftrraa  un  T£iiUAiS  ou,  aar  leqari  aonl  di- 
veiM-a  foniijliouart  des  foili,  et  ao  b«>ut  doqnei 
■UQi  ééinéea  -deux  Mab«iu  ;  ailué  1  Roaru  ,  fao- 
bnncg  .Saint-Aevrr ,  iiaiwn  de»  Bronctica  ,  dcr 
i  rièr«  Tnanon ,  donnant ,  ë'na  boni ,  tnr  la  rue 
dn  banieaa  de»  ItrcMMitc». 

S*adrrMcr,  poar  cft  traiter,  rna  Saint- Julien  « 
n".  SU,  li  M.  l'iaiL. 

£1  M*.  iioacL^Ain,  avoué  ^  &onaii ,   ma  de 

SovAatc,  n  .  a5« 


CAPn  AUX  A  PLACER. 

N>'.  t^.  -^  A  planer  Ica  itwnmfa  eî-aprèt  : 
4,ri9o  fr.  4  fonda  |if*rda .  anrdanatétcs  de  Oo  ana. 
■i,iu(i  lr.  pour  dis  annêca. 
i,5oo  lr  |M»ur  dia  aoncet. 
1 . joo  f r.  ponr  aia  anuÂci  « 

•  ^,900  fr. 

S'aJiiwer  k  M.  L«jittintrnr»  me  Baaavoiatnai 

!l".  91    f^piiia  qiirlqne  tema  on  a  répanda  ,  ; 
a%-ec  înirntion  penf-éiiv,  qnf  le  Pn»piici<âtc  diiî 
Cttfc  La«a  1.1.1.,  iiiné  k  amien,  via-a-t la  lï  Cro«M,  | 
«wU  Ttndu  aou  tîMidaei  crdê  aon  rtaUitarniml. 
0  Krnii  car  totilmieiu  Jaaa ,  K  n'a  po  être  r^ 
pandn  qtir  per  drs  |irr>finnrff  inlereaaena  à  Mliie 
a  un  rtahlissciDcui  drjii  connu  aoua  dea  MpptArta 
«ranta^eux. 

M.  rAiAi.i.R ,  aaNit  crîte  orxvaion  ptor  rap- 
|iHer  qoM  coniluaa  à  tenir  aon  Hcauurani  cl  k 
donner  A  manger  à  la  carte. 


AVIS  DIVERS. 

HAIHK  q«ii  tondiaii  ae  mptirv  an  f^ît  dn  eom- 
aerce  dr  répteeife,  de  celui  dea  liqnidei,ou  de 
k  Mritatkui  d^  la  eliandelle. 

ta*7t 


n*  aS.  MaAsaeTocQvtviLta  aiCSat  oairhaa* 

lanr  aonfaanca  an  aiaor  TavoAao»  anqa^  ila  aai 
anccédé,  qna  a*cas  i  leur  aenl  sangâaia;  ma  dn 
Bec,  n*  10  ,  qn^an  trouvera  ,  aa  loni  teaat,  laa 
«êriublea  bntirea  de  Capcale,  da  le  pra«iém 
^lîté  ;  cl  qne  ronvrièrr  qnl  étall  >aikflc»7ee  cba 
•A^rnr  Trugard  •  et  «  pai  anita .  Tih||,JiMbiBr 
toctfumfilli ,  n'eai  pina  attacha  a  War  àiabl»* 
■caienl ,  cl  n'y  a  pIna  anuin  iaiarét. 

La  DOURS£  n*cai  point  arritâe  auionrd'bni. 


LOTERIES  DE  FRA>CE. 

{  o^xtaa'ifaafir.  > 

Paris  :  a«— 9-79-47-frj. 

SPECtACLES  DO  G  MARS. 
THEATRE  DES  ARTS. 

{^On  commenctra  à  6  heuteï.) 

C&KSPIN  fUVAL  D£  SQ»  MAlTBfi,. 

OiBiédiç  «a  I  acu .  de  L.eaage« 


N*  ai.  —  On  demande  on  JF.rNE  HOMMR 

ranvMi*aanl  laleniie  dea  livre*  en  peiiie  doobU«| 

S*Adre»jicr  par  Utirea  «rri4nibiea   ponant  l'ini-t 

iiale  A  .     qni  Mrii>   i    rrcor»    au     buirau   de    la' 

mille  d  au noncea  de  Uuukrrque,  cbcj  M.Drouil 

^rd. 


?t*  ai   A  I«nrca  .  ponr  pAq'iea  pmeViaia ,  une 
Vf.\l5iO\  avec  Magaain  ,  aiae  ave ndi  da  Moat-j 
•lilmodrl,  n^'  70.  • 

S'adrp«aer  pour  la   voie  H  an  Hallerv    nhaa 
M.  ItnberleInAa  «•••••via  kp  n»éaie  aaanaa»  a-  i.j 


Oroafa« 

Itubrancite.^ 
Cfispin  « 

Ani^Hiqmo  « 
LîsHte . 


ML  Cajantf. 
Raynal. 
Aodie. 
iJolignv. 
Monakoi. 
Maad.  Ihiruiiiel. 
Laloi. 
Durand. 


LB  SOLiTAIER 

o«  l'Haairairr  av  Mo«t 

Op«m  «a  5ac4«a  de  MM 
ai  Car  fa. 


•  SAOVACi  . 

.  Flanard 


Le  Solitaire , 
Aliefti^ 
Pmizo. 
Ckittiot, 
Prrmrer  Sofdmi  , 
Dcuriè'int  SofJit: 
Un  Pajrjan , 
EiotLe  , 
êtmrie  • 
#/«rtfa/f  a« , 


MM. 


Tenar, 
^»}  ri  gai. 
CbarJon. 
Aatriic. 
Valeiie. 
Dont  lalif  r. 
Si  illirr. 
Mffd.  Floriiii. 

ScvHvaavcb. 
Ferville. 


L'OL'AS  BT  LR  PACHA. 

Vaudeville  eottiqno  CI  anuTran  ca  t  acta» 
de  MM.  Scriba  ci  Xavier. 


SehoiakafH^ 
yiarrxeot  , 
TriHtapatie  , 
La  Geinge^le  9 
Mi. 

lEtiaJUer, 
Ri^xel^me  t 
Zêtuihé  t 


MM.  Hié. 

Moochot. 

A  si  me. 
Chardon. 
Vatiitc. 
Lrbaio. 
Mead.  Tbénard. 
La1>>i. 


Ea    aiteadaat   BÉGULLS  •    ir%yêÀi% 
aaaviUe. 


Ca.  BLOgi'EL  »  L\lPRlllh;iR  sa  CARACTERES  et  e\  TAÏLLE-DOLXE ,  kle  Sâisr-I.ô,  N*  34,  paÉs  lx  Palau. 


VÈJIDftÈDK 


N*.93.— ft"*  AiiKiB. 


•totxàft*  viàÊMnm,' 


^ 


,  LA  NACELLE,- 


DE  LA  SElNË-INFERIEUaE. 


Ci«l«  PeirflkWrfi  tû«*  In  ioû»,  ^adresser ,  poor  rAbonnement  el  la  Rédaction  »  aa  Bureaa  de  fa  IfacelU ,  TUm  dat  Caniéa ,  n*.  48 1  •  R^iélb 
Oa  aaboDoeii  Parit,  chea  BnUOT-TaiVAii ,  rae  de  Richelieu  ,  n».  7a,  —  Au  Hàtre,  chea  CAipaLU ,  nie  de  Paria.  —  Et  ehea  ton  laa  Uhraim  M 
DîractMin  det  Pfttaa  d»  l^pattemont. -^  t«  prix  de  TAl^onnemcnt  eat  de  i5  fr.  cfaaqne  tnmeatre ,  pour  Eooen,  et  96  fr.  5o  e.  par  la  poatt* 


cocArcTtom 


ÏARREÀtJ  FRARÇÀTS. 

OltM^D'eeVYRlIlOS  L'É&OQimKQB  lODICUiaB, 
'     «ir  FftAlfCK  ; 
ir  MH.  CL^a  et  CiiJunM  »  ATOcata  ; 
Publiée  par  Pavoko^u. 


Tout  se  fait  aii]0ardl'huî  «  ea  librairie  ,  par  collections.  On 
compose  det  Itrret  avec  d'autres  titres;  et  quand  nn  certain 
nombre  d'oavragesprêseDtent  quelques  rapports,  el  peuvent 
\9  rassembler  soui  un  titre  conimun,  on  est  hietê  sûr  qu'ils 
kerool  réuais  par  quelque  collecteur.  Ou  dirait  que  la  plupart 
de  aos  faifcunt  oiit  ile  à  l'école  de  ce  bon  abbé  Trublat , 
«  Qai  rédigeait  àâ  loag  ,  4é  poînt  en  pdint  » 
»  -Qt  qa'aù  pensa ,  msitf  qui  na  penaail  point.  * 

Lm  «•livetiaii  que  aons  onnofiçofis  est  une  des  pliu  impor- 
tantes que  Ton  ait  entreprise»  dans  ces  derniers  tems  :  à 
l'exception  de  quelqi:^  auteurs  du  premier  ordre  ,  peu  d'o- 
ratears  da  barreas  ont  publié  leurs  œuvres  }udiciaires  en 
corps  d*ouvni^*  Les  mémoires  ou  défenses  distribues  dans 
tkaque  affaire  ^  i|e  sont ,  comme  on  sait ,  imprimés  au'à  •  un 
■eût  nombre  d'exempiaircs  ;  ils  n'entrent  pas  dans  le  com- 
Berce  .de  la  librairie  :  de  sorte  que  la  pluprt  di>s  morceaux 
qui  enncbiront  le  Barreau  f^rançuis  étaient  devenus  à  peu 

Çrès  introuvables^  ou  coûtaient  des  sommes  considérables 
oelqnes  curieux  étai<mt  parvenus  k  rassembler  à  grand  finis 
ces  outrages  daillletff!«fciDlîotbëques«  maîa  un  grand  nombre 
do  plaidoyers  tHM-reraarquables  étaient,  en  général  »  incon* 
nos  absolument-,  ou  honorés  seulement  d>'a ne  admiration 
•or  parole.  Réunir  ces  chefs^d'œuvres ,  c'est  rendre  un  vé- 
ritable  sertîce  k  Tart;  c'est  élever  un  glorieux  monument  à 
^  réioqaenee  judiciaire ,  en  France. 

Les  Mémoires  de  lu  Chalotuis ,  qu*ôn  trouve  dans  un  des 
Tohtines  du  Barreau  FVunqais^êoni  du  nombre  de  ces  cIieFs- 
d'œutres  pour  lesquels  on  n'avait  plus  qu'une  estime,  pour 
•iast  dire  ,  traditionnelle  :  ils  auront,  pour  la  plupart  des  lec- 
toors^  tout  l'attrait  et  tout  rinlérct  d'un  ouvrage  nouveau. 
Etroitement  renfermé  pendant  plusieurs  anuées  dans  une 
prisen  d'état,  et  accusé  du  crime  de  iëze-majesté,  parcequ'il 
orait  blessé  ramour-proprc  d'un  ministre ,  et  combattu  les 
|éiiiites,  la  Chiloiais  écrivit  ces  mémoires  «  sur  des  papiers 
»  d'enveloppe  de  sucre  et  de  chocolat ,  avec  une  plume  faite 
w  d'an  cnre^dent^t  de  l'eucre  faite  avec  de  la  suie  de  che- 
m  rainée»  do  vinaigre  et  dn  sucre.  •  Oa  sait  quelle  sensa- 
tiou  ils  produisirent  à  leur  apparition  ;  k  Frmuce  eutière  fut 


récho  de  cette  voit  long-teins  comprimée  au  fond  des  ca- 
chots. Voltaire  écrivait,  après  les  avéiritfl  :  «  j'aî  ré(u  les 
•  mémoires  de  rinforluiie  la  ChalotAîs  i  malheur  à  tèute 
a  anié  sensible  qui  ne  sent  pas  fe  frémîs^ment  de  fn  AvtH' 
M  en  les  lisant!  bon  eure-deàt  grave  J>onf  fimmottalitë  f  a' 

C'était  vers  k  fin  du  règne  de  Louis  XV;  la  lulte'do 
parlemens  avec  le  ministère  avait  irrité  le  pouvoir  et  fali 
réfléchir  le  peuple  sur  la  nature  et.i^>bjel  des  gonveroe- 
mens,  et  stir  la  constitution  française.  L'affaire  des  jésuiïet, 
leurs  rfforfs  p6Ur  se  défendre  ou  pour  se  relever  aprèâ 
l'abolition  de  leur  ordre,  avaient  semé  dafts  la  nation  IVspril 
de-Crfbale  et  de  factîo*  ,  et  niultipire  partont  ces  mancMivres 
ténébreuses ,  ces  hatnes  profondes  ^t  canchées ,  cet  espion^ 
nage  délateur  ,  cette  guerre  souterraine  ,  politique  ordinaire 
des  BaziifTs  et  des  Tartuffes,  La  Chalotais ,  procnreur^gé» 
néral  au  parlement  de  Rennes ,  se  trouva  précisément  an 
centre  de  ces  deux  événemens,  à  cause  de  l'influence  qu*i! 
exerçait  sur  le  parlement  et  sur  lès  états  de  Bretagne  ,  el 
de  ses  rivalités  avec  M.  d'Aiguillon  ,  et  à  canse  de  Ta  pari 
active  qu'il  prit  à  Texpulsion  des  jésuites,  par  denx  réqui** 
sîtoires  qui  sont  restés  comme  un  ipodèle  de  talent  el 
de  couragp.Le  sentiment  profond  de  son  indignation  et  de  sott 
mépris  pour  ses  persécuteurs,  anima  ses  défenses  d'uue  énergie 
qui ,  négligeant  îes artifices dustjle ,  montre  antantde  hardiesse 
.dans  Tcx^ires^ion  que  dans -la  pensée.  C'est  la  noblesse  ré** 
fléchie  de  Tacite  et  la  verve  de  Juvénal.  On  eu  peut  juger 
par  la  péroraison  de  son  second  mémoire.  C'est  au  roi  qu'il 
«'adresse  : 

«  De  quelle  utilité  sont  k  votre  service,  k  votre  gloirt, 
au  bien  de  vos  aflairés  ,  ces  accosations  terribles  qui  effraient 
tout  le  monde ,   hormis  les  oocusés  ?  5i  elles  sont  fausses  , 
tl  es   ca'ouiuicnt  votre  personne   autant   que  celle  de   tut 
suji^ts.   Les   véritables   criminels  de   lèse-majesté,  sire,  les 
vrais  destructeurs  du  gouvernement  s<nit  ceux  qui  ^emeraienl 
I    autour  du  XLone  les  iuquiétudes  et  les  défiances,  et  qui  croiraient 
I    ne    p>iiv(Mr   fii.*e    obéir  it   votre  majesté  qu'en   répandant 
i'effroi  -par  un  despotisme  odieux  et   par  un  espionnage  qui 
dégradent  les  esprits  et   corrompent  les  cœurs  ;  qui  ,  pour 
se  rendre    néccsi>aires    et    pour  se   faire  valoir  saus   utilité, 
chercheraient  À  vous  rendre  «Uiipects  tous  cou  a  qui   ne  leur 
seraient  pas  bassement  dévoués;    qui  remplir^iient  les  places 
de  sujets  iudigne>,  et  ne  recoun;iUruient ,  pour  df[;nes  à^  em« 
plois,  que   ceux    u>ji  leur   sont    asservis;  qui  sacrifieraient 
'  vos  intérêts,  \os  hnaoces  k  leur  hùiiic  et  k  leur  veugcance; 
qui ,  dans  tontes  leurs  démarches  ,  ne  chercheraient  qu'à  se 
\anger  de  ceux  qu'ils  ap|>cleut  leurs  ennemis,  parce  qu'ils 
soul  e^nuemis  des  voies  Ucheii  des  bassesses  ci  des  ooreop* 


(O 


'iihm  ;  ifti  ^$rt0rêi9ni  l#t  ir^«  dp  M#n  «n  les  dr^ooragcanl ,    j| 
iVf)ifi(i  m^«ji«-u  ^  lifouilloKi  fl|iii  •   toi*Uut  iJrlruiiL*   !(«  Ii- 
bpft^  fl^linimir^   K  tout    inhp'gwrr  ,  ap|iirlriil  uouM«*i  tout 

Ab^tianfSr  ,   |t»i«    ^t    lriiii|iiihilr  ,    «)  ii-   f|«|jiiiJ .  lU    MUiai^iil 
l'igl  clf%a»lr  i*t    liiul    •Mrr%i  1  u/i/wr   u/n  êtUilUilintiin  frcv^ 

V \m  f  rnit  «Jff\oir   voiii  nv^ilir  rfue  l'on  r*'|ifttMl 

diirit  votr«*  |irM\iiirfs  de  l&r«*Uf(n«  iiiif?  fi'riiriice  di*  Ji\i»ioii, 
,r«p#|il«  «ir  iMHilil^r  lu  lraiif|iii'lil"  d«*«  f*l;it«  Im  iiiinii  nirmiii*. 
IJiiv  •riiir'*  <IV>|iiori«  p*L  di«irîli<i«^«*  daiii  U  pr(»viiif:<'  ;  Iff 
mal  a  g'K'i**  |»'«'*<|«Jr  fnii«  lr«  oftlii^  (In  lait  rv  qur  mut 
dta  ••|iifiii«  i  on  iinit  iugf*r  di*  riii('<Miif*  ili*  la  |irr^oiiiif 
|Mir  riuffiiiit*  *l«*  U  cliOM*  :  il  f'nut  liifri  ,  à  qiirl(|iir  prix 
fini»  f:f*  toit  ,  f|iiff  in  f<«*ii»  U  ilrri-rnil ,  f|ii'iU  driioiitriit  ^ 
iiu'dt  ruloiiiiiiriii  ,  f|ii*il«  i>«A^èirti|.  Il  y  «lira  donc  ton- 
Î0Uri  Jri  ri*|>|iorli  #1  dr»  dvl.ilmiis  ,  ||  y  Auiii,  p.ir  consr- 
f|urnl  •  dit  ililili  ir«u  nu  fiui.  \.p%  |iri'Uiidui  driitl  ii* 
iiiulli|ilMtil  nfrft4airi*iiiriit  m  rkinoii  de  la  c|uatitité  df*s 
r»piuiii  rt  \\r  t.i  novaiiir  c|ue  l'iiii  dorme  à  Ifftiri  rappod», 
•  oiiiiiia  If  iiuiiiliii*  cltf*»  \J«iniiii4irr«  iitif;fii^iilti  d  |)rO|Miriiciii 
dif  1h  ïn\  i\*\m  l'on  A|outff  aiii  vim«'Iia  •  crt  r»pioio  ,  pour 
K>  fturo  val'iii  c*i  pour  otilruir  df%  |{iAi:cst  rciicliérisiciit  ; 
lia  dciiruiiriit  r<iu«  Iriiimiit  rt  fiiiuteiit  luuvcut  par  être 
UukMiirri. 

•  Trilr  Pit.  MIC  I  la  vrrlluldr  s^urcp  des  maux  qui  aflligeol 
votra  pioviiit'i*  da  Dirl.if;ii<?  flrpiiis  c|iif*l(|urf  aiiiitfâft  :  ja 
pronda  à  lô«ii««4iii  tou»  lo  oïdio,  toiM  loii  corps,  tous  lea 
particuiin»  ,  %\   j'outre   le   mal   rt  li  j'exagrre. 

■  VmUi  un  (Pips  Je  dcht  toujours  iul»i»tant  ,  et  il  se 
perpfluri.1,  «1  \oire  iiiajrfilr  ii*v  up|M)rlr  du  rriiivde.  Tant 
que  durrr.i  iritr  iiKpuMtiuu ,  \utrv  |iruxitt££  acra  toujours 
agitri*  ,  \oii«  iiViili'iidrrx  pailor  f|iin  de  troubles  et  de 
div liions  \  l'uilrs  érUler  votre  iii«lif(natinn  contre  ces  pestes 
piiMniue» ,    la  pAu    et   la    traii(|ni|lilé   a^gncroiU.  » 

Nous  rr\iriiJrQiu  «ir  les  untrei  utA'ceau«  qui  cosipoient 
cctu  intèirtiaiilo  callatiliOil.. 

ruRTK/UT  KN  MIMATl'RE. 

7VNi^p|/iffi'//ir    rU    toujours    sAr  d*tMre  en    rumeur  :    sous 

urli|tie  ^oiivMiM'ittenl    que    ce  «oit ,   il  a  toujniira  occupe 

les  placoti  iinpor1.ii)(i*i  »  et,  MMnMaMe  pui  cKaU,  do  cpiclnue 

liasteur  (|U  ii«    le»   jctie,  il   loinl«e    loujunr»  Nur  ses   pii>ut; 

k  celte  MMijilr^^e   Je   ri>rp«   il   j^ail  ^Aindit*   nue   pi  va   gr.itido 

souplesse  il*t\|«iit ,  et  Pou  dît  de  lui  :  r'rftt  riioiitntc  do  Tronte 

|iii  «ail  le   niii*u«  \ivre.  IVrMiune  ne  poi^sî'le  à  un  plus  haut 

Vf;re  Vatt  •/%*  AliU r  vn  ville,  et   il  \,i  puMîer  iiu-es«aiiiiiient 

i>M   iiAilo  »ur    la   lai^Avitè  de    .*inle«tiii  rectum   et  dr  celui 

«•k«H/r'iiiMi    ;    en    un    ni«*t ,    tonte  smi    indè|teiidaiK*e  e»t  au 

l*«4il  Ji;  %.(  ï'iiiu  lu-Ile  .  tiuit  >\\\  p.iiiioli!hine ,  lotit  fon  amour 

di*  U  I  aiiir  li  11. nient  di*vanl  une  |MiuU*<^*Iude  trullce  OU  uu 

liict  do   tlu-^reuil  saule  dans  »a  çlaic. 


Pour   Lien   errp«tîgiiep,  il   ne   hut  qu*nn«  han^  potjne 
I^  forci'  de   rame  vaut  hitn    la  force  dn   posen^-t.  lïelo 


I 


I 


««««««%%« 


i:Mit):t.M'.n. 


K«i^t''ff*e;  r*t  lin  verhe  arlîf  et  fr^f-.jr/i/  Je  dis  très- 
aelir.  |ui«e  q:Ml  petiit  à  l*e«)'nt  une  jclion  briisi|ue  et  vio* 
lente. 

FxenipV^  :  rMci««in  efnpoi:ne  on  coule^ii  ,  ff  le  plonge 
dtns    U-    «e»n   tV    «a  \i<t-ine..       !  n    «ei\ile    enipo';:ne     une 

Îiieire,   et   1«    {ette  à  riiomme  c>iiijg'*u\   qui   foil    U    roule 
\p  la  reoalili-  ,   >huii    «nurr   l.i  \oir   d«    i*iiooiirur. 

Ou  dit  âiiv«i  pio^rrlM.r.eiiiriit  que  .  yot'T  hien  jouer  à 
ta  |MuiiHk  .  \\  fjttt  l»i«  n  ei:i{H«  ^..ei  «a  r-^iiri;e  :  te  qui  «1- 
gnili*  q«i«*  ,  pt>ur  h«en  «on.Muir  une  *i\a  te  ,  ur6  iulr:giie» 
il    l'at:l  h.'n   tenir  %r%    ine\rn\  de-  ii-n««ile 

(  *e«t  iM'^-^tMneni  .  fiiand  iaiu  1  u^vrg  liu*n  empo-gner 
une  i«er««^iine  on  une  tlio\e  .  parve  que  \ous  les  M*rrei 
elroitenieut.  que  ^ettc  clio»e  ou  lelte  p.^riOUDc  %oiisêv'hjqw 
peut    .• 


I^ui  pvitt^ç  l'une  imposera   toi  ou   tard  à  celai    qui  ■'«  que 
laiiire. 

I.e  legi^Valeur  J.vMirgue  s'étnil  al  lire  la  lialfse  dee  noblet 
de  f^i.êdi'rri(<ne  ,  a  r.-iu<e  des  ahos  qu'il  erail  rvpritttes,  ei 
de  son  amour  pour  le  bien  public.  Jlans  une  êiiieiilitàicell« 
o'ca«lon  ,  F'Inlarqu^  dit  :  «  /if  se  ruorent  f  tes  midaailens  } 
-  toits  enternhlç  sur  lui  (  l.jrurgue  ]  Vn  jeune  homtnt 
»  nommr  jllcaudrr  empoi*s:ne  un  lâton  ,  en  àunne  un 
«  coup  sur  It:  vistigt  Je  f.j  cureta  ,  et  Itri  e  fève  y  H  mil, 
«  Mai$  pour  cria  ,  Ljcurgns  ne  Jlrchit  pcirU  ;  ains  j« 
u  prrtrnta  in  tête  -Irvée  à  ceux  qui  le  poursuùntieni  , 
M  leur  montrant  son  ¥i$mge  tout  ensanglanté  et  son  mi 
m  crevr.   ► 

Tant  de  calme  et  de  fang«froid  frappîrrenl  d'admiration, 
et  bientôt  iee  adrersairet  du  sage  législaleur  votèrent  looa 
pour  ses  loi  t.... 

Le  verl>e  rmpoignor^  dani*  tous  set  tems,  me  seipble  «a 
mot  Iriviai.  Ajoutez  l'article  fo  à  riuipératif  9  c'est  bien  pia 
encore  ! 

Enfpofçnez-'le, ,1  en  désignant  un  bomme,  a  quel- 
que chose  de  contraire  à  la  dignité  humaine.  Tne  personne 
rraiinent  bien  née  se  gardera  toujours  d*u ne  pareille  €%• 
pression  ! 

I/alfbé  UaurT  sorlaitt  «a  joisr  do  raaaembléc  consti^nante, 
travenait  un  mafclié  où  I.1  clique  salariée  était  apposée 
comme  d*ordinnir^,  pour  le  huer  et  le  |ioursuiiiro.  In  fort 
de  h  halle  s  nvanre  «  et.  d'une  voix  de  fort  de  îa  halle  • 
il  rrie  :  Kmpo-gnet^ir  /  -—Uni,  ri'|>ond  le  héro»  de  Top- 
pn^tlion  ,  empoignes  mon  corps,  tous  êtes  as«e<  fort  pour 
crl.i  ;  mais  vou»  u'eui|ioigneru  jamais  ma  pensée  ni  uiea 
discours  !  J«  B.  6. 

WACÉDOÎNi:. 

-»M.  Ao'elot  «réJaetenr  du /icft'iV,  a  présent*^ ,  dit-on  , 
tme  coin|dai|ite  en  divbuit  rouplrts  ,  aux  artistes  de  la 
cour  des  Pont.ifnrs.  Uelte  proiluction  éU*giaque  est  deitinêc 
k  célébrer  la  luori  du  coiniuerLe  qui  vient  de  succomber 
à   l.von  ,  à  la   suite    d'une    mvlaJu*   de  langueur. 

—  Tne  d.ime  de  Marseille  a  dédié  h  un  prince,  det 
ronplets  oii  Ton   remarque  Ici   vers  qui  suivent  : 

«  Qaao<l  noi  comhat»  toat  •mit  \r%  èftnérûw 
9  Noii«  craîgonn*  peu  lei  liorrvara  dt  la  aonra  , 
■  Kl  not  Un  liera  iw  aoni  pla»  Jet  haaanla^  • 

Des  coniltal*  qui  «onf  sons  iWs  étriiflards  ,  de«  laorirrt  qnî 
ne  sotit  p!u%  dc-«  hi.<ards,  et  uni*  dame  qui  craint  p^u  les 
horr«-iir«  ilo  I.1  guerre  ,  sont  des  idées  à«la-tois  triîs-p.  éliqnes 
et    Ire»- belliqueuses. 

•*—  Cliurschiff-P.i<.ha  qui  vient  ,  comme  on  le  sait  ,  de 
tenniiier  ses  jours  ,  a  eu  le  bonheur  de  périr  sous  let 
couM  d'ua  coutelas  qui  av.iil  été  envoyé  de  l.on»lanitnnple. 
à  cet  effet.  Go  admire  ,  dit«on.  la  forme  et  la  cive!urt 
magmfiqne  de  celle  arme,  et  un  t-jrc  ,  en  IVt.iminant  , 
tronvait  que  sa  vue  seule  donnait  un  cenain  appvtit  d  élie 
tué  piir  ordre  du    grand    sultan. 

— !.e«   tmT«  prtno-paux  ré<iacteurs  du  Rr^'cr^è'e  .  journal 

qui  s'imi^riiniit  à  Rm-Janeiro,  vsennt-al   d\irri\er  au   Havre 

I    fans  avo-r  di  inanilr  a   l'ure  cette  p'tile   lerfvenr^ 

I         Ces  ni'***ii*un  .  qni  ?rrv:»i^nl   de   leor  r*pi'i   Ii   r»n«e    de 

'     Tindopendarre  ,  que  le»  lire%;!ien»  soutoiiaie.it  p  ir  !e*  arm<H  , 

furent  arrrh's  au   milieu   de  U    nuit  et  eiifirniri    -bn»  une 

ttnr,  d*o«i  ils  ne  «nnt  sortie  que   {K>ur   ^Ir-*  îelés    1   b'^rd   da 

ni^ue  qni    lef    a    deUarq'ié»  an  Havre     Ce«t    jor    r.mlr^    de 

I     le«r  empereur  constitutionnel   qu'ils   ont   fa.t   celle  ptome' 

I     nj<te   vnr   mer. 

I  Vodii  ce  quVn  g>^e  à  vouloir  a'^u-n^r  on  rr\'-  r,*irre 
\  pour  éc'a  rcr  de«  pesples  qui  ^oseat  U  soleil  sur  leur  iviet 
J    pendant  toute  l'aunce. 


i      If^flfiMm^illiif^  i«urP*Vqtti   s'est   Mèlnt,  lont 

V  w' p^  ityUwW^^Wf  r^  fl/lî'  voi^nï  en  France.  Létfr  gou- 

yernemeot  et  des  sociétés  sav£»ht:és  îes    avnifm  â'écàt^ë  <ic 

"tirf  |ilf|tifHf^,tf|rj|rek^,j¥imta   il  valait    biep    mipyi  né   pas    leur 

;-.  ,?'«||f«fijçi5irt^l  j^f^Jrîyoie^   tionnieurs^cl  leur    rea^re   plus  de 

cO'iinà^W  éV^^  YfWn?  ^^cernë  U  inatn  qiiT  yo^is  proscrit  !\ 
nu    ,nttTA  M>u^MyetJa!çtiAl'  coiiUcài  l^t:ti:«t^%iVélàt ,  d'^he 

iiïv  A«iiw^^r^dft,Beri7i,? ;;';';  ■:^';  ■^.  ;?;'"•  ;.;^^  j'^^^y^-^  ■    ;;   . 

j  /  '  !^X  ^i^^'  °\^  '^joy^gé^^fer»  cétlQ  ville  /,yeî  p«Ai|i    par  un 

^^  '^^yMi^^^  bbipmë'^^t^  £û«  inforoié.que  ce  qu*on 

'  èppdle^'flàÀf'W^rdrtii^eéViitl^^i^^'dcvû!^  Je 

mep  rendis  de  suite  sur   le  lieu  de  la  scën«  ;  uue  imnten$e 


(5  ) 


MÙm&iêtf'^^mi^  i^iate^  «t  ^brf:fai«iitioià  Wst&ppreudc 
^c'était  une  femme  d'ua  certain  âge  ;  elU.^laitfls^is^j  ayàni 


■■*Ln  n 


' *^')\prttfqe*^n^rtt'»errb)li  toutes  les  ^éfémomes  qoe  prf^&erlï   * 

.       >onU    avec   inlrépidité,    et^  ordonna  ^dV^  me  M  re  ie    feuj        --    Jt' rit..-%5!^îr*?/-»5^^^^^  ^- 

.^:\".  *«îi  #telW'flaf&in«>éil«tfftd4«#owopiipuce;4  s')opprbUrrr  Anx  •«»  de  f.  fol  :  tïoii,  fe  iiW*ti<Wt^iîtl.e'' 


'^.J'-î^'d^4tfe',*^ù-^à'«iaogpaWei;!s«iisf3nlw  s'ébnça  'borti  du 

'^'  ''.^lÉai^S''m$'Aiài^ti&udiiàmLàfff  ,ag0ti|.4^   police ,  à  la  pri- 

"       ^' rf^iî*^»^  ihdëM»  $'éeri<^r  qàe^  «ans  •la^cr^^le  qu'ils  avaient 
l'ae^'étfghié';  il4^>  feignent  mise  on.piiè^f^j  et   jeta  ms  restes 


—  ^r.  Fragonard  avait  eiposë ,  en  i8iq,   nn  tableau  re- 


letf  r  ccmim^^A^' ;'«»tip#en*ni4àariaia4e  fle  WÇl»f  "S;ff 'li^ 
sort  et  flHflffrliWirWiJi  ses  >remo)rds7<eUe  fewpCflpi^^ g^ijiféva- 
[\-'  \  r^  pn  Beiianïè'  ^Itfsîeàrs  munîciensd  S'adrpsser«  W  matin 

^  M;id:Cofs0n|cî^viiAt  pepsîonn^ij^è  du;  Tff^it^^ 
S^;  donne  ea  c«  mc^rDcpt  des  rep.r^^jti^tion^^^     B^TOune. 

^.hrA^n  de  nos  âbohnesdu  Hâvrê  noiitf'adrcMejirflinlîtie.suî* 
?ant>  ep  no"s  inv'ï^nt  à  Tibserer,  Il  garanftlilà  wfîte  de 
l*a^ec4otf  iqii'U  renferme.        -  -      ,  îr»- sd  ^i,p 

A  cert*m  baron  ^  inârthiifld  ji'ar|^i^  jciv^i£q))^  on  a 
bti  ce*  ievtirsr^r^iers  à  bt  prjoipérité/qe.,|^  F^  Vrghle  ^ 
et  #ti  r^iibHfeemewr  de^-f^ls  ei  a!iui>^fq  Jf.,'f.^^  |^^"/. 

■''  '.'1   3i.r- rrii»:. 
«e 


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-(  '^       ...    P.jr    /,i  -il, s, (.a   <.v..,    .r^  ,i- 


-l*îiuaiJA^ 

QO    îi?>    .    '--:» 

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> Vi-.'»')^  ■/*^X 

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.'•."!':i/N:c.>L,7ja 

.'•5. -S     .'  -  . 

'  !";    C§- 

.;•  e: 


A  me 


Mestieart , 
Yenillrs  bien  insérer  d;ini  ? otm  pmi^aiB  ^n - 

^^ifecut  lavomvcflff^ti     j 

J  '  3  -"  T  O    i.  .■  * W*^t  (4j^  ,^6çdea"n^  .  en   lîeï 1 1 n a  rîo tï  Hu  K  t» o  i -#; 

.,»,^,;,jj,  jj.^/toaçîésu/  le  liane  dit  Je  Vasnriî;*tm  îl  *  cïiifvlpiè 

■  b  5î    »  ,f«  <>H)^f.»?M^^«W'pird'eMi.  Oi*  f  IJ«re  U  i«uver,  4v 

▼in.  Messieurs  les  0éfe|àiii<*imi£a  toot  prlt-ji  4^  t« 
,  ^^..  n^adre  «qr  les  lienx,  en  ce  port»  oa   de  ji*j  fyîre 

'      '  '    '    \  »epV^MiAkr^^t•lë'lilH«^d^4lmrBi^l4>^t«4^IÀiJ 
*"    i^i:    'ïVfîfA-^uiyél'deoÉrsiSjCïiw  iîttrt  M^poprrff  T(w 

'    t:i>  *^  t,e  pijbîïc  est 'prt? venu  f\\w  ïespriOr^ 

:»     *   I      pt"ictfl»res  dc:*  jiaqiiebols  entre  Ni'W-^Yoïk 

et^e  H*ivrc,  n fin  d* assurer  le  départi  ré-, 

,'    ■    ...  ..  C^'ie^r  du   fTavrc,  Tonr   fit^  au  fto  d^ 

'  innis    ffè    jrJTïvicr,    mflf» ,  mat,    juilM« 

; ,  •.  ,  .    ...f^Pl?™^^®  ®'  novembre  ;   mai»  que  l'e- 

i  ».    .  ,p9:^«eâi^"depirtdeNew*Tonckr«s^ 


Le  lieufî,  diLavimaq,  ^uM-ÙXtmSXt, 

NAVIRES  JÉS'  (:)9[^lG!fe>^ 

,  Poïir  Lwàr^s.  -^  lie  bWii  brfrk  tanglak 
A^O^ZO,  tîip.  Perkt¥r^;  A^u  votfcf  |war 
4'dilede5ririfftibHv  l^'1^'<:<n]rant.  ' 
*     P/>»r   fref  •  tt'»  jf>*ttHgè)  y  i*^irlre*àçr   ai» 
r^piuine^  à  sou  bord,  ou  à  M.   àt^qr^l 
'c^orii«r. 


Pûwr  Bordenux,  —  I-.e  joli  brick  ^ï^t. 
ZftLÈ,  Ci" p.  Margueritte,  fin  voîtîer, 
lînubré  en  caiyret^  partira ,  puur  xtrXir 
4e$t  i  n  a  l  i.o  n  , .:  trëv*-!  HCj^ssa  ii^n  le  n  l , 

S*frdrcJiser  à  M.  H,  Cbauvet  el  comp. , 
«mtateuri  »  jpu  'à  MM;...  Gof]«ff p^  fr^rei , 
iHlrtiert^  .   .        »      . .      , 


,  Pour  îci  lHoiivene-Odéririf,  —lie  beau 
n  a  ^  ir«  «me  riça  in  E  M  (7L0US  ,  d  e  î*(  w  - 
Torkp  du  port  de  56o  'lonii*  d'une  màïcht» 
siipcrieurej  partira  ,  poii'tîvemerlt ,  le  10 
mûrs  cdîran't,  sous  le  commandemehl  du 
cApitaÎTléCh.  Selden.  , 
i  ^ftdr^ïâc r ,  poinr  les  coadiït^ti  ia  frc  t ' 


ameri càin  CAÎ>Mr SV  ckr^Mé  Ici  cbevillë 
çii  iquîvréi'mahlèTiinfeihfiMclfargey  par- 
tira V/j^oUf'  ct^i  te  deitrrttfticw,  sous  le 
couimandemèm  âu  câpil^<f9*  Richards, 
Uës-pmitivrÉdent;  tiu^sil^;'l^n  déchar- 
ge n^^nl'elTectWé/^isif  V^  l#io  courant; 
des  arniLigenj^Ws  p.aéTi^V[lWâf  obligeant  le 
ti*^vtrrii  un  nféiti'pï  re^tèiiFyi^AVprouvera 
aucMn  refnrd  Pti  ci^p^t^r  '  -♦ 
'  ' ï5^^1^rW^îP^'; 'fh\it^^  fiik  ièi^  passage,  à 
MU.  Bnnti.^frê,  Boi'gèrard  et  comp.,  ou 
là  M^  Acher,  cou  nier. 

^  Pour  lu  Kùtivelle^Orléans.  —  I^  su- 
prrbe  uaviiv  américain  JSËINE,  de  New- 
V^rk,  du  pon  d£3Q0(aQp. ,  doubla, 
cloué  et  cite  ville  en  cuiv/f^^artira  posi- 
tive m  t^altpt^  F  la.K<?WVçli^-Xirléans,  Irès- 
tiic«ï.«^(imrtien( ,  ^qu^  je  .çAipmaudement 
du  capitaine -W.  Williauos'^.^ 

S*âtlr4»sser,  pour  he«  reiiâefgnemens , au 
Hwvré,  â  MM.  fjrebracd,  Davidson  et 
t  omp,  i  è  M:  Ma&iej^  copriier  dudit  na- 
vire, aw  cirpir^itiiî r.Wiiliam^;  et  à  Paris, 
I  M:  B.  C»*J»iiig^  itïo  Iterfie-Saiol-Eus- 


■■'^'•l    ti 


:4;mi-»i,*|    -y.-.j-jy    /jo  O.ojn  f.'JO.> 


l»DJi 


Vuêdêê  f^enies  reeueitlieê  à  la  Bourse 
dit  Umvn^  le  S  mars* 

5fl  MMM  iké  UaytwM ,  i  3  fr.  60  e.  ilUo. 
S«  WIm  ooImi  Sanit ,  4  to  c.  ,  dito. 
isS  bsUet  coton  Géoffic»  i  1  Ir.  17  «•  i/s  »  a^* 
So  «illicrfboitdtUBpéclMyà  t7fr.loe.4ilo. 


-^  Les  jônrnaox  de  la  Héditerrannée 
t'accordent  tout  mr  lei  ravages  iminenflet 
•OQMÎoaaéi  par  les  lempétet  qui  ont 
rofttt  dasi  le  luidi  de  l'ËuroDe.  Voici  un 
article  eitrait  de  la  feuille  «les  Bouche»- 
du-KAne:  Depuis  dix  jours,  il  n'est  pas 
AtWvë  Ota  seul  courrier  ,  pas  in^sie  un 
Urtare.  I^  neige  ,  4ui  rst  (onibée  presque 
aans  interruption  depuis  la  «ni-déceiiibre  , 
a  raoda  toules  les  roules  iuipraticables. 
La  oaTtgatîon  eat  également  sus|iendue. 
Peudant  tout  le  mois  de  décembre  ,  il  y 
a  eu  dans  la  mer  Noire  de  rioleutes  tem- 
pêtes qui  ont  fait  périr  plus  de  60  bitiniens, 
parmi  lesquels  il  7  a  huit  autrichietis.  La 
c6te»  depuis  Enrini-Durnu  joiqu'a  l'enlrée 
du  Bosphore ,  est  couterte  de  débris  de 
naTircs  ,  de  marcbandiset  dcbouéaa  et  de 
cadarres. 


'    POat  DE  ROUER. 

ito^AMATIÛIO  ET  CaAHCCMUia» 
(  6  Maes.  ) 

f^  CH4acEM.  de  la  goélette  anglaise 
Liherfjr  ^  cap,  Mark  jildri^ige  ^  \enu 
de  Londres.  — Courtier-  iuicrprcte  , 
M.  Pdiecat. 

5a5  saumons  plomb,  4^  ^^'  lilbarge, 
M.  J.  Garrey. 

400  saumon*  plomb. —liiS  morceajx 
Ifeois  de  teinture*-— 3o  biiriU  lilbarge. 
—  A  ordre. 

^j^CnARC.  d(i  brtck  anglais  IrJmneOilin, 
•«a^».  iJa^*id  Edu^ariis^  v.  de  Londres. 
,^-Courtier-interprète ,  M.  J.  Pe!lecat 

•36q  uiorceaui  t  taim.  —  1 15^  saumons 
|iloiub.— A  ordre* 

^|^CtiARCF.M.du  sloop  /e*  Trois- Sœur  s, 
cfap.  PoUel^  Tewii  dr  llonll^nr. — (lour- 
tier-inferprêle ,  M.  J.  P<  IlecM. 

%i  fôls  cidre.  — 26  meules  cercles.  —  A 
ordre. 

ff^  GnaRG.  de  la  goé!ette  la  Philippines 
cap*  Dtuntmt  s  ven.  du  Havre. — Cour* 
tiei-inler|)rète,  M.  J.  Pellecat. 

Biai  bois  Oni|i^(  he,  cuivre»  cuir»,  cc- 
ruse  et  querciirou.—Crevel  et  comp. 

—  L^  brick  rrwgénie,  cap.  Minguet , 
ven.  de  NoinntMiliers,  cb.  de  lel. — 
Coartier,  M.  Bordelle  et  fils. 

—  Le  sloop  l'Aleiandre,  cap.  Roussel, 
veu.  d'HoMÛtrar»  ch.  de  cuire  et  bois. 
—Au  capitaine.— Courtier  I  11.  Lucet. 

—  Lr  sloop  U  Jernie-Flise ,  cap.  Pain, 
ten  deHonieor,  ch.  de  cidre.— Au 
capitaine.— Courtier  y  M.  Lucet. 


0)^ 


vafiaia  wthu. 

La  pbfte  U  Ubre-de^^FanaîBe ,  ea|iil 
Tubcauf ,  de  18  Ion.,  y.  de  la  HougM  , 
ch.  bvltres. 

La  gtjtetteta  Plnltppîaei  isap.  Bamcof, 
de  43  ton.  ,  Yen»  du  Havre ycb.  cuivre, 
cuirs  y  bois  de  Campéche. 

1^  di^re  les  Doux-Attis,  cap..ftarbel, 
de  84  (011.  ,  ven,  du  Havre ,  ch.  huile  y 
bois  de  Campéche  ,  planches. 

Le  brick  le  Jules  y  cap.  Allaia  y  de 
1 1 7  Ion.  y  reo.  deMalnga,  ch.  plemb,  etc. 

Le  oiiasae-marée  TAurorey  de  60  ton. y 
c.  Moreau  y  ail.  à  Brest  y  ch.  bois,  rix. 

Le  sloop  TAiniJible-Félix  y  de  17  t.  c. 
Pilon  ,  ail.  à  la  liouguCy  ch.  de  papiers  y 
épiceries ,  fer. 

La  goélette  le  Conséot  y  de  71  t.,  cap. 
Allurd  ,  ail.  k  Bordeaux  ,  ch.  ae  plâtre. 

Le  chasse-marée  T  liige-Raphaêl  y  de  49 
t. ,  cap.  Gouxcrt  y  ail.  k  la  Rochelle  y  sur 
lest. 

le  bric:k  ,  la  Comète , de  119 tonn.  y  c 
Uagiian ,  ail.  à  Die|)|>e ,  sur  le^t. 

Le  sloop  l'Aimiible-Elixa y  de  46  tonn  y 
c.  Moria  ,  ail.  au  Havre  ,  sur  lest. 

Le  dogrc  -le  Louis  et  Faao j  f  de  40  ^'  > 
c.  Gotiiery  ail.  au  iiivrCy  sur  lest. 

I^  chasse-marée  TAiouette ,  de  Sq  t.  , 
c.  Berthin  ,  ail.  à  Ri^oniie  ,  sur  le^t. 

I.e  chasse-marée  les  Qoatre-Sorurs,  de 
56  tonn.  y  c.  L»*pany  ail.  k  fa  HoCheile, 
sur  le^l. 

Le  sloop  le  Jeune-Edouard  ,  de  28  t. , 
c,  Mt*&iiagc,  ail.  k  Ch  rbourgy  ch.  de 
plomb  laminé  t  (rr,  cuivre. 

Le  chassc-marce  le  Télémaque ,  de  76 
ton.,  c.  Groiimellec  y  ail.  k  bre»ty  ch.  de 
bois  de  <  liéne. 

Le  sloop  la  Joune-Arlèle  y  de  5i  tonn 
c.  Rrgiiéey  alL  k  Hoofleur,  ch.  de  tàU 
\idcs  et  eau-de-vre. 


POIIT  DU  IIAVBE. 

aAVIRES  EfrrftES   DU   5   AC   6  MAES 

Le  brich  aniéncain  le  Dispoth  y  cap, 
Biirck,  \eii.  de   Furlo-Rico  «  ch.   café. 

La  goëlelte  anglaise  Hiiikle  y  C.  Toans  , 
veu.  de  Cardif ,  cli.   iVr. 

Le  sloop  Ir  J*uiie-ll<'nn  y  cap.  Daniel  y 
ven.  de  KuUeur  ,  th.  colon  iîlé. 

Le  fiaq*  ebot  anglais  lePrince-C^obourç, 
cap.  Pu^e^  yen.  de  Southauipton  y  ch. 
|)3ft»agrr^. 

Le  pquebotangljîs  I^djr*\Veltiugton , 
cap.  vv  ood  y  veu  de  Southamplon  y  ch. 
passagers. 

ItAVIRfS  EXPEDIES. 

Le  sloop  TAIerle  ,  cap.  Pétet  ;  ail.  à 
Rouen,  cli.  vin  y  eau-de-vie. 

I^e  bateau  à  vapeur  l'Aaron-Maobj  , 
cap.  Turet  ,  ail.  à  Paris ,  ch.  bois  d'aca-> 
jou  et  ris. 


FORT  DB  QlTIÙJtKOr. 
ttauremeni  «Ai  4  « •  S  Jferr. 

Eh  mrfi¥é  de  FHhqeier  9 
Le  tjalk  haoovrictt.  Die-Hrei^Gta» 
chwnlcry  cap.  U.  TiepkeSymN.  à  Aatii. 
(  Vmî  dtOmfê^  ^tmmdjrmiê.  ) 

AVIS  DIVlLàS. 

fiente  sur  FaiUiie. 

H*  â4-*~'De>n*în  samedi,  neuf  beorii 
du  matin,  en  une  maison  sise  à  Boaefly  ' 
rue  aux  Ours  y  n*.  65,  M*  Galu  ,  com* 
miasaire  pnseur,  procédera  à  la  VEHTB 
de  aao  BOUTEILLES  dk  VlN  it  diversea 
espèces,  dépendant  de  la  Fa'lliie  âé  M*^ 
Aune-Félicité  LavASSELAy  femme  lépanie 
de  corps  et  de  biens  du  sieur  Letellier. 

jtris  wponrjNT. 

La  Vente  de  A  UNS  et  KUVJi  y  aiw 
noncée  dans  notre  naméro  90,  aura  1sa« 
le  ai er créai  12  de  ce  MoiSf  aux  lien 
et  hemre  j  ûxés. 

OUVRAGES  NOUVEAUX. 
Sémeee  mémormhie  d#Y«  C^mmhrm  det  Pmirs, 

dm  l  février  t8a5  ,  présidée  put  M.  i« 

Chmncelicr, 

A  Paria ,  chcm  PtAVOUit ,  ièLumr,  foêi  SaiM- 
llich^,  «t  au  burcao  àm  la  IVaecHe. 
^^mmÊmmmmmmmÊàmmaiÈmÊmÊUmÊÊÊÊtf^âÈÊtmÈmUÊmÊÊÊ 


BOURbE  DE  PARIS,  D*HIER. 
Effets  Publics. 

Gl?f^  P<>Ua   CENT  CONSOLIDÉS, 

Joinanf  fki  m  Sept  iSm 

es  t  aa«  soa  5c  Sa  f  81 1  yac  SS  •  90e  Ss  f 

8sf  5c  loc  i5c  10e  t5c  aoc  35e  Saf  3^  aoa 

Sae  ft5e  35«  Soc 

xECofr^Aisa.  de  uqlidâtio.^, 

JoBit—re  du  9-1  ari**-  *8aa. 

Ech.  da  al  lUrs  i8i3  ,  lîo.  3  o 

iSaj,         a  a 

ti'^»         9  4 

jldcM  No«niATiTa«, 

ANsuif&s  DE  1000  ra.,  &  4  p/  */«y 

Avec  lois  et  priaMs. 
Jo«»—i>f  àc  Ittmahn  iSbx 

loool  » 

àCTIOXa   DE   LA    SaXQ.   de   TEA'iCKy 

lowininr»  fr  Janvitr  ithS. 

1460  f 

SPECTACLES  du  7  MARS. 

Tlli^:ATR£  DES  ARTS. 
{On  commencera  à  6  heures.) 

LB  MBaCUaS  GALANT. 
o«  LA  CoMioii  sAvs  Tirms ,  d«  Bonrsanit 

LR  PBTIT  CIlAPEaoN  ROUGB . 
Opéra  en  3  actes  «  de  Théoloa  cl  Bo%tldi««. 

PoJolphe,  MM.  Baiisia 


iieger 

Aio.isieur  Johe  » 
i,'U  ermite 
Edmond  t 

Premier  Bàchermu  « 
Deuxième  Bûcheron  ^ 
il  use  d"  Amour  ^ 
Jfaneite  « 
Bcrthe^ 


iulico* 
l^ic. 

fiojrigac. 
Damuoiiesb 

Valelie. 
Sciiwaaecè. 
Mead.  Floriai. 
Tbéaard. 


Oi.  BLOQUEL  ,  DIPRIMEUR  es  CAftACIERËS  et  es  TAILLE-DOUCE  |  ans  SaiaT-LÔ ,  N*  34y  Ptia  ut  Pai^ta. 


I  ■  ■  •  ; 
i        ,^    .... 


'1   ....:.  -.  . 

SAMEDI. 


LA  NAGELLE, 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 


Crtte  l>ailU  pMtaiL  (on*  le«  j<iars.  3'*<lre8ser ,  pofar  rAbonnement  et  U  Rédaction  ,  aa  Bureao  de  /a  Naceitc ,  Place  des  Garmpt ,  n^^»  43,  À  Reneii^' 
Ou  a'uboane  a  Pkiii,  chei  feA»«OT-TirivA.iis ,  riie.de  Ru-helieu  ,  n^.  79.  —  AuHaTre,  ches  CuArctLB ,  rae  do  Pana.  ^-  Et  cbes  toua  lira  Lilirairea  ol 
^UiteclcÉrft.'dfef'P(Ateadii  Déparieiuout.^-  Ijt  prix  de  rAbouneaieat  est  de  i5  fr.  cUac|ae  trimcdire,  ppur  Rooea  ,  et  16  (s.  5o  c.  paria  poste.       ''  , 


FRAGMENT  D'UKJE  ÊniM:  INÉDITE. 


.J:      -J  .     A  ja.    *** 

;..:.''  ^  ■        IfA  aeule  ^raiiflear  TeritaLle  , 

CV^  d4i;ibil;er  ton  propre  coeor. 

...    .JJjiia  lUlA  ii?glc' mr^)ri8able ,  .       _  *  • 

;j     j  :  1^*  6'J|*'i^  homme  sefait  cnopaUe, 

'  5*il  dcikceiûlâit  de  M  haotedr.  ' 

Qoknd'tX)bédn  ^  nés  rivages  , 
-  ^^ 'l>dr'aâBiii]vt  de»  k'ocher»  Mânvaget     ^-  .  '^ 

'Ta  ttf  ieutnteoipiei  aam  effi-oi;  , 
,        ,      .  ,/  ÇVfct' ainsi  f|ii*ea    la    solitude,  ,   .^ 

Hearrax  du  bbubeur  di?  rélmle , 
Lea  luccluns  ne  sont  rien  potir  loi. . 
uii  jour,  si  la  tyré  docile  1 

Te  vbde  à  la  célébrité  , 
(î^ue.  des  traits  d'on  no}S\*tâtï' Ttoxim    . 
Tou  coeor  ne  aoit  poliil  a{;i(é  !..  > 

lJ*otiVaii  qui  vole  sar  nos  télés ,     '       . 
3    .         J)4I3S  l'i^xe  Qiéhiê  des  l'empétei , 

Monte  en  dépit  dfs  aqDiloua  :  . .      '     ' 

Et  le  fier  aiiiaii  qui' l'outrage , 
^L'el«%e«  |iar  su  propre  ra^e, 

Au-deasus  des  uoir»  tourbillons. 
.  J^c  dcMtanJe  au  pruptu  voioge, 
Que  le  plaisir  de  le'cbsinieri 
^^  •  Il  pourra  t  oier  «lou  saifrage, 

Mais  non  pas  !a'  doofeiiir  d^tm^r. 
' .  '  '     Si  l'boiupie  iusnlte^a  U  Inmièrç, 
3'éicini-tlle  au  milieu  des  rrèox  ? 
L'astre  brillant  qni  aoOs  éclaire 
C«»ae-i-il  de  ian*  «r  m»  lepx  ? 
C^.intre  lui  snulHonl  les  orages,  / 

L'biver  vomit  timt  ses  Ciiiuai»  : 
Cfsl  p<»hr  uous  i\\xt  suni  les  uuages, 
I  .  L'obacoriié  ue  iattcuit  |ias. 

DICTIONNAIRE   DE  LA  NACELLE. 

>I OUTARDE.    ' 

Ht  àui-»it  tin  grand  cla^îlro  à  faire  sur  la  montarde^ 
et  ce  chapitre  serait  pi(]u.'nkt  ;  mais  consacrer  à  ce  stijet 
trots  colonnes  d'un  ionÏTial  qui  devr.iil  avoir  pour  épigraphe  : 
IHversilv  ^  c^e^t  mi  J^me,  mes  lecteurs  ne  nie  ptirdonne- 
raieal  pas  celte  usurpiilion.  Je  leur  ferai  grdce  de  rêl^vuioingie, 
parce  que  les  aiiti4|uuires  ne  sont  pas  <raccord.  siir  le»  deus 
luots  (|ui   couipoaeal  moutarde.   Je  Ji»   le»  antitfuaiœs  y  et 


I   ^ardeS'YOus  de  croire  que  ce  soit  une  i^auyàî'e  plaîsantene':  je'* 
puis  vous  prouver^  perdes  iiiêmoii*es,  que  ces  tuc}!*^iei:rs  se  éônt'^ 
auiu&ës  et  s'anjusen^  encore  quelquefois  à  là  rnottiardeiiiti'"' 
uns  veulent  qtie  ce  inot  vienne  de  moult- ard  ^  qui  cchiif^ffè'  ' 
bi*aucoup,  les  «titres  ^ë'miJstrïïm'^rdefti\  Yirmi^  qtft%r4ie#.' 
L'origine  de  cet  assa îs on uemealn*f éteint  uiienai  éclaircie. 
Les  gaulois  coniislss.iit^nt  la  moutarde.  A  quelle  rjioqne  s'est- 
elle  introduite  chez  nos  ayeui?  L'histoire  se  tait  à  cet  égard. 
La  moutardti  dès  gallois,  d'ahord  exceilenie,  se  corrompit 
.  lorsque  Jes    romains  envahirent   h'ur  pays    Crs  dominateurs 
du   monde,  poill'feiit  jidr-^ddt  {eiirs  dieux  et  leurs  usagi|f.v^ 
Ils  faisaient    mal,  la  nibutùitfe,   ot»   pent-étro  ils  ne  U  €0&* 
n.'iissaiont  poin^';   de-là  Tesi^èeè  d^oubli   ou  elle  tomba  4t 
leur  lein5. 

l-eà  hiibitans  de  rAngleterre,  d.ins  les  IV*.  et  V*.  sièciei, 
passèrent  wlans  l'Amcrique,  et  y  établirent  différenles  colonies 
.  qui  expulsèrent  les  ind^gèheg  et  leur  moutarde.  Ce  furent 
sur* (oui  les  saints  anachorètes  qui  venaient  de  Tiie  s'établir 
eu  BietMgiiCy  qui  poricrent  les  coups  les  plus  forts  à  ce 
précieux  digestif,  lis  le  regurdcrcnt.  comme  inventé  par  et 
pour  irs  goMfrmaiids  ,  et  ie  cha^&cieiit  (les  cuisines.  Quelqsei 
villes  de  ja  Gayle  teljes  «up  Dijon'  et  Paris ,  conservèrent 
le  fj'u  sacre  »  et  la, //io///ar Je* ,  fabii-uiée  dans  ces  deux  Villeiy 
jouit    cai.orc   d*uiiè  rc^  utalion    méritée.  ' 

On  du  d%ine  personne  qui  s'occupe  à  àes  choses  inutîlei: 
elle  s*amuse  à  la  moutarde.         '       ■  ,  ;  .  ^ 

Ainsi  les  bons  homtnrs  de  lettrés  s'amnseiU  à  la  moutarde. 
On  DC'ut  dire  que  les  rédacteurs  da  Réyeilf  de  PJl pollen  ^ 
de  la  (Quotidienne  y  du  Craprau-BUinç  ^  t'amuse  ut  à  U 
niouiarde  \  car  vouloir  blanchir  la  télé  d'un  nègre  ,  c^est 
perdre  scm  savon  »  mais  il  ue  faut  point  donner  trop  d'extën- 
»ion  à  ce  dicton  :  c&r  s'ils  fout  des, choses  iuolilés  aux  autrètf 
elles  sont  pécuniairement  pibfitaLles  aux  auteurs  de  ces 
pamphlets. 

On  dit  d'uue  chose  qui  vient  qunnd  on  u*en  a  plus 
besoin  :  c^est  de  la  moutarde  après  dîné,.,» 

La  nouvcl'e  d'un  héritage  ,  ou  bieo  un  quateriie  à  la 
loterie,  qni  arrive  à  un  homme  au  lit  de  luoii;  la  main 
d'une  |K*ulelte  de  quinze  ans  f  accordée  à  un  vieillard  de 
soixante-dix  ;  des  munitions  k  la  garnison  d'une  citadelle 
qui  vient  de  se  rendre,  tout  cela  s'appcle  iiè  la  mortarde 
après  diné ,  en  supposant  qu'on   ait  eu  de  quo»  (îiiuT. 

Surer  la  moutarde  ^  signifie  adoucir  un  refus ,  dorer  la 
pilule,   donner  de  i'eau-heuite  de  cour* 

On  dit  :  la  moutarfli*  lui  monte  4iu  nci  ,  il  cuininrn<rc 
à  se  fâiher  ,    le»  opprcs^iur»  .u'out  pas   l;ca;\  jeu  4;.ùnii  ia 


u  é0  nti  i  net  Jet  oppriiuét ,  âlort  il  ii*«it  phi« 
w  ae  êurer  la  uiartùf  ^  ou  ne  veot  p!uf  avaler  U 
pi      f.  - 

âoitt  le  mondû  em  Mmi  la  mç^êiardc^  veut  fnt  qu'une 
ch«it  eii  devenue  publiqve. 

fêt  exempW,  M.  *^m  Acbaifgé  ta  conKÎenk  cWtMaae 
boooe   place  ;   M,  JU.»..  a  ^endu   m  plume  à  h  flëftdora 
«k  police.  U  fée  Urgàle  a  r^çu  1«  louel  de  i^tniil— tmr  '  ' 
Mina.    M.   M***   paie  4  fr.   7S  cenliiues  de  MiOnViliMl 
Toui  le  monde  en  bai  ta  mouiarde. 

Paî  proiittt  d'élre  court ,  et  je  tient  ffvfnV.  ^«1  4it  | 
que  U  mouiarie  e>i  un  digestif,  ain»i  ,  lecteurs  qui  ne 
pouvti  di^t^rer  ni  Tarbilrairc  ,  ni  \e$  Tarlufei  ,  ni  les 
jétuilef  9  ni  tes  discours  de  MM.  tels  M  tels,  ni  les  s<>lti»c8 
des  Quotidiennes  mère  et  fiile,  ni  Ifs  écrits  ttiwinruT  de 
M.  de  Donald,  ni  les  arguioens.UeM.  Ch....  ;  lecteurs ,  niangfi 
dooc  de  la  moutarde  !  U.   1. 


aiBONÎQUE  DE  DARNETAt. 
• 

n  a*eei  point  de^  riiaet  qtie  les  frinoiis  B*evnpkneot  paar 
abuaer  U  simplicilé  ou  trtonspher  de  la  défiance.  Un  fait 
local  I  dont  o#ut  gara«tis9oiis  tons  les  détails,  va  prouver 
q«e  t'intervenlion  àet  fen  et  èe$  génies  nVst  pas  encore 
un  moyen  usé  |iour  tout  Je  luoude.  i«e  lieu  de  la  scène 
dbot  il  va  s'ngtr  est  DaroélaL 
Venons  à  Térénement. 

Vtk  întTminn  se  trouvant,  il  y  a  environ  un  mois,  avec 
là  feamie  Gt^^r  ,  marrlisiide  à  Djrneial ,  lui  demande  le 
ht]éi  de  la  tri^lesse  qnM  cro  t  rein.irf|Uer  en  elle.  Vn  suyi 
•Sset  commun  au|oord*bni  ,  lépond-'lte  :  le  nianf|iie  total 
d*argaut  et  de  restourcrs  pour  mVn  procurer.  A'ors  l'iii- 
conna  ,  après  avoir  exigé  le  plus  pfraiid  se*  ret ,  lui  dit  d*un 
toa  propli('iii|ife  :  Demain  A  six  heures  vont  irez  ,  vt^iue 
et  une  cneim^e  ni  %^ieiiie  nr  neuve  ,  jrt  r  vingt  et  une 
livrée  et  vingt  et  un  sous  (  Piis  ntim^nim  impure  fianJet) 
dans  le  èois  Uagnères  ^  cô.e  Sain  t- Mi  kl  cl  ^  et  vou%  pio^ 
tivncerez  ce$  mots»...  (  I^  ferauic  Goj-^r  a  ganlé  le  secret 
sur  ces  pamles  cab:ilistic|uet.)  Alors,  coiitiuue  le  sorcier, 
vfMM  tmr-  z  un   million  ! 

Fidèle  h  cette  ordonnance  magique,  U  f  innir  Coycr  porte 
au  lieu  indiqué,  la  somme  prescrite.  Vno  \o»x  de  slcuior, 
réchme  encore  Irvise  livres  Ireite  sous,  marqués  pr  elle  de 
certains  caractères  que,  par  nne  réicrve  pieust*,  elle  a  auui 
irfusé  de  la  ire  connaître. 

Celle  somme,  comme  on  le  pen-^e  bien  ,  est  portée  scru- 
p^leuiement.  1^  même  voix  alors,  avec  une  iiitoualion  tou- 
jours croissante  :  «  Relournet  ciiex  vous  ,  \fous  y  tronvertz  un 
fi'and  Sfignvnr*  Fait es^lni force  politesses^  et  il  vous  don- 
ftcra  Parf^ent  ifne  vous  détirez. u  La  bonne  femme,  comblée 
des  esjiérances  les  plus  fl.ittrnses  ,  court  clies  elle ,  trouve  un 
«"orbeau  qu'elle  croit  être  le  grand  seigneur  promis,  mais, 
ilégnisé  tous  une  forme  animale,  comme  cVst  asseï  Tordi- 
ilaire  des  génies.  Elle  pnxligue  au  s^^igneur  les  caresses  les 
|dus  ret|>ect lieuses,  lea  politesses  les  plus  vives  .  mais  le  grand 
l'eigoeur  renfermé  dans  sadignilé,  ne  donne  point  d'argent , 
i4  se  cont**nte  de  croasser.  La  femme  Gojer  I  interpelle  alors 
cruoe  miiiiëre  plus  familière;  le  corbeau  s*envole,  le  voile 
tombe,  cl  M*"*  Coj-er  s'évanouit. 

Doc  aventure  de  la  sorte,  arrix'ée  à  une  femme,  est  de 
!mile  confiée  à  la  moitié  de  la  \ille,qui  la  confie  a  l'autre 
looitié.  DarwiéfaI  ciMntoane  bientôt  cet  évéïiemcut  dans  one 
uMuplainte  analogue.  La  dame  Goj-rr  forme  plainte  contre 
Jes  ckan leurs;  et  jugemefil  e*t  rendu  le  ^7  février,  p.ir  la 
iattice  df-  p.iix  de  Uametf^l,  qui  déboute  la  femme  de  sa 
plainte,  et  p<*rmet  de  cliantcr  la  ciiaiison  {u^qu'à  du  lieures 
du  soir  ,  car  ,  ^>kis  tard  ,on  troublerait  le  re|>os  puMic.  le 
SH^me  juir^meal  met  bon  de  cause  le  rorlM*au  qui  avait 
comparu  à  raujience,  comme  témoin;  mai»  qui,  n'ayant 
p4  voulu  trahir  ta  conKience  en  déposant  ,  fat  lâchement 
assasainé  à  la  aoriie  du  Ifibuaal. 


mt  a  ix>tiis  A. Y  qu  un  fie  êm  gardes  aiiati  moa- 
kamp ,  pour  avoir  eu  4Mmpnédtnca  d*avalor  an 
livm.  «  Ab  !  bon  dîaa  !  dit  It  roi  «  ^'on  ailW 
riMilIct ,  l^martinièrt ,    l^ssona  !  —  Stre  t  dît 


Noofl  nous  abstenons  da  tontes  rdleaiwii  anr  oal  Mmêm 
ment  dialiolique.  Jl  n'est  pas  boa  d'être  plafiaat  mis 

des  géuies. 

MACEDOtKE. 

«^  ùm  âim'\i  à  Ix>tiis  XV  qu'un  de  iêi  gardes  allait  moa- 
•Ir  i»r  te  champ 
•eu  de  êm 
chatubor  Aarfauail 

le  dut  de  Noâîlles,  ce  ne  sont  p.i«  des  chirurgiens  qo'îl 
f.iut.  —  Eh  !  qui  donc  ?  —  Sire ,  c  est  l'abbé  Terrav,  le  cou- 
tréleur-féuéral  des  fiaances.  —  Comment  ?  —  Il  arrivera 
bieulôl  ;  il  mettra  s«r  le  gros  écu  un  premier  dliième , 
un  second  ditibme,  un  premier  vingtième  ,  un  second 
vingtième  ;  le  gros  écu  ser«  r«duil.ii  trente  sit  jols  comme 
les  nôtres  ;  U  s'en  ira  par  fai  voits  ordiaairva ,  ei  voilà  le 
malade   guéri, 

(Compares  la  sollicitude  du  roi  ,  avec  cette  froide  plai- 
snnterie  de  M.  le  duc.  Quel  contraste  !  Au  surplus,  ce  n'est 
pas  la  première  fois  qu'on  voit  un  cpnrtisan.  exposer,  la 
vie  d*uu  bouMise  p<iur  un  bon  mot,  comme  aussi  sAcrs- 
6er  le  salut  du  pruioe  et  de  la  pairie  à  de  (allas  préleii- 
iâoas. 

—  Un  individu  est  tellement  engoué  de  tout  ce  qui  sent 
ou  rappelle  la  guerre ,  qo'd  na  vent  pins  eolenrife  parler 
des  juges^Je-paix. 

—  Le  ^5  du  mois  ,  dernier  un  violent  incendie  a  éclaté 
dans  la  roininiinc  de  Toui  hes  ,  arroudissemenl  de  Monidi- 
dicr.  £n  peu  d*insl.ins  ,  trois  iii.iisons  cl  tous  les  t4tiroen> 
qui  en  dépendaient  ont  été  la  proie  des  flammes ,  s.ius 
qii*ou  ail  eu   le   tems  d'y  porter  aucun  secours. 

— Crotone  s'enorgueillissait  p^ut-élre  plus  d'a\oir  donné 
le  jour  à  ratlilcle  Milon,  que  liièlics  d'avoir  vn  naitre  Pin- 
dare.  Les  tilloi^  paraissent  res»i*iubler  uu  |)eu  onx  crolonia- 
t<  s  ;  et  en  aUmdant  qu'ils  aient  uu  Pindare,  ils  accordent 
des  honneurs  plus  qu  humain»  il  VHeicule  dm  ?iord  ,  leur 
compatriote. 

\oici  un  article  apelogélique  consacré  par  une  feuille 
du  ciA  à  cet  artiste  célèbre  eu  fait  de  coups  de  poings  : 

•  M.  Cliarles  Roussel  ,  connu  sous  le  nom  6  nvrcnle  du 
m  Nord,  est  de  retour  â  Lill.r  de  son  voyage  d'Angleterre. 
m    M.    R>ns»cl  a   reçu  clirx  nos  voisins  d'outremer    l'accueil 

•  le  plus  favorable  ,  et  leur*  journaux   ont  plusuurs  fois  fait 

■  l'elogc  de  son  agilité,  de  sa  force  ,  et  sur-tout  da  la 
M  beauté  de  ses  formes  mii«cnlaires.  L'un  de  ces  journaux, 
M  que  nous  avons  sous  les /eux,  s'exprime  ainsi  sur  le  compte 
m  de  cet   Hercule  : 

I.  Il   j  a  dans  l'histoire  de  M.  Roussel  queVqne  chose  de 

•  partw  ulicremeut  intéressant.  Semblable  au  Pancrastiasie 
N  invincible  de  l'ancienne  Grèce,  qui  s'était  retiré  dana 
»  sa  patrie  couvert  des  applaudisseiiiens  des  spectateurs  t 
n  apiè^  avoir  remporté  une  suite  de  victoires  à  Uljrapie 
»  et  à  Delphes,  VHercuU  du  Nord  est  retourné  chec  lui 
»  comblé  de  faveurs  ,  et  avec  une  fortune  S4iffi>ante  poor 
»  assurer   son  existence.  Sa  force,  infiniment  8U|>érieure  à 

■  ce  qui  est  ordinairement  le  psrtage  de  l'homme  ,  ne  per- 
N  met  plus  à  l'imagination  de  s'étonner  ^e$  prodiges  at* 
»   tribués  an    h<^ros  dont   il   a  pris   le  nom- 

i>  M.  Roussel  a  po%é  plusieurs  fois  devant  les  élèves  de 
»  l'académie  de  peinture  et  de  scntplure  de  Londies  ,  et 
»»  cet:x-ci  ,  pour  lui  témoigner  leur  reconnaissance  ,  lui  oui 
»•  ofleiï  une  superlie  médaille  eu  or,  «or  le  revers  nie  la- 
»•  quelle  sont  gra\és  le  nom  de  l'alhlâle  et  le  motif  jdn 
••  cadeau.  ■ 

— On  nous  mande  de  Tonlon  que  le  nouveau  mavre  dn 
la  ville  a  enjoint  à  radministralton  théâtrale  de  faire  jouer 
tous  les  jours,  axanl  le  lever  de  la  loile  ,  I  Ouvcriura  de 
Uenrjr  IF*  L'ordre  est  exécuté  ponctuellement. 

(  Courrier  FreM^eââ  ) 


ï 


fiOmmitU  4 


(  7\BfUil.  ) 

Le  sloop  U  B^rëaice ,  c.  Go)on  ,  veo, 
d»  Havre,  ck.  de  coloo^  0ttiv4«»«tCi> 
MOV  MM«  Gr«f»l  «tx^oinp.  i  «ourlier» 
M.J.  Pcllecai. 

^;^  CsABCÈif-    ^e   la  goélette   là  Phi" 

Uppinè^^^ âavre , cap.  Dumotit , ven. 

Au  Hftvre.  «^Gouriior-inlerprele»  M. 
I.  I^Necflf. 

.  Réclamaieurs  i  MM. 
aoo»  «mmonicvfvre.—- Roucberfilietc*. 
74  tirrçons  rhi. — Deschamp»- Alexandre 

et  coDip. 
339  cuiri  de  Usuf  en  poi).— -Qi.  Béral  le 

Y  imc  ei  filft. 
ifi  iie»çans  ris.-^io  barils  cérttse.-*-ao 

bourauts  quercilron.-^-Crevel  et  comp. 
ste  bûches  bois  de  Campéche.— A  ordre. 

^f^  CiiARGFX.  du  %\oo\tlesD€ttx^Amisy 
c.  Enouyytn.  du  Havre. — Covf tiers , 
MM.  Bordelle  père  et  fils. 

B  Jc/^ma /ei/r  j  y  M  M • 

64    TAts  vin  ordinaire. — 120  barils  ,  ^4 

demi-barils  brai  — Hubert  Taliie. 
3o  balles  cotoD.— 16,000  paves. — Verdier. 

^f^  Crabgew.  du  doffre/e^  Deux- Amis ^ 
c.  Harhci ,  ven.  ^u  îlavr^, — Courtiers  , 
JdM.  Bordelle  père  et  61s. 

Réclamateun f  MM. 

ail  h«ocai»U  quercitron.  —  Xbuintre- 
Legras. 

5  boQcauts  quercitron. — ^Tineî-A ocelot. 
54  quarts ^to. — Carré  rainé  et  Goubin. 
dm  caisses  19  barriques  56  ballots  vieux 

cuivre. —  I  modèle  de  frégate.— 1  balle 

bois   d'acajou.  — Le  Commissaire  de 

Marine. 
8  fais  potasse.— JuiflTran  ,  Roisjoly  et  C. 
s5  pièces  buile  poisson. — Picard  frères. 
5  balles  amandes. — Desroques  frères, 
a  lM>ucants  anchois. — Dcsrocquesi. 
^54  bîkches  bois  jaune. — Vanier* 
J90  plaitches  sap. — Hersent. 
I  gr^nirr  bois  de  Campéche.— tA  ordre. 
(1^^  CfiAROFJt..du  chasse-marée^  i?owic- 
^Uésirée^  c......  ven.  dcja  Rochelle,— 

CeurlieT-inlèrprëte  ,  M.  Viard. 

Jiéclafnntew  s  ^  M  If. 

59  fAtj  yîn. — Oieusj  frères. 
aâ  f^tt  cau-de-vie. — Lesguillez  et  Belliard . 
25  fAts  dito.-*].  Ch.  Lebreton. 
^4  fûts  dil^o. — (•oJcttc-QuenouilIe. 
4  £àU  tartre.— Au  porteur. 

y^*>  CbaBGem^  du  chasse- marée  7a  Mé- 
ianie ,  c.  Barra  ,  ven.  de  Saint-Malo. 
—  Cott rlie feinta* prête ,  M.  Viard. 

So  boiiMuU  40  baijes  tabac— Pour  la 
ilépc. 


ts  pitncbès  t»ne«l,^9t4  moroeous  boîs 
de  cfaéne.^S  paquets  bttes.— Au  por- 
teur. 

Lt  cbasse-n.  Iç  CosnopoUle  *  c«  I^aa, 
V.  de  Noirmoutiers ,  ch.  de  TO,4^  ^*  *^  » 
pour  MM.  Beittvaia  et  Labitte. 

Resteà  réclamera  bord  iuèe^^r%bk Petite- 

Louise  j  yen.  du  Havre. 
Provenant  du  navire  la  Henriette ,  cap. 
Thémoy,  ven.  de  Marseille. 

A 


85  caisses  êavca. 


.e  réclamateur  est  prié  de  se  faire 
connaître,  s*il  vtui  éviter  les  frais  de 
retard. 

S'adresser  au  Capitaine,  on  soti  bord , 
ou  à  M.  Fauqueus  »  son  courtier. 


MOUVEMEriT  DU  7  AV  8. 
VAVIRES   ENT&KS. 

r^  sloop  les  Deux-Amis ,  cap.  Enon , 
de  4^  ^n*  9  ven.  du  Havre  ,  chargé  de 
coton  ,  vin  ,  brai. 

1  e  slôop  la  Bérénire  ,  cap.  Go^on,  de 
5^.  ton.  ,  von.  du  Havre ,  ch.  de  coton, 
bois,  cuivre. 

Le  chassc-niarce  le  Superbe ,  c.  Hul- 
broo,  de  61  tonn.,  v.  de  Bordtaux,  ch. 
de  vin  et  eau-de-vie. 

La  galiote  la  Parisien  ne ,«c.  Grandcourt, 
de  64  tonn.,  v.  du  flavre,  ck  d*espnl 
de  vin  ,  étain,  plomb. 

Le  brici  la  Bonne -Henriette ,  cap. 
PontiF,  de  1 1 1  tonn. ,  v.  de  Londres .  ciu 
de  plomb  y  cuivre. 

KAVIRBS   EXP#Dll£s. 

Le  sloop  l'AIcide,  c.  Decamps,  de  38 
tonn..  ail.  au  Havre,  sur  lest. 

Le  sloop  la  .leime-Flore ,  cap.  Savalle, 
de  ifi  tonn.  ,  ail  au  Havre,  8ur  lest. 

Le  brick  la  Virginie,  c.  Toquin,  de 
78  tonn.  ail.  au  Croisic  ,  sur  lest. 

Le  chasse-marée  rEloile-d€>-l«-Mer,  c. 
Matelot,  de  62  tonn. ,  ail.  à  Marennes  , 
sur  lesl. 

La  goëlefte  la  Louîse-d'Orloans  ,  cap. 
Poissji  de  53  tonn.,  ail.  au  Havre,  en. 
de  plâlro. 

Le  sloop  la  Rosalie,  c.  Persil  père  ,  de 
78  tônn.  ,  ail.  au  H^vre  ,  sur  lest. 

I  e  dogre  'a  Ville-de-Rédon ,  c.  Morin  , 
de  60  tonn. ,  ail.  à  Bordeaux ,  sur  lest. 

Le  chasse-marée  le  Pèie-de-FomilIc,  c. 
Calvé ,  de  70  lonn. ,  ail.  à  Bordeaux  ,  sur 
lest. 

LeslooplaGrâco-de-Dîou,c.BouiiIon. 
de  a8  loiin.  ,  ail.  à  Gran\i  le,  ch.  de 
pierres  meulières»  plâtr<. 


Le  dogr«  fe  Nestor,  c.  J^vmwatê^Jit^i  J 
ail.  à  Bordeaux  ,  ch.  et  plâtre. 

Le  brfci  fes  {^«x-Paaiines ,  c.  V)<mèel , 
de  72  tonn. ,  ail.  à  Rochefort ,  sur  ^eal. 

Le  brick  la  Jesine-0|jm|ie,  c.  Hotiaé, 
remplaçant  le  c.  Guvot,  de  118,  toun.  f 
ail.  à  Brest ,  êii.  de  bois  é9  conalraciîon. 

Leslosf)  U  Père^le-Faiaille,  c.  Bademer, 
de  3g  tonn.  ,  ail  au  Havre,  sur  lest. 

t^  sloop  hi  JieiMie-Elitfe  t  c*  Pain,  de  19 
loua. ,  ail.  à  Honûeur ,  ch.  de  fûts  vides- 


PORT  nu  BATRB. 

ITAVIliES-FJrTHÉa   W   5   àgJ  6  IIAA3. 

^f^  Cr ARGE«.  do  brtck  i^Brrcftie^  cap. 

Jçjisoaf  ven.  de  Liverpooh-^-Courtie^, 

M.  Acher. 

RccUtmateun ,  MM, 
39  balles  coton. — A.  Leseigoear-AklAD^ 

dre  frècfs  ci  Delafrenaje. 
86  sacs  cacao. — £.  et  A.  iBorel. 
100  sacs  dito. — Oppermann  ,    Mandrot 

el'  comp* 
3o  blocs  élaiu. — V*.  B.  P.  Lecouteulx« 
a  fûts  2  cai>ses  marchandises.— lo  mor- 

c«'aux  fer. — H.  James. 
9  fûts  1  caisse  14  pièces  fer.-— R.lkBeasIeY. 
3  fuis  maganèse.— I  fAt  CQi¥ro.**W«il- 

dington. 
3»  fâtsbière.-^-Witkins. 
83o  saugio9s  plomb  — Berrang er« 

33  bourau^  quercitron,-*3  sacs  café.^— 
5o  SACS  cacao.  —  1  grenier  boit  d» 
Cauipéche,— A  ordre. 

tg^  Ciur.GF.if .  du  navire  améncain  îf^nr^ 
Hngion  ,  de  Philadelphie,  cap.  E.  Ass^, 
hins  f  ven.  de  la  Nouvelle- Orléans.-^ 
Courtier,  M.  Labbé. 

RécLamaieurs  y  MM» 
161  balles  coton. — J.  Denniston  etcomp. 
96  dito  dito. — Vassal  el  comp. 
100  balles  coton.  —  i    Creuser  bois  da. 

Campéche  -^Tessier. 
i4  balles  cotofi. — Caumont  père  et  fils. 

34  dito  dito. -^L.  Picard  frèrest 
98  dito  dito. — Lèpre vosl. 

iS  dito  dito. — Zangroois  ,  LatAillade  eî 

comp. 
94  balles  coton. — :Du  Roveray,  d*Jvernoi4 

et  comp. 
a  barils  sucre. — i  caisse  éveolails.— 1 

tin  Foache  et  fils. 


PORT  DK  QUILLEBEUF. 
Mou\^ement  dtiS  ttv  6  Mert, 

Il  est  monté  h   la   »arée  du  jour  »• 
chas40-marée  qui  a  passé  debout  et  ^*â 
n'a  pu  être  abordé  ,  \u  te  mauvais  tcius. 
Sont  arri¥és  ée  yiUèqvicr. 

I^  brick  In  Louise  |  cap.  Fauchet,  âtV 
à  Noiriiiou  icr. 


lit  brick  la  Lmm  I  cap.  HttKo  ,  ail. 
k  Saiot-Malo. 

Le  dogra  la  Jenoa-£aBila«  cap.  Fon- 
leoau  ,  ail.  k  RorJaaui. 

Lt  brick  la  Napluot  »  cap,  Ralarier , 
ail.   à  Bordeaux. 

La  gribaaa  raimabVe-EttpbroMoe  i  c. 
Baflereinme  ,    ail.  au  Havre. 

.1^  tloop  l'Espoir  t  cap.  Leaoînei  ail. 
aa  Havre. 

Du  6  mi  7. 

.   Soni  descendus  de  ViUtqmer  t 

'  La  grtbanne  la  Jeuoe-Elise,  c.  Moraud, 
ail.  au  Havre. 

Le  dogre  l'Elitabelh  »  c.  Dubamel ,  ail. 
dû  Havre. 

La  gnbane  rAimable-BaUide,  c.  Le- 
•ourJ,  ail.  au  Havre. 

I^  cba»»r*  ibArét  U  Jeune-Camille  »  c. 
I>uffjn  ,  aU.  à  Ciiar^nlr. 

Le  cUt^ac-^ï^r*^**  U  Marie*Rose«c.  Lar- 
gourlie    al!    k  Caca. 

Lt  Imck  TEinile  ,  c  Bertaud ,  ail.  à 
fierUtid,all.  à  Mar^^ille. 

Le  sloop  U  Jeune*5ociété ,  c.  Le>eiie  , 
ail.  à  Saiut-Malo. 

Le  sloop  le  Saint-Dominique ,  c.  Dn- 
bpi ,  ail.  au  Havre. 

Est  monté  et  posé  à  la  marée  du  6. 

.  Le  sloop  rHeureosf- Alliance,  cap. 
Bri«ud  I  veo.  du  Ibvre. 

Soni  descendus  ce  mûiinm 

I««loop  le  Clairvoyant,  cip.  Juliannr. 

Le  brick  la  Belle,  cap.  Viaud. 

Le  sloop  la  Justine,  cap.  Lacroi-x. 

Le  sloop  rUoion ,  cap.  Cardine. 

Lacribdnc  l'Aimable-Euplirçsinei  cap, 
Bellefcmiiie. 

J^  griLine  la  J<»nn#^EIise,  c.  Morand. 

Le  do^re  rKliT^lwIli»  r.np.    Dnli^iuiel. 

La  gribaue  rAimable-Iialride,  c^ipit. 
Lesourd. 

I.e  liaA  h.inoTrieo  Die-Drir-Gci^westh- 
wislei  ,  11   Tir|ikps. 

(  T't^nt  Je  Su     ) 

—  Le  mauvais  frms  d'hirr  a  ran«é  p'u- 
sieurt  tnalliPtirssur  la  rivi«*r«».  In  iij;»rni  i» 
cbargé  i\r  l»oi«,  npj  aiicnaiil  au  »irur(!»'- 
din,  a  p#»ri  aii-r!«><isus  t\n  PonI-dr-l'Xrrlu» 
I  n  des  m  rîn^  d*un  balian  à  v;j|tenr  a 
failli  êirr  vicîiiiie  de  son  tri» ,  •  u  \oh- 
lant  lui  porlcr  du  srconrs  ;  d«  uk  tlic- 
vaun  bille»  sur  un  bateau  picard  ,  ont 
iit   noyés. 

Jioie  des  Ventes  reciwiU'es  à  la  bcunc 
du  Havre  ,  ttu  6  murs, 

a54  balles  coton  Géorgie  ,  à  1   fr.  aS  c. 

a<q. 
33  dtto  ditoditu  Louisiane  ,  à  1  fr.  5>  c. 

dito. 
a  doiii!».  lirons  co'h-n''^  ^ris-^àîB  f.  dito. 
6barlil|Ul•^  j  liiicoii  lo  t|ii^irl» sucre  brut  • 

a  livrer,  a    100   fr.  ,    dilo, 
55  bil!«'S  coton  Grc»rgie  ,  cjirêes  ,  à  1  fr. 

2  c.    I  />  ,    en    fil  lu  |»ôl. 
ifiS   diro   'liP'ii^nviV,  ;i   «p    r.    |  '-»  ,  dil'». 


(4) 

POBT  D^q^HUCCR. 

I>u  3  tu  4  icmt  encrdafan  relAcha  pour 
Rouen  t/Hjrinia  ,   cap.  Satauu  jFI|j||p.  de 

U  Mârryio«epb,  c«p.  Usidi$  t^jàê 
Murenue».  ■    .  > 

L  AiuiaU»,  cap.  ^ûéU  ndaQuM^vr. 
bk^  I''.  4u  ^  s^til  sortit  |r£spér4ii€r/ 

Le  Télemat|n»  ,  cap,  f^otimay. 
L*A]tti-Jri*(>)fuiiieti;^  ,  cap,   âlenard , 
allé  à  BordeauK. 

7  autres  bâtimeos  ,  ail.  k  Roaen. 

POaT  DE  DCNKERQUB. 

IfAVIELS     ENTRES    DU    a     àV  S. 

La  Boulonnaîse,  c.  Mulard,  ven.  dn 
Havre  ,  cti.  â*-  gtaine  de  lin. 

L'Adèle-Cherjt  cap.  Bonvier ,  ven. 
du  Hilvjrc    c  ha  ge  di?  potasse. 

L Aimable-Maiinelte,  cap.  Perce,  ven. 
du  Havre,  cb.  de  potasse;  arm,  IIM. 
Bonvallet  frères. 

Le  Succès ,  cap.  Del  pierre  ,  ven.  du 
Havre,    cb.  d'huile  ctpotasse. 

PORT  DE  LV  ROCHELLE. 


Soni    enttés 


du    relâche 
itavarics. 


pour    cause 


f^  Poulc-Blanclir  ,  cap  I  cdouarin  ,  ail. 
de  Bardeaux  à  Rouen,'  li.  devin,  vinaigre. 

Lia  Marii-Aniie ,  c;ip.  J.  M.  Gu>douin  , 
ail.  de  Itordeaux  â  Dunkerque,  cb.  de 
vin  ,eaii-de-vie  et  p^dlîcule»  decacap. 


M  ALLE  AUX  OU  A  INS. 

do 

4. 

f. 

c. 

f.    c.' 

f. 

c. 

f. 

i-q... 

So 

9 

55     ■  Ptoi»  V.. 

s3 

a8 

-%',.. 

3y 

» 

44     »  Pouc... 

3a 

48 

-S'q... 

a8 

m 

34     »'Poi.  g.. 

14 

i5 

-4-q.. 

«0 

m 

a5     •  Vr^cet . 

lA 

66 

•4 

Blélhect. 

19 

9 

a6     »  Miliri. . 

16 

18 

— •Donv.  . 

• 

9 

»      •'Nivelle 

ao 

a6 

Seigle. . . . 

10 

9 

ift      •  Lin.. .  . 

ao 

aa 

Orpe  .... 

II 

» 

14      » 

Chri«pv 

fO 

l'i 

Avoine. . . 

6 

80 

8   80 

1  rvrriil. 

14 

1  j 

Son 

9 

3 

9  83 

Saîiilf.. 

w 

Ri*ct>upc. . 

3 

33 

3  i\l\ 

Srnetc. 

38 

66 

fietij'iul.  . 

5 

33 

5  6<i 

Lozcrn. 

» 

Ilaiito.'s. . 

i3 

33 

16     >. 

(ol'a.. 

« 

Lrniillev. 

i3 

• 

38     » 

rrrlle. . 

^6 

3S 


PrijL  muj-vn  du  duuhîr  h^cioUire  des  grains 
Cl  dtwsous  éc  i^nès, 

(lu    uift  février. 


7« 


as  pièaaaafp,  SMliontp.p.tvffl..     tfa 
L-haikdaCalaâiacUncAlahaMati  U<    ^ 

aîUa  VMt  7if  Saaà  71}  covast  da  UMÎe  ?•  à  7S1 

Ict  quatre  darotflRa' Aola  77.;  .  ^ 

L*esprii  S/6  aa  Tetto   |»aa,   U  dUapoalbla  «t 

coorast  du  mou  loajoart  tcwi  I  ij%i  So,  et 

<U»aiidé  a  170. 

AitB  k  dira  da  Mmvt'd  «nr  ^  dfiréai  caW» 

uialcs^  ti*u),fmri  uiêiiifl  t^TtBe  ^f-^r,*^  les  aflalffCâ 
faioot  fi'dVQiu  n4B  |iW  «AtM^iî  aMipBaMBi  k  aa- 

Boaetr  daas  lt«  t*"^*^  ^ai  loai  aoaiiaMiB. 


FAILLITES. 

lt  do  taoïrdl  pt«aiw 
bail  e«Bl  Wag i-troU  «  le  tiibaaal  de 
de  terre  et  de  mer  ^e^u  an  Havre,  • 
ouverte  ,  à  tUttr  proi[i*uifrrHrfÉt  liudjijntir,  U 
Ciillile  da  ekitr  Ptml  llaa«**vii  ,  mi^^ny  d  «ff«îr«\ 
dnaeorant  V  ^n  vu-f..  ^  -  •^^M^f.^r  ^  ^^-ji  ^-^^^ 
coiBiaieMire  de  la  Ciilllie  ,  Bf  •  Keari  Fati,  jii|e 
de  ce  triboaal  ,  et  poor  «geat  1  :  tu.  ^^u^^  , 
cosmU  ,  deaieareot  an  Havre  ;  a  nrl^noc  W  de- 
p6i  de  U  personne  do  failli  dans  la  UMiw^ti  iTat- 
tH  ponr  deiiea,  aise  en  celle  ville,  et  calia, 
que  le  pi^ol  jugrmcnl  aéra  afScliê  et  iaaefâ 
dan*  le  journal  do  H^vre. 

Vut'i  r*(  jiï^'r^fifQt  dit  3  mara,  le  aîear 
Pifrf*  J '«iiiei  Ro^w  d#  O^dd^^^aar^^toirria,  a 
cle  'ticUiié  ^n  fitt  d^  billijr  tjO¥fv1etc«iikBi«Miii^ 
flff'tii»T«iillBnl,  ajrndica  lionaveniare^  Lecoate^ 
tïrînu     *<k«ndè. 


HâLL£    ut    (^Al?l 

;  \\\r 3i't        8  S«iiatin   .     .         a        a 

|Sri><le 9  3       .^o  A\uiue  .  .  .  .       l6      48 

Oi^e 'éO        7 

Halle  ai&  Cciaa  ,  du    4. 

liornf  et   varlie  i    <ieu\irr. ...  a   .»o  à  a   80 

Vran  eu  cicrù'r -a   60  à  t    m 

ILaanr tri           %  1\ 

iVau  Liaoï'bc ta          i-  t  » 

Clirvat  a  œuvrer a   So  A  a   70 

t'efi'rs  (tu  4   mars. 

5o  t.  bnilc  CuIm  c.  du  m.  aar  cbar. 
5c»  d.  d. 

300  d.  p.  Ira    4    dem.    m. 

a*  p.  r»pr«i  3/6  .Mnurp.,  pour  a%ril. 

Du   5. 

I  5o  k-  aafran  «In  Ctal.il jîft  noorrao. .  . 

i5o  t.  builr  Culxa ,  p.  lia  c. ,  »ur  cbar. 

iO(i  1.        d.  <I.  d. 

7.«o  t.        d    poor  \f%  \  iI^Tii.  looi*.  ...         7?    ^ol 


LOllbE     ïiPAHlS,  D'HIER. 
FfTên  PnhiiCM 

aVQ    pniu    IFNT   OlX.SOIIDKS, 

frriuc  le  6  .Mait  a  8a(  3uc 

Jooiaa.-dn  aa  Mara  i8a3  79    f.   8uc   8ul  aof  loe 

8uf  79f  (^Sc  8ul  80I  5c  loc  5of  ,5c    lor  %$% 

3oc  33c  4«k;  3oc  aSc  8of  3oc  a 5c  i5c  a5« 

hfcf.nWAisS.     OK    LI'M  IMATIOX, 

Ec'b.  dn  %%  Mars  i8j3  ,  lin.  3     o 

1 8 1  i  ,  8     ai  oof  Soe 

l8a5t  9     4     9t|l   Soe 

Idem   Nom  I  a  ATI  \  ta, 

a.N.>itli»:»    Dl.     1000    FH.,    à    4    p'    */•# 

A«rc  Iota  rt    priniea. 

JouuMOce  dl*  l>tt<<nibc«  liva. 

l«Miol 

ACT10^S   nF   I.A    Ha>Q.    DR  vKA^ca, 

Joaiuauce  d**  Jaj«ici  1B1). 

i46ui 

SPECTACLKS  du  8  M.\RS. 

THrVMîK  DLS   AHTS 

(^Oii  t'otnniuictr'i   à    6  /.fi/iiM.) 

I  A   MAISON  ISOLitr.. 

•tu   lt   VifiLiAan   OR<   V«  c«:iit  , 

Opéra  en  a  acte»  ,  de  M*;rftr  Hier  rt  llalatrac 


iùr,,rsl  ,  WM. 

Charles  , 
Z..-.0 . 
Gritnye  * 

Vrrmirr  f  'olrttr , 
Druxiènif  /'  o/t  i/r, 
7*  i*''sicine   '  'cfl*ur  , 
C/ii/Vf  .  Me»J 

Lfnr  jsunç  Fi  lie  % 


r  -lU'ete  reprc*  q 

hKv^til  S» 

Tr.igcdic  aoav^llc   m   '>  i  ciet 
Luaea  Arna-jli. 

Prsuttts .  MM. 

Manlius  , 

isfctniut  , 

Pubf  us , 

^4iui!car  , 

f 'ïf    Pi'}inain  , 

^4niftr,  >îad. 


•  ir. 

N   trii^ar. 

A«*rtic.   • 

Hatauniier* 

T  'nquereltc* 

Val<  ne. 

A  «liai. 

'I  honiattia. 

C<eio«nt. 

tii'O  de 


de  hU 


f .  t|»ard^e. 
Ca«i«ncavc« 

Krne«t, 

Diifuit*  'I. 
I>iim  .n'ier. 

1  .i^«    -.rre. 


Dl.  BI.CK^LLL  ,  rMl'UlMr/v  ^  •>  <  Vr.ACTHRtS  r.r  ïs  TAH-LL-ilu:  Ct ,  »ci   Smst^I.Ô,  V  3^,  l'iitî»  i.t  I'alvi*. 


DIMANCHE. 


1 


»•.  9!  —  a"»  A^jiÉE.     , 


WnrXiiMS  VRXMKfTRt. 


LA  NACELLE, 

,  DE  LA  SEINE-lNFÉRIEUaE. 

Crtte  FenîJle  paratt  toat  let  jours.  S'adresser,  poar  rAbonnfmeot  et  ia  Rédaction  ,  aa  Bareao  de  Fa  IVacclle,  Place  des  Cannée ,  n^.  48,  a  Roocn. 
On  s'abonne  à  Paris,  chez  Bbissot-Thivaas  ,  rne  de  Hicheli«'ii ,  n*».  7».  —  Au  Havre ,  che«  Chapelle  ,  me  de  Paris.  ^~  El  cheÈ  tous  lea  Lihrairea  et 
Directeurs  des  Postes  du  Département. —  lie   prix  de  rAboiiiieiiient  est  de  i5  fr.  chaque  trhue»tre,'poikr  Roncrn,  et  16  fr.  5o  «.  ptrla  poste. 


^i  i 


LE  PARRICIDE  , 

POÈME     * 
SUIVI  D'AUTRES  POÉSIES, 

Par  Jules  LEF£y..B« 


CVst  une  l)onne  fortuoe  pour  on  jonrnalîste  que  le  compte 
k  rendre  des  productions  d  un  hoiuine  de  génie  el  d'un  buo 
français  ;  je  mer  félicite  donc  d*avoir  à  parler  do  Touvrage 
de  M.  Jules  Lefevre,  aïKjuel  on  l'ie  peut  refu^er  aiicuue  des 
c|ualiii::atioiis  qu(f  je  viens  de  lui  donner.  La  France,  que  du 
écrivains  à  f^àgps  calomnient  sans  cenbc  (  el  c^ei»!  la  ca!ou««- 
Dier  que  de  mellre  au  nombre  dfis  grands  hommes  ,  ces  pvg- 
niées  insoleus  qui  voudraient  arborer  leur  pâle  bannière  .«^ur 
le  pâmasse,  en  dépit  d'Apoilun  élouné.  )  Cettc'belle  France, 
dis-je^  pcbsëde  un  peëte  de  pluâ  dans  lauteur  du  Parricides 
j'en  appelle  à  ceux  qui  ont  lu  les  poésies  que  j'ai  sous  les 
veux.  Je  dis  les  poésies,  car  le  recueil  annoncé  reuferiLe 
plusieurs  morceaux,  dont  la  plupart  ne  sunt ,  il  est  via  1 , 
que  des  traductions  ;  mais  la  verve  poétique  de  notre  cotnpa- 
triotes  a  su  les  mettre  au  moins  d*  pajr  avec  ses  originaux. 

Analyser  un  livre  est  souvent  rendre  à  Tautcur  un  m.ui- 
vais  service  ,  puisque  le  lecteur  h'.f  plus  de  surprises  à  éprou- 
ver ;  mais  si  le  |>oële  a  su  embcliir  ses  récits  d'images  gra- 
cieuses, de  pensées  subliiiies  ou  piltoresqijes,  on  !>ei)(  pins  de 
plaisir  en  le  lisant  :  on  croyait  cunnuilre  ses  sujets  ,  ou  ne 
[es  a  pas  même  enirevus,  on  ne  devine  pas  de  beaux  vers  , 
et  c'est  ici  sur-tout  qu*ort  en  fera  l*cxpericncc. 

Biais,  quel  n^m  donner  à  ces  poésies?  Ce  ne  sont  ni  des 
élégies,  ni  des  m?sséniennes  ;  elles  appartiennent  plutôt  à  ce 
genre  héroïque  dotit  le  lord  liyron  a  enriclti  la  ^ittératnre  : 
enrichi!  Ton  rira  ;  que  m'importe ,  je 'n'eu  persisterai  pas 
Kuotns.  Les  préiiigés  ont  pénétré  jusqu'au  sancluaiie  des 
filles  de  mémoire  ,  et  l'ou  est  convenu  de  ne  trouver  le  beau 
que  dans  les  coniposttiohs  antiques.  Je  n'ai  garde  de  nier  leurs 
Inrautés  ;  je  sais  encore  que.'les  byrounicns,  souvent  esclaves 
d'uoe  imagination  délirante  ,  ont  pris  leurs  héros  dans  un 
inonde  idéal  ,  et  qne  l'exagération  reiiiplace  cfuclqnefors  chez 
eux  le  bon  sens;  mais  est-ce  par  ses  défauts  seuls  qu'on  doit 
juger  d'un  genre  oii  la  hardiesse  des  métaphores  et  la  vérité 
des  tableaux  compeiiseut  de  légères  imperfections?  Non  ,  sans 
«loute;  1^  g.Miie  Si\il  tout  embellir.  Li^ez  plutôt  Touvragc  que 
l'annonce  :  en  voi(,*i  quelques  {Vissages  qui  m'out  semblé  le- 
marquables  :  ils  sont  tirés  du  Parricide  : 


t 


Sans  doute  il  est  affirenz  de  ee  dire  :  Je  vif  | 

Mes  jours ,  de  Lien  longs  jours  pourraient  étce  snitlty 

Et  pourtant ,  je  le  êêU^  je  mourrai  dans  ane  beof»  ; 

Poiitt  d*espoîr,  de  calcul,  d*an>itié  qui  noua  leurre , 

Je  meurs  «ans  qo*nn  locg  mal  ait  daigné  pas  à  pas 

Me  conduire  afl'aibli  josqn*au  bord  du  trépas  ; 

Il  faut  franchir  d'un  coup,  un  intervalle  immense  , 

Et  moarir ,  en  uu  mot ,  sans  que  la  mort  commence  ! 

L'amante  d'Iîdgard  a  pénétré  dans  sa  prison;  elle  apporte  des  ■ 
adoucissemens  à  ses  peines  :  un  poignard  et  de  l'amour,  Soa 
âme  s'émoutj  il  s'écrie  : 

Un  dieu  m*aTait  maudit ,  maia  loi  tu  le  désarmes  ; 
Je  pense  ta  pensée ,  et  je  pleore  tes  larmet. 

La  onzième  strophe  est  uu  portrait  enchanteur  de  Julia  : 

An  pays  die^  humains  ,  péleiine  d*un  jour. 

Dieu  ne  la  forma  pas  de  la  même  poussière. 

Pnre  coiume  un  enfant ,  on  comme  sa  prière. 

Elle  avait  dans  les  traits  qnclqae  chose  des  cienx. 

A  travers  la  langueur  qui  voilait  ses  beaux  yeux. 

De  sou  regard  d  azur  brillaient  les  étincelles. 

Comme  une  eau  qne  les  vents  soulèvent  de  leurs  ailes,  * 

Sa  chevelure  d*or  jusqu*à  ses  pieds  tombait  , 

Et  ses  pieds  que  la  soie  a  peine  dérobait. 

Etaient  comme  la  neige  en  nos  vallons  couchée , 

Avant  qne  de  ses  pas  un  pasteur  Tait  touchée  1 

Yoila  ce  qu'elle  était ,  la  maîtresse  d'Edgard  ,  etc. 

Plus  loin  le  chevalier  coupable  s'indigne  d'ensanglanter 
l'échafaud  : 

J'irai  (  dit-il  )  sous  les  regards  de  viles  créatures , 
Histrion  de  la  mort ,  étaler  mes  tortnres. 

Tout  semble  écrit  d'enthousiasme,  mais  M.  Jules  Lefevre 
est  encore  le  poète  de  la  nature;  l'art,  ou  plutôt  l'expé- 
rience, peut  lui  apprendre  beaucoup.  Quelquefois  ses  ex- 
jircssions  sont  prosaïques;  quelquefois  il-ne  ne  sait  pas  mé- 
nager les  elléts.  C'est  dans  Purisina  surtout  que  se  trou- 
vent ^  en  plus  grand  notubre  ,  les  contrastes  des  vers  les 
pins  mauvais  et  les  plus  sublimas.  Mais  je  ne  veux  citer  que 
les  beaux  endroits.  Farisina,  l'adultère  épouse  de  Raymond  , 
a  trahi  la  foi  conjugale,  et  brûle  pour  Hugo,  le  fiis  de  son 
époux.  1^  nuit  coinre  la  terre,  elle  le  cherche  : 

Un  buisson  si^parait  leurs  pas  iirésoins. 
Mais  déjà  le  buisson  ne  les  sépare  plus. 

Le  temps  ,  dp  qui  la  marche  est  ntalgré  nous  la  n^re^ 
Qui  fauche  d'uu^  niaiu  ce  qu'il  sème  de  l'autre  , 
Qneleur.fait-il,  le  temps  ? 

Leur*  tonpirs  confomlus  ,  accablent  leur  faiblesse. 


Muis  In  roitpe  dei  plaisirs  est   Urîe ,  et  Piriiîot  a  regn 
gttCM  couche;  rivrrsse  de  U  voluplô  agile  endort  ses  scm,' 
rt   ses  ri«f«t  amoureiiv   éemeiHiefit    son    mnant.   hmrmonâ 
«Ucativre  son  malheur  ,  et  la  vengeance  a  maimaé  Ta  dm^ 
««ère  heure  Jes  coii|>ables  ;  il  cooCeinpTe  celle  quf  f^  hrûmjféi 

S«  en  tomoMil  alon  Ibt  Umhi  U  bandeau , 
Et  qo*à  iMlai tf  MibI  éa  wciarna  llaBbraa , 
£ll«  eût  va  dt  RajoBond  la  Irini  hlhae  et  fiiroooha» 
La  iiép^s  toat-l-eoap  fbt  aotri  dao«  m  c«tQcbe. 
Oh  f  dora ,  Parialoa  !  irembla  de  voir  flajMood  l   ■ 
I41  coIfM-e  en  ■naflr  roiw«4l«  tor  «oa  front. 
'Pariftioa,  lu  don  f  ta  jeone«tc»ofunirillr. 
Et  ict  jour»  totti  complet  par  ion  époax  qai  vaîllal 

Le  conseil  c&t  avieniblê.  Le  fiU  de  Hsjrmoiid  lui  adressa 
une  défense,  chff-d'œuvre  dVIoqiieoce  et  d'énergie  :  on  j 
•eot  toute  la  dignité  de  TlKtinine.. 

Tal  Mdpit  toM  4pM»a  !  Et  pmmpMii  f»  ticillnaa  » 
La  voyant  par  «on  père  oflrrte  à  ma  irndrafte , 
El  a*oppo«att  ton  crime  k  qui  je  dois  le  jour, 
Bl*a*l«elle  M  mon  bien,  tana  Bi*6irr  mon  amour  T 
J*écaU,  pir  ma  aalaMnce ,  iodi^ae  de  ara  charmes  ! 
Tea  riraus  ,  que  la  goa<  re  ■  jriea  toue  met  armes , 
IToBUil*  trouvé  trop  vU  pour  leur  donner  la  mari  f 


(5> 


Qnaad  rhrrchaot  Ira  combats  comme  des  jours  de  flfe, 
J*allaîa  ches  l'ennemî  promener  la  défaite  ; 
Et  quand ,  lea  eflTrayani  d'un  uom  que  je  n*ai  paa» 
Leura  eacadrona  épara  se  Ibadalaiit  afloa  mkm  pn. 
Qui  det  tiens  aéR  aaé  ,  devant  «m  fanera iMas , 
Oppuaer  »a  natwmiaa  a  aon  erl  de  baiaiHea  ? 

Hugo  est  (ondaiiiné  :  la  muse  nous  conduit  encore  k  son 
supplice;  iii.'iis  »*il  meurt  coincuf  le  parricide»  >oiis  l«*  fer  du 
bourreau,  la  louche  est  Lion  différente  :  on  éprouve  une 
autre  terreur.  L*eiécuteur  %eul  lui  baïKler  les  ycu%  : 

Esclave  «  a  mes  regarda  laiaae  la  liberté  : 

Le  criuie  e^t  une  deUe  ,  on  peu  de  aang  Tacquife. 

Jb  le  dnane  le  mien  :  prend»  loui ,  que  je  aoîa  quitte  ! 


El  aur  le  noâe  billoi  il  va  poaar  la  léte» 

Le  bourreau  alupéieftt  la  regarde  al  a'erréta. 

•  lllun» ,  frappe  :  1*  Et  vera  lui  le  honrreao  ae  courba. 

m  frappe  donc  :  a  eri*4-il  ;  et  la  hache  toioba. 

Le  tronc  recule  rt  aaearl;  la  aaa^  jaUUt  et  oaole» 

La  léte  coavnUive  an  Inio  bcMdit  et  ranle; 

L*oeil  leme  agile  eaeor  an  regard  cfTaeé , 

Paia  la  bouaba  ae  mm,  et  la  vie  a  ccaaé. 

Voila    coisineot    écrit   ce   lord  hyron   si  déprécié    chei 
nous  ! 

lIYOrÈNE. 

Cest    en   offrant  des  substances    mcdicamenleases  ^ve  le 
cbarlalauisiiie  déploie  soti  éloi|iieace  «  »ott  instriKtion  et  ses 

ruess4*s.  1^  ^mêde  aoooncé  est  sosc«*ptible  de  guérir  tous 
maitx  que  Ton  a,  et  de  préserver  de  ceui  que  l'oii  n*a 
pis*  Telle  est  la  formule  ordinaire  de  presque  lou|4*s  les 
iiniionces  de  ihédicaïueiis  ;  telle  est  aus^i  Tesirrit  qui  a  pré- 
aidé  à  la  roui  position  d'une  noiicc  sur  IVau  niiiirnile  de 
Stifters  ,  qu'on   nous  adresse  de  Mer« ,  ponr  Tan   i8?3. 

4»etle  notice  renfeime  des  ei traits  de  plusieurs  auteurs 
oNcmands  qui  ont  prodigué  des  éloges  |>oinpeox  à  la  source 
de  8el|ers,  ei  Ton  y  a  joint  une  liste  extrêmement  notn- 
kroiifi  des  maladies  que  gnérit  celte  ofide  nierrei lieuse. 
J/oii  aurait  pu  généraliser  et  faire  de  ce  remède  un  spé- 
oilique  universel  ,  comme  le  médicastre  Leroy  en  a  fait  un 
de  son  ptiigatif ,  qui  nVsf  antre  que  Keau-de-vie  allemande 
du  C^aex.  L'auteur  de  la  notice  parait  oublier  cpi*rl  existe 
d*aulres  eaux  iiiinémles,  et  semble  %onlofr  donner  un  nouveau 
prix  à  celle  du  bailliage  6*ldmrUn  ,  en  privant  les  eaux 
minérales  arlificiellet  des  propriétés  qu'on  leur  reconnaît 
tous  les  jours  ;  mait  l'usage  des  eaux  minérales  naturelles 
n*est  plus  safulaire  que  celui  det  eaux  artificielles ,  que 
Inrsqu  on  peut  les  prendre  k  la  source  même,  ei  le  plus 
»ou\ent  encore  ,  00  leur  attribue  les  bons  cfleis  d'un  vojraga, 
^  il  des  plaisirs  qua  l'oa  rencontre  dans  praaqnt  tontes  les 
tllca  ou  se  trouvent  les  lourcea. 


l/étab!îssenient  de  MM.  Trtajre  et  Jiirine  9  Ji  TiTolî  ,  et 
CfeJui  de  MM.  Doodet,  Planche  et  Boulaj,  au  Gros-dilloii  « 
ont  provf4  depuis  long-teiirt  tpst  l'on  pnvTatt  trër*  bien 
imiter  Ita  taux  minérales  naturelles, 

Lei  aflMÎens  raédccios  qui  %'oyaient  par^foot  des  iibstmc^ 
tfona  ,  de  rn#rabilc  «  des  glaires  9  etc.  ,  '  entojaieot  anx 
eaox  toulos  \m  ^lersonacs  atteintes  lin  maladie»  cbrooic|nea. 
Les  médecins  mMernes  ne  se  débarrassent  plus  aiuH  de 
leurs  laïaUlet  »  ib  préfèrent  les   guérir  eux-niemet. 

If'aaQ-  de  &:rti!  est  aujourd'hui  employée  en  France  comme 
une  eau  de  luxe;  dans  beaucoup  de  maisous  de  Paria ,  elle 
a  remplacé  Tcau  de  la  SIeiue  ;    mais  cotte   eau  ai    agréable 

Car  la  se\eiir  quVlle  laisse  sur  la  langue  ,  par  l'acide  car* 
oniqne  qu'elle  contient  en  «rande  qu  intité  et  qui  lui  donne 
le  goût  piquant  du  ?in  de  Cbaiiipagne,  ne  >oit  point  de 
la  source  de  Seliars,  n»ai«  brpn  des  éiabliasaineoê  de  Tivoli 
ou   du  Grof-Caîllou. 

Nous  devons  ajouter  d'autant  p!us  de  confiance  aux  eaux 
minérales  artifieietlrs  de  ces  précieux  ëtablissemens  ,  assex 
recoiiunandables  d'ailleurs  ,  par  les  noms  des  propriétaires  ; 
que  les  eaux  naturelles  éprouvent  souvent  des  altérationa  » 
et  par  les  voyages  qu'un  leur  bit  faire  »  et  par  la  dniee 
de  leur  séjonr  ckiia  ics  dépôia. 

La  aourcn  tle  Sekeca  n  est  point  la  seule  qui  fonmîaae 
une  ean  minérale  acédule  :  ou  en  trouve  rn  France  aux 
sources  du  Mont  «d'Or,  Saint -M/on,  Bar,  Chate  Idon  , 
Langeac. 


ÎIACÉDOINF. 

—  Un  moine  inventa  la  poudre  ii  canon  :  un  é\éqne 
(Galeu,  évoque  de  Munster),  les  bombe»;  un  capucin  « 
le  P.  Joseph  ,  ai  fameux  aous  le  tniiiiatèra  du  cardinni 
de  Bicbelicu  ^  imagina  les  espions  soudoY*^s  par  la  police,  et 
les  letti es-de-cachet;  le  cardinal  de  la  Ballne  élait  l'inven- 
teur d'une  cage  de  fer  daas  laquelle  il  fut  lui-iu^im*  en- 
fermé I 

\jc  fanfaron  du  Drapeatt^ Blanc ,  M.  de  la  Mennais  , 
découvre  chaque  jour  un  moyen  de  îostifier  lea  entrepnaea 
belliqueuses  ;  pourquoi  faul-il  que  «les  hommes  ,  dont  hs 
mission  est  d'adoucir  les  peines  de  riiuiimnilé ,  soient  as- 
sez malheureux  pour  faire  des  découvertea  qui  en  sont  te 
fléau. 

—  On  noua  écrit  do  Havre  : 

f>a  dernière  repreaenUtion  du  vaudeville  qui  a  pour  titre  : 
Pierrr.Paul  et  Jcmn  ^  a  fourni  aux  spectateuis  l'occasiov 
de  vociféter  leurs  senti  mens.  Des  bra\*os  ,  t?et  bis  ,  onl 
accueilli  les  trois  couplets  suivant  du  vaudeville  qni  fer* 
mine  la  pièce  : 

HARlF.-iBAinfB. 

La  ddaordra  ae  me  pUk  goèie  : 
Meia  ie  rta  loraqae  lea  ntéehias  » 
Lea  ingrala  et  lea  inirigaaa 

Se  font  la  guerre. 
Pendant  qn'ila  ae  l.ioceat  daa  traies, 
El  que  dea  liooMea  aoal  leara  Aies* 
Il  laul  a*djre  entre  geua  buaaltaa, 

Faiaooa  la  paix* 

Et  le  cbœor ,  de  concert  avec  le  poblic  ,  Toctffrail-  s 
La  paia  f  la  paix  !  la  pals  I 

LB  ci.^riTaâL. 

Bt   qaelqn*eiMieaû  t^aiéraira 
TroabUit    encore   noa  étala, 
Cbacun  crierait  :  Armons  nos  Srmt  . 

Fiiistins  la  fsuerrre  ! 
Bffaâa  pour  qn'alora  cTaafre^  snacaa 
CoaroBfirat  a«ia  vîrille*  b«anîëeaa, 
Flaê  de  dîfteorde  enisa  da«  liinea» 


VaiaoBs  L  p^ix. 


pm.9  ta  mantiJMurtîir. 

J«  •€■«  poarUnt  a«  fMid  4ia  «kmt, 
QoiMloôloMlMiiiMfvlMArieari  '  '    '^ 

^  . .  Qa*il  faat  U  gnecrt. 

ifajr  MMir  £ur*  fleorir  à  jMoaM  , 
An  Mio  de  not*  Mte  patrie  , 
lei  irlii  le  «oiMnirc*,  rmdiMtrie».u,.  , 
tl  faut  la  paix» 

— 4i«.  nommé  JLou^e^  ouvrier  Uinturier  âé  cette  vIMe  , 
a  Fmppt  V  c«ft  )o«m  derniers  f  une  j^une  fili^  de  plusieurs 
coups  de  «zonteiu  ,  à  la  suite  d'une  querelle.  Ofi  attribue 
ce  crime  à  \à  jalousie  qu'il  ressentait  de  se  voir  pi^Mrer 
un  rival  :  l'assassin  a  été  arr^lé. 


SPECTACLES.  —  Théâtre  des  Arts, 

Héguluê,  —  M.  ci  MT".  Lagardhre^ 

Le  dévouement  de  Régulas  est  unique  dans  l'hiktolre 
même  des  héros  républicains ,  et  son  exemule  restera  lbn§[- 
tems  sans  imitateur.  Le  caractère  du  prisonnier  de  Car- 
tbage  était  sans  doute  très*dra  ma  tique ,  mais  Sa  sitiialioil 
était  peu  théâtrale,  parce  qu'elle  ne  présentait  qu'an  évé- 
Tiement ,  et  qu'elle  ne  fournî»sait  pas  une  action.  Dorât,  \e 
frigide  Dofat,  s'ertipara  de  ce  sujet ,  pour  le  transporter  sur 
notre  scène.  Ce qoe  Dorât  a  tenté,  M.  Arnanid  l'a  eiécaté. 
Son  bel  ouvrage  a  reçu  peut-être  sur  notre  théâtre  un  accueil 
fin  peu  tardif;  iHais  avant  de  l'applaudir,  on  l'avait  ad  uii  ré  : 
et  c'est  hier  que  nons  lui  avons  payé  en  famille  ,  l'hommage 


(S) 


'  que  nons  lui  avons  paye 
uflat^me  que  itous  lui  devions  depuis  long-tem^. 


Tiaifnrdërè ,  chargt!  iki  fftie  de  KégnUtè ,  a  eu  de  beal^x 
iti6uvèi^ei|S  el  deft  m«mens  de  nég:ligënce  ;  des  traniitioiia 
hevrevses  et  des  saccades  on  peu'  ithip  violentes.  XH^  en- 
rouement %s^ez  fort  a  beaucf^opr  coftotrmi^  auAsi-^'à  lui  nuire 
dans,  lés  puisages  les  plus  rapide»  de  iar'déetMbatita  f  et 
nous  devins  toutefois  lui  savoir  gré  de  n'avoir  pas  retardé, 
par  une  indisposition  bien  réeKéf  là  rèplréseuttetion  d'un  os- 
vrage  attendu  aussi  impati«»a9iiiéilt.  La  acèm  où  le  h^frès 
prisonnier  rappelle  à  son  fils  les  devoirs  cruels  que  lui  im- 
pose la  patrie  ;  a  produit  le  plus  ^ratid  effet,  bile  a  été 
naturelle  ,  pathétique  ,  aiosple  ,  eufiu  tout  et  qu'elle  devait 
être  :  belle  et  hiea  représentée. 

Nos  acteurs  de  comédie,  recrutés  tout-à-coup  psr  Metpo- 
mène ,  n'ont  pu  se  dépouiller  totaiemt^nt  de  l'allure  co- 
niit|ue  qu'ils  ont  contractée  au  service  de  Thalie»  Ariste^ 
surchargé  de  la  poorpre  consulaire,  a  ri  pkis  d'une  fois ,  sans 
doute,  dans  la  barbe  de  Mantîia.  Poiif  AlmlchJ^ ^  il  UdUs  a 
paru  digne,  eu  égard  à  son  embonpoint ,  de  représenter  un 
peuple  qui,  selon  Pline  ,  aimait  fort  la  honhe  cnëre  (  Pœni 
dediti  gulœ)  mai^  le  public  n'est  pas  intraitable,  et  il  sait 
tenir  compte  du  zèle  presque  autant  que  du  talent  et  des 
avantages  extérieurs* 

Un  mot  nous  reste  à  dire ,  et  ce  mot  est  pour  Itt^*  t^igar- 
dère.  C'était  une  charmante  Attitic^  mais  tin  peu  trop  ti- 
mide. Si,  à  notre  mot  il  nous  était  permis  d'ajouter  on 
conseil  ,  nous  engagerions  M°**  Lagardëre,  I  moins  pfodi* 
guer  les  gestes.  On  doit  eh  être  tres-écbnome  dani  fa  ti^- 
gédie  ;  ](*s-  répéter  trhp  fréquemment,  c*e&t  eh  diminuer  l^éflel , 
el  se  ravir  le  parti  qu'on  p<^urrait  en  tirer. 


mmxxt  d  wmnHdvi^ 


titCtAMATKmS  ET  CHAROEMBHft. 

POHT  DE  ROUEN. 

(  B  Maes.  ) 

^f^  Cbargëii.  du  brick  le  Jules ^  de 
Rouen,  cap.  AHain  ^  ven.  d'Adra  et 
Malaga.  —  Courtier  -  interprète  ,  M. 
Orford. 

Réclama  leurs  j  MM. 

t88o  saumons' plomb. — Lambert. 

loosacs  sumac. — Poitevin. 

174  dito  dito. — 100  dito  dito. — 'i5  balles 

safran  un}.— 'P.  Lehatlre  et  fils. 
5  barils  vin  en  double  fàt.— J.  Garvey. 
I  dito  dito  dito. — Guerin  de  Foncin. 
4  dito  dito  dito, — Bcssaut. 

1  ballot  contenant  4  caisses  raisins  secs  et 
une  caisse  amandes. — J.  Garvey, 

2  caisses  raisins. — J.  Garvey. 

4  barils  vin  en  double  fût.— î»  dito  dito 
et  une  botte  échantillons. — 2  barils  vin 
en  double  fût.— 26  dito  dito  dito. — 
a  dito  dito  dîto. — 29  difo  dito  dito. — 
12  caisses  raisins. — A  ordre. 

Le  brick  la  Bonne-Henriette,  de  m 
tonn. ,  cap.  V.  Pontiffe ,  ven.  de  Londres, 
ch.  de  plomb ,  élaiii  ,  cuivre  ,  etc» 
(  Demain  le  détail  du  chargement.) 


^ç^  Cbargfm,  du  smack  la  Parisienne  , 
cap,  Grandcourt  J  von.  du  Havre. — 
Courtiers,  MM.  Bordelle  père  et  fils. 

Héclamateurs ^  MM. 

91  fAts  esprit. — E.  QuesnH. 

55o  bûches  bois  jaune.— La  fosse. 

4  fÀts  poisson  salé. — Decaen  et  Briosnc. 

120  planches  sap, — Gaudemer. 

i5oo  pavés. — l'a  Capitaine. 

3oo  saumons  étaiu.—  96  dito  dito. — 20 

dents  d*éléphant. — 5fûts  jus  Je  citron. 

-^  I  panier  sUcre.— A  ordre. 

^C^  Chargem.  de  la  galiote  la  Jeune^ 
Catherine  y  cap  J^aouerie  y  ven.  du 
Havre. — Courtiers ,  MM.  Bordelle  père 
et  fils. 

Kéclamàfenrt  ^  MM. 

27  balles  coton. — 15  barils  litharge*-^â 
fûts  miel  — Levavasseur. 

So  balles  coton.-— Hommais. 

2000  saumons  cuivre.— Bouché  fils. 

I  fû(  tafîa. — Lefebure  aîné. 

10,000  pavés.— Lé  Capitaine* 

42  boucauts  quercitrou. — i5o  saumons 
plonibb.-^iS^  ditodilo.-~i64aa€s  sal- 
pêtre.— 2  fûts  6  paquets  acier.-^&  (àl 
émery.  A  ordre. 


HOVVIMENT  BU  8  10  9. 
KAVIRES   ENTRéS. 

Le  Bateau  à  vapeur  en  fer  l'ÀafoH-^ 
Mauby ,  c.  Vennrd  ,  de  86  tonn.,  v.  du 
Uavre,ch.  de  riz,  cidre,  citron. 

Le  chassr-marée  le  Jérôme,  c.  Péchot , 
de  56  lonfi. ,  v.  de  la  Rochelle ,  £h.  de 
vin ,  eau- de-vie. 

IjSl  galiote  la  Jeune-Catherine  ,  cap« 
Vaquerie,  de  72  toun. ,  v.  du  Havre,  en. 
de  p'oinb,  roioii. 

LeJo^relaMarie-d'Aroour,  c.  Canchois, 
Je  56  lonn. ,  v.  du  Havre  ,  ch.  de  cuivre, 
qiiercitron. 

la  gribaoe  ,  la  Flore-Victoire  ,  cap. 
Bonrdoti  de  56  tonn  ,  v.  du  Havre,,  ch. 
de  goudion  ,  brài  ,  bois. 

ITATIRES   E3(PÉDIÉS. 

Le  sloop  l'Eléonore ,  cap.  Bourey  |  de 
5o  tonn. ,  ail.  au  Havre,  ch.  de  pUtre  et 
viens  ractibles. 

Le  brick  le  Succès,  c.  Aitliaq  ,  de  07 
tonn.  ,  ail.  m  l^yonne  ,  ch*  de  bied, 
fi ornent,  lampes  verni.osées 

l^e  sloop  le  Petil-Ëdouard ,  c.  Bresson  , 
de  19  tona. ,  ail.  à  Uoufleur ,  ch.  do 
fûts  vides. 


'  Le  sloop  le  BtenfcÎMDl ,  c.  Groult ,  Je'' 
^j  i;«M.  à  Mauteti  ch.  de  fajtnco  ,  pierte 
■  pUtre. 

Là  («iberre  la  bosne  -  Famille  ,  cap. 
IfailUrd  ,  de  4^  loao. ,  ail.  ao  Harre  t 
»Nr  lest. 

I«e  chaue^mar^  le  Cliarles-Ferdioand, 
«:.l^iidnn,de  Sotouu.  ,all.  àGoateTille, 
ch.  de  fûlfl  vides. 

I«e  flfoop  le  Saint-PMil ,  c.  Simon  ,  de 
99  lonn. ,  ail.  à  Pcnrlsniouth ,  sur  lest 

f«e  sloop  les  Trois-Sœurs  ,  cap.  Postel , 
de  19  loiiu.,  a!l  à  Hoiifleuri  cli.  de  plAlre. 


PORT  D•|lO^FLbl:R. 
Moiii*emtnt  au  ^  au  'j  mars» 

VAVIRES    EXTR^S. 

Le  slaop  le  Witltani,  cap.  Follang»  v. 
àt  fiouen. 

— Iji  Kélîciléy  cap.  Masses,  v.idem« 

— L'Ëspêraucf,  c»  Pareiilel,  v.  idem. 

— ^L*EriirAtioe,c.  («uiliomat,  V.  idem. 

— LeSainl-1  ouit,  c.  David  ,  v.  id<>m. 

—-La  Marie-Mjrtiie ,  c.  Pognon,  v.  id. 

Le  chasse-jnarëe  la  Providcuce  ,  cap. 
Lecorre,  v.  idem. 

-<-L'4imuL!f->Mnrîe,  c.  L^flocli,  v.  id. 

— Lr  Désiré,  cap.  Leblanc,  v.  idem. 

— La  Louise  9  cap.  Perso»  ,  v.  idfiii. 

— La  Nouvelle- jiane-Jo»èplie,  cap. 
Jeffroy,  v.  idem. 

—Le  Bon-Père, c.  Pouligné ,  v.  idem. 

— La  Zoé,  cap    Trement  ,  v.  idem. 

î^  brick  rUrauie,  cap.  Salaiiii  ,  yen. 
4e   Alarseille. 

1^  sloop  TAîmable,  cap.  Moël  ,  reo. 
de  Quimjker. 

Le  chak^e-marée  la  Maric-Josèpho ,  c. 
Uali'^y  yen  de  M-i rennes. 

— Le  Sainl-i:iément|  c.  Talhonarne, 
ven.  de  Cliareiite. 

— Le  Saijit' Pierre,  cap.  Collrl,  ven. 
de  Uordf*4ux. 

— L'Alcrle,  cap.  CouéJcl,  vrn.  Jr 
Bordeaux. 

— Le  Pi  interne,  c.  Luto.  v.  i.Vin. 

— L'Aimable-Victoire,  cap.  nmlaïul, 
%'.  idem. 

IjC  sloop  rAiinable- CalLcriiie,  cap. 
Pdurre  ,  \eii.  île  Slioreciu. 

— La  Fêlit.U',  c.  Lihard,  v.do  llavrr. 

Le  s^oop  rAmî-du-Coiumfrce,  cop. 
Nenard  •  ail.   à  Horde.iiix. 

— f^  Th*^rcsc-DcMrfe,  c.^p.  Boursier, 
ail.  au  Havre. 


(4) 

V.  qualité  a  été  payé  i5  fr.  Phect.  ;  dko 
a*,  qualité  i4  fr.  §3  c.  ;  baillarge  10  ;  orge 
9.  avoine  7;  graioe  de  lio  a3. 

StrasèoHfg ,  aS  février.  —  Voici  le 
cours  des  grains  :  froment  i7,aoeliafr. 
5o  c.  ;  orge  ,  1  f  k  16  5o  ;  seigle ,  1 3  à 
i3  75  ;  avoine,  7  à  9  5o. 

\in  du  Haut-Rhin  i8ai,  149  iSet  16 
fr. ,  dUo  i8a7.,  19,  ao  et  21  ,ltff  5o  litres. 

^ticre  brut  :  a8  barriq.  loa  5o.  —a 
wen;.  iT  quarts  bonne  ord.  4*.  g-  5o« — 
4a  barriq.  bonne  4'*  100. ---4^  barriq. 
ililo*  100  —  40  barriq.  dito  lOO. — 47 
barriq.  dito  100. — 35  barriq.  dito  106. — 
10  barriq.  fi^e  4*«  ■  f^*^4  barriq.  belle 
4*i  106 — laS  quinlaux  en  ;9/ri/Lr,  belle 
a',  Tn.  le  5  avril,  171  aS. — 44  balles 
fff.tKtf  lourd  160. — a7  fut.  potasse d*k' 
iiit^riqiie  T*.  s.  6o.' —  4  c.  indigo  Beo- 
^alr  ri.i  Uluu  ,  violet ,  18  ,a5. 

A  i*^nirtp6t.  ao  quint.  cii/eHarane, 
jM*lit  tiiarcliand  iS^  5o. 

Dti  jG.  — Àli  consommation.  a5  quarts 
'^/^Sl.-Domingue,  bon  ordinaire,  191 
?^. — T'.a  b-  Jlonibon,  v.  ^a5-*4^  **^*'"^* 
Uomjiîguct  bon  orcl.  190.  —  a6  barriq. 
itu:rt^  brut  Martinique,  belle  4'*  I07.-* 
:ïo  bciriq  bonne  4**  lOi.— 15  barriq 
ord.  4**  ■?  ^o. — ai  b.-irriq.  tel  ré  fiu  et 
b«*au  «:omoiim  iaa«-*3  barriq»  a  quarts 
diio  lao. — 3o  quint,  mi" lumps  diiipoo. 
fi  S  75. — ^no  quint,  riz  de  l'Iode  rongr 
1(1  !jKi. — ^  bou(autM  verdet  sec  i4a  5o. 

A  lentrepôi.  5  boncauts  5  sacs  cnft' 
IJ^%iifK',  bou   mardi.   171    a5. 


AVIS  DIVERS. 


BILLETIK   DIÙS  DÉPAHTEMENS. 

Emi  Rovlcllc  ,  98  /  i-r/^r— Les  spiri* 
loeux  H>nt  en  baifse  ,  reau-de-vif^ 
iioiiv«*ll^  di«pMiiil)le  t-al  cotée  de  116  à 
Il 7  fr.  les  27   vellcs. 

Au  iitarcli?  lie  .Maran<,t!n  i5«  le  cour« 
'des  grni'i^  él.i'*t  j   la  baii*se:  l«*  fiofiienf 


1^*.  a5.  — Mardi  prochai  a ,  n«of  Itearca  du 
matm  p  el  jours  «uivaD»  ai  Lcaoin  eaC  «  en  nae 
nirfjioii  aise  à  iioura  ,  rue  de  J>ocrale ,  n*'.  aS  , 
M^  n^f  irl ,  Commiaaaire-PrUear,  procrdrra  A  la 
tcDi«  des  BlKl'BI  E»  KT  EFFEIT;  «léprndaol  de 
U  sDccrtsiou  de  dame  Victoire» Adélaïde  Liaai, 
reoTedeM.  A drico-Dra ts  lU su.. 

l^cKisîsUnt  en  batterie  de  caisine,  telle  qoe 
|»fILesp  pinces,  chenets»  etc.  ;  beaox  aieobUa,  tria 
(|uc  i.iilcs,  chiite*,  commodea,  aeorctairea  en 
ac^jau  L't  nu\cri  glaces,  prarnies;  lils  complets 
mmpi^fttrs  de  inatdaf  de  taioc,  lita ,  tiavrrsius  , 
orcilJcrs  de  coutil  et  plumes ,  cuuvertares  et 
coiirirpoinle»  ,  Vïnç^r  fie  lit,  dr  table  et  de  corps; 
l»sidr^  >be  «  usage  de  femuie*  ari^cntcric,  pio- 
vUtoDs ,  etc. 

Bi°  j(i.  —  l'enta  de  d^s^hi^aux  THITAUX 
decarros.se'  «/  tic  rattr{o!et  ^  dèpmtlant 
de  tm  succession  tic  U,  AiinabU-Louis- 
.4ftdre  DR»r(iMMAnas,  rn  son  i^ivant  prO" 
prie  taire  «i  Jtout.m,  ptac*:  de  la  Rou£t^ 
inarr^  n".  i\,  tfui  sera  effectuée  au 
Boufiniirin, 

Yi^mlredl  prochain  i^  de  er  mol»,  heure  fir 
miJi  ,  sur  là  place  du  hnalingiiu  de  cette  «ille, 
M*.  Dl^ikl,  Comi»»air«-l'ri^nr  à  Roneo ,  pto- 
«rJrra  à  la  vente',  auKirisee  de  joslice,  de  qnatrr 
Jcii«as  et  Poi  LU  «R,  dëp-ndant  de  la  snrccssion 
dutlil  "ieiir  DcmroMUARLs;  cou.ti»! JUl ,  s«\oir  : 

llriii  Junirns,|>«iil  h.*i,  petites  pelotes ,  pêtrces, 
ptfUr   rainia^e; 

Tiir  Juinrfit,  m^me  poil,  d   tons  crins ,  pour 
|cahitppirl; 
I      l^t  mie  l*Dvliche  alesao,  crtna  hlottds,  d*eBvir«»n 


Catta  vasta  amra  Uao  4  la  ] 
piAcai  ,  an  ck«rfaa ,   cliem  'et  < 
Mroni  ••oacMt  •■  iiwaèi  faAil ,  < 


l^  Cotmmssmire*Pri4mir. 


DAVtIft. 


BOUBSE  DE  FAftIS.  ITUILR. 
Effeu  Publics. 

a?rQ  POOi  C«^T  CO\SOUDt9, 

Jomisaace  il«  ai  ai«|iC.  ■•■•. 

feffsé  U  0  Mars  «  Isf  Soc 

JattLss.da  s»  Man   itaS  Sil  Soc  S5c  lif  Soe 

4vc  lia  Soc  SS«  tSe  %tt  êii  loe  5c  $ir 

REt^ffWAMS.    OE   Lli^'lltâTIOU, 

JomnaMe  a«  ai  a«frt.  itis. 

K<:li.  in  ta  MUn  iIsS  ,  lin.  S     o 

ifai,         S     a  loof Soc'ioif 

loil  lor 
itaS«         g     4  9jf  5oe  lool 
souf  Soc 
Idem  Iloani arrhes,  ' 

aArncfiifi»  ufc  1000  m.,  à  4  p.'  */,, 

Afec  lois  ri   prines. 

*  JdulSHnBe  A»  Uw«f0bni  iM». 

lu  lui 

âCTlONS    Ôe    la    B4NQ,    IiB    TBaNCI, 

J&WMaOLC  69  Smn%»et  jftiS. 

*^^%(»ia»^s(^^a^'%s^%s^^a^^pÉ^^t^^  s^^a^wi  %%%i^^ 

THÉA TR£  DES  ARTS. 

{On  commencera  à  6  hcuirs.) 

GUUSTAN, 

ou    Ll    HviLâ    01    SaMABCAMOI. 

O^tê  an  3  actes»  de  Ktienn  ?,  LachAhcautsicrc 
Cl  t'a!.iyrac 

GaUslan  ,  MM.  Baiiiri^. 
L*i'U'OMnu ,  Tciiar. 

T^her»  Lhaidin. 

C<ilaf^  Tan^neirlle. 

it  envoya^  Paniuntu  r.    • 

^itara»  M^.  P«»i>gaift«k 

PAUL    ET    VlaGIMfi. 
ov  Ll    Naupraci, 
opéra  en  3  aces,  de  Fa%ierrs  et  Krent7.^r. 
.>cai«â3iKCK.  MM'  1 40s  1311 


I^Éir  tmiismoêtUon  lAr  Jlf  ■ 


Paul  , 

Zmhi. 

Dotningue , 

Dorsal. 

At,  de  la  Hnurâannais . 

L  Offcî^-r  du  Pon  , 

/   l>i.- /!''•■  , 

^fad.  de  la  Tour, 
.^féMrfiuerUe  , 


h\yi.  Fflit. 


Dum  loricr. 
A  «nue. 
Valnip. 
Tona», 
S*  'lîi'  r. 
Nc^d.   Florirt. 
F .  rf  illf 

Tiicujiii. 

FiooM*  uchoi- 


TllÉATKE  FRANÇAIS. 
lOn  commencera  à  G  heures   i/40 

OTHKLLO, 
ou  Ll    Malri   01   ViVllI  , 

Tia^^cdie  de  Uuci*  , 

MM. 


fhhello, 
ihlalhrrt, 
L-^rcdun  , 
Pvziirt , 
Moitct'nifo^ 
iituUfmone  0 
Hermance  , 


l.-ipr«Ure. 
Diiruistel. 
Hoche. 
Casifti>euf  r. 
Ku%rial. 
MeaJ.  l.agjrJère. 
Duvcrém. 


LE  soruD. 

ou  L*Ai'*iar.i  riiini. 
Comédie  en  3  ."•ci--,  d.-   |)e4fi'r^e^. 


O:.  DI.'jnVtL  ,  IMriU.MLLK  tx  UMiACl  i:iU:^  ft  >:\  TAILLl^UOUCE ,  i.ii.  Sm^jt  L6,  >'      1,  jhà^  ik  Palais, 


.   I  -  .  t   I     I 


4t  iî4^  » 


LUNDI. 

lo  Maki  i8a5. 


If* 


r*    I  ■  I 


LA  NACELLE, 

QowcAccJù  Du/  \^\MMiiefcce/ ,  veeo  tMDoewuc/  et  De-  ia>  Xiltexcdtwc^^  ^ 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Octe  Frqille  pvnill  tom  lest  joars,  S'adresser,  pour  rAltonnciiuïMt  et  I;*  Réduction  ,  au  Burraa  de  fa  /Vaceiie ,  Plaoe  des  Carmes  ,  n^.  48,  &  Ronen. 
(>a  s'aboane  à  Paris,  ches  fi  a  usot-Thita»  s,  roe  de  KioUelifu  ,  n^.  79.  —  Au  Havre,  cï^tz  Csapeli^»  rue  de  Pans.  —  Et  chez  tous  len  Libraires  et 
Directeur»  des  Postes  du  Oêparléuieut. —  I^   prix  de   l'ALouiieincut  est  de  i5  fr.  chaque  trimeaire,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


DES  TRIPOTS, 

on    LOTERIES    CLAN0ESTIXE8. 

Un  M.  Hérisson  ,  plus  j.iîoux  d'accroître  sa  fortune  que 
de  contribuer  à  la  prospérité  des  familles,  propo&ft  en  i8i6>de 
oiuUipli^r  les  revenus  de  la  loterie ,  en  offrant  à  la  crédulité 
4es  iiiettrurs,  4^s  clunces  qustre  fois  plus  favorables  ,  en 
appareil  je  ,  que  celles  sur  lesquelles  on  avait  calculé  jus^ 
qu alors.  Le  gouvernement  rejeta  cet  expédient  philanlro- 
pique,  et  Tlionuete  M.  Hérisson  en  fut  peur  les  veilles  qu'il 
«vait  consacrées  à  la  ruine  de  quelques  millions  d'individus. 
IjCj  ministère^  en  accueillant  mal  un  moyen  aussi  immoral ,  se 
montra  juste  et  prévoyant.  Instruit  par  l'exemple  de  la 
fable,  il  pensa  qu'il  valait  mieux  laisser -vivre  la  poule  aux 
œufi  d'or,  que  de  la  tuer. 

Nous  ne  nous  proposons  pas  îci  de  faire  le  procès  aux  jeux 
de  hasard  et  à  .û  banqv^e  ,  connus  sous  .le  i^om  de  loterie. 
L'opinion  publique  est  fuiée  invariablement  k  qe  sujet  ,  et 
toutes  les  attaques  ou  Jes  apologies  que  nous  pourrions 
reproduire  ici  ^  ne  sauraient  ni  Tafformir  ni    la  changer. 

Mais  c'est  ta  cause  des  loteries  clandestines ,  des  tripots 
furttfs  ,  que  nous  voulons  attaqurr  ,  cet  abus  rentre  dans 
|lp^e  jiici^lioliou  looraLe ,  et  c'c#t  i^p  rlr.ibt^i^al  de  la  société 
que  nous  allons  le   traduire. 

Les  ren^eigueIXU-Q?  que  iiqus  ^011^  .«qq^iT^es  jprpçp.iés  snr  ces 
entreprise;}  .bQ«it<)Uses,  qui  étub^i^ppcul  jf{)uvi;ot  à  lu  ^ur^oill.ince 
de  la  police,  nous  ont  dév4}ile  le  itdbleau  le  ,plu5  aliiig^aut. 
Quelque.^  escrocs,  digues  ag<*ns.d'up  c^pitaliat^'q^i  ^'^  ciclie 
en  les  fiisant;tgir  ,  pircourf^iit  les  quartiers  les  plus  indigent 
•*msinuent  dans  lès  ré.luit*  los  plus  abj«'Çt$  :  .lù ,  ils  arracln  iit 
le  dernie;rj$ou  h  pue  luêre  ,  nii'p(*red(*  fainitie,  qui  se  l-tisseut 
iëduirc  par  rap^âit  rhimérique  d'un  gain'<jn'oii  leur  présente 
comme  certain.  Les  bureaux  de  loterie  n'accrptout  |visdeiaise 
•«j^ehsout  de  5^  centimes,  oux  eii  sollicitent  uu-de.tsotis  de 
de  i5  centimes,  raû^ae  ne  |>ouvcnt-i!s  pas  jci  récolter  .mi 
espèces  ,  ijs  se  nantissent  d*u*i  vêtem(*iit ,  d  une  guenille  , 
d'un  meuble  vermoulu  «  peu  leur  importe.  Mais  comme  un 
re^u  signé  de  leur  nnin  pourrait  devenir  une  pièce  de  con- 
viction contre  eun-m^més  ,  ris  se  ginleiil  bien  d'en  ilonncr  ; 
et  les  metteur^  se  trouvent  ainsi  dc'pourvus  de  toute  garan- 
tie, à  l'égard  des  responsables,  et  de  tout  moyen  de  recours 
contre  lès  iufracteurs.  Cet  inconvénient  c<'p«!ndanl  est  loin 
de  rebuter  les  pratiques  des  tripots,  f/aii  de  mystère  que  les 
croupiers  de  la  h-inque  secrèfe  sotit  obligea  d'employer  dans 
leurs  course»,  l'apparence  cabalistique  dont  ils  s'cuvelopjienl, 
les  acci'cditeiitét.ouQamincntauiycuxdes  jOucui5-rat«i-liste$ou 


snp?r<}titieux.  Delà,  celte  faveur  qui  leur  attire  la  vogue  alors 
même  qu'-on  s'attache  à  les  poursuivre.  Cependant  nous 
osons  croire  qu'il  ne  serait  pas  impossible  de  bs  réduire  à 
abandonner  la  partie,  en  leur  faisant  redouter,  pnr  quelques 
exemples  sévères  ,  le  châtiment  légal  qu'ils  méritent.  L'hu- 
manité et  la  inoiftie  ne  pourraient  que  beaucoup  y  gagner. 

Une  malheureuse  femme,  atteinte  d'une  maladie  qui  avait 
épuijié  ses  ressources  pécuniaires,  est  sollicité*»  par  l'agent 
d'une  des  loteries  clandestinns ,  qui  lui  présente  les  chances 
qu'elle  peut  courir  ,  sous  les  formes  les  plus  séduisantes.  Elle 
consent  à  donner  ses  derniers  nieijbles  pour  équivalent  de  • 
sa  mise.  Le^  meubles  sont  aussitôt  enlevés,  et  leur  vaieur 
approximative  ,  est  placée  sur  des  numéros  dont  elle  n'oiueadi 
plus  parler.  Cependant  rnpothicaire  (j^iii  lui  fournissait  des 
remèdes,  ne  voyant  plus  rien  qui  pût  lui  garantir  le  paie- 
ment, suspend  son  crédit;  le  boulauger  qI  le  bonchcr  en 
font  autant,  et  la  misérable  malade  suGCOud)e  privée,  à  la 
fois,  di»  soins,  d'alimen^et  de  l'illusion  qui  avait  jusques-là, 
peut-^tre,  .soutenu  son  exi.4ten<:e.  Son  dénuement  était  tel  , 
qu'elle  fi.t  trouvée  sans  linge  dans  son  lit  de  mort. 

I^s  classes  indigentes  ne  sont  pas  les  seules  que  les  trtpo» 
tieii  exploitent  ,  «ne  f«mme  Qui  ve^t  soustr^iire  à  ^on  mari 
sa  pnssion  pour  h  loterie,  un  domestique  inquiété  pdr  la 
sorvcill.ince  de  5rs  maîties,  redoutent-ils  de  se  présenter 
dans  un  bureau? Un  croupier  se  présente  chez  eux  sous  le 
prétexte  d*of!rir  quelque  luarchandise,  quelque  service.  La' 
misé  est  donnée,  reçue  sans  «pie  per.sonne  s'en  soit  r'outé.  Il 
y  a  tant  de  jDpn  iè-rns  au  jour  J'iiui  «j'éch.-ipper  un  scandale!  f^s 
moyens  de  tout  faire  avec  bienséance  se  pt'ifcctionueot  de 
jour  en  jour. 

Trente  dcd  élablis^emens  que  4IOI1S  signalons  ,  sont  ouverts 
à  Rouen,  au  vice  qui  les  fréquente,  (^t  à  la  crédulité  qu'on 
y  entniiue.  .Chacun  d'eux  reçoit  ou  récolte  aut.mt  de  mises 
q,ue  le  bureau  de  loterie  le  plus  achalandé.  On  n'y  preud  que 
de  fiibles  sommes  ,  pour  u  avoir  pas  trop  à  payer  quand  il 
arrive  que  det»  uuiûéros  ^ortrut.  6'il  advient  que  des  agens 
malverseiH  ,  ce  qui  n'est  pas  r*irc ,  le  metteur,  dont  le  lot 
échoit,  ne  trouve  aiois  persoune  pour  l'acquillpr,  cl  il  ne. 
lui  reste  .que  le  dé:iespoird  avoir  été  troinpé,  et  dj  uc  pou« 
voir  b'en  pieu^lre  à  per^Oilne. 

Il  importe  au  mainlirn  de  Tordre  public  de  poursuivre  ces 
abus.  Il  est  de  Thonnenr  de  tons  ceux  qui  les  connaissent, 
de  les  dévoiler.  La  luterie  doit  sur-'ont,  dans  rintêiêt  de  sa 
propre  cause  ,  s'attacher  à  les  anéantir  ;  et  celte  fois  du  moins, 
sou  but  sera  d'accord  avec  la  iLorule^ 

Epwp. 


{ ^  ) 


NÉi  nOLOGIE. 

f.â   Fr.iiire   lient  ()e  perdre  «lân»  (Jant  le  premier  cle.< 
cIwAleuit    Vne  aiétbodc  grftcirii>r  et  pure,  un  j^ùi  rx(|tiu 
et  retpvMMoii  U  iiiîe«ii-»eAlte  ,  carac(érÎ5«ictit|e  «llMltlbi 

Garât  nequii  è  Bordeaux   d'une    fatnille  dtUîng»»-  dtfii  , 
ài  rnhe.   Son   pore  le  dettîna^t  an  bureau;    ntù$    le  ty^wie  ! 
liomme   cifdtint  à   ta  paiMon  pour   l.i    inusique,,   ntrtjliînMiMi  ' 
io»  Je(on«tte  Cillât  et  de -fiarthole  pour   uiar#èirr  «fur   ic$ 
Uacet  d'Oqihre  et  d*Aiopbien.  Gar^t ,    de   f^mmlmm^i-ét 
MD    père,    li'>niine  au*<iesaiift   drs    prt^jugés    du    letn»  •    le 
rewdît  à  Par.»   auprêa    de   »oii   com|)3iri<*ir ,   M.    «Wevatlo  , 
chanteur  de  In    remr.    I/cxerricr    el    IVlude    lîrrnl   I)iciit6t 
du  cbariiMiil  i  iiAoïriic  un  iiiumci^ii  coii!(#4iNiié.  I)<)i  il  »>'ei»ft 
acquis    un«;  gr-iude   réputation  dans  l«  :    preniicis  salons  de 
la    capitale.     La    rripc  ,  elU-ii|êNie  «  i  témoigna   le  .dê>ir  de 
l'entendre,  et   ee  «ilvtirrerfti    valiit'à    Garât   ^nie    pension 
'    de  6,000    fr.   f*t    le   titre  de  clianleur   de  Sa    Majesté. 

Les  clio^rs  otaut  cliAngr«>s.  Garât  parcourut  la  France  et  le 
Nord  de  rKuiopr  pour  y  donner  tlirs  concçrU  ,  VM  se. portait 
en  foule  la  plu»  In  tllantc.  coii^pagnic. 

|j*iial»ile    ckanlMir  «atMaUnt  ««1  aoir  'dauf   «m    llidâire   de 
société  .  k   la  représentation  d*un  de  no9  p'ns  jolis  opéras  , 
la-mémoire  ayant  manqué  à  un  acteur»  il  s'arrêta  tout  court 
aux  prcjii.iers  voi's  d'un  solo.  Garât,  qui-étoit  flans  la  couli%se  , 
laitii  la  note  et  cbanfedélicicuse uieut  tout  le  morceau,  l^s  spec- 
tajleurs  oe  ^  haut  que  penKr  <le  celte.  10  er  veille  use  métamor-  , 
pb<l^4«  VoiXtappUudireiiltà  oalrance.J/acUaur  en  scène,  tout . 
éua.b^t.ne  savait  luiiiiêjue   ciuil  était   «aiai   qui.Uiérilait  ces  . 
appjaudissciucun.  C'rsl  Carat  :  c'c*L  C^arat!  s'ccne  aussitôt   un 
aa^istant.  Il  n'y  a  qu'uue  voix  comme  calle«*Iâ  eu  iLufope. 

Qarat  a  fini  sa  carrière  à  lâgn  de  6^  ans.  Ua  lalnnl  counise 
le  lien  devrai:  p'iuvoir.se  léguer  exi  mourant. 

."FAris  possédait  dans  Elleviou  et  Martin ,  ideux  émules  du 
célèbce  cbt.n|Hur.  Elloviou,  depuis  long-lems,  a  luitté  la 
saène.  Martin. va  ,  dit«on  ,  nou«  priver^unssi  de  son  èbarmant 
Ulanl  s  si  cela  est  vrai ,  )•  dirai  : 

Ploftéa. chant,  plot  d*aMOor» 
'TUiinirB,  platgors  Lolère  ! 
■Garai  Ja  qoilif*  miii  r«|our, 

Kl'llartialaéèiMMe 


J.  B.  O. 


A/^%\%»%^ 


DES  CUABGËS. 


Oïl  noinme  charge^  le  fiirdcan  qui  peut  être  porte  par 
tin.iiomine  nu  une  béte  de  somme.  CVst  sans  doute  par 
tnrtapbore  que  i*on  donne  aussi  le  nom  de  charge  k  certains 
eii^l^ia  pos déliés*  par  certains  individus. 

^U«e  charge  e>t  aussi  l'image  burlesque,  la  copte  exagérée 
■«|Me1dicnti»s.dr-.«iitK|(>'un.  M.  ÂvhiUede  G....  tpar  exemple , 
eft,  la  I  ch^ij^e  d  un  diplomate.  M.  ie  baron  He  Béiànerie 
est  celle  dd  juif  Santttel  Bernard  :  le  Praf^eau' Blanc  est 
Ui^ikmf^^  d«  Péfe  Duehént ,  comme  tel  ûidivida  est  encore 
c«Ua  dusuikse  Marat^  elc.<elr. 

Les  ç^hargfs  ^  carricaturei ,  amnsent  les  carîenx  ,  occupent 
le«Aisff«,  et  ne  prouvent  rien  aux  yeux  des  gens  raison- 
iiables  ;  ronis  les  charges  1rs  plus  concluantes  du  monde , 
tiifit«lct  charges  de  cavalerie.  Napoléon  en  tira  un  parti 
inerrriMeux,  rt  ce  fut,  san«  contredit,  l'Iiomme  du  monde 
qtii  posséda,  au  plu»  baut  degré,  l'éloquence  de  la  bayou- 
utflte  9  et  la  loucbante  persuasion  des  coup  de  sabre* 


POÉSIES  DE  J.   LEFÈVRE.  (SLvrE.  ) 

Ces  Adirux  dun  Suicide  ne  sont  pas  trêa-gftis  ,  et  puis  un 
jeune  buuune  qui  se  tue  pour  une  femme  qui  ce  l'aime  pluS| 


▼oiiâ  qui  n'eti  pornl  dans  la  nature.   Il  aerail  pent-^lro  ansti 

•  diflîcile  de  trouver  un  Immme  amoureux  à  en  mourir,  que  de 

(trouver  une  f«  mine  fidèle,  l.'clégiriniitniée  iLi/ci>  est  bien  Iriste 

aussi  «jfMiypie  c'est  une  astsaaie  akmdoiiiiéi*  qui   nci'rt  de 

chagCMi    J'intrrét  du  sujet  eu   fait  cependant   oublier   Tm- 

Ta^iarinblauar  ,  car  les  pinceaux  de  .M.  J.  I^fevre  out  su  re« 

'fii^uiieav^c  vérité,  I  agonie  de  la  jeune  Clie  t 

Adico  fillm  cbrrirs , 

#lraarerfl9r«oot  cacher,  carj^^^M-plaa^'aifaïf  ; 
jiMn^^acutir  toi  plcnra  mouiller  uiea  naÎDê  lléirif •  , 
Or  je  me  teos  noorir.  Ki  loi,  non  bien  aine, 
Qoi  vas  prci  «lel*aaiel  condoiie  une  autre  cpooae, 

Il'o  n'y  «eraat  aoni  :  maù  re  coenr  ablné, 
Clc   curur  «ne  iMttfa  pio»  d'iiue  ilamme  jaloute; 
'^'u.aeraïkiicbe  «Lbuo  d'upolrncr   et  d'orgU' il, 
Mt>I  je  aérai  tout  prèa ,  couverte  d'oo  li  ctnW. 
J*ai  froid,  blrnfn>id  me*  avear*..,..  I|«olc«rt-nioi  |»  t^e. 
Vo«  ]•  aaie^ibHt  4IIIWU  ?/C«ii«tc»iMi4i«aaia|a4^  \ 
j*ir4i ,  je  aérai  (orle,   et  je  aaotai  aoofirir...,., 
Sertra  moi  dausToa  braa,  ne»  aoeura ,  je  fsia  noorir. 
\Llle  laouBut»... 

On  lit  encore  avec  plaicir  .Coeimme  ,  élégie  -daAS  Je  ^o^i 
autiqne.  Ce»t  CalaU  qui  prit*  Corinne  de  lui  livrer  aa 
ceinture ,  et  la  jeune  6ile  répond  : 

Moi  i*ai  p«or  ilfi.mwniiya  ; 

A   la    soenr  d* Apollon,  J*aî   cooMcre  uiea  joura  t 
liais  je  aérai  la   liaoae  •  .«1  j'en .  ai  la  leodreaae 
Ne  ne   foia  psa  |Ouriaol  :  je  «ait,    non    CaUi*, 
Bfolna  que    lilam,  encore  ae«èr«*    pour  nôt*nénr, 
t;ar  aK je  n*aial«  ^aa ,  je-vetfta  Ue»  que  l'on  m'mne. 

Et  ces   vers  m*ont  paru  gracieux, 

Ocst  pour  rbommage  aux  mânes  de  Cbénier  ,  que  te 
pocLc  a  sur-tout  garde  toutes  $f*  riclie^sc*.  Ce  malbeurcux 
Cliénier  !  il  a  enfin  trou%ê  un  cbautre  digne  de  lui-  Quand 
des  bommet  de  sang  versaient  aux  cris  de  liberté,  le  sang 
des  citoyens ,  la  bâche  n'épargna  pas  le  génie. 

Deviona«aooa  danc,  bêlea  !  aAlifrant  notte  tcne, 
Dea  naus  dont ,  ai  loiif-ian|  a  Mignê  TAnflcCaare  , 
Uublier.cn  Ikapp^ot  ce  noble,  rejetun  , 
Qu*clla  avait  reapecté  la  léle  de  Hilton  f 

.Voici  caoïaient'M,  Jnlet  l^elevre  s'adresse  k  loi  (kCbÂnior.) 

Jrone  algie  ,  à  peine  écloa  tn  aeeonaia  ton  aile  , 
Uéji  ,  du  globe  ardent ,  la  lanière  cirroctia 
He  pooeeil  de  ton  oril  »briiaaer  la  iiealé. 
Et  déjà,  l*eUnçMSt  vers  sa  vaata  cl«rlê. 
Ta  demandeia  aax  dîena  lea  traça  du  topaatre  ! 
|ia,llccbe  a  laaMat  U  ^nrae  vers  la  terre  : 

Cett  bien  juequ'ici  s  le  reste  est  absurde ,  demandée*  pluléc 
k  la  Quotidienne. 

Ta  aaooraa ,  Jcaaa  an!  qvc  je  n'ai  pas  ecana. 
Nenrenz ,  qoand  de  noaiir  notre  f  ena  cet   eena  » 
Uenrens ,  qnl  peat  an  notna  ne  paa  voir  aa  patrie 
Errer  de  joug  en  joog ,  koaienaenent  iêtrie  I 
BeuNaa  qoi  pcnt  aKinrir,  quand  de  la  liberté  ,  - 
Par  dea  yapenra  de  aang  le  Icaiple  est  infecté  ; 
Quand  lea  droila  aociaoa  aont  renia  en  peubUnt, 
Quand  rboaaear  est  an  ciine  ,  et  le  crine  an  aystlaM... 

C'est  trop  fort ,  je  TaU  fermer  le  livre»  car  \t  mis  outré  ; 
cet  homme  là  ne  pense  pas  bien.  Cesl  éionuant  cninia 
louf  les  hommea  d  esprit  donueni  au)OÎMrd!htti  à  gastnhe. 

R. 

MACEDOINE. 

«-  I,e  rédacteur  en  pied  du  Courrier  4e  Brest  proclame 
dans  un  article  spectacle ,  que  madame  PouiUry  •  prcfmiu-e 
cbaiiteuse  lui  a  prof:uté  sou\ent  6t  dé/icituscs  jonissmnc^s. 
On  sait  .que  la  .modestie  et  la  discrétion  ne  >out  pas  1rs 
yertus  .distinctives  den  boinmci  d'esprit.  Trop  CouCaute 
madjuQic  Pouilley  !  PerfiJe  rédacteur  ! 


—La  .mêmft  foiirmilraiyMiice  qae.la  «gién<e  mmfamtBouiHey 
a  m^çu  icrJtQwteufistdiune.oauf'wtwe  i  M  f/ue ides ^trens.  allé' 
g^nkftmsi lui :ûni  Mté  adressés '^otts  'h  -nom  de  Phîlomkk  ! 
Hemnwx  iTcd«c(««r!  'c'étaiv^acore  Hii  qaiiéUit  Je  Xfirée^ 

— Noas  iie:fav»nt  fH^.Ump  fOiin|iMlfîà  la  premiëte  repr^ 
fentatioo  de  Régulas^  lorsque  ce  héros  rëiiste  aux  \œux  du 
iénaty  quelqu'un  du  parquet  s'est  ëcrîë  :  £m/'Ofg;z6z-'>/e /Il 
nous  seiubie<qiie  «uand  ïe* captif -tie  Cârtba^e  aurait  mérité 
qu'on  l'eipuuât  du  sénat  romain  ,  on  devait  se  servir  d'qn 
terme  moins  familier  que  celui  dVm/70i^7|e'Z-^«  Empoigner 
n*est  pa»;iia  ier^tierp^i  ,*«t  c'est «ncore  mpins  un  argument. 

-^Suntin  tbéâtre-6ii'rt)n  {<maft  une  tragédie  dans  laquelle 
siège  le  sénat  romain  ,  les  fîgurans  chargéside  re'presenler  le 
peuf»1e*r6i  ,  s'cmpaièrent  tous  '<)cs  sièges  du  côté  j^auclie.  'Le 
conseil  interdit  leiir 'fait  signe  de  9e<diviiser  et  de  passera, 
droite.  Tous  alors  se  jettent  à  droite,  et  la.iéance  s'est  passée 
on  ne  peut  pas  imeux.  L>es  délibérations  du  kéf>at;ont,ii(éi|>e  < 
fait  beaucoi^)  rire  les  assistans ,  qupiqu'tlics.euMI^^  pi9|ir 
objet  les  intérêts  du  monde  entier. 

— 0;i  lit  daps  une.  feuille  basque  >  ce  quijsuît  : 
«  Cette  jeune  actrice^(Mlle.  Prestal),  au^si  recommandable 
par  sa  conduite  que  par  son  talent ,  contracte  avant  aon 
déif»art  un'tnarUtge  iégUime  ^  «vec'>M.SéroéIadîs ,  chef  d'or- 
chestre ,  dont  elle  portait  déjà  le  nom.  Il  parait  que  dans  le 
pays  on  reconnaît  encore  des  mariages  de  deux  espèces,  et 
que  c'e^t  bjep  se  conduire  ^que4e  ne  .vivre.qu^avec.Mn-^ul 
nomme.  > 

•«'O  première  candcnr  !. 'A -preaiUre'Minooonoef 

>  »  •  De  rhomme  4  ftoniMrcc^qyidcLmQiade  à|SOii  enùçÊfÊe, 


) 


*-  I^s  .troTS  «anglais  gne  la  Ga^ntte  de  J'rpmçfi  ^  jn^'s 
ayi^nVtI^ifr]!iEians  «les  flots  de  la  Seiue ,  soii.t  trois 'firanç^is  , 
dont  un  , seul. a  pévi.  Prendre  des  fra^ÇÇlM f^^^  des.fan^la», 
C-'e^t.trqp  fort!   fasse  encore  si  c'eûV^te.poiir  dea  suisses. 

— Un*artiele  aBditionjaeh^u  reniement  de  pôKce  int^enr^ 
d'un  de  «os'peiiis^)ectaeles,,défei]^  de  fmn^r.<)ans  U«ël)e. 
Cette  disposition  riffoureuse  a,  dit-«p,  fait^pei)3re'ibefluçpup 
.d'abonnés  \  ce   tbeitre.  ' 

.**-L'a«)teur,dn  joli  .9pér/iânUtMlé  Vne  ,^Q/»>9.se^rqp«^ 
.de  substituer  ,aux  mo^s.:^^pw,/>/Q(/  ^iou^^  comme  qn  a((/Df;^' 
iÇal  chanté  par  ,ÇarUt\,  cenxtpi  :^Pf«  fiou  piçit^^  >ÇP/7I'^ 
.pn  ^mpoign  ça,  .l]|n  aiiteur  doit  toujours  se  ÇQnîpç^^r./ua 
goût    prédominant. 

—  Un   générdi  .étranger  qui   5'e.xerçi^it  ,à   commai^clor  Je 
.maiijeiuent  deJ'ariDe  en  français ,  faisait  faire  k  sps  Irctupp 
les  mouvomens  suivan».: 
Portez   armes  l 
Beinet^ez  ^ayonne^te  ! 
.Ooiaez  bayonnette! 
.An  pas  de  charge  ! 
,Halte:! 

Reposez. \os  armes ^! 
Arme  à   terré  ! 
Demi-tour,  à  droite  ! 
Rompez  vos  rangs  ,  marche  ! 
On  voit  que  le  général  aurait  besoin  ^e  j>retidre  eacqre 
des  leçons  d'un   instructeur 'français. 

<— Al.  Stoékausen  tî^nt4e.pi|blier,jdopae/y(9lftB  Kt|ji;^4i|u. 
teuses ,  d'o»e   exécution  vive  et  brillante*  On  assure  rWe 
des  demandes    consid^^VWs    kii  fi^  .^té  «i4rf^|ë||s  ^^ 
villes  de  iBayoïine  ,  Toulouse ,  etc.  »  où  les  valses  parai^feni 
devoir   venir  fortià  la   niqde. 


Qmmnx^  é  ^ 


mÉCLAHATIONS  ET   CHARGEHENS* 

«)RT  DE  Roue». 

(   10  Mars.  ) 

^f^  Gharg.  de  la  gribane  la  Bérénice  , 
cap.  Cojon^  ven.  du  Havre,— -Cour- 
tief*interprète ,  M.  J.  Pellecat. 

,*Béçlamateurs  ,.MM* 
i3o  balles  de  colon.  —  Edouard. Quesnel 

.  aîné. 
1000  saumons  de  enivre. — Boucher  fils 

et  comp. 
58o  bûches  bois  Campéche. — A  ordre» 

^^{^  hrlck  la  Bonn^^ttenrieite  y  cs|p. 
P'.  Pontify  ven,  de  Londres. — Cour- 
tieP-ÎBtcrpr'ète ,  M.  Orford, 

Réclamât fura ,  MM, 
7&9annions  plqmb. — Loisel. 
4574-naorceaux  cuivre. — l^imbert. 
lo  caisses  blanc  de   baleine."— V*.  .Elie 

J[,efçbvre. 

i  cage  contenants  oiseaux. — Worrelt. 
Baleine. — L.'Néel. 
^44^^^"^^^^  plomb. — 67g  Blops  dtain.— 

vÀ^çrdre. 

^f^€HARGEM.  du  sloop  franç.  la  Flcre^ 

yictoiie  ,   cap.  Bourdon',   venant  du 

-Havre.^-Goui  tiers,  MM.  BordeUe. 


Uéclumaieurs,  MM. 
doo  gonnes  'goudron.--T-Viger  .fils. 
20  dito  dito.t — l^caron  père  et  fils. 
5  billes  bois  d'acajou. — Ch.  Duran.1. 
240  planches  sap. — Hersent. 
u4   ordre:  ai  barils  brai  gras. — i3o  dito 
20   1/2  dito. 

«y^  CflARGBM.  de  la  galiotle  française  la 
Aîarie^it^ufmoury  cap.  Cauchois,  ven. 
^u  Havre.— Courtiers,  MM.  Hordelle. 

Réc /amateurs  ,  MM. 

4  caisses  savon.  ^ A  oràre. 

idito         dito         dito. 
24barriques  sulfjte  de  potasse,  dito. 
54  caisses  savon,   dito. 

,4  baniques  sel   de  sonde,   dito. 

4  caisses  savon,   dito, 
16  dito         dito  dito. 

12  balles  roseaux,  dito. 

3  dito         dito         dito. 

Pris  à  terre ^  au  Ha^re  .• 

Réclamât eur s  y  MM. 

iS  pièces  esprit. — Eld.  Qnesnel  aîné. 
2^»  quarts  quercitron  —Carré  'l'aîné  et 

Goubin. 
25    boncauds  dito. — Tinel-Ancelot. 
240  planches  sap. ^Hersent* 


MOUVEMENT  ou  9  au  \i^. 

Le  10,  À^  heures  du  matin  ,*le'tiaftau 
à  vapeur  KAaron-Manhy,  .cap.'Tourot  , 
est  passé  le  pont  et  parti  pom"Paris , 
avec  des  marchandises. 


PORT   DU  HAVRE. 
NAvuEs  v»T^ta  .osD  8  '40«g.JlAaa. 

Le  sloop  le  ClairvojaQt ,  c*p..  JnliejBfia, 
ven.  de  Rouen. 

— La  Cécile,  cap.  MqHd,  ven.  jdem. 

— L'Aimable-^iiphrosine ,  cap,  'Belle* 
feninie ,  ven.  idem. 

Le  chasse-marée  les  Trois -Fhères , xap. 
Maçhefaux ,  ven,  idem. 


PORT  DE  QUILLEBOBl*. 
Mouvement  du  8  au  9. 

Sont,  arrivés  de  ^T^'iUrquitr  : 

Te  chasse-^unaréé  laMarie-^Ç-rançoise  ,  c. 
TaJhouarne,  ail.  au  Havre. 

Le  lougre  lli;;'poiiie,'€.  Ga^on ,  all..à 
Brest. 

Le  sloop  le  Commerce  ,.c.  PesciOfe ,  ^il. 
à  Brc&t. 


1.0  ■liiii|i  l'KijiOir  ,  r    Piirl  ,  ill  Ji  Gr«ii- 

•itifi/  M|ii»lff/i  r/  /Miii'ff  ili  /fi  ntiitt^r  Ju  g. 

1.9  I  Ii4i'|i-iiiiiiifi|  If  NriMr-Ji)i«'|i|i«*«  1. 
Malii',    VKll.    lit*    MarKlilin,    ili    ili*  tri. 

I.n  •liMi|i  «|(||«lrUp|  i)«|i.  Aliiltrjr,  vrii. 
ilii    lUvii-  ,    I  II     lin  giiiiiliiiii,    r|i  . 

I.i'  ilii<i|i   r  Aiiii.tlili',  f  iii)   iN(/'*l,  «ni.  (if 

C^ilillljM'l    ,  t  II    'i!i'    i1i\rl»i-i    llliili'll.itl<li«rt, 

fViiM.    Il  Ml    |iM«^a    tlt^Ninl   iiliuiiMit^ 

114^  lira  i|iii    h'iiiiI    ii«^     ^11  II    uliiililrt   \  Il    II- 
litniMiilt  Iriiit. 

•Vi»l|/  i/ ff|f/«M   il    /.I  MLlff-ft    tin  jflir 

l.r  lIlIRIIi  IIIHlli  Iv  l'Ill^llnlil,  I.  lUlUHi 
ilH        k    tlil|ill'illl« 

|.i«  aliiii|t  r  \ii|(i-|ii|iii*,  I  .S.iiiinn  ,  ail.  4 
I  itrii 

l.t  ^iili.iilii  l«  flliiiiili*,   I      Aiiriiiill  «   ait 
nu  llit  ir 

!.••  «l<iii|i  l'A  m  ilili-  Hi-iii.iiil  ,  I'.  tHi\ii'i. 
iilL  i(li  III. 

«Il    à  Civil. 

l.r  MUiit|i  l'A^f^Nti»  l^irii^.i:.  MmlIrC , 
iiU.èliiNHlrNr» 

t  o  I  liiiiir  iiiiifi-  I.I  M  II  ir  iMii^iMtr  ,  i 


^  (4; 

J^Poiir  (arrufir  ri  h  Sénégal,''^ 
l.p  hiirk  Ir  y.vif\  cMà.  Margurrilr,  par* 
lirii  Ir  l'i  I  oui «Mft  4fcii II f%%rr  à  Rourn, 
•I  M  Ma  Mjn/!ifr^-Kriii(«nill't  fp'vr»  ;  «n 
lliivr^  ,  .11     XM.     ll^aiiiilUrCllftyvrt   et 

<oiii^4(m|i#. 

/'*   /«'/m  ,   At  2'iQ  \ouK  ,  |iftriii«li  |irc- 
iiiior  ^riif^  atiniil  uiuiir  inutcs  ri^^ilNi 

ir>iiiiér)iii^r«i'rr,  à  RftUMi  au  fTaXir^l  à 

MM      (iiiilrrifi\     l'irii^a 

4ity/'""'  '''  "ir'H*'  Jf^ti nation.  — 
L<*  Ih-Îi  k  /*//i//|f'i«/c',  ili*  I  |H  t«  ,  |iAihrt 
Ir    i^    iiiiii.'iiil.    S'.iili(*«<ic'i    il   Al.    A(.lif*r, 

I  uni  lll'l  . 

!«•*/  Pt^f.9  \*(-'f-  ontiis  rt  ShPomini^ur 
t.'  ^./•/■f'iw  ,    ili*    I  ^ll    loiiM>    «  liai  lira 
MU  fiHii m  1111*11 1.   S*.i«lirt»rr  a   M.  l'.lit*  l.«*l 
|.  Im.ii*  .lîiir   ,   .1    llnufii  ,    au    ||j\ic*|à  Ml 
P.    Irr-y 

ii-l    l:i    iV.it.i  r/.\ -(b /,",.M»,  — bix    nftViiCS 


.(II. ri  'I  .llll>. 


I«llli««aiii«*  ,  ail.  an  IIav|i>.  H      .^     ..,..,.., 

iWitlh.in  h.  «>niin.nif.  o  ^•K.i^'f.all.;»     ifo\hU.l  il    -«hi  * . .  iu^r  f,M.v'iii* 


ir.  «9.  —  rn  JFnVK  homme  dt  atÎM  au, 
«oodrali  iroaw  à  •'fwf loyrr  cbei  na  Jri  saQ. 
liait  pJiinliMii  lU  hcjurn.  O  JmB«  Howt  1 
ilrjt  irMAjU*  §t*iiÀ*itt  f^u  MU  dant  nae  plos* 
lirrir  ^#  fU^nui^ii^&dB  ^  «t  B*  «aaïa^^paa  jélu^ni 

S'adrcMcr  a«  liaivaa  da  h  ff aecllr. 


LOTËIUES  DR  FRANCE. 

Parii  :  21—^1—79—47—69, 
SlraUjourg:G4  >  88 —5a— 31-^14. 

»<^%  %%!»%«  M%««%  %%%  »%«  »^%  »%«%««  »%%  ««%  w«%  WMr 

SPECTACLKS  nr  lo  MARS. 

TlrtATRE  DES  ARTS. 

(  ()/i  l'omtnrmt'ra   à   G  heurts,  ) 


A-'iiiiC. 

Cluf»!    :*. 

^  ^_^^ _  h>»njl. 

"  Ïp  ali*M  m*iHt«r.  *\   r«*l  .  «Il    ài;win*l'  ••••*   •"•*.  •'»"l*«  •«-  *»'i   l'  l»"^  .l.-  ^  j>....*.  ,j      t*  /•-^^Kii-r,  .^Iri.eii-  I. 

«ill».  (Illii   »l»n«»ji«iv  ar  i^juwi    ic  u..\  rr.  f      /Vlt  ff.^yriV.v/.  fTafï<|i,rf-i:*. 


LA  FCMMI-:  IL*  6UL-S-4*A£PËr. 
ou   ti  Ciram  atav, 


piâvif^neul , 


r-i  Douf-Hi^mcm 


VjI. 


,V.**'i'  .If '.Il  1  i.'.'    »  i.'/. ,,'./  '   .  ,i  -*--  .   .  — —.' •«.^■c  ««■'.  -. 

I        I  i    I      II  k     t  I     il...,.  ■     Il  il  XimiU.   l'uHrr:^  M^lJ.    Fcri.iii-. 

Il'  l.vuV  I*  lUi.iii.^V|i#',,.,  Ulli.in%,l|      ^^y.,   ,V-r.'    .:    .V.-r.-i  .    ;v  r   ;.:  5" -•.;>/)-.:... /eu/,  H  f,^..r 

I  .•  .1.^1,  b  la. :mi-.,  .l>  lr.il  Ulur  l^,^^^^.^^....     ,U:.Vr.  r  .^ir  n    ili.\:;ii-  t:i  l'i  J  ^tu\ 

I.  ,:.*.;>-......    ■.N.ul  U-cjli.  ..r  '  ...w..  J.i   p..;    .iVu.;t.„    ^.^   :o:.u    ,;.  J)c^s  £o^e.^Sjc^ . 

w    V»r    ,  *!»..*   I,-   .  %•  -   "  a  :•  I  i:.r  il  -îti   %  ■>! 

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TURC^RET. 

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ILABJU: 


u  Mol»  itaSt 


•-ÎÎ  t?-:  :''^ 


LA  NACELLE,      . 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

CrUê  Hwik^M  panitt  tooc  les  joart.  S'adretaer ,  ponr  VAbonnement  et  la  Rédacticm ,  aa  Bama  de  /«  Iffacelh  •  Plaoa  dM  Om^  y  a*«  48.,  è  i^tmiiM 
Oa  iVîlKmot  i  Pari» y  ckes  BuxaaoT-TBXvuia ,  rue  dé  Richelieu ,  n^.  7».  —  Au  tfàvi»^  <Im«  ÛLàpstAB,  iub  da  Pferia.  —  JBt  dm  tona  \m  LiliraifM  «| 
DlrtçStnra  daa  ^ostea  du  Dipartemeiit.  —  Le  prix  dff  TAbouDraient  eat  de  i5  fr.  cbago»  irimotire,  pour  liimeii,  et  16  fr.  5o  ••  ptr  la  poate. 


STANCES    ÉH.ÉGTAQUËSt 

sua   LA  XOAT  DE  GaRAT 


OftACia,  amours,  roiles  tos  tétea» 
Moaea ,  "pleures  :  Gaaat  ii*eat  pina. 
Dépoaes  TOi  Ijret  moeitea 
Aâ  pîad  du  cercueil  de  tinoa. 

n  a'«ft  éietot  coBtue  «n  séphirt , 
Li  dous  mormate  de  aa  Toix, 
Ot  comme  -le  son  d'une  lyre 
Qui  Went  de  f  émir  sons  nos  doigts. 

Sa  ToiXf  .pv  la  mort  étouFrée , 
Pluà,  MM,im  noua  cftariMMi  ! 
A  la^  Pnmc»  il  Nodit  OvplièBf 
Maia  quel  mortel  noua  le  rendra  I 

JlndYoirle-nNiIftt  iMrk 
Prèa  de  son  marbre  précieux  ; 
n  doit,  aux  rayoM  «d»  Tj^irore, 
Etndrt  des  aona  barmonienx. 


Itf.  Raggî  (si  ce  n*ett  pat  à  él'aatres penoniiei  qae  nmii  'iè^ 
Yont  a(lre5^-er  cel  avûj  aurait  pa  ^eiapat^,  d^nt  la  fcCttalÉ 
carrière  éle  Bajrard  ,  d'un  Irait  pluf  caractMitiqae  d«  ta  tëflU 
lance  et  de  la  boullhinlé  ardeur  dtt  gnurrtar,  at  ^  «flHI 
en  méme-leuas  à  larliste  des  développement  pluf  draioftîîqÉ^. 
Ce  posatge  d'Arcot^ ,  ffar  «sempie  ,  ««p  Mnvel  fiormêmi  , 
Bajfard  arr^a  seal  une  foak  craiinemît,  itaît  aelon  H»^^ 
un  trait  tout  è  fait  digne  da  bérat  :  k  aamaa  o«ie  ceHt  a0« 
ti/m  n'ait  perdu  4ool  ton  éclat, depuis  qai^toa  français^  aMU 
aïeut ,  a  otë  la  rauonveltr  Mir  \%  méim  pnoi  d'Arcolt. 

J.  B.  0. 


EOWD. 


BfiAU;iUàRT«. 

.  ïhfviê  jpliiiie^iip  jours  on  vbît  \  Parts  9  dins  la  c^ùr  du 
Louviae^  Ja  jtatué  colossale  dn  chevalier  Bajard ,  deitinée  , 
fffiyn^  on  jait  I  k  la  ville  de  Grenoble,  qui  possède   dëjii 
la  tomblMia  et  '  le  ouste  da  Chevalier  tant  peur  et  sans  re- 
proche.   Ce  monument  est  dû  au  ctiéàtt  de  M.  llaggi,'8ta^ 
Imeim  ^iHiWQHf  s  -doni  ias  amis  des  urts  ont  déjà  eu  Toc- 
«M#n  d'up^ricier  Jt  talent. 
.   Aifafd  mMcani^  est  le  injat  de  la  jmuvelle  statue  en 
fcroaa«r  la  Mnos  laompcomia  a  Taffaire  de  Kebec ,  par  Tim-  ; 
fMwdcinQt  4e  ^'«miral  Bonniyet  t  «  juré  de  sauver  Parmêe 
mife  ^Upens  4e  #tfs  jours»  Sa  noble  r&olutiou  est  accomplie,  ; 
«H  tmfft  ^im  coup  mprie] ,  tentant  ses  jambes  se  dérober  | 
«MM.  InJ.f  il  fiiardbe  à  s'apfuijer  de  )a  main   gauche  sur 
le  tronc  d'un  arbre,  tandis  que  de  la  droite,  il  approche 
de  jies  lèvras,  pour  la  baiser,  la   poignée  de  son  épëe  qui 
tinte  «né  pèitie   de  son  irisage  t  moutemaai  aioon  mal- 
•dftit»  du  moins  à  regretter ,  car  - 

a  Oa  aiaM  à  contempler  U  ftac  des  héros,  s 

CShaaaa  a^atcorde  k  signaler  un  défaut  grave  dans  cette 
<lat«ft.  La  ibrae  at  la  Jtrgeur  du  dos  sont  tont«è-fait  exa- 
fMn.  Aiaa  va  peut  jostiàer  ces  formes  hors  de  proportion. 
Il  fut  on  temps  oii  la  carrare  des  épaules  faisait  plus  de  U 
moitié  des  qualité  'd'un  demi-dieu  ,  mais  au  siècle  de  Fran- 
^^^^  r—iiè  de^iQs  joorsi  ae  «esaotpas  les  plus  larges 
^  éftilasqui  ioAl  oàs  Irnos. 


UTT£]KATPÎl£. 

Petit  DirnomtAftr JOlths  ,  précëêé  ^mh  Emoi  mt  Fcrim 
gt'ne.^    la  l^igne  et  ka  étw^eB  4eè  Vkrû. 

jPar  «n  JRoTALfars^CoiisjjirfiTaovat* 
Ghes  Move»  alaé,  boulerard  Poiuoiioière ,  n*.  |S,  et  dm  ImlifemiMS  ^Itf^ 

PRIX  :  1  francs. 

lies  IKetionnaîres  sont  dereMs  la  ddpAl  des  irtaMUcg 
miitcrsellea.  Savoir  r  chercher  «q  mot  qaelooMoa  ^ 
€eiï  ^  avoir  toote  IVro^lion  néceisairo  ;  at  je  connais  «» 
académicien  qui  a  trouvé  aèn  disoDOirs  de  réoeptÎMi  à 
Fariicle  vxten.  Un  antre ,  sm  mot  RlUraiL ,  %  rencaatsrf  lî 
le  titre  d'un  journal  soporifif|ae.  La  science  enfin  est  ie^ 
venue  si  facile ,  grâces  k  Vinvention  des  Dictionnaires ,  qaHI 
faudrait  ne  savoir  pas  lire  la  sjllabe  initiale  fnn  mot,  po«r 
se  voir  taxer  d'ignorance. 

Mais  rentreprise  la  plus  utile  en  ce  geni«  de  spécntàKoM 
bibliograobiques  ,  était  celle  de  nous  rendre  inteHigiblaa,  aa 
moveu  d'un  vocabulaire  ^  les  qiots  .1^  plus  usndi  ^ 
la  langue  uiiià  ,  et  nous  Ae  dioatons  pas  du  succès  de  Tmi* 
vrage  indispensable  que  nous  anooRfoqs. 

ErrauU  parmi  nous  cosime  le  peuple  de  Ditpu ,  après  la 
destruction  de  Babjlone  ,.les  mhrmt  sont  a  peu  près  tels 
que  les  juifs.  En  ausri  pelit  nombre  quVnx  ,  aus«i  fanati* 
qoes  dans  leurs  opinions  .  enchaînés  las  uns  aux  autres  par 
la  nécessité  de  lutter  contre  la  proscription  morale  qui  laa 
poursuit  ;  ils  forment ,  an  mîKea  de  la  civilisation  enropd* 
eone,  un  peuple  à  part  ^  une  trfbu  pohitquv.  Ils  oitt  oa. 
langage  à  eux  ,  des  meenrs  qui  leur  sont  propres.  Il  nous 
importait  beaucbap  de  nous  familiariser  avec  fiin  ,  H  4a 
connaître  les  autres  dans  le  moment  actuel. 


■■■•■■         ■  ( 

l.t  p«iU  nictfônfÉaif^  VUra  ii«u»  fii  ofTre  \p  mojri*n.  Avec, 
«on  ^ecouri.  (i*  ii€  dôUla  pat  ^u'uu  esprit  niôme  oriliiiiirre  , 
ne  paiueÎM'hmit  d'un  moï%  dVlude  ,  le  pî-csrnlrr  comme  ^ 
ultra  originaire,  dam  tons  \tt$  mIoiis  du  Unliour?*^  Sniiil^  ' 
(ieruiain.  Oëj'i  je  me  tuif  nerrc  à  bin?  qucli|uo«  yerMoii»  t|u{ 
me  prouvriil  (|ue  le  Uogagc  ultra  Ctl  bu'ii  loin  «K*  r<'«srniblrr 
à  celai  dci  grers,  pour  la  difticulii*  ;  et  iiuoi(|n'on  lui  trouve 
du  rapport  nvfc  le  lare ,  je  -gagerais  ipi  il  t^X  Uiei»  pUi»  fii- 
lilr  nue  l.i  langue  des  osmanlu  ci  dc«   kalinoucs. 

Un  inilincl  gastrique  m'a  d\:t>ord  Tut  rlirr<  lii*r  le  mot 
APPF.TiT.  Xy  ai  trouve  :  Thermumvirc  du  livi'ouvtfirtit  iIcs 
tiltras. 

Du  motpppctit  j'ai  santé  au  motiENTAR.  La  transition  était 
naturelle.  Je  ne  Vj  ai  pas  rencontré.  J*»î  chm  ké  à  droite  et 
je  me  suis  contenté  du  mol  r.HAaiiF.  I^s  uhrus  nf  la  rora- 
naissent  tfm  pnrr^ proverbe  :  Charité  bien  oithnnre  coiti- 
tnencà  par  soi-'mcme.  Telle  est  la  dviînitiou  de  cette  vertu 
théologale. 

Apres  cil  4 RIT  1^  j*ai  cherché  loi.   J*x  >>  vu  que  la  foi*  .   .  . 

Tous  les  artirlet  sont  traités  avec  habileté  et  avec  une 
connaissance  |ihilo9ophique  des  individus  et  des  objrts.  Je 
me  bornerai  à  en  ei traire  qucl4uc>-uns,  aperto  libre. 

Nècrks. — E»|icce  d'hommes  sur  lesquels  ^'exercent  l'avî- 
dité  et  la  barbarie  des  européens  ,  et  que  l'on  assimile  aux 
aiihnâas  ,  probablement  parce  qu'ils  t«;  sont  pas  bLtncs* 

VciT.-^lie  plus  agréable  moment  de  la  jon ruée  poiir  les 
hiboux  ,  le»  bonsf hommes  y  les  voleurs  ,  les  chauve*souris  et 
le^   ultra». 

NoiLESSP. — Ijk  noblesse  des  scnlîmens»  celle  du  caractère, 
celle  des  iroccdés,  ne  coukti tuent  pas  du  tout  la  noblesie^ 
telle  que  la  conçoivent  les  uiinis»  Il  sufiil ,  pour  cire  no/tle 
de  pouvoir  produira  de  vieux  prchimins,  qui  prouvent 
que  Ton  descend  de  quelques  gcntillàtre  ou  de  quelque  sei- 
gneur de  village  qui  vivait  il  y  a  quatre  ou  ci.iq  cents  ans.  PI  us 
la  noblesse  date  de  loin,  plus  elle  est  respectajile ,  et  sous  ce 
rapport,  la  France  a  le  bdnheur  de  posK*der  une  fjiuille, 
auprès  de  laquelle  tous  les  souverains  de  I  Kurope  ne  sont  que 
de»  vilains.  On  sait  que  cette  illustre  maison  peut  prouver 
par  tes  litres  généalogiques  que  lors  du  déluge,  un  ange 
*  portant  uo  paquoi  de  papier  sous  le  bras  ,  pour>uivait  le  père 
noé  y  en  lui  lt  ant  de  toutes  ses  forces:  «  Au  non  de  Dieu, 
MUfes  les  papiers  de  la  famille  de  L...  !  Il  y  avait  déjà  des  de 
àm  tams  de  lioé  • 

EiiistLFK  —  Vojes  musée. 

Fouet. — l^xcellente  correction  morale,  etc. 

l'sivrssiTr.  — Voyea 

Les  journalistcfl  s  extusent  de  ne  pas  citer  longuement ,  en 
■HéguaDl  k-peu  d'espace  de  leurf«uil!e  ;  cr  n*cstpas  l'espace 
qai  ni'cfipèi  ne  de  citer  ;  ce  nV»t  pas  non  plus  l'embarras  de 

trouver  fie»  articles  piquans  ;   m;ii»  c'est  .  •* 

Je  renroie  le  lecteur  curieux  au  mot  soDS*EVTE5iDir. 


%%^%»»%%t 


I 


«■jà^P 


—Sous  recevons  de  Holbrc  y  une  chanson  qn*un  poète  cau- 
chois a  rirp«''r  sur  I  air  :  Oi/i,  vous  avrt  det  a  mit  s  superbes! 
On  la  dit  faite  pir  allusion  à  une  lettre  pubi  ée  dernièrement 
daus  le  Miioir.  I>lous  la  rapportons  textuellement  sans  corn* 
j^ientaire  : 

Oni,  v<>at  wi^m  det  Btins  cBOrairs, 
Ri  flp«  pnî|;neu  irc»-vi|;oareas  ; 
>'t  potir  mpoii^tr  à»n%  \t%  format, 
(lo  dit  que  «oas  «a  taI»  ilcux- 
Arrifrt  fopt,  chacoa  •>€/{#  , 
Fn   ifr%ioiBl  votra  vlgaror  t 
1«  irisnt^r  da  rArdioftlie 
lit  Mutrs  prrAîcr  eiapoignfor. 

Atldiiln.  i'onbliaii  cnroffv 

D«  «oDi  parler  il«  tm  ayrar. 

Ltar  |»raiid  Mcrite  vnat  husora; 

Mai»    iniit  riiipnigBi  a  biro  niaoi  qu'eut. 

L'an    iViix  ,   Hit-oa ,  prrdii  la  vîe, 

Ca  aMIatirani  aa  chaaip  dlionBenr  : 

l«e  qui   «aul  mieux,   qBiiif|a*na  tm  dîa, 

Qa«  d'eue  pcasier  taipoif  oanr. 


Voio  lel^l  de  situation  d*un  journa)  meonna  ici,  méiftt 
de  >ou  vivant.  Cette  piè:r  a  été  trouvée  chra  un  débitant  de 
tabac ,  avec  1^  feuilles  dudit  journal»  dout  rimpartialité  fut 
malhfureusrment  trop  ignorée. 

Dfci'EMK  UU  PEËMJEA  El'  DERTUtA  niMESTIiE. 

Payé  à  M.  \*.  Tu...  de  Rouen ,  chargé  de  la 

•  h Mite  rédaction,  pour  un  trimestre  •     .  3oo    /! 

Au  seigneur  de  Monteiolles,   premier  élé- 

gt'que    . 65 

M.  J.  P.  Châtelain,   pour  un   mois  et  demi 

d'inspiration 47      5o 

A  M.  de  Saiut-(î.... ,  pour  morceaux  piquans 

et  monarchiques i?     7^ 

A.  M«  A  1) d,  pour  la  partie  scientifique.  -5a 

A  l'imprimeur ,  pour  5o  numéros  par  jour, 

timbre,  papier,  etc.  ,  et   prote   pour 

nous  mettre  en  français a,l5o 

Bâches  pendant  l'hiver  ,  prises  pour  les  ré- 

dactrurs.     ...     s 19I 

Six  cruches  pour  ameublement  du  bureau.     .  6 

Brioches  pour  déjeâncrs  des  rédacteurs     •     .  go 

Un    homme   pour    porter   les   numéros   aux 

abonnés. 10 

Affranchisseiiiant  pour  l'extérieur   ....  f     80 

Menus  fiais,  lojrer  ,  ports  de  lettres  ,  etc.     .  5o 


lECEriE  . 


3,o8i 


aSo    80 


Onze  cafés  abonnés  k  Paris  ...   1 65  i» 

\]iï  dilo  dito  à  lextcrieur  ...      16  80 

Prime  d'encour. accordée  par  M<'**     60  » 

Entrtes  au  Vaudeville  ,  évaluées  à       9  » 

DÉFICIT  matériel     .     .        a,83o     ao 
Estime  des  honnêtes  gens,  gloire,  célébrité 

c\  aluét  comma  bénéfice  moral     .     •     .       5o,ooo 


PBoriT  évident   . 


47»  «69    •• 


MACÉDOINE. 

—  I/honorable  ami  d'un  poète  aborde  celui-ci  en  lui  di- 
sant :  Eb,  bien!  cher  comte,  comment  va  l'affaire  4ti7?  — 
Mais ....  je  la  fais  pousser  ;  et  au  besoin  même,  je  pour- 
rais bien  tirer  une  botte,  —  Je  ne  vous  le  conseille  pas  en- 
core, car,  si  vous  yous  mêlez  de  tirer  la  botte,  vous  pourries 
bien    laisser   vos  aulx  sur  le  terrein, 

—  r^e  marchand  de  chansons  dont  nous  avions  annoncd 
la  mort,  n'a  pas  attendu  la  résurrection  générale  ,  pour 
rrp.iraUrc  au  monde.  Il  nous  écrit  qu'il  n'est  pas  mort, 
comme  nous  nous  sommes  plâs  à  le  répandre  t  nons  U 
croyons  aur  parole.  Il  ajoute  qu'il  en  a  été  quitte  pour 
une  indigestion  ,  et  qu'il  espère  que  Dien  lui  conservera 
assez  de  jours  pour  avaler  encore  quelques  centiines  dt 
cahiers  de  chansons,  et  au  besoin,  toute  sa  boutique.  Nous 
lui   souhaitons   bon   appétit  !  .  .  •  • 

—  Une  dsme  du  comté  de  Sussez ,  femme  d'un  ministre 
du  culte,  était  seule  au  logis  avec  une  servante;  cette  der- 
nière vient  en  tremblant  auiioncrrâ  sa  iiinllresse  quVIle  a  vn 
distiucteutrnt  un  \olcur  caché  dans  la  s.^llc  à  ntançer.  Notre 
héroine,  sans  se  décfvncerter ,  s'arme  d'un  pi%to|rt  ,  descend 
dans  la  raU'^à  manger  ,  apprif^oit  le  voleur  et  le  m«*nace  de 
fa  mort  &'il  dit  un  mol.  Pendant  ce  teins,  00  va  chercher 
mi  II- forte  et  le  voleur  est  arrête. 

•^Un  UMrin  se  pl.iî(*nnit  de  ce  qii'on  nVAt  |kas  placé  des 
giroiictlps  sur  le  toit  de  tous  tes  raiticee  pub'ics  ae  la  ca- 
pitale. Ces!  qu'on  a  jugé  |  lui  dit  un  connaisseur ,  qu'il  7 


en  tml  «Mit  dMiMit  •>»  Mail  il  fcodrtii  lei.  plaecrr.  —  Oh  l 
]t  T0U9  aMPre  qu'elles  Mmt .  Uf 4^a.  fort  bien  plâcëes,  ré- 
pondît encore  Iç  connaisseur. 

—  Depuis  fjuelgu^  tems  on  prl^  beancqnp  de  Manuels  ; 
jusqu'ici  on  a  lait  .paraître  successiveoienl  ;  le  Manuel 
des  Braves ,  le  Manuel  des  Fabncans ,  le  Manuet  de  la 
Hfison  y  celui  dei^  Orateurs  f  etc.  On  annonce  que  l'année 
prochaine,  il    en  en  paraîtra  un   qui   les  réuniri 'touF. 

-—Batiste^  que  nous  possédons  juÀfu'àPâques/estvîirénieQt 
attendu  à  Feydeau ,  où  la  retraite  de  Martin  et  le  départ 
de  Gassel  laissent  un  vide  qu'il  sera  diflBciie  de  remplir.  On 
compte  beaucoup  snr  Je  talent  de  Velsch ,  acteur  qni  s'est 
fait  connaître  avantageusement  à  Lille  et  à  Marseille,  dans 
l'ek&ploi  de  Martin, 

—  On  rapporte  qu'un  duel ,  h  Berlin  ,  entre  le  fils  d'un 
générat-prince ,  mort  depuis  peu  et  le  mari  d'uùe  belle  et 
aimable  actrice.   On   prétend  que  le  mari  a  succcouibé, 

—  Ces  jours  derniers,  on  représentait,  au  théâtre  des 
Arts,  Paul  et  Vitginie  i  au  moment  oii  M.  de  la  Bour^ 
donnaiCf  gouverneur  de  l'tle  de  France,  a  paru  en  scène, 
quelques  plaisans  se  sont  mis  à  crier  :  Ènipoignez^le  ! 
M.  le  gouverneur  ést^resté  tont  interdit,  et  ne  s'est  rassuré 
que  lorsqu'il  a  vu  que  les  empoigneurs  ne  se  disposaient  nul- 
lement à  joindre  les  eiïels  aux  paroles* 

^oua  nous  permettrons  de  demander  an  public  la  raison 
qui  l'engageait  à  faire  empoigner  un  acteur  qui  ne  méritait 
pas  uue  telle  rigueur. 

—  Une  femme  a  fait ,  pendant  toute  la  nuit  dernière  , 
un  bruit  qui  a  scandalisé  les  habitans  de  la  rue  Ëcuycre. 
Elle  frappait  à  uue  porte  que  l'on  s'obstinait  à  ne  pas  lui 
ouvrir  ,   et  ce  n'est  qu'à  sept  heures  dn  matin  que  l'on 


M) 


est  parvenu  &  savoir  que  celte  bruyante  personne  était 
ITépous^  d'uo  individu  qui  avait  ses  raisons  pour  ne  pa^ 
la  recevoir,  jQn  ra|>parfe  mém#  -que  c'est-  sa  rivaler^ui  est 
venue  lui  ouvrir  la  porte  dé  sa  maison.- IJ  est  résulté  ^l](e* 
cette  circonstance  ,  des  débats  qui  ont-^raiisé  beaucoup'  ceûv 
dont,  ^if,  cUmeurs  de  cette  épou&e  întorCunée  vivaient  troublé', 
le  soxmfieil.  '  *  ' 


SPECTACLES.  —  Théâtre  4>es  Arts, 
Turcarét. 

Bon  M.   Ouv....,   gcnéî-eax  Rose...  ,  illustre  baron   de 

B......  ,   sen^ble  Dorg.... ,  que  n'étiez-vous  hier  à  la  re- 

nrésentation  de  T\trcaret  ?  un  harpagon  ,  en  sortant  de  voir 
P Avare  de  Molière,  trouvait  qu'il  y  avait  d'excellentes  le- 
çons d'économie  dans  cette  pièce.  Je  suis  sûr  .que,  vous  eussîea 
avoué  qu'il  y  a  des  préceptes  merveilleux  aussi  dans  Turcarît, 
On  se  permet ,  il  est  vrai ,  d'y  berner  un  peu.  les  traitans.; 
mais  cet  usurier  qui  renie  ses  parens ,  qui  cherehe  à  se  plâtrer 
de  noblesse ,  à  cacher  sa  naissance  sous  Pimpudeur  du  titre 
qu*il  marchande  ;  tout  cela  n'es(-il  pas  très-moral  et  bien 
profiuble?  Pour  moi,  si  j'avais  des  en  fans  i/ormer^  je 
voudrais  qu'ils  vissent,  utie  fois  la  .semaine*  une  .çomédne 
de  ;la  sortej,  afin  qu'ils  devinssent,  dans  peii,  des  p.ftita 
Tur carets.  ir  .  y      ' 

Une  preuve  que  cet  ouvrage  admirable  ne  renferm^  rien 
que  de  très- bon  ,  c'est  que  le  public  a  applaudi  bça^ççiip 
les  saillies  financières  du  héros  de  la  pièce..  Les  ppsquïpj^es 
même  du  valet  qui  vole  son  roattrc,  #nt  été  accueillies,  avec 
bienveillance.  Et  que  l'on  vienne  nous  dire  que  lesjmcénrtf 
dégénèrent  aujourd'hui  :  nous . vçilà . presque  ircvenus  au  boa 
tems  d'autrefois. 


mwxci  à  ^&iîbttsirl^* 


Plusieurs,  Journaux  de  Paris  ont  en- 
tretenu leurs  lecteurs  d'une  lettre  que  Son 
Excellence  le|  Ministre  de  la  Marine  et 
des  Colonies  a  adressée  à  la  Chambre  de 
Commerce  du  Havre  ,  et  leurs  articles 
sont  tous  pins  ou  moins  inexacts*  Ayant 
été  mis  à  portée  de  connaître  le  contenu 
dé  cette  lettre,  nous  nous  faisons  un  de- 
voir de  rectifier  les  assertions  et  les  con- 
jectures erronées  de  ces  journalistes. 

Le  discours  du  Roi  ,  à  l'ouverture  de 
la  Session,  ayant  fait  envisager  la  guerre 
ayec  l'Espagne  comme  imminente  ,  et 
ayant  en  même  teins  donné  l'assurance 
de  J^ntention  bien  positive  de  Sa  Majesté, 
que  le  Commerce  nia  ri  lime  reçiU  toute 
protection  ,  la  Chambre^de  Commerce 
s'empressa  d'écrire,  le  I"  février,  au  Mi 
DÎstre  de  la  Marine,  pour  appeler  son  at- 
tention sui*  les  poinis  oii  elle  croyait  né-- 
C0ssaire  que  cette  protection  fût  rendue 
plus  efficace.  Le  ministre  répondit  dès  le 
7  février  ,  et  voulut  bien  expliquer  à  la 
Chambre  les  mesures  déjà  prises  et  celle.s 
qu|il  se  f proposait  de  prendre  pour  pré 
server  la  navigation  française  des  dangers 
auxquels  elle  serait  exposée,  dans  le  cas 
où  la. guerre  tclatetiit  entre  la  France 
cf  TEspa^ne.  Il  est  vrai  que  ^   par  de» 


motifs  dont  la  Chambre  de  Commerce 
a  parfaitement  apprécié  la  justesse,  Son 
Excellence  a  désiré  que  in  lettre  ne  fût 
pas  rendue  publique  par  l'impressio»!  ; 
mais  la  chambre  était  invitée  à  la  corn 
muoiquer  à  tous  les  armateurs  qu'elle 
pouvait  intéresser  :  les  intentions  du 
Ministre  ont  été  remplies,  et  nous  res- 
pertons  trop  les  motifs  qui  lui  ont  fait 
désirer  d'éviter  une  publication  indiscrète 
de  ses  vues,  pour  nous  permettre  de  faire 
connaître  le  contenu  de  sa  lettre;  mais 
nous  potivons  assurer  qu'il  ne  s'y  trou> 
vait  aucune  injonction  précise  aux  pro- 
priétaires des  navires  français  qu'ib  au- 
raient à   prendre. 

Ainsi  c'est  une  supposition  tout-b-fait 
grajuite  d'un  journaiisle,  que  des  bâti- 
mens  soient  en  ce  moment  ralliés  dans 
des  ports  de  Bretagne,  pour  être  envoyés 
sous  convoi  à  leur  destination. 

U  est  faux  qu'on  ait  conseillé  aux  Ar- 
mateurs de  donner  des  ordres  pour  di- 
riger leurs  navires  sur  Brest  ,  et  pour 
hiter  leur  retour.  Il  est  égaleuTeiit  faux 
qu'on  ies..{Mt  engagés  à  suspendre  le> 
départs  de  leurs  Iiâtîmens  )  oxk  toute 
expédition  nouvelle.  I 


La  lettre  ne  contient  enfiis  pas  vn  mot 
de  regret  de  n'avoir  nu  tirant  mettre  plut 
tôt  l'avis  qu'on  suppute  qu'elle  renfenhe; 
et ,  dans  le  fait,  elle  a  suivi  de  trop  près 
celle  de  la  Chambre  de  Commerce,  pour 
qu'il  y  eût  lieu  à  exprimer  un  tel  regret. 

(Extrait  de  im  Feuille  Commerciale 
du  Mm^re)^.  . 


PORT  DE  ROUEN. 
M3UTEMENT  ttm  10  .j^jk.t« 

NAVIRES    ENTRAS. 

Le  sloop  la  Caroline  ,  c.  Harley,  èfi  26 
tonn. ,  V.  de  Granville,  ch«  de  sachions 
salés. 

Le  sloop  l'Ktoîle-du-Nord ,  c.  Gr^ire^ 
de  tg  tonn. ,  ven.  de  Cherbourg ',  ch.  de 
soude  de  >areck. 

KAViRES   EXP^OI^* 

Lesloopi'AlexandrCy.c.  lli>us«el,  de  i5 
tonn. ,  ail.  à  Honde^r ,  çb.  de  fûts  vides. 

La  gajéasse  l'Emilie,  c.  Delumeau ,  de 
5'î  toun.,  ail.  à  la  Rochelle,  sur  lest. 

Le  cliasiie-maréc  le  Çpsiiîbpolite  ,  cap. 
Néau,  de  61  tonn.  y  ail.  à  X^oirmoutiers  , 
sur  lest.  ■»./ 


LiehMiMMrfeli  PMÎfi^t^.  LmmqW 
éê  f6  lOMU  t  «n*  à  BordMui^  tiar  IctI. 

U  Jmi«  t»  V«locilbf«,  c  FM  t  d«48 
tMa.,«U.4GMO|clu  i9flàU9. 

U  fMMlAf  4'AihîUf  »  c.  MiilofiiCt  ^ 
9f  lM0.»  ait.  4  BdffdMU  «of  ImC 

L»  iloop'lt  Pèrt-Aflaoït  c  MoUy ,  dt 
S4  looo.  I  ali.  aa  Bày/r9 ,  ch.  da  tîb  t 
aan-da-ria. 

PORT  DU  HATIB. 

VATIiaa  WMTMÉM  DO  g  AU    10  MIU. 

•  La rfoap  li  Bla■da^  oap.  Amou^  t.  «la 
laaaat  9m  ïmi. 

I«a  tloop  la  fiaiauDantoifW)  c«  Dvboi  » 
T.  4a  fto«an  ,  cb.  ém  boit. 

Laabapla&w^Bacfiardi  c.  OKvlar» 
?.  ëa  ftwaa  ,  dk  d«  bots. 

hatiau  ix^tfoiis. 


lA  fMtaHa  attgWia,  la  Doaclt,  cap. 
B^aatt  ill.  i  Rooao ,  cb.  de  fer. 
'  ta  rfaoa  la  fcMa-Bogénia ,  c.  liard  , 
4l.bAaMa,tli.4aM4^ 

La  brick  las  Deat-Sœun  ,  c,  Soubry , 
ifl.  b  Ilaabantaa  »  nir  tett. 

ialpaqnebal  «MlaiB ,  laCbeiterCald ,  e. 
WfM  p  ék  b  Soolbaoïptf»!!  ,   tb.   de 


Wn  DE  QUILUCfEUP, 
Mom^emenî  Ai  7  an  8  A/«r#. 
foitl  arrMê  dû  yUlequicr. 

La  brick  r^îmable-Loaite-Eméliey  cap, 
Pruaaau ,  ail.  à  Bordaaoï. 

La  «loop  la  Saialr-Piaiva ,  aajp.  Fiaitfy, 
ail.  à  Caao. 

La  gribana  h  Blooda^  c.  Aoaoult,  ail. 
an  Harra. 

Laaia^rAiBuUa-Iltraard  9  c.  OUrier , 
JL  aa  dtâf  ra. 

Le  cbaaa-naarfc  la  Saiuta*Catberiiia ,  c. 
CaMC^all.  àCbiraola. 

tm  alaop  TEala,  c.  Mâaagar,  ail.  k 

Li  iloop  las  Deva-Prërett  c.  Aobcrt , 
an.  4  Caaa, 

La  êlaop  rAagoêia-nmre ,  e.  Maillei , 

JmI  montée  €9pmté$  dHomt  à  la  marée 
dit  B  mu  matim. 

La  gribaoa  l'EIîiabelb,  c«  Deirua ,  ven. 
da  Havr«. 

yemi  Word- Ouest. 
Soni  anit^ét  dm  FUle^uier  / 

La  cbaseaiPiiieréa  l'Ulifta,  c.  Corilao, 
«K  4  4i  BaobaNa. 

U hrkk  H  Viaon ,  a.  PhiHppt»  ail.  à 

Soni  moHtéM  et  posés  / 

Le  tloop  le  Jeune-Bearjr  y  c.  Daoiel, 
'Vaaà  lie  Bailleur» 

La  tiaop  rAgatbe, c.  Oolavilla,  ▼.  du 
fiavra. 

iSauf  mrrMs  de  ytiUqtder  le  te  i 

te  sloop  rÂgalba ,  c,  Braanii ,  aU.  au 
RaTre* 


LarWa.«ifdalaDtod>  i 
nm$ ,  aH.  k  Bachafart. 

Laealiotta  TAlaida-^aariM ,  c 
bart,aU.  auHarra. 


H». 


BANTES,  4  oun. 
Soni  sortis  de  mette  fUnks^k 
La  brick  aai^ricaîn  leader  ,  cap»  labai 
Jonaa ,  alL  à  New-York  »  du  da  ditateai 
marcbanditet ,  et  loocbaat  è  la  Bocbella 
pour  y  conpiéler  aoa  cliargeneiit.— Le 
troU-mâit  la  Mie ,  cap.  Croiaal .  al  la 
traÎMDltB  rAleaettdra  ,  cap.  Lebrd  ,  ail 
k  la  Goadeloapa  |  cbarget  de  divariet 
marcbaadiiet.-^La  brick  iaglaît  fiaset  , 
cip.  Jâmei  Rabarsoo  1  ail.  k  Loadm  ; 
c«  natira  ëtatt  co  relAcbe ,  iortafit  da 
Bordeam.  —  l^a  koff  bollaiidaû  Jalia, 
oap.  Zacbariat  K.  Scbut^  ail*  k  Aorert, 
cb.  de  rin  et  miel  .—La  goélette  a^glaUa. 
Happy->Betaro ,  cap.  Jolm  Monro  lunior , 
ail.  à  Cbarente ,  eur  lest.— La  def  ra  TA- 
dële»  cap.  P.  C.  Sébirew 

LES  SABLES,  %  mm. 

Soni  emirée  t 


Le  PaaI-Eraaa,  cap.  BraaiaDd.--La 
Petite-^Adàle ,  oap.  Gttéri».-*La  Siaobrat 
câp.  Boisard  ,  awr  leA  ;  at  la  Ganfianoa , 
cap.  l.oiiiaeaa  »  cb.  de  fer ,  laagivi  da 
nimrfÊe  ,  aie.  ^  vanaat  da  Naaiet.  -^  Le, 
Saiot-Jaao  »  cap  Lerport ,  veoaat  d'Aorai  J 
cb.  de  bois  et  cidre.— la  Jeaaj-Aagelia  ^^ 
cap.  Brtinaod ,  veo.  de  Saint-Martin ,  cb. 
de  vio ,  TÎaaigre  at  moroa. 

Somi  M^riiss 

le»  Onm-Sorart  9  cap.  Piaioa ,  ail.  da 
Maniai  k  Bijonne«  cb.  de  froment.  — 
L'Auguste^  cap.  Perrin  «  ail.  de  Bordeaoi 
à  NauUt ,  tb.  de  rin. — La  kanm^  Maria 
cap.  Martin  Bojr  t  M-  dt  Nantet  4 
deaus ,  cb.  de  fromaut,— Le  B^ratear 
cap.  Tril>ert ,  at\  de  lourgnenf  à  Bar- 
dcani ,  cb.  de  froment.— Le  SatauBend, 
cap.  Leboucbê ,  ail.  de  Bochefbit  4  fia» 
rient,  cb.  de  vin. — L'Alexandre  «  cap 
Tribert ,  ail.  da  Utoorna  à  Radon  »  cfc. 
da  vin. 


[eaux 
iria,  I 


BB  PàBUf  VfDBl. 
^mts  PuUics. 

I^MéWtManlaafVa 
a.  da  ta  Mata  ttaS  Met  ^  ^U  ^mk 
Tae  9fa  iaa  iSe  taa  %%%  Sae  f^t  M  têa 
9M  75a  Taa  6aa  «le  #aa  ft#aaa  4Sa  laa 


lflb.dataMa«taa»fB.l    a 

ila4t   a  %   lai/  im 
liis,   9  4  loi/  . 

Idaai  BoMoiAvnraiv 

anaaiTia  na  iMa  aa.,  i|  4  ^'  V^, 


tai«l  taaaf  loe 

ACTtoaa  aa  la  iAao.  m  nAict, 
M7al 


%fk%  aa<aiaaaaaiaMaaaa»aaaaaMaaaa^aa>aaaaaa 


SPECTACLES  tm  n  MARS. 

THÉÂTRE  SES  ARTS. 
(Qa  momutseneerm  à  6  heures.) 


et  ir.«M  i4t«T-aLak«rleataAaMa. 
ter 


xu  rtcnufts. 

O^M.»  «  MU, 

4e  Latalla  ai  Goaaeai 

Btrmmnl, 
4umsiU. 

MM.  Cbatdoa. 
Ceoftanc. 
Bi^ 
floTn|at. 

AVIS  DIVERS. 


HO  Sa.^Oa  Aemteàm  aa  jnmK  HOMMl 
poar  ltf«  «■4»loyé  «■  \mnmm,  da  la  Jfeceiie. 

N«  Si.  — CLOCHES  («a  Tena  H  Ploiiib  ,  ie 

Bl«  fiaadaaft  •  tria  biao  aondJtioanéas,  «1  a 
joala  pm  ,  ponr  Jamlm. 

Ckaa  Cbios,  dit  téeemuehois .  vslrltf  rac 
flaîata.CroixHlat.Palltùart,  aP  «S,  pxèt  IliAial 
da  Maa  da  Naga. 

Il«   9a Il  a  M  p^rda*   MaaadM  9  da 

ooaraai .  drpaia  ana  Jat^a*^  aU  iMaraa  da  toit , 
aaa  MOHTBB  k  idpéUtion  k  balto  at  aairan 
dTor ,  4  Uqaalla  eu  aitMlié  we  eekem  ^laH  éaaa- 
faMé  daaa  aa  aaalMi  aa  ar ,  al  aa  koal 
.paadaaa  dé  «aof, 


a*  f  I  H  T 


CAtHBMim  • 

ov  tA  Baiia  FiaMttat. 

Coaiddia  aa  J  acica  •  da  Jali«^  C  ladai  le. 

tÊUsén^  MM.  8ââat*Elaie. 

Fien^mt .  Boalfev» 

Bemf\  Maacbat. 

Joi^fQmJMraantf/a«  Oajaad, 

Le  iierouise.  Matd.  Daftriia* 

BHee.  LalaL 

Cmêkerimm.  Lepmà» 

Fenekeite  •  Daraad. 

PICAB08  rr  mtoo. 

09  tA  Patte  Soiaèi» 
Opdraaa  1  aeia  »  da  Dapai^  at  Majtac 


a*adrwir   nw 


Pieeros^ 

Diéeo , 

JuNe^ 

ifagaaa» 

l#opaat 

DeèèmS^màm. 

Tmge. 

Tories. 

Fesices  % 

Vm  rmiei. 


Bailsta. 
Jallca. 
Tafefaa* 


Bid. 
Plo^a, 
Miaaoa. 
Cailja|e^ 


Ce.  ILOQUEL  ,  IMPRIMEUR  n  CARACTERES  wt  mm  TAIUJ&-DOVCV    airt  SAtar-Ul  V  H,  nà  ul  PaLAïa. 


.V  AieacaRDf;  * 


BV  98— «— AificéE,..  . 


UIUXlàMC  TRIMKSTIIE* 


, :  ...'■■  ..     7     .  .         .  .         • 

r  ...;,!  piî,  LA  SEINE- INFÉRIEURE. 

Cfilt  Kenille  (ipraUtott»  léi  jrtart.  ' H'ailresser ,  pour  l*Aboftri«tmïiit  ellatiédacHon  ,  au  Bureaa  de  ta  jV.ace/ie ,  place  dei  Çannet  »  m\  48,  à  Ronea.  : 
Oa  a'abooae  à  Pari»,  oUas  BawsoT-THivjLRa ,  rut  i\&  Ktrhi:1iini ,  h*,  y-i.  —  Au  Hàrrr ,  chex  Cbavllul,  rue.  de  Paria.  —  E^  cbei|  toiia  Im  Libnirres  et.  , 
UirecUor»  des  Postes  du  Départemear. —  Le   {(rix  de  l'Abouneinrut  «et  et  i5  fr.  ebaqne  tnmestre,  pour'  K!oaea ,  et  16  fir.  5q  c\  par^a  poste* 


'f    •♦*• 


j*j«;î'iijiGiiB:/ 


— Travailtoi,  4^nç,  Mplffue.  fr^. ;ïe  me  repoaa;  un. 'moment. 
— Travaille. — Là  cliaieur  du  jour  m*accai»Iaii  ;  j'ai  ci^.... 
Aussitôt  .je  hàtoai  ,esf,«levé^.  le.  nègre  lualheurevs  tombe  , 
les   coiips  redoublent  et   le  ssang   coule. 

SaVcôi^f^gue.yirajt  wprèj\-df.  Jui^;/ U  téri^^  son  eoÂint 
entre  ses  bras.  L'cnftifl' yilîHirâ  ijhând  il  ivif  frnppér  s6h 
père.  La  femme  iTT  disait-  Tirn  ;    elle  y  était  JiaWtiiéeî 

Le  colon    s'éJo^fifii' B^rpfii/slouma     sesîrtçarJs' vers  'Ip^ 
rivage ,,  je    coiitejupla   quelqi\e   tejus  cl.  «Itendit    le   soir. 

Le  si»ir  viyl.  JJ  ne  rentra  point  a  U  case;  il  s'échappa 
furlivoincnl . ei  mônla  sur  uq  rbcher.éleve  ijui  dowuait 
la  m^T.  Il  s*a9«it  en  silence.  U  H*élait  pas  cncoEe  uuiti  \a 
beau  cîaI.  de  ki  Martinique  se  jviuuiuatt  die'tpiles.;  Ip  brutl 
des  (lots  qui  bjitUi4«l  k  rivage  Virowblajt*  çeV:  Je,  re^os 
de  nie  è'<Ni.<intr<*voy.iit  dans  réloiii^menHes^vVQilcs  d  un 
navire  ,  et  l'on  en  tendait,  niç^uie  la  }iroue  rajjpide  qui  fcndail 
lé  sein  des  ondesP 'Wrt'fr  cimniença   s'a  de)ini]sce    cliaM'soji»\ 

«  liientôt  fe  îel'erir'  l?s  fers  cjuî  chargent  »inf s  maûia  j  et 
je  cherth'crai  *la  Hberlé  au  fdnd  dbh   i^er'.  » 

•CQuMoue  t9  roBif,  nnvire  que  j  aperçais  au  join.  SîHonnc 
le  vaste  océau.:Tu  vogues  favori^é^iar  m^  Venl  proieclour  ; 
mais  le  v«ttt  jteut  chancer  ;  Torage  pe«i  sp  former  et  le 
menacer'  Ja  naufrage.  Air!  si  ta-  portes  dès  Européens  , 
puisses-tu  rendbnîréi*  un  écueil  ;  qtlè  ké  Vj  brises  .  et  quc^ 
tes  matelots  s*engloulisseut  avec  toi  !  Moi  et  eux,-ii©4iS' 
nous  retirotiVerons  alors,  .  ,.*    ,  '^  ■ 

«c  Car  bientôt  je  jeterai  les  fers  qui  chargent  nief  makis  , 
et  je  chercbéîtn    fa  libeVté'kif  foiiéf  de    la  liier.    w 

Idée  riante  -ef  dml^a^u^c1lse■  qui  se  piésehte  rapidement 
à  mon'fibagHiatio».  Aurtis-tu  par  hasard  ^uelque^uns  de 
mes  frères  à  ton  bord.  Des  nègres  géruiraienl-ils,  resserrés 
dans  U  caté  fétideVAtachés  ,  comme  jV  j'ai  ilé  mbî-mfme  , 
par  un  louçd  collier  de  fer.  Oh!  qwejè  v^iidrais  les  dis. 
tinguer  du.  tettt  du  rocher  oii  je,sua  ^Ws!  qup  [e  voudrais 
les  salliAffc'de'^a  main  et  du  regard  !  Ceux-là  sont  mes 
amis  ,  mes  eortipalrioles;  qu^, le»  vague»  les  éfWCgueul  et 
qu'ils  rcga^enl  sur  une  planche  bieufailrice  le  doux  paji 
dont  il»  ètf*t  exilés.    Quils  vivent. 

«  Moine  ifterai  bientôt  bientôt  les  fer»  quî  chargent 
mes  uMÛua^at  je  «hafcherai  la  liberté  au  fond  de  U  mer,  * 

»  Je  fù»  erfevé  jeune  à^ce-  doux  pays  ,  objet  sacré  de 
mon  ambor.  Je   me  ^rappelle    que  mon  père,  ma  mère , 


mes  soeurs  «  furent  massacrés  à  me5  côtà  ;  qne  leur  sang 
ruissela  sur  moi.  Je  nie  rappelle  edcore  que  fa  main  éleïi* 
due  sur  leurs  cadavres  plpitans,  je  jth^  haine  éternelle 
aux  Européens;  jp  jurai  une  guerre  d'exteininaiion  auit 
assassins  de  mi  famille.  Je  ne  croyais  pas  mourir  sans 
avoir  tenu  mon  serment  ;    cepelidant  J%eure  est    arrivée,.. 

M  Je  jeterai  bien  lot  )cs  fers  ..qui  chargent  mes  mai  As , 
ni  {e  chffdi^raî 'la   lîbeilé  au  fond  de  la  mer.»»* 

w  Aditi?u  donc,  tout  ce  que  j*âi  de  pfps  cher  au  monde; 
?adieu  ,'loi'  qn{  /tis  la  compegne  -fidèle  de  wes  inaux  ; 
adicir^  mon  c^hfant  »  toi  qu  un  bourreau  me  défendait  de 
carre.-ser  ,  toi  qui  ne  grandiVas  sans  doute  qu^  pour  venir, 
comme  (on  père  ,  t'asseoir  sur  ce  rorhrr  fuîfoste  et  te 
précipiter  dans  les  flots!  Pauvre  orphelin,  s'i)*e&t  écrit 
daui  le  ciel  que  lai  sera  ton    sort ,    dis  aussi  en  mourant  : 

i*j;Jc  jeterai  bienhU  les- fars  qbi  chai-gent  mes  mains» 
et;  ^  chercherai  '  hi   Irberté    au    fond  de  ia  mer.  » 


^%^w«%%^ 


Dans  les  .premiers,  jonrs  de  ce  mo's  ,  lor^  du   tirage  dn' ' 
canton   Je^  planches  ,  pour  le  recruieiueut,  on  particulier' 
s Vst  présenté .  portant  Ji//2/   une  besace  deux  de  ie%  eulans  ' 
jumeaux  ,^  a  PI  v^r  tenant  à  la.  classe  de   182a   ,  qui    pesaient' 
ensemble  i83    livres.    L'un   avait  trois  pieds  huit-  poubes  9 
et    l'autre  irois  pieds  moins    quelques  lignes.  On    leur  •  . 
présenté   l'orne  ,  -d'oii    ils    ont  ramené   les  numéros   27  et 
3i«    U  f^W  P^'    besoin    d*ajoôtcr  qu'ils   ont    été  déclarés, 
exempta  de  service,    ■       ■ 

Au  moment  de  leur  naissance  ils  pesaient,  à  eux  deux, 
j  livres  et  demie.  Leur  apparence  est  celle  de  deux  en-" 
fans  ,  l'un  de  6  ans  et  l'antre  de  4.  Leurs  formes  sont 
reguiiëies  et  parfaitement  proportionnoos  ;  aucune  idfir* 
mité  ne  lés  a  encore  atteints  ;  ils  sont  très-enjoués  ;  mais 
leur  voix  thi  enfantine ,  et  leur  intelligence  ne  répond 
ntillemeul  à  leur  âge  réel.  Depuis  l'âge  de  seize  an«  ,  qa'sift» . 
suivent  les  écoles,  ils  ne  savent  encore  qu'épeler.  On  était 
parvenu  à  leur  apprendre  V Oraison  Dominicale  ;  maisi 
lom^tt'OQ  a  voulu  en  exiger  davantage ,  on  n'a  obtenu 
d'autre  résultat  que  de  leur  faire  oublier  le  peu  qu'ils 
savaient. 

Mes  à    Foncine-le-IIaut ,   ils  courent    dans  tout   le   vil-^ 
lage  ,  et  ne  reviennent   sous  le  toîl  paternel  qu'aux   heures , 
des  repas;  leur  ressemblance  est  pai faite)  leurs  jeux,  leur*, 
allure^  leurs    habitudes  sout  ceux    des  eufans  de    huit   à 
dix  ans,  *^ 


Ltur  për«  Ht  un  hoM«  iê  cinq  pMi  |Mt  pôiufl  , 
«)*une  figure  régulier*  ,  kpirkueUe  tl  al qit  djitiiigiifc  , 
leur  roëre  est  reoiarqiiablt  par  tes  formel ,  et  le^r»  ITM 
iosun  sont  Itt  phu   (ellci  filU»  du  canton. 

En  nous  engageant  k  publier  cet  détatif ,  d'apea^  Jt  40* 
mtttde  eipretH  du  lo^irt  de  Fonciue»le-Haut ,  M.  b  aMH^ 
prelit'de  rot^gDjr  a  bien  voulu  nous  en  garanUt  fciactîMKlt. 


(*) 


LE  LION  ET  L'ANE  CHAS$i^T. 


La  roi  èaa  aalaMui  ••  nii  an  joor  ca  %êu 
IH  gibojer^  Il  «Attrait  9»  Au. 

Lt  g(blar  é^  Uoo  •  m  n^  aoai  pm  MoiaaaM  • 
Jl/al/  h€QUS  ei  honê  smngiiers ,  daims  et  ctr/s  hoiu  et  hemujc, 
Ponr  réoMir  dans  celle  afratrv , 
n  M  «arfit  da  ninUière 
De  TAne  à  U  ▼ois  de  ftienlor. 
t*Aa«  è  oMuira  Uoti  fil  ofllee  de  cor  x 


Ah  lenplie  de  ••  rots. 
L*air  eo  refeatbaeii  d>ia  Wok  épMivaolaUe; 
Le  frayeôr  MUUeaît  tes  h^et  de  ee»  boit  1 
Tèoê  lojâieai»  loae  tMobeitol  mi  pièft  iaériiaUa 

04  Ut  anendjiii  U  Uoo. 
IfSeUja  paa  liiaa  Mrri  deot  celle  occatîoa  ? 
Dit  TAna»  r n  ae  donnant  toot  rbonncnr  de  la 
Oui,  vtptîl  le  Lmmi,  c*eai  braveoient  crié  : 
Si  je  ne  oonaaiaaaia  ta  personne  cl  la  raca  » 

Twk  aerab  mol  aiiwi  effrayé. 


\X  UfyK  sua  ALLAMT  EN  CUEftai. 

\jf  lion  daaa  ••  tlle  arah  nne  enltepriae: 
Il  lint  comMil  de  foerre,  eavoya  aea  préraii» 

Pu  anettir  laa  aniaians. 
To«a  îvunml  do  daaaein.  CbaMia  aelon  aa  g^taa 


Urnvttyea  ,  dit  qnelgn'on ,  tea  Aoet  qnî  aont  loordt, 
El  tes  iièvrra  an^jCta  a  dca  lerroara  panique»  ! 
Folai  do  ia«l ,  dit  le  roi ,  ja  iea  vens  tàployea  1 
flotro  Irowpa  aaaa  eux  mm  aérait  paa  complète; 
L*Aoe  eHnMeNi  laa  gesa ,  nooa  actvani  da  Unipallt  « 
El  la  UèaflO  poaira  aona  acrvlr  de  conrrier. 

Il  M  k  remarquer  que  l*inimilable  La  Fontaine  a  presque 
tiMifourt  mit  l*Ane  en  adliérenca  avec  le  Lion  :  on  en  voit 
«11^  preuve  dans  la  fable  du  lion  devenu  vieux,  dans  les 
^ux.  <|Qe  je  >ieiis  it  citer,  dans  celle  de  Vk%\e  ihareé  de  la 
p^^  du  lion ,  etc. ,  ttc.  Ce  rapprochement  n*esl  en  effet  que 
trèa*Baturet  ;  il  semble  qu'à  c^  de  la  force  se  trouve  toujours 

^rim^êi;ilie  et  rigoorauct,  et,  auprès  du  g^oiei  le  ridicule  et 

'Ubaaies^. 


La  4i«*seplicmo  Kvvaisov  des  Lunes  a  été  »  conme  rbacun 
U  mai  9  mmpvt4:née.  La  dia-buiticme  ,  aonobstant  ce  petit 
naagtt  vient  da  paraître  avec  tout  son  éclat.  On  conçoit 
qm%  le  s^M  pai>se  «jUouir  par  l'ardeur  de  ses  rayons,  quel- 
qsMa  regarda  oblua;  maàs  U  paisible  lueur  de  Pbebé  u*avait 
îiaii^jci  im|>off(aQt  personne.  Cependant  «n  mandat  a  été 
éUcersié  contre  cet  astre,  pour  quM  comparût  sur  U  terre, 
pat^VEt  M.  le  juge  aiDstructioo  ,  le  lundi  10  mars,  à 
lallMuroa  du  uiatiu*  Voilà  doiic  le  mouvement  des  Lunes 
mmam  maiiilaiMiil  aux  ordres  de  Thémis.  Quelque  désa- 
^jMkke  q«o  ami  ça  pistit  é^énemcfit,  nous  ne  voyons  pas 
jnaqo'ict  quM  ait  dérangé  le  cours  de  noire  aituab'e  planète  ; 
e|«%iia(i.t»yo.«is  i^ue  cbercher  à  liojvrr  que^ue  chose  d'irré- 
gvlier  dans  ses  révolutions ,  c*s*t  vouloir  prendre  la  lune 
««ICC  les  Jm^U* 

Noua  rappelons   à   ceux  de  nos  lectenr»  qni  vQudniienI 
Aéélr  dei '  rrlalion)    avec    les  luibiUns   lunaires,  que   c*eal 
nfwaW  m  bureu  de  in  iV^cdto  que  Tm  a  abooiie  à  leur 
iraai. 


MACEDOIHe* 


Lc'pktfosophe  Jean-Jacqoet  ée  trattaît  pm  trëa-bien  laa 
pbilosnphea,  par  fois.  Témoin  ^  ce  pm$$^ge  simgmlier  de  son 
tdiff  onm  /nr  Ç origine  ei  le  fondement  de  rinégalité  parmi 
les  hamumeît 

•  Il  Q*jr  •  pHw  que  les  dangers  de  la  société  entière  qui 

•  tronbUta  m  sommeil  Iranquifle  dn  philosophe,  ef  qui 
m  hnrrachent  de  son  lit.  On  peut  impunément  forger  son 
»  semblable  sous  sa  fenêtre  ;  il  n*a  qu'à  mettre  set  mains  anr 
»  ses  oreilles,  e^  s'arnmenter  un  peu,  pour* empêcher  hi 
*>  nature  qui  se  révolte  en  lui;   de   s'identifier  avec  crilri 

•  qu'on  assassine.  • 

M.  de  la  Mennais  ne  parletait  pa  nyeux  contra. la  philo» 
aopkie  moderne.  Maia  m.  de  U  Mennaia,  ne  Casa  iamaîa  mi 
Contrai'Social ,  ni  un  Emile ,  et  ne  mettra  jainau  aea  en* 
fans  à  l'hôpital. 

—  Nous  recevons  de  nouveau  la  collection  des  Discoars 
de  MM.  les  Pair»  et  Dérutés  ;  les  Opinions  de  M.  dm 
Barante  ,  Chateaubriand ,  Tallejrrand ,  rof^  Cabanon  ,  ilr 
la  Bourdonnnj-e^  Leseigncur ,  Bignon, 

La  Ptoposilion  de  M.  de  la  Bourdonnare  ^  relative  à 
M.   l&anuel;  précédé  d'une  Notice  y  par  H.  Félix  Bodtn  ; 

\a  Séance  de  la  Chamère  des  Pairs ,  présidée  par  li. 
le  Chancelier ,  etc.  ^  etc. 

—  Plusieurs    désordres  du  Jour  sont  à  l'ordre  dn  foor. 

— -  On  dit  qu'un  mereier  de  Parti  donne  du  fil  à  re-» 
tordre  à  bien  des  gens. 

—  ITn  cultivateur  dn  pays  de  Canx  ,  qui  avait  aaainté 
à  certaine  séance  à  Paris,  rencontra  en  sortant  un  de  aea 
aiuis  ,  qui  lui  demanda  d'oti  il  venait.  Je  reviens  de  In 
Foire  a  Empoigne ,   lui  répondit   le  cultivaleor. 

—  Pour  donner  une  idée  de  l'alticisme  d'une  Quotidienne 
celle  ,  nons  transcrivons  un  morcean  de  littérature  qirell# 
a  emprunté  sans  doute  à  que«que  feuille  cannihole  de  h% 
amie:». 

LB  mJEL  DU  Pi^ctpice. 

Poésie  erie. 

»  Je  t'atteindrai ,  ie  te  frapperai  de  mon  épée ,  et  ton 
»  crâne  me  servira  dans  les  festins  ,  dit  le  danois.  •• 

•  —  Mes  chiens  ont  faim ,  répond  le  saxon  ;  ils  demandent 
»  du  sang ,  ot  ce  ne  sera  pas  la  première  fois  que  met 
»  chiens  auront  été   servis  avant   le  fils  de  tes  atenx. 

»  II  dit  ,  et  il  ricane  comme  un  corbeau  q«tt  croasae  k 
»  Taspect  d'un  cadavre.  —  Attends-moi  seuleiuent  ,  dit  le» 
»  danois  ;  et  il  parcourt  le  bord  de  Tabime  ,  cbercbani  •• 

•  pasMge.   » 

—  Il  est  imposaible  ,  en  comparant  le»  tenu  n»câan4 
avec  le  teins  présent,  de  n'être  pas  frappé  de  cerUins  con- 
traites,  an  milieu  de  tant  de  rhoaes  qui  se  ressemblent. 
Autrrfoîs ,  par  exe  mole ,  la  foi  de  nos  pères  était  si  grande^ 
qu'elle  provoquait  les  miracles  jonones  dans  les  régions 
glacées.  La  foi  d^aojourd'hui  est  si  faiMe,  qu*elle  n'en  poue 
opérer   même  sous  les  hitiludes  les  pina   méridioualea. 

—  U  fcnaltame  qui  eat  le  parl^  d^a  faibles  et  des  igfio- 
rana,  a  ton  jours  été  le  ressort  desguorres  les  plus  cruc4)es 
et  les  plus  o|iiniàtres.  C'est  un  sèle  ardent ,  nuMs  a\eugfe  ;  il  se 
forme  et  s'allume  an  arîn  de  rigiiorance,  s'éteint  et  s'a- 
néantit lorsffue  la  vérité  fiiil  briller  son  fiauibeau.  Cest  dona 
les  siècle^  KirlKires  et  chca  lea  peiiptei  igtitiMua ,  que  lea  chefs 
faooliauca  sont  ledoutebles.  Datia  une  nation  éilaîrée  •  cra 
chef»  ue  son i  que  des  naalades  qu'on  plaiut,  ou  des  impor- 
tusis  qui  u'exc^tcnt  que  le  mcpri». 

—  niekr^  Julien  a  Aé  vWemtnl  wptkmdi  imm  h  aéàn 
de  DiV^o  ;  ei  U  le  Wiilnil.  ^ 


onvum^  d  ^mv^tsivk 


'  .         I 


•.    L 


X/éTémiii#«i  axrhrë  I»  8  février,  dans 
une  ÀUlnr^  de  <ôton',  &  Emqimi«  ,  a 
fostni  le  ieite  à  use  Covie  de  conjectu* 
rtfri  Pîgnojrance  sVu  evipaxée  cUi  £&it 
ppur  le  dénaturer  et  colporter  de»  crain- 
tes qui  9  à  force  d'être  puériles,  devien* 
nent  ridicules.  Il  est  donc  nécessaire  de 
rétablir  la  vérité*,  et  nous  empruntons 
quelques  détails  à  MM.  Gérard  et  Dacet 
tous  deux  membres  de  Tacadémie  des 
sciences  ,  nommés  par  elle  pour  lui  faire 
un  rapport  sur  les  causes  qui  ont  donné 
lieu  à  l'eiplosion  de  la  chaudière  d'une 
machine  à  vapeur,  employée  dans  réta- 
blissement. 

«La  chaudière  deetinéeà  fournir  k  va* 
peur  k  une  machine  ^de  la  IWce  de  trente 
chevaux,  établie  dans  le  système  de  mo- 
yenne pression  de  Woolf  modifié  ,  était 
un  cylindre  de  fonte  d'environ  quinee 
pieds 'de  long  sur  quarante  pouces  d'ou- 
verture 9  composée  de  deux  fonds  hé- 
misphériques et  d'un  cylindre  intermé- 
diaire. 

Ces  trois  pièces  s'embottaient  les  vues 
dans  les  autres,  en  se  recouvrant  de  qua- 
tre k  cinq  pouces  ,  et ,  par  l'iocliaaiéon 
de  la  surface  de  ces  recouvremeos  sur 
l'axe  longitudinal  de  la  chaudière  ,  elles 
formaient  un  assemblage  à  queue  d'hi- 
ronde  annulaire  ,  et  laissaient  entr'elles 
un  joint  que  remplissait  un  mastic  de 
limaille  de  fer  ;  ce  nflastic  acquérant  la 
dureté  du  métal  ,  formait  coin  ,  et  de- 
vait s* opposer  k  la  disjonction  des  pièces. 

Deux  soupapes  de  sûreté,  de  ai  lignes 
d'orifice,  et  jouant  librement,  avaient 
été  placées  sur  cette  chaudière,  pour  don- 
ner passage  à  la  vapeur  ,  dans  le  cas  où 
sa  force  expansive  deviendrait  trop  con- 
sidérable ;  ei  ua  indicateur  ou  manomè- 
ire  ,  mis  en  contact  immédiat  avec  la 
vapeur,  indiquait,  peu  avant  l'explosion, 
une  pression  de  aS  dégrés  par  pouce  carré. 
Sa«a  U  cylindre  qui  vient  d'élre  décrit, 
étaient  trois  tubes  de  dix  pouces  d'ou- 
Vertnre  ,  exposés  k  l'aclion  directe  du 
feu,  et  mis  en  communicatiou  avec  la 
chaudière. 
•  V^iïet  de  l'explosion  a  été  de  détacher 
les  deux  pièces  antérieures  de  la  troisième, 
de  faire  éclater  celle-ci ,  el  de  briser  les 
tri>is  tubes  bouilleurs.  Deux  ouvriers  em- 
ployés comme  chauffeurs  ,  n'ont  survécu 
que  trois  heures  à  la  lésion  de  ^urs  or- 
ganes brdlés  par  une  vapeur  à  la  tènipé- 
ratura  de  io6decréii  de  Réaomur. 

Le  Intiment  na   souffert  que  peu  de 
,  dégradation,  et  son  aspect  extérieur  n'a  n- 
,  ^notice  p^  qu'il  ait  été  le  theàlre  d'un  si 
cr,9tl  Jtâastre. 

'Ikprès  un  examen  aljtent'f  de  toutes  les 

pîëcet  <|ooii  avait  soiis  les  yeux ,  l'avis 

^.M^ii^f^^meuibresde  l'académie  dei» 

\\  et  des  BRécamdleiis  •i?Bt(à^  .4 


été  que  cet  accident  provenait  essctitîel- 
lemént  de  l'insuffisance  du  joint  par  lequel 
les  trois  pièces  de  la  chaudière  étaient 
liées  etitre  elles.  On  a  pense  que  le  dévé- 
tissementdes  pièces  n'aurait  point  eu  lieu 
si  les  parties  eussent  été  unies  par  des 
boulons  de  fer  forgé ,  traversant  des  collets 
qui  auraient  été  ménagés  à  chacune  des 
extrémitéset  à  Tia  lé  rie  uic.de  chaque  pièce. 

Il  se  pourrait  encore  que  le  )eu  de  là 
pompe  aHmentaire  eût  été  momentané- 
ment suspendu  par  l'ifitroduction  inaper- 
çue d'un  corps  étranger  dans  la  soupape, 
et  que  le  retour  subit  de  l'eau  k  une 
température  basse  daus  les  tubes  en  eAt 
déterminé  la  rupture  par  son  contraste 
avec  la' température  rouge  du  métal. 

Enfin,  une  des  causes  incontestables  de 
l'accident  est  aussi  la  mauvaise  qualité  de 
la  fonte  et  Timperfcction  avec  laquelle  les 
pièces  de  la  chaudière  ont  été  moulées. 

Ces  pièces  proviennent  des  forges  de 
SénaiKhes  ;-  elles  sont  de  première  fusion, 
en  métal  aigre  et  cassant ,  et  leur  imper- 
fection est  telle  que,  dans  certains  en- 
droits, la  chaudière  n'avait  que  douze  li- 
gnes d'épaisseur ,  tandis  qu'elle  en  avait 
dix-huit  dm  côté  opposé  ;  de  \k  résultait 
une  inégalité  de  résistance  qui  rendait 
l'appareil  moins  ïïàr  ,  comme  on  r.iurail 
indubitablement  appris,  s*il  eût  été  sou- 
mis il  des  épreuves  préalables. 

Les  chaudières  employées  à  l'usage  des 
machines  a  vapeur  sur  lesbateaux  ,  sont 
en  plaques  de  fer  battu ,  réunies  par  de 
forts  boulons  ;  elles  offrent  une  grande 
solidité,  et  n'ont  peint  l'inconvénient  que 
Ton  vient  de  signaler,  des  chaudières  en 
fonte. 

Sr  la  force  expansive  de  la  vapeur  avait 
trop  d'énergie  ,  soit  parce  que  les  soupa- 
pes ne  fissent  point  leur  jeu  ,  ou  bien  que 
la  pompe  alimentaire  ne*  donnât  point, 
dernière  circonstance  k  laquelle  nous  at- 
tribuons l'explosion  |de  la  {chaudière  en 
fonte  ;  celle  eu  fer  battu,  se  déchirerait 
seulement  ,  et  encore  dans  les  parties 
couturées  ,  ce  dont  notiè  avons  déjà  en 
l'occasion  de  vous  convaincre. 

Or,  pour  an  accident  auquel  ou  peut 
obvier,  l'on  ne  doit  pas  tirer  une  induc- 
tion défavorable  pour  l'emploi  des  ma- 
chines  k  vapeur;  car,  dans  ce  cas.  Ton 
ne  serait  guère  plus  raisonnable  que  Tir- 
dividu  qui  ne  voudrait  plus  habiter  sous 
un  toit,  parce  qu'une  maison  mal  assise 
sur  ses  fbndemens  se  aérait  écroulée ,  ou 
que  cet  autre  qui  voudrait  proscrire  Tusage 
des  armes  a  feu  parce  que  son  fusil,  lual 
charge,  aurait  crevé  daris  ses  mains. 

Des  cc^missairçs  nommés  par  Tacadé- 
iiiie ,  pour  lui  faire  un  rapjiort  sur  les 
machines  k  vapeur  à  hauie,  moyenne  et< 
basse  pression  y  prendront ,  sans  doute, 
l*initi«fiT«  pour  décrire  el  oaiÉi|Micer  ki. 


moyens  préservatifs  àé\k  covinva ,  e€  prcM* 
voqu^Tf  par  les  coadusiaaa  de  leur  tmjp^ 

Sort,  une  discussion  dont  les  réisultats 
oîvent  être  d'une  fxtr^me  importance 
pour  les  sciences  9  IMiidustrie  et  la  ri- 
chesse publique.  » 

A.  G. 


PORT  DE  ROOEN. 

MOlJTCM&lIT  99   SI    AV.  19* 

Le  sloop  raeurause-AUtance ,  cdpit'. 
Brixard  ,  de  2q  tonn.  ,  veo«  au  Havre, cb. 
de  blé. 

Le  sloop  l'Adélaïde ,  c.  Desroes ,  de  4g 
tonn. ,  V.  du  Havre ,  cb.  de  totem,  cuivre 
et  bois  de  Campéçhe, 

Le  sloop  la  Conatance-^Lonise ,  de  9i4 
tonn. ,  ch.  de  planches  et  pavét 

«snriMSrCXMtouii.,.. 

La  goélette  k  JouQe-Nanon  ,  c.  Hahé, 
de  76  tonn, ,  ail.  k  Bordeaux^  lège. 

La  plate  la  Belle-Honorine,  c.  Lemur- 
chand,  de  18  tonn.  ,  ail.  à  Luc  ,  cb. 
d'ardoises. 

Le  sloop  la  Trinité,  c.  Bînet,  de  45 
tonn. ,  ail.  à  Cherbourg  ,  ch/de  bois. 

Le  <;^hasse-inarée  le  Trident ,  c.  Ld>eat9 
de  60  tonn. ,  all.'au  Croisic ,  t4gé^ 

La  bisquiiie  la  Diliseute  ^  c  ^ubert ,  de 
29  tonn.  ,  alL;  a  Dunkerque^  Ic^e. 

La  goélette  la  âainl«-Anne ,  c.  Labonr, 
de  77  tonn.  ,  ail.  k  la  Rochelle  ,  lège. 

Le  sloop  le  Petit-Philippe  »c.  Leo}a)lre, 
de  ig  tonn. ,  ail.  à  Fécamp^  ch.  ifi  fer  et 
meules  à  aiguiser. 

Le  chasse-marée  le  Castor  ,  cap.  Cotfsit , 
de  55  tonn.  ,  ail.  k  Bordeaux,  Ikge»  ^ 

Le  dogre  l'Aurore ,  c.  Bras^ur^  dé  j/8 
tonn.,  ail.  k  Bordeaux],  lège. 

Le  chasse-marée  TAmélie  .  c-  Qil^JF»  <^' 
56  tonn. ,  ail.  à  Brest ,  ch.  ae  bois. 

Le  sloop  TAccord  ,  c.  YauqueUn ,  4e  ^4 
ton n,,  ail.  à  Londres ,  ch.  graine  de  trete, 
pierres  meulières ,  fruits. 


PORT  DU  HATRBl 

«avIBVS  UTTRlgS  BV   to  à9   u  «AHf.; 

h 

î^e  trofs-mâts  la  Société,  c.  Loure1,;|V' 
Je  fa  Mflrtini({ne  ,  ch.  de  sbcre  ,  cille. 

Le  ffambart  le  Stiiet-Jean  ,  e;  Favquetr 
V.  de  Duiikerque  ,ch.  de  tabac,  frdafiage. 

Le  trais-mâts  américaiv  ,  rHéR>hK'.4|C. 
Leaîh,  V.  de  la  Havanne,  cb*  da^  siicre  7 
calé.  »   ,T| 

HaVIRES  EXPK0lf9L'        ''  ;:, 

■■■'*•     \;  ^ 

Le  troisrinil^.  le  JG^^fflPBWjll^ ,  .Cfl»t» 

|CLâtdsm^V>Uià|tie9p!||g|i.  §t       Ci$«  < 


PORT  DE  QUIÎiEREUF. 

Monwêmeàt  dêt'iùa^  1 1 

Sont  arrivifi  âé  Vittcquier, 

Le  r  K.,A^^-^tt^r'^i^  le  CraDd-Frédëric  y 
cip.  Treliudic,  ail.  à  Bordeaux. 

1^  sloop  les  lroift*4iiiîiy  cap.  Riolay, 
ail.  à  Ponlrieui. 

Sont  parmontés  à  la  martre  du  n. 

Le  kloop  le  Jeune-IIenrj  ,  cap.  Daniel , 
ven.  de  harfleur. 
"— L'Agai[ie,c.  Uoudeville,  V.  du  Havre. 

S  oui  descendus. 

Le  chasie-inarée  la  Louise* ,  cap.  Perion, 
ail.  à  Bjrdeaiii. 

Le  floop  la  Cléineiiliue ,  cap.  Paris, 
ail.  au  Uavrt, 

— rCnioo,  c.  Dubo«.  ail.  k  Conteville. 

—le  Saitif«DcMniiit<^p^'  »  c.  Uuboi,  dl. 
au  Havre.  ' 

— l'Aîmable-Victory  cap.  Leplaj,  ail. 
k  Isicnjr. 

—le  Saint-Pierre ,  cap.  Ficurj,  ail.  à 
Caea. 

— l*Kttla1ie,  e.  Desmaros,  nll.  .lu  Havre. 

—la  Frjncine,  nap.  RciîaiiU.  al!.  iJ. 

— rEole   Càpi  Mclaiif^er,  ail.  à  <!jon. 

I.a  galiotle  la  Jeune-Charles ,  c^p.  Haiii, 
alL  à  Dunker^ue. 

Le  cV^tr-tuaree  la  Farnij,  cap.  Le« 
tallec  ,  ail,  k  Lavenlure. 

\jB  tloop  TAugUkte,  cap.  GuiliurC ,  al. 
à  Caen. 

—  l'Eftpérance ,  cap.  Tliiii,  ail.  k  I9 
Hougiff". 

—  TAgalbe  ,  cap.  Rraina  ,  ail.  à  Cien. 
Le  bool  la  (^ile  «  cap.  D;iufrc«iitr ,  al 

au  Havre. 

IjU  ffalioKr  la  Marie-Louise,  c.  f^leulu» 
veii.  du  H.ivre, 

Le  clussf-uiarcc  l'Aierle,  c.  f  ouffdiîl , 
ven.  de  JLU^  -^eaux. 

— 1^$aiol-P>efnf,  c.  r<kirUe.  v.  ulpiii. 

Le  sloop  la  Jeuii(«no*r  ,  k  iTaroii  ,  v^n. 
du  Havre, 

Lec-hasse-niirf*«*  r<Alca3iiiti<*,  c.  1  uro, 
ven.  de  ISordr.iijx. 

Le  sloop  l'LiJgruif,  c.  Irr.ili  v.  du 
Ha^re.  " 

La  galfote  la  Mùric-Obl>ii^?l(r ,  c.  Rou>- 
•cliiiv  v^n.  iflriii. 

—  Lit    Pi'ia>;ir,   c.   DnpODl  ,  \cii.   idriii. 
Le  sloop  !'AiIc>|  cap.  Leiat,    vni.  ilc 

Honflfur. 

i.e  brick  l'Uraiiic  ,  cap.  Siljùn,  veo. 
de  MarteiUr. 

Le  ftlnop'le  Saint-Aiidit*,  cjp.  Pelit  , 
ven.  du  fUvre. 

I.e  <lu«fr-tnaréc   rAimatiie- Victoire  , 


Soni  arrivdf  de  vlueqMt  à  la  marée 

Le  clilspr-miartc   U  Jlîan-^TaH^f  ^^^ 
Mahé,  ailr»  iterdi^èut-  1 

Le  sloop  rf:i4oii0ra .  caf.'Ploorc]r  »  a^J 
au  Havij|<;.  ^ 

Lo  rlwûa^iMfée  \^  Têkrmaqii»  ^  cap 
GrouiueWv-alIé  k.  hrta*  - .     '•«.'. 

Le  sloop  Ir  Bi.  11-Aiiiié,  cap.  Leuiicua 
■ill.   à   Cncu. 

\^  1  liasse- m. 'ri^c  l'Ange-Raphaél  ,  cap 
lloiirer  ,  ail.    a  HoiJrani» 

Li  galionc  la  (^alipOfCap.  Bourgeoii . 
alL   à  Bordeaux. 


cap.  llruilaux,  veu.  dr  l'ordtstui. 

Le  )lunp  rAim.iU'vVirgiiiii.',  c.  Liard  , 
Vf  ri.  du  ll.txir. 

— Lh»!  o  r-dc-la-Paii  9  cap.  Liesse, 
ven,  du  1i.ivie. 

^an(;I.ii>  le  BuckJe  ,  cap.  J.  Evance* 
ven-  di*  r^rdif. 

Id  <.b-^^i-*i')ri'r,  ven.  de  B'^rdcaui , 
ch.  dr'vin  ,  |ia^s(^  dvbout  sims  pouvoii 
l'a  bord  i*r. 


^OUVEI.LhS  DE  MEH. 

I/Altinnce,  v  de  l.ynn  à  (;rangelnouth , 
a  rridrhê  le  j^  ftfvriVr  â  Pcterhead ,  avec 
dos  oiarir*s,  et  fnisant  eau;  on  croyait 
mi'il  aérait  obligé  de  décharger.  —  La 
Pliœbc,  c.  Fallarton,  v.  de  Saiiit-Jcau 
du  Noiivfau-BruiiswK  k  à  Liverpool  . 
s'est  lolakfticiil  perdu  le  .  19  du  mois 
derni«*r,  prêt  de  Tralee:  iVtiuipage  sVsl 
s.iii\«>.  —  IjO  llf*ro»  c.  Loveriiig  ,  v.  di* 
J^ewfKMl,  c|ui  avait  éirhoué  â  Yuugliail  le 
()  y  a  ^Xè  rrirvé  »an>  beaucoup  de  doiii- 
nrigpi.  —  l«a  .lane-Ellrn,  c.  Kdu.ird,  v 
do  •  oiidrpftâ  Kouni  ;  la  VVa!ti*r-.Malliews, 
r.  Galowfiy ,  V.  duLonlrrak  Barcelonne, 
i*t  le  Airrcurr  ,  c  lliH  «  v.  de  Londres  à 
r«io  »  ont  relâcbc  le  ati  février  à  Haiii*- 
^ai^. — L'Kudcavour,  c.  Lœvcrirk,  de 
Wi.itli^V  ,  a  fait  \nilc  de  U  rade  decr 
l»ori  ,  \  5  du  UfW  dernier,  a\ec  lu 
•  iiB'g'MUPMt  de  ç^ififlx^ii  dr  lerre  pour 
LjkiMi;  on  n'en  a  plus  enteodu  parler  de- 
puis sou  départ.  -—  Le  bruit  courait  ii 
Aberdce  ,  il  y  n  quelques  jours  ,  qu'un 
n.iviro  espagnol  venant  de  la  lUllique 
n\ail  prri  sur  le  rocher  nommé  le  Ikll. 
—  La  vVrouw-WfiibflUt  c*  Tabberl ,  v. 
dr  Mogadnre  à  Ara  1  <  lnn ,  a  rrià'.lic  a 
Milfort  à  lafindo  jan\ier;  rai>anl  beau- 
«tuij)  «iV.in.  ^  A  reUclié  en  inême-leini 
\-  H#iirv,  c  SoincÂ,  v.  de  Uii»tol  a 
N.ipl(*«,  (liiiors  drpui»  qniiis**  jours,  ayant 
ii'Mi  'U»  av.irii\«  ,  el  jrté  par  desMis  sou 
bord  ,  uirt»  porin»  dr  m  cargaison.  — La' 
.NÎBiy  .  de  PfM>br,  V.  de  Di.blm  à  (iuerne- 
spy  ,  a  (Vlioué  mr  le*  rocliei ,  près  du 
vioui  li:<'>^in  «la  Milferl  ,  et  a  eprouiê 
liiiil  dedn.nrn.'*:;'''  1  qu^  la  caigii»nu  acte 
déclinrgt'e  -^  La  t.»roliiie,  c.  Hlie  ,  ven. 
de  Sloiliolui,  à  destination  de  Rouen, 
a  relâche  le  a-J  fevru;r  à  YarniDut,  fai- 
».int  eau  ,  ainsi  que  la  \  mw-Janije  ,  ci  p. 
Kay  ^  V.  de  Koltcnlani ,  ei  ail.  à  llnil. 

llamhiHirg  ^  le  jYî  Jt'%*rier,  Kl  arrivé 
â  Brème,  le  21  :  Tnlon,  c.  Gi.rleu, 
V.  de  Bordeaua. 

PORT   DE   DVNKERQt'E. 

Soni  entres    es  H%i%^iires  ci- après  s 

Le  (>  ,  TLiite  ,   cap.  S(*nbry  ,   ven.  de 

Marennes  ,  ch.  de  sel.  tourliiT  M.   Van- 

dc-Wallc     Stmi    sortit  :   le  7  «  l'Ainé  ie  , 

|r..p.  Dfl.iporte , 'ail.  à  Lon«iiei,  ch.  de 

ILii.  Ciourtier,  M,  (iai:\viii. 


La  6  de  ce  noU ,  yeri  les  cinq  henrei 
du  soir,  le  navira^  avgtaû  Gruat^  de 
Weymoutb  »  cap.  Thomas  Greenham  , 
ven.  de  Sunderlang  ta  drf!iD4  luri  de 
VVeymoulh  ,  ch.  de  charbon  ,  a  coulé 
haiâ  rouesl^  notre  port*  au  «louient 
"nlfla  corveLle  fJrj  j)i!ùti-i  Tj^  toiiait  pour 
lî  donner  un  p  '  ;  el!  lA  eu  que 
lé  terni  de  recuallîr  l'équipage  qui  «  d«w 
nuis  trois  jours  ,  était  sani  \  ivres  et 
harratsé  «ar  le  travail  à  la  pompe.  On 
na  aouraîl  trop  louer  la  conduite  de  nos 
pilotes  enrers  ers  mallienreiiv  naufrigés  , 
il  qui   tous  loa  soin»  ont  été   prodigués. 

Re»te  â  réclamer  à  Iwird  du  Charles  » 
c-  bect^ursunnoU  ,  \ .  de  Morlais  : 

ig    fn^uius     beurre  ,   marqués    |^' 

la  planche  eat  axpirée. 

Le  Dttç*ffc'StndrttMs:f  bjleaoâ^aueur, 
parti  de  Bant  dimiitcijr  arrivé  iiier  a 
kouen ,  a  rriKp«>mfi«  aivicrr  be.iucjiip 
de  grands  bnleaui  coches  et  mariioi»  qui 
étaiciit  en  rv'àche  à  cause  des  eam%  qui 
couvrentla  plupart  descheiunideba.^dgv. 

Le  bateau  en  fer  le  daron-^Uêttilij',  i 
été  vu  du  cûla  de  Pauipuu,  ayant  b"au- 
(«nip  de^*me  a  rvfouicr  le  courant. 

Hauteur  de  la  ri vèrck  Meulan,  ibp:eds  : 
à  N  ernon,  i5  piedf. 

I<a  rivière  croit  toujours. 


BOURSE  m:  PARIS,  irHILIt. 

Effet  y  Publics. 
ciyQ  ^"L•r.  iFNT  «.fixMii  mis, 

JnniitMirr  iIm  >i  V^-I    lAii 

Ur««  !•  6  Mai  •  a  ««1  lue 

JooÎM.  da  la  -^ic  ^Sf  : 

7S0  6<ic  65c  70c  So«  eue 

KFinXXAISS.    Wr.    l.f'iltll«TlU^, 

i:rli.  du  aa  M*x%  iHaS  •  liu.  i     u 

Ilï5,         SI     4  i«i(    ^ 
Idrm  ^iviV^rivi». 

kwimj*  m   iooo  rK«,  â  4  p'  ";, 

A««4'    Irïlirr    piin^A^ 

l*M\*'*ai-r  i|.-  |h^nnl>fv    iH» 

'    iu*itl   Sua   luvlt 


ACTiOV*    fïF    LA    1*4^0 

jAIJUiWlf-*   ^ 


rt-A^CE, 


LUiKRIK%  IIK  KriANCE. 
\À\\e  i  H5— 5a— 5i— '^:^-4î> 

TIlflATRE  DIC?i   ARTS. 

(U.'j  v^^mmencvrià   â   6  hefitei.) 

Pour   rjvafT-l'fiiî^rr  r '[  ré»eniJiÉlioQ 

ir  M- ri  »*.  L%<:Ai»aaif 

LA  G.%(;KURE  IMPAKVt'E, 

CoEuédie  ca  I  ucU .  lit  ivdAiH* 

Tr^iwït  é%  Vriiire- 

Laçai Di»i  féiiipii*  l«  «""Iv  d'tAro  f.iaiFi 

,  t%  Étt""*  La*.*»  ti*k»  *  ctliiÉ  lie  ^djrfi» 


Ch.  BLOQIEL  ,  IMPRIMEUR  en  CARACTERtS  et  hs  TAiLLE-UOl/CB    alk  SAiaT-Lè ,  .V  34,  pata  le  Pai^is, 


JEUDI. 


■il',  ut..  iiij,.iasB. H 


V'g9-jr?i!ii>i^. 


F 


LA  NACELLE, 

OoufcucS  au;  ©oiuiuc^ce';  âe^C/  JllboeiM^t/  et?  âc  u»  jUttctolu^e^, 

PE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Octe  Feuille  parait  tooa  les  joart.  S'adreMer ,  poor  rAbonnemeiit  et  la  Réaction ,  aa  Bureau  de  fa  IfaccUe ,  Place  des  Carmes ,  o<*.  48,  &  Roses. 
On  s'alionne  à  Paria,  ches  fiBuaor-TsiYAas ,  roe  de  Kiohelieu  ,  n^.  7s.  —  kn  Havre ,  chrs  CBArsiu ,  roe  de  Paris.  —  Et  cbei  tous  les  LiWakea  et 
Uirecteors  des  Postes  du  Départ  emenr. —  Le  prix  de  rAbouueneat  est  de  i5  fr.  chaque  trimesire ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  0.  parla  poste. 


LE  RUSSE  CHEZ  LUI. 
Aia   :   Boii^Qurf  mon  ami  Finemi$. 


CtLon^VL  me  morig^éner, 

Qe  petit  hoinnie  de  tète  ! 

Qii*aii  me  le  fasse  eopoifoer  9 

Et  que  dehors  on  le  jette. 
Dane  ma  chambre  il  vent  me  faire  la  loi  : 
Cbarbpnnier  pourunt  est  roaiire  ches  soi« 
Que  la  garde  aecbure ,  et  qQ*<m  nM  l*âffiie  , 
Coaa^oea  ^  Yenei^  m'en  f^ire  niis^  2 

Empoignet-le  dooc^  « 

Cosaques  do  Don  !  |  ^^** 

Ma  femme  vonlaSt  anssi 

Obes  moi  faire  la  maîtresse. 

Un  cosaque  9  dieu  merci , 

L'enleva  par  politesse. 
Veris  qni  vonlcs  être  en  pais  ches  tous  , 
Toiei  mon  moyen ,  employea-le  tous  : 
SI  votre  moitié  chicane  sans  cesse, 
IKtea-moi  bien  vite  â  quelque  luron  • 

Empoignex-Ia  donc ,  l  t  • 

Cosaques  dn  Don  !  ' 

Lorsqu'on  maudit  harpagon 

Jusqu'au  blanc  saigne  un  pauvre 

Je  voudrais  qn*un  bon  fi  ipon 

Santàt  vtte  sur  la  somme. 
OMnqntn»  ches  noos  quand  reviendres*voof , 
IPenr  dévaliser  cea  riehes  filons  ? 
▲lors  je  crierai  g  si  Ton  ne  m*assomme  , 
En  vons  montrant  l'or  de  chaque  larron  : 
Empoignes -le  donc  ,  I  •  . 

Cosaques  do  Don.  ' 

HISTOIRE. 

MiWmiAt  ftS  8Al5TE-RÉLi!fE    (l). 

La  deosîme  Ktratson  cl  a  Mémorial  de  Sainte^  Hélène  ^ 
por  If .  Las-Oses ,  vient  de  paraître.  Dti  détail»  corieui  sur 
an  liomme  que   Toa   a   mal   jugé  daas  ta  YÎe  privée  ;  des 


(  1  )  ▲  Rooen,  chea  BÉCUET,  ao  Cabiaet  Littirairt,  roe  Criack* 
Pcmi. 


anecdotes  lumîneuiet  sur  1  époque  la  plus  célèbre  de  ao^e 
histoire  moderne ,  sont  les  titres  qui  recommandeiit  cette 
nouvelle  livrai  on  à  ceui  qui  veulent  apprécier  avec 
justesse-  les  événemens,  et  les  individus  qui  en  ont  été  on 
les  moteuif  ou   l^s  victimes. 

Le  deuaiëmé  volume  comprend  le  séjour  ou  plutôt  la 
détention  de  Napoléon  à  Sainte^Hêléne  ,  depuis  le  premier 
avril  1816  jusqu'au  Si  mai  de  la  même  année.  C'est  dans 
ce  laps  de  tems  que  sir  Hiidson  Lowe  arriva  dans  l'île  poor 
en  prendre  le  commandement.  C'est  de'  cet  instant  qur 
datent  les  tortures  morales  que  le  Phalaris  de  la  Grande  Breta- 
gne lit  éprouver  au  Prométbée  de  Sain  te^Hélène.  La  première 
eulrcvue  du  prisonnier  et  de  son  geôlier  ,  révéla  au  pre- 
mier  toutes  les  épreuves  auiqueilei  il  était  destiné.  «  Il  est 
»  hideux  ,  s*écria-t*il  ,  ce  gouvernenr;  c'est  une  face  pati- 
»  bulaire.  Mais  ne  nous  hâtons  pas  de  prononcer  :  le  moral , 

•  aprèa  tout,  peut  raccommoder  tout  ce  que  cette  figure 
a  a  de  siniatre  :  cela  ne  serait  pas  impossible.   • 

plus  lard  ,  après  un  enlretiea  ,  la  même  impretaiôn  loi 
fit  répéter  :  €c  Quelle  ignoble    et    sinistre   figure  que  celle 

•  de  ce  gouverneuf  I  Dans  ma  vie  je  ne  rencontruî  jamais 

»  rien  de  pareil C'e*t  à  ne  pas  boire  sa  tasse  de  café, 

m  si  on  avilit  laissé  un  tel  homme  un  instant  seul  auprèsl..- 

»  Mon     cher ,    on    pourrait    m'avoir    envoyé    pis    qu^Hn  ' 
»  geôlier!  !!....»  ^      «^       ^  . 

.    »  Des  chagrins  domestiques  venaient  encore  ajouter  ans 

rînes ,  aux  tourmens  que  la  politique  britannique  imposait 
rhomme  qu'elle  redouta  pendant  $i  îong-tems.  Ce»i  an 
sujet  de  ces  dissensions  intestines ,  de  ces  querellea  de 
ménage  ,  que  nous  transcrivons  ce  passage. 

»  Deux  de  nous  avaient  parfois  des  différens.  On  ne  le  r»» 
trouve  ici,  que  parce  que  j  j  reocoulre  des  traits  caracié* 
ristiques  de  1  âme  et  du  cœur  de  celui  k  qui  nous  nous 
étions  consacrés.  Et  pois,  d  ailleurs  ,  les  papiers  du  tems  et 
le  retour  de  J'un  d'eux  ,  en  Europe,  l'ont  asseï  fait  connaître. 

»  Me  rendant  an  salon  pour  j  attendre  le  dlmr,  j'y  et 
trouvé  l'empereur  qui  t'exprimait  avec  la  dernière  chaleur 
sur  ce  sujet  qui  le  contrariait  à  l'excès.  Cela  a  été  fort  long, 
très-vif,  fort  touchaut. 

«  Vous  m'avez  suivi  pour  m'étre  agréabiei ,  dites-vimi-.?  ' 
»  Sojezfrtres  !  autrement  vous  ne  m'éle»  qn'miporluna  !.. 
N  Vous  voulez  me  rendre  heureux  ?  âojex  frères!  autrem^ul , 

•  vous  ne  m'êtes  qu'un  supplice.  '    '  * 

»  Vons  parlas  de  roua  batUfi  e(  cela  lova.nuu^  jeux!  fff. 


1   ] 

^  •:   • 
I   »    ■ 


•  toî»-jr  donc  pliif  tout  ponr  toi  ioîos  ,  et  l'œil  Jf  l*étmip9 
»  n'est-U  pas  «rrélf  fyr>nou»}  Je  ^euy  qu'ici  cl»cu»  ^«oit 
»  anime  de  mon  pf^i  %  ttc.»«  »  >     : 

Na|)oléon  aiinaii  peu  le  came f ère  de  M.  de  FfaJi.  Apm 
avoir  lu  sou  ouvrage  sur  ^a^lbJ^»ade  de  Varso\iV,  il  lui 
échappa  de  direi  certes  ^  cr  i^rsl  pa^  km  ftn  wé*i/tB  teapMt 
c'est  un  mige  de  l'Oricut ,  adorateur  du  >olfil,  ^m  a  élèfe. 

ir  est  îusie,  en  fait  dMiistoire,  de  roodre  k  Ammm  aeWMi 
•et  œuvres.  M.  de  Fradt  a  pu  te  tromper  at  reveuir  Je  <|uef- 
ques  erreurs  ;  ce  qui  est  plus  houoral>le  c^ue  de  ne  s  «ire 
jamais  trompé. 

^  Foucbé,  répétait  l'empereur  «  était  le  T. dat  clobs, 

m  H  T le  Foucbé  des  salons. 

•  L'inlrigut,  obsee f  ait-ii  ,  éi«il  aussi  nécessaire  â  Foucbé 
«  que  la  naurriiore  i  il  inlrigunit  m  tout  tcms ,  en  tout 
a  heu  ,  de  Coule  m» mère  cl  avec  tous.  On  ne  découvrait 
V  jaiftais  rien  qu'on  ne  fût  sAr  de  l'y  rencontrer  pour 
*•  auetque  chose.  Il  avait  toujours  sou  vilaiu  pied  sali, 
»  dans  le*  souliers  de  tout  le  uionJe*  •• 
'  Lé  précis  de  la  ctfmp.^ne  d'fl|ji1i#,  dépura  l'invasroo  de 
^unnser  )ii>qi>'«iù  reblocus  de  Mnnrour,  présente  sacctnc^ 
temeni  les  pro(?iges  qun*  rappefle  celte  époque  si  mémorable 
dant  nos  f4sles  militaires.  Un  tr.iit  peindra  le  caractère  du  chef 
de  celte  ariyéé  fameuse  ,  et  (?e$  braves  qui  fa  composaient. 

Après  l^i^'^combat  da  U  Bntiia^  Y^ubols  fut  obligé  de 
remiser.  lur  Vérone  «  avec  sa  division.  Le  général  en  clief 
liaiea  la  revue  de  cette  division  sur  le  plateau  de  Rivoli, 
et,  ifadressiint  ans  différents  cor|is  :  »  Soldats,  leur  dit«il 
n  dfnn  ton  sévère,  je  ne  sui)  |>as  content  de  vous.  Vous 
»  n'avez  uurqué  ni  discipline  ni  constance.  Vous  avt'X  cédé 
»  an  premier  échec.  Aurnne  position  n'a  pu  vous  rallier. 
M  II  en  était  dans  votre  relrait(*«  qui  étaient  iuespugn.ibles. 

•  Sgfdats  du  65^  et  du  39'. ,  voii«  n'êtes  pas  des  sold.ds 
M  français.  Que  l'on  me  donne  ces  draprnui  et  que  Ton  écrive 

•  dteisus  :  lîs  ne  sout  plus  ile  rarmée  d'Tlafie  !  » 

■  »  Un  morne  aileoce  rouait  dana  tous  les  rangs,  la  cons- 
»  .Inrontinn  était  peinte  sur  tous  les  visagyea.  Des  sanglots 

•  a^  Cant  entendre,  de  grosaea  larmes  coulent  de  tous  les 
»  jreui,  et  Ton  voit  ces  viem  soldats,  dans  leur  émotion , 

•  déranger  leura  armes  pour  essu^rer  leurs  pleurs»  Le  grnéral 
»  en  clnif  fut  ^ligé  de  leur  adresser  i|ui*lqiies  paroles  de 
»  de  consolation.  Général,  lui  Griaieut*il» ,  meis^nous  à 
ft  tavQitt^cr^^t  et  tu  verras  si  nous  koiunics  de  Tarmée 
»  d^talif!!!   EHectiveiuenlt   ces  régimens  qui  avaient  été 

■  4e  plus  grondés  fure^il  mis  à  Pavant-garde,  et  s*/  cou- 

•  Yrirent  «le  gloire,   n 

L^îftoiré  mirtlaire  d'aucun  peuple  ne  fournit  de  aena* 
Llable^  rx^^mptcs.  Os  harangues  que  Qumte-Curce  uiet  dans 
la  bourbe  d^\lexnndre;  ces  longues  oraisons  qne  tes  généraux 
anciens  sont   supposés  avoir  adrcsaéea  n  leuis  aoldats  ,•  ap- 

SiiochentTlKrs,de  celle  éloquence  guerrière?  Nos  f^uU 
'anuos,  -es  ci rcoiu tances  oii  se  sont  trouvées  les  armées 
fiançf  ise<-.  les  événemrnA  particuliers  à  nos  campngnes , 
pendant  el  après  la  révolution,  doivent  faire  oubher  foHt 
ce  que  l'autiqoité  a  fait  en  valeur  et  en  tactique; 

(  La  ralia  i  an  proobain  ftoméro.  ) 


nccnTP.  roua  ss  siiv  pomK. 

Rnirédu  î  afitte  ,  s'habiller  de  Casimir ,  lire  son  Mannel,' 
y  «înntnr  Foi,  el  être  G>nstanL 

—.Plusieurs    pouls,    situés   sur   les  diverses    rivières  de 
France,  ont  donné,  disait  un  observateur,  leur  nom  k  des 

ÎersonufS  remarquables.    Dans  une  de  rm  assemblées,    on 
fiiHngne  deux  .WM.  Dnponf  ,  pnr  nemnte.  — •  Onâ,  lui  r^ 
Kndii  un  plaisant  r  L'un  est    M.  Oêê  ronh'Tounmnî  >  et 
ttttt  II.  Du  Poithnit^PEure. 


—  r  f I  flaîreurs  d'onvrAges  nooveaui  |  tieno^nl  dn  Mslir 
eWz  rnnthieu,  au  p4lHi»»Kojal  ,  une  brochure  intitulée  1 
Cni^^9ii^^4t^  '^ui  m.wih^e^'dr  mtttre  sa  erarai^  ehf9  kf  éifm 
jftrrng  i^m^^e^.  Mais  comme  tous  ceux  qui  ont  le  nm  in, 
ii*«iit  pin  toujours  la  vue  bonne  ,  il  est  arrivé  que  le«  lai* 
I  c^iiy  ^  ^u  Hen  de  lire  Cravaiiann  ,  etc  ,  ont  cru  voir  1  Cnn 
i^vmetifnHi ,  ow  mkusiere  de  rivtvtir  Jvs  cotips  de  crnivcAes 
r%ez  ir.f  diffe^nm  pcupU$.  Us  ont  «Uet.fie  suai*  nUnkuc  cnllf 
iendiur*  à  «rr  findsoiwLo^'e  ,  qui  possiidè'  des  connaît«BCii 
nsset  i^of^ntles  sur  ce  sujet,  pour  pouvoir  treiftf  pnrfiûlt- 
mtkW  la  luaticie.  ,  .  ,  ■   •     . 

^^Tn  îournal,  qui  •  toujours  le  discrétion  ûé  M  «om 
désigcief  qu'en  nous  nommant  un  Journmt  àt  protfinee  , 
rtppttn^que  Desmou>seaus ,  en  sVntretenant  aVné'Sen  dt 
ses  auits,  dans  les  rouKsses  du  Tliéfttre-FniRÇab ,  ii  diaporn 
lout^-coup  par  Vv^tX  d'une  tra]iDê  qui  s'est  tffirrérlt  sont 
•ea  p»ed»,  (jet  accident  n*a  en  d'aAre  résultat  lichens  mm 
d'eitipéf^lier  Desmou^seauT  de  joner  le  îôoi' lurrant'.  In  lile 
du  bôiiUiinaie  Lusignan  ^  dans  ^^rre.* On.  nbon  infnroM 
que  dq<«ii«    l'évé  ne  aient  00    n'appelé    p^uî    Qoi^BSicaMi 

?ae  Ve    Père  de  U    Trappe  :   il  remplisiaït   nu^mwnl 
emptot  des  /9ères*^oè!rs. 

r^  J[  a  été  présenté  au  concours  acAdémiqat-J»  tSis  , 
une  Ode  sur  la  Pomme  de  7Jpfnew  Lea'  se}efta  avaient 
été  abindonnés  au  choix  des  concurrens  ;  et  '.celni-cî  dé- 
note êascz  ,    je  croit,  le  goiU  du   pnèie  C|Utf  i'n    ndopté. 

To\]tes  les  plantes  potagères  ont   été  à  pcis-prês .  célébrées 

dans  ii^i  odes ,  et  il  ne  reste  plus  que  la  carotte  n  chanter. 

On  p retend  inc'me  que  1»  sociclé  littéraire  cU  U  Kéole  vient 

.  de  proposer  un  prix  de  Inois  cents  )eioiia ,  pour  le  meil* 

leur  poème  épique  snr  ot  sujet  Icgnnuaeux* 


SPECTACLES.  —  TirÊsTas  des  Ait9« 

M.  et  BIsdame  LACsiDiat,  Pnautra  AAlaa 

Zaïre. 

Tl  serait  difllcile  de  cendre  compte  de  Li  manière  dont 
Zaïre  a  été  joué  hier.  Le  bruil  des  convers-i lions  parti* 
.Culières  engagées  dans  la  salle  ,  les  inlerfuplions  qui  ea 
résntuient  i)our  l'acteur ,  l'ennui  que  paraissait  éprouver 
*)e  puMic  ,  le  pen  d'assurance  que  manisfiNUii  fcaeardère  , 
ont  rendu  cette  représcnialion  auvsi  pénible  ponr  Tés  spec- 
taleari  que  pour  les  acteurs  rumines.  Pen  ife  ^laisages  ont 
été  accueillis,  ei  quelques-uns  ont  cxcilé  Jes'mni^nuresin* 
p  ro  bat  eu  rs,  parce  que  le  p.irlerre  n'e^t  jamais  plus  rigoureux 
que  quand  il  est  mal  disposé.  I!  faut  tout  avouer  aussi  : 
un  Acteur  tragique  rencontre  rarement  dana  notre  ville 
ant^inl  de  veasoorces,  de  moyens  accessoires  que  dans  les 
|trtirs  ihrâtrrs.  Les  fcemiera  sujets  des  troupes  secondairee 
SI'  font  ailleurs  un  mérite  cW  concourir  au  succès  d'nn 
ai  leur  en  tournée.  Ici  c'est  tout  différent  ;  if  faut  être 
Lilma,  il  faut  être  précédé  par  la  magiv  d*nir  «ôm  cé« 
lèbie  ,  pour  que  les  premiers  emplois  daignent  chausser  In 
cotlmrne* 

On  i  vu  LeiLaîn  ,  faire  quelquefois  fes  Confident  anprce 
de  Larive  el  de  Prisard.  Aujonnriiui  ce  n'e.«l  nlus  de  même  z 
les  ^randef-ttiilites  consentent  S  pi*ine  à  faire  Corosmin 
ou  P/zijre.  I)'.iii!eurs  îl  est  :ugi^  sans  appel ,  maintenant  ,  que 
la  comédie  est  iiicompntibie  avec  la  tragéilii*.  t. 'est  m  %er!n 
même  de  cet  arrêt  qae  Talma  yotie  le  iiUahijrnÀr^  et  qu'il 
doit   remplir  le  premier  rôle  dan*  VÉcoîc  ^es  r'itittarda, 

OtT  dmt  cependant  beaucoop  au  Koleel  au  talent  dXrnnst, 
qui   n'a   p»t    cru  déroger   en  se    faisant    oppUn<ltr  «^ni   ïen  ^ 
réies  Je  /.ici  tin  t  f  de  Rt'guhts  ,  et  dans  cH  ni  de  NéreUaHm 

Sevi%  b  direction  drmociatique  de  M.  Vanbore  ,  on  nous 
donnait  la  Jenthe  de  Bois  au  moins  une  fois  cliiqiie  semarnr. 
Nous  cratj^iiujn*  bien  quelle   Tonamlier  reparaisse  tous   loi 
qukuac  jours.  La paVu^n/icd  de  M,  Morel  nous   rassure  mm. 
pcttt  îoutefuis. 


mwt(^  d 


:^;.ioJ  »f/îf|  5nr>fi  -^  p^i  f 


lifODYELLES  DE  MER. 


>  ' '£^  .:;;pbr'leUfè  de  LÇjbonne ,  en  date  du 

19   février,    M\f.    Martin  ,    LafBte    ef 

CoiApV  ^  souL   iofermés   que    le   navire 

^.  r^ugtut^^  cap,  Ogë,  e4  entre  la  veille, 

..jf^rdàc^  dans  ledit  port^  dëtuâtç.  do 

..son  j;i;^t  d'arliiiMn  r  ou  suppose  que  la 

..  curgaisou  est  for^tnent  avariée.. 

,  ..^/a.naviire  la^iélé»  îrap.  Louvel  , 

.  Ten..  4e  la  iMarûnique  au  Rayre,  est  eu 

.relâche  k  la  Uouçue. 

Fur.lettrçi  du  cnp.  Deprés  »  datée  de 
.  A(^  rade  d<^  Saiut-Pierre^Marlinique  ,  le 
i'3  janvier  dernier  9  M.  F.  Ferra nd  iip- 
prend  le  passage  de  son  navire  Tlda  , 
vt»-iNiQ»-ce  p<»rt  y  en  32  {ours  de  Ira- 
vffffc.  Il   continuait  sa  roote  poinr  lea 

i^  MM-  Frères  Vaqnefie  apprtnnent 
l*arnvte  k  la  Martinique  du  nawre  la 
Virgmitf ,  cap.  Baudry  ,  en  29  jours  de 
traversée^ 

«—  L'Espoir  ,  eap«  Onfray  ,  sorti  de 
Fécampy  est  reUché  k  Margate ,  le  4 
mars  ,  avec  pert^  .fTancres.et  câbles. 

—  On  mande  de  Burnald  ,  le  14  ^^y-j 

que  rotteniân  y  softi  d« pont  un 

pori.  de  France,  ajant  12.  pieds  d'eay 
dans  sa  cale  ^  sVst  échoué  dans  le  dé- 
tioît  d'Ërishj,  afm  de  pouroir  sauver 
9a  cargaison.  Ainsi»  le  bâliiitent  ne  pourra 
st  relever. 

—  On  écrit  de  Dimkerqne  :  Le  3  an 
sotr,  entre  7  et  8 heures^  Te  vont  souf- 
flait avec  violence  de  la  partie  du  0. 
Ii«  0^ ,  lo   navire  hollandais   Williams  , 

^%i^^fx\éT»\  ywn.  de  Lîverpool  avec  un 
chaffgein^ent  de  sel  pour  Anvers  ,  s'est 
êntièrenicnt  perdu  près  Mardyck*  L^équi-* 
page  «Il  porvm»  à  se  sauver  dans  le 
canot»  et  a  été  accueilli  par  le  consul 
h»^landaÎ9  en  ce  povt. 

Sont  arrivé»  k  U  Havane,,  du  16  au 
-  So  laaiûer  1 

ÏJt  Jérètne  ,  cap».  Peicaoi  ,  «H.  à  la 
N^uvelle-Qrléaos^i  et^  rAiinnble*Cébste  , 
cap,  Jourdan  f  ven.  de  Bordeaux  ;  le 
Coureur  y  cap.  Verrier,  ven.  de  Sainl- 
Tbomas ,  et  le  Faune  ,.  cap.  Morin  ,  y. 
d'à*  Havre. 

Sont  arrives  à  fa  Nouvelle-Orléans  : 

/X^  Ron^an  f.  cip,  Michel  ,  en  44  i^^r^>i 

^   eli  PAdële-et-Jnlie  ,  cap.    Rerxerho ,   v. 

,^^  ..^njlavce;^ l'Edmond  y  cap.  M»»stre,ven. 

.'^^  4f.)Urq^^nx,  ell*£milie,  v*  de  Marseille^ 

j-jT-^.l^o  j^avire  le  Mississipi,  cap.  Johrîien, 

I      .,p*Kii  ^e  Çprdfaux*   est  arrivé  à  fâ  xVou- 

..J.yi^le-priéans. 
.„,,  '.     — tfi%  I>euv!>.\mis,  armateur  M.  Du- 
/,pey rat  junior,  devait  partir  de  U  Ha- 
.  '/yjpnnç\V  3i  }«.nvier, 
.  j       r^La  VirginrerThércsc ,  cap.  Damonl- 
^ahivr'y  ven.'déBùéttbfl-Ayres  i  eii  ïr^ 
riytf  k  la  Havane. 


—  On  mande  de  Pau »1  lac ,  qu'un  cliafi'^ 
marée  cbarf«é  en  plein  a  été  trauvé  en 
debars  de  Bonné»^lnsef  sans  éf|uipage  0 
lx>rd  ,  ajant  son  uiât  de  misaine  ca^f^. 
li  a  été  trouvé  par  deux  pilotes  et  ameoi? 
à  FaniUac. 

:  —  Le  navire  la  Flore,  capitaine  More!  » 
eU  parti  de  la  Havane,  le  i6  janvier  Lu 
nopvelle  qui  a  circalé  il  J  a  i5  joatA 
daa»  l«s  joaroaux  français  ,  de  la  de^ 
cente  à  .l^latana  de  Soo  analâis,  se  trc^ive 
cûfttrarnvêe,  et  comme  ce  navire  a  eu 
une  très-courte  traversée,  tout  les  aulr^Jï 
bruits  que  l'on  a  répandus  à  Londres^  jm^ 
rarsseol  n'avoir  d'autre  but  qo«  de  jocer 
l'alarme  dans  le  couHnerce. 

•  —  Par  letlra  d«  lu  IHartioiqne,  en-fiaie 
dn  ùB  janvier  iSfli,  MiM.  Zangsoiiif  « 
f^laillade  et  comp.  ,  apprcnocul  J^arn^ 
vée  an  Fort-Royal.de  leur  navire  le  ni- 
varrois,  cap^  Barnetcbe,  er*  34  {♦ors  àc 
traversée.  Ce  navire  devait  relever  au 
premier  jonr  pour  la  .Vera*Crux,  som 
l'escorte  d^un  bâtiment  de  guerre  de  h 
station  française  aux  Antilles. 

—  La  Virginie  ^  cap.  Vatel ,  arniafeijr  , 
M.  Lucadou ,  paxîi  d«  Bordeaux  »  e^i 
arrivé  à  la  Vera-Crux  le  aa  déceinljrc. 

—  L'Eote,    cara.  Boiilaj ,  armirteor^^ 
Mm.    Malagué    frères,    att'réteurs,    MAL 
P.  C.  Damblat  et  compw  et  David  «  p;vrti 
de  Bordeaux,  tsi  arrivé  à  SL-Dotufen^tiè  , 
le  17  janvier, 

—  1^  Magloire,  cap,  Bianiès  ,  Aîvaît 
partir  de  la  Havane  ,  pour  Bordeaux,  du 
1"  â«  5  février  dernier. 

—  Le  navire  Te  Rojaf-Lotfls ,  njjfffttrr*' 
Dalest,  parti  du  Havre  le  i5  décembre  ,^ 
est  arrivé  k  la.  Martiatt;ue'en  46  î<)urâ 

•  —  Le  navire  la  Virginie  ,  cap.  Ijiiudrjr, 
parti  du.  Havre  le  11  décembre,  est  ar- 
rivé à  la  Martinique  ,  et  a  dà  en  rrpnr- 
tir  pour  le  Havre  ,  du  to  an  i5  février. 

—  Le  navire  l'Ai mablf-Eida lie,  c^p. 
Alleaunie,  parti  du  IlnVre  pour  la  MnV'^ 
tiuiqne  ,  le  ra  décembre,  ett  arrivé  le 
aS  janvier,  et  devait  repartir  pour  Ur 
Havre  fin  février  au  plus  lard 


—  Le  25  février  dernier  ,  S.  AL  0 
accordé  un.  Ex^q^uiiur  k  U.  François- 
Xavier  M<'izza, consul  général  de  lanalmn 
portugaise  au  Havre  et  pour  tous  lea  ports 
compris  depuis  depuis  la  frootièie  nord 
jusqu'à  Brest  exclusivement. 

Les  bureaux  du  consulat  génénl  de 
Portugal  sont  maintenant  quai  de  l'isle  , 
m:  ï5. 

MINISTÈRE  DE  LA  MARINE. 

L'ad min iiitra lion  de  l'ile  de  Bourbon  , 
toujours  empressée  d'adopter-  le*  luesures 
qui  peuvent  contribuer  au  bien-étr^  d«& 
knbttaAï  'dé  cette  coloHi«>|.  a^rqi^dnt  \& 
trois- oidoanaucos  ci-après,  qui  auront | 


i'-  ■  ".  .  '■■  ' 

tçD  même  tcmi  pûur  .effj^  d*aççroUre  et 
d'éicudre  tes  reûliqas  c<u))iaerjcifJes  du 
p^« ,  kuit  ayec  les>'ooatréefi  voisinea 
qu*avec  la  France,.  -  .      -. 

Ordamnunce  sur  tes  bois  de  Cùnstroetion, 

Art.  t*'.  Sont  exempt*  dés  droits  Cen- 
trée élahJis.par  l'ordonnante' du  so  dir* 
ceoibre  1820,  les  bois  équarris^bordagtf^ 
madriers  ,  plancbes  ,  Ibard^aua.iet^fcéra^ 
reitteut  tous  les  bois  prr.preai^^  e<Mis4r«c«« 
lions  tivilef  et  navalça* 

a«,  1^^  cononiasiiira^de  ma;*jpie  changé 
det  déuits  du  service  adininistraUf,  et  le 
contrôleur  colonial  sont  chargés^  l'axé- 
cuLîon  Je  la  pré!»enrç  •tdôanancél 

Z^  La,présenL6  orddiinancè    sèr»  Ine^* 
puiiliée  et  enreg||(tr(Be  fartQ^t'a^  BmiiIi 
léîa. 

Dorrnif   en  notre  hôtel  in  iiouverbe-" 

rtoehl,  à  Sâint-li^fe,   i9  octo^fé  i8ai. 

Le  comnMrtàmne  eioAninistra^ 

ifui  pour  le  Roi  t  à  Bourbam , 

Si^nê  {  HEirai  M  Preycib«t. 

Onhitrwniie  sur  Urs^  importations  de  Aa 
^     ^  rno/ue. 

Att.^  1%  La  nDOÎFue  introdmta  daw  la» 
colonff^  par  bâticnan^ français etj^oveflaaLè' 
(Ic^p^rllc^ françaises èfi  exetpptaeda  t^iia 
drofl  d'outrée. 

-    %.  le  droit dTentrée »ur lai;taoroe  întv^ . 
duite  dans  la  colonie  par  hâliaiens  étran-^ 
geri ,  eal  rédnît  à  aiz  pao^  canl  de  «a 
valeur  vénale. 

3,  1^  com'nifssaîre  de  marine  charge 
des  détail»  en  aerticé  aditmitltalif,  et  le 
contrôlent  coldnia^voiit  «hargéa ,  chacun 
en  Ce  qui  les^  con^erHf  ,  de  Texécutioa 
dfr  la  présenté.     '  ■:•     -       . 

Donné  en   notre  bétel  im  fovyerae-' 
ment,   à  Sjînt- Denis,  le  a5  jaitlel  ifea. 
Signé ,  HENar  oa  Fbbi^.^et. 


POaT  DE  BREST^  . 

KAViaXS.EIITRiS. 

^^5  — Le  GthwràUMorèùu\  c:£nœa. 
^Le  Thêophifê,  t.  Pi^adeàn.— La  Gfl- 
hvîitlh^^  tap,  Daniel. — Le  Télëmaque^ 
tîip.  Ménnge. — VAtûine^  cap.  Mercier, 
v^rt»  de  Libocime.— ^Le  5<iinf-Jl//c/ie/,  c, 
C'ydit:. — La  Jtnn^^Adcle^  cap.  Rio. — le 
f^irgime^  c.  Duhats,  ven.  de  Blaye.— - 
i^  GrotU'usc y  c.  CbauuieL — Le  Sully^, 
c,  R^landeau,  ven.  de  Bordeaux. — La 
n  f  nommée  f  cap.  Cor\ec.  —  W  Unique^. 
I  r:ip.  Aîlain  ,  ven.  de  Duga.— La  Prospd» 
r/ië ,  c.  Bergej,  yen.:  de  Matèanes^  ch. 
de  vin,  TDU-de-vie  «  fer,  elc«-^(.a  ./enne- 
ManVie^jC,  Thomnxic. — 1^  Saint^^Aruie^ 
c^p,  (jui  lauiuc  ,  veu.  de  Lorièiit. 

.  Le  4f— ï-a  yirg'nie^  çap,  BoipscaD  , 
VQP.  de  i^GsardrifMn.-^le  Badenoîéf  cap. 
José. — La  5^>ft/^^yiW(^,|cap:  («orhv,  \en. 
de  PouW^'Avifel^'Hu  îW  W^»  ^t  piibert, 


ir.  dt  Iforloîs.— La  ManV ,  c.  Dî?iiiacli , 
vea.  de  Poat-Labé,  eh.  de  blé  et  chtayre. 
— Le  Piernt^Marie ,  c.  Pu  hôa ,  Ten.  du 
Pouligaieu.^Let  Trois^FtéreSf  c.  Pe^ 
drouo  ,  Ten.  du  Croisic ,  ch.  de  iel. — 1^ 
yUioire^  t.  Lebuffe^Ten.  de  Granville, 
cb.  de  moruet  et  meules.  ^La  Société  ^ 
cap.  LecbiviSf  ven.  du  l^gué,ch.  de  1er, 
huileet  %^\on,^V Alexandre ^  c.  David. 
—La  Caroline^  cip.  Melin,  ven.  de 
Pont-Ijabéy  ch.  de  blé. — 1^  Marianne  , 
cap.  Caitel,  ven.  du  Poulîffiiîrn  ,  ch.  de 
•el.-~L*£fl0//e,  cap.  Bucbec,  ven.  du 
PeuMjt  ch.  de  Ué.^L' Elisabeth  ^  cap. 
Mocaeri  veu.  du  Havre ,  cb*  de  plancbei 
et  pUtre. 

£«6.^f<e  Saint- Joseph  ^  cap.  Guer^ 
iii^jr,  ch.  dt  cbar)M>u  de  terre* 
■AviAii  npÉMtfa. 

£tf  4.**I«e  Bien^Hetirrui ^  de  Brest, 
cap.  Le  Plomb,  ail.  à  Bordeaux.  Le  P^a~ 
ieniin^  de  Mehan«  cap»  Hauitio ,  ail.  à 
Bavonne  ,  ch.  de  blé  et  avoine. 

!Le6.^-La50i/ile*i//intf  y  c.  Ouillefme, 
de  Belle*He,  et  y  ail.— Le  Badenois^  de 
BadeO|C«  JoMe,all.  àPont-Labc,  turlest. 

POET  DE  MARSEILLE. 
HAviiBe  Exploita. 
£e5.— Les  7Voi*-rowi/ie*,  can.  E. 
Jollien. — f^  Jenn-Bapliste  f  c.  F.  Four- 
niar.— 1^  f^icioire^  c.  P.  Urbain  •  ail.  à  h 
Ma  r  t  i  niq  ue  —  VAùna  Me-  A  Je  In  ide  ,  c . 
F.  Blavel.— L'£f4^ê/itf  ,  cap.  T.  Rosse,  ail. 
à  Saial- Valéry.— i;>^cAi7/tf,  c.  S.  Figarel, 
aU.à  Duokerque. — Lt  ti.èplunr  ^  cap.  C 
Boisnard,  ali.  k  Graiivillc. — Le  brick 
•iiédois  }àeteurUiê^  cap  A.  Suudberg, 
•IL  à  h  liavat^e* 


PORT  DE  RorEN. 

aâCtAllATlOlfa   rv   CHAhOEMEIfS. 
(    tS   l|4M.    ) 

Le  iloop  rAdéIdïde,  c.ip  Desmes,  von. 
du  Havre ,  cb.  Je  colou  ,  cuivre,  l>oi»  dr 
Cawpécbe  et  r  a ,  pour  tV.\l.  Cieyrl  et 
corap.  ;  courlirr,  M.  Pellecat. 

1^  biteaii  rf! I ni le-du-^ord  ,  c.ip.  Gré- 
f^oire,  vfu.  Je  Ciierbourg,  cb.  de  loooo 
kil.  et  261>-rriq.  soude  de  Vnreck ,  pour 
M**.V'.  Viliiei;  courtiers,  MM  Bordclit 
pcre  et  fiU. 

MOUVEMETfT  »v  it  4V   i3. 

llUViaES    IffTBÏS. 

Le  sloop  le  Jeune-llenrv ,  cap.  Daniel , 
ven.  <le  Baril  eu  r ,  cb.  de  colon  iilê  , 
tisMi»  J<*  COIOII. 

Le  »lnop  TEtigenie,  cap.  Leral,  ven. 
du  IU\  re ,  ch.  de  potasse ,  bois  de  Cam« 
p^be. 

T>*  c'jrsse- marée  le  Saint- Pierre  ,  cap. 
(4»'!ft ,  ven.  de  Bordeaux  ,  cb.  de  vin  el 
n«i-<li*-vie. 

f.i*  n^tiiliart  l'AnguMe,  rap.  G^rsel  « 
veu.  ()ti  liivre,  ch.  de  planches,   pavés. 

Le  «'•u>p  te.^AiiiuPierre,  rap.  Moulin^ 
\tu    iic  lluiiQcuri  cb.  de  cidre. 


'  (4)  . 

RiSDIlS  BX>6l^. 

Le  cbasse«marfc  b  Keat  ,*  c.  lovalba , 
ill.  k  Bordeaux  ,  «nriciit. 

U  pUtte  b  Mèrëidt-Famîlle ,  cap. 
Tubeuf,  ail.  à  Sl..V«lt,  îdem. 

Le  cha»s»*aBaida  la  IfAiio.TkMfe, 
cap.  Courtois,  ail.  k  llarfleur,  idem. 

U  brick  la  Li«e ,  cap.  Aubry,  ail.  à 
Sainl«Malo ,  idem. 

1^  sloop  U  Catherine-Joséphine,  cap. 
Uagnaiiy  «11.  au  Havre,  ch  de  meules  à 
moulin. 

— I^Père*de-Famîlle,  cap.  Julienne, 
ill.  au  Havre,  sur  lest. 

La  eoêletle  la  Jeun^-SantereHe,  cap 
Luco,  de  90  Ion.,  al.  à  Bordeaux,  sur  les|. 

I^  dogre  le  Saint-Pierre,  cap  Ferber, 
de  4a  tonn.,  ail.  au  Havre,  sur  lest. 

Le  chafse^marée  le  Bon-Henry,  capit. 
I.egloabec,  de  60  tonn.,  ail.  à  Bordeaux, 
lur  lest. 

Le  chasse-marée  le  Régulus,  cap.  Le 
veu  ,  ail.  à  Brest  ,  cb.  bois  de  chêne. 

1^  cbosse-marée   la    Jeune-Marie,   c 
f^port ,  ail.  k  Bordeaux ,  cb.  de  pierres 
meulières. 

le  sloop  les  Sœur.«-rjnieSy  o.  Corset 
ait.  à  Houûeur,  ch,  de  fûts  vide»,  eau 
dr-vie. 

Le  dogre  la  Félicité,  c.  Lemcnu,  ail. 
au  Havre,  cb.  pierres  meulières. 


PORT  DU  HAVRE. 

ITAVIàES  UnUÎS  OD    11    AD    Ift   MAIS 

Le  troîs*mâts  le  Saint-Lonîf,  c.  Boi 
venant  du  Brésil,  cb«  de  colon,  sucre. 

liO  brick  le  Rusé,  cap-  Beordeau,  ven. 
Je  Dunkerque,   eh.  de  tabac. 

liC  lrois-mà(s  Hé!>é,  cap.  Gorgensen, 
ven.  de  Gronstadt  (  ^OlWège}  ,  cb.  de 
planches. 

Le  brick  \e%  Deux-Amis  cap.  Cheva- 
lier, \eii.   Je  M 'rennes,  cb.  de  Sel. 

Le  clias»r-m.irée  PKI  1  se,  en  p.  Chrétien, 
vcu.   du  Croi>ic,  ch.  de  sel. 


'Vote  des  oentes  PêâUêifNsf  à  tm  , 
du  Mettre  ,  /e  1  o  niarf  • 

a.4aBH-saroM flochanille  griia,  à  «•  fr.  Se , aa^ 
0f  Mfli  café  Saisi- Doa^iia«« ,  à  1  fr.  9S  a,,  Ma. 
lO/nMUièn  boit  de  Caapici|t,  eoapenkpi^fM  » 

■k  99  fr.  So  e.,  dite.  ^^^    ,  . 

.««^■roBS  indifoGaallnalo.  &  iofr.Soa.|  ÂÔl 
3 1  sacs  pioMUt  Tabago ,  i  97  c.  I  |i ,  «■  ( 


IVAVTRES  PXPËr irs.  ^ 


Ch.i 


I.e  troîs-mits  le  Cosmopolite  ,   c 
tclain,  ail.  k  Dif^ppe,  cli.  de  sucre. 

Le  sloop  la  Thi?rè>e»l)i'siiée,  en  p.  Pour- 
sier ,  ail  à  Houcn,  cb.  de  bois  C^iupêche. 

— la  Pelile«nésiréa  ,  cap.  Boursier  ,  ail. 
à  Roue.^,  cb.  de  vin. 

— l'Auguste,  cap.  Lîard  ,  all«  k  Rouen, 
ch   de  goudron. 

Le  cbnsse-m.irêe  h  T.  lisman  ,  c.  Goo- 
guet ,  ail.  à  Rourn  ,  cit.  de  vin. 

Le  chas«(*-m.irée  ta  Marie^Anne,  cap. 
Comte,  ail.  à  Rouen ,  rh.  de  vin. 

Le  Irois-mâts  américain  TOtliello ,  cnp. 
, Lambert,  ail.  à  Bordeaux,  sur  lest. 

11^  trois-mAts  U  Strangrr ,  cap.  Fischer, 
JiU.  à  rhiladelphie ,  cL  de  balufag^s. 


ET.iT 

Des  Navires  entrés  et  sortis  4^  Mi^rVi 

Pcndaat  la  aolada  FdvrMT  itol. 

Entrém. 

Navires  français,  5% 

Id.       américains,  16 

Id.       anglais  l 


w. 

norMri<gieiM 

,3  - 

M. 

porlugaii, 

ToTAU     . 

4    .. 

.5S. 

Sortie. 

Navire* 

françm'i. 

8 

Id. 

•mcncmw , 

5 

Jd. 

anglais , 

6 

Id. 

ha  110  V  rien  , 

1 

Id. 

hollandaii , 

3 

Id. 

norwpgien , 

3 

H. 

prutf  len , 

ToTAt.     , 

1 

■    •  »7 

PORT  D'tlONFLRCR. 
Jitoêtvement  du  no  au  11  tnare 

VSVIRFa   E<VTaiS.<E. 

Le  chasse-marce  le  Théobsld,  c.Bevev, 
ven.  de  Rouen. 

^la  Bâarie-Franroiie  ,  c.  Talhouard  , 
ven.  idrm. 

— la  Ma^ric-Hyaciiilliey  c,  LoneC,  v   îd. 

—la  Siiiiie-Aiiiie,  cap   Piiito,  v.  id. 

— riîlyv^e  ,  cap   Conion,  ven,  îdooa. 

—1.1  Marie-Ro^e,  c.  I  argouel,  v.  ideîto 

— leSiiiit-Josf'ph,  cap.  Robin,  v.  ideai 

Le  dogre  l'Aigle,  c.  Talhouai ue,  v    id. 

Le  ftlcMip  les  Deux-Frcrcs,  cap,  Robert, 
ven.  idem 

— l'Aiigéfique,  cnp.  Samson,  ▼.  iàem. 

— rAi.n-ble-Félix,  cap.  Pilon,  r.  îd. 

—le  Sainf-Pierre,  cap  Fleurv,  v.  kl.    * 

— rEiigéiiie,  c.  Leral ,  vea.  du  Ham,, 
sorti   le  10  pour  Rouen. 

^Le  Saint-André fcPetit,  v«dttHAViV| 
sorti  le  10  pour  Rouen. 

Le  r  ha.^se-iiiarée  niêléne-Marie  ,  eap. 
Jourdan,  ven.  de  Bordeaux ,  sorti  le  10 
pour    Rouen. 

-*la  l'itite-Ernenliiii*  .  cap,  Salvy,  t« 
lit*  Bordr.iiix,  ch.  de  8  fûts  fin,  pour  M. 
Milon  aÎTii*. 

— la  Kirbe  et  Catherine,  c.  Ijetbaert, 
ven.  de  Bordeaux,  ch.  de  lo  fats  [eav 
dcvie^  pour  le  uiciiie. 

— la  ^a.nte-Bailie,  cap.  I^rej,  v.  d« 
Mai  mues, 

—  la  Jennv*Julienne,  c.  la  uer  ,  V.  d« 
S.iint..*,1arlin. 

—  r\iir->îar:e ,  cap.  Laurent,  v-  de 
Mnriiue9. 

SUPPLEMENT. 


VENDREDI. 


n 


«•vsàMi  TiMiiftWk 


U3    i*♦¥^•rJ 


jJS^^ 


:  ■  .LA  NACELLE,    ,    ;  ■  ■ 

DE  LA  SEINE-tNFÉRIElTRE. 

m*  Femll«  panlt  10»  lei  joàn.  fladrcMcr,  pour  rAbonnameot  et  k  Rédaction ,  aa  Buraaa  d«  /a  Nacelle,  Flaoe  i)es  CarmetVii^.  4fl^«  &  itôiîni!'' 
Oa  %thamm%  à'PMÎt,  ckes  BftXMOV-TatTAaa ,  ma  de  Kiclielieu ,  a^.  7».  —  4ka  Uâ^re^chcs  Cbàpuai,  ni«  de  Firii.  —  Et  chei  Mt  te  ]iihnlt«t  «« 
DiffiCiMn  au  Foatw  du  péparteneor. —  Le  prix  de  l'Abouneuieat  est  de  i5  fr.  chaque  triflicstre ,  pour  Eoaen»  0e  16  fr.  ^  q.  parla  potlt. 


L^AWON. 


r  L«  ammaiix  4*i^Ba  ooiitrce , 
En  dispute  avec,  ieurg  Tuiaina  ^ 
Éuient  près  d*ea  ▼eoir  aox  maifts , 
'  De  se  fuire  nne  gderre  ootrée  ; 
Toot  itait  en  coiabostion  1 
Cïbaqae  général  ^r  ta  terre ^ 
Ptr  àmù»%9»  commU,  ferait  daa  gens  de  gaerre. 
Certain  V^pp. 
Dreaa»  Vôrcineait-  t^age , 
fit,  comme  ànon  jpleia  de> ccmrtfk , 
Crat  qu'il  était  de  son  lionneur 
D*aBHrt  en  boa  vataal ,  tecdnrir  son  aeigneor. 
li  £«^ftr<M  hfoUi  par-tont  on  Tenteud  bciiit; 
Lui  seul  va  termiaer  rallfaire; 
Il  part  epfin ,  plus  brave  qae  jamais. 
Mais , 
Pendant  qa*Aliborou  cliemine» 
Il  repasse  tons  lea  haiardji  ■ 
Qae  conrent.ies  amis  de  Mars. 
Ukom  mk  on  animal  qui  volontiers  mmine. 
a  Sa  jTaiUla ,  4iaait4i  »  m'avanoery  par  awilhear» 
l>aaa  qqflqpi'ei&droit  fatal  à  la  valeur; 
dTû  oaaTeoaii  quelque  coup  ^  derrière; 
Si  Ton  ma  crerail  l'oeil ,  ai  je  tombais  par  ten«; 
Si  «foi  y  ai  wla,  si ,  pour  le  faire  court, 
De  noire  peau  Ton  faisait  uo  tambonri    ' 
■'R«tiron«-notte ,  modérona  ce  «onraga, 
Qui  pourrait,  tout  conaldéré, 
M*€9pA^er  a  jamais  de  revoir  mon  vilUfej 
Paf  laa.  mort ,  il  est  wA ,  je  serais  Ulostré  ; 
AU&orbiii  vivrait  an  templit  de  mémoira , 

Foin  d*eno«Ba!  foin  degloifv! 
Jinê  'êiioui  imtA  niietts  tfue  lion  •Merré. 

7ae  lervante  de  la  commune  de  P.... ,  $é  pb>gnaît  depuis 
dqoeitafeitd'iiti  embonpoint  qui  angmeutail  chaque  jour 
iC  relC^ltoQ  progreMtve  de  ta  santé.  Ua  medécio  est  appeU 
ir  eapliqaer  cette  singulière  maladie  ;  il  déclare  que  c'eit 
il|oirre  là  4-iit^liiac.  Ua  mois  se  passe,  et  des  sjmpldmes 
1  •qttiTttlittèa  attettettt  bientôt  et  Te^reér  do 'médecin  et 
Faute  4ue  voulait  cacher  la  pauvre  fille  .^ qui  »  soHici.tée  dp 
nmer  Mui  qui  Vb  abusée ,  déclare  que  c'est  tin  portée 
U.  Les  porte-halles  de  ce  pays  ont  boa  dos  /  ^is  meil- 
re  tételMicoKre  ;  -ibaoat  presque  tousauiergnatSy  gefbs  trh^ 
ides  dMtu  leurs  laoeurs  9  et  trës-susceptiblts  posr  tout^ce 

.5*  .1  ,       .  .  •  .       ".         .     :       1       ■  I  ■         :  i 


qui  touche  H  leor  amour-^propfé  nalioiiàL  Çeuk-K:î  sié  rib*' 
semblent  tous  un  jour,  et  se  rendent  eo  corps,  cbes  va. 4^ 
homnies  les  ptits  reapeç^és  da\^js«  Ils  saipii]i<h|l'la  servante  9^  ' 
de  déclarer',  sans  mêpagenient,  le  Bom  de  son  sédpiètete^:,  '  ' 
afin  que  s'iKest  partiii  eux  ,  ils  lé' fusiigenf  selon  la  côuluiDJI 
de  leur  province^  La  luàlheureuse  fille,  preisée  pair  les  îaa^.|*i 
tances  des  auvergnats  ^  eVie  cri  intérieur.defSarCQn4pie9fW« 
confesse  au  milieu  des  pleurs  et  des  sapglptj^ ,  q^ue  la  oécessiuji 
de  désigner  un  coppal>lé  j,  lui .  a  ffiit  acçusef.  a  tort  ùa  dea 
porté-balles,  et  que  le  vrai  su^oraeur^  ft'^t.  autre  quç  Ja  \^ 
perfonne  même  qu'ils  ont  prise  pouf  art^tjre  »  et  chcJB  qui  u$  " 
jie  treuveut  daos^^e  moment»    .,    .    «,    «     •     *     •  •     *• 

La  crainte  d'QyejU^r.lç.  scandale  ,.  dou^  eioj>é^h'e  d^enirer. . 
dans  de  ptus  longues  explications,  à  ce  sujet.    Mais  t'iàdr-  , 
vidu  le   plus  compromis  daps  une  aBpire  dont  nous  ne  ré- 
'vé!oh<  que  \eî  déJaifs',   nous  saura  gré ,  en  lisant  ces  lignes^ 
de  n'avoir  ni  la  retenue  ni  la  discrétion  de  MM.  de  la  Ga^ 
zâtte  et  du  Drapeau^Bianc. 


PRËàs  ANALTTIQOE  ttS  TliAVAUX  DE  L^ilGAIXÉMIK, 
;  ROYALEDEROtJEIf, 

FEaoART    h*kvnfE   1811. 


Dans  les  tenis  ou  la  science  était  ube  espèce  de  sacerdoca 
que  qucfques  uiitiés  seulement  étaient  déstibés  à  exercer,^ 
une  aç«{iémi^deYait  dtre  ua  •apclisairei^t^ae  lequel  uafrp- 
flue  ne  pouffU  élever  son  regard.  Il  fallait  alors  s'humiliât  : 
et  croire.  Mais  depuis  que  le  feu  sacré  de  l'instruCtrou  s'est 
répandu  au  dehors,  et  qu'il  a  éclairé'ceoc  qu^i^  aVaît  d*sibéri^ 
éblouis ,  oh  n*a  VU  dànj  les  académies  que  des  covporalieiia 
littéraires  qoa  le^ir  iostitution  rendait  respectables  ,  mais  noa 
pas  sacrées;  et  pei^>  peii  on  s*est  habitué  êi' penser  que  tool 
écrivain  pouvait  »  sans  devenir  ^cHlége,  pénétrer  dans  lèa 
mystères  du  culte  des  sciences  ,  et  contrôler  même  les  travatts 
de  cçux  qui  se  trouvaient  appelés. 

Npus  avoua  crur  devoir  exposçr  ici  ces  réflexfons  préli-- 
mipairesVavaut  de  parler  du  Précis  analjrtii/uf  des  Tra\^Qux 
de  notre  Académie.  L'indépendance  de  nos  ojpiu ions  pôuyait 
liflftts  dispenser  de  iuslifier  d'avance  l'exercice  d'une  de  nos 
prérogatives  littévaines;  mais  il  sitest  pas  toujours  inulila 
deee  fHrfiamnfrcMtie  iea  claingurs  des  gens  %yi)  loujouri^ 


fM 


.ii>ii. 


ui[  '.ni 


■ .  .  t     : 


V?  4 


i«tnf  JTspotM  h  rpisli'fffr  de  nrorin.iiion  i^«  acrru  irs  piu» 
iiiiiocfii»  c^   1rs  |)fuj  lihre«.    Voilà  U  parc  des  convenaiKes 

^^  ffile  ,  )fO\cî  crTle   de  l'^quitc  : 

(fn  peut  ^tre  aujourd'hui  mr*ine  acarlémicien  et  homme 
j*eipriti  mais  cefa  i'Appelfe'drpuls  peu  cumuUr.  -Cepriidant 
la  chose  est  iiioÎik  r«re  qu'on  pourrait  le  penser  erieore;  et 
«i  quelqu'un  frétait  pat  entièrement  conr.itncu  «  nous  lui 
nicttrioiM  tous  (pf  jeui  le  Précis  analj  thfue  dés  Triis^aux  de 
t  AraiIemit\V  y  à  même  dans  ce  hiéinorialaca'lemiquep'uaqne 
de  l'esprit  :  <1rs  vues  utiles  ,  des  oh^rrva lions  ingénieuses  et 
Jet  apper^us  iiMtructif»  se  f«inl  remarquer  dans  des  p'ècr^ 
J*ao  mérite  réel.  Tels  sont  les  Ht  cherches  de  M»  Vît»4is«  snr 
tAnalyitr  des  Terres  omble^  i  la  Notice  àeK.  Marquis» 
sur  le  Chrne-CJtapelle  d'AUowilie  A  côté  de  quelques 
noms  cbers  nus  sciences  »  on  remarque  des  noms  aimés  des 
tnuses.  Un  joji  coalodeTtf.  Gultinguer,  et  la  pièce  de  M.  I«e 
llnnnier,  qui  a  été  couronnée  .in  cnriroiirs ,  sont  d«*s  mor- 
ceaux qui  méritent  d'être  lus  ailleurs  inâme  que  dans  les 
séancef  de  la  société. 

Pourquoi  Tiut-il  qu'à  côté  de  plusieurs  productions  esti- 
mables ,  se  trouvent  accolées ,  coniinc  un  correctif  nécessaire , 

'  4ea  piêcrt  in»igAÎ(Linles,  et  d'un  style  ridicule.  Djns  une 
Jf^e  sur  wte  Sâkhe  de  Httr-s ,  était-il  fort  essentiel  ,  par 
eieraple  ,  qu'un  membre  résidant  dit  k  $e9  collègues  : 
n  Avant  de  me  dessaisir  do  morceau  de  bois  qui  fait  l'objet 
»  de  cette  note ,  et  qne  {e  ne  puis  me  dispenser  de  rendre  â 
>•  ion  propriétaire,  j'ai  prnsé  que  Tacanémie  voudrait  bien 
»  Aq  penuiïtlrede  lui  en  donner  cnmiriunicatioa,  etc.   » 

On  regrette,  en  parcouraTit  ce  précis,  de  no  pas  y  ren- 
eOMCrer  asset  souvent  les  noms  de  MM.  Bignuu  et  Fon- 
tanicr. 

Ofdi  d^  M.  Dobac  s'y  lrr»Tf\ip  à  chnqoe  page  et  semble 
se  multiplirr  en  raison  des  riïort*  qu'on  fait  poar  Té^iter. 
BI  Dubiic  est  un  sava*it  Irrs  liboiieux,  et  qui  ne  tond 
rien  moins  qu'a  envahir  le  doiiini ne  drs  sciences  académiques. 

Les  r»|)p()rt»  fnits  sur  les  pièces  pnVèntées  au  concours , 
parai««enl  eu  {«éi'ëraldifctéâ  par  na  gmVf  éclairé  et  une'grande 
imparti.ll lié.  C'a»!  «fn  a^antj^  que  l'ofi  (imc  à  reiicontnr 
dans  les  a'  .idi-mies  de  province  ;  nous  serions  presque  tentes 
de  dire  que  c'est  nue  consol.ition. 

(  La  tolte  à  wm  ptorfisln.anwéfo.  ). 

MACEDOLNE. 

—  les  amateurs  el  cou n«iiveurs  à*aniiqurs  ^oni  prévenus 
qtie  Madame  veuve  Mayé,  demeurant  rue  des  Chai  rot te«, 
n*.a3,  possède  une  pierre  agathe  orientale  très-ancienne: 
elle  porte  eu  relief  une  têle  du  plus  bi*l  effet.  Madame 
veuve  Mayé  vendrait  volontiers  c  elle  pierre  précieuse.  On 
peut  la  «oir  tous  les  juurs  depuis  neuf  heures  du  matin 
jusqu'à  quitte  du   soir. 

Nota.  Nous  a\ons  omis  de  dire  que  cette  rue  des  Char- 
rettes  est  à   Marseille. 

—  L'antorilé  a  défendu ,  k  t>ari«,  la  représentation  r/ei 
Vêpres  Siciliennes,  On  n*a  pns  défendu  Ijouis  IX  i  les 
amateurs  des  bonnes  lettres  seront  amplement  dédommagés. 

.  —  Tn  poète  très-bien  pensant  ,  mais  très -dissolu  ,  va 
présenter  son  nouvel  ouvrage  à  un  protecteur,  qui,  nuetques 
]ours  auparavant  avait  \u  l'ornant  des  neuf  avec  cics  ner- 
sODiias  moins  chastes  que  les  d  vinités  du  Pinde.  —  Voilà  , 
■lonseigneur  ,  dit  humbleni**nt  le  poète ,  le  dernier  enfant 
de  ma  \eine  ;  In'ureut  s'il  me  conduit  au  temple  d*  l'im- 
mortalité.  —-Oh  !   vous  n'avies  pas  besoin  de  cet  enfant  là, 

répondit   IVicoilence  ,  pour  aller  chee    les   filles de 

mémoire;  vous   connaisse!  depuis  long-tems  leur  numéro. 

Qfi''*qn'nn  devant   qni    on  soutenait    que  le  duc    de 

f) n'était  pas   originairement    noble,  répondit   que 

J'on  se  trompait  grossièrement ,  puisque  son  nom  indiquait 
a* tes  quatre  quartiers. 


Garde^£^ationalr  do  peu  «  pre\ifBt  ses  rtffpihl  vA  ■ 
ouvert  chez  lui,  me  Dauiii-tte,  n*  3o  •  une  sooscnpCâMi 
à  DIX  b!f-/iMrs,  pour  offrir  nu  finS  mbfiàèar  h  Vhm  M 
Icuri  fières  d'armes. 

— «  Il  ne  faudrait  pas  avoir  deus  sons  dans' sa 
w  mes»icurs  I  pour  se  refuser  ce  qua  )*ai  Thoneir  éo 
H  annoncer.  Mercier  àe  père  en  uls,  notre  EsimUt*  Oi  la^a^ 
»  litc  de  tout  ce  qui  sort  de  notre  fabrique.  sMt  naan 
»  connus,  etc.  »  lelle  était  la  pér«rais<ftt  wvm  discovn 
que- j'ai  entcudu  hier  en  passant  dans  la  rua  Nmtimsmle, 

•—Plusieurs  pcnonoaa  qui  ravienneni  de  P^cifr  Bons  ont 
rapporté  que ,  pendant  quelques  jours  ,  on  a  remanqac  dans 
la  rue  Saiut-iJonoré ,  que  chal|ue  soir  on  relirait -diçu  arbres 
de  laurier  de  la  porte  d'une  maison  devant  (aqnelle  on  las 
avoit  posés  le  matin.  Smr  les  caisses  qoi  contenaient  ces 
arbres,  ou  lisait  la  lettre  initiale  qui  ^  fourni  Piddt  da  cttla 
jolie  énigme  : 

c  Sum  prineipium  muntîi  et  finit  secaloram  ^  ctfc.  ■ 

*-  Partie  de  Chambre  à  louer^  pour  entrer  en  jonia» 
sance  l'année  prochaine.  L'autre  partie,  de  laquelle  on  na 
peut  tirer  aucun  avantage  ,  est  très-mal  garnie ,  incBMoie  | 
eutièremcnt  dégradée  ,  et  menace  rume. 

—  BaocnuRES  Nooveli.es  ;  Contp/e  ren^lu  ileê  SMncts 
mémorables  de  la  Chambre  des  Députée  ,  des  a8  Jé^riar^ 
i",  3  et  4  mnrs  iB*5;  —  f>i*conrs  de  âi%t.  'ojr^  S^*- 
htisrinni  ,  Hjda  de  Neuville  ,  S*»iai»jinL*ite^  de  Corbirtes^ 
Dcmatcaj ,    Manuel ,    e/c. ,   etc.   Pnm  :  i   fr.   5o  cent. 

A   Paris,   rhei   Plancher ^  qnai  Simt-Michel,  u*   i5: 
A  l\ouen  ,  au  burfao  de   la  Nnc  lie* 
On   trouve  loti jours    au    mime  bureau  les   Diêeours  de 
MM*  les  Pairs  et    Dcpuic^. 

—  Un  marchand  de  gravures ,  nous  érrit-oo  ,  a  vendu 
d.ins  un  seul  jour  pîu^eur»  centaines  d'eiemplaires  du 
.V<i/2i<'/ dont  on  pu  le  l.inr.  le  r.-irAcière   en   est  superbe, 

:riinprrfsînn  v,  répond  auv^i  pjrr.nlouirnt.  D'ail'enrs  •  oq 
aime  au;ourrfhni  le  Romain  et  le  Cicêro^  et  ces  deai 
caractères  réunis  ne  peuvent  prn<luire  (|u'uii  bon  etfet.  Le 
débit  de  quelques  centaine»  dVi<*inplaires  seiait  peu  de 
chose  pour  certaines  ville»;  iiiai>  cV*t  beaucoup  pour  celle 
dont  nous  parlons  ,  car  fcspnt  des  hibitans  y  est  un  peu 
tiède   pour  tout  ce  qui  sent    U  nouveauté. 

—  Le  dernier  quartier  des  fjinrs  Parisiennes ,  rapporta 
sous  le  titre  de  vnri'tt^s ,  une  anecdo'.e  curieuse  sur  le  durl. 

—  Les  Deux  Serrens  attirent  l'adlueiue  au  Tbéâtre  de 
la  Porte-haint- Martin  ;  et  depui*  quelque- lents  res  dcn 
braves  n'ont  pas  eu  nn  moment  froor  mettre  l'arme  an 
brai.  I  eur  lèle  mi^  i(e  bien  d'être  r -compensé  ,  car  on  ne 
peut  disconvenir  qu'ils  aient  fait  pjifaitement  leur  service. 
i«e  directeur  se  propose  aussi  de  leur  donner  une  arme 
d'honneur. 

—  Les  cosaques  qui  pénétraient  dans  le  département  de 
l'Eure  ,  enlevaient,  dit-on,  les  montres  du  gousset  de  looa 
CMiK  qu'ils  rencontraient,  en  répiHant  que  dans  le  dépor- 
te ment  de  VEure  an  n*a\ait  pas  besoin  «Te  montre  ;  d'à  ni  res 
dévalisaient  les  haLitms  de  la    Côtr^J'Or  ^  sous  le  prrteito 

3u'on  devait  être  toujours  a  «ses  r.che  dans  un  dé|>artement 
e  ce  nom.  La  ville  de  Senlis  fut  épargnée  s^ule,  grftre 
à  quelqu'un  qui  fil  enlendr?  à  ces  ines<:eur«  qu'on  n'avait 
donné  un  tel  nom  h  cet  endroit,  que  p.>rre  que  tes  h  bilans 
n'avaient  pas  de  quoi  se  ronrher.  On  voit  que  les  coiaqnas 
s'en  fialeot  plus  aux  mots  qu'ans  choses. 

«^  A  propos  de  rosaijues  ,  on  saura  que  le  nommé  Mar- 
tinville  coule  à  Tivoli  le  tcm*  de  relr.»ile  f|u*il  d#'vail  passer 
à  la  Conciergerie  ;  pour  peu  qne  la  jii'iiue  >'en  mêle  ei»- 
core ,  le  painphU'taire  du  /)r/i;ie#ir/-/f/ti':c  de\ien''ra  nn 
homme  de  la  bonne  com|)agnie.  hn  sortant  de  chec  MM. 
les  Pairs  •  il  va  à  Tivol.i,  undis  qu'auparavant  il  ne  sortait 
de  ckes  les  Boo*-llouincs  que  pour  aller  à  la  guinguetle. 


«Il  ^hMinie  i{tii'Vesl  permit  de  rtsitr  immoifUe. 

•-^.Oa«  preMnie ,  .à  un  théâtre  At  province^  un  «au- 
deville  qui  a  pour  titre  :  VOiseau^Moiiche*  Le  comité  Ta 
refusée  en  disant  que  cette  pièce  avait  trop  de  rapport 
«Vtc  le  in^odrame  oes  Corteaux  Accusateurs.  Le  direc- 
teur a  y  en  entre ,  déclaré  qu'il  j  avait  déjà  dans  le  titre 
de  tOîseau  Mouche j  un   plagiat  manifeste. 

-^U OÙKUZU^Bleu ,  mélodramerféerie  qui  dey«^it  être  repré^ 
■  ^ffêié  an  Panoramar-Dramatique  y  vient  d'être  ajourné  par 
ordre  supérieur.  Les  auteurs  l'ont  mis  en  cage,  jusqu  an 
ht^mént  ob  il  pourra'  prendre  son  vol  ;  mais  on  craint  beau- 
coQpque  le  chagrin  qu'il  éprouvera  dans  sa  retraite  grillée, 
fi*altère  son  plumngc ,  et  ne  le  fasse  blanchir. 

---L'espace  nous  manquant  pour  rapporter  en  entier  le 
discours  académique ,  par  Monseigneur  l'abbc  Frayssiuous,  à 
Touverture  de  la  nonveHe  école  de  médecine  de  Paris ,  noiM 
citerons  an  moins  le  passage  suivant ,  aussi  remarqué  sans 
doute  par  le  sens  propre  que  par  le  mouvement  oratoire  : 
m  J'ai  -respecté  le  Pouvoir  quand  il  a  frappé^ -je  /«  hénis 
q)Hmd  il  relèi^e  t  je  me  sens  heureux  d^éir-e  b instrument  de 
fa  restaurêtiion.t» 

—  M.  le  docteur  Cliaussier  ,  Fun  des  plus  savans  médecins 
de  rEur-jie,  vient  d'être  frappé  d'une  attaque  de  paraivsie. 
Snu  honorable  eénfrëre,  le  docteur  Dubois,  s'est  empressé 
de  lui  prodiguer  tous  lés  secours. de  son  arl,  et  il  ne  déses- 
père point  de  coaaerver  des  jours  si  précieux  pour  les  scien- 
ces. Ces  deuK 'hommes  célèbres  qu'unit  une  tendre  amitié, 
et  que  revttme publique  place  sur  la  même  ligne,. ont  illustré 
long-temps  par  leurs  lolens  les  chaires  de  la  faculté  de  méde- 
cine «  et'  ont  été  atteints  de  la  même  mesure  qui  a  suspendu 
cette  institution. 


**^m  .»%»••••»' 


rement  ^*nn  grand  dtné  diplomatique  qui  ayaît  eu  lieu  k 
Londres.  Dès  que  cette  nouvelle  îm^rjantc  à  eli^  connue  à 
Paris,  l'eau  eo  est  yenye  à  la  bouche  a  t'ôflis  les  ffi^slronomeé 
purs.  Mais -il  est,  di(-on,  de9  gens.  Qui  ^  quoique  un  peu 
adonnés  i^u  plaisir  de  la  boAi^e  chère,  ont  niai  digère  ce 
dîné  là.  II.  leur  est  même  resté  sûr  le  cœur  :  du  moins 
c'Bst  ce  qu'on  répète  dans  les  conversations  des  salons.  Nous 
nes9^V,Qtns  pas  cependant  quel  rapport  un  dîné  fait  k  Londres 
.peut  avçir  «veMC  un  estomac  siégeant  à  Paris. 

—  On  annonce  un  nouveau  poème  en  douze  chants,  de 
M.  Auguste  Fabre,  frère  de  M.  Victoriu  Fabre ,  intitulé  : 
la  Caledonie ,  ou  la  Guerre  Nationale^  On  dit  beaucoup 
de  bien  de   cette  guerre-là. 

—  Mirabeau  cherchait  à  trouver  dans  chaque  physionomie 
des  traits  de  resseiqblniîce  avec  quelque  animal.  Un  jour, 
en  quittant  Paslorel  dont  il  avait  examiné  attentivement  la 
figure ,  il  dit  à  l'un  de  ses  amis  :  Il  y  a  du  tigre  et  du  veau 
dans  cette  figure-là  ;  mais  le  veau  dominé*. 

—  M.  Cr***,  banquier  de  cette  ville,  s'est  brûlé  la  cervelle 
hier  ,  vers  une  heure  après  midi.  On  ignore  (quels  sont  let 
motifs  qui  ont  pu  le  porter  à  cet  acte  de  désespoir» 

—  Un  fx-commis  des  postes  ,  devant  qui  nn  littérateur 
disait  .que  les.  Lettres  persannes  avai<nt  un  cachet  qu'il  était 
impossible  d'iqiiter  ,  »e  prit  à  dire*:  Èfa  bien,  alors,  on  ne 
brise  pAS  le  cachet;. mais  cela  n'emofche  pas  de  lire  ton- 
)oura<le«' Ict^re^I  Ce  que  c'est  que  1  habituae  !  , 

—  La  tragédie  de  'Rdguluk  qui  devait  être  jouée  ce  sotr, 
au  ThéAtre  des  Arts ,  a  été  remplacée  par  la  Femme  Juge 
et  Partie,  La  deuxième  repré:ientatioo  de  Régulas  est  re- 
mise à  dimanche. 


0mmnx( 


Binhdxï^. 


PORT  DE  ROUEN. 


MOUTEMENT  du  i3  iiu  i4. 
NAVIRES    FNTRÉ5. 

Le  bricViinglais  Binkse,  cap.Evan,  de 
94  tont)^,  vcn.  de  Çardiff,  par  le  Havre, 
ch.  de  gueuses  de  fer. 

Le  brick  français  l'Uranie,  cap.  Salaiin, 
de  l5a  tonn.  ,  ven.  de  Marseille,  chargé 
de  savon  et  huile. 

Le  do^re  la  Marie-Louise,  cap.Ledentu , 
de  6i  tonn.,  ven.  du  Havre,  en.  de  plan- 
ches', çraiase. 

Le  .oogre  la  Pélagie,  cap.  Dupont ,  de 
49  tonn.,  ven.  du  Havre,  ch«  de  tabac, 
bois  de  Cam  pèche. 

Le  dogre  la  Jeune- Agathe,  cap.  Houl- 
lenlle,  de  6o  tonn.,  ven.  du  Havre  ,  ch 
4*hnile,  goudron. 

Le  dogre  la  Marie-Louise,  cap,  Piquet, 
de  5o  tonn.,  ven.  du  Havre,ch.  de  sucre, 
potaase,  huile. 

NAVIRES    EXPÉDIÉS.    . 

Le  dof;re  la  Lydia,  cap.  I^bbé,  de  66 
tonn.»  «IL  au  Havre,  sur  lest. 

Le  \irick  les  Trois-Amis,  cap.  Mocaer, 
de  i8o  tpnn.)  ail.  à  Marseille^  lège. 


Le  brick  l'Eugénie,  cap.  Minguet ,  de 
72  tonn.  ,  ail.   à  Noirmoutiers,  lège. 

Le  brick  la  Société,  c.  Dehifarge  ,  de 
7S  tonn.,  ail.  à  Charente,  ch.  de  bois  de 
construction. 

I^  gribane  la  Belle-Rose,  cap.  Lucas, 
de  64  tonn.  •  ail.  au  Havre»  ch.  de  fi&ls 
vides. 

Le  sloop  le  loyaliste  ,  cap.  Letyran, 
de  28  tonn. ,  ail.  à  Honfleur^,  chargé  de 
cendre  lessivée. 

Le  dogre  le  Vigilent  ,  c.  Blanconnier, 
de  76  tonn.  ,  ail.  à  Bordeaux,, chargé  de 
plâtre. 

Lu  goélette  la  Sabhiîse,  cap.  Gouin,  de 
62  tonn.,  a  Marennea,  sur  lest. 

Le  sloop  le  «Teune-Uenri,  cap.  Daniel , 
de  ao  tonn. ,  ail.  à  Barfleur ,  ch.  d'avoine, 
bois  dechnniie. 

Le  brick  la  Jenny,  c.  Bestaux ,  de  85 
tnnn. ,  ail.  à  Saint-Malo  ,  ch.  de  pierres 
meulières. 

La  galiotë  l'Hortense  ,  c.  Desmelliers , 
de  4{  tonn.,  ail.  au  Havre,  ch.  d'un 
métier ,  sable  commun. 

Le  sloop  le  Petit-Eugène,  c.  Dagornet , 
de  a6  tonn.,  ail.  à  ^iut-firieux,  ch.  de 
faïence,  plâtre. 

Le  brick  la  Louisa,  c.  Cadon,  de  6u 
toun.  f  ail.  à  Bordeaux ,  ch.  de  pl4lre.     J 


NAVIRES  EN  CHARGE  A  ROUEN. 


Pour  Elseneur  et  Dantzig. 

Le  smack  oMem bourgeois  AFJDA,  du 
port  dé  4^  tonn.  on  environ,  commandé 
par  le  cap.  C,  Lohse^,  partira  du  10  au  r5 
avril  fixe.— -S'adresser  au  capitaine,  en 
son  bofd  ;  ou  à  M.  Fontaine  ,  courtier- 
interprète  ,  rue  Saint- Vincent ,  n*  i*'. 


Pour  Rotterdam^  /Amsterdam  et  Anvers 

Le  smack  holland.,D«  Vrouw^Jrenje^ 
du  port  de  5o  tonn.  ou  enyiron  ,  com- 
mandé par  le  cap.  A.  Dejong^  partira  fiti 
courant. — S'adresser  au  capitaine,  en  son 
bord  ;  ou  à  M.  Fontaine  /  courtier  in- 
terprète,  rue  Saint-Vincent,  n*  I, 

— Par  lettre  d'Amstrrcfam,dn  8  njars, 
M.  G.  Fontaine  .apprend  que  Je  navire 
Ondrrneming,  cap.  Weerman,  a  échoi.é 
près  Terschrlling  ,  p.ir  le  d^^rnier  ouragan. 
Le  naiire  est  snuvé,  mais  on  craint  qu'il 
n'y  ait  beaucoup  de  ooni mages. 

r^f*^.  ^f^'^'^'-Of^ztnn^  cap  Laarman. 
qui  était  échoué  a  la  Vacquerie,  est  rei»- 
iloué,  dans  la  iiuit  du  1 1  au  i^  j  6aus  al- 
léger. 


U\J      nilTIlD* 


HAVIRBS  KXP£oiiS« 

f^  troîi-mâti  américain  laSaco,  cap. 
W^ioderberg ,  ait.  à  Charieston  ,  lur  letl. 

Le  brick-Miiaricaw  l#-Tai4«aBfMi,  cap» 
Lotrop»  alL  à  la  Mouvelle-Ortraoi.  lur 
leit.  •.-*.  '-v 

Le  troîi-mâU  amériean»  le  Niagara ,  €• 
Burg,  ail.  à  la  Ro^halU,  sur  letl. 

Le  krick  auaéricaiu  riIoriaoQ|  c.  Clarke , 
ail.  es  ▲oglel«trrë/^<^r  l^t- 

La  iroia-màU  américain  Howard  ,  cap« 
Holdrige»  ail.  à  New-Yorck,  cb.  baloU 

La  (oéletle  la  Marie-Vincent ,  c.  Jacob , 
atl.  à  Saint- Val  le ry-tnr-Somme  ,  cb.  de 
tin. 

La  goëFelle  rAchille  ,  c.  Baxin  »  ail.  à 
Breat ,  ch.  de  boulet». 


h^tsfêe 


Mêlé  d0S   ¥9ntmê  rmcmeUlies  à  /« 
ém  \9  (Nnr#|  dn  êiérre» 

9  fiartf  «iliOeMridape,  fc  a  Ir,  Sa  e.  t/a, 

•H. 

47  ballet  coiott  SéatfM.  loagat  mm,  A  %'tr. 

i5o  ballM  Géorgie  «  conrte  ioie,  k  »  fr.   ne. 
1/4  »  tf  •#. 
•  caifM  Wi|#  Im^,  A  i4  fr.  «j  «.  «i», 

SA  idroat  iMpga»  Gnatia^o  «  i  to  fr.  87  c.  1  j», 

dito.  ' 

ao  tiarf «ai  «06  iaoi  caft  HavaM,  ï  t  fr.  9S  c., 
ta  catnpA. 
100  MCI  oalâ  Châriban ,  à  t  fff«  45  o.  ,illlo. 


POHT  DE  quilu      !r- 

Sam  motaéi  el  ym$éë 
Le  en.— m ^§K^ 


Denrées,  eolonialei  intp^riéee  «ai  Mitiv 
pendant  ie  moh  de  février  iQÏS. 

I  grenier  8  piêoea,  57^00  kil.  boia 

de  couleur. 
6  gr.  84^00  kiiog.  boi»  de  teinture. 
io5o  coli»  cacao. 

14  ^aiiq.  ^bouc.  88  Ala  iiSlierç. 
aS  barils  6|6  4uarli  6791   sac» 
fia  balW  cafiiu*    ,     -    / 
i6SS  paqueu  caouellf»  .       ] 
I   caii»«  carret 
8  caiftaea  cjaia. 
«o-aurop  coiJirniUe. 
l53G5  b.ilte.4  rnfoii. 


to  bjlle«  ?5<'^  cuirs. 
ftO  dcHU  d'f  lrph%At. 
1  baril  é^jai^fe. 


I^éqjaiJ 
t  caiatê  gingembre 
63  caisses  Si  surons  indigo. 
Il  balfei  144  p^anx. 
167  ballet  poÎTri*. 
v>4  boutant»  quercitron. 
5o  suroiH  qtiuiqiiiua, 

4  fAli  rhuiu. 
g»è  lierçans  t'm. 
dr>  l>aMfs  SAN^paveille. 
Mjfèà  bariq.    164  ti^rç.  m   quarts  G8 
caisseï  1010  tacs  a  banîa  sucre. 
77?  Imnc.  Il  b.illvs  tabac. 

I   fût  1  quart,  tafia. 
iS.|S  caisses  llié. 


,  «^^Jtyde  Bordeaux^ 
Le  sIct^TAufliai  p  |apriB^ttt^&y«  v. 
du11avj|i,;^#j3      \  j 

La  bil^i^'tl  Jf/in -*D<ptfiLc  ^  cm 

Lequf Mît  ; 'Trtt  de  CaiitalH.  f 

?en.    d^iloiifletir- 

Lf^  cha^e-«ii:)f^  ïe  Ban'Fère  j  cêjk, 
Gloanet  t  ^««r.  de  GkÊrtHfwf^'^ 

Le  chaiie^maiéc  la  Mariée uUenne  , 
cao.    Lofoer  ,  ven.  de  SAirU-ldarttii* 

Lé  ch^se- maré^  U  1Sili#un  f  eap. 
Gor<)uette,  Ten.  de  Mareunet. 

I.e  chaise- marée  le  SaiauGément,  cap 
Talhouarne  ,  veo«de  (%aeeaie»cbé  d'eai^ 
de- vie* 

I.e  chasie-msrée cap.  Ltrat,  ven. 

de  3^1arennes,  ch.  de  leU 

La  cbas»e-maréi*  la  Babel ,  cap,  Le^ 
coîntre,  reo.  de  Bordeaux  ,^  ch.  Je  tabac 
et  TÎn. 

f^  itoop  Ja  Fdltcilé ,  cap.  Ubard,  ftn. 
de  HonUcnr. 

Le  ÂÎoop  fe  5aînl-  Pierre  ^  cap.  £naalt , 
veo.*  du  Bavre^ 

ÎM  diasae-i«;if«e  la  ^rianne  p  cap. 
CoiaiOi  ten,  de  Bordeaux. 

La  sloop  TAugutiaf  cap.  Liard,  TeQ« 
dm  Havre. 

Le  aloop  rAiin«ble-Bï>  thitde ,  c,  Lesoui  d 
Yen.  du  llatre* 

Le  cbaita-Piarée  rAnne-Marie,  cap* 
Lantvtat  vcu»  de  Uarannes. 

Soki  deicenà^M  de  l^iîiequirn 

ta  dofrc  niÎTOtidelIe^  cap.  Top&entp 
ail,  114  Havre.  ' 

Le  stoop  TAtcide  ;  Cap  Doaeampi^  ail. 
an   ïî.'^vre. 

Le  brick  les  Deu^-Frèrei ,  cap  ,Sûu- 
villon ,  aU.   idem, 

Lt  s'oop  le  Lquii^-«t-Baa»y,  ^.  ûon* 
nier,  ail,   idem. 

Le  dogiv  te  r^estor  «  cap.  f  •■■un»  ail 
&  Bu  idéaux. 

Lebotir^  leiTroVVenaiStCw  Alù,all. 
k  Dieppe, 

Le  coasse-mnrée  l'Ëipérancet  c«  Du- 
pont ,  ail   â  TA'Yeiilure. 

1^  brick  rEugcuîcr  c.  Moulinet,  ail. 
à  BoréeaniL 

lie  dogr?  rBl^onere  >  c.  Dtiboa,  aU.  eit^ 
Havre. 

|je  ehtiie-^nnrée  l'Aurore  ,  c.  Bforeau, 
ail,  à  Br«»t. 

L**  doeTf  le  ieunc-Hélaf  c.  Bamcl ,  ait. 
m  Siitil^^Malo. 

Le  iloop  la  Jeane-Adele  ,  c.  leignier , 
alL  à  lÏQBÛi'ur* 

(f^enl  ^mjesf. — Ptftit  Jraù.) 


w  ImÏMliff  pn»  M  tffibuaal  alett  4a  1 
oâ  il  dfuietir^it,  se  dî>poa— t  à  ràdaaMr  la 
UootttBms  ^a*!!  a  faaod  k  la  i 


Ils  luiit  poblitr  ctt  8TÛ 
Bm^  ■«Ion  1«  eaB«-4' 


data  du  la  aoîc  i§s 


^oTave. 


OUVRAGES  JfOCVEHOÏ. 
â*^UméMr  de  mhdal^tlklmi  —  Oaa 
tUuiionê  de  Sancho^Pançm  et  dé  Më 
hoiftme  Richard  ^  par  FrankJin  ,  te-is, 
avec  lo  portrait  de  FntnAiim  »  1  f .  «5  c 
Cbex^echet  et  chei  Frère. 

Examen  Je  F  Ordonnance  du  90  JVo* 
verrtàre ,  copccrnaut  /Ord^e  dù^jd^O  - 

£pi#,  dédié  b  ^VlrDofWi.Ajfflc*-*  U 

Cc»ur  RojratlB  de  #aris;  par  ^JKfS^yÔo- 
yi^l ,  Avocat  k  la  Gourde  Eouco,  mi«8*. 
Frix:  1  fr.  a5  c.  ;  chez  Frères ^  libraire» 
sur  le  Portï  et  chex  Renaidi^  riM 
Câuténe.'  ;       ""..,  'i^'^T'.' 

MDBSE  DEPABg/»'«gCw:;:;;u 

cixQ  rooB  niT  co^aotJDÉs, 

JcPKÏaa.  dn  as  |fan  «la'.^^r^f'  9ec  97^  9* 

90c  7jf  j€f  90a  8J(c  iipc  loc  «|6r  aSe  loa  7Sa 

j(£Gax:«Ais$.  DB  MQiuoatioa» 

JouiMnrv  é^  m  teM.  ta». 
Ech.  da  ra  Hars  iSaS  ,  Ba.  a     b 
i8a4,         8 


18%5^ 


«abf 

ïfoim4TiTaa,   loof  85o 


m  loof  soaf  Saa 
a5e 
9     4  loof  99!  7Sa 


a5PUU^p«.iQ#o,lçap,.à,4p.'„!/^  ,.., 
Av^  IqfU  Cl  9dfl^.    ,....;.., 

:     998!  75c  «.      •.•».    •       V 

âcnofTS  08  LA  as  ^;  DE  raavci»    •      W 

1455/  '• 

"  .   .  j    «  . 
I  ri  I  a* 

»  A'  ■   i<  •  « 


TflÉATAE  DES'AB^^' 
(  On  commencer^  4 .  6  Mùrék.T 

aosfi  et'cql/ 

Op4fa  «a  I  «cte . 


AVIS  DIVERS. 

N"  3«.—  L*  «uatiDnalkiii^  la  TENTE  DEA 
VIN&ÈT   A11U»,  de   ttbi^lf.   âtuielCmc- 

I'fan^  ne  ^î&l-Tl<-nîs  ,  i%*.  •§,«•«  tien  1«  17 
Muri  cfiiinnE  ,Varc  ft  jiUte  d<*  la  bâiin«^  Tim* 
Jat    rakatttilkjoa  7  icfoiki    prvKQDéi. 


;    i  I 
•   \   t\ 

.  ..:., 
M 


LA  FEMMB  JUGB  £T  PAETW. 
Con^Jîe  ea  5  actes ,  4a  BIomIWii^    . 

B*nuirdiiU  «  MM.  Goyaod.  ' 

Guîrtitn^^  Vmeékfùtm 

Orm*^l  '    Oaianaaaoy 

i^mLiope.  .  Hocbe»    ..t 

Vn  t^i/aaif,  CoUangf.  . 

Un  *MMire  SéUquaiê  .  .6clllief> 

luth ,  Mewi: 
Cmttiemoe , 
Mémirts , 

LK  PETIT  MATELOT. 

Opéra  ca  i  acte ,  de  M  M.  Pigault^Utbru^^ 
et  Ga?eaus«  '  "^ 


ociiiicfy 
Uéreài. 


a) 


Tkommi  , 

BaMffc  > 
tulieri  , 
.^éW/ft. 
Ltie  t 


Maad. 


Bid. 

Floriai. 
Thon 
LaU>L 
TbdaarJL 


Cb.  DLOQUEL  «  IMPRlUEUR  ur  CARACTERES  it  bu  TAILLE-DOUCP ,  mm  SAt«t*L4,  H*  34,  rsÉa  u  Paftâts. 


4  •• 


•    i   s 


\%  *!i\n<if*i 


SAMEDI. 


N».  101.— »*•  Année. 


S 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SElNE-INFÉàlEURE. 

Gi«tle  PaQÎlIe parait  tooi  lei-joan.  S'adresser,  p6ur  T Abonnement  et  la  RédacCion  ,  an  Bureau  dé  fa  Nacelle^  Plac«  dee  Gannea,  a**»  48 «  i  Boaéa« 
OaVabonbe  i  Paria,  chex  fiEiatot-TiivAma ,  me  de  Richelieu  ,  u^.  7a.  —  An  Hd^re ,  afaes  Cbav lUi ,  riM  de  Paria.  —  Et  chex  tons  les  Libraires  «t 
Diracteara  des  Postas  du  Département. —  Le  prix  de  l*AbouAéiutnt  est  de  i5  fr.  ôbaqne  trimestre ,  ponr  Rooen ,  at  16  fir»  5o  «b^.parla  poato.       « 


.    EPIGR^WME. 

Du   oartons  dé  la    poliea 
Qn«l  est  le  pvnd  noiirvojenr  ? 
Cest  JfÊariin ,  vil  rédacteur 
D*niM  feaiUe  délatrice. 

CÉLÉBRITÉ  ,   FORTUNE. 

Il  «st  plui  d'un  genre  dé  célébrité. 

Il  eit  pluMeuts:  mojeni  d'arriver  à  la  fortune, 

M.  le  dûc  de «e  rendit  célèbre  par  sa  défection. 

Al.  O.  .  .....  a  fait  aa  forlnue  «a  prêtant  à  la  petite 

aeiDaine. 

Cirtouclie  6/1  un  célcbrà  coquin. 

M.  le  baron  de  B. e«t   ttn  homme  très-^pu1e»t. 

ha  célébrité  s'achète  comme  toute  autre  choaa  ;  fi  on  pou* 
vait  \à  pefer,  oii  la  df'biterail  k  la  livre,  au  quarteron  ;  oiaif 
on  la  vend^  il  tant  fa  page ,  tant  la  ligne.  II  est  tres-or- 
d inaire  raéme  die  voir  quelques  niais  aller  demander  pour 
dix  à  dou«e  francs  de  célébrité  â  L'oflicine  ùvi  Journal  def 
DébaiM ,  on  au  réi>ectoire  du  Moniteur  ;  mais  c'est  la  cé- 
lébrilé  de  MimAo  où  de  Mji  tin  ville  qu'on  achète  là. 

WT.  Lourdman  ,  qui  est  censeur  comme  Caton,  et  qm" 
est  estima  comme  Mœvius,  est  ires-^èlèbre  dans  son  genre 
aoftiî  s  mais  il  a-  de  celte  célébrité  qui  donne  des  ikausées 
k  tto    homnkô  de  cœur. 

ïji  fottuDé  et  la  célébrité  sont  trèf-compatîbles ,  parce 
que  poor  s'enrichir  on  emploie  quelquefois  dés  moyens 
qui  vous  raadent  célèbres.  Le  scandale  est  un  moyen  de 
célébrité;  mais  ce  n'est  pas  un  titre  à  Testiuie  :  voila  pour- 
voi il  y  a  aujourd'hui  Unt  de  gens  célèbres  et  si  peu 
de  genir  estimé*. 

FORCE,  ÉNERGIE,  VIOLENCE. 

On  attribue  les  chingemens  et  les  monveroens  des  corps 
îonrKaniqaes^è  la  force  que  l'on  nomme  tantôt  d'attraction , 
de  répulsion;  tantôt  de  combinaison  ou  d*afîfinité.  Daus  les 
CMys  organisé*,  la  vie  ne  se  maintient  qu'en  vertu  de  la 
force  assimilatrice  ,  selon  l'espèce  des  iodividna  et  le  nombre 
dé  leurs  fonctions.  On  peut  compter  plusieurs  autres  forées , 
^  la  t<le  desquelles I  chcs  l'homme,  on  place  la  force  morale. 


r.a  force  pliysique  est  poor  les  peuples  non  civilisés,  le 
don  de  la  ualuie  la  pli|s  préjieux.  Les  héros  de  I  antiquité 
étaient  tous  auiiérieurB  aux  autres  hcmm^'s  par  li>ur  rorce 
rnnsculaire,  ÇMinne  par  leur  courage.  Le  but  de  l'éducatioii 
tendait  alors  à  déreio^iper  les  force t  du  corps,  et  la  gym* 
nastique  était  Tari  le  plus  honoré.  Les  trav^^ux  d'Hercule ^ 
les  exploits  de  Milon  de  Crolone,  de  Bussequa,  que  les 
anciena  dous  ont  Irani^mis,  prouvent  l'admiration  qu*ih 
avaient  pour  Is^  farce  physique.  Sans  remonter  à  des  époquei 
si  éloignées,  ,.n OMS  pouTonaen-  trouver  d'aiitrex  exemples 
dans  rhistoire.  Rhaaatnqntr»,  de>  Mantoue,  rompit  avec  $e$ 
luains  un  cabl«>  de  vaisseau.  Le  roi  Pépin,  dit  Id  Bref^ 
sépara  la  (^Le  du  corps  à  un  lion  Menin»  de  Freix,  .se 
montra  supérieur  en   lorce  à  Pierre  de  Porfugif  ;  etc.,  etc. 

Les  progrès  des  sciences ,  l'étendue  des  connaissances  hu«* 
maities,  changèrent  lei  idées  sur  ce  p#int;  et  sans  mécon** 
naître  les  avantages  que  procure  la  vig ucur  physique .  00 
ref^ide  la  forcé  morale  comme  la  première  vertu  de  Thomma 
civilisé. 

La  force  morale  Conduit  aux  volontée  raitonnées.  La 
justesse  et  fa  force  du  jugeuient  déterminent  seules  la 
sagesse  et  Ténergie  den  volontés. 

Le  fanatisme  et  l'anibition  enchaînent  la  raison  et  oirvreot 
lès  abiniêSi  parce  que  la  volonté  pervertie pai'  des  jugement 
faux,  devient  .un  guide  aveugle. 

L'homme  n'est  pas  le  maître  de  se  cir#er  des  volontiés  , 
il  prend  celles  qui  régnent  ,  et  se  plie  ma^gi^é  lui  sous  Itf 
joug  des  lois,  de&  institutions ,  des  jcroyaoces,  des  pr?}ugétf 
qui   existent-  chex  le  pstiple  au  milieu  dàqitel  il  oatt. 

Si  les  volontés  existantes  sont  bonnes ,  la  raison  ne  peut 
qu'affermir  et  perpétuer  Tcruvre  des  générations  précédentes  , 
coiuuie  on  le  voit  aux  États-Unis  d'Amérique  ;  mais  si  les 
vo'ontés  reposant  sur  des  erreurs,  ont  créé  des  institutions 
absurdes  et  oppressives; alors  la  raison  s'engourdit  et  s'éteint. 
Telle  est  la  cause  de  l'abrutissement ,  de  la  faiblesse  dea 
nations  qui  Lingui^sent  dan!«  les  chaînes  du  despotisme  at 
de  la  supeislilioij.  Ainsi,  a  dit  uii  écrivain  de  ce  siècle  ,• 
les  nations  connue  les  individus  s*éclipsent  dans  l'opprobre. 
En  vain  le  ca-ur  s'indigne  en  secret  •  de  wt%  chaînes  ,  il' 
languit  accablé  ;  la  liberté  était  sa  vie  ,  la  servitude  devieol 
son   tombeau.  ..  ». 

f.e  corps  social  ne  subsiste  que  pAr  la  raison  et  la  vérfté. 
Dès  que  le  pouvoir  cherche  à  enchaîner  Tune  et   l'autre, - 
dès  qu'il   persécute  les  hommes  de  bien   qui   ont   in   foroe 
de  chercher  la  vérité  et  le   courage  dé   ta  dire  \  là  liberté 
est  menacée,  et  le  despotisme  est  à  moitié  démasqué. 


f/r'/ierçi^  est  uii^  fi:i|tnlion  Jr»  forcM  lîi^orpj  ride 
r.iini'.    f^i    (»rcc  p.iil  riûlcf   en    rrpos  ;    t'éiv^^ie    prj..r„(,^ 

provKMit   ti'iiiir   ft«|iir«c   lAlôri^iVe.i^        -'  •  y  '"'^ 

Ce  iiV>i  p.)  lit  en  raison  «Ip  la  furc^  mti.«rul»i«v  .ane  Xon 
floil  jug-r  ne  IVnprgic  morali- ,  cir  ePc  rs!  loin  d't'Ur  en 
|.iopofiioii  «le  la  forer  p)mii|iir  L"  tmipi^pfftrnt /"Ir-Ct^ 
mal,  la  n..(iirr  dc^i  rtUçioii»,  la  fot.nc  dtl  A04i«ff;ri*i«*iiMMiii 
If  gtnrp  «r.Octia'irn  (pu  en  r.^iilif  ,  c:o„ifitii..rtf  ^  rto,,,,,,/ 
Aui  ppiip f*  plus  on  moins  dVînrrg.V.  I^.,,  anci.»ri5  R«ii,rifn< 
cpii  diiifiK  à  leur  ^nergm  le  icrpde  d«  rmiurri  ;  c^5 
liéros  an.si  fiem  à  la  Inbiiii^  eL  loui'  bi  logj. ,  qu,.  i*^p\. 
k  la  niJiii  ,  ne  décInir^nMls  |>ai  missilùt  qui»  la  lilK>rtc  rt 
U  répulilque  périront  ?  I41  Mtprêine  pui^Anticf  p.i»sr  miir- 
à-tour  d.iii,  les  main*  <!r$  rvilinns  ;  on  les  voit  radirn**** 
de  €Our.iy<«  et  de  gloire  ivre  In  lilienlé  mère  de  lopte 
iMirrgic  ;  01  \r%  voit  frapp.i,»^  iraiiftllue  ,  onMfant  1rtir# 
anciens  tnoinphes,  tout  U  joug  du  deqiotUnie  qui  coin- 
prime  jusqu'à  la  penM>. 

Ils  ne  peuvent  av^îr  de  vérilal)!*?  rncrgi'e  ,  ceux  pour  qui 
riiouneiir  mI.U  lil)Vt«î  ue  ;i^sàM,l  p9%  l-*  Uit-m  \rs  pins  prcci^nx  ; 
rrux  qui ,  c^clavetf  de  Tnr ,  des  Luuuei«M  et  dos  voluptés  ' 
fljlUnl  et  crjij«enl  Usliouiai<*s.  ,* 

Ou  pfvt  »';i*îinrar,  de  no >)<>«»,  ntfe  le  genre  de  rie  influe 
beaucoup  vir  iVnergir  morale,  en  yinni  un  rotip  if>il  ?nr 
cette  fduV  de^ouriuands  «pre  fon  tfcviigne  tous  leaofn  de 
gaetttMiomcft,  c>l  inieui  eivnore  de-e«>/r#;*if.f, 

«lie»  rus  ;  le  ccnire  de  la  ue  eet  rf>9to«î.ic  ;  la  table,  voilà 
leur  lice  :  innnser,  leoff  i!»p!o;t»,  dfg^r,  leur  rep^s.  S'ih 
•ont  prives  aâiiergie  uior^lt» .  «u  moins  t4»  n«  font  point 
cruek,  pane  qu'en  gôncral  ih  jouissent  de  la  forre  physique 

Soi  souvent  est  unie  a  U  WoiKoutj,  tandis  que  la  faibl.»s$e  , 
bfsdSutrrs,  s*al!ie  à  la  cruauté,  CfS  vontrus  ont  une 
volonlê  qui  change  comme  l«*s  dfnés  QuMii  rovoivenl.  Si  par 
fois  ils  pKaisscui  montrer  un  caractère  plus  énergique,  ce 
n'est  point  par  une  votoulé  raiiionoèe ,  uisis  bien  pur  obsti- 
iialion ,  p.ir  entêtement. 

/^7o/<yi<v?  virntdc wjqaisignîfîeegalomrnifbrœM  vfolence. 

Dms  la  v!ob»nce  ,  il  y  a  toujours  un  déploiement  de  forces 
que  l'on  veut  rendre  ptu«  considérables  que  celte*  qoi  iont 
opposées  :  elle  snppose  une  aciiott  eaercée  coutre  la  volontt^ 
de  la  personne  qui  la  supporte. 

f.a  violeiK-e  est  le  nfus  souvent  dirigé^  par  b»»  pasid^ns  ont 

Senvent  conduire  à  1  oubli  de  la  raison  ,  dr  Tlionurur  et  des 
evoirs:  au»!.i  est-elle  une  des  armes  Favorilesde  la  il^rlieté 
I-oric|ue   J'envfc  ,   la  Imîhe  ou  la  venpeance ,   (Vint  etercer 
lavioli'nce,    le  mat  que   suuffre  I»  victime,    ne  f.iit  qu'ali- 
menter ces  passions,  au  lieu  de  les  e't«*in«!re. 

IsM  Itiiigue  fraof  aiie  possédait  déjà  piusieare  verbes  aciift 
qui  caraetértsaient  la  violence  :  arradier  ,  enlcvrr,  Mr. 
AJ^  cnuiru/ï  une  langjuc  pç;jt  sVnri*  bir  de  tous  b*a  'mots 
consacréi.  par  l'usage ,  ou  employés  benneusement  dftof  des 
urcon>tMUCcs  particulière»,  ou  vient  de  coiisa>  rer  le  mot 
empoigner  ^  |^ur  désigner  toute  altuuLe  à  U  liberté  indt- 
Yiduelle.  L    M. 

MArKDOïNK. 
—  le  nommé  Martaînville  ,  qui  e»t  devenu  le  dindon  de 
Tivoli,  comme  Virgile  fut  le  c  ig'ie  de  Mantone  ,  déclara 
Me  quand  il  crie  n^e  le  li ni  T c^iit  acclamation  lui  ra- 
fnteliicra  gorge,  et  que  Inrsq  l'il  veut  sMclférer  \\n  outre 
cri,  il  5riii  que  cela  IVtranglo.  Le  m^ine  Marlainvilîe 
avooe  au55i  que  M.  de  Caie  a  voulu  l'acheter  :  c'était  nro- 
bablemeiil  lorsque  r.-  ministre  se  retira  à  la  campagne,  poar 

**.x    '*^*.  ^"  •^'?*  doineaiiques,  Cl  qu'il   ne  songeait  pi uv 
qui  se  f^ire  une   lMv<ie-roiir. 

—  Tn   individu  qui   /éîait    traîné    sur  le  ventre,   pour 


(O 


—  Un  peiipTe ,  k  une  épofue  rrkique  ,  fondît  aet  clocbtt 
jïour^n  faire  ttci  canons , ek4  peudaat  un  teins,  on  a  cra 
flu*ij  |tl^e4f^i|r|j*^|  .cMoita^iir  en  fiiire   dis  xlochet. 

—^€11   Irai teur-restaurat eue -d'nne  de  nos   grandes   villes, 
pr'^vi^itl   te  piiblir   que  t*iHi>  dhie    tous  les  jours    cliei  lui 
^^MmÊàmmêêi  \n\x^\\à  six  beurrs  du  soir^  à  95  sous  par  l^te. 
Dbiflr  jf  uiioKt  M^Tf^  li?ures  consécutive»,    quelle  booiia   for- 
lune  !  Avi^itiV  ventrus.  "       ■    *.     r\    I  >ti.H 

lia  tVttck^  ttAiffuiaine  ,  qui  se  remplit  qHOlî(Uf|MlomcBl 
dVau  de  la  f t.^roiine  ,  contenait,  ces  joMrs  deraiSpn^^et 
cboir«  mt-rvi^rlUiiH's  «n«f|uetlei  tes  gens  de  It'IWVMfMliC 
pas  iiMitiqué   da|Oiiterloi.  ■    -*i-<iT 

—  Vu  M«  A«bj*rJ  pivvient  le  publie  qn'if  ftenC'^ti'élpAt 
d'entre  iiidéiébik^  qui ,  piV  sa  eompnsîtîoh  inaltérable,  «i 
r^connuande  auK  personnel -qui  rédigent  dfs  iil!(é8  *SV  vt 
coulr:ifs.  Nom  ne  doutons  «nitenient  defqm^ilA^^reètléite 
qtii  dî^lin|(MÊut  l^nrre  de  ^f.  Achard  ;  mais' Hbtfi*  If èvMt 
clianlMbieiucnt  le  prévenir  qn'il  ite  ferà^  pirhéOiM^éUm 
jouril'Luî  ;  €.ir  »  quelque  mauvaise  que  $6ii  Vêhtré  ~ 
s*eU  servi  Jtisqu'i  présent ,  on  a  toujours  remfn 
durait  plud  [Ofig-tems  qae  li  plupart' des  ciMfrttsi 
qu   l'avait  eii^ilo^ée.  ^      '■"■ 

^  Dans  U  potile  de  Chambre  è  lùuér ^  th\W\kaàV'ÈMlk 
onuoucéo  liier*  nous  avons  omis  de  dii^'^Til  f^^W^A 
buttene  de  cuiiine  au  œntro.       •  -•    '  î   •     0^1  T  ij 

— Portrait  de  M.  Manuel^  grà-vé  p-ir  Cb«ieaL=«-PHi' '^5*6, 
•u  bureau  du  journal.  ■   '    •       '    "  \  •  »•  ■    i 

— Toute  U  garde  raootïinle  ^H  4"*"  bàfaîlNm  "tfe  la  gJr^e 
nalionaJet  a  voulu  hier  eoncouHr  en  tnasae  â  I»  sow^é'rîtirîm 
que  noHS  avons  «nnoneé^  ;  et  f*itt(|ii»nfe  nrun^  ont  éld  pfirHib 
eu  moini  d'un  quart  d*heure  ,  ^ur  la  liste  des  souMripTerifrg. 

STJSCRIPTIOÎÏ  POPR  LK  Vi^Slf.  h'HtïSWIÎCji  ^^ 


OTPCRT    A    IX    r.irOK    NATIONAL, 


t 


.1 
IJÎ 


Prfint^t  Liste.  -*-  Sowcairravas  :  VbC» 

iTrnrf  niiTumrl,  gr?n«dirr.^-nuk.im<îl<itiic,  e&»ehffiUI 
Cînif,  I^ahimil,  pr^naitii-r  ,  C3««ê  par  oi4lnnn:inçe.«»Delaea«ir 
prfc:  ,  ^rtiiJilïrr,  — J.  Béiianl. — KJ.  f>rt>ifr^.  — >||  Leilifvre  ^  A. 
M«irrtîer;  J.  Bréamé  ;  J.  V ir Iaii vm  ;  B*  Dubese;  J«  Bigot  |1.  Lr- 
tcUiTT  -  C.  |jrd«Him  ;  P.  Frilli-v  ;  conipo^ticÉri  ei  iMpriamM-^da 
la  ^«ctf^tf.— 'C  IMtofUfl  fit).  ch.i54eur.-^Fa«cilUtta.— Hae,  arrg. 
d«  ^rt»»dW«.*«P,  Dftmarts;,  cap«r«d  .de  cb4aSv~noaUid.-«*i)p. 
lïan,  e^rpioff^i».  de  i'^ntei^' iiieni  aii>tuel.i-^Fri|;9f^;^Q|JUGii^ 
Giidcpt  ijU...^L«  Seaid  Q!i.-«-FiriiiiQ  Picqucnoi  fifi^-^ManncyiSf 
fi^i  i^ïné, — Phrl,  ^rraidicr. — Lm-fiit.  »rri«.  de  cfiati. — Aoel  a|nV, 
£  en.tiÉji'r. —  H^tign» — YUt*ri  lîU,  clias*. — Quarante  fil«.*-T«èilMlfi«, 
— B"n(iri,^Re4oii,  cliaMriir.^Mafinev.llc  j«^ii^  ,  eapoHri  grésMl 
'^Mann^f  lLI^  jeiini>  fih.^fréil»  ia^ia.  ^^CM.  Pefit,  f(fffaadlae,*4 
B.  JoitrpI  — R«»tûM,»jSaiiva««  gre«aJier.-i-Coln«bil«id«»-«||M^a 
tijiiaiHP,  iilfiUt  ^L«dt-rc-l>''s-n.irt-f,  cbits — Therooc^or.  wr^i^^, 
Cuiirtier  Ur  grcMa4.«r**Pjiil  Koulq,  clias<»rur.>- Eugène  Fo^c  .  faf. 
Tr-^Ficv.-— CbaÎK^rr^  cavalier.  — DismatM,  ca*alîer. — Leloaa«^Fr« 
V'nnii-r»  chaumr. — !loi»n'*«i«*,  iJem.  — PSgrs,  g— — ''ilîrr  —  Étanc 
iJ'^iTi.-^PrJas,  Lfut«a,  dr«  grrnjJirri.— PcUcc>r.-— IWtsari^.  éaegj 
mai-ir  >1^t  i;V«-naH[*^UwrinfMbli  |M-«Mdier,  — F«egj|f)|Q|  .i4aiB,;%) 
li  irJ'^        .  .  -.. 


A^m,  i4rA.^Roqi|f(.«»L'*iourneÛe,  ••iijrur-pomp.— «Matooi ,  gr» 

fit,  ideni.-..HL>9b|  iJ.— nouvel.— l.)rfaj»or le,  firro.^Poii^.^» 

rËi0fjii«rip  «erii;.'f(reniJi'*r. — Unuriipr,  pn-nad.— f!e«àr  'nariio,  cil. 

gr-ti.^d.— B«»|loncle,  gf^. 
M4B  ij'*».— f^aiicrlrti^.  't<^ 


parvenir  jn  qu  au»  pied*  d'une  Eicellmce  qu'if  avaii'fort 
irritée,  sccuiil,  en  suppliant  le  prrsouui^  :  •  ||iM|af>i« 
giieor,  je  vous  protesta  qoe  j'ai  toujoufi  éle  dévoué  «veu- 
g'ement  h  tous  vos  iuléiels,  et  Je  puis   vous  protefier  oo 

wtf^ —  Finîss^c.  n'part  avec  hui  "* 

car  je  hais  Ici  prorestaiion*  ! 


unieurSoaEjiociUnco, 


^J- >1,  Gtinhit-r,  jti'éii. — liffmrf,  tT;;' ffU4 

nnieirr.^Sfamut  -«GiT»Jm,  fitt-n  •«!.  — H.    teni«tlfe.«*-l«#oM|;-  ||è.* 
Stmfra,  ciui*  — L  lîr,  jd-  m.— Oatnare,  caporal  ilu  cenCVB.«»n«aîHk« 
■rrpr'nf-^r*-md.— L'-niivrr.^^MMiclieloi,    gr^irvail.  — fiaac    liiiMr4a«Li 
F«^*firJp   |CrHtad.-^Fri«biiiiig.>-(;rlifi.  — M.irie   lil«,  gr^n. — f.\^ff^4 
îdrni. — Lriot»if#^I)eUtH)ri».  pf -officier  — ^;ha>:hoaj*^.   fertnadiaf-^ 
Ainaclr  -^ilcitirm^,   chafi  — CImii' 1  liti-Poiu  fte.   ctia«^  — ^tiiT^ai. 
-»l«4^ii;;tiM,  «c-fi44'--r.hinn  fil%.<~  \rnau(-Tunn.  ra-clcT dé»  hsiailL 
I.MiiMinr*.--St"(II-*ir,  f-rrnad  — flrlavici^  i»""n^  caTaK* t.^LdbÂi|.^ 
i;r*'i|,.^fijrrL'iw — Trit[fhD,inu4iciea.— Md.^'An.  rlij..«-~i'rffv«ii4a  Id. 
-*f*i»nn*»,   rlief.  de  1«  lépinn-d'honnrur.—- PlicKfm.— Fji'i.-*<CliadM 
Riidrk'^rr    Pi,  f;r^fi.^niicli^l  p*r«»,  cliaM.*Pioi>i,   grra.-rDa»ittH^ 
ftt-r«(£ff^f.-.Lernif«-,  cha«».  ^IlumcsniU  |!r*>ii  J. — I.e*.|ir— Xi£^ 
eh4a4  4.ttr..*4ïraiJtieau,  iid«in.«»Maiqiuitv.  iJefn--*B«nâ  LMaiet^^^ 
HalattnaA.-^ro^sfOarrr.-^^iordier.— liailtaid,  H-rf.  dr  çienads^sa 
MpmiUr.-*QiinM,-*Moniifr.--Linbeuf.--1l.  D.  Gaatrier.   g^4e 
oaiioaaU-A.   Daiire.     (140  Souicripieurs.--La  jiii^e  ikJcwa/a.j 


.ji.r  .  i; 


mwmt'  é  ^mn(>n$ixm 


i]     ^  :t'.t       ^T." 


PORT  DE  ROUEM. 

âN3  Et  RÉCLMIATIONS. 


.■•I     >i 

•    <3Qfiilîvf>4fiberprëié,  M,  J.  Pellecat* 

'(  ,^  ,. ,.         RéclanHit^ur$ y  MM« 
oS  .pi^<  a^jp-de-uie.-T-^iU  touift  përe  et>fi1t« 

Soi  dremi«4>arrit[  yinvigFf «-»-.*. G. Lsbreton 

3o  piûcei  i!au.-^e-vie« — 4^^'*^'  ▼^Q*"^ 

veii.  a»  QavrCy  ch   de  poUssè,  huile  dt 

C^IW.*^f^i^.  da,  Ci»»p«<,ket  .*uci;«  •! 

Ledogré  la  Pélagie,  c  Dupof^^^vep. 
diî  flavr^^r  <j<ertf  bac  eijiois  d^  Çai9* 
p4*cLe ,  pour  divers. 

i,a  gaU<ae4AJUai;ip-Lpui<ft«.o.,I'^P^tS 
db..d>flkU  fjk  u^age,,  b(^  «U ^p«  |¥>cce« 
Uiine,  gr^i«J&^  àe\  ppi^^Q.i.bois  de  Gaoï- 
péc^.etc^ii^,  pçur  divfr#.  ,,  ,      , 

CourUer-îtttcrpréte  ,  M:  L.  ?^!^^J^.- 

Leratt   veh.    du   Hàfrc.  —  Courtier,' 

M.  Fauqueuv; 
Provenant  du  navire  le  Télégraphe^  czf, 

Crtvecé^i^y  \ïii.  dé  Londres. 
5  tambours  4  *arbrei  en  fôtiif.^— A  ordre. 

Pfxyvenant  du.  navire  la  Virginie  ^  cap.' 

•    BaudrXi  we«>>  ^  ^  NiartioiqiM* 
2  batrifi.  au«m4>Mi4#*-<>liopel. 

-.1    ■  <.pf»it':é-tttrrei  •• 

•      ^-'RMamateiirs ,  MM.      * 

ftS  boôcauti  querciIron.-r-Carrératnéet 

Goubîn.   ^.     : 
&qtiarls>d4lo<«^'bu»ntre  .Legrai* 
M  tetîla  pomflMflt — Welz  et  €0011). 
alMÉIet  pMiTE  de  cbevaU-^Desolianips- 
■  lAltvawiré.    ■' 

48a  bûcbes  boî|  jaune,-- Vannier.  ^        ' 
I  *  ifiofi  «âcaô.  — rbubôs. 
4  bj^rriq,  Auci^  bruU-*r¥àuve1. 

^C^CHARoe».  ^  la  gribai«?*.#WWrtîiAr, 
cap.l^irtf^i'V'V'eri.  dn  H«vrè:-^€iur- 
lier'iu^j[)i^fète^,  M.  pcllecat. 

:   ^[iéclaviatrhrx  «  AïM, 

90  turtles  cQl^a»  E(L  Qtu^tnei  a!né. 

a^  b&çbci  iioi$  Caïupéciie ,  F.  Varnier» 

aooè^«aiiiiMHiji'  cuîvr4*.   Boucher  fiis   et 
^Wj{i|>.   ••■•=■■■ 
4^- •ïjei^bws*  VjirV  Itïescliaiiips-Alèxaii^re^ 

4CÏ>!L«^ël«lte  anglaise  le  Bvcile  ,  oap. 

-JoknCvimsy  ven,  <ïi»  Cirdiff.— Gour- 

tîtt^^tht&fprtie,  MOrford. 
rfï§;]j^eusM^l^^  W.  Ch.-parand. 

ffS^lmithtitki^ilù'ranîe  f    cap.  Sàkiiin  ^ 

-itiÊik^'*'^,'  Mai9cille.-*«-Cour^er-înte^ 

jbmeyM.OtfoA!.-' 


9^cl€ijnat4Sitr4.<t  MM. 
n  furdeâii  4è  2  caisses  uoi»  de  .g^He* 
légère,  Bichard-Aiiquetin.     . 
38  caisses  savon  ,  Le  Baudy  elEiieflue-, 
ao  bârn«|tiei  lel   de  «oude ,  Eicbaid- 
Anquetin. 
89  caisses  "savon  ,  Boscbcr. 
23  dito      dito,  fticliard'Anqueliap 
a7  dito     dito,  E.  P,  Fleury- 
100  dilô. — gf  dito,  Ricbard'v^uqvetiiK 
3  saci  gables. — 4  caisses  jus  réglisse. 
«-^Maurice  et  comp. 
44  caisse»  savon.- — 90  di.tQ. — 83  4*to.— 
86  dito. — 34  barriques  tel  de  soude, 
'T-^So -caisses  «Qv on. — go  dito. — 85  fûb 
huile  d'olive  coujinm»c;.,--r- 3  ilil#*  — 
3o  caÎMes^  savon.'-    Ô'i  ^kio^-^^  fûts 
huile  d  otive  commuue.7r-4ca^^*s  *"^< 
de  rfe'gtiase.^8  f&ti  huile  d'olive. — A 
•rdre. 

On  prie  MM.  les  réclama teur^  de  mar- 
chandises à  ordre ,  de  se  faire  connaîtra 
te  phildC  possible* 


aiOUVEMENT  DU  14  au   i5. 


NAVIRES  ifNTRES. 


Jy<^:^lMsse-raarce  lUélêne-Marie  ,  fie 
96  t. ,  c.  Jourdan  ,  T.  de  Bordeaux^  cb* 
di*  vin..  =^.,;     ■'     .     ^     ,     -. 

I^  cbàssè-roaréc  li>  Marie^Josepha ,  4e^ 
6.8  t..t  c^  ^l(^ ,  .V.  de  MaireDiie&,  ch.  >ei. 

Le  chasie-marée  rÀiunabIc-Victoirc,ile 
95  t.  f'C»  BeiKteau  ,  y.  4^  Cordeaux,  ilb>. 
deviiïistfcte,  eau-âe-vic 

U  galic^lcialVidrie^Gabrielli^yfde  i&t,, 
c.  Roùsselïii ,  vi  dû  l|avrc,  ciu  de  poia^^e,. 
sucre ,  coton.  '.        " 

Le  sloop  l'Aimable-'Eugénie,  de  56  t. , 
c.  Liard ,  v.  ^u  Havre  ,  ch.  de  Ued  ,  nx  ^ 
planchcfs. 

La  bitquinc  le  Snint-Jeap^B^iptiste ,  de 
5g  t.  ,  c;  t^cqucsne  ,  v.  de  >^:n*Goïi  , 
cb.  hcîtres.  .     .! 


Le  âloop  le  Saint-Jacques,  C.  Poitevin, 
alK  au  Havre  »  sur  U*st. 

Le  cliasic-mnrce  la  Mélanîei  c.  Barru  , 
aJK  à  ^int-1U«lo ,  sur  lest. 

Le  cba-se-uraréa  rEîisabelb  ,  c.  f^arche- 
veaui  ,  an.  à  Bordeaux,  ch.  plâtre  eH 
pierres. 

[,e  ^onpîfl  Constance-Louise, c. Douent, 
ait,  au  Havre  ,  sur  lest. 

Le  Hogre  la  Caroliiie-Ainaée  ,  c.  Liard  , 
ail.  au  Havre  ,  ch.  de  plâtre. 

POKT  DU  UAVRE. 

J^ou^dmeni    du  1^  au   f4- 

tfAVlRES   ENTRÉS. 

La  sipop  la  Cécile ,  c.  Daufresne  ^  ven. 
de  Rouen  ,  ch»  de  .-plâtre. 

Le  cUa6âe*ni£rrée  iHy polit^ ,  c.  GattOD , 
vcm  îdea^ï  cb.  de  bois  de  cons4ractioii. 

I^dsl^^f»  U  fr^tncine»  c.  Rénaux,  TCO. 
iàem  ,  cb.  dç  plaire* 

HâHi.es  BirpéDt^a. 

t^  ^oMpUe  portugaise  Eu>cr«nca-T>at)0^ 
cap'  UébaLfUï^,  ail.  k  Lisboone»  ch.  de 
lialloUig^. 

La  goéWile  portugaise  Socîedat*Felix  1 
cap.  imrello  ,  ail.  et  ch.  îdein. 

j^  brick  ta  Revaoclie,  c.  Bousier,  aU. 
k  baronne,  cb.  de  lin.  , 

.  \  Le  brick  te,  Petit- Eugène  ^  c.  Limare,. 
ail.  â  Bordeaux  ,  sur  iest. 

Lebrict  tes  DenX'Àuiis,  c.  Monnier, 
aîl.  à  ta  Maftinioue,  di.  de  ballotage. 

Le  tryis-iuâtiXActivilc' ,  cap.  Girette  y 
inlL  et  cb.idfm 

i  e  cba&â€-]iiarée  ta  Socictf ,  cap»  But, 
ifL  â  Boi-deaû^,  sur  le^t. 


HATIRIS   RXPÉOl^. 


alU 


;    Le  brîck  la  Désirée,  c.  Métayer, 
a  Bordeaux,  ch.  de  pierre  à  plâtre 

Ledogrc  Tlispérance,  c.  Ferrel,alL  à 
Charente  ,  cb.  nieables  et  effcU. 
■    Le  sfoop  les  Doux-Frères  ,  c.  Barbon'  j 
iir.  Jiù  JSâvre  ,  ch    de  froiticiit. 

I^é  d,9gre  la  Petite-Louise^  c  Germ-'Jin  , 
^iU  4U  Bf»vre  ,  6nr  lest. 
:     Le  sloop  TAuguslin ,  c.  Leclercq  ^  alf.  a 
nonflpur,fh.  nicla^sc,  fats  vides. 

Le  sioop  le  Baiave ,  c.  Bexioit ,  ail.   a» 
Havre,  sur  lest. 

Le  brick  le  Mercure,  c,  Cabariet,  ail. 
^  Bur^eaux ,  sur  lest. 

Le  brick  le  Pécbeur,  c.  Micbpl,  alL  à 
PoMtrie«it,  chw  |Merrrs  meulières. 

Le  sl^i  l'Aifuable-Priidcnce  y  c.  Bf^s-* 
Isott  ,  «B;  au  ilavre,  cU.  boisfeuîflârUj* 

V.    :j      A      ::■     ■■■■' 


Le  dfiçce  le  Saint-Pierre,  cap.  Hi^Of 
ait.  iJriu ,  tdeuir 

Le  brick  le  Cs^iteleu,  c.  Longuemaiie, 
alL  II  ta  Martinique,  ch.  de  ballotages. 


PORT  DMIOJSFLEUÏI. 
A^oavemenl  dtt  la  au  i5« 


c» 


Le  clia^^ïe-tuarce  l*Aini-de-la-Paix , 
Fardcl,  ven,  de  Bordeaux* 

— le^Mcuiôf  ,  c.  Dano,  v.  de  Bordeaux» 
— t'Ëu fan t- Prodigue,  c.  Lebras,  v.  id. 
— 1  AL]gi.-Alarie,c.  I.egallic,  v.  deBordl 
— le  McJiior,  c.  Guégau,  v.  de  Bord. 
— 1*^  Si- Pierre,  c  Rouallec,  v.idem. 
■^— l^âagC'Raphaël,c.(jouzcr,v.deRpuea 
—  rÂiïilerlilz,  c.  Lefloch,  v.dè  Rouen. 
^-îe  FauTsy,  c,  lelnllec ,  v.  de  RoMea^ 
— \n  yiiinc  Françoise,  c.  Pinto^  v,  id.  . 
<— te  Ceiaril,c.  Dano,  v.  (3e  Rouen . 
^— le  Bit^ji  Vpnu,c.  Mahé^  v.  de  Rouen, 
— rHy^ipoiile,  c.  (lastoii,  v.  de  RoneQ«. 
— rAiIolpIif",  c.  D.-vincau,Y.  de  f^oueiu 
— Il  Sle-(;jiiUoriiie,  c.  Legarrcr,  v.  id» 
— la  Jpune'CamilIe,  c.  Ûitioii,  v.  ideni« 
Le  Lric^k  la  Louise,  c  Fauche,  v.  iiein». 
Le  dojre   la  VilIc-de-Chcrbouig ,  ca|)« 
^'LiiKboa ,  veo.  de  Roucu* 


I^  brick  TEugénie,  c.  Allard,  ▼•  iJen. 

1^  «loop  rAiiuabie- Victor,  c.  Play  ,  y. 
de  Rouen. 

— le  Bieii*Aiuic ,  c.  Leoiieux  i  t.  idem. 

— U  Francîoe  ,  c.  RenauCi  v.  deBouen. 

— la  Clémenline,  c.  Parii,  T'  de  Rouen. 

— l'Kspoir,  c.  Leiooine,  v.  de  Rouen. 

'-la  Cécile,  c.  Daufreiae,  v.de  Rouen. 

— -i*Ks|R*rance  ,  c.  Tliieo  ,  t.  de  Rouen. 

— le  Jeune*l£doaanl,  c.  Ménage,  r.  id.   I 

— -lepelit-lidouard,  c.  Bri»»ou»v.  idem. 

-*-lei  Troii-Sœurf.,  c.  Po>lel,  v.  idem 

Le  ciias»e-iDarée  le  Grand «trédé rie k , 
c.  Tri'hudic  ,  v.  de  Rouen. 

Le  diasic-marêe  l'Ai  niable- Virginie, 
c.  Vallée  ,  v.  de  Rouen. 

Le  dogre  le  Jeuiie-Euiiie ,  c.  Fonte- 
Beau,  V.  de  Rouen. 

Le  brick  le  Passe-Partout ,  c.  Métayer , 

V.  de  Rouen. 

Le  sliaon  TAlcide,  c.  De9canipf,Y  idem. 

— rAdële,  c.  Lerat^  t.  de  Rouen. 

— la  J[euDe-i£lilf^c';  Pkin.  v.  de  Rooon. 

— rAlewudretÇ*  Rou»sè},  y.  de  Rouen. 

L»  bfkk  let  JDeM^-Aw.il  *,  V  :  ,Ç|^PAV.l'5ri 
y.  da  ^oi^moutierl• 

Le  cluiie-iiiai^  t'ElJlN  Mario  «  c.  Chré- 
tien I  T.  de  Croisic. 

HâVllES  EkrthHÉs. 

I^  chai sê-'taam  té  Bubtft-Catbertne , 
c  Ldehoen  ,  alh  de  ÏUmÊW. 

Le  diaae  waici  U  J«y»jr-sliitonae»  o 
Laoïer,  ail.  k  Roùett. 

ÏJÊ  ciia«te<>n»«rde  k  Qaîlit**ittifbef  tap 
Lere€,all.  de  Hoti«n. 

Le  ehaftie- marte  Tâiitte^lariet  o.  Ken 
renr,  ail.  de  Rouen. 

Le  cbaise*>maeéc  l«  Petilo«ArB«»Uiw ,  c. 
Salvy  ,  al!,  de  Uowa;     ' 

Le  dlas^&-'01ar«^  le  Aenil-CIdmrotrG. 
LalUoiiarB«9  ail.  à  Rnora. 

Le  liooji  lu  Félicité  ,  c.  Lièard-,'  ali.-à 
Rouen. 

Le  i.1i3l9evmarée  l9  Trrmi,  e^  kar- 
goiii*t,  ail.  à  Bord^av. 

b^  chAb^e-nmrfh  \»  FnovideiKr,  c»|Nt 
Leçon  e  .  afi.  à  Hordeaua. 

Le  clua^e*-  marée  rAimable^Mnrii*!  cap. 
Lclioch ,  V.  de  Pt>rdr  ui. 

Le  c)iiis.4e-iiiaiée  b  Loaise  ,  c.  l'erson. 
ail   â  Hordip.-iut. 

Le  cil  «'«se-inar^e  la  S1flrie*Jc»srplie  «  c. 
Jtftroj,  al   à  Ifrrsl. 

Le  cl»ai*e  m-r-e  lefion-Pêre,  c.  Pou- 
ligiié  ,  ail.  k  l  Driiraiix. 

Le  ch.i&  e-inaife  la  i£oé ,  c.  Trétlienl, 
ail.  k'  RonJihiii. 

Le  cbA•<^-l;'.l!éc'  îu  M:!iic*l!jracinte,  c. 
I/)'iri ,  ;iil    â  lîorde  iix 

Le  rti.iiioe-tn.'iiri-  l.i  Sainte- tniir,  cap. 
Pi[il>,  ail.  a  n-inloaut. 

Li-  f'ins^r-  :.a  l'i*  l.i  Marie-Rnse,  capit 

!.•■  ii^-fiii.i/e  te  5'ii  ut -Joseph,  cap, 
Riil»;n  .  il'.  i\  \  ur 'p.'iix. 

L-  *h:i*  f-  m -il  f-e  r.Mgle,  c.  Talhouarnc, 
a!i.  4  r%  H  aux. 

L^  •  l.i«M'-iii.:rri  la  Marîe-Françoiie ,  c 
La'hu.iJi  ' ,  a 

1  «»  'iii-m  r 

:.!     1  'V..Î.JUX 


.1  V'ri1»'.inx. 
iiii'iMt'-l-flii ,  r^p. 


Pilon 


(4) 

La  iloep  rSole  ,  c.  BeUaDgeri  ail 
Caea.  ^ 

Le  aloop  les  On^KlSli ,  c.  Robert 
jill.  à  Caet. 

Courtier!  ,  JIII.   Du^al ,  Ga: 
Pellecat*  \^,  ^  \     '.  '    i 

FOUT  DE  QdlL$«RmT. 

U  bckk  la  ïkobMU^*  T^^aiïo^ 
au  Croîs ïc:     '^ -FH-^h^? 

Le  ch^iic^m^rée  rEtoilc-ie*i«-M*r,  c. 
Matalot ,  aU.  k  Mnraoats^  • 

L^  chais^iiaréf  1^»  i^m^i-Sœ^^  c, 
Lepan,  iH.  aTaRncheUe. 

Le  cha*«e-marée  le  Megnifi^ue^c.  Ecaao, 
ail.  k  llerdeaam,      .       1; 

Ijigndctte  la  Clara,  c.  Koco  ,  ail.  idem. 

Le  cli.-iii.  le  LVù&qe,  c.  Uureot,  a)  td. 

Le  rfoftp  hf  Itëtte^flore  i  Cêp-  Savdlle  , 
UlL  «u  lUvre. 

lie  ciHtsse-inmi  ,  le  Ptr*-de-FamiRe 
cap.'Calfté,  «IL  à  Hordeaut. 

V*  chrti*<*-iii»rée  l'AlMiatU  »  cap.  BeT~\ 

U  »loc»p  la  lto^;ilie,  cap.  PtrnI  .  ail 
nu  Havre. 

U  goëletie  la  Mdje,  cap.  Breton,  MA 
ji  ta  Roclirtl«<, 

Le  dogrp  In  Vîlle-de-Rëdo»  |  cap,  Mb- 
rm«   ail.  â  lloril«am[ 


da   l'étiaipage  a   part!  aîvli 
I-   an.  a  iiorii«am[.  il ...*.* •« -i  *»  ci.^*-     I^Im*.! 


au  H.ïVie 

La  giidlcite  te  C«tmi«l,  cap.  AlTard , 

U  b.Hfuuic  U  Diligente,  èâp, Hinitrt , 
«tl   a^U^ril^ur. 

|.e  iiuttçk  hollanilaU  Vrouw-JaQifîna, 
ca|K  JaitA  ,  al.  k  Elsenear. 

Le  bri*.k  le  ^tèCKt»  »  cip.  **tîaCp  alL  à 
Jkiyonn^. 

i.e  britk  b  Comcle ,  '^■p    Magrtin ,  aH, 

il  Di*pifa«  :    . 

Satii  montes  ef  potCf- 

l  #  chas»i>' martre  i'Ami-'In-b-Patt  ^  c. 
FaedvK  f^n.  de   l^artieaui. 

Le  s'ti.^  rAiiaayf'l>é»iré«  c.  Dy^it* 
so.i,  yen,  d  HoiHIeur.  (  Labn*.), 


PORT  D£  yaRDEA.i;X. 
Du  i"  an  1!,  'O'*'  lo  tiffi^  f»iw*re, 


1.1  Caiotîna-  \»rt:t,  e-^p.  ^llawi^  .iH,  à  Chun- 
ÎPitoii  :  In  Val  d'Or,  c.  Bureau^  aiL  a  1 
Martinicjiif*. 

PORT  HE  MARSF-ILLE. 

Le  5  ^  âortt  MOffh  ée  qtmmnUiînt  :  î* 
navire  amïîf*c.iiii  Tur  Maine,  r»p  Leacb, 
vpn,  dr  (:lMrk'>ton  ;  tel  Cmi-Smun,  c. 
llurt.Cc  hilimrnl  »'liiH  p^^rlî  vff  Mi*^*#fM^^ 
|.î  aa  novniilre  iSa-^ ,  rn  Ji^lînafion  à\i 
Sénrgal,  \va  luiuvai^  tetns  Tout  forué' 4é' 
retourner  daii»  te  porL 

fîote  Jet  rffne\  rr4ueiUl§9  à  ia  SùurMc 
dit  i!ai*rt ,  lin  1 5  ma/T. 

5o  boiic.  27  irrrç.  9^  »cs  café.  PorUH 
Uicco,  a  I  fr>  5>  c. ,  rrt  i-otri-pùt. 

100 sac»  caTc  Uhvribon  ,  a  li%rer».a  1  T 
45  r. ,  «n  lairapoi. 


4oa  baBat  cetM  Géorgie»  k  i  fr.  i5c. 
acquitta. 
45  balfet  coUm  Géorgie ,  k  i  fr.  iS  c 

3/4  «  acquitté. 

1 16  barrâftfirip  Uê9^  Il  l]iiiiliiH 
*rul ,  k  io5  fr. ,  ac4|f  jt4f^  ^  y  [.j 

49  barriqnefl  sucre  brù(|  nae  4*- 1  ^ 
loQ  (r*  ,  acquitta.  ~ 

Fécarnp^  jo  mtfre^-^féiM'bni  «  k 

«urei  et  demie  ^»  r*f*Tfr^  M  ftl^" 
Ittiwft  comnMadé  par  toptiow  ri^^ 
i^urg»  (TV port,  a  lofobré  foin  vaili  fi^ 
à- via  et  a  peu  de  distance  da  la  batCria 
dJU  de  VauJaai  ;  dix  li#miiei  compoianl 
K^u^|M§e  de  ce  bateau  ^  ont  a«9  ««jm 

liqi:V£LL^  pE  MER.  y 

dv  7  de  ce  mois  1 

te  4  mars  ,    le  brick  anglai» 

ài0p,  i,  fUrns  ,  rVil  écltnué  lor  11 
tdf  Amblatiia  ^   yȏa  Kamlsyiay 
M^f«iié#de  lÀnÊ&mJk^4kmÊàrm 

père  tsiiTer  le  tfAtittr^kitéi 

tuime  jtnir ,  k  bticté  ÉAMIf  BMiPr 

Ofr^.  riyriV^  ïW^iwA'fiTir 

Gnuei,  prâfBouIngrttiéa^af^rairerfta 
de  Lork  à  Londres,  Le  navire  et  la  nr* 

gattao  i«at  edtiérônedt  peailtta;  4^M 
teWia  et   an  upoo^te  eue  «fa 


briaé  tar  la  C9te  de  leffc«  pr^l 

dm  la  traversée  de  St.-Micbel     

fdeaob  i«  aatireat  ta  ^ryypii  jtait<  ■  1*^14 
quVn  Itérèrent  perétiit  b'aç|aîpa|pi^iaMn. 
drgnandei  »oal1rafii:ei,-^«>|il  aiVKf^r 
reaçgplUMiila  aaQtne»(yLiia  péfï^LitwA  ^ 
QÂts  aag Uis  Ujrpatiift,  ta^  CaiM»4a4k  . 
aoft  da  aSs  âcmnaaas.t    aifl,éck«ip,4i.    * 
iirtaé  prias  M  port  daltoujogaii  fimmmîg^^  . 

cbargé  de  siKra ,  cackf^itsUa,  ia*iepai^|fty  /. 

elG, ,  et  rc<|Éiipageaf!l#iaufawOaai|niK,i.. 

peu  tlf  débris.  Le  5  uiara  ,  le  j^lofim^f^fj^^ 
I  T|]^  âi«lef«  f  çap.  Kl  Ho.»  *^*a4  ««.'ii^  w  ^ 

la  Cille  cka  Lon^ ,  prâ^  ttt)ttl|if  ne  *  in/m  a^, 
^travenée  cW  KraUi  à  Loadrea»  I  *f|f^Tp^]a  ^ 

eai  ia«i\à„  Ofi  espère  reulUuar.  la  mm^u$^S , 

m  mmitvr  la  carg^iion*       ,  /.^  ,  ^ 


.1:   T  t 


111ftATait,,Utf£  .ARXJb 
CttfSPffl   M*0<Cllf.^ 

LES  t^^aX  FOftÇ*t».        '*^    - 
av  L4  MiintrtMà  mt  Poi-nc^Mwa,  ^  '^**^ 
'  Drame  aou^ta  ^  S  aetei ,  dr  llllt.*MM«t  ' 
l^raoïtcheei  Poafolp  ,^  f  **  ;->^t*>v 

^rfi»iére  Hepréveamtîaai        ■"««*'***  ^' 

LS  COOE  CT  L'4«9Ûi  p^;*^,^"*  - 

,Va«a«tiU*POUvaaa  iv  I  aeia  ^a«  MX.  l!Ml 
rt  Siiu<iaia«  .  ^1 

JoTtr^  i^  Prêtai,       MU.  ftifaal 


IliitittÈn:  , 


rr«  ta 


riiarin«i-    < 


tiiVD:.ÔQrFJ,7niP«ïMEUR  ta  CAfiACTKWiS  aw  a.w  TAlLLE-D6U(iE^ai;»."5aàT-l.6,  S;  34.  "^  "^  ''*»^*«- 


^■v 


..     MMA!<éaBL 


•« 


H.iM      îi'l    'r'J 


LAi  NACELLE, 


-  •   •      •.  ■■'     •  ■  ■  ■■  ■■._,■■.■;  ■  '■    ■      .    '.'  .     .    ■  •.■■'■*■  • 

DE  LA  SEIN E-lNPÊI\lBtyRt:. 


«««%^«MA%IM««««M^M^%«««Mi^M4«^«%M%«WMMf^lS|i^ 


Oti»  rc<tU^  piwIfciDtti ieHflW.  <:iilwënr»  pof  r  IU|»oimcifleAt  4r1^ H^wh^tidn y  hà  %mêeàmà9^ht  Ifacéth 4-  PI— t  4c»  ÇMgK> »  ^^»  X^^^ 

C^l«*<d^Oiin^ftrif^  ^^ài Jlf  mUT^T"!»»»»». «•»•  i\«  ÎVichHi«u  ,  qV.  ^^^^  Aa  Ha^ne^ekcy  ÊaiiitLi*»  tut  dA  Pkm  -^  Et  diti  loi^  Wt  liiktAJ«to  tl 
PifU^mij^^y^^^^l»  ypf  deownty  — Itf  ,y^;iK  île  l'4Û><Mi|iMi^Mt  4i  l5  fr.  olyt^ut  lriiBCkt/f ,  podr  Kooèii,  et  tdli^.  Soé.  pafK)^  )M|Mb    '/ 

"*  '"    *'  J_^       .    .      ^  .       ■    .         ^         ■  -    '.  .         .  V        i  «i*»  .'*t'jk.,  I  ..v-   fi- 

lm   ))ilî«Miii«ès  hitmaîiië9;^/ofe-ci^ej  it^liàéi\  ikFtufiflxf,  4  t. 
fusage,  lui  otit  rendu  souvent  hommage. 


En diètilf "quéli^ yMii^lr'Cfe  la tcheville  #4vrîëTt  dos  lingciés /' 
je  n*âi  Aiit  qae  woébMiier  une  vérité  trop  loiigcleuis^  me- 
counav  pe^  te*  Mtfr»|eiirs -.de  ta,  touvèraiiielé  l'udi  visuelle: 
vérité  ^Uf^''|^MI^:||ll(e  tuélaiikovplioiéf  ea  exij(aie,S|pi|s  la 
pi  aatë  ')AMii^bi^mé  tfton  'iferi vyti  céi»bre/o*eiclut  cepen»  ' 

cour-»êifii#.  '^■■>■^'' ■■•   -j    •• 

Mtfîk'eoiilihe  ta-fw^IMneê  eit  d««t  Ips  insMes,  ei  aop  dans 
lt>s  iodlvidiflii  C€flljï  «ombifratsMi  âe  divers  influences  sur  Ta 
formation  du  langage ,  ii*a  de  résnilat  durable ,  qu'autant 
qa  eNe  se  Jdtiuc  dMis'l*intérét  géuérai.  &i  le  conirnîr»  arniré , 
Il  lors  plus  d'«qéilib«e{  p#a  k  peu  rin(tiieiicn.<des  massent  aug- 
menté f  élledevîtvt  bientôt  irtésistible-^  ella  pràple  nrepon- 
déraot.  C'est  aîtel  quft^'tAl  ou  tord  le  te«u  iusraoU  à  c^ 
ageat  créateur,  et  les  'dédains  de  la  cour,  e(  la  rcpùgMiOce 
des  saraasf  •  diit  «^  >qtke  Tusage  hd  pi^re  un  irioia^he 
înfaiHiblé,  en  saiftlioriDaiiV:  la.  plopàri  da  ses  innovatîôns ,  - 
presque  toute»  filles  de  la  nécessité* 

Noof  ne  sommes  plus  an  toms  oii  l'académie  rendait  des 
oràcMi'oii  la  cottr.des  rois  était  fëcole  par  eKèlténce:  to' 
règne^di^  îRasioni  est  fini  ;  et  \é  peuple ,  en  reconqnéMnt'ses 
droiCir,  É  coiniMencé  k  régénération  de  sa  langue.  Les  ef- 
forts de  l'orgueil  seront  vains  ?  nous  n'entendrons  plus  8rtt*= 
culer  to^Kdteete  des:pnfitépes«  Défk  Wisetyque  éloqiteace  de 
la.lrflMine  a  sWeêédé  aii'mièlteoK  langage  des  eourtisaps,  el« . 
bienlM  l'idiêuMS . bn^Mim  du<'ianatisnie   et  de  l'arbitrante,.., 
aura  fuit  plàerè«ttÉe  langue  vrasnsent  uationale  ! 

La  tribune  f.eo  effet  «  doit..puis#iimmeiit  concourir  à  ccttç 
lenable  eéftfNmç.»  eo  ,<t&priofMnt  p^r  4ft  terinçi  nouveaux, 
le*  4MiiiMilii«i  (moins, du  peupta  f|g^t..ç)U  e^i-  l;qfgane.  Et 
malgré  les  ncglifaqefuui,. dam  le  chaleur  des  dâ>al^  neuveut , 
échapper  à  l'orateur  .Jk., force  arjrumentnla  çi'Mi|,\4|.s9<>l"C^.,  ^ 
simple  et  pro&ndémèM;  juslè,  offrira  tOiiUufs\tii^e^.digueY 
ÎQsurmonttiyle  tnk  idées  psnidbxales  de  ces  uoii[^m<çs  r^ésypoiir  ' 
le  MMbs  «««qui  ne  savent  parier  que  ki  Uegjie  des  actions  /* 
et  dont  la  muse  poétique  croit  toujours  chanter  les  déserts  ou 
ïambrçisià  dê$  rôif, 

\\  est  Ëicile-de  justifier  cette  influence  nationale ,  s!  Tan" 
ciénneté^de  <;ertaines  institutions  leur  doaiic  seule  un  ca- 
raclera  de  légitimité  :  quoi  de  plus  onçjaii ,  et  paV  con.'t^quent 
de  plttf  légitime,  que  la  puis^nce  orésUicc  du  j^euplè , 
celte  *  iétnii^ta'^  dé  la  nature  mémei;  qui  a  pi-écéde  toutes 
les  imiiitttijMis  hoiaainçs?..* 

OiM  «  roriene  de  la  pnissai^cê  du  peupla  y  eh  'matiSrr-de 
langage  «  'remonté  l'Torfgioé-  àù  'hiilgÉge -Mé|tM$'  Wl*,  el 
quelquefois  elle  a  traîné  les  chataes  du  despoiisiAe ,  les  an- 


Bfir  veuUou  ikae  preuve  éclatante?  qne^J'on  (rece  le  tn-' 
bl^au  des 'i)iVéWlrons  grammatscâléi^'de  tentes  las  classes  de 
pt;oducteurj'.  Oii  siefa  frappé  du  petit  pAQibre.  de  mots  ima«- 

^^îiicVpar  dès  s^vanii,  pu  née  eans  la  .loenéSM  «les  cours  «    • 

"^ebm'iîare  K  celt^'lif  liltUude  de  noms  et  d'aulref,  anots  utiles  ,  . 
qui  êe  presseront  iil*enyj ,  sous  les  bannières  fiw  peuple* 

Ainsi  fe  peapiie^'-lut  et  sera  toujours  la  çfifville  ouvrière 
des   iaiigâéfs  ;   nriaîs  ces  psviduclions^greiiiinalicales    varient   \ 
pour  le  griAt  et  lé  genre ,  suivant   le  de«ré  de.  civilisation   . 
dos  dilTéreiissiëeles.  Quand  les  hommes  s'eclatrentv  leur  fioAt 
sVpure»  et  tes'  mois  qu'ils  créent  se  ressenleal  de  la  dcli*  ; 
coteâe^  de  leur  oreille  eu.de    la  justefM    de   leurs  idées. 
Cést  pfédsém^nt  ce  qai  nécessite  aujourd'hui  le  délaisse- 
ment  de    tant  de    tèrtaes  vieillis,  trop  digues  de    figurer 
côm^e  antifittitcs  dans  le  vocabulaire  d'une  langue  morte, 
pour  rester  dacKs  ta  nôire^  dont  la  vie  se  renouvelle* 
Jë"h*ii  point  voulu  Ei ire  {'apologie  du  néologisme  qui  a, 

-^niduttle^  de  grands  inconvénieos;  mmU  seoTemont  rap~ 
peler  abx  immuàUef  l'instabilité  des  choses  homaines,  et 
8ur-*tCMit' celie  des  langues  qui  naissent,  s'accroissent,  éprou* 
vent'  df^  variatinns  .continuelles,  et  périssent  enifin  comme 
les-  générations  et  les  empires.  J'ei  voqlu  fixer  de  nouveau 
ràtieutidii-  fur   quclques-uus  de  ces    mots  dont  l^obscénâté 

.çoyatraste  {|yec  nos»  moeurs,  ou-qni  rompent  L'haruiouie  |nu« 
sicale  p^r  Iq. rudesse  ou  la  surdtté  de  lenrs  son»*  J'ai  vou^i^, 
prouver  qu^'i  ne  aérait t<pis  .  dénûspnnabie  de  songer  a« 
remplicemcnt  des  mots  devenus  ridicules  ou  surannés  pap 
le  pregrj^  dçs  lumières  et  de  la  raison^  Jorsque  nous  avons 
Teiemple  â'avoir  perdu  tant  d'anciens  termes  utiles  restés 
sans  équfvâlcMitii.  Eiifiki,  j'ai  essavé  de  démontrer  qu'il  nV 
a'  poiiit  dé  privilège  pour  la  création  des  mots ,  et  ^ne  de 

Î|uêtquè  part  (|ti'iIs  viennent ,  ils  sont  de  bon  alol  des  que 
e  g'iAt  'les  soutient  ou   nne  l'us*'«ge  les  consacre. 

S'il  est  d3n'^'f*reux  de  se  livrer  sans,  retenue  au  néologisme, 
le  (h'faat  contraire  n'est  p>s  cuôins  condamnable;  et  le  prin- 
cTpe  de  regarder  tout  ce  qui  fisi  comme,  sacré  »  prépare  in- 
faiilîb'(nn:.Mit  à  ses  pr6neurs  des  jours  d'apaihie  et  d'insou- 
cinnce.  Le  tm^,  qui  ne  6u«pMid  point  sa  marr'ie ,  entraîne 
tout  avec  lui,  lo.H  <:ho«f*s  et  les  hommes;  et  les  hommes  ni 
Its  choses  ne  poiuent  <letneurer  statinnnaires.  Ainsi ,  l'usage 
de  certains  mois  cesse  avec  l'ciistrnce  de  ccrtiines  condt- 
lions,  IVmpire  de  cert^nes  idées,  la  vogtie  de  certaines 
croyances.  Ainsi  de  nouvelles  croyances  ,  àe  nouvelles  idées  « 
-i^  nouvelles- conditions  amèncut  des  termes  notî veaux  ,  et 
alimenteotVJI^i' cette  hci^rcoie  allernali^e,  ce  qu'on  appelle 
la  vie  des  lingues.  JesH- Ja^l'Iîs 


œWVERSATIO». 


«ut  rèitp«"daiil  Té  Jttifndt  ie 


f^U' «/•ifni«l<M9  JloMii  ft  pMirtifel  Km  gfVt  teu  irrff 

'     <^'Et  loa»  les  Bommet  retpecUUesi  par  leur  1^,  dtienY 
.,  cpe  voiu  àv^  graoïl  l»rt  de  toutéair  le  parti  det  l«(tres..«.< 
:.    -^Cm  ua.tfo/ii#  d0  vieeux*.... 


I 


i 


..      AœiOESS  CaV^-PAR  le  TEtjT. 

'     fjH  f^ftop^tvt  tî   les  boumitfpiit  ié  'la  è^rfiière  tntiahe , 
0iik  oH:)i^îanti\j  plasieurt  êv^D«iii«ns  nemarnaoblèi  Mr  leur 

^  £«i>ôq^gMil^  aïuU  frcKiO^  à.lâ.pnlP.d'upe  cjitfojirf 
.parlti«MiHr^B'il.tt  péiée«tfA  ^:  Uinrèi«.lbM'jaiiMI>  <|ttl  te 


) 

•  relardé  Jr.  rcpresen^iion»  de.  JfM.  ^  Paru,  perce  m 
th«*  tmÊmf^é  fl  ^^iiTftima  ie^]i//ir£e  ^  4:iM«ÏM.  Ctii 
"*l"tg:A  3'^»  •>»f'<<>  Jbiemfiglit  M'wteiHi  ;  et  touf  le 
\'«ttlril«t|tif|  se  sont  Jcuiaiidé  k  l'oreille  i 

^  *-  PIÙHeM  pMénj  »éi«  venotf  «»  Mèt«idr«^r  Mes ,  A 
^  riiwï|<t  ♦JTft.  toqmelir:  le»  aibriiW«le-'i^e'«|"iMi» 
M  f«iKwH  puMi^tm  paffoooeviit  lee  ^meè' Aréfléi  lt^|lMea, 
Nom  «ïùiM  dfîâ  eu  Hm  ^  reiiiitr^oe>'i|iliif  ^Vàéibîa  le 
ii>Ur«  AiiMibcureueN  ^ueiwaiwit  a%^>  tefte'ilii^Mtai  mi 
,  f^r«f  WrM'TM  A^  polifar.  urWvie.  ff#«f  «ifôni  Wir  ^«4^  cet  per 


Hùf-  II»  «Mil. 
^  4f»lHifirilMMf#'^V«l'ire«H^é'*ÀfH<^ 


Ï*—  >*J»  irn»  ^  *oii4re«  Vditurv  ^r/cf«fe«»sW>m*x  qui 
Ëiemirw«fH:à  fned.;  um  il  o-e»t  pei,  dit  jM^  ^«elL  qa'ofl 
eive  le*,  «îraeep. .  r  ■     :    '^•i    ■'    ■ 


--  Oj*  èc^il  de  Dmikerqu«  5d4«  U  djUt.  d»*  li  «lari  : 

La  jriiiriicV  (TJiipr  a  cic  ri;mar<|iiable  e«  ^veoeiMi»  nwl- 
Itj'Wf^ûi  ;  \iun  prr$oj!nrs  oui  àffi  l;coiiiT^a  ii#0rf «n i«*uai 
d  dJes  e4  le  siVyr  SciiaUier,   l^ouclier  ••  ce)ai|!yd^«'éfla*Ml 


a  relire  du  canal  d*cJft.£MiaUe ,  près  du  Potil4lojal,  m*îI 

ira 
quai   péiii 


dan»  iine  dea  'OorrttmtM'  f^rfqifééVltftr  noire 

lei  opr  rations   des  traratTxJia  port;  rl<et  ont  dié 'cmiduîlei 

ayml.jilil,  froveriifâ^r.tr.uaU  ei*t  le.  maUiemr 4 arriver  j 

quaad.  eoR  advertake  teii.  |iarlti  .  >  .  ^Ëi»  '779  •  ^^  l'urina  i  IWjl  de  hîsser  repadMlAv  n 

0«  «difocfajil  m  venasédrlbibMer'eti'  MflHa^t  qèt  albii  c«ià»i6d«e  de  Ro^éîd^^  Mue  le  4ilrrdf«  TfnirîJl^t:'SH»f^m' 

té  c«f|»litèer  prctonmer,  «M^    ii   r^tdVv  i<^  se»   cMvabt  '     pir^^^^^lcvr  jufte^eiktfsii^,  fbrroncê%1illiUM9HtiBM 

ehlrrinVi^'et  <é  trouva  ilbU  .Y  <!bn|^  "ithr^H  plivs  «>l/itRHr.  fl    ^  P^ï<^«*e  nn^>î«M?A  irtTrtli*iV  W-7/i/r'k 

grand  iioinbre  d  iDdividùs  ont  'éie  ainsi  uJlotirnf»!i  de  ^^  v^uT^nt  pas  faire  leur  cliciniii  sur  U  scène  :  ils  se  rdserveol 

leur  roule  et    transportés  où    ils    ne    vftiifaipnt  {tas  aller  r  probablement  pour  les  enti^dm^thres, 

^-^LHiguel  se  perioit  de^i  tourner  en  rûliciilv  le  taerdchil 

»><i;  ki  HUnHdeU  Quijgftàch^ui ,  ont  tort ,  oa  décArka 
caftire  le  personnage ,  ré|figriittiiiie  saivanle  t 


nii  médecin  5>«l  tro 

bureau  du    Miroir; 

de  Popositioa  à  Im^iâii 


Irouvé  jeté  dans  on  aiueUtfe;  Mt>  J 
;   nn   iv^igno  dajiè  ta  nriêiei^  a|i  dé{ 


(*// 


cir 


de  t^baHtbre. 
ta  ^oritMstf.) 


m^fk%^^%^^ 


11.'/    .      ■  ïf 


MACEPPI$B. 
TJcfit  de'-  i*«lvrir 


rrtner  iina    couroiuM.  en  «r  à  on  personiMii 


it-  de'-  i*«lvrir  ^  li? on  ncNir  dé- 
«r  à  on  personiMi^e  '  receumunit 
^iv/^'f^»  Elle  a  dt^iiMBpiie  4  IHnstant.  Trboiiiniesioii»^ 
iuj||it.^i|ir.ceiueotiaoUijieaa  Arereoire  au  nom  des  ttabilam 
«le  cette  \  ille.  (  Courtier  tiet  Sj^êikii^^) 

l/èihnple  eet  èietr'jMihigîeu*  'aujourdiUt,  11,  n's  a  ^oe 

.  M  e«f>»trMli^f  qnt'Mil   sAre  >de  uf  pu'  îr^Viree  dSibli 

taicurs  ;  mais  i^eieosple  det  émpo^éâ  sera  courDiibé'|Jfùs 

é'kmw-ikmf^'         •■■  -  I 

f^I{^i^^q.tefii|!dif  bwfoxPmeiit^jF  Vit  f  on  f$outU  tnioorité 
Ju,^'roij^uii,ç^f^i^|^  italien  qui  parlait  C>rt  rtial  la  labgue  <fe 
i-^vi  fjii  tronpriuiait ,  a|^)iait  cf  ftrailè  le  pûCfjtté  Rognon* 
Vn  poeied*alor<fit  une  chaufon  sur  le»  laotâ  que  délifidraK  li 


poète 
cii.itjt.iiA  l'-rbnoiibllfion  Vu 


que  déligii 
ministre.  On  en  a  conserTë  ce 


9  :;i         J       i  .  «  ï^  nialié 

la  iimA  aMKhaaé  «l'efeoea^ 
FiflBçait  •  von  lia 
■'*^  '  JtiÊm%  mti  pm^yé  d'oniotm* 

IFoiU  ^^oia  ôa  Jia 
<;'  '^'    '  &aé  paataw  feaitoos.  i» 

r^  reA  MKit  biett  Mn  de  fatoir  ceov  de  VOfle^é  Ç^, 

ihaii  iU  pfhdfemt  fùe'les  oîga«vns  avaient  àéjà  inspiré  tes 

uiiises  irencaiséa».  .'       '        ' 

■1     •■  :>  ,  -.1,  .:.-.■       •■ 

^IkF  fcaNf -^arfleito  ICiw^ye , 
t  k  &  flMiai-è  Ua^one^ 


^iga'de  67  aai. 


«  Honttcar  la  roarrcb»! ,  paan|aoî  cctic  ritarvc  ». 
"»  Lônqiie  Ungnrt  h«u«M  le  ion  » 
ir  ir a?ei.voD».  t*e  ¥aift  Uiénl  •  :  -*! 
»  Am  Boioi  yi*ao«  fois  il  voo«  tafvt^  ■ 

-^Kbos  rappclona  à  nos  lecteun,  que  toi^qs  ^s.  bnckwta 
DAuvellet.'reblivM.  au»  4<*riiîers  é^ éneinent, .l^fialy^  m 
Iroavent  «i)^'bureaif.5le^«.^ii^tf-//r.  On  irou.voaHfsj.M^Milana 
lHiteÉi  ,  t^^rrages  paillés  par  le  librai^i^  J^ia|i^bfr.j/^ 

Wle  rédaclear  snpftMle  ^ilne  4MHë  l|o!  est  ceniêa  na« 
\rit!re  dans  le  FiÂlstH-e;  Vf^hft  et  ncêxtA^^h  tl^  êé' èc^ 
kofrmïe  correspondant  de  la  ^ociiVi'Ûei'^Mfté^lëttm.^ 
m  Msprj^'ilsi  ■  f  cl  bcnâ'  rtca  fema  AilUovaaaû'  ■  '  '  * 

-^  If  ont  appngiwéi  qM  l«  PêtU^Com^fr  sM^ 
feifé  en  i«aèle  ,  et  *^iV  n^  p«  par^air''àe«èal 
Wiemitti^U  dlaît  chargé  d'an  gabnt  roeas^  qne  lêt 
>^Mii«t  quille  rédIéeaiHil  jifAîent  aidi^ns^  du^^k '^ 
,vqui  le  lisent,  o/t  '  nVi^idéiH  n6ai  atffMi((iiV  dm 
finei^  pHiS'^ourier  nous  aeoiblaft'atfe^'iMtt  d 
pour  devaie  aller  longCIftiae  eMatUi  Cie'^qae  c'est  \m  Ae 

^»  Le  pHiiee  de  fiàlTeV ,  lort  dèa  Irieasserjes  yi^lVpra»» 
Tutlaa  s«|et  de  Mad.Bi  la  Herbert,  disait  irtt  féùrà  M^filt» 

?m  le  ptiiaaltleia  sur'idêlté  intrigue  :  •  N.'lé'iiiin)slte\*'  "vana 
(fi   nn  m*e.  •  Comme   le  prince    prononçait   JMal    let  aalg 
ià*»ë   ^eY  pour  se   me'iTager  t'équifôqu*  4|M  tet^'â^nia 
.iaiaislr«    offrait  en    français;   celai-ei  THpoucHt.'i  .4^||ipvre» 
i^  rf^/ïfW  '/X^'^  ^  paf^er  -ponr  ùnê  jfirj^  t"M**'»a«.'^ 
^tfi^m^  i;'^r,q  jjamaù^rjliiSfH'Ajmifh^ytfi'm 

iff*^,  *W--frfc.'.»    J'J13*i-   ûtV-  •'•         •     Mi  J  p— .'.•!/ rj 0.7   |)L-'l 


^    Il 


bob  0!îù»fîï  t\u  b 


dM  CÙtrVE  t*ÀMO.tt%i 


^^^M'VîiÀê^êii  "âTiin  ^rôcArror  qiiî  cî(«  toujours  les  arltclei 
j^     ,^  c^^^j^tsjfkf  l#  i^wne  ^dWeyéHe  «IVftfi  »tiéuii  soldat  ;  qui 

...4éliGfr«^(lfijpfé.\l»jiiilpo9  ,..4éfimdl  aux  amanili  de  le  voir  ;  m^ts 
^  V^fiii-.^^^^.(r9MyA  le.immnde  mettre  itoii  «ncle  en   tcie' 
.^    4,  lilfi  Jv^ .U:«b4«nffale  Jdaië^.^v^  «p  ^p^t  dû  ibde  ,  «l^ 

'  ,f^uiJf)  fi^^attemn  iei  iinâl^pr  «poofer  «Miuî  <|u>Ué  aicue, 
'    .    Çlia  <U.4|^tM  «1^  <l-^âprli ,  plftis  de  •itiiàtioiis  intënmniiieâ 
oue  de  détails  )>iqttans,   sont  ce  que  iMiui^avotil  Vétharqué 
dans  ce  Vaudevjlle  ^,  qui  n'offre  fîen  de  bien  nouveau. 

'"    t\  a  cf^Ddatii  été  àccueilK  avec  bei(ucoup  de  bienVeilbiic^ 

'  M'MIVVMrHs  lA'Àiirie'iiv    t^nd  hbinbre  de  rcpreseiitAtLOQs  At^ 
-^    kru<{l0tté  lè'MNte'du  Prot\ïfeHrk^iic  Wutdup  de  aaiureliet 

.-:nd'«HWùiittf-^'-"' ^■•■•■' •■■^"  '•■  •■'■  *^ 

D  larour  fifs,  wp4H-«4  de  vafi.-*p«ethoMfcÉr  ,r.|;r«tt>^^1îio».^te 
Gros,  lap.-pomp. — Cardon^  ox-adj -mjjor. — Loroiier.^s,  i;renpf^ 
LaMa*  •  aînd  V  '  ^«ali-^îliiKJQflt  '&'j^TelKer;<fMC6aritii';  —  U\^t 
PMr|0;rHiW^4eVc|iaf)i^*TTPiKNf  <m>6apr^^«èr(^  dÂ-dësa.^BtfrAé 


I  •  ■    ;  ■  : 


lOtntn^iVf 


fin  Ht vq^; id— )j.e  Ç^a W ,  èÎ|Jij^. 

Bmjgon  fiU.  ê""'"» — ^Anfrv,  grcri. — ttfr^iijfie  llerej'*3j-*erj.  *le  chat 
-^A.  Di€iii\*  Ai*!. — Driiii  ^  cb,**-*E'niJBh  ,  <iï,-p^f*ttH^<nr. — li»iD«(. 

Ciité, — Vftllw'* — ('nuqtiFi  ,  cha*» — GcJjitJL-^fcJta^cr^^ron,  çh 
— )^^m  cm*— Ç  and.-T-rfaïn^tf^ftW,^ —  Pi  erw  pd  a  hci  î^j  TT^lt^  f-»*^^*  c, 
ërr%'.— JfAan-l^^aft^,  M^^isgéi  --CiJl^  jit;nf.-^rm.tre.<^fn^D^  gt, 

thon,  c  hui. — !-  *  ra*»^  r.— ^H  ttn  a  rd  ,i  Jh«  ,  |;r«t;— «-OiKaî; — M  ond*  - 
?*JJe  ,  cti»i  *— *raupirï ,  er^ft***  L<*iTi<ifinier  jruiïe  ^  g^ca*^ — Giflf k— 
l)iïfiiJBt  Jîli  aftké, — JoJ5^  Itali^nii. — Fcrdin.  ftoier^ — Qufincy,  cb, 

pIrF. — L^gii  Dupont  £{i. — L^-pr^rfe -r^Quenet ,  e1ia*'*W5^— Au|L 
Wp  Aft  fl^i  ,l^é  t  ^«-f  ;  ^**t  .*^  feu  rat  ^  t  tta^  ifi^^  W^ 

p^lti^U^Tl'H'i3ii4ic}««sa;  gve&f^t>titi«PiVgpiï*-MVl«rtn:i:d|jii§, — 

LceLaniIilter  61ii»-*Uitvû1,- — Li*rci\,  poinjJs-^CacFieiii ,  cii^— BeJioa, 
Vknk  /  éi^^ï»l5rfgh*  /^g>U.^£tfSTt^^^  i^R-i-BrriMianK  gren.^ 

t^a tai («f . -^1  .>1 4^ j|e.  —tï  u  b  [1  c ,   ^,  — E  *  Laé ^fn i  s*-- M  o roi 

«t.    lit     IfO    f' 


PORT  DE  BOUEN. 

CBARGÊmBNS  \t   BKrLAM ATÎOXS, 

^t2^  CvsVcnMrr  de  1.1  galiote  Za  Uhf^ë^ 
aSairtêilé'l^^h  Havre ,  càli:  ^oâ/iteff/l; 
v*hu  au  H^Vre.-Coul^reV-liit^WJi^tt*^ 
M/ï;Miecif:  ■■■■■••  -■^^  ^  v. 

l-   m  0^tf  j»olsMse«rr77<9!  barhque9>>^çriç.| 

q54  b&chef    byois    Gaœpeche.  *->Tine!-* 

sm4»AaUfii  de^cOoû.— fi^  QuosmI  lAné.  f 

440  hect.  bred.-^Cabaoon. 

.,.^|(7.,lifjrÇ9Pf  ri»,  -r-  Oescb#ii^%».  Al«^ 
j  ^/;  ^  iaB^re/ 


terré. — Lehau^  et  EsliVniiP  fils  aîné. 
75  fùu  buiié  de  |M>i5S<4i.^^.  AfnaiVry. 


^7  bùqhfAj)oisdi^'CaitipMbe«-^F^ Rallier.   M»*de-m  ^  tafim. 


I  iHirilbeufi^isaM. — .i:«h]f»*»i     .. 
^jfSi^.Cn^UQt]fk  du  dQfgca\-£rid^,  dti 
Havre,  c^p.  ZJiipflji / ^ y civ  du  ïiTwrp 
•  j'i^Coùttier-int^rpreiç vi  Si#. }*  P^Hecall 


9i'boucauts'tal>c'rc'eii  feuille.  Cri'vel  et  C 
8^9' bûches  bois  de  CauipécUe.  Tiiiel. 

0^  Chabgcis.  dei  I*.gf!l<H^  Ifi  y^inr^r 


t5tc\:£ûttC|kcMlfifi^tab#^Vsvfc«jl^lJo^^      ù 

56  fAU  potiise,— 4  baf  riq.  1  tierjoa  sacre 


l^ouuû^  du^Uaf re ,  cap  jLctléiifjià  j,  veçi« 
irdu^Havre.r--  G#urlî|r-iqtj9rprçlet  .  Wj 

S  r ', s  - '  ih vRérlamateiin ,  Bl M. 

4*a  *^^î V ^^^*  *  ■«P«g<'' — 73  planches  sap 
■t  ^''^^^w  i^^el^ine  el  verrerie. — 8t 
f'Âts  graissl^  âe  ^isson.  —  Crevel  et  Oh 
^ba)|c»dot!ân.-^£.  Qaesnei  aioé. 
,|jf  Hc«  caie«T^I%eb«s  lîis. 
t4t^'j>i^isbea.baif  de  Cauipécbe. — A  ordre. 

''""l^^  blâiS^-iiiàVée^Ie  Printe; 


»^^T^  aaiar-iiiàVéetle  Pnntemi.x.,Lbc^ 


Le  cTia 


ia*sé-niarrfe  TAIerle  »  c.  ConedeJ  ^ 
4»  7SJblln^;»^..^ê;•^^lî*)i«lids;  ih:  de  via 


'Lé  <iiâ^s»4uaTt:«  i'ernésiteie.^  ^.  Srflvj, 
de  73  toM.s  ^.  dtfflimKlaéâtv  eh.  ck  vin. 

Le  sloop  TAugvste,  c.  Bavi&îiic^^  fiS 

jjonn.,  V.  du  Havre,  cb.  de  boû,  tibac, 

*  Le  f  téop  WE^ôir^îèf^hik  ;  «r  Tresse  ^ 

dfe  5S  toan;  \  Vi  du  Hàrr^ V'çbl  de  vîa  , 

(i6tàsse9-savdn;     '  '  ■;;  '  •• '' 

". .  :  ".        ■  l^iviBBS  BjcrtoilÊ»- 

T^e  sloop  le  Charles,  cnp,  CàmAiÊis^ 
dit.  è  CaeA',  ch.  d'engrais. 

Le  f^îcl  U  Socir'té,  cap.  Lecomte^ 
ifl.  I  la  RocheHe^  légo. 
\  !>Lr^ci^Ailnable^^ocîété,  c.  MoiseaOj, 

Le  Jo^r^  là  5hn^-Annr-  Chérie,  ç^. 

La\^rïbin(?  îa  O^rùlmê-Dcsirée ,  cap, 
1  SI  ftJi^ïel  ,  îi  1 1  '  uï  r  i  rr'  j  uî  e  I j? , 

Le  bricl  \:\  N/mph'ï*,  c;ip  Lecoonî.iî, 
ntt^^îâ  l^ftiiwpol^  cîiî^ft  piertrf  rti^liëffs. 

1,    Le  dogi:«  ta^PebtÉ-t-tîuise,   f^fly-  <^b«i- 
|nau^,  ail.  à  Brest  |  cU.  de  bois. 


lieMcLItftDeus-PaulÎDes  »  c.  BlonJel» 
ail.  K  ékr^ëciu. 

U  goe'MU  U  ZAiv, 
ail.  à  I. orient,  ch.  îdam» 

La  goëtetle  la  Clémence,  c.  Bloadelet , 
ail.  h  Bre»t«  ch.  idéiii. 

La  grilMoe  «  la  Botalie-Lôniie ,  cap. 
Poslel  V  ail.  au  lUvrfi»  Uft» 

Lcaloopla  Provideacci  C.  LesUveOy 
ail.  à  Bordcaaa,  idem. 

Lagoëlellt  la  Sainte-Anne,  cap.  Rio, 
ail.  à  Bajnme ,  lége. 

Le  bricl  la  Vénna,  cap.  Gillet ,  ail.  j 
Fécamp,  ch.  de  bordages  en  boii  de  chénp 

La  plate  l'AugiMle,  cap.  Corset,  ail 
«u  Uavre ,  lêge. 

I^  sloop  la  Saint-Pierre  ,  cap.  Moulin 
ail.  à  lionAeiir,  cb«  de  f&ts  vidât. 

PORT  ~DD^  HAVRE. 
iloitvêmeni    du   %^  au   i5. 

VAVitca  ivraÉs. 

f^  naflocboA  Chesterfield  ,  cap,  Wood  , 
ven,  ne  Sonthampion  «  ch.  de  paiiagers. 

lie  troîa-uAti  le  Cbarlas ,  cap.  Donliê, 
ven.  de  Saint-Domingue,  ch.  de  café. 

J^  bnck  la  Faune ,  cap.  Morin,  ^n. 
dr  la  Havane ,  ch .  de  catc. 

Le  brick  Iddo ,  cap.  Spui ,  vos.  de  Sa^ 
vannah ,  ch.  de  coton. 

L?  brîch  le  Gaainir,  oap.  Lanmone, 
ven.  de  Saint-Douiiogoe  ,  eb.  de  café. 

Le  brick  la  Forêt ,  cap.  Perkuii ,  ven. 
de  New«-York ,  ch.  de  colon  et  de  tabac. 

IIAVHES  ZXPÉUîtK 

Le  brick  le  Jules ,  cap.  Petron  ,  alL  à 
\d  Guadelonpe ,  ch.  de  baloUagei. 

La  goélette  la  RoMili^^  cap.  Sauvage , 
ail.  au  Sénégal. 

Le  troii-mlts  Cad  mus ,  cap.  Richards  , 
ven.  de  New-York  ,  ch.  dilo. 

Le  trots-mâts  russe  Amphîon ,  cap.  Li- 
ibani ,  ail.  k  Séluval,  ch.  dîtn. 

Le  trois-mAts  la  Ville  de  Sain t-Malo  , 
cap.  Puirée,  ail.  k  S^int-Malo,  sur  lest. 

Le  brick  la  Pelîte-lxniis^,  c.  RouteîUf, 
ail.  auSénëcal,  ch.  de  balolli^fs. 

Le  brick  Ta  Rose ,.  cap.  ilôll  ,  ail.  k 
Sauif-Domiiicoe,  ch.  dilo. 

I^  dbgre  rEspoîr,  cap.  Emens,  ail. 
au  .Sénégal,  ch.  dilo. 

1  a  goélette  américaine  Ann,  c.  Rons- 
écau,  ail.  à  Boston  ,  ch.  de  balloiagM. 

ise  trois-nilts  Ëmnlous ,  c.  Scjrlden  , 
ail.  à  la  Nouv. -Orléans,  sur  lest. 

Le  trois-mits  l'Kspérance,  c.  Duseuil, 
a).  âDrrt,  ch.  bouleU,  balles,  sabres 
d*abordage. 

L«*  tio-s-mat«  américain  ,  l'Ainérican  » 
I  Schew  ,  aJI.  à  la  2i(ouvtflle-0rlii;ias,  clu 
de  darijr5'j'*aiines. 

Le  troi>-iuù'5  américain  te  Rrauds,  c. 
Slruilinik  ,  ail   a  U  Knche'le  ,  sur  t^st. 

I.o  troi^-mA(^  américain  Li  C^ôrï**,  caji. 
I.o^rni,  ail.  â  CHarieston  •  mr  \cA. 

Le  I  rick  te  Zclc .  c.  Morisse  ,  ail.  ii 
i  1 . f  nn^  ,  ch.  de  lialtoluges. 

i.r  )Kiket  Miglai»  le  Prinrr-I'lobour^  , 
r  Pige  ,  ail.  à  Southampton  ,ch.  de  fm%r 
g»»t.  


(4) 

PORT  DE  QOIKLEBEUF. 

Mouvcnenl  dit  \!^au  i5 

5uiic  dehcenduê  dt  niicquier  •* 

Le  Petit-Philippe,  cap.  liCiaaltre, 

Le  («osmopoliie ,   cap»  Néau. 

La  Victorine  ,   eap.    MoisiOn . 

L'.^ooord ,  c.  VniN|urlio. 

1^  Oiarles-Ferdioaiid  »  mg.  Iflpà, 

la  JeJhne-Marîe-Prançtiîse  ,  r.  Lepor'l 

\je  Jcunc-Jean-llapti»te  ,  cap.  Nicolas. 

Le  Castor ,  cip.  Collette. 

la  J'*uuc«(>limpa  ,  ca|k.  Ifcncé/' 

L'Aurore,  cap.  Rras»cur. 

Sont  descendus  ù  la  marée  du  i5. 

L'Eli^beth  ,  cap.  Uapprt. 

Les  DruK->oeiiis-Unies,  cap.  Varet. 

Le  Prosper ,  cap.  Parrier, 

Le  fientune  ,  cap.  Roturier. 

L'Emile,  cap.  Rprtaud. 

La  J  june-MK:iété«  cap.  Lesène. 

La  Slo-CAtUeriue,  cap.  Garfc. 
.   L'Hjpolite«  cap.  Gaston. 

la  li<miie-Aglaé,  cap.   Le  franc, 

La  P^iuline,  cap.  Coite. 

Le  Gustave-Hjpotile,  cap.  Co»tc. 

Le  Spéculalrur,  cap.   l'aitet. 

L'Uujoii,  cap.   Pbi lippe. 

Le  Uêiiré,  cip.   HarJe\èue. 

L*Aiinée-Uoiiorine  ,  cap.  Hubert. 

La  Calipso ,  cap.    liourgeois. 

Le  Lanner,  cap.   Lemanrion. 

1/Alctde,   cap«  Ucacamps* 

Les  Deo«*Fri;res ,  cap.   Souvillon. 

La  Louii>*el-Fanny  ,  cap.  (îonuier. 

La  Jeaa<-Baptiste ,  cap.  Eon. 

Le  Nestor,  cap^  Laniaux. 

Laa  Troîs^Verius ,  cap.  Alis. 

L*£apéraacc«  cap.  Dupont. 

L'kugénic,  cap.  Moiihucl, 

L*bleonore- Désiré  ,  cap.   Dubos. 

L'Aurore ,  cap^  Morean. 

Le  Jeune«laha  ,  cap.  llameL 

La  Jeune-Adèle,  cap.  Régnier. 

La  Virginie,  cap.  Toquin. 

l/Ktoilv-de-la-Mcr,   cap.   Matelot. 

Lrs  Qnalre-Saurs,   cap.   Lcpan. 

Le    Mj^iA(|ue,   cap.   Ez^nO. 

Le  P.icifii|tie,  caji«    Laurent. 

La  Clara,  capii.  Liico. 

La   Jeu  ne -Kl  on",  cap.  Sa  val  le. 

Le  Pêii-d'*- Famille,    cap    Calvé. 

L*A!ouet(r,   r.ip.    I^rrtin. 

la  Rosalie,   cap.  PitsII. 

fa  Lrdip,  cnp.   Hrc*lon. 

La   Villend^-Ridon    cap.  Morîn. 

la  Vélaciler,  cjip.  ^él•l. 

Le  ()oii«i«)(,    cap.    AI'<irJ. 

La   Diligvnlr,    c.ip.   ilubrrt. 
Le  Siiccéj,  Cl  p.  Aiilide. 

La  C  tmê'c,   r.ip.  Magnan. 

I^  Maiiit-Paiil.    c^p.    Siuion. 
Le  »in.icl   holLindâis    Vrouw  Jnntina. 
i;tfp.  J.«ii>,  :it).  â   EUeueur. 

Soui  tnontr<  fîf  f»/i«Jr*  dtrhntit  : 
La    gtliulttf   hoJijnd:ii^   :M.iri;.-.lo^in.i  . 
cap.  51nns1eiiduni,  v«^.d*  Anvers. 

Le  sloftp  friiiç-iis  !••  rélicité^  c.  Mat^n 
vcn   dfl  UaifliTur,  ch.  «le  coton. 

(l'ûui  UordrE^t' — Bon  f'*»i») 


ir.  io.*OB  dlMicnk  laaumr  1721  JEl*?(E 
HOMME  aa-dMtM  de  Tàfc  df  ao  «M  ,  ^i 
eooBttC  U  fjbriqae  ,  cl  ■■  pas  b  !•■■•  das 
livra».  Oa  draiiklanil  ^11  sés^ 

/  laloyar  la  awr  ~ 

«    '    SadraaMT  i 


AVIS  DIVERS. 


BOURSE  DE  PARIS,  D*HIËI. 

Effeti  Publics. 

favQ  rn'ot  rexT  ro^Koiiors, 

JàuiHwiv  d«  •■  Sppt.  iSn. 

facoHT  k  6  Mart  a  aal  )oc 

Jooiw.  da  ai  U^n  la^S  77f  400  S5«  «7!  aS« 

aoc  a^  toc  3tic  a5  Soc  fea  97^4^  Im  SSc 

Suc  SSc  Soc. 

REOiXXArSS.   DE   i.riC'in^Tiox. 

Eck.  da  aa  M«n  lëiS  ,  tin.  S     o 

te«^,-       •    a  loeCaSe 
jSmi,         9     4  loof 
NoaniATiTaa, 
AVstuirû  on  1000  m.,  k  4  p.*  ^. 
AvN  lau  al  primai. 
loaiHiT»  d"  DnvMlav'  iSa*. 
MSI 
ACnOSS  PE  LA    »tMQ.   DE   Fâ%\CI, 


SPECTACLES  ou  iG  MARS. 

THÉATRB  DES  ARTS. 

[On  commencera  à  6  Acnivi.) 

AMBROlSr. , 

ou  Ton*  HA  Jovnaia, 

Opéca  «a  1  aaie,  da  MoutcI  cl  UaUyrjc. 

LE    NOUVEAU    SEIGNEUR    DE    VILLAOE , 

Opéra  em  1  uaia»  de  MM.  Oturé,  F^viama 

•I  Aoyrlditu. 

LA  CLOCHETI'E  , 

ou    La    Di4iLi    Paob  . 

Opéra  ea  S  acus,  dt  Tbéaolott  et  Hàfold. 


Le  Stdmn , 

Bedour . 

Zédtr. 

Hifpmi  9 

Le  Ch^fdes  Brmmimes, 


MM.  PcliK. 


Cal  entiers  ^ 


Metd. 


Novrig!il« 
Bia. 
Asirac 
Dam««lîrr« 

ITaaqvrrrlles. 
t^oilmije. 
Mifinoa. 
FioriQU 

Thoui8»%i«. 
Fei  ville. 


Lucifer , 
Pmitmire^ 

La  Mère  d  jézQfin  ^ 

TllÉATIŒ  FRANÇAIS. 

(On  c<*wm*ncer/t  à  6  heures  1/4.) 

UARITANT  DE  l..\  crADELOrPB , 
Cooiétlic  en  3  acm  ,  de  Mercier. 

La  daojii^iaa  BeprMaaialoa  de 

HEGLtXS. 

Tr:>g^Jîe  ooevt  ll#   ro  5  acici  ,  dt   yU 

Lucira  Araanll. 


n/fidtts , 

MM. 

Ltfard^r«. 

Munit  t s  , 

KrnPil. 

tÀt*tnitit  , 

(lâ^ancuta. 

PitK'f'fiS , 

Ilcch'. 

j4tui\  *f»» , 

PviaiMcl. 

Cn   i^^maim  , 

Atiilie^ 

MaA 

La(4idère. 

Cm.  BLOQ'tL  ,  IMPriMlîUR  m  CARACTERES  ft  en  T.AILLE-DOIXF ,  fctL  Saist-U,  N-  34,  pils  le  PaL4is. 


%  ^ 


l-  ir 


m 


•;.:,,     LA  NACELLE,  ;. 


DE  LA  S£iNEuINF£IUSURÉi 


Directtan  ^:<Pqj^tei4tt  Dép«rt«aettit;-7-.la(iprislle  rA.boaiiemèÀt'e«l  àfs  r^tk  '  m^è  hflihe»^!^ ,  |fCMir- RoMa ,  et  16  fc.  Âo  c.  narU  bu^te. 


LE  Gf J^ND  ET  LÉ  CHAMPIGNON. 


ToMié  dtt  Iwttf  d*iin  eb^he ,  mr  gland,  par  avtfktort^ 

Cote  a  cote  d  un  vhamp^igaon. 

"De  me  traiter  ici  de  pair  à  compaguou  ?  -  ^    " 

Si  près  dé  ii/a  iisiétb«ioë''oc(ilijfBt:'  une  place  ! 
h4i  :  m.i  tl|i  dpDg  pf  cmia  de  fij^t^  dijpa  cet  lieux 
Q«ie ,  aSpois  deux  nui :o  ai» ,  Itla&trent  fties  ayenx  ; 
'i>(i  ,  race  de  f^^mà^/rri^^.  ne  sais  qa*nne  Mto  ,  .   « . 

Uépond  l«^|B|Mnipi^on^  •os.tchiipeaa  anr  la  tête  : 

.Dire  d'où,  je  tiena*  qui  je  «uîa? 
Francbemrnt ,  je  l'ignore,  K  n'ai  ijo^une  manière, 

*     G^étil^jugéf'dëlVvllkre^rUes^frtJlt^;» 
Or  v|'«i  deÉ'4|Mtil&'{  i'èil  ^it  Mi^-voM  déplate, 

Qae  {«iiïîYil:  lèe  |^  délicats  :  \ 

Et  cea  qnalitce^lày.vpiis  ,ae  les  Ivec  paa. 
— Cournient^  Çjâràad'!.'.!  <r^Tônt  doux ,  inoitis  de  jcoUrc  :    ^ ,      , 
I)e  l'tioinine   Kri»nMt  je  flatte   le  palais'} 
"  '  Fi<,A{  ii;  Wfiès  où  JÎ  île  WinJ?;  ■  •       ■. 

A   la   MMb  da  riche   on  adnret  lya  fiurniile, 
£1  féù-ikit  me  chercher  jasqu^aa  fottd  dfs  forêts. 
Mainteaauti   répoudez ,    beaji.sile, 
'   Voas ,  si  fier ,  tous  ,  al  glbriaqi  ,   '  ■    *' 

'^om  eu» le  régal,  de  qoî ? Taot-il  Id  dke ? 

A  ce  niot.Wfland  funeax    .    \  ^ 
AWmt.k  son    voisin   insulter    de  plus  belle  ,^ 
QiAad^  pour  finir  cette   grande   querellé., 
t)6n  ponroean  ,  qoi  fmiclV j^flr-lâ  ,     ri 
->&'--. -Siilsit    le  gland    et  l'avala. 

.    :    \  ..*..v\  '.  '.   y:    •" 

Hoanew  «nx  rejetons  d'une  famille:  «Btîqae  ;' 
lureqn-'eB  gloire,  en  vertus  ils  savent  l'r|Ci»lt:r|. 
liai»  MDS  oe  double  titn»,  àiqdoi  eerl^^^ÀJUer 
Un  arU»  généalogique  1 

•    •         •  ^"ï  •      •»"       î   ?  (M.  L1BÂXU6T.  Fahics.  ) 

9    ..(  PmideBe»  d»<M.  .Hculovs.  ) 


A  une  heure    et   demie  la  feaàce    est    oàvertè.    M.    le 
Présideo(  r^iupril   W  .ÎTauleuil.   Les    gardieiii    ont    ordre  de 
fermer   I^  jalpniies  jpour   donner  lé^^^^^'  possible  âcch^' 
au    joufë  fc  .     .  - 

Les  banct^ae  garnissent  peu  à  peu;  maiV  o n're ma rqjï^q^é  ' 
lec6té  le  j[iPiWi  flairé  de  la  salie  est  >hJ^;^MM.  de  f^(l\iMoù^\[ 
ta   Crecet^i''jflesan^Chasse\-^   tdtitèai  m  ceulrç ,    et 


Diverse»-  lëcUmations  d^G^oi^éâ  fur  lê  bureau  fbut  appelé 
suivant  l'ordre. de  te ur  nuinéro  d'inacriptiod.       . 

M.  le  PtéùdctU  ordottht  au  ^ïïwfi^TimvLt^ûmpi^tgfwr.  la 
pàmlê^    ■  ■■•:  .  ^:.      ,    .■   . ...-:  » 

M.  lé  Fl^pprmr  -V?  Abiédée  dé  Tosoi  aenBàn4é.i|u'fl 
soit  orçlQuriéà  tout  poèïe,  riineur,  chanson  uiiec ,  fet.c^,  je  « 
i4*fin^iojrei;..  que  df*j^  vers  «ifha^ekandVrhs  dé  séîzè^yRal^ 
au  moins,  l/asscpiblee ,  aprçi%isnfrd^li^'^  :'"■'  l'ioii*ortânce 
4e  celU»  deiiviiide ,  a  '^Jtiké  aue.  la  d^S^sdè  f  eraiU  prise  en 
coiisidciatic^...; 


3ue  .Pa9li  éoriviiit.il  la  jncrfe'  de  VèxJilufèYiAi^,  ((ii^  Te  n'ofti 
e  faipilVê  de.:ruiiA'pateur.  sVcrivaît  autrefois  pai^'ÏÏèUK  i}, 
ii.Bu<^tuafiat'ie,Âccaia6asmso]ppT}5hioti,        '     *     'V"'  ^ 

;.^4t.  je:  vi^fiiulef  clt  ***9  voudrait  tfu^ûne  (othm}ss?6n  fftt 
exli^ajUs.;  d&  ■Viï9iîieiul>Iéa  pduf'MéoSfnpSie^  Aie  ^6!c  d'elTu 
ii^jtilec.âu;.  jQtirdi^iu^,  et  qu'cne  cerfilmt.  JdsQU'k 'queï  péfât 

.  cette  eau  ar.liAcietle  |>eul  rèmp'faèef-'.  Vù"l>>soîtt  «""i^o^^e' viefge 

:>  dikgrau4  célil^àtaire.dcs  JQcuVei  db  la  fî3elc  P4lêst:i\e.  AdèdfÛé 

j  àrun^ihitd  et  avec  acclamation. 
;    Le  pûëte  patfnaXurès  f  cqiinu^JMrAà'f'dùiss&'^lJfihy^  fait 
'  ■  liboi^èur^à  l'îioniprabie  société,  dVt/é  h^ihè  pd!lticiie',-^ù  r^idfe  ' 

^  de  'a^ueile  ila.ç[leii  Jériisaleiny.  en  se  ^aîs'flut'i»atsef'^||!ro«iV*tiin-' 
iui f  qi) r . allait .  v^P ^f^.  sa  marchandise.  La  soaïi té  acè^pf d >aVéc 
edl&at^  la  barbe:  de,çîrconstnnce  ,  et  en  téinoig<Aaut  jui6' 

.  vénération  d'juUpt  plus  grande  ,'  que  Mte  bbrhe  e^t  bfâriche.  * 
.  ^L'çLuteur  de  Jb  Zf^r ^^^/<^a^  dètnande  aussi  d'i^ire  admis' a 
proiiver   que  sa  barbe  a  coti tribut  à  de    ti^bonnÀ'  œuvres. 
(Ordre  du  jôiir.)     ;  '  ■      \      * 

UiA  liLl^rai^ur  de  Rhodes* 'supplie  l'assilfïncè  dé  votitoir 
bien  orJoiinet*  à.  son  compatViote,-  Bf.  ié  t.o..d,  de  parler 
et  d'écrire  à  la  portée  jdei  gens  qui  écontint  et  qui  fiseiH» 
(Ordre  dà  jpur.  )  '      '  .      ■     .       \ 

.  lin  ccououii/lc  demande  qu'il  plaise  à  la  isociélé  de  sn)H 
primer  les  gratifications  accoidées  aux  talcns  médiocres  j  aux 
uatliurs  SCI  viles  9  aux  journalistes  ratdmniateurs. 

M.  Vaù...  /'VZe  .- Me»  clit-rs  frères  ,  ou  piulùt  mes  chers 
confrères  ,  je  prie  ,  du  plutôt  je  supplia  rassemblée  9  ou  pour 

*  mieux  dire  ,  In  compiignie  dea  boikiïefiF-lettres  ,-de  pa£>e#-uoD*  > 
seul^rnrnf  à  Tordre  du  ]i>ur  stfrr  ce%tc  proposition  in^jic^  .niiis 
rncorï*-de  hî 'frapper  <ht*  pro&cription  ,   oa  pour  iftieuv  dira ,  . 

'  dVnUth^AiV  («o^r  un  cdlé::QD»';'prds<!mvôns<oi|i,  ttuathèma^- 
tiséiAs!  Çe^^^Niefts  tmfijfefffatjons  causent  «i».ttlibiXiil  ,li|iie  M. '* 

■  le"p^6tàétf(,^à  plusieurs  reprisés  y  h\i  Sonner  sa  sonnette. 


.'     V 


L"  brvîl  ronliiiue. ,  tt  M  Ir  picsiJ'itt  iii^t  imi  bAimel.  Sm 
cfiiitehâiicc  K^vére ,  loii  air  cninie  ,  l»  foiiiio  de  ci*  liminM  , 
i|ui  rappelle  un  ét«i|;noîr,  iinpriiueiit  un  t^l  rc^pof  r  j.:x  iiirm- 
hrPi  9  que  la  traiiqiiiMité  fa  p!u^  pjrfdite  le  r<;ul>lil  bicoiôl.) 

M.  Ir  rApporlfur,  aloH  n'prfiul  la  paroji*  :  Un  purulo 
\ouclraîl  qu'un  ftpiilsiU  «tu  lan^^ag'*  pHrlrniriiLnie  \f  mol 
rmpniffttirr.  (Si^e  U(*galif  de  la  part  du  pré^tdani.  )  l«  ordre 
du  jour  fst  demandé  bs^c  fureur... 

M.  le  rapporteur  continue  :  Le  Potcttlus  t\e  Tîvnly  rêrlaine 
l'eapulaion  de  tous  ceux  qui  crrivenl  par  un  a ,  les  lf*mt  des 
verbes  (|gi  ,  avant  Voltnire,  s'écrivairnl  p.ir  un  o  ;  et  que 
l'on  détiarr  oicides  ,  les  gon«  qui  senti  end  r«iienl  le  parti  de 
Va  f  révolu lioa Bai re  contre  Vo  légitime. 
.  lie  rappoiteur  parl.int  ou  nom  de  U  commission  ,  croît  que 
cette  proposition  doit  être  pritf  en  considération  (  La  ilroilf  : 
Oui  9  OUI.  l<e  rentre  i  Attendra.  1^  droite  :  Non,  non,  \o- 
tons  et  dinons.  T^  crrlie  :  Oui ,  onî,  dînons  ). 

Utt  bruit  *ourd  se  fait  enteiidn*  dans  le  «orrulor.  Plusieurs 
gens  k  livrée  se  piCNenIciit,  l'un  «Veux  s*a vante ,  et  en 
s'adressaut  au  centre  :  Mvv<«sieurs,  j'ai  des  ordres  à  remplir, 
el  je  dois  les  eiécuteri  je  vais  vous  sommer  pnr  trois  fois 
de  venir  din^r ,  et ,  si  k  la  tioisiùme  souiuialion  quelqu'un 
résiste,  \e  nie  verrai  forcé  de  fmre  mou  devoir,  el  alois 
i'enip...  Tous  les  membres  sortenl  lumnltneusemeul  alors 
el  ee  précipitent  daus  les  is^uci.  1^  président  déclare  quti  la 
séance  est  iei^r, 

Noi^m  Nnos  4V0IU  ooiîi  dp  dire  qae  ,  lonqnn  M.  VHé  a  prU  b  pi- 
role,  va  aairc  lui-inbre  l'avaSi  oliirniie ,  •!  qne  M.  le  prnMiirat  la  biaâèa 
k  M.  Fêlé.  La  Membre  anqnrl  le  tour  ■  éié  r»vi ,  ■'m  alim  écrie  :  Je 
parimrmi^  âl»  /c  ^*ré*idvuti  Phfurr  du  tîincr  viemira  ! 

M.  U  prcftldcnl  :  Je  ue  U  craîiit  pai. 


(*) 


-~  Quel  est  le  plus  sAr  moyen    de  devonir   le  plus    élo- 
quent des  membres  d'une  as^einMée   qneironquc  ? 

-— CV»t  de  renvoyer  Ions  crui.  qui  p.irlent  nuei/x  que  vous. 

—  Quel  e»l  le  mouvemeut  ôn^oiff;  |e' f  bé  propre  à  en- 
traîner ceui  que  Ton   veut   tr.in>porter  ? 

»- C'est    un   mouvement  en   avant. 

—  Que  prul-on  employer  de  mieux  pour  réduire  quel- 
qu'un au  silf*ncc  ? 

—-  Cn   b:«il4<|:i. 

—  L'esp'oiio-ige  eal-îl  une  chose  neVesMfre  d.in<  un  état  ^ 

—  Il  c»t  ii'jcessaire  à    tous  les   ét;it«i   qui   m  <«ii  |„*soin. 
^-  L*e>piorunee  est-il    de  droit  ci\il   ou   de  doit  divin  ? 

—  H  c»l   de  droil  divin ,    p-in  e  que   Dieu    le  fils  a    dit  : 
Ils  ont  dr«  orrillps  et    ils    n'entendent    poini  !    fis    ont    des 
yeui  et  iN  n'y  \oyent  goutte  î  ce  qui  siip|iose  évidenimont 
qne  le  Orénfur   nous  a  donné  des  oreilles  |K)ur  entendre 
el  des  yeut  pour  y    voir.  * 

— -  K««  guérie  e^t-ellc   un  fli'.-iu  ou  un    bienfiit  ? 

—  Ot.ii'    un  fléau   du    tiins  de  la    ]M'iile  vérole,  et  elle 
est   devenue  uii   bien  fait  drpiiis  la    v.irciMe. 

—  Comiii*':/  nommait  ou    jadis  le*  liniimn*}   que  I*on  pre- 
li.iit  du  »e  .f   i^o  Iriir  f.iniille  p'Uir  les  Pn\over  à   la  cuerre  ? 

—  On   n|iprlait  ce*  LoiniiK*»    le     luxe    dé    la  population  ; 
d'autres  nounn-iitMit   cela  ,  ticttmrr  It*    pctiplr, 

—  yil  y  ax.T.l  trop  de  gens  sur  la  tfrit-,  que  fcraicnl-ils  ? 
-—  roinnu'  .'luj-.uid'ljm  ,  i'*  $«•   iii:iiigrr.ii«Mil. 

—  Quel  e>i  le   plus  liounêlc  du  inondt-  .ijires  un  tartuffe.' 

—  In  jû*uiii-, 

MVCf.DOINF. 

—  Voici  dr*  .î.-inils  si;r  li»s  nouvelles  armoiries  que  \ienl 
fl'adopler   l'iU'iMtii.T  du  Iii-e»i1. 

L'éiu  ejt  •!••  Mii«j»1e,  cliarj^é  d'une  splièie  armillaire , 
l'.artrlre  |'^r  uur  cio.x  de  l'onlro  du  Chri»t  ,  cerrîéi- d*.iiur , 
.1  dii-uruf  II  .li.'i  d'argent  ,  p.ir  allusion  auK  dis-mufpro-^ 
Mncp*  du  l'ré^d.  >es  suppoit»  »ont  deux  rainaui  figurés 
i!cs  pljutes  du  «.ife  et  ilu  lalnr  (  PinLlèuie  de  l'agriculture 
du  pavs)  ,  eiitirlace*  ri  l.r>  p.ir  un  ml  an  \eit  et  jaunc- 
*'or  :  le  tuul   cdt  »uruiunté  d  une  cuurunnc  impériale. 


Voilà  donc  le  tubac  el  le  café  ennoI>Ks'Jfaii«  t»  IMtil/Ce 
qui  eti  d'un  Irës-lion  augure  pour  ceux  qai  fonl  le  coio» 
iherce  d^  ces  denrérs  ;  cir  il  est  prob;ible  qu'ils  pourront 
s'y  livrer  maintenant  sans  déioger, 

— On  espère  que  Talma  et  Mme  Vaituonz^j  arrî^^^OMt 
vcndndi  à  hoiien  ,  pour  y  donner  cinq  repiéscuUlioiai* 

— On  parledefiuis quelques  iours  du  mariage  de  M.  A,  |L.... 
rédacteur  à  porteleuil'e  de  Vlinpariial  ^  avec  MlTe  Elue  et 
SitniMie,  ex-nnlactiire  de  feu  le  PrtU'Courn'er'Jet^namas, 
^ou.«  eussions  cru  pcui-être  cette  nouvelle  ,  si  nous  n'avioaa 
pas  été  iu formés  que  toutes  les  femmes  qui  rédigeaieDi  le 
Petit'-'Cwin'ier  ^  sont  desLommes  de  lettres 

— *î«e  Miroir ,  d.ins  la  liste  qu'il  donne  des  Kvrff  ans 
rab.iis ,  nous  apprend  que  les  OLuvres  dr  Pirrrr^An^mim 
f/f?  P...,  qui  M»  vendaient  o\  fr.,  a\cc  portrtit  cPauleur,  it 
donnent  aujourd'hui  pour  6  francs.  Voilà  un  prix  bien  avili; 
mais  il  a  emore  beaucoup  k  faire  ,  avaut  de  Tilre  aulanl- 
que  l'auteur. 

— jlvit  dû  hihrairie. — Les  amateurs  de  livres  sonlj  Vtr 
venus  que  midanie  la  comtesse  de  Geulis,  qui  auparavwî  M 
vendait  au  volume  ,  ne  se  vend  plus  qu'à  U  livse.    ■ 

— Le  stvie  commercial  admet  quelquefois  aussi  Pel^vaCioft' 
des  expression»  êpope tiques  :  il  ne  faut  que  aavoif  l'employer 
à  propos.  Un  manhand  d'étoffes  de  ^f  on  ipMlier  écrivait^  son 
correspondant  à  KIbcuf:  «  Monsieur,  yh  bons  ivaie  ^cmamlo 
»  nn  dra]ie  liumbie  et  soumis,  el  en  rêva ncbe  bons  m'im 
M  enhoyrz  un ,  fier  et  insolent,  u  Voilà  ce  me  senuble  nn 
exemple  qm*  nrouve  d'unp  »i«:;ii:rc  ams  frappante'  qu*on 
peut  mettre  du  sublime  partout. 

— Vn  voyag^or  qai  a  parcomu  l'inlérienr  de  rAfriq,;ie  ,  y 
a  dé  ouvert  un  aibresou»  lt*quel  on  ne  peut  p.ivser  !ian%  s*es- 
pos'V  à  deveuir  aveugle.  Il  est  déju  question  d'acclimater  n'i 


>/•«:  Cil  ■  I  <f  iiC. 


—  M.  O  .  .  .  d  ,  qui  a  vu  le  5t<-ibie  Moniteur  changer  av**! 
toutes  les  forme»  de  gouvernemeal  possible,  nomniaii  l^s 
troi<  rolonnes  du  Journal  Cffficif'f  ^  ée§  Lolonnes  mtthil^s. 
On  lai  a  olyservé  qu'il  faKait  plutôt  les  appeler  les  co!i,nnr§ 
d^Ilrrcith* ,  et  ,  '  eu  épird  à  la  bnnlmmîe  da  )Oiirnal  , 
graver  sur  chacune  d'elles  :  î^ec  phtê  uhrà. 

—  D.nns  le  mot  f.ourtIoucix^  on  trouve  Infsrd  mr^nf  inuî . 
i/oiiT,    «r,    dit r  Pi   presque»  urdur**  ;  did  ^   Inrr  ,  /ifxsrrv    el 

Srpsqiie  hirutiettx  ,  dix  ,  mdr  ^  t^t^nîciir  .  dm  ^  Ivufr  :  il  faut 
rail  à  xwndre  ^  etc.  ,  etc.;  mais  je  délîe  bien  d'y  Ironver 
co/ticirnte  ou   talent. 

^On  prétend  que  l'ainanl  fie  la  FéeUrgèle,  et  pTusîcnr% 
df  se§  .idor.fteur^ ,  ont  été  enlevrs  P'ir  un  cli?\a'i<T  discoiir- 
loi<  qui  n'a  p.is  nii«  dan«  cp  i)rnr«*dé  toutes  U*s  formes  d*nn 
li'iv'U^  .iiiioureux.  On  sait  d*,)illcui->  qu'aujourd'hui  tout  s'en- 

\'v\*'  ir^t^ii.'iiit, 

—  la  ronianre  du  HîcnrUrvI  est  rhartée  depui<  ce  malio 
par  plusieurs  aniatrurs.  Le  couplet  suivant  fiit  fureur  : 

•  (!fl  lif nmix  j'iiir  Ijoii  iiir«  Innpnr*  p^inra  : 
«    P'nii   iiullrr   iiiji»»!^  a  r«  ««se  Ir  pomoir. 

»    l-'jiil.ji-  \ji*it4l  ,  jp  vmFiJiis  «.in*  e«|inîr. 

•  i'.r  lier  bAinii  rsl  ici  iljiit  les  vluinr».   • 

Des  troiiMMirs  dN-iii^uie*  rroi*»nf  qn»»  le  li.irnn  dont  on 
parli' dans  retle  roman*  e,  est  Ir  bar»i.i  DnMc  «u  Pinluhon. 

— I  '.n'.tpur  de  1*'^*/**  n  lu  Prrnti/e  d  -  7\  Tr  ,  iIhtiI  non» 
avons  p.ir!t' dans  un  de  nos  derniei»  niirrirro»,  umis  adresse 
une  aiiiri*  OU'  qui  est  loin  d'avoir  été  in-p  r'**  pir  ce  «ujel 
iK)Urtnnt  •■i  iVroiid.  l/t-mnie  de  l*iii'!ar«»  *'*'*!  .ili  m-'onné ,  dans 
(elle  iioiMfile  (  «Miijio^îrinri  .  à  un  genre  «riii<pii:il  ou  un  peu 
plus  noMr,  il  i!  .1  senti,  san*  di^uli»,  qi'wiir  l\r.»  n'é»ai!  pas 
i'iil»'  pour  rél'lnrr  un*»  pouini«*  •!••  teiii?  :  c  n'i-l  qu'au  Infb 
dis  //l'/M  l.ifnnus  qu'il  est  permis  de  *I  «(etidn-  aussi  ba^. 
Nous  regrettons  île  ne  pou\oir  cîier.  par  »]ry  tairons  (reK 
majeuie»,  qu*  Iques-nnrs  des  »lrop]iei  de  cette  pii*ce  qui  b'esl 
di'pour\uc  ui  de  verve  ui  d'intentions  poétiques. 


•SOPS^KIPTIOU  PdtJn  LE  FÇSIL  DHONNEUR 


(5) 


OtFEftT  A    liS    CAIPB  «NAT^aNAL^. 


MM. 


Trofrième  Liste»  ^  SouiciiPTi^unB 
Lcor^Bnpré.—  Ed.  Lemoine ,  grenad. — Anf.  Boarry,  gren.— P.Caii^ét. 
— ^BreUéVflU  AU ,  car.— DuniveC— DticbesTiA  AU  ,  greD.-^ADg.  Ci«nirjs^— 
Bataille.— I^^i).  Vtfrtnbé^^liarray,  grra.— Orinipart.^PernHIe.--  Sébast. 
Boom. —  Coil.  A^ran. — Delavill»,  caT.-^Mordant  jcniie. — Ad.  Leioni;,— ^ 
Morel ,  ▼étél-aa.Fr-.Monfray  JniiM^-'Alei^.-Cbano.— LachaufftM  ,  grep. — 
Hardy,  clnia.^Rtigàiie.— Tarin.— J^B.  Cbau.— J.  Traîn^  cii^^Diiya], 
gren. — L,  Àab«%  of,^-r*Hainaui  jeunet  gxco.-^Selot,  cx-cap.'  de  rlias.— ^' 
liidor  Mcofray,  greiiAd.-^Benj.  DuréGQ,cav.^Gnil.  Dorcco,  car.— L. 
Dn  t êcn ,  car^—  AUx.  finréca  ,  car.— -KiLoura. — Boufet. — ^^Isaac  lérêsqae, 
ex -capit.— Pierre  L^reaq De.— Fr.  Lévesque. — Pr.  Léveaqne^r' J'^y -«iné. 
Bosaièret,  cx-cap. — Dnbot,  ex-foor.— Delavnay^  dum -v- Julet  Teatn.-«- ■ 
GooMl,  gren.— •Hooaaay^gren.— Hne,ex-or. —  Laurent  fila,  gren. — Bour- 
doa-BcwinlfT-GaU.  Uapray,  chas.— Berangef.— Martin  fila,  èx-eliefde  b. 
— Crepet  fila  •  .§rc>n.^— Lagier,  gren. — Leprienr.-— Coi«ilUrd-Kauirel.<— 
Pcnnetot  fib.— Cfepbn^ — llacbard.- DelaporU  jnnier,  ebaa.— Keittingç r. 
— ^Tanpefaot.-^Laébèf re ,  gren.- Parnaaou,rbjia.— Aimable  Fontaine,  gr. 
— O.  Gardie ,  gipen.— B.  Anbé,  gren.-^Lefort ,  gren* — l>e»Gbanip8,  gren. 
— Bmnctot ,  chaa*— Thorel ,  gren  — Tigicr,  serg.  de  cbat. — Urismootler. 
Boavjit^  gren^-^^ger.— Mtngnier,  grrn.— Bréville.— Dnpray.— Lemaî* 
frn«nt.-^-MâiIbird.— Pochon^  ex-ebaa.<^Bc»qttei ,  gfcn^— Boquet  jeune.— 
Barél ,  chlèi-i^ltFeiThiil ,  cImi«;-^ Vattqnelin ,  iOiaa.— Silreatre,  afy.-9.-of.— 
f  kinin  «  aerg.  de  chaai^^-AeloC  pàte.^Bav.cl)er,  diaa^-*  Coliot ,  cbaa.—  Plau- 
^■'<*Qfl  gr.— >Ai|graod ,  cbaa. — Dijon,  gr.-^Gardin  ,  cbia.— Lecirpenitcr 
lila.  eà|Vô^.  de  ebM.<^Pelb«ltr« ,  cbM.^=Laicomie ,  cbai. — Alex.  Desmalis, 
clMa.^VlK'Vbti^  i«X-orrM-Genraia.-f-BeQj.  Boopiart  —  Jacq.  Hamel, — 
M  «r r|«t>-*Qa<wUer,  grfenj— W eick.— Baillot.—  Roger,  chas  —  Epofgnt-' 
Bonrarlai  i  4b«v^-*>Cml ,  -  gr^—  Cartier,  véiér.— Uèndron  ,  aerg.— ^Pierre , 
rélar.-«Dapoat,  ebf^.— Dnpntel,  cb.— Lefebrre,  châa^i — Delamai»»  ch. 
— DngnilUn,  cb.— Leroy,  chas. —  Feitrrd,trbas.— lienblon,  obaa.^— Mcr^ 
eter,  chef  de»  pomp.— Mliihi ,  ex-aooa  lient.— Pierre  Martin  ,  ch.— »Par. 
qoetv  ^haa.^-ui«aa  ,  chaa.-i-Lepctit  ,  aerg.-in0J.— Lepetit  jcnne,  cbaa.-^ 
Lenglois,  gren. — Gonget  ,  chas.- Deamfrata,  gren* — Larigne. — Donin  , 
serg.  de  cbaa.-r>Pigery  aerg.— Ooîn,  cbas.-^Piqoérèl ,  cbaa. — Dnjardiùy 
ebaa.— Xlekbaii ,  •erg.-iEattanlt  pcrt ,  Tétér.— Vananlt  fila,  ex-capoEal.—- 


^ddcIipI  .  cbat.- Zem mer,  cbas. — Vignerard,  gren.— M^deKne,  gren.— - 
Hend»,  gTCiirf*-Agn«vay,  eau, — Lefebvre  ,  gren.— ^Larcher,  gren.— Lacerf, 
y^iér.-T^^Uonipiiiitr.Btiié,  giçBn.-^Bienky,  of.'^Pfclii»Le^nlil')^f«kMTn'  *■ 
Loiné,  gren.  .caBsiq  par  ordon. — Maiaon.— Sarary,  gfeïi^rr-y.ifÇt.^-çjf^^^..  , 
Lie vi n ,  cbaa  t-  L^marcliand. — Godelard ,  capor,  de  gwn.r**'  Ca^  \f^t\  »  lA» Ty 
Brîsaet.— ^'càïd ,  cbpo#.  de  grtafn.<**Nerea  ,.gren.— Leroy.^r.— Fourtaler,' 
gren. — LIaSid  neren.— Cein,  gren.— I^dafr  jenne.— LrcUir  alti^.— Mfcpo-  ■'' 
Jet ,  olias— i  éric ,  ebaa.— DumorL,  cb:ia. — Hébert  »  chat. •^(tonlVe ville  v^ 
grené-^VallAR  aîné,  gren.— Morîc^,  cbas  — Longnemaro  ch.<^A.  Lediao^ 
cbas. — L.  Dclifqae ,  cb. — Bonsignj,chaa. — Delanla.^,  eli>^Lerciei,  4>l^«— ^^  .. 
Srig-teur,  cbas. —  Benanli. —  Cluinvîère  atnê ,  eaporal  de  gren.*— D^dieniti/t 
greit. — Guerôiilt-L'adér^ ,  grrn.— Daval-Liard  ,  grcnv—  Qniinbfïl.Y'C'^^^r- 
menil  père. — Clo^enîl  fils. — Mealier,  can.— Beaorhainp ,  ex-^jnaant. — .' 
Boncber. — Jobtn  ,  gren.  — Ch.  Antil,  gren. — Leloir,  rctéran. — Arittfde^^ 
— Dniand,  chaas. — Lefebtre,  cbaas.— DagaiUon,  gren.— BUnehenMifl'p; 
rétéran. — Blancbemain   fila,  ex-ofT.  —  Laurent  Blancbemaia,  réiénnu— • 
Peoaetoiw—Tboniaa  nia  f  gren. — Beaudooin,  gren.  —  BetnmdJ^-^GfMlle- 
main,  gren. — Yvost.._yasseur,  pooiptir. — Fri-nard  ,  greD.r«^anlbifrb>L^ 
ray,  gren.'— Alphonse  Gilles,  gien. — Larcmoa,  ebaaa.— Gronvel»  grenad. 
—  Bieiment,  greoad. —  llanin,   grenad.— 'SeinM|lien..<rrÇbciAîn,  cbasa.— i   . 
FLiubarl,  {^reo. — Gust.  DDJanlin.— ]V«i)ion.»Titrac,cbfss. —  Cbardfnier 
cliasa. — Kibel. —  Bononl ,   greaad.  — Bousscl ,  grenad.— Léon  Weli.*^' 
Fëlix  Testa.-*  Xctrel.'*  Dm ier,  grenad.^I^etit,  mnsic.îen,M  TtfdSgnl»-^ 
Angeinan..^  A.  Lefebvre,  ex-grvnad.^Lefnbvro  ainé.^  A.   Dnril.>«  Do».   . 
hoc  âlnê,  gienad. — Amable  Duboc. — F.ng^ne  Doboo.r— AngvabqPi^bae..'  . 
^—Margot,  serg.  de  cbass. — lidrëré-Beljaiube,  8r«g,  de  f  hau,— Etieiipé', 
iRonnscly'  aerg.  de  chais.'»— AnUble  Charles. — Jalca  Ouin,^ai«.'-^Bunèl.''  ' 
— Manuel. — Beriillenx-— Lanre«t#^Carré,  chtsa.— Léréssenr,'  grènéd.^^— ' 
Dedessuslamarr,  grennd»— Uodoain  ,   caporal.r-Templecj  gfenMd.*-^Ul^^^ 
coinuè.— Neven.— C^odebin  fils.— Delisle  ,  cbass.— Anbrdn  ,  '^;^— Baitbt 
père,  ex-oflicirr.— Dachrsnr,  cbaaa. — Bénaid.-^Bîntrd,  gTtii«drf-^a^|«ct;  . 
lils,   greuad.— Gellouin  fila,  grenad. — Cartier  fils  ,  capocftk  de  cbtMrrTr* 
Depinay,  narérbal-des^logia  de  la  garde  à  cheval.  — Lenormand  jeune,  ' 
grenad  —Cuisinier,  idem.—- Goumei-Pêsaubris,  ideni.<^lÂN|nct,-'cbêfti.«^ 
Delemarfs  idem.— Félix  Bapaume,  idem.  — Quinét,  Mrgent  de  ehna.-^  . 
Turgis,  cap.   des  pomp*  de  parnêfei.  — Lncas,  ex-Bentei— nt>»i'rtba>t  . 
sapeur-pompier.— Lrmattre,  grenad. — Alph.  Lefebvre,  fonn.  de.gsiMaL^ 
Lelifbvre  fils,  serg.   de  gtenad. — FaùcOn,  cbaaa.— Eeuftoh,  id,'    . 
(aCo  suu6ciip(curs). Total  iasqni^6|(,|AiiK«576 — La  suiiû  à  demain* 


ommac^  à 


NO«VEW*SDE  MERi 
Cahii*  ^^mirsAjià  goélette  laFélîctté  , 
de  Morloix  ,  cap.  Lmdel  ,  chargée  de 
trèfle  •  en  deitinatiou  pour  New-Cjstle  , 
»*ctl  perdue  ,  le. 7  de  ce  mois,  à  l'entrée 
du  port,  bii  elle  avait  essayé  d'entrer  à 
mer  ini-pleiiie  ,  par  suite  d'une  forte  voie 
d'eau  qu'on  avait  découvert  à  bord  L'équi- 
page s^est  sauvé,  tnais  le  navire  cl  ia.tar- 
gatson  sont  perdus  1  U  mer  ayant  fracassé 
le  b.^timent  qui  s'est  ouvert  uue  heure 
près  avoir  touché. 

Hier,  à  onse  heures  du  soir,  le  bsick 
la  Marie ,  de  Cuerhourg  ,  c.  Flatubarl , 
parti  de  Dunkerquc  avec  un  chargeaient 
de  charbon  de  terre,  en  desiinalion  pour 
Rouen,  s'est  également  jeté  a  la  côte. 
On  a  sauvé  l'équipage ,  mais  il  est  pnî- 
sumabte  qa'ou  ne  pouiru  renflouer  io 
navire.  

Ijc  capîlaine  du  brici  le  César,  arrivé 
de  Bourbon  à  Marseille ,  rapporte  que  \c 
capitaiue  Durlc ,  du  vaisseau  TEpauji- 
nondas,  et  le  vnisseau  le  Ciraïbe,  étaient 
arrivés  à  l'Ile-  1r-France  les  6  et  7  oclx>bre. 
Lé  capitaine  ft*b»ifat ,  du  brick  le  Pierre, 
devait  pjrlir  înccs^ainment  pour  Marseille) 
•l  le  brick  le  Jeune- AlphoUbC,  c.  Ëmeric  » 
pour  Géues.  U  14  février,  aux  eavirous 


de  Madère',  tl  k  par)?  au  can.  Mouier, 
coibniandant  le  vaisseau  la  Thélis  ,  paiti 
Je  21  janvier  de  Bonleaux ,  ail.  à.  la 
GuaJeloiipe.  Le  17  dudit  ,  $ur  le  cap 
Saint- Vincent,  il  a  parlé  au  cooimandant 
du  brick  de  suerre  espagnol  le  Saiul- 
Joseph ,  qui  étsi  t  depuis  3  luoii»  en  croisièn* 
contre  les  corsaires  insurgés. 

—  L<»  St.-Viclor  ,  de  Uédon  ,  clnrg»^ 
de  vin  et  eau-«lr-vie  ,  dont  en\-in)n  80 
barinues  ont  clé  sauvées  1  s'e5i  )>erdu  au 
cipu*Ailly,ànnelicu«  et^lemie  de  Dieppe. 
Ou  n'a  trouvé  persoune  a  bord. 

.  — Le  ïnronnc  ,  cap.   Jo«e  ,  qui  éfait 
entré  de  rc!â':he  à  Dii*ppe  ,  ven.  de  la  Ro 
cli^lle,  dcstiiîé  pour  Sl  -VWery -sur-Som- 
me ,  avoc    un  cliargc'm*»nl  dî  vin  et  eau- 

le-vie,  s'est  ériionë  on  sortant  du  porc 
On  a  (jf^baïqué  les  marchandises  qui  vont 
éire  mises  en  magasin.  Le  bAlimenl  a  été 
rel'MC  et  est  rentré  d.nis  le  port  oii  ou  le 
réjare. 

MARINE. 

Le  commissaire  de  la  marine,  à  Fé- 
c.iinp,  prévient  le  pnbhc  que  ^3  Iwrriq 
de  vin,  portant  la  marqr.e  AR  MliC, 
II**.  3,  et  une  barriq.  coi»lenant  environ 
i^i>   pots   esprit   de  vin,   uarquée,  B^i 


il''.  166  y   ont  été  sauvées  et  recueilh'ea 
Jcs6  ,  7  et  S  de   ce  mois,  sur  là  c6le  de  . 
Saini-Pierre-éri-Porl. 

Une  autre  b>rriq:  de  I 
vin,  au. tiers  vide  et  mar- 
quée, a  été   sa uvécà  Fé-^ 
camp,  le  la  dudit  mois. 


100» 


AnniVAGFS. 

Mar^eîlh.  t  10  nttir^. — l^e  brick  leCé«âr, 
cap.  Nand  ,  ven.  de  rile-fle^Fraace  et 
de  l'ile  Bourbon,  d'où  il  est  parti  le  17 
novembre  ,  ck  deaooo  sacssucre^  4<^ 
sacs  rafé,  3oo  sacs  |>oiYre,  et  4^ -bal 
girofle. 

—  Esi  entré  en  quarantaine:  Le  na\ire 
américain  (Vlide,  c.  Eadieoo  ,  venant 
de  Richemond. 

PORT  DE  DLNKERQUE, 
Le  10  mars  est  trniré  i    • 
L'Isis,  cap.    Morel,  en  relâche,  ven 
de  Rotterdam  et  ail.  au  Havre» 
Sont   soitii  : 
Le  Saîut-Je.m  ,  cap.  Fan  que  t ,  ail.  an 
Havre. 

la   Jeune-Esti'lle ,  cap.  Mognan ,  qilL 
.jU   Havn^. 

Ln  Joune-Victor ,  cap,  Mounler^'all, 
aa  liavre. 


1^  lexuif ^<r»d«<£iaiiIU ,  c.  Olivier, 
•U.  i  HfNia«ur. 

Le  Mnuger,  e.  Olintr  »  «n.  à  Dieppe. 

Le  Sainl-Jac^uei^  cap.  Pelletier ,  ail. 
à  Fêcaiop. 

La  Jeuue-Cainille ,  cep.  Sîinoa-Lcfran- 
^niê  «  ail.  à  RwMM. 

La  Marie ,  cap.  fr'lambarl  »  ail.  k  Rouen 

|ja  Jeuae-Sophie  ,  cap.  Vermont ,  ail 
I  Rpoea. 

fiS  Saint-Pierre  ,  cap.  Plambart  ,  ail 
à  ftouen. 

L*Agikv  cap.  Frigoulta  M-  à  Rouen 

La  PaiiL,  cap.  Hochet,  ail.  k  Eouen 

La  ProfMeitce ,  csp.  Lelellier ,  alL  à 
ftoueo.  

LORIENT,  5  man. 
Samâ  enirés  les  a  «i  3  ; 

La  Nataiie  ,  cap.  Gurrciiais  ,  rh.  de 
gournahics.  —  l'Aiig«!-Gar<licn  ,  c.  Jouan 
-7-  le  Petit-Félii ,  cap.  Uesbois  ^  ch.  de 
diverses  uiarciiauJisei. —  leSainl-Luuis, 
cap.  Gayer  ,  ch.  de  Salajsou.  -^  la  Lucie  , 
cap.  Duasac  ,  ch.   de  fer. 

Sont  êoitis  du  I*'.  am  %  i 

ÎjIR  Courrier  ,  cap.  Bl.iise  ,  atl.  de  Re- 
nandet  à  Likbonne  ,  ch.  seigle.  —  la  Ci- 
iherine ,  cap.  Kt-rkerhot  ail.  k  Koucmi  , 
cil.  .de  via.  —  le  Jean-lî.i|itièlf.«  c.  hou , 
eJL  la  Concorde  ,  c.  Pio\ost ,  ail.  Je  Uor 
diftus  à  Aoueo  ,  ch    de  vio. 

NANTES  ,  10  marfw 

Les  affaires  coniui«^rcialps  ont  continué 
à  être  calmes  penJanl  U  scrii-iiiic  qui 
>ieut  de  s'écouler.  On  cite  >eulcnieiit 
quelques  sacs  sucre  Bourbon  ,  bonne  3*.  « 
V.  loa  fi-  5o  c.  Lrs  bruts  Guadeloupe 
et  Martiiiif|uc  sont  toujours  tenus  sur  le 
pa*d  de  100  fr.  la  bonne  4*.  ;  uuiis  il  ne 
se  présenie  aucun  acheteur  à  ce  prii.  Les 
rftfliiiés  ont  Iniblî  ;  on  aurait  le»  qaatro 
caissons  de  3i|5  à  35o  le  kil.  Quelques 
balles  de  cale  Bourbon  out  été  placée» 
il  4^^^  •  ou  Jciiiaiide  3  fr.  ç)  >  c.  k  4  fr. 
poiu*  le  Sji.it— Doniingue  ;  les  autre»  qua- 
iités  ue  sont  iiuHenieul  deiiuuidi*e».  li 
s'e&t  vendu  vingl-kix  balles  et  ha  lui «4:o1  un 
S^iint-DoMiiii^ue  à  t3o  fr.  «  le  Oroiiur 
niarchand  »*ist  pav«*  jum|u'4  i^G  fran'i , 
par  cinq  et  Ji\  ballots.  Jl  re^ie  à  poine 
à  peine  \ingt  c.ii<*se>  imli/^o  Birni;alc  sur 
nuire  pljcu.  Lv>  détriitcurs  »ont  fi.Tuie& 
dans   leursi    preti  niions. 

Le  M\oii  b!f*u  |)ûle  s'obtiendrait  u  73  f. 

I«e!»  IrnnioiM,  cl  p:ir  ^nitc  les  aulrr» 
ISfain»  ,  IrgniiKM  et  rirîiir.i  sortiMit  de 
roiibli  |iir*.«f|iie  coiiiplrt  nu  ils  êluient 
toiiilH-s(I(*j)ui«!nngti*ni'».  (.etlcf  ivonr  lient 
au\  l>*>oius  ni'iuiff'a'i'S  pour  lla^-onn(^  , 
|^nr«l'»:iut   el    T^)Illou^p.    l!ole  : 

Fro.iifii!  ili»  Mai  }i*rnul  ,  2,So;  dii  l>n«de 
la  l.oii^,  5  iS  «  3i5  f.;  l'u  haniiN*  l.i  Loire, 
•Ji8'» .« 'wi  »  f.  ;  sri;;  »•,  1^0  à  iiSn  ;  orgn,  i5n. 
sivot.ii*  ^r(i«v',  i>i«.i  I  L»o  diln  |j(^lilf' ,  11(1 
il  1 1  0  I  :  hiri<  of«  M.inr<  ,  peu  reilierclir. 
iSuâ  i<)  >  L  les  i5  )i'*c(ol. 

Faiiin»  lj"uit'  de  frotiirnf  ,  TiS  f ,  ;  ?.' 
qiialili- ,  ^S  I.  ,  It'  »:ic  de  l  ^j  Lil.  ort.  1 


Tm  de  penri,  tautîré,  pr«ur«  qtnKitf , 
38i  4%  f.  :  4euukni»,  33  à  56  f.  ;  troi- 
$hme  f  '«7  f.  5o  c.  à  38  f.  5o  c.  U  bar- 
riqlre.  Lea  achats  cMitînuent. 

ji(6  Unuhéê à  5  60 al  ff  70  la  telle.  Cet 
Jiticjt  a  uQf  deiQinde  bornée. 


Mi«i  uet  roMiuFa  nFâcaoïiTi  VT  lh  sresil. 
—  Pour  lu  Havane,  —  f^  navire  anié- 
rtciin  Aenérîca  ,  cai|  \^.  Graees ,  de  370 
Uiim  ,  fin  voilier,  doabl  en  cuivre,' 
partira  pour  Xa  Havan.o,  três-iucessàiis< 
niPtiL ,  ayant  la  filus  grande  partie  de  son 
cbirgemeut  en  magasin.  Il  offre  lea  ei 
tnén^geinf*ns  les  plu»  agréables  pour  les 
pajsafefs,  et  on  p.irle  français  abord. 

PORT  DE  ROUEN. 
ftSTIBES   BXTa^ia. 

Le  sloop  la  Thérèse*  Désirée  .  cnp* 
nnur^tery  10  lonn.  ,  ven.*  du  llayre  1 
cho    Brai  ,    dois    '.**  Campéche. 

r^Smack  nldenibour^eois  Vrouw-Ge* 
sïna  ,  cap,  Laarinan  ,  65  toon.  ,  ven. 
de   Londres  1    ch.    machine  k  vapeur. 

flAVIIItS  EXIHCDIFS. 

I.c  bricV  r Activité  ,  can.  Guîchon  , 
ven.    de  Loii*!res  «  ch.-  caf^i  ploinp. 

hn  brick  l.i  Ciroline  ,  cap.  ^Soupat  « 
ven.    du  Londres ,  ch.  rafé,  plooib. 

Le  hou  ri  le  Jcnne-llenri ,  cap.  Jegi  | 
vriu   de   Dunkcrciue ,  ch.  de  charbon.. 

La  ^flotte  holUoilaise  VreinJschefI , 
cii]>.  Martens,  \cn.  d'Amsterdam  ,  ch. 
Trofiiagr. 

Le  sloop  Louis  el  Fanny  ,  cap.  Goa* 
nier  ,   ven.   de  Rouen  ,  sur  Test. 

PORT    DU   HAVRE. 

RAVIRES   BXPkUlis. 

Le  troî«-niârs  ".nu'ricain  ITmpérial  , 
cip.  Terrier ,  ven.  de  Bordeaux  ,sur  le^t. 

Le  irois-niAts  nmcricnin  ,  Warringtoo  , 
\vn.  de  Bordeaux,  sur  lest. 

Le  troi^niAfs  la  Bayonnaisc  ,  cap. 
Fi^rrt»  ven.  de  Tliily  ,  cli.  baloLiges. 

Le  [>.iquibot  anglais  Lady-Wellinglon  , 
cap.  vVelIingtou  .  ven.  de  Southamplon , 
ch.   de  passag«?rs. 


Ucli^.  rËÊâmfrtHiigm.  t.  Prerd. 

La  griban.  l'Euahroaine,  c.  BellefeainM. 

La  gribane  la  blonde  ,  c.  Auionlt. 

Lajgribane  la  Jeuoe-Elise  9  c.  Morand. 
ooni  montés  m€  passés  deàoiêi  : 

Le  chasse-inarée  .....  c.  U 

-*le  Saint-Pierre ,  c  Joaellec. 

•— W  Jeaise-Menlor  f  c.  Daoo. 

Vkupstie  et  Pierre  ,  cap.  Maillet, 
pt^et  Deux-Cousines  ,  cap.  Pothrngt. 
bLe  Jean-Baptiste  «  can,  Marsère. 

La  Perle,  cap,  Guîclion. 

La  Louise  y  cap.    Hubert.- 

L'Auguftle,  cap.    Noël. 

f^  hillas  ,   cap.  Sanis^HearL 

l^e  Plialy  ,  r.tp.  Ken  fa  mm  Bnnafl. 

Le  Junestf^t  M-irv  ,  cap.  Thortd-Tonag. 

^cnt  ilc  yord  fford^Est ,  vent  frais. 


PORT  DE  QUILLFRELT. 
Sont   arrives  ih   l'illequirr  :  le   i5   et 
Jt'ict'tiHtis   le    16  : 
Le  hé^ulu-i  .  <ap  f^rvrux  ,  .lîl.  k  lîrcsl. 
La  Jenriy  ,  r.  Br^tan^  ,  ail.  â  St. -Mal o. 
î.e  Lovisi* ,  r.«|i.  Berlin  ml  ,  .ill.  â  Bord. 
La  J"Uiie-Kn!;(Miie ,  c.  (iiilnnibel. 
hn  Jeuiir->anoii ,  c.  M  «lui. 
L'i  .Saillie- A  II  ne  ,  c.  I  abour. 
Lu  >oriélê  ,  c.  D'-Jafargc. 
L*A  hiîle,  c,  Ri.loret. 
I,a  ^lrlie,r.  ILIIy. 
^41  r'i'lintt* ,  c.  Loiiienu. 
Lr  l'inifiioiit  ,  r.  ^froii't. 
L.i  Mère- d''-F.iiiiil!r,  r    Tnlwriif. 
S'jfit  mollir  s  ft   po^rs  à  Li    marée  du 

fN'iiîn,  lr  lih 
Le  fl  ogre  lli-urcui  ,  r.   LignfTe. 
Le   sloop  le  (ilairvoy.irit  ,  c.  Julienne. 


AVIS  DIVERS. 

'.   it,^P^ente  volontaire  feue  ^evj»  dm 
CfS.^ation  de  Comméitc^m 

Mercrtdi  pruchain  19  bmi^v  9  lip«m  da 
M  joan  loivaiu  ,  uni  ^um  beaoin  lera  . 
en  un*  iliiiMiii  mm  ^  Rouea,  rue  i>e«icr«1<l*.  ■$« 
il  tr»,  par  Tua  de  MotMtnrt  les  CJumaiIrtsIiai  ■ 
PrUaorv   de  «.«ene  ••Ile,  procédé  à  la  vt-ale  ve* 

lUire  ,  pour  casM  de  ceie<iloa  da  cosomm»  • 
de  dîvereUEUDLËS,  EIFEI'S  n  MAKCUASI- 
DKSKS. 

Meubles  f  coiuMtaBi  «a  oeleMÎle»  k  aMfia  da 
fib*iy*  I  cheifc»,  uMm  «  bal'lH  ,  anBoIrae» 
dee  9  koiMcifl*  ,  laotUiae  a  loolrr  al  à 
oardir,  iiobiiMi«  iiiyaaa,  pMiiatt,  aie. 

âiarckmntiismM  9  •■  «ac  graade  quaa|iié  da 
pâècx»  de.cuitju  de  Aoucn  9  da  diver»  dcseia*  , 
ïaiscft ,  qaalilé»  et  nuaiéroe. 

Celia  «eaïaMirii  lira  k  U  requête  ,  aoxcTiarprt. 
dausea  et  condilioBt  qui  ■eruni  «nuni'ce»  a  a  pi  u- 
cèe-Terbal  «i  annoncêv»  Jor»  de  mju  fiuveriurr* 


THEATRE  DES  ARTS. 

(On  conimrUcvra  à  6  heuies^) 

LES  DRUX  PÈKB5. 

on    LA     LICOU     01    ■••TAVIQVE   , 

V^udeville  fii  a  aetrs  ,  de   Dapat  r. 

LES  FAUSSES  CUNFrOËNCM. 

<Jonitfdic  en  5  actes,  «le  Marivaux. 

M*  Moiraosi ,  prvinier  Ckinicinv  du  ThtfAire- 

Prtiiraie.  remplirj  le  rôic  dr  iMdLotJ 

Dorante .  S«i«  ;.Klme. 

lie  mi  ,  Bie., 

f.uhin ,  AKuichot. 

Le  Comte  n  Ruche. 

Le  JoH  \iillcr ,  V  a  I  •  ■  1  c  r. 

Vn  Laquais  ,  S(  illier. 

AranwUf  ^  Meid.  I.f;;iaiid. 

.    Madame  A*- gante  ^  Durersia. 

Marton ,  Dur.uid. 

LF.  GRONDEUR, 
Coincflîf*  m   î  ac'^4.   do  Bru"!*  et  Palaprai. 
M.  MowKiiii  remplira  le  râle  «le  L-di^e» 
Fatiel  ,  Mnuchc'i. 

Grichardt  (juy.iud. 

fh  cri  fin  an  ,  Roche. 

Jrisict  r.a*ancir»e. 

Mund*r^  Ernfgr. 

Mamura  .  H  a\  n.il. 

Vti   Latfuais  t  8rilLer. 

Mitnsrrur  iii^ault  ,  Va|i-[fe, 

Bnflon ,  Fan-M>inrhoff. 

Clarice  •  llctd.  8.iini-EJine. 

Ji^tri^n^a  t  Laloj. 

Cu/r'tfu ,  iMiranJ. 

liojine ,  Duruiiirl  fille 


tu.  liî.OMî  LL  ,  IMFRîiltlK  IN  GNKACTLRtS  et  kn  TAILL^:-nOL•CE,  ace  Sawt-Lô  ,  K-  34,  pus  le  Pklms. 


«fia 


HABm: 


î  l>^tt  i 


J(Ssoiî*:tjr*î 


LA  NACELLE,,      ' 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


'  CfltU  F«oUl«  R«r<U  tpf^  let  jasr».  S'adresâer,  poor  rAhonncmeiit  et  la  Rédaction  ,  au  Bureau  de  fa  IVavelfe .  Place  dei  Carmes ,  n*^.  48»  &  Romb. 
Oa  a*«liaiMM^  Pail««  cbea  BAzas«T-TBivi.as ,  me  de  Richeliru  ,  n^.  73.  —  Au  Hàrre ,  ehes  Cbapclli  ,  me  de  Paris.  —  Et  cfaes  tous  les  Libraires  el 
IKr«cteAKf  des  Posées  du  Département. —  Le  prix  de  rAl)ouiièmeut  est  de  j 5  fr.  chaque  trinesirè ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  Bà  c.  parla  posta. 


UN  mm^  DE  CLERCS. 

CHAirSOif. 
Air  :  Drpêisez'VOtUt  éépiUe^-ifOàêt.  (des  Oeax  Edmond.  ) 


k  ea  banquet  qui  nous  rasseaibte  , 
Pour  noQs  contenter  tous  enseaible , 
Auiis  •  je  chante  dune  nMa  vart 

Les-  drohs  des  cleres.  (  bis.  ) 

Idaîuts  et  maints  plaideurs  sans  ressource  , 
Sondant  ie  désert  de  leur  bouts^, 
Couiuissent  trop ,  poiir  leur  malheur , 

Les  droits  du  procnrear.  (  his,  ) 


Approches ,  gentîDe  orj^îdrne  ; 
Si  votre  tuteur  tous  chagrine. 
De  vos  intëressaas  rêver» 

Parles  aux  clercs. 
MaU»  vouSf  filles  par  trop  majeures, 
Qqî  bavardez  pendant  des  heures  , 
De  vos-  procès ,  de  vos  douleurs  ,   * 
Parles  aux  procureurs. 


Aimables  femmes  négligées , 
St  de.fos  époux  ootragécs  » 
Pour  vous  venger  de  ces  pervers , 

'  Paries  aux  clercs. 
Mais,  vous,  effîrsyantes  Lucrècet , 
Qu^oflennerairnt   douces  caressas , 
.  Ah  !  oonlez  vos  peines  siUeurs  i 
Paries  aux  procnraurs. 


(  bis.  ) 


(  Ih'  ) 


(lis) 


(^/'O 


▼eues  ,  jeune  at  charmante  veuve  , 
Lasse  d'une  pénible  épreuve  ; 
Jio%  bras ,  nos  coeurs,  vous  sont  ouverts  : 

Parles  aux  clercs.  '  (  bii  ) 

Mais,  vous,  vieilles  sempitamalles , 
De  força  au   veuvage  Bdïles, 
Du  défunt ,  objet  de  vos  pleurs , 

Parles  aux  procureurs.  (  bis  ) 

Tous  qui ,  ssns  la  taxe  inhumaine , 
Psyez  grassement  notre  peine 
Par  des  émolumens  offerts. 

Parlez  aux  clercs.  (  bis,  ) 

Cliens  remplis  de  défiance , 
Tons  qui ,  poar  la  reconnaissance  f 
Sur  le  tarif  régies  vos  cœurs  > 

Parles  aux  procuroon.  .  (  ^^  } 


Be  ny ,  qoand  votre  msitt  sarante 
Garnit  une   table  qui  tente  , 
Ah  !  fut  elle  de  cent  coaverts , 

-    Parles  aux  cleros.  (  his%  ) 

Mais ,  qoand  il  faudra  qu*oaâcarte 
Le  coût  de  la  fatale  «arte , 
Vous  devries  bien ,  cher  traiteur  y 

Parler  su  procureur.  ^  {  bis,  ) 

DICTIONNAIRE  D'ANiCDOTES  SUISSES. 

(  1  voL  i8a3.   Prix  :  3  fr,    5o  c.  ) 


Les  plus  Mies  ptget  de  Vffistoim  dtts  Suiâ^es  sont  écrites» 
Ces  pngfs  sont  iininorlcHes  coiunoie  les  ex))foits  de  ceac  aui 
achelèrcut,  au  prix  de  l^ur  généreux  Mtig,  le  premier 
bien,  la  liberté!  Ce  bue  les  suisses  ont  fait  pour  secouer 
le  )oug  de  la  maison  d'Autridte,  e>t  incroyable^  et  si  Té-* 
|waue  de  la  conquête  de  leur  inctëpi  ndaoce  était  ploi(  éloi- 
gnée de  nous,  OQ  mettrait  au  nombre  des  fictions  les  e/Torts» 
les  exploits  et  les  travaux  de  ces  braves  oioutagiiards.  Ils 
les  expient  aujourd'hui,  et  cette  liberté,  dont  naguères  ils 
étaieut  si  fiers ,  o*est  presque  pl«s  pour  eux  qu'un  être  de 
raison.  Depuis  qu'ils  ont  vendu  leurs  brjs  aux  autres  nations, 
qu'ils  ont  servi  d'instru/nent  à  toutes  les  volontés  et  à  toutes 
les  passions  (1),  ils  sont  retombés  au  niveau  des  monarchies 
absolues,  et  si  quelques  cantons  conservent  encore  le  feu 
sacré,  les  autres  u'onl  pas  même  Fombre  de  ce  qu'il  leur 
plaît  d'appeler  une  république.  Les  suisses  ont  oublié  ces 
>eri  écrits*eu  vieil  allemand  sur  la  porte  d'une*  cbapelle 
élevée  à   uii   de  leurs  libérateurs  : 

»  Ici  /ni  tué  par  Tell^  le  super à^  Gessler,  Ici  est  le 
berceau  de  la  noble  lUttsrié  des  suisses  ^  en  iSby.  Coni" 
bien  ilure^a-t^elle?  ausU  long-lems  que  nous  ressemblerons 
à  nos  ancétns.  » 

Et  cette  ressemblance  s'efface  tous  les  jours;  Q  suffit ,  pour 
s'«a  couvaiucrc-,  de  lire  le  VicUonnaire  que  npus  aun^u- 
Çons*  I^ous  allons  choisir  deux  ou  trois  anecdoies  qui  dou- 
oeroQt  une  idée  de  celle  coujpilation. 


(  1  )  Lises  les  Confessions  de  /•  /•  Rousseau  t  et  le  f^v^a^a 
des  Frères  BaehevUle* 


I^  brick  rEugénie,  c.  AllarJ,  ▼•  idem. 

I^  «loop  rAun«ble-Yictor ,  c.  Flaj  ,  t. 
de  Rouen. 

^le  Hieii-Aiuié ,  c.  Leoiieux  «  t.  idem. 

—là  Fraiicine  ,  c.  Reniut,  v.  de  Rouen. 

—la  Clémeotinêi  t.  Paris,  ▼.  de  Rouen. 

— l'Kipoir,  c.  Leinoine,  y.  de  Rouen. 

•^a  Cécile,  c.  Daufref ne,  n.  de  Rouen. 

~-rKf|>craiice  ,  c.  Tliieii ,  v-  de  Rouen, 

— le  Jeuue-EdonanI,  c.  Ménage,  r.  id. 

— -lepetit-Bdouard,  c.  Bri»ftou,  v-  idem. 

-«-let  Trois-Sœun.,  c.  Postel,  v.  idem 

Le  cliai»e-uiarée  le  Grand '•Frederick , 
c.  Trrhudic  ,  ?•  de  Rouen. 

Le  diasse-niarée  T Ai cuable -Virginie, 
c.  Vallée ,  V.  de  Rouen. 

Le  dogre  le  Jeuiie-Kiuile ,  ç.  Fonle«> 
seau,  V.  de  Rouen. 

Le  brick  le  Passe-Parlout ,  c.  .Métayer , 

V.  de  Rou<*n. 

Le  iluop  TAlcide,  c.  Descamp%T  idem 

— rAdële,  c.  Lcrat^  Y.  de*  Rouen. 

— la  Jfeune-i^lifp^c';  Pë\n.  Y.  de  ftooon. 

— rAleMudre»ç.  Rou^bcI,  y.  Je  Rouen. 

Lfr  bffkk  luJipn^iAmH  *,  Ç;  .Çhc\,  ;'Iîer. 
y.  de  Noirmoulierse 

Le  dkaiie-Miailée  l»Elj(^»Mari0«  c«  Ckré* 
tien  9  y.  de  Croisic. 

HAVIIES   EXPriOltlS. 

Le  ebas9«J|iiapér  H  Ikbet-Catherine, 
c  Leleheen  «  air.  de  Mewenf. 

Le  diajie  mmiê  ta  J^miy^Jutenae*  q. 
Lamer ,  ail.  k  Rouen, 

1^  ciia«se^m«rée  II  MHC«^Akfbei€a|). 
Leret.aH.  de  Houém, 

Le  eliaa«e-inarte  rftnae^Uriev  o.  Lmi' 
renr,  ail.  de  Routn. 

I.e  cb«se^iuarée  l«  Pecilo-ICrBniiCànr ,  c. 
Salvy  ,  ail.  de  Uomq. 

Le  diasx^'inaréfr  le  Mfi^CldintfltrC- 
Laibotarn* ,  ait.  à  Roiira. 

Le  sioo|i  lu  Fclieité  ,  c.  Liban!-,-  ail.  «i 
Roueu. 

Le  clMlfivfiiar^  hè  Tfi*r«ft,  eaf».  Lan- 
goiirt ,  ail.  .1  BordtaW.  ■ 

l'«e  cba>«e-maré«*'  Iv  P^ovidener,  ra|iit 
Lecorte  «ail.  à  Hordeaui» 

Le  Cfi Ja»e^  niarép  rAimable*ll7ine,  Ga|i. 
Lcflotfh ,  y.  de  Rbidr  ut. 

l.e  c!iii«se-iiiaii.'e  hi  Louise  ,  c.  Versop. 
ail  à  B>jrr1e.-tij« 

Le  cb  •'<ic-iii.ir«^  la  )lflrie-Jc»sr|ilie ,  c. 
Jiflri'j  ,  a  I   à  Hrrsl. 

l.e  cliaà^e  m..r'e  le  Ilon-Pere*  c.  Pou- 
ligné  ,  ad.  h  \  iiniraiii. 

Le  cli.i»  e-riiaièe  la  Zoé,  e.  Trémenl, 
ail.  k  nonJt'SMi. 

le  cliA^^f^nMiér  !;t  Marîv-IIj.i€tnle»c. 
I^tiri ,  Jiil    k  Porde  ux 

Le  cli.isu-rii;iir«*  l.i  Sainte- Wiiic,  cap. 
Pifili,  ali.  a  n^rliMUi. 

Lt-  t'Inssr-  :.a  l'i^  l.i  Mnrie-Rfise,  ca|MC. 
.1  V,t*r  l«:ll«« 

Lf  îr  A-f -iii  i.'v  !i*  Sniiit-Josepb,  cap. 
Ri)i);n  .  •»!*.  ;i  l  ur 'l'.'in. 

L-  *  I».i<  f-fiiiirerAi5le,c.Talliouarne, 
a!|.  j  T^  'l  :iiix. 

L»  •  I -iii;:ri'i  î,i  Marie-Françoiie ,  c. 

La'h«.i-i  \  a'!    h  V-r.Ip.mx. 

Ip   O.vii»  r\iiii.iMi-l-rlii  ,  f^p.   Pilon, 


(4) 

Le  iloaprEole,  c.  Bélanger,  ail.  k 
Caeo.  ^ 

Le  floop  les  fiM^Kifti,  c.  Robert. 
Ail.  k  Caeé.  ^ 

Courlien  ,  MU.   DuU\ ,  GaidS^  et 

PORT -DE  qiau4MlfiKiT.      .«  I 

t^tif0'tiéait  dm  '-A  'tut  11      "V  " 

Le  cb4ft«e-marée  l'E toile* Je-l»-.Mer,  c. 
Matelot  ,  aU.  k  Martnars^ 

Le  cha^e^nUrée  |t»  QiiMr#-Sœgra^  c. 
Lcpan  ,  ail.  k  ta  Rocbelle. 

f.o  rhaMe-marée  le  MegnifiqueyC.  Esaao, 
ail.  k  llordeaax. 

I.a  goélette  la  Clara,  c.  Kuco  ,'  ail.  idem. 

l.r  cii.-iii.  leP.ic>fiqe,  c.  Laurent,  al.  id. 

Le  sloop  hf  Jeiinc^Flore  ^'  ca(^.  Savalle, 
•lalL.au  iUvre. 

1^  cliaue*inarée  ,  le  Pêre-^PamiRe  , 
can.  Calo^,  alL  à  Hordeaua. 

le  ehai4^-marée  l'AtacMUa t  c*P«  J^* 
iKrrtV'iitt:  Ir'fcymiiw/- 

Le  »loop  la  Roialie,  cap.  Penil  ,  ail. 
nu  Havre. 

U  g(»e1elte  la  Mdie ,  cap.  Breton,  ail. 
k   la  Rocbelle. 

Le  dogrt*  la  Ville-Je-Rédos  ,  cap.  Mb- 
riQ,   ail.  à  RordeauiL. 
.   hç  (logrè  le  \élocirm».cap.  Néel ,  ait.' 
au  H.ivre.     * 

1^  grièlctle  le  Çauvial,  cap.  Aliard , 
alL.k  Uordoaus. 

U  b.Miuiiie  la  Diligente,  cap, Hubert , 
«il   ki{«rfleur. 

U  luiacL  liolUndai&  Vrouw-JaOfina , 
ca|t.  Jans  ,  ail.  k  Elteoear. 

Le  brick  le  iuccè*  »  cip.  ^V»c^  ilL  k 
i^vonii^. 

i.e  briLk  Li  CouicLe,  cap.  Magnth^  ail. 

a  Dîi'pi^e-  ;    . 

Soiii  montés  ei  poséi. 

f  #  cbas%«*- marée  rAnii-<l(vla-Paix  ,  c. 
F.iff«li*^,  y«*n.  de   l^^nieaui. 

Lt*  s'o.if*  rAiiaable-I>é>iré,  c.  Oubui** 
H>'i,  yen.  d  Ilunfleur.  (  Cabn^,), 


L:ir^«'wCl  . 


ai 


PORT  DE  BORDEACX. 
Ou  i"  au  7  ,    Oft  so  iisde  tm  tMère^ 
1.1  Caroliii.'ï-Ann.i,  cp.  <.baiaU.Ytl.  k  <:hBr- 
Wioii  :  lp  Val  d*Or,  c.  Bureau,  ail.  k  la 
Martinicni''- 

PORT  PE  MARSF.rLl.E. 

Lr  5  ,  font  sortis  de  quarantaine  :  le 
navire  aiiiénr.iiii  Tîii*  Marné,  rap  l.earb, 
v«>n»  dr  t.lhirloton  i  les  Cnti-Smuts,  c 
llurt.Ce  Iwhment  l'iaii  pirlî  <fe  M^r**'?!?^, 
U  a»  no^rnibre  181^ ,  en  Jr^tinafion  dri 
Sénégal,  lo  m  luvai*  lems  Font  forcé' dé 
retourner  dan»  le  |>ort. 

Sote  des  ftntc*  rrrueilties  à  la  Bourse 
du  Havre  ^  tlu  |5  mars. 
5'>  bouc.  27  iKr^.  9o«  s^a  café  Porto- 
Uicco,  a  I  ir.  5î  c.,Vn  entrepôt. 

00  sacft  rafe  Cb«-ribon  ,  4  livrer  ^.k  1  f.  - 


4^  r. ,  en  f  Qlrepôl. 


4oé  balki  cotM Géorgie»  k  1  fir.  i5c 

acquitté. 

45  balfea  coUm  Géorgie ,  k  1  fr.  iS  e« 
3/4  «  acipitté. 

1 16  barri^Mf  f  tîai^  Tti^amtBjBOV 
»rut,k  loSfr.  ,  «c^itilAf^^^Q. 

49  barriques  sucre  briit  »   Bne  4*- •  k 

ioQ  fr.  ,  acquitté. 

Fécamp^  10  m«r« .— HÉaféiiM*bai ,  k 

heures  el  demie  de  ^^f^rt%i  BB  tl!?^* 

'  beur,  Gomiii*»dé  par  la  pair  oarrtfc 

urg,  cTYport,  a  sombré  ious  vaila  fît- 

à- vis  et  k  peu  de  distance  da  bi  batMkia 

dite  de  laiilaai  ;  du  bamniei  composaut 

{{Sr^u^page  de  ce  bateau  ,  aol  été  ■•jéa. 

fQi:VEl.LlvS  pE  NEK.  y 

—  Oa  Mua  éceirie  ÈtÊ$Hg^¥è  &'<lt 
an  j  àe  c^  mois  • 

Le  4  mars  ,   le  brick  anglais  TllOaiM  , 
Ci«p.  i.  Marris  ,  fVit  échoué  sar  ta 
f  d^AmbtatoSMa ,   pvàa  Bo«^ 
tlnyaesé^de  Limaeti Jl -4 -l.e 
père  saayer  le  natlPe-Mta  'eàf 
itfltae  joiir  ,-te  bfîeV  àkétiU  fimi'i'Mp*M 

oireti  plyifVk  tJii'MM'Wfir^mtmr*' 

Urines,  près  Boulogria»  daoi  J^'fr»%erséa 
de  Cork  à  l.ondres.  Le  navire  et  ta  car* 
gaiiaa s— terttiêffgmadt perJaa j  AiMlifiSf  ' 
tetau  el   an  aïonsse  anc  éle  sauver^  M . 
resta  de   l'équipage  a   pée»  aiusî  ^'«H-  . 
passager  al  ta  iesMae.  \ék  sloajp  mtafaf  b: 
i^dliam,  oa^^  Williagil  IvUta^b».» iM|<: 
brisé  sar  la  rôle  de  Berk ,  prca  Ha#h(peb . 
d.  n5  sa   traversée  de  Sl.-f^lichel  Ji'.Ajj^pi*, 

^res.  La  aat ire  et  ta  «arg|if»an  saat  pftMi^ 
quantière^eirt  perdus»  b'éqaipa/se,  apa^ 
dr  grandes  so«lf raiKes  •  a  élit  #siiyé  ^  à. 
l'esceplion  da  niMiee  qui  a  péri»  La  tf^Sfs. 
mâts  augtais  Hjrpolit*^  cap,  Coiband^dia. 
non  de  35a  tonneaus-t  s'eai  écboaiâ  M 
brisé  près  k  port  dirilau^ogi^  dans  sa  lnw<. 
vertéa  da  laltaeaae.à  Laiidre»,  Il  liuii  . 
chargé  da  sacra  «  cacb«'MUa ,  sal«cpai«|llfy 

|eia.  ,  el  Téqsiipagf  a  été  sauvé.  On  a  sativé 
peu  de  débris.  Le  5  inaia  ,  U  jloi*p  VglMia 
The  Sistecs ,  cap.  KiUo  »  s'asï  écu<i||é  •«#  • 
la  cola  cU  l«oivel ,  prii«  Biiislogne ,  dam  a» 
traversée  de  Meatii  à  Loadrae.  L'éfuipagc 
cal  saa\â.  On  es|>are  renllouer.  ta  navire 

jal  mnwr  ta  carg^iMNi. 


CIHSPIil  MâOBOINiv- 
Geiaédia  en  5  jctrê .  de  Uauiei 


LES  XSfXm  FORÇ4t». 
ov  lâ  Mivavksi  ne  Pvv*>Dt-MMt. 
Drame  oeuveaa  tn  S  aeies ,  dr  H^.  BaMav 
Orauiuckv  el  Poa|oL  .  •     ^ 

Frrmîèrr  RepréieaCifîont 

L&  C00£  ET  L*AMOÙa  »  ,  ,  ,   '' 

iVandefiitaoouvean  rn  1  aci«,.d«  MM.  Nari% 
cl  Siuiboin. 
Jurerf»  dtf  Prévmi^       MM.  Raynal. 
Lêt4:  tU  Préfai  ,  A«inicu 

£iig/ne  de  Prêtai  .  Félfs. 

Du  mon:  ,  Cthard^a. 

jinneite,  Madt  TkomatM. 

Falots  M  Omrd€i' 

Chmêse ,  MM.  dts  Ckoea^V 


Lii.  Ii:.OQ' 


I-rV,niriUMEUn  e*  CMlACIKlOiS  «t  e:-  TAlLUi:-û6'U(ï,.oi;*.Wt-U.  »•  ii,  "If  u  l^âLsU. 


.,     MMAHétlBt 


-  -^^'1  fin  m^4fA^mà 


s, 


■•»  IM  îl'i 


LA  NACELLE, 


■  .   M    lu;  I. 


:!.: 


DE  LA  SEINE-INFÉmtÛRï:. 


€>tivre«llk^Mnteloriilt»|am».  4:idffMr«^vrlU)>oim<iû«^'4t'^^^^<ion«  Mi  VnHeéirdr/ii  Ifacéth,  PiMe  des  CaraK»,^^  l^VC; 

Onii*i^0>lljAr|ritJ  ij|n  Jîfirr*  T-f  i  »  y  .„  -r-  jh  ÂicUHieu  ,  nv.  t*/-:*.  Au  Itattvyokes  f«At«i.t»p  rat  da  F^r«i.  ^  Et  dm  Ioua  I^i  lîKraJvi  tl 
DÎMÇj^f^^fFf^^JllI  ^}^|^<|i^lr  —  1^  ,1^-iK  «k^  rAlK»a)iMiiWiâ«rt  «U  Ji5  fr.  oUK|iit  Ui|iic*tr¥,  pour  Rooen ,  et  tôÈè.  5o,o,  |Mii*l^  l^^^-    ' , 


Ett  disant  que  1^  pènfll^'Cf t  \a  «hevitl»  •■n-rifere  dès  lingaéé  / 
je  n*«i  fait  <}«e  prodlsmtr  una  Térilé  trop  loiigrienis  me- 
counotf  par  lès  M6r»|eiirft  .de,lc|.touv«raiinté  {u<)ividuelle  : 
véritiê  ^uf^foV^ '•!!<■'«  taélamorphos^  ea  axiôoie  sous  la 
plumé "^ildlD^Mitté  d^  iééiyMiu  céàëbre  ,  a*excl ut  cepen- 
dant M  n'pÉrucfpHlioiî^b  «orpà  savaus  ,  oi  i'iii^ii^jijusa  de  la 
cour' même.  '-    ■-■''■'•   •■■|    ••-«■,= 

Maîft  éoitfnie  l* ^'ttancê  lestâcws  Ira  masses,  et  aon  dans 
li*s  indltidiis,  celle  <ombitoats6fi  ^divers  influences  sur  la 
formation  du  langage ,  n*a  de  résollat  durable,  qu'autant 
qu'elle  te  lot  me  dans  rinteréi  générai.  &i  le  contraire  arriirê , 
iilors  plus  d'équilibre;  peo  à  peli  i'inQiienG^  -des  rnassejt  aug- 
mente 9  elle  devient  bietnlAt  irrésisUble'^  elle  peuple  prépon- 
dérant. G*est  ainsi  que*  lit  ou  Inrd  te  tenu  iinmojle  à  cat 
agent  créateur,  et  les  dédains  de  la  cour,  et  la  répùgnadce 
«les  aavansr  c*iMt  ainiiî  >que' Pcisage  hii  prépare  un  ihoinphe 
inCailliblé  ,  en  saffctîohnant- la  plopârt  de  ses  innovations,' 
presque  toutes  filles  de  la  nécessîlé» 

Noua  ne  sommes  plus  an  tems  ok  l'académie  rendait  des 
oractes,  oh  la  cour  des  mis  était  Técole  par  et^ièlténce;  Le 
règne <îpa  illustonS  est  fini  ;  et  \é  peuple,-  en  reconqnétVint  ses 
droits ,  a  com»fe»cé  la  rcgétiératioli  de  sa  langue.  Les  ef- 
forts de  l'orgueil  seront  vains  r  nous  n'entendrons  .plus  arii»' 
culer  leiKalecte  detprifilégeff^  Déjh -yéiief^Qe  éloquence  de 
la  tiibune  a  su'ecédé  att'mielleUK  langage  des  courtisans.,  jsi, 
bienr6l  TidiêuMS .  barbam  dliiv  fanatisme  et  jde  l'arbitraii^,. 
aura  fait  place  è  «le  langue  vraiment  nationale  ! 

La  tribune,  en  effet,  doit,  puissamment  concourir  à  celte 
lenable  céfWFim&t  M  .expriiiMnt  p^r  des  terinça  çouyeaux, 
les  ooivraAun  {wsniiis. du  peuple  dq^t.^^lU  n^t^,  Ijorgane.  Et 


insurmontable  ank  idées  panidbzales  de  ces  uo^^fnffê^ni%ppur  ' 
le  afmàm,  «-^qui  ne  savent  parler  que  hii  la«g^e  des  fictions  ,  ' 
et  dont  la  muse  poétique  croii  toujours  chauler  les  déserts  ou 
V ambroisie  de$  roif. 

Il  est  Eudle-de  justifier  cette  înflùencf  natîon.'i!<» ,  si  Tan- 
cîênnelé  de  certaines  institutions  leur  douav  seule  un  ca- 
ractère de  légitimité  :  quoi  de  plus  ancien  ,  et  pav  con.i^qneht 
de  p!u4  légitime,  que  la  puissance  créa  t  H  ce  du  i>etip\e , 
cette  émâiçition'  oe  la  nature  mtuiet  qui  a  précède  tbutes 
les  inalitutioas  baasaiuca  ?••• 

Oui ,  Torigne  de  la  puissaotcê  du  peuple ,  en  matrire-de 
langage,  'remonté  ttvot^ùt  d<t'Ma|^ge^-f*éflie  ;'»!',  ai 
quelquefois  elle  a  traîné  les  chaînes  du  despotisme ,  les  att- 


ires   puî«tantes  hiimaîite^Y'furcées  de^tédé)^  -à- Teuipir^  de 
Tusage ,  lui  ont  rendu  souvent  hommage. 

BVi  veuip^iî  ikne  preuve  éclalante?  que.  JVn  t.rfçe  le  tn- 
bleau  des  inventions  grammaticileS' de  taules  les  classes  de 
producteurs'.  On  sera  frappé  du  petit  nombre;  de  mots  ima^ 

^l^incs  ipTir  dés  s^vani* ,  ou  néa  dans  la  .mnlî^se  îles  cours  , 

"eômparé  à  cettir'ïiitiltUiide  de  noms  et  d'à utref,  mots  utiles  ^  . 
qui  se  presseront  à  fenyi ,  sous  Us  b;mnières  în  peuple. 

'Ainsi  fe  peuplé* -fut  et  sera  toujours  la  cbeviUe  ouvrière 
des   langues  ;   mais  ^es  productions  gramuiaticales    varient   . 
pour  le  griAt'et  lé  genre,  suivant   le  degré  de,  civilisation   . 
des  dilférens  siècles.  Qaand  les  hommes  a'éclairent ,  leur  goût 
sVpure  i  et  tes'  mots  qu'ils  créent   se  ressentent  de  la  déli-  ; 
cile^e  dé  leni*  oreille  eu  de    la  jnsteasie    de    leurs   idées. 
Cést  pfécisémf-nt   ce  qui  nécessite  aujourd'hui  le  délaisse- 
ment  de    tant   dé    têrinea  vieillis,  trop  diguf's  de    figurer 
compile  antiquités  dans  le  vocabulaire  d'une  langue  morte, 
pour  rester  daus  le  n6tre,  dont   la  vie  se  renouvelle.^ 
Se  n*u  point  voulu  bire  l*apologie  du  néolog'sme  qui  a« 

•  -iâns  doute  ^  de  grands  inconvéïiiena;  oieia  seulement  rap- 
peler attx  immobiles  rinstibilité  des  choses  hnmaines,  et 
snr-^tout  celje  des  langoea  qui  naissent,  s'accroissent,  éprou* 
vent  àeà  tariatinns  .continuelles,  et  périssent  enfin  comme 

^ier  générations  et  les  empires.  J*ei  voulu  fixer  de  nouveau 
'l'a  tien  lion  fur  quclques-uus  de  ces  mots  dont  l'obscéuâté 
contraste  ^vec  nos^ moeurs,  ou  qui  rompent  Thar mon ie  mu- 
sicale p?r  U  rudesse  ou  la  surdité  de  leisrs  sonai  J'ai  voujia , 
prouver  qu'ail  ne  serait  i  p*is  .  dér^ûsonnable  de  songer  au 
remplicement  des  mots  devenus  ridicules  ou  surannés  par 
le  progrès  dçs  lumières  et  de  la  raison  »  .lorsque  nous  avons 
l'eiemplc  à'avoir  perdu  tant  d'anciens  termes  utiles  restés 
sans  équîvalcMits.  Enfin ,  j'ai  essajé  de  démontrer  qu'il  nV 
a  point  de  privilège  pour  la  création  des  mots,  et  |{ue  de 
quelque  part  qn'ils  viennent ,  ils  sont  de  bon  aloi  dès  que 
(e  gôAt   les  .soutient   ou   qne  l'usnge  les  consacre. 

S^i!  est  dan'g'fi*enx  de  se  livrer  saiu  retenue  au  néologisme, 
le  défadt  cnnlraire  nVsl  p>s  luoins  condamnable;  et  le  prin- 
cipe df*  regard(*r  toiiL  ce  qui  e$t  comme  sacré,  prépare  in- 
fûllîb'oiuLMit  à  SOS  preneur»  ()e<  jours  d'apathie  et  d'insou- 
ci::nL-e.  L<?  trni<t,  qui  ivet  su.^ptMid  |K>int  Sa  m^n'ie ,  entraîne 
tout  avec  tiii ,  Irr^i  <:ho<(rs  pt  lf*s  hommes  ;  et  les  hommes  ni 
Ks  cil  )se<»  ne  pon\CHt  deineurer  stalionnaire».  Ainsi ,  l'usage 
de  certains  mois  cesse  avec  l'existence  de  ccrtiines  condi^ 
lions,  l'enspire  de  certaines  idées,  la  vogue  de  certaines 
croyances.  Ainsi  de  ifonvelles  croyances  ,  cle  notivcUes  idées  « 
de  nouvêtles-conditÎQns  amènent  des  termes  nouveaui ,  et 
alimenteuiVit^**  cette  hcvrcnie  alternatiie,  ce  qu'on  appelle 
la  vie  des  bngucs.  Jt^K-Jà^Qi;*! 


(O 


COin-ERSATIO». 
''    «i^AfP3F«v(Hti  >ù  Tordre  fui  rtàv^»' iànf(  fé^ufnalt  du 

.     .~.ÇF»l,^if  .^i^ti  .....     ^    " 

Lei  Jmni«f«  ifo  JbmAi  i  peerta»!  wom  §fm  lieu  mli 
«oiBiiie  «itf -aBiiv.  ' 

««-Césl  un  cenle,  '        .'  J 

,  -^'Rttôàs  Ici  hommes  reipecUUeii  «  per  leur  1g«*,  diieiA'^ 
,  ^pe  voiu'avee  gread  terl  de  eoiiienîr  le  parti  det  leUreu..:. 


M    - 


^Oa  Mippeie  qy  Jff jfriSif  rr  d'un  ihrAlre  dedrpartemenl» 
«  retarda  le»  rcpreieo plions  de.^rasi^4lf  Ptifù,  parce  que 
t]3^)  e0mm  fiklé  M  M  ^liAtmi'  de  'lAtitérU  4a  éMéin^,  Celte 
fiie^u^e  A.oi4M»e.a)effrii|i,)>eMlC#lit«ji'celi^M«i;   et  tou«  lea 


.       ACCTOÉJCS  ÇAC;5Î^''PAR  tE  TET^T^ 

'■*  '  fiH  Ihupllrt  eC   let  beunini)ief  de 'fa  dernière  leitiaîê^ 

0itt  oHiïftkidQiie  ploiieun  év^Dêunens  remarqaeblei  Mr  leuf  j 
,   àinâvjMttii,  .     .      '•  ■'■  ^       ■   '^ 

1  Mkiw>«W»i|w  »VteU  prêscAli  à,.lê,pwe.d"u»e  c^aintré 
;l  oit;.rm  «ff  n-^iUaâ  pa«  Wil  eulfàfrv  ^-éié  telleweiii  po^»e 

■  ■  .fx ieieanit^f: i|«'il . •  fimkti  4:  imvéi».dé««/janMl»-qui  m 

■  '  anMaveàNH -èiilr- towM.  -    •'.■:•'.•-. ■•=;..•.*■  ■   i.:-.   i    . 
■''   Ihi  ffeHMl^''1ieittiffe-'^^''lietffé'*^lefë'  ■te'4t"â"Wiopt-  et 

';tftoMWé'i^-1e%afeoa  d'uïe  dioif  dbnt  A  était  vfveméiit 


i-eiùlril^iii^se  sont  iIcuiaDdé  à  l'oreille 

■  A^t-oa  par  ^«rj^s'édil  r«fo«»é,U  fj^^aJ  JT  •"•«, 

<  ^PliiHeiMii  fii^téns  Mi«  vemaa»  MèUdr»*!  irfàDs,  de 
H  f»lWlf«#ff«  toquelle*  lea  c«tfri»till"<e-'fM»e'«l 'loatet 
>t  f«JI«rH  puMiqiic»  paiooimiit  lea  <r«e»' AréfVès  If  fleoea. 
14oi4s  #KOrM  déjà  eu  Im  -de  refiiRrfaet-i|ifiii  dVae  bû  les 
luitp»  wnlbcHreuers  ^pteotumit  aviMV  celte  itotraeMsii  au* 
«r^^fM^m  4e  polièe  urIWae.  Il#«f  «fôns  Wfr  \^  Ht  per- 
ïm  eus  fpns  tfêi  mm^f0m  veitwr  ^r/etéfett»iér'MÉs  qaî 
dlCfi^iiiAfH  :à  pK*ds  uwis  it  q^esl  peiî  dtt  ||Dër -celii  ay*ra 
deâvf  itt^écra«er«  •     .  r   ■     '    '^  î  -.u» 

—  Dji  èr^fl  de  ^Dai^kerqee  soii»  U  dfO»  d^  jg  mars  2 
La  JoitniiV  (Tltipr  a  liié  reniai <^iable  en  évéi 
fi^'W^'ûi  ;  *lv«'îf   prrsojînr»   ont  aie  trouvées 


imtef,  eirt   ià.  t^tdVv  i?f 


sek   cMva<ix 


n^ocfanl  mi 
•e  cAii^litfter  prfibi 
elnlrafnVs. 

Uu  gr«iiJ  nombre  d  loaivicias  ont'ele  ainsi 
leur  roule  et    transportés  ou    ils    ne    r^ùfairnt 
«Il   médecin  s*e<t  trouvé  jeté  dans  nn  <^meUMe;  Mj^  J.  !..  au 
bureau  du    Miroir;   ufi  ivyicnc  dnoa  I*  dprîère«  oh  dértuté 
de  Popotiiioa  à  U^UfaM  4v flt'^fl  Âf  j^kaidlMre.  t  ^) 
^  (  îiiroir  tftf  &i  STowi  "" 


dl^lonrnÔ!!  de 
|ias  dller  < 


IToffiNse.) 


MACEPOf^B. 

-  n  .'/.  .     •■  •.'••     ■■        ■  ■     •  '  M       .      .. 

.  *-^;-V"ff  aaMni%>lâètt  vicfil*  de'-i'eévrir  ^  Lfon  pcNtr  dd^ 
refner  mie  couroiu».  en  mr  kmn  persoiiiki{;e 'recemniftit 
<W^V4^»  Ell«  •  dié^rnampiie  à  iSnstant.  'Frb»iiMesiBNi^ 
mf^X.jQif}yi.Q9i»99ùWb  Xjm  Kea  (prefenlre  au  nom  desbaiiitans 
decetle  \ille.  (  Couttttr  des  ^^ê€idcliS,) 

•  l/êshnple  est  bieir'eénMgieii*  'au)nnrdlUt»Il.n*y  a  îfile 

.'M  fUÊptiUfnémrt  ^'Mii   sAra  "êé  ue  pas'  irOWvee  d'iÂtl 

lafteurs;  mat*  l*eumple  des  éf99po^éM  sera  côurooflié  '  ittîis 

'  4-bar  Aiar^       •  ■    •  ;:  ;      •  '  '. 

W ^anj^^.trtniidBl  JMOfttv Pm€tf.^Vman^%ou% la  minorîté 

«1u\VoiI  u  II,  cfrj^Uat.  italien  ^ui  parlait  Cbirt  Aial  la  ladgu'e  de 

'  ceiis  f|ii  il^onprîmatt,  aftpelait  ce  traite  le  paCfjtté  ^Fognon^ 

l'n  poète d*alor(  fit  une  chaufon  sur  les  mots  que déligàraîl  li 

III. lu  tau  l'irbiioiMafion  du    ministre.  Ou  ea  a  conservé  ce 

at«  :  r.iw  ffwi  IK 
, ,..      :    ;.  ■  iw  witu* 

It  iraaA  swrhaaé  ^'efeoa»^ 
Piaoçf  !•  «  vous  lia 
'^  IWnt  MO  |P«f  tf^  ^*ofif oits. 

'Voilà  ^^Be  ôQ  lie 


maU 

,      .  -  iiejr£<ni-.l.'oue 

ea  le  sieur  Scliallier ,  bouclier  ea  cefa»  ff^Slm%mB*9Êk 

a   relire  du  canal  daUafaaalle ,  prèa  du  Potil-Rojal,  M'tt 

dAns   nne  des  «NtteiiarM^  fli^l«qifM'  lr«r  noire    quai   péar 
les  opérations  des  travanx-du  port  ;  eliea  oDt  été   cowluîles 
k   11  i)ie»^e.  On  th'e  qfie  l'ûlné  est  an 'ciipnaine  de.  navire 
**"  l»re«elte«rt        - 

^n  refusa  î  IWdi  de  h'îsser  repuTien^e  sa 

o«e^tA  ,  Mk»  le  tflre^c*  r/^irf>»a/.'SMA'feoi* 

f    pînrf*aa9»««rjuSleW»eihtr9fi^,  fbi  frtrcéyêli<rilM9fttniir 

iTîî  p<»»[«^w»tle  nn^'ptWè  jinîWi'iV''/<^i  7/i/r*k>itf^^ 
^^id^ftui^rt  (iiffWf  ^tVfrt'Wriil  siu»  •to.,iVVépV4\i?.|ir 

ne  t^iilriri  pas  faTre  Irur  cliciiiiii  sur  la  scène  :  ils  se  réserveat 
proUablemeiil  pour  les  anti^%:hay9hreM. 

— Lioguet  se  permit  de  a  tourner  en  ridicule  le  toarechat 
4^*Mt  ^^^  M  nàfmçhAl  féri^ni  Mtom  ,  se  Acha  mal  «la 
V<r^  i^  HUiiMteUà  a uioir fâchent ,  ont  tort ,  on  dëc#cka 
cnaire  le  personnage ,  répignuame  suivante  t 

•  Monsitar  !•  maréchal ,  p«an|Doi  et  tic  réterve  » 

^^^^^^"*~      "»  Xon^iie  Ungart  hMiwe  le  Ion  , 

¥  ltavei-»oo».|a4  ^ift  HtoaT'  <  "*! 

»  Au  Boiiia  qpi'aut  foia  il  vcmi  aarve^  m 

^-^ftana  raMcloDa  à  aos  lecteiin,  que  loiOea  U^^^  Iw^ckirea 
naavelïes,  rebtiviis  aus  fl<*rpiers  éiénemena,  ^gfaialpf^  aa 
tfofrrenl  aq^'burea.i4.4ejla.jyii^e//<>.  Un  trouva  aM»sj,#w^mîlaa 
hutYtu  ,  ltft4Él?rages  publiés  par  le  libraif(p  i^l«|i^hfr.;/ 

-^Le  nédâcteur  snpitMie  dTiine  IMfHe*l|oi  ea  censée  ■■• 
.  rit-re  dsni  le  FiAIstH^ ,  Vf^Aft  de  reG#tnii'«  tfA^  et'  ' 
Aû/itf7ie  correspondanlde  la  sociale' tfei^<Mtf^f^ftll/vi. 
—  et  bcna  rtm  gceata  r 


ïm  àpftvaaâa  qae  t«  ^MKCbinieft  éÊ$-9mmm  êm 
I  ra*te^  et  •qu^il' n*a  p«  par^air 'i  i utaliundi  «« 
^H  duit  chargé  d'un  galant  fnets|^  qne  iêa  Ayg^»> 


Ce<  veii  sont  bieA  laîa  de  valoir  ce»  de  î;0)^a>  f^/i/» 
ihais  if  «  prhdtetet  qâe  'les  Mga«|ds  «eaieut  déjà  insjpiré  tes 
liiuses  fraiifailés,.  '    '  ,/    .   '     ^I      .  .•  t.  ■■  1 


*^  Tf  om 
■eeté  en 

^«miaî^  ^  ^  .        „    .     .. 

>%f«iaMet  quille  rédttt'aiHil  if*ient  adi^HsJ  du^^V^< 
,^m  le  li5Aient.  C^  is<!ètdéiH  rtôoi  jtfrarteèV  «N^"' 
quête  PHii^ùurier  nous  semblait ' affe^  it^'  < 
pour  dévoie  aller  loaj|Clétaf  cMOfii  '€e*<qae  c'est  i|aa  Ar. 
nous  î  .         .  .    •       ■  ^    ■    ;   '.i<   r.i  .. 

—  r.#  pHiMîe  dé  Galfeii ,  lors  dès  Irncasseriet  ^i^l^/prai^ 
tsHaa  se)el  de  Uad.. Bill  ilerberl|  disait  ÎM  f^urb  M«  Kit» 

3 ai  le  plaisaliteiti  sur  iéeltê  intrigue  :•  N.  le'lnif^s^/ toat 
tes 


R/t  vie,  •  Comme  le  prince   prononçait  Mal   les 
^  *  £^^^  ^   fUenager  Téquifo^pi^  ^  êe^-'à^ 
jaiai»lre   on  mit  en   franchis;  celai-ei  tépbudlt.*^  ^fMira» 
/e  ^pï/ïf ftf4  ^èf'en. .  à  paner  -potw  •  knê  pif^ p  maki 


( 


5) 


^^'^'T::''^'^'^^^ù 


■b 


Eèi^é^i'^ifin'iPùti  pr0cfrrr'àr  tfiî  «île  toujours  Ira  art^ïclçi,^ 

9îL'ol''**"^'9Wl^^-l|w««  h^ï^iiKïtr*  L*  pt^curtrrri  péfiivance^  ne 

■:  ii^4|éUfM^||tl|pr^,Mi^iicK  f  .4e£éfri  tom  amarft  JeSe  vètr  j  ntaîf 

•é  riWAn^  m^^  i''^^^'^  le  itnmiiile  mettre  ttoii  ende  eri   llie 

?<NT  ]%)t^#^^^vU><^^^«uile  ^4&ir^,.^î  ;  «n  ^pit  dit  ébde  ^^«1- 

:  •  'ji*    JÎIm»  ^^JfhU^  *^  d'^prii ,  plus  de  *Jtn*tiah»  ttil<!lTssû|i tes 

3itto  de  defaiU  t>t{]ùan5,    »oat  ce  que  Dlfti^  a  von  I  Vl^ii]  a  r^ue 
ahtce  Vâudevjlle  ,  qut  n^oflTrc  pen  de  t>i>n  nouveau.  ^ 

'T  '  ^1  •  'ce^ndkiii  été  àctruetlK  avec  beaucoup  de  bienTeilbac^  , 
■•-^T(iPMnV-ltfA8tfS6u^{ë'i3i9    j^inJ  nombre  de  rc^resenl^ttOQi  4*^ 

i. 


.i^ojïf  Tc»  î4.— Le  1Î:|5  "a!m?  ^  th'ï^-^t'P  Arts  i^ït»^:i^t*»itrtî-^TfiQt*f, 
'^.^^Xhi^lt  àxifif — Dirprc  jeune,    it!,  — Drlaporit -CuL',  — PffiiTi-M*- 

^nugon  G[<j  ê^*"» — ^Anfrv,  gr«n.  —  L<t<Knïfe  |)irpy''t^<*efp,  dr  cliit, 

casse, — Valle**- — î^auf|nï'r  ,  cho'*. — Gojjird,— LeciçjC  •-rUéroti,  ch 
— :  i^^  qnif  r  !).(  -^ — 0  »  ïï  *i  ^-r  f  *  '^<ï^  «^  S'^  * — P 1  L'Tf  «■  i  )  e  i  a  h  s  if  *  --îî  'fcn1^i^:ll-^c, 
j^j-hW. — Jfênn-l^fafi^.  ï>^<:iJg*i«  —  Cnît  itMinf.— 4^ injure, '—'frufiio ,  g*"# 

I)up^itt  fiLi  •faé, — Jn//^Al(SriPmi.^Fcrdtn^  Aoj^er,. — (jariney,  ch^ 
nrre,^^Mijft  iLÏiri>tïfk\  gr(^,-^nrunii»  ici  ,  enaV^Bérté,  gftn** — 


Gros,  Bap.-pomp.^Cjirdort  ^  <?x^ftdî^m;iicïrr^Lor:»ier  Ûlt,  §TeiL — 


■îiubfio; 


ion, 

Locliandriïer  fili.  — l.T[iVûl.-^T.fï*>\  ^  pon%p,^C»cfieuS  ^  cV"S*?Ji01, 


',  de  bat l-|-La**!^(*î*^^(.*i^i£CH,— -Oublie,   rt"^*"^!  Laïgfcjs.-çMorel 


.J  ^ii 


■  ■  * 


PORT  DE  ROUEN. 

CRAkdÈaiB?(S  \t   RKCLAMATtoirS. 

^:2^CvjM<^fMrr'de  t.i  galioté  la  'Mkp^é^ 
^â'«Wp/W,;dri  Havre,  cai^:  fioàJfMtrll 
v^kia  aif  flaVre.-^Couk^iëV-'làt^Wtmï^ 
M.^JTMlecif.-"  ■         ■'•■-V'V- 

,\.  aa  ^U  MliMeirrn29r.bAi:n9ue9^.M^riç,f 

qS4  bâcliet    bois    Campeche. --~Tinel-> 

Anceiot. 
^a4.4^U«)i  deMlod.*«*&d.  QdëMa^l  «fine,  j 
:    4«=^b*oliMsbMafitaip4che«-rAVc«[drp< 

4:fo  hect.  bred.-^Cabaoon. 
56  fAtt  pousie.— 4  b«trîq.  i  tier^oo  sucre 


terré. — Lebov^  el  EstiViiiie  Bis  aliié, 
75  fûts  bui4«  de  |i6iss9li.-n^«  Àinoilry. 
&f^  hàcbf aJ>ois  d^lCainpMbe^-r*  F^  panier. 
jGf  >ar;:(q«  fucre.-U-Fanirtl  lesî«iM(*: 
1  baril  !>eufM^ald.-^A9hdt-».ï!    i.  = 
tgfÛ*:  Cn>iui£ps;  dn  dfTgca.Prlem^,   dti 

Havre  y  câp.  A>i/A>fljï/ ^  v.cn^  du  llïvrr.. 
vii^Goutftier-inlf^rpireJiç^ Vi  ^t'-^'*  Fên^oW- 

B^  boucautsta(>nc  en  feiiille.  Crevel  et  C» 
849' bûches  bois  ât  Cauipèohe.^  Tiiiel. 

:Q^  CHiRCE» .   dc)  Tak  gaiiote   Ifl  Uo^riÇ'. 

^/:  LiHiUûy  di* Jla vre  ^  cap  Af  «^/i/.ii  |.  veq« 
■^irdu  /Havre. r*G#uriî|rrJMljW*j>r«let    Al#, 

jj.  P«llec«l.  ...' .^w 

r         ■*■■■■•  '      -         •    r 

j.-vv  '  '^^^-Rértamatefirt f  MM. 

j^'^è41k  eiîefràti^gp. — 73  planches  sap 
À^  4 'cah^es   p^^elniiie  et  veirerie.  —  8t 
fûts  graisse  âe  ^isson-  —  Crevel  et  €r, 
^i)al||ea^tôn.-^E.  Qaesnel  aiaé. 
.4^  s^cs  c«ie««^[ïeli^s  lUs. 
i4^T^I>ï^iS^^lHïîa  da.Canipécbe. — A  ordre. 


''''l^^  cfâU^^-InSVéeJtte  Printei 


Le  cha<se-maree  i  Alerte  ^  c.  ConeJef  ^ 
4t>  7^'foun>.vnr;iië;.|hiviJeiicii'|^b:  de  via 

'Lt  ciiaiiscuniaTt^je  i'Brnesitftfè^  e.  &fv/, 
de  73  tons..,  T.  d«i<lioi>d«éiitvc1i-'*  vin, 

.laboci  /  .*.l- .'  •:'  ;■. 

. . .  L*  ^loop  l'Ef t<tfVt^P.f(Mijr'i^iidt^\;4e  29 

Le  sloop  rAugtisle,  c.  Ba»iMne^A^68 
|onn.,  V.  du  Havre p  ch.  de  boU.»  Iibac, 
-  Le  tl^i  l»Espoir^lt.p4k';  ?  Tressé,. 
Je'  7S  foBn; ,  tfc  du  nàtt^V'çkVde  yîu  , 
(Itlàsse,  lav^n; 

Le  sloop  le  Charles,  cnp,  CjmchéiMp 
û\U  è  Caert',  ch.  d'engrais. 

Le  fM*lct  ia  Socir'të,  cap.  Lecomte^ 
tll.  à  la  Rochelle,  1<%(». 

I^LrrcirAîinabler^ocîeté,  c.  Moîseao^ 
alL  il  ^ûii'^io^utierjV  idem. 

ÎJe,  dog  rç  i4 .  M  ^  ri^Annc-  CbeVie ,  cap. 

Queipiu,  atl,  au  Havre.,  idem, 

IfloJi^èfel  ;^  alK  MÎf'in,  idem^  *    .'  .        ] 

Le  brick  la  Nriuphre,  ca^/tieconniat, 
nK-A  StAàipeXfl  ciifidvpMrtt0inJkietjlièn*s. 
*/;.IieâQgi».ia.fkJit»-tc^><U«  »^cfP*  <-h;ii- 
gnauây  ail.  k  Brest  |  ck.  de  bois» 


LeMcklctDeaft-Pauitnes»  c.  BlonJel, 

ail.  à  I. orient,  ch.  idaa, 

La  goèlelle  la  Clémence,  c.  Bloadelet, 
«il.  k  Breftt*  ch.  idem. 

La  gribane,  la  Rvtalie-Lottiie ,  cap, 
Potiel ,  ail.  au  llavrft»  icgf. 

Le  aloop  la  Providence,  c.  Letltven, 
ail.  k  Bordeaai,  idem. 

La  goélette  la  Sainte-Anne,  cap.  Rio, 
ail.  k  Bay^nne,   lége. 

Le  bricl  la  Vénni,cap.  Cn llet ,  ail.  â 
Fécamp,  ch.  de  bordages  en  boii  de  cbéiip. 

La  plata  l'Augatte,  cap.  Conei,  ail. 
au  Havre ,  lége • 

l^e  iloop  le  Saint-Pierre  ,  cap.  MouUu , 
«11.  à  llonfleur,  ch.  de  Att  vîdaa. 


PORT   DD  HAVRE. 

itoêivmmeni   du   i^  au  i5. 

WAViiKa  nTaËB. 

f ^  paneiMl  ChetUrfield .  cap.  Wood  , 
ven.  de  MNKfaamplon  ,  ch.  de  patiagen. 

U  troia-oiAtt  le  Cbarlaa ,  cap.  DouHê, 
\en.  de  SaiiiUDomingne,  ch.  de  café. 

Le  bnck  la  Faune,  cim.  Mgrin  ,  f«n, 
de  la  Havane ,  ch.  de  cafc. 

Le  brick  Iddo ,  cap.  Spua  ,  ras.  de  S^ 
vaimah,  ch.  de  colon. 

L?  brîck  leGaaimir,  oap.  f«aniiioiie, 
ven.  de  Saint-Doniingnc ,  eh.  de  café. 

Le  brick  la  Forêt ,  cap.  Perkuit .  yen. 
de  New-York ,  ch.  de  coton  et  de  ubac. 

ITAVIIES  EXP^liffa. 

Le  brich  le  Jules ,  cap.  Prtron  ,  ail.  k 
b  Guadelonpe ,  ch.  de  baIoUages« 

La  goëletle  la  RouiSi^^  cap.  Sanvagv , 
ail.  au  Sénégal. 

Le  Iroifl-mâts  Cadmus ,  cap.  Richards , 
veo.  de  New-York  ,  ch.  dito. 

Le  trois-mAts  russe  Amphîon ,  cap.  Li- 
ibani ,  ail.  à  SétuvaU  ch.  dila. 

Le  trois-mAts  la  Ville  de  Saiot-Mafo , 
cap.  Puirée,  ail.  k  &iint-Malo,  sur  test. 

Le  brick  la  Pelite-ix>uise,  c.  Bouteille, 
ail.  a«i Sénégal,  ch.  de  bnlolli^i-s. 

I^  brick  la  Rose  »  cap.  tlvii  ,  ail.  k 
Saint-Domingue,  ch.  dilo. 

I^  cfogre  l'Espoir,  cap.  Emens,  alL 
au  Sénégal  i  ch.  dito. 

1  a  goélHIe  américaine  An n,  c.  Rons- 
srau,  ail.  à  Boston  ,  ch.  de  ballotaf^M. 

Le  trois*niâts  £mnlous ,  c.  Seyiden  , 
ait.  â  la  Nouv. -Orléans,  sur  lest. 

Le  Irois-mâts  Tiispérance,  c,  Ouseuil, 
a).  âDret,  cfa.  boulets,  balles,  sabres 
d'-ibo/dage. 

!/*  tio  s-mat<  américain  ,  TAinérican  , 
i  Schew  ,  tUl.  s  la  Nonvtf Ile-OrJv^os ,  clu 
de  (i.'injp»')«*anfief. 

Le  trois-iuâ's  américain  le  Rrauds,  c. 
Slpuilinik  ,  «11.  à  !«i  Kfiche'le  ,  sur  Int. 

l.r  (roi  ««m  Al  s  américain  Li  Côr'^s ,  co]i. 
I.o^'T!! ,  ail.  â  Oiarlr»ton  •  «ur  lf*il. 

1.1-  I  rick  le  Zclc ,  c.  Mori»se  ,  ail.  k 
i   I  ^rnn^  •  ch.  de  lialfot»ges. 

Le  |tnket  angiai»  le  Pilnrf-<*«l»our^  , 
(    r<ge  ,  ail.  â  Sottthampton  ,  ch.  de  |m»- 


(4L 

PORT  DE  <!I»>XEREUF. 

Mouvemeni  du   ll^au  i5 
SQtii  Jeàcenims  dm  Filla^^r  i 
Le  Petit-^Philtppe ,  cap.  Umaftre. 
Le   Ootmopolite ,   cap«  Iféau. 
La  Victorma  ,  eap.    Moisimi . 
L'Accord,  c.  VniN|nrlin. 
1^  Cfcarles-Penlioand»  m^..%ApAt  _. 
I^a  JeJnne^Marre-Prançcfise  ,  r.'  lieporl 
Le  Jeunc-Jean-ilaptiste  ,  cap.  Nicolas. 
Le  Castor,  cap.  Collette. 
La  J<*ttnf:-aliui|>a  ,  ca^.  Ifenié.^' 
L'Aurore,  cap.  Rras&cur. 

Sont  de\cefuluh  Ài  la  marée  dû  i5. 
L'Elistabeth  ,  cap.  Uappet. 

Les  Diux->ieiirs-Unics,  cap.  Varet. 

Le  Prosper ,  cap.  Parrier. 

Le  Neptune  ,  cap.  Koluricr. 

L'Emile,  cap.  Rertaud. 

La  J.sune-)ocié(é«  cap.  Lesèue. 

La  Sto-C^lheriHe,  cap.  Garfc. 

L*Ujpolite«  cap.  Uaston. 

I.a  Rtiaiie-Agiaé,  cap.   Lefranc. 

La  Pnulinf,  cap.  Cojte. 

Le  Gustave-lljpolile,  cap.   Costc. 

Le  Spéculateur,  cap.   l'^iset. 

L*Uiijuti,  cap.  Pbtlippe. 

Lo  Déuré,  i;ap.   JIarJe\èue. 

L*Aiiné^-Uoiiorine  ,  cap.  Hubert. 

La  Calipso ,  cap.   Hèurgeoi», 

l«e  Lavner,  cap.    Lemanrion. 

I/Afcide,   caju  Ucacamps. 

Les   Deos-Frères ,  cap.   Souvillon. 

La  Lottift«et-Fanny  ,   cap.  Uonnier. 

Le  Jean-Baptiste ,  cap.  Eon. 

Le  Nestor,  cap.  Laniaui. 

Laa Trots* Venus,  cap.  Alis. 

L'Espérance,  cap.  Dupont. 

L'Eugénie ,  cap.  Moiihuct, 

L'Ueonore-Desiré ,  cap.   Dubos. 

L'Anrort ,  cap.  Morean. 

Le  Jeune-t>ba  ,  cap.  liameL 

La  Jenne-Adèle ,  cap.  Régnier, 

La  Virginie,  cap.  Toquin. 

L'Etoilc-de-la-Mcr,  cap.   ^Litelol. 

I.r*s  Qualre-Scrurs,   cap.   Lcpan. 

Le   M«giidi(|iie,  cap.  Ez^uo. 

Le  P.icifii|iic,  cap.    Laurent. 

La  Clara,  cipii.   Lrico. 

La   Jefiue-Kiore,  cap.   Savalle. 

Le  Pêir-d«»-Fainillr,    cap    Calvé. 

l/AIoueltc,   r.ip.    Merlin. 

La   Rosaiie,   c:ip.   Pmil. 

1^  Lrdie,  cap.  Itrelon. 

La   ViJle-de-Rrclon    cap.  Morîn. 

I«e   Vé  lac  lier,   cap.   ^é«■l. 

l.e  (loutiMl,   cin.    AI-.im]. 

1^    Diligrntr,    r.ip,   llnbrrt. 

Le  Siicce<ty  oip.  Aiilidc. 

La   C>mt"c,    dp.  «M^ignau. 

I..e  Saint- Paul,    ci  p.    Simon. 

Le  »inicl   lii'iLindais    Vrouw  Jintina. 
i.'sp.  J.lIi^,  «'ill    .1    Elbcueur. 

Sont  f«i>fj/f'c  fff  ;i#i<fr*%  dvhoui  : 

La   giliutle   hoiljiid:ii^   Miri.—.lo^in.i  . 
cap.  51nns1ni<lam«  v«*n.d*Anver». 

Le  sloop  frinv-iisl-i  Félicité,  c.  MakH>ii 
ven   dt  jiaifl'.'ur,  ch.  lie  coton. 

(/>«!  Nork/f-f.*!. — tton  f'ois). 


If.  4o.^On  JMivrak  laa««r  l?l  JtVSf. 

HOMMK  aii-de»iat   d^   l'agc  de    su  au  ,    ^«i 

ooBBiu  la  fibriqae  ,    et  ■■  pas    la   Icbm    dn 

livm.  Om  draïadanii  mII  tel,  iw-tont.  km 

.i^arUnur  "^  ' 

'«        S'adfWMri 


AVIS  DIVERS. 


BOURSE  DE  PARIS,  D*HIEt. 

Effeii  PtihUcs. 
fcixQ  pn'oi  rf.\r  ni^soiiDi's, 

facBMf  k  a  Mar»  a  Sal  loc 
JoaÎM.  do  as  ll^r»  las)  ^•;î  400  S5o  --I  sS« 
lut  iW  toc  3iic  %S  Soc  foe  77r45«  l<i«  S5c 
Suc  SSc  Soc. 

RECliYNAf^.    DE    M'Ilin^TIO^, 
Jiini»«w«»  4a  11  V|>l    iln 

Eck.  da  ai  )|«n  iMal  ,  liii.  S     o 

ia»f,'        a     a  looTiSe 
itai,         9     4  loof 

NoMOTAriTU» 

âV.<«i>irU  on  1000  ra.,  k  4  p.'  •/. 
▲rM  bu  al  |M««M. 

ioatHMM  d-  Drrrmhr»'  iSii. 
99SI 

Acno.ts  nE  LA  a%^Q.  df  ra%xcc, 

y aw  é»  UmwwÊ  «S«|. 


SPECTACLES  ou  iG  MARS. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

{On  commencera  à  6  heugvs,) 

AMBAOISR , 

ov  Voit  4  HA  Jovaaia, 

OpéfS  «B  I  aair ,  dt  MoutcI  ri  UaUyrJC. 

LE    NOUVEAU    SBIOiFLli    DE    VILLACiC , 

Cljpéra  m  a  uoU,  de  MM.  i>tii,«,  Faviana 

cl  SiiyeldMu. 

LA  CLOCIIETI'E  . 

OD      Lt     DkSLI      PaOS  , 

Opira  ca  S  actaa,  de  rbë«Dlou  et  Hèiald. 
jizohn.  MM.  Fcinu 


Le  Stdtmn  , 

Sedoat . 

Zédir. 

Uifpal  » 

Le  Chtfdes  Brmmfnes^ 


Caletiilei^  « 


Metd. 


Novric^a. 
Biè. 
Asirnc 
Daniiiniirr. 

V.i|.-.lr. 

ITaaqqrrrt'c 
(.otlmge. 
|*lf>f]iiin. 
Mipnon. 
KiorioL 

PuttgJllJ. 

Thoiuaftftin. 
Feivittc. 


Lucifer , 
Pmhnire^ 

La  Alère  d  Âzofin . 

TTîf.ATRE  FRANÇAIS. 
fOn  ct^mm^ncera  à  6  heures  1/4.) 

UARITA NT  DE  I.A  GrAl>ELOi:PB  « 

Cooictlje  CD  S  acim ,  de  MercSer. 

La  daoxiénM  Keptâicaiatoa  de 

fiEGtIX'S. 

Tr  >géJie  Df»cv(  lU    m  3  acrcf  .  de   >t. 

Luciro  Arnaifif. 

MM 


.H unit  ts  , 
i.iriniiêg  , 
Pnkfi^ts  , 
j4tni\it^ , 

Aiiiiie  ^ 


Lafiard^re. 
Krneii. 

(Ij4AIICUffC. 

Aft'cb^. 

DvinÎMel. 

MoualMi. 
MaA.  Lag^idlfe. 


Ca.  BLOQ'EL  ,  IMPSIMEUR  m  CARACTERES  rt  tv  TAILLE-DOUCF ,  ait  Saist-U,  N-  34,  piu  le  Palais. 


tirifi 


¥y  ifiàf  xfa^'." 


~^'^ 


Ut   »<   iHB  .-<% 


r^^«s^i;^, 


K-,;o3.— ^•*»^Â5Véb. 


■JKfTJuàiv  vm^vftiMr. 


''Si 


■;;;;^/    LA  NACELLE,  ,,. 

■    -  clût4«ua£  dit/  wouuue^e',  c^e^t/  Jl'bdeut«/  cb  Se'  lO'  Juttetatute^y      -    ^ 

*        '     ■    ■  •  '         ".'ri'."        ".    ♦ 

'  DE  LA  SEINÉ^INFÉRJBiJRE. 

Crtto  t^'eailla  piiraU  tous  let  joiiui;  S'adresser,  pour  l^Àboanemeut ^t  la  Rédaction^  an  jfciiipeaa  de  fà  tfacelle ,  PlàèS  vies  Carvci ,  <i^.  4S«  à  HlMrfi 
On  fl'jboano  k  Paris,  chez  Btistor-TMTKsèT,  ««lB4é  Kicbeiicu  ,  n^.  ^a^  —  Aa  Ifàtrê,  cbes  CHipiiiui  »  nié  de  Paria.  —  Et  dm  «ma  l^liHrairet  et 
Pirecttars  ^  Pqjitea  4v  JEIép«rttB<af;-r- faKiprixde  rA-boaiiemêfii  est  de  ii^h^'IUi<{iife'MAie»kl(lB,-ii(>ur.RoaiB,  et  16  fi^  io  c.  Da|:la  ^o^te. 


LE  GrikWD  ET  LE  CHAMPIGNON. 

o.  ■  :i-  ■■      '.■'.-     "       ■  ■■  ■^         ; 

ToMié  du  hârti  d* dn  di^fte ,  mr  gland,  par  aTtttorf , 

Cote  a  c6te  d*uii  chamgi^non. 
'^l^tfi^  V^^  Iff?proi6iair,9!4'oà.ttf  TÎeti  qMEe  aàdaoe  ,  .  ^     ; 
'De  me  traiter  ici  de  pair  à  coiii|ja^uou  ? 
Si  près  da-irifa  |Â^iminë  ^itiédb'^  une  plac«  \ 
£^  ;  .cp%i  'Ip  d|ior  Ff  rp^ia  ù»  Qt^lifM  dapa  ces  li«iix 
Qnè,  dïÇpois'deux  mîi.c'anà,  Ulnsirent  foes  «yanz; 
'toi ,  race  de  r(U9lqv?;r^-^9.nc  *uis  qa*nne  bAto', 
IVépond  le^fbanipfgrnong  fo;^%b^p«aa  snr  la  tèie  : 

.  D&re.duùiefienai  c^QÎ  Je  iiuîa?  ' 

Franchement,  je  l'innove,  rt  n'ai  qa^ane  ruani^re» 
:     «     C'ési'l»jui(éè^l>vl^re>ir<Iéâfrii1t^.* 
Or ,  j*«i  daa^^iiiaiticS»^  ièit  Hk  aaiM- v«a»4eplaite , 

Qac  prialfïit  t^  ^ns  dîlicata  : 
Et  cei  qaalttca;Ui|  VQRa  .ne  las  Svck  pas. 
-^Conmient^  t^rànd'!. ..  --/l'ont  doux ,  moins  d^ çoUrc  :  ^  ■. . 
I>e  Ilîmnine  'aentoël ,  je   tfàtie   le   palais  \ 

-  '  Pi^iiî  i;  fofers^  où'  jî  île  Wint?;  * •     ^ 

A   la   Mie  da  riche   on  admet  laa  funîlla, 

£1  Vod  >rkafc  me  chercher  jnsaa?aa  fuûd  dfs  forets. 

Haiûtenvut,  répoudez ,    beaâ.sile, 

Tous,  si  fier,  tous,  si  gbHaa» ,  ' 

■VuM  êlékle  régal,  deqni? riol-îLId  ifite?  .    .  , 

A  ce  mot  Wflan&  Ainciix    .    1.^ 
Allait   à  aop    voisin   insulter    de  pins  belle  , 
'  QiAiacd^  pour  finir  cette   grande  q^erel^., 

D6a  ponrocan ,  qni  rÂJtlV  par^à  ,     . , 
K  >  -  .    Saisit    le  gland    et  Tavala. 

.  .  :    .  .-...::'  :-^.    ■..:     ;: 

HoBBevv  -anz  rejetons  d'nne  famtlU:  «nfâque  ', 
liorsqn-'es  gloire ,  en  vertus  ils  savent  l'irgiilei'I 
Mail  lana  oe  double  titré ,  àjqdoi  aeil id^éOler 
Un  arWa -féoéalogiqUe .' 

'■  '  '    "  "i  •      •'•         '   ■'  (M.  LiBÀXUfiT.  Fables,  ) 

«     X  MiidaBCfl  d»^...2UMi'0 us.  )     '| 


A  une  heure 
Présideof 
fermer  les 


et   demie  la  scaiice    est    obvcrte.    M.    le 
ffmplïi  I9  .fauteuil.   Les    garJieuj    ont    ardre  de 
1  '  jalptisies  jpoar   donner  lé'jààôins  possible   àccë^  ' 
au    joar,  ,  . 

Les  bancfie  ijtrnîssent  peu  à  pei:  ;  maiâ'  onlreinarqp^  q^é 
le  côté  le  jj^néelkiré  de  la  salle  est  VtJ^j M&I.  dèEoVhdoùdfi, 
La  Crecei4^\*  ^Âlesan-Chassé  ^  9é   Ocëltéat  aju  cciitrç , 
occupeat*  VhâK^bf  clïi^*  à  six  jplacesi  '       ' 


Diverses,  réclamât  ions  déposa  sur  le  onréaa  sont  appetCet 
suivant  l'ordre  de  l:cur   niiinéro  d*iiiscnp(ioQ.     .  . 

M:  le  Préêidcné  ordoniit  aa  «a|l{^rl«ar  ét^etnpotgfmr,  la 
parole-  *:i      1    »■   ; .  ,*î  I 

,    TA,  le  RappQftèiàt  :  V:f  Abîmée  dé  Thsoi  demînilé  ^u^fl 
soit  ordomiûà   ibut  poëïe,  rimeur,  cIiansoiiui|»t,  ^te^  di  * 
Urtn^loyer.que  df>j^  vers  vlKuHjekand'n'n^  âè  seize  ïiyluim 
au  nioiiis.  J/asseoiii.l^e ,  a prçt'-aiMrHr- délibéré  :sur  l'iini»ortâiice 
4c  celle  dcnwiidiî ,  a  il^hrtdé  ^uc:  la.  d^isiisdè  serait  prise  en 


coii.sid4iati«to.rj 


Pa9li  éoFlvfàiiàL. la  inêrfc'  oe  î'èi;èlîiBetGftr*,'i'/u^  Te  riofti 
aqpiirê  déiJ'uiiA'patêur  s'écrivait  autrefoi»  pdi'' 'cTèUi  Q, 


Sue .     ,. 

\i  .BitOikuap^f'iif'i.  kcQûsAà  ^aris  op^pTfsTtioiî. 
i|:':.:3i.  le^vicMnlerdt  ***>  voudrait  du^ine  (oth'ih!5:sfbh  fût 
[  exlKajtiî:  de  .i'f^sijciijtléa  prfiif'Tdé<)o%ipSsèï'  ïnè  fïéi\è  d'eiTu 
iipiléc^diV  J.Qtirdjsiu.V  el.  qu'eUe  certifmt.  Jdsqli'V'qtfeT  p6iûi 
,  cette  eau  aV,lifi(iièile  peut  réiriplaèef ,'  Và'fôsoiti  ,N*o)idé  vieTge 
,  ddgirau^  céiibâtaire.dcsbcuVes  de  iàfîâêîi^Pâlèstîue.  ÂdéoTdë 
,  à  riu)aiiiii»ilc  ejt  avec  a cclàmaf îbii.  ,,.'.., 

.    Le  pûfCe   ÛiiiruiSurêSf  cqnhu^M'\à'f^aù3fsé^'Jghhi:ti\t 
,  hbài^èiir  à  r}ioiiI>rable  société  ,  d'u't/é  baïbè  pd^tickie'/ù  r^idfe  ' 
^  de  laquelle  îlaé.iéA  Jériisalem,  eu  se  faisaut'patsêf'^jiùvir'tin'' 
mifqtiî.açUait.. vendre  sa  marcha ndfsè!  La  société  actApfèVi^èc 
ediCicatfpi^  la  bjq-be:  deicirconstnnce ,  et  en  témoignant  .tiiie 
vénération  d'autant  plus'  gf^de  ,'  que  cÀte  bhr'Nè  est  blâiièfae.  " 
.^L'auteur  de  la.  ûarùe^Bltftieéèmaniléàvtw  à^hre  admis' à 
prouver   que  <a  barbe  a.  cofi tribut  à  de    ti^bonniî/^'  œuvres, 
(OrdreMu  jour.)     ^      ^  ,  -      \ 

Un  litt^raieur  de  Rhôder  5iTJ>pIîe  rassiSfâncè  dfr  voiiloir 
hieri  orcfonnct*  à,  son  com[ia4riote,-  M.  de  t.f..d,  depaffvr 
et  dVcrirc  à  ta  poi-tcc^lcj  gens  qui  écoûlient  et  qui  JiseifU 
(  Cirdre  dû  jour*)     .      '      "  ^       ^ 

.  lin  écououiijite  demande  qu'il  plaise  à  la  société  de  sup^ 
primer  le^  gratilie^tions  uccoidées  aux  talens  médiocres  j  aux 
llaUi  iirs  srrvilcs  ,  aux  jouï'uatist^s^aldniniateurs. 

M.   Vaù..,   ^ViV  :  Mes  dit-rs  iVères  ,    ou  plut ùt  mes   chers 
confrères ,  je  prie  ,  ou  piiil6t  je  supplié  rassemblée,  eMi  pour 
mieux  dire  ,  In  comp^gnip  des  botinèfr^ie tires  ,da  pas.^eiîuon-  ' 
seut^menf  à  l'oVdre  du  jtur  Sur  cette  proposition  iii«pie^  luiis 
encore  de  f^ 'frapper  de  proscriplioil ,   oa  pour  ii»£li«  dire,  . 
d^natbi'i^iV  (ftfûP  ^H  cdie  :  Oui  ;<prôsomvons<  oui,  fiuatlkètea*» 
tisdds  !  Ce^tdMiek  fo(rifeMtions  cèra^c^nt  uu  talbittîl ,  Kine  ]V(«  " 
:  lé' jfr&Mcilt /^  à  pIuMeuh  reprises  ,  fkii  ionncr  sa  sonnette. 


',  li 


ÀVi'V'Mtl^  tm 


f.*  bniil  ronliiiue  ,  et  M  Ir  pic'sl.liil  iiift  iaii  bArinel.  Sa 
rnntfnAiire  si^vêre  «  ion  air  t.Hiine  ,  lia  fniiiif*  de  ce  hminrt  , 
f|iii  rapprite  un  étetf*noir,  ij|i))riiiM-iil  mi  l^t  ii'^p'*'  r  .i.:x  iurrn- 
lires ,  (|UL*  la  (raiiqutllilp   ia  |>!iu  iMrfdile  te  rclahiii  bicnlôt.) 

M.  ïf  r.i|>|)orl^ur,  alo'rS  rfpriMiil  la  p.-iioli*  :  Un  pu  ri»  te 
\nii(lrait  qu*uii  fipiilsài  'Ui  Jan^^ig'*  p.iili  iiirriLme  If  mol 
rmpnif^rirr.  (%Si^e  urg-itif  de  la  part  du  prr<iJeii(.  )  i.'oriiro 
du  jour  rst  ilruundë  a\«*c  l'urrur... 

M.  le  r.'ippnrtrur  continue  :  l.e  Putciihts  de  Tii'oîy  rêrlaine 
l'eipulsioii  (le  tous  coax  qui  cf-nvcul  pjr  un  d,  les  trmf  cici 
vertiei  qui  i  avant  Vo'mire,  t'écnvauMil  p.ir  un  o  ;  oi  que 
l'on  dâtlan'  oicidi'A  ,  Ips  |;'*n«  qui  ton  tiendraient  le  parti  du 
Va  ,   révnlulioanaire  contre  i\>  Irgitiine. 

fie  rap|iniirur  parluit  .iu  nom  de  la  coiniiiis5ion ,  croît  que 
f:ette  proposition  doit  vtrt  pri<ie  en  conAidêr.iti'>n  [  Ladroiti  : 
Oui  y  oui.  1^  rentre  :  AlleiidcE.  1^  droite  :  Non,  uoii ,  \o- 
toiM  et  dînons.  L**  cerlie  :  Oui  ,  oui,  dinnn»  ). 

Lia  bruit  ^ourd  se  fait  entciuln*  dan%  le  roriflor.  Piiisieurs 
gens  à  livrée  se  piocnleiit ,  l'un  d'fux  «'avance,  et  en 
s'adreisaut  au  centre  :  M«*«sipuri ,  j'ai  des  ordre»  â  remplir, 
et  )e  dois  le«  e&èculer;  je  vais  mus  sommer  pnr  trois  fois 
de  venir  diii«T  ,  et,  si  k  la  tioi<iiùiiie  souiiiialion  quelqu'un 
résiite,  je  me  veriai  forcé  de  fntre  mou  devoir,  et  aloii 
j'emp...  Tous  les  membres  sortent  luinnllncuiemeul  alors 
at  m  précipitent  daus  les  is^uci.  I«e  président  déclare  que  la 
séance  est  (i*i'<e. 

Pf<Umm  Nniu  é«ons  omii  de  dîrr  qae  ,  lorM|nff  M.  l'^lé  a  pris  b  pa- 
to1«,  I»  aiilrr  lU'iubre  l'avait  «il>ti>niic,  et  qnr  M.  I»  prnaidriit  l'a  Uitêra 
k  II.  HM.  La  laciiibre  aiit|iicl  le  tour  ■  éié  rsTÎ ,  t'nt  aUm  écrié  :  Je 
pafimrmi  ^  ii/«  le  yréAitivut^  Ntrurc  itii  dîner  vietuira  \ 

M.  la  pmldcul  :  Je  uc  la  ctAun  piit. 


(*) 


qu 


— >  Quel  est  le  plus  sAr  moyen  de  devrnir  le  plus  élo- 
quent  des   membres  d'une   B»^einl>lée   qneirouquc  ? 

-—  CV»l  lie  renvoyer  tons  ceux  qui  p.irlant  inieiix  que  vous. 

— >(juel  e»t  le  mouvcnieul  ôratoir«;  le  pkil  propre  à  en- 
traîner ceui  que  Ton   veut   irîin>porter  ? 

—  (.*est    un   mouvement  en   avant. 

—  Que   peut-on  employer   de  mieux  pour  réduire  que!- 
l'un  au  ftil'Mu.c  ? 
-»  Ud  bitii'i.u 

—  L'csp'oiio 'He  e>t-îl  une  rbo^c  néreiiiuifre  (!.in«  un  éfal  ' 

—  Il  ett  ii-jcessaiie  à    tous  Irs   ét..t*   qui    p„   ,^,|  j,..^^;,, 

—  l/c^pior  unçe  est-il    de   droit   ri\il    nu    île  doit  di\ru   ? 

—  H  c»l   »]e  droit  diyiu,    pane  que   Dieu    |r  fi|,  ^    j,,  \ 
Ils  ont  di'>  oreilles  et    ils    n'iMilendent    pnjnr  !    ||s    ont    des 
yeu»  et  i)^   n'y  \ oy eut  goutte  î  ce  qui  suppose  évidemiii.'nt 
qne  le  (.'rént^ur    nous  a  donné  drs  oreill**»  pour  eu  tendre 
el  dci   y  eut   pour    y    vi»ir. 

—  F^a  giivrie  e»i-i?lic    un  flé.iu  ou   un    bienfiit  ? 

—  C/êf.ni'  un  fléau  «hi  teins  de  la  j)efile  vérole»  et  elle 
est   devenue   n;i   liienfuit  drpiiis  la    vm cinr. 

—  Comnii'  /  nommait  o:i  jadis  lr>  liuntii.»*  que  Ton  pre- 
nait du  »c  .f    «'r   li'ur  lariiille  pniir  le<  riivfivor  à    la  euerre  ? 

—  On  n|)pfl.iit  t#'s  iiomiiifN  le  lu  se  de  la  population  ; 
d'uutres  iioii:iii.iient   cela  ,  t-cunirr   le    pvnflr. 

—  yil  y  a\a.l  trop  de  ^ens  »ur  la  trru- .  que  feraicnl-ils  ? 
-^  roinnic  .Tuj-'Uid'Iiui  ,  i'"   se   iiiaii;*rr.iifiit. 

—  Quel  e>i  le   plus  lionni-le  du  n.nnJe  après   un  tartuffe? 

—  lu    juAlUlf. 


%%«\%«\%« 


MVCfDOINF. 


—  Voj:i  «Im  «î-rails  %\.r  li»s  nouvelles  armoiries  que  \ient 
fl'adoptri    t'*  ii')M  II  rr   du  JiifMl. 

LV<u  rit  •!*•  Miii.j.le,  <liari;é  d'une  S|.|ij'ie  armillaire , 
•  •arlrlre  p^*-  une  cii.x  «le  l'ordre  du  (:hri»t  ,  cerrîée  d'.izur  , 
.t  dii-ueuf  il.i;.-»  d'argent  ,  p-ïr  allusion  awx  ili«-ni  uf  pro- 
Mnce%  du  rr.>.l.  >es  sii{^pC'it>  font  deux  rauiayi  ligure» 
»!cs  pUnles  6u  ♦  .ift-  et  «lu  lalnr  (  nnblrnip  de  l'aj^rirulture 
du  pay>)  ,  enlnlares  «  I  1  i-*  p.ir  un  nil  an  \eit  rt  jaune- 
ci 'or  :   le  tuul   tit  >uimuuLé  d'une   Cu^uronnc  impériale. 


Voi|:i  donc  le  tabdc  et  le  cafi*  ennobli '^ant  \p  IhSMI.  r# 
qui  e!^t  d'un  Ire^-bon  augure  pour  ceui  qui  font  le  coii»« 
ifiprie  d^  ces  denrèis  .  r.'^r  il  est  proUiLle  qu'il»  pourront 
s'y  ii\rrr  maintenant  sans  déioger, 

— Hn  espère  qne  Talma  et  Mme  Valmonzy  arrÎTerouI 
vendu  di  à  itoiien  ,  pour  y  donner  cinq  repiésculalioua* 

— On  parle  depuis  cjuclques  jours  du  maiiage  de  M.  A.  B 

rédai-leur  à  pfirleieuil'e  de  Vlnipariial  ^  avec  MlFe  tlûe  Je 
Sîtni~;ie,  rx-rédarliire  de  feu  le  Prtit-('t»iiner"lt^s^ihiwiÊes, 
^ous  eusHOiis  iru  peut-être  eede  nouvelle  ,  91  nous  o'aviooa 
pas  été  iu  foi  niés  que  toutes  les  frinnios  qui  rêdigeateni  le 
/'efif-rcr/r/iW,  sont  des  hommes  de  lettres 

^-Le  Mirtjir  ,  d-ins  la  li&te  qu'il  donne  des  livret  a  us 
rakiis  ,  non*  apprend  que  les  OLuvr^s  lîr  Pirrn^Atfguuin 
th  /\..,  qui  se  vendaient  7\  fr.,  aiec  |>ortr8it  d'auteur,  se 
donnent  ai.jotird'liui  pour  tî  francs.  Voilii  un  prix  bien  avili; 
mais  il  a  enr  ore  beaucoup  à  faire,  avant  de  l'être  aulaui 
que  l'auteur, 

— «Yi'f  r  i/e  fAhfunrie. — Les  amateurs  de  livres  sont  pr^ 
venus  que  inidaHie  la  conitesjke  de  Geulia,  qui  auparavAill  IC 
vendait  au  \ulumc  ,  ne  se  vend  plus  qu'à  U  livse. 

—Le  st  vie  coinmerri.il  admet  quriquefois  au«<i  Pel^'ation 
dos  expressions  époprliqnen  :  il  ne  faut  c|ue  «avoir  l'eaiptoyer 
à  propos.  L'ii  iiianlianJ  d'étoffes  dr  Montpellier  écrivait  à  son 
corre.ipondant  à  Klbcnf  :  «<  Mou];ieur,  \^  lions  avaia  demandé 
M  un  drape  humble  et  soumis,  et  en  revanche  bons  m'i*n 
a  enboyr  z  un  ,  fîer  ot  insolcnl.  »  Voila  ce  me  semble  nii 
exemple  qui  prouve  d'une  iti«:;ii:rc  a»i{  frappDle  qu'on 
|)eut  moltrc  du  sublime  partout. 

— T'n  voyageur  qnî  a  parcouru  l'intérieur  dii  r.\frîq.it ,  v 
a  di*  ouvrrt  un  aibre  son»  li'qutl  on  ne  peut  pa^^^tpr  \au>  »'eii- 
po$'»rà  deveuir  aveugle.  Il  c»t  déju  question  d'acclimater  ii«i 

—  M.  Ti .  .  .  d  ,  qui  a  va  \i*  !it<:Ue  Moniteur  rbanqer  av«*t 
toutes  les  forme»  de  gouvei-oemenl  possible,  noiniiia't  l^a 
trois  rotoniiesdu  Journnl  Ofjiciri ^  i^e*  tnfuntir^  nuthiUs. 
On  lui  a  olwervé  qu'il  falLiit  plutôt  le»  .ippeler  les  co.'t./tiifs 
d*IIrrcult' ,  et  ,  '  eu  é^.ird  à  la  liniihoniie  du  journal  , 
graver  sur   chacune  d'elle»  :   AVr  ;>/>■'#  ulirA. 

—  Dan*  le  mot  T.nnrùout'ix n  «n  trouve  intinf  stv^^nf  tout. 
f/t'/iT,    rr,    dnr  ci   prpsqii*»  vniurr  ;  Jnl  ^   Inrr  ,  fttxttre    et 

SrpMpiP  Al  rntiviix  ,  dix  ,  nuit*  ^  '^*"tU'iir  .  drn  ,  Ivtirr  :  il  faut 
rait  à  vtn  Ire  ^  etc.  ,  etc.;   mai»  je  délie  bien  d*j  Uonver 
coriicit'm  e  ou   ttilcnl, 

^On  prétend  que  r.iinant  ile  la  Fée  Urpêle,  et  p?n5i«nr« 
dr  .ses  adnr.«t«'ur^ .  ont  été  enlev-s  par  un  ch"\a*wr  disconr- 
Inis  (|iii  n'a  pa*  iiii«i  dan«  rr  pro"i'dé  fontes  le*  formes  tVnn 
Vn  u^  ani'Uircux.  On  sait  d'dillrur»  qu'aujourd'hui  tout  s'en- 
lr\i-  d'.i->.M.I, 

—  la  roiu.inro  du  litt'n.Urrt  rji  rhartée  depui«  re  matii» 
par  plusieurs  amal'^urs    Le  'onplet  suivant  fiit  fiir€iir  : 

•  (l*-!  Iiriirrnx  j'uir  lînîi  inr«  l'inpn^*  prinra  : 

>  r)'i'ii    iiij'irr   if.jiikir  .1  i-.  i^r  !•■  p'iiMoir. 

»  l'.iil.ji-  \;i«!».i1  .  jf  ii'iTif-'iJii*  «.in*  ^ii|inir. 

■  Cr  lin   Lmiiiii  r»t  n.i  cluiit  les  cliainr».   a 

Dr*  trnnxi'iifs  d'i  iii^njc*  rroi»MîT  qn»-  l#»  li.^rnn  dont  on 
parlf  dans  rette  rniu.iiMe,  esl  le  bar.).!  I^imIc  t\w   Hinti;  Imn 

—  I '.n:l«»»r  de  ['<^ih*  h  la  Pt  mn:e  d-  7r  '/f  ,  ilMnl  nor« 
a\fMM  pif!édaii»  lin  de  uns  demiefs  luin.iro»,  ii^u«  adip«*e 
une  aiilre  (}  îr  i\\i\  r^»  loin  d'avuir  «'té  in-|>  r-'*  pir  r#i  ty|,<| 
pourtant  -i  leroml.  L'émule  de  l'inîari'  .*V*l  j'i  m  '«inné,  dans 
let'e  nnnvrll»»  c  niiij  o»î'ion  ,  a  nii  fj'^nie  •riri.|>ji  .il  o'i  un  peu 
pins  iirdilr,  il  i!  a  seiitl.  «an*  lîi^îili' ,  ij  ;*i-t,i  Ur.»  n'ét.iil  |\as 
i'iilt'  pour  rélihifT  unr  ptni-.ili'*  df  lei  1 1*  :  c  ii'i-t  qii'.iu  -nth 
dis  /#•'//»  li^nnus  fpi'il  fsl  l'Orim»  de  d  M.r:idf  aii«»i  ba^. 
>ioii<  rep»elt«»n«  de  ne  pouioir  ciier.  par  •!••*  ».ii*oni  frèf- 
iiiait'uie»  ,  q'j<  l'(ne«-iinf'S  di*«  >trnplieji  de  relie  pièce  qui  D*eit 
dt'pi>ur\uc  ui  de   vcr\e  ui  d'inleulious  poeliques. 


•soçsoiqpnou  jôpB  le  fçsil  diiokseur 

OtFEBT  A    VN    CAIPB  JfAIK).'<ÂLv 


(5) 


Troirièntô  Liste.  ^  SovncMïruvmB  :  "MM, 
Léor^Dnprv.—  Ed.  Lemoîne  ,  grenaâ. — Anf.  Boorry,  gren.— P.Can^ét. 
^BrettéVitle  AU ,  eav.»Diimvet.— Dtfcbesna  flU  ,  greD.--*Ang.  Oilbiîc^— 
Baiaille.— Mrf.  B^mbé^-^-Xarray,  gr«nv-^Grinip«rt.^Pernrlle.— Srbn«t. 
Boom. —  Ooil.  A^ran. — DelaviUe,  cav. — Mordant  jeon^. — Ad.  Lèloni*,— 
Morel ,  vé^él'aflrf  Honfiray  |ran«^i-<^AIex-*Cbana«— LaoliaupftM , .  grep. — 
Hardy,  eina.^R«gèiie.*-'Varin.^J^ll.  Oia^n.-^J.  Yraio,  cU^^Dava] , 
gren.— L.  Àaber,  of.-T-]iMnaid  jeove,  gKa.-^Selot,  cx-cap.'  de  rlias.— ^ 
Isidor  MoUfray,  gmiad.— Benj.  DuréGa,cavw-»Oni].  Durêca,  car.-^L. 
Daiéco»caT^-»AUx.  Daréco ,  cav«— KiLourt. — Boufet. — Isaac  L^TMqa«, 
«x-capit.— Pîem  Léveaqae.^Fr.  Lévesque. — Pr.  Léveaqoa^^- Jéffy  ainti. 
Botaîèrea,  ex-cap. — Doboa,  ex-foor.— Delannay^  ohaa -*- Jnlet  Teaiv.-* 
Goactv  grcB.— rHoiuaay,.greii.-*Hne,ex-or.^-Laareat  ftla,  gren. — Boar- 
doD'BcoMdrfr-GoiL  Dopray,  chas.-^Beraiiget.-^Marliii  fila,  fx*cbefdeb. 
-^repet  fila.  arfii.^Lagier,  gren. —  Lepriear.^^Conillard-Ki^utrel.-— > 
Pcnnctot  (Ib.-^Câpoii. — Racbard.-*De1aporla  jonior,  cfaaa.— Krittingçr. 
— ^Taapèbot.-^Laèbèf re ^  gven.-^P«raaaon, rliaa.*— Aimable  Fontaine,  gr. 
-—G.  Gardie ,  fr».— B.  Aube,  grciu-^-Lcfort ,  gren, — Descbanipa,  .gied. 
— Bronctot ,  chaa*— Tborol ,  gren  — ^Tigkr,  serg.  de  cbaa.— Briamootler. 
Bouv.ct^  gren- — :|^ég«. — Mcognier,  gren. —  Bréville.— Dnpray.-— I^emaU 
gvent.^-'Mayiardl— Pochon.  ex-ebaa.^— Bc»quei ,  gran^—Boquet  jeane.— 
Barél ,  chàl:-^We(rni]| ;  cImi«.— Vattqnalio ,  cb«a.-^Silveatre«»dj.-a.-of. — - 
Gooin ,  a«rg.  de  cbaau^^-Salot  pàte<«^Bav.«i9«r,  chai^—  CÔlIot ,  chaa.^  PUu- 
troQi  gr.o^Aiigrand ,  cbaa.— >ï)ijon ,  gr.— Gardin  ,  cbîa.— LecirpenH'cr 
fiJa.  cii|Vô^.  de  ehaa.^^Pêlballr«  ,  chM»^lié€Oin(e  «  chai. — Alex.  Deamalis, 
rlid«.^f|it.'1')Dif(fiMr  9«x-oRHM-Gert«ia.-t-BeD|.  Boopiart  —  jacq.  Hamèl, — 
M  tt  r9«t>.^QaeffUer,  ■grèn.P~»W  eick.— Bai  Ilot.—  Ro^er,  cbas  —  Epofgny- 
BoBVarloti  Àa^^Ganl  r;gl'^-« Cartier,  véiér.— -Hêadron  ,  aerg. — Pierre , 
▼«térw«» Dopant,  «baji.-^Dnpatel ,  cb.-^Lefebrre ,  châa^— Delamaq» »  cb. 
— Dagaillen,  cb. —  Leroy,  cbas. —  Feaarrd,  thas.—- Ifenbloai,  ohaa.^— Mer-' 
cter,  «hef  d«ji  pom'p.-^M^iiln  ,  ex-8oaa)>eai>— Pierre  Marlin ,  cb.— Par- 
qoet  f  éhaa.-— lAicaa  ,  cbaa.-i^Lepetit  ,  aerg.-Biaj.— -Lepetit  jeune ,  cliaa.— ; 
Laoglola,  gren. — Gonget  ,  ebas. — Deanfreta,  gicn. —  Lavigne. — Donîn', 
acrg.  de  cliaa.-p.Piger,  aerg.— Onîn,  cbat.-^Piqnere] ,  chaa. — Dajardlti, 
thaa.— i)*bAl< ,  aer^.-^Efaii«lt  père ,  irélér.— Sfaaiilt  fila,  ex-caporal.^ 


■   Tanckfl .  cbas.— Zetnner,  cbai. — VîgDerard,  gren. — M^delina,  gren.— * 
IIend«vgrenrr«-A^nav»yf  eau. — Lefebvre  ,  gren.— ^Larcher,  gréa. — J-ecerf , 
vêlér.--.^laonco|llll^a!uê^  gaan.— Dieniy,  of.-^Pl^i-La^itfiL)'Df#r«i-rTi  '■  « 
Lhiné,  gie.Q.  caasq  par  ordon.— Maaaon.^— Savary,  grep.«^yi«^,.f.t9|/[(f*;;«.,  , 
Lie  vin ,  çbaa  -r-  l^marcliand. — Godelard ,  •  capor.  de  gmkrr-  Ca}  tji^fi ,  i^^t-rr   ■ 
Brîftset.— Ticifrd ,  ckpo#.  de  grta.«r-Nevea  ,,gren.—I«rqy..g;r.-^V'ôurhter;'  '  ^ 
gren. — LlâSrd  neren. — CaîD,  gren.— I^edalr  jejine.^Lfclûir  aloA— Miipo-  '  ' 
let,  ahaa.— téric,  cbaa.— Dunort,  chna. — Hébert,  c1iafe.'^((onheflUe  v^ 
gren.-^'VallAe  alnâf  gren.— Bdoriop,  chas  ->-Lôngueittkfe  ch.-^A.  Ledoa^ 
cbas. — L.  Dclif'qae ,  cb. — Bonsîgiiy«Ghaa. — Delawa.^,  «Ii.»^liarciei,  «b^— ;  . 
Seigneur,  cba». —  KeB«nlr. —  Cbanvière  atnê ,  caporal  de  gren^^DoçliciDin: 
gren. — GuerônU-Ladl^r^ ,  grrn.— Daval«Liard  ,  greo^— Qwifnb^l.-r-.Cjos- 
menil  père. — ('loTsmenil  fils. — Mcalier,  can.— Beanrbamp,  ex-«U]jiidanl^ — .' 
Boncher. — Jobin  ,  gren.  — Cb.  Antil,  gren.— Lrlpir,  Tctcran, — ArJÉridaS.^ 
— Darand,  cbaas.— Lefebtrc,  cbaaa.— DagnîUon,  gren.-^BlancheioaÎB'p-. 
▼étéran. — Bbncbemain   fila,  ex-off. -^  Laarent  Blancbenàîa,  vétéran*-—      ' 
Pennetot.— Tbuniaa  iila«  gren. — Beaudooin,  gren.  —  Be»aeBiJwi-»*Gfiiile* 
main,  gréa. — Yvost — Valeur,  pônipter. — Frisard  ,  greD.p^^aBlbif'-Le-j 
ray,  j;ren.'— Alpbonse  Gilles,  gren. — LaYernoa,  çbaaa.— Gronvcl,  greiiad.  . 
—  Bieiment,  grenad. —  Hanin,   greniid.*'S*înK)iien..TTCbaiAiii,  cbasa.-i— '   . 
Flnmbart,  gren.— Gnit.  Dnjardin.— ])pniioD.~\itrac,cbass. — Cbardinter  - 
cliasa. — ^îîbel.— Bnnovt ,   greoad.  — Bousacl ,  grenad.-^  Léon  >Velà.-« - 
Félix  Teala.-«  Tétrel.— Dniier,  granàd.^  I^etil,  mnsîcieB,MTtfdSaatM 
Angeiraan..^  A.  Leicbvre,  ex*grenad.*«Lefc;bvTO  aine.*-*  A.   Davi1.'«Dii». 
boo  aîné,  giamud. — Amable  DuUr-. — Eagéne  Daboo.c— Aqgna^ mbcàe.^ 
-=— Iklargot,  aerg.  de  cbasa. — DttTéré-Beljauibe,  sr«g.  da  f  basa,— EUeiioâ'. 
KooAsel,  acrg.  de  cbasa. -^Amâble  Charles.— Jnlea  Ouin,ichai#.-^|[iinà.*' 
— Manarl. — Beriilleiix.->-La«rf«t/^Carré,  chasa«— Lêvésseàr,'  grèiiâd.<— ' 
Dedessnslamarr,  grenad.— -Uodoain  ,   caporal. r-TempIeç,  ftêiM.'^tM^^  * 
cornue.— Nevev.—  (ioddi»iD  fila.r-I>eliale  ,  cbass.— Anbràn  /  "abi — BaitJBft 
père,  ex-oUGcirr. — Dacbesnr,  cbaaa.— Bénaid.-^BiUard,  grcnad^-^^q^et; .. 
liltt,  greuad.— GelloQÎn  iila,  grenad. — Cartier  fils  ,  caponA  da  .dia^SriT-i^ 
l)e|f<nay,  fcaarrcfaal-des'logîa  de  la  garde  à  cbeval.  — Lenonnand  jcanCt  ' 
grenad  — Cniriniar,  idam.*— Gonmet-Dêsanbris,  ideito."-^L6qiiét,-^cfafeig.«^ 
Debraiare,  idem.— Falix  Bapaome,  idem.  7-Quinet,  sergent  de  ahaaa.*^  . 
Turgis,  cap.   des  poinpé  de  Darnéfal.  — Lncas,  ex-BetitCMaBtJ  ■fffâhan^  : 
saprur-ponipier. — ^Lrmaltre,  grenad. — Alpb.  Lefebrre,  Coar*.  de.ggiwaL.* 
LefrbTre  fils,  acrg.    de  grenad. — Faucon,  cbàsa. — Eanaoh,  îd.*    , 
(aCo  suusciipteurs).Total  jusqu^i^iBg^jf^^x^SyS— /«a  suite  à  demain» 


NOnVEL(.ES  DE  MER^ 
Cahii*  »9  mirsAji^  goèletle  laFélicUé  , 
de  Morlaix  «  cap.  L'indel  ,  chargée  âe 
trefl«  ,  eo  deilinatioD  pour  New-Cjstle  , 
»*ctl  perdue  ,  le  7  de  ce  mois,  à  Teutrée 
du  port,  oii  elle  avait  essaye  d'entrer  à 
mer  ini-pleiiie  ,  par  suite  d'une  forte  voie 
d'eau  (|a*on  avait  découvert  à  bord  LVqui- 
pagc  s'est  sauvé ,  mais  le  «avire  et  la,i;«r- 
gaîsoii  soiit  perdus  1  la  mer  ayant  fracassé 
le  b.4timeiil  <|ui  s*est  ouvert  uue  heure 
près  avoir  louché. 

Hier,  à  onae  heures  du  soir,  le  bsick 
la  Marie,  de  Ciierbourg  ,  c.  Flambarl , 
parti  de  Dunkerquc  avec  un  chargement 
de  charbon  de  terre,  en  deslinalioii  pour 
Rouen ,  s'est  égalcnient  jeté  a  la  côlc. 
On  a  sauvé  l'équipage,  mais  il  est  pré- 
sumabte  qu'oii  ne  p^^urra  renflouer  le 
navire. 

IjC  capitaine  du  brici  le  César,  arriv^ 
de  Bourbon  à  Marseille,  rapporte  que  le 
capitaine  Burle ,  du  vaisseau  rEpami- 
nondas,  et  le  vnisseau  le  Ciraïbe,  étaient 
4tTivé8àrile-lr-Francclcs6cl  ^octobre. 
Le  capitaine  ft-bufat ,  du  brick  le  Pierre, 
dcvailp.ir tir  incessamment  pour  Marseille, 
•t  le  brick  le  Jeune-AIpUonae,  c.  Emeric  , 
pourGéue5.  Le  i4  février,  aux  environs 


de  Modère,  \\  à  par) 2  au  can.  IViouier, 
commandant  le  vaisseau  la  'lihëtis  ,  paiti 
Je  ai  janvier  de  Bordeaux,  ail.  à  la 
GuaJeloiipe.  Le  17  dudit  ,  sur  le  cap 
Saint-Vincent,  il  a  parlé  au  commandant 
du  brick  de  euerre  esjiagnol  le  iSaiut- 
Joseph ,  qui  étai  t  depuis  3  luoi^  en  croisière 
contre  les  corsaires  insurgés. 

—  L<»  St.-Viclor,  de  Uédon  ,  chnrg»^' 
de  \'\\\,  et  eati-ilr-vie  ,  dosit  envinm  80 
barifjues  ont  été  sauvées,  s*e5t  }>erdu  au 
cipa*Ailly,ânnelien'»  pf^lemie  de  Dieppe. 
On  n'a  trouvé  personne  a  bord. 

—  Le  Turennc  ,  cap.    Jo^se  ,  qui  était 
entré  de  relâche  à  Dioppe  ,  ven.de  la  Ro 
clrlle  ,  destiné  pour  Si  -V  ilery -sur-Som- 
me ,  avec    un  thargcm^^nt  de  vin  et  eau- 
le-vie,   s'est  échoué  on  sortant  du  port. 

On  a  (i<^baiqné  les  marchandises  qui  vont 
éire  mises  en  magasin.  Le  bAiimeiit  a  été 
leliné  et  est  rentré  dans  le  port  oii  ou  lo 
ré  [.are. 

MARINE. 
Le  commissaire  de  la  marine,  à  Fé- 
cainp,  prévient  le  public  que  o3  barriq 
de  vin,  portant  la  marqt:e  AR  MBC, 
11°.  3,  et  une  barriq,  coirlenant  environ 
i6o   pots  esprit   de  vin,   inarquée,  B,l 


n"",  166,  ont  été  sauvées  et  reciieillîef 
lcs.6  ,  7  et  8  de  ce  mois,  sur  Ui  côte  de  . 
Saint-Pierre-èn-Pbrl. 

Une  autre  barriq.'  de  i 
vin,  au. tiers  vide  et  msr- 
quée,  a  été   sauvécà  Pé-^ 
camp,  le  la  dudit  mots. 


100. 


ARRIVACFS. 

Marseille  ^  lo  miirs. — 1^  brick  le  César, 
cap.  Naud  ,  ven.  do  rile*(lc^FrAiice  et 
de  VWo  Bourbon ,  d'où  il  est  parti  le  17 
novembre  ,  ch  de  2000  sacssucre^^  é^no 
sacs  rnfé,  3oo  sacs  poivre,  et  4^  bal 
girofle.  .    . 

—  Esi  entré  en  quarantaine:  Le  navire 
américain  Olide,  c.  Endicoo  ,  venant 
de  Richemond. 


PORT  DK  Dt  NKERQUE, 
Le  lo  rnnrs  est  entré  : 
L'Isis,  cap.    Morel,  en  relâche,   ven 
de  Rotterdam  et  ail.  au  Havre. 
Svnt  sottii  : 
Le  Saîut-Jean  ,  cap.  Fauquet ,  ail.  aa 
Havre. 

la  Jeune-F^tt^lie  I  cap.  Magnan ,  ^H* 
au    Havrt*. 

Lff  .Tienne- Victor,  csfpi  Mounicr  ,'a)I. 
a«  Havre. 


1^  Jkuot^m^dê-EfloiilU I  c.  Olivier, 
•11.  i  Hfwatur. 

Le  Ménager,  e.  Ofitier ,  ell.  à  Dieppe. 

Le  Sainl-Jac^uei^  cap.  Pelletier,  ail. 
à  Fêcai9p. 

La  Jeuur-CamîlW ,  cap.  Siinoa-Lefran- 
çiiif  V  ell-  à  R^oen. 

La  Marie ,  cap.  Flambart ,  alL  à  Rouen. 

|ja  Jeuae-Sophie  ,  cap.  Vermont,  ail. 
à  Rooen. 

I^  Saint-Pierre  ,  cap.  Flambart  ,  ail. 
à  fcourn. 

L*Agikv  cap.  Frigoults  ail.   à  Rouen. 

La  PaÏK ,  cap.  Hochet  «  ail.  à  Rouen. 

La  Provûeuce,  osp.  Letellier,  ail.  à 
Rouen.  

LORIENT,  5  mara. 
Somi  murés  les  a  «i  3  : 

Le  Natalie  ,  cnp.  Guercliais  ,  rh.  de 
gouriiahlc^.-*  l*Aiig«!*Ganlicn  ,  c.  Jouan. 
-—  le  Petit-Fe'lii ,  c:a|}.  Desbois  ,  ch.  de 
diverses  inarcliauJiscs. —  leSainl-Luuis, 
cap.  Gayev  ,  ch.  de  Salaison.  -«-  Iïa  Lucie  » 
cap.  Duatae  ,  ch.   de  fer. 

Soni  soitis  du  i*'.  «m  3  : 

|je  Courrier  ,  cap.  Biaise ,  atl.  de  Re> 
naodet  à  Lisbonne  ,  ch.  seigle.  —  In  Ci* 
tlierint ,  cap.   KeiM-rlio,  ail.  k  Koucii  » 
<Ji.  .de  via.  —  le  Jeaii-I».i|ituie ,  c.  iv>ii 
eju  U  Concorde  ,  c.  Pio\ost  •  ail.  de  tioi 
dUnus  à  Aoueo  ,  ch    de  vio. 

NANTliS  ,  lo  man^ 

Les  aflairei  coinmorcialet  ont  continué 
à  ^tre  calme»  pendant  U  scrunno  qui 
>ient  de  s'écouler.  On  cite  «euleuieut 
quelques  sacs  sucre  Bourbon  ,  boiiue  3" 
V.  loa  fr  5o  c.  Lri  liruts  Guadeloupe 
et  Martinique  sont  toujours  tenus  sur  le 
pied  de  loo  fr.  la  buiiue  4*.  ;  iiiuis  il  ne 
«e  préscnie  aucun  achetour  ii  ci*  prii.  Les 
rafliiitfs  ont  faibli  ;  on  a  unit  lei  quatcc 
caiisons  de  345  à  35o  le  kil.  (jurlquos 
balles  de  cafu  Bourbon  oui  éle  placée» 
k  4i^  i  on  deiiian<le  3  fr.  ip  c.  ii  .\  fr. 
pOMT  le  Sai.it->1)oniingue;  \vs  autres  qua- 
lités  ne  »oiit  nulienieiit  dt.Miuindi*es.  il 
s'est  vendu  viiigl-siE  balles  et  ba  lois  col  un 
Siiint-Uoniiii^ue  à  i3o  fr.  ,  lo  Oroiiur 
nia l'c  bail J  >\»t  psvi*  juMju'4  t^G  fran*  « , 
par  cinq  et  dix  ûiltot;».  Jl  re^ie  à  peine 
à  peine  \ingt  c.ii^>e>  intli;;o  Bm^aU*  sur 
uotre  pli  eu.  I.i  n  détenteurs  sont  fermes 
dans   leiini    prrtf  nîion^. 

Le  M\fiii  b!ru  )>ûle  s*obliendraî(  à  73  f- 

l«e!»  trônions,  et  p:ir  .•^uitc  ie«  aulre» 
graîn«  ,  lrgiini'*9  et  farinr.4  sorttMit  di- 
roubli  ptf^qiic  Cf)iii|)lrt  nii  ils  étaient 
loniI>rst1rj>uislonptt*rii<*.  Ceilr  f  i\  r-ur  tient 
aux  l>*M»iu»  iii.inifi'«'<'i  pour  Ba^onno  , 
|{nnl'>.-:iit   cl    Toulon**»,    (iole  : 

|''ro.iiiMit  ili*  M.i(  li^rniil  ,  280;  dn  bas  de 
la  Luiie.  ^  >5î  3i5  f.;  i'h  hautilt»  l.i  I.nire, 
aS'»  .1  '.'Il  »  f.  ;  sr'\'^  I',  I  yoii  iSrt  ;  orj;p,  1  5o, 
avLM.ii' ^rn<.si\  i9<i.i  1  Jo  dito  pt-litr  ,  1  i<i 
;i  I  t  !i  t  ;  hirii  oi^  lil-inr«  ,  peu  rn  lierclié. 
iSoii  If)  I  f.  les  I J  Ii"C(ol. 

r.iiiu.*   U'-uif  de   froin^nf ,  TiS    f .  ;  a* 


qiialilr  ,  .|S  t.  ,  It;  sAt:  de  l'y^j  lil.  or  t. 


Vk  de  papi,  ••utiré,  prtfAÎère  qnMKltf, 
36  à  A%  €.  ;  deusîkni»,  33  à  56  f.  ;  troi 
f^me  ,  't7  f.  5o  c.  k  38  f.  5o  C.  la  bar- 
riqti  e,  Lm  achats  cdatînueat. 

\fii  Unuhéê  à  5  60  ei  ff  70  la  felte.  Cet 
j^cle  a  uof  demande  bomée« . 

^om  iM rouHuis  Bsi^acvoiie»  rr  ù  sruil. 
—  Pour  la  Havane,  —  f«e  navire  aroé- 
rtcw»  .\«iérica  ,  caq  Yf.  Graees ,  de  «70 
loiin.  ,  fin  voilier  t  donbli  en  cuivre, 
partira  pour  U  liavan.o»  irés-inceasàm* 
nient ,  ayjut  la  plus  grande  partie  de  ton 
chargemeut  en  inag^isio.  Il  oITre  lec 
riiéH4gem'*ns  les  plus  agréables  pour  les 
pajsâf  er^  ,  et  on  p.irle  français  à  bord. 

PORT  DE  ROUEN. 

IVAVIBES    E.NTIÉS. 

Le  sloop  la  Thérèse- Désirée  t  cap» 
RnurMer,  m  tonn.  ,  veo.' du  Uayre  | 
cb.    Brai  ,    bols    '.%'  Canipéche. 

r^Smack  nidembourgeois  Vrouw-Ge- 
iîiia  ,  cap,  Laarmau  ,  65  tonn.  ,  vcn. 
de   Londres  ,    ch.    machine  â  vapeur. 

!«AVinrS  EXPKDIKS. 

Le  brick  l'Aclivilé  ,  can.  Gnîchon  , 
veu^    de  Loii>lres  ,  ch.*  cafr,  ploiup. 

Le  brirk  l.i  Ciroluie  ,  cap.  Sou  pat  , 
veo.    dff  lA)ndres ,  ch.  rafé,  plomb. 

Le  bouri  le  Jcuue-llenri ,  cap.  Jegt  , 
veiu   de   Dunkernue  ,  ch.   de  charbon.. 

La  gn'iotle  holUodaîse  Vreindscheff , 
caji.  Maiteiis,  \cn.  d'Amsterdam,  ch. 
frojiiagr. 

Le  sloop  lx)u is  et  Fanny  ,  cap.  Goir 
nier  ,   ven.   de  Rouen  ,  sur  Test. 


U  cli^.  rËÊâmfrtHtÊgm.  e.  Prard. 

La  griban.  rEnobrosine,  c.  BellefemaM. 

La  gribane  la  Dionde ,  c.  Anioult. 

Lajcribane  la  Je«ne-£lise ,  c.  Morand. 
ùoni  montés  ei  passés  debo%U  s 

Le  chasse-marée  •  .  ^.  .  .  c.  BUacIm. 

—le  Saint-Tieirre ,  c.  Joaellec. 

— -W  Jeene-Mentor  f  c.  Daoo. 

L'Augwrte  et  Pierre  ,  cap.  Mrillct. 
^ét%  Dem-Cousines  ,  cap.  Follmgt. 
|Le  Jean-Bapiîste  ,  can.  Marière. 

La  Perle,  cap,  Guiclion. 

La   Louise  y   cap.    Hubert.. 

L'Auguste  y  cap.    NoëI« 

f^  Pallas  ,   cap.  Sams-SéerL 

Le  Ptinly  ,  rnp.  Kenjamm  BnCfett. 

Le  Jiineset  Mirv  ,  cap.  Thortd-Toasg. 

Fcnt  ilc  yord  S^urJ^Ese  ,  veni  frais. 


N" 


PORT    DU   IIWRE. 
haviiiei  expkuils. 

Le  troif-mirs  ".méricain  rimpérial  , 
rip.  Perrîcr  ,  ven.  de  Bonleaux  ,  sur  lest. 

Le  trois -mat  s  américain  ,  Warringloo  , 
vr-n.  tic  Bordeaux,   sur  lest. 

Li*  ttois-niAts  la  Kavoniiat«e  ,  cap. 
F*^r<^t ,   vcn.   de  Tliily  ,  cli.  balotages. 

Le  naqurbot  anglais  Lady- Wellington  , 
cap.  Wellington,  ven.  de  Soulhampton, 
cb.   de  passagf^rs. 


PORT  DE  QL'ILLERELT. 
arrivt's  de   l'iUrquirr  :  le   iS 


et 


Sont 

Jl'iCfUffttS    If    i<î 

Le  tlé^ulus .  cap  f<<nrti\  ,  a!l.  à  Prcsi. 

La  Senny  ,  r.  Bt'<.f.iii\  ,  ail.  à  St.-Malo. 

Le  LovIm*  ,  cip.  Bt*i:;lniiil  .  ail.  à  Bord. 

La  J"une-Kiifi;«'riie  ,  c  (:i>lonibfI. 

1^1  Jeu  nr->  a  non  ,  c.  M  «h».'. 

Lrt  Saut  le- An  ne  ,  c.  I  abnur. 

Ln  >orri'lé  ,  r.  Df-la faige. 

[/A  bille,  c,  Ri'loret. 

La  llelie,r.  Hlly. 

La  Fi'licité,  c.  I.rnienii, 

Lo  l'if'nftiv-tnt ,  r.  dron'l. 

Lîl  Mt-rr-di'-F.iniil!*',  r    Tulwruf. 

S^mi  monter  rt   pytu's  à  Ai    murée  du 

matin ^  It*  \i\i 
Le  dogre  I  li'urfuv,  r.   Ligofre. 
Le    sloop  le  l]Uirvi»y.int  ,  c.   Julienne. 


AVIS  DIVERS. 

41. — Vmnir  volontaire  pâme  emufs  ém 

crt.^atioii  4e  Comiheee^^ 

Mcrortdi   pruckain    ii|    mars,  9    liram  4m 

et  joan  waiemom  ,    Uns  qac  braoia  sera  « 

eu  use  Maitoii  «se  k  Rouen,  rue  Civ«irr«  N*.  iS, 

il  fera  ,  par  l'un  de  Moaaîanra  Im  CwiIubIiI" 

FiUaar«  de  «.-elle  »îl1e.  procéda  à  la  vrato  vo* 

looi'ire  ,  poar  eania  d«  ccMelloo  da  fowaMii . 

ùm  liivareUKL'BLËS,  EKFLTS  n  MARCHASI- 

DISKS. 

HcmbUs  ,  eouAMtaDi  an  oateoulea  à  emtfg^  êe 
le,   c'beiflCfc,    lablaa  «    bal'iet  ,    araMira», 
m  «    koÏMcMs  ,  »o<iiiaB  a    rouler  m  m 
oardic,  bobioai«  loyaamv  paaiari,  le. 

êiarokamUsas  9  •■  UM$  graada  yiaalîià  da 
i  pièces   Ja.coiou  de   Rouen,  de  di«en  dcaÙD*  , 
laises ,  f|aalilw  et  nuoieriM. 

Celia  %eni«Mir4  lim  k  U  requête  ,  aQSc!)ar{!#». 
clauftea  aC  coiidîlioas  qui  «cruui  eanni-ce»  bo  p:u- 
cèB«vetiMl  ei  annoncée»  Jori  de  mhi  nuTenurr. 


THfiATRE  DES  ARTS. 

(  On  commriwera  à  6  heuies,  ) 

Les  DBUX  PËKB8  . 

ou    LA     LIÇOM     01    ■••TAVfQUE   , 

V:  udeville  m  %  aetrs  ,  de   Da|ia!  r. 

LES  F.VUSSES  COXFIOBNCM. 

OmêJio  en  5  acits,  de  .Maritaux. 
Muimofi ,  pfftnier  c/^miqne  du  Th^Airc- 
Prançiiit,  reoiplirj  le  rôic  di-  iMtlfttr^ 

&«iii:*Kline. 


Dorante . 

Jicini  , 

Luhin  , 

Le  Comte , 

Le  JoHoUier , 

Un  Laquais  , 

jiraniintt' , 

M  atl  aine  A'-ganie^ 

M  or  ton , 


Meid. 


Mfiichot. 

Rfclie. 

VaJ..re. 

St-illier. 

I.i-giand. 

Diitertia, 

Durand. 


LF.  GnoNoeuR, 

Coincdiif  ^n   S  ac'^4.  d^  brii-if  et  P^laprat, 
M.  MoNauSf  remplira  le  rôle  *i»*  L-ilt^em 


Faii.?l , 

Grichard , 
Thvri^nan  , 
j4ris;v  , 

Mil  mura , 
l'ri   Latfuai'j  , 
M.tnsrrur  Hi^ault  , 
flntfon , 
Clarive  • 
littrtfnea , 
Catt-aa  « 
Rosine  9 


ICesd. 


Mouchi  I. 

tjUV  lud. 

Ciafanriffc. 

Ila\n.il. 

8<->M.rr. 

V..I.I!*-. 

Fjn-M>inrtiol. 
S.iKif-Kliue. 
Lal.'i. 
l>iir an  !. 
Duruiftel  fi!l« 


t.i    Bl.oyî  LL  ,  IMFiilMLlU  hs  CAVxXClhMJS  f.t  ys  TAlLLh^DOCCF,  ake  SswT-Ld ,  V  34,  pui  u  Palus. 


sottb 


uAJBiâ: 


^^  io4^«^i«*  ft]|ev^.i 


LA  NACELLE,,^ 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 


'  C««t«  F«ml|«  pv«U  tpp^  Ie«  jc^AT».  S'adrester,  poar  rAbonncraifut  et  U  RêcUction  ,  au  Bureaa  de  la  JYaceiie,  Place  dei  Carmes,  n<^.  48,  à  Romb. 
Ob  a'ebiiwm  à  Paras»  cbe»  BaisaeT-Taivi.&t ,  roe  de  Richelieu  ,  n^.  79.  —  Au  HÀTre ,  ches  Cbapclui ,  rae  de  Paria.  —  Et  cfaes  toof  les  Libraires  el 
IKrect«ii9  des  Pos^ea  du  Déparlemenr. —  Le  piii  de  TAiiouiièmeut  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


UNDLNEB  DE  CLERCS. 

CHÂlYSOIf. 
AIK  :  DrfuUez'twUt  déptisca-^fOÊU.  (àsê  beat  EdnMnO.  ) 


A  ce  banquet  qnî  noua  raaaemble  , 
Pour  noua  contenter  toiM  enaeeible , 
Amis ,  je  chante  dena  mea  vert 

Le»  droha  des  cleres.  (  bis.  ) 

llami*  et  maints  plaiden'rs  sans  ressource  , 
Sondant  le  désert  de  lenr  bourse, 
Connaissent  trop,  pour  leur  malbeur. 

Les  droiu  dd  procnrenr.  (  his,  ) 


Approches,  geniiDe  orpMfne; 
Si  votre  tuteur  tous  chagrine. 
De  voa  intéressans  rêver» 

Perles  aux  clercs. 
MaU,  TonSf  filles  par  trop  majeures, 
Qui  bavardez  pendant  des  benrài , 
De  vos-  procès ,  de  vos  douleurs  ,  * 
Parlez  aux  procureurs. 


Aimables  femmes  négligées , 
Xt  de.ms  époux  ontragéea. 
Pour  voua  venger  de  cea  pervers , 

'  Parles  aux  clercs. 
Mais ,  vous  ,  effrayantes  Lucrècei  , 
Qu'offenseraient   douces  caresaea , 
.  Ah  \  <iontes  vos  peines  ailleurs  i 
Parlez  aux  procureurs. 


(  bis.  ) 


(  bis,  ) 


{li^) 


(bis) 


Tenes  ,  jeune  et  charmante  venve  , 
Laase  d'une  pénible  épreuve  ; 
Nos  bras ,  nos  coeurs ,  vous  sont  onycris  : 

Parles  aux  clerca.  (  bis  ) 

Maia  ,  voua,  vieUlea  aempitemelles , 
De  force  au   veuvage  fidèlee , 
Du  défunt ,   objet  de  vos  pleurs , 

Parlez  aux  procureurs.  (  bis  ) 

Tous  qui ,  ssns  la  taxe  inhumaine , 
Psyez  grassement  notre  peine 
Par  des  émolumens  offerts. 

Parlez  aux  clercs.  (  bis»  ) 

Cliens  remplis  de  défiance , 
Tons  qui ,  pour  la  reconnaissance  | 
Sur  le  tarif  régies  vos  coenrs, 

Firlcs  aux  procureurs.  ,  (  bis  ) 


^0  '*y  t  qoand  votre  mein  savent* 
Garnit  une   table  qui  tente. 
Ah  !  fut  elle  de  cent  cooverta  , 

Parles  aux  cicroa.  (  his%  ) 

Mais,  quand  U  fendra  qn*oaécafte 
Le  coût  de  le  fatale  -eertc , 
Vous  devries  bien ,  cher  traiteur  ^ 

Perler  an  procureur.  ^  (  bis.  ) 

^|»»%1/S%»S 

DICTIOINNAIRE  lyANiCDGTES  SUISSES. 

(  s  voL   i8s3.   Prix  :  3  fr,    5o  c.  } 


Lfls  plus  belles  i>ftgei  de  VBisîoim  âts$  SuU^t  sont  écrît^a^ 
Ces  pngfs  sont  iinmorleMes  comme  les  exploits  de  ceuc  qui 
achetèrent,  au  prix  île  \tyxt  généreux  sang,  le  premier 
bien,  la  liberté!  Ce  bue  les  sMisses  ont  fait  pour  secouer 
le  )oug  de  (a  maison  d'Autridie,  e>t. incroyable ^  et  si  Té- 
|wc|ue  de  ia  conquête  ije  leur  inHëpndaoce  était  plus  éloi- 
gnée de  nous,  on  mettrait  au  nombre  des  fictions  les  e/Torts, 
leè  exploits  et  les  travaux  de  ces  braves  montagnards.  Us 
les  expient  aujourd'hui,  et  cette  liberté,  dont  naguères  ils 
étaieut  si  fiers,  n*est  presque  plfis  pour  eux  qu'un  être  de 
raison.  Depuis  qu'ils  ont  vendu  leurs  bras  aux  autres  nations» 
qu'ils  ont  servi  d'instriynent  à  toule.<>  les  volontés  et  à  toutes 
les  passions  (f),  ils  sont  retombés  au  niveau  des  monarchies 
absolues,  et  si  quelques  cantons  conservent  encore  le  feu 
sacré,  les  autres  u'ont  pas  même  Tombre  de  ce  qu'il  leur 
plaît  d'appeler  une  république.  Les  suisses  ont  oublié  ces 
\eri  écrits*en  vieil  allemand  sur  la  porte  d'une*  cbapelle 
élevée  à   un   de  leurs  libérateurs  : 

M  Ici  Jut  tué  par  Tell^  le  super h^  Gessler.  Ici  est  le 
berceau  de  la  noble  lilwrié  des  suisses^  en  iSôy.  Cont" 
bien  dure'a'l^elle?  ausU  long-iems  que  nous  resdembltrons 
à  nos  ancétns.  m 

Et  cette  ressemblance  s'elïace  tous  les  jours:  il  suÏÏit ,  pour 
s'-ea  couvaiucrc ,  de  lire  le  DicLionnaire  que  njnus  auneiz- 
çons*  Nous  allons  cboisir  deux  ou  trois  anecdo(es  qui  doa- 
neroQt  une  idée  de  celte  compila  lion. 


(  I  )  Lises  les  Confessions  de  /•  /•  Rousstau  ,  et  le  F'ofa^^ 
des  Frères  BaehevUiem 


En  i7fi)«  Tabbé  Ravnni ,  rnlhouiiaiiiiê  par.  \^%  lioflc« 
a<:liori!i  iicê  Iroii  libérateurs  de  la  .Siii><i«  ,  \oiilut  faire  cle\cr, 
à  M!«  rrji*,  un  iiionuiii«iit  à  Içur  homirur.  I.c  gouyrrnruiciit 
irrri,  flLcj  .ri  il  »'iiclics9;i  poir  en  obtenir  l.i  pTiuisioii , 
lui  lîl  cctii!  r(.'|>on«e  picinc  tic  boii  .scui  :  «  T«iiit  t\i\c  \t*i 
»  sui»sr»  ^nuroiii  être  librci  ot  sentir  le  |)rit  <\c  li-iir  liberiê, 
»  il»  n'aiirjiil  aucun  b.*soin  de  iiio:iunien«  <!<?  pierre,  rt  $i 
»  jnin^ii»  leur  |io»térilê  ^en^Mt  à  prnlr**  cl'4  h4Mitiiiicni ,  un 
»  scnjJiijSic  iiiouuiiicnl  n  aurait  p)«  plus  crutililé  pour  les 
»•  luÏMCs,  «pie  n'en  curriit  pour  R  un*'  lombét?  ini  csdnxn^jj-^ 
■•  \e$  iiio  uiuiem  dcj  lems  ou  la  vrilu  ei  la  liberté  régniiieat 
N  dam  h'*%  luurs.   " 

Ce|)#niljiil  I  abbé  Baynal  oblinl  p*us  tint  ce  cpron  lui 
avait  d*ab'ird  rcluté  ;  il  par\int  à  tain*  ron>lruirc  un  O/n'" 
/l'f^r/e»  dans  i*llo  d'AMradt  ;  nuis  le  nialluur  \ou!ul  4UC  le 
tonnerre  tombal  drsbus  et   le  Jétruiait   cnticreiiient. 

1/anec dote  suivante  peint  mieux  les  bretons  rpie  les  suisses, 

w  I>î  clie\oIicr  de  Ourten  ,  lieutenant-colonel  des  gardes 
suisses,  clail  accueilli  fiMiiliêrenient  ch  s  la  conitrsse  de 
Krionne.  dette  dani(*  avait  en^  i^é  à  dln'*r  un  çcnlillioniine 
breton,  de  y-iint-Malo  ,  >i  tjtnturne  fpi*il  ne  faiviit  j.tiaais 
de  questions  •  ei répouùait  à  p'iup  û  celles  i\uoi\  lui  adressait. 

H  La  comtesse  défia  le  clie\alii  r  de  le  faire  parler,  et  il 
accrpU  le  défi.  Il  se  mit  à  labié  à  <  ôté  du  giMitilbommc 
et  alfecia  de  lui  faire  les  Imum'urs. — Quel  pottgc  mangez* 
vous?  — Iit«. —-Quel  \in  prtfiiez-vou.*?  —  t«lanc.  —  Quelle 
viande  aiiner^vous?  liœuf.  Du  cpiestions  de  ce  genre  ob- 
tinrent'des  réponses  à    yvu   près    pareilles* 

»  Le  chevalier  coiniuenr.iit  à  se  décourager,  quand  il  ima- 
gina qii*il  rénsftirail  mieux  en  lui  p.irlaut  de  »a  patiie. 
Slonsieur,  vous  êtes  de  Saint-Malo? — Oui. — liist-il  >rni 
€|ue  cetlî»  \ille  est  gardée  ]ar  des  cliiens/  —  Oui.  —  tJb  ! 
cela  e>l  Inen  >ingulier  ! — Pas  plus  singulier  que  de  \oir  le 
1  ouvre  gardé  par  des  suisses.   » 

La  plupart  des  anecdetes  qui  composent  ce  recueil  n*o.il 
pas  le  niciite  de  la  nouveauté,  inms  en  gtn«*rol  elles  valent 
mieux  que  les  réflexions  du  compilateur.  Prouvons  : 

m  Vue  |»nrlii*  d'un  régiment  suisse  traversait  le  Rliin  pen- 
dant rh'v<*r:  le  commandant  aiaiil  été  averti  qu*oii  avait 
aperça  I  euiH  mi  de  Tautte  r(»té,  voulut  s'en  rs^urer  avant 
de  faire  continuer  le  pansage.  Il  donua  rnnlre  aux  sotdais 
de  ne  p.is  quitter  la  pi  ice  jusqu'à  son  rclonr.  Beaucoup 
d*entic  eux  >e  trouvèrent  au  milieu  d'un  lieu\e  qui  ctait 
couveit  de  js'aces.  Ils  souii rirent  au-dr^à  de  tout  ce  que  l'on 
peut  ini:<;:iiirry  et  restèrent  cf*|>ei;d.)iit  prirs  de  deux  lieures 
dans  cette  cruelle  position.  P'U^iiuis  eurent  les  membres 
gHés,  et  que'ques-uns   en   nionrurenl.    » 

Ou  ne  pnil  ,  dit  le  roiiip»i.il«  ur  ,  pdusser  pîns  loin  cette 
sonmi«^iuj>  a  la  diM:iptinr  iiiiliia:re  ;  c  N  >*/  un  exemple  (lue 
les   Sui\  '*s    ictils  pouiuii'-nt    thn/tir. 

Et  c'e>t  en  frauçais  qu'on  om>  inipriinrr  res  lii*nes  ,  et 
à  des  franç.iis  qu*ou  le.«  adresse,  ri  m  i8.>3  *  .Malheureux 
compJatcur  ,  as-lu  duriiii  au  leni^  de  nos  victuin's  cl  de 
nos  rv>cr»  ?  ouvre  doue  Tlu^toire  et  tu  verr.is  que  des 
français  ont  fait  plus  encore  qnc  ces  suites  d(««it  nous  ne 
Toulous   pas  ra\aler  le  courage  '  H.    T. 

REUIMË. 

En  f.iii  d«*cuiMne,  rumin.iit  im  vent  m  ^  j'aiire  m*'»Hx  Te 
nouVfan-r,'f:imv  que  l*iincieii.  J'ai  cpen^ïaul  \rtu  sou*  tous 
les  rtgti:.,  à  y.iri  ,  et  de  lo»:s  lr%  riî;i:i.rs),  mai»  on  ne 
neul  uia  Mwnir  que  li-  s!ci..e  n'.iil  Inl  f-in- u„  ^ra.id  i»3*  à 
la  scien  e  d»  îa  lionne  rl.èir.  l/..ft  dn  inîMnn.r  r«t  bien  n  us 
imporl.i.l  q./o.i  ne  pense.  Hes  inèi^  drJi.  at«  et  sainem«Mit 
pre|i(ire4,  euliriiennent  la  sauié  du  «.oij.i.  et  Ton  sait  as.ei 
iVHel  prfMÎîpieux  du  phvsiqueiur  h-  moral.  Tne  bonne  di-^o  - 
tJuo  est  la  première  choac  du  moudc  apiès  uo  bou  dîacr. 


(?) 

Tne  1f1?e  df^finllinn ,  donnée  par  tin  tnatirfl  do  l'tft  «n 
sniniel* Userait  présomptueux  de  voRloir  y  «içuicr  qutl^M 
cli'>e. 

L'^s  iiirdecins  de  l'ancienne  école  pxeicrivéieiil  à  leurs  90* 
tad-s  di'liiVf,  des  mets  èpicés  9  des  boissostt  «icitanio».  Irt 
iiiéderiiis  du  jour  ordonnent,  au  coutraif»^  des  bninoM 
calin.-tnirs,  des  alimens  simples.  Les  avis  sont  encurt  ] 


sur  (  vH  deux  sortes  de  régimes  ;  mais  mot  ^  )t  lo  coqïffNe.itît 
suis  aussi  |>eu  partisan  de  V ancien  régime  1  que.  )«  suit  c«" 
ticbc  au  nouveau.  Chacun  son  goût,  même  en  Eaiidejnî" 
tenuiif.  Je  ws  même  tellement  convaincu  delà  bciflll  jpt 
riiv^iene  nn.derne  ,  que  je  |u*nse  que  ceux  qui ,  par  nièo» 
de  .««anté  ,  se  mettent  à  Vancien  ttgim<^  ^  font  dîejà  bien  m» 
ludrs. 

I.uluIUk  qui  apprit  à  devenir  général  en  se  rendeat  à 
rariiit'e,  a\ec  un  livre *&  la  main  ,  observait  peu  ie  régime, 
Poni)M'f  qui  était  fort  sobre,  et  qui  ne  voulait  pas  «Tan  Cftî* 
si  nier  (|Ui  avait  servi  Lucullus  ,  fut  battu  par  Cimr  ,  et  péril 
ini^ér^bli ment.  A  quoi  sert  donc  de  se  mettre  ah  fégimef 
Si ,  an  lirn  de  couibattre  le  vainqueur  de  Pbafiale,  l'étpèe 
s'était  (oiifeiité  d'accepter  sa  table,  qui  dtaii  bonne,  et 
de  .sVnpiiiis^er  comme  iMarc*Anlotoe  et  les  aniret  veolmi» 
je  ni'*ts  eu  fnit  qu'*  le  grand  Pompée  eût  suivi  U  oo  eiea^ 
li*nt  rt'ff:mf\  Du  f^ms  de  ces  héios  on  connaisiait  Tari  lie 
diiier  en  ville*  Témoin  Horace  ,  qui  dinar!  rareinenlchcslnî| 
el  Virgile  qui  dinait  assez  souvent  cIkk  Itt  àulref . 

KK  RIEN  KAIEE. 

tjne  de  gens  s'agitent  et  s'évertuent,  qui  feraient  bien 
m:  'ux  de  ne  rien  /uirel  Mes  amis  ,  je  voii>  m  lais  juges  : 

l/.'tlbi*  de  la  Mennais  qui,  en  sa  qu.dilé  de  prêtre,  doit 
prêt  iii  r  la  concorde  et  la  paix  ,  monté  sur  le  £ri//i:.i/r/-^7.inc, 
el  fin  s*e.st  f.nt  un  trompette  de  guerre  ,  ne  ieraît-il  p;:i 
mieux  «If  /)r  n'en  f-irel 

i\r\  lifiiiilue  qui,  dans  le  cours  d'nne  longue  vie ,  n*^  j»« 
niaib  su  taire  que  de  petits  \ers  musqués,  on  impiovîser  de 
petites  n  |M>nses  longuement  préparées,  it  qui  au:0urd*bnî 
fait  ('('  pr'tits  I>ons  mots,  de  petites  anlitlièses  sur  la  paix  el 
la  guêtre  ,  ne  ffrail-il  pas  bien  mieux  de  ne  rien  faire i 

Le  roi  lîobert  qui  chantait  tous  les  jours  au  lutrin  ,  et  qui 
n'e^t  coii;:u  diins  l'histoire  de  France,  que  par  les  verset»  el 
les  lêjmn^  dniii  il  a  grosfi  le  rilurl,  n'eût-il  pas  inienx  fait 
de  nr  rii-n  ftire^  et  de  se  contenter ,  comme  plusieurs  de 
se*  illustres  prédécesseurs,  du  litre  tic /ai  n  eau:  7 

0  rd)rirant  deblanr,  dout  Ir h  .ttr:itie<(  allaient  as<et  bien» 
fl  tjui,  d.ius  >a  iiMuie  d'rnlrejireiidre ,  se  ruine  depuis  qu'il 
MM.'t  i;(jre  du  blanc  d*K<»;>a^ne,  ne  fiTait-il  p*s  mienxi  puis* 
qu'il  jiiuit  iPunc  honnête  foriuue,  de  ne  rien  /aire  di'-»cirmais? 

1  n  vieux  (»renadier  ,  le  l)r.i<  rouvert  derbe\rons,  disait  : 
I!  y  a  li'iMilôt  treu'eans,  jVlat>  rl.ins  les  plaines  de  Chain- 
p.  ^Nc  .  j^  délemlais  l'indcpondanee  nationale  :  câ  été  ma  pre- 
inure  cani|Kignf.  Plus  t.inl,  hela^  !  nous  eume»  encore  à 
déffuiliv  IViiIrée  du  p.ii»  :  jVl.iis  à  ....  F.a  foitune,  et  non 
le  roMr;if;ey  nous  manqua.  (>  sera  ma  deiniére  camp:.gne«  Il 
faut  N<»  lejiONer  :  yV  nr  v< ux  plus  rien  faire. ^ 

>!on^eii:iieiir,  plus  d'homélies,  dirait  Gilbl.isa  rarcbe\rque 
de  (ir'^n.ini!  Pour  ^nii  lK>n  conseil,  tijIMi»  fut  clia**.».  Il  v  a 
i!i>  ;;■!>-  qui  ne  |)eu\rnt  se  léioudre  â  me  rJfu  faire. 

Qu.'ail  V*  h'inimr^  Ii:i  iiiarquau-ut  ,  Doinitii'i  s'ocdipail 
à   In-!     li- *    iri'iifliPp    p'uîi)!    qiir    //#•    /;*:  tif/i   ftii  r. 

Il'  .''/■;./ .'r/-/>//j'/(- »(  I  ii^fi. II!  !••  Iifi.iir.ii]  «|.'  ]r<'\#*nince 
et  (le   ii..-iu*'iM  II  df  ,  )jK<!ÛI   qiic   de    comt   d«    d«'..uii' er. 

Si  !»■  tirn  faire  {^far  nimtr^  a  Lu;!  df  t  I,.  1  mr*  pnnr 
li'ft  ilali- fi^  ,  Cl"!  I  VI  lit  I  eul-êîn»  n.o  ■i'.  «  i:  1  «•  d»-  iri»r 
iud'.îi  I  f.«- ,  «;ue  di*  Ji*nr  piipl'i'lr  -..,..  s.  |)  is  un  p  •  va 
l.\ré  aux  inquisitions  dn  >aiiif-(Mli  o  .  Oi:  ;•.  \  |..'oi.<Li«*s  d'ui.» 
vindi'itlive    ;ii  :st«-ciaiif  ;    daii.<«    uii   pav>  ru 

Les  cathots   loot  ou%«rts  quaad  le  sonpçuo  coBimcact  » 


(5 


Qt  riVf»y?iira 9  Veilril  pa^Ia  meilleare  ri^gle  de/cooâuite? 

U  j  0  àtê  fpn$  d^un  talenl  négatif  i  ce  font  çeuv,  qui 
coDOaîssant  leur  incapacité  ,  savent  à  propos  ne  rien  faire. 
Vofis  connaissent  F^«.  *  ^  ce  récent  académicien  ?  «^  Justainent, 
S*il  eùt'fîlît  qpae^ne  chose,  eût-on  pu  décemment  loi  dé-^* 
cerner  les  honotors  «cadémiques  ?  Il  n*a  rien  faït  ^  il  siège 
à  l'Institut. 

Du  b&n  Âiart'uRictdfier ,  quel  que  aott  son  ge'nîe ,  quelle  que 
soit  lliabîliete  de  ses  cou  Ire-mat  très,  doit  toujours  songer 
qo'e  its  onttiers  aussi  sont  essentiels  à  la  prospérité  de  ses  en- 
tl^prisi»,  Tl'  doit  dbnc  consulter  un  peu  le  goût  de  ceux-ci , 
car  ,  si  lin'heifQ  lOatin,  ils  s'écriaient  tous  de  concert  :  Nous 
ne  voulons  rien  faire  !  Que  deviendrait  sa  manufacture? 

On  appelle  cette  volonté,  ce  pouvoir  de  ne  rien  fnire  i 
force  a* inertie»  C<îlle  force  peut  renverser  les  empires  aussi 
bien  que.  les  manufactures.  Un  politique  de  mes  amis  dit 
qu'elle  est  plus  puissante  que  des  milliers  de  bajonuettes  ; 
mais  je  u  entends  rien  à  la  politique* 

iVir  rieth  fitire.  est  9()avènt  un  conseil  de  raison  et  de 
moralf* . Ces  gens  aont  fou»,  leurs  actes  ne  sont  p:us  que 
des  tfctPS  de  démence  :  je  veux  me  retirer  de  leur  société; 
je  ne  veni  ipoini  élrc  complice  de  leurs  actions  ;  j'ajmd 
mieux  ne  rien  faire  ei  me  retirer.  Ce  sont  à  peu  près 
les  tersnce  d'un  hon^rdbl^  coisifl«er|^ai)t  de  mes  amis,  qui 
vient  de  quitter  l'association  dont  il  faisait  partie, 

Jean  Pogne^  le  fort  de  Idr balle,  s*est  mis  sur  les  bras 
un  vilaine  afTnire.  Sr's  actes  de  vigueur  ont  généralement 
déplu  :  n*cût-il  pas  mieux  fait  de  ne  rien  fairel 

On  peut  faire  sa  fortune  en  travaillant,  et  gagner  de  Thon- 
neur  à  ne  rien  faire  :  témoin  un  mettier  de  ma  connais- 
sance. 


HJAGÈDOINE. 

—  Avrs  du  Courrier'  de  Brest  à  Messieurt  les  Officiers 
de  Vurine  :  «  Sur  la  demande  que  nous  avons  faite  de 
cuisiniers  pour  le  service  des  vaisseaux,  nous  avons  reçu 
plusieurs  propositions,  qne  nous  communiquerons  à  MM.  Ii*s 
commandons  ou  of(ici*irs  qui  voudront  eu  prendre  coii- 
naiiaance.» 

Ou  voit  que  rfi(raire  des  cuisiniers  se  poursuit  cbaudcment 
à  Brest.  Cille  des  pâtissiers  a  été  menée  aussi  tambour 
battant,  quoique  dans  ce  pnys-là  ou  n'aime  ni  les  suisses 
ni  les  brioches. 

-^  «  Je  ne  vons  aï  point  parlé  d'une  petite  coir.é<1ip, 
»  jouée  au  secoi.d  Théâtre  Frmç.iis  ,  sous  le  titre  de  Mon 
»  ami  Li<tr>ic  «  pirce  que  je  la  croy.-iis  morte  ;  mais  la 
»  voilà  qui  rc^^suscite  ,  et  je  me  haie  beu  vite  de  vous 
<•  dire  ,  de  pvur  d'en  perdre  roccasion,  que  les  auteurs  oui 
M  beaucoup  d*c>prit  ,  mais  que  leur  comédie  n*a  pas  Tcmbie 
»  du  bon  sens. 

»  Adieu  ,  m.i  Rojcline  ;  croyez  bien  que  je  ne  suis  pas 
«  cbangé  ,  et   que    je  ne  puis  l'être  ! 

c  Si    je   iroavaU  uo  «égard  plps  céleste , 

»  Si  je  trouvai?  un  soniire   ]>las  doux, 

»   Je   chaitf^iT^it  :   cVst  moi  qni   vous  l'atteste;. 

«    Mai»  où   trouver   mieux  qu'on   oe  trouve  en   tous  ? 

»  Le   frn   sacre  toujours  vous  enviroune, 

»   1^  dieu  des   Arts,    au  milieu  de  s:i   cour, 

»   Sur    votre   fiont  a    placé   sa   coumane 

B  n  est  biea  teui5  que  t'anioar  ait  son   tour  f  » 

Ll   COMTI   S.... 

Ce  fragment  <'st  un  é<banti!lon  du  style  de  l'Apollon  on 
jplutôt  du  Mi'las  que  pi'blie  M.  T***.  II  paraît  que  M.  le 
comte  S....  qni  a  1^ ombre  du  bon  sens  est  fort  constant 
4  #a  Roseliiie.  Heureuse  ainantel 


SPECTACLES.  —  TBiATBE.PES  A»TS. 
Iffonrofe.  —  Fv^upo'.^^  Lolivtt  ^  y 
Vtie  'indisposition  assez  réelle  de  M**'*.  Legrând,  a  fait 
remplacer  les  Faustes  Ccnfidenees  qui  étaient  annoncées, 
par  (a>  Barbier  do  Sé^ille.  Monrose  nous  a  dédommagé 
afnpiemeut  de  ce  petit  conlre-leins.  Le  naturel  piquant,  la 
line&se  cotuique  qne  cet  acteur  imprime  à  tous  sies  rôles,  lui 
ont  valu  les  applaudisscmens  réitérés  di*  grand  noulbre  de 
spectateurs  que  son  début  avait  attirée.  Mais  c'est  sur-lout 
dans  le  rôle  de  Lolive  ^  auquel  il  a  su  donner  pn  caractère 
si  original ,  qu'il  a  reçu  des  marques  générales  de  satisfac- 
tion ;  et  le  public  a  eu  lieu  de  s'apercevoir  qu'il  n'était  pas 
nécessaire  d'être  sociétaire  d'un  premier  ificâtre  pour  être 
le  premier  talent  d'un  emploi.  Raynal ,  qui  faisciit  Aiamura  , 
a  excité,  sous  son  accoutrement  jésuitique,  l'iiilarité  dé  tout 
le  parterre  qui,  à  la  vue  de  la  férule  et  du  fouet  du  inagister, 
s'e>t  rappelé  une  des  chaiidOi|s  les  plus  malignes. de  notre 
Anacréou. 

SOUSCRIPTION    POUR  LE  FCSTL 

OHERT    A    L\V    GAIDK    NATiONAU 

Qua'rième  Liste.  —  Sou  scripts  vus  :  MM. 

Thëodqre  Mauger^  ex-volontaire  royal.  — Vaanier. — Vîmare.— Catlciïcr 
— CurtliiT ,  chaaseùr. — Jarquelin ,  cbas. --Dosse , gretiadîer.*—Debar  jeûna 
greii. — 5>àuluis,    chas. — Miilpiger,    clias. —  Brasier*— Gaquwel  ,   chafl.— 
r>iiiliy,  eh 3 s  — Bataille  ,  ch.is.^-'B.  Oui»  ,  chas. — Adolphe  Dupont. — Lc' 
cerf,  gren,— IfHaalt,  gren.— -Gdtaiii/^-Leriche,  chas. — Bureau  ,  elMis.— 
Leinoine,  rhas. — Meti».,  ehaa.-^Garf>an ,.  cUms.— Lecréut-Labbey,  cha». 
— bulltfux ,  chasi. — Blaudrau  ,  clias.— ÀDdiin,  clias. — Jacqnelin,  chaa»-^ 
Qiiesuel   neveu,  eha>.— Mu>sef,    ehas.-*  liecroq ,  chaa>--Harel,  cbas. — 
Bordeaux,  gren. — Kleker,  greo.— MiUard,  obas^-^-Duiiray  aîné ,  ser^.  cW^ 
chas. — Delaoaj,  chaa.*^MuUeTiil#,  fourvîer  de  chaa— Garel  aîné,  soos» 
lient,  de  eLaa. — I^ioé,  cbfis.— £n<  ut,  cbai,— Hoodin  ,  chas.— Ledae^ 
greo.-*£d.  Iifniaiire.-^.SanuoQ,  cha.n.«~Leronx,  grço. — Lamer,  chas.— 
Soet,  chas. —  Carre,  chas. — Renault  aine',  ex>8«rg. — Renantt  jeune, ch* 
— Biais. — Letlerc,  cap.  de  cli. —  Félix  Langlojs,  cb. — Gauibert.— Cailloiu 
— Hubert,  eh.-«  Saint -Yrea.-^^atU^'.-^reii^l.— A  voilée. — Aoiaod  Beau- 
niér. — Vincrtifi  Peiit  — Ilavard»— lxcoui|e  atué,  chaa. —  Caaa,  ch. — Noël, 
cil. —  Duguiilou,  ch.— «Loirhyre,  ch. — Gonrnay,  ch.—- D^bry,  ch. — Ber» 
nière,  cap.de  ch. —  Safr^y,  eap.  de  cli. — Dh/ay,  ch. — Saas,  ch.— Pouchet» 
cap.  de  clias.— Oodefi'OVjCb.— Vouray,  ch  — Deshayes,cap.  de  chaa.— Le- 
laige,  ch.-^Dévé,  ch. — T^euge;  ch.-*Doval  jeune,  ck. — Duvat  aine,  grca, 
— Gf^tefi-Qyy  chp-^MarchaDd,  ch.  — >l^grift-Binnean,   ch.— >B.uliiu,  cap» 
ch.-— Lebrun,  cli.-^L<  duc,  cU — Bast,  ch.-- Jea'  neiet. — Bluet,  canonier. 
Tonne,  gicn. — Duvallet,  ch. — Pollliinl. —  Martin  iihi  aioé,  gren. — Cartiei 
père,  ex<rap. — J^icquet  jeun**. —  Floqnct  fils.-^Fluquet ,   cap.  de  chas.  — 
Leioidicr,  ex-scrg. —  Tioletie,  ch.— Claron,  ch. — Brohy-Cavelan,  gren»— 
Mollor,  caooftier.— Limage ,  ch.-i— M.llcy.   serg.  de  chas.— Legnay-Deta«^ 
vigne,ch.-^yictor  Mênai'e.^Benoîrit,  cap.  de  chas. — Charles  Dclavignet 
niarcchai-des-logis ,  oaralier. — DoTal,    (:rcn.— Cessean,  ofT.— -Ganmare, 
•X  greo.— Clavier,    cataher^r-- Ladcjr,    olUcier. —  Bapeaume.^ Simon,  gr. 
— Colrel.— 1  ecamus,  grenad. — Dedess'isluuiarr,  canonn.— Araaury  Jof*. 
Grae.   Anianrv. — lA>uvignot.  — Frigot,  ch.iss. — Benj.   Lercbvre,  grenad.. 
— WrcI,  ei-adjud. -major.— Delafosse. —  Rom.  Prunier,  grenad. — Vigier 
atirê. — Tigicr  jeune. — Lauuel^-Ansas.- Laurent  neveu  ,  chass. — Beliolr 
grenad.~>Auly-G<>s9eIin,  chaas. —  Pouyer,   cx-off.  •— Decruiiilie,  ex-caraU 
— l^niux,  serg.  decanoun. —  Lecesne,   caporal. — Langlv-Dumoolin  ,  tx-> 
cavalier.- Gavé,  strg. — Ton&saint,  vètcian. —  Boisson-Prat,  gienad.^Le^ 
cesue  iils. — Tonne  fils. — Boisson  iils,  t-ha.is.w-yictor  Fontaine — Dcsaales 
— Saint-Pierre.— Vatiriel,  capor.  de  rkass. — Vannier  ,  memb.  dn  conseil 
des  prud'homme».— 'Donidet,  serg.— Laurent  Chardon.^— Moury  cadet.F— - 
Lecouie^kx,   chass. —  Duplau,  id. — Louis  Périer,  id^ — Lmjoir,  ae/gent  id». 
Toutain,  chass.— rSauluier,  serg.  de  chass. — Ouillemare,  chass.— Fonchcr 
grenad.— Loi  seau,  id^^llarel. — B>jou. — Perreau.— Bonnetier. — Noël  Hfa. 
chaas.— Hnetv  idem.— Lrgouoy,   idem.  —  Juli!s  Masie. — Boul.iis. — FIroiy 
L.  llarel-Legentil  Iils. — Ed.   Heuxc.  — Amédée  Groult.  — P.  GranJin. — 
1.   Grandin. —  J.  Grandin.— M.  Grandin. —  Uidor  Lecève,  chnsa. — I^rra 
Gjmelin. —  Fauvel  ain«,   ex-ofif. —  FMir\-ei  jeune,  idem.  — R.  Que vrciuonr,. 
offici'-r. — I/ecèv'e,   chass. —  Doz,  serg.   d*ailii!eiie.  — llarrl-Legemil   ptre, 
Tctéran. —  Coudray. — llermont* — Louis. — Roiir:!ninMn,capor.il.— Delanoa 
grenad. —  Bonis. — Jh.  Cvardel,  chass. —  Gailiaid,  lirntcn. — Anbert— ïîixeY 
— Sandos.— ^Ilueher,  chass. —  Bouquet,  idrni. — P.iindcslre.—  Lccourt.— - 
Pelct  père. — Peîcat  iils.-~I.eniercier,  capoiat. — Denise,   gren. — Massnrn 
cbass.— Lambert,  gienad.— Hritteville,  rx-caval. —  Fiq'iet,  gr<-u.— >C^mr» 
chass.-*<^alanieL — Neveu,   ch,  as.^ — Du  val ,   grenad.<-oC.uel,   vétérai^—  HL. 
Gautier.— Fréd.  Simofl,  greuact.^ — Decaens  jeune,  id.— Gallet,  funrrifr. 

(oji. &ouscn|)tf Qrsj.Tuliil  jusqu'à  ce  ]put,  boa — J^a  juù*:  u  dmiuin^ 


0iiîm('tYf 


PORT  DE  ROIEN. 

CHàBOKMKXS   ET  BÉlXAHATIO!iS. 

0^  Charckic.  du  chatie-marë« /é  PHn^ 
tems^  cap.  Fmco^  ?ea.  de  Kord««ui. 
—Courtier,  M.  Fauqiieux. 

héclamairurs  ^  MM 
iG  barrîf.  vin. — Miriset  Ain«!iii<. 
6  dilo  dilo. — IIrb(*rl  frères. 
4u  fûts  e5prit.— >Fauvtfl  jrunp, 
.{  barriq.  vio, — l^ecirpcsitîor. 
io3  dito  dilo. — R.^loui.  père  el  fiTi . 
a.i  fûts  z  »acs  goiiiiiie  pure  du  Scii^gsU 
MoMfôm09itéu  êy  au  iB/iiiirj 

/  .  IVATIAES   E^TIII-.S« 

T.e  sloof  y£ugéfie\Aiinil ,  de  9g  t.,  cap, 
Latiglois  ,  V.  de  Ufinflcur  ,  ch.  de  t^idii*. 

ï»c  ch.-m.  le  R'vfl'-P^re  ,  de  79  t.  >  cap* 
Teglouauec,  v.  de  Charente  ,  <ti.  ciu-Mlf- 
\ir ,  riu. 

Le  chassivaiarée  le  Sainl-rienif'iit ,  tlt^ 
75  I. ,  c.  Ta^ki'iuarno  ,  v.  dé  Cii'rrnle ,  ch* 
eau-dc-vie. 

I^e  iloop  la  Jennc^ose ,  d^  5;>  t.  ,  etp* 
Carron ,  v.  du  Havre,  ch.  p1:inrhiH  lapin. 

Le  cliasse^iaaree  ta  Sainlt-Barbe ,  et 
53  U ,  c.  Urcl ,  V.  de  MarenucSi  cb,  «i>L 

Le  aloop  rAîmabIr  ,  de  39  t.  ,  «:.  ^oël  1 
Y.  de  Qtiiiuperl,  ch.  huile,  miel,  Koîs 

Le  sloop  le  Saiut-Pierrc*  de  ctBu  1  eap, 
Knauh  ,  y.  de  Cacn  ,  ch.  huile,  lourtemji. 

Le  ch  -m.  le  uHsmau  ,  de  53  t,  ^  cap 
Gouycr  »  v.  de  Marenne»,  th.  yin^ 

Le  sloop  la  Felic«tc  ,  de  a?  l.i  c«  Liban  ^ 
V-  du  Hiyrf*,  cil  »auiuoiis  de  cuivra. 

I^  ch  •  m.  1.1  Mu  rie- A  une  ,  de  -3  l.,  c. 
Coiute  ,  V.  de  Bordc^iux  ,  ch.  de  vin« 

T.a  gooleTle  la  l^uise,  f-ap.  Prnvostté, 
ail.  à   M  r^cille  ,   sur   lest 

^c  »lonp  le  Prudent,  c-ip,  llrurï'-î  . 
a'-«  au  Havre,  ch.  luate  lau  »  ai  tu  î  , 
bbtf  t. 

L.i  gi!)arro  nieureuïe-Rpnroiitre  »  c. 
Ptrsil.   ail.  .111   ll.ivrc,    «ur    Irsf. 

isd  «logre  le  Stinl-l'tiriiii-  ,  r-ip  CJè- 
liir'icf ,   ni!,   au    Uavre  ,  sur   l'ii. 

Le  lictck  rri:uuiauurl ,  rap  ILiUna  ,  ih, 
pi«»irr*  à   philrr. 

1^  c^l*AMe  rAuiiiic  ,  cap.  O  lliain  , 
ail.  ii  T)iir'air  ri  a  Hr^st ,  cli.  vin  ,  U\iih-. 

Li  got.'lflte  U  Philippirit' ,  cnp  0*1* 
iir>:il  ,  ail.  au    Ilivri*  .  cii.  c.iis>'*>  vîdc!i. 

Ut  ^t-rbaone  AdtVaidc  ,  cap.  n^sraes  * 
ii.l.  4U1  i!.uie  ,   »ur    lejt. 

P()HT  m  HAVRE. 

èfuuvcvii-nt    du    17. 

f'')l  riitié  te  bnt.k  le»  I)eu\-(3i>ii§înji  *  c. 
t.iONif,  v.  •!#  Diuikeiqne  ,ch.  hiiit«*«-piir> 

.'^•fif  oi'ïi»  :  !e  l^rick  le  (léiirni  •  fnidi), 
c    M  iiL;n:Mi ,  .'il!,  à  F>'cifiip,  sur  Ir^i. 

liT  d<.;re  i'Ainial»li-£iizay  c.  Graudni  , 
ail.  à  Cj  sis ,  lU'-  lest. 


nbnslrk-..- 


:^ft  .uan 


Notm  d^  P^f^  r^umiflùs  à  lu  il  tuf r 

5  caiM««  iniîigit  Brnj^dl^,  k  ^ -fi    i  7  t%  ^  ^cq 

t  diliï      tLifti       diUt  ^  m  i-j  ir,  ai  c,  *  diio>« 

1^  l|*rTiq.f  if«f.  i«4^«  hral,  à  i<»6  i^>,êkiù, 

»S  |amq.^ît'i  Jfto,àfao3  ÎA^Saki.,  dim 

tS  l.fiii|.  4  lic*«,  I  iièiru  dhn  |ll«,à  roi»<r. , 

dito. 

3 1  harHfi,  àUn  dîlo ,  É  t  fp  fr.  «  dlto. 

t%  ninii»  niiatHJo«iîa(«r«s  t  rr  gjMlUo.^ 

3i)  milliriw  hnii  de  ftimpAcbs,  esop*  d'Kipftgnt^,' 
ti  «<»  Ir,  Su  c. .  dilo. 

S93  batlM(t»tu  U4mr|ck,  k  1  fr.  ifcsp^diio, 
t^u     Jil^  4il#}        dii^i ,  A  I  Tr.  1^  c.  i\%  dilo. 
lôO     dlhi  àifû       ékto,  k  ih,  â  c. ,  ilila. 
1«»    diici  dihi       diiii,  à  »  fr,  11  «.  i|i,  dliia. 
3t     dlio  dîto       diiti ,  «  I  fr.  Ml  c.  dilo. 
s;     diin  dîto       dîrn,  4  ■  |r,  iS  c,  3^,  dîiai 
ilo    ilfio  dilo    UHiUUwà  irr.431^  ija.dlto. 
3I     dilo  dilo       dîlo,  I  î  fr.  lo  c,  dîlo. 
%     dito  diro     Honiaiitai* ,  I  i  fr,  fti  r.  tp  , 

PflilT  DK  QUJLUvRErF, 
Stttit  arrivai  dm  i'^llaim-  r  et  tletc^fubàM 
à  iêi  fiuirtf^  Jti  mmûi  Ir  ti  : 
La  f .ïse  ,  cap.  AuLiv, 
I*  petit-Eug^ut ,  c'  na|iienetp 
La  Trinité,  cap.  Hinei« 
Sf^r^  fm»*moniés  à  la  vnai/ts  du  1 7  j 
L'IlrurfQi ,  cap«  I^|>oRî>. 
l^efïiALf  voyant ,  cap.  Julienne. 
L'EKfani-^Prodtgue  y  c.  L^bra». 
L'Euphrosine ,  cap.  iJeUefeuime, 
La  f'IofiJe ,  cap.  AnzvitU 
Lff  J«nc^Ek*e ,  cap.  >Ioiand. 
Sitni  montée  €i  passes  Jcùoitt  à  lu 

nmnV  da   17; 
Le  Mentor  I  cap.  Guegâii. 
Le?  Troti-hrères ,  cap,  DiiLour. 
Lr  Sainl-Ktienne ,  caj^  Kitiro. 
L'n^lènc  ,  cftp,    llaiyiu, 
L'Ang(?-Marie,  cap.  I^gales^ 
î/K^i^*^K^rie  ,  cap,  Chreiicn. 
Le  PefiUFnrçaii ,  cap,  (iiierin. 
r^a  JpMîii^S<ipilie  >  lUp,    V  muant. 
Le  .Sninl-l-uc  ,    Cil  p.   T.ifioi*. 
L^  S'iint*l'ierpe,  cap.   FUmbird. 
L'A gî le  t  ca p .  Fri go  11 1 1 , 

h\  1*4114  ,   i,i|^.    lIAti-l. 

L'A^  hiW,  <ap.  ftrconton. 

Le  Hoy <»l^LïHtiu^ ,  <:ap.  Mi^hoaiid. 

Sont  muni  ri  tt  pOH'<  i 
L^Aîmabli -V;clmre  ,  c.  Li^groupc. 

(  I\*fU  d'orit'^i.  —  Cubne*  ) 

NoiiviïTïcTnk  mkr. 

—  M  ^J.  M  Tii  I  Foicli*»  ft  ïïU  ont  rrçu 
de«|ttlrrï  rie  S-iuU-.M.ii  tin  .  p4i  3  dt'g*  'a\ 
m  .nord  I  ,Vij  1 1  î  p  j^  i*  ■  1 1  «'^  p-i  t  uif^f  rii  (^  t  <âi'  1 1 1 
tou»  vtk  bopnr  s,iufc  ,  et  Ir  mvire  couli^ 
ïiuatl  sa  route  vrri  fl«D*JHiïU'(io. 

—  I.e  navire  le  Voll.iirc  *  rap.  fférard  ^ 
armatr  u  r^,  M  1^1 ,  R .  Lam.i  rt  <  n  i  i*rp  et  romp. , 
pM  arrné  au  Port*au-l'riii«;e  le  19  janvier 
dernier^ 

Gnrrttrsrr  y  Û  m^wu — Durant  la  trui- 
pèio  de  lundi lirruicr,  /Mi^o,  c»  Trub^rl , 


4^  Cherbourg ,  a  ét^ldlê^Jliidil  m  V. 
UVWt  et  a  éjé  •""  "  -^-    lTi.«— 


tt  un  pasiftgtra  ont  cti  sauvei* 

— ^ÛEugénie  ,  da  Saint^Briesm,  cifil. 
ServUU  Pvpro  ,  char^  d^avoint  pter 
BflfODol^,  a  péri  corpa  et  bieoa  snr  la^li 


tohitSj  9  mnts^  -^  }^ifw  k  8  hmii  d« 

cap,  rlaninarl,  purii  de  Tlau\erqii«  ponr 
Poueii  avec  un  ibirgemeut  de  cborbMi 
de  terre  ,  a  élc  îe(é  à  la  c^te   On  m  aa«il 

l'équipage  ;  mais  d,  ^H MK\9JVà'^!^,JSSiS^ 
ne  pourra  re«i flouer  te  nmtiu.     *• '***•*•**•• 


JMgr 


AVI5  pfVtSRft  •■«'—* 

nuitn ,  at  jonri  iolvom  toâl  ^\beMiui  art* ,  •m 
h  ulk  d#  i/crii«  de  MM^  l^«  C>jaiiKiiftjicr>*N* 

iftit^ua  ti  vnti^.  .  .^       "^ 

(;gii»^unt  BQ  !utt#rit  à  -  cotai»  «^  éÊiLtffi 
t^L«»,t^ff<tf«A«mMn«f  coiii>iti4l«,inlilMbi  A 
gr««n,  |T>faN«,  Uttcoautiik,  lofe  d»'^,  ii|i# 
Nbla  el  deeorpi;  K«dr-«Jb««  ^«ii^'é»jé«p  ' 
«tfsts;  iiHtt^'|ït«ri«dff^faAiilèd*f|riil9%iRp«  « 
d#  todiv  di  âola«  dr  iiftVMi^  ri,  i»4iMw^  |^ 
dînnc*  ciïalt«neifli:a|iAéa^        .  '  . 


UOUHSE  DK  PARJS.  fflUf4-   ^     4 
ci<«iO  t>i>ira  rJtvT  flavsouvfAr 

JfQiitfnOf  d»  u  Scj4,  #i>i. 

Jsra^  It  6  Min  j  l^rSor 

poolii.  do  11  Hari    ittt    ^yf  ^  78!  fif  i« 

?5c  Joe  ïfe  loc  i5o  lie  $o<?if  tSr  ioi  4k « 

loc  5o   fo  7Sr  ...    ■   .  »^ 

ifrot^fAm.  DE  uc|rifhaTi(i9ii    .v  ;  |t 

I  t-Ivk  do  ftï  U^t%  iS«)  ,  Go.  3     o  " 

"  iBij,        t    a  loof  aie  Sit 

iflaS.  g     4   i0of  loofila 

â>Mi:j^  Df   1000  m,,  I  4'p-'  ■/• 

Mlrf^Hf^  il?  n^tilIllM   faiA 


AC1IOV-!i    IiK    LA    aoQ.    DE   îmAVÇg^ 
U55f 


TlÉArilE  DES  AIlTà. 

Au  Ikin.  fieer  d«i  Uoiptcei  de  crtfa  7llle,  * 
LF.  DÉPIT  A  MOU  A  aux, 
Cunildic  en   a   iciei  ,   de  MoTiIrv.      ^ 
LA  MAISON  EN  LOTRRIB. 
V«i]drvilU  to  i  acte  de  MéM.  Picard,   ftalit 
et  Ufifontainr». 
LE    T^ARIUER    Uft    8&VILLft  ,     . 
04  lA  fafCAuTtov   rvviiii. 
Opéra  tn  .|  acïe^  ^  d'apri-*  nrAmn^rthatantei 
U  lïîiMif  iulu  11 ,  |iar«i|i*i  ijniivet  «avifa 
lomi^tif  dt  (loiiisi  pj<r  M*  Caiif4* 


Cil.  fiLCMjLEL  ,  IMPRlMEm  l5  CARACIERES  et  1:5  TAILLE-DOL CE ,  acE  Ssm-Lô ,  »•  34,  pels  le  Palais. 


'*** 


.mmk\ 


'.\H.i 


H».  icflL  -^«^  Ajtnée. 


«Bm4«TM« 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

if^fnirrTiivii'ii'irirri"ii'>'>''i'irn-^'r'i"irnnfc'ti'iiiriim->nii'n — i-mTnnTmn^min^nTn — Ti^nrn^'i — i~'"'""">ri'nitnryTnTHm(' ^ninilfcnf^m 
■in*  pérahlbBi  Im  Jottn.  ft  adrttsflff ,  poor  rAbonnemeot  et  Im  Rédaction  «  an  Bamn  de  fa  JfacHle ,  Plaav  dct  Canatt ,  a^.  48 «  è  ••«Mk- 
dboRM  i  Pinia,  «haKBanMV-TaivAaa ,  raa  de  Eichdiea ,  n^.  7ft« -*-  Aa  HàTf* ,  chas  Cba^u<u •  raa  de  Paria.  —  Et  q|if»  tpa^  lea  |<ibfaii^  f| 
•«fa  dpa  ^il^  di^  IXfpaitcfiayt. —  Le  prix  de  rAbounament  est  de  iS  fr.  cbaqtu.|ripii»ira«  pour  JIELoiiaa  »  et  16  fr.  So  c  parla  poaff. 


ËPfTRE  A  CORNEILLE. 

prtttd  homoie  |Murtoat  règnt  par  ton  ^éaie  ; 
(19  9$i  ton  berceau,  i*uDiven  m  m  trie. 
Q  être  infini  qui ,  s*ëgalaut  «a«  Dieux  9 
«le  tooâ  les  leuu  et  remplit  tous  Ict  lieux, 
net  cœur  sj^ns ivresse,  ou  quel  mortel  impie 
;   nlMrdicr  le  Grèce  et  l'Auftonie, 
■taer  encor,  cUne  leur*  dëbri«  ^pan, 
ceau  dn  gënie  et  l'école  iles   arts« 
ttes  ëloquens  et  de  Sparte  et  d'Atliène, 
uiparC^  mutifét    de  la  cité  ramaioe 
rleraieot*iU  phit  à  nos  yeux  attendrie 
i  héros  ftnneai^  qu'ils  ont  ensevelis? 
urs  qu'ils  ont  bâtis  et  qu'habiuit  la  gloire, 
appellent-ils  moins  leur  vie  et  leur  histoire 
ra»  cas  vains  autels  qne  nous  leur  élevons 
(es  liens  oir  le  tems  a  dispersé  leurs  iioms. 
est  sur  vos  tombeaux  que  1  on  vous  cherche  encore, 
divinisés  que  l'univers  adore' 
md  ton»  les  climats  de  vos  noms  sont  remplis', 
•us  demande  aux  lienx  que  vont  aves  chéris. 

lie  de  Sophocle,  et  vainqueur  d*Euripide> 
li,   suivaut  leurs  pas,   aurais  été  lenr  guide^ 
,,   de   leurs  trésors,   devenu   rhéritier, 
es  rappeler  pour  les  faire   oublier; 
ILLB  ,  c  est  aux  lieux  qu'illustra  ta  «aissance, 
;es  climats  en  cor  remplis  de  ta  présence , 
Me ,  armé  de  aèle,  auprès  de  ton  nerceau , 
3|ilie  lauriers  joindre  un  laurier  nouveau. 

dans  cet  air  céleste  ou  tn  reçus  la  vie, 
«nétrer  les  coeurs  d'un  souffle  de  génie  ; 

par  ton  sujet  on  peut  être  inspire) 
s  chanter  ta  gloire  aux  lieux  qui  t'ont  créé. 

nt  que  Part  des  vers  eût  des  autels  en  France , 
eut ,  sous  le  poids  de  leur  longue  ignorance , 
jxirtant  dans  leurs  jeux  la  guerre  et  ses  horreurs  , 
xhaient  des  plaisirs  cruels  comme  leurs  moeurs, 
itesi  ces  tournois  011  des  preux  intrépides 
ettaient  fîèremcut  d'innocens  homicides , 
aient  tous  les  yeux,  et  Mars,  à  la  beauté , 
t'offrait  encor  qu  un  culte  ensanglanté, 
lès  que  les  neuf  soeurs  ,  depuis  Iong*tems  muettes  . 
rrèrept  la  voix  dans  les  vers  des  poètes  ; 
flexibles  accens  pénétrant  tous  les  cœurs , 
pe  le  langage>  adoucirent  les  mœurs. 


Le  guerrier  attendri ,  dans  l'aîr  d'ane  ronianee  y 

Apprit  à  soupirer  ses  feiu  et  $•  constaoçe , 

Et  dantf  lae  mêmes  mains  bientte  sut  manier 

La  lyre  et  la  clairon  ^  le  myrtha  et  la  laurier. 

Le  vague  souvenir  des  spectacles  astiques 

Inspira  de^  auteurs  les  muses  fantastiques  ; 

Et  d'informes  acteurs  attirant  tout  Paris , 

Bappelèrent  bientôt  et  la  Grèce  et  Thesnîs. 

Plus  Urd  un  goAl plus  pur,  des  préceptes  plus  saget 

Guidèrent  les  «i|teurs,  polirent  les  ouvrages  ; 

Et  par  ce$  nobIe«  jeitx  «  tout  un  penpfa  enchanté , 

Dans  le  sein  des  plaisirs  perdit  sa  cruauté. 

Hardi  sut  le  premier  entrouvrir  la  carrière 

Oii  parurent  après  Mairel  et   Longejpierre.     . 

RoCroa»  «que  le  coAt  même  applaudit  aujourd^^î. 

En  paraissant  près  d*eux  ,  les  laissa  loin  de  lui.  "    ''-^ 

\j9  premier  pas  n'est  rieo  quand  le  but  nous  écltappe. 

Le  Dut  lui  seul  est  tout,  c'est  lui  quM  .faut  qu'oH  l^appé» 

L*art  allait  mocomber  sans  avoir  existé  : 

Tn.  naquiârtv  parus,  et  Tart  fut   inventé. 

Sous  ta  nain 9  les  vieux  tems,  les  liècles  héroii|ueà 

Soi\irent  renaissans  de   leurs  cendres  anticjuea* 

On  vit  le  vieil  Horace,  à  travers  deux  mille  ans, 

A  tes  mAles  vertus  instruire  ses  enAins. 

Et  quand  la  France»  en  proie  anx  discorjles  publique! , 

Rassemblait  dans  son  sein  des  partis  frcuéliques , 

Tu  nous  montras  Auguste,  et  tn  nous  fis  béoir 

Un  maître  qui  pardonne,  alors  qu'il  doit  punir. 

Retracerai«je  ici  ce  moment  mémorable 
Oh  Coudé,  de  son   prince,  adversaire  coupable» 
Un  Jour,  par  tes  succès,  au  théâtre  attire, 
Laissa  tomber  des  pleurs,  quand  son  cœur  déchiré, 
Entenait    répéter  a    l'époux  de  Livie; 
n  Soyons  amisj  Cinna  »  c'e^f  moi  qui  t en  convie.  »  (  i  ) 
Que  devint  le  héros ,  quand  Louis  attendri 
A  ce  vers  solennel ,  fixa  son   œil   sur  lui  : 
Ces  regards  de  deux  cœurs  si  bien  faits  potjr  s'entendre, 
Furent  le  signe  heureux  de  l'accord  le  plua  tendre; 
Et  peut-être  le  ciel  ne  réservait  qu^à  tci 
De  rendre  à  son  pays  le  vainqueur  de  Rocroy. 


fe  wpi^aaiiUtieD  d^  Cinna ,  \p  grand  Qn^ài  qiil  a*^ft 
tî  do  rpi,  ne  pwt  ftiapir   laa  [ 
Lugastè,  dit  : 
»  Boyona  aifiia,  Cinna,  t 


aneé  coptre le  paru  do  rpi,  qa  pwt 
qui  représentait  Augastè,  dit 


Unws  lorsque  Facteor 
Ltfel,  préasttt  aUii,.fiaiilt  ffiaKuaeai  hpli,  étalai  iat  aamé. 


Mais  roa  lê  (rompertit  en  croyaol  quo  Tenvie  » 
C«  repi île  hideux  c|^iii  •'•lUçlie  au  ^énie,  ? 

Au/  brûh  *ée:\éiêucthi,  n&l  mpcçicr.  e»  loi  ii 
Lé  Bf«iri^llè'b:«i!«4Qii  fl  t«.  poSu-««i.  ;      , 

Ua  Hoiqè«e,J^iii#iKikr«M9aâie  ^  Zml««i 
Ton  launf r  fut  Maille  pir  en  honteuf  rr^lç^ 
Qui,  las  je-  m  tnliier  daos  leurs  mtlriiv  fin^eim  ; 
S'attachent  a««  gi^rtét  -Mibs  pour  monter  MÇfi.piOm 
Aiatî^  <Uns  iim  forili  *  Jifii  arbi4*tc«  dcMfii» 
Saifcot  des  jeunes   pi  os  tes  braucluges  ffcliltti; 
lÊX  prenant  pour  appui  leurs  ranieaus  orgôaiHetii  ^  ' 
'  En  .deyoranl  leur  suc«  s'élèvent  dans  les  eteut. 
Naia  à  peine    u»  hiver  a-t-îl  blanchi  la  terHe, 
Qu'on  les  vAit  retomber  sur  lenr  tigf /[i}i^''."°ïr  i 
Taodlfl  «fue  Târbre  alors  croissant   stirteùrs  débris, 
Seof  disperse  dans   t'ait   ses  ^raïunoui  lUTrôucbis. 
Un  mini^lte  ÎQ^itpnto  Jliinft.t>rdeiir  «<|iii.iUbiiH  (•#}  ,< 
Ce  poète-^ljrran,  ou'on  vît  à  Syracuie , 
Protcnd ,  rivai  jalous  de  les  succès  divers^ 
Opprimer  Ion  génie  et  proscrire  tes  vers. 
.lè-enetle  oontr^esK  tm   «vides  paginées. 
D0BilB ^oiatn nourrissait Ics^ borileli a(Lwa#s  ;  ;    - 
SMiëve'cétUre  toi  ràcadêmie  eo  corps  (a>.t 
Majs  V^ujte  bîenldt  trompe- tous  ses<eliovts  ;  • 
*Ei  ptfnidaiU  (|u'fln  secret rimpuistanee  el  l-infrigite 
Ceoiurent  .par  .4iU  et  4Ainaffii?  et  Rodrigiie^ 
Tes  rera  tiarmoaMW  percôucdn.t  !'uhi\é;r^,  ,        ' 
Sont  trmlknls,,  à  ta  fois^  cbçt  sfpt  peu^e%  divers  ; 
Et  ^unid  de  leu<  \  pairie  ^|i  l/r.in  les  exile  ,  , 
le  monde  Ifî  àjï(W9f  ^lidcvÂi;»^  Uur  a&ile  (i). 

Un  poète  inynoatel.esA. pour,  nous  un  luîros? 
I/hisloire  dOsSa  aie  est  dans  w$  seuis  travaux  ; 
(ie  n'est  qu'à  'Sra  écrits  k  pai'fer  de  sa  gloire.' 
Mail  cèmbten  de  vertus  r^iipeîteiit  la  niéinoiie  ! 
roiifcii  ti:  ^  <pii  t^ritiidraîr,  en  ndiojriint  tes  \er$  » 
De  dérouler  ta  yîêVufjcui, 4*0  ru^ivcr.^  / 
Ces  vêr^igps   4*^ u leurs  »    cet  orgui'ii  lillrrairot  ' 
Qui  des  iuu*Oft  souvent    trouUenlle  aan^luai^e  , 
Dent  las  seiu  n'ont  jamais  aHniue  leur  ro*irroui| 
Kt  ttt  fus  aasM  grand  ponr  .n'i?,lre   pas   j^Jous. 
Tu  pardmirfis   la  faiatfie  ,  et  tu   pl^ignii  Teuvie. 
Ta  fl|  plus  :  tôâ  créj.'t  protégea)  le  gcuic. 
Racine  qui  déjà  ji  amioM^it   un  égal  , 
Dans  toi  vit  lu^Mécêne  el  non  |nis  un  rivai. 
Ce^,t«i.  dout.rsudulg«oce  enir'onvrit  la  cariiêre  ' 
Oii  le  gloire  attendait  le  ééiêhre  Molière. 
C'est  loi  4ui ,  président  à  ses  nri^niei  »  oisais  » 
Devins  le  créateur  de  s^s  noMrs  snccf?". 
fioa  content  de  laisser  un  SophocK»  ii  la  France  r 
Tu  prétnidks  aussi  lui  douuer  un  Térence. 
Ab  !  si  ic»eiiii(*iiàis  de  ta  célébrité 
De  ton  suruoui  de  Gas^o  t'avnipnt  désîiérilé» 
l.e  fidèle  burin  de  l'irnpisMblr  histoire 
En  rapprUnl  tjtf  trait  k  c6li*  de  la  gloire , 
fins  lard  l'aurhit  rofiquis  ic  tilre  jiiciilé  » 
i$n\  marrlie  aver  ttïn  nom  dans  la  postérité. 
lin  a  vu  drs  djllenrs    l'essaïui  pii^iUaniiue  , 
Bampant  au  pird  d'un  Irôue  u»ur|M*  par  le  crime, 
Pro«l»guer  sans  rovgir  à  d'illustres  forfiils , 
Os  noms  que  Taveair  doit  auv  plus  grands  bienfaits  ! 
Tui ,  sans  nen  nsnr|)er  ,  toi,  san!(  couvrir  la  terre 
■  Dv  sang  dM  nations  et  des  fciit  de  U  guerre  , 
Poissant  fuir  Ci*s  l.ilens ,  mm*  de  les  pinceaux  » 
Tu  t'es  a»>i:ft  au  rang  des  plus  Carnooi  héros. 


(  I  )  Oa  roimiîi  Ta  puttioo  ridîcale  qoe   Droit  de  Sjracote  avait  poov 
1m  v«rf  «  «t  la  pli  «Mie  qo'il  conçut  poor  tout  le»  poètes. 

(»)  L«  MrdiMl  da  Richelica  ordaaaa  à  r«Mdéinla  de  bka  la  eentara 
do  Cûi. 

*•  1)  fuiras  aoMi»M^B«  la  tragAdia  de  CiJ  parai,  eUe  fol  traduiit 
«■  MpC  laagocs  dâfiiccbUSt 


(>.) 


Oui,  lu  fusgrand  comme^eP«»loiqiiUMjtoo«Mii 
y^^  flIKvtner  t  cbanler  tes  ^ lu marteler  «uttM.  • 

[■■■   MAcfiDotî»^,:;---„":j 


3». 


eliae 'loaiicl  ou  soaKnl  pour  lua  #*wJrf  MSif^^aife  m 
fiatiouiil,  prévit^nt  oes  cainamdea  ■^n»  liSj^bm'déKstn  ^.-. 
fianrs  pour  cinj|unnte  .anonjnies«  queVMO>'lfél!|^'Milw  de 
,  l^rçil^i  souscr^ooê,  il  tfera  remettra  Ifaf'hGtoicn  celle 
somme,  ainsi  que  lOBti*s  celles  qui  lui  j^rkMdHÉîesil 
autre  ij^dicatibu.  'cit'ibT 

_'  .         .    .  ^    „  ..'    ^i.       :-.  •  M    1)111 

— 1^  proscripl4H»r  Syffla^mi  k^êoà  toiirpaMiwt  ;  «sait  II 
proscrixaii  Je«  (élcs,el  anJourd^liXiî  l^i  «ië ^pfy^rit  me 
..peiprnquerMaisMirité  a  défondu  qta'elfe  ni<àMe;p'r 

—  Quelques  çirci(^i|jil^|iç^.Qmi^^pp||ei^|^j|A^| 


le  fanjpiix  M.   de  U  Palisse,  4»Af .  M  .«#««  ^  Ml^t  jpUi 
à  célébrer   Ici  vertus  inconte* t^ea-:    .  .  ,  {,  ,^,,^ 


»  Qiuad  il  âlbit  •■  ^patAi 


'.[> 


^1 

ilILl 


»  tJuiDd  il  nriaix  p^«  (fr.r^f.ji,.  ,  ^ .;    , 

•-On  nooa  écrit  «e  Br#sf  ^  qiidè'' iV-Vo  Wki^^dbnt, 
quMques  pâtissiers  ont  cocim  les  tiheiT  cff'^M^dltaanl  .les 
mfttruiuens  dont  ils  se  serve^nt  déVrs  tèi/ré'-'^boreloîffs. 
Coniuie  ik  paraissaient  avoir  drs  )ift^]eri^'(|iMgfeé  tmmvm  In 
citoyens  peisibies  ,  on  acrirde\ni^  lei»  69et  '  lènH  arwna , 
et  MM.  les  Suisses  se  »om  alors  tMîfffâ  IdMMx.  <hi  dit 
qu'ils  ont  été  tmoét  par  letii*s  ;&i^i»f]^tfol» '"•*''  "'*  * 

Ce  petit  événement  eit  atiiilniÂfA -roppeLiadiacnet  qi'e 
M.  Michel    a  fait  aux  .cuisiniers  el  >4vteiMVUUi.iAi*oi)|nciJ  de 
se   voir  rec|iercber  avec  lan t. da  4ie«iiévri||Meali^* conduits 
à  prn^fr  qu'ils  élairjit  deivanus  assc^  .^iidceoÉninta  tpfi»r  ooe 
voir  comnettre  impunément  des  excès. 

—  Vous-4|ui  .crOjTca  n'evoir  flbx$  dt  Seignrun  ai  de 
Hautes  et  Bui*^$a0t0i  Dê»n»os^  con^olea-vqiu  ,  |rop  fbrtn* 
nés  vasHui,,  .tout  eevient  dans  ce  uaoJMle.  i&M  à  'Pgiiêgt" 
jiflivhes ,  el  bmis^ea  -  voire  sort  t 

«  Une  PROPbUtXÉ  à  nsage  «le  filature  (miMJrcn  cir* 
»  cojislances  rt  dépendances,  située  à^Rooest  -aie  Prdbo- 
•  tainc,  n*  5G.  édifice  de  p'nsieurs  tillimeni  k  «sage  de 
••  fitahtrc  et  autres ,  avec  deux  cours  ;  cet  imnirnMf  «vant 


n  appartenu  précédemment  audit  feu  steor  filmrlei  Pffwj, 
«  à  (lame  llarbe  Demojr  «  épouse  séparée  de  là^iw  de  M- 
•  Jf*an  Rous<^au  de  la  Courlade,  detneuraiU  èi4oaeM;et 
»  à   M.    Charles    Demoj,   E€uj'er4  SeigmÊunlÊm    Smàm^ 

—  Tons  les  amateurs  connaissent,  sous  le  noùi'Ile'JfialfVf 
de  la  Guerre^  use  flatte  de  sujets  gra\és  par  Callol.  Vm 
cripur  qni  les  vendait  l'autre  jour  k  lVm.an  «  les  mit  w^  h 
table  en  disant  x  A  combien  Jts  DélUcs  de  la  Cmerrel 

On  assure  qne  depuis  que  Von  dit  voci/mr,ia  pmix^  Vm 
demie  des  bonnes-lettres  a  décidé  ^^uc  çes^ravo/e  o^tf-^* 
plus  d'autre  nom.  ''  .    !mi 

—C'est  isffrrut ,  disait  hier  une  renvf  i>luç'df  Ai|Cf  i 
c'est  affreux  d'eulerrerdrs  gens  comro^  nou«,«pé|cp«rflejiveê 
la  canaille»  On  devrait  désigner  un  lerfesa:sdpeeâ«  eioar  Ib 
gens  de  qiultlé.— Mais  ,*  lui  ré|>oodit  une  persoaa»  Mniée ,  d 
n'y  a  plus,  madame,  qu'une  égalité  parlaiie  en!»  j^  iresies 
inanimés  d'un  comte  et  ceux  d'un  paovre  folnréri,  Tw^in 
les  deux  rendent  à  la  nature  les  débris  d*uoe  maclûne  ipi*elle 
lenr  avait  prêtée,  et  qu'if»  ont  souienl  usée  f  "ViiiîmDjrxt 
pareils.  N'est-ce  donc  point  assex  que  le  luxe- des  cawaeaiM 
les  ail  distingués )usqu*à. leur  decuièfedeiaeiare?— Gobifical! 


J 


•-.  ;■■■  .■  "^'    '   ':         (5 
^BpMU  inhffi\ê  ^  \éi  yeax  êtînceUvs  de  o4K««a  y  Tfni«<* 
vousî  MonsieDir  ?  Cette  peroRcieofe  doctrii^  «  ïjë^lHe.,  il*a- 
t-tHepM  fait  «s&ei  de  oànl  ^Mpf  ^ivftfiiyii^^itî^ulûitairtro- 
duire  cbet'  les  mof ts  ?••.  3t  jutti  -^ar  1e«  «ondm  de. quatre  ' 
g&d9èÀ,\0M  d'aïeux,  ^ue  les  miennes  n'ajouVeroiH  cko  aux 
exemples  déjà  tro^'nonilSreux  d*une  aussi  indigne  popularité. 
Je  le  ]ure,  et  j'y.  ti^n^r^iy  tant  que  les  dépoutHes  morlekUft  \ 
ifi  nos  rois. sttfoht.réH^eusementxoDser^ëes. dans  des.cMres; 
Si|fy9!^f^^|^v4i|"0i' 6i».p^  de  leurs 

,Zglisef,q«û  scv^Jt 'UiMS  opowi^^,  et  .<)iie  \e$  ihiracu1èux>estes 
'.4fM>îtflSci>  (XHiiiiMiefOiifc  à  oiMubfor  J^s  reliquaires  do  toute 
,l)l^clii;«tiAnté.I:.  *      .        . 

.^rlliiie.siaRqu^i^.-fi  <celt«  |»érocaWevi' qqe  vcrtuhleu  ^  mort 
iÂimx^gMC^eyLïipWMr  jVQhieuMr  4e  .p<^rti9H  dé  ces  ffidiciiles 
baronnes  de  ihcàtre  ,  dont  les  orr^maùt  n*ont  ^s  «ncore 
entièremens  disparu  de  la  société. 

.,— -,V9id.Ufi  modëte  d'analyse^tlratn^itiqai*  ^  qne  nous  avions 
«iubli4.d.&. cijlor  :  ce  ni6rce«ib  est  digne  d'être  ofTcft  à  Tarticle 
galimatitiàs  de    fa  prochaine   édition   du  Jf ici iqnnairp  des 
i  UilMiS^-  ^Vims'l-^^nft  extr$iit  à\i\frect^iî^^ énigmes, 

•  -é  I^IHs  lit^iqiie 'J|^^un.e  riche  fumille  ,  éperduement  f^mQu- 
«  reux  d*unc  viltàgcôfsë  dbntfe  père,  nijcien  et  brav^  mili- 
»  taire,9  rejjlt*  JM^ec  îtnHgnatTi^ti  V  proposiliQU  qui  i^i  «sit 
N   fiaite  àfi    s'chii^ier  ;  -mojrtîriuant'' piie  iiiaei|iD.ité ,  de    la 

•  chaun^iëre -dte*  sei    per^'s  ,  .àtiAr^le.  mettre   qn    terine  ^ux 

•  liaisons  die^  deux    ]eunes  gens;  le  pëce  du  jeune  |JQii>me 

•  ^i4.W  vFP^  amour  potic  iK>iii(îIs- est  pitès  ^e  consentir  à  son 
NI  Ijiypfenj;,  et^up  oncle  procureur  qm  s' ^: oppose /et  prétend 
».  regl)ei^  les  ^seiili mens  des  .^f<ns  d'oprës  le9-dr^bâitions  du 
»  code  dont  il  Ç4^^«ies  s^rûcleskjà  toat  propos,  mais  qui  Boit  ton- 
?iiA^^'^*ft'i^**i  -^^^®**  ****  larmea  et  a  ^  g»|ici»'  ïàj^Hèiste  de  la 
>\  pcti^p  jpajfaHM<^râ  Jaquelloil  donu^ên  dot  tVutton  bien, 
»  cil  yert^  dii.cliAp^lrf'e  dôi  tdomêaiion» ;  tels  sont  les  per- 
»  sonnuges  ,  le  pian  et  la  marche  d'uue  f>l nette  ^en  un  acte 

*»  qui  ,::9qaft'le  iiltt!  tih^Ho^é  eft  t^Amàiir^^  '^^j^^H;  ^M^  »  c© 
»   ihéÀbftts  ^rpcës  à 'Vfuref^ties'détaif^  piquons '(^t*!i^  cou- 

»  pl<t9 'Mki'r  ngridabieinVhi  foiirnés.  >   Oti^ï!:.'.  Il  est  enfin 

-pemsÏB^r'VVipirer  et -d'admirer  !l!....i         '*     *['    ' 


fiPE0TACtrR8i.~-Tiii*AtRR  »fe^  Arts. 
(  Aa  pMNk  d^HtfèpfJwJ.  )        '     ' 
^  f^  JQéfîi  Âm^urenx»  -^\Ln  Mtmon  en  Loterie, -^  Le 

Borbier  de   SéxfiUe^  ojiféra.        ^    ^• 

On  arrevo'bier  avec  un  nouveau  plaisir 'iVpéra  dn:  Bat'-' 
'  hier  de^  iSdviiie  ;  les  amatcrurs  de  l!art  qui  aVàicnt  assiste  la 
veiller  à  la  comédie  de  Rfanmarchnis  ,  ont  pu  ji^ger  mieux 
que  jamais  de  la  ^le-traduclion.  Plus  d'iritéret,  plus  de  vie, 
-plus, d'action  dans  l'opéra  ;  la  m.qsiquc  est  tout.  Mais  la  mu- 
tique  est  charmante,  et  c'est  beaucoup.  Cet  ouvrage  a  été 
■  )oué  et  chanté  avec -thiit  rciisonible  désirable/ 

■tUne'norabfeiHe  et 'bnllatile  assemblée  remplissait  la  sale. 
Quand  il   s'agit    d'une    bonne    action ,  on   voit  toujours  les 
^  ^ If cançus  s'em|{ress^/  çi*y  souscrire. ,   .  i.  B. 

.     '  SQUÇCpiPTlpW    mUR  LE  FrSIL 

^OFFI^KT    A    UN  .aattOE    NATIONAL. 
Cinguièithc  Liste ^  — .So.uMnirTBuàa,:  MM. 
Gme.  Bottier,  thîUJi..— fliiîflore  GiUe».r—Bouqf)ct.—Trnade.-— Thomas 
'  Va11oif.-*Gfllè.-N4poVêoa  IVllier.— Clutel.— ^I^raël  Kiitwaa,  -«baawar — 
Oitonin  aîné.— Louis  OtUinia.-^Pnyproux. — Adbip.    Konrnot.  -**P.  L« 
Le^rrlier.— -L.  Hodan,  f;rco. — Aaij  iiU  aÎQ^^-H^oiBei,  gr. — Dri«e,  id. 
'^  -^:^4hihdè',  ci^.'— Ae'my,  chat.— Lelpog^T-Tierrr.— Tromper,  eb;-^ Bottier, 
'•  tali  f  'Q>iett%;-gren. — l^fb^se  ftU,  |reD.— ^cUme.-^Biincbemiiin  père, 
.  vétcfSa.'^l^^lerc  C  ,  gren.— Vaîlery':— Uisn«ry.  jjren. — Tiard,  chas,— 
■  Vrftp<;oM,  ob.— -Phiard  ,   gr^o.— 'Béncfd,  cïp.  de  f^ttn. — Kréhonrfjh  cha«. 
r-^B^ysoQlt.— ^LeoMMOQ  nevea»  fiwn. — ^TalM^'^reo.-^DtboïKg,  f^n.-^ 
.,  Vîelv.jçren. — G  ojoo,gien. — Leroy, fr«».-*«BilloB  ,  grea.*^M.  I^iabert, 
çrea.-^PalaïKjne ,   ctcii. — Arnaud  Pupré«  greii»rr-BMt|rfff4iQ ,  §ren*— Le* 
gujy;  lergeD^. —  M.  L^unay.— ^TboipA^^  l<fgri|i,.  ctp^i-^Tbarel^  tcrgMit. — 
•  -'Bèfiéiai  «faA— -Le  MêiaîUrs  ,   c\\ — B#ane.-T-Jain4i.-irl^voip(i  ,^ch.•r>Dc*- 
f ,  p^let.^-^GMItot ,  c%.— -iMb^l,  ch.-^Ler«lkm.-^rjimpartl— dnifiie: — 
.    y^^oMo^M^i  poniF^M<K>r<Gaiés;j^tM4!i-g.4»&kVld^,  cfa.-^lBal»  ^1^, 
.eJu—^Lassire,  grco^— Uenic »  grca.— ^Isard ,  greo«— Label,  chas»— tfaina- 


) 


y^ 


fj.-; 


iTtr 


Caba n  .«■>.bwtf«ltciwb<iU  BtHiliâd^  m  ^»^  V OdHÎltf .—  fcm^^an  lils  aioé. — 
Ir^fottt,.  gieii.— .Céinootl  ogr»vr.«->D9lî«'r4l)a,  kfréH.^^TKbVel  bU,  gren. — 
!De1a|iays.t  .«erg.  de  cb. —  Giiilla«mfi;(Iicfo9.«rf-  pDaip^-^^rnoiiuand  père. 
— tirnorroand  (Ils    aipé.— Lflnoina^  fila>»  jraoe.*«-Prrcbrl.— Lc-comte 

'  filiaV^>^è--^^^itot-6l9 ,  cap.  de  chaa.— p.  €.  Pifusy  lvU<r-  Daize.—  B.  P. 
JHenjlM ,  grep.— Tfeveo. — Pîcbard  jedi|c,^oba.i^«-  OlvUlp^j^-^"- — Jo"an , 
grtè.-^)Aiili^v  jénfae',   gren.-^lefrbvreV  greo.-^Faôvet,  4-b.— Fiandooin. 

-.  ti.Giii^  oanodier.— ■Eyqnem.-^fll'Mstîëii  ttfière  ,'  di.'«-Buiqnecbais,.cb. 
■^*l«par«  fl  •-grciii-^Hitter.— -Lnqla  Q^anel.-^.SàhîUXndrc  ,  rb.^lsa^c 
P'OitoDt ,  leh.'^l'l^cbe  y.greo.-rRnbiisae,  gr.*-^SIarib«iÉdl/ftren.<—  Doboc. 
.gren. — ^'Joprneapx  jranc  ,   clia*.— «i'Vançoif -loomeaD»,  ^d— Drlooaid* 

'  greq  — ^Ma»«vîHe,  .grro.-r-Cap^  j«UD«..frriw«-4'«|#yigriu.— ^^arir^gr* 
Vàloi^YJeinie/di.'r^niiboc  iiirT,.«}i.-nMlloty^--r>U9IHI^  «h.— B.  ^. 
iToura<^Ù,  çap.^^Delaqdre,  gr.  rassê  par  ordonn — Gan.dray,  sap.-pqn^. 
!-!-Terip«nt,  cbaa^^LanreDr,  greo. —  Oilla^.-:-.I^oy .>  -'Ltooeor^,  gren.— 
I^page,  €b. —  Uoavbe.-^^Vortier.^^Salllon'^  silp'.-pnmp.^-^oëT,  ««p.- p.  -— 
Caucby,  a<kp.-poiup.— Poponi,  8ap^poilip«<-^PIcn«4>Mlilrte  ,  vétéran  — 
.GailUcd , .fc  Talicir*— L  iU|V4filÂé4.^F.J^0«flisr.P«-IJl%p^tfl!>cr.-^ftIaiafd , 
cb.— Anoël  |io/ç,,<:^s.— ^ej;re  QalliKr^ji9.fb.t9-  -yj|;o»taîii ,  ex  •-off.— 
Pigf  rce.-p-C(aiid»p  pqfe ,  Téteraii, — papdin,  ftxraijj.-m^^^ltaîne  ,  can^— 
Bécboo; Iber^.  cfé  cb.-^Dohos,  cap.,de  cWs.-T.<Àj^b^V<'*P-4^  ch»%. — Tro- 
pel,  grtn.-^DffT,'  grrîi..>lHn«{er-Ada'|n,  ^^gr.— Dffvfeai— -Lacire ,  igr« 
J.  B.  Ottlltaiime,  gr.-^LaQroHie'I^mriniar.-^-^'S^  de  qlyia» 

•  «^mpdio.  Canad»  ohj-^Ang.Canud,— 'Pdifvtrr,  çaj».  d^c)i.^— ^Boarieniic^ 
cb'aa.rr'^ILAïaAtl  ,  cb.— LfifOq,  ob.— Milqftd^.  ..gr;>^mM  père.— B^b* 
.fils.—  Boi^irt  —  Gaerant.r-^JLq^i»:  If^nnç.oifk^ ï'ravçDis  ittonfray. — Dn- 
niospil.-^  f(l;)lIot.--7jyicuifr|iy  fila.-^Btnf t.-r>L«tS4A^r^t>c. — Lctannepr 
li)^<"^Cb.  nèssU.-^  Cbàiiipiop  r-Iumcl  j  fbas,-7;M  ^pu'lf^'^x  — fx>ois 
Doreulot'.'— François  Trit^èr,  ch.-^FloreDtiQ  S^arntmv^a.— GocUrd, 
ch.— l^epae.— Lnaîsi  Audhi.'^EKe'AÀdi'A:— Paol  GodHcoy  i>T..6odCr<i^« 
J.  B.  Koger.— Narciise-MHle.— Tiell«  fiU..— CèNur-PciâDO».- Bi^v>>t 
jeune .rr>lkiKtiinîi ,  9kro(ri---|]fiB;iffr«t;  ch.— ,Codfer«)3^,«--^niBenil,  jr» 

—  Grj^yeyj— .Pifrf«.Jii»|in,  Tètéran,->.Alexandre  flja  aine  — Tro^nel/f^/r* 

—  P^relYp-  Qrlvs;rt-FiUA>u^»c.h^a»-^p4»leBfre  jeuiie,  cb.— ifnnklin-Gr^u»  t 

—  Félix. -~  1^! . FilJeu|.:t:  I^p^F*  »  caporal  4c  gr eo^—  Lcf^pirjkane. — RIgot 
fi»8.— 1^/1l!plac^ôr.--PicâtA,'  qa^,-^]Iii|«l ,  cb— Unlal.f-MasaeKn.- ta 
BoflM't;'— ^t)(iCiAir,  èx-iwirg;  de  cKsii.— Sinon. -^J  efrb?r«.— «yignot.-rPor» 
cjip.  de  cba5'-ii'*Tlinricr,  cap.  oe.  f^ren.-^Apbé  ,  %ij».-poipg.— Tierc«li|fc— ?• 
Bobt^igcOK  aia.-M>iklfiTf>t  ti:»,  on*.— Alex.  DrlapOTle,ofr.ca«^ — Paru(^ 
"^'V|lW*A,TrrlI«  J.  BoUf  uioi»  ,  ex-lieat. —  MoHi-e,  greu. —  Franc.  Ponlain, 

^.chfif.— /Jljiert,  ob. — ^LiiiHiont.  cb.  de  la  MgKin  «PhoiïAitfor.— H.  J.  Dc- 
''Tàrâe.— J.  Delarne.— Louis  PqfaoSi^eiK'^.-dM^.—t^liaudeville.-E.  ^1- 
metf.— X.  GraU.— J.  F.  U.  I^n^î»e«,  ex-mfbouv^— Qo^iel,  grcp.-r- 
Chdheoatd,  ob.-s-Ch.J.  Petit,  pCT-^o  :/V.Je  A|î-"~.9^**,«:i**'**«  "~^5P*** 
Iran  App«^.-^Ffimery,  Vhi— Delamarè  Jf'nne,  qaaonier.— Léopold  lil^« 
^nen,  niutici^nt-^CoqneccI,  vétéfartl — ^^blahc  — O^nerel  fila. — fiogéfM 
Ûnpnnu— Pienc  .Sénfitrar  Bobé.^^TIHèhiiiire -—Bâtard  ,' 'c«>.  àt  cb. — 
-Rim,— Bui|iér,  <;U;ts.>^GonrlIain^  ch.«^'4LeiÉai«f|afHl,  cb.— VitfUapt,  t^ 

—  Cil  -Marie  Bu Ja!iaiu,eb.PT- Maioot,  cb.—>Dr|ar»i1l«.^  (pr.— ^aabê  ,^. — 
Btilot.— Lenier)e-LcbertrA»d. — Al^s.-ry^ilf  tte.—lfclbbfra.  —  lîogneCr— 
Despi^nt,  gren. —  Uelacroix,  gren — Picard  ,  gren  —  Torqner,  gren..— - 
Dutlinit  fiU,  gren.— I.ef<rbwï,  cb.— Baaip,  vétéran  i- M  ilôt.— Jn^tin  ^in^, 
Yctétan.  •—P.  Bertrand.  — David,  grenaidrer.  — Boutigny  ,  cbaksenr.— 
— Debeim;.— OoiniA,  cha«. — Harif,  ch  ^S. — Fogot  père.— Aiiber»  c)r* 
— DainK'Os,  seig. -maj.— i)e6qninnrinar<^.  c:p.  cha%.— ^'lle€l**rc,  aâp. 
— r..  Dticlo*.  gren —.^Favci,  ex-cap. ^^aovMëau.-^JaiiiH. — L,  Uar- 
dclav.e'x-cav. — Thillavs,  cbas. — 'tTu&snn,  cap.  ehaa. — D»  Pir,rret.-*- 
Nocl  jeune  ,  cap.  grrii.— Aev  pècc— Q.  aev«— J.  Iif->v«— Lotellier, 
can, — Florinmand,  can. — L.  LojiPAu* — S.  JLcdM'aiiir— Vasseur,  clias. 
— Brieit.'.—Lein«>iliour.— Fagot  Gis.- X.  Fagot.- A  Fanei  ,  aap.— 
Imval ,  grén. — .\drien  Pirou.  — Patin  —-L.  D»'sprez...T*Bossard.— ' 
Vivien. — Onillcniare  afnê. —  HiII»i.  ex-ciporal.— P.-A.  Dnprë  .  gr. 
— 4)tipQrc,  groB, — Marie,  serg.  de  cha4S.*-G:ilt<  bols  .ntpe,  cha.-!.*- 
Galleboii  jeune. — McMiil,   gren.  — M.u-rl,  officiel  — ëonoher  filt, 

.  ctpor.*ch;is3. — Joly,  cha:»*. — Fery,  idpm.-^Lepre««st,  id*m^Diw 
parc,  idfui. — Dejiliâyça,  i|leoi.  — teiiclic,  grcnaU. — Qu'esnel  ^n^, 
ciporal.— Glotia  fiU,  grenad,— QuiniiB  ,  véuiFiii.r«aeMuit. — Pn- 
fa^cl. — Micb.  Hurou. — Thoin.  Hcrou  fiU,  gren,~-l^aKtine  irune 
— Libertr.ind  j-une.— Gallon.— EJ.  Moue,  chas4.— Hamaid  jeune. 
— Ernuit  jeunr.-^Qiiesney  afnc.  Citalirr. — Angi  Qne*ne^,  gienad. 
Leconle  jeune,  vétcran.-l-].ccontc  nev  u. —  Mollet,  ancien  ■iilit.— 
Cur-a,  •apeuf-pomp.— Am.  Saffia\. —  Delay.— Fev*»i  ,  chas^.— Ln- 
dieii,  idem. — Serre,  idem. — NoiirVv  fiU.^>vUDa.»i».« — Ang.  Harbit 
— Gagniard,  fourrier.  — Ld.  SiM».nie..ii\,— F^nvtJ,  ,— itv  ilHri.— 
Al|)h.  Musftot. — Alplî.  LcIpii. — rup:i»-Bt>tiiin,  »ap.M>«\ffip. —  l.ancl 
grrnad.—Meraian,  idem.— Caillot,  ex-fr.iirr.— Lev;^va<Miii.  chaa». 
— La  noula\e,  capor.-grenad. — Saviri.  gienad. — L'inx  ,"fi>uri.  de 
qhfia.^ — E(À«noa  aJné,  cbais.^tli'-mie  |  ♦•'•^.  i^em.^-litg.vvl  fila 
atné,   grcnnd. — tlemoussin — Tromp.«.^Cif^netï  >  ..Ti' **■;•.  -« 

395  Souscripteurs  * '^  nécapi.ulatian  justju^à  ce  jour    1197. 

(  La  suite  a  DEiaAi.>r.  > 


0intttW(?  4  ^inHsivk 


.^r:^ 


PORT.DE  ROUEN. 

Est  entré  ï  Rouen  ,  le  j6  ,  le  smack 
oUeoibourgeois  ,  de  Vrow-Ge zina  ,  cap 
H.  liMrman,  ven.  deLoudres,  ch.  de 
tSy  colit ,  formanl  3  machines  à  vapi>ur , 
pour  M,  A.  Pontrevé.— Courtier ,  M,  Fon- 
ttiae. 

MOUTCMEZrr  DU  it  AU  19. 

VATiaiS  WMTBiM. 

Le  chaue-marée  la  Babet-Catherîne , 
cap.  I^thocrs  ,  de  73  tonneau i  «  feu, 
6m  Bordeaux ,  cb.  tabac ,  vin  »  eau-de-vie. 

Le  chasae-«arre  la  Jtnny- Julien  ne, 
cap.  Laraen  de  46  ton.  ,  ven.  de  Uor- 
deaui ,  ch.  TÎn  y  eau-<>e-vie. 

Le  sloop  ^AinlablcDëtîr^|  cap.  Du- 
bîssoa\  de  19  ton.  ven.  de  fiordeaui  , 
ch.  cidre. 

Le  aloop  la  Provid«»nce  ,  c  tp.  LetcUier  • 
de  »8  Ion.  y  v.  de  Rordeaus  «  th.  huile. 

Le  chast^marée  l'Anne- >larie  ,  cap. 
Laurent ,  de  70  tm.  »  ven.  de  Maranoe» , 
ch.  ici. 

Le  sloop  l'Augnste  »  cap.  Lîard  de  44 
Ion. ,  ven.  du  Uavrc  ,  cb.  bois  ,  goudron. 

Le  cbaue-marie  J'Anâ-de- la-Paix  ,  c. 
Fardel  »  de  44  ton. ,  ven.  de  Rordeaus  , 
ch.  y  in  I  easence. 

Le  sloop  les  Deui-Amis  ,  cap.  I^mon- 
nier ,  de  $9  ton.  ,  ail.  au  Havre,  li*g«*. 

Le  sloop  le  Sucres ,  cap.  Martin ,  de 
54  ton.  y  ail.  au  IIa\rei  lêge. 

Ledogre  la  Rose  ,  cap.  Vjimc»  de  5^ 
ton.  I  tll.   k  Caen  ,   ch.   engrais. 

Le  brirk  la  Jeuoe^Françoise  ,  cap.  S»- 
vidant,  de  63  ton.  ,  ail.  à  Treguier,  ch. 
pUtre. 

Lefldinl^rt  le  Jean-Raptîsle ,  cnp  f.e- 
fuesne  ,  dtf  «9  ton.  ,  ail.  à  Lancalc  , 
ch.  bouteiiles  vides. 

La  gabarre  I  la  I«i»e,  cap.  Simon,  de 
fil    ton.  ,  ail.   à   H»iiflr*ur  ,  rii.  |>l:Ure. 

La  gribanne  ,  la  Bèrpuice,  cap.  C^ovon  , 
de  59  ton.  ,  ail.  au  Hair<?  ,    mit  test. 

PORT    DU    IIAVRK. 

IfAViaKS    »!«TRIS. 

r«a  goëlelle  la  Dorade,  c.  Duto ,  t.  de 
Cidii ,  sur  lesl. 

Le  »loop  le  Jeu ne-R manuel  ,  c.  Rourgr, 
y.  de  RoIrrJain,  ch.  de  froiiia;*e«. 

Le  bricL  le  Mrnior  ,  c.  Ilailot ,  V.  de 
Ruifiios-Avies,  cb.  de  cuiri. 

1^  iloop  rElêunorc,  c.  lioursj  ,  ail.  à 
Rouen ,  ch.  \iii. 

ije  sloop  le  S  inr-r)oniiiii(|ue,  c.  Du- 
hos ,  «M.  à  hnurn  ,  tU    de  \in. 

Le  dogri^  la  Marie -Di'sirée.  c.  .Mail- 
lard ,  ail.  h   Rouen  ,  rh.  d'huile. 

L^  flo^ie  !.i  J'  iirir- \rK'Ie,  c:.  Dubof^all. 
j   R;»le  ,  cIj.  pLnrhes  et  cuir4. 


PORT  DE  QOILLEBECF 
Somi  arrivée  dm  Villequw. 

LTipoir,  cap.    Perrier. 

L'Espérance ,  cap.  Ferel. 

laCaroline*Aîuiee ,  cap.  Liaed. 

Le  Vigilent ,  cap.  Blanconnier. 

La  Bonne-Famille,  cap.  lUillard. 

I/Ailëlaide  ,  cap.  Anfray. 

Le  Rojraliste  ,  cap.  Letiran. 

Il  est  monté  aujourd'hui,  qnatorie  i 
quinze  navires  poosȎs  par  un  bon  frais 
de  vent  d*Ouest;  dans  lequel  nonibie  se 
trouve  une  goclctle  américaine. 

On  endouucra  les  noms  demain. 

CHAaiBRE  DE  COMMEHCB  DE   ïf ANTES. 
f>M   SablM,   le    10   nan    iaa3, 
A  Monsieur  fe  président  de  la  ckamAre 
de  commerce  de  Nantes. 

M.    LE   raFJUDrTTT  , 

J'di  l'honneur  de  vous  prévenir  que 
M..  Tadmini^trateur  des  cla»ses  du  second 
quiirtier  de  !)aint-(jilles  nie  rend  compte 
de  deuE  naufrages  sur  les  côtes  de  son 
second  quartier. 

lie  premier  a  eu  lieu  ,  le  7  au  matin , 
sur  Bois-Vinet ,  côte  de  Croix-de-^Vie  ; 
c'est  le  chasse-marée  les  Troi>-Marîes , 
venant  de  Redon ,  avec  un  chargement 
de  bois  t  le  navire  et  la  cargaison  sont 
perdus  ,  et  Téquipage  a  été  assez  heureux 
pour  se  sauver ,  malgré  la  violence  de 
la  tempête. 

liO  cieuziême  a  eu  lieu  ,  la  nuit  du 
7  au  8  ,  sur  les  rochers  de  Syon;  c'est 
le  chasse-marée  rE>përance ,  d*Ettl ,  ch. 
de  vin  ;  mats  la  tuteur  ds  iluts  l*ajant 
réduit  en  mille  pièces ,  ainsi  que  rrqui- 
page  qui  a  péri  dans  ce  funeste  événe- 
ment ,  la  cargaison  e:>t  en  bien  ui^iuvai» 
êlat  ,  et  on  en  sauvé  une  partie  qui  a 
été  mise,  |ioiir  la  snu»trairc  à  la  marée, 
d;iiis  les  cre\as.'«es  de»  rochers  dont  cette 
côtp  e«i    hi'ri^si'e. 

J'ai  Ihoriiieiir  d*dlre  ,  avec  une  con- 
«idération  di^i inclure  ,  Monsieur  le  pré- 
aillent,  votre lrc«-liuinble  et  très-obéis^nt 
.serviteur , 

Ac  commissaire  aux  cfn^sef  de  la 
marine,  Pir-nÔM. 

P.  S,  Soiiante  barriques  tant   bonnes 

AA  et     LR 
que  mauvaises  aux   marques  |^||  ^     nn 

ont  été  sauvées.  Veui-lez  bien  f.iîre  in- 
sérer ces  événrniens  dans  la  feuille  de 
commerce  de   votre   ^lile. 


IfOUVEM.LS  DE  MKR. 

—Une  lettre  de  Le.4iicvcii ,  du  10  mars  , 
annonce  qu'on  n-ivire  américain  ,  d'en- 
viron ^tw  tonn.  ,  ch.  aH  H.iirrecle  diverses 
fu.ircliindises  pour  C.harlesion  ,  a  péii  I.1 
\eille  à  4  heures  du  un  lin  sur  la  côte  de 


Hloiirgneniaa  ^  k  i  lieaea  d«  Ltanevea. 
fétf  second  et  3  hommes  dt  Pé^siipo^i  vm 
été  sauvés ,  le  reste  a  été  noyé.  % 

Le  navire  est  entièrement  brisé;  mi* 

gartie  de  la  cargaison  est  p  orlée  par  l«a 
oCs  k  chaque  marée  sur  le  r  ivage  ,  et  !• 
peu  qui  en  est  sauvé  se  dépoae  en  lie  «  sAr. 


AVIS  DIVERS. 


CACHET  EN  OR   PERDU. 

n*,  43.  — n  a  éléperda  hier,  raafti-iBBiahM, 
rae  aéBMaojE ,  m*  dc«  Bani-Eaiaas .  oo  plpce  at 
rDc  Si-Gwvau ,  aa  CACHET  en  OR ,  m  rofiiM  4o 
bagut,  Booic  d*UB«topaie,  ■urla^aallt  etf  gnvéé 
■D«  fcoilla  ém  lieri» ,  avec  cm  nHMa  -  J0  rmemrr 
où  Je  m  atiachc.  L'OB  de  ee  CACHITr  w^ehM  , 
cf  reprcienie  d*Dn  ooié  /a  renard  et  ieseaismims  j 
de  l'a  Dira,  le  loup  ei  le  eorèeam» 

La  ppfBonBe  qoi  laoraii  trouve,  eat  priée  d'c« 
dooDcr  avia  sa  fioreaa  da  la  Xacelle  «  placo 
dea  Carmca,  u^,  4a.  oo  cbci  M.  Bloqvbl,  tepri- 
mear,  rue  Si.-Lô. 

Il  j  aara  bonne  RéeiMDpease. 


BOUKbË  DE  PARIS,  D'UILR. 

Effets  Publics, 

a^Q  p<)ja  r.RNT  ro%suUDSs, 

JouisMacr  du  11  S*|H.  iSu. 

ferme  le  6  Mari  «  Hsf  Soc 

JoniM.  dn  sa   Mara  i8a5  •MF  i5e  77'  çSe  -7/ 

f|oe  80e  70e  7Se  Soe  76»  8 Se  ifoo  7;f  pis  aûo 

85c  Suc 

KErO^VAlSS.    DK    I.lf.X  |n%TIO«, 
JuuiiHiMT  du  11  ArfiC.   iSj», 

Ech.  du  aa  Mars  18^3  ,  lin.  3     o 

i8a|,         8     a  iOof7ocioif 
i8a5,         9     4  loofioofSiM 
«5e  Soc 

Idem  NoHiMATivra,  18a 4  loof  aoe  i«m*J 
ANivuiiu  nR   looQ  m.,  à  4  p.'  */. 

A%rr   lola   rt    priioea. 

JouiiMiKi*  •I-  Dtrrmhrv  iSai. 

^^y*t   luool 

Ar^o^s  nr  la  r^^q.  dp  raa^^ca, 

Joaiiiaecr  4^  Jiavier  iSsl. 
i4S5f 


TllfATRE  DES  ARTS. 

La  <lMixi«  mr  repré»cnt.itîon  de  M.  MoMBote , 

premiiT  Coiiiic^Bc  du  Thcarrc  Français. 

LA  CAVEKjNK, 

•■      ROLAITDO     CrIF      DB      r.BICAVOfl  . 

Opér.i  cQ  3  actot,  de  D*  rcjF  ec  Lcsurar. 

L'ÉIDURUI, 
Comédie  en  5  aciPf ,  de  Molière. 

M.  Moiiaosi  remplira  le  rôie  de  .V«/carr7/e. 

isthr  ,  MM.  8  liv-Eine. 

Léundré  ,  Hncbf. 

jétlnrêi  ^  Ca»aneBfe. 

AiasrariHr ,  Mitiiros-. 

Pmntioff'he^  DuruUielj 

Anê^nir^  Ouvaod» 

TruftifiltH  ,  Ravnal. 

l/n  Courrier  ,  Vaûiie. 

Fréta  f  te,  Moi-cW»B. 

rW/>  ,  N«ad.   La  lui. 

Hjr/  *peh'l  e ,  Saitti-  Elne* 


Lu.  Dl.Oty  KL  ,  IMPRIMCLII  eh  CARACTERES  et  ui  TAILU>-DOL*Cff ,  aii  Saht-Lô  ,  >•  3^,  paû  lu  Palais. 


JEUDI. 


%o  Ham  x893. 


H».  i«6— a**  AffNÉB. 


piuxiàips  Tamirrii* 


^5^. 


r*Trt.. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉMEURE. 

OU»  FMHlle  p«raU  UMi  Im  jaan.  S'adrastM-,  ponr  rA^bonneacut  et  U  Rédaction  ,  aa  3wean  de  /a  I^acelU ,  Place  des  CftmMf ,  b^.  43,  à  1 

Oji  «aboaM  a  Paria,  diaa  Baâaaor-TaivAaa ,  roa  de  Richelieu  ,  n<».  ya.  —  Au  HàTiv,  chi«  Chapcli.b  ,  roe  de  Paria.  —  Et  ches  tona  lea  Lilifiùrca  fft 
BiMot«en 'daa  PMtaa  du  UcfiariaMeftt.  — <>  I«  prix  de  rAbounemcat  oar  de  iSfr.  chaque  trime»  ire,  pour  Rouen,  et  i6  tr.  5o  c.  parla  poate. 

chîse  et  do  pureté.  Il  joue  véritablement  dn  violoncelle,  et 
non  pas  du  violon  sur  le  violoncelle  »  ce  qui  parait  4e  biefts 
idéal  de  l'inslrument ,  à  quelques  igaares  ;  il  connaît  les  res* 
sources  du  violoncelle  ;  il  sait  que  sa  principale  beauté  con-' 
sisle  dans  les  cordés  graves  ,  dont  rintoniialion  profonde  et 
riche,  exerce  tant  de  puissance  sur  l'Âme  ;  et  il  ne  perd  paê 
son  tcnis  à  toutf^s  les  mignardises  qu'il  est  si  facile  de  trou- 
ver a  côte  du  chevalet  :  il  cbarile«  et  la  voix  do  son  instru- 
ment qui  passe  avec  une  extrême  aisance,  de  la  note  la  plus 
basse,  à  la  pins  élevée ,  se  plait  souV^nt  dans  le  meA'irm , 
si(*g<>  naturel  de  son  empire. 

Le  concerto  q^ie  nous  a  exôcuté  M.  Romberg ,  n'est  pas  na 
di*  ers  froids  recucirs  de  phrases  banales  ,  ou  de  dfikcultés 
s'ins  mélodie  :  son  auteur  ne  se  contenue  pas,  connue  quel- 
ques-uns de  nos  premiers  arii.stos  ,  de  réunir  quelques  frag- 
inrris  d'étudrs  bisarres  ,  et  de  venir  prouver  /ju'ii  connaît  à 
fond  le  mcv:ani>nie  de  sou  instrument.  M.  Romberg  n'oublie 
pmnis  qne  la  musique  doit  être  le  plaisir  de  l'âme  ^  sou^ 
peine  de  devenir  une  faligue  nonr  les  sens.  Son  concerto  eci 
inlitjilp  :  T^ôj a*^e;  au  Mont  Suint- Bernard;  et  en  effet,  on 
rt*lrouve  d;wis  le  rondeau  le  plus  séduisant  et  le  plus  grsf- 
rionx,  celte  ravi.ssanle  mélodie  que  Lafout  nous  a  fîiit  can* 
uaitre  dans  ses  souvenirs  du  Simplon. 

M.  Romberg ,  avec  une  réputation  qui  date  de  loin,  est 
encore  un  pbénomëne  tout  nouveau  ,  il  amène  avec  hii 
un  nis  ,  jeune  virtuose  de  onze  ans  qui  a  pris  de  bonnes 
avances  sur  la  succe:>sion  de  son  père*  Le  jeune  Romberg, 
avec  une  physionomie  aussi  décidée  que  celle  du  père  est 
douce  ,  manie  l'archet  avec  un^  énergie  précoce ,  et  tire 
de  son  petit  violoncelle  des  sons  ausNi  purs  que  touchans  ; 
il  arpège  déjà  avec  une  étonnante  hardiesse;  et  ce  qu'il  j 
a  de  plus  merveilleux,  c'est  qu'il  unit  à  une  vigueur  re- 
marquable pour  son  âge,  le  don  d'émouvoir  et  d'aller  jusqu'à 
i'ame  :   H  n^jr  a  plus  ctcnjans  ! 

Tous  nos  artistes  en  violoncelle  feront  bien  d'étudier  le 
concerto  de  Romberg  :  quant  à  ses  ca/^r'cci ,  lui  seul  peut 
les  rendre  avec  autant  de  verve    et  d'originalité. 

Il  ne  nous  reste  pas  de  place  pour  madame  Pasta  ,  et 
nous  rougirions  d'en  parler  pour  eu  dire  peu  de  chose;  un 
talent  de  ce  genre  ,  de  même  que  ceux  de  Garcia  et  de 
Peilegrini,  demandent  des  colonnes  entières. 

On  a  euten-Ju  avec  plaisir  une  symphonie  concertante  , 
exécutée  par  Vogt,  Guillon  «  Henry  et  Dauprat«  la  soirée 
avait  commencé  par  l'une  des  plus  belles  symphonies  d'Haydn  : 
houneur  à  M.  Grasset  ;  il  est  impossible  de  diriger  uu  or- 
chestre avec  plus  de  talent  et  de  succès  ! 

(  Le  Correspondant  Parûien.  ) 


SOUVENIRS  HISTORIQUES. 

Un  jeun  de  caui^ugne  se  félicitait  devant  M«  de  Fénélon, 
d'avoftr  «bol i  la  daa(»e  des  paysans  les  jo^s  de  dimanches 
et  de  f^les.  M.  le  curé,  lui  dit  ce  vertueiix  ercbevéque  , 
ae  dansons  point ,  mais  permettons  k  ces  pauvres  gens  dç. 
danser;  pourquoi  les  cmpéchtr  d'oublier  uu  moment  qu'ils 
sont    malheureux? 

Les  cardinaux  de  Sarbonne  et  de  Saint-Severin  dansèrent 
au    bal  que  donna  Louis   Xt(»  k  Milan,  en    i5oi. 

le  cardinal  PaUviciui  rapporte  qu'en  iSftst  les  pères  diï 
concile  de  Trente  donnèrent  un  bal  à  Philij>pe  H,  roi 
d*Ky>agu<^;  que  toutes  les  daiiiès  y  furent  invitées;  que  le 
caitrinal  de  Manlone  ouvrit  le  bal  ,  et  que  Philippe  et  tous 
les  pères  du  coucile  y  dantcrent. 

Le  P.  Méuélricr»  jésuite,  dans  «ou  livre  des  BalLits 
jinciens  et  modernes,  rapporte  que,  pour  la  solennité  de  la 
bt*altficatioiv  de  Saint  Ignace,  on  donna  un  très-beau  ballet 
dans  lequel  figurait  le  c//6'i»u/  de  Troie  y  d'oii  sortirent  les 
danseurs. 

Siint-Foix  demande  quel  rapport  ce  cheval  et  les  mnlh^ur* 
que  son  entrée  causa  «lan^  Troie,  pouvaient  avoir  avec 
!riusUtur!ou    des  .iéauiles    et    leur    établissement    dans     un 


.^édUiies 
■  royaume. 

fji   réponse   est    facile 


le  cheval  allégorique  désignait 
Saint  Ignace  fondateur,^  de  l'ordre,  et  les  danseurs  qui 
sortirent  de  ses  fîmes,  annonçaient  les  jésuites  portant  le 
trouble  et  la  désunion,  l'hypocrisie  chez  les  peuples  assez 
aveugles  pour   accueillir  ces   tartufes  déhoatés. 

SALLE   LOUVOÎS. 
Concert  donné  par  M.  Romberg. 

Paris,  naguères,  avait  joui  des  talens  de  M.  Romberg; 
Ions  les  dilettanii  \ui  devaient  des  plaisirs ,  et  plusieurs  de  nos 
artistes,  des  leçons.  Pendant  sa  longue  absence ,  Romberg 
ne  nous  était  pas  devenu  étranger  :  o'n  apprenait  ses  nouveaux 
succès,  on  exécutait  sa  musique  ,  et  on  entendait  les  virtuoses 
qui  l'avaient  choisi  pour  maîlre  et  pour  modèle  :  dans  ce 
nombre,  Bohrer  jeune  se  place  en  première  ligne. 

Enfin  ,  M.  Romberg  est  revenu  vers  son  aucieime  patrie 
adoptive,  et  on  l'a  reçu  comme  un  enfant  chéri.  Une  triple 
salve  d'applaudisseraens  a  signalé  son  entrée  :  il  fallait  ce- 
pendant en  être  économe  ,  car  on  n'en  aura  jamais  assez  pour 
ioo  aàmirable  exécution. 

Rpmbsrg  a  nn  de  ces  Ulens  francs  et  purs  qui  sont  si 
rares  i  nuime  sur  l'ioitruaieQt  qui  demande  le  plus  de  fran. 


—  Un    violent 


MACEDOINE. 
oragfi    qiK    édatn  Jernjêrefn^ 


C  «T 


It    près 


«le 


Brouvnsville ,  dans  la  pil^ifc  #c^(lcfiliil«  df  If  fviMÏwtoAt. 
*  Irtnt'Ia'tJfftter      ■* 


déracina  un  cMne  éoAnitf  «' 4(tnt  '  la  'diOte  f^m  voir  jiue 
fturface  en  pierre  d'environ  srise  pie«]s  carrrs  ;  Mir  la<|iielle 
iont  gravée»  plusieurs  figures,  entre  autres  doux  de  loriue 
humaine,  représentant  un  lioniine  et  uuc  4îeHUiA«^ltCgE&L 
par  aa  arhre  i  ia  derniêrtf  porte  des  fruits  à  ia  uaiii.  Des 
cerli«  dci  ouiï  eidci  oiseaui  sont  Kiilpti?^.a>r'j»«  ftHiande 
la  pierre.  Ce  chêne  avait  an  moins  cinc|  ou  six  cens  ans 
d'es«Unc«;  ainsi  ces  figures  ont  dà  être  sculptées  loug- 
teois  avant  la  découverte  de  l'AmériqBaL  per-Coloinb. 

-—  •  Le  mariage  de  Martin  avec  une  drs  p^us  jolies  per- 
sonnes de  Paris  «  été  célébré  b  semaine  pattée*   »  -    • 

Cet  article  remerqnehie-  ml  ntniit  du  -pins  mélancblique 
d^  tous  les  JAurnaam;  et  si  ses  rédacteurs  se  connaissent  en 
jolies  person net ^  autant  qn*en  bons  articles,  si ul  douta  que 
Marlin  aura  épousé  la  personne  la  plus  laide  de  Paris. 

•«*  Le  nombre  des '  familles  anglaises  est  si  granrl  h  tapies 
et  k  Rome  •  que  les  propriétaires  de  maisons  et  les  aubergistes 
les  rançon  non  t  impunément.  Le  momJre  appartement  se 
paie  vingl-finq  louis  par  Mioi«  dons  la  seconde  de  ces  deux 
>iiJles. 'à  N-'p^s».  Ie«ippix  de  la  loealiou  d'une  maisoni«st 
porté  à  un  uux  ex4r.ionlin»ire,  Les  anglais  coiuinenteiit  à 
e'Aperacfoir  que  louses'les  n.aïuns^piMs  visitent  cherchent 
è.slindBmuisrr«ouinae  elles  peuvent». 

Et  c'est  \c  journal  de  la  Méiliierrartnée  qui  parle  atec  tant 
d*irnêtérence  de  ses  bons  amis  1rs  anglais!  Comme  les  tems 
ehsrogent  le«  hr>mmes  ,  et  comme  les  tems  et  les  liomincs 
ohingent  !  Aïl^i/  ëiaMe  $aù  jovt*,  pas  même  les  immobiles, 

.•«.  Un  êvéiM*menl' déplorable  e«t  arrivé  ces  jours  derniers 
ï  Rergues.  Tne  jeune  personne  de  iB*  il  9o  ans  ,  tille*  d*ua 
orf^ire  de  celle  viMe  «  donnant  ses  soins  à  une  partie  de 
linge  éteniiue  dans  la  plaine  et  qu'un  vent  violent  disper» 
eeil,  a  été  atteinte,  en  courant  çii  et  là  ,  par  l'aile  d'un 
moulin  qui  Ta  enlevée  et  jetée  à  une  grande  distance  ; 
«lie  a  succomlw  à  sa  rhùte. 

—'Un  Bahidnnos ,  en  faisant  allusion  au\  derniers  évé- 
•nemens  du  Brésil,  disait  t  Que  de  l'u/i  rnitm.c  l'on  était 
tembé  dans  Wtn  pire^  et  que  de  Van  pire  Ton  tomberait 
peut-être  dans  Van  poigne . 

—  M.  Cnvifaftj  banquier,  rue  aux  Onrs  ,  n*.  ?.i  ,  et 
M^»   Irso-B'pliUe-Neslor-etc.  /><'irfir,  gmiadier  au   t\'   bn- 

«tail'on  de  la  garde  «nationale  ,  nous  oui  fjit  Thonncur  de 
nbits  inviter  à  publier  qu'il  ne  fJlait  pis  les  confond re  avec 
^MM.  Cavrlan  tt  Drsrnrs^  »ouscri|>teur»,  portés  sur  une  drs 
4è«tts  de  lit  .V<ic<7/e.  Comme  il  n'e^t  pan  en  notre  puii- 
sance  de  f.nre  que  ces  iiie^iirurs  n'aient  pas  d'iiomonyiiies, 
MOUS  pré\enon!i  tous  ceux  qui  auraient  de  scuiLlah'c^  ré- 
clamât inii!^  .'i  «*Ie\er  ,  qu'ils  doivent  ^'adreser  au  Journnl 
^de  Boitm  on  à  Li  Cruche  il*j4*/itiiuirn\  Lo<  listes  pnbtiérs 
par  Li  A'0Cc7.e  »ont  parfailemonl  exacte».  F.lles  ne  reiifer- 
'■ment  ni  erreurs  ni  supercheries  :  ceci  soit  dit  une  fois  pour 
toutes. 

—  Sotvr^T..  L*u»  des  membres  A\\ne  chambre  introu- 
vable propnsiit  de  subf^tiliier  Jécus-Clirist  et  Ir^  aj'ôtres,  aux 
statues  clrn  Irçif'atrurf  de  l'antiquité  ,  qui  «ont  placres  dau)^  In 

»  salle  des  sé::iirr«.  — (  V^t  lrè>-bien  ,  dit  M.  B — t ,  mais  sons 
le  Christ,   i^   finira   mettre    pour   in>cri|it(on  ses  dt*rniêrei 

•paroles  :  «l/an  DivUf  pardunneZ'4eur ^  ils  ne  savent  ce 
if u* ils  /ont. 

—  M.  Ir  dur  de  San-L....,  dans  les  derniers  jours  de  $nn 
•éjoi»?  daos^  une  cepiule  ,  rencontre  dins  un  sali  ou  le  gé- 
néral Q****.    Celui-ci,   en  appercevant  Painbassadeur ,   lui 

'i  tntoriie  le  cfor.-  M  petit ,  dit  alors  fembîinadenr ,  que  M.  le 
gêiÉtiy  s«  Cffjpil  de)à  ta  Espagne. 


SOUSCRIPTION  ijHUK  LE  FUSIL 
wU4  <A  é.f  GAM  irjDrioxAL. 


Sixième  Lié  te,  ^  SOOfcairTivas  :  MM. 


^t.  *  a^genff-Mijor  det  ranoHultrs.  ^^  W— sl  ,pàfi  t  vétaian. 
-^E^Hroxc  -^A,  fjuarmili. —  R.  Faaqoet  ^A,  Lrv^qac. — G.  Roaasaan  y 
chat.  —  n.  Bonnei.— E    Gaillard -«€•  Leclaachar.— ▼.  âla««a.~F. 
rfOt«e1in.— D.  Roprr.— «U.   Heoié  —  A.  Tiaox.^V.  DclaB«e,grtn«*-T. 
Bncqnet.-^J.   Enat.— Gaynn^ — U   TUrtf«  pomp.— Iin»l«  téÊkmT'^ 
C  Urdier«— J.  Allât. *>Kto|u—P>  Parier.— Mootîa.—DogMJL  sWi 
Lnraiirr,  |n«»«^-Lagvse,  vcicniD  — 'A«Lcpii|{e  ^  L.P.  Oaatirrw-riUnHin- 
— l-'ouMoli,  çrra,«-E.  Kicard  »P.  Delêpine»—  LevilUiii,  ■ayrg. .  ^b«A- 
«a^dingoc— Kofcrr-Kalbn.— Gay.-i- F.  SsH«.— T;  Fsbair— FoeqSiei^ 
ei- routier— G.  Morrao,  wr^,  prrB.*»U. Fgrry.^Biiiikl,  ^  ■  P»  HètH 
vétéran —t..    Petit — Julien,  cb«i.—-nrr7rq«  fila. — Golot,  grca^«-40ai* 
loallrr,  ctua.—Rey  fils  aîné,  chaa. — Sans-5M>nci,  gren.— Pnio«l«  cbss. 
Rapde,   chat — I^îmirr,  vétéran. «^ Fb«k>gii«T  cb'S^'-P'eJBdai^  ^l4t^ 
Pivani  jeuatt.— Morin,  ffim.-— LeKripvaenr*  ftrtiu-^OrlOTvIf' 
Ckkaaaou  «ian,  chaa.— Csbaison   jmm— iBillaUGead*é,  capar. 
/•  Frira  ««J    Rocbart,  gran.— Dros,  f|ren.<— Lrbeit|0cr  ^l~ 
— INilcartM,— Ldaadiear,  li«aW-o-CarpfDiicr«— Maffiny 
alaé«— Adam  jauoaL— UibmiBe-Dien.  —  L«%îg*e.  prao—- i 
P.   A    Lefrli^re  fils,  cli44.— V.  I-'.  Mor^l  —If,  Mbrcl^Onafet.- 
—f».    H.    Mackeaael^— ClMtatoft.^DnlNie,  r»  stiîiai<     Biafd  Vfi 
chas.» Collai ,    qbaa..»Feasard.— Tbiamei.-^Hamel    fila,  chaa.— Impair, 
Tc<éran.-*Catp«niier,   Tétéran. — Moiigrane.— -MAOftang.^-C 
C.  Temans.-*L.  7/niaax.— ^.  Rofer.— Oonbiaa.— A. 
Pottcmi.— Blot.-^D■»•l.-.Ho1ldardjcane.^Uod•lBBde.•r•UDhMlisr•— 
Urbcfft.— Migaoo»— C.  I^mar^^nRoger   raîaé.— J.   Leblanc — Lagiied 
Valné.— J.    Hauier.— Dnrnilé  père. — Dnruflé  fila.— TrocUe.— Lefâit.-» 
Goubrri. — Maudron  —  Blanclion.-^Leliaa,  capor.    rlûw.'^LfWa  flku*- 
Duniolt  fila-^J.  Aligny.^  A.  Crovex  fiU.— L.  Picot,  espar,  cbaa.— Le- 
elerc,  c^a.— DrlaToiprerrv— Leprfvnai»  è1iaa.^fUllia,  chaa.«^F.  Wan 
clicraain,rb.— Ilnel.eliaa.— Knnt  Le|>ape,  cliaa.— Jontdain.)— Tned— # 
Darand.—  P.ftahra  fila.— J,  A.  MigaAl.— F.  X.  Rrtsal.— Uailrot^  fN*.— 
Kcven,    M^aa.— Café,    cbaa.— Orange.— LaUciMad —Pinfé.    rkaa^ 
Saiai*Aclmle,  oaa.— Benani  nevcp,  ex-fapor.^I)«ceaas.  vétcr^— 'Hefte 
fila,  gren.— Sn;a,  capor.  de  gren  — Oai'lbert,  grcn^-^Tbrndmv,  gilOad 
— Brif|aet.-— Poix-Blanc. -*Vcgre.— Bon  la  ad  ,  grrn.— Jonrdsn-lrbaelmi. 

—  Fieicr.  ex  oir. —  Krèrei  jennr.— Devergri.— £.  Frer  i  grrn.— B  "  "" 
chas— *Dfacluinps.— rFcnfry*  gren.— I^large  jaane.— Tacqnc , 
Germain,  8rrg.Hnaj.  dn  gren.— Mon  n  lis  ,  tnarier  de  grea^— TrflMr  J 
gren.— Oaanet,  grtu^— BaiUet»  aarg.  de  grt n.— Bsard  ,  cap. 
FréJéïk-  Mau|*ou,  gren.— >HeD4nlf,greB.— LeIrbTre,  freB.-^LrcaKf^g 
— Eiifleline  ,  srrg.  de  cbat. — PaiDelonp. — Oinrtoîa.— Tanier^É— Sfial- 
Aadrr ,  clia^ — I^lontre ,  en-brigadier. — Odlel  •  t^rfi.  de  rha^w^-GoUirt  fia. 
— Malfcscn,  gren. —  Bonret,  ex-cap.  de  cba<.— Saninier ,  'cllaa.  Maaard, 
chas. — 1.egrand,  gren.— Pierre  Bconist.  Iieat.-gr.— -DelHIn,  capor.dtaaf. 
—Noël ,  sap.-ponip.-^Pelit  lila,  gren.— Ilcrarni.—  G«rravd.^TéffnÉbv. 
— >Bennclol,  canonier. —  lauréat  .iliié,  (;reo.'Bi»»on  alnê,  chas.^Bclla*j. 
— Lednc,  ea-aona-olf'.— Vain,  cs-^iip.  df  gren.— Tue bc,  grc^«>E«  Psgayt 
gren. — Laojrcnt,  es-serg. —  Pellcirn  .gr— Lerarpeniier.— P*nea.— Bq^npl. 

—  Bnudirl. — Unponft. —  l^man  lie. — Cann.  —  Oiinio.^  Denunge^— >Quv. 
«reinonl  navrn. —  Bertrand. —  P.  J.  Benard.— Henry. -*-.\.  Silrcslfr.— J. 
Il«rf>nard. —  Ps  Vava«<PMr,  cha«.<^Mautlaif,  Tétéran.-^FerfvC  ,  Hui.^ 
(\i(lrt.->  r:jrtbeiger,  e«-rap.  de  gren.— l^aranl-Dubosq,  grcn^— |ImmS. 
^Trio^ne.  riias. —  FliHcni ,  ei-cifl.  ciicv.  de  la  lr):îon  d'honn.— TMlttS  , 
ek-off. —  Pa»if .—  Ang.  Henry.—  I^foit  H^nr^k ,  fnan  irr.—  Al|iboate  l^Cart, 
ser^  ~~  JeAn-lNrrre  L»rorl ,  vcirran.—  Jean  Jacf|ue«.—  Ila^r-Lniasia  ,rhaa. 

—  C^acli*ii\*Mai';irl.  rhas.^PrJlrcat.  nin^icirn.— Ouiii  lil«  .  rbaa.— Fcry, 
gren.—  l'Vafii;ais  Vîpl. — L.  Virl.— Delabarre,  a«rg.  de  gic».—  Horboa, 
cap.  de  gren.-*  Ficqi.et  ainr,  rha».~  l.rcano  — (1are  fiU.— J   B  Jnlieaae. 

—  J.  Pétel,  ex-f  bas. —  I  Via  mare  .  pnnip.  it^fïT^n.—  F«  rcfw|  aine,  graB.-* 
Oebros^r,  fiiallirr  de  la  gjrdp  oa-innale  de  .Maioinvr.^-  MiUel  ^  Miaket> 

—  Mdolin,  grm.— B'^m-lier  hU  jnniie.— limait le,  gr.  «Iir?.  dr.?a  [ 
d'bciiinrMr.-^Tauei  grrn,— l)ipuaia.  <:1ij«.— -('artiri.— Da^îd  Nc«el  .  p^ 
<— Jp.iu-Pirrrr  IWMiriU>un<*T.  sri^'  île  «  ha»  —  (*h,  Bourgrani  --An^ttS. 
fX-Hrii».  çrrn.—  Plrnr-Xu -ila»  Priil  —  I*  d.  Moitié,  v  p.  de  rha».— Jeasi 
Drm»  <^iir,  rtM«.— Mrrirm.riKis  ->  Paiin  ,  chaa.-»  DrWmnfty,  la  snpit. 
PjrniMitlec  ~riiaa%e»o  aine  —  BnllH,cb«». —  Baiac|mn.**l>tf«tfai.  en^t* 
de  navire.  — >  Vrpin-HiUir  —  Pitilie  ,  rliat  —1  edons.— Pcgot.*-  r|wnié 
Bnieau.—  BoiiUngrr,  e»<arr|{.«^Aiabri  .  vlMaaenr. —  B<t»»|uen  .—lUnbec  t 
i'aiiiiuier.*>  li'uuleinrfii  .  f-aii*»nirr.— ~tx^iUii).— Tji.in.  —  N'irfdla  pèw. 
Piosper  Nioille. —  Ailolplip  NiitiMc. —  W  Prlvio».  cae  >  Tapr^M.— ■»• 
icrcan  prrr,  %êlrf an.— Beilier.—Cotsîn,  ve'tcran.*->(îrjndin,  rh. 

Bia  SouseripUurt»^^Rccapiiulmtion  Juj^h'^  ^cju^r^u^ 

(tiSCfTS  AKftiei) 


f\<..i^ 


*#► 


mmkc(  d 


i*  ;*     iqmO      Jflîilo'/      7î"J  — 


"-     -fORTOe  RO0EM. 

OIAlGltlieNS  BT  JUUlAMATIQVS. 

•^^^^■âiiG.  dit  chtMe»mftré«  le  SaÎBi^ 
:.Ciëmeni^.àe  Sarscftii ,  c.  TMfiuarne , 
Véb.' de  Charente.  —  €ourtier-iater-« 

j6Sf4UeaéHl6i-Yi«^P4Mir  H.P.E  Roui- 
iand. 

^E^ÇhaiIs.  da  sloop  françaîf  Ze  Saini» 
Pfe^rèfi^iMc iC9p,,Éf uiuii  ,  venant 
éfe  €aeQ.-^Gotirtier-«iDterprète ,  M.  J. 

6^a 'toiuimt»:iuiHrc  ^liuik»-*-PoutIain.. 
.  i»5  €iitaii«ile.CQisa« — Cai^e-DeUinajro. 

^^CoAiÇa  diAsIooj^Ia  Félicité^  d'Hoo- 

i  ileuF  ^  €9p^  Liari  ^  ven*  du  Havre.  * 

GourUerMuteqpfèlef  M.  J.  Pellecât. 

héclqrhaleurs  ^   MAT» 
%A#o  munom  cuivre.  —  BoucBer.fiTs  fi 

•cooip. 

-  3i  lîerç.  ris.  «-^  Deiehanips^exaiidre 
et  comp. 
aS  birriéf.  iiiere'brtit,^-^6  «jiiM^ts  dito. 
Crevel  et  ebmp. 
2IQ  bûcher  Ik>îs  Campéche*— ^A  ordre. 

{(^  Charc.  du  tloop  V Auguste ,  de'  Hon- 
fleur  y  cap.  Bamoine  ,-  yen,  du  Havre. 
-^Courtier-interprète ,  '  M.  J.  .Pellecat. 

Réclamntlsurs ,  M  M. 
a  barrjq*  sucre. — Uéfçuay-Délavfgne. 
38  boMcauls  labac  en  feuilles. — 24  fûls' 

poiasie«*«-Crevel  et  coiup* 
l5  aacs  cendres  de  5a raain. — V*  Homo. 
S90  bûchesi  bois  Campéche. — Tinel-An« 
celot. 
1  barrîq.  sucre. — Onpont-Maric. 
^7 .  pU«cb<îs  de  sapin. — Ilcrient. 

I«a  g^UoUe  hollandaise  Marie-Josîiiâ , 
^  cap*  Muiite^dani ,  ven*  de  Anvers,  cb« 
de-So  peaux  de  vaches. — A  ordre.— Cour- 
tier ,  M.  Fnnt.iitie. —  f  gr^u.  calamine, 
-^B^cher  iil»  et  con)p» 

M0i;T£afE?4T  DU  98  AU  19. 

ITAVIREâ  rNTNÉS. 

', 'le''^sVïopJè  FfîUcî^e,   cap.  1*11055011 ,  dp 
9g^  ton , .  yen.  de  Baf  jOc.nr ,  ph.  de.  co(ou  V 
-  'fiixi9e< 

■ke  Jiricà.iutfïlais  James  et  Mary  ,^  c.ip 

M¥o«fvgyide  8g  Ion  «  ^  -ven.  de  rNewo8»l.^e , 

-     cit.  de  ciiaf  b-ttf  y  plovTih; 

■     M  i^dop  ângl.iis  l'atlasr,  cftp.  S/»Afl,  t\f^ 
!..  &{t6n.,  vcw.  deTrljro,  <h.  dVljîm. 

te.slQpp,lefl;lçois-f  li're.H ,  c,.  I^nbçy^rg, 
yen.de  .(laen  ,  f:h.  d'iiuiio  dp  (iolz«. 
^'•^•:'be  Cj*a5*fr«  iilTM-ficN  lé  ^«»il*Pierre  ,  cap; 
Eollit^ç,.dt^9^V)^i:.i  V    de  Bordeaux,  ch. 
d'esprit  de  vin. 


Lé  cbâs«e««ni)irce  'le  'Jeunf^M«nlor , 
cap.  Dano,  dé  6a  ton.  ven.  de  «Bord  taux  , 
ch.,  de  vin  ,  eaurde-  vie. 

Le  jchaiscr marte  le.Menlor»  fap^  Gut- 
gao,,  de  4?  to^  ven.de  Bordeaux,  ch.  de 
vin,éspnt»   • 

Le  chasse^merêe  la  Marie-Armande  » 
cap.  blancho,  de  71  ton.,  vep*.de  Ma- 
ren'ncs»  cb.de  se I. 

t;e.  sloQp  rAuf^ustjne ,  cap-  .Mayet ,  de 
48,tôq«9  ven,  du  Havre,  cb.'da.  boi» 
Caoïpéfihe* 

Le  floop  la.  Joséphine.,  cap.  Néel,  de 
2g  ton.,  CD.  de  graine  de  liuy.tafia. 

Lexlogre  lé  t^âinlrAudré  ^  cap*  Petit  ,1 
dé. ,67  toiOL  ,  clï.  de  savop,  pql^jMe. 

:  RAVISES  .fXPÉr«iiS^<        < 

Le  ch,-ra«  lé  Jérôme ,  c.  Pccbot ,  a!!, 
à  la  HocheJlê  ,,]ëge.  .  '' 

.:Le  ch.^p^i.    la  Fille-Unique,   c.    Lar- 
gonei,al}.  k  8.(int«-Pierre-ir01éron« 

ÏM  sloop  la  Y^Ctoire-bien-Aimée  ,  cpp. 
Mainrièr,  a!!'.  à.Caèn  ,  cb.  de.bordage  de 
cb^ne,  fayençe. 

.i«e  lrois«:m4(s.  lé  Requin ,  c.  Serc  ,  ail. 
it.DJoppe,  cil.  piÂire. 

Le^eop.i'Eugéi^ie,  c.  Lépat ,  ail.  '^ 
Caea,  ch.  pUire. 

Le  cfa.-tn.  la  Victoire  y  c*  Loget,  ail 
à  Bordeaux ,  Tèg^. 

Le  .sloop  la  Marie-Rose ,  Cx  Fagnan 
remplaçant.  Cmvin  ,  all.àGouleville,  cb« 
plitra,  f&u  vides. 

PORT   DU  HAVRE. 

aaYiREs  rimf». 

Ife  troii-niàts  la  Yille-de-Rouen ,  cap. 
Paquet,  v.  de  Marseille,  ch.  de  savon,  vin. 

Le  lroia-4nâts  la  Henriette,  -c.  Fnnrré, 
v.  de  la  Havanne  ,  cb.  de  café. 

Le  brick  le- Saint-Esprit t  c*  Joulain  j 
v.  de  Saint-Malo,  ch.  de  t^bac* 

le  troîs^niâts  la  Sopliie,  c.  Danel ,  .y. 
de  Bourbon  t'cii*  de  sucre. 

Le  trois-mâ!s  amcrîcain  Ë()ward,  cap» 
Howard,  v*  de  la  Mouvellç«Oiléâns,,ch, 
Je  cotou. 

lie  brick  anglais  Piregrëne  c.  Roberts  , 
V.  de  Liverpool ,  ch.  dr  coton  ,  cuirs. 

Le  dogrc  anglais  Jobn-Margarctli  ,  cap. 
Hood  ,  V.  .de  L|verpOi>l ,  cb.  de  café. 
.   .L<*  »]pop  le  5nlly  .  cap,  Drvos,  v,en.  de 
slWtterdani,  ch»  de  fromages  po^r  Rouen. 

POKT  D'IIONFLKUR. 

TfAVIRRS   ENTRÉS    DU    1 5   AU    17. 

Le  sl.oop.  anglais  le  Pa!la$ ,  cap*  Samuel 
Sqms^  ven.  de  Truro,  sorti  le  16  pour 
'ilionrn. 

L>'  chasse»marée  le  âai«t-£tiénne ,  c. 
M.iiirice,  ven.  de  IWiiesux  ^  aailile'iii 
l><«ur  •Botien.  1  .    - 

l«e  sloop  la  Jeune«'AAèle«^i«. 
vvn.  de   iioucn» 


Le  slaop  TAgathe,  €ap..Brasnii,  tèit; 
de  'Roùèri.  .    ., ,     . .   r 

Le  sloop  TAccord  ,  cajp.  VanqMKiiy 
ven.  de  Rouen.  '  •;  » 

Le  sloop  le  Saint- Paul  ,  cap.  Simon  , 
yen.'  de  no'oen.  \  * 

Le  8l6op  Lôuis«t  Fanngr  9  c.  Cboirfër  f 
ven.. de  i Rouen.    . 

Le  sloop  la  Jenne-EmiUé ,  çi^p.'^Maefftlt)» 
ven.  d'Harileiir. 

Le  cbatsa^maréeia  VîctoÎFa  «tC*.  Gl<llbe^ 
ven.  de  Bordeaux.,  sorti  )e  17  pour  Rouen* 

Lé  chaHe-mariM»  la  Jeofffï^FaanHe  ^.c. 
Calvé  ,  ven.  de  > Bordeaux.,  aorti  le;  17 
pour-Raneu.  . 

Le  chassf-marrff  le  BoinRelonr ,  twf» 
Pocreau,  ven.  dé  jBordeattx,'aorti  le'B7 
peur  Rouen.    - 

Le  siloop  leaTrate-Frerfa  «.cap^  J^ 
bourig  »  vao*.  de}  Caan:|vaortî  le  J7,pwr 
JVottaPv 

Le  dogre.LouU^e^Désivé ,  cap.iQa«9i|;, 
yen.  de,  C^uquei ,  sprjti  le  }fj  peur  R,çi«cn. 

La  goélette. i^mériç^iiieie.Maiiie^,,9^. 
Richard  Wilkinson  ,  ven.    de  Savaonao. 

Le  ftloop  les.^cpttrs^Unies,'Cap.  .Caœt, 
^n.  de  ^Kauen. 

Le  sloop  >iea  De«Xr*Amî« , .  cap.  (kAÎB , 
ven.  de  T(wK^Qfs«  .^.. 

U  dogi!e  rtùniiie  y^cap.  fifnois^,,  ym- 
de  Touques. 

Le  sloep  .lîEspéranoer^  oap.  Vataenr , 
4II.   att-Havre*     -  • 

. .  te  sloop  FAIeide  >  cap.  'Deacavnpt  itall» 

au    Havre.  .  .y 

Le  brick  le  Passe- Partent ,  cap.  Mé- 
tayer ,  ail.  à  Bordeaux,     r         /  . 

Le  dogi  e  -  le  Jeune-ËmiU',  cap.  Rtfki. 
teneao  ,   ail.  à  Bordeaux. 

Le  chasse-marée  le  Grand«Frédéri^  , 
eap.  Trébnrlie ,  ail.  à   Bordeaux.     '<^ 

Le  cbisse-mnrée  rAiiHable"  Virgiatîe, 
cap.  Vallée  ,  ail*  à  Mantes,  '  > 

Le  chasse-marée  le  Mentor  |  c.  Qaana, 
ail.  à   Rouen.  ..     ;r       ' 

Le  chasse-marée  TAngc^Marie -^  cap» 
Gallie  ,  ail.  A  Roneo.  ^ 

Le  ckasse-marae  lïnCini-iBrodîgiie, 
cap.    Lebars  »  ail.    i    Rouen.       ...  v". 

Le  chasse  iiiarrc  le  Jeune-Mentor ,  c» 
Giiégan,  alL    à   Ronen, 

Le  chasse-niai'ée ,  le'Satttt-PierlFft.y  c. 
I^anailec  ,   ail.   a   Rouen.  -^ 

Le  cha«9e-maréeiuaree  P£Us»-id[arie, 
enp.  Cim'^lien,   aU.  à  Rouen. 

1^  bric4  les  Deim-Anib  ,  oapr.  «Cbe» 
\fft)ii'*r,   alU  à  Rouen.  ij... 

CoHKters,  MM.  Duval  ,  Gaillard  et 
Pellccal. 

PORTDEQU^fXEia^ 

^^pfnflni^^^.:fÇ^f^"i^i  dm  xiMU,^^ 

Let'4Uiua*Baaliafa V  Up^  BloiidaL  ^-^ 


UAmélMi  cap.  Barra. 
L'Augiutia  •  cap  Lcclenc. 
L'Aimablc-Ballide ,  cap.  Ltionrd. 
L^Aiinable-Sociêlë,  cap.  MoÎMio. 

Sont  moniés  ci  fmaés  deboui  : 

Le  Bon«Retoar,  cap.  Focreau. 
LaJeuue*Ëupliroûiie,  cap«  Galvâ. 
L'Elconore ,  cap.  Bourtj. 

Sont  arrivés  de  f^Uequier^  le  19 

au  maiini 
La  Prlite-Marie,  cap.  Chaneaa. 
Les  Troitf-Afuiesi  cap»    Mocaèr. 
Le  Pickeufi  cap.  Michel. 

L*Eoi|(line,  cap.  Goadoin, 
Les   DCU&-A11111,  cap.  Chevallier. 
L'Amélie  ,  cap.  Benoiit. 
Les   Deui-Ainis  ,  cap.  Croiv. 
La  liarie  Raae  *  cap.   Maillard. 
La  fMÏnl-Doniifiiqiie  «  cap.   Dubos. 
Lh  Jfuiic^îiinille  .  cap.  I^trançoif. 
Le  Haine,  cap.    Wilkiiison. 

(  f^ent  itoucit ,  bon  frais  ). 


BOIATLLKS  DE  MEK. 

^I^Oa  mande  de  Liverpool  »  le  la 
narst  t|iM  l'IOloile^a-Nord,  cap.  Terni- 
sien  I  aorti  de  ce  porl  pour  le  Havre  , 
«fvnl  fiit  une  %oie  d'eau  coiuidérablc  , 
leit  échoué  sur  le  baiic  du  Nord.  l.*é- 
qn^page  eil  arrivé  dan»  ta  chal0»|ic  à  llo- 
Ijlake.  On  craint  qup  le  cliarg'  ment  ne 
toft  completcement  perdu. 

^;^ L'Anna  ,  cap.  Foi»,  est  arrivé  du 
Havre  à  Tneste,  le  119  décetiibre. 

»-  Le  (>>nituercial  and  5hT|ipifig-l.i!ir 
dn  i3  cle  ce  moîs^  annouoe  là  nouvelle 
luivante  : 

St .'^V brs  ^  ao  ft\frur,  —  I^c  navire  la 

.Valle-dr-la-ïrinilé»  capitnine  Leborg'ic, 
allant  du  Havre  à   la   .Marliuifjue ,  sV^t 

.penki   pixB»  de  Siur».  On  n'.i  pu  sau\ei 
qur  5oo  luirils  faune  et  5o    frr(|ii ins  de 

-  Mtirre.  l^e  re^te  de  la  cargaison  c(  le  na- 
vire soûl  perdus. 

—  On  tbanJe  de  Bonîi»anx.  iju"  le  na- 
vire Vjimiuir^de  -  la  -  Putr'e  ^  cajul.iin*» 
Drouin,  destiné  potir  H^yonnc  ,  a  rem  ..> 
hask  Me-  brc ,  et  i|ne  le  n:i\ m'  It"^  Tnn.i-^ 
Mîtiricff  (.a^iitiinr  Rcl  1.1,  «orl.int  i\r  iU^ 
don,  »ur  lr>l ,  a  fait  naufr^i^e  »ur  la  côte 
de  Sainl-Gîlîc». 


Noie  ioÊ  Fientes  recueilHes  à  Im^ourse 
du  Hâvré^  lé  16  rman^  l* 
.4'*. 
86  bouGaala  café  Ilavane ,  h  f  ff .  {•  c. 

i/a,  en  cntrepAt.  .^7 

>o   balles  colon  Gtorgie  |  à  i  fir>  1^  c. 
l/ft  ncquîHé. 


NAVIRES  ES  CHARGE  AU  HAVRE. 

Pouf  Roiertfam ,  jhtven  et  Anuter^ 
Af/n.-^l^  biid  LA  Caroline,  canu^ 
Soupaty  partira  incessamment.  Poar  frel^ 
et  passage  y  /adre«>er  à  MM.  Firebrace, 
Davidson  et  conip. ,  ou  à  11.  Labbé  ^ 
courtier. 

Pour  Dunhcrque, — Lt  cutter  l'ESPÉ 
RANGE,  de  Calsris,  capitaine  Levassenr, 
partira ,  pour  ledit  port ,  irès-incessam- 
ment,  a;yant  la  moiliédesou  chargement 
assurée.  S'adrei^«er  à  MM«  Godefroj  frères, 
courtiers,  ou  au  Oipitaioe,  k  son  bord* 

Povr  Londrrf.  —  Le  brick  L*ACTi- 
VITË«  capitaine  (fuichon,  partira,  pour 
ledit  lit'u,  le  ai  courant. 

S'^dres^er,  pour  les  conditions,  à 
MM.  J.  Cary  cl  comp. ,  ou  à  M.  Lacorne, 
courtier. 


COLLE  DE   RIZ. 

On  n'emploie  pus  d*autre  colle  i  la 
^Jliine  et  au  Japon  ,  que  celle  qu'on  fait 
uvcc  de  la  farine  de  rit  :  elle  ea  trèsi-su- 
péiirùre  pur  su  solidité  et  sa  prupri-tê.  Un 
fiflaie  d*ab«»rd  la  farine  de  ris  avec  de  WàM 
Iro  oc;  un  lu  l'ail cbiiuticr  el  bouillir  ju>- 
f]u*à  ce  qu'elle  foriue  une  pAlr  claire  et 
blsinclie.  Elle  con\ifiit  sur-lont  pour  les 
obji'ls  do  p.ip<'!fnic  qu'on  \eut  rendre 
Hegans  et  S'ïigMi's.  Lor>qiron  lui  donne 
la  coiisislaucc  du  plaire,  ou  en  fait  des 
boites,  d^s  bas-reiicl's,  des  va»es  anli 
qucs,  etc.,  qui  sont  ^usci'ptiblesde  rece* 
lOir  un  ifi's-be.iu  |)oIi ,  des  qu'il»  sont 
secs,  et  qui  se  conseï  vent  fort  lung-tem^ 


•  des  mefllewesplaMea  p tamealca  qaj  ^  ai 

•  échaoflir,  appaise  les  quiatet  4a  wmi  m 
>  rend  rcmMataîcafion  plaafacilai  db.fM- 

•  9êà%  nue  savlw  a^ble',  cl  tnettWial 

•  aocaacs  sabattncea  «pîadiiAdoal  feflfiHt 


»  looiours  troapear  et  ioavtat  Ikoeaia. 

>  procure  ponr  rordinaîre 


ARRIVA   ES. 

BordêOiiXf  i5  m<irf.  — Le  Mexicain, 
cap.  Uaaaunc,  \en.  de  Cii.ii lésion. 

LoriCHi^  12  m*ir.\.^^lA.'  bricL  du  roi 
rOlivter,  cn|i.  de  U  j?non,  ven.  de  Toulon 
I)::i\\KTS. 

Ktwtes^  14  ntnrs.  -Li  Comète,  cap. 
ConiÎH  ,  ail.  à  la  (■ijad'-lonp«*. 

—  Les  l>l•llt-Alnl^,  cap.  Mousnier,  ail. 
è  la    Mur t inique. 

àtaneiUv^  11  mars.  —  I  e  brick  le 
Fîlf-di -Jo»cph«  cap.  T,  E^'doui,  ail.  à  la 
)|jiliiif|ue. 

— 1-^  britk  aniérirain  W.-Reverley,  c. 
Woo(ib**irv.  ail.  à  lie\eil<*v.  { 


AVIS  DtVLKS. 


Pdte  pectorale  Lalsmift/ue  ^  de  RicuAVO 
a/ ne  •  pfiuriiiocifn  de  S.  A*  R,  àion* 
jttt:iit:ur  ie  dut-  d  AitfiOtttrtnn  ,  rua  Cau» 
morim^  /i*.  45  ,  O^» tissée  d  Ântin^  ^ 
Paris. 

Daii»  iinr  $.iitfin  où  1>  §  affccljt'nf  csiharrjl»  s 
(  &«'ic'-nt  c'(>iiiniu<  !!•  iir'nt  Imr  tfni|iiro  ,  tlaiii 
un  iiioiiirnt  fil  la  \;'ii.-ificn  de  la  leiiiiietu* 
liirc  ilc%f*lo|qie  clos  rhuiiirs  plus  ou  ini>int 
iiitf'usr*  a  c'cal  bien  rc|iii<]af  san«  Jniiie  Je 
faii«  connaîtra  an  pnhl  c  .  ou  pluiôl  «ivr  lui 
iappi*l(i  1rs  «ffcli  h'umix  ri  c<-ri.-iin&  Je  la 
l».\rh  HKCTOllXLli  r.ALSAMlQLli.  IMu- 
«irurt  iouinauK  d"  la  cipitalc  vienn^Pi  d>nî 
f.iii«*  t'éloj^e  et  d'en  rrcniiiin  ndrr  l'efii^lui. 
La  Gttzr»ii'  de  Stintt^  ,  ri-dij;cc  par  dr* 
inédrcini  disiingiiés  ,  qui  ne  crnit-nt  i]irnii\ 
rt:>iiiUI»  dr  i*f&|iéiirnce  .   «''Spi inirni   ainti  : 

■  On  vaoïe   de  no»  jour»  la  Piite  pectorale 
»   Bahamiffue  de  M.   ftir.NAUo  alué  .  |iiiar- 

■  macien  «le   6.   A    A.   Mon»^  ^neur  le    duc 

■  d'Angniilêin^  ;   c'«  M   un  e\irir   rapproché 


procure  ponr  rordinaire  qn'aa  i 

•  moneatanë;    elle  ^ilaM  MrsilatMn*  4e  In 

•  gorge  ,  gaérit  1* enrouement,  les  rbnaaa, 
■  etc. ,  etc.,  eie',   i'*-"^   «*•—•—* 

La  jaste  rdpotaiîoa  dont  \omh  cciia  Mia 
recomniaudëe  par  les  nias  babUas  addcclna 
•'accroît  tons  In  jevrs  »  par  le  wmedU  dam 
•oa  nsàge  est  couroaac  ,  «i  la  vopie  fn'aia 
obtiedi  •  soît  en  Franee  .  soit  dans  les  pafi 
étrangers ,  est  ooe  prenre  no  *  '  ' 
de  son  ettaacité. 

Le  depôi  gënéerfl  .    ponr  >, 
dt  la  SeiiN^iifê^'eare  ,  Ml'/-^^ 

A  Roo'-n»  chei  M.  Iloooetv 
me  Grand-Pont ,   o«*.  7$. 

IU%    ioa>-dépôts   aont    c'iablis  ,    pa«r     la 
coaiiuodiic  du   puLUc  t         .,        »  ' 

Au  Aatre  ,  cbta   Madame  VM?f*ffnIJ(lV 
me  de*  Dripiert  I  ;         iî 

A  Neufchàtel,   cLex  MaJaoM.'LaflMJi* 
TiLtuiL  «  rue  dicM  fontaine f  :  ' 

A  Bulkec  «elles  M.  Ùuaoïs  »  IpQSêr/i^ 
du   liavrL'i 

A  Montirinreri,  cbes  M.  LavatnT  ,  4pi- 
aer,  sur  la  i^lace; 

A  Lnuf  îera .  cbea  M.   TniiajtV  •  éuiaie? , 
nie  de  1* Eglise  ; 

A   Elbrur,  chex  M.  Cari,  dpicter  «  ne 
de  la  Barrière» 


UOIRSE  HEPAUIS,  n'HIIfit. 
Effets  Publics, 

m\f^  POUH  GVIT  VOISOUMiSs 

Jr«IIMIIIIC«  Al  !•  SFfl.   tiM. 

fermé  la  6  Man  à  %%S  Soc 

Joaîas.  da  aa  Mara  189)  78I  aJc  aoa  flff  77  f 

95r   :8f  77f  gSc    ySf  ySf  5c    1  Se 

aFCnWAIVi.    ne  LIQIIDJI^O!!, 
J(Mii%B4iit:r  du  ai  tepL   iS». 

Ech.  du  aa  Bfars  i.S-«?  ,  fin. 3     o 

iffa  I ,  a     a  lOif 

iia5.         f     4 

Idem  ffMiiVATrvaa,  1814  laof  ■«■ 


Tlîf:  VTRI-:  DES  ARTS. 

La  Jfrnit-re  r.cprctenlJtion  de  M.  MoÂacsi, 
premier  (!(iniiqii4*  dn  Thcàrre  Fraâii^ia. 

MA  TANTE  ArRORB, 
ou    1.1    KoMAM    iMraoMrru , 

Opéra  en  a  actes,  de  MM.  Longc&amfa 
et  l*o>ildicu. 

LE  LKGATAIHB  UMV&aSCL.  .' 

Cuincdic  en  5  adCA,  de  Aègiiard* 

M.  Monaosi  remplira  le  rdfe  da  iMspimm 

l;es  ORIGINAUX, 

Coioédie  en  1  acte  •  de  Pjgan. 

M.  Mon  a  0*8  remplira  les  rdlea  de 
Svnèvha!  iiinnranl  , 
Moniteur  de  Breta>tviUe^  faux  Brm^e^ 
Monsieur  Bambin}^  Mmttre  de  Dmnsm  • 
Monsieur  Petit  tas ,  Maitre  m   Dmmstr. 
Le  Bar  m  ,  MM.  Saint- Ktai«. 

Lm  Marquis  ,  L>oliga«9 

L9  Che-.'mlier ,  C««aaeave. 

L^i   Laifuais  ,  S  fil  lier. 

Ta  Mar';uise,  Mesd.   Du  venta. 

Frosine  »  C>  ur  aad . 


Oi.  BLOQl^EL  ,  LVIpaïUELH  ta  CAKACIERI'^S  et  ex  TAlLLb-DOUCF ,  «ce  Sai^t-Lù  ,  N«  34,  paé8  lb  Palais. 


*t    '  ■■■> 


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-<i  rr 


ab 


VBWMSDL 


^'^^^   ^^^'W^ùé 


DlDUKMt  TmiMllTSI, 


LA  NACELLE, 

OcwaiûS  du/  wotuuietce',  de^;:/  Jliboeuv^i:/  eb  de'  ud  Xitt««ahiï-e^ , 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

G«tlA  Pcéillt  parait  tMw'ln  joan.  S'ailrcv^er ,  poar  1* Abonnement  et  la  Rédaction  ,  an  Bareaii  de  /a  JVaceife ,  Place  des  Cafinaa ,  ii^«  48,  4  Roatp, 
On  a'abonae  i  Paria  ^  ehea  Bifsaov-TtoivAJis ,  rue  de  Kichelieti ,  o*.  79.  —  An  Havre ,  efaes  Cuàpblle  ,  rne  de  Paris.  —  Et  chez  tons  les  Li)>rajns  et    '' 
^Mfà^ao  dis  Posltes  dn  DépartnneM.  — r  Us  prix  de  l'AiMnneuifnt  est  de  1 5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Ronen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  |K>ste.' 

DES    FOUS. 

Lorsque  le»  «ouveraios  avaient  à  leur  cour  an  fou  qui  lenjri^r* 
vait  de  jouet,  et  qui  les  amusait  par  ses  boos  mots,  Mf  pllj^ 
sauteries  et  même  ses  imperlîneucts,  le  mot  fou  é|#U  srno- 
nime  de  bouti'on.  Ces  boulCons  avaient  Je  privilège  àe  Jire 
tout  ce  qui  leur  passait  par  la  tête,  el  doouaieat  qna^ 
qurfois  aux  princes  des  leçooa  de  sagesse  ;  c'était  i^lpie 
alors  ce  qu'où  pouvait  appeler  uoe  espèce  de  conseil  da 
roi. 

Auaclier  un  fou  h  une  cour,  nous  paraîtrait  ridicul/s  «n- 
jourd'hui  ;  cependant  si  uu  fou  pouvaU  ienir  lieu  de  cour- 
tisans ,  le  rétablissement  de  cet  ancien  usage  serait  for*  A 
désirer.  L'histoire  du  neuvième  siècle  fait  mention  d'un  fi^ 
de  l'empereur  Theo^ihile ,  uo»mé  Oaudery  ,  qui  nanqua 
par  son  indiscrétion  de  causer  de  grands  chagrins  à  rioa^ 
pératrice  Théodora.  Trihoulel  et  Bosquet,  Tun  Ibu  de 
François  I".  et  Tautr/e  de  Henri  II  ,  acquirent  une  £iM- 
tuue  cousidérable.  Nicolas  III ,  marquis  d'Est  et  de  Ferrarv  , 
avait  à  sa  cour  un  fou  ,  nommé  Gonelle  ,  qui  se  rtiidit 
célèbre  par  se$  facébes  ;  ce  fut  lui  qui  pria  que  U  pr^ 
fession  d«^  médecin  éuil  la  plus  répancfue  ,  et  qui,  par 
son  adresse  ,  gagna  son  pari.  Langelj ,  qui  est  le  /dernier 
fou  dont  notre  histoire  fasse  mention ,  appartenait  à  Looi» 
XIV;  se  trouvant  un  jour  dans  la  chambre  du  roi  iaf.ec 
un  gentimomme  9  qui  se  disait  d'une  maison  tr軫ilLaâtre , 
quoiqu'il  tirât  son  origine  d'un  fou.  «  Asseyonf-AOlls , 
M  monsieur  ,  lui  dil-il  :  on  ne  prendra  pas  garde  à  oont, 
»  et  vous  savc^que  les  gens  de  noire  espèce  ne  tir«ot  f$ê 
»  à  conséquence»  » 

Afficher  la  folie  est  quelquefois  un  parti  très-sage  du 
une  détermination  très-héroïque  :  Brutus  Ta  prouvé  ;  et  ces 
fous ,  eux-mêmes ,  dont  nous  venons  de  parler ,  ont  su 
parvenir  à  la  fortune  qu'ils  n'auraient  peut-être  jamais  pu 
atteindre,  s*ils  n'avaient  feint  la  démence  ou  l'imbécillité. 
^  II  est  d'autres  folies  que  celles  des  bouflfons  ,  et  si  ^on 
s'en  rapporte  au  dicton,  chacun  a  la  sienne.  Les*  fous, 
selon  Locke,  sont  semblables  à  ceux  qui  posent  de  faux 
principes  ,  d'après  lesquels  ils  raisonnent  très-juste  ,  quoi^e 
les  cousrquences  en  soient  erronées. 

Que  de  petites  maisons  il  faudrait  construire  ^î  lei  gi^ns 
auxquels  Locke  compare  les  fous,  devaient  tous  v  être  .en- 
fermés. Il  ne  faut  oas,  en  effet,  pour  être  qualifie  de  fô|i  , 
avoir  toujours  perdu  entièrement  la  raison  ;  il  y  ^  da^is  U 
folie ,  des  nuances ,  des  degrés  ,  comme  dans  la  sagesse.' 

Si  depuis  la  révolution  on  a  vu  beancoi^  plus  dt  ions 


AOEOSTICHE. 

0*Afiati4a  o«  TanUlt  l'antîqne  Intëgritë  ; 

c;n  n6nvel  Aristide  a  paru  pour  la  France. 

•elps  inojeste  pent«^tre ,  ansal  perséenté  i 

Ô«  fa  Tn  aaoa  orgueil   mépriser  la  vengeanaa. 

»40tie  eatime  à  son  tour  a  Teegé  sa  verta  : 

a^OQt  ea  q^il  a  gagné  tmoi  ce  qa*il  a,  pacdik 

PRINCIPES    DE    VIOLON    (i), 

A  l'uSAGB  DEfl  COMMENÇAlfS  , 

Pour  servir  ,d^ introduction  à  la  Méthode  du  Conservatoire  y 

Par  F.  FAURE ,  élève  de  M.  BjlAcxot  ,  et  atUcbé  aa  Orand-Théitre 
de  Ronen. 


Il  manquait  à  TexceHente  méthode  du  conservatoire,  un 
ouvrage  élémentaire  qui  conduisit  les  commençons  jusqu'au 
degré  de  force  nécessaire  pour  l'iatelligence  et  l'exécution 
des  principes  développés  par  M.  Baillot,  dans  l'ouvrage  de 
récole  royale.  Pénétre  ,  par  l'expérience ,  de  l'utilité  et  des 
boDS  effets  que  pourrait  avoir  uue  méilioile  introducûve  , 
M.  Faare  vient  d'exécuter  le  travail  dont  une  longue  pi^i- 
tiqne  lai  a  révélé  les  moyens  d'exécution  et  la  nécessité.  > 
Sa  méthode  élémeu taire  est  claire  dans  les  idées  qu'il  faut 
offrir  auK  commençans ,  et  très-bien  graduée  dans  la  marche 
progressive  des  difficultés  qu'ils  ont  h  vaincre.  L'auteur  est 
mAwe  parvenue  éviter,  par  le  choix  des  airs  qu'il  a  em- 
pnintéti  nos  uieîlleurs  compositeurs  ,  à  cacher  1  aridité  qui 
s'attadie  ans  premières  leçons.  L<  professeurs  trouveront 
«ree  le  secours  des  Principes  de  f^iolon  de  M.  Faure ,  une 
route  tonte  tracée  pour  conduire  les  élèves  au  but,  et  les 
élèves  moins  de  difficultés  pour  suivre  leurs  m  litres  dans  le 
court  des  leçons  élémentaires.  Nous  recommandons  cette  mé- 
tttile,  à  tous  les  professeurs  et  à  toiu  les  élèves. 


(  1  )  8a  TXotfVK 

▲  Jtail^e^K  Naderman ,  ree  de  Rioheliea ,  u*  46  ; 

A  HoMfc's  ^Ims  Dearoqiies  et  Jaeinin,  naarchanda  de  musiqoa; 

It  ehaa  I^tetaar,  «ii  Grand  Alexandre  y  anr  le  Port. 

On    pani   prendre  connaissance    da   Tonfraga  ,  an  Barcau  de  Im 
jr«Mir^*  «^  Mx  :  s*  U  pans  9  fr. 


^SBS^ 


qu'auparavant,  c'est  que  les  secou«se^  nortdai  aïK  îii<)tviJus 
et  aux  fortunes  ont  elé  Irès-violeiitMJ  c'e«^([uc ^è^  |>e9Mons 


.r.=fr*^fe 


es   «n   î<*u  ,  al  ^i*^  touttf  les   ^^ie» 
Jire  Dorite  a    un  seul  ouicl-  ou  a  un 


plu»  LOtninane  au- 


ont  éii  forleiiient  iniWs 
ont  leur  \j\w  pniaiiufrflwii. 

I«a  nonoinaiiiV  •  délire Ik)! 
Petit  nombre  d*objets  ,  est   la  folle  la 
joorJ'hui. 

Les  fa lu tiques  de  tous  genres  ,  voilà  les  inonomania^urs 
liôele.  V  Lf  yr  esprit  eftt  coQliuuetleiuenl  %é..^ur  kamiiwm  i 
et  !■' tendu  âur  U  même  résulVit  •  et  'enr  ju^Aienf 'finit, 
par  a*en  tio^ver.  altéré,  puisqu'il  devient  incupable  île 
"  i^cîercer  sur  tout  autre  sujet  ;  ils  auiveut  av<^u|;leincn(lriclie-< 
mî^  ^lae  l<*ur  laiiiie  leur  a  tracé  9  et  ils  iieirouvejiLj  eA^^e 
laîttént  guiJ^r  par  l'erreur  qui  le^»  captiva /qM*un  précipice 
qnt;!^  engl'^util,  et  sur  lequel  i<*s  fuitôiucs  de  leur  iiii*^. 
giniâon  avaient  jeté  des  If^eurs  siibneptice».  L,  M, 


BOUTADES.  ,      .  - . 

*  M  mot  )plonel  hommes  équivaut  par-féiV'an    itibstantiP  ' 

g9àÊ.  C'eat  ainsi  qu'dn  dit  \  Les  hommes  que  ^•ous  à^t  Wii  ' 

=  joni  d0Ê  fmnaêù^tits 9^tk  lieu  de  dire  :  l-es  gens  que  vont  avei' 

•WISKNii  dflft,«l«. 

£>emait</e.  —  Qnellé  ««t  la  cbosc  la  plu^  indispensable  'au 
maintien  d^.  I.'orjre  pi4>lic  ? 

JBcJpoiifr*,— tarce  hommes,  d'aunes. 

Z^L-^Q^^-^Js  .son^lea  gons  «ans  lesquels  on  ne^i'atAu^ratt' 
'  patdani  les  asseiubléès  publiques  ,  les  spectacles  1  etc.  ? 
'.  ^— »ttiMHiiints  d'aripoii  ■      * 

!>••«>  QmmI  Céu  RoIIms,  rectenr  de  l'uni versité,  regagnait 
à  fs#d  aou  fisodeate  logis  9  par  qui  étaif-il.  reconduit  chez  lui  ? 

R.  —  l^ir  le  nombreux  cortog»  de  aes  auii»  et  de  ses  élèves. 

  ^r-  Il  a  voit  donc  des  amis  / 

R.  .—  Oui ,  pjrce  qu'il  était  bon  et  sans  lialoe. 

/>. .—  Il  a\Mit  douc{des  élèves  ?  ., . 

A.  —  Beaucoup  9  parce  qu'il  était  savant','  et  qu'il  éavâït 
nuisi  hUo  euseigacr  qu'écrire*  Jamais  il  ne  mit  la  lumière 
tous  le  boisseau. 

/>.— Si  Rol.ltn  vivait  encore^  et  «o*il  eût  un  équipage  de 
prince,  par  qiii  se  ferait-il  escorter} 

A. -«-Peut-être  par  deui  hommes  d'armes,  si  uno  aeia- 
bUble  eacoito  était  devenue  une  des  sauve*gtrdes  dç  la 
acience  universitaire. 

'  D. -«Quelle  dîHëranoi  j  a-t-il  entre  une  chambre- que 
iPon  nétoii!«l  uut  ciiambre  que  l'on  dégarnit? 
'  A.  -—  CV»t  que  dans  la  chambre  que  l'on  nétoie  ,  6n  en- 
leva ce  qu'il  y  a  de  plus  sale ,  et  que  dans  la  chambre  que  Ton 
dégarnit ,  ou  commence  par  ôter  ce  qu'il  j  a  de  plus  pré* 
«eus» 

£}.  ..Quelle  différence  faites-vous  entre  un  homme  et  un 
linge  sales  ? 

il,  ..  C'est  que  l'on  emploie  souvent  Tbomme  sale  ,  et  que 
Ton  ne  te  sert  jamais  du  linge  ule. 

Z).  —  QurI  dilférence  peut-ou  établir  entre  l'esccllence  J*ua 
Vtet  Tart  d'une  excellence  ? 

ft'.-— Cette  dilférence,  que  l'art  d'excellence  n'est  pas  tou- 
.  f^ÊTê  PexceNence  de  Tart. 

Dt  —Comment  jugent  bien  des  gens? 

R;  -«  Par  prévention. 

D.  — Coininenl  jugent  les  ventru f  ? 

R.  —  Par  cxcelleuce. 


;— La  capîiale  de  la /CKf^^  fanion,  a  éprouvé,  doai  b  Bail 

du   a  iio\euibre,   ui^  ihfè^die  qiii  a  ceuaé  loi  plna   §raada 

iiialliqnrs.   Toutes  Jes' faoïtririsu -ides  Grandes ■Udoi  ot  im 

^'f^if^Èi^^tf^^^^^^ll^  f>*<me  à  i3  millions  ^  dol- 

ii-f  m  Sfpln^  Aér^isaîr0rÇainr  rebâtir  ces  maîanna.  U  y  «a 

a  eu  15.070  de   l>rAlée».^.fiJU£i»o  cbinois  vont  péri. 

■  ,L*^^rtejlu  Uie^  est  de  3o,ooo  cnia ses  ;  la  pert«  de  la  eOHi* 

Y^fi'SîeeTt  eMiinét  k  un  million  sterling.  Elle  a  en%OTd  MA 

|tréxM>?ài-^b|j$i  de  $e$  propaea  bltfiiiSMI.TOOTcroit  qo'il  fca- 

d«ll  hian  lienlê  ans  pour  rétablir  Canton,  attendv   ^«clts 

moirchaiida  m  détail  ot^t  perdn  côhstdénAtHMIft'' 

^^^  IMri^riiste^à  qniM'on  doit  plnéi'aora  dsaiiifc^fciîlrfi, 
virni  de  litbqgNphiar  no  poste rnsntiëft  di)<la  .aaoïVta  Fco. 
Ce  porifffit,  qui  est  d'ode  resseublaneo  Crappoolr^^st  vosrf 

t   frano.  —■u.^i  ■  n  ■  ^»uf.>  cc^ 

-    •..  "^^^^^^jTTT --  iiO'lited'j.  f  c^ 

SPECTACLES. —THÉAvaE  DES  Ait»..  ^_ 
Le  Légaiaire.  —  Lps    Originaus.  ^^m^miQpk,^'^ 

Monrose    nous  a  donna  sa   darniëro  repi 
poor  augmenter  les- regrets,   il  aoAoïltré  pins  w 
oncorav  ou  plut6t  il  nous*  appria  que  co  -tt'«si-«'k 
d'être'  Tu-,^u-'un  artiste  de  ano  niénlo  fool  Alsoiijoîi 


pins  do  lolapi 


apprécie.' ■  -     ji"  -.■  -avu    -i- 

Tella  est  la  différence  qui  se  trouve  ootfo  no  ocleor  orA« 
nairaet  un  artiste  distingué  ,  que  Fon'è  fiarca  do  soiakéUoidt 


MACEDOINE. 

-^  On  fiit  »»voir,  afin  qu'on  n*en  ignore  «que  M.  Alfrod 
de  Vig'i^,  auteur  du  7Viir/''''f/e' «  est  Xe  àriUant  ri*^/ d'uu 
Al«  Lefebr^,  fi  qu'André  Ch-Mtirr  est  le  maître  de  ce»  detix 
ktiUoKï  poètes.  VoycXp  si  vous  (e  pouvei ,  ùuO  (euîHe  qu*oa 
ciit  se  uooiruer  VlmpartimL 

,  —  Oa  parle  d*uo  concert  qui  doit  être  dorme  liiootât  par 
v^  aoutètit,  daos  la  grande  saile  de  Saiot-Ouên* 


ou  praoïiar  abord  y  et  hait  loajours  pav  baser ,  loodîs  qoo 
l'antre  en  trahie  par  le  naturel,  et  séduili  poor  oinatdifOt 
saos  qn'oo  s^en  apperçoive. 

J'ai  vu  le  rraniier  acteur  comique  doos  lo  L^aimire% 
il  est  impossible  do  mieuK  jouer-  Cn'gpin^  ^È-im  montrer 
plus  d'ndreiae,  de  léginreté  et  d'hahitiadoiivlaâa  daos  ler 
'  Originaux ,  je  n'ai  ni  us  vu  d*  acteur  :  je  nVtaiaï  oins  an 
tirelire.  C'est  un  miiitrc  d'italien,  c'est  nn  maitro  de  danse 
que  j'ari  reconnu  ;  c'est  un  sénéchal  ignorant  quo  jo  crois 
voir  encore. 

Le  pub)îr,àla  fin  dn  spectacle,  a  demandé  Ifooroso  qoi 
s*est  rendu  a  sce  yï^e%  solicitai  ions  ,  et  a  recueilli  las  applao- 
dîliffnevis  les  plus  mérités.  On  a  témoigné  te  désir  qis'osB  orast 
d'obtenir  une. autre  représentation  de  cet  artiste  ; . osais  des 
armngeinens  antérieurs  s'y  opposaient  sans  doota  ,  et  poor 
diminuer  le  regret  de  voir  pnrlir  aussi  vite  Moorose«  il  no 
fallait  rien  moins  que  Furrivec  de  Taliua.  AoT. 

SOUSCRIPTION    POCRLEFPSIL' 

OFFERT   A    Uff    CAkOF.   VATiO^TAL.  ■*' 

Scpi fente  Liste»  —  SovtcAimva»  ^  MM. 

Darcel ,  Tétrrsn. — Ijfmtrt  fils,  ex-tergent.— Lpdae-Dtvcr«lcos ,  I 
^^DcUnurte,  cx-nuire  du  Gran  l-Q'^'^l^^T*  ^i  Meabreda  coD<ail  d'à 
di>aeiiient. — Daaifiilt,  |;r<>ii.— Salley.— A.  Gneiicl,  §rb.— Msr.4 
d«  can. — M    Daviroi. — A     Boar{*ot  fib.-->SicariB  alDé.— LaeoiaUw  en- 
aerg.  ùm  chat,  aa  P«fit4^«tilly.— Laerouiarier,  o(ficirr.<^La«laic,  gria. 
Valarmé  atoé  — l'irmînp  rx-4*liat.— F.  F.   Coq-—  H«lia«,rx-feaiL  ^  TcB* 
f[arJe-^Gioat,  ez-caii. — Motpiîraoa,  (Ji4f .— P.  A.  Lrdoaa,  gfra«— Cai. 
Dasiqanfl.chai  — Bonrhrr,  ex-ier|(.-inaj.-— l'hMirytCX'lîrBl.'col  ^Maaartt 
rs.-a«tg.  d«  chai^-— Arorray,  ez-a^rg.-nijj. — Pinard.    « ctèrao.-» A.LeiWL 
poiup.— ^\.  LemaasoB.— ▲.IjenaMoa  jcaiM.— A^Scveaaca  rav^ij— '_gf 
— OrcBiPr. — Talon,  aery^  de  i;rrB. — A.  Monrad.—  P.  L,  BTgnaah,  pwy 
h  Liniôy. — I^iiè^iY,  de  Si  «Auttieli^rt. —  Paillard,  girn^— Boaliy.ij^  «a- 
rjpîr.— V.  Cjn,j;rrn  — C.  r>rsrbain|»«,  greii. —  L.  I  pf.  tiTfi—  J.  TboMab 
Lriniit  —  P.  Kjiiiau  — T.  Lffrlivrr,  aer:;.—  P.  Ifavé  pfrr.  —  P.  Dnhavi^  gff. 
L   Uav«T  -^  M«».ifrtrt.— ^r>«*rfîn.-*PiihaMirl,  errw  -^MaHMf  "^CfgQipûot^ 
Ciio^pcifir  jpii'ii*.—  I^mcr ri er. — Burhtft.-^-ThirtfiB»»      lo>âéhaa,i^daisan. 
•^I^ioiid.  nn  — l^>%f*hrr-l)fii'lir«iip.  grfi)  — Aa.ba,  iilBM.-— HooiOBt,  chaa. 
— ^Pieiwrli  ùht  prrn — B.   Alezan  lie,   idew.  — l^irjsaeïUeax  iila  auié.— 
Quf*tenia«-1IIi-u«iMf  |>frr,   niihuire  rrfnamé.-'ManJuil  filt«  Mf      L, 
Kthiit.--M.-l.>n  ,  cii.M.— >lUr«tig.-^C.J   IxpiirBr,  %v:rtau -^Qûim,  dh 
le  (rjiiiYi')U,  '^r*n.— it.  F,  Diip.it,  idnii. —  S  nnlr^rain  l'i'i^  iij  rnr  yowy, 
Diiliirj,  cx'SKif,,  «M««ê  |i.ir  oirloQ. — !>rl*r*««e,   rav  -^Dnvivlar,  ai^^ 
I  >el  .m  r  r,  iilrro.— Ml  II  oUrr  tu- a — Poiilv-n. — VaH<>It  jeuue,  «'  -  -   - 

Paniuotiier,  i;reB« — Caclieïi&-JaBt  Irr,  cliai.<^ Laine  —Date 
aiar,  gréa— >J   i9itIea<i>-0*lce.*>hria-^roa. — Dubrenil.— 1 

9S  Souscripteurs M'^Ûécapiit^aUoa  Jusçu*à  ce  /ocir',    i^a» 

(LASVm  AOtMàBH) 


{•1 


T     ^ 


0iiimB^i 


POfttftB  ROUEN;  1 

•^f^Manîfatc  da  brick  aiiglm  Jainef  et 
*  JUarty^  cap.  Thomas  Yonng ,  tcn.  lAe- 
New«^4ic^-*^Courtier,  M .  Qtïovè. 

800  saumons  plomb  en  erçi;ier  ;    a  kels 
4:1  t.  charbon. — Fauveii 

g^Manîfçste  du  sloop  anglais  P allas  ^ 
dlc'84  ton.,  cap.  Samuel  Searl ,   yen: 
da  ïntroy-t^Goiirliert  M.  Orford, 
7U.-1       'Rétama teit rs  ^    MM» 
9o.,b1»ct  i^tatn.'^Viguerardii 
160.  lisigots  jrUnin*'-^Viguerard. 
3o  liogoti  dito. — Idem. 
10  blocs  dtto.-^Idem. 
4^- bk>cà  diio.— H.  Foriin. 
6  bahU  étain  en  barres.— H.  Forlia. 
80  blocs  alain.—  170  lingots  étain. — 10 
barils  ëtain  en  barres. — 3o  blocs  ëtain 
5o  liagols  dito.  *«-  17  blocs  dito.  — 4^ 
lingots-  dilo^  -^  I  baril  ëtaiii  en  barre 
—9  barils  en  |^iii.-^3oo  lin|^A  ordre 

MM.  les  rëclamaieurs  des  marcbahdises 
à  ordre,  sont  priés  dé  se  faire  connaître 
de  snile. 


y^GnARQ>  ^u  chas$a*»iarée  le  Superbe ^ 
cap.  Uulhron^  \e».  de  Bordeaux.-*^ 
Courtier,  11.  Fontaine».  •    • 

Viécla  moteurs^  VM. 
25  fAls  eau^le-iie.-— Lhermitte» 
loi   fiktr\ia.— Ponlrévé. 
5o  fûts  eau-de-vie. — ^P.  Bncaille. 
16  fûts  vin. — Le&guillrsvJklliard. 

5  demi^barriq.  vin.-^Malcouronne.  ■ 

^^Gharg.  du  cbasse-marée  le  Jérôme^ 
de  56  ton.,  cap.   Péchot,  ven«  de  la 
Rochelle.— Gourtier,  M.  Fontaine. 
^éclamnteurs  y  MM. 
aS  fôls  eau-de-vie. — J.  Cb.  Lcbreton. 
a5  fûts  ditQ.— Ralouis. 
8.  fûts  eau-de-vie  et  ao  fûts  vin.-rDes« 
plancfues  aine. 
a5  fais  e.-iu-de-yie. — Loavet. 
19  dito  dito. — Malfilâtre. 

'^(^Cbakc.  de  la  gdëlctte  la  Caroline , 
ven.  deGranvi'lr. — Gourt .M  Fontaine 
Kéclnjnatrurs  ,  MM. 
-  iS  fûts  sau n^pn  salé. — Giffard. 
.6"^  hnrriq.  graine  de  |)ois»oii.--^niAurj 
■  iloa»  \mjeik*  Uinire^  tiiariuées.— -Dupiiis. 

6  stères  bois  à  brûler, 

^(^GiURC.  dti  5\oo\y  l^  ffcnreitse'jélUancef 
c.  Brixnril ,  Ven.  du  Havre. 

.  SQa^j^t.  bled  froment.— iVt^X.  Glère. 

.  f(pl?CttAiù.  dii  chasso-marée  jT/ZieZ^/iie- 
iAir%è\  cap.  Joui  dan  ,  ven*  4^  Bor-r 
deaux. — Courtier,  M.  Fontaine. 

&47.:C&ts  vin.**Pour  M.  Lecarpenlier« 
441  dito  dito.— Au  porteur. 


î^l^OsÂltG.  du  chasséHiiatfée:  iiT  éf(9n*]»-f 
jirmk^de^^   ^p.  ^Bltitteho'.i  .ven«  de 
Marennes  et    la  Rodbelte*^Gouriîer^ 
in^erpcète,  M.  J.-Feliecat,'  ' 

^tclamaieU'tsiWblV. 
8432»5  '  iil .  sél .  «^Beu v^f ii  'et  comp . 
a  fats  vin.«r-V*  Kenstud. 

.^^I^Gharg.  du  cbasse-marde  le  Mentor^ 
cap.  Çuégar\  ,  ven.  de  Bordeaux. — 
Courtier-interprète,  M.  J.  Pellecat. 

R^c/a^afOMrj ,  MM.    . 
4  £&ts  erafdflN-vie*— ftârd'îfune. 
i5  dilO'dito.—IVta^lfîlâJUrfi  f^^f\^^»i 
laS  -  dita  dlto.-^Lenormand  et  Hoinet. 
3oo  ta€s4«'sucre.<>*-l4Ccajr«upÀrQ  etiftlf.  i 
I  barild'huile  d'olive. — 4  i>^>'i'i<I-  vin. 

Talon.   ■ 
4>di(a  dito.-^Groiu9tr?i|i«U 
ID  fûU  vân.— 'Viret-Lêhalire. 
16  dito  dilo.-«-Hébert  aîné, 
ai  barils  potasse.— A  ordre. 

jjl^ÇiiARG.  du, chasse-marée  lé  Saint- 
^Pitrre.y  ^P«..  RoAeW^cV  veiii  de  tfor- 
deaux^-^Courtier-interprète ,  >(.  Pel- 
Jecat.    , 

t^clamaiei4rs f  MM. 
ai  fats  fau-de- vie.— E.Ciiq. 
3  dito  viA'-- "Courtois  père. 

3  dilo  dito.-^Tbillais. 

4  dito  dilLo.  — -  S  dito  isfia.  -^  Le-^ 
carpentier. 

a5  fûts  eau-de-vîc.-^tdrion  aîné. 
3oo  sacs  sucre. — l^caroif  père  et  fils. 
3a  boucauts  tiabac  en  feuille. — Le  garde 
magasin  des  tabacsen  feuittés. 


^f^Lè  cbasse-marée  PAmiMÎt^lu^PiVX^ 
cap.  Fardelf  yen.  de  Bordeaux. -—Cour^ 
tier ,  M.  Fauqueux. 

JKëclamateurs  ^  MM. 
ao  fûts  esprit— Chevals,  de  Paris." 
I  fût  tafia. — 40  barriq.  vin. — Desplan- 

(^oe  fils. 
I  baril  tafia. — a  caisses  vin  de  liqueurs. 
—  I  caisse  liqueur. — ^i  fût  eâu-d 
vie.  —  I    baril   prunes.  —  i    caisse 
prunes.-— Lorion  aîné, 
a  barriq.  vin.  —  3   fûts  eau-de-vie. — 
Morice  et  comp. 
4©  barriq.  yin, — Pien-Leseigneur 
10  pièces  thérébentiiie. — 15  barriq.  vin 
—A  ordre. 

—Le  sloop  les  7Voi5-Fr#f/vfj,  capitaine 
Dubourg  ,    ven.    de    Gaen. — Courtier 
M.  Fauqueux. 

373  tonnes  hirileColxa.*— Greyel  et  comp. 

^f^  Chaag.  du  chnsse-marée  la  Marie- 
Anne^  cap.  CoiritOy  ven.  de  Bordeaux. 
.  Courtier,  M.  Fauqueux. 

Rcc/<i77ta/ièr/rX|  HM. 
a88  barriq.  vin. — Paperet. 
3  dilo    dito.-«^Yiret-Lehattre. 


î;    un»  ?,'»fiujiol  xna  \'t 
Jjf!   iff^iiiffnr.'i  ^jr»  in' 


^Provenant  diei  nvri're  ■  la  ^ytllè  de  '9aint' 
itaioy  cap»  Poréêi  %eti /de  Marseille. 

37  barriq.  pdtasse.i-r  Ricbard^Anqûet  in. 

a5  caisses  savoi).— :-t*abroujise. 

12  barriq.  soude« — Richard  Âfiquélin. 

55  causes  savon.— H..  Flory.     , 

48  caisse|dijo.-r-£tienneLebaady.' 

'88  caisses  dîlo.—«.  Flory.   ''  '^  ' 

JU  oûsso«nchois. — Toussaint. 
3a  caisses  javon, — Bouvet-Roudel. 
Sa  c^iJses  dilo  — Lorion  aîné. 
aoditi».-^67-<dil6.«>9ïiai4itOi.*>^H:  FI017. 
76  dito  dito.-^l^caron  pète  et  fils. 
47  ballesi:a*iiiac.*«-xa»  bAçhes^  bois  d'é- 
bène.  rr-  3  caisses,  vûl*  *^  9  caisse  s 

r  :  savon.**i^A.orâVe. 

P/is  à    terre. 
'3  caisses  strvon.— ^Etienne  Lebaady, 
4o,Sob  kil.^chdrbbii  de^te)*^e« — À'ordre. 

^ir^CBAilO^  du  dnssonm^  la\  è^bet^ 
>     i^atkeriMt€iH'à.  Letbtmr^  ven.  .de  Bor- 
deaux^ —  Courtiers  MM«BordcUe  père 

>Lel;.fil8.  .■•'-•     •  •    ■•       .   ■ 

'RMamateuirs ,  MM; 
40  fûts  TÎn.-^Rufin. 

3      dito.  *-^  Lorîoii. 
il  barriq.  vin  —  Boulenger. 
12  fûts  eao-*dé-vîe- —  Lhermittei 
10  dito       dito.  — Ouest   fils. 

5  dito       dito.  —  Lecteur. 

2  barils  limes,  -i-  Crevel; 
40  fûts  vin, — 4  ^»*^- — *5  barils,  prunes. 
33  bbucauts   tabac.  — A  ordre. 

(]:^P»Gaii6fm.  do  sloop  YAimable-Eugû- 
nicj  cap»  Linr^l^.  ven.  du  Havre.  — 
Courtiers  ,  MM.  ^ordelle  père  et  fils» 
^éclamateurs  y  MU. 
440  hecfo  bled.— Cabanon. 
87  tierç.  riz. — Deschaiops  Alexandre. 
140  planchés  sap,  —  a  poutrelles  snp, — 
Marie. 

{(^Ghargfh.   du    slop  PEsther ,    cap. 
Oujantirey  ven.  du  Havre.  —  Cour- 
tiers ,  MM.  Bordelle  père  et  fils. 
^tclamatcurs  J  MM. 

108  gonncs  goudron.^-Jouffraia  BoisjoH. 
2â  lûls  d'huile. — Amaurj.. 
2a8  bûches  bois  j  a  une.-»  Va  nier; ' 
I  fût  vin. — A  ordre.  •. 

j^CiiARGF.M.dn  $\ooy  la  Jeunô-Jtose ,  c. 
Carron^  ven.  du  Havre.  —  GourViers  , 
MM.  Bordelle  pore  et  fils. 

héciumaicun  ,  MM. 

Srgo  planches. — UcLesnex-Heuda. 
28000  pavés.— A  ord're. 

4^Charcem.  du  sloop  la  Th^n'i^-Dé- 
.uV<?V,  cap.  Littif^lois  ,  v.  du  ILivre. — 
Courtiers»  iMM.  IV>i;dr! Ile  père  et  fils. 
^éciartfalcàrs  y  MM. 
2JB3  bûches  CaiijpéoTie. — Lhuiutre-Legras. 
5o  bariUbrajr. — Lcbruu. 


^1  pbiickei»Mêriel. 
606  cuirs  de  bœat— 4oo  ftÊtut  d«  che- 
val-—A  ordre. 

MioivuiEïrr  DU  «0  1.V  91. 

NAVIHES   EUThiS. 

Ija  govletlt  anglaise  Plentjr,  cap.  But- 
lall  ,  de  100  toDii.  ,  Ten.  de  Londres  , 
cil.  de  cuivre  ,  plomb. 

Le  chasse-marée  l'Kliie-Mario  ,  capit. 
Chrétien,  de  71  tonn.  ,  ven.  du  Croisic, 
ch.  tie  sel. 

Le  iloop  les  Dettx-Consîns ,  cap.  Fol- 
lange ,  de  ^9  toan.  ,  ven.  de  MarenneSi 
ch.  de  sol. 

liC  sloop  la  Paiv ,  cap.  Hochet,  de  27 
tonn.  ,  yen.  de  Dnnkerqae  ,  ch.  bouille 

Le  dogre  le  JiMn-lteptiste,  cap.  Ëoo,de 
78  tonn.,  Ven.  de  BorJeani,  ch  dé  vin» 
tubac. 

Le  sloop  l'Rléttiiore,  cap.  Bourcy  ,  de 
5o  lonn.  ,  vm,  du  Havre ,  ch.  vîn,  bois. 

Le  brick  l'Auguste,  cap.  Noël,  de  147 
tonn.,  %'en.  de  Marseille,  ch.  vin,  potasse 

Le  brick  r.\chille  ,  cap.  Uronxon  ,  de 
i%\  lona.  ,  ven.  de  Celle  ,  ch.  de  viu, 
eau -de-vie. 

Le  dogre  IHeureinr,  cap.  LegolT ,  dv 
1 10  ton.  ,  vcu.  de  Cherbourg  ,  ch.  de 
sudto   de  vareci. 

ïje  sloop  les  Deui-Ainis  ,  capi^l.  Croii 
de  73  Ibnn.,  van.  de  Troaville  ,  ch.  de 
cidre,  jantrs. 

f«e  sloop  l'Ainiable-Louîte  ,  cap.  Hé- 
bert, do  3i  tonn.  ,  ven.  de  Contevilla  , 
ch.  de  ddrei»  boit. 

I^e  dngre  la  Perle,  cap.  Guichon  ,  de 
6S  toud. ,  ven.  du  Liavre  ,  ch.  de  boi>, 
salpêtre,  colon. 

NAVIHKS   FXrf:MFS. 

I«  Jegrr  les  DclIV-Sf^ur^-L'nirs ,  cap. 
Uaillel  ,    .'ill.  au    ILivre ,   sur  Irsl. 

La  ;;nv  ctle  I*A(  (i\e  ,  cap.  Collot ,  ail. 
nu   n.i\rf,  sur  Ical 

La  ^.iiiol te  li.iiiuv lionne  Kli^abi'th  ,  P.- 
.1.  Uiciks,  ail.  k  lbiijtM)nr(*  ,  ch.  d*uni' 
(-ai«»e    de    |i.ipicr  de   iiiusi(|iie  et   aulrc> 

1  (•  ïi'onp  la  Jpiine-Rose  ,  cap.  Caion  , 
ail.   au    iL.vrr,   li*^e. 

\^  «Imtp  (p  .It  .-lll-I^lpIi^le  ,  cap-  lUs^ou, 
ail.    au  ll.^\  le  ,    lPk«r. 

l.#  d"^n*  'a  lîriiHie-^li'ri"'  ,  op.  ^lon- 
i.iei ,  ail.  à  rëcaiiip  ,  ch    b«*is  ^i'  cliône 

Le  »loiip  1.1  Ji'uiie  -  Eu}>lii'u»i«?  ,  cup 
'J  roude ,  .ill.   à  Dunkerqiie  ,   ch.   fer. 

le  s!o-'p  If .Sjiiit-Martiii,  cap.  DuiaiiJ. 
a'I     au   II.-vic  ,   It'^»». 


ror.T  n:    havre. 

Ai  ou  'rnit-nc  ilu  f(|  au  10. 
\\VIKKS     IMhlS. 

T  •'  i'ii'k  niiglii«  \Villi.iiii«-\nnf-Marie 
t-^p.  I  r>i!'-l'OU|  Vfu.  Je  ^t■u-Ca>tle,  cli. 
lie  Ij'i-  :U*. 

1^  lii.«k  ri-is,  r.-^p.  Mi^rrl ,  v.  de  Ro- 
trrcl  m  ,  c|i.  dt»  b'.mc-  dr  «  ••rus««. 


(O 

Le  ilâop  hollandais ,  Fortiuia  »  c.  Berw 
kcl ,  ch.  de  fromages. 

Le  chasse*raarée  le  Neptune ,  cap.  Ro* 
undia  9  cb.  de  viff  et  eau-de-vîe. 


PORT  DE  QUILLEBEUF. 

VA  VIRES   ENTRÉS    DU    IQ   AU    SIC 

Sont  arrMs  de  f^iilequier  x 

La  Clémence,  cap.  Masson. 
La  Si'iblaise  ,  cap.  Gouiii. 
La  Blonde,  cap.  Ausoult. 

(  FeiU  de  sud.  ) 


AVIS  DIVERS. 


N«  .^.  — On  pria  la  ptrsonaa  qui  aanit  pris 
par  In^dTertancr  on  CUAPEAL'  TlÊrP  pour  no 
TÎrux ,  dini  an  café  de  la  rue  Sainl-EJoi  ,  de 
vouloir  bien  le  remettre  an  inéaie  café.  Cet  ccban* 
|çe ,  pu  plutôt  cette  erreur ,  a  en  lieu  disancbe 
16  oourant. 

Il  y  aura  rccompenae  :  c'est  trop  jatte. 

N"  45.  ^  A  TsaDma  ,  eh»  MM.  ^ieior  EUe 
Lrirhuie  ei  Bla,  une  BELLK  PAKOE  UE 
TOII.hS  DU   KOKD  ponr  wnlinlbga  •<  anuea 

usagen. 

S'aJreiser  ,  rue  Hrrbîèrt  ,11^  19. 

:«ii>  4G.  —  CLOCHES  en  Yem  H  TIaab ,  êm 
foutra  gr«udenrt ,  trra-bîen  co&ditioaaeca,  et  a 
juata  prix  ,  pour  jardin. 

Chra  Cbio» ,  du  Lecauchoix  »  vitrier  me 
Saint«-Croîi-dea-P«llfltian,  Bt*  63,  prèa  lliôtcl 
de  Moae  de  >agil. 

N".  4".— A  louer  prëacttiemcnt  une  PARTIE 
d^  MAISON,  bien  déeorée ,  aiie  a?eane  dn 
Mfim-Kibondei  ;  n**.  mC  ,  ae  ooaipoMnt  d'une 
ru.iiur  ,  avec  porajir  ;  deux  cabineiii  »  nue 
cliambre  à  voueher  ;  un  aalon ,  une  aaUe  k 
nangcr  aTec  «.fiicc  ,  cl  nue  clnnibre  dami  ; 
ic  tout  au  pri'ioi(  r  et  de  plam-pieJ.  Au-de<ana  p 
un  aiiperbe  grenier ,  rt  eu  bas  ,  un  magasin 
et  une  c  vr  ;  un  pnnrrjït  traiter  irparemeat 
du  grrnivr  et  du  mMg.iBio.  S'adie»ai'r  sur  lc« 
lieux,  p  inr   le»  «uir  et   m  tiaiier. 

N'.  ;H.— -A  loui-r,ponr  le  a4  juin  prochain  , 
une  1  i'.IN  ri  KKRIK,  a  nNa|>i*  de  ^raod  ei  dr  petit 
teiiii,av«!r  deux  b'ins  Lavmr».  Mlle  cun»i»le  en 
•ix  «:uvR!«  «huit  rliaiidliTrs  giandes  et  |irlitrt  ;  totta 
le»  uttrn^ilrt  iircrtaaire«  a  I.1  manutention  dea 
Liiiis;  nii  uiaga^iin  à  dii^iie»,  un  baugar  â 
biiiit  .    «tt*. 

Sailrttier  4  Kllteuf,  à  M.  Laurent  Pataixii», 
ruj  Sduii  Julitu  ,  u'\  3a.  b 

N^  49.  — .-//* or/y //i/*/ic*  /a  Chandelle  et  des 

liotifits  cron Oin t (/u c.f . 
M.  A.  pAiMiFH,  me  .S^inle-Crniz-deft-PelIe- 
tirri,  0*77.  à  lli>urn  ;  linit  lr«  •uil»  l'oodut; 
l'Mbiif|ue  la  rban«lr!lr  ri  le»  biiu^irt  ct.-unoinii^iiea , 
reriMiiiucs  par  leur  rjiidlilc  et  l'ccUt  dc  leur  blan- 
ibiur. 

rail  coraAai : 

fiiiîfi  de  aa  foitte.    .    .    .    60  fr.  le»  5a  kil. 

(Ji^ndelie  et  bmi^ie  eu  ftuif.  1  1  4  aoua  la  livre. 
Id.        aupèrirnre.    .    .    .    .    i<>  i. 

Rfiiipie  odiiraiite a5   Mina. 

l'ifincie  rn  rire  ,  dont  lamèche 
ne    êf!   Ri'iuvhe    pa^ 5^^  noua. 

Nota.  Il  «er4  f^it  une  ilinnnulion  d'un  »>n 
p4r  li\rf  .iiix  pertoiinea  <|ui  feront  une  provi* 
»i>m    de   94    livret. 


BOURSE  DE  PARIS,  VHIER. 

iiffeis  Publics. 

a.<vQ  poua  dur  oovaoud^, 

JaaitMKe  da  ••  iepL  itn. 

farad  U  6  Man  h  Saf  loe 

JooUs.  da  aa  Uara  Ual  9SI  9S9  95e  yttl^ 

%5c  3oe  a5e  Soc  SSe 

■EOO.TVAISS.  ne  uqowatim, 

Jouiiftaoce  du  11  fepC  iln. 

Eflh.  dn  aa  Blars  iSi3  ,  fin.  3  o 

1814,         8  a  loif   t5a 

1895,         9  4  ipgf 

Idem  NomaA-TiTta,  18a  4 

ày^ints  DF  1000  ».,  à  4  p.»  •/, 

Avec  Iota  et  prioiaa. 

JuUiiMfice  <!••  Orrcailwfl  iIib. 

lOOOf 

ACnO%S    DE   LA    BANQ.    OC  FlA.tCii 

JuttiMancp  de  Juiicr  iStS. 

1460  r 


SPECTACLES  du  ai  MARS. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

(  Aujonrd.  à  6  b<:ure«  et  dealc. } 

LE  SAVETIEa  ET  LE  FIKAliaU  . 


VaiMlcvAlIe  en 


acte,    de  MM.    Merle  el 
br  aiier. 


La  rrpriae  dea 

MÉNECHUES, 
CoBBÔdie  en  5  aciei ,  dr  11 


Méif  tehnte , 
Le  Chevalier  , 
l'ai  en  tin , 
Démop/ion^ 
Bobertin , 
Le  Marquis  . 
Voauelet , 
Isabrlle  , 
Aramînte , 
Finatte  , 


MM. 


Meid. 


cgnard. 

Poiig  ia4. 

Ernrit. 

MoncboV. 

Ciniand. 

Baïaal 

Caaa«e«ve« 

Valeur. 

Lalni. 

Utuaod. 


LE  CODE  ET  L'AMOUR  , 

Vandcville  noiiTeau  en  1  acte ,  de  MM.  8lrrlc 
et  Simonin. 

Jnirph  de  Privai ,  MM    EaTsal* 

Luc  lie  Privai  ,  Aa'iruc. 

£ugrne  dc  Préval  i  F^lis. 

Du  mont ,  Ckardoa. 

jfnnette^  Mad,  ThotBaaaâ. 
t^alets  et  Gardes» 
Chassa  , 

première  Keprésenlatîoai 

UN&NUIT  .\U  CHATEAU. 

Opéra  nouveau  en  1  acte  ,  de  MM.   Pafll  et 

Eook. 

Le  Comte  Sénanges  ,  T^aar. 

Jvrvine  p  Aftirac. 

Alain ,  Ftlis. 

Dubois ,  Moncboi. 

Colftie  .  MeiJ.  Plarini. 

Afaihurinc ,  Tbcaard. 


Ch.  DLOOIT:!-  ,  I^îPlirMElR  IX  CAUVrrERlCS  m  c«  TAlLLl>-DOUas  ftcE  Sai»t-Lô,  iV  34,  rùs  u  PâLAit. 


BUll  UOT  QUOTIDIENNE  MLLE. 

Poarqaol  tow  Oêê  joonunx  cha  toi,  mon  cher  Dorval  ; 
Serait-tu  pafliiMi  dtf  .kur  ùA\a  dcn:irlae  ? 
-*  Non  y  Mfu  dooM,  ei  ebes  moi  si  tu  ^ois  ce  journal , 
C'Mt  qae'4«aitia  je  praadrai  médcciat. 


B.  T. 


PRÉCIS  ANALYTIQUE  DES  TRAVAUX  DE  L'ACADÉMIE 
ROY.%I.E  DE  ROUEN  , 

Deuxième  Ariicî^* 


SAMEDI.  F         ^CX^  1  /      ^^DMyrW  K*.  io6.  —  a««  Anxéb. 

DIVXlàMI  T&fMISTaE«  ^ 

LA  NACELLE,     ,  V^ 

DE  LA  SElNE-lNFÉRlEURE. 

Cftt«  Kenilie  paraU  tons  las  jaar».  S'adresser ,  ponr  rAboiineineut  et  la  Kédaelioo  ,  au  Durcan  de  la  Pfacclle^  Place  des  Carmes  ,  n**.  48,  à.Roacn. 
(la  s'abonne  àBarls,-  dieat  BaissoT-THivA.Rs ,  rue  de  lUdielieu  ,  n".  72.  —  Au  Havre ,  chez  Chapelle  ,  roc  de  Paris.  —  Et  chex  tous  les  Libraires  et 
'DirecUnrs  di»  Postes  du  Dêparlemeul. —  \jc   prix  de  rAboimemeut  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  Cr.  5oc.  parla  poste. 

M.  Th.  Licquet  n'a  pas  toujours  été  heureux  dans,  le 
choix  de  î.es  expressions  ni  dans  la  con texture  de  ses  p''riodes. 
11^  nous  porun»itra  de  citer  les  passages  suivant  ,  à  Tappui 
d'un  reproch  »  que  plus  d'une  citation  pourrait  justifier. 

«  En  e.Tet,  iiiTraticbis  de  toute  surveillance,  dans  les  vil- 
lages (il  ^'agil  des  adiuinistratcurs  de  i'armëe  d'Italie) ,  ils 
depoUilUirnt  le  riche  et  le  pauvre,  les  partisans  de  la  Froncr 
au  si  Un  (jrc  se$  ennemis;  multipliant  en  onire  la  menace 
et  J'iribolenc-e  que  rhomine  pardonne  plusdifHcileuicntquW 
mauvtiis  insiteinent,  »» 

Nous  av  uioiis  que  nous  ne  soinmns  pas  asspz  suhtilâ  pour. 
entrevoir  la  dilléronce  qu'il  y  a  entre  ât*s  mtrnaces  et  uu 
miuMiis  traitetnent.  Si  pour  être  en  droit  de  dire  qu'on 
a  éprouvé  un  mauvais  traitement  ^  il  faut  axoir  reçu  des 
coups  de  hàloii,  on  couviendra  q<i'il  y  a  des  gnns  bien  e«i- 
g^aus.  Aujourd'hui  ou  se  plaint  ponr  moins  que  cela.  Coo- 
tmuons  : 

u  T<iut  cela  excitait  à  la  hatne  contre  les  français  et  plus 
»  encore  contre  les  italiens  qui  partageaient  leurs  actes  ou 
•   leur  opinions    » 

Le  verbe  exciter  n'c  t  jamais  neutre  ,  employé  de  cette 
manière,  il  serait  à  propos  cependant ,  quand  on  traduit  ua 
ouvi'iige  italirn  en  français,  de  se  rappeler  ïe$  premiëree 
règles  de  la  langue  dans   laquelle  on    écrit. 

u  A  la  vérité ,  les  patriotes  italiens  criaient  Lien  hnut  à 
I»  ta  liber  lé  ;  ils  criaient  mdme  beaucoup  plus  haut  qîiil 
y*  ne  con%^enrit. 

Ce  style  ne  serait  peut-être  pas  admis  dans  la  conver- 
sation des  gens  de  la  bonne  compagnie.  C'est  celui  du  conte 
de  Barbc^Bleue  on  du  Peiit^Poucet.  Et  plus  loin  : 

«  Les  armes  vacillaient  dans  les  mains  du  français  ittco* 
a  lent.   » 

Ici  ce  n'est  plus  du  style  familier ,  c'est  du  burlesque^ 
Ces  citations  ne  sont  pas  prises  dans  les  quinze  ou  seize 
pages  qui  composent  le  fragment ,  mais  dans  une  vingtaine 
de  lignes  ;  nous  ne  multiplierons  pas  ces  exemples,  qui 
prouveront  si%x\s  doute  à  1  auteur  lui-même  combien  il  a 
négligé  ce  qui  pouvait  donner  du  prix  k  sa  traduction.  Il 
suiiit  de  connaître  une  langue  pour  rendre  les  idées  d'un 
auteur  étranger;  mais  il  faut  avoir  plus  que  la  science  des 
mots  pour  bien  traduire.  Un  million  de  français  enten- 
daient aussi  bien  l'italien  que  l'abbé,  do  Saini-Hcal  ;  mais 
lui  seul  peot-étre  était  susceptible  de  faire  un  chcf-d'cruvre , 
en  traduisant  la  Conjuration  de  Venise.  Il  n'est  |>as  donné 
à  tout  le  monde  d*aller  à  Corinthc.  On  doit  encourager 
ceux  qui  tentent  le  voyage  ;  mais  il  est  permis  de  rire 
de  ceux  qui  pensent  que  pour  y  arri?er ,  il  ne  faut  que 
se   mettre  eu  route. 


"En  parcourant  les  différeitlcs  pièces  que  contient  le  Précis 
jinulj'ii^e  y  on.  est  forcé  de  s'arrêter  à  un  fragment  ou 
plutôt  il  UQ  lambeau  d'histoire,  intitulé  le  Sac  de  Pavie. 
Il  a  ^té  entrait  et  traduit  par  M.  Th.  Licquet,  d'un  ouvrage 
«vrit  en  italien,  par  M.  BottJ,  ancien  recteur  de  l'université 
de  Rouen.  Si  la  langue  de  Pétrarque  et  de  Métastase  nous 
était  aussi  familière  qu'à  M.  Th.  Liquet,  qui,  sur  ce  point , 
a  fait  êes  preuves,  et  que  l'ouvrag*  de  M.  Botta  fût  sous 
nos  y^ax,  nous  pourrions  comparer  la  version  au  texttf  ; 
mais  privés  à  la  fois  de  l'un  et  de  l'autre  moyen  ,  nous 
fOntmes  réduite  à  juger  les  traductions  de  M.  Th.  Licquet 
sur  son  mérite  absolu;  et  certes  il  doit  se  féliciter  d'une 
circonstance  qui  nous  met  dans  la  nécessité  de  prononcer 
sur  la  valeur  positive  d^unc  de  ses  productions  :  nous  le 
ferons  sans  récrimination  du  passé,  sans  ressouvenir  de  nos 
iveeutes  escarmouches.  La  Nacelle ^  depuis  ce  tcms»  a 
traversé  plus  d'une  fois  le  fleuve  d'oubli.  Il  est,  d'ailleurs, 
des  attaques  gratuites  qu'il  n'y  a  aucune  vertu  à  pardonner, 
ni  aucune  gloire  à   confondre. 

Un  historien  doit  s'attacher  à  retracer  avec  précision  et 
clarté  la  vérité  des  faits  qu'il  raconte.  Le  mérite  d'un  tra* 
docteur  est  de  rendre  avec  fidélité  et  élégance  le  texte  de 
son  auteur.  M'ayantrien  k  créer,  il  faut  qu'il  rachète,  à  force 
d*«rt|  le  désagrément  de  n'avoir  à  remplir  qu'une  tâche  passive. 
Mais  circonscrit  lui-même  dans  le  genre  de  Torigmal ,  il 
ae'peut  en  sortir  sans  danger,  ni  s'en  montrer  trop  restreint 
sans  deveair  aride.  1^  gravité  do  l'histoire  n'admet  ni 
-l'ambition  éeii  expressions  poétiques,  ni  la  familiarité  du 
tangage  ordinaire ,  et  voilà  ce  qui  rend  le  genre  purement 
«BBmstîf  M  difficile  à  ceux  qui  ne  savent  que  s'élever  jus- 
qu'eus  w/mêà  ou  que  se  traîner  sur  le  soU 


'"^ 

i^\ 


de  tau  c^ui  von  Uuait  encore  dei 


LITTÉRATURE. 

On  annonri»  one  édition  nouvelle  et  cooip^bl*  ité  OEui^reM 
^Young.  Oc  lous  lot  ouvrtfgrs  po^fliqiiâ  sortît  de  M  vt""ie 
ëo  docteur  ,  IV//iOfir  f/c  la  Rénommt^t' fnsse  pour.lt^  pfu» 
correct  et  le  plut  profoud  ;  il  est  surtout  rcuiarcfn^bte  pr 
l'énergie  du  *tyle»  voici  quelques  sentcncernw  on  iniiL. 
cutraiiet  : 

-  L*in(âiQe  Proxénète  le  glorifie  de  voir  Us  preiuibrcs 
placet  occupée*  p«r  des  gens  qui  lui  res«rmt>leriL 

«  Le  plus  baut  ring  appartient  &  ta  noblesse  ;  vulgaire , 
fait-Jni  place  :  elle  vient  au  nom  de  ses  «ïcut  dfînaiider 
Je  la' gloire  et   prouver  son  mcrile  pir  son  bla^^ott. 

m  Avec  quelle  indécente  vanité  mylord  jette  un  rcgarcl 
dédaigneux  fur  cet  homme  moins  sage  qne  lui  de  Inns 
générations!  Lui  demander  des  vertus,  ce  sertit  le  fortrer 
de  tirer  sea  ancêtres  de   la   tombe. 

«  L'homine  doit  tovjonn  avoir  les  yeux  devant  tui  ï 
les  nobles  regardent  derrière  eux. 

«  Il  faut  que   la  nobles^  ait  la  prééminence.  Qu*y  a*l*il 

de  pins  grand?   Rien si  ce  n»est  le  mcrile  modc^tr. 

m  Sî  VOUS  parlft  de  votre  illustre  oripîno  ,  vous  accusez 
^os  dettes  au   lieu  de  produire   vos   quittances. 

••  Quand  des  hommes  couverts  d'igqominîe  pr^leudenl 
aux  digntlcs  ,  ils  allument  une  torche  qui  écUire  Ii*uf  tur- 
pitude* La  momie  publique  qui  ne  roprimc  point  les  abus, 
les  légitime  el  les  encoumpe. 

M   |.a  prospérité  d'un  fripon   est  un  libollr  eniitre  le*  lois. 
«  L'ainbiîion  affrète  souvent  le»  dehors  de   la  vertu;  intit 
ce  dégoiteniont  «  le   perfide  Jules  sut   bientôt   réunir  dans 
tes  mains  tous  les  privilèges  de  la    liberté  rornaine, 

«  Dana  les  amea  viles  ,  l'^mbiliou  ne  pnrff*  point  de 
masque  ;  elle  se  montre  entiêreiiienl  à  découvert  »  inait 
elle  n'en   fait   pas   moina  horreur. 

«  Un  bon  prince  déconc«?rte  les  projets  des  ambitieux  ; 
il  ne  sVcupc  que  de  la  félicité  Je  «^es  sujets  ,  et  ne  prend 
les  armes  que  lorsque  leur  intérêt  l*exigc;  •» 

MACÉDOINE. 
—  Monsieur  de  T*^*  ,  gentilhomme  cauchois,  revenait 
du  Havre  el  retoirnaitâsa  gontilhoinniiëre  ;  ses  cluivaui  ef- 
flanqués snnrîirrnt  à  la  porte  d'un  cabnrnt  de  villigo  ; 
c*était-là  que  Te  vicomte  venait  écouter  la  renommée,  dont 
la  voix  ne  p:ii venait  pas  jusqu'au  manoir  :  il  descendit.  Le 
iinitre  ét^nt  absent,  mais  deux  allnrnustifi  ,  marchautls 
de  iv>nux  de  l.-ipin  ,  s'eiitreien;i>ent  avec  inqniétuile  d'un 
é\éneinent  rpiO  tout  le  monde  craignait  ;  le  vicomte  les 
rassura  el  itfur  prouva  de  son  mieux  que  leurs  craintes 
éuient  uni  fondées,  l^i  deux  voyageurs  enchantés*  vou- 
lurvnt  le  f-ire  boire  avec  eux.  Il  fallut  .^e  soumettre  ,  el 
il  se  soiinit  ;  puis  ils  le  ret  enduisirent  à  sa  voilure,  et 
lui  donfî'r«*pt  avec  effusion  l'accolade,  en  présence  d'une 
f.ïule  de  c!iripMX  ,  attirés  par  ce  nsible  spectacle.  Ceprn- 
dant  la  vi<rmlp»se  atlen  lail,  et  dévorait  sa  honic.  Dieu 
sait  quel  flél-'gn  de  douceurs  ronjng.des  inonda  le  p.tuvie 
mari,  qhan'l  le  eocher  eût  fouelie  les  paresieu-***»  (i  <|i:.- 
fiéesî  «  .i/< »'i ».'>/« r  /#*  Wro/M/e  ,  Sitih-z^iums  catnhî  n  \utre 
•  popti  la  ri  'ê  vo  tis  dt'grmie  i  un  f^rntUho  m  me  boirv  nvrc  tivt 

>  march':i\ds  dtt    peaux    de  lupins  !  !  ! fous   qui 

n  havirz  Vnutif  jour  à  rtKxêcrr.tion  drs  lîhcraux i\'i 

li   vcriié  t   vtuts  ne  voyez  pas  ylu^   luin  tjtif  votre  n-  z 

P'iur  le  coup  ,  le  vicoinle  ne  sut  si  c't'Uil  un  co.ï.p.'i- 
n*'*nt  ou  une  injure;  il  allait  s'en  assurer,  mais  s^i  r'oii«:e 
co'iin.igne  t't^rt  anéantie  p'tr  la  rolôre  ;  il  ginia  s^s  ob>er- 
V ni  ions  p'i:r  une  autre  foi*  ,  biiv.i  résolu  pourtant  a  ne 
plus  encoiiiir   de  semblables  ie|'ro.hcs,  rt 

....    linafi*iix  *l  ronfiM  , 
Joiaiit ,  iiii't    un  pru    Ui  J  ,  4u'au  ne  l'y   |irendra^l    plu«, 

—  L'u  il  ceu'lie  a  f'clalé  cri  te  n':it,  h  une  h<*iirc  du  ninlin, 
dans  u:u'  ftl.iiuie  située  pi «.'9  ri'gli>e  de  S.iinl-Marlîn-dii— 
Vivier,  la  ^t«li*nce  du  \eiil  faisait  cr.timlr^  que  lous  les 
l-jtitiiuui  vci«iits  ne  Tis^t  ni  einbràs'vs  ,  mais  l'incendie  s'rst 
an  Ole  au  prcmur  édifice  qui  a  vie  culilrcmcnl  consumé. 


Cette  filature,  conilruite  di     if 

encore  que  quelques  métiers.    1 

4pl^3  k   iSftOO^  fr.  1^  propriété 

*-- iâij. ^  -^-^  'Tjhéj 

le  pli 


"Co  milii^af-  ftr  dAib  la- 
ie retirant,  laitsërenf  sur  le  pb 


IriMu  •  m  li— ■■■■■! 

rt«  «tt  tvaloM  à  ptB 

l  pbiot  aarardt. 

r  '4tfa  o«f  riM»  ^i ,  ta 

r  d^Jê  cf  adra  de  nottai 

Ma  de  tan  CD  combyali— , 


SPECTACLES.  —  Tni£A«aw'nis  AkiMO<T 
Le*  Ménechmes  ->»  i*^  rep.  d'Urne  Nuit  tui  Çhâtemêmm 

Une  inirignr  banak,  une  action  esKi  mal  pmdoîto,  d|ca 
ittcideni  pins  lîcattclenx  .que  piaoans  :  vci^ked',l]1tt^|im  AMM 
ce  qu*a  paru  noUi  offrir  Une  riuit  ou  ÔlmiêùUp  |iàiMitfj|ii 
qui   pouvait  racheter  quelques  défauts   ^à'ptsUttéV^rapa 
les  effacer  tous.  Elle  ne  manque  cependesl  ni  4t  coAl  ni  dt 

■     ■    Il  ^eânniasv 


fr.'iu  heur.  L'ouvmge  a  été  écenté  jusqu'en  boni 
intérêt,  du    moins  evec   patience;    m«a   ad  < 
quelques  conpa  de  sifflets  se  aoot  iaiicntnndrCi  c^  ôçi 
rigoureux  n'a  guère  trouvé  d'oppcaena- 

Lei  .Ifénechmes,  "^  C9it%  comédie,  ai  gjûe^ai7niii|| 
et  qne  la  ressemblance   parfaite    ^ni  .A^Yrait  fnA||i  ' 
lei  a<:teurs  qui  représentent  les  deen.  frêrt&.]pnf0^ 
toujours   d  une  exécution  si  invraisemj>lable  ,   a  tif  {nnée 
fajbleiuent  :  Tefiet  de  plusieurs  scên^' a  et^Tîniîn^nl;''*'^ 

Cette  pièce  n'était  ni  asses  sue.  ni  iiâieB'oDU|lriÉ(r. 

'^      -     Âfe-  . 


SOUSCRIPTION    POCH  tK^FOStL 

OFFERT  À   CN    CAftpE  lfÀTIOIIAb«     ^    > 

Huitième  Liste*  .•*-  SoiiM:BiiT«uaa  :  MM. 

Hoatsay^i,  ex-nur.  des  log.-^Angusthi,  kv.-^J^  1 

— ^Dodelabde.— VhortL — Diival  fils. — Breanté,  ex-oHictor,^i 

rende  — Bran«ff,  HMs^^-LAiBonoâcr,  .^ei^#^At  Xa orcat — KkharJ,^^. 

SrlKor.-^J.  SrUitr. — Sauvage. — P.  boortj,  cÛ. — A.  Petit,  gi*a.r^De» 

laiirc,  klcm. — li.  Kobcrf,  iJein.T-Cbalopiii,  elias.— E.  t>mval,  tarf  ant.«- 

Llfreaull,  |reo,— ThOmassin,  cbas.— R.    Ifeoault^ 

terg.— P.  Duval.gren.— A .  Sellier.— *Ileaf«w^F«r<m.»^Waci 

Uri»prcjiiiL  [\U. — Viaadier.  cha«. — C!aTC.-*l>a«al  pér»-  Stjiiafay, 

— Ctiidcber,  ex-oftic. — A.  Mallei  liU.— •LabroiUM.i— LaiB«iaroiis.— 'Mas* 

coqiii. — M.  Langloit  père.  Teieraa.— Rlaudin.'^CheTrier  fffCB.^DBpoBi, 

aîné.'— Hnp A Dt  jeune. —  llain,  cha». — Aaber  jroDe.— ClwcnU^arrgcal.^ 

lonruâ.— Zé4e.— E.  Let-haber. — Beilui.cîe  jrnnr^     lirtalf»      Btinlita. 

ex-orùc. — A    £Qot.-*I)elaplare,  ch.-^Cîret.— Lamanha,     Oof iai|  awf . 

de  chas. — llunird.  gren.— I>a*;aîn,  {!ren.*^yreatcNii.«*Lapotfv.-*J.  Leva» 

vaaseur. —  C.    LrTavassenr. — l-'oniaint.-*-A.    Meuaiid.-*Ikliiffalcl-l«fc^ 

vre,  rliai.— 'Leboiioker,  clias.«~I>«»oirr.«^l'*inauu-Clicro^  g|rem."«^Tailiar, 

N.  Ih-eviisl,ean. — C.  L«ffb\rc,  sei^ . — Baavallot.— Menant jenae,  Aa».^ 

A.  i  enty.— L.  Ridcl. —  II.  Lrluu^,  cjpit. — P  rcoii  grcn.— '1)nfcoai«âd«fli. 

—  Bermijé.— J.  M.ircIuod.— Suk<iii,  grrn. — Rranrfoln,  Idna.— R.  Huasse», 

»rig  — Tiritin,  cb^s. —  roarDÎri-Mrrinitr,  rhiit.<~llohirhoa*MeiiBfcr,  rk« 

>'.    BoucHm.— Iload  rd.— l.rliirilirr.— C.   Pollel.»Ix»riDn.-^|laid«^— 

Cair!.— r    I.  T>«liiie«  -    Sjiva.  rx  (ifiic. —  Ducreint.— riodalicr.— -1 

Tîtrflle. — Apde. —  P.  II-.Uin.~Piipie.— Brard.-»Lager»T-i«ict« 


ilftiiiii. — S.  >îarlin.-»l'1itiiilicr,  rba«^— (•.  Gcnuaip,— ^^ètbal, rhas, 

I.  Kinnol,  ;*irii.~«l^«*f)iiitK  *- A.  I^n;;irs.— Morren,  fteig-  de  eteB«^J. 
IMiiaiil.-«-M;>rtiu  pèir.  viï'fuii. —  \eiiicuil  père,  Mlrni.^I.a/caarr,*CDaf.— • 
Miiiiliii,  ;:iru.— A!diHliijul. —  l'Miiiii-!iii.^  n-it  sud  prrr,  rliAt.-— llcatW,  Mr. 

—  |;'HiIj"j;«t.—  Lrrlrrr. —  1j»;:i! -,  c.ip.  dé  pren  —A.  lMéirfa,''|:rMi.— !.•- 
cnniriixneven*  rha«.— i:i»n»fil.  li-  ui. —  M.truîite.— »  Cusac— A-Ciu— aia 
Lemaitre-P-aiiilir,  i-lif-T.  de  I.1  if^,  liliiin.-^  Itra\ri«  gr>-~A,  Lacerf,  i4ca.*» 
Diibor-l.allrrii.iud,  «fri;.-inij.~  1>f<*i«j'ilv. —  I).<U|;e,»rfp.«*  lilue**    'OnsMa. 

—  I  ra.rllt*,  i  h.  s  —  l'i  un.  j:  «n.rl.--  I  11  \i\y  n.s  -    !..  B'Ji'iri^T.— CidHaf.— 

—  \iri  ~-l'iIiiit..-.>'..iiii  1.— S.iiiMiiei,  jf *ii  —  Krniili- Aun-y.  —  QaiBiiB 
j«nne,  caii-^  I'.  I.ocu.— P.    Martin.^- f^n^  icr.— K.  Klnir«-<t ««Si.- Ai BDaîl. 
0-K«ion.~  Biifin.  lin    ,  ttir-v.    dr   la   Irg.  ti'hnn^— l^wrrdter,  eX'f  ^ai.i 
L.  IhiuiiIi'I,  •rrn.-»BM}>»ii  je  !inr,  idem. — j.  L- anart  kanil. — 1^  Duc;^».** 

II.  LrMii  t'iU — l'oritlrl  .;iiic.~.-T.- l.i  (ir  !.•* S.  B.  Etn^ulf  fils,  caTilirff.^ 
M:i*i^.iii)  -^J.  I  .  CjO,  iAp<ir.— Lr.iiiir  tî!%,  rx  %erc, — Oitaef^i  é\l  La|f^ 
iijjr  —  |ï'-^:.»iii.u».— I-  l'ijin.— J.  Nin-em-ni  — T.  Daral.  rka»  — A- 
l'iiii.ir  î.— .rV^l'uS  «~l>atiM>  G'ilird  ^F.  rif^Urd,  pu  11  p. —  P.  Ovdhrd  ^ 
H.  r.ii.l.ti.I  — laiST  ricNf.-ird  — Tirrrel^n,  dr  Itarad^l.— Onalê  jnc-^J.  tte- 
ii'iiii.—  I*.  C.isvl,  hflp  -pninp.— I»  !•'.  Toi  u%  ra-«)fiicicr  de  voHig— Dalav, 
jeune,  r.ipoi. —  Prevo*!.  tirg.  d  rlia«  — >l'.avaot  iraor.  ean  -— BprdrlSs  gr. 
cas»»  p^i  ordon.— A   tinillirrr,  ex-iuil.  da  11^.  de  ligne.— Vosaitr^  ^cUv. 

19S  Souscrif  teurf.^^Piécayiiulaiion  jusqu'à  ce  jour  ^    t^loo. 


•4*f 


«ûâU 


PORTfCaOUEN. 

CBÀliGÈifEVS  'I:t  HiCtAVAtlOltS. 

d(UKie  2e  '  'Jean-Baptiste ,   cap. 

..  Réclamateurs  ,   MM. 
1  emie.'Wlerie  de.cuUine^ — '.^^^^\ 
|ia|0mdtt:fa|]iiU« — i  malle.  livres 

<^ti  b6trt*ftnts  tabac.-*^Le  garde- 
magasin  des  tabacf* 
aoQ  daea^  sàlpÂre.^^Lecarbn  f>ëre  et  6Is. 
agi  iùcVJi^'Saî|ii«<«lfûrllie.— 4S  Mchet 
^*     dfd^^ib.-^CJôMerat  et  Jeulia. 

16  barnqb,yiç^-^;8.^ït9-.---4^|t<>— 'S 
diM>^^>Bi,dVl9.-:i8  dilo.— 4  dito. 

barrîq.  vin. 

gr-'^Le  sloop  («/Vf^t  Ç*P'  ^9^^'^^  t  ^«o- 
de  DunkerquÇ.— dWrrfer  ,  WM.  Bor- 
delle  përe  et  SiM^rr^i^  W^o  cbarboa. 
—V-  Flory. 

^:^Le  dogré'îa  Perle  9  Cap.    Guichon^ 
v«n.   éii  Hivre.-<-Co|irLÂer ,  M.  Fau- 
queaxl 
^    110  bail.  cotoa.r-Cb.  Mfisant  et  Gonin. 
Prov.  du  navire  Pt^nion  ,  ^p, 
Fouckar d ,  ven.  de  Saraîb'a. 
i63  sacs  salpélre.— 570  pièces  étaim. — 
loS  caisses  fer  blanc. — Proven. 
dû  navire' les  Denx^Sfcnrs ,  cap. 
.Soubry^  ven.  de  Londres.  —  A 
ordre. 
65  morceaux  bois   d'êhëne. — Proven. 
dui  navire  rAiniablr-EIiaa  y  cap. 
Grandin,  ven.  de  Londres. 
1*^18  peatii'  de  bœuf  sèches  ,  en  poil.— ^ 
Proven.  du  navire  le  Mercure, 
cap.  Grandin  9  ven.  de  Lisbonne. 

— -î-e  dogre  rUenreux,  cnp.  LegofTe  , 
▼en.  de  Cherbourg  t  ch.  de  1 10,000  kil. 
sonde.^Pour  Muie«  V-,Villiel. 

— Le  chasse-marée  l<"  Saini-I.uc  ,  cap. 
Déchois,  ven.  dp  Diinkerque,  ch.  d»ua 
grenier  de  cliarLoti  dé  ferre, — V*  Haii». 

Cpuf^iei;^  cf ».^evx  navires ,  M  •  ^ucet. 

-«Le  alobp  'rElconore ,  cap.  Bourcr^ 
yCB.4^.Hâvre  ,  ,$h.  de  vin  et  bois  Gaïu- 
pêcbe. 

.-*^Le  brick  l'Achille  ,  ça  p.  UiQtizon  , 
vèn.  de  On»» ,  cb.   de  vin ,  enu-^ie-rie. 

-T- La  goëîrlte  nnglajjie  P>nty,  cip. 
KutaU.|..vfn«,de  |.0)idres,  çh.  de  plomb , 
cuivré,  mtU-il ,  etc. 

i— La  goélette  américaine  Maine  ,  cap. 
A/Vilkînson,  ven»  de  Savannah  ,  ch.  de 
coton.— Pour  Mme.  V«B.  P.  Lncouïculx. 
.  — rW  châssémarte  la  Jeune- Fa  m  île,  f  ap. 
O^vé  vyc-n-  M  Rprdeaux  ,  ch.  devin,  oaa* 
de- vie  et  tabac. 

Courtier  de  ces  navireS|>M.Pellecat. 


;    fiiouuement  du  %\  au  9p^« , 

V,-    :..     :  JÇWyiRES    EltTRlÉS. 

La  goélette  américaine  Maine ,  de  i5o 
toa«»  c.  Wilkinioa,  v«  de  Savannah  ,  ch. 
coton ,  ris. 

Le  chassermarée  le  Bon-Retour  y  de 
57 -t.  9  c.  Pocreau,  Vt  de  Bordeaux  ,  ch. 
vin,  esprit. 

Le  ch.-m.la'Jeune^Famille,  de  68  t.» 
c.  Calvéy  V.  de  Bordeaux;  esprit,  vin, 
tabac. 

J«o  dogre  l'Ani^'ie  1  ^^  73  t«  9  c.  Be- 
noit ,  y.  de  Touque ,  ch.  cidre. 

La  gribane  rAimable-Euphrosine  ,  de 
Sq  t.,  c.  BeUefeuime,  v.rdu  Uavjre,  ch. 
piaochesy  pavés* 

Leeioop  la  sophie ,  de  4^  ^- «  c*    ^^^^ 
mont ,  V.  de  Dunkerque ,  ch.  de  charb. 
Le  ch.-m.   le  St'-Luc,  de  99  t,  »<«ap. 
Desbois ,  v.  et  ch.  idem.    . 

Le  ch.-ro.  le  St- Pierre ,. de  sA  (•«  oap» 
Flambart,  v.  et  ch,  idem. 

Le  ch.-m.  le  Brestois»de54  ton.  ,icap. 
Légal,  V.  de  Bayonqe  ,  ch.  vio  «  essence. 
La  goélette,  le  Ijaurier-Pacifique  ,  de 
93  t,«  c...MoriUon,  y.  de  BordeMix,«x;h. 
de  -vin. 

Le  cliasée>-nMrée  TEn faut-Prodigue ,  de 

66  t. ,  c.  Lebras,  v.  de  Bordeaux ,  ch.  vin. 

Le  chasse* marée  TAnge-Marie,  de  77 

t..,  c»  Legallic  ,  y.  de  Bordeaux ,  ch.  vin. 

Le  ch.*m.  FAimable- Victoire,  de 65 1. 

c*  Legloaoec  ,   y.  de  Bord-. ,  di»  vin. 

Le  .aloop  le  Clairvoyant ,  de  49  t*»  cap^ 
Jalienne,  y.  du  Havre  ,  ch.  salpêtre  ^  boi» 
d'ébène. 

Le  sfoop  le  Panl-P3dona«d  ,•  de  19  Icm., 
^a  Carolina- Désirée, %ap.  Bloiidel. 
c.  QrissoQ  ,  y.  d'Honfleiir,  eh,  eaa-de-\ie 
I^e  slQop  le  St.-Ëlienné»  de  76  ton. , 
c.  K.  Zhero  ,.  v.  de  Bordeaux  ,  ch.  vin  et 
eau-^e-yie. 

Le  sloo})  les  Dcox-Amis  ,  de  77  tonn 
c.  Chevalier ,  v.  de  ^foirinootiers  ,  ch.  de 
seL 

La  galiote  Plié! eue  ,  de  65  t.,  c.  Ba- 
jroux  ,  v»  de  Touques,  ch.  de  cidre. 

NAVIHES  FXPtfDif^.S. 

Ledogrela  Sidouie,  c.  Ameline,  ail.  à 
Bordeaux ,  lège. 

Le  chassermarée  )p Superbe,  c.Huibron, 
«il.  à  Bordeaux,  lègo. 

Le  sloop  le  Sain t-Marlin  ,  c,  Duparc  , 
ail.  au  Ua\re,  lège. 

Le  brick  TAdL'le ,  cap,  Troude,  ail.  à 
Dieppe,  ch.  de  pierres  à  plaire» 

Le  dogre  l'Annc-Chérie  ,^c.  Pou rd feu  , 
al),  â  Bordeanx  ,  ch.  de  vin ,  plâtre ,  tôle 
de  for. 

Le  sloop  la  Flore-Victoire  ,  c.  Bourdon, 
ail.  nu  Havre,  lège. 

Le  dogre  la  Marie- d'Amour  ,  cap. 
Cauchois  ail.  au  Havre  ,  lège. 


-•■l-l 


Le  sloop  la.  Joséphine,  c.  Croix  ^dl;  à 
.Ca^n  ,  ch.  de  nIAtre  ^  eau-dé^v^è    ' 

Le  sloop  la  Société,  cVPiE^tîdn,  alI.-;4 
Harfleur,  ch.  dé  bois,  coiAmode.  • 

Le  dogre  la  Pélagie,  c.  Dupônt|allrau 
Havre»  ch.  de  pierres  k  plâtré. 

PORT  DU  havre: 

NAviaEs  eutrés. 

Le  paquebot  anglais  ChersterfSeld ,  Cap: 
Wood)  allant  à  Soulhampton ,  cfaargé'de 
passagers. 

Le  paquebot  anglais  le  PriitCe-Çoboûrg , 
cap*  Page  ,  alL^  6ouihaœpt6n  charge  de 
assagcrs.  '  ^ 

Plusieurs  navires  sont  sur  raàè,  et  ûe 
peuvent  entrer  attendu  leur  tirant  d*eau. 

Fentes  recueillies  à  la  tourse  du  ffmvrej 
le  ig  mars. 

66  Mtes  café  Havane  ,  ^  i  fr.  6a  c.  1/2  ,  ei^an- 
trefét. 
ai3  tacs  café  â  i  fr.  5?  c,  x/i ,  en  ranvpAl 
i3  dito  dîlo  dîlo  à  r  ft-.  56  c.  t /4  ,  dite; 
lo'  clitb  dflo  dîlo ,  Il  1  fr.  6o  c,  dilo. 
34  bmirvôia  diro  dito ,  à  i  fr.  55  c. ,  dito. 
a  tiereoaa  loqnaru  fo  laca  ca£èMartiniqa«y 
à  a  f r.  4»  c  rya  ,  jicq. 

4  5iirooa  coçkrnille ,  à  a 8  fr. ,  dito. 

5  caisses  ^indigo  Bengal,  â  17  fr. ,  dito. 
3oo  balles  coton  Looisiane ;  (sans  prix,") 

97  dlia      -dico       dito,  à  1  fr.  87  c.   1/2,  acq. 

6  dito       dito  Géorgie ,   longne   sole,  à  a  fr. 

75  c.  ,  dîto. 
5o  ballaa  coioo  Géorgie,  coorU  «015,  k  1  fr. 

ao  a  «  dito. 
100  balles  coton  Géorgie^  ii  fr.  ;&i  c,  xy4  ,  acq. 
XI  dito     dito       dtto,i  1  fr.  i5c.,  dîto. 

Vêtîtes  ,4u  20» 
85  Ijallea  coton  Looiaume  ,  i  i  fr.  5o  e.  aeq. 
100     dito     dito     dito  ,  à  1  fr..Ao  c.  dito. 
,dito .  ^  (  «ans  prix  ) 
Caroline,  à  x  f.  ai  c.  tJ4  açq, 
dito,  4   I  f^.  a3  c.  3|4  dlfo, 
dito,  à  1  ft*.  a8  e.  z|8  dilo. 
18  milliers  boîs  de  ?9icanga,  à  S6  fr.  dita. 
14a  sacs  café  Havane,  à  i  fr.  5o  e.  en  eiarep^t. 
60  dito     dito     dilo,  à  x  fr.  5u  c.     ditp. 


3oo 

dito 

dito 

xa5 

dito 

dilo 

5o 

dito 

dito 

60 

dito 

*dito 

PORT  DE  QUILLEBFXT. 
Sont  niQfUt  et  passer  d^bot^t  : 
La  JMarie-jMarthe  ,  cap*  Pognou.  ^ 
Le  Césor,.c<ip.    Jules. 
Le  Cb.-Pahick^Ëd. ,  cap.  Onwhùnd. 
La  bo»iii«-Mpro  ,  cap.    Lepesker. 

Sont  arriWs  de  P\lUqtÙ9r  i 
ï.a  SniiUr-Aiino  ,  cnp.  Rio. 
L*Euiui;um(îl  ,  cp.    Coifean. 

J'^cnt  de  S.  S.  O. 

PORT  DE  DUiNKEKQUE. 
Sont  entré\  en  ce  port  : 
Le  i5,  la  Lise,  cap.  Richard,  ven.  de 
Koiteidani  ,  av<*c  diverses  marcliaiidi*e5. 
Le    i(>,  néant 
Le  17)  la  Ville  de  Cherbourg,  cap,  Lan- 


ch'^fi  ,  vcii.  f1«*  Pollen,  avec  div.  inardji 
cap.MIcii\,  vt'u,  Je 


Le  Jeuiie-Clurles  , 
Rouen  ,  sur  lest. 


Le  Phêiiii ,  cap.  Docp  «  itm*  d'Amers  ^  ^^ 


avec  diverseï  marchanditcs. 

HATiaKf  EXPËOlkS. 

I«e  i5 ,  le  Louis-Marte,  cap.  Hervé  ,  ulL 
à  SaitiUMalo  «  avec  div.  martli. 

Le  Samt'Mtunce  9  cap,  B#lJorc  ,  ait  a 
fil  «ft ,  aircc  diarbon. 

Le  Sain-Luc  ;  c.  Dubois  ,  ail.  à  Rouen , 
•nac  lioutlit. 

Le  Neptune,  cap.  Bellin,  ail.  à  Chê^ 
bourg,  avec  diverses  narLluiulises. 

La  Slépliauie ,   cap.   Laiidgrin  ,   &ÏL  ^ 
St.*Malo  ,  a^-^c  diy.  ntarch. 

L'Kugtfnitf^  cap.  Jkvid,  nlL  «•  llavr^ , 
•T«c  tabac,  éineri. 

L'Amédée,  cnp.    I^arclievaud ,   âiL    à 
Rordé&uv ,  avoc  charbon, 

La  UcwnA-AiiuÂe,  cap.  Cabas,  «IL  à 
Rouen  ,  avec  charbon. 
.     LlAlc^HMif  cap.  Savarj,  ail.  à  Saint - 
Malo ,  »v«c  divarses  luarchandiiea. 

L'Hortenaa,  cap.  Guan  ,  ail.  à  Brnt  , 
Jivec- charbon. 

La  Cêrës  ,  cap.  Oianne ,  ail.  à  Morbiii 
nvoc  charbon. 

Le  Bon«Pcre ,  cap.  Ohîer  ,  aU.  à  M  or* 
laix ,  avec  chartM>n. 

1^  i6,  TAurore,  cap.  Lannojr ,  a)K  a 
Rouen  ,  avec  charbon. 

L'I*is ,  cap.  Moral ,  ail.  au  Havre  ,  cb. 
dé  diverses  marchand iaes. 


"   ~*    Cbuinnoai  oà  U  »iii  re- 


charge ou  pi  ôh   <   iHridic  cha^c; 
^    Ié  Lu  LacK*,  do  Marseille,  vJlf  îk 
boHj  pi*r  "•'  '-  - 
s.  Le 


NAKTES,   i6  Mars. 
•    Sont  ctiirég  eu  cetie  rivière  t 

he  i3  mars  :  le  bricl  la  Nantne  ^  cap. 
L«ppasitien,  à  U  consigwntioo  de  U\ 
Michel  Délabrasse, 

I^  "Wagdelcinc ,  cap-  Magiiero  ,  à  la  con- 
signation de  Âl.  DussutiStijr  ^  V.  lOU5 
deux  de  Marseille  ,  ch.  de  vin  ,  sa\0(i» 
etc. 

MOUTEftlESrr  DE  L*EMTREP01  DK  ^A VfT^ 
Notetie%  Murcltaiidi\rs  entnk*s  et  .*or//>jf 

€h  l entrepôt  técl^  patubmi  le  fuoii 

4fe  fév9ier  i8a5. 


troiivttieai  eu 


6i 


978« 


Sarre  brol  aatre. . . . 

qar  LUoc 

Sacre  tMr«  taui  diV 

tiuctitiude  niiiinc*. 

Café..- 

Poivia 

Coioo  Innyae  tnit. . .      3144 
/JcriN  couiU  «oie. .  .    *5iy3 

B>U  jaune  «le  leîulim 

Fer  cB  iMrm 

Anii<*«  a  Ihi  ilc  coui- 

meraa. 1917 

Vin 

Tlie   .a 

l-'lcMn  ilf  caiiiirlirr 

Fri*iii.t^*« yoS 

t'jirjo " 

Ari«r  hkr^ 

Ru 

f.iaiii  btut 

Lsioe  cooirnane 


Eatret» 
kil. 


kil. 
.—  148^7 

.—  3748» 


>"?9 
i5i64 
-18416 

aft4(ï 

I  I  »4 

ii36 

9ay4 
580 
7W4 
8ar>4 
306} 


lirr. 


c  Frédérû>VirgtnLe,  de  Bordeaux^ 
cnp»  V^uctt,  pour  IlortliMux. 

3.  L'Hvpp^Ulv  L  i'ap-  iâuigHard  ,  dt 
BordfauXf  pour  idem. 

4,  1/t.oie,  lîc  >>iiiea  ^  captL  liujprotp 
pr»uiMe  jiour  le  II ivre. 

Li?  QiarkêHrAJèia  »  de  SainliMak  , 
Mfj4  deêtioiiiioD . 

-M.  MM.  V*  Le  Farra-BoBiaac  ,  Lahar^ 
r*qi*e  et  comp.  «ipprcntieitl  l'arrivée  i 
Fernambuco  ,  apr^i  55  jours  de  tr^ivar- 
këe,  du  DavireiaCiyopàirv,  cap.  Durand. 

^Levavîra  JoiU  iiotii  avooa  amioncc 
Ka  perte  pri;i  Lesœvec ,  dans  noire  a*   *^ 
m  aooiTiie  bybil ,  cap.  &lcher. 

11  était  parti  du  liayre  le  i"  maH , 
pour  f;biir)eft<^  ,  «vec  un  clur^fiaent  de 
vint  cl  u^arcLeMi)iH>i  lècheji. 

«—  M  Boniie-Aïuro  ,  o*p.  DafiHioI ,  ar- 
mateurâ,  frlAl  &iLk^i -liU  et  Uueubert, 
|iarli  de  Bordeaux  pour  ^ew  York,  a  ètè 
coiilê  t>a«  ,  à  la  hnuleur  de  Terre-^^uvf' , 
^T  un  navire  amaricnin.  l/é<qiir|>a^ea  ai« 
uuvè  at  oMiduiU  à  la  ItArlrntque. 

^-^  f^a  SiiiAi^Airtje  ,  d'Iiital  ^  a  fait  uoi»- 
Irage  sur  la  côte  de  5«ÎAi-*Gt[lea .  une 
^oîinntitme  île  barrîqLK^  (Je  vin  roiig^ , 
tant  pleiac^i  que  vidv!^ ,  ont  4'tê  lauvre»  ; 
cibi  portent  les  innnjv^s  HL.  —  DM.— 
AA  DM.  Qn^fquci  iuirrî^ufs  iout  eftani- 
pîlléeft  Céte  df  Bmirf;. 

—^  \m  navirr»  la  f^ouitelle  Alliauce,  c. 
OaiiKli^riti ,  et  fa  Nancy  ,  cap.  tioetenec  , 
Itartîi  éft  Bordf*u«  «  sont  .irrivéf  au  Beu- 
pola  aif  crw)im<*ncfnieiit  d'octnbre. 

—  I^  J.son,  cap.  Wcri,  jT.irti  de  la 
lo'b^Uc^  eal  nrrrvitâ  Noiv-York. 

— pU  Njiiijihi- ,  ca]>.  Bellel ,  annateura. 
M.\U  GuiVmi  ,  M  lVi^ui!  frères,  paru  de 
HorJeoux^n  p^ri  snr  la  lurre  du  Séné- 
g:il  ,  à  I4  M^itc  d'un  raîE  de  tnarée  qui  n 
eu  ht^u  le  4  janiier  drrnier. 

—  Le  Jij|^iur,  cip.  ttfji  ^  arra.it6iir, 
M.  lïip^Kïtjie  nab.1 ,  a  prnlu  ics  câbles 
pendant  Iv  inurnr  cntp  île  tr^mgi, 

—  On  njjjifli  de  Jj.inlraifx  «^u^Ufl  Iiâll- 
nif^nt  a  Aiil  nauTugo  dcni'ï' riment  sur 
Jj  raie  d'VrVs  ■  iitiailIfT  Je*  la  Tcitç.  Son 
njAt  est  n-'itc  f^joibti?  Aur  1»;  rivage  avec 
une  pirtte  de  son  j^r^rment  ;  environ  5oo 
barrii[uo5  C*^  vin ,  Joitt  une  dousaïue 
^nlîf*rrntrnl  liifr^,  nnl  éie  trouvées  par«<v 
mer*  »0r  «up  ï'l*»Milur  de  coios  il^un  my~ 
rianièire.  On  a  lr'«uve  iur  une  pUnchè  . 
prtivrn.iMt  J'no  riiffrp,  le  nom  de  Dufid 
Fnài^pe ,    et   »ur    yti  morceau  de  boi» 


i/«  a       idStf  A  v&i .  qui  foriM 
bl        ne  du  capilaine. 

*^i     t\     I     de  Liabonve ,  en  daU  da 
flB.fiirner^  r'navire  MnwAa'Co» 

lou«,  all«  a  la^  uédclMpt  à  Bordent, 
y  a  été  coadamoé  connue  m  po«v«it 
tpnrr  hi*nier. 


AVIS  DIVEtVS- 


de  hÂisQN  ,   bien 
Madl^RIboadct  ;   n* 


5o.— A  loaer  pnîaeiiicaicui  ai 
bien    dé«»>rM.,  ilia 

CDllIne   a     «VtfG 

chambre  è   cou^tH* 

nuBir^r  arec  f.flfii-<-  ,  «1    on*    chai^ia  dli 

le  tt.ut  au  prt-nii'  r  et  da  nUiOf  pwiii  Ai 

et   otte  e.vc;    »a    ptiurr^il 

du  a^^nicr    lI    ilu  mm% 

lîeoKy  puar  la»  \uir  it  «a  tnuiatw  - 

If*.  8ii-*A  loofif  I  dimi^ il' 
une  IVUKTriEUK,  a'Bélf^  ê^Y^ 

lclat,e¥tr  deox  bons  Latoln.  BRé  ^ 

aiz  cuves, liait  tbandUree  pi nâm' H  fMêè ^ttLa 
Im  «Meoftileé  iA\t  1  nitîi  É'  1  li'Mtf tlMUMt'fci 
ItaiDet;    an   laagaaia  A  drcgwe,    aa   kupr  A 
bois ,    rto. 

S'edivuer  A  JUbeaf,  à  Bl  UbimM  Parai 
naSâhu-Jaticu^a».  3a.  .r^    -*-.   ^,."^# 

«■HHMBMMMMiÉiaMMMaÉMaMHlMi 


lNKJB5e«m3-PMf9,'ra»t.  * 
cvTQ  moi  cBtr  cowMtfMI.  '  \ 

ieroHÎU  6  a^»  à  «a(3^^.  ,  •    . 
Joaita.  da  »».||Éia  iaa8.9tr^6aa*«i»*^>S5 

Q5e  6tffl  BSà.^fto  Éot  BSt  JM 
HCCtfPfVAlss.   PË 'UiilfipÂ1,^pi|ta^ 
JvuiuMee  de  »f  ,Avt-  <V«-.  • 
Eidi.  daM.lfai«  ite)  ,  fia.  3    •  .  .    • 

.iSa4,        I     a  loaf  .«la 
iBeS,        ^     4  Mi# 

Km  NéHntaTrraa,  -ita^  toil 

Mfl^iUltiB  OB    lOOA  FA.,  k  jij^\  */.  r 
Atec  Iota  fi , 


iac»of  loaaf  Saa     *«  •    '       "^ 

ACTIOra   DR   LA    BAXO.    M  nUSNTV, 
JoaisMDre  de  HanÊW  têtX. 

SPECTACLES  ou  »  HAM' 

TIIÊATRE^DES  JUitS/r  Tu 

(  Aajond.'4é  haSMof -'    ^'' 

LES  POLICS  ^ÀHOVÊàÙÊÊë^  m 

ooaWa   ea   S  «atet  d»  M»gaM#i    * 

fi-***» 
Pour  la  prroii(r^  r^pTéieotalion  de  li.TAUlÀ« 

prcaii<*r  acteur  tia^icme  iln  Tb^m  (jj^m* 
çaîf  ;  M  de  madame  YALMOVur  tftm^»^ 
rôle  trjgîqtie.  ,^^    ^ 

BRITANNICW ..       -^^^    ^ 
tragMîe  en  5  actet ,  de  RashM^  ^-^ 

BritammicmS'ErntUn  — jy«r«fMe42aainn«a, 


HurrAii  j*Dartttf  mL  —  Jmmte  •  J 
AliUuz»\Jm\9Wéi%m 

M.  Talma  remplira  la  réleda.Mffiaia|«^ 
Mma  VatMoirsaT  eeW  &AgHf^im9^  ' 


Ch.  BLCK^LEL  ,  IMPRIMEUR  es  CARACTERES  et  ev  TAILLE-DOUCF ,  we  S*itT-I.Ô ,  N»  34,  prés  lb  Palais. 


mMANCHB. 
aS  Mam  t8a3. 


-!^^ 

'^^ 


N*.  109  — »•"•  AlfN^.E. 
uvaciMi  TUMBirai. 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 


CHIe  FroUle  pamlttoaa  les  j<«an.  S'adrnsMr,  pour  rAbounemeut  et  la  Kédaciion  ,  aa  Rureaa  de  fa  Nacelle^  Place  des  Carmet,  ii<*.  4^,  i  Hooea. 
Oq  t'aliODiie  \  P9m«  chrx  BaiMor-TaivARs y  rue  de  HUhrIieu  ,  d^.  7a.  —  Au  Havre,  cbra  Ghapclli  ,  me  dé  Parii.  —  Et  chn  tout  le»  Likrairea  et 
blrmstauni  dcA  Postes  du  l)ô|arteu>eat.  —  \jt  pii&  de  rAbntiiiemeut  fit  de  \%U.  cliaque  triae«tre , pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parb  po»le« 


A  ta:>ma. 

VAOrQUBVft  de  Roinoa  ,  toi  qui  Woa  inr  la  t«cne 

ikiavitr  «a  toa dtr  «a  Irout  dv  Ueipoioeae  ; 

Toi  i|ai  ,  ifaidaai  ton  art  vrra  dea  |MA)grèa  uoiTcauz  , 

Sa»  ioi  marquer  le  bm  qn  i^utiraient  tes  rivaux  : 

I>t»-u<Mis  par  qaals'«ecreu  ,  quels  ressorU  palbétlques. 

Tu  porte*  daiia  nos  mi<ui  te»  iuoa\  émeus  truglque»? 

^ounUe  aux  pasaioiiy  qui  sciablent  i*assirger. 

Ton  âme  les  éprouve  et  !••»  Tsit  |Nittager. 

Avee  quels   seotiiiirns   s'ollrent  a  ma  peusée 

0%  laoïucns  où  ta  ¥oix  daiia  tous  les  coeurs  pno  «sce  , 

Eu  longs  rréiiiiasemcns  ,  réfiand  autour  de  toi , 

La  tA^  et  le  rvuioids,  la  vengrauce  et  Tefirui} 

Ce  ne  sont  plus  ces  lieux   on  la  Foule  allentîvu 

Dévore  eu  frissonnant  Terreur  qui  la  captive. 

Ccst  Maml>?l  et  Nértsn ,  Oresie  et  Manlins 

Qui  iixent,  tour-à-iour,  tous  me»  sens  suspendot; 

Et ,  dauK  Pencb^ntement  oà  ton  appert  me  plonge  , 

La .  vérité  me  fnip|>e  où  je  cbercbaia  un  aouge. 

Qui  n'a  pas  tressailli  d*ép4iuvante  et  d*borreur, 

Lorsqu'Oreste ,  en  ton  sein  ,  fait  passer  sa  fureur  ?..• 

Je  #oii  eucor  ta  m^in    fiémisasnie  de  rage  , 

&epomiser  des  serpens  le  Md«'us  as^embalge..** 

Et»  quand  Toail  coorroncé  de  Manlins  trabi  . 

Cherche  roeil  înceitaiu  de  swn  inip  faible  ami , 

▲\«c  quelle  tvrre.ir  ta  b  mche  sait  huspvndie 

Le  reproche  fatal  que  l'on  frémit  d  euli-ndre  ! 

Un  poignard  brille  «  p*H  ;  nn  cri  perce ,  et  aovdaiii 

Chacun  tnil  le  poignard  arrêté  dans  ta  main 

J|<té»  m'ast  appara  wani^  tes  dehors  aobliaira  s 
IHui  arin  semblait  oach  -r  et  fomenter  aes  crimes. 
J*«i  vn  4  io  dans  tes  venx ,  sur  ton  front  mcnarant , 
T<HM  les  nalbaurs  de  Rome  ,  et  la  Monstre  naissante 
HanUal.»..  A  ce  seul  nom  ,  une  frordc  épouvante 
Siwpaâd  BMs  doigta  glacés  sur  ma  plume  Ireuibbiuif  ; 
Bt  BMm  coeor ,  ancor  plein  de  ces  longs  souvenirs , 
8c  flatt  •  rctraaar  aea  horribles  plaiairs. 

Kn  Yaîii.9  avec  froideur ,  l'égoïste  vieillesse 
SAii  •  pour  son  Le  Kaln ,  la  palme  qu*un  l'adresae: 
SIelpomèae,  en  dépit  de  ses  jugés  alliera , 
A  plané,  dana  ta  main  ,  sou  sceptre  et  ses  lauriers. 
ilaia  wa%  aalia  a  trouvé  dans  tes  travaux  habiles, 
la  àt^  progrès  brilians ,  et  des  succès  utiles. 
HalpuwéiM  t  avant  toi ,  recouverte  an  hasard  , 
Foriail  »  aans  dignité,  des  véteracna  sans  art. 
C:*cal  ixA  qvi  »  façonnant  la  |>ourpre  dramatique  , 
Eevllb  di^ement  la  tragédie  antique. 
Snr  faa  ctepa  gracieux ,  la  toge  ,  en  ondoyant , 
Snivk»  «aaa  emliarraa ,  ton  noble  mouvement; 
Kl  loraqna  tn  paru«,  pour  il Insticr  la  scène  t 
te-«r«t  f4iT  na  César  sous  la  pourpre  romalaa. 


Pardonne  \  mes  efforts ,  si  mes  crayons  tramblans 
N'offrent  qu'on  faible  élo«e  à  tes  nobles  talena. 
Ma  mn«e ,  en  ses  tableaux  ,  peat^étre  peu  fidèle , 
IVafait  son  impuissance  ,  en  te  prouvant  aon  xèle  ; 
Mais  si  ma  j<fone  main  peut ,  nn  jour  ,  pour  ton  iront. 
Détacher  nn  laurier  au  poétjqne  Mont , 
J.'  croirai ,  satiafail  de  ma  douce  victoire, 
Sei-vir  tou'c  la  France  ,  en  l'oOrant  i  ta  gloire* 

Enw. 

KOTES  SUR  LES  JESUITES. 

l,r  a  aoftf  176Ï,  a  paru  uiip  jrclaralîoo  du  roi  quî  ordonne 
que  Jaiis  SIX  mois,  pour  lout  délai ,  les  supiri«»urs  de  cbaqn« 
maisoM  de  la  société  de  Jésus  ^  seronl  tenus  de  renieUre 
au  greffe  du  conseil  les  litres  de  leurélablisseiiieiit  en  France, 
et  qui  oi-doniie  que,  pendant  uu  an,  à  compter  dn  jour 
de  renrpgisircmeiil,  tl  ne  pourra  être  rien  sUlo 6  définitif 
vemeut^  ni  f^rovt^oîrûmeni  ^ur  l'institut,  coutume  et  ëta« 
blûseinent   de  ladite  socibté. 

Dit  6  acât.  —Arrêt  de  la  cour,  qui  ordonne  que  les  jésuites 
ronielliont,  daus  trois  joiirs,  au-  greffe  de  la  cour,  un 
exeuiplaire  itnprinié  des  constitutions  de  leur  société ,  no- 
tainiueiilde  révliiioii  de  Pmgue,  ep  1757.  (Elles  avaient  é\i 
reiiiiscs  au  parletnenl,  par  le  P.  Montigui,  le  18  avril  1761.} 

Toile.  Messieurs,   noa   saintes  lois; 
Convainque  s- vous  enfin  vous-même, 
Que  notre  monarque  suprême     • 
Peut  scnl  dter  la   vie   aux  rois. 

r  Cotui.  p.  5.  Edit.   i;57.  ) 

Et  QUÎ  con  Util  ne  lesd  i  tes  constitution  1  comme  atlenUtoirts 
à  laulorilë  de   IVglise,   k   celle   des   conciles  généraux   e| 
|)articuliers,  à  celle  du  Saint-Siège  et  de  tous  les  supérieur 
ecclésiastiques  ,  et  à   celle   des  souverains,   et  pour  autre 
cauacs  plus  ainpieineat  énoncées  audit  arr^t.  ' 

Autre  du  même  jour,  qui ,  vérification  faite  des  ouvrages 
de  ladite  société  ,  en  condamne  trente-trois  k  être  facérci 
et  brûlés  par  la  main  du  bourreau,  et  qiii ,  eu  outre,  fait 
défense  : 

1**.  De  recevoir  des  novices,  niéme  étrangers; 

2\  De  continuelles  leçons  publiques,  k  compter  du  i*\ 
octobre  prochain  ,  pour  les  collt*ges  de  Paris  et  du  ressort 
de  la  cour,  et  du  i".  avril  176a,  pour  les  collèges  situés 
hors  du  ressort  de  la  cour; 

3**.  Défense  anx  sujets  de  S.  M.  de  fréquenter  lesdits 
jésuites  après    respiration  dudit  délai  ; 


V.'  Qai  ^ri^tme  tM  p«ff«*fif  r  t«înm  «  ennirurt ,  r Kr.  ^ 
de  riiUrtr  teun  riifrirt  dfid«f€«  maûonftv  d«uft  WsJii»  tfaïf  r 
commis  h^n$  «t.  fU^Iri  Mljc tt  4a  fM,  Bêli*»  fn«r  ta  icittiti  vafioii; 

6*^-Dftmïifi  éù^Ji^t  piu-est,  ftc,  dVnvAyrp  li%  ^inAiiM 
dant  ««auto  dr%  écpleA  de  ta  ^1^1^  hon  ôa  rt^^mH  d#  la 
r&ùT  H  en  9oymm0%  mu$  peine  d*{tre  r«^p«iir»  lafltHirf  hf 
1  eur' doetrine  impiê^  êumnUgf  ^  hotuicitk  ^  AtmiUUMi¥  k 
l  oftior^fié  tX  ttireié  d«  la  perso«ne  de»  roi»*  «I  ef><MfU«  leb» 
pourfuivi*  lOlv^ini  ta  tîMéor  M  ordonfiai»€«^ 

fi^.  Qui  di'clare  !«•  ^udiani  dain  lesditt  rrfMf^^  tttc** 
paWaa  da  preo^lre  ni  recrtoir  aucuns  ^t^fh  dant  (es  «iiiî- 
\«n(tdiv  H  de  poifadar  aucuna  clurge  civil*  d  oiiinicipale» 
offlcef  fit  fbiicifMM  publict  ;  ^     . . 

7*.  Défense  k  toai  auiei  da  t'iuiiier  dam  ladho  toeicté  , 
if  us  Tes  peines  portéas  ea  ^arrlt  ; 

4^/  Of^nse.dç  s'assenlitctr  rt  d'arotV  ancana  cominuakaa 
tian  atiG  JcsdtU  \^\AM  ,  lnUS  tA  ^t\nH  qi^il  âflpartieftdnu 

>  iVal««  li'tftipiDiut  rapporta^  rt  est  njiptic^ble  >iff  ce  q^ii 
peut'  lat  coneanier  ,  s'ftîa  aoal  %\é%  français  ,  auk  t>br#f  F... 
d^  la  If.;;.'. ,  41./...    ai  aMlrat.*  qui  se   loiiL  féiU   jêiuitèi 
dejKiTktMVirei. 

^JfA'lIry^,  /a^  Mvi'l*  ^\a  P«IWIrio,poiir  iouniicr 
aul.  t^</(tlèt'%  }â  dtv'trtfia  dé  sa  botîété  srfr  la  larurlro,  fait 
y»  foiqaijen^iiîrc  ^i|^  te  ii^gf^d?e  de  Séiii^iie  ^  th-rcnlo  fif- 
rimM  f  ,qk  il  «'ttrjpâ.  fur  hfi  J^^roléir  r  {^  n^ 


(O 


— >rii  de  iirts  olùffnêf  nans  invita  V  Amiîmr  m  tlBi» 
duc  leur  pour  Titrikia  ialilklâ  ^  /m  i^ania^n  ^  du  îovaal  dt 
RaiiPii  d'«%  au  l-bier* 


aetre  -  ckote  de  b  canaille  ! 


pnndre  te  sanfi  Ai  eei  èkn^tni  *Tr$  i/ieWir....  1*'^  int'eMmi 
roi  é$t  /b  i^nr'i/airra  s^scM^fia..  f  ica  T^  p*k!*f^  ^S^^K  ^ 
Jupiter.  {/ifCMét'i  ée  Pi^ttft^  page  ai».)' 

Année  i5g!>  ,  /e  ai  rnart.— 1>  P.  romiiiMrl  ,  prédicateur 
a»  tr -Hjiûr ri^<ati»^>AM>fc^gdÉii<i^  de  Siiiil-RirUiélenii  à  |  _Un  procès  Itèt-anibsant 

ractiàn  d'AQîl ,  q:tt  1iT>'ggfan;> .  — .aiimi  U  ai  dafiat  w 


-^  On  a  irofivé ,  for  Iv  poHe  d'«« 
liM^i  Q«ii  i^ioaifitait  ^loujourf  h  poifie    «» 

pnru,  le  ipiaupa  suivait ,      ,       .r   T^^ïî^ir-/ ^ 

•  là'Aàb'|jrfi1t  an  par  Mia  iiiÉa'»iia#a^Bliae>-.— t»jéy  .^^^ 

a^Oft  iblt  Jg  mo^s  te  pi^iaaw»,  ».init  I  .J— .»r> 

•  Cir  dr|)nU  dras  «Miifi  aoa  qa'ea  ao 
,  '  «  <>D  a'â  eHaé  de  h*  pêa^ir» 


•*aU«Jl 


.i.--"r--  — --f^'       ,_. 

AM  f  e  prtwv  dt  Hem»  anlra  ««  aeir  clbia  Tiirf.wfiBfH^ 
q«l  Gtuc\  faisaïf  r^pSter  QD  tMa.  Tool  JelMid^     -  *^- 

4  IVsiccptioii  cig.  iiiasicieh,  Le. prîfiee -.'viqw^ 
dV^ds»  »>l!!v^«îj^ ;•  IVtrfc^',  et  {almt'  rjl 
»  qaa  ^esago  en  Friiire  est  de  'fc.  lëytf  ^j^/f  * 
»  tfàolqb'aa  da  coatidéralion.  -*7  Uui.t  rfpAD<l  j^L 
•^lais  en  Alieflna|^e  Tosage  est  4*  aa  àt^Jf^' 
»  les  g<»n«  qu'on  eihiaa.  ••                       ^    .:■..,,:  .)  ^_, 
Oh  aîiue  à  irttobTèr  dâw  lifi  hm^m^ré^  fffUm^ 
indêpeiKlauce  de  ciracfjën» ,  e«W¥6ri#pulf  aéieUi 
lUflwe.  liinn  cle#  cornpoMleurs  té  T^^rif^IJAMiNBi 
prince  ,  ^uiita  à  raioif»bi;r.  eo>yiîie';^r]^OTfc"a^  , 

— r  Des   gens  de  mauvaise  toi  q'At^en  ^M'^Mûffca  friM^ 
emn\  par  aMbU  de>qurls  ili^ie  <»iit >*ipd^ty  j^IlH^fc 


Il    -  n 


-*!!«    ill.i 


-«^  Depuis 


u«^f^ 


tMl 


Paris  ,  en  faisant  allusion 
roi  de  Moab 
soldai 
un  j4od, 

Année 
livre  I  ûblffereHl  ^Angleterre /elcl*^\iifift^f 
du  pàilftmenl  de  Pteris,  aulorise  la  depostCiotL  fT  l/  cnfurlre 
del    roift,  que    ce    jésuite    C(UM»f^vt  à.  .des^^ehien$   que   le 
patteur  du  t>ONpeau  relient  avec  soi^  cnauie*Vn*Tiruifhf9^  ^ 
aaitini   leur»  l>o'nnet  ou  maavaîsas  qiulilaa.   (/^*ci4^<(  <(e 
i'i^t^i /page  Sioy  .   r.     .       ■  ,/     \s;V 

Etc.  été.  etc.- — K)tt  pour)^î4'jbniier  plup,de/^fnsf.i|;iie-»''  ' 
Wfaa.  On  ^envoie  aux  Jésuites  dt'ntàsqués  ^  ou  ^riniifei  '' 
Htnwêqne$  c&jkjSrdeMr/.-itnprîIrté^^  tiM^»VM' 

:  ItA).  Mois  U9t  MiéhéM^l^Mptui  loing-l^nnit  MPlifif^H^T  ' 
•ur  ces  tfia«tni«%  diriVgMidè  ¥î  t^  i>^^c4f4e4:-,du  çnmc.  ^tl, 
faai  wè  nivDodrè ,  en  litaal  i'MsCONBttt  a  parcourir  ^e!iîgiiS^%  ' 
d«i  pt|H  biea  Hfollaaiaa.  , 


—  Un 


lis  qv'on   donine  ,dè  >l»ît)(s'ieiiMfé-èrnMlÉhi 
les  appela  des  foies  'X  ^«Vfiiï. .;  '"  '*"*'  '-*" 


Larragoite  « 


Ta  arehV'TiinMMMaMt^  vifv  «. 

et  le  \u\t  SaijuigfOupeveSnr^lRfi^^^BSio 
soin  me  de  cent  mille  fraéos,  qbe  ckacnna  des  pariiei  dit  lui 
avoir  été  empoignée  par  la^r|ie  adverse.  On  prc'Ian  que 

^reA(frftgAi^ioU  pràlamis^M  tient  de  ^dtaUir  k 
Anvers» des  p.ique)>otsà  tanctir  ji|iii  lirms porteront  des  affola- 
^^Ja £a^ftg^rs  t  de  ce  porîiifelni  de  Hull ,  (ào^elsm^  Cm 
service  sera  régulier* 


SPECTACLES.  -TnÉATrt  DÉS 

ÈrhûMeus.  —  Talma.—  Ml^. 


''î.-i.'.n 


'f-  n  "  V^ 


.1 


—  Demtif  fe  yarlsttîonnement  de  nos  nianvItM^rp/^   Il 
B*j  a  plut  do  eanS'^culott.es.lA  ca5iinir  l>l4^^e»t  Uràsnivfr 
paMvvw'  ^ftHquet 
inairlda 


Crsbnitea  r«^^Hidèiit  prélHami  ba  «drapi 
Uiriquè  Mârrtnvilto  Mrc»  ^«Mièavl». 


#WG»A1llfR. 

I  4*  Vrepemi^BUtic  »  aalipaa  vaife  AiHv^ 
Ite  saa«-€atalla  «mot  vom  surfirata  en  ▼arM  4 
Car  îl   Toiit  mlaû  aller  taai  ma     '  ' 
t^oa  ^%wé  c^avérl  â*laliMla. 


AtUttàt  iuNi««am ,  fh  ^elra  mi  aMatée. 
^'«rtl»  elièrt  patrit,  ta  IJUmahl  Iroc»  c*aMe«ft, 
UaRtan  voama.aaaiiiana.paar  ravit ra  adiaircc^ 
£t  m*a  pat  omblié,  qm*amm  uèdet  cortmapat^ 
I/aa  aa  pja  qm'aimal  las  plaa  raata  ▼€ itoa. 


.  Nous  posscdoiis»Taliiia  depmia  bief;  ^  ai  c*Mt  fifta-W^or 

fM-tnna- |M)nr.lfî  ^i^tlic  ^  e*e«i  bien  iôiip,4'fn   fiff^  ffift  P^*' 

^  le»' )oiimolbt«*4.  hn  efl^t ,  c«>t  act»*or  admtrabW'a  SmUieal 

'éptiTsê  toatct  les  voix  àé  'b   ranoioméA.y  Wf  élogjM  jjAfll  las 

doit    lai  ont  ald  prcs«>nlcfs  »ont  lant.de  fnrmri  'iJwqPjti  , 

Îii'il  ne  re«te  plii«   une  seule  aiaoi,àrf  de  pif  Jêi^.f'^^^Ç^'ett 
e  ^  faiiin'  Il   eniiiuilla  façons  de  e*  ^^t ..v-^^^  tr  i*É«^r  }  rW 
'  tîqoe.  Il  ^'est  qu'on  nitiyrn  de  frpr%  »et*l«^r  Je  mêrae  ^ft«*. 
TotlàTfe  ,  qair  t*én  engagaai4  k  ran^œ^uei  ftacbr  ,  f»| 
i  qu*il  fallait  écrlfe  pour  tout  cAiiwii^ntait^  an  Ita»  èrclSbope^ 
fhemu  ^pathétique  ,  Auùlime»  Il  n'ffi  aurait   pt  dl  (*iAaai| 
laga  ai  «an  Lui  arait  proposé  da  fairf  dct  ArUc^jcr  Mir  T^I^j««^ 
M'^.    Valmouiry  ,   qui  a.ac«9Jti|Ki|(iié  iNHi^r  A^jcim^  ^aa» 
aoaeacur^iou  »  est  une  conque  :  r  non  vtUc  y^^r  \atT'r^nir  ,  maia 
une  canqu«''*tft  connue  af^mn  £ail  pan  auf^mf  J  ^  .  Jrf  e* 

l»ppâ  bfm*  dama  I  s  l«ifij|»u«*s  Kèae»  .du  riui»  a'  ^  ^  ;,-  ^  4ea 
nioyon*  éiounans  :  clipitté  «  *farce,.«b(indif«i.  fitrrmr.  H^li* 
public  n'aecaeille  qti*ivec  ééAanca  <m  ' nran  ti«ii|fv««i*i  Wa 
répufâtîoen  rt*cent(^s  :  M***.  Valnanie^  a  rnçii  ff^t  ivppttFmdi^ 
srtnens  nnivcr^els*  et  elle  p^ul  croire  qa?  b  jvrr^^*kiToci  ai 
la  cofeerie  n*T  ét.iic»t  pour  rien.  1 

l/entrée    de  Talma    a   été   salure 


Sar  des  ^et^latnalii 
e  Nèioa  mJÊk  de 
tempérer  ;  mais  k  p^bKc  aV  «a  eateada  raison  11  Jaaiaa, 
et  a'a  écouté  que  le  bnorn  de  témoigner  van  aMiiaiiaa 
à  an  artifte  que  la  France  slionôra  fanl  iTiltrtraiailail^ 
et  quelle  iie  rcdiplaeera^  pcat-AltT  jiAttt^     -^ 


.^r   .    .4K}f3$|C91|  lOR   r         LE  ÏTSIL 

^'^'''    '^' Otttïïf*  A'V9    CAS»  BATIQZIAC. 


IIM. 


J.  t.  ng«rf«.i--Cf(mriéaak.^illiy«ia.-^Cllolirt.*^^  Pittteni. 

F.  A^oUéè.— LaainoiiiOT.-*-Frey.— llahM«^M.A^  OoiMf»  grtB.— OttfvQy, 

ils  «tn^t  cav.^E.  I^caîoe  >«»•*  idcn*-— Jdooiin^  onk  ^^ J*  .^'  Dofrena 
jcnoci  capM^A*«MtMoritr  fib  aioAb  f  rQB>-^Morier  père..— Va^gelder.— 
A.  B.  lAoaîllard. — H  B«pcê««fi,  lient,  d€gre9«r*-OilK>qioiiy  aerg.  de  gren. 
— Grancirc. — Catelia»  greo.— •Bavbé,  idem. — BeaDcbamp  — Lctourneor, 
— E.  tHhlidAev.*^P  tMiiûéêêt  gt8iu*-Oaaoyi  pm,— PUté#.-«-Doiiiet. 
— Cbé9Bf«.l-4bottdd,.'grtD»— -Moral,  idam.^-Vordant -^Yon»  grettt— • 
r.  Ihlilia  H  Thtiîn  i/^t—I  i  T(rr-rir  H.^^ — it-t — V.  Boi4|aat, 
-^fc^piet^*--ToQ  fiU»— Ledainif  gren.— Meaaîie,  (de«i.*^Le- 


*L«conr  ,  .  . 

icatfx.-^r.  ^Ya.-^V.  V&iaion.'^'KavilMDa,  caprt.  de  dét^-^N.  DuTal, 
vétér.— L  G  Lenionoier,îdeni. — GmWet^ldmur^Kêvtkt^  chai.^E^^^lt 
lîifft  î  BWWHt  )dBnakfHnli«pfc.-^Provoaf.  —  FopcW.  —  Dobac  'a!ne. — 
DubattJeiÎPfc  il»KW,TrT^;U>^g»tfT-Honaalt,— A.'  Caillemer  — Leietlier 
MU'jL^-êilf^iTrÇffff^Um^^l^^  ff  lJgi<fHo».--^ttuff.— LefebtfeLaTalléiB. 
'-rAi«..fl8"Vtf«?[r>4!W'V  re-'-^t^WTr^rîJ^.— l^»c:de.Teml*oj| , 
lieat.--Ëaj<M,  gm.^Tiii«Ue,  IMtt:-.  Coiaar,'  eIiaa.4^M#f«lgVf,  aWg^-^ 

de  grt«.p--A«va]lieFa«ri.--^GuiWér^'g>«li,-Â^I>clMMBeavs4  idem.-- Mac». 
— «DetaneoTiUe,  gren.-^Lemara  fiU. — Lc«dhie^  eapttr.kM.BeDc«Ule.*r6«U- 
^■■^f'S  jB*^S'~AffKHf^'*^^^P^^""P*Wf.*rd,  rapor.^  Cunaer.— Bltillet, 
— LeiDcar,  sooa-lîeéi.'— 'l1iiii)ner.-^HaVd^  -^  Bt^a(|è«t-Ductaii.«- Motte, 
jioin-Urat..-.P.  B.  i^iittier['^.aèrg.  A»  b  gÉMe*tlbt;  de  aietiioaybTr>jya- 
ea«yml|>%f^>fy|  ?yJ4ftô«^»  y^*"^  Q''^*y  *^^"^- — Jobcaolt  fila. — ThviJlier  -— 


ciipu.  idciB. — Prtei,  10  deiD. — Moftei. —  Gitot. — &3ootoB  pere<— ucia- 
mare,  ofTic.  an  NeDbooi|{. — Boiiaffre,  capit.  rHrait^,  Idem.— Brvnet,  ofUe» 
Mm — A.  Dtffîmft'fila.^MtclH«i  fUt»  f m.  an  ]fi:ii1«ifMr^f*«M«r^>t.rr 
M.  Poncb^.-^B^iiiial^SaMncr.  nLMmm,  %o  JB^ï^N^^-^^^^^»  *^* 
aont^ofliR.  jdem^-^]^.  JUwiIub,  eapU.  d«  «ma.  i4««»?::i&oi*^f  fi^^O  tl«  ' 
Kran.  idcm.'-Ik  àWiwi()r«  Me»  kkm  -7;{k«9.doiùiH  cWf  dé  1wf.1d«H»>u«. 
Hernbcl,  gren.--fif«Dli««  aof^f-hViM  ^Brd)ie^jiyMiy!:ic*.«^F;  ti«ié:»^ 
MaraU,  cbaa.;^Àf  teloiig.--'p.  ^oiîopt  —  Burtétti.^K'Boitoiii^  clp»r-r' 
TroiN{tirt  aCne,  gren.^i^l'ronqnet  jnlhrVldêttt.-i^Tbcnirel,  eBii^-««T«  fVmp 
qftrt.— Gaaae,  fa|ïor.  de^ren.-^A.  Faiiq0at.*^V.  8aiM«fd.-T.P,.^i|gé.— 
J .  f vigot  «u.  S.  Mfftb7.^Bveftlié^  givn  •«wM«Io^  .ùUf»  — «avalW,  idejn  .-1- 
BaocottiÏQ,  panipi#fc^liniwtfbic     l>éfaibi«de>"*»P..  TigQi^^Bonni^r,  <ic- 

,.  terg.  deiOut— Goaraetille  père.— GooIrrviUe  l^ia  iMiar  ^— JP.  Dvdiaalo . 
-•P.O<'n(WiUe.-TF^  M«rrJrr.^A.  Martaau.— À.  Do^bemb,  p^»d>— 
Lêandre.— ^aifaU-Roct  atnc.—  )S,  I)eUriie.->5.  B«et«  c&aa.*»9«  GanKm 
£.  Kaith,  idem.-^K  PeliaoD,  ideiD,— B  Cbon^ille  01^  idem^-^D.  Pf  A^U 
M.  MajBDn,  cbaa.-^Unrent  Collaa,  idem^A;  Delmêy  flU*  Um— <ft» 
Delaunay  lîla,  Mmb.— J.  B.  l9«ehelct,îae«^Hm4.  Uea.*<U  Piq»,»d^ 
--P.  PMtean,  idnn.— Langlnia.  id«M.^Mav>rl,  idtoi  ^Diiboç,  idfnuN— 
NkôUa,  Mm...^^  OiffioiM^îdam.— A.  UenWfr,  iàtm,r-i.  Pf«i»»«»»'^* 

'  — A.  VTeU— Wîlfrid.— G.  Andié  —  Si^reinflff.^tcclerc,— W.  Dibdn, 
eav^J  r.  Hqrd,  gi«n,7-J.PeUt.^V  Uae.— DT.  Blotiiéa,eMm-»< A4 
A.  PapaYOÎne.— L.  LcÀ|rainc. — P.  Grandli^anne.-^A  Simeii,  gT«tt«^K. 
PoixLUoc, — Alexandre,  coioitif •-caii^.^P.  H^fes.— J'0nl(ni.—Anioplt««T 
Alêpre.' ancien  mil.-^Frnand^— HMlMt& — O.  Boteaiè.^BéiiiAimin.-<* 
P.  Dmral.— Bunce-Tiereelin,  gren .->  Boire.— Harlet.  •«r-Bmaav^.-rAfa* 
gard.— Raolt.— llannii  r,  greii.'<>*-4bgf«t,  chai^---Lcclctc,Miem«---i«rilifl. 
Bontigny. — A  Lccerr,  (*reo.— K.  K'eiliiikr.— -I>ap«tit«vilU«  aeig^maj.  de 
greb.-:>loifdfct«  gfM.^lIaàieiiater»P.  Tallêap  e*>gr«q. /— Gbarlenaiue 
>ri%,-:^Cti»rte«iiaiMfib«-^A»  AMiay^I,  B.  M^in^.- J  ÛrjOT.de^iut- 
MtrtÎB^da..Wvier^i^|)el^ttr,;  jbba^Jr^'^alléc.— Eontro^e^Mtlîi^  gren.^^ 
li.  Lefii^d»  ide»  tH!^  ^S"<^*t^Ser«  Idem.— ManénW,  éx-^^^pot.UUwèmt' 
jei^oo.-'-Xqagmardy^aJt^^^poiDp.-^N.  t)elaroê.-^\.  Ddabajpë^  «a-grffk— 

979  Souscripteur f,'^f(écàfrituîmtiom  jutt/afà  c^rjoMtt  s^l** 
.    '^' .  (LAStTTB  ADOUI!l.> 


'  '      *  ^J  »».*|  ^►►ï;;.    ^pift/ 


P0&7  DE  ROÙElL 

rnAKGEMBltS   ET  BÉCXAKATIO:fS 


• 


jf^CiUEG.  du  chasse-marée 
■'^/^ôiV^  ,  cap;    Htétatéd  ,     ._ 
'  '    Éprdeitiî,  ^—  totfirtieit-vntérprHe  ^  ■  M> 
;  ViarJh.    ■ 

Hécltimnteursj  MM« 
\g  fAU  yî*^. — Carpctilîer. 
lA  niti  èau-de*\ie  3/6.— R.  î^ong^. 
ft4'iÂt$  vin.— ï  fiii  eau -de-vie.— A.  Le- 
i  .  •    -'JUrbier,.-   •  • 

■^"' a  (^  vwi'.-^DtiboVq-Kf  lire.  ;  -  ■   ■   ^;. -r; 

J7  8/fWif  ind*<^  brut;— I.Ucriiiilt»; 
^  "to.îûT»  Vin.— Casscgnc. 
V    i5  iîku  eau-de-v*fr.— Thrtfl-AficéUu 
,    ^.9t'fÂls  vi».— UKahre  M  ©*• 
'  .    I   dilo  dito.— Pirtch,  à  Parif. 
5  'Âtiir»'  vih.'^€<nil«n  jfiiti*. 
.'i^^j  toû  (èiii-*^^e  /♦♦%  fih»  vin. 
âg  '  Wti 'n  è-die-vi<.-*-S6  »ts  iWctc', —Ail 
,  ,  porteur. 

^f^^yCuABOi»'  ^«  <faa«s(*-in«rëe  /a  Pef#fê- 

-  érm49»ii^  ,  ^.  ^«î'vf,  v«i-  ^.  Bore 

deaui.-^CMtlier-ittfeerp^,  M.  Viard. 

.  : ...  |#o .  iftti  \  in.—- Veyrier-liccoole. 


.ATiofs  Joseph,   cap.    iff oW  ,   vcu.   de   Ma-    46  ^«<^«"^  ^^^  — i^,"'^^ *!!:,,,^^ 

■ATiorfs.  n     ,,p„;^Lcourlif.îîîië^^     M.^V^i,.^.      8  iftt|.v*P^.ii«n,.  P*.  R.-A11  porteur; 

Zf'f'rZ^  !7P'^55  >il.  .el.-»u;i^8^\ù  ,H ,^5^,  ;  ^c^iW  dacl^s5Hnart!e  riTffe^M.,!^. 


f    qbtfWé^îtiii^    ^UiT^infw       dt  Rudon ,,, 


re»nfs.«^-TC.ou 
8364o  Ml.  âeliv» teufain-Ubitte  et  Ci^ 

y^CHiBC.   dlï   dhassc-inarée    F  Alerte  ^ 
.c»f.    Cou^itrlv^cu,  de  Bordeaux. — 
ÇpurlieMD^r^rële,  Itf^y^rdp,, 
^  Rffclomomiri^  MM;' > 
'i-'ftU  v^mniu5<iM'f*-'Ûc«P*a■H'»•*•" 
vit>>— i4'fAt8  vin,  etc. — A.  Le»- 
"'■'■'  gutlles.     : 
7Be'*(àî%  >viiiw--Ducaasf ,  de  Paris. 
i  Ml  —«'de  fîc. — LeparCé 

^^jC^^bC^  du  ^tbassc-marfe  le  Semne- 

,  VéPntor.JciY'  ^^^^  »  ^^^'  ^^  Bordeaux. 
v.rrÇ9pi;Ûi!rUi|ierprële ,  M.  Viard. 

1   lieiif«  caéé.-fT-Barré  fils. 

£  félrttâ.<^Gâ»mont  i>«re  et  tA%^ 

4  dito  di4ar« — Chalon  fils. 

■I   dito  dÛA.— Çh.  Durand. 
ja*»  dilo  JiUK— p.  LecoBur. 
I  i^  fàU  atti^de^ie.— BergeoD  Sh* 


-CpuriiêiP-înicfp.  »  M.  Vi^adi 


^^Cbabg*.  du  bricV  f>^c1lîflte  «  câpîl.' 
Brqnion  ,  veu.   de  Cette. — Cwirlief-'- 
intérprete,'M.  Pellecat. 

&Ma<MA0«trii  MM. 
54,  fais  vîn.— 3*ic<^wrtin,  .  . 

—  i.Cîritoe  coiif«o«iU.aBWM#â.  e^ 

coque ,  légirme»  secs ,  raistws,  capras  ' 

confias,  llion  iMariwé.— Gaudj. 

»5  fats  vin    orainaire  — Dieusy  atné. 

3  dite  dTio.r-Vélatôli  «t  cmnp. 

-  âlàls  vin  de  Hyicwr.-'CrH^el  et  couip. 

1  dito  vio  ordinaire.— BoschfFi 

5  dilo  dilo.— Decaco  et  Briosne. 

1 3  dîro  df lo  — ^niest  fik. 

ï4  fit5  viw  €1  a  Wl»  eaii-de-vie.  •—  ^o.- 

Durand.  ^  1'  •     • 

I   I  barriq.  crêtne  de  ttTttf  .--«abaluîr  el 

coiup.  —   «   '  11     j 


a  balles  licge  aurré  (boucbous).  -»  sS 
fùU  via  uiiucat.  —20  dito  etu-do- 
vie.  — lodilo  dito. — 1 4  dito  \îq. — 
lodilo  eiu-de-vie.— 9  dtlo  tiu.-— 
20  diio  dilo.  —  ••&  6tk9  dtiQ.  -^-6 
fûu  cia-de-vie. — a  caUset  conte- 
nant ntagoons  dd  flturd*àlriuger.«- 
A  ordre. 
ff^CHAhG.  di^  iloop  r£léQnorej  capît. 
Sourcj-^  vca.    du  Havre.— Cour Uri^ 
iuterpièlei  M.  PéRceit. 

héclamaicurs  «  MM« 
181  barriq.  vin  ordiuaire. — Fauvel  jeune 
4  *o  bÛLcbtft  boî   Ciiop^cl  e.  •  Tîoel-Ani . 
q^^Cuiac.  de  U  goeielteaiiKi^uc  Plenijr^ 
cap.  B,  ÙutaU^   ven.  de  Londres."— 
Gourlier-ittlerprèle,  M.  J.  Pellccat. 
i\é4:iam^i€ur9  ^  MM. 
564  Mumoat  plomb.  ^-Loihel  jeuue  et 

coiop. 
iB5  dito  dito. — JaaiesFCarvey. 
•  1  i:aiâM  livre».— M.  L*  A.  Petesen. 
I  paquet  oatalf  en  fer.— I  dito  brouet. 
—•I  paquet  ittardiaiMlises  eu  luétal. 
—I  chaudière.  —  1  longue  caitie. 
—  95s  saumout  j^loiub.  —  1376 


piecca 
métal. 


cuivre.  *-(>  cai««e«  fil  de 


Cil  à.. G.  de  la  goélette  américaine  Moine , 

cap.  Itichard  ii^HiimoB ,  veu.  du  :m- 

Yaouali.  -«  Courtier  iulei prête  1  M.  J. 

PdUecat. 
366  ballescotoo.-.43fAurâ.--yB.  P« 
LecouUuJi, 

—  Le  «bop  le  Clairvoyant,  cap.  Jn* 
lieuye,  veu.  du  Havre ,  ck.  de  «dvoo  , 
boi«  a*i:bè»e« 

— l«e  cbaue-marée  b  Joune-Faïadle , 
cap.  CaUëi  ve».  de  bordeaux,  cli.  de 
%iu ,  eau-d<-\  le  et  tabac. 

Courtier  ,  M.  Pellecat. 

—Le  sloop  le  Priii-EdouanI  »  camt, 
Bressoo  »  veu*  du  U.-ivnr ,  cli.  de  69  mts 
ee^-de-vie,  poui  M-  AuuUnd. 

— Le  dugre  Tllclêne  ,  cap.  Ifaroui , 
ven.  deTouiioeav  cit.  de  ;(>(ùu  cidre,, 
pour  M.  Lcluup* 

Courtier  9  .Vi»  Luce^.* 

— i.e  tloop  lé  hmiil*Picrre«  cap  Fi-iin* 
barty  ven.  clc  Du ukerqur,  cli.  tie  ^ov  b. 
houille.— -A   oixire. 

Courlirr,   li.   Oiford. 

— Le  siunp  te  bre^toii  ,  cip.  f^gatl  , 
ven.  de  lia\oiijie  «  cb.  r^scjn  1*  »  etc.  etc. 
A  ordre. --Coortier,  Bf.    (Irford. 

—1^  gnbaniie  rAiui;ibio-L:ipbioiîne, 
cap.  IMtemme  t  veu.  du  lja\re  ,  cb. 
de  planches  et  pavé». — A  wrdie. 

Courtier,   M.  Orfbrd. 


AK>oV£]i£:<l  oi>  SI  AU  3). 

l««VlltR!(    IMTAI5. 

I  e  iKi^rre  l'Ufiviie  «  c:ap.  llaroux  ,  ven. 
«Il-  '1  iibijoci  •  ck.  de  Lidre. 

I  <•  «.ioiip  le  Siiiit-l)oaii»tc|ae«  capît. 
J)  .!m>,  ,  \rii.  du  Havre  ,  cb.  Je  \ia  «  boi» 
i^-  <«.!  iijiecJie. 

Lp  »!uu|t  le  Petit- François,  cap.  Guéhn, 
\f'U.  «lu  ljrg«*é ,  ch.  d'urt;''* 

I  a  gribanup  la  Jeunc-Kiitf  ,  cap.  No- 
raiii),   vrn.  du  Uivre  ,  cli.  de  planr.bes. 


fie  degré  la  Macit-Aouise  p  c.  Picquot^ 
ail,  au  Havre ,  ^êÊT*  f^lrc* 

Le  brici  le  Cb^rletf^-cap.  Ascoursou- 
noii,  ill.  #4MN»r^li^  de  £«|iueriei. 

lMS^m$f^t'u%^^tkr^tt^*  Confier, 
alL  à  Ditiili>rqite  ,  tU.  plâlr«.  i 

Le?  dusse* tti«r<f«  U  l'cute<>£ffi^me  , 
c.  iiiàiy  ,  ï4i.  a  lUrdeatïr  ^  cil.  i 

lie»l«Oi;à,UPiifisittiUMf  e«<rr  ^i  .^i^rt^ 
alf.lÉI  IbTte;  £44iMi.iti4MlèW<^^ 

Le  lîûap  Ici  Urvi-Amb ,  c*  Uiiou ,  aU, 
au  Ha%re  ^  ch.  viu  ,  ctu-de-vic  «  ulilre 

U  «'iiop  ^  fél^ité ,  c.  ilasio*  I  aJl. 
flbtâvtfr  ,  ck.  culou  ,  fa^'iïtfce. 

Le  cbatw-iuiiree  le  TjljsinaQ,  d  Le* 
gouguel ,  ail,  â  Câ^pRs  ,  lège. 

Le  do|jre  le  ât.-Aicoiai ,  c,  LepriQCet' 
alL  à  H^iiilt-ur ,  cb.  mJ«|ucreau' 

PORT   00   H%V»IL 

Aftiut^^w^iff  cla  SI  44i  a»* 

>âVUiiL«  aaiTiiita. 

Le  brick  TAUrod  ^  cap.  JhiUfp  vtu. 
de  Cadim  ^  cb.  de  liu. 

1^  cbj^^e-juarée  ie  H4Sard  ^  cap,  Gu*!- 
Inuiiie,  ven.  de  la  EocUdle ,  cb.  de  viu  , 
eau-de-vie. 

J«e  brick  TlUrcu  e,  cap.  iouiMifi  1  veu» 
dttLoiidn*»  ,  cb.  de  uioul^ge». 

I<e  brick  [■Augosiei  cap.  Lalçlui^  vca. 
4e  i.ouil  rc^i  »ur  teAl. 

Le  btkk  le  ^atiil-^tuveur ,  cjp.  Grïoli 
ven«  de  Lùiidrrs,  lur  le^t. 

Im  g^Aiotte  tViudftCti^ft ,  cap.  Mortmi^ 
ven,  de  lioueu ,  cb.  de  fruriA^'^i. 

Ije  iloop  la'  Nuiii'ullc-AtJi^uce»  capît. 
Ouvat ,  vtfi*  de  iioncti ,  ch^  de  pleisciief » 

pMVOfr* 

Sur  rsde,  le  navire  U  Hr>itrîeLte  ,  cnp. 
de  Joljf,-^iritia4eurf  ,  MAI.  Martni  ta^ 
çbe  et  c04up. 

POaX  DE  QîrtLtERELF. 

VtiTift,*:.  l#iitliot&Mt.^le  ^aJiil-Lout»pC. 

i.uia^.  — Je#  Ariiî-s  c.  SeuAtf>oo.' — le  Jeu«e- 

H.Min,  1.  Daniel, —le ±iuf4y,c,  Bcfrd.^Je 

Fr.ifuiijc,  c.  H«iiau)t<*^J'£.uliilicpC.  Dc^ 

niïre. 

Sont  firnVfi  tir  yUlt^quier  H  dê^c^nSat 

Le  Pc«4dfol ,  K^Y*  U  'Uf ti^L^-la  Marii^ 
RofeC|  çap.  &>g>iJiUt— rAilitlndt ,  capit. 
Deif  ua».  —  U  U.'Ue>  Hoae ,  cap,  Lncos*  — 
la  Pto%i(ieikCrp  iAp«  L^uicu. 

Sont  desvt^tufu*  ù  lu  tHnirêe  dit  33. 

L'I^&peir,  c»|i.  Pfxrirr. —  'K«|»érîinc4^, 
cjp,  tVii?!,— liCroîim- Alliée,  c.  Liard, 
—  ie  Vîgilrtil ,  c:>p.  Mani-oimîf  r.  —  le 
Uonue-Futtiillr  ,  Cjp.  Mutila rd*  — !o  io- 
valiftle^  tiip.  L^'tJiairdp — rAmrri*,  rf*p. 
îi^gras. — 1 /A liguai- /c.  f^ecrerc.  — -  L*Aj- 
luable-DJH'lr  ,  c.  l  esoard.— La  Sabtai^, 
r.  (juiiïn.^Li  6  onde,  c.  ILiuKntilt,  — 
La  S^lpte-Adiip ,  c.  K10  —  l.a  C^rdiue- 
Désin^,  c,  BloiMlel.  —  i/£iaanuel ,  cap, 
Coiieâo.^  T'écrit  ittd  ^ud*4>u-Mt.  ) 


]Oii  sa  au  maiin,  mu  moHÊlt  m  pmêiê^ 

debout  : 

L'Amîcitia ,  cap.  Jainet.— la  Bolaadiae 

cap.  Savoufey. — la  ^ottvelle•AlUaac•  9 

cap.  Billei.  Fcfti  Smd^mé'Omeéi. 

Ont  pris  terre  «  sur  le  base  da  bm^  , 
uu  sioop  auglais  et  uoe  f  oê.eUe  dof  I  os 
Mc  connaît  pas  le  paviUos*  ;. 

"AVIS  DIVËftS. 

POaTB-TEtJlLLE  ViMXAU 


tJtrvJt  no  POàll&FCnlU 
i|m;«p  coateaaiu  *•  ^'buaf^/muij^p  nt,  m 
lu  kr«ir«t  <U  fibnSrié ,  an  a<te  ATtka/  LmM'^* 
Ul»rilr«  •  a  Paiii. 

On  prie  la  |>'r  oaaa'qDÎ  reurafl  teanvé,  Jt  le 
niuettrc  a  M.  Mu*  u . ,  JaLriiirt.  nif  dn  JM%^'1  4!^ 

mmSK  DE  PÀBJS,. 


r.'VÀ^ 


crvQ  pooii  cirr  roveoLnre, 
fit  Sc«WTlirM^«r'8'^^^     7lf  ts. 

Soc  600 

Hccoetama.  dr  UQciDarioffi 

ImiitUMv  Su  m  arpL  ••«•. 

£>&  iasaMan  iia4,£a.e    a'M^tVaia^ 
ti«m  IToMniATivK»,  iSs4  ^       r 

•    aavunti  Mietfo  Mu^  ^'4'f^*M  '^ - 

Ajrm  bu  M^-pÂMto.  /t.^,  .1.. 

IfMiJMnai  et  ffcmri^n.ifca.  .-./^  ^j»*.-  .' ..  « 

*•*•»,  I,.    .  fi'. fin 

ACTiOtS    l»V   LA-ktVQ.    UR   ffti'-^IL  ^-       ,. 

t4îof        ^ 


THEATRE  DES  AIITS.     ' 

(  .lui-mrJ.  a  6  b^urci) 

Poar  U  JruAiimc  repria  «.-aiailaii  dé  U.TktmA.- 
pft>ii<T  «citur  iregi«|ar  du  à'hé^UkJ{rmm*    . 
ÇMki  Cl  Uc iaaa.iqi«  VakaïaaiaAr  1  premier  j^ 
ràU  iragiqu«.  > 

LU  FOt-aR£K|KS  QB  aTAPia.,*/  *7 
llomcJUc  ta  S  «cies .  dr  Sioii^f|E|    ri*. 
ÏUMLlif.  -     :,    •/ 

Trjgc4ie  eo  &  aeica  .  4^  Oheû, 
M.  TâLiaa  rmplîr^  le  rdla  XUmmi^t^ 
Mflie  VatMOMAiv  arlid  de  ^erfréJei? 
ir^^^i/ef,  MU.  taltaa.      '      '' 

BuréiaM.     » 


CitMndtuS , 

PotQtiius  « 
f'ofttméim , 
Oirrriide^ 

OAélîe , 


Mesd. 


Dnv 


THÉATBB  FBAiiÇAlS. 


■•il  ?• 


[On  coiom^nc^ra  A  5  heuret  S/4^)  '**  • 

LE  MAaÉCHAL  FBBBANT, 
Opéra  ta  s  acies.  de  MM.  Qudiaai  etPfaU|dur« 

AMREOISE . 
ou  VvxiA  MA  Jovailia  •  '  j 

-Opdva  tu  I  acte  .  de  NM.  Moavel  et  UaUjeiO» 

JfUN  hB  PAmtS. 
Op^rA  #n  A  aeir».  de  MM»Si-iosc  ec  RoveldiOTbi 


eu-  BLOgiEL  ,  IMpClVEUa  es  CALUTIERES  ti  u^  T AILLE-^OCCF ,  avs  S^»t-L6,  K«  34,  rais  lk  Palais. 


LUNDI. 


K*.  110.  — »*•  AX«<7ÊB. 


I«? 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Grtt»  Ptanfé  pfetatt  tow  les  joim/S'ailresser,  ponr  rAhonnement  et  la  Kédacrion  ,  au  Burraa  de  la  lYacelle^  Place  des  Girmea,  n''.  4^.  àl^oùea. 


Od  ■*dftoniMi  Vaile,  ch'et  BiiMaT^TnTAms ,  rue  de  Rlchelii 


,  ya?.  79.  —  Au  Havre,  chez  Cbapelt,!  ,-nie  de  Parii.  —  El  chex  toni  leii  Lîbiaîrea  et 


Dirtctèlin  dm  Poitcs  du  DâjMirtement. —  l/t  prix  de  l'Abouneinrut  est  de  i5  Fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


à:AESGK  ET  FRÉDÉRIC  II. 

DIALOGUC. 

T^rencht  —  Ejl-cé  vous  ,  »irc  ?  Est-ce  Tombrc  de  Fre'de- 
ric,  que  )e  salue?  Alil  ue  îuyvz  point  Toiiibre  du  pauvre 
TreuiK  ,  que  vous  penéculAles  quarantc-deus  ans  :  que  pen- 
dant plus  de  ouse  .vous  relintes  charge  de  fers  dans  les 
cachots  ;  que  vou«  privâtes  de-  sa  plrie  ,  de  tes  biens,  sans 
Fen tendre  ,  sans  le  juger;  et  malgié  tant  d'outrngcs  ,  voytz 
Jtf  fidèle  TreacL  à  vos  pieds. 

Frédéric.  —  Levez-vous  y  Trenck.  Causons  ensemble  ; 
nuis  ne  m'appelez  pi  us  sire.  Ne  vous  mettez  plus  à  mes  genoux. 
Ces  marques  de  i;especl  étaient  bonnes  sur  la  terre.  Ici,  sujets 
et  rois  sont  sur  la  même  ligne.  Vous  êtes  TrencL ,  moi 
F'rt'dëric. 

Trenck, — Ëh  bien  ,  Frédcnc,  étes*vous  enfin  revenu  de 
vos  préjugés  contre  moi  ?  Croyez-vous  que  j'aie  voulu  vous 
trahir  par  une  correspondance  criminelle ,  et  attenter  à  \qs 
jours  ? 

Frédéric,  "^l^  ne  veux  point  vous  juger  sur  les  ra])ports 
de  vos  ennemis  ,  mais  sur  votre  histoire  écrite  par  vous-même, 
et  d'après  laquelle  la  postérité  prononcera. 

7'renck.  —  La  poslérilé  révoque  souvent  les  jugemens  dt  s 
têtes  couronnés  ;  et  la  plunic  des  écrivains,  plus  puissante 
que  le  sce|)lre  des  rois»  maîtrise  les  races  futures. 

FréMric.  —  Ai-je  eu  tort  de  vous  suspecter ,  Trenck  , 
vous  qui  aviez  dans  Tarméc  ennemie  un  pnirent  d*uiie  forlmic 
immense  ,  et^ont  vous  étiez  Thcritier  ;  à  ^;'ii  eu  pleine  guerre 
vous  avics  drtii.-imlé  des  chevaux ,  qui  vous  n\ait  renvoyé  les 
vôtres  pris 'par  ses  pandoures  ,  et  avec  q'>i ,  m.'ilgré  les  plus 
rigoureuies  .dcfcÀ&et y  vous  entreteniez  une  correspondance 
au  plus  fort  de  1 1  guerre. 

Trenck.  —  Ah""  !  malgré  les  npprenccs ,  vous  n*eâtes  ja- 
mais de  sujet  plus  fîdèieet  plus  injustement  punique  Trenck. 
•  Frrdénc,  —  Mais,  si  vous  aviez  été  prudent,  vous  ni'au* 
riez  pré>euté  vous-même  la  lettre  que  votre  parent  vous 
écrivait  eu  vous  renvoyant  vos  chevaux  ;  vous  aurïpz  mieux 
fait  ;  vous  auriez  répondu  an  panJoure  :  u  Tiint  que  nos 
«  fonverains  seront  ca  gurrre  ,  je  ne  pnie  xien  aL'cej)tcr  de 
••  vous  ;  c'est  les  armes  à  la  m'iin  que  jt;  iloi»  tcpreudre  ce 
«  qui  m*a  été  enlevé  pnr  les  armes    » 

Trtnck»  —  Je  fus  imprudent,  mais  vous,  fûtes-vons  juste 
en  m 'emprisonnant  dans  la  citadelle  de  Glatz,  sur  des  soup- 
çons vagues  ,   et    sans  me  faire  juger    par  un    conseil    de 
guerre  ? 
Frédéric*  —  Je  ne  vous  condamnais  qu'à  une  détention 


d'un  an  ,   an  liou  qu'un  conseil  de  guerre  vous  aurait  puni 
bien  plus  sévèrement. 

Vrenck.  — Oiioi  I  vous  voulez  faire  passer  pour  no  acte 
de  clémence,  un  coup  d'autorité  .digne  de  Thamas-Koulikan  , 
plutôt  que  du  grand  rrédéric  :  du  moins  un  conseil  de  guerre 
ne  111'aur.iit  pas  jugé  sans  m'entendre. 

Frrdirric,  —  Comment  vous  comportâtes-vons  pendant 
votre  détention?  Vous  m'écrivîtes  uue  lettre  hautaine ,  au 
lieu  de  me  dem.thdèr  grâce. 

'J'ri'nck.  —  Coupable,  j'aurais  demandé  grâce  :  innocent, 
j'implorai  volie  justice.  Me  l'auriez- vous  refusée  ,  Frédéric  , 
si  je  l'iivais  demandée  à  la  tête  de  deux  cents  fuillc  hommes  ? 
Mais,  dans  le  dictionnaire  des  grands  ,  y^t^/e  et  opprimé 
sont  syuonimes. 

Frédéfic.  —  yous  tentez  vainement ,  pour  fuir,  un  coup 
désespéré  :  puis,  vous  dél>auchez  inutilement  la  girde.  Vous 
vous  sauvez  enfin,  et  vous  vous  étonnez  que,  sur  le  bruit 
rép.indu  que  vous  voulez  attenter  h  mes  jours,  je  vous  aie 
fait  arrêter. 

Tre/ick.  —  De  quel  droit  arrêtiez- vous,  à  Dantzick  ,  un 
ofHiier  autrichien,  si  ce  n'e>t  du  même  droit  qui  vous  ren- 
dit maître  de  la  Silésie?  Quel  fut  mon  crime  en  in'évadant  ? 
N'est-ce  pa»  le  droit  naturel  de  tout  captif  :  celui  sur-tout 
de  la  victime  d*un  despote?  Je  fus  imprudent  ,  vous  injuste; 
et  c'e>t  vous  qui  me  faites  des  reproches;  ah!  si  j'ai  eu 
des  torts,  vouai  me  les  ave%  fait  cruellement  expier;  avez» 
vous   expie   les  vôtres? 

FtétJeric,  —  Bon  coiur  et  mitui^aise  tête  f  Trenck,  voilà 
en  deux  niots  votre  pnrtrait. 

Trcfick,  — *  Retournez  la  médaille 9  voilà  le  vâtre, 

Frédéric  ;  excusez  ma  franchise  :  nous  ne  sommes  plus  â 
Potzdam,  et  vous  n*avez  point  iri  de  ilatttnrs  à  gages  pour 
vous  appeler  le  Stdutnon   du  Nord. 

Avouez,  Frédéric,  que  dans  ma  détention  à  Magdebonrg, 
vous  avez  |)bussé  la  cruauté  jusqu'à  an  excès  de  raffine- 
ment qui  aurait  étonné  Busiris. 

Frédéric*  —  Je  ne  suis  pis  à  m'en  repentir.  Mais  au.^si 
pourquoi  les  rois  .<tont-ils  si  bien  serxis  quand  ils  tont  le 
mal  «  et  si  mal  quand  ils  font   le  bien  ? 

Trenck.  —  Pourquoi  leur  fait-on  mieux  la  cour  en  ser- 
vant leurs  passions  que  leur  justice? 

/w<^(/t///r. —Trenck,  vous  me  jugez  trop   sévèrement. 

'Jranck.  —  Eh  !  n'est-ce  pas  vous  qui  m'avez  fait  souffrir 
pendant  onze  mois  les  horruurs  dô  la  faim?  qui  m'avez 
chargé  de  soixante  livres  de  chaînes  ,  qui  m'avez  mis  1rs 
fers  aux  pieds,  aux  mains,  autour  4u  corps  ;  qui  entourâtes 


mon  cou  d*un 
nie   réveil 
un  cachot 
mes  pi 

Fiédéric.  —Ah!  Treock,  ce  lonl 


») 


■— T 


carcan;   qui  ordoonÀtes  qua,  U^nit  »  pn     11        neniarquoni  que  lo  tems  oh  looi  lommea  U  nUu  Irillfc 
ique  quarl-il*heiire  ;    q(iL4ne   n)AcMe%'dm*     H    fit  prerÎRcment  celui  qui  est  fleaiioé  aux  mortifScaliooa  •! 


IveillAt  chaque  quarl-ù'heiire  ;  q(iL4ne  pj^cAlei  iluM  H  eit  prerÎRcment  celui  qui  est  fylÛQt  aux  mortificaliow 
chot  tout  dégoulatit  iI*llu4ii«l»t>iec:tiA  Iqpbe  ions  B  ^fm%  «MMfxf.^Là  Iffflf,  CiniMfcnt ,  â'etf  pofl^  Mer 
»ieds,  décoréa  «Tune  Ml^  «e  moirt  é^  ilc  iik»n  M»  ?      fl    tUcitéM^ Aé^M^lAM mSiQfJigrnnie^  ii  arUe.  qa*< 


là  cIm  atrMtÀ  au 


Kaltarnes.  I^ct  roii  aoot  bien  malheureux  d*étrc  retfantaibUi 
el  du  ro;»l  qu'ils  fonlt  *l  de  celui  qu'Hi  1.iN«ê«r  WlH 

Trenck.  -^  Auili  U  pasvro  Trancky.sass  xvff^pàfç^^mUui 
de  ton  cachot ,  n'aurait-if  faa'cbnnga  ion  Mf  Mtf»  ^- 
lui  de  Fré«léric  ,  bourrelé  sur  fe  trône.  Ahîia  4|iMl  «|l  cf 
grouppe  d'ombres  qui  sortent  de  ce  bocage  et  vous  pour- 
initant  avec  acharneoianl  ? 

Frédéric.  —  Ce  aont  les  ombres  des  pitlheapenx  reoCsr* 
mes  par  des  coups  d*atitoritc ,  à  S|Wimla««  im  Cui^i  Y'^mx 
ine  dérober  à  feuri  juëtes  reproches. 


BUCEDOINE. 
—Le  YaîsneanleBerwickshér,  qui  aquiltr  Canton  1«  i3  no* 
vembrei  a  apjMirté  la  tioutellede  fincendie  dcstrurteur  qui 
a  en  lieo  dans  c«lle 'immense  vint.  Le    Feu  .1   commencé 
Icsoirflu  I  novembre»  à  la  miuraiUe  de  li  Cît^»  prc>  des 
factoi«msm»roptfannes,  ct,a*afjisxeM  avant  de  les  avoir  eu- 
tiiirannaf  diilin-itfiij  4MisJ  ^W  t;|pa4e  d'enviroodeuxi^ijlès 
carrés ,  conienast  Isa  liabilf  tioiis  at  mati nfsctu n-s  des  chinois. 
La  naiiiiirt  dos  aMisonsrO#iisiiiiiétS)«^t.«e>timé  diroiâè^i3^^Q»v 
selon  le  rapport  des  anglais»  mais  lé  rafqport  des  chiMiisIt 
part*  à  t(vMK|:  Jkm  dsinoÎA  polydit-on*   péri  dans  c#ll« 
coiiiifMlian.  Un  v«nt  Am-lori  a  ctnsiAiraiiienieiK  «idf  «i 
hlié  les  prières  da.  riiAceudie  •  fi  coinine'lQS  chinois   n^ 
voulaient  pos  souffrir  qot  4'«H  a^iiit  leur^  uiaisun» ,  l^us  , 
les  aSarla  des  «arnpaans  ,  |iOHr  ai:ré|rr  ses  .progràf ,  ont  été  ' 
inutiles.  L'iuC(*ndie  a  jdvré,  jii«qu'à  cinq    heures  du  matin 
le  3  novembre.  Les  niariiis  des  vaisseau^  «te  U  C(Mup»g>iie 
des  ia^s  ont  fift  tosit  ce  qu'il  'était  msiMr  Y^^  s^uMef 
les  iacloreries,  mais  îk  n'ont  pn' eai|T^c[ier  lenr  dnst#ncsinn. 
Il  a  également-f'lé  impessibla  d^enipé.  Uèr  U  destruOionclt 
il  oMieore  priiedas  u^rckandiaesqa'cllts'oniHenèMHii»  el  (n. 
Inerte  de  la  Compagnie  a  ,  en  conséquence,  été  considérable. 
Lm  rap)>ori4  varient  sair  i'émndne  de  cette  peite,  qui  est 
de  S  1  èoo  miile  Kv.  sterling.    lias   l«iaas  ,  soies  écfues*, 
nankins  et  3o  mille  caifses  de  thé  vert,  soal  les  prîacî|ianx 
articles  oui  ontvié  délrnîls.  La  trésor  de  la  C<vnpagnSa  k  ^ 
été  sauve  et  mii  à  bord  des  vaisseaux.   La  perte  dei  snJTts'' 
anglaîi  «  Csîsant  ^e  mnmmtpcm  frhiiêgié  ^  a  été  três-p<  ti4o^ 
r«oeptée<^le  qnMi  poÂrronl  avoir  à  snpaortar  parlas  /adiitet'  - 
des  ^ui9i§»  on  êvcmiiy  fMrdtoMU  (  la^rcliands  responubàifc  )^  - 
lorsque  ceux-ci  auront  à  remplir    leurs  enftigemens  ;    }\$ 
sont  parmi  la»  principales  victinjes»  el  troïs  d'eiitr'èus  d6:rt' 
las  noms  sont  Monqua  ,  Chînqoa  et  PaiNithequa  .  ont  p*r(lu , 
diuon ,  Son  luiKa  iiv*    sterling.   40^00   chinois  orfc  1    pir 
cet  incendie,  ét^  privés  de  leurs  habitations  ^,  Ce  qui ,  c^V* 
tainemoat  J  eafc  att«4nia«».  de  4a  \érila,  côa sidérait t  Tîni-* 
suensité.de  U  popaUtion  de  Canton. 

Il  aat  esiîaiéquil  en  eoditriOi  millions  '<lè  frahics  pndr 
répaaar  les  dé»aHreS|  at  qu-il  faudra  plusieart  ann^s  airânC 
que  Canton  puisse  saprendre  sa  situation  primitive. 

SPECTACLES.  —  Ta isTix  des  Awn. 

ifaffi/«f,^Talnuu-*lAB*.TatiBoiiM7  . 

yoXrm  dîrett^r  de  spectacles  semble    p'rroïs  amr  éttidié 
h-i  ]iri'ce|)trs  poétiques  de  Binlean  ,  pour  les  appliquer  a  son 
aJiuiuistratiofi   théâtrale.    Depats  une  qoînsame  de  jours, 
surtout,  il  a  kU   nous  faire  |iasscr  successivemeot 
Du  grave  aa  4oex ,  da  plaÎMat  •■  sMr». 

A. peine  nvon^  nous  cessé  de  rire  avec  Monrose,  qne  nous 
sommes  appf  li*s  aui  plus  terribhîs  cl  aux  plus  douces  émo^ 
tiens  k  la  fois,  avec  Talma  el  aes  sublimes  et  pathéllqoei 
lirrtnrs»  avec-Madame  Vairoonsej,  jeune  el  belb»  et  digne 
df'jâ  de  se  niontrar  k  côté  du  plus  graiMl  tra|^iao  dont  b 
Kcne  frai^çaise  ait  pu  s'hooortT. 


it  les  couloirs,  le|  c^i^M  it  tontes  les  ave 
Uf .  Un  plaisant  prélMIit  qn*oa  acoalaît  fa 


T,lmM  f'm/|RurUnt  p..  ^^ ^^^i^m^ ^È^^ 
A  JHMHfar  fis' des  cris ,  ou  a  lafre  Yranlii  ifac* 
Ja^voS.^TH   est  narvenu  à  U  parfeclioa  àm-mmt 


«"n  lin  conservant  tbiij|a  sa  .. 

d'JKinjJrr  eit  EUf  4^  ce0x  qn'it  affeCtînmii; 


at 

mm 
alla 


acadebto 

.  •clniAal 

parce  qu'il  a  su   le  ramener  k  Ja  simplicité  «.an  aatarri» ' 

nobUsseet  SB  W||^t«.WW 

3u*iT  affectînnita  ])i  '  ^ 

,      _      ,      ,        e  profondes  «nd 

cm  n*«*t  (iHiînt  en  île       * 

vmi 

dire 

Piredm 

Dès  looglemi  Talraa  a  épuîsé  toutes 
rt  il  «er^îl  fupevflti  de  répéter  anrjl 
^tié  ^tie  i^er^apa  11  c  coairsie  plie 
p^*é  4n^^d|?iVawani.U#uffaida|il||.t<(>iqtMpt' 

^ua  ^*e  4tirprio  anaaaa. an . y ereâiiiiH t. wyj» 
(oîv,  Wl***  Vftlmoniey  ;  de  Ui  BânHlftjdiiitiAlJy^  ^<i 
^gance  de  teit  fiaaines,  et  de  l'espfcca  de  «agnir 
a«p«*ct«  On  a  étd  surpris  encore  4a.rMr  qnfvne  actrice  qni 
cômpfe  h  peine  un  an  de  «liéAtva^.  %i^  coii]frie.eff|9e„^e|l^da 
{uétrssi"  l'ensetnble  et  les  détails.de'4lfS.#us4^^RiM||MÙ^ 
:  cfnx  à'Aggrippùte  et  rfe  Cettmde.  Elle  a  regrel  ^fila  la 
plw^  fiîiorable  ,aj:en«l.  -Mlle.  Vaitaoaaer  •  W^pnMm!|«8p- 


•If 


noQC:^<ant  «I  songea*. çtfi>îîiwn,,.^ 
nilWste  irs  lealimens   en   appUudîssant  è    plosic 
4es  patiKgi^s  qui  fcffap|tenlle't^nf;'  Qmid  IfbneaaM 
nonce  ers   vest  1  '  .■•i-M,_ri»/     -.vu^^iiu^ 

BlAaftiwi-Toat .  'tt  'iwafltWaglté»  "y  1  «rn: 

Dh  périU  aa  la  fn«n  il  sraibls  épooTuitr. 

tonte    la  talte  a    marque  ce   meuirnl  per  dèn  e| 
mens  reilerft.  V 

'  Lé  plafsir  qne  nnos  fijt  la  pr^Knce  dé  Tâfotf  mdt  m 
'cepend;int  d*un  regret  bied   léjpttme  :   c'esl'&'lM  poawir 
^pmeadaiÎTt>r  cet  actçui;  subi im"!  sous  Tes  tralb   de  ^Ba. 

Maïs  id  pitce  qui  est  iniiori^nte  i  Pari),  peàt  •irt  r'*-'* 

en*  Blopnsnndie;*  ainsi  ce   qui   était  bonori  eomri'^~ 
Sparte,  était  souvent  réputé: crime  è' Aihèna^ 

'        SOUSCRIPTION    POCR  \IL  PUSn.- 

OFFERT    A    UX    CASOR  aSTUaiAlt* 
^..,  ,   Jftjaètae  fj'ste.  —  SovKàirrvMv  :  Iflf. 

Jwn«li.l|Mio«iif9U,  tnci^  «11^— Hard|b  iat|.--Ckavâiier  J 
A.  r^ool'i»^— A<  Ooerai^  — Cipelle-Je^moy.  em.---MNtM 'fïili^viWr, 

tâtwe. — ]>^itbitr«.*»HaiOK9«iL-jrea. — llaadoB,  scrg  — l 
T.  Dnrren. — ^llanU -<^Moalieii ,  ex-gran.-^Pontfli^Mia.- 
P.  Sflf  rt,  «h»t.^B<MUir.-^Cremr— L.  DcMt,  «éiA^^^P.  i 
qUfti.-'-LAtH^iiiiMSiaê,  €•▼.— 4>ttval,  gi 

Hl«baQH'L*c|»pif;  oIm*.— ll««,oh«si.^-«<AMMs^  Mfgy-^«afj^<^F«  1 
^11ii»îU|«c.  cLd«.-i-  E  OiciMln,  siML'— VsUoif  aîfj^,  chat.— Drhkaiiwav. 
4*.  ch'^f.^Eaat'Enuel,  terg  — A.  lUpeanoïc  jtone.^  BoataiBte  '' 
BoalciUr  jfnii*.-J)clATal. — l)«a«mit«— GbMm«afeaa.« 
tktirMAé  a1if*«  véiêr. — R0I7,  idrai.  -«-I>a4o«aia«,  Mila.  Iiaa| 
GunMmvI.^Toochet.  —  Leconie  fila.  -^  W,  Ualoooionae.^-^f .^ 
nma«  ^«-Hnpp^  — E.  Poucet. — M.  Fnti^asp^— -H.  Cîra«s.^laN*€hirls 
ft«ii«.^Aii|t.  Allard.— Al.  AlUrd  —T.  LaMieer.— J.  Devami — Hmf 
lot  lîti.— A.  Hjpeavme,  esHiai|E.«^V.  DaohasM» lbor.^^E.  aisàao^Aa- 
b«r.-  'Boacbrr,  ■Ap.-poeipw— E.  Laarcnl,  ciu.— J.  G  Coc«r-da Mfp  mm» 
dct  U|^h.^  Fenard,  rairail^.— Vanchrlle.—Mjiaîf.— ^.  ^tMil,  mw.^ 
rjrrisnlc  jrDDe  ^Berielte. — CuilCIt.— Dopetit  fils.— T. 
Thi'tBïi  jfitike.— Tbomai  alpé.— Terrier .-^Mer{«t.-«»V 
Eoutjffiy,— remer-Nca.-*ii.  MigDMi.— E.  Cttttîn,  v«t^n.- 
^^  pMwSt  erao*  ... 

f^e  SpmiM)rifi9urt.^RccapiiMlmiion  jas'fu^^'te^jomr't  a«i4t. 

(iàSCIfi  AWBACl) 


4mfl  i^Unp  if     . 


Cap 


103  |iam4?  vin"  drdihtfvre.  «--Roiliyer  jel 


"^     -^  €«MèSiW|i]««iv.— tS  csiàes  litt. 

'— liS^aifcéir'eàtr-d^h'îé. — X.  Cffcre.       ' 

I  caisse  «e'clîlftkâid'oies.'^&oi'are. 

■», 

Etienne  ,  ^e  ^  tontl. ,  caj^«  Zerftc), 
ven.  de  Bor<)eaui. 
'OeaM-tier,  Mv  f^avqoen. 
(         -         f^éàlafhaiettr$  ,  MM. 
f  ffi  fftli'  TÎn'.— ^PoiiUevë. 
iS  fAu  eeu-Je*vie:— LlMermîUe-. 
.a5  i^W  4ilo.-T-fiaipiiis^,      . 
ao  fùu  dilo.^^àu  porteur. 

igliJI^CÎtÂRG.  du  cl^afse-fiia^ée*  t^ii^a^lp^y 
P^tcibirey  vftfi  de  Bordeaux.    . 

' "^'tSv^hhr.tti,  Fàum.éux:.'    '  • 

,>  44  duo  diu.— Hébert  «tué. 

àjS  fi^  eiML'iileTÎe.^Ati  porteurp^ 


dé  Rottenlanif  ok,  de  :fromages  j.  icolle , 


cap.  Julienne ,  ven.  du  ïïavre, — Cbùr- 
tier-interprêtei,  Ji«  J»  Pel)ec»V-  * 

3  tierçoni  mangabêsei  —  7  ^|>oiiéAÙts 
duerciiroh.  —  5  dito  aU6/~'l^4 

.   .  ^  i^i^plw  b^is  d*êbène.-ra5  .^caûssea 

sayop— iÇdîto  diio.—gdito  dito. 

^•tS  dito  di(o.— «M  dito  dttb*.^ 

8 1  dito  Âlb.  —  Si  dhi6  *dtto .-^So 

^        aa^çs  salpAre. — A  ordre.     ' 


LUcet. 
^y^  CflAiie*  du  noyîre  laJertne-'Saf^itff  1 


y^  CbawO;'  Ai 'chaste**  marie  TEnfmni' 
Prodigue^  de  66  tomi.^  -cap.  Lcbras 
▼eo.  de  fiordeaut. 

G>urtîery  M.  Fauqueux. 

f       B^éçlamiÂPMrf.i  MM, 

161p.  f  Au.  jip.'-rHesbert .  aîaé. 

»5  Àla  «au-d^yif.'«^Âi|[{)Qjr.içur. ,,. 

^g^.ÇHAac    da  cliasse-ixunr&'r>/j!^tf- 

-  ^MmU^^  àià.fq  ioiim  ,  cap.  <if^Uf„p 
\  yen.  et  Bordeain» 

'^    ;    Courtier,  M.  F«iiqaeux. 
'   *'  '       ■  RMamaieursj  MM. 

t' vodf  Ats  'f  m.'— *P.  £.  IU>HUnd. 

-  <^Mti  «dito  -^fiecarpentier* 
sfiâ'Hdts  '^A,*-VîretHl^hétre. 

. . .   a  c^iJMMS.  dilo.-r'ldeRi. 

^^nHAECEM.  do  chasse^marëe  le  Ben^ 
Heioj^r^  cap.  Pocreau  ,  ven.  de  Bor- 
.-deavsto 

i    Gonrlier  ^  M.  Fauqneux, 
'-  r   '  Kéêlamateurs ,  MM. 

4!i  (&f;i.eaii-de-vie. — Ad  porteur. 
70  f4tS.'Tiu«r-U«^ire-^î)«I^P<MrU.  "^ 


Le  bricl  angMsf arfé-Btfili ,  c;  Cdirids^. 
ail.  à  Uftares  /  tbr  îest.    '  -     •     ' * 


PORT  DE  QUlLLÊÈEtï^:  '- 
•  ""  '    a!i  ût  -aS. 

Sontmôfir^f  éi  posés  au  port ^  à  la  nia" 
fï^e  du  nttttln  9-  €i  repartis  à  celle  du 
9ùir  t'  .  .  .,-,,  .:   ■    .    . 

L'Espoî r  0  ciqp.  T.emoine,  .-*--  TÂnrora  ^ 

<:ap.  Grifîfhbo.-*-nqMidi9-.çap«  Warrreà. 

Sont  arrfyéi  de  PW^MpUer  t 
le  JèaYi-lUiptîi lé ,  CM?;  L^êw.  ^ 
1^  Phi1(j>fHii'é ,'  ea^i' mmonN 
La  Rojàle-lfèiiise,  cap.  PosleK 
fy  Jëbhe-EDpbrome  ;  e«pt.  Troude. 
Là  jSociété ,  cap/LecoiAle. 
Là  feâhcf-t^an^dlBé ,'  clprSffredad. 
La  Louise  V  cai>.  PrOtitfslSc. 
hà  Pet{t^l..otiise ^  cép,  Germain*.. 
L*)!Kiu3ifblé-Pfé[rdè4cè,  cap.  Bîsson. 
•  l'Btièi?tiie;'^fcp.î  l;e^Jrt:.       ' 
Le  ChaWe^i  ^'.  €atoebOf»i  '     ' 


Aoao. 


«ap^'Vemi^iH,  veM^  I>oitken|aê.  >  •  !^nt  mpntfyeî  poiii^  la  mareé  Ou  !k5 
i  ;.  Coanrticfs,  MM.  Bbrdolte.      •:.■•■''.      '      "  ~  •  - 

5«V  hecto,  oharboii  dé  terré.— 4daieV*41 

Flar^. 

.,CpB,ipâuça/lf^Fauqjaéux^.  .  .  \  .  •  '  i 

s47  fftta .'iria'iiTpFÎperef.  -  •;  .-ii:   ■■:  •'  r  , 
:  9  ïù^  ivw.i^ Vf  OelâùDajr    ' 

Mb'CasaMJrdiie.r^A  nrditti*'. 


.    T         If,. 

ÇbâageA.  do  bruikl4i^ii4f^^.(;,.<v<>e,{, 
yeo.  de  Marseille.  ,    „      ^.[\,  ^j 
Courtier  ,  M^  Fauque^V  ■.'  • 
B^c^amhteurf^  9.VM' 
rS  f%ts   potasse  de  J^nssie:  r^  Riçlyli^ 
'  Auqaetin/ 

a8  avises  pierff s  a >?iiV'»«/,— 7»^!- , 
,93  caï^i^  savoo. — ^Bosrb^r«   ,. . 
17  bal.  galle  légère  9  6  fais  DuÔed*oIive. 

Breiteville  fils. 
4 :  barlq;  garance  inoulue.-*Iaa?aii. 
00  Ç«Î59l*s  ravoo, — Flory  el  fils, 
^ii'cai^s  savon. — Malfilalre. 
"lipl'barnft.  iiel  de  S9i|(]a^— 9^  caiim  sa- 
vou.— A  orJfe. 
29  caisses  suc  de  reglisse.— 7  fûts  boile 
d'oUve. — aS  barriquessel  de  soude. 
3i4  caisaes  savon. — Au  porteur. 


MOUVEMENT  DU  at  àV  94. 

havires  intrû. 
Le  Boom  baUlaiidais   C%a#le»-Pètrik«- 


ta  Jeuùe-Gastofly  C4p* 
li'Aitnbble;  <cap.  iloj. 
iM^Jàiem^éimis  cap<  Larjal. 
L'H«iire4ix<!£spQir,  aop^  Invacba. 
Làf  ^Qnll«lle•AlUf'uqr,,  «ap.  Dttv^. 
La  Fanny,  cap*  Gârsin*     . 
Im  \ictoire,r  cap.  Banal.  , 
L»  Mesaàgew^dùqp»  (Vag^a. 
Le  ijacL  bollandaÎB  Nifind^hap,  venr, 
d'AmsterdaiOy^cii^  .detfraïaagfis. 

\S0Àé  déicemM  dé  F'Uieépti&r  et-  po$it. 

I^  Pille-UniqoCf  bap.' Largooette* 
La  Bérénse,  cap.  GoYOQ. 
La  CoastiBUQce ,  cap.*  Daaet. 

PORT  DU  HAVBEà^ 

;f^  Crarg.  du  if  ici  tAffred ,  cap'tr 
l^bflUlj^  yen.  d^Cadil,  entré  le  as. 
Arm.  MV.  HagneTon  et'Fr^'nqae» 
G>ûrtier,    Bf»  Labbé. 

héclamateurs ,  MM. 

Bagnelon  et  Frauqiie^-r4^  barils  4  demi' 
pipes  vin.— 6  suFous  indigo. 

Lestapts  frères,  So  aurons  quinquina. 

Lan^vLl  neveu  et  couip.  .  9  balles  laine. 

Badel  et  Darlian  fils  aine ,  67  ban'Js  viu  , 
I  fAt  olives. 

Dales  jeune  et  conip. ,  17  cais.  quinquina. 

D.  Ancel  y  358  morceaux  6  paq.  cuivVe. 

G.  Prier  el  Prier  frères,  55  barils  4  de- 
mi-pipes vin  ,  4  barils  oHvesy.  irue  cais. 
coaniures. 

f.ahtire,  Dorey  el  LeinaisCre,  r  pipe  viu. 

V^  Le  Fetre  Romsac^Labatra^  cl 

^    eopip» ,  4  barils  wi«  '     ' 


F,  foctrtnt ,  I  b«ril  vîn» 
p.  HiUera*'Harin« ,  4  barUi  vîn. 
Villet  tt  Courioif  ,  i  b»riU  vio. 
Mirlin  ,  i   botte  cig^r^i» 
l^iubert,  t  c«ii.  jambons  «  iC  bariU  vÎki, 
A  ordre ,  6  birili  5  pip«t  vin ,  5  mailei 
cffeU- 

Guérîa  lie  Foocia  el  comp,  i  ggf  biiTM 

clain. 
Perlco  frerei  «t  cwnp. ,  o  pip^  huile* 
C.  Moî»MiLj«lfi««ia,ft  omit  viu. 
Aîclunt>Aaqaeliti  p  t   Wil   viii. 


Chârfement  du  chaiiA^rnsree  ^B^treux^ 
Haà&rd  cip.    Jetfii  Couillaud  ^   ven 
de  ta  Hochetle  ,  entre  re  maliii  i  coor- 
UeriiM*  Lacome^  tu  Hsvrt, 

BeçbcUt ,  6  fttUill^  eau-de-fit. 
Stiîlle  atnf  ,  4  0U  dilo. 
Ptediori  frâaa»,  m  dH«  dit*^ 
F.  Per(|iiar,  ii  flki  eav^de-vie. 
V%  G.  Uiffdôafii ,  8  barrî^.  vut. 


^en^i  r#fiieflWff#  é  f«  iaitt>^#4u  lf«we, 
le  1 


>  i5  baFlft  oolOD  L(wl*îaiw,  à  1  h,  ^a  c*^  dit9* 
»^  diio  dîio  Fwmiijbf  rf,  i  /  £r*  ^e&p  dite, 
4*  diiû  di«i  Gwg*»,,  à  «  fr»  17  o.  ifm,  diM. 

1 15  dite  diio  dî«*^  i  t  *>.  t«  c. ,  diio. 


PORT  DE  mit^lUE. 

ak ,  cap.  i.  Smmdrn  ,  ail.  à  H  le  Bout- 
bon  ;  le  Ddiipïiin  ,  cap.  P.  E.ilf  lulicr  ,  alL 
il  St^Thfimnt ,  le  navirt  aineriiain  ib.^ 
Uaiue,  cap.  T.  i.«M:tl ,  alJ^  a  Cli^rleiiou. 


Ml 

AVIS  DIVERS. 


vùwn-wmmM  ?MMf»j. 


BO  MTi^  dtf  11 

libvaiifvvh  htli.  ^ 

CN  prie  il  fnnpaa<iirÉipii  tptQTfp  d»  b 

Muttirv  •  M,  Mtâh:^  Jibrùnj  ra«  du  &ic,  n'*  |5. 
Il  j  ■ar«  dixJriVtcê  de  iMwftf^ap 

teint ,  mv^-  di-ii^  bon»  Ltvoir».  £Lb  cunutts  ca 
«IX  cuvfli ,  biiMt  nbjudièm  i^nudu  etlfcUte*^  lofi* 
!«•  ««icBillet  qlPNnîro»  m  U  mào^ikutitm  ém 
l«in«t;  un  uugaiin  à  diOfa««t  we  l»iigAr  k 
bail,    rtc,  ,  . 

S'pdrcMcf  i  Blbtal,  k  M.  LAANpt  PitIlKLIvi  , 
/Vf  itÏDt^BlieD  ,  B^.  I  a .  B 


Le  d^t  giadréi  .    paat  la 
dt  U  3tiAK4mtM€nr€  ,  «*t  1 
A  aoB«d,  chn  M.  Uooofiv  , 

Dr»    iooAHUpàie  ao«t    dtjblij 
conuiodilé  da    0«kiie  ; 

A.  f|a«l^^  d*B  Madim  ra 

dA«  Drapier»  I 
A  NcBfciiBtel.    eb^sMadMa 

A  BolWc.ebcf  H.  Qmtm^ 
au  Uji?re  f 

A  MeauTJUiwa, d 
eîer,  «vr  la   Place  ; 

A  LoBWm,  elWa  W.  Tauaar.  M|i», 
me  de  l*£eU»  ;  ^'^ 

A  ft(b«B?,  cèaa  M.  Çarà , 
de  U  Barrière, 


|ï^«««t«h«Blit4Màla 

IhI»  dt  i«r««  «t  h^ 
-    fJiM  «oodlo  «tt  fcfn»  de 
ilacaraitiBda. 

I  "  Tpaa  iiaM 


ItV  55.— A  loaer  praiiMi 

,^c  MAl&a:V,   him    dé^^rc», 

Mooi-aiho«d«i j  B<».  ai,  ae 

jcIi*  iibrif   k    coudkari    pb  avion  «    od*  t^Hc    -|m  -^.^   

■  toat  au  pr^HUi  T  et  âm  pUia^pïcd^  Au-dcmi*  ,         tlaeliUi  i  tbé  aa 
BB  luparUf   gffoûri.  ai  a»  b»  ,   ati  Bi«^atja  "^Wrlicp^ 
«t  an*  ^  V*;   db^  paiurail   t^ait^r  U^AnmaU^       Uat  iiU«  I  tittU  8a«« 
4n  iMiiier  f-t    du  magii^B*  S'adcaiifir  tiir  fm.  j ,  ,f4ail 
puar  kk  toir'  ai  aa  l#aàar,  jp  tliw, 


iiaeaatfi  .#<• 


a«B«iUpM«id'aaa 

ruB  d«  CriMa* ,  b*,  i  t^  IT.  GA.iaf  , 
Prbeiir,  procédera  A  l«  ^^ate 
Uirad«  diT«n  MEUBLES,  d^via 
CkûÎÈti 


*^.  è  |^>ai.i  ém 


m6i «nf^VV  da  erfa  «  bi 


ij»^ 


ma^^' 


grfeaie  labW  «a  j 


P4le  fmeimrm 

miné , 


cotnpDiê  d«  qiiin 


KDOVEILEg  DB  MltFt, 

^^00  mande  de  BoH^aui  que  ïe  brici* 
gocirlle  enhêriiurtit  dêiuàtê  ,  rrnlr^  en 
rivkèret  e»!  fa  Pcife^caji.  Hojipiall.  à 

Ce  n'e#t  pài  )a  Ste^-Vime,  d'ïtri ,  cam- 
iiT^  nn  Ta  annoncr  jitr  rrrrur,  niaii  !*£»- 
pérrtnce,  qui  a  fait  iiaiifrg^  lur  la  côte 


—  î.e  f!lu^b<-r-viii-W<iUJAlandt  ,  Cflpi 
Fi*<*-r,  pirli  de  .\I  ii*eiile  l**»ur  Aniilcr- 
ibin,  dvini  tout  lie  *ur  tl^A  rnrb^rt  el 
lïTrln  !i  1»  Ciiu^crnnil  ,  a  fjil  cùln  le  l~ 
l.*vrirr  ,  à  6  laiHir^  a  It  V44fiill  de  Bergen  , 
•  t  ^'é^i  rjij|»li  dVau.  L'i'quipage  a  êlr 
(Mlle. 


4'i^ret^iit  eenrihutéUemene  l«-tu-  «rtnpire  «  dam 
un  Dioment  oà  la  «atiation  da  U  i^aip^ra' 
lure  44t«loppe  de»  rWiatf  plua  ou  moÏDc 
jnieniei,  c'etl  biea  J'apoqa»  »aai  douve  Je 
Titre  cDDBitirc  au  pplUic  «  9ii  ^lutM  de  lui 
rappeler  le»  eOet»  D^uteurx  et  cettutm  de  U 
FATb:  PECTOIULË  BALSAHtQUi.  Pki^ 
«LC'ur*  [ournau&  d«  t»  C^klde  Tienncat  dVn 
f  iite  rdlA^  e«  d'c«  T«coMiB3«der  l'emploi, 
t^  GuM'  îHf  4if  Saitt^ ,  rédigée  par  de^ 
iM«d»:cifi»  dÎMiBgaéf ,  qui  aa  croitac  i|a*»uK 
rëtdliaci  de  ivip^tvût ,  »Vxpnaie«i  liaiî  1 
«  Od  raaiiï  detia«  joir»  là  Fdt0  pmtofmic 
-  Btthanmjum  de  M.  HiavAugataë  ,  phar- 
ii  tujcien  4e  $.   A*  1.  Men»e  i^ear  U  4u«| 

>  d'Angoutlme;   c'et:   lui  extr.iit  rapproalir 

■  de»  Bi<ttl*uri-i|ilaDtri  pfCtotuJrkqai ,  laiu 
«  echatilfcr,  app»i»e  kl  ^nintrs  de  lOttl  ai 
•  rci;id  l*eap#ctarBiiiia  pin»  faaile}  eiie  po»* 

■  «etie  aiie  «Tiveor   af^réaUe  »  et  ne  eomjeol 

>  au^aaeA  «iiba^aiCri  opjaG»«««  d«ni  V^ti\ 
p  toujours  tiomp^ui  Cl  iiiuvcAl  funtttep  m- 
■t  pmcure  poar  l'cN'diB^îre  qn'ua  »euiagfiacat 
f  mu  m  en  La  né;  rite  calmn  rirrii^itinfi  de  Ja 
i  e-^rge  ,  çitdrii  t'eoruuriatni ,  le»  rbauie» , 
i  tu. ,  ete«  t  etc.   « 

La  îuHe  répuiatioa  dont  fnuii  ceiie  Pitr 
rrcuiiiiaaiiJce  par  le»  plu*  habile»  uiédi  cm  » 
f'acctott  inu»  ïei  jr^uri ,  par  le  »ucc*'»  dt>oi 
w«n  it*age  rit  couriMilê  »  ri  la  ri^gne  ipiS  Ur 
ubrient*  »oil  mm  Fiance,  »oît  daa»  Ici  pwy* 
rirai<|ter»,  e»t  aae  pfcafa  aoa  éqoiioqu'' 
île  »0B  efliesend. 


Uor^ermmr*  dech 
dada  et  4^uÈ.  e«n 

Db  M  «Mapl^i  aa  eafeie  dbiéf 

giantrMgnadlapadaarfa», 
Hfvir  d*DVBa«ar«i  ditaa  1 

l'a»  t«lia  de  Jeoine  ,  â  l'a  ^ 

Cette  tente  ««ra  fjite^la  rà^adto  .  a««i 
ctauiae  M  eoaditioa»  ^ai  4 
ç«B-racbal  d'oorertniv, 

£*«  Coitàmifsmrr^  ^nVeae, 


THÉÂTRE  DES  ABT&. 

PoMrla  IrultièiBe  repHieaiallr>a  de  Jill^|| 
pff«ati«-r- aetcar  tragiqae  du  Tlnflirari 
çei#$  et  deaiadaïae  ratMst«fir 
roi  a  ii-a^jqne, 

C'HARfrAprr  db  la  ouadkiMm' 

Coméiie  en  S  ^ci^  »  de  iCefi  ' 


REGfJLtiS, 

Tr»(edie  iioa relie  en  S  attea 

Lacieii   Araaalu 
M-  Talma  r«-«ptjre  le  r ôiv  da  Jtd^ 
Mme  VaLaïuiiaa?  aclBi  d*Mitii^ 


It^guiuâ  , 

Mil. 

TalM. 

Mfifiliut  , 

Eeaatf. 

Fififiiits , 

Çpiaafta 

Flif^fiUM  , 

ll«chtu 

Âmitcmr 

D«r«iM  L  . 

Un   ^t^mmm  ^ 

HOIM^. 

Attiêtw , 

W»-. 

V.IMMMT, 

Cil.  DL(K>LËL  ,  IMPRIMEUR  i»  CARACTfiRES  ct  m  TA1LLË-D(K7CF ,  hw  Saivt-I^  ,  K*  34,  mh  u  ?4VM<»  , 


!-'.-, 


?nvni  niiii 


!>.'  »r!?    ;-«,Tv:t'! 


ri     %*^i«.    .  •  '^  ^^ 


"rTÇ"-* 


,"j^âV 


[l...^     J^^^- 


..■■■,  1 


i.' 


W.  lll.  — «••AlllVÉB. 


:   rLA.vIS^AGELLE, 

.   ,_  DE  LA  SEIWE-INEÉRIEURE. 

<M  s^ilNiiintwnr^Ar/'èbek  BaxssoT-TiiivA^ , .rdedc  Kiohelteu  , n^.  7*. ^ Au  HèVre ,  clin ëûAPEiix;)  roe  de  Parûp r-  ^.«te  ftn^J^  l%alrei  él 
Dtr^tean  des  Po&tes  ^u  l>jf|J^f1eArâ{,  —  U  |^i«df  J'AbouMueDf  «t  dv  i5fr.  cbiiqb'én jrmfcsfro ,  pour  Roaeh/et  iolrrSo  c/ par  la  poste. 

Le  duc  ne  se  r«buU*p%;  te»:  CMiaMÎIIers  ^  M  «em  fue 
de  seCrëles  espcr'ance» avaient  rendus {laMiimis  de  la  guerre, 
firent  agîr  ritiirigue  et  la  corruption.  D'abord  ,  ils  sentirent 
la  nécessité  de.  1  union  entr'-euxv^  fMUrtvinrent  è 'force  de 
concession ix^ciproques  àéteiudralMupsrivaUléf.  Un  sonneur 
qui  (il  le  disait  du  moins  lui- méune }  av^it.  quelque  talent 
et    quelque  coiiruge ,  fît  ,  à   prii  d*or,.lf|   ^çtiA:^  4t  te» 

SrévQiiiioQs.  Ces  prQiHi%re^  dîifiâulies  aipptanies,  on  travailla 
*ua  CQiujnuii  ocoord  à  gagner  le  p!u's  grand  nombre  des 
seigneurs;  on  distribua  les  ficft ,  les  honnears ,  les  privi- 
Irgcai,  l'argent  ;  et,  quand  ou  n'eut  plus  rien  &  donner, 
on  prouiit  de  larges  parts  dans  le  huiin  et  dans  let^  con- 
quêtes il  faire.  On  peut  voir  dans  les  chroniques  de  Nor- 
uiau^ie.le  naïf  détail  de»  séductions  employées  par  l'adroit 
Guillaume. 

.  lËfifiny  Terpéditiôn  mit  à  la  yoije  pS  les  {ionnanda  fvrent 
taîriqiirt^fs  dafti  îes  plaines  d*A^img  ;    Londres  ouvrit  ses 


.  pâi  GimîftAirti!î-iff-co^(2ti£HAirr. 


Guillnuine  médîlsiii«l»*^H»fiqttète'dé' TJkngletérre..  ... 

Lc»prâlMA|M»0aiaMiftflt^1'tfhie  -die  ciftlte  coireprise;  le  pape 
nvoy«  an  duc  ufi  éfënâard'  'qu^iT  avait  bçtti  et  une  charte 
'investiture.  Qn  prQ^larnail  que  cette  guerre  ét^t  june^ 
nerre  dé  refîgron,  rt  que  la  vicioire  asturrrait  le  triomphe 
e  la  foi  :  pi^  ^i>^iU«p«»  paria  autrement  8*4  se  ./fût  %gi 
'aller  réduira  ^as  ))ayena  ou  des  sclii^tnatiaues ,  et  cepeu- 
aut  tout  la  pajs  qa'on  se  proposait  d*envahir  était  catholique, 
t  les  coiiitiliHîona  d'Edward  ne   reçonnui^sâiei^t  que  c^tte 

Gbilbiume  disait  qu^ît    alait  s&r  4f  >  i*assentiui|çni  .  <^.  de 
I    coopération  de  iôua  les.  vrais -anglaia  ;  ni^is.  i   %e%  pr^  \ 
Liralifs  de  guerre. «..il  était    facile  tîe   juger  q<4e..  sa   plas 
;ninde  c<mfi<'nice  éiaîidans  ses  armesi' 

Il  lui 
ipe  da 
obligés  w 

'agissait    d^    défendre  la    territoire  du  pajs    Êbqlre  .  u^ 
invasion  étrangère.  .     .   .     ,.  .  .r^.  ,  .       ,    .. 

Qaéls  que  grossiers  que  fassent  ces  tems ,  ,|[e  iie.s<iia  i|aej- 
instinct  de  raîsol»ni(tarelllf'ayaU  fait  sentir  que  br  ca«i-- 
quite  ou  Tinlrrventjop  49m.  1^^  aiïaÂr<»..ia^iricfit^ft  d-cme 
autre  nltijob  IsoM  bîe».  .cqi^naaiideaà,.par<  l  ustérêt  ç^iiifraf 
du  peuple  ,1  et .  r}u'eJles/  sont  .  toujours  plus  pné^èuses'  qiie, 
»ntHbi<»8    aux  citoyens.  Aussi ,  pour  que    le-  seirvice  /oin- 


prol 


taire  fût  cbligitqire^ponr  .pn^i  sr^il>lftbl.a  ^AtPP^fï^e^  il,  rillait 
qae  lalffcRVfre  ^sj  l.>  çiierre  eût  été  reconnue  da us  l'assêm- 
lilée  générale^  et  ^u^  la  ,  la  guerre  eût  élp.  dédarée  iia-^. 
lionalc,  '  '   .      ,^n,     ^ 

GoilIaiiAiacraîffnah  que" rassemblée  rfl>epouîiâf  s^n'ptoj^t', 
^*^me  l'entreprise  d'une  ahïbition  particulière,  sa  As  utilité 
^"r  la  oatioA  ;  fl  eAt  bien  voulu  ie  'c|j'îp:*nsérk(f«5Ma*coh- 

auer;  niais  cdfii me  on  nécdnhafssdît  pas  encdre  les,  troupes 
<^es  et  permanentes >  comme  on  ne  sépa;'.iit  pas  la  qnaiitd 
^  Soldat  de  celle  de  citoyen  ,  il  fallait'  nécessairement  que 
^'^mblée  des  pairs  déclarât  la  guerre  obligatoire  pour 
^^^  les  citovens ,.  pour  que  le  prince  e&t  une  armée. 
Guillaume  "convoqua    donc  à    Lillebooiie   l'aisamblce   des 


^^^  de Norinaa^ie ,  et  proposa  Texpédition^d'Anglcterre.  Ce 
V^   ^vait  craint  arriVa;  tous  les  barons  l'écnerent    qu'ils 
Citaient  pas  obligés  de  suî%^re   t      ^ 
^'"'^ngtrâs  /  étiè  prDjii?l*\ïe  -^gaerr 


^»4»sé. 


e   duc    aux    ^xpédiiipnâ 
guerre  fott  finaninieoieiit  Ve- 


?^>tlrs  1  niiînàûmî&  fut  reconnu  roi  d'Angleterre  ;  jl'évAie-^ 
u  nî  ,    ^éliê\M>i|vbraine  raison  du  pfais  fort  »  prodama  la 
jujiticti    ^\  ia.  lé^ltiaiiié  de   so  11  :  entreprise ^.«•. 

GuUI^uine  prit  les  mesures  les  plus  énergiques  pour  aaiurer 
aa  conquête.  Les''  lois ,  les  jugemefis ,  les  actes ,  tout  dût 
âtredéiorinAis  rédigé  eh  langue  normande.  Il  ferma  le 
HUina^pitot  y  otf  assemblée  des  représentanr  de  la  nation  ; 
it  abolit'>tcs  «y^iftsli^ûllons  d'F^douard.y  ^t  nait  à  la  plaça  les 
îlisti^ultoH^  'fiTddâïrs  Dkns  la  divîsfbn  qu^i!  fil  des  terres, 
îlâttAbtÂiisVs  normands  tous  les  fi^is  de  dignité ,  et  ne 
Tàisia- adXy.pi'ôpndtaircs  ahgTai's  que  des  teaances  subalternes. 
TQus^Jea^ emplois  du  gôuyerhetnént  furent  occupés  par 
(ie&.  DoripjiBds,  ot  Hume  remn^c^ê  que  cj  fut  plus  de  cent 
asa après-  Id  conquête  ,  que ,  pour  la  première  fois,  un  an- 
glais (Be(!ket,'cllancelicr  ftous  Henri  H),  fut  promu  è  un 
emploi  con sidéra b'fèr.  \!e  cddquéra lit  voulut  •  en  an  mot, 
àifé  totit  'devint'  nQ^mand  en   Anglelerre. 

Certes  aVicuA  conquérant  n'avait  jamais  pris,  pour  cbangei' 
Tesprit  d'une  nation ,  de  moyens  plus  efficaces ,  en  apparence, 
que  de  renverser  la  constitution ,'  de  changer  l'état  des 
propn<?lés,  cditî  d^s'pcirsoftnes  ,'et  jnsqu*an  langage  même. 

Cependant  toutes  ces  précautions  oevaient  être  insiini- 
sanics.  Quepput  cii  effet  la' force  physique  contre  la  nalnre 
humaine ?.Qud  ressort  asses  piliksaét  pour  comprimer  l'es- 
prit, humain  et  la  force  iristinètivë  <k  sentimens  qtii  sont 
passés  dans  le  caractère  d'une  nation.  On  ne  détruit  pas  des 
idévs  à  eoU|\s  de  lah^es ,  et  Toà  né  conVertit  pas  les  esprits 
àrèc  de^ gâhlteli^ei.  i,  • 

Le  caractère  distinctif  des  anglais^  Tacite  Ta  rera;trqué  il 
y  a  bien  loii^iem',  est  la  hatne  la'  plus  piononcée  contre 


(x) 


toute  doinîimtîon  etrangm  n  la  If  nacil  dnns  h  r^'siMance.  , 

Lei  bftroni  ■nglai»'  furent  vaincu»  et  doii  doniplis.  Us  ' 
n'oublièrent  pm  leurs  ioaUtiitioiu  et  les  oiitiquc^  l.bcrlëï 
Mxonnes  ;  et 'louLea  lei  fois  ({u'iU  purent  éh^vcr  là  voîsi^re 
fiU  pour  lea  réclamer.  Tant  de  con^innrc  frappa  Ips  uar- 
niaads  eui-inémes,;  .^f  virent  bien  <|Ci*il  j  avait  nu  foncJ  de 
cea  iniliiutions  si  chéries ,  si  fortenifiit  rrvendiqiiMrs,  ()uf!l(fue 
cliose  de  birn  latisfaifant' pour  h  n.iiure  lininiin<',  cl  tel 
en  fut  le  fMUVoîr  aur  cm  ême!l  généreuses  qui  s'unirent  au  s 
aiiglaia  pour  les  rcconauérir. 

Une  première  tentative  eut  lieu  soni  Henry  I",  :  elle  fut 
liaureusa ,  et  les  barons  obtinrent  rctte  cli.irtè  d»*  i  io'>«  <|ui 
abolit  des  sujctîoiif  avîSîss.intfs ,  et  met  a  In  p'a^je  les  Jroil:» 
les  plus  piC(i('MS  de   la  liberté. 

GeH«  <:Ji.'irU!  fut  rendue  commune  à  la  NnmiAnrlio  cl  h 
l'Ao^letefre  :  étrange  réiultAt  de»  rigueurs  de  Ctuil!aume*Ie- 
Couquéfant  contre  les  înMlénrionv  tJ'Irdward  ;  sa  potîtif|ne 
aveugle  el  passionnée  contribua  puissamnienl  à  naturaliser  en 
Nornatidie  les.  libertés  qu'il  avait  si  sévèrement  proscrites 
en  Angleterre! 

Les  cirrodsiances  étant  de ve^n^  plus  favom blés  aux  rois, 
Tïenrj  |", .  lui-même  et  ses  siicpejsmrs  ,  firent  loos  leurs 
efforts  pour  abolit* 'celte' cha ri r.  Tls>rt  $up}>rimcront  tous 
li*s  cxempl^ii^i,  C(  JVn" ffit'' ^li*^  nVn  étnit  éciiappt*  qu*ua 
seul  ,  oublié  au  fona  ad  'cliaitn<'r  d'nâo/abbayt*  ,  iorM|ue, 
sous  le  roi  Jean ,  tel  b.trons  ani^lais  se  souirvèrent  de  nou- 
veau pour  rfclaiffier  enoorc  ies  wicieniies  friNiciiises  de  la 
nation. 

Alors  reparut  la  charte 'de  t«9Si  et  ce  fut.  sur  ses  di*;* 
positions  r\ne  fnt  calquée  la  uratitlp  cb.:rie  qui ,  mi5eau«stf6t 
sous  \k  saufe«ga9felc  du  cnractêre   nation.il,    et   pî.irre   d-ms 

tfiiHei  iei  Éinei,  À ,lj|fe'.L„iL'^i£21!r*  *^^  *""^'"  '^'^  ''*  violent p,' 
a:«sura  désormais  et  pour^oa|onnnâ  IÇB^flé  tie  rAn^Mere*. 
contre  les  tnitilives  du  pouvoir  et  de»  factions  iniëneurcf,  et 
contre  les  invasions  étrangères.  ^'' 

NAtPRACé;  ■         « 

Le  ChnrlfS'MîUf  se  trouvant  le  îi  mai  i8i?.  ,  h  l'em- 
Ikouchure  de  la  rivière  d'Ougli  ,  eut  uiie  rmile  iifiireuy  iu|-  I 
qu*au  14.  Ce  jour-là  il  fut  assailli  d'un  ouragan  du  S-fc  ,  |  " 
accopipaijiic  d'une  lame  alTrousc  ;  le  thnrlos'^Mll  fatiguait 
cxlrêmement  et  fiiisait  beeuconp  dVau  ,  le$  p(ini|>es  ce  cr»* 
fcèreiic  de  travailler  jusqu'au  samedi  i^v  ,  saun  qu  ou  parvint 
tpu^fois  h  tenir  la  cale  franche,  i.c  diiuancbe  17  ,  il  devint 
évident  que  tnil^é  tons  les  ejRvrls,  le  vaisseau  était  sur  le 
point  de  couler  Ins.  Le  capilnin^  prit  <Ionc  les  mesures  ué- 
çL's>aSres  pour  «au ver  son  équipage  ^  les  ancres  furent  coupées 
et  les  batraui  préwarà  «  ipaia  4»  gro«srur  épouvantable  de  la 
loer  ,6tJ  touie  i<ltede  les  mettre  a  l'eau,  l'our  surcroît  d'in- 
fortune, la  leiae  horrible  qui  di-fcrlnît  sans  cesse  sur  le 
ChurieS'Mîfi^  s'opposait  à  ce  qu'on  ouvrît  If  s  écoulilles,  pour 
)«lter  la  c.irgaison  à  la  mer  et  all«*ger  ainsi  le  navire;  enfin 
le  cutter ,  la  meilleure  emb^ircation  qu*on  rut  à  bord  ,  fut 
eiuporlc.  Aucune  dcKription  ne  s.iur.iit  d*' peindre  la  situa- 
tion critique  des  malheureux  qui  attendirent  leur  dtfrnicr 
iu»tant  pendant  toute  la  nuit  du  diiuani  be. 

I  e  lundi  tiiatiii ,  vers  cinq  heures  ,  eu  voidmt  ouvrir  une 
petite  écoctille,  le  vaisseau  déjà  plein  d'eau  f;onIai[  bas  ;  la 
ti'ireur,  le  désespoir  se  prij^nirent  sur  tous  les  vi*os«5.  L^i 
teule  res<ouri:e  était  de  mettre  les  embarcations  à  la  mer  ;  le 
j;rjn4l  U:ite.iu  se  brisa  dans  l'opération.  On  descendit  ensuite 
un  pet.l  rni.ot  su5p«*ndu  au-dessous  de  la  poupe  ;  il 
rryiil  une  fiiunie,  son  enfant  et  quatre  on  cinq  hommes; 
iLais  au  moment  oii  on  ramenait  «  il  chavira  ;  la  femme , 
Ivnfaiitri  i\ru\  matelot»  j  perdirent  Ij  vie. 

II  rrsl.til  pour  toute   cmb'rcaiion  un  bateau  petit,  vieux 
•  et  eu  SI   ni.iuwus  état,  que  pcrfOiine  n*o>ait  s*y  coulïer.  En- 

fiM  ,  11*  Mto-id  tiilkier  et  un  cipn«se  y  dc^Kendiilnt ,  et  le  ca- 
tLiiur,  asiuté  de  pluMoars  autres  personnes,  couivi  les  pa- 
ji.»,  lu.'isun  dos  bordages  était  défuncé  avant  qu  il  eût  pu 

n.'icr  la  baotlie  du  navire.  Le  bateau  alla  bieiilôl  eadcri\e;    [ 


hearausemntdet  iadtviJut  h  bord  du  Chttt^l&uftUI ' 
rent  des  citroiiillea  su«paiiducs  à  la  poupe;  te  fécond 
parv  iMà.les  recueillir  9  et  4.^u|u.vfr.fa  laéme  téi&i  hr«Éi 
oiers,  deux  matelots  et  un  mousse,  '  .     *'       ""  ''''"  *'■*''' 

C'^pendant  le  bateau  se  trouvait  à  odè  cerUîde  iK^aèèM* 
navire.  Le  capitaine  ,  voyant  qu^îl  restait  peu  d'cepoîr  dt 
sauver  ce  4«;ruier,  non  plus  que  sa  cargaiiod ,  IÀMb  ] 


le  plat-f>ord,  et  «e  dirigea  h  h  uAge  tert  le  tmiên^, 9il^ii 
prviiit  à  A\ittr  •sec  l'aida  de  ceux  ^1*4  tumpI^ïi.  

Le  ti*ndî  an' mai,  à  8  heures  Dir»it)S  qujtifju>'i  mioutti  , 
le  ChnrîcS'Wiïl ^  coula  bas  avec  les  lolaanidis.  perso^tntt 
r(ifu|;iées  sur  sa  poupe-;  quatre  miiMibef.aptr* ,  laut  avait 
disparu.  I.cs  sept' info  M  unes,  à  bord  du  ca^oi  (mut  el  IrApt 
k  qiKiffre  ou  cirrq'  ceitH  millrs  de  la  tertc*  la  f\m  pto<ï;b^  ^  abaè* 
doniKM  aux  fureurs  d*uue  mer  courroucée^  haha  ftÂjrrs  ^ivln 
que  quelques  citrouilles  ,  el  dt.'nuél  it^^i  ^%m>  cçiyp^s  pésr 
se  diriger,  iiiireill' le  cap  an  veilt  et  k  ta  cier  j,  courmiH  ^An 
uorti,  dans  l'e^poîr  de  rencontrer  qupiqoe  j^ivtre  ou  la 
terre.  Ils  continuërcnt  à  marcher  «bni  ccUe  dirrcilnniâi* 
qu'au  a5,  qne  se  trouvant  à  qnela«ie  di^lsik^e  40  Urce  MU 
p^ode  uoiré  {  bliick  pagodtt  ) ,  ils  44<:^uvrin*iif  9  afct  ifr' 
]oieextVume  une  ^'Wile';  à  11  heuije»  cl  ijtr^U^  |li  alîtiS^- 
cent  le  Scjihe  ,  brick  français  ,  dont  le  tomTn:ii>J4i^ïi  U«  ae* 
cueillit  avec  beaoéoup  d'huoimilé  ,.H  Lcp^r  p^oilign^  ^ouiàtJ 
soins.  Ce  fut  la  providence  qui  les  pou  Ma  de  ^e  «  oir  .  rar , 
exposés  depins  cinq  jèars  datts  un  kalewi  d^kouTuM  ,  detafei# , 
à  cliaquc  iostant.  mondés;  sans  eau  ,  sanp  prj^viMOiu  et  uns 
comnai,  et  n'ayant  pour  toutes  provisions  que  quelque!  ci- 
trouilles; ils  se  trouvaient  dans  un  lei.ét^tdu  fiai  blesse  ,  ^m» 

ur  de  pSûi  daua  tetie  situation  «  e&l  été  If  dernier  pÉur 


jour 
tons* 


(  Extnii  ttu  JowTMalde^^ F'i^afféi.}^ 


%«M%%«%/^ 


r. 


—  Vtï  commerçant  qoî  'ie  trouvait  vendredi  dernier  à  la 
hnlle  aux  toiles,  a  été  entpéifffiê  par  ses  t-mpoigneurs  nain- 
kU,  ^leudaivt  (ui'il  f'oceupmi  d'affaires.  On  prétend  que  c*r>l 
pÂur  ^vcér  Éîaïif^é' à  Tappel^i  du  poste  pour  lequel  il  UTait 
été  commandé. 

— La  note  suivante  a  éié|>i»Wiée  dan«  leik  Âffichetde  Aor» 
'  lKuH.e  t  ' eesuma  pouvant  servir  d'averti s>era**nt  aux    jeunet 
pilotîns  qui,  à    Dord    des   bâtimens,  sont  chargea  du   aura 
de  Vhabitacle  qui  renferme  la  -boussele  l 

»  Le  pouvoir  inagn<*tique  de  l'aignille  d*n!i  comput  sera 
détniît  on  changé,  étant  tooclié  par  le  juft  d*un  oîgneu. 
Ce  fait  peut  sembler  frivole  ou  ridicule;  miis  rtdMrcfaê 
avec  soin ,  il  pourrait  conluire  à  des  conséquences  ausa 
étonnantes  que   l'aimant   lu-'-niême.  ■ 

Voil.'i  une  nouvelle  propriété  de  l'oignon  découverle eucere 
&  Pordé.iut,  piys  de  Moniaf<*ne  et  de  M.  de  KurceMui. 
L  aîl ,  nrolKihlement ,  a  nue  influence  aussi  directe  Mr  Fui* 
ma'nl.  Le  barde  dr«  la  Réole  a  ratécello^là;  niaiau  lu  ■ecunde 
édition  it  sera  plus  heureux. 

—  Les  auteurs  de  plusieurs  désordres  du  jour  ont,  dîl-ea^ 
changé  d*état,  et  se  sont  mis  dans  la  justice.  Hou»  peureas 
assurer,   pourtant,   qu'ils  ne  seront  jamais  fiwmés^ 

—  M.  de  Boynes  qui  s'ap|)elaît  Rourgeots  de  son  adoi  de  b- 
mille,  fut  renvoyé  du  mmistère  en  f^S.  Il  était  d'un  ca- 
ractère plus  si?vère  qu*iulè^re,  plus  défiatit  qn*actT.  Ou  ue 
rairnail  pas,  et  à  II  nouvelle  de  sa  cliAte  prochsine,'  eu  It 
contre  lui  plusieurs  vaudevilles,  dans  lesquels  nous  dlereaa 

celui-ci  :* 

«  Ou  rti  du  niiiii«tfr  nflurg^cois 

It   Q'ie  chacun  abaudoonc, 
»   Pour  n'avoir,  duni  ton»  tes  «mplois  , 

«*  Fait  p1ai«ir  à  pertoani*. 
9  Ja  croi»  c|iM  c*est  injn^tcoiriit 

»  Qii«  al  fiut  oD  le  fioadr  ; 
a   Car  il  ^a   (*irt  »  rn  «  f a  .ilUnt  • 

»   PUiftic  il  tuoi  le  noadr. 

Ost  bien  de  M.  Doynes  qu*il  est  quesliou  ici.  II  e»t  bel 
de  le  r-^pp^'ler  , 

«  Cai  no»  Icclears  p<iar raient  néaDmoini  a  y  tromper.  » 


(5 
—•Il  fat  fneatbDi^fta  HAvra  ,  d'une  paire  de  pifloleii 
qoîi  49ivfOt  .9\kjf  .h   la  irféme  adreMe"^  île  .'^etf  ^imrtj 
le^nel  <Mi  fouaçnt  k  Rouen,  cht»  M;*  He»rf  iKhilaroel.  J^ r 
âoufcription  sera  oûvèrie  Incfe^gammeiH  fto  eabiaet  liilérai«a^ 

I  .".:  .SRECTACtEiS.  —  Tbéatee  des  Arts.- 

.Jlé§mluêi  «««^TVoiBièiw  RepréMoUlion  de  Talma. — M*^.Tk1à&onvfy; 

JRîeQ  ne  prbuVô  01  terne  la  fécondiiê  et  les  rQ|sbiirc?8^né- 
ppmt^Iet' da  talénl  de  Talion,. qneie  r6le  de  fiegulus.  fie 
caractère  ^est'  iinît]iie-  à  la  scène  :  il  a  fallu  tout  créer  pour  le 
répréseniter  avec  tëriré  et  aucoue  de  ses  nuances  ne  rappelle 
les  rèles  4ei^if  lesquels  ntttre  grand  iragédiei>  ;  sVsi  montré. 
mais  le  èaptîf  deCafthngv  se  trouve  p«Qdaqt  tou.t  le'.drarâe 
a  pen  prWdaiis'ia  nv^me  situatfon.  G*esl  toujours  un  ncrc 
atis^HsèïiNfeC'lé  devoir  d^nn  citoyen,  on  un  citoyen  lut- 
tant contri  les  sent iinens  d'un  père*  Il  fallait  des  inoyrhs 
îfn\rueMses  dèns  1^ci«ur,  pour  varier  r.unirormité  qui  pou- 
vait résulUr  de  cette  circonstance ,  et  bi«n  de  Tari  dans  le 
poète  ftOilr"cacber' itf  monotonie  du  sujet.  Le  génie  de  l*un 
et  de^^iotM' 'ift yobi^  à  tout;  «t  Ton  peut  avec  rai&on  ap- 
pTIffiicr  â^Talâiif  rié(iî^rap)ie  buême  de  la  pièce  :  Mens  pra^ 
%'i'iaKrgâïV'   ''    '  :.....  ,      ..      .    / 

NfadàiWè  Vïr|tnttrî)e<!)r  a  ett/dna  motiyrmeu/^  pathétiques  dans 
le  trô!«  J'iZ/rfftV.  EsïWseeonde  srè»^  du  iroiiièine  ^cte  ^  f  ii 
^a  pi ''té,  i^Halt'  Inî  VRiipire  le  ^léiir  ^'accotapa^iicr  son  |^êrt^ 
d.ins  les  cacliots  deGirthage,  a  excité  mieux  que  des  ap|JÎ^it- 
di>6Cinens  :  efle  ^  Attendri,  pat  ce  que  M™',  Yalrt)t>ïtE*^y  a 
des  uibinens  d*îïl>«inHon  ok  elle  oublie  jivqu'anx  Irçûtis  de 
Part,  nmir  n'e  *re  qu€'<cO'4|a*eIle  &ent  eJlp-mêine,  C'est  là 
iei  friiHs  d<!'  la  èbtitie '^cole^.  ort  |>Ujlot  cj^st  l-^  natufo, 
LVutréc  de  celte  belle  actrice  a  été  applaudie;   et  qu'elle.; 


MWftW 


) 

.<  ne  s'y  trompe  pas  1  c'est  jine  grande  faveur  à  Ronen  pour 
'.les nouveaux  artistes;  mais  M"^'.  Valmonsey  a  déjà  obtenu 
,dro^  de  bourgeoisie  dans  notre  vvlf^. 

.(^S  sentîmeos  hobles   exprime^  daira  eétlfr  tragédie  »  ont 
;  été, vîviîmen.t  accueillis.  Ce  beati  Ver»?  ' 

•.  r<  On  détroit  one  «rmce,  un  p«a^jie  éîiVifMUMtélI  ») 

a  prodi  tt  nne  sensatipu  générale.  C'es\  l'effet  cte  tnofes  ?es 
grai»4ei  vérités  exprimées  uoLleinent.  Mais  ces  applaudÎMie- 
nieiis,  pour  citre  toujours  mérités,  sur-tout  quand  Talm<i 
]>arley.D'eo  sont  pas  moins  ipdisçrels.  Cest  an  milieu  des 
plus  belles  tirades,  dans  IVnJroît  lé  plus  pathétique  der 
scènes  1rs  plus  remarquables ,  que  fon  entend  d'éternelles 
mains  tout  interrompra ,  pour  couvrir,  |)ar  un  bruit -affrenx, 
la  voix  d'uu  acteur  dont  tous  les  vrais  connaisseurs  reeiieîfl«nt 
avidfmeîit  les  paroles.  C'est  faire  preuve  d* enthousiasme  yMiis 
doute  ;  ronis  ce  n'eat  pas  faire  preuve  de  goAî. 

(1  est  juste  de  féliciter  Ernest  sur  quelques  passages  dé- 
cbmës  avec  naturel  et  énergie.  Sa  mémoire  sur»toHt  n'a 
pas  foilli.  On  ne  peut  pas  en  dire  autniit  de  nos  antres 
acteurs  ;  mais  ils  n!en  ont  pas  moins  rivalfsé  -de  ieèle ,  et 
auelquefois  même  de  talent.  Ch&rdôii  ,  Astnic  ,  Pougaud 
raisaicut  des  sénateur^,  I^.  ^jul^lic.  a  jvu  avec  i^laîsir  ces  ar- 
ttsies  cofiiribuer,  (W  nûeux  qui  leiir  ii  jAe''t>6ss?bîe,  à  ftou- 

ner  un  certaia  f/^coriiifi  au, sénat  du  i!eiypre*r6i\ 

_^  -•■■"*-...   « 

SOUSCRIPTION    tOCjA'JLEFCS^^ 

OFFEar-AfVlV    GilAE/lfATÎo.VAL.  , 

■"  •'..■■'      f 

,Lef4g^«  capor.  de  can. — A,  Sereville. — C.  Renanli. — P.  MuloL-^ODin, 
gréa. — Uomiuijt— Chaaretf  o'kat.-^Vte^Wr,  «bal.-4^C.  Lioreni,  greii. 

.    ^  Soascriifteiirs.'^fiécapiïutàîPèH  ]ufitf9L^à\ce  j^ur  i  a,i57. 

^(i^aui^.A.UEMAiii.  ; 


sasqnqs 


".!."1"1I'I    ,    ,^..     1, 


tymmct  d 


PORT  DE  ROUEN. 


BIOUVEME^rr  ou  ai  au  a5. 
IVAVIAES    ÎNTatS. 

Le  sloop  la  Pélagie,  c.  Boifsaye ,  de  I9 
tonné,  V.  d'fionfleur,  cli«  d'eau-de-vte. 

Le  brick  le  César,  c.  Juhel ,  de53  tonn. , 
T.  de  Rotterdam  ,  cb.  de  garance,  céruse. 

Le  sloop  l'Kugénie ,  cw  (îondouîn,  de  2tS 
tonn. ,  V.  de  Londres ,  ch.  d'outils>  plomb 
cl  planches. 

Le  sloop  la  Marie-Marthe  ,  c.  Pognon  , 
de  2g  tonn. ,  v.  d'Honflt^ur,  ch.  de  cidre. 

I#e  sloop  l'Agile,  c.  Frîgoult.de24  ton., 
V.  de  Dunkeroue ,  cb   de  bouille. 

Le  sloop  le  Jcune-nrnry  ,  c  Paniel ,  de 
ao  tonn,,  v.  de.Birfleur ,  cb.  de  coton 
«lé.. 

NAViBES  rxrÉDiÉs. 

La  fifoëlelte  ang'aisc  L-berly,  c.  Aldridge^ 
•M-  à  l^ndres,  sur  lest. 

Le  chaSbC- 111.1  rf.?  la  Mr.rio-Anne,  cap. 
Q>into,  ail.  à  I-crdcaiix,  f»ur  leU. 

Le  sloop  le  S.înf-  la*  q»  os ,  c.  Poitevin, 
dll.  à  Coen  ,  ch.  Je  plAîro  ,  f.iyence,  aluu. 

Le  brick  If  Pu  ne  ,  c.  <;î  -  Mer,  ail. 
èSaint-Bri':.ï  cl  l.t'Ô^iî  >  th.  rte  pieriei^ 
ii|f>uLcie^- 


Le.  ^oçp  r^lisiibeth''>.«ftp.  -Oosse  ,.alL.. 
au  iLivr^ ,  di.  terre  à  sncre^  ■ 

1^  sloop, le  Zélé  f  onp.i'Gcorgetle  |  ail. 
à  CJbeibourg,,  cb.  épicerie 

Le  sIcK^p  le  Jeune*Henri  ^  <:ap.  .Dani.c]  , 
ail«  à  Baiflçiir,  sur  lest.  ... 

Le  cbas^e-inarée  hi  RonnoDésiiée,  c- 
QuivOFon,  ail.  k  Bordeaux;  mu?  I^U. 

Le  chasse-maréo:.  la  Marie- Jpseplie  » 
qap*  Mabéji/alL  à  Marennes,  Siu*  lc^l« 
.  il - 

.     PORT  DU  HAVRE. 

Le  sloop  l'Adélaïde ,  cap.  Veruce» ,  reni. 
de  Rouen,  ch.   plâtres 

Le. sloop  la  Belle-Rose  /  cap.'Lncas  , 
ven,  de  Rouen  »  ch.  plâtre. 

Le  sloop  ,  la  Petit e-T.buise  ,  cap.  Grer- 
maîii ,  ven.  de  Âoucn  ,  sur  lest. 

Le  troii-mâts  américain  le  Marmion*, 
cap.  ilan'kins  ,  ven.  de  New-Yorck,  ch. 
coton. 

Le  trois-mâts  la  Henriette  .  cap.  De- 
joli  ,  ven,  de  Bourbon  ,  ch,  sucre  café. 

Le  sloop  l'Auguste  ,  cap.  Banbiue  ,  v. 
de   Roueo,  sur  lest. 

Le  sloop  iq  Rosalîe-Louîse  »  c.Fote1| 
vrii.    de  laotien  ,  ch.  b*>î<. 

1^1  go-'îlelle  la  Philippine,  càp.  Corset, 
v?u.  de  Rouen  ,  cb.  blocs. 


Sont  tùriU . 

Le  sloop  ratroBi^e)le9.,cap^  topsent , 
a!T.  à  Rouen^cli.  t.abaç« 

Le'  trois-tnAta  am^iciû?.  U  I^eyis  >  cap. 
Skiddy  ,  ail.  A  KevvjiYprck,  cl.bipIpUge. 

La  g^eiette  amacicaîna  le  .i^ç^ebger, 
cap,  Basin ,  alL  è  Bordf^  «  /sur  lest. 

i^e  stoo»  l'Ëiiia^ih  t.,.çap..  Dul^amrl  , 
ail.  h  St.**Valeryf-!S^r-^mni&e  f  ch.  potasse. 
'  Le 'brick  anglais  l'Alouso,  caji.^kcr  , 
ail.  à  Londreaf  /ipr  lest. 


Noie  des  Ventes  recnellHes  à  la  Bourse 
du  /MiTé»,  /e^ii  mars^ 

%%  sorons  cochqniPe  grise,  à  28  f.  acq. 
fiBsars  cafti  .St-Domingtié  >    à  1  fr.   91 

•cent.   .1/4.  dito!.  • 
*  60  milliers  diio  di|o,  à  1  f..QOC.  dilo. 
I  ly  ballet  co^on  Geofgie,   a  i  f.  Oo  C.  ^* 
5o  dite  dito  Louisiauej  à  1  f.  46  c  1/4 
dito.     . 


PORT  DE  MARSEILLE. 
Dn  i5  «M  16,  s^fki  enirty. 
les  Tfrpîs-Ainîs,   rt.ip.  Thnro.    ven.  de 

bvfla  ,  v(ii.  Ju  l   ii.t-LVnis. 


POHT  DE  QUIUJSDSUF. 

s3  et  a4- 
Sont  moniés  à  la  marée  : 
L* Auguste  ,    cap.    Deiaunajr. 

Sont  arrî^és  ie  J^illeifiuer  : 

La  Nymphe,  cap.  iJeconinal. 
La  (ieorgeita  ,   cap.  £»l  ot. 
La  Boiiiie-Mère ,  cap.   Mouaicr. 
1^  Jcrôme  ,  cap.  Pectiot. 
Le  Kequin ,   cap.    Sésc. 
-  Le  Succêi  ,  cap.  Martia, 
La  Victoire-Birn-Aiinëet  c.  Hazurier. 
L'EliMbcth  I  cap.  Larckevaau. 
La  llaric-Lonifte',  cap.    Picol. 
La  Pélagie ,  cap.   Du|K>al. 
L'Amitié,  cap.    Dtlloii. 

Sont  montée  et  po»é»t 

I«e  Metiiger  ,  cap,  Vagnon. 
Le  César  •    cap.    l'Hermite. 
L'Aiiuable-Suciétês  cap.    Darlan. 
La  Boiine-Hèrë  ,    cap.  Guillot. 

i/'etu  £.Ouusi^  peiU  frais.) 

PORT  DE  DUNKEBQCË. 

Sont  entre»  ea  ce  port  iaaoftvitec  ci-aprwi 
le  21  ,  ihe  Wiiislindata,  anglai»,  c. 

Horris,  \eii.ila  Douvrvttavttc  a3clievauft. 
L'iîi-iMfti  t  cap.  Ikaaac ,  vcn«  im  Uor- 

laix  I  avec  beurre  el  uiial. 

BHEST. 

Dam  la  ooit  du  9  air  ro  mars  cou 
laiit ,  un  navire  américain  ,  la  SjrèitUj 
parti  rccemmeut  da  Havre,  avec  un 
cli.irgfriieut  considérable  de  denrées  et 
111  irch»ndiKC9  françaises  qui  avaient  rtçd 
la  deilinntion  de  Charles tOH  ,  tf  naufragé 
frur  la  cùie  de  Correjoui ,  à  une  lieue , 
à  pou  près  ,  en  mer.  Des  dix -sept 
hommes  qui  coiki|>osaient  iVqufpage  , 
quatre  seulement  mit  eu  le  bon  lieu  r  de 
M*  sauver  sur  les  débri»  du  bàiiiueut.  Peu 
cl  ohjcts  sont  venus  à  la  côté,  et  la  plus 
f*rauJe  partie  de  la  cargaison  parait 
avoir  ère  portée  au  loin  par  l^s  vents 
qui  régnaient.  Néan moins  ,  toutes  les 
yrécautibfis  ont  élij  prises  pour  garantir 
(lu  pillage  ce  qae  la  marée  pourrait  en- 
core jetrr  sur  le  rtrage ,  et  des  sccouii 
(Ye  tout  geure  ont  été  prodigues  aui 
ijulhetiraux  naufragés. 

<— Dans  la  unir  du  ^  au  8  de  ce 
jiini-.  ,  \v  cli;ib>c  -  marée  VE^pvnincr  , 
«rLltl  ,  s>sl  perdu  corps  et  bieus  sur 
Jc5  rochers  de  -âyon. 

NOUVELLES  DE  MER. 

1.0  navire  ^A^•xau''re  ,  cap.  Lrfcbvre, 
iu-iuit^urs  MM.  Evriès  frères  el  coiup.  , 
I  >l  .irri\c  le  vl'î  janvier  on  la  ville  des 
r.ilti|p|  '/jriiiidf— rai:arfe),  d'oli  il  allait 
ir|i.-irlir   p'iur   M.ir.iuljani. 

— I';r  lettre  de  Uirat,  du  17  courant, 
MM.  J>ivirrc  fti-ros  ,  a|q>rrnncnt  rii<*ii- 
rr^u^r  ariiviV  anJit  liru  ,  du  iinvire  l'A- 
'liille,  CDp.  Bon zans,  parti  du  Hj\relc 
i3   dt  ce   mois» 


— Lt  cliT^e-m-irce  h-ls  Trell^pianei , 

sorti  ch  Hédon  av^x  Lii|iciHij|lilfn^  ^ 
bon  à%  cooftrucù^'n,  m  ^'t  i<wrfrt|e  le 
7  msrf,  fitt  lk»Î^Viuét ,  oMaida  ^i» 
Vi<,  pir»  Jas  Sables.  Le  li^Yire«lT^.çar 
4an#l|  yiiùl    punirreiucuf,   L'«mJ|l||il /•, 
•^^  «fve.  ^  :      ..^^ 

—  T  I**  Trrt'*  Vr^rm  ,  rW.  Le^l  «  SOrti  • 
•le  St.-Lricux  avec  uu  chargement  del 
fy- ,  a  jiéri  «ur  if  noipte  de  I  lsl»^Dieu  ;l 
uftc  grande  partît  ue  la  c«rgua$A>a  a  été  ' 
sauvée.  i/é«|uipage  a  pur!. 

—  1^  brick  le  Glaneur,  cap.  Caronsin, 
ail.  d«.*  lioi*Jeau&  à  Uorlai&  t  avec  un 
chargement  d'à voîne,  rst  entré  de  relâ- 
che iorccti  k  bt.-Aialo  ,  ayant  eu  la  mè- 
che de  aoù  gouvernail  emportée  el  sou 
grand  niiit  de  hune  cassé»  il  a  une  fortel 
voie  d'eau.  Ou  le  déchargeait  pour  le  ré<^  ^ 
parer. 


AVIS  DIVERS. 


N*.  5;.  —  Sainrdi  prockiin  ag  «m,  à  seof 
b»Drrvdn  matin,  ilpvnni  la  pn*te  d'nne  laaliou 
MM  a  Boom,  rue  Fri«ort,  M*>.  ^xûr,  Coaraiift^l 
Mire-tHMar,  pioecdtra  i  Urrntv  desMCriHB^, 
.  UFFKi'S  ei  MAKCII  WDiSEft  ,  dc|Mndaiit  île  la 
■iu:ci,MifiQ  (lu  •!  >ur  CoLf.n,  an  loo  YÎviuit  asar- 
«h^ind  tailleur. 

Ce  mobilier  «n  ciimposfl: 

n*uDe  f*riin<lr  i|iitaiité  de  roupont  de  drap  de 
loatfS  longaentt ,  cf  de  aoupunt  de  gilets  tfe 
teniiH  especn. 

De  «'baÏMa,  lablet,  commodes,  coasploirs, 
na  Irài-beao  |>oéle  à  rolonae  de  cni\re,  glacet , 
noe  chUuumère  en  sc^ua  ;  loa  coropleu,  linge 
de  corps  ,  de  lit  et  de  ubie;  oo^  ]uUe  noatre  co 
or,  et  diveti  autre»  objets. 

n*  M.  —  ftfma  PDaiEa-HcKàtD ,  suecrascarde 
M.  i-'leary  ,  afto  aicul  «  ié\\  «avoir  qu'eUe  pcnc  , 
par  on  eflicsoe  eiaaiM|pe  aeeret  de  famille  ifu'elU 
aeote  |»ossede  ,  el  par  00  atiourberarnt  prompt 
et  léjfcr  ,  et  aans  doalriira.  ^nérir  i.rioatmit  et 
pAur  la  Tfe  lova  maux  de  dents ,  en  prércnir  ou 
aerller  la  carri»,  Ciîre  disparsitre  Ira  llasîout, 
donner  à  la  bo'jobe  la  pMTopreté  et  la  aanlé.  Elle 
neiioia'  auasi  le»  dents  ,    et   guérit  les  indigena 

6a  demeure  est  me  des  Roimeli«rS|  o®  47. 

N*  59  —  ^1%  IlE  MALAC  A  pfemîère  qoeUlé, 
à  vendre  rue  de  la  BladrUine,  b*  4,  près  h 
rue  Grand-Pool. 

No.  r»«.—  P^p^t  de  BOPBUCHE  pour 
dclruirr  l«-s  corf  ci  durillnot.  picpaiéo  avec 
l^dv.iclnluiii  et  |j  joubirbe  .  r«t  d'jprès  l'ea- 
péiicnce,  le  un  illt-ui  ie«oln(if,  dri  le  moment 
i|u*on  en  fait  uMf(e.  L*cn  éprouve  un  soula* 
gemvnt  trcs-sensiMe.  (2onime  elle  est  inip«*r- 
niv.ible  ,  elle  n'a  point  Ira  locontcoÂooi  d^s 
loilra  et  dca  liffcia*  .  k  inviT*  Irsqucls  Irans 
ju«lciit  les  onguioa  <|ui  saliisent  et  gâtent  les 
ba*. 

-Elle  est  eurèm«>inent  minée  et  trèl«af»|tla- 
tînaiîvc,  de  sorir  quVllc  «'adapte  sur  les  di'igrs 
avec  la  plut  giaitili- facilité  ,  et  que  l'on  n'a 
pa«  brioin  de  la  recouvrir  pour  la  maiolrnir. 
C«e  linge .  uu  tout  autre  choie  (|ue  Ton  aJDu- 
teraii .  ne  ferait  que  génei  en  auguicniaut  le 
volume  du  doif;i« 

Cv  dépôt  ic  trouve  ,  ï  flonrn  ,  chez  le  si«^nf 
CnrviLLAaD,  perruqnier-coèrieor  ,  place 
Notie-Djme  ,  n*    16. 


Ceat  par  crmr  m  ,  toi^nfi  mhAmi 
d*hier.  las  oaviectf  br-àfStf«m  MpMfi 
an  son  de  M.  JfmÊÊfm9mm  :  iW  aMèj 
conaignation  de  4L  VmtfJiij 

Le  Siiperbe ,  c.  IIulDroD.  —Le  HtAtm  «  c: 
PécDot.*— La  CanÊÊm^  <y<ilt»y»*4*'M— » 
rcwae-Alliaiice.c.  BriaarJ.— L*  Aciéoo-Horit 
c.  Jourdao.— L'Aiinabla.VicioirfB  CBril. 
teand.-^La  Marie^oseph  ,  c  f^h4  j_i 
Petîte-Einetiloe,  c.  *'"t      f  'Hrrtl  n^ 

^  Co^del.~L*Aoae.Marie.  c.  LMrefl|3-S 

'  Jcrfâe-Menior ,  o.  Dano.  — L*Blfo-MM#. 
c.  Chf  éiien. — Le  Boo-Beionv,  9mm^f>mmemi 
Le  Lauri«r-Pjci(^ae^.LieaaoiiU£-4.*B«- 
raM<d»rotVgue^  cap.  UdMM^^^4i%»4Mn 
cap.  Legaliic— L  Aim  .blr-Vidovo  •  OMu 
Legloahec.  —Le  Sl-Btieape,  cap.  Za  ' 
— Lei  Deos-Anjf,  cap.  CheralUcr. 
Petit- Friinçoii,  Cap.  Undrîii, 

CVtf  égalvafMr  /vir'^M-'T 
hoUaadaia  ChaHea-Prfftvcàî^ 
U.  G.  Onulwsd^  VMi  dèHé 
annoncé  hier  b  l'adtclf e  Je*^ 
co  Bavire-eti  k  le 
nel  aîné,  et  itu  Imr^au 
couriier-iniarpféte*    .    :.  :  iVJd 

B0CB6E  DEPABIS,  JJ^VlMt'.  t»^,^ 
EffetM  Puhlioê.-     .  '?  »'     *it- 
CIVQ  POOl  CRtT  cot^fiitl.    ',  ^  ^ 
JeuisssJKo  do  B«  tipl.  ilia.      , 
17^  9'^e  78f  77f  9îe  ?•  f  77«'9*i'  li^xS^^^ 
7fl  7iric  ^oe  ,vi  ..    v*Va 
llKCf)^^AI^»S.    DE   LI'Hli>ATr09C|  Icisjl:  ^ 
.    JinuanrB  da  fc«  <qpt'  SfiR    i  o  -  *^     >  \ 
Eeli.  du  32  Mars  iSaj,  fin.  8     a  pgf  *  *«' 

itaS,        9     4   9ff6«efl5a^ 
Htm  NottiaiTiVu,  i8a4 

AWIITÉS  DE    lOOO  TR.,    à   4   p'   * ^^  . 

Aree  lau  «t  piL-naa.  v\ 

Jiiuiuiaci:  t\c  IVrrmlirr  iSsi.  'S  ^'4' 

looof  \ 

ACTIOTS   DF  LA    IïaTQ.    dI?   ^R^VC^,        *' 

Joniiinre  à»  Jaarkr  ilItL  *  \ 


SPECTACLES  du  a5  MAfliS.*^;";^ 

TFTf  ATHE  DES  ARTS.      .  T  \* 

{On  conwirncttra  à  6  hr9treM!j   **: 

Pour  I *avB m  -  dernière  rapéicnniUon  d«  ' JA 
Talma.  premipr  acteur  M  agf«|Me  do  iMftlrt 
Fraflçaii.  .  * 

CRispnr  MÉDEaif , 

Comédie  en  3  actes  de  Haateroohe. 

*La  piemière  R^prieeBiariuu  4a 

FALKLAN,  '  ^^ 

on  Li  Co!«m:ibvci,  • 

Dnna  Boavcvu  en  5  actre  «  da  La^. 

M.  Talka  r('iiiplir.i  le  r6le  do  Cmrtt0  JH     * 
TalUand. 

%~f    • 
— If/ôu^rr^aian^ve«— ^4/e^,  Seerétmim  ,, 
du  Corn  1^- floche  -^Andiêros  ,  Chmjmfm^ 
(fff  CftiiVea/i-Itoraiffftel.—  T'om,  JtMttié* 
////ue-Mciuchot. 


Lu.  BLOi^HEL  ,  l.VlPBIIli:;UR  ex  CABACTERliS  ri  Ly  T AILLL-DOUCF ,  acE  Saw t-Lô  ,  N-  34,  près  le  Pâtiis. 


IIERCBËDI., 


1  1 1  1 1 1 1  1    II 


NMia  —  a"«AksÉE. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Oll«  Prnille  pantt  toos  !<•  joan.  S'a«lret«er,  ponr  VAbonneincnt  et  la  FiédAction  ,  aa  Bureau  âe  fa  Ifacellc ,  Place  dei  Girnes  ,  n^.  4A,  à  RoaflB. 
On  a*«bonne  à  ParU,  chcx  BvtissOT-TiiivAms «  rue  4e  KicUelieu  ,  n^.  79.  —  Au  Havre ,  chex  Cbafelle  ,  rue  de  Pari».  —  Et  ches  tous  lea  Libraires  et 
DîrecUar»  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  l'AUmueuient  est  de  i5  fr.  chaque  trime» Ire,  pour  Rouen ,  tt  lO  fr.  5o  c.  parla  poste. 


1     .  ^4^ 


DÉBATS  ENTRE  DIVERS  OISEAUX. 

f^e  Pa 0/1.  «—Sam  vouloir  m'arroger  ici  remnire  de  la 
beauté  ,  et  le  respect  que  doit  me  mériter  la  nomosie  de  ma 
race ,  je  pois  dire ,  je  crois,  que  je  suis  le  roi  des  oiseaux. 

IJOie.  —  Et  pour  qui  donc  comptez- vous  l'aigle  ? 

Lie  Paon.  —  L'aigle  est  un  tyran  «  et  non  paa  on  roi  t  il 
règne  |iar  la  force,  et  je  ne  veux  régner  que  par  la  majesté 
et  la  bonté. 

LOie.  -—  Oui,  vous  appellerez  bonté  j  l'impuissance  d'être 
niécbant. 

F^e  Paon,  —  Plaisante  argutie  I  Mne  oie  qui  p.iHe  méta- 
pli  j^ique  ! 

L*Oie. — Croyez -vous  donc  ,  quand  j'aurais  raiiOh  ,  que 
re  Aérait  la  seule  fois  qu'une  oie  eût  fait  prévaloir  son  opinion 
au  conseil?  A  home,  nous  autres  oies,  tout  oies  que  nous 
sommes ,  nous  triomphions  à  rég.tl  des  consuls. 

La  Pie.  — Oh  !  vous  triomphez  quelquefois  encore  comme 
à  Rome. 

voie,  —  Nos  cris  n'ont-ils  pas  sauvé  le  Capitole  ?    ■ 

La  Pie. — Oh  I  \os  cris  ne  le  sauveront  plus.  Votre  tems 
est  jviSAé.  On  vous  mange  aujourd'hui ,  et  voilà  tout. 

ÙOie,  — Qui  nous  mange,  s'il  vous  plait  ? 

La  Pir.  —  Eh!  parbleu,  tous  ceux  qui  aiment  l'oie  ! 

L^e  DUidon.  —  Messieurs  cl  mesdames ,  je  trouve  que  vous 
vous  emportez  là  fort  mal-à-propos.  L'empire  du  monde 
des  oiseaux  n'est  pas  p^us  l'appanage  du  confrère  le  Paon  , 
que  le  triomphe  consulaire  n'appa«'tient  à  la  mère  l'Oie. 

voie  et  le  Paon^  —  A  qui  donc  sont-ils  dus  ? 

J^  Dindon.  —  A  moi  ! 

Tous.  -^  A  vous  ? 

voie,  —  Il  est  orgneillenx  comme  un  paoné 

Atf  Paon.  *"  Il  est  béte  comme  une  oie. 

Lta  Pie,  — Eh!  d'oii  venez-vous ,  frère  dindon  ,  pour  être 
si  Tain  ? 

Le  Dindon . -^  \y o\x  je  viens  ?  Mfais  je  suis  originaire  des 
Indes,  comme  mon  nom  vous  l'indique.  Les  jésuites  m'ont 
amené  en  France. 

La  Pie.  —  Quelque  jour  peut-être  vous  leur  rendrez  la 
pareille. 

Ze  Dindon.  —  Je  ne  le  crois  pas  :  on  a  chassé  les  jésuites , 
mais  on  a  gardé  les  dindons;  ce  qui  prouve  que  nous  pouvons 
vivre  les  uns  sans  les  autres.  Mais  c'est  bien  fait  :  ils  ne  nous 
avaient  importés  en  France ,  que  pour  nous  manger  eux- 
mêmes  sans  conscience, 

La  Pie.-^Sàni  conscience,  je  le  crois.  Oii  auiaieat-Us 


pris  de  la  conscience  pour  vottU  manger  ?  Ils  vons  auraient 
plutôt  mangé  sans  truRes  ,  qu'avec  de  la  conscience. 

DOie.  —  Mais,  sans  vous  interrompre,  ni  sans  choquer 
aucun  amour-propre,  dites^mof ,  je  vo«s  en  prie  ,  avec  quelles 
plumes  s'écrivent  les  plus  belles  choses  ? 

Le  Paon.  —  J'en  conviens,  avec  des  f^umes  d'oie. 
-   La  Pie.  — Mais  avec  quelles  plumes  écrivent  les  barbouil- 
leurs du  D rapeau' Blanc ^  de  la  Gazette-^  delà  Foudre  et  de 
la  Quotidienne  ? 

Lo  Paon.  — J'en  conviens  encore,  avec  des  plumes  d'oie. 

Le  iJimon.  —  Mais  vous  ,  Margot  la  Pie  ,  qui  avez  le 
vrrbe  si  haut ,  d'où  vous  vient  celte  jactance  ? 

La  Pie. — Celle  jactance  me  vient  de  ce  qnc  j'ai  ongle 
et  bec.  Je  n'étale  pas  comme  vous  un  jabot  magistral,  une 
démarche  de  couseiller-d'état.  Je  ne  montre  pas  comme  tant 
d'autres,  la  sottise  de  la  suffisance,  et  rinsufiisunce  de  la 
sottise:  mais  j'ai  de^  ailes  pour  voler,  et  des  yeux  pour  y 
voir.  Je  n'iii  pas  le  plumage  de  monseigneur  le  Paon,  mais 
je  n'en  ai  pas  nou  plus  la  lourdeur.  Je  n'ai  pas  la  blancheur 
d'une  oie ,  mais  je  ne  suis  pas  renommée  pour  ma  bêtise  et 
mon  insiguifijnté  candeur. 

Tous.  — Ah  I  l'insolente!  empoigaons*la  ,  tuoos-la  et  man* 
geons-4a. 

La  Pie.  —  Wt-mpoigner  ?  Mais  vous  n'avez  pa«  de  serres. 
Me  m>1iig'r  ?  Mais  vous  allez  être  manges  vous-mêmes.  Vous 
ne  voyez  donc  pas,  deuiîis  un  quart'd  heure,  ce  renard  qui , 
caché  derrière  un  rocher,  va  foudre  sur  vous.  Le  voilà. 
Allons,  roi  des  oiseaux  ,  règutz  donc  !  Voyons,  triomphateur 
du  capitole,  triomphez.  Et  vous,  compagnons  des  jésuites, 
escobardcz  celui-là  ;  j*ai  «^  •  bonnes  ailes.  Adieu.  I.e  renard 
vous  croque ,  et  je  m'envoie.  Bien  du  plaisir  que  je  vous 
souhaite. 

AVIS    COiNCERNANT    LA   LITHOGRAPHIE   DE  LA 
NACELLE. 

liS  censure  vient  de  nous  refuser  l'autorisation  de  faire 
paraître  la  lithographie  que  nous  avions  annoncée  à  nos 
abonnés.  C*esl  la  troisième  qui  se  trouve  proscrite  avant  de 
naître.  Les  épreuves  mèiiie  ont  été  saisies;  et  nous  en  avons 
été  d'autant  plus  surpris,  que  nous  nous  étions  attachés  à 
choisir  un  dessin  qui  nous  mît  à  l'abri  de  cette  mesure 
rigoureuse.  Mais  pour  mettre  chacun  en  état  de  juger  com- 
bien il  e$t  difficile  de  travailler  au  goût  dé  MM.  les  censeurs 
que  nous  respectons  fort ,  nous  allons  reproduire  iri  la 
notice  qui  devait  expliquer  le  sujet  de  notre  malencoi  'rcuie 
lithographie. 


•  Plusieurs  principtat  habltans  eu  Havrf  ,  lran«portê«  à 
(MlloofliMif  ftfSMrle  h»lMH  la  /Wiori,  a«  promeitftianbSIÉt 
.»  k^un.dkmm  wm  4hm  #cmII«  ^am  deuv  bafMiofBlaïuU.lra- 

*  Vaiilviefil  k  répairr.  Cn  puvres  cantonniers  tfmsM/M'M 
»  del  lOurWrn  f&U  «hf^IrteKUii  des  prom^fuW  (>  ll^ 
r.'viaraMa  cl  fil  $imtè%  au  ptus  \ieux  dcit  uu^rl^n'lK  |i%î^ 
»  procavr  ;  U  |»i>vA9t|^uc  ç4{éit  :  I)i,-uioi ,  s'iâBria  K  jh^i 
«  ta  !•  rrlonroanl  avec  fenlilliMe,  Uis-Hiio*  ^Ult  eél-lM 
'M*  tnlCeor  1  P&rîs  7  ffon  •  nvis'  cl*|jôniieur  ,  w^aJittut  ;  j^ 

^  Vont  p>«  de  croire  qu'il  est  ravissant,  M  ImWktIi  li 
H  yleiDard ,  sans  beaucoup  sVinouvoîr  ,  du  tou  du  jeune 
M  .homme  ,  lui  répond  asses  lourdenieal  ^ue  •*«!  veut  «a 
»  Jaibit  OH  prul  lui  en  latllcr  ua.  Pendant  celle  eunvafr- 
«-•otibn  t  H"^  **  prolonge  on  peu  r'-l^vHVre  rAfiloiHiÂr  a 
••  iÊhfBtu.  (Ht  refiiarque  qu'il  est  entré  précipitamment  dnns  , 
*'  une  chaoïniêre  roisîne;  il  efi  soft  en  effet,  mais  avee 
»  deux  QeAreb  Aéiii'ouVIi^t)*!  %  la  iTitûn  ,  i*l  s'adr<>kMnl  lu 
P  fat  s  Votr^  air  m'avnit  d*al)ord  fa  t  croire  gue  vous  iiicz 
»  miUtaire  s  toM  la  lâcheté  avec  bc|ueUe  vooè  iluulles  un 
^  MÎllard  Uaiiclii  par  la  luticre  et  le  travail  ,    m*appread 

•  q^  youf  n'êtes  qu'un  '(aquib.  Celui  que  vous  âvr^r  ôQ- 
»  tfagé  cit  mon  père ,  et  sM  vous  reste  un  i>eà  cl'âihë , 
•>  vous  iuVn  rcndrca  raison  !  Le  bri  tnconuu  sex^use^  lès 
**  àamêt  fuient  »lea  pcoiueneurs  désapprouvcnl  et  riiupcr* 

.^  tinencé  do  fat ,  cl  la  timidilé  qui  lui  succcdc.  Lf  jeune 
«  taiflminier  la  t{iiiu»  ««  U  regardaut  avec  mépris ,  et 
»  apr^  fui  avoir  ap|t^s  camliivn  il  ea!  lAche  ,  surtout  an- 
>>  jôÉHThni,  d*insui(er  A   fut  (licence.   » 

Ce  irait  de  pléié  filiiiU  «Ç^  (i«u  à  Honflcur.  Le  fils  jçs)ï- 
mable  qui  a  vengé  aiiiM  sou  ylaiu  4)bre  de.  riiupoMCHCc  JV» 
fat  assec  connu,  a  larvi  comme  marécIiaUdcs-iogis  dans  un 


(â. 


-  —  Te  même  Jonmal  qne  nous  avons  en  Rndalgraet  êêm 
comparer  qu'a  Midnt^  «voue  osodetleÉwHM '^ut^MMstih 
Ni  d'f'^die,  iKhaiij^e  en  adet  ^UMii  «»»"// touffe ^ Ai tr. 


W^Ui , 

(^1  asiliré  boa  d'aprÎMi  celte  déclaration  il  aéra  icétfj 
^^^«•"^"^«rticles  delà  Gaarlletiltt  faUtênH  diPMpi, 
.fttint  ^MfîfA  (suilles  deparatéaesit.  '^    ^U' «  •  iar 

Il  M«  to  bramm  mitas  le  eal vri  Aviaoi  tf  Lt      '  "  ^'I.  <>«  * 
^-Kirord^ivnt  «r^.  «-        ■   ^-'  »"    »l  i«q 

k'Tr^ gilÇMI  de douxe  à  qua torse  aas  « qui.pf(ai|.^|0^îé 

)usqu'â  cfftagcycouiraî!  s*il  avait  étéunefiUot  viant|||^|r4ÉlilB 
sc>^e  Btt\  jitux  de  ^uelqi|es  parsouoes  ijni.  josqursi)^  fWMPiiS' 
tiôinpéffi  par  le  Cbstuiufi  elles  liabUudfs  ffoisiqwiJMÎ'M^ 

vtl  Achille.  .  . ,  ,,  ^  y^ 

—  Dr^iois  qurlquee  jours  la  aergtiit  Menciar  miYÊéiài 
pluf  que  iè  rtmmrcié*  *  l  '«lYtnaAi 


r^^'menl  de  dragons.  -Un  le!  vujut ,  comme  on  le  voit , 
n'avait  rian  qiie  da  très-mora>,  ft  c*est  peut-être  pour  cela 
qu'il  u'a.pai   cic  «PptOHy^.JP?^..!?  .^?".*^"!?*  .^^._.« i. 


MACEDOINE.  ^         à 
*  V  t  •.  nj\:i   •  ^  j  ' 

-^VJihum,  qnî  lélifarte  lMijë*rs'*l  mdrceaux, spiri- 
tuels el  cuiieni,  rappelé,  dans  sa  |35*"»*.  li\Tais«ui',  une 
rlianson    qtip   le  dindon    de  Tivoli  ,  M.    A.    Martainville  ,     I 

Soblia  à  la  naissance  du  fils  de  f^apôléon.  Tff.tfT  rifeigftwil*  '| 
e  ne  puu>uir  offrir  à  |ioi  lecteurs  tous  les  couplels^  éclia|f-- 
!ês  dans  cette  /tccisioH  à   la   verve  bacbiqiie  de  i*Apoîlon 
es  cabarets;  nooa  nous  boruerçns  à  citer  celuî-o  i    . 


«  !QMiid  daa«  Iti  MlicM  de  ta  gloirt-, 
»  Il  viendra  guid/r  uns  MM^i, 
»  Sor  le  dbsaiûi  da  |ê  victoire, 
»   I)e  eoD  père  il  eulvra  le»  pas  : 
M  Qocl  hrillaat  coarage  ii  drploia  i 
»   1!   ■norit  ta  hraîl  du  canon  , 

9    Koâ,  pO«,pOD«pOD,pOU,pOB9 

S  Phrapom; 
•  N«M  «ÎMx  soldau ,  picaraoi  de  joie  , 
9  DiiDnt  :  tlu  Grand  yapoUon 
%  C'est  le  £erfwt !» 

Celte  produ'.'tion  fut  glissée  dans  une  dH  poches  4e  Tei- 
empereur,  par  un  de  ses  tous-valets  de  chambre,  rianoléou 
lut  la  chan<on ,  et  envova  au  poète  quelques  bouleîIlM  de  gros 
vin.  personne npronn.iissaît  mieux  que  lui  le  penchant  et  le 
faible  de  ceux  qu'il    récompensait. 

—  Fn  ri^he  if^ftomnl  reçut  vu  jovr  l'aalronAmc  I^eroj, 
roiietié  sur  »it^  ottomane  oii  il  s'étendait  en  faisant  au  fi's 
dl'ranir ,  uiir  frtnie  de  questions  saugrenues.  Vous  croyei 
donc,  Mi>n!i*enr  l'aiitrnnAme,  que  la  naliirrese  meut  toujours 
dans  lespnf***  Mmi  ,  Monsieur  ,  rrpnml  avec  calmi»  l'a^trood- 
foe ,  \e  titn^  (;ur  souvent  elle  »e  meut  sur  un  sopba. 

'^VApoUun  dit ,  dans  son  article  intitulé  lu  iMmière,  que 

11.  de  b  !'• '•  a  une  éloquenve  toùitsie.  Nous  convenons 

cotnnje  lui  que  l'éloquence  qui  £jit  empoigner  ^  esl  une  élo* 
qnence  on  oc  peut  pas  plus  robuste. 


—  Un  dos  journaux  lc.\  plus  piquanf  de  9%ti%^  ^ 
article  t\\\t  ùos  lacleurs  aimeront  k  reironvar  içi.\     .,, 

«  On    vient  d'enrégimenter  un  grand  noiqbntiila. 
h  quierSf  soifs  Ift  dvuomiuatfon  d'emplojraa  dtna  4ip 
»  afin  de  construire  de«  rhevam  de  frîtet ,  de 
»  ailc3  de  pigeons ,  de  Paire  la  barbe  ans  cfaartip|^ 
»  Urgële  ,   Je  raser  les   Forlcre^es  qfi*i)s  p^éodftiéjf 
»  faire  la  qunue  aux  enoemift  «laJa  sutdfte  Tée ,  anâi 
»  Don-QuichoLU  acriv^ra  da^s  U  fWf^^^^fi  W  étala. 

Après  avôfr  é\l  qù>  c'est  à  l'une  h4^  réoîNHrWfe  pin»  wft- 
rituelles  que  nous  euiprunlons  cctla  eicelienle  plaiianlarif, 
on  ne  sera  |  a^^  surpris  d'apprendre  que  c'feit  Te  (jMiyT/èr  été 
Spectacles  qui  nous  Pa  fournie. 

—  On  lit  l'article  suivant  dans  un.  eMai|itff#  ,)lÉr1j|nf 
«sphgodl)  publié  par  it%  cortèa  va.tSaii..  .  .  -  in^i  ■ 

•  iLm  auimauo    vivani^  firoliibés  é  raiitnb>.ileaj| 
^.Aiiaia  .at  .par  mçhaa.  paiuraat..aaifiBC^a 
»  de   10  è  a5   réaax  par   lrto«  i> 


M.  Plancher,  libraire,  qâa^  S.iinl-Micbel  ,  n*.  i5, 
de  poblicri  par,  i'effe^  d*uu  «rolà  infatigable,  le»  brochisrcs 


I  fr.    •  c« 


suivànlei»:  /  -  ^,<i>''     - 

Discours  complets  </<*  ^.  tlfonMeU  Prix  : 

Rt' ponte  à   M.  de  :lTnrtignac,  m 

«»'    ^^ Mé^am's  -de  M.  Cntillnu  » 

Dià cours  de  M.  dr  Cfioiçmh  ■ 

TiMcnu  de  la  Chitiihrf  d^s  t>ép9iéës.  '  '•  • 

Tableau  de  Chumhtt  des  Paîts»  • 

OiX  peut  prendre  connaissance  de  ces  OHvrî^gêt  àli^ 
S^  Journal. 

—  Uw  cruel  accident  v*st  arrivé  mïrdi  ilTniaf,  wr  *a  fotl 
de  Diiiikerque.  Une  furie  pierre  de  taille;  hitsée  k  «ne 
certaine  hauteur,  à  Taide  d'une  j^ii«,  iMt  lohnhë#  Ma  ite 
jeune  homme  de  Cuines ,  kgé  de  iq  ans  ,  qni  aa^tffiaaPiill 
dans  un  bateau  d'Hi  e?fe  venarf  if'êttv  fiiUfëa,  ll'O^ëlê 
écrasé  et  englouti  avec  Temboreation.  -,;  s  - 

—  M.   Horace  Vernet ,   un  de  no*  peintres  les.  |^s^t|^ 
tingués,   est  en    ce   mnmpiit    au    château  de    l'en  lia  p  gpy 
i'Ll»caut ,   près   da  Valeuciennes.  .    ^\ 

(  Femllte  tfe  Dmku  fiu  >    .« 


SPECTACLES.  ^  Thèairi  Mts  Aiiis. 
Fethlan.  —  ATni-demï^re  Kèpr&eatltloto  de  I^Hu. 

On  a  dit  qu'il  v  avait  pUis  J*un  grand  homme  dana 
Il  y  a  aussi  plni  d'un  firrand  acteur  dans  Td!ii«a,  L»  aalafa 
a  tant  fait  pour  lui  ,  qu'il  ne  loi  serait  peat-étrc  pat  PfM'Mt 
d'i^lre  ni<»ihncra  dans  aucun  dr»  grnm  qu'il  rs>aie..  Pnt^jwn 
en  rsl  une  preuve  bien  frappaute.  Ce  n'cil  ^u'uii  dra^a 
qui  offre,  il  esl  vrai,  des  situations  fortA«  ttiie  .calfpû#* 
ph<»  déchirante  ;  mais  le  principal  rôle  •  joué  pjr  «a  l|lf«l 
ordiiiairci  rendrait  cette  pièce  plus  pénible  gu'inlérainpUb 


(S) 


ce  Vet^pidl'I'âppIvHI  dâ  ht  icene^  les  tHodis  imposaiif  de 
i)^tiRWà4hi;4?JJl«l>i«n;:4«RilïOStunMf  tl  4t%  »cDesFOirM  f  «fui 
TVWPfni:  cifp^iyt^.  le»  #|^«QUI|Bttrs«  v.eii  un  horniue  ordiiMire 
nui  ,  ê9Uê  ua  coitume  fMd^nw;9^2^iu  ov  évcnement  tp» 
Ion  peut  supposer  CQnteiuporain^  vient  f;*'cbirer  notre  âni« 
pat  1«  en  de  seJB  reoioc^s  et  Vliorfeur.  ws  tourmens  nue 
Jnî  fait  éprouver  son  crime.  L'effet  produit  par  Falkt^n 
é>A#tei'^de  'lés 'lippleudissttirBlH  plus  inexorables  «ont 
HtfMb' \diltâ'ipoiir tétte  fois.  Il  y  a  ,  kxt  llicfêtre,'  dee  hn^ 
meéîhnë  '4\':Mwé$^  ù  ftùtbirùeêi  quV^Ieb  léisieét  «[tie^iie*^ 
Ma  ^rb  ^f)^i<iK  niic'nikent  de  stupeur.  Je  ne  conseille  à 
aucun   acteur  de  jouer   falklan  après  Tâlma« 

.  Jbe  {>b9S  liai  A^ge  f{tie=  i«n  aiuiase  Taire  è  Du  missel  ^  sur  la 
manière  dont  ri  s'est  acquitte  du  personnage  du  Chapelain , 
c'est  de  dire  qu'on  la  vu ,  qa'ii  a  eSe'  ëcoaté  même  alors  que 
/Mltolr'  îEttJfl  »A  sti^tM^.  Il  t  montre  dé  la  sensibifif^  et  de  la 
dignité  daiis  oh'V61e  ^fffkîle.  R6che  mérite  aussi  une  tïf^- 
tîniAion  flatteuse.  €à|^n eu ve  savait  peu  son  r6le,'  et  tin  rôle 
mal  sn ,  est  bieii  prS»  d'iêtre  uVi  r6!e  mal  )ouë.  Cepend«iut  cet 
acléur.  qui  sr  uii.  vrai  thènit  dans  son  ètnpfoi,  a  eu  des  mo- 
metis  naftù^elr,'i)Bafgi^  i^sitation  qu'on  remarquait  ^ans. 
sod  déWt.  ^■■\'!''-  ■   "'■' 

''^;^;Sb^|^i^^^^      POUR  LE  TTSIL 

>        -  i  ^"diirMt  A  tJrc  OAftms  irATioir-AL.  -'  '•>    • 

.*.  ■  *       ■*-■  -j"  •"■■■■■■  ■        '  '      ■-     ■  ■       ■' 
*  /fouz/Wne  X/i/è/-- SQVBc^irTsvài  :  MM* 

Faanf,  c«d,— temoine,  bri^.  de«  sold.  dn  train.— E,  Diibo«,.«|old.  do 
trrin.— M.liôlièié,HidHaff^l«fi<a^1e,iaem  — 

CbavctoD,  chà%, — C/€aii^ief/'^BlM}h«ry,ex-àdJi-*^L«vÉaBear,caMfa  de 
€!liaà>wLÉduoirié«4'tlkM.'"^de:riue.  ^rile.—^.  L.  BochA,  «K-ckiaÉr^.  de 


fnsrifaa.M^^roila  >éir  ÊtâttliillàtiimM.'^tkii1i4mMA^^^ 

î)aqoeanay-Che>(.n ,  gren'.^IRopsIe,  iilèm  iî>Q4^l«r^]ld«i!D.--»ij|roBd 
Tut^^or,  Aécfrâr;--^OiVa(i;|^#^c)^iè«ir.~rm9*ar4  lafii^i  g^.'»— Wnel- 
FoDcnl^r,  vh«lli;-«i->J.'  Lai»i«,'%4i«t  «^tyjkeDrtli  pjhr^  véi^^ ^  IbM.-^'(2our- 
Nliaea«,clMu.-<^C«apt|tiij^«  »cUai.«J-Kiifim  gt«a%-4.'|}èsiiU(lléa,  <Aas. — 
X.  BeliajDd.^AfAre,ckai»»«N.  P  LeCebtre,  vér^rÂn.^TT:  V.  LefeflMcr  fila, 
oliaa^— N.  Delawure  -**Pf.  J)fiUnfttr'^f^nnê\  r-Z.  Pmard[.<-rBac)i«4rt-Pi-* 
card — A..  TasaelPiraid.-^D.  Hemcr}.— f.  Hcmerj.— L. Dpoaef. — P. 
'tîmont.— Labr^  fils.— -J  Dopio.<^A.  Pouver,  «laréch.  dca  leg.  obef, 
dTfïïiot.-C.  H  JPoreL— P.  A;  Coàft.-^B.  Porec.— Htbei't.^A  Cea- 
Mnt  — L.  NamaMd  «»P.  L.  Conillard.— A<  4;«aau«.4HCIieiiiid,ekla— ^ 
I,  Bcrvm-ttoitidt-^-anc  toil  — DaDiet— >?!•  tioptnotj  e«*f»ff  .^-^BoisUé.— 
MMrtiD**^''aaiaiae^  giv*)>  tceaaé  nar  ordou.-«Loia«l,  c«t. —  Aqgrand-Le- 
priear»  cav. — ^William  Dibuos,— I).  Daaneqain,  ck««erg.  d^arinUrie  de 
mar.— K.  Ràaae.— G  DttpoBt.<^Brnpcl«  «»'^4j.  4»  *>PPp  g^e.-^Too- 
ta{uè._BrlA1angé  —  H.  Utu^€,'^^.  Marîel  -«  Cond^lml— TanVljr.^— T. 
Heade — Haye»,  gren.*-P":  A.  Gleî,  aooa  on!G.---BoayT«Jr,  capôr.  gî  rh. 
— N.  GOndrmar,  grMi>— J.  G«  ndentar.  »f^i!.-i-'B«^.-^B.--BièlM?iHe.-^ 
.V.  Bevtin.^^Ooikiim,  rex-marécb.  dca  logh,— -Tioorfae  ethé,— ^èer, |;ren. 
-^Drovai.— P.  ^eiuirt .•*^Peidev>11o -^Jùe^iirmin  «tut. — A,  Moaton.— 
Niroade  fila.—  Hugonia.  —  L.  flemeni.  —  Ksnift.-- &obcrgt.-^Mar7. — 
Bonnamy. — "Poix,  potap-^podenian. — A.  CarboBBier.— -P.  Crotilié. — 
J.  Dfmbervîlle.— Cf.  Paîn,  sap.-pomp.—  Ciîgnon. — Matrr.— A.  Oyrâlits. 
-i-HurtI,  gmr  •— 'Heh(jm.  êapor.  tfe.  grpa,^C.  ffaiitel  --^V,  ToiKain.— A. 
Aobvr,  «bita.^J.B.  C*i^eiiMèi'<^£«oPébafai6alné.wEoafobo?iMeieDair. 
D.  Oaaunif«  cbaa.<^H.  Dtfieih  «K-ckas.-~Deraf>n»  «tné,  greB,-r«-fi.  l(era- 
«■aaeor.— U.  MamUli  naréçli.  de»  logia^^^iJ^  7r«:ôii^f  4e  X^en^— T.  Le- 
coiofe,  de  Caen. — Honnièna  ^,^^9  .Oieo.-7*A.  MichcI.^^Aaaaard.-^Jo- 
liboia,  fvmarcli,  dç^  b^is  da  I«^  bus»ard.7-('«rrand.— BriuÂict -i-^Tb- 
"bnret  dii,  ^hiaa  ->  j.Mlilliard,  èKaa.— ^A.  AÎM|ôeciVaoai-liÉBt.*-^.  l^rlier, 
ehài.— P.  '  tflôK-^Tliîen  y.'— Vorillon.— Vàaetni. 

s  53  SouscripUisrf.rr^Récapitulaiion  jus<fu*ii  ee  jour  :  'a,S«o. 

-  ''•'■■"   5=aadàiaaaiâaaaBaa=aa=aBas=i^ 


ï      -.1  .'.i 


fivm^tci  d 


ILE  DE  CUBA. 

Les  principales  productions  de'Ctlfco  , 
sont  le  sucré",  le  cèf§  et  le  lab#c.  Le  sucre 
de  Cuba  est  d'une  excellente  qualité,  et 
I»  qtttntité  expoitée  da  la  Havane ,  en 
182a,  s'est  «levéeà  lajaninae de6  millions. 
de  dollar».  Le  niMnbre  des  sucreries  est 
coutidcrable  ;  elles  sont  généralement 
possédées  par  des  Espagnols,  parve  que 
ce  genre  d'tilablisseineiit  demandant  de» 
capitaux  très-considérables,  il  j'  a  peu 
d*etpanger«  réfugiés  à  Cuba,  en  état  den- 
trëflt^tldre  te  J5cnre  de  culture. 

•Olledu  café.  Ml  plutôt  rétablissaient 
d'une  càFelerie^detn«ndf»pe«  de  taptUnx. 
Cette  culture  était  Irës-iiégligée  ,  ou  pour 
mieux  dire  11  n'y  avait  point  de  caîeterics 
«bas  rUe  de  C«ba,  avant  les  niallieori  de 
Saiut-Doaiingup  ;  bien  loin  d'exporter  du 
café ,  h  (Kîiuc  î*île  eti  foumissail-elie  suf- 
fisaïQïnent  pour  Ui  consommation  de  ses 
liabitans»  Quelques  malheureux  colons  de 
-Saîii^-OoniHifîue,  échappés  aux  désastres 
^Itlfnmie  de  ceUe  brillante  coionio, 

Sam  the*T:W  rrfn^,  et  irouvé  arî!e  k 
(bif ,  y  lippnrfêreiit ,  en  «tour  de  Tiios- 
pitaUtë  qtrtls  y  rt»f  nrent ,  Vur  activiié  , 
leur'  industrie  et  leur  cooiragje  ;  n'.irvnnt 
qtie^^Dù  paîntiJfe  moyens ^  ilss'auoh- 


nèrent  à  )«  cultui)a  du 'café.  Dans  peu 
d'années (e4es|»agr^ols  virent,  ëvec  étoh  ' 
nei^cnt»  s'ele^'erait  milieu  des ^bbi s  ,'  de' 
superbes  hd^i  talion  S,  et  sortir  uneqiKiu-» 
tité  considérable  de*  café  de  cea  quartiers 
éloigués  ,  et  auparavant  presq n'ignorés , 
ou  les  français  s'étaient  jetés,  y  trouvant 
les  terrais  presque  pour  rien.  Ces  produits 
apporté» ^ans  les  po^tsde  mer,  donnèrent 
au  continerce  de  nie  ,  une  activité  jus- 
qu'ilara  incttnoiie ,  et  de  grands  revenus 
au  gouvernrmfnt. 

Beaucoup  de  familles  françaises  ré- 
fugiées aux  iStals-Uiiis,  encouragées  p3r 
les  subcësde  leurs  compatriotes ,  vinrent 
les  joindre  ;  des  américains  ,.des  anglais., 
des  allemands  ,  suivirent  leur  exemple  , 
et  aujourd'hui  le  nonjbre  dVlrang<»rs  état 
blis  dans  Tile  de  Cuba  ,  e>l  presqu'in- 
croyable  ;  tous  ont  coaunencé  par  établir, 
du  café;  et  du  seul  port  de  la  Havan*  ^  il 
a  été  exporté,  en  id?.o,  pour  10  miHioii& 
de  dollars  de  cette  denrée. 

Le  gouvernement  de  Cuba  ,  iqui  aupa- 
ravant était  obligé  de  tirer  plusieurs  mil- 
lions de  dollars  sur  le  Mexique,  pour 
payer  les  frais  d'administration,  pa?e 
mâînlenanl  ces  mêmes  frais,  et  rfiuct 
en  Espagne  annidlemcut  aue  summe  de' 
3i'oob,oo6  de  dollars. 


lies  étrangers  qnî  s otit  Vtfn«s  /étftbh'r 
dans  cette  tle  iepiih  S  à  6  âYis ,  ont ,  coni* 
iue  les  premiers /commettes  par  planter 
du  café  i  iu^$,  le  çafe^p*  rapporte  que  la 
quatrième  année.  PJosîeuu  d'entre  eux 
avaient  TU  les  avantages  qne  l'on  tirait, 
à  la  Lontsiaiie  et  h  la  Caroline,  de  Li  cul- 
ture du  cotoc  ,  ils  pensèrent  donc  k  en 
cultiver, en  attendant  ^a  première  récolte 
du  café  ;  plujiic.urs  essais  furent  fait  et  «e 
coutiuMesit  encore  dans  différeus  quar- 
tiers.       ' 

La  plante  y  vient  superbe,  elle  s'élëve 
k  une  h:iuteur  prodigieuse;  maia  rap- 
porte |>eu;  et  loin  de  donner  un  prcht 
au  culiivalcur,  elle  ne  produit  pas  assça 
pour  payer  même  les  frais  de  culture, de 
sorte  que  quoique  le  cotoo  soit  de  pre- 
mière qualité  ,  (  ettc  culture  a  été  partout 
abandonnée  ,  et  la  quantité  de  coton  rx- 
ivorléo  est  si  peu  de  chose,  qn  elle  mérite 
à  priiie  de  tenir  place  dans  l'état  des  ex* 
poriationa  de  cette  colonie. 

(  La  suite  à  demain,  ) 

—  Par  bttre  du  ao  courant,  M.  G. 
Fi>ntaine,  courtiei-interprète ,  apureirJ 
que  le  smack  Onderneeming,  cnp.  Veer* 
niau  .  expédié  de  Rouen  pour  Hambourg, 
après  avoir  perdu  uu  houunc,  et  étro 


«chouê  sur  les  cAtes  de  HolUnde  (voir 
noire  feuille  du  14  courant) ,  7  a  dé- 
chargé sa  cargaison  qui  a  été  portée  dans 
les  magasins  ém  rojoumet  pour  être 
assainée.  Ce  navire  est  maintenant  à  Ters- 
chelling ,  oii ,  après  réparation ,  il  repren- 
dra sou  chargement  I  pour  continuer  son 
vojage. 

5'adresser  »  an  sieur  Fontaine  ,  pour 
plus  amples  renseignemens* 

Dt  ches  G.  FaiTAUiE. 


PORT  DE  ROUEN. 

aÉcLAMATiaHa  et  ciiAacEMen. 

g[^>CRAac.  du  sloop  t Agile  ^  cap.  FH* 
goiiltf  yen.  de  Dlinkerqoev  chargé  de 
bouille,  pour  la  veuve  t'Iarj. 
Courtier,  M.  Fauqueux. 

MOUVBintllT  DO  s5  LV  ftO. 

VAViar^  iirra^j. 

I^  sloop  le  Sull^  ,  de  29  t.,  c.  Betses  • 
V.  de  Rotterdam  ,  ch.  garance  ,  céruse  , 
fromages. 

If  AVUCS  TXPÉÙttS^ 

Le  galeaase  suédois  Charlotte,  c.  Graff , 
ail.  à  Elarnenr  et  Stockoliu  ,  cb  vaude, 
vin  ,  chardons  ,  fruits  frais. 

Le  cb.*m.  le  Priulcui|is  |  c.  î^uco,  ail* 
BordeauK ,  lège. 

fja  goélette  U  Louise  ,  c.  Couray  ,  ail. 
à  St.«M«lo ,  ch.  pierres  lueulièrcs. 

Lagoê  ette  anglaise  Backie,  c.  J.  Evans, 
ail.  k  Cardiff,»urlett. 

Le  ch.»m.  TAIerte,  c.  Condet,  ail.  k 
Bortlciux ,  sur  tesi, 

licch.-iu.  l'AîmabW-Vicloire ,  r.  Hur« 
t<nd  ,  ail    à  Rordrauv,  sur  lest. 

I,e  Lrick  lo  Frederick,  c.  Terrier,  ail. 
à  Dieppp  ,  ch.  pl&tre. 

lie  sfoop  TAimable-Eiig^uie ,  c,  Liard  , 
ail.  au  Havre.,  sur  leat. . 

VOWT   DU  lUVRE. 

KAVlillfl  EXfkOlia. 

Le  trois- mâts  américain  TK*<ip«'riif ,  ran. 
Kerkctl,    nll.  à  Rio-Jaiipîn»,  di.  de  l>lc. 

Labrick  américiiiu  Ninui,  c:ip.  Rache- 
ter* ail.  i  Cb'i  ries  ton  ,  lur  \v$i. 

Le  brick  auiéric»  Ditt^alh.  cap.  Ruge»t, 
a|i.  à  la  lloi.htlle,  sur  le^l. 

Le  lioi*i*iiiâl»  aiiu-iic.  Kl  cabnth  ,  cap. 
Bl.iiiHlîclfl  f  al|.  à  \i%  ^r  .  vrlIt-OrVaii»,  îH. 

1.^  triiis-iii:\ls  aiticiic.  Ril'aâ,  c.  Cc:it(*r- 
ail.  ideiji  lilriii. 

Le  t'oi^iM^ti^  sinrric.  Aincrica,  c.ip. 
Cravei|all.  à  la  Havane, ch.  Je  ballotages. 

POllT  DE  Q  JIIXEBEC'F. 
if  #?/  •>'>. 
Sont  arrik'c'b  dti  filla^/nicr  1 
la  .9*1*^  pi  une  ,  rnp.  Croii, 
|^*ft  l)i>ii\*^rEur»rL  iiir»^  cap.  fiaillet. 
La    Vriiut  ,  cap.   (îilics. 
I '\ii'^iiWiii-«*t-P;^rr<' ,    cap.  Maillet. 
J/Atiivc,    (ap.    Cnllrt. 
Les  IVuK-Afu:«,  cap    Eiiao. 
La  .Soiiéte,  c.-'p.   Pèlion. 
L'j.toile  flu  >otJ  ,  cap    (Vrrgi>îre. 
^  .  '  *  -* — 


"marie  du  iS  1 


k\. 


Jofil  parmontii  à  m 
L'Aimable ,  c.  Bojr, 
Le  Jeuàe-GulAn,  c.  fioiOb 
Le  DMp.Aii«f^  C  Loàéab 
Le  MessafBr,i«;  Vagnév* 
I/Auço5tab^«b»l«UMf» 
Le  César ,  C."UMrdult«. 
L'Aimable-SoéféléyC.  0arhn 
La  Roiine-Mbçe,]  c.  GoQIot  • 
Le  Saînt-?iul ,  c.'  Flaitifenrt.' 
Le  Tjalek  hollandais  Vireod  Schap  ,  c. 
Mnrtener. 
Sont  tiûsc0ndug  à  la-m^rée  4^  a5- 
La  Bérénice  »  c.  Gojon. 
La  Fi lle-r nique  ,  c.  l.argouette. 
La  Constance ,  cap.  Houel. 
La  Njmphe,  cap.  I.econotat. 
1^  Georgelte  ,  cap.  Salot. 
La  Bonne^Mère.  cap.  Monnier. 
Le  Jérôme  ,  cap.  Pêchot. 
Le  Ref|uin  ,  cj«p«  Sexe* 
Le  Succès  ,  cap.  Martin. 
Le  Pêcheur  ,  cap.  Michel. 
U  Victoire-hien-Aimée,  c.  Mosorier. 
L'Elisabeth ,  cap.  Larchei'aux. 
La   Blarie-I^uise  ,   cap.    Picot. 
La  Pélagie,  cap.   Dupont. 
I  a  Li«c,  c.  Simon. 
La  Victoire,  c.  Loji^ette. 
La  H  a  ri  e*.^!!  ne-Chérie  ^  c.  Quentin. 
L*Aniilié,  c.  Dit]inn. 
La  Josèphint» ,  c  Croix. 
I<es  Doux-Sauirs-Unics  ,  c,  Baiîiet. 
La  Venus ,  c.  Irillet. 
L'Augusle-Pierrc ,  c.  Maillet. 
I«4*s  Deux»Amis  ,  Euoii. 
La  Société  «  c.  Ptliion. 
Les  Trois-Amis  j  c.  Alocaér. 
Sont  montés  à  la  marié  ei  poiéâ  : 
L'Union,  c.  Duboor^ 
L*Eiktreprise«  c.  PtiitGvin. 
L*Adcllï ,  c.  Leuiarouand. 
Le  Gustave ,  cap.  Galiten. 
Les  Deox-Ainis ,  cap.  Gardisi« 
■  f «  Saint  Pierrc-Désii^é  %  cap.. AUatn. 
Le  Guillaume,  cap.  Gloria. 

Sont  arrivé  de  I^illequicr  i 
U  Marip-Loiiite,  cap,  Lrdentu. 
Le  Saiiil-Etienne,  r.tp.  Clémence. 
Le  Charles ,  cap.  Coiirsonnois. 
Le&Iorcurc,  cap.  Ciibaret. 

l^tmt  Nord  y  petii  frais. 
PORT  DE  IWRDEAl'X; 

Les  iB<.'.*  if),  *t*f^i  rntréê enrMhre^Vp 
Boii-FrÏTe,  (le  Warseillc,  cap.  Bové ,  ven. 
de  St.- Yag<>-dt;.  Cuba,  à  L'adresse  de  M.  Ri* 
xat  junior;  les  navires  améric.  Hunier, 
cap.  Da\is,  àratlre^se  de  M.  J.-M,  Rujac, 
et  Oïlieilo,  en  p.  H.  Lniub-rt,  k  l'adresse  de 
MM.  Pc'llctrcau  et  fils,  ven.  du  Havre; 
rAinphitrile ,  \cu.  du  Sénégal ,  à  la  coiuî- 
gnMion  de  M.  J.  R.  Dupucb,ayaiità  bord 
la  carfl-iisriiidu  navire  la  Nymphe*  la  Zé- 
lima,  rap.  Guignol, arm.  MM.  Joua  Jones 
et  fils,  vrn.  de  la  Marlinique. 

Lf'  i5,  ont  mis  tn  mer,  le  Grand-Cé* 
roiK,  r.-tp.  IliarncSf  ail.  à  la  Martinique; 
If»  Bnn  Pire  f  cap.  Tanguciay,  ail.  àSainl- 
Doiiiingue. 


Uote  dti  Fentes  recueUUet  àla 
du  Havre ,  du  94  'M«r#. 

3o  milliers  enfif  Amti#n 
9>  ç.  1/4,  aof, 


iWS#*Hfc' 


10  milliers dito  ditOi  h  1  fir;  9»  c«  i/B| 

acquitté, 
la  suroos  indigo  Gttâlfaadbi  à   sS  fr. 

75  c. ,  dito. 

5  rùlsrhum,desid.i/4TSi|rS/4t 
è  6  f.  5oc.  la  velte,  dito. 
38  balles  coton  Louisiane,  à  I  f .  47  C 

l/a,  dito. 
ai  biles  dito  dito,  à  1  f.  4oc:,ailOb 


54 


En 


G'iû 


ao  dito  dito  Bourbon ,  à  1  f,  70  c  9 

95  sacs  café  Havane»  4  1  f.  49^  S/lj 
en  entrepôt.  •  ••/fi 

bouc.  Soi  sacs  caM,  èé  i  t*  Sic. 
i/a,à  I  f  55c.,  dito. 

vente  publique^  pour  rédÊtcHom  ée 

dtifîii.   

sac*  café  S^tttt-Domin|ur, 


dt*l  f.  19  c*  ^  à  î  Ufiti  c. 


BOUK5E  nKP.^hlS.  D'HïM. 

'Effets -tUklics. 

civQ  iHiua  cp.xT  ro^aouD^ 

JoiliiMnr*  en  ja  SfffUL  iSti. 
7lf  77f  95o  90c  9Se  7<tr  77I  90c  9 m  77! 
7a/     î     lU  **t 
lECOffNAlSI  U^l4lllTtoS    ' 

Eeh.  4a  aa  BIm  ift>, ,  An,  t    ,  ggf 

lam  MbuuiATcvu,  ia»5  ^fU" 
awxuiT^  OK  t^*'*"  '•>      ^'  4  p' 

jAViuaw 
lOOof  999!   ^^   f'/U 

ACTio.NS  OK  LA  »%\Q.  nc  raAtcK, 


I 


,  'Hit 


J 


THÉÂTRE  DES  ARTl 

Poar  la  Jeraièr*  rrpv4«eniailo«  4e  tauiaiff^ 
de  Maie.  Vàlmovcit».        .      ,^       Z^ 

GUKanEOUVEatG. 
ou  a  Via  «ovrai  A»iaw 
CooMilîe  m  5  a«r»  4U 

Trêgiàlt^  $acte«»4«  A 
M-  Ta  LU  A   rrmphra  le  tèl^ 
Mme  Valu ovftir  calnl  é 

Fttade  , 

Phénix  , 

jiJidr^mmqtte  M 
Cépfit^c , 


£a»  ATI.—  IJ^n*  Mira  lowéra  M«V^ T^ 
tUda  dm  U   trtm€fuét€  J'v#«^Mm^.  tt  "  ~ 

f  BfCQi  ptuAJcan  pliratM  PtttÂîm  Mgm , 

mandées  lîtrtt  Sont  èi'en  i _^ 

mandées.  Pliu  b»,  ««  li««  éêi  L'm^fÊe^ 
hiééf  tUs  pairs lUrt  sVmssanMée  dmpm» 
DMxièiM  col  ,  M  iktt  «U  rrffHBffc5if| 
ff^it  tnagem ot  '  •  »i 


1 


tu.  BLO«jLiiL  ,  IMl'IUMKLR  ijr  CAKACIERliS  ir  ts  TAILLE-DOUCF ,  m  Sawt-L6  ,  N»  34,  pais  ix  P^laI 


JEUDI. 


N*.  ii5.— a**  A.\!tÉE. 


DES   CHEMllSOTS. 


^i-ma  togamque  canant  alii. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Olle  Feai1l«  pwall  tom  1«  jour».  S'jiilrMser,  pour  rAbonnement  et  la  Kcdaction  ,  aa  Burean  de  fa  Nacelle ,  Place  des  Carmes  ,  n*».  A8»  »  Ronen. 
Ou  s'aboane  à  Pariftt  che»  BtissoT-THivAfa,  rue  de  Richelieu  ,  n-'.  7a.  —Au  Havre,  chez  Chapelle  ,  rue  de  Pari».  —  Et  chez  tous  le»  Libraires  et 
UirecUar^  d^  Postes  du  Département. —  Le   prix  de  l'ALoanement  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  pvi*ie. 

de  nos  jours  on  court  après  le  paîn  de  pénitence  ;  c'est  bien 
plutôt  une  lutte  gaslronotnique^  et  tant  d'empressomrnl  n'est 
qu'un  gros  péché  de  gourmandise.  Je  l'avouerai,  quand  oa 
fait  tant  que  de  péclicr  de  la  sorte,  on  devrait  cliorsir  mieux. 

Un  (Ioi:lcur  de  mes  nniis  ni*a  assuré  qu'il  ne  se  passait  pat  > 
de  carême  ,  oii ,  pour  sa   part  ,    il  ne  fût  appelé  à  rendre  la 
liberté  à  wngl  el  trente  estomacs  oppressés  par  les  chcniinols. 

Mes  chrra  TrèreB  ,  jrnm'z  si  vous  ètc%  dévots. 
Si  vous  êtes  gourmandi  ,  changez  vos  cheminots. 

.r.ii  viiyledir.'ii  je?....  J^u  vu  une  de  nos  pluii  jolies  petites 
uiaîîresMîs,  prendre  dcbcsdoigls  ros<"S  etdélicats,  un  cheminot, 
doux  cheminots  ,  trois  cheminots  ,  et  les  faire  disparaître 
comme  une  éirgnntc  de  la  Chausiiée-d'Antin  fnîr  fondre  les 
nKM-ingnos  chez  Feiix  ,  du  Panoraïua.  Mais  .  chut  !  tiVn  parle* 
pas  ,  je  vous  prie  ,  car,  alors  que  ppn!veraicut  de  no;»  petites 
maîtresses   de  fiourn  ,  les  petites  maîtresses  de  Paiis. 

l'n  auteur  Fratiçais  a  fait  une  dissertation  des  plus  savantes 
sur  la  composition  du  lourd  gâleau  que  le  divin  Orphée  ^ 
le  p-eux  Lnée  et  d'autres  ont  do:iué  autrefois  au  chien 
C'rbère  ,  pour  faire  taire  sa  triple  gueule  et  fermer  d'un 
trip!e  sommeil  sa  triple  paire  dyeux.  Autant  que  je  puis 
m'en  souvenir,  ce  g.^toau^lâ  rassemblait  beaucoup  au  chemin 
/iO/«  Si  c*é lait  le  même  qui  eût  traversé  les  Agts?....  Quelle 
lumière  !  Je  laisse  à  nos  académies  de  province  le  soin  de 
fixer  les  savanssur  un  objet  si  éminemment  important ,  sur- 
tout si  l'on  considère  la  quantité  de  Cinbères  qu'il  serait  bon 
aujourd'hui  d'endormir.  Je  donue  d'^avance  ,  à  l'auteur  du 
meilleur  mémoire  ,  six  cheminots  pour  récompense. 

J.  B.  O. 


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Il  ne  sera  pas  dit  que  nous  aurons  laissé  passer  le  carême 
sauis  parler  àe$ ^cheminais.  Les  cheminots  tiennent â  la  chro- 
niquede  Rouen,  comme  te  brouet  tient  à  l'histoire  de  Sparte. 
Dès-iors  y  un  article  raisonne  sur  cette  matière ,  trouve 
iiilurelleinent  place  dans  notre  journal ,  et  ne  peut  manquer 
d^èlre  goûtédu  grand  noiùbre  d'amateurs....   de  cheminots. 

Nous  avons  fait  de  nombreuses  enquêtes  auprès  des  éru- 
dits....  pâLtissirrs  et  boulangers  de  la  province,  afin  de  re- 
iiioiiter  k  l'oriijine  ,  et  connaître  riiiveiilrur  des  cheminots. 
Pour  mon  compte  ,  j'ai  compulsé  des  i/i-folio  de  réglemens 
niona>liqucs,  et  de  décisions  prises  en  chapitres,  espérant 
aller  droit  à  la  source  ,  car  on  sait  que  si  les  lettres  doivent 
leur  conservation  aux  moines,  la  cuisine  leur  doit  encore 
les  plus  succulentes  découvertes.  L'histoire  du  IV'  siècle 
ronsacre  la  réputation  ilos  consommés  du  couvent  de  Saint- 
l'rieux.  Un  roi  les  trouva  presque  divins  y  et  les  admit  à 
TLonueur  du  banqut^t- royal. 

t^s  hachis  aromatisés  des  religieux  de  Nérac ,  sont  encore 
a^sez  célèbres;  t't  les  fnmetises  perdrix  arrangées  à  la  Saint- 
Hubert ,  étnient,  â  ce  s\u'\\  paraît,  au-dessus  de  toute  ima- 
gination gastronomique.  Un  auteur  digne  de  foi.  Saint 
Augustin  {fJtf  cii'itate  dcî)^  parle  aussi  d*uii  certain  petit  abbé 
fort  gourmand  ,  mais  tiè>-dévot  du  reste  (ces  deux  humeurs- 
là  syinpalisenl  assi'Z  bien  ensemble).  Il  cite  ce  petit  abbé  , 
comme  auteur  et  compositeur  d*un  mets  si  fin',  si  délicat,  si 
lensuel  ,  enfin  que,  par  abstinence ,  tous  les  bons  reh'^feux  de 
la  coinniuuanté  ne  voulaient  plus  manger  que  de  ce  mêls«là, 
et  que  quand  il  manquait  au  réfectoire ,  1rs  relîgiei:x  caba- 
laient ,  comme  pourraient  le  faire  aujourd'hui  beaucoup 
d*honn£tes  gens  qui  ne  recevraient  pas  périodiquement  leur 
carte  de  dtner,.chez  tel  ou  tel  miuislre.  Il  est  malheureux, 
pour  les  fastes  de  la  cuisine ,  qu'on  u'ait  pas  conservé  jusqu'à 
nos  jours  ces  recettes  merveilleuses  dont  la  diplomatie  pour- 
rait d^aillcurs  tirer  un  si  grand  profil.  Mai»,  sans  y  songer, 
me  voilà  bien  écarté  de  mon  texte  :  d'un  mets  délicat  aux 
cleniinots  ,  il  y  a  loin.  Je  reviens  au  sujet. 

Privé  dedocumens  historiques  sur  les  cheminots  ^  je  vou- 
lus au  moins  supputer  In  cause  de  Innr  apparition  an  pre- 
mier ^our  du  carême  ,  et  cela  me  fut  facile.  Cette  pÂte  gros- 
sière ,  de  digestion  pénible  cl  douloureuse  ,  dénote  asscx  un 
paîo  de  pénitence  ;  mais  quand  je  vis  la  foule  assaillir  les 
fours  de  nos  boulangers,  ]e  me  dis  :  Ce  n'est  pas  ainsi  que 


%%«VMl%%^ 


Les  voyages  font  fureur  en  France;  aussi  tiennent-ils, 
pour  le  nombre,  après  les  roniims,  le  premier  rang  dat^ 
notre  littérature.  AJais  si  qbciques-uns  sont  bons,  bien  peu 
sont  utiles;  car,  tous  présentent  le  triste  tableau  de.s  misères 
humaines.  Par-tout  des  guerres,  des.  préjiigés  et  i\cs  abus: 
nulle  part  de  gouvernement  as.^ez  sngf?  pour  procurer  à  ses 
fcujcls  la  paix  et  le  bonhci.T.  J'en  exceple  cepeudiint  l;i  Clîîne  , 
mais  les  chinois  ne  voyagent  p;i5.  Honneur,  toiitiffois,  à 
ces  hommes  courageux  qui,  s  arrachant  à  leur  jiatrie,  à 
leur  famtlle  et  aux  douceurs  de  la  vie  ,  courent  au  bout 
de  l'univers  adoucir  des  innux  étrangers  ou  chercher  des 
cônTiais&anccs  utilej»!  ils  méritent  bien  de  rhujn.mité.  Mais 
qu'ils  sont  rares  les  Chardin,  les  Ta>ernier,  les  l'ougainviile  ! 
Et  que  (le  funestes  présents  nous  ont  fail  les  voyagetîPb!  Les 
uns  nous  Ont  apporté  de  TArabie  ce  fléau  qui,  si  lofi^-lcms, 


(?) 


enUidi'l  h  bf.intc  et  df'penpTa  t*FnrO|.e;  l^i  Autres  onl  trouvé 
<)ans  rAriiértC|U#  un  nin!  plus  fuatsie  encore.  No<  soriTati 
et  noi  liviiiH  oeil  eipleré  le  glol»e  ;  ili  hê  5011 1  vepast»  ion* 
les  paltiiier.1  de  l'Egypte  et  daai  le  palais  cK-s  eant»^  tt  mi 
Irur  savoir  ni  leur  cipéhence  ne  nous  ont  .<Aaé4r«i4ft  ast 
malheurs.  On  trouve  Jes  vice»  cher.  IVfr.in^rr  :  ou  l*"*  ^rcnJ, 
et'  les  ti*nus  luf  «reft^nl'.  Qit^»H'rc,  d*ailleur»,.dc  bien  Mle- 
rmant^  ce  mon  Je  que  rou4Miu>url  a^ec  lani  d'Muiiu?  I^e 

^Ifiolisnie  ciiniinaudanl  avec  insoienceà  IVsci«faf*|  bcftiMi 
^néricaia  déchirant^  pour  pri&  de  ses  travaux,  le  n^^ie 
abruti  i  le  po.ilife  du  Tliibel  fuiiant  aux  roin  des  urr^cn^  im- 
mondes ;   aes  bramines  hypocriles  avili^saot  le^  fitrias  ,  1t'un 

'  fVbres;  Hos  luoînet,  sous  toutes  sortes  de  nonii  et  de  fiiriiii*!, 
Absorbant  le»  nchess4*s  du  penpie  Ah  !  si  \e\  est  le  sru'ctnclc 
qui  l'offre  à  nos  regards,  et  si  nov»  soi«uiea  coudamnes  k  reu- 
contjvr  parlant  (§  anltiif  renversant  le  mérite  »  la  d<:k«tiau 

.  conduisant  aux  honneurs,  la  superstition  et  ri|;noranr(*  ton- 
nant contre  I.i  pliilosnphic  et  les  luuiiêres  ,  et  raduLilion  à 
§<houx  devant  des  Jocrisses  galojué»  ,  ce  a*èst  pas  U  peine 
•  vo^'ftger  i  vêtUMê  cbex  nout. 


^%««M^M 


MACepOWE. 


%%«%««%%• 


causai  paesioÉ  paeie  peue  duc!ilsn&-uartin. 


M.  le  Prcudent  recueiUant  Um  voix»  «^  Que  ferons««oua 
de  neire  lininme  f 

M.  la  M^iivé*.  —  Fusille'.  Fint  %*oltmtas  tun  / 
M.  le  Président,  ^^iVt\v\\  euMÎ  mon  avis. 

(  Il  <-o|itiuu«  à  rrcqeillir  Jet  voix.  ) 

'        voire  avis  ' 


M.  le  x^^MS&ïkf.i^,  J\^ygy*Vff 4^,  m^  JEiî.y^l^ 
—  Fu«îll*  01»  peiidu  :  ]e  n  y  TTens   paj  /'  \",  ,*. 
M.  le  Président,  —  C7ctait  aussi  ino^  opiiiâou.    messieurs 
!  la  Ga%*ttCy  que  voolrs-voui  qu'on  lui  r|sse  ?— Peu   nous 
porte ,  pourvu  qu'oq  &qi'  ^él^arrafie  le  pl|h6t  posMble.     v 
M.  le  Piésîdtnt.^^lé  ^Uaif  téiÉfie    f6as.   El  voiHi 


Messieurs  du  fiêveil  ? 

—  Qu*il  s'en  donne  du  sommeil  du  juste  ,  ri  «pi'il  se  réveille 
dans  riiliTiiiK».  .^.    V  , 

—  M.  A?  Vii'ddent,  — Je  l'a  v  aïs  dit  :  Demnndrz  p  tut  Si 
à  f^az.irtUr'.  Et  rôus  autrvs,  mnsiêtirs  les  <Nrecteffri  de  la 
Foudre ,  qn^  prnsrz  rotis  qu'il  soU  à  pr#)>os  et  Ibire ,  \ 
r^rd  dp  l.'hofnme  eii  qt1e.1l Ion  ? 

-^  QiiM  «oît  ftïudroW  !  Cert  nif  re  affnire  d'ailleurs. 

W.  h  Prè^fdent.  —  Oui,  ffs  opinions  de  MMv  îeii  nembn4 
du  Onsi*il ,  \o  nommé  que  je  ne  nommerai  pas ,  eat  condamné 
"h  unehnnirnse  ma^ofllc  ,  a  la  peine  de  mort,  soit  qu'en  le 
*]  mde  I  qu*pu  le  Ynsille ,  cpVin  I  endorme  ou  qu'on  le  foudroie. 


mrsTAmAt!fT  oes  axih  oe  la  pais. 


Carte  du  jour, 

poésies  dp  M",   Mp1y«Jeaonot , 

place  \a(ait|p  k  TA , 

rbevalicr*  dp  !a   fée  rrgèîe, 
Pcpsées  <1e   M.  de  M  ,  , .  .     •  •  s  t 
Vuîvpr.*itê......  de  Cambridge , 

Saillies  de  M.  O în  , 

ScimPii^  ^t*  fidpfité  et  de  const|ince, 
Ron«-hi  liiinrf  dp  lettres, 
Espér.4i!f  p  di'S  élei^jnoirs  , 
Deiati'i!!», 


Ministr' 


??if/.f, 


A  Ut  glace. 

Aux  cornii'îtons. 

En   marmthide. 

A  tuil. 

A  fa  cflpvtînc^ 

A  la  sauce  piquante. 

En   vo fc^au" vcn  t» 

Aux  éc revisses. 

l' rites. 

A  la  minute. 

A  ht  dauhe. 

A  la  Maren^p. 

Aux  olîve*. 


(fuerrurs  fi'i:  v^>'  • 
Ouinîon   grncr**lp , 
Beaucoup  «rarticles  manquent.  L4  carie  sera  plus  variée 
el  pluê  éUudue  epriff  le  carême. 


■  i.jî'.n 

A  M*.  tt'rfosGTrva  w  l'Apoi.i.opf  ^  Bcmiewt •  1*  iJ^w* frih 

rièuê  if^par,  ''fir^è  :3 

t^'Ct  \  Toat.  Apollon  fbloi,    '     -      '  -uol 

Âr %cfin-  noDt  chrrrhcr rbknac f  '.   tn:!tbni] 

vôtre  pcgsM  n*Mt  qi^an  âar .  ^  '•^-  ^''iI'j* 

'    El  Toira  Ivili  n'ast  ^Or'na  Mbol*  .  .    ."    ;ur* 

—MM.  A.  Séréiîlle  et  C.  nenaiiTt ,  portéf  évr  iî<{JÀ9*ÉÎi- 
siènip  li>le'dp  son^rripteurs ,  sont  !^fM.  Ârmàrtél  ^ffÂlfa 
eiConsiant  fi ctkinlt ,  ^rde%  nationaux  d'ElbeàT.  .'*'"''' 
•  -*  On  nous  mande  de  Caon  «que  ce&  j«iura  cUi;nii|n||«*  pé- 
dant un  detf  enlr'actra  du  specUcIct  i^u^ieyra  ]qaf^^mm 
Îui-  diautiient  «a  cbamir  1  Aif  vous  dirai- ja- OTswMSffl^^'f* 
roiiffh  i*en  va-t^en  guerre^  oui  été  eifs/nMg^MCÂ  po|if:Y*|yMr 
troublé  l'ordre  qui  doit  rpgiifr  au  ihrAtre.  Cependaiii^(|^^|na 
des  atiinteurs  ne  ciiautait,  dil-^on  »  faux.  Le  i>)en|,f9|p  !•■• 
jours  ptrséenté.  Aujonrd'liui,  aur^«nl^  ^>i*  4?ta ^timfVi|W 
tout ,  si  n'est  pas  «tonaant  que  bien  dca  gfitfà  dNMJ^m  à 
enspoigner  le  talent  partout  où  ils  en  voient.,;  ,  .  '   -,  j^^ 

—  On  remarque  depuis  quelqnea jODnjqiie  tenifarnay'li|» 
mps  affectionnent  dans  leurs  toi  loties  k  cossIeérevaeCei'lfeet 
sai»  doate  parce  que  teun  BiMaeîaitnt  «ino  anl 

—  lïouA  lîsom,  p.ir  le  plus   gr^nd  des  Kai^rfff; 'S 
feuille  de  la  Loirv-lnférieure  ,   qui  est  le  Jtniniui''di*^mmn  , 
de  Nantes  ,  les  articles  suivans  :  •-  ^^      . 

k  0^  Avts  et  Dem.mdts.  ^  OH  prjvîert  qnVii  fflifltli 
B  merci edi  3  avril,  &  l'Abbaye  de  MdWây,  &  lioè  to^^lfat^i 
»  midi,  doiize  à  quatorze  vekut,  'iirovvitilot  ée  ^HiHêinkéÊ 
M  Taureaux  normands,  qui  ^^ht  d^tfis qàtnte bd^fc34i^yfciif 
1^-  -r  à  PA  fabayg  ries  vtimx  cnnhpuU  t /n  y  MtmKifttmfmfiÊÊÊ^m  : 
n  on  verra  auprès  decliaquc  veau,  la  varfae  dont  il  est  sorti.  ■ 

»  A  vendre,  ^»  Juiucoi*  alecan ,  de  l'âge  de  4  ^  S  '"Si 
M  propre  h   la  selle  ou  aiv' 'cabriolet ,  du   prix  de  16  ioais. 

m  sVdresser  eu  Collège.  <    .   '        ^ 

I/sbbnyc  de  la  MollprajT^'est  occupée  par  des  Irapialaf 
et  on  laisse  celle  misérable  i^uilfe  insérer  de  preilles  «■« 
nonces.  ^£p  xérjté,  Ips  journaux  fanatiques  ont  »aas 
le  privilège  illimité  d'être  ab^urdps  impunéioent. 

«  Bemti  pauf*fwrs  sptrita  \ 
•  Et  ^andvant  hcnc  ntili  \  \ 

—  Un  homme  d'état  s'pulrrtciiail 

S  résident  U....  de  P.. ..y.  Pendant  la  couxe/^^ucH},  09  ~d 
unnail  fort  hbêraleiiienl  â  rLo«ume  d'êl:ti  fr  tîlreâe  __ 
Suis.  Ncsaclunl  â  quoi  attribuer  celle  qualifie ^liosi.  VMwivr 
état  interrompt  le  niagistr.il  pour  lui  dire  ^^^&  tifttfas 
inaniviiA.  Coinmonl,  vous  u'élo  pas  m^rquit?  A  ^^m  inensaft-- 
vous  dune  d*aJlcr  tons  fourrcl'  a\ec  ces  g  ■  h        tv  m^ 

mnil  l'apparlemoul    u'étuit   rempli  que    i  tt  éf 

vicomtes.  (  Uf  ) 

-i-  A  'Tanrivée  de  fa  diligence  de  **  k  Pïi#m  ,  in  *^fiït  érf 
contributions  direct ps  «yaiil  fait  le  rècen*-fw^rt  rf*-»  #0*»- 
gpurs  ,  m  trouva  trois  de  plus  nue  ne  1^  .peimii  mpat^lto  f^ 
rionnances;  nn  procês->'crb3l  allait  être  Arwméi  Htmfm  ^ 
ninliii  condiiclcnr  s'é<  ria  :  Je  ne  suis  point  •» 
llnn.  ls\  li:iut  ,  sur  l'impérial,  mi  lord  ,  «tr  IWunar  Wt 
fille  ne  «ont  point  porté»  %\\t  la  feuille  cewseso  v«%*i 
Çn  effet ,  dit  te  conti^frur  ,  je  tois  qne  oe  sont  é^ 

A^ant  Jp  partir ,  nidord   avait  en  le  précmlM 
peser  avec  sa  rJinîHe,  pour  éluder  roraonnence. 


dans  ÉAD  Mlog^Mt  I» 
cou \  e/ -4 uoti,  0^  dàrmfr 
»  d'êt;ti  fr  titre  &  i&vr- 


SPECTACLES.  •*-  TiiiiATRK  ois  Ai^ts. 

AnârotHièffU^,  —  D^mitic  KoprcttonUliim  «la  TUam 

I  a  dernière  rrprrsr  nlation  de  Ta! nia  et  dr  Mme.  VaTj 
«Mil  attiré  au  thiiâtro  de>  Arts  une  fou^e  si  Sf*^5«  ' 
quelques  uiiiiulcs  après  Tuuverture  de  h  salle,  lejiLlâ 


pliCf »  rfuriettl  pritN.  het  céttlom ,  let  Mfrri Jort ,  lei  couHasM 
mêmes,  étaient  encomb^s  •  et*  la  place  de  la  comédie  se 
troQTaît  couverte  d*ah«  miiHîtcr^>jqué  les  gemlariii^  étaient 
obligés  de  faire  refloer  yersles  rnes  adjacente^.  Chacune  des 
rcfprftmtatioaf\de  Totin»  ni  tlde  é|»<|»eip9urnotre  fiik, 
et  semble  être  une  coo^uêtw^poiir  «eux  qui  en  jouissent. 

Tout  éloge  sur  |a  manière  dont  il.  a  r^ndu  le  rôle  si  pro- 
fondément tragique  d*Ûreste,.. dey iendràtt  fastidicui  :  il 
suffit  de  dire  qi?il  y.  a  été  l<ii«-méifte*  ^1  est  à  regretter,  il 
faut  l'avouer,  quria  fcuie' e«c«8iîre<|ui  s'était  porèée  au 
.tbéîtire.,  .gpvf  )PM>f  à?7:^W^  b^m  repf-esenlalion  ^.  ^t  con» 
tribue-i  uuu;e  à  son  /entï  prodigieux,  uts  iatçrruprions  occa- 
sionnées pfir  les  .ciantestaitDns  des  spectateurs  qui  éprouvaient 
trop  de  gène  ,  se  sont  quelquefoi^s  renouveiéès  dans  les  inomens 
Id  jrtuiintërcssans.- La  prévoyance  de  l^adtiiînièti^tion  qui 
iëiti^fé'si  Tireèhent  ert^défsut;  aurait  dû  rVèus  éi^rgner 
c\À  idc^n'iAiiént ,  M$is  il  est  imposslbie  èe  sottg<*r'i  I6ikt  à 
^wfik;  eiâé IriiHiVèr  ^'toutes  Us  sollicitations  d'un  public. 

Bfmi^i  Taliûonzby  a  ddpfojé  dans  nerfiHont  defc  moyens 
Traiiiiènttraçïques.  £1)e  a  marqué  avec  beaucoup  de  talent 
^'r  oppmiffùM  fiekirensts  ,.  dès  transitions  tiaturellesi  Ce  rôle 
est  si  péuîble'fr  soutenir,  il  exige  takit  de  force  conli^ioe',  que 
r(iO(a:-ffti!«è  coipvvinore,  eoi  voyant. M**"'  Valmonzey^  le  reni- 
|4îrr.'aafsi-)iMéifti^,^  àà  toutied  quejivâui  déjà  celle  ifeuMC  âc- 
tnoeodasfiiORerovrtfurcqitiiTtnrtii.peiQe  de  a^ovvnr  ponr^f^He: 
,  .^,Tn1ii^^(î(.]yi'"*,fyi^lipcukzey  ont  é^é  demapc.lés  ayct  enthou-» 
sjaspné  9^ M.  fiil  de.  U'  pjecé..  Dne^  pluie  de  couronpe»  est 
tombée  de  toutes  les  loges  à  leurs  pîrds,  £Ileft  oi\^.  été. 
rrçuçs  avec  uufi  luodesile  satisfaction  ,  qui  a  prolonge  les. 
«pplaju^dis(|çiptus  ^jii.Jf/oi|(e  Ja  salle  reteutis^ait.  'TaTpia  peut 
Accepter  aant  hésiter,  tontes  le^  couronnes  que  roncléccrne 
»t)%  grsTid»  Ulen*  ;    il  p^xw  Î\\K  JaruaU  4e  p\u^  léijir^m^*» 


(«) 


'm^mmi 


8f>raCRIWI0»    POURi' LE  FT^^Ii^ 


,:  J.-î 


Biîrtuu*,  niii--*Leiiis4i»,  idrts,— .M«ÎJ»tel,  Uem^X-ifaiwt,  Wkm..^ 
TLccooAirier.— Vnienertire^— I\«w«t.~A.  lÉ«nH»r.i«*«€liaii»«o  k  >»oe, 
^por.--lf»  Ltmcl.— O.  Link-^^Pn^toi*  «Itt^^A.  I(«tdUi.U.Mâillna. 
vft<^run.^Csclièax  pènc— Z.  CéclMx.-?- LeaafD  père -»-Uii«n  ifa- — 
MaMon.-*J.  Laif uel  — B«ioist»:^Qne8te^  père.— Qiiefiil  fiI».-^Béllet 
grefi.^DAatrAiD0  — J.  P.  Qoksoa,  grt».^— If*  LhonteL— BfJje.-r-fipofcy 
mnren,  ob^.^?*-  Hncf ^  Idfw.— Lea»«rcier«— I>f lattff ,  ,i^iérM»>-.f^inaJB. 
«i^r4ipoa  la  yewiA, -gt«ii.«-B.  BeUoncle.t-* J.  BhfUtfek«*TJi,  F.  TiBiiiiRfr*— 
Denis  ra^né^'C.  TïemV.-^MâtMevv  gréa.— Deèfotiè^  idbaS.-^LdMMDa» 
ex-gren.— l',  K  LefebVrk  cx-offiio — N.  J,  Vlgierot,  îpi'^.-^ÀtiqBiAIii* — 
Gaeret  rils.-rt''<ret,-:-L«siîbQn«loîa.' — Saiof-Aadié^ -gren.-ri».  1R.poM.— 
Haault.^riailiot  jennr. — L.  7)^lapien«.if^JM.G[>qaillot.-^Tirr]|ot»  caipor. 
do  gren. —  H.  Lasuon. — H.  Laissas. — P.  DeTernieox,  irétcran. — Brôot,  gr. 
— .Moadi«l«r,  sap.-pomp.— F.  Pallain,  serg.-iDajor. — Gaerais. — Fer*,— 

Flaiiibart,  «-scrg.  de  greu. — Alpbonse  Gantier,  greu. — L.  Billon,  serg. 
de  gren.— J.  Boncber. — Botirdel  Ifil»,  ^eo.— Graftio  idem. — Delabarre 
fils  aine,  capor.  de  chas. — L)elabaur«.iJ1»  jeaae. — A.  Bcllainy.— Filîx,  gr. 
— Aamy,  cliaa.— ïalbot,  givn.— L.  florel,  riias — MasaQp,  c^c-^erg.  da 
chaa.—PerriOyCbaa.—Porgroor,  idem.— l)e  Perdu  vàTe.—Poitel.—Aronx. 


88  Souscri\^€UP^ 


-— -^' 


\'r^!\éeapitulaihn  jiuqu^à  ce  jour  :   1,398. 
(T.A  srrrE  a  nEM.in.  ) 


0WA4fC4  1^1 


ILE  DE  CUBA.  (suitbO 

T.e  tabac,  autre  produit  important  de 
Cuba>  est  d^uiie  qualité  trës-supérieiirc 
h  celui'  des    Etats-Unis  \  mais    soit  que 
lef  entraves   mises   autrefois  à    Texpor- 
.îâlîôn  de  cette  denrée  en  aient  découi*iigé 
^  tJÉ  cafture ,  soit  par  d'autres  causes  qcie 
^\(t  n'ai  point  pénétrées  V  le  £iit  est  qu'elle 
nVh  produit, que  pour  sa  consoiomatiou' 
et  celle  de  l'E^pâgne.eV  qu^l  w^exi  est  pôitit* 
^esJMiirtc  en  f(.*ni)les  pour  l'étratiger» 
.    Os  côtes  de  tabiC,  rebu^  des 'rnanu*^ 
V  Csçlures  de  cigaies  9-  soiit  ,'il  est  vrai., 
^esportéof'  e«  assea  grande  quaiuité  poui; 
:  Wmarohé*  d'Aii6magiie.e^.4ie  llaJlauJe  ; 
,,mùM   œl»   n«   oouviaHdKiit    en  aucuûe 
•  façon  an X  nialichéade  H^rance,  :    . 
.  n   0|B  €0iM^e.au4$i  b(^4^covp  <}e.ci'gnr^s  « 
iiCiliCe  qui  p«r;iiixde«iraQrin4kaire  oIppQiive 
I  ail  .moiiia  i'indottoce  des  IiabiiaiM,  ç\H 
que  Ton   iniro'luit   on  couirel>andc  uix? 
tftscz  grande  qnnntiié  de  t^ihac  des  Etats- 
Unis  ,  que   l'on    manufacture  en  cigares 
et  que  lof»  exporte  ensuite  coiU)ne  cigiréa 
de  1.1  riavane. 

De  ces  produits  de   l'ilc  de  Cuba  ,  il 

ti'jr  a  que  le  coton  et  la  tabac  qui  soient 

. 'communs  aat  Etats-Unis ,  et  d'aprëà  ce 

.  '  -fÇfii.  r<HX    Vieut    de  dire ,    il    eu  évi- 


dent que   cette  ;11e-.,ne!  pf^.:i9M.miCjU<ie| 


façon   suppléer  |  ^nos  .deniaj^l(:^....^u.ant 
au  produit    que  joous  tirons   des  h  tais- 

t)l^vS."'^■^  .-..  -\'  ^  -  .:!..'. 

Si  ,  sous  ce  derpifr  r^ppor4 ,  f '.fîe  Je 
Cuba  liq'Houi  prcscpti^rpoint  ks.  ressour- 
ces'que'  ndué^urloQ^  pu  espérer  9ou#;iou.*r 
Icsautresy  éfle  Q(Iro.àit(X$;I9aIlu(a^tuficr5, 
,:e't  h  notre  Commerce  de    grauds'avau- 

^ous  nb}:  objets  de  luxe,  nos  meubles, 
soierfés  ^bijouteries ,  souliers,  chaponux  ; 
nos  toiles  ,  nos  vins ,  nos  huiles,  etc.  ,  y 
tout  reçlii;i*jçbés ,  et  cette  île  offre  à  tous 
cefi.produits  de  .notre  sol  onde  nos  inn- 
MuCàctures.»,  un  .débouché  con  si  (livrable  , 
sài:  ,ftt  avantageux.  Lés  quincailleries  , 
vcrr/Mies^les  éloiïes  le'geres  de  cotpu  ,  et 
rfi.ïiM3Ç^.  aj^igjLiiisfS  ,  out  la  préfvrence  sur 
les  méqaf;s.,oi)jetsde,  nos  iiiafitiYiiclu|-é5. 
,  I^;,ij^arcliandiscs  «Fe  mau  u  facture^  al - 
len^anda  trouvent  aussi  lin  débouclK? 
conâiJérable  dans  cette  colonie  ,  cl  vrcn- 
ncnt  en  concnrreoce  avec  Irt  liÔtros , 
principalement  les  toiles /1es,ari/ies  à>feu, 
les  veirerics ,  etc. 

Toutes  ces  espèces  de  marchandises 
sont  introduites  en  très-^randç  quar^lité 
daùs  le  Mètique  et  les  autri^s  prôviucrs 
du  <09^î»ttl  espagnol;   mais    elles  uc 


pcmfot  étra,  transportées  de  ta  Havane 
qu^  par  des  bàtimeiia  espagnols ,  ou  sous 
pavilloti  espagnol. Jl^.Vera-Ci-ux,  comme 
■les  a^u^ces  parties  de  la  Çôie-Perme  en* 
tore  soumise»  à  la  métrop.irie ,  est  fermée 
aux.  étrangers.  - 

[}t\e  Ipi  purement  ipuniçipale  et  éma^ 
née. du  gouverneur  et  du  cahîldo  avait 
permis,  aussitôt  les  dilfiérends  avec  les 
Etats-Unis,  au  sujet  du  droit  de  tonnage, 
rintroduction  dans  ce  port  de  cotons 
vimëntafns  et  levr^exporlation ,  moyen- 
nant un  loger  droit  de  dépôt.  Plusieurs 
négocians  se -prévalurent  de  cette  induK- 
gtMice  du  gouverneincnt  ;  mais  j  soitqne 
le  fret ,  les  droits  de^  dépôt  aient  rendu 
ce  circuit  désavantageux  ,  soiî  plutôt  que 
la  France,  n  ayant  point  défendu  dans 
ses  p^rls  rintjo-l^ictîun  dans  ce  port  des 
prcclitit»  anirric-'iins  provenant  des  eti^r- 
(lOts  d^Europe,  on  ait  trouvé  plus  nvan- 
tàgêux  de  suivre  c«'lte  rotUc ,  ij  n'y  eut 
que   li>èsipeu  dVxprdiiions'decé genre. 

Je  ne  doute  nullement  qu^  si  cède 
dernière  vnie  edl  été  fernice  aii  coiii- 
incrce américain,  In  France  liVât  pu  non^ 
piocurcr  par  la  Hayââe  tous  les  colon 
que  peuvent  demander  ses  mantf£ïclure«, 
avec  un  avantagé  ^imipensc  pnur  son 
coiiimerce  et  sur«toutpoiii'  sa'ûarigiiion. 


(O 


'     I 


il! 


toute  doininMtîon  étrangère  fi  la  IrnicUn  <\nn%  l.i  r^iii lance. 

Lei  b^roni  MigUi»  (iireiii  vaiuciiA  ci  non  clotnpi^.  lU 
n*oubliêrfiii  pm  leurs  iaftiiliUioiu  et  les  aiitu|nc<  I  bcrté» 
lazonan;  ft'IoMle»  lei  fois  qu*iU  purent  thwr  là  vnîx/ce 
fiU  pour  If9  réclamer.  Tant  d«*  constance  frappa  1rs  unr* 
niaadft  eiu-in^mes,;  ,^|  virent  bien  qiiM  y  avait  nu  foml  de 
cea  initiiulions  ai  cbc*ries ,  li  fortenimt  revend iqiiii4>s,  i|uf*U|ue 
clwfte  de  bff'n  «atitraisant' pour  li  n-ilure  liniiniii»,  ei  Ifil 
ea  fui  le  fMUVoir  aur  cm  ime^  généreuses  qui  s'unireut  au« 
■nglaia  pour  1rs  reconquérir. 

Uue  première  tentative  eut  lien  »on«  Henrv  I".  :  elle  fut 
liâurcuMf  et  le^  barons  obtinrent  rcttr  cli.irtf  d«*  i  îci'*,  qui 
obolii  dea  suictioii«  avi'iss.intes ,  et  met  à  In  p'^'.e  les  droits 
les  plus  picrirgx  de   la  liberté. 

CeHe  <:lvirle  fut  rendue  commune  â  la  Nurmnndin  cl  k 
TA Qgletefrr  :  étrange  résultat  <U*4  rigueurs  de  <Miil!aunifî*!e- 
CiOiiquéfaiii  coiitre  les  ÛMlituriDni  d'I^dward;  sa  potitiqoe 
aveugle  el  passionnée  contribua  pnissannuifnl  à  nAturnliser  en 
Nornandic  lea  libertés  qu'il  avait  si  sévèrement  proscrites 
ou  Angicierre! 

Les  cirrodstances  étant  dèreliotn  pbis=  ^frV^nlbles  auv  rois. 
Henrj  y\  tui-inéihe  et  ses  siîcre^senrs ,  firent  ions  leurs 
elTorts  pour  aboltf  cette  cbaftr.  T)s  en  sup|>rinicr(!nl  tmis 
les  eieniii!i|ii^,.  cM'onr9it''qnNI  n*<  n  ét.-ât  échappi*  qu*uu 
seul,  oui>lié  au  fona  dn  cbnitrit*r  d*iiAtf#ablMye  ,  ior>que, 
sous  le  roi'jcan  ,  lei  btrons  anglais -w  soul(»vèreii(  de»  nou- 
veau pour  rlklaner  enoorc  les  aiicwiincs  fraiicliisps  de  la 
nation. 

Alors  repaiiit  ki  charlede  MgSt  et  ce  fut  sur  ses  dis- 
|y)Sitions  qne  hti  calquée  la  {^ran^l^  ch.:rie  qui ,  ini«e  auMtf^t 
sous  W  sau«e«gaffelc  du  caractère  uuliou.il,  ft  pinrce  dms 
tnntOi  les  à  mai,  jà^tUtLfL  A^^  cou)>s  de  in.iin  de  l.i  \inlcnco,> 
assura  détonnais  el  pour""toa]nur!i"T3i"T»|iei#ilr  rAngleteee^-^t- 
contre  le»  lentilives  du  pouvoir  et  de»  factions  iuMneurc»,  et 
contre  les  uivasiotis  étrangère*.  ^ 

NAf PRACÊ.  ■ 

/>  ChnrlfS'MiUf  se  trouvant  le  il  mai  i8a^  ,  h  l'em- 
iMuchure  de  la  rivière  d'Ougli  ,  enl  uiie  r-M'a  *'f  It^yjg  W3  1 , 
qu*au  14.  O  jour-là  il  fut  assailli  d'un  ouragan  du  S-K'^ 
accofnpa^ué  d'une  lauie  aiTrruse  ;  le  thnrlos^^ull  fntiguaii 
cxtrjaieinent  et  ftisaik  beaucoup  d'eau  ,  li>s  pomites  c«>  ccs^ 
sèrent  de  travadlrr  jusqu'au  snuiedi  i^> ,  sau^  qu  ou  parvint 
toutefois  à  Ceuir  i«  colc  franche,  i.e  diiuaiicUe  17  ,  il  devint 
evide;|i  que  malgré  tous  le«  c^Rnts,  le  vaisseau  était  sur  le 
point  de  couler  baa.  Le  capilniutf^  prit  donc  les  mesures  ué- 
çt>s>af res  pour  sauver  joq  équi^ia^e  ;  les  ancres  furent  coupées 
et  tes  baieaui  préMnii  t  n^ù  l.i  grm>rur  épouvantable  de  la 
iQer,6tJ  toute  idtede  les  mettre  a  l'eiiu.  l'our  surcroît  d'in- 
fortune, fa  lame  horrible  qui  dt'ferUit  sans  cesae  sur  le 
Churles^Mifl,  $  oppoaaità  oc  qu'on  ouviît  les  écoiililles,  pour 
)tlier  la  cirgaisoii  à  la  mer  et  alléger  ai n^i  le  navire  {  enfin 
le  cutter  ,  U  meilleure  embarcation  qu'on  rut  à  bord  ,  fut 
einporlé.  Aur  une  description  ne  saurait  d'poiadre  la  .situa- 
tion critique  des  malheureux  qui  attendirent  leur  dernier 
instant  petidjnt  toute  la  nuit  du  diiuanf  be. 

I  e  lundi  inatiii ,  vert  cinq  lietirn  ,  en  voulint  ouvrir  une 
petite  écniailte,  le  vaisseau  déjà  plein  d'eau  coulaîf  bas  ;  la 
ttireur,  le  dé>p»poir  se  peignirent  sur  tous  les  \i«af;'«s.  h% 
teule  rr»«0(irce  était  de  mettre  les  embarcation»  à  la  incri  le 
j;rduti  b;ite.iu  se  brisa  dans  l'opération.  On  descendit  ensuite 
un  pot.t  r.-iiiot  suspendu  aii-dessoos  de  la  poupe;  il 
reçut  une  fiiLuic,  sou  enfant  et  quatre  ou  cinq  boniines  ; 
iiijis  au  inoaicnt  cil  on  l'ainenait  «  il  cliavira  ;  la  femme , 
l'Mifaiilei  deu«  matelots  j  perdirent  la  vie. 

U  iral.fil  pour  toute  cuib.'rcaiion  uu  bateau  petit ,  vieux 
et  eu  SI  iii''U«.-iif  état,  que  perroune  n*o»ait  s'y  confier.  En* 
fin  ,  te  .sf«o:id  (iflicier  et  un  cipa^se  y  dc^ccndiiC-nt ,  et  le  lu- 
piLiiiit'.  a>»iWé  de  plu>ieDrs  autres  personnes,  rouiM  les  pa- 
lai.»  ,  iu.iikun  d«*s  bordâmes  était  defuuré  avant  qu  il  eî^t  pu 
pier  U  liao<.lie  du  navire.   Le  bateau  alla  biciilol  en  dérive; 


uorti,   dans    l'espoir   de  rencontrer    quelifiie   navire  oo 
Lerre.  Ils  continUlèrent  à   marcher  dans   i-r^ir  'urr*  i:^^f%9 
:|u'au  a/),  que  se   trouvant  k  quelque  di^t  u^ce  au  l^rge^f 
pn^odo  uoire '(  6//fcAr  pafOiLï)^  iia  i^asrlic  *'■  ^U 

|oieeitr3uie  une  ^-Wfle;  à   11  heui^  et  der^^e  ,  ^U 


boareufeoMntdei  indîvidui^  bord  du  Ch^rhuMUl  eoupt 
reul  des  ciironiUeê  ssi^peaducs  à  la  potipe  ;  le  lecoml  dktl 
parv  Miles  rccueiUir ,  et  4.|4uver.fu  laéme  lemi  Ita^ctaM 
oierst  deux  matelots  et  un  mousse.  ■  >' 

C*|Mn(îant  le  bateau  se  trouvait  à  une  certaine  dirtaicVé 
naviif.  Le  capitaine  ,  voyant  qu*n  restait  peu  d'eepoîr  i 
ii-iuvcr  ca  dernier,  non  ptu«  que  sa  cargaisofl,  sàîKa  pardcM 
le  plat-bord,  et  «e  dirigea  à  ta  uAge  Tert  \ù  hataaB^.II^ 
liarviut  1^  ^Utt  avec  l'aido  de  ceu«  qu'il  portait*  .       .     , 

Le  lundi  30' mai,  à  8  heures  momi  qu«h|tte|;  piioflM 
le  ChnrlvX'Wilt ^  coula  bas  avec  les  soiaantc-sil.  pértOftîi 
rii/ugiées  sur  sa  poupe-;  quatre  iniiiuiei  aprcs.t  JCH^Jt  ^^ 
départi.  V.e4  sept  in foHu nés,  è  bord  du  caaot  petit  ^t  IMI 
m  «pialirc  ou  c\fH[  cenH  milles  de  la  lerre  la  plus  proçl|e  ^  9&Êi 
doniitM  aux  fureurs  ù'uue  mer  cour roarée ,  san»  Mjo^f  ^^vî 
que  que^jues  citrouilles  ,  et  dénuéa  mâiiifi  d'jua.,CMipea  pii 
se  dirgrr  ,  iiiirertt  le  cap  an  vent  et  k  la  mer  ^  c^uraot  *l 
uorti,  dans  l'espoir  de  rencontrer  quelifae  navire  oo 
terre.  Ils  continUlèrent  à  marcher  dans  \-r\ir  'itrr*  i '^fii 
qi.- 

•TV, 

)oie  extrSuie  une  ^-Wfle;  à   11  heui^  < 
rent  le  Scjihe  ,  brick  français,  dont  Te  c:oiu[ii£itMi,^pL|et^ 
.cueillit  avec  beaucoup  d'humanité  ,  ei  kur  pr^Hltgft:!  ^oi^i 
soins.  Co  fut   h  providence  qui  les  pooij^n  de  rai 

exposés  depuis  cinq  joars  datts  un  baieae  découveei ,  oetabr 
à  cliaquc  instant  inondés;  sans  eau*  s»  n^  prç  visions  et  tf 
comnas,  et  n'ayant  pour  toutes  provisions  que  qnelquei  < 
trouilles;  ils  se  trouvaient  dans  «n  tel  état  de  faiblesse  ,  qa*i 
jour  de  ploi  dafu  celte  sitsalion  «  eût  été  le  dernier  pd 
toas-  ( ExtrmU  tlu  Journal des; iTtgragéi] 

HiWfiBeHUu — ^ i^.,, 

—  Vn  commerçant  qui  se  trouvait  vendredi  dernier  à 
bille  aux  toiU*s,  a  été  rm^i^nê  pr  ses  rmpoigneari  mI 
mU  ,  )ie«dai\t  <ui'il  l'occuperi  d'alfaires.  On  prétend  que  c* 
pAur  ivcér  ÉÎBi4^dfà  l'appel' du  poste  pour  lequel  il  av 
été  commandé. 

— La  note  suivante  a  éiépiihliée  dan<  le»  .affiches  de  Bt 
- ff>yif!»r' aaiwnie  pouvant  servir  d*averti«:»em<-nt  aux  jevr 
pilolins  qui,  â  Dord  des  bâlimens,  sont  chargea  du  w 
de  l'habitacle  qui  renferme  la  boiMsele  t 

M  Le  pouvoir  inaguéti>|uc  de  ratf«ui1le  d*an  compas  sa 
détniit  on  changé,  étant  loaclié  par  le  jna  d'un  oîgno 
Ce  fait  peut  sembler  frivole  ou  ridicule;  miis  recberd 
avec  soin,  il  pourrait  conluin^  à  des  consér|uencet  aa 
étonnanlei  que   l'ai  tuant   lu '-même.  • 

Voi*.'i  une  nouvelle  propriété  de  l'oignon  dêcôurerieeoce 
à  Fonléaut*  piys  de  M>ntaii*ne  et  de  M.  de  Marcelli 
Laîl,  prt>lKibiem<*nt,  a  nue  inllnence  aussi  directe  %mt  Fi 
main.  Lf?  barde  di?  la  Réole  a  ratécel(e4â;  mais  à  la  aecon 
édition   il  sera  plus  heureux. 

—  Les  auteurs  de  plusieurs  dé.<ordres  dn  jour  nor,  dil-i 
change  d*état,  et  se  sont  mis  d.ms  la  justice.  Nouf  poorc 
assurer,   pourtant,   qu'ils  ne  seront  jamais  iti'nfiex. 

—  M.  de  Hoynes  qui  s'appelait  Rourg^oii  de  son  oom  dt 
mille,  fut  renvoyé  du  ministère  en  i''75.  il  éTail  d'ttu  t 
racli^re  plus  Si^vt*re  qu'iulr^r*^  ,  p7u<  défiant  qn'acliT.  On 
l'aifiiaii  y^%^  et  à  1 1  nouvelle  Je  sa  cliAte  prochaine,  on 
contre  lui  plusieurs  vaudevilles,   dans   lesquels  nous  citcrt 

celui-4:i  v 

m,  Ou  rît  da  ministre  Bourgeois 

»   Que  c-hacan  aluadloane, 
»   pour  n'avoir,  d.ifis  tooi  «et  toiplow  , 

1-   Fait  platMr  à  petfoone. 
»  J«  croit  f|iM  c*eU  i'iju^ieinent 

»  Qiio  fti  i'MTt  uo  le  fiondr  ; 
»   Car  U  «a   fuirr  ,  en  «  rn  .ilUnl , 

»   PUUÎE  à  ttuit  le  iDiiaJe. 

C'est  bien  de  M.  Boynos  qu*il  est  queslion  ici.  II  efti  I 
de  le  rappeler  , 

«  Cai  B<M  Icclcars  p>ar raient  néanBOÎai  t'y  irompcff,  • 


(  5 
-»,U  fil  fiteitioDs^^Mi  lUvre  »  d'une  paire  de  piiloleii 

q<it)i.49^Yfiiii.  .«UçF  .\  >   nfébie  tai«Me'*i|pie  lie  j/faftf  :]m^ 

lci|««|  .oa  «OUMçnt.  à  Sooieij,  cbeas  M;-  If8i»ry»Dii]iBiiiQl.  M? 

âOQicriptKHi  sera  ouVèrie  incfei^artameni  m  eabûiet  liitéraiiA.* 


CACi^.  —  Théâtre  des  Arts.*  ^ 
.M^«iii  iiui1VolBièBr;iUpc^i«citatîoii  de  Talm4.^Mi^.  yklôionnEçy;  ' 
.|[ien  ne  prbuVè  m\t^x  la  fécond  île  et  les.rçfSQiirces  i'iiç^ 
ppmtfeî' da  téfetol  de  Talixui,.qne  le  rôle  de  'jftegufiis.  fie 
caraçiire  i^si'  uitit|iie-  à  la  fcëoe  :  il  «  fallu  tout  créer  pour  le 
réj|>ref«i|tèr  avèbtétif^  et  oucone  do  ms  nu9nces  ne  rappelle 
les  r61es  dariti  fescpiels^ -'ii<»tfe  grand  (fagédier^  ;  s^esk 'montré: 
mais  le  é^piî£  ^e'Càiihin^  te  trouve  pendant  toujt  Je.dranie 
k  peu  .pi^  daiîria  hi^riuo  sitmtfon.  C*esl  toujours  un  père 
aiiK^KsëïWetf 'fié  devoir  d^un  citoyen,  qu  un  citoyen  lut- 
tant cbntri  les  fcénlIiBeiis  dfnn  përe^  Il  Jblhit  des  mo^oils 
ipo^Ôieiises  diiij  'tlicfteiMr ,  peor  varier  r.guirormité  qnî  pou- 


pTirhier  itJàiâlkr^fittMU^  Wme  de  la  pièce  :   Menspro^ 
îù':a  Ri f'ûft'' ['•'''''■' '^-  ■•■■■   ^    .  ..r  .;. 

Sfâddj'rté  r)af|int/hlBcjr>a  «S'-dM  uK^uvemfDij^^  pa  thé  tiques  dans 
le  t<*ôl«  îfktiifi&.  Ë«r<(sèrondr  arèn^  du  Irpisiè^i^e  j|cte_^  (ù 
^a  pî'Ué  flKaltr'  làf  ^^i-^é  le  ■^éjîr.  d'accoinp^gu^r  >on  peire 
dans  les  cacliots  deOarllûige,  a  excite  mieux  c|uè  des  iapplau- 
Hi:>seinens  :  elle  /a  alleridri,  ]mico  que  M™'.  YalmbhEey  a 
des  inoineo's  ;d'ff1><'*riiifou  frit  elle  oublie  jusqu'aux  Icçiïl's  de 
lart  i^P^^i^'  ^^  i[}irè'^ue'*coiiqaVIle  sent.eJjC'méi^é*  C'è^t  là 
les  i^uHs  d^^'Ia-^bhkieu^colevOU  iplutôt  cVst'là  nàrùrc. 
L'entrée  de  celte  belle^  actrice  a  été  applaudie  ;   et  qu'elle  : 


^ÊSÊÊSBSBSSm 


) 

•  ne  s  y  trompa  pas»  c'est  une  grande  faveur  à  Rouen  pour 

'.les  «nquvisaii^.  artistes;  mais   M"*'.    Vaimonsey  a  déjà  obtenu 

.droit  de  bourgeoisie  dans  notre  vHi^^       •  >  .. 

J^es  seritîineas  Nobles   exprfhiéiS  (lairseéttft  tragédie,  OUt 

;  ët^.vîye^uient  accueillis.  Ce  beau  Vers:  "   '= 

•.^  On  d.étroil  ane  armée,  nu ytu)At  éf)r liiMiMtdll  ») 
a  prodi  il  une  seusatiqu  générale.  t'eA  l^éffet  de  toutes  fes 

'  grandes  vérités  expriincfes  uoLlemeiif.  Mais  ces  applaudifse- 
meiiSf  pour  £lre  toujours  mérités,  sur-tout  quand  Taima 

,  i^arle,  u-eo  sont  pas  uioins  ipdiscrels.  Cést  au  milieu  des 
plus  belles  tirades,  dans  PenJroît  lé  plus  pathétique  de^^ 
scènes  les  plus  remarquables,  que  fon  entend  d'éternelles 
mains  tout  interrompra ,  pour  couvrir,  |)âr  un  bruit «ffreax, 
la  voix  d'un  acteur  dont  tous  les  vrais  connaisseur^  reeueillent 
avidement  les  paroles.  C'est  faire  preuve  d'enlFtoosiasme  ^Miis 
doute  ;  mnis  ce  n'est  pas  faire  preuve  de  gofif . 

^1  est  juste  de  féliciter  Ernest  sur  quelques  passages 4é- 
cbmés  avec  naturel  et  énergie.  Sa  mémoire  sur^-lout  n'a 
pas  foillii  On  ne  peut  pas  en  i^re  autiiit  de  nos  afitres 
acteurs  ;  mais  \\é  n!en  ont  pas  moins  rivAlisé  ide  rèle,  et 
quelquefois  mémo  de  talent.  Chhrdôh  ,  À^nic  ,  Pougaud 
tffisiaicut  des  sénateur^,  L^,  p.uljlic  a^  vu  avec  "j^Uîsîr  ces  ar- 
linès  coniribuer,  4v  mieux  qui  léur^i{  .ctr^lJés^We,  4  ftou- 
uer  un  certain  t/econm  pu^siliiat  du  ëlfiypfe^-rôù 

SOUSCRIPTION'  rôcÀ'  JLJÎ  FCStG 

OPFEaTft.'Vir    Gil  ,qÇ.  lfU')0!VAL^  ■. 
Oh'zihfné  fJêtè,  «^  Satf<ns|PNivai|^t  ^LM.' 
,Leuge,  capor.  de  can. — A,  Sereville. — C,  Renault. — P.  Mu1ol.--Ôoin^ 
grep.— Ilomnitit— Cfaaavet;  oUt/-— Vte^terf  «bal.-f-C.  Laurent,  gren. 

0  Soascr iy leurs, -^t^écdpiïutëtié^jêifitftL^^ki. Ce  fimr  :    a,i57. 

if  I  I    iM 


0«EP 


r;    '  livrant' ^,ji; 


OttÊ 


0tnt0w  d 


PORT  DE  ROUEN. 


MOUVEMENT  DO  ai  Au  25. 
FTATIRES    (NTRFS. 

Le  sloop  la  Pélagie,  c.  Boîfsaye ,  de  i^ 
tonni,  V.  d'HonHetir,  cli,  d'c;au-do-vie. 

Lé  brick  le  César,  c.  Juhel ,  de53  tonn. , 
T.  de  Rotterdam  ,  ck.^a  garance,  céruse. 

f^  sloop  l*Kugénie ,  .c.  (îondoufn,  dé  '>M 
tonn. ,  V.  de  Londres ,  ch.  d'outils>  plomb 
et  planches. 

■  Le  sloop  la  Marie-Maribe  ,  C.  Pognon  » 
de  29  tonn. ,  v.  d'Honfl^ur ,  cli.  de  cidre. 

I#e  sloop  l'Agile ,  ç..  Frigoult.  de  ^  tdn.^ 
T.  de  Dunkerque  ,  ch   de  houille. 

Le  sloop  le  Jeuiie-nrnry  ,  c  Datiiel ,  de 
so  tonn.,  V.  de.Barfleur,  cfa.  de  coton 
«!é. 

NÀV/BES   EXPÉDIÉS. 

La  sçoèlette  anglaise  Liberty,  c.  Aldridgei 
aH.  à  l^ondres,  sur  Irsl. 

Le  chasse-ni;ir'f^  la  Mr.ric-Anne,  cap. 
Coin (o y  ail.  à  l'crd'.'aux,  s^ur  lot. 

Le  sloop  le  S^iul-  Iftup  os  ,  c.  Poitevin, 
lil-  à  Coen  ,  ch.  île  p^Atro  ,  f.iyence,  alun. 

Le  brick  \c  Pirne  ,  c.  (:î.^\ftîlicr,  alL 
è5kiint-Bri  Mix  et  Legae ,  ch.  ihs  pierres 
njeulièroj^ 


Le.  afoçp  l^lisjRbeth' ,.>cap.  Gosse  ,.ali.s 
au  ILiyrp  ,  A.  terre  à  8iiore^:i 

Le  sloop  .le  Zélé  ,'  cnp/rGoorg^tte  ,  alL 
à   Cbe^bourg^,  ch.  épicerie 

Le  sloop  fe  Jcune»Henri  ^  -cap.  Dani.el  , 
alf«  à  Baiflçiir,  sur  lest.  . 

Le  cbas^tna  rée  \m  Bon  ncr Dési  rée  ,  c  • 
Quivovon^  ail.  h  Bordeatix  «'.âtie  I^U. 

Le  chassé-marée  !  •  la  .  Alariç- jQsephe  » 
^p,  Majbé/all.  à  Mareaoes ,  sor  le^l. 

\     PORT  DO  HAVRE. 

Le  sloop  l'Adélaïile ,  cap.  Veruccs ,  ven. 
de  Rouen ,  ch;   pîâtres 

Le. sloop  la  Belle-Rose,'  cap.  Lucas  , 
ven.  de  Rouen  ,  ch.  plâtre. 

Lp  sloop ,  la:  Petite-Louise  ,  cap.  Ger- 
main ,   ven.  de  Rouen  ,  sur  lest. 

Le  trois-mâts  américain  le  Marmion*, 
cû|K  Uawkins  »  yen.  de  New-Yorck,  ch. 
colon. 

Le  trois-mâts  la  Henriette  .  cap.  De- 
joli  ,  ven.  de  Bourl)on  ,  ck.  sucre  café 


cap.  Banbiue  ,  v. 


Le  sloop  l'Auguste 
de  Rouen,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Rosalîe-Loufse  ,  c.Foteli 
ven,    de  l^onen  ,  ch.  b^î«. 

iM  goïîlclle  la  Philippine  i  càp.'  Curscl, 
ven.  de  Koueu  ,  ch.  blocs. 


■    •  •"«-'     ..I..  :. 

Le  sloop  rairoBideJl^^^çap,  Topseot  , 
aff.  à  Rouea^cli.  t.abaç^ 

Le'  Uois«^nAuaMiQcici^i^  Iir  JLeiyîs,  cap. 
Skiddy  ,  aILà  Mev.nI/9rck,  cli,.baloUge. 

La  goélette  ànMicicaiue  le..i^ç^ênger, 
capr  RiisiM ,  alL  à  Bo^fii|tt^  ,  jsur  l^t. 

ie  sloop  rËJiia/b«|h  ,,,f:ap.  Dûl^amr]  , 
ail.  â  St.-V.'»lerj-^r^5pmmç ,  çh.  potasse. 
'-  Le 'brick  anglais  l'Alouso,  cajp.  Aakcr  , 
ail.  à  Londres, ^pr  lest.. 


Noie  des  Ventes  recnetlUes  à  la  Bourse 
du  lîâiTe^  /e^ia  mars. 

12  sorons  cocbeniPe  grise,  à  a8  f.  acq. 
fiBsacs  café  St-Domingue  y    k  t  fr.   91 

<ent.   .1/4.  ditO!.  . 
'60  milliers  di4o  di|o,  k  I  f..QOC.  dilo. 
I  ly  balles  co^on  Géorgie,  à  1  F.  Oo  €•  c> 
5o  (lilo  dito  Lotiii^ianej  k  1  f.  46  c  1/4 
dito.    . 


PORT  DE  MARSEILLE. 
Dn  i5  wé  16,  s^Hi  enirts: 

Les  Tf'rpîs- Amis,  ft."p.  Thuro.  ven.  do 
Gorôp.  (Sin»'^/ ^\.-  r«»  P  env,  c<»p,  IW*- 
bijQia  ,  vçn.  tî«>  l  îi.t-lVnis. 


POBT  DE  QUIIXEQEUF. 

s3  et  24. 

Sont  moniés  à  la  marée  : 
1/ Auguste  ,    c»p.    Delaunajr. 

Sont  arrivés  àe  J^illetfiuer  : 

La  N  ymplie ,  cap.  iJécôniiiaU 

La  (itorgttte  ,   cap.  £»l  ot. 

La  Houiie-ftlèrc  «  cap.   ALouaier. 

1^  Jcrôuie  ,  cap.  Pechot. 

i«e  KequÎD ,   cap.    Sézé. 

Le  Succèi  ,  cap.  Martin, 

La  Victoire^Bien-Aiinée,  c.  Uazuricr. 

L'Elisabeth  |  cap.  Larilievaau. 

1^  llaric-Loirise',  cap.    Picol. 

La  Pélagie ,  cap.   Dupont. 

L*Aniitie,  cap.    Dillou. 

Soni  motuéê  ci  p0»éét 

l«e  MeMiger  ,  cap,  Vagtion. 
Le  Ctitar  •    cap.    l'Heriuite. 
L'Aiiuable-Suciélê,  cap.    Darlan. 
1^   Douiie-H^H  I   cap.  Guillot. 

i  /'enl  d[OuûSi  ,  pciU  frais. } 

PORT  DE  DUNK£B(2CË. 

Sont  entrés  ta  ce  sort  iaaoftvirei  ci-«|Mrati 
le  21  ,  the  Wiiislindntt,  «nglaûi  c. 

Horris,  \eii.Ua  Douvriet«avec  aSclievaua. 
L'fcirntftl ,  cap.  Iktaac ,  vco«  àe  Mor- 

\mx  p  avec  beurra  cl  iumI. 

BUEST. 

Dam  la  nuit  do  9  au*  to  mars  cou- 
rant,  un  navire  américain  ,  la  Sjrbiilcy 
parti  rêccuioieul  du  Havre,  a«cc  un 
cli.irgfineul  conndérablc  de  driirm  ri 
luirchnndiKcs  françaises  qui  avaient  rbçu 
la  deitinaiion  de  Gharlesioii,  i  naufragé 
t\iT  la  cùtc  de  Correjoui ,  è  une  lieue , 
à  peu  près  ,  en  mer.  Des  dix- sept 
hommes  qui  coitaposaieiit  IVqnîpage  , 
cjuatro  seulement  ottt  eu  le  bonbeur  de 
M'  &au\cr  sur  les  débri»  du  bAtiiuetit.  Peu 
il  ol«|<*ts  sont  venus  iila  cdfe,  et  la  plus 
faraude  partie  de  la  cargaison  parait 
avoir  été  portée  au  toîn  par  1rs  vents 
qui  régnaient.  Néovmoios  ,  toutes  tes 
yrêcantibiis  ont  ixé  prises  pour  garantir 
du  pfllsge  ce  que  la  marée  pouirait  en- 
core jetrr  voar  le  rivage  ,  et  des  secoyis 
de  tout  genre  ont  ett  prodigues  aui 
iji.ilhenreuv  nanfragéf. 

—  Dans  la  iiuir  du  7  au  8  (^e  ce 
ji»oi%  ,  le  rli.-i>>c  -  marée  VE^pct  ancr  , 
d'Lui  ,  s>st  perdu  corps  et  bious  sur 
II»  rocJicrs  de  Syon, 

^OlVELLËS  DE  MER. 

Lo  navire  rAVx.m''re  ,  cap.  r-rfpbvre, 
in-iU-K^urs  MM.  Evriês  frères  et  coiup.  , 
I  Ht  arri\é  le  2^  janvier  en  la  ville  Jes 
r.ii!iioi  ^'jrfliidr-Cai:.irip)y  d'oli  il  allait 
ii'|i.-irtir   pour   M.ir.'mliarii. 

— l*ir  iittre  d«  Ujt'*t,  du  17  courant, 
MM.  J*i\iî*rc  fi(Ttf*s,  apprennent  l'Iien- 
rruic  anivtr  anJit  liru  .  du  navire  TA- 
fhiile,  rap.  Bnnzans,  parti  du  I|j\relr 
j5   d(.  ce   moi». 


— Lfl  clinsst*nMré^  Iris  Ttéfb^mtg , 
sorti  A  JMMaiVeciun'cbtfiMieatde 
bois  M  c^Uwctioo,  m  flut  iwfrt|e  le 
7  marÀ;  M  JNeM-Vinél^  eèkmàè  ($oi»- 
Vie,  jgjièi  dj^tithi,  Lt  Mvmetîlvçar- 
4aiifi-sftDt  éatièfement.  L'cqsiip^  X 

-^TesTAîfl-Prèrêf,  cap.  Le^i,  sorti 
•le  St.-Hneui  avec  uu  chargement  de 
î^  ,  a  jiéri  *ur  A«  poipte  de  I  bl^^'Dieu  ; 
une  grande  f  arti^  de  la  c«rguaî&>n  a  été 
sauvée.  L*c<|uipage  a  \^6t\. 

—  l«e  brick  le  Olapeur,  cap.  Caroustn, 
ail.  dti  IiorJeau&  à  Morlai&  «avec  un 
chargement  d'à voîiie,  est  entré  de  relâ- 
che lorcve  à  St.-Aialo  ,  ayant  eu  la  mo- 
che de  aon  gouvernail  emportée  et  sou 
grand  mût  de  hune  eusse,  il  a  une  forte, 
voie  d'eau.  Ou  Je  déchargeait  pour  le  ré- 
parvr. 


AVIS  DIVERS. 


N*.  .^;.  —  Ssiardi  pmcbjîn  sg  «an,  «  nrof  j 
hvurrt  dn  malin  ,  ilpvjnii  la  porte  d'nne  laaiMD 
ma  •  Rooiv,  rue  Kri<;orî,  M*>.  f^Aru ,  Conwit^ 
Mire-If liMor,  pioccdm  è  U  tmio  des  MEt'Iti.B^, 
l-FI-VaS  et  MAKCIUNDISKS  ,  dcp«Bd»Bt  àe  U 
^ftiuxiMiim  du  •!  'ur  Coi.f.n,  «o  loa  vivvuC  aar- 
cb^nd  taillcor. 

Ce  mobilier  te  Cfimpoit: 

D'une  nrjmle  ijuaatiié  da  eonpooi  de  drap  de 
fonlM  longaentt  ,  et  de  aoupont  de  gtlelB  ^v 
looiM  especTC. 

De  «'baÏMi,  lablet,  coaimodet .  conpioirt, 
na  Irci-beao  poêle  à  otiloawe  de  caivre,  glacei , 
nac  chi&>uDière  en  ac^uo  ;  liu  «oropUu,  lioge 
de  r«irp«  .  de  Ul  et  de  table;  aoa  joUa  nootra  en 
or,  et  divers  aatrei  ob^lit, 

I<l*  S%»  — MoM  FouBa-Hcii  Ain ,  saeceisear  do 
M.  rienry  ,  «on  aïeul  «  f«iît  fta%oir  qa*eUo  penl , 
par  on  ellîcaoB  et.anti^yK  atcret  de  fMDtlIo  «|u*«IU 
aeole  |io»9ède  ,  et  par  on  aiKtiirberuent  prooipi 
ti  iéjjer .  et  aaos  douh-rfra,  ^nérir  à.rioatMii  rt 
pAor  la  yVt  loaa  aians  de  dtati ,  «n  priTcnir  00 
■ffiidier  ta  carria,  Caire  diapnrjiitre  Ira  flosioua, 
donner  à  U  boaaba  la  propreté  et  la  aaoïê.  Ella 
Deiioie'  auaai  les  dcnta ,    et   gaéril  Ica  iadigcna 

6a  demeure  eat  me  des  RoDnciifrSi  a*  47. 

N*  50  ^  yi\  IW  MAI.AGA  prenrim  qoalii», 
k  vendra  ma  de  la  ^Madrlaine ,  n*  4 ,  pi^  la 
rue  Grand-Pool» 

No.  Co.—  IVpAt  de  nonnUCHB  pour 
dvtruifp  l<r9  eort  «-t  danllnaa.  picpaico  avrc 
le  dv-icliiluin  et  la  jcabirbe  ,  p«(  d'jprv9  l*ri- 
péii'rnc»  •  U  un  Uli-ui  rètolotif ,  dri  le  nioinenc 
qu'on  CD  fait  iiaajKe.  L'eu  éprouva  ■•  aoaia» 
gement  irès-seniiMo.  Comme  elle  est  imppr- 
iiiv.ible  ,  rit**  n*a  pi'int  Ira  iDConta'aioui  dea 
loilra  et  dca  iifffta*  ,  «  ira  vit»  leiquela  (raos 
aiiJciit  las  onguent  qui  aalisaent  ei  g&tenl  le* 
bjta. 

'Elle  eat  purème.iient  minée  et  lrès«af:|Kln- 
flnaûre,  Je  aorte  qu*f-tlc  <.*adapie  sur  les  dcigts 
avec  la  plut  graiiJ*'  facilité,  et  qae  l'un  n'a 
pat  beaoin  de  la  recouvrir  poai  la  maioleoir. 
Le  linge  ,  uu  tout  autre  ch^ie  que  l'on  aJDo- 
teraii ,  ne  ferait  que  gànrr  en  auguicniiiiit  le 
volume  du  doigt. 

Ce  Ucpôi  le  uouvc  ,  à  lloiirn  ,  chex  le  sif*or 
CnrviLLABO  ,  perruquier-coèfievr  ,  place 
Nolic-Djuie  ,  n*    16. 


C'eH   far  anear  9a  ,  Ai»i.^itrs  ■— iii 

d'kicr,  les  navitetf  cî-af^lr  ci«  éséMsA 
•u  aooa  da  M.  FmnmimM  :  iU  mm  »  |ft 
consignation  de  i|^  Vi^imi^ 

Le  Superbe ,  c.  Ilutbron.  ^Le  Ut^m^  «  c» 
Pécliot.^La  Ciuntit»*  g|  Han  li»  L'Mf 
ratiae-Alliance,e.  BriaarJ.— L*  Acldne*llarie 
c.  Jourdaa.— L'Aimable •  Via otrfi  C  HÉt* 
teaud.— La  Marie«Jo«eph  «  c  Nab4^^ 
Petite-Einettine,  c  8j|vT..L'Alert|««Mu 
CoéédeL~L*Anne-Marie.'c.  La«raa|I-^Ze 

'  laibe-Menior ,  o.  Dano.  — L'Slîe-MÉrte. 
c.  Chrétien. — Le  fion-Beton?,  ean.  P^eMHW 
1^  Laurier-Pjci^ue«c.|jenoiiUdfeJ«4«*B«* 
raBl«d*rodigue,  cap.Ufcffèaj  aLNh|a^Mwto 
cap.  LegaUic— LAiin  iblr- Victoire  •  ca». 
Lceloahec.  ^Le  Si-Btienoe,  eip.  Serbe. 
^Lei  Deux-Anit,  cap.  ChcfalUcr.  ^t« 
Petit- Pr.inçoit,  cap.  llndrin. 

OVtr  égalenVMT  f^^  éfH»'mrft 
hoUandais  ChaHea-PMectl^MirV 
H.  G.  On«haié,  ven  àtHeOti^ 
annoncé  hier  à  l'adtcisa  de* 11.  ', 
ce  navir^eti  k  la  eAtoigtiiflMl'a^ 
nel  aîné,  et  «u  bureau  de  M.  J» 
court ier-  inier  ^iréte.    ,    ...  /.  .^.i  4 


BOCBSE  DE  PARIS,  D*IUbI.  .^..% 
Effets  Puàiiee.  e* 

civQ  pooa  «tT  co^apijbil,   Va 

JduissaàM  do  11  fcjïl.  iif  x  ^ 

i-jr  9*^  78f  77r  gîe  7«  f  7 ,19^'  îA^.V»- 
;W  jSf  5c  100  .il  ..    >»•>', 

Iir.Ci)\\AI<»S.    DE    U^>ClUATIO?l.   Ii»»ji    f*. 
.    JoaiuaaM.rfa  aseapL- iSie.    ■  ■    '^       N 
Ecli.  dn  99  Mars  i8a  j ,  fin.  i     *  fi^  '  ' 

i8a5,         94    gtreor  flSn' 
Mem  Nosff»ATieta,  i8a4 

ASStnts  DE   looo  iR.,  à  4  P  '  •/♦ 
Arac  loU  al  pilnat. 
JiHiiuincL-  lU-  Ilfcrmliri*  iSba  y  »   • 

looof  ^ 

Arrio^s  hF  la  TArQ.  oR  rewc^, 

JoaMttore  du  Janvier  iSaL 


»%^%*^^^» 


SPECTACLES  on  a5  MAÏtSr .. 

TIîfATRR  DES  ARTS. 
(On  commencera  à  6  hrttres,\     ' 

Pour  l'afaai -dcmièm  repiéicn talion  d^  JA 
Talha.  preniîpr  acteur  iiag|i|ue  dn  TMiiei 
françaii. 

CKISPrV  MËIlEa^, 

Coaédîe  en  3  actet  de  Hantcroahc. 

\m  piamière  R^prémrniatiiia  de 

FALKLAN . 

on  L4  Co-f flciiaiL-i ,  » 

Dransa  nonveen  en  5  actet ,  ém  La^. 

M.  T  AL  M  A  rrniptir.i  le  r61e  du  Comité  Je 
TmiUand. 

-^  B!o  u^rr-Cata  n«ni  ve.*-^«/el»  «  Se^réimimÊ 

du  Corn /4f> [loche  —^Andiêr'ts,  Chmp^fmh^ 
fffff  C7A«fVffari.T)araifitel.  —  Tom,  aumèé* 
//yue-Mduchoi. 


t/i.  DLIXJLEL  ,  IVIPRim^UR  en  CAIiACTfi;Rl-;S  et  ln  T AILLL-DOUCF ,  acE  Su^it-Lô  ,  N*  34,  Pii:s  le  Palais, 


UERGBËDL, 

•0^  MjkM  i8b3. 


lÉ    f  II     <       ■  .i 


N*.  lia  —  a""  Akkée. 
iiifrxiàm.  imniiiTftB. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Otle  Proille  pantt  toos  Ici  joar».  S'adresser,  pour  rAbonnnncnt  et  la  Fiédaction  ,  aa  Bureaa  de  /a  Nacelle ,  Place  des  Girnet ,  n^.  4^*  &  Roooi. 
On  8*abonacà  Parla*  g)icz  BtuaoT-TBivAAs,  tae  4e  KicUelieu  ,  n^.  73.  —  Au  Havre,  chex  Cbapille  ,  rue  de  Paria.  —  Et  ches  tous  Isa  Libraires  et 
Dtractcara  dca  Postes  du  Uépartemeiil. —  Le  prix  de  rAbuuueuièut  est  de  i5  fr.  chaque  trime»  t  re ,  pour  Rouen,  et  lO  fr.  5o  c.  parla  poste. 


DÉBATS  ENTRE  DIVERS  OISEAUX. 

Le  Paon.  «—  S.ini  vouloir  m'arroger  ici   retnpire    de   la 
beauté,  et  le  respect  que  doit  me  mériter  la  nobli'sse  de  ma 
race ,  je  puis  dire ,  je  crois,  que  je  suis  le  roi  des  oiseaux. 
IJOiP,  —  Et  pour  qui  donc  complez-vous  l'aigle  ? 

Le  Paon.  — L'aigle  est  un  Ijrau,  et  non  p»8  un  roi  i  il 
règne  par  la  force ,  el  je  ne  veux  régner  que  par  la  majesté 
et  la  bonté. 

UOie^  —  Oui,  vous  appellerez  bonté  j  rimpuissance  d*étre 
médian  t. 

Le  /'r/o/i,  — Plaisante  argotie  î  Une  oie  qui  parle  mêla- 
plly^ique  ! 

L^Oie. — C royez -vous  donc  ,  qnnnd  j'aurais  rai^oli  ♦  que 
ce  »erait  la  seule  fois  qu'une  oie  cÀt  fait  prévaloir  son  opinion 
au  conseil  7  A  Home,  nous  autres  oies,  tout  ofes  que  nous 
sommes,  nous  triomphions  à  IVgnl  des  consuls. 

La  Pie,  — Oh  !  vous  triomphez  quelquefois  encore  comme 
à  Rome. 

L'Oie.  —  Nos  cris  n'ont-ils  pas  sauvé  le  Capitole  ?    • 

La  Pie. '^Oh  !  \os  cris  ne  le  sauveront  plus.  Votre  tems 
est  jMSfté.  On  vous  mange  aujourd'hui ,  et  voilà  tout. 

L'Oie.  — Qui  nous  mange,  »'il  vous  plail  ? 

La  Pir.  —  Eh!  parbleu,  tous  ceux  qui  aiment  l'oie  ! 

Le  Dindon.  —  Messieurs  el  mesdames ,  je  trouve  que  vous 
vous  emportez  là  fort  mal-à-propos.  L'eu^pire  du  monde 
des  oiseaux  n*est  pas  plus  l'appauage  du  confrère  le  Paon  , 
que  le  triomphe  consulaire  n'appa** tient  à  la  mcre  l'Oie. 

L'Oie  el  le  Paon. —  A  qui  donc  sont-ils  dus  ? 

Le  Dindon,  — A  moi  ! 

7^0115.  —  A  vous  ? 

L'Oie» — 11  est  orgneilleni  comme  un  paon* 

Le  Paon»  —  Il  est  béte  comme  une  oie. 

La  Pie.  — Eh!  d'où  venez-vous ,  fibre  dindon  ,  pour  élre 
ai  vain  ? 

Le  Dindon.  —  D'où  je  viens  ?  ^fais  je  suis  originaire  des 
Indes  9  comme  mon  nom  vous  l'indique.  Les  jésuites  m'ont 
amené  en  France. 

La  Pie.  —  Quelque  jour  peut-être  vous  leur  rendrez  la 
pareille. 

Le  Dindon.  —  Je  ne  le  crois  pas  :  on  a  chassé  les  jésuites , 
mais  on  a  gardé  les  dindons;  ce  qui  prouve  que  nous  pouvons 
vivre  les  uns  sans  les  autres.  Mais  c'est  bien  fait  :  ils  ne  nous 
avaient  importés  en  France ,  que  pour  nous  manger  eux- 
mêmes  sans  conscience» 

La  P^.  — Sans  coosciencei  je  le  crois.  Oii  auiaieat*ils 


pris  de  la  conscience  ponr  vons  manger  7  Ils  voos  anraient 
plutôt  mangé  sans  truffes  ,  qu'avec  de  la  conscience. 

DOie.  —  Mais,  sans  vous  interrompre,  ni  sans  cboiqner 
aucun  amour-propre ,  dites-mor  ^  je  yôas  co  prie  ,  avec  quelles 
plumes  s'écrivent  les  plus  belles  choses  ? 

Le  Paon,  —  J'en  conviens,  avec  des  plumet- d'oie. 

F^a  Pie.  — Mais  avec  quelles  plumes  écrivent  lesbarboail- 
lours  du  D rapenu' Blanc ^  de  la  Gazette^  dé  la  Foudre  ei  de 
la  Quotidien nr  ? 

Lo  Paon.  — J'en  conviens  encore,  avec  des  plumes  d'oie. 

Le  IJini'on.  — Mais  vous  ,  Margot  la  Pie  ,  qui  avez  le 
V('rl>e  si  haut ,  d'oii  vous  vient  cette  jactauce  ? 

La  Pie. — Celle  jactance  me  vient  de  ce  que  j'ai  ongle 
et  bec.  Je  n'étale  pas  comme  vous  un  jabot  magistral,  une 
dém^irche  de  conseiiler-d'état.  Je  ne  montre  pas  comme  tant 
d'autres,  la  sottise  de  la  8u(lî»ance,  et  rinsuflisunce  de  la 
sottise  :  mais  j^ni  de^  ailes  pour  voler ,  et  des  yeux  pour  y 
voir.  Je  n'«i  pas  le  plumage  de  monseigneur  le  Paon ,  mais 
je  n'en  ai  pas  non  plus  la  lourdeur.  Je  n'ai  pas  la  blancheur 
d'une  oie ,  mais  je  ne  suis  pas  renommée  pour  ma  bêtise  et 
mon  insignin^inte  candeur. 

Tous.  — Ah  I  l'insolente!  erapoigoons-la  ,  tttons*la  et  man* 
geons-la. 

La  Pie.  —  M*r-mpoigner  ?  Mais  vous  n'avez  pas  de  serres. 
Me  mangT  ?  Mais  vous  allez  cire  manges  vous-mêmes.  Vous 
ne  voyez  donc  pas,  depuis  un  quart'd'heure,  ce  renard  qui , 
caché  derrière  un  rocher,  va  fondre  sur  vous.  Le  voilà. 
Allons,  roi  des  oiseaux  ,  règurz  donc  !  Voyons,  triomphateur 
du  capitole,  triotnphez.  Et  vous,  compagnons  des  jésuites, 
escobardcz  celui-là  ;  j'ai  (^  -  bonnes  ailes.  Adieu.  Le  renard 
vous  ci'0(|ue ,  et  je  m'envoie.  Bien  du  plaisir  que  je  vous 
souhaite. 

AVIS    CONCERNANT    LA    LITHOGRAPHIE   DE  LA 
NACELLE. 

I41  censure  vient  de  nous  refuser  l'autorisation  de  faire 
paraître  la  lithographie  que  nous  avions  annoncée  à  nos 
abonnés.  C'est  la  troisième  qui  se  trouve  proscrite  avant  de 
naître.  Les  épreuves  mêipe  ont  été  saisies;  et  nous  en  avons 
été  d'autant  plus  surpris,  que  nous  nous  étions  attachés  à 
choisir  un  desâin  qui  nous  mît  à  l'abri  de  cette  mesure 
rigoureuse.  Mais  pour  mettre  chacun  en  état  de  juger  com- 
bien il  est  difficile  de  travailler  au  goût  dé  MM.  les  censeurs 
que  nous  respectons  fort ,  nous  allons  reproduire  iri  la 
notice  qui  devait  expliquer  le  sujet  de  notre  malencoi  'reuie 
lithographie. 


"  Pluiîeuri  principaat  habitons  in  Havit» ,  tran«portë>  k 
»*ilooAMir  »,«Mrie  hMMii  U  /Wiort,  «•  proiiimifti«nt«IÉt 
»  Itun^dkmm^  wn  4hw  #uâto  ^us  deui  liKMiofBlaïuU^tra- 
*  i^atilalenl  à  rêpMrr.  Ors  puvrrs  cêntoimirn  tl*«vMilt'  iM 
>  dH  lourtitfrM  fôrl  Ifhf^tAes.  Un   dei  prom^fuM  t>  ?)- 

.••'«larttu/i  cl  fit  ftîgii«  au  plus  \îeiix  Je«  uu\ri|(rii  9^  >^•)f^ 
»  procarr  i  tt  bi>|d»9igjLue  fikrîl  :  l)i.-uicii ,  s'cinria  )fl  ]ll^  • 
»  ta  to  relAuroanl  avec  genliii«Me,  tlis-Hiioi    ^Ull  •éllMl 

*M'  tmlteor  1  V&rîi  7  Non  •  Vàrn  d*iiônii«ur  ,  nfeMltlIiM  ,  J^ 
»  Vont  prie  <ie  croire  qu'il  e»t  ravissant ,  M  fenMMlî  1  i 
H  vWiDard ,  sans  beaucoup  s'émouvoir  »  du  tou  du  jeune 
H  homme ,  lu!  répond  atseï  lourdcineal  ^ua  ûi\  veut  «su 
»  i»bit  on  peut  fui  en  tailler  un.  Pendant  celte  Cuiivai'- 
«-wtibn  t  H"'  '^  prolonge  un  peu  ,  I  «ulrtf  f^vilonniH-  a 
••  disparu.  <>f>  remarque  qu'il  est  entré  prcctpicaïuinent  ffnns 
^'  une  chamniëre  voisine  {  il  eti  sort  en  effrl ,  nia's  nve« 
»  deux  fl^i^rèU  dëriioudi^t't^  \  la  Hi^iii  ,  et  s*adl-i^S.int  BU 
••  (at  s  Votre  air  m'av.iit  d*abord  fa  t  croire  que  vous  élicK 
••  mililaire  ;  io*is  la  lâcheté  avec  loc|ueIle  von»  iiuultes  un 
^  neillerd  blanchi  par  la  misère  et  le  travail  ,  on*appreRd 
•*  qée  vous  ir*êles  qu'un  faquin.  Celui  que  vous  âvr^E  ôii- 
»  IfaM  est  mon  pert ,  et  s^il  vous  reste  un  nieû  cl'àinè, 
f  VQOS  m'en  rciidrci  raison!  Le  bel  inconnu  ftnxrusr^  \ês 
*•  daméi  fuient»  lea  pcomeaiiuiis  di'sapprouvcnt  et  riiuper- 

.^  tinenc^  da  f^t,  et  la  tiniîdilé  qui  lui  succède.  Li'  jeune 
»  eaiffminier  le  qdiUo  «n  la  re^ardaut  avec  niéprifl,  et 
»  apr^  hii  avoir  app^s  comlnvn  il  et!  lâche  ,  surtout  au- 
>>  jôiHTbnî ,  d'insulser  â    l'indigence.   > 

Ce  irait  de  piété  filiale  a. eu  lieu  à  Ronfleur,  le  fiU  e»|ï- 
vnable  qui  a  vengé  aâiiu  ton  viens  f)cre  de  riiupwieHcc  âVn 
fat  aasez  connu ,  a  servi  coinnie  lUDréchnUdps-logis  d«ns  un 


(IJ 


lur 


ré^menl  de  dragons.  Un  tel  nijut ,  connne  on  le  voit , 
n'avait  rien  qiic  èê  très-moral,  et  c'est  prut-^lre  pour  cela 
uu*ii  n'a  pai   tiC  approuvé  j>ar  la  ccusurc.  ^ 


%M»«%%%« 


MACEUOINE.   .  j  , 

*^VAfhum,  qni  TettTetBâe  tbmjéiirs'Às  nKNrceaus .  spiri-' 
tiielé  el  cuiii'ui,  rappelé,  dans  sa  i35'"^.  livraisAO-,  une 
f  hanson  que  le  dindon  de  Ti\-«>li  ,  M.  A.  Martamville  , 
oublia  à  la  nnissance  du  fils  de  Napoléon.  If /»iHr  ri'gi eftwifft -* 
le  ne  puu>uir  offrir  h  ^oi  lecteurs  tous  1rs  couplets  éclia|»- 
fês  dans  celle  /tccàsioH  à  ta  vrrve  bachique  de  i'ApoIloa' 
les  cabarets  ;  non»  nous  boruerQUs  à  citer  ceJui«ci  i 

•  iQomd  dâat  Iti  lasiiori  dft  ta  gloirt'»  ■         ' 
»  Il  ^Iwidra  guiit/rni^  •oMait, 

»  Snr  Ir  oh«aiin  de  la  «icioira  « 
»  I)c!  ftoo  prrv  il  «ulvra  Im  pai  : 
»  Qael  brilUat  roQra|;t  il  «lr|iloia  i 
»    H   marit  ■«  hrail  du  cMinn  , 
p  Po*.  p«e,  pOD  ,  pon,  pou  ,  poa  » 
»   Phfapoftj 

•  Hfift  Tw«x  auldau .  plMiratti  de  joia  , 
»  DîiONt  :  tlu  Oraml  ynpoU'on 

»  C'eJ«  /«  £ftrfon  !» 
Telle  produ'.-lton  fut  glissée  dans  une  dH  poch^^e  Tn* 
empereur,  par  xm  de  ses  sous*valels  de  chambre.  29.'inolêon 
lut  Ja  chanson ,  et  envova  au  poète  quelques  bouteilles  de  gros 
vîn.  Per5onn«*ne  ronnaissaît  mieux  que  lui  le  penchant  et  le 
faible  de  ceux  qu'il    rccumpensait. 

—  Tn  ri-hf  if«n«iranl  reçut  vu  jour  l'aflronAme  I^eror, 
ritiiché  Mir  une  otiomane  oii  il  s'étendait  en  faisant  au  HU 
HTranir ,  une  foule  de  questions  saugrenues.  Vous  oroyex 
donc,  Moii9Tnr  l'aiitrnnAnie,  que  la  naalière»e  meut  toujours 
dans  reçpn^i*-  ^(>ii  f  Monfieur  ,  répond  avec  calme  l'astrond* 
Joe ,  je  <.i(n)  (;ur  souvent  elle  ae  meut  sur  un  sopha. 

-^VApoUun  dit  «  dans  son  article  intitulé  la  Lumière^  que 

M.  de  la  !'• ■•  a  une  éloquence  mùttsir.  Nou£  convenons 

coiDiue  lui  que  l'éloquence  qui  Lit  empoigner  ^  est  une  élu* 
yieace  oo  ne  peut  pas  plus  robuste. 


ekef  itMè  M  article!  de  la  GasHio  tl  dit  fôUHÊlH  d^A 
atiiit  ^a»  1^  fauillef  ne  pnraiéfent. 

'k  êolA  In  hctimiMraatnsÛealvrlAvMal  ALT      '"^'I 

y-Kirordatiantârten.  *  "     '"      *•    ««J 

k   '^v:^  C^MpM  de  douxe  à  quatom  «as  p  qut  Hfait^lif^M 

)usqu'â  C(>tngp,couini7  s'il  avait  été  une  fille»  vienri4il^^i|H|MB 
sexe  aux  jf eux  de  quelques  paràouocs  qui,  jnsqués^  fH^^Mld 
tiôinpées  par  le  £bstuiu«  elles  liabiludes  (fmmmB 4^m Mh 

vel  Achille. 

—  Dqiois  qurlquei  joura  la  lergeal  Mencier  M  |1i|bab 
plua  que  le  rtnwtcié*  i       «•  itm 

—  I-n  dos  journaux  )c&  plua  pîquan^de  Pnrpf  ^  fnnljMPlt^l 
article  que  nos  lecteurs  aimeront  k  retrouver  i/çi  i     .;,,■  ...i 

«  Ou  vient  d'enrégimenter  un  grand  uombni.dt  jMtgji 
H  quîersi  soiuh  dvbomiuatron  à*tmp\vfmémmimTw4n^ 
»  afin  de  construire  àa  rhevaut  de  îmei ,  de  pofij(M)X 
»  aile3  de  pigeons ,  de  faire  la  barl>c  «ni  champJ9|^  ^fî^^M 
•  Urgèle  ,  de  raser  les  Foiloresses  qu'ils  p^^O^'^fjûfiAi 
»  fjire  1.1  queue  aux  enoMnis  âa.4a  susdfte  Fée  «  aniulM^a 
M  Don-Quicbott^  arrivera  daiis  U  CJWifWe  df  Êg§  étala.   ■ 

Après  avôfr  dît  qife  cVst  a  l'unî!  U^  TéuîM  W  pina  aps- 
rituelles  que  nous  euiprunlaos  cctta  eicellenle  plaisanlene, 
on  ne  sera  ^ta  surpris  d'apprendre  que  c'est  U  Çtmrrièr  ée§ 
Sptctacles  qui  nous  P a  fournie. 

—  On  lit  ràrticle  suivaat  dans  un.  evAoïpliPiâ  Jli^  ^Vfit 
e.«lifeigodl  )  publié  par  ie%  corlèa  ea  sSat. 

•  iLee  «uimauc    vivans^  prolubés  é  i'cMtnN  »  Jaii|itrB»* 
i.a  ^uaU  «i^parnidiaa.|iau¥«&L  xiUfier^ncfau«|td|jk^nit 
»  de    fo  è  aS   réaax   par    l«io«  »• 

—  M.  Piancber,  libraire,  cfâji  S<iint-Mici)«l 
oblicr 

•uivânle^: 


de  poblicri  par,  i'e0^et  d'uu  '€c)è  infatigable,  les  brochures 


Dist'ottrs   compleis  Je  1/.  9lfnniteL   Pri&  : 
Réponse  ù   M.  de  Mftrtignac. 
Msemtrs  ^e  M.   Cotillon 
DUcours  de  AI.  dr   Chou^tih 
Ttikhau  âti  la  Chttfiibrr  dfs  T)épiti^$, 
Tableau  de  Chumbie  dts  Pairs» 


I  fr.    •  €• 


On  peut  prendre  connaissance  de  ces  ouvrages  aii'lkiiftaa 
du  Journal. 

"*  Un  cruel  aecident  est  arrivé  mnrdî  damier,  tisr  Ai  |Mtl 
de  Dnukerqne.  Une  forte  prei-re  de  taille ,  hifséfî  è  ««e 
oerLiine  hanleur,  à  l'aide  d'une  gnie,  Ht  lomhro  ^a«r  «a 
jenne  homme  de  ffuines ,  kgé  de  19  ans,  qni  ne  'tfoaam 
dans  uu  bateau  d*nh  ef!e  venarf  d'être  enlevée.  Il  «'#|é 
écrasé  el  englouti  avec  Pemborcalion.  -. 

—  M.  Horace  Vcrnct,  un  de  ho^  prinln-s  lei  pitif  ^ît- 
tingués,  e»t  imi  ce  mmuent  au  ciiàicou  de  Fresnei'yif-' 
l'Locaut ,   près   dt  Valeucieunes. 

(  FrMhe  d!e  Dtmkrnfmr.  )      . 

SPECTArLI-IS.  —  Thcairi  m»  AiiTh. 

Fmlkfan^  — >  Avaui-dernîrre  Krpmcotailoti  de  Tsiau. 

On  a  dit  qu'il  v  avait  p'us  ù*u\\  grand  homme  dans  Cttar. 
Il  y  a  aussi  pln^  d'un  grand  actesir  dans  Tuliuâ.  f.a  aatofe 
a  tant  ftiit  pour  lui  ,  qu'il  ne  loi  serait  peat-âtre  |ias  posaïUe 
dVire  niédiricre  dans  aucun  Jpk  g<rnrc«»  qu'il  raw^'e.  F^tkUm 
en  rsl  une  preuve  bien  frappa  nie.  Ce  nrtt  ij^ruii  dr«ao 
qui  offre,  il  est  vrai,  des  »it:jalions  fortA ,  i*ne  catMlio* 
plie  déi.hirante;  maia  le  principal  rôle,  joik^' p.ir  «a  Iflent 
ordinaire I  rendrait  cette  pièce  plus  pénible  qu'inléretiattlC* 


(S) 


ce  u'eit.  pidl  'l'âppâmJ  de  h<  «cène  ^  les  iioms  imposant  de 
r}!^tJ||i|jj^i,J'iJl«>iaii;4«KiCo&tunirs^  et  det  acDev oire«  $  ijfui 
▼imPf vH;  cH^iWi^r  let  ^i^ecUteurs,  c^est  un  hamme  ordinêire 
qui  9  seu«  un  coituinc  m«d^4t»r»  ^^^M  un  évcnemcDt  ifot 
Ion  peut  supposer  contemporain  I  vient  f'^'cbirrr  noire  ânie 
pat  1«  cri  de  «es  remof^s  et  Pliùrreur  ^s  tourmens  nue 
lai  fait  éprouver  son  cWme.  L'effet  produit  par  FalkJ^n 
ê'^ski'  tel=*^de  fes'ippleudisstvrs  les  plus  inexorables  «ont 
HM^ ^£ltfs"paur  tétte  fois.  ^1  ya  ,  air  ihdêtrp,  dëi  hn^ 
prgiÊhil^  -^i;  yîiree,  si  pi^femlei ,  ^uVIlès  laisieftt  i|iie^ue* 
tùi$  «prt»  éJlèè  uii  mondent  de  stupeur.  Je  ne  conseille  à 
aucun   acteur  de  jouer   f'alklan  après  Talma* 

jbv  pIlM  l^el  «oi^tge  qiie  i«n  «miate  faire  à  Dnrnissel>  sur  la 
mètiîère  dont  fl  s*est  acquitte  du  personnage  du  (%apelain  , 
c'est  de  dire  qu'pn  la  vu ,  <|u'ii  a  été  ëcootë  même  alors  que 
Fê^&k'iyfAt  ta  'si%iM«.  Il  a  toiontre  de  la  sensibilité  et  de  la 
dignité  dans  tî^'TÔle  ^ffîciie.  Roche  mérite  aussi  une  di?- 
tini^ioQ  flatteuse,  f^às^neuve  savait  peu  son  r6Ie  ;  et  nn  rôle 
mal  su  «  est  bfeii  près  d^étre  uYi  r6le  mal  joué.  Cependant  cet 
acieor  qm  sr  uii  rrai  rnérîte  dans  son  emploi ,  a  eu  des  mo- 
mens  naturels  i  nargré  Hicsitation  qu'on  remarquait  dans 
son  déWt.  ^        ^ 

:^  ••    1        •   dfT«IT  A   OK    DAtiOB  ITATlOKAI.. 

Oouueinc  'Liste.  —  SpuBcairTsufii  :  MM. 

Faon»,  Ci p^— temoÎBe,  brig.  de«  sold.  dn  train.— E,  Dob0«,.sold.  do 
traÎD. — M  .lialite;id»fD.-'^l^aple,iaMn.--MBncfr^  idem.— Barreau. — 
Cbavcton,  cha*.— C.  Cn^ier/-i— Moqinfery,  «x-adj^— Levaisenr,  capdr,  de 
cha».-****Uèkani«ée, '«ftaa.  Vie:  Pane.  gir(le.-«--J.  L.  Boché^  «K-ckiaÉrg.    ' 


de 


fnaHa».««^oilB  "ém  MM*7lMRjk--^C«e««»oe^-^t0MWx«  Mtttfik^MXvL* 
tiwiBey  iihaf««i-4>«  ff  qofjjd,  grcn.-^l.  {)o«fBrl  ai»«riw..Mf  (Drlamaoy^  «li. 
-A^Uny—  Colet  1  a.^  LacyiHbe,  '  ar«^-^Lotf  hr-  ,\1ev#l|44r ,;.  r  f  7ofllr*fTiF.ltow. 
ael-D. 
T)oqD 
Yaiar 

Fooniier,  ehdiil-^J.'  Laih<viciiia«^Ûii0Miilt  pm»  véi^r -— Boàt.:^'Qoar- 
Nboeafa,  clMu.-^C«api|ffigr>  idca».«i^Hi^in,  {;t«Q.— -iA.'I>S{fiill!«t(,  okas. — 
L.  Bclîaid.«^MAre,ciia%*^N.  P  Lal'ebtre,  vérlr«n.*«-lf:  F.  LefeflVw  iUs, 
chasy— N.  Delaïuare -*|f.  DeJaiuare^-i^ tlniDe)  —(fi.  PrQard.«^nacLrlrt-Pi- 
card.— A.  TasselPitand.— D.  Henwr}.— f.  Heiner;.;— L.  DfOfirf. — F. 
'tîniônt.— Labc^- fdt.— -jr  Oapin.-^A.  Pouver,  maréch.  dca  le^^.  cLef, 
tTYfewt.— €.  H'PoreU— P.  A.  Coaft.'-B.  Poret.— Heberf.— A  Ces- 
aam  — L.  Niammid  «-P.  L.  Conillard.— A,  GMMiaa.*t Chemin,  ekas  — ^ 
h  BerviB-fiioniBiH,  anc  «ail  ^Daniel.— Jf.  LefiftnDi,  ea('Serf.^BcniUé. — 
Martio.-^ttBiaiiie,  fimi.  f  caaaé  wt  ordou.— Loitel,  car. — Ao»jind  Le- 
priear,  cav. — ^.WilUam  Diboos.^D.  Danneqoia,  cxHterg.  .dV"lf"e  de 
mar. — R.  RaMe. —  G  DHpoot.— Brapet,  QX-a<ij  4»  *.*«>P^  garde.— Fou- 
laiuè  ->BrtA1ange  — 1\.  Unaafte.— M-  Blariel  —  Condêlin— Tan'ïly.— T. 
Hcode  —  HayeiD,  gren.<>-P:  A.  Gtiel,  looi  o^c— Bouyîeir,  cnp6r.  dî  ch. 
— N.  Cdad**nuir,  {;ren«*— J.  Gi  n^eniar.  setg.-*  Botfl.-^B.  BielteriHe.-— 
IV.  Bertm.-f-Godehin.  lex-marécb.  dca  logh.— Tiooriae  attaé.^-rFcer,  grcn. 
— Dronei.— P.  Z'eniire.—Feidevîlle  -^J^^c^nrinin  chic.— A.  Mouton. — 
Bliroade  fila.—  Hu|;ofiio.  —  L.  fliemem.  -—  Paaia. — Robcrfc.-^ Mary .—• 
BouDiimy. — l>oîx,  poiup  — Dodeniaa. — A'  Carbonnier. — P.  Croolic. — 
J.  I>rinbervîne. —  G.  Paîo,  »ap.-ponip.—  CiÎ{;dom. — Malry.— A.  Cayeàlils. 
^-Hurtl,  girn  —  ÎÇrh<m.  crapor.  de.gren,^G.  Ifantel  —V,  Tootaio.— A. 
Aobrr,  obus.-*  J.  B.  CarpenMer-»^fi^)6aébttnietfSnc.«»EflarvbBTiUeienoir. 
I).  Oaaoïif»  cbaa.<**H.  Uttirq»  .4nc-cliat.--'I)crarns  «fné,  grrB,.T^B.  J^era- 
vaaaear.— U.  Maim^li  maréçb.  dca  lo0U.-*J[«  Irt^ofBte.^eX^aeiu— T.  Le- 
cotute,  de  Caen. —  Honoièna  GJU^  de  Cneoi— t'A.  AlichcL— ^ftanard. — Jo- 
libois,  fvinarcli,  des  logis  da  ç*''.  bu»»ard.^-Ferr«nd.— Brocbef -»Ta- 
"biirct  liU,  ^haa  ->J.  ^TalliaM,  êKas.— ^A.  Auqoetil,a<wa-Iiaat.— iP.  larlirr, 
chM.— P.'BIoU-^TliîCTry. — VbrJlloo. — Viaenit.  - 

iS3  Si)ustiripCeurf,ir^Hécapûuialion  jus<fU*à  ce  jour  :   a,Sao. 

(LA  jjurrB  A  ofiSiiiN.; 


as 


ss 


0mwxc4  d 


ILE  DE  CUBA. 

Les  principales  prbtîirclîotis  de  Cdfca  , 
sont  le  sucre ,  le  café  et  le  Ub#c.  Le  sucre 
de  Cuba  est  d'une  excellente  qualité,  et 
la  quantité  exportée  de  la  HA\>ane  ,  en 
i8ao,  s*eat  «levéeà  la  sanimede6  iniliîons 
de  dollars  Le  nombre  des  sucreries  est 
coMsidéraUe  ;  elles  sont  généralement 
possédées  par  des  Espagnols,  parce  que 
ce  genre  dV'lablisseineiit  demandant  de» 
capitaux  irès-considêrahles ,  il  j'  a  jpeu 
d*etratigera  réfugiés  ù  Cuba,  en  état  d  en- 
trcY^t^ndre  te  ^cnre  de  cnllnre. 

-(>!fedu  café,  oo  plutôt  l'établissement 
d*unccafelerie,dein»iidepe«  de  capiuux. 
Cette  culture  élait  très-iiégiigée  ,  on  pour 
mieux  dire  11  n'y  avait  point  de  cftfelerics 
«bns  TiledeOi^)  avant  les  mallieursde 
Saint-Douiingue  ;  bien  loin  d'exporter  du 
café  ,  b  jHîine  l'île  en  fournissail-elie  suf- 
lisoiDùieiit  pour  la  Consommation  de  ses 
liahiCans.  Quelques  malheureux  colons  de 
5aiiiN4)Dniiugue  ,  écLippés  aux  désastres 
^t  k  fe  nihir  de  cet4e  brillante  colonie, 
«tWt  cbehché  refuge,  et  trouvé  ar île  ^ 
<î«ba',  y  apportèrent ,  en  retour  de  Tiios- 
pîlaTlté  qnSlsy  rt'f tirent,  leur  activité, 
leur'  industrie  et  leur  couragje  ;  n'.iyant 
qûéjkïuoà  point -diè  moyens  >  ilss'adoh- 


nèrent  à  la  cultone  du 'café.  Dans  peu 
d'années  le^  es(»agiiols  virent ,  avec  étoh  ' 
neioent»  s-éLe\'er  ait  milieu  des  bbi s  ,  de 
superbes  h^i  ta  lions,  et  sortir  uneqn^m- 
tité  considérable  de  café  de  ces  quartiers 
éloî^és  y  et  auparavant  presq n'ignorés  , 
oii  les  français  s'étaient  jetés,  y  trouvant 
les  terres  presque  pour  rien.  Ces  produits 
apporté* idans  lesportsde  mer,  donnèrent 
au  commerce  de  i'iie  ,  une  activité  jus- 
qn'àlon  vQConDue ,  et  de  grands  revenus 
au  gouvernement. 

Beaucoup  de  fimilles  françaises  ré- 
fugiées aux  Etats-Unis,  encotiragées  p^r 
les  suci'cès  de  leurs  compatriotes,  vinrent 
les  joindre  ;  des  américains  ,.des  anglais , 
des  allemnuds  ,  suivirent  leur  exemple  , 
et  aujourd'hui  le  nombre  d*élrang«rs  éta» 
blis  dans  Tile  de  Cuba  ,  e>l  presqu'in- 
croyable  ;  tous  ont  commencé  par  établir, 
du  café  ;  et  du  seul  port  de  la  Ha  van*» ,  il 
a  été  (fxporté,  en  i8?.o,  pour  lo  millioost 
de  dollars  de  cette  denrée. 

Le  gouvernement  de  Cul>a  ,  ^qni  aupa- 
ravant était  obligé  de  tirer  plusieurs  mil- 
lions de  dollars  sur  le  Mexique,  pour 
payer  les  frais  d'administration ,  p.i?e 
maintenant  ces  niên»c5  frais,  et  remet 
en  Espagne  anUTillemcut  une  somme  de 
Sioooyooo  de  dollars. 


Les  étranger^  qni  sont  venvs  Rétablir 
dans  cette  tie  de})ui^ Sa 6  ans , ont ,  coni* 
mê  les  premiers,  cotnmenrcé  par  planter 
du  café;  luais  le  ca Ce  ne  rapporte  que  la 
quatrième  année.  Plusieuu  d'entre  eux 
avaient  tu  les  avantages  que  l*on  tirait, 
à  la  Louisiane  et  h  la  Caroline,  de  U  cul- 
ture du  coton,  ils  pensèrent  donc  à  en 
cultiver,  en  a  Monda  ni  la  première  récolte 
du  café  ;  pluaicûrs  essais  furent  fait  et  se 
contiaueuL  encore  dans  difiërcus  quar- 
tiers. 

La  plante  y  vient  superbe,  elle  s'élève 
h  une  h.-iutcur  proiligicuse  ;  mais  rap- 
porte peu  ;  et  loin  de  donner  un  prcfit 
au  culiivatcur,  eL'e  ne  produit  pas  asscx 
pour  payer  même  les  frais  de  culture, de 
M)rte  que  quoique  le  cotou  soit  de  pre- 
mière qualiltf ,  cette  culture  a  été  partout 
abandonnée  ,  «t  la  quantité  de  coton  ex- 
ivorlée  est  si  \yea  de  chose,  qu'elle  mérite 
il  ptine  de  tenir  plaoedans  1  état  des  ex* 
portifttioaa  Je  celie  colonie. 

(  La  su  tie  à   demain,  ) 

—  Par  11  ttre  du  ao  courjnt,  M  G. 
Fc^niaïuo  ,  (Oiirtiei-interprèle  ,  «ppreiul 
que  le  sm.'tck  Ouderneeming,  cnp.  Ve«r* 
man  •  expédié  di;  Aouen  pour  Hambourg, 
a|;rcs  avoir  perdu   uu   homme,  et  étro 


échoua  sur  les  cAtes  de  Hollande  (voir 
itolra  fcuilKa  du  14  couraot) ,  j  a  dé- 
chargé sa  cargaison  qni  a  élé  portée  dans 
In  magasins  du  royaume  «  pour  Aire 
assaiuée.  Ce  navire  eslmainleiiantà  Ters- 
rhelling,  cil ,  après  réparalion ,  il  repreu» 
dra  sou  chargement»  pour  continuer  son 
voyage. 

^'adresser,   au  sieur  Fontaine  ,  pour 
plus  auiplcs  reoseigneuiens. 

De  ch«  G.  FaiTAME» 


PORT  DE  ROUEN. 

■ÉCLAJIATfOXS   ET  CUAHCEMEHS. 

(J^Orakc.  du  sioop  t Agile  ^  cap»  Fn» 
goitit^  ven.  de  Ddnkerque,  chargé  de 
houille,  pour  la  vfnve  t'iarj. 
Courtier,  M.  Fauqueuz. 

MOUVEUETT  De  s5  ao  »«• 

VAViaES    IITTRI^^. 

Ijt  sloop  le  Sully  ,  de  39  t.,  c.  Betxea  » 
V.  de  Rotterdam  ,  ch.  garance  »  céruse  p 
fromages. 

IVATUU  fXPt^tts» 

Le  fplcasse  suédois  CharlolU,  c.  Graff , 
ail.  k  Klai^ncnr  et  iitockoliu  ,  ch  Tonde, 
vin  ,  chardons  ,  fruits  frais. 

Le  ch.*m.  le  Priuiemps  ,  c.  F^uco,  ail- 
Bordeauz ,  lège. 

(jI  goélette  la  Louise  ,  c.  Couraj  ,  nll. 
à  St.-Malo  ,  cii.  pierre»  ineulières. 

Lagoê  etle  anglaise  Buckle,  c.  J.  Evans, 
ail.  k  Cardiff,  sur  li*st. 

f^  ch.-m.  TAIerte,  c.  Condeti  ail.  à 
Bonle-ius ,  sur  test, 

licch.-in.  r Aimable-Victoire,  r.  Hur- 
t:'n'J,  ail    à  Rordraux,  sur  le«t. 

I.e  Lrick  le  Frederick  ,  c.  Teirirr,  ail. 
à  Dîrppf* ,  ch.  pl5tre. 

liC  flfoop  rÂimuble-Eiigfuie.  c.  Liard , 
ail.  auUa\rc.,  sur  leal. . 

PORT   DU   lUVRE. 

{«ATffiia  KXftDiia, 

Le  trois-  inâu  amérif:;iin  Tle«p<'riii ,  ran. 
KerLcll,    nll.  à  Rio-J.niripi,  ch.  de  Imc. 

La  bricl  aiuéricain  Kîiiud ,  cap.  Kache- 
tor,  ail.  A  Ch'i  ries  ton  ,  kur  lest. 

Le  brick  aiuéric»  Dîai|^alh.  cip.  Ruge»t, 
ail.  à  la  lloi.ht  Ile,  sur  Ic4, 

Le  tioi^-iiiâl»  aim'iic.  l'Ilrabrlh ,  cap. 
M*iu»i)cirl  p  ail.  à  lit  N'  .-vrlIt-OrVatu,  jH. 

I.'*  trf»i>-iii;*il>  niuciii:.  P-l'aji,  c.  CtMter 
ail.  i«leiii  idi'iii. 

Le  t'nis-iii:ti4  aincTiC.  Aincrici,  c.ip. 
Graves, sll-  à  la  Uavanr,ch.  Je  ballotages, 

POllT  DE  Q -ILLEBELT. 

Sont  nrrû'Cb  di»  filld^uicr  1 
f  a  ,liiji«»|iltiiif  ,  m  p.  Croii. 
I^>s  lV^\«'^^œur».'•L  ui^»^  cap.  fiaâllet. 
La    Vôiiut  ,  cnp.   (îillcs. 
I  *\ii.:ii.liii-«'t-r:orri' ,    c^p.   Maillet. 
J/A(.iivp«   cap.   Col:ft. 
Lrs  l>ruft*Aiu>,  c.i|i    Euan. 
La  Soiiéltf',  r.-p.   Pt-h'cti. 
L'^.ioile  flu  >niJ,  cap    (vrr^«.îre. 


Sani  parmoniés  à  m  'maréû  du  i5 1 

L'Aimable,  c  Roj. 

Le  Jeune-Gaaton ,  c  BoiOb 

Le  DM|^.Aifà4^  é:  LohéaL 

Le  Meisafer,^  Vagntv* 

L'Augnste^«.ft«UMy.  ^ 

Le  César ,  e.  'Ukerniita.  i  f 

L'Almable-^odéiéy  c.  Darkn.       ^t 

La  lfoime*)l«re«  c.  GoiUoL 

1^  Saint-Piul ,  c.  Ftaititnrl.'  '*' 

Le  Tjalek  hollaodais  Vireod  Schap ,  c, 
Il  arteiiar. 

Sont  descendus  à  lam^rée  dm  a5. 

La  Bérénice ,  c.  Goyon. 

La  Fillc-l  nique  ,  c.  l.argouette. 

La  Constance ,  cap.  Houel. 

La  Nymphe ,  cap.  I.econniatt 

I^  Georgclte  I  cap.  Salot. 

I«a  Bonne-Mère.  cap.  Monnier. 

Le  Jérôme ,  cap.  Péchot. 

Le  Requin  ,  cop.  Sexe. 

Le  Succi!s  ,  cap.  Martin. 

Le  Pêcheur  ,  cap.  Michel. 

U  Yictoire-Hien-Aimée  9  c.  Uasnrier. 

L'Uisabeth ,  cap.  Larchevaux. 

La   ftlarie*l^uise  ,   cap.    Picot. 

La  Pélagie,  cap.   Dupont. 

I  a  Li«v,  c.  Simon. 

La  Victoire,  c.  Lo^eite. 

La  Marie- .\imf-Chérie  ,  c.  Quemin. 

L'Amitié,  c.  Dit^inn. 

La  Jo»épiiiii(» ,  c  Croix. 

I«<*s  Doux»Sa*ur.<i-l'nics  ,  c,  Baiîlet. 

La  Venus,  c.  (*illet. 

L'Augunle-Pierre ,  c.  Maillet. 

Li>s  Deux-Amis  ,  Eiioii. 

La  Société  ,  c.  Pet  lion. 

Les  Trois- A  mil  J  c.  Mocaàr. 

Sont  mont t s  à  la  marie  et  posés  : 

L'Union,  c.  Duboor. 

L*lvutreprise,  c.  P«iilo?in.      . 

L*AdcI^ ,  c.  Leuiarqu.ind. 

Le  Gustave,  cap.  Uallieo. 

Les  Deux-Amis ,  ca]>.  Gardiv. 
-  Le  Saint-  Pierrc-Oésiisé ,  cap.  AUain. 

Le  Guillaume,  cap.  Gloria. 

Sont  arri^s  de  J'illcquier  t 

U  Marie-Lr)inte  ,  cap,  Lrdentu. 
i.e  tSaiiit-lîtienue,  r.-ip.  Clémence, 
i^e  Charles,  c.ip.  Coursonnois. 
L«  Mercure,  cap.  Cabaret. 

A'efnl  Nord^  petU  frais. 

PoBT  DE  lUJKiïEALX. 

F^cs  \Hct  if|,  utnt  entré» en rivitre^V 
Boii-Frore,  de  V/ar.>eille,  cap.  fiové ,  ven. 
de  St.-YagtH-de  Cuba,  à  L'ailretscdo  iU,  Ri* 
xat  junior;  les  navire*  améric.  Hunter, 
cap.  Davi&,  àl'ndressp  de  M.  J.-M.  Rujac, 
et  Othello,  c.tp.  H.  I.î)iub«rl,  k  l'adresse  de 
MM.  Pelletrcau  et  fîU,  ven.  du  Havre; 
l'Amphitrile ,  \eu.  du  Sénégal ,  à  la  conci- 
gnXlion  de  M.  J.  n.  Dii|)uch,ayantâ  bord 
la  carff.iisftiidu  navire  la  ^vmplle^  la  Zé- 
linia,  fa|).Guigriot,arm.  MM.  Joua  Jones 
et  fils,  vi*n.  de  la  Martinique. 

Li^  i5,  ont  mi*  en  mer,  le  Grand*Cé« 
roiM,  r.ip.  lliariiês,  ail.  à  la  Martinique; 
If  Bon  PîTe,  cap.  Tfingueiav,  alL  k  Sainl- 
Douiiiigue. 


Noie  du  Fentes  recueilUôê  à  la 
du  Havre ,  du  n4  mmrê. 

3o  milliers  ôafél 

91  c.  1/4,  ac). 
10  milliers dito  dito,  à  1  flr,  91  e,  i/t, 

acquitté, 
la  surons  indigo  GnatsMab,  à   s8  fir* 

75  c. ,  dito. 
5  rùis  rhum,  de  ai  d.  i/4Vai  f.  5/4, 

à  6  r.  5o  c.  la  Telle,  dito. 
38  balles  coton  Louisiane,  à  I  f .  47  c 

lia,  dito. 
ai  biles  dito  dito,  k  1  f.  40c:,  dîlou 
ao  dito  dito  Bourbon ,  à  1  f.  70  c  ,  dito. 
95  sacs  cafa  Havane,  à  1  f.  4S(;«.  S/8, 

en  entrepôt.  ,  )  . 

34  bouc,  8oi  sacs  cafd,  dt  1  f.  Sac. 

i/a,à  I  f  55c.,  dito. 

En  vente  publifjue^  ponr  rédmctiom  êe 
600  sacs  café  Saiut-Domingnrs  *#V4$S^' 

deM  f.  19c., à  I  Ume.      :  •  \#: 


^^ 


BOURSE  DE  PAttîS,  tfliitt: 
Effets  Pmblics. 

civQ  pooa  CENT  ronsouD^, 

.  Juiiitimre  4ii  ji  S<.pl.  lif  a. 

7W  77^  <>5c  90c  95c  ;<4r  -7!  90c  9k  Tcf 
lU  ySr  ftin  a»« 

aECOKNAlsa.    OF.  U*HiUàTi^< 
JouMMnrr  en  «i  fc|4L  )§»■. 

Cch.da  11  Mars  fSsi,  lÎM^a     1  n^f 

ilaS,        g     I  bit  êdv 
Idaa  lIoaiuiATiTBB,  iBaS  ««T 

ANJrVIT^   DE    1000  TH..    %    4    p^^^ 
A\«e  lofé  el  ^ 

Sm'tuMmcê  Atf  VweînW»  tt^        * 
inoof  997!  Soa  9.j9r  997I  «nsT  ^ 
ACTtO.NS  OK   LA    KWQ.    hB   rtA^GK, 
IwiiiWfo  éÊ  tuawttt  iUS, 

.    •4;5f 

**^*^^^^^^  ^^^^^^^  ^»^^»^«^  ^amf^mtm  ^«w%  '<v%^ 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

Pour  la  dernière  rrpréseiNition  4e  TauinfCt 

de  aine.  VALMonsir« .  .;        ^' 

GUERHE  OUVfiatE  "'         ;  ' 
ou  auit  soHTaa  a*tt« 

CooMilie  ea  S  «ara  Ue  Dn«anian. 

AMDaONAQUK. 

Tragédie  eo  5  actes,  de  Eaciae.* \  •  \J^ 

M.  Talma   rrinplira  le  r6lé  d'O^wf^^f 

Mme  VAtMovur  cehii  d*A«rNNaMaè?i«('i  ) 

.    àte»te,  MM.  TWIma.'^^  •>- 

Ph;rrhns^  Wtfmm.'M    i       î 

rilaile,  risinanMfû. 

Phénix .  U^w■al^MW>^^ 

Mermione,  Mead.  ValpaQMM..    ■ 

Androimmifuet  ^MH^'  J  \ 

Dae«5n.^' 


î 


Ciéone , 
Ce  phi  se  • 


OnrniMeÎL'^';f 


EMATA.—  Daiu  aoirt  anwflwi  «TUev^^J 
tick  de  U  cunt/uèie  d'An^Utem 
glÎMé  qnrl<|oes  Ctilea  typoarapUqnei 
gHrrni  plaMcura  phraiee  Pmaiére  licM,  ftÊ^ 
nirrr  ciilonne  x  an  Im  de  sont  bien  eom^ 
mandée*  Iims  i  Sont  èien  rmresk 
mandées.  Hiu  l»ai,  an  liée  éê  i  L\ 
htée  des  pain  lûrt  iVessemhlée  dm  pmTS» 
DeaAiriM  cOl  ,  au  Ueu  de  IFitnmgmemk^ 
H^ittna^emot  -j  . 


Cu.  BLOOltL  ,  nJl'UlMhlll  IX  CAi;ACrtïlli5  II-  i.s  TAILLE-DOUCE,  auE  Sawt-Lô  ,  N-  34,  rais  U  PaiaW 


at 


A 


JEUDI. 
.  37  ilàU.  it*3. 


N*.  ii5  — a"  Ansêe. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Olla  Fenilto  p«n^  lovt  le»  jaqci.  S'mlresser ,  pour  l'Abonnement  el  la  Kédaciion  ,  au  Bureau  de  la  Nacelle ,  Place  des  Carmes  ,  n^.  4^1  à  Ronen. 
Ou  s'aboane  ■  Paria,  ches  fi tissoT-THivAf a,  rue  de  Kirhelieu  ,  n^.  72.  — Au  Havre,  cher  Chapellk  ,  rue  de  t*aris.  —  Et  chez  tous  le»  Libraires  et 
OicttcUar^  du  Po»tes  du  Dépariemcnl. —  Lie   prix  de   l'.^boaiieiucnt  est  de  i5  fr.  chaque  trimeaire,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  pvtAle. 


DES   CHEMINOTS. 


Avma  togami/ue  cananl  ulii. 


11  ne  sera  ptAs  dît  qne  nous  aurons  laissé  passer  le  carême 
sans  parler  €Ïe$ ^cheminots.  I<es  cheminots  ticnnenlâ  la  chro- 
nique de  ftotien,  comme  le  brouet  tient  à  l'histoire  de  Sparte. 
Dcs-Iors ,  ufi  article  raisonne  sur  cette  matière  ,  trouve 
111  la  relie  ment  place  dans  notre  journal  ,et  ne  peut  manquer 
d'être  goA(é-du  grjnd  nombre  a  amateurs....   ae  cheminots. 

Nous  avons  fait  de  nombreuses  enquêtes  auprès  des  éru- 
dits....  pâtissiers  et  boulangers  de  la  province,  afm  de  re- 
mouler  à  l'origine  ,  et  connaître  l'niv^iilrur  des  cheminots. 
Four  mou  compte  ,  j'ai  compulsé  des  t/z-folio  de  rêglemcns 
ii:ona>tiqucs,  et  de  décisions  prises  en  chapitres,  espérant 
aller  droit  à  la  source  ,  car  on  sait  que  si  les  lettres  doivent 
leur  conservation  aux  moines ,  la  cui.*iinc  leur  doit  encore 
les  plus  succulentes  découvertes.  L'histoire  du  IV*  siècle 
ronsacre  la  réputation  tlea  consommés  du  couvent  de  Saint- 
Hrieuz.  Un  roi  les  trouva  presque  divins ^  et  les  admit  à 
TLonueur  du  banquet- royal. 

I«es  hachis  aromatisés  des  religieux  de  Nérac ,  sont  encore 
a«.cez  célèbres  j  et  les  fameuses  perdrix  arrangées  à  la  Saint- 
Hubert,  étnîent,  à  ce  i^u'ii  parait,  au-dessus  de  tonte  ima- 
gination gastronomique.  Un  auteur  digne  de  foi ,  Saint 
Augiistin  \dt  ci\^itate  dcl)^  parle  aussi  d*un  certain  petit  abbé 
fort  gourruand  ,  mais  tiès-clévot  du  reste  (ces  deux  humeurs- 
\k  sy uipaliseni  assez  lùen  ensemble).  Il  cite  ce  petit  abbé  , 
comme  auteur  et  compositeur  d'un  mets  si  fin,  si  délicat,  si 
leosuel  ,  enfin  que,  par  abstinence  ,  tous  les  bons  relifi^ieux  de 
la  comniauauté  ne  voulaient  plus  manger  que  de  ce  mêl^^là, 
et  que  quand  il  manquait  au  réfectoire,  les  religieux  caba- 
laieat ,  comme  pourraient  le  faire  aujourd'hui  beaucoup 
d'honnêtes  gens  qui  ne  recevraient  pas  périodiquement  leur 
carte  de  dincr^.chez  tel  ou  tel  nuuistre.  Il  e>t  malheureux, 
pour  les  fastes  de  la  cuisine  ,  qu'on  n'ait  pas  conservé  jusqu'à 
nos  joura  ces  recettes  merveilleuses  dont  la  diplomatie  pour- 
rail  d^ailleurs  tirer  un  si  grand  profit.  Mais,  sans  y  songer, 
me  voilà  bien  écarté  de  mon  texte  :  d'un  mets  délicat  aux 
cheminots  ,  il  y  a  loin.  Je  reviens  au  sujet. 

Privé  do  document  historiques  sur  les  cheminots  ^  je  vou- 
lue au  moins  supputer  la  cause  de  h'ur  apparition  au  pre- 
mier }our  du  carême  ,  et  cela  me  fut  facile.  Cette  pAte  gros- 
sière ,  de  digestion  pénible  et  douloureuse  ,  dénote  assez  nu 
pain  de  pénitence  ;  mais  quand  je  vis  la  foule  as>aillir  les 
luurS'de  nos  boulangers,  ]e  me  dis  :  Ce  n'est  pas  ainsi  que 


de  nos  jours  on  court  après  le  pain  de  pénitence  ;  c'est  bien 
plutôt  une  lutte  gastronomique^  et  tant  d'empressement  n'est 
qu'un  gros  péché  de  gourmandise.  Je  l'avouerai,  quand  oa 
fait  tant  que  de  pécher  de  la  sorte,  on  devrait  cho'sir  mieux» 

Un  ()oi:teur  de  mes  amis  m'a  assuré  qu'il  ne  se  pattsait  pas  • 
de  carême  ,  oîi ,  pour  sa   part  ,    il  ne  fdt  appelé  à  rendre  la 
liberté  à  \  iii^t  et  trente  estomacs  oppressés  par  tes  cheminots. 

Mes  cher»  FrèreB  ,  jptiurz  si  vous  ét('%  dévots. 
Si  TOUS  êtes  gonriuandi  ,  chaugea  vos  chemiuota. 

.T'ai  vii,ledirai  je?....  J'ai  vu  une  de  nos  plus  jolies  petites 
uiaî:re»»o.s,  prcadre  desesdoigLs  ros(*s  etdélicats,  un  cheminot^ 
doux  cheminots  ,  trois  cheminots  ,  et  les  faire  di«iparaî*re 
C('nime  une  élégante  de  la  Chaus.sée-d'Anlin  fait  Coudre  les 
meringues  chez  Feiix  ,  du  Panorama.  Mais  .chut  !  n'en  parle» 
pas  ,  je  vous  prie  ,  car,  alors  que  ppnseraienl  de  nos  petites 
maîtresses  de  fiourn  ,  les  petites  maîtresses  de  Paiis. 

Un  auteur  Français  a  fait  une  dissertation  des  plus  savantes 
sur  la  composition  du  lourd  gâteau  que  le  divin  Orphée  ^ 
le  p-eux  Lnée  et  d'autres  ont  do:mé  autrefois  au  chiea 
Ci'rbèrc  ,  pour  faire  taire  sa  triple  gueule  et  fermer  d'un 
trip!e  souimeil  sa  triple  paire  dyeux.  Autant  que  je  puis 
m'en  souvenir,  ce  gAteau<)à  ressemblait  beaucoup  au  chcmi^ 
no/.  Si  c*était  le  même  qui  eût  traversé  les  Ages?.  ...  Quelle 
lumière  !  Je  lai.ise  à  nos  académies  de  province  le  soin  de 
fixer  les  savans  sur  un  objet  si  éminemment  important,  sur- 
tout si  l'on  consî  1ère  la  quantité  de  Cnbères  qu'il  serait  bon 
aujourd'hui  d'endormir.  Je  douue  d'avance  ,  à  Tau  leur  du 
meilleur  mémoire  ,  six  cheminots  pour  récompense. 

J.  b.  0. 


%^nx'^\/%n 


Les  voyages  font  fureur  en  France  ;  aussi  tiennentnls , 
pour  le  nombre,  après  tes  rom.ms ,  le  premier  rang  dai^s 
notre  littérature.  Mais  si  quelques-uns  sont  bons,  bien  peu 
sont  utiles;  car,  tous  présentent  le  triste  tableau  de.<i  misères 
humaines.  Par-tout  des  guerres,  des  préjugés  et  des  abus: 
nulle  part  de  gouvernement  assez  sage  pour  procurer  à  ses 
suji'ts  la  paix  et  le  bonheur.  J'en  excepte  cependant  la  (^!iine  , 
mais  Ie<  chmois  ne  voyagent  pus.  Honneur,  toutt-foi.s ,  à 
ces  hommes  <:ourageux  qui,  s  arrachant  à  leur  patrie,  à 
leur  famille  et  aux  douceurs  de  la  vie  ,  courent  au  bout 
de  l'univers  adoucir  des  innux  étrangers  ou  chercher  des 
connaissances  utilct!  ils  méritent  bien  de  rhuin.initc.  Maif 
qu'ils  sont  rares  les  Chardin,  les  Tavernier,  les  l'ougainville  ! 
El  que  de  funestes  présents  nous  ont  fait  les  voy.'!get!rb  !  Les 
uns  uous  Ont  apporté  de  l'Atabic  ce  iléau  qui,  si  ioc^-tems, 


(») 


rnUwlît  la  bfniitc  et  dépenpfa  l'Europe i  l^i  aiilrei  Mil  liouvi 
()ans  rAniériqut  .un  iiuil  plus  fuoeste  «ucord.  Ses  sortl.its 
ti  no«  MvaiH  oui  ^ipt^r^  le  glol»e  ;  ili  se  »onl  «rp4><M  fov^ 
les  palmiers  cJe  l'I'^ypte  tt  daa»  le  palais  âvA  eanr»^  at  «î 
lf*ur  aavoir  tri  leur  eipcrience  ne  nous  ont  .«oasirai^s  aB& 
malheurs.  Ou  trouve  des  vices  cher.  TrlMii^rr  :  on  i<*^  ^rwné  % 
et'  les  tenus  luiviMieifi.  Qn%»H're,  (i'ailleur»,.ik  bien  â«te- 
«enaatv  ce  monde  que  roa4MiC24>uri  a^ec  Uni  d'aauUi*?  1^ 
despotisme  connnaudant  avec  ui^olence  à  iVsclteago  |  1$  t»lùa  , 
«JBséricaiu  drcbiraut»  pour  pni  de  ses  travaux  ,  le  nl*^ie 
abouti;  le  im.ilifc  du  Tliibt't  fai<>aiit  aux  mis  des  orrieiist  iiii- 
mondes  ;  di's  bramînes  hvpocriles  aviltb>aDt  les  figrias  ,  Ti'ur& 
'  fVëres;  Hes  iiioînes,  sous  toutes  sortes  de  nonii  et  de  f«iriiii*i, 
absortKinl  le»  richesses  du  peuple  Ah  !  si  If  I  est  le  sprctncic 
qui  l'offre  à  nés  regaids,  et  si  nous  soi«tnea  coudamués  à  reu- 
coifft4«r  pjr.t«iiit  li  aniriar  reiiyarsant  le  maritetia  d<:btiou 
ci^nduisant  aux  honneurs,  la  su|ierstitioii  et  rif*noranro  ton- 
nant contre  I.i  pliilosopliic  et  les  luinivres  ,  et  raduLilîoB  à 
S<»'noux  devant  de»  Jocrisses  galoaué»  ,  ce  Q*Cât  pas  la  pciue 
t  Voyager  i  instooi  cbei  ooua. 


A  M. 


V.  MAGËp(»ffE.         *         ^  :rtvjoii 

ti'rtiucTnja  w  l*Apoli.oiv  ^  5cai90««*'is«dWiiPi^AN 
ribui  iftèfMrn       -  ••         ■  •■'•iio^  Il 

K4i-«  ^  voos.  Apolfe«  Alof,    '     --'^  ^"*>^ 
Âr tenir  août  chrrcher  t-bïMac  f     *      -j»  Jni^bnol 
▼ôlre  pcgM«  n*Ml  qifao  ftne .  '*  -:  '^  *\f>  IiDui 

-    Kl  voira  bub  B*ttt  ^B-'on  Mbolt  .      t  r  :  .■  /c'!    lat^ 

MM.  A.  Sére\îlle  et  C.  HenaitU ,  forïêi'm  ^^^H^ 


i»^«%%i%%» 


GQHSL^L  TRlîSiDÉ  PALIE  PERE  DUaiESNEr^ARTIN. 


M •  b  Président  recueiUafU  les  iHiix,  «^  Que  foronsHUOUi 
de  noire  homme  ? 

M.  Ut  Mf/u'é'.  —  Fusillé.  Fûii  i*olnnia.f  lua  ! 
H.  le  Président. '^iVriviW  aussî  iiioii  avis. 

(  Il  cniUinu*  à  rrcarillir  les  voix.  ) 

..  M.  le  rrd_aftj?ttr  jd  New-^Tùnes^  ^ucl  e^j.  voire  avis  ^ 

—  Fu«îll'  on  pciiuu  :  ]e  n  y  TTens  paF.  '  •  , . . 

M.  le  Prrsideni^  -^  Ccia'ii  aussi  mo^  opitiimi.  Messieurs 
de  la  Gaz* tic  ^  que  voolrz-vous  qu'on  lui  lasse  ?—•  Peu  nous 
importe  ,  pourvu  qu'oq  a'^i  îdeb.'irra|lê  le  plutôt  possible,     l 

M.  le  Ptésidftu.^^Sê  ^eiuàit  ttfiÉfie  f6os.  Et  voi0/; 
Messieurs  du  Rés^eil  ? 

—  Qu'il  s'indorine  du  sommeil  du  juste»  et  qu'il  se  réveille 
dans  IV-Vriiilê.  ...  ^.     .., 

—  M.  A?  Pu' aident.  — Je  l'a v aïs  dit  :  Demandez  phttôi 
é/.oajn7/<-.' Et  roui  autres,  menfîêtirs  tes  <Krecleffrs  de  la 
Foudre^  tfxf  pnnstt  tous  qu'il  soit  à  prO))os  et  AH>e ,  \ 
r^rd  de  l'ho'nme  en  question  ? 

—  QuM  «oît  iôndroy*'  !  Cert  nnf  re  affaire  d'ailleurs. 

*  W.  le  Président .  —  Ouï,  les  opinions  de  MMv  te  nenibm 
du  Onsril ,  le  nommé  que  je  ne  nommerai  pas ,  nt  condamné 
%  imehnmense  majorÇlé  ,  i  la  peine  de  mort,  soit  qu'on  le 
*]  mde ,  qu^QU  le  Vosine ,  quk)n  rendorme  ou  qu'on  le  foudroie. 


xiêtije  li^le'de  souscripteurs,  sont  WM.    Afmàfd  ^i 
et  Consiani  henanll  ^  ^rdes  nationaux  d'ElbeùT.  '  * 

■  — •  Ou  nous  mande  de  Caea  «  que  ccsi  jdura  cUrjiM|n^  ppi* 
daut  un  des  enir'actrs  du  snectaclot  fi^'^fvri  jf9M$)JP** 
uui diautiiiïnt  an  cbaauc  i  Ah ^. vous  dir^i^JM, «i^jp^^nf  ff^ 
ôroti^h  h'eik  va-hen  guerre,  oiiL  élé  .ent/nMg*XÇ*  fp^^fk 
Ironblé  l'ordre  qui  doil  rrgiit>r  au  ibrAtre.  ^p^ndàii^(p|i|gM 
des  aiiinlcurs  ne  cliautait,  dil-toa.,  faux*  Le  tfa^ent/glp  loa* 
jours  p^rséen té.  Aujourd'luii,  aurTl^nl^  ^>*^  iMf  *.if flWPV 
tout,  il  n'est  pas  étonaant  que  bien  de»  fiMii.c|if|H||§^-à 
empoigner  le  talent  partout  où  ils  en  yoiettt,,;     ..  '   ;j  j^ 

-«•On  remarque  depuis  qiielqaeajoora^ine  iaalfinup'Bi» 
mrs  affectionnent  dans  leurs  toilettes  fai  cosilcén^vaalef^fat 
sans  doate  parce  que  teura  nMS«ffiiml  «oo  aol 


«csTaniA!f*fT  Des  amik  de  la  pais. 


C^Êrie  du  jottr. 

'*   f  oéaîes  de  M.   Melj-Jeannot , 

Place  \ai aille  à  TA , 

ritevalicrs  de  !a   fée  Urgêfe, 

T'crsées  de  M',  de  M  ...  .     .  ,  s , 

t'uîver>ilé..«..  de   Cambridge j 

.Saillies  de  M.  fv. .  ..  .  in  . 

Scimen^  dr  fide'fîté  et  de  constance, 

Ron^-hi'iiiinnsde  lettres, 

Eipe'r.4i}(  e  des  éleignoirs  , 

DciatiMii», 

Minislr*  5  nr^liiSj 

f  juerritTS  fMiyais , 

Oui  ni  on  gc' né  ni  le  , 

Beaucoup  d'articles  inanqurnt.  L« 
•l  plua  ëtcudue  après  le  cardioe. 


j4  la  glace. 
Aux  cornicliont. 
En  marmelade. 
A  taiU 

A  fa  cAputine. 
A  la  sauce  piquante. 
En   s^oîe-au^vcnî» 
Aux  l'c révisées, 
l' rites. 

A  la  minute. 
A  la  dauhr. 
A  la  yiarcn^p. 
Aux  o//V«»«, 
carte  sera  plus  variée 


—  Kous  lisons,  pr  le  plus  gr^nd  des  ^Urfa^^ 
feuille  de  ta  Loire- Inférieure  ,  qui  est  lé  Jùtiniutdé* 
de  Nantes  ,  les  articles  suivans  :  .       •-  :<i 

Il  4^  Avis  et  Dem,viehs.  —  On  prfvtert  qa*on  ffttlivb 
»  mei  ciedi  3  avril ,  i  l*Abbaye  de  MeiVray,  ft  tooe  iMMMi^ 
Il  midi,  dniixe  k  quatorze  veatrx,  'iirov«ni*ot  diê  tMMr^él 
»  taureaux  nèrmands,  qui  ihr\\  dfe^)tfis qAlrtte bd ^JHi^lWiiMif 
-a*ilf  AbtnjrrieTreinnr  emrdeptsh  t  toy  àwwaimmfmSfÊ^^m  : 
H  on  verra  auprès  de  civique  veau,  la  vacbe  dont  il  est  aorti.  • 

«•  A  vendre.  —  Juiueoi- alecan  ,  de  l'âge  de  4  ^  5  *"Bf 
»  propre  k   la  selle  ou  au*' 'cabriolet ,  du    prix  de  16  looil. 

»  S>dresser  ou  Collège,  wj        • 

I/sbbayc  de  la  Mellt>r;iy^  est  occupée  par  des  lrspukcs« 
et  on  laisse  celle  misérable  ^uilfc  insérer  de  pareillri  an* 
nopces.  ,Ep  vérité,  les  journaux  fanatiques  ont  sans  ilo«l« 
le  privilège  illimité  d'être  ab^urdrs  impunéioent. 

«   Bcmti   pauf*/r^S  spttiitt  î  ' 

«  El  gaiiilvant  bene  nuli  l  m 

—  Un  homme  d*étal  s'entretenait  dans  vk  Sm|  »»^  It 

5 résident  il....  de  P....y.  Pciidanl  la  con\erjjiE9Qt  ^  J^rttter 
uuuail   fort  libcralenient  â  PhOiUUic  d'é^      '  *    "mMf^ 

Suis.  Ne  sachant  â  quoi  attribuer  cette  qui  . u^ae 

état  interrompt  le  niagistnt  pour  lui  Juc  ^u\l  ti'^  f» 
marquis.  Coiuiiicnt,  ^ous  u'étes  pas  in^rqur»?  A  m**m  pf^mr^ 
vouàdunc  d'aller  toos  r4;urrck'a\ec  ces  g  if>-!i»  £l»iir  cç  m^ 
lueul  l'apprteiuout  u'étuU  rem^H  .que  d?  ii|jrt^U'«  tt  de 
vicomtes.  (  Huiorii^uc.  ) 

—  A  Tarrlvée  de  la  dilfgenec  de  *•  i  î'  *  ^-  ■  -  ■  *  "  ^ 
contributions  directes   ayaiK  fait  le  récen4r raient' ill^'aNm^ 

§rurs  ,  en  trouva  trois  de  plus  que  ne  1^  .permi  VDman^  Im  V^ 
onnances;  nn  procès-verbal  allait  ^Ire  dreaiét  ton^pt  || 
malin  conduclenr  s'é<  ria  :  Je  ne  suis  point  •»  cgiwin»ii 
tîon.  L.H  haut,  sur  rimpêrial .  mi  lord  ,  •n*fHffHir¥l  ii 
frile  ne  «ont  {wint  portés  %f^f  b  fV>uille  rovuime  ««%*{ 
Çn  effet,  dit  le  contrèfeur  ,  je  vois  qne  ce  sotit  dos  ti( 

Avant  df*  partir,  nidord   avait  en  la  préctutiasi  île  «l 
peser  a\ec  sa  RiiniHe,  pour  éluder  roruonnanco. 


SPECTACLES.  --  TiiKAïaK  osa  AkTt. 

Andromaqm^m  -—  Dimitir  lliyrf*onUiiw  d«  Thii— 

I  a  dc'ioiêre  rrpp'sru  talion  de  Ta  lin  a  et  de  Mme.  VaTpiçntfj» 
avait  attiré  au  thtiâlro  de^  Arts  uoe  fou'e  %\  graine ,  m 
quelque!  oiiuulcs  après  l'ouvei turc  de  la  aallof  lotfet  W 


pUee»  •iaieat  priftt.  l>t  cMMifi  ,  les  térnScH ,  let  couîÎ9i«» 
m^mes,  étaient  encomb^s  1  éf  la  pince  de  la  coinddîe  se 
troQTait  couverte  d'ahv  miiltstist^ijQu^  tes  |^ililariii«f  etatent 
obligés  de  faire  reflaer  yersles  raes  adjacente^.  Chacune  des 
rcpm#Dtationt\de  Tidint  est  mne  éfioque  ip^ur  fioti'e  i^ilk  , 
et  semble  être  tiTi«  cooquil*  pour  ceux  qui  en  jouissent. 

Tout  éloge  sur  la  manière  dont  if^a  r^nfiu  le  rôle  si  pro- 
fondément tmîqfie  d*0rè4te  9.  .deviendrait  fastidieux  :  il 
sarBtdedtrc  qiril  y.,  a  été  lui-mtftfie.  Jl  est  à  regretter,  il 
faut  Tavouer,  que-Ja  4buie' Ac«Mtf«  (jui  s'était  portée  au 
.tbé^(r<(t  .JffMrÎPM**'  ^%f^^^  baWe  represenlalion  ..  «^t  con- 
trii^ùiéi  QuiîrVii  fOn  ^eSet  prodigieux,  ués  ialçrruptions  bcca- 
fioànées  p|ir  les  .^ntje^tat ions  des  spectateurs  qui  éprouvaient 
trop  de  gène  /se  sont  quelquefoia  renouveléèt  dans  les  momens 
!«•  jrtui  iniércssans.'ï^  j^révoyanre  d«  fiidmînietràtion  qui 
ifi>  trdteté:  si  rireilient  en*  défaut ,-  aurait  èà  nàus  épargner 
êh  iÂcôttfvënièht ,  tfïtU  il  est  impossible  Ae  son^<*r-&  ioûï  a 
lè'rdîaVetAr/JiTtfstifr  ^tôiiles  Us  itolHcitatiôns  d'un  poMic, 
•n3èi""  "V"'  '       ■■  j- ■■■■'■■  ■•'•      ■     ^ 

■  Mme;- Talittonzcy  à  déptojé  dàni  HerWdoht  dw  moyens 
^riiiiiènt  tragiques^  Elle  à  marqué  avec  beaucoup  de  talent 
dèr  èpi^miffàiis  KeUrcns^s  ;  dès  traiisitionfi  naturelles^  Cerôle 
est  si  pénible  à  ibtrteirir,  il  exige  latit  de  force  contîViUê',  que 
rciorArpki<«è  coif^'aînore»  eni  voyant  <  M**'*  Valmonzey  le  rem^- 
•|ilÎDJaBvsiiiMêir«  diè  toutiefl  queilvaui  déjè  oetle  >f)9U|ie  âc-. 
tnoe<da9waneo«rtfnrfit|fli  rmtii^pcine  de  a'onvnr  poupielle: 

.^jEfiln^^f^^  )yi'"',fy«,li:^piiz^y  ont  éié  demandés  ayiM;  enthou» 
fjaa^e  è,  Ut.  fi^  dç  Ifi^DJece.,  Une ^ pluie  de  couronpe;»  est 
tombée  de  toutes  les  loges  à  Icur^  prrds,  £IU^  9ii\  été. 
rfçuçs  avec  ui^e  isAdeiSile  salùfaction. ,  qui  a  prolonge  les 
«pplaudisf^tpt ns  ^«i.l/oiite^la  salle  retentissait,  ^a)fua  peut 
acctjrtcr  SiinS  lït'&iUr  loulei  !e!^  çourormes  que  l'on . ^^'crroê 
aiiu  grand»  Ulen»:  il  jqVii  £^t  jamaîfc  dç,p\o^  J4^ilfmes,     | 


(S  ) 


.:■;!■■ 


■'(•'1-  -.o  r)-{fi'-;:l  ., 

socscRiFirios  pour' le ;Fr.spj-. 

CTWai   4-t!f    CAfDE  :vXTio»Aiu.-  " "'  '' 
'-  ■       ■■       ■  ■-    •  -     '•  1  ■.-.  ■"'    '  • 


fUtmautf,  tMtu-^temokim,  iatts.^-r^Malittel,  làemA^lmtmtré,  l^n 
LccoatVirier.— Vnietieilve^ — tViMl.-^A.  II«rMtinr.i«»i€haiive«o  !■  jowke, 
«por.— M.  Ltracl.^Of.  Unk.-^Prtfyom  «laiéwi-^A.  irvédCnvU-MâillMa, 
Tih^^ran.— Caclicùx  père.— i.  CâcImnix.-*  L^aaiD  prrt -^Istiiaîi»  &'• — 
MaMOD.— J.  Laifuel — Benoist.— Q^^^Ù^^  fèrê.— Qucsiil 'liU.^BèTl€t 
greo.— DâDirAcDc  — J.  P.  I^uîmob,  grtiw— TV.  Lliootel.— -Ççlie.-j-Bpovcy 
uveu^  obaa.«— P«:  Hnet^ldfMu — Lcmcrcier^-*  Dclattrri  nétér-f^^Vitmin, 
«— Capoa  10  ytwn^,  •gr^a.^E.  BeUonde.i-*  J.  B)ouilcl.-^L.  9.  J^oqfvf^— 
!)mli  l'afné— C.  T^eniil-^Uathleav'  |reii.->I>e*ibaiat  icbfll.-^lJAMIoa» 
èx-gren.— j',  B  tcfebvrk  cx-ortic — "N.  J.  Vlgûerot,  gten.-^Âtiqot^bi^ — 
,Gaeret  ril8.<-rl*erct. — rLcstiboadois. — Sainr*Aaâré|^  'gren.-T-li.  Roàat.-— 
liaaalt.— Gaillot  jennr. — L.  D^lopaerre.iF^JId[.Q>q«Sllot.— rVîcltof,  ca^. 
de  grau.— H.  Lasuon. — H.  LaîssDs.— P.  DeTeraieaz,  Tétcran. — Bront,  gt, 
— Mouoh«l«r,  Mp..poinp. —  F.  Paltain,  aerg.-iDaior.^ — Gaeraîs. — Feré, — 
Ta»aér-i*LQS#t0.ttiCfii|Jtn,^IK  j  Mjqqiaui^-^ J-,8a'ra»-*-^  Aériason. — 
FUnibart,  ex-acrp.  degren. — Alphonse  Gantier,  greu. — L.  Billon,  aerg. 
àtt  gren. — J.  Boncher.— Botirdel  Bli,  ^f:tï, — Graflio  idem. — Delabarre 
IjU  atn^,  capor.de  cbaa.—I)elabacr«.iJU  jeune. — A.  Bellamy.— FélU,  gr. 
— Anvray,  dia/i.— Talbot,  greo.-rï'-  >lorel,  rJiaa — Misaop,  cz-«erg.  dfl 
cbaa. — Pefrin^cba».— Porgronfjîdem.— l)e"Perduvaïe.— Poitel.— Aronx. 

8t  Souscri^fUFftT^lléûnpimfafton  jtuf^u'à  ce  four  s   a^îgS. 


(  t. A  srrTE  A  Dcsf.irv  > 


...j^v:  .,:  ^'i^^.^ 


■ît'.n,,^  \ 


iTz:mr^^T^ 


fi 


%0mi^W  H-'w^l^déc. 


ILE  DE  CUBA.  (suitbO 


T.e  tabac,  autre  produit  important  de 

Cuba-,  est  d'ude  qualité  trës-supériearc 

Il  celui' des    Etats-^nis  t  mais    soit  que 

lei  entraves   mises   autrefois  à    Texpor-^' 

.CaiîoQ  de' cette  denrée  en  aient  dccoui*?ig€ 

^  Kl  cuftnre,  soit  par  d*autref  causes  i|ue 

'  l^é  n'ai  point  pénétrées ,  le  fait  est  qiiVHe 

n*eh  produit, que  pour  sa  consominattoti* 

et  celle  de  L'E^pâgne,eV  qu'il  n*erî  est  pdnnf 

exporte  eh  feuilles  pour  l'étranger. 

.    Os  cdtes .  de  tabac- ,  rebu^  des  umoP^ 

V  fictures  d«  cigafes  ,•  sont  ^  il  :esl  vr»j.^ 

«tppTtéea  en  a&seagr^iide  .quoiK^é  fiour 

.  !«•  marohéad*AUemagiM).etilc  UoilaLiiie  i 

■j.iani»   œbi    um   eonyiendiToit    en  aucune 

«  fa^n  aox  nuiilcbé«.de  f/ance.  ;    . 

■il:-  Ofà  CM^e^imi  bf'aqcoup  (je.cigir^s  „ 

-  ^icH'Cf  qui  pa^ ;iiij:û «ulraordiuaii'e  oX pr«i;« ve 

«  au  ^rnmia  L'indol«ti<^0  des  babiUtM  »  cV^ 

que   Ton   in I toi] tait   on  contrebande  uno 

96KZ  grande  qnnntiié  de  tnhac  des  Kial>* 

Unis  ,  que   Ton    manufacture  en  cignres 

et  que  I  on  exporte  ensuite  comme  cigirèa 

de  lu  Bava  no. 

De  ces  produits  de   Tile  de  Cuba  ,  II 
n*y  a  que  le  cotôii  et  le  tabac  (jui  soient 
/^oaîlMQas  ant  Etats-Unis,  et  d'après  ce 
-'  ^é^  toa   vient   de  dire,   il   èsi  éfi*^ 


dent  que  cette  tlef.jnef  pf^l.^^ft  .{«ycjuve, 
riiçoii  suppléer  1^  ^os  d^majldf^.^j^u/int 
au  urod^it    que  nous   tirons   des  htats- 

Si,  soùVçe  derpiff  rapport , M ^f!e  Jq 
Cuba  ijO'Hou^  prcsepti^ .-point-  les.  rt^sour- 
c  ?  !!  qu  e  nthï  S  ja  u  Hoo^  pu  espérer  soua  toux 
le^^ulres,  éUe  a(IrQ.ài«ç^^manu(aç;tuficr5 
}ei.  i.  n'6trè  comi&erce  de    grands 'a\an- 

Toui  noK'oltjetsdc  luxe,  nos  meubles, 
ioÏL'rîés ,  bijouteries,  S'»ulier.«,  chapsiux  ; 
n^5  toiles,  nos  uins ,  nos  huiles,  etc.  ,  y 
tout  recherchés ,  et  cette  île  offre  à  tous 
c€fi  produits  de  notre  sol  on  de  nos  ma- 
nu f]ûuur.es.«.  un  débouché  considi^r.ibte  , 
ii!h|-  ,^|  avanlagpux.  Lès  quincaillèrirs  , 
vcrr^iMft.les  étoffes  légères  de  colpii ,  et 
r^ï v^ c^  ^^'* i s^  t  ont  la  p rt' fé r e n ce  su r 
Ub  lufiïp^s.oijjcts  de,  nos  rnanûf;iclufc«. 

Lef  ,  i^rc  lia  nd  i  ses  }  fe  nia  u  u  f  aC  1 1 1  rc^  al  - 
JeuiLando  ^fouvent  aussi  un  débouche? 
coiiïiJorable  dans  celle  colonie,  cl  vTcn- 
ncïit  en  concurrence  avec  \^  nôtres , 
princrpalemenl  les  toiles ,  lesaruiés  à<  feu, 
les  verreries ,  etc. 

Toutes  ces  espèces  de  inaî^bani!!$e.*( 
sont  introduites  en  lrès--^randç  quantité 
Jaiiâ  le  Mexique  et  les  autiri^s  provinces 
du  cotDSiiieiit  espagnol;   mais   elles  uc 


,  peuvent  élra. transportées  de  ta  Havane 
quf?  par  des  batimeua  espagnols ,  ou  sous 
pavill9q  espagnol.  La. Y ^ra-Crnx,  comme 
içs.  aufces  parties  cle  la  Côte-Ferme  en- 
\j>re.  aoumisea  à  la  mépropùiè ,  eH  fermée 
AUX  étrangers.  ^ 

One  loi  purement  municipale  et  éma^ 
néç.du  gouverneur  et  du  cahildo avait 

Ï»ermis ,  aussitôt  les  diiFérends  avèt  les 
Uatft<>I^ms ,  au  sujet  du  droit  de  tonnagi*, 
Tintroduclion  dans  ce  port  de  cotons 
'nméncafns  et  levr-eiporlation,  moyen- 
nant un  loger  droit  de  dépôt.  Plusieurs 
uéj^odiaaB  se  prévalurent  de  cette  indul^ 
g'M)ce  du  gouvernemcnr  ;  mais  ,  soit  que 
le  fret ,  les  dreils  de_  dépôt  aient  rendu 
ce  circuit  désavantageux  ,  soit  plutôt  que 
la  France,  n  ayant  point  défendu  dans 
ses  p"jrts  ri nliorluctiori  dans  ce  port  des 
produits  anirric-iins  provenant  îles  enër- 
^>pts  (KEurope,  on  ait  trouvé  plus  avan- 
tageux de  suivre  c<lte  roule,  il  n'y  eut 
que   tiy!Sipeti  dVxprdiiîons  de'cé^cnre. 

Je  ne  doute  nullement  qùè  si  celle 
dernière  vnie  eût  éiç  feruiêe  aii  com- 
merce américain,  la  France  ûVâl  pu  non^ 
piocurcr  par  fa  Hayaj&e  tous  les  cotou 
que  peuvent  demander  ses  manî^^cture*, 
avec  un  avant^^^e  Jibiiaénse  prur  son 
coîiiïuérce  et  sur'touJTpoQi'  sa'ua>igHion. 


Uasê  r^aait  iHo ,  Il  mI  eatrA  k  U  HavaM  i 

.18 1  bàcimoit  MpiagBolt.  661  bitimeDt  amcrie. 

164       Id.       aagl  U.  90     id.         fnnçaU. 

10  Id.       bfféflioii.  5     id.         Hamb. 
5       id.       portDfaU.  4     îd.         rataca. 

«o      id.       hollandaU.  ift     Id.         danoU. 

11  id.       aatfdoia  S     id»         aardea. 
I       id.       aicilicn. 


PORT  DE  ROUEIN. 

CRARGCMBWS   ET   RÉCLAMATIONS. 

%y  et  a6  mars. 
f(^  CnARGEM.  du  sloop  la  Pélagie  c^^. 
Hoisêaj^e^  vcti.  d'II^iiflrur. — Courtier* 
interprète,  M.  J.  Pellecat. 

74  fAli  eau-de-vie,  5  fûls  viJ«*,  i>our 

M.  P.  E.  Roulland. 
1  beril  de  billon  »  à  ordre. 

ig^  CiiAiiGFM.  du  boot  hollandais  Char» 
les  -  Patrick  -  liiLniard ,  cap.  O^iivr- 
hand  f  ven.  de  Rotterdam. — Courticr- 
inlerprëlei  M.  J.  Pellecat. 

^éclamatett'^  ,  MM. 
5oo  fromagei.— Sauveur- Lasne. 
3oo  dito. — Lemoine  frères. 
5do  difo.— Gauthier  frères. 
1059  huches  bois  de  santal  et  coliatour. 
Lemoine  frères. 
74  fAts  céruse.  —  a    fûts  colle.— 3oo 

peauK  salées. — A  ordre. 
— 1x!  >loop  la  Francine,  cap.  Pienault, 
yen.  du  Havre, ch.  île  tabac ,  ploiub,  etc. , 
pour  M.\l.  Crevel  et  coin  p. 

-*«I«  nloop  angidic  Amicil'a  ,  c.  Tho- 
mas Jam«s  ,  T011.  de  C4irdiir  ,  <  h.  r^o3 
fiiorceauk  for  eu  gueas(*s  ,  pnur  MM. 
T^i.iftiii  r:   li!.%. — (  oiiri.  M.  Oifvrd. 

— l.e  Mc'Op  nng'aiii  Aiirnra  ,  r.  Cîrif- 
fiih,  ^eit.  de  Hfislol,  ch.  3.i4  morceaux 
fer  en   f;ucuM's.^Marliu  et   fiU. 

Cou  1  lier,  M.  Oiford. 

BlOL'VEMkNT  do  26  ad  27. 

IVAVIhËS    B\TRl:S. 

Le  sloop  la  Fiancinc  ,  de  74  l-i  ^'^^P* 
R  iiaiill  ,  du  11a\re,  ch*  tabac,  |ilouiby 
|*!anchrs. 

Le  .«lor*p  rnglr.is  Aiirora  •  dr  R  j  |.  ,  c. 
Criiliih  ,  veii.  de  Bri»toJ  ,  ch.  de  gueuses 
Cil  (cr. 

Le  sloop  .nnglnis  Aniiiitia,  do  70  ton. 
c.  TJioiiiH»  .laiiieh,  \»  le  CardilF,  ch.  dilo. 

I  a  gno!i*tte  la  lionne- M  ère  ,  de  29  l. , 
c.  I.epixpirr,  v.  de  St.-Malo  ,  ch  d*auile 
de  luorue  ,  planche»  de  tillrul. 

NAVlkES   EXPFMLS. 

L'' ch.-m.  le  St  .-Pierre,  c.  Collet ,  al 
de  l'oidraux  ,  sur  le*r. 
L"  ch  --in.  rnèlèn«*»Manei  c.  iourdan, 

al.  dr  It'jf '.Irairs  ,  sur  l(*<>(. 

I.e  f  h  -m  In  >:iiiil»»-lîorbe  ,  C.  Lcrct , 
ni',  à  M  rcriiif  f  ,  sur  li*s(. 

I«  sl<> '|>  rLli*uii4»rr,  c*.  noiucy  ,  ail. 
ail  llivir,  cil.  Pierre»  à  pUtre. 

J.c  il'K'T»!.!  'I  h f«ic>e- ht- sir 'c,  c.  F.ebour- 
»•<*:  ,  V    de  îloiilUur ,  ch.  fi\ls  vides 

Le  brick  rUiaiiie,  c,  2>alaun ;  ail.  à 
J^IirMisli  ,  sur  |(*»i. 


(4) 

Le  sloop  le  Petit-Edoiurcl ,  c.  Bresson, 
ail.  au  Havre ,  sur  lest. 

Le  ch.-ni.  le  lk>B-f  ère,  LeglonaneCi  al. 
k  Charente,  sar  lest. 

1^  sloop  r.Aimablei  cap.  Noël,  ail.  à 
Brest ,  ch.  de  cendre  lessivée. 

La  goélette  la  Caroline  ,  c.  Hatej  ,  «II. 
à  Saînt-Malo,  ch.  plâtre  et  verreries. 

PORT   DU   HAVRE. 

Mouvement  da  \%  au  a6. 

NAVIBF.S   FJVTRLS. 

Le  dogre  ,  la  M.irîe-.\nne-Cbérîe ,  cap. 
Queuiin  ,  ven.  de  Rouen  ,  ch.  plâtre. 

I.a  go<*lettc  TAutivc,  cap.  Coulon  ,  v. 
de  Rouen  ,  sur  lest. 

Le  trots-mâts  norwégieii  le  Borgetha, 
cap.  Williaiusen ,  ven.  de  Londres  ,  c. 
colon. 

Le  do^  la  Marie-Louise  ,  cap.  Picot , 
veii.   de  Rouen  .  ch.  de  plâtre. 

FfAVIRES    EXPÉDIÉS. 

Le  brick  le  Phciiîx  ,  cap.  Blallet,  alL 
à  Pordraux  ,    sur   lest. 

Le  brick  les Deiii -Cousins, cnp.  Crosel, 
ail.  à  M:irseillo  ,  ch.  huile. 

Le  sloop  1.1  (.alherinc-Josephine^  cap» 
Mign.in  ,  sd).  à  Rouen  ,  ch.  sucre. 

Le  sloop  la  Jeuiic-Flore^cap,  Savalle, 
ail.   à   Piouon  ,  ch.  plomb. 

Le  sloop  l'bïipénnioe  .  cap.  Vasseur  , 
ail.  à    Rouen  ,   ch.   sucre. 

L?  fdonp  TAurore,  cap.  Lrasseur,  ail. 
à  RoufMi  ,   ch.   ploiiiS  ,  tabac. 

Le  liois-iuâls  auirrirain  Pliespérus , 
c-rp.  Loïkcll  ,  ail.  à  Rio*Janeîro  ,  ch. 
hailolage.  ' 

Le  sloop  le  Saint-Pierre,  cap.  Legoût  , 
ail.   à    Rouen  ,   ch.    sucre. 

Lr  brick  américain  Tlddo  ,  %*Dp.  Peer, 
a'I.   à   Rordeaus ,  sur  lest. 


Sont  dêtcendui  ce  matin  96  iMrt  1 

La  Victoire ,  c.  Baael. 
La  Marie-Louiie ,  c.  LedeoUi. 
Le  Saint-Ëlicoiie ,  c.  QnMMt. 
I.e  Charles  »  c.  LecoaraouoU, 
Le  Mercure,  c.  Cabaret. 
Le  Talisman ,  c.  Gougoet. 
La  Pelite-Eraeitioe ,  c.  Salfj. 
LeSaberbcy.c.  Hujjm..      . 

(  f^eni  de  nord  nord'-têi.  ) 


PORT  DE  MARSEIIXB. 

Ztf  17,  est  Moriîe  :  la  goëlelte  lesOhf 
Soeurs,  cap.  Iluet,  ail.  au  SéotfgaL 

£e  18,  esi  entre  en  qtÊorémtmime t  It 
brick  américain  Caliope ,  c.  David  Whî^ 
tier,  ven.  de  New-York. 

PORT  DE  LA  ROeHeU.& 


iVo.'e  des  l'entes  recueillies  à  la  Boursa  du 
MuiTe  •  le  a5  mars 

a;*!  raisMM  arsenic,  à  4^  ft,  So  c.  ,  aeq 
40  Biiliiera  bois  de  Campécbe ,  eoopa  d'Esp. ,  k 
au  fr.  5o  c,  diiu. 
4  aaroaa  oochcDilla  |iî»c,  k  98  fr. ,  dilo. 
(î  caiises  itidgo  IWii{(ale.  à  16  fr.  75  c. ,  dilo, 
3o  »Mcs  café  St.-Doaiîngiie ,  a  t  fr.  i}9  c.  i|i,  d, 
io3  diio  dito  ilîio  ,  à  I  fr.  91  c.  ii4,  dito. 
i35  aacs  café  lisvaoc  ,  i  1  f r.  âo  c. ,  00  antrcpàt, 


Le  ig,  sont  entré»  :  les  navires  1 
cap.  Hecbec,  et  Gt-éral-llatid ,  eap. 
G.  Galcheli ,  vea.  du  Harrre. 

SoUi  sortit  i  les  na\ires  aniêrîcaiisa 
Herald,  cap.  Rarker,  alL  â  Mew-YoïL  «1 
Boston  ;  Leader,  cap.  Jonas  Jodcs  ,  alL  à 
NeW-York,        

NOLVEI.LKS  DE  MER. 

—  On  nous  mande  de  Bnulogae,  Mi 
date  du  sa  de  ce  mois,  que  le  navire  AmU 
landais  Slrivers,  tte  ^00  toun.,  cap.  Mb* 
chel  Sprew,  sVtait  échoué  »  le  ra.'ttin ,  sur 
la  côte  du  Lorriel ,  près  ÉUples.  Il  allait  fie . 
Surinam  à  Amsterdam  ,  avec  un  ciiarge- 
inent  de  sucre  et  coton.  1^  navii  ■  cil 
submergé,  et  l'on  craignait  que  la  caftai* 
son  ne  fut  eutîcremcnt  perdue. 


PORT  DE  QUIIXEBEUF. 

a5  et  ?6. 

Sont  arrii^és  de  T'Ulrquieft 

LTlîsabplh,  cap.  P.-F.  Diercks. 
I.e  Talianiin  •  cap.  Gouguet. 
La  Petite-Krne^tiiie .   cap.  Salvv. 
I.e  Superl>e  ,  cap.    Hulbrol. 

Sont   montés  ,  fHSsscs  dtbout  : 
L'Angélic^u:" ,   cap,  Samson. 

Sont  montés  et  posés  : 
L'Union  ,  cap     Curlinf» 


BOURSE  DE  P.\RTS,  D*BI£R. 
Effets  Publics. 

CIVQ  |>ODR   CENT  QOMaOLIDÉav  ' 
Jouiuanra  Sa  si  SmpL  iSm. 

78f  4Ae  Soc  S5c  5f>c  .'«Se  6oe  55c    6Qf  ?•' 
55c  5oc  55c  5o  55c  6iic  55c  6oc   ^U  9«^ 

aBCO?r?rAISS.    de   UQVIDATIOIIt 


Ecb.  daaaMatt  iSa4,fiB.  8     •  ggf  iS^ 
i8a5.        9     4  9>fSSc 

Idcaa  NoMiSATina,  18a 5  oSf 

AK.^i'iT<s  DP.  1000  pa.,  à  4  p.'  */« 

Avec  lois  el  priaca. 

Juaiuuic*  é»  Dratailm  iSi^ 

looof  99;f  5oo 

aCTiOllS   DE  LA    BAI«Q.    DB  KaTCl, 

JUUMMHBS  S»  JWVMT  iftlS.  '^ 


^1^^»^%  ^»^»^^i<%  ^^^^^%^^^i%  ^^i^^^^ 


THÉÂTRE  DES  ARTS. 


RELAaiE. 


Lis  DLG(^UEL  ,  LMPRIMEUR  E9  CARACTERES  r.r  t:s  lAJLLL-DOUCF,  aoe  Saivt-L6,  K*  34,  nis  u  Païaif. 


il ,  -  rîl  ^-i;  T'î  Jfiî 


i7ûU  Di     il» 


-fyEfmiŒDI. 


N*.  114— «**»Ankée. 


LA  NACELLE 


•    '    .      ;  :  ,     .  .  y^^  ■ 


DE  LA  SEINE-INEÉRIEUHE. 

GrttB  Fraille  panit  tons  les  joara.  S'adrcMcr^  poar  rAbonneineat  rt  la  Rédaction  «  aa  Bureau  de  /a  Jfaceife ,  Place  dea  Gamw9rft*.-48,  à  Ruoen. 
.OftJùplpQWMtà  Paris,  dièa  Bmcaaov-TiiyAtè,  raè  de  Richelieu  ,  u^.  y^.-—A,ù  HaTre,  chez  Châ>ill«,  rae  de  Pada.  •*-  Er.  ch»  foua  fet.librahvs  «C 
Din^an  A^Paatiada  Déparlattiant.— Le  prix  de  rAbounemnit  est  de  i5-fr.  chaque  tniaes  ire ,  pour  Rouen,  et.ii^fr.^o.e.  pacla  poste. 


■;;  ■;■;■;.  ;V.  ;.  ■;'  ; ,  '..avis, 

' ÂptèS'^èmain   Dimancha  ,    Joiir   de   Fâijaes^  i   ceiie 

Fèùtlté  ne  paraîtra  pas. 

iV        .'  ■     »•;■■.•:,■.*'.■■■       '    ■•  "•■  ■■  .■'■.■■■■■ 

Je.suM  Vilplfi;  )^  .Vei)x  conserver  le  nom  raodeste  àc  mon 
père.  AncuÂe^  {M'ctiQti^tè.  feoo^  ne  le  nréccdc  ;  tel  qq'il  es^ 
)'en.5Ùî|ii,çoiilcfuf..!ir  iaaSisUiigue  de  MM.  de.,...  el  de.....*! 
ce  géaire   à^  distÎQCtiou  me  &ur4t. 

^bire  aux.  9pcieas  Qoxns  I  le3  aoms  de  M...,  et  de  M....ii 
sont  de  biea  apçîchs  noms.  Uo  M..*»^  se  fît  bapliser« 
comme  on  sait,  le  jpreniîer  des  seigneurs  de  la  cour  de  CJovisi 
et  Vmb  kmm^M  dcjè  tie»  M? .v.ig-  dq--tgmiide  Dagobcrt.  Il  est 
vrai  que  Tirage  des'nqxni  patroniuiques  ne  remonte  guère 
qu'à  l'anùëé  rooo  de  ootrè  ère,  et  que  ce  fut  seulement  lors 
de  rétablissement  hëréditatre  des  fiefs,  que  ceux  qid  les 
possédaieut  en  ajant  pris  le  nom,  ces  noms  se  transmirent 
dans  les  familles,  avec  les  terres  auxquelles  ils  étaient  alla* 
cliés  ;  mais  cette  petite  observation  historique  ne' peut  dé- 
truire des  fafts  i^'  sont  au-dessus  dé  toute  critique.  Il  est 
iucohteslable  aussi  qu'ati  jour  du  déluge ,  un  laquais  à  là 
livrée  de  \m-  jEimille  l*.*..,  couraitaprès  Moë  en  lui  criant  : 
du  moins  saus^jt  .^ns  .1  anche  :h'S  titres  dès  £>«.>.  Tous 
ces   faits  oui  la  m|me.  authenticité*  ; ..    .  i.*.  :.. 

Honne^lt.  atix  'jioms  qu'e  râJniiîratrôn  ou  raffection  des 
peuples  a  contôc'rc^!  Ppurquoi  les  titjres,  s'alient-ils  si  mal 
avec  ces  noms?  Pourquoi  ne  dit-on  pas  Te  marquis  AVas*' 
Linglon,  le  comte  FVanklini  le  baron*  Foj,  le  chevalier 
Voltaire?  .   '  . 

Si  vous  détrtibes  les  titres,  disait  un  membre  du  câté 
droit  de  l'assemblée  constituante,  comment  illuslreresT.v.qiM 
les  noms  ?.eon»Bien(  remplacerez-» voos  celte  formule  sublinôie: 
Un  tel  f /ait  coniiûf  pour.  Avoir  sauvé  F  état  un  t^l  Jour} 
Kous  dirons  simplement  ;  un  tel  a  sauvé  tétat  un  fel  Jour, 
Impartit  M.  Lafayctle,  et  la  réponse  était  aussi  pcremploire 
que  siiufJe. 

On  appelle  surnom  une  qualification  spéciale  ajoutée  au. 
nom  de  famille  «  el  tirée  de  quefaoe  circonstance  parlicu- 
lièce  à  l'individu  auquel  elle  s  applique.  Il  y  a  eu  peu  de 
avrnoras  plus  honorablement  acqub  que  celui  de  Bonlan" 
^«r , décerné  par  les  Parisiens  reconnaissons,  À  ce  prési_dcii^ 
du  parlataéilP^ui^ y  "pendant  «né  rigooreuse  fainine  ,~  avait 
coosacvé  pmqut^  tout  Ma  hÎMà  aGii«ter*4les  <«riaes  poiar 


atimehter  la  capitale.  Oàlmatie ,  Môskoi^a ,  Danlaîckt  Wa- 
gram  ,  Frioul,  sont  de  glorieux  surnoms.  Donner  de  pareils 
surnoms,  c'était  personnifier  la  gloire  et  animer  des  trophées. 

On  se  mocquait .  devant  madame  de  Staël  dès  grands 
seigneurs  de  la  cour  do  roî  Ci|^îstoplie  et  de  leur  noms. 
—Pourquoi  rire  ,  dit-elle  ,  do  due  de  Marmelade ,  o'jives- 
vous  pas  eu  en  France  les  ducs  de  Bouillon  ?  ' 

J*a»siste  à  uiîe  assemblée  :  le  président  accorde  la  parole 
à  un  orateur;  un  nom  romain  frikppe  mon  oreille,  j  écoute  el 
je  recouiiaîs  bientùt,  aux^discours  de  cet  orateur  ,  qu'il  est 
eu  effet  cathoi'ique,  apostolique  et  romain» 

lî  y  a  quelquefois  de  singuliers  rapports  «ntre  les  noms 
et  le  personnel  de  ceux  qui  les  porte  ut.  Gabriel  Diinionlin  , 
Curé  de  Ilérnay  ,  et  auteur  d'une  lustoire  de  Normandie  , 
raconta  naïvement  les  expéditions  d'un  ioquisilenr  pour  la 
foi.  Ce  saiiit  homme  dimiuua  singulièrement  le  nombre  des 
fôcrcdutes  en  Normandie  ;  car  il  converiîssaîl  les  uns  à  la  luenr 
du'bÛcUcr  des  auires  :  il  s'appelait  Feuardent,  Le  beau 
nom*  pour  un  inquisiteur  !  .  -^ 

Ufi  fcrituinalibte  du  dernier  siècle  .(  Mùgard  de  Voug^ans)  , 
avait  ,c4;^ervé.  ces  rapports  du  nom  avec  la  personne;  au 
nombre  des  -.^udices  qui  peuvent  servir  à  reconnaître  la 
culpabilité xl*un  accuse,  i\  cite  te  vilain  nom  çu  il  porte. 
Celte .dociribè  petit  sans  doute  paraître  étrange;  mais  un 
acte-d'arèlisafipii  oii  l'on  mettrait  à  la  ct^ar^e  de  l'accuse 
Je  Wàîri'  noni\'iqiCll  porte  ,  seràil-il  beaucoup  pins  ridi- 
cule^q^eJcts  \>Uçf^is  du  jour  ôii  le  soUiciteur  o  allègue  pour 
toule  recommandation  que  le  beau  nom  guUi  porte  l 

IT  parait  que  ce  goure  de  recommandation  était  bien  puis* 
saut  dans  Tancieu  régime  ,  puisque  tant  de  gens  s'emparaient 
du  nom  d'autrui ,  ou  déualuraicut  le  leur  pour  gagner  de  la 
considération. 

c  .JaaAÎa.Mi  paysan  qn*on  appelait  Groa-Pieff#» 

»  Qni ,  n'ayant  pour  toi^ihiÂn.qn*!)»  seo)  qttartkrda  tcrrt, 

n  Y  ut  tout  4  rentour,  faire  ua  iossé  bourbeux, 

a  Et'délMoqBienr  de  Tlsle  en  prit  le  nom  pompeux.   » 

ÉcuLK  DES  KmimW.    Mèf.-èrê. 

On  en  était  arrivé  an  point  cpie,  selon  nn  moraliste,  on 
n«  roconnaissMt  en  Fr;mce,  ni  les  hommes  ii  leur  |iom ,  ni 
les  femmes  à  leur  vidage. 

Il  semble  quc/^'nos  jours  la  considération  de^'rait  exclu- 
sivement s'atttfchcr  à  la  personne,' beaucoup  de  gens  persis- 
tent à  vouloir  vivre  sur  lt>ur  nom.  N'avons-noos  pis  vu  un 
grave  procès  entre  les  D*'*'  et  lea  C****  ptrar  sffi'oir  êi  les  te- 
conds  pouvaient  Eaife  précéder  leu4  n^o^' de  celui  de  D*\ 
Le»  deux  piTlies  OM  tiiisf  lin  ^rand  intérêt  d'amour-propre  à 


(a 


r^  proch  qtoS  «  Ptê.  fvirlë  jiijquVn  rjits.ftion  :  MIft  ont  rai- 
son, dirait  t|iic:qii'uii  en  paioiliAiit  un  \et$  iJi*0.heiio  i 
«  Qne  lear  mltrilltil  •  Ht  d'^vhso^  pu  lU  nom  ?   » 

11  t\y  a  qu*iine  difTôcvînce  ciilro  nous,  Jis.iit  Cicéron  h  »n 
patricien  c|iii  rroynK  qnf  la  v>^rtii  Je  u^%  :*u*ux  le  di5|}tfiii<iit 
d'en  avoir  lui-même  :  Je  »uis  It  prcniicr  de  mou  iium  ,  el 
toi  te  dernier  du  ti^ai 

Pourqnoi  bonorer  dans  le  fils  le  mmle-du-piurt?  C'est 
honorer  le  hananl.  Ne  serait-il  jms  plus  juste  t)*honoff€r  dans 
le  père  le  mérite  du  fils?  Ainsi  la  consiaératîon  publîqne  d«» 
viendrait  le  prix  de  ouelqae  chu^e  de  réel  :  {'«Mucation  et  tes 
hoA%  •seiMpïes  donnes.  On  proposa  celte  noblesse  inverse  à 
l'assembléii  roqstiluanlc  :  le  rûié  droit  rejotia  la  motion.  Os 
mesfîenrs  crai($iiaicnt  sans  doute  de  compromettre  la  no- 
blesse de  l^urs  pères. 

Bernard in-de-Haint^Pierre  dit  que*qtic  part,  qn'il  n*en* 
trndait  pqs  sans  ëiBolîon  ,  dann  les  promenndrs  pubîiqtt^s  et 
dans  la  société,  Jes  noms  de  Paul  et  de  firfiù/iic^  q un  son 
dêkicieux  roman  a  Tut  donner  fi  tant  d'enfans.  Plus  d*un 
autenr  a  en  fa  mou  r- propre  de  voir  ain&i  se  |K>|MiUri*cr  \t*% 
noms  de  ses  personnages.  Pciidunt  sa  Irgation  à  Koroe,  M.  de 
Cb...  se  trouvant  parrain  d*u«ie  pi*litc  fiHo  y  voulut  loi  donner 
le  nom  A'rltaii.  Le  pr4trc  refusa  n**t»  lauilîsque,  de  son 
côlé^.M»  do  Ui...  insista  avec  toute  l'obstination  (i*uii  autenr,  - 
et  U  fierté  d*un  anibass:idriir.  La  rbo<(«?  fut  soniuf>p  an  car- 
dinal gouverna  ni  qui  se  trouva  de  lopinton  du  prrlre,  M.  de 
Ch...  persistait  toujours,  et  tcrniiuMÎt  IOff<(  te»  argumcns,  en 
disant  «*  qn*il  était  bien  ridicule  que  ce  fût  h  lui  qu'on  fit  une 
pareille  difK'  ullé  ,  car  «  observait*il  ^  votre  cmînence  ,  entre 
nous  f  doit  bien  «avoir  que  d*Atala  à  toutes  le»  autres  sainte»  , 
il  n'y  •  pu  grainU  difiércAce'  (ij  •• 


%%«%A«%^« 


LEÇON  D'ARMES. 


Les  ancien;  avaient  leurs  diables  ,  comme  nous  avons  1rs 
nôtres;  mais  chez  eux,  le  mot  diabiê  ou  Utiittun  no  sepir* 
naît  point  toujours  en  mauvaise  p^t  :  il  signifiait  rtprit  ,  1 
génie  ,  intelligence.  Ils  pensaient  crpondatit  que  cbacun  avait 
son  bon  et  »nn  mauvais  génie  ,  connue  nous  croyons  avoir 
un  ange  grdien  qui  nous  protège  bien  ou  mal  cuuLre  le 
diable. 

il  est  mal  heure  ni  que  l'on  n*ait  pu  se  pa.^ser  de  démons  « 
et  qiron  leur  ait  douné  une  telle  pnivaurr,  i^u^  riintnme 
el  son  aillée  f^nrdien,  dont  le  pouvoir  r*t,  à  la  vérité,  limité, 
lie  peuvent  que  trë>-rarenicnt  leur  résUter. 

1^  difibir  priMid  toutes  les  formes  ,  les  plus  belles  comme 
le»  plus  liitl(.-u<ip>  ,  rt  attaque  nosànies  par  la  «rdiiction  coniinc 
pir  la  teircur.  Nous  somiiies  donc  <lans  un  état  de  âiogc 
continuel ,  et  ^i  le  soin  de  la  défense  de  notre  ame  nous  tnur- 
inentait  comme  il  Ta  fait  pendant  quelques  si  ce  les,  notis  pour- 
rions bit^n  rentHicer  ii  toute  oicupalion  autre  q-io  rtMJe 
d'rrniiof  iMT  lo  diable  de  s'introduire  cliPS  nous;  mais  il 
n'eit  plu»  aujourd'hui  l'épouvantiil  le  plus  redouté  ,  et 
cependant  on    ne   se  connaît  ps  da\nnrnge, 

i.e  diable  u  ,  dit-on  ,  emp'»rl(*  p'u>ieurs  individu»  ,  et 
in^me  dr»  >:«int<i.  la  crainte  d*étre  aiuM  emporté  a  donné 
Mru  an  senncnl ,  que  le  dtah!c  nVcmporU*  si  ^  etc.  ,  que  Pou 
prononce  aujounKliui  comme  tout  autre  expression  aOirDia- 
tivc,  !taT!<  v  aionter  de  conséquence.  Vn  rordr:ier  qui  a\ait 
rei-u  riiopitilté  dans  un  châle.! u  ,  parut  si  hnnibli*  el  si 
Clin  lie  au  fh^t'*'aîn,  que  celui-ci  \oulut  s^1mu^e^  à  ses 
déiM-ns.  1!  'uî  piojtosa  une  jMrtie  de  cbnsse  ,  et  loi  destina  uii 
cÏH'val  exIiriii'iiitMit  fongueiiv,  nonniié  A'  r//.i/'/r.  Le  cor- 
dflior  in^irnit  de  »nn  intrntion  ,  parut  se  défendre  be.tin  oup, 
ariecta  ninui*  une  vive  crainte,  mais  une  fuis  en  selle,  il 
]  •lui  dp^  c!eiv,  ri  partit  au  piarid  (ja'op ,  ru  ciiant  :  /tf 
iiiuhle  m*pntrf  ne.  Ijt  diable  i'eiiiporta  d;in>  nue  mai  «on  de 
son  ordre ,  et  le  seigneur  ii*a  jsmai»  eu  depuis  de  nou\elle  de 
ion  cheval. 

\  I  )  One  anecdote  ett  tirée  da  qiMtriènie  voloiDe  da  Mem'^rinl  de 
Sà'nt€'Htlàne^  qui  «mil  de  pM«fire  chet  Bccbcl,  mt  Gr«iid»roiil  : 
»oitf  an  nbdrvos   cvisplt  iuctM«Duueikt. 


Si  l'utilité  d*ufle  t}\(y§e  sa  démontnii  tn  rjunii  ^a  mat 
qu*eib*  a   fait,  l'invention  du  diable   pouf    ?"^  ^  ? -^i    •'^^ 
utilittiincoiite^t^bte.  Quède  théoaianos«df 
victimes  ïn  fanniNme  et  de  U  barbarie  de» 
On   ne  \ oyait  partout  que  des  cxcoramo«fé#  *  d 
d(M  soicicrs.'  On  sVflTraya  ,   le  diable  fut  4iS;;;Li^    i    ■     ti;    rtir 
devant  des  Iribuuaui  qu'on  créa;  .le5,yôss(^  1'^   fuirai i  traltt 
en  jugement;  Dp  alluma  des   bûcheii,  et  les  usnlbeutf « 
doublement  victîines  des   erreurs  régnftnl^,    fnrrpt  brfléi 
aprèi  jivoîr  été  mis  à  la  question  i  pour  renoncer  au  préUpfc 
pnrle  qu'ils  avaient  fait  avec  le  diable.    LTijaotrf  mt  fki^  T 
ft«Âlées  de  Loudun ,  des  convuUionuaires  de  Saint-lfeMMlv'>^- 
du  diacre  Paris,  etc.,  ne  prouvent  que  trop  le»  aClëf'kpflhNftifi 
et  barbares  que  peat  commettre  le  lanatîsme.  ''  ''  q  ^9 

•ti.: 

Appuyez -vous  ferme  sur  le  côté  gauche  ^  el  laiiicS  iHeflii't 
partie  d'roite  à  elle-même  :  n'y  faites  pas  plus 4*attéiitÎ6#|^|ik 
si  elle  n*élait  |)as  là.  Tons  les  tems  et  mouvemeiu 'dUlbiBI*' 
parlir.de   la  gauche  ^    et  \a  droite  ne  .fioft^,qu*bBi!if.'ltea('' 
votre  adversaire   fraucKomcnt ,   el  ne   le  ^pitùéÈ'^fig-''étmi 
dessous.  •  ■       -1»     I) 

Roîdisses  le  )arret  gauche ,  abattez  la  main  gauche  ,  IM^»- 
le  bras  droit ,  et  faites  céder  la  droite  :  une  !  .,   ^•  ' 

Fendez- vous  :  detix  !  * 

Voii«  voyez  que  vous  vous  êtes  irpp  fendu ,  et  ffÊt  fW 
avez  manqué  le  corps.  Vous  ne  pouvtz  plus  vous  reiewr^t 
revenir  k  la  parade,  bi  l*advirrir§ire  a'cUit  ténu  en  Hgne, 
vous  seriez  enferré. 

VoyoMis,  zeiiieli«x->  ous  en  garde  !  Deu«  appek  âm 
droit.  Rompez  de  la  çuucTie  ,  niais  WteiatteiHW 
lorsque  In  gauche  rompt  ainsi,  c'est  pour  niieuv  inarcfcrr. 
Passez  le  demi-cercle,  et  q<rànd  vous  aurez  tout  ranaMê, 
ripostez-moi  viveineiU  par  une  qoarte-basse,  et  releres-vont 
en  vous  tenant  toujours  en  garde,  pi  et  à  parer  la  riposte  db 
l'adversaire.  Une  ^  deux  y  demi^cerclt'  ^  ripostrz  !  Ceat  ceb, 
rcleicz  vons  !  L'i*|)ée  de  qnaHe.  Dfun  ap|»els»  Rapporln  le 
talon  (Troît  a  ta  bonde  du  pieii  |;auche.  Saluez  en  quarte  H 
on  tierce»  Un  tour  d'épéc  ,  et  demain  vous  passerez  k  fasisut. 

■  L'an  914  ,  au  temps  de  l'empereur  0|ihon*le4irM)  ,il 
»  y  ent  Ml  éve-que  à  Ma^'cnce  »  nommé  lUllo  ,  auperwfpnl 
H  oblni  de  Fuld  ,  souliz  Irqucl  il  y  eut  \ne  grande  faiief 
»  en  la  terre.  C('»tuy->y  ,  \oyant  que  tes  peu  ores  caleîfsrt 
H  pr<*ss<:z  do  grande  faim  ,  il  les  assembla  en  grund  nonibre 
H  en  vue  grauge  et  les  brusla.  Car  il  di^ott  :  crnU-o  ne 
w  dilleieiil  en  rien  aux  raiz  qui  mengfot  If  grain 'el  M 
■•  servent  de  rien  ;  mai»  Dieu  ne  laissa  |>as  vue  tew  lyitUM 
M  impunie.  Car  il  commanda  nuz  ratz  de  l'assaillir  eit  gfeiAt 
»  tropp^s  et  l'afflii^er  jour  et  otiii  el  le  mang.-^r  lotil  fîf- 
M  Alors  il  s'enfuit  en  vue  tour  quasi  au  iniliiu  dn  MM* 
m  pensinl  qu'il  se  mil  la  en  seureté  ,  et  que  les  reM  u^ 
»  poui Client  venir  ,  ce  qtie  teutcfois  ue  luy  servîf  de  mn- 
n  Car  les  ratz  n-^gerent  et  viudrent  sans  nuinbre  pet^ 
■  exécuter  le  iu-te  in^Mnent  de  Dieu.  A  la  fin  ce  mit^rahle 
to  home  ,  cof>noi>sint  cela  ,  inoiirut  entre  1rs  r.ittf.  jiéUwmi 
m  croyent  que  les  ratz  fjpfçoi  nt  r/  rusoient  anny  tm 
m   nom  fS   ptiri'ii;s    et   atix   tayis     »• 

A  celte  rpo<|ue  les  rats  savaient  lire  «  et  les  banli  il 
pui».san<  sei^nrurs  ne  savaient  pa^  èp*lec  :  cVtait  an  étwAr 
nn'racle  ;  il  eijt  été  complet  si  \r%  grntiUh'^mmes  favmi  éé 
plus  iiitelligins  que  ces  b€te^.  >rl-Viii?ttr  «urait  dl 
réfléchir  à  cela  ;  nnis  les  hommes  du  qn  nriôine  ii^lenY 
regardaient  pas ,  quand   il  s'agissait  de  pro'bge.  La  foi  sani*. 

rendant  que  nous  en  sommes  aux  miracles,  e«e«r«  w; 
il  n'en  roàtera  pas  davantage.  • 

•  Environ  Pan  ii5o,  il  7  «vut  eo  cesicvillt  4t  9i9§^ 


i^^  admirable  et  de  grande  laipctet^  ,  nommée 
^Mpoe  y  faqoelle  èstoît  smivent  ravya  en  songes  et  ap- 
nWseufniléiit  à  parier  plusieurs  choses  ditiines', 
(niiiij  à  loi  escripro  %on  iatio-  Elle,  prophétisa' beau- 
4^5  cbbsieSy  comme  on  ;  dit,  el  s^^iKct  Bernard  hir'a 
!^  j|ii»t»7  dès  I  lettfTOs.  * 
«.p^los    fort  celui-là ^  mais  il  est  bien  naïf» 

.      .:       LE  Ml-TArHOOX. 

H'^jr^JiQux  est  nn  eniinal  -qaî  pqliule  h  la  Chine  ; 
iignt  les  lîeiix  humides  ,  -il  habite  volontiers  les 
Ci' villes  de  commerce,  Sa  Corme  est  commune,  et 
I  de  toutes  couleurs; 'd'un  naturel  capricieux  ,  il 
bilemtnt  de  l^extréme  sodplcsse  à  rextrenie  roidenr; 
I  mal  faire  et  porta  h  la  convoitise  ,  il  est  d'une 
ndise  qui  a  passé  en  proverbe  y  andfrjrj-ng  mi^ja'' 
gourmand  comme  un  mi^a'^houx  :  en  France  on 
otnme  un  chat.  Serait-ce  à  cause  du  cri  de  ce  dernier 
.qu'il  a  élé  nommé  ainsi  mi^jra'^hou, 
le  çq^.ruseis,  cet  animal  est  d'une  adresse  merveîl- 
ppr  saifsfaire  ses  goûts;  l*élé]ihfitit  blanc,  du  roi  de 
nc^,c|ecoifl*e  pas  mieux  que  lui  une  bouteille  de  vîn 
»,ojii:.dé  Alalaga  i  le  sucre  attire  sa   langue  comme 

du  po't'C<ïlle  du  chat;  il  graisse  son  museau  d'huile 
lier,  et  le  savon  parfumé  de  Dé'hy  n'est  pas  à  l'abri 
atte.  II  ne  hait  (joint  les  liqueurs,  et  pour  en  rqouir 
a^is,  ses  artifices  redoublent;- on  le  voit  arq^é  d'un 
yeau  ou  fétu  de  paille,  l'introduire  par  un  trou  fait 
dans  la  barrique,  et  sucer  avec  délice  le  précieux 
;  mais  ce  qn'il  paraît  affectionner  par-dessus  tout , 
chocolat   en  bâton  ;  un  falH-icant  de  toiles  d'Urnoc, 

qu'il  ,n 'avait  encore  pu  recevoir,  intacte,  une  caisse 


(5) 


de  celle  pAle  succulente;  enfin  h*  mi^j'a-îioux  ne  respecte 
rien,  poite  In  dent  partout,  rongeant  même  la  ficeiie  des 
ploml)»  apposés  sur  le$.  ballots,  par  la  douane  impériale, 
-^ffff'J"  fni'ja*houx  !  [Extrait  if  un  Fvfvgeeii  CtV'nfu): 

ÇOUSCUlPTlON    POUR  LE  FGSIfc  .       . 

..OFFF.aT   A    UW    GArOK  KATtONAL. 
Quatorzième  Lhte.^SQVianyriv^*  iVM, 

Monrose  p^re.— Monrose  fiU.o^ChardoD.— Attme. — Jùlieo.-^Loveii'» 
dsl,  inOMÎc. — I)eaprrz.-T-Lacoinpke-7rfioinpaiD.-^Doven]tcQiL'  fiUatnc.r^ 
H.  E  Delaroquv.-^Mauroy.— ^oMiut-Dapont,  gran.-^F.  Gamard«  :€K4fp 
—A.  Jiicqaei.— -Perier-Laoas.— -L.  P.  l<evavaMiar,  grcn.— nA.;L«fort»FjQu- 
quicr,  idem. — P.  Bance»  aerg.  (te  gren. — Delamare  aloé.  véténi^— Vau- 
geoia  père.  idem. — Geoffroy  pèf,  exHMi|»-~{>^flioqdi^.— ^l^peaimore  — 
Domilian. — Perrier,  ex  a«rg.<^Gouppcy,  çba»..,  caa^  paffOrdon -«6c^  ■ 
froy  fils. — Derhf  fila  «  clMa..*-.L.  I>9faapx.^J.  C.  Levciné.-*^L.  If.  Potteaa. 
•>E.  Bachelet.--*T.';Deo«e.-*M.  B.'Ordon. — A.  Ménage.— E.  Méttige^*— 
Biaise  j  aoe,  ex-car. — I)avivier.^-Bailluitre,  chas.*— Laord^qe^T^Sobfa^-r 
LepHtox.-— Ouerard. — \itel. — Barabé.— ^Queney.  —  Diis.f»—  U^HMlj,\,ej;- 
capit. — Terrier,  pooip. — Lodien.-— Andrien,  ez-caa»-*TOec«Ax.-7:SoocJej 
Taloé,  chaa. — F.  Picvr>st,  gren.— A*  Orinobard. — Dai^ent  aine  — T.  tlîir- 
geot, — C.  G.  Loyer,  ▼éiëran««^L<N-aiier  jeune,  gren. — Hébert  le  jetine.—- 
P  Leroy. — J.  I^niy,  gren«*-Koqbean,.gren.—- FraD<;oia  le  jennè,  ehaa.— 
II.  T)e!acroiv  p^ris>««Lingoiat  ■^P-  capit-~A.  Delalande,  gren.'^Chefdni 
fiU,  chaa.-— Ménage  aine,  ida-^C.  [couver,  nitr.  de*  lo^iav-*>PIamb4jrd,  çb« 
— M.  Frenool,  idem. — Objple.—'ôardye,  chSs  —A,  Btobelel,  idf mw — "VL 
Damort,  ideiii . — L.  Dronet,  ide/n. — S.  Hatè,  ideVi*-P.  :Has^  idem.— C. 
Delalamle,  gren.*-E.  Boisson,  idem.— 'A.  Lein«iinier,i4cpi<->-'I*«,Dognrd, 
ideip. — L.*Vidal,  idem.-— A.  I>elannay  père,  ▼4<éran.-— Leçonnirrer,[^Thte* 
— N.  Lonvef,  gnm;^— Aubin  filaycha» — L.  K  Beribeanme.-«>D.  ^6nm^^ 
ch.— S.  Langlt-t.-^Parftiit-Havé»— Lanceitre. — Frileux. — Marin,  deCsnn. 
capor.— Tbîout,-»-Delamaret-T-BelIanger.— Une.— M.  Leeoenr»  ^t^«— 
HnaaoD,  Glsi  cap.  de  chaa  ^—I>e  vrai  sue  jeone»  idem^-^HAnboArg^v^l^t  Seigle- 
Ledoux  fils* — l)evraisne  aîné,' vécér. 
lo^  Souscn'iticury^'^/iécapilulmtioH  juséju^à  ce  Jour  i   ^fio(L 

(LA  SLXTfi  4  OBMAI.T  ) 


omvMtc^  d 


f^attHèttu. 


PORT  DE  ROUEN. 


.st  entré  du   26  mars    ïBaS  /  Le 
a   Fruncioe  •  de    70  toiin  ,   cap.. 
L,  ven.  du  Havre,  cli.   de  tabac, 
planches  et  bois  de  Campetlie. 
tier-inLcq)réte  ,  M.    J,  Pellècat. 

Sont  enliés  le  2j  : 

;oêlfîtte  anglaise  le  Squid  «  cnp. 
,  de  60  Ion.  ,  ven.  de  CardiJÛT 
>nflcur ,  cil.   fcT. 

»rick  les  Amis  ,  cap.  Fouas^on  , 
tbn. ,  veii.  de  Noinuouticrs,  cli. 

oop  1*En1.ilie  ,  cap.  Desmares  ,  de 
,  vrn.  du  Havre  ,  rh,  talvic ,  sucre. 
!ainl>;irt  ic  Rojal-Louis,  cap.  Mi- 
,  de  .12  Ion. ,  ven.  de  Dunkerque  , 

i«AVinvs  EXPJÉor^s. 

liasse- marée  l'Anne-Wêiie  y  çap. 

t ,  ail.  à  Mareniic!». 

loop  rAimaMe-Ëiiphrosi^ie,  cap. 

einmc  ,   ail.  au  Havre. 

oop  le  S:>inl«Pierre,  cap.  Enault, 

»rick  (e  Charles,  cap.  Laloë  >  uU. 


Lé' sloop  TEliza  ,  cap.  I«eprmce »  .ail* 
à  Isigny.  ^'^         •      ■    . 

Le  dogre  le  Neptune  ,'câp«  Poirier  ^  ail. 
au  Havre. 

Le  brick  le  Malm,  cap.  Lavergoejall. 
à  Bitïst. 

La  galiolte  la  Mane-Gabrielle  , .  c>)p. 
Roussclin  ,  ail.  an  Havre.  ;  ' 

Le  dogre  les  Deux-Aihis ,  cap.  Biirbel , 
ven.  du  Havre. 

Le  sloop  l 'A  imable-Louîse ,  cap.Hcberl, 
ail.  àConteville. 

Le  sloop  la  Pélagie,  cap.  Boissoye , 
ail.  à  HonÂcur. 

Le  chas:(e- marée  le  Mentor,  cap.  Guci- 
gan  ,  ail.  à  Bordeaux. 

Le  eha»se-inarée  le  Sain^ Pierre  ,  cap.) 
Roiieilec,  ail.  à  Bordeaux. 

POIIT   DU  HWRE. 

Moùuetnent  du  37. 
Sont  entrés  : 

Le  sloop  TAngu^ttî  ,  cap,  namhînr, 
ven.  d'Honfl*»ur  ,   ch.  rucrp. 

Le  paqu  bot  anglais  l>>  Pr'nce-Çohûiurg, 
cap.  P«»ge  ,  ven.  de  Sou'ûauïplon  ,  <:h. 
passagers. 

Le  sloop  les  Trois-Frcre?  ,  cap.  Du- 
bourg  y  Ven.  de  Rouen ,  sur  lest. 


Sont  sortis  i 


Le  sloop  rAtcfde,  cap.  Decaep,  ail. 
k  .Rouen  «  ch.   sucre  ,  etc. 

Le  brick  le  Mars ,  cap.  La  Vallon , 
ail.   à  Brésil  ch.  bots  de  conslruction. 

1^  brick  l'Auguâte  ^cap.  Poulain,  ail. 
k  la  Guadt'loupe  ,   ch.  ballotages. 

La  goelede  la  Dorade,  cap.  Dutot , 
ail.  ,à  Baronne,  ch.  bjé» 


P^entet  recueillies  à  la  bourse  du  Mavre  , 
/c  26  mars* 


10 

108 
6l 

16 

6.. 


surous  indigo  Oniiimalo,  à  11  fr.  j5  e.  , 

acq. 

sao»  indigo  Garthagène,  a  1  fr.  98  c.  ip  , 

dir«i. 

êïte*  café  St.-Domingue,  \  1  fr.  goc,  diro. 

b:ifle«  colon  Louisiane,  à  i  fr.  37  c.  iia  , 

(iito. 

diio     dlio  Rahia,  &  1  fr.  ^S  c.  ,  dito. 

dito     diio  Uav.inf ,  à  1  fr.  âo  c. ,  difo. 

Clisse* siicie  Havanr,  lilane,  a 67  fr.  Soc. 

en  en/ropôt, 

br>ncanra  café  Havane,  à  1  fr.  65  c.  ,  dito. 

ballf»  girofle  r.ourhon,  à  5  tr.  75  r..  diio. 

driiii«caisscs  thé  SoAtchaôn,  A  a  fr.  5o  c», 

dito. 


—  Par  teftre  dn  eapiwiae  DeUvoipi^re , 
csiiioiandant  le  nafirc  frjnçai»  ta  Claire,  datée 
cjimrr  U  17  février  (icraier,  MM.  Heilijr  et 
tA$  appranaaM  qiia  oeiuifire«  aliaat  dti  la  Ao- 
chellr  a  Ne%v-York,  se  iruuvail  a  cette  cpoi|ue, 
par  la  4ég.  »  latitude  N   »  et  4 1  dég. ,  loug.  O. 

Tout  réquipagc  était  en  boune  •  mié. 

—  l*ar  lettre  duj  Tcvricr,  MM.  Eyriitfrèrca 
ei  coinp.  «ppifcnaent  Thenreuse  arrivée  k  la 
Poiote^à -Pitre,  le  sG  i*avîcr  «iernicr,  de  leur 
navire  PAlf»gkt«r,  eapinÎM  T.  Uruaeiean. 

—  MM.  Frèrei  Vac«|ueritf  apprenaeni  Tm- 
rîvéeà  la  Poiate-A-Pifre  (Guadeloupe  >,  le  a6 
pmvier,  de  leur  niYire  le9c.*Pierfe,  capiiaior 
A.  Allègre. 

—  Leaurire  l'ANdn,  capitaine  Vao  Laav, 
puni  dellourn  pour  ^falnbourg,  eit  relâché  a 
ItaUHgaie,  le  %o  mar»,  ayant  perdu  une  ancre, 
un  cible  et  •«•  voiiea. 

—  Le  fuvîre  Gforfa,  ail.  de  Bordeaux  i 
jlliofna,  eic  relâché  k  Dej|,  lo  ai  de  ce  moii, 
après  .iroir  touché  >ur  Goodwiu-Sand. 

^  Le  navire  la  Marie  ,  capiuine  Pepîn  , 
allant  de  8t.-Malo  à  Bordeaux,  avec  un  cli:ir. 

1  cernent  de  fab.ic.  toila  <*(  beurre,  a  «choaé  lur 
a  Barrera- l'Anclaii.  Le  Cnmmiiaaîre  de  Ma- 
rioe  a  faii  proc2ter  an  dcch^rgcmeni. 


ItATfRES  EN  CIIARGË  AU  IIAVRE, 
Pew  ie   grmnd  et  te  pûiit  ca6oi4ift:. 
Pour  ELeneur  et  Saint-Pétersbourg^ 

««de  beau  brick-  fnirçiiif  la  Junon  y.^n 
port  do  1 58  ton.  doublé ^  cloué  et  chevi'lé 
en  cuivre ,  ajaut  des  eiiiinéiiageiucDS 
trèi-cofu modes  pour  les  pa«sHger>. 

S**)r«sf«r,  à  Parii,  k  iV»  Uibarraqnt» 
rue  Saîut-Marlin,  11^  (ig  ;  à  Itoueii ,  à 
MM.  Delj fontaine  et  C  p  au  Havre,  à 
MM.  V*  Ijefpvre-Rous^ac  «  lab.irr.iq un 
el  C*,  ou  à  MM.  (ioJefroj  ficfei ,  cour- 
tic  ri. 

Pour  Londres,  -^  L.i  goêlelle  aiigldisc 
le  John'Cl'.Vargardt  f  tap.  Tli.  VV  ood  , 
ayinl  In  m.'ijoure  partie  de  sou  cliiirgc- 
ment  af»urê(-,  partira  le  S  avril  procb-iiii, 
en  a  vaut  pris  Tengageitteut  par  charte- 
partie. 

5*adro«serà  MM.  J.  Cary  et  coinp.,  eu 
à-  M.  IJàhUif  GOiartîer. 

Pour  Lisbonne  ,  en  droit utv,  —  I^e 
brick  Fannj^  dVnviroti  loa  ton.,  (opit. 
Rofh,  parlii«  iuc  essaie  ment  pour  cette 
destination. 

S'adresiuT,  pour  fret  ef  p,i«$  «jr ,  à  MM. 
MazxactCis,  et  à  M.  Mandej  iils,  cour* 
lier. 


PORT  DK  QUILLEHErF. 

Sont  arrivés  de  Villequier^  et  descendus 
û   la  if  tarée  du  %j. 

La  MAnV-Joèphf*,  cap.  M.-ihc. 
IjA  Marie-Anne  «  rap.  (!oiiito. 
La  Farisirnnc,  cnp.  («mncour. 
1^*1  D^ui-Ainift.  cap.  Lcinonnier. 
].A  riore-Virroirr,  cap   rourJuu. 
\ji  .Mjrie«d'Aji.niir,  cap.  Cauchois. 
L*K>pmr,  cap.  Houzard. 
I.a  f;o«»r,  rap.  Vassc. 
Le  Saint- Martin  ,  r.ip.  Dnpnrf, 
Le  Siiiit-.lacquf»*,  cap.  Poilcvin. 
La  Uciîe,  cap.  l'roudp. 


(4) 

Sont  montés  «r  pose'»  à  la  marée  dm  97, 

L'aimible-Halhilde ,  cap»  I^esourd* 

Le  àNuiit-Pierro ,  cap.  Igou. 

La  Virgin  il*  ,   cap.  Cofte. 

J>Uiroiidelle  ,  cap.  Topseiit. 

L*&ipérance  «   cay.   Vasieur. 

Le  PereHle^Fainitlt ,   cap.  bupaio. 

i^  Snccbs  ,  cap     Dcllepicrre. 

L'Aurore  I  cap.  Banveliiie. 

1^  Jeune-Finre,  cap.  Savalle. 

\jà  Cathcrine-Josophiue  ,  cap.  Magiiian» 

Le  Saiat-Eiienae,  cap.  Poulain. 

1/ Aurore  ,  cap.  Brasseurl 

La  IMoiidc  ,  cap.  Anzoult. 

\a  l.idin,cap.  Lahbi*. 

1^  Cécile ,  cap.  Uriz^trd. 

lie  sloop  I  A(l«le ,  c;ip.  Lcinarqoaud  , 
ven,  de  Marcniie s ,  avec  un  charge loeot 
de  sel ,  ayani  pris  terre  hier  ,  sur  le  banc 
de  l'Est ,  à  la  marée  de  jour,  s'en  est  retiré 
à  U  iivirre  de  nuit ,  et  est  rel&ché  k  ce 
port ,  sans  aucune  avarie. 

Calme» 


oanrr ,  é*nM  aaveft# 

réunit    Am 

modM  ,  partin  ,  paur  h 

Dation,  en  ?erCtt  J'iigaugnift  fneme 

charte»paf tia ,  W  3o  avril  pracUtt  iui. 

S'adresser  ,  pour    fret    «C  nnwutt  ,  me 

Havre,  ■  MM.  SmgroMs,  UittCâio  tt 

oe. ,  ou  à  IL  Acber ,-  courtier  ;  à  fem^ 

à  M.  Jean  Line,  rue  St. -Joseph^,  ■'S. 

Nota,  En  rerlu  d'un  traiti  ciMlnt 
entre  l'Espagne  et  lea  Eteta-lhûa ,  MH. 
lea  chargeurs  et  paaaagera  aont 
fue  la  pavillon  courre  la  bmi 

—  Pour  Bnfénos^Àxweê.  —  Le'brkk  k 
Faune  »  cap.  Morin  ,  arrivant  du  In  Hn> 
vane,  partira,  puur  Bué«o»-Ayrea  It  5 
avril  prochain,  et  prendra  fret  et  naon* 
gers.  S'adresser  à  MV|  Martin  Lamiltal 
Ce»  »  rue  Saiiit-Georgea ,  n*  n8  ,  à  Pj 

• 

Ces  Navires  sont  em  dmrga  em 


POI\T  UK  MARSEILLE. 

Le  19,  e^t  entré  en  quarantaine  %  \e 
brick  aiuéricaiii  hxertioii  »  cap.  Jonathan 
llainor  ,  ven.  de  >'cw-York. 

PORT  DE  BO:iD 'Aï  X. 

F^es  9t»  rf  ai  ,  ^nut  entrés  en  ri^irre^ 
le  Ciraibe,  cap.  Fuye,  armateur,  M. 
Lboiv'lM'r  ,  veii,  de  In  Guadeloupe  ;  le  na- 
\iip  aiséricain  la  Rosr  ,  cap,  \^rài\  ,  \en 
d*Anvprs,  hur  leit ,  à  la  consij;;iialion  do 
M.  J.  Dowiiiig  ;  les  Dpiiv-Aniis ,  capit. 
Oubouii»  arinatrur  M.  Oiifkeyrjft  junior, 
\pii.  df  la  Havane  ;  le  navire  sittfdoi^ 
Irieizin,  ven.  de  la  Coropine,  ch  dp 
sucrf»  il.-ivane  bois  de  Cauipeche;  pour 
MAI.  J.  el  D.   Forcade. 

Son4  sortie  de  lu  rivière ,  l'Knlrc- 
pri^e,  cipit.  Lafourgide ,  et  les  Trois* 
FrrTc«  ^  cap.  Ij.i/ourg;kde  ,  ail.  à  la  Gni- 
deloupe;  riloruiioiiep  cap.  Aoy,  ail.  h 
là  Maitinû^e. 

PORT  DE  NANTES. 

f.e  î8,  rvi  entrée  en  rii'ière  ^  la  goé- 
lette l.'i  Sf)phip  y   cap   Oossplin,  ven.  de 
Rio-,Lin'îro  ,  h  la  coubiguation  de  Mr. 
jDeiuard   jeune. 

PORT  DE  LA  ROCHELLE. 

Le  iç>,  est  entre'j  U  bri'  k-^oéletteaniP- 
ricain  hnl reprise,  cnp.  lirown,  ven.  de 
Bilbao,  il  l'adresse  de  M.  J.  RaLeau  fils. 

Est  entré  de  relâche  pour  cause  dTa^ 
varies^  le  brick  la  J>Mine-AdèIe  «  de  Fé« 
camp  y  cap.  A.  P.  Lf-lKirgiie«  nortant  de 
l)unkpr()ue  9  ail.  à  Rnrd eaux,  à  l'adresse 
de  iSI.  i\laubaillarcc|  père. 

POUR    LES  COLONIES    ESPAGNOLES 
ET  LE  BUi.SIL. 

—  Pour  la  Havane,  Le  superbe  troi<- 
rol^ts  neuf  américain  llêroiiie  ,  cap.  Sa- 
muel l.earli  ,  arrivé  récemment  de  la 
Havane  on    53   jours  de  navigation.  Ceji 


Avrs  divers; 


on  JETS  PEftors. 

N*.  ^  i . — Il  a  été  penf  o  ,  le  afl  au  soflr .  Jbua 
la  rva  derCbraici,  depniala  nw  mm  J»Hh  —m 
qn'ii  celle  S^âiBl-WicuiBs,  hm  LOAC^USn  es 
Spadaelc,  en  nacee,  dana  aou  ciai  4a  mma^ém 
roQge.  Oa  prie  U  peraoïDC  ^pi  l'aarMj  iep^|aa, 
de  U  icoictiir  «o  barMD  de  tm  Netene-  ' 

Il  y  aor»  rce 


N^  0a.— U  a  été  parda  aianli  aoi»  nâ*«aie« 

I  toit  »D  tliéftrr  des  Aria ,  aoii  aa  mofUnX  la  ne 

jLGmiMl-PuBl  r»  MU  des  Canae*,   tS  MACA 

JLItT  â  trois  latif»  Je  perlât   «le  rardiïl .  Ir  Ivf* 

luoir  cal  vyakaaal  en  perles  de  corail  at  Of. 

()n  |irra  lea  paraoaiie  qni  ranrant  trastê,  âl 
le  rnuettrc  rua  dct  Carnica,  ■*  7J  onnvean» 
H  T  Mura  reconpfD^. 

i 


BOVBSE  DE  PABIS,  D'OIU.   .. 
Effets  PuUics. 

CI.VQ  POUK   CENT  COtSOUO^, 
JoaiAMuce  iki  ai  fi*^  iMm^ 

78  f  70c  60c  70c  6ci.c  .'ioç  55e  4fic 
45c  Soc  4Sc  4^c 

K£CONNAISS.   DE  tiQvmAiHMr; 
icmwtÊÊK»  ta  91  Sept.  iSn. 

Ech.  da  19  Mars  i8a{,  fin.  S     a  gçf  nSe  ,.f ,  , 

I8a5,         9     4  9if56a.#iij 
Idem  NoHiaiTirzs,  i8a5  .«,   ■ 

ANNUITÉS   DE    lOOO   FR.,   k   4   P>'  */• 

Aiec  ioU  et  primes. 

JiMiiiMuira  (le  Httna^f  iIib. 

. looof 

ACTIONS   BF.   LA    BANQ.   Mt   FIAKCI,  "^ 

ilil. 


M»t 


THÉÂTRE  DES  ARTS. 
RELACHE. 


L'n.  BLOgUEL  ,  IMPRIMEUR  es  CARACTERES  bt  ek  TAILLE-DOUCE,  «CE  SiiiiT-Li,  K*  34,  pkës  u  Palam. 


SAMEDI. 
•9  iitM*  tS>3.. 


W.  ii5.-*9»«Ain»ffc. 


?« 


LA  NACELLE 


'1^ 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Ont  Feuille  peratt  tons  les  joort.  S'adresser ,  ponr  VAbonnement  et  la  Rédaction  \  aa  Boreaa  de  la  JYaceile  •  Pbce  det  Carues ,  n^.  4^  t  è  Rouen. 
Oa  s*abonae  à  Paris,  ches  fia issoT-Taiv^as,  me  de  Rîchriiru  ,  n®.  7a.  —  Aa  Havre,  cbes  Cbapelu»  rae  de  Paris.  —  Et  dies  toas  les  Librairea  et 
Binctean  des  Postes  du  Dêpartemenr.  —  Le  prix  de  rAbounemrat  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen,  et  x6  fr.  5o  o.  parla  poste. 


AVIS. 

Demain  Dimanche  y  Joua  de  Pâques  ,  cetie  Feuille  ne 
paraîtra  pas. 

mm%m\    1 

COUR  D'ASSISES  D'AMIENS. 

MM.  T.  •  t .  frërei  et  S  .... ,  banqaîeri  à  Amiens,  le  trou- 
Tant  intéressés  à  Paris  poar  des  sommes  considérables  dans 
une  maison  de  banque  dont  les  affaires  étaient  dérangées  » 
maîi  qui  paraissait  présenter  encore  uu  actif  supérieur  à  son 
passif,  se  chérirent,  au  commencement    de  i8ai ,  d'en 

faire  la  liquidation  ,*  de  société  avec  MM.  €..•••.  V 

et  B .  •  .  4  • ,  créanciers  comme  eux.  Chacun  des  associés 
devait  fournir  un  tiers  des  sommes  à  avancer  pour  cette 
opération  :  mais  elle  était  i  peine  commencée ,  que  les  deux 

associés  G V et  B ,  refusèrent  1  sous   de 

vains  prétextes»  de  fournir  leur  quote-part.  Un  procès  qui 
paràtt  n*étre  pas  encore  termine,  fut  engagé  pour  les  y 
contraindre^  mais  leurs  lenteurs  et  les  contestations  sans 
nombre  qu'ils  élevèrent ,  en  éloignèrent  l'issue.  Pendant  ce 
tenu,  la  maison  d'Amiens-  se  trouva  seule  forcée  de  faire 
toutes  les  avances  ,  dont  elle  n'avait  dii  prévoir  qu'un  tiers. 
Elle  fournit  uiie  somme  assez  considérable  en  écu%,  et  le  reste 
au  moyen  d'escompte  des  billets  qui  composaient  Taclif  de 
la  maison  en  liquidation*  Cette  opération ,  qui  pouvait  être 
fort  avantageuse,  devint  aussi  ruineuse  pour  MM.  T. .  «  . 
frères  et  S.  .  .  .  I^ur  crédit  fut  ébranlé,  leur  caisse  épui- 
sée, et  ils  se  virent  enfin  obligés  de  suspendre  leurs  paie- 
mens. 

La  f^tllîte  ne  donna  d'abord  lieu  ii  aucun  soupçon  de  fraude, 
un  sauf*conduit  avait  même  été  accordé  à  l'un  des  associés 
qui  s'était  constitué  prisonnier;  ihais  bientôt  les  choses  chan- 
gèrent de  face.  La  plupart  des  billets  qui  provenaient  de  la 
maison  de  Paris,  ne  furent  point  payés  à  Téchéaiice;  quel- 
ques-uns, mais  en  fort  petit  nombre ,  avaient  été  revêtus  de 
signatures  de  complaisance  ;  les  signataires  des  autres ,  soit 
|»ardes  faillites  imprévues,  soit  par  la  vente  de  leurs  IHens, 
étaient  devenus  hors  d'état  de  se  libérer.  Un  crand  nombre  de 
négociânsde  cette  ville,  avaient  escompté  de  ces  billets  ;  ils 
se  plaignirent ^u'on  leur  eût  ainsi  remis  des  effets  sani  valeur. 
Ils  prétendirent 'qu'on  avait ,  par  celle  émission  ,  abusé  de 
leur  confiance,  et  que  MM  T....  frères  et  S«...  ne  s'étaient 
chargés  de  la  liquidation  de  la  maison  de  Paris ,  que  pour 
inonder  la  place  d'Amiens  de  mauvais  billets ,  et  soustraire 
l'argent  qu'ils  auraiesK  touché  en  échange» 


ï 


Ces  plaintes  parvinrent  I  la  justice  t  une  longue  informa- 
tion eut  lieu  :  toutes  les  opérations  de  MM.  T..»«  frères 
et  S....  furent  sévèrement  exaraîoées,  leurs  livres  furent 
vérifiés  avec  soin,  de  nombreux  témoins  furent  entendus. 
Ces  recherches  amenèrent  la  découverte  de  quelques  faits 

ui  parurent  graves  et  uni  donnèrent  lieu  à  une  accusation 

e  banqueroute   frauduleuse. 

Oest  sons  le  poids  de  cette. accusation  que  MM.  T. . . . 
frères  et  S....  ont  été  traduits  à  la  cour  aassises.  On  leur 
reprochait  i*^.  d'avoir  tenu  des  livres  qui  ne  présentaient 
pas  leur  véritable  situation  active  et  passive,  et  d  avoir, 
dans  les  derniers  mois ,  cessé  de  tenir  leur  livre-journal  ; 
a*^.  d'avoir  détourné  plusieurs  sommes  au  préjudice  de  leurs 
créanciers  ;  S**,  d'avoir,  en  disposant  d'un  billet  de  Sooo 
francs  qui  était  entre  leurs  mains  9  violé  un  mandat  qiii 
leur  imposait  l'obligation  de  le  conserver. 

Les  faits  qui  donnaient  lieu  k  ces  reproches ,  ont  été  jus- 
tifiés par  les  accusés  ;  ils  ont  explique  la  cause  de  quelques 
irrégularités  aperçues  dans  les  livres,  et  prouvé  qu'elles 
n'avaient  point  eu  lieu  dans  une  intention  cnminclle  ;  ils  ont 
rendu  compte  des  omissions  et  oublis  qui  auraient  fait  sortir 
quelques  sommes  de  leur  actif,  et  de  remploi  qu'ils  avaient 
fait  de  quelques  autres  dont  ils  avaient  disposé  sans  fraude, 
ou  qu'ils  avaient  touchées  depuis  leur  faillite,  pour  leurs 
besoins  personnels.  Ils  ont  d'ailleurs  fait  voir  que  ces  pré* 
tendus  détour nemens  qui  ne  s'élevaient  pas  même  à  Sooo  fr. , 
pouvaient  bien  être  le  résultat  d'une  erreur,  et  que  l'on  q9 
pouvait  croire  qu'ils  eussent  songé  à  distraire  une  somme 
aussi  modique. 

Enfin  ils  se  sont  disculpés  du  troisième  chef  d'accusation  , 
en  démontrant  qu'ils  n'avaient  clé  investis  d'aucun  mandat* 

L'accusation  s'est  anpuyée  principalement  sur  l'opération 
faite  avec  la  maison  ue  Paris,  en  soutenant  qu'elle  n'avait 
eu  lieu  que  pour  se  procurer  de  l'argent  à  Amiens ,  et  qn^eUe 
devait  nécessairement  amener  une  faillite;  que  les  accusés 
avaient  prévu  cette  catastrophe,  et  que  dès-lors  tous  les  faits 
du  procès  devaient  être  considérés  comme  ayant  eu  lieu  etk 
vue  de  la  fraude.  Le  ministère  public  reprochait  aussi  aux 
f censés  l'émission  des  nombreux  billets  qui,  depuis,  sont 
restés  impayés;  liiais  ils  ont  expliqué  comment  ib  avaient 
été  chargés  de  ces  valeurs ,  et  leurs  défenseurs  ont  fait 
voir  que  ces  inculpations  étaient  entièrement  étrangères  au 
sujet  réel  de  l'accusatiou. 

Après  un  débat  de  sept  jours ,  oii  plus  de  trente  témoirti 
ont  été  entendus ,  et  que  les  jurés  ont  suivi  avec  une  reli^ 
gieuse  attention  ,  les  trois  accusés  ont  été  acquittés. 


(O 


M.  RouIIrt,  qtii  rempIiMnii  Jans  cotte  afbirp  le s^ fonctions 
du  ministère  public,  y  a  fait  preuve  de  la  phs>  lnjhorjblo 
impartialité. 

Les  accusri  $e  sont  dt'feml'ji  peml.int  tout  le  ronr*  des 
dcbalj  avec  un  talent  et  une  tr.in<|iiiilii«?  rciii3n|UJiblr$.  I/nn 
d'eux  lurlout  a  expliqué  les  opérations  coiirm^rCiafes  ,  lir 
tenue  des  livres ,  et  i  état  de  «  coin))trs  inrriiniut'»  avec  une 
clarté  et  une  prénsiou  bien  ditYîi;ite  eu  p.ireille  mnlicio. 

Au  moment  de  racquitleiiient,  M.  S  ...  i'est  lt*\é  el  sVst 
écrié  en  levant  la  main  vers  le  ciel  :  à  présent  que  poire 
innocence  est  enfin  reconnue,  j«  jure  devant  Dieu  el  devant 
la  cour,  au  iioiu  de  mes  associi'i  coinnic  au  inien  ,  et  en 
présence  de  la  p'upartdc  nos  créaijciers  qni  nous  entendent, 
que  nous  consacrerons  notre  vie  entière  à  nous  librrer  en- 
vers euKt  €'i  que  nous.ne  retrouverons  le  repus  «l  Icbonlnur 
Su'.iprèsleur  i\oir  ainsi  prouve  que  nous  n'éliou»  pas  md;guc:^ 
e  la  conûauce  dont  ils  nous  oui  honorés. 


%M  %%«%«« 


M,  Plancher,  libraire,  quai  Siint-Micliel,  n'i5,  à  Paris  , 
vient  de  publier ,  eu  ileux  volumes,  A;  Pnrliunt  #/<;%'  Pyrc^ 
/ic'ei  ,  ou  le  <Mtcri//t'ro  ^  liadnil  de  IVspMijJiol ,  par  M.  Fraa- 
Loual,  suivi  des  r^f-onsy  par  S'.liil'er. 

Le  Parti snn  ths  PjrcnJtis  esr.  uti  (^p.ignol  brave  ,  loyal , 
patriote  et  amoureux.  Il  comui  inde  un  de  ceâ  corps  frnn'^s 
connut  sous  le  nom  de  Grtcr/i/i:^,à  IVprqnr*  oii  rarnièc  fran- 
çaise occupe  une  partie  de  rii>p'»^M»ï  (18  9).  Un  \oyo;»e  rn 
France,  et  quelques  actions  u«f>ljt,  eu  Ksp.t^iic ,  voiiu  la 
ba.sedu  roman  qui  finit  par  un  maria^'^. 

^0  Gurr'l/tfto  épouse  la  fille  de  M.  doSoW'»,  cspii^nol  qnî , 
cgirë  et  sévlnit  par  les  pro-u^yse»  et  la  piil>siucc  du  gouver- 
nement franv^i^i  avait  fibindnuné  .sa  pitrie. 

Tou5  les  cvtMirmeuf  rapporté*  tians  rit  on\r.ig«» ,  sont  vrai- 
sniiblahle»:  le  slyle  e>t  pur,  correct,  et /<^  Purt'snt  tics 
Pjrtnres  pré»'*iile  doutant  pins  d*iutéret ,  quM  se  rattache 
à  des  épo(|i><\s  liistori(|(it'»  Irês-rcnniqn  Mes. 

Cet  ouvr.iî;r  e>t  suivi  d'une  ;V.»/fVrî  hh'gniphtqnc  snr 
Ft'rdîtuiiul  /7/,  Sun-Ctirla  et  Mî'ht^  Il  s'mvu'I  superflu 
d'insislcr  sur  ce  que  cette  nol ire  lenfcrnie  (]e  furinix, 

Lt'S  /'ts-'ins.  —  L  u  pri  nce  que  Jo»  i  ht  ri/;anb  et  dV.tIrof  ts  fripons 
veulent  a*)n'.*»r  .  qui  rj'siile  aux  preslig»*»  doiit  on  Tmlonre, 
et  recoupait  rpn*  l'astuce  et  la  ru.se  ont  s^nU  eTif.iniê  des 
choses  qni  lui  p.iraissaient  surnalurellr»:  :  voilà /.r  F"  irions  de 
Schiller,  ouvr^igc  original,  philosophique,  mais  d'uu  faible 
iutéiét. 


%«A%«/««A^ 


LE  SnCTDE. 


Après  le  dufd  r;en  n*est  plui(  absurde  que  le  suicide,  du 
moins  j^  le  pen^e  ainsi  ;  je  pense  enrore  que  cVst  le  fiit 
d'un  lÂfho  l'e  se  retirer  de  U  vie  et  de  fuir  d<*vaut  l'adverâité. 
Ce|iendant  ,  je  crois  que  dans  cerloines  ocrasi'jus  ,  non-seu* 
leinriii  ret'e  :ulioti  e^t  moins  coup:d>!e,  mais  même  qu'elle 
n'est  que  IVAet  d'un  excès  de  vertu.  Je  ire  f;arilerai  bien, 
néanmiMUs.  lic  dé'eruiîner  les  cas,  |>arce  que  d'abord  je  ne 
voudiai*  pas  nutoh^er  une  choie  tiuiiiide  en  prineipe  ,  et 
qii'eiuiiite  on  trouverait  mes  citations  roniancstpies  ;  mais 
dan^  un  nuvr  g'  di?  plus  longue  h'tleinc  «  je  montrerai  peut* 
»fre  jusqu*!  quel  point  est  rxcusablenux  yeux  du  philosophe 
c-i'l  éçarrineiit  jiour  lequel  la  morale  se  montre  si  inflexible. 
1/hoiiime  qni  fiar  ses  profusions  frustre  ses  enfans  de  riié- 
rit.ig>-  qu'il  tenait  de  ses  pères  ;  le  parjure  ,  le  menteur  , 
l*h\prcrile  ne  «ont-ils  pas  plu5  méprisables  que  l'être  sans 
énergie  qui  sa  chercher  la  |>ai\  dans  le  tombeau?  Oui  , 
ri  ]iourtûiil  les  uni  reposent  auprès  de  leurs  parens  et  de 
leur*  coiinlo^'Mis,  tandis  f|ueranlrc e»l  exil*»  même  dece  champ 
i>u  rienn«*i't  s\>ni'aiilir  les  pr«'ju:»és  et  les  venpoances.  Que 
foi«t  le  tli».Ni])..teur  el  la  suicide  ?  abjiofument  la  même  ^liosc  ; 
11*  iirriuirr  df pense  le  bien  paternel;  l'autre  la  seule  dot 
q  .'fl  9\\  riTue  de  la  nature  :  la  vie.  Justice  hamaine,  ta  punis 
il  loiblesdc  cl  lu  ropecte»  le  criinCi  car  lu  accorde» Ici  bouiieurf 


funèbres  an  duellîste  couvert  dif  lang  de  son  maladroit  ■!• 
vers^ire.  (ielui  qui  conçut  le  pi^eiaier  l'idée  de  pnnîr  oa 
cadavre  ,  fut  bien  fanaliqae  ou  bfcn  «ot.  Un  fans  point 
d'hoimeur  égare  souvent  le  suicide  ,  et  la  crainto  d*nno 
peine  tai-di\e  ne  saurait  l'arrêter,  quand,  effrayé  de  ict 
r*ver«i  ii-crott  échapper  à  l'iiifamie.  Cette  crainte  est  dose 
un  frein  inutile.  Ou  ne  traîne  plus  ,  il  est  vrai  ,  cei  in* 
fortunés  sur  une  claie,  pour  déshonoreK' Uar  latnfllo  àHjjk 
trop  à  plaindre  ;  mais  il  vaudrait  mieux  laisser  cette  niéiae 
famille  dispoier  du  mort ,  que  de  le  faire  repoaer  d^Bf.dft 
lieux  immondes,  comme  nous  le  vovons  trop  «ouvtnL  Qo^adT 
donc  l'indulgente  philosopliie  aurâ*t-elle  temptfrt  TtSAlli* 
lion  des  pas^ioiià  juti-dooiales!  R. 


%«A%%i«%%i« 


INSCRIPTION  THÈS-IMÉRESSASTE. 

A   M.  le  directeur  de$  Annale»  fraoçaisos 

Chargé  de  distribuer  el  de  décorvr  la  maison  des  cî< 
Réiiédîcliiis  anglais,  rue  Sainl-Jacqucs ,  n*.  269,  P***''  f 
placer  convcuablenient  un  pensionnat  coniidérablf^  }*ai  m 
visiter  a\c*c  soin  toutes  les  parties  de  ce  vaste  bàtiineiii  t  il 
s'agissait  de  disposer  nne  chapelle  ,  troia  grandes  rlaaies,  dci 
salies  particulières  pour  le  dessin,  la  musiqoe,  b  danir  m 
l'escrime:  une  b^lle  salle  de  récréation  ,  une  iofirraenet  Otio 
lingerie,  un  vestiaire,  plusieurs  dortoirs,  des  chambrai  |Mor 
les  grands  pensionnaires,  un  réfectoire,  une  cuisioe  et  m 
dépendances,  un  bciu  silon  de  léceplion,  un  apparlrment 
pour  le  chef  de  l'institution,  des  log^iueuf  pour  les  proroa* 
seurs,  pour  les  surveiilans,  pour  Ifs  domesliqneSf  elc»«ctC. 
Ce  l>àliilient  a  servi  de  pri^f)n  d'étal  ,  dans  le  lemt  «te  Aa 
terreur  révolutionnaire  ,  et  il  portait  encore  des  Brotcf  «om» 
b reuses  de  cette  malheureuse  dcilînatfon  :  j'ai  trom'd  Wmi 
les  m-.irs,  en  beaucoup  d'endroits,  de  tristes  inscriptions  el 
les  noms  de  plusieurs  \iL'times.  Pjrmi  toutes  ces  inKripCioai» 
j'en  .ii  déci>u\ert,  avec  la  plus  graude  surprise»  une  & 
laquelle  s'altache  un  intér<*t  tout  particulier;  ell^  était  Ifooêt 
an  cravon  sur  l>  revêtement  d'une  panne,  d.ms  ad -yttiK 
grenier  lambrissé,  «xlremement  bis,  éclairé  d'uiM  ptlile 
lucarne;   \:ï  voici,  copiée   trèÀri-xactcment  : 

«  Djikt  ce  trille  »«'jonr,  r  ù  prmîi  l'Inaoctnaa  , 

»  Que  m'dot  irr\i  iii:)n  iMni»  nm  taira* ,  •■  soi 

»  A  prr>ti»u^pr  le  \kvl\s  dr  tns  (■.'i|»iîvii« ,  -    • 

»  Fn  drmaui  niuire  moi  ITiivît  tx  V\f,namétm\ 

«  Hel  s  !  il  i-\t  donc  vr^i  :  loiit  n'eti  ^-la  Ysiiîlé. 

•  Cikui^rt ,  /'./n  icrttn,l  de  notre  lîùt^té, 

«    I7«ji.    ..  .       ^ 

f^  nom  de   Catstni  et  la    circonstance  dana  b^udlo^  3 
s'exprimait  ainsi,   m'ont  £iît   penser  que  ce4  vers  mértlo' 
d'être  publiés,  et  ](i  n'ai  pas  cru  pouvoir  les  adresser  OM 
qu'iiUK  Annales  fran^tiLe s.  ' 

(  Anaaici  friafaiaca.  } 


Ml- 


MACr-DOLVE. 

a 
-—Dans  le  P»irrain^  comédie  spirituelle  que  Peelol  a 
jouée  dtux  fois  pendant  son  séjour  à  Amiens,  la  garde «■• 
tioiiaie  vient  com|diriieutrr  M  Dunuid.  C'clui-ci  renrofchi 
tambours  au  Mercier  à\x  coin  ;  à  ce  mot  de  Perlet,  dct  op" 
plaudi*seiueu&  auauimes  et  réitérés  se  sont  fatC  cnlendie. 

(  Miroir  de  ta   Somme-  } 


—  !.e  grenadier  Henry  Duhamel  s*étonne  de  voir  ^ 
ter  depuis  peu  le  nombre  de  ses  correspondans.  Parmi  la 
lettres  anonymes  qu'il  nço't  chaqne  jour,  il  fn  est  ii^mpri» 
mées  et  qui  paraissent  cachetées  de  cire  d'e«pagne.  NoOi  oe 
pouvons  eu  donner  l'analyse,  attendu  que  leur  obféC  B*0t 
rien  moins  que  lilUraire  ou  comiuercial.  .    ; 


sm 


onmmi;  ci  Wmi>n$îtii!. 


KODVEILES  DE  HEK. 

If  Océan ,  c.  Bond  ,  ▼.  de  Ncw^York  k 
AjnÀtefdiim  »  est  arrivé  k  Ccrwes  le  ao  de  ce 
mois ,  ttifaat  beaucoup  d*eau  ,  et  avec  perte 
de  cdiiot  ,  61  de  manoeuvres*— La  cargaison 
dn  HamLourff  .  c.  Detteaan  ,  v.  de  St. ^Tho- 
mas à  Hambourg,  qui  avait  relâcha  le  8  à 
PUmouih  ,  a  été  débarquée  à  Pliuioulb;  une 
{nrânde  partie  a  été  trouvée  a/ariée.  —  Le 
Zodiac^  c.  Hanter,  drétind  poor  Boston, 
est  rentré  le  17  mars  à  îîrisiol  ,  avec  perte 
de  dOQ  beaupré  ,  ajant  été  aborde  daui  le 
canal  par  te  Mexbroufh  ,  c.  Shipton,  des- 
tina pour  le  Bengale. — V Aurora  ,  c.  Hunt , 
T.  de  Londres .  a  fait  naufrage  le  4  février  , 
en  entrant 'dans  la  baie  de  Grenada.  — ^Ao 
Prine-cf'ff^aies ,  c;  Smart  v.  de  Londres 
k  Gaifisbrongh  ,  8*est  totalement  perdu  le  3 
de  ce  mmis*  sur  la  sablo  de  la  Triniié  dan»  le 
Ilii-ni>rr.  L'éqNi^Age  Vest  noxé.  —  Af'//;i«  , 
c  Roiich  ,  y«  dcJjublin  à  Wniteliavc.n  ,  qui 
avait  écboué  aux  Rfd  ^oses,  près  de  Li- 
%erpOo|  ,  a  été  relevé  et  est  arrive  k  Whi- 
tehavco  le  i5  du  cour anU'^ Le  Scipfo  ,  cap. 
BoadU  •  V.  de  Onblirv»  vst  arrivé  lo  5  à 
"Whitchavrn.— /i'j^rmjr,  o.  Scbcuimel ,  v, 
de  Uull  ,  a  édioné  dans  le  port  de  Guxha- 
ven  ,  ei  ae  pcot  pas  élre*  mis  k  flot  faute 
à^rêu.'^DémérarUc.  %i^  janvier.  Le  sbooner 
/«  Margaret ^  v,  de  la  Miriinique,  d  som- 
bré dan»  un  fort  grain  qui  S'esf  tait  sentir  le 
16  d<*vant  la  rivière  de  'Wcyma  ,  un  pea  à 
Tonest  d*Oronoco.  Le  second  ,  le  proprié- 
taire et  un  honme  de  l'équipage  ont  été 
sanvés.— /rtf.  Devonihirm  .c  Tanner  ,  destiné 
poar  LonJrca ,  est  rentré  k  Bio- Janeiro  le 
5  fanvier,  ponr  décharger  une  partie  de  su 
carguaison.^ — La  Mary  ,  ;c.  M*  Lean  ,  von, 
de   Lîiuerick  a    Glasgow ,    a  échoué,  sur  la 

r ointe  de  Bornabard  ;  mais  on  espérait ,  si 
e  temps  continuait  à  se  calmer,,  pouvoir  le 
relever  sans  dommages,  après  l'avoir  al< 
légé. — L'EUen  »  c.  Touipson  ^  de  Whiteba- 
Ten  y  destiné  pour  Dublin ,  qui  avait  écboé 
le  S  t  a  été  relevé  et  conduit  à  Aayinglasi. 
—  Le  Belvoir-C asile  »  c.  Barnes ,  v.  de 
Dublin  il  Whitebaven,  qui  avait  échoué 
datis  la  baia  de  Dundmia  «  a  été  relevé  et 
conduit  en  ce  port  ie  la  du  courant. — La 
Coronalioa^  c.  Wootton ,  v.  d'Harlingcn 
à  Londres  ,  a  re'âché  k  TerschMIing  pour 
décharger,  ayant  5  pieds  d'eau  dans  sa  cale , 
et^tonchanf  au  fond,-^£e  Spcculator  ,  cap. 
Carter,  de  Whitby  ,  v.  de  SunJerlaud  ,  a 
été  frappé  le  ig  par  un  coup  de  mer  qui 
lai  a  cassé  sa  grande  vetguc  et  emporté  des 
maooeuvrei,  etc.— £4  Àiariantie  ^  c.  Par- 
ker «  destiné  pour  le  cap  de  Bonne- Espérance, 
cat  rentré  à  Blackwall  ,  avec  des  avnriesj, 
my^oK  échoué  près  de  Oravesend.  Il  faut  le 
dificharger. 

BÀVIRES   EN  CHARGE 
AU  Havre.    ' 

-  Pour  les  Cnyes  (  Su-Domingite)  ,  en 
iO}tchant  à  St. 'Thomas.  —  Le  bon  solide 
Aayire  à  trois  mâts  l'Africaîn  ,  doué, 
.^o^blé  et  chevillé  en  cuivre  >  partira  le 
10^  avril  procW"  9  pour  la  susdttc  desti- 
nation ,  iôus  le  GoiniDaodemcnt  du  cap. 
JaiJani.  Gq  bàtiuveiit ,  ([iii  est  d*ime  ex- 


cellente, niarqhe  ,  offre  les  cmniénage- 
mens  les  plus  convenables  pour  les  pas*- 
sagers. 

S'adresser,  pour  fret  et  p.issage ,  à 
MM,  du  fioveray  ,  d'Ivernois  et  coiup. 

— Pour  la  Martinique. — T,e  f  rois-mâts 
la  Société,  cap  P^ouvei ,  de  35o  tonn.  , 
doublé  et  chevillé  en  cuivre  ,  en  dernier 
lieu  arrivé  de  cette  Colonie  en  32  jours, 
repartira  le  5i  courant  fixe,  ou  plutôt 
s'il  est  possible.  S'adresser ,  pour  fret  et 
passage,  à  MM.  Balguerie  et  comp. ,  ar- 
mateurs ,  ou  à  M.  Labbé  ,  courtier. 

— Powr  la  Gundcioupr. — Le  beau  na- 
vire la  Henriette  ,  de  400  t.  ,  chevillé  et 
doublé  en  cuivre  ,c.oniiu  par  In  supprio- 
rilé  de  sa  niorchc  et  In  comnioJi^é  de  ses 
logemensy  partira  ,  pour  la  Gund'^Ioupe  , 
le  10  avril  prochain,  sons  le  co'ninnn- 
demei)t  du  cap,  Dejoly  i  s'il  se  présentait 
un  nombre  sufli^nt  de  pa-sngeis  pour  la 
Martinique  ,  il  les  y  débarquerait  en  p  ;s- 
sanL 

S'adresser ,  à  Paris ,  h  MM.  ^r;.llot  frr- 
res  et  comp. ,  banquiers;  an  Havre,  à 
MM.    Martin  Foache   et  fîis  ,  armateurs. 

Pour  la  Martinfqne  et  la  Guadeloupe, 

'^^  Pour  St.  Pierre'Mar Unique. —  Le 
navire  le  Bon-Henri ,  de  4'>o  tonn.  ,  dou- 
ble ,  cloué  et  chevillé  en  cuî^  re ,  partira  , 
pour  cette  destination  ,  du  37  au  28  cou- 
r«mt ,  sous  le  commandement  du  capil. 
Moisson. 

Les  personnes  qui  ont  l'intention  de 
charger,  sur  ce  navire  ,  son»,  priées  d'en- 
voyer kurs  marchandises  â  bord  ,  le  plu- 
t6t  possible.  Il  est  maintenant^en  charge 
bassin  d'JnguoviHe  ,  côté  nord. 

S'adresser  pour  fret  et  passige,  à  Paris 
et  au  Havre  ,  à  MM.  Vassal  et  comp»,  ar-> 
mateurs. 


BORDS  DE  L'ELBE. 

La  feîre  de  Brunswick  est  maintenant 
terminée;  elle  était  très  médiocre,  et 
s'est  fait  paniculièrcment  remarquer  par 
le  peu  d'acheteurs  upii  se  sont  présentés 
pour  la  plupart  des  articles  de  la  fabri- 
cation allemande,  et  même  ponr  les 
marchandises  anglaises.  C  est  le  commerce 
de  chevatit  qui  a  été  cette  fois  la  meil- 
leur branche  d'à '^ai res.  Ou  a  remarqué 
particulièrement  la  trèi»-grande  aiUucnce 
de  commissionnaires  et  d'agena  venus  des 
bords  du  Rhin  et  de  l'intérieur  de  la 
France ,  pour  faire  des  achats  de  che- 
vaux destinés  pour  ce  dernier  pays.  Ils 
ont  fait  des  aUaircs  très- considérables  ; 
et  comme  toutes  les  ventes  ont  eu  liej 
au  complaut  »  beaucoup  de  lUMttérare 
a  été  mil  ea  circuUÛQa. 


PORT  DE  ROUEN. 

CnARCEME>'S   ET  R£CLAMATI0NS. 

^^  Charcfm.  du  sloop  lEulalie ,  cap. 
Drsmnres^  ven.  du  Havre. — Courtier- 
iuXerprèle,  M.  J.  Pellecat, 

Réclamateurs ,  MlVf. 
68  barriq.    sucre. -*3i    bouc,   t^ibac.*» 
Crevel  et  comp. 
4  barriq.  siicre. — Dubos  neveu. 
55o  bûches  bois  de  Campéche.— TineU 

Ancelot. 
120  planches  de  sap. — Planquois. 
I  grenier  meubles. — Cachelièvre. 

l5>  CnABGFM.  .du  sloop  la  Francincy  c. 
Renault^  ven.  du  Ilavre. — Courtier- 
interprète,  M.  J.  Pellecat. 

Réclnmateurs  ^  MM. 
?9o  saumons  plomb.— V*.  B.  P.  Leçon- 

teulx. 
lao  planches  de  sap. — Planquois. 
700  bûches   bois  de  Campêche. — Tinel- 

Ancelot. 
77h<mcauls.— -2  ballots  tabac. — Crevel 
et  camp, 

{g^D-CMAKCEM.  du  sloop  le  Sullj-j  cap. 
/jtsrcs,  ven.  de  Roterdam.— Courtier- 
interprète,  M,  Viard. 

400  fromagf  s  plats,  pour  M.  Fauvel  jeune. 
4boucputsgarancc.~7a  barils  cëruse. 
Au  Porteur. 

ff^  CriAttGEM.  de  la  goélette  la  Bonne- 
àïvre^  cap,  Pesqucr^sen.  deSt.-Malo, 
— Courtier-interprète,  M.  Viard. 

Béclawateurs  y  MM. 
6a  fûts  huile  de  morue. — Bademer.  ■ 
200  planches  de  tilleul   et  noyer. — 181 
jantes  de  roues. — 214  raies  dito. — 
1000  kil.  grosil  en  vrac. — Dodcman 
et  à  la  vente. 
8  caisses  amidon. — Limard» 

—  Le  sloop  le  Royal-Louis  c.  Michaud, 
ven.  de  Dunkerque,  ch.  de  cliarbon  de 
terre. — A  ordic/ 

— Le  chasse-marée  la  Marie-Thérèse^  c. 
Courtois,  ven.  de  IftBouilte^ch.  d'avoine, 
—A  ordre. 

Courtier  de  ces  deux  navires,  M.  Lucct. 

-T-La  goélette  anglaise Squir-Deboz,  c. 
Henry  Warrin ,  ven.  de  CardilY,  c  h.  de 
i85  guensi'S  fer  fandu.—Courlier-intfr- 
prète,  M,  Oiford, 

tg^  CffAFrtsi.  du  brick  français  le  Cdxnr^ 
«le  57  tonn. ,  cap.  Jukol^xeii.  de  Roter- 
dam.— Courtier-interprète,  M.  Viard. 
Réclamateurs f  MM. 
58  barils  ceruse. — A.  Lebrun. 
10  dito     dito.— Nélatou. 
aboncaots  garance*— -c^  harlk  cerusO. 
—Au  Porteur» 


41^  CHiRCur.  da  iloop  franc.  rEugénie^ 
c«p.    Gondouin^  ven.  de  Londres.-» 
CfmrUer-Miterprête ,  M.  Viard, 
Réclamaieurt  ^  MM. 

a  caisseiontils  de  fer.^Chalo'n. 

1  panier  plmtet.— a  caisses  soieries.-^a 
rouleaus.-— 556  saumons  plomb— lo 
barils  liiharge.^g  barils  blanc  de  ce 
riue.^Deibois.    ' 

100,000  aiguilles.— Le  capitaine. 

0^  CBAao.  da  smack  hollandais  Vrien-' 
chapf  c.  Marient^  v.  d'Amsterdam. -^ 
Courtieri  M.  Fontaine. 

Réclamateun ,  MM. 
i5oo  fromages.— IJiermite. 
400  dîto««— Lebarbier. 
5oo  dito.— Fauc!ieur. 
5oo  dilo. — Lachcsnez-IIeude. 
8  paquets  papier. — Casie-Delamare. 
I  caisse  êtain  battu.— ^I.  Hansel. 
600  fromages.— 10  balles  orge  perlé.— a 
dito  pluinns.-^  balles  5  fûts  drogue- 
ries.—A  ordre. 

MOtrVEMETT  du  a  8  ao  «9. 
IVATIUES    EKTEÉS. 

Le  chasse-marée  la  Marie-Thcrëse  ,  de 
i3  tonn.  ,  c.  Courtois,  v.  de  la  Bouille, 
ch.  d'avoine. 

Le  brick  les  Trois-Frêres,  de  57  ton., 
cap.  Guilhomat  ,  yen.  de  St.*Malo  ,  ch. 
de  tabac,  beurre. 

Le  tjalk  hollandais  Vriendscbap,  de  3G 
tonn. ,  cap.  Marteiis,  ven.  d'Auisterdam, 
ch.  de  drogues,  couleurs. 

La  platte  la  Mère-de-Faniille  ,  de  19 
ton,,  cap.  Tubeuf,  ven.  de  Saint- Vaast, 
ch.  d'huitres. 

Le  brick  Anna  ,  de  60  tonn. ,  capît. 
Dugaud  ,  ven.  de  Charente  ,  ch.  d'eau- 
de-vie  ,  vin. 

Le  brick  la  Nouvelle-Emilie  ,  de  77 
tonn.  ,  c.  Billet,  v.  de  ^oi^mootie^s , 
ch.  sel. 

La  galiote  THcureui-Espoir,  de  101 1., 
c.  luvachc,  V,  de  Poligiieii,  ch.  fer. 

Le  sloop  l'Alevaiidre,  de  iS  ton. ,  c. 
Aon  9  se  !  ,  V.  dcIloiilU'ur,  ch.  cidre. 

Le  »loop  la  Jcuuis-Elisc  «  de  ig  ton. , 
c.  l'aiu  ft  V.  de  Hrnflftr  ,  ch.  cidre. 

NA^IRtS  rxpiDiÈs. 

Le  sloop  an<s:lais,  PalLis,  cip.  Samucl- 
Searl ,  ail.  ii  J  riir-' ,  sur  jp^f. 

Le  chaMt -:iiar«  c  l'Knfjrt*Prodîgiie,  c. 
Lebra^  ,  b1!.  à  Kordi-aus,  »ur  lest. 

Le  Lha9»r«uidr«e  le  ^aint-Cl émeut ,  cap. 
Talliouanir,  alJ.  à  Jirrst,  ch.  lioi»  de  chêne. 

Lechas«e-marée  lcSainl*..uc,c.  Ueshois, 
ail.  :i  Lirdcaux,  sur  le»t. 

L<  aloop  i'Aiii..!|»ie-nr«îréi*,  c.  Dubrus- 
son,  ail.  a  Hoiifleur,  cfa.de  fûts  vides, 
no.r  aniinal. 

Le  drigie  U  Pcile,  c.  duichoii,  ail.  au 
Ii3\re,  »ur  lest. 

l.f  dioop  l'Esther,  c.  Guy-André,  ail.  à 
Cji^n  ,  lIi.  de  plilre  ,  fayeiice. 

La  galtoie  I j  Minerve ,  c.  Adam ,  aH.  au 
llj\rc,  ch  de  boi^  de  «.oiiitructioo. 

Le  »!')oprileur^use-Aiii.ince,  c.  iirisard, 
ail.  a  <l.icii.  oh.  de  t'jvence  .  vin  ,  s-ivon 


(4) 


PORT  BB  DUHKERQUE. 
Sont  enirési 

Le  ai ,  l>Esp<ffattca ,  cap.  Ferrand^  v. 
de  Dieppe ,  sur  lest. 

Le  Jeune  FVançoia.  cap.  Adam,  yen. 
Je  Rocbefort  ,  avec  diverses  marchand. 

LTnion  ,  cap.   Paitier ,  t«u  de    St.- 
Malo. 

Le  a3,  TAdrien,  cap.  Bernard,  yen 
de  UordeaUK ,  arec  diversei  marcb. 

La    Julie ,  cap.  DrouiHard  ,  T«n.   de 
Bordeanz  ,  avec  diverses  march. 

L'Hercule  ,  cap.  Wittearonghe! ,  yen. 
de  Rordeauz  ,  ayec  diverses  march. 

L*Émélie ,  cap.  Brunet ,  ven.  de  Bor 
deauk  ,  avec  disertes  march. 

Le  Huroo ,  cap.  Bernard ,  ven.  de 
Bordeaux ,  avec  cli verses  march. 

L'Ardèue ,  cap.  Pâmes ,  y.  de  Calaia , 
sur  le»t. 

Le  Jeune  Victor ,  cap.  Trnquetîl ,  y. 
de  Fécamp ,  avec  soude* 

La  Provideuce  ,  cap.  Gouvain  ,  ven 
de  Boulogne  .  avec  sel. 

Le  Jeuue  Père  de  Famille  »  cap.  OU^ 
vier,  ven.  d'Uonffleur,  avec  sel. 

L'Crsule  ,  c.  Euimou  ,  y.  de  Vannes , 
avec  miel. 

Le  a5  ,  le  Pcre  de  Famille  ,  cap.  Fa- 
toiue,  ven.  d'Au\ers,  snr  lesU 

Le  Charles  ,  cap.  Chillard^  van.  d'An- 
vers ,   sur  lest. 

Le  ^orluaud ,  cap.  Gronlt  »  yea»  d'An- 
vers, sur  lest. 

1^  Bonne  Sociriê^cap.  Lekrgnei  v. 
de  Qierbourg  ,  sur  lesL 
Sont  sortis  < 

Le  23  ,  le  Liefde  hollandais  ,  cap. 
Koorn  ,  ail.  à  Rotterdam  ,  avec  futailles 
V  ides. 

The  Winsleydale  anglais,  c.  Norris, 
ail.   à   rétraiiger,  sur  lest. 

Le  20  ,  rOssian  anglais  ,  cap.  Kxdd  , 
ail.   à  Livcrpool ,   avec  lin. 

Le  a4 ,  la  lk>uionnaise ,  cap.  Malard, 
ail.  à  Ifou'ogiie  ,  avec  charbon. 

Le  Saiut-Pierre,  cap.  Rivière,  ail.  à 
Caeu  ,  avec  charbon. 

Le  Succès ,  c.  Delpierre ,  ail.  à  Rouen , 
avec  cliariMn. 

Le  33 ,  le  brick  la  Constance  ,  cap. 
J.  Bizet,  ail.   à  Kouen ,  avec  plomb. 

L*Adclc-Clicrie ,  cjp.  iJouvier  ail.  k 
bouen  ,   avec   chaibuii. 

Le  Jenoe^aritn  ,  cap.  Nojon ,  ail.  à 
Cherbourg  ,   avec  charbon. 

Le  Louis*Défiré  ,  cap.  Hervé  ,  ail.  à 
Bordeaux,  avec  diierses  marc  %, 

La  Marifr-Reoée ,  cap.  Lebuis ,  ail.  à 
Morlaix,  avec  diverses  march. 

PORT   DL'   HAVRE. 

liu  37  au  3R  , 

Le  sloop  le  Priniems  ,  cap.  Thuret, 
ven.  de  Saini-Va!r»ry,  ch.  de  pavés. 

Le  sloop  le  S^iiul-Martin  ,  c.  Duval , 
ven.  d?  Kouen,  «ur  Ic«t. 

Lf  s  Dru«-  ^  ii.i.« ,  '  ap.  Lomcnior  ,  ven.  I{ 


de  Honea.mr  Itit 

Le  aloop  rAimaUa^PradMet»  c   D^ 
baiison ,  yen.  de  Aouan,  ck.  de  œrc  laa. 
ivAtmca  umiM. 

LesloonlaeDeux-ScBari-Daîca,  capit 
Varest,  alL  à  Roaea,  ch.  da  sncrt. 

LedogreUFéliciiâ,  cap.  MvdSj  att. 
à  Rouen,  ch.  de  sucre» 

Le  chaase-marée  PHrnrtni  Baiard ,  <. 
Couiiland  ,alL  à  Roaea,  ch.  d'eaa  df.yia. 

La  galîotte  la  Cécile,  cap.  DanbaMtt 
ail.  à  Rouen ,  ch.  de  ria. 

La  galiotte  PEléonore-DUrda  »  caa. 
Duban,  ch.de  pousse. 

r^  gah'btte  laMarie-Détiff^,  e.  Blaailil, 
ail.  à  Rouen ,  ch.  de  sucre. 

Le  sloop  la  Bonne-Mcre-de-Panflb , 
cap.  Maillard  ,  ail.  à  Rouen  ,  ch.  M 
planches. 

Le  sloop  le  Louia  et  Faaay»  a. 
ail.  à  Rouen  ,  ch.  d'hnîla,  ata^ 


cap:  Eagal. 


.f 


PORT  DE  QUlLLEBEE^^j 
Sont  arrivés  éê  FUkfwUts 
La  Charlotte  luMoises  c.  A.-|f.'ûffaC 

Le  Saint-Nicolas  ,  cap.  Leprinca. 
L'ESîsabeth,  cap.  GoaMi.  ^ 

La  Louise  ,  Csp.  Courage.      ,1 
L'Anne-Chéiie  ,  c»p.  IWarelm», 
Le  Zélé,  cap.  GcorgirUç.      1,  \ 
La   «Sidonie,  i*p-   îTaioelioc/.  ^ 
Le  Pierre,  cap.   Chevèllwf .  ^.    ..       • 

Sont  montés  à  Ia9i0rém\ésslk€fxfosis 
au  porit 

L'Union ,  cap.  Fardai»        -         -   '* 
»     »  ,  cap.   Maillard. 
Le  Coarrîer  ,  cap.   Routia.   ; 
La  Cécile,  ce*.   Dbafréna;.  '    > 
Le  Saint-Josepn ,  cap.<  La 
L'Espoir,  cap.  Tronfrèy. 
L'IleureuvrHasard  ,  cap.  PoGb.  ; 
L'Eléonore  ,  cap.   Dubasc.  ' 

(  Vens  cabma.  y 

BOURSE  DE  PARIS,  D'HIEft^. 
Efflois  PtMics. 

CiVQ  POVR   CENT  rOtaOUDÉf,   '    ^' 
^ôf  :9f  Soc  ?9f  yBt  95c  ggl  7ei  ^ 

fiEco>r5Ai.sa.  De  LiocioATigay 

JvMiuiAiMc  du  SI  Srpc  iSii.  . 
Ech.  da  sa  Mars  i8s^ ,  fis.  I     a  a|)r  eSc 

|S*S.      9   «{rfeséTSa 

Utn  NoMrsrâTfvat,  1814  ! 
afv.vuiiLH  Di:  1000  ra. 

Avec  loti  et  pria 
JouuMKs  éê  m  iiaii  it*^  ^ 

looof 
ACTIONS  PF.  LA  aA>Q.  OE  raaaçKv 

loHimMi  #  Jm^m  iSal  ' 

i475f 

1     1  I   ^j 


W        ^    Wé'    ^«^     <•- 


Erratum.  Dsim  noire  aoaiéro  #falci  , 

lies  noms  ,  première  celoaae ,  «a  Usa  es 
iaron  Foy  «  liiez  baron  Fax»  Noas  te 
réparerions  pat  celte  erreui  Je  notre  arête. 
l'il  nous  Clair  p<-riirif  Je  parler  pofinifae. 


L..    ULOi^LbL  ,  LMPiaMbiUU  L.^  CAUAGIERbS  ri  £>  lAILLE^DOU'CE ,  aLt  Sai.vT-Lô  ,  K*  34,  PtJU  lk  Pau«. 


^m9^2â 


MARDI. 


^•.  1 18.— a**  AxxÉE.  .  .^  ^tr'^  ' '^' 


Mnini  H»  Yim  B<Ti  ■« 


'.S- 


LA  NACELLE, 

Oouxuœu  2iw  Q'ûumi&cc&f  ve^  JviDcewcX/  eh  Se  UX'  jUttetixAiw-e^, 

DE  LA.  SEINE-INFÉRIEURE. 

Grtto  Feuille  pantt  lofti  !«•  jnan.  S'adresser,  ponr  rAlH>nnemeiit  et  la  Ké<1actron ,  aa  Bureau  de  la  Nacelle ,  Plaça  dta  Camwa  ,  fi^«  48 «  ^  Rouen. 
Oa  a^abono^i  FarUp  ches  fiBuaOT-THivAms,  roe  de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Havre,  ches  Cbapsllk,  rue  de  Paria.  —  El  cbea  tona  le»  Libialrea  et 
Dinctaoïf  fl^  Poatea  du  DépartemeDr. —  Le  prix  de  rAbonncmrnt  eat  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poate. 

DU  POISSON  D* AVRIL. 

Le  Poisson  àApril  est  une  petite  mystification  qui  fait  tou* 
jours  rireanx  d^peas  du  inystifié- 

Eavojrer  oa  (onhomine  pour  mettre  la  paÎT  ches  levoi- 
iÎQ ,  et  peodaat  ce  lemi ,  disposer  à  son  aise  de  son  logis  et 
de  M  femuie,  est  un  bon  Poisson  éC Avril. 

Fairo  acheter  par  un  ventru  tous  les  mets  nécessaires  à 
un  bon  dtner  »  et  manger  seul  le  dtner ,  aveo  quelques  anus, 
c*esl  encore  un  bon  Pohson  ^  Avril. 

'SxLHoytt  chercher  à  minuit  un  roédedn  intrigant  ponr . 
qa^il  aille  tAter  le  pools  au  seigneur  àlnedttopoUs  ,  qui  n'est 
pas  malade  de  corps  ;  c*est  aussi  un  diôle  de  Poisson  à*  Avril, 

liais  donner  à  de  braves  gens* un  rendex-vous  k  Madrid 
fl)  ou  sur  la  place  des  Victoires,  quand  on  ne  doit  pas  aller 
là  ni  à  Madrid  ,  ni  sur  la  place  des  Victoires ,  ce  sont  des 
Poissons  d'Avril  trè^ridiculest 

Jusqu'alors  ces  sortes  «de  plaisanteries  ne  se  faisaient  que 
le  premier  jour  du  mois  d'avril.  Cette  année,  je  sais  beaucoup 
de  pkisans  qui  s'y  sont  prisi1*avance  ;  contre  l'usage  tout  le. 
mots  s'en  suivra,  et  Ton  y  verra,  ra'a-t-on  dit ,  .des  Poissons 
d'Avril  de  toutes  les  espèces  et  à  toutes  les  sauces. 

Aujourd'hui  ,  si  M.  Martainvitle  ne  calomniait  personne, 
ce  serait  pour  tout  le  monde  un  fier  Poisson  d* Avril. 

Quand  le  'Rt'veil  prône  le  courage ,  les  vertus ,  le  génie 
de  tels  et  (cls  personnages,  c'est  nn  Poisson  d'Avril  pour 
les  abonnés;  mais  pour  eux  seul;. 

Quand  la  Quotidienne  chaule  victoire  ,  c'est  encore  un 
Poisson  it Avril. 

Aujourd'hui  on  représente  au  théâtre  de  Brnvplles,  pour 
la  première  et  dernière  fois ,  Louis  IX  ;  raiUclie  promet 
«ne  tragédie  ,  le  public  n'entend  que  des  psaumes  et  des 
complaintes  ;  Poisson  d'Avril  pour  Je  public  ;  nuis  le  pu- 
blic siffle  :  Poisson  d* Avril  pour  l'auteur. 

L'ombrageux  chevalier  Amadis  doit  s'unir  à  la  belle  Elo- 
die  ,  l'orphelin^  des  forêls  ,  la  vierge  des  montagnes.  Un 
solitaire  excepté ,  le  bel  Amadis,  est  le  seul  hou^me  qui  ait 
rencontré  la  pruhelle  pudit|ue  d'Elodie.  Amadis  est  donc 
tranquille  :  aux  pieds  de  l'autel  dliyménée  ,  son  front  est 
serein.  Cependant,  au  bout  de  sept  mois,  et  justement  le 
I*'  avril  ,  la  vertoeuse  Elodie  met  au  jour  un  enfant.... 
Pauvre  mari  !  quel  Poisson  d'Avril  ! 

A  l'époque  du  carnaval  ,  le  baron  de  Béthanie  prête  des 
capitaux  considérables  à  une  princesse  qui  est  fort  dans  l'em- 
barras. Il  croit  n'en  tirer  que  25  ou  3o  pour  cent  d'in- 

(  I  }  Petit  taUfe  près  Pturia*  '^- 


térét  par  semai :ie  ;  mais  ,  à  la  fin  de  mars  ,  la  fortune  de 
la  princesse  est  totalement  désespérée.  Au  1*' avril,  le  baron 
a  donc  perdu  capital  et  usure.  Pour  un  usurier,  quel  PoiS" 
son  d'Avrilï 

CUc  ,  cUc  !  gare  ,  gnre  !  c'est  M.  Beaw-So'eil  qui  court 
la  poste.  Vous  croyes  qu'il  brûle  d'arriver  là-bas»  qu'il  va 
tout  changer  :   Poisson  it  Avril  ! 

Très-souvent  ,  celui  qui  prépare    an   Poisson  d'Avril  k 

![uelqu*un  ,  et  se  croit  le  mystificateur,  devient  lui-même 
e  mystifié.  C'est  ce  qu'il  y  a  de  plus  bouffon.  « 

l/année  dernière  ,  avex-vous  vu  trotter  ,  sur  son  grand 
cheval  ,  ce  petit  guerrier  ?  Il  était  parti  comme  un  enfant 
de  Mars  :   il  est  revenu  comme  un  Poisson  €t  Avril, 
Depuis  longlems,- beaucoup  diionnétes  gens  ont  jeté  leurs 

filets  pour  y   prendre    les  hommes Atlendex  la  fin  du 

mois  ,  vous  verrex  qu'ils  n'auront  pris  que  des  Poissons 
4i*AvUL 

Je  m'arrête,  lecteur,  car  je  m'apperçois  qu'en  croyant 
Voos  amuser,  je  me  juis  donué  un  Poisson  d* Avril. 

J.  B.  0. 


LE  COMTE  DE  CARMAGNOLA  ET  ADËLGOIS, 

Tragédies  ^TAIexandre  Màifcovi ,  traduites  de  ritalien  ^par 
M.  C.  Faukif.l,  suivies  d'un  article  de  GoetRe,  et  d» 
divers  morceaux  sur  la  Théorie  de   l'Art  Dramatique. 

Que  de  sottises!!  C'était  le  mot  de  mon  oncle  Suret, 
et  je  suis  fâché  qu'il  n'ait  pas  lu  Adelghis ^  et  surtout  le 
Dialogue  sur  tunilé  de  tems  et  de  lieu  :  il  aurait  trouvé 
une  occasion  de  plds  de  placer  avec  avanUge  son  refrein. 
Si  M.  Manf|[oni  lisait  ceci ,  il  s'écrierait  peut-être  :  ilfe  ne 
siringo  tielle  fpalle  ;  mais,  n'importe,  ce  ne  serait  pas  la 
première  fois  qu'on  nous  l'aurait  dit  et  que  nous  nous  en 
serions  moqués.  Revenons  à  notre  sujet  :  Adefghis  est  une 
tragédie  vraiment  romantique  ,  vraiment  Shak,spearique,^ 
Le  spectateur  se  trouve  à  chaque  scène  dans  un  lieu  non. 
veau,  et  sans  savoir  jusqu'à  la  Cm  011  il  se  trouve ,  ce  qu^ 
coutribue  beaucoup  à  éclaircir  l'intrigue  ;  et  puis  des  récils 
tous  en  actions  ,  et  des  legaU  ,  et  des  diacres  ;  et  vingt- 
deux  personnages  principaux  ,  sans  compter  les  accr5sQirrs  , 

débitant  des  tirades  d'une  longueur à  faire  mourir  ;  des 

conspirations  dont  on  ctinnatt  d'avance  les  causes,  \cs  mo'vens 
et  les  effeU  ;  voilà  ce  qu'où  trouve  dans  celle  production 


di:;ne  <Ir  I.i    viriU»?    cl  grossîèrc  S'-amlinavic.    QuVsUc?  >ii! 
cîTel  qu'une  lra|;é«lifî  ,   une   œ.ivi'C  <lraiiiatîi{ue  7  C'cft   pour/ 
ainsi  dire  un    srvngc  en    action.    Or,   il    fiintiquer  îV  foi^  1 
spectateur  n.-itnrel  et  non  porté,  comino*  Ila^hciiCf  fur'Irs' 
clieveui,  d.ins  \r%  con«riU  des   rois   on   sons   K'ft    tc:i(o:i  d<>« 
guerriers.    I^*«  plus  crl(*l>res    de»    no4  rompiiridlo^   péii^^ul 
du  inoins  niiifii ,   et  je   rne    rang*»    He   Imr*  rô»é.'  W,    Vi*-;» 
coniti  ,    daM«  xm   l)ia!ogHv  sur  liruii:  ih'i'  teni'^'  ^  ^>r  fl'nni' 
autre  opinion  i  il  développe  dc<    ruiso.H  roiVil!a)^i/<M^î|i^'Jfr>s.' 
meilleurs   liiti>ra(rurs  ,    et   seniMc    vouloir   se   p!af  (^r   prii-nii 
ces   p41cs  écitvaîns  qui,  à    finrc   do  l;^ulioinie  et  d'niisui- 
dite  ,  nous  ont  fait  adopter    le*   niï  a.lrninni.  (jiid  lui  'rr- 
pondre  7    Rien,  il   a   dli*    rrfiilc   djv^iuçf^    par    des   grhnds 
iioiumes.   Il    trouve   M.icbrdi    supérieur  à    Iirir*niiîcui  ;  tJiit 
pis  pour    lui    s'il    n'est*  pas'  de   Và\U    de   Voltuirr.   Il    voit 
dans   nrilahnîtus'  un  'Jlr.in^f^  nmal|'riijii>  ;    limt  '  pis  biiWre 
pour  lui.   JVn  conviens   ct*priidaiil ,   on  p^'ul  Lien    faite  de 
])areilles    tra;;('dies  quand  on   écrit   d«*s   itK'cs  cîr.niine   rrhil  ■ 
dont   M.   Iln^o    a    nou\ellenHMit    enrîclii     l.i   )>oiine  litl'ra- 
ture    (r);   ipais    pour   le    Iradurfrirr,  il   ne  doit    s'altfiidre 
qu'à  ài%  éfoge* ,  r.ir  if  n'sn  j>ar  son  cléjgSiioe  siir^).i>wr  le 
mérite*  bii^niar  "do  *M."  Mangonj.  *" 


c?) 


•K. 


«AM%««%V« 


XO.NG-ClliMl'S. 


%«M^%«%«« 


Parmi  le  grand  nombre  de  personnes  qui  se  promenaient 
lendrcdi  à  Loi-gi-hanip»*  ou  a  ui^in^uê  |MiLicu!icreuie|il  : 
'  M.  Acbdic  de  JnuftiO^v*  m  palavliC. 

M.  Çolnel ,  en  \  pin- 

1^  compagnie  de  cen*cnr5«  en  voiture  coupt'e. 

(Juelques  ûfli'lers  g(*néraux ,  en  dili^('n<:c« 

M.  A.  M.iluuivilif ,  sur   une  mullc  d'I^pai^ne. 

]M.  de  la  Mrjjéc,  en.cIiaiK*ii  pirienr. 

IM.  Anci'lot,  ^arde  matadiMln  iuVc<7  »  en  Joruieu^c» 

l'n  cosaque  lIu  Don,  cii  tmîncau. 

Sir  IIud-oii-!.o<re ,  ^n  soufïlil. 

l'n  grau'î-ifi.jlre  d'écoles  ,  i-n  tnj>«^e-ciîl. 

l'ne  ex-'\':cHcn<e  ,  en5tipin. 

M.  do  la  D.  . ,  ancien  gouverneur  de  TKie- de -France  >  en 
Lrouel'e, 

M.  d»;  Miir-i-Tln  ,  on  ronron. 

M.  Apo  'o"-'t  hfao!on  ,  fiur  «n  ron«,in  d*  \r  nch'e, 

M"'"  l.i   r-iuili'sse  <!e  ruMiîi^,  sjur  iihl*  iuiq:;enre. 

M    îiii:r<l.  «ïl»'  ,  en  pnl  tlo  tli.  inlire, 

riu^ii  tir;  vu  ni  cheyiiliers  a  Tu  i'*  al!''t;or'qn-'*  ,  en  rétrori- 
fii-f,  O'diTO'iT  f»"nre  df  \  oit  tue  e.sl  *i  iiianv.ii.i ,  q-ie  lei  vieu» 
iiit'valiiTs  ii*ont  pu',  tual^ic  teurs  cfiorls,  parvenir  à  pa.^scr 
;i\*«nt  II  po|.ti'.ire. 

Le  jeun«*  MI.ln|nî^de...,  fiîs  de  M.  des  Onatre-Qi:artier«,  !.'e>t 
"  f.iit  remarqU'M- en  c.lrnfere.  fl  a  von'ii  «nivrc  31.  .«on'pêre 
qui  ,  f*n  nniiWf  dan«  son  liôlel,  a  versé  auprès  de  l'arc  de 
Il  omjih-.  fi-l  ac'idetil  a  fit;  orcasionné  par  la  rupture  de 
1.1  ri.iir'  Je  ia  iutiuni:  tMi  de  la  deiui-fortuue  dans  laquelle  il 
&«.■  Irouvoit. 


LKTTRES    SUR    LA   MTNIATCTE  , 

FAh  MA^Sl•V^•  ,  fli  VF  o''JAni.Y.  (») 

(""cA  à  rfM:x  r|ui  exerceut  un  art  avec  le  plus  de  succès, 
c|  :'il  .iji,  iiii.  t  .!»•  nons  en  n-^tler  Us  prvceptt-s  ;  et  Ton  ne 
Y  iina  iiitr  qi.\i  ce  lihc   M.   Manmos  o'ait  lilc  en  plein  droit 

(  .  J  iV.;:    Cuurr:cr  dvjf   Damvs  .  de»  5   et    lo  iD«ri. 
9'  I'd  j'ili  ^nluiuc  in-t)  ,  êur  %clia.  Trîx  :  4  fr. ,  eC  4  fr.  5o  e,  par  la 

1  '  »'r 

A  1*411  :• .  c  ht-»  I  onit  Jiw rr ,  r««  Saibt-Ja^«pief  »  n.  5r;;  ci  thtt  l'Autear, 


de  publier  ses  Lettres  sur  lu  MMature.  Cet  liabile  peinirt  a 

.  rassciuliié  dans  if^i  ouvra{;e  auqoef  il  m  su  donner  la  forme 
d'Mri'tthiian  épistolaire,  ttmlc  la'^^rie  d'un  genre  qoî  a 
f^irsa  k*émitati*n.  La  iiiiubture  préfetita  iflui  de  difficollct 

'  qu'oil  ^c  l^ingine  conimuncmont ,  et  comitte  ledit  II.  Mav- 
sov  ,  T>ier/des  gens  qui  ne  jugent  àm  mérite  d'un  Ubieao  ,  qv« 

t  |^rsa«n;|neHuaii,pioaoiiGcotbai)rfeiUentqAe  là  inînialurc  nK 
le  fî'^nié  Ati^M  lequel  il  est  le  plus  aisé  de  réussir  :  nais  Teipé- 
■ife^rK"  a-pi^tii-é  combien  celte  opinion  est  frivole ,  C«  la 'fiÉÉif 

'  c^^lébrité  quese  sont  acquis  f sabtjr ,  Robrri  LcfibvM',  Cmpjiu.  . 

^  Mme.  Mie,  son   élève,  démontre  assez   le  cas  %M  If^Cip^. 
iidi<»s^ur8  font  cTun  gettre  dans  lequel  li  pea  d'ârtialat. ea 
fait  un  nvini. 

L'onvr.i^e  de  IVf. '^faiMÎon  peut  servir  de  gnidc  à  UWf. 
qui  veulent  peinJrc  la  mMfalure.'J.éa  leçon»  lesljWuv  îia    ^  _ 
tvnfes  V  sonr^r^irh^h^es  avec  darlé'ei  yn^tkioai;  fiXMgl^.,..^ 
réi  qu'il  «S  su  Ntraf:hcrauii  notions  préltiniaairea  »  tuM^nçhfkr'  **^ 
ch^r  )on  livre  ,  non   ps  seulement  coiniae  un  outraga  tUAt^^    ^ 
fiiàîi  encore  iton'une  une  lecture  agréable»  II.  n'y   a  ,q«*iai|i^, 
pralique   longne  et  heureuse  qui  aii  pudoiHiCF  à 'M«  MU^,  ,. 
sion  Ai^i,  ci>nnai<sance!«à«  parfaite  de inil^vtr  f«-iV-fNitf^iFt'.n  i 
Gorrège  :  jf^ncV  io  soà  piMP-e  !  '.n-:!  - .-, 


MACr.UOINi;. 


»u>*i  cou:me  lc( _  . _  ^^„  -„-„,„.  .,t,.,  ,.^ 

.  .«.TT'  A'ijo.'ird'huî,  à^  onze  heures  du  matin;  lltutorilé-'atftîr     . 
saiâir  di&-4iuit  numéros  de  la  A'àr^/^ff;  '    .      t»^  h- 

—  pepttis  quelque  lem«  pour  désigner  'no  inaLqiy  Vkih  ' 
saisit  subitenienly  on  ne  dit  plus   une  douku^  liiHgnUanUf^^  ' 
mais  une  tlonicnr  nniHftgnante^ 

•^fïtt  dit,  en*parl>nt  de  bMIe  lune;  que  f!^eil^larMn^>cai     . 
a^tre  ftt  à  son  ■déclin  ,   qu'il   va   1«>  plus  vIle.'JN'ea  Wft^' 
in%  a&tronôines  ,   nous  Jtioii»  cru  rffri\ar<|nf#  lacofmtkae.^., 

— Cîux  qni,  sc\o  i  Gi'i'^gnfat ,  r>-il  I0  pfni  j$jfif>ii4  Vrkiéâi*.  *•;.• 
fli6  de  nofre  Cillicdràley  sont  lej  hotri^x,  AAilstf  qiM»';  à^ïi'^''  ' 
ils  enrrciont  ludinténaut  &  Tégfise  ^n^5  tr/iyi'Atf^-    •"        ;         -   .•  1 

— V<  ici  ui>c  receUe  as$<z  bonne  p»iir  se   bien  conAulrr  s- 
lihe  loul  Cont't.'tulionurl  ^   lire  »oh  Cottrrîrr^   Tfk^rêrr  sètt  ' 
AJiroirj   se  laisser  gou\ei-nrr  par  son   Pi/otc^    ronstttl«»r 
AUium^  observer  Lis  Lunes  ^  et  I.ii%Mi  \oguer/(i  Nacelle: 

—(In  prétend  que  »  dans  les  ciicotistancca-  rriciqiia&^,  fci.^ 
point  ess'Mifiel  est  un  bon  poiVi/^  j  pa rce  qufaTeC' da  liaa  - 
poùt^  i  il  est  f;i'cile  de  bien  rui)><k'f;rer.  .    ..    ■    V 

—  !VL  rat»bé  De^niasuie»  «  m:»>;onnaire  aposlo)M|ué dA Jc^. 
Tiivdeni,  qui  vient,  r\i*c  antunation^  de  terminer  géft^qn- 
férom-es  â  Liilâ  ,  llôzehrouck ,  Vâlcncienne»  rt  Okiasi^-tot 
arrivé  à  Dnnkerqiie.  On  assure  que  la  première  oanfârlMa  . 
de  ce  véii«*rable  prédicateur  aura  lieu  lundi  prochlia  ^-Jfàf 
la  salle    des   loiicerls.   . 

(  Fetéill^  tlAntomces  de  Dunkerqw^,  ) 

—  0:1  a  donné  h  Orléans  une    re|>ré»eii talion  des  ymUrn^ 
Vrr^vr%.  Cette  pièce  si  giie  a  l>eauf-o%ip  amusé  le» 
L'air  varié  au  clatr  t^e  /ri  Lnna .  mon  ami  Pien 
couvert  d'appiaudissemens, 

^ — I!  paraît,  incognito,  depuis   qnelqiies    fcms;  An^la-: 
départciucMt  du   Nord,  un  {oiirnn!  ini-corDiiièri îal ,^  mMEl^ 
térairc  ,    qui  a  pris  le    titre  de  GuZfttc    de  Dùketfué;  Ce* 
nom  promet.  *>.'  t'^ 

—  Il   e«t   mille   inconvénient  qwi  réitulfe-it  âr  VisèUeÊ'  oli  ' 
l'on  est  de   voyager  maintenant  en  po»te,  Une  roaa'èaisarv 
un  e.weu  gui  rne  et  te   m'fffft ,  peuvent  retarder  *pMlÉBl'^ 
plus  d'un  i'tiir  riiomme  le  plus  pressé  du  ihoAdeT  al  la  pte^ 
sâre  manière  de  cbenn'ner  e!«t ,  sans  contredit , 'celle  é'alka 
â  pied,   car  aloi<i  on   ne  craint  pas  de  verser  en  dieiàîa,%i 
de  voir  se  briser  la  roue  de  sa' voilnre:  voilà  pourqaoi'a»»  ■ 
Jourd'huî  on   voit  tant  de  piétons. 

—  F.e  it^arcchnl   de  5/xe  Ç»sna  la   bataille    de 'Ponléliajr 
en  rnlcche,  parce  qae  loryde  rrlli?  famvuiie  nfT.iife,  lt~ta&- 
trop   milade    pour  aller  â  pied.  Il  est  bien  dca  ^i«qai*ir 
porteut  lien  et  qui  n'en  fcraieut  p^  aulauti  mcaie  4  cha^aL  1 


Lnne^  mon  ami  Armar,^élâ 


^ntnm(^  d  ^ï^thx$ktL 


iirfastÉftE  bE  L'iPrtEâlEDIV:. 

Copié^W'la^  ièfîre  *étntù  fian  la  Société 
-  d'erteotinf^eé^n^  ^  àS'*E<to.2cmUùs- 

èf^'ieoyt taire  iP^ai  dts  PiaiiUieuriiit$ 

a 5  janvier  iHa'i; 

M  AànAoîs  d'ulïtdbre  iSat  ,  le  prôJê-^ 
cesjtrur  de  V.  %xc.  à  la  demande  de  Mj 
le  utifrisire  de  la  macine  el  des  celoiiics  ^ 
fit  pari  à-la-90ciété^'eticourffgoineiil  du 
besoia  qu'éprornvaietit  nos  ^ilablissemeifs 
colonlfctixfd»  bonnes  machines  k  (égrener 
le  cotonV  et'l'rtivita- à*pi;0(>oser  uu  prît 
pour  leperfècttoirnenieni  de  cei  sorlfs  <^ 
luacktnes.  La  société  Jiigeanl  que  celle 
mesure  aétavt  pas  la  plvs  pir(xpix..JL.aUf>t^- 
drf2^)mnipleiu6nl- le  but  désiré, rbt^eprit 
ô^*  mire  elle-niéiuc  les  essais-  néccsiStfîrtTï 
p  iiH  y  pfirveiûrvA-cet  bilçl  elle  i^ecueUl^ 
(lo  tQiito>  pnrUdcs  i'cn5eigiifiaepe';»ot  p£ir 
le»  soins,  de  M.  D  iriiel  2  consul  amcricaiti 
k  l'arUi  elIèTiL  venir  des  E|al.SwUuîs.ujle 
inaciiiiie  con&lruitc  d^jiprès  le  système 
reconnu  dan«  ce  pays  pour  le  plus  avan-t 
tagoui^.  Cef te^^n%acbiile  lui  étAnt  parve- 
nue avec  plusieurs  baiies  do  côlon  «1011 
égrené,  ei^^Mt  le^i^nrilislréi  âiS  ià?mai>ori 
du  il oi:jiy«n(  riait  «leUre  9  fn  djspoï^i- 
tion  lunefcertainr.qpoMÂlé.-de  lai  ni^me 
malien*  l  pro\  ènant  du  Sé&ôgal  ^elle  s'or?^ 
rnpa  iiniuêdiatement  des  expériences  nr- 
ce^saircs  pour  cônslater  là  .bonté  du  pro- 
cédé aiaéricaîn. 

»  Le  premier  elFet  ne  fut  niilleracin 
satîsfaisan  ;  -la  macbine  avait  été  'm«I 
«tisp^'Sêe  pOTir-  produire  Son  eiîet;  ntms 
JSL  Hfiirpet  qui  Ta^Tiit  '■  vii'  fonctiomle^^n 
Amérique,  voului  bien  indiquer aulCôtn- 
nr.saires  de  la  sooîëfé ,  lés  moyens  de  s'en 
»ervir  et  prêïideir  à  leur»  opérations. 

.•  Il  fui  faiit^dept  nouvelles  eipcrien* 
ces  sur  deux  espèces  de  coton. 

"  Dnus  la  première  on  soumit  au  irtt^ 
vail  de  la  macbioe  28  livres  de  coton  du 
SéncgijI ,  dont  les  fiîaniensnVdhèrcrjl  (i/ïs 
à  la  graine.  La- machine  fut  mise  d'à b6rd 
en  mouvement  p.ir  un  senl  liomnio  cl  eti^^ 
^nite  par  dciix,  pendant  iVspnce  <ie  Irors' 
quarts  d'beures  ;  elle  donna  en  ce  pro- 
duit 8  .livres  de  coton  épluché,' et  jy- 
livrer  el  demie  ^e  graines.  Total  217  liv 
et  demie  ;  perle,  une  demi^livrc  de  )>cUU 
iilainens  de  colon  qui  ont  été  disséminfJ^ 
dans  la  ebatobre  où  te  fait  le  1  rivai). 

»  j.«>deiii|Hwno  Ofipériiince'eul  lieu  sni 
du  je^on  (Véoigie   a^lhériinl  à  1 1  graine  .;  \ 
deux  ouvrier»  épluchèrent  dans  l'eàpiicc 
d'«a    quart  d'hf«aie    juste ,   7  livri^»  tln 
colon  en  graine  ;  on   eut  pour    résultai 


les  prenjfières  se  trouvaient  pnrf.-iiteiuent| 
ntrcs  ;  il  est  probable  crpendaut  que  le 
de'rbet  e&t  ét^ moindre,  si  (*on  avait  *eu| 
soin  de  faireisécher  le  colqn  avanX  Topé;-' 
raifon. 

»  i;e  coton  nu  sortir  deda  matbiné  & 
piru  en  bon  élat ,  et  si  bicir  divisé  ((u*on 
{itu-ait  pli  le  corder  sans  le  auumctlre  au  1 
bfa^^ge'.oiHliqairei  Les  roniuiis^iices.  onl 
<:rpc4idant  cru  s'apercevoir  que  -leidçuts 
qui  tîniQvcnt  les  fita^iens-  el  les  séparent 
de  la  graine,  en  brisaient  une  partie  ,  cl 
pouivaicnt  par  coa^\juent  en  altérer  la 
qualité^  niai&  on  a  (|U<tl(|ue  espérance  de 
reinétlierà  cet  incouvénient, 

»  On  voit  ,'  d'après  11  f«>rce  et  le  tcms 
employés  dan:^les  deux  <»xj)érirncé.sf,  que 
detix  liomincs,  en  travnillniil  dix  iicures 
par  fout  ;  obtiendraient  dans  cet  espace 
de  lems  166  liv'.  de  colon  à  gi'.'n'ne  nue  , 
et  EeuiemcDl  96  de  coton  adhérant  à  la 
graine,    ■  .       '  ' 

fl  t>n  doit  aussî  observer  que  pendant 
uu'ua  ouvrier  fait  mouvoir  la  ma  :hine  , 
i autre  peui'lalim^iiLifr  de  coton  et  uiel- 
tre  dans  des  «acs  celui  qui  en  sort. 

w  II  résulte  de  'ce  qui  précède,  que 
riiijfod'uclïph'  dé  la  machine  ainérîcaino 
daiïs  no*  coloiiies,  peut"  cire  Irèi-ulile  , 
cl  t(u'il  est  urgent  de  la  faire  coimailre  à 
nos  |i4îlnlêors,  dont  la 'méthode  d*égrc~ 
ner  \e  totou  exig/*  une  prompte  réfornie, 
et  q"iT  oU^dent  :iTec  la'plus  grande  nu- 
p;ïhencé  des  omëiio^tiohs  dans  la  cons* 
tru<:ii4>n' des    tua^hine^    propres   à    cet 

-^  Si  ExC4ile  lAjni^lrè  secréfnire  d'état 
de  irinlérieur  i  décidé  lé  1x1  février  der- 
niî^r,  i**  que  lea  r<»«»uUHts  ci-dessus  se- 
raient cofnmuuiqnéâ  à  S.  Exo.  le  minis- 
Ire  secréuire«  d'f^îat.deja  marine  et  des 
colunios;  a"*  quMsseruienl  rendus  publics 
por  Ja  voie  des  journoux  ;  5"  que  la  ma- 
i-htiie  qui  a  servi  aux  èxpjriences  serait 
acheU'e  pour  le  compte  du  gouverne- 
inqnl.,  et  déposée  an  Consérvaloire  royal 
4e«  arta  et  mclicrs.  ! 


attendre,  que  celle  dernière  es[>èce  de^i 
coioife.((Woirgte)  avaîitcoJiservé.afM-ès  Téi  . 
pluçèiago  iioa  petite,  partie  de   JîbiijaeEi» 
couru  I  adhéraut  aux  graines ^  tandis  que 


I.   Ddft  ï  B^i  8  ».  j'ai  .mis.  j  par  votre  avis,  des 

£anue&  dans  des  caisses ,   au  nombre  de 

ciaq.lfiTes  de  graines ,  deux  livres  moitik     'rois  ,  :  et  dans  trois  quartauts.    Les  uns 

un  huitième  de  coton,  ,    «L  les  autres  avaient  passé   leurs  quatre 

•On -a' observé,  »uisà  qu'on  devait  J^'y  i^ftni^e^  d^us  up  grenier,  sou«  la  tuile,  ot 


.CONSERVATION  DES  FARINES. 

LêVre  de  M.  Ir  ùarori  Perry,  membre 
de  tfniUtin  r^^-rt/  (Vcod  d'»s  S  :ienre) , 
à  M  deLonnerie,  mimhro  et  vorrcs- 
pondant  dcplffsû^urs  sociétés  d*agri^ 
càttiire  natiofiales  et  étmngètes. 


tournées  fur  une  autre  face,  mais  non 
renversées,  sbr  leur  couvei'clé.  Ce  cou- 
vercle .était  c^llc  antour  avec  de  f<>rt,es 
bnhdes  de  papier.  Elles  étaient*  fail es  de 
bonnes  platiclic^  de  chêne  bien  Sec ,.  as- 
semblées eh  queue  d'aronde.  Je  crois 
iiéacviiidînS'C^o  les  petits  tonneaux  valent 
mieux  ,  sur-toul  si  on  tes  garnit  en^deJaus 
de  .fort  pipier  liUnc  sans- odeur. 
\  Les  upi  et  (^S  atKr^es  avaient, passé, leurs 
quatre  années,  ai  psi,  ^Slaîs  1^  les  moufios 
n'allo/ij  prc/qii<;  plus  cet  çté|  .et  çie^r^çu- 
vanl^b4eatde;ma  campagne»  pp  açpiiert 
caiss|es  et  barils  ;  el.  ma..f:iriiie  qui  aiurait 
.durêdii4^na:enoere,  peut-étire  aussi  saijie« 
a  été  convertie  en  nn  pain  excellent. 

Cette  (grine,  dont  il  me  reste  3o  pu 
4'>  livres  seiifemedl,  ,é\^\\,  Jrqtçhe  ,.«^- 
rei\be^  de  bonne  odeur  ^  exempie  ..d*! 
(oui  insecte  ,  en.  tout  sénibiabfe  a  celte 
;qu^Dtl  aurait  moulue  quelque*  jours  au- 
paravant. D'où  je  conclut  que  ce  fnode 
deconstfrx^ation-esi^  ben  ^  irh^bon  ;  q\ie 
vous  ayez  pu-. bien  rpispo  de  |-V^opter  , 
de  le  préconiser  ;  et  que  les  américains 
septMttrionaux,  ))armf  lesqùek  vousTavez 
vu  pratîquer>  fout  parfailement  bien  de 
le  préférer  tant  pour  leuKS  exportations 
cfue  pour  les  approvisioauemeus  îiité- 
ricurs. 

J'ai  l'honneur  d'être,  avec  une  con- 
sidération trèsrdistiogvée  ,  etc. 

Signé  ^  Percy. 


À  droite  et  à  gaucho  d'une  grande  lucarne 
fermant. rpar.ua, simple  volet*  Tous  hs 
^uçis 9  environ  |. on  mettait  les  qu.irlanls 
senâ-dessus-dessous  9  et  les  caisses  étaient 


I  I  II 

P0I4X  DE  RPÎJEN. 

Mouvement  du  ii   mars  au  i  avril 

Le  sloop  la  NouvelIe-AIHance,  de  4? 
lonn.,  cap.  Duval ,  v.  du  Havre  ^  chè  de 
plancbes,  bois  de  Campéche. 

l^.sloop  TAngélique,  de  99  lonn.,  cap. 
Samson ,  v.  de  Caeo ,  cb»  d'Jiuile,  bois  de 
Campée  he. 

Le  sloop  'e  Sainf-Paul,  de  28  tonn.,  c. 
Manibart,  v«  de  Cherbourg,  ch.  de  soude 
de  vareck, 

^  Le  sîoop  le  Gustave,  de  a8  tonn. ,  cap. 
lîallien  ,  v.  de  Cherbourg,  ch.  de  soude 
de  vareck. 

Le  sloop  la  Bonncv-Mère,  de  56  tonn  , 
c.  Guillot,  v.  de  B>rdeaax,  ch.  de  viw^ 
prunes. 

Le  dogrele  .Îenne-Gaston  ,  de  78  tr.*.n  , 
c.  Roso,  V.  de  Bordeaux,  ch,  de  vin, 
eau-de-vie,  tabac. 

Le  sloop  rKiifreprise,  de  5ï  tonn.,  cap. 
l'oitieviu,  \en.  de  Pool,  ch.  d'iiuife  de 
poÎ5<on. 

liO bateau  à  vapeur  en  fer  anglait  l'Aaron- 
Mauby ,  de  86  lonn. ,  c*  ^^enard  ,  \cu.  de 
Parij»  ch.  de  malles  el  effeU. 


PORT  DU  HAVRE. 

Koiivement  du  3i    mars, 

havirrs  EifTaÉs. 

Lehrick  américain  Sereno,  c,  Ilarding, 
V    dt  New-Yortk  ,  ch.  de  colon. 

Le  iiiick  américain  Asia,  c.  Minug,  v. 
de  MoL  île,  ch.  de  coton. 

Le  'rois-màts  '  américain  Herald  cap. 
Simmonsy  v.  de  Boston  ,  ch.  de  coton. 

Le  trois-mAlJ  amcricaiu  Aldeboran  ,  c. 
Martint,  y.  de  Charleston  ,  ch.  de  coton 
et  café. 

NAVIRFA   EXPÉDIÉS. 

Le  brick  la  Caroli  le ,  c.  Soupat,  ail.  k 
Rotterdam  ,  ch.  do  tabac. 


Jfote  des  ventes  recueilli ts  à  la  Bourse  du 

Uai're  ,  le  «g  mar$ 

0  MC  café  St-Domingiir,  h  i  f.  90  o.  icq. 

3  MUwt  Indigo  Bengale  ,k  17  f.  60  c.  dito. 

19  ballet  coton  Lonitiane,  àif    47c    i|a  A*, 

107  ballet  «t  ballaiB  eotoa  St-Doaiog«e,  d«  t  f. 

tto  o.  à  I  f.  67  o.  diio. 
665  pMK  da  ddin,  de  3  f.  5o  I  S  f.  60,  d^ 
5o  belle*  ooton  Géorgie  »  à  1  f  i3  c.  9i4»  (ilto 
96  bal&n  pioMBt  TabagOy  A  gi  &  ip  es  eatrep. 
700  eaiaaaa  ancre  blond,  Havane,  I  45  fr.  dito. 
£n  yenim  publique, 
76  MCI  calé  St<l>onlngae|  de  1  f  76  â  1  /•  84 
eaot.  f  Ae«|aitié. 


F. 

:  du  Si 


PORT  DE  QUILLEBEr 

Soni  arri%fé*  de  yHleauier 
au   I*'  avril. 

Le  J(«n-BA|>tiitt ,  cap.  Biaaon. 
L*H^ureufe>Alliance,  cap.  Brixard. 
L'Aniie-Marie,  cap.   Laurent. 
Le  Saint-Clément ,  cap.    Talhpuarne. 
L'Cranie ,  cap.  âaloiui. 

Soni  pai montés  à  Li  marée  du  3i. 

Le  Saint-Pierre  ,  cap.  Igou. 
La  Virginie  ,  cap.   Cio^le. 
L'HirOiidelle,  cap.  Topsent. 
L'K«péiancfi  cap.  Vasseur. 
"    Le  IVra-de^FaiiiiIle ,  ciip.  Uupain. 
Le  Succès ,  cap.  Despierre. 
L'Aurore  ,  cap,  Vanvelme. 
I.a  Jeune-Flore  ,   cap.   Savollp. 
La  Catherine- Joséphine,  cap.  Mngnan. 
Le  Sainl^Élienne  ,  cap.  Foulntu. 
L'Aiimre,  c»p.  Bra«spur. 
La  Blouze ,  cap.  Auxoult. 
La  Li Hia  ,   cap.    Labfié. 
La  Cécile,  cap.   Bri:ait. 
L*Union  ,  c.ip.  Fardil. 
La  Bonne- Tami lie,  cap.  Mouisard. 
Le  Coureur  ,   cap.  Boullin. 
La  Cccilp  ,  c.in.  Dauhêne. 
l^e  S.iinl-Josepii  .  rap.  Le  moi  ne, 
L'F«poîr,  rnp-    Onfray. 
I.Mi<*iireut-ii:ranI,  rnp.  Couillaud. 
L*l*.léonorc,   rnp.    Diibos. 
L'F'îénnore ,  cap.  Bourcy. 
L'Anèlc-Cilien*»,  oip.   lîouvtVr. 
La  CarnSni-nésiiée,  cap.  Blonde). 
1  *Aim:<hlc-Kliza  ,  cap.  Morisse. 
L'K«poir,  cap.  Lcnoir. 
'I.a  i'Vlicit(*|  cap.  Lrmenn. 
Lt   Vil'Tifre,  rap.   Moisson. 


Le  Batave ,  c.  Benoist. 

La  Jeune«Eugéuie,  c.  Colombe! . 

Les  Deux-Sœuri^Cnies  ,  c.  Varet* 

L 'Adélaïde,  c.'Beirues. 

La  Rosalie ,  c.  Persil. 

Le  Jiooiu  hollandais  de  Jooge  Cornelîs , 
c.  Gtrris  de  Jonge. 

HoÊa,  Le  ch.iise-mari^e  la  Pamille-Réu- 
nie,  c.  Alanie,  ven.  de  Ghi^ffnte  avec 
lin  clMrjpmeût  de  yin  et  eâurdo-yie, 
ajantprii  terre  Lier  à  la  aMitéè,aiiV  le 
banc  44  l'Est,  en  fiice  QaiUeUiif,  i'e>t 
fait  alléger  h  la  marée  d'aujourd'hui ,  et 
l'on  espère  quM  va  se  reflouer  sans  au- 
cune avarie.       ^ 

i  yent  d*  Ouest  f  tonfraiu  ) 

Sont  descendus  à  la  marée  du  Zi  : 

L'Elisabeth ,  cap.  Gosse. 

1^  Louise ,  cap.  Couruie. 

Le  Zélé ,  cap.  ijcorgelte. 

La  Sîgonie ,  cap.  Hamelîne. 

LeSainl^rierre  ,  cap.  Collet* 

La  Sainte- Barbe,  cap.  Lerey. 

La  Perle,   cap.  Coedel. 

I  a  Caroline  ,  cap.   Hator. 
.    La  belle-Victoire,  cap.  Heorteanc. 

La  Bonne-Désirée  •  cap.  Quevoron. 

Le    Bon-Fcre ,  cap.  Glouoec. 

VIlrureuse-Rcniontre  ,  cap.  Persit. 

L*Ellza  ,  Cfip.  Lrprince. 

L'ITélëiiP- Marie  ,  cap,  Jourdan. 

Le   Saint- Martin  ,   cap.  Durand. 

L'EIéonore  ,  cap,  Bourcj. 

Le  Frintems,  cap.   Luco. 

La  Joune-Julienne  ,  cap,  f^mer. 

Le  Saint-Pierre,  cap.  Enault, 

Le  Mentor,  cap.  Guegan. 

Ije  Saint-Pierre,  cap.  Aohcllec. 

Le  Fatal ,  pap«  D-.bois, 

Le  Sain t-Jean-Bap liste  ,  cap,  Bisson. 

L'Heareuse-AlIiancc ,  cap,  Brixard. 

L'Anne-Marîe  ,   cap,  Laurent. 

Nota.    W  est  monté  et   passé  debout 
vingt  navires  ,  duquel    nous    donnerons 
les  noms  dans  notre  feuille  de  demain. 
(Mc7MC  Fent.) 

PORT  DE  DUNKERQCE, 
Sont  entrss  : 

Le  26 «  le  Saint-Pierre,  c.  I^vergne  , 
ven*  de  Rullerdam  •.  avec  div.   oiarch. 

I  e  27,  Margîna  hoil. ,  cap.  Huysman  , 
yen.  d'Aïusterdam  ,   avec  div.  warch. 
Sont  sortis  : 

Le  16,  la  Ville  de  Cherbonrg,  cap. 
Liiirbnn  ,  ait.  b  Cherbourg,  avec  charbon. 

Le  Jrnuc  Pi^rr  de  Famille ,  cap.  Oli- 
vier,  ail,  à  Hai fleur  ,  avec  charbon. 

Le  37  ,  la  Provideoce,  cap.  Gauviu , 
ail:   a  Boulogne  ,  avec  charbon. 

Le  38,  les  Deux-Sœurs.  cap.  Lbott, 
a!1.  h  Brest,  avec  bois  et   hoîfe. 

I/Ernet ,  c.ip«  Bcssac  ,  ail.  à  Morlaix, 
avec  charbon, 

LV^riène  ,  cap.  Par  net ,  ail.  k  Cher- 
bourg ,  avec  charboiu 

La  Lise,  cap.  Richard,  ail.  k  Cher- 
bourg •  f^\'ec  rharlïon. 


Nantes^  94' 

Aa  commeocement.de  la  temaiaeqii 
vient  de  s'écouler  ,  preaque  toiulct  s« 
bruts  disponibles  ont  ê\i  eolevësp  à 
son  de  loa  5o  pour  la  bonna  i*.  1 
uiaintcnaot  pm  de  ehump^eltlm A 
teurs  tiennent  k.  dea  prii  Irèa  diaiih 
Environ  5oo  sacs  Bouf%oa  ont  iti  -'—* 
k  divers  pria.  PIntleHrf  Iota  ïê 
ont  été  vendni ,  00  aipayé  la 
laS  fr.  Queii||iai.iol|^jU.  taM 
ont  été  vendus  de  4  fr-  4<^S  ^  '7 
Martinique,  beau  vert,  à  4  fr.  GaTc.  le 
kilog.  acquitté. 

On  ne  veut  pas  donner  la  Sl«DÉai»- 
gue  au-dessous  de  3  90. 

Il  n'j  a  eu  aucune  varîalioa  daaa  lai 
prix  dea  autres  denrées,  quiiraittat  diiB 
le  calme  le  plus  f^ohadL  ^  ' 

Les  savons  sont  cotn  1  7a  él  7Sa 

Les  grains  ont  été  calmes ,  auari  sMil- 
ils  presque  sans  variations  teBsiblaa  daas 
leurs  derniers  CQiifs^^uf  je  ^ÛJ^j  ,fU 
vaut  190  k  200  fr.j.  ri  lôrga  iSS'tt* 

On  a  achtié  de«  iaviuaà  fleur  m  fro- 
ment de  5»  i  59  Ir.  la  «aa.^  .a%  UL 

Quoiqu'il  se  soîl ,  de  métae,  bîC  |M« 
de  chose  en  via  dé'|»ajfè,  il  sa  soaiiaal 
ferme  au  pria  de  So  fr.  la  barriqaaaa 

*  qualité ,  soutiré» 


AVIS  Df VfiKS. 


TCKTB  aua  ausm^-a 

Rûea.U  Jeudi  Sivtn  sti$,9l 
en  an  Eiabll>acmeat  de  FUalfafii  rfiat  ••  h  cas* 
inone  d*OSaael  ,  pièa  ^  fflvUèa  da  9elM  .  S  aua 
'^;rocéd4  I  par  !§•  WWJthf^jIniiilif  # Jlawae 
a  la  Teoie  de  deas  Jeaay^lalb  ,  de  chaasi^ 
ceni  ireaie-deaz  IwQahM  ;  dSk»  Cardaa,  mm  la- 
luiDoir,  une  Boadinerie,  ei  lartn  Uaicnata,  aairis 
■or  le  aiear  HOCim,  andaa  Fahrii— t.,  1 
rani  d  deveM  k  Haoea  , 
la  ,  et  tctaeUweol  «a  la  1 
viUe,  dite 


K0LR5E  DE  PARIS,  D'HIER. 

Effeis  PêMcs. 

crtQ  pfiua  CB^T  onvsouDîSy 

JuniiMiae  éa  n  acft.  itia. 
75>f  aoc  70c  B5c  7S«  Soc  75  a 
aFx:OX\Al«.    DC  UQI.'lliaTIO!V, 
ieMiwaear  de  n  Scfi-  18». 
Ech.  dn  laMu»  iSasji  fie- *     a  99!  aSc 
iSaS.        9     4  97(7Sc 
Idem  XnsfiSATivii,  iSa^*  99^  n  c 

ANtcir£s  DR  1000  n,,  à  4  p.*  */. 

Atae  loia  et  privée. 

Jouiiwacc  dp  Uwrudiii  iSai. 

looaf  5oc  looif  a5f  looaT  60a.  >|a^  a^ 

ACTIO.NS    nr.   LA    BANQ.    PB   f^BAPa. 

Jiiui»swcc  Se  iMviar  itiSL 

i475r  '   >i 


TIITATRE  DES  ARtS;       *  ^i 

LES  FEMMES  VtWOÉf  S  . 

Opéra  ta  1  acia,  de  MM.  S^ii^^t  «t  H^U^ 

IJL  JEUNESSE  EX  ll£^B.I  V. 
Cométlie  ca  3  actes,  de  M.  Al  m  wi  die  ÔfVAL 

LES  MÉMOIIieS  D'IK  CÛLu^XI.  0B 
HLS5Ahà>S.         .     ^^ 

VandevUlecn  1  aace,  da  Mit,  iaiBBal 

McAcniac. 


Cfl.  DLOQUEL  ,  IMPRIMEIR  eb  CARACTERES  et  tn  TAILLE-DOUCE,  wz  Saibt-Lô  ,  S»  34,  pbès  lb  PoMa 


**  s 


•  v^" 


3= 


UERCBEDL 


K**.  iig. — a*^  Anxék. 


;.       .  LA  NACELLE,  ^M 

dowMwu  âu*  ©oMMu-eAt^c,  ae«/  Jvhûewc&/  eh  ^&  icc>  Xdtetakucs^, 
.     /  D-.  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

CrOi't^eaiil^li^ndi  tons  les  jonrs.  Sailres^'r ,  ponr  rÀboiineiBeBt  et  U  Bvdscrion  ,  an  Bureau  de  ia  Nacelle ,  l>)ace  des  Carmes ,  n''.  43,  l  Rouen.     . 

Oà  a'ètiDtiiié à  PMsy  eties Biissot-Tsivabs ,  rue  de  lUclulicu  ,  n*^.  7».-^  Au  Havre,  ches  Chapills ,  rue  de  Airia.  —  Et  chez  tous  1«h  Libraires  et 
-'     ÉKreaÉkira^Iwi^ettbs  4a  Dé^rtaàieiit. •—  te  prix  de  rAbjunernrnt  est  de  \%  t\\  obaque  trimestre,  pour  Rouea,  et  16  fr.  i^o  c.  parla  poste. 


his% 


UE  TOBlfiEAU  DE  POMPÉE. 

aOKAlfCE. 
î  Lorsque  dan^utie  tour  obscure ,  etc, 

SiéM,%  cft  ce  rocher  solitaire 
Que  les  mers  seuililent  protéger  ? 
'.<2nel  eat'ce  laurier  ivtéJaire 
Qui  para^  vouloir  Tombragar  f 
Uu  trrtre'  911  repose  une  épée , 
n'apparaît  au  millen  des  flots...* 
Salut  I  6  mines  de  Poupée  f 
,  JMes  paa  vont  fpuler  nn  héros. 

£b!  qaoit  svc  sa  ceudi<e  trompée, 
Déjà  son  nom  est  elTacé  i 
Ah  i  c'est  do  hont  de  aon  épée 
Qn-il  doit  être  encor  rrtraeé. 
Et  now^^  dont  il  brava  ia  nge. 
Bourreaux  y  trcmhlea  pour  votre  sort: 
il  vous  légua  your  héritage 
L'oj^prohre  éternel  de  ia  morU 

'  Mais  ô  Cette  rive  fatale 
Arrachons  an  moma  ses  lambeaux  : 
C'est  sur  la  terre  triomphale 
<}Q'ib  doivent  trouver  le  repoa. 
Koroeqn'iUuatra  sa  vaillance»  ' 
Accueille  ses  reaies  en  deuil  : 
31s  ne  demandent  pas  vengeance, 
lU  ne  réclament  qu'un  cercueil* 


LIBRAIRIE. 

La  riche  et  précieuse  bibliothèque  de  H.  Morel-Viadé , 
pair  Âe ^France 9  est  en  veirte  depuis  le  17  courant,  Ii6te| 
de  Rullioa ,  rue  Jean-Jacques  Rousseau,  n*.  3,  à  Paris; 
389a  articles  la  couiposont  t  la  44*.  ei  la  dernière  vacation 
aara  liea  le'  16  inei  prochain. 

Voici  quelques  lîTres  qui  se  recommandent  à  Tattention 
àt§  anuteiirs  : 
Les  AÏIttïfiettés  do  Feu  Divin,  ponr  feîre  ardre  Jes  coeiirs 

htto^aÎBs  ed  Tamour  de  Dîen.  Paris  ,  1 558 ,  i/i*8^.  goih. 
Lunettes  Spirituelles  pour  couduire  les  femmes  au  chemin 

de  perfection,  etc.  Paris  y  1697,  m-18. 
Les  Baisers  Spirituels,  et  les  moyeus  de  se  joindre  à  Dieu  en 

ce  mondé,  etc.  Pari$j  1899,  1/1-18. 
Recueil  de  Pièces  concernanl  le  Procès  entre  la  demoiselle 

Cadiêre  et  le  P.  Girard,  jésuite.  La  BajCj  1731 ,  St^o/» 

i/i-ia. 
Le  Rasibns,  ou  le  Procès  fait  à  la  barbe  des  Capucins,  etc. 

Êtologne^  16861  in-ii. 


Les  Capucins  sans  barbe,  etc.  1761,  t/i-8^ 
Bcslc  a  srpl  Lestes ,  où  Bisle  Jésuitique.  Cologne^  iSgS,  2  «'o/. 
Auli-Cotoii,  ou  Réfutation  de  la  lettre  du  père  Coioq:  livre 
oii  est  prouvé  que  les  jésuites  sent  coupables  du  parricide 
commis  en  la  personne  xle  Henri  IV,  etc.  1610,  i/t-b"^ 
nistoire  de  rinquisilion,  etc.  Cojo^ne,  1695, ///-1 2. 
i.ctlres  -toijch:iiit  les  honneurs   que   les  cliiuofs  rendent  à 

Coiifucius,  :etc.   1700,    1  i'o/. 
Slon^If^  de   Confucius  (  Icgisloteur  .des  chinois  ).   Londres  ^ 

1780,   i/i- 18. 
M(ira!c  de  Mahomet,  etc.  Pari^^  '784 1  ««-iB. 
&Icuioi'rps  pour  servira  la  fêle  des  fous,  qui  se  faisait  autrefois 
dans  plusieurs  églises,  etc.  Lausanne ^  «74»»  '""4*- »^^t 
Récit  véritable  d'un  miracle  arrivé  en  l'égliM)  de  Paris, 
Lc$  miraculeux  eflfets  de  Téglise  romaine,  &ur  les  étranges 
et  eiïrojables  actions  des  démons  et  pyinces  dc:i  diables  en 
la  possession  des  religieuses  ursulines  dé  l^uduu.  Paris  • 
i635.- 
I.a  Papesfo  Jeanne,  etc.  Sedan ^  i633,  i/i-8*. 
Traité  des  Eunuqties,  etc.    1707,  1/1.12, 
Tnitté  de  rËnclianteineiit  qu'on  appelle  nouemeut  de  TescuiN 

lelle,  etc.  La  Rochelle ,  iSgi ,  t/t-8'. 
Consultation   sur    le   Traité    de  la  ^Dissolution  dt^  Mariage 

pour  cause  d'impuissance,  ijSg,  i/t-8°. 
I^s  quinze  Joies   du   Mariage.  Roi/6/f,   iSgS. 
Le  Triomphe  de  la  nobie  et  amoureuse  Dame  ,  et  Tart  de 
honnestement  «ymer,  composé  par  le  trayerseur  dés  voycs 
périlleuses.  Paris  y   i537,  *''-8".  goih. 
Sermon   d'un  fiancé  qui   emprunta  un  pain  sur  la  fournée  , 

à  rabattre   sur  le  tems  à  venir. 
Sermon  joyeux  pour  avertir  la  nouvelle  mariée  de  ce  qu'elle 

doit  faire  la  première  nuit. 
Les  Citrons  de  Javotte,  etc.  Amsterdam  ,9 ']S6  9  in-12. 
Les  Chevilles  de  Maître  Adam ,  menuisier  de  I4evcrs«  Paris , 

1644.  "tt-4^ 
I^  Viicbrequin.de  Mattre  Adam,  etc.  Paris^  i633  ,  in-i;i. 
Mémoires  de  TAcadémie  des  Colporteurs ,  1748. 
L'université  eu  chemise. 
Le  Passe-Tenis  royal,  ou  les  Amours  de  M"*  de  Fontange. 

Paris  y  iG&o  ,  in- 12.  ' 

Moyens  légitimes  pour  parvenir  à  la  faveur,  etc.  Paris. 

1623,  l>ï-8^ 
r^  Louange  de  la  Sottise,  etc.  La  liajCy    1643  ,  tV;-i2, 
L'Éloge  de  la  Folie,  etc.   Amslerd.    172^.  inS".  Ji^f, 
Les  chastes  Caresses  du  fidèle  Courtisau ,  etc«  Paris  ^  t634, 

1/1-8'*. 
L'Art  de  Régner ,  par  le  P.  Lcmoyne,  Paris  i665 ,  in  folio. 


(>.) 


L^  milltf  •*!  iino  F.iv^iir«,  c«.)(«m  J<j  cohip,  «fr.  £o'i  fr  i , 

L'Arbre  «ie  |H-'>lmfton  .  planté  dp'.jnC  la  Uni**  iV.\')r.'-Inm , 
fiuc|iicl  on  lir^  les  honMinrs  p^ur  rfiir^^^r  l^i  ^nvin»  nu 
drmt  iefiti'*r  ém  la  Y^nt^,  elc.  Paris ^   if*i8,  l'i-H'*. 

l/K4prroii  cl#-  c]M:i|tJifi«,  poiirin'ilpr  les  hutiraiu^  ^\i\  fmitna 
irttrrs,  Kr.   iW^. ,  i«-4'*. ,  i?<  f'i 

|,e  livre  dr»  l.imnorcii  ou  la  Cni-lnilo  drs  \{m%  ^  elc.  Ptj  if, 

K«iAi  lur  l'H  tuQAt ion  Jrs  Aven;;! ''ff.  P#fr  5  ,*»78/>  ,  fn^.y. 

1.4  Dante  ati«  Aveugles  «  etc.   AmmvnL    i7|f))  c'i-i8» 

Eloge  de  la  M  oublie ,  etc.  P/inV ,  1 74  7*  '*'<-  32. 

Onguent  à  !û  bri'ifure ,  etc.  iGio  «  in-iâ. 

L'Hôpital  doA  Knti«.  Paris  ^  H^^Q. 

Maître  Pierre  Pailiutin»  etc.  P<ïr/>,  in-8*. 

Ve  IroinprA  plus  personne  y  etc.,  iÇ^S. 

I.f  Monde  ili."».d>Mfic  »  etc. 

Dictionnaire  pïi(oreM|ue  et  historique,  on  n<*&cripttoa  d*nr« 

chitecture  ,  pcinlure,  aculplure,  vie. ,  de%  Monunieui  de 

Paris,  V^^^a1il••!l,  SainM'Jotid,  et  autres  Maisons  rovalcs  , 

elc,  Ptiris-^  I7-W,  1  vol.  in-ii. 
Traité  des  rAtintcii.«  propres  û  log'^r  l?s  aniiniu\  ,  etc.  Leip^ 

Aick  »  1803  ,  i'I-fol.  ,  fig. 
Ujaioire  iialurcilc  dea  llalurUrs,  des  (Mcnouillea  et  de*  Ccar- 

paydt ,  eu.  Parts  ,  an  XI ,  i/<-tol. 

PKN.StES   DE   MlHAIîE\U. 

n  Si  les  f.Mtes  du  monde  non.«  montrent  le  despotisme 
fnllant  s:tn^  re-sc  ronire  la  lil>op|é ,  ils  nous  o4tV#»tit  an«>i  la 
lilierlé  riMi.ii^-.iut  Je  ses  niine.<  ,  tnira^iAnt  le  doM>otisniC) 
fAl-il  dêffMiilu  pir  une  muhiludc  ttVscI.ivrs  sonHo^'e^. 

•■  ,l^s  ni«Vnf!s  clFets   eurent  toujours  et  n liront  tût  ou  tard 
Tés  ni^itiê^  eaii^ei  'f  tF  Anjmtïsmr'V^M-'fecTiiRnent  terrasir^ 
d.ins  toiM  li'>  irni»  et  dam  tous  li*s  p.ivs. 

••  I«e  dfî»|>(ilMine  nVst  qu'un  col«><«'*  l'fTriy.iut  de  loi!i ,  fon- 
tenu  siif  niio  h.i^r  d'argile,  et  d'.ni'.anl  plu/fiiblp,  qu'il  est 
plus  arhitrAiie  ,  c'est^«<lîrt»  ^!ns  ^if  »i>feiir  *l^lu«  Ln»cus4'J' 

«  MctifZ  un  lioin'mc  \  sa  |>lh^p,'  il  en  Tr^titnern  vifiq;t 
autres  à  le*ui  p!  ire  :  un  seul  uoniino  déplacé,  prociir*.*  cent 
candidats  infl:;iii'«. 

».  LVii» tenir  «l'un  homme  de  nit'rttfr^t?^  fcr^Wti^J^^  lïl 
plui  !(e\t!rr  de  tout  bouiiuc  (pii  u'l'u  a  pni ,  cl  voiL'i  pour- 
quoi le«  sols  cl  \v%  fripons  por»écul»*iit  sans  1  e-sc 

H  QuAiitl  r.iUloiite  tutrlaire  e?t  cr^tpiiliqui?  et  nionaçaute  ^ 
la  Uhvriv  dfvwMil  licence^  la  vrriu^  est  un  trimr  ,  c:  le 
n  !trii;:e  mi  ti.iii£tr;  li  n'c^t  piui  poriiiis  ui  de  parler,  ui 
éV'.oufer. 

w  La  plus  \iîo  des  servitude?  est  rrllo  de  re5i:la\e  qui  venl 
«a  plume  ef  m'<  principes ,  roijrm^  la  piu>  udii*iS5C  tjiaunie  e>t 
celle  qui  >*cxi*i   »■  *«r  les  pon«êv*?.   ■  " 

Virjhr.iu  rf.iit  hîen  hi*iiri*iii  qu'il  uy  eût  pas  alpfs  de 
rcJattcui»  quoiuliciis  pour  le  caloiuuior. 

DF.S   MVNrFACTrhES. 

Jamais,  i^i'  nn  orateur  »  l'oprit  humain  n*a  df'ployé  pica 
df*  oierveil-i*»  q  k;  doivs  une  ni.inuùcttire.  Si  un  «eul  liomme 
ri)t  été  l'inoiiiuir  de  quclquos-uni  de  cf*«  molk^r^ ,  il  eût 
luonUc  plu»  'i':M(«  il  1^4^111  V  que  I^.bn.la  et  New  (un.  T. à  ,  \^\'€a 
cf«  ili>\i«l«  i<'«lii  liieta  rap|voJier  d^s  laines  i1i\er»rmcnt  co- 
h  rfr«  .  il  fu>vui"  •(ur  l\ril  atteutif  leur  en  iiult'pio  U:  br»o  n  , 
el  i-!«a'ei  ii.iii>  burs  cli>inuii.s  Iravaux  li'â  <  !  .■Iv-J'truMvs 
CA  la  p*- -.i;.:i'f  :  1  1  ,  voyea  i*Mti*  in.'i  !  !iil..t»  utiiapt  que 
:!%!#  da  \h  m'%  iii"U«>mii*'iu  •  unir  cl  o  i'  11  '  it  di*H  (iU  tlfii:-<  , 
i«  I  K-ilcr  fi\  \-  ('Oii|)>nt  »\m  w  c  .'^•Va«-  !>'i*  pn*  !«i  ti  «  ri 
r:i  l-ttiH'T  il*  ii»»n  lioiii  fl  •!').. li.- d- v  \rl.)i;f-9  .\-liiiirrz  ct'i 
\i\\  laniU'aiM  ia.ii.is«t*i  par  la  iir«(i>*,  et  reru.Milis  nvrc 
f'\tn  pji  i*ifiiltiario  »  dècompo*«'«  pr  i'irl  •  et  rrcrêt*»  par 
l.ii  ««>  iH  une  (i>rnie  iiouvelli^ ,  dc^riir,  1  1  sort.int  d'une 
umi  ifii  lure  de  |upter»  le  dc|^i:aire  d>*s  ifuvrfs  du  gt^nie. 
Towc  t-    fer,  b  teirc  cuite  1   pus   prtxicuK  à  force  d'art 


qoe  Tor  loUm^-ni».  Vot«i  cm  rafMii  ia  §ca  ^  cêê 
liicdfTnesy  an  iniîiru  d*uQ«  ardente  wri«ri#v  ié\ 
cou!.?'*  ,  comme  une    eau    tsHamiBét  t  OQ  vtt 
poll^^iôre  et  de  ceiklre  ;  voje»left«^eoetleiêcwDt 
produite  one    iuati<re  itieorrD|itible  H-iiephitt»» 
de  1»  ni'*  est  res%iucilé  dcna  lea  Tteilbrdi  :'ltt«i[ 
rapprociiés;    le  ciel   est  près   Doaa.  ....      ^    '.  -: 


AIACEDOIKB. 

—  Ta    tott«:rîpi:on    ourerle  eh«  M.  ^ 
sera  feriaée  samedi  prociMin  5  coucMii 

—  î.es  numéros  de  la  Nacella  qui  oui   éic  $m^iinf 
sont  ceui  ci-après: 

a-4o-4G-54~55-57-5o--68^75ç-7;7— 85r^8^ 
100 — loi  — loa-i-icg— Ii3-<i-ii4« 

—  T.e  genre  imm.iîn  avait  perdu  ses  titres  *  i*  llo«leS||Mi 
les  n  trouves  elles  loi  a  rendus.  '' 

Voici  qn**  M.  de  M • . ,  dont  Té  fil»  flMh  nagOm 

secrétaire  d'pmba^snde  en  Turquie,    a  reir^t^  ilet'atéMs 


de 
mt  à 


devines  oii  ?•...  Davis  la  fiiùlel -Vfm   pas  V!l' %*«i^pb|t« 

dans  le  P^oUaire^Tan^ueil L'illniire  aJ^tèai^'iAe-fn^â 

r^it  ViiPÏi  dernièrement  /n  J^vrtde  CésiiT.  Camct>fé9L\v  mm 
le  pouv^s,  sou  eitase  lorsqull arriva  &  ce  tende  là  sckntlH'*, 
acte  1". 

«  Je  d/inae  à  Marcel*  us  la  Cjèce  el  la  iTcia.  » 

En  vertu  de  cette  donation  ,  TluinoraUe  vicomte  s« 
à  prendre  pofsessîoii  de  sos  étnls;.  penoaisevra*^ 
contester  la    légitimité  de  «es  érDil»,  .car  ib  rs— 
une  liante  et  glorieuse  êpOf|He.''  1^ 

'  =;:tTH"tfês'rtifw?wmg'8ir-ti-^iaiflu,  en  K—i  fc 

an  Cafi  des  Odonncs  v  'drsait  :  je  vois  dan»  ce  }ounud  o« 
;\iie  qui  vent  faire  de  l]^prit.  Il  p.irail  ,  lui  répondit  «o 
assistant,   que  ce  MiVoii^Ai  est  bitn  Tidêle. 

'  -^  MM.  Mlfiààd  et'Dc5eit|i#,  Kbraires  ,  viennent  de  pnMîer 

un  cnt.'ilrgiic  de  6oit  livrer,  et  duns  l'en  umé  rai  ion  biUio* 
f;r:iplii(pic  de  ces  boni  "tivres  ,  on  trouve  YOriginm  àt9 
•<  »  **<>W^t ,  jnr  Dnpuis;  in  /)on*tf\trtîfIr  ^  Bvlismire  ^tAmi  à^M 
Lt'is  ,  ct'\,  etc.  Si  MM.  ^^clla^l  el  OrKnne  avaient  cao* 
*^sulté  MM.  <îo  r.ira(1éiiiir  des  Ao'm  fiommev,  ils  aoraieol 
fiit  sans  doute  de  nouib^-euse^  r.idia tiens  à  leur  catalagae, 
cl  n'v  nur.-iie'it  Lii  se  siil»i%trr  cpie  de  Aouv  nnvragest  tels 
que  fcs  .-/^rnfHrrs  dt*  Wa'triw/t  Cnewé  t  k  Droit  «fis  5tfî' 
ç/icv*'-,  la    Morale  do  l*LnJunve,  e!c. 


} 


—  On    demandait    ii  un    oibriii 
Toyap;p  ,  si   s<>n   fièro,   qu**   Ton 
avait   pprofj\é  i|u(*!r|ue 
ri'poiidit'il 


le 


lui 


qui    apvivaîl  d'na 
sw    torait    pas  avec    hit 
fccciflent.  -«- L'ii    accident,  «h!  iMOt 
il  •'st  tombé  du    grand   mât  lur  le  poiil ,  Mais 
est    rien  aiii\t-;il   sett  tué  du  ci-up. 

—  CV.^t  presque  une  bonne  fortune  qne  Te  Kaîtdjpfr  ;  ilfil 
nu>ii  pui>sunl  cl  bien  moins  fioutt'ux  que  la  c«loninîé. 

—  .S»urate,  qui  fut  acruvé  iratoir  ontrag»^  la  di%iMlr,pBP> 
ce  qu'il  ne  ^ou!:iil  pa»  adorrr  des  dieua  suballrniH  «  ca* 
fan li's  par  It  siipir^tilion  et  la  fourberie,  répoodt l èis^ vflil 
qui   plrurjii'nt   «nr  >on  sort  :    •  C>s«rz  de  un*  p  oùidf^  :  pfaÏP 

•  giiez  piiftôt  mes  enucmis.  li  \aiidra  tuie»»  , -m- Î9iir  ii 
«   la  jii%ii>:e  étrrnfile    ,   a\oir  «ik  uuibé   en   \icluiM|  •  qoi 

•  que  d*;»>.  nir   :r  ninnhé  eu  bourreau.  «  Socrate  crojaiiae 
jour  do  !.i  toute  ju  tice. 

—  le  librî»irr»  Lol'^iiîn  vienf  Je  mettra  en  T^afe  ki 
rruvrcs  rr!iv'*s  dt*  quelquos-uiis  de  no»  ecitvaiiks  modenci* 
Du  iDuve  c:lu*s   lui  : 

M.«/r   /*    •.mdf   en  maroquin  vert,  ,    ' 

M.  f/r  Pujr *  en  veau  fauve. 

Les  O./cj  Je  3/.  de  M , ,  s  .   dorêçs  .ter', 

M,  Lourdeoic ,  bbac    marbré   rouge. 


.  ,mmOnn6U%  écvii  du.  H«Vrei  Hî^i^t  Sr  mars.,  quelques 
«Usordrea  ont  en  lieu  dans  notre  ville  i  à  Toccasioa  d'une 
yenieiéatetion  A^  PquI  et  Virginie. 

<l/lîffiieiioe  des  ripeclatoure.  était  considérable.  La  clotare 
^fl^  Pennée!- AcdkOralo  ,  et  peirt-étre  U  pièce  #»lle-méine  , 
.•vaiticl;eicite  la.- eeriosilé  i  le  f»2us  grand  calmé  régna  jus- 
qu'au deuxième  acte.  L'arrivée  de  l'un  des  ]>!er9onn»ges  de 
la  pièce,  représenté    tKir  un  des   plus   mauvais  acteurs  de 

'  h  troupe,  qui ,  disait  1  aftlchè;  ù\pait  bien  voulu  se  cluirger 
de  ce  rôle^  provoqua  de»  hnéjes»  des  siMeis  et  autres  ac« 
çompagnemens  d'usage,  La  plus  grande  agitation  se  faisait 
remarquer  .daas  toutes  les  parties  de  la  sailq ,  toutes  les 
fois  que  ce  perspiiuiage  paraisaait.  sur  la  scène..  Cependant 
la  pièce  fut  achevée  et  le  rideau  se  baissa.  Alors  ,  on  de- 
tnatida  l'aeteur  Alphonse  ,  jeune  premier  ^  qui  donne  de 
grandes  espérances;,  quelques  voix  se  firent  entendre  '  pour 
réelamer  cerùt  qûî^àvail  /oue  M*  Icgouvernenr;  mais  on 
s'accorda  et  on  voulut  que  toute  la  troupe  parût  sur  lé  théâtre. 
.  ■  Il  ne. fut  point  fait  droit  à  cette  réclamation  du  public.^ 
qui  voulait  témoigner  sa  satisfaction  à  ceux  des  artistes 
qui  Y  .daus,  le  c^urs  de  Tannée,  avaient  le  plus  contribué 
À.sef;  plaisiri* 

,Cf<p^pd|«^  .  le  U^n^ultè  .  a^ugnient/e  »   on    s^obstine,  et  la 

..  -îîoîr^^tt.jÇjjÇy  i^,.*pn  coniljle  lorsqu'on  voit  dif^p^raitrc 
:Ip  JufUa,squi  éclairait  la  SHlle^  Cette  mesure  prématurée 
^aogM^nUi: le. désordre fi  et* quelques  personnes  favorisées  par 
les  ténèbres  envahissent  l'orchestre  et  jettent  les  .tabourets 
sur  la  scène.  Ou  avait  lieu  de  croire  que  l'autorité  invi- 
terait les  spectateurs  à  serettrer;  mais  il  en  arriva  autre- 
ment, «1  la  g.irde. suisse  fit  uue  irruption  dans  la  ^llc  ; 
les  -baîotineUea  «fira^êFaui  qaolquca  femmes  ;  la  retraite 
t*i)péni-  néi^DmftinSr.inma  ks  esprits  tétaient  exaapérés  ^  et 
des  cris  se  firent  entendre^li  i'exférieur  4m  lliéAtre.  L'eiplc- 


(5) 


ijMiièh  iT 


aw!WJ 


lion  d'nne  arme  ^  (eu  ^  ne  contribua  pas  h  rélM>tir.le<:al<se  9 
et  les  rassembirmens  continuèrent  jusqy'àonzie  hepreg  du 
soir;  on  se  rendit  sous  les  feuêlr^'s  des  acteurs, auxqu^s  on 
avait  p  fusé  la  permission  de  |>araitre ,  pour  leur  exprimer  la 
satisfaction  que  leur  lalent:avait  fait  naître  ,  et  à  mtmiit,  le 
calme  ie  plus  profond  régnait -dan»  ia-  ville*.  Les  bavrais 
ont  donne,  dans  cette  circonstaAice ,  une  nouvelle  preuve 
de  Jeuc  amour  pour  l'ordre. 

SOUSCRIPTION    l»OUR  LE  FUSIL 

e 
OFFERT    A    V7t    CArOK   WXTIOyAL. 

Seizième  Liste.^SovêLKtmvKi  :  MM. 

t        ■ .  ■ .  ' 

P.  F.  Delacioiz  — T.  H.  M«riette.— C.  Uclerc. — F.  Fçîfpo»  fqe.  «il. 
— M.  Baadonin. — V.  Saatelel,  cay.^AQbery.^-J.  L^aj,— Pfsttfl  —  9^9* 
marets,  ch. — Tetlier,  iilem.—Siiiiofii,  ex-onlc. — P.  Pîn^nef,  clias.-^Ledere 
fiUaîné* — I.  C.  Hésine,  fih  d'exilé. — Marlnet^tihas. — Khônt.'^tfe^ialfr. — 
Taunin. — P.  P.  Joardaiu,  gren. — I.  Q<rit1eb«aF,  tnic;  mîl.-^lioafel. — 
Sflureachdt.— -^C.  Davilleri  IîIa,  |rreB.<-«A.  Ativetry,  gren.<^BtéanI«iné.— - 
McraKen.Cfaiovet  filt — L.  ChSielio.'^HavANt,  cfaaa — OMtat*— Lebaron. 
-**A.  Laurent,  chas. — Dalainarre-Dcxanbria,  «x-ofliCtoT^T,  Delà  mare,  oflîc 
—Billet  aîné,  gren. —  LeveilUrd,  chaa.<— Rozey,.gren.-— :L'  Ckpron.— C. 
Lefebvre. — R.  Qoalrayy  greu^ — J.  LavMlIrU  îdrm. — Boolanaer,  ez-cnirai • 
Groalt  jeune. — Gnilbert,  ex-éhâs, — Goap!1.'^CasteT.-^LeJe3ml«,  ehâs.— 
Duval,  pomp.^— Berlin —Dnclos,  pren.-i— F,  PHifonz, 'pbtep.-^Lejtraa,  gr. 
-^Fônlon  afné.— Leroy  ;<^Fonloa  Jènner-^Maiigev,  ekH^dJt-^A^  IMMroiz 
fiU,  gren. — A.  Renard ,  4il^k-^-L'  "Calk.^-TaUift  -^VaUon^«»-Leg«r. — 
Menereiiil. — Sibelle.— Ponel|f,ex-8erg.  deligne.— P.  Jonrdan. — Merandé. 

—  Bi-aniioprel. — Leblanc. — L'afitre. — Chiqiiet. — Lemoine.^N.  J.  Desma- 
reat.— L.  J.  Richard; r^B«fitiitt) nia,  cb$v«  de  >a  lég.  d*hon. — Leplay  atné. 

—  Bertbelemj,  gren. — Dubo^q,  ex-ofHc— C  Simm,  ex-géomètre  do  ca- 
da<;iYe.*^Letur,  «étiTan.—Penl^ey^.johM.— Bougon,  ide«i.-->Thor.n,  id» 
-7--|Uonde#ulL,  idein.— ^Leconto^  Y;apor.4f  çbaa. — ^^Discba^db^Ainé,  cbaa. — 
■G.  Cra.ilivdy  capor.  d^  ^ren. — J..^.  Leroy,  capor^r—M*  DraJoncLèrela.— • 
L!  Leblanc  jeaue ,  ex-aerg.  de  ^çn.  -^  Alfred  Coapel. 

9a     Souscripteurs^ — iiècàviluldtion  Jasqu'ù  eejôur  s    s,7o5« 
-     -  -•  ■   -    •   ••'  '     ■    '■     ■  ■•       '■■  '      *(iA  sam:  APEjuiy.  ) 


homwaxi  • 


>  ■■     1' 


ïK)ftT  DE  ROUEN. 
Xùuvement  du  \  au  ^  a\^riL 

NAVIBES  e^TKÉS. 

Te  dogre  l'Auguste,  de  6a  t'onn.,  cap. 
*  Launay;  V.  do  Bordeaux,  cli«  dVau'dp*vie. 
Le  dogre  le  Messager,  de  1 13  tQim,<yC. 
■Vaçnoii,v.  idem,  rh.  de  vin. 

f^slofip  le  6uccC5^cap,  Delpierre  ^  vqu^~ 
de  Duukeic|uey  cb.  de  liouilie. 

Le  »loop  la  Blonde,  de  /|5  tonn. ,  cap* 
Auz6u'/ven«  du  Havre,  cb.  de  planches. 

NAVIHES   EXPÉDIÉS. 

'^Je  nlcHip  laVictorrne»  cap.  Vasse,  alU 
iT'^^Di^ipp^Vi'eL.  déplaire* 

A\b  ^Tenn  à  vhpour  r.4aron  Maiiby,  cnp. 
>^^ri«rd,^t;«a  lkivre,r|i.  de  nieubles.ri 
rlleiè^;  ■"    ■■  ■■. .  ■ 

■•■  PORT    DO  HAVRE. 
Moui'emeni  du  3i  mars  au  i*'.  avril. 

Le  dogre  la  Carolinc-Ainie'e  ,  c.  Liard, 
Ten.  'de  Houen  ,  «^nr  lest. 

Le  brick  la  AlàriVFrançoîse,  C  Moï'el , 
,  ^X«-dç  Bordeaii!! ,  cW'  'd^càn-dervic  et  tnbac. 
''*  I^uogri'^fe'iS-plnne^tap.  ^Poirier,  Vcii; 
de  I^ouen,  cti.  <ic  boii.  ' 


uac 


.   Le  brick  amJncaîH  A'beoVia,  c. 
ven.  de  Chprî/eslOn  ,  cb.  de  cotoiu 

Le  brick  1  tJnion  ,  câp".  Laîh^,'  veh.  de 
Bordeaux  vch.  ctc  vîn  et  eaù-^e»vîè/ 

Le  trpis-iiâts.  la  Néretdèi  cap.  Eliot, 
v.  de  Villefra'ïicfie(  Italie  J,  cb,  de  potasse. 

Le  troi.v-iiiûts  L«  pliyiiciénnc,  c.  Drouct, 
v,  de  HotHi«>anx ,  cb.  de  viii,  enu^dé-vie. 

Le'  \>r{ck  rAïuiiié  ^  cap.  Buv,  vcn.  de  la 
..VIar4riiM!|ue^  cb*  dé  café,  sucre,  (Enj 
qu.tranlaine.  ) 

Le  dogre  TAdcIe,  cap.  Plavarl ,  vcn.  de 
iFiochéfort,  cb.  de  vin,  eau-dc- vie. 

Navires  expédiés. 

La  goëletlc  la  Philippine,  c.  Dumont , 
ail.  àRo!uefl,rli.  fvbac;  pota^^e. 
'  'Le  -.sloopia  CousMnce  ,  c    i>oueet ,  ail 
Vllonen  ,  cb.  |)l:iiir:hcs. 
•'■  ■  «Lfi  cha9ie«inat  ce  ■  U  concorde  ,  c.  De- 
lornie,  aM.  à  Bouon  ,  <:1k  vtn. 

Le  sloop  li'S  OcuK^Ainis  ,   c.    Devag , 
(ill.  à  lioiien  ,  ch.  coton,    |)loii(b. 

La    goélette    Tlris ,  c.    Morel ,  ail.    à 
botien  ,  cb.  plomb,  étain. 

Le  trois-uiâts  d.tnois  Hrb^,  cTJorgcn- 
sirn  i  ail.  a  Gromlatil  ,  sur  ^esf. 

Lebrfek  le  Julcf-Augu&le,  c.  Grandin, 
■{^U.  à  LW^lres,  sur  U-ït. 

V;-"  b'i-^:;    ;n:i;  -i-   ^'i  liÎMèîis   Mari  ,    c. 
i«"rfc  .<;'•  11    é'  .'♦.'W-î'.  «■M»,  sur  Iwt* 


Nantes  ^%6  nidrs. 

Dam  la  feuille  d'hier  *  nous  avons  don-^ 
né  des  nouvelle»  du  nay.ire  le  Sahrre  y 
cap.  Aruoult,  destine  pour  ^^int-ibo- 
mas  et  le  cap  de  Bonne-Espérance ,  ren- 
tré À.  Lorieat  après  avoir  secouru  et  re- 
iuor(|ué  ,  jusqu'à  fielle^lsle,  un  navire 
anglais  «  allant  au  Bengale  :  il  nous  est 
parvenu  à  ce  sujet  quelques  détails  sûrs  ; 
.nous  crojrous  devoir  en  iufoimer  uoe 
lire  tours. 

Le  navire  le  Saijrre^  de  ir^.'J  tonn  ^ 
cl«iit  paiti  de  la  rivière  le  28  février  der- 
nier, enétî.t  romplcl  de  navigation  ,  avec 
iton  veut  dcN,r  K.  It  à  navigué  sans  évt* 
n^uient  reinaixynable  jusqu'au  (Vioars,  oii 
^e» ypnl9«  variables ^u  N  0.  à  i'O.  N*  0., 
el  ioiilllant  avec^force  ,  Tont  contraint  de 
flrininn^r  de  votle<.  Du  ^  au  1^  ,  les  vents, 
fixés  au  N.  0.  ,  <*tuient  tellement  itupe- 
lae»ux  et  In  rvirr  si  affreuse,  que  le  capi— 
i.nnv  fit  dép:i<sor  les  niàts  de  perroquets, 
et  défontçr  Ifs  pièces  à  eau ,  qui  étaient 
sur  le  jionl,  p-irce  quîcibrs  fe  couvrriient 
piT«qMe  c^nfinuelleiuent.  Une  tai.^se  de 
cij:Mrfcs,quiougn^enit  b  soiile^iux  voiles, 
fut  ««/ètifiée  et  jetée  h  la  liier*  In  ïonp 
de  mc^^'ïtéfoî^ça  le.*  1ia>iî«g«^es  du  vciit 
et  rovii|Mt  touftièstcliUod^^ier»»    - 


Le  <) ,  d  la  pointe  da  jour ,  on  aperçai 
un  navire  à  iroif  uiâU  ,  ayant  pavillon 
aiiglaù  en  berne,  et  tirant  da  coups  de 
canon  de  détresse.  Ije  capitaine  Aruoully 
ayant  laissé  arriver  fur  lui  celui  du  na- 
\'ire  anglais  Hetliain  «  l'armateur  et  un 
passager  vinrent  à  bord  du  Satj're  e( 
déclarèrent  que  leur  bâtiment  se  nom- 
mait Campù'il  y  parti  d' Angleterre  de- 
puis dix  jours  ,  pour  1c  Bengale  9  avec 
un  équipage  nombreux  et  des  passagers 


que  9    dans  la    tempête  du   7   au  b  . 


1 
avait  eu  le  mallieur  de  perdre  son  gou- 
vernail,  et  qu'il  était  sans  moyen  d'en 
luontcr  un  autre  à  la  mer;  que ,  cepen- 
dant, les  venta  le  portaient  sur  les  côtes 
de  France,  oii  il  eût  été  infailliblement 
jettépuisqu'il  ne  pouvait  changer  d'amures* 
En  conséquence,  le  capitaine  du  Camfp» 
bell  et  y)n  armateur  priaient  celui  du 
Saijrrc  de  le  remorquer  et  accompagner 
jusqu'au  premier  port  de  France  qu'il 
pourrait  atteindre.  Celui-ci  l'ayant  pris  à 
la  remorque,  est  parvenu  avec  peine  à  le 
diriger  sur  la  rade  du  Pnlttis ,  de  Belle 
Isle-en-Mer;  attendu  que  la  dite  isie 
u'ofl're  aucune  ressource  pour  confection- 
ner un  autre  gouvernail ,  il  a  transporté 
à  bord  du  Saij'f^  le  capitaiue  Bel  lia  m 
jusqu'au  Port-Louis,  où  le  Saij-re  est 
arrivt?  le  16  mam  ;  et  il  se  propose  d'en 
partir  pour  reprendre  le  cours  de  son 
voyage  ,  aussitôt  que  les  vents  le  lui  per- 
mettront. 


PORT  DE  liOIlBHAlX. 

Lr  ?6  9  esi  entré  en  ri^ivrv  :  le  navire 
américain  Warrioglon  9  cap.  llasUns, 
ven.  du  Havre. 

Ont  mis  en  mer  :  le  Yaldor  ,  c.  Ilurot, 
armateur,  M.  Justin  Fous^at;  et  le  Jupiter, 
*:ap.  Tout  orge  ,  armateur,  M.  Btylard 
aîné,  ail.  à  la  H.irtinrquc;  le  Colon  ,  cap. 
Féçer,  armateur,  M.  Natii»  Jouslou  et! 
lild ,  ail.  à  la  riuadelnupo. 

FORT  DE   MARSEli  LE. 

Le  ^^y  a^i  sorti  dt^  qatira^ttaine  :  le 
brick  i'AU'xaiiclriiie,  cap.  lJciJC2vt  Geliu  « 
ven.  de  \i>  Mailiiiique. 


(4) 

apprennent  la  relàcb«  audit  lieu ,  le  10 
dudit,  du  brick  américain  Jérôme,  cap, 
P.  Destebecho  J"'.  Ce  navire,  sorti  de  Ja 
Balize,  le  u5  janvier,  fut  assailli  dans  la 
nuit  du  3o ,  d'un  coup  de  vent  qui  le 
força  de  faire  çôle  sur  Cat-Key  (canal  de 
la  Floride;,  après  être  resté  3  jours  k  ta- 
lonner fortement  sur  un  terrain  rocaillens» 
et  avoir  jeté  174  ailles  coton ,  par-dessns 
le  bord  ,  il  a  été  remis  à  flot  non  sans  de 
fortes  avaries. 


Kotedes  ï\'*ttcs  rmtriUirs  à  la  Bourse 

tht  ilA-ffv  tin  Tii  mttrs, 
100  belles   loiou   Oi'uigic,   à    1  fr.  16  c. 

3    i,  anj, 
140  b.<))i'»  louisiane,   à  1  fr.  4?  c.  l/a, 

arquillf. 
5o  «a es  (  .'ifc  Saint-Domingue,  à  1  f.  88  c. 

5  4.  ui'\. 
12  S!'-»  (.-lit*  .S.iint-nuiiiiiigue,  à  i   fr. 

M*!  '•.,  :iM|. 
H  cj:-«i"s  i:i   igo  I>;i.s:.-i!e ,  à  i^fr.  a5c 

a  .0  v.-ii  ■  I  :/i'  If  ivO!ir.  à  1  fr.  Co  c» ,  en 
en:» ''j  t't. 
j-   i>i  If    •!«  r.vfL*  ]ij\anc  ,  û  I  fr.  Goc, 

Mi   l'Iilf.'pÔl, 

^^  Pir  11  lire   Je   Cîi'^rleslon ,  du  7.1 
{v\i  vr  dcriiiir«    MM.  V.t^mI  et  cofiip.  y 


PORT  DE  QUILLEBEUF. 
Du  I   As^riL 
Sont  montés  et  parmoniés  à  la  marée  : 

Le  Jeune-Henry  ,  ç*  Ménage, 

Le  Vol.iuvent,  c.  Ridoret. 

Le  Printems  ,  c.  Tbébaut. 

L'Alcide,^c.  Decaen. 

Le  Louis  et  Fauiiy  ,  c*  Gounier, 

Le  Henry  ,  c.   Rozo. 

L'Agatlie,  c.  Rrasnu. 

Les  Trois-S'rurs ,  c.  Poslet. 

Le  Saint-Louis,  en  p.  Daviel. 

La   Marie,  cap.  Tiotin. 

L'Aiiuablc-Htruatd,  cap.  Olivier. 

La  ('.on>tauce,  cap.    Hizot. 

La   Juàtice,  ci  p.   Lacroix* 

L'I'ni,   cap.    Vacqucrie. 

La   Louise,    cap.   Palain. 

L'Auguste- nicii-Aimé,  cap.  Boivin. 

L'Eoie,  c«ip    Cl  lé  ion» 

1^  sloop  ang.  Staverton,  cap.  Dawsen 

La  gil.  GJdemb.  Adelguiide,  c.  Hubtede 

Sont  arris^és  de  l'ifleqnier  , 
Lo  Malin,  cnp.  I^vergue, 
La  Peile,  cnp.  (luichuu. 
L'.\iinable*Eupliro*>iiip,  c.  Bellefenimc. 
La  Marie-Gabrielle,  cup.  f(ousselin. 
La  Minerve,  cap.  Adam. 

Sont  montés   et  passés  debout ,  le  pre^ 
mifr  avril  : 
La  Rosalie*Louise ,  c.  PostcL 
F.a  Philipine,c,  Dupont. 
Le  Pêre-de-Fd mille,  c.  Badcmer. 
Lu  Ma  ri  (^Louise  ,  c.  Picot, 
fia  li  >llc-rio>e,  c.  Lucas. 
La  Jeunf-A<jèle  ^  c.  Kégné. 
Le  Jcune-AinéJée  ,  cap.  Salaixn. 

Est  posé^  à  la  même  marée^ 

L'Union,  cap.  I.aïuonrrux. 

(/'.  ti'Otte»t. — Petit  frais,) 


AVIS  HIVERS. 


N^.   6;.— Ua  JhL'VE  HOMME   iTanl  reçn 
one   cdocatinn   toiçnre,  cl  conuaiftMot    ud  p<^uj 
]raD|'laii,  diiftircrait  iroiiver  une  pldcr  pour  ^ov^- 
ger.  Il  di<narr4  dr  buns  iriiftripiir:iirn». 

S'adresser  au  bureau  de  ta  «>  accllv. 

VENTE  PLT.LIQIE 

Dr  Tulr.<,  Mousselines,  Déni  et /es.  Points, 
.Halincs  ,  Perkalrs  ^  Jiatistvs  ^  Linnns  ^ 
Mouchoirs  ,  Crciscr.: ,  Caficots  ,  MvuUes 
et  Kfft'tSfle  tout  dt'prndtint  de  la  suc- 
cession de  .V.  el  M«i«/«;m/-  LKUOT,  en  Itur 
vivant  marchands  de  to  Ivs  ,  rue  Grand' 
Pont  t  n*».  8a  ,  à   /l>>iicn^ 


H^  M. — La  auidl  8  ivitf  1 9aS,  al  jM»a* 
,  A  neuf  haocM  dm  — ^i,  wm  la  m^mlk 
ci-de«M  dcûfiié*,  H*.  DAtUft, 
Priacnr  k  Eooco ,  proecden  A  la  * 
chandlMt ,   Meoblet  et   Bflbu 
•oeMMion  dcadîu  dattr  «l  daat  Larôy,  i 
eoBB*  sait ,  savoir  : 

¥OfUl. 

Um  graada  qaantîic  a*  péteM  Ja  laDai  ^  lil. 
lanae,  Deni-UoUaiul« «  GoarUai ,  lavri,  «^ 
lonoe,  Bretagnt ,  Alenfoa  ,  Caaa  al  KiMÉMb 

TolUt  fcmcablauc*  d  Manghaa. 

PlosMort  service»  roapleti  «a  daMané  ûê  K^ 
landa  d  CovCrai ,  de t«  à  «4  eoavvfta. 

Toile»  aaavfcts  de  Cooitni  d  4c  flrarth. 
HODBU  uaaa. 

l^ae  gnuida  qnaoïiié  de  pièces  al  aaafaM  4b 
moOHcliiicf  naira ,  brodâaa  «i  à  jour. 

DBSTELLKI   IT    POim. 

Denlcllet  d«  Bajeuz«  Caca  ,  Flaadiap  Lifet  m 
Die|kp«. 

PiUNeura  roilct  ca  dcatrUe  M  poîal. 

Ralitiea ,  linons-katîaiet,  gaaat  aalM  al  Wa» 
cSiéet ,  mouchotrt  baiîMea,  chalalp  |wrlilai,C» 
licou,  pîqoê  bUoCf  etc. 

■ii'iLKa. 

Batterie  de  caiiioe ,  chaîm  ,  laUaa ,  1 
lÎDgei  el  babiliemcDa  de  corpa  à  a«afa  daad 
•e&et,  voQcLea,  lita  compldi,  de. 

OaDtE    DE    L4    TKSTB  ? 

ftlardi  8 ,  oa  vendra  !•   rnubUirr; 

Mercredi ,  jcadl  cl  aaiaedi  ,  Ici  loilca 
bleoca  et  blaaekes,  d  calicuU; 

Lundi  14  ,  mardi ,  mercredi,  jeodi  d  m 
les    drniellea  el    puînti  ; 

Lnndi  ai,  mardi,  mercredi ,  Jaodi  d  1 
perkalet,  toilea  blaachcf  âmm  iM*  d  4 

Celte  vrule  cura  lien  à  U  rtt^tm  ém  1 
de  M.  d  Madame  LcaoT,  box  chargea,  1 
Modiiiont  qui  aeroot  aaaoacAn  a  l'aav 
cbagne  aêaacc. 

Le  Coniniissaire»PHseurM  Davii^. 

N».  69. .  On  dcmaade  oae  PILLF  00  aaa 
%'1-XYK  ,  de  40  à  45  ani ,  mu  raUca.  fmm 
répondre  dan4  une  maisoa   de  rnmiua^ 

S'adietaer  an  bureau  de  la  iVac«//r. 


U0LK5E  DE  P.VKIS,  D*Ulh&. 
Effets  Publics. 

cixQ  ponn  rp.xT  roKsoLUiPS, 

JiiiiiitUK(*  il'i  13  SrpL  iftat. 

79f  s5c  lijc  3<i  c  aSc   loc  iSc 

IlEroWAlSS.    DE   MOUinAT10%, 

JiMitSMOcr  da  it  j«tpl>  ■>>»• 

Cch.  da  aa  M«n  iSa.| ,  fia.  S     •  §yf  400   Sat. 

iSaS,         9     4  yji  jSc 
Idem  NoMiirâTivii,  iB«4. 

AKSVnÉS   DE    1000   FB.,    è   4   p.*   •/• 

Atcc  lots  el  primca. 

JtMiiuancc  ilr  Drrpwbrt  itan 

looaf  5oe 

ACTIONS   DE   LA    a%!CQ.    DC   FKARCCv 

Jouiuancc  da  Janvier  tflal. 

*^^^^  ^^^~-  ^^^-^^  *^^»^  Ttj^  ■■^■^   ^^^ 


THEATRE  DES  ARTS. 

(On  commencera  à  6  heures.} 

L'AVARR  , 
Comédie  en  5  a  et  et ,  da  Mollira. 

LA  FILLE  MAL  GAKDÉE. 

ou  LA  Couri  Dit  Foivi , 

Vaudeville  en  1   acte,  de  MM.  Fraaçîa. 

Morrau  el  Rrazier. 

LES  MARIS  GARÇONS. 

Optfra  en  1  acte,  de  MM.  GaB£iraa*Xla«laa3 

ei  Berioo. 


Lii.  B:a)oLi:L  ,  LMrr.lUELll  t.N  CARACTERES  lt  en  T AILLE-DOUCF ,  rue  Sawt-Lô  ,  K-  34,  p>ès  j|^yi|na. 


<J£UDI. 


.     'L"IJ 


VÎT-.  . 


4.»*.-    î 


■  :      LÀ  NACELLE,  .  . 

OowcUal  iw  Gouua&cce^,  ieâC/  j\i\Dcewc&/  eh  i»  loi,  Mdxxakivùz^ \ 


DE  LA  SElNE-INFÉniEÛRE. 

Ottt  PcnilU  p«niU  lokf  lei  joart.  S'idresser ,  pcMir  FAbounemeot  et  la  Rcdactioa  9  an  Bureau  de  îa  Nacelle ,  Place  dès  Carmes ,  n^."  4^,  4  Bonen. 
Oa  a'abonne 'à  Paria,  elles  BaissoT-TiiTAka ,  roA  de  Kiohelieu ,  n^.  79.  —  Aa  Havre ,  cfacs  Cbapslli  »  me  de  Paris.  —  Et'cbei  tokkâ  Isa  lilîriifté  et 
Directeara  des  Potteji^  D^rtemeot. —  Le  '  prix  de  VAbooneinent  est  <^  iS  fr.  chaque  triiiic»lre ,  pour  Eooen  ,  et  16  fr.  Sd  a  |tal>l#  poate;  -  * 

font  faît%  toutes  leurs:  tlasses, 

avec  une  aptitude  a us$i.  grande  qocVîI  s'agûsait 

un  jour  des.administratciur&Ott  dei  méUpLjrsicieiis.  Ces  ani- 

maux  audacieux    qui  oseot  gagner    des  gens    illustres ,  au 

domino  ,  envahirotit  l{ientâ.t  Tes  4foîts  de  notre  espèce  \  et 

;i  ^.t  ^  redouter  qu*uo  jotir  c(iaque  caniche  ut  s'arroge  le . 


'■••■•■    ■":..  ;vWTTiîRATimt:.     \  • 

La  Relation é un.  ^oyçgeÀ  DruxeUeset  à.  Coblentz^  en 
'79<  (O9  ^^^  fureur  depuis  sa  publication.  Cet  ouvrage 
est  dû  à  la  plume  d'un  personnage  auguste  qui  a  daigne 
^everVie  9^5'  mains  rojnles  un  m<fhument  a  la  reconnaissance, 
Un. tel  écrit  fait  plus  d'honneur  âU  monarque  qui  en  est 
raufeiir,  qVe  celle,  foulé  dViufes  dedicatoires  que  Tadu- 
latioii  accuiuule.  au  piet|  du  traae,  et  ft'il  ki'ajouté^  rien  à- 
ropûiiaa  .que^,^|it6  4'Ëftrope  a .  depuis  -  loiig-tems  conçue 
du  Gceur;  et.  dés  -iumicres  de  l'iUnatre  ccrivoîn ',"ff  $ejf\  k' 
confirtuer  du  moins  les  quai i ter  solides  et  brillantes  qui 'le' ^ 
distinguent  de  tant  d'autres  soura*aiiis ,'  et  qu'il  a  su  cour 
server  sur  le  ti^inret  dans  l'agitation  de  la  yie  publique» 

1^  malheur  rend  toujours  respectable  r  il  fait  plus  ,  SI 
jette  uu  intérêt  pu?ltsa'nt  sur  cêiix  qu*il  aceable.  Les  grandes 
infortunes  soufloujôurs  imposantes;  et,  à  plus  cTùn  tilr^, 
V^u\euf'^è\SrKétaU6n(tûnvojàgé'à'^rùxtÙeSy  doit  attirer 
sur  ses  revers,  le 'respect  et  là  curiosité.  On  aime  à  retrouver 
dans  t^ê  narratioua .«impies  et  gracieuses,  cette  ingénuité^ ^ 
de  cœur,  ces  expressions  inspirées  qui  n*échappent  qu'aux 
belles  âmes  et  qui  décèlent  te  naturel  le  plus  heureux.  S'A 
nous  était  permis  de  nous  livrer  à  quelques  citations,  nous 
le  ferions  avec  d'uutaut  plus  de  plaisir,  que  ces  mérnoirés 
renfennent  des  passages  du  plus  haut  intérêt;  mais  les  limites 
rlroîles  dans  le-quclles  nous  sommes  circonscrits ,  nous  en- 
gluent à  renvoyer  le  lecteur  à  l'ouvrage  même,  il  aura  lieu 
de  se  féliciter  plus  d'tine  fois  d'une  circonstance  qui  l'adra 
forcé  d'avoir  vu  tout  par  lui-même. 

A  M.  le  réducteur  du  Journal  A . .  i^»... 

■  'Monsieur  ,  ! 

Le  globe  est  décidément  menacé  d'une  combustion  pro- 
cUaiue.  Partout  la  guerre  est  déclarée  aux  téuèbres.  L'edn^ 
nation  fiil' des  progrés  effroyables,  et  sa  lumière  s'insinue 
avec  l'air  dans  tout  ce  qui  a  des  pores.  Non  content  d'avoir 
soulevé  pour  Ini-même  le  voile  que  la  nature  avait  jeté  sur 
tons  ses  secrets  ,  Thomme  Semble  vouloir  faire  partager 
aes  découvert!^  sacrilèges  à  tout  ce  qui  l'environne,  il 
ii*est  pas  jusqu'aux  chiens  k  qui  il  ne  s'efforce  de  comoiu- 
niqner  son  intelligence*  Ces  quadrupèdes  ,  doués  déjà  d'un 
instinct  si  reconnu  ,  oui  maintenant  des  professeurs  qui  leur 


(  1)  fihaa  Bai.VDoar'  firèite,  llbraiivt. 


et  qui.  exercent  leur  ioieÏÏept 
Je  que  Vil  s'agissait  d^ea  faire 


i!  est 

privilège  de  conduire  son  maitfe.pu  de  ruiner  sa  maîtresse. 

Le  Cl oi fait-on  ?  des  instituteurs  die  cliiens  ont  érigé  en  mer 
thodé  la  bizarre  manie  d'^n&truirects  ^niu;iaux.  On  ose  même 
noiis  annoncer  en  termes  emphatiques  que  M.  R***prend  des 
pensionnaires  à  l'année,  et  qu'il  vient  d'établir  un  gymnase 
pour  ces  quadrooèdes  îutérêssans;  qite  toutes  les  semaines  il 
délivrera  un  bulletin  qui  informera  choque  particulier  des 
progrès  de  sontchieo  ;  qu'à  la  fia  de  chaque  anuee  il  distriknera 
des  prix  couvenables  au  goàt  d«  ses  jélèves,  et  proportionnés  à 
lenr  Write.  Cast  vraiment  un  attentat  sans  exemple  que 
d'employer  de  telles  locutions  pour  un  pareil  objet!  Que 
,dirait-oQ  de  plus  pour  des  fils  de  maison  qu'on  éle;ve  dans 
les  collèges  les  plus  respectés  !  . 

Hier,  après  avoir  lu  quelques  lignes  du  prospectas  de 
M.  R**^,  et  croyant  qu'il  était  question  d'un  pensionnat 
poîjr  Ie<  jeijhës  gatis,  je  me  présentai  chez  ce  professeur  de 
chiens  :  quelle  fut  ma  mystification  ,  monsieur  ,  quand,  par- 
'venu  daiis  la  cour  de  ce  chef  de  limiers,  je  me  vis  eolouré 
d'une  méuté  qui  s* exerçait  à  me  sauter  au  camail ,  et  à  me 
flairer  les  molfets.  Déconcerté,  effrayé  même  de  ces  démons- 
trations hostiles  ,  je  demandai  à  M.  R'*'**  oh  étaient  sef 
élèves  et  ses  classes.  11  me  répondit  que  je  les  voyais.  Je* retirai 
le  prospectus  de  ma  poche  ,  et  j'eus  la  confnsion  de  recon- 
naître en  le  lisant .jusqu'iin  bout,  qu'au  lieu  d'un  pensionnat 
de  jeunps  gens,  M.  R*^*  ne  tenait  qu'une  institution  de 
çliiens.  Je  m'en  allai  précipiliimment  cacher  mon  trouble  et 
mon  dépit ,  dans  un  café  voisin  oii  j'ai  rédigé  à  la  hâte  cette 
lettre  que  je  vous  prie  .d'insérer  dans  votre  plus  prochain 
.  numéro. 

Ah  !  monsieur  le  Rédacteur,  si  l'on  prend  un  aussi  grand 
soin  de  l'éducatiou  des  bêtes ,  que  serous-nous ,  vous  et  moi , 
dans  dix  ans  d  ici  ! 

J'ai  l'honneur  de  vous  saluer. 


tk^m%^f¥%/%m 


DIALOGUE. 


Demande.— A  quelle  sauce  UM.  les  bon$  hommes  man- 
geront-ils le  poisson  ? 

RÉPOifsc«  «^  Je  l'ignore  ;  mais  ils  seraient  bien  embarrassés 
de  le  manger  à  la  sauce  piquante  ;  ni  même  eu  gros  %e\. 


(a 

I 


n.  Quel  poi<ion  mangeront  H  M.  I«s  tons^homwes  ? 

R.  Une  ecrevisse  ou  un  homard. 

D.  Y  aurait-il  pins  d*avant;ige,  pour  la  société»  à  maoger 
un  homard  qu'une  ecrevisse  ? 

R.  Oui ,  parce  qu'en  partageant  le  homard  entre  tous  les 
membres  de  la  commnnauté,  MM.  les  censeurs  poufront 
•*en  appropi  icr  les  ciseaux* 

D.  De  quel  vin  boiront  MM.  les  bons^kommes  7 

R.  Du  vin  de  Nuits. 

D.  M.  le  docteur  Pariset  est-il  hon-homme  ? 

B.  Non  ,  mais  c'est  une  bomie-femme. 

D.  M.  Pariset  a-t-il  appris  le  secret  de  guérir  de  la  pe^te  ? 

R«  Oui ,  et  il  Ta  gardé  «  qnoiqu'il  aime  assrz  à  parler.  Mais 
on  dit  asses  généralement  qu*â  lui  seul  il  vaut  tout  un 
cordon  sanitaire. 

D,  Comment  noromei-vons  le  nouveau  journal  qui  pa* 
ratt  ,  et   qui  remplace  Vimpartial  qui  disparait  ? 

R.  Ce  nouveau  journal  se  nomme  VEclaity  comme  la 
diligence  de  la  rue  du  Rouloy. 

D.  Y  aurait-il  quelque  rapport  entre  cerUins  journaux 
et  les  diligences? 

R.  On  prélond  qu'il  y  en  eut  naguère»  entre  leurs  rédac- 
teurs et  I  administratiott  des  postes. 

D,  Quelle  est  la  manière  la  plus   sAre  de  s'entendre  7 

R.  C'est  de  se  comprendre  .«ans  $e  parler. 


MACEDOINF. 

—  Un  monsieur  qui  s\hêttule  GODKLÏER  ,  s'est  /*/*/  rcrire 
une  lettre  qu'a  inséne  le  Journal  de  Rouen ,  pour  lui  a/ïir« 
mer,  ainsi  qu'à  ses  nombreux  lecteurs  ,  qu  il  n'ost  entré 
dans  aucune  souscription  du  genre  de  celle  que  nous  avons 
publiée.  Nous  nous  plaisons  à  le  cm i fier  aussi  ponr  dissiper 
les  allarmes  de  ce  bon  monsieur  (lODEUEIl  ,  et  nous  irons 
loéme  jusqu'il  reconnaître  que  le  sieur  GoMlivr ^  porté 
sur  notre  N".  du  16  mats,  est  un  grenadier  d'Vve(r>t,  dont 
nous  avons  la  signature  »  et  qui  ne  doit  pas  ctrc  peu  flatté 
de  n*étre  p/^s  conTcudu  avec  son  homonyme  de  houen ,  qui 
ne  voit  dans  trois  mi^Pe  de  ses  concitoyens  que  des  rn/temû 
de  tordre  et  de  la  Wgilimité» 

-—On  lit  dans  le  Journal  tVun  obsers^ateur  ^  imprimé  eo 
\1\ù  y  l'dueciiote  qui  suit: 

«  Plusieurs  traits  de  bienfesance  font  bcanconp  d*honneur 
au  caractère  tolérant  du  St. -Père.  On  r.ip])orle  qu'ayant 
surpris  un  jeune  enfant  qui  peignait,  et  dont  l'ouvrage  lui 
parut  niarqurr  Ju  talent,  il  rassura  sa  timidité,  et  lui  dit 
qu'il  voulait  lui  donner  une  place  dans  1rs  éiè\cs  du  collège 
romain.  A  quoi  l'enfant  répondit  qu'il  ne  pouvait  profiter 
de  la  bonne  volonté  flu  poniife ,  puisqu'il  était  protestant.  » 

<«  J'aimerais  mieux  que  vous  fussiez  catholique,  répliqua 
»  le  St.*  Père;  mais  la  peinture  n'a  rien  de  commun  a^ec  la  re- 
1»  ligion,  et  votre  culte  ne  doit  mettre  ancun  obstacle  à  ma 
»  bieo£«*>aiice  à  votre  égard  «   » 

Le  jeune  protégé  se  rendit  dans  peu  de  tems  digne  des 
augustes  bontés  de  son  bienfaiteur,  et  se  fit  connaître  avec 
avantage  p^irmi  les  artistes  ,  sous  le  nom  de  Léonard  Vis^ 
cnii.  La  religion  qui  s'était  manifestée  à  lui  sous  des  traits  si 
sublimes,  lui  païut  la  pins  belle  et  fa  plus  vraie;  il  ne  tarda 
p»%  à  »'y  fane  initier  ;  et  le  Saint-Pèro,  dans  les  mains  duquel 
il  voulut  ahjiiri*r,  répétait  en  bénissant  son  jeune  néoplutr  : 
»  Noi'a  coinnir  on  fait  dfs  callioliqurs.  »  Ce  digne  pontife 
po^s«''(ljt  rn  plffi  le  vrai  secret  du  prosélytisme  :  tolcr^uce 
et  bunti  «afi<.e. 

— M.  l>i:oît  '^f  irhel ,  cditenr  responsable  da  articles  Cho' 
colut  et  Anii^liltiiteux  du  Courrier  de  Brest  ,  fait  main- 
tenant pi«'cê(]cr  son  nom  du  nmt  Saint  tX  de  la  pnrticult 
De  :  ainsi,  AU  lieu  de  M.  Benoit  Michel^  ce  baD<  hr!-Pança 
di>  Di'i-Quciioites  dff  la  Quotidienne  ut  s«  uoumiie  plus 
^Mc  M.  De  Saint'MiLheL 


—Un  plaisant  ronlail  qu'au  lien  da  dirt  1  V^mà%à€*ê 
reçu  h  l'académie  ,  on  t'exprimât  ainri  1  M»  WtUà  é  iÊÊ 
part^Li  l'i^cadémie.  Do  aulre  •  ioutiM  fAlU  ftlWifMl 
dire  :  JB.  un  tel  a  été  mené  k  |*«-^'    - 


-^  ttl/iis^  des  autres  acidéniief  «t  qM  In 
a!occnmu1«nt  pendant  les  vacancea ,  toot  Ml  te 
pour  le  aecrétai^  x  on  ne  sait  pas  tncort  ti  Ti 
certains  membrvi  de  TAcadémie  Française  »  pour  wm  fmWÊtè^ 
le  proHt  des  séances ,  fera  déroger  à  ce  lédcMeal,  Gi  i^  • 
rait  pour  M*  d'Alembert  un  accroîséement  depl«a4r  %Mi  ! 
livres  de  revenu.  » 

(  Mémoireg  pomr  servir  à  IRisto^rm  de  Im  EépmUtl^  im    < 
Lettres  en  France  ^  toaia  TIII.  ) 

Du  temsile  d'Alembert  »  l'académie  coBBMiiail  àSjfk  tmimê 
on  le  voit  l'usage  des  jetons  ;  laaif  elle  D*«¥ait  |ei  leflHl 
encore  à  ce  qu^il  parait  le  titre  des  owrages  MAr. 

—D'après  une  ordonnance  de  la  congréfitîoa  dci  fc—M 
lettres  ,  on  ne  nommera  plus  le  président  dea  boM  hevHI 
que  sa  bonhomie  Ai,  le  président ,  k  peu  prêt  am^mamtêà 
sa  hautesse  pour  désigner  le  grand-Turc. 

Dans  la  prochaine  séance  de  cette  société  sevavie ,  V.ltt» 
celot,  rapporteur ,  prouvera  dans  set  conclaaiolia  qpe  TeilMe 
n'est  p7S  un  poète. 

M.  de  la  Menée,  dans  une  jérémiade,  démoaftffÉ  ^ 
Féné^on  était  un  hérétique. 

M.Hugo  ft^ra  voir  jusqu'à  l'évidence  y  que  lui,  M.  fti|^» 
et  son  frère  Abel ,  sont  les  deux  seuls  poètes  viTeiM- 

M.  A.  Martn  se  propose  aussi  de  soutenir  môdisMMWt 
qu'il  a  hérité,  en  vertu  d'une  disposition  lesUmeatafct «  di 
tout  le  génie  de  Bernardin  de  St.-Pierfe,  et  ^v'îl  caj^ 
porté  pour  un  quart  dans  la  succession  future  de  M.  de  CL«. 

La  séance  sera  terminée  par  la  lecture  d'une  oraiiMi  Jtaft 
bonhomie  M.  le  président ,  et  dans  UqucMe  ce  sarMt  \m 
homme  demandera  le  rétablissement  de  la  toi 
et  de  l'usage  des  couvre-lumières. 


—  Un  artiste ,  qui  a  fait  faire  déjà  des 
à  l'art  de  la  coiflure  humaine  ,  se  propose  clê 
traité ,  avec  ce  titre  :  de  Y  Esprit  tles  t^rrtHfmês  .  «^  ^*»* 
sidérations  sur  l'état  des  Penuque*  en  AraircM.  L'mM 
examinera  dans  cet  ouvrage  scientifique,  les  ■leym  • 
Coordonner  les  physionomies  et  les  coilTures  *  c'est-à-«Bi»t  * 
coiffer  chaque  léle  selon  son  genre  et  son  eipressie»^  l.^ 
s'attachera  surtout  à  démontrer  les  incouvéniens  m*9  f 
aurait  à  placer  de  vieilles  pernaques  sur  déjeunes  imst^t 
yice  versa.  Le  prospectas  qui  annonce  ce  précitum  twii*» 
donne  par  anticipation  quelques  leçons  propres  h  fcwiy 
le  goût  drs  jeunes  gens  qui  se  destinent  an  cnlle  te  cli* 
veux ,  et  à  la  propagation  des  sainrs  doctrines  de  la  ftiflMi 
Les  physionomies  les  p'us  connues  sont  celles  qu'il  •  •* 
devoir  choisir  pour  indiquer,  par  quelques  exemiiies  flî*^ 
Guliers  ,  \e%  notions  générales  qu'il  >e  propose  de  èé\0  ■■ 
dans  son  Esprit  de  Perruques.  Voi\i  comme  »l  pr 
doivent  être  confiés  les  personnages  dont  bous  alloas 
les  noms. 


M.  De  la  Menée , 

I/einpereur  de  Maroc , 

M.   tou.  .  .,  seigneur  de  l'Ardiualie, 

M.  De  la  D , 

l.e  bel  a>tre  des  Nuits  > 
Le  Père  l'Attrape , 
Le  Grand  Turc  • 


en  perruque  k  ta  Fam^Êm^  ^ 
à  la  HavidNl^ 
en  crapeai- 
en  faux-le«fA 
eu  repentir, 
eo  tire<Ao«cfei^ 
à  la  SjOm. 


— Le  Pilote  annonce  que  Te  Drapeau^Blane  ftyi  <» 
plutôt  gagne  M.  Marlainvi'Ie.  Ce  respectable  homme  *  **• 
passi*  à  la  Quotidienne^  comme  si  celte  deroicre  o*éiail  |V 
déjà  asses  sale  sans  M.  A.  Martaiaville» 


j 


^^t^Jùurnùt  de  £?  WMMnmnéâ  mrts  avofr  p»rM  âVins 
ffjke  qui  a  ea  Ire'n  au  théâtrf  de  Marseirlc,  appelle  de^  coups 
dp  canne,  ^  dt$  cot^s  de  poing  ^  de  U  modération  et  un 
triomphe.  VonêcoQYenons  qàe  Q*eêt  en  effet  de  la  modération 
àe  oroclMtearsy  et  un  triomphe  de  porte-faix,  r^ous  enga- 

'  geont  le  Journal  de  ht  MétUtérannée  à  consacrer  un  poème 
to  huit  chants ,  à  la  gloire  pvgni^pw  de  ces  kéroïqueâ  bo- 

^lèofiy  fi  dignes  dés  phocéens,  leurs  ancêtres. 

^-Le  pnhiic  est  prévenu  Cjue  •  4^00 r  exprimer  la  nullité 
de  quelqu'un.,  on  ne  dit  plus:  Oest  la  cinquième  roue 
d'un  carrosse.  Rien  n'est  plus  utile  qu'une  cinquième  rone, 
qpand  la  quatrième  Je  brise  ,  parce  qu'alors  on  n'est  pas 
obligé  de  s'arrêter  i5  ii  16  heures  pour  en  faire  faire  noe 
neuve. 

— »Nons  possédons  à  Rouen  une  ou  deux  fontaines  qui  ont 
le  «précieux  avantage  de  ne  jamais  donner  d'eau.  Un  ivrogne , 
en  passant  devant  l'une  délies,  s*écria  :  Fontaine ^fe  ne 
boirai  pas  de  ton  eau  I  Cette  paraphrase  du  proverbe,  nous 
a  j^m  fort^appHcable  dans  ce  cas. 

—  Une  lettre  de  ^ildebausent  raconte  l'événement  sui- 
Tanty  arrivé  le  2  mars. 

Il  est  d'u^ge  de  ne  faire  les  enterremens  que  le  soir  à 
X.  la  nuit  tombante ,  et  même  plus  tard  ,  à  la  Jueur  àe%  lan- 
ternes. Dernièrement ,  lors  d'un  de  ces  convois  nocturnes , 
qui  était  celui  d'une  pauvre  femme  ;  dès  qu'on  eât  mis 
le  cercueil  daos  la  fosse  ,  on  /aperçut'  qu  il  était  sou- 
levé avec  bruit,  et  l'on  entendit  même  quelques  gémisse- 
meos  sourds.  On  ne  douta  pas  que  la  femme  ne  fût  encore 
en  \ie  et  qu'elle  ne  s'agitât  dans  les  limites  de  son  cercueil. 


(S) 


On  se  hAté  de  l'ouvrir,  mois  tons  .les  aisutatoi  se  c«it^ 
vainquirent  que  la  femme  était  réellcm^^nt  morte  ,  et  Von 
remit  la  bière  dans  la  fo$se  ;  anssi-«t6t  même  aattnvemaDt  et 
mêmes  soupirs  que  la  première,  fois. 

Lar  frayeur  s'empara  de  tous  les  assistaiis  ,  qui  ne  doa« 
tèrent  plus  <|ue  le  Corps  renfermé  dans  le  cercueil  iït  fût 
encore  anime* 

On  appela  un  charpentier  ,  qnî  uvart  nfie  /^ande  re-' 
nommée  d'intrépidité,  f^lni-ci  ayant  onvert  de  nouveau 
le  cercueil  et  reconnu  que  la  femme  était  réellement 
morte,  résolut  d'examiner  la  fosse ,  et  trouva  qu'un  homma 
ivre  y  était  couclié«  C'était  un  jeune  homme  qni ,  eti  tra- 
versant le  cimetière  ,  était  vraisemblablement  tombé  dans 
la  fosse  ,  d'oh  son  état  d'ivresse  l'avait  «mpêché  de'  aa 
relever  ;  et  qui  avait  ainsi  courn  le  risque  affreux  d'être 
enterré  vif  y  sans  qu'on  pût  savoir   ce   qu'il  éuu't  de^ao. 

—  On  ne  sait  pourquoi,  depuis  quelques  jours,  on  n'eti* 
tend  plus  nommer  la  moutarde  de  Dijon  que  la  moutarde 
après-diué. 

•—  Quatre  étrangers  ont  fait  dernièrement,  chea  Routoure, 
restaurateur,  un  diné  dont  la  facture  s'est  élevée  à  tlSj 
francs.  Ce  repas  a  duré  depuis  quatre  heures  de  l'aprè^* 
midi  jusqu'à  cinq  heures  du  matin.  On  voit  que  ces  mes« 
sieurs  tenaient  plus  à  ob^^rver  l'unité  de  lien  et  d'action 
qne  celle  de  temps.  Nous  ne  savons  pas  à  quelle  tiation 
ils  ont  l'honneur  d*i%i7partenir  ^  mais  nous  pouvons,  sans 
nous  conipro4nettre ,  asssurer  qu'ils  sont  de  l'espèce  des 
%H:ntrus.  L'un  d'eux  disait  même  en  mauvais  français  y  qu'ai 
tab!e  il   était   dnus   son  centre^ 


ommxa  d  ^^W^n$ittc. 


PORT  DE  ROUEN. 


CiriRGEM£!Va  ET  RÉCLAMATIONS. 

^^GrargeIi.  du  sloop  V Angélique^  c. 
Samson ,  v/de  Caen. 
Courtier,  M.  Lucet« 

Re'clamateurs  fM^, 

Huile   de  rebette  et   colza,  —  Crevel  et 

compagnie. 
f^CwAtiG.  du  brick  le  Messager  c.  Va- 
gnon  ,  v«  de  Bordeaux. 
Courtier,  M.  Lucet. 

RéclamateurSy  MRf. 
Bois  de  Csmpêche  et  jaune.— «-Liard. 
Vin. — Veret  Lehaitre. 

(I^Chargem.  du  sloop  le  Snint-Paul  ^  c. 
FlamlM/t ,  ven.  de  Cherbourg. 
Courtier,  M.  Fauqueuz. 
Soude  de  varc*.k. — A  ordre. 
y^CHARCEM.  du  siooi-i  le  Succès  j  cap\ 
Delpirrre  ,  v^n.  de  Dunkerque. 
Courtier,  M.  Fauqueux. 
Houille. — A  01  :^re. 

y^liO  sloop  les  Deux-- Amis ,  de  Rouen, 
de  23  tonrif.'ïUTi  ,  cap.  Gardin  ,  ven.  de 
*     Barfleur» — Courtier,  M,  Orford. 

S4»<>oo  kiU  soud  !  brut  de  Yareck. — Pour 
M.  Caamoui. 


fl^CnARGKM.  de  la  gribane  la  Blonde^ 
de  45  tonn.,  cap.  Anzou  ,  v.  du  Havi*e. 
Courtier,  M.  Orft)rd. 
336o  planches  de  sap. — Â  ordre. 

fll^CnARGEM.  do  chas«e-roarce  la  Marie^ 
Rolandinej  c.  Juvouraj-j  v.  de  Riberou. 
Courtier,  M.  J-  Pellecat. 

RéelamatturSf  MM.  * 

40  fhts  vin,— Le  Carpentier  et  Ruflfin. 
l52  dito  dito.— 'Hesbert  frères. 

flC^CnARCEM.  du  chasse-mnrée  le  Bien-^ 
Aimé  y  c«  Loréaln  v.  de  Marennes. 
Courtier ,  M.  Pellecat. 

lySg  demi-hec.   sel,  pesant  70,744^11* 
Pour  M.  Beuvain  aîoé  et  comp. 

Mouvement  du  2  au  ^  avril. 

NAYIRKS   ENTRÉS. 

Le  sloop  l'Espérance,  de  48  tond.,  c. 
Leyasseor ,  ven.  du  Havre,  cb.  bois  de 
Cam pêche ,  sucre. 

La  goélette  l'Union ,  de  7a  tonn. ,  c. 
Fardef,  de  7a  tonn.  ,  veo»  de  Bordeaox  , 
ch,  eau-de-vie  f  vinr 


La  galiotte  la  Louise ,  de  1 7g  tonh. ,  4^' 
Pattin,  V.  dé  Croisic,  ch.  sel. 

Le  dogre  l'Hirondelle ,  de  100  ton. ,  c. 
Topsent,  v.  du  Havre,  ch.  bois  de  teiiH 
ture ,  plomb. 

-  Le  uoop  le  père  de  famille,  de  4^  tî, 
c,  Dnpin,  v.  de  Honfleur,  ch.  de  cidre. 

Le  sloop  l'Aimée  ,  de  19  ton.  ,  c.  Lan« 
glois  ,  V.  de  Honfleur,  ch.de  cidre. 

Le  lougrela  Virginie,  de  75  ton. ,  t, 
Coste  ,  V.  de  Bordeaux  ,  ch.  yin, 

la  i^aliote  les  Deux*Sœurs-Unies ,  de 
66  t. ,  c«  Varet,  v.  du  Havre,  ch.  ean^ 
de-vie. 

Le  ch.-m.  l'Heujreni^HasarJ,  de  70  I  , 
c.  Couillaud ,  v.  de  la  Rochelle ,  ch.  ean« 
dc-vi<». 

Le  brick  le  Coureur,  de  68  ton.,  c, 
î^oiitin,  V.  de  Libourne ,  ch*  d'eao-de* 
vie  et  vin. 

La  galroCe  l'Aîmée-Ronorine  ,  de  g\  t., 
c.  Hubort,.v.  du  Havre,  ch.  boi^sdesap» 

Le  lougre  la  Cécile ,  de  65  t.  ,  cap. 
Brixard  ,  v.  de  la  Rochelle,  ch.  d-'eau-de* 
vie  et  \in. 

La  gnliote  oTdemboorgeoise  Adefgandr, 
de  36  toim.  ,c.  Huslede  ,  v.  d*^Hambourg, 
ch.  de  pluof>es ,  enn  ,  sine,  cuirs. 

Le  sloop  rÉspoir  ,  de. 2^  tonir.  .  r^rf^ 


Oofny  9  V.  de  Loodrei ,  ch.  de  plomb  , 
fer  blaoc. 

Le  sloop  le  Saial*Joiepli,  de  39  ton. , 
c.  Lenioine,  v-  de  RoUerdaui ,  cli«  de 
céruM ,  acier, 

7IAVIIIF8  BXFÉDItS. 

I«e  sloop  la  Charité ,  c.  Roussel ,  ail.  à 
llonfleur,  cli.  de  plâtre ,  fûts  vides. 

I^  sloop  rAli'iandre,  c.  Roussel,  ail.  à 
Hoafleur,  ch.  de  plâtre  ,  fats  vides. 

Le  sloop  la  FraDcine  |  c.  Renault  «  ail. 
au  Havre,  sur  lest, 

lie  sloop  le  Saiiit-Douiiuique«  c.  Dubos , 
ail.  au  Uavre  ,  sur  lest. 

Le  brick  le  Jules,  c.  Allaioy  ail.  à  Bor- 
deaux, sur  lest. 

Le  brick  anglais  Firmes-et-Mary,  c.  T. 
YouQg,  ail.  à  Newc-istlc,  sur  lest. 

1^  cbassc-inarée  l*Aiiiiable-Victoire,  c. 
Legloalicc, 'lil.  à  llordeaux,  sur  lest, 

l^e  sloop  la  Pdix,  c.  Hochet ,  ail.  Dieppe, 
du  de  plâtre. 

Le  sloop  riiulalîei  c.  Desiaares,  ail.  au 
liavrc ,  sur  lest. 

PORT    D'J   llAVBK. 
Mouvement  liu  2  an  5  a^*riL 

KAVIKKS  K^'TKLS. 

I^  brick  américain  Cliarlrs,  c.  .Soulé  , 
V.  deSavannak,  ch.  de  coton,  cafJ. 

I«e  brick  .iniéricain  Iaicy  ,  c.  Sochard  , 
V.  de  Ca  m  pêche  ,  ch,  de  cot  m. 

Le  trois-niât»  nniéiicain  Milo  ,  capit. 
Woodbi-y  ,  V,  de  la  ^ou\elle-0^icttlJs,  ch. 
de  coton. 

1^  trois-mâls  l'Alexandre ,  c.  Martin  , 
V.  de  la  Nouvelle-Orléans,  ch.  de  coton. 

Le  pn^uebol  anglais  Fiiiice-Cuhourg  , 
c.  Page ,  v.  de  Souihauipton  ,  avec  pasiiu- 
gers. 

NAvihts  FxrÉrif  S. 

T^  f(.iliote  riioitense  ,  c.  Desniclliers  , 
ail.  à  Itouen ,  ch.  de  savon. 

Le  dogre  l'ilélrna,  cap.  Falonie ,  aII.  à 
Dunkenjne,  ch.  de  )K)l.i»2ie.  1 

I^  sloop  PAdéluid;*,  cap.  Vivien  ,  ail.  à 
Caudehec  ,  cli.  de  pbndifs. 

fi  o  tes  (Ils  l'en  tri  ncueiilin  à  la  ùouss,^ 
du  pmn-'vr  /^itiV. 

200  balles  ro!on  Mar.-ignan,  1  f.  G5,  acq 
100  dtlo     duo     tjeorgie,  i  f.  ib  i/.ifd'* 
aT»  bariîs  pot.s^e,  ii  70  fr.  dilo. 

5  suions  coi  iit*iiil|p,  û  .'8  fr.  Oo  c  dito 
5i    boucau!>   1^  iîriç-»n>  café  Havane,  à 

I  fr.  6"»  r.  ,  en    cnli«»pôl. 

r»'3  saci     dito     d:to,     à  1  fr.  5or.  dito. 

ai»7  dito     dito     dito,     a  1    fr.  .|r»i:.  dito. 

27  r;ti»M-s  thé  Hav^weIl,  j  f.  7 fie.  dito. 

a  dito     dito       ditu  ,     3  f  80  c.  dito. 

POKT  DK  O'irXKI'.K'  F. 

Du   2   tiii    >    .^vril. 
Sont  uti.\'t'<  lie  i'iUrqàt'r  ; 

T.e  l>iM  k  |t*  (!(i:iiif>,  (,ip.  Loloue  ,  ail. 
à  ]li«  -t .  I  II.  •!«■  c:r«^^  lioi». 

Lr  lirj  k  ripti;:;--nie ,  cap,  C.inolro , 
a\\.  .1   Mf'i-I.lit  ,    I  II.    de  pUire. 

|.«»*îoi  pr\iin.ililf-f.*)ms«',c'ap.  Ilrberl, 
ail.  à  <i«iiii<*wl!i* ,  ch.  di*  r«Vs  \ide5. 


(4) 

PORT  D£  CHËRCOtIRO. 

Le  28,  a  été  eipéJié  : 
I^  brick  le  Grand-Thomas,  cap.  Her- 
vieu  y  ail.  à  la  Guadeloupe. 

POKT  dp:  NANTES. 

Eit  entrt^  un  cette  rtVirr^ .  —  le  a6  , 
le  Président,  angl. ,  cap.  David  Jones, 
ven.  de  CardilF,  ch.  de  fer  et  charbon 
de  terre. 

Sont  sortis  : 

Le  a4  f  l'"*  ^'OiQCte ,  cap.  Caniîo  ,  ail 
à  la  Guadeloupe  ;  —  le  Bacchus  ,  cap. 
Rondenel;  —  les  Amis,  cap.  Aiiger  ;  — 
et  les  Deui-Aïuis,  cap,  Mousnier  ,  ail. 
à  la  Marinîqne;  — TA;;  aée,  cap.  Rabot, 
ail.  à  Bordeaux  ;  —  la  Jeune-Denise  ,  cap 
Seré  ,  ail.  à  Calais  ;  —  Thlvêque-de- Mou- 
lins ,   cap.  Pinson  ,  ail.   à   Rouen  ; 

Le  7.5  ,  r  Alcyon  ,  cap.  May  et  ,  ail.  à 
(iranvillc  ;  —  l'Heriaine  ,  cap.  I^enindre  , 
ail.    à   Vannes  ; 

I^  aC  ,  la  Jarobina-Aarstad  ,  norwc- 
gien  ,    cap.   Da\id!»en  ,   ail.   à  Anvers. 

Expéditions  levées  à  la  douane» 

Le  16  mars  ,  le  Saint-Eutrope  ,  cap. 
Nadeau  ,  ail.  à  la  Rochelle  ;  —  la  Sophie  , 
rnp.  Jouhert  ,  ail.  à  Roc  h  r  fort  ;  -^  le 
(!lis>on  ,  cap,  Hervé  ;  —  le  Victor  ,  cap 
(tarnier  ;  —  TK^pérance-en-Dieu  ,  cap. 
Baudrier  ;  —  le  i)o:i-de-Dicu ,  cap.  Lan- 
celoC ,  et  la  Louisc-Liicile  ,  cap.  Joumeau  , 
ait.  à  Bordeaux. 

Le  a7,   a  été  expédiée  : 

La  goélette   TAiiiiahle  ,  cap.  Durand  , 
ail.  au  Cnp-Vcrl.  (Cotte  goélette  était  *or- 
ti«*  de  la  rivière  ,  mais  elle  e.sl  rentrée   à 
Nantes  pour  cause  d'avaries.) 
PORT    DE   LOUIENT, 

Le  a*»,  est   entré  : 

le  ti  01»- mât  s  anglais  Ladv-Camphell, 
rap.  Px-athain  ,  ven.  di>  Londres  ,  ail.  lu 
Bengalf*. 

PORT    DE   MARSEILLE, 

Le  ?5»  est  entré  : 

Le  5)iir<  ê$,  cap.  Robin,  ven.  Je  Cher- 
bourg. —  En  quarantaine  ,  la  goélette 
.ifiK'nc.'iini*  .\tiiore|,  cap.  M  Wultriman, 
\ri».    de  Tonton. 

N  WIRKS  k  ArFRl'TKR  AU  HAVRE. 

  affvvtvr.  —  Le  hfau  brick  américain 
HI-:SPhK,c.ip.  Ilibliaid.du  port  d*e:i. 
\iion  iKo  to'iiip^iux.  S*:.drr>.srr  à  1\IM. 
L'true  et  i'aliner  ,  ou  an  bureau  des 
Courtiers  angl:ii«. 

Piiur  telle  deuinat'.cn  que  l'on  vaudra. 
—  Le  |)e?n  Iroi^-inà'^  aiuéricain  .AL1)K- 
lîARAN,  du  port  lie  o(iS  tonneaux,  i  ;i|). 
Cvril  Martin  ,  aniv.ml  de  4)h.'irle»lon. 
^ddiessor  à  MM.  Thun-t  et  cnuip. ,  ou 
au  bureau  do»  (iourtieis  anglais, 

gig*"^f^™»'^i^pwwif'    ■■■■  ^r^^^^^^p^»^aËHw^ 

AVI.-. 

M*.  70.  —  l'jfp  m  iif'in  •!'Flhriirvi>nljnt  quitter 
Irt  aflairfs  ,  a  liiniiririir  Jr  |iir\rnir  (lu'tlle  a| 
f  iivoTC  r't  ortie  %ille  uur  p.iilir  <Irl>i.i|>»  tl*l!.ll>cQf,  j 
|.<>ii%irr«  rt  Srd.in ,  q>i'' lie  oITir  -a  tnnie  |i'»iir  ■ 
rmi  au  li-  »i<»ii«  du  coum,  à  piix  lîke,  en  gru»  et  ■ 
eu  (li'i^il. 


learat  m  qmi  laar  eoavitsdra  •  par  pliM  amUr^ 
demi-pièce  et  conpoiu. 

Tous  eet  Dnpt  toat  garMtis  Uiato  «i  Ub^i 
cinq  quarts  île  laifect  mw  diCiaiiK  ibaMaanA 
leon  cheCs  M  plonbi  «  ce  qoî  propve  q«'ib  MgtoM 
des  fabriqoes  ia4îq«cet  ei-kat;  aavMr  : 
Uiap  d'&ibeof ,  5|4  dm  Urge ,  boa 

■    tetot ,  belle  qu  ili lé ,  i i»LaffA|4C 

Idem  id.  5i4  **•  qoelilé,   foulé, 

tontes    coatenis,  • 16     al  à  iS 

Idem  id.  id,    t'*,  qasiité,  fottlé , 

Uine  fine,  tontes  couleurs,  à.  • .    ••     al  &  n 
Idem  id.  id.  double  broohe,  pour 

msntaanz,  bleu  et  anims  cois» 

leurs,  i ao     «ekti 

Idem  id.  id.  i***.  qosL  ,  laioe  »a- 

perf  ,  façon  LnoTicrs  .  è sS 

I.oaviert ,  a*,  qualité  ,  à a4 

LoQTiers,  laine  sapcrtine  ,  couleurs 

à  leflrtt,  s So 

Louviers,  i^*.  qoslifé,  laine  nst- 

rinos ,  toutes  couleurs  et  coût. 

à  nifleti ,  s 34 

Drap  noir ,  f«ron  Sedan  .  5{\  ,  à. .    14 

Vériuble  Scdau  noir,  5|4,  s i5 

Idem ,  luiac  lioe,  4|3 ,  à au 

SédsD,  I''^  qnslite',  4] 3  ,  Uine  mé- 

riuoa  ,  à Jo 

Sedan,  1  ''^  qo^tiié ,  4|3 ,  laine  mé* 

linus  pare,   des  premières  fa- 

brir|aes ,  à S8 

Casimir* ,  RoTsIes  et  Urspa   de  dam 
couleurs,  snx  mêmes  coud. lions. 

Plus,  une  pjrii-  de  Msurlle  de  ■aatu,  el  ém 
Gilets  le!»  plut  luudemcs. 

Tonilra  prii  lixés  seront  marqués *eurl«i  psiun 
mAoïe,  en  chiffirs  connus,  de  msniifu  qui  ■• 
pourra  Atre  f.iit  iiurun  rabais. 

Le  niii|;.i«in  ett  ■ilué  rue  de  la  GnMSU-Uurlogv , 
n*    9'i  ,   su  rcz  de  cbausséc. 


ttàai 
•tAuS 

Mb  Sa 


3tui4u 
né  lê 
•ièa« 
•lèai 

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ecà  4u 


nOLRbE  DKP.VKtS,  D'HILR. 

Effets  Publics, 

Civo  p'iuR  rr.NT  ro\ SOUDES, 

Xtuitiancr  ilii  «,  Srpl    taii. 

78  f  80c  85  0  90  c  Sue  7JC  toc  fSu  70e  •$ 

60c  55e 

RE(nv\A!S.S.    DE    LIOriDATlO^p 

JiUittanrr  il»  n  liept.  ill,«. 

Erh.  du  aa  M^i»  181^,  fin.  8     «  pgf  40c  Soc 

I8a5.  -      9     4  VT«r« 
Idem  ^oxi5%Ti\i.s,  i8a4« 

4.NM-I1LS   DK    1000    KR,,    à    4    p.*   •/, 
Avec  lots  ei   prîmes. 

JimilMUir*  •!•■  Ikrrrmliiv   iIbi. 

io<  st'  5uc 

ACTIONS    tiV    LA    K4N0.    nR    FRANCE, 

JtMiiMooce  ils  Jaivier  i9iS. 


TIlfiATKK  DES  ARTS. 
(On  commencera  à  (î  heures  i/aj 

LA  CHXMUKR  A  COLCHEa . 
ou  uvi   DiMi-UiuRi   ai   Bieaiiifv. 
Opéia  en    1   actf,  de  Guencc. 
r.iclirh'ru  .  Al  .M.  Tcnar. 


La  l'trté  , 
Madame  de  Guis0 , 


V  ileilc, 
Mad.  Floriai. 


EnoLARD  E\  prossE , 

ou    lA     ^uIr    D'i-w    rA<i«caZT, 
disme  en  5  aciet,  J'AI'-KanJre  Ouval, 


L'OlîllS  RT  LK  P%rHA, 
vauil^vilic   coiiii'inr   et    noii\taii  m    1 
ilc  >ni.  Scribe  ri  V#«icr. 


acit* 


Ch.  BLOQLEL  ,  I.MPRiMELR  m  CAH.VCIKKKS  kt  f.n  TAILLB-DOUCF,  auE  Saist-LÔ  ,  iV  34,  pbû  li  PâLAif. 


VENDREDI. 


K*.  121. — 2**  A55ÉB. 

SlUXlàMX  TRXMBITR|« 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Cette  Feqille  parait  tons  les  joars.  S'adresser,  poqr  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  aa  Bureaa  de  la  N'acelle ^  Place  des  Girmes ,  n^.  48,  à  jRoaen. 
On  a*abonne  à  Paris,  chez  Beissot-Thivaes ,  rqe  de  Richelieu  ,gi^.  79.  —  Au  Havre,  cfaes  CaipaLLi,  rae  de  Paris.  —  Et.  chez  tous  \w  Libraires  et 
I>irecteirrs  dee  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbouneinrot  est  de  x5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Ronen ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


SUR  LES  ENSEIGNES. 


PREMIER   ARTICLE. 


Enseigne i  signe ^  marque,  iitdice  ;  nom  que  l'on  donne 
è  des  objets  ostensiblement  placçs  pour  faire  connaître  quel- 
que cbose  ;  mol  gëuérique  qui  renferme  aujourd'hui  de  nom- 
breuses espèces. 

L'art  de  tuer  les  hommes  ayant  précédé  l'art  de  les  enri- 
cliir  ,  les  premières  enseignes  furent  des  enseignes  militaires. 
D'abord  ,  simples  comme  les  premiers  moyens  d'attaque  et 
de  défense  ,  elles  cousislèreut  dans  l'exposition  d'objets  arbi- 
trairement choisis  ^  tels  que  des  végélaux»  des  animaux  ,  etc., 
à  quoi  succéda  bientôt  celle  des  divinités  et  des  choses  les 
pfus  révérées  p^nni  les  anciens  peuples.  On  se  fit  pareille- 
ment des  enseignes  des  principaux  objets  laissés  par  i'ennenii 
sur  le  champ  de  bataille, 

A  mesure  que  les  arts  se  répandirent ,  et  qne  le  goût  du 
taxe  se  propagea  ,  les  enseignes  se  ressentant  de  cette  heu- 
reuse influence ,  p^irurent  insensiblement  sous  des  formes 
agréables  et  plus  variées.  On  les  composa  de  matières  pré- 
cieuses. Elles  devinrent  plus  éclatantes  et  moins  fragiles,  et 
représentèrent  souvent  des  emblèmes  ingénieux ,  d'un  tra- 
vail.plus  ou  moins  fini,  oh  brillaient  Tor,  l'argent  et  les 
|Herreries«  . 

Ces  signes  publics  de  ralliement,  qui  furent  plus  souvent 
-encore  les  bauuières  des  rois  que  les  enseignes  des  peuples , 
•prirent  dans  les  états  libres  une  origine  bien  différente  que 
xhes  les  nations  soumises  au  despotisme. 

Par  exemple  ,  des  figures  symboliques  ,  tirées  des  prophé- 
ties de  Jaeob  ,  servaient  d'enseignes  aux  israél îles  ,  tandis  que 
les  grecs  ,  sur  qiii  le  merveilleux  a\tiit  moins  d'empire ,  se 
contentèrent  d'un  casque  ,  d'un  bouclier;  et  les  lacédémo- 
niens  de  la  lettre  initiale  de  leur  nom. 

Semblables  à  ces  peuples  timides  qu'une  aveugle  terrenr 
condamne  à  rendre  un  culte  à  leur  ennemi ,  les  égyptiens 
portaient  dans  leurs  triomphantes  enseignes ,  l'image  du  cro- 
codile, désolateur  des  irives  du  nil. 

Au  temps  ou  les  druides  entretenaient  parmi  le  peuple  ,  de 
superstitieuses  croyances  sur  les  serpeus  et  les  cdoleuvres, 
la  figure  d'un  serpent  brillait  sur  nos  enseignes. 

D'autres  idées ,  firent  composer  par  d'autres  peuples  des 
enseignes  mythologiques,  ornées  quelquefois  de  devises  ou 
d'inscriptions;  telles  que  celles  des  athéniens,  oit  Minerve 
•et  i'oliyier  offraient  le  symbole  de  la  sagesse^t  de  la  paix. 


Chez  des  nations  moins  pelicées,  les  emblèmes  partici- 
paient de  la  rudesse  de  leurs  mœurs.  Des  animaux  féroces  , 
comme  le  tigre,  furent  souvent  l'image  d'un  caractère  fa- 
rouche, et  d'habitudes  sanguinaires. 

La  force  et  la  valeur  des  redoutables  gaulois  se  lisait  sur 
leurs  enseignes  ,  dans  la  figure  d'un   lion  où. d'un  taureau. 

On  ignore  ce  qui  put  faire  prendre  aux  premiers  rois  de 
France  les  ignobles  crapauds  qu'ils  portaient  dans  leurs  en- 
seignes ;  auxquels  crapauds  les  rois  leurs  successeurs  substi- 
tuèrent des  abeilles  qui ,  à  leur  tour  firent  place  aux  lis ,  aux: 
croix  ,  aux  saints  ,  et  à  d'autres  objets  qu'on  adopta  succes- 
sivement après  les  avoir  rendus  vénérables  en  leur  accordant 
une  sorte  de  culte  religieux. 

L'aigle ,  symbole  de  4a  puissance  y  plana  long-temps  sur  les 
enseignes  des  perses  et  sur  celles  du  peuple  romain,  Chobie 
par  toutes  les  nations  jadis  célèbres  par  leur  empire  sur  - 
le  monde,  elle  n'est  plus  aujourd'hui  que  l'emblème  d'une* 
puissance  collective.  Elle  décora  les  enseignes  d'es  français 
dans  des  tems  de  splendeur ,  et  naguères  elle  était  encore 
parmi  nous  ce  qu'elle  fut  à  Rome. 

L'aigle  n'avait  pas  toujours  été  l'idole  des  Romains.  Avant 
l'opulence  de  la  république,  on  y  en  conservait  plusieurs 
auires  avec  une   égale   vénération^ 

Les  premières  enseignes  du  peuple  romain  furent  une 
botte  de    foin  au  bout  d'une  pique. 

Peut  être  une  botte  d'ail  au  haut  d'une  perche  servira- 
t-elle  bientôt  d'enseigne  aux  nobles  phalanges  des  ailliiH)res, 

On  connaît  l'histoire  du  fameux  Làbarum  ;  on  sait  que 
la  conversion  de  l'empereur  Constantin  au  christianisme 
est  dne  k  l'apparition  dTuue  croix  lumineuse  qu'il  vit  dans 
le  ciel  ,  portant  celte  inscription  :  Triomphe  par  ceci^  et 
que  dans  un  songe  il  lui  fut  ordonné  de  prendre  pour 
enseigne.  Le  mouograme  du  Christ  remplaça  donc  dans  le 
Labarum ,  l'image  des  dieux  du  paganisme  ,  et  retrempa  , 
pour  ainsi  dire ,  les  armes  de  Constantin  ^  qui  ,  de  même 
que  Clovîs ,  persécuta  ce  qu'il  avait  adoré ,  et  adora  ce 
qu'il  avait  persécuté. 

Clovis  ,  également  devenu  chrétien  par  miracle  ,  aban- 
donna ses  enseignes  pour  prendre  la  bannière  de  Saint- 
Martin  de  Tours ,  la  plus  révérée  du  tems  :  elle  était  bleue. 

Lonis-le-Gfos  adopta  celle  de  Saint*Denis  ,  sons  le  nom 
d'oriflamme  :  elle  était  rouge« 

Charles  VII  prit  pour  enseigqe  le  drapeau  blanc. 

Jean-Jacques. 


PORTRAIT  DU  SIEOR  MARÎN, 

GAGISTE  ET  TOUCnELR-D'ORGUIS  DANS  SON  ENFANCF  ,  A  LA  CIOTAT  , 
Par    Beaumarchais, 

n  II  auillf  la  jaquclle  cl  )cs  galoche*,  et   ne    fait  quan 
ftauide  I  orfîuc  au  préceptorat ,  à  la  censure  y  au  secréniritity 
el   enfin  .  à  la  Gazette ,   et  voih  mon   Marin  ,  Ip$    bras  re- 
trouMos  îuàr|u*au  coude  ,  el  péchant  le  mal  en  eau  trouble. 
Il  en  dit  lianlement  tant  quM  veut  ;    il   en  fait  sourdement 
Uat  qu'il    peut-,  il   arrête    d'un   rol4    les    réputations  qn'il 
déchire  de  loutre.  Censure  ,  gazettes  étrangères  ,  nouveHcs 
k  la  main  ,  à    la  bouche  ,   à   la    presse ,    journaux  «  petites 
feuilles  »  lettres     courantes    fabriquées  ,   distribuées  ,     etc   , 
et  tout  est  à  son  u^age.  Ecrivain  cloquent  ,  censeur  habile, 
gnsotier  véridiqn?,  journalier  de  pamphlets,  s'il    marche, 
il   rampe  comme  un  serpent  ;  s'il  kVlëve ,  il  tombe  comme 
un  crapaud.    &!)nfin  ,    se  traînant,  gravissant  »   et   par   sauts 
et  par  bonds,  toujours  le  ventre  à   terre ,  il  a   tant  frit  par 
set  jour nceji ,  que  nous  avons   vu   de  nos  jours    le  corsaire 
allant  à   Versailles  ,  tire  à    quatre   cheveanx   sur   la   route  , 
portant  pour  armoiries,  aux  panneaux  de  son  carosse,dans 
un  cartel  en   foi  me  de  bulFet  d'orgues,  une  renommée  en 
rhamp-de-gneule ,  les  aîles   coupées  ,    la    t«He    en  bis  ,    ra- 
clant de  la   lroui[>clle    maiine,  cl  pour  support  une  figure 
dégoûtée  ,    repré.<icntant    l'Europe  ;   le    tout  embras^ié  d  une 
soutanelle   doublée   de  gazettes,    et   surmonté  d'un  bonnet 
carré,    avec  celte  légende  à  la  houpo  :  {>tœS'à'Co\  Marin  1» 
(Healm  ARGUAIS,  IV*.  Mémoire.) 

L'auteur  dti  Mirtaf^e  de  F'^.iro  n'a  p^s  fn't  Vjl  le  portrait 
d'uo  individu  seul  ,   il  a  penit  toute  uue  espèce. 

LES  CA(;<)TS. 

On  trouve  dans  te  Bigorre,  province  cont igné  an  Héarn, 
une  espèce  de  peuple  dunt-l'originea  ,  niénic  de  nos  jours  , 
donné  lieu  h  df*  giandes  dissertations.  On  les  appelle  cngots 
ou  capots,  l>ari>  <pie!ques  anciens  livres,  ils  sont  qualifiés  de 
chrétiens  gi-zitain»  ;  ils  sont  ellcc&ivement  très-bouâ  chrétiens 
•  et  catholiques  ,  honnêtes  gens  ,  travaillant  biou  ,  toujours  dn 
métier  de  ch.irpcnticr  ou  d«'  tonnelier.  lU  ne  p.iiient  d'autre 
langue,  que  le  pilois  du  pays;  sont  beaux,  bien  f.iits,  et 
paraissent  sains  <*l  robustes  :  avec  rel.i  on  ne  c-onç(»it  pis  pour- 
quoi ils  sont  fus  de  tous  les  autres  habitans  ({ui  ne  veulent 
avoir  avec  eux  .incune  roTumnntcatîon  ,  si  bien  qu'iN  ne 
peuvent  vivr*»  l'I  se  maiier  q'i'rnir'enx.  Les  curés  sont  même 
obligés  de  b'ur  H  >iinpr  une  place  pirticulière  à  l'églisc  :  ils  y 
asfislent  à  tous  les  ofAces  divins  ,  mais  sans  aucune  commu- 
nication avec  1*»  reste  des  paroissiens;  ils  f>nt  leur  dévotion 
a  part,  el  à  d'autres  heures  Thévet  et  Belle  foret ,  auteurs 
du  lO*  siècle,  ont  partagé  l'opitiion  des  houifnes  de  ce  tems , 
qui  prétendaient  que  ces  gens  étaient  infects  el  puans  ;  qu'ils 
naissaient  tadns,  ou  qu'ils  le  devenai-^nt  aisément,  de  sorte 
qu'il  était  d  ii:^(*reux  de  les  fr<'>qiieiitrr.  Le  dernier  a  cru  qu'on 
les  appelait  ^•ll{:^^t^  ,  narre  qu  ils  étaient  les  resites  de  certains 
goths  qui  a\a:riit  été  bannis  de  TK^pigne ,  pour  avoir  con- 
tracté des  UKiladii*»  dangereuses  et  désagréables  ;  mais  de  Marca  , 
liislorien  du  Zi.'ain,  également  estimé  pour  son  éruJilion  rt 
ses  lumièie>,  léfutc  toulrs  !e%  opinions  de  Bellcforêt.  Il 
convient  qn'd'.-'i"  fi»i$  i!sont  pu  être  lépreux  et  pums,  mais 
il  s'iutirnt  qi/.iLJonrd'hui  il  sont  aussi  gains  que  les  antres 
Inltilans  do  lii^  >rre ,  cl  sur  ce  dernier  point  on  est  assuré 
qu'il  a  r.ii*oit.  il  )>ense  que  ce  sonl  des  restes  des  sarra«'in3 , 
qui,  âpre*  avor  conquis  l  E^p'g'ie ,  traversèrent  les  Pyré- 
iM-es,  p.is^rrr  if  rn  France,  s'y  établirent,  cl  furfiiit  vaincus 
par  Cliarlrs  .M.irtoî.  Oaoïquesouns  dVnlr'eux  n'ayant  pu  ou 
voulu  rentrer  en  l>p.i^iie  ,  ils  s'établirent  dans  le  Uéirn  ou 
le  Itgorre  ,  et  se  firent  baptis'T  ;  mais  on  les  souprauna  d'être 
clir  tiens  de  mauvaise  foi,  et  d'ailleurs  d'être  ladres,  et  de 
se  s'être  fail  baptiser  que  parce  qu'ib  croyaient  que  celte 


) 


saîote  ablution  les  gue'rîrait  de  lear  naladie.  D*«flb«fVt  ht 
vieux  chrétiens  les  sachant  circoncit,  a'obttinaieBt* à  croiff 
qu'ils  étaient  toujours  juifs  ou  mahom^tani  daoi  rime.  Cctt 
pour  cet  eiïet  que  les  peuples  du  Bigorre  demandêreol  m 
états  de  le?  forcer  k  porter  une  marque  particoliêre ,  aa 
moyen  de  laquelle  on  les  reconnût  ;  maïs  cette  deioasda 
fut  rr jetée  :  cependant  la  hatne  «renfle  contr*  tnE  a  Co«» 
jours  subsisté  |  et  subiiite  encore. 


PETIT  DIALOGUE  DE  FAMILLE. 
T?Epwt<e,  —  Ne  diles  donc  pas  ça  ,  Monsieur  ! 
D  Epoux.  —  Pourquoi ,  Madame  ?  Si  ces  cLoset  hmiI  ti 
je  ne  vois  pas  de  raison  pour  laquelle  Je  ne  les  dirata  bm. 

lé  Epousr,  —  Non  ,  Monsieur  ,  quand  ces  choses  senÎMi 
vrûi  *s  ,  on  ne  les  dit  pas  ,  on  se  les  sotyljfle. 

D  Epoux.  —  Que  se  «ouftle-t-on  ?  Des  mots*  Non ,  Hada^t 
aujourd'hui  on  ne  se  sonl/le  qu^  les  places 

///'>Of/5tf. —«Voila  encore  des  cnoses  qu'il  ne  faot  pas 
dire.  Vous  êtes  d'une  indiscrétion  ,  et  encore  devant  cas  e^ 
fans...» 

L'Epoux  — Mais,  qnand  vons  ne  dirîei  pas  devant  cet 
enfans  que  vous  n'avez  pas  pensé  à  leur  préparer  à  déjeAner  • 
cela  les  eropéchera-t-il  d'avoir  faim?  Vous  êtes  plaisante  avec 
votre  réserve  et  voire  disert- tion  ! 

U Epouse^  —  Mais  ,  est-ce  ma  faute ,  à  mot ,  si  vons  ae 
me  donnez  pas  assez  d'argent  pour  faire  la  provision  ? 

L'Epoux. — Vous  êtes  d'une  imprévoyance  înconcevaUe, 
el  vous  poussez  la  négligence  à  un  tel  point,  que  «oui  me 
feriez  soupçonner  jusqu'à  votre  dévouement  aux  intéréu  d^ 
notre  ménage  et  de  toute  la  famille, 

IJ Epouse.  — Vous  me  dites  là  des  cho.'es  bien  dures» 

L^ Epoux •  —  Bien  vraies  ,  madame. 

V Epouse.  —  Mais ,  meitez-vous  on  moment  à  laa  place  J 

D  Epoux.  — C'est  ce  que  je  fmirai  par  faire, 

I/Eoouse.  —  Ah  !  ne  le  dites  pa4,  an  moins. 

fj Epoux.  —  Je  ferai  mieux  que  de  le  dire. 

Une  partie  des  enfans.  —  Papa ,  ne  diles  pas  ça  :  cela  fait 
peine  à  miman.  Nous  nous  passerons  de  déjrAner  anpurtFtouû 
mais  nous  vous  supplions  de  ne  pas  dire  ces  vilaine9  chosee*lè> 

MACEDOINE. 

—  Une  foule  de  cimf  oer.\onnrs  sVsl  portée  hier  an  do- 
micile de  M.  GODKl.IEK  ,  rue  des  Tapissiers,  n\  a ,  et 
une  infuiité  d'individus  se  sont  fait  inscrite  an  nombse 
de  trois  chez  ce  respectable  héros  de  l'ordre  el  de  la 
tranquillité. 

—  La  Gazette  de  Dunherque ^  dont  nous  avons  annoncé 
dernii?rement  l'apparition  ,  commence  à  démériter  sQn  lîtat. 
Elle  contient  déjà  des  articles  spirituels  ,  malgré  l'infloenco 
extinctive  de  son  nom  ,  el  c'en  est  bien  plus  qu'il  n'en 
faut  pour  qu'elle  n»?  soit  pas  confondue  avec  la  Gazette  ée 
la  rue  Christine.  Nous  lui  en  faisons  notre  triet-siaohre 
cofkipliment« 

SOUSCRIPTION    POLIl  LE  FUSIL 

OFFERT    A    T-'V    GAiOr.    SATiOXAL. 
I^x- Septième  Liste. — Sout4.BfPTivBa  :  MM. 

I^  haroa  D'IafoMe,  grnéral. — Lrroax. —  R.  Traoehani.— A*  Tmnrhafrf 
— J.  P.  Guilb«rt,  «oc.  mil. — M«llet  — PioUine. — A.  fUrbe,  grao*  easM. 
-i>  Manger. — CotHn  —  J.  I^«oe,  capor.  de  cba». — T.  Braodn»  CK-MTg. 
d'iofant. —  Gurrel-Denirterritlr,  ex-foarner  de  coina.— R.  Laabrrff,  ••• 
cluaa.  à  chev. — J.  B.  Bmnel. — Fleiir^-.— Karre  atoê  — L«.  Favre. — Barbhr 
■iné.— Ba<liirr  jrune  ,  L^grrle,  capor.  de  gmi.— Lubin.— J.  Hnaarti. 
—P.  Iloiifram. — Fiévée,  anc.  srrj.-oiajnr. — Hf fiiiop."^  Henry ^^Pitim* 
CJunnrgrin.'Kancnu. — Tf>'*qae. —  Cl.  B.  CliipaT,  ex-aerf.-auj.  4e  fb 
—  B.  Dopnal  ,  gren  — L.  (>iitn,  anc.  mit. — J.  B.  O-mclte.^-P  E.  Doaelb. 
— L.  Pnv»l.-^A.  Pnval.— r*iUarf!,~BeUaal,  eka«. — Ufrand-réfé^— L 
Ceaaant,  cbaa. — Santenx,  capor.  de  gren, — J.  B.  Thienlan.— Qatsae,  dh. 

4 S  Souscripteurs. '^Récapitula tion  jus<ju*à  ce  jour  i   a, 7 Se* 

(lASblTB  AOKasEl.} 


0tntnnY^  é  mm^n$tm 


PORT  DE  ROUEN, 

RÉCLAMATIONS  ET   CHARCSMEfTS. 

^^  Ghargfh.  duboothoUandaii/o/i^ff- 
CornetiSj  cap.  G.  Dejong  y  yen.  de 
Rotterdam. 

Courlier-înterprcte,  JW, G,  Fontaine. 
5oo  fromages  pour  MM.  Sieurin  et  Au-i 

bron. 
5oo  dito. — An  Cipitaîne. 
33  fûts  céruse. — 5oo   peaux.  —  6  fAt 
garance. — 70    balles    orge  perlé. — 
5oo  fromages. — 10  fûts  curcuma. — 
A  ordre, 
^^  Chargbm.   du  sloop     P  Espérance  y 
cap.  Levasseiir\  veii.  du  Havre. 
Courtier,  M.  Fauqueiix. 
9a   h^rriq.  sucre. 
8aJ  bÂcbes  bois  de  Campéche. — A  ordre. 

^^  CnARcrM.  du  sloop  tEspoity  cap. 

Lemoine^  vc;n.  du  Hayre. 
0>urlier,    MM.  îîoi délie, 
L  et  Ô       1  barriq.  sucre.— A  ordre. 
J  L  V       7     dilo     dito         dilo. 
J  L  V      9  ticrç.     dito         dito. 

G  7     dito     dito         dito. 

G  1 1     dito  café.  dilo. 

G  I     dito  cacao,       dito. 

6  dents d'élépliant.  dito. 

D  et  E    64  barriq.  sucre^    dilo. 

T  3     dito     dito         dilo. 

JE  I   tirçon   dilo         ditô. 

C  B         1   quart   café.         dito. 

607  bdcbes'bois  de  Camp.  dito. 
g^  Chargbm.  du  sloop /e  Gmiave^  cap. 

Gallion ,  vcn.  de  Cherbourg. 
55ooo  Ail.  soude  de  vareck ,   i  grenier 

meuble. — A  ordre. 
^^  Chargch.  du  brick  le  Guillaume , 

cap.  Gloria^  ven.  de  Noirmotitiers. 
96086  kil.  sel. 
^:^  Chargem.  de  la  goélette  ,ln  Fannjr , 

cap.  Garcirij  vetv.  de  Nantes. 
Courtier,  MM.  Bordelle. 

Viéclamateurs  ,  MM. 
A 1000  ardoises.-^Gnudemer. 

5o  raqwHtes. — a5  quarts  vinaigre. — 

,  Pierrel-Dubuc. 
10  quarts  dito. — Eu^eline. 
%y  barriq,  vin.— Dugenet. 
a  fi!^ts    pruneaux.  —  a    balle»   cire 
Viune. — ToreU 
1 36  barres  fer  plat. — Ch.  ftlorel. 
5o  fats  buile.— A  ordre.    ^ 
^l^  Chargkm.   du    sloop   la  Nouvelle» 
AUiauce  ^  cap.  Duval^  ven.  du  Havre. 
Courtier,  MM.  Bordelle. 
1800  plançbes  de  sap. — 4^^  bûches  bois 
de  Campêche.-r-A  ordre. 

y^CHARGEM.  du  sloop  FUnion^  cap. 
Dubosj  ven.  de  Gonteville. 
Courtier^ MM.  Bordeik. 


61  fûts  cidre. 

10  stères  et  demi  bois  à  brûler. 

ff^  Chargem.  du  dogre  V Auguste  ^  cap. 
Launaj-y  ven.  de  Bordeaux. 
Courtier,  M. 

^ëclamateursy  MM. 
48  fais  vin. — J.  Grandin. 
20  dito  dito. — Dubosq-Lettré. 
10  fût»  eau-Kle<->vie. — 4^   barriq.  vin. — 

Hesbert  l'alné. 
5o  .pièces  eau-de-vie.— Boulenger. 
10  fûts  vin.— A  ordre. 

cgC3*  Chargem.   du  brick,  le   Courrier ^ 
cap.    Boulin ,   ven.  de  Libourne. 
Courtier-interprète, M.  G,  Fontaine. 
Réclam  .leurs  ,  MM. 
57  barriq.  vin. — Ch.  Durand. 
12a  dîto  dito. — 3   pièces  eau-de-vie. — 

Hesbert  aîné. 
52  barriq.  viu. 

—  Le  brick  l'Uni,  cap.  Vacquerie ,  ven. 
de  Bordeaux ,  ch.  de  vin  et  e^^u-de-vie. 
— A  ordre. 

—  Le  dogre  laLjdia,  cap.  Lobbé,  ven. 
du  Havre,  ch.  de  sucre  cl  bois  de  Cam- 
péche.—A  ordre» 

—  Le  sloop  la  Jeune-Flore,  c.  Savalle  , 
ven.  du  Havre, ch.  de  plomb,  colon, etc. 
— A  ordre. 

-7-  Le  sloop  la  Caroline-Désirée ,  capit. 
Roudin  ,  veu.  d'Honflenr,  ch.  de  cidre. — 
A  ordre. 

Courtier  de  ces  navires,  M.  Lucet. 

—  Le  sloop  FAIcide,  cap.  Decamps  , 
ven.  du  Havre,  ch.  de  diverses  mar- 
chandises,  pour  divers. 

—-Le sloop leSaint-Elîenne,c.  Poulain, 
ven.  de  Bordeaux ,  ch.  ^e  vin  e\  eau-de- 
vie,  pour  divers. 

—  Le  brick  la  Constance,  cap  Bîzet, 
ven.  dé  Stock  ton,  ch.  de  plomb,  pour 
M™*.  A».  H.  P.  Lecôuteulx. 

—  Xa  galiote  oldem bourgeoise  Adel- 
qundo ,  cap.  Hustide ,  ven.  de  Hamboui g, 
ch.  de  cuivre,  laine  ,  plomb ,  etc. ,  pour 
divers. 

—  Le  sloop  anglais  Stawerton ,  cap. 
Bjiwdeu,  ven.  de  Penzance,ch.  d^ëtain, 
pour  divers. 

—  Le  sloop  rAdélaïde ,  cap.  Desrues  , 
ven.  du  Havre,  ch.  de  diverses- marcha n- 
dises  ,  pour  MM.  Crevel  et  comp. 

—  Le  sloop  la  Clémentine  ,  cap.  Paris, 
vea.  idem,  ch.  idem  ,  pour  idem. 

Courtier  de  ces  navires ,  M.  J.  Pellecat. 

—  La  goëlelte  la  Marie,  cap.  Trolin, 
ven.  de  Saint-Malo,  ch.  de  li|bac  et  ami 
don. — A    ordre. 

—  Le  sloop  la  Louise,  cap.  Jéhanne  , 
ven.  du  Havre,  ch.  de  planches  et  paves. 
■=— A,ordre. 

—  Le  boot  la  Cécile,  cap.  Daufréue , 
ven.  du  FbVre ,  ch.  de  miel,  bois^  tabac 
et  autres»-— A  ordre» 


—  U  sloop  l'Adèlç  ,  cap.  Lenjarquant , 
ven.  de  Marennes  ,  ch.de  sel. — A  ordre. 

—  Le  sloop  le  Loùis-êt-Faniiy ,  cap. 
Gonnier,  ven.  du  Havre  ,  ch.  de  tabac— 
A   ordre. 

— .  Le  brick  TEole,  cap.  Cheron  ,  ven. 
de  Bordeaux,  ch.  de  vin  et  eau-de-vie.— • 
A  ordre.  . 

—  Le  sfoopTAuguste-Bien-Ai^ié ,  cap, 
Bazin,  veu.  de  Barfleur,  ch.  de  soude.— 
A  ordre. 

Courtier  de  ces  navires ,  M.  Fanqneux. 


Mouvement  du  5  au  ^  avril. 

NAVIRES   ENTRÉS. 

Le  sloop  anglais  Stav^rson ,  de  5g  ton., 
c.  Bawden  ,  v.  de  Peuzance  ,  ch.   ëtain^ 

Le  boom  ,  hollandais  de  Jonge  Corne- 
lis  ,  de  56 1. ,  c.  Gerit  de  Jong ,  v^  de  Rot^ 
terdam  ,  ch.  de  fromages  ,  cernse. 

Le  brick  la  Conslance ,  de  189  t«  ,  c» 
Bizet ,  v.  de  Slockton  ,  ch.  plomb. 
'  Le  brick  l'Espoir  ,  de  m   t.  ,  c.  Le- 
noir  ,  v.  deCadix,  ch.  d'huile,  étain,  vin. 

Le  sloop  la  Caroline-Désirée,  de  45  t., 
c.  Boudin  ,  V.  de  Houfleur  ,  ch.  de  cidre, 
bois. 

Le  sloop  les  Trois-Sœurs,  de  29  t.,  c. 
Posteï,  V.  dTHoïifleur,  ch-  de  ^cidre. 

Le  sloop  la  Lçuise  ,  de  i5  t.  ,'C.  Gé- 
bantre,  v.  du  Havre,  ch.  de  planches. 

Le  sloop  TAlcide  ,  de  58  t.  ,  c.  Des- 
camp  ,  V.  du  Havre ,  ch.  de  sucre,  plomb. 

Le  dogre  TAurore ,  de  78  t.,  c.  Bras- 
seur, V.  du  Havre,  çh.  plomb,  tabac. 

le  brick  TUni ,  de  182  t.,  c.  Vacque- 
rie  ,  V.  de  Bordeaux  ,  ch.  d'eau-de-vie  , 
vin.  ' 

\jSl  goélette  la  Marie  ,  de  61  t.,  c.  Tro- 
tin ,  V.  de  Saint-Malo ,  ch.  de  tabac,  et 
amidon. 

Le  sloop  l'Auguste-  Bien-Aimé  de  5o  t. , 
c.  Bazin ,  v*  de  Cherbourg  ,  ch.  soude  de 
vareek. 

Le  sloop  la  Catherine-Joséphine,  de 
40  t.  ,  V.  du  Harre,  ch.  de  sucre  ,  bois 
de  Campéche. 

Le  sloop  l'Adélaïde,  de  49  t.,  t.  du 
Havre,  ch.  de  potasse  .  tabac. 

Le  dogre  l'Iiiîéonore-Désîrée,  de  48  t., 
c.  Dubos,  y.  du  Havre  ,  ch.  de  tabac  et 
plomb. 

Le  St. -Louis,  de  29  t.  ,  c.  David  ,  v. 
de  Caen  ,  ch,  do  pferres  de  grauit. 

Le  sloop  l'Aiinable-Bernard  ,  de  5()  t.  , 
c.  Olivier  ,  v.  du  Huvre  ,  ch.  de  vin  et 
plomb. 

Le  St.-Pierre,  de  7g  t.,  c.  fgoii  ,  veu. 
du  Havre,  ch.  de  plomb  et  potasse. 

La  Caroline-Désirée,  de  5^  t.,  r.  Bfon- 
dél  ,  V.  du  Havre,  ch.  sucre  ,  p!on  'j. 
^.  Le  sloop  le  Louis-et-Panny  ,  de  49  t.  , 
c.  Gonuier^  ch.de  tabac  et  miel. 


Le  boot  la  Cécile  ,  cle  5o  t.,  c.  Dau- 
fresne  f  v.  du  Havre,  ch.  gomme,  ris. 

Le  sloop  la  Jcuiie-Flore,  de  48  t.  ,  c. 
Savalle  ,  v.  du  Havre  •  ch.  plomb,  laine. 

1^  sloop  la  Félicité,  de  5o  tona. ,  cap 
I^mcuce,  von.  du  Uâvrei  ch.  de  sucre  . 
bois  de  Cam|.éclie. 

Le  dogre  la  Lydia,  de  66  tonn. ,  cap 
l«abbéy  V*  du  Ilayre,  ch.  de  sucre,  café, 
bois. 

I^  brick  TEôle,  de  1  a6  toan. ,  c.  Leioup, 
V,  de  Uordeaui ,  ch.  de  via  ,  eau-de-vie. 

Le  brick  le  Printems-d'Eté  ,  de  60  ton., 
c.  Thibault,  y.  de  Bordeaux ,  ch.  de  vin, 
rii,  prunes. 

Le  dogre  le  Henry  »  de  77  tonn. ,  cap. 
Aoco,  Y.  de  ik>rdaauZ|  ch.  de  Coirs,  via, 
acier* 

Le  sloop  I* Adèle,  de  4^  tonn. ,  cap.  Le- 
/narquant ,  v.  de  Mareiuies  ,  ch.  de  sel. 

1^  sloopla  Jeuac-£ugéiiie,de  S7  tonn., 
c.  Colombel ,  y.  du  Ilayre ,  ch.  de  plan- 
ches »  plomb. 

Le  dogre  rAdêle-Cbérie,  de  76  tonn., 
c.  Bouyier ,  y.  de  Dunkerque ,  ch.  de  sel 
de  soude. 

IsC  sloop  le  Saint-Pierre,  de  i5  tonn  , 
C.Lefebvre,  yen.  de  Honfleur,ch.  de  cidre. 

La  gabarre  la  Bonne-Famille,  capit. 
Maillard ,  yen.  du  Havre ,  ch.  de  planches 
et  pavés. 

Le  sloop  le  Jeune-Edonard ,  cap.  Mes- 
sage, yen.  de  Barfleur,  ch.  de  coton  filé 
et  vin. 

I^  sloop  la  Justine,  cap.  Delacroix, 
ven.  de  Caeii ,  ch.  d'huile  et  cidre. 

Le  sloop  rÂiniable-Ëlisa ,  de  46  tonn. , 
cap.  Mnurice^  yen.  du  Havre,  ch.  de 
sucre,  plomb. 

Lesloople  Balave,de  4^  tonn.,  cap. 
Benoit ,  yeu.du  Havre,  ch.  de  vin ,  riz, 
plomb. 

Le  do» re  la  Marie-Louise ,  de  53  lonn. , 
cap.  Piquoty  yen.  du  Hayre ,  ch.  de  sucre, 
lilauchos. 

Le  dogre  la  Philippine,  de  4^  tonn., 
cap.  Duinoiit,  \en.  du  Havre,  ch.  de 
vin  ,  po lasse,  tabac. 

Le  Moop  TÂurore,  de  63  tonn.  ,  cap. 
Vanvfrcine,  yen.  de  Dunkerque,  ch.  de 
bouille. 

Le  sloop  le  5aint-£tienne .  de(^  fonn.  , 
cap.  Pouilaiii,  ven.  de  Bordeaux,  ch. 
d't"«prit  de  vin. 

Lupl.iltc  le  ^aint-Franrois,  de  i6lon.  , 
cap.  Thomas  ,  \cn.  de  ^«liia-Vaast ,  ch. 
dhuîlres. 

NAVIFES     EXPfDtfS. 

Le  «logrc  l'Amélie,  cap.  Tjenoist ,  ail. 
à  Touques,  cîi.  de   piAlic  el   fûts  vides. 

ht*  cil  j>>«— iJiaiéc  1.1  ^l^.rIC-Armand^  , 
r.ip.  rbrif-lio  ,  ail.  .i  Brest ,  ch.  de  bois 
de   rlic'n*. 

L^  sl«"|)  l*i-«j;îi'!i^  ,  cap.  C/ipollo,  ail. 
à  riiriS.Mir,^ .  «h.   «Il*  «II*,  iiiarch. 

\.v  ^'i  nj.  1 1  Mai  ic-.^  la  ri  lie,  c.  Pognon, 
nll.  à    Il)i.fi.>ur,  cil     de    plâtre  et  fûls 

Vc  •  |imr-in'»ri'e  le  Saînl-Elienne ,  c. 
l\!''iii'  ',  ::l!    .i   Iionleaux  ,  sur  lest. 


La  goeïctte  anglaise  la  Plenty,  cap. 
Buttalle,  ail.  à  Lnondres,    sur  lest. 

Le  brick  l^Auguste ,  cap.  Noël ,  ail. 
à  Marseille  ,  sur  lest. 

PORT  DU   HAVBE. 
Mouvement  du  ^  au  i  avril. 

VAVlilEs   ENTRÉS. 

Le  bateau  à  vapeur  Aaroa-Manby ,  c. 
Tural,  y.  de  Paris,  ch.  de  meubles  et 
fer. 

La  goélette  américaine  Hiraxn  ,  c.  Gi- 
bier, V.  de  Malag.i,ch.  de  vin,  p.  Anvers, 

La  goélette  anglaise  Christian  ,  capit. 
Gosse,  yen.  de  Liverpool ,  ch.  de  coton 
laine. 

Le  troisMuAts  américain  Montano,  c. 
Smith,  ven.  de  Nevv-Yorck,  ch.  cotou. 

Le  brick  TAmélie,  cap.  Pelaj  ,  yen. 
de  St-Domingne  ,  ch.  de  café ,  (en  40*). 

IfAVlRE      EXPEDIES. 

La  goélette  Héléna,  cap.  Fatome,  ail.  à 
Dunkerque,  ch.  de  Potasse. 

Le  sloop  le  Përe-de*Famil1e,  cap.  Ju- 
lienne, ail.  À  Rouen,  chargé  de  diverses 
marchandises. 

PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Sont  montés  et  passés  debout  à  la  marée 

de  ce  jour  2 

Du    3    Avril, 

Les  Deux-Amis,  cap.  Besvc, 

I^  Désir-de-la-Paix  ,  cap.   Pero* 

La-  Poule-Blanche  ,   cap.  Douarin. 

La  Concorde  ,    cap.  Delorme. 

La   Prudence-Victorine ,  cap.    Vallée. 

L'Auguste ,  cap.   Marais. 

Le  Désiré  ,  cap.  Robert. 

Le  Courageux,  c.  Lcdoré. 

L'Isis  ,  cap.  Morel. 

La  Marie-Josephine ,   cap.  Hébert. 

Le  Benjamin,   cap.   Lion. 

La    Pallas,  cap.  Jamrs-Jearl. 

PORT  DE  DUNKERQUE. 
Sont  entrés  : 

Le  3o  mars  ,  le  Saint-Paul  ,  cap. 
Simon,  yen.   de  Portsmouth  ,   lège. 

Le  Nr^itune ,  f  au.  Smil ,  yen.  de  Chris- 
tinnsen  ,   ch.   de   bois. 

Euphanie  ,  cap.  Drjsdale ,  yen.  de 
Londres  ,  Icge. 

The  Fresndo,  cap.  Leddell  ,  yen.  de 
Londres  ,    Icgc. 

L'Exemple  ,  capit.  Lecronier  ,  yen. 
d*llarflcur ,  lègi^. 

Sont  sortis  : 

Le  27  mars  ,  la  Piovidence  ,  capit, 
Gauvain  ,  ail.  à  lk>ulogne  ,  ch.  de  char- 
bon. 

Le  28,  les  Deux-Sœurs,  cap.  Lhott, 
ail.  à  Drest,  ch.  ilc   bois  et   huile. 

L*Ernest ,  cap.  Bcs.«ac  ,  ail.  à  Morlaix , 
ch.  «le  charbon. 

L'Ar-ëne,  cap.  Parnet ,  ail.  à  Cher- 
bourg ,  ch.  de    chnrhoii. 

1^  Lise ,  cap.  Richard  ,  al*,  à  Cher- 
bourg,  ch.  de  charbon. 

Notes  des  Renies  recueillies  à  la  bourse 
du  Havrry  le  2  Avril, 
66  balles  cotou  Louisiane  ,  à  i  fr.  4^  c. 
acquitté. 


1/4. 


54  baUei  e«toiilf0«isiaiie,  k  1  fr. 

«/«»  «cq. 
3o  baltes  coton  Maragnaa ,  k  1  fr. 

acq. 
575  milliers  bâtis  Gampidit,  k  18  Ci 

acq. 
1 5o  balles  coton  Géorgie  1  k  91  c* 

en  entrepôt. 


AVIS  DIVER3. 


19*71. —NOTAHLkX  k 
rondlitmnffit  de  Dieppe. 

S*edrct*er  à  M*  Go  vulasVi 
rae  de  Socrate ,  b*  «S. 


Ikl 


BOURSE  DE  PARIS.  DHIEI 

Effets  Publics. 

ci.fQ  pooa  CE^T  oo^raoïAii^ 


78  f  70  e  7Sc  80  c  70c  73e  70e  CSa  ii 
55c  5oé  5Se  60c 
REC4>TVArS8.    DE  UQUIOlnORi 
Joaiscac*  4a  «i  SepL  ÉiM. 
Ech.  do  aa  Ifâft  i8a4 ,  fia.  •    a.  iff  4a 
3oo  400  I8s5,         9     4  fff  fS 

Idem  NoMivATiTBs,  i8»4-  9^  3oe 
AN.^uiTÉs  DE  1000  nu,  k  4  p.*  * 

Avce  lou  et  pri— i. 

JwinMf  <W  Deenabie  tH^ 

tooif  aSc 

ACTIONS   DE   LA    hkVQ^   DJ 


i48of 

SPECTACLES  do  4  AVI 

TilÉATRE  DES  ARTS. 

(0/1  commencera  à  6  Aebner  s, 

aOSfi  ET  COLAS, 
Opéra  en  i  Acte  ,  de  Sddiine  te  1 

VALÉaiB, 

Comédie  nouveile  ea  S  acirt  »  de  1 
et  Neleivîllc. 

Ernest ,  MM. 


Mesd. 


uoUfm 


Henri , 

Ambrotse  , 

Caroline  t 

yalérie,  Sa«l4 

LES  VOLTUEBS  VKRSÉISS 
Opéra   en   a  ectes ,  de  MU» 
Bo\eldic«. 

Dormeuil ,  MM. 

Lerond  , 

Florville , 

Armand , 

Nicolas  • 

Un  Comédien , 

Un  Commis , 

Un  Buistier  .  ValaÎM 

M*tdume  de  3fffh*ah  Masd.  ndvWi 

j4urore  de  Glisscmnlle^        Tfcftaw 

Elise .  Scttwai 

Af:athe ,  Tl 

Eugénit  « 


Jeux  Concours  de  GuncAur. 

ROGEa-LE-Dm, 

Paotomîme  en  3  arieê,  et  k  \ 


Cm.  ôljJg'JEL  ,  IMPRIMEUR  e»  CARACTERES  et  es  TAILLE-DOUCE,  we  S*WT-Ld ,  K»  34.  MUU  U  Piu» 


SAMEDI. 


S  ÂTin.  z8a5. 


K*.  laa.— a***  An^ée. 


LA  NACELLE, 


dovucuai  3u/  Coaiuie*^»';  Se^t/  Jllboeiw^  eb  c)e/  Eco  Jvttt6ïatu««_y, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE.  ^ 

\  les  joafs.  Saiiretser ,  ponr  rAbonnetnent  et  la  itédaction  ,  aa  Bureaa  de  la  PfaceUe ,  Place  des  Carmes ,  n*^.  48,  à  Bonen. 
khex  fimissoT-TBXTAas ,  ra»de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Aa  Havre ,  ehes  Cbafbllb",  roe  de  Paris.  —  Et  cha  toas  les  Libraires  et 
ria  Département.^-  Le  prix  dp  TAbounement  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


Ottc  Feuille  parait  1 
Ou  s'abonne  à  f 
Dlrectenra  des  j 


MÉMORIAL  DE  SAINTE-HÉLÈNE, 

on 

JOURITAL  DE   TOOT  CE  <ÎU*A  DIT  ET  FAIT    NAPOLÉON,  PENDANT 

DIX'BUIT  MOIS  , 

Par  ]«  comte  de  Las-Cu>s  , 

TomtflV.  (1) 

Napoléon...  ..  A  ce  nom  il  me  semble  voir  Thémîs  soule- 
ver sa  balance,  et  s'agiter  sçir  le  coin  de  mon  bureau  les  lois 
et  jfigemem  sur  la  presse ,  que  j'ai  pris  soin  ,  el  pour  cause  , 
a*y  rassembler  depuis  quelques  jours;  Singulière  et  difficile 
condition-de  nous  autres  serfs  Jilléraires,  coadamnés  à  tenir  . 
de  pied  ferme  sur  une  pente  rapide  et  glissante!  Plus  iioos 
Sommes  irrésistiblement  entraînés  par  nos  propres  impressions 
el  par  la  tendance  générale  des  choses  vers  le  domaine  de  la 

Solitique,  plus  nous  devons  nous  défendre,  non-seulement 
e  notre  pensée  prompte  ( comme  dirait  Montaigne)  à  enjam^ 
èertur  ce  terrain  défendu,  mais  encore  de  la  pensée  dé  nos 
lecteurs  qui,  <hcrchant  daus  la  pacolille  purement  littéraire 
et  commerciale  de  notre  Nacelle  les  objets  de  leurs  préoccu- 
pations ordinaires ,  croient  découvrir  des  allusions  et  des  al- 
ignes politique»  dans  Icfr  plus  simples  annonces  ,  et  se  plai- 
teot  à  voir  partout   des  ariicles  de  contrebande  î  I^  littéra- 
ture ,  on  l'a  dit  avec  beaucoup  de  justesse,  est  IVxpression 
de  la  société  :  dans  un  gouvernement  représentatif,  aucun 
dioreo  ne  devant  demeurer  étranger,  du  moins  par  ses.af- 
feCfuODS  ,  aux  alEsires  publiques ,  tout  prend  dans  la  tournure 
kabitoelle  des  esprits  l'empreinte  des  intérêts  publics  ;  la  po- 
litiqœ  prêle  ses  couleurs  même  aux  ouvrages  qui, V par  leur 
obîel.  sembleraient  y  être  le  plus  étrangers;  elle  remplit  la 
kngue  de  ses  termes   techniques  ;   partout  enfin  elle  semble 
dominer.  Ce  symptôme ,  loin  d'effrayer  les  gouvernemens  , 
devrait  leur  plaire,  car  cVsl   la  preuve  que  les  institutions 
prennent  racine  dans  les  mœurs,  dans  les  habiludes,  en  uii 
niot,  dans  le  caractère  de  la  nation.  Cest  le  signe  de  Texis^ 
tence  d'un  esprit  public  fondé  sur  la  même  base  que  le  gou- 
Ternement  lui-même;  c'est ,  dès  lors  ,  le  gage  de  la  durée  du 
gouvernement* 

Cependant ,  quelque  soit  aujourd'hui  rentraînement  et  la 
prédominance  nécessaire  de  la  politique,  la  loi  a  parlé,  nous 
nous  intcrdissons  sévèrement  toute  excursion  sur  son  domame. 
Si ,  comme  nous  faisons  en  écrivant ,  nos  lecteurs  en  nous 


(  X  )  Gbet  BicHiT ,  libraire  ,  nie  OrandpP<u»u 


lisant  se  dégageaient  de  toute  préoccupation   politique ,  ils 
ne  verraient  dans  nos  feuilles  que  ce  que  nous  avons  inten- 
tion d'y  mettre  :   des  aperçus  littéraires  ,  historiques ,  phi-  . 
losophiques,  enfin   ce  qui  est  du  ressort  de  la  liitéraiare. 
Mais,  comme  l'a  dit  le  vieux  satyrique  Régnier  ^ 
»  Chacun  voit  par  les  yenx  de^n  affection.  » 
Le  fameux  Don^Quichoite  j  tout  plein  de  la  lecture  de  set 
romans    de  chevaleri^  ,    ne   voyait  partout    que    princesses 
détrônées  ,   chevaliers  fêlons ,    et  jusqu'aux  moulins  à  vent 
étaient  ht  ses  yeux  des  géants  à  pourfendre;  de  même,  cher 
lecteur   (  pardonnex-moi ,  en    faveur  de   sa  justesse ,  cette 
comparaison  un  peu  cavalière  )  j    lorsqu'après   avoir  la    le 
CohstUuUonnel  ou  les  Débats^  la  Quotidienne  ou  /e  Cour^ 
rier  ,    vous    parcoures  nos  colonnes  ^   alors ,   les  yenx  et 
l'esprit  tout  offusqués  de  politique,  vous  croyec  retrouver 
encore  cette  inévitable  politique  cachée,  sous  un  voile  em- 
prunté, dans  des  articles  purehaenl  littéraires.  Grâces  à  votre 
malignité,  nous  paraisssons  avoir  de  la  malice  ;  el  dussions- 
nous,  comme  notre  confrère  de  la  rue  aux  Juifs  ,  vous  parler 
de  la  pluie  et  du  beau  tems,d*après  le  tnermomètre  delà 
dame  Orlalli  ,,  vous   croiriox    encore  que  cette  innocenté 
annonce  recèle  une  arrière-pensée  politique.  C'est  donc  vous  , 
cher  lecteur ,    qu'il  faudrait  traduire  en  police  correction* 
nelle,  car  c'est,  vous  qui  contrevenee  à  la  loi  en  substituant 
vos  interprétations  politiques  à  nos  aperçus  littéraires. 

Aujourd'hui  j'ai  il  rendre  compte  du  quatrième  volume 
du  Mémorial  di  Sainte  Hélène  ^^T  le  comte  de  Las-Gasés. 
A  chaque  page ,  à  chaque  ligne  se  trouve  le  nom  de  Napoléon. 
Napoléon  y  respire  tout  entier  avec  toutes  ses  pensées ,  ses 
souvenirs  et  quelquefois ,  bien  rarement ,  ses  projets  et  ses 
espérances*  Il  y  aurait  ici  matière  à  bien  des  dissertations 
politiques,  mais  je  fuis,  comme  à  mon  ordinaire,  et  plus 
que  jamais,  ces  textes  malencontreux. 

Ce  volume  n'est  pas  susceptible  d'analyse  :  c'est  un  journal 
oà  se  troitue  consigné  ^  jour  par  jour  y  tout  ce  qu*a  fait 
el  dit  Napoléon^  yur-tout  ce  qu'il  a  dit;  car,  resserré 
chaque  jour  par  une  plus  étroite  surveillance ,  il  ne  vivait 
plus  nue  dans  CCS  conversations  oii  il  passait  en  revue  tous 
les  événemens  de  sa  vie  si  féconde.  On  y  trouve  un  grand 
nombre  d'anecdotes  piquantes  sur  les  persoiinag'^s  qui  ont 
pris  part  aux  affaires  publiques  pendant  la  révolution  et  sous 
l'empire.  Nous  en  citerons  une  qui  n'est  pas  la  moins  curieuse: 
M  M.  de  C.  ••  .  '.  • ,  avant  de  travailler  à  son  Génie  du 
Christianisme  ^  ^uhVia  y  à  Londres,  un  ouvrage  très-peu 
dogmatique.  Un  J>énédictin  de  Sorèxe  (  Dulau  ) ,  homme 
d'esprit  et  de  jugement,  que  l'émigration  avait  fait  libraire 


à  Londret ,  et    auqatl   H»  de  C avaît  confié  la 

Ttole  de  ton  ouvrage,  se  permit  de  lui  donner  un  sage 
conteil  :  îl  lui  fil  observer  que  lei  lieux  et  les  teuis  n'ctâicnt 
plus  favorables  atm  déclamations  an ti-:Iogin4liqai*s^  qu'elles 
étaient  devenues  banales  et  de  mauvais  tqn  ;  qua  h*  llinyan 
le  plus  sûr  de  capter  désormais  riutërot  public  aaMit  de 
prendre  le  conire-ptvd,  et  de  se  \o'jer  à  la  diffrim»  de  hi 

religion.    M.  de  C« le  crul ,  cl  fit  ^oti  Critiiw  ém 

ChrisiîtiniMtnr» 

Oa  peut  compter  sur  la  fidélité  de  toutei  ha  attaadt>Ws 
rapportées  dans  ce  mémorial  comme  racontées  pur  T'Iapo- 
iéon ,  car  la  mémoire  de  celui-ci  était  eicellento.  Lorsqu'il 
re(UiàSaîntr-IléIëue  les  ouvrages  sur  TE^pte,  qàMavait  étt» 
diét  avant  son  expédition ,  il  se  convainquit  qu'il  n'avait  rien 
oublié  ,  et  que  toutes  les  notions  qu'il  avait  cousignces  ()ans 
son  esprit  y  étaient  restées  fidèlement  empreintes.  Il  disait 
qu'une  tête  sans  médiaire  était  comme  une  place  sans  ^r* 
nisoQ.  11  ajoutait  que  sa  mémoire  tenait  du  cœur,  qu'elle 
conservait  le  souvenir  fidèle  de  tout  ce  qui  lui  avait  été  cber. 
Un  )our  qu'il  racontait  à  table  uue  de  ses  afTaires  en  Fgypte, 
il  nommait  numéro  par  numéro  les  biiit  â  dix  denii-bri- 
gades  qui  y  avaient  pris  part.  M"**  Bertrand  toe  put  s'einpé>» 
cher  de  l'interrompra,  demandant  comment  il  était  poessible, 

a  très  tant  d'annéaa ,  da  sê  rappeler  ainsi  tous  ces  numéros. 
a4ane,  répondit  virement  Napoléon  ,  c'est  le  souvenir  d'un 
•m.'tnt  pour  ses  anciennes  niailrcNses. 

C'eit  dans  ce  livre  qo*on  j-ppremlia  véritablement  k  con- 
uattre  Napoléon  comme  lioinnu.';  le  conquérant  et  fempi-reur 
gsgnjsroiit  à  être  vus  sons  ce  nouvel  e^rit. 


(M 


I 


EUPOIGHAGE. 


On  lit,  dans  les  Contes  rt  Discours  iTEutrupel  (0  »  le 
pMsage  suivant.  Il  est  «{uestinn  d'un  riche  marchand  à  qui 
ron  refusa  ,  jtarce  qu'il  n'était  pas  grtotiihomme  ,  la  pré-> 
séance  attachée    à  une  terre  seigneuriale  qu'il  avait  acquise. 

m  Maisoiiire  qu'il  estait  fils  d'un  boucher  de  Mon t-le-llery, 
»  fiivorisant  le  )>arty  dont  il  estait  party,  il  n'avait  gueres 
»  bien  veu  lo  neufièsme  chapitre  de  («enese  ,  qui  est  la 
»  source  drs  trois  estats  et  ordres  qui  soustienneiit  et  se- 
m  rofit  jiiuftirs  à  la  fin  tUs  monde ,  eu  toutes  républiques 
p  et  asfemb  ces  d^hommes  ,  qui  sont  les  g<^ns  d'rglise  »  de 
k  la  nab!e>!«H,  et  du  tiers  et  roturier  estât,  \uqiirl  chipitre 
»  le  tiers  fils  de  Noé.  appelle  Cham  ou  Giniam  ,  signi- 
»  fiant  luart  h  nt ,  trafiquant,  pour  s't'stre  moqué  de  son 
9  père,  fut  ,  d'un  jugement  venant  d'en  haut,  par  iceluî 

•  mau<iit ,   et  que  luv  et  sa  po»ténté,  qui  sout    les   rotu* 

•  riers,  serai- ni  eer\iiears  fferfféOieh  de  J.<pliet  et  Sem  , 
»  ses  deux  autie^  enfans»  et  de  leurs  serviteurs.  Se  tci^ent 

•  donc  tel«  viUeaots  enrichis  ,  et  chacun  se  contente  et 
m  suyve  la  trace  et  chemin,  de  ses  pré<lécesseurs  :  si  le  prince 
I»  en  l'aoublis^nut ,  ne  l'affranchit,  encore  k  cent  ans  après 

•  demeurera  la  cicatrice  de  telle  qualité  bnstarde  et  illcgi^ 
«  lime  i  comme  n'estant  de  ce  bt*au  et  ])remier  sang  et 
u  race  en  rtce  dixine,  laquelle  se  recognoist  en  un  vray 
m  gentilkomiHC  ,  fust*il  veslu  de  toile  ,  au  contraire  d'uo 
»  roturier,   Irqarl    arcoustré    fnst  rn   drap    d'or,  tient  et 

•  sent  tousjiMirs  les  «ueurs  et  conditions  trafiquantes,  saii- 
»  glanles  ,  en  ^n  adyantage ,  couardes  ,  et  qui  incessamment 
M  regarde  à  g  g"''r,  {n-ofitor,    tromper.  » 

L'auteur  ptfnuit  un  délicieux  plaisir  â  rappeler  cette 
huBiiliaiite  oncine  ,  tontes  les  fois  qne  l'orcision  s'en 
présentait,  li  seiprime  ainsi ,  page  23S,  «u  sujet  des  rhà- 
timens  inli^rs  par  de  puissant  seigneurs  k  des  viLiins  d'une 
buineur  trap  plaisante  ou  raillifi»e. 

...  «  (ioiiiiuc  en  Genèse,  de  Cham  ,  qui  se  moqua  de 
9  son  pi*re  >ioé,  et  auquel   et  i  sa  po<.iêrité,  qui  sont  lc« 

•  gens  tiers  e*tat,  fii»t  jeflé  une  unlt-tlit  tion  pt*rpt t nette  ^ 
m  de  ser\ir  â   jamais  les  deu«  autres  ordies  de  gcns..«.  > 

JtjkN*  Jacmcis. 


(ij  i7Sa.  Toaic  II,  pagt   iB4» 


Les  empoignée  comme  les  non^empoi&iiê^  toot  b 
Séclame  aujourd'hui  contre. iv 


uio  trMikie  â  la  pensée  de  voir  s'appesantir  vit  moi  !•  kioa 
pvff^ftrf  ti*ua  homme  avide  de  mon  corps.  Vais  je  chevcfct 


en  \am  dominent  faire  disparaître  de  la  civil isalioa  i 
ttctie  prit|i|iie  qui  dégrade  l'homme  qn  «a  «fansa.  L'a 
£itre  servir  deiiiommes  à  empoigner  d'^uinê  h^Hww  dMt 
de  si  Jain^  fu^il  est  devenu  une  prérogative  insdparaUa  4e 
Il  -puissance  ;  et ,  a  moins  d'anéantir  toute  puisaaaet  mr  h 
terre ,  je  ne  vois  guère  moyen  d'arrêter  les  progrèa  d*«a  art 
qui ,  en  se  perfectionnant  tous  les  jours  »  ouvre  ont  can  ~ 
lucrative  à  des  individus  qne  le  besoin  de  l'ordre  et  d«  h  I 


pour  éluder  lempotgnage. 
l'histoire  des  celtes  : 

«  Les  thrates ,  les  goths,  les  saxons,  et  pelasgeiv  nt  U^ 
»  saient  croître  que  les  cheveux  qui  tomb     "  '      ' — *" 

»  et  se  rasaient  tout  le  devant  de  Ja  tête. 

«  Oq  a  remaraué  qu'ils  prenaiaat 
»  empêcher  que  dans  la  mêlée  l'ennc 
»  par  les  cheveux,  • 

un  bon  exemple  en  vaut  mille. 


MACEDOINE. 

—  Avant-bier,  on  nons  a  notifié  la  faisîe  de  mis  ilîs  Ml 
numéros. 


3; 


—  M.  A-  MartainvHIe,  en  prenant  la  première  des  i 

iii  lui  avaient  été  ordonnées  par  raison  de  aanié  ,  s*art 
iton  écrié:  Canaille  ,  gue  ^0$  bains  $oni  froUsî  CMê 
exclamation  prouve  que,  proportion  gardée^  le  captsT  4t 
Tivoli  s'est  rencontré  avec  le  prisonnier  de  Girthagc.  j 
ne  se  croyait   pas ,  sans  doute  ,  réservé  it  Uni  d^ 


—  Un  fabricant  vient  de  dire  imprimer  des  niooclMto, 
auxquels  un  genre  allégoriqoe  de  dessin  a  fait  daaaar  4t 
nom  de  Mouchoirs  à  la  Nacelle.  Cette  déooaiBatM  m 
pent  qne  beaucoup  nous  flatter,  puisqu'elle  associe  I*  wêrn 
de  notre  Journal  k  des  objets  qui  altesteat  les  prenia  dk 
l'industrie  natiouale. 

—  Une  dame,  en  fixant  attentivement  la  jolie  lytblfli^ 
]^ie  de  la  Cabane  de  Rousseau ^  publiée  par  le  Ml$mù  , 
faisait  observer  k  son  mari  que  le  philosophe  était  ~-^^* 
sente  seul  avec  un  chien.  «  — Que  vouliex  -  toos '  Jb  « 
«  madame  ?  —  Mais  .  une  femme ,  monsieur  !  —  D  im\ 
»  naissait  trop  bien.  —  Eli  !  c'est  parce  qu'il  les 
»  si  bien  ,  qu'il  les  aimait  tant  f  »  Cette  réparise  arti» 
ferait  ytenser  que  le  mari  interlocuteur  aa  co0WMiit90 
trop  bien  sa  femme.  ^^ 

—  On  lit ,  avec  avidité ,  chea  Déchet ,  rue  fîrani  rbl 
Fonvrage  nouveau  de    M.  de   Pradl ,   intitulé  t  ^orm/ui 
de  la  Puissance  Ruyse  ei  Anglaise ,  relativrtneni  à 
rope  y  suivi    d'un    Aperçu  sur  la  Crèce,    1 
Prix  f  ^  îr.  Ho  c. 

MODèLC   XkE   STYLE  aCaOftMlQVK. 

—  a  AViS. — Acquéreur  de  la  superbe  bibliollicaae  de  im 
»  M.  Neubourg,  directeur  des  subsisUucas  de  la  nsaiiat  • 
»  j'ai  l'honneur  d'en  présenter  le  cataUji^ue  au  mdÀic^  «al 
»  de  lui  offrir,  à  des  prix trks^modérés  ^  Un  ai«idss*aBB 
»  le  composent.  Micrfj..   • 

Nous  de;uandcrons  k  M.  Benoit  de  Saint-Mkhel  â  la 
bibliothèque  du  directeur  des  subsiélances  de  in  laavw 
n'est  pas  une  une  bibliothèque  à  boire.  L*inlérêt  «ue  IL  %S 
Saijit-Miclud  porte  k  tout  ce  qui  est  rclaltC  aax  s^kêi^ 
iancet  ci  aux  cuisiniers  ,  nous  inspire  des  donta  mM 
pourra  éclaîrcir ,  si  toutefois  il  sait  édaîrdr  •^^^^t  OBIt 
que  des  batteries   de  cuisinCti 


0mm^t(^  d  ^^mxi$ixu. 


i^O^ 


A 


PORT  BE  ROUEN. 

^^fJ^CBAAGEX.  du   dogre  rHîrondeUe , 
cap.  Jhpèenif  yen.  du  Havre, 
^uriier,  M.  Orford. 

-    Réclamatêurs  ^  MM. 
•40  plandies.Hp.— Planquois. 
400  aaumoDs  pfocDb.-^Cr«yei  et  comp. 
jo4o  bûches  bois  Campéche.  —  Tinel- 
Anceiot. 
9a  boucauts  tabac— 3  ballots  dito,  — 
Crevel  et  couip. 

^f^CeAiGEM,  du  sloop  l* ÀimabU'Ber^ 
nardf  cap*  Olivier^  yen.  du  Havre, 
Courtier,  M.  Orford. 

RécUmatêurs ,  MM. 
^S  biiches  boû  Campécfae. — A  ordre. 
^8  fûts  TÎn  rouge  ordin.-^CreTei  et 

comp. 
200  dîlo  dito  dito.-^Fauyel  jeune. 
100  saumons  plomb.— Crevel. 
g^CBAiGEM.  du  sloop  le  Saint^oseph , 
cap.  Lemaine^  v^.  de  Rotterdam. 
Courtier  y  M.  Viard. 

Réclamait  un  f  MM. 
barils  cër use.— Cessera t  et  Jeulin. 
dito    dito«— 'Au  porteur» 
I  caisse  acier. — Lepelit. 
y^CniKCEM.   du  fougre   la  Virginie  ^ 

cap.  Coste^  yen.  de  fiordeaoi* 
35ai  f&U  viu. — M.  Ylret-Lekaitre. 

y^CHAEGEM,  du  chasse-marée  y  r^fet^ 
reux-'Hasard^  cap,  -Couillaudj  ven.de 
la  Rochelle. 

Courtier,  M. Tia^d. 

Réclam' I leurs  ,  MM. 
60  f&ts  eat^le-vie.— GardoDuel  et  Pion» 

nier.  . 
a4  f^t»  via. — Diensy  atné. 
$0  dito  eau-de-vie  — Dieusy  frères. 
a6  dito    dito. — Yivefoi. 
18  dtto     dito. — Thomas  Eury  et  comp. 
10  dito     dtto. — Pinel-FoBirnier» 
5  dito     dito. — Savalle-Toutain* 
5  dito    dîto.<— Au  porteur. 

^(^CwAtkt^  au  cha&se*aiaréc  le  Sai^i- 
Pierre-Désiié^  cup.  Allairiy  ven.  de 
MmxeKkmeê. 

(Courtier-»' iiterprèie,  M,  Viard. 
^3914  ^îl«  SP'l.— ^Pour  M.  Beuvaiu. 
8  fûts  vin. — Morice. 

f:^CRABGrM,;du  dogre  /é  7^<//itf- Gâilo/2, 
Cap.  RoZ)^  ven«de  Boid  aux. 
Courtier^interprèle ,  M.  Viard. 
Réclam/iteurs  y  MM. 
So  fûts  vin» — Ca.«sey  et  comp. 
a5  fûts  eau-de-vie. — J.  Ch.  f>ebr.eton. 
65  boucauts  tabac. — Le  garde-magasin. 

{(^Charg.  do  sloop  la    Bonne-^ere , 
tap.  GuiHotr,  yen.  de  Bmdeam. 
Réi'lamatrurs  f  MM* 
aao.  îài$  yîn. — ^Viret-Lehattre. 
60  Clisses  prunes.— *Ph.  Desroc<|qes« 


— Charg.  du  sloop  TEntreprise  ,  capit 
Poitevin^  ven^  de  Pool. 

Courtier-iolerprèle,  M.  Viard. 
166  fûts  huile  de  poisson. ^Cate-Gbam- 
. bosse. 

0!^CiiARC«M.  du  dogre  la  Man'e^LouisCj 
cap.  Picquot ,  yen.  du  Havre. 
Coortier-interp. ,  M  J.'Pellecat. 
Provenant  du  navire  la  Société ,  capit. 
^    Nouvelle  f  yen.  de  la  Martinique: 

RikUamateurs^  MM. 
62  barrîq:  27  tierçons  5  quarts  socre. 
-*a  quarts  ca£é«— J.  Levavasseur. 
Chargé  au  Ha*fre, 
a4o  planches  de  sâip.— Jean  Grandemer. 
991  bûches  bois  de  Cauiptehe.  •—  J.  J. 
Liard. 

(J^  Chargem.  du  sloop  le  Saint'Eùienne, 

cap.  Poulain  y' lea.  de  Bordeaux. 

X^rtier-interp. ,  M.  J.  Pellecat. 

Réclamateurs ,  MM. 

i5.  fftts  eau-de-vie.— J.  C.  Lebreton. 

a5  fûts  eau-de-vie. — Boulanger. 

20  fûts  eaux-de*vie. — Desrocques  frères. 

17  barils  cendres  gravefëes. — Dubosq- 

Lettré. 
3  barriq.  crème  de  tartre.— A.  Limare. 
i53  barriq.  yin. — A,  Pontrevé. 

4C^  Chargem.  du  sloop  fAlcide^  cap. 
Descamps ,  yen.  dû  Havre. 

Réchmateurs  J  MM. 
i5o  saumons  plomb.^Boscher  et  comp. 
61  bsrriq.  sucre. — Creyel  et  comp. 
36g  bûches  bois  de  Campéche. — A.  Li- 
mare* 

^O^  Chargui.  de  la  galiote  oldembôur- 
geoise  Adelgundt ,  cap.  Hustéde^  yen. 
d'Hambourg. 

Courlier-interp. ,  M.  J»  Pellecat. 

}\tclamateurs  J  MM. 
841  lingots  25o4  plaques  et  3  futailles 
cuivre» — loscher. 
2  fûts  a  p>»quels   10  balles  plumes.-^ 

J.  Rondeaui*  ^ 

7  balles  laine. —  j3  balles  bourre  de 
laine. — Cabanon  et  lils. 

^(^  Chargem.  de  la  gribanne  F  Adélaïde 
cap.  Desrues ,  yen.  du  Havre.       ' 
Courtier-interp.  y  M.  J.  PeUecat. 

Réclamaieurs ,  MM. 
1  armoire. — 1  bois  de  lit. — une  com- 
mode.— V*.  Buiiel. 
84  barils  potasse. — 9 1  barils  perlasse. — 
18  caisses  arsenic. — 4^  balles  cote» 
de  tabac. — Crevel  et  comp. 
120  planchesde  sAp. — Hersent. 
200  saumons  plomb. —  Y".  B.  P»  Lecou- 
teulx. 

{g:^  Chargea,  du   brîçk   le  fhintems- 
d^Etéy  c.  Ihébaut^  y.  de  Bordeaux. 
Courtier-ioterp.  »  M.  J»  PeUecat, 


RéclnmaieurSf'M^. 
5o  barriq.  v.în  ordinaire.— Jk.  Poulrev*, 
29  barriq.  dito  dito.— Hesbert  lUiné. 
6  rais  dito  dilp.— Maris  et  Ameline. 

I  barriq.  vin— Ducbemip. 

1 20  fuUillcs  1 5o  caisses  prunes.— soojacs 
ria— 8  fûJs  vîn  ordmaire.-nA  ordre. 
i^y  Chargem.  dutfloop  les  T^ofs-Steurs. 
Cêp.Posiel,  vea.  d'Hoofleur. 
Courlier-iulerp.,  M.  J.  Pellecat. 
2b  iàt»  cidre.— 60  meuke  oerdes.^À 
ordre. 

(8i>  CiMECEHBfiT  du  sloop  anglais  Ae 
Siaverton^  cap.  Thomas  Mawden. 
yen.  de  Penzance. 

139  blocs  556  lingots  «tain,  pour  M. 
BOscher. 

«O:  Charcsk.  du  brick  Ja  Caniimice^ 
cap.  Btzrtj  ven.  de  Stocktpn. 
Courtier-inierp. ,  M.  J.  Pellecat. 
2000  saumons  plomb.— V\  B.  P.  Lecou» 
teulx. 

^C^Charg.  du  bricl  ia  ;^tcroir0  9  oe». 
Bunely  ven.  de  Bordeaux. 

Courlier-iuterprète ,  M.  Viard^ 

Réclamuteurs  J  MM. 

4  fats  eau-de-vif.^a  ^tsyin.  Roua» 

Silio-Cavey. 

II  fats  vin.— Yiret-LebaSlve. 

5  difo  dito.— Acard. 
25  dito  dilo.— 5iinon. 

280  dito  dito. — LbermiUO. 
4  dito  clîto. — Carpentier. 
I  dilo  dito. — Duchemio. 
,i3  dilo  dito.— Courtois  pbre. 
3  dilo  dilo— Louis  Marcel. 
1450  bûches  bois  Campécbe.— F.  Lenor- 
mand. 
20  fûts  vir.-^Au  porteur. 

— Charg.  de  la  goëlçUe  l'Union ,  ca»- 
Fardely  ven.  de  Bordeaux. 

Courlier-ifilerpr^le,  M.  Viard. 
Réclamattvrs  ^  MM. 
5o  fûls  eau-de-vie.— J.  Ch.  Lebreton. 
ao4  fûls  ym. — Pien-Leseigneur. 

— Charg.  du  sloop  l» Espoir^  yen.  de 
Londres  «  cap.  Ôn/roj-. 

Courtier- interprète,  M.  Viard. 
f4o  saumons  plomb.  —  i5   caisses  fer- 
blanc. — Au  porteur. 

—Charg,  du  brick  F  Aimable-Société  ^ 
cap.  Darlan  ,  yen.  de  Bordeaux.  •" 
Cour  ier-inlerprète,  M.  Viard. 
Réclama/eursy  MM^ 
5  bariiq.  yîn.'^AJatiieus. 
4  barriq.  dito. — Carpentier^ 
4  dito  cilo. — Cabanor. 
i6?.  dilo  dito. — 44  caisses  dilo.— Gia».- 

sagne» 
20  fûls  ciito. — libermitte. 
2  fûts  di^o.- Le  capitaine. 
I  fiU  dito.— Au  tuteur. 


0^  CaiacEx.  da  brick  la  Isouise  f  cap. 
Patiitif  ten*  du  Croîfîc. 
Courtier!,  MM.  Bordella  père  et  fils. 
453Uemi-kil.  tel,  pour  MM.  J.B.  Le- 

01  .e  et  filf. 
^(^  Crahgem.  du  dogre  les  Deux^œurs' 
Unies  f  cap.  Varci ,  ven.  du  Havre. 
Courliert»  MM.  Bordelie  père  et  fils 
Kéclamaieurs ^  MM. 
11  barriq.    sucre.— 3  quarts   dito.» 2 
tierçoas  dito. — s3  barriq.  dito. — 5 

Soarls  dito*  -—  5o  barriq.  dito.— 6 
ito  dito.-*ii  dito  dito,— a3  dito 
dito.— 1  tierç.  dito. — a  quarts  dito. 
—4  barriq,  dito.— i  tierç.  dito. — G 
barnq.  dito.  -^  a  tierç.  dito.  —  1 1 
balles  cotoa»*  i  quart  café.— Leva- 
vasseor. 
4  plaoebes  bois  de  Palisandre.  —  L. 
Bréard. 
819  bdcbes  bois  de  Campéche.— Aordre. 

y^  Crarcem.  de  la  galiote  rAimée»M<h 
norinCf  cap.  Hti6en  ,  ven,  du  Havre. 
Courtiers  I  MM.  Bordelie  père  et  fils, 
go  poutres  de  sapiu. — M.  Hersont. 

^(^  Crargeii.  du  loogre  la  Cécile ,  cap. 
Brizard ,  ven.  de  la  Rochelle. 

Courtiers ,  MM.  Bordelie  père  et  fils 
héclamairurs  ^  MM. 
ao  barriq.  eau-de-vie. — Fau4.heur. 
l5  dito  dito.— >Lecarpentier. 

1  ouart.  dito.— Labrun, 
35  tîkts  vin  ordinaire. — l^ecarpen lier  fils 
a  barriq.  a  quarts  eau-do-vie. —Crosiiier. 
ip  f&tseau«de-vi'*.—Dieusy  frères. 

ff^  Chakccm.   da  brick  VEspoir^  cap. 
Lenoir^  ven.  de  Cadit. 
Courtier',  M.M.  Kordelle  père  et  fils. 
116  pipes  huile  d'olive. 

3  pipes  vides. 
60  pipes  huile 
b  pipos  lie  d* huile, 
a  barils  vin* 
4o  bouteilles  mercure. 
600  barres  étain. 

f(^  CiiAHCEil.  du  slonp  le  Datasse  ^  cap. 
BcnoU  ,  veu.  du  Havre. 

Courtiers,  MM.  Boi délit  père  et  fils. 
Réiilamateurs  ,  MM. 
I7.0  saurooiis  plomb. 
7  boucauts  I  tierç.  verre  casse'.— Bou- 
vet-Kondel. 
5o  ticiç.  rii. — Chevallet  et  comp. 
I  içrenior  os  de  bœuf. — Des( rgny  et 
(•arno. 
98  fûti  vin.— llrbert,  I.ainé. 
i3j  goriues    goudron. — Ozf-Miambose. 

Mouvement  tbi  ^  au  S  avril, 
>AMK(S  r.Mr.Ês. 

î  r  l>!i(k  le  VoUiiï-Vr.il,  cap.  Ridoret, 
d^  74  (ou.,  \t'ii.  de  Bordeaux,  ch.  de 
\iii. 

1.0  -I'»oj»  la  ''ltMri«*nfiii<> ,  cip.  Paris, 
de    '5   (un.  ,    \«*ii.   du   Havre,   ch«    de 

]il<>tiil»  ,    C'iifl  ,    S'>| 

le  •>!'iop  la  ho.alic  ,  c;ip.  Persil  père^ 
de  71  tunn.  ,  yen-  du  Havre,  ch.  d<f 
fcucrr . 


(4) 

Le  dogre  ITJaioa,  cap.  Lamourtox, 
de  60  ton.  9  von.  de  Ponliguen ,  ch. 
de   sel. 

Le  dogre  la  Prudente-Victoire,  cap. 
Letallec ,  de  77  ton.  ,  ven.  de  Bayonne  » 
ch.  de  vin. 

La  gribannela  Belle-Koae  *  cap.  Lucas, 
de  64  ton. ,  ven,  du  Havre  ,  ch.  de 
sucre  ,  bois  de  Campéche. 

Le  brick  le  Désiré ,  cap.  Robert ,  de 
67  ton. ,  ven.  de  Bordeaux,  ch.  de  vin 
et  sucre. 

Le  brick  le  Jenne-Amédée  ,  cap.  Sa- 
laikn  ,  de  6a  ton. ,  veu.  de  Bayonne,  ch. 
de  vin  ,  essence. 

Le  sloop  la  Rosalie-Louis,  cap.  Pos- 
(el ,  de  40  ^<»>*  9  ven.  dn  Havre ,  ch. 
de  pavés  ,  planches. 

Le  sloop  la  Victoire  ,  cap.  Moisson , 
de  57  ton. ,  ven.  dn  Havre,  ch.  dépavés  y 
planches. 

Le  sloop  le  Saint-Etienne  ,  cap.  Pou- 
lain ,  de  69  ton.  «  ven.  ds  Bordeaux  , 
ch.  de  vin  ,  eau-de*vie. 

1^  sloop  la  Jeune-Adèle^  cap.  Adegnée, 
de  5i  ton. ,  veu.  d'Houfleur ,  ch.  de 
cidre. 

f^  chasse -marée  le  Courageux  ,  cap. 
Lrdoré ,  de  5o  ton.  ,  ven.  de  Marenues  , 
cht  de  sel. 

I^  sloop  l'Auguste  ,  cap.  Maresi  »  .de 
36  ton.  ,  ven.  de  Cuerbourg  ,  ch.  de 
soude  de   Vareck. 

NAViRI-8  EXPÉDIÉS* 

Le  sloop  la  Jeuue-Sophie,  c.  Vermont, 
ail.  à  Caeu  ,  ch.  de  plAlre ,  poterie,  céruse.  | 

Le  iloop  letf  Deux-An»is ,  c.  Croix  ,  ail. 
à  Touc|ues,  ch.  de  fûts  vides,  plâtre. 

Le  smack  oldembourgeois  Alida ,  cap. 
Lolise,  ail.  à  Elseneur  et  Danicick,  ch. 
de  viii  et  porcelaine. 

f^  galiote  danoise  Auguste ,  c.  Boysen , 
ail.  à  Hambourg,  ch.  vin,  pipier,  viande 
salée. 

1^  sloop  l'Agile,  c.  Frigoult ,  ail.  à 
Dunknque,  ch.  de  pierres  à  nlâlre. 

Ije  brick  le  César ,  c.  Juhel  ,  ail.  à  St.- 
Ma'o,  sur  lest. 

Le  stoon  le  Petit-François  ,  c.  Guérin , 
ail.  à  St.-Biicux  ,  ch.  de  plâtre. 

Le  brick  les  Troi>- Frères  ,  c.  Guihoma, 
ail.  à  St.-Malo  ,  sur  lest. 

Le  chasse-marée  le  Mentor ,  c.  Dano  , 
ail.   à  Brest ,  ch.  de  bois  de  construction. 

Le  sloop  la  Bonne-Mère  ,  c.  Guillot , 
ail.  â  Bordeaux  ,  «ur  lest. 

Le  sloop  ,  le  Royal-I^uis  9  cap.  Ri- 
chard, ail.  à  Diinkerqne  ,   sur    lest. 

f<e  sloop  la  JosephiiiQ,  cap.  Nécl ,  ail. 
è  Caeu,  ch.  de  fer,  vin. 

Le  sloop  la  Marie-Désirée,  cap.   Mail- 
lard ,   ail.   au   Havre  ,  ch.    de   plâtre. 
POKT  DU  H.WRE. 
Mouvemeni  du  4« 

NAVIRES    IVTRI^. 

I^  rAlphon<e.  cap.  Do^uet ,  ven.  de  la 
mer  ,  ch.  de  bal!o(t  igcs  ,  (  ce  navire  en 
relâche  )• 

NAVIRES  FXPÉPIKS. 

Le  sloop  les  Deui-Amis,  c.  f^emonnior, 
ail.  à  Rouen ,  rh.  de  sucre,  etc. 


Laffoêlette  américaine  HInm,c.  Gîlto, 
ail.  à  Aoueo»  ch.  de  rta  |  huile ,  (œ  aaTOt 
éUit  eu  relâche). 

Le  paquebot  ana^îa  CherstelfieUt  cap. 
Wood,  ail.  à  SooiLamploo  ,  avec  paaaa- 
gers. 

Le  paquebot  anglais  Prioee  Cobomg. 
c.  Page  y  ail.  à  Southampton,  ^vac  pia»- 
gers. 

Som  entrée  dams  la  miii  dm  ^^ 

Ïj»  galîotte  hollindaise  Hoop  ,  c.  PriaMb 
V.  Lisbonne ,  ch,  de  coton ,  cacao. 

Le  brick  Laura  ,  cap.  Brumaftli  v.  da 
Saint-Domingue ,  ch.  de  café. 

Le  brick  américain  les  Dens*Uariaf  c. 
Coffin ,  V.  de  la  Moavelle-OrUaaa  ,  cfa.  Ja 
coton. 

PORT  DE  QniIXEBECP. 

Soni  montés  et  passét  debouià  la  asariê 
da  ce  jour  i 

Du   4    A^riL 
L*Espérance,  cap.  Luce. 
La  Henriette  ,  cap.   BoulorociW. 
I/Hortense,  cap.  Desmolictv, 
I^  Jeune-Rose  »  cap.  Caroa. 
L'Angeline,  cap.  Noroj. 

Sons  arripés  de  f^ilbçmiers 
r^  Pal  las ,  cap.  Samt-Searl. 
L'AimflbSe*Rathilde ,  cap.  Leiawfa* 

(  Fent  ^OÊsees.  ) 


BOURSE  DE  PARIS,  D'BIEl. 
Effets  Publics. 

CIVQ   POPR   CR^T  COVflOfIDiS, 


78  r  35o  \oc  45c  40e  S5c  aSe  goa  BCv^ei 

40c  55o  40c  S5e  tSe 
REC0VNAIS8.   DE  UOOIDATKKIt 


Ech.  dasalfan  iSii,  fia.  i     »  ggf  Sae'fia 

Iden  NoHiwATiTUf  iS«5.  99f  65a 

ANifUiTis  DE  1000  Fa.,  k  4  p.*  */« 

Atm  lots  eC   pfUpwu 

JouMMOOt  et  Dfumlai  «aM. 

10Q%Ï  Soc 

ACTIONS   DK   LA    BA«Q.   DC  na«Cff|       • 

JaniMMw  ém  Swanm  iSal. 

USof 


SPECTACLES  du  5  AVRDU 

THEATRE  DES  ARTS. 
(On  commencera  à  6  kemres  1/4") '>' 


LES  DEUX  AVARES,  opéra  en  a 
«le  FalbaifC   et  Grëirj. 

L*ARBË  DE  L*ÊPÉB.  fait  bîMori^ 

acte* ,  de  Botiillû 

LES  MKMOIEES  D'UN  C0L09IL  M 
IIUSSAAOS,  ▼jnJe/illtf  aonveam  ta I i** 
«le  MM.  Scribe  et  Melesvillc. 


L't 


\.. 


Jeux  Comtqccs  de  Gaiïtcaixt. 
RoGEa-LE-Dra. 

PantomiiiM  en  3  Actet,  cl  i  gnad 


Cn.  BLUQLEL  .  IMPHIUëLR  es  CARACTERES  et  m  TAILLE-DOUCF ,  ave  Si»t-Lô,  N*  34,  rk^  u  Piu» 


DIMAI^CHE. 


N.».  ilJ.— a*"*  Année. 


LA  NACELLE,, 

DE  LA  SEINE-INFÉMEUftB. 

'eoUte  ptralt  toiu  les  joors.  S'adreftser ,  poar  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  aa  Bareaa  de  la  Pfacelle ,  Place  des  Carmes ,  n**.  4B,  i  Rôocn. 
•*abeiiiie  i^  Paris,  cbex  BftfsaOT^TitfiTiàAs ,  rue  de  Kiohelieu  ,  n®.  7a.  —  Au  Havre ,  ches  Chap£LI.e  ,  me  de  Paris.  -^  Et  cbes  toos  ie»  Libraires  el 
»ctears  des  Postes  du  Dé|iapl«ineAt«  — »  L*  pifat-de-  rAbounemmi  eet  de  i5  fr.  chaque  trunesire ,  pour  RôiMn,  et  16  fir.  5o  c.  parla  poste. 


DES  COUTUMES. 

outumeÉ  t(mt  des^habitudes  que  le  10»»' consacre  sou- 
•tnme  des  1ms. 

trouve}  dît  Montaigne,  qi^e  nos  plus  grands  vices 
Jt  lem  ply  des  noire  plus  tendre  enfance  ;  que  notre 
9I  gouverifeineot  est  entre  les  mains  des  noorriceï, 
asff'^tems  aux  mëres  de  veoîr  un  enfant  tordrne  le  col 
oolet ,  et  s*esbat(re  h  blesser  un  chien  et  uncbat.  Et 
^  est  si  sot  9  de  prendre  à  bon  augure  d'une  Âme  mar-^ 
[uand  il  voit  son  fils  geurmer  injurieusement  un  paï« 
i  on  laquai  qui  ne  se  défend  point;  et ,  à  gentillesse , 
il  le  voit  affiner  son  compaignon  par  quelque  iiialicieusé 
lUtë  et  tromperie.  Ce  «ont  pourtant  les  vra jes  semences 
les  dé  la  cruauté,  de  la  tyrannie,  delà  trahison.  Elles 
aent  là  M  ^eslèveut  après  gaillardemetnt  et  profitent  à 
ntre  les  mains  de  la  coustuuie,  » 

»uttimes  ,  en  général ,  sont  dellerminées  par  la  nature 
matst  dès  gouvernemens ,  des  relt^'ons.  Leur  «mpit'e 
si  tvran nique  que  celui  des  modeï  ,  et,  plus  respecté^ 
|iic  le. teins  qui  détruit  les  modes ,  ne. fait  au  contraire 
lier  k  l'empire  des  habitudes,  l^ur  règne  cependant 
1^  toujours  fixe.  Les  coutumes  éprouvent  aussi  leurs 
.ions  y  et  Ton  a  vu  le  fas  ,ei  \e  nefds  se  supplanter 
réquemnient  dans  Tespace  de  quelques  jours,  souvent 
de  quelques  heiu[es..Aiais4ajoutine,  quoique  souvent 
(e  par. les  attaquer  de  la  raison,  survii  quelquefois 
à  la*  destruction  des  préjugé!  et  des  superstitions, 
m  vieux  .vaisseau  qui  ^  après  a'éire,  entr'ouvert  sur 
t  y  atirnage  longtems  encore  avant  que  ses  débris  soient 
ornent  '  dispersés  sur  les  flots.  Lès^  cotHnnirs  ont  eu 
U  longtems  force  de  loi  ;  aujourd'hui  même  encore , 
Dt,  pour  queiqi^es  gens^  force  Rasage.  Les  mariages 
KNormandiey  avant  la  promulgaiion  du  nouveau  code\ 
iGore  Hrégis  pan  les  luis  de  celîe  coutume^  et  remarqqez 
elle  expression  1  on  dit  lois  ^une^xoiHume ^  et  l'on  ne 
i-coatume  d'une  loi.  Il  semble  qne  lea-cou  tu  mes  soient 
ivariableii  que  les  lois  ;  que  la  routine  soit  plus  fite  que 
IDD  et  la  justice  !...  Quelle  réflexion  âflligeante  !.., 
tontes  Jes  coutumes  ,  (es  plus  absolues  sont  les  cour 
/religieuses.  Comme  elles  puisent  leur  force  dans  une 
>  sacrée  >  elles  ne  soufi'reut  aucun  obstacle  ;  on  croit, 
r  Msant  respecter  par  riniolérance  et  la- ceutraiste 
mplir  qo'une  mission  sacrée  ^  tandis  que  quelqua^cns 
est  que  l'instrument  de  ses  propres  pastibns  ou  "do 
•Q^aei^.autref^  Que  d'excès  commis  dans  des  (ems 
i^^jm^nom.  des  différentes   diyiaités  c^uè  sVliîènt 


forgées  «les-  homnesj    II'  a    fallu    bieii>  des  siècléii  >  et  -des 
crimes    avant  que  Ja  vérité  déchirât  >lè -bandeau  qui*  nous ^ 
cachaii  la  lumière   éternelle. 

Les    coutumes  vanent  chex  presque  toutes   les  oattons  9 
et  présentent-  des  contrastes-  aussi  '  frivoles  que  le  eaprsct 
des  hommes  >  aussi  bisarres  qne  l'esprit  humain.  Chézqdel^- 
craies  peuples,   la  noblesse  consistaft  dans   le  courage;  chek 
d'autres^    dans  des  ' titres   dont    Tantiquilé    faisait  toni  lé . 
prix.    Les' Chinois  ne   reconnaissent  pour  nobles   que  ceult' 
qui  cultivent  lek  sciences.  Uoe antre  natioa  regardait  comme 
indigne  des  gens 'bien    nés ,  de  savoir  signer  t  Térudittoa 
et  le  labourage  étaient  le  partage  des  roturiers    Bel^  appn- 
nage  pourtant  que  celui  qui  nourrit  Thoixime  et  quifeteve 
au-dessus  même  de  son  espèce. 

L'innocence  des  accusés  se  '  pvouvnît'  autrefois  >  par  1  Ic^ 
armes,  par  le  feu  ou  par  Peau  bouillante |  en  sorte.quNitt 
férai'llearou  un  coquin ,  doué  de  peu  d^rrritabiiité  dans- les 
nerfs  ,  était  presque  sûr  de  n'être  ^famais  coupable  ;  an)oar«^ 
d'hui   Tmaocence  repose  sur  <1av  conscience  des  jugesv 

Eu  Angleterre ,  un  délateur  subît  la  peine-  du  crine^qu'il 
impute  "à 'Celui  qu'il  aceuse  fsKrssemenr^  c'est  U  coutume 
du  Talion,  La  détionciatiou ,  ches  plusieurs  peupkf^  fut 
regardée  sinon  comme  uve  vertii  publique  ^  du  moins «conaine 
un  dévouement  digne  dc^  r««ompéilne«' Dans  des:  tems>  dé 
terreur ,  un  -  fils  croyait  s'adquUte^'Ue  son  ' devoir ,  .  en*'  dé- 
nonçant "SOU  vieux  'père  '  not  'béari%8»c  do  Panarchie.^.Danji 
queloue  pays  qne  vous-vivien*f  aacordec  des  honneurs  k 
la  délation ,  et  vous  verres  encore  /de  semblables  exemples. 
.  Le  chel  des  nègres  de  Matainba  ,  aut  porte  Je  titre  de 
Grand'Gùagua  ^  est  une  espede  de  prêtre-magicien  »  et  ea 
même-temS'  général  d'armée.  Ce  personnage  ne  -se  met  ja* 
mais  à  la  tête  de  ses  troupes  ,  dans  ies  combats  ;  on  se- 
garde  même  bien  de  le  laiss^^i;  x:ottnr  le  moindre  danger ,  parcaf 
qqe  tous  ses  officiers  sf  raient  p^nis  de  mort  à  leur  rej^çur^ 
si  le   Grand-Guagua  périssait  dans  la  bitaillé. 

En  -  Chine  ^- chaîne  tnandario  a  son  médicio  qui  ')^îieçoin« 
pagne  partout.  St  le  mandarin  tombé  malade  et  vient  à 
mourir  ,  ou  assomme  â  coup^  âe ,  bâtbii  le  maUUureun 
docteur. 

Dans  quelques-  villes  df  )a-  Nouvelle- Angleterre,  les  mé«« 
decitis.ne.  sont  ^p^yés  qiie  pendant'  l'état  de  santé  de  leurs 
clic^ns.  Dès  que  ceuxroi  sont  poiialades ,  le  docteiiv  est 
privé  de  ses  honbcairês.  Si' lés  malades  né  guérisrsent  pas 
vite  dans  ce  pays,- on  ine  pput  pas  Sire  au  moins  que  c'est 
de  .^  &utte  de  leur  médecin.. 

.   P^ft  un  homme  rtn^igçiore  '  qit'ancienneniient  les  seîgiienrs 
jqt^lMieiit  4'uuf  espèce,  de  droit  d'octroi  w  1^  £"M  de 


leurs  vaiiauic ,  lonqu'enes  le  marîaieol.  C«  droit  fi  regretté 
de  ceus  (|ui  le  prt^levaient  seulement  ,  paraissait  un  des  plus 
doui  privilèges  attachés  aux  fiefs.  Les  habitans  à'Âtracan  » 
au  coutraire ,  regardent  comme  une  chose  luépnsable  de 
ravir  à  une  jeune  épousée  ce  une  nos  maris  reclierchent 
avec  tant  de  transport.  Ils  préfèrent  une  fille  enceinte  k 
une  jeune  vierge.  Voilà  ce  qu'on  ne  peut  Êiire  croire 
à  nos  maris  ;  et  il  y  a  a  parier  que  celte  coutume  ne 
prendra  pas  m  France. 

Il  existe  de  bonnes  coutumes  peut-être  ;  il  en  est  très-» 
sùreoient  beaucoup  de   mauvaises. 

L'homme  libre  qui  jouit  de  toute  son  indépendance 
morale,  peut  «'affranchir  de  toutes  celles  qui  sont  enracinées 
dans  la  vie  sociale,  l/homme  comprime ,  ou  ab&tarJi  par 
les  préjugés  ,  se  traîne  sous  le  joug  des  cotilunsrs  dans 
lesquelles  il  est  né;  tous  ses  efforts  ne  tendent  qu'à  le 
maintenir  dans  la  route,  dans  le  sillon  que  In  routine  Ini 
a*  trace  ;  et  il  lui  faut  souvent  cent  fois  pins  d'efforts 
pod'r  fqîvre  9ê%  préjugés  qu'il  ne  lui  en  faudrait  pour  s^cn 
affranchir  ;  mais  te  guide  de  toutes  ses  actions  ,  la  maxime 
de  tonte  sa  vie  est  :  Nos  pères  ont  fait  ainsi  ;  c^est  la 
coutuma  :  Jui*onê  comme  etix.  L.  M. 


.( 


%%%V%%M«« 


LES  MEILLEURS  MOTBNS. 

Le  meilleur  moyen  de  ne  jamais  se  conpromettre  en 
*  parlant,  c'est  de   toujours  se  taire. 

Le  ineilienr-  moyen  de  ne  jamais  se  compromettre  en 
agissant ,  c'est  de  ne  rien   faire  du    tout. 

La  meilleur  moyen  de  publier  de  bonnes  nouvelles,  c'est 
de  les  faire   soi-même. 

I^  meilleur  moyen  de  rendre  sensible  nue  nymphe  de 
l'opéra,  cVst  de  lui  offrir  des  senlimens  purs  et  une  bourse 
pleine. 

Le  meillenr  moyen  de  ne  }>as  faire  une  tragédie ,  c'est 
d'écrire  romme  M.  Ancelot  du    na\re-de-(«i-âce. 

Le  meilleur  moyen  d'avoir  des  trous  de  balle  à  sa  robe, 
c'est  de  la  |>ercer  soi-tnéme. 

Le  meilleur  moyen  d'aller  vile  quand  sa  voiture  se  brise  » 
c'est  d'en  prtMiùrc  une  autre  au  lieu  d'en  faire  faire  une 
neuve. 

1^  meilleur  moyen  de  triomplier ,  c'est  de  se  donner  les 
honneurs  dn   triomphe   avant   la  bataille. 

i/e  meilleur  moyen  d'éprouver  une  opposition ,  c'est  de 
s*en  créer   une. 

Le  meilleur  moyen  d'avoir  la  place  du  voisin ,  c*est  de 
l'en  chasser  et  de  s^y   mettre. 

Le  meilleur  moyen  d'avoir  la  paix  ,  c'est  de  se  préparer 
à  la  guerre  :  Si  %ns  pacem  para   bellum. 

Le  meilleur  moyen  d'aller  en  poste  ,  c'est  de  suivre  M. 
Quicêda  toutes  les  fois  qu'il  vient  voir  i€$  aaùs  eu  France. 

MACEDOINE. 

— - Plus΀lVirs  artistes  du  tbéitre  français,  établi  Tannée 
derniëre  à  Lisbonne  ,  sous  la  direction  de  M.  Palizarri  , 
viennait  d'arriver  au  Havre,  sur  la  galiotte  hollandaise, 
Hoppe.f  capitaine   Priure. 

L*anéaotissriucnt  de  ce  théâtre,  qui  commençait  k  pros- 
pérer »  est  causé  par  les  évéaemens  t  on  attend  le  reste  de 
la   troupe 

'—  iùi  Fondre^  qui  est  une  feuille  très-îibe'rale  en  Injures  y 
innonce  que  Tantnrité  a  fait  saisir  la  Nacelle  ^  Journal  ele 
Tibiten.  Nous  ferons  observer,  avec  tous  les  égards  que  l'on 
tioit  à  la  houAte^  que  nous  ne  sommes  pas  un  Journal  de 
^ouen  ,  mais  bien  le  Journal  des  Rouennais» 

—  Vn  jouniat  de  Lille  ee  console  de  la  perte  de  Dar^ 
lovîlU  qui  remplace  Martin,  &  Fej-deau ,  en  pensant  que 
Bat  ste  pourra  contracter  un  engagefneot  par  l'emploi  laissé 
tarant  par  le  départ  de  OarboviUe.  Il  est  très-llcheux 
que  la  petite  intrigue  qui  a  acquis  k  ce  dernier  la  succès* 
sion  de  Martin ,  n  ail  pas  éclaté  pl«t6l.  Batiste  aurait  pa  ne 
|MS  quitter  Booen  :  et  on  ne  peut  nier  que  c^eAt  été  pour 
autre  ibcâlre  uoe  c&celleiite  acquisition. 


km   1 


)   \ 

— L*affaire  qui  eut  lien  k  Pontorsoiv  en  im3«  fiai  MBafc 
dans  le  langage  vulgaire,  la  Bataille  des  5aa0T«.  Ma«fa» 
trouvons  cette  épîgramme  faite  dans  les  t 

cette  journée  mémorable  : 

«  A  Pontongo ,  où  Itioapha  Faudace, 

»  Oo  tcoQf a,  jour  fancos  ,  poar  la  glolfe  wk  haaa  I 

a  HUla  stbols  tar  lit  eartaso, 

a  Et  élM.  voitures  nir  la  plaoa.  a 

Il  est  probable  que  l'on  comptait  alors  lea  raccka 
par  le  nombre  des  sabots  élf  nduf  sur  le  chanip  Ja  ' 
des  voitures  luéo  snr  la  brèche. 

—  Hier ,  entre  deur  et  trM  heures  de  l'a^ 
fier  de  la   rue  de  la  Vicomte,  s'est  jette  dans  la 
fenêtre  dn  second  étage  de  sa  maison.  On  i| 
de  cet  événement  malheureua. 

— Vn  monsieur  Charles  Morel  (de  Falaise) 
sur  VEcnrt^^  une  chanson  que  le  défanl  A\ 
permet  pas  de  citer  tout  entière.  Ce  CMipleî  wattm 

en  donner  une  idée  : 

•  O  Toiia  qui  ,  de  la  poliliquc 
»   Rcdootes  Im  frittes   dêbaU  , 
»  Appraoes  on  moyeu  nagiqoe 
«   PoQr  aorrir  de  toUv  eabarraa  t 
»  Bravant  réioqoence  lasportana  f 
»  Yenes ,   docile  Dépoté  , 
»  Sor  lea  débrb  de  la  triboDe  , 
a  Dresser  la  tible  à^Ecartém  a 

On  lit  dans  la  Quotidienne  de  Nantes ,  dn  38 
ticle  suivant  ,   sous  la  rubrique  Annonce  i 

»  Grâce  k  cette  nouvelle  édition  (du  Goda  dtil)t  HL 
\e%  Avoués  et  Procureur»^  déjà  tout  coarfcé»,  •■  alnl 
au  palais,  sous  le  poids  des  minutes,  n'anroot  paial  k 
souffrir  de  celui  du  recueil  des  lots.  Le  petit  voinpe  a» 
trera  dans  la  poche  la  pins  étroite,  la  rriiort  wiX  !■ 
progrès  de  la  typographie  dont  elle  est  le  coBacrttalor  ; 
celle  du  Code  civil  est  siiupte,  et  élégante  è  b  Mb.  la 
tranche  est  sur-tout  remarquable  f  c*est  an  marbra  daat  b 
veines  sont  si  parfaitement  suivies,  que  les  JnKUe» we pm^ 
vent  s*apercevoir.  » 

Pour  empêcher  d'apercevoir  la  Feuille  de  NasÊÊtS  tl  hi. 
autres  feuilles  ejnsdem  facinœ ^\\  n'est  pas  Mcaaaairidt  if 
marbrer  sur  tranche  \  c^est  toujours  on 


-^Myp^llon  intitule  san  article  Fariéi^ê  ^  U  Cal 
la  Foudre  nomme  le  sien  Eciats!  I^  joyrnal  des 
donnera  sans  doute  à  ses  mêlants  le  nom  de 
Le  titre  est  vacant  :  il  est  bon  à  empoigner i 


SOUSCRIPTION    POUR  LE  FUSIL 

OFFEAT   A   Ulf    CASUC   îfATlOirjL. 
JOix'Ouitiime  i«i#le.— SoaacairravBa 


Prntel ,  nasîcren. — Laasy  ,  serg.-»Laqaeri«ra.«-Gki 
llyacmilie  Renard.  <—  Leaoear.  •—  Blotti. -*>Parry  • 
Prat ,  fiIs,'J.  Cadeville. — Faaqoet  H  Ddaroa. — ▼ollataa, 
aerg  •^Aristide  P.  P.  Leearoa ,  fila.— P..R(oci  jeuaa 
ancien  miliuire. — E.  Gaibé.— Pelit-lloiiaainl,  gran*— ' 
—  Laviille,   gre«.— GroQlK ,  fteo. — Dcloaaooa,  c»-lîeM( 
Booe-Dapart ,  gren. — A.  Naaae  ,  père, — F.  ffaïae,  lUa^hfaal, 
^Damootier«Dagqii>.— Le  baron  Dolandoo,— Dofcac  ^ 
greo. — P.   Davîel ,   liraUBanl.—TriBité   ataé  »  frao«.~: 
nble,  grm. — Ooain  ,    sooa-liealeoaat.— Caoïrel «  giv».*»!, 
tatoe. — Vas«e.— L.  E.  Siard. — Daijardiiu  ,  de  JuaUfes.— G. 
J,    DelamMiy. — Chevalier,    grrB.--Saiat-lLlBe 
Yétérart.— M.  Maché-Qniheof ,   ancien  cbaa.— J.  B.   L.  Bm 
legéga  «  ▼êtêr.— Engaoli,  de  Boso-Ia-UanL— Piuria^— Donos.* 
— Ursin-Laroos  ex- caporal. 

54  Souscripteurs. '^Récepittdalion  jtu^m'^à  ee  fem 

(LAaon>Mi 


ii: 


j 


okm^tc^  d 


PORT  DB  RODEN. 

CHUIGEUBNS   ET  R^iAMATIONS. 

ig^  €h  ABGBM.  de  la  goélette  la  Philippine 
cap.  Dumontj  ven.  du  Havre. 
Coartier-interp. ,  M.  J.  Pellecat. 
Kéc  lama  leurs ,  M  M . 
2  barils  potasse. — loo  barils  perlasse.— 
sS  balles  côtes  de   tabac. — Crevel  et 
comp. 
la  sacs  cendres. — V*.  Homo. 
la  fûts  graisse  de  poison. — Caste-Dela- 

inare. 
i5  barriq.   sucre— i    tierç.   dilo.  —  E. 
Bruseo. 
I  grenier  effets  k  nsage.-^Blin  jeane. 

^l^  Chargem.  du  sloop  la  CUmentine  ^ 
ciji.   Paris  ,^eo.  du  Hnvre. 

Gourtier-interp.,  M.  J.  Pellecat. 

Provenant  du  natire  anglais ^/o/izo, cap. 
Perkins ,  ven.  de  Londres. 

5oo  saumons  ^))oinb.'^A  ordre. 
Chargé  au  Havre. 

Réclam  *  leurs  j  MM. 
i5o  boQteilIes  vif-argent.  —  Crevel    et 

cemp.*' 
i2o  plaiièbes  de  sap. — Planquots. 
5oo  peaux,  de  chevea  ux. — aoo  peaux  de 

vaci^es. — Badmer. 
3aoo  peaux  de  cheveaux.—aooo  peaux  de 
vaches. — Lètellier. 
44  meules  à  aiguiser. — Lamer» 

y^  Chargem.  du  slopp  la  Belk^Rose^ 
cap.  Lucas  y  ven.  du  Ravive. 
Courtier^interp. ,  M.  J.  Orford. 
Récîamateurs y  MM, 
gi  barrîq.  i  tierç.  sucre  brut. — Ch.  Fcs- 
sard. 
Coo  bâches  bois  de Campéche. — Ç.  Paîoe. 
8  fûts  graisse  de  poisson. — Chevallet 

et  comp. 
2  chaudières  et  une  petite  pompe  en 
cuivre.  —  945  planches  sap. — 1440 
bûches  bois  de  Sainte-Marthe. — loa 
sacs  froment. — A  ordre, 
^f^  Chargem.  du  9\oop  Rosnlie-^Louise  j 
.    cap ^-Po^/^/,  ven.  du  Havre, 
Gourtier-interp. ,  M.  Orford, 

RéçJamaleurs  ,  MM, 
18000  pavÀen  terre  cuite» — V*,  Feron. 
3848  planches  sap. — Fromageot. 
4f^  Chargfm.  du  brick  le  Jeune-Amé^ 
.  dée^  cap.  Selçùn  »  ven.  de  Bayonne. 
Gourtier-interp. ,  M.     Orford. 
Réclamaleurs f  MM. 
la  fûts  essence  de  térébenthine. — J.  Vi- 

guerard. 
a  balles  rognures  de  cuir. — ^Tinel-An 

9  pièces  essence  de  térébenthine. — A. 

rouchet. 
io  dito  dito  dito.— -Supenao. 
la  f&ts^ii-dd-vîe*'-FrèresM|urtia. 


a  barriq.  essence  de  tércbent. — 6  barriq. 

galipot. — Welz  et  comp. 
I  barriq.  vin  en  double  fût. —  Mangorit . 
a     balles  laine  comma  le ,  lavée. — Badel. 
I   fût  vin  de  liqueur  eu  double  fût.  — 

Dugenet. 

y  barils  galipot. — If  pièces  efsence    de 

térébenthine. — "50  tàts  vin  blanc. — 3 

a  bai  ils  colophane. — \   dito  dito. — 83 

pains  résine.— 4^  ^^^^  brai  sec. — 10 

fais   essence   de    térébenthine.  —  i5 

barriq.  goudron. — a   fûts  vin    blanc 

en  double  fût.^— 5  pièces  essence  de 

térébenthine. — 53  pains  brai  sec, — 2 

barils  graisse   et   jambons. —*4  ^^^^ 

_    viande  confite.— A  ordre. 

On  prie  MM.  les  récinmateurs  des  mar- 
chandises à  ordre  de  s^  faire  connaître  le 
plutôt  possible,  vu  que  le  navire  a  très- 
peu  de  jours  de  planche. 

S'adresser  au  Capitaine,  en  son  bord, 
ou  à  M.  Orford  •  son  courtier. 
f^Lt  sloop  la  Rosalie  J  cap  Persil  phre , 
ven.  du  Havre. 

Courtiers,  MM.  Bordelle  père  et  fils. 

1 13  baJTÎq.  sacre.  —  34  tierçons  dilo. — 
3  quarts  dito.  —  1  caisse  liqneur. 
8  tierç.  café. — 11  barriq.  coton. 
I  quart  café. — 1  baril  annauas. — 
J.  Levavasseur. 
Soi  bûches  bois  Campéche. --a4o  planches 

de  sap. — A  ordre. 
GhArgfm.  du  sloop  la   dlAenVte,  cap, 
Magnan ,  ven.  du  Havre. 

(k>urtier-interprète,  M.  Viard. 
t^éclamaleuts^  MM. 
58  fûts  spcre. — Deschamps-Alexandre 
10  fûts  dito.---Charles  Durand. 
Sa  fûts  graisse  de  poisson.-^iy  bûches 

bois  Campéche. -^Au  porteur. 
«y^CHARGEM.  du  dogre  le  Henri  ^  cap, 
Rozo,  ven.  de  Bordeaux, 

Courtier-interprète,  M.  Viard. 
"Réclamatrursj  MM. 
63  boucauts  tabac. — I^  Régie, 
ilo  fûts  vin*— Gassey  et  comp. 
Soo  cuirs  MCs ,  en  poit.-^Bademer. 
la  barriq.  vin. — P.  Desrocques. 
g  barils  acier. — 4  bottes  dito. —  i  baril 

limes  communes,— Viel. 
i3  paquets  baudelettes.— Si  piqnets  fer 
rond. — 5  paquets   fer  carré. — M. 
Lequesnier. 

^(^  Ghargem.  du  brick  la  Désirée  f  cap. 
Ro6eri,  ven.  de  Bordeaux. 
Courtier-interp.  ,  M.  Viard. 
^éciamateurs  ^  }ilL}i[. 
177  bûches  bois  de  Sainte^Marthe. — a 

fûts  verdet* 
97  fûts  vin. --Goor lois  père. 
6  dito  dito.— Delaiinay  61s. 
a  dito  dito. — Cabanoi^  et  61s. 
5  dito  dito.— Malbétts  el  fils» 


79  fûts  vîn.— 2  fûts  caa-do«vîe. — Jeuf- 

frain-Boisjoli. 
3o  barriq.  sucre. — Au  porteur. 

^f^  Chargeu.  du  sloop  le  Saint^Pierre  f 
cap.  Igou ,  ven.  du   Havre. 
Courlier-iutern. ,  M.  Viard. 
aoo  saumons  plomb. — a  fûts  potasse.-*» 
68  fûts  riz. —  la  fûts  sucre  r-Grevel 
et  comp. 
a8o  bûches  bois  4e  Gampéche. — Tinel- 

Âncelot, 
,g:2rCi!ARGFM.  do  brick  le  F'oU^u-f^entj 
cap.  V^idoreiy  ven.  de  Bordeaux. 
Courtier-interprète ,  M.  Viard. 

Réclamaieurs y  MM.' 
ai 2  fûts  vin. — 6  pains  de  résiuc.^Aa- 
gu  tin  Reyuard. 
2  fûts  vin.-^Dubos  aîné. 
3o  fûts  vin.— Viret-Lehaître. 
27  dilo  dito  ^  la  vente. — Le  capitaine* 
2  fôts  d:to.-^4n  porteur. 
«y^  Chargeh.  dû  sloop  la  F'ictorine , 
cap.  Moiiwn  »  ven.  du  Havre. 
Gourtier-interp.,  M.  Viard. 
590  poutrelles    de  sapin, — 900  planches' 
^dito. — 42,000  pa\  es  eu  terre  cuite.— 
Hersent, 
(g^  CnAUGKM.  du  dogre  l'Union,  cap. 
Lnniouroux,  ven.  du  Poulignen. 
Courtier-intcrp. ,  M.  Viard. 
72238  kil.  sel. — Au  porteur. 
(13*  GflArGFH.  Ju  sloop  r Aurore  4  cap. 
yunvelinne ,  veh.  de  Dunkerqne. 
Gourtier-interp, ,  M.  Viard. 
65o  hecto;  charbon  de  terre. — An  Ga^ 

pitaine. 

^i:^  Chargem.  du  dogre  T Aurore  j  cap* 
Brasseur ,  ven.  du  Havre. 

Courlier-interp. ,  M.  Viard. 
100  balles  eûtes  de  tabac. — M.  Greveî, 
2334  bûches  bois  de  Campéche.  —  Sao 

saumons  plomb. 
g^GnARGEM.  de  la  gribanne  la  J^une^ 
Eugénie^  cap.  Golombel.  v.  du  Havv* 
Courtiers,  MM.  Bordelle. 

Réclama  leurs  y  MM. 
ao3  saumons  plomb. — Detarn  et  Briôsoè 
466  bû'  hrs  bois  deCaœpéche— A.  Limare 
q6o  planches  sap. — Lasne. 
à  10  planches. — Mériel. 

,g^CHABGFM.  du  dogre  rEléonore-Dé" 
sirée^sap.  Dnhos,  venu  du  Havre. 
Cour  i  rs,    MM.  Pordelle. 

•    RMantalrt/rSy  MM, 
35o  saumons  plomb.— V*  Lecouteulx» 
25  boucauts    I   b.  îlot  tabac. — Crevel. 
iB  fûts  huile  de  poisaon.  — €h.   Bérât 

fils  aillé. 
î3  boucavts  qoércitroov — Crevel» 
loo'saumons  de  plomb. — Idem, 
lao  planche^  s.-rp. — Planquois. 
9io  bûch.  bois(  amnéchr. — 1400  peaux 
de  cbeyauX)  bêches,  en  poiK—^Or«(re 


/ 


O^CHàiiG.  da  chaiie-marée  le  César  ^ 
cap.  IJiermitîe  ^  ven.  de  Martnnet. 
Courlier-ioterprète,  M^  Viard. 
Réclamaieum^  MU* 
8i,g8q  kil.  $e1. — Ueuvain*LabiUe. 

6  fûU  viniigre. — Rouiselin-Savey. 
5  caisses  vin  ,  eau-de-vie  et  rhQm. 
—  5  GdiU  via.  —  I   demi-barria, 
I   baquet  talaîion*  —  i   double 
manneq»  proYÎiîoiu  de  ménage. 
— >Matbéus. 
^I^CiiAKC«  du  brick  rAmaUCf  cap»  Roy^ 
vea.  de. Bordeaux. 
G}urUer*ioterprète,  M.  Viard. 
RécUmateur*  *  MM. 
a  f&U  tafia.  —  45  fûts  vin. —  i   caisie 

vin.— Creyel  et  comp. 
sS  fûts  eau-de*vie. — Lorioa« . 
aSa-bùcbet  boit  Saute-Marthe.— Lebrun 
lo  fiitf  ean-de-vie.— 'Lberraitte. 
I  f&t  verdet  •ec.«>TineUAiicelot, 
a  fâta  vin.— H.  Lafosie. 
.  I  dito  dito.—i> Vallée,  k  Maromme. 
6  dîto  dito. — Courtois  père* 
1  dito  dito. — Matliieu-Uritire» 
la  fûts  eau-*de* vie. — Cordhoiome, 
5  dito  vin*— Le  capiuine, 
3  f&tt  oau-da-vie. —  8a  fûts  vin.  —Au 
pOfleur. 
^E^TiO  sloop  la  Justine  ^cmp,  Delacroix, 
ven.  de  Caen  ,  ch.  d'buile  de  Goisa  et 
cidre.— Réclamateor«  M,  CTevel. 
Courtier,  M.  Fauqueus. 

^(^Le  êloop  rAimablc'Elixat  cap»  il/o- 
rice^yta»  du  Havre. 
Courtier,  M.  Fauqiienx. 
Proven.  du  navire  anglais  l'Alonao ,  cap 
Perktos  ,  ven.  de  Londres. 
90  saumons   plomb.  -*-  i5o    bouteilles 

vîf 'argent. 
Prov^o.  du  navire  la  Gnrsline  ,  capil. 

Soupati  ven.  de  l^ndres. 
<àa.  boites  fer-blanc.—^  barik   aoiiiW—- 

A  ordre. 
638  b&cbea.boii  Capip^be.— -LachaÉl^ 
lleude« 
37  barria.  sucre.— a  tîcrç.  dito»-— Si 
ballea  cèles  de  tabac — CreyeL 

0^L6  ê\oop  t  Auguste  f  cap.  Âtnre*t^ 
ven.  de  Ch(>rbourg,  ch.  de  soude  do 
larecL — Rielamaleur ,  M.Cauinout. 

Courtier  I   M.  Faaqueox. 
— La  Marie- IwDuise ,  cop,  Pjcqnot^  ven 

du  Havre ,  ch.  de  sucre ,  cafc ,   planches 

et  bois  Caiu floche. 

— La  goélette  la  Philippine ,  c,  Dumont, 

ven.  du   Havre,  rh.de  côtes  de  tabac, 

vin,  sucre,  potasse,  perlasse  ,  etc.-— MM. 

Crv'\cl  et  comp. 

Le  tloop  la  Clémentine,  cap.    Paris, 

ven.  du  Mavrr,  ch.  de  ploinb  ,  plaiirjlies, 

%-if  argent,    peaux   salées,   etc.  —  MM. 

ilrer^l  ^i  couip. 

Oiurttrr- interprète  de  ces  trois  nsv  red 

M.  J.  Peilecat. 

AIoui*iimeitt  du  S  an  &  avril. 
haviru  livrais. 

I^e    brii  k    TUis ,    c.    Morel  ,    ven.   de 
Rotterdam  «  «h.  étain,  céruse. 


(4) 

La  sloop  les  Deux*AmIs ,  c.  Dév J 1  Y* 
do  Hâvrt ,  ch.  de  coton  •  blé. 

Le  sloop  le  Père-de»FamiUe  ^  c  Bftdo^ 
mer  ,  v.  de  la  Ik>uiUe,  ch.  af  oiiioi 

Le  chasse- marée  la  Famille-Réunies ,  c. 
Allamé,  v.  de  Charente  ,  ch.  d'eau-de- 
vie  ,  vin. 

Le  chasse-marée  TEspérance ,  c.  Luer  , 
ven.  de  Bordeaux  ,  cli.  vin. 
ifAviaes  EJCPÉDiét. 
La  gribanne  la  blonde,  c.  Aocoa ,  v. 
du  Havre,  snr  lest. 

La  platte  la  Courageuse,  c.  Lemar^ 
chand  ,  v.  de  Luc  ,  sur  lest. 

Le  dogre  le  Jeune-BaptisCe ,  Ebn  ,  ait 
à  Bordeaux  ,  ch.  pMitre. 

Le  sloop  le  Jeune-Edooard  ,  c.  Mes- 
sager,  ail.  à  Barfleur,  ch.  coton  en  laine 
Le  dôgre  la  Clémentine ,  Cé   Aubrée 
11.  à  Bre?it,  ch.  bois  de  chêne. 

Le  lirick  TAnna  ,  c.  Oagand ,  ail;  à 
Charente ,  sur  lest. 

Le  aloop  l'ftùpérance,  c.  Levaisear,  v. 
du  Havre  ,  sur  lest. 

Le  chasse-marée  le  Saint-Loois ,  cap. 
Coval,  ail.  à  M. -Dénis,  sur  lest. 

Le  brick  les  Deux-Amis,  c.  Chevalier, 
ail.  de  Noirmoutiers  ,  sur  lest. 

Le  chasse-marrée  la  J<>u ne- Famille  ,  c. 
Calvé  ,  ail.  k  Brest,  ch.de  bois  de  chêne, 
le  sloop  l'Ëueéue,  c.  Langlois ,  ail.  à 
Honfleur,  ch.  fûts  vidft. 

Le  sloop  les  Trois-SoBurs ,  c.  Postel , 
ail.  à  Honflfiur,  ch.  de  fAts  vides. 

PORT   DU   IIAVRK. 
Mouvement  du  ^  au  5  avril. 

NAViaES  EVTftÉS. 

Jje  brick  anglais  William  Macleay  ,  c. 
Cormeck,  ven.  de  Liverpool,  ch.  de  coton 
tabac. 

Le  dogre  l'Heureuae^Rentontre  ,  cap. 
Persil  ,  ven.  de  Rouen  ,  sur  lea. 

Le  dogre  la  Parisienne  ,  Cs  Graocourt, 
ven.  de  Rouen,  ch.  de  cercles. 

HATIAES   EXPÉDIBi. 

Le  sloop  le  Pu  lit  «Edouard,  c.  Breason, 
ail.  à  Rouen,  ch.  de  vin,  potASse. 

I.e  sloop  le  Petit-Edouard,  cap.  Marie, 
ail.  à  Touques  sur  lest. 

Le  slo')p  le  Fière  e(«-la-So(ur,  c.  Petit, 
ail.  à  Touques,  sur  le^t. 

Le  sloop  17 i^hi génie,  cap.  Petit,  ail.  à 
Touques,  sur  le»t. 

I^e  lougre  Li  Marie-Françoise,  capit 
CodeCroy»  aiU  à  la  Hoiigtie,  sur  lest. 

Le  sloop  le  Dilig<*ot,  cap.  Billot,  ven. 
de  Barfleur,  sur  li'st^ 

PORT  DE  QUIIXEBEUF. 

BÊàUi'emeni  du  4  au  5  avril. 

Soni  ai^rl^'és  tfe  Vill  tfuier^  ei  descendus: 

La  ^banne  b  J  une-Eli^e  ,  cap.  Mo- 
rand,  ail.  au  Havre. 

I.a  adonne  l'Aiuuble-^BtthilJe  ,  cap 
Lesoud^  ail.  idem. 

I.e  sloop  rAiinabie-Louise  ,  c.  Uébert, 
:^ll.  à  Céiilevill'*. 

I«e  Joop.b  Victorinr,  cap.  Va&se  ,  ail 
t  Dieppe,  ch.  de  plaire. 

(/'.  /TOiK-î/.— /?o/i  /rois.) 


POUrDE^HABSEIIU. 

Le  %j  ^  sù^êi^  soiÉis  ^  rUaÎM  »  op.  F. 
KgpiMeatt  >  «IlL Ji.  krMartiniqoo  ;  nmiim 
pfttdMt ,  cap^  J;  Jiaseon»  ail.  à 

Note  des  fiantes  recmeilUes  à  U 
du  Havre  du  4  avril* 

44  boocantf  café  &i?aae'ï  ^  t  A**  Si  c 

if4'«  em^mtttft^- 
5o  sacs  cafii  Rio,  à  1  fr.  Sa  e««  êkUÊ^ 
5S  ballet  colon  Gtoigio,  ,àaÂ.  %  c. 

ib^  aca^ 
100  diU  dito  dilOv  à  I  fr.  1 1  c.  l|4  ,d* 
i5  dito  dilo liouiijioe,  à  i  liw  Mc^^JL 
aoo  peaox  de  dioval ,  à  7$  q-t  é^Mm 
1000  dito        dito  9  à  67  c. ,  dtlou 


AVIS  DIVERS 

If»  71^— A IXMM  «ftiSKfl 

a  OMga  d«  coaioeroe ,  contUuai  «b  «OglM 
caTW  k  -devx  coips  d«  ilnfiaMft  aur'lv- 
vaot  01  tnr  la  danière,  aiit  wwê  ém 
■•  ia4. 
6*cdre«ser  rue  te  CbamitM  ,  o*.  sêC. 

N»  73.— GEAin)   MAGASIN    k^lmm 
Miit«Bnil,  rat  d*Aabobt,  n*  %.' 

S'ad 


BOURSE  DE  PARIS,  D*HI£ft. 

Effets  PuUitê. 

CI5Q  pooa  cK\r  covsouotfs»  . 

Jouiasaoct  te  m  SepL  tSta. 
78  r  6a«  5Sc  6o«  SSa  5m  5$€  Soo  9§ê  fif 
•ac  5oD  SBc  OmSSc  ôoefSc  eSeylTCooCia 

HKCI).\\AIS!I.    DE   UQUIDâVlOOr 


£ch.aa«aBf«n  iSs^^fio.  •     a  99!  4w  i»a 

184S,      9   4  »tr 

Idem  NoMuiAffiTBi,  its^.  99r3oa  i«aS^f  •$• 

AvauiTû  DE  1000 -ra.,.  à  4  p/  •/, 

Avec  lou  et  priaca, 

JgliiHMn  4e  DirniAii  ilgB. 

lO<i«r  Soc 

ACrtO»  Dff  LA    BA«Q.    DB   nU!CCS, 

îmtnmrm  ém  Jmwm  ifcSb 

Utof 


SPECTACLES  do  6  AVRIL. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 
(On  commencera  à  6  heuree  1/4.) 

etJPHRQSINe«  o^in  co  3  «ctea,  ém  MX 

Hoffmann  ec  Mahol.  ^« 

MOmiEUR  DES  CHALUMtAUZ.  o«»M 
S-tiRit  01  CARvarAL*  opdcB  e«  S  «aiBa, 
de  MM»  Annuité  Creoiâ  ci  Gavc 


THÉÂTRE  FRANÇAIS. 

LES  DEUX  FORÇATS,  ov  la  Maavfftas 

D«  Pvr-Bi-DÔMB,  Hdlodran^ca  ft  aaioik 


L*AMOUa  ET  LA  RAISON  « 
I  acte ,  de  Pigaaii-Lebraa. 

LES  ^TOUaniS  •  00  tt  Moar  8ct»9c<  , 
Comédie  eo  S  acte*,  d*AadricaB« 


Jfux  0>xrQoes  de  Gii^caut. 

FAN  FAN  LA  TULIPPt  •  paaiowMo  ^U- 
taire  eo  a  aciea. 


Cm.  BLOQCEL  i  IMPRIMEUR  ek  CARACIEIBS  et  ex  TAILLE^DOUCf ,  mie  Saut-LA,  H«  34,  rite  u  PafcAïa. 


LUNDI. 


N».  ia4.-^"»  AffBii. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

«11(0  Feuille  parait  toiu  lèi  jonn.  S*a(lretser ,  poar  rAbonnemeat  et  la  Rédactioii  ,  aa  Bureau  de  la  IVacelie ,  Place  des.  Gannea  f  o^.  48  »  à  Rouen. 
On  a*aboune  à  Paris,  ches  fialBaoT-THiTAas ,  rue  de  Richelieu  ,  n^.  7s.  —  Au  Havre ,  chea  Cbap&lli  ,  rue  de  Paria.  —  Et  chei  toua  lea  librairea  et 
DÎMcUufa  dea  Postei  du  Départ«Bient. —  Le  prix  de  l'Abounenient  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen,  et  16  Or.  5o  c.  parla  poste. 


his. 


bis. 


LEJIEVENDEOR  D'HABITS, 

CHANSON. 

;  Qued*étMissemens  nouveaux,  (de  l'Opéf» -Comîqae.  ) 

Vous  qui ,  pour  toutes  lea  saisons  , 
Cherches  un  vêtement  commode  , 
'  Je  liens  chea  moi  de  vieux  haillons  • 
i^m  pourront  revenir  de  mode. 
Marchand,  connn  do  père  en  fila , 
Pour  toua  les  goûts  et  tous  les  âges ,     . 
J*ai  vu  aouvent  de  vienx  habita 
Parer  de  nouveaux  personnagea* 

Si ,  le  front  hant  et  Tair  ahier , 
Dana  les  rangs  vona  voulei  paraître  ; 
Prenex  cet  habit  de  guerrier , 
n  déguisa  fort  bien  aon  maître. 
Marchand^  connu  de  père  en  fila,    ^ 
Pour  tons  lea  goàu  et  tous^les  ègaff 
.  Tai  vu  souvent  de  vieux  habits 
Parer  de  nouTcaux  personnagea. 

Cet  autre ,  pÀidn  dans  un  coin  9 
Couvrit  un  pauvre  militaire  ; 
Maia,  si  voua  vonlea  aller  loin , 
Cet  habit  ne  vona  ira  guère. 
MarchiMid,  connu  de  père  enfila. 
Pour  toua  les  goûts  et  tous  lea  âges , 
J'ai  vu  souvent  de  vieux  habita 
Pater  de  nouveaux  personnages» 

I)*uu  journaliste  débonté 
Yoici  lliabit  :  rétolTe  est  claire } 
Biais  il  fax  si  bien  épousté  , 
■<^u*il  n'y  reste  plus  de  poussière. 
Marchand  ,  connn  de  père  en  fils , 
Pour  tous  lea  goûts  et  tous  les  âges , 
J*ai  vu  souvent  de  vienx  habita 
Parer  de  nouveaux  personnages. 

Ce  costume ,  uft  peu  nïoins  mondain , 

Tous  vaudiait  mieux  ,  j*ose  le  croire  : 

Cest  celui  d^uu  chantre  an  lutrin 

Qui  m'a  vei|du  sou  froc  pour  boire* 

Marchand,  connu  de  père  en  fils, 

Pour  tous  les  gonts  ii  tous  lea  àge<  , 

Tai  vu  souvent  de  vieux  habita 

Panr  de  nouveaux  personnages» 

Celui  ci  couvrait  on  mari 

Qui  (Crissait  le  drap-Jonquille. 

Un  grand  seigneur  fut  son  ami. 

Et  fit  prospérer  sa  famille/ 

Marchand  ,  connu  de  père  eik  fils. 

Pour  tous  les  goûts  et  tons  les  âget , 

J'ai  vu  souvent  de  vieux  habita 

Parer  àm  noavaanz  peraonnagea.  (bis.) 


bis. 


(bis.) 


(bis.) 


Il 


DES  OREILLES. 

La  grandeur  des  oreilles  n'est-  une  beauté  que  ches  les 
chiens  de  chasse.  Dans  lés  autres  animaux  elle  est  un  signe 
de  pea   d'instinct. 

Pour  éXre  un  bon  limier  y  il  n*est  }>as  de  rigueur  d'avoir 
le  pavillon  de  l'oreille  long,  large  et  bien  flexible.  Il  sufÈt 
d'avoir  toujours  V oreille  au  guet ,  l'ouïe  bien  exercée»  d'ea« 
tendre  tout  ce  qui  se  dit.,  et  même  ce  qui  ne  se  dit  paSm 
Il  y  a  des  gens  qui  ne  gagnent  leur  vie  qu'au  moyen  ae 
leurs  oreilles  Ecouter  est  pour  eux  ce  que  travailler  est 
pour  d'autres  :  aussi  leur  organe  ausitif  acquiert  chez  eux  ui^e 
tf*lle  perfettion  par  l'habitude  oii  ils  sont  de  l'exercer  ,  que 
d'un  boui  de  la  ville  à  l'autre  ,  ils  entendraient  une  mouche 
voler. 

L'antique  réputation  des  oreilles  de  Midas  est  parvenue 
jusqu'à  nous.  Cette  respectable  paire  à*oreilles  avait,  dit- 
t-oa  ,  été  léguée  »  par  son  premier  possesseur ,  à  ceux  qtii , 
après  sa  mort,  se  seraient  montrés  les  plus  dignes  de  la 
porter.  C'est  ainsi  qu'elle  a  ététransmise  à  M.  le  chevalier 
Augustin  de  P .  . .  .  qui  la  possède  aujourd'hui  en  tout  bien 
tout  honneur.  Plus  de  trente  mille  personnes  prétendent 
à  ce   noble  héritage. 

L'âtie  de  l'apologue,  caché  sous  la  peau  du  lion,  laissa 
passer  un  bout  d'oreille  :  il  fut  reconnu  et  bàtonné.  Bien 
des  gens  cachés  sous  de  pompeux  habrts  •  coiffés  de  bonnets 
de  toutes  les  formes,  laissent  voir  le  bout  de  \* oreille ^ 
mais  ceux-là  ne  sont  pas  bétonnés;  ils  bétonnent  les  autres 
au   contraire*  ' 

Implorez  par  une  élégie,  une^yre  à  la  main,  la  moindre  des 
fa\-eurs  de  la  prude  Mathilde  :  elle  vous  dira  qu'elle  n'entend 
pas  de  cette  orei7/e-7^.  Faites  briller  à  é^%  regards  furtifs 
l'éclat  d'une  pierre  précieuse,  l'or  d'un  riche  bijou,  vous 
aurez  trouvé  l'oretï/e  avec  laquelle  elle  pourra  vous  entendre» 

Simples»,  chansonnier  portugais,  se  trouvait  seul  dans  le 
cabîjiet  d'un  ambassadeur  accrédité  à  RomCt  Un  solliciteur 
dont  les  ofeilles  avaient  des  dimensions  plus  qu'ordinaires^ 
entre,  prend  ,  ô  irrévérence,  le  poète  pour  l'ambassadeur.  Il 
lui  présente  un  placet  dans  lequel  il  prie  le  plénipoteatiaire 
de  1  aider  à  lui  faire  obtenir  le  bonnet  de  cardinal  ,  que  he% 
travaux  et  son  zèle  doivent  lui  avoir  mérité.  Simplc»s  écrit 
aussitôt  sur  le  bas  de  la  supplique  : 

«  Oui ,  pour  prix  de  vos  saintes  veilles  , 
B  Jb  solliciterais  cet  honneur  sans  égal , 
»  Si  le  bonnet  de  cardinal 
m  Poavaît  vous  couvrir  Ita  oreilles. 


Beâtfcoup  iê  gens  i  ponr  âTotr  eo  trop  i^or^illes ,  le  sont 
fait  donner  lur  les  oreilles.  Il  n'est  pi  toujours  bon  d'é» 
coûter  aux  portes. 

On  Toit  de  grandes  oreilles  sous  bien  des  sortes  de  bbn- 
nei4 1  et  particulièrement  sons  les  bonnets  blancs ,  parce  cjae 
c>st  le  genre  de  coiffure  le  plus  à  la  modo. 


LE  JUIF  ET  LE  CHRÉTIEN. 

Mailre  Moîm  ,  en  eombattant  on  toir 
D*nn  bon  chrétien  U  doctrine  excellente  , 
▲n  fond  d'an  pnitt  ent  le  malbeor  de  cheoir. 
Son  compagnon  anaail6t   loi  préaente 
Une  corde  qne ,  aooa  aa  niain  » 
Le  baaard  lait  tomber  soQdain. 
^SanTcs  Tona  ,  mon  ami ,   de  ce  péril  extrême .' 
—Je  ut  le  pnia.-— Ponrqooi  ?-«Vooa  le  aaveB  vona-méoie  « 
N'est-ce   paa  ,  a*il  vona  plaft ,  anjonrd*hoî  samedi  1 
Partant ,  la  loi  défend  qoe  je  sorte   d*ici.— 
I^  lendemain  ,  en  homme  ch  iritable  , 
Devers  le  piiita  se  rend  notre  chrétien. 
En  le  voyant ,   d*an  ton  fort  lamentable  « 
L*bébren  s*écrie  r  «  Ah  !  vous  arrives    bien  ! 
«  Je  snis  plongé  dans  Tesa  jiisqo*Â  la  hanche. 
«  VIt« ,  U  corde  ,  ou  je  mourrai  bientôt.  » 
-— ■  Hélas  !  loi  dit  Taotre ,  d'an  air  dévot  i 
9  Je   ne  le  pois  ,  c*est  aDJourd*bui   dimanche.   • 


(?) 


MACEDOWe. 


PRÉJUGÉ. 

*->  Le  prd jngé  est  la  loi  du  commun  des  hommes.  Lorsqu*un 
prince  mcuit  au  Japon  ^  il  se  Irouve  ordinairement  quinze 
ou  vingt  de  ses  sujets  qui ,  par  zclc,  se  fondent  le  ventre  et 
meurent  avec  lui.  Ceux  qui  se  font  les  plus  belles  incisions 
acquièrent  le  plus  de  gloire.  Une  relation  insérée  dans  le  re- 
cueil de  Thévenot ,  fait  mention  de  l'anecdote  suivante:  «Un 
oiBcier  de  l'empereur  du  Japon,  montait  l'escalier  impérial 
lorsqu'un  antre  en  descendait.  Leurs  épées  se  choquèrent  ; 
celui-ci  s'en  offrusa  et  dit  quelques  paroles  à  l'autre  qui  s'ex- 
cusa sur  le  hasard  ,  et  ajouta,  qu'au  surplus,  c'était  deuxépérs 
qui  t'étaient  frôlées  y  et  que  l'une  valait  bien  Tautre.  Vous 
allex  voir  ,  répond  Taggressur ,  la  diiïérrnce  qu'il  y  a  entre 
nos  deux  épées.  11  tire  eu  mémc-tcmps  la  sionne  et  s^eii  ou- 
vre le  ventre;  l'autre,  jaloux  de  cet  avantnge,  se  hâte  de 
monter  ,  pour  servir  sur  la  table  de  l'empereur  un  plat  qu'il 
avait  entre  les  mains  >  et  revient  trou\er  son  adver>aire  qui 
expirait  du  coup  qu'il  s'était  donné.  ]l  lui  demande  s'il 
respire  encore ,  et  tirant  lur  le  champ  son  épée ,  il  s'en  ou- 
vre le  ventre  à  son  tour.  Vous  ne  m'auriez  pas  prévenu,  lui 
dit-il  ,  si  \oiis  ne  m'eussiez  trouvé  occupé  au  service  du 
prince,  iii.'tis  je  meurs  satisfait ,  pui>quc  j'ai  la  gloire  de  vous 
convaincre  que  mon  épée  vaut  bien  la   votre.   » 

Un  français  en  lisant  ceci  ,  gémira  de  la  folie  de  ces  deux 
orientaux,  vi  il  ira  pcut-éire  le  soir  même,  exposer  sa  vie  au 
fer  d*un  spadassin  ,  pour  le  punir  d'en  a\oir  etë  insulté. 

MODES. 

Depuis  quelqufS  jours,  la  douce  température  du  prtntems 
a  permis  .m x  «tégantes  de  la  capitule  de  déployer,   dans   les 

λroinenades  ,  toutes  les  nouveautés  de  la  mode,  toutes  les 
rivolité«  qui  om  U*  plus  captivé  les  reganis  a  Long-Champ. 
Outre  les  tiirl>aiis  et  les  loques  basses,  on  a  remarqué  beau- 
coup de  coUliirf»  en  cheveux  ;  ces  coiffures  étaient  ornées  de 
Il  urs  de  grenadier,  posées  en  frr-à-chcval  et  à  triple  rang. 
Slt  1rs  lonu«»s  I  t.Mi  placée  une  plume  unique  ,  soit  à  gauche, 
soit  à  droite.  Crs  toques  en  velours  étaient  ou  gros  bleu  ,  ou 
^ros   \eit  ,  ou  \iolel,  ou  poncrau,  nu  couleur  de  feu. 

I.rs  c.-»poîe>  de  gros  de  >apl(s  résida,  portent  de*  branches 
de  lilas  de  Perso  ;  et  les  chano.iux  de  ciépe  jaune-///-v/'Ao<?  ont. 

Pour  g.irniture,  des  liserés  lilas  et  plusieurs  brios  de  lilas  de 
erse.  La  forme  de  ces  chapeuux  est  trè^-basse. 
Les  plus  jolies  toiles«  perkales  et  mousseliaei  /    pour  rubei . 
lOQt  jiuoei,  citron  et  lilas. 


•«On  du  maintenant  dévoue  comme  «•  dklfrii 
commet uo  mulet,  malin  comme  no  ftiiC|  tli 
un  chien, 

—  Deut  cadavres  ont  M  Iroom  dsM  la  Sman;  fm 

a  été  reconnu  peur  un  babiUol  de  Saial-Stvart  tin  M  . 
inhumé  dt  iuite  :  on  a  transporté  l'aotni  à  la  ■mmpa  al  i 
il  est  encore.  i 

—  Tl  est  moins  difficile,  suivant  on  saga  èe  ViÊnêt  iJN 
chanper  à  la  tentation  qu'à  la  calomnie.  0«  lu  AmÎ&iS 

?fuelqu*un  se  trouvait  seul  avec  une  belle  ffamma  t  ha  parts 
ermées .  les  suryeillans  et  les  rÎTam  andomia  «  al  k  ttr 
importun  faisant  sentir  son  aiguillon  »  croyafr-vaaa  «A  f 
pût  résister?  «  Cela  se  pourrait  »  répondit-tl;  SMia  à  am|{ 
»  sûr  on  ne  le  croirait  pu.  »  > 

Un  calife    avait  condamné   un  calomnialavr  k 
peine  de  mort.  Un  grand  de  la  cour  da  ca  pfîag 
ressa    pour    le  coupable  j  et  présenta  aa  caitCt  mm 
accompagnée  d'une  somoie  d  argent  da 
Hais    le    calife  ae  contenta   de    répondi 
»  Va  me  chercher  un  homme  aussi  coopabla  qm  o 
»  posteur  qui  diflime  l'innocence;  {e  la, ferai  maai 
»  le  champ,   et  je  le  donne  dis  mille  disarf*  ■ 

La  calomnie  est  l'arme  favorite  da  Uchâ  ai  r" — ^ 


hypocrite  qui  voudrait  qu'on  lui  a&t  gra  da  sa 

parce  qu'il  n'assassine  pas  lui«méme  son  anoaaii»  On 

est-il  dit  dans  un  apologue,  passant  par  i     _ 

son  cheval  marcha  sur  on  chien  qnt  loi  mordît  h 

et  faillit  k  démonter  le  cavalier.  Celuî-cî  lai  dit  fi 

Je  ne  porte  poini  d* armes  ,  je  ne  iue  paêf  nsais  fe  le 

nerai  mauvaise  renommre,  Lâ-deMUS  avant  q^atfa  dai 

qui  travaillaient  près  de  li  dans  les  cbampat_îl 

crier  :  Au  chien  enragé  !  Au  chien  enragé I 

le  chien  fut  assommé. 

— Nourrit  père  et  fils  sont  attendus  dana  noCia  i 
ils  doivent  arriver  pour  seconder  les  rrpréseataliaaa  d 
de  M**  fierteau ,  première  ch|inteuse. 

— l^n  théâtre  de  société  ,  installé  roe  des  Faai 
donné  hier  une  représentation  à  la  suite  de 
une  quête    très- productive  «  au  Wnélice  des' 
acteurs  ont  joué  avec  beaucoup  dVoseniUeetai 
Ou  est  toujours  inspiré  quand  on  fait  une  hou 
d'acteurs    devraient    auiourd'hui    jouer    an- 


aaal 


pauvres  ; 

—  On  lit,  dans  le  journal  de  Naples  do  la 
d'un  événement  affreux  qui  a  eu  lieu  k  Malla  k  il 
précédent*  Conformément  à  un  usage  ancien,  rav 
dix  enfans  de  huit  à  douze  ans^  étaient  fSMfniMl 
corridor  d'un  couvent,  voisin  de  l'élise  oa  oa 
distribuer  du  pain  et  d'autres  alimens.  Tout«À-coapdeil 
se  précipitèrent  dans  le  couloir  étroit  oît-  étaient  fâm 
plutôt  entassés  les  enfans  ;  les  renversèrent,  les  finiKiwi I 
pieds,  uniquement   ponr  parvenir   k   l'audroit  ail 
faire  la  distribution  à  laquelle  ils  n'avaient  aocan  ( 
vio'ence  a  eu  des  suites  désastreuses;    la   procbmad 
cirlle  du  gouverneur  de    Malte,   porte  à  cent  le  i 
cnf.ins  qui   ont  péri,  et  annonce  des  poorsoilet 
contre  les  auteurs  de  celte  catastrophe. 

—  (/est  dans  Y  Éclair  qui  précède  hs  Fouine,- ^Bt  l 
liions  cet  extrait  du  Journal  de  Napiee.  Ceat  petits  ( 
écrasés  !  Le  fiit  est  un  peu  difficile  k  croire  ,  mais  la  m 
naïve  dont  il  est  raconté,  ne  permet  guère  de  le  ic 
en  doute.  Au  su rplui,  a  beau  mentir  qui  i-tViif  de 
et  l'on  ne  peut  nier  que  le  Journal  de  Naples  cl  tt 
ne  viennent  de  fort  loin. 

— La  publicité,  dans  les  mains  d'un  ér  ri  v 
ressemble    à    un  poignard  dans  celles  d'nn  maliail 
vous  vous  laissez  piller  sans  mot  dira  |  il  M  a' 
fi  vous  résistcsi  il  vous  assassine» 


omwm^  d  '^^iîï)tt$f r^c. 


DOUANES  DU  BRESIL. 
>    L*€fnperear  du  Brésil  a  rendu  ,  le  3o 
octobre  182I 9  te  décret  suivant  : 

Art.  !*'•  Tous  les  articles  importés  de 
rétraoger  seront  soumis  à  un  droit  de 
s4  p'  */•  9  à  l'exceptioc  de  ceux  prove- 
nant d'Angleterre  9  qui  ne  paieront  que 
iS  p'  */«9  conformément  aux  traités 
^stans. 

'^4  Toute  èorte  de  marchandises  du 
.  produit  des  pêcheries  ,  des  manufactures 
de  rindnstriedu  Portugal  9  importées  sur 
Bos  navires  et  pour  compte  étrangers  , 
paieront  a4  pour  *^/«  ,  ainsi  qu'il  se  pra- 
tique à  l'égard  des  autres  nations. 

'  5'.  Enfin  9  toute  sorte  de  marchandises 
connues  ^us  la  dénomination  de  liquide^ 
traiolUados}9  telles  que  vins,  liqueurs» 
esprits  9  huile  et  vinaigre  9  ne  paieront , 
(dans  les  ports  du  Brésil)  9  que  les  droits 
tpécifiés^dans  la  cédule  ci-aprèi  9  signée 
i^  t^n  ministre  des  finances  ,  président 
de  la  trésorerie  9  F.  Ribeiro  d'Andrada  9 
lequel  est  chargé  de  l'exécution  du  pré- 
^     sent  décret. 

Céâvle  des  droits  imposés  sur  les  vins , 
ligueurs  ,  esprits  9  huiles  et  vinaigres 
importés  au  Bréûl^    lesquels  droits 
seront  exigibles  à  Pehtrée  des  mar» 
chandises  aux  douanes  de  }^ empire. 
Vin  rouge  9  de  toute  dénomination  et 
contrées- 9  par  pipe  180  mesures  de 
Rio  Janero.  ....••  12000  reis. 
Vin  blanc  léger  et  doux,  de 
contrée  9    par   pipe  de 

180  mesures 24000 

Huile  9  par  pipe.  .   .   .   .  •     7600 

Vinaigre  9  dito 2600 

Esprit  9       dito 36ooo 

Liqueurs  9  dilo.  .^  •  .  •  .  36ooo 
Vin  rouge,  en  bouteilles  , 

par  douzaine 4^o 

Vm   blanc,   dilo  dotor  .       800 
Liqueurs  et  esprits.  ...      1200 
Le  droit  auquel  une  bouteille  seule  est 
soumise,  continuera  d'être  perçu  comme 
par  ie  passé. 

,  —  Nous  avons  auiourdhui  à  rendre 
compte  d*une  de  ces  déplorables  calami- 
tés qui  ont ,  à  différentes  époques  ,  désolé 
certaines  parties  du  continent  de  l'Amé- 
rique septeiitriouale,  depuis  la  découverte 
de  ce  pays. 

Des  nouvelles  d'un  terrible  tremble- 
meut  de  terre  au  Chili,  sont  contenues 
dans  des  lettres  écrites  de  Saiut-Jago-de- 
Clûli  9  et  datées  du  28  novembre  ,  par  de^ 
.maisons  de  commerce  très- respectables  , 
à  leurs  correspondans  à  Londres.  Ces 
lettres  sont  parvenues  par  terre  à  Bue- 
nos-Ayres  9  et  de-là  à  Guernesey  9  d'oii 
elles  .ont  él^  remues  à  Londres  samedi  29 
'  .  nan» 


Ce  triste  événement  a  eu  lieu  le  14 
novembre. 

I#e  principal  coup,  qui  a  duré  4  minu» 
tes,  s'est  fait  sentir  dans  Valparaiso  ^ pau- 
vre village  qui ,  par  les  précieux  eliets  du 
commerce  et  de  la  civilisation  9  a  porté, 
en  peu  d'années,  sa  population  à  17,000 
âmes,  et  cette  place,  à  l'exception  de 
quelques  maisons ,  a  été  entièrement  dé- 
truite. . 

Environ  200  personnes,  parmi  lesquel- 
les qoelques^anglais  ont  perdu  la  vie% 

A  Saint-Jago ,  la  capitale ,  le  dommage 
a  été  moins  considérable ,  mais  les  églises 
ont  beaucoup  soufl'ert.  Un  grand  nom- 
bre d'habi  tans  logent  sous  des  tentes, 
dans  la  crainte  d'un  nouveau  tremble- 
ment de  terre. 


DunkerquCy  3i  mars, 
La  fin  du  mois  a  été  remarquable  par 
une  grande  rareté  d'argent  sur  place. 
Plusieurs  causes  se  sont  réunies,  dit-on, 
pour  amener  ce  résultat  :  les  droits  énor- 
mes payés  à  la  douane  sur  les  sels ,  pen- 
dant le  courant  du  mois  ,  les  forts  achats 
de  lin  qui  ont  disséminé  dans  les  cam- 
pagnes des  sommes  considérables  ,  et  les 
expéditions  pour  la  pèche  auxquels  les 
armateurs  se  sont  décidés  subitement  , 
plus  rassurés  depuis  que  l'Angleterre 
semble  ne  point  prendre  part  à  la  guerre. 

PORT  DE  LA  ROCHELLE. 

Le  28,  sont  sortis^  le  trois -roâts  le 
Voltaire ,  du  Havre,  cap.  Boulanger,  ail. 
à  Valparaiso,  qui  était  relâché  pour  cause 
d'avaries.  —  Le  trois-mâls  américain  Ge- 
neral-Haod,  cap.  Gatcbel,  ail.  à  New- York 
et  Baltimore. 

PORT  DE  BORDEAUX. 

£re  24 1  ^  mis  en  mer,  le  Jeuue-AIfred, 
cap.  Geoiïroy,  ail.  au  Sénégal  et  à  la 
Guadeloupe. 

—  Le  navire  le  Bordelais,  cap.  Gallais, 
arm.  MM.  Balguerie  et  comp. ,  p.irti  de 
Bordeaux ,  est  arrivé  dans  le  Gange  le 
5  novembre. 

PORT  DE  MARSEILLE. 

l^enSf  est  sortie  le  navire  américain 
Orrisycap.  Henry  Thomas,  ail.  à  la^ou- 
velle -Orléans. 

Jf^.Le  navire  le  Satyre,  cap.  Arnoull, 
sorti  de  la  Loire ,  le  28  février ,  pour  Sl.- 
Thomas ,  est  entré  de  relâche  à  Loi-ient , 
le  16  mars,  après  avoir  remorqué  jusqu'à 
Belle-lsle-en-Mer ,  le  navire  anglais  Camp, 
bel  9  cap.  Betham ,  destiné  pour  le  Ben- 
gale 9  qui  avait  perdu  son  gouvernail  en 
mer.  Le  Satyre  devait  reprendre  la  mer, 
au  premier  vent  favorable. 

^:^Une  galiotte-  hollandaise  9  ail.  de 
Caen  9  sur  test  9  à  Bordeaux  ^^a  péri  sur  la 
côte  de  nie  de  &hé. 


PORT  DE  ROUEN. 

CHARGEMENT  ET  RÉCLAMATIONS. 

i^^Cbargem*  du  chasse-marée  le  Cou^ 
rageux  9  cap.  le  Doré  ^  veo.  de  Ma- 
renne;. 
Courtier-interprète  9  M,  J.  Pellecat* 

56,792  kil.  sel.— V  J.  B.  Hébert. 

^[^Charg.  du  chasse-marée  la  Famille" 
Réunie^  cap.  Allaniej  ven. 'de  Cha- 
rente. 

Courtier  ,  M.  Fauqueux.  ^ 

Réclamateurs  ^  MM. 

4  barriq.    vin.  —  i  /4    eau-de-vie.  — 
10  futailles  eau-de-vie. — ^Desplanque. 
5o  dilo  dito. — Héliot. 

6  futailles  eau-de-vie.-^Lecaron. 
25  dito  dito. — Dieuzy  frères. 

2  fats  tartre. — 20  dito  dito*— A  ordre. 

^II^Charg'.    du   sloop  les  ï)eux*AmiSj 
capit.  Dévé^  ven.  de  Havre.  * 
Courtier,  M.  Fauqueux. 
23  balles  coton. — CreJNt  fils. 
i5o  saumon!^  plomb. — Ch.  Durand. 


Mouvement  du  6  au  'j. 
navires  entrés. 

Le  longre  le  Désir^e-la-Paix  9  de  54  ton  7 
c.  'Pérou  9  v^  de  Douarnenes,  ch.  d'hailô 
de  sardine. 

Le  chasse-marée  la  Concorde  9  de  4? 
tonn.  9  c.  Delorme  ,  v.  de  Bordeaux  9  ch; 
de  vin. 

La  goélette  la  Henriette,  de  gg  tonn.  9 
cap.  Boutrpche,  v«  de  Marseille,  ch.  de 
savon,  tartre. 

Le  chasse-marée  la  Poule-Blanche,  da 
6f  tonn.  9  c.  Ledouarin ,  v.  de  Bordeaux , 
ch.  de  vin  et  vinaigre. 


PORT  DE  QUILLEBEDF. 

Sont  arrivés  de  F'illeçuier: 

La  Constance-Hyppolite,  cap.  Desm»- 
zures  9  sur  lest. 

Sont  montés  et  passés  debout ,   à   la 
marée  du  6  : 

La  Confiance ,  cap.  Sallin ,  ch.  de 
café  9    sucre  et  vieux   cuirs. 

Les  Deux-Frères ,  cap.  Blondel ,  ch. 
de   se1. 

Les  Deux-Amis  ,  cap.  Lemonnier,  ^hi 
de  planches. 


Nous    n^ avons  point    aujourd'hui  reçu 
la  liste  du  Havre* 


AVIS  DIVERS. 

fîr  ?4.  —  AVIS. 

On  coatmue  toujours  At  ftire  li  eom^ 
nitnoii  do  Uliraîric  ,  tu  bureau  de  Ja 
NacMû^  et  d'y  recevoir  ioutei  Jes  dc- 
oufidef  d'ouvr«gea  nouveaux. 

f(o  f  5,i^^  Loiî»  r&iMVToi«T  liai  MAISOTf 
à  uiâfs  d<  c«ns«roi ,  coMitum  ^  nuf^iloA  et 
£«?«•  i  deox  corpi  de  logeœfot  ,  lor  lo  ds- 
«aat  «t  •or  1«  demère,  «Im  ig«  de»  CbvrHtfli  » 

radmMf  ma  ém  Oumilf* ,  n**  i40. 

1««  5«*— GAim)    MAGASIN    i  Ioqk  I>f4- 

S^drauer  mljii«  ma. 

H'.  ^^.^A  toBtr  prdMniejovnt  iiae  PARTIE 
éa  MAlSOn  »  bits  dé«oré«  ^  iÎh  iTentie  du 
BloDt-&iiKHid«t  i  n***  a6  ,  le-  eooipçiiami  d*pn« 
cniiloa  ,  »?•■  pofB{ia  ;  dMx  embinat» ,  aa« 
cliantlirv  1  coucher;  on  takn,  une  «illf  ^ 
einf er  irac  office  ^  al  une  eb ambre  d'tmi  ; 
|«  tout  an  prettUr  •!  de  pltin-pied,  ALi-deitai  , 
na  laperlie  freuier,  rt  an  bit,  no  in«ga«m 
et  ttBt  a-iTv;  oa  poutrdil  triilt-r  Mparém«itl 
du  fraaiar  el  du  «agatla.  S'adrmicr  «af  lej 
Ueax,  puw  laa  foir  et  «a  tnacr. 

.  f 
H*-  !<.— 'A  Wuer,  poar  le  t4  jQia  procbiia 
aneTEtNTUREKIE,  a  niafe  de  fnad  bi  de  peiii 
tttiattaf«B  daax  b«at  L»voiri.  EUa  couiilB  eo 
alx  cnrei ,  bail  ebâddlèrei  |r«ad«»  «t  prlitfi  i  (ont 
lei  ajUatlIaa  a4ee«ialre«  a  \m  mamiieiirloii  dc> 
UÎQfiil    aa  aivfMÎa  à  drofoei,     ua    bca^«r  â 


S'âdnaaat  i  EUwar,  à  BL  Laaraat  Pa^tâlu»  , 
tua  $u&t-Jali«D  fi»P.%%.  B 

K».  79.^  D^pdt  de  nOnnLCUE  p()«ir 
déiratre  Ici  coi-l  Cl  dunlîon» ,  pfêpirëp  ^V'C 
ladjacbilam  ai  U  joub.itba  ,  '«  d*j(»ii'»  l'e*- 
pëneae«  ,  U  ««iUeur  réiolaiîr,  dp*  le  mumeat 
qii*«o  aa  fait  aaaga.  L'oa  éprouve  an  toulï^ 
^aiacai  très'KBlibla*  Connue  elle  t^t  iuipi^r 
Më^Ua  ,  alla  n'a  point  Iri  inconfanion*  des 
loiLea  ai  daa  l^fTeia*  .  »  ir-ntra  U*qucl»  tfins 
■ndetit  lai  oagaaoa  ijul  ialnieat   l-I  gàlcat  le» 

Ellaait  **<rêin«'««Dï  ""'"cf  *r  tiri-a^iglo- 
lïaatite,  df  iorta<ja'i'U<?  -VJapif  ^ht  ïe*  di*i^ïi 
avec  U   pla*    grinde  raciliie  ,  n  que  1  on  n'a 

£ai  baioia  de  U  rtconrfii'  p«iir  1^  aiaifilçTiir, 
,e  linge,  «*  «o»<  autre  chine  qi*t  l*on  ajvu- 
trraïl,  ne  fer»îï  i|ae  gàoei  an  augUKatJtii  k 
volttoir  du  daigt» 

Cedapùtac  iroute  ,«  IVourn  ,  cïiei  le  iîrur 
CaietLiA>a  i  ferryf]nicï-CtK*fleur  ,  place 
fîutre-Daata  t  n"    it>. 

Ï4»  lo,  — Mme  Poau»-MîiA.Mï*  iarrr»*enr  rU 

il,  tieitf  ,  Min  airol  ,  (jil  n*iNr  quVlle  pru!  , 
par  nu  «-iîicatr  r\  AQlir|iif  trrn'l  dr  rjinille  linVIIc 
«cu!«  pofcM^e,  fl  pJ*  «iD  airi.iji^benii-rit  piompt 
ri  lr?rr  ri  tan»  d«)uleuri,  guérir  à  rinsUiit  il 
pf.iir  l4  %ie  loiM  maux  de  di-nt* ,  rn  prrveiiir  on 
«iirirr  U  orrie,  faiie  di^p-raitre  ltt  fluxions, 
donurr  é  l.i  l»«>urhr  la  pro^.rrtc  rt  la  tJnlé.  Ellr 
Bciit»ir  jiiis»i  Iri    dciit»  ,    il    pucilt  le»  indigrna 

Sa  driarurt  eM  me  de»  I^onnclier»,  a*  47. 

•^»  ï,.  —  Mir\RIvr  ù  vendre  dan»  Tar- 
ri*mî-'r.'rnl   dr  llitp|»'. 

S'-ii'  "^'-i  «  M  I. «Il  rt.T-4iï,  avoué  k  Roncn 
rae  dr  S   .  i.iir  ,   u*"  j5. 


M) 

Fdiê  pêCiOf^^  haisami^ue^  de  Eicv^vb 
«/i»^9  pharmacien  de  &  >^«  lA.  Jlfo"* 
seigneur  le  duc  d'Anmouléme  t  ru0  {Ca-« 
mort  in  ^  n^.  45  •  €Jtaussée  d'^niin^  é 
Paris. 

Dana  anetaitoa  où  les  afTections  catliamilei 
exercent  contioucUemenc  leur  empire  ,  daa» 
un  moment  où  U  variatioa  da  la  Campera- 
iure  développe  de»  rhumet  plu»  ou  moia* 
intensea,  c*e»t  biea  Tapoqua  aaas  doute  da 
faire  conaattre  au  public  •  on  plutôt  de  lai 
rappeler  le»  effet •  beuraas  et  cerioina  de  la 
PATE  PECTORALE  BALSAMIQUE.  Pla- 
•ieura  jouraauji  .de  U  capitale  vieuncat  d*en 
f.iire  reloge  et  d'en  rccumm.inder  Temploi» 
La  Gazette  de  Santé  ,  rédigée  par  det 
madecÎBs  dittingnët,  qui  ne  croient  qu'aux 
réiullaita  de  reipërience  ,  a'esprimeat  ainsii 
c  On  vante  de  nos  jonra  la  Pdte  pectoraie 
»  Balsamique  de  M.  Rigitaud  atnë  ,  pbar- 
»  -maciea  da  S.  A.  A.  Moateignear  la  duc 
s  d'Angoulême;  c*eit  un  extrait  rapproche 
»  det  meilleures  plantet  pectoralet  qui  ,  annt 
«  échauffer,  appaite  lea  quintes  de  toux  et 
»  rend  l'expectoration  plut  facile  ;  elle  pot- 
»  tede  nue  aaveur  agréable  ,  et  ne  contient 
»  aucnaet  subtcancet  opiacëet,  dont  l'effet, 
»  toujourt  trompeur  ci  touTcnt  funette,  ne 
»  piocure  pour  l'ordinaire  qn'un  soulagement 
»  niomentaoé;  elle  calme  rirrit;ition  de  la 
*  6<^rge  ,  guérit  Tenrouement ,  iet  rhumes  9 
»  etc.  •  etc.  •  etc.   « 

La  juste  réputation  dont  |ouit  celte  Pâte 
rrcoinmandcc  par  les  plut  habiles  roédecias 
s'accroît  tous  les  jours ,  par  le  succès  doat 
ton  uogc  est  coiiroaié  »  et  la  vogue  qu'elle 
obtient ,  soit  en  Fr»ice  ,  soit  dan»^  les  pays 
étrangers ,  est  une  preuve  non  équivoque 
de   son  (  fficacité. 

Le  drpât  général  ,  pour  le  département 
de  la  S'  iiic'*|iift.'rii.Mire  ,  e»t  : 

A  Rouen,  chez  M.  Hooouiw  ,  confisear, 
rue  (îrand-Pont ,    n^.  76. 

l>rs  sous-dépôts  sont  établis  ,  pour  la 
conimodîié  du    public  : 

Au  Havre,  chei  Mad:>me  veuve  Duplo, 
rue   dr»   Drapiers; 

A  Ncufcliâiel  ,  chei  Madame  Liriavai- 
Tilleul  ,  rue   des  Fontaine»; 

A  Bolboc,  chem  M.  Dubois,  épicier ,  rue 
du    Havre; 

A  Mrnrivîllier»  ,  chex  M.  Lauebut  ,  épi- 
cier .  »ur   la   Place  ; 

A  Lruvi'f»  ,  cliai  M.  Thiixet  ,  épicier, 
rue  de   l'ii;;U4e  ; 

A  tibeuf,  cht^  M.  Cavî  ,  épicier,  rue 
de  la   Barrière, 

ft^  83.—// 1* origine  de  la  Chandelle  et  des 
Bougies  économiques, 

M.  A.  PxrMiER,  me  Sainte-Croix-des-Pelle- 
tier»,  n*::,  à  Rouen;  tient  le»  suif»  fuoduii; 
fabrique  la  chandelle  et  le»  bonpie»  éeonomiques , 
monnue»  par  leur  qualité  el  l'éclat  de  leur  blan- 

cbrur. 

pmfx  corRAW»  : 

Snif»  de  »a  fonte.    .    .    .    <»'»  fr.  le»  5o  kil. 

Chandelle  el  houpie  en  suif,  i  i4  ton»  la  livre- 
Id.        »upérirure.    .    ".    •     .    16  •• 

Biiufcir   odurante a5   »OUt. 

Roupie  en  rire  ,  dont  lamccbe 
ne    te   nicimhe   pa» 5o  tont. 

Nota.  Il  sera  fait  une  diminution  d'an  ton 
par  li%re  aux  prrtonne»  qui  feront  une  provi- 
tion    de   a  4   livret. 

j^o,  8'».— In  JF.ONE  HOMME  avant  reçu 
une  rdncalion  s.ïiptiôe,  et  connai^aant  un  peu 
l'anplai»,  de»irerail  I ronger  une  place  pour  voya- 
ger. Il  d   nnera  de  bont  ren*ei(»nen»rnt. 

S'adrester  au  bureau  de  la  ^'acclli'. 


VERTE  PDBUQDS. 

Maltmoi^  Fmémiee  ,  MmiUus^ 
ÊÊotÊehoit*  ^  G«ae>»  Cmiieoi*t 

vivant  Hmrahtmd  de  Toiiee ,  rtim 
PmU  ,  n^  8i»  à  Romem. 

vr  86.  — U  Maidi  •  Avril  itU  • 
b  Ba«r  baoïaa  du  aalia ,  M  la 
dëaigaëap  M»  D^m»  , 
Priaanr  k  Rooeu  ,  praeédara  i  U 
ahaadtaaa  »  ICaoblaa  at  Bttea 
aaccaasiou  daadlla  ataor  at  daaM  Laaoj 
oofluaa  aalt  ;  Savoir  : 

Toiles^^^Vme  grande  qfaaBthé  da 
Toiles  da  RaUaiada  .  da»i-llolla«da  • 
Laval  ,  QratouBB  9   Biau 
at  Picardie. 

Toilaa  ëcnaa  blittea  et  Uanchea. 

Platlaara  aattiaaa    coiplata  en 
Hollande  et  Coonral  «  da   la  A  a4  eou< 

Toiles  oaavréaa  de  Courtrat  et  éà 

Mousselines»  —  Uae    gmada 
pi^ees  et  aoapoaa  de  MoasaaKuai  ubmb 
et  à  jour. 

Dentelles  et  Pou' isi^.— Dasiallae  da 
Caen ,  FUadia ,  lilla  at  Dieppe. 

Plocianrs  Toiles  em  Daaielle  el 

Ratistes,  LIaoas-Ballalea,  Oj 
ehées,  Moeehoirs-Baiiataa'»  Cholat  , 
Calicou,  piqaé  blaae,  ate. 

Meuhleu    Batterie    de    Cuialaa  ^ 
Tables,    Arosoiraav  Liaigaa  at   Hal 
corps   à  nsafe  daa  daax  afse^ 

complais ,   etc.  

OBDaE  DE  LA  TEITTE. 

Mardi  8  ,  on  vcadia  le  mabiUer; 

Mercredi,  jeudi  al  aadudi,  laa  toilaa 
bleoes  et  blanches ,  et  calicots; 

Lundi  i4,BBardl,MefCfedi,Jeadiala 
les  dentelles  et  poinu; 

Lundi  ai ,  laardî ,  maicradit  Jeadi  ai  1 
les  perkalasi   toilaa  blaacb 
bloenvre. 

Cette  vante  aara  Uao  i  la 
de  M.  et  Madaase  Leroy,  asx  chaqpa, 
conditions  qui  seront  attBODeéaa  a  Pou* 
chaque  séance. 

Le  Coinmissaira^Prisemr»  Da^ 


di 


»>»>»  >  >  »>wi'><i>'>">  -affc^  »»j».'*'>'^'*"*  "ffa 


SPECTACLES  du  7  AVRIL. 

THËATRE  DES  ARTS. 
{On  commencera  à  6  iemret  l/4-J 

LA  LEÇON  BOTANIQUB, 

Vaudeville  en  a  actes ,  de  M.  Duf  utj. 

L'ORIGINAL, 

on  zm   PoaTftAiT  « 
Comédie  ea  t  acte ,  de  (MTuMaa» 

MA  TANTB  AL^BOBB, 

Opéra  ea  a  actes ,  de  MM.  LoBgchaSfO 
ei  Boyeldiea. 

Folsain,  MM.  Pëlia. 
Frontin ,  Batitto* 

G  égorges ,  Bid. 

Aurore.  Mea^  Tbcnard. 


Jnlie  • 
Martan^ 


FloriaL 
Scrîwaocck* 


Jeux  Comiqucs  de  Gmxcalct. 

LA  FILLE  MAL  GABDÉB.  Ballat-j 
mime  en  a  actea. 


t.      DLO<)LEL 


IMPKlMIiUll  e:«  CAUACTERES  et  en  TAILLE-DOUCB ,  auR  Siuit-L6  ,  H*  34,  m*3  «  Pala* 


MARDI. 


LA  NACELLE 


h^.  ia5.— !*•  A.vNÉB. 

DIVXIÉMK  TBfMRSTRI. 


DE  LA  SEINEINFÉRIÉURE. 


Otte  Feaille  parait  tons  les  joara.  S'adresser,  ponr  rAbonnemeiit  et  la  Rédaction  ,  aa  Bureau  de  la  N'acelle ^  Place  des  Carmes  ,  n^.  48,  à  Rouen. 
On  s'abonne  à  Paris,  chex  Brissot-Tbitabs,  rue  de  Richelieu  ,  n°.  7a.  —  An  Havre,  ches  Cbapillb,  me  de  Paria»  —  Et  chez  tous  les  Libraires  et 
Diractenrs  des  Postes  du  Départemenr. —  lie   prix  de  rÂbounemrnt  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  ponr  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


EVAWSTEDE  MAULEY, 
Par    M"*.    Louise  Eyeline.   (  1  )• 


\ 


Noti«  iiYons  encore  quelques  auteurs  de  romans  qui  pré- 
fèrent au  noble  pathos  des  vicomtes ,  le  st^Ie  bourgeois  de 
Jean-Jacques»  et  qui  aiment  mieux  intéresser  le  lecteur  au 
développement  d'une  action  simple  et  natiirelle,  que  d'ébranler 
son  cerveau  parole  fracas  des  chaînes,  Tappareil  des  supplices 
et  quantité  de  fantasmagories  aussi  récréatives.  Madame 
Eveliue;  auteur  du  roman  que  nous  annonçons,  s'est  privée 
entièrement  de  ces  tristes  élemens  de  succès.  Elle  a  substitué 
la  raison  aux  vertiges,  l'intérêt  au  renversement  des  phrases 
et  des  élémens.  Pour  notre  compte  ,  nous  lui  en  silVoos  gré  , 
-et  nous  pensous  que  beaucoup  de  personnes  encore  seront 
de  notre  avis.  , 

Evariste  de  Maulej  est  un  de  ces  hommes  altérés  d'émo- 
tions »  mais  de  ces  émotions  spirituelles,  suaves  ,  platoniques. 
Son  âme  est  pleine  de  cette  pure  mélancolie  que  madame 
'de  Slaèl'HoUtein  déclare  être  une  source  de  perfectibilfté» 
Ponr  lui  les  plaisirs  ne  sont  rien,  le  bonheur  est  tout.  Sé- 
duit par  une  taille  svelte  et  des  traits  enchanteurs ,  devant 
lesquels  toutes  les  perfectibilités  viennent  s'échouer  ,  le  jeune 
Maulej  conçoit  un  tendre  amour  pour  Julie  d'Ëuneville  , 
coquette ,  aituable  et  vive ,  dont  la  tournure  d'esprit  et 
la  manière  de  sentir  sont  tout-à^fait  opposées.  Pour  la  sé- 
millante Julie ,  les  plaisirs  sont  tout ,  et  selon  elle ,  il  n'y 
a  de  bonheur  qu'oit  brillent  les  plaisirs.  Trompé  dans  its 
Illusions  les  plus  chères  ,  le  pauvre  amant  a  résolu  de  rompre 
le  fatal  enchantement,  et  de  fuir  tme  femme  qui  ne  sait 
pas  concevoir  que  deux  beaux  yeux  né^ui  ont  été  donnés 

2 ne  ponr  fixer  un  seiH  homme.  C'est  dans  la  vallée  de 
[ngia,  au  bruit  des  cataractes  du  Tésin  ,  qu'il  va  étourdir 
aa  douleur  et  ses  regrets.  La  Suisse  est  la  patrie  des  âmes 
aonfifrantes  et  mélancoliques. 

Cependant  les  conseils  d'un  ami ,  la  raison  et  le  tems,  ce 
grand  effaceur  de  toute  image ,  comme  dit  Boccace ,  ont 
ramené  le  calme  et  la  sérénité.daxis  l'âme  d'Evariste.  On 
oublie  une  amante  ;  peut-on  oublier  l'amour  ?  Un  soir  qu'il 
promenait  ses  rêveries  dans  la  riante  vallée  de  Maggi»,  deux 
femmes  se  présentent  tout-à-coup  à  ses  yeux.  L'une  des 
deux,  au  printems  de  la  vie,  était  fraîche  comme  les  fleurs 
qu'elle    foulait  aux  pieds.  Evariste  n'a  fait  aue  l'entrevoir. 


(  X  )  Trois  volumes  //i-8®.  ii  Paris^  k  la  Librairie  d'Educaiion  • 
vo«  de  Richelieu,  n<*.   17; 
^t  à  Rooen,  chez  Frér«|  lijbrair^  siijr  la  Port, 


et  déjà  mille  émotions  l'agitent.  Plusieurs  jours  de  suite  il 
retourne,  mais  en  vain ,  au  lieu  de  la  rencontre.  Un^  événe-> 
ment  imprévu  lui  procure  bientôt  l'entrée  d'une  maison  oii 

il  retrouve vous  devinez  qui  !  la  belle  mconnue ,  Mélanie 

d'Henuann*  Voilà  bien  ces  formes  aériennes  et  virginales, 
cette  innocente  candeur  qu'Evariste  avait  tant  de  fois  rêvées. 
Quelque  peu  de  mélancolie  dont  Mélanie  ressent  aussi  l'in- 
fluence ,  achèvent  le  triomphe  de  l'amour. 

Evariste,  accueilli  dans  la  maison,  ne  tarde  pas  à  ap« 
prendre  que  Mélanie  est  engagée  par  les  liens  du  mariage. 
Son  âme  est  brisée.  Il  sent  la  nécessité  de  s*arracher  ,à 
l'empire  qu'exerce  sur  lui  un  amour  que  les  vertus  de 
M"  *•  d'Hermann  rendent  désormais  sans  espoir.  Mais  quitter 
des  lieux  si  chers,  ne  plus  respirer  le  même  air  que  Mélanie, 
est  un  sacrifice  au-dessus  de  ses  forces.  Une  lettre  de  M. 
d'Hermann  annonce  son  retour  dans  sa  famille.  Ce  mari , 
comme  on  en  trouve  quelquefois  hors  des  romans,  s'est 
rappelé,  au  bout  d'une  longue  absence,  «qu'il  a  une 
femme  auprès  de  laquelle  il  peut  se  reposer  de  ses  folles 
dissipations.  Ce  funeste  retour  détermine  Evariste.   Il  part 

Sour  Lcnck.  C'était  la  saison  des  bains.  Là  reparaît  Julie 
'Enneville.  M™'.  d'Hermann  y  est  conduite  aussi  par  son 
mari.  La  coquette  Julie  ,  qui  a  su  deviner  les  sentimens  de 
son  ancien  amant  pour  Mélanie,  éveille ,  par  ses  intrigues, 
la  jalousie  de  M.  d'Hermann  qui  envoie  un  cartel  à  Evariste. 
Dans  celte  cruelle  conjoncture ,  que  fera  le  malheureux 
Evariste? 11  faut  laisser  quelque  chose  à  désirer  au  lec- 
teur. Je  dirai  seulement  qu'il  est  des  êtres'pour  qui  l'amour 
est  une  souree  de  peines  et  de  malheurs  ,  qui  ne  doivent 
finir  qu'avec  la  vie. 

Ou  voit  que  l'action  est  peu  compliquée  ,  et  c'est  un  mé- 
rite. Le  roman  de  M™'  Eveline  est  écrit  avec  sentiment.  On 
y  retrouve  quelques  inspirations  de  la  Nouvelle  Héloife  ,  ce 
modèle  parfait  du  genre.  Le  slyle  en  est'  généralement  pur 
et  correct.  Je  reprocherai  pourtant  quelques  expressions  ba- 
zardées ;  celle-ci ,  par  exemple  :  Ses  jreux  de  velours.  On 
sent  bien  qu'on  a  voulu  peindre  la  douceur  de  ces  yeux-là  ; 
mais  le  coup  de  pinceau  a  quelque  chose  de  grotesque.  M*^* 
d'JIermann  me  paraît  aussi  un  peu  froide.  On  ne  lit  pas  assez 
clairement  dans  son  âme.  Ces  combats  si  terribles  de  l'a- 
mour et  du  devoir,  dans  un  cœur  brûlant,  auront  répandu 
un  grand  intérêt  de  plus  sur  les  deux  amans.  Des  lettrèi* 
de  M"*  d'Hermann  à  son  amie  étaient  un  moyen  bien  far^ 
cile.  Je  m'étonne  que  l'auteur  l'ait  négligé.  Quoi  qu'il  en* 
soit,  j'invite  à  la  lecture  du  roman  de  M."**  Eveline,  qui 
réuiiil  à  l'intérêt  plus  d'uo  genre  de  mérite.  "- 

J.  B.  0. 


(O 


VISITE  DT5   DOCTELR  A    LA  SALLE 
SAIM- LADRE. 


If  d€S  ma!ad€t. ^Désignation  des  malades^'^Gênre  d'affection 


»•.    2. 


Um  femme  auieor. 
L'fl  féal  cbevalter. 


»•.  3. 

K*.  4- 
W.  5. 

^^  6. 

W.  7- 

K-.  8. 
»•.  9- 

K*.  10. 


»•.  II. 


Un  Tentra* 


Un  initié  aux  bonnet- 
letlref. 

Un  inéiiecin  de  ta  fo* 
ciétédet'JilesIettres. 

Un  mari  jaloux. 

Un  brave  homme  mor- 
du par  un  rédacteur 
del^  Foudre... 

Un  chef  de  baudet. 

Un  criti({ue  ou  cen- 
seor. 


Une  nymphe  de  l'O- 
péra. 


Un   habitué   du  Café 
Valoii* 


Maoîe. 

Démence,  délire, 
pendant  le(|uel 
ce  preox  veut 
pourfendre  un 
moulin  à  vent, 
et  conquérir 
un  plat  à  barbe 

Diarrhée  chroni- 
nue,  suite  de 
iréqnentes  in- 
digestions. 

Vive  ap|>étence 
de  chardons. 

Idiotisme. 

Fièvre  jaune. 
Rage  ,     hydro- 
phobie. 

I^  goutte. 

Obstruction  de  la 
vésicule  du  fiel 
surabondance 
d'atrabile. 

Anévrisme  du 
cœur ,  prove- 
nant de  sensa- 
tions trop  vi- 
ves et  trop  ré- 
pétées. 

Cécité. 


A  Messieurs  les  Rédacteurs  de  la  Nacelle. 
!lkle»sleurs , 

Si  quelque  chose  peut  consoler  les  arts  de  l'événement 
désastreux  qui  a  détruit  le  clocher  de  la  cathédrale  de 
Rnum ,  c'est  le  juste  etpoir  que  l'on  a  de  voir  bientôt  les 
artistes  rivaliser  de  tèlc  et  de  talent  pour  Caire  oublier  une 
perte  aussi  grande.  La  lice  e^t  ouverte,  maiê  il  s'offre  plu- 
aieura  moyens  de  parvenir  au  ]K>ut  de  la  carrière,  et  je  crois 
pouvoir  riiiri  Ire  une  opinion,  ou  plutôt  présenter  un  exemple 
qui  pfut*«ire  ne  aérait  pas  imité  sans  succès. 

En  Angleterre,  il  existe  une  église  tont  en  fer  fondu: 
U  hardiesse  et  la  légèreté  de  ce  genre  de  construction  offre 
à  Trcil  le  spectacle  le  plus  pittoresque  et  le  plus  séduisant. 
11  y  a  bciucoup  d'exemples  heureux  de  l'usage  du  fer  em- 
ployé d(*  celle  manière.  Des  ponts  nombreux  ont  déjà  fait 
reronnaîlre  Tutilité  et  l'économie  de  cette  matière.  Le  style 
gothique  est,  en  architecture,  celui  dans  lequel  on  pourrait 
en  tirer  le  meilleur  parti  ;  et  la  réédification  du  clocher 
de  votre  égli>e  métropolitaine  est  une  entreprise  dans  laquelle 
oa   devrait    saisir  l'occasion  d*en   faire  l'application. 

J'fli  appri«  qu'il  était  question  déjà  d*adapter  une  char- 
pente de  fer  ,  pour  obvier  aux  accidens  du  feu  ;  mais 
<,'i*«t  p*Mii-èlie  ne  reconnaître  que  la  moitié  dos  avantages 
atljclii'4  à  l'emploi  du  fer,  que  de  le  recouvrir  de  planches 
de  ruivre,  et  de  faire  de  la  flèilic  un  corps  o|ki que  ?  Les 
édifices  de  relie  espèce  ,  dont  la  erande  élévation  étoune 
IV^prit  ,  miip'isseut  mieux  encore  leur  objet,  qtiand,  jetés 
daii.«  l'air,  il»  semblent  participer  en  quelque  »orle  de  $e$ 
f<  rines  et  de  sa  nature.  Cette  opinion  et  mo<i  expérience 
fii'iMii  don  né  ridée  d'un  modèle  de  constriurtion  de  flèclie, 
dont  je  joms  uu  croquu   à  ma  lettre.   Veuilles  Taccepter, 


Messieurs  ,  et  le  commoniqner  an  arlisin  fc  Ti 
desauels    j*aî    Iliooneur  de    ie  prétenter , 
modèle  è  suivre  ,   mats  comme  noe  uUt  ^ib 


méditer. 


Je  raii,  Mmkmwê^  tic, 


JioTJu  La  croqoU  frU  d*aflm  U  pniH  àê 
poM  «o  hnnam  dm  la  Ifaeelle^  où  MX.  ka 
oaori  ptovaut  es  praadrt  eooaaîssaac». 


ANNONCES  ET  AVB  DATES. 

ff^Vû  garçon  dans  la  vt^enr  de  Tâge ,  nesoraat  5  fMl 
g  pouces  ,  doué  d'une  main  épaisse  et  large»  ayant  la  MM 
forte ,  s'offre  pour  remplacer  quelqa'bomme  d^anaas..  ■  • 
servi  longtemps  auprès  du  comte  de  Omdepoùu  »  fM  W 
donnera  de  bons  certificats. 

A  défaut  de  remplacement ,  le  mémo  homma  dcHMilrft 
entrer  comme  serviteur  dans  une  bonne  maison.  Il  asi  Ifll^ 
alerte ,  et  promet  de  balayer  une  grande  chaaabra  aa  aain 
de  5  minutes. 

^(^  Il  a  été  perdu  une  poignée  de  verg^  dans  la  rat  ék 
Jour,  La  personne  qui   l'aurait  trouvéf  est  priéa  im  laat^ 

mettre  de  suite  rue  de  VUniversiié, 

^^  Un  pSftîculier  qui  a  fait  sa  philosophie  diem  Itt  fi» 
suites,  et  ses  humanités  cbes  un  huissier,  destrcraîl  élra  aM^ 
ché  à  la  rédaction  d'une  feuille  qui  répondk  à  son  A 
tion  et  à  %e%  bons  principes,  la  douceur  de  sea  aMH 
ferait  recliarcher  plus  particulièrement  la  Foudf^^  à 
des  éclats. 

iff^  On  demande  de  l'obscurCté  pour  iaire  brillar 
S'adresser  à   la  Société  des   bonnes  lettres. 

^[^  Un  âne  savant  à  vendre.  S'adresser. ••.... 

^ç^  A  vendre  les   OEuyres  complettes  da  M.  d'i 
polis j  en  papier  blanc,  très-beau  pour  l'impreaÛMi. 


MACEDOINE. 


—  L'affaire  de  la  Nacelle  se  poursuit.  Hier  ,  ka  Mii 
et  rédacteurs  du  journal  ont  été  interrogés  par  M.  k  |«p 
d'instruction. 

—  Conformément  à  la  loi,  MM.   les  courtiers  dt   cohn 
merce  se  sont  réunis  pour  le  renouvellement  da  leur 
ils  ont  en  conséquence  nommés  pour  syndic  M. 
et  pour  adjoints  MM.  Cessant»  Pretral ,  Bordallafib«  Jm^. 
liu ,  ilarel  et  Sénéchal. 

—  Un  Roi  de  Perse  avait  étendu  la  main  de  rini^pnid  aw 
les  biens  de  ses  sujets  ;  il  leur  marquât  du  mépris,  d  9Im 
tenait  dans  un  cruel  esclavage.  Impatients  d'un  joug  ai  tu^ 
miliant  et  si  rude  ,  la  plupart  abandonnèrent  leur  palrîa,  al  ' 
cherchèrent  un  asyle  chez  l'étranger.  I.es  revenus  m  pti 
diminuèrent  avec  le  nombre  de  $e»  sujets  s  il  se  trouva 
tôt  sans  défenseurs  ;  ses  voisins  en  profitèrent,  et  il  ' 
trôné.  Uu  roi  doit  nourrir  son  peuple  de  sa 
tance ,  parce  qu'il  tient  son  royaume  de  son 
citoyen  est  soldat  sous  un  roi  juste. 

{Pensées  de  Sadi.) 

—  Les  corporations  savantes  pes dent  leur  inpartaaat  k 
mesure  que  les  lumières  se  répandent  dans  la  socîtlâ.  BmI 
les  teins  de  ténèbres ,  une  académie  est  un  fanal  ;  daoa  !■ 
jours  de  clarté ,  ce  n'est  plus  qu'une  chandelle  e«  j/tm 
midi. 

— Marcher  sur  des  roses ,  fouler  Yamaranthe^ 
des  lauriers  et  voltiger  de    chardon  en  chardon^ 
expressions  fort  à  U  mode  et  très-académiques. 

—  Un  comédien   français  qui  jouait  d.nna  les 
eut  la  vanité  de  se  faire  peindre  en  Achille»  D  mieU 


i 


la  profession  de  menuisier  aTant  que  de  monter  sur  le 
thâtre*  Le  peintre  lui  cacha  les  deux  maîns  sous  on  bou- 
clier peint  en  détrempe  ;  le^  reste  du  portrait  était  en  huile. 
Iprëi  an  certain  temps ,  une  partie  au  bouclier  se  détacha 
la  tableau ,  et  fit  un  effet  desagréable  sur  la  peinture.  ]Le 
:omédien  pria  le  peintre  d*y  remédier  :  celui--ci  lui  con- 
leflta  de  bien  frotter  avec  une  éponge  Tendroit  endommagé  ; 
IVponge  enleva  toute  la  couleur  en  détrempe,  et  au  lieu 
le  bouclier ,   on   vit  Achille  qui  tenait  un   rabot. 

— Un  des  artistes  les  plus  distingués  de  notre  célèbre 
nmobcture  de  Sèvres  ,  M*  Georget  •  peintre  en  porcelaine , 
vient  de  succomber ,  jeune  encore ,  il  une  maladie  doulou- 
reuse. Tout  Paris*  a  ^u  à  la  dernière  exposition  des  porcelaines 
le  Sèvres»  son  admirable  copie  de  la  femme  hjdropique  de 
Sercocdow;  il  n'en  existe  pas  une  pareille  en  Europe.  Cet 
admirable  chef-d'œuvre  ohvVon  retrouve  tonte  la  perfection 
3e  Toriginal,  est  exposé  aujourd'hui  à  Londres.  Espérons  que 
pelque  français  »  ain^  des  arts  et  de  son  pays ,  ne  laissera 
pat  chea  l'étranger  cette  beUe  production  d'un  compatriote. 

— «EO'-apprenant  que  les  auteurs  dramatiques  sont  dans 
Tosage  de  faire  hommage  de  leurs  meilleures  productions  à 
des  sociétés  savantes,  un  plaisant  disait  qu'il  ne  conseillerait 
pas  à  MM.  Dumersan  et  l^fontaine,  d'envoyer  ches  les  bons- 
hommes de  lettres  ,  leur  joli  vaudeville  intitulé  :  la  Cher-' 
thcuse  d'Esprit. 

-«Dusté*je*ma  tu^r  le  corps  et  l'ame,  repétait  un  in- 
dividu ,  je  viendrai  ^i  bout  de  naon  prc^et.  «  Pour  le 
»  corps»  répart  un  plaisant»  vous' pourrez  vous  le  tuer» 
»  mais  quant  ii  l'ame  ,  avant  d'en  venir  là  »  il  faudra  que 
•  vous  vous  don  nier,  la  peine  d'attendre  que  vous  en  aye^ 
»  une.  »  Dans  le  fait»  on  voit  heauoup  de  corjis  sans 
ame  cette  année. 


CS') 


-^On  annonçait  ces  jonrs  derniers ,  la  vente  de  la  petite  salle 
du  Théâtre  Français»  située  place  du  Vieux-Marc^hé ;  cette 
circonstance  ne  changera  rien  à  sa  destination  »  pn  conti- 
nuera toujours  d  y  donner  des  représentations. 

—  Un  ignorant  demandait  a  un  bonhomme,  son  confrère» 
ce  que  c'était  que  du  sainfoin  1 — C'est  du  foi/i  ,  répondit 
le  connaisseur.  —  Mais  depuis  quand  nomme<4-on  le  foin  du 
sainfoin  ? — Eh  !  depuis  que  le  substantif^bi/i  a  été  canonisé  ! 
Ce  bonhomme  ne  ressemble  jmls  mal  à  ce  bad^Mid»  qui  croyait 
que  le  pain  poussait  tout  çuU  sur  des  arbres  de  pin.  Peut- 
on  connaître  aussi  peu  les  alimens  dpnt  on  se  nourrit  ! 

—  Une  troupe  amlmlante,  qui  parcourt  le  pays  de  Caux» 
sons  la  conduite  d'une  demoiselle  Bourgeois  »  s*arrila  der- 
nièrement à  Pavilly  ,  pour  y  donner  uu  échantillon  de 
ses  talcn^.  Deux  affiches  »  faites  k  la  main  »  placées  h  la 
mairie  et  sur  la  porte  de  la  grange  oii  jouait  la  troupe  ,  an- 
nonçaient, avec  autant  d  emphase  que  de  fautes  d'orlographe» 
uue  brillante  représentation  de  Vlntriguè  Espaenole  ^  ou 
ta  Barbe  interrompue ,  cheM'œuvre  historique  de  l'illustre 
Heauinarchais ,  le  seul  qui  puisse  être  comparé  à  l'ioimer- 
tel  Molière;  suivi  du  Soldat  ^out  5eK/,  monologue  en  i4/ft 
acte  ^  mêlé  de  chant  ei  i' évolutions  mili{aire$  ^  ézécutéea 
par  M.  Colin.  La  foule,  trompée  par  la  sipgularité  de  l'ao^ 
nonce,  ne  tarda  pas  à  remplir  la  salle-  « .  •  »  Que  virent 
les  .spectateur^  ?  une  représentation,ou  pli^tôt  une  parodia  di^ 
Barbier  de  Séville::: ... 

Dans  celte  «pièce,  la  demoiselle  Bourgeois  représentait 
jilmaviva  ;  sa  mère,  qui  boite  d'une  manière  plus  qu« 
sensible ,  jouait  Bartholo;  enfin  le  vif  et  sémillant  Figaro 
^tait  représenté  par  un  sieur  Duchaumont,  qui  n'a  que  le 
petit  inconvénient   d'être  inanchot. 

«  Le  reste  ne  vtut  p«j   rhonneor  d*étre  Dominé.  • 


mmxc^  d 


^nH$tvt(i. 


PORT  DE  ROUEN.. 


CBAI^<^^XENS   ET   RÉCLAMATIOIVS. 

y^  Chargbu.  du  «îoop  le  Père-de^Fa-* 
mille  y  cap,  Basdemer  ^  ven.  de  la 
Bouille.— Courtiers,  MM.  Bordelle. 

654  kil.  avoine  en  grenier. 

^^CgAUG.du  chasse-marée  Ja  Prudente 
Vfctorine,  cap.  Le  ta  liée,  ven.  de  Bor- 
deaux.— Courtier,  M.  Fontaine. 
Réclamateur^  ,   MM. 

3oô  barrîq.  vin. — Lecarpentier  fils. 
7  dito     dito.'— Ch.  Durand. 

|;^Cbabc.  du  brick  l'Jsis  ,  cap.  Morel, 
ven.  deAotterdam. — Courtier,  M.  G. 
Fontaine. 

^tclamateurt ,  MM. 

3g7  blocs  élain. — A  ordre, 
167  barils  ceruse, — Idem. 

é  balles  orge  perlé. — Carhonel. 
Sft  balles  aiiii». — A  ordre. 
I  baril  huile  laurier. — Tinel-Ancelot. 

3  caisses  uuinqu  na. — A   ordre* 

4  dilo     dito. — F.  Dupont. 
1   ballot  café. -^Marchand. 

ig^CuARO.  du  sloop  l'Àngeline»  de  Mor- 
laix»  cap.  Koroy,  veu.  de  Morlaix.— 
Catirtier»  hL  ûr&rd. 


Réclamateurs y  MM. 

3a  barils  litharge.— F9uvel  jeune, 
a  barriq.  graisse  douce. 

2  fdts  dito     dito. 
I   dito     dito. 

3  barriq.   beurre  salé. 
17  dito     miel   nouveau. 
2.5   dito     dito     dito. 

37   balles  papier. — Truplin  aîné. 
6  dito     dito, — Lecéue. 

Nota.  —  MM.  les  Réclamateurs  des 
Marchandises  à  ordre  sont  priés  de  se 
faire  connaître  de  suite.  Ce  navire  est 
parti  de  Morlaix  le  1  avril  ,  et  est  ar» 
rivé  à  Rouen  le  samedi  5  difdit  mois  , 
à  .1 1    heures  du  matin. 


Mouvement  du  ^  au  8  avril. 

NAVIRES    EJTTKÉS. 

Le  sloop  i'Angeline  •  j:ap.  Noroy  ,  de 
ag  tonn.  ,  ven.  de  Morlaix ,  ch.  de  li<» 
tbarge  ,   miel. 

La  plalte,  la.  Fidèle  ,  cap.  Lemar- 
chand ,  de  22  tonn.  ,  ven.  de  Saint- 
Vaast ,  cb.  d*huitres ,  graine  de  chanvre. 

ffAVfKEE    EXPEDIFS. 

Le  sloop  r£«poir,  cap.  Lemoinej  ail. 
au  Havre  I  sur  lest. 


Le  sloop  la  Louise ,  cap.  Géhenne  ; 
ail.  àlionueur  ,  ch.  diacre  jaune,  plAtrtl 

Le  sloop  ,  le  Gustave  ,  cap*  Gallien  , 
ail.   à  Caen  ,  ch.  de  pierres  h  plâtre.    - 

Lie  chasse-marée  le  Bon  «Retour,  cap. 
Pocreau  ,  ail.  à  Lorient ,  ch.  de  bois  de 
chêne. 

'  Le  brick  L'Aimable-Société,  cap.  Dar- 
lae,  ail.  à  Bordeaux,  ch.   de  plitre* 


PORT   DU   HAVRE. 
Mouvement  du  6. 

KAViaES  ENTRÉS. 

Le  sloop  la  Société,  cap.  Selle,  van.  dé 
Dives,  ch.  de  bois. 

I      NAVIRES   EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  le  Jeune-Frédéric  |  c.  Paris  , 
ail.  à  Rouen,  ch  de  planches. 

Le  dogre  TAdëlç ,  cap.  Avarre  ,  ail.  k 
Rouen  ,  ch.  de  vin  ,  eau-de-vie! 


PORT  DE  QPILLEBEPF. 

Sont  arrivés  de  yillequiejr  i 

du   6  au  ^7. 

L'Unîon-Pacifîque  ,   cap.  Lemorillon  | 
ail,  k  Bordeaux. 


L'r'^f«f'tn*«lVo'liçdr  ,  cap.   Le krai ,  ail. 
a  r^*rn 

l«a  Jcan^-^o^iUif  «  cap.    Vermont ,  ail!. 
a    Ca^ri, 

L«  FaiK  ,  lap.  liocLfrl,  ail.   à  Dirppe 
'.II.  fJc  pUi rif. 

5'/ 'Il  mont'  t  ei  potét  ce  matin  : 

l.«»  JeuiJt-Fré'I^rkk  ,    cap.   Mane  ,  v. 
d'Iiig  iv  •     '  !'■  **^  brurre  ,   Hc. 

1^  Morr-Vicfoirr  »  rap.  fV>urcJoo  ,  veii. 
du   fffavr«  ,  cb.  dr   «Ji«vr*  inarch. 

l.'AimaM«- Kiipliro«in«  ,    cap.    n«>ile- 
feuime,  \to.  du  lUvre,  cli.  de  plan<.bei. 
(  f^ant  calme,  } 

PORT  DE  lORDEAL-X. 
A/r  i'^,  iont  cntrci  en  rivière^  \c 
navire  français  la  hi>ieiaiie  ,  cap.  Itord^s, 
ven.  de  l'Ule-de* France  ,  armateur  ,  M. 
Vëul  Vt|nei ,  elle  navire am<^ricain  M-tn- 
r1*.».i^r.rii'ti  ,  ven.  de  >nr-Vork  ,  à 
radreue  de  M.  Otard. 


Gaité^  a  Ro«« 
boas  ce  cffcrtl  ^i 
•oo  rcWtftf  et   l«^n  tJ 
r  ccvs-ô  ,  I  iiniéaiii» 


'^•1  J 
70  L.  c'-'on'".  "T^  e,  a  t  fr.  2  C.  Ija,  dV  jf     5".  t^-  ^  Ua 
H'*  dilo  *-.l>  d.to',  a  i  Ir.  7  c.  tilydito-l  HAjitLi» 
'.'j  wc»  caf'.'  M.-D  rningue  ,   â  1  fr.  3d 

c.  .  *-j  entre,  ot. 
<J2  dito  dit'j  r^io.  a  1  fr.  47  c.  ifaydito. 
—  MM.  ^  *  Ml  .'A  ,  TouiftAïui  eicomp., 
ar  If-ttM.'  du  4  j''ïti\ier  dernier,  de  fiio- 
^n'riio,   s'/ni   iiifjriués  que    leur   Lnckl 
'\>ir?T,  r.^'p    bur.quet,   v  était  arrivé  lei 
G   déceujbre,    ven.  de  \alparai»o,  quM 
;i»jit  (p. Ile  *e  1  3  octobre  ;  tout  t'quipage 
«e  port-iit  b:Vn. 


1    r 


V.  90.  ^  Vl?r    DE    MALAfUL« 
qoaljié,  m  itadrr,  r«c  de  la  i 
prêt  la  i«<  Grjad-Puai. 

entrer  de 

if—i— e«U  -^wr   c^nt  M. 

:  d'âtfiucs ,  rma  d«a  MaUloto  ,  a*.  •  i. 


.<4. 


FD:fBS0tCAFt  A  ««Bfa,pa« 


KAVIRCS    EN    CIlAflCiK    AU   HAVRE. 

ff>L*R  I.K  0114^0  KT  LE  PKTIT  f,AW»TAf,K. 

Po '4 r  Ho tenlt m  et  Am\t crda m .  —  Lv 
tloop  bollandait  Fortujrn  ,  du  port  de  70 
tonn,,  «.ap.  fV.Tkel,  parlir.i  intcivainnicnt, 
ayant  le»  trois  quarts  de  son  cbirgcment 
ossurés. 

I^  capiuine  IJerLel  pn'vicnt  MM.  les 
cliirgeurs  que,  par  une  nouvelle  loi  ^  Ks 
inarcliandiM*»  injportees  en  llo'laudi*,  par 
navires  nationaui ,  jouissent  d'une  diiiii- 
nnlion  de  droit»  dVnlrê^  de  10  p.  "/o- 

.V.idr«'.fter  il  MM.  (io<l*rfroy  IVcrrs , 
courtier». 

Pour  IHt'ppe. — I.e  na>  il  e  Vlniic  ,  r. 
Ciitles,  de  lH!>  Ion.,  pnrtira  pour  Dieppe 
Jt  10  du  moi»  d'jvril  courant  »  et  pren- 
dra   du  frrl. 

S'ndressrr  nu  IIAvre,  k  M.  L.  P.i))itlon, 
ronsignutiiire^  ou  à  M.M.<it>delroy  fiL'ie», 
court  i<*rs. 

Pi *r/r/./j //'»/!//#',  m  ilroitunr — Lr  hri«  k 
pru««irii  fùinny,  i.ip.  Holli  ,  avîMil  <î«  jà 
à  linrd  uni*  |>fiilion  de  btni  <  li.n ^nii'Mit, 
p.iilini  s(*us  pfii,4*l  prendra  du  Irrt  pour 

ladilr  d«'»lin:i(i<»'*. 

S':idr('si.rr  à  MM.  Ma/.z.i  et  (ins  ,  ou 
il    M.  MiMHli-v  li'*,  «ourtior. 

Pour   iiihrnlhir. — I.a  galmlle  h  OIau- 
d.'iiH«*  /A'o/»,   du  p'irt  df    100  loiiii  ,  «  .'ip 
Il     .1.  Vntiy,  parliia,  pour  l.i  ^«sdilp  ilrs- 
liii.itioii,  du   I  an  ^  iii^H,  p.'ir  arrang<*iariit 
pi  M    ;i\et    (plflqilr^  «Il  i|^•'Ul». 

S'.iiln>^i'r  à  MM.  tioilrfroy  fii'rr«., 
«<>uitit'i%.  tiu   Ml    r  pit«iiiie,  a  st)ii  Uii'il 


tin  l!â   rr^  .ht    ^. 

^   î».iir    *u' rt*  l'inl  .  à  »»'»  fr. ,  Hcq. 
-."1    iiiil!i-i«    lio:%   d«'   Ciiiipt^  li(*  ,   roiipt' 
d'r.\|KiKiit*  ,  à  .M»  fr.  ,  dilo. 


AVIS  DIVERS. 

>  "  J»:.— VKME  ayrès  le  décès  de  Sa  Gran- 
drur  ,   M'tri'ef^ncur  de    Pierre,   ronle    de 
l^rruif  .  ar^^ht.'véifue  de  floue n ,  yrimat  de 
y  jrmandie  ,  pair  de  France* 
McHfiirbi  pTOfbaib,    9  avril,   à  9  beorr*  do 

fllaru  cl  jôiir»  «IIITJB»,     M^  BllCIIILftT,  COIDBi>> 

*jirr>|fn»rar  a  RoueB,  pruccdera  dms  ooe  des 
•dllf*  (lu  PjIjm  arrbirpitcopal ,  i  la  %mie  pqbU- 
que  (lu  Uiubiiitfr  luvrutorîc  aprè*  le  décès  de  5U 
Cfrjodror,  Bioofteigoear  rarcbcfé^ue  de  RoQcn; 
(U>n»itlaal  : 
En  baticri*  de  coiftioe ,  armoires,  chaudières  , 
poiMouuirirs  ,  csMcroles,  tourtirres,  cbaadroiu, 
pocloiit,  uni  en  cuivre  roogc  qu'en  fer,  pouio  ,| 
falilrs  de  ru. «lue  et  d'uflîce  ,  cbouqaeU,  chiucs 
roiuiDUiict ,  irtc. 

Porc*  laine  t ,   Crist  aux  et    J  "erreries. 

Afltiettes,  Tanes ,  compotiers  ,  sucriers  et  bols  , 
dêjeiiuer»  complets,  laLidierf  ,  sceaas  à  rafraîchir. 

Fins  et  Provisions, 
Viniblaor«,    :     1  'u;iir    Malaga,  muscat, 

de  Luorl,  de  (Ibaœpagne  ,  de  Saiiit-P>  ray,  Ali- 
caolr,  de  i'Ilrriuitage,  de  Boideaax,  de  Madèie  ; 
Vin  blanc  de  Pouilly,  du  midi,  de  Portn,  Saint- 
C»«*orges;  %ia  urdinuie  et  lniueur»,  bouteilles 
%i<lri;  huiles  d'olive  et  à  brûler;  chaoïiers, 
iutaillrs  ,   buis  à  brùirr. 

Jii/u'f  aCe, 

('lie   berline  avec  ses   acce&soires  et  plasicurs 

chevaux. 

Gros  yt cultes, 

(«Incrs  ,  tapis,  secirlaires,  commodes,  ar- 
iiioirri  ,  boi»  de  lit ,  tables  ,  tant  en  bois  d'acajon 
qu't^i  boi*  print  et  autres;  couches  complelles 
cfiiipusres  dr  iiiati-Lis  ,  lits,  tra^tr^i us,  oreillers 
dr  t'uniel  ri  plumrs  ;  couvrrtiirei  et  courtepointe, 
l.ib.^.tL.  .^    ^.4'...  K\  en  tapi<»»rrie  rt  antres  m  -ohles. 

t^fll  riilc  un  lieu  aux  chuigen ,  clan&es  et 
ctty   ilîûiii    tiuu'-rct  au   prucès-verh^l. 

I,r  ConiiniiAitircPri^eur,         Michklet. 

AVIS  A  MM.  I.KSSKM.IftRS  ET  <:ARaOSSIKRS 
\)V.    (XIIK    MI.l.K. 

^■■.  88.  —  MM.  Sr.Hi.'ior  et  lUrfiDLiir  ,  fa- 
briraii^  de  nnubîr  il'fir  et  d'.ir^eot ,  rue  du 
(  h  iiiitir  ,  n'V  (i  ,  a  P.iri.%.  nul  trouve  le  moyen  de 
CDiili-diourirr  plus  ^^^'ldcment  <|u>n  Angleterre, 
/il  ii^t^ititUc  fi*.!  fUtv  f'our  le-  fmrnois   cl  la  i 

Cllr   n«il«*  drrniivfrtr    procurera    de    grands 
a\.intj(;rs  a  iintir  cfiiumerrc ,  et    nous  ne  s*  roos  j 
).ltt«  (or.  «^  •lu^tiiriMoiir*  ii  IVtrangrr.  qui,  d^ns  | 
iciti'  (  îrtonNtjiti'c  (01UI1M-  da  i»  toatrs  les  autie»  , 
%r   l.i.!*.iit   iMVfr  à     a  laui  *i.<tTbir*fil. 

MM.  Ir*  «•.'iminUoio'iuiiiifs  et  M.M.  las  carr  ^  - 
\wt%  lioiivrruiit  If.njtiiiM  d.iU)  Ir^  iuaf*asini  de 
MM.  Mii'.Ni»!  rt  lUi  MOI  pr,  t't  ti  tîr<  pris  trè>' 
i;i"  U-rrs,  rin  a!*.H*>it;i!"*iH  dr  btgiirttrs  pi  iquces 
ni 'Il  ou  en  srjrnl ,  ainsi  que  urs  ^ruciirfOAisOttr . 
Ir*  h.inini*  elp  ur  1rs  \iiittirr-».  On  Ijbri^ur  aussi, 
il  IMS  i«tlr  nianiifat-turr,  \a  \ aisselle  cl  grner.ilr-  j 
iiieul  tout  ce  qui  a  raïqiorl  au  srivioe  di-  la  table.  !| 


OUVR.%GE  SOUVE/OJ. 
ExAHEiv    lÎÉfToftiQçt   oc  LA    fttftrwni 

L*KSPtlT     PtBUC   »     I^     lUtu^^ip    ,    Ul 

MoEiRS  i.T  LA  Urrra^TtjiK  of  L*té» 
PAC%E:par  Edw^rJ  Bin^^mkÊ'e \ Ifi 
duit  derAnglais.  %  v.  iVt-8*.  PïkiMt 

A  Rouen  ,  cbec 

A  Pans,  n--*^rUmni% 

braire  ,  rue  de  Ricbelieu ,  n*  7^ 

M.  Edward  Blaqoèf*»  a«  ^#  M.  B«»«i^,a 
.  résidé  près  d'ooa  aoaée  «n  E«{-«^«;  ^1  9^  «a' 
jpar  SCS  yens,  et  U  a  Jogé  l^ ^kmm  m  hi 
I  hommes  avec  »|ftartialli^.  Swa  ^affâfs  ««  IB 
;  tjmt^jtf  npid*  da  fratidi  rvéufï.rL.  aawM 

p4A*<i  dfpiria  b  f  «mjpfr  ttkUm  Af 
•qu'à   aoa  joiïtm,   U    B*«vail   cMO'a  lias   fam 
,  d  aosaî  «NBpWt  B-ir  tu  paja  qû.  daaa   «a  ■•• 

ment ,  ftt«  latlmiiaa  4cd  i^.;.^  ;  L»r..|«' 


BOURSE  DE  PARIS,  ITHIER. 

Effets  Publics. 

ctsQ  pooa  CB^T  covœuBtfs, 

JouiMsace  eu  n  SepL  itt* 

7Sr  85  c  79/  79  r  10c  aoe  a5c  Soa  aie  79 

35  c  4oc  35c  45c  40c  45c  40c  45c  7^i  kêê 

Soc  4Sc  Sec 

RErO!VXAIS8.    DE   UQL'IOATIOlIt 

Jnoissanee  ée  >«  Sept  itn. 

Ech.  do  sa  Mars  t8a«,  lîo.  •     a  99!  4«e  Wt 

1S35,         9     4 
Idem  NomxATivcB,  1834* 

A.X.VCITËS  OR   loon  PK.,   à  4   p.'  •/, 
Avec  lois  ei  priaas. 
■    ^  «lis. 


ACTIO^rs    nP.  LA    RA^Q.    DE  TBAPOK, 


LOTERIES  DE  FRANCK. 

(  DKRXEa  TIRiCB.  } 

Strasbourg  :  i5^6i— 55— -BS^-lBb 


THI^ATRE  DES  ARTS. 
LES  DEUX  PRÈRES. 

OV     LA     RicOVCILIAVlOV  » 

4)rani<?  en  4  actes  ,  de  Rotsebac  • 
par  la  scène  française,  par  Pairau 

RICHARD  COEUR- DK-LIOH, 
Opéra  en  3  aeies ,  de  SéJaiae  et  Giivy*. 

Jri'X   COMIQICS   DE    rfRl5IGAI.rT. 

LE  n ADLE  EN  PE>SION.  o«  ti&  1 

TBL  vALiT  ,  ballet  paatomiMc  ca  I  1 


«01  .  >.  IMi  lil.MLlUE  COMMLKCIAI.E  (tx  laractlkes  et  zs  tahle-dolcf)  DE  C.  DLOQUEL,  RUE  Sr.  U>,  B*  S^s 


MERCREDI. 


N».  126.— 2»«  Année. 


BlUXlillS  TAZamcTBX* 


■LA  NACELLE,^ 

DE  LA  SEINE-INFÉRtEURE. 

»  Feuille  pandt  tons  lei  joan.  S'adresser,  pour  TAbonnemeot  et  la  Rédaction  ,  an  Bureau  de  la  Nacelle ,  Place  des  drmes ,  n**.  48,  à  Boacn. 
Q  t*abôaae  à  Paris,  cbes  fiaissoT-ÏHivARs ,  rae  de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Havre,  ches  CBAFfiLLs,  me  de  Paris.  —  £C  ches  tons  les  Libraices  ft 
ÎMctenra. des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnemeut  est  de  i5fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen,  et  x6  fr.  5o  c.  parla  poste. 


47 


L'ANE  ET  LE  CHEVAL. 

FABLR. 

U*  baudet,  marchant  lentement , 
Sot  esqniver  heureusement 
Les  dangers  d*on  mauvais  passage 
Où  Ton  risquait ,  même  en  été , 
D*étre  bien  et  dûment  crotté , 
Ponr  ne  rien  dire  davantage. 
SHl  n*eQt  point  en  la  Tanité 
De  se  croire  un  fin  personnage  , 
Tout  n'en  aurait  qne  mieux  été. 
A  peine  fut-il  hors  d^ufTaire, 
Qn*nn  ^e?al  qui  venait  derrière 
An  galop ,  sans  regarder  on 
Son  ardeur  généreuse  el^  fière 
LVmportait  »  alla ,  jusqu*an  con , 
S'embourber  dans  la  fondrière. 
Hola ,  hé  !  tous  n*étes  qu*nn  foa 
^  De  trancher  ici  de  T Aliène 

Et  du  Bayard ,  lui  cria  T&ne. 
Mon  bel  ami,  tous  suives  trop 
L'ayengle  instinct  qni  vous  excite  : 
A  quoi  bon  aller  le  galop  ? 
Pour  moi  je  ne  vais  jamais  vfte , 
Et  je  ne  m'en  trouve  pas  mal. 
Je  le  vois ,  répond  le  cheval  : 
Et  clés  snccès  tels  que  les  vôtres  , 
Prouvent  assez,  maftre  MA^Tiir, 
Qu*on  peut  valoir  bien  moins  qn*nn  antre. 
Et  faire  bien  mienx  son  chemin. 

MOYENS  SECRETS  DE  CORRESPONDRE. 

tontes  les  époques  ,  les  hommes  qui  avaient  des  secrets 
rtans  à  se  commtmiquer ,  ont  senti  le  bestoin  de  le 
I  sans  s*exposer  aux  indiscrétions  d'un  messager^  ou  aux 
îses  d'un  ennemi.  Cette  nécessité  a  dotiné  naissance  à 
ïurt  inventions  plus  ou  moins  ingénieuses.  Les  Lacé- 
nîtnf  te  servaient  de  la  Scjtale,  Voici  en  onoî  con- 
t  ce  mojen  secret  de  çori'espondre.  On  avait  aeux  rôu- 
de  bois  ,  parfaitement  égauit-en  grosseur  et  en  longueur. 
m*aa  général  partait  pour  Farmée,  on  lui  donnait  un 
1  rouleaux;  les  éphores  gardaient  l'autre.  Quand  ils 
Dt  oa  ordre  important  à  lui  signifier  ,  ils  enveloppaient 
rooiesa  4'une  bande  de  parchemin  qui  en  suivait  exac- 
il  Ycms  les  Oontours ,  et  sur  laquelle  ils  écrivaient 
VcnilfiiieQt  lenr  niinye  \  iii  1a  déroulaieot  ensuiie  ^ 


et  renvoyaient  au  général.  GrÂce  à  ce  procédé ,  les  carac- 
tères qui  composaient  cette  dépêche  étaient  épars  ,  n'avaient 
aucune  liaison  'entr'eux,  et  auraient  pu  tomber  entre  les 
mains  de  l'ennemi  ,  sans  courir  le  risque  d'être  déchiffréf» 
Mais  aussitôt  que  Xbl  Scjrtale  paV^enait  au  général ,  il  l'ap* 
pliquait  soigneusement  tout  autour  de  son  rouleau  ,  qui 
était,  comme  nous  l'avons  déjà  dit,  conforme  à  celai  des 
éphores.  De  cette  manière  ,  les  lettres  qui  auparavant  Bt 
formaient  aucun  sens,  se  réjoignaient  et  se  trouvaient  dans 
le  même  ordre  qu'au  moment  oii  on  les  avait  écrites. 

Auiiigelle  racoute  avoir  lu  dans  une  ancienne  histoire 
carthaginoise,  qu'un  général  qu'il  croît  être  Asdrubal ,  si" 
servit  de  sa  ruse  suivante ,  pour  faire  parvenir  des  lettres 
très-importantes.  On  sait  aue  les  anciens  avaient  Phabitudîe 
d'écrire  sur  des  tablettes  de  bois  enduite  de  cire.  Il  gra^ 
ses  caractères  sur  le  bois  même  ;  et ,  ayant  mis  ensuite  par 
dessus  une  couche  de  cire  ,  il  envoya  ces  tablettes  qui  avaient 
l'air  de  ne  rien  contenir.  Celui  qui  les  reçut  ,  prévenu 
d*avance ,  epleva  la  cire  et  lut  sur  le  champ  U  lettre  qui 
y  était  gravée. 

Cette  invention  est  bien  peu  de  chose,  en  comparaisoa 
de  celle  que  le  même  auteur  rapporte  ,  d'après  Hérodote* 

II. y  evait  en  Asie,,  sous  le  règne  de  Darius  ,  un  homme 
d'une  naissance  asse«  distinguée  ,  nommé  Histiéus.  Il 
était  alors  dans  le  royaume  de  Perse  ,  auprès  de  D^rios» 
Ayant  besoin  de  faire  savoir  à  un  certain  Aristagore  des 
choses  extrêmement  secrètes ,  voici  l'étrange  stratagème  dont 
il  s'avisa.  Il  avait  un  esclave  dont  les  yenx  depuis  longtems 
étaient  affectés  de  quelque  maladie  ;  sous  prétexte  de  le 
guérir  y  il  lui  rasa  entièrement  les  cheveux ,  et  lui  imprima 
sur  la  iête  ce  qu'il  voulait  £aire  savoir  à  son  ami.  Hutiéet 
retint  ensuite  son  esclave  chez  lui  jusqu'à  ce  que  ses  cIm- 
veux  fussept  revenus  ;  alors  il  lui  ordonna  d'aller  trouYer 
Aristagore.  Qiiand  tu  seras  arrivé,  lui  dit^il,  tu  auras 
soin  de  l'avertir  que  je  t'ai  envoyé  vers  loi  pour  jqn'il  te 
rasât  la  tête,  comine  je  l'ai  fait  dernièrement»  L'esclave  , 
ainsi  qu'on  loi  avait  prescrit ,  se  rend  chez  Aristagore ,  et 
lui  fait  part  de  Tordre  de  son  maître.  Aristagore,  per- 
suadé que  cet  ordre  bizarre  cachait  quelque  mystère ,  l'exé- 
cute aussitôt ,  et  découvre,  sous  les  cheveux  qui  le  cachaient, 
la  lettre  vivante  que  son  ami   lui  envoyait. 

César  est  un  des  premiers  qui  aient  inventé  une  écriture 
chiffrée.  Voici  le  moyen  dont  il  se  servait.  11  commençait 
l'alphabet  par.  le  4 1  auquel  il  donnait  la  yalenr  de  Va ,  et 
attribuait  successivement  aux  lettres  qui  suivent  le  d  une 
yalenr  correspondante  à  celles  qui  venaient  après  Va*  Lors- 


?; 


Itt'il  arrivait  •  C'M^ron  et  k  i^i  Minî%  îiilîm^i,  iî  •\^li  lofn  :'R 
«  chtïïffr  4^  #,^l(c  inftnitrr^  In  cht>«ei  rju'ii  «ouiait  tfmr  i 
fccreUi.  ProbiJi  9  aiirii^n  gra'nrnAir.m  .  lioiit  i!  ne  nous  ! 
rt«t#  que  r|ii«lf|ii^i  frafm^iii  ,  «i;«!i  fait  nn  coriiaenCtfîfe  ' 
|re»-Curi^*Ji  mr  U  •î|griifi'.4l:ort  »«;'  rr-l#r  fi<  •  ^.ët iCXtm' Aoul  j 
CjéMr  ftVUit   t^rti  d*rit   »#•«  Irt tr#*«.  jj 

Ao|ruir«  •%»!(  inijkfjmé  un  «h-fri^  «l.fr'r'-rji.  I!  ern|>Wiit  J! 
le  i  pf/ur  1'//  •  le  /:  |Kiur  le//,  «-t  »■>'.<  «^ftîvfirrent  ctktq^e  ^' 
lettr«f   pour  /.«-!V  f^iit   le   prf'<.«''l.-iir.  I. 

ACn^e»  le  ta'.lici«-n  noui  a  Uis  «  un  n,oy**n  it'os-iu^rr.etiX  t 
de  c'#rreipoiiflfe'  Il  f'iul  d*jhor«]  «n;  povr  nne  iiii|>o>^iiiiiité  I 
•ktolue  «i^  fjir^  parienir  une  Idlfe.  CXuj  à  qui  on  voiil;iil 
écrire  était  rr.f'rmif  et  pri\(.'  fl«*  lout  ni'iVfMi  Hr  romtnu-  1 
ni4.elion.  L'n  iini  lui  ^nsoya  ^  pirmi  \AtiS'f!iirs  ;«iitr<*i  rlffis, 
un  livre  lur  Irifuel  tt  ar.iit  niarqu«;  iuc«.r»\i;^iri<'rit  ,  par  dr-s 
points  preU|u«  iitip^rceptiMr*  ,  tfui«?s  le<  lettres  qui  •-u^t^rit 
dld  né'.e»Mir«*»  pour  lui  i-«  riir.  \,t»  pri«onnier  ,  piéiriiu  de 
là  rote  t  'opia  flf*  luit^  ,  d'une  paf^e  à  l'au'rf*  ,  li^  carac- 
tërei  qui  riaient  marquée  d<!  rritr  s>rff> ,  rt  frnuva  dnnft 
lettf  réunion  tout  r:e  qu'on  aurait  été  dan»  i'iuipo^aïUJilé 
de  lui  apprenrlre  autrriuifiil. 

1ét!§  an'j«-n4  n^  ronnii^'eir-nt  pan  les  i*f}rrr%  lympathiques  , 
r'efC-à-«lirr ,  l'art  de  trader  th'%  carncicms  in« itibles  en 
apparenr.-p ,   tnhn  qui  a^    fiionrrfuf  aux  ymt  à    l'.iirle  d'un 

t procédé  dont  tout  Ir  in'>nf!p  u';i  p.-is  la  cirf.  (îiâcc  à  cet 
icureux  rnoy^n  de  rorrc^poirlrr ,  |f*f  lerr^^tn  confiés  à  une 
lettre  ne  \oiit  qu'à  leur  adrf*<sc ,  rt  le  jaloux  on  le  rtirî^ux 
qui  lei  sfii«iiail  au  pa»<ng^  ,  nf  verrait  qu'un  pepirr  blanc 
•(  inftignifMui  ,  dam  tn  qui  i.-fnitjrnl  Ifi  av^ux  li*s  p  us  tendres 
et  tel  plu»  rlfiut  niy^liïrps.  Il  y  a  plusieurs  espèces  de  ces 
eacrrs.  Le«  uOfS  pirai^ifut  nu  fm  ,  1rs  nuires  à  la  %Mpeur; 
qiielqui?i-urif4  h  l*;fir.  Il  y  eu  a  (|iii  ne  rlf*vicnneut  visibles 
que  loriqu'ou  V  j<'ll«*iine  poudre  (tue  ef  roinréi».  Oest  Tamour 
qui  îniaf;>U'i  l«*  premier  rr%  «ortes  dVrrilures;  et  ceci  iioun 
prouve  que  lui^qu'il  i^'a^il  d«*  nt*%  intérêts,  le  cœur  est 
aouvent   |ilu«   iu^-uieux   que  l't-sprit. 

Souvent  Ifi  li'tiiiiiii'H  il  rt.i»  oui  rliT(  II"  h  dt*rnbr»r  h  leurs 
propres  iigrn»  li's  niysiÎT»-  de  leur  politique.  Ou  n'ignore 
pas  qu'à  Li  ('iinr ,  tet  foiifidrnts  apparlieiincnt  souvent  à  ceux 
ui  les  paieul  le  iii'eitx.  (>  ^ouf  di'ji  clefs,  c-ouiine  quelqu'un 
a  reinarqiii* .  dont  il  faut  rliniifç«*r  la  serrure  quand  on  vient 
k  les  prnire  ,  %\  du  moins  l'on  veut  dormir  tranquille. 
CroniWel  «^diaiipait  adroilemenl  à  ce  danger.  Lorsqu'il  avait 
quelque  allaire  importanle  à  tr.n'ter,  il  dictait  a  son  secré- 
lairi?  lU'ux  lettres  qui  se  cfuiln^'Iisaient ,  lei  signait ,  1rs  faisait 
carheirr  I  rt  donnait  ensuite  lu  *rni^uie  au  courrier  celle  qui 
renferma  II  ses  véritables  volontés. 

1^  fameux  l'aoli  n'écrivait  que  rarement;  mais  quand  une 
néceMité  ind«S|>enRnble  le  contraignait  a  eipédier  quelque 
lettre  ,  il  se  «ervait  de  la  mélbmie  de  Oomwel. 

M.  de  Lou voit  usait  d'un  autre  moyen.  Semblable  aux 
orienlaui  qui  font  garder  leurs  feminea  par  des  eunuques , 
cet  adroit  politique  ne  confiait  sea  secrets  qu'à  un  scribe 
trileiiient  slupidr,  qu'il  était  dans  l'impuissance  d'enaboser. 
Aussi  «  ey*ut  revu  des  reproches  d'un  ministre  étranger , 
M.  de  i«oiivois  fil  appeler  son  secrétaire ,  et  lui  dicta  U  lettre 
iuivanlr  i 

«•  Vous  vous  étonner,  mon  cher  confrère ,  qu'ayant  k 
»  traiter  avec  \oiif  une  affaire  qui  demande  le  plus  grand 
»  secret  ,  l'emploie,  pour  tous  écrire,  une  autre  main  que 
•  la  mienne  ;  mais  apprenes  que  le  commis  dont  jo  me 
«•  sers  ,  e«t  M  roiiiplèirmcnt  imbécile  «  qu'il  ne  comprend 
m  iiii^io»  pu  la  ri'ponse  que  j'ai  l'honneur  de  vous  faire.   ■ 

|1r  piirfils  agenssont  précieuvpour  un  homme  d'état;  mais 
M,  dr  I  oiiioi«  ii'rn  rencontrait  pas  toujours  de  si  heureose- 
meut  or«:niii«éi.  H  savait  alors  esnployer  k  propos  des  expé« 
dientinpMif  ux,  |Kuir  évilrr  les  inconvénieus  de  leur  intelli- 
ceiire.  l'rl  esi  \e  moyeu  dout  il  se  servit  lors  de  la  prisa  da 
olra«lH>uig,  ru  itiSi. 

II.  de  l.ouvou  rtait  alors  ministre  de  la  guerre.  Il  fil  na 
)«)ur  «enir  M.  de  Cliamilly  pour  lui  donner  ses  instructions 
sur  une  uiissàou  importaote.   •  Partci  ce  toir  même  |  lui  dît* 


L'"» 


nai 


-  il ,  pour  ri*e  en  Suisse;  tooi  T 

-  quatrième  ,  à  deux  heures  précisa  apica  mm 
"  etablirex  sar  le  pont  du  ftbia  «fcc  mi  criiw 

•  une  plume  et  de  i'eucre;  voot  cwmiacmci 

•  «a  plus  ^nde  exactitude  tout  ce  qui  se  ' 

-  reasi>eAdant  denz  heures  ;  k  quatre  I 

-  airrw  en  cbeiaux  de  poste  à  volfe 

-  rri,    vMs  c4iirrez  jour  eLuoil,  el 
.  cili.er  d-olKervafions.  A  quelque  heure  mt 

•  pr^ienlez-touschei  moi.  . 

M.  de  Ciiamilljr  obéit  à  cet  ordre.  Il  arm«  à  I 
lilare  au  jour  et  à  l'heure  indiqués  sur  It  poal,  il 
nriie  de  tout  ce  qu'il  toit  passer,  f/esl  une  aatcknî 
l;cre  a\ec  ses  paaiers  :  c'est  un  vorag-ur  âcbeval,  m 
golfe  bleue,  etc.  ;  à  trois  heures,  un  homme  uuVWM 
lotte  jaune,  s'arrête  au  milieu  do  poftt.VuWMtd 
d-  «cuve,  «'appuie  sur  le  parapet,  rtgâtém  mhm^ 
u<i  |>eu  ,  et  ,.av«c  on  gros  bâton  frappe  truU  CMpi  U 
tiiictemeiit  sur  la  banquette. 

M.  de  riianiifly  a  soin  d'écrire  toirtei  cet  cmeart 
ainsi  que  ce|!es  qo'il  remarque  ensuite.  QuaUe  I— i 
neiit ,  il  reiiionlc  dans  sm  voilure  ;  arrive  cbei  le  UM 
surlendemain  avant  minuit,  bien  confus  de  n*av«sr 
send)!.il>les  renseignemens  k  lui  rapporter.  M.  4e  I 
prend  le  caliier  ayec  empressement;  il  lit  ^  et  lonqu*il 
à  l'homme  en  veste  jaune,  qui  a  frappé  trois  coum 
banquette,  il  saute  de  joie  ;  il  se  rend  an«sîtàl  cherl 
le  fait  réveiller  ,  cause  un  momen  avec  loi,  et  cipdi 
sitôt  quntre|  courriers  qui ,  depuis  quelques  heuffea* 
prêts  à  partir.  Huit  jonr4  après,  la  ville  de  5lrasbaui| 
tiêrcment  cernée  par  les  Iroupes  françaises;elle  est  aam 
Se  rendre;  elle  capitule  et  ouvre  ses  portes  le3osepteuih 

^i  le  besoin  seul  d'échapper  ii  rindiscrêlion  a  • 
naître  dans  l'esprit  de  l'iiomme  mille  rrpfdiuus  pour  c 
niquer  secrètement  ses  idées,  de  quels  stralMémesiv 
ne  »'avi.sera  pai  riiifortunc  qu'un  e«c*a«Bge  hgooreua 
du  reste  de  la  société  ?  Pour  Jui,  plus 'de  parenst  pl 
mis ,  plus  d'indifférens  mêmes  auiqirels  if  puisse  cw 
peines.  L'espoir,  qui  console  les  autres  malbeureui, 
qu'ajouter  ii  son  su|)pliLe,  en  lui  nifrant  des  idées  i 
vrance  que  chaque  jour  vient  dr'lryire.  Telle  est  la  ■ 
oïl  s'est  trouvée  pendant  nos  jours  de  révolution,  Uaus 
V...  ,  connu  par  des  ouvrages  pleins  de  nêrile,eC 
caractère  plein  de  candeur.  Peâdaut  aoisaalfrMatf 
il  fut  tenu  au  secret. 

H  C'est,  racontait-il  k  un  de  nos  amis  eomnoM, 
plice  moral  le  plus  aflreux  qu'on  puisse  endurer,  fi 
je  me  suis  senti  sur  le  point  de  devenir  foo.  Cq 
ridée  qu'il  pouvait  exister  auprès  de  moi  un  €«■ 
d'infortune  ,  vint  s'offrir  à  mon  esprit  el  ranima  m 
rage.  En  frappant  de  tous  côtés  avec  uu  mnrruM 
contre  les  murs  de  mon  cachot  •  je  lu'aasumi  que  jei 
tais  pas  trompé  dans  ma  soupçons  ,  et  que  le  cachi 
recelait  une  autre  victime.  Dès-lors  je  cessai  de  ■ 
entièrement  isolé,  et  la  pensée  qu'un  iMVMue  i 
comme  moi,  à  mes  côtés,  de  la  même  peine»  mi 
d'intérêt  pour  lui ,  et  me  fit  oublier  riiorreurdea 
tion.  Mais  cette  découverte  ne  me  snOisail  pus.  Jea 
besoin  de  correspondre  avec  lui ,  et  les  moreiw  en  um 
impossibles.  Toutes  les  forces  de  mon  esprit  éinsem 
vers  ce  s^'ul  but;  j'étais  insensible  à  tout  autre  Mi 
et  ridée  uiciue  de  la  liberté  s'offrait  k  mon  esprit  u«i 
de  charmesi  que  l'espoir  de  réuuir.  £ufin  |e  parrt^, 
d'essais  et  de  patience»  à  me  faire  entendre  du  mrim 
k  lier  couverMtion  avec  lui.  Voici  comment  je  ■' 

»  Je  commençai  par  eomposer  un  alphabet  é&m  k 
suppléais  aui  lettres  par  le  nombre  cie  conpu  fut- 
nais  sur  le  mur.  J'en  donnais  un  pour  «  ,  ^dm-l 
etc.;  mais  la  dtiSculté  était  de  me  iairo  chhm 
peine  frappai-je  on  coup,  que  mon  Toîain  an^d 
nQiiiiôt  i  alors  je  frap]       plm  ibrlctaeal  dca  w  H 


coomevpoDir  l^i^ir  jle^ie/  tetre^lavreconihiençaif.  «uuil^  ; 
et  «  à  force; de  lai  faire  entendre  autant ide..«ianes,. séparés 
qu'il  y  avait  de.leUre9,.*je/vioal  à.liout  de  lui jraîre  faire  ce 
rapprochement,  secondé  san»  doute  jpar  ce  baoin  de  coin« 
ninnicatoon  si  mrdent  chez,  tous  lesî  prisonniers  »  et.  qu'il  res- 
sentait ciMBine  rmoi.  Qu'on  juge  de  mes  (transports  quand  il 
me  répondit  4»r  le  luémè  nombre  de  coups  ,  et  que  je  m'as- 
soraî  qu'il  avait  saisi  la  clef  de  monbrnjant  alphabet.  Nous 
Dons  enlenâtmes  alors  .  paKaiiement,  /  et  nous  trouvâmes 
même'  dans  les  longueurs  dece  mçyen  de  correspondre,  une 
tUNivelleldkUraction  à  nos  ennuis.' Nous  commençâmes  par 
no08*  Aire:. sa  voir  réciproquement  notre  nc^,  et  le  hazard  , 
qui  voulut  me  favoriser  jusqu'au  bout ,  me  fit  retrouver  dans 
ce  prisonnier  un  de  mes  anciens;  aiiiis,  que  les-  uiêmes  ppi- 
mîons . avaient  conduit  dans  la  même  .prison.  Comme  il  sor- 
tit  avant  moi,  je  profitai  de  cette  occasion  pour  faire  savoir 
de.mes  nouvelles  à  ma  famille,  qui  en  était  privée  depuis 
ma  lopgue  captivité.  » 

■On  aime  à  voir  ainsi'  le  génie  de  l'homme  braver  les 
snrveillans,  triompher  de  tous  les  obstacles ,  établir  des 
snojens  de  communication  à   travers  les   murs  épais  d'une 

Srison  ,  et  pénétrer  jusqu'au  cœur  d'un  ami ,  pour  y  porter 
es  consolations  ou  pour  ranimer  des  espérances.     II.  T* 


tD 


««/«%«/•%%« 


EFFETS  TROUVÉS. 

On  a  apporté  à  notre  bureau  ^e$  tablettes  égarées  :  à 
la  richesse  des  oruemons  qni  les  décorent ,  elles  semblent 
appartenir  à  unliomine  de  qualité.  Nous  avons  Tindiscré- 
tion  d'en  extrait t  un  passage^  qui,  peut-être,  en  fera 
connaître  le  propriétaire  : 


•n:Je.8iiis,flein  de  vanité,  je  l'avoue  :.c*était  le  défaut  de 
<Iicéron  ,  et  je-  veux  .  absolu ment-re^sep^bler  à .  Cicéron.  Il 
>  me  faut^desilouaugies,  je  m'en  donne  à  moi-même  :  c'est  le 
moyen  le  plus^^sûr  .de.Ji'en  pas  manquer*  Par  un  heureux, 
artifice  de  i'architecle,  la  vôiite  de  luQn  appartement  est 
disposée  de  ..i^Ile.  sor|e.  que  le  moindre  mot  d'éloge  que  je 
m'adresse  retentit  tout  liaut  à  mon  oreille.  Aussf- quand  )e 
me  fi^licite  moi-même  de  mes  faits  et  gestes ,  mon  âme 
est  délicieusement 'émue  des  pçurplps  .de  .féiiçiiation  qui  re- 
tombent sur    moi.id'en   haut.  » 


tll\€ËiZ>OINE. 


—^Nourrit  père,  et  'fils,  comme  nous  l'a  v^'ens  annoncé, 
devaient  donner  quelques  représentations  .ici  ;  mais  l'ad- 
ministration *de  l'Opéra  leur,  a ,  refusé' la  permission  de 
ft'#bsenter   pour  cette  tournée. 

-^Certain  individu  fait  connatre  dans  \es  'Petiies^yf/jfiches 
qu'il  voudrait  acheter  deux  journaux 'de , terre. 'S* i\  pouvajt 
se  coaienier  de  dtiux  journaux  dà  èoue  j  nous  les  luiindi- 
querions  sans  beaucoup  chercher. 

— Parmi' (es  décotiveivtes,  utiles,  ^pn^  nptre.: siècle  s'enrifcbit 
chaque  jour,*  nous  signalerçns  un^von  propre  à  enlever  Içs 
taches.  On  ne  peut  nier  que  ce  ne  soit  une  trës^boniie  for- 
tune pour  ceux  qui  ont  de  beaux  habits  tachés.  Il  faudrait, 
pour  rendre  l'usage  de  ce  savon  presque  universel,  qu'il 
eût  la  propriété  de  désentacher  au'fsi  les  réputatipns. 


ointnnv^  d 


—  On  prétend  que  pour  cuire  les  jam- 
bons de  llaypune  ou  de  Mayence  ,  ou  a 
remplacé  le  foin  ,  vu  sa  disette  ,  p^r  des 
plantes  aromatiques  y  et  que  ce  mode 
de  cuisson  a  réussi  ;  mais  Ton  s'étoune 
de  n'en  recevoir  qu'une  très-petite  quan- 
tité dans  les  départemens  de  la  France, 
ce  qui  donne  à  penser  sur  la  concen- 
tration des  jambons. 

—  On  expédiait  autrefois  de  cette  ville, 
pour  le  mioi ,  une  grande  quantité  d'in- 
diennes gros  bleu  ;  les  débouchés  étant 
devenus  extrêmement  difficiles,  on  a 
essayé  de  faire  passer  les  bleus  au  blanc , 
mais  cet  eiisai  a  été  inutile  ;  cette  trans- 
mutation de  .coulenr  a  été  reconnue  im- 
possible ,  et  les  tissus  bleus  ne  peuvent 
guère  être  exportés  avantageusemeut  que 
pour  les  Colonies. 

XRAJEBftB    DE    COMMFRCE   DE  DUI7REBQUE, 

Donkerqoe,  le  4  ayril  i8a3. 
A  Monsieur  Brouillard,  éditeur  de  la 
Feuille  d'Annonces. 

Monsieur , 

Je  vous  prie  d'informer ,   par  votre 

Feuille  d'Annonces ,  MM.  les  armateurs 

«0  ce  port,  que  le  commandant  de  la 

*«»™e  à  Cherbourg ,  a  arrêté  des  dUpo- 


sttions  pour  organiser  le  service  des  con- 
vois le  long  de  la  côte  depuis  Duukerque 
jusqu'à  Saint -Malo. 

Ces  dispositions  seront  mises  à  exécution 
«î  la  première  nouvelle  des  hostilités.  MM. 
les  armateurs  et  capitaines  des  bâlimens 
en  partance,  pourront  en  prendre  con- 
naissance à  la  chambre  de  commerce. 

J'ai  l'honneur  de  vous  saluer,  Monsieur, 
avec  une  parfaite  considération, 

DUPODY    AÎNÉ.    . 

PORT  DE  ROUEN. 

CnARGEMENS  ET  BÉCLAMATIONS,  . 

(S^Chargem  de  la  goêletCe  la  Henriette, 
cap.  Bontruche ,  ven.  de  Marseille. 
Courtier,  M.  Fauqueux. 

Réclamateurs  y  MM. 
25o  caisses  savon. — Toussaint  et  comp. 
1 1  sacs  noir  de  Galle. — i  barrîq.  jus  de 
citron.— Tinel-Ancélot. 
I  balle  mousse  de  corse. — Housses  le 
Lennier. 
212  caisses  savon. — Malfilâtre. 
4»  dilo  dito.-^H.  Flory. 
23  balles  aUzary. — Richard-fils  atné. 
89  caisses  savon. — Ch.  Durand. 
7  barriq.  gafance  moulue. — ^^^^^î?* 
crème  de   tartre. -«8  colis  crin 
braU.-*A  ordre* 


Mouvement  du  8  au  g  o^riL 

htavires  entrés. 

La  galiote  l'Hortense,  de  44  tonn.,  c. 
Desmeilliers,  v.  du  Havre,  ch.  de  vin  , 
savon  ,  bois  de  teinture. 

NAVIRES  EXPÉDIÉS* 

Le  dogre  le  Jeu  ne-Gaston ,  c  Ro$e,  ail* 
à  Bordeaux  ,  sur  lest. 

Le  lougre  la  Virginie ,  c.  Goste ,  ail,  à 
Bordeaux,  sur  lest. 

Le  lougre  la  Cécile  ,  c,  Bdzard,  ail.  à 
la  Rochelle,  sur  lest. 

Le  chasser  marée  l'Ami-de-la-Paiz ,  <^p. 
Fardel ,  ail.  à  Brest,  ch.  de  cuivre,  Çt^te 
de  fer. 

La  gribane  la  Caroline-Désicée,  ^cap* 
Blondel,  ail.  au  Havre  ,  sur  lest. 

Laplatte  le  Saint-François,  c.  Thomas  1 
ail.  à  Courseulles ,  ch.  de  plâtre. 

Le  sloop  l'Angélique,  c.  Samson ,  ail.  à 
Caen ,  ch.  de  plâtre. 

La  goélette  la  bonne-Mère,  c.  Pesquer, 
ail.  Saint-Malo ,  ch.  de  fer  et  bouteilles 
vides. 

r.e  chasse-marée  l'Ânge-Marie  ,  cap. 
Gallic ,  ail  à  Brest ,  ch.  de  bois  de  marine. 

Le  chasse-marée  l'Elie-Marie,  c.  Çhiré* 
tien,  ail.  k  Brest,  ch.  de  bois  de  marine. 

Le  brick  les  AJaoii^  ç«  Fouasson^  ail.  4 


VênXe§t  cil.  de  plâtrCt 

Le  ftloop  l'AcIéUïde  i  c  Detrneif  M,  an 
Havre,  lur  l<-it. 

f^iloop  la  Nouvelle-Alliance  9  c.  Pellot, 
ill.  au  Havre,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Jeune*L<*ootine  »  c*  Havard , 
ail.  à  Isigiijr,  ch,  de  fer. 

PORT  DU  HAVRE. . 
Mou\^ement  du  8  avril, 

NAVIHEf   ENTaÉS, 

I.e  trois-mlU  Ja  Jeuue  Laure ,  cap. 
Duchoiat ,  ven.  de  U  Martinique ,  eu. 
de  sucre  ^  café. 

Le  I rois-mâts  américain,  le  Pokahun, 
las  9  cap.  Senny  9  veo.  de  la  fiouvelle- 
Orléans ,  ch.  de  colon. 

Le  brick  norvégien  la  Delphine  ,  cap. 
Sundt ,  veo.  de  Norwege  ,  ch.de  plancher. 
ifA\ihE.s  sortis: 

Le  brick  anglais ,  la  Vénus  ,  cap. 
Prosper  y  ail.  à  Charente,  sur    lest. 

Le  trois-QiÂts  américain  l'Edward  ,  c* 
Howard  ,  ail.  à  la  Mouvclle-Orléans ,  ch. 
de  ballotages. 

Le  brick  suédois  le  Boroen  ,  cap.  Cltris- 
tophersea,  ail.  à  la  Nouvelle-Orléans, 
sur  lest. 

Le  trois*mi(s  la  Société ,  cap.  Sourel , 
ail.  à  la  Martinique,  ch    de  ballotages. 

Le  brick  russe  la  Victoria  ,  cap.  Roel , 
ail.  à  Saint-Martin  ,  sur  lest. 

L^  goélette  la  Sablaise  ,  cap.  Gonard  , 
ail.  à  Dayoone ,  ch.  de  blé. 

Le  brick  l'Alphonse,  cap.  Doguet, 
ail.  4laPointre-à-Pitre,  ch.  de  ballotages 


Hôte  des  ventes  recueillies  à  la  bourse 
du  Hd^^rcj  du  7. 

54  balles  colon  Louisiane  ,  à  1  f.  4?  '^ 

i/a  •  acquitté. 
12  dito     duo  Géorgie ,  à  1  f.  ao  c.  , 

dito. 
5a  dito    dilo     dito  ,  à  1  f.  17  c.  i/a 

dito. 
60  dito     dito     dito  ,  i  1  f  ,  dito. 
1000  peaux  de  cheval,   k  77  c.  1/1,  dito 
4  milliers  gomme  Séuégal ,  à  1  I'.   5o 
cent.  ,  dito. 
96  cai>set  thé  Hajsvren,  k  5  £.  fS  c. 
en  entrepôt. 
Prix,  au  UaiTVt  tirs  .Harchandt ses ei'ùprès , 
«ux  ilijjcrcntcs  cpot/ues  des  mois  de  fé 
vrivr  et  mars  ,  toutes  à  l'acifuitte. 
Boit  d'acajoo  ,  les  5o  kîl. ,  le  %o  février ,  1 15  à 

%6o \*'-  !«»",    »35  à  160—10  niari,  i35  à 

s55.— loniarm,  t3<>à  i55.^3t  mars,  1  3o  à  i55. 

Cotuo  LuuUianc 

CotoB  liu  Birsil,  U  ip  k«l. ,  le  ao  février,  170 

Il  ,rj„. l'r.  nurt,  170  a  i«j«.^io  mar»  ,   170  a 

190.— 90  iitait  •'*•<«  !**>• — 3«  mart,  ifiS  a  180. 

Colon  ffriiipi*',  loiij:ue  »oie,  It  ip  kil.,  le  »m 

lîiviiir,  1  !r.  a  il:.».— T'-  iuar»,3  f.  a  af-o.— lo 

«art.  '»  tr.  à  îf-«> — 10  luârt,  a  I.  à  «f?©.— 3i 

Biart,     lir'  •*  *  '  *"*• 

Colmi  (•r4»i-fii*,  ciiorTf  toic,  le  i|a  kil. ,  U  ao 
féviirr,  I  II.  J  if'o— !•'.  roart,  1  fr.  à  ifîu, — 
|.»  IU4I»  ,  I  I  •  t<  '  >• — aoiuar»,!  Ir.  a  illo. — 
Ji  inar«  ,  tr>  J   ift  > 

l^.i.m  liriii:  .1*- .  Ip  ip  kil  ,  le  lo  féTrier,  90  — 
i»',  n-tr*.  «I'». — 1«»  m^rt  .<;«».— -ao  aurt,  ijo.^ 
5i  wart.   If». 


—Sont  arrivés  k  la  Martinique  x 
Le  4  février,  la  Clémentine,  c.Leblond, 
ven.  du  Havre;  le  8,  le  Cliarles,  c.  Quer 
bec,  ven.  de  Sl-Thoinas;  FEnfant-Qiéri, 
cap.  Doiinaud,  ven.  de  Marseille;  le  10, 
les  Quatre-Sœurs,  cap.  Cliéroii/,  ven.  du 
Havre  ;  le  14,  la  Vigilancej,  cap.  Morel, 
ven*  de   Dunkerquc. 


Le  a 


PORT  DE  iNANTES. 
est  entré  en  rivière  . 


le  brick 


américain    Hrutiis,  cnp.  Natham  Nye,  v. 
dé  Savannah  (Etats-Unis  d'Amériquc\ 

PORT  DE  BORDEAUX. 

1*e  a,  sont  entrés  en  rivière  ,  le  brick 
anglais  Alonzo,  cap.  Perkins  ;  les  bricks 
américains  Messenger,  cap.Basset,  et  Iddo 
oip.  >pf*ar,  ven.  du  Havre. 

La  Jeurie-Mithilde,  cap.  Feuillet,  ar- 
mateur M.  litige,  parti  de  Bordeaux, 
est  arrivé  à  Curaçao  ,  en  26  jours  de 
traversée. 

1^  Fr.incklin  ,  Thiroi,  armateurs  MM. 
Jona-Jones  et  fîls  ,  est  arrivé  à  Calcutta  , 
le  5  octobre  i8aa« 

I/e  navire  américain  Hovrard  ,  cap. 
Perkins  ,  expédié  de  Bordeaux  par  M. 
E.  Gernon ,  est  arrivé  k  New-Yorck. 


PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Sont  arrivés  de  VUlequiers 

du    7   au  S. 

Le  Jeune-Edouard  ,  cap.  Ménage. 

L*£ugène ,  cap.   Capelle. 

La  Jeune-Agathe ,  cap.  Houteville. 

Les  Deux-Amis,  cap  Croix. 

L'Amclio,  cap.   Henoist. 

La  Joséphine  cap.  14 (-cl. 

La  Marie-Armnnle ,  cap.   Dlancho. 

Le  Jcunc-Mentor,  cap.  Dano. 

Sont  montés  et  posés  : 
L'A  Icle  ,  cap.  Piavard  ,  ch.  de  vin. 

Sont  drsccmdus  : 
Le  Pierre,  cap.   rhrvallior. 
Le  Joan-Ellin  ,  cap.  Eiiwards. 
Lft-Frrdêric,  cap,  Pi-rrier. 
l/AiinaSle ,  c.-p.  Noël, 
l/Uranio,  cap.  Sahiiin. 
Le  Malain  ,  c-  p.  Lavergne. 
L'IphigiMiio  ,   cap.  (j:i>setro 
La  Pallas,  cap.  daunirl-Scarl. 
la   Victoire ,  cap.    Va>sc. 
Le  Laurier-Pacifique, cap,  Lemorillon. 
Le  Rrestois  ,  cap,   Legallo. 
L'Enfant-Prodigue,  c.  Lrhras. 
La  Jeune-Sophie,  c.    Vermont. 

Sont  descendus  y  à  lamarée  du  8  aumatin 

L'Annc-Chcrie,  cap.  Dourdien. 

Les  Deux-l  rèrcs,  cap.  (  oiister. 

Le  Saitit-Ciément,  c.  Tallouarne. 

1^  Charles,  cap    Lallouet. 

I^  Paix,    cap.  Hochet. 

Le   Jfuiie-Kdouard  ,  cap.  Ménage. 

L*Euçénie,  cap.   Capelle. 


La  Jeaae-Agatb»,  cap.  HovUmHe. 

Les  Deuz-Amîf,  cap,  Crass. 

L'Amélie,  cap,  Be»oisL 

La  Joséphine^  cap«  Héel. 

La  Marie-Armante,  cap.  BlaaclM» 

Le  Jeone-Mentor,  cap.  Dupo. 

Sont  ParmomtéSf 
L'Adèle,  cap.  Piavard. 
Le  Jeune-Frédéric,  cap.  Marie. 
La  Flore- Victoire,  cap.  Bourioa, 
L'Aimabl^Eophrosioe»  c.  Bellefevat 
(^.  Kord'Esi.—Crmtuifraièy 

NOUVELLES  COMHERCULES. 

ANVERS,  3  avril.  —F^eia  /mA/ler. 
— U  7  a  eu  peu  de  mouvement;  îl  /m 
traite  peu  ;  les  opérations  do  jour  at  aprt 
bornées  à  quelques  Métalliques  pour  w 
plir  les  besoins,  il  faut  a'eo  rapporter  A 
la  cote  pour  le  cours. 

CAâ/i^^s*— L'Amsterdam  s*est  paré  à 
la  cote  ;  le  Londres  court  a  troov/  drt 
preneurs  k  la  cote ,  le  Paris  a  ^rooré 
de  la  demande;  le  Franc ftrt  court 9  •! 
k  six  semaines  est  recherché  k  la  colc  ;  h 
papier  k  trois  mois  est  offert,  le  Ilanibooi§ 
est  rare. 

Marchandises.  —Elles  restent  cmiactt 
les  transactions  en  café  et  en  suciv  aoot 
nulles. 

i6oboucauts  de  tabac  Virginie  ont  M 
vendus,  le  prix  est  inconnu. 

On  a  payé  de  £1.  l4  t5-5o  cents,  pour 
les  riz  les  moins  avariés  |  exposéa  en  \ 
publique. 


BOURSE  DE  PAIUS,  D'UILR. 
Effets  Publics. 

CINQ   POOa   CENT   COXSOUDéS, 
Joauwaw  d«  t«  Srpt.  iSis. 
Hi  f  40e  5oe  6«>c  70c  75c  70e  65e  60a  lif 
65  c  60  c  55  c  40c  5oc  S5c  Soc  40e  tif  4Sa 
40c  35c  40G  35c  40c  Soc  45c 

HECO!<r\Al.SS.    OK   UQt|liATIOSI« 
Jooiuaiice  du  11  Srpl.  iSm. 

Ech.  da  la  Bfart  18a  4,  fin.  8     •  ggf  Soe  iaa 
55c  1835 ,        9     4  9Sf  al« 

Idem  NomirÂTiTU,  18*4.  ^ 

AlfNUITtS   DE    1000   FR.,   k   4    p^'   */, 
Avec  lofs  cl  pria 


lOiSr 

ACTIONS    DE   LA    BA««Q.    DB   VaaKCt, 

JouitMoc*  d*  Stmntt  itU. 

iSool 


THÉÂTRE  DES  ARTS. 

'  L.\  FEMMfi  DU  S0U8-PRAF£T. 
oa  ta  Ghaelatav, 
Vaudeville  en  t  acte .  de  Moreao  elSewriik 

V.\LÉRIB  > 

Comédie  noofclle  en  3  acic*.  de  MBk  Scrifce 

et  MelctTÎHe, 

JEAN  DE  PARIS  • 
Opéra  en  a  acics,  de  Si.<4ast  et  Boveldicii 

Jfcx  CoMfQues  DE  CaurcaLCT. 
La  première  RepréseotaiîoB  de 
GRINGALET  COQ    DB  VILLAGE  •  m 
v*LA  CI  QVB  C  If  r  d'Itei  aia«  Gaaçovi 
paniomiiue  fn  3  aelcs .  dans  bnclle  Qmim* 
CALiT  remplira  le  principal  r«e. 


ROI    N    IMtHIMERIE  COU.MERCIALE  (es  caiucterm  et  em  tailu-douce)  DE  C  BLOQlîEL,  RUE  Su  iO,  ■•  34- 


JEUDI. 


M.  i?7  —a»*  AnirÉe. 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


^«QiUe  parait  toat  les  joan.  S'adresser,  poar  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  aa  Bareaa  de  la  Nacelle ^  PJaee  des  Carmei ,  n^.  48,  à  Rouen. 
r«bbnne  à  Paris,  cbes  BaIssot-Tbitâks  ,  rae  de  KJcbrlieu  ,  n*'.  7a.  — An  Havre,  cbes  CnkrziXA ,  me  de  Paris.  —  Et  cbei  tous  les  Libraires  «C 
cteors  des  Postes  du  Dêpariement. —  Le  prix  de  rAbonuement  est  de  i5  fr.  chaque  triuiej»ire  «'pour  Rooen,  et  16  fir.  5o  c.  parla  poste. 


HISTOIRE. 

CE   QUE   c'i^T   QUE   LES   JÉSUITES. 

5ai  t  Ignace  de  Loyola  ,  aprb  avoir  donne  les  vingt- 
'emières  années  de  sa  vie  au  métief  de  la  guerre  et 
usernens  de  la  galanterie ,  se  consacra  au  service  de 
s  de  Dieu  I   an  Mont  Serrât   en    Catalogne,  d'oix  il 

a  dans  la  solitude  de  Manrése  ,  où  Dieu  lui  inspira 
•ment  sou  ouvage  des  Exercices  Spirituels  y  car  il  ne 
>as  lire  quand    il   l'écrivit. 

rë   du  titre  de  chevalier    de    Jésu$*Chrî$t  et  de    la 
Marie  ,  il  se  mit  k  enseigner ,  à  prêcher  et  à  côn- 
es hommes  avec   zèle ,  ignorance  et  succès. 
it  en  i538  qu'il  rassembla  à  Rome  les  dix  compagnons 
ait  choisis   pour  accomplir   ses  desseins.  ' 

«  divers  plans^  formés  et  bientôt  rejettes,  Ignace  et 
ipagnons  se  vouèrent  de  concert  à  la  fonction  de 
iser  les  enfans ,  d'éclairer  les  infidèles  de  leurs  lu- 
,  ei,de  défendre  la  foi  contre  les  hérétiques.  C'est 
^jets  qu*t1  se  proposaient ,  en  apparence,  de  consacrer 
qu'ils  méditaient  d'instituer. 

projet  trouva  d'abord  quelques  obstacles.  Enfin,  en 
sur  les  offres  les  plus  absolues  de  service  de  la  part 
e  et  de  ses  compagnons ,  Paul  III  conçut  Pidée  de 

,  par  le  moyen  i\e'  ces  religieux  ,  une  espèce  de 
dévouée  aux  ordres  de  Rome,  et  qui  les  transmet- 
jr  toute  la  surface  de  )a  terre.  Dans  cette  vue  ,  il 
va  riuslitixl  préêeuté  par  Ignace  «  la  compagnie  de 
^rit  naissance. 

i  considérerons  ici  les  jésuites  sons  trois  rapports  : 
onstitutions ,  leur  morale  et  leurs  faits. 
uiluHons.  — Paul  III  avait  borné  le  nombre  des  projet  à 
e.  Bientôt  il  annulla  cette  Y^striction  ,  et  l'ordre  fut 
nné  à  tous  les  accroissemens  qu'il  pourrait  prendre. 
Itstribue  en  six  classes  :  les  profcs  ,  les  côadjuteurs 
elsy  les  écoliers  approuvés  ^  \e$  frères  laïcs  ou  coad- 
temporels ,  les  novices^ei  enfin  les  qffilits  ou  jésuites 
9  courte.  Cette  dernière  classe  est  la  plus  nombreuse  r  ^ 
t  agissante  et  partout  invisible  ,  elle  est  incorporée 
>utes  les  classes-de  la  société,  et  se  déguise  sous  toutes 
le  yétemens.  Tout  l'ordre  est  soumis  à  un  général  qui 
à  Home,  et  qui  a  su  se  créer  un  pouvoir  indépen- 
u  saiut  siège.  Dans  chaque  royaume  ou  province  ,  est 
re  chef  subordonné  au  premier,  qu'on  nomme  pra» 

Im 

€is$aiice  la  plus  absolue  aux  supérieurs  est  le  premier 


vœu  des  adeptes  ;  et  ce  qu'il  y  a  de  plus  effrayant  sur  l'é- 
tendue de  cette  obéissance,  c'est  que,  dans  tous  les  tems 
leurs  constitutions  ont  été  un  mystère  ;  une  partie  de  leurs 
obligations  se  transmet. par  tradition,  et  jamais,  ni  là 
magistrature ,  ni  le  gouvernement  n'ont  pu  en  obtenir  une 
entière  cpmmunication. 

Toute  l'autorité  réside  entre  les  mains  d'un  seul.  Nous  ne 
finirions  pas  si  nous  voulions  donner  le  détail  de  toutes  les 
prérogatives  de  ce  chef  unique.  Il  possède  toute  la  pltfoi^ 
tude  de  puissance  qu'on  peut  imaginer  dans  un  chef  sur 
ses  sujets  :  il  en  est  la  lumière  ,  l'âme  ,  la  volonté  ,  la  cons- 
cience» 

Si  ce  despote  était  un  homme  violent  ,  vindicatif,  ambi- 
tieux ,  et  que  dans  U  multitude  de  ceux  à  qui  il  commande, 
il  se  trouvât  un  seul  fanatique  (deux  hypothèses  trop  sou<» 
vent  réalisées),  quel  prince,  quel  citoyea ,  serait  en.  sûreté 
sur  s6n   trône  et  dans  ses  foyers  ? 

Les  provinciaux  de  toutes  les  provinces  sont  tenus  d'é- 
crire au  ^^/ir^ra/ une  fois  chaque  mois;  les  recteurs,  supé- 
rieurs des  maisons ,  et  les  maîtres  jJes  novices,  de  trois  mois 
en   trois  mois. 

Il  est  enjoint  à  chacun  des  provinciaux  d'entrer  dans  le 
détaille  plus  étendu  sur  les  maisons ,  les  collèges,  et  sur  tout 
ce  qui  peut  concerner  sa  province.  Ces  comptes  rendus,  com- 
prennent non-seulement  le  spirituel ,  mais  encore  le  tem- 
porel ;  c'est  une  espèce  de  statistique  qui  s'étend  aux  cho- 
ses et  aux  personnes. 

C'est  ainsi  que  le  général  e^t  comme^un  centre  ou  vont 
aboutir  tous  les  secrets  de  l'état  et  des  familles.  Aussi  instruit 
qu'impénétrable;  dictant  des  volontés  absolues,  et  n'obéissant 
à  persoAne  ;  entêté  des  opinions  les  plus  inflexibles  et  les 
plus  dangereuses  sur  èeê  prérogatives  et  celles  de  sa  corn- 

Ggnie  ,  il  peut  créer  des  partis  dans  l'état ,  faire  prévaloir 
(  entreprises  les  plus  contraires  k  llntérét  général  ;  apposer 
Srès  de  chaque  citoyen,  un  espion  assermenté;  semer  la 
éfiance  dans  toutes  les  classes  :  il  n'est  personne  qui  puisse 
se  croire  à  l'abri  de  ses  inquisitions  ou  de  ses  vengeances.  On 
le  retrouve  prlout  :  près  des  rois  au'il  domine  par  leurs 
confesseurs  ;  près  des  ministres,  dans  les  tribunaux ,  dans  les 
anti-chambres  ,dans  les  salons  :  il  peut  diviser  Tépouse  d'avec 
son  époux  ;  semer  la  discorde  entre  le  père  et  les  enfans  :. 
rien  ne  loi  échappe. 

I^es  jésuites  ont,  partout  et  de  tout  tems,  voulu  concentrer 
en  leurs  mains  l'éducation  de  la  jeunesse  :  c'est  là  l'objet 
constant  de  leurs   efforts ,    parce  qu'ils  senteut  que  c'est  le 

Ï>lus  puissant  moyen  de  plier  les  âmes  selon   leurs  vues  et 
eur  politique.  (Se  n'est  pas  pour  la  patrie  qu'ils  forment 


leurs  elêfej ,  cesi  pour  la  êoeiété.  On  MÎt  quelles  srclactîonS) 
quelle  opiniâtre  constâûce  ils  employaient  en  séance ,  pour 
enrégimenter  dans  leur  onlre  ceux  âe  leurs  élevée  qui  pré- 
senUient  les  plus  belles  espérances. 

Les  jésuites   (  et  n  oubiions-pas  que  cette  qualité  Ât  s'ap- 
plique pis  seulement  à  ceux 

«  Qai  portent  ounleiu  noir  et  feotra  i  triple  poîute.» 
puisqu'il  y  a  des  jésuites  dans  toutes  les  cia.ssp.s  et  quM  iiW 
pas  nécessaire  de  prendre  runifonne  rt  la  ir^le  de  la  com- 
pagnie pour  en  être  membre  ) ,  les  jésuites  reportent  dam 
la  société  civile  les  principes  cl  Tccnril  de  leur  institution. 
Soumis  au  despotisme  le  plus  abiou,  accoutumés  à  pHer 
toujours  leun  volontés  à  celles  de  leurs  supérieurs,  ils  sont 
les  fauteurs  de  la  soumission  la  plus  abjecte  dans  l'état.  Ils 
prêchent  aux  sujets  l'obéissanco  sans  réserve  à  la  volonté 
arbitraire  des  souveraitia^  aux  rois  rindépcndance  des  lois  » 
et  l'obéissance  aveugle  au  pape  ;  eu  lin  ,  ifs  accordent  au 
pape  Tinfaillibililé  et  la  doniiuation  univer5elie ,  parce  que 
s'ils  parviennent  h  le  domifter  par  leur  çénétal  qui  réside 
il   Borne ,  maîtres   d'un  seul ,  ils  sont  maîtres  de  tous. 

Benoit  XIV  avait  pénétré  leur  politique  :  il  les  appelait 
les  janiuaires  du  Saifii^ié;ge  ;  troupe  indocile  et  dangereuse  9 
luais  qui  sert  bien. 

Tels  sont  les  principanx  points  des  constitutions  de  la 
société  de  J«*5us.  Ces  esprits  inflexibles  n*ont  jamais  consenti 
à  les  modifier.  Aqnaviva ,  leur  g«*néral,  répétait  toujours: 
Sim  ut  Sftnt  ^  il  ut  non  imi  y  «qu'ils  soient  comme  ils  front , 
ou  qu'ils  cessent  d'exi»ier*>»  l/orgueil  est  proprement  le  péché 
jésuitique,  et  cet  orgueil  n'a  jntuais  su  consentir  à  aucune 
coneeuion. 

Il  reste  à  rendre  compte  de  leur  morale  et  de  leiiri 
fœts.  Ce  smi  l'objet  de  dvux  nouveaux  articles  qui,  comme 
rrlui-ci ,  n'offriront  que  l'analyse  exacte  des  rê![uisitions  k\ei 
procureurs-;«Mirr.iux  et  des  arrêts  rendus  contre  eux  dans 
toQS  les  pariemcns  de  France,  en  1762. 


-•  à 


MORALE. 

Il  j  a  dM  fortunes ,  tans  doute ,  à  fiaire  dans  le  monde» 
Si  Ofi  se  mvii II t ient  d-iHf  les  bonnes  gr Aces  d'un  protecteur, 
on  peut  s*iis<»uier  un  sort  fort  doux,  riant,  éclatant  même; 
'  inais  ces  protecteurs  sont  des  hommes,  c'esl-à-dire  l'in- 
constance et  le  caprice  même,  le  jouet  perpétuel  de  mille 
liassions  qui  «  r4)uicne  autant  de  verrci  trompeurs,  ne  leur 
urr<»nteiii  j.iin.'^is  les  objets  sous  leur  véritable  point  de  vue. 
Vous  plairee  aniourd'hui  ;  on  ne  saurait  se  p:i&ser  de  vous, 
T«tre  esprit  a  des  charmes  qu'on  admire;  vos  talens  sont 
dn  prenii<*r  or.lrey  on  tous  réitère  les  assurances  d'une 
br?aveillance  à  t<mte  épreuve;  demain  vous  déplairex  :  on 
vont  tournera  le  dot,  on  vous  brusquera;  tout  ce  que  \ous 
direz  ou  f^'rez  sera  pris  de  mauvaise  part.  Ce  n'est  quelquefois 
qn'one  lK>ur«M|ue ,  mais  souvent  aussi  c'est  ua  orage  qui 
coule  il  fond  I.1  nacelle  de  votre  fortune*  Eh  !  qui  l'a  excité  7 
Rien;  vous  ne  vilec  i>as  moins  aujourd'hui  qu'hier;  mais 
votre  règne  est  fini ,  vous  n*étet  plus  à  la  mode  ;  votre  mérite 
est  terni,  vos  services  sont  effacés,  il  ne  reste  d'autre  parti 
nue  la  retraite ,  si  vous  voulei  vous  soustraire  aux  luorti- 
1ir?At  ons  qu'on  vous  pré|Mire.  DaiTs  le  monde  comme  k  la 
guerre,  un  grand  talent ,  c'est  de  savoir  faire  retraite  à  propos. 


SOUVENIRS  HISTORIQUES. 

I.e  fait  suîv.inl  p^nt  donner  une  idée  de  la  manière 
dont  les  ^ii'*rrieis  du   XI*.  siècle  se  traitaient  mutuellement. 

•  Kcna*'(1 ,  comte  de  Bour^^ogne  ,'étant  en  guerre  contre  le 
»  comte  de  (ihilons,  son  b«'au-père  ,  prit  son  parti,  et 
»  el1T0^a  srs  fils  jusqu'en  Bourgogne.  Ils  assiégèrent  Cliâ- 
»  Ions,  le  prirent,  et  obligèrent  le  comte  âi  une  démarche 
*•  bieu  l.uiniliante  ,  mais  qui  était  alor^  en  usage  :  ce 
»  fut  de  veutr  à  quatre  pattes  y  une  selle  sur  le  dos  et 


•  Kfitf  ôride  passée  au   eam  ,    dtmuite  nirfca  fr 

•  Tainqueur  ,    et  offrir  de  lai  servir  4a  mommm^i 

•  rfu>e«oen(  qu'on  ne  le  prit  pu  AU  mot  »  d  Mft  fa 
»  fut  faite.    »  ^^^    ■ 

On  cooienre  dans  les  archives  de! 


desx  lettres  de  Louis  Xf ,  qui  mériteni  4'ilf«  IMM 
elles  sont  adressées  à  Pierre  Cadoaei  ^  wmr*  > 
église.    Voici   la  première  : 

•  Maître   Pierre  ,    mon   ami ,  je  rwn    prit   ciMai 

•  puis,  cytie  nrîez  incessamment  Dieu  et  Hoire-Bkm 
»  Sales  ,  que  leur  pUisir  soii  de  m'enYOjer  la  Shfwa  M 
»  car  j'at  une  mjadie  dont   les  phjsiciena  dkeat  m 

•  ne  puis  guérir  sans  l'avoir,  et  quand  je  rauni^Jt. 
«•  le  ferai   savoir  incontinent. 

»»  Fait  à  Tours,  le  6  décembre» 

Signé  LOUOt 
»  Et  plus  bat ,  Sijgné^  f 

Apparemment    qne   Louis  XI  eut  la  fièvra  1 
quelques  mois  aprë»  il  écrivit  de  Dooveau  sa 
tes    termes  : 

«  Monsieur  le  Prienr,  je  vous  prie  que  TCaObs  41 
»  prier  de  nonveau  ^otre•Dame-de-Sales  ponr  BM^fi 
»  me  donne  guérison  parfaite.  Au  s«ir|iAa« ,  ccrMl 
M  combien  il  Caut  d'argent  pour  îùta  isa  hain  tnîU^dl 
»  r^otre-Oame. 

»  Écrit   à   Paris  ,  le  6  avril  ;  saos  anirv  dalt.  • 

Le  treillis  d'argent  a  été  fait  et   a  subsiste  joia^ai  i 

MACKDOIME. 

—  Perlet  est  engagé  an  théâtre  de  NAnlet^prar  ^ 
rr>présentations  :  il  commencera  ses  débuU  à  Yam 

l'année  théâtrale. 


3 


—  Un  américain   se  plaint ,  dnns  nn  de 
u'un  parisien    contrefait    ri:xceMeiile    pâte    d^' 

d'Amérique,  dont  lui  seul  po^sèJe  en  France  la 
dont  la  qualité  l'emporte  sur  tous  1rs  nnlret  chocAbla. 
verrez  que   pour  être  certain   de   prendre  on 
de  chocolat ,   il   faudra    pisser  en  Amérique. 

—  Nous  avons  rapporté  dans  un  de  sot  der 
ros  que  quatre  étrangers  avaieiU  fait«  cbat  ft_ . 
repas  fort  dispendieux.  D'après  les  rédanalîoai 
sont  parvenus  à  ce  ^••iet,  il  parait  qne  reugéfatiM  • 
les  rensei^nemens  que  l'on  nous  avait  admifc  aar  Ci 
fameux.  Mais  pour  acquérir  des  notions  plas  certaÎMM 
probabilité  des  faits,  nous  nous  sommes  transporlab  €■ 
sonne  chrz  M.  Routoure  même  ,  oîi  nnus  nous  attMMi 
plement  convaincus  que  l'on  diue  trë»-biea  ,  ci  à  ■■ 
fort  modéré , 

«  Et  «lût-on  ni*ai>peler  H  fiiBtaïqne  et  pemirm  9.» 
je  me  plairai  toujours  à  rendre  un  témoîgnagt 
la  vérité  et  a  la  bonne  chère.  ' 


SEPCT.4CLES. 
TIIÉAIHIË  DES  ARTS. 
Toilerie, — La  Femme  du  Som*Préfet,^-J^am  éafk 

M"'.    Saînt-Klme,   dans  le    rAle  de  fWc'riV,  1 
mériter  la  bienveillance  dn  public.  Cette  intêr 
n'est    point    assez   aveugle,  sans   doute,  pour 
les  soins  que   se   donnent    ses  camaradef  poor  ohN 
succès  de    la   pièce. 

La    Frmme  du  Soux-Prvfet  ^    ou  ie  CkarlaNm^  wt 
donné   d*abord,   a   fait  beaucoup  rire,  particBlsT      ^^' 
mépiise  de  M.    Fntpillon  \  mais  qii'a-t^l»  Aa  \ 
r^e  pi>urrait-on  pas ,    à  leurs  discours ,  prendra 
certaines  gens  pour   des  Mirnboimides, 

Le  spectacle  a  été  terminé  par  Jean  da  Pmftê»^\ 


fontttgef  ]p<)«y  fa  ^Jkmner  jiln$  de  feitef  aux  yen  Jit  \à 
Princesté  de  Navarre^  n'avait  pas  besoin  du  témoigoa^  • 
de  mi  officiers,  qa'à  lenr  accoirtirment ,  d'aïUeura^  on 
aorait  pris  pour  des  gens  de  la  foi  desquels  on  ponrait 
doiiler  ;  ne  suffisait-il  pas  à  Jean  de  Paris ,  pour  se  mon- 
trer QB  prince  puissant,  de  sa  batterie  de  cuisine?  trois 
charioU  portant  son  ai^enlerie  aeuleâaeot ,  annonçaient  assez 
un  grand  seigneur» 

A.  G, 

THÉÂTRE  DES  FUNAMBULlSw 

L'art  de  damer  sur  la  corde  remonte  à  des  teois  fort 
recules,  lies  égyptiens,  les  indiens,  les  chinois  ont  eu  des 
funambules,  et  ce' qu'ils  rapportent  de  leur  adresse  et  de 
leur  ijitrépidité  tioos  par.iltrait  incroyable,  si  des  ailleurs 
plut  rapproches  de  uous  n'avaient  consigné  des  Êiits  de  ce 
genre,   non  moins  surnrenans. 

Saint-Foix  {Es fais  hutoriques  sur  Paris)  ,  raconte  qu'à 
Foccasion  du  mariage  d'une  reine  de  France,  un  homme 
représentant  l'amour  ,  ayant  un  flambeau  à  la  main ,  descendit 
de  nuit  sur  une  corde  tendue  du  haut  des  tours  l^otre-Dame , 
)Ufqu'à  l'entrée  de  la  rue  S;ûnt-Denis« 
'  On  s'étonnera  moins  de  Tars^ince  et  de  l'aplomb  d'un 
homme  sur  la  corde  ,  en  se  rappelant  qu'un  empereur  romain 
avait  fait  dressscr  on  éléj>hant  à  la  -danse  de  la  corde.  Cet 
élégant  et  léger  funambule  parut  à  des  jeux  iloraut  donnés 
par  l'empereur,  et  il  enleva  les  suffrages  de  tout  le  peuple. 

De  nos  jours  ,  nous  avons  eu  Vincomparahle  Fortoso , 
Yinimitable  Ravel.  Un  théâtre  de  Paris  se  souvient  encore, 
avec  orgueil ,  d*avoir  servi  d'arène  à  ces  deux  nobles  rivaux  , 
entre  lesquels,  faute  de  vainqueur  et  de  vaincu,  le  pu- 
blic équitable  partagea   la  |)alme  de  la   victoire. 


(5) 


Le  jeune  Cbssard  ,  directeur  de  h  troupe  des  Funambules 
que  nous  avous  à  Rouen ,  depuis  quelques  mois ,  est  eacore 
un  incompara bie.  On  voit  que  la  modestie  n'est  pas  la 
qualité  distmctive  des  Funambules.  Ils  se  sont  appliques  sans 
doute  ce  précepte  de  Quinlilien  : 

u  Qu'an  homme  de  génie  doit  toujours  bien  penser  de 
lui,   » 

M.  Cossard  donn.iit  hier  «ne  représentation  de  ses  exer- 
cices ,  pour  la  quatrième  et  denUere  déluré.  Nous  avons 
voulu  juger  de  son  mérite. 

Ce  danseur  est  bien  pris  dans  sa  taille.  Sa  danse  est  noble 
et  hardie;  ses  poses  sont  gracieuses*  Nous  lavons  vu  exé- 
cuter des  tours  de  force  et  d'éqnilibre  vraiment  remarquables. 
Aussi  de  nombreux  applaudissemens ,  voire  même  oes  cou^ 
ronnes  de  fleurs,  ont  prouvé  k  l'habite  funambule  la  satis- 
faction et  les  regret»  des  habitués.  M.  Cossard  n'a  pas  voulu 
être  en  retour  vis-â-vis  du  public  11  qui  il  adresse  ainsi  sea 
remercimens  ; 

«  Habitans  ée  Roocn ,  accepte»  mou  iMmaiagB,, 
«  Vos  boottfs  niViiIuirdissewt  ii  tenir  ce  langage  ; 
M  Cest  ao  seiu  de  vos  mars  qae  j'ai  reqn  le  jour  f 
«  Je  dois  le  consacrer  à  plaire  tour-a-tonr  x 
«  Vos  aiiplandiesemens  sont  de  votre   iodalgence; 
c  Je  voos  dois  mes  toccès  et  ma  reconaaissance.  * 

On  voit  que  le  Funambule  est  poète  :  toutefois  nous  Ten-- 
gageons  à  ne  pas  se  risquer  souvent  sur  les  cordes  d'une 
lyre  ;  il  a  d'autres  cordes  sur  lesquelles  il  est  bien  plus 
solide.  Uu  funamboli?  peut  être  poète  ,  mais  il  est  ptds  ordi- 
naire de  voir  des  poêles  funambules  :  on  peut  s^en  convaincre' 
sans  invoquer  l'inevitible  souvenir  dé  MM.  Chazet  et 
Désaufliers* 

J.  B.  0. 


f)0wmnx^  d 


\nH$tvt(. 


NOUVELLES  DE  ME». 


5AîîiT-TH0M\S  ,  le  17  février.— Par 
autte  do  doute  et  l'incertitude  où  l'on 
est  généralement  sur  les  alFaires  des  pa- 
triotes et  des  royalistes  à  Maracaïbo ,  1 
nous  ne  pouvons  encore  haznrd'^r  dr 
faire  continuer  à  l'Edouard  ,  sou  voyagi? 
k  Saînlc-Mailhe  ;  nous  vous  en  prévenons* 
k  gouverne,  afin  que  vous  en  instruisiez 
\05  assureurs;  cependant  une  action  dé- 
cisive ,  croyons-nou^  ,  ne  peut  tarder 
d'avoir  lieu  à  Maracaïbo,  qui  est  bloqué 
aussi  bien  que  Porto-Cabollo  ,  par  les 
iudépendans.  Nous  vous' tiendrons  avisé 
do   ^ÎTf. 

te  Franklin ,  c*p.  Thirot  ,  parti  de 
Bordeaux  ,  est  arrivé  a  Calcutta  le  S 
octobre  1822. 

Le  navire  américain  le  Howard  ,  expé- 
dié de  Bordeaux  par  M.  Ed.  Gernoa  , 
e*i  arrivé  à  New-Yorck. 

Sont  arrivés  à  la  Martinique  le  4  fé- 
vrier :  la  Clémentine ,  cap.  Leblond  ,  v 
du  Havre  ;  le  S  ,  le  Charles ,  cap.  Quer- 
bes  I  ven.  de  Sai nt-T bornas  ;  l'Enfani- 
Chéri  ,  cap.  Bonnaud  ,  ven.  de  Marseille  ; 
le  10,  les  Quatre-Sœurs,  eap.  Chéron  , 
ven.  du  Havre;  le  i4  j  la  Vigilance, 
cap.  Morel,  ven*  de  Duokerque. 


Le  I^arose,  cap.  Hardy  ,  parti  de  Bor- 
deaux, est  arrivés  ^tavia  le  isnoveuibre, 

L'Orthézien  ,  cap.  Laurent ,  devait  par- 
tir de  Bourbon, pour  Bordeaux,  quatre 
jours  après  la  Roxelane. 

Le  capitaine  Mathieu  ,  commandant  le 
navire  la  Fantaisie,  de  Bordeaux ,  dont 
nous  avons  annoncé  le  naufragée  Guyara, 
devait  effectuer  son  retour  à  Bordeaux, 
sur  uu  uavire  hollandais,  dans  le  mois  de 
février,  touchaut  à  la  Martinique  et  à  la 
Guadeloupe. 

^  Le  Saint-Maurice  et  le  Victor,  partis 
du  Havre ,  sont  arrivés  à  Saiut-Thomas , 
et  repartis  pour  Saint-Domingue, 

Le  brick  le  Zamore ,  cap.  Loupy,  est 
entré  le  2t  décembre  1822  dnns  la  rivière 
de  Saiut-Je^u  de  Nicaragua. 

Le  John,  ven.  de  la  C6te-Ferme,  est 
arrivé  à  Saint-Thomas. 

Le  Lévrier,  cap.  Tuvache  »  parti  de 
Bordeaux ,  est  arrivé  à  Saint-Thomas  le 
1 2  février ,  et  en  est  reparti  le  16  pour 
Saint-Domingue* 

La  Jeune-Mathilde,cap.  Feuillet,  parti 
de  Bordeaux,  est  arrivé  à  Curaçao,  en 
26  jours  de  traveriée» 


PORT  DE  R4NTES. 


Le  5,  sont  entrés  en  rivière,  fe  navire 
anglais  Londoo,  cap.  Martin  Smith,  ven. 
de  Londres  ;  le  t rois-mâts  la  Loire,  csp^ 
Gaulreau,  ven.  de  la  Martinique,  arma* 
teur,  M.  Soubimaio  ;  le  brick  le  Jean- 
Charles,  c.  Â  Lehuedé,  ven.  de  la  Pointe 
à  Pitre,  à  Tadresse  de  MM.  Haranchipy 
frères* 

f .e  5o  mars,  ^pié  expdiée ,  la  Nvniiie, 
cap.  Pelletier,  ail.  à  la  uuadeloupe. 


PORT  DE  MARSEn^LE. 

Du  29  mars  au  i^^avril,  sont  entrés  en 
quarantaine  ,  le  navire  américain  Jauus, 
cap.  G.  Brown,  ven.  de  Charleston  ,  et 
le  brick  auiéricain  Dnxbury,  cap,  Qarck 
Drew,  ven.  de  Boston. 

Sont  sortis,  les  Trois-Amis,  cap.  Dc- 
lauier,  alL  à  Qierboucg;  le  Jeune-Henrv 
cap.  Deridder,  ail  au  Havre  et  à  Rouen; 
le  navire  américain  Balize,  c.  Harduig, 
ail.  à  la  Nouvelle-Orléans. 

Le  ler. — la  Diane,  cap.  Couhîtîe,  et 
le  Frédéric;,  c,  F.  Ramos ,  ail.  à  Rouen. 


Ramo 


PORT  DE  ROUEN. 
Mouvement  du  g  au  lo  avril. 

NAVIRES    I.NTR(S. 

T.C  frioop  l'Agathe  ,  caji.  Brasnu  ,  de 
46  luriiu  ,  ven.  du  Havre ,  ch.  de  plomb, 
boite   de   poisson. 

Le  sloop  la  ConsUnce-Louîse  ,  cap. 
Doucet,  de  24  ^ooQ*  i  ven.  d«  la  Bouille , 
sur  lest. 

ICAYIRES   CXPÉDléS. 

Lé  cbasse-inarêe  TAimable- Victoire, 
cap.  Legloabrc  ,  de  65  toon.  ,  ail.  â 
liresty  en.  de  bois  de  marine. 

La  goélette  l'Union  »  cap.  Fardel ,  de 
71  tonn.  ,  ail.  à  Bordeaux  ,   sur   lest. 

Le  sloop  le  Sullr  ,  cap.  Kesrés  ,  de 
39  tonn.  ,  ail.  à  Saint^Malo  ,  cb.  de 
ftïence. 

La  goélette  la  Philippine,  cap.  Du- 
mont  «  de  43  tonn. .  ail.  au  Havre  , 
sur  lest. 

Le  smack  l'iVzélia  ,  cap.  Rousseau  ,  de 
80  tonn.  ,  «II.  au  1Ia\re,  cb.  de  pUlre, 
vin  I  eau-de-vie. 

Le  sloop  lesDeuK-Cousius  »  c.  Follange , 
de  29  tonn. ,  ail.  à  Brest ,  ch.  de  faïeuce  , 
plâtre  I  etc. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du  8  au  9, 

MAVIttbS    EXTilÉS. 

La  g.iliote  hollandaise  Vrow-Albertina, 
c.  Joomer,  v.  de  Lisbonne,  cb.  de  coton. 

Le  brick  le  Sémaphore ,  c.  Crëvecœur, 
V.  de  Londi es,  ch.  de  cafë  et  plomb. 

ïjt  brick  le  Silence,  cap,  Sevrjr,  v.  de 
Rotterdam,  ch.  de  tabac,  ccruse. 

Le  brick  l'Amitié ,  c.  Smith ,  ven.  de 
Liverpool ,  ch.  de  plomb. 

Le  sloop  l* Ester,  c  Goujonni'er,  v.  do 
Saint-Yalery,  ch.  de  bois. 

Le  sloop  la  Flore ,  cap.  Auzou ,  ven.  de 
Rouen  ,  ch.  de  bois. 

tCAVr.ES     EXP^DtfS. 

Le  brick  le  Faune,  cip.  Morin,  ail.  à 
Buéno>-Ayres,  ch.  de  ballotlagf's. 

Le  trois-màts  la  >ina,  <;ap.  Hillard,  al. 
à  la  Martinique,  ch.  de  ballottagr<. 

Le  brick  les  Deux-Frcres,  cap.  PrivoJ, 
ail.  à  la   Martinique,  ch.  de  ballollage». 

Le  brick  améiicaiu  Ilesper,  ctp.  uub- 
batck  ,  ail.  à  Bordeaux,  sur   lest. 

Le  trois-ujâté  la  Jeu^Irmisse,  cap. 
Péron  ,  ail.  à  la  .Martinique,  ch.  b;illott. 

Le  brick  PAlfred  ,  ca^.  Lcbailiif,  ail. 
à   Bjyoune,  ch.    de   ble. 

Le  brick  amrrirain  Séréno,  cap.  Har- 
ding,  ail.  à  la    Rochelle,   sur  lest. 

Le  brick  les  Deux-Ainiécs,  cap.  Barbe, 
olI.  â  Bordeaux,  sur  l^f^t* 

iN'o/e  dc$  ventes  recnrUVcs  à  la  bourse 
du  l*â.rc^  du  8. 

rj7  ballet  rotno  ImiiHiiiDtf,  a  i  fr.  45  C  ,   arq. 

Ôtt  tltiQ     tlito     Oroif;!*',  à  1  fr.  17  c.  i;'i,  (li'o. 

m  niitlifriiaf'f  Si  -l^oiinn^urta  1  fr.  85  c  ,dttu. 

55u  praux  ilr  chenal,  à  7 J  c  ,  dilo. 

Zjj  mcs  rjfc  S(.-Yj|;o,  i    1  (r  «8  c.    5l4  .   en 
cnirejtA'.                                                    * 

66  diludiio  ll.iT4Dr,  à  I  fi.  3i  c.  718,  dilo. 


I  VAKlS.^Marchandises.'^*egpTii  S/6 
Montpellier  disnon.  reste  tenu  à  177  f» 
5o  c. ,  et  pour  le  courant  du  mois  k  17$. 
L'hiiile  de  colxa  dîspon.  vaut  de  70  à 
7of  5o;  elle  e$t  offerte  à  71  pour  le  coa- 
raiit  du  mois.  On  tient  à  751  5o  pour  les 
4  derniers  mois. 

Ciliiie  absolu  pour  les  autres  marchan- 
dises qui  ne  sont  Tobjot  d'aucune  demande. 

Fientes  du  7  avril. 
Coton. — 5o  bail.  Louis,  assex  b.       S  to 
Eau  dt'vie» — 5o  p.  3/6  Mont  p. 

pour  jum  et  juil.     175 

ANVERS. 

Du  4  Avril.  —  Effvts  publia.  —  Les 
transactions  sont  toujours  peu  impor- 
tantes; on  a  payé  pour  des  Metaliques  78; 
pour  des  ^apolitaius  63  3(6;  les  lots  de 
tiotichild  du  iireruier  eiupruut  sont  tenus 
fl.  i55  ,  et  ceux  du  deuxième  fl.  a8o  t\2  ; 
le  cours  des  Espagnols  est  nominal  â  48. 

Changes. — L  Amsterdam  court  s'est 
placé  â  3j8  pourri*  de  perte,  le  Londres 
court  a  été  payé  4o|8 ,  et  les  deux  mois 
4o|4  ;  le  Paris  court  s'e>t  traité  à  1(4  p*  •]* 
d'avance  ;  le  Francfort  à  3  mois  s*est  fait 
à,  34  iipâ;  le  Hambourg  court  a  été 
demandé  k  34  5|8. 

Marchandises. — Elles  restent  calmes 
par  coiitinuation. 

Doure  cents  cuin  de  bufHe  des  Indes  » 
d'une  belle  qualité,  du  poid»de  10  à  la  k. 
des  Pays-Bas,  ont  été  payés  3a  1/2  cents 
lei/2kil. 

PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Sont  arivés  de  yHlequier^  le  8,  et  des- 
cendus le  9. 

I41  Bérénice ,  cap.  Goyon ,  ch.  de  dî* 
verses  inarch. 

la  Jeuue-Famille ,  cap.  Calvé  ,  ch. 
de  bois. 

La  Bonne-lUëre  ,  cap.  Guitlot ,  ch*  de 
plâtre. 

Le  Petit->François  ,  cap  Guérin ,  cb. 
de  plaire. 

1^  Providence ,  cnp.  Letcllier ,  ch.  de 
plâtre. 

L*Alida,  cip.  Ch.  Lohse  ,  ch.  de  vin. 

Les  Truis»Fière« ,  cap.  Guihomat ,  sur 
le»t. 

I.a  Flore  •  cap.  IIouzou ,  sur   lest. 

i«e  James  et  Mary  ,  cap.  Th.  Youog  , 
sur  lest. 

Sont  moniés  le  8  et  par  mon  W*  Ir  g. 

Le  Iliram ,  cap  Geonge  Gtbbs  ,  ch. 
il'Uuile  ,    sumac  ,   via  ,   etc. 

La  Frau-  Vniia-Calheriua-Margaaethn , 
cap.  Martin  Laiibinger  ,  ch.  de  laine. 
(  N.  E.bonfrai^.) 

AVIS  DIVERS.^ 

MARINE. 


VENTE    PAU   l'RCfNCt. ,     A    HOULOt'.XE, 

N^.  9*i  —Le  Coniinis<i3iio  de  niariiu- chtrgë 
du  k^rvice  A  Boalof^fic 

Ficvicnt  le    public   que   le    ii    du  pre»rnt 


mois  d*afjil,  dîx  lienrca  Ai  «allât 
dera,  sor  le  port,  ao  aiagaaiB  de  Bl«  ?• 
à  Maehiconlis,  ea  prétcaoe  de  M.  û  f 
principal  des  doaaocs  ro)alct«  â  la  < 
partit  de  oiarcbaodisefl  provenait 
vUyppolite ,  capitaine  fosbard»  1 
5  Diars  dernitr;  lesquelles  eoasiale 
Uat  petite  partit  de  Roia  da  C 
i5  balles  de  8aU-pareillt, 
Et    1  barriq.  de  Cochenille. 
Les  coodiiiots  dt  la  w^m^ ,  i 
principales  aéra  de  paver  comptaai 
mains  du  trésorier  des  iotalidets 
nonce  es  lors  dt  ladite  vente. 

Signé  Divii«»a. 

N*.  9J.  —  yente^  par  urgence ,  ^  «S  A  tf  ^ 
bailes  de  COTOM  at^mé ,  à  Etapims. 

Le  Cornai îssa ire  de  n^nuc  chargé  4m  99f^ 
?îce  II    Boulogne 

Piéfitnt  le  public  que»  dJnaacW  t8«i9» 
rant  ,  à  ona<»  heures  du  niatio,  il  1 


dans  les  magasins  de  saut  étage  ,  a  Éf  aplito  « 
en  prékence  de  M.  Je  Arceiaur  priocipal  to 
douanes ,  •  la  vem^  ,  au  plus  ofTrau  cl  éetwÊm 
encbériAseur  •  de  a3  à  a5  ballet  de  fmai 
avarié ,  provenant  du  n*virc  bol)aa4air  iè 
Strever^  capitaine  Micbrl  S^emm ^  mmwt^mafi 
le  91  mars  dernier  snr  la  pointe  dn  LornaL 

Les  conditions  de  la  rente  «  dnal  'vae  Jaa 
principjlci  sera  de  payer  coinpiaai  «ativki 
uuins  du  trésorier  des  invalide» ,  actoat  #•■ 
nonces  lors  de  ladite  vente.  / 

Signé  Daviivvn.  . 

VBNTE  PUBLIQUB  AU  HAVBB. 

K*  95.— M  an  01  ,  na  avril  conram  •  M.  ML 
P.  CusvasMOMT  ,  négociant  an  Hivrc,  ftaa 
vendre    publiquement ,  par   le    Bainiaièra  da 
MM.  Vogion  ti  Monnier,  conriictia 
Environ  170,000  kil.  souffre  d^  Toaaa»^ 

195.000  d.    d.  de  Sicile-,  puâki^ 

Cette  vente  anra  lien  dans  It  local  dab 
Bourse,  par  lots  de  aS,ooo  kiL  Les 
conditions  seront  e&pliquées  lors  d'iccile. 


BOURSE  DE  PARIS,  DlilJJL 

EJTets  Publics. 

ci\Q  poua  CENT  co^aotion, 

JcMiitMiie»  du  n  Htmi.  itM. 

8tr  8fr9oc  t>r8ir  lœ  t«rtir  gSe-tartir 

900  95e  90c  8sr  Sif  95c  taf  9%€  sot  taffiaf 
5c  89  r  8s  f  lot  8ar  8a  r  lot  St  sSt  Sot  4M 

3oe  Soc 

KECnWMAU».    IIB   U0DIO&T1OII, 

JouiftMiiM  du  ■«  acpL  itn. 

Ech.  do  23  Afars  i8ai  «  Gn.  8     a  99C  7So  jaa 

lOuf  i8»5j         9     4  9*fitral« 

Sot 

Idem  NoMUâTCTiSf  1814.    '  , 

AN5LtltS   DE    loOO   Fl.,   à   4    p.'  •/, 

A«cc  lots  et  pihnasi 

Joaiuaoce  ée  Uitrmhrf  itim. 

ioi7r  Soc  loiif  toiëf  aSc  loiSf  sotflf  ^fa 

ACTIONS    DE   LA    BA^Q.    HE   nU^O, 
JuuiuMK*  d*  Jatvact  ital. 


THI'ATRE  DES  ARTS. 

LE  MARIAGE  SBCRBT. 
Comédie  en  5  aifs,  de  DeafaiiclMNtt. 

LE  SOLITAIRE. 

ou  l'IIabiiamt  9v  MoMT-Saoraca». 

Opôra  en  3  actes ,  de  MM.  Plaoard  tt  CacJfc 

Jf.i'x  G)MiQL-rs  DE  GaiircALRr. 

GRINGALET  COQ   DE  VILLAOt,  M 
v'la  et  QUI  c'iiT  o'tTaa  atan'Oanfava 

|>antoiniiiie  en  3  acirg  ,  dans  IjqntUt  Gai** 
CAïKT  remplira  te  principal  rdic. 


KOClN.  IMPRIMERIE  COMMERCIALE  (ex  cakactlues  et  ut  taille-doucf)  DE  C.  BLOQUEL,  BLE  Sr.  £0»  M*  34.    •. 


'1 


r^fiWÉi     ■    ni' 


"'  >■  y 


VENDREDI. 


K*.  iB8~ft*«Ajr(fé«i 


v^ 


W 


■éi 


minuiaiii  TamuTai. 


•  -.tK^^r^  i* 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Outo*F«aîiI«  Tânrft  tout  lei  jonn.  S'adresser,  poar  rAboantmcot  et  la  Rédlctio^  ,  an  Bureau  de  la  Nacelle ,  Place  des  Cannes ,  n^.  481  i  Rouen. 
O»  s*abooae  à  Paris,  ehes  BafsspT-TBi^Aas ,  rue  de  llichelieu  ,  u^.  7a.  —  Au  HàTTe  »  ches  CBApaLLi ,  me  de  Paris.  —  Et  cbes  tous  les  Libraires  et 
pêfecteofs  d^s  Bottes  du  Départemetit. —  Le  prix  de  rAbouneoieut  est  de  tS  fr.  chaque  trimesire ,  pour  •  Rouen ,  et  lO^fr.  ^o  c  par  là  posté. 

HIADUCTION  LIBRE  DE  LA  PREMIÈRE  ÉLÉGIE 


DE  TIBDLLE.      * 

Dî¥itiûs  aUua  Jtdpa  tUd  eoitgMrm  muré,  etc.  ' 


QvB  d<  Bê  main  avide  il  entasse  de  For, 

Que  dn  soir  an  matin  il  le  recompte  eucor. 

Celui  qui,'  de  Plutns  enviant  les  largesses , 

Prise  pardessus  tout  de  sIériMs  HfcBëlses  ; 

Qu'il  ait  des  bois  nombreux ,  et  qu*su  loin  les  râlions 

Soient  tous  les  ans  chargés  de  ses  riches  moissons. 

Hais  qu*il  achète  aussi  ce  funeste  avantage 

ftr  dVtemels  soucis  ;  qu*il  redoute  Torage 

Quand  souffle  un  doux  xépfair;  qu'en  leurs  jeux  des  èn&ot 

Soient  pour  loi  des  soldsU  qui  rsTagent  ses  champs  : 

La  nnit,  que  le  clairon ,  b  tromp«tte  guerrière  | 

Fassent  fuir  le  sommeil  tout  près  de  sa  paupière. 

PooV  moi,  dans  mon  réduit  où  je  possède  peo» 
Auprès  de  mon  foyer  on  luit  un  petit  feu, 
l&loi^né  du  tumulte  cl  du  fASte  des  villes, 
Je  passe,  exempt  d'eonnis,  des  jours  purs  et  tranquilles; 
Poorrn  qne  mon  verger ,  répondant  è  mes  vosûx , 
Remplisse  nmn  caveai)  de  son  vin  onctueux. 
J«  venx,  quand  dn  bélier  Phébus  verra  le  sigiie  , 
'  De  mes  rustiques  mains  planter  la  jeune  ^igne. 
ptof  tard  je  hâterai  mes  boenfb  de  raignillon| 
Il  tracerai  moi- même  nn  généreux  siMon. 
Le  soir,  si  de  sa  mère  elle  était  séparée  , 
Je  prendrai  dans  mon  sein  la  brebis  égarée  : 
Oui ,  Falès,  tons  les  ans,  sur  ton  riant  autel. 
Mon  berger  t*ofrrira  l'^s  prémices  dn  miel; 
Et  les  Ilots  de  mon  lait ,  sur  un  champ  de  verdure  y 
Couleront  à  tes  pieds  comme  une  source  pure. 
CT Dieux  larres  !  Témoins  si  discrets  de  mes  peine». 
Tous,  jadis,  protecteurs   de  mes  vastes  domaines, 
Aujourd'hui  les  gsrdiens  de  leurs  minces  débris, 
Recevex  pour  oflTrande  une  seule  brebis: 
Cest  le  plus  riche  don  sorti  de  ma  ceDul^  ; 
Aujourd'hui  je*  ne  suis  que   le,  pauvre  Tibulle, 

Lomque,  paie  de  fleurs,  un  innocent  agneaa 
Ira  porter  son  front  sous  le  faul  couteau, 
Autour  de  la  victimo  une, ardente  jeunesse 
Ftora  retentir  Tair   de  ses  chants  d'allégresse; 
S'ils  ne  sont  pas  déçus  ils  reviendront  nn  soir, 
Enrichir  les  greniers  et  combler  le  pressoir. 
Sonnes  à  leurs  jeux ,  vous,  nos  dieux  sntelairee  ! 
Bosries   les  auuts ,  les  grélet  meurtrières  ; 
Faites  mûrir  pour  nous  d'abondantes  moissons, 
Et  courbes  nos  troupeaux  sous  le  poids  des  toisons* 
Pour  nos  libations ,  ti   la  liqueur  docile 
ftr  fépaitd  à  vo»  feax  dam  des  eoupea  d*ai^, 


Ne  les  dédaignes  pas! • .  .  •  •  An  aiècl«  ^  Tertoa 
C'étaient  les  vases  pnrs  de  nos  Cineiniiitns* 
Pauvre,  mais  sans  désirs  ,  dans  mon  bnmble  chaumièray 
Le  sommeil  doueement  vient  fermer  ma  paupière , 
Et  dit  dieu  dé   la  nuit  les  pavots  bienlSrisans  - 
Réparent, dans  mon  corps  la  fatigue  des  champs. 
O  l  que  j'aime  le  soir  entendre  la  tampéfe 
8e  former  sur  mon  toit  et  rooler  s«r  ma  lète; 
Quand  je  presse  en  mes  bras ,  anr  mon  aein  amoureux , 
Une  amante  fidèle  et  soumise  k  mes  fkux  ! 
Que  la  ptaif ,  avec  bruit,  innonde  le  leuillage  ; 
Qne  le   torrent  grossi,  roule,  eut ratiie,  ravage; 
Fier  Eole.  mugis,  ébranle  runiveri* 
Tu  ne  troabieras  pss  la  'paix  de  noi  concerts. 

Combien  l'hiver  encor,  et  ta  brfmieiise  hâldne , 
Invitent  an  repos  l'homme  afArancbi  de  peine. 
Que  je  aois  ce  morul  !  Qne  oe  soit  là  moir  sort; 
Qn'nn  antre  aille  affironter  les  périls  et  la  mort  ;  . 
Qu'il  tente  sur  les  flots  de  l'iaconatant  Neptone» 
he%  dons  pins  inconstans  de  Vàveugle  fortune. 
Je  chéris  mon  verger  pins  que  tous  les  palais. 
Je  veux  rester'fiJèle  au  chaume  de  Paies» 
Ne  crains  pas  que  la  gloire  en  moni^coear  le  balanot , 
O  Délie  !  On  dira  qu'une  molle  indolence 
Me  fait  fuir  les  travaux.....  Eh  !  que  m'importo  à  moi  I 
Si  je  suis  indolent  ce  n'est  pas  près  de  toi. 
X^itelcrais  meâ  boeufs  aux  champs  de  Thèssalie, 
Pourvu  qu'è  mon  côté  j'eusse  encor  ma  Ùélicm 
Ne  cache  pas  ioû  sein ,  dte  ces  doigts  légers , 
Laisse  voler  l'es.aim  de  mes  tenidres  baisers. 
Après  avoir  un  la  cOnpe  d'EpicUre^  •>  ' 

Nous  noQs  reposerons  sur  des  liia  de  verdnrt. 
Qu'un  fier  triomphateur  promène  en  nos  temparta 
De  cent  peuples  vaincus  les  poudreux  étendaru  ; 
Qu'il  éule  k  nos  yeux  l'or  et  les  pierreries  ; 
Qu'il  couvre  de  soldats  les  plages  ennemies; 
Et,  réprimant  l'ardeur  de  son  courrier  fongnenx. 
Qu'il  enivfe  d'orgueil  son  eoenr  ambitieux  ;  ' 
Je  n'en  suis  pas  jaloux  :  que  tout  Rome  l'honore  ! 
Mais  que  ma  douce  amie  à  mes  yeux  s'offra  encore  ; 
Qu'elle  soit  près  de  moi ,  quand  de  mes  heureux  joora 
Le  4^*tia  sans  pitié  viendrs  trancher  le  cours. 
O  Délie  ,  en  mourant ,  qne  ma  main  défaillante 
Sache  encor  te  trouver  ,  soit  encor  caressante  ! 
De  baisers  et  de  pleurs  console  mon  bûcher. 
Tu  pleureras jnon  sort  qui  n'a  pn  les  toucher. 
Ces  inflexibles  dieux  !  Tu  pleurerss  Délie  .'..« 
Et  vous, jeunes  smans,  couple  heureux  dldalie. 
Vous  suspendrez  vos  jeux  ;  et  vos  coeurs  en  secret 
Donneront  une  larme  à  TibuUe  muet. 
Pourtant,  qhand  j'errerai  sur  le  rivage  sombre  , 
Chère  amante ,  6  Délie ,  épargne  encor  mon  ombre  \ 
Ne  meurtris  pas  ton  sein ,  conserve  tes  chevmiz  | 
Cet  beaoz  chevet^  épara  sur  ton  ool  aaiour«wi« 


MaU  an  àién  1«  p«mip||  ■im'in^-iiaQt,  t*heorr  prMM  : 
Ijê  mort  peut  arrUer,  et  bieniAt  la  vieilleua 
Aura  bUnilii  non  front  et  rrfroifli  nirt  >ent. 
p4rl<rahj«  d*aniour  atcc  des  chrveus  Mancs  ? 

Iir|^«  aeole  cv  omb  coenr ,  6  dceate  volajse  l 
Dca  nnita  de  valnpic  aemnt  mon  doui  hoinm^get 
Il  ni*appartUiit  co«or  détromper  an  pluux  : 
Jtf  lanrai  bien  voqi  vaincre,  iDne\iblft  TrrroQZ  ? 
J'çiuplftîcrai  da  Tamoar  la  fotie  et  U  ruse, 
Qae  loi  sen]  nwis  Inapire  et  qoe  lui  arul  manaB. 
Vuilà  Vaimabla  Knirre  on  Je  ania  au  coinbat  ^ 
El  |>énéral  habile,  cl  valcnreax  anliUt. 
Cnpidc  enfant  de  hiars  «  vole  aoni  aa  bannière  . 

Payer  Tor  de  ion  aang Ponr  noî,  deoama  diaaniîèrei 

Kcnriciant  lea  dieux  de  mon  obtcnriié, 
Je  Toia ,  d*nn  oeil  égal ,  Tor  et  la  panvrcté. 

J.  B.  O. 


1 


DES  SUPERSTITIONS. 

Cest  en  vain  que  le  monde  parait  chang(>r  tous  Im  jours, 
Tobservatcur  le  Iroavc  toujours  ie  lu^iae  ;  îe!i  motsëiirôuvenl 
seuls  des  révolutions;  les  clioM's  restent.  C'est  auxidéessu- 
perslitieuses  surtout  que  ce  principe  est  applicable.  Les 
romains  «  par  eseiuple  ,  avainit  des  lémures  ;  les  gaulois  , 
des  empnrcs,et  les  français  du  moyru  âge,  des  revenani  ; 
tous  ces  êtres  étaient  les  oicuies  ,  leur  nom  seul  differail. 
Le  christianisme  n'a  pas  encore  effacé  la  religion  de  nos 
pères;  il  semble  même  en  partager  les  superstitions  :  leurs 
dieui  ont  ditp.iru  ,  leur  culte  est  resté.  De  nos  jours  on 
brûle  encore  dans  les  chai>cli<'S  de  nos  églises  les  cierges 
qu'on  allumait  aulrefoîs  dans  les  celles  (i)  des  fées.  Ou 
passe  les  enfnns  sur  les  feui  de^  roi.<  ]iour  les  puriHer ,  et 
cette  cérémonie  rappelle  celle  de  Vulrain.  Ces  usantes  sont 
parvenus  jusqu'à  nous  par  tradition  :  beaucoup  de  personnes 
en  ont  oublie*  Torigine  ;  laissons-les  sijb;i»;er  lorsqu'ils  sont 
sans  conspqiirncc  ;  mais  qu.iud  ils  sont  dangereux,  la  raison 
devrait  s'interposer  pour  les  fiirc  disparaître,  ^os  aieiix 
portaient  leurs  enfans  aux  sources  qu'h-ibiiaient  lf>s  fôes» 
et  dans  plusieurs  départemeus  les  fiilêles  conMsrvenl  encore 
cet  usage.  Des  vieillards  infirmes  viennent  dans  des  eaux 
glacées  clif^rcber  des  infirmités  nouvelles  ;  ie  mendiant  y 
lave  ses  bid^ni  ulcères  «  et  quelques  instans  aprèi  ,  une  mère 
plonge  son  fils  dans  la  fontaine  empoisonnée.  ICt range  ab- 
surdité quViplique  seule  la  superstition  !  Va  an  lieu  de  prier 
dans  d?s  temples  «  on  il  recours  à  ces  cicè^  de  la  créJulité! 
Mais,  dira-t-nn  ,   ces   eaux   tiennent  de  la  nature    la    pro« 

{>ripté  de  giérir.  Soit,  mais  |K)urqiioi  alors  exploitons-nous 
a  fail>Irs>e  sous  le  prétexte  de  miracle?  Si  cet  usage  est 
funeste  •  pourquoi  l'encouragor  encore  par  une  consécration 
iraditionnelir  ?  11  existe  dans  ce  département  des  sources 
de  celte  nature,  à  Sainte-Clotilde ,  4  .Sainl-Onn|>lire  ,  etr. 
Te  serait  sms  doute  servir  la  religion,  que  de  montrer  com- 
bien sont  %  ai  nés  les  pratiques  qui  s'y  observent  ;  elles  ré- 
voltent rimnianité.  Le  proprié t;i ire  des  sources  miraculeuses» 
il  est  vr.  1  ,  recevrait  moins  de  dons  ;  iii.iisia  piété  gagnerait 
m  prière»  ce  qu'il  perdrait  rn  rt'roinpoiise.  Une  religion 
liionfai^-tiili'  comme  cille  du  Cliriit  ne  doit  se  soutenir  que 
]ar  des  bien  faits  :  le  cbailalanisme  et  ia  cupidité  la  prof  meut. 

QrE  vous  ÊTES  BON  ' 

Que  vniisé.tM  ^(la/ signifie  pir  fois  autre  cliose;  et  quand 
le  Ir.'iiiçii'»  ne  sera  plus  qu'une  langue  classique  ,  le»  trn- 
dui leurs  i:;  n  r.i»-*  p-»urront  s'y  méproiidn^  Les  savaiis  seuls 
(Vf  fiuviMii;il  le  ^ell^  <le  ce  inol  p<')r  son  application  et  par 
l.î  b'itiTi'  '.e  noire  Insiuire  du  XIX'.  >:i'.;le  ,  car  aiijour- 
II  hui    li-s   luiria  lioinines  éprouvent  bien   do>  trtbulalion^  ! 

M.  Ancrlot  (c'est  un  auteur  de  m«'IoIrame  ) ,  M.  Aiice!  l 
voiil.il'  ,  eu  aa  qualité  d'auteur  ,  assister  gnitis  à  cert;iin 
spciriC"    Le  directeur  lui   dc4uanda   ion   nom.  —  Ancelut. 

(1.  rciu. 


—  Je  nesaîsqni  veoi  êtes,  objecta  le direcleof. «■  L*( 
de  f^idi  fX. —  Es:-ce  que  je  connais  Louit  /X^? 
l^nti«f    çue  vous  êtes  bon!  et  il  •J'pela'  Li 

Duos  nne  société ,  renommée  par  sa  bonhomie ,   va 


lear  fut  asaex  bon  pour  prendre  une  dissolotioa  im 
pour  tle    J'oau  sucrée;  il  n'en   mourut   pourtant  pat 


sur  sa  vigueur , 


iiti 


bbflcun  ,  «n    le   félicitaut 
vous  ëlrs  bon  ! 

Un  chevaltm-  d'industrie,  de  rarrondîsstmeat  à% 
fil  l*4Ulre  jour  uiie  expérience  bien  dangerrow  awH. 
avait  trouvé  un  excellent  moyen  de  oe  paa 
quand  les  fournisseurs  venaient  ,  sa  cravache  jônail 
.  l'eur revue  son  r5le  avec  tant  d'éloquence  <|ue  les 
gens  le  sauvaient  ;  heoreus  encore  de  pouvoir  m  aa«i 
Duracuîre,  son  menuisier,  asses  bon  diable  du  reate  , 
ferme  et  têtu  cOmme  un  breton ,  vint  h  lou  loor  a| 
san  mémoire.  On  l'iutroiuiiit  dam  le  cabinet  de 
—  Ah  i  le  voilà  !  que  veux-  tu  ?  —  De  I  argent  « 
honnêtement  Duritcuire. — De  l'argent ,  mon  ami? 
lia -cravncbe  était  là;  le  chevalier  tombe  sur  Je  ci 
Comment  r  polisson,  tu  demandes  de  l'argent. fc  wm 
de  qualité  !  je  vais  te  payer ,  et  il  frappa.  Le  comf 
du  menuisier  ne  resta  |)as  inactif  :  c'était  un  faètoa 
et  dilkr,  il  en  frotu  l'échiné  de  monsieur^  et  répétait 
cesse:  — Vous  croyes  donc  que  nous  sommes  aux 
jadis ,  que  vous  êtes  bon  \  Il  frappa  tant  ,  dit  la 
n'que  scandaleuse  ,  que  le  battu  pjya ,  remercia  pm 
luiis  il  n'alla  pourtant  pas  (et  j'en  suis  sAr)  jiifi|u'i 
à  son   correcteur  :    Que  vous  étrâ  bon  ! 

Saves-vous  ,  bons   hommes  ,  pourquoi  l'on   rit  de 
c'est  que   vous  êtes   en  conscieu4:e  trop  bons  ! 


e 
■ 


mrl 


MACÉDOINE. 


—  On  nous  écrit  de  Bayeui ,  qu'une  duègne  qui  ae  fen- 
dait au  théâtre  pour  lequel  elle  est  engagée ,  dcicendil  daaa 
une  auberge  oîi  elle  devait  passer  la  nuit.  Le  soie,  -elle  or- 
donne qu'on  lui  porte  un  bouillon  dans  son  apparteaanl. 
Un  gros  girçon  de  riiôtellerie  est  clkirgé  de    prcarnier  A 
la  dame  le  breuvage   réconfortant  ;  mais  il  n'est  pa  pin» 
tôt  luonté  ,  que  des  cris  as<ex  aigus  se  font  entendre.  Le 
maître  de  l'auberge  accourt  ,  craignant  que  son  gnrfan  • 
sans  égard  pour  l'âge  et  l'emploi  «le  la   dnhgne  ,  ne  se  aeil 
porfé  à  q iielqu'extrémi té.  •— Qu'a vex-vous  donc,  madamef 
lui  demanda-t-il ,   en  ouvrant   bru4qnemeot  la  porte? -«Ca   '\ 
que  j'ai ,   monsieur ,  votre  gircon  %  lent  de  m'outrager.  ^  ^ 
Mais,  comment  ?  .  .  .  .    Il   n'en  a  pas  en   ie  lems  «  cl  |t  b  ^ 
vois  encore   l'assiette   et  le  bouillon  dans   les  mnina.^Cb 
n*e»t  pas  du  geste  qu'il   m'a   iiisuitéc. -*  Eh  !  de  qaoimaa- 
a-i-il    donc  insultée  ?  —  Des  yeux ,  inon«Jeui .   —Des; 
madame  !  —  Oui  ,  monsieur,  je  vous  demande  ai  lea 
permettent  que  l'on  ait  des  yeux    comme  ceux  de  et 
cou  ,  et  surtout  quand   on   présente   un   btmillon  grall 
(.oiiiinent    fjites-ious    donc     en    Kène ,    inadauie , 
quinze  cents  à   deu\   mille  pairt*s  d'yeux  sont  brnqa 
\ous? — Comment  je  fjis,  monsieur?   Mais  ces  deîa 
paires  d'yeux  ne  sont  ps  seules  avec  moi.—  Ah  !  f'eni 
c'est   la  *te:i'atiiin   que   \ous  craignes  :  en  cepaa-là,  o 
vous   fora    servir  désormais   que   par  des  garçons   femMati  ] 
et,   s'il  est  possible,  je  vous  enverrai  des  borgnes,  f><*  i 
qu'alors  le  d.inger  sera  une  fois  m'»iiM  grand  ponr  veast- 
el   la  leiititiori   moitié  moindre  pour  eux. 

Lo  thcÂlie  qui  possédera  cette  artiste»  pourra  ae  frii^' 
d'ovoir   une  vertu    fort  cliatouitlense. 

^I  II    inar'^rlinl   qui   avait  été  régulièrement  faailn 
toutf'N  le^  :ll  ires   oii  il  avait   paru,  disait  quM  voutail  iVJ 
plovr  !•  H  drriiièros  années  de  sa  vie  à   écrire  ses  can         ^ 
— U'rt  liii'îi  ,  lui  répondit  un  vieux  capitaine,  écrive! ,  I 
•eigi 


nous  manquait  un  Traiié  dttM  yulmtn  i 


cl  uu  ou\  r.ige  sur  les  Douocurs  de  la  JlefMiln. 


«^  Ii0  Cmmrier^  00  plutAt  \b  PotUVon  de  Brest  ^  qoi 
comme  non  tit  «n  jonrnal  c<m»iRtfrrMr/  liitémife  9  coniijpiit 
des  proclamations  ooi  sent  bien  loin  d'être  commercUiléê 

ni  littéraires.  Dix-nuit  de  nos  numéros  sont  saisis Le 

Courrier  de  Brest  est  tnen   heureux. 
«  Beati  panperet  tpiritàs!  B 

lia»  y  aa.Giit  ,  pen  de  lecteurs  comprennent  les  ^lusîons 
qoe  renferment  les  proclamations.  Une  proclama tioii,  d'aiU 
lean  ,   n'est  pas  toujours  politique, 

—  Nos  jeunes  âégans  conCinuent  à  laisser  croître  lenrs 
cheveux  outre  mesure  9 ,  sans  s'apercevoir  que  celte  énorme 
cheirelure  leur  donne  l*a,ir  d'une  comele. 

Cette  mode,  innocente  aujourd'hui,  eAt  été  ja.îs  fort 
répréhènsible  ;  car  c'eàt  été  anticiper  sur  lès  droits  de  la 
•  noblesse,  qui  avait  seale  le  privilège  de  faire  beau  poil. 
Témoin  ce  passage  du  7*«>  chapitre  de  l'histoire  des  Celtes  : 

«  On  pouvait  distinguer  au  milieu  de  choque  peuple ,  les 
»  nobles,  les  roturiers  et  lés  esclaves,  par  la  seule  manière 
u  dont  ils  ajustaient  leurs  cheveux.  Les  grands  seigneurs  j 
»  cherchaient  beaufoup  de  façon.  Ils  avaient  le  primlége, 
»  de  porter  les  cheveux  plus  longs  que  le  reste  du  p^iuple. 
»  Ainsi  le  mot  capillati  était  alTeclé  parmi  les  goths  k  la 
»  noblesse.  Par  la  même  raison  les  francs  dounaient-  aux 
»  princes  et  anx  seigneurs  de  leur  nation  le  nom  de  cris^ 

»  êaU  (1),  c'est*i-diré  de  chevelus »» 

*-  -     •  ■■■-•, 

(i)  é  Le  mot  eristaU  dcugne  proprement  ane  crête,  nn  toupet  Les 
»  grecs  ont  rende  ce  mot  par  une  ezpresiion  qui  marque  un  Jiomitae 
m  ayant  trois  crêtes  de  cheveox  droits  et  hérissés  comme  de  la  soie  de 
a  cochon.  Cest  oa  qoi  a  Isit  dire  que  les  chefs  des  francs  avalant  sur 
a  répine  dn  doa  de  la  soie  de  cochon,  i* 


(5) 


—  TI  y  a  des  lecteurs  qnî  «ont  tellement  obstinés  à  voir 
des  allusions  dans  tous  les  articles  Je  notre  Nacelle  ^  qu'un 
d'eui  nous  soutenait  qu*â  T^irtirle  ARa^^AGEs  Maritimes,  il 
avait  lu  :  «  f/e  cliasse-uiaréo  TAmi  de^a^Paix  ^  capitaine 
Fardol,  chargé  de  cuivre^  fanU  et  fer  ^  et  qu'il  avait  de 
suite  deviné  ce  que  cola  vouliit  dire/  Bientôt  le  Journal 
de  Rouen  ne  |>oiirra  y^\i\s  anuoncev  titj^  parapluies  perdus  ^ 
sans  qu'on  l'accuse  de  vouloir  donner  lieu  k  des  interpré- 
tations malignes.  0!  coi^bien  le  siècle  de  l'esorit,  est  plal»«ut  ! 

—  D(*puis  quelque  tems,  six  ou  sept  hommes  d'affaires 
s'assenjbicnt  sotivent   et   lone-ffins  pour,, délibérer,  sur  une 

,  question  trcs-iinportante  A  l'issue  dejeur  dernier  Conseil  , 
on  demandait  à  Tun  dVux  :  ^u^«st-ee  qui  ^'esi  passé  pen- 
dant votre  séance?  trois  heuy*es  f  ^rééiyîMtf^l» 

— Sa  bonhomie  Monsieur  la  président  de  la  soci^é  des 
Bonnes-Lettres  vient  de  se  fâcher  tout  rouge  contte  son 
secrétaire  ,   et  voici  k  quel  propos  : 

Le  secrétaire  avait  été  .chargé  par  m  horthomie ,  de  pren* 
dre  quelques  renseignemens  sur  un  individu  obscur.  Sa^bork» 
homie  lui  demanda  quelques  jours  après  s'il  leSyavait  obte* 
nus,— -Non  »  répond  le  secrétaire  ;  et  ,  pour  les  avoir  ,  il 
faudrait  que  j'^trtV/,yve  ...A  cei  derniers  mots,  M.  le  pré- 
sident l'arrête,  — ^orument ,  m^-^heurepi  !  tu  parles  àWÀ^é^' 
i^isAe  ea  ma  présence!  Tu  veiix  donc 'aussi  te  nmquer  de 
iooi?~Non,  sans  doute »,MonsieQV  le  président,  j*aî  dilqu'U 
faudrait  que  j'<^criV/we.  — Quoi!  tu  oses  le  répéter eucore* 
Sors  de  tua  présence  pour  n'y  rd|)araitre  jamais.  Je  t'aban- 
donne à  la  clarté  qui  va  tWviionner,  et  k  la  perversité 
.d'un   siècle  de  lumières. 

Qu<J  dommage  que  M,  le  présîjlent  n*entende  pas  l'am*^ 
.pintades  tems  d'.i  suhjonctif!  il  n'aurait  pas  prive  un  fort 
ùon  hQinme  U'une  place  qu'il  méritait  peut-être  même 
sous  le  rapport  de  l'ignorance  et  de  l'obscurantisme. 


■S 


ptntnnv^  d  ^^\\xH$ixu. 


PORT  DE  ROUEN. 

CBaaCEUE.tS   et  RÉCLAMATlOna. 


y^CBARCFM.  du  chasse-marée  l'Espé- 
rance ,  cap,  Luco.  vcn.  de  Boideaux. 
— fcourticr-lnlerpiéle,   M,  Viard. 

Réclaniaieurs  y  MM. 

MK>  fùls  vin. — Freinery. 

i3g  dito.dtlo. — Veyrier-Rècoules. 

Éy^CwAKGEM.  du  5cha5se-niarée  le  Désir- 
de-la-Paix,  c.  Perron,  ven.  de  Douar- 
neoes*  — Couiliei-iuterp.  ,  M.  Viard. 
Réclamât*  urs^  MM. 

55  barrîq.  huile  Je  sardine,  -r-  Cosserat 

et  Jeuhn. 
•61  dito     dîlo    dito. — Aoiqury. 
a8  barils  sardines.— Au  porteur. 
a6  barriq,  huile  de  sardine. — Idem. 

^^Chargem.  du  chasse-marée  la  Con- 
corde, c.  Détonne  ,  ven.  de  Bordeaux. 
— Court.-lnterp.  ,   M.  Viard. 

Réclamitcurs  j  MM. 
60  fats  \5n.— Pi,en-r^seigneur. 
a  fftis  vin. — Crevel  et  comp. 
I  caisie  liquenra.*-*Idem« 


4  fûts  vin. — P.   Lecœnr. 
1   caisse  vin. — Cnze-Chanibosse. 
120  fûts  vin  de  liqueurs. — ViJal,  de  Paiîs' 

«g:^  CuARG.  du  sloop  l'Agathe  ,  de  Hou- 
iieur,  cap.  Bi'asnu ,  du  Ilâvre,  entré 
le  .9  avril  iSaS.  —  Courtier  inter- 
prètes, M.  J.'PollecaU 

Réclamateurs  ,  MM. 

i5o  saumons  de   p'o:ub. — Veuve  B.    P. 

Lccouieulx. 
7I2  huches  bois  de  Camp.— *Bruzen. 

67  fûts  graisse  de  j^iiss. — Picard  frères. 

l5  dito  dito. — Ch.  Durand. 


Mouvement  du  10  au  11. 

NAVIRFS    FKTRÉS. 

Le  brictk  la  Confiance,  de  70  tonn.,  v 
de  la  Trinité  (Isie  Martinique),  ch.  de 
sucre,  café,  cuivre. 

Le  brick   la  Ma  rie- Joséphine  ,  de  86 
toun.  ,  c.  Hébert,  v.  de  Bo      ^aux  ,  ch 
de  vin  |  eau-de-vie. 

NAVIRES   EXPéDIFS. 

La  goélette  américaine  MaUie ,  capit. 
Wilkiosoo  y  ail.  k  Savannah ,  lège. 


te  chasse-majrée  rB^nreui-Hasard ,  c. 
Couilland,  ail.  k  la  Rochelle,  lège. 

Le  sloop  la  Catherine-Joséphine  |  cap. 
Magnan,  ail.  au  Havre,  lèee. 

Le  sloop  rEmilidor-et-Juttei  c.  Chauvely 
ail.  à  Caen  ,  ch.  de  plâtre. 

Le  slf'Op  rAimable-Eugénie,  0.  Liard  | 
ail.  à  Caen  ,  ch.  de  poudre  végétative. 

Le  brick  le  Coureur ,  c.  Bontin  ,  ail.  à 
Lihourne ,  ch   de  plâtre. 

Le  sloop  anglais  StawertoUy  c«  Baroden, 
ail.  à  Peusance,  lège. 

Le  sloop  l'Union  ,  cap.  Dubos^  ail.  k 
('Outevllle  ,  ch.  de  fûts  vides  et  plâtre. 

Ce  dogre  les  Deux-Sœurs-Unies  1  cap* 
V<)ret,  ail.  an  Havre,  ch.  de  plâtre,  çau« 
de- vie. 

Le  sloop  la  Félicité ,  c.  Libard  ,  ail.  k 
Caeu  ,  ch:  de  poudre  végétative. 


PORT  ïi\}  HAVRE. 
Mouvement  du  10  au  1 1. 

NAVIRES    ENTRÉS. 

Lohiick  rOrion  ,  cap.  Bernard,  ven. 
le   Duukerque  ,  ch.   de  tabac. 

La  galiotle  norwégienne  r['3lisa ,  cap. 
.cgre  ,  Ti'p.  de  Christiaodsaud ,  ch.  Ot 
planches. 


*  •  fUop  V  U  Bi«o-Atiné ,  cip.  I^inîcu  , 
«11.  M   MorUÎK  ,  ch.  de  uImc. 

Lt  Uoiiry  le  J«une-TrjiM|Uitle  y  cep. 
Ilid«l ,  el!.  a  &iul- Valkrj ,  cb.  de  graine 
de  liu. 

l^e  g9«leUe  l«  Néréide,  cap.  Chupiii , 
ill.  k  ilr>rdeaux  ,  sur  le»!. 

1^  goelclie  ,  TActive  ,  cap.  Collas  , 
•11.  à  BreftI ,  ch.  de  bois  de  roustruction. 

Ia  gorUtU ,  cap«  J^isncl ,  ail. 

k  Umv bourg  ;  cb.    de  sucre  ,  café« 


PORT  DE  QUILLEHELF. 

5cm/  arrivée  de  yHlequier^  et  detcen» 
dus  le  9. 

f/Aimablc-5ociété  ,   cap.  Darlaa,  cL. 
de  plACrf* 

l«e  Uou-Retour ,  cap.  Pocf eau ,  ch.  de 
bois.** 

l/Aini-Je-U-Paîi,  cap.  Fsrdel ,  ch.  de 
cuirre ,  etc. 

Lilypolile  f  cap.   Loirat ,  cb.  de  div. 
march. 

L'Kulalie»  cap.  D<smarf«,    sur   lest. 

Les  Deux-Auiis  ,  cap.  ClieveHier^  sur 
Irst.  I 

r.Augnite  .   Cl».  C.    P.   Boysen  .  ch« 
de  diverivs   iniiri.n. 

Sont  mont  et  *i  par /nanties  à  ta   marrr 
</u   lu  : 

I^a  Fran-Anna  |    cap.   ftugit  ,    ch.   de 
cuivrr  i*t  laiui*. 

Ijc    Noriiiaud  ,  cap.    Ctioult  1   «h.    de 
cluirbciii. 

Le   Père-de-FaiiiilIr  ,    c»[»    Palâmc  p 
ch.    dr   (hindou. 

Le  Jruiir-Vi(  for  ,  CAp.  Tru(|urtil. 

\jf  Jeunr-ili*nr\  ,  1  »|i.  D.iitiol. 

L'iùorle,   cap.   (irasuu.  | 

Sont  munies  ci  yosjs  : 

L*AlinahIr-B«Uhiile  ,  cap.  Li*»oiirt. 
Li*  (*luifrft-*reri)iii.'ind  ,  <*•  I  aiidriii. 
Le  Pru^lrl  %  <  ap.  lirurh'l. 
I41  lUmiir-MiTt* ,  i:.ip-  (Ji>loiuhcl. 
L*^^>M■l' ,  cap.  Le  loti  p. 
L*£^pèi«uc(*  ,  cap.    Farriito. 

(  /'i»«r  i/»<'rt.—  Grami  frais.) 


PORT  DV.  BOUnKAlIX. 

/.r  4  »  ''"•'  mlrt'if  m  i-iVirrr  ;  I.1  M a- 
g!nire,  c.  pHi!»suniiif*r ,  vrn.dr  la  ILivniic; 
ariiiairur  I  M.  A.  Rorderia  ;  h*  n.ivirt* 
auifriiMiii  If*  (loiirriiT.  cap.  liih;;tMv, 
\fii.  irAiii»t«Tdaiu  ,  »ur  li-st  ,  il  radre»&t' 
de  MM.  Jiiiiluloii  et  lîls. 

/.f*  !>,  svnf  iitrvf't  :  la  riMÎ'îa.  de  l;i 
^^lll\«*lll•-Ol  If  111% ,  i.A|i,  l.iliëral ,  ail.  à  1.* 
Iltt.iiii- .  la  N  fiiuft ,  «..'p.  Koyer,  ail.  ii  I.1 
(iuaiIcUnine . 


rh.ii*^' «  «••III  Ion  irji\oir  l'arti^ilr  dr- 
ir!lr«  mr  '«'«  fuMiK  piiltlii*!i  :  la  1  otf  i*>( 
•Irnir   r-\  ihmIu^'I^,  i*t  n*iMi   »it;Malr  ipti- 


(4)      - 

de  loin  en  Uîn.  C^pead^ol  le  fjoodret ,  U 
Oéoos,  lo  Naples  et  les  marcs  »e  soal  faits 
au-dessus  de  la  cote  |  et  U  papier  loanqa*. 
Le*  florins  se  sont  fendus  à  57  i|iâ  5  mois'. 

Fran^.fort  court  est  recherché,  il  se  fait 
peu  de  clio>e  en  papier  sur  l'Allemagne. 
Madrid  a  5  moii  s'est  fait  à  i5  60. 

Le  iiord'-aui  court  n'est  pas  coté,  il  ett 
laisse  â  Tarbitraire,  du  reste,  il  eit  fort 
recherché  ;  à  trois  mois  00  a  coté  argent , 
ce  c|ui  devait  être  ppier.  Blaneillé  «si 
aussi  trîps-dernandé  â  3  mois. 

Manhnndisrs.  — •  L'esprit  3|6  Mont- 
pellier di»poii:b!e  ,  est  coté  aujourd'hui 
c8o.  et  pour  fin  courant  177  56. 

L'huile  de  colx-i  disponible  s'est  faîte  à 
/ifi,  cependant  I*on  tient  de  6g  5o  â  70  , 
pour  le  courant  du  mois  »  il  y  a  preneurs 
ut  vendeurs  à  70. 

Les  marchandises  sont  toujours  dans  le 
même  état  de  dépréciation.  Aucune  de- 
mande ne  se  mantfpste.  La  seule  observa* 
tion  que  nous  puissions  faire,  c'est  de 
répéter  que  les  denrées  coloniales  sont 
ofl'ertes  au«  prix  dernièrement  cotés. 

1^9  marchandises  qui  se  soutiennent  le 
miens  sont   les  indigos,  potasses,  cuirs 
gommes,  snlpêtre,  roucouy  et  les  métaux 9 
qu<ji4uil  s'j  tasse  bien  peu  de  chose. 

Venies  du  8  ai^rlL 

{'iifrf.  —  48>  de  Duénos-Ayres.     1  gS 

iluUe.  «—     5o  I.  colza  sur  chariot.  70     » 

5o  t.  ditodilo.  70     » 

5'>  t.  d'cour.  du  mois.  70     » 

75  t.  d°  disponibles.     69     *• 

f.tiitw.  —     47  ^'  commune  niq.      1    70 

EaiMie-vie^    5o  p.  3.G  Montpellier. 

dtspon.  (rachat)  180     » 

En  venie  pubWpie  à  la  Bourse. 

Indigo,    —     I  fais.  giab.  (le  L^  ao     » 

IIAVRB. 

Noie  des  fentes  recueillies  à  la  Bourse 
du  9  a\*ril, 

(io  balles  coton  Louisiane ,  à  i  fii*.  3o  C.  • 

acquité. 
'  (1  tieryou»  rie,  à  33  fr.  ^5  c. ,  acq. 
1)5  S.1CS  culé  lia  «ane,  à  I  fr.  4^  c.    1/2  , 

on  entrepôt^ 
v)5  saracafê  lUo,  à  I  fr.  3l  C.  1/4»  dilo. 

^CTi  Le  navire  danois  Vrouw-Latharina, 
c.  Woldt ,  ail.  de  Hambourg  à  Rouen, 
est  entré  de  rrlât  lie  forcée  à  Ueifzyl ,  en 
llolLinde,  a\ec  beaucoup  d*jvanes. 

^[^Ow  lUJiide  do  Rouo'Fqiie  plusicur^^ 
déhri»  du  navire  a niêric.i in  Sybii  ,  teU 
que  niAls  ,  vertçurs,  agi  es  et  .ipp.iranx  . 
.iin.«i  que  (î  b.iriiquos  «fo  \iii  rouge,  di. 
drjpbIfMi  ,  c|iirlqu''$  picfcs  de  lo.les,  etc. 
ont  rte  re(iinri>  et  \«Miihis  publiquement 
!e  aS  ui.trs  ,  par  l'odiiiinistratiou  de  U 
inariiie  île  Un^roff. 

^(Tt^^^^  mande  de  Toslon ,  en  date  du 
10  iii.irN  :  e>l  aii:\«'  ici  ,  de  la  Poihrîle  • 
.ipii'*  (j3  i«^'its  t?e  Ir.i verdie,  le  Wave  ,  c. 
.Niutoii,  fii.iij;»'  d'i'.ui-i!e-\  H»,  Le  10  fe- 
vrirr  ,  un  \ioliMit  rixip  1I1*  iner  a  eiitivre- 
mont   b.il'vr  -on   ;  mil    Tnii>  les  lioinines 


fartât  jeita  k  la  a<r  s 
été  oojéft  \  les  «Uroi 
La  cargaison  doitaioir 
pompait  do  Paaa  do  tia. 

4(f>Soat  orrim  à  Keip-Toffky 
mars ,  PAlbert ,   cap.  Coilias  « 
Bordeau ,  ot  le  14,  la  ClaiiVy  C» 
latoimerri ,  ?ra.  d«  Ifaaiit.  • 

e^L«  nairtrc  !••  Dc««*Frèi«i  « 
Duval ,  tfi  arriva  da  Ham  à  Sot 
U3iun. 

. — 1^  navira  lo  SEamort»  cap. 
parti  de  Bordeaux ,  est  arrivé  de  R 

— L* Aimable-Agathe,  cap.  Jottim 
ti  de  Bordeaux ,  c»t  arrivd  à  Sl.-^ 
ruba. 

Le  Télégraphe, cap.  Dmlay, 
M.  Chaogeur,  TCfl.  de  h  rwt  ém 
est  arrivé  â  Rio-Janéîro,  loa6  jai 


kia 

de 


AVIS  DIVF.H8. 


H«.    96.  — A    VENDUS  ao 

Grâce  ,  pour  eaase  d«  ceitsarfoo  de  oa» 
m^ce ,  un  joli  FOSiDS  de  Comacr^aaf  m 
Vins  •  bien  achalandé  .  M  doaf  la  airaa4i« 
CM  d*aaiaac  pins  avaatageasc ,  ^A  ao  MHie 
place  au  centic  et  a»  passage  qui  oaoJasi  ft 
tout  les  batiini.  Oa  pourra  reUocodrr  le  bail 
de  la  portico  de  maisoa  qa'oce«pe  W  ctfdaM. 
qui  a  encore  trois  ou  six  aaséet  ft  «aerlr; 
ainsi  qaa  deux  Magasins  placés  dsoi  la 
même  ene«*inte ,  desquels  le  prcoef  SiffaA 
libre  d'avoir  II  joai-ianee. 

S'adresicr    à     M.    il\aciaihe    Moft&ias , 
négociant   en    Vins,    rue    dea 
n*   io3  «  à   IloBcn. 


BOUBSE  DK  PARIS,  D*HIrJ|. 

Effets  Pnblicê. 

CI^O  PnOit  CBXT  cnnsoUD^S, 

JâatMarrr  en  ii  SrpC.  iSn. 

83f  83f  loe  831   8af  90e  aSf  aif  toc  llf  SU 

loc  -iSc  40c    60c  S5c  Soc  75c    •4r  iSf   lac 

70c  84f  ftlt  90a 

HECntNAISS.'PE   UQUID4TIO!f, 
JouiuafMv  éa  >i  ScpL  %%%%. 

Ech.  du  ta  Blait  ita  ^ ,  fia.  i     9  looT 

l8aS,         9     4  9>f  SSc 
Idem  NoHivATiTiA,  i8a4* 

SNNUIT^   DE    1000   Ft.,   à   4    p.*   •/. 
Avec  loi*  et 


ACT10!fS   Ur   LA   Bs^iQ.    DE   VRARCC, 


THÉÂTRE  DES  ARTS. 

LA  D)T, 

Opéra  en  3  aetes»  de  Desfoalaioea  et  DaUjMBk 

EDOUARD  EN  ECOSSE. 

on    LA    NvlT    D'V»    PaofCBiT  . 

Comédie  eu  5  actes  .  d* Alexandre  DovaL 

La  preniîère  l|pprckeiitatin«  do    ' 

LA  LOGE  DU  PORTIBa. 
VaadevJle  en  i  acte,  de  M.  Scribe  et  M"** 

Monsieur  Selmar  ,  MM.  Aavual. 
Phil.pf^,  Amroo. 

Monsieur  Bmj'mond  •  Ckardoo. 

Morodan ,  Rié. 

Pf'edUffcr ,  Mouckoi. 

Jiio/yh^  ,  Félix. 

Petit  Jacoh  •  Meid.  Tiioaaaiîo 
^^n'iettr ,  Scriwa 


ROI    >.  IMliaSlLIUE  LOUMLRCIALL  (kx  csaic^rrr^:  et  r»  tsiue-doccf)  DE  C.  BLOQltt,  BVE  Sr.  |/>.  V  34. 


SAMEDI. 


Mvuiiis  TuvnT^p. 


'«     ] 


DE  LA  SEINÉ-Iîrtlè^tEyRE. 


O' 


%%/^%/yi%Am%fkM%/%f¥k^/*%mm%^A\^/^%/^%/w%^'^^j%f*^A^^^^f^^w^^^^  

iikù  PeqilU  paMtt  tool les  joars.  S'icU^sser,  poar  l' Abonnement  et  la1lédEictiô|l\  an  Baveàn  de  fa  J^ac^le^  Place  des  GtmiM,  n^.  48,  à  1 
On  Vabonne  à  Paris,  cbes  BaissoT-TnTi.a8 ,  rne  de  Richelieu  ,  n^.  y%,  -^ ktx  UâVf»,  vhetsCnAvaLLi ,  rae  de  Paris.  — JSt  ches  tons  les  Libiaires  et    • 
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CELLE  A  QUI  JE  PENSE. 

CHANSON. 
AlK  :  J*ai  vu  parioui  data  met  poyageê. 


Vont  Tonles  savoir  ,  Engénie , 

GoUe  à  qni  je  pense  tonjonrs, 

£t  c*eat  le  secret  de  ma  vie 

Qae  ^ons  exiges  des  amours* 

Ce  nom  que  je  vais  vous  apprendre 

Peut  exciter  votre  conrmnx; 

Mais  puisque  vous  tonfes  fcstendre  f 

Celle  a  qui  je  pense,  c*est  vons. 

Celle  k  qui  je  pense  sana  cess* 
Uoit  Tesprit  i  la  douceur. 
Ses  yeux  respirent  la  tendresi« 
Et  son  sourire  la  candeur. 
Et  dans  rinstaut  on  mon  délire 
Lui  fsit  les  aveux  les  plus  donx , 
Elle  craint  de  m*entendre  dirr: 
Celle  à  qni  je  pense ,  c*est  vous. 

Souvent  sur  les  afles  d*un  son§0 
I«a  volupté  m'offre  s<»s  traits; 
Et  dans  Texta^  où  je  me  plongei 
Je  crois  posséder  ses  attraits  ; 
Et  lorsque  mon  àme  ravie 
S*exbale  eu  des  momens  si  donx , 
Voua  le  devines ,  Engénie , 
Celle  à  qni  je  pense ,  c'est  vons. 

Quand  Tinjustice  nous  immole 

Aux  erreurs  de  la  vanité , 

Il  faut  qu'une  erreur  nous  coiuole 

Des  msnx  de  Is  réalité. 

ho  seul  sonveuir  d*une  amie 

Devient  un  talisman  pour  noQs; 

Et  quand  je  veux  aimer  la  vie 

Celle  à  qni  jepenae,  c*e»t  vonf. 


Bis. 


}  Bis. 


]  BU. 


}  Bis. 


Edwd. 


XE  JARDINIER,  LES  CHENILLES  ET  LE  PAPILLON |- 

VA.BLX* 

Un  Jardinier ,  nn  beau  matin  , 
Examinait,   di'ns  son  jsrdin, 
Tout  ce  peuple  bidenx ,  qn*on  appelU  obcnille  | 
Pendant  qall  écrase  et  qn*i]  grilla  | 


Voltigeait,  près  de'  lui  ,  sur  la  roae  et  le  tbym» 
Un  papiUop  issu  de  l.i  même  famille , 
Qni  y  Ini-Bàéme  est  cbenille  ,  et  d^  dans  son  sein  , 
Portait  »  dé 'son  eùgeance  ,  nn  innombrable  essaim  ; 
Mais  ébloai  par  For  et  l'asnr  dont  il  brille , 
Le  jardinier  sur  Ini  n*osa  porter  la  main. 
On  respecte  le  vice  en  babit  de  satin  c 
>  On  le  fnit  s*il  est  en  gnenille*' 


ÉPIGRÂMME. 

^   Un  mari  malbenrenx  snr  l'esquif  à  Caron  , 
Se  disposait  sans  peine  à  passer  l*Achéron. 
Eu  se  mouillant  les  yenx  ,  sa  très -discrète  femma 
L'exhorUit  à  penser  au  salut  de  son  àme  , 

Et  lui  criait  :  Mon  doux  ami , 
Redoutes  le  démon ,  il  est  votre  ennemi , 
Et  de  Tenfer  craignes  la  IJamme. 
Ah  !   dit  le  moribond ,  n'ayes  point  de  sonci  ; 
Je  menrs  dans  une  paix  profonde  : 
Pois-je  craindre  en  effet  le  diable  eu  l'autre  monde  , 
Quand  je  vons  laisse  en  celui-ci. 


JoLT. 


ILS  ONT  RAISON. 

LVgoîsme  est  le  moteur  ie  presque  tous  les  hommes  ;  c'est 
par  lui  qu'ils  agissent,  ou  qu'ils  n'agissent  pas. 

Lorsque  rintérél  pHyé  est  lés^ ,  oo  réunît  tous  tes  efforla 
pour  repousser  ou  aétruire  l'obstacle  qui  ne  permet  plus  de 
marchera  la  fortune  ;  on  implore  même  des  seèours,  mais 
ces  secours  sont  refuses  par  ceux  qui  n'éprouvent  pôini 
d'échec,  ou  dont  la  prospérité  repose  sur  Je  malheur  des 
autres»  Une  telle  division  d'intérêts  prive  une  masse  de  sa 
force,  et  pour  cette  masse  dont  l'avarîce  étouffe  la  raison, 
la  chose  puBTIqne   n'est  plus  qu*nne  chose  étrangère» 

On  peut  s'assurer,  par  l'histoire,  oue  cette  division  d'ia* 
téréts  a  quelquefois  causé  la  ruine  des  nations  ;  et  de   nos 

}'ours,  plusieurs  gouvernemens  ne  doivent  leur  solidité  qu'à 
a  concentration  des  intérêts  dans  un  seul  point  qui  devient 
un  palladium  dont  la  sûreté  justifie  la  confiance  qui  y  est 
attachée. 

On  a  dit  que  rien  n'était  stable  sous  le  ciel.  Cette  opinion 
oui  ser^'t  évidemment  fausse,  si  elle  s^appliqtiait  aux  cheb- 
a'œpyre  4e  la  nature ,  ne  peut  tendre  qu*à  indiquer  l'in- 


(?) 


conlUnce  in  cœur  faamiin  »  dont  lei  mœurs  et  le  cAnctin'  | . 
diangeot  telon  lescircoDStaoceSi  comme  on  voit  y.en  chiiDiei 
Si  former  de  nourecnx  compoiéf  par  le  clMngempiibde«.bnM* 
I/^goïsme  est  d'ealantmoini  odienx  qu'il  est  ptbi^  rrpMidti  ; 
il  n*en  est  alors  que  pîbs  dangereux,  puisqu  il*  defmnt  an 
quelque  sorte  une  rêgfe  de  conduite  pour  prospérer,  etiuae^  1 
loin  de  blâmer  tes  égoïstes ,  on  avoue  que  <m  dëfeut  n  ëal 
que  Teffet  des  circonsianoes. 

Les  amis  des  vienx  tis ,  qui ,  faute  de  gîoir»  perKwineite-, 
se  parent  de  celle  de  leurs  aïeux,  désirent  ardemment  des 
^insignes  qui  témoienent  leur  précieux  héritage ,  et  envient 
surtout  cette  noble  girouette  placée  jinfis  sur  les  maisons 
des  grands.  Ce  désir  e»t  bien  naturel  :  ilt  voudraient  satis- 
faire leur  amour-propre.  Ils  cm  raison. 

Les  antiqiiea.  céladona  qaî  ne  ^vent  qpe  soupirer  et 
former  des  vœux  stériles i  faute  des  qualités  qui  fonC  plaire, 
regrettent  vivement  les  droits  de  cuissage  et  de  jambage. 
Ces  regrets  sont  bien  naturels;  ils  voudraient  boire  k  la 
coupe  de  la  volupté.  lis  ont  raiéon» 

Depuis  que  la  gloire  n'appartient  plus  seulement  k  quelqnet 
nomif  mais  que  tout  le  monde  peut  l'ecquérir ,  que  de  fainies 
bnriers  ont  pâli  I  Voret- ce  vieux  et  féal  chevalier,' à  qui 
tes  tournois  paraissant  k  champ  d^honneur  le  plus  noble  et  le 
plus  beau  :  il  les  appelle  en  brandissaut  une  lance  restée  intacte 
depuis  le  XV'si^lei  et  en  secouant  la  poussière  de  la  cuirasse 
d'un  croisé.  Cette  ardeur  est  bien  naturelle  :  comme  »e»  an- 
cêtres *  il' voudrait,  la  lance  au  poing,  soutenir  que  sa  belle 
est  la  plus  bf*l1e  des  belles  ;  il  vcmdrail  prouver,  que  la  che- 
valerie et  la  beauté  font  le»  plua  chères  délices  d'une  âme 
pure  et  sensible.  Il  a  raison. 

Qu'ils  étaient  heureux ,  ces  châtelains  dont  l'empire  s'éten- 
dait sur  un  village  ,  un  bourg,  et.  même  une  petite  ville  !  ils 
régnaient  comme  de  petits  rois  sur  leurs  vassaux  el  vavassaux, 
et  leur  nature  était  réputée  supérieure  à  celle  des  vilnins. 
Peu  importait  alors  quMs  eussent  de  l'esprit  ou  de  l'instruc- 
tioo.  Boire,  chasser ,  faire  des  enfaiis  :  telles  étaient  leurs 
douces  occupsitions.  Oh  !  l'heureux  tems  !  Telles  sont  les 
rêveries  des  gentiltâtres  retirés  dans  leurs  castels  à  moitié 
démolis  par  Tes  siècles  :  leur  cœur  ouvert  à  la  vanité,  à 
l'espoir  du  bonheur,  fait  sur  ce  (bême  favori  les  plus  beaux 
châteaux  eu  Espagne.  lis  ont  raison* 

Chacun  enfin  regrette ,  désire  ce  qu'il  croit  propre  k  son 
bonheur.  Tous  les  hommes  se  ressemblent  a-peu-près  sur  ce 
point,  tous  déraisonnent,  tous  sont  égoUles.  Tant  que  la 
chose  publique  ne  marchera  point  avant  tout ,  je  dirai  : 
Ils  ont  raison.  L.  M. 

BfACflDOTIiE. 

—  Un  nouveau  journal  parait  k  Maneille ,  sons  le  titre 
funèbre  du  Revenant^   mais  ce  qu'il  y  a  de  singulier,  c'est 

Îue  ce  revenant  n'est  pas  du   tout  ami  ée%  ténèbres  II  en 
lit  sa  pruf'fsiott  de   toi  dans   ce  couplet,    qne    nous  lui 
ena^untoifs  s 

«  Eafin  da  m  rttralte  sombre, 

»  11  a  délaiâté  le  fcioar  ; 

•  Set  paraiU  sa  gliieent  dans  Fombra  « 

»  Lai  va  veut  parelire  qo'aa  joar. 

»  An&  tôièbreê  lÀlMOt  la  guerre  , 

»   Il  Irt  altaqaeen  lulinant; 

9  Mail  qui  nurcbe  avec  la  laniîère , 

»  If  *aiira  pat  pa«r  dn  Bevenmnt,  » 

Marseille  est  cependant  un  beau  pays  k  exploiter  pour 
îet  propngaieurs  des  ténèbres;  mais  c>st  le  Journal  dm 
la  Bléditéranitée  qui  en  a  obtenu  l'entreprise. 

'^VEcho  du  Midi  apprend  aux  Parisiens  que  Ton  dîs- 
IrîèfM  aux  portes  de  presque  toutes  les  égli^ee  de  Paris  » 
~ —  praifOB,    dont  il  donne  U  formule. 


—Pendant  les  vacances  dn  théâtre  JPAmleM  *  If  dMC#«M 
institution  a  fait  jouer  à  wt%  élèves  une  cwéJie  €■  Mb. 
Les  paMisdes  jeunes  gene-cui-  tb*  tfepfésettttto^t  Mt^Cl» 

on  p  efuitudi  beaucoup  d'allusions» 

-«  Sa.  bonbomie  M.  le  président  detheiMea  lettids  Je  11 
ville  de  PInîs  ,  k  la  suite  d'une  déctrio»  yinm  Oi  cnaaml, 
rient  d'ordoàneâHqn'il  soit  placé  dans  le  lie«  uriisMitv  âas 
séances,  IHnseription  suivante,  liMe  des  NUt$  £Tmmg^ 
grirée  en  fettrés  golhiquei  : 

«  O  nuit  y   déesse  des  iénhkree^  je  ta   $mhm\ 
a  iuease  ancétr^de  Tmni^rs!  • 

—  Un  apupçon  dejonmal  oui  croit  paraître  k 
semble  avoir  quelque  velléité  de  se  mesurer  avee 
celle.  0uand  de  pesans  rédacteurs  aèrent  deveaan  ^ 
et  qu'ils  auront  cessé  de  perler  famend:^  Man- 
ies fustiger  quelquefois  en  pessant  ;  mais  a«| 
anrait  de.  la  barbarie  de  notre  part. 


—  Le  gouvernement  vient  d'établir  à  Mmoom  m 
pour  la  teinture  et  rapurét  des  draps ,  dana 
admis  cent  cinquante  élèves  ,.  dont  rapprani 
deux  années,  et  dont  L'entretien. coAlara  nfi# 
an  ,  outre  rbabîllemefit.  On  ne  aaasnit 
rence  cette  sollicitude  du  gouvernement 

—  Un  jeune  homme  de  dnmumfe  ans  »  ^kii  tnmmmffii  I 
grisonner ,  concentrait  depuis  ion§>tems  dans  son  ânHirfit, 
le  projet  de  se  marier.  A  travers  ces  lunettes ,  jl  raaasfm 
un  jour  une  jolia  personne  à  laquelle  il  .veut  iwÊfmmèe 
tendres  sentimens  ;  mais  pour  j  réussir  ,  S  CfUtl  deeiir 
dissimuler  quelques  années.  H.  Desirabede  lui  pla0t''fii^ 
torxe  dents  :  la  |^te  axérassne  rehanaaa  «ni  pÊm  la  laa  it 
son  épiderme  livide.  Le  nhilocome  daane  m  aa 
marbrée  la  noirceur  de  I  ébfene.  Eoin  la 
nait  auprès  de  la  jeune  Aurore,  et  Thru 
k  peu  de  chose  près  ;  mais  au  bout  de  qpyBaa  {aun  di 
mariage ,  le  teint  du  nouvel  éponx  pâlît  ;  «•  faaiaar  fA  ] 
reçoit  de  %9i  femme  lui  enionoe  quatre  -*— ^- ■ 


I 


prennent  des  nuances  disparates.  Le  \oile  tomba  » 
s'envole ,  et  la  triste  réalité  reste  sevlei 

î^  jeune  femme  ?e«t  se  séparer,  an  ] 
dans  toute  cette  intrigue,  il  ya  en  efrmr  dame 
plaide.  Le  juge  demande  à  la  nialhenreusa  îri 
amant  quinquagénaire  le  motif  qui  IVng^ge  &  lédamarll 
divorce.  Hélas  I  monsieur,  répond-elle ,  oîi  m'aïak  m^ 
mis  un  époux  :  on  ne  m'a  donné  que  ica  ranMi  ^i 
homme  ;  il  paniissait  avoir  quelques  deata  i  9*  a  M  dH(|^'! 
d'en  acheter  quatorce.  Je  le  en^a  bn»  »  ci  il  iTart 
gris  pommelé  I  • . ,  • 

SPECTACLES. 
THÉATaK  inse  amsl 

La  première  représentation  de  la^  Lotte  dm 
presque  réussi  hier.  I«es  jolis  cooptela  et  les 
de  cette  bluelte  ,  ne  sont  pas  parvenni  oc 
cher  aux  jeux  de  tous  les  spectatenrt  le  ftm  fkàdU 
de  la  pièce ,  et  le  défaut  total  d*action«  I  m.  f aqnala  Aflf 
portière  ,  d'un  valet  et  d'une  f-'mmr  da  rbamhat^ 
cunnsilé  pénètre  le  dérangemenl  dea  aAitaa  éè  kar  sarikl^ 
et  découvre  des  rendeo^vons  qne  sa  Wla  dawna  k  —  JBBt 
homme,  n'étnient  guère  susceptibles  de  fournir  «■  Ml^p 
de  grand  intérêt.  Au  ihéètre  ce  n'est  paa  ceanme  anpdhSt 
la  for  13^  n'enlève  pas  le  fonds. 

QurVioes  couplets  ont  pourtant  été  tien 
applaudi   même  un  grand  nombre  dea  traita  col.. 
I  le  vaudeville  n'est  pas  dépourvu;    mail  c'est  la 
piècp  qui  se  trouve  être  applaudie  qoead  oa  est 
et  cVst  la  fin  seule  de  celle-ci  qui  ne  ra  pas  été. 
et  sur-tout  M^.   Théna      2out    {oui  Cart  là 
bien  stu  :  chose  assea  rare  a  rcmièta  r 


ommnc^  ei  )^mmhH. 


NOIT^LLES  DE  MER. 


Le  Neptune,  c.  HoliiivaU*^^  l^r- 
^eaox  y  à  Copenhague»,  a  passé  k  Suad 

U  a6  mars. 

PORTS  ÉTaANGEES. 

▲&RIVA,CM. 

Gravesend ,  3  avril.— Jane ,  c.  Lewi* , 
et  Âimwellf  c.  AleiLander,  v.  de  C1ij4- 
rente.— Juli^Âogaste  ^  c»  GraudiD  ,  v- 
dn  Hcrre. 

Amaterdam,  i*'  an  Savril.— ^ÂugusU- 
Amalia  ,  o.  Schmeling  ,  el  Frederick^  ,  c. 
Barendsy  y.  de  Bordeaux. 

Tacel  9  ^  avril.  —  Neerlands-Krooii-' 
prîns»  €•  Meyden,  y.  de  Celte. 

Helvoet,a  avril.— De  Vrien^hap ,  c. 
Poei;  Bfargisiretha  ,  c.  Verdoes^  v.  de 
IiMPâet«Hi««-Llh  Caroline  I  €•  Soupat  ^  v. 
do  Havre. 

Osteodey  3i  mars. — Vr.^Rebâcca  »  c* 
Brona^  ▼•  de  Bordeaux  et  St-Murtm. 

Hambourg  «  i*'  avriU — JohaDna-^Hen- 
rietli^ ,  c.  Ëhler  I  et  Reliance  »  c«  Smîtli , 
y»  de  Bordeaux. 

Bergen  ,  8  mars.— ^L'Espoir ,  c*  Croen* 
Vfild,  y.  de  Cette. 

POETS  FRAIfCAIS. 


L  ■ 

i 


Hantes,  5 avril— -(Long  cours)  1/ Adèle, 
c.  bngrée  ,  y.  de  St-Yago-de-Cuba ,  en 
S5  jours  de   traversée. 

la  Rochelle,  3  avril. —(Çab.)  Dbpatch^ 
jcip.  Burgess,  yen.  du  Havre,  prendre 
charge. — L*Espérance,  c.  Dfzandi,  yen, 
du  Marans  ,  en  relâche  par  avaries^ 

Bordeaux  »  4  avril.— (Cabotage .}  Mon* 
tds  en  rade  :  la  Désirée  ,  c.  Ueia^er  i  la 
▼tgîTente  ,  c.  Blanconnier;  la  Sociélé»  c. 
Lecomte  ;  TEugënie,  capit.  Minquel  ;  la 
Bctxj,  cap.  Coroleur^  la  Louise- E mi  lit" , 
t.  Pruneau;  l'Achile ,  c.  Ridorel;  I^Eli- 
sabeth,  c.  l^rcheveauj  là  Louî^^  cap. 
Cadott  f  V*  de  Rouen. — La  Jeannc-Mane. 
PAiioabie-Bosalie  et  TAlexandre ,  v*  de 
Brcit. -— L!Ainiahle*Euphrafie  ^  yen.  de 
Caen. — L'Amédée,  c.  Larchevau^  le  Pc- 
ttli^Vicfor ,  cap.  Mkrivaux  .  les  Drax-Eu- 
«éoies,  c.  Grisrl ,  veu.  dé  Dunkerke. — 
Pj^iWidre,.c*  Bernard,  y.  d*Abbeville. 
«^/Anna-Johanna,  c.  VanwikyV,  d'Har- 
lîngen. — J6nge-Ânna  ,  c.  Meyer  ;  Doro- 
thée ,  c.  Jassen,  v«  d'Hambourg, — L'Au- 
fore,  a.  Iiaya,  v;  d'Anvers. — IVIinerva, 
c.  Hobouf t  ;  Ariadne,  c.  Woel ,  v-  de 
.Brttwtp-Em*  gkeel ,  c.  Casseboom  ,  ven. 
JTOIdeinbourg. — lie Norilstiern  ,  suédois; 
.  h  Louise,  c.  Bengland  ,  y.  du  nord. — 

Ia  Trendé,  y.  deSleUin. — Welbedagl , 

C  iSoget ,  y.  d* Amsterdam. 
Hbnffeur  ,  L  avriL  —  (  Cabotage.  ]  Là 

Ottrlotte  suédoise,, c.   Graff,  ali,  à  EU 

•  ftS^marrtnS  ayrî].-*(Loiig 


g«ine  »  ail.  à  1»  Martiniqoe  ,  ob.  dé  mo- 
rue ,  etc. — (Cabotine.)  La  Stéphanie ,.  c. 
Landgren  ^  aJU  à  Rotterdam — (k'éche*)  Les* 
Deux-Sceurs ,  c.  Bouillon ,  alL  à  Terr&- 
>eiive* 

Nullités  ,  3o  mars.  —  (  Long  cours.  ) 
Ëïpédié  :  la  Nanine  ,  c.  Pelletier,  ail.  à 
la  Guadeloupe. 

Ilordeaox  ,  4  avril.—  (Long  coors)  I^a 
Cecllia,  c.  Libéral,  aM.  k  la  Havane ,  ch. 
de  vin  et  eau-do-yie. — La  Vénus,  carpit. 
Hoyer ,  ail.  à  la  Guadeloupe ,  chargé-*- 
(Cabotage)  Le  Dorsent,'  ca|).  Evans,  ail. 
à  Londres  ,  sur  lest. 

Celte,,  i"  avril.— (Cabotage. )  Anna- 
Dorothea ,  cap.  Huun  ,  ail.  à  Bergem— 
Sophie  ,  c*  Remberg,  ail.  k  Stetttn. 

Marseille,  a  et  3  avril.  ^—(Cabotage.) 
Glide,  c.  Endicott ,  américain  ,  ail.  à  Ci- 
braUard.— <jermania  ,  cap.  Thiel  ,  ail.  k 
Taganrock.— Le  Mentor  ,  c.  Gallaia,  ail. 
à  Gallipoli. 

Pendant  la  mois  de  mars,  il  est  entré 
a  Brest  i6a  bâti  mens  marchands  ,  dans 
le  nombpe  desquels  86  ont  aoporté  344^ 
LoTu  24,  3o  de  vin,  et  86d  ton.  a/ 10 
d^eaii-de-vie. 

La  frégate  française  la  Cléopatre,  a 
mis  à  la  voilt  du  Cap-de-Bon ne-Espé- 
rance ,  pour  Rio«>Janéiro ,  le  1 1  janvier. 
Le  7  elle  avait  eêêuyé  dans  la.  baie  de  la 
tabla  ou. elle  était  mouillée ,  un  coup  de 
veut  de  sud-'est,  qui  (*ayait  forcée  de 
prendre  le. large,  après  l'avoir  chassée  de 
son  amarrage. 


CORRESPORDAlfCE. 

REIMS,  7  âiW/.-^yoîci  le  cours  des 
grains  k  nos  marchés  des 
5 

Froment i5  f.  60 

Seigle 9     40 


Orge 8  3a 

Avoine 7  90 

Sarrazin 7  ^o 

Lentilles to  a4 

Sainfoîv  (gr.^  5  60 

Dravières.. ..  17  60 


S-  avril. 
i5f.  5o  rhect« 

9     16 

a     56. 

7 

7 
10       » 

S    9o 


»9 
80 


Notre  foire  est  terminée  :  les  aflaîres 
ont  été  généralement  mauyaises;  lesmar- 
phaiids  en.  gros  et  en  détail  se  plaignent 
beaucoup.'. 

CHALONS-SUR-MARNE ,  ym^r*/.— 
Les  prixdes  grains  ont^  baissé  de  près  de 
5  p.  0/0  ;  on  obtiendra  facilementt  les 
l^tesdebléà  16  25. 

Voici  le  cours  :  froment  16  fir.,  seigle 
8  60^  orge  7  46 ,  avoine  6  80; 

L'huile  de  navette  vaut  36  fr.,  et  celle 
de  chanvre  34  f.  les  5o  kiU 

Le  prix  des  transports  est  devenu  plus 
éJevé  •  00  paie  3  75potir  FlMris  ;  5  Sojponr 
Strasbourg  ^.et  %  a5  pour  Meta ,  par  5o  k. 

NANTES^  S  iim7.~I!iotre  marché  est 
^^ui»)  Le  àncc^y  cap.  Baible,  el  rEu-^[  toujoors  aana  aciiyité*  HNoni  jmm$  de 


recevoir  plusieurs  nouyeaux  arrivages  qui 
vont  augmenter  nos  a ppro vision nemena* 

La  char^^ment  du  navire  la  Loire»  yen. 
de  la  Martinique  ,  consiste  en  268-  bqnea^ 
4  tierç.  38  quarte  sucre  bfl>ot:,  j^^m$ 
r  tierç.  2  quarts  sucrr  terré,  53  tierç. 
3i  quarts  café,  16  tiery.  1 4  quarts  3ar 
sacs  cacao. 

Celur du  navirele Jean-Charles,  yenti 
de  la  Guadeloupe ,  en  226  bqùes  12  tierç» 
1 3  qparts  sucre  brut ,  4  boucauts  37  tîerç»- 
ii5  quarts  café,  iS  sacs  cacai)-,  s  greo* 
Campéche. 

Celui  du  navire  l'Adèle^  yen.  de  Sain^» 
Yago  de  Cnba-,  en  ta  boues  snere  bmt, 
447  caisses  sucre  terré  ;  07  boucauts  1 7a 
quarts  295  sacs  café ,  199  snrons  tidwic. 

M ARAKS ,  !"•  aura.  —  Voioi  le  prix 
moyeu  des  grains  au  marché  de  ce  jouM- 
Froment ,  1*'*.  qualité ,  iB  f.  33  c  ;  i'Oap 
a*;  17  f.  67  c.  ;  méteil  ,  i!i  f.;  orge, 
I  s  fr.  67  c.  ;  avoine  1,0  f.  35  o»  ;  farine  », 
les  i5o  kil.  47  à  48  f. 

TOULOUSE ,  4  avril.  —  Voici  le  nti» 
moyen  des  grains  à  uq.tre  marché  au  a 
avril  ;  blé ,  l'hectolitre  >  22.  f.  2  c.  ;  seigle , 
I4f.  37;maîs,  i3f.  79;  avoine^  11  f.  Sgj, 
fôves  I    i3;   haricots,  20  f. 

LA  ROCHELLE ,  4  apHl.  -*-  Par  mHe 
des  expéditions ,  le  conrs*  de  l'Can-de^'-yieF 
s'est  bien  maintenu.  On  paie  la  Bouyelli^ 
disponible  120  f.  les  27  yeltes, 

PEZENAS ,  29  mars.  —  Au  marché  d0 
ce  jour,  le  cours  des  spiritueux  s*es  éUibli 
comme  snit  :  ^ 

Esprit  3/6  23  f.  ;  5/6  16  aS  ;  ean-d#. 
vie  prenve  de  HoUanae  i4  37  i/ac  lea 
5  velies. 

BORDEAUX ,  4  avHh  —  Par  là  note 
des  ventes ,  l'on  doit  remarquer  combiei» 
les  affairea  sont  languissantes.  Lea  prix 
sont  nominaux. 

i:.^eiKprtt  3/6  Montpellier  disponible  est 
coté  5  3o  b  velte.  Il  s'est  traité  qneU 
que«  parties  ces  jours-ci  pour  mai  etjtfil»' 
à  5So  et  5  35. 


DONKERQUE,  5  auriL—U  marcL_- 
dise  est  toujours  en  calme.  H  n'y  a  eik 
yente  d'aucune  espèce  de  denrées  colo* 
niales.  I^es  spiritueux  sont  bien  tenus, 
quoique  sans  acheteurs. 

Un  lettre  récemment  arrivée  de  Bor--^ 
deaux,  annonce  une  baisse  sensible  dana 
les  freiSm  Ceux  pour  Duukerque,  qui 
étaient  à^ 6b  et  70  f.  du  tonneau,  et  10 
p.  0/0 ,  sont  tombés  4  45 ,  5o  et  55  C. 
Est  entré  le  9  a\^rili 

Le  Jpune-Père-de-Famitle ,  cap.  Oiiyier  , 
yen.  d  Honflenir ,  sur  lest. 

Sent  sortis  du  S  au  af 
.   ai  Bâwes  pmar  la  pèche  M  Bof4et 
d'Islande» 


FEIX  COUKAIfT  DES  HUILES. 
iÀUe  ,  5  dvril, 

Colia  f  en  grain» ,  1 7  à  1 9  (•  9  eo  koUa .  65  à 
64  f.  5o  c. ,  an  toortaao ,  8  f.  5o  e.  » 

OlUetiet  blancbea ,  aa  gralna ,  fto  f.  »  an  hoUa , 
79  f.  5o  c.  A  80  f.  p  en  toortaan  .  7  f.  5o  c. 

lin,  en  graine,  17a  18  (.«en  hoUe,  67  f.  lo  c. , 
en  toarteao ,  a)  f.  5o  c. 

CaméliDe,  en  graine,  |3  à  14  l.|  en  hnile , 
6a  f.  i5  c.  a  63  f.^  en  toortean  ,  7  f .  5o  e. 

dianvre  I  en  graine ,  9  è  lof.  ,en  hnllei  65  i 
63  f.  5o  c. ,  en  tooriean  ,  7  f.  5o  c. 

Hnlla  épnrée  poor  qnla^eta ,  l*hectol. ,  74  & 
93  f.   Soo 

HaiW  ponr  léverbérea,  l*heetol. ,  7 1  è  7of.  5oc 

tiriM  des  Eaux^d&'¥ie  t  sur  la    place  de 
Bordeaux  f  du  i®'.  avril*  (  Les  3  h.  7  a  1.  ) 

Afaagnac 1 80  f.    »  à     »  c  » 

Mamandé 175       >        »     » 

Paya 175 

Lengaedoe 175 

Cognac  Saintonge 35a 

Ideai  Bordeaux  ,  4*.  preuve,  s  45 

Eaprit  3|6 5 


s8o 
aSo 


35 


PORT  DE  ROUEN. 
Mouvement  du  11  au  13. 

IfAVlftFS  ENTBÉS. 

Lt  tloop  la  Jeune-Rose ,  cap.  Caroa , 
it  5o  tonn.  ,  ven.  du  Havre,  ch.  de 
planchet. 

l^  tloop  l'Auguste  9  cap.  Bambine ,  de 
68  toan. ,  ven.  du  Havre  »  ch.  de  aucre , 
coton  9  plomb. 

Le  dogre  les  Deui-Frëret  »  cap.  Blon- 
de! ,  de  ^3  tonn.  1  ven.  de  Château  , 
ch.  de  sel. 

Le  tloop  le  Petit-Edouard ,  cap.  Bres- 
•on  ,  de  19  tonn,  ,  ven.  du  Havre ,  ch. 
de  yin  ,  potasse  ,  savon. 

\a  goélette  américaine  la  Hiram ,  c 
Gibbofl  de  go  tonn.,  ven.  de  Malaga , 
ch.  d'huile  d'olive  ,  sumac  9  vin. 

HAVIllES  FXrÉDiES. 

1^  dogre  le  ilenryi  cap.  Roso,  ail.  à 
Bordeaux  «  sur  lest. 

Le  cluiiise-marée  le  Saint-Etienne,  cap. 
K.  Zaïno,  ail.  à  Brest ,  ch.  de  bois  de 
construction. 

Le  chasse- marée  le  Bien-Aîmé  ,  capit. 
Loréal ,  ail.  k  Maronnes,  sur  lest. 

Le  sloop  rAiinabIfs-Bernard  ,  c.  Olivier, 
ail.  aa  Havre  ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Belle-Rose,  c.  Lucas ,  ail. 
au  Havre  ,  sur  Irst. 

Le  cbasso-marée  la  Babet-Catherine , 
cap.  Utliocr,  ail.  a  Brest,  ch.  de  bois  de 
ehéne* 

1^  sloop  la  Rose-Virstnie,  c.  Leiong, 
ail.  à  Bayonqc,  ch.  de  bled. 

Le  chasse-m.irée  la  M.irie»Rolandtne , 
cap.  Javouray,  ail,  à  Brest ,  ch.  de  bois 
de  chêne. 

Le  sloop  la  Clémentine,  c.  Paris,  ail. 
au  ILivre«  sur  lest. 

Le  bri«  k  le  Printems-d*Eté,  c.  Thébaut, 
ail.  à  Boideaui,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Justine,  c.  Delacroix,  ail. 
fc  Carn  ,  ch.  «le  plAtre. 

Le  slooj)  \r  Pèic-de-FamiHc ,  c.  Dnpin , 
ail.  k  llonflpur  ,  cb.  de  plâtre. 

La  brick  le  Jeuiie-Kilouard|  c.  Henry. 
alL  k  la  Mailleraye,  sur  letff» 


(4) 

Le  tloop  le  Bâtard ,  c.  Benoit ,  ail.  aa 
Havre ,  ch.  de  plâtre. 

CHARGEMENS   ET   aÉCLAMATIOlfS. 

^l^  Charger,  du  brick  la  Confiance  , 
cap.  Jajlin  ,  ven.  de  la  Trinité  (tle  dr 
la  marli nique  ). — Court.  M*  Fauaaeux. 
héclamateurtf   Mol. 

53barriquet. — 7  tierçons.— ai  quarts  tu- 
era brut. — M.  Limare. 

2  barriq. —  1  tierçon  café.— Le  capitaine. 

3o  quintaux  bois  de  Campéche.— 737  kil. 
vieux  cuivre  eu  feuilles  et  clout.— A 
ordre. 

PORT  DU  HAVRE. 
Moui^ement  du   1  o  on  1 1 . 

NAVIRES    ENTRÉS. 

r^  houry  le  printems,  c.  Curé,  y.  de 
5t.-ValGry  ,  ch.  pavés. 

Le  dogre  le  St.-Philippe ,  c.  Fréchon, 
V.  de  Duukerque  ,  ch.  charbon. 

Le  brick  norwégieo  Farvel ,  c.  Péder- 
seu  ,  V.  de  Christiunsand  ,  ch.  planchet. 

Le  sloop  le  St.-lx>uis,  c.  Jeanne,  ven. 
de  Rouen  ,  sur  lest. 

La  goélette  la  Philippine,  c.  Dumont, 
Vi  de  Rouen ,  ch  de  Lloct* 

I«e  sloop  l'Adélaïde  ,  c.  Detruet ,  v«  de 
Rouen  ,  ch.  de  blocs. 

Le  sloop  l'Epoir ,  c.  Lemoîne ,  y.  de 
Rouen,  ch.  de  bois. 

f^  sloop  le  St.-Domingue  ,  c.  Dubos  , 
V.  de  Rouen  ,  ch.  de  bois. 

1^  flambart  le  Royal-Louit ,  c.  Pichon, 
yen.  de  Rouen  ,  sur  lest. 

NAVIRES   EXPÉDIA. 

1^  sloon  la  Pélagie  ,  cap.  Mayet ,  ail.  à 
Rouen  ,  ch,  de  planches. 

Le  brick  américain  Miona,  c.  Ushe, 
ail.  à  Hordeaux ,  sur  lest. 

Le  dogre  la  Mane-d'Amour ,  c.  Cau- 
chois ,  ail.  à  Rouen  ,  ch.  de  planches. 

Le  dogre  la  Pélagie ,  c.  Dupout ,  ail.  à 
Rouen ,  ch.  de  tabac. 

Le  bataau  l'Aaron-Mauby ,  capit.  Du- 
chesne  ,  ail.  k  Paris  ,  ch.  de  div.  march. 

La  goélette  anglaise  Jolm  Margaret ,  c. 
Wood  ,  ail.  à  Londres  ,  ch.  de  gomme  et 
de  vin. 

Le  brick  le  St.-Esprit ,  c.  Honlet,  ail. 
k  Brest,  ch.  de  canons  et  bois  deconstr. 

Le  brick  la  Sophie,  c.  Dacnet,  ail.  à 
St.-Malo  ,  sur  lest. 

Le  trois-mâlsla  Néréide,  c.  Gngoourd, 
ail.  k  St  -Brieux  ,  snr  lest. 


Note  des  Ventes  recueillies  à  la  Bourse 
bu  Havre ^  du  \o  avril. 

^4  balles  coton  AHabama  ,  à  i  f .  10  c, 

acquitté, 
25     dilo     dito    Louisiane,  à  i  f.  35  c. , 


20 


20 


7» 


acq. 
dito 

acq. 
dito 

acq. 
dito 

acq 


dito  Géorgie,à  if.  lac.  1/2 
dito  dito,  à  1  f.  ic.  l/4  , 
dilo         dito,  à  if.  2c.  1/2, 


60  tierç.  1 5  barils  riz,  à  33  LSoc»,  dito. 


ii3  sâcscaféSaiat^DooÛBgityàlfL'^ 

acq. 
3i  sacs  café  Hayaoe  »  à  1 1  91  c  i^ 

acq. 

PORT  DE  QUI[1£BEDF. 
Sont  arrivés  de  Villequier^  et  dbfOi 
dus  le  II. 

Le  Jules,  cap«  Allais. 

Les  Amis ,  cap.  Fouauoo. 

L'Auguste,  cap.  Noël. 

Le  César  ,  cap.  Juhel. 

La  Virginie ,  cap.  Costa. 

Le  Jean-Baptise  ,  cap.  Héon. 

L'Elie-Marie ,  cap.  Chrétien. 

L'Ange-Marie  ,  cap.   Gillie.  . 

Le  Jeune-Gaston  ,  cad«   Roo». 

L'Aogéliqae  ,  cap.  Samsoa. 

La  Bonne-Mère ,  cap.  Deltepievwt» 

L'Espoir,  cap.  Leoioiae. 

Le  Koyai-Louit ,  cap.  Michaal. 

La  Cécile,  cap.   Hrixard* 

L'Aimable-Victoire,  cap. 

Le  Saint-Louit ,  cap.  Cauvaa. 

La  Plenty  ,  cap     B.   Buttait^ 
Sont  parmontés  ce  maiimt 

Le  Charles-Ferdinand  ,  cap. 

L'Elixé ,  cap.  Leloup. 

L'Aimable-Bathilde  ,  eap.  LeiMUil. 

Le  Saint-Françoit ,  cap. 

Le  Faredant,  cap.  HerteL* 

L'Espérance  ,  cap.    Parenlo» 

La   Bonne-Mère,   cap. 

Sont  montés  ,  et  posés  fe  is  t 

La  Marie-d* Amour  ,  c.  CaiichoiB«  % 
de  diverses  marth.fndises. 

Les  Deox-bœnrfUnies  ,  c.  Cond  ,  ( 
de  cidre. 

Le  sloop  le  Charles  ,  c.  Gillavd  •  ck 
charbon.— (f^eril  nord^st ,  katgjirmk 


BOURSE  DE  PARIS,  O'HIEI. 
Effets  Puèticsr 
ci!TQ  iH)Da  rR\T  £o«rsoUDiB, 


85r  goe  86r86r  aoc  3oo  aoc  3m  MaMTi 
•00  3oe  aoc  5ao  5oe  40e  60c  Mf  5aa  aaal 
a5c  400  35c  i5e  3oe  Saf  iSa  loa  MC^  * 
RECON^AISS.    M   UQOIOATIOli.' 

Jouiiww  ém  ««  êtpL  laM.  .    V 

Ecfa.  4a  12  Mars  iti4 ,  lia»  a    a  loaT 

iSaS ,        »     4  99^        . 
Idem  NovniATrvu,  tSe^* 

ANNUITÉS  DE    lOOO   FI.,   à   4  P^'  */• 
Avec  lou  et      * 


to4of  io3Sf 
ACTIONS   DE  LA  BS«{Q. 

iS3or 


THtvATRE  DES  ARTS. 

LA  FAUSSE  AOllte» 
Comédie  5  aciee  •  de 

LE  CODE  ET  LWNOUB, 

Vaadei ille  ca  i   acte ,  dt  MM. 

et  Simoaia*  «1 

LE  COQ  DE  VILLAOK»   ']' 

Opéra  en  i  acte,  de  Fetart ,  asiaapdaaajîj 

comique ,  par  M-  Aahille  d* Afftoiaj|  MJM 
de  M,  Krcttbtff 


^w. 


IMI'BIMERIS  COMMERCIALE  («(  camctêbes  xt  ev  ràiuMfOovcs)  DE  C.  BLOQUER  BOÊ  Sr..lD|-1^j 


IHMANaiE 


M.  i3o.— ■*'«?  Anwé». 


LA  NACELLE, 

OowaioS  Tiw  Qo\MMWc<x/,  ce^  tMôcewceu  eh  3e'  va,  jUtteï<xtiwe_>^, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

CetU  Ftail^  parait  tous  lei  joars.  S'adreMçr ,  pour  rAboniMmeut  et  la  Rédactian  «  aa  Bareaa  de  la  Nacelle ,  Pbce  des  Garmeé  ,0'*.  i%,ï  Roito» 
Oa  a*abonue  à  Paris,  cbes  B&issoT-TairAas ,  rae  de  Richelieu  ,  n^'.  71.  —  Au  Havre ,  chea  CaApaLLB ,  rue  de  Parié.  —  Et  ches  tous  les  Libraire*  et    ., 
Diiecteors  des  Postes  du  Département. —  1^  prix  de  rALoanetnent  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c- par  la  poste. 


DES  BONNETS. 

Les  lionnets  changent  de  forme  et  de  couîenr  laîvant  les 
goûts,  les  caprices  ,  et  souvent  /uiême  suivant  les  cir- 
const«nces« 

RelativeoïeQi  à  la  forme  ,  on  distingue  plusieurs  espèces 
de  bonnets  : 

I*.  Les  bonnets  carres;  ils  sont  ordinairement  l'indice  de 
la   science  \ 

a"".  Les  bonnets.  On  nomma  ainsi  la  coiffure  habituelle 
des  grisettes;  c'est  quelquefois  la  parure  de  la  volupté  et 
de  la  coquetterie.  Les  vieux  garçons  affectionnent  beaucoup 
ce  genre  jde  coUfure.  La  vue  seule  d'un  bonnet  suffît  pour 
exciter  des  transports  dont  ils  sont  rarement  maîtres. 

S""  Les  bonnets  pointus  dénotent  la  magie  et  la  prescience , 
quoique  letrrs  structure  leur  donne  l'apparence  d'un  éteignoir, 
qui  est  bien  Temblême  de  la  prescience.  Les  astrologues 
{)ortent  toujours  un  bonnet  pyramidal,  et  quand  Mathie^ 
Lsensberg  prédit  que  toute  la  terre  sera  bientôt  régie^  par 
des  lois  sages  et  des  hommes  sans  passion  ,  il  la  toujours 
•oin  d'être  en  bonnet  pointu. 

On  distingue  aussi  les  bonnets  par  rapport  aux  couleurs. 
G>mmé  les  nuances  se  subdivisent  à  l'infini ,  |es  espèces  de 
bonnets  se  multiplient  en  raison  des  nuances;  mais  nous 
n'insisterons  que  sur  les  couleurs  principales ,  et  aous  par<> 
lerons  siinpleiuent  : 

D^s  bonnets  rouges  » 
Des  bonnets  verts, 
Des  bonnets  bleus, 
Des  bonnets  bruns ,. 
Et  des  bonnets  b1ancs«     . 
Les  bonnets  rouges  rappellent  urie  époque  trop  déplorable 
»nr  que   nous  nous   arrêtions  long-tems  sur  leur  coippte. 
'est  à  cent  qui  en  ont  pçrté  à  traiter  ee  sujét-Ià  dans  une 
notice  historique  j  et  ^i  M.  T. .  . ,  du  Moniteur,  et  M.  M. .  • , 
de  la   Quotidienne  f   voulaient  s'em  donner   là  peine,,  ils 
pporraient  faire ,  sur  cette  matière  •  un  traité  fort  scientifique. 
Un$9gi6  des  bonnets  verts  remoute  k  une  époque  asses 
jit^ttfeu  Oii  imposait  ce  genre  de  cotffnre  aux  banouerou- 
Iters  frauduleux  qui  peuplaient  anciennement  les  lignes. 
Ceflç  loi  est  aujourd'hui  tombée^, en  désuétude  ^  et  dans  les 
tw^.ci^  Cf^^e;^  plus  au  bonnet  qiie  Ton  reconnaît  ceux  qui , 
^Mf  kNi  ^MbÂ^i  ,0»tirotnp«  frMil^l^tiiseiiicnt  leur  btn. 


e 


Les  bonnets  bleus  ne  sont  guère  portés  que  par  les  marins 
des  côtes  du  l^orbihan,  de  la  Vendée  et  de  la  Saintongel 
Il  est  étrange  que  cette  couleur  soit  adoptée  par  les  gens  de 
ce  pajrs,  qui  se  trouvent  être  ceux  que  Ton  désigne  vuU 
gairement  sous  le   nom  de  ventres^rouges. 

Le  bonnet  blanc  est  de  tous  les  bonnets  le  pins  antique 
et  le  plus  en  usage.  Ami  des  ténèbres  et  du  repos,  chose 
étrange  !  il  se  montre  quand  le  Jour  baisse  et  que  les  doux 
rêves  invitent  au  sommeil.  Que  drillusioils  on  retrouve  sous 
un  bannet  blancï  Combien  d'agréables  chimères  bercent 
notre  esprit  sous  l'influence  de  ce  magique  bonnet  !  A  p^ine 
a-t-il  conduit  notre  tête  assoupie  sur  l'oreiller ,  que  d'aimabIeSk\ 
visions  voltigent  autour  de  lui.  Un  châtelain  déchu  popir-» 
suit  en  bonnet  de  nuit  le  fantastique  droit  de  jambage;  00 
jeune  garçon  croit  de  sa  bouche  enflammée  presser  les  lèvres 
de  rose  d'une  puilique  amante  ;  un  huissier  rêve  ses  exploita 
futurs;  un  avocat  s'imagine  crier;  un  juge  dormir;  un 
accusé  trépigner  ;  un  recors ,  empoigtier.  Tel  est  l'effet 
admirable  du  bonnet  blanc, 

El  qqe  de  têtes  fameuses  il  a  recouvertes;  mais  que  é*o^ 
reilles  énormes  il  a  aussi  cachées  et  cacfie  chaque  soir  !  VoU 
taire  est,  je  le  sais  ,  quelquefois  en  bonnet  blanc ^  mais  le 
cacochyme  la  Menée  est  lithographie  auSsi  avec  cette  coîfure. 
César-Auguste,  ce  grand  prince, amant  incestueux  de  sa  fille 
et  bourteau  de  ses  suji  U  ,  meurt  pëisiblement  en  bonnet  de 
nuit ,  et  c'est  peut-êtxe  à  l'influence  du  bonnet  qu'il  dut  la 
tranquillité  de  ses  derniers  moméns.  Beancoun  de  grands 
bommes  se  sont  laissé  peindre  9  grarer  ou  sculpter  en  bon*^ 
net  de  coton  ;  mais  depuis  que  M.  le  chevalier  de  P..^  s'est 
fait  jeter  ea  plâtM,  coifie  <riMi  bonnet  UanCy  et  enveloppé 
dans  une  sobe  de  chambre  1  il  vaut  beaucoup  mieux  se  cou** 
vrir  la  tête  d'un  humble  mouchoir,  que  de  risquer  de  p«l«« 
ser  pour  un  bon  homme  en  bonnes  Hanc. 

Les  anciens*  ont  eti  tort  de  ne  pas  représenter  Hécate  i 
en  bonnet  de  toton,  U  déesse  des  iluits  devait  n'être  coiffée 
que  d'un  beau  ^o/f/tee  ^ecof on  ,  à  touffe. 

La  figure  allégorique  de  la  liber{té^  éUit  affublée  d'un 
bonnet  de  nu/i.  Celte  coiffure  enAllêàitftique  cachait  un 
g^rand  sêtas.  Elle  indiquait  aux  adt>rateurs  passionnée  dé 
cette  idole  républicaine ,  que  l'objet  chimériqiie  de  leur  ctdte 
pottnrait  bieu  faire  ub  lodg  somme. 

On  porte  depitit  quelques  années  dés  boiinets  de  sole  ntfirs; 
mais  ce  qu'il  y  a  de  particulier ,  c'est  oue  l'on  met  orài-* 
nsirement  d^s  bopnetà  noirs  pe^dan^  le  jour ,  et  des  bon- 
nets blaticis  pe&dAl-  la  tfiiit.  VoiUl  W  mite  bieà  vailt 


(^) 


4«  m44ilMîi^nê  pliil4N0plik|a^».  «)  contradiction!  d«  Teiprtt 
liam^in  f 

Ofi  r#ni«rr|ri«ii ,  il  j  «  trente  «m  ,  de  p«^tit«  bonn^l«  lar 
li  pcnffil^  d^t  iprourttet  d«  quelfiuM  rn«iion«.  Aujourd'hui , 
Éu  tontrntrpf  e»u  p0ny!  qu'il  faudrait  m^tiri»  'fei  girouettes 
•ur  les  Ifonneti  :  comioe  Iri   goûli  cU»n^^ni  ! 

r#^fl  l#/>riti^t«  n'ont  pai  toujouri  tin«*  routeur  ùx^  :  on  In 
r«ltint  fariUfni'nt ,  et  quoi  qiiVn  diM  Horace  ,  la  laine  re- 

firend  aiionirni  «a  premti»re  liianclieur.  Depuis  les  progrès  de 
a  f liimiP  ,  ëui-mnê  préparation,  aucune  teinture  oe  résiste 
aui   pr^Kédéa  des  r.oloristei. 

Je  n^  $nti  rapp«9lle  p^s  ayoir  vu  des  bonnets  jaunes»  Si 
l'usage  «•»  était  pr^srrit  k  une  rerlaine  t:\n%%e  d'iionirnei, 
#a  srratt  une  fort  bonne  mine  k  eiploiter  |>Qur  nos  aritstn 
lKinncliers« 

MACr.DOINK. 

-*f.es  ruriruv  olitervrnt  au  llavr«>  un  plicnomcne  tVh's-^ 
Inlrv  mtitirrlif  ^  qui  r«r:ilr  l'nttrnfiou  générale.  Ce  sont 
dri  9nnnrhr%  d'une  osp^cr  |ilu«  conniir*  k  l^arin,  que  dan»  les 
di*pnrtrni'*ii»  t  rljri  Apnar(ii*iiiiriil  h  l.i  fttmiVe  des  canthtf 
iif/^f.  I.f*iir  iippKM.Iio  et  leur  coiilaLl  produisent  ordinairement 
quplf|u'iiitiiilion. 

tl'r«l  dniit  \r^  premiers  joun  An  la  saison,  qu'on  a  coin- 
nif iM'é  II  li*«  <ippttn:4*voir.  I#fîs  rares ,  les  tables  d'hùtcs ,  sont 
dra  liriit  i|iiVlli*s  aircctioiiufliil. 

—  Ririi  ne  prouve  inieut  l'imporfi^rlion  de  l.i  con^lition 
SOI  talr  ,  (|iii«  d«*  voir  do  Inniux  <:ht*viiui  bien  eii(r«*t(*inis  à 
%\r  iirn  1.111 1*.  nuY  inOiiies  lieux  oii  des  boimucs  de  tué- 
nie  MicuirnI   de  faiiu, 

—  S'il  etl  Consolant  pour  riiuni.inilé  de  voir  des  peuples 
ennrnn«  nilom  ir  ,    par     dr«   arlo»  di*  géiirrosité,   les    inau\ 
drj^   •!    di'i'liu.dilrs  de  la  gurrre    combiiMi  l'Ame  se  sent  re- 
collée nu    irrit    de    trait»  de  cruauté   si'iubUblcs   à    celui 

qu'on    v*i  hir  : 

•  l.e  rapii.iine  d'un  navire  venant  de  la  Cinée,  arrivé  ces 
iouri  dnnMM»  \  Marseille,  rap|H)rle  un  trait  olFroviible  de  U 
it«i Imite  lUi  tiirru,  (^^lrlques  noMals  de  cotte  dernière  na- 
ti«>u  ,  «Vi.iui  rendus  en  ville,  oui  eiuniené  plusieurs  liabilans  • 
let  uni  ni.i«>ji-r4*«  de  h  iiiauiirt-e  la  y\\\s  attr\K:e  ,  et  leur 
i<*fte  n'.«  eu*  m  mou  vie  qu'eu  donnant  à  dévorer  «uk  chiens 
lo  Uiubeaui  de  leurs  viitiiues,  ^ 

—  Vw  AugSis  a  quitté  Mout|toiiunerv ,  pour  jouir  ,  dit* 
il,  de  /.i  .«  Il  II  «/itr  II  on  de  ne  p'u»  vure  avec  sa  femme. 
^.ll  arintiit  à*Hourn«  il  a  |ierdu  une  levrette  à  laquelle 
il  lient  biMuroup.  Il  donnerait  cinquante  guinées  k  celui 
qui  U  li>i  i4ineiierail.  Il  ut^us  clur^e  ,  d'ailleurs  ,  de  >i<- 
ftnifiei  qu'il  ne  |H>u\ail  fMis  vme  avec  sa  femme  ,  mais 
qiiM  ne  pool  pu  \ivie  ium«  sa  levrette,  Nous  croyons  donc, 
«liii  dV\i;rr  on  «uiruie«  devoir  prévenir  les  personnes  qui 
auioiu  tioii\e  l'animal  neveMaii>e  ^  la  \ie  de  notre  an- 
f  >.«!«,  de  \oii{tMr  bien  muis  Tauiener  au  bureau  de  notre 
]«niriui  I  y  irt>oiii|wose  «era  urttpov  lion  née  à  Tequi^aleut 
de  te  »cMue,  vV>l-à-dire  ,  à  la  \aUur  de  la  \ie  d*ua 
*>1»  ji. 

>%Mi«  jx.'^rt  oiiiî*  de  dite,  p«\ur  plus  amples  rvnseifne- 
in.v».  qi't"  \\  l:«rvlte  a  l\Mei.le  dr^Niie  lva>se  ,  une  ta<he 
u*Mi<  au  i-.tùeu   du   fioiii,  et  U    q^ieue  o«>i.|ve. 

te.'.  -  i;  .V  *î*>A,n  ,  qui  .  d'ailîeur*  ,  ne  rate  p.»»  un 
»b  en   ^vidu  .  en   leia  |«arl  à  x^  levleur>  :  c'ett  de  sa  von* 

^0«  «Wtnaihiail  k  dW^eoiSerC  «  pMin;iK^i  les  danseaaes  (ai* 
»Me«t  fro^ue  hMij^Miis  de  jurandes  fortunes •  pendant  q«e  les 


Eh  !  dit-il ,  c'est  une  suite  natarelle  des  loia  éu 
>ous  sommes  dans  un  siècle   oh  les   loii  da 
n'ont  pas  perdg  leur  effet;   car  presque  UMitCi  la 
dansantes  de  l'Opéra ,   font  des  fortoncf  l 

rabtes  • 


npUMCii 


— Bonne  Doavelle  pour  les  époox   stériles.  M,  .^ 

docteur-médecin ,  vient  de  faire  praltre  un  oa?nft iatitaU  i 
De  la  Siériliié  de  l'Homme  ei  de  la  Femm^%  €i  dli 
Moyens  d*jr  reméditr.  Ce  précieux  livre  est  dlêîà.à  an  râgl» 
septième  édition ,   et  celle-ci   est  estrémeinenl  riforii   ■ 


est  probable  ,  d'après  un  tel  succès  ,  qu'il  y  a  beancom  ■!■• 
d'époux  stériles  qu'on  ne  pense;  mais  ce  genre  de  stmlitt  «I 
encore  le  moins  commun. 

— lorsqu'rn  l'an  Vil  on  parlait  k  Paris  de  Parrim  im 
Russes,  un  de  ceux  qui  désiraient  qu'ils  TÎuaicaly  WKfnatk 
%^%  vœux  en  écrivant  jiarlout  ce  vers  d'Horace  : 

O  ros  {fi  russes) ,  qaaado  «go  l«  aapkiaB  t.*. 

^— '  Un  des  gardiens  du  musée  de  Rouen  »  rapporta  Ml  Wl 
qni  honore  beaucoup  la  mémoire  de  Fontenelle.  ileMisln«|> 
temps  ,  dit-il ,  un  vieillard  venait  tous  les  oiosaschM 
dans  la  salle  des  tableaux  ,  et  là ,  après  avoir  cooUoipU  In 
buste  de  Fontenello  ,  il  l'ciiibrassait  religîenseoienC  ,  cC  nllM* 


d;iit  ensuite,  dans  une  posture  respectueuse,  que  le  narftM 
fcrmAt,  pour  sortir  de  l'espèce   d'extase  qu'il  épronvait  ea 


traitii  du  philosophe.  Un  jour,  le 
ouvement  de  curiosité  qu'il  avait  ( 


gardien  , 


fixant   les 

1)ar  un  mouvement  de  curiosité  qu'il  avait  contenu  |nsqB'n» 
ors  ,  demande  au  bonhomme  s'il  avait  connu  M.  de  Fn 
nellc.  — Si  je  l'ai  connu  !  répondit-il  ;  c'est  lui  qiri  a  | 
mou  cnfince*  je  l*ai  servi  ^tendant  quinxe  ans  t  cl 
d'hui  nuMnc  je  ne  vis  que  par  io%  bienfaits  et  la  prosioa  ^«71 
m'a  laissée.  Touché  de  ces  sentiroens  de  reconnaiasaac^v 
aussitôt  que  le  vieux  serviteur  du  philosophe  arrivailt  fa 
gardien  lui  oiïrail  utie  cli;iise  pour  qu'il  pAl  faire  pins  ca«- 
niodétiient  sa  station  ordinaire  au  pied  du  buste  de  ion 
maître.  Mais  il  y  a  à  peu  pi  es  dix  ans  que  le  vieillard  i 
quelques  semaines  sans  revenir  au  musée  ;  depois  ce 
le  garc!i?n  ne  l'a  plus  revu  :  il  paraissait  être  octogénaire  t  ^ 
il  en  a  supposé  qu'il  n'a  cessé  qu'.ivec  la  vie  de  remplir  It 
devoir  touchaut  que  s'clail  imposé  sa  reconnaissance* 

«^Jamais  je  ne  me  suis  senti  aussi  fier  d'être  français,  |Hi. 
lorsque  je  vois  le  public  applaudir  au  UirAtre  les 
qui  cipriment  des  sentiments  généreux.  A  Rome  ,  à 
th-^e ,  on  battait  des  mains  quand  un  athlète  sa 
sous  les  coups  mortels  d*un  .idversaire  cruel.  Celait  Kif^  < 
pression  des  sentimens  de  res  nations  b.-irbares.  EnFranq^'^ 
un  triomphe  pareil  exciterait  l'indignation  publique.  I^MIj 
même ,  olfert  en  holociustc  sur  la  scène  ,  révolte  la  plapi^^ 
des  S|>ectateurs  ;  et  nos  indMirs  sont  telles  ,  que  les  ri  '  ' 
ont  proscrit  de  nos  représentai  ions  théâtrales  •  ces 
dramatiques,  ces  exécutions  illusoires  dont  nos  Toîsii 
encore  leurs  délices.  Maintenant  dans  les  pièces  oïl 
de  parti  cherche  à  accueillir  les  allusions  qni  le  flattent  % 
\oX  quelquefois  encore  les  gens  de  toutes  les  opim' 
réunir  ,  oublier  la  défiance  qui  !es  divise,  pour  applam 
maxime  tolérante  ,  uu  combat  de  générosité  ,  nn  < 
clémence, 

É^iouard  en  Ecosse  (  puisqu'il  faut  qneTq-fefbsi 
lariser  un  fait  .  pour  prouver  une  tbès^  g^erale) 
en  Ecosfr,  dis-je,  a  exilé  dans  noire  %i.Ie  fe  P'"^ 
intérêt.  1>  drame  «  exilé  tant  de  fois  de  la  Kène»crtti^ 
jours  revu  avec  un  pUi>ir  nouveau ,  et  re  peut  cnatffll^ 
qu'^  réunir  «  au  nioms  «ur  un  po^nt,  des  esprits  "*||J| 
p.*r  tant  de  circonstances  et  de  préTeniîoos.  An  «a^g» 
ou   le    prince    fueitif  aJrais,sans  être    crnnn,  k  la  mIt 

Umt^ 


V  ne  pause  aroaer  devant  qni  <       et 


0mmm^  et  ^mnH$tv\e. 


WOUVELLES  DE  MER. 
On  maode  de  Bordeaux  que  la  Vénus  , 
cap.   Fieary ,   ail.    à   la   Guadeloupe,  a 
écQQuë  au   passage ,   en    descendant    la 
miëre. 

PORTS  FRANÇAIS. 

ARR)VAGE.*(. 

CALAIS,  3o  mars  au  6  avril. — {Cabo- 
t€ig€.)  La  Siréue  ,  c.  Faillant ,  ven.  de 
LcKidreSy  ch.  de  colon,  indigo  et  sucre. 
«— àbraham,  c  Reierssen ,  y*  de  Cbris* 
tiansand ,  ch.  de  bois. 

BORDEAUX,  5  avril. —  {Cabotage.) 
En  rade  :  la  Ste^Calherine  ,  c.  Lcguenec  ; 
le  Jérôme ,  c.  Pichol ,  v.  de  Rouen. — Le 
Saint-Joseph ,  c.  Oilas,  v.  de  Morlaix. — 
Le  Fiiisceau  ,  c.  Muler  ,  v.  de  Dunkerque. 

CETTE,  28  mars  au  1  " avril. —(CaAo- 
tége.)  La  Charlotte  ,  c.  Weppel ,  danois , 
v%  de  Livourne,  frète  pour  Hambourg. 
— [^  Vigilance  ,  c,  Doboer  ,  holl.,  v.  de 
Marseille. — Drnoing-Vlaria,  c.  Dabi,  da- 
nois ,  Ten.  deOêi»es.  — Endragt ,  c.  Buyl , 
hanovrien  ,  v.  de  Naples  ,  sur  lest. — La 
Gortrude  ^  cap.  Busse ,  ven.  de  Mosse  en 
Norvège,  après  i65  jours  de  mer  ,  ch» 
de  planches. — Three-Sislers  ,  c.  Sarre  , 
'angl.,  V.  de  Triesle,  frété  pour  Jersey. 

MARSËILLB,  3  et  3  avril.— Ca^o^û^a. 
La  Sle-Vicrge,  cap.  Marguerier,  v.  de 
Tunis,  cb.  de  194  balles  laine ,  200  cuirs 
aales  ,.5  balles  soie.  Il  a  relâché  à  Mahon, 
pour  réparer  des  avaries. 

En  quarantaine. — Les  Bons-Frèrrs  ,  c^ 

Martinovich  ,  russe  ,  v.  d'Odessa  ,  ch.  de 

iJSo  Ichewerts  blé.  Ce  navire  a  relâché 

*A  Palerme ,  pour  cause  de  voie  d'eau ,  el 

•on  chargement  a  été  transbordé  sur  le 

Heptuoe  ,  c.  Amitrauo,  arrivé  eu  même 

tems  que  lui  de  Palerme. — La  Joune-lio— 

JÎne,c.  ReybanJ,  v.de  Mesine,  ch.  d'huile> 

—Le  Jeone-Charles ,  cap.  Valentin  ,  ven. 

,  de  Trieste,  ch.  de  loS  caisses  acier,  laine, 

'  JiNili,  ctc.^-La  puche&se  d*Angoutéme  , 

<ip.  Baosan  ;  l'Agamemnoo ,  danois ,  cap, 

^Meyse,  vçn.  d'Alicata ,  ch,  de  soufre. — 

Bx  navires  iiapolftains ,  ven.  de  Tarenle 

«t  Gtllipoli,  ch.  d'huile. — L'Heureux- 

Aotoiae* Joseph ,  c.  Carrare ,  v. de  Bonoei 

Jfdi,  de  blé. — Euterpe,  c.  Monro,  v.  de 

|.  Gîbraltae,  ch/  de  3oo  sacs  66  ban'ls  café  , 

SI  caisses   siicre,   cochenille,  etc. — 1^ 
uvetage^.c.ftarquésy,  v.  d'Aleiandrir, 
J-^.  deSbaulles  coton ,  gomme  ,  cuirs  dt' 
\*^flU,  antiquités,  etc. — La  Virginie  ,  c> 
h  '•iil,  V.  de  Smyrne,  ch.  de  45o  balles 
vCo|<Hi,  a5  balles  laine,  etc.— La  Petite- 
■^jfel«,  c.  .Cosio,  V.  de  la  Ganée,  ch. 
[."^huile. 

BATBAOX  A  VAPEUR 
Enire  Londres  ei  Calcuiia. 
(^l'eccope  àLoadrea  d'on  projet  gi- 


gantesque :  c'est  d'établir  une  commn- 
nication  très-rapide  entre  Londres  et  Cal» 
cutla  ,  au  moyen  de  bateaux  à  vapeur, 
qui  partiraient  d'Angleterre  pour  l'Egypte 
et  de  l'Egypte  pour  l'Inde. 

La  première  partie  du  projet  est  déj2i 
reconnut  très-aisée  à  mettre  à  exécution. 
Le  bateau ,  parti  d'un  port  de  la  Manche, 
irait  droit  à  Gibraltar,  et  delà  à  Girgpuii 
en  .Sicile  ;  il  trouverait  ,  dans  l'une  et 
l'autre  relâche  ,  du  bois  ou  du  charbon 
rassemblés  d'avance. Le  terme  de  sa  court^c 
serait  Alexandrie,  ou  peul-él're  même  le 
Caire. 

La  seconde  moitié  du  voyage  est  d'une 
exécution  difficile.  Il  est  vrai  que  les  ba- 
teaux à  vapeur  navigueraient  mieux  qu'- 
aucun autre  bâtiment  sur  la  mer  rouge, 
semée  de  tant  d*écueils  ,  et  dominée  par 
tant  de  courans  et  par  des  vents  pério- 
diques. Mais,  oii  trouver  du  bois  ?  Au  port 
de  Massouah  ,  en  Abyssinie,  dit-on,  il  y 
a  du  bois  ,  et  l'on  pourrait  établir  un 
magasin  de  charbon  à  Mascate  ;  enfin  , 
Bombay  serait  le  termejdu  voyage. 

La  transmission  rapide  des  nouvelles 
et  dès  ordres  serait  le  priucipal  objet  de 
cet  établissement:  on  y  joindrait,  comme 
objet  secondaire,  le  transport  de  quelques 
marchandises  légères,  de  peu  de  volume 
et  d'un  prix  considérable. 


HAVRE. 

Note  des  Ventés  recuerWes  à  la  Bourse 
du  Havre ,  dti  n  avn'L 


nS  balles  coton  Louisiane,  k  1  f.  45  c  acq. 
i5oditodito  Géorgie,  à  1  f .  i5c.  dito. 

80  dito.dito  dito,  à   1  f.  a  c.  1/2,  dito. 

32  dito  dito  dito,  a  1  f.  dito. 

10  dito  dito  Mobile,  à  1  f.  20  c.  dito. 

lo  milliers  bois  de  Campéch^  ,  coupe 
d'Espagne,  à  16  f.   5o  c.  dito. 

24  balles  café  Bourbon,  à  2  f.  2  c.  1/2 
140  sacs  café  Havane  ,  à  1  f.  32  c.  1/2  , 
en  entrepôt. 

14  balles  girofle»  à  3  f.  80  ç,  dito. 


^C!/*La  goélette  la  Dorade  ,  cap«  Do  tôt, 
armateurs  MM.  Haguelon  et  Franque  , 
partie  de  ce  port  le  27  mars  dernier  , 
est  heureusement  arrivée  à  fiayonne  lo 
4  courant. 

—Est  entré  en  ce  port,  du  8  au  g  : 
Le  St-Paul,  c.Simon,  v.  deDuukerque. 
— Sont  entrés  en  relâche,^  pour  Rouen: 

Les  Deux-Frères,  cap.  Conster,  ven.de 
Dnnkerque  ;  l'Accord,  cap,  VaucHn  »  et 
le  brick  anglais  Ageaiora,  cap.  Beynou, 
ven.  de  Londres. 


NarUts^  7   ayril. 

La  semaine  dernière  les  affaires  com- 
merciales n'ont  pas  été  plus  animées  que 
précédemment.  Les  sucres  Martinique  et 
Guadeloupe  restent  sans  demande  ,  les 
aclieteurs  trouvant  les  prix  actuels  trop 
élevés.  Notre  approvisionnement  est  k 
présent  d'environ  i3oo  barriques  dont 
Je  tiers  en  terré.  Il  s'est  vendu  une  cen- 
taine de  sacs  sucre  Bourbon  troisième 
ordinaire  à  100  fr.  Les  cafés  Bourbon 
sont  cotés  de  4^0  à  44^  9  il  ^^^^  vend 
très-peu.  Quelques  petits  lots  de  Saiat- 
Yago  et  Porto-Ricco  ont  été  obtenus  à 
282  1/2  le  kil.  en  entrepôt,  et  40  balles 
cacao  Bourbon  à  249  le  kil.  acquitté  ;• 
5o  balles  coton  Secbelles  un  peu  cordé 
ont  été  payées  187  f.  5o  c,  et  56  balles 
Louisiane  bonne  marchandise   i45   fr. 

On  demande  70  pour  le  savon. 

Les  céréales  reprennent  un  peu  ;  leS; 
froments  du  haut  de  la  Loire  valent 
270  à  275  fr.  ;  seigle,  rare  et  en  hausse  , 
190  fr.  ,  avoine,  très*rare  et  très-re— ' 
cherchée,  celle  dite  grosse,  i5o  fr.  ,  et 
celle  petite  140  fr.  ;  et  tenue  ferme  k 
ces  prix.  Le  tout  ,    les    i5  hect. 

Farine  sa^us  changement» 

Les  affaires  en  vin ,  à  notre  bourse  de 
samedi ,  ont  été  insignifiantes  ;  on  .a  re- 
marqué une  sorte  de  tiédeur  dans  les 
demandes.  lle»t  vrai  que  la  saison  d'expé- 
dier par  la  lx>ire  avance  ;  mais ,  d  uii 
autre  côté ,  les  vins  en  gros  plants  se  sont 
fortement  éclairis  dans  notre  vigoble  ; 
voici  la  cote  :  T*.  qualité ,  40  à  4^  fr.  ; 
2V  ,  o5  à  33  fr.  ;  3—.  ,  3o  k  32  fr. 
la  barrique  ,  soutiré. 

Est  entré  en  cette  rivière  : 
Le  navire  le  Jean  -  Baptiste  ,    capi't.' 
Ghias»on  ,  e*i  entré  hier,  v.  de  Cayenne , 
ch.    de    café,  sucre,  coton,    rocou  -et 
girofle. 


PORT  DE  ROUEN. 
Mouvement  du  12  au  i3,' 

NAVIRKS   ENTRÉS. 

IsSL  galiote  danoise  Fran-Anna ,  de  ^5 
toim. .  c.  Lattbingen ,  v.  de  Tomingen  | 
ch.  de  Manganèse,  creusets ,  laine. 

Le  sloop  le  Jeune-Henry ,  de  20  tonn., 
c,  Daniel,   v.  de  Barfleur,  ch.  cotoo  file 

La  galiote  le  Benjamin  ,  de  80  tonn. , 
c.  l-éon  ,  V.  Marennes,  ch.  de  sel. 

Le  sloop  le  Jeune-Frédéric  ,  de  29  ton., 
c.   Marie,  V.  d'Isigny,  ch.  beurre,    lard. 

1-e  sloop  le  Père-<le-Famille ,  de  48  ton,, 
c.  Julienne,  v.  du  Havre  ,  ch.  de  savpn  , 
sel  de  soude. 

Le  bateab  k  vapenr  en  fer  l'Aaron* 
Manby ,  de  86  tonn. ,  c.  Venard  ,  v*  da 
Havre  |  ch.  de  si^cre  |  bois  d'ébène» 


^  *  iloop ,  le  Bien-Aimé ,  cap.  Lemieox  , 
•IL  à   UorUis  «  ch.  de  ubac. 

Le  houry  le  Jeune-Tranquille ,  cap. 
Ridel,  ail.  à  Saiul-Vallerj  »  cb.  de  graine 
de  liu« 

La  goélette  la  Néréide,  cap.  Chupin, 
ill.  à  Bordeaux  »  sur  lett. 

La  goélette  t  TActive  ,  cap.  Collas  , 
•II.  à  Brest ,  ck.  de  bois  de  coustruction. 

!«•  goélette »  cap.  Boisnel ,  ail. 

k  Cherbourg  ;  ch.    de  sucre  ,  café. 


PORT  DE  QUILLEnEUF. 

Sont  arrivés  Je  yHlequier^  et  descend- 
dûs  le  9. 

L'Aîmable-Société  ,   cap.  Darlan ,  cli. 
de  piàtre. 

I^  Bon-Retour ,  cap.  Pocreau,  ch.  de 
bois.*" 

L*Amî-Je-b-Pais ,  cap.  Fsrdel ,  ch.  de 
cnirre,  etc. 

L'HypoIite  I  cap.   Loirat ,  cb.  de  div. 
march. 

L'Eulalie,  cap.  Dcsruarfs,   sur  lest. 

Les  Deux- Amis  ,  cap.  Chevallier^  sur 
lest.  I 

r.Augaste .  cip.  C.    P.   Boysen  .  ck. 
de  diverses   inarch. 

Sont  montés  ti  parmontés  à  la   tnarér 
du  10  : 

La  Fran-\nna  »   cap.  Vugît  ,    ck.  de 
cuivre  et  laine. 

Le   Normand  ,  cap.    Gioult  «   ck.   de 
cliarbon. 

Le  Père-de-FainilIc  ,    caf.   Patôme  p 
ck.    de   ckaidon. 
'   Le  Jeune-Victor  ,  cap.  Trucjuctil. 

Le  Jeune-llenry  ,  ca|j.  Daniel. 

L'Esorte,  cap.  lirasau.  | 

Sont  maniés  et  posés  : 

L'.Umable-BvltliiJe ,  cap.  Lesourt. 
Le  Ckarfes-Ff  rdiiiând  ,  c.  I  andria. 
Le  PruJol«  cap.  Ueurtel. 
La  Bonne- Mère  ,  cap.  Culoiukel. 
L'Eiyiée,  cap.  Leloup. 
L'£»p€rance  ,  cap.   Farcnto. 

(  yent  d'esi.'^  Grand /rais.) 


PORT  DE  BORDE.\UX. 

Le  4  *  '<">'  mlr^s  m  rivihre  :  la  Ma- 
gloire,  c.  Poissonnier,  ven.de  la  Havane; 
«rnialeur,  M.  A.  Rorderia  ;  le  navire 
aiuéricain  le  CourriiT.  cap.  litli^ow, 
ven.  d'Amsterdam  ^  »ur  Irst  ,  à  l'adres^se 
de  MM.  Junliston  et  fiis. 

Le  3,  Jorif  drr-vét  :  la  Crf  i'ia,  de  l«i 
NoiivelI«*-Orl«*:»iiik,  cap,  Lil>êral ,  ail.  à  l.'i 
l|i\.ii>i*.  la  Neiius,  cnp.  Uoyeri  ail.  à  ki 
Guadeloiioe. 


P\R1.S. — Cfttivfgfv.  Lf.«  op^-ra lions  en 
ck.in^'i  sniU  lo  n  d*avnir  l'artivilé  dr 
c^llv!»  S'ir  'r»  ruMiLs  publics  :  la  cote  est 
stérile  e'î  \  Triplions,  ri  nVn  sipjn.ili»  qiir 


(4) 

de  loin  en  Im'n.  Cepeodjoi  le  («eodrea  »  U 
Gènes  y  le  Naplei  et  les  marcs  »e  soal  faits 
au-dessus  de  la  cote ,  et  le  papier  manque. 
Les  florins  se  sont  vendus  à  67  >  |4  ^  ^  mois"^ 

Francfort  court  est  rcckerckc,  il  se  fait 
peu  de  ckoie  en  pnpier  sur  l'Allemagne. 
Madrid  â  3  mois  »'est  fait  à  l5  60. 

Le  Uordi*aiix  court  n'est  pas  toté,  il  est 
laisse  à  l'arbitraire 9  du  reste,  il  est  fort 
recbercké  ;  à  trois  mois  on  a  coté  argent , 
ce  qui  devait  être  ppîer.  Biarseille  est 
aussi  très-deinaiidé  â  3  mois. 

Marchandises»  -^  L'esprit  3|6  Mont- 
fiellier  disponible ,  est  coté  aujourd'hui 
fbo.  et  pour  fîri  courant  177  5ô. 

L'huile  de  colxj  disponible  s'est  faite  à 
tx)  p  cependant  l'on  ticut  de  69  5o  â  70  , 
pour  le  courant  du  mois  1  il  jr  a  preneurs 
et  vendeurs  h  70. 

Les  niarckaiidises  sont  toujours  dans  le 
même  état  de  dépréciation.  Aucune  de-* 
mande  ne  se  manifeste.  La  seule  observa- 
tion que  nous  puissions  faire,  c*est  de 
répéter  que  les  denrées  coloniales  sont 
offertes  aux  prix  dernièrement  colés. 

Les  marckandises  qui  se  soutiennent  le 
mieux  sont  les  indigos,  pota»es,  cuirs, 
gommes,  snl|)être9  roucoU|  et  les  métaux , 
qui^iquil  s'j  tasse  bien  peu  de  ckose. 

Ventes  du  8  avriL 


Cuir%.  —  .{81  de  Buénos-Ayres.     1 

Huile.  —     5o  t,  colza  sur  ckariot.  70 

5o  t.  ditodîto.  70 

5'>  l.  d'cour.  du  mois.  70 

75  t.  d"  disponibles.     69 

Lttitw.  —     47  ^*  «-O" '»**""<?  piq-      * 

iLaU'ile'Vie.   5o  p.  3,6  Montpellier. 

dispon,  (radial)  180 

/?/!  vente  publique  à  la  Bourse. 
Indigo.    —     I   c  ais.  gi  ab.  (  le  11. j  20 


95 


70 


HAVRB. 

Note  des  fentes  recueillies  à  la  Bourse 
du  9  avril. 

(x>  balles  coton  Louisiane^  à  l  fii*.  3o  c. , 

act|uité. 
'G  tier^oii»  rix,  à  33  fr.  ^5  c. ,  acq. 
()5  socs  cale  Ha  'une  ,  à  l  fr.  4^  c.    1/2  , 

en  entrepôt^ 
v>5  sacs  café  Hio,  k  I  fr.  3l  c.  1/4»  dito. 

^(^  Le  navire  danoi»  Vrou\v-Latkarina, 
c.  Woldl ,  ail.  de  Il.iinbourg  à  Rouen, 
est  entré  de  rrlâ'  ke  forcée  à  Delfzjl ,  eu 
Hollande,  a\ec  braucnup  d*avarir:i. 

^[^0\\  mande  de  nosLo'Fqne  plusieurs 
déhri»  du  navire  aniénr^iin  Svkil  ,  tek 
que  mâts,  vergiirs  ,  agi  cm  cl  apparanx  . 
.iiiisi  que  G  barriques  iie\inrnuge,  di. 
drap  bleu  ,  qcriqu-s  |)icrrs  de  to.Irs,  elc. 
ont  été  recnnl.i»  et  v«*tidus  publiquement 
le  aS  uiars  ,  par  radiiiinistration  de  li- 
marine  de  ïlnM-nff. 

^p^Oii  uiande  de  Toston ,  en  date  du 
lO  iiiar^  :  e^t  aiiivr  ici  .  de  la  Porkelle  , 
a|iri'*  63  joins  de  Iravrrsi'e,  le  Wave,  c, 
Norton,  «.liaig"'  d*iMij-HÎe-\ le.  Le  10  fé- 
vnVr  ,  un  violi-nt  roup  de  mer  a  entière- 
iiipiit  bal:>vê  <nn   ;  ont    Tous  le!i  koiinnes 


de  réqaipigt  |  k  TesceptiM  da  «ntlût , 
furvat  jetés  •  la  mer  ;  deas  (suédoia)  «sft 
été  oojés  i  les  autres  regagnëreot  k  bofd. 
La  cargaison  doit  avoir  aooferl  1  car  os 
pompaii  de  reaa-d#*via. 

4C>Sont  arrivés  k  New*Torkt  k  la 
mars ,  l'Albert ,  cap,  Collina  ,  irea.  de 
Bordeaux ,  et  k  14,  U  Claire,  cap»  Ai* 
iafoipierr»  »  ?eo.  de  Naniai.  . 

4(d^Le  navire  les  DeafFrhff«t  «  cm. 
Du  val,  eiiarri?ada  Havre  àSavaaaai, 
le  3  mars. 

.—1^  naTire  le  Zaraore»  cap.  Louffi 
parti  de  Bordeaux ,  est  arrivé  de  Rîcang». 

— L*Ainiable-Agatbe ,  cap.  JeanM  ,  pr- 
ti  de  Bordeaux ,  e>t  arriré  a  Si.-* —  ^ 
fuba. 

Le  Télégraphe ,  cap.  Dmky .  1 
M.  Changeur,  Ten.  de  k  ner  dn  Sai, 
est  arrivé  k  Rio-Janéiro,  k  96  janTser» 


AVIS  DIVRHS. 

Ho.  96.  — A  V&NDRB  a«  Hàna^. 
Grâce  ,  pour  caai^  «le  ceiiMiioa  de  ••■• 
m<Tce ,  «o  joli  FONPS  dt  CoMOMfçaac  en 
VINS ,  bien  achalandé  •  et  dont  la  sîfarff» 
ett  d'attiaai  plus  avanrageuM ,  qn'JI  •«  tiwna 
placé  au  crniie  et  «u  paMagc  qui  coadaM  k 
tou4  lei  batiini.  Oo  pourra  relrocedrr  le  hail 
de  la  poiiir*n  de  ouiioa  qa'oeeupe  \m  ctfdaM  . 
qui  a  rncôre  troii  ou  sia  aondei  fc  co«rlr  j 
ainti  qna  deux  Magaftins  placés  4«af  la 
même  encinte ,  drsquf  Is  le  preaeof  sérail 
libre  d'sfoîr  ta  jnui.ianee. 

S*adret«er  k  M.  U;kaciathe  Moasiav  , 
négociant  en  Vins,  rue  det  Charreitee . 
o*   io3  •  à   Rouen. 


BOLB^K  DK  PARIS,  D'HIilR. 

Effets  Publics. 

cnQ  pnoa  rp.\T  cnxsouDS's, 

ioaiMarrr  d<i  ii  5Srpl    iBaa. 
83r  SSr  10e  83t    Sargoc  %lî  %lî  loc  tlf  XV 
loc  jSc  40c    60c  S5c  Soc  75c    È^î  tSf    Soc 
70c   84r  Xjf  90* 

HEr.ofNAISS.    nE   UQUIDATIO^v 
JoiiiiiMirr  du  la  SrDL   itsi. 

Kch.  du  la  Biais  iSi^i ,  lia.  I     9  loof 

iSaS,         9     4  gXf  5Sc 
Idem  NoMiSATiTU,  i8a4> 

A>->-L-It£S  DR    1000  FX.,  k  4   p.'  •/. 
Avec  lois  et  priaMt. 


ACTIONS  or  LA  aA%o.  nx  raA«cc, 

JouiuHiM  d«  Jmvmt  iSaS. 


THÉATAE  DES  ARTS. 

LA  D  )T, 

Opéra  en  3  actei»  de  Oeifoniaiaca  eft  Dalayna^ 

EDOUARD  EN  ÉC0S5B . 
on    LA    MuiT    D'v«    PaotcaiT  » 

Comédie  en  5  actes  .  d'Ale«andrc   DavaL 

La  prertiière  R«> prêtent atioa  4«    * 

LA  LOGR  DU  PORTIRa. 
Vaudcv;ile  m  1  acte,  de  M.  Scvibe  et  M*** 

Monsieur  Selmar  ,       MM.  ftivaaL 
Philipfte  •  A  •frac. 


^l on  sieur  Raymond 
Morodan  , 
PietiUéfvr  , 
Adolphe  , 
Petit  Jacoh  , 

t 
Meid. 

rhardoa. 

nie. 

Moackec 
FeU«. 
ThomasM 

A  miette , 
Madame  Jacnf, . 

ScriwanrcI 
Thdaai^ 

ROU-  >.  l.Ml  KIMLRIE  COMMERCIALE  ^ev  CAXAcTrr.Es  et  rx  TAivLE-oorcr)  DE  C.  BLOgLEL,  Bl'E  Sr.  |/),  >•  34* 


SAMEDI. 
1%  A.>tH  iSs3. 


'"     î 


Vowcucai  iw  QoxAMAWoœ,  v^eu  fMooeiAfùc/  ^Tief  ïcc  -XtlâetCikuçz^ , 


DE  LA  SEINE::ll#4WEaRE. 


Oku  FenilU  paAtt  tooi  les  joan.  9'acU;|^sdr ,  poar  rAbonnément  et  la Hédactiofi^  aa  BnrcaQ  de  fa  IVaeelie  i  Place  dti  GarmM ,  n^.  48,  à  Ronou 
Oa  B*ab0nBe  à  PÉrb,  cbei  BftissoT-THXTAas ,  rua  de  Richelieu  ,  n^.  711.  —  ku  Hàirre ,  efaeeCaAvsLLi ,  rae  de  Paris.  — JEt  ches  tooà  les  Libraires  ek    • 
DIretfenrt'  des  Postes  da  Dépariemenr.  —  Le  prix  de  rAbonnemeDt  est  de  1 5  fr.'  cb«qo»  ^imestciB  »  pour  JELoueo  ^  et  16  fr.  5o  e.  par  la  poste» 
n  sr^wsfi-iMirM%iiri%iiiririifir»"ii"n^n"ii-immyii*'''"'iii-"''—'-'"*"^**^**  ******  ******  ******** 


CELLE  A  QUI  JE  PENSE. 

CRANSOfT. 
Ait  :  J'ai  vu  partout  dont  mei  ¥oyai^. 


Vous  vonles  savoir ,  Eugénie  » 

Celle  à  qui  je  pense  toujours , 

Et  c*est  le  secret  de  ma  rie 

Que  ^ous  exiges  des  amours* 

Ce  nom  que  je  vais  vous  apprendre 

Peut  exciter  votre  courroux  ; 

Mais  puisque  vous  toutes  fcntendre , 

Celle  a  qui  je  pense,  c*est  vous. 

Celle  à  qui  je  pense  sans  cesse 
Unit  l'esprit  à  la  douceur. 
Ses  yeux  respirent  la  tendresse 
Et  son  sourire  la  candeur. 
Et  dans  Tinsuiit  on  mon  délire 
Lui  fait  les  aveux  les  plus  donx  y 
Elle  craint  de  m*enteadre  dire: 
Celle  k  qui  je  pense ,  c*cst  vous. 

ScMvent  snr  les  ailes  d*un  songe 
Le  volopté  m'offre  8<*s  traits; 
Et  dans  TexUse  où  je  me  plonge^ 
Je  crois  posséder  ses  attraits  ; 
£t  lorsque  mon  ame  ravie 
SVxhale  en  des  momens  si  doux  ^ 
Vous  le  devines ,  Eugénie , 
Celle  à  qui  je  pense ,  c'est  vons. 

Quand  l'injustice  nous  immole 

Aux  erreurs  de  la  vanité , 

Il  faut  qu'une  erreur  nous  console 

Des  maux  de  la  réalité* 

I«  seul  sonveuir  d*une  amie 

Devient  un  talisman  pour  nons; 

Et  quand  je  veux  aimer  la  vie 

Celle  à  qni  je  pense,  c*est  von|. 


Blu 


\bu. 


^  Bis. 


}  BU. 


EOWD. 


XE  JAEDmiEa,  LES  CHENILLES  ET  LE  PAPIUON^'^ 


Un  Jardinier ,  un  beau  matin  , 
Examinait,   d^ns  son  jsrdin^ 
^l^yÂt  ce  peuple  hideux ,  qn*on  appelle  cbcikille  ; 
Pendant  qQ*U  écrase  et  qu'il  grille  ^ 


Voltigeait,  près  de'  loi  «  snr  la  rose  et  le  thym. 
Un  papillon  issu  de  la  même  famille , 
Qui  ,  ini-iùéme  est  chenille  ,  et  déjà  dans  son  sein  , 
Portait ,  de^son  engeance  ,  un  innombrable  essaim  \ 
Maïs  ébloni  par  For  et  l'asnr  dont  il  brille , 
Le  jardinier  snr  lui  n*o*a  porter  la  main. 
.On  respecte  le  vice  en  habit  de  satin  i 
•  On  le  fnit  s*il  est  en  gnenille,' 


ÉPIGRAMME. 

.   Uh  msri  malheureux  snr  l'esquif  è  Caron  , 
Se  disposait  sans  peine  à  passer  l'Achéron. 
En  se  mouillant  les  yeux  ,  sa  très -discrète  femme 
L*exhoruit  à  penser  au  salut  de  son  àme  , 

Et  loi  criait:  Mon  doux  ami, 
Ecdontes  le  démon ,  il  est  votre  ennemi , 
Et  de  l'enfer  craignes  la  ilamme. 
Ah  !   dit  le  moribond ,  n'ayes  point  de  sonci  ; 
Je  meurs  dans  une  paix  profonde  : 
Pnis-je  craindre  en  effet  le  diable  eu  l'autre  monde  , 
Quand  je  vous  laisse,  en  celui-ci. 


JOLT. 


^f^rV^^/V^/wv 


ILS  ONT  RAISON. 

L*egoïsme  est  le  moteur  de  presque  tous  les  hommes;  c'est 
par  lui  qu'ils  agissent,  ou  qu'ils  n'agisseot  pas. 

Lorsque  i*îotéréL  pHyê  est  lësë ,  00  réunit  tous  %ti  eflbria 
pour  repousser  ou  détruire  l'obstacle  qui  ne  permet  plus  de 
marcher  à  la  fortune  ;  on  implore  même  des  seèour8,maia 
ces  secours  sont  refusés  par  ceux  qui  n'éprouvent  point 
d'échec,  ou  dont  la  prospérité  repose  sur  le  malheur  des 
autres*  Une  telle  division  d'intérêts  prive  une  masse  de  s« 
force,  et  pour  cette  masse  dont  l'avarice  étouffe  la  raison  y 
la  chose  pubTIqoe   n'est  plus  qu'une  chose  étrangère. 

On  peut  s'assurer,  par  l'histoire,  que  cette  division  d'in* 
téréts  a  quelquefois  causé  la  ruine  des  nations;  et  de   nos 

{'ours,  plusieurs  gouverncmens  ne  doivent  leur  solidité  qu'à 
a  concentration  des  intérêts  dans  un  seul  point  qui  devient 
un  palladium  dont  la  sûreté  justifie  la  confiance  qui  y  est 
attachée. 

On  a  dit  que  rien  n'était  stable  sous  le  ciel.  Cette  opinion 

3ui  serait  évidemment  fausse,  si  elle  s*appliquait  aux  cheb- 
'œuvre  de  la  nature  ^  ne  peut  tendre  qu*à  indiquer  Tin- 


(?) 


comUiice  Ja  cœar  hamtin»  dont  l€i  mœurs  et  le  caractirr 
changent  selon  les  circonstances ,  comme  on  voit  ,,en  cbinne, 
le  former  de  nouYesns  compoiéf  par  le  chang<*mmitidoft.bM«i, 

I/égoïsme  est  d'aotani  moins  odîeox  qu'il  est  ph»  i^pamlM  ; 
il  n*en  est  alors  que  pitas  dangereux,  puisqn  il-  de^ni*  an 
quelque  sorte  une  règle  de  coiuluite  pour  \iro$^rer^  eiiria» 
loin  de  blâmer  tes  ^oîstes ,  on  avoue  que  où  défaut  n  M 
que  Teffet  des  circouslaocas. 

Les  amis  des  viens  u$  •  qui  «  faute  de  gtoir».  parsomtol V, 
sa  parent  de  celle  de  leurs  aïcui,  désirent  ardemment  dt>s 
^Insignes  qui  témoignent  leur  précieux  héritaga ,  et  enviviit 
sur-tout  cette  noble  girouette  placée  jadis  sur  les  maisons 
des  grands.  Ce  désir  e»t  bien  naturol  :  ila  voudraient  satis* 
bire  leur  amonr-propre.  Ils  ont  raison. 

Les  antiqiiea.  céladona  qai  ne  peuvent  qpe  soupirer  et 
former  des  vœux  stériles  y  faute  des  qualités  qui  font  plaire, 
regrettent  vivement  les  droits  de  cuissace  et  de  jambage. 
Ces  regrets  sont  bien  naturels;  ils  voudraient  boire  à  la 
congé  de  la  volupté.  Ils  ont  raUon. 

Bepuisquo  la  gloire  n'appartient  plus  seulement  k  quelqnet 
nomS)  mais  qne  tout  le  monde  peut  l'acquérir ,  que  de  faioles 
knrîers  ont  pâli  I  Vorer  ce  vieux  et  féal  chevalier  ,'â  qui 
tes  tonmots  paraissant  te  champ  d^honneur  le  plus  noble  et  le 
pins  beau  :  il  les  appelle  en  brandissant  une  lance  restée  intacte 
depuis  le  XV' siècle»  et  en  secouant  la  |>oussiërede  la  cuirasse 
d*un  croisé.  Cette  ardènr  est  bien  naturelle  :  comme  ne*  an- 
cêtres, il* voudrait,  la  lance  au  poing»  soutenir  que  sa  belle 
est  la  plus  b^^lle  des  belles  ;  il  voudrait  prouver,  que  la  che- 
valerie et  la  beauté  font  les-  plua  chères  délices  d'une  âme 
pure  et  sensible.  //  a  toUan, 

Qu'ils  étaient  heureux ,  ces  châtelains  dont  IVmpîre  s'éten- 
dait sur  un  village  ,  un  bourg,  et.  même  une  petite  ville  !  ils 
régnaient  comme  de  petits  rois  sur  leurs  vassaux  et  vavassaux, 
et  leur  nature  était  réputée  supérieure  k  celle  des  viloins. 
Peu  importait  alors  qu'ils  eussent  de  l'esprit  ou  de  l'instruc- 
tion. Boire,  chasser»  faire  des  en  fans  :  telles  étaient  leur> 
douces  occupations.  Oh  !  Theurenx  tems  !  Telles  sont  Ici 
rêveries  des  gentiltâtres  retirés  dans  leurs  castels  k  moitié 
démolis  par  les  siècles  :  leur  cœur  ouvert  k  la  vanité»  à 
l'espoir  du  bonheur,  fait  sur  ce  tliéme  favori  les  plus  beaux 
châteaux  eu  Es|>agne.  Us  ont  raison. 

Chacun  enfin  regrette»  désire  ce  qu'il  croit  propre  â  son 
bonheur.  Tous  les  hommes  se  resseuiblent  â-peu-pres  sur  re 
point,  tous  déraisonnent,  tous  sont  égoûtes.  Tant  qne  la 
chose  publique  ne  marchera  point  avant  tout ,  je  dirai  : 
Ile  ont  raison.  L.  M. 

MACËDOTNE. 

—  Un  nouveau  journal  parait  k  Maneille ,  sous  le  titre 
funèbre  du  Revenant^   mais  ce  qu*il  j  a  de  singulier,  c'ist 

£ie  ce  revenant  n'est  oas  du  tout  ami  des  ténèbres  II  en 
it  sa  pruf'ssioB  de   toi  dans   ce  couplet»    qne    nous  lui 
coifruntoifs  s 

«  Enfin  àê  ta  retraite  tooibre, 
»  Il  a  dihiàU  le  acioitr  ; 

•  Set  pereîU  m  glittent  datie  Tombre  , 
»  Lai  ne  vcoi  paralire  qii*a«  jour. 

»  Anx  ténèbree  falMOl  la  f  uerre , 

•  Il  Wê  attaqaeen  lutiiiaot; 

•  MaU  qui  marcbe  avec  U  lanière . 
9  M'aara  pas  paur  du  Revenmnt.  ■ 

Ifarseille  est  cependant  un  beaa  pajs  â  exploiter  pour 
Tes  propagateurs  des  ténèbres;  mais  c'est  le  Journal  d€ 
la  mditérannée  qui  en  a  obtenu  l'entreprise. 

-^VÉcho  du  Midi  apprend  aux  Parisiens  qne  Ton  dîs- 
Iriètte  anx  portes  de    presque  toutes  les  églises  de  Paris  » 
oraimi  »    dont  il  donne  U  formule. 


—Pendant  les  vacances  dn  théâtre  d*Amleaf ,  b  cheC  #ms 
tnstitniion  a  dit  jouer  à  ses  élèves  une  comédM  a»  Ma* 
Les  paMisdes  jeunes  gens^ «ni  te  HprÂianUfaatf  miÂ^êàm 
on  p  apiftetidi  beaucoup  d'allusions. 

—  Sa>  bonbomie  M.  te  président  deslitwiinei  bCIfda  ir  b 
ville  de  Phris  ,  k  la  suite  d'une  déctsiou  prtsn  ffB  CMMasI, 
vient  fordtfdneift-qu'il  soit  placé  dans  le  lien  otdtnnrt  ias 
séances^  Rnsariptinn  suivante,  tfrée  d^  HUIs  ^Ymsm^^ 
grarée  en  tettrés  gothiques  : 

«  O  nuit^   déesse  des  iénèiree^  Je  ie  emlm'f 
•  tueme  ancêtre  de  Tmùvers!  > 

—  Un  spnpçon  de  jonmal  nui  croit  paraîtra  à  Doal 
semble  avoir  quelque  velléité  de  se  mesurer  avac   lu  \ 
celle.  0uand  de  pesans  rédacteurs  seront  devenna  ] 
et  qu'ils  auront  oewé  dé  parler  flaasandt^  Mua 
les  fustiger  quelquefois  en   passant  ;  mais  aupnfuvul  ■  j 
aurait  de  U  barbarie  de  notre  part. 


— >  Le  gonvemeoient  vient  d'établir  à  Moaeou  vsi 


pour  U  teinture  et  Tapurét  des  drapa , 
admis  cent  cinquante  élèves  ,.  dont  rapprantiesâgn 
dottu  années,  et  dont  l'entre  tien  «cuAtur»  u5u 
an  ,  outre  rhabillainent.  On  uo  aauraii  uasr  i 
rence  cette  sollicitude  du  gouvememeut 


—  Un  jeune  homme  de  dnanante  ans ,  qui 
grisonner,  concentrait  depuis  long- tems  dans  son 
le  projet  de  se  marier,  à  travers  tt%  lunettes ,  il  \ 
un   jour  une  jolia  personne  à  laquelte  il  :Vens  ta 
tendres  sentimens  ;  mais  pour    j   rénuir  ,  il    croit 
dissimuler  quelques  années.  H.  Desiraboda  lui  plaça  OT^ 
torxe  dents  :  la  pâte  axérasina  rehanasa  ua>  peu   b  tua  de 


son  épiderme  livide.  Le  nhiloconw   dunut  à  su   dbtfaInBU 
marbrée  la  noirceur  de  I  ébène.    Enfin  b  viens  Tilàa  s^ 


nait  auprès  de  la  jeune  Aurore,  et  rhymen  prujcid 

oe    qninr    * 


k  peu   de  chose    près  ;  mais  au  bout 
mariage ,  le  teint  dn  nouvel  époux  fiâKt  ;  'mm 
reçoit  de  sa  femme  lui  eufcmoa  quatra  danl^  sea 
prennent  des  nuances  disparates.  Le  \oile  tomba  « 
s'envole ,  et  la  triste  réalité  reste  seules 


{Mndb 


y\ 


\m    jeune  femme    vaut   se  séparer, 
dans  toute  cette  intrigue,  il  ya  en  errntr  danel 
plaide.   Le  juge  demande  k   la    nialheufuusa  îrict 
amant  quinquagénaire  le  mulif  qui   l*riigpge  k  n 
divorce.  Hélas  :  monsieur,   répond-elte  «  ou  a'uvail 
mis    un   époux  :   on   ne    m'a  donné    que   lea  rsMi 
homme  ;  il  paniissait  avoir  quelques  douta  t  H'  u  M 
d'en  acheter  quatorae.  Je  te  croyais  brau  »  ut  3  uTart  ( 
gris  pommelé  /  •  .  .  • 

SPECTACLES. 
THÉATaE  DES  ABtS. 

La  première    représentation  de  la-  Lowe  dm 
presque  réussi  hier.  Les  jolis  coop^ets  at  toa  ^ 
de  cette  bluette  ,  ne  sont   pas  parvenus 
cher  aux  yeux  de    tous   les   spectateurs  k    peu 
de  la  pièce,   et  le  défaut  total  d*acttou«  Laa.caqn 
portière  ,  d'nn  valet  at  d'une  frmmr  de  rhaiulitr^  A 
cunosité  pénètre  le  dérangemeul  daa  aChitua  di  leur  ib 
et  découvre  des  rendoe-^vous  que  sa  ilte  duuuu  à  uu  j 
homme,  n'^iîent  guère  susceptibles  de  fournir  uu 
de  gran4  intérêt.  Au  théâtre  ce  n'est  pas  comiae  aa 
la  for£j^  n'enlève  pas  le  fonds. 

QurV^ncs  couplets  ont  pourtant  été  Men  accucÔlii;  Mt 
applaudi  uiéiue  un   grand  nombre  des  traita  cov'         *^ 
le  vaudeville  n'est  pas  dépourvu;    mais  c'est  b 
pièce  qui  se  trouve  être  ap|iteudte  maud  oa   est 
et  t'est  la  ^ 
et  sur-tout 
bien  sus  x  chose  asses  rare  4  n        «aûcruri 


se  irouye    cire  vp|naiiaie  qoauu  oa    est 
fin  seule  de  celle-ci  qui  ne  fa  pas  été»  La 
ut  M^^.   Thénard,2out   foui  fort  liaa 


otnttt^rc^  el  ^^^^nH$im 


BOITILLES  DB  MER. 


Le  Neptune,  c.  Holnivali.  de  Bor- 
deaux ,  à  Copenhague,,  a  passé  lè  Sund 
le  a6  mars. 

PORTS  ÉTEANGEES. 


ULSIVAC&a. 


GraTesend ,  3  avril.— Jane ,  c.  Lewis  , 
ci  Aimwell ,  c.  Alexaoder ,  v.  de  Cha- 
rente.—Julie-Angnste  ^  c»  Grandin  ,  v. 
do  Ebrpre. 

Amaterdam ,  i*'  an  3  avrU.—AogusU- 
Amalia  9  0.  Schmeliag  ,  et  Fredericka  ,  c. 
Barendsy  ▼•  de  Bordeaux. 

Te«ei  9  a.  a?ril.  -—  Neertands-Kroon- 
prina»  c»  Meyden,  ▼.  de  Celte* 

Helvoet ,  s  avril. — De  Vrienshap ,  c 
Poei  ;  Margif  iretha  ,   c.  Verdoes  ,  T.  de 
bevd«a«c,-«-Llh  Caroline ,  c.  Soupat ,  y. 
do  Bavre. 

Osteode,  3i  mars. — Vr.-^Rebecca  ,  c. 
Brona^  t.  ^  Bordeaux  et  St-Mart>n. 

fiambonfg ,  i*'  avril* — Johanna-Hen- 
rietln  »  €.  Ehler ,  et  Reliance ,  c.  Smith , 
Y.  de  Bofdeanx. 

Bergeo  ,8  mars. --^L'Espoir,  c«  Croen* 
wald|  y.  de  Cette. 

PORTS  FRANÇAIS. 
▲muTAeu. 

Hantes,  5 avril— (Long  cours)  L'Âdële, 
c.  bigr^  ,  y.  de  St-Yago-de-Cuba ,  en 
S5  joars  de  traversée. 

la  Rochelle,  3  avril.— (Çab.)  Dispatch, 
Càp.    Bnrgess ,   ven.  du  ilavre ,  prendre 
charge. — L'Espérance,  c.  Dezandt,  yen 
du  Maraas,  en  relAche  par  avaries^ 

Bordeaux,  4  avril.— (Cabotage.)  Mon- 
t^  en  rade  :  la  Désirée  ,  c.   Uélajer  ;  la 
Tigiîente  ,  c.  Blanconnier;  la  Société,  c. 
Lecomte  ;.  TEugénie,  capit.  Minquet;  la 
Bclxj,  cap.  Coroleur,  la  l^uise- Emilie  , 
4î.  Proneno;  l'Achile,  c.  Ridoret;  l'Eli- 
sebelhyC.  Larcheveau  ;  la  Louise vcap« 
Cadon  9  y*  de  Rouen. — La  Jeanne-Mane. 
PAimable-Rosalie  et  T Alexandre ,  y.  de 
Srcat,  — -  I/Aimable-Euphrasie ,   yen.  de 
Cnen. — L'Aniédée ,  c.  Larchevau  ;  le  Pe- 
ttWVkfor ,  cap.  Marivaux  .  les  Denx-Eu- 
.  ^BÎes ,  c.  Grisol ,  veu.  de  Dunkerke. — 
. Fil/ewidre,.c«  Bernard,  y.  d*Abheville.. 
«i^-i/Anna-Johanna,  c.  Vanwik,  y»  d'Har- 
'    lsagen.'^Jtmge->Anna  ,  c.  Meyer  ;  Doro- 
thée, c.  Jasaen,  t.  d'Hambourg, — L'Au- 
voré,  €.  I^aya,  y.  d*Aoyers. — Minerya. 
Cf.  Hoboivt  ;  Ariadne,   c  Woel ,  y.  de 
.|l4iÉMg     EuKgheel ,  c.  Casseboom ,  yen. 
-  dTOIdeinbonrg.— lie  fiorilstiern  ,  suédois  ; 
>    h. Louise-,  c.  Bengland  ,  y.  du  nord. — 

Lt  Trende,  y.  de  SteUin.— Welbedagt , 

i*  Sugel ,  y.  d'Amsterdam. 
'     flbnReor  ,  L  avril*  —  (  Cabotagr.  )  La 

gariotte  aoédoiie,  c.  Graff,  ail.  à  El*- 

]     %  Mate  ,:«$  ,jMr»  n  5  ayrîl>-*(Long 
'Itea»)  Le  aoccis»  cap.  Baible,  et  Œii- 


génie ,  ail.  à  la.  Martinique  ,  oh.  â'c  mo» 
,rue  ,  etc. — (Cabotnge.)  La  Stéphanie,  c. 
Landgren^all;  à  Rotterdam — (k'éche*)  Les* 
Deux- Soeurs,  c.  Bouillon,  ail.  à  Terre- 
^euve. 

Nantes  ,  3o  mars.  —  (  Long  cours.  ) 
Expédié  :  la  Nanine  ,  c.  Pelletier,  ail.  à 
la  Guadeloupe. 

Bordeaux  ,  4  avril.—  (Long  cours)  I-a 
Cécilia ,  c.  Libéral,  aU.  k  la  Havane  ,  ch. 
de  vin  et  eau-de-vie, — La  Vénus,  capit. 
Boyer ,  ail*  à  la  Guadeloupe ,  chargé^— 
r (Cabotage)  Le  Dorsent,'  ca|).  Evans,  ail. 
à  Londres  ,  sur  lest. 

Celte,.  1"  avril.— (Cabotage.  )  Anna- 
Dorothea,  cap.  Huun  ,  ail.  a  Bergem— * 
Sophie  ,  c  Rembexg,  ail.  à  Stettin. 

Marseille,  2  et  3  avril.  •?— (Cabotage.) 
Glide,  c.  £ndicott ,  américain  ,  ail.  à  Ci- 
braltard.— Germanie  ,  cap.  Thiel  ,  ail.  \ 
Taganrock,— Le  Mentor  ,  c.  Gallais ,  ail 
à  Gallipoli. 

Pendant  la  mois  de  mars,  il  est  entré 
à  Brest  162  bâti  mens  marchands  ,  dans 
le  nombse  desquels  86  ont  anporté  344^ 
ton.  24,  3o  de  vin,  et  860  ton.  a/ 10 
d'eau-de-vie. 

La  frégate  française  la  Gléopatre,  a 
mis  à  la  voile  du  Cap-de-Bon  ne-Espé- 
rance, pour  Rio-^Janéiro ,  le  11  janvier. 
Le  7  elle  avait  eMuyé  dans  la.  baie  de  la 
table  ou. elle  était  mouillée,  un  coup  de 
vent  de  sud-^est,  qui  ('avait  forcée  de 
prendre  le  large,  après  ravoir  chassée  de 
son  amarrage. 


CORRESPONDANCE. 

REIMS,  7  âiv//.  — Yoici  lecoun  des 
grains  à  nos  marchés  des 
5 

Fromeni i5f.  60 

Seigle. 9    40 


Orge 8  3a 

Avoine 7  90 

Sarrazîo 7  4^ 

Lentilles lo  a4 

Saîofoîir  (gr.}  5  ^ 

Dravières....  17  60 


5  avril. 
i5f.  SoThect. 

9     16 

a     16 

1 

7 
10      9 

S  So 
sS  ». 
:  les  affaires 


«9 
80 


Notre  foire  est  terminée 
ont  été  généralement  mauvaises  ;  les  mar- 
chands en  gros  et  en  détail  se  p'aignent 
beaucoup.'. 

CHALONS-SUR-MARNE ,  yovr//.— 
Les  prix  des  grains  ont  baissé  de  près  de 
5  p.  0/0  ;  on  obtiendra  facilementt  les 
tétea  deblé  à  \6  26. 

Voici  le  cours  :  froment  16  fr*,  seigle 
8  6a,  orge  7  ifi ,  ayoine  6  80. 

L'huile  de  navette  vaut  36  fr.,  et  celle 
de  chanvre  34  f.  les  5o  kil. 

Le  prix  des  transports  est  devenu  plus 
élevé;  00 paie  2  75 pour  Furis ;  5  Sopew 
Strasbourg,  et  2  25  pour  HeU,  par  5o k. 

NANTES^  5  ai^n/.-T-Botre  mardiéest 
toujonra  sans  activité.'  floos  yenona  de 


recevoir  plusieurs  nouyeaux  arrivages  qui 
vont  augmenter  nos  approvisionnemena- 

Le  chargement  du  navire  la  Loire»  yen. 
de  la  Martinique  ,  consiste  en  268-  bqnaa- 
4  tîerç«  36  quarte  sucre  brat,  72'lMtnes 
1- tierç.  2  quarts  sucre*  terré,  53  tierç. 
3i  quarts  café,  16  tierç.  1 4  quarts  39* 
sacs  cacao. 

Celur  du  navire  le  Jean-Charles,  yenii 
de  la  Guadeloupe ,  en  296  bqùes  12  tierç» 

1 3  qparts  sucre  brut ,  4  boucauts  S7  tierg. 
ii5  quarts  cafë,  i5  sacs  cacao^i  1  greo« 
Canipéche. 

Celui  du  navire  l* Adèle  ,  yen.  dé  Sain^> 
Yago  de  Cnha-,  en  12  boues  sucre  brut, 
447  caisses  sucre  terré  ;  67  boucauts  172 
quarts  2g5  sacs  café ,  199  surons  tabac. 

MARANS,  V\  asiriU  —  Voiol  le  piriz 
moyeu  des  grains  au  marché  de  ce  )<nii^t- 
Froment ,  1*'*.  qualité ,  iB  f*  33  c.  ;  à\iap 
2*.  17  t  67  c.  ;  méteil  ,  12  f«;  orge, 
1 1  fr.  67  c.  ;  avoine  1.0  f.  35  o«  ;  farinii; 
les  f5o  kil.  47  à  48  f. 

TOULOUSE ,  4  flm7.  —  Voici  le  nri» 
moyen  des  grains  à  uojre  marché  au  a 
avril  •*  blé,  Thectolitre ,  22.  f.  2  c.  ;  seigle , 

14  L  37  ;  mais  ,  1 3  f.  7g  ;  avoine^  1 1  f.  5g^ 
fôves  I    i3;   haricots,  20  f. 

LA  ROCHELLE ,  4  avril  ~  Par  suite 
des  expéditions ,  le  conrade  l-ean-deHrie^ 
s'est  bien  maintenu.  On  paie  la  aouyeliv 
disponible  120  f.  les  27  yeltes, 

PEZENAS ,  29  man.  —  Au  marché  dm 
ce  jour ,  le  cours  des  spiritueux  s*es  établi 
conune  suit  :  * 

Esprit  3/6  23  f.  ;  5/6  16  2$  ;  ean-d#. 
vie  preuve  de  BoHaDOe  14  37  i/ac  les 
5  velies. 

BORDEAUX,  4  avril.  — f  M  là  naU 
des  ventes ,  Ton  doit  remarquer  combiei» 
les  affaires  sont  languissantes.  Les  prix 
sont  nominaux. 

-L^esprit  3/6  Bfontpellier  disponible  est 
coté  5  3o  la  velte.  Il  s*est  traité  quel^* 
que<  parties  ces  jours-ci  pour  nud  et  \àu^ 
à  5  So  et  5  35. 

DUNKERQUE,  5  avril.— U  marchan- 
dise est  toujours  en  calme.  Il  n'j  a  ea 
vente  d'aucune  espèce  de  denrées  colo* 
niales.  I^as  spiritueui  sont  bien  tenoS| 
quoique  sans  acheteurs. 

Un  lettre  récemiuent  arrivée  de  Bor«>^ 
deaux,  annonce  une  baisse  sensible  dans 
les  freîs.  Ceux  pour  Duukerque,  qui 
étaient  à. 6b  et  70  f.  du  tonneau,  et  la 
p.  0/0 ,  sont  tombés  i  4S  9  5o  et  55  f. 
Est  entré  le  9  avril  i 

Le  Ji-nne-Pêre-de-Famille ,  cap.  OKyier  f 
yen.  d'Honflenr ,  sur  leat. 

Aofit  rorifr  d!u  5        g/ 
at  aatins  now  le  1 
dlslaade. 


.65  k 


P&IX  COUEINT  DES  HUILES. 
LilU ,  5  4tvri7. 

Colia,  en  fraint,  17  à  19  I.  »  ea  koilt 
64 1  5o  c. ,  an  loartaaa,  8  f.  5o  e.  » 

Ollieitea  blanchca ,  ao  graioa ,  so  f.  «  anhoUa , 
79  f.  5o  c.  4  80  f. ,  aa  toartaao  .  7  f.  5o  c. 

lin, en  graine,  17  à  1 8 f. 9 en hnlle»  67  f.  foc. , 
an  tonrteaa ,  a3  f.  5o  c. 

Camilina,  en  graina,  i3  k  14  f.|  an  hnile, 
6a  f.  a5  c.  163  f. ,  an  toartean ,  7  f .  5o  o. 

Chanvre ,  an  graine ,  9  i  10  f. ,  an  hnile,  65  k 
6S  f.  5o  c. ,  an  toartean  ,  7  f.  5o  c. 

Hnila  épnrée  pour  ^In^ett ,  lliectol.  «  74  ^ 
73  f.   Son 

HolW  ponr  léverbèrei,  llieetid. ,  7 1  à  7of.  5oc 

/Vr'jr  des  Eaux^de^vie^  sur  la    place  de 
Bardeaux  f  du  l*^  avn'l.  (  Lei  3  h.  79  1.  ) 

AfaMf  aac 1 80  f.    a  à 

Blanaandé 175       a 

l^i 175 

Langaedoe 175 

G<»gnao  Saintooge 35o 

Idem  Bordeanz  ,  4**  prenve.  1 45 

Eaprit  5|6 5 


a     » 


aSo 


aS 


PORT  DE  ROUËD. 
Mouvement  du  11  au  is. 

NAV1BF9  ENTAÉS. 

Le  tloop  U  Jeune^Rose  «  cap.  Caroa , 
de  5o  ioon.  ,  veii.  du  Havre»  ch.  de 
planchet. 

\je  tloop  TAugiitte  »  cap.  Bambine ,  de 
68  toao.  y  yen.  du  Havre  »  ch.  de  sucre , 
coton  9  plomb. 

Le  dogre  les  Deux- Frères  t  cap.  Bloo- 
del  9  de  4^  iouo.  9  veo.  de  Château  9 
ch.  de  sel. 

Lt  sloop  le  Petit-Edouard  9  cap.  Bres- 
•on  ,  de  jg  tonn.  9  veo.  du  Havre,  ch. 
de  yin  ,  potasse  ,  savon. 

la  goélette  américaioe  la  Hiram ,  c 
Gibbos  de  go  tonn.»  ven.  de  Malaga  9 
cb*  d'huile  d'olive  ,  sumac  »  vin. 

1VAVIUE8  FXPÉDIÉS. 

Le  dogre  le  Henry  ^  cap.  Roxo,  ail.  k 
Bordeaux  «  sur  lest. 

Le  clia5se*marée  le  Saint-Etienne»  cap. 
K.  Zariîo»  ail.  k  Brest  »  ch.  de  bois  ae 
construction. 

Le  chasse*  mar^e  le  Bîen^Aîmtf  »  capit. 
Loréal  9  «11.  à  Maronnes,  sur  lest. 

Le  sloop  rAiinable»Bernard  »  c.  Olivier, 
ail.  au  Havre  »  sur  Irst. 

Le  sloop  la  Belle-Rose,  c.  Lucas,  alK 
au  Havre  ,  sur  lest. 

Le  chasse-marée  la  Babet-Catherine , 
cap.  Uthocr  9  ail.  k  Brest,  ch.  de  bois  de 
ihtne» 

Le  sloop  la  Rose*  Virai  nie,  c*  Lelong, 
ail.  k  Bajonqc,  ch.  de  bled. 

Le  chasse-marée  la  Marie«Rolandine , 
cap.  Javouray,  ail*  k  Brest ,  ch.  de  bois 
de  chêne. 

Le  sloop  la  Clémentine  9  c.  Parii,  ail. 
au  Havre,  sur  lest. 

Le  bri*  k  le  Printems^'Eté ,  c.  Thébaut, 
ail.  k  ItoidMux ,  sur  lest. 

Le  slooii  la  Justine,  c.  Delacroix ,  ail. 
k  Cieii  ,  cil.  i\c  plAlre. 

Le  sioojî  \e  Pèic-de-FamiHe  9  c.  Dnpin , 
ail.  à  llonfl(*ur,  ch.  déplâtre. 

Le  brick  le  Jeuiie-Kdouardy  c.  Henry. 
aU«  à  la  Muillerave,  sur  lest* 


(4) 

Le  sloop  le  Bâtard ,  c.  Beoott ,  ail.  au 
Havre  ,  eu.  de  plâtre. 

CHARGENENS   ET   ftÉCXAMATIOllS. 

^(^  CiiARGEii.  du  brick  la  Confiance  , 
cap.  Jajlin  ,  ven.  de  la  Trinité  (lie  dr 
la  martinique  ). — Court.  M.  Fauqueux. 
kéc  la  moteurs  y  Mn. 

53  barriques. — 7  tierçons.— 22  quarts  su- 
cre brut.' — M.  Liinare. 

2  barriq. —  1  tierçon  café.— Le  capitaine. 

3o  quintaux  bois  de  Catnpêche. — 737  kil. 
vieux  cuivre  en  fenilles  et  clous.— A 
ordre.    

PORT  DU  H.\VRE. 
Mou*^ement  du   10  <iii  11. 

NAVIRES    ENTRÉS. 

[^  hourj  le  printems,  c.  Curé,  y.  de 
St.-Valery  ,  ch.  pavés. 

Le  dogre  le  St.-Philippe ,  c.  Fréchon, 
y.  de  Duukerque  ,  ch,  charbon. 

Le  brick  norwégien  Farvel ,  c.  Péder- 
seu,  V.  de  Christiunsand  ,  ch.  planches. 

Le  sloop  le  St.-I^uis,  c.  Jeanne,  ven. 
de  Rouen  ,  sur  lest. 

La  goélette  la  Philippine,  c.  Dumont, 
Vt  de  Rouen ,  ch  de  dIocs* 

1^  sloop  l'Adélaïde  ,  c.  Desrues ,  y.  de 
Rouen  ,  cli.  de  blocs. 

Le  sloop  rE|H>ir,  c.  Lemoîne ,  t.  de 
Rouen ,  ch.  de  bois. 

I<e  sloop  le  St.-Domtngue  ,  c.  Dubos  , 
v.  de  Rouen  ,  ch.  de  bois. 

Le  flambart  le  Royal-Louis ,  c.  Pichon, 
yen.  de  Rouen  ,  sur  lest. 

NAVIRES   EXPÉDIÉS. 

I.e  sloon  la  Pélagie ,  cap.  Mayet ,  ail.  à 
Rouen  ,  en.  de  planches. 

Le  brick  américain  Miona,  c.  Ushe, 
ail.  k  Bordeaux ,  sur  lest. 

Le  dogre  la  Mane-d'Amour ,  c.  Cau* 
chois  9  ail-  à  Rouen  ,  ch.  de  planches. 

Le  dogre  la  Pélagie ,  c.  Dupont ,  ail.  k 
Rouen ,  ch.  de  tabac. 

Le  bateau  TAeron-Maubv ,  capit.  Du- 
chesne  ,  ail.  k  Paris  ,  ch.  de  div.  march. 

La  goélette  anglaise  Jolm  Margaret ,  c. 
Wood  ,  ail.  à  Londres  ,  ch.  de  gomme  et 
de  yin. 

Le  brick  le  St.<>Espnt ,  c.  Houlet,  ail. 
k  Brest,  ch.  de  canons  et  bois  deconslr. 

Le  brick  la  Sophie  ,  c.  Dacnet,  ail.  à 
St.-Maio  ,  sur  lest. 

Le  trois-niâts la  Néréide,  c. Gngoourd, 
ail.  k  Si  -Brieux  ,  snr  lest. 


Note  des  Fientes  recueillies  à  la  Bourse 
au  Huyre^  ilu  10  ayriL 

^4  balles  coton  Ailabama  ,  à  1  f •  10  c, 

acquitté. 
25    dito     dito    Louisiane»  à  1  f.  35  c. , 


acq 
dito 

acq. 
dito 

acq, 
dito 

acq 
60  lierç. 


20 


20 


7» 


dito 


Géorgie, â  if.  12  c.  1/2 
dito,  à  1  f.  ic.  1/4  , 
dito,  à  if.  2C.  1/2, 
1 5  barils  riz,  k  33  f.  5o  c»,  dito. 


dito 
dito 


1 1 3  wcf  café  Saint-Domiogne^  1 1  IL "^ 

acq. 
3i  sacs  caCs  Hayaoe  »  à  1  f.  gt  c  1/ 
acq. 

PORT  DE  QUILLEBEUP. 
Sont  arrivés  de  Fillequier^  «T  éteCê 
dus  le  11. 

Le  Jules,  cap,  Allaîii. 

Les  Amis ,  cap.  Fouasson. 

L* Auguste,  cap.  Noêl« 

Le  César  ,  cap.  Juhel. 

La  Virginie,  cap.  Coste. 

Le  Jean-Baptise  ,  cap.  Héon. 

L'Elie-Marie,  cap.  Chrétien. 

L'Ange-Marie  ,  cap.    Gallie.  • 

IjC  Jeune-Gasioo  ,  cad*   Rqm. 

L'Angélique  ,  cap.  Samsoa. 

La  Boune-Mëre  ,  cap.  Dellepitrftt. 

L'Espoir,  cap.  Lemoiae. 

Le  Royal-Louis ,  cap.  Michand. 

La  Cécile,  cap.   Brixard. 

L'Aimable-Victoire,  cap.  BoOsByiir 

Le  Saint-Louis  ,  cap.  Cauvas.  , 

La  Plenty  ,  cap     B.   Bottall;; 
Sont  par  montés  ce  matimt 

Le  Charles-Ferdinand  ,  cap*  i 

1/Elizé ,  cap.  Leloup. 

L'Aimable-Balhilde ,  cap. 

Le  Snint-François ,  cajp. 

Le  Faredant ,  cap.  Herlel.- 

L'Espérance  ,  cap.    Parcalo. 

La   Bonne-Mère,   cap. 

Sont  montés  ,  et  posés  /aise 

La  Marie-d* Amour  ,  c.   Ciiiclia«a'  ^ 
de  diverses  manh.tndises. 

Les  Deux-bceurfUnies  ,  c.  Canal,  < 
de  cidre. 

Le  sloop  le  Charles ,  c.  Gillavd  •  cil», 
charbon. — (^F^ent  nord^si  ,  60m  Jkwià 


BOURSE  DE  PARIS,  ITHlËt. 
E/pets  Puhlicsr 
a^Q  PODR  cB^T  &HrsoiJaiB, 


ssr  90C  eersar  «oc  3oo  mc  Sm  •m'tÊfi 

%oe  3oc  10c  5ac  5o«  40c  600  Uf  5aa  aaal 
a5c  400  35e  tfta  3oe  S6f  iSa  soa  WÊt"  '' 
RBCON^AISS.    DE   UQOIDATHMIt' 

JoimMort  ém  «•  âtpL  iSm.  -    ^ 

Eth.  4b  aa  Mm  iti4 ,  lia.  t    a  soaff 

iSaS ,        9     4  99^       ^ 
|d«m  IfoMor^Ttru»  1^4* 

ANNUITÉS  DE    lOOO  FR.,   h   4  pu'  *f^^ 
Avac  lou  et 


toiof  io35f 

ACTIONS   DE  LA   RAKQ. 

Jnwimani  éÊ  Jaavtar  ■li^ 
iSSof 


THfATRE  DES  ARTS. 

LA  FACSSK  AONÈS,. 

Comédie  S  actes ,  de  F 

LB  CODE  ET  L-AHOTO. 

Vaadet ilie  ca  i   acte  ,  da  MM.  | 
et  Sinonia» 


LE  COQ  DB  YILLAOC» 

Opéra  eo  1  acte ,  de  Fa?art , 
comiqae  ,  par  M.  Aahille  d*, 
de  M»  Erc«Mff 


r^ 


hOO^H'  IMI'BIMERIB  COMMERCIALE  («if  caractères  it  m  taiixb-doik»)  DE  C.  BI4)QCEL,  BOE  ar.^^ 


IMMANaiE 


h:  i3».— ■»»•», Aniite. 


LA  NACELLE, 

DowaicS  iw  Qoimii&cc&,  ceÀ/  JmDoewc&/  eh  Se'  uo  Xilàexakux^_^ , 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

CetU  Ftail^  parait  tons  U$  joart.  S'adresser ,  poar  rAbonnemeat  et  la  Rédaction  ;  ftn  Bareso  de  fa  Nacelle ,  PUm  des  GHrmei  ,0^.  48  «  s  Rocte^ 
Oa  s*abonue  à  Paris,  ches  BaisaoT-TsiTAas ,  rae  de  Richelieu  ,  d^.  71.  —  Au  Havre ,  ches  Cvapilu ,  me  de  Parii.  —  Et  ches  tons  les  Libraires  et     ; 
Directears  des  Postes  du  Départemenr. —  l^e  prix  de  rALoonement  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Eonen,  et  16  fr.  5o  c- par  le  poste* 


DES  BONNETS. 

Lcf  bonnets  changent  de  forme  et  de  couîcnr  suivant  les 
goûts  «  les  caprices  ,  et  souvent  /uiéine  suivant  l^s  cir- 
constances. 

Relativement  à  la  forme  ,  on  distingue  plusieurs  espèces 
de  bonnets  : 

1*.  Les  bonnets  carrés;  ils  sont  ordinairement  l'indice  de 
la   science» 

a**.  Les  bonnets.  On  nomma  ainsi  la  coiffure  habituelle 
des  grisettcs;  c'est  quelquefois  la  parure  de  la  volupté  et 
de  la  coquetterie.  Les  vieux  garçons  affectionnent  beaucoup 
ce  genre  de  coiiFure.  La  vue  seule  d'un  bonnet  suffit  pour 
exciter  des  transports  dont  ils  sont  raremeni  maîtres. 

5"*  Les  bonnets  pointus  dénotent  la  magie  et  la  prescience  » 
quoique  leurs  structure  leur  donne  l'apparence  d'un  éteignoir, 
qui  est  bien  rembléme  de  la  prescience.  Les  astrologues 
bortpnt  toujours  un  bonnet  pycamidal,  et  quand  Mathieu 
Lensberg  prédit  que  toute  U  terre  sera  bientôt  régic^  par 
des  lois  sages  et  des  hommes  sans  passion  ,  il  à  toujours 
soin  d'être  "en  honnct  pointu. 

On  distingue  aussi  les  bonnets  par  rapport  aux  couleurs. 
Comme  les  nuances  se  subdivisent  à  l'infini ,  jes  espèces  de 
bonnets  se  multiplient  en  raison  des  nuances;  mais  noua 
n'insisterons  qu&  sur  les  couleurs  principales  |  et  nous  par- 
lerons siinplemeot  : 

Des  bonnets  rouges» 
Des  bon  nets  verts, 
Des  bonnets  bleus, 
De9  bonnets  bruns ,: 
Et  des  bonnets  blancs*     . 

Les  bonnets  rouges  r/ippellent  uile  époque  trop  déplorable 
pour  que  nous  nous  arrêtions  long-tems  sur  leur  coippte. 
C'est  k  cenx  qui  en  ont  porté  à  traiter  ee  sujet-lit  dans  une 
DOtice  historique ,  et  3i  M.  T. .  .  9  du  Moniteur,  et  M.  ST.  .  • , 
de  la  Quotidienne  j  voulaient  «'en  donner  là  peine,,  ils 
pourraient  £aire,  sur  cette  matière,  un  traité  fort  scientifique. 

Dns^ge  des  bonnets  verts  remonte  à  une  époque  asses 
M^téeu  On  imposait  ce  genre  de  coiffure  aux  banouerou- 
lierf  frauduleux  qui  peuplaient  anciennement  les  bagnes. 
Cette  loi  est  aujourd'hui  tombée^eo  désuétude,  et  dans  les 
îii^ea^  Cf%^e^  plàs  an  bona^  que  Ton  reconnaît  ceux  qui , 
4m#  l#s  Jifiiuffti  >iiiirotu|^«  fmdàteusem^nt  Içiur  bm. 


Les  bonnets  bleus  ne  sont  guère  portés  que  par  les  marins 
des  côtes  du  Morbihan,  de  la  Vendée  et  de  la  Saintongei 
Il  est  étrange  qoe  cette  couleur  soit  adoptée  par  les  gens' de 
ce  pays,  qui  se  trouvent  être  ceux  que  Ton  désigne  vuU 
gairement  sous  le   nom  de  ventres^rouges. 

Le  bonnet  blanc  est  de  tous  les  bonnets  le  pins  antique 
et  le  plus  en  usage.  Ami  des  ténèbres  et  do  repos,  chose 
étrange  !  il  se  montre  quand  le  jour  baisse  et  que  les  doux 
rêves  invitent  an  sommeil.  Que  d'illusions  on  retrouve  sous 
un  banntt  blancl  Combien  d'agréables  chimères  bercent 
notre  esprit  sous  l'influence  de  ce  magique  bonnet  !  A  Mine 
a-t-il  conduit  notre  tête  assoupie  sur  l'oreiller,  que  d'aimableSk\ 
visions  voltigent  autour  de  lui.  Un  châtelain  déchu  pour- 
suit en  bonnet  de  nuit  le  fantastique  droit  de  jambage;  un 
jeune  garçon  croit  de  sa  bouche  enflammée  presser  les  lèvrèi 
de  rose  d'une  puilique  amante  ;  un  huissier  rêve  ses  exploits 
futurs;  un  avocat  s'imagine  crier;  un  juge  dormir f  un 
accusé  trépigner  ;  un  recors ,  empoif^ner.  Tel  est  l'effet 
admirable  ou  bonnet  blanc ^ 

Et  que  de  têtes  fameuses  il  a  recouvertes  ;  mais  que  d'o-^ 
reille»  énormes  il  a  aussi  cachées  et  cache  chaque  soir  !  Vel»^ 
taire  est,  je  le  sais  ,  quelquefois  en  bonnet  blanc ^  maif  le 
cacochyme  la  Menée  est  lithographie  au^i  avec  cette  coiffure* 
César-Auguste ,  ce  gr-.tnd  prince,  amant  incestueux  de  sa  fille 
et  bourreau  de  jes  su;i  fs  ,  meurt  paisiblement  en  bonnet  de 
nuit ,  et  c'est  peut-êire  ii  l'influence  du  bonnet  qu'il  dut  le 
tranquillité  de  ses  derniers  momens.  Beaucoup  de  grands 
hommes  se  sont  laissé  peindre ,  graver  ou  sculpter  en  bon'»' 
net  de  coton  ;  mais  depuis  qfue  M.  le  chevalier  de  P..^  s'est 
fait  jeter  ea  plâtpe,  coiffe  d  00  bonnet  blanc  ^  et  enveloppé 
dans  une  wobt  de  chambrai  il  vaiit  beaucoup; mieux  se  cou<i* 
vrir  la  tête  d'un  humble  mouchoir,  que  de  risquer  de  pal^ 
ser  pour  nn  bon  homme  en  bonnes  blanc. 

Les  anciens*  ont  eti  tort  de  ne  pas  représenter  Hécate  i 
en  bonnet  de  coton.  \a  déesse  des  nuits  devait  n'être  coiffée 
que  d'un  beau  bonnet  de  coton  ,  k  touffe. 

La  figure  allégorique  de  la  liber^f,  était  affublée  d'un 
bonnet  de  nn/i.  Cette  coiffure  enÀlêmflttqne  cachait  un 
g«^and  setas»  Elle  indiquait  anx  adorateurs  passionna  de 
cette  idole  républicaine ,  que  T'Objet  chimériqtie  de  leur  cult^ 
pourrait  bien  faire  un  lodg  siomme. 

On  porte  depnit  qtiel^nes  années  dés  bonnets  de  sole  ntfîrv; 
mais  ce  qu'il  y  a  de  particulier ,  c'est  nue  l'on  met  otài^ 
Dtirement  dei  bopneta  noirs  pe^danjt  le  jour ,  et  des  bon- 
nets blanes  ]petidiM-  la  iiihit.  VniUl  uM  aonite  bieà  vaste 


(») 


de  médîtatîoDi  pliilosopbiqaes.  0  contradictions  de  Peiprit 
humain  ! 

On  remarquait  »  il  y  a  trente  ans  ,  de  petits  bonnets  snr 
la  pointe  des  girouettes  de  quelques  maisons.  Aujourd'hui , 
au  contraire,  on  pense  qu'il  fauarait  mettre  des  girouettes 
sur  les  bonnets  :  comme  les   goûts  changent  ! 

Les  bonnets  n'ont  pas  toujours  une  couleur  fix^  :  on  les 
reteint  facilement ,  et  quoi  qu'en  dise  Horace  ,  la  laine  re- 

I)tend  aisément  sa  première  blancheur.  Depuis  les  progrès  de 
a  chimie,  aucune  préparation ,  aucune  teinture  ne  résiste 
aux  procédés  des  coloristes. 

Je  ne  me  rappelle  pas  avoir  vu  des  bonnets  jaunes.  Si 
l'nsage  en  était  prescrit  k  une  certaine  classe  d*hommes, 
ce  serait  une  fort  bonne  mine  à  ciploiter  pour  nos  artistes 
bonnetiers. 


MACÉDOINE. 

— T^s  cnrieuY  observent  an  Havre  un  phénomène  ffh's^ 
toîre  naturelle^  qui  excite  l'attention  générale.  Ce  sont 
des  mouches  d'une  espèce  plus  connue  k  Paris,  que  dans  les 
départemeiis  :  elles  appartiennent  à  la  famille  des  caniho' 
iiiies.  I^ur  approche  et  leur  contact  produisent  ordinairement 
quelqu'irriiatiou. 

Cest  dans  les  premiers  jours  de  la  saison ,  qu'on  a  com- 
mencé à  les  nppercevoir.  I^s  cafés ,  les  tables  d'hôtes ,  sont 
des  lieux  qu'elles  alTectionuent. 

—  Rien  ne  prouve  mieut  rimjMîrfcction  de  l.i  con<1ilion 
sociale  ,  que  de  voir  de  beaux  clirvaux  bien  enlrvtctiiis  à 
ne  rien  l'aiir,  aux  mâmes  lieux  oii  des  hommes  de  mé- 
rite meurent  de  faiiu. 

—  S'il  est  consolant  pour  l'humanité  de  voir  des  peuples 
ennemis  adoucir ,  par  de<  actes  de  générosité ,  les  maux 
déjà  si  dt.'1'lor.ibles  de  la  guerre  combien  l'Ame  se  sent  ré- 
voltée au  récit  de  traits  de  cruauté  semblables  à  celui 
qu'on  va  lire  : 

«  î^  capitaine  d'un  navire  venant  de  la  Cance,  arrivé  ces 
jours  derniers  h  Marseille,  rapporte  un  trait  effroyable  de  la 
barbarie  des  turcs«  Quelques  soldats  de  celte  dernière  na- 
tioQ,  s'étant  rendus  en  ville,  ont  emmené  plusieurs  habilans  , 
les  ojit  nins.^acrés  de  la  uianière  la  plus  altroce  ,  et  leur 
r^ge  n'a  été  assouvie  qu'en  donnant  à  dévorer  aux  chieus 
les  lambeaux  de  leurs  victimes»  >• 

—  Un  angUis  a  quitté  Montgommery ,  ponr  jouir  ,  dit* 
il ,  de  la  satisfaction  de  ne  p'us  vi\re  avec  sa  femme. 
£n  arrivant  à  Rouen,  il  a  perdu  une  levrette  k  laquelle 
il  tient  beaucoup.  Il  donnerait  cinquante  guinées  à  celui 
qui  la  lui  ramènerait.  Il  uous  charge  ,  d ailleurs,  de  si^ 
gnifier  qu'il  ne  pouvait  pas  vivre  avec  sa  femme  ,  mais 
qu'il  ne  peut  p.is  vivre  sans  sa  levrette.  Nous  croyons  donc, 
afin  d'éviirr  un  suicide t  devoir  prévenir  les  personnes  qui 
auront  trouvé  l'animal  nécessaire  à  la  vie  de  notre  an- 
glais, de  vouloir  bien  nous  l'amener  au  bureau  de  notre 
journal,  ha  récompense  sera  proportionnée  k  l'équivalent 
de  ce  service  ,  c'est-à-dire  ,  à  la  valeur  de  la  vie  d'un 
anglais. 

Nou«  avons  omis  de  dire,  pour  plus  amples  reuseigne- 
wci*s ,  qii<*  la  Wvrctte  a  l'oreille  droite  basse  ,  une  tache 
noire  au  luilien   du   front ,  et  la    queue  coupée. 

1^  Journal  de  Rouen  ,  qui  ,  d'ailleurs  ,  ne  rate  pas  un 
c  h  en  perdu  ,  eu  fera  part  k  ses  lecUurs  :  c'est  de  sa  com- 
prit'iice. 

^On  demandait  à  d'Alembert ,  pourquoi  les  danseuses  fai- 
saient presque  toujouis  de  grandes  fortunes,  pendant  que  les 
actrices  mouraicat  presque  ordinairement  dan»  U  miiere»-^ 


Eh  !  dit-il ,  c'est  une  suite  naturelle  dea  lois  da 
.>*ous  sommes  dans  un  siècle   oh  les   lois  du 
n'ont  pas*  perdu  leur  effet;   car  presque  tontes  les 
dansantes  de  l'Opéra,  font  des  fortunes  rapides  et  < 

râbles. 

— Bonne  nouvelle  pour  les   éponx   stériles.   M.  ___^ 

docteur-médecin ,  vient  de  faire  paraître  un  onvrag»  iatîinU  s 
De  la  Siérilité  de  l* Homme  et  de  la  Femme  ^  0i  ém 
Mojens  dfjr  reméditr.  Ce  précieux  livre  est  déjà-à  sn  râgl» 
septième  édition ,  et  celle-ci  est  extrêmement  rdbodnn.  ■ 
est  probable  ,  d'après  un  tel  succès  ,  qu'il  y  a  beancom  plat 
d'époux  stériles  qu'on  ne  pense;  mais  ce  genre  de  stérilité  ert 
encore  le  moins  commun. 

— îorsqu'rn   l'an  VII  on  parlait  k  Paris  de  rarrifde  im 
Russes,  un  de  ceux  qui  désiraient  qu'ils    vinssent, 
ses  vœux  en  écrivant  |iartout  ce  vers  d'Horace  : 

O  rot  (d  russes) ,  qoaodo  t^o  te  aspician  !.«. 

^—  Un  des  gardiens  du  musée  de  Rouen  »  rapporte  ■•  I 
qui  honore  beaucoup  la  mémoire  de  Fontenelle.  Depnb  le 
temps  ,  dil-il ,  un  vieillard  venait  tons  les  oina 
dans  la  salle  des  tableaux  ,  et  là ,  après  avoir  contcnspU  le 
buste  de  Fontenelle  ,  il  reiiibrassait  religieusement ,  et  ntiea* 
dait  ensuite ,  dans  une  posture  respectueuse,  que  le  nosée  se 
fermât ,  pour  sortir  de  l'espèce  d'extase  qu'il  épronTniC  ea 
fixant   les  traits  du  pliilosonlie.  Un  iour,  le  gardien  ,  pomw 

1>ar   un  mouvement  de  curiosité  qu'il  avait  contenn  jnsfaV» 
ors  ,  demande  au   bonliomnie  s'il  avait  connu  M.  de  Fùate* 
nclle.  — Si  je  l'ai  connu  !  répondit-il  ;  c'est  lui  qui  a  prot^f 
mon  cnf.ince«  je  l'ai  servi   |>endant  quinze  ans  ,  et  najaai^ 
d'hui  même  je  ne  vis  que  par  %qs  bienfaits  et  b  prniîoa  qnVI 
m'a    laissée.    Touché  de  ces   setitimens    de  reconnaiaiaacfv 
aussitôt  que   le  vieux   scr\it«;ur  du   philosophe    acrivatt,  lé 
gardien  lui  oiïrait  une  cliaise  pour  qu'il   pût  faire  ptas  ce» 
iiiodénient    sa   station   ordinaire   au  pied  du    h~T~* 
maître.  Mais  il  y  a  à  peu  pi  es  dix  ans  que  It   vin 
quelques  semaines  sans  revenir  au  musée  ;  drptni  c 
le  gardi?n  ne  l'a  plus  revu  :  il  paraissait  être  0C(ogènji|ie ,  H 
il   en  a   supposé  qu'il  n'a  cessé  qu'avec  la  vie  d*  fraflir  le 
devoir  touchant  que  s'étaii  imposé  »a  recoofiaÎManee. 

—  Jamais  je  ne  me  suis  senti  aussi  fier  dVire  fr^açafci ,  ^« 
lorsque   je  vois  le   public  applaudir  au   tlu  lu^   tes   pas- — 
qui  expriment  des  sentiments   généreux.  A   Home  ,   à 
tli-ge ,    on   battait  des  inains  quand  un  athlète  iqc<:oa 
sous  les  coups  mortels  d'un  adversaire  crur],    C/lail 
pression  des  sentimens  de  ces  nations  b.irh^rKt    Ë«  Fr 
un  triomphe  pareil  exciterait  l'indignation  )tubrii|ae«  Lf  i 
même,  offert  en  holocauste  sur  la  scène  ,   t^votir  la  pla 
des  spectateurs  ;   et    nos  mœurs  sont  lelleA  ,  q/^  Je 
ont  proscrit  de  nos  représentai  ions  théàtraln  ,  cet  - 
dramatiques ,  ces   exécutions  illusoires  dont  noi  v 
encore  leurs  délices.  Maintenant  dans  les  pcre*  oit  fe 
de  parti  cherche  à  accueillir  les  allusions  qm  Ir  IUlUvi  * 
voit  quelquefois   encore  les   gens  de   toutet   les   emnîani  fl 
réunir  ,  oublier  la  défiance  qui  les  divise,  pf^ar  apftaadrr  i** 
maxime  tolérante  ,   un  combat  de  générii»ilé  *  nn  acM  ii. 
clémence, 

Edouard  en  £roiie  (  puisqu'il   faut  qr        ^  fuit  aattir^ 
lariser  un  fait ,  pour  prouver  une  thèse  g  i    r  le)  Eémâf"^ 
en    Ecosse^   dis-je,  a  excité  dans  noire  m  **    Îp  p^ui  ^ 
intérêt.  Ce  drame,  exilé  tant  de   fois  de  U   ïluic  ,  est 
jours  revu  avec  un  plai»ir  nouveau,  et  ne  pral  riuiirft 
qu'à    réunir,  au    moins  sur  un  point,  des  ^prib  £^ 
par   tant  de   circonstances  et  de  prévenltons.   à«  U'aajjj 
où   le    prince    fugitif  admis ,  sans  être   cmnn ,  i  b  ^* 
des  partisans  de  Georges ,  s'écrie  :  Jo  ne  U^iê  à  h  ai'* 
de  personne  !  j'ai  surpris  des  applaudissemens  syliits  ^^^^^ 
a  des  personnes  chex  qui  ce  mouv    aent  était  pr«iqtt1ittvi"^ 
taire;  mais  qu'elles  ne  se  ireprocheptpM,  j'oie  le  dîn*^ 
bonne  action  :  il  n'y  a  rien  en  elle* qu'un  *"■■***  **^* 
ne  puisse  avouer  devant  qui  qne  ce 


0tnttt^tC(?  d  '^iiîkslri^. 


NOUVELLES  DE  MER. 
On  raaode  de  Bordeaux  que  la  Venus  , 
eap.   Fieary,   aH.    à   la   Guadeloupe,   a 
échoue   au   passage ,   en    descendant    la 
lÎYière. 

PORTS  FRANÇAIS. 

ARRIVAGES. 

CALUS,  3o  mars  au  6  avril.— (C^Ao- 
Uige.)  La  Sirêue  ,  c.  Faillant ,  ven.  de 
Londres,  ch.  de  colon,  indigo  et  sucre. 
^-^àbraham,  c  Reierssen ,  y*  de  Chris- 
Uaosand ,  ch.  de  bois. 

BORDEAUX,  5  avril. ^{Cabotage.) 
En  rade  :  la  Ste-Calherine  ,  c.  F^eguenec  ; 
1«  Jérôme ,  c.  Pichol ,  v.  de  Rouen. — Le 
Saint-Joseph,  c.  Calas,  v.  de  Morlaix. — 
Le  Faisceau  ,  c.  Muler  ;  v,  de  Dunkerque. 

CETTE,  28  mars  au  i •' avril.— (Caôo- 
tége.)  \a  CharloUe  ,  c.  Weppel ,  danois  , 
v%  de  Livourne ,  frète  pour  Hambourg. 
— r>a  Vigilance  ,  c,  Dcboer  ,  holl. ,  v.  de 
Maneille.— Drnning-Maria,  c.  Dahl ,  da- 
nois ,  Yen.  dcOêi»es. — Endragt ,  c.  Buyl , 
hanovrien  ,  v.  de  Naples  ,  sur  lest. — La 
Gerlrude,  cap.  Busse,  ven.  de  Mosse  en 
Vorwège,  après  i65  jours  de  mer  ,  ch. 
de  planches. — Thrce-Sislers  ,  c.  Sarre, 
*«ngl.,  V.  deTrieste,  frété  pour  Jersey. 

MARSEILLE  ,  2  et  3  avril.— Caôofa^e. 
La  Sle- Vierge,  cap.  Blarguerier,  v.  de 
Tunis,  ch.  de  194  balles  laine,  200  cuirs 
aales  ,.5  balles  soie.  Il  a  relâché  à  Mahon, 
pour  réparer  des  avaries. 

En  qnaranlai ne, —Les  Bons-Frères  ,  c. 

Marlinovich ,  russe  ,  v.  d'Odessa  ,  ch.  de 

JÎSo  tchewerts  blé.  Ce  navire  a  relâché 

^  Palerme ,  pour  cause  de  voie  d'eau ,  et 

ion  chiirgement  a  été  transbordé  sur  le 

'Rtptuoe  ,  c.  AmitrauQ,  arrivé  e\\  même 

Jteauque  lui  de  Palerme.— La  Jeune-Ro- 

^>îne,c.  Reybani,  v.de  xMçsine,  ch.  d'huile. 

,*»-Le  jen  ne-Char  les,  cap.  Valenlin  ,  ven. 

[d«  Trieste,  ch.  de  loS  caisses  acier,  laine, 

Ihdx,  ctc.^ — La  Duchesse  d'Angoutéme  , 

^.  Baosan  ;  l'Aganiemnon ,  danois ,  cap. 

I«jse,  Yfo.  d' A  lien  ta  ,  ch.  de  soi^fre. — 

navires  napoirtains,  ven.  de  Tarente 

Gallipoli,  ch.  d*huile. — L'Heureux- 

[AttUnae-Joseph ,  c.  Carrare ,  v.  de  Bonne, 

de  blé.— Euterpe ,  c.  Monro , -v.  de 

îllfaltae,  ch/  de  Soo  sacs  66  ban'ls  café  , 

disses  sucre,   cochenille,  etc. — Le 

^eta^l^c.litarquésy,  v.  d'Alexandrie, 

«AeSMJâ^lles'coton, gomme,  cuirs  de 

^   ■%,  antiquités  9  etc.— La  Virginie  ,  c. 

fv**»!,  Y,  de  Smyrne,  ch.  de  45o  balles 

J^%  a5  balles  laine,  etc. — La  Petite- 

,>5f^f  €•  ûurio,  Y.  de  la  Ganée,  chi 

vBàtBAOX  A  VAPEUR 
Iittr»  JJmdres  <<  ÇalcuUa. 
J^fwiffêkhpïxàrtê  d^aD  projet  gi- 


gantesque :  c'est  d'établir  une  commu- 
nication très-rapide  entre  Londres  et  Cal» 
cutta  ,  au  moyen  de  bateaux  à  vapeur, 
qui  partiraient  d'Angleterre  pour  l'Egypte 
et  de  l'Egypte  pour  l'Inde. 

La  première  partie  du  projet  est  déjà 
reconnue  très-aisée  à  mettre  à  exécution. 
Le  bateau ,  parti  d'un  port  de  la  Manche, 
irait  droit  à  Gibraltar,  et  delà  à  Girgenii 
en  Sicile  ;  il  trouverait  ,  dans  l'une  et 
['autre  relâche  ,  du  bois  ou  du  charbon 
rassemblés  d'avance. Le  terme  de  sa  court;e 
serait  Alexandrie,  ou  peut-être  même  le 
Caire. 

La  seconde  moitié  du  voyage  est  d'une 
exécution  difficile.  Il^st  vrai  que  les  ba« 
teaux  à  vapeur  navigueraient  mieux  qu'- 
aucun autre  bâtiment  sur  la  mer  rouge, 
semée  de  tant  d'écueils  ,  et  dominée  par 
tant  de  courans  et  par  des  vents  pério- 
diques. Mais,  où  trouver  du  bois  ?  Au  port 
de  Massouah  ,  en  Abyssinie,  dit-on,  il  y 
a  du  bois  ,  et  l'on  pourrait  établir  un 
magasin  de  charbon  à  Mascate  ;  enfin  , 
Bombay  serait  le  terme^du  voyage. 

La  transmission  râjiide  des  nouvelles 
et  dès  ordres  serait  le  principal  objet  de 
cet  établissement:  on  y  joindrait,  comme 
objet  secondaire,  le  transport  de  quelques 
marchandises  légères,  de  peu  de  volume 
et  d'un  prix  considérable. 


HAVRE. 

Note  des  J^entès  recucf lires  à  la  Bourse 
du  Havre  ^  da  11  avriU 


n5  balles  colon  Louisiane,  h  1  f.  45  c  acq. 
loiodilodito  Géorgie,  à  1  f.   i5c.  dito. 

80  dito.dito  dito,  à    1  f.  2  c.  1/2,  dito. 

32  dito  dito  dito,  à  1  f.  dito. 

10  dito  dito  Mobile,  à  1  f.  ao  c.  dito. 

10  milliers  bois  de  Campéchç  ,  coupe 
d'Espagne,  à  16  f.   5o  c.  dito. 

24  baltes  café  Bourbon,  à  2  f.  2  c.  f /2 
140  sacs  café  Havane  ,  à  1  f.  32  c.  1/2  , 
en  entrepôt* 

14  balles  girofle»  à  3  f.  80  c,  dito. 


^C!/*!^  goélette  la  Dorade  ,  cap#  Du  tôt, 
armateurs  MM.  Haguelon  et  Fran^ue  , 
partie  de  ce  port  le  27  mars  dernier  , 
est  heureusement  arrivée  à  fiayonne  lo 
4  courant. 

—Est  entré  en  ce  port,  du  8  au  g  : 
Le  St«Paul,  c.Simon,  v.  del)uukerque. 
— Sont  entrés  en  relâche,  pour  Rouen: 

Les  Deni-Frèrcs,  cap.  Couster,  ven.de 
Dunkerque  ;  l'Accord,  cap,  Vauclin  »  et 
le  brick  anglais  Ageaiora,  cap.  Beynou, 
ven.  de  Londres. 


TfarUts^  7   avril. 

La  semaine  dernière  les  affaires  com- 
merciales n'ont  pas  été  plus  animées  que 
précédemment*  Les  sucres  Martinique  et 
Guadeloupe  restent  sans  demande  ,  les 
acheteurs  trouvant  les  prix  actuels  trop 
élevés.  Notre  approvisionnement  est  à 
présent  d'environ  i3oo  barriqnes  dont 
je  tiers  en  terré.  Il  s'est  vendu  une  cen- 
taine de  sacs  sucre  Bourbon  troisième 
ordinaire  à  100  fr.  Les  cafés  Bourbon 
sont  cotés  de  43o  à  44^  9  i^  &'en  vend 
tiès-peu.  Quelques  petits  lots  de  Saint-* 
Yago  et  PortO'Ricco  ont  été  obtenus  à 
282  1/2  le  kil.  en  entrepôt,  et  40  balles 
cacao  Bourbon  a  249  le  kil.  acquitté  ;- 
5o  balles  coton  Sechelles  un  peu  cordé 
ont  été  payées  187  f.  5o  c,  et  56  balles 
Louisiane  bonne  marchandise   i45   fr. 

On  demande  70  pour  le  savon. 

Les  céréales  reprennent  un  peu  ;  leS; 
froments  du  haut  de  la  Loire  valent 
270  à  275  fr,  ;  seigle,  rare  et  en  hausse  , 
190  fr.  ,  avoine,  très-rare  et  très-re~- 
cherchée,  celle  dite  groise,  i5o  fr.  ,  et 
celle  petite  140  fr.  ;  et  tenue  ferme  à 
ces  prix.  Le' tout,    les    i5  hect. 

Farine  sa^ns  changement» 

Les  affaires  en  vin ,  à  notre  bourse  de 
samedi ,  ont  été  insignifiantes;  on;  a  re- 
marqué une  sorte  de  tiédeur  dans  les 
demandes.  Ile»t  vrai  que  la  saison  d'expé- 
dier par  la  Loire  avance  ;  mais ,  d  uii 
antre  côté ,  les  vins  en  gros  plants  se  sont 
fortement  éclairis  dans  notre  vigobte  ; 
voici  h  cote  :  T*.  qualité ,  4^  ^  4^  ^^'  î 
1:  ,  o5  à  3a  fr.  ;  3»'.  ,  3o  à  32  fr. 
la  barrique  ,  soutiré. 

Est  entré  en   cette  rivière  : 
Le  navire   le  Jean  ->  Baptiste  ,    capi't.' 
Chiasson  ,  e.^t  entré  hier,  v.  de  Cayenne , 
ch.    de    café,  sucre,  coton,    rocou  «t 
girofle. 


PORT  DE  ROUEN. 
Mouvement  du  12  au  \3.' 

NAVIRFS   ENTRÉS. 

I^  galiote  danoise  Fran-Anna ,  de  J^S 
toiin. ,  c.  Latibingen,  v.  de  Tomingen  | 
ch.  de  Manganèse,  creusets,  laine. 

Le  sloop  le  Jeune-Henry  ,  de  20  tonn., 
c,  Daniel ,   v.  de  Barfleur,  ch.  cotou  fi\é 

La  galiote  le  Benjamin  ,  de  80  tonn, , 
c.  I^on  ,  V.  Marennes,  ch.  de  sel. 

Le  sloop  le  Jeune-Frédéric  ,  de  29  ton., 
c.   Marie,  V.  d'Isigny,  ch.  beurre,    lard, 

1^  sloop  le  Pcre-<le-Famille  ,  de  48  ton., 
c.  Julienne,  v.  du  Havre  ,  ch.  de  savion  , 
sel  de  soude. 

Le  batean  à  vapeur  en  fer  l'Aaron* 
Manby,  de  86  tonn. ,  c.  Venard  ,  v.  da 
Havre  |  ch.  de  SHcre  ^  bois  d'ébè    • 


Le  dogre  l'Union  ,  c.  LMnoureux ,  ail. 
à  PouligtitfD  ,  sur  lest. 

I«  ftloop  U  <losalie^  c.Poitel ,  alL  au 
Havre ,  sur  lesl. 

1^  dog^re  le  Louia  |  c*  Brasaeur ,  alU  au 
Uavre ,  sur  lett. 

I«e  l>rick  l'AiioableifmiHei  c.  Billti, 
dl.  k  BrMt  t  di.  de  boia  de  chiêae. 

L»  boot  la  Cécile  ,  c.  Daufreine,  cH. 
•a  Havre ,  ch.  de  plomb  |  Ceuillard. 

I^  aloop  le  ClairvojraDt  »  c,  Julienne , 
•11.  àCaeii  »  cil  de  poudre  vcgélaiive. 

Le  dogre  rAiIèle-Cbérie  9  c.  Bouvier, 
«il.  k  Duokeroue ,  sur  lesl. 

Le  sloop  la  Jeuae-Flore ,  c  Savalle ,  ail. 
MU  Havre ,  cb.  de  cbarbon  de  bois. 

Le  dogre  le  Jeune-Henry ,  c.  Daniel  , 
«II.  k  Bai  fleur ,  cb.  de  coton  et  bois. 

Le  lirick  les  Deox*A(lëles ,  c.  Pourquay, 
•11.  k  CardifT,  ch.  de  pierres  meulières» 

La  goëlelte  anglaise  Squid  ,  c.  Warin, 
ail,  à  Cardiff  et  Hristol ,  cb.  de  pierres 
meulières,  lin  tillé. 

La  sloop  le  Sai nt- Joseph ,  c.  I^euioine, 
olL  à  St.-Molo»  cb.  de  liarasses,  vin. 

La  cbassc-i^narée  le  César,  c.  Lheruiitte , 
ail.  à  Port-Lnunay,  cb.  de  fnycnce. 

LeflaiLbartle^aint»Pierre,c.  Losmer, 
ail.  â  Bordeaux ,  cb.  de  plâtre ,  f&ts  vides. 

Le  sloop  la  Catherine-Joséphine,  cap. 
Ifagnan,  ail.  au  Havre,  ch.  de  plâtre. 

Le  SQiack  hollandais  Vrouw-Areiid)e 


cap.  Ari--de-Jong ,  ail.  k  Rouen,  cb. 
papier,  vin ,  acide  nitrique. 


de 


CnARGEME!<8  ET  BÉCLAHATIONS. 

^(^CUARCPif.  de  la  galéasse  française  le 
Benjamin,  cap.  lion,  v.  de  Mareunes 
•^Courtier,  M.  Fauqueux. 

120,417  kilog.  Sel.—A  Ordre. 

Q^^Chabgfic.  de  lagaliotte  danoise  Frau- 
Anna-Catbarina-Margarctha|,  capitaine 
Lauhinger.  yen.  de  Touiogue^Courl. 
interp. ,  M.  G.  Fontaine. 

Réclamateurs  ,  MM. 

la  f&ts  creusets.— P9  dilo  manganèse.— 
SI  ballet  laine. — A  Ordre. 
4     dito    dilo.— -Le  capitaine. 

Le  sloop  le  Petit-Edouard, cap.  Brisson, 
^"«n.du  Havre, ch.  de  vin,  polnue,savon, 
ael  de  soude  et  onchois* — A  ordre. 

Provenantdu  navire  li  Ville<-de-Rouen, 
cap.  Paquet ,  vcn.  de  Marseille. 

Le  dogre  les  Deux*Frères,  cap.  Blonde), 
TCn.  du  Cliâteau  ,  cli.  de  Si^.cfoj  kil.  sel  , 

Cur  M.Ch.  Duraud.  Courtier*! uterprëtc, 
.  Viard. 

JJ^Charcem.  dn  sloon  r.4ugu9te,  rapit. 

lUmbioe,  ven.  du  Havre  et  Honfleur 

— Courtier,  M.  Pelletât. 
Plumb ,  colon  ,   bois  de  Sainte^Martbe  , 
'  sucre,— A  divers. 

^^La  goélette  américaine  Hiram  ,  cap. 
G.  Gibbs,  ven.  de  Malaga. 

Courtier ,  M.  Peliecal. 
Via ,  huile  et  raisins. — Cabanoa  et  fils. 


(4) 

POKT  DU  HlVRE. 
Mouvement  du  11  tf  11  i  a. 

KAVIRMS   EKTRÉA 

I^  paquebot  anglais  Cherttelfield ,  cap. 
Vood ,  V.  de  Soutunipton ,  ch.  passagers. 

I^  sloop  le  Bequin,  c«  Baraaull ,  van. 
de  Dunkeique,  ch.  de  charbon  de  terre. 

Le  brick  le  Jeune-Paul,  c.  Rnauz,  v. 
de  SL-VaDery  sur  S   ,  ck  de  bots. 

Le  dogve  les  T)ettX*SŒars-Uutes ,  cap. 
Varet ,  v.  de  Aoiien  ,  ch.  de  plâtre. 

IVAVIREa    EXPEDIl^S. 

Le  paquebot  anglais  Prinre-Cobonrg, 
caP-   ^^^^9   ^^'*   ^^  Anglelerçe  ,  ch.  de 
ssagcr*.  

PORT  DE  Q'JJLLEBEUF. 

Sont  arrivés  de  Villcquier  et  descendus 
à   la    marée  du    12. 
Le.SuJly,  cap.  Uesres. 
La  Clénieiiliiie ,  cap,  Aubré. 
liOS  Deux-Cou»itis  ,  cap.   Falange. 
Le  Mclidor-ct-Julie:  cap.  Chauvel. 
L*Aimabie -Eugénie,  cap.  Liard. 

Sont  montés  et  posés  à  la  mare  du  1 
au  matin ^  et  parmontés  /tf  12. 

L*Aaron-Mauby,  cap.  Duchesne. 
1^  Ma rie-d' Amour,  cap.  Caucho  ix. 
Les  SoeursdJiiieSy  cap.  Corset. 
Le  Charles,  cap.  Gillard. 

Sont  montée  et  par  m.  ^  à  la  marée  du  12 

L'Angustin,  c.  Leclerc,  cb.  cidre. 
La  Constance,  c.  Lcfeb\  re,  ch.  huîtres 
La  Jeune-Armaute,  c  Moisy,  cidre. 
Le  Jeune-Emile,  c.  Toutain,  i'iem. 
1/Lspérance,  c.  Férand,  ch.  charbon. 

Sont  montés  et  posés^  à  la  même  marte 

1^  Sophie,  c.  K^tellier,  cb.  de  savon. 
L'Heureuse-Rencontre;  c.  Persil. 
Le  Saint-Martin,  c.  Persil,  ch.  vin. 
Le  brick  anglais  Ageno/ia,  cap.Begnou 
ch.  de  salpêtre,  potasse. 


près  la  PHrlUa  de  Salaa,  fl 
par  M  •  MotLiB*  bousier â 
de  deux  jraUT-NULLS .  éê 
ccia*ueni«-deii»  broaheai  étmM  Ci 
o«  LAMINOIR ,  Me  BOUOIME 
leurs  usten files,  aaisis  sar  le  asa«r 
ancien  fa^riciiafa  deneatant  cIh 
Koueo,  fve  Eao-de-ltobcc  ,a*.  itt  < 
lemeot  ea  la  eooiaiaae  4a 
Bonseooars. 


Mo.  100.  —  Laodi  procbaia.  aaa 
du  matin  «  et  iours  soivaas  laai  ^ 
sera  ,  en  une  maisoa  sise  k  fioatSaVa 
Pont,  M®.  DAriii.,  Coniiaaf»aira- 
procédera  à  la  f^ote,  par  oaailai^i 
Marchandises  dépendant  delà  aaCCI 
M.  et  Mal  sue  Leroy,  ca  leaa  viw 
chauds  de  toiles. 

Consistant  en  nue  irès-grabde  M 
pièces  de  Toiles,  MonisHives,  D 
Points.  Malin«s  ,  Peikalet,  Banstaa  • 
Mouchoirs,  Gates,  Calicots .  Gravait 
noire,  Blonses  de  rouli^r,   rie. 

Lundi  14  et  mardi ,  on  c«atiaaeffa  i 
de  toi4es  ;  uiarcrcdi  oa  tendra  Iva  at 
damassé  et  le  hnge  de  table  |  ja«4i  4 
les  perkales  ei  denielicf. 


AVIS  mVEKS. 


j^o  97._FON'nS  DE  CAFÉ  k  vendre, 
pour  entrer  de  suite  en  |ouissance',  situe  très- 
avantageusement. 

S'adresser  chez  M,  Henry  ,  homme  d'af- 
faires ,  rue  des  MaïUot» ,  n^  ii. 

W  98.  — VENTE  PUBLIQUE  AU  HA- 
VRE.—Mardi,  aa  avril  et  courant*  M. 
M.  F.  Chevrcmotti ,  négociant  jn  Havre, 
fora  vendre  publiquement,  par  le  ministère 
de  MM.  Verjon  et  Moonier,  couriietsi 

Env.  170,000  kil.  soufre  dt*  Toscme; 

— —  195.000  kil.  dito  de  Sicile,  première 
qualité. 

Cette  tente  aora  lieu  dans  le  local  de  la 
bourse ,  par  lots  de  a3,ooo  kil.  l^es  autres 
cunditious  seront  expliquées  lors  d*ioelie. 

N®«  99*  —  Vente  sur  saisie  et  sans  remise, 
a  Oissoi, 

Le  ai  avril  i8a3  ,  neuf  heures  du  matin  , 
•t  sans  aucune   remise,  en  on  établissement | 
de  filature  situé  ea  la   commone  deOissel,|| 


BOURSE  DE  PARIS,  D*HIC 
Effets  Publiée. 
cixQ  p«>oa  rBTT  co^raoUDit 

JuUISMfK*  d«  M  Iffl.    itaiL 

84f  7^0  5oc  80c  HSf  n\î  çnn  ISr  Ml 

84  f  9<*e  800  85c  80c  85c  %ii  %Qm 
65c  75e  60c  65c  70c  84f  65a 

aEco?r\Aiss.  e>b  uqoidatim 

Joai^Mom  dn  n  90pL  iÊÊfk, 

Ech.  da  aa  Mars  i8a4 ,  fia.  •     a  laal 

M' 
Idem  NoMWATivcs,  i8a4« 

kvvmiis  iHs  1000  rm.,  &  4  pi." 

Aven  lou  M 


ACTIONS    DE 


io3of 
LA    Bâ^KQ,    M  fia* 
MOT  éê  Mmmwwt  ital. 


^»^^^>^%*»^»»*»  «^«»«^««^%%«w«%«^ai%ni^ 


THÉÂTRE  DES  ARTSb 

LA  MAISON  ISOLÉBr  ' 

oa  11  ViaiLLABD  98a  <Vaa9 
Opéra  en  a  acte»  .  de  MarsoOsar  ai  • 

AMBROIfiE  , 
00  YotLA  MA  4oaaal^ 

Opéra  ea  1  acte,  de  Moavd  aaBlll 

LES  vorruaBS  vtisiii 

Opéra  ea  %  actes  «  da  Dapalj  ai  llBjj 


THEATRE  FEABCAB^ 

VALÉRIB, 
Comédie  an  3  acu»,  de  Sariba  al  Ml 


Comédie 


L'ATAEB . 
aS 


Jel^x  CoMiQeu  DB 

GRINGALET  COQ  DB 
v'la  Cl  QVB  c'csT  o*iTaa 
pantomime  en  S  actes» 
cAtar  reosplioiia 


PODâ-Ht  IMPRIMERIE  GOMUEBCSALE  (e5  cARAcièws  n  w  Tiaia^^Bcc)  DE  C  BLOQUEL,  RHESiwII^ 


LUNDI. 


N«.  i3i.— !«•  Anwée. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE: 

eaille  parait  tous  les  joan.  S'adresser,  pour  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  aa  Bureaa  de  fa  Nacelle ,  Place  des  Girmes ,  n^.  48,  &  Roocn. 
*alioi|BC  à  Paria  9  ches  Biissot-Tbivjlrs  ,  me  de  Richelieu  ,  n^.  71.  —  Ao  Havre  ^  ches  Cbapelli,  me  de  Paria.  —  Et  ches  tous  les  Librairea  et 
etcAv  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  i5ir.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


ENCORE  SUR  IPSIBOÉ  (i). 

n  Ticomte  d'ArlÎDCourt  a  jusqu'ici  acquis  trop  de 
é  pour  que  nous  en  parlions  cooame  d*uo  auteur 
-e.  Ce  noai  exerce  sur  tous  ceux  qui  1/e  prononcent 
récrivent  une  puissance  si  inversive  ,  qu  on  ne  peut 
<ef,  toit  dans  la  conversation  soit  dans  le  style, 
*€  tenté  d'interposer  les  syllabes  qui  le  composent, 
irons  donc  ,  en  conséquence ,  pour  satisfaire  à  la 
vérité  et  la  muse  romantique,  quV/^^t'^oé  obtient , 
fOD  nom  algonquin  et  la  prévention  des  lecteurs 
»9 ,  le  plus  vaporeux  succès  et  la  vogue  la  phis  pro- 
fite Ton  puisse  humainement  imaginer.  Epi'gmmmeSj 
t  feu  nourri  sur  y  de  notre  siècle  les  mœurs  y  ou 
ire  yulgairement  la  chose,  c'est  un  feu  nourri  d'épi* 
!S  sur  les  moeurs  du  siècle  actuel, 
eur  du  Solitaire  s'était  montré  singulier  dans  cette 
ion  romantique  :  dans  le  Renégat ,  il  avait  paru  sen- 
bicarré.  Ipsiboé  a  prouvé  qu'il    était  écrivain*  Cet 

n'a  pas  ajouté  à  sa  réputation  :  au  contraire,  il  a, 
isi  dire ,  défait  celle  qu'il  s'était  acquise.  Ce  roman  , 

titre  seul  est  ridicule  ,  mérite  d'être  distingué  par 

et  par  Taction  des  ouvrages  antérieurs  de  M,  d'Ar- 

Ce  n'est  plus  un  vicomte  qui ,  dans  un  langage 

?,  vient  réveiller   les  souvenirs  d'nn  siècle  barbare 

risions  des    bardes    Scandinaves  ;  c'est   un    écfrivain 

qoi  défend  les  principes  de  l'époque  actuelle,  et 
les  erreurs  d'un  pas^é  que  quelques  gens  regrettent. 
pas  avec  la  massue  d'Hercule  qu*il  terrasse  les  vieux 
\  et  qn'il  défend  les  nouvelles  prétentions,  c'est  avec 
lu  ridicule  qu'il  attaque  les  rêverie^  ,  et  c'est  avec 
«nt  auxiliaire  de  la  dialectique  qu'il  soutient  le 
p  U  raison.  L'auténr  du  Solitaire  avait  jusqu'ici 
*  pour  les  grisettes  :  aujourd'hui  il  a  senti  le  besoin 

pour  les  hommes.  La  réputation  qu!il  s'était  faife 
ît  conduit  qu'à  la  célébrité  que  donne  l'excès  do 
même  :  %<nï  dernier  ouvrage  lui  a  ouvert  la  carrière 
tstioguent  les  vrais  hommes  de  lettres.  Un  pas  de 
Bt  pour  placer  M.  d'Arlincourt  au  rang.des  écrivains 
France  peut  s'honorer  à  juste  titre;  mais  ce  pas-là 
»re  II  faire. 

ngage  pourra  peut-être  loi  paraître  un  peu  trop  sin- 
lais  on  ne  doit  rien  dissimuler  à  ceux  qu'on  estime  , 
lôîre  desquels  on   s'intéresse. 

uBiCHET,  quai  des  Augnslins,  i^j^aris;  et  à  Ronen  ,  cbat 
^  wns  GBand-PoBt. 


TRADUCTION  D'UN  CHANT  MADÉCASSE. 

Approche-moi  sanscrainfe,  ennemi  généreux  que  j'estimt. 
Dépose  les  armes  vaincues  ,  et  embrassons-nous.  Je  ne  suis  ' 
point  enivré  de  Torgueil  du  triomphe  que  j'ai  remporté  fur 
toi  :  tu  ne  dois  point  être  humilié  d'avoir  été  malheureux  ' 
en  me  combattant.  Fumons  dans  le  calumet  de  la  paix  |  les 
feuilles  de  l'aloès  qu'a  desséché  un  soleil  bienfaisant. 

Cet  astre  s'est  levé  ce  matin  sur  un  horison  paisible.  H  a  ' 
vu  nos  querelles  et  nos  combats  ;  il  se  couche  en  jetant  eu—, 
core  sur  la  terre  pacifiée  ses  rayons  tutélaires.  L'espace  d'ua 
jour  a  vu  nos  .discordes  et  notre  réconciliatioUé  Que  les  pas- 
sions des  hommes  sont  vaines  et  passagères  ! 

Et  pourquoi  nous  égorgions-nous  ?  Quand  la  natore,  aprèt 
nous  avoir  fait  naître ,  prend  le  soin  de  nous  conserver  , 
nous  travaillons  sans  cesse  à  nous  détruire!...  Ne  puis- je 
donc  vivre  qu'en  t'égorgeant  ?  Les  arbres  dout  les  fmitt'* 
nous  nourrissent  ,  sont-ils  trop  stériles  ?  L'eau  qui  nous 
abreuve  est-elle  trop  rare,  pour  que  je  ne  puisse  partager 
avec  toi  les  bienfaits  qui  aoivent  suffire  à  mon  existence  ? 
Et  quand  la  terre  me  refuserait  %e%  dons  précieux  ;  quand 
les  sources  se  tariraient  pour  moi,  faudrait-il  chercher  un 
aliment  dans  tes  membres  déchirés ,  et  un  breuvage  dana 
ton  sang  tiède  encore  7  Toi*méme  mangerais-4n  ma  chair , 
quand  tu  m'aurais  vaincu  ?  Boirais-tu  mon  sang,  quand  tu 
I anrais. .fait  couler?  Ton  sommeil  serait-il  plus  doux,  quand 
je  n'existerais  plus  7  Non ,  ce  ciel  que  nous  implorons  quand 
nous  allons  an  combat ,  ne  protège  ni  la  fnreur  qui  noua 
guide,  ni  les  efforts  dont  nous  nous  glorifions.  L'honneur 
que  l'on  acquiert  en  massacrant  un  ennemi  vaincu ,  ne  vaut 
pas  la  paix  que  l'on  goûte  en  lui  rendant  la  vie  et  le  bonheur. 

Retourne  aux  lieux  qui  t'ont  vu  naître,  guerrier,  me 
j'estime.  Là  ,  peut-être  une  épouse  pleure  ta  mort  ou  ta  aé» 
faite.  Qu'en  te  retrouvant  elle  éprouve  ces  transports  qu'elle 
ressentit  pour  la  première  fois  dans  les  plaisirs  de  l'hymé- 
née.  Mais  dans  les  premiers  baisers  que  tu  lui  prodigueras , 
n'oublie  pas  de  murmurer  le  nom  de  ton  libérateur.  \jêl 
reconnaissance  doit  le  placer  sur  tes  lèvres  au  moment  où 
tu  renaîtras  pour  la  félicité...»  Le  délire  qui  nous  a  conduits 
au  combat,  peut  nous  rendre  encore  ennemis;  mais  si  ja- 
mais je  tombais  en  ton  pouvoir ,  et  que  tu  fusses  asses  in- 
grat pour  oublier  mes  bienfaits,  n'oublie  pas,  avant  de 
m 'immoler  s  de  me  montrer  ce  calumet  dans  lequel  nous 
avons  fumé  à  notre  réconciliation*  En  voyant  encore  ce 
signe  de  vù9l  générosité  et  de  ton  ingratitude,  il  m'en  coû- 
tera peu  de  mourir,  puisque  je  ne  pourrai  croire  ni  4  U 
reconaaiisauce  ni  à  l'amitié. 


ES  TOUTE  CHOSE,  IL  FACT  CONSIDÉRER  LA  FIN. 

Ce  pr^ttpte  li  iag«  dierraîl  rfgler  toutes  ngt  «ctiofif  i 
faire  concorder  l'eiécotioD  <I*UQ  projet  ■\ec  dee  clieMei 
de  faccës  peu  douteuses  ;  meis  les  passions  «fièrent  U  )tt» 
gemeat ,  et  s*opposent  aux  réOexions  qui  rectibol  let  9f^ 
reun  de  Tesprii. 

Charles  XII»  faioqueur  dea  rois  de  D.mneinarcki  de  Vom 
logfie  et  du  Csar,  ne  voyait  que  la  gloire  tl  dee  aiiccku 
Battu  à  Pullawa  ,  il  fuit  en  Turquie ,  faute  de  s*étre 
ménagé  let  moyens  de  supoorter  un  ëcher. 

Le  commerçant  qui  coonerait  toute  sa  forlune  k  l'in- 
constance des  flots  ,  marcherait  à  sa  ruine.  Celui  qui  divise 
ses  capitaux  ,  et  qui  halaoce  ainsi  le»  chances  ,  ne  craint 
point  une  chute  fatale,  et  agit  selon  kfs  lois  de  la  prudence. 

L'auteur  qui  •ssiite  è  U  pfniière  repféseqlMion  d*upe 
ée  ses  pièces,  doit  voir  devant  lui  le  succès  ou  la  chute; 
et  ses  oreilles  doivent  être  disposées  d*avanee  au  brvit  flat- 
teur des   applaudissemens  comme   au  son  aigu  des  sifllels. 

'•En  toute  chose  |  tt  fimî  eontidérer  la  Jim  !  • 


(M 


MODIS. 

Les  modistes  emploient  en  ce  moment  beaucoup  de  crêpe 
liles*  Ell«s  posent  aussi  dea  brauches  d*acacia  jaune  sur  les 
cbiupe^ux  blanc».  Dans  quelque*«uiis  de  nt^t  ibtàlres ,  on  a  vu 
q«elq«ea  obapi'anx  en  bois  blanc  ,  dit  paille  de  ris;  ils  éUienl 
nvnis  de  deux  lougues  pinaaea  blanches.  Dans  les  promenadf  s  » 
Us  piêwes  chapeaua  avaient  des  liserés  de  couleurs  en  haut  de 
la  forme ,  au  bas  de  la  foima  et  au  bord  de  la  pas^e,  puis  des 
fleqfs  «u  un  panache  de  la  couleur  de  ces  libres  Les  fleurs 
étaient  des  amiiuones  d'un  rouge  cerise,  des  narcisses  jauue>t 
e|  des  violettes  de  Pannew  Les  c*evi;s  des  chapeau t-toques  eu 
cr4jpe  et  sa(iu«  eu  tulle  et  satin,  out  subi  une  forme  plus  régu* 
lière  ;  quelquefois  cet  crevés  reprcs^aieot  une  coquille  de 

C'Ieriu  »  un  trèfle  i  on  écussoo  «  ou  un  (qr  de  Unce«  Les  bonnets 
ÛlUs  nout  plus  de  ppinte  sur  le  front,  une  rosette  à  Lirges 
bomles  figure  ïur  cliaque  tempe,  el  au  milieu  est  une  fleur 
ou  une  beaiicbe  i!e  corail  eotourée  d'herbos  marines. 

Le  lilat  et  le  jaune  citron  dominent  dans  quelques  partie» 
dea  toilettes  d'aMiourd'hui.  Les  capotes  de  gros  de  tapies  lilas 
QOt  noe  parse  tiês-avancée ,  et  au  bas  de  la  forme  un  rouleau 
de  ruban  citron  ;  sur  les  capotes  ci  trou  le  rouleau  de  ruban 
eel  lilas.  Quelque» chapeaux  en  gaie  lisse  blanche,  d'autres  en 
offdpe  citron ,  sont  ornés  d'une  couroane  de  fleurs  posée  sur 
le  oèld  gauche ,  montée  sur  le  haut  de  la  forme. 

Un  élégant  d*au|ourd*hui  ne  peut  se  présenter  en  com- 
pagnie sans  un  sabre  en  or ,  à  poignée  enrichie  de  cinq 
briilans  ou  de  cinq  turquoises,  tlâtons-nous  de  dire  qoe 
cette  arme  n'a  d*aulre  destination  que  celte  de  remplacer 
les  épingles  qui  attachent  la  chemise.  Malgré  cette  atti- 
tude belliqueuse ,  on  nous  promet  f  pour  cet  été^  beaucoup 
de  cravates  à  la  Cçlin. 


t 


MACÉDOINE. 

^Am  «^Mi  'evil  d'une  petite  ville ^de  U  Basse-Ne>^mandie 
*un  )eune  magnétiseur  a  guéri  plus  de  vingt  demoiselles 
maladies  contre  lesquelles  l'art  des  docteurs  avait  échoué; 
oee  les  migraines ,  les  pales  couleurs,  les  crampes  ,  les  co- 
kqees  nerveuses  ont  oedé  en  très-peu  de  tems  k  l'action  dn 
fluide  magnétique.  Ce  jeune  homme  habitait  ches  une  dame 
^ée  et  rit  he,  qui  vivait  avec  iti  nièce  ,  )euiie  personne  trèe- 
sensible.  I«a  bonne  lante ,  vraie  tmnie  jéurorOf  faisait  sou* 
nent  magnétiser  mm  nièce  pour  des  coliques  nerveuses  ,  et 
le  i«Mde  magnétique  agit  si  bien  »  que  le  labliee  ,  devenu 
tpn|i  court,  u A  bon  mariage  devint  indispensable. 

Ceite  ctre  est  celle  qui  a  {ait  le  plus  d'honneiu  a9  HA* 
gnéiidcur,  le  plus  d'effet  à  la  magnétisée. 


—Un  chimiste  Qe  me  garderai  bien  dt  dire  «■ 
Tient  de  composer  nn  sucre  auquel  il  a  doaad  b  J 
prodigiewament  romantique  de  Smcpo  Ifêiè^i,  CnUe 


minatiott  »  qui  pourrait  paraître  au  moine 

mier  abord|  ne  semble  que  fort  naturelle  <^ 

peîle  ovf/ûMoé  est  elle-même  alchimimisté  9  d«u  It  l 

snave  de  M.  d'Jrlincourt. 

•i-On  DO11S  mande  de  Paris  ,  qu*nn  accident 
elienx  vient  d'arriver  k  l'un  de  nos  bons  amist 
quel  nous  avons  une  estime  toute  particulière,  Ct 
a  le  bonheur  d'avoir  uqe  femme  charmante ,  et  •■ 
tems  il  a  l'incgnvéqient  d'être  on  peu,  je  ne  dirai  [ 
mais  vieux.  Dernièrement,  nous  écrit-on  9  il  part  nvoc  :an 
épouse  dans  son  cabriolet ,  pour  se  donner  un  peq  AaffWiU 
Rendu  dans  la  me  &.-Uolioré,  près  do  PalaieAloynl .  B  slW- 
rêic  devant  la  porte  d'un  bijoutier  k  qui  il  avait  m  màH  h 
dire,  t-n  autre  cabriolet  à-peu-près  semblable  «s  aiin»an 
trouvait  aussi  stationné  devant  la  même  porte.  Pendant  fw 
notre  emi  jase  avec  le  marchand  de  bijoux,  sa  fiMnoM  MfM 
seule  dans  le  cabriolet ,  voit  nn  jeune  élégént  soitsr  êitm 
allée  voisine ,  inooler  k  càté  d'elle  «  et  d'no  coap  de  fipil 
et  d'un  tiah  !  faire  partir  le  cheval  an  galop,  l/rpnw  iHi 
cependant ,  étonné  die  voir  partir  sa  iemma  snna  Inû  OÎnaMi 
momens  d'anaiélé  les  maria  sont  prompts  à  nenadtn  «■ 
parti.  Notre  ami,  sans  plus  de  façon ,  santé  dans  In  cihrialil 
qui  était  arrêté  devant  le  bijoutier  s  il  y  trouve  vondhni 
qui  proteste  contre  cette  escalade;  peu  importe ,  il  Ikm^ÊÊÊt 
le  cabnolet  part  comme  le  vent,  et  le  mari 


frand  galop,  son   cabriolet  et  sa  femme.  Enfin  »  nBftnlIhi 
es  détours,  des  marches  savantes ,  des  circuits  «  MS  conpr' 
de  fouet ,  des  roueries  de  tactique ,  il  rrjoint  vnrv  I»  hnal 

de    la  rue    Montmartre,    son  cabriolet,  son    éi ->  «> 

ravisseur.  Une  oiplicalion  trè«-\ive,  comme  c'est 
dinaire  ,  a  lieu  entre  notre  bon  ami  et  le  jeune  I 
Monsienr  ,  vous  m'avez  enlevé  mon  cabriolet  !  -^  Caat  ^m^ 
par  distraction ,  Monsieur  :  iii«i»  c'est  daus  le  mien^iM  vnna 
êtes.  —  C'est  fort  bien  ,  mais  vous  voules  me  mvîr  ma 
femme.  — *  Je  vous  laissais  en  tout  cas  la  mienne  ,  nvoe  b* 
quelle  vous  avea  l'avantage  de  vous  trouver.  —  Belin  cnn»* 
pcnsstion  !  Mon  épouse  est  jeune ,  jolie*  A  ces  nota  Ike* 
lion  s'encaae  entre  tous  les  intéresses.  I.es  dpousea  tm  ypÊÊ^ 


rengage  entre  tous  les  intéresses.  l.es  dpoui 
oent  aux  mots^  et  les  maris  presque  aux  mains.  tTa 
de  police  se  trouvait  la  par  hazard ,  comme  cela  arrive 
toujours.  Il  interpose  sa  médiation  entre  les  parties  irrîtoeai  aSB 
éloquence  appaise  un  peu  la  querelle*  Des  gendnrass  |t». 
raisàeut  ,  et  achèvent  ce  calmer  tout-à*fait  cra  petilea  CM* 
testatioos  qui  souvent  succèdent  aua  mépnses  ne  et  gpaSiW 
Les  maris  se  séparent ,  montent  dans  leur  cabrinlet*  enl^ 
nant  sous  le  bras  leurs  épouses  respectives.  Mab  on  CA 
forcé  de  convenir  que  cette  aventure  a  en  pour  aotmaM. 
quelque  chose  de  fort  désagréable  ;  et  il  nous  dcril  wM^' 
à  l'instant  que,  quelque  philosophe  quêtions  In  cnanÉS* 
sions  ,  il  est  presque  convaincu  qoe  son  éponan  wfk  féi 
résisté  autant  qu'il  était  en  elle  k  l'action  du  jennn  Istfa  : 
velé  qui  s'était  trompé  de  cabriolet  et  de  fisnamn* 

—  Les  bateeux  à  vapeur,  la  féoire  et  la  Mmnm 

tinés  k   aller  tous  les  jours  de  Nanlea  k   Angers  mm 
gers   à   Nantes ,   vont  avoir  incessament   nn    inriîpa 
lier.  Lfa  Loire  a  drjà  commencé  ses  voyages.  Oa 
les  passagers  qu'ils  trouveront  à  bord  nn  hOn 
dont  les  prix  serout  modérés. 

•^  Un  honnête  marchand  de  Marseille  avait ,  an  dsMl 
de  sa  porte,  une  magnifique  enseigne,  snr  laaJelle  oa  I* 
sait:  A. . .  •  Marchand  Mercier.  Depuis  qnelqnes  î>afit 
ce  scrupuleux  commerçant  a  (ait  biner  sur  son  cnsfifii^ 
le  mot  mercier  f  et  y  a  substitué  celui  de  As'iAe lBfti*s 
Ce  changement  a  été,  k  ce  qn'on  assure,  e^^  _ 
l'académie  dt»  bons-hommes.  Encore  nn  mot  de 
pour  la  langue  de  ces  messieurs ,  et ,  s*ils 
ne  s'entendront  bientôt  pins  que  par  û 


^Jlhm  rtetTMi  d«  Satnt-Etitmie  It  lèilre  suivante  t 
jt  MM.  les  Rédacteurs  de  la  Nacelle. 

W  ffMtÉMfUfA  I 

«  M  l*ba«M«r  d«  too*  prîor  d»  Ipii»  oMmtitro.  m  pablkt  que 
»  1»  |m  osigè%9  êd9»Uiitt9é  pur  to««ffUiip9  dUrns  U  poitriiM ,  a  la 
»  pi^ffîM  4«  atpf  «Ur  «pettUnéaMAl  à  b  ^  le*  èlf«f  lapi^A  d*«M 
9  Aort  apparento* 

Je  sait,  eio.  jA.c<^uit   OAiviaiir.  « 

Neiie  voudmns  bien,  pour  Taftitear  de  €«U^  lettre  laco« 
il%|oe»  QVie  ce  qu*il  nous  ahnooce  ne  fât  paa  connn  «(e  teut 
le  inoudç.  It  est  probable  c^ue  si  j|ama{|  H.  Jacques  Garaerin 
y%  en  Axnénque  »  U  ne  uianquera  pas  de  s'attrfb'uer  U  dé- 
c^^QlFef te  du  Nouveau-Monde ,  et  de  nous  Tannoncer  en  troîs 
laotai  Cependant  si  les  moyens  qu'il  emploie  pour  iatro- 
dvire  le  g«z  oxigène  dans  tes  poumens,  étaient  de  natnre 
à  les  frire  préférer  au  procédé  ordinaire  d'insufflation ,  on 
poarraft  loi  savoir  bon  gré  de  sa  conarannication  officielle; 
mis  c'est  une  propriété  qu'il  croit  avoir  ^éconverle,  et 
lUMi  pat  un  nteyen  qu'il  indique;  et  nous  ne  pouvons  que 
Itu  répéter  combien  nous  sommes  fâchés,  pour  lui ,  que 
€e.,q[njl  vfent  de  découvrir'  soît  connu  depuis  long-teins. 

•«•Oa  lit  dans  le<  Lunes  Parisiennes ,  joli  recueil  qui  se 
dîetmgae  toujours  par  la  variété  et  le  goût  des  morceaux 
qu*il  renferme,  une  suite  d'articles  fort  intéressans  sur  les 
meenri  et  usages  des  espagnols. 

Nous  cédons,  malgré  le  peu  d'espace  que  nqua  pouvons 
accorder  aux  citations,  à  l'envie  d'extraire  un  passage  d'un 
article  consacré  aux  habitans  des  provinces,  connus  sous  la 
Booi  de  Ulifurlfts. 

»  De  celte  race  d'hommes  fiers  et  courageux ,  sortent  les 

Wqueleis  ^  milice  à  la  fois  théâtrale  et  guerrière.  En  tems 

de  paix,  les  Migutlets  servent  d'es:orte  aux  berlines,  aux 

,  richea  équipges  ,   et  quoique    chargés    d'armes    pesantes  » 

franebissent  lestement  un  fossé  de  douze  pieds.  Leur  costume 


(5) 


est' trës-curieux  :  le  piquant  chamierga  Wf  la  coin  de  Tceil 
(cUajpeau  à  bords  Ires-courts,  en  forme  d*assiette  à  soupe), 
noue  sous  le  aienthn  par  denx  rubans  ii<Urt  et  iifta»r4|  ; 
U  rédécilLifi^u  filet  de  soie  à  la  Figaro^  contenant  leur 
épaiiae  cbeveliMPe  p la  veste  de  drap  couleur  café,  chargée 
aux  manches ,  anx  épjiules«  d'nne  quantité  de  petits  boutons 
d'argent,  travaillés  à  joi^r;  chaussés  A^alpargatas  (  sorte  4e 
cothurnes  légen);  portant  sur  répriulean^ra^ucco  (014 
espincole),  dans  la  gfieuU  duquel  ils  jettent   vingt  balles 

de  calibre  »  de  la  poudre de  quoi  ^utenir  un  siège  i 

puis  dei poignards ,  des  couteaux,  des  scies,  des  pistolets,,* •• 
Le  Hiqtieieéf  enfin,  est  un  arsenal  ambulant  qui  colporte» 
an  sein  des  rochers ,  son  andace  ^  la  philosophie  belliqueuse  | 
et  9es  poésies  lyriques  improvisées. 

— T)es. stances  remplies  de  sensibilité  et  d'barmonie  , 
viennent  d*étre^ dédiées  par  H.  J.  A.  1/**  de  Lyon,  à  !• 
mémoire  du  célèbre  Parmentier.  Une  lettre  à  M.  de  Girardîn^ 
précède  ce  )oli  morceaa  de  poésie  qui  se  recommanderait  - 
m^me  aux  lecteurs,  sans  le  secoure  de  deux  ponois  que  tons 
les  amis  des  arts  et  de  la  France  aiment  à  retrouver,  M.  J*  A* 
L***  est  un  ancien  ofHcier  des  armées  françaises  ,  et  personne 
ne  sera  étonné  de  rencontrer  dans  ses  vers^,  de  l'imagination 
et  du  talent.  11  y  a  longtems  que  nos  braves  noua  ont  appris 
que  la  même  main  pouvait  tour-à«-tour  manier  l'épée  et  la 
lyre.  Nous  allons  citer  la  stance  adressée  à  M.  de  GiratdifK 

■  Accepte  mon  tîinide  hominaçe, 

»  O  toi  qai  fus,  dit  le  berceaa , 

9  Admb  au  céleste  partage 

»  Dee  fertot  doot  brillait  KooMean. 

»  iostroft  à   M  sablime  école , 

9  Sor  toi,  de  sa  vive  «aréole 

a  Vm  nJo^  dmnr  e'eat  porté; 

»  Et  Pou  verra ,  j*oae  en  répondra, 

%  Mattttf  et  diacHple  ae  coofondcv 

B  Dans  la  même  immortalité.  » 


omm^m  (i  S^\i((^ix$itu 


HOtTELLES  DE  MER. 


NANTES,  8  Avril. 
£a#  entré  en  cette  rivière  : 

Le  fçiacl  hollandais.  Vrouw-lVIarga- 
vetha,  cap.  Geret  Pybes ,  ven.  d*Os« 
tende,  sur  lest. 

Courtiers,  MM.  Lampe  et  Goupilleau 
junior. 

Sont  sortie  :  le  dogre  hollandais  Hoop, 
cap.  Hendrick  van  dc^r  Kolff ,  altani.  à 
Anvers  et  Rotterdam,  ch.  de' sucre  et 
nitel. 

Le  koff  hollandais  Tberesia-Josephina  , 
cap.  Lucas  Janssen  Dreyer ,  ail.  à  Os- 
feo'de,  ch.de  vin.  Ce  dernier  navire  était 
en  relâche,  sortant  de  Bayonne, 


PORT  D'HONFLEUR. 
Mouvement  du   10   au  12,  avrils 

.  If  sloop  l*Âgile ,  cap.  Frigout ,  v.  de 
tlou  n. 

Le  slao>p  la  Paix  ;  cap.  Hochet ,  v.  de 
fioneb  • 

Le  sloop  la  Yictorine  1  cap.  Vasse^  yen. 
de  Rooen. 


Le  sloop  la  Marie«  Désirée  »  cap,  Mail- 
lard ,  ven.  de  Roueti. 

Le  sloop  les  Trois-Sœurs  >  cap.  Postel  , 
ven.   de  nouen. 

Le  sloop  rEugène-Aimée ,  cap.  Lan- 
gloil,    ven.   de  Rouen. 

Le  sloop  la  Jeune-Camille  ,  cap.  Le- 
françois ,  ven.  de  Rouen. 

Le  sloop  l'Eugénie,  cap.  Liard ,  ven. 
de  Rouen. 

Le  dogre  danois  Auguste ,  cap.  Boisson , 
ven.  de  Rouen. 

Le  aloop  TAccord  ,  cap.  Vauquelin  , 
ven.  de  Londres. 

Le  sloop  la  Flore ,  cap,  Ravenel ,  v.* 
de  Shoream. 


Sont  sortis  : 

Le   chasse»marée    la    Caroline 
Lecorre,  ail.  à  Bordeaux. 


cap. 


Le  chasse^^marée  les  Sœors^Unies ,  c. 
Corset  ,  ail.  à  Rouen. 

Le  chasse-marée  UAugusti^ ,  cap.  Le- 
clerc  ,   ail.   à  Rouen. 

Le  chasse-marée  la  Thérèse  -  Désirée  ^ 
cap.  Leboursier,  ail.  k  Rouen, 

Le  t haèse-auirée  le  Saint-Pierre  ,  c^. 
Moiiiift>  ail.  à  fiooee» 


PORT  DU  HAVRE.    \ 
Sont  entrés  le  i5s 

Le  sloop  le  Saint-Jean  ,  cap.  Dubos , 
ven.  de  lou^nes,  ch.  de  bots. 

Le  sloop  le  Charles  ,  cap.  Rossignol  , 
Ven.  de  Touques,  ch.  de  bois;  - 

Le  sloop  le  Frère  et  la  Sœur,  cap. 
Petit,  ven.  de  Touques,  ch.  de  bois  el 
cidre. 

Le  sloop  la  Marie-Françoise,  c.  Mary/ 
veu.  de  Torques  ,  ch.  de  bois  et  cidre. 
Sont  sortis  î 

Le  sloop  la  Jeune-Elise ,  cap.  Morand , 
alL  à  Rouen  ,    ch.    de   planches. 

Le  sloop  la  RIonde  ,  cap.  Aueou  ,  alL 
à  Rouen,  ch.  de  planchf>s. 

Le  sloop  la  (.oiistance-Hyppolite,  cap. 
Deuiacure,all.  à  Rouen  ,  ch.  de  planchée. . 

lia  g»!iolte   norwëgienne  TElisa,  cap. 
Leyre ,  ail.   à  Rouen  ,    ch.  de  planchée. 
Sont  sootf's  </n  1 3  AU    1 4  •• 

I^e  trois-mâis  le  Rayonnais  ,  ca^^  Che-^ 
valier ,  ail.  â  Fernambourg  ,  ch.  de 
balotagrs. 

Me  trois-mâts  améncain  AIdrboran , 
cap.  Martin  ,  ail.  à  la  Nouvelle-Orléans  , 
ch.  de  ballotage. 

Le  trois-mâts  américain  Mi|o  ,  cap. 
Woodberrji  ail.  à  Charles  ton ,  sur  içst. 


PORT  DE  ROUEN. 
Mom^meni  du  la  au  14  avril, 

VAVIIES    EITTKÉS. 

Le  bateau  k  tapeur  rAaroa-HaDbjy  de 
86  loon.,  c.  Venard,  v.  du  Havre,  ch.  de 
sucre  I  boif  d'ébëiie. 

Le  tinack  bol  landais  le  Frau-ÀDua  ,  de 
7«  tonn.,  c.  Nages,  v.  dllambourg,  ch. 
de  laine,  cuivre,  sinff. 

'  La  gribane  rAimable-Euphrosine  ,  de 
59  tonn.,  c.  Itelfeumie,  y.  au  Havre,  ch. 
de  planches. 

Le  sloop  la  Bérénice,  de  69  tonn.,  cap. 
Gojon ,  ven.  du  ILiyre ,  ch.  de  tabac  et 
ptaacbes. 

La  gribane  les  Deux-Amis ,  de  55  ton.  , 
cap.  Lemonnier ,  veu,  du  Havre ,  ch.  de 
planches,  paves. 


PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Soni  arrivés  de  F'Uleqnier  ei  descendus 
le  la. 

L'Union,  cap.  Fardel,  ail.  à  Bordeaui, 
sur  lest. 

Le  Coureur,  c.  Boutin  ,  ail.  k  Ilord^  , 
ch.  plâtre  ,  resté  au  port. 

La  NonveUe-Alliancc ,  c.    Hélol ,  ail. 
AU  Havre ,  ch.  de  bois. 

La  Félicité ,  c.  Lihard  ,  ail.  à  Caen  , 
di.  d'engrais. 

Le  St.-Etienne  «  c.  K.  Zerho,  ail.  à 
Brest ,  ch.  gros  bois. 

Le  St-Louis,c.  David,  ail.  à  Caen  ,ch 
de  cbarrée. 

Sont  descendus  le  i3. 

La  Pélagie ,  c.  Dupond. 

I^aConstance-Hvppolite,  c  Desmasure. 

La  Jeune-Elize,  c.  Morand. 

I^  Jeuiie-Einélie  ,  c.   Duhaut. 

Les  Dcui-Aniis ,  c.  Galloa. 

L'Eliza,  cap.  I.ogre. 

La  Blonde  ,  cap.  Oxout. 


AVIS  DIVERS. 


ff^  101.  —  Les  ueon  MAaGii.A»i ,  Bokdcs  ci 
Hamkuv  ,  dirrcl«urft  aitocié»  du  tbéàlre  de  ta 
Gai  té  f  a  Hoocn  ,  prcTieuarnC  le  public  qae  le* 
bou  el  elTrU  qui  »eraieol  présentés  a  la  aitciéié 
•OD  r«%èin»  de  leurs  trois  sig naturca  ,  scroot , 
par  ceux-  ci ,  coiuidérês  ccmbum  ouïs. 

yo  ,oa  —A  VENDHB  au  llâ?re.dr. 
Giàcc  ,  piMir  c.-nie  de  cei»aation  de  cnm- 
miTce  ,  un  joli  FONhS  de  r.ominfrrani  m 
VINS,  Man  .->cli>iljnd«  ,  ei  dont  la  »iiu«tion 
CSC  d*.iu(jDi  plus  avantageuse  ,  qu*il  se  tiouvc 
placé  au  cmir*-  t-t  au  passage  qui  conduit  â 
toof  les  bds^in^.  Ou  pourra  retriiccd<-r  le  bail 
de  la  p'Mttf'n  dr  uui^on  i|u  occupe  le  ccJant  , 
qui  a  f  ncore  ticu  ou  m\  annei*»  a  dMirii  ; 
ainti  qtic  di'ii&  M  iça>in>  pljres  djns  l:i 
iiiêiii«*  i:iic>inif,  drtqurli  le  preneur  Serait 
l.brr  il  a\<)tr    '      jt'ui^^.inc. 

S*a«!rri)fr  â  M.  Hxacinibe  Mollxiv  , 
nj^o* '^xii  rn  Vin»  ,  lue  d<'i  Charrettes  . 
n**    |u3  ,  à    IVr.urn. 


AVIS. 

N*  io3.— Cvb  naiaoB  d'ElbtofYODlaBlqaUttr 
laa  afTalres  ,  a  l'hounaor  d«  prévenir  qa*ell«  a 
eofoyé  en  cette  ville  que  partie  de  Drapa  d'Elbeaf, 
LoQTiars  et  Sédam.  qaVUe  oITre  a  tranU  pour 
ceDt  ao-dessous  du  cours,  k  prix  fixa,  an  gros  al 
•n  détail. 

MM.  les  marchands  et  tailleurs  tTOOTeroi^t  éga- 
lement ca  qui  leur  conviendra ,  par  picct  aatiéra, 
demi-pièce  et  coupons. 

Tous  eea  Draps  sont  garaniia  ttînta  an  laÎDa , 
cinq  quarts  de  Isigeel  sana  dcfanla;  ils  ont  aussi 
leurs  chels  et  plouibi ,  ce  qui  prouva  qu'ils  sortent 
des  fabriques  indi<|uées  ci-bas;  savoir  : 
Drap  d'ftîlbenf,  r>i4  de  large,  bon 

teint,  belle  qmlité,  k il  f.ef  4  lif. 

Idem  id.  5\k  «°.  qualité,    fonlé, 

toutes    coolenis,  k td     eCàt8 

Idem  îd.  id.   i'*.  qualité,  fonlé , 

laine  line,  toutes  couleurs,  â.  • .    ao     al  1  19 
Idem  id.  id.  double  broclie,  pour 

manteaux,  bleu  et  autres  coop 

leurs,  â 30     et  k  14 

Idem  id.  id.  1'*.  quai. ,  laine  an- 

perf  ,  façon  l.ouviers  ,  i. . . . . .    a3     et  à  16 

l.ouviers,  9<.  qualité,  à %i     cl  4  98 

lAïuviers,  Uine  supcrline  ,conlenra 

àiellets,è 9o     et  à  3a 

Lousirr»,  1'*.  qualité,  laine  mé* 

rinos,  toutes  couleurs  et  conl. 

à  reflets  ,  â 34      3tet  40 

Drsp  noir 9  façon  Sedan  ,  5|4  ,  â. .    14     et  à  16 

Véritable  Sédau  noir,  r}i4,  a 16     at  i  a6 

Idem,  laina  line,  4|3,  A 9^     al  à  ad 

Sedan,  i*^.  qualité,  4|3  ,  laina  ma- 
ri uos  ,  à 3o     Sa  et  34 

Sedan,  i  ^*,  qualité ,  4|3  ,  laine  mé^ 

rinos  pure,  dea  premières  fa» 

bri(|ue>i ,  à 38     et  à  40 

Catimirs,  Royales  at  Draps  de  dames,  toutes 
conlrurs ,  aux  mêmes  conditions. 

Uns,  une  parti  ■  de  HanvUa  de  aanlé,  et  dea 
Gilet»  les  plus  modem'  s. 

Tous  les  prix  fixés  seront  marqués  sur  las  pièaea 
mAme ,  en  cbinires  connus .  de  manière  qu'il  ne 
pourra  être  fait  aucun  rabais. 

Le  magasin  est  situé  me  de  la  Grosse-Horloge  , 
n*      98  ,au  ICI  de  chaoaséa. 

N*  104.—  NOTARIAT  k  vendra  dana  l'ar- 
rondissement  de  Dieppe. 

S'adrrtser  à  M*^  GouiLLAXii,  avoné  k  Rouen, 
me  deSocrate,  u°  a5» 

KO  io5— FONPS  DE  CAFÉ  à  vendre  , 
pour  entrrr  de  suite  en  |ouiasance  ,  ailué  11  es- 
avantag^usemi-nt. 

S'adresser  chez  M.  Henry  ,  homme  d'af- 
faires ,  rue  des  .^IjiU'it» ,  n^  n, 

H*  loA — Mme  Poaiaa»HâaAtP ,  sncoeaaanr  de 
M.  Fleury  ,  aun  aiVul  ,  fait  savoir  qu'elle  peut , 
p.ir  un  elllcace  rt  antique  secret  de  famille  qu'elle 
«I  nie  po^^èJe  ,  et  par  un  attoncbeiuent  prompt 
•t  léger  .  et  aans  doulruis,  guérir  à  l'instant  rt 
pour  la  vie  ton»  maux  de  dents,  en  prévenir  on 
arit'ter  la  carrie,  f.itre  diapaiaitre  I  s  fluxions, 
donner  à  la  boucbe  la  propreté  et  la  santé.  Elle 
nettoie  aussi  les  dents  ,  et  guérit  les  indigena 
•gratis. 

Sa  demeure  est  rue  des  Bonnetiers ,  n^  ^7. 

N*  107.— On  demande  une  FILLE  00  one 
TKl  \K  .  de  40  à  45  ans,  sans  enfans,  pour 
répondre  dans  une  maison    de  i*omuierce' 

S'adf  caser  an  bureau  de  la  lYaceflc, 

>-«.  ,,.8  -.  VIN  DE  MALAGA,  première 
qnalité  ,  à  >enHre.  rua  de  la  Madeleine,  a^,  4  , 
près  la  rue  Orand-Punt. 


n •  1 09.  —  4  Vi vMg,  DEUX  MABOU 
tiiet  é  KoaaB,  Fanabourc  BoBvre«U^  twm. 
da  ChaiDp*d«s-Oiaeaux ,  tr  %\  et  »3« 

6*adreti«r  dana  leiditei  BBaîaoM,  poarlca  ' 
voir  ,  et  pour  ea  traiter ,   è  M.  AecalaN  • 
notaira  a  Hoaen ,  raa  Beaa%«iNMei  «•  a  M. 
Lepaioieur  ,  même  rue  ,  n*  5S. 

N*  110— A  looar  prMaaiaoMDl  «aa  FASnS 
de  MAISON  ,  bien  dcoorce ,  alaa  ntanva  étt 
Mont-Ribondtt  ;  n».  «6  ,  ae  eompoaaai  é'maa 
cuisine  ,  avee  pompa  ;  daax  cabiaeli  ^  ■■• 
chambre  â  coucher;  na  mIob,  ■■■  m0«  A 
manger  avec  office  ,  ai  vm  ebambra 
le  tout  an  premier  et  da  plais -piad.  Aa-da^ 
un  aupcrbe  grenier,  et  en  bas  ,  an 
et  tua  oiva;  on  pourrait  traiter  sépai 
du  grenier  et  du  magasin.  S'adraaaer  •■r 
lieux,  pour  les  voir  et  en  traiter. 


N"  1 1 1  ^A  louer ,  pour  le  a 4  Juin  [ 
une  1-Eiyrt  RERIE  •  a  aaaga  da  grand  al  et  paiii 
teint,  avec  deuK  bons  Lavoirs.  Ella  caaafaiu  eft 
six  cnves  ,  bnit  chaudières  grandes  et  petites  ;  tooB 
Ici^  ustensiles  ncceasairea  a  la  manuleatlaa  -ém 
laines;  un  magasin  k  droguea,  oa  basfw  à 
bois ,   etc. 

S'adressera  Elbenf,  h  M.  LaoraBl  P4TAUaB9 
me  Saint  Julien  ,  n<».  3a  .  B. 


NOTA. 

Oo  continue  toujours  de  faire  la  côoi- 
mîssioii  de  librairie  ,  au  bureau  d«  la 
Nacelle  f  et  d  y  recevoir  toutes  Im  d«- 
luaudca  d*ouv ragea  nouvcaui 


ae. 


SPECTACLES  du  14  AVRIL 

THEATRE  DES  ARTS. 

{On  comm'sncera  à  6  heures  1/4.} 

TOM  JONES  A  LONDRES. 
Comédie  en  5  actes  »  de  besforgra. 

IVesiern  ,  MM.     Guyavâ. 

Alvorihr  ,  I»nrnîa*el. 

fffi/!i ,  Rocbe. 

Fvilamar  ,  Saint* Eia 

Tom  Joncs  ,  Ernrai. 

Patridgr ,  Monch-'l. 

A  '  OQîc  ier ,  Dnaion*  ïr  r, 

S'jHur ,  Ca«ane«v«« 

Le  Geôlier^  Dolipiv. 

Sophie^  Mca4.    8ai*i-Blaie. 

Madame  Mithr  ^  Dsvriain. 

Lady  Bellasion ,  L«>graiid. 

Madame  H^esiern^  Daioîaaal. 

BeUi ,  Oâ 

La  Repriae  Ja 
UN  JOUa  A  PARIS  • 
oo  LA  Liçov  aivcaLikai , 
Opëra  en  S  aciea  ,  de  Eiicnoe  ci  Hic 

Fcruai  ,  MM.    ChardoB. 
Saint-  B  ornai  n ,  Pal  is. 

.Armand ,  Jnli'*a. 

Lahritr ,  Batiate. 

André  ,  A* truc. 

Le  Ooupier  de  Jeu  ,  Tan^a^rdlc, 

Le  Maiire  d'iidtei  ,  Migi*o«. 

Pauline ,  M  lia.     Floiinu 


JfUX   COMKJUES   DE  Cfai^lOALCT. 

ROGER-LE-DUR  . 

Pantomime  k  grand  apaatacW. 


ftUli>.  LMPKIMKRIECOM.VIfc:RCLVU:;  (tx  caractéke»  et  B!r  taille-douce)  DE  C  ULOQUEL,  RUESr.  LO,  H*  3a. 


Mardi. 


s  5  Atbu.  x8a3* 


K*.  i3a.— a"*  Anwée. 


DBVZxàMl  TAIMIffTAV* 


^ 


~^ 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Otta  Feoiïle  parait  ton»  les  jour».  S'adresser ,  poar  rAbonneméDi  et  la  Rédaction  ,  aa  Bateau  de  fa  Nacelle ,  Place  des  Cannes  ,  n*.  48,  à  Rooen. 
On  s*aboniie  à  Paris,  cbex  Ba1s8OT-THiv1.11»,  me  de  Richelieu  ,  n<>.  7».  —  Au  Havre,  ches  CHAPfiu.K,  me  de  Paria.  —  Et  ches  tous  le»  Lilif^ire»  et 
Oirectear»  de»  Postes  du  Dépariemenl. —  Le  prix  de  TAbounement  eat  de  i5  fr.  chaque  tritaesire,  pour  Rouen,  et  i€i  fr.  5o  c.  parla  po»te. 


CH.VNT  DE  MORT  D'UNE  FILLE  BRÉSILIENNE. 

Adieu,  toît  protecteur,  adien,  douce  chaumière 
On  ma  mère  vécut ,  on  je  reçns  le  jour!.. 
Adieu ,  »nr-tont ,  6  loi,  solitude  plu»  chère. 
Où  je  connus  Ti? resse  ,  où  je  rêvai  Tamoura 

Oiseaux    dont  les  accens  charmaient  ma  rêverie  , 
▼ou»  !  dont  je  Tecberohais  le»  concert»  ingénus , 
Vou»  chanties  vo»  amour»  an  printem»  de  ma  vie..* 
Chantes,  chantes  encor  quand  je  ne  aérai  plu». 

Oui,  de  mon  dernier  jour  »*enfnit  la  faible  aurore; 
Mon  âme  »e  dissout  comme  un  pale  flambeau. 
Je  vois  l'astre  du  jour  ce  soir  mourir  encore..* 
Hélas  I  il  renaîtra  demain  sur  mon  tombeau. 

Celle  qui ,  captivant  un  époux  par  ses  charmes  , 
Epuisa  dans  Thymen^Ies  pisiitirs  les  plus  doux , 
Peut  mourir  saus  regret ,  sans  répandre  des  larmes; 
liais  je  n*ai  pas  connu  les  baisers  d*un  époux. 

Je  ne  m*en  défends  pas  :  en  ce  moment,  peat-être. 
J'abandonne  la  vie  avec  trop  de  regret , 
lion  pas  potir  les  plaisir»  qu*elle  me  fit  connaître  , 
Mai»  pour  les  voluptés  qu'elle  me  préparait. 

Intéresssntes  fleurs  que  Vaube  fit  éclore , 
Tous  ne  vivez  qu*nn  jour  :  on  plaint  votre  destin. 
Comme  vous,  tendres  fleurs,  je  naquis  à  raurore, 
Slais  vous  verres  le  soir  ,  et  j'expire  an  matin. 

Eosro. 


MOURIR  D'AWOUR. 

chaKson. 

▲Ir  :  La  J€une  Hermanee  ,  dans  Ferrary, 

AcK  d*or  de  la  courtoîaie , 
De»  bonnes  moeurs  et  du  plaisir. 
Où  Ton  aimait  tonte  la  vie 
L'objet  qu'on  avait  su  choisir  ; 
Renai»»ez  eucor  pour  la  France  , 
Et  prouves  aux  amans  du  jonr. 
Que  Ton  peut  vivre  d'espérance' 
Et  que  Ton  peut  mourir  d*amoiU'c 


Vous  qui  pleures  une  infidèle. 
Pour  vous  venger  de  sondédain. 
Vous  voles  vers  une  autre  belle 
Que  vous  trom|)es  le  lendemain. 
J'approuve  fort  votre  vengeance, 
Mais  je  vous  le  dis  sans  détour  .* 
Il  vaudrait  mieux  ,  par  bienséance , 
Essayer  de  mourir  d'amour* 

T«>ndre  martyr  de  sa  constance  , 
Voyes  cet  amant  rebuté. 
Soupirer  la  triste  romance 
Aux  pieds  d'une  ingrate  beauté. 
S*il  n'obtient  l'aven  qu'il  implore 

Il  va ,  dit-il ,   perdre  le  jour 

Et  cet  amant  mourrait  encore 
Si  l'on  pouvait  mourir  d'amoar. 

On  a  vu  mourir  de  tristesse , 
On  voit  mourir  d'ambition  ; 
On  a  vu  mourir  de  détresse 9 
Et  même  d'indigestion. 
On  voit  dans  mainte  tragédie 
Des  amans  mourir  chaque  jour* 
On  meurt  encor  de  maladie , 
Hélaa  !  on  ne  meurt  plus  d'amour. 


BOWD* 


»^^%%^%%/l 


•  CONVERSATION  ENTRE  UN  DÉBITANT  DE  TABAC 
ET  UN  CORDONNIER. 

Le  Débitant.  —  Mon  cher  voisin ,  vous  m'honores  ie 
votre  i^ratique  depuis  que  la  loi  du  1 1  ven^dse  an  XII  m»a 
conféré  le  titre  de  débUnnt  de  taboQ^  en  vertu  de  Jicence. 
J'ai,  dans  ce  long  espace  de  lems,  dik  apprendre  â  voua 
connaître.  £h  bieu  !  croiriez*vous  que  le  premier  jour  ou 
je  vous  ai  pesé  la  detni-once  ,  j'ai  deviné  votre  caractère 
vos  humeurs,    vos  passions?  ' 

Le   Cordonnier.-^  El  à  quoi ,  s'il  vous  plaît ,  avei-yotts 
deviné  tout  cela  ? 
.    Le  Débitant,  —  A  la  seule  physionomie  de  votre  ncï. 

Le  Cordonnier.  —  A  la  physionomie  de  mon  ne z  ! 

Le  Débitant.  —  Oui.  J'ai  prévu  que  cette  expression  voui 
choquerait;  mais  les  nés  ont  une  physionomie,  et  de  tous 
nos  traits,  c'esl  peut-être  le  p'us  caractéristique.  A  quoi 
recoimaîlon  un  ivrogne?  A  ]a  forme,  à  la  couleur  de  son 
nés.  Pourquoi  dirait-00  que  les  nc«  pinces  5out  méchans, 


•i  lei  net  ie  c^lle  espèce  n'inJîquaient  p.if  un  CAracUre.oë 
perfidie  ou  de  malignité?  N*iiv«s-vous  pas  lu  b  descriplioa 
du  nei  du  père  Atibry ,  dans  Atala  ?  Les  nez  nquîhii^  ^nMls 

tmais  été  confondus  avec  les  nez  camus?  Les  slupides^a- 
lans  de  la  Guinée  ont-ils  le  nez  dan^  irs  mdtffes  nropor- 
lions  que  les  spirituels  enfans  de  la  Orpce  et  ih  vllalie? 
Kon,  ce  nVst  qu'au  nei  des  bumains  que  l'on  pf^t  Ver«>iS- 
nattre  leur  d<*grë  d'intelligence,  la  leiifl»iic«>  do  leurs  ff^Au, 
le  genre  de  leur  caractère,  et  il  iu*a  suOî  de  voirie  ntnt  de 
chacune  de  mes  pratiques  piur  être  ûxé  d'une  oiaiiiêre  po- 
aitîve  fur  sa   façon  d  êlre  et  d'agir. 

Le  Cordon/lier.  —  Eh  bien  ,  ce  que  vous  me  dites  là  ne 
me  surpreud  pas  du  tout;  car  moi-même  je  suis  aus»!  pbj- 
aionomiste ,  mais  dans  un  autre  genre  :  vous,  en  qualité  de 
débitant  de  tabac  ,  vous  observes  les  nez;  moi ,  comme  cor- 
donnier,  i'observe  les  pieds. 

Le  Débitant.-^  Oh l  mon  voisin,  c'est  rabaisser  un  peu 
trop,  ce  nie  »embîe,  lapbjsiognomonie  :  oue  peut  \ous  déno- 
ter,  s'il  vous  plaît ,  l'inspection  d'un  pied  ? 

Le  Cordonnirr.  — Tout,  mon  voisin.  Croyez-vous  que  le 
pied  d'un  homme  qni  va  toujours  en  voilure,  soit  semblable 
à  celui  du  pi<ton  qui  intt  en  courant  les  clievauz  de  louagt*  7 

Le  Débitant.  —  Non,  sans  doute;  mais  Ta  forme  que  les 
liabitudes  donnent  aus  pieds  vous  indiquent  la  }>o<»ilion  ou 
le  genre  de  vie  des  individus  ,  mais  ne  vous  conduit  pas  il 
pénétrer  leur  caractère,  leurs  passions.  Vous  distinguez ,  il 
est  vrai ,  riiniiime  qui  va  en  voiture,  de  celui  qui  chemine 
è  pied  ;  mais  cel.i  \ous  apprendrail-îl  à  reconnaître  le  ban- 
queroutier opulent  qui  voyng^  dans  sa  l>erliiie,  du  plat 
valet  qui  doit  ^ur  le  siège  de  derrière?  Le  vrai  talent  serait, 
en  voyant  diMin  enfans  nouveaui  nés,  de  dire  à  la  forme  de 
leurs  pieds  ci*  qu'ils  seront  ou  ce  qu'iU  feront  dans  le  monde. 

/^e  C>rrAvj//iVr, —  Pensez-vous  que  cela  me  serait  fort 
difliQle?Si  rnri  de»  enfans  avait  le  pied  plut  ^  je  lui  pré- 
dirais une  grande  fortune  et  une  souplesse  étonnante  de  ca- 
ractère :  cirtonUances  inséparables.  Si  l'autre,  au  contraire, 
avait  un  pied  dit  it  et  bien  taillé  dans  des  proportions  justes , 
l'en  concIur.ii$  qu'il  ne  parviendrait  jamais;  qu'il  serait  fort 
estimé  et   fort  mi>érable  :  ce  qui  e>t  presque  toujours   de 

Le  Dcbitant.  —  Vous  clés,  ma  foi,  un  babil»*  homme  dans 
votre  genre  :  et  je  vois  que  h  vérité  pour  vous  n»est  pas 
dans  le  fond  d'un  puits,  nuis  bien  dans  celui  d'un  soulier. 
Opendani  je  me  permettrai  d'élever  encore  quelque  doute 
sur  l'infatll.b=:ilé  de  vos  procédés  devmatoires  ,  et  je  veuz 
mettre  votre  s.  if  ne  c  à  l'épreuve.  Pourriez-vous  bien  nie 
dire ,  entre  nous  ,  et  sur  l'heure  ,  qurllc  est  ma  passion  fa- 
vorite, mon  prrhc  mignon?  .  .      ,    ,     . 

Le  Cordonnirr.-^Je  n'aurais  guère  de  mente  a  deviner 
ce  que  je  *ai*  :  je  vous  avoue  que  je  ne  suis  pas  prophète» 
mais  que  j'ai,  comme  tou5  les  artistes,  ma  manière. 

Le  DéMnnt.  —  Veu  importe,  ditcs-moi  quelle  est  ma 
passion  favorite. 

Le  Conlonnifr,— Eh  bien!  voisin,  votre  passion   fjvo- 

fiteest  la  <:uri«»5ilé. 

Le  Débihtnt. — F.î  romment  nver-vous  vu   cela? 

F^e  Cordonnier.  —  Ivi  eiplorant  et  m  tâtant  votre  pied 
droit.  Un  jour  oii  vous  vuiles  ch«z  inoi  prendre  mesure 
d'une  paire  dV^carpiiis,  vous  paraissiez  si  occt'pé  d'cia- 
iiiiner  mon  l-g^  ,  q»e  votre  pied  ,  dérangé  lui-même  par 
les  mouveiiirn»  que  vous  faisiez  pour  tout  ^nmnipr,  trem- 
blait dans  ma  main.  Vous  apperçûles ,  dans  le  fond  de  ma 
l>outique,  une  gravure  représentant  le  passa^je  du  Pont 
4t.4rcolr,  et  le  lendemain  je  fiu.  appelé  par  quelqn'un  qi»i 
nic  fit  qnr'qiie  roprorhe  de  conier>er  trop  osteuMbh-nieut 
ce  tableau  ,  tt  qui  m'eui^agea  à  le  garder,  mais  à  ne  pas 
Teiposcr  .'Ut  veitx  de  tout  venant. 

/^  Dchit    It    El  vous  pouvez  penser  que  c'eU  moi  qui... 

i^  CorUrnitr,  —  Mon  système  peut  être  faux  ;  mais  il 
ni*a  sembîé,  ila  foiine  plate  et  souple  de  votre  pied,  que 
vouf    aviez   le     ner.   fin.    Dernièrement  j'arhcfai    chez  Vous 

e  uhaticic  à  la  Touçuei ,  et  le    lendemain  un  homme 


assez  important  que  je  cbaosse ,  me  demanda  nmê  pris», 
contre  son  habitude.  Je  présentai  ma  tabatière  9  mar  pn» 
^iqun  sfll\ftrit  en  la  regardant  »  et  m'invita  ,  avec  on  air  4t 
bienveiUance  ,  ii  prendre  du  tabac  dans  one  boite  en  baîi. 

f.e  Débhtint.  -^Et  vous  pourriez  penser  ,  voisia...,  ? 

Le  tortionnier,  —  Que  mon  système  ,  voisin  «  ■•  VMSt 
pa»  le  vètre  ;  tuais  que  les  physionomistes  en  pied  ptavMil 
tèHitirr^rrainesrhoses  aussi  bien  que  les  physionouislasaa  MB. 

iJe  i^hitûnit,  —  Mais,  savez-vous  bien  que  vous  n'iaaoltaiy 
et  que  vous  prenez  chez  moi  un  pied  qui  ne  \ous  convient  pat  L« 

Le  Cordonnier,  —  Mais  ,  savez-vous  bien  aussi  qun  vow 
vous  ^tes  avisé  de  mettre  fort  mal  à  propos  le  aet  dMi 
mes  alTaixes. 

Le  Débitant,  —  I^es  affaires  de  te  ut  le  monde  mt  Ngpr* 
dent,  et  quand  cinq  cents  individus  viennent ,  cfaaqua {aart 
prendre  une  prise  à  ma  barbe,  c'est  bien  la  motnirm  djft 
chcses  que  je  leur  regarde  sous  le  nés  pour  savoir  co  i 
pense  ut. 

Le  Cordonnier, — Cest  fort  bien,  voisin;  mais  1 
y  frottez  |ms,  si  vous  ne  voulei  pas  être  reuonclid  d'ifla» 
portance. 

Le  Débitant. --^  S on%^  me  remoucber  !.,.  Damaîn  vm 
aurez  de  mes  nouvelles  ,  et  de  ce  pas,  je  vais  dooaer  m  ' 
coup  de   pied  chez 

Le  Co'^lonnier.  —  Vous   faites-là  nn  joli  métier» 

I^  Débitant,  —  Il  vaut  le  vôtre. 

Le  Cordonnier,  —  Il  vaut  le  mien.  Que  le  cid  MBt 
entende,  nous  juge,  et  que  Dieu  vous  bénisso»  ^3  ail 
possible  ! 


MACEDOINE. 

—  Le  nombre  des  musiciens  arobnians,  en  statioa  êemB 
noire  ville,  est  considérablement    augmenté' depoia   q«cl* 

ques  jours. 

—  On  lit  dans  le  mauvais  recueil  connu  soos  la  dooi  dv 
Bii'\^riana  ,  un  bon  mot  sur  lequel  nous  vondrîoaa  ebla* 
nir  des  rcnieignemens  historiques.  Voici  textuelleiBcnt  Par- 
tie le  oii  se    trouve   cette  pointe, 

m  On  connaît  nn  petit  bracelet  en  chevenv  que  Toa  ; 
»  au  poignet  :  cet  agrément  s'appt^le  un  êeniimene» 
•  rencontrant  une  dame  qui  en  était  munie,  lai  ptii  la 
»  main  ,  en  disant  :  Je  ne  sai^ais  p^s  que  voua  fortitM  la 
»  sentiment  à  ce  poing  là-  (ce  point  là.  )  • 

Le  geure  du  bon  mot,  le  solécisme  de/e  me  âm^ms pm 
que  vous  portiez^  nous  onl  fait  d'al>oid  penser  que  le  mos- 
siHur  Chizel  en  question,  pourrait  bien  être  le  moMiar 
de  Cli«iz«  t  (Aii^an)  de  no»  jours.  Cette  édition  du  AfrrrsMB, 
a  paru  en  l'-'iu  IX  ,  ép>  que  à  laquelle  M.  Gi.isM  avait  dql 
chanté  cinq  à  siz  potentats  et  une  demi-douaaiae  da  da» 
eeinvirs,  etc.  ;  en>uite  ce  mot  poinç ^  pour  lequel  PaaleaT 
du  bon  mot  parai^^ait  avoir  déjà  une  certaine  prMîlar» 
tion  .  .  .  .  .  tout  enfin  concourt  âi  prouver  que  M  Ck«rt 
(Al'san  dr)  e*t  bien  celui  dont  il  est  fait  menlioa  daaa 
le  liiévriana, 

—  Re-'^uroup  d'enfins  de  la  cîa<se  oui  Hère  de  aaba 
ville,  50iit  en  ce  moment  atteints  de  la  petite  vérole;  aa 
compte  déjà  des  victimes,  cl  l'on  craiut  qu'elles  ne  •#  aaU 
ti  pli  en  t. 

Maigre'  lei  avantages  précieux  et  iocont?slab'«*s  que  mmm 
procure  la  v.iccîne ,  quelques  perron n**»  pertinent  à  la 
regarder  roinine  une  inoculation  dangereuse.  Ce  préjage 
est  d'autant  pins  funeste  que  rien  ne  peut  Tentreteair,  et 
que  rexpénence  a  prouve  que  les  bienfaits  dr  la  varciaa 
n'étaient  pofht  une  chimère.  Espérons  q'ie  la  ptéfeatiaa 
cédera  enfin  à  des  faits  positifs ,  et  que  les  aaresM  Msraa 
éclairés  sur  l'intérlt  de  leurs  enfans ,  chcffOMmil  à  la» 
préserver  du  fléau  qui  les  menaça. 


ovm^tc^  d 


^1j 


^ 


PORT  DE  ROOEN. 

CBARGEHENS  ET  RÉCLAMATIONS. 

^C^Cbargem.  du  chasse-marée  la  Pbale- 
Blanche ,  cap.  Douaria  ,  yen.  de  Bor- 
deaux. 
'^Couctiers,  MM.  Bordelle  et  fils. 

•  Réclamateurs ,  MM. 

I   I&t  vin. — Lédier. 

a  fûts  dito. — Hersent. 

I  dito  dito. — Victor-Elie  Lefebyre. 
ao2  dito  dito. — Viret-Lehaître. 

I  dito  dilo. — Martin  ,  courtier  de  ma- 
rine. 

4  dilo  dito. — Duchesne  et  Bënard. 

8  dilo  dito.— Delaquerrière. 
12  tierçons  vinaigre.— J.  Ch.  Lebreton. 

I  d'ilo  dito,— A  ordre. 

%  dito  dito.— A  ordre. 

^^Chargem.  du  sloop  le  Jeune-Frédérîc, 
cap.  Marie,  ven.  d'Isigny. 

Courtiers ,  MM.  Bordelle  et  fils. 
Réclamateurs ,   MM. 
125  pots  beurre. — 8  pots  dito. — 7  fré- 
quins  dito.—- 12  stëres  bois  à  feu — 
2  tonneaux.  —  1   barriq.  cidre. — 
I  greuier  verre  concave. — ..i  panier 
jambons.  —  i    f requin  lard.  —  Le 
capitaine. 
^i5  bûches    bois    Campéche  ,    ven.   du 
Havre.— Va  nier. 

^f^^HARGFM.  du  sloop  la  Jeune-Rose . 
cap.  Garon  ,  ven.  du  Havre. 

Courtiers,   MM.  Bordelle  et  fils. 

Réclamatenrê  y  MM. 
^5^7  planches  sap.  — 2  poutres  dito.— » 
Hersent 
i.^ooo  pavés. — Fillâtre. 

^C^Charc.  du  sloop  le  Përe-de-Faniille, 
c.  Julienne ,  v.  de  Honfleur ,  ch.  de  sel 
de  soude,  snvon  ,  alun  et  bois  Sainte- 
Marthe. — Pour  divers. 

Courtier  ,  M.  J.  Pellccat. 

^f^CnARGEM  du  sloôp  le  Përe-dr-Fiï- 
inille,  cap,  Jullieiîn<»,  venu  du  Havre, 
entre  le  12  avril  iSaS.  —  Courtier  iu- 
lerprèlc,  M.   J    Pil:icat. 

Héclamaleurs ^  MM. 

820  bûches  bois  de  Sainte-Marthe.  —  P. 
More!  et  coiup*. 

Marchandises  pro\enant  du  navire  fran- 
çais la  Viliede-douen  ,  cap.  Pacquet  ^ 
venu'  de  Marseille. 

g2  caisses  savon.  —  Ch.  Durand, 
^     dito       dito.  —  Malfiiatre  et ,  fils. 
i5  fûts  alun.— Asselin-Lebrnment. 
55  barriques  sel  de  soude.  —7  (Ûts  po- 
laise.  <^ 95  caisses  savon.  —  A  ordre. 


^^L»  galîotte  Vrow-Ânna  ,  c.  J.  Nayel , 
ven.de  Hambourg,    ch.    de   diverses 
marchandises.-^Pour  divers. 
Courtier,  M.  J.  Pellecat. 

(gCo*  Crabgem.  du  sloop  l'Âugustè  1  cap 
Bambiue,  venu  du  Havre,  entré  le  1 1 
avril  1823.  —  Courtier  interprète  M. 
J.  Pellecat. 

Réclamateurs^  MM. 

58o  saumons  plomb.  — Ch.    Durand. 
1167  planches  de  sap, —  Lannes. 
4  mâts  de  sap.  —  Malleux  fils. 
12  barriques  de  sucre. —  Grevel  et  c*. 
22  baHes   de  coton.  -^  Â  ordre. 
479  bûches  boisde  S tc-Marthe. — A  ordre 

^C^  Chargem.  de  la  goëtette  américaine 
Hiram ,  cap.  Gibbs  ,  venu  de  Malaga, 

•  entrée  le  li  avril  1823.  —  Courtier 
interprète  M,  J.  Pellecat.  * 

Réclamateurs^  MM. 

90  fûts  d*huile  d*olive«  —  444  sacs  suma. 
—  I  balle  saffranum.  *-  198  fûts 
vin.  —  3  caisses  raisins  secs.  —  16 
denii-caisses  dito,  —  B.  Cabanon 
et  fils. 

ifl^^CHARGEM.  de  lagribanne  la  Bérénice, 
cap,  Gajon  ,  venu  du  Havre,  entré  le 
i3  avril    1823.  —  Courtier  interprète 

M.    J.    PlîI.LECAT. 

Réclamateurs ,  MM, 

47  boucauts  tabac  en  feuilles.    —  34o 
cuirs  salés.  —  32  fûts  graisse  d 
poisson,  —  Crevel  et  conip*.  ^ 
a6o  planches  de  sap.  —  Hersent, 

ifl^CHARGEM.  de  la  galiotte  néerlandaise 
Vrouw-Anna  ,  cap.    H.    J.   N/<geI ,  v. 
d'Hambourg,  entré  le  i3  avril    i823 
Courtier  interprèl«   M.  J.    Pellicat. 
Réclimnteurs^  MM. 
I   caisse    cont«*nant   livres  et    effets.  — 
Chevallet  et  comp*. 
1 1    balles  de  plumes.  —  Matheus  et  fils, 
2642  lingots  cuivre.  —  1602  plaques  de 

zing.  —  Boscher. 
3p  balles  bourre  de  laine.  —  i  balle  de 
laine.  —  B.  Cabanon  et  fils. 
3  caisses   ananas.  —  2  caisses  mitraille 
de  cuivre.  —  1    ballot   viande  fu- 
mée, —  Wels  et  comp*. 

3i  cruches  mercure. — 5  caisses  id.  i  fût 
id.  —  Tinel-Ancelot. 
2 -fûts  couleur  bleue.  —  Hoesch. 
2006  pièces  de  «ing.  —  A   ordre. 
6  ballots  fanons  de  baleine.  —  id. 

ig:;^CHARG.  du  sloop  la  Bérénice ,  cap. 
Goyoui  ven.  du  Havre  ,  ch.  de  tabac, 
huue  ,  cuirs  salés  |  etc*— Crevel  et 
compu 


Courtier ,  J.  PeHccat, 

—Le  sloop  le  Saiht-Piei^fe ,  Cap.  Mon— 
lin ,  ven.  de  Honfleur ,  ch,  de  cidre. 
—  Le  capitaine.  • 

—Le  sioop  rEioile-du-Nord  ,  cap.  Haa 
let,  ven.  de  ConteviMe,  ch.  de  bois.— • 
Pour  M,  Marie. 

—Le  sloop  les  Deux- Amis,  cap.  Moq- 
nier,  ven.  du  Havre;  ch.de  plancbes, 
pavés,  etc.— Pour  divers, 

— Le  sloop  TAngélique-etpPierre ,  cap. 
Mayet ,  vén.  du  Havre  ,  ch,  de  diverses 
luarchaudises. — Pour  divers. 

— Le  sloop  l'Exemple ,  cbp,  Noyon  , 
ven,  de  Dunkerque  ,  ch.  de  tharbon*— 
Pour  divers. 

Courtier  de  ces  cinq  fia  vif  es.  M,  Lûoei 


Mouvement  du  14  tfu  i6, 

NAViaES   ENTRÉS. 

Le  sloop  l'Eioile-du-Nord,  de  i3  toQ« 
cap   Houley,  ven,  de  ConteviUe ,  ch.  d' 
jantes ,  planches. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre,  de  18  tonn., 
c.  Moulin  ,  v.  d'Honfleur,  ch.  de  cidre, 

La  gribane  la  Flore-Victoire,  de  56  ton., 
Q.  Bourdon,  v«  du  Havre,  ch,  ce  plan- 
ches ,  pavés. 

Le  sioop  la  Pélagie ,  de  19  toon, ,  cap. 
l'ossel ,  V.  du  Havre ,  ch^  de  planches  et 
pavés. 

La  goélette  la  Bonne-Aimée,  de  77  ton,, 
c.  Caban,  v.  de  Fécamp ,  ch.  de  planches. 

Lé  sloop  1  Exemple,  de  28  tonn. ,  cap, 
Cronier,  v.  de  Dunkerque  ^ ch,  de  charbott 
de  terre. 

Le  sloop  l'Augustine-Pierre ,  cap.  Ma-' 
yet ,  de  28  ton.,  ven,  du  Havre ,  ch,  iè 
planches  et  pavés. 

lia  bisqniue  la  Madelaine-Constancev 
cap.  Lefebvre,  de  28  ton.,  ven,  d'Alouet^ 
ch.  d'haitres. 

Le  dogre  l'Adèle  ,  cap.  Piavard  ,  de  7S 
ton.,  ven.  de  Rochcfort,  ch.  de  yiùy 
eau-de-vie. 

l^e  sloop  I*  Aimable-Prudence ,  c,  Bisson, 
de  48  ton. y  V.  du  Havre ,  ch.  deplanchest 
poutres. 

Le  sloop  le  Gtarles-Ferdinand ,  capît. 
Landcin  ,  de  59  ton.,  ven.  de  Contevilley 
ch.  de  cidre,  bois  à  briller. 

NAVIRES    EXPÉDI  ÉS. 

Le  sloop  la  Victorîne,  c,.  Postel,  ven« 
du  Havre  .    lëge. 

l>e  brick  le  Désiré,  c.  Robert,  vea, 
de   Bordeaux,   ch.  de  plâtre. 

Le  brick  TAmable  ,  cap,  Roy  y  ven. 
de  Bordeaux ,   ch,  de  plâtre. 

Le.  sloop  le  Succès  ,  c.  DelpicrrCi  v< 
de- Dttukerque»  ch.  de  plâtre.' 


La  dogre  le  &mi-Aiidr4|  c.  Petit»  v. 
de  Gaeo ,  ch.  d'engrais. 

Le  tloop  Louis  et  Fana/,  c.  Gonnier, 
?eD.  de  Caen ,  ch.  d'engrait. 

La  Rosalie ,  cap.  Persil ,  t.  du  lUvre» 
lège. 

L'Eugénie,  cap.  Gondoîn  ,  Teo.  de 
Caeoi  cil.  de  plilre  et  bois  d'Iude. 

PORT  DU  HAVRE. 
Entrés  le   i^  s 

Ijt  iloop  la  Cécile ,  cap.  Daufresne , 
ven.   de   Houen  ,  sur  lest. 

Le  sloop  le  Datave  ,  cap*  Benoist ,  yen 
de  Roueu  ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Belle-Rose  »  cap.  Lucas, 
yen.  de  Rouen  ,  sur  lest. 

Sont  sortis  le    i4  : 

Le  lirick,  le  Télégraphe  ,  cap.  Crevé- 
cœur ,  ail.  à  Dunkercjue  ,  ch.  de  café. 

1^  trois -mâts  norwégien  Bergelha  , 
cap.  WillaiuM>n ,  ail.  à  Bordeaux ,  sur 
lest. 

Le  brick  l'Unité  ,  cap.  Gilles  ,  ail  à 
Dieppe ,  ch.  de  café ,   sucre. 

1^  dogre  le  Vi*Î0(  ifkre ,  cap.  Néel  , 
ail.  à  Morlaii  ,  ch.  cic  tabac. 


Note  des  Ventes  rccueilUes  à  la  Bourse 
du  12  a\'riL 

6  balles  cotou  Louisiane,  à  i  f.  45  c.  acq. 
i5  dito     dito     Géorgie,  à  l  f.  i5c.  dilo, 
ao  sacs  café  Rio  ,  k  i  f.  35  c.  en  eolrrp. 

8  dilo  dito  Havane,  à  i  f.  /|5  c.  dito. 
k 

fiente  publique  de  COTOS  ,  pour  ren- 
due tion  de  dioiis ,  au  Havre. 

Mercredi  prochain  19  courant,  à  11 
heures  du  matin  ,  M>i.  Ijoun^fltl,  Do:>- 
gérard  i*t  comp.  feroul  vrinK '>  piil)ii\j«i*'- 
ment,  par  l'enlroniise  de  MM.M«ir|}l«>y 
Carion,  courtiers,  pour  coiu|>tc  d»*  qm 
il  appartiendra,  et  cfi  préirucc  de  M.  h* 
rece\eur  de^  douanes  et  de  M»  le  couàul 
des  Etats-Unis, 

5î>  hailes  colon  Mol>ile ,  plus  ou  moins 
avariées,  pro\eiiant  du  iiaviie  américain 
Asm,  cap.  Miiiu«;h,  venu  de  Mohilc.  La 
vente  aura  Ismi  sous  une  tente,  sur  le 
cjuai  de  la  Uarie  ,  en  face  de  la  maison 
^éuéchal. 


Vente  puhliijuf    (Lf  QUXQl'iyj    et 
/7.V,   tiu  Hovrc, 

Siimedi  prodnin    19  courant ,  il  sera 
vriidij   |ii)l>'ii{'iriit«  lit ,     pour  compte  de 

3111  il  .i;ip::i  i)f  lidrri  ,  dans  les  magasins 
e  M.  I!'i  .iril-l.f'rii  isis  ,  rue  Dauphinc, 
n*  7  j  .  mMhOii  Tiitrl  ,  par  le  ministère 
dt*  M.  \  Nf.'l  ,  roiirtier  , 

i)  mis.  tiiMiiqciiia  rnuge. 
vo  iliio  \.n   (le  <lhninp. ,  grand  mouss. 
bo  b3n.  \in  de  Kou»»illon« 


(4) 

Vente  publique  de  Soufre ,  ou  Baure. 

Le  mardi  aa  courant,  M.  M*F«  Che* 
vremont  fera  vendre  publiquement,  par 
le  ministère  de  MM.  Verjoa  et  Moaieri 
courtiers  ,  environ 
ic)5,ooo  kilog.  soufre  brut^  de  Sicile. 
172,000  dito  dito     dito  de  Toscane. 

Cette  vente  se  f«*ra  lieu  et  heure  de  la 
bourse ,  par  lots  de  35,ooo  kilog. 

Les  autres  conditions  seront  expliquées 
lors  d'icelle. 


Vente  publique  de  COTON  Saint^Do^ 
mingue ,   au  Hayre. 

MM.  Balguerie  el  comp.  feront  vendre 
publiquement,  sous  la  tente  du  navire 
i^iurn  ,  venu  de  Saint-Domingue,  au  sud 
du  b;ts&in  d*1ngouville, 

95  balles  et   ballots  Colon    Saint- 
Domingue. 
Le  jour  de  la  vente  sera  indiqué  ulté- 
rieurement. Les  vendeurs  se  réservent  la 
f.Kulté  de  veudrede  gré-à-gré  avant  la 


POKT  DE  QîJlLLEBEUF. 

Sont  airi¥ês  ..t*  Vilîequier  et  descendus 
le   i3. 

La  M.irie-nolindiue,  cap.  Javouret , 
ail.  à  Ifrest. 

La  liabot-Caiheriiie,  cap,  Letouaire  , 
;ili.    à    Brest. 

La   J(i»tiiie  ,  c.  Croii,  ail.  à   Caen. 

Le  »i«>0|)  aijg.  SLaiVcrton  ,  c.  Bawden, 
ali.  à    l'euzance. 

Sont  parmontt^Sy  à  la  marte: 

La  Sophie,  c.  I.etellier,  v.  de  Marseille 
t.a  Pi  lagie,  c.  Dupont,  v.  du  Havre. 
Le  brick  aiig.  Pienly,  cap.  Buttall. 
L^  cûliotie  iiorw.  Eliza,  cap.  l.eyre. 
La  Jeune-Euiéiie,  c.  DuLautt,  v.  de... 
La  BionJe,  c.  Aiizoïilt,  v.  du  Havre. 
l,a  Jeunc-Elise,  c.  Murand,  v.  idem. 
La  Constance 4 Jyppolite,c.Dcsmazures, 
ven.  idem* 


PORT  DE  KANTES. 

Le  6,  est  entré  en  rivière  : 
Ia*  navire  le  .lean-> Baptiste  ,  c.  Chias* 
son,  ven.  de  Garenne, 

FAILLITES. 

Ca^n  ,  /<•  1 5  aiT/V.  —  Franroii  Greslé  ,  m«r- 
rliaiid  fabricAOt,  duniicilic  à  Vire,  décUré  en 
faillite  on\ertc,  et  de»«  i*i  de  1  admiuislratioD  de 
ht%  bien*. — M.  Marie,  juge-cuwiuiAftaire. — 
M.  An(i;u»te  Leliêrre  ,  a(;r*nt. 

Réunion  dt*a  cn-aucicr)  lizé««  an  mardi  aa  con* 
rant ,  en  la  «aile  d'audience  do  tribunal  da  Vire. 

AVIS. 

MM.  les  rrêjnciert  de  Pierre  Cbatel-Lcmièr* , 
rnjrtbiind  rjhricani  de  drjpa,  en  fjiUiie,  domi» 
cillé  en  |j  *illc  de  Vire,  rue  aux  Tnnlnrirr»  ,  lont 
a^rr^iA  Je  le  préj^nter  par  cox-inrine»  ou  par 
fi-mléft  de  pou^oira  ,  dans  le  dcUi   de  quiraute 


JoBn ,  à  partir  d^ai^oordlial  •  éenmt  H. 
GcorgM  Jak«UEobert,Mareliand,  ~ 
la  villa  de  Vire ,  ayndte  proviaolre  6m  ladite 
de  lai  dédarer  à  qoet  Utre  ei  poor  qoalU 
Ui  font  créanciare. 

If  entes.  —  Par  JagtflMBt  da  tiA«aaI  da  MHi 
▼Ule  ,  le  sleor  Gauihier ,  lurcliaBd  ta**" — 
Jof*-commiMairc ,  M.  Paria. 

Le  aieor  P.  Recheos,  aierchand  de  i 
Jage-cooiaiiaaeîre»  M.  LeTesqae  Uofoini 

Le  aiear  Quclia,  coBOierçaDt,— Jafa-€0«ads« 
aaire ,  M.  Bigaon. 

/?OMen.  — Par  jagemenl  da  a  avril  ittS  ,  la 
tribooal  de  commerce  a  déclaré  le  aiear  Plana* 
Nicolea  Mortreoil ,  boolaoger  i  OémcI«  9m  dtal  ée 
faillile.  —  Jage-committaire ,  M.  LafiHiloUa.  ^ 
Agent,  M.  Ducloa,  commerçant  •  Ao«aB«  taa 
Sainl-Denia. 

L*a>acoiblée  dea  créanciert  aore  liea  la  MaffA 
la  aviil  ,  dans  une  dea  aallct  do  tribusel  da  eemi^ 
merce ,  à  noe  on  deux  beurea  de  l'aprèe-niidL 


AVIS  DIVERS. 


N^.    I  II.  —  Lee    bériiirra   de 
BireiKAT,  décédé  Haitaier  prce  le   tribanal 
de  Rouen  t  on  il  demeurait ,  ae  diapoacal  a 
mer  le  rentionnement  qo*il  a  Ibanu  4  la 
d*amorli«aeiiient. 

Il*  font  publier  cet  a  via  |KNir  la 
dernière  fuit ,  aelon  le  voea   d*nne  01 
royale  ,  eod^ te  du  33  août  iSai. 
Poor  Ica  kérilirra 

Ou  TACT. 


BOl'HM!;  DK  P\KKS,  ITilILB. 
Effets  Publîcé. 

CINQ    POCB    rE%T   r0M«»OLlDf$, 
J<iui*Murr  lUi  SI  Sept.  i,9mt. 

84f  loc  35c  loc  3JC  S5c  4<>c  70c  60  iff  7«a 
Goc  G5c  Ooc  /ioc  40c   4\^z  4^e  t4  f   «jâc  Sic 

iSc  5oc  53c  Soc 

HECOVVAIVS.    OF    IIOUin4TIO% 

Jiniiaanrr  du  a«  V^iC  it» 

Ech.  do  aa  M^r»  iHi  1 ,  tin.  g     •  kjf^  5oc 

I8a5,         9     4W 
Idem  NoMfViTiTra,  i8a5.    99^ 

A.N.<VU1TÉS   DE    I OOO    FB,,    à    4    P-'    V» 

A%ec  Iota  et  primes. 

^Joai»*aiicfl  de  Di-ccmbre  %%••. 

ACTIONS   nP.   LA    BAKQ.    PP.   raA^CC9 

Jouiuaocff  d«*  JiuTMr  ital. 

i53ol 


THÉÂTRE  DES  ARTS. 

(On  commencera  à  6  heure§,) 

LES  PÊCHEURS  , 
bp^ni  en  i  acre ,  d«  La^lle  ce  Goitca^ 

LE   FESTIN    DR    PIERRE  . 

ou  i*.\Tn£a  FovDaorC  , 

Comédie  en  5  actca  ,  de  Molière* 

LA  LOGB  DU  PORTIER. 
Vaudeville  en  i  acte,  da  M.  Scffiba  «ft  M*** 


Jfux  Comiques  de  Geiscalet. 

LA  FILLE  MAL  G.AEDÉB, 
BaUec-Paatoaiiine  ea  •  aciea» 


WOW  >.  LMi  K13:ERIE  C0M3j|JlCIAI.Ji  (en  caractèkes  et  e.^  tau  le- pouce)  DE  C.  BLOQCEL»  ElCSf.  U)»  M*  34* 


MERCREDI. 


1  «• 

I      rt 


K*.  i33  — »•"•  Année. 


LA  NAGËLLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Cette  t>'eaUle  parait  toiU  les  jours.  S'ailresser,  ponr  rAbonnemeoT  et  la  Rédaction  ,  aa  Bureaa  de  fa  Nacelle  \  Pbroe  des  Gamoa ,  n<*.  48,  à  Roaen. 
On  t^aboane  A  Paris,  che«  BacBsor-TatTA^s ,  rue  de  Kichelieii ,  n®.  7t.  ^- Au  Hàv^e ,  chez  Cbap£Llk  ,  rue  de  Paris.  —  El  che»  tous  les  Libraires  et 
DtràcUwt^  des  Poiiles  du  Départemeut. —  lie   prlxr<fc  l'Abouueatent  est  de  i5  fr.  chaque  trMaea4re ,  pour  Rouen,  et  x6  fr.  5o  c.  pat>la  p^stf. 


LE  BON  Te». 

.  Le  hon  ton  est  iboîus  qu'une  fpveur  du  hasard  et  plus 
|it*«iii  droit  acquis.  Pour  être  l^giUtiicuiciH  du  bon  ioi\  , 
iMiwii  avoir  uue  haute  naissance.,  être  apathique  et  réservé, 
|i9tvUreUe<neut  froid  et  habituellement  sileucieuK  ;  que  beau'*' 
coap  p^rJcat  de  vous  ,  que  peu  vous  co  ri  naissent,^  que  nul 
lie  vous  intér^iisc  ;  être ,  eu  un  mot,  ce  qu'est  M.  *** , 
rt  ce  qu'on  suppose.  Je  grand  Lama  i  uri  être  absorbé 
^n  lai-ujéuie,  et  purpétuelleineni  eu  conte  inplatipa  de  vaut 
m   propre    diviuité. 

On  se  rappel ie f a 'peut-étre  que  ,  dans  notre  miméro  d-u 
sa  tnats'f  nous  avons  parlé,  à  rarticle  macédoine  ^  d'ttn  g«*ii- 
tilhouiuie  qu*uue  circonslaoce  avait  fprcé  de  trinquer  dans 
un  cabaret  avec  des  marchands  de  peaux  de  lapii^.  La  publi- 
site  de, ce  fait  a  provoqué  de  la  part  de  la  personne  iutéres- 
lée»  (iinc  réclama  lion  qu'il  est  de  notre  impartialité  de  faire 
OOWiaitre  ;  et  nous  nous  plairons  même  à  a|ouier  que  les  in- 
foi'Piatîoas  que  nous  avons  prises  postérieurement  sur  les 
iétfkih^  de  ceK;^  aventure,  tout  en  nou^s  décelant  quelques 
pieiitei  inexactitudes  daos  la  narration  que  nous  eu  avons  fjite  , 
iioasotit  c;onduils  à  recueillir  sur  lU,  de  T....,  des  renseigne- 
0teipê  ùiis  pour  lui- coMcilier  l'estime  de  tous  les  gens  de 
bien  ,  quelque  opiniou  qu'ils  professent.  Le  grand  âge  de  cet 
f^fliuer  supcri^'ur ,  s'^s  travaux  littéraires  et  ses  jougs  services, 
Aôus  imposent  Je  devoir  d'insérer,  au  moins  en  partie,  |a 
lettre  qu'il  nous  a  ftit  l'honneur  de  nous  adresser,  Qn  nous 
jpârdoDnera  bien  voloijtiers  ,  s^us  doule  ,  une  sorte  de  di- 
frêisîonqui  tend  à  rectifier  un  fait  d'ailleurs  sansconséquence 
|iôor  celui  qui  en  est  l'objet  comme  pour  ceux  qui  Tout 
apporté. 

«  A  Messieurs  les  rédacteurs  de.  la  Nacelle  : 

St.-Martio'da^Manoir,  près  Montivulers,  lundi ,  7  avril  i823. 

»  Permettez  ,  Messieurs  ,  qu'un  modeste  anonyme  reçoive 
»  pour  moi ,  et  par  votre  journal ,  les  remerciemens  et  la 
■m  ripatise  franche  que  m'impose  une  courtoisie  chevale- 
.»  J'escfue  et  française.  Et   quel  homme    d'esprit  et  de  goût 

•  se  serait  pas    reconnaissant   du  cadeau  Ubéial  qu*il  v>^nt 
»  de  u^e  faire  ,  en  ui'adressant ,  par  la  poste  ,  le  numéro  de 

•  votre  journal ,   du  32  mars  ,  qui  reu ferme  J'mgéuieux  «r- 
^  licle  qu'atlribn<Hit    à  ce  même  anonyme  plusieurs   abon- 

•  nés,  plus  admirateurs  de  sou  titre  de  ;i;ace</o/>i^-que  du 
a  mjéi  et  de  sa  teaeur.  »  ^ 


Après    avoir    éouraére  plusieurs  considérations  ^dans  les- 
quellfi    notre   éloignement     poui*    les    matières    pelitiquef 
ne    Doui   permettent    pes    deiitrer,   l'auteur  de   ta    lettre, 
ajoute  :  ' 

«  Toutes  CC9  considérations,  messies rs ,  me  font  espérer' 
»»  que  vous  prendrez  en  bonne  part  l'espèce  ^erratum  ou 
»  d'éclaircissement  propre  à  démêler  le  fond  de  vérité  jus- 
M  qu*à  présent  méconnaissable  ,  dans  les  curieuses  broderies 
»  dont  votre  inventif  correspondant  a  couvert  une  anecdote 
»  fort  Nfrimple,  un  f«it   presque  insignifiant  : 

*>  1".  La  scène  qui  n*a  rien  d'extraordinaire,  et  dont  les 
»  trois  quarts  d'heure  de  durée  qu'on  lui  prêle  se  ré- 
»  duisent  à  <:ina  ou  six  niiuutes ,  s'est  passée,  non  pas  fa 
*>  levlenant  du  Havre,  m.ai^  eu  j  allant;  non  pas  cfans  un 
»  village  ,  mais  dans  une  ville  ;  non  pas  dans  un  pabiiret 
»  borgue  ,  mais  dans  uue  mît  sou  bourgeoise;  non  pas  ches 
»>  un  marchand  de  p<*.uix  de  lapin,  mais  chez  un  marcliand 
»  S'élofrt*s  et  de  lingerie. 

»  2°.  Ce  brave  homme  a  cOn  bat  tu  dans  l'armée  de  ligne, 
»  comme  un  de  ses  frères  habitans  du  même  lieu.  Il  est^>eAf 
M  suite  devenu  capitaine  de  grenadiers,  dans  une  léjgion  dont 
»  jeti^s  colonel,  et  dont  nos  localités  maritimes -rendaient 
n  le  service  fort  actif.  Ce  n'est  pas  vous,  sans  doute,  Mes^ 
»>  sietrs,quime  ferez  un  repiioche  d'avoir  conservé,  aprèi 
»  le  licenciement  de  ce  corps  ,  d'à  voir  conservé  de  fraternels 
»  rapports  avec  mes  compagnons  d  armes,  comme  )e  l'avais 
»  déjà  fait  avec  mes  co-habitans  de  commune,  depuis  l'ab^^ 
n  lition  de  mes  prérogatives, 

M»  3**.  Mais ,  venons  au  fait  :  La  dernière  fois  que  ,  par  une 
M  ancienne  habitude  de  tolérance  chrétienne  et  civile,  sans 
»  dispute  ni  duplicité  ,  rex.-co1ouel  catholique  passa  chez 
M  l'ex -capitaine  protestant  qui ,  non-prévenu  de  la  visite  ,  #e 
n  trouvait  absent,  je  saluai  sa  demoiselle,  et  la  rassurai  sûr 
»»  de  faux  bruits  répandus  par  des  alarmistes  trompeurs  ou 
n  trompés.  Un  marchand  âç  Gaudebeç  ,  préseul  à  celte 
»  conversation  ,  remarqua,  sous  ma  douillette,  les  croix  ou 
M  rubans  attachés  à  la  boutonnière  de  mon  habit  ;  et ,  batisfait 
»  de  la  manière  dont  je  plaidais  en  peu  de  mois  l'indivisible 
»»  cause  des  rois  et  des  peuples,  ainsi  que  les  moyens  qui  me 
»  paraissaient  les  plus  efficaces  pour  maintenir  ou  1  établir 
»  l'harmonie  sociale  entre  tous  1rs  eufansde  la  mênic  f..inilfe, 
>»  il  se  transporta  d'enthousiasme,  me  déclara  son  tiom'et 
n  son  état ,  se  jeta  subitement  à  mon  cou  ,  et  me  serra 
n  affectueusement  dans  ses  bras.  Mon  cœur,  devait-il,  pnh'* 
»  vait-il  repousser  hn  tel  élan  du  sien  ?  Aux  excitées  rtsprc- 
H.  tueuses  et  cordiales   dans  lesquelles  il  se  coufondait ,  je 


y< 


•  répondis,  nrec  une  |>olît«ftM  et  une  bonliooiie  qui  ne  me    | 
P  permirent  pi  de  me  retirer. 

•  Le  bon  laudebecquais  me  Mipplia  li  initanimenl  d*ac- 
»  cepter  un  verre  de  liqueur,  que  je  ne  pu«  me  défendre 
»  l^ng-tems  «le  me  rendre   k  tes  preMAOlrs  invitations.    Ce 

•  fut  alors  que  nous  trinquilmes  k  la  santé  de  notre  mo- 
»  narque.  Imuiédiatement  apiîpi  ce  toa<l  fiançais  ,  il  re-> 
»  joignit  sa  \oitiire  et  moi  la  mienne  ,  oii   m'attendait  M"* 

»  de   T ,  qui  est  bien    loin  de  ressembler   ii  une  Lady 

»  Alton,  et  par  conséquent  à  la  peinture  mipblieqne  le  cor- 
»  respondant  s'est  plu  à  faire  de  son  caractère. 

•  liais  c'eut  assea  de  digressions.  Je  termine  en  remer- 
»  ciant  mon  biographe,  ou  plutôt  mon  antagoniste,  d*a- 
»  voir  rendu  justice  k  met  soins  pour  dissiper  des  malen- 
»  tendus,  et  calmer  de  fausses  terreurs. 

»  Agrées,  Messieurs,  les  seotimens  avec   lesq«iels  je  suis 

»  Votre  très-humble  serviteur , 
Le  colonel  vicomte  db  T -R.  •  •  «  «  «g.  » 


ARTS  MÉCANIQUES. 

Les  pnpttres  destinés  k  soutenir  la  musique  dans  les 
grandes  réunions ,  sont  des  meubles  asscs  embarrassans  ^  et  qui  1 
lie  sont  point  d'un  tran.«|>ort  couimode.  Pour  obvier  k  cet  in- 
convénient,  M.  Dénojer,  graveur  habile,  a  imaginé  de 
éonstruire  des  pupitres  très->legersret  dont  toutes  les  parties, 
quoique  fort  solides,  se  séparent  et  peuvent  entrer  dans  un 
étui  de  violon  ordinaire.  Ce  petit  meuble  qui  a  reçu  l'appro- 
bation de  la  société  d'encouragement ,  n  est  viullemeiit  gê- 
nant X  le  prix  en  est  modique  (de  20  à  i5  francs)  et  tout 
musicien  p'ut  jitsement,  et  sans  aucun  embarras,  porter 
avec  soi  son  pupîire.  On  en  trouve  chet  Buvon ,  quai  de  la 
Cité ,  rue  des  Lrsius ,  n*  3 ,  à  Paris. 


BIâCÉDOINE. 


«-•Samedi  dernier,  un  jeune  Komme  de  vingt-deux  ans , 
tt^  en  Danemarck,  et  travaillant  dans  une*Biaiion  de  com- 
merce du  Havre  ^  »'e5t  suicidé. 

On  attribue  c<  t  acte  de  désespoir  k  une  perte  faîte  au  jeu  , 
et  par  suite ,  k  celle  de  la  place  que  ce  jeune  homme  occupait, 

—» Avant-hier  lundi,  vers  la  fin  du  jour,  dans  on  ca- 
baret de  la  cominirae  de  Bonserours ,  une  femme  ajant 
foustrait  furtivement  une  couverture  de  laine  ,  qui  enve- 
loppait on  jeune  enfant  endormi  près  de  sa  mère,  se  sau- 
vait k  toutes  jambes ,  en  descendant  un  sentier  très-rapiJe, 
qui  aboutit  an  val  d^Ëauplet ,  lorsqu'elle  fut  poursuivie  par 
-un  grand  nombre  d'individus  que  les  ciii  au  %^oUur  !  firent 
sortir  de  tontes  les  maisons  voisines.  Une  malheureuse  femme, 
qui  se  trouva  pnr  hasard  entraînée  dans  la  foule ,  fut  ren- 
versée,  foulée  au I  pieds  et  eut  la  )ambe  fracturée  k  trois 
endroits  diiïérens.  On  s'empressa  de  la  relever,  et  elle  fot 
de  suite  transportée  i  rH6(el-Dien,  La  voleuse ,  qu'on  par- 
vint néanmoins  k  arrêter,  fut  à  l'instant  mise  à  la  disposi- 
tion de  M  le  maire  de  Bonsecours ,  qui  la  fit  conduire  en 
prison ,  à  Rouen. 

-^  La  tragédie  noovelle  du  Comte  Julien  ,  vient  d*éLre 
jouée  au  %Se(onJ  Théâtre  Français.  Les  spectateurs ,  pour  ju- 
ger législativementcet  ouvrage,  s'étaient  divisés  en  c6té  droit 
et  en  c6té  g.iuche,  La  pièce  a  été  sifflée  et  applaudie ,  et  n'a 
Ms  été  entendue.  Cependant  des  gens  de  goût  ont  cru  r 
remarquer  un  style  correct,  des  m9T%  barroonienz  et  de 
nobles  penMir<.  Une  scène  très*  roman  tique  j  fait,  dit-on, 
4>eauconp  d'eiïrt-  Le  nom  de  l'auteur  a  été  deniandé  par  une 

Jiitie,  on  plutôt  un  parti  de  la  salle,  et  couvert  parle 
mit  que  fi«i^aient  les  opposans.  On  ii'e>t  donc  pas  plus 
avancé  que  i*il  n'avait  pas  été  dit.  Un  nom  cependant  fait 
beaucoup  pour  la  réputation  d'un  ouvrage,  parce  qu'à  ce 
fioin  se  raltai lient  toujours  toutes  les  préventions  de  l'tsprit 
de  parti  st  la  passion  dn  jugement  politique. 


— BonnélT ,  qoe  nom  possédions  dans  b  Iravpt  AMliriF 
de  l'jnnée  deinière,  est  engagé  k  Marseilf*,  po«r  {OMTi 
Datas  la  tragédie  ,  \es/ort$  jeunes^pr^mimrë» 
Dans  la  comédie,  \^s  jeunes* premit rs ^ 
Dans  l'opéra ,  les  Philippe  et  les  CavMidbvitf 
Dans  le  vaudeville,  les  jeunes^premier$. 
On  loit  que  cet  acteur,  grâce  au   sèlc  qa'il  a  IMIM 
montré,  subdivise  son  talent  en  autant  d'emplo»  f «Til  j • 
de  genres  de  pièces. 

—  Nous  sommet  indirectement  informés  «pi'ssi  kamUc 
assassinat  vient  d'être  commb  en  la  commune  d« ZolkifflM» 
canton  d'AudrujrcL,  arrondissenient  de  «Saint-OoMT»  MT  II 
personne  d'un  sieur    Ducler^   marchand  de    lia,  Om   dit 
comme  coupables  de  ce  forfait ,  deux  ouvriers  (d«os  Atm) 
qui  travaillaient  ches   la  victime  mime ,  et  voici  eommmlk 
ou  explique  les  principales  circonstances  relatives  fc  et  cfMl  l 
\^  lundi  de  Pâques,  vers  le  soir,  Duclej  reotraal chn kdt 
sa  femme  l'engagea  d'aller,  ainsi  qu'il  le  lui  «vMt  pfftWt 
dans  le  bois  de  la  Montoire  ,  pour  loi  cbercher  wmm  pHlkt 
an  fil  ;  ses  deux  ouvriers  ,  dont  nous   ignoroM  Icf  MHS» 
s'olîrireut  officieusement  de    l'y    accompagner;  Trnm  Ab 
prit  un    fusil,   sous    prétexte   de  s'amnser  k  tirer  Mrdv 
oiseaux;  mais,  arrivés  dans  le  bois,  il  ajusta  ^ 
maître ,  et  lui  lâcha  le  coup  de  fusil  dans  les  rs 
ils  se  jetèrent  tous  deux  sur  lui,  et,  à  l'aide  d'«A 
ils   lui  coupèrent   entièrement   la   trachée-artère 9  fmm  m 
l'abandonnèrent  sur  le  terrain.   I^e  aialheorevs  Dadej  m 
mourut  cependant  pas  II  l'instant  1  la  provideBca  diviaa  fci 
donna  assez  de  force  pour  se  traîner  de  l'endroit  oh  il  m9Êk 
été  assassiné  jusqu'à  une  maison  non  loin  da   bois;  h 
s'avançait ,  il  frappe  k  la  porte,  on  ouvre  ,  quel 
On  voit  un  homme  tout   en<anglanlé,  le  coq 
rement  coupé,  et  ne  pouvant  articuler  ua  mol»  Vafcaai  eo  '. 
ne  le  reconuait  pas;  mais,  étant  entré,  qoelqacf  HMlaftaf* 
peut  les  personnes  de  la  maison  ;  on  s'écrie  i  iTeei  DêêcI^I^'  * 
(>t  infortuné,  qui  venait  de  perdre  l'usage  de  b  aafabt   , 
et  dès- lors  peu    habitué  k  s'exprimer  par  signes,  U  €Êm^ 
prendre  néanmoins  que  les  auteurs  de  sa  posilioA  dlaâaollv 
frères  N ^ie»  ouvriers  ;  ils  furent  dénoncés  à  la  f 

Îui    descendit  sar  les  lieux   et  qui   les  arrêta   iaoa  i 
^ucley  mourut  deux  ou  trois  jours  après* 

(  Fettf7/e  de  /Hiafcrfo.  ) 

Le  Courrier  des  Spectacles  qui ,  depuis  qael^Oea  il 
avait  cessé  de  paraître  ,  continue  k  être  pablia  aoasia 
titre,  et  par  len  marnes  rédacteurs.  Cest  à  tort  qoo 
personnes  se  îont  plues  a  répandre  qu'il  avait  adopld 
veau  nom  de  Courrier  des  Théai'Ot.  Il  n'a  ckaagi  ai 
dénomination  ,   ni  d'esprit  i  ses  articles  en  frroot  Mt 
manière  à  confondre  tous  les  donles  k  ^9  lojci.  Osi  /éIh 
toujours  k  Paris,  rue    Fejdeau,  n*.  3o  ;   tl  cfaca  %tm 
libraires  des  départemens. 

—  On  pail  it  dans  un  salon  d'un  académicîoir  qoi  af 
encore  rien  écrit.  Quelqu'un  disait   à   aa  losange 
se    passait  pas    de    jour  sans  qu'il  ne   fil  mriqai 
œuvres.  //  parait ,  répondit  nn  de«  témoin*  de  oella 
sation  ,  guUl  est  plus  Jacile  de  faire  de   honmm 
que  d'en  faire  imprimer   même   de  mmu¥aiêe$m 

—  M.  A.  l^lartainville  prévient  les  personnes  qni 
lui  adiesser  des  lettres  relstiies  à  la  rédactiois  da  la  ^ 
tidienncj  d'é\iter  la  iMeprise  que  la  suKrr^ioo  ^mmiÊêi 
lettres ,  vient  de  causer.  Au  lieu  de  mettre  i  •  A  U  Âm^ 
tainnlle^  au  bureau  de  la  Quotidienne  •^  on  s*était 
d'écrire  i  •  A  M.  âfnrtainw'lle^  B*^.  de  Im  QnoUdbm 
Trompé  par  cette  abréviation  ,  le  Cscteur  s'est  ècna  ai 
de  l'escatirr  i  ^  A  M.  A.  Martainville ,  kmrremm  à 
Quotidienne!  •  Exclamation  fort  incoo venante  ^  cM 
A.  Martainville  pourra  bien  tuer  As  Qmoiidienme^  aa 
bien  tout  honneur ,   sans  en  être  k  bourrcan. 

—  Les  frères  Francoai  sont  pissés  hier  par  notsa 
atec  une  pirtie  de  leurs  équipais  î  i\^  pinJMiiant  sa 
riger  ven  U  Bassc-Normaiidia» 


fî*» 


•-•  Daiis  U  nnit  in  lunJS  au  rnardî ,  un  indSvida  de  la 
|>elJte  rue  SaiDt^Jean,  rentrait  clies  lui,  an  peu  ivre;  à 
la  soite  d'une  ^erelle* qu'il  eut  avec  sa  femmes  if  p:tr- 
vint  k  h  précipiter  d'un  premier  '^age  peu  élevé,  dans  la 
me.  Cette,  malheureuse  tomba  sans  se  blesser  sur  un  pas- 
tant  ,<(ut,  heureusement,  ne  fut  qu*é(ourdi  de  celte  cbdle. 
La  patrouille  «  attirée  par  le  bruit  de  cet  événement,  se  mit 
ta  dnroir  d'arrêter  ce^   deux  personnes. 

•— Dernièrement  un  acteur  qui  jouait  dans  une  tronpe 
•mbolante  k  Levignan  ,  département  du  Gard  ,  remplissait 
djamaTopéra  de  Félix  ^  ou  J^Enfant  trouvé  ^  le  rôledn  Père 
ilorin  ;  lorsqu'il  raconte  l'événement  qui  lui  fît  adopter 
^éUx  f  il  doit  dire  :  «  Je  trouvai  une  valise ,  plus  loin , 
«ne  dame  noyée  dans  sa  voiture  «  etc.  »  ;  mais  il  se  trompa, 
aC  rendit  ainsi  cette  phrase  :  <«  Je  trouvai  une  voiture  ,  plus 
loia,  une  dame   noyée  dans  sa  valise.  » 

— ^n  seigneur  italien  qui  avait  un  fort  beau- parc  oh  il  en- 
tretenait {rfusieurs  cerfs  ,  avait  défendn  il  ses  domestiqnes 
d*en  tuer.  Un  d'eui  eut  le  malheur  de  contrevenir  à  cet 
ordre,  en  tirant  qnelqn'aulre  pièce  de  gibier  qu'il  manqua, 
il  tua  par  mégarde  un  de  ces  cerfs  qui  était  caché  dans  des 
broussailles.  Ce  puvre  garçon  appréhendant  la  colère  de  son 
mattre  ,  s'enfuit  à  Gènes  ,  oh  s  étant  embarqué  ,  il  fut  pris 
paroles  algériens:  le  seigneur  italien  instruit  quelque  temps 
après  «que  son  domestique  est  esclave  à  Alger,  va  trouver 
.te  cardinal  Janson  qui  était  pour  lors  à  Ron^e^et  le  prie 
instamment  d'écrire  au  consul. français  de  racheter  ce  mal- 
henrens,  quelque  somme  que  dût  coûter  la  rançon.  Le  car- 
dinal touché  de  cette  générosité  ne  put  s'empêcher  de  le 
louer  ;  Il  écrivit  au  consul  qui  racheta  en  effet  l'esclave  ,  et 
le  renvoya  à  Rome.  Le  gentilhomme  vint  remercier  son 
aoiinence  ,  remboursa  l'argent  de  la  rançon  ,  et  quelque  jours 
aprè«  fît  assassiner  ce  pauvre  domestique  qu'il  n'avait  voulu 
jraT<Nr  que  pour  se  venger  de  sa  désobéissance. 


(3) 


iMM 


SPECTACLES.  —  Théatbe  des  Arts. 


Nous  Mnmmes  un  peu  en  arrière  avec  le  spectacle;  maîa 
ce  n'est  pas  dans  le»  niom^ns  ou  l'année  théâtrale  se  traîne 
vers  së  fin,  avec  les  débris  d'une  troupe,  que  le  public  doit 
se  montrer  exigeant  envers  li*s  acteurs  et  les  journali^tea; 
Pour  ne  pas  renoncer  cepend«'int  h  l'une  de  nos  attributions , 
nous  allons  dire  un  mot  des  dernières  repr-ésentations. 

Avant-hier  T'om^Jones j^  été  joiié,.  li  dire  d'experts ,  avec 
une  incohérence  ,  une  apathie  heureusement  rares,  depuis 
loiigtems  ici.  Des  *  rôles  morcelés,  peu  -d'inteHigence  de  la 
pièce,  et  encore  moins  de  g'^ût  dans  l'exécutioas^TiniàrCe 
qu'on  a  remarqué  dans  cette  représentation. 

La  reprise  d'u/i  Jour  à  Paris  avait  attiré  assex  de  monde. 
Ce  bel  opéra ,  qui  depuis  long-tems  semblait  être  exilé  da 
répertoire ,  a  été  revu  avec  beaucoup  d'intérêU  Kous  enga» 
geons  la  direction  à  ne  pas  le  laisser  retomber  dans  l'oubli 
ou  il  avait  langui  tons  les  auspices  de  l'ancienne  direction! 

Les  Pécheurs ,  qui  intéressent  fort  peu  ,  ont  été  donnéf 
hier  avec  le  Festin  de  Pierre^  qui  n'intéresse  pas  du  tout* 
La  deuxième  représentation  de  la  Loge  du  Portier  -m. 
produit  le  même  effet  que  la  première.  Dana  an  vaudeviQe 
même ,  il  laut  un  plan^,  une  unité  d'intérêt  et  d'actipn  » 
un  sujet ,  et  par-dessus  tout  cela  il  faut 

«  IiiTenter  dei  retaorts  qnt  puisteac  ai*attaelicr.  a 

S'il  ne  fallait  que;  beaucoup  d'esprit  pour  faire  nn  fioa 
ouvrage,  M.  S  ribe  n'en  ferait  jamais  de  manveis  ;  snaîp 
si  l'esprit  est  inépuisable,  U%  sujets  sont  rares.  ^.  Scribe , 
au  surplus  «  peut  Cîiillir  une  fois.  Il  compte  déjà  dix  &ts 
plus  de  trionjphes  que  de  défaites;  tandis  qo^un  des  pa- 
triarches du  vaudeville  commence  à  compter  dix  fois  plue 
de  chutes  que  de  succès. 

I  lia  I    yw^BÊÊSSSS^^^S^SSSSaam 


onmxc^  à  ^^my^v^${xu. 


ETAT 


Des  Navires  entrés  au  Ravre^  pendant 
le  mois  de  mars  iSaS,  et  provenant 
du  long^cours  ,  du  grand-^akotage 
ef  de  r étranger. 

Navires  français. 

Le  a—la  Rose-Julienne  ,  c.  Lechosel  , 
▼en.  de  la  Poinlre-à-Pilre  ,  ch.  de  sucre 
at  café. 

£e  3  —  l'Indécis  ,  cap.  longrais,  v. 
d^  J^sey,  cb.  de  sucre  et  café. 

L'Auguste  ,  cap.  Galcius ,  ven.  de  Li- 
irerpool,  ch^  de  café. 
-   l-ea  Deux-Frères,    cap.  Sallain  ,  ven. 
de  fa  Ilavane,  ch.    de  sucre  et  café. 

£e  4  **'  Ifi  Cécile  ,  cap.  Langlois,  v. 
da  Rio* Janeiro,  ch.  de   cuirs. 

Ije  5  —  l'Hercule ,  cap.  Jonsson ,  ven, 
de  Liverpool  ,  ch.  de  coton. 

Lo%  —  la  Flore,  cap.  Morel ,  ven.  de 
la  Havane  ,  ch.   c^e    café. 

Le  1 1  — -  la  Société  ,  cap.  Nouvel  ,  v. 
de  la  Martinique,  ch.  de  sucre  et  café. 

Le  Saint-Louis,  cap.  Boivin ,  ven.  Ma- 
ragnan  ,  ch.  de  colon.  . 

Le  i5  —  le  Charles  ,  cap.  Doullé  ,  y. 
du  Port-au-Prince,  cb.  de  coton  et  café. 

Le  Casimir,  cap.  Lamoney  ven.  des 
C>JCS;  ch.  de  Q%W9 


Le  Faune ,  cap,  Morin  ,  yen.  de  la 
Havane ,  cb.  de  café^ 

La  Caroline,  cap.  Soupat ,  ven.  de 
LonJres,  ch.  de  cotbn  ,  etc. 

L'Activité ,  capit.  Guichoo  ,  ven«  de 
Londres,  ch.  de  coton,  etc. 

Le  i8  —  le  Mentor  ,  cap.  Hallot ,  v, 
de  Buenos- Ayres  ,  ch.  de  cuirs. 

Lt  Jeune  -  Emmanuel ,  cap.  Bourge  , 
ven.  ce  Roterdam ,  ch.  de  fromage. 

La  Dorade  ,  capit.  Duthau  ,  yen.  de 
Cadix  ,  sur  lest. 

Le  19  —  la  Sophie,  cap,  Dannel,  v. 
de  Bourbon  et  MartLnique,ch«sucre,café. 

I^  Henriette ,  cap.  Fourré ,  yen.  de 
la  Havane,  çh.  de  café. 

La  ville- de-Rouen  ,  cap.  Paquet  »  v. 
de  Mar.eille ,  ch.  de  savon. 

L'Isi»,  cap.  Morel,  ven.  de  Roterdam  , 
ch.  de  fromaae. 

Le  21  —l'Alfred  ,  cap.  Lebailjy ,  yen. 
de  Cadix  ,  ch,  de  vin  ,  etc. 

Le  23  —  l'Edouard  ,  cap,  Fonroaire  , 
yen  de  Bourbon ,  ch.  de  sucre  et  caf^. 

Le  Rayonnais,  cap.  Lèche valier  ,  ven, 
de  Rio-Janeiro ,  ch.  de  café. 

Le  24  —  la  Henriette  ,  cap.-  Dejoly  , 
yen.  de  Maurice  et  Bourbon ,  ch.  da  café. 

Le  Télégraphe  y  cap.  Creyecœur,  yen. 
de  Londres  |  ch.  de  sucre  et  café. 


Navires  américaùu. 


Le  I  — Elizabcth ,  cap.  Maoafield  »  v. 
de  la  Nouvelle-Orléans  ,  ch.  de  coton. 

Le^  —  Horizon ,  cap. .  Clara  ,veii«  de 
New-Yorck  ,  ch.  de  coton. 

Le 3  —  Pollas,  cap.  Conter,  ven-  de 
la  Nouvelle-Orléans ,  ch.  de  coton. 

Le  ^  —  Cad  mus  ,  cap.  Richards  ,  vca. 
de  la   Nouvelle-Orléans  ,  ch.  de  coton. 

Le  5  —  Warringtoo,  cap.  Harkins ,  t. 
de  la  Nouvelle -Orléans  ,  ch.  de  coton« 

Le  6  —  Dispath  ,  cap.  Hurgeas  ,  vem 
de  Porto-Ricco  ,  ch.  de   café. 

Z^e  9  —  Messenger ,  cap.  Basset ,  xtn. 
de  Savacnah  ^  ch.  de   coton. 

Le  ïi  —  Héroïne ,  cap.  Leach  ,  yen. 
de  la  Hàvanne,   ch.  de  sucre. 

Le  iç  —  Indo,  cap.  Spear ,  yen,  de 
Savannah  ,   ch.  de  coton. 

Forent ,  can.  Perkins  ,  ven.  de   Hew* 
Vorck  ,  ch.  de  coton  et  tabac. 

Le  §9  —  Edward  ,    cap,  Howard  ,  t« 
de  la  Nouvelle-Orléans ,  ch.  de  coton. 

Le  22  —  Ëlizab^th  ,  cap.  Smith,  vcD. 
de  ^ew-Yorck  ,   ch.  de  coton, 
;   Hesper ,  cap.  Hubbard  ,  yen.  de  Sa« 
yannaq  ,  ch,  de  coton- 

Le  24  —  Marmion ,  cap.  Hawkîtis^  y^ 
de  New-Vorck  ,  ch.  de  coton» 


Le  3o  — Sereoo  i  cap.  lUrding  »  ren. 
de  New-YorcL  ,  ch.  de  colon. 

ToUl  des  bâtimeiift  entré»  :  5^  »  <)ont 
9&  frcuçaif  I  i8  améncains  ,  5  augUis  , 
a  hollandais  »  2  norwrgieus  »  i  pruMÎen 
#1  I   rufse. 

ToUl  des  bâlimens  sortis  :  58  dont  30 
français  ,  So  américains  |  6  anglais  «  a 
hanov riens,  a  lubeckois  ,  a  portugais  » 
1  pruMÏen  >  1   russe  et  1  suédois. 

nom'ELLEJ  DE  MER. 

Sont  arrivés  à  la  Nquvelle-Orléans: 
le^ew-Yorck-Paclct,  cap.|lVlatliew,  ven. 
de  Vordeaui,  et  l'Estafette ,  cap.  f^sourd, 
Yen.  de  Marseille. 

La  Cora^  cap»  Legrand  ,  est  arrîré  de 
ftio- Janeiro  à  Buenos- Ayres,  le  1*'.  janv. 

I^  Aceindér^  cap.  llasMU  «it  arri^^e- 
AuBaTreklaNouAelle-OrléanSyltl*'.  ftfT. 

Sqnt  arm*és  à  Sahit^Thomaê  ^  le  6 
février^  le  Saint«Moris,  cap.Oowrait. 
▼en.  du  Havre  ;  le  1 2  ,  Vria ,  c.  Zu  veike , 
<ven.  de  Bordeaux  ;  le  i.{ ,  le  Victor  ,  cap. 
Throude,  yen.  de  Rouen. 

La  Paix  «  de  Soulagiie  ,  cap.  fioyarJ , 
fdtVail  parXir  de  Caye(uie  pour  iU>i  U^aax , 
4mi  février  £xe. 

PORT  DE  MARSEILLE. 

Marseille ,  le ^ avril.  — T-e  bricV  amé- 
ricain Cvgnet ,  cap.  Kennedy,  veii.  de 
Safem  (H tais-Unis  d'Amérique },  cb.  de 
140  ballei  colon,  4^  bouc,  quercitron, 
69  flts  m  ,  6  cotift  coctieni:te ,  goo  quin- 
taux bois  de  ^tcar^ga ,  i|rK>  idnu  6«'iiiite- 
Marlhe.  3oo  idem  bois  4^  Cauipéwhe  ,  9 
bouc.  café. 

Les  &  et  6^  ^^ont  $orti$^  le  Qa>ire 
danois  Theiia,  cap.\Sui^(*n  Krog,  ail.  ^ 
la  Havane  ;  le  brick  americMiu  (^tUatina, 
cap.  S.  l)a\is,  ail.  à  i'uiiadelplii*-. 

Plantes  ,  le  10  avril.  —  1j«  Joaii-l>ap- 
liste,  cap.  CUas^ou  ,  vcu.  de  Ca^cime  ,  cli. 
de  sucre,  etc. 

Bordeaux  y  le  lO  avril.  —  Le  J*-^  or- 
Edouacd,  cap.  Morcau,  ven  de  âaïul-» 
Pomiogu*. 

Le 'ieftrgrapbe,  cap.  Daulay,  veu.  de 
Lima.,  et  rn  deintrr  lieu  de  Rio^Jaueiro, 
•jeaul  Sapnssogersâ  bord. 

PORT  ih:  la  ROCHEILE. 

Le  9,  r^t  so'li^  le  bricL-goc.elte  amc 
xicaiii  LitlreprÏM! ,  cap.  ^a(ilau  Browii , 
ali.  à  r<o>toa. 

lOUT  DK  ROUEN. 
Muuvvmt  Ht  du   i5  au  l6. 

Le  ilo^rc  U  tuiiii-^.Mi'ie  ,  cap.  Co!om- 
b'^i ,  d«-  '*o  loiin.  ,  \  itj.  de  Fecautp  ,  ch. 
d«*    pf.iiH  h">   de   snpiii 

Li-  M'ip  \v  iHMi-riaiiçoi«,  cap.  Lan- 
gr\Mi  ,  fie*  .<■;  t  '.ni  ,  \i'n.  de  lecaiin», 
lie*»    li 


Lli.    (K*    ]ii.i!ii  iie^    lie   ^^|llIl. 

\.v  ^'•^*\\*  rt.jruiiif  .  r»p.  Paretilo  , 
de  «S  luL.i.  ,  \cti.  lie  Cruioy  ,  ib.  de 
Sui^llri** 

L I  '  oon 

tiilre  fl    U».*. 


»  !ô>  .S.vui5-Î'iii«»!» ,  cap.  ror>fl 


^4; 

Le  sloop  la  Jeuoe-Armande  »  cap. 
Moisv  »  de  G9  loun. ,  ten.  de  Touques  f 
cb,  de  cidre  et  bois. 

.NAVIRES  Expéoids. 

Le  sloop  rEotreprise,  crp.  Poîlevîa  , 
ail.  a  Brest  ,   clu  de  bois  de  cbéne. 

Le  brick  Je  Guillaume,  cap.  Gloria, 
ail.  ^  l^rest ,   cb.   de  bois  de  chêne. 

l>e  brick  le  \ol-au-Vcnt,  cap.  Ridorety 
«àll.  à  BordcauK  ,  cb.   de  plaire. 

CnARCEMENS   ET  ALCLAKATIONS. 

■gl^CuAkctst,  du  slocp  le  Sainl-Françoîs , 
cap.  Loiigpviji ,  von.  de  Fécaiop. 
Courtier,  M.  Fauqueux. 

Reclantaieuré  f  MM, 
aa6a  feuillets  de  »aniti.—LabUye  jeune., 
a 261  diio  dilo. — ^l^bluje  abié. 
8t^5  plaucbes.   de    sapin.  —  Séraphioe 
Bcsson. 

^^I«e  dogre   la   Bonne*Mëre   ,    capit. 
Colombel ,  veu.  de  Fécamp. 
C'^urhor»  M.  Fauqueux. 
aooq  dilo.«-Séra|)hine  fksson. 
Un  loi  feuillets  de  Mipin. — Ménager. 
^^  Cn  ARCFM.  du  oloop la  Flore->  icloirc, 
cap.  B'jurdon. — Courtiers,  MM.  Bor- 
delle  |>ère  et  fil«. 
lO€>o<*  pa\ésen1eriecuite,  pourM.Dauge. 
54 q3  planches  jap.— *A  ordre. 
^^Chaicfm.  du   filoop  TAiniable-Prii- 
dcnce^can.  Ui^son. — Courtier»,    MM. 
Roidcltc  pcre  et  lils. 
I  185  InVhfS  bois  de  campiche. 
2a8o  pUiJiohrS  sapin. 
G  poutrelles. 
I   grenier  pieds  ^e  b^ruf. 

5;5»  CiHEci  M.  du  sloop  Ta  Péhigie ,  tap. 
lloi.-sav'',   y^n.   du  Havre.  — Courtiei - 
ifiterpVcle  ,  M.  J.  Peliecal. 
iSyS  plaiichwi  >;.piii ,  pour  M.  Lanoes. 
20OO0  carreaux  de  li'i  r«»  cuile.  A  ordre. 
i»ORT  DU  HAVRE. 
Entré  le    i4  ' 
La  galîolc  la  Zêlia,cap.  Rousseau  ,  ven 
de  Ilouen  ,  sur  leât.     . 

Sont  sert  if  du  i4  ou   i5  : 
Le  dogre  la  George* te,  cap.  Salo,  al!. 
à  Rouen,   ch.  de  lihîic. 

Le  brick  le  N«'pluiie,  cap.  Valin,ali. 
à  1.1  (luadeloiipo  ,  lIi.   de  b.iliot.nge«. 

Le  brick  rÂlbukerque  ,  cap.  Recourte, 
ail.  à  IVirdeatix ,  «tir  lest. 

1^  brick  le 'lilêi-niphe,  cap.  Palfray^ 
ail.  à  la  (iiiatlelonpo  ,  ch.  de  briqn#s. 

l>»lrois-niâl»  U  Ileiirielle,  cap.  Orjoly, 
ail.  à  la  Maiiioiqiie,  th.  de  ballotages. 
^  Note  drs  J't-ntvs  n^cuciîl'es  à  la  Oourst 
du  14  iivril. 
17"  h,  colnii  Gi'orgir,  à  I  fr. ,  acq. 

18  dilo  dtto  dito,  à  I  f.   I  c.  I  ;  4.  d^ 

.—  MM.  Mai 'in  Kou-ècne  et  fi!i  .«pj  n  n- 

nent  Theurci-e  aiiivée  de  leur  nuviie  h- 

Sl-MiTtin,  lap.   Vigan  ,   à  Kio-Jaiuiro, 

''le  q  ^vrier.   LVquipnge  et  les  passagers 


«U  galéasse  rAdU»,  M.  ^.«m., 
est  arriyée  de  Duakerjut  à  la  Caad»- 
loope,  le  26  janvier,  eu  4$  Jovra. 

—  Le  8  de  ce  mois ,  à  0  lieom  ëm 
aoir ,  s^eil  perdu  ,  k  Tenlrée  dn  port  it  ' 
Dieppe,  le  nricà  anglais  DoIpUa ,  capft. 
Farran ,  venant  de  Sunderlaad ,  ch.  éê 
charbon  de  terre  et  de  mentes.  Le  wnliè  ' 
a  été  brisé,  la  {cargaison  perdue ,  ctn» 
quipage  a  eu  beaucoup  de  ptîneà  dclÉM^ 
per    au  naufrage  ,  la  mer  éUat   u(h 
grosse. 

-^Sont  entrés  en  rivière  de  Bordcanf 
les  navires  le  Jruae-Edouard,  cap.  Ii*-| 
reau  ,  ven.  de  Sl.-Domingue,  et  le  Té»' 


légrapbe ,  cap.    Roux,  ven.  du 

et  en  dernier  lieu  de  Rio-Janeiro ,  aj«Bl. 

Sa  passagers  k  bord. 

-^A^rs ,  le  il  avril.  —  L#  navfre Ik 
Courrier  ,  cap.  Co«on  ,  ve».  de  Rio-Ja* 
Bciro  ,  a  échoué  hier  en  entrant  daat  ^ 
port.  On  s*euipre«$e  dedéchar^r  la  1 
gaiifou ,  et  ou    espère  qu*il  y    aura 
de  dommage  aux  marciiandisea. 


AVIS  DIVERS. 

irii3.^A  TêiMlr*  UNE  MAISON  wim  k 
Rouan  ,  rue  det  Mail  lots ,  o*  1^'. 

S*«drdEter,    poar   voir    crite    mâUoa ,    h     la 
dame  V'.   HlalUrus  qai    l'occnpc,  1 
tr^iiter,    k  M.    Lcpaioteor,    roc    Baa* 
»•  55  "N 

N^.  114. — La  veotraM  5&Sa  bofteiKta  4b 
Tin  ,  cnmwÊttmeém  kM  1 S  «vôl  «  aai  icvA»  ^ 
vendreiH  1%  ciionni.  KUc  sera  cnDMByor  a 
rh«ai«  et  p'«o#  de  l«  Bouiic.  Ue«  crkièatiUaii« 
de  iutti«»  Îm  qiulikw^j  fteruiit  apfioffiM. 


UOLttSE  HE  PAMS,  D'nic.R. 
FfTetJ  Public  t. 

CWQ  P'^L'B   rr^T  roWïiJDÊS, 

D4f  toc    H4I  8,t  5c  ë3f  <j5:  »uc  gnc  tkt  a  If 

loc  aoc  a>c  joc  loc  ^tic    jftc  S41  45c  ^nç  4i« 

^oc  5oc  45c  55c  Soc  84f  ^oc  Soc  60e  S5c  ùfOm 

hi:«:«.NN\iNS.   i»F.  muipatio^, 

JutiiMaif-e  du  bi  .<ir|hl.  iSn 

'  El  h.  do  33  M^r»  1 8a  4  ,  lin.  a     >  99^  S«c    €o« 

T5c 
i8a5,         9     4  9*^'  9^'   9^* 
y^f   9Sff   ^Sa 
Idem  NoHiv&TiTKs,  1814.  9jf  ^oc   'S^S  yif  9y« 
ANM'IIIS    UK     loOO    FB.,    à    4    p.'    *r\ 
A^ec  loli   ri    piliOM. 
J>U'»*«':cc  il^  iK'nnIiK*  iV»» 

lujol    i038f  75c  io3yf 
ACTIONS    l»E    LA    B4^Q.    UF.   VaA^Cr, 

Jouiiiapir  <lf  JuTier  iSb}. 
l5^uf 


^«'^«^.'^^^  ^^^>^^%    %^^^  «^.^k^h<«  * 


•^^^mÊ/m^m^m 


TUfATRE 


DES  ARTS. 
OK  SOS  Màirmc, 


y^n.  d'HfuUcuri   ch.  deL.ialçm  ^„  l,o„„e  wiuu. 


M 


CKÎ<îPIN    RIVAL 

LuneJieeB  un  «clc,  de  LcMgt. 

lA  CLOISON!  . 
Comrdir  ea  ua  ac:e .  de  M.  BêHn. 


IX 
Opéra  CD  3  acte* 


SOLITAIKE. 

dc.:*iM.  FUurd  cl  CmÉkm 


JfUX    fo^iytlR   DE   Gkl^GALXT. 
LE  mvHLF   l-.N   PEN5lO:t. 
Pdninmime  rn   l  act«-s,  a  grand  •!< 


J.uL  .>    i.Vi  MMUUE  CÛMMLRCIAIJi  (f-n  caua-.iù  ts  ti  en  taille-poix»)  DE  C.  rj.'V*.  EL,  Rl*E  St.  LO,  !!•  34* 


JEUDI. 


17  Atiix.  i8a3* 


N*.  i34  — a"»  Anitéb. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Grftt  Fcaille  paraît  tôos  les  jnan.  S'adresser,  pour  rAhoanemeat  et  U  Eédactioii ,  «a  Barean  de  la  Pfacelle ,  Plaoe  des  Carmes ,  n^.  48,  à  Rooen. 
Oa  s*aboaae  à  Paris,  chez  Bbissot-ThiVJlES,  rae  de  Richelieu ,  o^.  7s.  — k\k  Hàrre,  chee  CHAPKLLXf  ree  de  Paris.  —  Et  ch/n  tous  les  Libraires  et' 
Ùiractears  des  Postes  du  Départemèiit. —  Le  prix  de  T Abonnement  est  de  i5  fr.  chaîne  trimestre ,  ponr  Rooen ,  et  id  fir.  5o  c.  parla  postée 


LE   CENSEUR. 

MOR  ALITA. 

Utt  iiensenr  disséquait  les  oeoTres  d*an poète;. 
Et  d*nu  ciseau  chargeant  ses  doigts  épais  y 

Voua  élaguait  les  plus  beaux  traiu 
V     Pour  conserver  quelque  sornette. 
Mais  tout  en  s'acquit  tant  de  ses  gsaves  traTans, 
Voilà  qn*au  beau  milieu  d'une  page  diserèie , 
Une  fable  k  ses  yeux  se  présente  en  ces  mots  : 

«  Lans  un  champ  oà  la  nature 

»  faisait  croître  à  l^venture 

a  Et  la  rose  et  le  chardon  , 

\  Passe  un  jour  certain  anou.  ^ 

I»  Eu  voyant  si  belles  choses  , 

>  Que  fit  maître  Aliboron  ? 
»  li  foula  tontes  les  roses 

>  Pour  épargner  le  chardon,  b 

^«  TOUS  laisse  à  penser  .si  cet  avis  si  sage 
Plut  au  censeur ,  et  si  dans  peu  , 
Sur  tout  le  reste  de  Touvrage  y 
Les  ciseaux  firent  leur  jen. 


Edwo. 


LE  BONHEUR  DES  PAUVRES  D'ESPRIT. 

Les  panVres  d'esprit  ytaiment  aont 
Heureux  dans  l'une  et  l'antre  ne  t    ' 
Car ,  droit  au  paradis  ils  Tont, 
Comme  ils  vont  k  Tacadémio. 

^MS  OD  salon,  on  se  plaignait  il  y  a  quelaue«  joirs  de 
kl- rareté  ^es  iiiols  imilatifs  dans  h,  langue  française  ;  no 
individu,  d'un  abdotnen  assez  volumineux,  prit  de  suite  le 
parti  de  noire  langue  contre  ses  désapprécîateurs.  Trouvez- 
uioi,  disall^il  ,  en  un  autre  idiome. quelco«.iue,  deg  mots 
plus  imiUtifs  que  ceux-ci  : 

Croûte,  pilté,  excellence  ,  laborieme  ^  digestion ^  far* 
deau,  pesant  y  sciniillant,  clair,  mont ,  tonnerre ,  W/i , 
pétillant,  elc. 

Une  jeane  demoiselle ,  dont  le  regard  exigeant  annonçait 
plus  que  de  Tesprit ,  trouva  que  peu  de  termes  lui  pa- 
raissaient en  iulien  même ,  plus  doux  et  pl«s  harmonieux 
que  ceux  de  riiari  ,  ingn*  ur  ,  constance  ,  cheveux ,  crépu , 
mystère,  plaisir ^  amant ^  discrétion. 


Un  homme  asses  brnsqne  ,  sale  dans  sa  mise  et  qui  «yait 
le  ton  de  Topulence ,  sans  en  avoir  Textërieur  ,  défendit 
aussi  ,  en  très^ftiauvais  jargon  ,  sa  langue  maternelle.  Il 
trouvait  gn  iie  peut  pas  plus  expressif  les  mots  de  petite  , 
semaine ,  usure  ,  légitime ,  fuirs ,  pendre  ,  débiteur ,  insol* 
vable.  Beaucoup  de  gravés  personnages  fureut  de  son  avis. 

Un  jeune  militaire  soutenait ,  liii ,  que  rien  ne  résonnait 
mieux  à  &es  oreilles  que  les  mots  lauriers  et  guerre.  Son 
vieux  père  lui  disait  t\\xe  bonheur  et  tranquillité ^Ytlmnt 
^beaucoup  mieux  encore. 

Un  homme,  ou  quelque  chose  de  pis,  et 

9 Qu*â  aa  mine  tri-ste 

9  Ef  oamêintïmlAouT,  j*  ai  pris  pour  journaliste  9 
optait   fort  pour  qu'on  trouvât  très-doux  ,  les  ^termes  consti^ 
tutionnel ,  suppression ,  quotidienne  ,  jetons  ,  dévouement , 
solde,  censure  y  privilège. 

Une  veuve  d'une  complexion  très-mns<hi1aîre  ,  minandait 
en  fixant  un  petit  humine  v^tu  de  noir,  certaines 'conson* 
nances  d'expressions  qui,  disait- elle,  agissaient  d'une  min* 
niëre  électrique  sur  tous  %t$  nerfs,  ÉUé  se  refusa  k  répéter 
ces  consonùances  magiques.  La  dame  avait  en  main  les 
Couvres  de  Pamjr.  ' 

£nfîn,  un  artiste  chantant  soutenait  qne  je  mot  le  plus 
doux  était  celui  A^ applaudissement  ^  et  que  l'on  devrait 
proscrire  de  la  langue  celui  de  sijfflet. 

Un  grand  individu  entra  dans  la  discussion,  en  s'écriant 
que  le  premier  mot  du  français ,  pour  l'harmonie  et  la  pré« 
cision  ,  était  celui  de  clôture  :  un  autre  loi  répondit  qut 
quelque  chose  l'emportait  encore  sur  l'énergie  du  mot  clôture^ 
et  que  le  verbe  empoigner  exprimait  par  sa  consonnance 
seule  l'action  la  plus  noble  et  fa  plus  décisive  :  chacun  ea 
convint ,  et  c'est  ainsi  que  se  termina  cette  séance  lexico- 
graphique. 

SUR  LES  ENSEIGNES. 
*     Deuxième,  Troisième  et  Quatrième  Articles, 

J^avais  préparé  quelques  détails  sur  les  enseignes  particn«- 
liéres  qui  se  sont  succédées  en  France  depuis  Tépoquc  des 
croisades  jusquà  nos  jours,  pour  être  l'objet  du  deuxième 
article. 

Le  troisième  traitait  des  porte-enseignes,  da^  port(»-«îglfs 
et  des  porte-drapeaux,  sur  lesquels  j'ayais  rassemb]iî^di\erscf 
anecdotes.  \ 


Mail ,  comm^  m  cei 4Ditîerês  i^  nttachfnl  d.^t  Ttrlrra  itii*'  Il 
irUntei  qui,  dans  notre  journal  ,  no  iiiniM|iirrai«iit  pas  de      1   i 
iraitre  inconvenantes  ,  je  me  coikUmne  m  gaidrr  le  aik««.      l    I 

Je  dirai  seulement    4)ifpfques  mois  sur   \n  9ming%%e%  de         ' 


Mais  .  comme  m  ces -matières  se  nttachenl  d.^s  Trrltrs  itii*' 
portantes 
paraître  ' 

rai  seulement    4)ifpfques  mois  sur   \n  ms^iies 
commerce  9  dont  les  plus  importantes  et  les  p*us  moiubreaacs 
sont  évidemment  celles  de  ruar^Unod. 

Leur  simplicité  dut  égaler,  dans  Toi  igtne  «celte  dos  pre- 
iniëres  enseignes  militaires  »  et  <li{iC|ii<*  inarrliMid  ae  ioma 
sans  doute  à  l'exposition  de  quelqups-uns  des  objHa  An  «oa 
commerce. 

Cet  usage  subsista  tant  que  les  hesoim  des  hommes  furent 
des  besoins  réels  ;  mais  auMilot  que  récb.ici«»e  des  choses 
utilet  et  des  matières  précieuses  eut  répacnlo  Vaisance  parmi 
lea  citoyens  ,  et  jeté  pour  aira  dire  les  premiers  fondemens 
de  la  splendeur  des  vtUea  »  i*liAbit«ufe  d'une  vie  nouvelle 
créa  des  besoins  nouveaux;  l'industrie,  les  arts  naquirent, 
et  les  jouissances  de  Thomme  social  se  miJtiplA«i-enl.  AJors 
des  objets  de  luxe  et  d'une  utilité  factice  devinrent  ainsi 
ctltti  des  spéculations  de  l'iolérét  :  la  cupidité  trouva  bico- 
tôt  là  vie  dans  ce  qisi  CBuaait  sou\ent  la  mort, 

Tomme  parmi  ces  donces  inutilités  qui  feront  toujoors 
le  charme  de  l'oisive  opulence  ,  il  s'en  trouva  que  Ton  ne 
pouvait  exposer  sans  craindre  leur  détérioration  ,  on  eut 
recours  aux  arts  pour  en  obtenir  des  iai.iges  fidèles  :  dc-là 
Torigine  des  ensrignes  artifrt  ieUes ,  de  ces  enseignes  oii  le 
goftt  de  la  caricature  e^t  prut-^lre  trop  répandu  ;  mais  ou 
la  peinture ,  la  sculpture  et  la  dorure  déploient  aujourd'hui 
une  sorte  de   richesse   et  de  magnificence. 

Cependant  si  Ton  compare  le  luxe  ilutô*.  encore  que  le 
véritable  goût  qui  Icj  distingue ,  à  ruiUuence  collective 
des  arts  y  des  sciences  et  de  la  civilisation  ,  on  sera  sur- 
pris que  ce  genre  ne  se  soit  pas  élevé  à  un  plus  haut 
degré  de  perf<*ction. 

Deux  causes  principales  parai^s^^nt  s*y  ^!re  opposées  :  la 
répugnance  dos  artistes ,  qui ,  pn-férml  l.i  gloire  des  snlons 
et  des  coteries  à  une  gloire  publique  et  vraiment  française  « 
abandonnent  le  sort  des  enseignes'  à  des  mains  barbares  ; 
et  Texigeaiice  d'one  autorité  soupçonneuse ,  dont  les  agens 
fun>ectent  le  plus  simple  des  mots  comme  le  moindre  des 
emblèmes. 

Les  enseîgnrs  comme  les  états  ont  leurs  vicissitudes  et 
leurj  révolutions.  Nous  a\ons  vu  Vhôlrl  de  la  Place'" 
Rqjrale  »  devenir  celui  de  la  Place  Loyale  ;  Yhâtel 
de  C lùwpcreur  ,  devenir  celui  des  Empereurs  à  la 
chute  de  l'empire.  A  plusieurs  épotpes  célèbres,  n*a-t-oii 
pas  mis  les  bai  bouilleurs  d'enseignes  en  n'quisition?  La  plus 
mémorable  est  toujours  présente  à  ma  )>en^ée.  Je  crois  voir 
encore  cette  nuée  d'artistes  aériens,  dont  les  attitudes  gro- 
tesque et  souvent  périlleuses  annonçaient  la  confiance,  rn- 
pimer  d'un  lourd  |MAceau  des  couleurs  mal  teintes.  Je  vois  à 
queUjue  temps  de  là,  d*ingénieuses  supercheries  succéder  à  la 
ûûleur  des  reformes  ;  des  noms  ,  des  emblèmes  attachons, 
dis|)ara!tre  inollenient  sous  de  légères  détrempes  et  de  fra* 
giles  images  ;  car  lliypocrisie  est  fille  de  la  contrainte. 

J'aime  au  moins  la  franchise  de  ce  receveur  de  la  loterie  ^ 

Î[ui ,  pour  éviter  df*  refaire  une  (luatrîème  fois  son  enseigne, 
aissa   pendant  plui^ieurs  années  la  qualité  en  blanc. 

Ces  exemples  n«»  sont  pas  les  seuls  one  je  pourrais  citer; 
il  en  e5t  de  plus  frappans,  de  récréatifs  même,  mais  le 
respect  que  j*ai  pour  certaines  oreilles  me  fera  taire  encore 
une   fois. 

Il  est  inconlr-tjble  qu'avec  plus  de  liberté,  les  enseignes 
deviendraient  uî\  objet  d'art  fort  remarquable.  Des  mains 
habiles  ne  di^laignant  plus  d'y  réunir  l'élegance  des  form<^ 
h  la  noblesse  d^s  sujets,  exciteraient  inOiillibleraent  parmi 
les  artistes  une  émulation  louable  et  le  g'>t\t  du  beau  parmi 
les  Commerçant.  I^  France  industrielle,  riche  de  son  luxe 
Il  éme  y  et  brillante  d'un  nouvel  éclat,  ofTrirait  bientôt  k 
l'œil  avide  de  l'étranger,  un  musée  national  permaaentt 
une  exposition  publique  véritablement  française. 


Maïs  les  innovations  rencontrent  trop  d'ohilaclti.  Uat 
«uquéte  jér^re  les  attend  presque  toujours  pour  leur  imposer 
les  c<»nditioiis  so/vent  mortelles  de  teor  exialeoco  s  commfai 
le  génie  M  reculerait-il  pas  devant  cttte  btfriëre? 

Oix  se  rappelle  l'histoire  de  défont  Uercar«;  de  la  rao 
Beauvoi»ioe. 

Ao  taois  d octobre  dernier,  un  doreur  coonn  por  mm 
gnAi ,  dcdaigoMit  les  formes  vii%airea  one  l'on  4omo  imt- 
■rfltsMot  a«i«  cnaeignes,  s'avise  de  choisir  le  ta  jet  jb  k 
sienne  parmi  les  dieux  du  paganisme ,  et  de  faire  a tlochtr 
un  Mercure  au-dessus  de  son  magasin.  Cette  figure ,  agida 
blement  sculptée  peut  intéresser  sous  le  rapport  de  rarl , 
et  n'a  rien  qai  blesae  sous  celui  des  mœurs  ,  car  le 
sculpteur  n'a  pas  même  oublié  la  feuille  de  vigoe.  I 
dint  cette  précaMtion  ne  parait  pat  saffisante  danab 
de  Tantonine,  et  la  yriy^jmmct  fitt  au  proprialaire  le 
mnndemiMit  de  couvrir  jusqu'à  nouvel  ordre  le  proledear 
des  ans  et  do  commerce.  Pendant  six  semaines  »  une  mjitd^ 
rieuse  drnperie  dérobe  à  tous  les  regards  les  formes 
de  cette  dégante  figure  qtri  obtieut  enfia  la  fiir 
nationalisée. 

Ce  n'esl  i>as  la  première  fois  que  Ton  a  dirigé  ici  ■«• 
socte  de  persécution  contre  les  habitans  dea  eafera  eftde 

l'olympe. 

L'année  dernière ,  un  propriéuire,  marguillier  de  ta  p^ 
misse,  fit  faire  amputation  de  certaine  partie,  à  oo  peist 
Cupidon  compris  dans  une  suite  de  figures  qui  décoietat  m 
maison,  (i)  A  la  vérité ,  cet  acte  de  fanatisme  fut  ju^é ,  et  le» 
traces  visibles  qu*il  a  laissées  ,  n'ont  servi  qu'à  faire  remar» 
quer  une  figure  à  laquelle  on  ne  songeait  guère  anpartvaat. 
Mais  cela  prouve  ,  dans  certains  esprits  ,  une  di«poailmi 
naturelle  à  la  proscription  des  figures  mjlhologiqoee;  et  ro« 
ne  peut ,  sans  eiïroi ,  envisager  les  suites  d'âne  asiaiq  aveogla 


délira 

f 


susceptibilité ,  si  elle  venait  jamais  à  s'exercer  aor  Ice 

mens  publics  d'architecture  ancf'' 

les  temples  même  ne  sont   pas    t 
grotesques ,  singulières  et  laKives 


mens  publics  d'architecture 'ancienne  ,  au  nombre  deaqoela 
les  temples  même  ne  sont  pas   toujours  exempli  de  finm 


JEA««JaoQCBa. 


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QUESTIONS  PfiOPOSÉes   PAR    DUE  ACADÉMIE 
DE  PROYLNŒ. 

—  Vaut-il  mieux  vivre  avec  des  loups  qni  obéiaienl  è  lear 
faim  ,  qu'avec  des  hommes  qui  n'écoulent  (|ue  leurs  passai? 

—  \sC  grand  turc  dort^il  plus  tranquille  au  mîlien  de  aca 
janissaires,  que  l'empereur  de  la  Cliiiie  au  mîliea  de  m 
en  fans? 

—  La  raison  va-t-elle  plus  vite  à  cheval  sur  une  ccrcTMl 
que  cachée  sous  un  eteiguoir? 

—  Vaut-il  mieux  être  Te  tyran  de  %^  femme  que  Taou  de 
sou  amant  ? 

—  Est-il  plus  difficile  de  conduire  nne  mente  me  dai 
hommes  7 

—  Obtient-on  plus  facilement  nne  place  en  la  fcîaaal 
demander  nar  nne  jolie  femme,  qu'en  ninp^ut  poor  i*obleairf 

—  Est-if  plus  aisé  de  faire  une  boom  pièce  qaa  de'  la 
taire  représenter  ? 

—  L'amour  est-îl  un  instinct  ou  Ofi  i^nfiment? 

—  L*aiiiitié  est-elle  un  sentiment  fondé  sur  la  eataaa,aa 
déterminé  p^<i**Viiiclinafton. 

—  Flaminius  fut-il  plus  coupcbleen  violant  teas  ha  < 


pour  saisir   Anuibal    chec  Pnissias ,   ou'Annibal  U*   ftrt  Iak 

et  le 
qui  jui   avait    résisté  ? 


même  en    nias>acnant  les  femmes  et  Ica  enfaua  d*ime   vîHi 


—  Peut-on  appeler  avoir  gagné  au  jeu  ,  que  de  nTj 
pas  perdu  toute  sa  fortune  ? 


(  0  Cette  m«lMm  est  6iei\tt  dam  qb  ouvrage  lodlolé , 
iion  historique  des  Maisons  curieuseê  de  Aaaeis  ,  fé 
pabUé. 


»»  JuiiIhi  Bmtni  eAuU  m\en%  fait  d'ioimoler  Borne  à 
la  conservation  de  ses  61s  t  que  de  sacrifier  ses  fils  «a  jalul 
de  Rome? 

—  Y  a*t*îl  plus  de  gloire  à  yaiocre  une  fW-OTtcice  j  que  de 
grandeur  à  la  pacifier  7 

—  Thémistocle  n'aurait-îl  pas  mieux  fait  de  succomber 
victime  de  rinjustice-de  ses  concitojens,  qtie  «k  ciierciier  un 
refuge  chez  leurs  ennemis? 

^^  VauXoU  mieux  êiie  le  plus  fort  aué  le  plus  taisonneble? 
<«»- Est-il .plus  hoiioi^ble  d'aroir  plusieun  sinécures,  çpie 
de  f«4c«r  à  la  petite  aenBaine  ? 


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fWSÉES  ET  MAXIMES  TIRÉES  DE  Lk  MORAJ.E 
DE  ÇOJNFUCIDS. 

«  thi  serviteur  fidè'e  ne  doit  jamais  servir  son  raattre  dans 
Stt injustices  ni  dans  ses  désordres  :  il  doit  plutôt  renoncer 
à  son  emploi,  que  de  le  flétrir  pur  des  actions  lâches  et 
criminelles. 

^  Lorsqu'il  s^sgit  du  salut  de  la  patrie  ,  ne  consulte  pas  , 
expose  ta   vie. 

»  Il  faut  renouveler  Thomme-,  et  de  même  qu^un  miroir 
qne  Ton  vt-ut  rendre  clair  ^  il  lui  faut  ôter  toutes  ses 
taches  ,  en  le  purgeant  de  ses  mauvaises  hajjiitudes  et  le 
nettoyant ,  en  sorte  qu'il  «oit  exempt  de  troubles ,  soit  de 
la  part' des  passions,  soit  de  la  part  des  préjugés  y  afin 
qu*il  revienne  a    la  perfection  de  sa  nature. 

•  G>nimencrz  à  bien  gouverner  votre  famille,  avant  que 
de  fouloir  régner  sur  lotit  ce  qui  vous  approche/ et  ap- 
prenes  ainsi  à  commander. 

»  L*aroour  d'un  peuple  pour  son  roi  est  un  lien  plus 
fort  pour  le  tenir  en  oBeisisance ,  que  la  crainte  :  et  jamaii 
les  peuples  ne  sont  bons  sujets  ^  quand  ils  ne  le  sont  que 
par\crainte« 

»  Les  soins  d'un  prince  pour  enrichir  ses  sujets  doivent 
être  comme  ceux  d'un  père  pour  enrichir  ses  entans. 

»  Une  femme  qui  aime  la  paix,  remplira  sa  Camille  de 
satisfaction    et  de   bonheur. 

m  l.es  oiseaux  chaulent  tristement  lorsqu'ils  approchent  de 
la  mort  ;  et  les  hommes  au  contraire  commencent  à  bien 
parler  -quand  ils  sont  prêts  à   rendre  l'ame. 

»9  Si,  étant  magistrat,  vous  avec  découvert  des  crimes  , 
ne  vous  en  réjouissez  pat  comme  si  vous  aviez  fait  une 
découverte  heureuse.  Usez  de  clémence  et  de  miséricorde, 
sachant  que  toute  la  faute  ne  vient  point  des  coupables  ; 
mais  qu'ils  ont  pour  complices  l'ignorance  ,  le  mauvais 
exemple,  les  fausses  espérances,  «u  la  crainte  de  qudquec 
manx  qu'ils  ne  pensaient  pas  pouvoir  éviter  autrement.  » 


MACÉDOIISE. 


—  Hier,  vers  les  on*e  heures  du  malin ,  une  Jeune  Jaroe 
de  la  rue  des  Carmes,  eit  txHjibée d'une  croisée  située  au  se- 
coml  étage  :  on  ne  connaît  poiht  encore  la  cause  de  ce  fu- 
neste évcnemeiil. 

-i-  î.e  panmiilet  ^Htique  qui  s*est  modestement  donné  le 
nom  ^Apollon  ,  vient  d*ét*blir  ses  burenux  o«  plutôtjon 
repaire  rue  de  V Échelle.  Le  lieu  n'est  pas  mal  choisi  ••  le 
dieu  du  Parnasse  ,  rue  de  V Échelle!  cela  ferait  presque  pen- 
ser qae  le  Parnasse  de  M.  Théau-km  est  liu  grenier.  No^s 
avions  toujoars  au  ,  cépemlaist  ,  que  ce  ne  peuvaii  être 
qu'un  cabaret. 

—  Si  f  opinion  Aef^  le^^enri  «'était  pas  fixée  à  Pégarf  de 
la  bonne  (o'ièes  feuilles  fanatiques  ,  il  suffirait  de  lire  Tar- 
itcle  suivant,  qne  V Apollon  des  Cabarets  nous  attribue  : 

«  Voici  ce  qu'on  lit  dans  la  tfaceUe  de  Houen.  Cerlaîn 
»  individu  fait  connaître  dans  les  petites  afficlies  de  celle 
»  ville,  qu'il  voudrait  acheter  deux  jourr jijx  de  terre.  S'il 
m  pouvait  se  contenter  de  deux  journaux  de  bouei  nous 
^  loi  indiquerions  le  Miroir  ^t  le  Conslitutiona^m 


le  dieu  de  la  rue  (^e  V Echelle  ^  ne  réussira  pas  à  faire 
prendre  le  change  à  tous  cdus  qui  connaissent  la  modéra- 
tion de  nos  principes*,  et  tout  te  monde  sait  que  nous  esli- 
mofis  aislant  le  ConsifluUi^nel  et  le  JAiroir  que  nous  savons 
apprécier  à  leur  jtiste  valeur  HJM,  A.  Warlainville  et  Théau- 
loii.  En  disant  que  nous  indiqueriofis  ,  an  besoin  ,  deux  joor* 
neanx  de  boiM^  nous  avions  en  vue  la  Foudre  et  VJpollon, 

—  le  Mercttf/e  du  XIX*  siècle,  dort  la  première  livraison 
vient  d*êlre  pn1>1iée|  se  recommande,  des  son  apparition, 
à  tous  les  dhin leurs  de  la  littérature  françiise»  Dc3  noms 
chers  à  notre  gloire  littéraire,  garantissent  k  ce  brillant  ou- 
vrage ,  les  succès  que  rappelle  M>n  titre.  Des  vers  de  M.  Ca- 
simir-Delavigne;  une  notice  de  M.  Lemonley,  sur  Adrienne 
Lecouvr^ur  ;  une  analyse  du  Voyage  à  Coblentz ,  par 
M  Jiy,  et  une  l^eitre  sur  te  'Jht'dfre ,  par  un  de  nos  antenra 
à  qui  un  style  aussi  gracieux  qu'élégant  fend  l'anonyme 
désormais  impossible,  composent  celte  intéressante  livraison. 
Le  goût  des  lettres  est  trop  répandu  en  France,  pour  qœ 
le  SJercure  ne  soit  pas  accueilli  comme  un  ouvrage  sus- 
ceptible cle  perpétuer  l'amour  de  la  littérature. 

— Un  journal  ,  au  lieu  d*éc rire  i*^^re,  fleuve  duquel  on 
pnHe  depuis  quelques  fours,  a  niis  VErèbe^  sans  se  douter 
i\u}i\  prenait  un  lieu v^  des  enfers  «  pour  uue  rivière  d'£i^ 
pagne. 

—  On  prévient  le  public  qne  le  bureau  de  la  Nacelle  est 
Ojj\^rt  tous  les  jours  dopais  dix  heures  du  matin  jusqu'à 
quatre   heures  après  midii 

RODEN. 

Ce  matin  ,  vers  une  heure  ,  un  violent  incendie  s'est 
manifesté  dans  la  maison  d'un  coffretier,  située./-|ie  Grande 
Pont,  Le  feu  s'est  propagé ,  avec  la  plus  effrayante  rapi- 
dité ,  sur  toute  la  ligne  cle  bâtimens  qui  fait  ûîce  à  la  rue 
Fngori  ,  et  dans  l'intérieur  de  la  Cour-Msrtin.  Les  maisons 
occupées  par  les  sienrs  Varin  ,  chapelier;  Coutelier,  orfèvre  ; 
Buhoi ,  papetier;  Lambert,  graveur;  Lasalle,  pâtissier;  et 
deux  ou  trois  autres  propriétés  enclavées  dans  la  même- cour 
ont  également  été  la  proie  des  flammes*  La  partie  supérienro 
de  ces  différens  i  âtimens  présentait ,  vers  trois  heures  du  ma« 
tin ,  un  9pectacle  qui  ne  rappelait  que  trop  l'incendie  de  ta 
cathédrale.  Le  ciel  paraissait  en  feu  ;  une  pluie  d'étlneelles 
qui  tombait  sur  toutes  les  maisons  voisines,  produisait  un  effet 
pittoresque  et  terrible  tout  à  la  fois ,  dont  les  suites  auraient 
élé  bien  à  craindre  si  le  vent  ne  se  fàt  appaisé.  La  force  et 
la  vivacité  des  flammes  étaient  telles,  que  tous  les  quartiers 
environnans  en  furent  spontanément  éclairés. 

Les  sieorsHBuhot  ,  Coutelier  et  Varin  n'ont  pu  sauver 
que  les  marchandises  répostées  au  re£->de-chaussée.  Le  beaa 
magasin  d'estampes  de  Mlle.  Varin  ,  est  totalement  coii- 
^umé.  Une  femme  ,  dit-on  ,  s'est  précipitée  d'un  secon4 
étage  dans  la  rue  ,  avec  ses  deux  enfans.  Elle  e^l 
tombée  I  sins  se  faire  le  moindre  mal  ,  sur  des  ma- 
telas destinés  à  la  recevoir.  Un  homme,  placé  sur  le  balcon 
dn  sieur  Coutelier  ,  n'a  dÀ  son  salut  qu'à  la  promptitude 
avec  laquelle  il  s*est  rctir^  ,  à  l'instant  oii  l'écroulement  dû 
toit  s'est  opéré  a^ec   un  fracas  épouyan table» 

•  Malgré  ractivité  des  secours  ,  et  le  zèle  des  citoyens  et 
des  pompiers,  on  n'est  parvenu  à  maîtriser  le  feu  que  vers 
cinq  heures  du  matin.  ^ On  travaille  encore  en  ce  moment 
à  rétouffer  totalement,  et  à  enlever  les  décombres  qui  r^^ 
su'ient  de  ce  malheureux  événement  ,  dans  lequel  on  n^a 
h  déplorer  la  mort  de  personne.  Un  seul  individu,  cepen- 
dant, a  été  blessé  grièvemeut  par  la  chàte  d'une  pièce  de 
bois  enflammée. 

l^s  magasins  de  M.  Jinel-Ancelot,  qui  se  trouvaient  rem« 

>1is  de  liqueurs,  esprits,  etc.,  ont  été  heureusement  préservés. 

l'inflemmation  de  ces  matières  combustibles  eût  infailli- 
blement causé  les  pins  grands  désastres.  La  perte  est  im- 
mense :  on  ne  peut  encore  l'évaluer.  Si  de  nouveaux  dé- 
tails nous  parviennent  ,  nous  nous  empresserons  d6  lei 
commuuiquer  à  nos  lecteors*  h.  l. 


t 


wa 


ommnc^  d  ^mbtt^frii?. 


CRâRGEMElfS  ET  âÉCLAM ATI0II8. 

^I^Craigbm.  du  iloop  rEfptfraoce ,  cap. 
^    Parentot ,  ren.    de    Crotoy ,  ch.  de 
Sayooo  kil.  foufre. — A  ordre. 

Courliert»  MM.  Bordelle  père  et  fils. 

^(^^HABCEM.  du  sloop  la  Théres^Désîrée, 
cap.  Leboarsier,  ven.  de  lloiiijur, 
Goorlierst  MM.  Bordelle  père  el  fils. 
97  fiiu  cidre. — M.  Gimer. 

NAVIRE  EN  CHàRGE. 

Pour  Elseneur  ei  Copenhague. 

La  galtote  danoise  FRâN-ANNA-CA- 
THARINA-MABGARITA,  du  ponde  45 
ton.  eoviroo  ,  comnianJe'e  par  le  capû* 
Laubinger  ,  est  eu  charge  au  port  de 
Rouen,  pour  leadits  ports ,  et  paatira  fin 
courant  n&e. 

S'adresser  au  Capîtaîor  eu  son  bord  ; 
k  M.  Math  Eut  et  Fils  ;  ses  Corrcspondans  ; 
ou  à  M.  Fo?iTAl^E ,  courtier-interprète» 

PORT  DE  ROOES. 
Mouvemfni  du  16  au  17  avril. 

RAVIQIIS    KNTA^S. 

Le  sloop  la  Honoe-Mère-Elisalieth  ,  de 
Il  lonn.,  c.  Palfiaj,  v.  de  Aisiery  ch.  de 
bird,  froment. 

Ledogri'  la  Ma  ries  d'Amour,  de  56  ion., 
c.  Cauchois ,  V*  du  Havre  ,  cti»  de  graisse 
de  poisson. 

Le  »loopla  ThêrèsoDe'siroe ,  de  ig  ton  , 
cap.  Ltboursji  \eu.  d'Honlleur,  ch.  de 
ciare* 

Le  sloop  la  Jeune-Emilie ,  de  65  ton.  , 
c.  Toulain ,  v.  de  Touques ,  du  de  cidre , 
bois. 

La  pUtte  le  Saint^Pic rre,  de  16  tonn., 
c,  Leiuarchand,  v.  de  Luc ,  ch.  d* huîtres. 

Le  fcloop  le  Prudent ,  de  49  lonn. ,  rap. 
HeurteJ ,  v.  du  lla\rey  ch.  de  plomb  el 
tabac. 

Le  sloop  les  Deux-Amis»  de  ag  lonn.  , 
c.  Gallon ,  V.  d'Harfleur  ,  ch.  de  bled , 
avoine. 

Le  biic  k  le  Jeune-F.mile  ,  de  i36  ton., 
c.  Dépensier,  v.  de  Porl-Vendre  ,  ch.  de 
\ïny  soufre. 

Le  sloop  le  Charles,  de  a8  lonn. ,  cap. 
ChiiiarJ  ,  V.  de  Duukerque,  ch.  de  char- 
bon de  terre. 

NAVIRES    EXPÉDIÉS. 

Le  dogre  la  Marie-f^ouise  ,  c.  Picquot , 
ail.  a  (lirOf  ch.  de  poudre  végclatite. 

L.^  ^oeUMte  la  Fanny,  c.  Garcin  ,  ait» 
il  Naiitr^s,  ch.  de  plaire. 

Li  griûniw:  la  ^une-Engcnie ,  c.  Co- 
lonilif*!  ,  ail.  au  litvrc ,  ch.de  poudre 
Vt'gét.  five. 

L«  (jM-sf»-mirée  le  Pierre-Désiré ,  cap. 
AH...n  ,  ait.  u  M^reniies»  sur  lest. 


I«  sloop  le  Sl-Pierre ,  c.  Ygora  »  ail.  à 
Caen  ,  cb.  de  poudre  végétative. 

Le  sloop  l'Auguste,  c.  Bambiae ,  ail. 
au  Havre  ,  sur  lest. 

La  goélette  Tlfeureus-Espoir,  c.  Tu<^ 
vache  ,  ail.  à  Brest ,  ch.  bois  de  chêne. 

Le  dogre  la  Lydia ,  c.  Labbé ,  ail.  à 
Cherbourg  ^  ch.  de  bois  de  chéoe» 

Le  sloop  le  Pêre-de-Famille  ,  c.  Bade* 
mer ,  ail.  au  Havre  ,  ch.  de  plâtre. 

IsC  chasse-marée  la  Prudenle*Virtoire| 
c.  Letallec»  ail.  à*Brcst,  ch.  bois  de  chéoe. 

PORT  DV  HAVRE. 
Entrée  le   16  / 

Le  bnck  américain  Essev,  cap,  Wîse, 
ven.  de  Mataiitas,  ch.  de  sucre  et  café. 

Le  sloop  ai igliiis  Priuce-Cobourg,  cap. 
Page»  v .  de  5outliamplon,  ch.  de  passagers. 

Le  sloop  le  Saint-Jean  «  cap.  Dubos , 
ven.  de  Touques ,  ch.  de  bois  et  cidre. 

Le  sloop  l'Ernest ,  cap.  Blaché ,  veo.  de 
CacB  ,  ch«  de  pierres. 

Soni   sortis  i 

Le  sloop  l'Adélaïde ,  cap.  Viviea  «  ail. 
à  Caudebec,  ch.  de  planches 

Le  sloop  le  trère  et  la  Sœur,  cap.  Petit, 
ven.  de  Touques,  »ur  le»t. 


do  Lyaéa»  n**.  i5f. 
Da  iitor  Liéoard  «  frbileut  df 

CbaTalier-da^Goal ,  u*.  S.    . 
Da  «Mor  GuliÎB  «  aarrarfar  ,  fu»  4a 

lanaoTe ,  a®,  a  1 . 


Noie  drs  Rentes  rtcueillfes  à  la  Bourse 
du  i5  avril. 

55  b.  coton  Géorgie  ,  d  1  f.  5  c. ,  acq. 

^ia  diio  dito  dito ,  Â  i  f.  i5  c.  »  diio. 

10  tiiU>  «iito  diio  ,  à  1  f .  ,   dito. 

65  iiiio  dito  Louisiane  ,  A  1  f.  So  c. ,  dito. 

io5  duo  dito  duo,  à  t  f.  40  c,  d«to. 

3oo  b.  êvcrc  Bouiboo ,  d  35  f.  di(o. 

6  h^rr.  sucic  brut ,  ^   90  f*  *  dito. 

1  c.  indigo  B«.n((ale.  à  16  f.  %B  c-,  dito. 

En  vente  publique» 

^o  b.  siUeparc'ilte,  d^*  a  f  u  a  f.  «5  c,  aa  j. 

PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Mouvement  du   i5  au  i6. 

Sont  arrives  ce  T'illequicr  % 

\je  Henry,  cap.  Roro,  sur  lest. 

Le  César,  cap.  Lhermilte,  ch.  de  pUlre. 

I.a  Mouvelle-Emilie  ,  cap.  Biilel  ,  ch. 
debo  ts. 

Le  Clairvoyant  ,  cap.  Jullienne  »  ch. 
d'engrais. 

Le  Saint-Pierre,  cap.  Losmer ,  sur  lest. 

L'Aiiuable-Hathilde ,  cap.  Lesourd. 

Plusieurs  navires  sont  a  la  vue,  des- 
quels nous  donneront  les  uoms  dans  notre 
feuille  de  demain. 

(  yent  d* ouest  bon  jrai%*  ) 

PARIS. l'AILLlTKS. 

Da  »i«or  Proiat-Villc  ,    inarrhan  J  de  TÎn  ,  qoai 

Buiirbon ,  n".  33, 
Dn  tirar  (irt^rdin.  m.iichand  b'joaiier,  gale.'e 


PORT  DE  ROUEN.' 

EXTRAIT  du  C)ura  de  Primes 
raoces  contre    tout   risquas 9 
ceux  de  guerre  ;  pour  Us  MavirfS  m»" 
tans  de  nouen  et  le  Havre  9  et  •llaBt 

aux  ports  ci-aprês  s 

Donkerque  et  Calais.  S  pour  o/o. 

Saint-Malo  •  •  •  .  .  a 

Morlaix 3 

Nantes 4 

La  Rochelle S  t/%  k  6  t/s 

Bayoane 9  1/2  k  !• 

'    lies  risques  à  la  dettîoaljoa  de  Hmms, 
leront  augmentét  de   l/a  poor  o/o,  l 
clauM 


polices  devant  porter  la  clame 
que  le  départ  des  navires  aura  Kcâ jÎm» 
qu*au  i5  mai:  passé  louoel  terme».  rAa- 
iuraiice  seia  nulle  ,  el  rA«surê  paiera  i/a 
0/0  de  ristorne,  »i ,  mieux  il  neiau,  ac* 
corder  aoo  d'augmenlaliou  pour  cka^as 
dix  jours  qui  s  écou^rput  au-delè  dm 
l'é)>oque  flxi*e  t  les  grains  ue  leroisi  «^ 
lurés  que  franc  d^ayarief . 

Jl 
1X)TERIES  DE  FRANCiî. 

(  oeairca  via  ses.  } 

Paria:  a— 34— 66-5 S— j5. 


BODRSE  DE  PARIS,  VHI;A« 

EJJfeis  Puèlics* 

ci\Q  pooa  vs\T  no^souotfSt 


24  f  95  c  Soc  70c  75c  90c  toc  65c  ffe  t|f 

65c  7SC  70c  6Sc  Soc. 

RBLO^rxâlM.   DC  UQriDanoKt 
itiaiuamn  da  »  Svpt  t$n. 
ficb.  do  la  Mars  i|a4  •  lia.  t     a  9er  S«e 

lt«S,        9     4  M' 
Idem  NoMOfATiru,  itai. 

ASMUITÉ3  OE    1000  fl.,  k  4   p.»  •/^ 
Avec  lou  *t  prise». 
IdiiiiMaf  *e  Pfcwtiw  lak».  ^    • 

io5o» 

ACn0X5   DC   LS    BA^Q,    DB   Vm4liGB« 
i53ol 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

VALÉaiB. 

Comédie  en  3  actes,  de  Scribe  et  MclestîDc. 

LE  B.\aOIBa  DE  SftVILLS» 

Opéra  en  4  acici  ,  de  BeaumardiUa  ,  ^ 
■juttéei  sur  la  muiiquc  de  Roaaiai. 

Jrux  CoMiQirs  de  GaivcàiiSr» 

Tout  les  Joars ,  Fanioiotwca  et  i 


J.u:    )i   I.Mi JL3JS;l^îL COMMUTA  K  0^1  ^1' 


}  1   EN    I  M'  I.î 


D  LvO  i±  \iJ  Ccr  i  K  «'tl'  Sr.  10,  B»  3<; 


VENRDEDI. 


»•.  i35  — a*«  A5ifÉB. 

tkiuxiàiii  niMtrrti. 


LA  NACELLE,  ■    . -,    '     ^ 

DE  LA.  SEINE-INFÉRIEURE. 

Otto  Feuille  parait  toos  les  joara.  S'adresser,  poar  rAbonneineat  et  la  Rédaction ,  aa  Bureau  de  la  Nacelle ,  Place  des  Carmea ,  n^.  481,  à  Rooen. 
On  a^abonne  à  Paris,  chex  B&cssot-Thivars  ,  roe  de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Havre ,  chea  Chap£lli  ,  rue  de  Paria.  —  El-ches  tous  les  Libraires  et 
Dîractenn  des  Postes  du  Département. —7  Le   prix  de  rAbonnement  est  de  i5  fr.  chaque  trimeatre ,  pour  Rouen,  et  lO^fr.  5o  c.  parla  poste. 


DES   PORTE-FEUILLES. 

Un  porle-feuiTle  est  un  meuble  indispensable  à  ceux  qui 
ont  de  grandes  affaires.  C'est  dans  ses  replis  mystérieux  que 
ae  confondent  quelquefois  les  objets  les  plus  difi'érens.  Lettres 
de  change,  protêts,  invitations  de  dîner,  contrats,  billets 
d*anio^r ,.  cartels  y  mémoires  du  tailleur,  du  bijoutier,  etc. 

Un  auteur  ne  in«inque  jamais  d'avoir  des  pièces  en  porte* 
feuille  :  voilà  ce  qui  rend  souvent  les  porte-feuilles  si  lourds. 
On  prétend  que  celui  d'un  académicien,  dont  on  attend 
les  tfeuvrea,  pèse  vingt  livres.  Quelle  bonne  fortune  pour 
le  libraire  qui  trouverait  un  semblable  porte^feuide  !  ' 

Il  est  des  porte-feuilles  qui  ont  une  destination  ^lus  im- 
portantes que  celle  de  tenir  en  dépôt  les  affaires  d  un  par- 
ticulier; mais  ce3  porte- feuilles  passent  souvent  dans  le 
cours  cfune  année  en  dix  mains  différenles.  Tels  sont  les 
porte-feuilles  dans  lesquels  les  facteurs  de  la  posteaux  lettres 
insèrent  leurs  paquets» 

Un  porte-feuille  peut  donner ''lieu  &  des  contestations 
très-vives  entre  des  personnes  qui  croient  avoir  le  droit 
de  le  réclamer  ;  mais  il  est  rare^  que  les  meubles  de  ce 
genre  se  perdent:  il  y  a  toujours. des  gens  prompts  aies 
ramafser  aussitôt  qu'ils  tombent. 

On  a  publié,  après  la  mort  de  Voltaire,  un  mauvais  livre 
dam  lequel  ou  prétendait  mettre  au  jour  des  pièces  inédites 
de  ce  granâ  bomuie.  Ce  misérable  recueil  portait  le  nom  de 
Porte-Feuille  Trouvé.  Il  aurait  été  plus  exact  de  lui  donner 
celui  des  Porte^ Feuille  Controuvé.  II  y  a  des  maladroits  qui 
ne  MTent  jamais  appeler  les  choses  par  leur  nom  ,  et  qui 
vont  diraient,  de  la  meilleure  foi  du  monde,  que  Louis  IX 
-est  une  tragédie,^  et  que  M.  Michaud ,  auteur  |du  Printems 
4tun  Proscrit  9  est  un  poète. 

On  a  ajouté  au  mot  porte-feuille  ,  des  épithètes  que 
l'habitude  seule  nous  empêche  de  trouver  btsarres.  C'est  ainsi, 
par  fxemple  ,  que  l'on  dit  .•  le  Portt^Feuille  (je  la  Cuârre^ 
Pcrie^Feuilie  de  la  Marine^  sans  que  Ton  dise,  par  oppo- 
sition :  le  Porte^Feuiîle  de  la  Paix ,  le  Porte  -  Feuille  de 
lil  Terre.  Il  paraît  même  que  la  paix  ni  la  terre  n  ont  été 
admise  l'honneur  d'avoir  leurs  porte-feuilles  » 

Si  quelque  jour  je  perdais  mon  porte-feuille  ^  et  que  le 
tronveur  en  retirât  un  article  pour  la  Quotidienne  ou  la 
Foudre^  et  qu'il  consentît  à  ne  jamais  en  rien  dire  à  per- 
sonne ,  il  pourrait  me  rapporter  mon  effet  pcrdiï.  Il  V  ««rait 
à  coup  sdr  récompense.  Ady. 


LE  BON  TEBIPS. 

Dans  un  de  nos  précédens  numéros ,  nous  avons  parl^ 
de  l'application  de  l'adjectif  bon,  aux  gens;  voyons  à  pré- 
sent  SI  le  bou  temps  était  réellement  le  meilleur. 

Il  a  toujours  existé  des  louangeurs  du  temps  passé  :  aui| 
beaux  jours  de  la  Grèce,  on  regrettait  l'âge  d  or  ;  au  siècle 
d'Auguste,  le  règne  de  Numa;  chez  nous  certaines  gens 
voudraient  voir  lenoitre  le  temps  du  bon  roi  Dagoberi*  La 
vieillesse  sur-tout,  bien  respectable  du  reste,  s'obstine  è 
vanter  le  pasW  ;  le  présebi  vaut  mieux  pour  nous,  parce 
que  nos  organes  ne  sont  pas  encore  affaiblis.  Ijià  vieille  Fée 
Urgèle  se  plaint  du  peu  de  galanterie  de  Robeit,  parce 
quelle  ne  peut  plus  faire  naître  l'amour;  l'homme  dont 
1  âge  a  affaibli  la  vue ,  prétend  que  l'éclat  des  flenrs  est  moins 
v  J;  qu'au  temps  012  il  voyait  plus  clair  :  voilà  la  vieillesse  ! 

Lisez  les  ouvrages  dei  écrivains  du  XIV*  siècle  :  Tun  vous 
dira  qu'une  impératrice  KÏÏnegundis  marcha  sur  des  socs 
brûlans  sans  ressentir  de  douleurs;  l'autre  vous  contera 
comme  quoi  l'on  trouvait  aux  Orcadés,sur  le  bord  des  ri- 
vières, un  arbre  qui  portait  des  ceufs ,  qui ,  en  se  cassant, 
donnaient  naissance  à  des  canards.  Ces  graves  historiens 
trouvaient  des  lecteurs  sérieux  :  c^était  le  bon  temps  ! 

L'empereur  Henri  II  et  Edouard  le  confesseur^  avaient 
épousé  les  plus  belles  femmes  de  l'Europe,  pour  se  donner  le 
plaisir  de  résister  aux  tentations;  d'autres  princes  assassi- 
naient leurs  frères*,  ou  les  renfermaient  dans  des  couvens  ; 
les  grands  avilissaient  le  peuple ,""  déshonoraient  les  jeunes  j 
mariées ,  crevaient  les  yeux  au  chasseur  villageois  :  c* était 
le  bon  temps  ! 

Le  siècle  oii  tous  les  hommes  ont  senti  qu'ils  étaient 
égaux  et  frères  ;  le  siècle  oii ,  par  leur  instruction ,  ils  ont 
chercha  a  être  les  plus  utiles  à  leur  patrie,  n*a  pas  obtenu 
la  dénomination  de  bon  temps  :  on  l'a  calomnié  de  toutes 
les  manières;  mais  la  critique  des  insensés  est  l'éloge  des 
sages^  on  rit  des  chevaliers  de  téteignoir^  et  c'est  encore 
un  peu  de  bon  temps,  B. 


Un  comité  de  bons  hommes  y  présidé  par  une  vieille 
marquise ,  s'est  tenu  deruièrement ,  pour  statuer  sur  le 
nomore  des  pièces  qu'il  serait  à  propos  de  supprimer  si 
les  bons   hommes  ou    les    bonnes  fenunes  étaient    jamais 


•diuîfl  ï  donner  leurs  avîs  sur  Irs  prnçrriptions  (1ranialu|ne« 

l-ne  jeune  demoiselle  a  d  aliord  dciuaiide  ino(lr&U«A«iit 
qu'on  defi*ndlt  la  représenta  lion  de  la  hamse  éif^nri.  Vn 
poêle  a  insiste  fort  sur  cette  déclnmatiori ,  parce  ciae  dans 
cette  pièce  il  était  question  d*un  De>tijasurc.s  ^l  q«i  il  forte 
lui-même  ce  nom. 

Uq  traitant  a  fait  un  discours  des  plus  rlcif|uenji  ponr 
prouver  que  Turcaret  élait  une  comédie  i«ditieu&c  ci  at- 
tentatoire à  la  dignité  i\e%  banquier^. 

Un   entrepreneur  de  diligences    a  réclamé  très* virement 

la  supnres&ion  des  Voitures    i».  rsecs.   M"*»,  dr  G a 

prou\e  ,  en  style  à  la  PoHxhifi^  que  Ifs  Femmes  Saifmitrs 
étaient  une  comédie  â  offenser  la  pudeur  de  toute»  le»  t'eninies 
à  qui  il  en    restait  un  peu, 

Af .   le  D.  .  •  .    T a   élevé  la    voix    pour   soutenir 

qu'il  fallait  mettre  à   l'index -le  Follivuhiire. 

Beaucoup  de  gens  comme  il  faut  ontvoté  unanimemriit 
pour  la  suppression    totale  du    Tanufe., 

Une  belle  dame  a  avancé  qu'elle  avait  déj&  demandé  à 
l'autorité,  que,  par  égard  pour  son  inaii,  on  ne  donnât 
plus  Sgaïui relie  ou    le  C  .  .    Imaginaire. 

M,  le  docteur  P.  .  •  .  a  obtenu  qu'on  ne  représenterait 
plus   Crispin  Me'Jeciit, 

M.  F.  ...nt  a  demandé  qu'il  plût  à  la  société  d'interdire 
la  représentation  dis  Plaideurs  ,  attendu  que  celle  pièce 
pouvait  porter  atteinte  à  la  morale  publique  ,  en  jetant 
du   ridicule    sur  la  c'asse  esliin.ible  des  gens   processifs. 

Enfin,  M.  Lanienée  a  piié  liumblenient  qu'on  invitât 
les  acteurs  de»  Feydei'i  â  ne  plus  donner  sur  ce  théâtre 
Félix  ou  t* Enfant  Troussé  y  â  moins  qu'un  des  personutiges 
de  la  pièce  ne  couscnltt  à  retrancher  de  sou  rôle  le  cou- 
plet où   l'on    chante  : 

»  Qo*OD    M  batte ,  fiD*on  m  drcliîre , 
»   iVu    nriiiiporte ,  c  est   dq  délirr ,    etc. 

La  présidente ,  après  avoir  oui  les  diflcreutes  récltmations, 
a  ordonné  q*.ie  le  piocès-vorl>al  de  la  séance  filt  dressé 
sur  l'heure ,  pour  servir   en  cas  de    be^om. 

AVIS  AUX   INTOLÉRANS. 

«t  Je  ne  vous  donne  pas  ma  bénédiction  comme  p:»««<* , 
disait  Benoit  XIV  ,  à  des  anglais  qui  étaient  \enu9  visiter  son 
palais:  <e'a  ne  pourrait  vous  être  d'aucune  utilité;  mais 
recevez  celle  d'un  vieillard  ,  ami  des  hommes,  qui  les  regarde 
tous  comme  ses  frères ,  et  qui  voudrait  les  voir  tous  heureux.  » 

lîYPOCHITE.  —  DÉFixiTiox. 

Race  médisante  qui  verse  le  poison  sur  la  vertu  pour 
sanctifier   s?s  propres   vices. 

Ce  nom  eu  donné  plus  partirulièreni^nt  à  ces  hommes 
fauK  et  per\ers,  qui  ^  sans  vertu  et  sans  religion,  pré- 
tendent faire  4re»i>ecter  en  eux  les  plus  grandes  vertus  et 
l'amour  de  la  nligion.  Ils  sont  zélés  pour  se  dispenser 
d'être  honnêtes  :  hi*ros  ou  saiuts  pour  se  dispenser  d'êtr 
bons.  Di*s  repaires  du  vice,  ils  élèvent  une  voix  respectée 
pour  accuser  le  mérite  ou  de  crime  ou   d'impiété. 


(O 


M.\CÉOOINE. 


—  Le  Journal  de  Rouen  ,  qui  depuis  quelques  jonrs  prnit 
^Ire  tourmente  «l'une  ardeur  belliqueuse  ,  recommence  les 
hostilités  en  rele\.«nt  l'inezactitude  d'un  fait  rapporté  dans 
un  des  n**.  de  la  Nacelle  \  et  tout  m  rettifiaut  les  détails 
d'un  événement  tout-à-fiit  insignifiant  ,  la  Feuille  offhiielle 
des  chiens  perdue  à  l'air  d'insinuer  qu'elle  tient  ses  ren- 
•eignemens  de  la  police  elle-même.  Nous  sommes  forcés 
d'8\ouer  que  uous  n'a^OQs  ps  puisé  les  nôtres  à  la  même 
Aouce. 


-i-On  dit  que  tout  cinrge  :  cela  est  vrai  {iisqn*k  «•  CfHalB 
point;  cependant,  voici  un  sonaet  de  ScarOB|  COnpotéiB 
iCfo  ,  ^i    semble  fait  dhier  ; 

pAtis  : 

-  ITo  f mit  roofat  àt  maÎMns , 
■  iVs  cruim  «Uns  tootes  1m  roM  ; 

Vsiil*,  é^liaet ,  palais,  prisons  , 

Battlli|aet  bien  oo  mal  poarrws. 
.    ^  Fdrce  g«DS  noln ,  blancs ,  ronx  »  grisOM  | 

r>ef  prodet ,  dtt  filles  perdoet , 

Des  meurtres  al  des  trMsoas% 

Des  gens  de  plume  aux  nmins  crochuéë* 

Maint  poodré  qui  n*a  point  d*argait, 

Maiul  nomme  qni  craint  le  sergent  » 

M  tant  fanfiêron  qni  toujours  trembla* 

V*^9^  ,  laqoais ,  Toleurs  d«  nnil , 
(4ir%x)»ses,  rlicTanx  et  2;rand  brnit , 
C'cftt  là  Paris:  f|u«  Tons  an  sembla? 

—  Junot  avait  eu  avec  un  personnage  porlogais  OIM  ^p*- 
relie  qui  devait  être  vidée  eu  duel.  Le  portugais  diifMH^ 
prétextant  le  besoin  de  s'absenter,  et  peo  après  ecritilas 
général  français,  qu'il  ne  pourrait  pas  le  voir  de  silAl ,  ftr* 
ce  qu'il  s'était  fixé  pour  quelque  tems  à  Sérille.^-^loaMari 
lui  répondit  Junot  .  j*ai  reçu  votre  lettre,  et  je  saws  afH^ 
qu'elle  ne  me  parvint ,  que  vous  éties  à  Sé^ille  ffoiot  at  fta 
\ous  battre. 

—  Plusieurs  personnes  reconuuandables  sont  Tenvce  aMt 
engager  à  publier  que  1* intention  d'un  grand  nûmlm 
bilans  de  cette  ville  ,  était  d'ouvrir  une  souscription  i 
veur  de  ceux  des  incendiés  que  leur  position  recooii 
à  la  sollicitude  générale. 

— Les  excès  ont  toujours  un  cAtéridicoleb  Dntias^lnia^ 
reur ,  on   a^vu  des  gens  qui ,  pour  flatter  les  partiel 
qui  régnaient  alors   sur  la  France  «  ajouUÎent  à  lem 
des  éphitètes  et  des  qualifications  qu'aujourd'hui  on  ne  I 
que  plaisantes.  Un  bottier  d'Avranches  se  Ibiaait  nppe 
tel  y  bottier  de  la  Montagne  \  et  craig^nt  encore  qnn^le 
mot  de  bottier  ne    le  popularisât    pas  asses  »  et    n*M 
trop  la  jalousie  de  ses  confrères  du  comité ,  il  prit  In 
deste    titre    de  sa\^etier  de  la  Montagne.  Un    inqprii 
des  environs   de  Caen  ,  fit  inscrire  en  toutes  lettre»  enr  M 
enscigue  «  Ad  • .  .  . ,  imprimeur  de  la  Montagaa  ^ 
douce.  » 

—  fia   Cruchs  d*j4qwtaine  ,  qui    s'occupe 
sollicitude  de  tout  ce  qui  est  relatif  aui  apprc 
èefoin,  prie  d'une  machine  hydraulique  a\eclaqnelln  nni^  ^ 
duitp:ir  la  pression  une  botte  de  foiu  ou  de^ilk  an  xVÊgjUkm^ 
de  son  volume    ordinaire.    L'expérience  de  celte  prent  n 
été  faite  dans   les    bureaux   de    la    Cruche^   aur  lo    Im 
même  que  les   rédvcteurs  avaient    emmagaiiud   ponr  laaei 
provisions  de  cain|)agne.  I^  forme  et  la  dureté  du  Ceinointf  - 
réduit   à  son  plus  pttit  volume  ,  a  fait  donner  à  cogaM* 
d'aliment  le  nom   de  Pain  quotidien. 

—  Dans  le  grand  nombre  d'espèces  de  perroqweU yJTnn, . 

distingue  par  la  couleur  du  plumage  «  et  par  fe  <*  '  ** 
lelligenre,  les  gris  ont  toujours  obtenu  une  préH 
dénie.  I^s  blancs  sont  pour  la  plupart  stupdet  et 
défauts  admirablement  complibles.  Le»  verts  sont 
et  perfides.  Les  gris  seuls ,  quand  leur  plumaga  sur 
légèrement  nuancé  de  bleu  »  ont  une  tntelligenra  ni  nue 
mémoire  que  les  personnes  les  moins  %ersées  unne  J^net  êÊ 
connaître  les  perroquets  ,  sont  à  m^ne  d'apprécier.  Tel  flrti 
celui  que  ce  prr.  mbnle  indis|>ensible  est  destiisê  n  nnUM 
cer  au  pubiic.  Il  est  4^ut ,  jeune*  parle  fort  bien  et  Ion» 
jour*  à  propos  :  qubi.lé  inappréciable  pour  les  éUnséunlli 
méfier  est  de    pat  Ut. 

On  peut  s'aJrcsssf  r ,  pour  le  voir,  en  traiter  et  ÎMfr 
avec  lui,  ch'^r  M.  Coguct  »  armurier  |  rue  Saintrllk«e  » 
o*.  47 1  ^  Roueu. 


mmnx(  é  ^mnH$ttH. 


NODVELLES  DE  MER. 

—Oq mande  de  Bordeaux  qu'au  dôpart 
da.Jeniie«  Edouard  «  arrivé  de  Sainl-Do- 
isîngue,  le  Louis,  cap.  Castagnet,  éiaii 
chargé  en  plein  pour  Jacmel ,  et  que  le 
François  était  chargé  pour  effectuer  son 
retour  à  Bordeaux. 

—  La  Julia  ,  c.  Légal ,  ail.  de  Bordeaux 
à  Dnnkerque,  est  relâché  le  5  avril  à 
Lorient. 


PORTS  ÉTRANGERS. 

ARUIVAGES. 

Gravesendy  7  au  10  avr/7.— Hope  ,  c. 
Rnowles;  William  ,  c.  Slewari,  Rover, 
Cook;  Lord-Melville,  c.  Black,  Vp  de 
C^lat«.— Léopold ,  c.  Leoiauissier ,  t*  de 
Donkerque. 

Huliy  6  €1*^*7.— Four-Sisters ,  c.  Pie 
ters  y  V.  de  Dunkerqae. 

Leith,  7  avril. — Emmanuel,  c.  Hul- 
diiflson  I  V.  de  Charente. 

Newcasthf  5  ayril. — Hannah  capit. 
Bains  v.  de  Dieppe. 

Plimauih ,  9  avril. — L'Elison  9  iC,  Mo- 
riioa,  V.  de  Bordeaux  pour  Londres, 

Potisntouth  y  8  et  10  avril. — La  Dé- 
sirée, cap.  Angot,  d'Honfleur. — L'Au- 
gaste-Eugéne ,  c.  Fortin ,  ven.  de  Cher- 
bourg. 

jinrersfi  avril. — ^Le  Courrier,  c.Coxon , 
▼.  de  Rio-Janeiro,  ch.  de  café,  cuirs ««-^ 
Vénus  ,  c.Cliamplain,  v.  de  la  Nouvelle- 
Orlans,  cb.de  coton  et  tabac..— La  Léon- 
tine,  c.  Levasseur,  ven,  la  Havane,  ch. 
de  sucre  et  café. — Cérës,  c«  Feunelï ,  r, 
de  Philadelphie,  ch.  de  café  ,  sucre. 

Amsterdam  ,  5  au  9  avril, — Vr.Alida  , 
t.  Kremer;  Jonge  Corter  ,  c.  Korter; 
Yr.  Anna  ,  c.  Uil  ;  Vr.  Cathnrina  »  r-^p. 
Singer;  Vr.  Geartruida ,  c.  Jaski ,  v.  de 
Bordeaux. ^Jooge  Barend  ,  c.  Vanu^jk  , 
Ten.  de  Cette. 

ffelyoct y  4*^"'- — De  Harmonie,  c. 
'  Jongebloèd  ,  v.  de  Bordeaux. 

Vrere  y  3i  mars. — Vr.  Elisabeth,  C. 
Meenwes,  ven.  de  Bordeaux. 

TVesery^  avril. — Neutralitat,c.  iStcen- 
^rave ,  et  Blumenthal,  c.  Haesloo,  v«  de 
Bordeaux. 

Dundicy  4  ovnV. — Li  x^atnte-*Marie  ,  t. 
£ft*tte  ,  ven.  de  Gra vélines 

Newcasil^^  S  9t  g  avril. — McJora  ,  c. 
Speacely,  v.de  Charente. —WiHiam^aoJ- 
Mary,  c,  Bittlefion,  v.  du  Havre. 

îVesery  3  auSavtiL — Hanseat,c. 
Filken  ;  Gut*Hoffnung ,  cap.  Wilm%fri; 
Patlas,  c.  Beckmau  ,  et  Uranus ,  c.  Uoge- 
maa ,  ven.  de  Bordeaux. 

Anvers  y  10  avril.«-Le  Succès  >  capît 
Lange,  ail.  à  Bayonoei  ch.  de  i3o  Ust 
d'avoine. 


Ttxeljy  8  avril. — Variatie.,  c.  Brand  , 
et'Neptunus,  c.ïonge,  àll.  à  Dayonne. 
— Aun.)  c,  Macpherion  ;  Jofaannes  ,  c, 
Mackeprang;  der  Se«»reuler,  c.  Evera; 
die  Drie  Gebruder ,  c.  Eberhard  ;  Resti- 
tution ,  c.  Flock;  Merciirius,  c.  Peter- 
sen,all.  à  Bordeaux. — Ikina-Wilmina  , 
c.  Vegter,  ail.  à  Oléron. — Juffr.-^Anna  , 
c.  Fokkes,  ail.  à  la  Rochelle. 

Anvers  y  ii  avr//.^— JufFr.-Eliaabeth , 
c.  Schipman ,  ail.  à  Rio- Janeiro.---]^  Ma- 
gnanime, c.  Sietie8,all.à  Buénos-Ayres. 

Déal  y  II  avril, — Mary-Ann  ,  ail.  à 
Marseille, 

Travrmunde  ,  a  et  5  -avriL — ^Les  ca- 
pitaines Beyèr  et  Zander,  ail.  à  Bordeaux. 

PORT  DE  Valais. 

Du  6 au  iZavrild — le  Rover,  c.  Pay, 
v.  de  Londres,  ch.  d'or  et  d'argent. — 
Charlotte  y  c.  Taralsen,  v.  de  Christian- 
sand  ,  ch.de  bois. — Frau-Dorothea ,  c. 
Elderts ,  y.  de  Hambourg  ,  ch.  de  bois. 

Bordeaux^  10  avril. — (Ca^o/.)  Montés 
en  rade  :  l'Anna,  c.  Volmers  ,  v.  de 
Hambourg. — Die-rHo(fnuDg,    c.    Addis  , 

V — La  Modeste ,  c.  Nicolay  ,  v.  de 

Boulogne, — La  Ville-de-Redon,  c.  Mosen , 
V.  de  Rouen. 

Marseilhy  5  au  9  avtiU'-^Cabotage,  ) 
Jonge-Maria,c.  Teves,  y.  de  Rotterdam, 
ch.  de  fromages. — Furst-Blucher ,  cap. 
Keldcr,  hahovrien ,  v.  de  Livourne. — 
Plusieurs  caboteurs  \le  I^aples,  Sardai- 
gne,  etc. 

En  quarantaine  9  (LoA^-coMri),Jeanne- 
et-Marie,  c.  Teal,  américain  ,  v.  de  St.- 
Yago-de^Cuba ,  ch.  de  566  caisses  sucre, 
""^ygï^c©  »  €•  Kennedy,  américain  ,y.  de 
Salem ,  ch.  de  140  balles  coton,  82  bouc, 
quercitron,  62  fûts  rii,  6  colis  cochenille, 
900  quintaux  bois  de  Nicaragua ,  900 
dito  Sainte-Marthe,  Soodilo  Campéche. 


PORT  DE  ROUEIf. 
crârgembns  et  réclamations. 
^[^  Chargim.  du  sloop  là^l^onne-Mère- 
Elisabeth ,  cap.  Patfray,  ven.  d'Aixiers. 
— Courtier-interp.,  M^Orford. 

181  sacs  coitenant  aoo  hectol.  blé-fro- 
ment.— A  ordre. 
i^[^  C  ARGBM.  de  la  gribane  la  BIo::de , 

cap;  Auaou,  ven.  du  Havn  «^Courliei^ 

interprète,  M.  Orford. 

3o57  planches  sap. — 6000  pay js  en  (erre 
cuite.— A  ord're. 

La  gribane  la  Jeune-Elise,  c.  Monaud  , 
ven.  du  Havre,  ch.  de  planches  de  sap. — 
A  ordre. 

Le  sloop  l'AlextAdre,  cap.  Roussel, 
ven.  de  Honfleur,  ch.  de  cidre.— A  ordi  e. 


Le.^loop  la  Coustaucc-Hyppolîtc  ,  cap 
Démazières ,   ven.  du  Havre,    ch.    a 
planches  et  payés. — A  ordre. 

Xe  sloop  l^'Aecord  ,cap.  Vauquelin,  y  ta. 
de  Londres ,  ch.  de  plomb,  etc.— rA  ordre.  - 

Courtierdecesquatre  navires,  M.  Lucet. 

Le  sloop  les  Deux-Amis  ,  cap.  Galion  , 
ven.  d*Harfl(?ur,  ch.  de  Froment  et 
avoine.  Courtier,  M.  J.  Pellecat. 

^(^Cbaagem.  dudogre  la  Marie^'Amour, 
cap.  Cauchois,  ven.  du  Havre.— rCour^ 
tiers  ,  MM.  Bordelle  père  et  fila. 
.Rtclamnteurs  y  MM, 
9  barriq.  sucre.— Laine. 
1090  bûches  bois  de  Campéche.— ^Dtcaen 

et  Briosne. 
1924  planches  sap.— Lere bourg. 

35  fûu  huile.— ChevAlUt. 
3oo  saumons  plomb. — 10  caisse  indigo* 
7  fûts  limes. — 1  fats  ^^ai^^^^i^o. 
—A  ordre* 

^C^Charoeu.  du  sloop  le  Prudent ,  cap. 
Heurtel,  ven.  du  Havre.— Courtiers  , 
MM.  Bordellelle  père  et  fils. 

Rëclamaieurs  y  MM 
17  boucan  ts  tabac. — 25  iiits|iotaase.—- 
42  balles  tabac. — Greyel. 
jiooo  peaux  de  chevaux. — ^Elie  r>efebvre. 
3  narriq.  vi 0.-^997  barres  étain^^i- 
9  pipes  huile. — A  ordre** '^>, 
Le  sloop  le  ChaHas  ,  cap.  Chilard ,  yen. 
de  Dunkenjue,  ch.de  39a  hectol.  et  demi 
charbon  de  terre. 

NAVIRE  EN  CHARGE. 

Pour  Rotterdam ,  Amsterdam  et  An^* 
i/er5.  — Le  boot  hollandais  ob  JONGË- 
CORNELIS ,  du  port  de  5o  tonneaux  oa 
environ,  commandé  par  le  capitaine  G. 
de  Jong ,  est  en  charge  au  port  de  Rouen 
pour  lesditsport5,et  partira  incessamment. 

S'adresser  au  Capitaine  en  son  bord  ^  ou 
à  M.  Fontaine,  courtier^interprète. 

Vkouvement  du  ij  au  tS  avril. 

NAVIRES    ENTRIÊS» 

La  gribanne  ,  la  jeune-Elise  ,  cap. 
Morand,  de  70  tonn.,  yen.  du  Bavre, 
ch.   de  planches. 

L»  giibaune  la  Constance-Hyppolîte , 
c»p.  Houxard  ,  de  47  tonn. ,  yen*  du 
Havre  ,  ch.  de  Planches. 

Le  sloop  le  Saint-Augustin  ,  c.  Leclerc, 
de  48  tonn.  ,  yen.  d'Hoafleur,  ch.  de 
c.dre  et  bois. 

Le  âloop  l'Alexandre  ,  cap.  Roussel ,  de 
i5  ipnn. ,  vcfl.  d'Houfleur»  ch.  de  boit 
et  cidre. 

Le  brick  l'Elisée  ,  cap.  Leloup  ,  de  96^ 
tonn..,  ven.  de  Bordeaux,  ch.  dcyiu,"" 
eau-dfrvie,. tabac  ,  etc. 

Le  sloop  le  Sainl-Martîn  ,  cap.  Persil, 
de  60  tonn.,  yen.  du  Havre,  ch.  de 
yio  ^  eaa*de-yie  ,  planches. 


Le  iogre  rnêareuse-Rencontre  ,  cap. 
Periîl  fili,  de  83  lonn.,  vcn.  du  Havre, 
cb.  de  planchet  et  pavét. 

f-a  gribanne  la  Blonde ,  cap.  Anioa , 
de  45  tonn. ,  yen.  du  llavre  ,  ch.  de 
planches  et  pavés. 

Le  tloop  1  Accord  ,  cap.  Vauquelîo  , 
de  24  tonn. ,  yen.  de  Londres ,  ch.  de 
plomb  et  ëuin. 

l-a  galiotle  hollandaise ,  Vrouw-Elisa- 
beth,  cap.  Nepperies ,  de  loi  ton».  , 
▼en.  de  Dantaick,  ch.  de  boîs  et  poutres. 

Le  sloop  TEléoriore  ,  cap.  Bourcy ,  de 
5o  lonn. ,  yen.  do  Havre,  ch.  de  cacao  , 
fucrc  ,  café. 

Le  sloop  la  Joséphine ,  cap.  Croix , 
dt  93  tonn.  ,  yen.  de  Caeu ,  ch.  d'huile 
«t  poterie, 

i^  sloop  la  Victoire^en-Aimée ,  cap. 
Masurier ,  de  a8  tonn. ,  yen.  de  Caen  , 
ch.   d'huile  de  co'c». 

Le  brick  anglais  Agénoria  ,  c.  Beynon, 
de  100  tonn.  f  veii.  de  Londres,  ch. 
d'hnile  ,  plomb  «  etc. 

La  galioteiiorwégienneElisa,de  61  t. , 
c«  Leyre,  y.  de  Christiaosand ,  ch.  de 
poutres  et  planches. 

Le  smack  hollandais  Ooede  Hoop  ,  de 
55  t. ,  Cm  Vestcrbriok,  y.  d'Amsterdam  , 
ch.  de  laine  et  plomb,  etc. 

I^  sloop  la  Georgette  ,  de  6a  t.,  cap. 
Salo,  y.  clu  Havre,  ch.  taboc  et  coton. 

La  dogre  la  Pélagie ,  de  49  t. ,  c.  Du- 
pont, y.  du  Havre,  ch.  de  plomb,  tabac. 

lit  sloop  la  Marie-Rose  ,  de  58  t. ,  cap. 
Sagan  ,  y.  de  G>uteville  ,  cb.  de  cidre. 

Le  sloop  la  Louise»  de  i5  t.,  c.  Gé- 
henne, y.  du  Havre ,  ch.  de  planches. 

I4  sloop  la  Félicité,  de  29  t.,  c.  Mas- 
son  ,  y.  de  Barlltur  ,  ch.  de  colou  (île  et 
farine. 

IfAVIRES    EXP^ni^S. 

Le  chassé»  marée  l'Kspérance  ,  c.  Lner, 
t)l.  à  Bordeaui  ,  sur  lest. 

Le  sloop  l'Espoir,  c.  Oiifroy  ,  ail.  à 
Fécamp,  ch.  de  p'&tre  et   fer. 

La  gnbanne  la  Jeune-Rose,  c  Caroo , 
ail.  au  Havre ,  sur  lest. 

Le  dogre  le  Sage,  c.  Cadiore ,  ail.  h 
Brest,  ch.  de  bois  de  cliAiie. 

Le  sloop  le  Père-dc-Famille,  cap.  Ju- 
lienne, ail.  au  Havre,  sur  lest. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement   du   17   au  18  avril, 

X4VIRE    tXTRÉ. 

Le  brick  anglais  Ardent,  c.  Geiikens, 
y.  de  Liverpool ,  th.  de  coton ,  sucre. 

\a  goelftlc  lesTrois-Frcrcs,  c.  Grenier, 
V.  d«*  U  KochePe,  «h  île  vin  ,  eau-de-vie. 

l.e  trois-iiiati  rSiiiô<lt*e,  c.  Daiiet  «  v. 
deSaiiit-noiiiin^ue. I  ii  dfrafé, CainpiViie 

Le  trni^-inâu  le  Voltaire,  c.  Grnrd, 
V.  do  Saitit-Doiiiiiigue,  ch.  de  café  Cam- 
p<^<.!ie. 

I,e  trois-iii.^u  l»  \«U»!e-et-Jiilie  ,  capit. 
Kcrhor .  v.  de  la  >'uuvelle-Orléaus,  ch 
de  toloii. 


IfATIIES  fcXPÉOlà. 

Le  sloop  l'Eulalie,  c.  Demare,  ail.  k 
Rouen ,  en.  de  planches. 

Le  dogre  la  Marie-Louise,  c.  Dentn, 
ail.  à  Rouen ,  ch.  de  sucre. 

Le  sloop  l'Adélaïde ,  cap.  Dérne ,  ail.  k 
Roueo ,  ch.  de  tabac ,  potasse. 

Le  dogie  la  Perle,  c.  Guichon ,  ail.  a 
Duoker(|ue ,  sur  lest. 

Le  paquebot  anglais  Chesterfield  ,  cap. 
Wood  ,  ail.  à  Southampton  ,  ch.  de  pas- 
sagers. 


Note  des  y  entes  recueillies  à  la  Bourse 
du  \S  avril. 

1 16  sacs  café  Hayaoe,  k  1  f  3i  c.  7/8,  en 

entrepôt. 
95  balles  coton  Géorgie  ,  k  1  f  la  c.  i/a 
acquitté. 
5o     dito     dito     dito,  k  I  f  10  c.  dito. 
100  sacs  sucre  Bourbon,  k  85  f .  dito. 
3^    dito    dito     dito,  k  101   t.  dito. 


Vente  publique  et  volontaire  de  BOIS 

DU  NOHDj  au  Havre. 

« 

Le  mercredi  a3  courant,  k  dix  heures 
trës-précises  du  matin ,  k  la  requête  de 
MM.  Bruncaua  frères,  et  jMir  le  minis- 
tère de  l'un  des  GommissaireS'Priseurs 
de  cette  ville ,  il  sera  procédé  k  U  vente 
publique  de 

9000  PLANCHES,  et  5ooPOUTRESel| 
POUTRELLES»  de  diverses  dimensions 
et  de  première  qualité,  provenant  du 
navire  iiorwégieti  rardel,  cap.  Perdcftsen, 
venu  de  Christiaiisaiid. 

Ces  Hois  sont  déposés  sur  le  Perrey , 
dans  leschantiers  de  SlM,.  Gouel  et  Layille. 

Fente  publique  de  GRAINE  DE  LIS 
de  R'ga  ,  au  IJavie. 

Mardi  prochain  22  courant,  MM.  Ha- 
guèlon  et  Franque  feront  vendre  publi- 
quement, par  l'eutremise  d'un  Coiumis- 
»aire-Priseur ,  au  bas  du  Marché»  une 
partie  de  Graiue  de  lin  de  Riga,  en  barils. 

Les  conditions  seront  expliquées  lors  de 
la  vente. 
Fente  publique  de  CACAO  Maraanany 

pour  réduction  de  droits^  au  Havre^ 

Mardi  prochain  22  courant ,  k  onze 
hPUres  du  matin  ,  dans  l'entrrpt  t  Jes  Ca- 
pucins» MM  0{)i>ermann,  Mandrot  et 
comp.  feront  vendre  publiquement ,  pour 
compte  de  qui  il  appartiendra ,  et  pour 
réduction  de  droits. 
57  sacs  Cacao  Maragnan ,  plus  ou  moins 

avariés, 
i3  caisses  sucre  Hnxa'ie  bl.inc,  dito. 


NAVIRF-S  EN  CIJAU(.E  AU  HAVRE 
Pour  le  grand  et  le  petit  Cabotage* 
—  Pour  Eheneur  et  St-Pctersbourg,  | 
—  Le  l>e.iu  brick  les  Jumeaux,  de  I20| 
lonn.,  cîoué  et  chevillé  en  cuivre,  e^l  ! 
en  cli.'irge  pour  lesdits  ports,  part  ra| 
.soiis  le  commandement  du  capitaiue  Le-j 
»ot,  du  5  au   10  mai  prochain. 


SaclrMaer»Miirrret  elptiMgtt  àPb- 
ris,k  H.  LabarfM{ae,  rue  St-MartiB, 
D*. 69; kKooeo ,  k  MM.  DeUfeatmt  «1 
comp.,  oa  à  MM.  Godefroj  Crhna, 
courtiers. 

NAVIRE  A  AFFRÉTER  AU  HAYBB. 

^^Pour  telle  ieêdmMcm  fv»  Fum 
voudra  ,  et  de  préférence  pomr  mm  mon 
des  Etats-Unis.  —  U  brick  mimeM 
CHARLES ,  cap.  Soûle ,  do  port  àe  aa» 
tonneaux. 

S'adresser  k  MM.  Martia  Lailte  tl  dt. 
00  k  MM.  les  Coortiers  anglais. 

PORT  DE  Q^ILLEBEUF. 
Mouvement  du  16  «n  17. 
Sont  montés  et  parmonté»  s 

De  Good-Hoop ,  cap.  VesUrlwînk ,  e. 
de  laine ,  etc. 
La  Félicité ,  c.  Masson  ,  c^.  Ae  ootaa. 
Sont  arrivés  de  Pillequier  ti  posée  s 
Le  Succès,  cap.  Delpîerre. 
La   Fidèle,   cap.  Lemarchaad. 
Le  Saint* Joseph  ,  cap.  Lemoiae» 
La  Clémentine  ,  cap.  Piaris. 
Le  smack  DevroQvAveodje ,  csp»  ^ 
Ide  Jong. 

AVIS  DIVERS. 

N*.  ii5.  —  Saaedi  prachaîa  19  avtfl,  M*« 
DàTiBL  prooéd«ni  ù  la  v«at« ,  par  martanaitog  « 
à»  M.  cl  MatiauM  Ijcroy.  Ott  vc^dn  U  liage  ée 
Uble ,  1m  pcrkales,  BOOMaliom  «I  dcntcUrs. 


BOURSE  DE  PARTS,  D*niLR. 
EJJTets  Publics. 

CINQ  POOa  CB!IT  conaofioÉs, 
JoMiuanca  ém  n  9tpL  iSaa. 
84f  84!"  i5c  loc   soc  Soc  aSc   3«ie  «oc  ^4^ 
3oc  aSc  35c  3uc  «5c  3Sc  ^oe  35c  §4!  4c« 

aEca?r\Aiss.  ne  UQcin^Tion, 

Samiê»mn€0  du  n  3rpC  itn. 

EA.  da  sa  Blart  18^4,  fia,  8     s  ^gf  5oe 

i8s5,         9     4  98'   v5c  9|r 
Idem  NoiiiNÀ.TivUt  i8s4* 

Ayrfvnis  de  looo  ».,  k  4  p.'  •J^ 

Avec  lots  et  pi  laie». 

Jgniiaaf  4e  Ot  f  iIim  iSn. 

loaSf    loS7f  5oc 

ACTIONS   DF.    LA    BS^Q.    DT.   HtAKCBy      «  .   , 

JouiftMDre  àm  Jmititrr  iSaS. 

iSs^r  5oc  i53or 


THÉÂTRE  DES  ARTS. 

EDOUARD  IN  ECOSSE, 

on    LA    NtfiT    o*u»    Paoïcair  » 

Comédie  ea  3  aeics ,  d'Alearod  •  DavaL 

ALLNE.  f  EINE  DE.GOLCONDB» 
Opéra  eo  3  acte».  Je  Vial ,  Fanèr«a  et 


JfUX   COMIv/tfS   DC  GaiTTGALET. 

GRINGALET  COQ   DB   VILLAGE,  m 

V*LA  CI    QVl  C'EST   D'ITRI  HIAV    GaKÇOV, 

paniomiiii^  m  3  acet,  daii'»  lavitivUe  Gftia* 
QALir  reipptiri  le  priiicipat  r6lc. 


rOU  >    l.Ml'lUMERIE  COMMtRCIAIJi  (e:<  caualihues  et  fn  TAiiLE-Doucr)  DE  RLOCyLEL,  RIE  St.  LO»  h*  34* 


SAMEEDI. 


K».  i36;— a"»  AxNÉB. 


I 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SElNE-lNFÈRIEURE. 

>lt9  |f«aiUe  parait  toas  les  joars.  S'adresser,  pour  l'Aboaneipeut  et  la  Rédaction  ,  aa  Bureau  de  fa  IVacelle ,  Placé  dès  Carmes ,  n*^.  48 «  k  Rouen* 
On  a*aWnoé  à  Paris,  chez  Brissot-Thivars,  rue  de  Richelieu  ,  n^.  73.  —  Au  Havre,  ches  Chapelli,  Tue  de  Paris.  —  Et  chex  tous  les  Libraires  ei 
DirecUoni  des  Postes  du  Départeuieut. —  Le  prix  de  rAbouneuieut  est  de  i5fr.  chaque  trimestre  ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  So  c.  parla  poétt. 


LE  VIEUX  SOLDAT. 

CHANSON  MILITAIRE. 
An  :  Bon ,  bon,  bon ,  ^ue  /«  vin  est^  bon  ! 


**    ^       1e  ne  snia  Di  dofc,  ni  marquis  ; 
Mais,  'en.  fait' de  litres  acquis , 

Des  mieas  j'ai  les  jndices. 
En  Allemagne  décoré , 
On  voit,  surjnon  froot  balafré, 

Brîiler  deux,  cicatriées. 
Rt,  ma  foi,  pour  mes  parcLemios, 
La'gUirem^a  rois  dans  les  mains 
Mes  états  de' services. 

Qa'tin  antre  aille  ches  les  anglais     . 
Faire,  sur  l'no  de  ses:  mollets, 

Nouer  la  jarretière  :  ^ 

Moi,J*û  fsit  douer  anr  mon  coenr 
La  noble  étoile  que  4*lionneur 
Mit  à  rna  boutonnière. 
**  Attacher  l'honneur  sur  tin  bas,  ' 

Corblcù ,  c*est,k  placer  trop  bas  ! 
•  Mais  ohadm  sa  manière.         . 

Ma  fcfnmo ,  au  siège  de  Dantzick  , 
^  A  nos  braves  versa  le  schnick; 

Et ,  quoique  Ton  en  dixe, 
8i  Ton  ennoblissait  le  coeur  ,  " 

La  pla<^  de  dame-d'houneur 
Lui  serait  bien  acquise  : 
Mais  son  teint ,  bruni  dans  les  camp«. 
Vaut  bien ,  aux  yeux  de  quelques  gens , 
T   '  Le  fard  d*uoe  marquise. 

On  n*appelle  me^  fils,  souvent. 
Que  les  en  fans  du  régi  menu, 

La  gloire  fa4  leur  mère  : 
Et ,  quoique  l'on  jase  en  sècrèt , 
Ils  me  ressemblent  trait  pour  trait. 

Mais  si ,  par  un  mystère  , 
Ils  étaient  fils  du  régiment, 
JIj  n'auraient  pas  assurément  ^ 

A  rougir  de  leur  père.  EjiWo. 

DES  BLOUSES. 

fo%  dame«  de  Roaen  paraissent  avoir  toat-à-fait  adopté  la 
le   d€$  robes  que  l*on  nomme  blouses  :  circoostance  peu 


majeure  pour  ]es  é.vénemens  du  jour,  mais  excessivement 
heureuse  pour  lea  érudits  de  boudoir,  qui  vout  de  cercle 
en  cercle  colport^  l'esprit  des  calembourgs  et  les  briltantet' 
inspirations  de  Téquivoque.  En  effet,  Toit-on  dans  un  salon 
un  jeune  homme  faire  une  manière  de  cour  3  une  jeune 
personne;    aussitôt    on   entend    les   bonnes   amies  dire  en* 

concert  :  Mlle.  B . .  • ,  .  s'imagine  qXie  M.  G va  l'énouser* 

après  le  carême  • .  .  •  mais  elle  se  biouse  !  La  moitié  d*nn^ 
petit  receveur  de  l'enregistrement ,  prend-elle  par  antici«^' 
pation  les  airs  de  cour  de  fe'pouse  d*nn  ministre  des  finances  : 
vous  êtes  sÀr  que  par-tout  on  va  dire  en  riuit  de  son  air 
de  réserve  et  de  protection  :  Elle  se  croit  déjà  ja  femme  d'un 
homm^  coiniue  il  faut!..*  Comme:  elle  se  blouxeU..  If  çst 
vraiment  à  regretter  qtie  la  mode  ée  se  bfomer  ^  pouf  les^ 
hommes,  ait  éprouvé  une  opposition  aussi  forte  dans  la 
nation.  Quel  plaisir  n'aurait- on  pas  eu  à  voir  maints  originaux 
dans  la  blouse  !  Et  quelle  source  inépuisable  de  bonnes 
épigrammes  un  tel  costume  n'aurait-it  pas  fourni  à  toiu 
les  habitués  de  billards,  de  spectacles,  de  tripots  et  d'aca- 
démies. Le  jeune  expérimenté  qui,  en  prenant  un^  queue 
pour  la  première  fois,  se  croit  Tégal  du  garçon  du  café 
Turc ,  n'aurait  pas  perdu  une  partie  sans  que  la  galerie  n'edt 
crié  :  comme  Monsieur  se  blouse!  Un  amateur  d'écarté 
n'aurait  pas  fait  sauter  dix  fois  la  coupe  en  croyant  n'être 
vu  par  personne,  sans  que  vitigt  témoins  de  sa  fripponnerie 
ne  lui  eussent  dit  :  vous  vous  blousez^  compère,  en  voulant 
blouser  les  autres.  Au  théâtre,  eût-oO  vu  un  pauvre  auteur 
se  disposer  dans  la  coulisse  à  paraître  après  le  triomphe  de 
sa  pièce  nouvelle  :  on  n'aurait  pas  manqué  de  dire  en 
sifflant  l'ouvrage ,  oh  !  comme  M.  G  ...  .  s'est  blousé.  C'est 
ainsi  que  le  costume  des  blouses  aurait  donné  à  une  galeriei 
à  un  cercle,  à  un  parterre,  loccasion  d'avoir  de  l'esprit 
tout  en  se  blousant  aussi,  peut-être. 


«%%v%%v«« 


PROGRAMME 


Du  concours  proposé  par  l*  Académie  de  Marseifle  ,  dans 
sa  séance  publique  du  i*^  septembre    i82ra. 

CLAS6E   DES   SOENCES. 

M.  le  baron  de  Damas,  lieutenant-général  ,  commandant 
la  8*  division  militaire ,  a  bien  voulu  inviter  l'accadéuiie  de 
Marseill<^  à  proposer  un  prix  extraordinaire  de  5oo  fraucs , 
dont  il  fera  les   fouds,  pour  être  adjugé  par  elle,  dans  I4 


Miice  publique  du  motsd'ooAl  i8:>5  »  à  Tâuleur  da  roéq^oire 
qni  aiira  le  mieux  résolu  lei  qucslioni  suivantes  : 

.  I*  Déier miner   la    vrritnhie   cause  des   psties  do0tiJe 
eommerce  se  plamt  ai/iouràUmi  ; 

A*.  Déterminer  le  moyen  le  pins  efficace  p<mrffriW9êr 
mu  commerce  1rs  avaniages  nécessaires. 

rtASSB  DE  LITTÉKATCRC   ET  d'iIISTOUP* 

T/ncadéint^ ,  sur  le  rapport  de  la  classe  do  ;Jitlérf  jfaiiec  -tt 
d*histoire  ,  propoie  pour  sujet  du  prix  d*êIoquence,  qui  sera 
distribué  en  lOïS»  t Eloge  du  cnrdinal  de  Demis, 

Le  terme  de  ces  divers  concours  est  rigoureusement  fixé 
•o  premier  juillet  iB^S. 

Tous  les  ouvrages  doivent  porter  une  devise ,  et  un  billet 
cacheté  renfrrmaut  le  nom  de  i*auti>ur. 

Tous  les  plis  doivent  être  «a^Icessést/wic  dr  port^  k  l*un 
de  MM.  les  KCréltires  perpétuels  de  I  Académie. 


(O 


MODES. 

Nous  avons,  déjà  remarqué  que  le  vert  était  la  couleur 
Cavorilt  depuis  quelque  tems;  le  vert  foncé  ,  en  soie  comme 
en  laine  |  est  pour  les  ro!>cs  une  des  couleurs  les  plus  à 
la  «mode.    I  es  étoffes  à  carreaux  ont  la  vogije. 

.  Plusieurs  chnpeaux   sont  ornés  de  fleurs  en  baleine  ;  les 
coquelicots  en  lalTetas  sont  aiu»si   fort  k  la  mode. 

JUes  gilets  en  schalls  sont  toujours  eu  faveur  ,  ainsi  que 
les  UMisnarens.  Plusieurs  épingles  sontde  rigueur;  les  paires 
doivent  être  variées.  I^s  vues  basses  se  guénssent  sans  doute 
difficilement  aujourd'hui,  ou  cette  maladie  devient  épidé- 
roique  en  France  ,  si  Ton  en  juge  par  le  nombre  des 
lorgnons  qui  va   toujours  croissant* 


MACÉDOINE. 

«-Uo  journal  qui  fait  son  possible  pour  avoir  autant 
d*esprit  que  la  Foudre ,  annonce  que  la  traf<édie  de  Sjrlia  , 
traduite  en  Imllandais ,  a  été  représentée  le  5  avril  k  Ams- 
ti^rdam  ,  et  que  l'acteur  qui  jouait  Sjrlla  avait  un  catogan* 
l^  m^me  journal  contient  une  colonne  de  citations  lalmes. 
MM.  les  ré'lacteurs  flamands  ont  bien  l'air  de  vouloir  jouer 
Sj'lla  en  catogan. 

^^Je  m'a«sis  un  jour,  dit  Je  sige  Sadi  «  à  la  porte  d'une 
suosquée  de  Damas  .  et  auprès  du  tombeau  du  nro|)bëte  Jean  : 
que  la  paix  soit  avec  lui  !  ou  roi  d'Arabie,  fameux  par  $ei 
cruautés  et  sei  injustices,  vint  faire  sa  prière  au  tombeau  du 
propliète.  Ainsi,  tout  ce  qui  est  liomiue,  dans  quelque  rang 
qu'il  âoit  plicé,  quelle  que  soit  sa  fortune,  a  toujours  des 
grAces  à  demander  à  dieu.  Ce  roi  nie  regarda  et  me  dit  :  Prie 
^our  moi ,  et  puissent  tes  prières  nie  f*tre  obtenir  les  secours 
dont  i*ai  besoin  :  ta  crainte  d'un  cunrmi  puissant  agite  mon 
Ame.  Je  lui  répoudis  :  Fais  grAce  au  faible,  soulage  le  pauvre, 
rtntls  la  jusli<'C  a  ious«  et  tu  ne  ciaindras  point  d'ennemis. 
■Vms^lu  venu  le  jour  de  la  justice  divine  r  1^  vois-tu  7  6 
lîls  d*Adaiu  ;  la  nature  voua  crie  que  vous  êtes  tous  les  mem- 
bres d'un  même  corps  l 

—  Le  0  ^^^  ^'^  tnoi» ,  à  sept  bcnres  du  matin  ,  une  ex* 
1os*on  soutriTAÏne  ocoasionurc  p«r  le  feu  g'isou  ,  à  la  fosse 
n  Chautfour  ,  (lr|)(*ndante  des  mires  d' Viiiin.   Vingt  ouvriers 

out   péri,  et    6v  qtiatre    blessés    retirés  de   la  fosse,  deux 
laissent  peu   dV^poir  de  guérison. 

—  Le  Ixe^'t  fiant  ^  nouveau  jonrnal  de  Marfteille,  cite 
avec  elogo  Wb  Jvèuts  Je  llinrv  ,  engagé  pour  l'emploi  de 
hué,'e^aillt'  <,  *u  tb«  Aire  de  cette  ville.  n«iirj  passera  dans 
p'U,  dit  ct.tt'  friNlIe,  aux  rôies  des  Financiers  dans  la 
cûinédie.  Bon  net  v  remplit  trois  ou  quatre  emplois  dans  la 
même  \il  e.  On  voit ,  d'après  de  tels  exe  m  pies ,  que  le  talent 
n'est  pas  romn  c  !a  force  :  qu'il  ne  ciftint  p--s  de  s'aflaiblir 
I     se  d.T.ajut. 


i 


««  Une   madame  Ilicfaeboarg,  A  ce  qii*m 
(feuille  9»a  rompu  son  engagement.  Les  tngigei 
djes  ne  «tnt  donc  pas  plus  aolidct  qttt  lit  aatm! 

— *-t}e  fjiii   nous    rappelle    le    tranfoM    TerlaMl, 
vnous  me  vojons  pas  le  nom  au  milieu  dt  en  gnaiê 

v«iBOfis. des  groupes  de  tbéAtres.   Cet   artiite  losHif 
j|>rQwis  <ji^aùtte*.tems  après  son  départ ,.  mm 
iJaquel  il  ^stawait  sa  conduite.  On  n  a  reço«  dii 

que  le  'mémoire  des  dettes  qu'il  a  laissées 

est  bien  loin ,  à  ce  que  prétendent  ses  en 

sa   conduite.   On  prétend  qu'il  {oua  an 

qu'il  attend  l'amnistie  pour  rentrer  en  Fraaca. 


tf 


I  crâMciarat  da  ilBsr 
paj«  iinm§m9  m 
Fraa< 


—  Dans  la  nuit  du  i4  tn  iSivril»  des  Talasn  aa  atBli 
troduits  dans  l'église  Saiut-Etieane ,  A  Omm  t  9li  aat  i 
levé  une  partie  des  vases  sacrés.  Us  ont  avasi  ktiw  éb 
roir  qui  renfermait  une  somme  da  qoaraaia  AaMi 
tenant  à  M.  l'abbé  Leroi.  f^  police  est  A  h  lathatcll 
voleurs,  mais  on  craint  de  ne  pouvoir  lae  tfca«ifi 

(  Journml  dm  GbIm4m.) 


—  MM.  Franconi  et  leur  tronpa  daosasia  aaal 
bier  à  (^ën  ,  ou  ils  donneront  «ne  pramikta  w^ftélS 
dimanche.  On  parle  des  débuta  d'un  jestne^^NneêÊÊimr^fâi 
dit-on ,  fort  gracieusement  le  mennet  aur  ati  ja*^  ^ 
derrière.  MM.  Franconi  n'ont,  assurent-ib,  ^^  it  hmm 
du  dévouement  que  leurs  chevaux  lenr  ont  nMitftf  JmiIi 
route. 


Après  avoir  expPoité  l'admiration  des  i 
vados  ,  la  troupe-Franconi  se  dirigem  mn  Ljoa 
attendue  avec  la  plus  vive  impatieaca  |Mr  laa 
de  notre  gloire  dramatique. 

— Un  événement  malheureux  asi  piraaqaa  ta«i( 
notre    ville  ,    le    signal    d'un    acte    de     ^éaéroeitf 

?|uand  le  xèle  des  habitans  n*a  pa  prévanir  aa  — 
uneste,  la  bienfaisance  cherche  ansailAt  A  as 
suites.  A  peine  la  position  dans  laquelle  Tincs 
avril  a  mis  plusieurs  de  nos  compatriotes  a-I^Ua  M  e 
nue,  que  le  public  s'est  empreasé  da  deiaaBdor  maa 
présentation  au  bénéfice  de  ceux  qua  cal  ■ccidhat  a 
privés  de  leurs  moyens  d'existence.  L*admiiiialfatsaa  ,  ■ 
ré  la  contrariété  qu'un  tel  incident  préaaata  A  h  ia 
année  théâtrale  ,  s'est  empressée  de  coaconrir  àê  • 
ses  moyens  à  cette  représentation,  qui  aa  maaqpaea 
d'attirer  un  erand  nombre  de  spectalean.  Trop 
on  n*est  conduit  au  spectacle  que  par  le  plaîair  aa  fi 
vclé  ;  mais  associer  une  bonne  actioa  k  aa  dr* 
c'est  ennot>lir  en  quelque  sorte  le  plaisir  ,  ai 
norable  un  amusement  même. 


■r 


f; 


Si  le  motif  seul  de  cette  représen lotion  ao'la  readU 
intéressante  ,  une  circonstance  qui   y  eat  otiachéo  hâ 
riterait  au  moins  quelque  bienvrifUnce.   Una  4^ 
de  l'incendie  ,  M.  Brothard  ^  ancien  ai4eBr  ^  qai  a 
avec  succès  une  longue  carrière  dramalîqaa  ,  reai] 
lole  daus  Tune  des  pièces. 

—  Parmi  1rs  exemples  de  tolért^ee  qne  les  paoplet  im 
différentes  religions  ont  donnés ,  on  en  cato  un  que  qoclaM 
xêlateurs  app-«tlcnt  une  profan  dion  :  c*e»r  rinliaiuauoo  4*0 
seicneur   noinmê   Rfnaud  de   Btrdtrodf  qui ,  quoi qoe  Ci^ 


quoiooe  a^ 
viniste,    fut   enterré  dans    l'église  des   Ser v il t^ .  A  Veoiifk 


seigneur 


Les  e>pagiiols  ne  manquèrent  pas,  d^^  l^»  gn*«f s  qu'ils 
guèrent  pour  faire  la  guerre  aux  vénitiens  ,  dr  Irur  fvpia» 
cher  cette  circonstance.  P.Mir-êfr#- a  paient- iN  nisoa,  Sflaa 
les  canons  de  réglise ,  de  biàmer  la  fncîliié  o\rc  Uqwli 
ils  av.iiont  accordé  les  honneur*  re!igi«'ux  à  Li  dé|iOOiUa  d*aa 
hérétique.  Alai<  on  coovitailra,  crpendaat,  ^ qu'il  vahH 
mieux ,  selon  Dieu  même ,  enif  rrrr  un  çalTiAMa  daaa  aM 
é|^liae  catholique  ;  que  de  le  brûler  vifaat*  "• 


0mmm^  é 


itù>ndmi 


PORT JDE  ROUpN. 


OIAf  (tEXENS  et  .héCt'iHATlOlfS. 

^K^^'Chaegim,  dtt  «loop'la  Josét)hîrie, 
^    cap.  Croix ,  tcn.  de  Cacn. — Courtiers, 
MM.  fiordelle  përé  et  fils. 

a^oa  futaiUeftbuiledeGo^a,|>our'H.CreTeI 

I  grenier  polerie.— A  ordre. 
^Cj^CHftBGW.  da  dogre  rHeurease-Ben* 
contre^  cap.  Persil ,  ven.  du  Havre. — 
Coartiers ,  MM.  f  ordelle  père, et  fi]s< 
78  poutres  91 5  p]anchess«p«-«-Her- 
seDt.' 
28000  pavés  9  pour. divers. 

.,4^Cbabcem.  du  sloop  le  Saint-Martin, 

Cap.  Persil  le  jeune ,  veo^.dUvHavre.-^ 

.  :  CourUers,  MM.  Bocdellepèvectâls. 

^  sacs.curcuma.«7^i6if&tsvin. — lofûts 

eaa*de«vie. — 10  fùM  vin.-r-iatîiarriq. 

▼in.— I   dilo  dito..— 4'  dito  dilp.-r-^ 

190  piancbes  sap«— •176$  b&cb^s  h9i$ 

de  Campéche. 

^I^Gbargeh.  da  dogre  rAdèle  ,  capit. 
Piàvard ,  vep.  de  Rochefort. 
Courtier-intcrnrëte,  M.  Viard. 
Réclamât eur s  j  MM. 
10  fAts  eau^e-vic. — ^Trousselle. 
6  dito  dito.-^Fauvel  jeune. 
8  dito  dito.— 8  fûts  vin«*-Morîce^ 
8  dilo  vin.  —  i5  dito   eau«de>-vie. — 
40  dito  dito. — LecŒur. 
^o  dilo  dilo.— rAu  porteur. 
j  dito  ^au-de*vie — Martin. 

^^Chargém.  du  brick  le  Jeune-Emile, 
cap.    Le   Dépensier  ,    ven.  de   Port- 
Vcndre. 
•  Courtier-interprète  ,   M.  Viard. 
Réclamateurs ,  MM. 
a57  fûts  vin. — Guérin-de-Foncin  et  Cie. 
'  48  barils  soufre.  —  3a   balles  dito. — 
Pontrevë. 

^l^^ilAjiGHM.ylu  «Ipop  la  Vicloire-Bien- 
aimée  ,  cap.  Mazarier.  ven.  de  Caen. 
Courtii*r-ialerprèle  ,^  M.  Viard. 
184  tonnes  huiic  de.ColM. — Crevel  et 
comp. 

..y^GBAKG.   de  la  galiolte  .nonfégienne 
.  ËU»a  ,,  cap    F.  Lfyre,  ven.  de  Chris- 
tian-Sand— Courtier,    M.   G.  Fon- 
taine. , 
Réclamateurs  ,  *MM. 

3oo  poutres.— 325 1  planches.— *P.  1  A. 

Pou'hot. 

«^Charg.  bolUndais   Degoede  «Hoop  ^ 
c.  C.  We»  Torbrink  ,  v., d'Amsterdam. 
'  ..rr-Gowlier,  M.,G.  Fpntaine. 

Kéclan^fitei^rs  ,..MM. 

I  ballot  de  laine.-r6  fût  a«ur.-^aoo 
fromages;H.-rSoar«b. 


8  fûts  cuivre.— 106  lingots  plomb ,| 
Boucher. 
4o  balUsrjqafë,.I)éIalon. 

7  colis  drogueries,  Housez-Leslenier. 
aa  paquets  peaux  sèches. — 870  ditO' dito 
salées  ,  Honoré. 

1  f&t  fer  de  chrome ,  Ch.  Dorand. 
^7 ,  paq.  papier  ,<  Gastle-DeJamare. 

2  cais.  liqueur,  Asselin-LebruoieBtt et 

compagiMe. 
la  dito  dito  ,  Matheiis  et  fils. 
I  calandre  emballé.— 31  colis  drogue- 
ries.— it  fûts  gomme  saddaraque. 
- — r  A. ordre. 

«^Le  brick  anglais  Agènoria,  c.  Bevnon, 
ven.  de  Londres,  ch.  de  plomb,  huile, 
cuivre ,  salpêtre ,  sulfate  de  potasse ,  etc. , 
pour  divers. 

— Lagaliote  hollandaise  Vroaw-Elisa- 
betb,  c.  Nepperus ,  v.  de  Dautzick,ch.  de 
bois  du  I^ord  ^  pour  diyers. 

—>Le  dogre  la  Georgette,  c.  Salo^  ven. 
dn  Havre ,  ch.  de  ris ,  coton ,  tabac  ^  etc. 
pour  divers. 

-^Le, dogre. |a  Pélagie,  c.  Dupont ,  ch. 
de  plomb  ,  planches  et  tabac,  pour  divers. 

— Le  sloop  l'Eléonore,  c.  Bourcy,>en. 
pu  Havre,  ch.  de  café,  sucre,  et  cacao, 
pour  divers. 

—Le  sloop  la  Jeune-Emilie,  c.  Dubanlt, 
ven.  de  Southampton,  ph.  de  charbon , 
pour  divers. 

Courtier  de  ces  m  nayires,  H^  J. 
PeUecat. 


Mouyemeni  du  1 8  ^n  19  avril. 

KAVIRES   ENTRÉS. 

Le.doDp  la  .Jeune-Emilie  V  cap.  Du- 
haut ,  de  19  tonn. ,  v.  de  Southamptoon , 
ch.  de  charbon  de  terre. 

I«e  sloop  les  Trois  Frères  ,  cap«  Du- 
bourg ,  de  39  tonn.  ,  yen.  de  Caen , 
ch.    d'huile  do  lin. 

Le  chasse-marée  le  Zélé ,  cap.  K.  S. 
^ro  ,  de  ,7a  tonn.  ,  ;iren,  do*  Bordeaux ,,' 
ch.  de  viu .  garance. 

NAVIRES    EXP^I^S. 

Le  brick  Ja  Marie-Joséphine  ,  cap. 
Hébert,  de  86  tonn. ,  ail.  k  Bordeaux  *, 
ch.  ce  pI4tre. 

Le  sloop  la  *  Pélagie ,  cap.  Boissave  ^^ 
de  19  ipnn.  ,    al),  an  Havre,  sur^lest. 

Le  slopp  la  Bonne-Mire-Elisabeth,  c. 
Palfray  ,  de  ^1  tonn.,  ail.  au  Havre, 
sur  lest* 

I^  sloop  la  Jeune-^dële ,  cap.  Rei- 
gnée ,  de  5i  tonn.  ,  ail.  à  Honfleur,  c. 
de  fûts  vides,  vin. 

La  ghbanne  la  Bérénice ,  cap.  Gojon  , 
de~  S9  tonn.  I  alJ»  au  Hayrt  y  cb«  de 
noir  animaL  ' 


l^.j^qop  ,'le  Jeune- Victor  ,  can.'Tru- 
quetil,,dê27  tonn.  ,  à1 1.  à  Sainte alerjr- 
en-CaMX  ,  ch.  de  ]Slàtre. 

PORT  DU  HAVRE. 
M(iuyement  .du  n  7  au  18  avi^, 

NAVJAE    ENTBÉ. 

Le  brkk  TEugène,  c.  K.  Garre^^^KCti. 
de  Fernambourg,  ch.  de  coton ,  cuirs. 

Le  sloopje  K^oyalistey  c.  Letyran  ,  y* 
de  Caen,  siir'lest. 

Lo  trois-çiAu. la  Virginia ,  .<.  .JM^ry , 
V.  de  la  Martinique ,  ch.  de  sucre. 

Le  brick  les 'Deux -Sœurs,  c.  Brin-de« 

Jonc,  v..deilaLEavaiMie.*ih.,  de<ftiicic«  et 
café.  ^ 

Le  aloop  ^ais  iBetsgr ,  ç.  lmB»4imji 
V.  de  Leith  ,  ch.  de  tabac.  * 

LeL  brick-  FAngélioa ,  .cdHofAe  ,  ^..  dt 
Mantes  ,  cb.  de  viuAÎgpe  ,;ard<ÛM4. 

Le  dogre  l'Aigle ,  ,c.  TtUAimna^  t  • 
de  Bordeaux ,  ch.  dervin. 

Le  brick  américain  Eagle,  q{p.  Telles» 
V.  de  Cbarleston ,  ob.  de  coin 9. 

Le  brick  le ,  Courrier ,  c.  Bliiao ,  ?.,  i% 
Bordeaux  ,  ch.  de. vin. 

Le  brick  norvégien  .Ëbepe^r.,«<qap» 
Sundinë,  v.  de  Lorvic  ,  cb.  de  pl^||flhfl> 

Le  brick  ^danois  Elisabeth ,  cWilliiiins, 
y.  de  Saint-Thomas ,  ch.  de  çpA^n  etl^^ 
iVAyiE^  vmifixt^ 

Lagaliolte  la  Marie-Gal>rieile,«^p^« 
mousselin  ,  ail.  à  Booen  ,*  cb*  /4^  iPOfeyse» 

Le  dogre  les  Deux-Amis ,  c.,  Bfrbt^y 
ail.  à  Rouen ,  ch.  de.mécai^iquti. 

Le  sloop  rElisabethy  c.  Gopq,^^^j^ 
Rouen  |  ch.  de  planches  jQt^bJomb. 

HAVRE. 

cgCS»  CHAFG5iM.,du  <qavire>ngl»îs.Ajr^^V; 
cap.  William  Jinkins ,  ven^  <)e  (ii^eft- 
p9ol  «  entré  le  17  au  Havre  Ji  l*adjrftf€ 
de  SIM.  Oppermann ,  Mandrot  aft. 
Q»mp..— ^ÇoMrtier^^M.  Acjher. 
Réclamateurs ,  liM. 
72  balles  coton. — Oppermi^^JIfai^drot 

et  comp. 
1,0  j^rriq  sucrç»-r-Pn  RoT^raj,  d^v^r- 
nois  et  comp. 
730  saumons  plomb. — i  grenier   bois  dSa 
Caippéchê.  —  3ooo  cuirs. — A  ordre» 


Note  des^  Ventes  recueillies,  à  la  Bourse 
^  17  auril. 

40  aaes  c^fê  Bourbon,  bai.  a  ci/», 
acquitté.  ^ 

10  milliers  café  St-i>omingue,  à  s-fir. 

85  c. ,  dito. 
33  balles  coton  Géorgie,   k  i  fr.  5  c.  ^ 

diH>. 
3o  dilo  dito  dito  ,  à  I  fr. ,  dilo.  t 

180  sacs  café  Havane  ;  k  1  fr.  38  c.  3/^ 
en  entrepôt»  / 


NAVIRE  EN  CRàRGE. 

^(^Pottr  telle  destination  que  Von 
•^oiMfftt.— Lebefto  birick  amérkaio  LDCY« 
da  port  de  an  tooiu,  cap.  SharLford, 
derniëremeDl  arrivé  de  Campèche* 

Ce  navire»  doublé,  cloué  et  cherillé 
en  cuivre  eit  d'une  parCùte  solidité,  et 
réunit  à  une  marche  trèt-tupérieure , 
Tavantage  de  porter  beaucoup  plus  que 
aon  tonnage. 

A.  S'adresser  à  MM.  Welles  et  Greeoe, 
au  Havre,  et  &  MM.  Welles  et  conip. , 
rue  du  Faubourg-Poissonnière ,  n.  26 ,  à 
Pariai 


I     J^  i5  — Le  Neptune  norwégieni  c« 
Smith,  ail.  à  Bordeaux,  sur  lest. 

—  Le  Jeune-Léon  ,   cap.  Lœuil ,  ail. 
à  Bordeaux ,  avec  diverses  march. 


PORT  D'IIONFLëUR. 
Mow^ment  du  li  au  \*j  a^ril. 

IfAVlflES    ETTléS. 

Le  sloop  le  Père  de  Famillei  c.  Dupin  , 
Ten.  de  Rouen. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre  ,  c.  Lefevre , 
ven.  de  Rouen. 

Le  sloop  TAimable-Bemard ,  cap.  Oli* 
vier ,  ven.  de  Rouen. 

Le  sloop  la-  Diligente ,  cap.  Coullebaux , 
ven«  de  Quillebeuf. 

f^  sloop  la  Félicité,  cap.  Lihard  ,  v. 
de  Rouen. —- Sorti  le  16  pour  Caen. 

Le  sloop  le  Saiut->lx>uis ,  cap.  David  , 
ven.  de  Rouen.  —  Sorti  Ir  16  pour  Caen. 

Le  sloop  l'Eugénie,  c«p.  Lerat,  veo. 
de  Caen.  —  Sorti  le   17  pour  I)iep)>e. 

Le  sloop  les  Trois^frèrea ,  cap.  Du- 
bourg,  l^n.  de  Caen. 

Le  sloop  le  Désiré  ,  cap.  Angot ,  ven 
de  Portsmoufh» 

Le  sloop  rAimable-Catherine  ,  capît. 
Pourre  ,•  vou.  de  Shrrcam, 

Le  chasie^marée  i'Yiinc-Mnrir-Chérie , 
cap.  Forget,  veo.  de  Honleaux. 

rrsviKCS  expi-difs. 

Le  sloop  l'Agile  y  cap.  Frigout,  ail.  à 
Dieppe. 

Le  sloop  la  Victorine  ,  cap.  Vasse,  ail. 
à  Dieppe. 

Le  sloop  la  Paix ,  cap.  IIocb<'t  ,  ail. 
k  Dieppe. 

Le  sloop  le  Saint-Paul  ,  cap.  Simon , 
ail.  à   Duiikerque. 

Le dogrc  danois  Auguste  ,  cap.  Boissen  , 
ail.  à   Hambourg;. 

Courtiers- interprètes  ,  MM.  Duval  , 
Gaillard  et  Pellrcat. 


PORT  DE  DU>KEnQUE. 

I^  la.  — L.I  Ilnnntv-Mcre  ,  cap  Bour- 
g.itn  ,  ail.  à  la  pêclie  au  Dogçur-Bank  , 
avec  >el. 

-^f.i  Fidélité,  rnp.  Nae»sen ,  ail.  à  la 
|)éclie  an   P(i^i>c>r-6ank  ,  avec  sel. 

— *  L'E^pêr.nic<^,  cap.  Portier,  ail.  k 
))rcst  av(*c  cliaibon. 

—  l/llernrone  ,  cap.  Roi  junior,  ail. 
â   Bordeaux  ,  avec  charboo. 


PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Mouvement  du  17  nu  1 8. 

Sont  montéi  et  posée  : 

L'Eulalie ,  cap.  Desmares  ,  cb.  de  div. 
mardi 

Le  Zélé  ,  cap.  K.  Zéro  ,  ch.  de  vin. 

Les  Deux-Frères ,  cap.  Dubourg ,  cb. 
d'huile. 

1^  Marie-Louise ,  cap.  Ledentu  ,  cb. 
de  div.  marcb. 

Sont  arrivés  de  F^llequier  : 

L'Adèle-Chérie,  cap.  Bouvier,  sur  lest* 

L'Aurore ,  cap«  Brasseur ,  sur  le»t. 

Le  Louis-et-Faony  ,  cap.  Gonoier. 

L'Aimable  ,  cap.  Leroj. 

Le  Saint* André  ,  cap.  Petit ,  cb.  de 
poudre  vcgétative* 

La  Ciroline-Désirée  ,  cap.  Boudin  , 
sur  lest. 

I41  Rosalie ,  cap.  Persil ,  sur   lest. 

Le  Squid  ,  c^p.  Henri  VVarreu  ,  cb. 
de  div.   marcb. 

(  f^ent  d»odest.  ) 


CORRESPOND.\NCE. 

METZ  ,  i3  avril. — Au  marché  d'bier, 
les  <HfIéix»nte»  qualités  de  grains  se  sont 
vendues  tomme  suit  :  le  froment,  de  14^ 
a8  k  1W87  ;  l'orge  ,  7  83;  l'avoine,  de 
6  34  à  G  60  l'bectol.  I.a  onantité  de  fro- 
ment vtudue  s'élève  à  341  liecto. 

TOULOUSE,  1 1  avril.— Voici  les  prix 
qu'ont  ol>tcnu  les  grains  aux  derniers  mar- 
cli(\s  :  blé  ,  21  90  ,  nirleil  ,  16  16:  seigle 
!.-•  ;  maïs,  i3  42  •  avoine,  la  a3  Ibectol. 

MORT,   i3  avril.  —  Les  grains  sont 
toujours  en  hiussc  :    le  froment  vaut  16 
5o  ;  l*orge,   8  5o  ;  le  baillarge  ,   1  •  25 
l'avoine  ,  10  la. 


IMMROURG,  8  avril.  —Le  café  est 
plutôt  en  baisse  ,  à  l'exceptioB  du  Si.-- 
homingue,  qui  est  tenu  à  11  5/8  sb.  ; 
le  Ikitnvia  ,  1 1  7/8  et  12  ^b.  ;  le  ILivane 
moyen,  à  i3  1/2  ;  idem  bon  moyen,  i4 

1^1  rafRnéfl  et  It's  méiis  sont  trë$-de- 
mandés  ,  et  leurs  prix  se  sont  améliorés. 
Le  sirop  li'obtienH rai t  de  i5  à  i5  1/2. 
Les  riz  Caroline  ont  un  |>eu  fléchis. 


AVIS  DIVERS. 

W>.  1 16.  «  A  vendra  dnq  FOimSDBCAitt 
bits  achalandés  al  ataniagcMMHM  dn^ 

radmacr  à  M.  Hmry.  hoanw  riff^M,  na 
d«  Maillott,  nO.  1 1 ,  A  Eoacn. 

M»  117.  —A  TEiVDaB  an  BATn-^t- 
Grâce ,  poar  casse  de  ccssiuîèn  de  ans. 
merce,  00  joli  FONDS  de  Ç—MMiy  ■  -^ 
VINS  •  bita  acbalaadé  ,  et  doai  la  ai» 
est  d*aatain  ploa  avaatagense,  ^a*il  1 
placé  aa  centre  et  a»  passage  qui  f ,,  ■■■„  , 
tons  les  basflîiif .  Qo  pourra  rcUucdder  le  baft 
(le  ia  portico  da  oïdisàq  qu'oeeape  la  rrfdâut, 
qui  a.  encore  iroia  on  sis  ^oadet  à  mmsiM  ; 
ainsi  qqa  deuE  MagMÎaa  placda  da^  fe 
même  eneeiote,  desquels  la  preueiir.  aatyi 
libre  d'avoir  la  jooîiaauce. 

S'adresser   è    M*   Hyaeiadba   Motitiv'.  ^ 
ndgociaot  ea    Vius,    rue  des  Cbarrettaa  • 
o*  io3,  &  aoaes. 


N*  lia— >A  louer  pr^scoteoicBl  MM 
da  MAISON,    bien    décoré*,  aiic 

MoDl-Ribondct  ;  n^.  %S\  se  coau .  ^_ 

cuUîDe  ,   avec    pompa;  deu    cafctUM,^« 
chambre  A   coucher  ;  au  aalou,  ut  ladt' 
tnang^r  afii-c  office  ,  et   «■•   ebrahii 
la  tout  an  pr  ai-r  «f  da  pbin-plad.  ▲«< 
nn  aupcrbe   greoiart    et  en  baa  ,  wm 
et  nna  cjvc;    on    pourrait  traiter  ad 
da  grenier   et    dû  «agaain.  S'aditeaeOar 
liaoz,  pour  les  voir  et  ea  truiar. 


a 


BOURSE  DE  PABIS.  ITHIEft.      . 
Effets  Publics. 

CINQ   ROOa   Ce\T  GOXSOUD^S, 

JoBuMoee  da  n  9t^  t9n. 

84 r  a5c  aoc  3r.c  loc  a5c  3oc  aSc  aae  f^f 

loc  iSc  10c  S4f  SSfQO  Mit  ajr  aSe  foa  Me 

60  c 

EBCnif^AItt.    DK  LIOCIDATnKi,  * 

Jouiutnr*  6m  a«  SvpL  iSn. 
Ech.  dn  aa  Blars  1814,  fia.  a     *  9gf  ^m 

iSaS ,        94  99r 
Idem  NouixATiTSa,  1814. 

AN!«1'1TÉS    DR    lOOO   P».,   à   4    p.^  «/^  ~ 
Avec  lois  cl  priaaa. 
JooiMancc  d«  Drrtnétm  iSn. 
loaSf   loi^f  Soc 
ACTIONS    DE   LA    BSNQ.    DE   FAAICCI,  '• 

Joauuao*  4*  Jaariar  iSal. 
iSaof 


ar 


THEATRE  DES  ARTS. 

(  j4u    bénéfice  des  incemdièe.  ) 

Une  raprcseniaiioo  de 

BRUETS  ET  PALAPIUT, 

Comédie  en  nn  acte ,  de  M.  Eiia«B4^ 

LA   JAMBE  I)B  BOIS. 
Opéra  en  uo  ncic,  Je  Desmonnier  ai 

M.  Drocbard  remplira  le  rôle  de  Gi 

GULISTAN. 

OV     tl   nULLA    Dl    iAMAmCAsbl 

Opcra  en  5  actes,  de  MM.  eticnoc^ 
beaufsière  ci  Data^rac. 


Jfux  CosirQOFs  de  GaixcALir. 

COQ  DB  VILLAGE .  on  v*la  et  qvb  e^aae     ^ 

D'fTRt  aiAv  GAaçow  ,  pantoauaw  c»  $ 
actes  ,   A  spi-ciade. 


Wia.  JMPKIMi^UIE  COMMERCIALE  (en  caractéhes  et  en  taille- doucc)  DE  ULOCQUEL,  RUE  St.  LO,  JR*  34. 


,-j 


DIMANCHE. 


M.  i37  — i«*  AwwÉE. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINÉ-INFÉRIEURE. 

Cpllt  Feuille  parait  tom  les  joa^.  S'adt^et,  poar  VAbônnetfient  et  là  Rédaction ,  ao  ÈU^eau  de  la  PfaceUè^  Place  des  (iériiea,  d^.  48  f  à  RotTëA.  ' 
Oo  t'aboaae  à  Paiit»  ches  Bac8SOT-TBiTA.Ai ,  rue  de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  A.\i  Hàvrè ,  chéc  Cbipiii.s  ,  ra«  de  Parii.  —  Et  cbet  tous  les  Libraires  «t 
Oinctoart  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  l5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Ronen  ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  posté. 


I£  MEXICAIM  AU  TOMBEAU  DE  SON  AMANTE. 

•  SombrM  palmiers»  coaTrez  de  vos  rameauz  flétris  la 
,jiih^  de'  ma  Zéara!  Oiseaux  des  ouits ,  mélèz  il  mes  saii- 

tlMt,  le  concert  de  vos  chaots  funèbres.  Que  tout  y  dans 
I  nature,  s'attribte  de  ma  douleur  !  Que  tout ,  s'il   e^t  po9- 
lÔrfe  9   pleure  avec  moi  celle  ({oe  ^'ai  tant  aimée  ! 

»  J'ai  perdu  Zéara  :  une  autre  a  voulu  me  conso- 
Itr  de  sa  perte.  Elle  m*a  serré  dans  %tn  bras,  fai  repoussé 
gtt  caresses.  Elle  oé'a  '  pfédigùé' seir  baisers,  et  j'ai  encore 
^leoré  Zéara. 

•  $ur  la  nâlte  ou  ,  près  d*uriè  nouvëlfe  amante  ,  j*ai 
iftiiijhi  le  repos  ,•  uû'reve  m'a  Ëiit  retroèviér  celle  quéj'ai 
■vrdne.  Je  me  suis  réveillé,  son  fantôme  s'est  évanoui  :  j'ai 
fcuitt  «dr  son  tombeau  ,  croyatit  ia  réthhivèt  eflCdrift  ,  et' 
mHà  fu  néifoulent  que*  tes  cendres/  met*  jeat  ne  revoient 
feit  lit.  terre  qtii  lès' cadie. 

jl  m  Sombrei  palmiers ,  couvres  de  Vos  rameaux  flétrie,. la 
MBibs  de  ma  Zeara  !  Ûîsea'ux  des  nuits  f  mêlez  à  mes  sanglots 
B  concert  de  vos  chants  funèbres.  Que  toiH  dans  la  iiattir^ 
niCnifé  de  ma  douleur  !  Que  tout ,  s'il  est  possible,  pleuire 
Mac  moi  celle  que  l'ai  tant  aimée  î 

•  H^lAs!  quand  poitr  aller  combattre  ,  il  fallut  m*arraclier 
[Mi  bras  ,   elle  moeilla  de  ses  larmes  pures  mon  sein  trop 

idesa  douleur.  Je  sentis,  sous  ma  main  brûlante,  son 

r  battre  à  pefne.  De/unestes  prilsàges.  ravertissaiént',  dit- 

f,  ^«r  ia  mort  me' frapperait  au    milieu  des  conoibats... 

"ieurem,  fai  combattu  et  je  vii!    Elle   tremblait  po'ur 

jovrSf  et  ce  sont  les  siens  que  la  mOft  à  tranchés. 

\  p  Sombrer  pilmiers  ,  couvrék  de  vos  ratiieanx  flétris  la 

tlpslie  de  ma  Zéére  !  Oiseaux  des  nuits ,  mêlez  à  mes  sanglots 

i^éîmcert  de  vos  chants  funèbres  !  Que  tout  dans  la  nature 

pîaiede  oia  do^levr  !  Que  tout,  s'il  est  possible ,■  pleure 

moi  celle  que  j'ai  tant  aimée  ! 

Mais  leH  vents  qpi  gémissarient  dahs  le  feuillage ,  se  sont 
UoiseaD  ées  nuiu  a  celsé  soa'chatft  plahitif.  Lex  ra-. 
tus  de  ces  palmief^  se  relèvent  dams  les  airs  :   ihoi  sèbl 
r'gldiûi'iar'lfl  tombé  de  inott  amàntei  II  n'y  a  donc  que  moi 
■i  rjMle  sar  la  terre  pour  pleurer  l'itali/rttniéé  Zéara'  ! 

HORKSTC  IfOMM£. 

^.  Le  bèaa  titre,  a'il  rempliiMit  tout  c^  qu'il  contient  !  On 
|bit  faire  plus  de  cas  d'an  homme  hounéte ,  que  d'un  honnête  - 


homme;  caries  plus  honnêtes  gehi  dix  monde  ne  soiii  pas 
toujours  les  plus  honnêtes. 

Les  femmes  font  les  hommes  ce  qu'ils  sont:  c'est  souvent 
leur  faute,  s'ils  ne  sont  pas  toujours  ce  qu'elles  voudraient 
qu'ils  fussent.  Un  cheval  fin  et  sensible  est  conduit  oii^  l'oâ 
veut ,  par  une  main  légère  et  douce  :  si  la*  main  est^  riide  el 
pesante,  il  se  défend,  il  se  cabre,  il  devient  fougueux. 

L'honnête  homme  est  presque  toujodrs  sans  biens ,  presqifc 
toujours  humilié.  11  a  peu  d'amis  ,  parce  quf  son  amitië 
n'est  hotihe  à  rien.  On  dit  de  lui  :  c'est  un  honnête  homme; 
mais  ceux  qui  le  disent  le  fuient ,  le  dédaignent,  le  méprisent', 
rougissent  même  de  se  trouver  avec  lui;  et ' pourquoi  ?  C'est 
qu'il  n'est  qu'estimable. 

Quand  on  voit  des  hommes  d'une  physionomie  libre  et 
hardie ,  d'une  démardfe  ferhie,  d*uh  regàrd'brnsqne,  on  leur 
devine  un  cœut  dtir,  à  travers  l'air  tranquille  et  satisfait 
dé  lear  visage  :  il  n'y  a  pas  jusqif*à  leur  embonpoint  qui  ne 
choqué,  dit  Marivaux  ;'  mais  leu^s  habits  supéibès  ,  leurs 
équipage,  n'en  imposètit  point' au 'philosophe;  ces  cOlificheéi 
n^  prennent  passuf  stm  imaginalioii  lesdi'oits  que  la' morale 
leof  dispute. 

Si  l'oti  examinait  attentivement  combien  il  est  peu  de 
personnes  k  qni  l'on  puisse  donnar  avec  justice  le  titre  d^hoh* 
rtétâ  homnie^  oq  rougil-ail  dei  fiiïblésses  qui  sont  le  |tei^^ 
de  l*huuladîlé;  L'état  dans  lequel  on  trouva  le  plu»  de  geds 
honnêtes^  est  sàhr  con-trëdit  celni  des  simpies  particuliers'': 
commet  ifsj  ont  moini  de  devoirs  à  rempNr,  ils  ont  aoili 
beaucoup  moins  de 'peine  à  deveniV  véritablement  honi^êtes.' 


Vous  trouvez  que  M.  **^  ,  dans  le  rarig  qu'il  occupe*,  jSft 
honnête,  parce  qu'il  vous  salue  et  demande  cOmméiit.voàs 
vous  vous  portez  :  mais  aycâc  une  affairé  d'intérêt  avec  lui^, 
vous  n'y  trouverez  que  de  la  barSarie. 

Fontenelle  disait  :  Je  suis  né  français;  j'ai  vécu  cent  ans, 
et  je  mourrai  av'eé  la  consolation  de  n'avoir  jamais  douné  le 
plus'  petit  ridicule  à  la  plus  petite  vertu.  Cet  homme  de 
lettres,  philosophe  aimable ,  ^ui  etiténdait  mieux  que per« 
sonne  les  véritables  intérêts  de  sa  gk>ire ,  répondit  au  duc 
d'Orléans^,  qtii  lui  offrait  de  le  faire  jirésident  perpétuel  de 
l'Académie  des  Sciences  :  «  £h  !  monseigneur  ,  pourquoi 
vculez^vous  m'empêcher  de  vivre  avec  mes  pareils  f  » 

P<^àténèî!é' Aait'nileài  ^tfud  Iibdiiêté'itoiilme  ;  s'il  est  pos- 
iftlc,  c'AiSl'utf  sage.  H.  T.    ' 


MACKDOTNB. 


B 


-«•  Oo  ^crît  d'AInandrir  (I''gypti»),  loui  I»  date  Ju  I7 
clrcembr^  :  «   l/inondattnn  du   ^ll  ,  ceHeaniiéf*,   a  été  ex- 
traordinaire et  telle  qu'on  ne  Taynit  vue  depuis  lon^tenis.  ' 
Beauroup  de  rivières  ont  été  dctruitei ,  et  plusieurs  >iilag«-9 
ont  été  eiuportéf.  ■ 

—La  troupe  du  théAtre  de  Gien  est  entrée  en  campagne. 
Le  Journal  tlu  Cahados  dit  que  la  nouvelle  troupe*  |>ar9it 
être  bien  composée,  et  présenter  un  ensemble  parfait.  La 
laaiille  Molini  déjà  si  avantageusement  connue,  ajoute-t-il , 
a  été  très- bien  accueillie,  lie  début  collectif  de  toute  une 
famille  ,  nous  fait  craindre  que  les  actrices  et  acteurs 
ne  t'engAgent  plus  maintenant  qu*avec  tous  leurs  eu  fans , 
neveux  et  nièces.  S'il  en  est  ainsi  désormais ,  c'est  k  la  fa-> 
mille  Faj  ,  qni  en  a  donné  l*eicmple ,  qu'il  faudra  attribuer 
la  cause  de  ces  envahissemens  dranutiques. 

—  «  Voici  les  véritables  fléaux  qui ,  parleur  immoralité, 
^  corrompent  Popinion  générale  sur  une  classe  si  utile  de  la 
»  aociété ,  la  dégradent ,  la  déshonorent  et  lui  retirent  l'ea- 
>»  lime  et  la  considération  dont  elle  fut  naguëres  environ- 
p  née.  » 

Vous  crojex  peut-être  que  c'est  d'un  poème  épique  que  nous 
avops  extrait  ce  passage?  Pas  du  tout,  c'est  un  des  articles 
d'uQ  prospectai  que  nous  avons  sous  les  yeux  »  et  dans  leauel 
il  ne  s^agit  ni  du  sac  de  Troues  ,  ni  de  la  destruction  de  Car* 
tbage;  mais  tout  simplement  de  l'ctablisement  d'un  àur€au 
itagrHce. 

•  Dtf^nis  carminihus  nmrrari  cœna  Tfijrssiœ*  % 

•—Trois  nouveaux  incendies  viennent  de  jeter  l'alarme 
dans  nos  campagues.  Dans  un  même  jour,  le  9  du  courant, 
Jf  feu  a  pris  aux  Tillages  d'Epguj  et  de  I^ussicourt.  Six 
oiaisons  dans  le  premier ,  et  deux  dans  le  second ,  ont  été 
la  proie  des  flammes.  Camon  ,  oii  le  feu  a  éclaté  samedi  der- 
nier p  n'a  eu  qu'une  leule  maison  k  demi-consumée* 

(  Miroir  de  la  Somme,  ) 

— Cn  acteur  de  Versatiles  avait-  conçu  pour  le  rôle  d'Ai- 
riadan'-Barhf rousse  ^  une  passion  que  les  acteurs  sont  bân 
d'avoir  ordinairement  pour  leurs  rùles.  Celte  pièce  tant 
déairée  de  l'artiste ,  allait  être  jouée  k  sa  grande  satisfaction  , 
lorsque  le  directeur  du  théâtre  de  la  ville ,  disposa  du  rôle 
6*Hanadan^  en  faveur  d'uu  sujet  autre  que  notre  artiste. 
Irrité  de  oe  prétendu  passe-droit ,  celui-ci  forme  le  projet 
de  se  venger  d'une  manière  éclatante  de  Tiniquité  de  son 
directeur.  Il  re\êt  il  cet  eifet  une  armure  chevaleresque, 
et  iait  peindre  eu  lettres  dorées,  très-apparentes,  sur  un 
bouclier  qu'il  place  au-  bout  d'une  longue  perche ,  le  mot 
l'V£^GEA^(^E  <  5uivi  de  cinq  k  six  points  d'exclamation  !!!!!• 
Aflublé  de  la  sorte»  il  se  porte  au  milieu  de  la  route  de  Saiot- 
Cloud ,  au  moment  oii  Napoléon  passait  en  voiture  pour  se 
rendre  k  cette  maison  de  plaisance.  J^s  piqueurs  appercevant 
.Je  chevalier  de  théâtre  k  Tendroit  même  où  l'équipage  allait 
passer,  lui  crient  de  faire  place.  Notre  preux  résiste.  Quelques 
coups  de  fouet  claquent  déjà  même  sur  l'armure  du  chevalier. 
Peu  lui  importe  :  il  ne  bronche  pas.  I>a  voiture  allait  lui 
passer  sur  le  corps,  lorsque  Napoléon  lui-même  apperçoit  le 
mot  f^engvanee  %\xr  l'écusson  que  notre  brave  agitait  au  bout 
de  %M  perche.  L'ordre  d'arrêter  est  donné.— Que  signifie  ce 
■Mt  %f^ngrancr^  lui  dit  l'ex-empereur? — Justice^  sire. — Que 
>ooleB-vousl^ — Supplier  votre  majesté  qu'elle  ordonne  de  me 
iiaire  j^uer  le  rôle  d  £fdrûi</^i#i.— Qui  vous  en  empêche?— Le 
directeur.  Sire.  — Eh  bien  l  il  a  raison  ;  vous  êtes  on  fou. 
les  chevaux  reprirent  le  galop ,  et  le  pauvre  chevalier  s'en 
retourne,  la  visière  baissée  ,  en  déplorant  Je  despotisme  des 
directeurs  ,  el  l'injustice  des  priuccs. 

•—M.  de  Mootansier»  gouverneur  d*un  prince  français» 
ton4ui>ii  un  jonr  son  clève   dans  une  chaïunièrei  et  lui 


dit  I  Voyif  f  moRftifQfnr  «  c^til  fMt  et  dMMf  rflHlili 

cette  misérable  chauniîèrt  qa«  logtnl  k  pèff«  «  k  fllwi 


— On  assure  que  les  amateurs  du  théltm  èm  \m  wmèm 
Fourchettes,  jaloux  de  participer  à  nn  ncled*  bsarfaÎBHtt 
ont  résolu ,  â  l'snstar  du  théâtre  des  Arts ,  ie  doaatr  wm  un 
presenlation.au  bénéfice  des  incendiés  de  la  Conr-llaflikte 


spectacle  se  composera  de  la  Leçon  de  Boinmimm^  èm 
Frères  à  V Epreuve  et  de  Michel  \t  Cirisiime.  ù  jfjj^ 
est  louable  sans  doute  ,  mais  le  local  oit  te  iommeaU  fam 


soirées  dramatiques  est  trop  resserré.  I^  motif  de 
réunion  ,  le  choix  des  pièces  Qui  justifieront  rrmpteii 
des  spectateurs  ,  semblent  exiger  nn  cadre  plos  êlendn.  & 
rien  ne  s'opposait  à  ce  que  cette  représentation  ri{il|li 
d'éclat ,  et  fut  digne  de  la  circonstance  qui  la  fut  Mlbttl 
serait  h  désirer  qu'elle  eût  lieu  dans  la  petite  snlie  Al  AflKl 
Français.  Nous  pensons  qu'une  demande  de  cette  nafe  — fc 
accueillie  ajrec  plaisir  de  la  part  de  M.  Morel  ,  lenienei  prit 
à  concourir  une  bonne  action»  00  à  Torier  lo^pairiA^ 
public. 


«—  L'administration  du  théâtre  des  arts ,  9n 

Îrésentation  au  bénéfice  des  incendiés,  m  doand  le  I 
I  n'e^t  pas  jusqu'au  théâtre  de  CriiÊgùtee^  qot  mm 
concourir  selon  ieê  mojens  k  cette  bonne-cmvre.  Gna  »>. 
présentation  extraordinaire  est  annoncée  ponr 
faveur  des    incendiés  de  la  Conr-Varlin  ^   il  ne 
dédaigner  cette  généreuse    offrande  s  c'est   le  iemmr  êik\ 
▼euve» 


SPECTACLES. 
TH<AT&£  DES  AETS. 

(  AepréMiiUtîon  an  bénéfice  daa  incanJiés  àê  la 
Bruejrs  H  Palmprai.^La  Jambe  de  Boie.'^i 

La  représentation  d'hier  avait  attire  nn  i 
de  personnes ,  pour  un  jour  ordinaire  ;  maîtaâ  < 
le  motif  pour  lequel  elle  a  été  donnée ,  on 
surpris  peut-être  ,  que  les  loges  n'aient  paa  elé  pin»  i 
Quand  Talma  est  dans  notre  ville,  on  ett  force  4*0 
la  force-armée  pour  contenir  l'empressement  nv< 
foule  se  précipite  vers  le  théâtre,  wkter^  nne  telle 
aurait  été  bien  superflue  ;  et  l'on  est  obligé  de  ce 
pour  tous  les  spectateurs  en  général  p  un  grand  i 
mieux  qu'une  bonne  action.  Mais,  après  celte  1 
xion  mysantropique,   revenons  k  notre  objet, 

r.a  spirituelle  comédie  de  Brueys  ai  Palaprai^ 
n'avait  vue  depuis  longteras»  a  reparu  sonsdebos^i 
Elle  a  été  revue  avec  plaisir,  et  nous  engageons  In  1 
k  ne  pas  la  faire  désirer  aussi  longteuis  qn*rUe  l^ia  été  j 

M.  Brochard  qui ,   aux  jcnx  do  pnUic, 
ainsi  dire  dans  cette  soirée  les  incendiés  »  on 
quels  il  a  le  nMlhevr  de  se  trouver,  a   insmv 

3ui  s'est  manifesté  par  des  applaudissesnêna 9  lovt|iraa| 
ans  le  rôle  quM  avait  choisi  dans  la  Jasmbe  éa  JM^( 
acteur   a    compté ,    dit-on  «   cinquante  niia  de 
théâtre.  Il  est  malheureux  nue  les  derniëcet  na 
carrière  au>si  longue ,  aient  été  narqnées  por  nn  1 
qui  a  ravi  à  cet  artiste  une  garde-de-robe ,  fhastde  1 
nomie»  et  dernier  bien  qu'il  postêtlii 

GuUstan  a  terminé  le  spectacle.  On  ne  pont  1 
de  cette  représentation  ,  sans  donner  nn  juste  léa 
satisfaction  aux  actenrs  qui  j  ont  figuré.  Tousoot  paire  j 
avec  xèle  et  avec  cette  sorte  de  plaisir  qoe  Toa 
l'acquitter  d'un  devoir  d'ha 


mmxx^  é  ^^nîk^f ri^* 


PORT  DE  ROUEN, 


CBHRGKMENS  ET   RECLAMATIONS. 

4^  CnAltGEM.  de  la  galiate  hollandaise 
de  Vrouw-Elisabelh,  cap.  F.  B,  Nep- 
T»era$ ,  yen,  de  Dautzick.— 'Courlier- 
inlerprêle,  M.  J«  Pellecat. 

ii4  DÎëcesboisde  sapin.-* i?g  planches 

aile ,  pour  M.  Viger. 
3oo  planches  sapin. — A  ordre. 

^C^Chakgem.  du  dogrela  Pëidgîe,  cap. 
Dupont,  ven*  du  Havre. — Courtier- 
Aterprète.,  M.  J.  Pellecat. 

Réclan^aieurs  ^  MM. 
160  saumons  plonalni — V*,  B.  P.  Lecou- 

teulx. 
j5o  planches  dé  sap.-^Hersent» 
80  ooucauts  tahac.-^Crevel  et  comp. 

^^  Chargem.  dn  cha«8e«niare'e  le  Zéle\ 
cap.  Zerho  ,  ven.  de  Bordeaux. —Cour- 
tier-iaterprëte ,  M,  Viard. 

Rdciamàteurs  ^  MM. 
13  balles,  graine  de  luzerne. — Richard 

fils.    \ 
68  fûts  vin.^-Cr^vel  et  comp. 
i5o  balles  garance  en  racine. — Floryfils. 
20  ftits  vin. — 'iret. 
a  fûts  vin. — Pinel. 

8  barriq^  3  fôts  eau-de-vie,— Dieusj 
aine. 

4  ^*^t'  vin, — Qiievremont, 
a  fûts  vin.-^Delaiinay. 

9  fûu  vin, — Au  Porteur, 

^:2f  Chargem.  du  brick  l'Elise  ,  cap. 
Leioup,  yen,  de  Bordeaux. ^Courtier , 
31^  Fauqueux. 

Réclam ateurs  f  MM. 
^  futailles  huile  de  poisson. —  1.^  barils 
prnffes.  —5.8  quarts  caisses  prunes. — 
I   grenier  bois  de  Campéche. — Barre 
fils.  ; 
ta  barrtq.  vin. — Lecarpentier. 
6  Jilo      dito.  — Dacherain. 
6  pièces  eau-de-vie. — Roussel in-Cavej. 
4f>  barriq.  vin.— Noury-Vallée. 
ao  barriq.    viu. — 76  boucauts  tabac. — 
A  ordre.  J 

g^jf^CBARGFM.  du  sloop  là  Louîse,  cap. 
Gehanrie,  ven,  du  Havre. — Giurtîer  , 
M.  Fauqueux. 

1807  planches  sap.— 6000  pavés  en  terre 
cuite. — k  ordre. 

^^  Chargkm.  du  sloop  les  Trois-Fiëres, 
cap.  Dubourg,  ven.  de  Caen. — Cour* 
lier  y  M.  Fauqueux. 

4  fuis  huile  d  olive. — 36o  dito  dito  colza, 
pour  MM.  Crevel  et  comp. 

g^  Chargem.  du  sloop  V Accord ,  cap. 
\roclia,  ven.  de  Londres.— Courtier- 
interprète,  M.  Orford* 


a33  saumons  plomb. —  i3i  Jilo  dito.-^ 
7  barils  cuivre. — 10  saumons  étain. 
—A  ordre. 

—  On  prie  MM.  les  réclamateurs  de  se 
faire  counaitre  le  plutôt  possible, 

^^  Charg.  du  sloop  TEléonore  ,  capit. 
Bourcy  ,  ven.  du  Havre  ,  ayant  allrgë 
le  navire  la  Jeuiie-L»ure  ,  cap.  Decho- 
sel ,  ven.  de  ta  Martinique.-— Cour- 
tier interprête  ,  M.  Pellecat, 

Réclamatrurt  f  MM, 

61  barriques.»- 1  tierçon  sucré. — 13  tier- 
çons.-*— 14  quarts.— ^i    sac  cafë. — 
28  quarts  cacao. — A.   Bouchon. 
8  barriques  de  sucre. — 4  tierçons  café. 
—-9  quarts  dito. — Foloppe. 

^C^Charg,  du  dogre  la  Georgette,  cap. 
Salo,  ven.  du  Havre'. — Courtier  inter- 
prète I  M,  J.  Pellecat. 

Réclamateurs^  MM. 
aS  tîerçotls  riz. — A  Bourdon. 
,  40.  balles  c9ton, — -38  boucautt  tabac. — 

Crevel  et  comp. 
348  peaux  de  bœuL,  salées. — 
220  planches  de  sapin. — Hersent. 

^I^Crargem,  du  sloop  la  Jeune-Emilie^ 
cap.  Duhault  y  ven.  de  Soulhampton. 
— Courtier  interprète  ,  M.  J.  Pellecat. 

I  grenier  charbon  de  terre, — \  ordre. 

^I^Crarg.  du  sloop  les  Deux-Amis  »  c. 
Gallon,  ven,  d'Harfleur. — Courtier  in- 
terprète ,  M.  J.  Pellecat, 

270  sacs  froment. — 145  heclol.  avoine. 
—I  grenier  bois.— Marchand. 

^(^  Chargem.  du  brick anginis  Agenoria^ 
cap.  Beynon,'ven.  de  Londres — Cour- 
tier tier-interprëte  y  M|  J,  Pellecat. 

Rt^clamateurs  y  MM. 

ao  pipes  d*huile.  —  i    fût  tr^um.  —  J. 
Rondeaux. 

ao  fûtè  sulfate  de  potasse.— Martin  et 
fils. 
qSï  saumons  plomb. — 13  pièces  de  cui- 
vre. —  4  caisses  quiiicaillerie.  —  i5 
paquets  contenant  une  presse  k  pa- 
pier.— 17  balles  peaux  de  veau.^ — 
175  salpêtre. ^-A  ordre. 

—  Le  sloop  la  Francine,  cap.  Renaut, 
ven.  du  Havre  ,  ch.  de  tabac  et  pola'sse, 
pouç  divers. 

—  La  galiole  la  Marie-Louise  j'  cap. 
Ledentu,  ven.  du  Havre ,  ch.  de  sucre, 
café,   etc.  ,  potir  divers, 

—  Le  sloop  rËulalie,'çap.  Desrqares, 
ven.  du  Havre,  ch.  de  div.  manchandises , 
pour  divers. 

tlouvemeni  du  tg  au  ao  avril, 

NAVIRES    EIfTRÉS. 

J     Le  dogre  »  la  Soj(Riie  ^  de  1 74  ton^. ,  c. 


Lelellier ,  ven.  de  Marseille  ,  ch.  d'hnfle , 
vin  ,. albâtre. 

Le  dogre  la  Marie-Louise  ,  de  6 1  ionn., 
c.  I^edentu,  V.  du  Havte,  chj  xle  3ucre  » 
café,  planches* 

Le  sloôp  la  Francine  ,  de  74  tonn* ,  c, 
Renault ,  ven.  du  Havre  ,  ch.  de  tabac  et 
potasse. 

Le  sloop  l'Adélaïde,  de  49  tonn. ,  cap. 
Desrues,  ven.  du  Havre  ,  en.  de  tabac  , 
planches ,  potasse.    « 

NAVIRES    EXPl^.oil^S. 

Le  chasse-marée  le  Courageux,  cap. 
f^edoré,^all.  k  Marenues  ,  sur  |est. 

Le  smâck  oldem bourgeois  Vrouw-G^ 
zina,  c.  Laarman  ,  v.  de  Da^tsick,  ch. 
çTe  vin  et  moutarde. 

Le  sloop  la  Félicité,  c.  Masson,a]L  à 
Barfleur,  ch.  de  coton,  savon,  linge. 

Le  brick  Tlsis  ,  c.  MoreL,  ali.  à  Dun* 
kerque  ,-5*ir  lest 

La  goélette  la  Henriette,  c.  Boutmcbey 
ail.  à  Saint-Servan  ,   sur  lest. 

Le  sloop  la  Louise,  c.  Gëhanne,  dL 
au  Havre,  sur  lest. 

'  Le  sloop  les  Deux-Amis ,  c»  Dévé ,  alL  "jk 
Fécamp  ,  sur  lest* 

Le  dogre  l'Auguste ,  c.  Lannay  ,  tfll.  an 
Havre ,  ch.  de  bois  de  chêne* 


PORT  DU  HAVRE. 

Màuvement  du  18  au  ig  avril. 
NAVIRE'  EirniÉ. 

Lé  sloop  anglais  William ,  yen.  de  Gir- 
dilf ,  ch.  de  (er. 

<    Le  sloop  l'Union  ,  cap.  Fabien  ,  y,  de 
Cherbourg ,  ch.  de  lin.  ) 

Le  chasse-marée  le  Duguay-^Tronin  ^ 
c.  Moïse ,  V.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin. 

Le  brick  TAngélina  ,  c.  Morue,  -y.  de 
Nantes  ,  ch.  de  vinaigre. 

Le  brick  le  Courrier ,  c.  Biaise ,  y«  an 
Bordeaux,  ch.  de  vin. 

Le  troiï-  mâts  américain  Harriet  •  cap* 
Orick  ,  V,  de  Charleslon  ,  ch.  coton, 
^  Le  trois-mâts  américain  Martha,c..  .  • 
V.  de  Nev^f-Yorck  ,ch.  de  coton.— -Ce  Mb- 
tiroent  a  été  jeté  sur  la  jettée  de  l'Est  ; 
maison  est  |arvenu  heureusement,  après 
deux  heures  de  travail ,  à  le'  relever,  et 
il  est  entré  à  cinq  heures  et  demie  daiis 
le  port* 

IfAVIRFS   IXPÉDIÉS, 

Le  sloop  l'Elisabeth  ,  c.  Oosse,  ail,  & 
Rouen  ,  çh.  de  planches» 

Le  sioop  l'Auguste  ,  c.  Guillemel^^,  ilL 
à  Vannés,  sur  lest. 

Le  sloop  le  Su-Marlin  ,  c,  Durand ,  alL 
à  Rouen,  ch.  de  planches  et  plomb» 

La  goélette  la  Philippine ,  c.  Dumont^ 
laU.  à  Rouen  |  ch.  sucre  et  huile. 


PORT  DU  lUVRE. 

Noie  dei  fientes  recueillies  à  la  Bourse 
du  i8  a\friL 

14  MCI  café  Bourbon,  k  1  f,  97  c.  i/i, 

■cauitté. 
10  ballet  coton  Madi'af,  à  1  f .  dîto. 
lOd  lacre  tucre  Bourbon,  à  85  f.  dito. 
i58  tact  café  Rio  ,  à  1  f.  33  c.  3/4  ,  en 

entrepôt. 
5o  caiwes  thé  Sottchaon,  à  1  f.  aS  c. 
dito. 
5  oaittef  tbé  Hayswen,  à  3  f.  ^5  c.  d* 
10  detnî-caiuef  thé  poudre  à  canon  ,  k 
4  f*  7S  c.  y   dilo. 

PORT  DE  QUILLEBEUF. 
Mouvement  d!tf  18  au  ig  avril. 
Sont  montés  et  passés  debout: 

I/AîmabIe«I.ouiie  ,  c.  Hébert  ,  yen,  de 
Saînt-Sainson,  ch.  de  cuira. 

I^a  Marifr-Gabrielle,  c.  Rousselin,  ren. 
du  Havre,  cb.  de  diTertet  Mnrcbandiies. 

L'Ânae-Mmrie*Ciiérie,  c.  Forge l,  veu. 
de  Bbrdeauii  cb.  de  vin. 

L'Arûtido,  c.  Flock,  ven.  de  Morlaiz, 
cbargé  de  lilbnrge. 

Sont  descendus  « 

Le  Hearr,  cap.  Roko,  ail.  k  Bordeaux. 
L*Aîm.-Batbilde9  cLetourd,  alLau  llavre 
Le$t-Joiepb|  c.Lemoioe,  ail.  à  Si-Brieux 
lia  Ctémentine,  c.P.irisi  ail.  au  Hiivre. 
UAdkie^iJiéne,  c.Bouvier,  ail.  à  Duok. 
L'Aurore,  c.  BraMeur»all.  au  Ha\re. 
Louis-el-FannV|  c.Gounier,  ail.  à  Caen. 
L'Aimable^  c.  noj,  ail.  à  Bordèaui. 
Carolioe-Ifétirée,  c.  Bourdin,  ail.  à  Bord. 
La  Roialie^.c,  Persil,  ail.  au  liavre. 
le  Pêrc-dc-Fam.r  cPatoniei,  all.âDuiik. 
L'Auguste,  c. Bambine,  ail.  au  Havre. 
Jjk  Uaric-I^uise,  c  Fiquot,  all«  à  Rhé. 

Le  smack  holland.  De  Vrouw-Arendje, 
eap.  De  Jou^  ail.  à  Kotterdaui. 

Sont  arrivés*  de  f'illequifr^ 

Le  PHnlenis-J*Eté,c.TIiébault,  all.àlSrfîst 
Lt  Jeuae*P(ore,  cSav-iIle,  ail.  au  Havre. 

[yent  d'Ouest)» 


POilT  DE  LORIENT. 

Le  II,  est  ciilré:  le  trois-uiâls  le  Fils- 
de-Frauce,  can.  Duocilly,  ven.  de  Bour- 
bon 9  ail.  à  >autes. 

PORT  DE  MARSEILLE. 

Le  1 1  ,  est  entré  1  le  brick  la  Capri- 
cieuse, cap.  F.  Soller,   ven.  de  Bourbon. 

POKT  DE  CHERBOURG. 
Hou^etmnt  du    14  au  17  avril, 

I#*  «looprUrurein-Fortuné,  r.ip.  îan- 
gwcliiH  ,  ven.  de  (îticriiesey ,  sur    les». 

1^'  s\^  >p  le  successeur  ,  c.  Ganjcan  , 
ven.  d'l»i({ajr  1  ch.  de  cidre  ,  for  et 
iK'orir. 


Le  tloop  le  Conquérant ,  cap.  Ponlîen  , 
ven.  de  Guernesey  ,  cb.  de  ciment  1  crin 
de  cheval ,  fiits. 

Le  sloop  TAuguste  Eughie,  cap.  Fortin 

n.  1"    "" 
videa 


ven.  de  Porumoutb,  cb.  de  suit,  caisses 


?; 


Le    sloop   rAîmable-Victoire  ,  capit 
Marais  ,   von.  de  Caen  ,  cb.   de  bois  de 
construction  ,    noix ,   haricots. 

Le  sloop  le  Réparateur ,  cap.  Leiong 
ven.  de  Bourg  ,  ch.  de  charbon  de  terre 

NATIBES   EXPÉDIÉS. 

Le  sloop   la  Trinité ,  cap.  Binet,  ail 
k  Dunkerque ,  cb.  de  vin  ,  eati-de-vie , 
salaison. 

Le  sloop  le  Saus-Souci ,  capt  Bourdet, 
ail.  à  Aorigny,  cb.  de  farine,  beurre, 
toile  ,  volaille. 

Le  sloop  le  Victor-Marie ,  cap.  Le- 
jeune,  ail  à  Portsinoutb ,  cb.  de  140 
caisses    œufs    et  volaille. 

Le  dogre  TEspoir^  cap.  Houcard,  ail. 
au  Havre  ,  sur  lest. 

Le  sloon  ,  la  Petite  -  Désirée  ,  cap, 
Duvej,  ail.  au  Havre ,  ch.  d'eeu*de-vie , 
bois  k   brdler  ,  jambons ,  etc. 

SDR     âADB. 

Un  grand  brick  et  un  degré ,  ail.  de 
Bordeaux  à  Dunkerque  ,  cb«  de  vin  , 
eau-de-vie  t   fruits   secs. 


Nantes ,    1 4  avrils 

Toujours  la  mètne  inaction  dans  les 
tran^ctious  couinierciales.  La  semaine 
deruiëre ,  a3  barriques  sucre  brut  Mar» 
tiuique  à  décharger  par  le  navire  la 
Loire  9  ont  été  vendues  sur  le  pied  de 
90  fr.  Soc.  la  boiiue  4'*  ;  depuis , quelques 
déteuteurs  ont  oRert  cette  nuance  à  9S  fi , 
mais  les  acheteurs  n*ont  nen  voulu  dire. 

Il  ne  s'est  fait  aucune  affaire  impor- 
tante en  cafës  ;  on  veut  acheter  au- 
dessous  des  pri&  cotés. 

Les  95  balles  coton  Géorgie  court , 
récemment  arrivées  ,  et  ressortant ,  dit- 
on  ,  en  bon  et  bel  ordinaire  ,  ont  été 
vendues;  ou  ne  counait  pas  au  juste 
le  prix  y  on  demandait  laS  fr.  ,  et  Ton 
a  obtenu   quelque   diminution. 

Le  rix  Ciroline  venu  par  le  même  na- 
vire ,  a  été  pyé  41  f.  5o  c.  C'est  de 
très-belle  marchandise. 

Les  savon*  sont  faibles  ;  le  prix  de- 
mandé est  67  et  68  fr. 

AVIS  I3IVEUS. 

]if«  iiQ.^DeuuiB  lundi,  neof  henret  <Iq 
malin  et  joar«  suivant  ,  en  nn«  maiaon  •  aÎM  A 
Rouen,  me  Grand- Pont ,  n*  9%,  M*  Da?iel , 
(, onini Maire- IHStenr,  procédera  A  U  venia  dea 
loiiea,  iDniittelîne»  ,  dentellea,  pointa,  naline», 
prrVaIr*  .  balistfa,  Kn«in*  ,  moncboirs  ,  gase  «l 
calicuH,  dépendant  de  la  aaceesaion  de  St.  et  de 
Mine  Leroji  •»  l«ur  Ti%«nt  marchands  de  toile. 


BOURSE      ;  PARIS,  VOLEt. 
Effets  PubUcê. 

OlfQ  POUa  CEMT  GD*rSQUD^, 


8if  Soc  $50  %V  83r  loc  «5c   3oc   aSc  tST 

r5c  0af  90c   Soc  ySc   70e  tôt  75a  0nf  7«a 
75c  700  75e 

RBCOIf^AISS.    DE   UQCIDàTlrâ, 
Joumaece  A»  m  a«H>  •*>«. 
Ech.  da  aa  liait  1814 ,  fia.  8     a  99^  90e 

i8t5,         9     4  t9f 
Idem  Noiii«4TiTKa,  i8i4« 

AWXUITLS   DR    I OOO   Pâ.,   à   4    P-'   */• 

Avec  lou  et  priât». 

Jeaissaoce  éa  Di  i  watiia  ifat. 

iot5l 

ACTIOSfS    DE   LA    BA>Q.    DE    raA^Ct9 

JoauâMnee  de' Janvier  ittS, 


THÉÂTRE  DES  ARTft. 

To«r  la  Cldture  de  f  Amiéé  Tktfiirfllc. 

LE  DIABLE  COCLKUR  DE  ROStf . 

Opéra  es  i  acte  ,  de  Lévrier,  Clunip-lUtfa 

et  Gâteau  a. 

LB  NOUVEAU  SEIGMEUE  OC  VILLACB, 

Opéra  en  i  acte,  de  M>L  Cresad,  F^vsltatt 

et  BoyelditM. 

LES  MÉMOIRES  D*Urf  COLONEL   DB 

HtiSSAKDS  p 
YaodtfiUt  BouTtan  en  i  acte,  4a  IIB8.  Swiftc 

Cl  Melesf  iUt. 

LR  PETIT  MATELOT. 

Opéra  en  i  acte,  de  MM.  Pi|iàalt-LfW«A  mt 

Gaktaua. 


TRËAl'HE  FRAHÇAIS. 

S/»ectacle  di'mandé. 

CRISPIN  RIVAL  DE  SUN  MAlTae. 
Comédie  en  i  Bctm ,  de  Ltangt» 

VALÉRIE, 
Comédie  en  3  aat a,  de  M  M  .Serike  et  Mdcaviil» 

LES  DEUX  FORÇ.%TS. 

Mélodrame  en  3  actei.de  MM*  BoAeic,  Cm* 

mouche  et  PonjoL 

Jevx  CoxiQurs  de  ûamoaiXT. 
PIERROT  SOLD.\T, 

OV    LA    DtrAlTB    oit    UAI«A»«f  . 

Paotomime  en  m  acte*. 
Mercredi^   nnt  ReptéttslalioB  tatmoi 
an  bcuéfict  dea  ladendtés  4*  It  ~ 


THÉAIRE  DE  LA  GAITÉ. 

(  EiM  dc«  TMû-MaïUola-aamttn.  ) 
.ffiVf.  les  Directeurs»  Associés  ,  vouimmi 
coopérer  à  taete  de  hiénfmsmmem  é^  Jf. 
lé  directeur  da  Théâtre  dea  Artt  •  otU  o^ 
tenu  de  lui,  pour  cette  cireomsimnc0  jm« 
Ument  ,  Im  permisûon  de  Jeme¥  demM 
pièces  parlonies,  donnerons  tmmrdi  ptmm 
chmin  ,  nu  bénéfice  des  imcendiée  4m  lai 
Conr  Martin, 

TAPIN  • 
ouHi  TAMaovaivivn  di  GovaatE  « 

Vaudeville  en  a  actet  ,  daiM  IrqncI  M*  4m 
Maogelaire  lemplira  lef^de  Tmpim^ 


BILLET  DE  LOGEMENT 

uv  LA  TAMTa  ACAaiATaa, 

Vaudeville  en  a  acica  ,  daaa  \mH  M.  Ail* 

beri  remplira  le  r6le  de  Dahncoêsrt  »  at 

M.  de  Mangelaire ,  caku  4t  Êimsàmrieu 


KOUiX.  IMPRIMERIE  COMMERCLALE  (ci  caeactkaes  lt  em  TAiLUP^oocct)  0£  C.  SLOQUEL/KCE'SrL»i  IK  Sft- 


LUJSDL 


SX  ÀTftiL  x8a3. 


N«.  i38.—a»«  AwNÉB. 


LA  NACELLE,  "       ' 

Oowaval/  Su  Qomuie/cœ,  ^eio  JilDoewcôC/  ebi&  Ut  JUttet<xUMce_y , 

DÉ  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Cette  Peoille  parait  tom  les  jours.  S'adresser,  ]K>iir  rÀbonnemeat  et  la  Rédaction  ,  aa  Boreaa  de  fa  Nacelle ,  Place  des  Carmes ,  n*^.  48,  a  Rouen. 
On  s*abonne  à  Paris,  cbex  Bkissot-Thiva&s  ,  roe  de  Richelieu  ,  n®.  7a.  —  Au  HfiTre ,  ches  CBju>ax.U[ ,  me  de  Paris.  —  Et  chez  tous  len  Libraires  et 
Directeurs  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  i'Abouoement  est  de^5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen  ,  et  x6  fr.  5o  c.  parla  poste. 


LA  CONVALESCENGE. 

ÉLÉGIE. 
Traduite  d'une  EUgie  portugaise  de  M*«.  d'YhiâIÏT 


NuAS,  je  refis  au  bonheur:         ^ 
Tes  yenx  noyés  dans  la  lanceur, 
JloufrenL  lenr  paupière  affaiblie. 
Le  feu ,  qui  dévorait  ta  vie 
Semble  s'éteindi^  dans  ton  cœnr| 
Et  mon  oreille,  avec  douceur, 
Recueille  encor  ta  voix  chérie. 

Hier,  vers  les  ombres  du  soir. 
Près  de  toi  respirant  A  peioe, 
J*attendais,  presque  sans  espoir, 
L*henre' fatale  et  icop  certaine, 
Ott  le  délire  de  1^  mort 
chaque  jour  menaçait  ton  fort. 
Avec  quel  bien  mon  coeur  sensible 
Vit,  après  ou  léger  transport. 
Tes  yeux  se  clore  sans  ^  fibri 
Aux  charmes  d*un  sommeil  paisible  ! 
Non,  l'iostant  ou  le  faible  oiseau 
Fuit  une  flèche  meurtrière  : 
L*iostant  on  le  coeur  d^nne  mère 
Presse  avec  un  trouble  nooveaa 
Le  fils'  qu*elle  met  au  tombean  ; 
Cet  instant,  A  ma  jeune  amie. 
Me  peut  te  peindre  la  douceur 
Du  moment  on  j'ai  vu  ton  coeur 
Sous  ma  main  renaître  è  U  ▼!••    , 
jTre  de  ma  félicité, 
Penche  sur  le  bord  de  ta  couche , . 
Mon  front  rapproché  de  ta  bouche 
Recevait  avec  volupté 
L*air  de  ton  sein  moins  agite. 
Les  noirs  fantômes  du  déiire- 
N*approchaient  plua  de  ton  sommeil  ; 
El  sur  U  bouche,  à  ton  réveil,' 
Ton  amant  reçut  un  sourire. 

Reviens ,  inconstante  santé  : 
De»cends  des  régions  célestes 
Rendre  l'éclat  à  la  beauté , 
Qu'entouraient  des  ombres  funesiea* 
Que  les  charmes  de  ma  Nizas 
Par  toi  se  raniment  encore , 
Tels  que  cet  muguets  délicats 
Que  rardenr  du  midi  'dévore, 
It  que  U  «onfAt  d'dmt  Aovort 


Ranime  bientôt  sons  nos  pas. 

Nisas  allait  m*étre  ravie.... 

Je  n'ai  plus  rien^  à  redouter. 

En  te  rattachant  à  U  vie , 

Le  sort  me  rend,  6  mon  amie, 

Plus  cent  fois  qu'il  ne  peut  m'ôter. 


Eow»/ 


y^%y%i%%/^%t 


4 


DIALOGUE  ENTRE  LE  PATRON  DE  LA  NACELLE  ET     . 
UN  AMATEUR. 

L'Amateur.  —  Monsieur  le  patron,  je  vons  vois  jnijourd'hut 
bien  déconcerté,  et,  aii  fait,  on  léserait  à  iiicius.  Com- 
niont  aussi  avez-vous  pu,  vous,  chargé  de  gouverner  une 
frète  embarcation  ,  sur  des  mers  calmes  et  dans  des  para* 
ges  sains,  comment  avez-vous  pu,  dis-je,  vous  laisser  em<- 
porter  par  une  bourasque  vers  des  côtes  ou  la  mer  englou- 
tit jusqu'aux  vaisseaux  de  ligne?  Il  faut  que  vous  vouséojrez 
endormi  à  la  bai re  ^  comm^  \e  disent  les  marins ,  et  que 
vous  ayez  fait  fausse  route. 

Le  Patron. — Vous  vous  trompez ,  M.  TAmateur.  Je  ne 
me  suis  point  endormi  à  la  barre,  et  je  n'ai  pas  fairf 
fausse  route,  parce  que  j'ai  toujours  eu  Tœil  sur  la  bous- 
sole. Oh!  je  connais  mes  aires  de  vent  et  ma  carte  marine. 

V Amateur. — J*«i  cependant  entendu  dire  que  l'on  disait 
vous  avoir  vu  luttant  contre  le  vent  et'^la  marée  ^  sur 
une  côte  que  vous  n'auriez  jamais  dû  approcher. 

Là  Patron.  —  Ceux  qui  t'oii*  ont  dit  que  Pon  disait^  se 
sont  trompés.  A  la  mer,  il  est  si  difficile,  par  l'effet  du 
mirage,  de  reconnaître  les  navires,  qu'il  est  possible  que 
l'on  ail  pris  le  Picoteux  de  Rouen,  pour  \m  Nacelle  du  même 
port  :  et  je  vous  citerais  ,  pouf  appuyer  mon  assertion  ,  nu 
homme  qui  uu  jour  a  eu  la  bonhomie  d^  reconnaître  le 
JRéveil  dans  une  jolie  embarcation  que  l'on  nomme  le  Miroir. 

U  Amateur.  "^Toni  cela  n'est  pas  une  preuve  matérielle 
que  vous  n'avez  pas  approché  des  parages  qui  vous  sopt 
interdits  par  la  police  de  la  navigation. 

Le.  Patron.  —  Eh  bien  !  en  supposant  ce  qui  n'est  même 
pas ,  si ,  au  pis  aller ,  j'avais  approché  ces  parages ,  C(  la  prou- 
vemit*il  que  l'on  m'eût  vn  dans  ces  parages  tuémes  ?  N  *y-a- 
t-il  pas  de  différence  entre  approcher  un  lieu  et  être  dans 
ce  lie^.? 

Ne*  savez^vous  pas  d'ailleurs  qu'en  marine  ,  on  va  souvent 
reconnaître  U%  écueils  que  l'on  vent  éviter.  Un  danger  cesse  \ 
d'élre  un  danger  dëi  J'inslaHi  ^ue  l'oo  sait  ou  il  est.  Le» 


.  ( 

eniiro)nt  ôe  Vî\e  d'Ouffisant  ,N(wr  ei*«i»pl'»,  innl  coiiyeHf  ie 
réfcifs  :  ek  bien,  n*  voyf>«-vOH9  pas  tous  les  ntvires  «int 
emmanchent ,  venir  prendra  vu'*  Ar  celle  île  .pour  rfcMiUr 
leur  position  ,  et  ne  pas  aller  se  briser  sur  d*»»  rocbers  qui 
cessent  d*étre  k  cpaiinif^o  quand  on  est  certain  de  Us  avoir 
relevés  au  com|»aj  ? 

D Amateur» — Abl  cVsl- Ji-dire,d';ipfê.s  votre  r^ÎKHinenient, 
que  TOUS  approcherez  tous  les  poias  qui  vous  loni  iuterditii 
afin  de  les  éviter* 

Le  Patron^ — Voudriei-vous  aussi  m*inlerdire  ,  comme 
des  points  dangereux,  tous  les  par«jges  que  je  puis  fréquenter 
inuocemment. 

U Amateur, — Je  ne  djs  p^s  que  vous  ayez  approché,  com- 
me on  Ta  prétçndi)  ^  le  Caf^Polititpie  ,  sur  lequel  vont  ie 
briaer  tanldVsqnifs  ;  mais  il  est  possible  que  le  besoin  de 
louvoyer,  ou  la  force  du  veut ,  vous  aient  fait  passer  à  une 
grande  distance  de  lui  ;  el  comme  nous  ayoïia  des  gens  qui, 
appostés  sur  ce  ca|),  ont  une  vue  très-longue,  il  est  encore 
pouible  qu'ils  vons  aient  aperçu  dans  uue  éclaircie. 

Le  Patron, — Ah  !  p^rce  qu'on  aura  vu  ou  cru  voir  à  Tbo- 
rîson  la  faible  voile  de  won  embarcation,  on  en  aura  conclu 
oue  j*avais  établi  ma  croisière  daus  les  environs  du  Cap^ 
Politique. 

U Amateur.'^  Non,  l'on  ne  dit  même  pas  vous  y  avoir 
Yu  plusieurs  jours  de  suite  :  mais  çonveuez  que  vous  vous 
êtes  montré,  ou  que  vous  a\cz  été  sur  le  point  d'entrer 
dans  la  baie  des  Allusions. 

LtJPatron, —  Pis  plus.  Je  ne  puis  piis  avouer  ce  qui 
nVst  pas.  Les  personnes  qui  étaient  en  vigie  pour  observer 
leç  navires  qui  croisent  vers  ces  lieux  ,  sont  dans  le  cas  oii 
se  trouvent  bten  des  marins  a  la  mer.  Quelquefois  on  s'ima- 
gine voir  des  côtes,  des  tlesoii  il  n'y  f  que  des  nuages.  On  ne  se 
croit  jamais  près  de  terre  ,  sans  que  vingt  fois  on  n'ait  en- 
tendu les  vigies  crier  terre  du  haut  des  mâts.  Il  suffît  que 
l'on  ait  l'iniaginatiou  di&posée  k  voir  ce  que  l'on  doit  voir 
bientôt,  pour  qu'elle  se  crée  mille  chimères.  La  pcr»u«'isioa 
seule  où  I  on  était,  que  je  dusse  paraître  vers  votre  Cap-l^oU" 
iique  ,  ou  voire  baie  des  Allusions  ,  a  suffi  pour  qu'on  dit 
m  y  avoir  vn  ,  dès  le  premier  nuage  on  le  premier  objet  qui 
s*est  levé  4  l'horison. 

L* Amateur. — Oh,  peu  importe,  vous  êtes  de  bonne 
prise, 

Le[  Patron,  —  Ponr  être  de  bonne  prise  il  faut  du  moins 
avoir  été  amarré. 

L* Amateur.  —  Vous  le  serez  :  rien  n'y  manquera. 

Le  Péttron.-r-hM  justice  juge  $i  les  captures  sont  légales 
on  non.  Il  y  a  aussi  une  justice  sur  mer  comme  sur  terre  ; 
et  les  yeux  de  ceux  qui  la  rendent  ne  sont  pas  trompés 
comme  les  vôtre»  par  l'illusion  du  mirame ,  ou  les  imper- 
fections des  lunettes  d'approche. 


A  MM.  les  Rédacteurs  de  la  Nacelle. 

Havrt,  le  i8  avril   ilaS. 

Messieurs , 

L'imparlialité  avec  laquelle  vous  avez  accueilli  la  réchi- 
Bution  de  M.  ^e  T....  ,  fait  bien  voir  que  vous  cherchée  de 
bonne  foi  la'vémé  ;  c'est  pourquoi  je  vous  adresse  qu(*lqaes 
observations  sur  sa  lettre,  plus  aimable  encore  que  longue. 
Si  vous  voulez  Lieu  lear  donner  place  dans  un  de  vos  aumé- 
ros  ,.  je  vous  en  aurai  une  obligation  p?rseiinelle. 

J'ai  eu  ,  d.ins  îc  te ms ,  connaissance  du  fait  dont  il  «*agîl  » 

et  de  plus  je  me  î^uis  procuré,  aujourd'hui  même,  des  reo- 

seij     rmens  qui   m*ont  conduit  à  découvrir  que    l'anecdote 

se  plaint  M.  le  vicomU  n'est  exacte  que  dans  la  forme 

ei      illeii*<     l  dan>  le  fonds  ;  c'est  doue  en  vain  qu'il  voudrait 

ïê  vérité.  Bien  plai ,  ••  propre  lettre  établit  ce 


?v 


'fiO« 


ou^îl  veoldctruire  ;  quM  »  de  fv  infvtt  pai  I  pu 

cLos  an  sfui  paragraphe,  je  '     i       loitr  mon  afseitio«. 

1^  scène  qui  n'a  rien  d\  rMki  mltm^  éit^û  .  fl  imm  ht 
trot5  quarts  d'heure  de  durée  'oq  ut  plte  ,  le  r^dutieai  a 
cinq  on  six  nutes  {il  t  '  que*ti<m  ni  de  imi^  f«^^J 
d*h£trres^        dé!  cinq  ri^-   l'est   passée ,  tiAii  pas  m 

reveoaut  du  rre  »  n  i  f  il ,  donc  ,  lu  wthmm  m  en 
lieu;  non  p»s  dans  un  viJt^ge,  mtu  daof  «use  viite^  ociti  pas 
dons  un  cabaret  borgne,  iujih  êém  une  mattoci  beiur^eo^, 
donc  ,  la  scèna  a  eu  littt  ;  non  pas  cb^  un  ittartlMiid  é^ 
penux  de  lapin;  et  on  n^i  pai  dit  cV<t  ntals  ^wrc .  dist»^ 
guons  ensuite  si  la  scène  ;i  t^u  liett  dmm  nm^  m*tiso*t  èm^ 
geoise  ;  comment  ee  bon  caude&rcqwris  reûl-îl  pne  dV- 
cepter  un  verre  de  liqueur  :  il  e&t  été  auist  iiico8re«k4«t  dt 
l'olFrir  que  de  l'accepter. 

1^  fait  est  vrai  :'la  scène  a  eu  lieu  ehrt  un  éébimm  ^a«»*- 
de-i^ie  d'ilai  fleur,  chez  un  ^KapUine  de  la  garde  oatift«atf- 
Air.si  M.  de  T....  s'est  piqnp  mal  a  propos  ;  car  at  1«  chav 
est  bien  ,  pourquoi  s'en  dt  fend-il  7  A-t*4&ti  atta^^  m  i** 
putation  de  savant,  d'hoiinétet  de  brave  gefttsIfaMbne  ! 
fjon  ,  on  n'a  pas  m^me  voulu  déplaire  à  ta  daaie  ;  «w 
on  a  trouvé  inconséquent  k  celui  «pli  parlait  fi*g«*fve  aa 
débitant  d*ean-de»vie ,  en  ttii  confrfaut  rertitiae  d^^iie  . 
signe  de  -  V indispensable  e§  jusie  hjérarckiemt  rfs^j 
«  de  rangy  de  naissance  ^  de  place  ,  de  ppm^oùv  mi 
»  neurs ,  qui  fondent  et  cimement  f'harmmûm ,  im 
n  dération  ,  la  bienséance  >  ta  concorde  ri  Je  mmmiiÊm. 
M  de  toutes  les  classes ,  conàiiions  ,  cl  de  la 
»  ne  dégénère  pas  en  licence,  nim  plut  t|ut  Tg 
»  en  servitude  ,  ni  le  zêîc  uvti|tie  ou  fe1'g»t«i&  tfi 
»  tude  ,  etc.  » 

On  a  trouvé,  dis^e,  incûti»etiuent  que  crJni  qttî 
ainsi ,  bût  avec  des   gens   tfun^  claur  et  cond^i  ' 
rieures  ,  d'après  ses  principes-  M,  le  vicomte   re< 
j'en  suis  sôr,  qu'il  a  eu  tort  de  fécUfB#r  contrv    f'Ifl 
tftude  de  faits  très-exacii  ,  rt  mu   ban    i»alnrel 
l'empire  sur  son  anNiur-pr«  pre  ,  il  srtilir»  que  tma 
voulu  blâmer  une  action  louable  ,  m^^  s^uUmeiii 
tradiction  qui  existe  enlr<?  *ei  îtlcei   et  i**  «r/iMrt*. 
nyme  n'est  pas  au  reste  an  eunrml  de  M*  de  T,.. 
un  admiratenr  de   set  proiuclioof   linétaire*,  «|tt*tl 
dans  sa  bibliothèque  et  dnni  s*m   pon#'feuiUtt. 

Agréez,  {Messieurs,  etc* 

V9  w  ^m  Aro^f  ift* 


MOnAIX. 

Un  homme  vraiment  in»ch%al  ne  &îi  pmaii  h  ût«âi* 
méchante  action  ;    les  gem  de  cHte  e*pef  e  pn*i»ieni   i' 
fois   plus    de   peine  iiour  |tr«    cl^«  MvWiAtt,  ^n'il    ne 
en    coulerait    pour   devetiir    **'bonnélri    geui.    ^ft»    ^ 
des  riiqucs  auxquels   ils  âVipoinil ,   il  fant  mut  et   a« 
menter  prodigieusement    Ir    rrrvean    ptx-r    a rr m  r-r   m 
fins,  et  de  quelijue    façrio    qtic    ce  ^«it  i    on  ne   4aa 
envier  Uurs  succès. 


MàdDOlMi. 

—  Trè^-inressamroeul  1   M***,   Bama^iini     r«l»e#, 
Orichalcienne  ^  accomoagnée  de  •«    dei^i   *nrur*  ,    %t 
du  Cirque-Olympique  de  ^^rU  ,  dftOtte.iwii  t^^^'^^im 
senutious  sur  le  Théàlrr*l'ninçaij  ,  à   Haneit. 

—Le  !•'  mai  prochain,  il  teie  pr^c^'dé  h  Saîul^Ooev, 
la  quatrième  visite  d'an  silo»  «n  fi»ise  ^on^trrrainr.  caiiI 
i3o  sacs   de  grains,  qni  y   <>»l  rlé  dêj*«»«s  r«   iHic|« 
qu'à  l'ouverture  d'un  autre         ,  f    alenant  dtt  blé  de  b 
coite  de  1821  ,  étuvé   et  non  <        t  el  etifim  h    Cf4î#  «fsa 
troisième  fosse  ,  contenant  <  de  poAiB^-^âe^^tfne ,  ^ 

PoleoU  I  de  M.  Cadet  de  A 


if.  Teratut  Vë{né  invite  tontas  1m  personnes  qui  s*inté« 
nfsentà  ces  expériences ,  à  assister  k  celles-ci. 

Les  silos  sont  sitaés  sur  le  chemin  TÎcinal  cle  Sainl-Ouen  à 
Saint-Oenis»  près  la  grille  du  parc.  f>eur  ouverture  coin- 
"  meAcera  à  8  heures  du  initîn ,  et  jusqu'à  six  heures  du  soir, 
6d  pourra  prendre  connaissance  de  leur  contenu. 

Pendant  la  même  jonrnëe  et  au  même  lieu  ,  il  sera  pro* 
cédé  k  la  vente  publique  et  aux  enchères  ,  de  5o  chèvres  et 
clieTrelles,  et  d'autant  de  boucs  et  bouquetins  de  race  pure 
je' Cachemire  ,  provenant  de  l'importation  de  1818 1  ou  qui 
en  sont  néa  dans  les  années  181 9  et  suivantes. 

-»-0n  Kt  à  l'article  variétés  d'une  feuille  qui  s*imprime 
jUns  le  département  du  Nord  :  ^ 

»  Dans  un  vaudeville ,  qui  est  en  possession  de  plaire 
»  au  public ,  un  acteur  venait  de  chanter  uu  fort  joli 
»  couplet  contenant  une  déclaration  d'amour.  Le  parterre 
»  crie  :  Bis!  L'amant  se  retourne  vers  sa  maîtresse,  et  lui 
*  dit  :  Ne  m'aurais-tn  donc  point  entendu? — Si  fait,  re* 
»  prit  l'actrice  (saisissant  l'à-propos).  mais  ces  choses-là 
»  fant  toujours  plaisir  à  s'entendre  répéter  par  celui  qu'on 
»  ^ime  ».   Et  l'amoureux  de  recommencer  bien  vite. 

»  Des  applaudissemens  unanimes  ont  accueilli  cette  petite 
»  scène  su)>plém'entaire.  La  pièce  est  intitulée  :  Les  dis 
»  de  Paris  ». 

On  ne  dit  pas  dans  quel  lieu  s'est  passé  cette  scène  tout- 
à-fait  sentimentale;  mais  il  est  certain  que  ce  ne  peut  être 
que  dans  un  pays  oii  la  galanterie  et  l'indulgence  des  spec- 
tateurs sont  poussées  au  dernier  degré. 

—  Le  Journal  des  Débats  donnait ,  dans  son  numéro  du 
]8,  le  cours  des  bouts  de  chandelle,  sur  je  ne  sais  qu'elle 
place.  Et  il  disait  que  des  fenêtres  avaient  été  généralement 


.(5) 


superbement  illuminées.  Cette  feuille  se  familiarise  ave|rir*s 
lumières ,  mais  nous  lui  conseillerions  de  prendre  un  rédac- 
teur, fAl-il  illuminé^  qui  par'ât  un  peu  mieux  sa  langne. 
Eii^ployer  avec  de  faibles  appoinlemeiis  de  mauvais  rédac- 
teurs :  (?e^t  faire  une  économie  de  bouts  de  chandelle 

— Nous  tronvoosTép'gramme.qite  l'iin  va  lire,  dans  d'assez 
mauvais  mémoires  publié.<i  en  1777.  Ce  quol.bet  fut  f^it  dans 
les  tems  contre  M.  le  duc  de  Uuras  qui ,  le  même  jour ,  fut 
promu  au  grade  de  maréchal  de  France ,  et  reçu  membre 
de  1  académie  française* 

«  Duras  înToqmît ,  k  la  £oU , 
9  Le  dieo  d«9  ^rtt  «t^e  dieo  àt  la  goerre  : 
»  Il  réclaniait  le  prix- de  «es  difcra  exploits 

».  Et  4e  imh  aaToir  littéraire  : 

'9  Tottê  deox ,  par  an  aaffrage  égal  y 

»  Ont  sati'ifalt  aa  noble  envie; 

>  Phébaa  Ini  dit  :  Je  te  fais  maréchal  ; 

»  Mars  lui  damui  place  à  racadémie.  » 

T^es  pointes  étaient  alors  la  manie  du  jour.  Une  épigramme 
était-elle  lancée  sur  un  événement  ou  un  individu,  chacua 
s'empressait  de  la  copier ^  de  la  colporter  dans  les  salons, 
dans  les  réunions  publiques.  Le  badaud  oisif-qui  parvenait  à 
recueillir  une  sallie  piquante,  un  coiplet  satirique,  était  s&r, 
à  Fabri  de  ce  message  sacré ,  d'êlr«  admis  ches  toutes  les 
personnes  qn*il  ne  connaissait  pas.  Maintenant  les  quolibets 
de  ville  ont  perdu  leur  vogue,  par  la  liberté  même  qu'on 
a  eue  de  les  publier.  Le  moyen  le  plus  certain  de  faire 
perdre  le  goât  de  ces  fadaises ,  c*est  de  les  laisser  courir  aans 
réduire  ceux  qui  les  produisent  à  la  nécessité  de  se  cacher» 
Le  mystère  qu'pn  met  à  les  répaiidie  fait  tout  leur  mérite. 
Elles  ue  peuvent  vivre  que  dans  l'ombre  :  le  jour  les  tue. 


.  -     CORRESPONDANCE. 

Les  achats  en  avoine  et  en  farine  pour 
le  compte  du  goovernenient,  conliuueut 
^ans  le  département  de  la  Somme.  On  a 
des  ordres  pour  acheter  ia,ooo  hectolitres 
d*avoine,  et  deux  navires  de  farine  sont 
en  chargea  Saint- Valéry. 


Nantes  ,  14  AvrU 

* 

Les  grains  ,  quoique  peu  recherchée 
ponr  TinsUnt ,  howi  fermes  aux  prix  ci- 
de^ilous  ,  car  on  s'aUend  à  des  ordres. 
Les  farines  sont  au  même  état  :  des  achats 
pour  Borjdeaux  se  sont  ffifeclués  en  ce 
dernier  commestible  ainsi  que  pour  quel- 
ques fromens.  Les  avoines  manquent 
presque  «  et  s'il  y  eu  avoit ,  elles  auraient 
une  vtve  recherche.  La  cousommatiou 
locale  a  ausM  exigé  quelques  achats  en 
£arine  et  fiouient. 

Froment  de  Machecoul  280,  du  haut 
de  la  Loire  ayo  à  2 :5  ,  seiglç  moins  de- 
mandé 190  à  200  f. ,  orge  recherché  160 
à  f70  f.,  fèves  i5o  f ,  haricots  blancs 
180  f*  les  quinze  heclol. 


.Farine  fleur  de  froment  58  f. ,  2*.  qOa- 
lité  48  f. ,  le  sac  de  1 59  kil .  or  t. 

Les  vins  de  pays  sont  dans  la  même 
position  et  aux  mêmes  prix  que  la  semaine 
dernière. 

Eau-de-vîe,   preuve   19    à   20  degrés 
3   80  à  4  ^r- 1  ^16  S  80  à  5  90  la  vclle 
Est  entré  en  cette  risnbre  i 

Le  trois- iLâts  le  Fils-de-France,  cap. 

uhautcilly,  ven.  des  i!es  Maurice  et 
Dourbon,  à  la  consignation  M.  Thomas 
f^obrée  ,  armateur ,  chargé  de  sucre  ^ 
Dafé,elc. 


PORT  DE  ROUEN. 
Mouvement  du  20  au  ai. 

ITAVIRES  ENTEES. 

Le  brick  l'Aristide  ,  cap  Lefloch  ,  de 
73  tonn.  y  ven.  de  Moriaix  ,  ch,  de 
tourteaux  y  huile,  litarge*  miel  »  papier. 

Le  sloop  l'Aimable-Louise  ,  cap.  Hé- 
bert, de  3i  tonn.  ,  ven.^de  Couteville, 
ch.  de  cidre  ^  bois. 


PORT  DU  HAVRE. 
Mouuemeut  du  19  au  ao» 

NAVIRES    ENTRÉS^ 

Le  trois*-  mâts  américain  Marthe ,  c« 
Snow  ,  ven.  de  New-Yorck ,  ch.  de  café , 
colon  ,  cuirs. 

Le  trois  mâts  américain  Bayard  ,  c. 
Vandik  ,  ven.  de  New-York ,  cb.  de 
café  ,  coton  ,  cuirs. 

Le  brick  américain  Elisabeth  ,  cap. 
Sunklared,  ven.  de  la  Nouvelle-Orléans  ^ 
ch.    de  coton. 

liC  brick  l'Ernest,  cap.  Condie,  ven. 
fje  ta  Martinique,  ch.  de  siKrei  €afi# 
(en  quarantaine). 

NAVIRE    EXPÉDIA. 

Le  brick  ameVicain  Herald  ,  capit« 
Simon^alL  à  Saint-Ubes ,  sor  lest. 

PORT  DE  QUILLEBEUF. 
Mouvement  du  iQ  au  20  avril. 
Est  descendu  : 
Le  Printems-d'Eté ,  c.  TheTwint. 
(  F'ent  de  nord ,  petit  fi-ais.  ) 


PORT  D'HOtfFLEUR, 
\m  *]o0p  le  SL-Jotepb ,  c»p.  Lemomir , 


'    Le  «loop  b  Fié«llf  ^  cap.  Ltmt r^liiiid ,  { 
vm.  dt  Koutn, 

Le  iloop  U  Oietifaîiante,  cap.  Duch^ 
miui  v«u.  de  Pi>rt«mouiti. 

C«uft«t  ven.  doB«rd#«ui ,  cJif  de  5f  Mu 
YÎii  f  poar  MM,  *....;  tt  tuqiliii  pour 
Rouen« 

Le  cbiii«*n]>m  rAimAy«-Mamf  c«p* 
Leiloeli»  fta*  idem. 
-    I^chkfte^mariïeU  Virgiaie,  cip.  Ber- 
Iits4 ,  vtp,  idem. 

L^  cb^Aic^cuarre  Ici  Deiis-Sophifi,  cnp. 

\js  £:biise*iii«ree  U  MArie-flyaeÎAttie  , 
cap.  f'Cucl,  ven.  de  M^rfttnvrf. 

î^  brkk  U  l'roipcr  »  c«p.  Oreclulf 
yêu*  de  Û<»rdeiiiiXt 

Le  dogrt  le  Doii-Accofd  ^  cêp.  Clêrîgo , 
ven»  idem*. 

Lt  cbaiie^inir^e  fe  PërenJc-FamitU  « 
Cftp«  Loget,  vcQ*  idrm. 


«o 


«ta» 


Le  elieiie-iiia  ret  TA  r»  ne^Ur ie*  Clierie , 
C9p,  Forge tp  ilL  «  HoAieii« 

Le  ilooprEugène^Atiitee»  cep.  Lenglûti. 
ill.  îdeQi« 

Le  lloop  rAîixiabtc*Dr«iréef  cap,  Bau- 
doin, ait  idem. 

Le  çlitste-maree  let  D«iii-'So|tbiet«  cap. 
Moiêbiqiie,  alL  tdem. 

Caiirlieff,  MM.  Durai ,  GailUrd  et 
Peltecat» 


(  k  r 

|«i»t,  MIc  quAité^  i lit  et  A  tit 

idem  jd.  5t4  3^  <t^Jlét  fooU, 

Urne  Gii«,  tAtil«  ccratirnrs^  i . .  . 
IdrD  id.  id«  dutiliU  brocha,  pAor 

Biini'n» ,  Lku  fit  feâtK»  con^ 

Jeu» ,  1....,.'.^,,.. ,...., 
Idrm   id.  id,   t'*.  ^osl,  ,  ItJOF  »Q* 

prrf  p  façon  Lniitittf]i«  I,  ..,  »«    «1 

Loof^tiri,  »•,  qQAlIté,  1. i4 

L<»uti«n,  tatcM  «tiperfiu*  ,  içûoiçori 

è  r»lt«t> ,  à.  > . ,  .    ««,,.*«...,  5o 

Hnit,  lootn  c^tiulenrt  «  eant. 

à  tvlWit,  ♦...,,...,. S| 

Drip  Aoir ,  trnn  <ï«d«ii  |  S[4  ^  i .  ^    14 

Idfrm,  laid*  llii«,  4,1,  É  .,,,  ,^  ,    «« 
SWao,  *'•  i|ii«lûri«  4i3  ,  kia«  CDé- 

duâi , i ..,».,.*.,,,,.. ^ , ^    lo 
S*«îati.  i  **'.  ^uiJijé ,  41^  i  liîot  Blé* 

rJniM  |ior#,   dri  prenùèfEi  fa* 

bHt|Ovt ,  à,  ..*./...,,,,,,, ,    3$ 

Ciairatr#p  E^a1#a  «t  Dripi  di'  d»o»fl»^  roairft 
eu  al  m  ri,  mn%  ïo#u»r4  ciïiul^tJon*. 

Pttj«  ,  tm«  parii  de  nattr11«  de  Muté»  «t  d« 
Gilvfa  lira  plm  ^oderiif  t* 

ToB*l«a  |irii  |î«^»«ffranl  aMfcfiia*  *orl«â  pi^cn 
mh»w ,  rn  otilflk-t  i  cnntiiM  ,  cU  «kanîèfv  qii*it  a« 
poarra  *trfi  bit  «actitt  rabait, 

La  m»$mùa  itai  ■itn^  rqr  d«  U  Grotte- Horloge , 
0  «an  ta«  da  cttauat^ 

N*,  iti  —  Vlîf  DE  MAt4r.A,  |»ft!wirrv 
n«»l»t*  .   A  leôdrr,  ma  dv  la  M«d«kio«  t  a^,  4, 


ao     et  à  34 


date 
«tkll 


3l«t4a 

«lâir 


«tl  4e 


AVIS  WVKRS. 

>  ^Ç*»,  00.^  A   Ttiïdra  dco^  MAt?Kî!fS 
à    Kou«ti ,    rua    da   Cli»iBp*dM-Di»eaii^ 
ttf*.  *i  at  lit  QCCn|M«»  jparliat   Ltmotiwiad  et 

JTadrrupr ,  puar  f'oir  tfwdit^  M^ÎMini  *  «lu 
iocaUÎrf  a  ;  ri  p^ut  «o  f  rill«r ,  k  H.  Ltptxfttaiif 
raa  Af aatoétliie ,  a*«  SJ^ 


jpfca  la  ror  Gruod  i^titit, 

J**  15» — MfU#  P<tBiaa«fIâ«A*A,aoec«tieQrdt 
M.  MtDiy  ,  ton  afpalf  fait  M««)îr  qu'elle  prnV , 
pr  OH  Pllioaiîe  rt  aiitiqtifi  t^vtrî  Ûe  Ikiy iJ  ta  fji/elU 
»ruW  pok^iif  ,  cl  par  au  airaoebaïueDl  prnmpt 
Cl  léger  at  Mm  douleur*,  guérir  à  rintraut  al 
pou»  la  ¥l*  ton*  Rianx  ds  danlt ,  an  prf  vralr  00 
arrêtât  ta  carrie,  ÎMln  dïapaniltr«  lu  0ox.îonft; 
duoDar  k  U  Koache  la  profirrié  «t  la  aanié,  Ffla 
pcitoir  «iitaî  U*  dcnli ,    «I    |iiirit  Ua  tndig^aa 

Sa  dtii)«iir«  eat  ro«  d«a  lloiiaeU«ri  ^  n^  47. 

N*  143-x^A  louer  »  pour  le  114  JbIiï  prorhaïn  * 
arirTËINTUREIllEp  a  q*tg«  de  ^rtiia  r(  dr  pem 
tririi  «  ««ei-  âtux  bon*  Lairt^iri,  Ella  coatbia  «tq 
aiv  cnvea,  boit  cKiiidlère*  frauda*  H  pc t>tr»  ;  looi 
Jet  iiitrf}*ÎT«»  fié^*ta1ret   a   la  nauttleiïtiDa  daa 


fl*  m.— '  lT*t  m. 1  itou  Jl!lb«q|'T0ll1aQt4|iiriier 
!«•  tOaUra  «  »  |lk»uii«i«r  de  pw^y«iiir  f|tt>II«  a 
aarof  e  e<^  ««4I«  rUt«  une  partie  deDr^p»  d^^lbfof, 
Loaniert  al  !W<id.  f]aMJ«  olfrv  à  IrvaU  pour 
rMt  i0  d^ftaa«tdu  coiira,  ^  pru.  âxa,#A  f rotai 
•B  détail. 

flUU,  td  «Mrck^ntl*  el  Util  pur»  troa^tronl  éfft« 

iMMf  I  et  qui  Iruf  cottdaudia  ,  pif  ptrt)*  «a livre 

d^i-p^c^tt^apana.  ,        ,     .        ,,  H^  .1.5.  -  A  »«ldr,d«q  FOî™I  DE  WFÉ, 

T0.11  e«  tÏTip.   «iQl  jEarauti*  innta  en  Um#,     bi^„  arh-Uiidéa  et  awa^taK™™t*ni  .itm. 
dtNt  qoafU  di  Ui|o  et  «atit  «léfablt;  ilt  Ont  aat.»  ^i      s'^re,„,  a  M    H««n,  boytme  dMlTaim,  rae 
Irar^rbeb^t  plnfiiN,f*r  qoipTuHf't  ^  iU»orteat|  j^ i^^^ij^ta»  a^  i«  ,i  àonctt, 
4t«  |ibr««4ii«t  iud44|u<«t  v«-ba«  i  tavoîr  ;  1 1 


oiAiraBiii   i  lîiogoea,    un    ban^r  à 


laînei  ;    on 
boÎ4  f    ^c. 

ma  S«ml  Jr«o  ;  e^^  3a.  1^ 

N''i«4^VEWTe  PUBlTQUB  AU  HA- 
VRE*—Mat  di»  tiiigt*d.vi»E  û^nt  coitraiiï  ^  M» 
M.  f,  Cbi'tri.'morii  ,  oifgocî^ni^  âo  Havre, 
frrt  Vf*ndr«  ptiblfi|prixieai ,  par  le  miniitèrc 
àv  MM,  Verjoti  et  Mooaîrr,  c<KirH«ri  t 


trjT.  170.000  bil.  ioafre  de  TotC3i|«  ; 
«-'^  19/1,000  kil.  dJio  de  Sicile,  prt m ière 
ijatljté, 

Cr*tt«  f  rtit«  ftora  tira  d^fii  le  loeal  d«  la 
bourte  ,  par  )mi  de  «^«000  liL  Le«  iuirej 
co«dîiiotl«  aeroiit  cxplic|iiëe*  loti  d*i«H)e. 


K»         -A 

ti»e#   * 

dv   f  cm 

LOr rpti-f   dji 

«  tt  iMHir 

1       ifea 

I 
a 


M«t,    ll*^at    «t    «k 

tidUce  mut^Htt  ^pmm' 
raiter,    *  M*  Itr^jp 

Ifa  «17.  ^  A    VENDBB  a«    Bè»t«- 
OrAe«,  pour  eéa«r    d#  crftaatlwi  4e 
tiiere«,  un  joli  FOKIh*!  4e  Com«m***- 

VmS,  bjfv  4cLiU»di  ,  «I  4o«l  U  I 

eat  d^auiaoi  plm  airAiitB|<^tti*,  qVil  m  in 
plaeé  4ïtf  centrr  rf  au  p4ii4|«'  qui  e^«a«M  i 
tOQi  iet  baaiint.  On  pftirrra  rfU^^céltfUhmi 
d«  la  portiOD  de  iaiiau«>  qw'oeeope  le  téàêm^ 
qui  a  rneor^  irota  uv  >ia  aune**  m  tt«c^  ^ 
aiaai  4]o#  d<^&  M  •( atj|>a  plaei*  d«M  la 
mdsne  enttrioie ,  d^riijaeU  la  pfWM^r  a«ia« 
libre  d'avoir  I4  jua latence. 

S'àdfeMcr  à,  M.  R^adaïke  Mai&u»  , 
arf|otboi  tu  Vina,  r«e  ëta  Càeemage, 
a*  loS  ,  i   Eiobeti, 

N*  tiS'^A  loit^  ft«effteif»a«t  Htta  l^âl, 
de  BIAIBOK  ,    biea     d««or»,  an«    aw*  ^r 

MoGtifUbaadti  ;   n^.  96 ,  te    eo«i^*»«Bt  4 1 

ctiUlav  ,  avee  poispt  i  detia  ç^««ii. ,  ^^1 
cbambrt  à  nvcbcr  |  «■  M|^ ,  ««f  ^u«>  « 
aiatifrr  ar»e  CL^J^a  ,  n  oae  «tttwbiv  £m^^ 
te  ti^at  ta  pfmtirr  «1  d«  plaïa-piad.  Mm^^ér^mi 
ttti  auprrbe  ^reoÈmw ,  #1  en  ba«  ,  «« 
el  ane  «  ▼«;  oa  povr^li  Jisiit^  irpijaâ__g 
du  irraiiier  rt  4i>  aiaf^iiéiL  SWi».»^  t^^  ^^ 
iieuii,  pifiir   lc«  loir  el  «n  tnjivr, 

IHÊATAE  DES  ART&. 


*  f* 


TttfiiTRE  FRAirÇAB. 
RELAtlIE.      . 


L&  COQ  DK  VIIXAGS  , 
ati  rUa  ^  fte'e"tir  «'ita'  Bkav  G^ai^ia 

PatiloMiitir  en  S  aétai  «  è  i^rv««le. 

au  bétiéitca  iS«t  tttiUfidiétdt  la  Cew^M^tlaft. 

THÉATHÇ  pE  LA  GAITÉ. 

(  IbM  4m  Twi*  MiiHiti  l^ma^.  } 


MM*  les    Ùtrecî^ut^*  A*9^ê9  ,    *,.,„, 
coopérer  4  /^tfcf**  d^htcn/m^^fu^m  dr 
la  directeur  du  Ttiéatre  dra  Aria  »  »«#  . 
ftf/ift  ^a^  /i/i ,  pAurtmitm  efreùnsitêMtcr . 
irtnrfit  «  /n    ^^miSiimt  dm    f^mee      ^ 
pièces   partante*  4  //#  iloitnard^/    dn^ii 
mardi  .  Air  bénéfice  ilrx  iJ»çc««L/f   ^  I4 
Covr  Martin, 

TAPlîf  . 

oa  li  TavacMraiviea  ai  Gannea  , 

Yindet itla  m  «  aotè»  «  daaa  lei|ail  M,  4a 

Mtn|etalrt  ttvftiralf  ffltede  f^pv^^ 


BtLLKT  DE  UOGEHEÎÇT 
ou  iA  T^ava  A^^aiAtat. 

Va^tlettlle  en  s  acte* ,  4ant  Ut^^l  U,  PU« 
beii  irfftpUia  le  r4le  4e  Dmftnc-ttm*^t  ,  #$ 
M.  de  HaifiJalre  «  otUl  4t  JtfeAMniA, 


flOUt.N.  LMPftlUEni£  COMMERCIALE  (£:i  CAtACTtaes  et  tit  taiixi- douce)  0£  C  fiLOQCEL»  ^<LOi  ^*  3^^ 


M4fiDI. 


M.  1?0— a~*  ANÎfÉK. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

OftU  Feoillft  parait  tou  let  joan.  S'adrMscr,  poor  rAbonaeoMDt  et  la  RédÉction  ,  aa  Bureaa  de  fa  Nacelle ,  Place  des  Carmes ,  n^.  48,  à  Rooen. 
Oq  s'abonne  à  Pans ,  ches  fiRissoT-TBi7ABJ ,  rae  de  Richelieu  ,  n^.  7s.  —  Aa  Havre  ,  chcs  Cbapxiai  ,  rae  de  Paris.  —  Et  ches  tons  les  Lilirairev  el 
Di/ectenrs  des  Postes  du  DépArtement. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  i5  fir.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen  ,et  16  fr.  Soc  parla  posto. 


%%%^\%/^^m/^^ty%im 


MA   PENSEE. 

ROMANCE,  (l) 
JUas  Privé  touhà^aUM rkAêêst,  (dtols  Lsçoisdt  aetaaiqM;) 


PMééMfTt  des  Dieux ,  6  ma  pensée , 
Quittez  les'tenresires  séjours, 
Et  par  nilnûon,  bercée  v 
Volez  an  pays  des  beaux  jôors, 
Reposez-Tous  avec  ÎTersse 
Sur  les  roses  de  Ta  venir  ; 
Et  de  la  crainte  qui  m*oppresse 
K*etfiporte^  pas  le  soutenir.' 

On  a  Toulo  dans  le  ^mystère 
Arrêter  votre jen|ie  essor. 
Et  les  demi-dieux  de  la  terre 
VoQs  ont  offert  des  cbsines  d*or* 
liais  de  ces  entraves  humaines 
M éptisant  la  fragilité  ^ 
Tooe  planez ,  libre  de  vos  chafnM  , 
Sons  le  ciel  de  la  libettc. 

Sar  les  verroux  que  Ton  m'ipfl^ge  , 
SI  jamais  je  verse  des  pleovs , 
Tous ,  sur  les  ailes  du  preatSge, 
Poor  moi  voua  cuiillerez  des  fleofi? 
Et  lorsqu'une  main  courroucée 
Dans  les  fers  ctoira  me  lier, 
Tous  me  rendrez,  6  ma  pensée. 
Plus  libre  encor  que  mon  geôlier. 


(ier:) 


(ier.) 


Bbwi». 


iter.) 


HISTOIRE. 

Louis  le  Père-du-Picpie. 

Les  bons  rois  confoleot  des  mauvais  :  notre  confrère  le  il/i- 
roir^  consacré  dernièrement  un  article  à'Charles  IX  ^  nous 
parlerons  aujoud'huide  Louis  XII. 

Eprouvé  par  Tadversité  avant  son  avènement  à  la  couronne, 
il  n'apporta  sur  le  trône  aucun  ressentiment*  Bien  diHéreitt 
de  Louis  XI,  qui  n'avnit  vu  dans  le  commencement  de  sou 
rè^^oe  que  le  commencement  de  sa  vengeance,  il  ne  se  vengea 
d'aucune  injure  particulière.  Lorsqu'on  lui  présenta  la  liste  de 


(  1  )  l/air  4r  «et  «taosss 


Sfll4  fiUve.  êelui  qui  «tt  hidiqué  convisot  oaioie  assci  pw 


tous  les  officiers  de  la  couronne»  il  o^arqua  d'une  crois  rouge 
le  nom  de  ses  ennemis  les  plus  opiniâtres.  Ce  n'ctaic  pas  une 
table  de  proscription  qu'il  dressait.  «  En  apposant  à  leurs 
noms ,  dit  il ,  le  signe  de  la  rédemption ,  fai  cru  avoir  aw 
nonce  assez  clairement  que  tout  était  pardonné.  <» 

Les  historiens  lui  reprochent  denx  choses  :  son  éconoiniee  t 
ses  guerres  d'Italie,  Son  amour  pour  son  peuple  qu'il  ne  vou- 
lait pas  obérer  d'impôts,  le  justifie  glorieuseme  ni  du  premier 
reproche.  Avec  treize  millions  de  revenu,  qui  en  vaiaient  en^* 
viron  cinquante  d'aujourd'hui,  il  soqtint  la  majesté  du  trône 
et  fournit  k  toutes  les  charges  èp  l'état.  Quant  âtix  guerres 
d'Italie,  elles  ne  furent  pas  entreprises  sur  de  chimériques 
motifs  :  l'honneur  de  la  couronne  l'obligeait  à  soutenir  les 
prétentions  de  Charles  VÏII  sur  le  royaume  de  Naples,  et  il' 
avait,  à  raison  de  son  mariage  avec  Yalentine  dé  Milan,  des 
droits  personnels  incontestables  sur  le  Milanais.  •  Le  pria-' 
cipal  inconvénient  de  ces  guerres  étrangëres,  dit  Millot,  c'est 
qu*on  ne  pouvait  y  réussir  sans  épm'ser  les  finances ,  au  risqué 
de  u'en  retirer  aucun  avantage  réel.  Le  maréchal  de  Trivulce^ 
consulté  par  Louis  XII  sur  les  moyens  de  faire  heureusement 
la  guerre,  lui  avait  répoudu  qu'il  fallait  essentiellement  trois 
choses:  la  première  de  F  argent^  la  seconde  Je  r  argent  ^  et  la 
troisième  de  V argent.  Ce  bon  roi,  qui  craignait  tunt  de  fouler 
ses  peuples,  devait  donc  être  pacifique  par  système;  mars  il  se' 
laissa  entraîner  par  les  conjectures.  On  peut  aisément  prévoir 
combien  se%  successeurs,  n'ayant  pat  les  mêmes  vertus,  firent 
de  tort  à  laFrancepour  satimire  tantôt  de  vaines  animosîtés^ 
tantôt  le  désir  presque  toujours  injuste  des  conquêtes,  n  Millot 
oublie  un  autre  inconvient  dei  la  gaerre  oui  se  fit  vivemenf 
sentir  au  cœur  du  bonjoi  :  Ji^jrOKiCriii^,  s  écriait-il  après  uue 
àes  campagnes  d'Italie,  n'aifoir'plms  un' pouce  de  terre  en* 
Italie,  et  faire  revivre  à  ce  prix  tous  les  braves  qui  ont  péri 
pour  mai  dans  ce  pttfs.  ORoisi  Dieu  vous  garde  des^  victoi*  ' 


res  sanglantes  ! 


Seyssel ,  écrivain  contemporafn',  lui  rend  ce  glorieux  témoi- 
nage  :  quil  fit  la  guerre  sans  surcharger  son  peuple ^  mais 
toujours  on  le  di^chargeant.  IVAttjboîse,  dont  le  nomdi>it  être 
inséparable  de  celui  de  Louis  XI J,  commeJe  boni  de  Siilly  est 
inséparable  de  celui  dé  Henri  IV,  trouvait  les  inU-iêls  du  beu- 
ple  dans  ceux  du  roi«  et  les  intérêtiif  du  roi  d.ins  ccu&  du 
peuple*  Ces! le  modèle  des  ministres ,  comme  Louis  Xll  est  le 
modèle  des  rois.  C'est  surtout  par  l'administration  tou  joui*» 
impartiale  de  la  justice  et  par  le  maintien  sévère  do  la  disci- 
pline militaire ,  que  Louis  Ail  fit  bénir  son  règue. 

IOn  ne  lui  reproche  aucun  coup  d'état  ;  il  ne  fit  périr  per- 
sonne par  jùstke  soudaine  ,  quelque  délit  qu'il  eût  perpélic,. 


(A  !-ci»  contre  Inini^ine;  il  drfiMilit  aux  juges,  dîl  encore 
Saiiil-rFrUvi,  fie  le  favonscr  lui'-méme  ^  quetqutt  catâtê 
fpi\'l  ait ,  en  nitcttn  fie  tes  parlement  ;  il  fil  iino  ordonnance 
rX)>rr»ir  «  pniir  défendre  aux  ju^çM  d'nvotrrgar/l  à  f-'â  ItUtes 
éTi^^octitii)'! ,  lettres  de  dispense  ri  autres ,  r^ntraires  mnx 
ordonnnnciis  ^  ^nr  peine  d'être  réputés  téfractairts  miàxdites 
vrdonnnncrt.  Auf si ,  dit  \e  même  auteur  ,  In  justice  tu  J'ai 
oncquer  t"ittt*  f»  ti  grand  honneur  ,  que  sons  le  rvgtte  de 
Louis  XII ,  ulhment  que  le  pins  petit  a  jHêiicû  conlr»  le 
piuê  grand  ^  $a*is  faveur  aucitue. 

Avant  I^iiiis  XII  ,  Ict  gen%  do  guerre  se  livraient  impu- 
némfut  ù  lout  let  genres  d'excë»  :  it&ctnicnl  plus  redoulables 
pour  les  riiovrni,  que  pour  les  ennemis.  Les  étals  de  l484 
dcniandi  KMit ,  enli*.iUlrcs  clio«fs  ,  dans  leurs  cahiers,  que 
u  les  g(*:tft  (i*Ai-nies  soient  ImiIIcs  &  gens  et  capitaines  des<^ucU 
nii  puiise  avoir  raison  et  justice,  ai  faute  y  a  esdits  gen- 
darmes; qu'ils  gardent  les  ordonnances ,  et  si  ils  fuut  gncf 
au  peupif  ,  qu'ils  soient  pugnis  par  les  juges  ordinaires.  » 
I^uis  ht  droit  à  ces  réclamalionSf  et  il  sut  plier  aux  règles 
dn  devoir  ,  une  foldatesque  trop  prompte  h  oublier  alors  que 
cVst  pour  le  |ieuple,  et  noo  coutre  le  peuple  qu'elle  est 
instituée. 

Louis  rr<pecta  toujours  la  liberté  d'opinion  à  laquelle 
riniprimerie  ,  récemment  découverte,  devait  bientôt  donner 
uu  SI  puis>ant  et  si  salutaire  essor.  I.e  théâtre ,  aussi  à  son 
berceau,  en  était  Torgane.  Des  couiédiens  ,  encour:.gê»  par 
quelques  courtisans,  osèrent  traduire  en  ridicule,  sur  la  scène, 
son  économie  qu'ils  appelaient  de  Tavanco.  On  encourageait 
le  roi  à  l^s  punir  :  iVo'i ,  dil-il ,  ils  peuvent  tious  apprendre 
des  vérités  utiles  :  laissons^les  se  divertir ,  pourvu  qui/s 
respectent  l'honneur  dcf  dames.  Il  pensait  qu'un  prince  a 
laissé  qucliMi'nn  de  u$  devoirs  en  arrière,  tant  qu'il  ne  s'est 
|ias  mis  en  éiat  de  défier  la  liberté  du  théâtre  et  celle  de  la 
parole.  •  I^s  fraoçais,  dit  Sevssel ,  ont  toujours  eu  licence 
et  liberté  de  parler  à  leur  volonté  de  toutes  sortes  de  gens, 
et  même  do  1:  urs  princes ,  non  |>as  après  leur  mort  seule- 
ment ,  mais  encore  en  leur  vivant  et  en  leur  présence.  • 
Assurer  aux  lettres  la  liberté,  c'était  les  doter  en  vrai  père  : 
l'histoire  «  bigarre  quelquefois ,  n'a  néanmoins  décerné  le 
titre  de  ;>*•/«»  d  s  leJtres ,  qu'à  François  I"  qni  créa  la  censure. 
Ia  jngeintMit  de  la  uation  ,  toujours  équitable ,  a  donné  à 
Louis  Xll  un  plus  beau  nom  :  celui  de  père  du  ptuple.  I  ors* 
que  Thomas  Hrico,  au  nom  des  Etats  de  iSoS,  lui  décrriu 
ce  titre  ,  la  pros^Writé  publique  ,  les  actes  du  roi  et  la  recnn- 
naissance  do  la  France  entière  le  justifiaient.  Le  tems  qui 
abroge  tant  de  surnoms,  a  consacré  celui-ri  :  cVst  le  pius 
l>e.iu  qu'où  puisse  envier  ;  aussi  Henri  IV  divnit-il  qu'il  était 
pins  jaloux  dn  nom  de  père  du  peuple^  que  de  tout  atitre 
idus  spécieux  que  ses  actions  auraient  pu  lui  faire  dé^ 
lerncr. 

Louis  NU  ne  fut  pas  comme  Charles  IV,  le  roi  des  heaux 
esprits  de  son  tems,  11  ne  s*étudia  pas  à  attacher  à  cliaf|ne 
nrcoiistanre  de  son  règne,  de  petites  phrases  à  effet ,  tailléos 
tout  expies  pour  devenir  historiqurs.  Mais  on  a  retenu  de 
lui  corta:iis  iuot«  pleins  de  bonhomie,  qui  peignent  niive- 
lutMit  la  Muiplicilé  de  son  âme«  Il  disait  qu^  le  menu  peuple 
et  les  pa\>:iii5  i-taient  la  proie  des  tyrans  et  des  gens  d'Arm«-$, 
et  que  ci>ux-*'i  rtnient  la  proie  du  di.ible  :  que  les  chevaux 
rouruicnl  :»pri^s  U^s  béoéficeset  que  les  dues  les  attrap.iicnt...., 
7\nmi*  ntituXn  di*.iit  en<oro  ce  Iwn  roi ,  i-oir  les  cotirtiians 
r.ie  de  nn-t  .i%-../û-c',  que  de  voir  mon  f Peuple  pLuter  de 

Louis  Ml  ne  fut  aimé  ni  des  grands  soigneurs  ni  *\$ 
pt iL*>r<*s  :  il  ne  »*inquiolait  guère  de  leurs  ailcctioiM  iiilôrf5M^i->  ; 
ni  «  !•  doiiuit  i*;inour  du  |>euple  ,  et  il  l'ubtinl.  Voiri  ce 
«ju- «l.t  à  ni  êZ'ud  Moinac ,  qui  I^ten.-^it,  drt-i',  de  prr- 
%M  e»  !.'•  *;/  i  roi i*  :  connue  Louis  XI!  piotegeait  uni- 
i^ueiiirnt  les  picboieiis  contie  Io>  uobles  qu'il  ri*«luis.iit  à 
i'.ii  p!:i««aiic:*  ••  ii'nic,  il  l*ui  sumomiue  par  ie>  iiô:rrs;*^r^ 
.ri  •  e'i.f.'»  .  .  f *  polit»  roi >  de  chique  contrée  dans  uos  pio- 
\ini'e«,  entiM'iLttvit  cette  dcnoiiiinalion  a\er  tant  d'humour, 
^r  Ktre  eux  ïN  l'appelaient  /*•  roi  roturitr.  Au  coutniire, 
-  tr  nço's  I'  ,  s>n  >ucce>seur,  de  qi-i  (rocèv!e  le  dcclîu  du 


(a) 


royauni*  ,  ils  donnaient  le  titre  de  noble 
voyaient  avec  coinpliisance  leurs  désordres 
teur<,  (jarnier  sVxiirime  de  même  sur  les 
grands  k  l'égnrd  de  Louis  XII.  Lot  vieux  coarti 
\aleM  et  toute  cette  classe  d'hommes  accontanics  à 
de  fa  favear,  à  dévorer  la  substance  da  peapic,  tl  à  }e^ 
grir^scr  du  sang  des  malheureux ,  me  poniraîent  goAlcr  ■■ 
prince  qui  ne  donnait  les  places  c|u*au  mérile  ,  ^  êê  we* 
IprtUif  contm«  le  vengeur  des  faibles,  contrv  reppeeaàtm 
des  pnîssarts  ;  sous  lequel  on  ne  vojnît  ni  coaiKllM 
au  profit  des  délateurs  ,  ni  distribution  de  éenmmmp  m 
aiigiiciitition  dégages.  Ils  regrettaient  le  tenu  de  Lo«iiZI« 
parlaient  incessamment  de  lui ,  de  ses  faits  ,  de  seg  Ar, 
e^  le  louaient  jusques  aux  eirux  ;  disant  tptUl  avaig  4tê  Jr 
plus  s  ge  ,  le  plus  puissant ,  le  plus  libéral ,  le  plmâ  eeU^ 
lant  et  le  plus  heureux  monarque  qui  fiU  jamelê  em  FirmgMm  • 

Le  teiiK,  ce  grand  justicier,  •  pronooctf  tsirt  Fa 
des  grands  et  celle  du  peuple  à  l'égard  de  Louis  XIL  T 
qu(»  certains  courtisans  osaient  lui  présenter  ponr 
n'est  plus  proposé  pour  modèle  qu'aux  tyrans  i  la  r 
de  Louis  Xll  m  été  enviée  dllenrt  IV  lai-méne.  Teml  3  fil 
vrai  que  c'est  la  voix  du  penpfe  et  non  celle  de  h  cear  qpk 
doit  être  le  gufde  des  rois,  puisque  c'est  elle  ^o^  tAC  o«i  IhI 
prononce  souverainement  sur  eux,  et  marque  levr  place  Ah 
l'histofie. 


MACËDOINB. 

—  Dans  la  nuit  du  17  avril  dernier,  des  Tolam  a"»- 
troduisireut  dans  ia  maison  dii  sie«r  Baratte, 
rue  de  Paris ,  au  tUvre.  Ils  enlevèrent  tons  les 
argjnlerie  et  montre*  qui  se  trouvèrent  dans  la  boatinev 
et  laissèrent  le  malheureux  propriétaire  de  oaa  objelaflMa 
un  grand  désespoir  ;  inAÏs  on  anmil  peine  à  ae  uirv  «ae 
ilée  de  sa  surprise  et  de  sa  joie  ,  lorsqne  dimasche 
il  reçut  une  caisse  venant  d'Honflenr,  qni  conlcnail 
les  pièces  d'orfèvrerie  qui  avaient  étd  sonstvaîCea  d# 
lui,  à  l'aide  d'une  fausse  clef. 

—  M.  I.cmoutey,  qui  a  remplacé,  mi  plntAlfni  m 
à  M»  Morellet,  à  l'académie,  fait  savoir,  par  le  ** 
que   ce    n'est  nue  par  accident   oa*îl   a  pablM 

sur  Adrienne  Lecouvreur,  dans  le   Utratre  é         

vierne  siècle ,  et  qu'il  ne  coopère  point  à  la  fMactiea  db 
ce  journal.  Kous  sommes  d'autant  moias  ctOMaés  de  cade 
déclaration  que  nous  avions  déjà  pensé  ^ne  les  ibactieH 
de  censeur  dramatique  devaient  laisser  trop  pea  de  laMS 
à  M.  Lcmontey  pour  qu'il  pùl  s'occvper  des  intcrdia  de 
la  littérature  en   France» 

—  Depuis  que  trois  feilles  mortes  se  sont  reuaies  em  wm . 
et  que  celte  dernière  est  altaqnée  d'nne  apopf<  ^ 
drvyante;  depuis  que  hi  bonne  Gaeette  est  asrhtnati 
qir  le  Drapeau  blanc  est  dans  le  marasme  faute  d*ai 
ou  parlf*  dit-on  beaucoup  de  la  chu  e  d^.s  feuUles 
m  liru  du  prin teins.  Contradiction  étrange,  q«e  laa 
tombent  aujourd'hiif  dons  la  saifon  oii  elles  ponssai 
trefoi^  !  Voilà  pourtant  les  effets  de  la  ré\olutJOa, 
(Quotidienne . 

EPicii.aniK 


wta  b 


tan- 

nb 


scA   m  rr?r«si*R  Qri  ti  d*pesoiit  D*Avota  TmkTsri.Lt  av 

t'n  c«*n«enr  se  ilrfrod  •  couiiic  d'uiM  ocavrc  iBipvflv 
IkAToirprriê  ••  ploni*  ao\  «ÎIm  ik  .4/rr>-vre. 
II  A,  RM  (<ii,  fitiviiB  ,   c«  sujet  il*Ainipi»j 
('-.r  »i ,  quiliaoi  jain^i»  let  n>olra  étcnitllet  , 
Mfr^nrf  allait  un  JDgr  innilwr  toai  art  risejav  . 
Le  cra«rar  ,  a  roop  sûr ,  1«i  rogacrait  les  aiI«A. 

—  M.    Aucehjt,   petit   hoi^cmme  qui    virnl  de  1 
i«uer  eurore,    c^ptrc,  dit-on,   rece\o«r  Jts  lettres 

b!rs:0, 

—  JViineiais    bien,  dirait   un  p^aUant,  •   wîr 
poètes   dcvemr  nurquis  ;  parce  qu*è  U   meim 
feraient  ces  ine^ieurs,  nous  autres   rotnriera 
uoos  pourrions  leur  crier  :  Allons  ^  sauie 


■snceae. 


de  M- 


0mm^t(if  é  )^m)yA${tu 


PORT  DE  ROUEN. 

CBAKGSlIBlfS  ET  UiCLAlIATIVfS* 

^(^Chabgbm*  du  sloop  la  Pràncine  «  c. 

Reiiautt,  V.  du  Ha vre,-~  Courtier  în- 

lerpréte ,  M.  J.  PellecaU 
6i  boucauU  tabac.--^  fùu  potasse,-— 
Pour  M.  Crcvel  et  comp. 

^I^^CaAKGEX,  de  la  galîote  la  Marie- 
Louîse  «  cap.  DeatH„  ven*  du  Havre. 
—Courtier  iulerp. ,  M,  J,  Pellecat. 

Réclamateurs  9  MU. 
I20  planches,  sapiiu-^Lacbevrc  neveu. 

Marchandises  proveaant  du  navire  la 
Jeune-Laure^cap,  Déchosel  ^  yen*  de  U 
Martinique« 

1 1 1   barriques  sucre. — 4  tHerçons  dito. — 
ao  quarts  dKle. 

a  tierçons  cacao*— >i6  quarts  ditp. 
I  lîerçon  cafë.-^if  quarts  dito. 
ano  bâches  bois  de  Campiche. — A  Bou- 
chont* 
10  barriques  sucre.— 5  quarts  café.— 
Fotoppe. 

fpyCBàMtM.  de  la  gribaoe  TAdâaïde  » 
cap.  Desrues,  veiudu  Havre.— Cour- 
tier iaterpc4Le  »  M.  Pelleeal. 

Rétlalnateun^  MM.     < 
^  boucauU  Ubac.— 38  fiiu  poUsie..~ 
Crevel  et  comp. 
lao  planches  de  sapî». — ^Lachëvre  neveu. 

^(^Chaegcm.  du.  dogre  la  Sophie ,  cap. 
Letellier,  ven.  de  Marseille. — CotM-*- 
tîer  I  M.  Bordelle  père  et  Gis* 

Réclàmai&urSy  MM. 
6  blocs  marbre.— Cb.Mosaot et  Gottîn. 
S  fats  dTnûTe.— Malfilâtre. 
|.«^  (àu  via. — Pettt-Durand. 
lo  fûts  dito. — Dézille. 
24  cais.  savoo. — Bretlevillf. 

I   fût  vin.— Ch.  Durand. 
39  caîsi.  savoïk. — Boschev. 
84  cais.  savon.— MalâJâlre. 
5  Wl«l^gail<î«-— Breiteviil*. 
16  barriq.  potasse.— 10  futajUes  d'huile, 
gfî  c*  savon. — 28  c.  dilo*-4  cais. 
aJhâtre»--5   blocs  dile.^— a  balles 
graine. — 8g  cais.  savon. — 5  fûts 
d'huile.  — 5o  c.  savon. — gS  caiss 
dito. — A  ordre. 

<y*y!irAKCKaf.  du  cfcasse-marée  frarrçîiis. 

rAnne-Maric-Cherie,     cap.    Forgpf  , 

ven.    de    Dordeaui.  «^  Goiu-tier,    M. 

Fauqueui. 
3oo  barriq.  de  vin  ,  pour  MM.  Normand , 

Héom  et  Paperel. 

— Le  bricV  TAristide  ,  cap.  Floch,  v. 
de  Horiaix.  ^  charge,  de  papier  1  tiibarge  ^ 
beurre^  niel^  via,  tourteau  de  graine 
de  iîo*. 


Ce  navire  est  prtide  Morlais,  le  16 
avril ,  et  est  arrivé  à  Rouen  le  ao  du 
même  mois.  MM.  les  reclama teurs  sont 
priés  de  se  6iire  connaître  de  suite.  — 
Courtier  îoterpr^e  M.  Orford. 

—  La  sloop  l'Adélaïde ,  cap.  Désrties , 
du  Havre  ,  cb.  de  tabac  ,  potasse  et  plan- 
ches.—Courtier ,  M.  J.  PcUecal. 

Moai^emerU  du  ai  au  aa  avrlt. 

NAVIRES   F.NTR&. 

Lo  chasae-marée  f  Anne->Mane^béne , 
de  75  tonn, ,  c.  Forgel ,  v.  de  Bordeaux , 
ch«  de  yio. 

Le  sloop  TEulalie .  de  yS  torni. ,  cap. 
Desmares,  ▼.  éa  Havre,  ch.  de  tabac, 
potasse,  planches. 

Le  sloop  l'Eugène- Ainïé  ,  de  rp  tonn., 
c.  Langlois ,  v.  d'^Houfleur ,  ch.  d&  cidre ,  \ 
bois. 

La  galiote  la  Marie-Gabrielle ,  de  56 
tonn. ,  ca|^.  Rôusselîn  ,  v.  du  Havre,  ch. 
de  tabac,  potasse,  sucre ,  pbncbes. 

La  platLe  la  Diligente^  de  16  lenn. ,  c. 
Lemarchand,  ven.  de  Lnc,  ch.  d'huîtres. 

La  goélette  U  PhiKppine ,.  de43  tonn., 
c.  Dumonty  t.  du  mvre,  ch.  de  sacre, 
café,  bois.de  Camp^che* 


NAVIRES    EXPÉDUÊS.       ^^ 

Le  sloop  les  Trois-Frèrea»  c.  Dubourg, 
ait.  a  Caen ,  suc  lest 

jLa  platte  le  Saint-Pierre,  cap.  Lemar- 
chand ,  ail.  k  Luc  ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Flore-Victoiré,  c.  Bourdon, 
alL  au  Havre ,  sur  lest. 

le  dogre  les  Dcni-Fièrts ,  c.  Blo»« 
del ,  aU.  au  ChèieM ,  smr  lest. 

Le  chaase-m.  h  Con(?orde,  c.  Delonne, 
alh  à  Landerneau  ,  ch.  cendré  lessivée. 

Le  brick  VEole ,  c.  Chéron  ,  ail.  k 
Bordeaux  ,  sur  lest. 

Le  dogre  la  Bonne-Mere  ,  c.  Colom- 
bel ,  ail.  à  Fécarop ,  sur  lest. 

Le  brick  l'Achille ,  c,  Bronzon*,  ait. 
Brest ,  ch.  de  bois  de  construction^ 


PORT  DO  HAVRE.      ' 
Mouvemeni  dit,  ao  au  %i  avril. 


VAviaes  €XFéDirs. 

Le  sloop  le  Jeau-Baptiste,  ail.  â  Rouen, 
ch.  de  sucre. 

Le  stoop  hollandais  Fortujit ,  cap.  Bet* 
kel,  ail.  &  Rotterdam,  ch.  de  tabac  et  vin* 

1^  brick  anglaia  Willraio<-Mueclay,  ca. 
CoHMKk,  ail.  à  Lrverpool,  ch.  de  Kn. 

Le  brick  américain  Charles>  c.  Souléy 
ail.  à  Portiafid,  cb^  de  lin. 

Le  paquebot  anglais  le  Prince-Cobourg^ 
c.  Page,  ail.  h  Soulbamnton ,  ch.  de  pas- 
sa^rs» 


POBT  DE  CHERBOURG. 
Mouvement  du  ij  au  16. 

HAVJRBS  r.NTRÉS. 

Le  brick  TAlenadre,  c.  Morand  ,r. 
de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin  et  ea^n^-de-viè. 

Le  sloop  le  Pierre^Eugéne ,  eap.  Abra* 
bain  ;  le  brick  l'Anoe^Marie,,  c.  NoeU  tt 
le  sloop  l*Espoir,  c.  Fortin  .  venant  dêa. 
Sables  et  Ars,  chargés  de  188,555  hilog» 
de  sel. 

R^àTlRBS  tu   RELACHE; 


IfÂViaFS  EMRIDS. 

La  galtorte  boita ndaîst» ,   Vroiiw-Tbco 
dor,  cap.  Bundit ,  y  eu.  ctb  Malaga  ,  ch  de 
^  vin»  pour  Rouen* 

Le  dogce  Iraiiçaia  l'A o cote,  cap.  bras- 
seur ,  ven .  de  Rouen ,  s»r  ^es  t . 

Le  sloop  la  Rosalie,  cap.  Persy ,  ven.  de 
Rouen,  sur  lest. 

l^e  sloop  l'a  Cléflicntine  ,  cap.  Paryi ,  v. 
de  Roue»,  tut  lest» 
.  Le  dogre  l'Adële^hérîef  cap.  Bouvier, 
ven.  de  Rouen ,  sur  lest. 


L^4ogre  l«  Jean-François,  can.  Du- 
périeu»,  aM.  de  Dunkérque  à  Rochefort, 
cb.  de  700  bec  toi.  HouiUe. 

La  galiote  le  Lévrier  „  c..  Trîpej^-all. 
de  Bordeaux  à  Caen,  ch.  de  vin  et  ealir 
de-vie. 

Le  dogre  le  Vélocifere  ^  c.  Néel,  alL. 
du  Havre  k  Morl'aix,  ch.  de  tabac«    ^      ' 

Le  brick  la  Louise ,  cap.  Lebeau  ,  ail. 
de  la  Tremblade  à  Caen  ,  ch.  de  1 19,783 
]  kilog,  de  selé 

»ATIftE8  KKPÉMis, 

Le  sloop  rCnion  ,  cap  Fabien ,  ail,  a9| 
Havre ,  ch.  de  bois  k  brûler  et  passager^. 

Le  sloop  la  Virginie,  c.  Marést,  ail»  à 
^gn;  •  CB.  de  hoi$  àt  sap. 

Le  tcois-mâU  américain  S^ipio,  cap». 
Georges  C-  Cafv  ,  ail.  de  Londres  à  Ror- 
(oHl,  (  Amérrque')'  sur  lest ,  avec  qoef- 
ques.' futailles  d'ean-de- vie  de  Portor  et 
environ  vingt  lonn.  de  papier,  s*est  nau- 
6agé  ravantdf-rniêre  nuit ,  sur  la  poiuto 
d*Omonville  ,  à  l'ouest  de  Ja  Cogue  ;  et 
navire  ne  ponrr.r  pas  ^fre  relevé  ,  l'équi- 
p«nge  coiujjuàé  de  16  Uonimes  et  6  passa- 
ge rs  s'e^t  sauvé  a\^c  ses  effets. 


!< 


POh'T  DE  BREST. 
Uouffemem  du  12  «m   j4  avriL 


SONT    ENTKËS 


L'Anii-de-la-Paix  i  capii   Fardel  ,   ycr. 
de  Rouen ,  ch.  de  bois  de  coiisiinctiou  , 


ciTÎvre  ,  f te.  ;  le  Saint- Michel  ,  capi. 
DeTarieui ,  v.  de  Dunkerque  ;  les  Deux- 
Frères,  cap.  Melin  ,  ven.  deDuvry,  c. 
de  charbon  de  terre ,  huile  ,  fer«blattc , 
l>oit  de  con5tructioii  ;  l'ActÎTe  ,  capilt 
Collot ,  ven*  du  Havre ,  ch.  de  boit  de 
construceion  et  de  boulets  ;  la  Caroline , 
cap.  Mocaer,  ven.  de  Lannioa  ,  ch«  d< 
ble  ;  le  Sainl-Ësprit ,  cap.  Joulin  ,  v. 
du  Havre,  ch.  de  bois  de  construction. 

SO.<VT  SORTIS  : 

f Ji  Providence ,  d*Auraj ,  c.  Te  Buhé  ; 
la  Marie-Françoise,  de  Caeo ,  c.  Havard  , 
ail.  k  Bordeaux,  sur  lest;  l'Adèle,  cap. 
Perrel ,  de  Saiut-Malo  et  y  ail.  ;  la  Jeune- 
Virginie,  de  Brest  ,  cap.  Nicolin  ;  la 
Maria  ,  cap.  Lemalire,  de  Lorieat,  ail. 
k  lieniiebon  ;  la  Marie-  Vincente  ,  de 
Vanne»,  cap,  l^Qoch;  le  Fortuné,  de 
Quiberon  ,  cip.  I^aureut ,  ail.  à  Bordeaux , 
sur  lest« 


NOUVETXES  DE  MER. 

Naniet ,  i6  avril,  —  Voici  le  charge- 
ment du  Fi!s-de-Fraoce,  venu  de  llnde  , 

De  Mémille  :  1 90  ballots  nankin ,  67 
balles  coton»  ta  ballots  nattes,  i  grenier 
boû  de  teinture* 

De  Mûuriea  x  5 $99  sacs  sucre,  61 
balles  coton,  i  caisse  indigo,  16  sacs 
poivre  ,  10' billes  bois  de  natte. 

De  Bourbon  •  991  mcs  sucre,  ia65 
balles  cofê,  261  l>ulles  girofle,  8  balles 
toile  bleue ,  2397  ^^^^^  ^^^  4  caisses  nacre, 
a  caisses  miel  vert,  i5  balles  cotoo^ 

fl;i>Par  lettre  de  la  Poiute-k  Pître ,  en 
date  du  6  mars,  M.  Ducheval  apprend 
l'arrivée  audit  lien  de  son  navire  l'Elise, 
cap.  Reine,  le  21  février,  et  sou  départ, 
pour  le  Havre,  le  8  mars. 

HAVRE. 

Note  des  fenies  recueUUesà  la  Bourse 
du  18  as^riL 

57  milliers  café  St»*D.,  à  1  f.  78  c,  acq. 

5.  dito  ditodito,à  1  f.  766^  l/4*  ^i^O. 

2  dito  dito  dito,  fin  vert,  à  f.  85c,  dito. 
80  sacs  sucre  Bonbon  \  k  92  fr.,  dito. 

5  barriq.  sucre  terré  ,  à  1 12  f  5e,  dito. 

jo  milliers  bois  Cam|'éche  ,  Honduras  , 
à  14  fr.,  dito. 

25  bailles  coton  Géorgie,  à  95  c,  dito. 

610  sacs  café  Havane,  k  1  fr.  35  c.  .  en 
cutrepôt. 


PORT  DE  BOUDEAUX. 

I.e  i4  «  est  entrai  en  rivière  ;  le  brick 
ain«*rii-.iiii  Foiest,  cap,  Perktns ,  veo.  dn 
llivre  ,   à  l'adresse  de  MM.  BoniiaCé  et 


(4) 

PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Mouvement  cfti  20  nu  2 1  avrU, 

Sont    descendus   et    arriPéi^  de    f^tU 
lequier  : 

L'Eugénie,  cap.  Gondouin.  , 

Le  Guillaume,  cap.  Gloria. 

La  Prudence<»Viclorine ,  cap.  f^etallec. 

Sont  montés  et  parmontés  : 

Le  sloop  les  Dcux^Amis ,  cap.  Bergot^ 
ven.  de  Saint-Martin  ,  ch  de  sel. 

Le  sloop  le  Bienfaisant,  cap.  GrouU, 
ven.  de  Nantes ,  ch.  d'ardoises* 

Sont  montés  à  la  marée  du  matin  et 
passés  debout. 

Le  chasse-marce  le  Père  de  Famille,  c. 
Loget ,  V.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin. 

Le  chasse  -  marée  la  Marie  Joseph  cap. 
Peu  tôt,  v.  de  Marenaes,  ch.  de- sel.' 

Le  brick  la  Lise,  c.  Andry,  v.  deSaiot* 
Malo,  ch.  de  tabac. 

Le  sloop  l'Elisabeth*  cap.  Gosse,  y.  ^dn 
Havre  ,  ch.  de  plaïK.h^s. 

Le  chasse^marée  le  Bien-Venn,  c»  Mabé, 
y.  de  Marennes ,  ch.  de  sel. 

(J^cnt  de  Sudy  petit  frais.) 

Sont  descendus  à  la  matée  du  ^i  i 

1^  César,  cap.  Lhermîte. 
La  Nonrelle-Ëmilte  ,  cap.  Billet. 
I/C  Clairvoyant,  cap.  Julienne. 
Le  Saint-Pierre ,  cap.  Losmer. 
Le  Succès ,  cap.  Dellepierre. 
La  Jeune-Flore ,  cap.  SavaUc. 
Le  Uaine,  cap.  Wilkinson. 
La  Marie,  cap.  Trotin. 


AVIS  DIVERS. 

i^j»  M%  I  «9.  •»  Teadredî  proeYuiia  a 5  avril , 
a  huit  liearet  da  malin ,  aa  pied  de  la  halle  aax 
toile*  de  Rouen ,  il  lera ,  par  Tnn  de  BIM.  les 
ComndaMÎm-Priaeart  de  celte  rille,  procédé  à  la 
vente  Tc>loouire  d'une  aaeeai  fcaode  quantité  de 
COUPE.S  D'INDiENNIwS  et  TOILES  de  Aoaen. 

Cette  vente  anra  lien  anx  char^,  claiiMt  et 
eondiliona  éooncéeian  procès-verbal. 


VE:<«Te  VOLONTAIRE. 

N<^.  1)0.  —  Le  londi  «o  arrtl  i8a3,  à  dix 
heoret  da  mein ,  a  a  hameau  de  Nenviltetle, 
comninne  du  Mvsnil-Ktnard ,  il  sera  ,  |>ar  le  ni- 
aictère  (le  qui  de  droit ,  procédé  à  la  vente ,  aux 
CBchrret,  en  argent  compiaiit ,  du  Mobilier  nie»« 
blant  nn  établissement  de  filature  marchant  par 
manège. 

Cette  vente  eoiMUte  en  nn  ventila^eMr,  hn't 
cardci  garnira ,  nn  laminoir  ;i  quatre  lystémet  et 
nne  bondinerie  à  six  lanternet,  deux  b«4ys  de  60 
et  7a  brochea,  neuf  jrnnv-inolU  dant  cinq  de 
cent  qoarantr-i|n«tre  brocltes ,  troi*  de  crnt-cin* 
qnante-eix  et  un  de  cent-«o  \ante  ;  cinq  dcvi- 
d.iirs  neufs  ,  nne  preste  en  fer,  avec  sa  table  et 
li>iia  le*  acccasotpea,  tels  que  liaiicrlc,  panier». 
roi»sines  ,  poêle,  quinquei»,  balance. «  etc,etc, 

Quiire  cberaux  ^^^^^c  leoia  harnoi^ 

On  ne  traitera  d*ancnn  olijet séparé  degré  k 
ré,  m*,  isai  réiabliktcmeni  en  entier  ponvail  con* 


▼entr,  on  an  tfailcfali«  M  on  t 

aoitc  dn  bail  oai  «al  A  on  prix  MoiMs  ■  /  a  ai 

malaon  dé  auiM  agréahlimtnl  riinée  .avacaav^ 

Terger  et|wdf^ 
Obna  la  aai-oè>on  voadrail  nahar 4n tMl : 
idiWMr,afiiM'la  vwt a, à  M*.  Bmi,  GHiii- 

saire-Pnaaac  A  Davatel. 


BOURSE  DE  PARIS,  l/HIEa. 

EJBUits  PàèUcM. 

GD19  rovK  CÊsrr^cowomêHt 


ISf^oe  •4r83r.9oe  Bit  Mi  gpc  9m^mt 

75é  65b  èoc  65c   6m:  5Sc   6me  6io  M  nt 

65c  7ôC'65e  6ôc 

IBCOlf^TAMS.    ME  UQCIDATIOVi* 

lijsissaBii  ém  n  SapL  .«te» 

Ecfa.  da  aa  Hara  1814  «  fia.  i  ■■  »-9§fi-9nc 

i8a5,        9     4  99^ 
Idem  nonniATint,  ilaS^tf  85c 
AiTKtnTia  oE  1000  ra.y.à  4  p.*  •/, 
▲tac  lott  et  ptimat. 


ioi5i 
ACnO!IS   DE  LA   aaWQ.   DE  rRAVCS. 

'   -        pitei. 


i5aef 

THEATRE  FRANÇAIS. 
(  On  commencera  à  j  hearm.} 

LES  EXBRaCBS 

pet  Dcoioitellei  IIoha v  1  va  » 

Ardues  OH^miéiemme*  9 

Le  Spectacle  cooiaieaecra  pfs  la 

MAISOH  rBN  LOTSaiE. 
•Vaodcfille  en  i  acte»  de  Piourf,  JU4cc 

et  Deafoaiaiot. 

Va  A«an«a  renpliia  le  rôfe  âê  BlgmiÊêimé 

Jeux  CoHfQoes  DE  GAnwAur. 
Tona  leaioari^Paaliimw  etiSeiaoi  conifaai. 
Demmn-s  one  Re 


aa  béaéfice  dea  Ine^ndeés  de  h 

THÉÂTRE  DE  LA  GAITfi. 

M9i.  Us   Directeurs- Associée  ,    nomlemt 

coopérer  à  taete  de  bienfmisomoo  ém  M. 
le  dir^teur  du  Tbdàue  dea  Aru  •  msu  «4- 
tenu  dm  lui,  pour  cette  cireomstmÊnemems' 
hment  .  la  permisêio»  do  jomer  Sems 
pièces  parlaniei  ;  donneront  mmjommdt%m 
mardi ,  mu  bénéfice  dos  ineemmér  éef  è^ 
Cour  Martin , 


TAP»  • 

on  it  TAHBOvatvBva  oa 

Vau Jerille  ea  a  adet  «  daat  1 
Mangeiaire  i  emplira  le  rôle  4i 


BILLET  DE  LOOENBlfT 
00  tA  TasTa  AcAaiAvaa» 

Vandeville  en  a  aciet .  dant  Icm^  M.  ffU« 
bert  remplira  le  r6le  de  Dmimoomrt  •  et 
M.  de  Mangeiaire .  celaî  de  MoAarifm. 


%h\% 


EEEATDSi. 

A  la  vîngt-deoxiéme  Iijçm  de  Véèé$io^   ea 
te  du  numéro  dliirr ,  aa  Ken  de  1 
«  Le  fils  qu'elle  mmà  aa 

Liaa  : 

Le  fila  qu'elle  crut  aa 


KOU:  N.  I.MPRmEI\IE  COHHERCIAt  E  (es  CAiiAÇTiiï8  et  e»  TAiiti-ooucr)  DE  C.  BLOQCEL,  Rlï  St;.iO,  M  1|; 


MERCREDI. 


^♦.  i4o.— 1"*  ksst.t. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE; 

Otte  TeaUIe  parait  toiu  les  joars.  S'adresser,  pour  rAbonnemeot  et  la  Rédaction  ,  ao  Bnreaa  de  fa  Nacelle ,  Place  des  Garnies  ^  n^.  48,  à  Rootn. 
On  s*abonne  à  Paris,  chex  BRrasoT-TaivicB:s ,  rne  de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  HàTre,  ches  CBArftLZ.K  j  rae  de  Paris.  —  Et  chez  tous  les  Libraires  et 
Directeurs  des  Postes  du  Départameat.  — •  Le  prix  de  TAbonneinent  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Ronen ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


liRÉSnJEIWE. 

Que  Tamant  qui  sait  tons  mes  pas 

S3Î(  heureux  ;  mais  qn*il  soit  fidèle  ! 

Et   si  jamais  une  autre  belle 

Loi    fait  mépriser  mes  appas  , 

Puisse-t-il,  en  Tolant  vers  elie^ 

An  lien  d*ane  faveur  nouvelle, 

Ne  rencontrer  que  le  trépas. 
On  regrette  Tëpoux  que  la  mort  nons  arrache  : 
On  mouille  de  ses  pleurs  la  tombe  qdi  le  cache. 
Un  autre  voit  nos  pleurs  :  il  peut  les  essuyer  ; 
Mais  lorsqu'un  inconstant  ,  pour  prix  de  nos  faiblesses  » 
Porte  iL   d antres  attraits  ses  volages  caresses. 
On  pleure  le  perfide  ,   on  ne   peut  Toublier. 

Qu'il  vienne,  celui. que  j*appelle  ! 

Qu'il  n'adore  que  mes  attraits  !        * 

Je  serai  toujours  assez  belle , 

Si  son  coenr  ne  change  jamais. 

Sois  heureux  ,  mais  reste  fidèle  ,. 

O  toi ,  que  je  vois  sur  mes  pas  : 

Et  ù  jamais  quelqn'aotre  belle- 

Te  fait  mépriser  mes  appas. 

Puisses*  tu ,  prosterné  près  d'elle  , 

Au  lien  d'nue  faveur  nouvelle  , 

Rencontrer  la  mort  dans  ses  bras. 


EoWD. 


COLLECTION  DES  MÉMOIRES  SUR  L'ART  DRAMATIQUE , 
IV*.   Lii^raisofim 

MLMO.BCS    DE   GOLDOM. 

L'intéressant  recueil  dont  nous  annoDçon&  U  quatrième 
livraison  ,  •mérite,  sous  totis  les  rapports,  les  suuragrs  du 
public;  les  éditeurs  remplissent  avec  exactitude  Ic:»  oliiîgi- 
tiotis  qu'ils  ont  coutractces,  et  les  amateurs  leur  eu  savent 
tië»-boti   gré. 

Cette  quatrième  livraison  se  compose  de  deux  voIum<^. 
Le  premier  renferme  la  ^n  des  Mémoires  de  Goldoni ,  dont 
sous  allons  extraire  les  particniarilés  les  plus  rciuA»qu;ib!ci; 
ci  le  second  les  Mé-notres  de  PrévUle  et  de  DozimonrU 

î^é  à  Venise  en  1707 ,  Goldoni  doit  éfre  compte  au  no.nbre 
des  g<*ns  de  lettres  qui  ont  pous^c  le  plus  loin  leur  car- 
rière ;  il  est  mort  âgé\le  plus  de  quatre-vingts  ans,  La  pre- 
mière partie  de  ses  Mémoires  comprend  l'iibrégé  de  sa  vie , 
depuis  sa  naissance  jusqu'à  la  réforme  du  théâtre  en  Italie, 
dont  il  a  été  te  principal  autour.  I^  deuxième  contient  l'his- 
torique  de    set  pièces  (  la    lotalilé   est   de   cent-cinquante 


comédies);  le  secret  des  cîrconstanceff  qui  en  ont  fourni  le 
sujet,  tes  succès  divers»  les  tracasseries  ,  les  critiques,  etc.  ; 
mais  ce  qui  occupe  le  plus,  de  place,  ce  sont  les  analyses  ' 
de  toutes  cel  comédies;  l'aateur  a  ineVne  traduit  trois  ou 
quatre  scènes  entières  ,  et  c'est  ce  qu'on  li{  avec  le  plus 
d'intérêt.  ^ 

Quant  \  la  troisième  et  diemière  partie,  elle  est  consacrée  à 
tout  ce  qui  est  arrivé  k  l'auteur  pendant  son  élablissetnent . 
en  France,  u  M.  Goldoni  n'est  point  du  nomhie  de  ces 
étranger  à  qui,  après  avoir  reçu  ches  nous  l'accuoil  le  plus 
agréable,  s  eu  retournent  bien  vite  flatter  Tenvicuse  mali- 
guiié  de  leurs  compatriotes,  en  exagérant  nos  travers  dans 
leurs  écrits.  S'il  a  donné  dans  un  excès  contraire,  nu  moins 
le  principe  en  était-il  dans  une  âme  honnête,  et  ce  ne 
serait  pas  à>nous  qu'il  conviendrait  de  s'en  plaindre.  Il  semble 
qu'il  ait  \oulu  immortaliser  tous  ceux  <{\xi  font  bien  reçu. 
Ëf'fin  il  ne  trouva  qu'en  i'rance  du  repos,  de  la  tranquil- 
lité, du  bieM-être.  Il  n'est  donc  pas  étonnant  que  ce  soit 
le  pays  qui  lui  ait  plu  davantage  ,  ot  qu'il  ait  le  plus  exalté  ; 
il  eu  a  vanté  les  édifices,  li  société,  les  usages,  les  jeux,, 
les  nmnsemeus:  il  ii'y  a  que  du  loto  dont  il  ait  dit  un  peu 
de   mal.  » 

Le  Molitre  de  V Italie  a  cela  de  commnn  avec  le  Hlolitire 
français  y  que  l'un  et  loutre  après  avoir  fait  de  bonnes 
études,  ont  trompé  les  tu  es  de  leurs  parens  :  et,  entraînés 
par  un  penchant  irrésistible,  se  sont  associés  a\ec  des  comé- 
diens pour  mener  une  vie  ambulante;  il  y  a  seulement  celte 
différence  que  Goldoni  n'a  suivi  les  troupes  de  cofnédiens 
qu'eu   qualité   d'auteor.  •  * 

Destiné  d  aborJ  à  la  médecine,  ensuite  à  la  jurisprutîence  ; 
reçu  avocat  à  Veni:»e,  oii  il  exerça  quelque  tems  sa  pro- 
fession, il  quitta  cefle  ville  pour  éviter  un  inariag?  qui 
Tcurait  ruiné;  dès-lors  il  renonça  &  Cujas  et  à  B^rllioîe  pour 
suivre  Plante  et  Térence ',  soa  talent  pour  la  ronié<iie  se 
fait  connaître  :  bientôt  les  troupes  de  comédiens  se!  arrachent, 
et  de  nombreux  succès  sur  presque  tous  les  théâtres  de  l'Italie 
lui  étab!ii(sent  une   réputation   brillante. 

Ce  qui  frappe  d  nborJ  dans  ces  Mémoires^  c'est  le  ton  naïf, 
la  g  «île  franche,  l'air  de  vérité  et  de  bonhomie  qni  ri-^nent 
dans  toute  la  natration;  le  fond  des  aventures  n'est  ])as  fort 
important  :  cessent  les  étourderies  de  sa  jeunesse,  ses  querelles 
avec  sa  famille,  ses  imprudences  et  les  disgrâces  qu  elles  lui 
ont  attirées  :  ce  sont  ses  amours  avec  les  comédiennes,  et  les 
infidélités  qu'elles  lui  ont  faites  ;  les  détails  de  ses  courses  et  de 
jcs  Vi^yages  dans  les  différentes  villes  d'Italie;  mais  ces  bapa- 
(ei les  soûl  rclevccs  pai-  une  manière  de  raconter  très  saillawie 


/ 


Pi  irèf  originale,  quoique  toiijofirs  nutarelle.  Partout  on  ir 
connaît  le  poète  dramatique  qui  dialogue  fu|iéiieiirrnieia^  at 
f]*un  rien  lait  une  fcëne  cliarnianie;  mais  ce  qui  honore  le 
t)lui  Goldoni ,  c'est  que  lotite  U  suite  de  sa  vie  annonce  ou 
Don  cœur,  une  âme  droite  et  honnête,  nn  carnctcre  d«uz^ 
sans  amrrtuine  et  sans  fiM,  peu  susreplible  des  |iasaioiift  vio- 
lentes; une  aimable  philosophie  qui  siiit  s'accommoder  des 
hommes  le-s  qu'ils  sont,  qui  supporte  dans  les  Mi^Ues  b  mti^ 
rhanceié,  l'envie,  riograULudc ,  l.i  trahison,  romiueQu  sup* 
porte  les  infirmités,  et  les  maladies  all^ichtias  à  'U  natuvc 
humaine.  Il  raconte  presque  du  niéuie  ton  de  galle  le  bien  et 
le  mal  qui  lui  est  arrivé;  il  n'exhale  point  en  invectives  s»n- 
plantes,  en  tirades  misan(ropi(|ijps,  cette  seubibililc  ombra- 
geuse et  farouche,  fruit  d'une  (éle  <*xatlée  et  romanesque,  tt 
»urtout,  d'un  orgueil  et  d'un  amour-propre  indomp*ibles. 

Il  est  extraordinaire,  sans  doute,  de  voir  un  étranger,  venu 
«•n  Fram  eè  ein<|uanle*lrois  ans,  avec  des  c«mnaissanoes  con- 
fuses etsuperfi.ielles  de  la  langue,  oser  au  bout  de  neuf  ans, 
composer  uih;  pièce  pour  le  premier  llK'âtre  de  la  nation  : 
c*e»t  ce  qui  est  arrivé  à  Ooldoni,  et  l'iniluence  du  goût  fran- 
çiis  se  roinbinant  heureusement  avec  son  génie  particulier, 
lui  a  fait  produire  le  Bourru  Bienfaisant ^  pièce  qu'on  peut 
ri*garder  i  oniiiie  M>n  chef-d*œuvre,el  qui  s'e>t  toujours  soute" 
nue  sur  notre  théâtre  avec  le  plus  brillant  soccca  :  on  entendra 
avec  plaisir  Tauleur  racoiiter ,  lui-même,  ce  qui  se  passa  à  la 
première  représentation. 

»  Je  m'étais  caché,  dit-il,  eorome  j'^avais  toujours  fait  en 
Italie,  derrière  la  toile  qui  lèrme  la  décoration;  je  ne  vojais 
rien,  mais  j'entendais  mes  acteurs ,  et  les  applaudissemeos  du 
public;  jciiieproineBAÎs  de  loug  en  large ,  pendant  la  durée  du 
s|>eclaclL*,  forçant  mes  pas  dans  les  situations  de  vivacité  ,  les 
ralentissant  dans  les  instans  d'intérêt,  de  passion;  content  de 
met  acteurs,  et  faisant  l'écbo  des  applaudissemensdu  public. 

n  I^  pièce  achevée,  j'entends  des  baltemeos  de  mains  et  des 
applaudisscuicns  qui  ne  finissaient  pas.  M.  IXtuberval  Sivv'wt  y 
c'était  lui  qui  devait  me  conduire  à  Fontainebleau.  Je  crois 
qu'il  mecheiche  pour  nie  faire pirtir;  point  du  tout  :  Venez, 
monsieur,  me  dit-il ,  il  faut  vous  montrer  !  —  A  qui  ?  —  Au 
public  qui  vous  demande. — Non,  mon  ami ,  partons  bien  vite, 
\t  ne  pourrais  pis  soutenir., ..Voilà  M.  Lekain  et  M.  Brizard 
qui  me  prenuent  par  les  bras  et  me  traînent  sur  le  rticèlre. 

•  J'avais  vu  des  auteurs  soutenir  avec  counige  une  pareille 
cérémonie;  je  n'y  étais  pas  accoutumé  :  on  n*uppelie  pis  les 
p(M:tes,  eu  lulie  sur  la  Kene,  pour  les  conipliiuentcr  :  je  ne 
concevais  pas  comment  un  homme  pouvait  dire  tacitement 
OUI  spectateurs  :  Me  voilà,  messieurs,  applaudi>sr£-moi. 

»  Après  avoir  soutenu  ,  pendant  quelques  secondes  ,  l.i  posi- 
tion pour  moi  L  plus  singulière  et  la  plus  ^^nnnlc,  je  rentre 
enlin,  je  traverje  le  fojer  pour  aller  g«gnrr  le  caro-se  qui 
ur.«ttendait  ;  )•*  rencontre  beaucoup  de  monde  qui  veii.nt  me 
thorclier;  j-*  ne  reconnais  personne,  ie  deKceuds  avec  iwow 
guide;  jVntre  dans  la  voiture;  ma  fennne  et  mon  neveu 
V  étaient  à**y\  montés  i  le  succès  de  ma  pièce  les  fii>ait  pleurer 
de  joie,  et  I  histoire  de  mon  apparition  sur  le  théâtre  les  fai- 
sait éclater  de  rire.    • 

(  La  lutte  ÙL  deuuin.  ) 

MACÉDOhNK. 

—  M.  Ra(T  i'Mv  .iHait ,  à  ce  que  nous  apprenons  d.'  M.^r- 
jf  i  le,  enir.j'i  Ji  'le  d'acclimater  dans  cett«'  viMe,  do*  .l/oi;- 
Li^'.t'X  iiu  >f's.  'font  promett.'iil  à  cet  él.il>liNScnfiit  foi  t 
Il  !i(tn.il  le  suf.cèf  le  plus  complet ,  lorsqu'un  iiii  ident  unlcn. 
cr^iilrrux  es!  \enu  contrarier  M.  Rafhielly  :  T-Hj^-miI  n  maii- 
qur,  et  ce  uV»l  qu'au  printems  protbarn  qiie  ïr>  ^fo-tta- 
âne*  Russes  pou^^'^mut  ,  et  que  le  puliltc  ù.-  M.ir^r  l!e  , 
api  es  avoir  rlé  quelquefois  rfnvoii:tir  ^  poiiii;i  >i'  (înmifr  l.i 
douceur  d*étre  ramassé.  Il  faut  goikter  de  tous  'e>  |>^ll3ir> 
dans  ce  a  onde. 

-—Un  perruquier  s'est  fâché*  dit-on,  contre  une  p^r- 
ionce  qui   lui  demandait  quel  était  Touvriir  i|ui   avait  fait 


(^) 


le  f.iUT  toupet  quA  l'on  voyiit  à  sa  porte.  L*ftrtial0  a  ped^ 
tendu  qu'il   fjllait  demander  quel  était  Vauiemr  êm  tm  bam 
-toupet  ,   et  non    )vis   quel  était  l* ouvrier  qui  Fartit 
fixtioniié.  L'avis  n'est  pas  mauvais  :  noot  atorons  à  pi 


que  ce'ui  qui  monte  une  perruque  est  on  «SflAir,  «ti 
celui  qui  (onipose  une  tragédie  est  no  oavrier.  En  < 
qiienoe,  uoiis  nous  permettrons  depeoserqne  H.  ' 
l)ela\  ipie  «al  iMi  J>on  ouvrier ,  et  que  M.  melj-Jeaaaol  «rt 
.un  célrbre  at^mtr  :  ce  oui  prouve  que  poor  étrt  gaal^M 
i^bose  <w  1«Hénrlnre,  il  faudra  toujours  ea  revenir  a«  pi- 
repiede  Voltaire  :  Faites  des  perruques  ^  faites  i 
nttfiir^. 

—  la  direction  de  nos  théâtres  de  Ronen  ,' dont 
nous  hisserons  pas  de  louer  le  cèle ,  tan!  qu'elle  nt  m  ke- 
tera  pas  de  nous  en  donner  des  preuves,  démontre,  pv 
des  faits  positifs,  quelle  activité  elle  o  dëplorde  émê  h 
cours  de  l*année  théâtrale  qui  vient  d'eipircr.  l/inspoction 
de  la  noie  suivante  ,  que  nous  avons  recueillie  »  ponrn  faim 
apprécier  d'une  manière  palpable,  quels  sont  les  titrw  ^pi 
lecommaiident  M.  Morel  à  la  biénvtîUaBOO  pobhqpM» 

Répeitoire  des  Théâtres  de  Rouen  ^  pendmmâ 
ihédtrsde  de  i8as  à  i8a3. 

Tragédies  jouëesi  7 

Cofloediesi  Ho 

Opéras,  loa 

Vandevillet»  M 


Ouvrages  joués H&J 

Nouvtûuiés^ 


Tragédies  et  comédios  , 
Opéras , 
Vaudevilles  9 


I 


Total.  .  ^ 


38 


Le  Tliéàtre  des  Arts  a  donné ,  pendant  cet 

»  3aa  reprdientatiôai  ; 

Le  lliéâtre  Françmis^  39 


En  tout, 


S5i 


Dii-huit  artistes  étrangers  sont  venni  ra  lonmfc  t  ot , 
sans  une  contrariété  indenendanto  des  préconiiooa  àm  di- 
recteur ,  Nourrit  père  et  fils  auraient  terminé  Pannde  Ihifr» 

traie. 

—  La  recette  brute  de  la  représentation  poor  le»  jtib 
diés   s'est   élevée  à.     .  SoiSfra    •Sc 

1^  bassin  a  produit,  l557  5 

La  recette  intérieure.  i458 


—  Dans  1c  brillant  prospectus  qui  a  précédé  le  — ■<mh 

littéraire  élevé ,  sous  le  nom  de  rictoires  et  Conquêtes  •  à  li 

gloire  des  armes  françaises ,  on  remarque  ce  qui  sait  : 

n  que  Rousseau ,  nourri  dès  l'enfance  de  la  lednre  de  ] 

»  que ,  et  plein  ^es  souvenirs  de  l'antiquité,  nous  pnrlnHdTd 

!•  avec  l'entousiasme  de  Phidias  pour  ilouicre;  lorsqne  ae^ 

H  b!ah*e  au  vieux  Nestor  dans  l'assemblée  des  rois  de  la  GeèsOv 

■  sa  v<»is  semhliit  dire  à  se»  contemporains  :  «  Non,  tîMedi* 

•  généré,  tu  n'as  point  vu,  tu  ne  verras  îanni»  dT 
N  |wirrils  à  ceux  qu'enfantèrent  la  Grèce  et  i*ltalie,  \ 

•  terres  »i  long-temps  fécondes  en  races  de  héros  «  ■  il  • 
rt  çonn.'iit  pas  que  les  objets  de  ses  vieil  les  ad  mirai  ionai 
M  bientôt  «uip.issés....  •-  Ce  passage  m'a  frappé,  parce  qne pas 
été  étonné  d'y  rencontrer  des  idée»  fausses  surfegenredUase^ 
tion  q«ie  HousnCiu  professait  pour  les  bérnr  de  l'anliq nitc.  Gt 
n*ét:iit  pas  s-  ulement  leur  valeur  que  le  pliiiosnphe  cytiinail  1 
ciétfiient  leurs  vertus,  leur  continence,  leur  paflriotisiBt.  Val 
siè(.le  n'a  f^urn*  -«u'ant  de  faits  d'armes  éclatans  qae  le  ndCsct 
mais  il  serait  difficile  de  trouver  dans  les  teaw*" 
de  vénalité  ct  d'ambition ,  d'rgoîsme  et  dTÎM^liaa»  Ci 


B  AviilMe,  les  AUklomme»  les  RégiTliis.ft  les  Cîraon  -que 
citoyen  de  Genève  aâmtrait ,  et  non  pas  un  Alcibiade  qui 
dUasait  ses  con^triotes ,  nn  Alexandre  qui  ravageait  Je 
LOode«  na  Marins  qui  proscrivait^  ^un-Blafc-Antoine  qui 
Islail  UttyMBnie.Denz  guerriers  seuls  panmi  noua  ont  rap- 
■U  les  hommes  de  Plutarque^  Desais  et  Bronot  :  Tnn  vWqit 
l'armée  ^  la  ration  da  soldat ,  et  dormait  sur  raiïût  d'un 
ittoii:  l'autre  comme  Régulus  prendrait  ees  repas  dans  des 
I  de  bois. 


(S) 


— ^rbof  Uleet  M^^.  £lorim  débuteront  a  rOpcra-Comîqne , 
aiw  les  ppemiers  jours  du  mois  prochain.  Le  premier  ou- 
Ttge  qui  doit  paraître  k  ce  théâtre ,  portera ,  selon  le 
"launicr  -des  Spectacles  \  le  titre  du  Muletier.  On  attri- 
•oe  la  musique  de  cet  opérai  à  l'auteur  des  Hosikres  et 
•  Im  Clochette  ,  c'^at-è-dire  qu'elle  sera  bonne;  et  elle 
ara  besoin  de  l'être  beaucoup ,  si  les  paroles  surtout  sont 
le  M«  Théaulon. 

«—  fyêièoé  meut  d'éiiM  arrangé  (  s'il  est  permis  de  é'expri- 
aar  ainsi  )  en  gsand  opéra ,  et  reçu  à  l'Académie  royale  de 
HiifHp^  M.  Kreutzer  s'est  chargé  de  faire  la  .musique  de 
«I  ouvrage;  et  pour  peu  aue  l'auteur  des  paroles  réussisse 
lans  cette  entreprise  aussi  bien  que  M.  Planard  l'a  fait  à 
'égard  du  Solitaire  ^  l'opéra  pourra  se  flatter  d'avoir  un 
Ntyrage  bien  niais  à  ajouter  à  son  répertoire. 

«—En  lîcaBt  les  journanc  qui  parlent  de  la  nouyelle 
ragédie  de  M,  le  baron  d'Aucelot,  on  ne  peut  être  fixé 
'Dcore  sur  le  nom  de  son  ouvrage.  Les  uns  lui  donnent  le 
ilre  à*Ébrom  ;  d'autres  celai  dî'Eàroïm  ,  et  enfin  le  Journal 
le  Paris  celui  d*Ébrouin»  Noua  autres ,  dans  un  tel  conflit 
le  dénominations  y  noua  noas  coateateroiis  .•  en  attendant, 
le  désigner  la  pièce  du  baron  en  la  nommant  lu  dernière 
naua^aise  tragédie. 


fait  qui  aur.iil  dà  'contribuer  à  rendre  le  public  in- 
nt,   était    malheureusemeiit/ignoré.  L'am.nteur  n»avait 


—^1  paraît  depuis  quelques  jours  dp»  chapeaux  de  paiîlea  la 
ManueLOu  f  réteud  que  quelques  friands  ont  voiflu  y  luorJre. 

■•■■ 

SPECTACLES. 

THÉÂTRE  FRANÇAIS. 

La  Maison  en  Loterie. — M***.  Komanini. 

T^s  dôbiiU  J'amrttpars  ne  sont  p^s  ^heureux  colle  année. 
Hier  un  jeune  élève  de  Xbalie  s'^eal  montré  dans  le  rôle  de 
Ih'gaudin ,  de  la  Maison  en  Loterie ,  et  n'a  pas  ♦u  à  se 
féliciter  de  ses  preimiers  pas  dans  la  carrière: 

«  Tel  brille  chei  Doyen  ^  qui  àVcllpte  aax  Français,  » 

Un 
dulgent,  ,   _ 

pris  son  rôle  que  quelques  beures  avant  de  le  jouer,  et 
pour  ne  pas  faire  manquer  1 1  repré.^entatioiu  CéUit  enfin 
une  improvisation  ,  et  le  parleri-e  a  jugé  couuutf  si  c'eût 
été  une  préméditation. 

(c  Et  le    tooffleoT  oyttit  cela , 

»*  Croyant  encor  ton^fler,  aUlRa»  » 

On  est  en  droit  de  nous  demander  ce  que  c'est  que  des 
artis'-és  orichalciennes  ^  et  nous  ré)>ondroos  aue  ce  sont 
trois  jolies  personnes  tjui ,  sur  oin  fil  de  fer  distendu ,  de 
répaisseur  d'une  ligne  ,  dansent  avec  nue  assurance  et  une 
grâce  inconcevables.  Mlle.  Romanini  l'aînée  fait  dea  exef^ 
cices  surprenans  avec  une  aisance  et  nne  souplesse  que  n  ont 
quelquefois  pas  les  danseurs  de  corde  même.  Ce  specladc 
aérien  est  enfin  une  des  choses  qui,  selon  le  proverbe  vul- 
gaire, doivent  être  vues  pour  être  crues.  Les  artistes  orichal- 
ciennes,  malgré  la  bixarrerie  do  nom,  <mt  reçu  bier  des 
marques  unanimes  de  satisfaction. 


ommm^  é 


NOUVELLES  ^E  MER. 

Eat  arrivé  de  l'ile  de  France,  et  se 
iroave  de  relâche  à  la  côte ,  près  de  Mar- 
leflle  ,  le  Jeu  ne- Alphonse  ,  c.  Emeric. 

— -l)0jit  arrivés  à  Bio-Janeiro,  le  3o 
iaDTÎer,  bâtiment  de  l'état  l'Hiroadelle, 
r.  aie  Tooloa;  le  5  février^  le  Co«rrier- 
Ae-*ftto,  <:.  Fleury,  ven.  de  Nantes  ;  et  le 
8  février,  la  frégate  française  la  Cléopâtre. 
T*  du  cap  de  Bonne-Espérance. 
PASSAGE  DU  SDfiD.*-/>ii  5  au  6  avnl. 
1 14  bâtimens,  parmi  lesquels  :  Junge-^ 
Elisabeth,  c.  JBolin  ,  ail.  de  Bcnrdeaux  à 
Copenhague;  Junge-Herman ,  c.  Keril  , 
du   Havre  à  Danizick;   Henriette,  cap. 
SdietitY ,  et  Friedericka  ,  c.  Manley,  de 
Bordeaux  à  Sieltin  ;  Charlotte-Emilie ,  c. 
Gobrahn  ^  de  Bordeaux  à  Dantzick  ;  Fer- 
dinand ,  c,  Dickow  ;  Friederika  ,  c.  Luyk, 
de  Bordeaux  àSiettin  ,  et  Sophie^  c.  Nie- 
tnaii ,  de  Bordeaux  à  Rostock. 

PORTS  ÉTRAMGERS. 

AaaiVAGES. 

Hamboarg  ^  ii  ai^nV.— Die  Drie-Ge- 
brnder ,  c*.  Weideman,  v.  de  Bordeaui. 

Plj-mouth,  i4  ovWZ,— Louisa  ,  cap. 
Lewry,  v*  de  Cfaâftl^e ,  pour  Londres. 


SÉPABTS. 

J^exel ,  J  A  avril.  —  Jan t ina-Marga- 
retba ,  c.  Gaeeven ,  oll.  à  Bayonne. 

Nantes  ,    1 7  ai^n'L 

Sont  sortis  ,  le  14  »  l«  Bon-Henri,  c. 
Dumel  ,  et  la  Restauration  ,  cap.  Lebre- 
ton  ,  ail.  à  la  Martinique. 

L'Angclina,  cap.  Negret,  ail.  au  Ha- 
vre. 

Le  i5,  la  Sophie  ,  cap.  Gosselin,  ch. 
d'ardoises,  cuirs  ,  etc.,  etc. ,  et  la  Féli- 
cité ,  c.  Morceau,  ch.  de  sel,  al.  à  Rouen. 

AVIS  DE  SAUVETAGE. 

11  été  sauvé,  le  5i5  février  1823,  au- 
près  de  la  Machine  ,  uue  ancre  pesant 
environ  80  Irvres ,  ayant  un  jas  en  bois  , 
4  cercles  de  fer,  un  bout  c^c  cabte  de  2 
brasses  et  1  /a ,  et  un  p»Mil  bout  d^rio. 

Le  3  mars,  k  la  cale  Hobiii  ,  a  ai^cres 
pesant  environ  5o  li\res  cluqne,  l'une 
ayant  un  jas  en  f**r  et  Taulre  «mi  bois  , 
avec  un  orin  et  un  bout  de  cable  d'une 

brasse.  ,   »  1»,,  •     - 

Le  9  dito,  près  la  Cdie  d  UrDoc  ,  une 
ancre  d'environ  25o  livrés,  ayant  un 
jas  en  fer  ,  bec;i'e  liol!i!i'J:  i:t. 


Le  16  dito ,  jprèi  b  cale  Robin  ,  une 
ancre  pesant  environ  130  livres,  ajrant 
un  jas  en  bois  avec  4  cerclai  d^  fer, 
bègue  hollandaise ,  et  un  bout  de  cable 
d'une  brasse. 

Le  20  dito  ,  vis-à-vis  la  me  de  la  Vecr 
rie ,  une  ancre  bègue  hollandaise»  pesant 
environ  180  livres,  ayant  un  jas  en  bots 
avec  4  cercles  de  fer ,  et  un  cable  de  5 
brasses  de  longueur. 

le  aa  dito ,  à  la  cale  Launay ,  ipne 
nncre  brgue  hollandaise,  pesant  enviroo 
5oo  livres,  ayant  un  ja»  en  bois  avec 
4  cercles  de  fer. 

Le  3i  dito,  vis-à-vis  de  laMachiae, 
un  grappi|i  de  5o  livres  environ. 

Ledit  jour,  à  j'isie  Gloriette  ,  en  §*ce 
fies  deux  dernièrei  cales  ,  une  ancre  ^- 
sant  environ  80  livres,  ayant  un  jas  eu 
bois,  3  cerçlfs.^  fer,  un  bout  d'orin 
en  aussière.      ,  .   . 

Le  'i3  avril  ♦  vis-à-vîs  de  la  cale  du 
S.iiittal',  une  ancre  pesant  environ  140 
livres,  jas  en  fer  un  peu  courbé  ,  les 
pattes  II ès-elroi tes,  un  bout  de  grelin 
'l'un  pied  de  long. 

Toutes  ces  ancres  jwnf  de'posécs  au  ma* 
tlS'i»"  général,  rue  tle  l'Entrepôt, 


Mat  D^HONFLEUR, 

Mom^mûfti  du  i8âu  tg  avriL 

Lt  ittMip  l«  Sl.^Jotcpb ,  c«p*  Le  moine , 
ii«  dt  Routa. 

Le  itoof)  U  FtMlf ,  cap,  Ltoi«rcbiii<i  , 
de  fioucn. 


mtu,  veia*  de  FcirUrnoulli. 

1^  cliaue*iiiam  rAiiiiibl^i»AdeleyC«|i. 
Ciuu»,  v#R.  deBcfdetm,  cli.  dt  5i  fi^U 
Tin  »  p#ur  MM, ..«..;  If  «urplai  pâur 
Rouen. 

L#  cbm*-rt]«rr#  tUiixublâ^Miirîe^cApH 
LeHocb,   ven,  îdfia. 

Le  ctiass#*mam  li  Virgtttit  j  c*p.  Brr^* 
Und  f  ven.  td«tn« 

*    L<?  c  II «sse-m«  re^  I  ei  Dets^-Sopbi«i,  cap* 
lioaahif}ueT  vep.  idem» 

f^  clusfe-tnarre  ta  Man<*Hjradnt1ic , 
Ctp»  Louetf  VéU.  de  MarrttiKri. 

tj«  bdck  I9  FroAper»  cip.  ÛrecMi 
VfB.  d«  Berdesiux* 

Le  doçrc  le  0on- Accord ,  c«p<  Cl^rîgo  » 
yen.  tdeta. 

Le  cHifise-mir^i*  te  ?ért*dc^Faititlli , 
C2»p,  Logel,  ven^  idem. 


\jt  chaise -ma  rte  Vk%\  n  ^  ^U  rïc?*  CbtVle , 
Cïtp.  Forgel  p  «iU  à  Houeii, 

Le  ttoop  l'Eugèn^AuQte»  cap.  Lingloij. 
•Ilp  idecD» 

Le  t!oop  rAimibk^Iïéiirée,  cap,  Bau- 
doin, ail  >deiD< 

Le  cbaisa-Qiar<>e  Iri  D^ux-^opbiet,  ç^\t* 
Hoaabiqrïe,  aU«  tdeui. 

Courtier  «  MM.  0uf«l,  Gaillard  et 
Ptllecat, 


l  4  J 
Drap  d*Stb«af .  5t4  d*  bfft ,  bon 

Idem  id»  5(4  >*,  qoêitlét   fviiSéf 
Uior  f)ii«,  t<)Dt»  cootiur*»  à. .  «    ao 

UorAf  i. »,...'.«..,*,»».. .  90 
Idem  td.  M.   t*^*«  ^atl, ,  Wmt  *u* 

prrf  ,  ti^n  Louttcta  ,  A. . . . . .    t3 

t^ovttn ,  a*.  ^Allié ^  à.  ,,,.♦, ,  14 
Loa?i*ni,  JmlfM  «o^wrliiie  «  c^nkort 

Af«n«ift,à 3a 

I^urirr*,  i'*.  qualjlè,  Uio*  mé- 

àrvârU,! 54 

Dri^  bDÉr  ^  fiii^tm  «iédio  ,  5f  4  ,  à  *  «  14 
Y#ril«bl«  S«d*a  iiplr,  ^|4j  t.  * . .  «    ifi 

Idciu,  J«;o«  fine.  4i3»  â at 

Sédiii,  !'•  qa«|iic,  4|1,  bJôt  mé- 

rïoo*  ,  i  ,  * , ._*.*..,,    3o 

ir*,^tia!lié,4|3tt«(a«iiU* 

tfB9«  farvf  d(r«  pnitilIfT*  f«i> 

bHc|ii<i,  4, ,..,  3g 

GâMink* ,  ft4>j*k»  «I  Onp«  d« 
cotilcQrt  ^  iQn  iiiéDi«9  caad^IoQi, 

FJuif  unt  t>3iti    dft  è'IaaHU  dt  ••uté,  ^  d#f 

potftf-fl  êtri*  imh  4arufl  r«lMiit^ 
o*      f|Kf«o  lu  di^  cluiucté*. 


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et  à  3s 


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fil  16 
«1  à  «6 
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3ï«tS4 


Cl  fc  4a 

totif«» 


H*,  lai  ~  Vl^    Dg    MAUGA,  |pf«Biim 
<]9ftlité  ,  4  vcodr«^  «le  dv  U  Mid«lel»r  ,  a**,  4 


AVIS  DIVERS, 

^^  'ïe.  ,10,-^1  ▼•ûdr.  âwn\  M4l!tO!VS 
ti««  4  fti>wro,  rtt»  d*  CUmp^d^ft-OiieAnsi , 
pf *,  SI  al  q|  V  <tccD|tcas  par  MM   Leoqmuiul  «t 

la««tilm;  rt  pour  an  tr«liaf ,  a  W.  Lvpoiaiaai- . 
ma  AeaofobliM  %  a*«  31. 


ft*  iir.*^  tîsB  ti»f«on  tri!lbv«rT0<t1aatq«tttêr 
1m  air*lfV4  t  «  Il»«»iinaur  d«  pnirtuii'  ■jQ'nMa  » 
a»tOf«  ti  ««U«  tUI«  un*p«iii»  dafinp»  d't^llattf, 
Lpovjtf*  «I  ftvd^a,  quVUa  olfn-  à  t(«fki«  ponr 
c^t  •«  dtMOtttilti  eoiirt,  è  pru  Ûxa  ,  jil  fro««a 
#11  drMÎI. 

MM.  Ità  narc^âds  tl  t«ill«on  ixOQvarOQt  éfl* 

trw«çt  »  q«l  lenr  <?fittvtv(idta  ,  far  ptr«a  *iilicnr, 
d*n(^|^<èf«  al  roa|Hiti*i 

Tvu*  t^m  (Inpt   wnl  f  traafu  l«At»  m  lator  i 
Hai{  4|a«rU  dt  tatfc  »t  uni  *Uf«^t»;  tli  an%  ftfi»ht  ^1 
lear*  theU  et  ploifiN ,  «r  qui  prunrt  qu'ilttoftesl .  ^  MaUJoli    n^«  1 
4«a  (*b tiqua*  uidi4]Uf«ti»-Ua;  Mtt»k:  || 


Mi   Ikory  ^  tua  «iVoJ  ,  fatt  tri^cilr  quVIla  pat, 

\  pdf  «ti  aflieac*  rt  auliqtia  at^crvl  dr  fani^a  <|u'cll« 

Miita  pA'ullc  f   al  pir  an  aitotieli«aie'iit  pr^ttipt 

et   U^ot    «I  «itiê  dûatenft,  gucrlr  à  TinAraut  <t 

pour  la  vU  taU4  maux  d«  d«pU ,  an  prérr nlr  ou 

arrltpr  la  cirrla«  £ilr«    diaparaltra  [r«   0aMiï»i; 

^  dModar  I  la  bou«h«  la   propralà  t%  la  MnU^   Kl  te 

(ociiott  «itiM  Jaa   dtfili,    cl   foéril  le»  ludig^na 

Sa  detra(!Qf«  «*t  rtM  d«  KoanelUrt,  n«  47, 

N*  t*3— A  liïtttr,  puar  le  ^4  Julo  prm-Kaiû  • 
niie  TEINTURERtE ,  a  ntsg«  de  f  rend  ci  dv  |iriir 
Icint  4  «tei-  deum  liaci«  Lavai r*.  Kil«  eooiUlc  en 
ils  ente*  «  buit  chaadlèrei  graodat  ^t  petite*;  ton» 
iikte«iii1ei  nércaulrrt   •   |a  nupiitmtloD   de» 


lalnet;    qh   aM|a«4a   k  d^ogu^a, 
boit ,    etc. 


un    bangar  A 


!iVdn«aer  4  Elbeor,  à  M.  LaiiKttl  pATA&uia, 
ra«  Sailli  Jeao  ,  o«\  la.  1* 

* 

N'iM-VENTE  PHHLIOOE  AU  HA 
VRS.*— Met di,  via l^t^d.Hix  avril  eonraoT ,  M, 
M,  F,    Qbevretnniii  ,     o^^oci^nf  an     Havre  » 
fera  vendre  poUiq^iemeot ,   par  U  «nlciiatèf  e 
da  MMp  Verjon  et  Moanier,  coanieraj 

Eut,  r7O,0i><i  kil.  «otlfr^  d<*  To»c  jac  ; 
—  195,000  kàU  dilodf  Sicile,  prcoilèrt 

i|1l»]ilC* 
Celte  «rote    aura  lieDd^ni    \t  l<Kal  de  I» 
l»our*f  t  pit  J**U  ^^  aStOfio   fciï,   Lei  autre* 
cckoditiou*  acroiit  expliquée*  \m%  dSvUe. 


M**,  taiS,  ^  A  ^endfcdfi<|  FONDS 0K CAFÉ, 
bien  arlMlandét  et  atantaj^niBeiiteiit  *ilaé«. 

^'•dr«)irr  4  M    Iteiie^,  houiaie  daOiirct,  ma 


m  t       —A     tnat.  DEUT^ 
akea  *  l'auv^ottea   i«{Tr 

do  i  Q*i-     ieaiix.  II*  ai  et  al» 

S''flurrf»ri'  d^m  Inditcf  aujiost ,  piMf  ko 
voir.  Cl  Door  traiier,  à  H.  fU«adae4  , 
iiotairc  è  oeB*  rmi  BeaoïoôlM,  00  à  31 
Lepaiftit  t  ni«  ,  B*  SJ, 

N<»ii^_A  VEKDRE  a«  mw^m^ém* 
Gr4c«  ,  poiii'  eiaae  de  c#i**a«inii  d«  <««» 
mercep  no  joli  FOKLlâ  d«  G^fuitiefçavi  •« 
Vins,  b»«fl  aebaUdddf  tt  dont  U  af«at|«^ 
rat  ii*aiiiaiil  pioi  ataB{a|^»«  ,  qu'il  »^  Ummwm 
placé  au  ctAlre  #1  an  p#Ma|r  q»  trwaiaai  ^ 
ton»  tc«  ]b«»|n*.  On  p fourra  rcli^oédcr  l#i«i| 
de  la  portiûD  de  m  «tauft  qn'oecifpo  ia  oMoM  » 
^ut  a  eiveor«  iroti  ov  §!«  aiméei  è  twiu  ; 
aîiiii  qira  drus  M>§aMii«  plao^«  4*aa  U 
même  eri«eÎDi«,  deaqaek  t«  |iriie«r  »«tdiC 
libre  d'avoir  U  jimitaance.  h 

ë'adiCM^  à  M.  a^aciatbt  H^tuw  JH 
otfgociaiki  eo  YÎim,  rae  de»  CbarrtUaa  ,^" 
O*   io5|  1    Roiaea. 

K*  i^a^A  îoirer  pf«t*pv««D«M  en*  FAim 
da  MAtSOn  ,  bmi  devov**,  »it«  ai^«#  «« 
M(>ai*lLllio<idct  \  n^^  «A  ,  ic  «MiHaABi  tf*^^ 
CQittiia  .  avee  pompe  ;  d««s  caCoM .  «9 
cbatiibr*  1  coi'chçr J  «o  atloa»  ona  «^Qr  à 
nmogpir  atec  t  i'A^  ,  «l  oih«  cbttobce  d*«^  , 
îc  toOt  an  prenlrr  al  éa  pltjti  fk^,  Aw^d*  .^  , 
tta  auprrbe  franiar ,  d  «n  b«i  «  ««  ^^y- m 
et  Doe  c  Y9Î  (ta  pnucr^H  tniirr  -fpirjm-TLj 
dn  f raniar  et  du  nag aila,  Waàwm^^^  *iir  !«* 
Uegn,  puer   Ici  iroir  tt  «a  lrvicr« 


IBEATRE  D£S  ARTS. 


TIlEATfîE  FRANÇAIS 
AELACtlE, 


LE  COQ  OS  VltX.^GE  A 
ou  r'LA  c*  00'  o'it?  o'Iti'  Boiio  G^aç^w 

raaioaiJ«a  eo  «  o^iaa  ,  à  opi^aolr* 
MwriiereAi^   aaa  EqiaJatO  afioa   w^Mmmmé^mmm 
aabéui£cadM  /âd«fi4^c#de  la 


TllÉATRe  pE  l-A  GàfTfc 
(  iita  ém  fiiai  liitllMi  toawia.  | 

MBii,  h*   />wc/#<M^  *  j###oorflf  , 


1 


/«  i/Vr^i4W  da  Tbëéira  de»  Atia  .  *i»r  aA*<V 
f«nt#  «/«c  /«Il ,  pnnr  c*itt  Hf^0f*Jiéàmr^  j^m* 
ttmitni  ,  /â  prrmiêû^m  dm  jom^r  émmM 
préct't  parlantcff  th  d^mmm'0mM  irmmtm 
m«rJi  4  mu  hénéfic0  d^  mm^mdidg  Sm  Ifr 
0>ai'  Matiin,  

TaPIII  ,  ^ 

00  if  Taatiovatviaa  01  G<totaiF^ 
VaodcTàUe  oo  0  adca  «  daoi  te^aoJ  M.  do 
Maofelairc  ita^ptira  M  rèto  de  Tmpém  g 


BILLET  DE  LOGEMEWT 

0«    tA    TaXTI    AcAaJATBO^. 

Vaodctilta  ««  m  actes ^  dan*  U^^rl  yu  tU« 
beii  trtnpliro  le  rt^lr  de  &mitm^Mivwi  ^  Ǥ 
M.  de  Moigelaire  *  oil«i  d«  J/aAarttia. 


aOUi^li.  IMPIUUElUECOUUERCfALE  (&.t  c^a^cTiaEs  &t  tu  Taïui-ooticc)  0£  C  BLOQtJEL,  RLE  Sr  LO,  M  34^ 


M4RDI. 


y 


M.  i?o— »"••  Anjték. 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 


CtiU  Feuilla  pprait  toof  lea  joan.  S'adr«M«r,  poar  rAbonoeoMOt  et  la  Rédaction  ,  aa  Bureau  de  /a  JYaceile ,  Place  des  Carmes ,  n^.  48,  à  Rooen. 
Oa  s*aboiuie  i  Paiis,  ches  fiAissoT-Tai7ULs ,  me  de  Richeliea ,  n^.  7s.  — Aa  Havre,  ehes  Cbapelli  ,  me  de  Paris.  —  Et  chei  toos  les  LiLralrwei 
Di/^ectears  des  Postes  du  Départennent. —  Le  prix  de  rAbonDement  est  de  1 5  fir.  chaque  trimesire ,  pour  RoBen ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 

MA   PENSEE. 

ROMANCE,  (l) 


Mae  Pri¥é  tom^aUét rickêéêÊ.  (4e la  Lsçottds 


O 


Piiésiirt  des  Dieux,  6  ma  pensée. 
Quittes  leS'tevrestres  séjours, 
Et  par  rUlnuon,  bercée-. 
Volez  an  pays  des  beaux' jours. 
Reposez-Tous  avec  iversse 
Sur  les  roses  de  Tayenir  ; 
Et  de  la  crainte  qui  m*opprasse 
N*eitoporte:&  pas  le  souvenir. 

On  a  voulu  dans  le  ^mystère  • 
Arrêter  votre  j^njie  easor  , 
Et  les  demi-dieux  de  la  terre 
Tons  ont  offert  des  chsines  d*or» 
liais  de  ees  entraves  humaines 
Méprisant  la  fragilité, 
▼oue  planes ,  libre  de  vos  cbalftM  y 
Sôaa  le  ciel  de  la  libetté. 

Sur  les  verroux  que  Ton  m*inflige  , 
SI  jamais  je  verse  des  pleoie , 
Tous^  sur  les  atlcs  du  prestige, 
Pour  moi  voua  cueillerez  des  fleott^ 
Et  lorsqu'une  main  courroucée 
Dans  les  fers  cioira  me  lier. 
Tous  me  rendrez,  àtna  pensée 9 
Plus  libre  cncor  que  mon  geôlier. 


(ter:) 


(/er.) 


Enwi». 


(ter.) 


HISTOIRE; 

Louis  le  Pèee-du-Plcplk» 

Les  boas  rois  coa#oleot  des  mauvais  :  notre  confrère  le  MU 
roir^  consacre  derniërement  un  article  à'Charlef  IX ^^^  nous 
parlerons  aajoud*hui  de  Louis  XII. 

Eprouvé  par  l'adversité  avant  son  avènement  à  la  couronne, 
il  n'apporta  sur  le  trône  aucun  ressentiment*  Bien  dillérent 
il«  Louis  XI,  qui  n'avuit  vu  dans  le  commencement  de  sou 
règne  que  le  commencement  de  sa  vengeance,  il  ne  se  vengea 
d'aucune  injure  particuKère.  Lorsqu'on  lui  présenta  la  liste  de 


(  I  )  I/air  4r  ces  «taoMS 


eslè  faiM.;CetBi  qnîest  Indiqué.  cmiviaBt  mina  asscx  pau 


tous  les  officiers  de  la  couronne  9  il  oiarqua  d'une  croix  rouge 
le  nom  de  se*  ennemis  les  plus  opiniâtres.  Ce  n'était  pas  luia 
table  de  proscription  qu'il  dressait.  «  En  apposant  à  leurs 
noms  9  dit  il ,  le  signe  de  la  rédemption ,  fai  cru  a\^ir  an^ 
nonce  assez  clairement  que  tout  était  pardonné.  » 

Les  historiens  lui  reprochent  denx  choses  :  son  économieet 
ses  guerres  d'Italie,  Son  amour  pour  son  peuple  qu'il  ûe  vou- 
lait pas  obérer  d'impdts,  le  justifie  glorieusement  du  premier 
reproche.  Avec  treize  millions  de  revenu,  qui  en  va!aient  eo^* 
virou  cinquante  d'aujourd'hui,  il  soutint  la  majesté  du  trône 
et  fournit  à  toutes  les  charges  àp  l'état.  Quant  aux  guerres' 
d'Italie,  elles  ne  furent  pas  entreprises  sur  de  chimériques 
motifs  :  l'honneur  de  la  couronne  l'obligeait  à  soutenir  les 
prétentions  de  Charles  VÏII  sur  le  royaume  de  Maples,  et  il' 
avait,  à  raison  de  son  mariage  avec  Yalentine  de  Milan,  des 
droits  personnels  incontestables  sur  le  Milanois.  «•  Le  prîn- 
cipal  inconvénient  de  ces  guerres  étrangères,  dit  Millot,  c'est 

3u*on  ne  pouvait  y  réussir  sans  épm'ser  les  finances ,  au  risqué- 
e  u'en  retirer  aucun  avantage  réel.  Lt  maréchal  de  Triyulce  , 
consulté  par  Louis  Xll  sur  les  moyens  de  faire  heureosement 
la  guerre,  lui  avait  répoudu  qu'il  fallait  essentiellement  troh 
choses:  la  première  de  T  argent  y  la  seconde  Je  F  argent  y  et  la 
troisième  de  F  argent»  Ce  bon  roi,  qui  craignait  tunt  de  fouler 
ses  peuples,  devait  donc  être  pacifique  par  système;  mars  il  se^ 
laissa  entrahier  par  les  conjectures.  On  peut  aisément  préreâr 
combien  ses  successeurs»  n'ayant  pu  les  mêmes  vertus,  firent 
de  tort  à  laFrancepour  saHmiretaalôtde  vaines  animosîtés,. 
tantôt  le  désir  presque  toujours  injuste  des  conquêtes,  m  Millot 
oublie  un  autre  inconvient  de<  là  guerre  ouï  se  fit  vivemenf 
sentir  au  cœur  du  bonjoi  :  Jepûwiraie^  s  écriait-il  après  uue 
6e%  campagnes  d'Italie,  n^aucir'plus  un^ pouce  de  terre  en' 
Italie,  et  faire  res^ivre  à  ce  prix  tous  les  braf^es  qui  ont  péri 
pour  moi  dans  ce  pofs,  ORoisj  Dieu  vous  garde  desi  victoi»  * 
res  sanglantes  ! 

Seyssel ,  écrivain  contemporain ,  lu»  rend  ce  glorieux  témoi- 
nnge  :  quil  fit  la  guerre  sans  surcharger  son  peuple^  mais 
toujours  en  le  déchargeant.  D'Aujboise,  dont  le  nom  doit  être 
inséparable  de  celui  de  Louis  Xlf,  commeJe  boni  de  Sully  est 
ini>é)»arabîe  de  celui  de  Henri  IV,  trouvait  les  inu'iéti  du  peu- 
ple dans  ceux  du  rot,  et  les  intérêts^  du  roi  dans  ccui  du 
peuple.  Ces!  ie  motièle  des  ministres,  comme  Loi:  is  Xll  est  le 
modèle  de»  rois.  C'est  surtout  par  l'administration  toujour» 
impartiale  de  la  justice  et  par  le  maintien  sévère  de  la  disci* 
pline  militaire ,  que  Louis  Xll  fit  bénir  son  règne. 

On  ne  lui  reproche  aucun  coup  d*état;  il  ne  fit  pe'rir  per- 
sonne par  justice '^udaine  ,  quelque  délit  qu'il  eût  perpétré. 


fAt*ce  contre  Iin-tn^mê;  il  drftMilit  aux  juges,  dit  encore 
S.iîiil-Cvrl»y<,  de  le  Jîivoriser  lin^m^me  ,  quifqiiti  caiste 
(pi  il  ait ,  ftt  ttiicun  tie  tes  parlement  ;  il  fit  une  «rdonnaiice 
rK|>re»sr«  priur  tlv fendre  aiix  juges  d'avoir  rgar/l  à  f-'â  ItUitS 
d't^ocatûvi ,  leitrcs  de  dispense  et  autres ,  rontrmires  mtx 
ordonna r. ces  ^  mr  peine  d'être  répuU^s  iéfractairts  miàxdites 
ordonnances.  Aufsi ,  dit  le  même  auteur  ,  Injustice  tu  Jisi 
oncquc^  f'me  f«i  si  grand  honneur  ,  que  sans  le  rrgtèe  de 
Lows  XJ/ ,  :clltment  que  le  pln$  petit  a  jïuSicm  catUre  le 
plus  grand  ^  sans  faveur  aucirèi». 

Avant  L<Miis  XII  ,  les  gens  do  guerre  se  livraient  impu- 
némeut  ii  lou«  les  genres  d'excès  :  ils  étaient  plus  redoutables 
pour  les  ciioveiis,  que  pour  les  ennemis*  Les  étals  de  l484 
dcmaudrii'iit ,  enti'.iUlrcs  choses  ,  daus  leurs  cahiers,  que 
u  les  gens  ifarmcs  soient  ImiIIcs  h  gens  et  capitaines  dest^uels 
on  puisse  avoir  raison  et  justice,  ai  faute  y  a  esdits  gen- 
darmes; qu'ils  gardent  les  ordonnances,  et  si  ils  fuut  gncf 
au  peuule  ,  qu'ils  soient  pugnis  par  les  juges  ordinaires.  >» 
I^uis  fit  droit  à  ces  réclamations,  et  il  sut  plier  aux  règles 
du  devoir  ,  une  foldatesque  trop  prompte  â  oublier  alors  que 
c'est  pour  le  |ieuple,  et  noo  contre  le  peuple  qu'elle  est 
instituée. 

Louis  respecta  toujours  la  liberté  d'opinion  k  laquelle 
l'imprimerie,  récemment  découverte,  devait  bientôt  donner 
uu  SI  puissant  et  si  salutaire  essor.  Le  théâtre ,  aussi  à  son 
berceau,  en  était  rorg.iiic.  Des  coaiédicos  , encourr.gês  par 
quelqoes  courtisans,  osèrent  traduire  en  ridicule,  sur  la  scène, 
son  économie  qu'ils  appelaient  de  Ta  varice.  On  encourageait 
le  roi  à  les  punir  :  Non\  dit -il ,  ils  peuvent  nous  apprendre 
des  vérités  utiles  -•  laissons^les  se  divertir ,  pourvu  qui/s 
respectent  Phonneur  des  dames.  îl  pensait  qu'un  prince  a 
laissé  qucl«|n'nn  de  9it%  df^oirs  en  arrière,  tant  qu'il  ne  s'est 
|ias  mis  en  état  de  défier  la  liberté  du  théâtre  et  celle  de  la 
parole.  •  Les  fraBçait,  dit  Sevssel ,  ont  toujours  eu  licence 
et  liberté  de  parler  à  leur  volonté  de  toutes  sortes  de  gens, 
et  même  de  Iturs  princes ,  non  |>as  après  leur  mort  seule- 
ment ,  mais  encore  en  leur  vivant  et  en  leur  présence.  » 
Assurer  aux  lettres  la  liberté,  c'était  les  doter  on  vrai  père  : 
l'histoire ,  bicarré  quelquefois ,  n'a  néanmoins  décerné  le 
titre  de ;>rf/e  ds  lettres ,  qu'à  François  I*'  qni  créa  la  censure. 
|.e  jugement  de  la  uation  ,  toujours  équitable,  a  donné  à 
Louis  XII  un  plus  beau  nom  :  celui  de  phre  du  ptuple.  I  ors* 
que  Thomas  Hrico,  au  nom  des  Etats  de  iSoS,  lui  décerna 
ce  titre  ,  la  prospérité  publique  ,  les  actes  du  roi  et  la  recon- 
naissance do  la  France  entière  le  justifiaient.  Le  tems  qui 
abroge  tant  de  surnoms,  a  consacré  celui-ci  :  c'est  le  plus 
beau  qu'où  pnisse  envier;  aussi  Henri  JV  dt!^-iit-il  qu'il  elait 
plus  jaloux  dn  nom  de  père  du  peuple^  que  de  tout  autre 
idus  spécieux  que  ses  actions  auraient  pu  lui  faire  dé^ 
ter  lier, 

Louis  XII  ne  fut  pas  comme  Charles  IV,  le  roi  des  heaux 
esprits  de  son  tems.  Il  ne  s'étudia  pas  à  attacher  à  chaque 
circonstance  de  son  règne,  de  pHites  phrases  à  effet ,  tailléos 
tout  exprès  pour  devenir  historiques.  Mais  on  a  retenu  de 
lui  ccrlaiiis  inot«  pleins  de  bonhomie ,  qui  peignent  naïve- 
luont  la  siiii|>li<.ité  de  son  âme.  Il  disait  que  le  menu  peuple 
et  les  pa\>ans  étaient  la  proie  des  tyrans  et  àes  gens  d'armrs, 
el  que  ceux-ci  étaient  la   proie  du  diable  :  que  les  chevaux 

rouraien!  après  les  bénéfices  et  que  les  ânes  les  altrapnient 

.Vtiimc  mieux  y  disait  encore  ce  bon  roi ,  l'Oi'r  les  courtiians 
riie  de  m  un  <t%'urice  j  que  de  voir  mon  peuple  pLurer  de 
fâr/»v   dépt»;  <••". 

Louis  XU  ne  fut  aimé  ni  des  grands  seigneurs  ni  des 
prctrrs  :  il  ne  s*inquiélait  guère  de  leurs  airectiuii<»  intcffsscr»  ; 
m  \  il  désirait  l*;:inour  du  peuple,  et  il  l'uhtint.  Voun  ce 
qu"  dit  à  rct  épnid  Mornac ,  qui  le  tenait,  dit-i^,  de  prr- 
».>!•  e>  d'  çra;i  '  roids  :  connue  Louis  XU  piolégeait  uni- 
i^ijriiient  les  plébéiens  coutre  les  nobles  qu'il  rétiuisait  à 
i'.tppiiis>aMce  v  imire,  il  fut  surnommé  par  les  noires />Are 
du  r  t'upfc.  i  r<  petits  rois  de  chique  contrée  dans  nos  pio- 
^tnre>,  etitendiiinit  cette  dcnoininalion  aver  tant  dMiuinrur, 
^1*' litre  eux  ili  l'appelaient  le  roi  roturier.  Au  contraire, 
k  tr  nço*s  l'V,  5'>o  successeur,  de  qt*i  procci?e  le  déclin  du 


co 


i.    BMCt^*il 

»l  Umïï%  hM- 


ro^auaie  ,  ils  donnaient  le  titre  de  noile  n 
voyaient  avec  compliisance  leurs  désordres  el 
teur<,  Garnier  s'exprime  de  même  sur  les  italiB 
grands  à  'l'égnrd  de  Louis  Xlf.  Les  vieux  coorfifl 
\aleM  et  toute  cette  classe  d*lioiumes  accoulanés  & 
de  la  faveor,  à  dévorer  la  substance  do  peaple,  M  à  JW 
gr.ir»sor  du  sang  des  malheureux ,  ne  poovMAt  gùAlir  «i 
prince  qui  ae  donnait  les  places  qu'au  mérilt ,  qm  m  w^ 
garbif  comme  te   vengeur  des  faibles,  contre  r»pMfHM 


vrai  que  c'est  la  voix  du  peuple  et  Boo  celle  de  h  CO«i 
doit  être  le  guide  des  rois,  puisque  c'est  elle  qui  tAC  •• 
ftrononce  souverainement  sur  eux,  et  marque  leer  pièce 

'histoii  e. 


des  puissent  ;  tous  lequel  on  ne  voyait  m% 
au  profit  des  délateurs  ,  ni  distribution  de  éoÊmmwmmp 
aiig  neiitition  de  gages.  Ils  regrettaient  le  teuu  de  L4MÎs  Zl« 
parlaieni  iniestamment  de  lui  ^  de  ses  faits  ^  de  MM  S^^ 
et  le  louaient  jusques  aux  eirux  ;  disant  quUl  ovttA  Al  it 
plus  s  f^e  ,  le  plus  puissant ,  le  pltu  libéral ,  te  pIssB  aieff* 
lant  et  le  plus  heureux  monarque  quifiîijameiM  «e^lnepce*  • 

Le  teiuv,  ce   grand  justicier,  e  pronoecd  eetré  Te  ~  ~ 
des  gniiids  et  celle  du  peuple  à  IVgara  de  Louis  XIL  f 
que  certains  courtisans  osaient  lui  présenter  ponr 
n*e&l  plus  propo<ié  pour  modèle  qu'aux  lyrana  :  le  r 
de  Louis  XII  a  été  enviée  dJIenri  IV  Ini-méne.  Teat  9i 


f: 


MACEDOINB. 

—  Dans  la    nuit  du  1 7  avril   dernier,  dei  Toleare  iRm» 
troduisirtut  dans  le   inaîsoe   du  sieer  Birette, 
rue  de  Paris ,   au   Havre.    Ils  enlevèrent   tona  les 
argenterie  et  montres  qui  se  trouvèrent  dans  le 
et  laissèrent  le  malheureux  propriétaire  de  oae  eUeta 
un  grand  désespoir  ;   imiis  on  eereît  peine  à  ee  biie  ane 
ilée  de  sa  surprise  et  de  sa  jeie  ,  lorsqne  diaufsche 
il  reçut  une  caisse  venant  d'Honflenr,  qni  cooteneil 
les  pièces  d'orfèvrerie  qui  avaient  éld  fonstieilca  éê 
lui,  à  l'aide  d'une  fausse  clef. 

—  M.  l.emontey,  qui  a  remplacé,  «a  plelAtfiii  e 
à  M,  Morellet,  â  l'académie,  fait  savoir,  per  le  M 
que  ce  n'est  aue  par  accident  qo*îl  e  paMM  urne 
sur  Adrienne  Lecouvreur,  dans  le  Uereara  dm  ' 
vieme  siècle ,  et  qu'il  ne  coopère  point  à  le  fddecties  il 
ce  journal.  Mous  sommes  d'autant  moins  étoaaet  de  cattt 
déclaration  que  nous  avions  déjà  peaaé  qne  les  feadÎM 
de  censeur  dramatique  devaient  laisser  trop  pen  de  Vmm 
à  M.  Lemontey  pour  qu'il  pût  a'occvper  des  iolMto  il 
la  littérature  en    France. 

—  D(«pui5  que  trois  feilles  mortca  se  sont  réuaict  eavae, 
et  que  celte  dernière  est  attaquée  d'une  epopleiie  /be> 
</ro;<i^/r;  depuis  que  la  bonne  Geaelle  est  est kmaliqne«  il 
q*.ie  le  Drapeau  blanc  est  dans  le  marasme  Taule  d*aheaafc« 
011  parle  dit-on  beaucoup  de  la  chû^e  des  feuUleM  ee«  b 
m :l*ru  du  priutenis.   Contradiction  étrange,  q«e 

tombent  aujourd'hui  dan<   la   saison  oîi  elles  pon 

tri'fois  !    Voilà  pourtant  les  elTets  de  la  ré\olution,  din  b 
(Quotidienne. 

EPIGRAMME 

sna  rv  rr.^^nvR  qui  ix  o'.VEaoAiT  D**voca  TBkTSri.t.1  av  saacaab 

t'n  c^D^enr  te  ilrreod  ,  connue  d'oat  ocavre  inp«f«  , 
]>'aTt>irpr^ic  ••  ploiu€  iiox  atl««  d«  Menmrem 
II  a,  ma  foi,  raiiioB  ,    c«  sujH  d'Alropoi  ; 
(V.r  »i ,  quitUDi  jam^i»  les  n>DlM  élcnitlles  , 
Mt^mtrf  alUii  un  joor  toiulier  tou  ac*  riacaax  , 
Le  criifear ,  è  coap  aùr ,  lui  rogacrart  les  mllm. 

—  M.  Ancelut ,  petit  honhomme  qui  vient  de  ae  kM 
jonrr  encore,    c^ptrc,  dit^on  ,   recevoir  Jt*  leltns  de  «e- 

b!e5?e. 

—  J*:Mmciais    bien,  dirait    un  p^uant,  •    Teîr 

poètes   devenir   marquis;  parce  qu'à  la 

feraient  ces  messieurs ,  nous  autres   roturière 
uous  pourrions  leur  crier  :  AUons^  sauie 


mmnc0  d 


PORT  DE  ROUEN. 

CBAKGSMBlfS  ET  RiCLAlIATIttfS. 

^2^Cbaegbic«  du  sloop  la  Fràncine  %  c. 

Renauh,  v.  du  Havre.— Courtier  în- 

lerpréte ,  M»  J.  PellecaU 
6i  boucaaU  tabac— 2o  fùu  poUwe.— - 
Pour  M.  Qrevel  et  cpmp. 

{I^^Chargem,  de  la  galîote  la  Marie- 
Lopîse  «  cap.  Deatu»  yea*  du  Havre. 
—Courtier  iulerp. ,  M»  JrPeilecat. 

Réctamateurs  ^  MM. 
I20  planchef,ftapin..—-Lacb€iirc  neveu. 

Marchandises  provciivant  du  navire  la 
Jeune-Laure  ^  cap.  Déchqsel  y  veiu  de  k 
Martinique^ 

1 1 1   barriques  sucre. — 4  tierçons  dito. — 
ao  quarts  Mo. 

a  tîerçonf  cacao.— 1 6  quarts  dito. 
I  lîerçou  cafe.-^f  qiiarts  dita. 
aïo  bûches  bois  de  Canapicbe. — ^A  Bou* 
chout 
10  barriques  sucre. — 5  quarts  café.— 
Foloppe. 

^C^Cbabcex.  de  la  gribane  l'Adélaïde , 
cap.  Desrues  f  veiudu  Havre.— Cour- 
tier iaterprete  »  M.  Pellecat. 

Rétlamateun,  MM.     ' 
3a  boocauU  Ubac. — 38£&ts  potasae»— 
Crevel  et  comp» 
I  ao  planches  de  sapm. — Lachëvre  neveu. 

^I^Cbabgem.  du.  dogre  la  Sophie ,  cap. 
Letellier,  ven.  de  Marseille.— <]kNuw 
tier ,  M.  Bordelle  père  et  fils* 

Réciamaif^irs  f  MM. 
6  btocB  marbre.— Cfa.Mosaat et  Gotiîn 
3  fais  dTniiîe.— Malfilâtre. 
Ij^o  (àU  viu.— Petit-Durand, 
lo  fûtsdilo.-— Dézille. 
24  cais.  savon. — Brettevillt. 

I   fût  vin. — Ch.  Durand. 
3g  cai».  savoa^ — Boscbte». 
84  cais*  savon. — Malâlâue. 
5  kaWei.gaJk».— Breiteviil^. 
i6  barriq.  potasse.—  lo  futailles  d'huile. 
g%  c,  savon. — 28  c.  dito*-4  cais. 
aJbâtre»— 5   blocs  dilo.-^a  ballos 
graine. — 8g  cais.  savon.— ^5  fûts 
d'huile  — 5o  c.  savon. — 93  caiss. 
dito. — A  ordre. 
^Qp^yTwAKCKBr.  du  chasse-marée  franchis, 
J'Anne-Maric-Chérie,     cap.    Forgpf  , 
▼ea.    de    Dordeauï. -^  Gouitier ,    M. 
Fauqueux. 
3ao  barriq.de vin  ,  pourMM.  Normand, 
Héom  et  Paperel. 

— Le  bricV  fAristide  ,  cap.  Floch ,  v. 
de  Mwiaix  »  chargé,  de  papier ,  K^har^  , 
beurre,  niel^  \ia,  tourteau  de  f|raine 
de  lin*. 


Ce  navire  est  fnrtide  Morlais,  le  16 
avril ,  et  est  arrivé  à  Rouen  le  ao  du 
même  mois.  MM.  les  réclamateurs  sont 
priés  de  se  faire  connaître  de  suite.  — 
Courtier  interprète  M.  Orford. 

—  Le  sloop  rAdélaïde ,  ctp.  Desrnes , 
du  Havre  ,  en.  de  tabac  ,  potasse  et  plan- 
ches.—Courtier ,  M.  J.  PelkcBt. 

Moui^emeni  du  21  au  a2  avrtt. 

NAVIRES    ENTR&. 

Le  chasae-marée  >*Anne»Mane^héne , 
de  75tomi, ,  c.  Forgel,  v.  de  Bordeaux, 
ckà  de  vin. 

Le  sloop  TEulalie  .  de  fS  tomi. ,  cap. 
Desmaret,  v.  àa  Havre,  ch.  die  tabac, I 
potasse,  planches. 

Le  sloop  rEugen^Aîmé  ,  de  rg  Conn. , 
c.  Langlois ,  v.  d^Houileur ,  ch.  d&  cidre , 
bois. 

La  galîote  la  Marie-Gabrîelle ,  de  56 
tons. ,  c^.  Ronsseltn  ,  v.  du  Havre,  ch. 
de  tabac,  potasse,  sucre,  pbnches. 

La  plat  Le  la  Diligente,,  de  16  lonn. ,  c. 
Lemarchand ,  ven.  de  F^c,  cb»  d'hiihres. 

La  goéleite  U  PhiKppine  ,^  de43  tonn., 
c.  Dumonty  v.  du  B^vre,  ch.  de  sucre, 
café,  bois.de  Camp^che, 

NAVIRES    EXPÉDlJÉS» 

Le  sloop  les  Trois-Frëre&t.c.  Dubourg, 
alî.  à  Caen ,  sur  lest 

La  platte  le  Saint-Pierre ,  cap.  Lemar- 
chand ,  ail.  à  Luc  ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Flore-Vîcloiré,  c.  Bourdon, 
alL  au  Havre ,  sur  lest. 

Le  dogre  les  Deni-Fièrts ,  €«  filo»- 
del ,  ail.  au  ChAteM ,  sm  lest. 

Le  ehaese-m.  hi  Concorde,  c.  Delonne, 
alK  à  Landerneau  ,  ch.  cendré  lessivée. 

Le  brick  l'Eole ,  c.  Chéron  ,  ail.  à 
Bordeaui ,  sur  lest. 

Le  dogre  (ft  Boone-Mere  >  c.  Colom- 
bel ,  ail.  à  Fécamp  ,  sur  lest. 

Le  brick  l'Achille ,  c.  Bronzon*,  aff. 
Brest,  ch.  de  bois  de  coasiruction« 


Le  sloop  le  Jean-Baptiste,  ail.  â  Roaeil| 
ch.  de  sucre. 

Le  sioop  hollandais  Fort ujit ,  cap.  Bet- 
kel,  ail.  à  Rotterdam,  ch.  de  tabac  et  vin* 

1^  brick  anglaia  Willfaio^-Mueclay,  ca. 
|Con»ack,  alL  â  Lrverpool,  ch.  de  Kn. 

1^  brick  américain  Charles^  c.  Soulé» 
ail.  à  Partlafif),  ch^  de  liir. 

Le  paquebot  anglais  le  Prince-Cobourg,^ 
c»  Page,  al!»  è  Southamnton ,  ch.  de  pas- 
sa^rs» 


PORT  DO  HAVRE.      ' 
Mouyemeni  diL  20  nu  ai  «mi. 

NJLVIRFS  ENTRÉS. 

La  galiofte  holtandaîst» ,  Vroiiw-Tîico- 
dor ,  cap,  Bundil ,  veu.  ctb  Malaga ,  ch  de 
vin,  pour  Rouen. 

Le  dogve  Siançaia  l'Aocfite,  cap.  Eras* 
seur ,  ven.  de  Rouen ,  sn-r^est. 

Le  sloop  la  Rosalii?,  cap.  Persy ,  ven,  de 
Rouen,  sur  lest, 
il     Le  sloop  ta  Clémentine ,  cap.  Parvi ,  v. 
deRouefr,  surtest. 
.  Le  dogre  l'Adèle-Chérît,  cap.  Bouvier, 
ven.  de  Rouen ,  sur  les(. 


VAviRi»  EXFéoirs. 


FORT  DE  CHERBOURG. 
Mouvement  du  ij  au  18. 

KibVlRBS  rJTTR^. 

Le  brick  TAleseadre,  C.  Morand  ,  y. 
de  BovAtaui ,  cb.  de  vin  et  eath-de-vië. 

Le  sloop  le  Pierre-Ëugéne ,  eap.  Abra- 
ham ;  le  brick  rAnoe^Marie,.  c.  Noël  i  et 
le  sloop  l*E&poir,  c.  Fortin  »  venant  dèa 
Sables  et  Ars,  chargés  de  1 88^555  kilog^^ 
de  sel. 

ll:àVlRBS   tu   RELAGHS; 

Le'dogre  le*  Jean-François ,  csrp.  Du- 
périeu»,  aH«  de  Dunkérque  à  Rocbefort, 
ch.  de  700  hectol.  HouiUe. 

La  galiote  le  Lévrier,,  c*.  Tripejr^tU. 
de  Bordeaux  à  Caen,  ch.  de  vin  et  eaUr 
de- vie. 

Le  dogre  le  Vélocifère^  c.  Néel^  alL. 
du  Havre  k  MorFaix,  ch.  de  tabac«    ^ 

Le  brick  la  Louise ,  cap.  Lebeau  ,  alL 
de  la  Tremblade  kCaen  ,  ch.  de  119,783 
kilog.  de  sel, 

»AVHIE8  BXPÉmïS, 


Le  sloop  rOoion  ,.  capu  Fabien  ,  all«  ay^ 
HaVre ,  cA.  de  bois  k  brûler  et  passager^. 

Le  sloop  la  Virginie,  c.  Marest,  adl.  à 
^gny  ,  cb.  de  \ipi$  d)e  sap. 

Le  tvois-mâU  américain  Spipio,  cap». 
:  Georges  Ç.  Cafv  ,  ail.  de  Londres  à  I9or- 
fWk,  (A^érfqde)'  sor  lest,  avec  quef- 
ques.' futailles. d*ean-de-vie  de  Portor  et 
environ  vingt  lonn.  de  papier,  s*est  nau- 
6'ngé  l'avant  df-rnière  nuit ,  sur  la  pointe 
d*Omonville  ,  à  l'ouest  de  la  Cogue  ;  ce 
navire  ne  pourr.r  pas  élre  relevé  ,  l'équi- 
page coiu|}osê  do  16  iiommes  et  6  passa- 
gers s'e*t  sauvé  a\rc  ses  effets. 


POftf  DE  BREST. 
Mouifemeni  du   iz  «u   j^^  âw^//. 

SOVT    ENTKÉS  : 

L'ArotHle-le-Pnix  ^  csp-.   Farde)  ,   jcr. 
de  Rouen ,  ch.  de  bois  de  cousîinctiou  , 


ciiîvrêyflc.;  le  Saint  -  Michel  ,  capi. 
Devarieui ,  v.  de  Dunkerque  ;  les  Deux- 
Frères  ,  cap.  Melin  I  \en.  deDuvry,  c. 
de  charbon  de  terre ,  huile  ,  fer*blattc, 
boîs  de  con5tructioii  ;  l'Actife  ,  capit. 
Collot  y  ven.  du  Havre  «  ch.  de  bois  de 
lonstruceion  et  de  boulets  ;  la  Caroline ,  | 
cap.  Mocaer,  ven.  de  Lannion  ,  ch»  de 
Me  ;  le  Saint-Esprit ,  cap*  Joulin  ,  v. 
du   Havre,  ch.  de  bois  de  construction. 

SO^TT   SOftTIS  X 

Iji  Providence ,  d'Auraj  y  c.  T  e  Buki  ; 
la  Blarie-Françoisef  de  Gaen  »  c.  Havard  , 
alU  k  Bordeaux 9  sur  lest;  rAdèle,  cap. 
Perrel ,  de  Saiul*Maloel  y  ail.  ;  la  Jeune- 
Virginie,  de  Brest  ,  cap.  Nicolia  ;  la 
Maria  ,  cap.  Leiuaitre,  de  Lorieat,  ail. 
à  Heniiebon  ;  la  Marie-  Vincente  ,  de 
Vannes*  cap,  l^floch;  le  Fortune,  de 
Quiberou  ,  cip.  l^ureut ,  ail.  à  Bordeaux , 
sur  lest^ 


NOUVEIXES  DE  MER. 

Naniet ,  i6  avril,  —  Voici  le  charge- 
ment du  Fii's-de-Fraoce,  venu  de  rinde  , 

De  ^iimi'Ue  :  190  ballots  nankin ,  67 
balles  cotoo»  la  bailols  ailtes,  1  grenier 
boia  de  teinture. 

De  Matiriea  :  5  $99  sacs  •uçre,  6t 
balles  colon  »  1  caisse  indigo ,  16  sacs 
poivre  ,  10' billes  bois  de  natte. 

De  Bourbon  :  gQK  sacs  sucre,  ia65 
balles  cofé,  261  bjUes  girofle,  8  balles 
toile  bleue,  aao?  colis  ria,  4  caisses  nacre, 
s  caisaes  miel  vert,  i5  balles  coU>o« 

^I^Par  lettre  de  la  Poiiite-a  Pître  ,  en 
date  du  6  mars,  M.  Ducheval  apprend 
l'arrivée  audit  lien  de  son  navire  rElise, 
cap.  Reine,  le  21  février,  et  son  départ, 
pour  le  Havre,  le  8  mars. 

HAVRE. 

Noie  des  fentes  recueiiiies  è  la  Bourse 
du  18  avril. 

5j  milliers  café  St»*D. ,  à  1  f.  7$  c,  acq. 

5.  dito  dîto  dito ,  k  1  f .  76  lU  I  /4  »  <lilO. 

9  dito  dito  dito,  fin  v«rt,  à f.dSc^ dito. 
80  sacs  sucre  Bonbon  ;  k  92  fr.,  dito. 

5  barriq.  sucre  terré ,  k  1 12  f  5o,  dito. 

jo  milliers  bois  Cam|'éche  ,  Honduras  , 
k  14  fr.,  dîto. 

sS  balles  coton  Géorgie,  k  95  c.f  dito. 

6fo  sacs  caft! Havane,  k  1  fr»  35 .c.  .  en 
cutrepOt. 


PORT  l)i:  ÎJOUDEAUX. 

r^  f.l  ,  est  eiitrW  en  rivière  ;  le  brick 
ainf'rii  .1111  F'oiest,  cap,  Perkiiis,  ven.  dii 
ll.iyre  ,   â  i'adrease  de  MM.  Bonnafé  et 

*:lt. 


(4) 

PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Mou^emeni  du  ^o  au  ^i  a\^ril. 

Sont    descendus   et    arr(pé$-  de    FÎU 
lequier  : 

L'Eugénie,  cap.  Gondouio. 
Le  Guillaume,  cap.  Gloria. 
La  Prudence-S'ictorioe,  cap.  f^tallec. 
Sont  montés  et  par  montés  : 

Le  sloop  les  Deux-Amis  ,  cap.  Bergot  > 
ven.  de  Saitit-iMnrtin  ,  ch  de  sel. 

Le  sloop  le  Bienfaisant,  cap.  Groult, 
ven.  de  Nantes ,  ch.  d'ardoises» 

Sont  montés  à  In  marée  du  matin  et 
passés  debout. 

Le  chasse-marée  le  Père  de  Famille,  c. 
Loget ,  V.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin. 

Le  chasse  -  marée  la  Marie  Joseph  cap. 
Peu  tôt,  v.  de  Marennes,  ch.  de- sel.' 

Le  brick  la  Lise,  c.  Andry ,  v.  deSaiot^ 
Malo,  ch.  de  tabac. 

Le  sloop  l'Elisabeth,  cap.  Gosse  «t.  du 
Havre  ,  ch.  de  planches. 

Le  chasse-marée  le  Bieu-Veon,  c.  Mabe, 
y.  de  Marennes ,  ch.  de  sel. 

(J^cnt  de  Sudy  petit  frais») 

Sont  deseeadui  à  la  marée  du  ^i  i 

1^  César,  cap*  Lhermitt. 
La  Noavelle*Émilte  ,  cap.  Billet. 
I/C  Clairvoyant,  cap.  Juhenne. 
Le  Saint-Pierre ,  cap.  Losmer* 
Le  Succès ,  cap.  Dellepierre* 
La  Jfune-Flore.,  cap.  Savallt. 
Le  Maine,  cap.  Wilkinson. 
La  Marie,  cap.  Trotin. 


•ohcdubail 


•  mem 


t  hall  yi  eai  A  ua  pria  Moi  W,  Ujmmê 
de  asalM  agréablsiaint  rfsvée  «««aceaM. 


Tefger  eljj 

OkiM  la  aas  ou  OA  voudrait 
8'adf«Mff,afnt'k  «Mtttkll*. 
■airt-Pnaaac  4  Dantel. 


BOURSE  DE  PARIS,  D'HIUt. 
Effets  PàbUcê. 


0119: PODi  aurrcoi 

foaii— M  ai  n  S«C  lan. 
Mf  9o«  i4f  83r.9oe  %if9àt  gpe  Mm^ni 
75ê  65b  èoc  65c    6tfc  55c   6oc  6Se  IST  9«C 

65c  70C~65e  66c. 
IBCOlfXAMB.    DC  UQCIDATfOV,* 


Ech.  dn  la  Mars  ila4  «  lU.  i  ^  •-M'^-9** 
ila5 ,        9     4  99^ 

Idtm  NoMnATfTta,  ttaS  ^tf  SSc 
aimuiTlta  de  1000  ra.,,k  4  p/  •/« 
Avec  loi»  et  piiflMS. 

ioi5t 


DE  rAAyOBt 

ittS. 


aCnO^S   DE  LA    aANQ. 

iSaof 


THEATRE  FRANÇAIS. 

(  On  commencera  à  7  Aesir«f.) 

LES  EXERCICES. 

Des  Dcmoiscllea  Rowavivi, 

Artistes  Onekmietemmas  ^ 

Le  Spectacle  comneMera  pfs  U 

MAISON rBN  LOTSaW. 
Vaudeville  en  f  acte,  de  Picard «- JUdet 

et  DetfoBiaiaa. 

Va  AwâTivA  renplim  le  rAle  de  fttgmmdfmj 

Jeux  Comocsa  de  GtBWALur. 
Tous  legJoart^PaulMlMsa  atSeiaei  comifaai. 
Demain-^  ona  Re 


AVIS  DIVERS- 

^^  M*«  I  «9.  ^  Teadredi  praehâin  a 5  aTril , 
à  hait  hearet  da  matin ,  sa  pied  de  U  halle  aax 
toiles  de  Rouen ,  il  aéra ,  par  Tnn  de  BIM.  les 
Coainiîaaairet-Priaenra  de  celte  ville,  procMé  à  la 
▼ente  Tciluouire  d'une  aaaea  fceode  quantité  de 
COUPE.S  D'INDIKNNKS  et  TOILES  de  Rouen. 

Cette  vente  aura  lieu  aux  chargea  »  cUnsea  et 
eonditiona  énoncées  an  procès-verbaL 


VErVTE  VOLONTAIRE. 

N<^.  1)0.  —  Le  lundi  «o  arrtl  i8a3,  k  dix 
heures  du  mein ,  ao  hameau  de  Neuvillette, 
commune  du  Mvsnil-Ktnsrd ,  il  sera  ,  |iar  le  mi- 
nistère de  qui  de  droit ,  procédé  à  Is  vente ,  aux 
enchères,  en  argent  compistit,  du  Mobilier meu^ 
blant  an  ét«btisaemeut  de  filature  marchant  par 
mauége* 

Cette  vente  consiste  en  un  ventile* en r ,  hu't 
cardes  garnies ,  un  laminoir  à  quatre  systèmes  et 
nue  boudlnerie  àai\  lanterurs,  deux  bélys  de  60 
et  7a  broches,  neuf  jruuY-innUs  dent  cinq  de 
crut  qnarsntr-({U«tre  broclies ,  trois  de  cent-cin- 
qnante-six  et  un  de  eent-io  \anie  ;  cinq  drvi- 
d.iirs  neufs ,  nne  preste  en  fer ,  avec  m  table  et 
tuus  les  acccasoivesy  tels  qoc  liaiicrie,  panier*. 
roiusines  ,  poêle  •  qn&nquet» ,  balance  ,  etc  ,  etc, 

Quitre  rbcvaax  v<'<'  ^*o'a  hamoi^ 

Ou  ne  traitera  d*aneun  objet  séparé  degré  è 
^,  mx  issi  rétablissement  eu  entier  pouvait  cou- 


aobéaéfica  dea  Ine^ndeéê  da  h 


THÉÂTRE  DE  LA  GAITfi. 

(lae  dm  Trois-MséDaïa-Jtoiaaia.  ) 
MM.  les  Directeurs» Associée  , 
coopérer  à  taete  de  bienfaismmcm  éo  jf« 
le  directeur  du  Thdàue  dea  Aru  •  ami  o^ 
tenu  de  lui^  pour  cette  circomsimÊtiemeÊm» 
lement  •  la  permisêion  do  Je ^ 


pièces  parlantes  ;  donneront  mmje 
mardi  •  au  bénéfice  dos  incomJuér  êé  Ai 
Coor  Martin, 


tapin  • 

on  it  TaHaovaivaea  sa  Gomsia  « 

Vaudeville  es  a  actes  «  daat  liqaj  M.  êa 
Mangelaire  i  emplira  le  rôle  ào  7^mpm$ 


BILLET  DR  LOGBIIBIIT 
ou  ta  TavTa  AcAasAVBft» 

Vaudeville  en  a  actes .  dans  lemrl  M.  fifl* 
bert  remplira  It  r&le  de  Dmsimcamri .  ai 
M.  de  MangeUire .  calai  da  Af«Aaral«. 

«MsmmMummnsmHHHmanHBH^HmHpamiM 

ERRATDSi. 

A  la  vînitt.deQxUma  li;^  da  Vd9égiot   as 
tête  du  numéro  d*hirr ,  aa  Uan  da  • 
«  Le  fils  qa'alla  otaê  a«  lowkaaa  • 


Le  filsqa*cUe  crût  aa 


l\OV.  N.  l.MrRIUEniE  COUMERCIAI  E  (tîf  cARâçTiia  et  e>  taiile-doucf)   DE  C.  BLOQCEL,  RIT  5V(.^t  M  H? 


MERCREDI. 


^•.  l4o. !■•  AXN'ÉE. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE; 

Otte  TeaiJle  parait  tons  les  joars.  S'adresser,  pour  rAbonnemeot  et  la  Rédaction  ,  aa  Boreao  de  la  Nacelle^  Piaoe  des  Caroies^  n^.  48,  à  Rouen. 
On  s*aboaae  à  Parli,  chex  Bsissor-TaivicRs ,  rne  de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Havre,  G^iet  CBAriLU,  rue  de  Paris.  —  Et  chez  tous  les  Libraires  et 
Directeurs  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  x5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Ronen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 

comédies);  le  secret  des  cîrconsUncet  qui  en  ont  fourni  le 
sujet,  les  9UCCCS  divers,  les  tracasseries  ,  les  critiques,  etc.  ; 
mais  ce  qui  occupe  le  plus^  de  place,  ce  sont  les  analyses  ' 
de  toutes  ceé  cooiëdies;  l'auteur  a  lueVne  traduit  trois  ou 
quatre  scènes  entières  ,  et  c'est  ce  qu'on  li(  avec  le  plus 
d'intérêt.  ^ 

Quant  II  la  troisième  et  d^^rnière  partie,  elle  est  consacrée  a     / 
tout  ce  qui   est  arrivé  à  l'auteur  pendant  son  étahlissnnenl. 
en   France,    n    M.  Goldoni    n'est   point  du    nomhte  de  ces 
ttrangiTà  qui,  après  avoir  reçu  chez  nous  raccuoil  le  plus 
agréable,  s'en  nilournent  bien   vîlc  flatter  renvicuse   raaii- 
gniié  de  leurs  compatriotes,  en  exagérant  nos  travers  à^ns 
leurs  écrits.  S'il  a  donné  dans  un  excès  contrAire,  ou  moins 
le  principe  en   était-il    dans    une  âme  koiitiêlc,  et    ce   ne 
serait  pas  à^nous  qu'il  conviendrait  de  s'en  plaindre:  Il  semble- 
qu'il   ait  \oulu  immortaliser  tous  ceux  <}ui   font  bien  reçu. 
Ër-fin   il   ne  trouva  qu'en  France  du   repos,  de  la  tranquil- 
lité, du  bieM^élre.   11   n'est  donc  pas  étonnant  qne  ce  soit 
le  pays  qui   lui  ait  plu  davantage  ,  et  qu'il  ait  leplus  exalté  ; 
il   en  a   vanté  les  édifices,  li  société,  les  usages,  les  jeux,, 
les  ntnnsemeus:  il  n'y  a  que  du  loto  dont  il  ait  dit  un  pea 
de   mal.  »» 

Le  Molitre  de  V Italie  a  cela  de  commun  avec  le  HJoUtire 
français  y  que  l'un  et  loutre  après  avoir  fait  de  bonnes 
études,  ont  trompé  les  vues  de  leurs  parcns  :  et,  entraînés 
par  un  penchant  irrésistible,  se  sont  associés  avec  des  comé- 
diens pour  mener  une  vie  ambulante;  il  y  a  seulement  cette 
difrércncc  que  Goldoni  n'a  suivi  les  troupes  de  comédiens 
qu'en   qualité   d'auteur.  -  • 

Destiné  d*abord  à  |a  médecine,  ensuite  à  la  jurisprudence; 
reçu  avocat  à  Venise,  oii  il  exerça  quelque  tems  sa  pro- 
frssion,  il  quitta  cette  ville  pour  éviter  un  mariage  qui 
li^urait  ruiné;  dès-lors  il  renonça  &  Cujas  et  à  B^rlIlo!e  pour 
suivre  Plante  cl  Térence\  soiv  talent  pour  la  romc<iie  se 
fait  connaître  :  bientôt  les  troupes  de  comédiens  se  f  arrachent, 
et  de  nombreux  succès  sur  presque  tous  les  théâtres  de  Tltalie 
lui  établiâseiit  une   réputation   brillante. 

Ce  qui  frappe  d'abord  dans  ces  Mémoires^  c'est  le  ton  naïf, 
la  giflé  franche,  l'air  de  vérité  et  de  bonhomie  qui  régnent 
dans  toute  la  nat ration;  le  fond  des  aventures  n'est  pas  fort 
important  :  cessent  les  étourderies  de  sa  jeunesse,  ses  querelles 
avTC  sa  f.imillo,  $ç$  imprudences  et  les  disgrâces  quelles  lui 
ont  attirées  :  ce  sont  ses  amojurs  avec  les  comédiennes ,  et  les 
infidélités  qu'elles  lui  ont  faites  ;  les  détails  de  ses  courses  et  de 
j-cs  vt^yages  dans  les  différentes  villes  d'Italie;  mais  ces  bapa- 
(ci les  sont  relevées  pai*  une  manièi-e  de  raconter  très  saiîlaHie 


liRÉSnJENîJE. 

Qoe  Tamant  qni  sait  tons  mes  pas 

Sjit  heareax  ;   mais  qa*il  soit  fidèle  ! 

Et  si  jamais  une   autre   belle 

Lai    fait  mépriser  mes  appas  « 
'  Paisse-t-il,  en  volant  vera  elte«. 

An  lien  d*ane  faveur  nouvelle, 

Ne  rencontrer  que  le  trépas. 
On  regrette  Tëpoax  que  la  mort  nons  arracbe  : 
On  moniile  de  ses  plears  la  tombe  qdi  le  cache. 
Un  antre  voit  nos  plears  :  il  peot  les  essayer  ; 
Mais  lorsqn'an  inconstant  ,  poor  prix  de  nos  faiblesses  « 
Porte  à   d  antres  attraits  ses  volages  caresses. 
On  pleure  le  perfide  ,   on  ne  peut  l'oublier. 

Qu'il  vienne,  celui  que  j'appelle! 

Qu'il  n'adore  que  mes  attraits  !        * 

Je  serai  tonjimrs  assez  belle. 

Si  son  coeur  ne  change  jamais. 

Sois  heureux  ,  mais  reste  fidèle  , . 

O  toi ,  que  je  vois  sur  mes  pas  : 

Et  si  jamais  qaelqn'autre  belU- 

Te  fait  mépriser  mes  appes. 

Puisses*  tu ,  prosterné  près  d'elle  , 

An  lieu  d'une  faveur  nouvelle  , 

Eeocontrcr  la  mort  dans  ses  bras. 


£oWD. 


COLLECTION  DES  MÉMOIRES  SUR  L'ART  DRAMATIQUE . 
IV*.  Livraison. 

MÉMO. B ES    DE   GOLDO.VI. 


L'intéressant  recueil  dont  nous  annonçons  la  quatrième 
livraison  ,  ^néri te,  sous  tous  les  rapports,  les  suiîragrs  du 
public;  les  éditeurs  remplissent  avec  exactitude  les  oh!igi- 
lions  qu'ils  ont  coutracUîes,  et  les  amateurs  leur  en  savent 
tiës-bon   gré. 

Cette  quatrième  livraison  se  compose  de  deux  volumes. 
Le  premier  renferme  la  fin  des  Mémoites  de  Goldoni  y  4ont 
sous  allons  extraire  les  particularités  les  plus  reniai quubics; 
€tle  second  les.  Mé'^toires  de  Prévi/le  et  ds  Dazinrourt, 

Né  à  Venise  en  1707  ,  Goldoni  doit  éfre  compté  au  no:nbre 
des  gens  de  lettres  qui  ont  poussé  le  plus  loin  leur  car- 
rière ;  il  est  mort  âgé  de  plus  de  quatre-vingts  ans.  La  pre- 
mière i>artie  de  ses  Mémoires  comprend  l'abrégé  de  sa  vie , 
depuis  sa  naissance  jusqu'à  la  réforme  du  tbéâtie  en  Italie, 
dont  il  a  été  te  principal  auteur.  La  deuxième  contient  l'his- 
torique  de    ses  pièces  (  la    totalité    est   de   cenl-cinquanl« 


\ 

!  , 


r 


ri  IrM  ori«>tfia1e,  quoique  tonjnrirf  nntarflte.  Partout  ou  ir- 
conuall  le  poète  dramatique  qui  dialogue  fu|iéi  ieu  renie  ai  ^  flt 
d*un  rien  fait  une  scène  citarnianie;  mais  ce  qui  honore  le 
plus  Goldoui ,  c'est  que  loule  \n  suite  de  sa  vie  annonce  Ofi 
bon  cœur,  une  âuit  droite  et  honnête,  nu  CArnctcre  d«ax^ 
sant  amrrtuine  et  sans  fir»l,  pou  susreptible  des  fiasaious  vio- 
lentes; une  aimable  philosophie  qui  Mit  s'accommoder  des 
lioinmes  le-s  qu'ils  sont,  qui  supporte  dans  les.MUces  Li  mi^ 
chancelé,  l'envie,  riograULude ,  In  trahison,  rooiu»e  ou  sup- 
porte les  infirmités,  et  les  maladies  atlnclicos  •  'U  -Aatupe 
humaine.  Il  raconte  presque  «lu  ni^ine  ton  de  g.i1tc  le  bien  et 
le  mal  qui  lui  est  arrivé;  il  u'exbaie  point  en  invectivas  san- 
glnntes,  en  tirades  misan(ropi(|iies,  colle  sen5ibili(c  oiubre- 
geuse  et  farouche,  fruit  d'une  tête  exulLee  et  romanesque,  tt 
surtout,  d'un  orgueil  et  d'un  amour-propre  indomp'ibles. 

Il  est  extraordinaire,  sans  doute,  de  voir  un  étranger,  venu 
en  Franc eè  einquante*lPois  ans,  avec  des  c«in naissances  con- 
fuses elsuperfi.ielles  de  la  langue,  oser  au  boul  de  neuf  ans, 
composer  une  pièce  pour  le  premier  ihrâtre  de  la  ualion  : 
c*ekt  ce  qui  est  arrivé  à  Goldoni,  et  l'influence  du  goût  fran- 
çiis  se  combinant  heureusement  avec  son  génie  pirlicutier, 
lui  a  fait  produire  le  Bourru  Bienfaisant,  pièce  qu'on  peut 
regarder  i  omine  iton  chef-d'œuvre, et  qui  s'e^l  lou jours  soute- 
nue sur  oolre  théâtre  avec  le  plus  brillant  succès  :  oneutendr.i 
avec  plaisir  Tauleur  racoiiter,  lui-même,  ce  qui  se  passa  à  la 
première  représentation. 

•  Je  m'étais  caché,  dit-il,  romme  j'avais  toujours  fait  en 
lUilie,  derrière  la  toile  qui  terme  la  décoration;  je  ne  vojais 
rien,  mais  j'entendais  mes  acteurs  ,  et  les  applaudissemens  du 
public;  ^c  oie  promenais  de  long  en  large ,  pendant  la  durée  du 
spectacle,  forruut  tues  pas  dans  les  silualions  de  vivacité  ,  les 
ralentissant  dans  les  instans  d'intérêt,  de  passion;  content  de 
met  acteurs,  el  faisant  l'écbo  des  applaudisseniensdu  public. 

»  I^  pièce  arlievée,  j'entends  des  baltemeos  de  mains  et  des 
applaudissciiiiMis  qui  ne  finissaient  pas.  M.  fXiuber^^al  arri\e  y 
c'était  lui  qui  devait  me  conduire  à  Fontainebleau.  Je  crois 
ciu'il  me  cliercbe  pour  me  faire  partir;  point  du  tout  :  Venez, 
monsieur,  me  dit-il ,  il  faut  vous  montrer  !  —  A  qui?  —  Au 
public  qui  v^xis  demande. — Non,  mon  ami,  partons  bien  vite, 
\t  ne  pourrais  pis  soutenir. ... Voilà  M.  Lekain  et  M.  Brizard 
qui  me  preuutrut  par  les  bras  et  me  traînent  sur  le  rticàlre. 

m  J*avais  VU  des  auteurs  soutenir  avec  cour.if;e  une  pareHIe 
rén'iuooie  ;  je  n'y  étais  pas  accoutume  :  on  n*uppelle  p.is  les 
poi'les,  eu  Iulie  sur  la  Kene,  pour  les  conipliiueuter  :  je  ne 
concevais  pas  fomment  un  homme  pouvait  dire  Licitement 
ojt  spcctali-urs  :  Me  voilà,  messieurs,  applaudi»srz-nioi. 

»  Après  avuir  soutenu  ,  pendant  quelqnessecoudes  ,  l:i  posi- 
tion pour  moi  la  plus  singulière  et  la  plus  ^ê|innle,'](>  rt'iitre 
ciilin,  je  trave^^e  le  foyer  pour  aller  gagner  le  carose  qui 
urattendait;  if*  rencontre  beaucoup  de  iihmmIo  qui  vcu.ut  me 
ihorclier;  j'*  ne  reconnais  personne,  je  dfMeuds  avrc  mon 
guide;  j'entre  dans  la  voilure;  ma  fi-mme  et  mou  ne\eu 
V  étaient  d«'ii  moulés  ;  le  succès  de  ma  pii^ce  les  f  ii>ait  pleurer 
de  joie,  el  1  lustoire  de  mon  apparition  sur  le  tlicùlre  les  fjï- 
sail  éclater  de  rire.    ■ 

(  l.a  •aile  A  dcuuin.  ) 

MACËDOI>K. 

—  M.  RafT.ëMy  allait ,  à  ce  que  nous  apprenons  dt'  M.^r- 
11  i  le,  entr.|.i  h'ic  d'acclimater  dans  crtti*  \iîle,  de*  .l/o»i- 
i.f^firs  liu  A'S.  *lout  promettêiil  à  cet  eLi'i'iN-ii'nviil  foi  t 
Il  :ionil  le  surcès  le  plus  complet,  lorsqu'un  ini  i<!eiit  in-ilrn- 
c^ii!rfu\  est  \enu  contrarier  M.  Raflaeily  :  i';ii.;'*Ml  a  nian- 
qiH',  et  ce  nV>l  qu'au  printems  prochain  que  irs  t/o'i/<i- 
gnn  Russes  pou%«<*iont  ,  et  que  le  puMn.  «î.  M  mm-  Ile, 
aptes  avoir  été  ([uriquefois  rmpoi^tit^  ^  ponri.i  *i-  «îniirii-r  Ii 
douceur  d'être  ramassé.  Il  faut  goûter  de  tui:s  c»  p'.iiair> 
dau*  ce  u  oude. 

—  Un  perruquier  s'est  fâché,  dit-on,  contre  une  p^r- 
iOnue  qui   lui  dtriuaiidait  quel  était  Touvricr  qui   avait  fjit 


) 

le  r.ux  (onpet  qne  i*on  voyiit  à  sa  porte.  L*arlitto  t  Mé> 
tendu  qu'il  fallait  demander  quel  était  Vaniemr  êm  et  Mb 
ion  pet  ,  et  non  ps  quel  était  V  ouvrier  qoL  Tvtml  CiM» 
fiKitionné.  l,*avis  n'est  pas  mauvais  :  noof  naroDl  à  pfëMit 
que  celui  t^i  monte  une  perruque  est  db  «Mf«Kr,  «t^Bt 
celui  qui  conipose  une  tragédie  est  on  oavrier*  Ea  < 
qnrnoe ,  uous  nous  permettrons  depeoseroiw  M.  Cl 
Délai  igné  «at  jun  jH>a  ouvrier ,  et  que  M.  Melj  Imb— t 
uu  réb-bre  at&mrr  :  ce  qui  prouve  qva  poor  étrt  qad' 
<Ani«e  ^n  1«Hénrture ,  il  faudra  toujoars  ea  revenir  bb  [ 
roptt'  (le  Voltaire  :  Faites  des  perrufues  ^  /oiieM  éee  pt^ 
riitftie^, 

—  la  direction  de  nos  théâtres  de  Rontn ,'  dont  aaae  «8 
nous  l.-isserons  pas  de  louer  le  tèle ,  tant  qu'elle  OB  aB  lu» 
tera  pas  de  nous  en  donner  des  |>reu?ei ,  dênMBtffBf  fBT 
des  fjits  positifs,  quelle  activité  ella  a  daplBjél  Jmb  11 
cours  (le  Pannée  théâtrale  qui  vient  d'eiqnrer.  L'iai, 
de  la  note  suivante  ,  que  nous  avons  recneillie »  poBfTB  I 
iippri'cier  d'une  manière  palpable,  quels  sont  lài  titrai 
lecoiiimaudent  M.  Morel  à  la  bîénvtîUaBce       *' 


népeitoire  des  TTiéàins  de  Rouen  ^  pcndttmâ  Fi 
ihédirale  de  i8aa  à  i8a3« 


Ouvrages  joués. 


Tragédies  jonfai 
Coinédieti 
Opéras , 
Vandevilles  » 


Nouveautés^ 


Tragédies  et  comédies. 

Opéras, 

Vaudevilles  I 


Total.  • 


7 
iio 

loa 

58 

i 

38 


Le  'théâtre  des  Arts  a  donné .  pendant  cet 

»  3aa  raprdaiBUtîôoa  ; 

Le  lliéiUre  Françmiif  99 


En  tout, 


55i 


Dii-huit  artistes  étrangers  sont  Teana  0a  ionrnJB,  tt, 
sans  une  contrariété  indcpendanla  Jm  pracaaliooa  da  A- 
recteur,  Nourrit  père  et  fils  auraient  terminé  faaaëB  tUk 

traie. 

—  La  recette  brute  de  la  représentation  poar  les  iaeBB» 
diés   s'est  élevée  à.     .  3oi5  fir»    bSb» 

1^  bassin  a  produit.  l5S7  5 

La  recette  intérieure.  i458 

—  Dans  le  brillant  prospectus  qui  a  précédé  le  VÊ^mmmÊÊt 
littéraire  élevé ,  sous  le  nom  de  rictoires  et  Conqméêei^kh 
gloire  d^s  armes  françaises ,  on  remarque  ce  qui  sait  :  •  I 
n  que  Rousseau ,  nourri  dès  l'enfance  de  la  lecture  de  PI 


que ,  el  plein  des  souvenirs  de  l'antiquité,  noua  pnrlaHdTéHi 
»  ave:  l'entonsiasme  de  Phidias  pour  Homère;  lorsqne  Êt^ 
>•  blali'e  au  vieux  Nestor  dans  l'assemblée  des  rott  de  la  Gièae, 
»  sa  vf»ix  semblait  dire  à  êe%  contemporaint  :  •  Koa,  tHiladi 
•  généré,  tu  n'as  point  vu,  tu  ne  verras  jamaii  d*haaMBn 
••  iKirrils  II  ceux  qu'enfantèrent  la  Grèce  et  l'Italie,  oeada0 
m  terre»  m  long-temps  fécondes  en  races  de  héitis,  ■  il  aeM^P" 
rt  çonn.-iit  pas  que  les  objets  de  ses  vieilles adrairalionaseraiial 
Il  bienfol  ^uip.is^cs....  •-  Ce  passage  m'a  frappé,  parce  aaej^ 
été  étonm-  d*v  rencontrer  des  idée»  Tinsses  sur  le  genre  d'amis^ 
lion  que  nous^cau  professait  pour  les  bérnf  de  Tanlif ailé*  & 
n*«>t-iil  pa»  s-  ulement  leur  valeur  que  le  philosophe  cstiaBÎt  > 
c/'l^iient  leurs  vertus,  leur  couiinence,  leur  palriotisaw.  M 
ftiècle  ii'u  f«)urn*  -«u'ant  de  faits  d*arroes  éclataas  qae  le  aJUei 
mais  il  serait  diflicile  de  trouver  dans  les  tea^p  aacifat  Mivi 
de  vénalité  et  d'ambition ,  d*égoîsme  et  d*ii 


.  •#. 


:.dl 


(3) 


i»  Afiiliée,  l«s  AUkIomnM»  les  Regirlositt  les  Cîroon  -quo  | 
»  citoyen  Se  Genève  aâmirait ,  et  non  pas  un  Alcibiade  qui 
-«liûsait  ses  compatriotes  y  un  Alexandre  qui  ravageait  le 
MHide«  nn  Marins  qui  proscrivait^  4in*Ha:rc-Antoine  qui 
Balail  U^ycannie.  Deux  guerriers  seuls  panmi  noua  ont  rap- 
«U  les  hommes  de  PluUrque^  Desais  et  Brouoi  :  Tnii  vivait 
l'année  àt  la  ration  cIb  soldat ,  et  dormait  sur  l'affût  d'un 
I X  l'autre  comme  Régulus  prendrait  ses  repas  dans  des 
(  de  bois. 


— DarboTÎUeet  M^.  FJoriui  débuteront  k  rOpéra-Comîqne , 
lana  les  ptemiers  jours  du  mois  prochain.  Le  premier  ou- 
fwêfjà  qui  doit  paraître  à  ce  théâtre ,  portera ,  selon  le 
OoÊurier  -des  Spectacles  ^  le  titre  du  Muletier.  On  at tri- 
la  musique  de  cet  opéra ,  à  l'auteur  des  Rosières  et 
im  Clodkette  ,  c'-eat-a-dire  qu'elle  sera  bonne;  et  elle 
besoin  de  l'être  beaucoup ,  si  les  paroles  surtout  sont 
le  M«  Tbéaulon. 

«—  Iftâihoé  vient  d'élise -arrangé  (  s'il  est  permis  de  «'expri- 
mer  ainsi  )  en  gnmd  opéra ,  et  re^  k  4'Acadcmie  royale  de 
riuiai%tte«  M.  Kreutzer  s'est  chargé  de  faire  la  .musique  de 
cet  ouvrage  ;  et  pour  peu  oue  l'auteur  des  paroles  réussisse 
dans  cette  entreprise  aussi  bien  que  M,  Planard  l'a  fait  à 
regard  du  Solitaire  ^  l'opéra  pourr»  se  flatter  d'avoir  nu 
DtiTrage  bien  niais  à  ajouter  a  son  répertoire. 

«—En  lisant  les  joumanc  qui  parlent  de  la  nouvelle 
tragédie  de  M.  le  baron  d'Ancelot,  on  ne  peut  être  fixé 
encore  sur  le  nom  de  son  ouvrage.  Les  uns  lui  donnent  le 
titre  à^Ébroin  ;  d'autres  celai  dî'Eàroîm  ,  et  enfin  le  Journal 
de  Paris  celui  d*Ébroidn»  Noua  autres ,  dans  un  tel  conflit 
de  dénomiaations ,  noua  nous  contenterons .•  en  attendant, 
de  désigner  la  pièce  dn  baron  en  la  nommant  la  dernière 
nuuii^aise  grandie. 


^1  parait  depni»  qnelques  jours  dps  chapeaux  de  piUr  a  la 
il/a/u<e/. Ou  fréteud  quequciqufs  friands  ont  voiilu  y  luorJre. 

SPECTACLES. 

IHÉATRE  FRANÇAIS. 

La  Maison  en  Loterie.  ^W^.  "Romanitii. 

T^s  dibiiU  ^'ametrurs  ne  sont  p^$  ^heureux  colle  année. 
Hier  un  jeune  élève  de  Tbalie  s'<*t  monlré  dans  le  rôle  de 
Rigaudin ,  de  la  Maison  en  Loterie ,  et  n'a  pas  eu  à  se 
féliciter  de  ses  premiers  pas  dans  la  carrière: 

«  T«l  brille  chez  Doyen  ^  qui  sVclipM  «ox  Français.  >» 

Un  fait  qui  aunil  dA  contribuer  k  rendre  le  public  in- 
dulgent, était  malheureusemeiit  ignoré.  L'amateur  n'avait 
pris  son  rôle  que  quelques  heures  avant  de  le  joiier,  et 
pour  ne  pas  fuire  luanuuer  1 1  .reprt.-eiitatioiu  Céuil  enfin 
une  improvisalion  ,  et  le  parteri-e  a  jugé  couuu«  ai  c'eût 
été  une  préméditation. 

(c  Et  le   souffleur  oyttit  cela, 
)»-  Croyant  encor  tontfler ,  aiHla»  » 

On  est  en  droit  de  nous  demander  ce  que  c'est  que  des 
artis'és  orichalciennes  ^  et  nous  réjïondroos  crue  ce  sont 
trois  joHes  personnes  qui ,  sur  *un  fil  de  fer  «istendu  ,  de 
l'épaisseur  d'une  ligne  ,  dansent  avec  nue  assurance  et  une 
grâce  inconcevables.  Mlle.  Romanini  l'aînée  fait  des  exef^ 
aices  surprenans  avec  une  ai^tance  et  nne  souplesse  qne  n  ont 
quelquefois  pas  les  danseurs  de  corde  même.  Ce  spectacle 
aérien  est  enfin  une  des  cboses  qui ,  selon  le  proverbe  vul- 
gaire, doivent  être  vues  pour  être  crues.  Les  artistes  orichal- 
ciennes^  malgré  la  bisarrerie  du  nom,  -ont  reçu  hier  des 
marques  unanimes  de  satisfaction. 


mmx(^  4  ^mwn$tvk. 


NOUVELLES  DE  MER. 

Est  arrivé  de  l'ile  de  France ,  et  se 
trouve  de  relâche  à  la  c6te ,  près  de  Mar- 
aetlle ,  le  Jeune^Alphonse  ,  c.  Emeric. 

— -^ont  arrivés  k  Bio-Janeiro,  le  3o 
laovier,  bâtiment  de  l'état  l'Hir^^adelle  » 
«r.  J^  Toulosi  ;  le  5  février ,  le  Co«rrier- 
4e*Rte,  c.  Fleury,  ven.  de  Nantes  ;  et  le 
8  février,  la  frégate  française  la  Cléopâtre, 
qr*  dn  cap  de  Bonne-Espérance. 
PASSAGE  DU  SUfiD.*-/>tf  5  au  8  avril 
1 14  bâtimens,  parmi  lesquels  :  Junge-» 
Elisabeth,  c.  fioliu  ,  ^IL  de  Bordeaux  à 
Copenhague;  Jungc-Herraan ,  c.  Keril  , 
du  Havre  à  Danizick;   Henriette,  cap. 
.  SehenlY  ,  et  Friedericka  ,  c.  Mantejr,  de 
Bordeaux  à  Sfettin  ;  Charlotte-Emihe ,  c 
Gobrahn^  de  Bordeaux  à  Dantzick  ;  Fer- 
dinand ,  c,  Dickow  ;  Friederika  ,  c.  Luyk, 
de  Bordeaux  âSiettin  ,  et  Sophie^  c.  Nie- 
man ,  de  Bordeauz  à  Ro»tock. 

PORTS  ÉTRANGERS. 

ARRIVAGFS. 

Hamboarg,  ii  ow/.— Die  Drie-Ge- 
brnder  ,  c.  Wcideman,  v.  de  Bordeaux. 

PIjFUOuth,  i4  lïvril.— Louisa  ,  cap. 
Lewry ,  v.  de  ChStrt||e ,  pour  Londres. 


DÉPARTS, 

rexel  i  JA  avril* — Jantina-Marga- 
retba ,  c.  Gaeeven  ,  nll.  à  Bayonne. 

Nantes  ,    1 7  avn'L 

Sont  sortis  ,  le  14  »  le  Bon-Henri,  c. 
Dumel  ,  et  la  Restauratiou  ,  cap.  Lebre- 
ton  ,  ail.  â  la  Martinique* 

L'Angélina,  cap,  Negret,  ail.  au  Ha- 
vre. 

Le  i5,   la  Sophie  ,  cap.  Gosselin,  ch 
d'ardoises,  cuirs  ,  etc.,  etc. ,  et  la  Féli- 
cité ,  c.  Morceau,  ch.  de  sel,  al.  à  Rouen. 

AVIS  DE  SAUVETAGE. 

Tl  été  sauvé,  le  5i5  février  iSiS,  au- 
près de  la  Machine  ,  uue  ancre  pesant 
environ  80  Irvres ,  aynit  un  y\s  en  bois  , 
4  cercles  de  fer,  un  bout  c^e  cabîe  de  2 
brasses  et  1/2,  et  un  p.  lit  bout  dVin. 

Le  3  mars,  à  'a  fale  Hobiii ,  a  apcres 
pesant  environ  5o  livres  cluque ,  Pnûc 
ayant  un  jas  en  fer  et  l'autre  «mi  bois  , 
avec   un  orin  et  un  bout  de  cible  d'une 

brasse.  ,   .  „^  • 

Le  9  dito,  près  la  cale  d  rTrb.^c  ,  une 
ancre  d  environ    aSo    livrés,    ayant  un 


jas  en  fer,  be.qt'e  hoilm'i 


Le  16  dito ,  pff«s  la  osle  Robin  ,  une 
ancre  pesant  environ  130  livres,  ^ant 
un  jas  en  bois  avec  4  cercUf  de  fer, 
bègue  hollandaise ,  et  un  bout  de  cable 
d'une  brasse. 

Le  ao  dito  ,  vis-li-vis  la  roe  de  la  Vecr 
rie ,  une  ancre  bègue  hollandaise»  pesant 
environ  180  livres,  ayant  un  fas  en  bois 
avec  4  cercles  de  fer  ,  et  un  cable  de  5 
brasses  de  longueur. 

Le  aa  dito ,  à  la  cale  Launay ,  i|nc 
nncre  brgue  hollandaise,  pesant  environ 
5oo  livres,  ayant  un  jas  en  bois  avec 
4  cercles  de  fer. 

Le  3i  dito,  vîs-àvis  de  la  Machine, 
un  grappiii  de  5o  livres  environ. 

Ledit  jonr,  à  l'isle  Gloriette  ,  eq  f^e 
fies  deux  dernières  cale»  ,  une  ancre  pe- 
sant environ  80.  livres,  ayant  un  jas  en 
bois,  3  cercifs^  fer,  un  bout  dorin 
en  auâsiëre. 

Le  'i3  avril  ♦   vis-à-vis  de  la  cale  du 

SAiiitat',    une   ancre  pesant  environ  140 

livres  ,    jas    en  fer   un   peu  courbé  ,  les 

pattes    tiè<(«-élroiteft  ,   un  bout  de  grelin 

l'un  pied  de  long. 

I      Toutes  ces  ancres  «ont  déposées  au  ma- 

•g.'iiu  géacial,  rue  de  rEnlre|)ôt, 


PJRT  DE  I\OUEN. 

CriiHGEMCXS   F.T   BÉCLAMATIOXS. 

j^t-HAr.r.EM,  de  la  goélette  la  Philippin^, 
i**2>.  Dijiiiofit ,  veii.  du  Havre,  ch.  de 
\  m  f  suure ,  café  et  bois  Cainp^che.  — 
A  «tMJre, 

Ciouiticr,  M*  J    Pellecat. 
^;:^La  giliote  la  Marie  Gabrielle ,   cap. 
HoiiS9tfltii  ,     ven.  du    Havre,   cli.  de 
«  «if  f ,  ftucie ,  tabac  y  potasse ,  planches , 
eu. — A  ordre. 

(lourlicr,  M,  J.  Peîlecat. 
^'^'^UABGKM.    du  sloop  l'Eulalie^  cap. 
iii'Miinre%9  veu,  du  Havre. 
Courtier,  M.  J.  Pellecat. 

Hcclamtiteurs  ,  MM. 
•   ?o  boucauts  tabac  en  feuïLes. — 60  fûts 

polissp,— CiT^eî  ^i  coiup. 
» ^o  plancliesde sapin.  —  Lachêvre-Nevcu 
O'A.u;!  M.  de  I»  g.ilrole  lu  Marir-(jabric!le, 
cap.  Kou^selin,  yen.  du  Havre. 
Courtier,  M.  J.  Pellecat. 

IlccUiwaieurs  ,  MM. 
4   llerçons  café.  —  4  <|uarl!»  dito.  —  7 
barriq.  sucre,  rr-  i    tic»rç.   dito.—» 
10  barriq.  dilo. — A.  Uoucboii. 
12  boucauts  tiûic en  feu tlle^.—-!  doub-e 
fiil  vin. — 21  fuis  potasse, 
lao  planches  de  sfipin-— Laibè\rc-Ncveu 
12  cais^rï  savon.  —  67   paios  rrsine.  — 
2  touueaui  sucre.  —  D.  llirrc  fili. 

<*iiAiir.rM.  delà  çoclette  I.1  Philippine, 
cap.  Ouipoiil,  \en.  du  Havre. 

Co.iilier-inlcrpri'h*,  M,  J.  Pollecat. 
B  éc  la  mm  ru  r.s ,  M  >l . 
18  fAl*  vin. — Cri»vel  ci  couip. 
Pioven.  du  navire  la  Jeunf-Laiirc,  cap. 
I.eibosel ,  vcn.  d«'  la  .M.irtin;4iie. 
1    quait  C-ti'\ — rolopj)#». 
78  ùnni*!.    su- r*.  —  7   lierc    d:fo. —  14 
quarts  dito.  —  I  quart  Ciifé.  — <)io 
bûches  bois  Ciiup.  — \.  Houchon. 

Mouyernent  du  07.  au  25. 

ITAVIRES  I.NThlS. 

Le  rhasse-inarce  la  Liirie  ,  de  5o  t. , 
cap.  Sléphant,  v.  de  Liboiirnr,  rit.  viu. 

Le  ch.-in.  1*5  Deiix-Sophios,  i\e  45  t.  , 
c.  Nosahic  ,  v.  de  Livouriie  ,  th.  de  \iii 
et  eau-de-vie. 

Le  sloop  rAimable-Dcsirf'f»  ,  de  I9  t.  , 
c.  Baudouin ,  v.  de  HouH-jur  ,  ch.  de 
cidre  et  douvclies. 

NaVIMS  ixpidiks. 

I^gnolotte.iriicricaine  Hirani  ,c.  Gibbs, 
:dl.  à  I  i>bniiiie  ,  lêge. 

I^e  sloop  l'A Ici'W' ,  c.  Dcscanips  ,  ait. 
il  Caen  ,  ch.  plâtre ,  eiigrnis. 

\je  sloop  le  St-Paul  ,  c.  Flainhirl ,  yen. 
de  Chorbonrg ,  di.  de  f^.v  ^  é|>!^eriea. 

Le  d  ogre  le  M -Charles,  c,  Le>ar ,  ail. 
j  Caen  ,  ch.  meules  et  plâtre. 

POliT  nu   HAVRK. 

Bloin't"^U'Ut   du   21    au  ?2, 

NAVIKFS     »>TUIS. 

î.r  troi-uiiir\t«|.i  Minorvr,c.  Tarpontier, 
^  ,  ïlr  Wrrnnilkour;;  ,  cli.  «le  v  t  >n  ,  el*:. 

I.e  ti-'iis-riiAts  rK.Jr,  c.  Ili»iiy  ,  v.  de 
l'iicno^A-ires,  <!:.  di»Miir«*.  ftc. 


(4) 

^AVIIES    EXPÉDIÉS* 

Le  brick  anglais  Peregrine ,  c.  Properl , 
ail.  à  Liyeipool,  ch.  de  \ia. 

Le  trofs-iuâts  Forl-Royal ,  c.  de  Saîut- 
IVIin,  ail.  à  la  Martinique,  sur  lett. 

L?  troii-iiiâM  aiucricain  Elisibeth  ,  c. 
Smith  ,  ail.  à  New-Vorch,  ch.  de  ballot- 
tages. 

I^  trois-niâls  l'Apollon  ,  c.  Edou ,  ail. 
à  Hambourg  ,  rh.  de  ballottage». 

\A!i  brick  priis>ien  Fanny,  c.  Rotb  ,  ail. 
à  Li>bonne  ,  <  h.  île  ballottages. 

\jc  brick  le  '1  Inun.'is  ,  c.  Ducoruiîer,  ail. 
a  la  Guadeloupe  ,  ch.  de  ballottage». 

POItT  DE  gUIIXEBECF. 
Mouvrmenr  d'i  21  /lu  22  ax^ril. 
Sont  arriués  def'illeguier^  et  descendusi 
Iji  Bérénice  ,  cap.  Goyon. 
Le  Jcuiie-Vitior,  cap.  Truqaetil. 
L'Espoir,  cnp.  Onfray. 
La  Joune-Adele,   cap.  ReîgnH*r. 
Le  Désiré  ,  cap.  K(»br*rt. 
Sont  monté*  et  poses  debout ,  à  la  marée 
LagaIioleVVrouw-'riieodore,c.Bratidix. 
Sont  arrives  de   fUïequier  et  poses. 
Le  dogre  la    f.ydia,  c.  Ltbbé. 
L^Uiiion  .  rai».    Lunourcux. 
Le  Pi*rr-de- baiiiiMe  ,  c.  Ba^deiner. 
Le  Sainl-Pi*»rr«» ,  cap.  Jeson. 
l^a  Bonne- F.1  mille  ,   c.ip.  Maillard. 
(  ï\iu  Sud-est.  —  Calme.  ) 

H.iVRE. 

Note  drs  Rentes  reçue: llî es  à  la  Bourse 
du  18  avril, 

a3  millMT»  cttfé  Si.-Dotningue,'.^  i  f.  75r.  acq. 
i5  bal.  cotoB  Géorgie  ,  à  1  fr.  1  c.  ip,  dilo. 

En  vente  publique  : 

40  ba]le«  er  ballots  roton  St.-DonilD^Qe ,  de  1  fr. 
f5  c.  ;^  1  fr.  3t)  c.acq. 

FAILLITE. 

Bouen.  —  le  tieor  Fooet,  commer^nt  ,  me 
Acrière,  n*.  a  8.— M.  Burd  ,  joge-coaiiDiiMire. 
— M.  Hazard  ,  a^eol. 


AVIS  DlVIilUS. 

k\\%    A    MM.    LES    ARTISTES   ET    ASLATILUS. 

M*  l'^o. —  Le.  s'pur  Hori  nevra  ,  farteor  d*or* 

guei ,  résidant  à  ICvreux  ,  rne  Jo»e|ilitDe  ,  n^  <>6  , 
loyjint  rtp  apprlè  en  la  «illr  cin  lièvre  puar  rêpa< 
'  rer  el  «ugiiieiilcr  l'oigne  d«r  rr>*lise  St. •François 

duilit  lira  ,  a  rlionneui-  iriiilornirr  roe-tsipur»  les 
'  artikles  el  smiteur» ,  i|iip  la  re-rfjition  dudit  or- 
'  ptie  ,  ne  fera  le  jeudi  |tr€iuler  mai  i8i3  ,  À  luidi 

précis. 

IVo.*n,  Mrssîeor.i  let   artistes   seront   nommés 

par  MM.  les  aJiuirmli-rflcai»  de  UJite  église. 


i  matériaax  lab  qoepiMm,  MÊtm.  fmtk 
at«  espèce ,  tefli , briq— a  ,  lit»,  hiêp 
laronige  ,  neBeiicrie   et    Aiifli  p  W» 


trier,  àê 

en  1 

loate 

charonige , 

^roBe  éqnarrie ,  nadrien. 

karrceos,  do 

g rii  et  aatfea. 

Eqaipagee  icla  q«e  besMaa^',  'cfcHMH 
bois ,  à  lidellea ,  diaUei  «  IralafeM  .  mai» 
un  cabriolet ,  brodetiee  ,  planefcee  A  «Mb 
rorda^ce  9  sonnet! et .  poiûiee ,  ehaNea  ,  mai 
ferraille ,  plomb  vlau  et  en  mjamu 

TroU  hangarda  conectta  ett  InÉiaa, 

Ordre  de  ta  remim. 

La  iondi  «  on  vendra  les  nntU  Jt  tMl  §■ 
petiu  boia  et  nuiêrianii. 

I.e  mardi  «  let  boia  de  fo 
lea  hangarda. 

Le  mercredi ,  let  ^qnlptgea»    In 
le  plomb. 

Le  font ,  inqnèie  et  4 
•êréea  an  procca-fcibal  dn 


TEVIT  hVWVS  DECKS. 

N^   1^1. — Le   Inndi  5  mai    iff^t,   \  dix  hen- 

rrs  do  matin  et  jour^  ftnivan^  ,  taot   (|iie  besoin 

'  »era  ,  rue  Sl..Pjeiir  ,  ^i  Darnétal  ,  cImo»  1  s  rlian- 

'  tiers   de    (vu  M,   (lOtlanl  entirprerieor  ,  M'   Blf^t 

cotuiiii^saire-priseiir  *    prorédria  à  U  veote  ,  aux 

!  ^.iirlirie»,  et  arpmt  roiupl.iiit,  lia  Moliilier  tes'é 

!^    1j    snrrrsition    dudit    Tmi   »!>  iii    TMiJ^id.   Celle 

ente   ci>D<i»te   en    otitilu   dr   mniuiiiier ,  de  pla- 


UOCJRSE  DE  PARlâ,  DHIEB. 
Effets  PubUc9. 

CISQ  POUR  CBXT  COtlOUDtflp 
Joniiisfs  As  n  Sept  tifea. 

Sif  35c  t5c  noc  «Se  Son  nSs  Sm  Un 
Soc  3&C 

ftECOir^rAISB.    OR  UQUVàTfOS, 


Ech.  dn  %%  Ifan  \%^\ ,  fin.  •     n  lonf  ^ 
loof  ilaS,         f     4  tff 

Idem  NoHnrATtvaa,  ilnS 

A!uruii£$  DE   lOOO  PB.  9  k  4  p."  ^\ 
Avec  lois  et  prfcmna. 

lotSi 
ACTtO?IS   DB  LA   Ba^Q.    OB   niASCK« 
)éê  MmwwH  itaS. 

i5to  r 


^^^^^^  ^^»»%i^#^^%  ^i»^  ^^^ii^^^^  ^<»<^»»<»  m0m 


THEATRE  FRANÇAIS. 
RELACHE. 


OOXCEIT. 


MM.  lea  Amatcnn  iwaimi» i 
cbain  3o  ronrant ,  nn  Coaccit  Tacil  m  h 
lal ,  au  bénéfice  des  imeemdiés  il«  Il  ^ 
Sa'n  t  -  Martin. 

Ce  Concert  aara  lien  daaa  la  fMBli  flfl 
Saint-Onen.  -•  * 

S'adresaer,  pour  lea  lullMa  4*catoinJMlta 
est  de  4  lrw»cfcen  M.  Jaci|niî«,  aMftail 
mnsiqae  ,  me  Gnnd-FiNit ,  n*.  éS  |  • 

Cher  M.  P.  DetnM|nca,  aaafch— d  ii  «i|| 
me  des  Carmes  y  n*.  1075 

Et  chez  le  Coaderge  de  l*Hat  J  il  U»  . 


Jrcx  CoviQUCs  oe 
{.Spectacle  extraordimmir^)^- 
Aujourd  Imi  mercredi  .    «n    hie^fm  i 
incendiés  de  /«  Conr^HartiBe  * 
Une  R^préfmiatioB  dt 
MAOKLOM , 
ov  II  Cot'Pion  D'Ongi&uts 
Vaudeville  comiqne   en   f  Stfk 
On  commrncen  par 

LES  l)ia'\  GArniONOMES  Al 

ou    L'EMPoitomxtMAnT    avri 
Vjndei.lic  .coniB^nff* 


£ 


noi.   >'.  I.Ml»i;!MLRIL:0)M.\I:-IlCIAl.K  Co  C4kacii.m.s  n  l.n  ia  iu-doixi)  DL  C.  JÎLOQIEL,  r.L"E  St.  10,  P"* 


JEU  DI. 


34  Amii.  x8a3. 


M*.  l4i. — a"*  Ank^b. 


BlUXliltt  TAOllSTai* 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


iUe  paraît  tous  les  joars.  S'aOretser ,  ponr  rAbonnemeot  el  U  Rédaction  ,  aa  Bareaa  de  la  Nacelle ,  ^lace  des  Carmes ,  n*>.  48,  à  Rooen. 
(oaiie  à  Paris ,  ches  Brissot-ThivaiEs  ,  rae  d©  Richelieu  ,  n«..  7a.  —  Au  Havre  y  ches  Cbavclui  ,  me  da  Paris.  —  El  chei  toiu4ea  Lihraii^  d 
ara  dea  Postes  du  Dcpariement. —  Le   prix  de  rAbonneoient  est  de  ï5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Roneo  ,  et  i6ir.  5o  c.  parla  poste. 


ION  DES  MÉMOIRES  SUR  L'ART  DRAMATIQUE, 
lY*.  Livraison, 
«e.  Article. 

MÉMOIRES   DE    PREVlLLE. 


70n%  montré  dans  le  précédent  article  consacre  à 
»  tribulations,  les  joies  et  le  triomphe  d*un  aulear  ; 
ns  dans  fr^éville  les  ed'orts,  les  études  el  les  succès 
édien»  digne  interprète  de  nos  hommes  célèbres 
it  exercés  dans  la  carrière  dramatique. 
moires  de  Prcvîlle^  publiés  en  1812,  prurenl  sans 
teur.  M.  Ourry  a  fait  dispiratlre,  dans  celle  nou- 
on»  des  digressions  pour  ainsi  dire  étrangères  au 
es  a  compensées  par  des  délails  fort  curieux  sur 
e'  de  Préville,  el  que  jusqu'à  celle  époque,  des 
ces  particulferes  n'avaient  pas  permis  de  publier, 

nière  partie  de  ces  Mémoires  est  purement  bio- 
;  la  seconde  renferme  les  préceptes  que  nous  a 
(lus  célèbre  professeur  dans  1  art  de  la  déclamation, 
qui   fut    l'honneur  de  la  scène  française  par   son 

sa   conduite  et  ses  talens.  GVst  de  la  première 

nous  occuperons  spécialement. 

Louis  Dubos,  qnî  pltis  tard  prit  le  nom  de  Préville, 
Paris,  le  17  novembre  1721,  dans  une  maison 
*ière  la  salle  du  Théâtre-Français;  son; père  ,  inten- 
e  princesse,  n'avait,  pour  élever  sa  famille  corn- 
cinq  garçons,  que  les  émolumens  de  celte  place 
herchait  point  à  augmenter  par  des  moyens  peu 
K>n  excessive  sévérité  éloigna  de  lui  ie%  en  fans  qui 
L  un  beau  jour  et  quittèrent  la  maison  paternelle, 
lima  mieux  servir  des  maçons  aue  de  retourner 
père;  il  fut  accueilli  par  un  bon  religieux  qui 
externe  dans  une  pension  située  ii  l'estrapade ,  et 
nsuite  chez  un  procureur  dont  il  quitta  l'étude 
e  d'un  notaire.  Mais  la  nature  nous  a  donné  des 
li  diverses ,  et  celles  de  Préville  ne  l'appelaient  pas 
homme  de  loi;  il  avait  vu  quelaues  représentations 
^-Français,  et  sou  goût  s'était  développé.  Quelque 
I ,  il  alla  débuter  dans  quelques  villes  ignorées. 
.59  réputation  s'étendit  au  loin.  Les  directeurs  des 
I  villes  de  France  se  le  disputèrent  à  Tenvi.  «  On 
disait  alors  M*  Monnet,  directeur  de  TOpéra-Co* 


mique  ,  indiqué  comme  la  meilleure  troupe  de  la  province , 
celle  du  sieur  Duchemin  ,  à  Rouen  ,  ou  était  le  sieur  PréviUe, 
qui  remplissait  déjà  avec  distinction  les  rAles  de  J^alet  ; 
yen  voulus  juger  par  <  moi-même ,  et  j'allai  à  Rouen.  Les 
talens,  l'esprit,  le  naturel  et  la  gailé  de  cet  acteur  firent  > 
une  si  grande  impression  sur  moi,  que  je  n'étais  plus 
occupé  que  de  la  manière  dont  je  m'y  prendrais  pour  rat* 
tacher  à  mon  spectacle.  Je  le  laissai  maître  de  fixer  st$ 
appointemens  et  de  faire  tout  ce  qui  pojEirrait  lui  être 
agréable  dans  l'emploi  «j^u'il  occuperait.  Ces  avantages  le  . 
déterminèrent,  et  il    vint  à  Paris.  » 

Dans  le  tems  oii  le  public  de  Rouen  comblait  Préville  de 
ses  faveurs  ,  cet  acteur  avait  remarqué  un  petit  bo^su  fort 
assidu  au  spectacle  ,  et  toujours  placé  dans  la  même  loge. 
Son  geste  habituel  lui  parut  bisaire;  la  main  droite  appuyée 
sur  la  gauche,  il  ne  cessait  de  donner  avec  l'index  .  des  si- 
grips  très-réitérés  d'improbation  lorsque  Préville  était  sur 
la  srène.  Ce  censeur  sévère  inquiéta  le  comédien  ;  il  voulut 
le  connaître.  Un  jour  le  petit  bossu  se  trouvait  sur  le 
tnéâtre,  après  le  spectacle  :  il  accablait  de  complimens  tous 
ceux  qui  venaient  de  jouer ,  excepté  Préville.  Et  moi ,  mon» 
sieur?  lui  dit  celui-ci.  «  Quant  à  vous,  répondit  ]*aristarque, 
vous  av^  d'heureuses  dispositions  ,  mais  vous  ne  ferez  jamais 
rien  I  Voulez-vous  de  plus  grands  détails  ?  venez  demain 
déjeûner  avec  moi.  »  Préville  ne  manqua  pas  au  rendes* 
vous  :  la  conversation  fut  longue  ;  il  sortit  convaincu  el  bFea 
déterminé  à  changer  son  jeu«  La  première  fois  qu'il  reparut , 
le  public  fut  étonné ,  mais  resta  froid  ;  tandis  que  le  petit 
bossu,  jouissant  de  son  triomphe,  applaudissait  seul  dans  la 
loge  ,  avec  de  grands  éclats  de  joie;  Préville  ,  plus  mortifié 
dans  ce  moment  de  la  froideur  du  public ,  que  flatté  des 
applaudissemens  du  petit  bossu,  reprit  son  ancienne  manière 
qui  téhait  plus  à  la  farce  qu'à  la. bonne  comédie  ;  et  le  public 
de  crier  bras^o.  Mais,  sans  cesse  occupé  de  sen  art ,  il  avoua 
que  dans  le  reste  de  sa  vie  théâtrale,  il  avait  souvent  réfléchi 
sur  les  avis  du  bossu,  en  Uvait  profité,  et  s'en  était  bien 
trouvé. 

Pré  ville  fut  pendant  quelque  tems  directeur  du  théâtre 
de  Lyon  :  enfin ,  après  la  mort  de  Poisson,  il  reçut  un  ordre 
de  début  au  Théâtre*Français ,  et  parut  sur  la  scène  le  20 
septembre  1760^  dans  le  rôle  de  Crispin^  du  Légataire. . 

Dans  quelque  circonstance  qu'on  le  suive  ,  partout  on  le 
trouve  supérieur  au  commun  des  hommes,  aune  probité 
intacte,  délicat  dans  ses  liaisons,  modeste  dans  sa  vie  privée, 
aimable  et  spirituel  dada  la  société  ,  ami  tendre  et  sensibL'  ; 


1 


(.) 


conteur  agréable,  acteur  sublime,  e!  surtout  exempt  ie  ce 
vice   honteux   <ju'on    trouve  clf>E   trop   de   coniedieni  t  la 

{'âlousie.  Sa  société  habituelle  ét.iit  composée  d'homnct  de 
cttres,  d'artistes  distingués  ,  et  ,  en  génoral ,  de  pcrsoonas 
dont  l'état  ne  s'éloignait  pas  du  sien  ,  soit  par  les  honneurs  , 
soit  par  la  fortune  :  celle  des  afrandf  m*  |X)iivai|  pa^  convenir 
à  son  caractère  ;  il  u'ayail  ni  1  art  do  (Iitter  ,  ni  celui  de  dé- 
guiser sa  pensée,  et  il  n'était  comédien  que  sur  la  tcène* 

Nous  passons  à  regret  «ous  silence  une  infinité  d'anecdotes 
et  de  particularités  qui  peignent  la  bonté  du  cœur  et  reicel- 
lence  des  talens  de  Préville  :  c'est  dans  ses  intéressans  A/r- 
moires  qu'il  faut  les  lire.  Il  p.iya  le  tribut  à  la  nature,  le 
i8  Jécembre  1800,  âgé  de  79  ans.  Ses  derniëi-es  paroles  sont 
gravées  dans  le  souvenir  de  tous  ceux  qui  l'ont  connu  :  «  Est- 
il  encore  un  Théâtre  Français  ?...  Et  le  public  ?..•  Je  suis 
heur -ux  !... 

Un  monument  fut  élevé  à  sa  mémoire ,  par  Al.  le  préfet 
de  rOise ,  et  la  France  entière  a  applaudi  à  ce  juste  tribut 
d'estime  et  de  regrets. 

Nous  consacrerons  un  troisième  et  dernier  article  aux 
Mémoires  de  Daxineourt. 

LES  SUPERLATIFS. 

Pour  faire  un  bon  livre  il  faut  plus  que  de  l'esprit. 

Pour  croire  avoir  fait  un  bon  livre  ,  quand  on  n'en  a  fait 
qu'on  mauvais,  il  faut  avoir  plus  que  de  la  vanité. 

Pour  être  un  héros,  il  faut  plus  que  de  la  jactance. 

Pour  être  une  honnête  feuiuie ,  il  faut  plus  que  de  la 
.  ehasteté. 

Pour  être  reçu  à  l'académie,  il  fuut  plus  que  des  dis- 
cours en  r^ir. 

Pour  faire  réussir  une  msuvaise  pièce,  il  faut  plus  que 
des   mains  d'ahiis. 

Pour  ré.liger  le  Drapeati^Blunc  ^  il  faut  plus  que  de  la 
grossièreté. 

Pour  être  censeur  ,  il  faut  plut  de  science  que  pour  couper 
un  habit. 

Pour  faire  le  Paria  ^  il  fallait  plus  que  l'esprit  d'un  maire. 

Pous  aller  à  Moscou  ,  il  fallait  avoir  plus  que  des  jambes. 

Pour  faire  sa  fortune,  il  faut  avoir  plus  que  de  la  probité. 

Pour  être  bon  mari ,  il  faut  avoir  plus  que  de  la  confiance. 

Pour  être  bjn  homme,  il  faut  a\  oir  plus  qu'un  œil  de  moins. 

Pour  prendre  la  lune  avec  les  dents,  il  faudrrait  avoir 
plus  que  dos  dents. 

Pour  parler  littératatnre  comme  VÉcIair  ,  le  Rt'veil  et 
VJpollon ,  il  faut  avoir  plus  que  de  la  tendance  à  parler 
politique. 

Pour  bien  dtoer  tous  les  jours,  il  faut  avoir  plus  que  de 
l'appétit. 


BOUTADES. 

—-Lorsqu'on  marche  sur  la  cendre  d*un  homm^  fameux,  ou 
sur  1rs  ruines  (l'une  cité  antique,  il  cit  «inji^ulier  que  nos  idées, 
au  lieu  de  s'arrctrr  devant  des  objets  (|Mi  nous  retracent   le 
néant,  se  fibiikent  à  rêver  dans  le  vngne  d'une  autre  vie,  et  h 
s'élancer  dnn>  1rs  rrgions  d'un  a\eiiir  éternel.  Col  instint  de 
rotre   i»!!.!^! nation  ne  serait-il  pas  un  indire  do  riniiuortilité 
d«-  t'ùine?  iout  retrace  autour  de  nous,  par  nos  sens  et  nos 
orgiiies,  la  nécessité  de  mourir,  et  de  quitter  bientôt  cette 
fr.igiie  dépouille  que  les  ans  allèrent,  et  que  (a  douleur  flétrit. 
Koiie  esprit  ^eul  a'atTranchit,  parla  pensée,  des  borne!i  d'une 
existence  déterminée.  Il  lui  faut,  pour  ainsi  dire,  de  l'éternité, 
un  avi^nir  snn<k  limites.  Maintenant  qu'il  y  a  tant  de  gens  qui 
s'installent  dan>  la  vie,  comme  s'ils  devaient  y  rester  toujours, 
il  n'est  pjs  superflu  de  préconiser  ces  idées  d'immortalité,  que 
le  siècle  paraît  avoir  mises  de  côté.  Les  hommes  heureux  sont 
pieM{ue  tou(our«:  matérialistes.  Les  infortunés  croient  à   un 
au  lie  moode  :  il  faut  bien  leur  laisser  une  cousolatiou. 


-*  Notre  caractère  national  nous  porte  «  ftm  an  MB 
mélancoliques,  que  notre  langue  iiuiiH|ae  de  toWB  Sm 
pour  In  exprimer.  Chez  les  latins,  au  coolsab*,  f 
&iuns  douces  a  les  inversions  haroionieuiatt  d 
rendre  ces  idées  voluptueuses  et  tristes,  qai  1 
de  charmes  sur  les  productions  des  aocîeoi»  f 
licencieux  ménei.  s'abandonnaient  souvent  à  1 
de  sensibilité  et  d'attendrisseroeut.  Tibollo, 
imité  que  dans  tout  ce  qu'il  eut  drgracîenx  tl  i 
quelquefois  pins  touchautque  VirgUeiiiêiBe»Pr 
gueux  Properce  inspire  aussi  cette  mélaucolio»  qptl 
nonim^ii  friande.  (Test  cette  précieuse  sciisihîlsltf«^  M 
téri>e  presque  tous  les  anteurs  de  rantiquite,  q«i  mt""^' 
plu|>art  de  nos  écrivains,  1^  genre  rouiaotkpio  «a 
totalement  de  nos  ouvrages.  Il  faut  être  simple  po^  \ 
Qui  désormais  pourra  dire  comme  Ofido»  ••  ^3l^f9^ 
nien  : 

Est^  uhi  Trojafuit^  Pkrjrgîm  ieilm» 
Ristoniis  haiiiaia  ¥iriê  ! 


Jmcet  Illion  ingenw*   . 
Les  messieurs  Hugo  frères  dédai^eraient  de 
naturels,  les  odes  si  peu  ambitieuses  d'Horace*  Il 
échasses  à  nos  petits  nommes.  Lafontaine  et 
des  ailes. 


'tmear.  Os  Ml 


—  On  peut  être  vain  d'inspirer  de  Yi 
satisfait  d'inspirer  de  l'amitié. 


MACËDOINB. 

— -  Les  HercuUs  des  Hercules  ont  donné  < 
peu  éloignée  des  colonnes  de  leur  ancêtre,  pli 
sentatious  de  leurs  exercices  gjrmnastiqoet.  Ce 
le  génie  musculaire  des  athlètes  s'est  déployé 
force  et  son  indépendance ,  n*a  produit  que  peu 
yeux  de  quelques  amateurs  qui  nestimeoinî  U  "^ 
poignet ,  ni  1  éloquence  du  coup  de  pied.  Un 
dieux  d'autrefois 9  a  eu  de  brillantes  inspirations  dnne 
de  coups  de  poing,  et  dans  un  exercice  Tarîd  «Tasse] 
dynamométrique.  Les  dames  ont  cependant  montré  h 
de  froideur  à  leur  égard.  EUes  auraient  de  ponrtaal  : 
peler  les  exploits  de  leur  ayeni  Alcide,  qui  aëriuic^ 

tence ,  et  même  l'admiration  du  bean  sete. 
lidi,   comme  ailleurs,  on  n'estime  pins  lœ 
leiirs  ancêtres  :  on  ne  voit  qu'eux  dans  emu 


r«f»s«| 


éecctéÉ 


fi 


ne  sTocoipe  fm\ 


—  Le  iournal   dit  V Apollon^   qui 
de  littérature  que  la  Gazette  ou   la 
madrigal    dans  lequel  le  dieu  de   la 
en  vers  visigoths ,  à  M*'*  Rosefina  t 

«  Toot  m*tT«x  apprfi,  mmk  aada^ 
»  A  ne  patMT  da  Ubtfté.  » 

—  Autrefois,  on  estimait  beanconp  on  gmnJ  jàà 
France  i  et  la  longueur  des  souliers  »  snr*>lont  dnna  it  1 
siècle  ,  était  une  marque  de  noblesse.  Les  aenlim  i 
prince  avaient  deux  pieds  et  deuit  de  louneni  ;  cqM  i 
baron  ,  deux  pieds  ,  et  ceux  d'un  simple  cbevnEer*  nn] 
et  demi  :  c'e«t  sans  doute  dft  cette  cootome  qne  neweH 
tée  l'expression  à* être  sur  un  grand  pied  dans  lemma 
aurait  pr  ut -être  été  p!us  cathegorique  de  dire  s  étm  ma 
ff  and  soulier  dans  ce  monde  ;  mais  la  dianssMO  A 
tifie  aip^reminent  avec  le  pied ,  comme  l'hakit 
avec  riiomine. 

— •«  A  Ia(;ue11e  des  sectes  qui  régnent  en  Holl«nie,< 
le  plus  attaché  ,  demandait  à  Bayle  ,  le  cardinal  et  1  ^ 
Bayle  réponJil  :  Je  su\%  protestant.  Je  lesâif»  Ini  dît  M|g 
ipais  êtes-von«  luthérien  ,  calviniste,  anglicen ?  lent  f^pl 
Bayle ,  je  suis  protestant ,  car  je  nrotesie  cnaiffe  iMl eif 
se  dit  et  tout  ce  qui  se  fait  de  mai  dans  le  1 


.^ 


/  5 
^^«  La  i]«rnikro  représentation  de  TanneSe  tbé&trale  a  euV 
Heu  dimancbe.  Là  les  acteurs  u'ont  plus  paru  devant  le  * 
parterre  comme  des  prévenus  que  Ton  va  juger ,  mais  bieu 
comme  de  vieilles  connaissances  qui  viennent  prendre  congé 
da  leurs  hôtes*  Batiste  a  été  redemandé  unanimement  à  la 
fin  de  la  représentation  dans  laquelle  il  s'était  montré  pour 
la  dernière  fois  sur  notre  théâtre.  Des  applaudisse  mens  pro- 
longés ont  prouvé  à  ce  chanteur  habi'e  le  regret  que  les 
amateurs  de  son^lieau  talent  éprouvaient  de  le  voir  quitter 
une  ville  ou  il  sera  si  difficilement  remplacé.  On  se  rappelle 
avec  quelle  modération  nous  avons  toujours  pris  le  parti  de 
cet  acieur  contre  le^ petit  nombre  de  ceux  qui  critiquaient 
sa  méthode  hardie,  et  le  luxe  de  ses  moyens  de  voix.  1/expé» 
rtaoce  a  prouvé  et  va  prouver  encore  combien  nous  étions 
fondés  dans  notre  opinion.  O'arboville  quitte  Bruxelles  : 
Batiste  lui  succède;  et  le  terme  de  comparaison  immédiate 
que  les  débuts  vont  offrir  après  les  dernières  représentation* 
de  Darboville ,  confirmera  jusqu'à  quel  point  nous  avons  eu 
raison.  Nous  nous  bornons  à  former  des  vœux  pour  que  les. 
rôles  dô  Figaro  ^  du  Nouveau  Seigneur  ,  des  ffoiiures 
P'ersécs^  de  Jeannot  et  Colin  y  de  Picaros  ^  etc. ,  soient 
aussi  bien  remplis  cette  année  qu'ils  l'ont  été  pendant  l'année 
qui  vient  île  finir. 

^  M"".  ^  Floripi  a  reçu,  comme  Batiste ,  des  marques  d'une 
bienveillance  justement  méritée.  On  n'apprendra  pas  sans 
intérêt  \c\  le  succès  de  ses  débuts  à  Fejdeau,     . 

Il  est*  Acbeux  que  ce  jour  là,  les  acteurs  de  la  comédie 
n'aient  pas  joué  au  Grand<-Théà^rè.  Goyaud  et  M"*.  Legrand 
n'auraient  pas  manqué  d'être  demandés  pour  recevoir  le  signe 
des  regrets  qu'ils  emportaient  avec  eux.  Depuis  long-temps 
Bouen  est  la  pépinière  des  premiers  théâtres  de  Paris.  Nons 
savons  ce  qu'il  nous  en  coûte  pour  alimenter  les  besoins  de  ta 
capitale. 


—  La  Foudre ,  qui  tombe  tous  les  deux  jours  dans  nnt 
ruisseau  ,  vient  de  nous  lancer  une  épigramme  dans  laque  le 
oii  remarque  tout  l'esprit  de  défuiU  Vlmpartial ,  et  toule 
l'inipartialilé  de  dame  Jeanne  Gazette,  Comme  il  .foutiua 
peu  de  tout  dans  un  journal  qui  est  destiné  à  fiiîre  connaître 
ce  qu*il  y  a  de  bonnet  de  mauvais  ,  de  décent  ou  de  plat  dans 
les  autres  feuilles ,  on  ne  sera  peut-être  pas  étonne  de  re- 
trouver ici  un  des   çaneaux  de   la  Foudre  à  Pasquin. 

«  Ou  nous  envoie  le  quatrain  suivant  sur  un  journal 
>^  qui  paraissait  à  Rouen  sous  le  titre  de  la  Nacelle  : 

«  Ta  nomm^A  IVacelU  y  Taîère, 
■»  Ce  journal  peint  de  trait  cooleart; 
9  Jptqn'aojotud^hiii  tes  trois  leçteora 
V  L*aTaieat  pria  pour  nne  Galère»  » 

Non ,  commère  la  Foudre ,  Walhre  ne  nous  a  jamais  vu 
trois  couleurs  ;  fioys  avons  plus  de  trois  lecteurs ,  parce 
que  nous  valons  mieux  que  vous ,  et  nous  ne  sommes  pas 
une  galère  y  parce  que  jamais  les  gens  de  l'espèce  des  vôtres 
n'obtiendront  l'honneur  de  ramer  à  notre  bord. 

— -  Le  foin  est  rare.  V Apollon  passe  comme  un  Eclair ,  et 
tombe  comme  la  Foudre^  de  la  rue  de  l  Echelle  dans  la  rue  au 
Foin.  Là  aussi  il  y  a  un  grenier  pot|r  le  dieu  du  Parnasse,  et 
un  cabaret  pour  les  filles  du  Periuesse. 

—Un  malheureux  couvreur  est  tombé  hier,  à  ii  heures, 
du  toit  d'une  maison  de  la  rue  Aucière  :  il  n'a  pas  survécu 
à  cette  chute  terrible. 

—  Une  jeune  demoiselle  disait  :  Je  veux  être  aimée  jus* 
qu'à  trente  ans,  estimée  jusqu'à  cinquante,  et  respectée  jus- 

Î|u'à  quatre-vingts.  —  Mais  si  vous  mourez  à  cinquante  ans  , 
ui  objecta  quelqu'un  ?  —  Eh  bien  I  Monsieur ,  je  mourrai 
sans  avoir  été  respectée  du  tout. 


w 


PORTS  MARITIMES.    . 

Ik  Rochelle,  i8  avril.  — Lesmack  hol- 
landais la  Wrouw  Alida,  cap.  Swy rs, 
yen.  de  Rotterdam ,  ch.  d'un  parti  de 
fromages. 

..«Le  smack  hollandais  Juf?rouW  Anna, 
cap«  Fokkes,  ven.  d'Amsterdam ,.  ch. 
d'un  parti  de  fromages. 

—  Le  brick  le  Gaston,  de  Nantes,  cap. 
Viaud ,  venant  du  dit  lieu ,  pour  com« 
plefteren  ce  port  son  chargement  pour 
la  Guadeloupe» 

—  Le  brick  américain  Séréno,  de  Boston, 
cap.  Samuel  liarduig,  veu.  du  Havre 
au  lest. 

—  î^e  brick  américain  Jane,  de  Boston  , 
cap.  Gf  p.  George  Brews'er,  ven.  d'An- 
vefs,  au  lesi, 

Mabsulle,  17  avril.  —  En  vue  :  le  na- 
vire les  Deux-Arnîs,  cap.Moinier,  ven. 
deCijrennc  ;  un  brick  goëiel te  anglais  , 
chargé  ;  un  brick  de  construction  amé- 
ricaine. 

—  En  quarantaine  i  le  brick  américain 
John-Marschal,cap.  Jacob  Druinmond, 
v.  de  Richmond  (Virginie)  le  14  mars 
dernier,  ch.  de  204  bouc,  tabac  et  20 
balles  coton. 


Boi^DFADX,  19  avril. —  I^  Nouvelle-Al- 
liance, cap.  Gautrin  f  ven.  de  Calcutta, 
d'oii  il  est  parti  le  i3  décembre  der- 
nier, ch.  de  i85  sacs  salpêtre  ,  532  c. 
indigo ,  620  5acs  poivre ,  290  sacs  riz , 
7033  cornes;  pour  divers,  2j  caisses 
indigo. 

—  Le  Java  ,  cap.  Snlis,  ven.  de  Calcutta  , 
ch.  de  25o  milliers  poivre,  149  caisses 
indigo  ,  600  rotins  ,  226 -saumons  fer 
pour  lest;  pnhr  divers,  i33  caisses 
mdigo,  100  halles  cannelle,  11  caiss. 
nankin  ,  7  caisses  objets  d'histoire  na- 
turelle ,  l3  sacs  sagou ,  café  ,  etc. 

—  L'Alexandre ,  cap.  Martin ,  ven.  du 
Havre ,  au  lest. 

PORT  DE  BREST. 

NAVIRES  ENTRÉS. 

Du  r5.  L'Ange-Gabriel,  cap.  Galic,  v. 
de  Rouen,  ch.  de  bois  de  constrction, 

L'Elie-Marie,  cap*  Cretien,  ven.  de 
Rouen  .  ch.  de  bois  de  construction. 

L'Adélaïde,  cap.  Lefranc,  v.  de  Pont- 
Labbé,  ch.  de  blé. 

La  Félicité,  cap.  Josseau,  v.  deRoche-^ 
fort,  ch.  de  vm.  . 

L'Actif,  cap.  Baron,  y»  de  Rochefort, 
ch.deyiil. 


r>a  frégate  du  roi  la  Guerrière ,  ven.  de 
croisière,  et  la  gabarre  la  2^lée,  v.  des 
Antilles,  ont  mouillé  hier  dans  notre 
rade. 

l5u  16.  Le  Malin,  cap.  Lavergne,  y. de 
Rouen ,  ch.  de  bois  de  construction. 


PORT  DE  ROUEN. 
Mouvement  du  23  au  24« 

NAViRf^S    EXPÉDIÉS* 

Le  sloop  le  St.-Frauçois  ,  c.  Langèvin, 
ail.  à  Dieppe,  ch.  de  plâtre. 

Le  sloop  la  Victoire-Bten-Aimée ,  cap. 
Mazurier ,  ail.  au  Huvre  ,  ch.  de  plâtre. 

Le  sloop  le  Sl.-£tienne,  c.  Poulain, 
ail.  à  Bordeaux  ,  ch.  pierres  à  plâtre.  « 

Le  sloop  l'Eléonore  ,  c.  Bourcy,.all. 
au  Havre  ,  ch.  de  Pierres  meulières. 

Le  sloop  la  Francine ,  c.  Renault ,  ail. 
au   Havre,  sur  lest. 

Le  sloop  rAdélaide  ,  c.  Desrues,  ail.  au 
Havre,  sur  lest 

Le  sloop  la  Thérèse- Désirée ,  c.  Lebour- 
sier ,  ail.  k  Uonileur,  ch.  de  plâtre  et 
fûts  vides. 

La  gribane  l'AimoLle-Euphrosiiie  ,  cap. 
Bçlfemme,  ail.  au  Havre,  ch.  de  plâtres 
et  fûts  tides. 


L«  tloop  angUs  Anrortf  c.  CrUEth, 
ail.  k  Londrei  »  ch»  de  pierres  menliëres 
et  raisiflf . 

Le  ijrach  bolUndaif  ,  Ch.  Patrick- Ed- 
wards ,  c.  Oowehaiid ,  ail.  à  Rotterdam, 
ch.  «alCite  de  toade. 


PORT  DU  IIÂVRE. 
Howemeni  du  %%  au  aS, 

NA\lliU    UITA^. 

Le  flambart  PauI-et-Vifgînie  »  c*  Mase, 
V.  d'Isigny ,  ch.  de  l>earre. 

Le  sloop  le  Përe-de-Famille ,  c,  Paris  , 
T.  d'isicnj ,  ch«  de  beurre. 

La  galiote  hollandaise  Fortoyn,  c.  Prîns, 
V.  de  Setuval ,  ch.  de  fruits. 

Le  trois-nilts  ainéricaîa  BUkely  >  cap. 
Bruwill ,  V.  de  Cliarleilon  ,  ch.  de  coton. 

Le  sloop  le  Frère^l  la-Sccur  ,  c.  Petit , 
Y.  de  Touques ,  ch.  de  cidre ,  bois. 

ITAVIAES    EXPÉDIÉS. 

Le  brick  l'Union  ,  c.  Boulanger ,  alL  k 
Brest  y  ch.  de  bois  de  coofiruciioii. 

Le  dogre  les  Trois-Frëres,  c«  Greoîer, 
ail.  k  Rouen  ,  ch.  de  vin. 

Le  dogre  le  Neptune,  c.  Poirier,  ail.  k 
Rouen  ,  ch.  de  plomb. 

Le  paquebot  anglais  Chesterfield  ,  cap. 
Wood ,  ch.  de  boulhamplon  ,  ch.  de  pas- 
sagers. 


HAVRE. 


Noie  des  Rentes  rrcueîtties  à  la  Bourse 
dit  112.  avril, 

19  balles  cotoD  Loubiane  ,  à  1  f.  4?  c. 

i/a,acq. 
3o  dito  dito  dito,  k  i  f»  4o  c,  dite. 
5o  dito  dilo  dilo ,  à  1  f.  36  c.  1  /4  1  dito. 

20  dito  dito  Gëorgie ,  à  1  fr. ,  dito. 

6q  Balles  café  Bourbon  ,  à  i  f.  gS  c  ,  dito 

ë  dito  dito  dito,  à  1  f.  85  c. ,  dito. 
l46  balles  sucre  Bourbon  »  à  87  f.  5o  c., 
dito. 

0^Par  lettre  de  Bordeaui ,  du  1 7  de 
ce  mois ,  on  apprend  l'arrivée  au  bas  de 
1«  riyiëre  des  navires  le  Java  ,  et  la  Nou- 
vallr- Alliance  ,  ven.  de  Cal'utta. 
m^^^Sont  arrivés  à  la  Martinique ,  le 
14  fevriir:  l'Elisa,  cap.  Gautreau,  veo. 
de  Porto-Ricco  ;  le  16 ,  le  Jeuoe-Anlhinie, 
cap.  Gilles,  ven.  du  Havre;  le  a  mars,  la 
Jcuue-Caroline,  idem;  le  3,  les  Quatre- 
Sonurs,  cap.  Philippe,  idem;  le  Diiguaj- 
Trouin»  cap.  Gaquerel.  idem  ;  le  Juste  , 
cap.  Bcsson  ,  ven.  de  Bordeaux  ;  le  10,  le 
Pourvoveur,  cap.  Morel ,  ven.  de  Dun- 
kvrque*,  et  le  Ferdinand  Adolphe  ,  ven. 
de  Bordeaux. 

^^Le  navire  le  Météore  »  cap.  Digor- 
gîeii.  est  arrivé  de  Diqipe  k  Puiladelphie 
le  7.0  mars. 

Extrait  d'une  lettre  de  Londres  ,  adres' 
s  Crû  M.  lk)U'/hon  ,  m  godant  à  Rouen  ^ 
ii*ttf  le  tinte  du  \q  courant, 

N0114  apprenons  ii  Tinstant  par  les 
B^tivrllcs  arri\ées  à  Lioyds  ce  matin,  que 


(4) 

ridai  capitaine  Despres,  veoantdos  Cayes, 
Ile  Sain t-Domiogue,  en  destination  pour 
le  Havre,  a  été  amené  dans  un  des  ports 
de  l'Irlande  par  un  vaisseau  de  guerre  an- 
gUis  qui  l'a  rencontré  après  43  jours  de 
mer,  faisant  une  tres-forte  voie  d'eat 
et  dans  un  tel  état  de  détresse  qu'il  lu 
était  impossible  de  se  sauver  sans  ce  se- 
cours imprévu. 

ANNONCES  COMMERCIALES  ET 
M.\RIT1MES. 

— >  MM.  Martin  Foache  et  (ils  appren 
nent  l'arrivée  de  leurs  deux  navires  le 
Jean^Baptisle ,  c.  Friesz ,  il  la  Pointe-â« 
Pitre,  et  le  Petit-fx>uis ,  cap.  Cobert,  à 
la  Martinique  ,  Tun  et  l'autre  le  8  mars 
dernier.  Les  équipages  étaient  eu  bonne 
santé. 

-~Le  capitaine  Hoirjr  9  commandant  le 
navire  français  l'Eole ,  de  Nantes,  entré 
hier  en  ce  port  du  Havre ,  ven.  de  Bour- 
bon, et  en  dernier  lieu  de  Buénos-Ayres , 
après  65  jours  de  traversée  de  la  rivière 
de  la  Plata,  rapporte  qu'il  a  laissé,  à 
Buenos- Ayies ,  les  navires  suivans  : 

Le  trois-mâ(s  français  l'Hirondelle,  du 
Havre  ;  le  brick  franc,  le  Jeune-Etienne  , 
du  Havre  ;  le  Charles-Adèle ,  de  TOricut 
et  le  brick  THippoIyte,  de  Bordeaux. 

Il  y  avait ,  dans  le  port  de  Monté- Vi- 
déo les  navires  français  TApoIlon ,  de 
Nantes  ;  le  Phénix  c.  Paquet ,  et  Phaë- 
ton  de  Marseille.  Le  brick  de  Marseille 
rintrépide,  y  est  arrivé  le  8  février. 
Celte  \ille  était  en  état  de  siège  ,  le  gé- 
néral portugais  l.ecorp  la  bloquait  en 
dehors  ,  et  les  troupes  du  roi  se  dispo- 
saient à  évacuer  la  place.  Les  aflaires  de 
commerce  y  étaient  tout-à-fait  interrom- 
pues. 

PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Mouvement  du  ai  au  23  avril. 

Sont  arrMs  de  yUlequier^  et  descendus 
à  la  marée  du  a3  au  matin: 

Le  Courageux,  c.Lederé,  ail.  àMarennes. 
Le  St-Pteire- Désiré,  c.  Allain,  ail.  id 
La  Fainîlle-Réuote,  c  Alauic,  ail.  k  Cha- 
rente, sur  lest. 
Les  Deui*Adèles,c.Pourquay,all .à  Cardiff. 
1^  Vol-au*Yi'nt  ,  c.  Ridoret»  ail.  à  Bord. 
Les  Deux- A  mis,  c.  Dévé,  ail.  au  Havre. 
Les  Trois-Frères,  c.Dubourg,  all.àHonfl. 

Sont  montés  et  passés  debout^ 

La  Vircinie,  c.Perteaux,ven.deBordeaux, 
ch.  de  vin. 

L'AimabIc-Marie,  c.  Flock,  veo.  ch.  id. 

1^  Jeune-Edouard,  c.  Ménage,  ven.  id. 

iji  Nouvelle-Alliance,  cap.  Ilcliot,  v.  du 
Havre,  ch.  de  planches. 

L'aigle,  cap.  Talhouaroe,  ven.  de  Bor- 
deaux, cil.  «le  vin, 

L'Aimable-Ailèl^,  c^p.  Cozic ,  v.  de  Bor- 
deaux, eh.  de  \in. 

La  Marie-llyacinte,  cap.  Louet,  yen.  de 
Marennes,  ch.  de  sel 

Le  Succès,  cap.  Martin,  v.  du  Havre,  ch. 
d^  *el. 


Le  St.  Jean-Baptiste,  ctp.  Omém»  t. !■ 

Havre,  ch.  diverses  mkrcliaÉÂafv. 
Les  Trois-Frères ,  cap.  Greaaitr  ,  vm»  Jt 

La  Rochelle,  ch.  de  via. 
LeSl.-MarUn ,  cap.  Durand  p  t  daHifti^ 

ch.  de  planches. 
/Espoir ,  cap.  Lemoîne ,  t.  do  flawt^ck. 

de  planches. 
\eron ,  cap.  Tliom.  Thomas ,  vea.  èe  Gw^ 

diiT,  ch.  de  fer. 
Le  Benjamin,  cap.  Johs  Tbonusf  ,  vra. la 

Cardiff,  ch.  de  fer. 

(  Fêta  d'Ouest ,  ^011  frafs.y 

AVIS  UIVEKS. 

AVIS   A    MM.   LBt  AITISTaS  BT    AMATMaBa. 

I<*  i39.— Le  tienr  Unm,  a«vf«,  ftnaai  fi 
gOM ,  réMibat  à  Evrvax  ,  raa  Joaapfaiaa  ,  a*  6I« 
ayani  été  ■ppclé  cm  Ja  TÎlla  da  Ilavra  poi»  Wy^ 
rer  et  aogaentcr  l'otfiw  da  Tcf Uw  8L-Ffaafab 
dodit  liea  ,  a  l'honncar  d*lBforaer  BasAMn  hs 
•rtitffM  claoMCcart,  que  la  rdcaptioM  émik  «S^ 
gac ,  sa  fera  le  jeodt  preoucr  ^U  lia)  ,  A  mHk 
précit. 

IVota,  BfflHÎeim  Im  artUias  ammm  maima^ 
par  MM.  les  adaiiiiftniteMf»  da  ladite  ég|M. 


BOUBSE  DE  PARIS,  DHIUI. 

Effeis  Publics. 

CINQ  pona  rK^T  ro^souoËs, 

JouitnoM  fia  ti  ScpC  É9n, 
83r  70c  80c  85c  iK»c  tSc  90c  9&C  Mf  téfSc 
•4^  8Sf  9SC 
RECOXXAISS.    DE  UQtlHATKMI, 
ioQMMoee  ém  n  Stpl.  lim. 
Ech.  da  aa  Mais  ■  814  ,  fia.  $    a  99r  gsç 
inuf  i8s5,         9     4  99^ 

Idem  NoHniATiTKs,  i8i5 

A5BrUIT£s   DE    lOOO   Fa.,   à   4   p/   •/. 
▲vee  Iota  et.  ptlaca. 


Actions  DE 


lOsSt 
LA    Sa^O, 


FEA^CB, 

da  JasTitr  iSaS. 


i5i5f  iSaof  II fSr  t5i7f  5oe  iS9^ 

THËATnE  FRANÇAIS. 

LRS  EXBftClCKS 

Dei  L)ciDui»riir»  AuMAViaïf 

Aitifiet  OriehmU'i^mmms  t 

L«  Spectacle  comoiefficcra  par 

UMB    VISITR    A    UBDLAM, 

Vaudeville ao  i  acie,  de  MM.  Bagèa»,  Sarika 

et  Dclesire*Poirsoa. 
M.  DésiBÉ  aicQvitm  ,  Arfitu.  tawaafaBK 
ploî  d'Eilevitm  dans  l'Opdra-Coaifaa  •  «t 
dei  Amoureux  dans  la  Tasde? Ole  ,  paMaaB 
dam  cette  Tille  et  dés iraot  aafkiiac 
remphra  le  r6la  é^Alfrmà  da  i 

C05CEAT. 

MM.  les  Amatean 
chaîn  3o  coDrani,  an  Coacert  Toeal  al  Iw^ 
fal ,  au  bénéfice  des  incendiée  de  ia  Ceat 
Saint 'Martin, 

Ce  Coiirert  anra  llea  dans  la  yaada  aafc  èê 
Saiai-Oueo. 

Sadreiter,  ponr  Ut  billtts  d'eatiéadsallea^ 
eit  de  4  fr.,chez  M.  Jacqaeaia,  aardÉiHi  di 
mniiqae  ,  rue  Grind-Pcnt  «  n*.  65» 

Chrx  M.  P.  Uetro4|o«i ,  Mirrh^d  dt  ami|Bt» 
me  dea  CUrmet ,  n*.  1 07  ; 

Et  chez  le  Coacâer^e  de  l*IIdlil-da*tilla. 


iiOU  >'.  IML'iUMLRIECOUMERCiALE  (e:«  caractères  et  e.<v  taiile-doucv:)  DE  C.  BLOQUEL,  ECE  St.  IA,  B*  3(. 


.^ 


VENDREDI. 


^•.  i4a  — a«»  ArnjÉt. 


LA  NACELLE, 

Ooiwwccl  Sii  GoiMuiexce/f  ieeo  Jlboeu«^^:/  et/  de'  (a-  Xtttet<th4«0' 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Çaittf  Feuille  partit  toiu  les  joort.  S'adresser,  ponr  l* Abonnement  et  U  Rédaction ,  an  Bnrean  de  /a  Jfaccile ,  Maoa  des  Cames ,  n^.  489  à  Rooifi. 
On  s*abonne  à  Paris,  ofaes  BaissoT-TaxvAas ,  ine  de  Richelien ,  n^.  7a.  "Ao  Havre ,  ehis  Cbapilli ,  me  de  Pkris.  —  Et  ches  toi|a  les  Libnlfea  «t 
DiMetenrs  des  Postes  dn  Dépariement. —  Le  prix  de  TAbonnement  est  de  i5  fr.  obaqne  trimestre ,  ponr  Ronen ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste^ 


MODÉRATION. 


a  L*cxeèi  en  toot  est  on  dtffkat  » 


Si  cette  vérité  n'éteît  point  devenue  un  principe ,  la  mo- 
dération ne  serait  pas  rrgardëe  comme  une  des  premières 
V^rios  sociales.  Uhomme  qui  sait  se  rendre  mettre  de  ses 
pMStons,  et  garder  en  tout  une  juste  mesure ,  est  seulje 
Trmi  aage ,  le  vrai  philosophe, 

Jjt  modératii^n  a  cependant  été  imputée  à  crime  ,  dans  cer- 
taines crises  oti  Tesprit  révolutionnaire  anarcliique  voulait 
tout  faire  plier  sous  ses  lois.  Les  modérés  étaient  alors  coiisif- 
''dérés  comme  dangereux,  en  rni.>oii   du  voile  dont  ils  cou- 
irratent  leur  opinîou.  Celte  modéralion  dénotait  en  effet  aus 
yoin  des  fmatiques,  une  faiblesse  dé  caractère,  nuisible  au 
avatéme  qu^ils   voulaient  faire  adopter ,   et  qui   contrastait 
'erideujm<*nt  avec  les  excès  auxquels  iU  se   livaaient,  G*est 
'cette  exaltation  qui   produisit   cette  exclamation  çaractérts- 
'  tiqué  contre  un  bfîmmc   connu  par  la  sagesse  de  tes  prin* 
cipes:  Arrélons-le^  c*est  un  forcené  de  modéré^ 

\a  modération  ne  porte  point  atteinte  a    l'énergje    mo- 
rale, car  il  ne  faut  ](oint  confondre  la  modération  a?eç  la 
faib)cssc.  Celte  dernière  seulement  est  dangereuse ,  puisqu'elle 
'  jkeut  faire  d'un  aini  Un  ennemi  ,*  lorsque  par  amour  de   la 
'^iSaît  et  d'un  prétendu  bien  public,  elc  fait  ranger  du  parti 
la  plus  for(  qui  n'est  pas  toujours  le  plus  juste. 

yiiepiiiia  djpit  éire  raiodérc  dans  ses  écrits  comme  dans  $e% 

Mltoosi  ou  s*il   en  est  autrement ,  il  est  blAmable  dans  l'un 

et  l'antre  cas.  Celui-  qui ,  pour  venger  une  injure ,  plonge 

vu  poianard  dans  le  sein  de  son  ennemi^   est   un    in£ime 

•t  cmeT  scélérat  ;   celui  qui  trop  h\\>\e  et  trop  lâche  pour 

'     ^^^'^^tre  l!objel  de  sou  animosité,    le   calomnie  dans  ses 

^^U ^  est  aossi  criminel    et  plus  vil  encore,  puisqu'il  at- 

«.  ^"9^^  l*boDneur  d'un  ennemi  souvent  estimable. 

.'  éfff  injures  grossières,  repoussantes ,  les  calomnies  odieuses 

SL^^^^^^^^  ^"^  d'écrits   et  tant  de  bouches ,  témoignent 

j^^Wen  sont  vils  et  méprisables,  les  écrivains  dont  là  plume 

^^2**^!^^»    ®^  ^^^^  l'esprit  de  parti,  porté  à  l^'extréme, 


tous  les  cris  de  la  raiion  et  tous  les  mouvemens  de  la 


te^^  Iraosn^ettaçU  k  Ja  postérité  les  crimes  et  les  atcès  des 
^^^^  ,  des  Calignlf.,  ^as  $éliogabale,  l'histoire  a  vooé  à  une 
/^^^^#M>o  (étera^le  iusaues  k  ia  mémoire  de  ces  tyrans  ; 
^  <^oui  cosisarvM^^  m  traits  sublimai  de  modération  des 


grands  hommes,  elle  nous  offrey  an  contraire»  des  modules 
a  admirer  et  à  siiivre, 

Thémistocle  menacé  d'être  frappé  par  l'amiral  Eurybiade, 
ne  lui  répondit  que  ces  piots  :  Frappe  ^  mais  écoute. 

On  demandait  h  Louis  XII  la  confiscation  des  biens  d'un 
riche  bourgeois  d'Orléans  1  qni  s'était  déclaré  ouvertement 
contre  ce  prince  avant  son  avènement  au  trône.  «Je  n'étais 
pas  roi ,  repondit-il ,  lorsqu'il  m'a  offensé  ;  en  le  devenant 
je  suis  devenu  sou  père»  je  dais  lui  pardonner  et  le  défendra.» 

Auguste,  en  pardonnant  k  Cinna  et  en  le  comblant  de 
bienfaits ,  offrit  un  des  plus  beaux  traits  de  modération  et 
de   clémence. 

Alexandre-le-Grand  ,  Jules  César  ont  fait  admirer  l^uf 
modération  dans  plusieurs  circonstances.  Philippe,  roi  de 
Macédoine,  disait  «  qu'il  est  au  pouvoir  des  rob  de  se  Çsiffr 
aimer  ou   haïr.  » 

Aitalus,  sur  un  faux  bmit  que  SQn  frère  Eumènes  é^i 
mort,  s'empara  de  l'empire]^  et  mètat  épousa  sa  veuve- 
Quelque  tems  après  ^  comme  il  apprit  qu'Efumènes  rj^refiaîr 
en  son  rojaume,  il  quijlta  la  couronne,  et  sans  antre  éqip» 
na^e  que  celui  d'un  homme  privé ,  il  i^ea  vint  au-devant  da 
luiv  EumèneSi  ponr  tout  reproche ,  se  contenta  de  lui  dira 
k  voix  basse  :  «•  Une  autre  fois ,  mon  frère,  vous  ne  vont  . 
liAterez  pas  d'épouser  ma  femme  avant  que  vous  ne  m'ajea 
vu  enterrer.  » 

Agésilas  se  trouvant  k  tyne  fête  publique ,  reçnt  du  mattra 
des  cérémonies  une  place  pen  honorable;  quoique  déjà  dé- 
claré roi«  il  ne  fit  aucune  difficulté  de  I  accepter,  et  ta 
contenta  de  dire  ;  «  Je  vais  montrer  aux  spectateurs  que  €# 
ne  sont  p:is  le.<  places  qui  honorent  les  hommes ,  mais  les 
hommes  qui  honorent  les  places.  » 


EXTRAIT  O'LN   AGENDA  PEREW  PAR  DN  HOMME 
COMME  IL  FAUT. 

Mfrcrkpi .  r—  Remettre  à  samedi  le  paiement  dn  lover  da 
ma  tbambre.  Prendre  à  crédit  nna  tasse  de  chocolat  dans  la 
nouveau  café  qui  vient  de  s'ouvrir,  dans  notre  rue. 

Aller  an  billard  de  la  rue  Blanche^  oh  on  joue  quelque- 
fois du  punch  pour  la«  galerie,  lire,  en  tuant  le  tems,  la 
ConstihUionneî  pour  savoir  les  nouvelles,  et  la'QsK^^'^emJia 
ponr  rire.  Tomber  ,-^n  m'eicuunt ,  chex  mon  vieil  ami  Can* 


(».) 


mont,  à  riieare  oii  îl  se  met  k  table «cliDer  bîen  et  Ciirêcoa-' 
1er  ,  après  «voir  pria  U  cafa  t  quelques  viorceaus  de  .sacre 
dans  ma   manche.  Me  coacbar  à  once  heures  »  «a  rabatlan 
sur  mes  ^paulet  le  collet  de  ma  chemise  pour  ne  pas  le  salir. 

Jeudi.  —  Sortir  de  bonne  heure.  Entrer  an  baîn  en  m4œe« 
tenn  que  ma  vieille  et  tendre  amie  ;  la.  nommer  ma 
femme  quand  elle  prendra  les  billets  ;  demander  un  bouiU 
Ion  et  une  flàte  qu'elle  paiera  en  me  rëgaUoi  du  bain.... 
La  reconduire  cheselle  ;  y  rester  jusqu'au  dîné,  et  tâcher  d'é- 
viter le  t^te  à  tête  et  un  moment  décisif.  Passer  la  soirée  à 
soupirer ,  et  lui  parler  de  la  barbarie  de  son  mari ,  et  de  la 
contrainte  qu'elle  nous  impose.  Lui  faire  endosser  mon  billet 
de  s5o  francs 9  destiné  k  payer  son  portrait. 

Veiidrfdi.  -~  A  dix  heures  do  matin  ,  sortir  de  ma  chambre, 
porter  le  billet  de  aip  fr.  en  acompte  sur  les  ia58  fr.  que 
}e  dois  à  mon  tailleur.  Déje&ner  sans  scrupule  avec  cet  ou- 
vder.  Me  faire  prendre  mesure  d'un  manteau  k  la  Qniroga  | 
d'un  pantalon  a  la  Mamelouck ,  d'un  habit  Ipsîboé ,  et  d'un 
aniet  Uan-éCîtlande.  En  quittant  mon  tailleur,  aller  chec 
fauteur  du  Maire ^  lui  demander  un  billet  pour  claquer  sa 
pièce  nouvelle.  Passer  chez  M.  G....,  le  prier  de  m*accorder 
uae  eutrée  pour  entendre  son  Comte  Julien.  Vendre  le  billet 
de  celui-ci  :  dîner  avec  le  produit.  Entrer  auz  Français,  crier 
brQ¥0  k  chaque  tirade  ,  me  faire  bourrer  par/  les  opposa ns , 
et  le  lendemain  aller  voir  M.  le  baron  Ane... ,  plenrer  d'ad- 
juiraiion  eu  lui  baisant  la  main  droite. 

Samfj)!.  —  Cisser  le  matin  un  carreau  k  mon  cordonnier 
qui  n'a  pas  voulu  me  fournir  une  paire  de  bottes.  Inventer 
nne  bonne  nouvelle,  et  m*en  aller  rue  Grenelle  :  entrer  tout 
essouflf*  dans  le  salon  ,  et  dire  que  j'ai  beaucoup  couru  ,  et 
demander  un  verre  d'eau  pour  me  faire  oTrir  à  déjeàner. 
Faire  d'arraché- pied  un  article  pour  la  Foudre, 

DiMAHCf  R.  ^>  Me  rendre  avec  Taulie  k  Saint-Solpîce  ;  me 
plaaer  près  du  comte ,  faire  bourdonner  avec  volubilité 
mes  Icires  palpitantes.  Ne  pas  lever  la  télé;  sortir  sans 
affectatiou  avec  lui  et  ouvrir  la  fausse  porte  et  la  porte 
quand  il  ps^era.  Lui  parler  de  son  Ole  s\\  m'adresi^e  la 
parole,  et  dire  que  je  connais  la  Béole.  Aller  après  diné, 
%\  jedne,  m^  promener  auz  Tuileriej ,  m 'asseoir,  et  me 
le\er  quand  la  feufme  viendra  faire  payer  1rs  cbaises  ,  etc.,  etc. 

A  huit  heures  faire  un  tour  k  Siiiit-Rodi  :  y  suivre  les 
stations  et  me  trouver,  comme  par  hasard,  encore  sur  le 
chemin  du  comte;  lui  rappeler  en  sortant  que  je  voudrais 
être  employé  dans  quelque  place  oisive  k  la  suite  d'un  ambas- 
sade k  Rome  ,  pour  pouvoir  mieux  pratiquer  mes  devoirs ,  tt  . 


^>^%M%»<» 


A  âîessieurs  les  Rédacteurs  de  la  Nacelle. 
Messieurs , 

Je  savais ,'depuis  long-temps,  qu'un  journal  n'éuiit  souvent 
qu'un  piège  tendu  à  la  crédulité  publique;  mais  ce  que  j'igno- 
lais  encore,  c'est  qu'ily  eût  des  journalistes  assez  n^laJroits, 
ou  assez  indiscrets  pour  induire  en  une  erreur  funeste  des 
gens  qui  pensent  comme  euz.  Je  viens  cependant^  de  faire  la 
triste  ezpérieace  de  ce  bit,  en  m'abonnant  k  votre  feuille, 
oui,  messieurs,  en  m'abonnant  à  votr»  feuille,  sur  la  foi  du 
journal  V Apollon^  qui  vous  a  fait  ftassor  à  mes  ycuz  ,  et  à 
cens  de  plus  de  vingt  personnes  qui  le  lisent,  pour  les  bons 
et  loyauz  ennemis  du  siëcle«t  des  innovations. 

Et  en  effet,  qoi  n'y  aurait  pas  été  trompé  comme  moi?  Dans 
lavant  dernier  numéro  de  ce  charmant  recucil,jc  lis,  je  dévore, 
foua  le  nom  à* A pperçu  historique ,  un  article  Enseignes  que 
Y  Apollon  donne  pour  être  eztrait  de  votre  Nacelle.  On 
m'avait  peint  votre  feuille  sous  des  couleurs  odieuses!  Que 
difr-je,  sous  des  couleurs  odieuses?  sous  des  couleurs  libéra- 
les !  !  Jugez  quelle  fut  ma  joie  en  vovant  dans  votre  article 
citrait,  des  injures  contre  M.  M....I.  )e  me  ))imai....,  et  re- 

Çrenanr  peu  à-peu  mes  sens,  doucement  agités,  je  m'écriai  : 
oita  doue  uo  journal  qui  a  des  U>onnés  i  et  qui  pense  comme 


moi  !  n  fant  m*j  abonner  auut.  Je  reçoia  tEêoUê%  !■ 
dienn0\Jlf  GaMette  sans  rétribution.  Z#  HtPêit  m\ 
que  }t  le^ie,  t Eclair  brille  à  mes  yevs  am 
rien  demai^é*  Tous  les  matins  la  Femàrm 
moi.  Je  crqa,  en  qualité  de  co4Mei      Bsaal,  « 
auméme  p^izjue  les  autres  feniiiei  deja 
demande  .vods^.jparut  étrange,  vous  me  fltca  psjar  Ti 
mont  :'ce  jpiî  commença  a  me  donner  maav  *^ 
vous.  Mais  quelle  fut  ma  surprise,  mon  iodi 
suite  mon  mépris,  quand  parcourant  le  nnoM 
Ion  avait  eztrait  votre  prétendu  article,  je  vif  ne  1 
injures  qu^  vous  éties  censés  adresser  i  M.M,,«.l,a*ii 
pas  chez  vous.  J'étais  donc  jrué,  et  mes  quinae  frascaé 
payés.  Et  il  qui  en  attribuer  la  faute?  A  tApoUakm, 
avoir  été,  pendant  cinquante  ans  de  ma  vie,  ^^wtai 
baffoué  par  les  modérés  et  les  libéraux,  de vaia-ic Tllvt i 
par  un  des  miens  ?  Ah  !  si  je  savais  le  latin  f  ae«leaaalf 


le  Journal  de  Rouen ,  croyez,  messieurs ,  que  }•  ■• 
rais  pas  cette  lettre  sans  faire  une  citation  anaf 
déplorer ,  dans  la  langue  de  Cicéroa , 
mis ,  et  mes  quiuze  frauSs  sacrlfiéa. 
Je  suis ,  etc. 

MACÉDOrNE. 

«*  On  prétend  qu'un  libraire  a  consenti  à  aehatfr  la  Im» 
ffédie  de  M.  Ancelot ,  i5,ooo  fr. ,  à  la  conditsoo  q«i 
lui  ferait  nue  remise  de  ia,5oo  fr* 

—  Une  dame  Ponilley,  qui  avait  emporté  fs  ^îtl 
les  regrets  élégiaques  d'un  rédacteur  de  Petâeà^ 
a  réussi  presque  k  moitié  dans  ses  débats  de  jprmmièrm  dims^ 
teusek  Marseille.  Otte  actrice,  maigre  les  doM'qjpt Ma 
donné  M.  Sancho  de  Si,' Michel ^  de  Brest,  w?ta%  mt'ém 
mérite.  Elle  a  une  très  beljé  voit,  et  do  cfaarno  aum  wm 
chant,  qui  a  été  comparé  si  ingénieosement  à 'cdai  éili 
plaintive  Philomhlem 

-^  r^   journal  dit  de  Rouen  ,  fait  dea  .  ^ 
dans  le  genre  inversif.  Un  article  dirige. contro  lo 
dans  sa  feuille  du  a5,  fournissait  no  ezemple  fiarl  T 
la  figure  grammaticale  qui  commencée  loi  daveoi 
Hère  qu'à  M  Guilbert  de  Pixéréamrt  méoM.  La  toiô  s  ] 
les  ezeraples  nombreux  qu'offre  chaque  joor  ,  do  solto  i 
tion,  le  journal  intitulé  le  Pilote  ^  etc.,  Fa  *     * 

anciennes ,  dans  lesquelles  les  inversions  u 
a  sans  doute  habitué  les  rédacteurs  qootidieM,  à  i 
l'ordre  des  mots  comme  ils  sont  'fiata  à 
de  leurs  idées  quand  ils  en  ont. 

—  Le  Journal  des  Sciencee ,  Aris  êi  Btétiêr$^ 

Plusieurs  machines  confectionnées  par  ililKiloù 
urope.  Ces  machines  ont  reçu  les  ooiBa  qao  II 
teurs ,  ''les  circonstances  on  le  hasard  leor  ooi 
ne  distinguons  que  celles  dont  ratilîtë  noos  a  fon'  It 
constatée  : 

Une  machine  k  faire  des  vers ,  on  AmoeUi. 

Une  machine  k  prose,  un  Lamenée. 

Une  machine  à  \areur,  une  Pmraêoi*  * 

Une  machine  k  chauffer,  un  ArUwUo, 

Une  machine  k  fouetter,  an  Pmêostilûi. 


—L'Ambigu-Comique  vient  de  représenter  awtc  I 
mélodrame  qui  porte  un  titre  pour  tooslea  teaa  al  I 
circonstances  :  le  Remords.  Cette  pihçOv  V>  ^ 
qu'à  Falklandf  à  la  Femme  à  Deux  Mmsù^  mk"9Ê0 
Forçats ,  à  F  Honnête  Criminel^  et  qii*à  IMK  ca  fif  O  Ai 
joué  jusqu'ici ,  a  obtenu  un  accueil  tel,  qïM  M.  Uipalli pM 
auteur  ,  a  été  demandé  avec  ezaltalîoa.  Beooco^db  f0^ 
sonnes  de  distinction  ont  a]  di  qoeimai  '  "  '^ 
tions  fortes  de  la  pièce.  Un  an  nid  a  oit  < 
d*effervescence  ,  que,  dans  son  paySi  Favlavr  dfte i4 i^ 
vrage  sc^Aît  fait  baron  aossitAt  la  lih  1 
saillie  a  val  ■  au  mélodramato:       lo  l 


—  Les  corps  s'attirent  dans  l'espace  y  en  raison  directe  de 
leur  *massey  et  en  raison  inverse  da  carré  de  leur  distance. 
D^prët.  un  calcul  philosophique  i  on  prétend  oue  les  indivi- 
dus s'attirent  aussi  dans  le  aaonde,  en  raison  directe  de  leur 
nirafse ,  et  en  raison  inverse  du  carré  de  leur  mérite.  Voilà 
sans  doute  pourquoi  les  ventrus  se  rapprochent  tant  les  uns 
des  autres  y  et  que  les' gens  d'esprit  s'étoi^nent  des  ventrus.* 

-—On  a  répété  jusqu'à  satiélé  que  la  tomédie  est  l école 
des  mœurs  ;  il  serait  tems  de  persuader  aux  auteur»  que  les 
mœurs  sont  Fécole  de  la  comédie, 

-*— Uamari  dont  la  femme  était  encore  plus  coquette  que 
{olie,  se  désolait  d'ctre  ce  que  tant  d'époux  sont  sans  se  dé-* 
•oler.  Un  ami ,  pour  lui  oiïrir  quelque  consolation  classique , 
lui  àitait  tous  les  hommes  considérables  qui  avaient  été 
outragés  par  des  femmes  infidèles.  César  figurait  danscette 
longue  énuméralion.  A  sa  suite  venait  Claude  et  beaucoup 
VTémpereurs  romains,  des  rois  même,  des  auteurs  célèbres , 
plusieurs' souverains  d'Angleterre,  d'JEspagne  ^  de  Portugal, 
d'Allemagne  ,  de  Russie ,  de  Pru$se  »  ne  Pologne ,  de  Hol- 
lande, de  Suède  ,  d'Italie  ,  de  Hongrie,  de  Sicile,  des  Pavs- 
Daa ,  etc.  >  etc. ,  etc.  £h!  que  m'importe  tous  ces  exemples-là  ! 
répondit  le  mari  désespéré  :  le  ridicule  glisse  sur  le  front 
•d'iin  gmnd  ;  mais  il  «'empreint  comme  une  tache  ineffaçable 
sur  celui  d'un  bourgeois.  * 

^»-0n  admire  un  grand  homme.  On  vénère  un  homme 
justf».  Si  l'un  parait  être  quelque  chose  de  plus  qu'un  simple 
mortel ,  l'autre  n'est  guères  moins  qu'un  dieu,  l^  plus  bel 
attribut  de  la  divinité  n'est  pas  la> puissance,  c'est  la  fustice. 

—  Un  souverain  de  PIndostan,  qui  ayant  appris  d'un  mis- 
sionnaire que  l^équité ,  cheE  nous,  était  représentée  une 
balance  à  la  main,  disait  que  cette  allégorie  ne  lui  plaisait 
pas«  11  aurait  voulu  que  l'on  mtt  plutôt  devant  les  yeux  des 
juges,  un  cercueil,  pour  leur  rappeler  qu'un  jour  ils  seraient 
aussi  jugés. 


(5) 


»^MM.  Tournn,  Raymond,  Ain  rd,  Gautier  «  Pellersen  et 
Duchemin,  administrateurs  du  Grand -Théâtre  de  Bordeaux, 
ont  invité  MM.  les  Rédacteurs  du  Courrier  des  Spectacle^  à 
ne-plus  leur  envoyer  cette  feuille,  attendu  qu'ils  avaient  cru, 
à  Ja  majorité  de  quatre  voix  sur  deux,  y  trouver  des  aUu^ 
sions.  Cette  circonstance  prouve  que  l'art  de  deviner  les  allit- 
sions  se  perfectionne  étonnemment  sur  les  bords  de  la  Gi- 
ronde. Maintenant  les  énigmes,  charades,  logogriphes  ne 
ne  devraient  plus  être  désignés  en  littérature  que  sous  le  nom 
di  allusions  \  et  l'on  aurait  alors  le  plaisir  d'entendre  dire  au 
percepteur  I  ou  au  gïft'de-champétrc  de  chaque  cominune; 
J'ai  deviné  le  mot  de  Valluston  rlu  dernier  nuiAéro. 


THÉÂTRE  FKAiNÇAlS. 
Une  J^isite  à  Bedlam.-^W^*  Romanini. 

M.  Désî^  Ricquîer,  qui  voulait  se  faire  L-çunaîlrc.îci,  s*èst 
montré  hier  ,  ^u  passant  ,  sur  le  Théétr^  dé  Piouen^  O'q  ^ejit 
qu'un  tel  début  est  sans  conséquence.  Cet  arLi«*lc  a  paru  dans 
le  rôle  SAlfed^  d'une  Visite  à  BrdJam,  Il  possède  une  voix 
assez  agréable  ,  mais  peu  étendue  ,  une  physionomie  assez 
belle  ;  mais  il  nous  a  paru  avoir  peu  de  celle  légèreté  et  de 
ce  feu  quicOHvienncnt  à  son  emploi.  Lo  perçoni^iage  ^Alfred 
n'est  pas  d'ailleurs  uu  rôle  de  l'emploi  des  Èlleviou]  que  cet 
artiste  remplit.  \ 

Les  de«iioi\<e!les  Bomanîni  ,  dont  la  renom  m  c'e.  avait  éo  le 
tems  de  naturaliser  le  nom  et  le  titre  dans  notre  ville,  avaient 
attiré  plus  de  spectateurs  hier  que  lors  de  leur  première  re- 
présenta (i  .n.  Leurs  exercices,  qui -préseuient  peu.  de' variété, 
out  excité  toujours  la  surprise  et  des  applaudissemenS.  C'est 
surtout  à  M^'*  Komanini  l'aînée  ,  qui  fnit  tous  les  frais  de 
ces  soirées,  que  l'on  a  témoigné  le  plus  de  marqués  d'appro* 
bation* 


mmx<<t  à 


RQPVELLES  DE  MER. 

— '  Par  lettre  de  Cherbourg  ,  en  date 
éa  17  avril ,  adressée  à  M.  R.-G.  Béas* 
ley,  consul  des  Etats-Unis  d'Amérique, 
on  apprend  que  ie  navire  américain  Sci- 
pTo  ,  de  Pétersburg  ;  (Virginie),  c.  (Gary; 
alL  de  Londres  aux  Etats-Unis,  s'est 
^houé  le  17  couramt,  sur  les  rochers 
d*0monville  ,  et  8*est  entièrement  perdu^ 
réquipge ,  composé  de  2a  personnes  , 
s'est  sauvé  dans  le  canot  ;  le  navire  avait 
à  bord  quelques  pièces  d'eau-de-vie  et 
quelques  fûts  de  bierre. 

—MM.  Eyriès  frères  apprennent  l'heu- 
reuse arrivée  de  St.  -Pierr.e«IVIartinique  ^ 
le^  8  m.irs  ,  de  leur  navire  l'Annibal ,  cap. 
i»  Macquet. 

Bordeaux  j  19  aviU. — Il  ne  s'est  rîe« 
fa  i  de  remarquable  en  denrées  coloniales 
ces  jour-ci|  les  prix  semblent  toujours 
faibles. 

-^oici  le'oôursde  nosyin»  rouge,  par 
tonneau  de  barriq.  tiré  au  fiu  :  châteaux 
fiautbrion,  Margaux,  Latonr  et -Lafitte 
»4<>oà'36oo.-^RaaaânvLarose»  Léoville; 
'Goréei  Mouton,  etc;^ooo4afoo*^^'Pir 
-  dîofi^LonguevHle,  Bolnc,  Pont  et  Canel 
i.3oo''4"  1600 '--«  Ibiignix  et  St«*Julien.| 
premiers  craS|  1100  à  laoo;  ditg  dito 


moyens  800  à  000  ;  dito  dito  paysans  Soo 
à  65o.  —  PanilTac  et  St.  Ëstephe  premier 
cru  1000  à  iioo;  dito  dito  moyen  700  à 
800.  —  Petit-Médoc  3oo  à  400. — Graves 
premier  cru  800  à  85o  ;  dito  moyen  et 
ordin.  Soo  à  700.  —  St.-Emilion ,  Canon 
Queynes  400  à  600.  —  Mont*Ferrant , 
Bourg  et  Bissens  5oo  à  400.  —  Bonnes 
côtes  et  Palus  24^  à  260.  —  Petites  côtes 
200  à  2ao.  —  Blaie  et  S.t.-Masaire  18")  à 
190^  Ciahors,  Grand-Constant  400  à  5oo; 
dito  moyen  2^5  à  Soo;  Rogaume  700  à 
800. 

—  Les  navires  Gœde-Tronw  et  Goede- 
Hoop  nous  ont  apporté  de  Lisbonne  la 
cargaison  du  navire  l'A  mi-<'es-Colons,  qui 
a  relâché  à  Lisbonne  ;  elle  consiste  en  44^ 
barriq.  26  tierç.  12  quarts  sucre  brutal  6 
barriq.  2  tierç.  i  quart  terré,  un  grenier 
bois  de  Campéche. 

La  Nouvelle-Alliance  et  le  Java  sont 
arrivés  de  Calcutta;  ces  narvires  doivent 
être  suivis  du  Franklin^  de >  ia  Pénélope, 
delà  Nancy  et  de  l'Irma,  que  nonsatlen» 
dons  tous  d'ici  à.  un  mois* 

^Ltugoëlç^te  d«.  Tetat  le  Poùrvoyent ,  de 
4  canons    ei  ^3  ïionâmes    d'écf uipage;  \ 

L  conaniandé  par  JU«  Foul>ert4  enseigne  de 
vaisseau,  est  entrée  le  18  avril  à  Calais; 

Il  elle  doit,  croiser  dans  te  Pa$-de-Calàis> 


—La  Nancy  devait  partir  d^  Calcutta 
pour  Bordeaux  le  ^5  .décembre,  et  la 
Pénélope  devait  partir  à  la  même  époqut 
pour   Bourbon.    ^ 

— p-L'Elise ,  c.  Reine,  arrivé  à  la  Pointe- 
à-Pître  le  21  février  ,  devait  en  repartk 
pour. le  Havre  ,  le  8  mars. 

—L'Echo ,  c.  Pomerôy  ,  est  arrivé  de 
Ceara  k  Maragnan  le  a^  février. 

— Le  rapid ,  c.  Warren ,  parti  de  Cha* 
rente,  était  arrivé  devant  Margare  ,  (« 
iS^avnl.. 

— 1^ Saint-Etienne^  alL  de  Weymoath 
à  Rouen  .s'est  perdu  totalement  le  9  de 
ce  mois^devaut  la  Hbugue.  Une  partie 
de  Féquipagc  a  été  sauvée. 

-T-Le  Samt-Pierre,  cap.  Darthenay, 
ail.  de  Jersey  à  Bordeaux,  a  été  aban«> 
donné  par  l'équipage  le  3  mars ,  près  àm 
l'eàtrée  de  la  Garonne  ,  et  il  a  coulé  bas 
presque  aussitôt  après. 

.PORT  DE  BORDEAUX. 

Le  18,  sont  entrés  en  rivière ^  TAlexan^ 
dre,  cap.  Martin  ,  ven.  du  Havre,  la  ga-> 
iiote  hollandaise  Goede-Hoop,  cap.  F,-H. 
Klein  ,'  ven.  de  L'sl>onne ,  portant  une 

Sartie  de  la  car|;aisan  du  navire  l'Amie 
ès-CoIoT^St  capitaine  Baudouin;  arma- 
teun^  MM.  P.  C.   Damblat  et  comp» 


tyiat  relâcU  tndit  lîea,  ch.  poor  les 
voMleurt ,  d«  186  barriq.  17  ticrçoDt  1 
qvart  Mcre,  1  grenier  Campécheet  a 
Ballet  e£ReU  à  utage. 

L'Orlésien,  veo.  de  l'Inda,  est  de 
itUche  à  Lorieot. 

PORT  DE  LA  ROCHELLE. 

Le  îS  f  êoni  enirt$  ,  les  bricks  amé- 
rieaiosSereno,cap.  Samuel  Haiding,ven« 
da  Havre.— Jane  y  cap.  Georges  Brewsler, 
Ten.  d'Anfers. 

PORT  DE  MARSEILLE. 

Le  169  est  entré  en  quarantaine  9  le 
brick  amérkain  John-MarKbal ,  c.  Jacob 
Drnminond ,  v.  de  Richmond  (Virginie). 

Bit  sortie  de  quarantaine,  le  bnck  amé- 
ricain Cygne  »  capl.  S.  Kennedj^  de  Salem, 

En  vue.  le  navire  les  Deu&-Amis  y  cap. 
Moinier»  Ten.  de  Cajenne, 

PORT  DE  ROUEN. 
Mtourement  du  a4  au  a5* 

H AVniES  EITTEÉS. 

Le  sloop  la  Charité,  de  21  t|  t.  de 
Honfleur,  ch.  cidre. 

Le  sloop  les  Trois-Sorars  »  de  93  t. , 
c.  Postel ,  V.  de  Hooflenr,  ch.  de  cidre 
et  jantes. 

Le  chasse-marée  le  Bîen-Venn ,  de  60, 
Uf  c.  Biahé ,  ▼•  de  Marennes ,  ch.  de  sel. 

Le  chaste-marée  la  Marie*Françoise , 
de  69  c.|  c.  Pinto  ,  y.  de  Marennes,  ch. 
de  sel. 

Le  sloop  les  Deui-Aimés,  de  27  t.,  c. 
Bergolte  ,  v.  de  St.-Martin ,  ch.  de  sel. 

Le  cliaMe-marée  le  Përe-de-Famiile, 
de  5o  t.,  c.  Logef ,  v.  de  fiordeauii  ch. 
de  yin  et  essence. 

I^  brick  la  Lise,  de  74  t. ,  C  Aubry, 
T*  de  St.-Malo,  ch.  Je  tabac. 

ITAViaBS   EXPF.niés. 

La  gribane  la  Blonde,  c.  Auson ,  ail 
au  Havre  ,  sur  lest. 

Le  sloop  anglais  Amicilia ,  c.  James, 
ail.  à  Bristol ,  ch.  de  pierres  meulières. 

ïjt  sloop  VEspérance  ,  c.  Parentot,  ail 
ft  St.^Valrrr*eii-Cinx ,  ch.  de  plâtre. 

Le  dogre  la  Georgette,  c.  Salo,  ail.  au 
Vavre ,  sur  lest. 

Le  dogre  la  Pélagie  ,  c.  Dupont ,  ail. 
an  Havre ,  ch.  de  pUtre. 

PORT  DU  HAVRE. 
3lou**enfefit  du  a  3  au  a4. 

Le  brick  l'Activité ,  c.  Ouiehon ,  t.  de 
Londres^  ch.  de  coton  et  tabac. 

Le  trois  mâts  américain  Diamond ,  g« 
Stroot,  V.  de  Charleston  ,  ch.  de  coton. 

IiO  trois-ioâts  américain  Favorite,  cap. 
Bunker  ,  v.  de  la  ^•-Orléans,  ch*  de  co* 
ton. 

Le  chasse-marée  le  Vennet,  c.  Troscat, 
-V.  de  St.-Pierre-Oléron  ,  ch.  de  sel. 

Le  dogre  THéléna,  c.  Fatome,  v«  de 
Denkerqne  ,  ch.  d'huile  et  genièvre. 

Le  dogre  la  Virginie,  Ueueaux,  T«de 
Duokerqoe  ,  ch.  de  charbon. 


WAVIBES    EXTÉDlis. 

Le  irois-mAts  nonregien  Aurore ,  cap, 
Malwig^  all.au  Havre,  sur  lest. 

HAVRE. 

Noie  des  yentes  recueillies  à  la  Bourse 
du  T.'i  as^riL 

2  surens coch. grise  k  97  f.  Soc.  acq. 
88  balles  coten  Géorgie ,  à  1  f. ,  dito. 
4o  dito     dito    dito,  à  1  f.  3  c.  5|4,dito. 
139  sacs  sucre  Bourbon  (Ile  Maurice), 

à-92  f.  «  dito. 
25o  sacs  café  Saint-Domingue,  k  i  f.  76  c. 

I|4  9  dito. 
106  sacs  café  Havane,  à  1  f.  3o  c.,  en 

entrepôt. 
40  dito  dito  dito ,  à  1  f.  36  c.  i|4,  dito. 


PORT  DE  QUILLEBEUF. 

Blouvement  du  %i  au  24  avril. 

Sont  arrivés    de    FUlequier. 

L'Exemple,  cap.  Lecronier. 
1^  Rose-Virginie  ,  cap.  Leloug, 
La  Concorde ,  cap.  Dclorme. 
Le  Normand  y  cap.  Groult. 
La  Fanny,  cap.  i^t^isen. 
L'Entreprise,  cap.  Poilevin. 
Vrouw-Gézina ,  cap.  Laarmann. 

Sont  montés  et  purmontés  à  la  marée 
du  24» 
f^  Belle-Rose,  cap.  Lucas. 
Le  Neptune,  cap.  Poirier. 
Le  Sainl-Doiuinicjue  »  cap.  Dubos. 
Irs Trois- Frères .  cap.  Préchamp. 
I/AiiiKible-Balhilde,  cap  Lesourd. 
1/tnioii ,  cap.  R.  WiINams. 
Le  Sulac  ia  ,  caj^  J.  N^rries. 

{Fent  Nord.-^ûon  frais.) 


A^NON(ES  COMMERCIALES  ET 
MARITLMES. 

—lies  146  balles  sucre  Bourbon ,  cotées, 
dans  la  l-euilla  dliier,  au  pris  de  Hj  fr. 
5o  c. ,  ont  été  vendue^  86  fr. ,  par  IIM. 
BruneauK  frères  à  M.  Barbede tte. 

— Le  St.-Etienne,  ail.  de  Weymooth 
k  Rouen  ,  s'est  perdu  totalement  le  9  de 
de  ce  mois ,  devant  la  Hougue  :  une  partie 
de  Teqnipage  a  été  sauvée. 

— Le  St.-Pierre,  cap.  Darihenaj,  ail. 
de  Jersey  k  Bordeaux ,  a  été  abandonné 
par  l'équipage  le  3  mars ,  près  de  l'entrée 
de  la  Garonne,  et  il  a  coulé  bas  presque 
aussitôt  après. 

«—Par  lettre  de  Bayonne,  du  16  cou- 
rant, MM.  ilagnelon  et  Franque,  appren 
nent  l'heureuse  arrivée  au  dit  port ,  le 
i5,  du  brick  TAdfred  ,  cap.  Ubailly.  Ce 
navire  n'a  vu  aucun  navire  suspect  dans 
fsa  traversée. 

La  goélette  la  SaMaise,  partie  du  Havre 
un  jour  avant  lui ,  7  est  également  arrivée 
le  même  jour. 


AVIS  DIVERS. 

BTo  iBS.  ^A    V£KD»Bnn 
Grâce ,  prar  caast   de 
nerce  •  oa  joU  POMOi  4e 
VINS,  biao  acbabodé»  ai  doot|a.^ 
est  d'antani  plosataoïageaset  qn*ilse|fan|| 
placé  au  ccatrc  et  an  passage  qU  eapJHsI 
tous  les  bassÎDs.  On  poorra  retnica 
Je  la  portion  de  Baisoa  ga'occMa  la 
qoi  a  encore  trois  ou  sis  aoafta  à 
ainsi     qoa    deos   Magasina 
nidnie  cooeiate,  desquels   le 
libre  d'avoir  la  îonisftaaer, 

8'adresser    k    M.    Hjadaihe    M< 
oégociaot  eo    Vins,    roe  des  ^ 
o*  io3 .  à  Eooea. 

N*  i34--Aloa«r»po«rka4j«in 
ose  TEUrrUEERIE ,  a  «Mif»  da  , 
tdat ,  svar  daoK  boas  Lavoin*  Cil» 
•iz  eoTM ,  boit  rhaodttrai  giBadw  «t 
les  ostciuiiOT  îijitnatrai  a  la 
laines;    nn  aiagaaiB  A  drogoas,    wm 
bois,   «te. 

S'adfMMrlBbaar.blLl 
raa  Saint  Jean ,  a^,  3a. 


BOCB&E  DE  PAlilS,  iruIUl. 
Effeàê  PuUicM.     .- 
avQ  pooa  rK>T  oo^aoi 


83  f  Soc  70c  90c  SSe  95c  ISe  §•*  ••TiiT 

5c  iB4^ 
lecoinrana.  M  UQOioaTiatf;' 

Ecb.  du  ai  Mais  tia{,iairV  ^'^  i§% 
l«>S,        9    ^  9ff 

Iden  NoMaramBa,  iSaS  9SI  SSc 
AimvnCs  oK  1000  pbm  ^'4  f^^^/m 
Avae  loia  et  nri^aa. 

\  éÊ  Ùnmtétw  tÊtm,  ' 

10*71  ioc  _ 

DC  r«A^CB« 


ACnoifS   OE  LA 


BA>0 
l»Jw 
iSooT 


THEATRE  FRAKÇUS. 

LLS  KXEaaCttS 

Des   DroBoîsaUea  AoA|^i«t  » 

Aitistrs  OdeJÊmiviemmis  , 

Le  Spceiade  ttfmte^m^^  'p«t 

UAIJIS  AUX  r£MVlLS,  J 

Vandcwaie  en  t  aav .  ii«  M ,  IW^Oi .      ^ 

M.  Disiat  aieqeisa  .  Aniuc  %emêM%  t^m- 
ploi  é'EUeriam  à^m  rOpéra-<>aijq%r  .^ 
àtê  Amoureux  daot  If  T*fid?>rU« ,  ^m 
dans  cplie  vUle  et  d^unni  »•  faire  1 
remplira  le  r61e  ém  Co/inaW. 

CX>3<CaiT, 

MM.  ka  AaMMn    doo^rrval, 
cbain  3o  cooraat.  «b  CoftCsit  TaoI  ^  1 
ul.du  hénéfice d^iinemmdii*  Jr  /«  Cà^ 
Saint'iiurtin. 

CeCoMotanaalka  àm*  U  r^d.  t^M 
Saint-Onan. 

S*adrasatr,  pov  las  b  illata  dWtiJwdf  II  ^ 
est  da  4  fr'»  cIms  M  .  Jarijttcmio  *  mÊtf^mi  * 
■inaiqoa  p  ne  Gfand^PtiBi  «  b*.  AS  ; 

ChnM.P.basraq* 


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roe  datCai 
Etcbasla 


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Panti 


Jeux  I 
Fi 


ES  m  CaticdiJV< 
ULTVUPfC. 

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ROCKN.  IMPRIMERIE  COHXERdALB  (■»  CAtacriaw  it  m  TAïui-nouca)  DE  C  BLOQQBL) 


W  St.  LO,  »•  3<^ 


SAMEDI. 


.^ 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


FéèilleiMnitt  tdorle»  joars.  S'adresser,  popr  rAbonnemeoC  et  la  Rédaction  ,  ra  HmtUXLàb la- Sfncelle ^  PUfi«  d#i,Garfn«s«  n^.  48,  k  Ropei». 
OïLakb^mieàPari»,  chex  BiissoT-TaiyASs ,  rae  de  Richeliea ,  n^.  72.  —  Aa  Hàvm,  ebes  X^a^ulb  ,  nue  çU  Par^*  ~~  Et  cfaes  toçi  lèf  Libraires  eC 
PjWKfffliiy  des  Postes  du  Département.-!-  Ce  prix  de  l'Abonnement  est  de  1  j»  ît.  obeqiie. trimestre,  pour  Ronen ,  et  liS  fr.  5o  e.  parlé  posloi 


^  LE  VIEIL  ANACRÉON. 

tt  est  passé ,  \^  songe  "de  rirresse  j. 

L'aile  du  tems  m'a  rari  mea  erreuis; 

Et  sur  le  cours  de  ma  douce  jeunesse 

Je  tourne  en^or  mes  yeux  baignés  de^j^Unif. 

ftéves  heureux  de  mes  jeunes  années, 

Ah  y  fereneK  abuser  mes  yicnx  ans  ! 

Et  TOUS,  amours,  sous  tos  roses  fanges. 

Daignez  au  moins  CÉ<ilt"«»  cheveux  blanCi. 

Autour  de  moi  tout  najeunitenoons  : 
Mes  derniers  pas  foulent  des  pré^  nouTeànx. 
L'oiseau  naissant  chante  4e  jennÀaiyose  y 
Et  d'autres  fleuri  parfument  les  c6ieaux. 
'   En  vain ,  hélas  !  sous  cet  humide  ombrage , 
Jb  Taux  chanter  le  retour  do  prtntems  : 
Le  Tent  léger  qui  berc^  le  fsullage 
Tient  anr  mon  Infh  glacer  mes  doigts  trem})lansi 

Lorsone  Thaï»  me  prodigue  ces  chaones 
00*4  Bits  riTBUX  cache  la  Toloplé{ 
Ma  T4)tx  expira  et  je  mouille  de  larmes 
Son  sein  brûlant  par  l'amour  agité. 
Plaisirs  trompeurs  que  je  pleure  sans  cesse  ^ 
M'aTez-Tous  fui  pour  ne  plus  revenir  t«« 
Ah  !  Von  devrait ,  en  'goûtant  votre  ircesse  i 
Perdre  la  vie  ou  bien  le  souvenir» 

-  N'approches  plus  de  mes  lèvres  avides , 
JBaisers  d*amour  que  je  ne  puis  saisir. 
Le  chatme  fuit,  et; de  mea  mains  livides 
J*ai  vu  tomber  la  coupe  du  plaisir* 
Jeones  amours ,  snr  ma  vue  inquiète 
N'atUchez  plus  votra  léger  bandean  : 
Gardez  ces  fleurs  dont  vous  couvrez  ma  tète  » 
Fonr  les  semer  demain  sur  mon  tombeau.  Eowd. 

BIOGRAPHIE^     ; 
GALERIE  HISTORIQUE  DES  HOMMES  CÉLÈBRES  DU  HAVRE, 

U  se  sont  fait  un  nom  par  leurs  écrits ,  leur»  actions , 
leurs  talens ,  leurs  vertus ,  e/c. 

PUIS  LA   rONDATlOIf   DB   CETTE  VILLE  ,     PAR   FRANÇOIS   I*'  ,     EN 
iSlâ»    jusqu'aux   PREMliRBS  ANNÉES  DU  XIX'   SIÈCLE; 

PAR  J.  R.  LETÉE, 
nikm  de  la  Société  Royale  Académique  des  Sciences  de  Paris ,  de 
la  Société  granunaticale ,  du  Cercle  littéraire  de  Lyon. 

Du  volume  »/i-8**.  (1)  —  Prix:5£r. 
Celai  qui  entreprend   une  Biographie  se  lance  sur  une 

»  Aq  Havre,  chex  GflAViLLB,  libraire  ,  rue  de  PaHs. 

Joifliniea  eiLcmplairea4t^t  onvtage  aOfnt  .déposa  an  hoNiv  di  la 

H'ûlfe  on  on  peni  en-pnadve  connàissanee. 


mer  sena^  ïécueiUf  et  ton  vent  pour  prij^^e.ses  trayauz, 
il  reeuehle  des  tempêtes^  S^il  écrit  VhiBp^ft.  d^  lioimpesr 
vivâns ,  il  soulève  tons  les  araomvpiropres  j  i^iftelle  que  soit  y 
d'ailleurs,  son  iinpartialitë;  a'il  écrit  rbi^r«  des  morts  y 
les  £Eimilles  sont  là,  et  ce  danger  n!eil  pas  in^iAdre, 

U  n'Qst  cependant  pas  inipossible  de  sertir  triomphant  de 
ces  périls,  car  c'est  moins  la  vérité- qui  blesse  la  vanité, 
nue   la  manière  de   la  dire.  Il  faut,  dans  un  biographe p, 

I  accord  d'un  beau  talent  et  d'un  beau  earattère. 

Personne  «'était  plus  capable  que  M.  Levée  de  porter  sur 
ses  compatniotes  un  jugement  q|ia  la  postérité  confirmera. 
Le  savant  traducteur  du  théitre  latin  leur  devait  cet  hom« 
mage,  et  pour  lui  c'était  presque  un  dé  voir  :  il  l'a  rempli 
d  une  maniène  digne  d'eux« 

L'auteur,  dans  une  courte  notice  fi^i  précède  la  Galerie  ^ 
a  consacré    quelques    lignes  au    Havre,    son    pnya    nattai. 

II  rend  justice  à  l'esprit  de  paix  et  de  concorde  qui'  fuit 
constamment  l'esprit  dominant  et  naturel  de  ge^  habitans. 
«  On  sera  peut-être  étonné ,  dii-il ,.  de  voir  figurer  dans 
cet  Qpuscule  beaucoup  plus  de  personnages  appartenant  â 
l'église  qu'aux  différentes  professions  civiles  et  militaires  » 
ceci  ne  doit  cependant  pas  Murp rendre  ;  dans  une  ville 
comme  la  nôtre ,  le  commerce  est  la  source  de  la  prospé- 
rité ou  du  bonheur  de  tous  :  il  est  le  pj^incipe  et  la  fin  de 
toutes  les  opérations,  de  toutes  les  entreprises.  11  est  donc 
bien  naturel  que  la  science  et  les  talens  littéraires  soient 
devenus  spécialement  le  partage  de  ceux  ^}û  ,  par  état ,  sont 
exempts  des  embarras  et  des  soins  qu'ei(ige  le  commerce.  I» 
Pour  adbucir  ce  que  le  spécialement  à  de  trop  exclusif, 
d'injuste  même,  il  ajoute  deux  pages  pli^  Ipin  r  n  Cependant 
il  n'en  est  pas  moins  avéré  queJés  aciencçs,  les  lettres  et  les 
arts  ont  trouvé  de  zélés  prosélytes  parpii  les  négocia ns  >»  ; 
et  il  cite  plusieurs  noms  qui  viennent  à  l^appui  de  ce  qu'il 
avance.  \       . 

Presque  toutes  les  notices  qui  composent  ce  fecoeil  9e 
recommandent  par  l'intérêt  que  l'auteur  a  répandu  sur  son 
sujet,  on  distingue  celle  que  M.  Levée  a  consacrée  à  Beau^ 
vallet  ;  un  des  artistes  statuaires  qi^i  fit  le  plus  d'honneur 
â  Fécole  française.  On  lui  doit  entce  entres  ouvrages  de 
sculpture  eseimës,  la  statue  de  5i/^  qui  décore  la  porte 
extérieure  du   palais  de  la  chambue  dea  députés. 

Beauvallet  mourut  an  moment  oii  il  allait  exécuter  \tk 
statue  de  douze  pieds  de  proportion  ,  du  général  Moreau  \\\ 

L'article  Bemardin-^e^t. •Pierre  est  trèe-court ,  trop 
court  peut-être  ;  il  méritait  mieux  celui  qui ,  dans  le  paj^ 
oti  un  cicUve  eit  nne  propriéjté  |  affranchit  son  nègre  au 


lien  ie  le  ?ettdre.  Qntlqaêf  âDecdotêi  loédhei  eoiitDi  (f^ùvé 
leur  p*«ce  daiu  cetu  notice.  . 

M.  Lev^  •  feU  beavcovp  de  charmes  sur  fmàl^  qu'il 
t  donoéedet  IraTAiiB  do^sivant  Dicquemare. 

Il  nous  montre  ce  Datareliste  constamment  fiiê  Inr  te 
rivage  de  b  mer,  dont  souvent  il  bravait  ItmpAiNMÎIif , 
dln  d*obier?tr  Ahia  Mn  sein  les  habituddi  ééè  MittANit 
marini  qu'il  vonlait  fiiire  connaître.  On  ifl  jWdfnrètil%  4 
Dicqnemare  d*nne  dfeouverte  bien,  intéressante" sur  la  )M^ 
prttfté  qu'ont  les  anémones  de  mer ,  d'annoncer  par  une 
dilatation  progressive ,  les  changemens  ^i  doivent  s*ôpérer 
dans  l*atmos^ihre» 

n  nous  peint  le  professeur  Tavean  (  Philippe-Thomas  )»  tra- 
vaillant à  iqmnier  1^  goAt  de  ses  élevés,  et  oirigeant  leurs  in- 
clinations naiaitntei.'  «  ta  se  gkrdait  biènf  dit  M,  Levée  qui 
fut  un  de  ses  disciples,  de  commander  despotiquement  à  leur 
pensée;  il  exigeait  au  contraire,  avant  de  développer  son  opi« 
lypn ,  que  chacun  d'eux  jugeât  du  mérite  des  auteurs  âftc  nûe 
entière  indépendance.  » 

Cette  galerie  se  termine  par  un  article  consacré  au  camCaine 
adf  ndaat-major  Yvon.  C'est  de  lui  que  1è «général Saint-Hilaire 
dit,  anrks  la  bataille  d'Austerlitx  :  Je  ne  connais' pas  dans 
Farmée  de  plus  èrave  homme  qu*  Vvbn. 

Le  s4  dédembre  1806,  le  14*.  régiment  de  ligne  ayant  reçu 
riMIre  de  se  pèrter  de  Tautre  c6te  de  la  Wkra,  Tvon  j^ssa 
iiifl  à'KoloaombHi,  sur  un  pont  qui  était  à  moitié  détruit.  A 
h  lètedesgrênadierB,il=essuja  lefeu  detonte  Tartillerie  enne- 
mie. Le  r^ihent  eut  k  soutenir  le  choc  de  toute  fermée 
russe,  infiinterie,  cavalerie  et  artillerie.  L'intrépide  Yvon  j 
fut  tué ,  et  il  expira  en  s'écriant  i  Five  la  France  I  II  était  ige 
de  treate-huit  ans  lorsqu'il  termina  son  bonorsbie  carrière. 

On  regrette  de  ne  pas  voir  figurer  dans  celte  notice  le  nom 
de  M.  Bruoeaux,  né  au  Havre,  et  mort  à  Condé  en  1819.  Il 
a. laissé  des  tragédies*  des  comédies,  des  fables  et  plusielirs 
pibcfs  de  vers  que  sa  famille  se  propose  de  donner  au  public, 
uous  espérons  que  l'auteur'  i^éparerâ  cette  omission  dans  le 
supplément  qu'il  annonce ,  et  qui  doit  précéder  la  Biogrtfpkie 
d^s  hommes  vivons  ^  du  Havre  i^^il  publiera  cette  année. 

Cest  aux  compatriotes  de  l'auteur,  qu'il  appartient  plus 
particuliëremmt  d'encourager  cette  utile  entreprise.  M.  Levée 
est  digne,  sous  tons  les  rapports,  de  leur  estime,  et  de  leur 
bienveillance.  Il  attache  le  plus  grand  prix  à  leur  suffrage ,  et 
nous  osons  prédire  qu'il  n*aura  pas  conçu  de  vaines 'espé- 
irances. 

H.  T. 


(M 


PENSÉES  DE  MONTESQUIEU. 

«  Rire  pour  rien ,  et  porter  d'une  maison  dans  l'autre 
une  chose  frivole,  s'appelle  science  du  monde. ^ 

»  Je  me  souviens  que  jadis  J'eus  la  curiosité  de  compter 
combien  de  fois  j'entendrais  taire  une  petite  histoire  qui 
ne  méritait  certainement  pu  d'être  dite  ni  retenue  :  pen- 
dant trots  semaines  qu'elle  occupa  le  monde  poli ,  \e  l'en- 
tendis fiiire  deux  cents  vingt-cinq  fois,  dont  je  fus  tres- 
content.  / 

»  J*ai  eu  •  d'abord ,  pour  la  plupart  des  grands ,  une 
amitié  puérile;  des  que  j'ai  eu  connaissance,  jUi  passé 
presque  sans  milieu  jusqu'au  mépris. 

»  J'ai  eu  naturellement  de  l'amour  pour  le  bien  et  l'hon- 
neur de  ma  pStrie ,  et  peu  pour'ce  qu  on  appelle  la  gloire  ; 
j*ai  toujours  senti  une  joie  secrète  lorsqu'on  a  fait  quel- 
que règlement  qui  allât  au  bien  commun. 

»  Quant  k  mon  métier  de  président ,  j'ai  le  cœur  trës- 
droit.  Je  comprenais  asseï  les  questions  en  elles-mêmes  ; 
mais  quant  k  la  procédure ,  je  n  j  entendais  rien  :  je  m'y 
étais  pourtant  afipliqué  ;  mais  ce  qui  m'en  iiégoàtait  le  plus  , 
c'est  que  je  vojais  à  desbites  ce  même  talent  qui  merujait 
toujours. 

•  Je  n'ai  ji      is  1  Itre  attendri. 

»  Il       r  e      s  g       4       ]  aie      os  1     1     ses  que  les 

«  '     r     .  et  ^      sont  promté* 


»  Uordce  el  ÂrUtdte  nous  ont  déjà  parle 
tèiDra.fèrfs  et  drs  vices  de  leur  lems  ;  et  le»  ml 
riëclù^êh  siècle  nous  en  1  nt  parlé  de  même  ;    s'il 
dit  vM  ,  les   Uoinuiei  iraient  a  preicat  do  oun.  \ 


MAC£DOfN£. 


J 


«— 4|jS  (il  réf  éuement  tui?aat  dans  le  Pilote  i^ 

trois  iieurtrs  de  raprët-midi ,  tint  jetjue  femme  »  eti  m 
de  son  mari ,  deti*nu  pour  dette?!  »  sVst  tiré  drum  coo| 
Colet  denâ  la  poflri»e«  Uue  feule  batk  a  p«ii«tre  dans 
inférieure  du  sein  gauche;  on  espère  que  U  bleaiisr 

Eint  mortelle.  ViÙèt  de  savoir  son  otarî  malhearievd 
I  fen,  paraît  ï'Mvoir  portée  à  cet  acte  de  dê»eipq|r, 

—  Un  journal  que»  par  égavd  pour  net  iecl^urs 
nommeront  pai,  conUeat  dci  coopleii  bHUqueui 
ainsi  1  FSar  un  ini*aîidc  qui  ne  àcude pas.  Au  lien  dv 
lisec  :  Par  an  in^uUde  qui  ne  honge  pas.  Le 
naturel. 

— -Un  de  nos  abonnes  qui  arrive  du  Ravrt 
remarqué  une  ersndc  quantité  des  rooocrbn 
parlé  dam  un  de  not  numéros*  Mais  ces  iusecrtea  fgf  1 

Î>!ntdt  appartenir  à  la  famtllc  des  Guêpes  ,  ^mh  Tim^ 
aquelle  nous  les  mvioas  cletsés.   I)  partit  qoe  c^  ■ 
au  dire  de  noire  abonaé  ,  u*oiil  pas  ,pfoduU  sur  tul 
Cantharides, 

—  Les  r^he$fcuilies^moriet^terïltkc^.qu*on  «ni 
Il  la  mode.  Une  baronne  en  m  é^\h  p^rtc  une^  coaipui 
cinquantaine  des  dernier»  ntnnéro*  de  ie  ÇaMidis 


1 


tull 

1 


THEATftK  FtiA^ÇAIS. 

Saine  aux  Femmes^^iS)^*  RameHAÉd* 

Hier,  les  acteur»  qui  d«iai«ot  Hnui  doonar  Jb 
Femmes ,  noui  ont  ménage  ime  surprise  qui  n*a  Ai 
que  pour  une  partie  du  pxibKc.  Ih  n^iM  ont  imp 
va*uaeville  ,  qu^iU  ne  sVtaient  pu»  ^Immé  b  peine  d 
Bié  est  resté  court  au  mitieu  de  deu%  on  Irou  co^pl 
avait  à  chanter  :  mats  en  f^itssnt  x«*p»baiH  de  go«ni 
soufDeur  y  comme  c*eU  toujours  riias|;e  :  il  s'e«t  a** 
mauvais  p^s,  avec  plui  de  bonheur  enmrr  qiae  dVdi 

Sarterre  a  même  beaucoup  appUudi  celte  njanîèfe  I 
e  sortir  des  situations  drCScites.  fioaiâ  savons  Jfa#  I 
au  théâtre  juge  comme  il  veut,  è  s^mpre  ^am ;  anai 
semble  que  la  plus  grande  preuiede  bieuvetîtauc*  et  < 
que  l'on  puiue  donner  4  un  acieiar  qui  »  dauf  dÉua 
sentationa  consécutives  ,  reste  coort  au  miWu  de  fl 
n'est  pas  de  rappUutltr,  mats  dr  se  taîrt,  l»*ijiéu^ 
niëre  que  Ton  accorde  aum  uni  1  va  mal  avec  la  viga 
crssive  que  i*oti  «terce  à  Tegard  des  autres.  NeaMii 
que  Bié  n*a  mérité  ^  pr  «ou  latent  et  so  <iualtiéi^  ii 
que  l'on  doit  aux  véritables  irtUtes  ;  mais  l*ti^^| 
en  sommes  con%â?ncni  ,  sentira  que  les  appUaJfl^B 
a  obtenus,  paur  avoir  maiii|ué  de  mémoire,  ne  aaid 
plus  flatteurs  de  eeun  qu*al  a  ù  louteul  tecueiiIlH» 
Les  detuoisetfcs  Romaniui,  ou  plutôt  M'^  *^ 
varié,  dam  I.1  mitci^  d^hîrr,  ses  cserckei  §ur 
rappelle  Tadrcv^e  extraordinaire  avec  Uqne^It 
l'on    voyait    uu    théâtre  de  Comte  «   maniait 

Siu'il  lauçnit  dfiiu  Tair  en  leur  donnant  dcf  dtr 
érentes.  EU  bien  t  Àl'^'.  fînitianini  r«oeaveUt  Ê9i 
assurance  aii«»i  grande  sur  le  61  lé^r  qa*e!te  p*** 
même  exrfrtce.  Mais  il  f^ut  toâ tenir  que  «  Cf  ^ 
étonne  J  il  efTr^ie  i^it^s\  qtitr  ji»eroti,  et  que  fou  »e  ^ 
sans  crainte  cette  article  io  ter  étante  te  h*hns*T*9f^ 
des  attitudes  sur  e  corde  aiud  rra|;ile  k  h% 
prime  le  mouvi  t  rtcarpoleiie. 

On  a  beaucoup  i^^*.  Bomaniiii  ^  i 

pour  la  féliciter  d  avoir         ppë  au  itéftl  df  cet  1 
pour  avoir  tîiomp 


poé  au  péf  il  df 
li&itlt^  de  iutt  I 


omwaU  d  i^mk^lf^^. 


BOUVEIXES  DE  MER. 

Le  navite  les  Deux- Amis ,  arrivé  k  Mar- 
aeiUe,  a  quitte  GayeoQe,  le  ao  janvier.  Il 
y  a  laissé  Je  navire  la  Mion ,  cap*  Etienne^ 
sous  charge  pour  Marseille;  le  navire 
TEléonore ,  c.  Gaaau ,  et  le  navire  la  Re- 
vanche»  cap.  Fabre,  en  cours  de  vente. 
Le  s3  mars  dernier ,  à  6  heures  du  matin , 
eo  vae  des  lies  désertes,  il  a  apperçu  une 
dîtision  française  composée  d'une  frégate, 
denu  corvettes  et  deux  bricks  ,  faisant 
route  dans  le  S.  0. 

•^Le  capitaine  Callamand ,  du  brick  la 
Sainte-Elisabeth,  arrivé  à  Marseille,  dé- 
clare avoir  laissé  à  Zante,  au'il  a  quittée 
le  27  mars,  une  division  anglaise  composée 
d'un  vaisseau  de  80 ,  de  7  frégates  ou  cor- 
Aettes  et  de  3  bricks. 

—  Le  Jean-Baptiste ,  cap.  Friesz ,  est 
arrivé  du  Havre  À  la  Pointe-à-Pitve  ,  le 
•  — L'Annibal ,  c.  Macquet,  est  arrivé  du 
Havre  à  la  Martinique ,  le  8  mars. 

—-Le  capitaine  Hoiry ,  commandant  le 
navire  français  l'Eole  ,  de  Nantes,  entré 
le  ai  au  poit  du  Havre,  y.  deJ^ui;bon, 
et  en  dernier  lieu  de  Buenos- Ayres ,  après 
65  jours  de  traversée,  de  la  rivière  de  la 
Plata ,  rapporte  qu'il  a  laissé  à  Buenos- 
Ayres  les  navires  suivans  :  THirondellc , 
l*Emilienne  et  \e  Jeune— Etienne  ,  du 
Havre  ;  le  Charles-Âdële ,  de  Lorieot ,  et 
l'Hippoîjte ,  de  Bordeaux.  Il  y  avait  dans 
le  port  de  Monte-Video  les  navires  français 
l'Apollon ,  de  Nantes;   le  Phénix,  cap. 


de  siège.  Les  affaires  de  commerce  y 
étaient  tout  à  fait  interrompues. 

PORT  DE  DUNKERQUE. 

NATiaES  ENTBéS. 

Mouvement  du  f  gati  ai  avril. 

La  Perle,  cap.  Guichon ,  y*  du  Havre , 
sur  lest.  Gauvin,  courtier. 

Le  Calypo ,  c.  Lebourgeois ,  v.  de  Bor- 
deaux, avec  div»  march. ,  courtier,  id. 

Le  Jean-Jacques,  cap.  Pelletier,  yen.de 
Marenups ,  ch.  de  sel.  Courtier,  id. 

Te  Jeune-Viclor  ,  cap.  Monnier,  v.  di- 
to,avec  dite.  Eraery,  courtier. 

La  Jeune-Pauline  ,  cap.  Guillonet  yen. 
de  Gaen,  ch.  de  colza  ,  Gauwin,  court. 

f^  Jeuiie-Orasie ,  cap.  Lebrcton  ,  v.  de 
Bordeaux,  div.  inar.  Vandewalle,  court. 

Le  Saiut-Sauveur  ,  cap.  Leport ,  v.  dito 
avec  dito ,  courtier ,  id . 

La  Trinité,  cap.  Binel,  ven.  de  Cher- 
bourg, fur  lest,  Gauwin  ,  court. 

La  Ste -Victoire ,  c.  Ro\issp1  ,  ven.  de 
Marennes,  ch.  de  ^pj.  Vandt-walle,  court. 

Le  St.-Jcan,c.  Fauqucl,  v.  dito,  ch.  id. 


L^  Messager,  c. 


Oli 


vier 


avec  dito.  Dtbaeckcr,  courtier. 


V.  de  Dieppe, 


L'Entreprise,  cap.  Dubos,  v.  de  Celle, 
ch.  de  vin  et  esprit.  Coxisign.  M.  £,  Pei- 
letreau.  Courtier,  id, 

NAVIRKS    FXPÉDiéS. 

Le  22  ,  Liefde ,  hollandais ,  cap.  tloorn, 
ail.  à  Amsterdam,  sur  lest.  âei;geiit-*De- 
Baecque ,  courtier. 

L'Hélène ,  cap.  Fatome ,  ail.  ma  Havre» 
avec  div.  march.  Courtier,  i^. 

La  Petite-Fanny,  cap.  Goudineau,  «II, 
à  Morlaix,  ch.  tabac,  courtier,  id, 

L*Eléonore ,  c.  Cordier,  ail.  ii  h  pèche 
d'Isladde,  ch.  de  sel|,Emmer3r, courtier 

La  Virginie,  cap. EnauXySdl.  au  Havre, 
avec  charbon.  Debaecker,  conrtier. 

Le  8t«4^aul,  cap.  Simon ,  ail.  à  Caude^ 
bec,  avec  dito. Courtier,  id. 

CHAltlBRE  DE  COMMERCE 
DE  DITOKERQUE. 

M.  le  commissaire  de  marine,  charge 
eu  chef  du  seryiee  aux  port  et  sous-arion- 
dissement  de  Dunkerque,  a  prévenu  la 
chambre  de  commerce  de  cette  ville  que 
la  goélette  dé  S.  M.  le  Pourvoyeur  es 
arrivée  à  Calais,  chargé  de  convo)^er  U% 
bâtimens  en  destination  pour  rOne^l,  qui 
voudraient  profiter  de  son  escorte. 

JURISPRUDENCE  COMMERCIALE. 

A  son  audience  du  16  avril ,  aprè$  une 
Ipngue  délibération ,  la  Cour  de  cassation 
a  cassé  un  arrêt  de  la  Cour  de  Borlea^x  ^ 
entre  les  sieurs  Raba  et  Ollivieri ,  qut 
avait  )ugé  .qu*ane  simple  lettre  mi&sive  , 
par  laquelle  un  négociant  avait  aunoocé  k 
son  correspondant  que  tout  honfieut  se- 
rait fait  â  ses  traites,  suffisait  pour  le  ré- 
puter  accepteur.  Il  résulte  àt%  motifs  de 
Tarrét  de  cassation ,  que  depuis  le  nou- 
veau Code  de  commerce ,  et  d'après  ses 
dispositions ,  il  ne  peut  y  avoir  d'accep- 
tation obligatoire  que  celle  apposée  sur  la 
traite  même,  et  conçue  dan&  les  termes 
voulus  par  le  Code.  Plaidant  M*.  Gui- 
chard ,  pour  les  demandeurs  en  cassa tiou, 
et  M*,  riette,  pour  le  défendeur» 

PORT  OE  CHERBOURG. 
Mouvemenê  du^i  au  2%  avriL 

Sont  entrés  :  le  brick  norwégieu  CKri*- 
line-^Elisabeth ,  cap.  Jorgen  Thomin^^on, 
V.  de  Norvrëge,  eu,  de  planches  et  esparU 
de  sap. — La  bisquine  le  Jeune-Martin, 
cap.  Noyon ,  ven.  du  Havre,  ch.  de  tlie, 

Sont  sortis  :  le  sloop  les  Trois-Sœun* 
cap.  Piedaguiet,  ail.  à  Porsmouth ,  cb«  de 
70  caisses  ceùfs. — Le  sloop  le  Paul  ^  cnp. 
Magwen ,  ail.  à  Aurigny,  ch.  d*ardai»es 
et  esparls  de  sap. — ^La  galiote  hollandaise 
Rlazina ,  cap.  Sephelperood ,  ail.  à  Us- 
bonne,  sur  lest. — Le  sloop  TAimable-Vk- 
loire,  cap.  Lemétais,  ail.  k  Fortsmouth, 
ch.  de  1 38  caisses  œufs«— Plusieurs  na  viie» 
en  relâche. 


Sur  rade  en  quarantaine  :  le  brick 
TElise,  cap.  Rein vea,  destiné  pour  le  Havre, 
ven  de  la  Guadeloupe ,  en  45  jours  de 
traversée. 

Sur  rade  pour  entrer  à  la  marée  t  le 
brick  norwégten  Eiisabeth-Sopfaîa ,  cap. 
L.  Lehryert,  ven.  de  Frederichsfaaid ,  cp. 
de  bois  de  sap. — ^Le  trois-mÀlt  norwégiea 
Kragerôe ,  cap.  Kmetaen ,  yen,  de  Krage* 
roe  ;  cfa.  de  bois  de  sap. 

Courtier,  M.  Aug.  Liais. 

PORT  DE  BREST* 

NAVIRE  ENTRÉ. 

Du  18.  La  Clémentine  ,  cap,  Aubrîc  , 
yen.  de  Rouen ,  ch.  de  bois  de  coiistrB<^ 
tioo. 

PORT  DE  CALAIS. 

NAVIRES   ENTRÉS. 

Le  16  avril.  —  Le  Mexico ,  3  mâts^  do 
Calais  ,  de  341  ton.,  cap.  Smith,  quinao 
hommes  d'équipage,  ven.  de  Bordeaux, 
avec  vins  et  esprits  pour  Calais  et  DunkfF» 
que. 

Le  Jeune-Léon ,  sloop  de  Calais ,  eap» 
Lœil,  ven.  de  Dunkerque,  avec  cioos, 
huile  et  chicorée  pour  Bordeaux.  (|Ienri 
Dupont,  armateur). 

Le  Saint-Pierre  ,  de  Boulogne,  galéasse, 
cap.  Ferher,  yen.  du  Havre,  ayant  fait 
échelle  à  Boulogne. 

Deux  bateatm  de  Calais  et  un  de  Dou- 
vres ,  ven.  de  Douvres  avec  une  dépêche. 

Deux  bateaux  à  vapeur  anglais,  yen.  de 
Douvres  et  Londres ,  avec  58  passagers  et 
la  malle. 

Le  1 7.  Deux  bateaux  ven.  de  Douvres , 
sur  lest. 

Un  bateau  à  vapeur  anglais,  y.  deDou* 
vres ,  avec  34  pasS'-^gers  et  la  malle. 

f^  18. 1^  Pourvoyeur,  eoëleltedu  roi, 
de  80  tonneaux  ,  commandée  par  M  Fou- 
bert ,  enseigne  de  vaisseau ,  armée  de  4 
canons,  de  4  livres  de  balles  et  de  2  pier- 
riers,  ayant  en  tout  23  hom.mes  d'equi* 
page  i  partie  hier  du  tiavre  pour  station- 
ner k  Calais. 

Le  sloop  Vensley-Dale ,  de  Douvres, de 
S9  ton.,  cap.  Noris,  5  hommes,  ven.  de 
Pouytes ,  avec  5  passagers  et  20  chevaux. 

La  Julie ,  goélette  de  Calais,  de  l37 
ton. ,  8  hommes,  cap.  Préager,  ven.  de 
Londres,  avac  indigo  ,  cotons,  fanons  de 
baleine ,  etc.^ 

Deux  bateaux  k  vapeur  anglais .  y.  de 
Douvres  et  I^ondres,  avec  34  pass. 

Un  paquebot  français ,  ven.  de  Douvres 
avec  un  passager. 

NAVIRFS    EXPÉDIES. 

Le  16  avril.  —  Le  brick  Charlotte  ,  de 
Christii>nsand ,' de  1  j3  ton. ,  cap.  Tarajd- 
sen  ,  7  hommes  ,  ail.  k  Christiansand,  sur 
lest,  iieuri  Dupout ,  consigoataire. 


Ua  tMleau  k  ropeur  tnglais,  et  «a  pa- 
quebot françait,  ail.  à  Douyrèi,  lo  paifc 

17.  —  Le  «loop  TElita  ^  dt'Càliîi,  cap. 
Masftet ,  ail.  à  Douvres ,  crée  modai>  li- 
vret et  sangsues. 

La  g.iliotte  le  St.-Pîerre ,  de  Boulogne  1 
can.  Frrber ,  ail.  à  Duokeraae. 

Deux  bateaux  à  vapeur  ail.  à  Douvres 
et  Ixmdres  avec  79  pasMgers^ 

Le  îH.IjM  gooletie  la  Persévà^ocef  de 
Calais  y  107  tOQ.,  8  bommesy  cap.  Mar- 
gelle, ail.  a  Londres  avec  lin^  livres* 
|ifaus  et  nurchandiies^ 

Cin  bateau  de  Calais  ail.  k  Douvres  avec 
nue  dépêche. 

Deux  bateaux  à  vapeur  français  et  an- 
glais «  alL  à  Douvres»  avec  S6  pasa.  et  la 
malle. 


PORT  DE  ROUE». 

m&RGEXBNS   ET  âÉCLAXATIONS. 

g^CttAaGEX.  du  chasse-marée  les  Daux- 
Sophies,  c^p.  Lenoxabie,  ven.  de  Bot^ 
deaux* 

Courtiers,  MM.  Pordelle  père  et  fils. 
Réclamateurs ,  MM. 
S.24  ^^^^  vin. — lx>noii. 
5l  barriq.  vin.— I.hermitte. 
10  fAts  eau-de*vie. — ()ei))laoqnea. 

^(^CiiARCEX.  du  chasse-inaree  le  Përe- 
de-Famillc ,  cap.  Laget ,  ven.  de  Bor- 
deaux. 
Courtier,  M.  Fauqueux. 

Réçlamaieurs  y  MM. 
soi  barriques  vin  rouge.— Juiffriu-Bois- 
Joli. 

4(0:CBAaGEM.  du  chasse-marée  l'Aimable- 
Adële ,  cap.  C.«usic ,  v.  de  Bordeaux. 
Courtiers,  M.  (auqucux. 

Réclamateurs  ^  MM. 
10  plêcesd*essences»— 79a  biches  bois  de 

Sain  te- Marthe. — I^ebrun. 
259  barriuues  vin.  —64  bottes  acier, «— 
A  ordre. 

—Le  sloop  les  Trois-Sœurs,  cap.  Posld , 
ven.  de  lloiifleur  ,  ch.  de  cidre. 

— Le  chasse-marée  la  Marie-Fiançoise, 
cap.  Piuto  ,  yen.  de  Ma  rennes  ,  ch.  de 
sel. 

Courtier  de  ces  deux  navires ,  H«  J. 
Pcllecat. 

—Le  s^oop  la  Charité ,  c.  Roussel ,  t. 
d*lIonfletir  ,   ch.  de  cidr^. — Pour  divers. 

Le  &loop  les  Detix-Aimres  ,  cap.  Pergot, 
ven.  de  Saiut-Mortin  ,  ch.  de  sel. — Pour 
M.  Iltbcrt. 

Courtier  de  ces deui  navires,  M.  Lucet. 

J^Ioiwemeni  du  i5  au  a6. 

^AV1HES    K5TKÉS. 

Le  lUnp  To  ieun^'-rouîs  ,  de  a8  totin., 
r.  D^irtliriiay  ,  v,  ili»  f  joerueMfjr  f  ch,  d*f 
houbinii  Pi  ijiillc»  d'cfïeti. 

Lp  ï'Of^p  U  ,Uuiie-ICiIou«ird  ,  de  38  t< , 
c,  MpMi  14e ,  V,  de  B^rfleur,  tb.  de  co- 
lon   U  1'  ,    lt<>4ll«, 

Le!ihn|i  rAiii».ib]r-\dèle ,  Je  68  ton., 
c.  î^tïiu  ^  V.  dt!  llurdeaui  ,  ch.  de  vin 
ri  âtier. 


Le  cfaasse^maree  la  \  irginie  ,  de  09 1., 
c.  Berthaady,  v.  de  Bordeaux ,  ch.  de  vin. 

Le  dogre  les  Deux-Amis,  de  14  Uf  c. 
Barbet ,  v.  du  Havre ,  ch.  ploml^,  cëmse. 

Le  sloop  rKlisabetû  ,  de  63  tooo. ,  c. 
Gosse,  v«  du  Havre,  ch.  ploinb  et  bois 
de  Campécho. 

Le  brick  TArche ,  de  90  t.,  c.  Blahé,! 
V»  de  Bordeaux ,  ch.  vin  el  tabac. 

La  galiote  hollandaise  Vrouvr  Théo-* 
dora  ,  de  71  t.,  c  B^ndix,  v«  de  Maf^a, 
ch.  de  vin  et  huile. 

Le  sloop  anglaîa  Aeron ,  de  65  t«,  cap. 
Thomu,  T«  de  Cardiiii  ch*  de  fer  eu 
gueuse. 

Le  sloop  U  Jeune-Elise  9.  de  19  1.»  c 
Pain  ,  V.  dé  Honfleur  ,  ch.  de  ciure. 

Le  picoteux  le  5t. -Martin ,  de  9  toan., 
c.  Uamelia,  ven.  de  Gourseulies,  ch. 
d'huîtres* 

Le  chasse-marée    TAioiable-Marie  de 
73  t.,  c.  LeflocbfT*  de  Bordeaux,  ch 
de  vin  et  tabac. 

Le  dogre  le  Bon^Accord,  de  78  ion., 
c.  Clérigo,  V*  de  Bordeaux ,  du  de  vin. 

Le. sloop  le  Jeune-Baptiste,  c.  Bisson, 
y.  du  Havre ,  ch.  de  café  et  plomb. 

Le  chasse-marée  la  Marie-Ujracinte , 
c.  ix>uet ,  V.  de  Marennes ,  ch.  de  sel« 

Le  sloop  anglais  Benjamin ,  c.  Thomas, 
ven.  de  Carditi ,  ch.  de  fer  en  gueuse. 

N  A  VUES    BXPÉDllÊS. 

La  galéasse  les  Deux-Frères ,  c.  Blon 
del ,  ail.  à  Port-Launay,  ch.  de  poudre 
végétative. 

I^e  lougre  le  Désir-de-la-Paix ,  c«  Per^ 
caud  ,  ail.  idem,  idem. 

Le  stoop  rEugénie-Aimée ,  c.  Langloîs, 
ail,  à  Houtleur,  ch.  de  pUtre» 

La  goélette  la  Philippine,  c.  Dumont, 
ail.  au  Havre,  sur  iest. 

La  galiote  la  Marie-Lonbe,  c.  Ledentu, 
ail.  idem ,  ch.  de  plâtre* 

Le  sloop  rEulalie ,  cap.  Desmares,  ail* 
idem,  idem. 

Le  sloop  la  Jenne-Armante ,  c.  Moisj, 
ail.  à  Touques,  ch.  de  fûts  vides  et  vin. 

Le  brick  le  Dugay-Trouin  ,  cap.  Bois* 
oard  ,  ail.  à  Brest ,  ch.  de  bois  de  chêne. 

Le  sloop  le  Charles,  cap.  Chislard,  ail. 
k  Duukcrque,  ch.  de  creusets  gris. 

PORT  DU  HAVKE. 

Mouvement  du  24  au  a5. 

IVAVUES  ENTRÉS. 

Le  brick  Anua-Maria ,  cap.  Renaudeau, 
\eu.  de  la  Martiuique  ,  ch.  de  sucre. 

Le  chasse-marée  le  Jeuue-Eniest ,  cap. 
Gnelly,  ven.  deCardift,  ch.  de  fer. 

1^  goélette  américaine  Wave,  c.  Kellj, 
ven.  de  Boston  ,  ch.  de  café  ,  indigo. 

NAVIKES   EXPÈDIÔ. 

Le  iloop  rAimable-Bosalic,  c,  Delfstre, 
ven.  Je  Atsle,  ch.  de  cuirs* 

Le  cbaiscinarée  Venrt,  cap.  Truicat, 
ven.  de  Rouen  ,  c  h.  de  sel. 

Le  trois  mâl&  i'Lnion,  cap.  Belbngre- 
viile,  V,  de  lo  Guadeloupe,  ch.  baLlotaget. 

Le  Unis  inÂti  uornegieii  Forluna,  cap. 
Lorgon&eti,  Vi  de  Cliniiiausaiid,  sur  lest. 


r  D9  QDIUiEieC^ 

•>        «    wA   de 

Vi       te«    ipi 

1  Méplifiie«  OÊf* 

La  i  e ,  cap.  Jaaha. 

Le  Sainl-Charlea,  cap, 

L'Heureux-Espoir,  ci 

Le  Sage,  cap»  Cadioo. 

L'Aiifusie»  cap»  Laaoajr. 

La  Victorîoe,  cap.  Pé&tL 
S(M  numtés  ei  pâtés  à  tm 
dumatbim 

La  Jenne<>Eiiiélie ,  cnp»  ASOmmt 
St.-Malo«  du  de  labw:  et  boit  é"^ 
.    La  Grace-de-Dîen  ,  cap, 
St«-Malo ,  ck.  de  tabac. 

Le  slocuà  •*«.. ,  cap.  Simmm ,  t.  A taP 
lLen|ue,cQ*declurooa.  * 

l«a  Félicité ,  cap.  llor«n«.  * 

Le  Proqper,.cap   Petit*  * 

L'Eugène ,  cap.  Capeile. 


BOURSE  DE  PARIS, 

Bffèu  PêMêcm. 

CINQ  PODl  CUIT  CDHaOtlBÉii 

84  f  es  f  96  c  84f  B^rJoT'utU  m 
a4f  5c 
BBoomuna.  tm  uqijidatmv« 

EdL  an  11  Kua  iffi4,  iaTT  •  gpf  ^ 

tM,     f  4ftr 

lAna  Mueanm,  têmi 

AiraoïTts  DK  lodo  ffs»,  à  4  pb5  ' 
▲vM  bis  at  pHaas. 

lOiTf  5oc 
AcnoHs  DE  Là  muq.  mi 


i5a5f  i6s7i5oe  iBêmi 


? 


AVIS  A  nUi 


AVIS  DlVUSk 

Ms  AarsavÉa  99 

guet,  réiîdaBt  à  Evvnui ,  MM JosapHaa a l 

ayant  étéappalé  •■  la  vllk4u 

rer  «t  «ofaaatar  l'o 

dadii  Imq  ,  a  l'b 

artistes  et  asMtevn,  q«e  b 

gae^sa  bimb jeudi 

prëcît. 

IVota.  IfcSiit 
par  MBLba 

THEATRE  PRAHÇABi 
RELACHE. 


^— *5S 


coRCEar. 

chaiQ  3o  coarast,  •■  CoucMt  Tucal  al  BMM 
ul ,  au  bénéfice  des  ine&èdiie  éa  im  Cm 

Saint'âfartin. 

Ce  Concert  aura  Uau  dans  k 
Saint-Ooen. 

S*admicr,  pour  kf  bîtlets  ^TaMnip^bai  b| 
e*t  éti   4  ff.,  ehmt  M.  JaC^iM 

ritl{|iie  ,  m  Giand-BoHl  ^  m**  AS  s 

Cbcz  M.  P,  Deenxjnei  p il-^^  ^  ^ 

roe  de*  Cimm  ^  a*-  i«î  ; 

Et  cLri  te  Coocierge  4«  I 


P*i 


Jeux  ContQtrs  ni  Gamcuxr. 

L* AVEUGLE  OU  TtROL, 
ov  t*Hioai«K  Prantt», 
ifomime  en  3  actes  el  à-^ratti  «f»' 


R JL.  N>  LMl*iUMKIUE  COUMLRCULE  (e:!  CARACTtaE»  it  e5  taille- or >u<€)  DE  C.  BOQULEL,  ILE  Sr.  LO.  A* 

-A 


DIMANCHE. 


U*.  144.— a~  AHirtE. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SElNE-INFJtRIEURE. 

Htf-Feoille  paraU  loas  le»  jnars.  S'adresser,  poor  rAboanemeat  et  la  Rédaction  ,  an  Bareao  de  ?a  JVaceUe,  Place  det  Cfermei  «  n^.  49,  à  Rooeû.* 
Oo  s'ebDAiie  à  Paris,  chea  Baxssor-TBxrAai ,  me  de-Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Havre ,  ohes  Cweiullm,  rae  de  Paris.  —  Et  chet  tous  les librairefl  «f 
Dif^cCeam  des  Postes  dn  Département.—^  Le  prix  de  l'Abonnement  est  de  1 5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rooeo ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste.' 


L'EUROPÉEN  MALADE. 

ÉLÉGIE. 

liT^ottinri  celai  qui,  loin  de  sa  patrie , 
Déehiré  di  donleors  et  privé  de  secours , 
Voit  mourir  lentement  le  flambean  de  sa  vie, 
Sodsies  cteax  irrités  qui  dévorent  mes  jours. 
Eil.yaiay  ponr  recevoir  mon  ame  fugitive  , 
Je  cherche  des  amis:  tout  est  sourd  à  ma  «oIk; 
Et  des  coeurs  sans  pitié  fuient  cette  voîk  plaintive 
Qui  vient  Jos  snppHer  pour  la  dsmiérer.fois^ 
O  vosr,  qpi  de  mes  jours  avez  charmé  Taorore , 
Yons,  dont  les  tendres  vœux  n*oat  pu  me  préserver; 
Ainif  qne  j*ai  perdus ,  je  vous  demande  encore , 
Et  mon  dernier  soupir  cherche  à  vous  retrouver. 
Lan^niasant  sur  le  sol  de  la  France  appauvrie, 
J*al  vu  9  vous  le  savez ,  notre  triste  p^rie 
OttTOrt^  X  Tétranger  qui  venait  l'envi^ir , 
A^ros  m*avoir  donné  le .  fardeau  de  la  vie  , 
Mil  rtfoier  le  pain  qu'elle  devait  m*offrir. 
▲Ibra,  traînant  ao^lpln  ma  jenneffse  importune  i 
J«  volai  dans  l'exil  comme  vers  la  fortune  ; 
Wtf  sons- cet  hémisphère  oàr  me  jeta  le  sort , 
Je  demandai  la  vie ,  et  j'ai  trouvé  la  mort. 
Aiça  par  la  pitié ,  des  bras  de  l'indigence  ^ 
Atraché  dn  berceau  pour  courir  aux  dsngers , 
-Je  dépose  à  vingt  ans  le  poids  de  l'existence, 
Et  je*meert  sans  secours  sur  des  bords  ëtrangers.- 
Moa  Corps  va  reposer  sons  ces  palmiers  funestes 
0£i  i'ài,  d'un  air  mortel,  respiré  le  poison  : 
Et  l'avare  pifié  qui  recueille  mes  restes  y 
Ea  fermant  le  cercueil  sur  mes  cendres  modcttef , 
Ne  daignera  pat  même  y  retracer  mon  nom. 


EowD. 


A  Messieurs  les  Rédacteurs  delà  I^acelle. . 

Messieurs , 

slisdan^  les  PeiUes^Àffiches  ^  journal  dont  le  goût  des 
acteurs  et  la  yariëtë  des  matières  ont  assure  la  longue  ezis- 
œ ,  nn  article  dans  lequel  un  homme  sachant  bien  lire 
éçfire^  se  propose  pour  panser  un  cheval.  Je  vous  le 
tfeise  avec  une  loyauté  toute  française  :  ce  passage  ip'a 
M|(ié.  Conçoit-on  nue  lorsque  des  savans  n'ont  jamais  rien 
il,  un  garçon  aécurie  ose  mettre  an  nombre  de  %^% 
nés  de  recommandation  ,  qu'il  sait  écrire/ Et  jpeose*t-on 
e  f allasse .  moi  •  homme  nn  peu  prndeni ,  confier  te-  paiH 
naiit  et  rédttcation  d'une  de  mes  bétes;;  àiia  hkNnnie  de^ 


la  sorte!  Bietitôt  il  panserait  ma  jument  selon  Rousseau  ,  la' 
mènerait  à  Tabrenvoir,  selon  Buffon  ;  puiserait  dans  les 
géorgiques  de  Virgile  ,  des  préceptes  pour'  la  nourir  ,  et' 
disserterait  en  plaine  écurie  sur  ce  que  les  anciena  appe* 
laient.  hjrpomane ,  et  sur  la  forme  qu'ils  donnaient  aux 
courroies  qu'ils  nommaient  hubcnœ.  Non  |  Messieurs ,  je 
ne  veux  pas  de  savant  h  mon  service.  On  a'  trop  de  peine 
à  asservir  les  hommes  que  l'on  peut  humilier  ,  et  qui  sen- 
tent ee  que  vous  appelez  eh  langage  libéral,  leur  drgnité 
humaine.  Pourvu  qu'un  garçon  d'écurie  soit  un  peu  moins 
borné  que  l'animal  qu'il  soigne  ;  pourvu  que  mon  valet  de 
chambre  sache  glisser  une  lette  daus  le  guichet  de  la  poste , 
sans  pouvoir  en  déchiffrer  1  adresse ,  j'estime  que  ces  gens 
sont  assez  érudits  pour  leur  bonheur  et  mon  service.  C'est 
après  vous  avoir  fait  connaître  mon  opjnîon  à  ce  sujet»  que 
je  vous  prie,  Messieurs,  de  demander  pour  moi  dans  votre 
plus  prochain  numéro,  un  homme,  ou  quelque  chose  de 
pareil,  qui  fiât  un  peu  moins  que  brute,  et  qui  voulût, 
pour  la  nourriture,  se  louer  an  mois  ou  à  l'année»  Il  de- 
vra ,  avant  d'ei^trer  dans  mes  écuries  |et  se  présenter  à  mon 
intendant,  se  laver  la  figure,  les  mains,  et  mettre  des  bas» 
J'ai  l'honneur  de  vous  saluer,  etc. 

MACEDOINE. 

—  M^'*.  Montano  et  Ponchard  donnent  des  concerts  k 
Nantes,  avec  beaucoup  de  succès,  comme  c'est  assez  l'ordi- 
naire. Dans  leur  dernière  soirée,  le  duo  des  Mûris  Garçons 
a  été  exécuté  à  ravir  pai^M.  Ponchard  et  un  Amateur,  Les 
amateurs,  comme  on  le  voit,  s'insinuent  partout.  11  est  à 
craindre  que  bientdt  il  n'y  ait  plus  d'artistes  :  ce  qui  serait 
bien  fâcheux  pour  ceux  qui  ne  sont  pas  amateurs  des  ama^ 
teurs» 

—  M.  De  itiorcec  de  Kerdanec ,  gentilhomme  bas-breton, 
comme  le  nom  J'indique  assez ,  vient,  dans  la  crainte  d'être  lu, 
de  publier  dans  le  Courrier  de  Brest j  une  notice  sur  les 
Châteaux. de  Bretagne.  L'écrivain  celte  ou  welche  ,  peu  im- 
porte, parle  avec  beaucoup  d*éloquence  et  de  vénération  des 
cliàleanx  de  Ptf^tÀoâ^,  de  Ttvénec  y  de  Carnoêt.  Il  s'extasie 
surtout  sur  l'harmonie  poétique  que  présente  ces  noms  anti- 
ques; et  termine  son  brillant  article  en  faisant  remarquer  la 
difiérence  qui  existe  entre  les  châteaux  de  Bretagne  y  et  /es 
clAteaux  eu  Espcgne.  IL  suffisait  de  lire  M.  de  Miorcec  de 
Kerdttnt'C  pour  étie  coov%àiçu  que  l'imagination  oi  l'esprit 
n'entraient  pour  fi^69Lnslç$c}idteaux^de  Bretagne, 


^ 


—  Il  vient  de  s'ouvrir  d  Paris  ua  bureau  d'aiïai'rei,  tous  le 
nom  de  bureau  de  correipoudance  générale ,  établi  rue  de  la 
Monnaie  n^.  il ,  maîsoQ  du  Journal  de  Paris.  On  y  trafte 
tout  ce  qui  aatds  rtaiort  de  radmînistration  publique  et  des 
tribunaux  ,  teb  que  cautîoanemens  et  supplémons  de  Oiaiîon- 
neinens  à  procurer  ;  rembonrseinens  de  cautionneoiens  ^  re- 
couv remens  de  tonte  nature  ;  recettes  de  rentes ,  de  peniî#iis  « 
de  loyers  de  maitoM,  eU.  ;  négociations  de  fonds«  placentas 
de  capitansy  soldes  de  retraite,  traitemens  de  nfimst  v^maai 
des  biens  non  vendus  des  émigrés  ^  et  réclamatÎMiàctt^rd» 
achats  de  meubles  et  d*imineubles,  etc.,  etc. 

On  se  charge  de  la  rédaction  des  pièces  originales  qui 
seraient  en  langues  étrangères ,  sans  surcroît  de  dépenses  fxnir 
les  parties  intéressées. 

Les  personnes  qui  forment  cet  établissement ,  par  leur  état 
et  leur  moralité,  présentent  toute  espèce  de  garantie  pour  la 
conservation  des  oroits  al  intéréls  qui  leur  seront  confiés. 

Les  lettrtrs  et  Targenl  doivent  être  affranchis  et  adres5és  à 
M.  Emerie,  me  de  Ta  Monnaie,  n*  ii. 

^-  Une  manière  de  feuille  flamande ,  qui  parait deptus  Crois 
jours  I  annonce  qu'elle  agrandit  son  format ,  eu  égard  au  suc- 
cès prodigieux  qu'elle  obtient  depuis  sa  publication.  Ses  légers 
rédacteurs  nous  rappellent  ce  tems  ou  quand  Napoléon  annon- 
çait des  succès t  on  «ntendaii  dire  :  Gare  à  une  levée  de  ceni 
mîUe  liottunes  J  Anginentos  votre  format  ^  MM.  les  flamands  ; 
nais  avant  tout,  tâchrz  d'avoir  cinq  ou  six  abonnés  payaus 
coosmè  dame  Jeanne  Oaiettef  votre  illustre  pat rone. 

«- Savet-vous ,  disait  dernièrement,  avec  importance, 
undan»eur,  dans  un  petit  café  du  faubourg  Saint- S'^ver, 
en  a  adressant  à  plusieurs  individus  avec  lesauels  il  buv«it 
de  ia  bierre  :  uvez-vous  ce  qui  a  fait  le  plus  oe  tort  k  notre 
état  ?  .  • .  •  Ce  qui  l'a  discrédité ,  en  un  mot  ? . . .  Eh  !  bien  , 
messieurs  ,  c'est  une  mauvaise  chanson  ,  que  chan  e  à  un 
aveugle,  incapable  de  juger  de  l'excellence  de  noire  pro- 
fession ,  nue  temme  habillée  presque  en  Fandango  :  le  pre- 
mier couplet   commence  ainsi  : 

«  La  danse  Q*Mt  pat  et  que  falint , 
V   Mais  c*est  la  fille  d  Nicolas.  » 

Vous  ne  sauriez  croire,  messieurs,  qnelle  défaveur  ce 
couplet  a  répandu  sur  un  ;irt  dont  la  supériorité  est  géné- 
ralement  reconnue:  car  depuis  la  roi  David  jusqu'à   iM.  le 

duc  de  Oioiseuil  ,  dont   Vestris —  Apprenez- nous,  je 

vous  prie,  lui  dit  en  l'interrompant,  un  garçon  tailleur, 
oti  se  chante  ce  couplet?  —  A  la  Grande- CométUe.  —  Oui , 
mais  dans  quelle  pièce ?^  Ah  !  on  chante  çli  dans  Richard, .  • . 

Richard ,  Ccgur  oe. . .  •  chose C'est  singulier  çà  ,  aiirai.«- 

je  Oublié  le  nom..  ..  Au  surplus,  c'est  toujours  Piîchard^ 
Copur  d'une  ville.—  Cœur  de  Bordeaux^  pent-^lre,  dit  un 
peintre  en  bâtimens ,  croyant  le  tirer  d'cmb.irras  ?  —  Eh  ! 
mon  dieu ,  non  ,  ce  n'est  pas  çà.  —  Serait-ce ,  par  hasard, 
Richard^  Cœur  de  Toulouse  ^  reprit  k  son  tour  un  maître 
plAtrier ?  —  Non ,  vous  n'y  ^tcs  p.is  du  tout.  C'est,  comme 
je  me  fats  PamUié  de  vous  le  dire  ,  Richard^  Cœur  d'une 
ville ^  vu  il  y  a  deux  rivières,  plusieurs  ponts  et  des  ma- 
nufactures de  chapeaus.  —  Kh  ,  parbleu!  s'écria  le  caba- 
retîer  qui  prenait  part  à  la  conversation  ,  je  parie  que 
c'est  Richard  ,   Cœur^de^Lion  ,' .  . . 

•«P'ir  on  arrêté  pris  dans  une  séance  nocturne  de  la  coin* 
pagnie  des  ^ons  hommes ,  les  hnnnets  de  coion  ne  se  nom- 
meront plus  que  des  casques  suns  tache.  Ainsi,  quand  un 
bonhninme  de  héro«  demandera  son  bonnet  de  nuit ,  il 
poarr.1  dire  ,  en  faisant  des  vers  ceiunie  M.  Ivardin  fe- 
sait  de  la  pro<te  : 

l>rjik  la  Joace  naît  É  met  traTtox  n'arrache  : 
Nicole,  doaoa-aioi  mod  eattfue  Idanc  sans  iache. 

—  Tne  iouscrîption  vient  d'être  ouverte  à  Caen  par  les 
artistes  du  ihéAtre  de  celte  ville,  en  faveur  de  M.  Bro- 
chard  lenr  confrère  ,  dont  le  sort  a  intéressé  si  virement 
h  s  ronennals.  Le  Journal  du  Calvados^  en  rappelant  le  rtial- 
heureijx  inrpndie  dont  M.  Brochard  a  été  une  des  pre- 
mière* victimes,  invite  les  habi tans  de  Caen  on  cet  article 
est  avantageusement  connu  ,  ï  participer  à  un  acte  de  bien- 
Ciisanct  dont  notre  ville  a  été  assez  heureuse  pour  donner 


(») 


l'exemple.  On  fouicrit  cbea  M.  Ltpde,  «TMUl  |lnl| 

Sauveur. 


—  Le  Miroir  de  la  Sommeil ,  jason'id  mmÊL  ttfé 
heurooK  ^ur  avoir  impunënenl  de  1  «Sffil«  iakMM 
son  deitax  numéio  qu'il  va  cesser  de  pifalUii.  Jb  faj 
piqaant  fait  entendre  que  ce  n^est  pas  perce  qW3  m3 
d 'abonnés  fri^il  se  détermine  à  la  retraite  «  wA  esetfi 
pam  q«l9  en  ^vait  trop.  Le  plus  grend  4Mft!«É  ■ 
%yw  •■jeeyfhiA  une  feuille,  c'est  d'élre^^f^  W  | 
quel  fM  aeiile  motif  qui  nous  prive^e  aeliv  méIIii^i 
nous  plairons  toujours  à  lui  garder  an  sroeeMr»  ma 
dernier  moment  il  a  s^  opposer  nne  dgîde  Tktarfïlli 
traits  de  ws  ennemis  et  de  sts  rivaux  s  mm  %m  «Éij 
dire  en  mourant,  comme  Epminondea  t  •  Qm^Wahn 
mon  bouclier  x  tout  va  bieU|  je  ne  l'ai  pee  fmÊmmk 
bataille  !  • 


«^  La  salubrité  dont  jouit  la  ville  de  Rooea  e*i 
paiement  aux  précautions  sanitaires  qne  notre  peBaevI 
néglige  rarement  ;  mais  il  est  quelquefois  de»  aeMRili 
qui  échappent  à  une  surVeillance  qni  ne  pei 
s'étendre  sur  tout.  Nous  croyons  donc  rendre 
de  MM.  les  commissaires  d'arrondissenent  «ea  ^ 
le  danger  qne  courent  les  personnes  qni ,  U  aail  ,pHMp 
le  quai  nouvellement  pare,  an  bout  do  pool  dekaMH 
côte  de  la  porte  Grand- Pont.  Une  éooroae  psôee  doftaiii 
cée  le  long  des  maussades  échoppes  qni  dccoioot  OMl 
du  quai,  a  déjà  causé  des  chutes  asset  fré^oeolet»  Ol|i 
moins  graves.  Avant-hier  nne  personne  qni  renvailbai 
St.-Sever,  a  été  culbutée  en  rencontrant  cet  ufcitocla,ei 
tellement  fracassé  le  genou,  nue  c|uatre  homnaoa  roflll 
porUe ,  sur  une  litière»  à  son  domicile,  rae  do 
loge,  r^  blessure  produite  par^  cette  ckAli 
pendant  long-tems  encore ,  cehiî  qui  a  ea  le 
atteint. 

—  MM.  Franconi  et  lenr  troupe,  avant  de  ae 
le  midi  de  U  France ,  donneront  k  Roueo  qnal^om  si^ 
tatfons.  Nous  espérons  ;  d'après  les  reoseigaema 
avons  recueillis, que  nous  posséderons  ces  dcoyen 
les  7  ou  8  mai  prochain. 

—  Cn  individu  très  bien  vltn,  cooverf 
d'un  fort  beau  carrick  de  drap  vert,  et 
femme  qu'il  nommait  son  épouse ,  mise  épi 
coup  d'élégance ,  s'est  présenté  ces  jonn  d< 
marchande  à  la  toilette.  Après  avoir  acheld  ^ 
il  mit  dans  la  main  de  cette  dernière  sept  pîiccs  ieS  fc 
ticrcmcnt  neuves.  Frappée  de  lenr. éclat»  la  mafclBol 
considérait  avec  plaisir,  lorsqu'elle  a'apperçat  M^ 
d'entr'elles  porUient  diverses  taches  aouoa,  ^mimm 
en  les  frottant,  et  metuient  à  découvert  voe  malijO 
jniine  terne.  Celte  femme  flt  alors  dilBcolld  de  Im  fÊtUk 
l'iodividu  les  lui  arracha  avec  colère,  en  kn  diaaM  1 1 
votre  niarchandise,  puisque  vous  ne  coomiaaff  Mi  IVq 
Il  disparut  aussitôt  si  promplemeut  fHO  la  MMidaBliS 
savoir  quelle  direction  il  avait  pria. 

—  «  A  vendre  une  carriole  k  caisse  ea  asi^r^  ft  fW^I 
gentilhomme.  • 

Nous  lisons  cette  annonce  dans  une  FèmUm 
Dret-ipric  on  nomme  les  carrioles  d'osier  des  ( 
d'êlevieu^s.  Ne  serait-ce  pas  un  électeur  S|oî  va 
s  I  nrriolc  à  un  gentilhomme  ?  Ce  sujet  est  digne 
dite  par  le  Journal  tie  Rouen  ^  qui  comiiymce  à  * 
cofiMuc  un  cheval ,  sur  les  inductions.  « 

—  «  Lorsque  les  honnêtes  ^ens  condamact  k  raaMrH 
Niicelifê  vulgairement  appelées  galères^  soatsarlepsi 
se  rendre  è  leur  destination  ,  il  e^t  d*usege  de  lear  eH|f 
cheveuK  pour  les  mieux  reconnattre.  Ils  ne  disent  piM a 
tenant  qu'on  les  tond  ,  ils  disent  qu*on leur  met  aanoam 
de  chitine.  •  _^  ^  ^ 

Ce  passaiçe  est  un  des  éclaU  de  la  FuaiftTi,  MÉh* 
éclaU  ne  blessent  pas  :  ils  pourraient  toal  aa  |dm  $m 
nioaieot  oit  U  Foudre  tonibie  chaîne  |aar4BÉa«|M^ 


— Ua  McUur  qui  jouait,  il  y  a  peu  de  leros  ,  à  Beanvaw, 
ie  r6|e du  vieillard  aveugle,  dans  la  Femme  à  Deux  Maris ^ 
oubliant  sa  position  à  Tiastant  oii  la  comtesse  Elisa  se  prér 
ctpite  k  ses  pieds^  pour  obtenir  son  pardon ,  s'écria  avec 
force  :  Que  vois- je  !...  Vodç  à  mes  pieds  ,  madame  ! 

— »  Nous  avions  pensé  un  instant  que  le  bureau  officiel 
de  réclamations  légales  pour  les  chiens  perdus  était  à  Rouen, 
me  aux  Juifs,  mais  Tavis  suivant,  qu£  no^s^ lisons  dans 
la  Feuille  tT Annonces  d'une  de  nos  petites  villes  méridio- 
Bales,  fixe  à  cet  égard    notre  opinion. 

•  Il  a  été  perdu  ,  le  ai  avril  dernier ,  entre  cinq  et  six 

*  heures  du   soir,   ua.e  chieane  épagneule,  décorée  d'une 

»  l^gae  paire  d'oreilles,  portant  deux  taches  de  feu  au- 

«  dessus  des  yeux  ;   de  plus,  ayaut  la  queue  longue ^  depuis 

»  la  rue  Saint^Mardn  Jusqu'aux    Boulevards    neufs.  On 

»  prie  de  la  ramener  chea  M"*,  veuve  Deschamps,  vivant 

»  de  snn   revenu,  rue  Saint-Martin,   n°.  17.-^11  y  aura 

»  dix  francs  de  récompense.  » 

—Un  de  nos  Mirli/lors  moderne»  ^  adressait  dernièrement 
â  une  jeuue  et  jolie  femme  ^  ce  distique  aussi  galant  qu'on* 
gfnal: 

«  S!  des  Tolenrs  de  cœor  jaitice  l'on  faisait , 
,  9  Vos  yeux,  channtnte  Flore,  inieat  an  ubooret.  » 

Je  défie-  tou^s  les  marquis  de  Mascarille  ^  anteurs  de  tra- 
l^édies,  et  tous  les  vicomtes  de  Jodelet^  de  la  société  des 
honnrs  lettres  ^  de  peindre ,  d'une  manière  aussi  laconique, 
le  maj  que  peut  occasionner  une  belle  paire  d'yeux. 

—  Il  est  singulier  que  les  ultra  soient  pour  lé  genre  roman-^ 
tique  qui  est  itf.oveau ,  et  que  les  libéraux  se  déclarent  en  fa* 


(3) 


veur  du  genre  classique,  qui  est  ancien.  Les  ulirà  Jiront  peut- 
élre  pour  légitimer  leur  engouement ,  que  les  héi)reux  et  les 
{uifs  écrivaient  en  style  romantiqiie  ;  et  les  libéraux  pourraienC 
leur  répondre  que  Voltaire,  Le  S^ge,  Montefquiru  et  Bufion 
n'ont  jamats  écrit  comme  M.  A.  Martin,  iii  comme  l'auteur 
de  Han-^ Islande. 

—  Un  anonyme  nous  a  adressé  de  la  musique  «nr  la 
romance  insérée  dans  la  Nacelle  sous  le  titre  ôeMa  Ptnsée. 
Un  motif  gracieux,  ua  diant  simple  et  harmonieux  dislin* 
guent  celte  jolie  production,  que  les  amateurs  peuvent  se 
procurer  en  la  copiant  au  bureau  du  journal. 

—  L'acteur  Tiste^  qui  a  débuté  avec  succès  aux  Français , 
et  qu\  a  été  accueilli  d'une  manière  flatteuse  sur  les  tbcAtres 
des  grandes  villea  de  France  et  de  l'étrauger ,  est  engagé  l| 
Rouen  pour  son  emploi.'  Vaib(»nie ,  qui  tenait  à  Bordeaux 
l^emploi  de  Martin ,  remplace  Batiste.  On  dit  du  bien  de  cet 
artiste  :  nous  verrons,  nous ,  ce  que  nous  en  dirons.  En  tout 
cas,  Bordeaux,  ni  les  autres  villes,  ne  régleront  pas  nos  opi« 
nions.  Nous  jugerons  sans  consuUer  les  espèces ,  ni  les  arrêts^ 
antérieurs* 

*—  Cest  mardi  ag  avril ,  que  la  canse  de  la  Nacelle  sera 
plaidée. 

—  Noua  avions  annoncé,  par  erreur,  dans  not^e  numéro 
du  aS,  que  M.  Désiré  Ricquier  devait  jouer  dans  Haine  aux 
Fem/î.ri. Xet  artiste,  qui  n'a  passé. ici  que  pojir  se  rendre 
à  sa  destination ,  n'a  pu  paraître  que  dans  la  représentation 
d'nue  Visite  à  Bedlcan ,  dont  nous  avons  rendu  compte. 


ommx<4  d  ^^Mix$ixu. 


PORT  DE  ROUEN. 

CHHRGKHEIfS   ET   EÉ6LA1IATI0N$. 

3^  Chaegfm.  du  dogre  le  Bon-Accord, 
cap.  Qérigo  ,  ven.  de  Bordeaux.— Cour- 
tier ,  M.  Fauqueux. 

Héclamaieurs  ^  MM 

3ao  barriq.  vin. — Viret-Lehaître. 
8  f&ts  vm.-— Matheus  et  fils. 

^^  Chargem.  du  brick  l'Arcbe,  cap. 
Mahé,  ven.  de  Bordeaux. — Courtier- 
tuierprëte,M.  Viard» 

Réclamateurs  f  MM. 

,m  filts  vin. — ^Delamarre. 

3  dito  dito. — Fauvel  jeune. 

3  dito  dUo.— €revel  el  comp. 

a  dito  dito.— Martin  et  Als. 

Le  chasse  marée  la  Lucie,  c.  Stépban, 
""yen.  de  Libourne,  cb    de  184  fûts  vin, 

p'our  M.  Lonon. 

U  bricV  la  Li^,  cap.  Anbry,  ven.  de 

Sf.-Malo,  ch.  de  38  boocauts  80  balles 

tabac ,  pour  la  Régie. 

Le    chasse-marée  le  Bien-Venu ,  cap. 

Mahé,  ven.  de  Marennes,  ch.  de  78,306 

kil.  s^'l,  au  porteur. 

LexJiasse-marée  la  Virginie ,  cap.  Ber. 

tbaud ,  ven.  de  Bordeaux ,  ch.  de  2^0  fûts 

viti  f  au  porteur* 


.Le  sloop  Crauçais  le  Jeuue-liOuis,  cap. 
Dartenay,  cap.  Guernesej,  ch.  de  de  5i 
balles  boi:4>lon ,  pour  M.  £•  Quèsnel. — a 
stères  bois  à  feu  9  au  Capitaine. 

Courtier-inlerp.  ,  M.  Viard. 

l^  cbas^-marée.  la  Marie-Hyacintbe, 
cap.  Louet,  ven.  de  ]||!  a  rennes,  ch.  de  sel. 

I^  galiote  holland^'j^  VrouwTheodora, 
cap.  Bandix,  ven.  de  Malaga,,ch.  de  vin 
et  huile  ,  k  la  consignation  de  MM^.  Qze- 
Chambosse  et  comp. 

^g^  CHàRGEM.  du  chassc-mare'el'Aimable- 
Marie.  <:ap.  Leflocà,  veril  de  Bordeaux. 
•  — Courlier-interp. ,  M,  Orford. 

Réetamateurs ,  MM. 
i5i  barriq.  vin  ordinaire,  rouge  et  blane. 

—A.  Pontrevé. 
10  dito  dito  en  double  fÀt.-->Coiirtoîs 

frères. 
53.  boucauts  I  bajlot  tabac  en  feuilles. 
— Le  garde  magasin. 
Le  sloop  anglais  Benjamin  ,  c.  J.  Tho- 
mas, v.  de  Cardiff,  cb-  de  soi  morceaux 
fel^en  fonte,  pour  M.  Tberouenne, 

Le  sloop  anglais  Aeron  ,  cap.  Thomas, 
ven.  de  CardilF,  ch.  de  19a  gueuses  £er , 
pour  M.  Theroueuue. 

Gourtier-interp. ,  M.  Orford. 

^(^  CàxRGEH.  du  dogre  rHcléua,  de  Duo- 


lierque,  cap.  Fatome,  ven.  duditlieu. — 
Courtiers,  MM.  I^ordelle  ,  père  et  fils. 
'  f      RMamateurs  ^  MM. 
54  balles  tabac. — Le  régiss.  de  la  manuf. 
ia3  Iwçt.  charbon.  —  E.  Frappart* 
"*   3  fûts  genièvre.  —  Chouquet. 

I   pipe  dito.  —  Duhamel  Lcmarquis. 

I  dito  dito.  — Fortier. 

6  Iwrils  dito.  -i-  Le  ccpitaine. 

Mouvement  du  a6  au  27. 

NAVIRES    ETfTRÉS. 

r.e  s'oop  1^  Saint-Martin,  de  58  tonn., 
c.  Durand,  v.  du  Havre ,  ch.  de  ptomb 
et  vin. 

La  gribane  la  Nouvelle-Alliance  ,  de 
47  tonn. ,  c.  Bélo,  v*  du  Havre ,  ch.  de 
soufre,,  planches. 

La  platte  l'Auguste,  de  i5  tonn. ,  ca^i. 
Corset,  v.  du  liavre,  ch.  de  planches  et 
pavés. 

Le  sloop  l'Espoir,  de  42  tonn. ,  c.  Le- 
moine,  v.  du  Havre,  ch.  de  vin,  sucre, 
café. 

la  goë!etto  les  Tro's-Frères, de  53  ton., 

Grenier,  v.  de  la  Rochelle  ,  ch.  de  vm 
el  eau-dc-vie. 

Le  sloop  anglais  Saircia  ,  de  92  (onn. , 
cap. Stiai ries,  ven.  Cardifi,  ch.  de  fer  en 
'gueuses. 


T.«*1>ri(-k  I'F.o*«*,  fie  14s  lonn.,  c.  Marais,' 
T.  de  Cliarirsioii ,  ch.  de  co  o  i. 

L**  «locp  le  S  •cci*^ ,  de  54  toiin.  «  cap. 
Martin  ,  v.  du  Uavj'c ,  ch.  de  sacre  9  café , 
cau-'lc-vie, 

NaVIRIS  ixp^difs. 

7.0  5Yonp  le  Pitidriit,  cap.  Ileurteli  ail. 
au  Havre,  ch.  d'huitc  de  Colu. 

Le  brick  le  J«*iiiie-Kiiiiip,  c«J>dépeii- 
pciisier  ,  ail.  à  Porl-Veudre  ,  sur  lesU 

Le  sloop  le  Jnme-Edouanl  ,  c.  Mes- 
rn^e  ,  ail.  à  Dorllctir  ,  ch.  de  coton  ,  fie 
diap,   fer. 

L9  pii^lte  laJDiiigeiitey  c.  Leiuarchaad 
ali.  ^  Luc  ,  kiir  lest. 

I.C  brick  le  .Irnne-^niedéc  ,  c.  Sulaun, 
ail.  •  Rri'&l  »  cil.  de  pierres  lucalièrea  et 
p'iâi!re. 

Ia:  ciM&sc-niarrV ,  rAiine-Marii^hé- 
rie  ,  c.  Forgcl .  ill.  à  Bre»l ,  ch.  de  bois 
de  conslriu:iioii. 

Le  dogn?  TAJcIe  c.  Piavard ,  ail,  à 
Ci'Cil ,  cil   de  bois  de  cliéne. 

I.e  koff  oldeiuhourgrois  Adelgurule,  c. 
Ilustèdc,  aU.  à  Danlzirk  ,  cli.   \in. 

PORT  DU  UAVRE. 

NAVIHES   tXfKUltS. 

La  Clémentine,  c.  Paris.»  ail.  à  Rouen, 
cb.  de  tabac. 

Rousseau  ,  hollandais  ,  c,  Ikialen ,  ail* 
^  St.-Doinitigiie ,  cb.  de  briques. 

1^  Mercure,  c.  Grisel ,  ail.  à  la  Gua- 
deloupe, cb.  de  toile  et  frotna<;es 

Lucjr ,  américain,  c.  Scliackford,  ail. 
Stockbolju ,  sur  le»t. 

Note  des  fentes  rccueUVes  à  la  Bourse 
d':  ?.5  avrU, 
2J  raillirrs  café  .St.-Douiinguc,  à   1   fr. 
77  ..  i|a,acq. 

1  fût  cire  jaune, à  9  fr.  22  c.  i|2,dito. 
1 5')  balles  coton  Mobile ,  à  j  fr.  5  c.  dito. 
i()7ditoditoGéorgie,àifr*^c.  1(2,  dito. 

f>7  dito  dito  ditô,  i  1  fr.  5  c. ,  dito. 
^5  dito  dito  dilo,  longue  soie,  à  2  fr. 
•       i5c.  dilo. 
12  dito  dilo  difô ,  dito ,  à  2  fr.  3o.  dito. 

2  caisses  indigo  ik*ngale,  à  17  fr.  25  , 
•  6ito. 

18  bourautscafé  navanne,à  I7fr,  47  c. 

i|2,  eu  entre|)6t. 
-*  dilo  dilo  dilo,  à  I  fr   27  c.  i|2,  dito. 
i5  5uron>  J4iap,à  1  fr.  60  c,.  dito. 

PORT  DE  QUILLEREUF- 
Mouvement  du  25  é*u  26  avril. 

Soit  arrivés  de  yUlequier  et  descendus  i 
L^  Hîrain,  c.  Oibbs. 
L'Kspérance ,  c,  Ferraod. 
L'Kspérancc  ,  c«  Luco« 
L*E*pérance,  cap.  Parento» 
I  a  Madtflaine  ,  c.  Lcfebvre. 
Sont  dewendus  à  la  marée  du  26  : 
Le  Vol-iu«Venl,  c.  Ridorct. 
La  Conio.'dc  ,  c.  Déloiine. 
F.e  Norm.ind  ,  c.  Groult. 
La  Fanny  ,  c.  Garsm. 
L'Enirepiise ,  c.  Poitevin. 
L*\lcidr,  cap.  Descainps. 
La  Mane-Jo^ephiue.  cap.  Hébert. 
l«a  Confiance  ,  r.-ïp.  Jasiin. 


C4)    , 

Sont  pnrmontvs  .• 

La  Gr4ce-de-Ci**u  ,  cap.  Btjuillj. 

La  Félicité ,   cap.  >!orcau. 

Le  sloop cap.  Simon. 

Sont  montés  et  posés  : 

L'Espérance,  cî«p.  Sibilic. 

\^  Jean-Ciipin fr  ,  cap.  Thomazir. 

Huit  navires  (titus  fr.inçai$),sont  mon- 
tés et  passés  debout  Nou4  ne  pouvoiisen 
donner  les  noms  ,  n'avnni  pn  les  «border. 
{Vent  de  Snd.^Petit  frais  ) 
POhT  D'IlOiNFLELR. 
Mouvement  du  23  an  ^5  aVriï. 
5' AVI  ans  E>Tli«S  : 

Le  23  — I^  sloop  la  Jeuut  «Adèle  ,  cap. 
Régnée ,  ven.  de  Rouen. 

Le  sloop  la  Louise, cap.  Géhanne,  von. 
idem. 

Le  sloop  les  Deux-Amis,  cap,  Déyé, 
ven.  idem;  sorti  le  24  pour  Fécafiup. 

De  sloop  le  St.-Pierre ,  cap.  Igout,  vcn 
idem  ,  sorti  le  24  pour  C:ien. 

Le  sloop  le  St. -André  ,  cap.  Petit ,  ven. 
idem  ,  sorli  le  25  pour  Caen. 

Le  chasse-marée  le  Courageu::,  cap 
Ledoré,  vcn.  idem,  sorti  le  25  pour 
Bordeaux. 

Le  chasse-marée  le  Sl.-Pierre-Désiré, 
cap.  Allain  ,  ven.  idem  ,  sorti  pour  idem 

Le  chass4*-niarée  la  Faïuille-néunie,  c. 
Allance,  ven.  idem, sorti  pour  idem* 

Le  sloop  TAimable-Eugéuie ,  c.  Liard , 
ven.  idem. 

Le  sloop  les  Trois-Frcres ,  c*  Dubourg  , 
ven.  xd«.'in. 

Le  chasse-marée  le  Duguay-Trouin ,  c 
Moyec ,  ven.  de  Dordeaax ,  ch.  de  46  fi^ts 
I  caisse  vin  ,  pour  MM.  iiébert-Desroc- 
qucttes  frères;  8  fûts  esprit,  pour  M 
B.  Lecarpenticr. 

Le  24.^1^  cliassc-marée  la  Perrine- 
Chérie,  cap.  Suraïur,  ven.  de  Bordeaux , 
ch.  de  10  fiits  esprit  pour  M.  B.  Lecarpen 
lier.  Le  surplus  pour  Rouen, 

Le  brick  les  Deux-Adèles,  c»  Pourauay, 
ven.  de  Rouen,  sorti  le  25  pour  Cardiff. 

Le  dogre  l'Union,  cap.  Lamoureux  , 
ven.  idem. 

Le  àloop Je  St.-PauJ ,  cap.  Simon ,  ven. 
de  Dun^erque,  sorli  Je  25  pour  Caudebcc 

Le  25. — Le  brick  1  EÎspérance,  cap 
Sebire ,  ven.  de  Bordeaux ,  ch.  de  14  fi^ts 
vin,  pour  MM.  Ileberl-Desrocquettes 
frères.  Le  surplus  pour  Rouen. 

Le  chasse-marée  la  Sainte-Anne ,  cap. 
Pinto,   ven.  de  Bordeaux. 

Le  brick  leJeau-lkiptiste,  c.  Thomazî, 
veo.  du  Croisic. 

Le  dogre  la  Pauliue ,  cap.  Coste .  veo. 
de  Marenite*. 

Le  sloop  l'Aimable-Rosalie,  c.  Delaître, 
ven.  de  Ponl-Audemer. 

NAVIllFS     F.XPIDIIS 

\je  brick  anglais  Ach.les,  c.  Kirkiey, 
.  à  Ne>vcastle,  sur  le»t. 
Le   sloop    l'Aimable- Catherine,    cap. 
Pou  me  ,  ail.  à  Shoream. 

Le  sloop  anglais  le   Bienfaisant,   cap. 
{Ducheniin  ,  ail.  à  Portsiuouth. 

Conrtieis- interprètes  ,  M.Vf.  Duval  , 
Gaillard  •  t  Pellccat. 


AVIS  IHVEKS. 

A  long  iMiil .  |irracolt«rm«  ■■  TWBMâW^  dai 
A  Rooen ,  Bi«-de-ltolice  ,  «|M  la  wwm  GmhM 
ce  la  maMon  n*.  118  riyâ^Mt  tomtmÊÊmà  wmk 


m 


dix-Mpi  pird»  àm  fact  Mr. «rat  1 
pieds  âk  profoniknr,  mt^mflk  é^  ti 
•^•c  joeitMiice  d»  phcttaws  ém  da^ 
face  U  TVfnÎQ  ci-daMM  déâijcaé  I W 
forucr  na  énhlJwMMMU   C 
antre  oaagt. 

S'adrcwer,  poor  b  v«tp  m  «■ 
BLAiirAfif»  pri»pfflJUi«»«.il 

ig:^  W*.   f9^-*TiTKxa    r 

ollcisftica ,  «■   b    reww— 
amnditM«M«t  âê  Dbffa),  à 
jouir  àm  ae-le.  On  4a«Mni  ém 
péiemtsnU 

ft'adrcMer  A  M*.  M obj.19  , 
ma  d«s  Cordeliert .  n*.  rni. 


il 


nouasE  DE  PAKKs;  n*iiiijL 

Effeis  PuMics. 

QVQ  POUt   CEXT  G0^901i&ft« 

84  f  60c  5oo  45r4oe  4U  Soe  46e  4bc  tiff 
5oe  StHi  Sue 

EEOOKXAI.SS.    DE  UOCIDATIOV, 
JoniiiiDCo  da  »  StfiL  itn. 
Ech.  do  aa  Hart  18s  j ,  fia.  8     s  ggf  4oc 
i8«S ,       •    4  wf  loe' 
Idem  NoNnrATiTBS,  i8«5  g%f  qSc 

AifKUii^a  DE  1000  ra.,  à  4  pu'  */« 
Avec  leu  M  piJMÉi. 

loSol  iciiyf  Soe 

ACTtOm   DB  La   BAWQ.   D8   niA«GB« 
Jouiuaaet  àê  Janiar  laaS. 

i63of  15*7  f  5oe 


TUEiTRE  FRANÇAIS. 

(  On  commencera  à  7 

LES  BlBBClCfiS 

Det  DcmoUelUM  BoHiksivi» 

Artistes  ùmckmlchmÊÊmâ  9 

Le  Spccudc  comneBcef  •  p«e 

LE  MATIN  ET  LE  80IB, 

00  LA  FiAvcta  ir  la   Haints* 
Vaudefiile  e»  »  acite,  de  MM.  Djm 

et  Eii^ène. 


C05CEBT. 


MM.  les 

chain  3o  coorasi ,  db  CoDcert  Toeal  ai 
tal ,  au  bénéfice  des  imcemdiée  éê  im' 
Saint' âfarttn. 

Ce  Goaceft  aura  Uaa  daaa  b 
Saint-Onen. 

S*a  Irtistr,  po«r  ba  MbU 
est  de  4  fr.,  ehcx  M.  ~     _ 
mnBÎqae  ,  me  Gtand-FoM  »  ■*.  95 1 

Chez  M.  P.  Ibafo<}Mi,  aaidÉMâd 
rae  detCarmet,!!*.  109; 

Et  cheibCoodargs  éÊVBAÈÀét  ^ 

• 

Sf.vx  CoNigces  de  Gaucâur. 

ROG£a-LB.DUa« 
Pantomiflie  •■  5  actes  d  4  ^/nmà 

THÉÂTRE  DB  LA  GAITft. 

(  Rae  en  Twii  MMJIntiiiiwiia  ) 
Dm  aaptM*-^'—  di 
LA  FOBÊT  NOtRB. 
Paotomime  ea  5  «citt . 


ROULN.  IMPRIMERIE  COMMERCIALE  (en  caiiactliies  et  e.\  taille- i>otcF)  DE  C.  ROQULEL,  RUE  Sff.WfW^  M%.  g^ 


LUNDI. 


M».  145.— a."«  Anrée. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


m  F«aiUep«r(^4  toas  U«  joars.  S'idraser,  podir  rAbonnemeat  et  la  Rédaction  ,  aa  Boreaa  de 7à  Nacelle ,  Place  des  Cinnefl , n^  46 »  à  RVuett. 
%m*^ahonuï^k  Pari»,  chez  fimssôT-TiuvAas,  rue  dé  Hichelieu  ,  n^.  72.-^  Au  Hâ^e,  chec  Chàpei.li,  rue  de  Paris.  —  Et  oheBtovt'léa  Llbt«ir«t>«tl 
llitttcteara.deft  Postes  du  Dép^rtecnenr. —  Lr  prix'de*  VAbboDement  eat  de<i5'fr.  chaque  ^nmMlreVfioav:  Rooeii.,.etri6  fr.  5o  cjyir  la  poste. 


T&ADOCTIQ» 

-  Dî:^  LA.  QUATORZlèl^IE   ODE   d'ÉORACB; 

O  navit  refereni  in  mare  UJtotfi  fiucUti  J 

O  vaiiiseaa  tant  de  foU  battu  par  lA  tenpét*^  !  *  , 

Où  vas-tu  ?  Que  fais-tu?  Je^t'eur  conjar»...  Arréit. 

Ile  vas  point  sur  le»  flots ,  ayeo  un mat  brlii,, 

Tenter  encor  les  dieux  qui  t*ont  favorisé. 

If' entends-tu  pas  crier  et  gémir  tes  antennes  ? 

Craint  la  antana<^  .renonce  à  tes.  courses  lointaines  ; 

Demanre  dans  le  port  où  la  bonté  des  cieux 

Te  permet  les  douceurs  d*un  repos  glOrienx» 

Il  ne  te  reste  plus  ni  voilés ,  ni  cordige , 

Comment  préteûds-tu ,  seul  »  lutter  oontrelNmi^e'? 

f  Quelles  divinités  du  ciel  ou  desrenfers. 

'    Veillent  pour  te  sauver  de  mlHe  écnei^s.  couverts.? 

•    Tu  sortis,  il  est  vrai ,  d'une  tigp  divine  : 
De  la  forêt  de  Pont  ta^  tiens  ton  origine  ; . 
Mais,  le  nom  des  Héros ,  sur  ta  poupe  vernis , 
Tlendra-t-jl  lien  de  rame  d^tes  flàns  dégsmis^?- 
Bùtends  mn  dentiers  vcrax  :  ne  quitte  point  noa  rades  , 
'  Ergarde  toi  Sttcioat  du  détroit  des  Cyçlades*. 


ECTION  OESMÉMOIRES  SUR  L'ABT  DRAMATIQUE. 
IV*.  Lisfraisoiù 
3*. et  dernier  Article. 

HÊMOIBES  DE  DAZilvtOflRT. 


iiioard*uo  art  est  côiàine  Tatuour  de  la  liberté  ,  îl  se 
»  obstacles,  et  je  ne  connais  pas  de  digue  qa*on 
!  lui  opposer  avec  succès.  Je  ne  continuerai  point  lè 
ële,  mais  j'admirerai  les  effets  de  celte  impulsion  ir- 
ible  qui  a  lancé  la  plupart  des  comédiens  célèbres  dans 
ottse  carrière  dramatique.  Dazincourt,  dont  la  scène 
aise  porte  encorq  le  deuil,  est  un  de  cenr- qui  prou- 
la  vérité  de  cette  assertion.  Son  nom  de  famille  était 
I»  J.  B.  Albouis,  né  à  Marseille,  en  1747»  de  parens 
[ouïssaient  de  ^  considération  générale,  et  d'une  bon* 
aisance  ;  il  pouvait,  à  l'exemple  de  son  père  ,  se  livrer 

spéculations  commerciales  qui  Feurent  conduit  à  fa 
le;  il  pouvait  encore ,  sous  les  auspices  du  maréchal  de 
lieu,  dont  il  fut  long-tems  secrétaire  ^  faire  son  che*' 
Jans  la  dispiomatie    qui   n'appauvrit   personne;   i^  sar 

tout  à   sa  passion  dominante,  il  brava  le  courrtHix  da 


vieux  maréchal^  les  reproches  d'une- rafirttresse  chanxMBtt 
et  la  malédiction  paternellèT  il  renonça  aux'  faveur»,  MX 
honneurs,  à  tout  ce  qui  séduit. les  hommes  pour  recevoir 
qtielques  applaudissemens  qui  n'étaient  pas  Jnéme  français^ 
et  douze  cents  francs  dû  directeur  du  théâtre  de  Bruxelles  ! 

Le  9.3  ^ars  1778,  Dazincourt  fut  admis  au  nombre  det 
sociétaires  du  théâtre  français,  dans  Templéi  det'VBlètir  il 
recueillit  l'héritage  de  Préville/  et  jouit' jusqu'à  sa  mort^ 
arivée  le  28  mars  1809,  do  la  fhveur  d'un'public  juste  m^ 
préciatcur  de  ses  taU*ns. 

Dazincourt,  arrêté  avec  sé$  camarades  à  la  fatale  époque 
de  q3 ,  porta  en  prison  sa  gatté  et  son  esprit;  jamais  il 
ne  ^ut  plus  aim<ible  que  pendant  sa  détention,  il'  disait 
assez  plaisamment  en  parlant  à  ses  compagnons  d'infortune  : 
que  vous  soyez  en  prison,  rois,  reines,  empereurs,  ty^ 
rans ,  març^uis,  rien  n'est'  plus^  sinrplé  ;  mais  moi,' un 
pauvre  diable  de  valet  ^  en  vérité  il  n'y  arplds  de  justice J  ' 

<i  Un  jour ^  les  geôliers  étaient  embarra^^sés.  du  logemtst 
de  deui  nouveaux  prisonniers*  Une  dipute.  s!éleva  ;  Vaa 
d'eux  voulaut  absolument  entrer  dans  la.  chaaibre  qu'oc^ 
cuppait  M-  Saint-PriA,  et.  qui  ,.  apparemment  était  plus 
commode  ou  plus  spacieuse  ;  voyez.,  dit  Daxiiicouri ,  ce  iioe 
c'est  que  l'égalité  !  On  est  ambitieux  inéme  en  prison;, ne 
voilà- t-il  pas'qti'on  se  dispute,  une  place  auprès  d'un  xno- 
narque ,  tandis  que  personne  ne  veut  venir*  loger  avec  oui 
malheureux  valet.  •• 

La  notice  qui  précède,  ces  Mémoires ,  fâU.  Bonneur  aux 
talent  de  M.  Ourry  j  elle  renferme  plusieurs  anecdotes 
curieuses  qui,  toutes,  soi^t  à  l'Avantage  de  cehii  qni  en  est 
le  hérosp 

Ua  ministre,  Justement  estimé  lui-même,  pour  ses  taleoi 
eiaCs  vertu»,  \  AL  Portalis,  admettait  Dazincourt.  dans  i«^ 
société;  la  plus  iatinae.  Lorsqu'il  était  ministre  des  cultes 
(oa  sait  qu'à  cette  époque  il  avait  perdu  la  vue)  sa 
croyant,  seul  da fis  son  salon  avec  Dazincourt  ,  il  lui  té- 
moignait ses  regrets.de  ne  pas, le  recevoir  aussi  souvent  qu'il 
l'aurait  désiré;  mais»;  ajoulait-il.en  riaot  ,^  il  faut  donner 
quelque  chose  aux  convenauces,  et  savoir  s'einiiiyer  avec 
certains  personnages  dont  la  conversation  me  fatigué  autant 
qiie  la  tienne  me  fait  plaisir,  »  Dans  ce  moment  même  , 
deux  graves  prélats  se  trouvaient  dans  un  coin  dn  snlôn^ 
Dazincourt  en  avertit  tout  bas  lé  ministre.  «  Eh  bfen  I.*dtt 
.Soa  Excellence^  s'ils *m'oot  entendu  ,  ils  conviendront  inté- 
rieturement  quêtai  rai^n.  »  Oa  se  doute  bien  qu'en  b'ons 
cpiirtisausi  iuns  deux  avaient  eu  soinde  ne  rien  entendre.  » 


Datîncoort ,  côa?aînco  qu'il  o*«it  poiot  ié  métier  ée^kc^ 
ncrafH  povr  wi  koaséu  booiOM,  défeodit  tonU  M  vie  Téui 
de  comédiea  j  cootre  les  atUqoet  des  persoooea  que  U  f^mmè 
portait  à  loi  Cure  quelques  représenUiioos  sor  cribn  qv  il 
•TAÎi  choisi. 

«  Voos  fogpet  ^  écfi?wt*ii  à  on  de  ses  amis  qui  lot  rep ro- 
chaii  d*aToir  qoiué  le  maréchal  de  Ricbelico  ;  voos  TOjct 
qoe  mon  parti  est  bien  décidé  pris  «  et  que ,  lorv-ntme  oot 
)e  pourrais  faire  oo  pas  rétrograde  ,  je  ne  le  feroit  pas.  J'ai 
•pprisde  hoono  heure  que  les  promesses  d'un  grand  seigneur 
lessemblaîent  à  on  ballon  rempli  d'air  :  si  toos  n*éies  pas  le 
▼il  adolatenr  de  ses  opinions  les  plus  erronées,  adieo  ses  pro- 
messes s  c*cst  la  piqâre  qu'on  fait  an  baHon  «  rair  s'en  échappe. 
Une  obsenration  légère  qoe  î'aTais  dite  au  ouréchal  qui  me 
montrait  sor  la  cartn  ce  One  ni  loi,  ni  moi ,  n'y  voyons, 
m'a  Talo  oo  mois  de  booacrie  de  sa  part.  Qu'eAl-ce  été  «  si 
Î'aTais  refusé  dé  suivre  soo  ortographe,  lorsqu'il  s'avisait  de 
me  donner  à  copier  quelques  unes  des  anciennes  anecdotes 
^  sa  vie  !  Je  veux  dire  de  celles  auiquelles  il  ne  voulait  pas 
dooocr  de  poblicité;  car»  poor  les  aotres,  j'avais  les  hon- 
neon  de  la  rédadioo.  » 

Nos  lecteors  nous  patdonoeront  d'nvoîr  coMacré  trois 
articles  à  ces  Mémoires  ;  et  ^ih  preonent  le  platsir  de  les 
lire,  ils  niteodroot  comme  ooos,  avec  impatience,  les  li* 
yaisons  qoidoiveoi  se  soccéder.  II.  T» 


(?) 


AVOIR  UN  GESKE. 

Ccai  qoaod  lootes  les  nuances  qui  séparent  Pesprit  du 
génie  ,  et  la  loédiocritc  do  mérite  se  sont  perdues ,  que  cha- 
cun cherche  à  devenir  ohgioal.  Le  besoin  de  se  distinguer  des 
autres  n'est  jamais  plus  urgent  que  lorsque  vous  vous  trouves 
confondu  avec  tout  le  monde.  Tacite  et  Lucrèce  «  Phidias  et 
BaChile  ne  cherchaient  pas  a  s'onjriiialiser.  Aujourd'hui  MM.  de 
Beaochamps  et  V«  Huso,  M.  Bosio  qui  a  ^t  Louis  XIV  en 
perruque ,  et  M.  Huet  de  l'Opéra-Comique  ,  cherchent  h  avoir 
lin  genre. 

Camnistron  qui  avait  osé  toute  sa  vie  k  polir  des  vers  poor 
approcher  la  dim-millième  partie  du  mérite  de  Racine ,  ne 
séludia  jamais  à  aiH}ir  un  genre.  Monseigneur  le  vida  me 
A'Ancelot,  qui  est  tombé  da os  le  marasme ,  pour  avoir  passé 
les  nuits  à  paraphraser  les  hémistiches  de  l'auteur  d'Athalie , 
Croit  ni'Oir  son  genre.  Cest  à  peu  près  comme  un  fal  qui , 
fiiole  d'espèces,  aurait  fait  retourner  le  vieil  habit  d*un  autre  , 
fet  qui  finirait  par  se  persuader  qu'il  a  un  costume  tout  neuf. 

On  dit  qn'il  vaut  mieux  être  un  mauvais  original  qu'une 
médiocre  lopie.  Demandei  l'avis  de  Joanny  quand  il  copiait 
Talma,  et  son  avis  depuis  qu'il  veut  avoir  un  genre. 

Les  efforts  une  Ton  fait  pour  être  original  ne  réussissent 
pas  plus  quand  on  est  destiné  p.ir  la  nature  k  être  un  servile 
imitateur,  que  ceux  que  l'on  fait  pour  aimer  «a  femme, 
quand  on  a  une  maîtresse  dont  on  est  foa.  Crojez-vous  que 
parce  que  vous  vous  coifferf-z  H'un  petit  chapeau ,  et  que 
vous  voos  croiseres  les  bras  sur  la  poitrine ,  vous  eulèveres 
de  suite  les  bastions  ,  et  qoe  vous  'vaîncrei  deux  fois  l'Aile- 
nsagne  et  la  Prusse?  Non,  pa^  do  tout ,  ponr  faire  ces  choses 
extraordinaires  il  Cillait  avoir  un  genre  particulier  de  bire 
la  guerre.  Aujourd'hui  que  les  allemands  et  \et  prussiens  ont 
attrapé  notre  genre,  il  faudrait,  poor  les  vaincre,  changer 
noerr  genre  ;  mars  quoique  chaque  siècle  ait  ses  mcvurs  ,  et 
qoe  chjque  individu  ait  ses  manières,  il  ne  faut  pas  s'ima- 
giner qu  il  soit  facile  i* avoir  un  genre. 

Beaucoop  d'anteurs,  de  héros  de  plume,  de  conqoérans 
île  papier  blaiic  ,  irrités  de  ne  pouvoir  se  créer  un  genre 
en  suivant  les  préceptes  d*Anstote  ,  de  (^ngîn  et  de  Boileau , 
se  sont  jetés ,  l*écritoire  en  main ,  dans  le  romantique  qu'ils 
spot  bien  décidés  k  défendre  jusqu'à  la  dernière  goutte  de 
leur  encre  de  la  petite  vertu.  L'un  roanrruvre'à  la  tête  d'un 
peioloo   d'oofagaos  des  Orcndes;    l'autre  nouveau    BeUû^ 


I.M.ittOMJtJblSÛ 


rophom  ,  monte  i 

accrocher  une  repuutM      oti 

lande  wt  barbooille 

paasaos.  M.  le  vio       i       y 

sens  ,  s'étodîe  k  faire  c         r 

griset  îs  qo'nmvo-P-^   i 

oor«  !Ofxe,  < 

oo  hue  le  bai—  de  gm  éf/.horfo,  ot  ni 

d'^mWé.qoi  o'ootco  clpiodiol  qM  lotort 

avoir  un  genre» 


MAdtDOOB. 

—  Nous  apfneoims,  par  ont 
en  droit' de  se  croira  IrÉhié  da 
il  faut  que  la  caisse  et  le  tinio 
fileu  bleo-Êlodie  oo  peo  vif.  L'odaC  do 
rable.  Oo  a  peint  sor  les  deos  poilitto 
et  surmontes  d'une  seule  coorooo^di 
que  du  bleu  noor  rtodra  les  armoirii 
peut  las  décniUrar ,  tant  ha  ooaocet  de  bleo  aoat 
Les  lettres  ioitiaJas  des  deos  mâisooi  self  of ta 
gauche  de  chaque  portière ,  en  caioclhroa 
qu'uo  paooeao  est  cooaKré  oo  mem  de 
k  celui  de  madame.  L'intérieor  de  la  voitorv  est 
bleue,  avec  bandes,  galoost  crtet  tt 
brnn*soli  taire. 

C'est  le/ooroo/AegooiOf,fdd%é|Marll,dololir  ii*» 
qui  nous  a  fourni  ecadélnils.4pn ,  oo  »!  do  mommmÊÊi^  #É^ 

Moniteur  en  bit  de  pditiqoo. 

— Vous  ne  saves  peot-lcre  poi 
provinciales ,  de  quelles  couleora  sootlea  toitAMi 
Déjà  ,  sans  doute,  voos  nccoseo  le  doalia  foi  v 
dans  un  départemeot  ok  les  wmot 
qu'elles  on  £iit  explntioo  daoa  W 
cependant  le  journal  de  la  aowsph  ■■>■.■—, 
des  charades   d'après  YAppolom^   et  deo 
duits  du  Réveil\  mais  snr  les  modes  et  ko 
le  journal    de   la  aôua-préfeclora  aVil 
suberbe  silence.  C'est  è  ooos  hsoppHor  t  )•  |o' 
sublimes  réticences.   Il  faut  Booa  eoplifoar  m 
des  barrèges ,  et  les  mélaogas  do  dernier  goât  s 
le  faire,  et  %\  notre  leoère  NmeeUe 
paisibles  de  l'Orne  ou  ne  rEora» 
habitex  ces  aioubles  rivages,  voiw  pwtt», 
danl  au  chef-lieu  de  votra  déportooMOl ,  aool 
élégantes  Ut  plus  k  la  mode,  qoe  Too 
ripsiboé^  ceux  dont  le  fend  ^erloglA 
et  couleur  de  bois  ,  aorore  et  Jaont 
mélanges  k  la  mode. 

—  Un   tourneur  en  cbaisca ,  d* AbbnvOle  , 
remcbt   le   voyage  d* Amiens ,  sor  k  loi  ^ 
annonçait  que  la  troupe  dramatique  do  oolle  J 
devait  donner  une  représentation  do  Siège  de 
ouvrier,  enthousiaste  exalté  de  son  étal,  Alail  «a 
tragédie  de  Drbelloj  n'était  qu'une  pièco  nbliM  fa 
sion ,  et  qne  l'intngne  routait  sor  qostmsi  Booveob  ai^ 
invente  on  perfectionné  k  Catais»  doot  *«  dink  fcioo  M« 
disait-il ,  d'attraper  le  modèle. 


«tfk 


i.km 


îvne  kiootfcfi 


— Un  garçon  serrorier  qui  s'était  défoisdooW 
dernier  >lardi-Gras,  à  Louviers  ,  dépeMO  dnoa  h 
l'argent  qu'il  possédait.  N'osant  se  préaenter  don  kort^ 
mier,  pour  y  reprendre  ses  habîu  de  vilk  (ka  «^MV 
pmsédât  )  par  la  raison  qu'il  ne  pi  i««l  pmr  k  ko^« 
son  travestissement ,  il  fut  oblige  de  tnvnslkr  pi  *  ^ 
jours ,  dans  m  boutique ,  eo  babit  d>Jnbfota. 


99nr 


♦d 


0\nmnxi  à  ^m^^dxu. 


PORT  DE  ROUEN. 

CRRRGtfMENS  ET  KÉCLAMATIONS. 

y^  Cbaegem»  du  sloop  le  Sticcës ,  cap 
Martin  ,  ven.  du  Havre— Courtiers  , 
'    MM.  Bordelle  fett  et  fils. 

140  ftaniiiOQS  plomb. — A  ordre. 
Ayant  alU^ge,  au  Havre  ^  t'Unton,  cap. 
Laioéy  veo.  de  Bordeaux, 
Réclamaieurs ,   MM. 
5  fAts  tafia, — Lebrun. 
i5  tierç.  riz, — V*.  B.  P.  Lecouteulx. 
la  fÂU  graine. — Pugh  et  Scelle. 
33a  bAehes  bois. — Vanier. 
J  80  tacs  sucre. — 5  f&ts  cafë.— 2   tierç. 
caciiD.— -3  pièces  eau-de-vie. —  19 
caisses  — 1    baril  anisette»-— 6  fAts 
cafë. — 1  lianj  Ifquetir.— 78  barriq. 
via.— 6ditodito. — 1  caisse  vin* — 22 
dilo  dito. -^20  bottes  acier. — 1  baril 
limes.-— 3  bar riq.    vin.-^*25  barriq. 
potasse.-^A  ordre» 

•4E^  Charcbm.  dn  ^loop  l*£spoir,  cap. 
I^moine,  ven.  du  Havre.— Goartiersy 
MM.  Bordelle  père  et  fila.     «  ^ 

145  stfamôBS  plomb. — ^A  ordre. 

-Ayant  allégé,  au  Havre»  TUaion^cap. 
-  Latné  ^  ven.  de  Bordeaux. 

f^n  aacr*sacre.  — 2  tîerç.  cacao.  — 12 
quarts  café.— i  caisse  prunes. — 20 
rats  café.— 2g  caisses  fruits  k  l'eau-» 
4<e*vî^*-*-i74  fÀtsvin»*->2  dtlodito. 
»-20  oaisses<dito.  35  bottes  acier— a 
caiasettbardetw— A  ordre. 

g^  Cff  aaûem.  du  chasse-marée  la  Marie- 
HyAcinte  «  cap»  Loiîet ,  v«  de  Ma  rennes. 
-—  Courtier-idterp» ,  M»  J.  Pellecat* 
g65i2  Vilo  sel ,  pour  M»  I^anvain  aine  et 

comp. 
A^  Le  sloop  le  Jean-Baptiste ,  c.  -Bisson, 
ven  du  Havre,  f—  Courtiers  |  MM»  Bor- 
delle père  et  lîls. 
f6o  iaumtmf  p^tnoab.  —  1 5o  sacs  tocre.  — 
^6  H^ ts  café .  -«  1  boucaut ,  i  4ierçan , 
et  un  quart  cac^o.  —  2  barrtq.  vin. — 
'6  fAts  eau-de->,vie.  —  20  caisses  pru- 
nes. —  i3  fûts  café.  —  1  balle  bou- 
>       elitfof .  >-   171  barrîql  vin.  < —  3  caiss. 
'J  Âto.  ^—  46  dite.  — a  dito.  —  1  dito. 

r  caiss.  difo.  —  A  ordre. 
f^e  ^0op  la  Jfune-Elise»  cap.  Pain,  y. 
d*Hon^leur ,  ch.  de  cidre. 
~  I.a  platte  l'Auguste,  cap.  Corcet,  yen. 
du  Havre  ,  ch.  de  planches  et  pavés. 
Courtier  de  ces  navires ,  M.  Lucet* 

^^  CHAaGCM.  de  la  galiotte  hollandaise 

Vroaw-Théodora ,  cap.  Bandix  ,  v.  âe 

Mfllaga.  —  G.-interp. ,  M.  J.  Pellecat. 

l65  pipes  huile.  —  80  barils  vin ,  pour 

MM.  Caie  Chambosse  et  comp*—- 8 

fAts  TÎn  -^  A  ordre» 


^f;^  CbaRg^m.  du  sloop  les  Trois-Sœurs, 
cap.  Postet ,  ven.  d*Uonfleur.  Côurtier- 
interp.  M.  J.  Pellecat. 

27  fAts  cidre.  —  24  jantes  en  bois.  -^  A 

ordre. 

g^^  CARGf  M  du  cliassemérée  la  Mteri^- 
jPrançoise,cap.  Pinto ,  ven.^  Maren- 
nes. — Courlier-interp. ,  M.  J.  Peliecat^i 

80079  kilo«  sel,  pour  M.  Hébert,  aine,    i 

{I^Chargem.  du  ^ogre  les  Deux-Amis , 
c.  t^arbet ,  v*  du  Havre.  —  Courtiers, 
MM.  Bordelle  père  et  fils. 

Reclamaleun  J  MM. 

100  pamers  vitriol.— Pour  lecapitame* 
985  plaoches  sap. — Hersent, 
ai  tierçQDS  ris.— Ch.  Durand* 
1 56  coUs  à  vapejir. —  1 5o  saumons  plomb. 

— q3  sacs  salpêtre  —10  bar.  cérus. 

<— 4>o  saumons  plomb. — 4^  ^^  ^^- 

••— A  ordre. 
44 1  bAchns  bois  de  Campêche.-*-A  ordre. 

^C^Cbargcx.  du  sloop  la  TfouveHè-Al- 
liance ,  cap,  Hellot ,  ven.  du  Havre. — 
Courtiers  ,  HM^  Bordelle  père  et  fils. 
Kéclamateurs  t  MM. 

40000  kilos  soufre.— Bouclot. 

3op  {blanches  sap.— 42  poutrelles  mjk 

— Gaodêmer. 
424  planches  sap.-^Amaury. 

igf^CBAECEM.  dn  sloop  rElînbeth ,  ^cap. 
Gosse,  ven.  dn  Havre.  —Courtier  , 
MM.  Bordelle  père  et  fils. 

Réclamatêi  n  ^  MM. 

i636  bAches  bois  de  Campécbe.- Tinel 
Ancelot. 

1029  planches  sap.^— Hersent. 
59  colisjDachineA  vapeur.*— i5o  sau- 
mons plomb. — 93  sacs  salpêtre. 
— 10  bar.  decéruse.— I  f&t  d'a- 
cier.— 166  saumons  plomb« — 24 
dito  dito. 

ig^CHARGEM.  du  sloop  le  St-Martin  ,  jB. 
Durand  «  ▼•  du  Havre. — Courtiers  » 
MM.  Bordelle  père  et  fils. 

Réclamatntrs  f  MM. 

895  planches  sap«-?^Hersent. 
20  fûts  vin. — Mollien. 
25  Gonues  goudron. — Petit  Mçrel. 
394  aauinoiis  plomb.— 1 36  dilo  dito.— 4 
caisses  indigo. — ^4  bottes  échantiU 
loas.— A  ordre. 
2  tiercons  vieux  fer. — A  ordre. 
I  panier  porcelaine.  —  À  ordre. 

Mouvement  du  27  au  28. 

IIAVIRFS  EIITRiS. 

Le  chasse-marée  le  Bademois,  ide  27 
tonn.,  cap.  Josse,  v.  de  Rochefrrti  ci). 
d'eaa«<4e-Tie ,  viii|  gueuies. 


Le  dogrei*Aîgle,  de  100  tonn. ,  cap. 
Talhouarite ,  t.  de  Bordeaux ,  ch.  de  vin , 
essenioe  tim  lèérébentioe. 

Le  sloop  anglais  Unioo  ,  de  00  toan.  , 
<Ép.  Williams ,  v.  de  Cardiff ,  ch.  de  (er 
en  barres. 


PQRT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du  26  au  27. 

ITiVlRES    BlITRiiS. 

Le  sloop  la  Bonne-Meire-ElivibeAb  1  Otp.  . 
Palfray,  v.  de  Risle ,  ch.  d(e  bois. 

La  goëlett^  américaine  ^ram,  c.  Qibhs, 
V.  de  Rouen ,  ch.  de  plâtre. 

Le  bnck  anglais  John«-Caijut ,  cap.  Fie  , 
V.  de  Cardiff  ,  ch*  de  fer.  x. 

La  goelelte  américaine  Nimaa,c.  Yjacks, 
y.  de  riew-Torch,  ch.  de  ooton,  iaibacu 

Le  paquebot  anglais  ChersIerfieMI  t  cap. 
Wood  I  y-  d^  Sottthamptoa ,  çh»  fie  pas- 
sagers. 

Le  sloop  l'Ëléonore,  c.  Bonrsy;,  9^  de 
Rouen  ,.  <ch.  de  moulages. 

Le  dogre  la  Félicite  »  ç.  Marchait ,  y. 
de  Rouen  ,  ch.  de  moulages. 

Le  dogre  la  Georgettè ,  c,  Salo^  y.  da 
Rouen  ,  ch.  de  blocs. 

Le  dogre  la  Bonne-Ai«iée ,  c.  Od>aii  ; 
V.  de  Rouen,  sur  lest. 

Le  dogre  la  Pélagie ,  c  Oopont ,  t«  de 
Rouen  ,  ch.  de  plâtre. 

Le  sloop  rAdéJAJidey  c.  Dfpr^s ,  y.  de 
Rouen  ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Fraocine^  c.  Renai^,  y.  de 
Rouen ,  sur  lest. 

Le  dogre  l'Auguste  ,  jC,  Dèlannaj ,  yen. 
de  Rouen ,  cb.  de  hois  de  construction. 

Le  sloop  anglais  Amicitia,  c.  Jamies , 
pour  Bristol ,  ch.  de  lin  tillé. 

Le  dogte  anglais  Aurora ,  c.  Criifiths , 
pour  LoQiires,  ch.  de  pierres  A  feu,  etc. 

lfAVJr.ES    EXPEOIF.S. 

ÏjC  sloop  le  Charles,  c.  fiossigncJ  ^  jdi. 
à  Rouen  ^oh.'de  vin. 

Le  (loop  le  Prin.tefBS-d*£té ,  c.  Deyaiit , 
al'a  à  Morlaix ,  ch.  de  tabac. 

Le  sloop  la  Jeune-Rose,  c.  Cai'^Oi  aU. 
à  Rouen ,  ch.  de  planches. 

Le  dogre  la  Caroline-Désirée,  c.  Dau- 
uia!e,  ail.  à  Rouen-,  jch.  de  vin  ei  bois. 

Le  »loop  rAimable-Beroard.,  c.  Olivier, 
ail.  à  Rooen.,  ch.  de  vinaigre ,  etc. 

Le  brick  rOrion  ,  cap,  Bernard ,  alL  A 
Bordeaux ,  ch.  de  lia. 

LebiickËigène,&.  Gare,  ail.  à  3of>- 
deauXf  ch«  de  lin. 

Le  trois  loâts  sarde  Charles ,  c.  DouHs"*, 
ail.  à  St.-Domingue ,  ch.  de  ^in. 

Le  trois  mâts  norwegien  ,  Flore  et  Ré- 
volutione,  cap.  Floreness^  ail.  à  Pile  de 
Sund ,  baldages. 

Lé  brick  ncrwégfen  Farvel ,  cap.  Peter» 
sen  f  ail.  à  Bordeaux;  ch.  de  lin. 


î«e  trois  mlU  amcricuin  Diamant ,  cap. 
Stromlt,  ail.  à  Londres ,  ch.  de  café. 

f^  sloop  la  Pet  t?-DâsirMy  cap.  D«ii«yi 
ail.  à  Cherboprg ,  ck.  de  lia. 


PORT  DE  QUILLEBEUP- 
Moii¥emeni  du  %S  au  27  at^ril. 

Soiit  arrivés  de  f^illequier  s 
I«e  Jf^uiie-^ugdna ,  cap.  Colooibel. 
La  Pélagie,  cap.  Duponl. 
l/%  lienrirlle  ,  capt  PtlvAiii. 
Le  Bien  faisan l ,  rap.  (i rouit. 
1a  Dicn» Aimée  ».c>ip.  Caban. 
L'AdébïJe  ,  cap.  Desrues*. 
La  Francine ,  cap  Renault. 

Sont  descendus  ce  matin  :  1 
I  ^  Saint-Charles  ,  cap.  Seca  ni  • 
L'Hcvr  n (-Espoir,  cip.  Tuv4cîle. 
Le  Sage  ,  cap.  (iadiou. 
f'S  Victorine,  cap.  Poste!. 
L'Auguste ,  cip.  Laonejr. 
La  Jeune-Euielie  ,    cap.  AiHaud. 
Le  St-Paul  ,  cap.  Sîmoii. 
L'Espérance  I  cap,  Sebirre, 
Le  Jeao-Bapliste  ,  cap.  Thomacic. 
La  Pélagie,  cap.  Dupont, 
la  Jeune->Eugénie ,  cap.  G>lombel. 
l'A  Henriette,  cap.  Pi I vain. 
Le  Bienfaisant,  cap.  Groult» 
La  Bon  ne- Aimée,  cap.  Caban. 
L'Adélaïde ,  cap.  Desrues. 

Sont  descendus  t 

La  Francine  ,  c<ip.  Renault. 
L'oldembourgfoUe  Vroiuo ,  cap.  Laan 
m  >nn. 

L'Aipicicia.,  cap.  Phouer  Jaurès. 
Aurora  ,  cap.  Pbouer  Grifletbo. 

Sont  montés  et  posés  e 
Le  Charles ,  cap*  Rossignol. 
X Le  St.- Pierre  y  cap.  Enault» 
Le  Sl-Pierro,  cap.  Calvé. 
La  Perrine-C'.hérie ,  cap  Snrzu. 

{^N ont» Est ,  t^n  fiais»  ) 


POftT  DE  DUNKERQCE. 

KAVIRFS    EKTBKS    LE   32   AVRfL. 

Le  Messager,  cap.  Olivier,  yen.  de 
Dieppe,  ch.  de  sel. 

L'Entreprise,  cap.  Dubos ,  ven.  de 
liordeaiix,  ch.  de  vin. 

Du  a!>. — L'Emilie ,  cap.  Dearanjo  ,  ven. 
de  Dogre-D.ifîc,  dh.  de  morue. 

L.1  Pdii  ,  cap.  ILoché,  vnn,  de  Dipppe, 
l«ge. 

Du  24  —'''^g'^*!  cap.  Frigoull,  ven. 
de  nîe|vp«» ,  lè»e. 

LVMtabio-Sopliie ,  cap.  G.  Neuts,  ven. 
du  Mord,  rh.  de  nioruH. 

f.n  noriiic-Mnitr ,  r.ip.  P.  Neuts,  ven. 
du  ^0ld,  cil.  dr  mOrue. 

TVAVlillS   SOQTIS    LR    22, 

Doltiflc  (licllandis),  cap.  Koorn,  ail. 
J    Ani^tfiil.'im  ,  ii-gr. 

I.'tl'  !.  n:i ,  cap.  I^it(im«^,  ail.  au  Havre, 
r'..  -Ifr  •'  v*'r>oi  luarcii.iudisrs. 


C4) 

La  Petîta-Fanv  t  cap.  Gondînean ,  ail 
à  Blorlaix  »  ch.  de  tabac. 

L*Eléonore,  cap.  Cordier  ^alL  à  Islande» 
ch.  de  sel. 

La  Virginie ,  cap.  Emaux ,  ail.  au  Havre, 
cb.  de  charbon. 

U  Saiotr-Paul ,  cap.  Simon ,  aU.  à  Caa- 
debeci  ch.  de  sel. 

I^e  Jeu ne-Pcre-dr-Fa mille  ,  cap.  Olivier, 
ull.  au  Havre,  t.li.  Ac  cliarlion. 

1^  Jean-Baptidto ,  cap.  Gauvin ,  ail.  à 
Boulogne,  ch.  .'\fi  charbon. 

La  Jeune-Denise,  c.  Séic,  ail.  à  Brest, 
ch.  de  charbon. 

\jt  Saint-Pierre,  cap.  Vandalle  ,  ail.  à 
.Bochelbrt ,  ch.  de  charbon. 

NOUVELLES  DE  MER. 
On  mande  de  New-York,  en  date  du  3 
avril  ,  qu'un  violent  ouragan  qn'on  y 
avait  éprouve  le  premier  avril,  avait  causé 
beaucoup  de  dommages  aux  navires  qui 
se  trouvaient  dans  la  rivière.  Parmi  les  bà- 
timensqui  ont  souffert,  on  cite  le  Friend- 
ship,  le  Kemittance,  le  Méchanic,  le  Ver- 
mont,  le  Mentor,  le  Iluroo,  le  Canadai, 
le  ReinJeer,  le  Famer's  Fancj,  le  Léo- 
pard, le  Nautrality,  le  Midas,  le  Spani^h- 
Soldier,  le  Quito,  l'Ardent,  le  La  pid , 
l'Indrarn-Chief,  TAmélia,  l'Hannah ,  le 
Robert-Fulton  ,  la  Siépliania,  la  Colom- 
bie ,  le  Swan  ,  TOhio  ,  l'Albion ,  le  Brutus, 
rindia  et  l'Admittance.  Tous  ces  navires 
ont  éprouvé,  des  avaries  plus  ou  moins 
fortes. 

—  Lady-Brooks,  cap.  Wilkinson,  est 
arrivé  de  Marseille  à  Newbury  (  Amériq.) 
le  25  mars. 

—  L*Alfred,  cap.  I^bailly,  arrivé  dn 
Havre  «  Bayonne,  le  i5  avril,  n'a  ren- 
contré aucun  navire  suspect  dans  sa  tra< 
versée.  ' 

—  Par  lettres  de  la  Havanne,  du  12 
mars ,  venues  par  la  voie  de  Nantes  1  on 
annonce  l'arrivée  du  navire  la  Comète,  de 
Bordeaux  ,  cap.  Perrodeau,  parti  de  Bor 
deaux  le  6  janvier. 

le  brick  la  Constance,  de  Pordeanx, 
c.  Lamarque,  sorti  de  Bordeaux,  a  été 
entièrement  pillé  par  les  pirates  aans  le 
canal.  \ 

—  Le  Bordelais,  cap.  T^gallais,  devait 
partir  de  (Calcutta  dans  les  premiers  jours 
de  janvier. 

L'Entreprciinnl,  cap.  Rofpieftfuille ,  a 
ctc  rencontré  à  4»  lieues  du  Gnnge. 

Le  Duc-dc-B  >rdcaux ,  c.  Morenu,  a  été 
rencontré  à  tiois  jours  de  distance  du 
Gange. 

NAVIRES  EN  CHARGE  A  NANTES. 

Pour  le  nrési1,-'\.e  brick  le  BRETON , 
duportde220  toancniix,cnp.  Dussuusey, 
port.mt  vers  le  !».o  oourJuU  ,  peut  encore 
prendre  100  tonneaux  de  marchandises  à 
fret 

S'adresser  de  suite  à  MM.  Le  Quen  el 
eomp. .  armateurs  ;  ou  à  MM.  Î-Ampe  et 
[(^oiiplleau   junior,  courliers  de  navires 
jfranv^s. 


Pmir  Bourben,'—!^  bc»«   VUk  b 
C0UUR1£R-DE-NANTES,  da   port  Je 
25o  tonneaux  ,  capîtiine  Gatoaa,  ; 
du  5  au  10  iDai  prochain. 
'    S*adres«ier  »  ponr  dn  fret  cl  <let 
gers,  k  MX-.  P.  A.  Jogitct  ti  B.  D'oCm, 
Armateurs;  ou  à  HM.  DeUaaIto  «t  Fit» 
oensé,  rourtiers  marilinic». 

Pour  1rs  fies  Maarire  et  Bemrèom.'^ 
f  e  navire  les  TRQIS  SOELIIS  •  d»  pstt 
de  240  tonneaux  ,  capitaine  àoger,  par» 
tira  du  10  au  i5  mai  pracUla. 

S'adresser  9  ponr  Ikieféu  paaaaga»  à  V. 
p.  Mercier ,  armaioocji  oa  è  U»  CL  Bl^ 
bclin ,  courtier  maritime.  ^^ 

PORT  DE  BORDEAUX. 

Le  2J  est  entré  en  rivifcrav  Iv^oarirr  la 
Nincy,cap.  Guenexec,  vrn.  de  Calc«tla« 
armateur ,  M.  Daniel  Gnesùrr. 

PORT  DE  MARSEILLE. 
Le  1 8  est  entré  en  quaraoi aine  ,  le  farick" 
américain  Ultima  ,  cap.  T.  William  9  irea» 

de  la  Nouvelle-Orléans. 


AVIS  DiviLas. 


rt  Dcv€«  «  iacie«r#'eN 
rn«  Jinsphiea  »  1^  #•• 
I  dn  llaviv  paar  afa^ 


AVIS  ^  MM.  LKS  AarisTKa  ar  avaravaa. 
N*  i39.-*L«  lieor  Hart  Dcvca  «  fadear  dTcfN 

guet ,  rétidaot  ù  V,wwtp\  ,  m«  J 

ay«iii  «û  appelé  ca  la  ville  < 

rer  «1  a|ia«e'iter  l'nrgve  d«  I 

dadit  lieo  ,  a  rluwBMir  d'ior» 

•rtiites  etamatcan,  qH*  b  iififii—  4mM 

gae.M  recalaJaodl.firaaiicrKaî  ttaS^  a 

prccU. 

'    I^ota.  UPmU 

parMM-.lati 


TBEaTAE  FRANÇAIS. 

(  0«  commencûra  à  jhmi^im*^ 

LES  BXWICIGIIS 

Des   nemoiftctles   RtiHa«««t  » 

Atkiuw  On'vM^rimuÊet  % 
Le  Sp>*<t^t  ooflMMaerm  p« 

on  Voila  h*  Jo«ajitt» 
Opéra  ao  I  acte,  d«  Meaaalfl.Oili 


CONCEBT. 


MM.  In  Aa 

chain  3o  courMt^  o»  C^»e*n  Vùc^i  «f 

ul .  au  hénéfiee  des  inetmtiMéM  dm  ie  Caar 

Saint»  Martin, 

Ce  Coneert  aBca  Uan  due  Ift 
fUittt-Oneo. 

S*adre«irr,|KMir1eaKitl«tt  €mÊÊtmêsmUfÊfi 
est  d«i  4  fr.,  clws  M.  Jec^awMat  mse^mà  A 
mn«i<]ae  .  rue  Grand-RMii  .  a^«  i||  ^ 

ChM  M.  P.  DewoqMs ,  awit 
nip  de»  Caniiee ,  a*.  10  7; 

Et  chez  le  Condccge  de  1*3 


Jrcs  CôKi^via  w 

L-AVBUGLE  DU  TTAffi. 
0«  l'UlVBleS  f sawiifL» 
Pautominc  «a  5-aetc*  «ti  gr^ 


iriilMI.f.li.  CmMMLRC'ALK  (kn  rviucTLiits  m  en  tajîu-ivuf)  DE  t;.  ItC)yULEL,  BCK  St.  lO, ^  |p 


MARDI. 


Diuxxiiu  TautttTRjb 


LA  NAGELLE 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Otte  Fenilie  parint  tons  les  jaors.  S'adresser,  ponr  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  aa  Barean  de  la  N'acelle ^  Place  des  Giraws^ii^,  48,  à  Rouen. 
On  s'abonne  à  Paris,  cbes  Bais80T-TBivA.as ,  me  de  Rîcbelien  ,  n^^  7a.  —  An  Havre,  ches  Cbâpil!.!,  me  de  Paris.  1—  Et  chex  tons  les  libraires  cf 
Dîxectenrs  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  i5  £r.  cbaqne  trimestre ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  e.  parla  poste. 


VISER  A  LA  PERFECTION. 

Puisque  rirn  de  ce  qui  sort  de  la  maîn  des  hommes  ne 
peut  être  parfa  t,  l'être  métaphysique  que  Ton  appelé  otfr- 
fection^  n*est  qu'une  chimère.  11  n'existe  pas  mèmt  d'une 
manière  positive  dans  nos  idées  qui ,  n'étant  pas  elles-mé^ 
m^i  parfaites,  ne  peuvent  concevoir  quelque  chose  exempt 
de  vices  et  de  défauts.  Il  est  donc  aussi  inutile  de  viser  à  ia 
perfection  ,  qu'il  est  ridicule  de  poursuivre  ce  qui  n'existe 
pas.  Mais   comme  en  cherchant  à  faire  quelque    chose   de 

Sarfait,  on  réussit  à  faire  ce  que  l'homme  peut  concevoir 
e  mieux  «  on  ddit  en  conclure  que  les  arts  ne  sont  aussi 
avancés  ep  Europe  que  parce  que  les  artistes  ont  visé  à  la 
perfection. 

Le  beau  idéal  absolu   n'existe  pas."  Il  y  a  un  beau  idj^al 

Knr  chaque  individu  ,  et  non  pas  pour  l'espèce   humaine, 
icez  {'Apollon  sur  l'île  de  Ste. -Hélène  ou  de  l'Ascension  ; 
convoquez  y  pour  examiner    ce  chef-d'œuvve ,  des   dépotés 
de  toutes  les  nations  du  monde  ;  appelez  un    chinois  ,   un 
con^  ,  un  hottentot,   un  patagon  ,  un  brésilien  ,  un  égyp- 
tien,   on  persan,  un   hollandais,    un  lapon,  etc.,   etc.  Le 
chinois  tons  dira  que  votre  Apollon^  pour  être  prfail,  devrait 
•voir  le  nez  épaté  ,  les  yeux  petits  et  le  front  plat.  Le  congo 
Toadra qu'il  ail  de   grosses  lèvres,  l'angle  facial  aigu ,  et  les 
jBux  plus  petiU;  les  talons  en  arrière  et  les  jaçibes   plus 
joDgaes.   Chacun  enfin   voudra  le  rendre  parfait  à   sa    mh^ 
nftre,  selon  son  goût.  Vous-;  européen ,   vous  croirez  que  le 
■^     |0<lt  le  meilleur  csk   le  vôtre  ;   eux  penseront  que  c'est    le 
^  Su?  qui  doit  être  préféré.  Le  quel  aura  raison?  Les  plus  belles, 
"^   Ut  plus  justes  proportions ,  direz-vous ,  sont  celfes  que  les 
iUes  de  l'homme  civilisé  ont  données  à  cette  statue ,  chef- 
'^œitvre  de   l'imagination  et  de  la  perfection  de  l'art.  Mais 
VQ  patagon  vont  répondra  qu'un  être  comme  votre  statue , 
-      *'*nrait  pas  comme  lui  sept   pfeds ,  ne   porterait  pas  une 
pirogue  sur   son  dos ,   et  ne  traverserait  pas  une  haie   de 
fvatre  lieues  à  la  nage  ;  ou'il  liiburrait  peut-être  dans  les 
c'ioiats  qu'il  habite,  ou  qtril  y  vivrait  malheureux  ,  s'il  ne 
P<^vait  pas  y  remplir  les  conditions  sociales  que  la  nature 
*«mble   avoir  imposées  aux  hommes  qtii  naissent  sous   ces 
'•tiiuJes.  Ces  raisons  pourront  peut-être  vous  persuader  que 
'^  beau  idéal  des  habitans  cb  la  mer  du:  Sud  ne  doit  pas 
^Ire  tout-à-fait   le  même  que  celui  des  lapons;  et  que  ce 
Syi  est  parfait  au  uord  ,  peut  ne  pas  l'être  exactement  au 
'■^^^i.  L'artiste  qui   a  conçu  celte  statne   admirable  a  visé 
J    'a  perfection.   Il  y   a    atteint  même  pour  nous  ,    pour 
^^urope;  mais  nous  et  PEurope  nous  ne    sommes    pas  le 
^^totide^  l'univers,  et  parmi  noiu  il  est  même  encore  des 


gens  qui ,  si  on  les  laissait  faire  ,  mutileraient  votre  Apollon 
pour  le  rendre  parfait,  en  le  fesant  bossu  ou  borg;ne,  camard 
ou  contourué  comme  eux.  Ainsi  vous  voyez  biep  que  l'ar- 
tiste qui  a  visé  à  la  perfection  que  vous  admirez  Jajif 
les  formes  de  ce  marbre  ,  a  fait  un  chef-d'œuvre ,  mais  qu'il 
n'a  pas   produit  un  chef-d'œuvre  parfait. 

LApef/ectiohl  Quel  mot  magique  cependant  pour  tontes  leé 
imaginations  qui  rêvent  la  gloire  et  l'immortalité  !  •  «  C'est 
une  chimère  sans  doute,  mais  que  de  biens  réel»,  que  de 
plaisirs  yrais  ne  lui  doit-on  pas?  Cest  die  que  caressait 
5olon  en  méditant  les  lois  qui  régirent  Athènes.  C'est  elle  qtze 
voulut  atteindre  peut-être  lechantre  d'Ilion,  alorsqu'il  retirait 
du  néantses  informes  chefi-d'œuvres.  Cest  elle  qui  inypira  cet 
monuinens  qui  nous  étonnent,  ces  écrite  qui  nous  élèvent | 
ce»  vertijs  que  nous  admirons.  Cest  encore  ce  fantôme 
brillant  qui  console  les  malheureux  qui  se  livrent  aux  travaux 
les  plus  obscurs,  les  plus  abjects.  Rempli  de  l'idée  d*un 
travail  que  vous  voulez  perfectionner,  d'un  établissement 
auquel  vous  voulez  donner  le  dernier  complément  de  per- 
fection ,  votre  pied  se  pose  sur  la  boite  d'un  décru teur  : 
une  brosse  adroitement  maniée  fait  reluire  par  degré  les 
souliers  sur  lequel  elle  passe  ;  et  l'enfant  à  qui  vous  ne 
pensez  pas,  en  étendant  son  cirage  sur  votre  chaussure, 
rêve  encore  ses  succès  et  son  triomphe  sur  ses  concurrens  : 
il  vise  à  la  pfrfction. 

Que  de  gens  visent  à  la  perfection  ,  sans  jamais  en  appro- 
cher !  Combien  en  approchent  sans  le  chercher,  sans  même 
s'en  douter  !  (et  aimable Lafontaiue,  qui  avait  du  génie  avec 
tant- de  bonne  foi/  qai  était  un  grand  homme  avec  tant  de 
bêtise  ,^  nous  a  laissé  des  morceaux  qui  seraient  parfaits  ,  sW 
quelque  chose  pouvait  l'être.  Il  se  croyait  à  peine  Tégal  de 

Théophile  ou  de  Ronsard.  M.  de  la  M qui  est  si  mystique 

avec  tant  de  forfanterie;  qui  montre  tant  d'audace  fati^élique 
avec  si  peu  d'esprit,  croit  à  peine  Bossuet  son  égal.  Lafon- 

taîne  ne  visait  pas   à  la  perfection  :  M.   de  la  M l'a 

atteinte. 

Bazile  anssi  visait  à  la  perfction  :  il  en  était  encore  loin. 
C'^t  de  nos  jours  que  la  calomnie  a  fait  son  dernier  pas  vert 
la  perfection;  et  si  elle  n'y  a  pas  atteint,  il  ne  s'en  faut  que 
de  yl'épaisseur  d'une  feuille  de  papier,  et  cette  feuille  de 
papier  est  à-coop-sùr  un  journal. 

La  délation  a  aussi  ses  moyens  de  perfectionnement.  Jour 
et  nuit  des  misérables  travaillent  à  les  étendre  ,  à  les 
rendre  infaillibles.  Ah  !  puissent-t-ils  ne  jamais  révéler  7eurt 
affreuses  méditations  !  Que  le  voile  dout  les  harpies  enve- 
loppaient leurs  victimes ,  cache  sans  cesse  à  nos  veogeaucçs 
leurs  noms  et  leur  iufamie  ! 


On   a  accorJc  dri  brevets  à' invention  qnolqucfois  à  ceux 
i|ui  n*onl  j.iiiiais   rien   invciilé.  On   a  donné  des  brc\'eH  de 
perfectionnement   à   des   lionimrs    qui    n'ont  rien  perfec- 
tionné de  leur  vie.  Mois  il  nVsl  venu  à   l*idre  de  porpoone 
de  décerner  des  brevets  it  perfection,  La  perfection  iMmit 
donc  impossible  à  tout  le  monde,  et  lotit  le  monde,  cepaii- 
dant ,  y  vise.  Demandes  au  juif  qui   vous  vend  de  mauvaia 
drap,  au  restauratear  qui  voui  empoisonne ,«b  barbier  qui 
TOUS  coupe ,  aa  jeurnalisto  qui  vous  endort  ^  à  la  coquette 
qui  se  moque  de  vous*  à  l'impudcut  qui  oavfv  tm  lettres, 
au  faussaire  qui  contrefait  votre  «iguAture  ,  dem«indez,  dis-je, 
à  ces  gens-li  à  quoi  ils  pensent  en   agissant  aiiui  ;   et  ils 
vous  répondront  ^if*s7i  visent  à  la  perjectiom. 


(O 


v«^«^%»«% 


BODIADES. 


«—Un  homme  n*a  pas  trop  de  toutes  ses  forces  et  de  tous 
$Cê  mojrens,  pour  résister  à  la  tentation  de  ae  vendre  on  de 
s*humilier  lucrativement.  Il  a  mille  fois  plus  de  forces  et  de 
mojeus  qu'il  ne  lui  en  faut  pour  se  désuonorer  avec  usure, 
ou  a'avilir  à  gros  intérêts. 

— Quand  les  talens  commencent  à  devenir  un  tilreàla 
défaveur ,  la  sottise  n'est  pas  loin  d'être  un  titre  à  la  véné- 
ration. 

«—La  calomnie  blesse  partout.  I^  ridicule  tue  en  France. 

—  Tctrir//^  était  un  dévot  profond,  et  Baiile  un  honnête 
bomme  adroit. 

—Les  aveugles  peuvent  se  plaindre  d'être  incommodés  par 
le  soleil  :  ils  n*en  sont  pouitant  pas  éblouis;  mais  quand  il 
est  vif,  il  leur  brùle  les  paupières. 

— TiC  Drapeau^Blanc  commence  k  donner  des  articles  qui 
ne  tentent  plus  autant  la  rage  et  Tignominie.  Ah  !  si  M.  A. 
Martainville  y  était  encore  ! 

«—La  Quotidienne  commence  à  donner  des  articles  de 
Descamisados  et  des  madrigaux  à  la  Aîarat.  Ah  !  si  M,  A. 
Uarlainvillc  y  reste  encore  : 


UACËDOINB. 

—  On  va  représenter  à  l'Ambigu -Comique  un  mélodrame 
intitulé  ie  Père  Juge,  Voilà  un  juge  comme  en  désire- 
raient beaucoup  de  gens ,  quand  ils  sont  sur  la  sellette  ; 
car  il  est  souvent  agréable  d'être  jugé  par  ses  pères. 

— H*I*.  Mars  qui,  d'après  les  eng-igemens  pris  entr'elle  et 
la  Comédie-Française,  doit  jouir  de  deux  mois  de  congé 
par  an,  va  commencer  dans  peu  sa  tournée  dans  les  dé- 
partemens»  Puissions-nous,  selon  le  vœu  d'un  calembou- 
riste,  avoir  encore  dans  l'année  un  mois  de  Blars ,  mais 
nous  nous  sommes  trompés  en  disant  que  cette  charmante 
actrice  avait  pris  un  engagement  avec  la  Comédie-Française: 
JJIle.   Mars  est  elle-même  toute  la   Comédie-Française. 

—  lie  Journal  de  la  Méditerranée  nui  nous  estime  assez 
pour  nous  injurier  aussi  ,  annonce  que  le  corsaire  TAutorité 
a  lancé  dix^f'uit  boulets  sur  L4  Nacfllr.  Nous  ne  savons 
pas  jiiM|u'à  quel  point  les  journaux  comme  celui  de  la 
Méditerranée  respectent  hautorité,  mais  ce  que  nous  sa- 
vons bien  ,  c'est  que  jamais  nous  ne  nous  serions  permis 
de  nous  servir  d'expressions  aussi  inconvenantes  et  aussi  ré- 
préheusibles. 

—  Le  Vandevîlle  promet ,  comme  une  pièce  qui  va  dire 
mûrir  à  ce  théâtre  tous  ceux  qui  couraient  pour  le  fuir, 
une  pièce  nommée  :  Une  Heure  de  Paternité,  Nous 
lui  souhaitons  une  demi-heure  d'exîatence  et  une  demî- 
cbambrée  de  spectateurs  :  ce  sera  un  succès  complet  pour 
ce  théâtre.  Tout  est  relatif  ici-bas. 


—  Voici  im  des  cotiplels  que  Ton  a  remarqua  êl  ■{ 
dnns  y  Actrice^   vaude\iUe  dernièrement  joué  ao  T 
\\  n'est  4>af  besoin  de  dire  a*il  a  été  chanta  avec 
sentiniens  qu'il  exprime    le  feront  connaître* 

Al»  du  vautleviliâ  de   Turenmem 

»  Pofirqaoi  toajonrs  ainsi  médire  , 

•  'Se  niODtrfr  inîutte  et  méchant 

•  Isiver»  ceux  qoe  chacaa  admira 
9  Dans  cet  art  sublime  cl  charmant 

»  Qui  tut  toujoars  iosiraira  en  amnsaat  T 
«  Je  ne  croif  p:if  qu'on  te  dégrade 

»  Quand  de  Thalie  on  a  loaehé  le  seuil  ; 
»  Car  on  peut  dire  a?ec  orgueil  : 
9  Molièie  fut  mon  camarade  I 

Hcranger  nous  a  appris  à  être  difficiles  en  chai 
dire  en  se  montrant  injuste  et  méchant  enveww 
tout  It  monde  admire  ,  n'est  ni  bien  clair  ',  nî  bâ 
l'n  art  sublime  et  charmant  vaut  encore  moins, 
morale  fait  tout  passer  ;  et  à  celte  cooaidératioa  la 
Chrétienne  vaut  même  son  prix. 

—  Noos  prévenons  MM.  les  négocians  cl  coomgy 
que  le  seul  prix  légal  des  marchandises  étaUî  pnr  IHI.  1 
courtiers  de  commerce  4e  la  place  de  Booen  «  cit  céM  m 
sera  distribué  tous  les  vendredis ,  revêtu  des  sinabnvn  4 
syndic  et  des  adjoints,  et  pour  lequel  on  s  ahnnnn  i 
bureau  de  la  Nacelle ,  et  chex  Béchtt ,  rue  t  ranii  FémI. 

Le  prix  de  Tabonnement ,  pour  un  au ,  ni  an  mmgtêÊ 
est  de  1 5  francs. 

Pour  un  an,  et  deux  numéros,  a4  Crânes. 

Et  d'auUnt  de  fois  dix  frauci  que  l'on  prendrait  4m  m 
méros  au-dessus  de  deux. 

—  Voilà  la  digne  Gazette  fille ,  de  Dunkerqne  ,  ans  pri 
avec  la  Feuille  ^ Annonces^  et  ce  qu'il  va  éejjtm  i 
sastreux  pour  la  Gazette ,  c'est  que  la  Feuille  £jimmotÊBm 
de  l'esprit ,  et  parle  presque  français.  Quel  emem^  pi 
les  Petites  Affiches  Paristemies ,  si  elles  se  snciloiant 
tête  de  subjuguer  dame  Jeanne  Gazette  mèœ I 

—  Une  feuille  hvdrophobe  donne  anioncdlmi  mm  ma 
sur  la  démolition  des  pierres.  La  matière  est  trnil<a  im  ni 
de  maître ,  et  nous  n'en  sommes  pas  étonnds.  Bons  nm 
il  V  a  long-tems  que  les  cens  de  Tespèce  du  rndnctenr  asM 
mieux  démolir  oue  bâtir.  Mais  que  ieront-ib 
tas  de  pierres  qu  ils  entassent ,  ces  Messienrv  i  ^ 
fanatiques/  Veulent-ils  nous  lapider:  oh  non;  ib 
pas  assea  juifs  pour  cela.  Ils  ne  yenlent 
les  jeter  dans  notre  jardiu,  s'ils  '^'^'" 


— Un  écrivain    bas4>retoB  qni  inhuma 
articles  dans  une  feuille  du  terroir»  annoM 
une  Biographie  des  Hommes  on  Objets 
vécu  ou  qui  vivent  dans  le  Finistère.  Cette  1 
le  dictum  primo  mihi  ,  commencera  par  cni 
et  gestes  de  son  auteur  Ive»-Tanneguy  de  H 
danec  de  Quimper-Corentin.  L'auteur  SM  dit 
sera  au  rang  des  hommes  tfn  des  objets 

Le  second  article  sera  consacre  an  châtenn 
Lion,  couleur  de  Can,   c'est-à-dire  èlane 

Le  3*"*.  article  parlera  des  écuries  dn  chT 
silavaneck  et  de  M.  Derepenfentinjok*  ( 
rapport  qu'il  peut  y  avoir  entre  on  hoou 
écuries,  pour  les  confondre  dans  la  mêmenolioe 

Et  la  première  livraison  sera  enfin  terminée 
nécrologique  sur  le  port  de  Brest.  Giôtnit 
de  l'univers  n'approche  du       'rite  da  crini 
sommes  portés  à  croirct  d'après  l'annonce  di 
breton,  que  ce  bel  établissement,  en   rnii 
grand  mérite,  sera  mort  d'inanition 9  on 
dnel  par  quelqpe  rival. 

—  Perlet  doit   donner 
Grand-Théâtre  de  Nantatr 


.-- 


pwA 


¥Sà 


•I 


— •  Les  êiercices  de  ITcoie-Royale  de  musique  el  de  décla- 
malîon  sont  commence's  ,  el  se  continuent  avec  succës.  Celle 
école  est  la  pépinière  d'oii  doivent  sortir  les  rejetons  sur 
1  espoir  desquels  se  fonde  l'existence  de  la  sccne  française. 
Puissent  leurs  jeunes  rameaux  s'étendre  et  proléger  noire 
'gloire  dramatique,  qui  commence  à  pâlir  aur  tant  de  théâtres. 

—  [^premier  bateau  à  vapeur  de  la  compagnie  Frossard  et 
Ifargéridon  (la  ^ille^du^Haure)   mouillera  demain  malin 
aa  port  St.-Nicolas ,  vis-à-vis  le  Louvre,  oïl  il  se  rend  pour  - 
recevoir  la  machine  à  vapeur  destinée  à  le  mettre  en  mouve-- 
ment. 

Ce  bâtiment,  dont  le  tonnage  est  de  3oo  tonneaux  environ, 
est  destiné  au-  transport  de)  marchandises  entre  le  Havre  et 
Rouen.  Il  a  été  construit  à  Compiègne  ou  plusieurs  autres  na- 
vires de  diiïérentps  dimensions  sont  ou  doivent  ôlre  exécutés 
ponr  le  compte  de  la  même  compagnîp. 

, C'est  le  premier  bâtiment  ponle,  d'un  aussi  fort  tonnage, 
qui   soit  remonté  jusqu'à  Paris.  Un  spectacle  aussi  nouvean 
.   pour  les  parisiens  ne  manquera  d'attirer  les  curieux. 

(  Journal  de  Commerce.  ) 

-—Un  boeuf  s'est  échappé  hier  vers  la  fia  du  jour,  et 
a  parcouru  plusieurs  quartiers  de  cette  ville.  Cet  aniaial 
furieux  a  renversé  et  blessé  divers  individus.  Une  jeune  per- 
sonne et  sa  mère  ,  sortant  de  chez  elles,  rue  Sainte-Croix* 
jes-Pelletier^  ,  s*étant  trouvées  malheureusement  sur  son 
passage,  dans  la  rue  Saint-Patrice,  ont  été  atteintes  et 
foulées  aux  pieds.  Cette  dernière  surtoni  a  reçu  des  bles- 
sures assez  graves. 

—  Les  marchands  tailleurs  ont  fait  fabriquer  le  drap^ 
képhir  pour  les   redingo tte  d'été.  II   sera  plaisant  de  voir 


(5) 


iVlM.  Lourdoie^  Lac...  humî  bos^  habillés  de  ce  drap  léger  :  il 
ne  l^ur  man<|^uerait  plus  que  des  ailes,  non  pas  pour  voler  au 
temple  d'immortalité,  o^ais  pour  se  rendre  en  rasant  le  sol , 
comme  la  déesse  de  don  Bazile f  à  Montmartre,  pu  aux 
cou  ses  arcadiennfs  de  Tivoli. 

— Hébrouin^  dernier  enfant  du  B.  P.  Danse-*Lotb,  de  la 
société  àes  bonnifs  lettres  ^  a,  dit-on,  été  conçu  par  ce 
révérend  auteur^  et  une  bonne  femme.  Il  parait  que  la  mëre 
du  nouveau  né  est  vieille  ;  car  l'enfent  se  ressent  beaucoup 
de  la  débilité  des  parens. 

—  Pour  faciliter  à  nos  lecteurs  l'intelligence  des  tours 
nouveaux  de  la  langue  française  ,  nous  les  prévenons  que  l'on 
dit  maintenant  :  dormir  toute  une  séance  d^ académie^ 
comme  on  dit  :  dormir  toute  une  nuit  ;  et  que  dans  celte 
phrase  éljntique,  on  sous*enteod  la  préposition  pendant  ;  et 
en  effet ,  c  est  comme  si  Ton  s'exprimait  en  disant  :  J^ai  dormi 
pendant  une  séance  de  l'académie  ^  ce  qui  est  très-oaturel 
et  trës-convenable. 

—  M«  Scribe ,  qui  est  inépuisable  comme  M«  Alesae  de 
Chazet  est  inénritable,  occupe  à  lui  seul  tout  un  libraire  qui 
s'intitule  :  Duvernois  ^  libraire  ^  éditeur  du  Théâtre  de 
M.  Scribe.  Boileau  n'avait  pas  même  Barbinà  lui  tout* seul: 
comme  le  génie  s'étend  et  s'aggrandit  eu  France  i  C'est  (ef- 
frayant. 

—  On  prétend  ^ue  la  société  des  bons  hommes  va  proposer 
des  prix  extraordmaires  de  poésie,  pour  la  meilleure  ode  sur 
la  confiance  des  moutons  ;  ta  meilleure  élégie  sur  Yaménité 
des  poules  ;  et  la  meilleure  églogue  sur  la  sécurité  de  la 
végétation  des  choux  de  la  Péninsule. 


0mwm(  à  "^{nk^fti^. 


PORT  DE  ROUEN.- 
CBascncENs  et  eéclam&tions. 


l 


^011 


^Jhargem.  du  dogre  le  Neptune,  cap. 
'oirîer,  ven,  du  Havre. 
Courtier,  M.  Fauqueux. 

Reciamateurs  ,  MM. 
^ji  1>alles  coton. — Levavasseur. 
Proven.  du  navire  américain  Aldaboran  , 

cap.  Martin,  ven.  de  Charlestown. 
•386  saumons  plomb.— iniffrain-Boisjoli, 
5o  ditoélain.— 45  lingots  dilo.—  i  baril 
étaini. — A  ordre. 
7  colis  conten,  une  presse  k  imprimer, 
j  colis  conlen.  caraclëres  à  im- 
primerie.— Caymont  përe  et  fils. 
Proven.  du  navire  norwécien  Bergetta  , 
cap  Willam.on,  ven.  de  Lpndres.  . 

•  64  saumons  plomb.  —  76  dito  dito.  — 

V*  Lecoi(Leulx« 
Proven.  du  navire  l'Amitié^  cap.  Smitb, 

▼en.  de  LiverpooU 
6a7  peaux  bœuf,  salées.— Soditosëches. 

^81  dito  sèches.  —  Frères  Martin. 
Proven.    ^«   navire   hollandais   Wrow- 

Albertina,  cap.  Joomes,  ven.de 

Usboone. 


1  qo^rt  café.r--Fontaine» 
8  dito    dito.-^  Clément  Muret. 
Pris  à  terre. 

Mouvement  du  9^%<au  219. 

NAVIKES  ENTBéS. 

Le  dogre  le  Neptune  ,  de  S9  ton.,  cap. 
Poirier ,  v.  du  Havre ,  ch.  de  coton  et  ae 
plomb. 

Le  sloop  le  Jules  »  de  07  t.,  c.  Cléret , 
V.  de  St.-Vaaat,  ch.  de  urine  et  coton 
déchets. 

La  gribane  la  Belle-Rose,  de  64  ton. , 
c.  Lucas  ,  V.  du  Havre ,  ch.  de  planches, 
pavés,  acier. 

La  platte  la  Réunion,  de  14  t.,  cap. 
Lemarchand,  v.  de  Luc,  ch.  d'huitres. 

Le  chasse-marée  l'Ulysse  «  de  69  tonn., 
c.  Coriton  ,  v«  de  Bordeaux ,  ch.  de  vin, 
tabac. 

Le  chasse-m.  la  Venette,  de  71  t.,  c. 
Truscat,  v.  de  St.-Pierre,  ch.  de  sel. 

Le  sloop  4e  St.-Dominiqne ,  de  67  t 
c.  Dubos,  y.  du  Havre,  ch.  de  sucre , 
café,  planches. 

Le  sloop  la  GrAce-de-Dien ,  de  ^  ton., 
cap.  Bouulon ,  r.  de  St.-Malo  i*  ch.  de 
sucre  et  graisse.  k' 


HAVIfiES  IXPâHliS, 

Le  sloop  TAdele ,  c.  Lemar^oand,  aU. 
à  Caen ,  en.  de  poudre  végétative. 

La  galiotte  THortense,  c.  Desmeilltert^ 
ven.  dito,  ch.  dito% 

Le  sloop  le  Jeune-Emile ,  cap.  TomUrâ, 
ail.  à  Touques ,  ch.  dejplltre  et  Âu  vides. 

Le  smack  la  Marie-Gabriel  le  |  cap.  Q^ 
gard  ,  ail.  au  Havre;  sur  lest. 

Le  sloop  rAimable-Etisa ,  c.  Maurice  • 
ail.  à  Caen ,  ch  de  plâtre,  fer,  bled . 

Le  sloop  Les  Trois-Sorurs ,  cap.  Pastel , 
alL  à  A>nflear,  ch.  de  fAu  vides ,  osier. 


Ij 


PORT  DU  HAVRE. 

Mouvement  du  37  ou  n8. 

NAVIBC8  finra^. 

La  Jenne-Euphrasie,  cap.  Tronde,  v. 
de  Crotojr,  ch.  de  bois. 

L'Iphigénie ,  cap.  PeUt ,  v.  de  Touques, 
ch.  de  cidre. 

L* Hercule,  c.  Willeroughel ,  ven.de 
Dunkerque ,  ch.  de  charbon  et  genièvre. 

Le  Charles ,  c.  Guilbert ,  y.  de  Rotter- 
dem-,  ch.  de  céruse  et  tabac. 

La  Perle,  cap.  Guichon,|v.  de  Donker* 


que  ,  ch.  de  charboo» 

L'Ida ,  cap.  Després  »  y.  de  St.-Domîa' 
goe,  ch.  café. 

La  Rose  «  cap.  Touroclle ,  y.  de  Séaé' 
gai,  ch.  de  goiiimeet  cuirs. 

Le  Jcuoe-Ele'onorc ,  cap.  logé ,  y.  de 
Hotifleur  «  ch.  de  bois.     ^ 

Le  St-Louis,  c.  Jacqueline,  ail.  à  Hon- 
fleur»  sur  lest. 

Le  bnck  les  Deuic-Adèle  ,  c.  Bourgeois , 
ail.  k  Cardiiï,  ch.  de  lia. 

Le  brick  le  Mars ,  c.  Netrel  ^  ail.  à  la 
Martinique  f  ch.  de  balloUge. 

Note  des  F'enits  recueillies  à  la  Bourse 
du  Havre  f  du  a6  A\^ril. 

80  tierçons  ris  «  à  3i  f.  5o  c. ,  acq. 
5o  balles  c^ton  Surate  »  à  97  c.  i/a  , 

dito. 
5a    dito  dîto  Louisiane ,  à  1  fr.  33  c. 

5/3,  dito. 
3o  dito  dito  Géorgiefi  1  f.  i5c.  dito. 
ao  sacs  café  St.-Oomingne ,  â  1  f.8i  c. 

14,  dito. 
75  caisses  sncre  Havane blond^i 4^ f., 

en  entrepM. 
75    dito    dito    dito,    blanc  ,  à  6a  fr. 

5o  c. ,  dito. 
7  milliers  cannelle  de  Chine  ,  à  a  fr. 

5  c. ,  dito. 
Cours  des  Huiles  à  Roum ,  le  a5  avril. 
Huile  de  lin  ,  7a  f.,  en  entrepôt — Huile 
derabette,  69fr.,dito. 


PORT  DE  DUNKERQUE. 
Mouvement  du  a3  au  a 5. 

NAyiRES   ERTUÉS. 

L*£mélie ,  c.  Dearanjo  ,  y.  de  la  piche 
au  Dogger-Bank ,  avec  morue. 

La  Paix ,  c.  Hochet,  yen.  de  Dieppe  sur 
lest. 

L'Aigle,  c.  Frigonlt ,  y.  dito,  sur  dito. 

L'Affiible-Sophie,  c.  G.  NeU,  yen.  de 
la  p^che  du  Mord ,  avec  morue. 

La  Bonne* Marie,  c»  P.  Heuts,  yen«  de 
dito ,  aye  dito. 

La  Julia ,  c.  Legall ,  y,  de  Bordeaux , 
nyec  divers  march. 

Le  Përe-de-Famille,  c.  Fatome,  y.  de 
Calais ,  sur  lest. 

KAVIRFJ  KtPÉDlt». 

Le  Jenne-Père> de-famille ,  c.  Olivier , 
alL  an  Havre  ,  avec  charbon. 

Le  Jean-Baptiste,  cap.  Gauwin,  ail.  à 
Boulogne ,  avec  dito* 

La  Jeune-Denise,  c«  Sérif  ail.  à  Brest , 
avec  dito. 

Le  St.-Pierre,  cap.  Vandewalle,  ail.  à 
Rochefort,  avec  dito. 

L'Harmonie  ,  anglais ,  cap.  Robertson  , 
alK  k  Liverpool  ,  avec  lin. 

Euphan,  anglais,  c.  Drjsdale,  ail.  en 
Angleterre ,  avec  dito. 

I^  St.-Pierre,  cap.  Ferber,alK  k  Bou- 
logne, avpc  charbon. 

Le  brick  de  S,  M.  le  Lancier,  c.  Russe! 
de  Bedfort. 

I«  Huron«  c  Bernard,  parti  de  Don- 


(4) 

ken|ne,  avec  dames- jeannes,  httile  de 
graine  et  charbon  ,  est  arrivé  k  Bordeaui 
le  18  avril. 

Le  brick  la  Julie,  cap.  Outin ,  parti  de 
Dunkerque  le  9  janvier  1823,  est  arrive 
k  la  Pointe-À -Pitre  le  10  mars  dernier* 

NOUVELLES  DE  MER. 

On  mande  de  Bcauraaris,  le  17  avril, 

Sue  la  Nalla ,  cop.  Backman  ,  sorti  de 
ordeaux  pour  Anvers ,  et  qui  avait  été 
conduit  k  Pwhplly  par  un  bateau  de  sau- 
vetage, en  état  cle  dôtrpsse,  a  été  il  y  a 
quelque  tems  condamné  et  vendu. 

PORTS  FRANÇAIS. 

ARBIVAGES. 

Cette ,  1 8  avril.  —  (  Cabotage).  Tree- 
Gebroeders,  cap.  Nieberdiug,  y.  de  Riga, 
ch.  de  froment. 

Marseille ,  19  avril,  —  (  Cabotage). 
Le  Béarnais,  cap.  Boerj,  y.  de  Smjrue, 
ch.  de  33 1  balles  coton  ,  l3  balles  peauk 
de  lièvre,  ig  sacs  graine  jaune,  10  caisses 
gomme  adragante,  4  caisses  opiuni,  6  bar- 
riques cire  jaune.  —  Bobara,  cap.  Cirlé, 
autrichien ,  y.  de  Caflfa ,  ch.  de  1096  tche- 
werts  blé,  a66  dito  seigle.  — Ces  deux 
navires  sont  en  quarantaine. 
oÉPAnrs. 

Cette t  17  avril.  (Long  coûts).  Tree- 
Sisters,  cap.  Sarre,  ail.  à  Rio-Janéiro.  — 
(  Cabotage).  Tweelincen  ,  Daniel  et  Wil- 
co ,  c.  Vriesema ,  alf.  k  Amsterdam.  — 
L'Iris,  c.  Nicolav,  ail.  à  Dunkerque,  ch* 
de  sel. 

Bordeaux ,  a  i  avril.  —  On  s*occupe 
fort  peu  de%  denrées  coloniales ,  et  les  prix 
tendent  toujours  à  la  baisse* 

Le  chargement  de  la  Nancy,  arrivé  de 
Calcutta»  consiste  en  1106  sacs  sucre, 
1045  sacs  poivre,  602  caisses  indigo,  14 
sacs  galle,  locaiases'gamme  copale,  nne 
caisse  plumes  et  un  grenier  bois  de  sapin. 

PORT  DE  QUILLEBEUF- 

Mouvement  du  ^j  au  ^Savril. 

Sont  arrivés  de  yHlequier  et  descendus; 

Le  Tjalk  Pulnik-Chariea-Edouard  ,  cap. 
Le  Saint-François,  cap.  Langiyin. 
Le  Saint-Paul ,  cap.  Flambart. 
1^  Saint-Etienne,  cap.  Poulain. 
Le  Charles,  cap  Chilard. 
1^  Philippine,  cap.  Dumont. 
Le  Jeune-Edouard  ,  cap.  Ménage. 
L'Aimable-Euphrosine  ,  c.  Belfemme. 

Sont  parmontés  à  la  marée  du  at. 

Le  Saint-Pierre ,  cap.  Enault. 
Le  Siint-Pierre  ,  cap.  Calvé. 
La  Perri ne-Chérie  ,  cap.  Sut^u. 

Sont  montés  et  prisses  debout  m 
La  Ste.- Anne,  c.  Pinto. 
L'Airoab'e- Bernard  ,  rap.  Olivier. 
L'Espoir ,  cap.  Ouxard. 
LeSt.-fiOuis,  cap.  David. 
.  Le  St. -Pierre ,  cap.  Lrfebvre. 
La  Clémentine ,  cap.  Paris. 
La  Jeune-Rose  ,  cap.  Caron. 
La  Ca roi in(><- Aimée,  cap.  Dtnmal. 
Le  Jeune*Erne»t ,  cap.  Gueliic. 


BOOB!     DE  PABB,  DUmU 
^M  FmUiCê. 
ci.vQ  rowa  cnr 


84f  loc  Mf  i4f  5«  100  s5a  «M 
35e  Soc  35c  So  S5>  3m 

KBC01V5IAI9S.    DC  IJQCI0a.T«Vt 


i/4.) 


Ech.  da  aa  BUn  ila4,  fia.  •    a  gif  <n«  Ih 

6«7Se 
itaS,        9     4  Mf  aM 

Idam  NoauvATiTitt  ii*f  99^  4«e 

AirffuiTÉs  DE  1000  ra.,  à  4  p.*  */« 
Avec  loi»  et  prisai. 

jMhMWt  et  ri    IBllI    llM. 

toSol  foitf  75e 
ACTIONS  DK  LA   BAlVQ.    DB  nUMB» 

iSSoT 

THEATRE  FRANÇAIS. 

(  On  commencera  à  7  hem 

LES  EXBRCICB8 

Des   Demoiselles  Romasivi» 

Ariisict  Oriehaicii 

Le  Spectacle 

LE  TABLEAC  DB  ■AFItâ», 

00  u  RaiTBva  aoa  Gaob  , 

Taodtvîlle  en  f  acit ,  da 

PhOidor. 

Rapinard.  MM.  BM. 

Les  4  raies»  A 

L*Ol3VK&TUAE  DBS  BICUBDU  DIT 

liMM^aa  da  Btrtoa  «  cxécaléa  kgnmd 


COhCERT. 

MM.  Uê  Amaiciirs  doaneroat  «  m^ttsméi  ■§•■ 
chaia  3o  coorcpt .  oa  COMCEaT  VUcUt 
ET  lNSTAUMBNTAL,«ii  Umé^amém 
incendiés  de  la  cour  St.'ÊtoHim^ 


vaoaaaiiHB. 
i"^.  Partie. 


ém  TVmr.éi 


Ouvertnra  de  la  CUi 
Moxâft. 

Air  Uciien ,  chaotd  par  M*  M  •  •  •  aw 
Solo  de  cor^  «xëcuté  par  M«  &i 
Air  franc  mis^  ckaMd  par  M*  M. 
Air  ¥srié ,  poar  le  «ioloa  « 
M.  w  .  .  .  •  • 

Air  frmnqais  »  cbanré  par  M.  H  .  •  I. 
Duo  de  Fernanil'Cortm^  ^ 
M*«.  Bertean  et  M.  M  ...  L 

aac.  Pariiez 
8«.  Onvertore  érOthello  ,  ée  annlnL- 
9*.  Romance  da  H^aiimee, 
M  .  •  •  c. 
Air  dn  Prem/er^«/,  varid 

caécofé par  M.oeG 

,  Trio  français,  de  Pacr, 

Bertean  ,  M.  D.  •  •  •  • . .  «t  M, 
,  Andante  ponr  le  fîolon» 

M.  G. 
>  Bommnce  clianide  par  V •  M 
Le  Coaeert  anre  lien  dans  ta 
de  Saînt-Ooen. 

On  commencera  h  j  henraa  ce  de 
^5'adreiefw,  ponr  les  Mtleia  ifiBliiiiMl 
est  de  4  fr,  cliex  M.  Jacqnemin 
aiaiîqne  ,  me  Gnnd-Amt ,  •*.  65  ; 

Chex  M.  P.  Deeroqnet,  maiduni ém 
me  des  Carmet,  n*.  107; 
El  chez  la  CoMdetge  de  llUtai-da-Vi 


PiTli 


wLm»mm 


la" 


i3* 


ROU.  N.  IMPRIMERIE  œMMraaAIJS  (b5  caaactéies  it  ev  taiu.e-doucc)  DE  C  BLOQUEL,  BLT  Si.  U^tP  H« 


MEl^CREOr. 


viuxxlitx  TAnusna. 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 


Oti«  fcaille  parait  foo»  lest  juars.  S'adresser,  pour  rAbonneroeot  cr  la  Rédaction  ,  an  Bureau  de  la  IVacelie^  Place  des  Carmes ,  n^.  48,  à  Roaen. 
Oq  s'aboaae  à  Paci^,  cUex  i^nissoT-l^ivARs,  rue  de  KicUelieu  ,  o*'.  7a.  —  Au  Havre,  ches  CRAPBLiaiy  rue  de  Paris.  —  Et  chez  tous  les  Lijiraires  et 
;  Dit«cteurs  des  Postes  du  Départ  eaieut. — -Le   prix  de  l'Abonnement  est  de  x5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


LES  PARIS. 

TJii  amateur  offre  de  parier  deux  francs  conlre  cinquante 
~  iouis  que  la  tragédie  (THéùroiun  vaut  mieux  que  la  Phède  de 
défunt  PraJou, 

On  parie  que  les  modes  ultramontaines  vont  reprendre  au 
printe;iis  prochain,  et  qu'au  lieu  d'aller  en  bateau  sur  Ha 
Seine  ,  on  y  courra  en  traîneau.  '-  t 

Ou  parie  que  les   Mou  tannes-Russes  accoucheront  d'unie^' 
souris. 

Un  bon  homme  parierait  volontiers  qu'il    faut   avoir  de 
l'esprit  pour  faire  un  mélodrame,  et  poster  une  voix  juste 
-  pour  chanter  au  lutrin. 

Un  ivrogne  veut  parier  contre  un  marchand  de  vin  que 
celui-ci  fait  ses  vendanges  avec  une  décoction  de  bois  de  Cain- 
péche  ,  et  une  dissolution  de  litharge^  et  le  marchand  devin 
parie  que  l'ivrogne  ne  lui  piiera  jamais  ce  qu'il  lui  doit  sur  la 
partie    de  vendange  qu'il  a  consommée  chc«  lui, 

Qiielqnes  liseurs  d'almanachs,  et  des  értniits  de  thermomètre 
oseraient  parier  que  Tété  sera  chaud  cette  année,  aelon  Ma- 
thieu Laensberffy  et  froid  selon  M""'.  ¥•.  O....  j*. 

pusavant, qui  n'a  jrimais  voulu  écrire  de  crainte  de  perdre  sa 

réputation,  proposa»  de  parier  qu'il  proiiNtra  que  li^r  voulait 

aire  esclave  y  chez  les  premiers  latins  ;  et  que  servus  était  le 

âynooitoe  d*heureux ,  chez  les  peuples  les  pins  sageâ  de  l'anti- 

^oiié. 

M-  Sjcalènç  y  astronome ,  qui  du  fond  d'un  puits .011  il  est 
tombé  ,  a  calculé  le  mouvement  ascensionnel  des  astres,  il  y 
a  trente  ou  quarante  ans,  et  qui  aujourd'hui  observe  leur  dé-* 
clînaison  ,  parie  que  la  luneXperdu  trois  quartiers  et  une  frac- 
tion •  et  que  le  soleil  va  disparaître  sous  un.  éteignoir. 
■  Uiae  femme  qui  connaît  son  monde  et  l'empire  de  son 
«cze  sur  le  nôtre,  parie  que  dans  un  voyage  à  la  capitale, 
elle  obtiendra  une  faveur  pour  elle  et  une  décoratiou  pour 
ftoa  mari  dont  elle  a  fait  déjà  un  hon  homme. 

Une  danseuse  de  l'Opéra  parie  faire  faire  un  pas  en  à«rant 
à  un  partisan  de  i'écrevisse ,  et  un  entrechat  à  un  grand 
chancelier  de  Téchiquier. 

Un  bottier  qui  a  approfondi  et  étendu  la  théorie  de  l'art 
de  la  chaussure  liuraaine  ,  parie  de  prouver  que  sa  hotte 
sans  couture  est  la  pierre  philosopha  le,  la  quadrature  du 
cercle  des  cordonniers. 

Un  cuisinier  qui,  depuis  trente  ans  sacrifie  sur  les  four- 
neaux au  dieu  de  la  bonne  chère  et  du  plaisir,  parie  con- 
tre les  îeuues  gens  qui  débutent  dans  la  carrière  dès  sau- 
ces et  des  ragoûts  que  l'on  ne  peut  pas  confectionner  une 
*  omelette  sans  casser  des  oeufs  ,  ni  de  perdrix  au  choux  ,  sans 
employer  de  choux* 


Une  veuve  voudrait  parier  avec  un  jeune  hpi;ame  qui 
lui  fît  perdre  sa  gageure,  qu'elle  ne  trouvera  «.pas  wi  mari 
dans   le  mois  qui  suivra   la   mort  de  son  époux. 

Un  joueur  de  domino  parie  qu'un  double*blanc  est  plus 
facile  à    placer  qu'Hun  double-six. 

Un  négociant  pariera  ,  quand  on  le  voydra ,  une  balle  d^ 
café  M;»rtinique  contre  im^  caisse  5ucre  terré  du  Brésil  « 
que  ceux  qui  ne  font  pas  d'affaires  risquent  beaucoup  moins 
que  ceux  qui  en  font  de  grandes,  et  que  la  commerce  d^i- 
iiertie  ,  c'est-à-dire  le  commerce  qui  ne  va  pas ,  est  cent 
fois  moins  dangereux  que  le  commerce  le   plus  actif. 

IVl  de  La  Canardière  parie  son  bonnet  de  nuit  contre  un 
casque  vi\  soie  noire,  que  madame  son  épouse  est  la  femme  du 
monde  qui  sait  le  mieux  coiffer  une  tête  à  caractère. 

M.  vicomte  le,  Arlincourt  de,  parie  que  la  couleur  histo- 
rique, que  l'on  nomme  Jpsihoé ,  est  bleu^changeant  y  et  que 
la  nuance  llànvgnt  est  gorge  de  pigron  à  là  crapaudine. 

Un  vieil  amateur  du  café  Manoury,  pàide quatre  morceaux 
de  sucre  de  supplément,  conlre  le  verre  d'eau  à  la  fleur- 
d'orange  ,   (|ue    ......   et  que •  et  en6n  que  •  • .  • 

Un  très-ancien  habitué  lui  parie  qu'il  a  tort,  au  égard 
que  ....  si  ...  .  car .  •  .  •  nonobstant  • .  .  •  •  eu  effet  •••••. 
bs  ....  mais or  ... .  etc.  etc, 

TRIRDNAT,  DE  POLICE  CORRECTIONNELLE.       . 

procès   DE  LA   NACELLE. 

Notre  affaire  a  été  appelée  hier  devant  le  tribunal 
de  police  correctionnelle.  M.  Fe  procureur  du  roi  a  fuit  I  ex- 
posé des  faits.  Jl  a  lu  les  divers  passages  incnipés  dans  ceux 
de  nos  numéros  qui  ont  été  saisis  à  sa  requête,  et  if  en  a 
conclu  que,  sous  le  voile  d'allusions  littéraires,  noo»  avions 
parlé  politique  ,  ce  qui  serait ,  suivant  la  prévention  y  utîc 
contravention  aux  lois  dé  la  matière. 

Alors  M.*  A.  Daviel  ,  notre  défenseur  ,  s'est  levé  pour 
prendre  des  conclusions  préjudicielles  ,  fondées  sur  ce  que 
le  réquisitoire?  du  ministère  public  ne  nous  avait  pas  été  si- 
gnifié ;  sur  C(  que  l'ordonnance  de  la  chambre  du  conseil  ne 
contenait  pas  l'articulation  légale,  et  que  la  citation  ne  con- 
tenait aucune  articulation  des  passages  inculpés.  Voici  quel- 
ques morceaux   du  plaidoyer  qu'il  a  prononcé  k  l'appui  ée 

ces  conclussions Un  vieux  auteur  français,  qui  trtkxXaitf^es 

formes  et  de  V  instruction  judiciaire  y  sous  Charles  IX  et«ous 
Henri  II,  c'est-à-dire  dans  un  tems  où  l'exacte  observatioo^s 
formes  était  plus  que  jamais  nécessaire  pour  conserver  la  jus- 
tice pure  de  toutes  les  haines  de  parti ,  et  de  tous  les  excès 


x< 


L 


f  oViiiquet  •  AiraoU  fcrivaîl  t  «  Eo  justice  ,  la  furiiiAlit«  y 
••  est  si  nÀretiaira  qu*oo  ne  murait  t'y  desvoyer  tant  soU 
«  peu  y  j  obmettrv  ta  moindre  forme  et  soleninilé,^utse  , 
«  que  tout  l'acte  ne  rtot  incontinent  à  perdre  le  nom  de 
«  justice  pour  praodre  celui  de  force  ,  de  machination  , 
«  voire  même  ae  tjraaiiie  toute  pure.  »  Si  tçlle  t*i  l'iin- 
portance  de*  fermes  ;  si,  comme  le  dit  encore  le  même  au- 
teur ,  «  la  justice  gist  en  fernulité  »  »  vous ,  ^Jlfssieurs  ,  qui 
voulfs,  aujourd'hui  comme  toujours ,  que  la  jualice .  ,pré«ide  à 
vos  décisions  ,  vous  examinerfs  avec  une  austère  sollicitude 
la  procédare  qui  amène  devant  vous  les  éditeurs  de  la  A^a- 
eeUe  ;  car  lii  se  rencontrent  des  nullités  telles  que  ,  mis 
an  jugement  sur  de  pareils  actes»  ils  seraient  juges  contre 
toutes  les  formes  y  c'est-à-dire  contre  toute  justice.  Mettre 
celui  qu'on  attaque  k  portée  de  se  défendre,  est  en  tout  cas 
un  devoir  de  lojaoté.  En  matière  judiciaire,  c'est  un  prin- 
cipe essentiel!  c'est  la  première  condition  du  droit  de  pour- 
suivre. An  civil  »  le  demandeur  doit ,  sous  peine  de  nullité, 
dire  quelle  est  sa  demande  ,  et  indiquer  )es  faits  ,  les  actes  , 
les  mojens  sur  lesquels  il  la  fonde.  Devant  un  tribunal  cri- 
minel ,  lorsque  ce  ne  sont  pas  seulement  des  condamnations 
pécuniaires  que  provoque  la  partie  poursuivante  ;  lorsqu'elle 
nepcocède  pas  seulement  par  des  saisies  et  des  eipropriations 
réelles,  mais  qu'elle  demande  des  peines  qui  peuvent  at- 
leîndre  les  personnes  dans  leur  honneur  ,  leur  liberté, 
leur  eustence  même  ,  l'obligation  de  mettre  le  prévenu  à 
portée  de  se  défendre  ,  eit  plus  rigoureuse  et  plus  sacrée 
encore.  Il  but  donc  que  les  inculpations  soient  exactement 
précisés  ;  il  faut  que  les  faits  incriminés  soient  énoncés , 
déduits,  articulés.  Cette  nécessité  devient  plus  essentielle 
encore  lorsque  l'inculpation  porte  sur  des  écrits,  parce  que, 
alors  le  champ  de  l'accusation  pouvant  s'étendre  indéBnimonr 
d'interpréUtions  en  interpréutions ,  il  faut  que  le  pré- 
venu ÎMChe  bien  quel  sens  accusateur  on  donne  à  ses  paroles , 
pour  qti'il  sache  ce  dont  il  doit  se  défendre.  Sans  cette  articu- 
lation des  laits  constitutifs  de  la  plainte,  il  n'y  a  ps  de  dé- 
fense possible.  J'ajoute  qu'il  n'j  a  pas  d'accusation  légitime  ; 
car  le  droit  d'accuser  n'existe  que  sous  la  condition  du  .droit 
de  défense,  et  toutes  les  fois  que,  par  le  fait  de  faccusateur, 
la  défense  eet  impossible ,  le  prévenu  doit  être  délié  de  la 
poursuite. 

M*.  Daviel  établît  ensuite,  en  fait ,  «  que  le  réquisitoire  du 
procureur  du  roi  n'a  pas  été  signifié  aui  prévenus;  il  fait 
remarquer  que  l'ordonnance  de  la  chambre  du  conseil  ne 
contient  que  des  énonciations  vagues ,  et  non  l'articulation 
exigée  per  la  loi.  Enfin,  il  lit  Ta  citation  qui  porte  seule» 
ment,  à  I  égard  de  chacun  des  prévenus,  qu'il  est  assigné 
à  comparaître  devant  le  tribnnal  ,  comme  prévenu  d'avoir 
publié  des  nouvelles  polit itfue» ,  sans  énoncer  oti ,  quand  , 
comment  c«s  nouvelles  politiques  ont  été  publiées.  Le  défen- 
seur dit  remarquer  que  si,  s'agissant  d*un  délit  ordinaire, 
un  homme  était  cité  devant  le  tribunal  comme  prévenu  de 
vol,  il  faddrait  bien  lui  dire,  pour  rendre  sa  défense  pos- 
sible,  en  quel  lieu,  quel  jour,  comment  et  au  préjudice 
de  qui  il  aurait  volé;  qu'en  un  mot  il  faudrait  que  la  cita- 
tion énonçât  les  £iits  constitutifs  du  délit  :  «  11  n'y  a  pas  deux 
•manières  d'apprécier  les  cbo&es;  les  prévenus  de  délits  de 
la  prease  ne  sont  pas  hors  la  loi  :  il  faut  donc  remplir  à  leur 
égtfiid,  pour  les  mettre  à  porirr  do  se  défendre,  les  forma- 
lités qu'on  observe  à  l'égard  de  tous  les  prévenus  ». 

l/avo<'at  termine  ainsi,  aprc^  avoir  anilyséles  lois  de  U  ma- 
f  lère  et  cité,  un  grand  nombre  J*autori.lês  à  I  appui  des  principes 
qu'il  a  posés:.  ■  Voyea  ,  Messieurs,  dans  quel  embarras  a  dû 
MOUS  jeter  la  pour>uite  du  ministère  public  :  on  saisit  dix- 
huit  numéros  de  notre  journal  littéraire,  sous  prétexte  que 
nous  avons  publié  des  matières  ou  bien  des  nouvelloi  poli- 
Uq^es  (car  le  réquisitoire  dit  :  matières  politiques  ^  et  la 
ciution  dit  :  nouvelles  politiques)-,  et  lorsque,  faibles  que 
neus  sommes,  ayant  à  nous  défendre  contre  un  adversaire 
fort  de  l'asceudant  ile  son  <  arartèrc  et  du  long  examen  qu'il 
a  pu  fiire  de  son  .^cus^tion,  nous  recherchons  quels  sont 
les  articles  et  les  pi$M^  s  incriminés  d -ma  ces  numéros  et 
sur  quels  poinU  vuluérables  il  faut  diriger  la  défense /les 


(  aO 


actes  qui  nous  sont  notifiés ,  au  lien  de 
nous  répondent  que  par  un  impénétrabb 
tère  public  ,  en  nous  désignant  simpleom 
ros ,   sans  articulation ,   sans    énonciatioa ,  aaae 
des  paroles  inculpées,  semble  nous  dire  i 

«:DcTioe  si  ta  peux,  et  aboials  si  la  faHK 

«  Mais  ,  la  loi^à  la  main  ,  je  réponds  avec 
dçvvierai  point ,  je  ne  choisirai  point  t  c^dCail  k 
ciser  ce  dont  vous  m*accusies.   J'avais  à  frif&nt 
fense  sur  ût9  points  détemunéad'avaaoe»  alaiB  à 
des  énigmes. 

«  En  France  ,  et  c'est  un  principe  fendd  sar  h 
du  caractère  français ,  toutes  lesactiona  ,  méine^  crii 
sont  de  bonne  foi.  Entre  deux  advenairce  devant  la 
toutes  choses  doivent  être  égales  :  »  Inégalité,  dit 


serait  violence,  serait  cruauté,  aérait  tyranniat 

Il  ne  faut  pas  que  l'un  puisse  descendre  prepard  et 

pied  en  cap  dans  une  lice  ob  l'autre  serait  fbffcd 

nud  et  sans  armes.  Ce  serait  reaouveller  l#  jea  dt  et  ^ 

ran  ,  aussi  lâche  que  cruel ,  qui  combattait  avac  ■■  ^Ésa 

acéré  des  malheureux  auquels  il  ne  donnait  pMir  VmÊmê^ 

fense  que  des  fleurets  nrnis  de  plomb.  • 

«  La  loi  n'a  pas  confié  au  ministère  publie  im  ^ 
%\  féconds  en  abus  :  //  abdiquerait  Isti^mim^  eeiêm 
de  tyrannie  (i) ,  ou  du  moins  il  se  plairait  à  h  Umm 
la  loyauté  de  ses  communications,  s'il  en  avait  été 
Tutélaire  et  protectrice,  la  loi  n'a  rien  \mmi  k  raibstimw» 
elle  veut  que ,  dès  l'abord  ,  tout  soit  articulé,  snnriH,  di» 
fini ,  qualifié  dans  l'acte  qui  appelé  les  prévenue  oevanl  Ih0 
jijges.  Elle  n'a  pas  voulu  les  exposera  répondre 
sèment  et  sans  préparation  à  une  accnsatios 
méditée* 

«  Ceserait  couperla  gorge  a  Taccusé  (dit 
je  ne  me  fatigue  pas  de  citer ,  parce  qu'un  lîeoteanat  ai^ 
nel  de  Charles  IXnepeut  être  suspect  de  partialitd  ta  tnmt 
des  accusés),  ce  serait  couper  la  Korge  k  Paccnad  que  de  l|l 
tenir  secret,  jusqu'au  moment  de  raudience«  ca  daal  m 
l'accuse.  »  Il  fiut  donc  que  le  ministère  pnUic  aaoliva  Mas» 


cusation,  et  déduise  les  faits  qui  la  constitaeat,  mmpim 
d'en  être  déchu.  Car ,  entre  la  perte  dn  prévenu  ^dMlli»" 

,h|u«i 


jours  être  présumé  innocent,  et  la  déchéance  de  Pai 


qui  doit  s'imputer  de  n'avoir  pas  observé  les  foi 
ne  peut  hésiter  un  seul  instant » 

M.  le  procureur  du  roi  a  répliqué,  et  soutcmk 
de  sa  procédure.  M*.  Daviel  a  fait ,  k  son  tonr ,  ^ 
servatious  en  sens  contraire;  le  tribunal  est  cntfd'dsaib 
chambre  de  $eê  délibérations;  et,  aprhi  un  délibdfd  de  prit 
d'une  beure ,  il  a  décidé  que ,  la  citation  contentât  NmMp 
tion  des  faits  de  la  prévention ,  et  les  anirta  tctea  dbaldUk 
leurs  réguliers,  les  parties  devaient  procéder  ta  fMl.&fc 
procureur  du  roi  a  conclu  alors  contre  nous  an  miidmmt^èB 
peines  prononcées  par  la  loi ,  pour  la  contravention  dOM  OM  ' 
sommes  prévenus.  Nous  avons  fait  début,  etit  tr*^'^' 
remis  la  prononciation  de  son  jugement  à  hnittîot» 

Quoiqu'il  arrive ,  et  quelque  soit  le  parti  qot  mm 
tions  relativement  k  nos  moyens  de  forme,  ctji 
(on  supposant  qu'il    nous    condamne),  étant  par 
ne    forme    pas    même  contre  nous  un  pidjngé  fl 

r<lons  aurons    soin  d'informer  nos  lectewi  des 
cette  affaire. 


MACËDOIHE. 

—  Hier ,  dans  la  journée  ,  un  incendie  pe« 
s'est  manifesté  dans  nue  maison  de  la  modes  B 
près  celle  des  Cliain|M-Maillets.  Le  feo  qui  avait  pris  ans 
vêtemens  d'une  femme  occupée  devant  un  fenmai«t  **** 
communiqué  k  des  rideaux  ,  e|  d^U  au  lambris  de  raffir» 
tement.  Des  serours  ,  arrivés  à  tems  ,  ont  empêcha  foe  ort 
événement  n'ait  de  suites  fikhenses. 

(  I  )  Mot  da  Mirabeau. 


0mwtc(  à  ^m^Mixu 


PORT  DE  ROUEN. 


CBARGÏMCirS  ET  KÉCtAKATIOIlS. 

^^r^ÇBARGEM.  du  sloop  la  Gfàce^e-Dieu , 
cap.  Bouillon  ,  vcn,  de  St.-Malo. — 
'Courtier,  M.  Fauqueux. 

Réclamaieurs  f  MM. 

Prorenant  du  ii^vire  la  Junoo  ,  c.  Bour- 

dasse ,  ven*  de  la  Martinique. 

53  barils. — i5bouçauts.-^a  tierç.  sucre 

brut»— 14  sacs  sucre  terre  blanc. — 

E.  Quesnel. 

Pi^venant  du  navire  la  Marie-Anne  ,  cap. 

Villcbrauche ,  ven.  de  la  Martinique. 

ao  barriq*  sucre  brut  autre'que  blanc,— 

ao  quarts  sucre  brut. — Limard. 

Chargé  à  terre* 
5  barriq.graissede poisson. — Mathéus. 
1 70  pierres  à  aiguiser. — Vielle, 
la  balles  morue  sèche.— 4  fûts  miel. — 

A.  Giffard. 
ao  caisses  pierres  à  faulx.— A  ordre. 
Le  chasse-marée  la  Félicité  ♦  c.  Moreau, 
>en.  de  Marenncs ,  ch.  de  go558  kil.  sel , 
pour  M.  Beuvain-Labilte. 

Le  sloop  l'Espoir,  cap.  Piel,  yen.  de 
.Granville,    ch.    de    soude,    graisse    de 
■    poîsson,pierres  à  faulx  et  vin. 

^^Chargem.  du  sloop  le  Saint-Donaî^ 

'  nique»' cap.  Dubos,  ven.  di^ Havre. 

Provenant  du  navire  la  Jeune-l^aure,  cap, 

Dechorel ,  ven.  de  la  Martinique. 

RéclamateurSf  MM. 

64S  planches  sap.— Lâche vre  n^veu. 

iSi.barriq.  4  tierç.  14  quarts  sucre.— I 

Îuart  café.— 860  b&ches  campèche.v 
i.  Bouchon. 

^^Chargek.  du  sloop  la  Belle-Rose,  c. 
Lucas,  veu.v  du  Havre.— Couriier- 
interprëte,  M.  Orford. 

Réclamateurs ,  MM. 
1 64  planches  sap.— Lerebou  rg. 
i4o  ditodiio. — Lachcneu-Heude, 
.  >274  bâches  bois    de  Campéche.— Che- 
valet. 
3397  .di|o  di.to. — 170  saumons  plomb. — 

À  orire. 
Provenant  du  navire  1» Amitié,  c.  Smith. 

a  fûts  acier.— Viguerard. 
^^Cn  ARCEM .  de  la  goet l e  les  Trois-Frëres, 
cap.  Grenier,  ven.  de  la  Rochelle. — 
Courtier-interp.  #  M.  Vicrd. 

Yiéclamateurs ,  MM. 
10  fûts  vin.— A.  Ueliol. 
40  dilo  dilo. — Carpentier. 
10  fûts  eau-de-vie.— Dugenet. 
i5  dilo  dito  — J.  C.  r^brelon. 
io  dito  dilo.— Viret-Lehaîlre. 
a5  ditodiio. — Pincl-Foornier. 
ao  fùU  vinaigre.— A  ordre. 


^g^CHARGEM.  du  brick  l'Eugilne,  cap. 
Capelle,  ven.de  Cherbourg. — Conr-* 
tier,  M«  Lucet, 

IjiéclamaieMrt  f  MM. 
34  morceaux  plomb. — Delaunej  et 

Neveu. 
4  balles  semencontra.  —  Tioel-An- 
celot.  ^ 
l5ooo  kîl.  soude  brute,-T-V*.  Villiet.       | 
Sa  barriq.  soud(e  raffinée. — À  ordre^ 

Le  sloop  la  Marie-Marthe,  c.  Pognon  ^ 
ven.  d^Honfleîir,  ch.  de  cidre,  pour  M« 
Duval. 

Le  chasse-  arée  lUlisse ,  eap.  Corriton, 
ven.  de  Bordeaux,  ch.  de  vin  et  tabac. — 
A  ordre. 

Courtier,  M.  Lucet. 

Le  chasse-marée  là  Venelle ,  c,  Truscat, 
ven.  du  Havre,  ch.  ^e  seF,  pour  M"*. 
Y*.  J.  B.  Hébert.^Courtier,  M«  J  Pel- 
lecat. 

{I^Chaegbx.  dn  sloop  anglais  Uoion ,  c. 

Richard  Williams,  y.   de  Garàiff.  — 

Courtier,  M.  Orford.' 
343a  barires  de  f(pr.— 4^  bottea  id^m.— 
Pour  Basson. 

^C^CçABGev.  du  chisse-n^arée  le  Qaden-» 
nois,  c.  Josse ,  v.  de  Rochefor t.— Cour- 
tier, M.  Orford. 

Réclamaieurt ,  MM. 

(81  futailles  eau-dervie.  —  ag   dito  viq 

.  rougQ  ordinaire.— Quesnel  aine. 
%j  gueuses  fer  fondu.— aa  bostaches  en 
fer  fopdu. — Roussel in-Gavey. 
Mouvement  du  ag  au  3o. 

NAVIRES  ENTRÉS. 

^  Le  sloop  FEgëne ,  de  ag  tonn. ,  c.  Ça- 
prlle  ,  V.  de  Cherbourg ,,  ch.  de  soude  et 
plomb.  . 

Le  sloop  rEspoir,ide  ag  tonn. ,  capit. 
Piel  ven.  de  Granville,  ch.  de  soude  de 
vareck. 

La  gribanne  TAimable^Bathilde,  de  a5 
lonn. ,  c.  Lesourd,  v.  du  Havre ,  ch.  de 
planches  et  pavés. 

Le  chasise-marée  la  Fidélité ,  de  6a  ton. , 
c.  Moreatf ,  v.  de  Marennes  ,  ch.  de  sel. 

Le  dogre  la  Jeune>Lea ,  de  60  tonn.  v  c; 
Hamel ,  v.  de  Saint-Marlain,  ch.  de  sel^ 

Le  sloop  la  Marie-Marthe  ,  de  ag  tonn.L 
c.  Pognon  ,  V.  d*Honfleur  ,  <;h.  de  cidrev 

NAVIRES  EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  le  Jules,  cap.  Cloret ,  ail.  a 
Barâeur .  ch.  de  coton  et  bouteilles. 

Le  tjalk  hollandais  VrieQdscbapj  capy 
Martens,  ail.  d'Hambourg,  ch.  de  viu  el 
papier. 

Le  sloop  le  Jeune-Louis,  c.  Barthenaj, 
allant  à  Ouernesey  ,  ch.  d'une  balle  de 
rouennerie. 

Le  sloop  rAngéUne*  c.  Iforoy ,  ail.  li 
S(orhùZ|  ch.  de  vin  9  chaudron  |  fer. 


Le  chasfermarée  la  Pou)er:Blanche  ,  c. 
Douarin^all.  à  Lorientj^ch.  de, bois  de 
construction. 

Le  sloop  TAngustio  ,  c.  Leclerc.  a|l.  k 
Honfleur  |.ch.  de  bois  d'inde  ,  bois  jaune. 
PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du  a8  au  ag. 

NAVIRES    ENTRÉS. 

Le  ijloop  le  Cbarlfs ,  ç^p.,ChiI#rd,  t. 
de  Ro9en,  sur  lest. 

L*Aimable-Çuphrosiae , .  c.  Velfemme , 
ven.  de  Rouen,  ch.  de  plAtre. 

La  goélette  la  Philippine',  c.  Dansât, 
si^r  lest.  * 

Le .  #loop  la  FIopre-Yictoire,  c.  »Bonî«^ 
don  ,  V.  4le  Rouen  ,  ch.  de  bota. 

Le  dogce  la  Marie-Louise,,  c»  Ledontn, 
v.de  Rouen  ,  ch.  de  plAtre. 

Le  sloop  le  St.-François ,  c.LaQgrftV*, 
ch.  de  plâtre. 

Le  sloop  l'Argus,  c.  firégoire ,  .t.  .  ^ 
Cherbourg. 

Le  jloop  le  PradenI ,  c.  Hurtel ,  y.  /dt 
J^ouen ,  sur  lest. 

Le  sloop  l'Eulalie ,  c.  Gfiillanme  ,  yen. 
de  Rouen  ,  sur  lest.  ^ 

NAVIRES  EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  anglais  Amicida^  c,  James, 
ail.  à  Bri^ol ,  ch.  lin. 

Le  trois-mâts  améric^n  Pocabuntas, 
c.  Sennj,  Baltimore,  sur  Test. 

Le  trois-mâts  américain  Blakely  ,  cap. 
Burvil ,  ail.  k  Charleston ,  sur  lest. 

Le  trois-mâts  américain  Mnrtba ,  cf p. 
Snovr,  ail.  à  New-Yorck.     , 

Le  trois-mâts  américain  Jlurrat ,  cap. 
Ried  ,  ail.  à  Sl.-Dbes ,  sur  lest. 

Le  brick  américain  Efus ,  c.  Wîse  ,  ail. 
à  Charleston  ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Hélagie.,  c.  Botnie,  ail.  à 
Dnokerque ,  sur  lest. 

Noiejies.F'cJiifS  recueillies  à  ia^  Bqurse 
du  Havre  ^  du  ^8  àtvril'.  " 

14  f&Ucire}aune,iiaf.  3ac«i/a^aeq. 
76  sacs  cale M.-Domingne,  à  l  i.'j^  c. 
i /a,  dito, 
566  morceaux  qaor fil ,  environ  6  milKers, 

à6f.  5  c. ,  dito. 
61  balles  colon  Louis. ,  A  i  f.^ 4^ c.,dito. 
ao  dito  dito  dilo,  à  s  f  37c.  i/a,  dito. 
38  dito  dito  dito, A  1  f.  3a  c  i/a,dito, 
10  dito  dilo.  Marag.è  1  f.  6ac«l/^,dit. 
ao  dito  dito  Géorg. ,  A  lïr. ,  dite. 
17  dito  dilo  dito,  A  1  f.  7c.  i/à,  dito. 
6a  dito  dilo  dilo,  â  1  f.  10  c.',  dito. 
104  sacs  café  Hayane,  A  1  ttij  c.  i/a, 
en  entrepôt.        ^ 
a  boucauls  duo  di'to,  a  1  f.  40  c.,,d{fo. 
5o  boucauls  58  sacs  dit9.dito ,  k  î  f.  43c 
3/4,  dito.  ' 

3oo  sacs  café  Java^-  A  «f.  4o  c.,  dito. 
85     diio  Gujara  |4l  f.32€%  1/2^ dite. 


P:-)!:!  DE  QUILLEHEUF-  * 

MoHs^emenl  <iii  d8  oa»  ^9* 

Sont  arrives  de  yiUeqiiicr  et  descéfùiuf: 

L'Ann«»-M.irie-('.liérie,  c.  Forget. 
I  «  Di'sii-ile-la-Paix  ,  c.  Perron. 
Lc.4  l)(Mix-Frèroi,  c.  Blondel. 
1^  .Iftnie-Amcdcc,  c.  SalaCta. 
I-Tole,  c.  théroïi. 
A'icIguAile  ,  c,  J.  IIti5tcde. 
1-c  Pniflenl ,  c.  fî^urlcl. 

(  rntt  de  N.^E. ,  bon  frais,  ) 

PORTS  ÉTRA.NOEIS. 

ARhlVACFS. 

Anvers^  ai  ncri/.— Oinlerneining,  c# 
O^Hen,  v^n.  de  Otle.— T.ioie,  c.  Tal* 
ftuiu  ,  vcn.  de  la  Nouvel If^Uriéfins. 

irrii^&si*nd ^  19  au  ai  <yi^ri7.— Eliza, 
r.  Morricf*,  \,  tIe'llonJfaux.— Talhol ,  c. 
<îiilig;  Persévérance 9  c.  Morgollé;  Lord 
Mf IviUe  ,  c.  HUck ,  v.  de  Calais. — Rapid  , 
r.  Varr^n:  CnnioômogAte ,  c.  Davidson , 
tl  LfOuisa  ,  c.  Lowry,  v.  de  Cliarenlc. 

Bipie ,    1 5  ovrîL  —  3ifargarf  i ,  c.  Mac 
Mikan  ,  \ei».  deCharentc,  v.  de  Cliareiitc 
ti  Lifer|fool. 

Hel%^ei  ,  16  avril — De  H)op,  cap. 
•Talfe,  tien,  di  Cette. 

ff^amemunciic  ^  10  «iTiV.— La  Sophie, 
cViematin,  v.  de  Hortfeaux. 

Swintmumh^  1 1  /ii*ri7.  —  ïie Ferdinand, 
C.  Diskmv,  el  Frêikrica ,  c.  Liiyck ,  vcii. 
de  Bordeaiii. 

Copcn h àfiue ,  I B  fl w il.  — J n  n  g.'-E! is* 
liCtlà«  c.  li'iîl.i  ,  veii.    du  (iurJcnu&. 

POUTS  FiU^ÇAIS. 

ARMVAGES. 

I^irdeaux,  23  avril. — {Lonif  cours.) 
Kn  rivière  :  1-e  Courier-de-la-M.irlini- 
%iue,  c.  PellisMfr,  v.  de  la  Martinique. 
—  l'Aigle,  c.  Tnuiague,v.  de  Cainpe»;he, 
«vaut  louché  à  la  Haianet  ch.  de  4000 
q'\  campêdie,  ao  balles  «aliepareilU. — 
{Cahoto^e^)  lia  rivière  :  l.'trin ,  tap. 
Maccirdiv  ,  v.  de  Dubîiii. — l-e  Bucchu^  , 
V.  de  iSewc.i^tlc. — Montée  en  rade  :  1^ 
Prince-de-b  iii  -Cohourg.  —  La  Johauua , 
c.  Dirk. 

MantMMe ,  ?.i  avril.  —  (  Cabotage.  ) 
L'Ainiahl«''-Kiuli»,  c.  Knsland  ,  vcn.  de 
Sniyruc,  ch.  de  35t>  ballef  coton  ,  146 
jidf'es  bine,  etc.,  en  qnarantaine. 

De  relàciic  k  Toulon  :  le  Su-Fraiiçoi$ , 
c.  Sibilot«  T.  de  Tunis. 

De  reU'  hr  aux  île»  d  ilyère»:  l/lvini!e, 
r.  Ciiloibb^  ,  V.  de  (.hyprc ,  cl  l'AnaÀSy  c. 
4J!aveîly  ,  V.  de  Tuni«. 

M^PAKTS. 

fTivre,  aG  •▼ril. — {f.ont:  cours)  Le 
Mercure  ,  c.  (irisel,  ail  à  la  <iiiad«  loupr. 
— Le  Housât'nu ,  c.  Lcbail»  ail.  au  Poil- 
iiu-Priurc 

M.ir-ei:i.- ,  2»  ^ixn^,  —  {f^onç  rotirs) 
,Six-HioiliiT<,  c.  M;is^on  ,  al.  à  la  >ou- 
4ell.*-Oi  \*'ii\\>.^[Ciifff  ('i^i\)  Vnrndsli'p, 
c,  (\'  r'  lis,  :ill.  n  Oref^no'  k—  E  >rop.i  ,  c. 
Sc^eriïr  jr.i ,   .«m- lob,   .iM    i    Mi''!ntn. -- j 


(4) 

Jon^-ITîftri'  Il ,  c.  Decl^cTi,a1K  à  Alezan- 
drle. — Fideltlai,  c,  Medbrodt ,  ail.  i 
Copenhague. 

—  fja   Thclis,  c.  Panier,  et  lef  Deoi 
Frères,  c.  Iioirat,  pnrtis   de    Bordeaux, 
est  arrivé  an   Port-xiu-Prîoce.   Il   devait 
efTectner  son  retour  dans  le  coanmt  «lu 
mois  d'avril. 

PORT  DE  BORDEAUX. 

Le  a3  et  7.4  *^'''  futré^  rn  rivfhre 
les  naviies  l'Aigle,  r.ip.  Tonjague  ,  ar 
inaleur,  M.  Texier,  x»-!!.  de  <*ainp^rhe, 
et  en  dernier  lieu  de  la  lla-vTinc  ;  le  Cour 
rier-de-la-Martinique  ,  cap.  Pâtissier , 
armateur,  M.  Lhotell  cr,  yen.  de  la  Mnr 
liuique  ,  cap.  Pali5si<'r  ;  armateur ,  M. 
Lholeliicr,  ven.  de  la  Martinique. 

PORT  DE  MARSEILLE. 

£?•  ai  ,  est  sorti  :  le  navire  américain 

Six-Brotlicrs ,  cap.  Th.  Masson  ,  ail.  à  la 

Nouvelle-Oiléans. 


AVIS  DIVERS. 

ASSURANCES  MUTUELLES  SUA 
LA  VIE  DES  UOiMAIES. 

M.  Gali.b  ,  dirrcteur  de  la  tnciétt;,  à 
Rouen,  recteur  de»  coniriintions  iudireeic», 
|dace  du  VicuA-Murchc  ir\  35  ,  aura  Phon 
nctir  de  rrcrvoir  Ioua  les  jours,  et  principale* 
leoiint  les  r<^irs  et  les  dimanches  ,  depuis  dix 
heures  du  matin  ps^u'â  trois  heures  après 
midi  ,  ceux  qui  voudront  prendie  des  Assu 
rances .  ou  $vt>''  ment  avoir  des  explications 
propr«  s  à  U'iir  faite  comprendre  les  avantages 
qu'ils  potirraien:  obtenir  sur  les  sommes  dont 
it>  V OU' Iraient  disposer.  11  se  fera  aussi  u 
{>/a.air  de  leur  démontrer  qu'jucnoe  caisse  ne 
p  Ut  oflrir  plus  de  garantie,  sons  le  rapport 
de  la  sûreté  des  c.ipitaux ,  et  en6n  qae  les  in 
(érèts  composés  et  accumnfés  que  reçoivent 
Ivê  Assurés*  dont  les  contrats  sont  k  cpoqoes 
fixes,  sont  de  beaucoup  supérieurs  aa  taux 
ordinaire  servant  de  base  aux  banques,  caisses 
d'épargnes,  on  autres  institutions  du  même 
genre.  On  observera  que  ces  intérêts  compo- 
ses  s  mt  inJc'prndans  dra  bénéfices-,  auxquels 
[rt  mêmes  A^sircs  ont  droit  en  leur  qualité 
d'Assnrrors,  par  i'etf«'t  inappréciable  delà 
mutu:ilitc. 

Pour  en  donner  nn^  idée  plus  exae*e,  voici 
les  explications  générales  publiées  par  Tadmi* 
uistraiion  : 

Uuf?  Assurance  sur  la  we  est  un  contrat 
par  lequel ,  au  nioven  d*u/i  prix  total  une  foi 4 
pave  ,  ou  d'iiUe  légère  prime  payée  annucU 
le/rient  ,  on  assure^  pour  soi  on  pour  un  tiers* 
une  rente  ou  un  capital  en  cas  de  we  ou  de 
mort  ^  û  wnt  époqne  délei minée,  snivaut  les 
convenances  du  eocifrac-jni. 

Mètre  Société  rtçoic  toute  espî'C*  d'assu* 
iaMC«'S  iinr  la  vi^. 

llllr  est  mutuelle^  c*es*-b-dire  qn*»  tooA  les 
Po'-tcurs  de  n  ^.r  assurances  s»  nt  en  même 
trni«  nos  Sociétaires  ,  et  joui- s  iit  c  imme 
tels  •  en  ouire  do  I.1  r^nte  m:  du  capital  assu- 
ré-, d«*  tous  les' hénéjirt'.r  en  proportion  Je 
c'ife  mciii*»  r^^nte  ou  Je  c«'  rapiîal. 

C>st  en  quoi  conii^re  ta  différence  enlre 
iiotn-  Société  et  le^  Compagnies  par  acti'oos 
di>ni  tons  les  bénéfices  appai  tiennent  aus  ac- 
tionnaires» 

Les  i»iim''s,  mathcmatîqnemeot  ealcalé^ 
sur  l.i  loi  invariable  d*  la  /n^r/rt/rVe, égaliteaf 
u^ni  1<'S  àj'*4,  et  tnutiualiscnt  riooiireuiaiaeal 


Ifi  iiftcréts  et  let  bénéfice  «  de  IdMBMtÉc 
taire  s. 

If  os  A^iuraneew  s'appliqo^nt  a  lo«lfl»M 
tes  de  cas,  e\^v%  ont  bat  d'hadiaailé  et  4e  fl 
laniropie  q«(  «  valu  à  noue  Société  Irafi 
hondraUteaauflFfagea.  •  j  r.xj 


liOUBSE  DE  PAUIS,  D*H1LJI. 

ÊLjfitM  PmbtieM. 

CivQ  PfiLk  f'e\T  ro\soriD»Sy 

S4f  Goc  65c  «oc  75e  80e  ^&c  Soc  (5c  tirj 
85e  goc  gSe  90e  ç)5a  iSi%tf  ^Sc 
hrcnxXALSS.    DF.   UQVIOATIO!«« 
JiNiiiMuee  ém  si  ar|<l.  iti*. 
Ech.  da  aa  Mms  ita^,  fiu.  i     a  1^  7SC  1 

i<«^«         •     4  9itMC 
Idem  KositirATnrxa,  iSaS 

kVSMixiS   DE    1000   Fft«,   à   4    p/   •J^. 
Avec  lois  rt  prûara.  '     * 

Jmiituncr  <|f  hrc««A««  ■•■«. 
î<y%'î    Suc     KCiê«>t 

iSSjf 


^^-^m^^^^h^^  ^i%i%<i^^^<hi*i^        lUfc»^ 


THEATRE  FRA>i;a1S. 
AEIJICIiE. 


CONCERT. 


MM,   les   ÂBMteari  donB^r««t  , 

nierrr^-di^o  :iirJ  ,  ua  Li»CLa  I* 
11  I»STftUME>rAL,«ii„ 
incendtéw  de  la.  cour  ^4*Êi4 


1  ''^  Parité, 

.  Ouverture  de  la  Clim^n^adg 

Mozari. 
.  Air  iimlien ,  tliAïklé  ^r  ul  M 
.  Soh  de  cor^syéçm^  par  M.  A| 
4*-  Arr français^  chanté  par  M, 
5*.  j4fr  varié,  pumr  le  thilo» . 

M^  G  .  •  •  »  • 
6*,   Air  frmntais  <  «liante  p^r  M. 
7*.   Duo    d^   '1-ernatd'^ar.r*^ 
M*'.  Bertraurt  ».».,..! 
■  m*-,  Parité. 

S\  Ouveriar^  iVi}t^r^lo  ,  é%  U\ 
9*.  Romance  de  It^alia^^  ^ 

M  , .  .  c. 
10*.  A  i  r  Ja  Premier  r«j ,  i    _ 

^\rca\é  par  M«  4«  G  •\7mA 
1 1  ^*  Trio  français ,  de  ^ar^  { 
Dcnean,  M»  0,  «....«  ^ 
11^.  Andania  po«r  la  i|||w 

Le  GoEtcert  aura  \ma  daaa  la. 
de  Saifli-Oaeii* 

On  eonmietitefa  ï  7  tir*fv«  ft  àtmi^t  f 

est  d#  i  h^^lkm'Hï* 
mnat|ti«  ,  r#t4teil^>**'^^ 

Clie^H   P.  tlesrD^«a««4tchtf^4 

El  dita  la  Co«dar^  éê  VUk 


nO'.  L:..  iMrllIMKI'iîhCOM  iU-CiAl.L  (e.^  cAKàcTEW*  et  en  taille-i 


s 
C 


-■:rrr 


-»  "n-r^^r 


,  cap;, 

'liesse,, 
cons>- 

■nidoîn, 

ni  dé»  ce 
diversfs* 


C7F- 
5o, 


iloisr^ardl 

.l^ng  court)} 
'^r,  c.  VNalker 

)  '-•Koiile,  cap.. 
"^^^  Je  3io  Uii; 


(* 


•i  Vn  sopIiUte  fit  k  Thalh*  de  Mîlet  les  queitient  caplîruies 
»uiy«i>les;  mtii  1«  philosophe  j  répondit  tu r«le- champ  avec 
préci»ioii« 

>•  Quelle  ett  laplui  ancienue  des  choses?  —  Cest  Dieu, 
parte  qu'il  a  toajoon  etc. 

•  Quelle  est  la  plus  belle?  —  Le  monde  »  parce  que  c'est 
fœuvre  de  Dieu. 

•  Quelle  est  la  plus  grande?  — -  L* espace,  car  il  contient 
tout  ce  qui  a  éxi  créé. 

»  Quelle  est  la  plus  constante? —  L*espérance,  qui  reste 
seule  à  Thomme  quand  il  a  tout  perdu. 

»  Quelle  est  la  meilleure?  —  La  vertu,  puisque  sans  elle  il 
nV  a  rien  de  bon. 

u  Qelle  est  la  plus  légère?— La  pensée  ,  qui  en  un  moment 
se  transporte  au  bout  de  Tunivers. 

•  Quelle  est  la  plus  foi  te?  La  nécessité  qui  fait  braver  tous 
les  accidens  de  la  vie. 

»  Quelle  est  la  plut  facile?  -^  Oest  de  donner  nn  conseil. 

»  Quelle  est  la  plus  difficile?  — -  C'est  de  se  connaître  soi- 
même. 

»  Quelle  est  la  plus  sage?  —  Letems,  car  il  apprend  à  le 
devenix. 


Macédoine. 

—  Cnnningham,  poète  anglais  estimé  dans  le  genre  pasto- 
ral, mais  peu  favorisé  des  biens  de  la  fortune,  était  un 
dimanche  k  pécher  dans  le  voisinage  de  Dut  ham.  Le  mini&tre 
du  lieu ,  remarquable  par  sa  corpulence,  vint  k  passer ,  et  le 
réprimanda  sévèrement ,  sur  ce  qu'il  profanait  ainsi  le  jour 
du  Seigneur.  Mon  révérend ^  lui  répondit  le  poète ,  9otre 
embonpoint  annonce  que  si  voire  tfîné  était  ainn  que  le 
mien  au  fond  de  la  rivière^  vous  pécheriez  pour  l'avoir^ 
quand  ce  serait  un  jour  de  jeûne ,  et  quand  votre  sauveur 
serait  là  pour  vous  en  blâmer. 

— Malherbe  i{\x\  était  issu d'nne famille  noble,  disait  souvent 
k  Kacan  :  Que  c'était  une  folie  que  de  vanter  sa  noblesse  ; 
nue  plus  elle  était  ancienue ,  plus  elle  était  douteuse  ;  qu'il  ne 
Ullait  qu'une  Julie  pour  pervertir  le  sang  des  Césars. 

^^VjipoUon  qui  a  élu  domicile  légal ,  rue  de  V Echelle  ,  dit 
que  nous  ne  devons  pas  craindre  la  Foudre  ,  |>arce  que  nous 
voguons  dans  un  ruisseau.  Au  dire  du  dieu  de  F  Echelle^ 
on  serait  tenté  de  croire  qu'un  ruisseau  suflirait  pour  étein- 
dre les  carreaui  de  la  Foudre*  Cette  opiniou  est  d'autant 
plus  admissible  que  nous  savions  que  c'est  avec  un  verre  de 
Surène  qu'on  allume  le  courroui  Ju  Jupiter -' Olympien  de 
la  rue  des  Saints-Pères* 

—  Il  vient  de  mourir  à  Versailles  un  mendiant  connu  dans 
toute  la  ville  sous  le  nom  de  Chariot.  Il  avait  sa'  cent- 
quatrième  année.  La  Qttotidienne  lui  a  donné  centrtrentc- 
Jiuit  ans  passés  Cette  fois-ci,  la  bonne  %'ieille  n*a  menti 
que  d'un  tiers;  elle  se  forme  depuis  que  M,  A.  Martainville 
l'entretient  d'articles. 

•—On  annonce  qne  M.  Meiîe  a  refusé  la  direction  desy?i/ic- 
toccinis  anglais»  N.  Merle  est  directeur  de  la  l'orte-St. -Mar- 
tin ;  ce  sacnfîce  lui  fait  beaucoup  d'honneur. 

—  M.  le  docteur  P....set  se  propose  de  prouver  que  la 
}auni<se  e»t  contagieuse,  et  que  la  goutte  est  une  maladie 
épidémique  chec  les  enfans  en  bas-âge. 

—  Voici  le  répertoire  des  pièces  du  Si^cond-Tbéilre- 
Françai*,    dans  le&auelles    Mlle  Legrand   va   débuter  : 

Vendredi  a  mai,  les  Fausses  Cofifidence^ ,  premier  début. 
Lundis,  le  Philosophe   i/âriV,  deuxiciuc  début. 
Mercredi  7,  les  Femmes  ^  trobième  début. 
Et  vendredi    9,    la   Coquette   Corrigée  et   les  Fausses 
Confidences ,  quatrième  début.. 


—  M.  Salmies  vient  de  publier  m  1 
la  fimille  de  l*iiifortuné  Usurqoes.   Ob  peal  éum  fW  Ife 
publiciite  a  écrit  une  bonne  action;  maia  Jy  «  tacsM  fl^k 
que  difl?rence  entre  écrire  et  bire  i  Tmi  poorUM  ptrtT     ' 

duirc  à  l'autre. 


— Pautiu  ,  comte  de  Sérant ,  considérant  an  . 
sculpture  représentant  la  justice  et  la  pîx  qai  réa 
«  N  ojrez- vous  ,  dit-il ,  elles  s'embrasaent  et  se  disnl  m 
pour  ne  se  revoir  jamais.  »  Bautrn  était  nn  iacrMalt. 

—M.  Rnbbe  vient  de  publier  nn  petit  voIbim  q«l  »  1 
blable  au  Petit  Livre  de  la  Rochefoncanld ,  contint 
de  choses  que  de  mots.  L'ancien  rédacteur  dn  Pkoc^mm^ 
donne  dans  cet  ouvrage  un  excellent  traité  biilnnqpt^i 
P Usage  des  Couronnes  donatives  ,  civiles^  mitiiÊjÊ^^ 
chez  les  anciens  ;  et ,  d'après  les  connaissaneia  «H  àna 
devons  au  talent  de  M.  Rabbe,  noua  avona  tmiW  m^m 
appliquant  l'usage  des  couronnes  dea'  andcns  an  OMiilit 
modernes ,  nous  pourrions  décerner  des  récompemas  •■  c« 
genre,  de  la  manière  suivante  : 

M.  Tbéaulon ,  Une  couronne  en  foin. 

M.  de  la  M......  Une  couronne  en 

M  Danse-Loth,  En  laurier  k  rage 

M.  A.  MarUinville ,  En  chien -dent 

de  giroflée. 

M"«  la  comtesse  de  G ,  En  capncines. 

M.  de  M ,  En  tubei  d*ail. 

M.  Lourdoie  ,  En  pavots. 

M.  Oelavipe,  En  laurier  fleuri. 

L'Auteur  des  Deux  Gendres,  En  immortelle. 

L'Auteur  de  Sjlla,  En  cL^ne. 

Un  orateur  ,  En  palme. 

M.  Charles  Nodier ,  En  saule  pknrenr* 

M.  L'icretelley  En  paille. 

M,  Malte-Brun,  En  chardon. 


— A  la  séance  académique  du  ^4  •»'■•  t  **• ^ 

secrétaire  perpétuel ,  a  In  et  a  légué  k  l'adniîniatnlîoa 
poème  intitulée  :  Fénélon  eS  le  Duc  de  Bomrgogtm.  On 
remanjué  ce  vers  : 

«  Uaorttmr /*«  pern/, al  Fénélon  llMplie.  » 

Un  père  de  la  société  des  bonnes  leitres  ajant 
vers  pour  être  de  lui ,  a  accosé  M.   Bajnouard  dn 
et  l'auteur  des  Templiers  en  a  fait  très-volontîefi  ^  . 
tution ,  en  ajoutant  même ,  ponr  domm^ts  întcrflay  In 

suivant  : 


•  Hofuoré  dt  aon  tceptia  «  il  l'honate  lai» 

C'est  k  M.  Raoul  Rochette  qu'est  demeuré  Ilmni 
séance  des  quatre  académies.  Aucun  antre  stjle  n'n 
comp«iré  au  sien  pour  le  poids^  l'ohacoritd  et  la  nai 
l'érudition.  Une  dame ,  en  sortant  de  cette  r^oninn 
tiplleiueiit  scientifique  ,   a   remarqué  que  le 
paraisiait  bien  léger,  pour  être  si  près  Je  T 


d»h 


—  M.  L ,  céfèbre  banquier  de  la  capitale, 

constituer  une  rente  de  85o<io  francs»  en  Eivenr 
p'f>3*és  dr*  SI  maison.  Cette  rente  sera  répartie  en 
tioii  rie  l'iiuportAuce  des  places  qu'ils  occnpaienl.  fW  \ 
muihficrnce  dont  on  voit  trop  peu  d'exemples ,  M,  L»,«... 
assure  un  sort  indépendant  et  une  existence  à  Tabsi  dba 
caprices  du  dc.*>tin.  à  ceux  dont  les  travanx  ont  rounfcé'  è 
sa  fortune. 

—  Certain  journal  arait  annoncé  que  la  derni>w  etfÊi» 
sentation   à*Êhrom^    de    M,  d'Ancelol»   avait  piodnsi  nna 
recette  df  qn.iire  mille  deux  cenl«  livras»  Il  est  AchrnrfM 
le  journaliste  n*ait  p. s  consulté  le  caisfier  dfi  T'iifiltit  F—i 
çais  :  il  aurait   appris   ^ue    la  racelte  olélaii   |ne 
cents  francs. 


-—Un  tfnproqao  assee  plaisant  potir  les  goUie-nmodies ,  M 
trèt-aérietiz  pour  on  artiste,  a  eu  dernièrement  Hea  par 
rimnftojranced*an  journaliste.  L'acteur  ^ic/or  qui, comme 
oa  ta  sait  î-  fait  une  acte  de  tragrdie ,  à  chaque  ëtape  de  ses 
tboràées  départementales  »  devait  arriver  à  Paris  pour  y 
Caire  représenter  sa  dernière  œuvre,  ^e  voilà-t*iI  ps  qu'une 
feuille  en  annonçant  que  Ton  a  joué  le  mélodrame  de  Victor, 
•«  Panorama-Dramatique ,  persuade  k  toute  la  province ,  que 
céCle  j^îkce  est  la  tragédie  de  l'acteur  Victor.  Nous  sommes 
iiabîioés  à  voir  tant  de  tragédies  nouvelles  qui  ressemblent  à 
des  mélodrames ,  que  cette  méprise  est  fort  excusable  :  mais 
noua  crbjons  cependant,  en  bonne  conscience,  devoir  pré- 
venir qae  la  pièce  représeutée  au  Panorama-Dramatique,  est 
J^ieior  ou  P Enfant  de  la  horét^  et  non  pas  la  tragédie  de 
^f^ictor  qui  peut-être  sera  V enfant  du  grand  chemin. 

—  Les  feuilles  d'annonces  <;|ui  ont  toutes  de  l'esprit  comme 
le  Jownal  de  Rpuen  ,  ont  fait  savoir,  il  y  a  quelques  jours, 

Îo'il  y  avait  de  Jolies  circassiennes  et  mexicaines  à  vendre, 
lufiears,  vieux  amateurs  qui  croyaient  que  les  directeurs  de 
ces  feuilles  tenaient  aussi  la  partie,  se  sont  présentés  pour 

S  rendre  connaissance  de  la  marchandise.  Quel  a  du  être  le 
ésapoîntement  des  amateurs ,  lorsqu'on  leur  a  présenté  des 
/tircasêiennes  et  des  mexicaines  pour  gilets,  à  ceux  qui  en 
/voulaient  pour  autre  chose. 

^^  On  lit,  dans  les  Essais  historiques  sur  Paris f  qu*on 
homme  qui  paraissait  assez  à  son  aise,  devint  amoureux  et 
épousa  une  fille,  que  la  mort  de  ses  parens  et  la  misère 
avaient  jetée  daus  le  ibertinage.  Au  bout  de  quelques  mois 9 
elle  sut  que  sOn  mari  était  un  espion  :  «  Apparemment, 
m  lui  dit-elle ,  que  vous  n'avez  pris  ce  métier  qu'après  avoir 
«  réfléchi  qu'on  rkque  s^  vie  à  faire  celui  de  voleur  et 
d'aasassin  ?  »  Elle  sort  et  va  se  précipiter  du  Pont-Royal  dans 
la  s<  i'te  oii  elle  .se  noya. ^ ■ 


(5) 


CONCERT 
AU    WtfitriCK    DtS    t^ERDIKS. 


Le  motif  de  cette  soirée  musicale  et  le  plaisir  qu'elle  pro-« 
mettait  avaient  réuni  hier  dans  la  salle  Saint-Ouen,  la  so* 
ci<^'té  11  plus  nombreuse  et  la  plus  distinguée.  Quoique  le 
titre  banal  de  Concert  d'Amateurs  ne  soit  pas  toujours  d'un  ' 
bon  présage  pour  les  connaissenrs,  l'rxpérience  nous  a  fait 
vaincre  ici  cette  prévention  que  l'on  a  ailleurs  contre  les 
j4 moteurs  et  leurs  concerts.  L  exécution  d'un  andante  pour 
le  violon,  et  d'uu  air  varié  pour  la. basse,  aurait  suffi  pour 
nous  réconcilier  pléoement  avec  eux  hier,  si  nous  avions 
eu   besoin  de  nous  réconcilier. 

M"*.  Berf  eau  dont  les  débuts  sont  annoncés  au  tbéétre  de 
notre  ville ,  011  elle  était  déjà  connue ,  a  été  accueillie  aivec  lès 
marques  ^'une  ancienne  oienveillance ,  et  les  personnes  qni 
a\aient  eu  auparavant  l'occasion  d'apprécier  son  talent,  ont 
remarqué  avec  satisfaction  que  sa  Voix  u*avait  perdu  ni  de  sa 
fraîcheur,  ni  de  son  agrément.  Ainsi  nous  pouvons  dire  que 
M"".  Berteau  a  déjà  débuté. 

Quelque  plaisir  que  nous  ait  offert  cette  soirée  ,  nous  avons 
dû  éprouver  un  regret ,  celui  de  ne  pas  entendre  M.  M...^ 
dont  une  indisposition  nous  a  privés.  Celte  circonstance  a  d^ 
paraître  fâcheuse;  mais  elle  n'était  que  trop  réelle,  ca^ 
nous  savons  que  les  indispositions  d'amateurs  sont  moins 
douteuses  que  celles  d'artistes.  Cependant  M.  M....  et 
N..I  nous  ont  lait  oublier  en  chantant,  l'un  une  romance - 
de  fVaWice^  et  l'antre  l'air  du  sénéchal  Ae  Jean  de  Paris^ 
qu'il  manquait  quelque  chose  de  ce  que  le  programme  noua 
avait  fait  espérer,  1^  recette  aura  da^étre  productive.  Il  est 
flatteur  pour  les  amis  des  arts  que  ce  soient  les  talens  les 
plus  agréables  de  notre  ville  qui  aient  le  plus  contribué  aa 
soulag'^ment  des  victimes  'de  nôtre  dernier  incendie. 


ommmt 


PORT  DE  ROUEN. 

CHARGtfXEHS  ET   KÉCLAMATIOlfS* 

^^K^BAAGEii.  du  dogre  l[aigle^  ew^ 
bouame ,  "V.  de  Bordeaux.' — Courtier 
interprète,  M.  J.  Pellecat. 

•  Réclam ateuf s  ^  MM. 

104  f&tsvin» — Dubus. 

8  dito  dito. — Duclos. 

5  dito  essence  de  lérébenthine.  —  A. 
Lebrun. 
^\  dito  vin.— V.  E.  Left-bure. 

I  ditodilo. — Caumout  père  et  fils. 
53  dito  dito.— Virel-Lehaître. 
18  dilo  dito.— Mrfi^nl  et  Goum. 

1   dito  dito  — Bonilot.   • 

s  dito  diio.-^Fauvel  le  jeune. 
48  dito  dito.— A  ordre, 

^r^^CnAROB»  du  chasse-marée  la  Venet te, 
^p.  Truscat ,  v.  de  St.-Pierre.— Cour- 
tier interprète  y  M.  J.  Pellecat. 
aia4  demi  hectolitres  sel.— Pour  Jean- 
Baptiste  Hébert. 

Mottvefnent  du  3o  avril  au  t^.  mai, 

HAVIRES  EÎITKÉS. 

£a.plette  le  St-Nicolas ,  de  11  t.,  cap. 
Kulei  y  T-  ^«  CenrséaUeii  eh.  d'huitres. 


-^^^^ÎTl 


Le  brick  l'Espérance,  de  78  t.,  c.    Sé- 
birs  ,  v.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin  ,  acier, 


lîs Le  dogre  la  Pauline,  de  79  t.,  cap. 
Coste,  V.  de  Marenoes,  ch.  de  sel. 

Le  brick  le  Gustave-Hypolile,  de  76 
t.,  c.  Coste ,  V.  de  Marennes  ,  ch.  de  sel. 

Le  sloop  le  Charles,  de  23  t. ,  capir. 
Rossignol ,  V.  du  Havre ,  ch.  de  tabac  et 
bots  de  Campéche, 

NAVIAES   EXPéD!ÉS, 

La  galiote  danoise  Die-Frao-Ânna-Ca- 
iherina ,  c.  Laubinger,  ail.  à  ElseneUr  el 
Copenhapue,  ch.  de  librairie,  parfumerie , 
vin  et  mercerie. 

Le  sloop  la  Jeune-Emilie ,  c.  Duhault , 
ail.  à  Southampton ,  ch  de  pierres  meu- 
lières. 

Le  chasse-marée  la  Virginie ,  c.  Ber- 
thaud ,  ail.  à  Bordeaux  ,  sur  lest. 

La  galiote  hollandaise ,  Maria-Josîna , 
c.  Muntendam,  ail.  â  Ëlseneur  et  Saint- 
Pétersbourg  ,  ch.  de  vin,  chardou  ,  huile 
et  librairie. 

Le  sloop  l'Agathe  ,  cap.  Brasnu ,  ail.  à 
Caen ,  ch.  de  poudre  végétative. 

Le  trois-mâts  prussien  Caroline,  cap 
Ramint  ^^^^  k  Ëlseneur  et  Stettin  ,  ch.  de 
Ivinfkfoelasse. 


Te  chasse^marée  PÂimable-Adële ,  cap;. 
C*  a>ic ,  allj  à  IWdeaiix  ,  sur  lest. 

Le  sloop  TE (poir-de- la-Paix,  c.  Liesse,* 
ail.  à  Cherbourg^  ch.  de  bois  de  con^^ 
Iructjon. 

Le  sloop  l'Aimable-  Désirée ,  c.  Baudoin|. 
ail.  à  Houfleur,  ch.  de  fûts  vides  et  mé^ 
canique. 

A  quatre  heures  aprèii-midi,  le  bateau* 
à  vapeur  A.iron-Mauby  ,  est  sorti  de  ce* 
port,  allant  au  ijavre,  ch.  de  diverses^ 
marchaniises. 


PORT'DE  QUILLEBEUF- 
Mouvement  du  ag  au  So* 
Est  monté  et  posé  v 
L'Espérance ,  cap.  Vasseur. 

Sont  arrivés  de  yUlcquier  t 
L* Adèle  ,  cap.  Piavard. 
Le  pugun^'-Trouin,  cap.  Boisnard'. 
{F'ent  de  nord  ^  grand  frais,) 

Marseille,  12  avril.  —  {Long  cours^ 
En  qtiarahtaine  :  le  Belveder,  c.  Walket^. 
V.  de  RichaaM>nd  Virginie),  ch.de  .^a6\ 
bal.  coton.  —  {Cabotage.)  L*£mile^  cap.. 
Colomhy,  V.  de  Chipre ,  ch.  de  3io  l>4i^ 
'!otOQ  ,.  17  bal.  soie,  etc. 


POftT  DE  BREST. 

Pu  29.  Le  Pèrf-dc-F^nillc ,  c»p.  Lan- 
c.eloi;  la  Priiir-Eulalie,  c.  Jacob;  VEUsa 
cap.  Fardel  ;  ia  Sninte-Anne,  cap.  La- 
lioiir;  le  Bieii-Aiinë»  cap.  Couedel  ;  la 
•leuiie-AJèle ,  c.  Leplmec ,  v.  de  Nantes, 
«h.  de  bois  de  con»lruction ,  fer,  tucre  , 
irguinrs, 

/hi  a3.  U  Babet-Gitberîne  »  c.  Tboar, 
veii.  de  Koueii ,  cli.  de  bois  de  construc 
lioo  ,  le  «fpuiie-Hvaciiitlie,  cap.  Miqucr, 
\eii.  du  Vivier  ,  ch.  cidre  ;  l'EspérjocCy 
cap.  Tréboret  ;  l'AiiKHie  ,  cap.  I^cpage  , 
v^ii.  de  lljivonne ,  rli,  de  résine,  etc.; 
TAIevie-lliUire ,  c  OoUre  ;  l'Olivier- 
français  ,  cap,  Moiiir,  v.  de  Hordeanx  , 
ih.  de  vin  ,  ^an-^le-vie  et  l>ois  de  noyer* 
4e  Pierre-Marie,  cap.  L'^gilloiie  ,  \en. 
de  Treguier,  ch.  de  bié. 

NAVIBES    CXPKOirs. 

Dit  2(.  L*Annc-Kinile,  c.  f^eguenec; 
rAngc-Ciardicn  ,  r.  Collet  ,  Ac  Quiberoii, 
aII.  à  Nantes  ;  le  S.iiiit-lvsprit  de  Vannes, 
cap*  Dupont  ;  rE»pérnnce  ,  de  Lorient , 
cap.  Porti^-r,  ail.  à  l'ordeanx  ;  le  Brave  , 
de  Porl-Navalo,  c.  Lel»ot,  ail.  à  Nantes. 
l'Klie-Mjrie  ,  de  Vannes ,  cap.  CJhre'lien^ 
afl.  à  Tordcar.x,  snr  lo^l  ;  la  Clémence  , 
de  Brest,  cap.  .\J;iSion,  ail.  à  (Cherbourg, 
ch.    de  canon  ,  de  poudre,    vivres,   etc. 

Le  N'^i  Wfgirn  Prtrus  ,  de  Smdfcjrord  , 
cap.  Bull  y  nll.  à  Nantes,  sur  lesK 

Note  de\  T'entes  recueil  lies  à  !,i  Bourse 

du    ihiyre ,  du    39    4^'riL 
f)7  tierrons  nz  Carol.ne  ,  .î  5:>.  fr,  acq. 
00  balles  coton  Géorgie,  à  1  f r    7  t[2, 

dilo. 
I  11  dito  dito  dUo,  à>l  fr.  1  ip,  dito. 

20  dito  dito  dito,  à  i  fr.  10  c    di!o. 
?op  sacs  café  St.-Doniin.à  i  fr.  n5.  dilo. 
3  luill.  bois  de  Brésil ,  à  99  fr  ,  dito. 
l5  mill.  bois  de  Campécbc,  Marluii(]uc, 

à  10  fr.  d*to. 
Le  navire  THugêue,  c.  Diipin  de  ffeau- 
iDont,  yen.  de  la  (iuadeloir)e  au  Havre, 
e«t  relaciic  k  T^rest  avec  une  voie  d  eau 
(QUsiJefablr.  Le  capitaine  a  jeté  une  par- 
lie  du  cbargcnr'nt  â  la  mer. 

UtoUVtlLliS  DE  MEtt. 
f|^!^F,o  navire  la  Constance,  de  Bor- 
«leaux,  ariu.  MM.  LucaJon  et  m«'Vi*u  , 
parti  dr  boidcani ,  est  arrivé  le  i3  nnrs 
à  la  Havane,  aj»ri:»«*tre  re>té  ciuiii/.p  j(>nr> 
an  pouvoir  d'tuic  g^rlelte  pir.itr  ,  motif re 
de  7*1  honirii(*s  ,  (jui  nr  Ta  abaiiilonnée 
«nr;i|>ii*!i  ra\f'ir  tMitièirmi'n t  dé\alisét' , 
t*t  a\oir  (ait  épioiiv«*r  le**  plus  honibli's 
traiteincns  à  re(|U)piigc  ain>i  «qu'aux  pi%- 
....iger«. 

—  l.r  n»i''-fîe-B«ïr.l«Mni ,  rap.  Morrau  , 
A  été  I encontre  à   l5  jour»  de  distiiiLC  du 

—  I/Kplroprrn?nt  ,  rjp,  b-tron  dr»  Ro- 
qtirfi  j'iic,  a  élu  rencontré  à  3o  Iieni*s  du 


(4) 

—Le Lévrier,  cap,  Tmacht;  araMUor 
M.  Lange ,  parti  de  Bordeaux  ,  esl  arrivé 

au  Porl-au- Prince. 

— La  Théiis,  cap.  Panuicr,  annatéur  , 
M.  Dupejrral  juniur  ,  parti  de  Bordeaux  , 

est  arrivé  à  la  Guadeloupe  en  4^  jours 
de  traversée. 

— Les  Dcr.i-Fières,  cap.  Loîral ,  arm. 
MM.  Viard  ei  Chi  gneau  ,  parti  do  Bor- 
'leauz  ,  esl  arrivé  ii  U  Guadelou|)e,  en 
5ti  jours  de  tra\  crst-e. 

— LaSapbo,  c.ip  Jobit,  arniat.  MM. 
Guériu-èlalagne  Irvrcs  ,  devait  pirlir  de 
la  llavaue  ,  pou/  Boideau^  ,  du  '/o  au 
a5  mari», 

I^  Théodore,  c.  Brose,  est  arrivé  de 
Duukeniue  à  h  Havane  le  §3  mars. 

— La  Julic  ,  capit.  Outin  ,  esl  arrivé  de 
Duuker(|ue  à  la  rointe-a-Piire  le  10  luars* 

— Le  navire  les  Deui*Nanettes  ,  parti  de 
Marseille  1  est  arrivé  à  Bourbou. 

—  Nous  apreuons  que  le  balean  h  va< 
qeur  /^  Duc^dt^âorilenux  ,  appartenant 
à  le  compagnie  française  des  transport» 
accélérés ,  parti  de  Rouen  le  a6  avril  ,  à 
sii  heures  et  demie  du  matin ,  avec  un 
cliarg<*iiient  pour  P41  is,  ctl  arrivé  saus  la 
riioiiidre  avarie,  le  39  du  luême  luois ,  à 
iUx  heures  du  matin  an  port  51. -Nicolas  , 
lieu  01  dînai re  de  ses  dé;#arquemens« 


COUHESrONDANCE. 

Calcutta^  8  rA'ctf m Ar£?.— L'indigo  est 
lrè%-ri*cherr  hé  et  les  prii  tendent  à  la 
hausse.  11  s'e»t  vendu  dn  fin  Jessore  à  3io 
roupies  au  comptant,  et  à  3i^  roupies  à 
9  mois  ,  et  quelques  centaines  de  inaunds , 
j3oj ,  le  tout  à  rentre(>ôl  ;  plusieurs  ventes 
de  qualités  inférieures  ont  eu  fieu  k  des 
prix  prop.rtionné».  Cette  teinture  esl 
arrivée  sur  le  marché  de  Calcutta  plutôt 
iqne  de  coutume,  mais  c*est  la  suite  de 
ré.'évation  dn  prix;  ci  <*  I*  on  pense  géné- 
ralement que  la  récolte  n'excède  pas  celle 
d'une  année  moyenne. 

Depuis  le  1",  sf^ptcinbre  jusqu'au  com 
mencemmrntde  ce  mois  il  a  été  importé  à 
(lalcutta  37,916  niannds  (9,000  caisses)  : 
Pnniiée  dernière,   il   u'en  avait  paru  que 

\  oiri  le   cours   coté   :  indîî^o  fin  bleu 
3 10  à  520;  ordinaire  bleu  795  à  5«'î5  ;  fin 
;|>our{)re  et  violet   i^o  à  29  j  sicca  roupies 
le  factory-n^auiid. 


AVIS  HIVERS. 


AVIS  IMPORTANT. 


N*^-  i38.  —  A  Tenilri»  au  uiênieprîz  qne  Jani 
la    fabriijiie,    unr   Kiipril>r    pirlie  de    Casimir^  J 
Laine  et  ôtton  ;  p'nt ,  one  partie  de  C'rraMÏeaDe,  ' 
Bulflin'-,  Coiiiil,  Mexir.iitir,  KniiiirJiii,  et  ariiciei  ' 
1:1  yr»  p<tiir  h  d^illotiiriit  d'i-rr;  d   »  hraiix  I*ii|iirs  et  | 
P'iiU  lie  rhi*vre  tira-nouvcua  v ,   p-'Ur    fileta.    Le 
i    li>iit;i  piixfi&eeugrovrte'i  •'Crfil. 
^I.C  nordfl.iîR,    r^fçi    Lep.lîlnis,    dc\ail    j      ^„areMer  au    iDaK..sin   de   Drjp* ,  roc  de   \é\ 
P'*\\\T  i\v  C'I'i'ta  , '.iptês  le  3  i.iii\i«T.  !,rrro»fte- Horloge,   m".  «,«.  j^ 


CiÇBVm  Q& 

credi,   ««n   s«pi   )ytnn%  4«  «wv» 
rue  Saial(-Cfoi«-di^P*|^îcn  t   «• 
au  Vicux.Marché ,   reBoniaut  la    ^ 
paMâBl  par   la   r«c  JImU-Jm*  et  U 
mâine  Booi,  trnvrnaai  le  Mar«li»-!r 
iiiilicu   da  la  rac  Si.-U«  ■■  |£« 
d'un  grart  aui^roe  ;  le»  W«at| 
lent  acmt  «a  l'orvim  de  ||n^a 
fiavé  de  leiifcf  cairalacén 
lialea   II.    L. 

Oa  prie  la  pcrMMtat  qai  Paanlt 
rraelire  a  M.  Hyariaie  Lsi  fins, 
l'iiapriaiciîe  da  la  ffacritc  » 

11  7  aeia  licoapeaar. 

N*  1 40.— A  raodrt  a«  Harra  ja  fiaMl 
rauM  de  ccataaloB  dt  roaiaMTca,  ■•  JaB  1 
Je  CojuBin-aat  ea  VINS,  We«  aahil« 
dont  la  siiaalUHi  «si  d*aaiaBl  ptea  «vaMi 
qa'il  a«  limite  plaoé  aa  ceMr^  ai  mm  pmmk 
coodoii  à  loDf  lea  baiaiaa.  Oa  puans  wèm 
le  bail  de  la  portîoo  da  luaiaon  qa'accMi 
dam,  qoi  a  enccire  iroli  oa  ai\  aaMiaAi 
ainsi  qoe  deux  BlagaaSat  pUrés  4m^  b 
•oodatc  Y  des(|iicU  la  praarer  mali  JBhÊm 
U  jouiaaanca. 

S'adrrfser  i  M.  UTacioU  Bloi,us«  ,  n^ 
en  Tint ,  rue  dca  CÎurrctiaa ,  b«  ioS,A  I 


dre  i-t  à  lootr. 

Qtiatie  MAISONS  h  vendra  k  ., 
PliiaMura  PliOPftll>TÉi  raralaa  * 

S*«dr»aaflr  a  &L  NrUe,  boalavaarf 
11%  67. 

(gCS* FONDS  de  Merc^vm  cf 
vcfiurc  pr黫aicai««i,  ru  da  K 
on  dopB«r«  tonte  faciliic  de  pa 


nOUR&E  ne  paris.  D'HIrlI. 
Effets  PuhUcs, 

CIMQ   pt^Ua   TEVT   ro^MMIDIS, 
JiMiiit«ac#  du  %%  Slara  laBS. 
85 f    5oc  40c  3uo  40c  ftoe  IDC  »Sc  9m 
aSc  »oc  85f 

nErnVVAIM.    PC    U^riP«T|Q9« 
i'iui»«aiire  da  si  Vm    •■•!. 
Ech.  da  19  Marft  1K1 1 ,  fui.  8      %    ic^af 

Idem  9n»<'iTi>M,  1834 

AN.vuirES  U»    looci  ra.,  «  4   p/  «i 
ic»3i.f  inlif  5oe  tm'ïnt 
y  A%ec  fou  M   p'ivaa. 

ACTIONS  01:  L%  iwo.  ne  rsâfiCi^ 

i55Sf  13S7I  $^ 


THEATRE  FRAUÇâB.* 
(  On  commencera  à  7  %emtm  fi 
LES  EXEaaCBS 
Dea   Dcfomellca  IIomavi«8» 
Art  Ht  et  OrichmÊci^ 
Le  Spectacle  comaïc 

VADEi:O3SCOS0a  •' 

OV    Ll   licrOVB    A«    Vl&LA««« 

VanJeville  en  1  acte  «  de  MM. 
ce  GcmU. 


Jrrx  CoMtocrs  de  AiMCflur. 
LE  SPECTRE  SA?IGLAlir. 

Paninmime  cd  3  ac'^  et  A 


nOU  N.  IMi'iiljMKtlUE  CoMMLRCIAl  ii  (l>  cmulma  k^  m  i  ar  -îah  le-  dou-p)  DE  C.  ULOQl EL»  BLE  Sr.  LO,  9^ S 


VENDREDI. 


M*.  149— »"•  Année. 

^DtUXxàlll  TEXMISTIII. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

•tte  Feoille  paraît  tons  les.  jimrs.  S'adresser,  poar  l'Abonnemeat  et  la  Rédaction  ,  aa  Borean  de  la  Nacelle^  Place  des  Carmea ,  n*.  48,  k  Roocn. 
On  •'abonne  à  Paris,  chez  Bbissot-Thivam,  rne  de  lUchelieu  ,  n».  7a.  — Au  Havre,  ches  CsAPaLU,  me  de  Pari».  —  Et  ches  tooi  lea  Librairea  et 
DIracteara  des  Poste»  du  Dépariement. —  Le   prix  de  l'Abonhement  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Ronen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poate. 


M«rMi%%«A%% 


LE  ROSSIGNOL  ET  LE  BUTOR. 

FABLE. 

Un  petit  rocsigncl  au  tendre  et  doux  ramage , 

Disait  à  ce  stnpMè  oiseau 
Qui  mugit  tous  lei  soirs  au  bord  d*nn  marécage  : 
Maia,....  butor,  mon  ami ,  pourquoi  dans  ce  roseau 
EnloQCer  votre  bec,  et  par  un  cri  sauvage 

Effrayer  tout  le  voisinage  ? 
C'Mt ,  répond  le  souffleur ,  que  sans  cela  ma  voix 
Ne  fait  ouïr  qu'un  faible  et  trés«aigre  murmura. 
^>  Je  vous  plains,  cher  butor,  d*avoir  tout  a  la  fois 

Contre  vous  Tart  et  la  nature. 
ConsolfZ*vous,~ pourtant,  je  s;iis  un  sur  moyen 

Pour  vous  empêcher  de  déplaire 

—  Et  quel  est-il,  docte  musicien  J- 

—  Ce  moyeu  sur  c'est  de  vous  taire. 
~~            Ornteurdoot  le  style  est  sec  on  boursoufflé  , 

-profitez    de   Tavis  du   peiit  chantre  ailé. 

LE  FOLET. 

Si  un  petit  écolier,  qui  commence  à  bégayer  ^es  lettres, 
lelait  le  titre  cle  cet  article,  il  se  sauverait  peut-^tre  en  lacérant 
Hre  nnmérOy  jet  en  jetant  des  cris  d'indignation.  Mais  quelle 
rail  son  erreur  !  Ce  u'est  pas  nous  qui  voulons  préconiser 
I  bi«n£utsde  la  férule,  ni  les  effets  miraculeux  à%x  fouet • 
'antres  en  sont  les  panégyristes  naturels ,  et  c*est  à  aux  qu'il 
ipartient  d*en  exalter  le  mérite,  et  d'en  faire  connaître  \ts 
"odiges. 

Geqoi  m'étonne,  c'est  d'avoir  vu  mettre, en  pratique  chez 
er  pcaples  chrétiens  un  châtiment  qui  rappelle  1«8  outrages 
lie  les  soldats  de  Pi  la  tC/ prodiguèrent  à  notre  saint  Rédemp- 
ror  (  I  )•  Le  fouet  devint  on  honneur  pour  les  martyrs  ;  mais 
imais  pour  ceux  qui  martyrisaient. 

Ia fouet  ^i  souvent  le  sceptre  de  la  tyrannie  et  du  despo- 
tiime  le  plus  dégoûtant.  Voyez  ce  malheureux  nègre  qui 
l'agite  dans  les  fers^sous  l'ardeur  d'un  soleil  dévorant;  ces 
incisions  profondes  dont  son  corps  est  sillonné,  et  dans  les- 
quelles des  essaims  d*insectes  s'abreuvent  de  sang,  sont  les 
nstiges  du  fouet  homicide  d'un  économe  ou  d*un  contre- 
|Q>Ure  d'habitation.  Quelle  main  arrachera  le  fouet  aux 
Biaini  meurtrières  de  ces  bourreaux  du  Nouveau-Monde? 


(i)  it.-Jtan^  Cap.  XIV,  V.  i. 


Croirait-on  qu'on  ait  osé  publier  à  St .-Pierre  de  la  Marti- 
nique, sans  exciter  l'indignation  des  colons  qui  habitaient 
alors  cette  ville,  une  brochure  avec  ce  titre  :  De  la  manière 
de  fouetter  les  esclaves  le  plus  douloureusement ,  sans  être 
exposé  à  les  perdre.  L'être  barbare  qui  déshonorait  ainsi  la 
presse  resta  anonyme.  Si  on  avait  découvert  son  nom\  on 
aurait  dû  l'écrire ,  en  lettres  de  sang,  sur  le  frontispice  de 
son  ouvrage,  comme  on  afEche  sur  le  poteau  le  nom  des 
criminels  contumaces. 

Un  des  plus  aimables  ie  nos  poètes,  le  chantre  de  Claudine 
a  dit  :  ' 

>  Nous  prendrons  un  bouquet  de  roses 

>  Pour  corriger  le  jeune  Amour.  » 

On  lit  même  dans  les  premières  éditions  de  ses  œuvres  : 

»  Nous  prendrons  nn  bouquet  de  roses 
»  Pour  donner  le  fouet  à  Tamonr.  a 

Gentil- Bernard  ,  qui  est  une  autorité  en  fait  de  poésie 
légère,  est  bien  loin  d'en  être  une  eu  fait  de  morale.  Donner 
\e  fouet  à  l'amour  !  Celte  image  jésuitique,  qui  tend  à  rappro- 
cher dans  notre  pensée  l'idée  du  dieu  de  Cythère ,  de  celle 
d'un  marmot  d'école,  a  quelque  chose  de  répugnant.  Nons 
aurions  plutôt  pardonné  cette  figure  au  juif  Samuel  Bernard, 
qui  ne  faisait  pas  de  vers ,  et  qui  faisait  des  dupes  »  qu'au  plus 
gentil  de  tous  les  Bernard  ,  passés  et  à  venir. 

Rousseau,  dans  l'ouvrage  trop  célèbre  ou  il  a  consigné 
en  traits  si  éloquens  les  aveux  les  plus  pénibles  ,  dépeint 
de  la  manière  qui  est  propre  à  son  caractère  et  à  son 
style  ,  la  sensation  que  lui.  faisait  éprouver  le  fouet  qu'il  re- 
cevait chez  le  ministre  Lamberciet ,  à  qui  on  avait  confié 
l'éducation  de  sa  première  enfance.  1 

«  Comme  M"'  Lambercier  ,  dit-il ,  avait  pour  moi  l'af- 
»  fection  d'une  mère ,  elle  en  avait  aussi  l'autorité ,  et  la 
M  portait  quelquefois  jusqu'à  nous  infliger  la  punition  des 
»  enfans  ,  quand  nons  l'avions  méritée.  Assez  long-temps 
«  elle  s'en  tint  à  la  menace ,  et  cette  menace  d'un  châ- 
«  timent  tout  nouveau  pour  moi,  me  semblait  très-ef- 
>»  frayante.  Mais  après  l'exécution  ,  ]^  la  trouvai  tnoins  ter- 
»  rible  à  l'épreuve  que  l'attente  ne  l'avait  été,  et  ce  qu'il  y 
»»  a  de  plus  bisarre  ,  c'est  que  ce  châtiment  m'affectionna 
»  davantage  encore  à  celle  qui  me  l'avait  imposé.  Il  fallait 
»  même  toute  la  vérité  de  cette  affection  et  toute  ma  dou- 
M  ceur  naturelle,  pour  m'empêcher  de  chercher  le  retour 
N  du  même  traitement  en  le  méritant  :  car  j'avais  trouvé 
»  dans  la  douleur ^  dans  la   honte  même)  un  mélange  de 


M  KiMisiiiIiié  qui  m'avait  l.iîs^i*   plu^  de  (léiîr   que  de    crainle    U 
M  lie  réprouver  de  rechtf  |iar  la  iniMiie   main......   • 

Ici  je  iu*arrétc  pour  uc  pas  citer  tout  un  p.'-saage  qui  a 
di\  hraucoup  coûter  à  Tauleur  d'Emile  ,  si  j'eo  |ngt  p*r 
les  rtlnrls  qu'il  me  faudrait  fMre  pour  le  rcprotlirtre  tci 
en  entier.  Mais  \es  fouettenrs  ne  manqueront  pas  d»  ^n- 
dre  acte  de  l'aveu  du  piiUosopIie  ,  pour  ctre  en  droit  èm 
corriger  les  bambins  qui  prétendraii'iit  que  llaik»seii«  m^ 
conseille  pas  de  donuer  le  fwrt  d.nis  sou  'JrMêéJs  tEdR' 
cation. 

(rilbert  s'écrîaity  indigné  de  voir  les  pygiucos  sVlover  en 
rampant  au-dessus  des  goans  : 

«  Fooeltons  d'aa  Tfrt  san^Uat  ces  gran<)i  Immm  <l'«it  je^r.  » 

Ce  vers  qu*ont  critiqué  de  fides  rimeursqui  n'étaient  pnf 
portes  ,  et  des  ariatarqvcs  q«i  uVtiieul  pm  littérateurt »  prti* 
sente  une  fmage  aussi  just<*qnc  l'idée  qui  l'a  inspiré  est  éner- 
gique. Il  y  a  eo  effet  dans  la  forme  que  pnbetrte  a  Tcpî!  kt 
suite  des  mots  qui  compo»ent  un  vers,  une  analogie  frap- 
paala  avec  I*  lanière  d'un  fouet.  Le  vers  salyriqae  avec 
lequel  on  fustige  ua  fat ,  prcwatA  une  image  trè>i»poéftiqiia 
pour  crim  qui  oat  one  rmagrna-tion  et  des  idées.  }\  n'est  pas 
étonnant  qoe  Ikien  dc%  gens  aient  cntiqué  ces  expressions, 
mais  ce  qui  est  pTus  difiicife  h  etpfir|urr,  c'est  que  toutes  lc< 
nouvelles  éditions  de  la  sailre  du  XVIII*  siècle  ,  donnent  à 
la  place  de  ce  vert,  celai-ci  : 

•  Foaettoas  dTan  Tcrt  sanglant  cca  grands  booimes  du  Jour,  » 

Let  édîloars  et  les  coinnienr^reufs  n^auront  donc  j^rtfais 
aitea  de  délicatesse  dans  les  organes,  de  tact  intellectuel 
|iaor  sentir  les  aulenrs  qu'ils  nieitent  au  jour  ou  qu'ils  rri- 
tvfaenl  ?  Croit-on  que  (jîlbert  se  soit  trompé  eo  disan'  : 

c  Les  grands  Iiommes  d*fi/?  jour,  » 

Wy  a-twl  pas  an  imtioct  secret  qui  révèle  à  celui  qui  a  lu 
finquante  vers  français,  que 

c  Let  grands  hommes  du  four  v 

ne  prés<*nte  ins  la  luciue  idée ,  le  même  sel  que  la  première 
expres:iiou  7  il  y  a  autant  de  différence  enlr'ciles  qu  entre  ces 
vers  : 

«  CroycB  qo*iRi  Tieillerd  racocfiyme, 

V    Oiarf^é  de  soixante  et  di\  an»  , 

qai  cotnmeacent  une  épUrc  de  Voltaire ,  a\ec  cenx-ci ,  qne  de 
UMtrd«  éditeurs  leur  ont  substitués  : 

c  Croyex  qu*nn  vieillard  cacocbyme , 
•  ji^é  de  soixante  et  dix  ans. 

Maïs  en  parlaat  de  vers,  je  me  suis  involontairement 
écarté  de  mon  sujet;  car  il  y  a  loin  entre  le  fouet  et  la 
poésie.  Jamais  je  n'ai  entendu  dire  que  les  coups  de  iiiarti- 
net  eussent  fait  des  poètes  ;  tuais  il  ne  faut  désespérer  de 
nen. 

floUin  ,  qui  connaissait  la  manière  d'é'ever  les  enfans  et 
de  diriger  Irars  études,  ne  se  montre  pas  très-partisan  du 
fout't ,  quoiqu'il  fîkt  chef  de  runiversiié  d'alors»  Voici  ce 
qii'il  dit  eu  parlant  des  châtimcns. 

«  La  voie  commune  et  abregp«  pour  corriger  les  encans  , 
•  ce  sont  1rs  cbâtimeus  et  la  lerge,  ressource  presque 
»  unique  qtm  connai«senl  ou  emploient  plusieurs  oe  ceux 
M  qui  sont  cliargés  de  l'éJucation  de  la  jeunesse.  »Mais  ce 
>»  remède  de\ient  souvent  un  mal  pins  dangereni  que  ceux 
-  qu*on  veut  guérir  ,  s'il  e»t  employé  hors  de  saison  ou  sans 
»  mesure,  ^'^  i  outre  que  les  châtimens  dont  nous  parlons 
»  ici ,  c'est^'i-^Iire  de  la  verge  ou  du  fouet ,  ont  quelque 
»  chose   d'indécent  ,  de  bas  et  de  serv ile,...  m 

Ici  je  m'arrête  dans  la  crainte  d'offenser  c^ux  qui  ont 
pour  le  JoMiei  une  admiration  trop  fer^'ente.  Et  pui<,  em- 
ployer contre  les  \ergesscolastiques»  l'autorité  intime  du  pieux 
iloUia  !  Je  serais  \né  d'iosolence  au  moios  »  peut-^tre  même 


Iftalk 


de  provocation.  Dieu  m^  garde  de  me  iDettrai 
qui  ont  ea  main  une  arme  si  redoutable,  i 
cacife'.tioo  de  mon  \  ôleiitent  ne  m'en  sauveraient  pe«l 

Le  rtctenrde  l'université  ajoute  conime  an  léger  CM 
qail  i»*a  cependant  pas  entendu  i  mJiinut ,  antl^W 
à- fa  il  «M  ^nition  autorisée  par  qoelao^  psMMpi  dÉ 
ccriruret  (s);  mais  à  travers  ces  ceitrictioai  f«rf  ^ 
damier  à  mm  apinion  qu'il  craint  d'émettre  toat*  HÉhv, 
mm  derrneaiie  la  Quiulilicn  franeata  reprouv*  VmémÊtnmû 
Vwmgf  ém  fo«H.  *  ' 

St>iièt|np  n'était  pas  du  tout  du  parti  des  châtinMfla  jhf 
siqnes  qae   les  |)rofes$e«i»  infligent  à   leurs   élcTCf.  (  ftj 

Horace  donna  à  son  maître  Orbilius»  le  sobriqael dt^la 
^osfii  (  fouetteur,  homme  porté  à  frapper}. 

Cicévou  qui  avait  cotifié  l'éducation  de  ses  oiCms  ft  ■ 
aff'rancWi  »  qm  aîmaîl  k  Ut^^t  sea  disciples  *  appcoova  bit  I 
conduite  de  son  Dionjrsiiif»  (acéron  avait  peot-étiv  av iri 
sons  pour  cela.  Il  y  a\ait  des  jésuites  ayant  Ignace  &m  Lafih 

Nous  terminerons  cet  article,  trop  long  pour  eiBft  ■ 
n'aiment  pas  le  fouci  et  ceux  qui  raîmenl  trop»  fir  Oi 
petite  invocation  : 

■  O  Fouet  ^  iiisIrnarMnt  a  U  fois  salulafro  et  loffiftlt^J 
te  saine  !  Eo  vain  on  a  vonin  préleo«ire  ^na  te  Gn  ÊÊÊm 
du  bâton  d'un  satyre  ,  et  d'un  des  serpens  des  KmmÊUIÊm 
je  n'en  crois  rien  ,  et  |e  me  prosterne  devait  hÊ%  Maiffarii 
que  soit  ton  origine,  qui  ne  peut  être  que  très  noble  afoft 
supplie  y  ne  répands  jamais  les  bientaits  sur  nooa*  ^ 
surtout  de  jamais  passer  dans  ces  maint  vigourcim 
servent  d'un  martinet  avec  autant  d'adresse  que  Ups  I 
servent  d'une  é|iée  ;  ou  s'd  faut  que  tn  nonaoppn 
ta  forme  naturelle,  daigna  au  mnins  changer  teo  I 
rubans  légers ,  et  que  ton  manche  H'^xible  ne  T 
tige  de  rosier,  ou  noe  brao(.-he  da.mjrtiM  aoos 
réfugie  l'essaim  des  amours,  » 


PROCÈS  DE  LA  NACELLE. 

Nous  nous  faisons  un  devoir  d'iose'rer  lexfloellenieBl  bWa 
suivante  ,  que  nous  avons  reçue  trop  tanl  pOMr  Im  imam 
À    uos   lecteurs ,  dans  noire  nunuro  dTliiar  i 

A   Monsieur  VÉditeur  de  la  Naccllo. 

Roaca,  la  t*'.  Mai   iSsl. 


noe  erreur  giovo  oa 


M  Vons  avez  commis  ,  Monsieur , 
bliant,  dans  votre  feuille  d'hier,  qne  le 
dans   ses  conclusions  sur  le  fond,  n*aYait  roqaia 
éditeurs  responsables  et  l'impriiMeur  de  la  NœelÊm  (< 
qoe  le  minimum  des  peines  prononcéms  par  Im  iei^ 

Je  vous   invite,   monsieur,  a  donner  à 
preuve  que  cette  erreur  a  été  involontaire,  en 


RM, 


saut  de  leur  annoncer  qtie  j'ai  rrqars  an  eonlrân  Afph 
cation  des  peines  et  amendes  prévues  par  les  arfir^t^  i 
In  loi  du  17  nutrs  1823  ;  6,  9  e/  M  m  cr/lr  db  9  Ma  tfa 
2(i  de  c^lle  dn  a6  ntni  m^me  mnnée ,  et  enfin  pmr  mêmH 
et  60  du  Code  Pénale  relatifs  à  /o  eompirciêém  » 

J'ai  rhonneor  de  vona  i 

tûProcurmmr 

_  Sigûon 

MACF.DOIiNB. 

—  Tn  des  rédacteurs  brevetés  dn  Journal  ioB  «i^-. 
a  ,  dit-on,  présenté  au  tlié:\lre  de  la  CAirvre  ^croêate^ 
pièce  à  1  «quelle  on  donne  le  num  de  la  Poalm  ""' 

(i)  Pro^^n  i3,  t/i  et  aa. 
(a)  De  Tra,  Ub.  I ,  cap.  ▼, 


«-—  PéfWt  m  tmrertj  à  Nairtei^ ,  Tannée  tbéftlrale  par  la 
première  des  représen talions  qu'il  doit  donner  dati»  ct%te 
ville,  n  a  joué ,  dans  celte  soirée  d'inauguration  ,  Ir^s  rèU» 
différent.  Son  succès  doit  avoir  été  prodigieux  ,  puisqu'on 
pieteaA  qu'il  a  fort  rire  jusqu^mix  larmes  les  nantais  qui, 
auparavant ,  ne  riaient  pas  du  tout.  Perlet  devrait  bien 
prolonger  sa   tournée. 

— »>0n  écrit  de  Dnierqce  que  la  musique  de  la  gnrd'»  na- 
tionale a  donné  une  aubade  à  M.  CiOy,  second  ,  à  bord  Ju 
navire  français  la  Julia  ,  cap.  Légal.  C'est  ce  brave  marin 
qui  concourut  si  puissamment  à  sauver,  au  péril  de  ses 
jours  ,  après  avoir  mis  aux  fers  la  moitié  de  son  équipage 
révolté  ,  soixante-dix-huit  passngors  ,  sur  le  navire  boilaiid^iis 
,  ie  Colombus  ^  quMl  conduisit  à  Bourbon  et  de  Bourbon  à 
Bordeaux.  Déjà  le  capitaine  Drsse^  alors  capitaine  de  la  Julia  , 
a  reçu  de  S.  Af.  b  croix  de  la  légion  d'honneur,  et  du  Moi 
des  Pays-Bas,  Tordre  du  Lton-Belgiqne.  On  assure  que  M.  Cio 
va  élr«  rev^tt,  trè»-iuceftsaDient,  des  métnes  décorations, 
comme  ayant  partagé  avec  le  capitaine  Desse,  la  gloire 
de  ce  trait  sublime  c^  courage  et  d^umanité. 

•—  M,  le  docteur  Le  Roi  demande  nu  commis-voyageur  , 
qui  pût  lui  placer  quelques  milKers  de  médecines  da«i»  (^es- 
pace d*'un  mois.  Il  lui  promet  quatre  pour  cefits»v  les  plaet- 
laeus  qu'il  parviendra  à  efTecUier  dans  les^départemens. 

—  r/oùverture  du  théâtre  des  Arts  doit  avoir  lieu  très-Ln— 
cessannvieuL  Ou  dit  beaucoup  de  bien  des  nouveaux,  acieurs  : 
ils  tooi  presque  tous  arrivés.  L'orchestre  subira  également 
quelque»  changcmcns;  déjà  le  concert  d'avant  hier  nous  a  mis 
à  uiéme  d'apprécier  le  talent  de  plusieurs  sujets  qui  le  com* 
potfTO»t«  M«  Rmtssat^  jeane  honuna  qui  donne  Jes  plus 
iMritkiDlfifr  espérances  >  a  exécuté  avec  autant  de  précision  que 


(3); 


àe  aaéfbacke  biî  solo  «le  for,  q<n  a  éié  écoute  avec  l>eau- 
coup  d'intérêt;  aussi  des  applaudissemens,  Juslerarnli  méri4«*, 
ont  prouvé  m  cet  ^liste  le  plaisir  qu*on  avait  eu  à  Ptutcuére. 


»^/%»/%/\wv% 


THEATRE  FRAN^LilSw 

J^adeàoncœur, — M"*.    Romanint, 

M"*.  Romaninî  devient  de  jour  en  [our  plus  étonnante,  et 
si  ses  excrciees  durent  eucoiie  une  semaine,  il  n'y  a  pas  de 
raison  pour  qtr'ek^  ne  nous  paraisse  pas  un  prodige  ou  qu'elle 
ne  se  lue  pas  dans  notre  viîîe.  Hier,  Ie«  altitudes  qu'elle 
a  prises  sur  le  lit  loger  qu'elle  parcourt  avec  tant  de  con- 
fiance, ont  paru  si  périlleuses  que  plusieurs  cris  d'effroi  sont 
échappés  à  nos  daines ,'  peu  faites  encore  au  sublime  du 
t^lvnt  des  Orfcht^dennes^  Mais  Bf^.  Roinanfnr  nous  semble 
si  sûre  dt  sou  fait,  dana  toutes,  ses  poses  et  ses  tours  de 
force,  qu'elle  inspire  prasque  fo  a  assurai  kce  aaz  spectateur» 
qui  n*ont  pas  les  nerfs  si  faciles  à  crisper  que  ceum  des 
dames» 


F'adeboneœvr  avait  commencé  le  spectacle.  C'ert  uti  vau- 
deville digne  de  l'enfance  ,  du  genre  et  de  la  décadence  de' 
MM.  Désaugievs  et  Gentil.  On  remarque  que  dans  hes  der- 
niers ouvrages  de  ces  deux  auteurs ,  il  y  a  toujours  un  repas, 
une  table  mise  r  ce  qui  nous  fait  supposer  que  M.  Désaugters, 
après  s'être  usé  vingt  ans  le  cerveau  à  faire  pleuvoir  des 
vaadevilles  sur  nous ,  se  contente  d'attendre  ses  inspiratiims 
à  table  ,  et  de  nous  montrer  ses  personnages  dans  la  situation 
oii  l'auteur  se  trouvait  lui-mênre.  C'est  en  agir  femrlièrement 
avec  le  public;  mais  le  public  commence  à  en  agir  familiè- 
rement avec  M.  DésaagierSy  et  daas  peu  Uis  seront  iepeu-près 
quittes. 


mmtxc^  d  Wm^i^x^dw. 


PORTS  ÉTRANGERS. 


AERIVAGES. 

Amsterdam  ,  21  avril. — De  8  Cebroe- 
i^n^  cap,  Middendoriï  ,  v*  de  Bordeaux. 

Amvers^  a4  a^ril* — Providentia  ,  cap. 
Nieuschvrager,  v.  de  Bordeaux. — Factor, 
c»  Sheed,  ven.  de  Philadelpliie. 

Brielle^  18  avril. — La  Stéphaufe,  c. 
Landgren  ^  \,  deSaint-Malo. 

Cra^^esend  ^iZ  elxj  avril. — Britannia, 
cap.  Laae,  et  CaWdania ,  c.  Ray,  v.  de 
Marseille. — La r^-Mel ville  ,  e»  Black  ,  v. 
de  Calais. 

Hefyoet^  18  an  it  avril. — De  Jonge- 
Jan-Shooa,c.  Schoon,  v.  de  Bordeaux. 
.*— Bedrika  ,  cap.  Martens  ,  v.  de  Bor- 
deaux et  Lorient.—Cieorge,  c.  Pot,  et 
Adriana-4acol)a,  c.  Reus,  v.  de  Celle.— 
Vr.  Herutiua  ,  c.  Cornel ,  v.  de  Celte  et 
d*AKcante.-rJongerWiHera,c.  Sybes ,  v. 
de  Bordeaux. — J«Mige-Hylke-Tromp.  ,  c. 
Willcais,  V.  de  Celle. — Sl.-Nicolay,  cap. 
Putman  ,  v.  de  Bordeaux  et  Penzance. 

Poo/e,  M  avril.  —  William-M'Learny 
c.  Cormick,  v.  du  Havre. 

Texelj  17  au  ai  avril — Pberso,  cap. 
Scbencke  ,  et  Jonge-Anna  ^  c.  Dick,  ven 
de  Bordeaux» 


— Le  1"  décembre  dernier  on  comptait 
dans  la  rivière  d*Hoogly  (  Bengale  )  117 
bâlimens  de  commerce,  dont  10  français, 
6  américains I  7  portugais,    10  arabes, 

19  bâti  mens  du  commerce  franc  de  la 
Grande-Bretagne ,  7  navires  de  la  com- 
pagnie. 

PORT  DE  NANTES. 

«Sont  sortis  de  cette  rivière ^  le  ao  :  le 
slo(^  la  Grâce -de-I^ie u ,  cap.  Chapu,  ch. 
de  45  ton.  fer,  ail.  à  Rochefort.  Le  chasse- 
marée  le  Doinitile,  cap  Goisteaa,  ch.  de 
47  ton.  froment,  allant  à  Bordeaux.  Le 
lougre  la  Bon  ne-Louise- Ma  rie,  cap.  Qué- 
rel ,  ch.  de  25  ton,  sucre ,  savon  ,  etc.  ail. 
à  Belle<-Isle. 

On  écrit  de  Paimbœuf  :  Sont  entrés  le 

20  ,  l'Atome,  cap.  Mercier,  ven.  de  Bor- 
deaux, ch.  de  vin  et  savon.  La  Sainte- 
Anne,  cap  Danion ,  ven.  de  Pernef,  et  la 
Marianne,  cap.  Vigouroux,  ven.  d'Ars, 
ch.  de  sel.  Le  Jules,  cap»  Berronel,  ven. 
de  Marenner ,  ch.  de  sel  et  vin. 

Sont  sortis  :  la  Joséphine  ,  c.  Régnier, 
ail.  à  Borbeaux,  ch.  de  grain.  L'Alphonse, 
cap.  Jenneau ,  ail.  à  Bayonnei  ch.  de 
haaicotS|etc, 


PORT  DE  CHERBOURG. 
Mouvement  du  j5  au  a8  avtU. 

BLàvtBia  umÉi. 

Se  33. — Le  sloof»  le  St.-iastpk,  cap. 
Gtgniat,  ven.  de  Sà.-Servan  ,  chargé  de 
aSfOoo  kil.  blé. 

Le  trois-  mâts  navwégieu  Kvageroe  ,  c» 
Knutzen  ,  ven,  de  Norwège  ,  ch.  dt  bm 
de  sap. 

I^  brick  norirégien  Sophia-Elisabalb^ 
Leburer,  vea.  idem,  dt.  ïdem. 

Le  14****^^  sloop  le  Sans^Souci ,  cap» 
Bourdet,  ven.  d'Aurigny,  ch.de peaux.. 

Le  sloop  la  Marie-Thérèse,  ven.  de 
Carentan  ,  ch.  de  bois  de  construction. 

Le  chasse-marée  le  Télémaque,  cap. 
Grounvdin  ,  ven«  des  Sables,  chargé  oe 
98,668  Ul.  ^ 

Le  26 — I^  sloop  le  Jeune-Edouard^ 
cap.  Dufréne,  ven. deSt.-Servan,  ch.de 
2 1,000  kil.  blé -froment. 

Le  dogre  le  Titus,  cap.  Bazin,  ven.  de 
Caen  ,  ch.  de  denrées  coloniales ,  légumes 
secs. 

Le  27. — Le  brick  norwégîeu  Pelleca- 
nese  ,  cap.  Prollenbornjven.de  Norwège^ 
ch.  de  bois  de  sap. 


POriT  DE  QîIILLEnErF- 

3Ioin'emcni  du  â8  au  29. 

Sont  iirnWs  de  yHhqtiicr  et  destÉtùÊuf: 

l/Ann«».  M.irie-r.liéric,  c.  Forgel. 
1 1 1)i».%ii-iJp-la-Paix  ,  c.  Perron. 
Les  I)<Mix-Frère» ,  c.  Blofidcl. 
1^  J^ime-Amcdcc,  c.  Salaun. 
I.TuIe,  c.  ChJrtïii. 
A'ii'l^uoile  ,  c.  J.  Iliistcde. 
Le  Priifîenl ,  c.  Ffeurtel. 

C  /Vijf  de  N.^E. ,  bon  frah,  ) 

PORTS  ÉTRANGE IS. 

ARKIVACFS. 

/envers f  ai  avriL — Oiidern^ming ,  c. 
<^u^en,  v^n,  de  Celle.— Tanif,  c.  TtU 
doiii ,  ven.  de  la  Nouvellc-Orléiins. 

GrA\^es;rftd y  19  au  ai  ^m/.— Èliza, 
c.  Morrrcp,  v,  de  iK>rdt*«iux. — TalKol ,  c. 
<:nligï  Pei-s^vérAiice,  c.  Morgnllë;  Lord 
Melville  ,  c.  IJlack,  v.  de  Calais. — Rapid  , 

■  r.  Varren:  Cnnioomogaie ,  c.  Davidsou, 
tl  Louisa  ,  c.  Lowry,  v.  de  Charente. 

Bij'dû ,  1 5  0%'riL  —  î^argarf  l ,  c.  Mac- 
Mikan  ,  \eif.  de  Charente,  v.  deChannite 

■  tk  L\ftr\tooK 

Hehoei ,  16  avril — De  Hiop,  c«p. 
■Tal'fe,  reiK  di  Cette. 

iranie'nuntde  y  10  «tri/.— La  Sophie, 
c,  ts'iemann,  v.  de  Kortl^ui. 

Swînentuftfhn  II  ovril.  —  LeFerdinand, 
c.  Disko%v,  rt  Fréiknca ,  c,  Liiyck ,  vcii. 
de  Bordeaiii. 

Copa n  h  affue ,  18  avf  il,  ^.T  li  n  g»'-!'-!  i sa- 
^eth-,  c.  li'iii.i  ,  yen.    du  iSorJcnux. 

POliTS  F4USÇAIS. 

AfiniVAGES. 

]).inYeaux,  23  avril.— (  Lonq  cours.  ) 
V.n  ri\ière  :  l-C  Courier-dc*la-M.irtini- 
^ue,  c.  Pelhssier,  v.  de  la  Martinique. 
—  l'Aigle,  c.  Tnujague,  v.  de  Campé«:he, 
ayaut  touché  à  la  IU\ane,  ch.  de  4^00 
q'x  caiii))rohe,  ao  haltes  saUepareilU. — 
(  CnAo/fl«:tf.  )  l^n  ri\ière  :  l'trin ,  cap. 
Maccarlhv  ,  v.  de  Dubiin. — i^  Bacchu» , 
V.  de  ^fwc<<^t!c. — .Montêb  en  rade  :  \^ 
Pi  ince-do-b  ixt  -Cohoui  g.  —  La  Joliauiia , 
c.  Diik. 

Mar!«i»j!!o ,  ai  avril.  —  (  Cabotage.  ) 
I/AiiiiaM''-P.i«ltn,  c.  Hosland  ,  vcn.  de 
.  Sniyruc,  ch.  de  3jt>  halles  coton,  146 
b^Vn%  iitwCt  etc.,  en  quarantaine. 

Pc  relàclie  à  Tiuilou  :  le  Sl.-Fiaiiçois  , 
£,  Sibilot,  V.  de  l'uni*. 

De  rell-  lu*  au»  îles  d  Hyètas:  K'i!)i:iile, 
r.  ('.(doibh>  ,  V.  de  Chypre ,  et  I"  A  nais,  c. 
Clavc'ly  ,  V.  de  Tuiii5. 

DFPARTS. 

TTivre,  aO  «vril. — {l'^onc  cours)  Lr 
M»»ri'urc  .  c.  <iri»el,  ail  .i  la  (JuaJrlonpr. 
— l.e  R«»u4;»-.TU,  c.  Lehail,  ail.  au  Poil- 
dU-Prin(  c 

MnrMMli.»,  2»  avril.  —  {  f.ont:  rotirs) 
,Si»-HiolIn'r*,  r.  Mif»  on  ,  a  I.  à  la  aNou- 
.\i'U*-'ii '•».iii>.— :<^i//•  /  ',C''.)  Vriend*h'p, 
r.  fi- 1-14*.  ail.  à  Orppiio»  K— E  irop.i  ,  c, 
V^er>ir»fi,   .««r'oLi,   -iW    î    Mi- -nt*'. -■ 


(4) 

Jonf»*11iitrirh  ,  c.  Declcn,  ail.  à  Alexan- 
drie.— Fidolilai,  c.  Mcdbrodt,  ail.  à 
Cûpenbague. 

—  U  Theiis,  c.Tanirr,  et  les  Deoi- 
frères,  c.  l.oirat ,  partis  de  Bordeaux, 
est  arrivé  au  Port-.*iu-Prince.  H  devaii 
efTectner  son  r«tour  dans  le  courant  du 
mois  d*a\ril. 

PORT  DE  BORDEAUX. 

Le  aï  et  7\  sort  eut  r  et  m  ripthre  i 
les  navires  l'Aiglo.  rap.  Tonjague  ,  ar- 
mateur, M.  Tcfxier,  \#mi.  de  Ciainprrhe, 
et  en  dernier  lieu  de  la  IIJ^•îlnc  ;  le  Cour- 
rier-de-la-Martiniqtie  ,  cap.  Pâtissier , 
armateur.  M,  Lhotell  cr ,  ven.  de  la  Mar- 
tinique ,  cap.  Paiissi^-r;  armateur,  M. 
Lliotellier,  ven.  de  la  Martiniqne. 
PORT  DE  M.\RSEILLE. 

/-*•  ai  ,  est  sorti  :  le  navire  américain 
Six-Biotlicrs  ,  cap.  Th.  Massoa  ,  ail.  à  la 
Nou  ve  1 1  e- O I  léa  ns. 


AVIS  T)IVERS. 

ASSUilANCIf:$  MUTUELLES  SUa 
LA  VIE  DES  HOiMMES. 

M.  Galli  ,  dirrctfur  dr^  la  mciélv,  à 
RMieo,  receveur  drt  conirrt  11  lions  iudireetcs, 
l»tace  du  Vieux-Miirché  ii\  35  •  aura  l^hon* 
nciir  de  recevoir  lou«  1rs  jours,  et  principale* 
irai<  nt  les  (êin  et  les  dimanches  ,  depuis  dix 
heures  du  loaiin  insqo'i  troU  heures  après 
midi ,  ceux  qui  voudront  prendie  des  Assu 
rances ,  ou  srii.  ment  avoir  des  explications 
pfoprVs  a  leur  t'aiie  comprendre  les  aTanla^es 
qu'il»  potirraien:  ohienir  sur  les  somme»  dont 
il>  «ouïraient  disposer.  Il  se  fera  aussi  ua 
pla.sir  de  leur  démontrer  qa'aucnne  caisse  ne 
p  nt  oflrir  plus  de  garantie,  sons  le  rapport 
de  la  sûreté  des  c.ipitaux,  et  enfin  que  les  in 
léri-if  composés  et  accnmufés  que  reçoivent 
les  Assurés ,  dont  les  contrats  sont  k  époques 
fixes ,  sont  de  beaucoup  supérieurs  au  t:iax 
ordinaire  servant  de  hase  aux  banques,  caisses 
d'épargnes,  ou  autres  institutions  du  même 
gcnrr.  On  observera  que  ces  intérêts  compo 
ses  s  >nt  inJcpendans  drs  bénéfices,  auxqnds 
Us  mémt-s  A^sircs  ont  droit  en  lenr  qualité 
d'Asinrmrs,  par  l'clfet  inappréciabie  delà 
mutu'iliié. 

Pour  en  donner  une  idée  pl>is  exacfe,  voici 
les  explications  générales  pubh'ées  par  Tadmi- 
uistraiion  : 

Vun  /fssnrance  sur  la  vie  est  un  contrat 
par  leqnel ,  au  nio\cn  d'u'i  prix  total  une  foi* 

}»a\é  ,  ou  d*uiitf  légère  prime  P^Yce  annuel- 
ement  ,  on  tissuret  pour  soi  ou  pour  un  tiers, 
une  rente  ou  un  capital  en  ean  de  we  ou  de 
mort  ^  à  ime  époque  dêiet minée,  sniviut  les 
convenances  du  eoatrac  ant. 

Ml» ire  Société  riçoù  toute  espèc*»  d'assu 
lanc''^  «or  la  vie. 

Elle  est  mutUL'Ue,  o*i-4'-b-dire  qne  ton*  Ici 
Porteur f  de  «  »f  assurancfS  s- ni  en  même 
itni*  Wis  Sociétaires  ,  el  joui  s  ut  c  inim** 
xeU  •  en  outre  de  h  r«*nte  m-  du  c.i}>ii«il  assu 
r,*^,  tl''  tous  les  hénèjirvs  vn  proportion  de 
c'Mlr  •nC"ii''  r''nte  ou  *lc  c-*  e.ipiî.il. 

C'est  en  qu<ii  coniî^ie  In  iliffcienee  *»n»Te 
notr.»  Sociclé  et  le-i  <:omj>a;;nie.s  par  action^ 
don!  toii>  les  bénéfices  :q>^Mi(ifniicut  aux  ac- 
tionnaires» 

Le-*  pfimes,  marhcmaiiq'iement  cilctilc** 
sur  l.i  1«»«  invariable  d*  latn-rtah'  c*.  rsaliien' 
?»»n-»  l«'S  a^"*,  et  mutiialit  nt  rÎ5oiir#"n*e'n-ni 


If  S  ÎHléréts  et  les  héniViees  4ê  IMS  ■•■  I 
taire  s. 

Ifoj  A^têraneew  s'appliqaentA  !•■•«•  a«»» 
tes  de  ta»,  elles  ont  bat  d'hnoiaailtf  al  ém  fkp 
laatropi«q«{  «  valu  à  noue  SocsM  leafli# 
honora bleaautflhi^.  •  ''-^ï 

BOURSE  DE  PARIS,  D'HlLll. 

lùJféiM  PmbUeM. 

avQ  pn'ta  CEXT  ro\aori0»Sy 

84r6oc  65e  «oc  75c  8oe  hSc  foc  1 5e  •  iC;^^ 

85e  90e  95c  90c  o5e  WMif  t|Sc 

RKcn^rtAiss.   DC  UQUIOATIOïV, 

JuuittfiM»  ém  st  flppl.  la». 
Ech.  dn  %-à  Mms  i&a^,  ia.  •     a  99r  75c   %m 

Idem  KbMfiTàTnraa,  iSsS 

àvtsMïxts  DE  1000  ra.,  k  4  p/  •/, . 

Avec  lots  el  priasca. 

Jouistaner  ér  Bi  himNi  »W%. 

toa-f  Soc  io3ot 

ACTIOfl.^    DR   LA   na^O.    DC    rBAl^CBv 

Inaunniia  de  Janvier  itaj.  « 

i53jf 

THEATRE  FRASÇâlS. 
fiELACUE. 


CONCERT. 


MM.  Us  Aosataart  donaeroai  .  aaîosrn^ 
mercredi  5o  a%ril ,  ua  CD  >  CL  II  T  VOCiU» 
ET  lMSTAUMfi>rAL,«tt  bémélUmdmÊ 
inceniliés  de  ia.  cour  Se.»Mimriimm 

paocaaaiMi. 
i'*.  Partie. 

i;  Ouverture  de /«  C/émofic«  lie  Tisms^ét 

Mozart. 
a*.  Air  itmlien  ,  chani*  ^r  mI  M  •  •  .  n 
5^  Solo  de  cor^  e\éeoic  par  M.  Aoaaseaw. 
4*.  Air  français^  chanté  par  M.  M^..^...^ 
5**  Atr  varié ,  ptAr  le  vIoIob  «.  cMcMCé  fâr 

M.  G 

6*»  j4ir  français  .  chanté  par  M,  7«  .  .  l^ 
7*.  Duo   de  ycrnand'^nr.ez  ^     cba»i«  mm 

»••.  Derirau  et  M.  M 1  '^ 

a  me.   Parti  ^^ 
8*.  Ouverture  d*t}t'e'lo  .  da  RncaM. 
9*.  Romance  de  IFalUcc  .  cliai.itfe  par  IL 

M  •  •  t  Ct 
lo*.  Air  dq  Premier  pas,  vaij*  poar  la  fcMWi 

exrcQié  par  M*  dt  t;  •',•••  • 
1 1  ^.  Trio  français ,  de'l^cr.  thavitf  mm  Mmà^ 

Dcrteau  .  M.  O ai  M.  N.  •  •«. 

1 1^.  Andante  pour  le  violoa  ,  «Bécarf  MT 
M.  C.  ^^ 

i3*.  /fomaiictf  chaaiceparll,  M»>>«,.,.^A 

Le  Concert  aura  lica  dani  la 
de  Saint-OucQ, 

On  commencera  à  7  heures  et  denW  1 
S*adrc<i^r,  pour  les  billcu  d'eati#a4a«  Ib| 
est  de  4  fr.,  ehex  M.  JaeqacoHa 
muMipie  ,  me  Grand-Péal  «  b*.  65  ; 

Ciirz  M.  P.  Desroqacfl,  mrrbaaJ  éa  1 
r«e  de^  Carme«,  ■*•   107  ; 
Et  cbex  le  Coiickrj;«  4c  I*IUlal-4».Taa. 


Jrcx  GoMtQcts  OK  Gbisigalct, 

AaLRQUI9f  MENDIAITT, 

on    IA    Ftt    Biiiivaif  Asva  . 

i^antomiuie  en  a  ates  et  A  craa4 


Wo'*  L:r^:.hi;lMK:';îira7M  .iI.l,CiAl  L  (£.^  camctiio»  et  »x  naLr^Dovo)  DE  C  BLOyLLL,  LUE  St.  U>»  ^•  f 


JEUDI. 


K».  14^.— a"»  IsKÙ. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

■  Celte  fcaille  paraît  toos  les  jours.  S'adrasser ,  pour  rAbonpcmeni  et  la  Rédaction  ,  au  Bareaa  de  fa  Nacelle ,  Place  des  Qirmes ,  n^,  48,  A  Rotti». 
On  a*aboDne  à  Porfs»  cbe»  BaissoT-TBiràR» ,  rue  de  KicheUeu  ,  n<>.  7a.  —  Au  HàTre ,  ehes  Cbàvua«  ,  me  de  Paris.  —  Et  dba  toàa. ba  LOmiret^ 
Dlnetears  de»  Pbstes  du  Dépari eœeur,—  Le   priide  rAbonneineni  «al  de  i5  fr.  chaque  trime»lre ,  pour  Roden,  et  16  fr.  5o  c.  parla  ppsl«. 


L'ÉTEIGNOIR. 


CHANSON. 


Air: 


Heurbux  Ranbean ,  toi  qui  me  guides^ 
,    D»na  ces  lîeox  oaveru  -à  raino«ic, 
Moutre-moi  ces  cbérmes  tioildes 
Que   mou  Ag^<c  cache  an  jour. 
Et'qnand  bjk  pudeur  inquiète 
Voudra   m'einpécher  de  ii's  Toir: 
Vlauibean ,  que  U  lueur  discrète 
Se   cache  sous  un  étergnoir. 

L9  nuit ,  de  ses  voiles  funèbres  , 

£d    vain   entoure  mon  rédait. 
*    La-  Inmicre,  an  sein  des  ténèbres,  * 
y      Reni])lace  le  jour  qui   me   fuit| 

Et    quand  les  écriis  «in  génie 

Charment  pour  moi  Tenu  ni  du  soir  j 

Jajq  l'au   matin  ,  par  fois  j'oabUa 

Dc^me  servir   de  Veieignoir,     . 

Meuble    dont  le   luxe  décore 
'    >    i^ii   adiets  de  robtroriié, 
Ab  !    par  piiié  respecte  encore 
Le  Hambeau  de  la   Tèrité; 
dr  si;  dans  la  main  des  bons  hommes. 
Tu    Taisais  passer  ton  pouvoir , 
lis  voudraient  ,  an  tems  oîi  noua  sommet, 
Noos  coiffer  de  leur  éieignoùr^ 

Quand  je  lis  les  œuvres  parfaites 
Ou  de  Voltaire  ou  de  Rousseau , 
*"  Muses  ,   donnez-moi  des  moucli^ttes; 

Phébu4,  préte-moi  ton  tlarabeau  ; 
Mais  quand  an  nom  de  se^  ancêtres 
Un  fade  auteur  se  fait  valoir , 
Sombre  mnse  des  bonnes  lettres, 
ConHez  moi  votre  éleignoir» 

Edwd. 

EXTRAIT  DU  DICTIONNAIRE  ROMANTIQUE. 

Joueur  de  vielle,{^uhsU  masc.) — Troubadour  infortuné c^es 
cités  bourbeuses. 

Chandelle. {S.  f.) — L'ayant-gacde  purpurine  de  Tarmée 
des  rayons  d'orienU 


1 


Paysanne  (S.  f.)r-  I^  tk\t  du  vâlon  et  la  cbnfidenle  dlo 
et  d'Aïualthée. 

Coup  de  vent  d'EsLiS.  m,)—  Le  graad  balÉjrmr  des  salons 
sablonneux  do  so!  de  la  Palestine* 

Cheval^  (S.  ra  )—  Le  volatile  terrestre  ^  compagnon  cher 
valeresque  ^e  la  gloire ,  ou  le  quadrupède  des  combats. 

Encre,  (S.  f.)—  I«a  noire  révélatrice  dei  pensées  confiées  k 
la  discrétion  de  ta  plume  yagtbande« 

Mouchettes.  (S,  f.  pi,) — Les  régénéra Iriceà  obligées  des  Iq* 
bières  expirantes. 

Canif,  (s,  m.) — Le  médecin  opérateur  de  la  débilité  des 
plumes  exténuées.  /  ^ 

Un  bâton.  (S.  m.) — Le  «outîen.des  colonnes  cb.incelaates 
de  la  vieillesse  ,  et  quelquefois  le  vengeur  légitime  de  Thon- 
neur  courroucé. 

Efu'ngles.  (S,  f,  pi.)  —  Les  fiHes  aiguës  de  Laigle  et  de 
Rugics ,  ou  les  clés  argentines  du  ûc&u  d^s  belles  9  et  les 
poignards  innocens  de  la  pudeur. 

Livre.  (S.  m.)— Entrepôt  morai  des  idées  de  rbomme^  et 
le  porte- voix  muet  de  l'organe  des  iges.  , 

Ciel.  (5,  m.) — Le  belvéder  du  monde. 

Rostre.  (S.  f.)-*Les  larmes  diamantées  de  la  sensible  amante 

du  matiu. 

Un  vaisseau.  (S.  m.)  — Le  triomphateur  flottant  des 
vagues  anarc biques. 

'>Fricassért  de  poulet.  (S.  f.  )  —  L'assmnblage  palpitant  des 
abattis  de  rinnocence  des  basses-cours. 

Carnjff,  (.S.  f.  )  —  La  dépositaire  glacée  des  pleurs  de  la 
nymphe  Egérie. 

Bouteille.  (S.  f.)  —  Le  cachot  humide  du  raisiç  oppriuié 
par  la  fuceur  bachique  des  vendangeurs. 

Verre.  (S.  m.  )  —  Enfant  mystérieux  du  sable  des  mers  » 
et  de  l'aride  fougère  des  monts. 

Balcon.  (S!  m.) —  L'échafaud  aérien  des. grâces. 
Corset.  (  S.  m.  )  —  Le  pressoir  des  charmes ,  et  renlennoîjp 
élégant  de  la  taille  de  la  beauté. 

Pichu.  (  S.  m.  )  —  Ll^iravent  de  la  pudeur. 
Chapeau.  (  S.  m.  )  —  La  toiture  de  l'édifice  humain. 
Boulet.  (  S.  m.  ) — Le  fidèle  et  rapide  messager  des  porqurs 
Lit.  (S.  m.  )  —  L'agent  provocateur  de  la  paresse. 


(*> 


•I  Vn  sopIiUu  fit  k  Thalèi  de  Milet  lei  qoeiti^ni  captîraiet 
»uiyiiHleft;  maif  |«  phtloscrphe  y  répondu  ftur«le-champ  avec 
précÎMOiu 

»  Quelle  est  la  plui  tncîenue  des  choses?  —  Cesl  Dîea, 
parte  qu^il  a  toojoon  etc. 

•  Quelle Mt  la  plua  belle?  —  Le  monde,  parce  qne  c'est 
fœuvre  de  Dîeo. 

•  Quelle  est  la  plus  grande?  —  L'espace,  car  il  contient 
tout  ce  qui  a  tii  créé. 

»  Quelle  est  la  plus  copiante? —  L* espérance,  qui  reste 
seule  à  Thoaime  quand  il  a  tout  perdu. 

•  Quelle  est  la  meilleure?  —  La  vertu,  puisque  sans  elle  il 
n*y  •  rien  de  bon. 

»  Qelle  est  la  plus  légère? — La  pensée  ,  qui  en  un  moment 
se  transporte  au  bout  de  Tunivers. 

•  Quelle  est  la  plus  foi  le?  La  nécessité  qui  fait  braver  tous 
les  accidens  de  la  vie. 

»  Quelle  est  la  plus  facile?  —  Cest  de  donner  un  conseil. 

k  Quelle  est  la  plus  difficile?  «—  C'est  de  se  connaître  soi- 
in^e. 

»  Quelle  est  la  plus  sage?  — -  Letems,  car  il  apprend  k  le 
devenir. 


Macédoine. 

•^Cnnningham,  poète  anglais  estimé  dans  le  genre  pasto- 
ral, mais  peu  favorisé  des  biens  de  la  fortune,  était  un 
dimanche  à  pécher  dans  le  voisinage  de  Durhara.  Le  mini&tre 
in  Heu  ,  remarquable  par  sa  corpulence ,  vint  k  passer  ,  et  le 
réprimanda  sévèrement ,  sur  ce  qu*il  profanait  ainsi  le  jour 
iu  Seigneur.  Mon  révérend ^  lui  répondit  le  poète ,  f^re 
embonpoint  annonce  que  si  votre  dîné  était  ain*i  que  le 
mien  au  fond  de  la  rivière^  vous  pécheriez  pour  1^ avoir  ^ 
quand  ce  serait  un  jour  de  jeûne ,  et  quand  votre  sauveur 
serait  là  pour  vous  en  blâmer* 

— Malherbe  t\m  était  issu  d'une  famille  noble,  disait  souvent 
h  Kacan  :  Que  c'était  une  folie  que  de  vanter  sa  noblesse  ; 
fjue  plus  elle  était  ancienne  ,  plus  elle  était  douteuse  ;  qu'il  ne 
£illait  qu'une  Julie  pour  pervertir  le  sang  des  Césars» 

^^VjipoUon  qui  a  élu  domicile  légal ,  rue  de  V Echelle  ,  dit 
que  nous  ne  devons  pas  craindre  la  Foudre  ,  parce  que  nous 
voguons  dans  un  ruisseau.  Au  dire  du  dieu  de  F  Echelle , 
on  serait  tenté  de  croire  qu'un  ruisseau  sufTirait  pour  étein- 
dre les  carreaux  de  la  Foudre*  Cette  opiniou  est  d'autant 
glus  admissible  que  nous  savions  qne  c'est  avec  un  verre  de 
urène  qu'on  allume  le  courroux  Ju  Jupiter^  Oljmpien  de 
la  rue  des  Saints- Pères. 

—  Il  vient  de  mourir  a  Versailles  un  mendiant  connu  dans 
toute  la  ville  sous  le  nom  de  Chariot»  Il  avait  sa'  cent- 
quatrième  année.  La  Quotidienne  lui  a  donné  centr.trentc-> 
Jiuit  ans  pas>és.  Cette  fois-ci,  la  bonne  vieille  n*a  menti 
que  d'un  tiers;  elle  se  forme  depuis  que  M.  A.  Martainville 
l'entretient  dl^rticlcs. 

—  On  annonce  qne  M.  Meile  a  refusé  la  direction  des^i/ic- 
toccinis  anglais»  M.  Merle  est  directeur  de  la  Porte-St. -Mar- 
tin ;  ce  s.icrifice  lui  fait  beaucoup  d'honneur. 

—  M.  le  docteur  P.. .«set  se  propose  de  prouver  que  la 
jaunisse  e»t  contagieuse,  et  que  la  goutte  est  une  maladie 
épidémique  ches  les  en  fans  en  bas*âge. 

«-  Voici  le  répertoire  des  pièces  du  Si^cond-Théitre- 
Françai«,    dans  lesquelles    Mlle  Legrsnd   va   dcbutrr  : 

Vendredi  y  mai,  les  Fausses  Confidences ,  premier  début. 

Lundi  5«  le  Philosophe  Marié  ^  deuxi'c me  dtbut. 

Mercredi  7,  les  Femmes  ^  troisième  début. 

Et  vendredi  9,  la  Coquette  Corrigée  et  Iss  Fausses 
Confidences ,  quatrième  début.. 


—  M.   Safffues  vîeni 
la  finiille   de   l*ii 

pubHciae  a  écrit „„^  ,. ,  ««  „  w  «.....•, 

que  difrérmce  entre  écrire  et  (aire  :  Tua  poartaM  pnl 

duirc  à  l'autre 


irîeni  de  publier  na  mémoiPt  ••  fctiBr  Jt 

u fortuné  l^surqoes.   On  paal  êu9  fBt  9à 
'  une  bonne  action  ;  maia  u  T  «  êmomm  MÉk 


— Pnutiu  ,  rorote  de  Sérant ,  consid^nl  u  i 
sculpture  représentant  la  justice  et  la  paix  qui  aVfl 
•  N  ojrezM  ous  ,'  dit-il ,  elles  s'embrassent  et  m  diafal  m 
pour  ne  $t  revoir  jamais.  »  Bautrn  était  nn  iaciMalt. 

—M.  Rnbbe  vient  de  publier  nn  petit  volniM  anl , 
blable  au  Petit  Livre  de  la   Rochefoncauld ,  CMtMt 
de  choses  que  de  mots.  L'ancien   rédacteur  du 
donne  dans  cet  ouvrage  nn  excellent   traité  faî 
l* Usage  des    Couronnes    donaiives  ,    civiles^  m»  __ 
chez  les  anciens  ;  et ,   d'Après  les  connaissaneM  qat 
devons  au  talent  de  M.  Rabbe,   noos  avons  trmiW 
appliquant   l'Ri^age  des  couronnes  des'  andcoi  an 

modernes ,  nous  pourrions  décerner  des  —- 

genre ,  de  la  manière  suivante  : 


t 
Va 


M  et 


M.  Théaulon , 
M.  de  la  M..«««, 
M  Danse-Lotb, 
M.  A.  Martainville , 


Une  couronne  en  foni 
Une  couronne  ta 
En  laurier  à 
En  chien -dent 

de  giroflée 
En  capucines. 
En  tubes  d'ail. 
En  navots. 
En  laurier  fleuri. 


M"*  la  comtesse  de  G 

M.  de  M......... 

M.  Loordoîe , 

M.  Oelayigne, _.  „^^ 

L'Auteur  des  Deux  Gendres,  En  immortelle. 

L'Auteur  de  Sjlla,  En  cLéue. 

Un  orateur  ,  En  palme. 

M.  Charles  Nodier ,  En  saule  pleareoTi 

M.  L.icretelle,  En  paille. 

M,  Malte-Brun  ,  En  chardon* 

— A  la  séance  académique  du  ^4  >▼'*'  t  N.  I 
secrétaire  perpétuel ,  a  In  et  a  légué  à  radmînîstrâlM« 
poème  intitulée  :  Fénëlon  ti  le  Duc  de  Bomrgogtm.  Oa 
remarqué  ce  vers  : 

«  Uo  orateur  Va  peimi^uFimllUm  llaapira.  w 

Un  père  de  la  société  des  bonnes  lettres  •jent 
vers  pour  être  de  lui ,  a  accusé  M.   Rajnouard  im 
et  l'autenr  des  Templiers  ta  a  fait  très-volontiera 
tution ,  en  ajouUnt  même  ,  ponr  dommagea-intéffélty  !• 
suivant  : 


!• 


•  H<mor«  de  ion  tcepin  «  il  l*honan  lai 

C'est  h  M,  Raoul  Rochette  qu'est  demeuré  l'hoai 
séance  drs  quatre  académies.  Aucun  antre  stjle  ■*• 
comparé  au  sien  pour  le  poids,  l'ohacurîté  et  h  ■_ 
l'érudition.  Une  dame ,  en  sortant  de  celte  rêuaioa 
tielleiueiit  scientidque  ,   a   remarqué  que  le 
paraissait  bien  léger,  pour  être  si  près  de  rAcadcmie. 

—  M.  L »  célèbre  banquier  de  la  capitale , 

constituer  une   rente  de  85oc>o  francs»  en  frvenr 
p'ojés  f\(^  $^   maison.  Cette  rente  sera  répartie   ea 

tion  rif*   riinportiince  des  places  qu'ils  occvpaieal.  I        

munificonce  dont  on  voit  trop  peu  d'exemples ,  M«  L».,.^ 
assure  un  sort  indépendant  et  une  existence  i  r«bti  ém 
caprices  du  de» tin,  à  ceux  dont  les  travaux  oal  eoomité  è 
$é  for  lu  ne. 


—  Certain  iournal  arait  annoncé  que  la  derail 
sentation   d'Fhrom,    de    M.  d'Ancetol,   avait  pu 
recrtle  di*  qu:itre  nulle  deux  centf  lifres.  Il  est  tfli.^.^ 
le  journaliste  n'ait  p~.s  consulté  le  cais» ier  dp  Tîidèlffa^snai» 
çais  :  il  aurait   appns   (^ue   la  recette  alélaii  qae  -^^  "^-^ 
cents  francs. 


««Va  ffnproqQo  asses  plaisant  pour  les  goUie-amndies  9  M 
trb-atrieuz  pour  on  artiste ,  a  eu  dernièrement  Heu   par 
rÛMféieojaQceâ'an  journaliste.  L'acteur  f^ictor  qui ,  coin  me 
.  eo  k  sait  9*  fait  ane  acte  de  tragrdie ,  à  chaque  ëtape  de  ses 
.léanlk'rfef  départementales  ,    devait  arriver  à  Paris  pour  y 
Caire  représenter  sa  dernière  œuvre,  ^e  voilà-t-il  pas  qu'une 
feoitlé  en  annonçant  que  Tou  a  joué  le  mélodrame  de  Victor, 
SMi  Panorama-Dramatique ,  persuade  k  toute  la  province ,  que 
'  ceC^pîkce  est  là  tragédie  de  l'acteur  Victor.  Nous  sommes 
kabiCnét  k  voir  tant  de  tragédies  nouvelles  qui  ressemblent  à 
de*  mélodrames ,  que  cette  méprise  est  fort  excusable  :  mais 
lioiia  crbjons  cependant,  en  bonne  conscience,  devoir  pré- 
venir qae la  pièce  représeulée  au  Panorama-Dramatique,  est 
W^ioron  T Enfant  de  la  horéty  et  non  pas  la  tragédie  de 
"f^iclori\u\  peut*étre  sera  V enfant  du  grand  chemin. 

•«-*Let  feuilles  d'annonces  (|ui  ont  toutes  de  l'esprit  comme 
!•  Jmurrial  de  Rpuen  ,  ont  fait  savoir,  il  y  a  quelques  jours, 
-«*£!  j  avait  de  Jolies  circassiennes  et  mexicaines  à  vendre. 
Plttfmiri.  vieux  amateurs  qui  croyaient  que  les  directeurs  de 
c«s  feuilles  tenaient  aussi  la  partie,  se  sont  présentés  pour 

S  rendre  connaissance  de  la  marchandise.  Quel  a  du  être  le 
ésapointelnent  des  amateurs ,  lorsqu'on  leur  a  présenté  des 
4nfcas$iennes  et  des  mexicaines  pour  gilets,  k  ceux  qui  en 
.'voulaient  pour  autre  chose. 

«-«  On  lit,  dans  les  Essais  historiques  sur  Paris ^  qu'un 
'liomme  qui  paraissait  assez  à  son  aise,  devint  amoureux  et 
épousa  une  fille,  qno  la  mort  de  ses  parens  et  la  misère 
~  avaient  jetée  dans  îe  ibertinage*  Au  bout  de  quelques  mois^ 
die  sut  que  sOn  mari  était  un  espion  :  «  Apparemment, 
■  lui  dit-elle ,  que  vous  n'avez  pris  ce  métier  qu'après  avoir 
«  réfléchi  qu'on  rtfque  sa  vie  k  faire  celui  de  voleur  et 
d*aasassîn  ?  »  Elle  sort  et  va  se  précipiter  du  Pont-Royal  dans 
la  **  Vie  ou  elle  .se  noya. ■ 


(3) 


CONCERT 
AU   tivtnCE   DES   t^EiiDirs. 


Le  motif  de  cette  soirée  musicale  et  le  plaisir  qu'elle  pro-^ 
mettait  avaient  réuni  hier  dans  la  salle  Saint-Ouen,  la  so- 
ciété Il  plus  nombreuse  et  la  plus  distinguée.  Quoique  le 
titre  banal  de  Concert  d*jê  moteur  s  ne  soit  pas  toujours  d'un  ' 
bon  présage  pour  les  connaisseurs,  l'rxpérience  nous  a  fait 
vaincre  ici  cette  préveniiou  que  Ton  a  ailleurs  contre  les 
Amateurs  et  leurs  concerts.  L  exécution  d'un  andante  pour 
le  violon,  et  d'uu  air  varié  pour  la  basse,  aurait  soflfi  pour 
nous  réconcilier  plénement  avec  eux  hier,  si  nous  avions 
eu   besoin  de  nous  réconcilier. 

M"**,  Berfeau  dont  les  débots  sont  annoncés  au  tbéétredr 
notre  ville ,  ou  elle  était  déjà  connue ,  a  été  accueillie  avec  \H 
marques  d'une  ancienne  oienveillance ,  et  les  personnes  qni 
a\ aient  eu  auparavant  l'occasion  d'apprécier  son  talent,  ont 
remfirqué  avec  satisfaction  que  sa  Voix  u^avait  perdu  ni  de  sa 
fraîcheur ,  ni  de  son  agrément*  Ainsi  nous  ponvona  dire  que 
M"".  Berteau  a  déjà  débuté. 

Quelque  plaisir  que  nous  ait  offert  cette  soirée  ,  nous  avons 
dû  éprouver  un  regret ,  celui  de  ne  pas  entendre  M.  M.«.iX 
dont  une  indisposition  nous  a  privés.  Celle  circonstance  a  d^ 
paraître  flàcheuse  ;  mais  elle  n'était  que  trop  réelle,  car 
nous  savons  que  les  indispositions  d'amateurs  sont  moins 
douteuses  que  celles  d'artistes.  Cependant  M.  M....  et 
N..I  nous  ont  lait  oublier  en  chantant,  l'un  une  romance - 
de  îValUice ,  et  l'antre  l'air  du  sénéchal  de  Jean  de  PariSy 
qu'il  manquait  quelque  chose  de  ce  que  le  programme  nous 
avait  fail  espérer.  1^  recette  aura  da  être  productive.  Il  esr 
flatteur  pour  les  amis  des  arts  que  ce  soient  les  talens  tes 
plus  agréables  de  notre  ville  qui  aient  le  plus  contribué  aa 
sooUg^^ ment  des  victimes  de  nôtre  dernier  incendie. 


onmxct  d  "^^iixi^mittt 


PORT  DE  ROUEN. 

CHXaGaXBNS  ET  XÉCLAMATIOIfS. 

^j^^Gbaxgex.  du  dogre  l'aigle^  c^^TWÉ 
boname ,  "V.  de  Bordeaux.— Courtier 
interprète,  M.  J.  Pellecat. 

-  Réclamateufs  ^  MM. 

loi  f&tfvin. — Dubus. 

D  dito  dito. — Duclos. 

5  dito  essence  de  térébenthine.  —  A. 
Lebrun. 
^\  dito  vin.— V.  E.  Lefebure. 

I  dito  dito. — Caumont  père  et  fils. 
53  dito  dito.— Virel-Lehaîlre. 
iS  dilo  dito.— McRsaul  et  Goum. 

1   dito  dilo  — Boiiitot.   . 

s  dito  dilo.— Fauvel  le  jeune. 
48  dito  dito.— A  ordre. 

^^^Cbaroem  du  chasse-marée  la  Venette, 
^«p.  Trustât ,  V.  de  St.-Pierre.— Cour- 
tier interprète  ^  M.  J.  Pellecat. 
aia4  demi  heclolitues  sel.— Pour   Jean- 
Baptiste  Hébert. 

Mouvement  du  3o  avril  au  r^.  mai. 

NAVIRES  E5TBÉS. 

taplatte  le  St-Nicolas,  de  11  t.,  cap. 
MttlM  y  V-  de  CottrsênUes  1  ch.  d'buitres 


Le  brick  l'Espérance,  de  78  t.,  c.   Se- 
birs  ,  V.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  yin  ,  acier, 
^^omme. 

_fftbsLe  dogre  la  Pauline,  de  79  t.,   cap. 
Coste,  V.  deMareunes,  ch.  de  sel. 

Le  brick  le  Gustave-Hypolite,  de  76 

t. ,  c.  Goste ,  V.  de  Marennes  ,  ch.  de  sel. 

Le  sloop  le  Charles,  de  28  t. ,  capir. 

Rossignol ,  V.  du  Havre  ,  ch.  de  tabac  et 

bois  de  Gampèche. 

IVaVUES   EXPÉDIÉS. 

La  galiote  danoise  Die-Fran*Anna-Ca- 
iherina,  c.  Laubinger,  ail.  à  Elseneur  ei 
Copenhapue,  ch.  de  librairie,  parfumerie , 
vin  et  mercerie. 

Le  stoop  la  Jeune-Emilîp ,  c.  Duhaûlt , 
ail.  à  Soutliampton ,  ch  de  pierres  meu- 
lières. 

Le  chasse-nMrée  la  Virginie,  c.  Ber- 
thaud ,  ail.  à  Bordeaux  ,  sur  lest. 

La  galiote  hollandaise ,  Maria-Josina , 
c.  Muntendam,  ail.  â  Elseneur  et  Saint- 
Pétersbourg  ,  ch.  de  vin ,  chardon  ,  huile 
«t  librairie. 

Le  sloop  l'Agathe  ,  cap.  Brasnu ,  ail.  à 
Caen ,  ch.  de  poudre  végt^talive. 

Le  trois-mâts  prussien  Carolina ,  cap 
Ramin»  ail.  à  Elseneur  et  Stettio  ,  ch,  de 
vin  fi  wclasse. 


Le  chasse^marée  PAimable-Adële,  caj^*.. 
G.'  a  sic ,  ailj  a  IWdeaux  ,  sur  lest. 

L*e  sloop  l'Ëlpoir-de- la- Paix ,  c.  Liesse,* 
ail.  à  Gherbourg ,  ch.  de  bois  de  cons^ 
Iruction. 

Le  sloop  l'Aimable- Désirée ,  c.  Baudoini: 
ail.  à  Houûeur ,  ch.  de  fuis  vides  et  mé- 
canique. 

A  quatre  heures  après-midi,  le  bateau* 
à  vapeur  A.tron-Mauby ,  est  sorti  de  ce' 
port,  allant  au  Uavre,  ch.  de  diverses^ 
inarchaniises. 


PORT'DE  QUILLEBEUF- 
Mouvement  du  29  au  5o. 
Est  monté  et  posé  t 
L'Espérance ,  cap.  Vasseur. 

Sont  arrivés  de  ViHequier  t 
L* Adèle  ,  cap.  Piavard. 
Le  puguay-frouin,  cap.  Boisnard'. 
{F'ent  de  nord  ^  gratté  frais .) 

Marseille ,  12  avril.  —  {Long  cours'fi 
En  quarantaine  :  le  Belveder,  c.  Walke*^. 
V.  de  Richmond  v  Virginie) ,  ch.  de  .^36 ^ 
bal.  colon.  —  {Cabotage.)  L'Emile^  cap.. 
Colomby ,  V.  de  Gbipre  ,  ch.  de  3io  baJ^ 
.'70ton  ,17  bal.  soie,  etc. 


POftT  DE  BREST. 

Du  1%.  Le  Pèrf-(l«»F9iaillc  »  c»p.  Lan- 
cf!ot;  la  Prtiu*-l:^ul0lic  c.  iatob  *£lisa 
cap.  Fardeï  ;  k  ^inll^•AI1l1e,  cap.  Lo- 
liotir;  le  bi«u^Atmé,  cap.  Couedei  ;  la 
3e^ji«- Adèle  »  c.  Lrplm^c»  v.  ie  Nantes, 
#h.  df  hoifl  de  cookiruction ,  fer,  sucre  , 
Irgumrs» 

Mi  23.  La  Babet-Catherîne  »  c.  Thoar, 
TPiu  de  Houtt)  cht  de  bois  de  construc- 
linu  ,  le  Icuiie^H^âciiithe,  cap.  Mi(|acr, 
\eii.  du  Vivier  ,  ch.  cidre  ;  rEspërancCy 
ctfp.  Tréboret  ;  rAïuétie  ,  cap.  Lepage  , 
v^u,  de  Ikivoiine,  cli.  de  rc  si  ne,  etc.; 
i'Alesie-lliUire ,  c  Goitre;  l'Olivier- 
Français  ,  cap.  Monir,  v.  de  Bordeaux  , 
4  11.  de  vin  ,  ean-'Je-vie  et  ftois  de  uojer; 
4<>  Pierre-Marjpy  cnp.  L'-gdioiie  ,  \eii. 
de  Treguier,  cb.  de  blé. 

NAVifiES  c\pri>irs. 

Dn  2j.  L'Aiino-Kiiiile,  c.  T.e^uenec; 
l'Ange -(iardien  ,  r.  Collet  ,  Ac  Quiberoii, 
AJl.  à  Nantes  ;  le  Saint-Ksprit  de  Vannes, 
cap.  Dupont  ;  TK^pémnce  ,  de  Lorient  » 
cap.  PortiiT,  ail.  à  l'ordeaux  ;  le  Brave  , 
de  Porl-Navalo,  c.  F,«?Iïol,  ail.  à  Nantes  . 
TElie-Marie  ,  de  Vannes  ,  cap,  (^'liro'lien^ 
-jill.  à  l!ordcai:x,  sur  le^t  ;  la  Clémence, 
de  Brest ,  cap.  .Mjsàou,  ail.  à  (^berbourg, 
c*h.    de  canon  ,  de  poudre,   vivres,   etc. 

Le  N'>i\vrgirn  Pelrus  ,  de  S mdfcvord  , 
cap.  Dull ,  ail.  à  N.intes,  sur  IpsK 


Noie  des  l'rniex  rrcneiîh'cs  à  li  Bourse 

tl'i   Havre ,  du   29    4\*rH. 
f)7  tierron<  riz  Cirol.ue  ,  .î  5?-  fr,  :sci\. 
60  l)alles  coton  Gcorgic ,  à  1  f r    7  't^  , 

dilo. 
I  12  dito  dilo  dito,  \^  fr.  3  ip,  dito. 

20  dito  dito  dito  ,  à  1  fr.  10  c    dtlo. 
?op  sacs  cnfe  St.-Doniin.  à  1  fr.  75.  dilo. 
3  luill.  l»oi!i  de  Brésil ,  à  ?r)  fr  ,  dito. 
i5  mill.  bois  de  Cauipécbf,  Mailiniciue, 

à  jo  fr.  d«to. 
Le  navire  fKugèue,  c.  Dupin  de  T^eau- 
inont,  yen,  de  la  (■uadeloir)e  au  Havre  , 
eU  relacliô  \  Hresl  avec  une  voie  d  eau 
(ODsidéfable.  Le  capitaine  a  jeté  une  par- 
lie  du  cbargcin'-nt  à  la  mer. 


(4) 

—Le  Lév  ricr ,  cap,  Tmajclit  ;  aroMimir 
M.  Lange,  parti  de  Bordeaux  »  esl  arriva 

au  Port-au-Prince. 

— La  Tliéiis,  cap.  Panuier,  aruMleur  , 
M.  Dupeyral  juuior ,  parti  de  Bordeaux  , 

est  arrivé  à  la  Guadeloupe  en  4a  jours 
de  traversée. 

— Les  Dor.a-Ficres,  ciip.  Loirat ,  ariQ. 
MM.  Viard  el  Clia  gncau  ,  parti  de  Bor- 
leaux  ,  esl  arrivé  ii  la  Guadelou|>e,  en 
5ti  jours  de  lra\  crsre. 

— LaSapbo,  cap  Jobit ,  armai.  MM. 
Guérin-Alalague  Ircrcs  ,  de\ait  pirlir  de 
la  llavaue  ,  pout-  liordaaux  ,  du  20  au 
a5  luars. 

Le  Théodore  ,  c.  Brtise ,  est  arrivé  de 
Duuken|ue  à  la  Havane  le  i3  mars. 

— La  Jultc  ,  capit.  Oulin  ,  est  arrivé  d« 
Duukcr4ue  à  la  Pointe-a-Pitre  le  10  mars. 

— Le  navire  les  Dcus-Nanettes  ,  parli  de 
Marseille ,  est  arrivé  à  Bourbou. 


—  Nous  apreuous  que  le  bateau  \  va- 
qeur  lo  Duc^da-^ Bordeaux  ,  appartenant 
à  If  compagnie  française  des  transport» 
accélérée ,  parti  de  Rouen  le  a6  avril  ,  à 
sixb:'Uresel  demie  du  malin,  avec  un 
barg<*iiient  pour  Paiis,  egt  arrivé  sau»  la 
moindre  avarie,  le  ac^  du  même  mois,  à 
dix  heures  du  matin'  au  porl  5t. -Nicolas  , 
lieu  oïdinoirc  de  ses  déi/arquemeus* 


CORKESrO.NDANCE. 

Calcutta^  8  dvcemhrc. — L'indigo  est 
IrèN- recherche  el  les  prix  tendent  à  la 
h.'uiSBC.  Il  sV»t  vendu  du  fin  Jes&ore  à  3io 
roupies  au  comptant,  el  à  3i^  roupies  \ 
y  mois  ,  et  quelques  centaines  de  mauiids  , 
5o5 ,  le  tout  à  l'entrepùl  ;  pi  usieurs  ventes 
de  qualités  inférieures  ont  eu  fieu  à  des 
prix  prop'.rlionnéy.  Cette  teinture  esl 
arrivée  sur  te  marché  de  Calcutta  plutôt 
que  de  coutume,  mais  c'est  la  suite  de 
l'élévation  dn  prix:  cir  Ponpensegéué 
raleinent  nue  la  récolte  ii*exccdepas  celle 
d'nne  année  moyenne. 

Depuis  le  1",  septembre  jusqu'au  com- 
moncoi.imenldp  <;e  mois  il  a  été  importé  4 
Calcutta  37,916  niaunds  (c)«ooo  caisses)  : 
l*aniiée  dernière,   il  u'en  avait  paru  que 

\oiri  îe  cours  coté  :  indîî;;o  fin  bleu 
3io  à  Jio;  ordinaire  bl«Mi  7C)5  à  5.î5  ;  fin 
jwmrpre  el  violet  2jo  à  aj) 5  sicca  roupies 
le  factory-iuaund. 


N\)UVt:iLi:S  DE  MER. 
f)^iF,e  navire  la  Constance,  de  Bor- 
«feanv,  ari*i.  MM.  LucaJnu  el  ri«>\(*u  , 
parti  df  BoMleniis  .  esl  arrivé  le  i5  mtrs 
à  la  Havane,  aprè>  eiro  re>tc  quiitzn  jours 
an  pouvoir  d'une  ijnflclle  pir^ilr  ,  iiiontt-e 
de  75  hoiiriu*^  ,  qui  no  l'a  abnii«Ionnée 
qn*apic5  Tavr-ir  entièifmt'nl  dé^ahM»»' , 
ft  a\oir  fait  épioiivfr  le*  pitis  horiiblr.s 
traitemen»  à  l'équipage  nin>i  qu'aux  pi>- 
^ager!^. 

—  Tr  Dif-rje-r^^ïrliMUX  ,  cap.  More.iu  , 
a  éié  iciiroiilrc  à  i5  jour»  de  distiiiLC  dul 

—  I/Kpfrrprrn?nl  ,   rjp,   biron  d^  Ro-'  ....  ..         .      ,  ...      .       . 

^      ...  '   .    •  .-••91  1         i:iVf»  itfiiir  II  .l>ilKitirnt  II  cir;  (1   s  liranx   IMiinrs  tl  I 

<|ucf.a-l:..aflcifM..oi..rva  3«lie..,.*d.i|  p.iil.  .'.  ch.-vre  t.. ■.-...,«*«„. .  ,. -=-'-    '-' 

•••'*''"*'•  r  ti>iit  à  piix  lise  en  ;*i«iv  Cl  f'i  r'r'jil. 

—  J.r  ÏVirdrl.iis,    c^^    Lepill.iis,    d»'\.lil    1      M'ail:e!iHer  au    inag-Ksin   d«  l)r.ip» 
/•itlir  df  C'Ici'ta  ,  ".npiès  le  3  j-iiivi^T.  j,  rfroïW-Horlopp  ,   m".  (,«. 


AVIS  HIVERS. 

AVIS  IMPOIITANT. 

N^o  i3S.  —  A  veiitlrr  au  uiènie  prix  qne  Jani 
la    r^hnipie,    une    Auprilx    pirtie  de    Caftioiiri  ,  ! 
Laine  et  ('oton  ;  p!ns  ,  une  partir  de  Cirra<t<iienne,  ■ 
nulllin'-,  roatil,  Me\i''.<iiic,  B  iiir.iraD,  ri  ariicie*  ' 


pi>ur   filets.   Le 


rur  de   \a 


cftp^N».   b3^ — aaMpaf4i.ftte« 

nie  Saiair.Cn*î%^c».p«|  rii^ii  .  tu  4,^:^  ^ 
au  Vieux.Marchc,  remonfui  ta  Ctfmb4#^|^ 
paaaant  par  U  rac  llaui  î  .  rs  ^  |— t-m 
iiiAiii«  aoai»  tro««naai  le  ^«^i  ,|^m^ 

•uilieu  de  la  rae  Si.*L4.  w»  nACllCf  lïll 
d'un  grare  ««dm*  ;  le»  If  jv liw  ^bi  la  ^i^ 
lent  aoDt  «a  fomca  de  ^"^^  *  >-e--r-'-rr-—  ,  ^ 
«iav«  de  latiraa  cairaiM«M  mcks^m  lia  I 
lialea  II.    L. 

On  prie  la  pcraooBt  qai  ravraii  fgmmmk^M 
rraieure  ■  M.  Hyariai*  Lci  lii  bc,  cv^paai»« 
l'iiaprlaaMie  d«  la  âfacelic .  wwê  Su.4é»^.  \ 

Il  7  aaia  licooipeaav. 


N«  1  40.» A  v«ndrr  jtt  1trtr«*4r  Gn^ 
rante  de  i!ri.i.«iQD  d«  iiitfitwrtv,  ««I^  I 
d«  CojuBin;«Ml  ca  Wn%^  hi^m  adbal^ 
dont  b  aiiaatM»  aai  d'ail  i*ai  ^«*  m^mm^ 
qn'U  m  iroute  pbcw  a^  ««Mr^  ^  #«  fm^Ê 
conduit  à  loaa  ir%  h^mtm.  U«  ^a^mrwm  tmm 
le  bail  de  la  iioi-tjinr)  tle  Ma!«0ii  av'aeviM 
danl,  qui  a  encore  \mU  09  •«%  aaM^a  ■  < 
ainsi  qne  1jg«iln«    ^Urém   é^  b 

eoceinie,  desquels  le  pnm^r  ««-«it  init- 
ia jouissance. 

S'adrrtscr  à  M.  llTacîate  BioLuaa  ,  m 
en  Vins  ,  rue  dea  CharrctiM ,  a«  f  vJ,  A 


ém 


.  —  PlaHM»  MABOMêv 


c8i>N».   141 

dre  tt  à  louer. 

<^iatie  MAISONS  k  vendra  à 
Plusieurs  PliOPRIÊlILi  raralaa  fc 
S'adresser  a  M.  Ncbic,  boala«4i^ 

11%  67. 

«S:^  FONDS  de  Mero^et  cf 

^r  ,    r .   ..■.■.,  ,y>.  uj  ,,.  _  rroedv  l*a«i 
C'»  dfina«f4  149 aie  faciiiié  de  paj( 


«I  .ai^i 


nOURSE  m  PARIS.  D'HIrJt. 

EJTeis  PnhUcM. 

Ci^iQ  p(>ua  c.f.\r  roNMiiioit, 

Jnatiiiac»  «lit  tt  Mars  ifaS 

85 f   iMic  40c  3ue  40c  aoc  loc  aSc  aaa  U 
ajc  10c  851' 

hE(-nV«AlM.    Br   U^riP%T|OS, 

J'iui^More  du  >«  Y*w%    la^l. 
Ech.  du  «9  Mjr»  iK*  , ,  fin.  8      «    ic««f 

Idem  9ostiviTi\u,  1814 

AN.XUtrES    Ul.     100»    FR.,    â    4    p/   «^^ 
irtStif  l'ilif  Soc  i»8nr 
•  A»ee  '  ■     ^  - 

Jn^AMiiirc  de  Iter  urfirr  «aa*. 

ACTIONS  DK  L\  1  «^o.  nc  rsancip 

JoeiHsacr  ^  lanvi^  laal.  ** 

i55Sr  15I7I  v« 

THE\TRE  FRAMÇâB.' 

(  On  commencera  à  7  %ewrm  8/L! 

LES  EXCaCICBS 

Dea   Deroiiiellea  AoMavmp 

A  ni  «I  et  Orii^Ltà*^      .  .^    , 
Le  %itt»cl«  ceta^emera  pr 

VADEl^OXCOSOa  • 
ov  if  RirovB  av  Va&i.a««, 
Vaudeville  eo  1  acte  ,  de  MM* 
ce  GeniiL 


Jrrx  CoMiQCPS  ne  Ga»CALcr. 

LE  5PECTKE  SaXGLAUT, 

Paniomime  en  3  ecr^  rt  à  m/tmmé 


IlOO  >'.  l.MridiMKLRIËCOMMLRCiAili;  (iin  cahaciiik^  11  in  '«aiiledoui')  VU  C.  BLOgi EL,  Bl E  Sr.  LO,  H*  g 


VENDREDI. 


M*.  149— «"•  Année. 

DlUXzàlU  TAOlIfTIll. 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


lie  parait  tooi  le*,  jours.  S'adresser,  ponr  rAbonnemeol  et  la  Rédactioii ,  ao  Boreau  de  /a  IVacellc,  Place  des  Carmes ,  n*.  48,  à  Roociu 
On  •••boniie  à  Paris,  chex  B«issoT-Taivi.Es,  rue  de  Richelieu  ,  q®.  7a.  —  Au  Havre,  ches  Cbapells,  rne  de  Paris.  —  Et  ches  tons  les  Libraires  et 
IMflvetefir»  dt»  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  TAbonitemeat  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Ronen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


LE  ROSSIGNOL  ET  LE  BUTOR. 

FABLE. 

Uo  petit  rossignol  an  tendre  et  doux  rtmsge, 

Disait  à  ce  stnpiAe  oiseau 
Qai  nagit  tons  lei  soirs  au  bord  d*nn  marécage  : 
Maitk....  bntor,  mon  ami ,  pourquoi  dans  ce  roseau 
Eafonecr  Totm hec,  et  psr  un  cri  sauvage 

Xffrayer  tout  le  voisinage  ? 
C*Mt  9  répond  le  toofflenr ,  qae  sans  cela  ma  voix 
Ne  fait  ouïr  qu'un  faible  et  très-aigre  murmui*e. 
—  J«  vons  plains,  cher  butor,  d*avoir  tout  a  la  fois 

Contre  vous  Tait  et  la  nature. 
Consolez-vous,' pourtant,  je  s.iis  un  sur  moyen 

Pour  vous  empêcher  de  déplaire 

-    —  Et  quel  est-il ,  docte  musicien  f 

—  Ce  moyen  sur  c'est  de  vous  taire. 
^  Orntenrdont  le  style  est -sec  on  boursoufflé  , 

• -profitez    de  Tavis  du   peiit  cbantre  allé. 

LE  FOUET. 

Si  vn  petit  écolier,  qui  commence  à  bégajrer  ^es  lettres, 
peicitU  titre  de  cet  article,  il  se  sauverait  peu  t-*être  en  lacérant 
fOlfV  nnméroy  el  en  jetant  des  cris  d'indignalion.  Mais  quelle 
rrail  ton  erreur  !  Ce  u'est  pas  nous  qui  voulons  préconiser 
m  bi^nfiaits  de  la  férule,  ni  les  effets  miraculeux  du  fouei. 
^antres  eo  sont  les  panégyristes  naturels ,  et  c'est  à  eux  qu'il 
mBmrtieni  â*en  exalter  le  mérite,  et  d'en  faire  connaître  les 
rodiges. 

Ce  qoî  m'étonne,  c'est  d'avoir  vu  mettre. en  pratique  chez 
^  pcaples  chrétiens  un  châtiment  qui  rappelle  les  outrages 
ne  i^s  soidjts  de  PilatC/ prodiguèrent  à  notre  saint  Rédemp- 
(ur  (  1  )•  Le  fouei  devint  un  honneur  pour  les  martyrs  ;  mais 
imais  pour  ceux  qui  martyrisaient. 

\je Jouet  ^t  souvent  le  sceptre  de  la  tyrannie  et  du  despo« 
isme  le  pins  dégoûtant.  Voyez  ce  malheureux  nègre  qui 
'a^te  dans  les  fers^^sous  l'ardeur  d'un  soleil  dévorant;  ces 
Dcisî^ns  profondes  dont  son  corps  est  sillonné ,  et  dans  les- 
luelles  des  essaims  d'insectes  s'abreuvent  de  sang ,  sont  les 
restigcA  du  fouet  homicide  d'un  économe  ou  d*un  contre- 
naître  d'habitation.  Quelle  main  arrachera  le  fouet  aux 
Biains  meurtrières  de  ces  bourreaux  du  Nouveau-Monde? 


(1)  St.- Jean,  Cap.  XIV,  V.  i. 


Croirait-on  qu'on  ait  osé  publier  k  St.-Pierre  de  la  Marti- 
nique, sans  exciter  l'indignation  des  colons  qui  habitaient 
alors  cette  ville,  une  brochure  avec  ce  titre  :  De  la  manière 
defoueiler  les  esclaves  le  plus  douloureusement ,  sans  être 
exposé  à  les  perdre.  L'être  barbare  qui  déshonorait  ainsi  la 
presse  resta  anonyme.  Si  on  avait  découvert  son  nom^,  oa 
aurait  dû  l'écrire,  en  lettres  de  sang,  sur  le  frontispice  de 
son  ouvrage,  comme  on  affiche  sur  le  poteau  le  nom  des 
criminels  contumaces. 

Un  des  plus  aimables  Je  nos  poètes  »  le  chantre  de  Claudine 
a  dit  : 

'  »  Nous  prendrons  un  bouquet  de  roses 
»  Pour  corriger  le  jeune  iLmoor.  » 

On  lit  même  dans  les  premières  éditions  de  se%  œuvres  : 

»  Nous  prendrons  un  bouquet  de  roses 
»  Pour  donner  le  fouet  A  Tamonr.  a 

Gentil- Bernard  ,  qui  est  une  autorité  en  fait  de  poésie 
légère,  est  bien  loin  d'en  être  une  eu  fait  de  morale.  Donner 
\e  fouet  à  Tamour  !  Cette  image  jésuitique,  qui  tend  à  rappro- 
cher dans  notre  pensée  l'idée  du  dieu  de  Cy  thère ,  de  celle 
d'un  marmot  d'école,  a  quelque  chose  de  répugnant.  Nons 
aurions  plutôt  pardonné  cette  figure  au  juif  Samuel  Bernard, 
qui  ne  faisait  pas  de  vers,  et  qui  faisait  des  dupes  >  qu'au  plus 
gentil  de  tous  les  Bernard  ,  passés  el  à  venir. 

Rousseau,  dans  l'ouvrage  trop  célèbre  oii  il  a  consigné 
en  traits  si  éloquens  les  aveux  les  plus  pénibles  ,  dépeint 
de  la  manière  qui  est  propre  à  son  caractère  et  à  son 
style  ,  la  sensation  que  lui,  faisait  éprouver  le  fouet  qu'il  re» 
cevait  chez  le  ministre  Lamberciex ,  à  qui  on  avait  confié 
l'éducation  de  sa  première  enfance.  < 

«  Comme  M"'  Lambercier ,  dit-il ,  avait  pour  moi  Tal- 
»  fection  d'une  mère,  elle  en  avait  aussi  l'autorité ,  et  la 
M  portait  quelquefois  jusqu'à  nous  infliger  la  punition  des 
M  enfans  ,  quand  nous  l'avions  méritée.  Assez  long-temps 
«  elle  s'en  tint  à  la  menace,  et  cette  menace  d'un  châ- 
«  timent  tout  nouveau  pour  moi,  me  semblait  très-ef- 
»•  frayante.  Mais  après  l'exécution  ,  )€^  la  trouvai  moins  ter- 
»  rible  à  l'épreuve  que  l'attente  ne  l'avait  été ,  et  ce  qu'il  y 
»  a  de  plus  bisarre  ,  c'est  que  ce  châtiment  m'affectionna 
»  davantage  encore  à  celle  qui  me  l'avait  imposé,  il  fallait 
»  même  toute  la  vérité  de  cette  affection  et  toute  ma  dou- 
»  ceur  naturelle,  pour  m'empêcher  de  chercher  le  retour 
M  du  même  traitement  en  le  méritant  :  car  j'avais  trouvé 
»  dans  la  douleur ,  dans  la   honte  même)  un  mékingç  de 


X 


(O 


»•  !i««iiMia1iié  qtii  ro*4vaît  laîs^J  plu^  de  Jrsir   que  ic   crainic    tt  de  provocation.  Dieu  mff  g^irJe  de  me  lactlrt 
H  de  réprouver  de  rechef  par  la  môme   main......   •  ^  qui  ont  eu  luaiii  une  anue    sî    redoutable;   i 

Dfr'jlioa  de  iiinii  \clcii»cnt  ne  m'en  sauveraica 

Le  rvcmir  de  l'uni ver»iié  ajoute  comine  on  ^^g'-t  0tà 

ni  n\  cependant  pas  entendu  con^Mnaet i  «^Éi# 


Ici  je  iu*arréle  pour  uc  pas  citer  tout  un  p^^Magi»  qui  a 
di\  hraucoup  coûter  à  Tîmleur  d* Emile  ,  si  j'e»  {a^  pM* 
les  eiïorts  qu'il  me  faudrait  fitire  pour  le  rf*pro(tw»re  ici 
en  entier.  Mais  \th  fouet  leurs  ne  manquerotit  pas  de  prra- 
dre  acte  de  Taveu  du  piiiJosoplie  ,  pour  être  en  ^tmI  èm 
corriger  les  bambins  qui  prclendraiont  que  Ron^sen*  wm 
conseille  pas  de  donner  le  fouet  dam  son  'JraiiéJa  rEcki" 
cation. 

Gilbert  s'écriait ,  indigne  do  voir  les  p^gaices  s'élever  en 
rampant  au-dessus  des  grans  : 

«  FooettoBt  d*aa  vert  tanglaDt  ces  granib  kgw—  iTvi»  j<mr.  » 

Ce  vers  qu'on t  critiqué  de  fidcs  rfmenrsqui  n'étaient  pa^ 
poètes  ,  et  des  «riitarq«cs  qai  uVl aient  pm  littérateurt »  pré- 
sente une  Tmage  aussi  just<*qne  i'iJée  qui  l'a  inspiré  est  éner- 
gique. 11  y  •  eu  effet  dans  la  forme  que  pré:»«nle  à  Wrk\  b 
suite  dos  mots  qui  compo.«»ent  un  vers,  une  analogie  frap- 
pMite  avec  U  Uoière  d'uii  fouet.  Le  vers  satyrique  avec 
lequel  on  fustige  ua  iaC,  préwvtG  une  image  tret-poéiiqiie 
pour  ceinc  qui  oat  nne  imagin»tion  e\  des  idées.  ï\  n'est  pas 
étonnant  que  kien  de^  gens  aient  critiqué  ces  eipressions, 
miis  ce  qui  est  phis  diflicite  à  expliquer,  c'est  que  toutes  \c% 
nouvelles  éditions  de  la  saitre  du  Xv'III«  siècle  »  donnent  à 
]»  phret  de  ce  yen,  celai^ci  : 

•  FoaettOBS  dTvn  vert  ungUnt  ces  grMtls  bommet  du  jour,  » 

let  éditeurs  et  les  commenta reurs  n^auront  donc  jjmraîs 
utÊCt  de  délicatesse  dans  Itfn  organes,  de  tact  intellectuel 
ytooT  sentir  fes  aulenrs  qu'ils  mettent  au  jour  ou  qu'ils  rri- 
tPfaenl  ?  Croit-on  que  iîilbert  se  soit  trompé  en  disait'  : 

c  Les  graods  lioninies  A*un  jour»  » 

M'y  a-t«il  pes  un  instinct  secrei  qui  révèle  à  celui  qui  a  lu 
cinquante  vers  français,  que 

c  Les  grtndv  honmiet  du  jour  • 


ne  présente  pis  la  luciue  idée ,  le  même  sel  que  la  pi 
expressiou  ?  Il  y  a  autant  de  différence  enlr'ciles  qu  e 


remicre 
entre  CCS 


vers 


«  Croyez  qu'on  Tieiliard  cacochyme, 
»    Chargé  de  soixtote  et  dix  sa»  , 

qni  commencent  une  épilrc  de  Voltaire ,  a\ec  ceux-ci ,  que  de 
loard*  éditeurs  leur  ont  substitués  : 

c  Croyei  qn'an  ▼irillard  cacochyme , 
•  A(^é  de  soixante  et  dix  ans. 

lifaîs  en  pnrlant  de  vers,  je  me  suis  involontairement 
écarté  de  mon  sujet;  car  il  y  a  loin  entre  le  fouet  et  l« 
poésie.  Jamais  je  n'ai  entendu  diie  que  les  coups  de  u^nrti- 
net  eussent  fait  des  poètes  ;  mais  il  ne  faut  aéiespérer  de 
rien. 

Rotlin  ,  qui  connaissait  la  manière  d'élever  les  en  fans  et 
de  diriger  Irars  études,  ne  se  moulrt  p«s  Irès-partbsan  du 
fouets  quoiqu'il  fîkt  chef  de  runivcrsité  d'alors»  Voici  ce 
qu'il  dit  eu  parlant  des  clidti meus. 

•I  La  voie  commune  et  abreg«^?  pour  corriger  les  enfbns  , 
»  ce  soitt  les  cbàtimeus  et  la  %erge,  ressource  presque 
•  unique  qtie  connaissent  ou  eiiiplou'nt  plusieurs  oe  ceux 
«•  qui  kout  cliargés  de  l'éJucaticm  de  la  jeunesse.  Mais  ce 
M  remède  de\ient  souvent  un  m.il  plus  dangerenz  que  ceux 
i*  qu'on  veut  guérir  ,  s'il  e»t  emulové  hors  de  saison  ou  sans 
mesur»,  r..r|^  outre  que  les  cuât miens  dont  nous  parlons 
:^;      ^»--i  '.  ^1 —  j«   i^    verge  ou  du   fouet,   ont  quelque 


ici  •  c'est-.'i-«iire  de   la 


il- fait  noe  punition  autorisée  par  qnelqii 
écrirurei  (r)  ^  luais  À  travers  ces  cetlnctiMai 
donner  à  ose  «pin ion  quM  craint  d'émettre  loale 
a«  dkTTiie<nie  le  Quiutilien  franyi»  ftfprouv»  l»r 
TaMie  4m  Feneff. 


Séiièt{up  frétait  pas  du  tout  du  parti  dea  cUlî< 
siqurs  (|»e   les  |)rofesse«irs  infligent  à   leurs    élcv«i«  (  m\ 

Horace  donne  à  son  maître  Orbilius,  le  snbri^Ml  4tJ 
^osfii  (  fouetteur,  homme  porté  à  frapper). 

Cicérou  qui  avait  confié  l'éducation  de  set  «Alaa 
afTriutchn  ^  qm  aimait  à  fesser  sea  dÎMriplei  ,  ^f^mmm 
conduite  de  son  Dionjrsîiis,  (acéron  avait  penl«éCfW  i 
sons  pour  cela.  Il  y  a\ait  des  jésuites  avant  Ignece  êm  T 

Nous   terminerons   cet  article ,  trop  long  potir  c 
n'aiment  pas  le  fouei  et  ceux  qui  raîiueal  In^p, 
petite  invocation  : 

»  O  Fouet  ^  instrnaMnt  à  la  foi»  salutaire  et 
te  saine  !  En  vain  en  a  venin  préleodrn  ^aa  li&  fan 
du  bâton  d*un  satyre ,  et  d'un  des  serpent  det  P 
je  n'en  crois  rien  ,  et  je  me  prosterne  dernat  te^ 
que  soit  ton  origine,  qui  ne  peut  être  que  trë^^-nckble «] 
supplie,  ne  répands  jamais  tes  bienCiits  sur  nnoâ.  Q^ 
surtout  de  jamais  passer  dans  ces  mains  vigour«iifiii, 
servent  d'un  martinet  avec  autant  d'adresse  que  ht  f 
servent  d'une  épéc;  ou  ft'd  faut  que  In  nona  appa 
ta  forme  naturelle ,  daigne  au  m««na  changer  lea  % 
rubans  légers ,  et  f{vte  ton  manche  ll^siWe  iso  4«f  >ew 
lige  de  rosier,  ou  une  branche  dn.mjrtlM  ^otti 
réfugie  l'essaim  des  amours,  » 


■•  chose   d*indécent  ,  de  bas  et  de  serv ile.... 

îci  je  m'arrête  dans  la  crainte  d'offenser  c^ux  qui  ont 
pour  te  Jhuei  une  admiration  trop  fervente.  £t  pui<,  em- 
ployer contre  les  verges scolas tiques,  l'autorité  même  du  pieux 
RoUin  !  Je  serais  Xni  d'insolence  au  moins  ,  peut-être  même 


PROCÈS  DE  LA  ICACELLE. 

Nous  nous  faisons  un  devoir  d 'in  secer  lexlnellefnemt  U| 
suivante  ,  que  nous  avons  reçue  trop  taad  ymmm  \m 
à    uos   lecteurs ,  dans   notre  ttunéro  driiier  i 

A  Monsieur  VÉdiieur  de  la  Nacelle. 

la  i**.  mMk  tSml. 


M  Vous  avec  commis  ,  Monsieur ,   nne  i 
bltant,  dans  votre  feuille  d'hier,  que  le  nain  ai 
dans  ses  conclusions  sur  le  fcMMi,  n*aYait  re^nip  i 
éditeurs  responsables  et  l'imprimeur  de  la  JVtfcedfle  { 
que  le  minimum  des  peines  prononcéeë  fmr  tm  kâ^ 

Je  vous  invite  ,  monsieur ,  à  donner  à  tu 
preuve  que  cette  erreur  a  été  tnvolonlaîpe,  en 
saut  de  leur  annoncer  que  j'ai  rrqun  aa  eonrrsîfv  I 
cation  des  peines  et  amendes  prévues  par  les  iirCic^l 
la  loi  du  17  mars  ffon  ;  6,  9  e#  il  sh'eeJie  ^  n  l^i 
^G  de  c^ile  dn  «6  mni  même  rnnnée ,  cf  emfii  I 

et  60  du  Code  PéntU ,  relatifs  à  la  complMU^.   » 

J'ai  Phoiuiear  de  yoqs  i 


hProcu 


émHM, 


Si^t 


MACKDOIMB. 


—  Un  des  rédacteurs  brevetés  dn  Jtmrtêal  iee 
a  ,  dit-on,  présenté  au  ihéAtre  de  /a    Chèvre  j/çrofalf, 
pièce  à  I  «quelle  on  donne  le  nom  de  la  PoeJe  A&acftr. 

(1)  Prov,  i3,  «4  et  aa. 
(a)  De  Tra ,  Ub.  I  ,  cap.  ▼, 


—  Vntkt  m  ovrerl,  à  Naittef ,  Tannée  tbèllrftFe  par  kr 
première  des  repré&entalions  qu'il  doit  donner  dati»  ee4to 
▼Ule.  n  a  ]oué>  dans  celte  soirée  d'inauguration  ,  tr^s  rôle» 
difUren.s.  Son  succès  doit  avoir  élé  prodi^^ieux  ,  puisqu'on 
pffélêft4  qu*il  a  fo^rt  rire  jii5qu*ai]r  larmes  les  nantais  qui« 
auparavant ,  ne  riaient  pas  du  tont.  Perlet  devrait  bien 
pfoKMiger  sa   tournée. 

-*0n  écrit  de  Dnlerque  que  la  musique  de  la  gard^  na- 
tionale a  donné  une  aubade  à  M.  CiOy,  second  ,  à  bord  Ju 
navire  français  la  Julia  ,  cap.  Légal.  C'est  ce  brave  marin 
qui  concourut  si  puissamment  à  sauver,  au  péril  de  SfS 
jours  ,  après  avoir  mis  aux  fers  la  moitié  de  son  équipage 
révolté  y  soixanle-dix-huit  passngors  ,  sur  le  navire  bollaud^iis 
^  le  Colombus  ^  qu'il  conduisit  à  Bourbon  et  de  Bourbon  à 
Bordeaux.  De^â  le  capitaine  Desse^  alors  capitaine  de  la  Jidia  , 
a  reçu  de  S.  Af.  fa  croix  de  la  légion  d'honneur,  et  du  Moi 
des  Pays-Bas,  Tordre  du  Lton-Belgiqne.  On  assure  que  M.  Cio 
va  étra  rev^tt,  trè»-iuceftsaiDeat,  des  méiues  décorations, 
comme  ayant  partagé  avec  le  capitaine  Desse,  la  gloire 
de  ce  trait  sublime  d^  courage  et  o^umanité. 

—  M,  le  docteur  Le  Roi  demande  nn  commis-voyagenr  , 
qui  pût  lui  placer  quelques  milKers  de  médeciaes  davis^  Pes- 
paiçe  d*'uh  mois.  II  lui  promet  quatre  pour  centsn^  les  plaet- 
iBCQS  qu'il  parviendra  à  elTecLaer  dans  les-départemens. 

—  réouverture  du  lîiéâlre  des  Arts  doit  avoir  lieu  très-in- 
ccssainau^nt.  Ga  dit  beaucoup  de  bien  des  nouveaux  acteurs  : 
ib  sooi  presqi»e  tous  arrivés.  L'orchestre  subira  également 
qaelqaea  changcmens;  déjà  le  concert  d'avant  hier  nous  a  mis 
à  même  d'apprécier  le  talent  de  piusienrs  sujets  qui  le  corn- 
po«erot«t«  M«  RtMtssat ^  jeane  nomme  qui  donne. les  plus 
Jurilkalas  espérances  >  a  exécuté  avec  autant  de  précision  que 


(5) 


èe  tmMt^Ae  biî  toh  «le  for ,  q«it  a  été  écoute  avec  beau- 
coup JSntérât;  aussi  des  applaudissemens,  juslemrnt  jnêr i4«», 
ont  proDvé  à  <;et  irrlîsle  le  plaisir  qu'on  avait  eu  à  rtntenére. 


%!%/%%/M%n/W% 


TBÏTATRE  FRANÇAIS 

J^adeAoncœur, — M"*.    Romanint, 

M"*.  Romanini  devient  dé  jour  en  Jour  plu»  élonuante,  et 
si  ses  excrcvces  durent  eucove  une  semaine,  il  n'y  a  pas  de 
raison  ponr  qv'e^ke  ne  nous  paraisse  pas  un  prodige  ou  qu'elle 
ne  se  lue  pas  dans  notre  viïïe.  Hier,  les  attitudes  qu'este 
a  prisât  sur  ie  iil  léger  qu'elle  prcourt  av^c  tant  de  con- 
fiance, ont  paru  si  périlfeuses  que  plusieurs  cris  d'effroi  sani 
échappés  à  nos  dames,'  peu  faites  encore  au  sublime  du 
talent  des  Orpchalcicnnes^  Mais  Bf^.  Ronianfnf  nous  semble 
si  sûr*  dt  SCO  fait,  dtana  toutes,  ses  poees  et  ses  tours  de 
force,  qu'elle  inspire  prtsqua  soa assurance  aux  spectateurt 
qui  n*dnt  pas  les  nerfs  si  faciles  à  crisper  que  ceu»  des 
dames» 

Vaàeboneceur  avait  commencé  le  spectacle.  C*eyt  uti  vau- 
deville digne  de  l'enfance  ,  du  genre  et  de  la  décadence  de" 
MM.  Désaugiers  et  Gentil.  On  remarque  que  dans  hes  der- 
niers ouvrages  de  ce»  denx  auteurs,  il  y  a  toujours  un  repas, 
une  table  mise  ;  ce  qui  nous  fait  supposer  que  M.  Désaugiers, 
après  s'être  usé  vingt  ans  fe  cerveau  à  faire  pleuvoir  des 
vaadevilles  sur  nous ,  se  contente  d'attendre  ses  inspirations 
k  table  ,  et  de  aoos  montrer  ses  personnages  dans  la  situation 
oii  l'auteor  se  trouvait  lui-même.  C'est  en  agir  femiliërement 
avec  le  public;  n^afs  le  public  commence  à  en  agir  familiè- 
re ment  avec  M.  Désaagiers,  et  daas  peu  ils  seront  à-pem-prës 
quittes* 


onmxa  d  w^-4n'^n$kiL 


PORTS  ÉTRANGERS. 

AAHIVAGES 

Amsterdam  ,  ai  avril. — De  8  Cebroe- 
ii9r%  9  cap,  MiddendorfF ,  v«  de  Bordeaux. 

Amwertf  a4  avril. — Providentia  ,  cap. 
Nieufchwager,  v.  de  Bordeaux. — Factor, 
c.  Sheed,  ven.  de  PhilacWpliie. 

Briellêj  i 8 avril. — La  Stéphanie,  c. 
Landgren  ^  vl  de  Saint-Mato. 

Crai^esend  ^^3  tl^  avril. — Britannia, 
cap.  kaae,  et  CaWdanîa ,  c.  Ray»  v.  de 
Blarseille»— LariMfetvtlIe  ,  c»  I3lack  ,  v 
de  Calais. 

Befvoety  \9  an  21  avril. — De  Jonge- 
Jan-Shooa  ,>  c.  Schoon,  V.  de  Bordeaux. 
«^Bedrika  ,  cap.  Martens  ,  v.  de  Bor- 
deaux eC  Lorient,— (iearge,  c.  Pot,  et 
Adriaaa-Jacol)a,  c.  Reus,  v.  de  Cette. — 
Vr.  Heru>ii»a  ,  c.  Cornel ,  v.  de  Celte  et 
d*AHcante.— rJoogerWiHemjC.  Sybes  ,  v. 
de  Bordeaux. — J«wige-Hylke-Tromp. ,  c. 
Willeao»,  V.  de  Celle. — Sl.-Nicolay,  cap. 
Pntman  ,  v.  de  Bordeaux  et  Penzance. 

Pooie,  as  a/ril.  —  William-M'Learny 
c.  Cormick,  v.  du  Havre. 

Tèxel ,  17  au  ai  avril — Pberso,  cap. 
Schencke  ,  et  Jonge-Anna  ^  c.  Dick,  ven 
de  Bordeaux» 


— Le  1"  décembre  dernier  on  comptait 
dans  la  rivière  d^Hoogly  (  Bengale  )  117 
bâtimens  de  commerce,  dont  jo  français, 
6  américains I  7  portugais,  10  arabes, 
19  bâtimens  du  commerce  franc  de  la 
Grande-Bretagne ,  7  navires  de  la  com- 
pagnie. 

PORT  DE  NANTES. 

^nt  sortis  de  cette  rivière,  le  sa  :  Te 
sloop  la  Grâce-de-pieu ,  cap.  Chapu^  ch. 
de  45  ton.  fer,  ail.  à  Rochefort.  Lechasse- 
raiarée  le  Doinitile,  cap  Gaisteao»  ch.  de 
47  ton.  froment,  allant  à  Bordeaux.  Le 
loutre  la  I^nne-Louise-Marie,  cap.  Qué- 
rel ,  ch.  de  25  ton.  sucre ,  savon  ,  etc.  ail. 
à  Belle-Isle. 

On  écrit  de  Paimbœuf  :  Sont  entrés  le 
!2o ,  l'Atome,  cap.  Mercier,  ven.  de  Bor- 
deaux ,  ch.  de  vin  et  savon.  La  Sainte- 
Anne,  cap  Danion ,  ven.  de  Pernef,  et  la 
Marianne,  cap.  Vigouroux ,  ven.  d'Ars, 
ch,  de  sel.  Le  Jules ,  cap>  E^rrouet,  ven. 
de  Marennef ,  ch.  de  sel  et  vin. 

Sont  sortis  :  la  Joséphine  ,  c.  Régnier, 
ail.  à  Borbeaur,  ch.  de  grain.  L'Alphonse, 
cap.  JenneaU|  ail.  âi  BayonnCi  ch.  de 
haaicots ,  etc. 


PORT  DE  CHERBOURG. 
Mouvemeni  i2u  x3  ou  aS  avwil, 

BUVtBES  imiÉS. 

Se  aS. — Le  sloop  le  St.-Iasapk,  cap. 
Gti^niat,  ven.  de  Sl.-Servan  ,  chargé  da 
aS,aoo  kil.  blé. 

Le  trois- mÂls  narvrégien  Kvageroe,e, 
Knutzen  ,  ven,  de  Norwège ,  ch.  da  bm 
de  sap. 

I^  brick  norvégien  Sophia-£lisabalk^ 
Lebwer,  vea.  idem,  ch.  idem. 

Le  a4.-*l^  sloop  le  Sans^Souô,  cap« 
Bourdet,  ven.  d'Aurigny,  ch.  depeaaa.. 

Le  sloop  la  Mark-Thérèse,  ven.  de 
Carentao  ,  ch.  de  bois  de  construction. 

Le  chasse-marée  le  Télémaqua,  cap. 
Gronnvdin^  ven.  des  Sables,  chargé  da 
g8»668  Ul.  »eU 

Le  7& — I^  sbop  le  Jeune-Edouard, 
cap.  Dufréne,  ven.  deSt.-Servan,  ch.de 
2 1,000  kil.  blé'froment. 

Le  dogre  le  Titus,  cap.  Bazin ,  ven.  de 
Càen  ,  ch.  de  denrées  coloniales ,  légumes 
secs. 

Le  27. — Le  brick  norwégîeo  Pelleca- 
nese  ,  cnp,  Prollenborn,  veo.de  Norwège, 
ch.  de  bois  de  sap. 


Le  brick  norwi^gîoQ  Laura ,  cap.  Beck^ 
Tfn.  iJ^iu  ,  cil.  iilein. 

1^  ilooji  VI  11  ion ,  cap.  Fabien ,  ven.  du 
Navre,  cb.  Je  denrées  colouiale»,  tUsus 
et  douvoltes. 

Le  28. — Le  sloop  la  Pelite-DësiHe, 
cap.  Diivey,  ven.  idem,  cb.  dedouvelles  • 
briques,  café,  lin. 

Le  dogre  la  Lydia,  cap.  I^bbé,  ven.  de 
Rouen ,  ch.  de  bois  de  construction. 

La  galioleholland«i»e  Wrouw-Margîna, 
cip.  Hurker,  ven.  de  Rolterdam ,  en.  de 
genièvre ,  froiiiige  et  cercles. 

1^  sloop  le  St.Jean,  cap,  Dubosc,  ven. 
de  Touques,  cb.de  44  Tutailles cidre. 

NAVIEES   EXPÉDIÉS. 

Le  ?i3. — Le  sloop  l'Eugénie  y  cap.  Ca- 
pelle ,  ail.  à  Rouen  ,  cb.  de  soude  brute 
et  rafAuéc. 

Le 2^ — Le  sloop  les  Deux-Sœurs,  cap. 
Lalande,  ail.  à  Porl^iuouib,  cb.de  101 
caisses  œuf». 

Le^S, — Le  sloop  le  Conquérant ,  cap. 
Poullain  ,  ail.  à(vueruesey,ch  de  peaux, 
volailles,  toile  ,  etc. 

Le  26. — Le  sloop  TArgns ,  cap.  Gré- 
goire, ail.  au  Havre,  cb.  de  beurre  salé 
et  IVquipage  du  trois-niâts  américain 
naufragé  sur  la  cote  d'Omouville. 

Sl-R    RADK  : 

La  galiote  Jau  Joseph,  cap.  Jan  Sans- 
Hoflels,  de  Pappcnbourg  ,  ail.  de  Cette 
en  Hoibnde,  ayant  io5  jours  de  traver- 
sée,  cb.  de  vin,  eaii-de-vic  et  fruits  secs. 


POKÏ  DE  ROUEN. 

CIIAKG<MKFrS   ET    RÉCLAMATIONS. 

Le  sloop  le  Sainl-PÎPrre,  cap.  Enault , 
ven.  de  Cacn,  rh,d'buile  de  colza. — Cour- 
tier, M.  J.  Pellecat. 

Le  sloop  le  Charles,  cap.  Rossignol, 
ven.  du  Havre,  cb.  de  bois  de  Campécbc, 
céruse,  tabac ,  sucre,  etc. — Courtier, 
M,  Fauqueux. 

Mouvement  du  l  au  7,  mai» 

NAVIRES   EfTTRÉS. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre,  de  28  tonn. , 
e.  Eoault ,  V.  de  Caen  ,  cb.  d'buile  colza. 

Le  brick  le  Pro>per ,  de  79  tonn.,  cap. 
Petit ,  ven.  de  Bordeaux ,  cb.  de  vin  et 
essence. 

lie  sloop  le  Saint-Pierre,  de  i5  tonn., 
C.  Lefebvre,  v.  d'IIonfleur  ,  cb.  de  cidre. 

Le  brick  le  Prosper ,  de  184  tonn.  ,  c. 
Brécbat,  ven.  de  Bordeaux  ,  cb.  de  vin  et 
Ufia. 

Le  brick  V  Jcune-naptisie  ,  de  71  ton., 
c.  Thoiiiazy,  v.  du  Croisic,  cb.  de  s«I. 

Le  cbas.sp*iuaréf  le  Snint-Pierre  ,  de  78 
ton. ,  c.  Calvc ,  v.  du  Croisic  ,  ch.  de  sel 

Le  cha^s^-iuarée  la  Siinte-Aniie ,  de  62 
tonn.,  c.  Pitiio,  v.  dcCnbzac,  cb.  de  vin. 

NAviuEs  rxpfniKs. 

Fj  fi[ril»inp  rAiinahlc-Bitliilde  ,  de  oS 
t.  ,  c.  l.r<ourd  ,  ail.  du  lIAvre  ,  sur   'est. 

l.v  chjMe-niarée  la  Marie-Françoise  , 
de  (Kj  t.,  c.  Pintoî  ,  ail.  de  Mareunes  , 
•nr  Ve>t. 


Le  cbasse-marée  Le  Père-de-Famîlle, 
de  5o  t.,  c.  i  oget ,  al.  de  Port-Salles-SIi- 
brivack ,  ch.  de  p  erres  meulières. 


PORT  DU  lUVRE. 
Mouvement  du  3o  au  1*'. 

NA\IKES    F..NTHÉS. 

I^  sloop  la  Trinité,  cap.  Binet,  ven. 
de  Dunkfi4ue,  cli.  de  charbon. 

Le  pnquebol  anglais  Brilannia  ,  cap. 
Weika,  vco«  de  Soulbainpton,  cb.  de 
passagers. 

Le  bateau  à  vapeur  Aaron-Mauby ,  c. 
Docberne,  ven.  de  Paris  ,  ch.  de  pierres 
lueulicres ,  etc. 

IfAViRES  EXPÉDIÉS. 

Le  trois-mâls  la  Diane,  cap.  Saubinet, 
ail.  à  la  Guadeloupe,  cb.  de  ballottages. 

I^  trois-niâts  la  Jeuiic*Laure,  cap. 
Ducbosal ,  ail.  à  Bordeaux ,  cb.  de  lin , 
faïence. 

La  goélette  anglaise  Christian,  c.  Gosse, 
ail.  à  Liverpool ,  cb.  de  lin. 

Le  dogre  la  Minerve ,  cap.  Adam ,  ail.  à 
Rouen ,  cb.  de  sucre 

Le  dogre  anglais  Aurora,c.  Griffibs, 
ail.  k  Londres,  cb.  de  lin,  etc. 

Le  brick  anglais  Ardent ,  cap.  Jenkuis , 
ail.  à  New-Port,  sur  lest. 

Le  brick  le  Sémaphore,  cap.  Crcve- 
cœur,  ail.  à  Londres,  cb.  de  balloUges. 

Le  brick  américain  Eagle ,  cap.  ToUer, 
veu.  de  Bordeaux,  sur  lest. 

Le  troi^mâts  américain  Marmion ,  c. 
Hawkuis,  ail.  à  New-York,  c6.  de 
ballottages. 


Ifote  det  Ventes  recneilUes  à  la  boune 
du  Havre ,  le  3o  avril. 

a5  bal.  coton  Louisiane^à  ifao.  acq, 
8  surons  coch.  grise  ,  à  aâf  75,  dilo. 
8  dito,  à  a8f,  dilo. 

141  sacs  café  St-Dom. ,  ^  if.  75  ,  dito. 
100  tier.  riz  Carol. ,  à  33f. ,  dito. 
206  di(o,  à  32f,  dito. 

1948  peaux  de  cheval ,  à  43f75,  dito. 
143  sacs  café  Ilav.  if3a  i|a,en  enirep. 
159  caiss.  sucre  Hav.  blond,  à  4of ,  dito. 
5a  caiîis.  thé  Ifjyswen ,  à  2  f .  25,  dito. 
12  balles  piment  Tabago,  à  960,  dito. 

—  Les  navires  le  Jnsic,  cap.  Tesson, 
armât.  MM.  C.  et  O.  Durand  ;  et  le  Fer- 
dinand-Adolphe, c  Limousin,  partis  de 
Bordeaux,  sont  arrivés  à  la  Martinique. 

— Le  navire  l'Agénora  ,  cap.  Thoniber, 
pnrti  de  f>orJeaux  ,  est  arrivé  à  ^ew- 
\ork  ,  le  19  mars. 

—  î^  g«>ëlette  américaine  All>ert,  cap. 
IJIy,  expédiée  de  Kordeaux  pour  Charles- 
ton ,  a  péri  corps  et  biens  \rrs  les  32  dé- 
gré-H  de  latiiude.  In  seul  homme  a  été 
trouvé  sur  la  coque,  et  sauvé  par  un 
brick  qui  Ta  amené  à  Samana. 


PORT  DE  QUILIEPETP- 

Mouvement  du  So  au  1"  mai. 

Sont  montëi  et  parnumtés  % 

Le  Bérénise  ,  c  Go^on ,  v.  dug^***  • 
cb.  de  divert  niarckandiset. 

Le  Jeunc«IIenry,  cap  Uanîel,  "vea.  im 
Barfleur,  cb.  de  coton. 

Sont  arrivés  de  Villrqtner  t 

I^  Jeune-Louis,  cap.  DartlieiMj. 

L*Adële,  can.  Lera;rquaiid. 

La  Victoire-Bien*Aiiae ,  cap.  M«s<irwr. 

Le  Jules  ,  cap,  Cleret. 

Aaron-Maubj ,  cap.  Durhesne* 


avisdivehs. 

CACHET  Bit  OE  PERDU. 
«;>Nû.   u«.-.O^a  étéperda.aei 
d'-mîer  vrn   lepl   htaiv»  da  SMim, 
rue  SAiotf-Croi\-<le«-Pel!etlen  , 
•u  Ti«a\-Marché ,   rcmoniaiit  û 


rrsi 


pasMot  par   la  roc  Saiot-Jaao  ri  U 

miliea  de  la  me  8t.-tA,  o«  CACHET  BSiO 
d'oD  genre  Hodeme  ;  lea  braachca  qui  k  9ÊBKmm^ 
Icol  MOt  en  forme  de  gctbca  reavertéas  ;  B  «t 
in«vé  de  leilret  calfebeéai  prcacuaat  las  îbA* 
tiales  U.    !.. 

On  prie  la  penonne  qni  l'aamlt  lio««é,  êm  la 
remeUre  à  M.  Hyacinto  LiLiivai,  coapoaluvr,  à 
rîmprimeiie  de  b  Sfmcfdle ,  ff«e  S1.-LÛ  •  b'.'S^ 

U  7  aura  lécompçaae. 

AVIS  A  MM.  Las  AariSTia  bt  aaATSvma* 
N*  14). — Le  aienr  Hoef  nevra  ,  fiicf  dTaa^ 
(tues ,  réftidani  A  Evrenx  ,  rm  /oaiphian  *  a'Mc 
ayant  clé  appelé  en  la  ville  do  Havre  poar  «■!•• 
rer  cl  angnienler  rorync  de  TégUee  ïï"  Freafalt 
dndit  lien  ,  a  l'honneor  dlofonarr  m^ummtm  \m 
artittca  et  amateora,  que  U  récepcioa  dadil  ar* 
gnc ,  te  fera  le  jendi  premier  awi  ita3  ,  a  Mft 
précis. 

Nofa^  Meuicnr»  les  artiatcs  aai— t 
par  MM.  Ica  adininiatralcara  dn  ladha  1 


BOUBSK  DE  PARIS,  D*UIEI. 
Efféit  Publics. 

CINQ   POUR   CETT  miSOLtOâ« 
Jouiit-firv  lia  »  Man  ia«l. 

85f  8Sf  10  c  8jf  8|f  95c  85r  Mf  9S€  iSf 

85f  5c  loc  i5c 

RECoN\AISS.    DE   UQCIIȉTI02l, 
Jottivtancr  &a  ti  nàn  •a>l. 
Ech.  do  aa  Blars  i8a4 ,  fia.  8     a   99^  90c 
iSaS,         9     4  99^  Soc 
Idem  NoMuiAnvBa,  i8a4 

A>'!fuiTÉs  DE  1000  m.,  k  4  p/  */. 
Avec  lois  et 

a*  Dm, 
loSof 


ACTIO:«S   DE  Là   lAITQ.   DE 

lonimai*  de  JMvtar  ili 

i53of  iSSal  Sot 


fc^^>»»^  ^^»  ^»»<%»i^  ^a 


THEATRE  FBA1IÇ41S. 
(  On  commencera  à  7  hemrm  a/4«) 

LES  EXBRCIGBS 

Des   Demoiselles  Aomavivi  ^ 

A  ni  SI  es  Oriehmiciemmms  ^ 
Le  Specucle  commeaccn  for 
LA  CLOISOII , 
Comédie  en  1  acte ,  dt  M. 


Jfvx  CoMiguca  db  Guncatcr. 

L- AVEUGLE  DU  TTAOL. 
Paniominie  tn  3  actrt  cc  à  §raa4 


liC/^LN.  ÏMFKlMÉfchlE  COMMLRCIAI.h  (ln  cAiiAcithEa  lt  12^  lAiLLt-poua)  D\L  C.  BLOQIEL,  RLE  Sr.  LQ^  ■»  S 


SAMEDI. 


N*.  i5o. — »**•  Ankée. 


LA  NACELLE, 


âwcce/f  veiu  Jm)oewç6u  cl?  àè/  uip  Jvittet^rliwO'j 
DE  LA  SEINE:1NFÉRIEURE. 


Cfdte  Feaillc  parait  toa7le5  joar».  S'adresser,  pour  l'Abonnement  et  la  Rédaction  ,  an  Bureau  «le  la  Ifacelle ,  Place  ,deft  Carmea  ,  n*.  48,  à  Ronen. 
On  s'abonne  à  Paris,  cbc*  Baissor-THivÀRs ,  roc  de  Richelieu  ,  »»* 
n:.^<.f  nr.  Àf%  Portes  du  Dcparlemeni.  —  U   pri^k  de  l'Abonn 


u*'.  7a.  —  Au  Hàm ,  ches  Cbapelli  ,  me  de  Paria.  —  Et  chex  tona  les  Libraires  et 
Direcuurs  des  Postes  du  l^cpariemeni.  —  U   pri^k  de  rAbonncmcnt  est  de  xS  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Ronen  ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


i%m^  %%%  W»%!M%%«^^M  « 


Air  : 


L'AMANT  ET  UAMl. 


coAPrsox. 


Yocs  aimerez  ,  vous  dont  Ta  me  ingénue 
Du  tendre  amour  ignore  encor  la  loii 
Vous  sentirez  sou  ivresse  inconnue, 
Et  ce  sera  pour  nn  antre  qoe  moi* 
Mais  en  céJanf  aux  vœux  de  la  tendresse  , 
De  Tamitié  souvenez-vous  aassi. 
Belle  Aglaé,  rappelez-vous  ^ans  cesse 
Que  les  amans  valent  moins  qn^un  ami. 

Si  d'un  perilde  indigne  de  vos  charmes 
Vous  éprouvez  Tabandon  odieux  , 
Auprès  de  moi  vent-z  cacher  vos  larmes  , 
El  votre  ami  séchera  vos  beaux  yeux. 
11  voos  verra  ,  vous  sauvant  jusqu'au  blâme , 
Veraer  des  pleurs  pour  on  autre  que  lui  ; 
Et  vous  saurez  ,  en  lisant  dans  son  âme , 
Que  les  amans  valent  moins  qu  au  ami^ 

Lorsque  le  tems ,  dans  sai  lente  vitesse , 
Aura  fiéifi  la  fleur  de  vos  beaux  jours , 
Tous  le*  amans  fuirout  vot^e  vieillesse, 
Et  votre  ami  vous  aimera  toujours. 
Demain  ,  hélas!  si  vonsnVtes  plus  belle, 
Moi  je  serai  le  même  qu'aujourd'hui. 
L'amour  s'enfuît  ;  l'amitié  û*a  pas  d*a1ie. 
Ah  !  les  amans  valent  moins  qu'un  ami. 


EowD. 


%%Ai«/%M%\M 


L'HABIT  VERT  ET  L'HABIT  BRUN. 

Conâuis>-1es  à  la  porte  de  Piccadilly,  disait  à  son  valet, 
un  ieune  homme  ,  habillé  de  vert  ,  qui  sortait  d'une  maison 
de  Grosvenor-Slreet  Le  valet  tenait  deux  chevaux,  et  le 
maître  était  dans  Tuniforine  d'Hyde-Park  :  «  Vas  à  la  porte 
de  Piccûdilly  :  j'y  serai  avant  une  heure.  »  Le  valet  monta 
sur  son  bidet ,  et  prenant  en  main  la  bride  de  l'autre , 
chevaucha  le  long  de  Bond-Strcet. 

Le  maître  suivit  aussi  la  même  rue.  Il  entra  dans  la 
boutique  de  G ray  ;    admira    des   assiettes  de  filigrane,   dit 

2u'il    réfléchirait  à    une  montre    pour    Henrielte-Lacy 
onna  douze  guioées  d'une  paire  de  boucles. 


et 


Dans  Saînt-James-Street  y  il  entra  chez  une  fruitière, 
mangea  une  demi-douzaine  de  pèches,  bailla,  se  plaignit 
^ue  la  ville  était  déserte  »  et  la  rue  pleine  de  poussière  \  puis 
il  s'assit  d'un  air  taciturne ,  pinça  un  petit  chat ,  dit  qu'il 
miaulait  comme  le  signor  ****,  s'étonna  de  ce  que  le  duc 
de  Glocester  visitait  -si  souvent  le  petit  peintrç  qui  de* 
meure  dans  Pall-Mall ,  mangea  encore  une  pêche ,  dit 
quinze  fois  :  Commeni  vous  porteZ'^v'ous  7  k  autant  de  per» 
sonnes  différentes;  décida  que  lady  Gleugornh ,  avait  meil- 
leur air  en  blanc  qu'en  violet;  régla  sa  montre  au  cadran 
de  Saint-James  ,  et  après  *un  instant  de  réflexion ,  résolut 
d'aller  voir  ce  qui  se  passait  chez  Brooke. 

Il  ne  trouva  qu'un  seul  membre  du  club  dans  le  salon 
d'assemblée;  ils  convinrent  de  jouer  au  tric-trac.  Vhabii 
vert  fut  malheureux ,  joua  pendant  une  heure  ,  et  perdit 
cinquante  guinées;  il  proposa  quitte  ou  double,  perdit  en* 
core  ,  donna  un  mandat  de  100  guinées  sur  son  banquier, 
et  sortit  d'un  air  composé. 

A  la  porte  ,  il  saisit  le  bras  d'un  gentilhomme  en  habit 
brun  :  —  Voulez-vous ,  lui  dit-il ,  faire  une  partie  -de  che- 
val ,  ce  matin?  —  Non,  j'ai  un  engagement,  répond  TAa-* 
bu  brun,  —  Un  rendez- vous  ?  répliqua  Vhabit  vert.  —  Oui , 
dit  l'autre,  et  avec  une  charmante  personne;  voulez*vous 
venir?  —  Venir!  chez  cette  charmante  personne. -— Oui  | 
chez  elle,  ne  délibérez  pas,  venez. 

Vhabit  brun  mit  négligemment  son  bras  sous  le  bras  de 
Vhabit  vert  y  et  ils  commencèrent  à  cheminer  vers  Charing- 
Cross;  Vhabit  brun  monta  dans  une  voiture  de  place,  dit 
oii  il  fallait  le  conduire,  et  Vhabit  vert  s'assit  à  côté  de 
lui.  «  Vous  venez  d'iudiquer  au  cocher  une  drôle  de  rue  ; 
mais  je  suppose  que  vous  savez  engager  vos  sultanes  à  vivre 
économiquement,  —  Oui,  ma  foi ,  je  u'ai  pas  sujet  de  me 
plaindre.  I>a  personne  que  nous  allons  voir  ne  m'a  coûté 
que  deux  guinées  par  semaine,  depuis  que  je  la  connais, 
toutes  dépenses  comprises.  —  Vous  êtes  un  heureux  mortel  , 
j'admire  oii  vous  pouvez  rencontrer  des  donzelles  si  modé- 
rées.—  Oh!  l'on  en  trouve  dans  chaque  paroisse,  il  suflit 
d'ouvrir  les  yeux.  » 

Les  deux  amis  arrivèrent  bientôt  à  une  maison  basse  , 
dans  une  rue  fangeuse.  Ils  montèrent  quatre  étages;  Vhabit 
brun  frappa  doucement  à  là  porte  d'une  chambre ,  et  une 
petite  fiiie  d'environ  cinq  ans  vint  ouvrir.  Sa  longue  chevelure 
était  blonde  ,  et  $es  yeux  bleus.  Un  sourire  de  joie  se  répandit 
sur  ses  aimables  lèvres ,  à  la  vue  de  celui  qui  Venait  la  vi- 
siter.—  «  Ab  !  dit-elle  ,  que  maman  sera  heureuse  de  ce  que 


Toui  élft  Teno.  ■  Le  geolillionime  lui  prît  la  maio  eo  tî* 
lenc€,  et  laiiri  de  Tautre,  entra  dam  rappartement.  Uialpéan 
ipectre  auU  en  face  de  la  porte ,  essaya  de  se  rever  k  leur 
approche.  Vhabit  brun  Ken  empêcha  ;  et  s'assit  k  cb*4  de  hii 
duii  air  respectueux ,  tandis  que  son  ami  ^  qui  i^sembloit 
è  rétonneraeot^rsooni/iéy  fut  contraint  de  préttdfÉ  place 
sur  le  pied  du  lit. 

— *  Et  comment  vous  portec*vous ,  madame?  -^  Oti  !  mon- 
sieur» mieux;  beaucoup  miens.  Il  est  arri ré Melqoe  chose 
depuis  hier  qui  prolongera  ma  vie  au  moins  d  une  seAiaîne. 
-»  De  plusieurs  semaines,  k  ce  que  j'e»père,  répliqua  son 
ami,  et  de  plusieurs  mois,  et  de  plusieurs  années  ;  mais  de 
auoi  est-il  question ,  je  vous  pri^  ?  —  l«es  parens  de  mon  mari 
s  «ppaisent  enfin  :  ils  pensent  que  i*aî  assez  souffert.  Ils  m'in- 
vitent à  aller  mourir  auprès  d'eux  à  la  campagne,  et  promt  t- 
tent  d'avoir  soin  deHnon  enfnot.  0  '«•  ma  Fannj,  a(jonta-t-e>le 
en  pressant  la  petite  contre  son  cœur ,  tu  es  à  I  abri  de  la 
misère.  Quand  je  t'aurai  vue  dans  les  bras  de  ton  protecteur 
naturel ,  je  rendrai  mon  dernier  soupir  avec  joie  ;  mais  sou- 
viens-toi toujours  que  ce  fut  monsieur  qui  te  préserva  du 
tombeau  f  quand  ta  naavre  mèrea(Lmée..*»  •  Vhabit''brun 
l'interompit  I  et  la  Ctlicita  du  changement  de  sa  perspective. 

(  La  fin  mu  prochain  numéro-  ) 


On  enflioiisialte  amateur  de  tout  ce  qui  lui  paraît  nou- 
ireku  f  soit  dans  le  langage ,  sdt  dans  les  événement ,  we 
éùalènait  avec  véhémence  qu'il   fallait  dire  : 

La  verve  et  l'esprit  d'un   rédacteur  des  Petitei^/^Jpches, 
t/éloquence  d'un   Moniteur  d'école   mutuelle. 
L'ingénuité  usuraire  d'an    prêteur  k  la   petite  semaine. 
La  modestie  d'une  vieille  aouairière. 
Le  génie  politique  d'un  entreposeur  de  tabac. 
La  vélocité  d*un   entrepreneur  de  roulage  accéléré. 
La  m  >tromanie  du  directeur  privilégié  d'une  Feuille  àar- 
rivages  maritimes, 

La   timidité  eicessive  d^un    créancier    irrité. 

La    fhi'osophie  d'un  auteur   injustement  sifflé. 

La  politesse^  et  les  procédés  d'un  commis  de  barrière. 

La  libéralité  d'un   gueux   enrichi. 

Le  libéralisme  d'un  ignorant  ou  d'un  ambitieux. 

Les  inspirations  d'une  Ime  sert  île. 

Le  désintéressement  de  Tégoïsme. 

La  générosité  d'un  homme  cupide. 

La    loiérance  d'une  femme  jalouse. 

La   patience  d'un  fanatique. 

La   continence  d'un    libertin. 

La  bonne-foi  d'un  nurcband  d'habits   tout  faits. 


¥¥Wfy%v^m 


MACÉDOINE. 


—  M.  Depping ,  dans  le  dernier  ouvrage  qu'il  vient  de 
|>oblier  sur  la  Grèce ,  dit  que  les  maris  grecs  ne  sont  pas  plus 
galans  que  les  maris  turcs.  Cette  assertion  e^t  fort  contrariante 
pour  les  jeunes  personnes  qui  faisaient  de»  vœux  en  faveur  des 
nellènes. 

—  On  devrait  bien  faire  des  lois  qui  g;iran tissent  des  ou- 
trages des  vivans,  la  mémoire  des  auteurs  morts.  Croirait-on 
qu'un  bouquiniste  ait  osé  mettre  en  vente  sur  nos  quais,  la 
tragédie  de  Philippe  II  et  la  Mort  de  Brutus  ^  k  côté  de  la 
Barbe  Bleue  et  du  Maréchal'-Expcrt  !  Si  les  auteurs  sa- 
vaient à  quels  affronts  leurs  ouvrages  sont  réservés  ,  dès 
l'instant  oii  Icors  personnes  n'existent  plus,  dans  la  crainte 
de  vivre  dans  la  postérité,  ils  écriraient  tous  comme  M.  le 
baron  d'Ancelot ,  ou  le  prince  danois  Malte-Brun. 

—Le  Journal  de  Rouen  était  badin  ,  il  est  ensuite  devenu 
niais;  aujourd'hui  il  est  fanfaron.  Que  Kra-il  bientôt? 


—  Les  nœuds  coulans  de  servietlat  «  fOttt  u  wm 
°«nt  nour  les  mouchoirs.  On  prétend  tpm  eetlt  bbm 
^t  yftkm  du  turc. 

— fia  trtHipe  dramatique  dn  département  dn  Nord  a 
k  Cnmbrajr ,  jeudi  i*'.  mai,  sont  la  dîrectioB  da  Ml 
l<^on.  \a%  tnouveniens  extraordinaires  dea  troapaa  da 
diens,  ont  donvé  lieu,  cette  année,  k  ona  lalla 
Xfy^k  revenir  H%  directeurs  sont  déciddi  à  les  dMg 
tram  des  provinces  qu'elles  exploitent  :  c*est  aina  q na 
premier   airondiasement ,   à  Trojes ,  se  noronera  ^ 
Champagne  ;  celle  de  Dijon ,  troisième  Bourgogne ^  alC 

L'on  dira ,  dans  ce  sens,  AI"'.  St.-Alban  passe  de  la 

Champagne  dans  la  troisième  Bourgogne. 

—  Des  godts  et  des  couleurs ,  on  ne  peut  dîspolar.  Qa 
minel  dirait,  avant  d'aller  an  supplice t  aa*it   loi  e  ' 
moins  de  monter  sur  nn  échafaud  an  aca|on,  qn'aa 
sapin.  Lt  Journal  des  Modes  n'a  pas  encore  parid  dn , 
cette  espèce  d'ameublement. 


—  Le  Journal  des  Débats  va  établir  soi  ^ 

de    la   Volaille.  M.  M Brun ,   rédaclenr  ca  daT^T  M 

poussant  une  reconnaissance  vers  les  lieux  qu'il  doil  kaMart 
a,  dit-on ,  traversé  les  phalanges  de  poules  sana  avoir  «rweé 
la  moindre  provocation  de  la  part  de  cet  bipède».  Ui  Jia 
boutons  de  sa  guêtre  droite  a  seulement  été  aralé  par  ■■ 
coq  affamé  que  sa  situation  a  forcé,  pour  nn  saol 
de  sortir  de  son  état  habituel  de  doncenr  et  de 


— M.  Jupiter ,  directeur  de  Im  Foudre ,  doit ,  k 
prétend  ,  changer  son  épigraphe ,  et  substituer  à  oa  \ 

•  L«  lanrltr  atal  présarre  da  Im  Fouârm  ,  » 
celui<i  bien  plus  conforme  au  sens  et  an  bon  gc»ôt  s 

c  La  bâton  stnl  préserva  da  /«  Fomêrm.  a 


—  Un  journal  de  la  Flandre- Française,  laloa  k 
cite  un  M.  Toursel ,  qui  ayant  planté  dans  son  jardin  \m 
d'un  seul  épi  de  rix ,  a  vu  â  sa  grande  surprise  a'âlairar7i 
la  pièce  ensemencée,  de  belles  tiges  de  pomaieada  lano»  te 
ne  voit  de  ces  choses  là  qu'en  Flaudre.  « 


—  On  fait  savoir  k  tons  ceux  oni  pnmsaiwt 
cause  d'ignorance,  que  M.  Bdmona  Girand,  da  ! 
est  an  poète  divin  comme  Pindare,  et  qn'il  rédige  FauMat 
lente  Ruche  d^ Aquitaine.  Voilk  une  diwiniié  aC  «aa  eoHifr 
lence  que  nous  ne  connaissions  pas 


—  Le  Journal  de  Paris  contenait, 
d'hier,  des  réflexions  tellement  sensées  sar  k  i 
tionale  que  nous  ayons  d'admirer  tout  ce  qui  a'art  paa  aaaif 
que  nous  avons  cru  devoir  les  répéter  ici. 

»  Le  bon  public  de  Paris  a  une  propension  oaarqadat  J^git 
»  favorablement  tout  ce  qui  vient  de  rétrangery  taadbfdîi 
»  se  montre  très-sévère  pour  les  artislei  françaîa.  QnVBifr 
»  sulte-t-il?  c'est  que  tous  les  sujets  qni  nooi  ▼iraMBidh 
»  dehors  sont  constamment  bien  accneillis, 
»  fort  médiocres ,  tandis  que  nous  ne  aarons  [ 
»  France  des  talens  nationaux  que  les  éfrtngava  s*c 
»  de  s'attacher  :  on  voit  que  dans  cet  échange  Pavasuàga  aMI 
>  pas  pour  nous.  Pour  ne  pas  trop  étendre  cette  MOpanlM* 
H  ne  nous  occupons  que  des  théâtres  lyriqnea  da  Faro  s  saBB 
»  sommes  trop  polis  pour  dire  k  certains  virtoosea  dli 
»  qu'ils  sont  pajrés  trop  cher ,  mais  poorqrfoi  doftc  k 
»  place  n'avons-nous  pas  su  conserver  oes  artâlaa  I 
■•  nous  avons  repou.<sés ,  et  qui  maintenant  aoni  i 
»  les  premiers  théâtres  de  l'Italie.  • 

—  Darboville  a  débuté  avec  boabeor, 
deau  ;   nous  ne  disons  pas  avec  talent^ 
a   beaucoup  ;   mais  il  est  nécessaire  da  \ 
car  il  j  a  loin  de  talent  k  bankemr. 


j 


0mm(tc(  é  ^&MXi$ixu. 


Nouvelles  de  mer. 


->  L*Aurora«  c.  Kraeft,  parti  de  Cette 
pour  Riga  ,  a  passe  le  Siind  le  I3  avril. 

—Le  sloop  la  Rose—Virginie ,  parti  de 
Rouen  pour  Bayonne ,  échoué  près  Quil- 
iebeuf  le  27  avril,  n'était  pas  pare  le  a8; 
îl.^tait  obligé  d'alléger  totalement. 

— On  écrit  «de  Brest ,  que  l'Eugène ,  c. 
Dqpin  de  Beauraont ,  y  est  entré  en  re- 
lâche ,  coulant  bas  d'eau  9  après  avoir  jeté 
è  la  mer  35  milliers  de  café  et  60  bques 
de  sucre.  Il  vient  de  la  Guadeloupe. 

-—L'Elise  ,  c.  Reine  ^  est  entre  de  re- 
lâche à  Cherbourg  y  v.  de  !a  Guadeloupe, 
destiné  pour  le  Havre. 

PJRTS  ÉTRAHOERS, 

ARRIVAGES. 

Anvers ,  24  ^^  ^5  avril. — Jonge-Fré- 
dérick  ,  c.  de  Joug  ,  v.  de  Triesle. — De- 
legate,  c.  York,  v.  de  New-Tork,  ch. 
de  café,  sucre  et  coton.— «Harriet |  cap. 
Ë^ichsen ,  v.  de  Rio-Janeiro. 

Greenocfi  ,  ...  avril.-^Liberty,  cap. 
^Fistinpton,  V^n.  de  Marseille. 

Newcastle  ,  a  a  avril*  Scarboro  ,  cap. 
JBaker  ,  ven.  de  Fécamp. — James-ana- 
lÛary,  c.  Young,  ven.  du  Havre. 

Hambourg ,  21  et  aa  avril. — Adrianus- 
Cats,  c.  Manje  ;  Friheden  ,  c.  Klasen  ; 
Friederick-Wilhem ,  c.  Moritz  ;  Abeona , 
c.  Gottsman  ;  Henriette ,  cap.  Leg  ;  Cux- 
Laven ,  ci  Meyer ,  v.  de  Bordeaux. — Eli- 
sabeth »  c.  Dirks ,  et  August ,  c.  Boysen  , 
'  Yen.  de  Rouen. 

DÉPARTS. 

Gravesend ^  aS^vril.— ^Le  Sceptre,  c. 
Norfor,  ail.  à  Marseille. 

TeXel ,  a5  avril. — Jacoba-Henrietta  , 
cap.  Bart ,  ail.  à  Rayonne. 

PORTS  FRANÇAIS. 

Nantes f  ^5  avril.  —  (Long  cours. } 
L'Iris  i  c.  Gratoo  ^  v.  de  Bourbon ,  ch  de 
fucre,  café,  etc. 

Cette ,  2 1  avril.  —  (Cabotage. )  Le  Sl- 
Olof,  cap.  Kruse,  suédois,  ven.  de  Bar- 
celonne,  sar  lest. 

Marseille ,  24  avril,. —  (  Long  cours.  ) 
L'EpatuinotuLis ,  c.  Burle,  v.  de  Tlle-de- 
France  et  de  Bourbon,  ch.  de  6000  sacs 
sucre  ,  Aoo  balles  café,  aoo  ballesgirofle, 
i3  caisses  indigo,  loo  balles  coton. — 
(Cabotage.)  Le  Famé,  cap.  Nutt,  anglais, 
vea.  de  Mahon,  sur  lest^ 

En' quarantaine  :  Le  Comte-Koinbey , 
c.  Banich  ,  russe  ,  v.  de  Taganrock  ,  ch. 
de  700  Ichewerts  blé.  —  L'Anaïr,  c.  Cla- 
▼elly ,  veu.  de  Monesiîer ,  ch.  d'huile.  — 
•  f>«  Henriette,  cap.  Calvo,  v.  de  Snajfrne, 
^nr  lest.  <—  Le  Slv-Martin,  c^p.  Gavîno, 
s«rde«  ven.  de  Sfax  et  Tunts,  ch.  de  4i( 
halles  éjiongesi  huile  et  peins. 


CORRESPONb.lNCES. 

Gènes  f  ai  àt^rî/.-— L'on  ne  remarqua 
pas  plus  d'activité  dans  les  transactions 
commerciaflevL-s  arrivages  de  marchan- 
dises des  deviL  Irid^s  se«uccëdent,  aou^ 
en  recevons  d'assez  fortes  parties  de  1  i- 
vourne  et  de  Marseille,  et  coaime  1^^ 
ventes  sont  trës-Ii mitées  ,  notre  approvt-- 
sionnement  est  devenu  asses  consiaerable. 

Il  s*est  vendu  la  semaine  dernière  du 
sucre  pilé,  de  5a  à  65  liv.  les  100  Ib.  ; 
du  Havahe  blanc  à  57  liv.  ;  du  Havane 
blond  à 4i  ;  du  Fernambouc  de  46  à  63  . 
et  du  Bourbon  de  3i  à  32. 

Du  café  Bip  a  trouvé  acheteurs  i  27  s 
6  d.  la  lb.i^u  cacao  Maragnan  de  10  5, 
8  d.  à  1 1  s. ,  et  du  |K>ivre  Malabar  à  12  s. 
4d. 

Il  nous  eftt  arriré  la  semaine  dernière 
un  navire  de  la  Nouvelle-Orléans  ,  un  df 
St. -Barthélémy  (Amer.  ) ,  un  de  !.nndre^ 
un  d'Amsterdam,  untfe  Lisbonne,  2  de 
Cadix,  2  de  Gibraltar,  un  d'Alesandrie 
(Egypte),  2  de  Constanlinople,  un  df^ 
Smyrne ,  et  66  du  petit  cabotage. 

Voici  en  t]uoi  consistent  les  principales 
importations  par  ces  navires  : 

89 futailles  sucre  pilé  ;  20  dite  en  pains  ; 
372  caisses  sucre;  11 12  sacs  et  Si  baYle 
cacao  ;  73  sacs  et  iSi  barils  café  ;  76 ban U 
cochenille;  2S1  surons  8  caisses  et  8 barils 
indigo;  727  bûches  bois  Fernambouc  ; 
54B  pièces  bois  de  Ca  m  pèche;  lo8balloc> 
el  5o  balles  nankin  ;  58  colis  bois  d'Intle . 
5o  rouleaux  i63  balles  et  21 5  futailles 
tabac  ;5oo  futailles  huile  ,  5  caisses  opium  , 
67  flacous  vif-argent;  962  futailles  vin 
ordinaire;  'l5,75ç.  l^Ho.  711  sacs  906 
ardeps  blé. 

Livourne^  19  avril.  —  Les  arrivage ;; 
sont  peu  fréquens  ,  les  prix  des  denrées 
coloniales  se  soutiennent. 

Les  café»-de  qualité  ordinaire  sont  of- 
ferts à  25  piastres;  les  beaux  Martinique 
et  Demerary  sont  tenus  de  28  à  29  p* 

Les  sucres  de  Hnde  et  du  Brésil  oui 
éprouvé  une  hausse  de  près  de  5  ^|e  p^^^- 
dant  la  semaine.. Les  Havane  beau  blanr 
valent  de  16  à  17  p.,  Havane  assortis  1 5 
p.  i|2y  les  bruns  1  [  p.  lecantaro  (  iSa  IbJ 

Les  potasses  sent  très-rares,  et  recher* 
chéeâ  pour  l'exporta  (ion  à  33  liv.  au 
comptant;  Ton  s'attend  à  des  prix  plus 

élèves. 

Leshuilef  fines  d'olive  ont  un  peu  bais- 
se, les  besoins  de  la  consommation  te 
trouvant  remplis  ;  celles  dés  fabriques  ont 
aussi  subi  une  réduction  de  prix,  par  suite 
des  arrivages.  On  pourrait  acheter  k  4f> 
liy.  les  881b. 


La  demande  des  peaux  pour  exporter  a 
fait  augmenter  les  prix  ;  on  paie  23  p.  les 
io5  peaux  d'agneau. 

On  ne  peut  obtenir  la  crème  de  tartre 
au-dessous  dd  i3  p.  n2  les  loo  Ib. ,  elle 
tend  h  la  hausse. 

Les  indigos  et  autres  teintures  sont  bien 
terus ,  m^is  sans  affaires. 

Notre  provision  de  marchandiaes  colo- 
niales en  premières  mains  consiste  en  : 

Sucré  Havane^  i5o  caisse», 

pilé,  3oo  bouc, 

en  pains,  i5o  bouc« 

Café,  100  milliers. 

Cacao  Carraque .  i5o  milliers. 

Maragnan,  5oo  sacs. 

C^ssia  lienea,  20  milliers. 

Piment  de  la  Jamaïque ,       10'  milliers^ 

Strasbourg ,  25  avril,— Voici  le  coors 
de  nos  marchés  de  ce  jour,  frxnnentriiacl. 
17»  %P  1 2î^  ^*  6(r  c.  ;  seigle  1 1  îo  ;  orge 
10  à  r4;  avoine  8  à  9  5o  ;  yin$  du  Haut- 
Rhin  ,  les  5o  litres,  1821'  i3,  14,  ^5; 
dito  de  1 822,  20 ,  21,  a2. 


Dunherquele  28  avril.  —  Les  lins  sont 
excessivemeat  recherchés ,  et  haussés  de 
prix  ,  il  s'en  est  vendu  pour  la  réexporta- 
tion, ^depuis  trois  mois,  et  sedement 
dans  l'arrondissement,  pour  une  valeur 
d'ehviron  cinq  millions  de  francs.  Il  pa» 
raU  qu'on  vient  d'appliquer  en  Angle- 
terre ,  les  machines  à  vapeur  à  la  confec- 
tion du  fil,  et  au  tissage  du  lin.  Les 
Anglais  ayant  vu  notre  redoutable  con- 
currence dans  les  tissus  de  coton  tournent 
leurs  entreprises  d'un  autre  côté.  Nous 
serons ,  par  la  suite  encombrés  de  letrrs 
toiles  de  lin,  comme  l'Europe  l'a  été  de 
leurs  cotonnades. 


TORT  DE  ROUEN. 

CHARCaMENS  ET   RÉCLAM ATIONS^ 

«g:^  CHARGFBf.  du  brick  Jean-Baptîste , 
c.  Thomaxy ,  ven.  de  Croisic  —  Court. 
M.  Fauqueux. 

100854  kilo,  sel,  pour  MM.  Lemire  et* Is. 

flC>  CflARGJPf .  du  sloop  le  Charles  ,  cap, 
Bossignol,  ven.  du  Havre.  —  Courtier, 
M.  Fauqueux. 

Réclamateurs ,  MM, 
6  barriq.  sucre.  —  23  quarts  ,  dito.  — 
2  quarU  cacao.  —  355  bûches  bois  de 
Campéche  ;  provenant  du  navire  fratxç. 
la  Jeune-I^ure,  cap.  Duchosel,  v.   de 
la  Martinique.  —  Bouchon. 
542  bûches  bois  de  Campée.  —  Limard. 
12  barils  céruse.  —  P.  Lasne. 
17  bouoauts  tabac.  —  Crevci. 


^Ç^  CiiAhGLM.   du  floop   français    l'Es 
|»oir  ,  c.   Piel ,  veotiit  de  Granville*^ 
Courtier  I  M,  Fauqueuv. 

Rcclamateurs ^  MM. 

11  karriq.    drachoi.—  i    d*  huile    de 
fiioi  ue.  —  Amaur^. 

I  \  l>iirri(|  dito,  i  bârrîq.  de  vin.  29000 
kilo,  ioude  de  vareck.««  Honoré. 

{O-  CiiARCEM.  du  hrick  le  Prosper,cap. 
Petit,  ven.  de  Bordeaux*— Courtiers , 
M.\l.  Jk)rdelle  |>èreetfils. 

Fiéclimiateurt ,    MM 
5o  l)arri(|.  vin- — Le  capitaine* 

1  dilo  uito. — Douiïare. 

2  dito  dilo. — Ht*&bert. 

I  dilo  ditp.^Ducliemîu. 
6  caisses  dito*«—Fauvcl. 
5o  pièces  esprit. — llesbert  frères. 
I    tilt  vin  oïdinairc. —  Dusailly. 

12  fî^ts  vin. — (losscrat  et  Jeultu. 
8  fûts  vin. — J.  P.  Leniirc. 

16  barriq.  vin.  —  icaissedilo. — Lemaîre 
et  Delaporte. 

I   barriq  dilo. — Arnaud TiEou-Vincent. 

a  dilo  duo* — Dclaquerrîcre. 

I  dito  dito. — Nrron. 

I   dilo  dito. — Fidaul-Milon. 

I   dito  dito. — A.  Barbet. 

I   fût  dito. — Rouff. 

1  barriq.  dilo. — Les  demoiselles  Fou- 
quet  5(rurs. 

1  barriq.  vin.—- 1 12  futailles  vin  ordi- 
naire.— 10  caisses  viu.— >4  f*^^'  vin. 
—A  oidre. 

^C^CiiAr.CF.M.  du  brick  la  Virginie,  cap. 

To<|uin,  ven.  du  Croisic. 
95  2(iG  Ltl.sel. — Dcuvain-Labilte  ctCie. 

^;:^Cha«cim.  du  brick  le  (iustave-Hypo- 
îvte,  cap.  C  »>le,  ven.  de  Marennes. 
Courtier-inlerprèle,  M.  Viard, 
Héclamateurs  ,  MM. 
1 15,724  kil.  sel. — Beuvain^LabilteetCie. 

— Le  sloop  le  Sain l-Pierre,  cap.  Calve, 
ven,  du  Ooisic ,  th.  de  sel. 
Couiticr,  M.  Pellecat. 

^::^rii*iicrM.  du  brick  PEUpérance,  cap. 
5él)iri*,  ven.  de  Bordcaui 

Courlicr-iiitcrprcte,  M.  Viard. 

Rrclnmatrurt  ,  WM. 
îi  fûts  vin-  — 7  fûts  goii.niP. — ven    du 
Srni'piir — Prcvel  frères. 
5}   barils  acier  battu. — ?  caisses  dito. — 
5;  belles  dilo. — Lolsel  ;\\n^. 
G  fûli'enu-di-vie. — Roussclln-(^^vey. 
22  tûis  ^  in. — I  ocarpeiilirr  et  Ruirin  fits. 
q  dito  ililo.  — Epoignv-Honvarlel. 
lî)  fnts  iMU-Je-vie.— (furs!  (ils. 
ioo  fûts  vin. — Duboq-Lcllrce. 
100  dilo  (lito.  —  Ni'lalon. 

I    caiN^o  oi  liijMnir.  — 2  paniers  viande 
toîifiic  — Du^oi^-Turgis. 

^r^Ciiik'i  M.  i\\x  ^ri^•k  lo  Prospcr ,  cap. 
JUr  11  t,  vrii.  di»  l5o'«K*anx. 

Lo.rî  ici -interprète  ,  M.  Viard, 


.(4) 

Ixéilantatenrt ,  MM. 
12  fûts  vin.— 4  dilo  tifia.— Louis  Bé- 
rard  et  fiU. 
()24  fûts  vin.— Viret-I.ehaitre* 


Mouvement  du  2  au   3    a^ril. 

KAViRFS    ENTHIS. 

Le  chassc-niarée  la  Perrine-Cherie,  de 
48  t,.  V.  de  Bordeaux,  cli.  de  vin  ,   es- 

Le  sloop  le  St. -Louis,  de  29  t.,  v.  de 
Caen  ,  ch.  de  pierres  de  cranir. 

Le  brick  la  Virginie,  d^  78  t.,  cap* 
Toquin  ,  v.  de  Croisic  ,  cb.  de  sel. 

NAVIKES    Exrr.pili. 

Le  ckasse-niarée  Le  Hadeiioois  ,  de  27 
i.f  ail*  de  Rochefort,  sur  lest. 

Le  cbasse-marce  le  Zélé,  de  72  t.,  c 
K.  Zerho,  al',  à  Brest  ,  cb.  de  bois  de 
construction. 

Le  chabse- marée  les  Deux-Sophies  ,  de 
45  t.,  c.  Le*iozahic  ,  ail.  de  Pdrdeaux , 
Jège. 

Le  sloop  la  Josépbine,  de  23  t.  ,  cap. 
Croix ,  ail.  à  Caen  ,  cb.  de  barils  vides  , 
poterie. 

Le  sloop  la  Belle- Rose  ,  de  64  t.,  c^p. 
Lucas,  ali.  au  H  ivre  ,  sur  lest. 

Lesloop  rAiiuable-Louise  ,  de  5i  t., 
cap.  IL>berl,  ail.  Couteville,  cb.  de 
plâtre. 

r^e  chasse-roarée  la  Lucie ,  c.  stépban  . 
de  4i  t.,  ail.  à  Lorient ,  cb*  de  cuivre 
rouge. 


HAVRE. 


Note  des  /''entes  rr cueillies  à  la  bourse 
du  Havre  ,   le    i*'.   mai, 

2  caisses  vanille ,  à  225,  acq. 
12  milliers  bois  de  Campêcbe,  Marti* 

nique  ,  à  10  fr. ,  dito. 
62  balles  coton  Louisiane,  à  i  f.  3i  c. 

1/4»  dito. 
3l    dito   dilo   dilo,  à  I  fr.  32C.  1/2, 

dito. 
Ii3  dito   dito   dito,  à  1  f.  46  c.  1/4, 

dito. 
3o   dito  dito   Géorgie,  à  1  f.  6c.,  dilo. 
10   dito    dilo   dito,  à  1  fr. ,  dito. 
I  a  barriques  sucre  terré,  à  1  1 4  f-  «  di^^* 
iti  barriques  5  lierçons  4  quarts  sucre 

brut ,  à  86  f .  ,  dilo. 
79  barriques  dilo  ililo  ,  à  96  f . ,  dilo. 
68  sacs  café  Havane ,  à  1  fr.  3o  c.  ,  en 

entrepôt. 
18  dito  dito  Rio  ,ù  I  f.  Sa  c.  1 /a, dito. 
142  dilo  dilo  Havane  ,  à    1  fr.  32  1/2  , 

dito. 
56  caisses  sucre  Havaue  blanc ,  65  f. , 

dito. 
— Le  rbargcment  du  nnvire  la  Nancv , 
cap.  (luezenec  ,  venu  de  Cliandernagor  à 
l'oriloaiix  le  24  'oninnt  ,  à  Ta^îresse  do 
MM,  Rarlon  cl  (lursiier,  se  compose  de 
5^*7  caisses  indigo,  1  ,ioG  sacs  sucre  brut, 
1 ,125  saci  poivre,  l  grcnirr  lio:.Ndcsapan, 
14  sacs  noix  de  g'^l'^*  ,  10  caisses  gonirae 
(opaie  ,  1  caisse  pluiii^s  do  MM-nbouts. 


PORT  DE  QUILLEBEUP- 
Mouvement   dm  i^^.  am  %  WÊai. 
Sont  arrivés  dû  f'ilLrfwmt. 
Le  Vriendfcliapi  cap.  Hartioi. 
I.a Blonde,  cap.  Ausonlt. 
L'Hortense,  cap*  Desmeliert. 
L'Auguste-Pierre  «  cap.  Maillet. 
LaConstancc-Ilypp)lî:e,c.IleaM%g  M 
(  Fent  Nord-Est .  àom  frmiê .  ) 


AVISDIVERS. 

CACHET  E7I  OR  PULDC. 

<^N\    i{4.— U  aéféptfrdfl, 
cleroier   ver»   t^pt  bcom  da  mêtkm^ 
rue  JMinii-Croi!i-de*-PcUtiirts ,  .«■ 
au  Viea^'Marthé,  resoaiint  b 
païunl  par   la  me  Saîai-Jraa  r%  I9 


Oléine  noai,  lia  venant  I-  Marcho-Neal,  J«hiA 
milieu  de  la  rut  Si.-Lù,  un  fAClICT  nlD 
d'un  prore  looderae  ;  lei  braocbca  cjni  la  WÊÊSmÊ^ 
teoi  «ont  en  fome  de  Kctbca  rrBV«ff«Mi|  tf  f 
gtavé  de  lethe»  cnircUccci  pmt-Maai  1|§  li 
ti^lei  H.   !.. 

On  prie  la  penonne  qai  rjoralt  1 
re mettir  à  M.  Hvacînte  LBT.iiv as.  < 
i'inipriaieiie  de  la  JYaceiic ,  mi  Sc-LA ,  «T.  Ii 

Il  y  aura  iccoupeaM. 


N*  i4S-~Mai«  PociiA-HiaAaa,  I 
M.  Fleury  ,  aoa  aîcal ,  lail  anvair  ^1i 
par  an  eiltcace  et  aaiiqae  acciai  éêf 
hcnle  poftfcde  ,  cl  par  im  aïK 
et  léger  .  et  aaaa  doalcat8«  gaérir  AJ 
pour  l#  irie  looa  naas  de  deata^  «■  pti 
arrêter  la  earrie,  dire   diaparalôa  If  a 
donner  à  la  bonche  la  piopmé  al  la  i 
nettoie  auaai  les   deoU ,    ec 
gratis. 

Sa  dtmenrc  cat  rae  des  ] 


BOLBSE  DE  PABIS,  milEft. 

Effets  PuUies. 

CINQ  pooa  CENT  ro^infiDf», 

Xigitiiure  ém  *i  Mare  laiS 
SSr  85e  95c  8f>r  8Sf  9.SC  $ùi  9ét  êm  WÊt  i 
5e  i5c  90 c  «5c  «oc  i5c  aoc  Mf  «Jt  ai 
iSc  aoc  i5o 

BECnXNAISS.    PE   UQr|DàTIOV« 
Juui&«Mire  de  >«  Maim  ifiâ. 
Ech.  da  ««  Mars  18a  1 ,  ûa.  8     m  9(f  §M  M 
i8a5.         9     4  M^  tat    , 
Idem  NoMUTÀTiTEa,  1834  99f  80a 

ANNUITÉS   DR    l(Kï<>    FK.,    k    4    p.'  ^/^ 
Avec  loi»  ri  priaiea.. 
JuuitMpce  àt  dMaâkee  iteau 
loSaf  5oa 

ACTIONS   DF   LA    BA^Q.    Dj 

de  Stmm  ifci. 
i53Sf 


TUEATBE  FRANÇAB. 
REUCHE. 


CIRQUB  OLTMPIQim»  , 

Rne  du  Caa/*-7Voiif«. 

DemAin  D'niaache  4  ^at ,  la  4iWl  étft 
iiuupc  de  MM.  FBAMawt  Faâuti  ' 

Jeux  Comiqcfs  de  Gavcaur. 

ARLRQUIN  PCIXTIite 
Panrom.  I  ES  DUPES.  peaMMWtaBftMf 


ïiOC\  >*.  IMITilMEERIE  COMMKIICIALE  (ex  caracikkes  et  e.v  taii.le-oouce)  DE  C.  BLOQCEL,  BUE  Slwl0^  B^S^  * 


DIMANCHE. 


I  "  »  I   I •ma 

MUSxftMt  TUHtiTM* 


LA  NACELLE, 

C  DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Catt*  ~P«aîUe  paratt  tons  les  joan.  S'adresser,  pour  rAbonnefnent  et  la  Rédaction  ,  aa  Barean  de  /a  Nacelle ,  Place  des  Carmea  «  n^»  48*  i  E<Aii 
Ott  a*aboniie  à  Paris,  chea  Baïasor-TaiyARa ,  rae  de  Richelieu  »  n^*.  73.  —  Au  Havre ^  chet  Chapelli  ,  me  de  Paris.  —  Et  ches  toaa  iea  LiVraire»  < 
Uicccteara  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  TÀbonneuient  est  de  i5  fr.  ehaqae  trirae»ire ,  pour  Ronen ,  et  16  fr.  5o  t.  ^rlâ  postt. 


L^HABIT  VERT  ET  L'HABIT  BRUN, 

DEUXIÈME   ET   DERNIER    ARTICLF* 

Uhabîi  brun  lui  demancla  quand  elle  se  mettrait  en  route  « 
et  ce  qu*elle  désirait  pour  voyager  commodément.  «  Ah  ! 
inomieur,  reprit-elle,  vos  soins  sont  k  leur  terme.  Voyez! 
lui  présentant  un  billet  de  banqne  de  10  liv.  sterling,  ce 
qtt*îis  m*ont  fait  passer;  -outre  cela  le  recteur  de  la  paroisse 
est  k  Londres,  et  nous  prolégera  durant  le  voyage.  Il  viendra 
me  chercher  demain  dans  une  chaise  de  poste;  mais,  6! 
monsieur,  tant  qu'il  me  restera  assez  de  sentiriient  pour 
former  une  prière,  ~et  de  force  pour  l'articuler,  vous  en 

ferez  .r.objet.   Ma    reconnaissance ,  mon » 

«  Ma  chère  dame,  'je  suis  forcé  de  vous  interrompre; 
votre  sensibilité  apprécie  au-delà  de  leur  valeur  les  devoirs 
qnej'ai  élë  assez  heureux  pour  trouver  l'occasion  de  rem- 
plir; mais  vous  avez  des  prépamtifs  k  faire,  t'abrégerai  donc 
ma  irîstle.  Je  viendrai  vous  revoir  avant  l'heure  de  votre 
départ»  et  {e  vous  remettrai,  ainsi  que  votre  fille,  sous  la 
protection  de  l'ecclésiastique  qui  doit  vous  accomp.'^guer.  >• 
K  ces  mots,  il  fit  une  révérence  à  la  mère,  et  ayant 
baisë  Fanny,  quitta  rappartenient ,  suivi  de  Vhabit  vert 
à^  demi*pétrifié ,  et;  qui  n'oyait  pu  exprimer  que  par  ses 
regards  tout  ce  qui  s'était  passé  en  lui;  à  dire  vrai,  ils 
•vaient  exprimé  fort  ilistincteraent  la  curiosité,  la  surprise 
el  ane  sorte  de  malaise  :  cette  folie  n'était  pas  de  son  genre. 
Après  qu'ils  eurent  fuit  environ  cent  pas ,  il  s'écria  t  «  Quoi  ! 
^e  diable  vent  dire  tout  cela,  Harry  ?  —  Ce  que  le  diable 
•  roula  ,  reprit  l'autre  :  i'aiuiable  créature  que  vous  venez 
4e  voir  a  fait  ce  qu'on  appelle  un  mariage  d'inclination  ; 
^^en  d'antres  termes,  tentée  par  le  briliaot  de  Paventure,  elle 
onitta  noe  nuit  la  maison  de  son  tuteur,  et  partit  en  chaise 
'  oe  poste  pour  Gretna-Green ,  avec  tin  jeune  honim^  à  cocarde, 
aor  ce  qu^il  lui  avait  juré  qu'elle  était  la  plus  jolie  fille  qu*il 
eot  encore  vue  depuis  qn'il  servait  eu  Amérique,  oii  il  avait 
été  éperd&ment  amoureux  d'une  jeune  lady  qui  lui  ressem- 
"^^blait  k  t'y  méprendre.  Ils  revinrent  éiiivrés  1  un  de  l'autre, 
'  eC  Tofficier  reçut  la  fortune  de  son  épouse  aussitôt  qu'elle  lui 
fiit  odjttgée  par  h  loi.  Elle  n'était  que  de  ao,oo  liv.  sterl. 
et  notre  couple  aimait  la  dépense.  Cependant  U  famille  du 
feniie  homme  lui  trouva  ce  qu'on  appelle  un  bon  parti , 
c'est-à-dire  I  une  vieille  femme  ,  riche  de  aoooo  liv.  sterl. 
Le  choix  qu'il  avait  fait  lui^méttie  senibla  ridicule  k  ses 
parensf  et  ils  refusèrent  d'avoir  avec  lui  la  moindre  corn*, 
mantcatioa.  11  commença  à  peitser  comme  eux ,  et  traita 
esi  ÉÊauok  «vac  indfffih«if ce  «C  brutalisé.  E^fin  »  aa#«B  eom- 
plataaM  pMr  ta  ^iUf^  4f  «M  ftfséc^lîtai  9  il  ^uilt»  VJbi'- 


gleterre  et  la  laissa  maîtresse  d'elle-*méme  |  et  a  la  ttte  d'une 
fortune  de   7  liv.   sterling. 

I^  pauvre  femme,  devenue  mère,  sollicita  dés  aeconrs 
parmi  les  tiens;  ils  se  montrèrent  d'abord  obHgeaus,  puis 
civils,  puis  froids,  puis  durs,  et  finirent  par  lai  donner  le 
conseil  d'envoyer  son  enfant  à  la  paroisse,  et  de  travailler 
pour  vivre.  Elle  leur  obéit,  quand  au  second  article,  et  à 
l'aide  d'un  travail  infatigable  et  d'une  extrême  frugalité,  elle 
se  soutint  avec  sa  fiile  pendant  quatre  ans.  Mais  ce  genre 
de  vie  et  sa  douleur  continuelle  ruinèrent  sa  constitution «. 
elle  dépérissais  it  vue  d'œil.  Son  hôtesse  ayant  observé  qu'elle 
ne  travaillak  plus,  et  n'ayant  pas  eu  de  son  argent  depuis 
plusieurs  seiuaines,  vint  à  penser  que  de  pareiUes  coureuses 
déshonoraient  sa  maison,  el  qu'on  devait  en  faire  un  exemple. 
Elle  envoya  donc  chercher  un  bailli  ,  lequel  ayant  trouvé 
la  prisonnière  au  lit,  poussa  l'humanité  jusqu'à  lui  permettre 
de  s'habiller,  après  quoi,  s'emparani  de  son  bras,  il  lui 
aida  à  descendre,  tandis  que  Fanny,  criant  de  toutes  tes 
forces,  suivait  sa  mère  qui  ne  pouvait  proférer  une  seule 
parole.  En  ce  atomeut  le  hasnrd  lit  que  le  passai  devant  t% 
porte.  Ce  qui  s'ent»uivit  n'a  pas  besoin  d'être  raconté.  C'est 
d'après  mes  démarches  fûtes  à  son  insçu ,  que  $es  parens 
l'ont  demandée.  Un  oncle  dit  que  si  elle  était  économe , 
elle  ne  manquerait  pas  d'encouragement ,  une  vieille  tante 
encore  li  marier  ^  observa  qu'il  ne  fallait  pas  enhardir  les 
jeunes  filles  à  courir  avec  les  jeunes  ^ens  ;  mais  que  si  f  vé« 
ritablement  elle  se  iiiourait,  elle  pouvait  venir,  qu  elle  aurait 
l 'honneur  d'être  enterrée  dans  le  caveau  de  la  famille.  Je 
Ue  doute  point  lorsque  la  mère  de  Fannny  aura  l'esprit  en 
repos,  qu'elle  n'envoie  la  bonne  tante  retenir  sa  place  dans 
le  tombeau  de  ses  pères» 

Vous  voilà  maintenant  au  fait  de  tout  ce  que  je  puis 
répondre  li  votre  que  diable!  » 

Dhabit    vert  garda    le  silence;  il   commençait  k   sentir 

Su'il  y  avait  d'autres  méthodes  de  se  débarrasser  le  matin 
'un^  argent  superflu»  q<ue  de  jouer  au  tric'trac  :  il  entre- 
voyait que  des  visites  de  bienfabance  pourraient  de  tems 
en  tems  couper  la  monotonie  dé  ses  promenades  k  cheval. 


Montesquieu  démontre  que  le  globe  se  dé|>enple,  etcepen»^ 
dant  le  monde  est  plein  de  gens  qui  croient  les  guerres 
nécessaires  pour  dépenser  l'exoedent  de  la  population  ;  car  les 
fléaux  m^mes  trouvât  des  apologisica;  des  sophistes  tatellt 
la  nature  d'imprévoyance  I  et  pensent  que  l'Etre-Supr^ttîè 
n^est  pas  asseC  puissant  pour  alimenter  ceux  qu'il  #  crMl^ 
^t  la  siigesse  de  ces  pygmees,  lancés  dans  l'espace  sur  uacorps 


^iniîrrcrptiWa,  il  a  pAs  inô.iie  song»;  aux  i»nmen<c";  rrs  nnrcp*    \ 
off»Tlri  à  riioinmc.   Am   preiiiifr»  âf;«  ilu  ii»oiuî«,   la  tliaMC 
nourrissait  nos  pën^s;  l»Mir  iwtnibte  »*acc!riil,iN  d|'|ii  ïvoImtciiI 
loi  uniiiiaiiii  ^pV'^*  liaient  autre  fois,  et  los  beri^fr*!  >.i('f  iMlcrnit 
eux  rh.is<i*(iri  ;  fl  (|u.iir]  te  ia'>)r(»ii  f-it  clcvoiiu  lui-'!i«*ine  in- 
ftiifiisinl,  le  ftoc  ffililis.-i  1.1  lerri*.   L*igrtiuUuie  p^r^h  d'avoir 
birntôt  ^tre   iiMiitfisnnte  h  son  to'ir;   mais   !a  nf^ceskili*  nuL^- 
liipiilcra  li'spro-Juits;  Ip».  Ii;b.'rc«il'»s  r^inpl.iceronl  le  *  ccicaî*:-, 
^    rt    |>«ut-ê(rff  avant  in   cjpini-siocli*  les  rpis  ÛoUcioiiî  moins 
fio.iiliiAui  sur  nus  chmi'H.   La   pu  ho  pont  au^^sî  su.-  rf*(lpr  à 
^.l^ri('u!lnre,  on  pluièt  la   m-c^'uIt,  en   offranl  lîr^  aliniens 
qui  n'.inront  cleniinJc  anrii«i  sniri  à  Tlio^ninr  qii'*  cir'tii  <lc  \"s 
ri»';iicillir  ,  cl  la  progretsion  drs  rc'«<oiir«  es  sci'.i    toujours  en 
mpjtorl  avec    la  progrr*5ioii  «les  cliçi.  Los  poi>sotis  et    1rs 
i'iifclr*  se    mnlliplif-iil   bien    pln<  vile  cpie   no:i$  ,    et   pimi- 
lait    leur   nombre  iie   f.nl   p.i*    tarir  nos   ri^i-îre-».    la   mort 
se  n!ile  veiller  pour  pn-server  la  nilurc  Ac  r''pnlsc.'nrnt,  et  'a 
prévoy^irc  îles  animaux   ne  va    pis  an   .>econrs  do    la   ])rê- 
^ovaiicc  élcnicre  :  pourquoi  <!o.»(:   ne  tron\i»-t-on  qui»  <luz 
nous   «elle  crunlive   prniicii' .  !   I.e   genre   bnmain  po-imil 
]triii-^fiT,  eu  s(*a('croivsant  sans  ir-sc,  ne  pi  -,$  lroii\er  f*.c  iju- i 
■  se  U'uirrir,  puivqu*»  la  terre  n\i'i^'nculo  p:^^  en  volume  .   r-i  *;> 
encore    itwe  fois,    îa  nalun*  s.iuni  bien   se   tirer  d  ein!)  m*, 
et  les  diwonles  (b^s  homme»  la  secondent  a»>e/.  pour  qi:**  ja- 
uiais  iiot  desirendjus  courent   le  ristpie  de   mourir  d»'  i.iwu. 
M  ii>  }••  m'arM*lr,  r.ir  je  m\ip|)prcf>î>  ,  qu'a  force  «le  rtlb-xions, 
je  me  mi<  fourvoyé  :  pent-eiie  nièiin*  si  je  poursuivais,  p  uJ- 
eir«»  si'i   ii-je  obli;»!»  d'avouer  q'ie  les  gnern-s  sont  a»j»>i  in" 
(lixp*n<.  blr>  à  la   v>e   du  corp!»  sona' ,  fjiie    l'air   ù  et:'!»»  des 
iu-iuiduH.  Je  i*ie  Uns  :  as^et  de  ftopbutc»  le  prouveiae:it  avant 
jiioi  ,  k'il  était  néce>dui»c.  I<. 

COPIi:  DXN   OGAr.r.MI'NT 
TR!-nrÉ  DAXS  L\  pjc.iE  d'uv  ju  r,  AI».  i:s  sa  m.'Ut  Ai.nivKF. 

!\j.^<  ire  Mirabam-Samned  Dnnprveroort,  f.îs  di»  Moisr-Eîie- 
Ja.  nb  !)t>îi|>evera«.'rl  et  de  r\arb«I->alo:hJ  >«i..li 'ib-ib.llMialif 
di*  Maubrim  ,  domi«:ili(''  à  Tram  forl-m- îr- \î(Mn  ,  iMomet  à 
l)i»'u  .  el  aux  boinmes  à  qui  :1  \r:n\  du  d:..p  •>  î  rnimio.Jor» 
l.ini  en  piirce  pour  dn  I.on\ier^,  l-iul  ru  h.'iin^  quM  dc- 
\:e»dr.i  II  luiiele  bomme  à  la  ])rfinii.Tt'  Ol:c:l^ion  ,  el  parti- 
cnl  eri'iiH'nl  qtiand  : 

1 1"»  boMiiûle»  gens  ne  seront  j>îus  Juif-. ,  el  q-ie  lou>  les  juifs 
ser'Mi*  botiiu'ies  gens. 

Qnvild  l'esprit  de  parti  sera  ju>tP,  et  qur  riutoîi'nncc  sera 
liiiiiib'p.  ^ 

Q  laad  lin  turc  sera  bon  lIiu'I.oii  ,  et  qu'un  bon  cbrclien 
tria  dn   p.-irli  des  turcs. 

Qu'iiid  b*  docl<^ur  l\,.<ct  £;ni'iira  de  la  fit»\re  jaune,  et  que 
la  iiiétiec  iiie  de  M.  Leroj'  ne  î*  ra  que  piii/[;er. 

Q  :nii  l  on  feia  quone  pour  aller  à  llchi-din  ,  eî  que  l'on 
Kl  ;  I  lera  Ji  ^jlii  r  t  à  Ixcgnht  % . 

Quand  le:»  poii!cs  donneront  une  po'^ut'o  de  main  à  ceux 
qnî  le»  font  bouillir  qans  la  mari:. il?. 

(liTtiid  un  ultra  «era  a*»*^  «''i-nie  pour  raisonner  ,  et  qu'un 
liiiiiitiie  de  bon  sens  devieudia  iilîià  iou;;e. 

O  innd  I'  sucre  de   bel  lera  \c  ^e  ftibjiquera  à  la  Martin  in  nr. 

Quii.d  enfiii ,  régoi>me  ne  prendra  j.:i»^  Inut.^s  les  cou  rur< 
comme   le   prisme  de  Newton,  et  que  rnitrigue  ne  revêtira 
plus  traites  les  formes,  connue  le  Pjulâee  de   la  fublo^  (t  le 
i^drapilla  de  feu  M.  Tordes. 

.IMACEDOINE. 

—  tTne  dame  disait ,  on  parlant  d'an  nm  ien  coiffeur  ,  que 

le  b<  nUetir   des  circonstances    ont   p'a  é    au  centre 

des  |lai>irs  et  des   honneurs,  qu'il  uj  mii.quait  jiujaii  un 
coup  Je   |>eigiie  ni  un  coup  de  dent. 


—  M.   Pig^uM-lc-Brun 


ier.t  de  pnblier  ane   &iiimU9  éê 


Fr.mcr  ^  q  ii  déjà  se  vend  chez  Ratba.  On  doit  croira  ifm 
cet  o.ivr.ig*  ci^t  excelVnt,  pni^q'ie  la  FottJrû  €n  iii  ém 
nul   ftifis   l'avoir  lu  2  c'est  de  boii  augure. 

—  Qui  aurait  cru  que  le  succèi  de  M.  la  baroa  de  Oi« 
celni  «lit  f.iit  dos  envieux,  et  que  le  seul  caractère  q«*il  ail 
CK*'*  d.:ns  «1  \ie  liii  serait  contesté  ?  la  lettre  miYantc  OH 
nrux  recevonsiaujourd'bui,  et  qui  a  été  in«êiée  )u»qa«  dMf 
le  Journal  de  Uresi  ^  ne  nous  laisse  repciidant  aucua  ilaaio 
»nr  le  m-)!!;enr  q^ic  M.  le  baron  a  eu  d'iiiveiilrr  un  caïadëM 
déjà  irouvé.  I^  voici  :  les  lecteurs  jugeront» 

aivit ,  te  «s  «Wf!  libi. 

•  Ante'ir  d'une  tra^êilie  ilont  le  penAnfia«:r  principal  peiil  avalr  flv 
■  on  iQi  irit  (le  rriiirinblance  avec  le  Clovi»  de  Vt'hroin  ém  !!•  Al 
I*  vniM  iu*oliIi^«rc7,  b^'aocoiip  en  jniênac  cent  déclarylioil  4m 
•  feiiiili*  I^  pu'-re  dunt  il  «'a;;!! ,  lir^  de  l'IiUt'nrc  grec(|ie«  aai 
»  oêe  'Irpuîi  pins  d'an  en  ,  rt  e  déjà  clé  coB«auN|ata  •  q««lq(M»4 
»   9i<  -ic  ailes  Ju  pr*  mier  ibéatre  freaciii. 

■  J'ii  riiOiinrur  d>ire,  avec  nne  co nai'Jérat ion  fret •dliliagi 
a    R'jiliCtcnr,  vc|rc  trèj'humble  aerviteui  , 

Telle   déclaration   est  bien    positive,  et   elle  doit 
M.  le  baron  dans  une  pOkilion  tort  diflicile  ;  car  si  le 
bas-breton  est  joué,  et  que  sa  pièce  soit  assez  loauvaÎMI 
réu«sir  comme  l'ihroin ,    on    ne'  pourra    sortir  de-là  qW'i 
persuadant  au   pMMe  celte  que  M  .  tie  Dancelot  était 
dioit  de  traiter  K*  caiactbre  de  Clovis ,  attendu   qu'A 
deiid  par  les  femmes  du*  cette  auguste  famille. 

—  0:1  asiuire  que  l'on  va  bienirt  nirftre  en  vente  aoe 
,rouîancc ,  dont  les  parole^  mh.I  altribare»  à  un  laifaee 
inantcbou,  et  la  mn»ique  .1  un  arabe  du  i!é<erl.  Cet?e  pr»» 
d  net  ion  aimable  sera  dédiée  à  une  reli^bre  acirm  é% 
Ci*ngo.  Les  art5  se  répandent  sur  le  globe,  avec  Vite  i^ 
pidi'ë  qui  tient  du  prodige.  S'ils  pirveniiciit  à  civiliser  b 
rédacteur  de  VApoLlon  et  les  pèrbeurs  de  bois  flutê  ,  aoaa 
leur  dresserions  des  autels  cotume  dans  la  Grèce. 

—  Le  sieur  S.*raphin,  dirccf^ur  privllîgié  drs  0.iiirea-CU» 
>î \'\'  y  \ient  de  recevoir  une  lettre,  dan%  laquelSe  un  aLouM 

se  plaint  d'avoir  reconnu  ,  dans  les  nouveaux.  priiouBayi 
de  ce  spectacle  ,  une  ombre  qui  ressemble  ,  de  la  maaim 
la  plus  tVappaotc,  à  uu  de  %es  ancêtres ,  mort  aa  aû^  èê 
Jérusalem. 

—  V\\  magisin  vient,  dans  nn  de  nos  quarfien  Ifi  ^m 
fréquentés,  de  placer  ure  belle  enseigne  écrite  en  angUl^flÉ 
chlore  lierait  vai.i.-^ment  dans  tonte  l'Angleterre  hm  af«li 
in>cri)»t  on  en  fran^viis  ;  tan'lis  qu'au  Havre,  par  eseMflîg 
on  se  croit,  en  voyant  les  légendes  d'aub^rget  et  lei  ^fé» 
cards  de  marcIianJs  ,  transporté  daiu  une  \à1le  de  la  <" 
IJrcîaîjnc. 

— î.e  Courrhr  des  Spr-ctnchê  annonce  la  dî^raçe 
M.  f.'ion  de  (linceiis ,  elaquenr  en  chef,  patenté  de  IXMJiSi  . 
vient  d'i prouver.  Des  billet^  donnés  par  U  dîreclioa  h  Mt  i 
Delàtre  ,  actri<^e  i\i}  ce  théâtre,  ayant  passé  dans  les  WJM  * 
famon<c5  du  grand  d.tqneur  ,  se  sont  trouves  Vendus  fîrct 

te,  iU  ont  déposé  oaÉbt 


chef  infi.li^îe  ;  unis  ariètis  h  la  porte, 
le  g!-and-m  litre  des  (bevaliers  de  la  rliiqne ^f\n\ ,  de  Mtet* 
été  cassé  de  se^  fonrlion  .  et  privé  de  ses  p^p^n»  On  pfvHa 
qu'il  s'e>t  ausMtol  j'*té  d  hh  n<i  parti  de  f:flfleurt«  et  frt  b 
snrnomiiié  le  Ceniimftfms  ^  du  premier  ibéAlfe  ,  fi 
à  t*-.)déon  oh  il  fera  recevoir  tontes  les  pières^dte 
de  main,  voire  même  celle  de  M.  lebaroa  acdTAoc:** 


(iyas, 
passer 
coup  < 


— La  recelte  du  concert  d*amatfnrs ,  donne  a« 
des  incendiés,  sV>t  élevée  à  la  somuie  de     i?47  f-  ^^' 
Sur  ie>quels  on  à  déduit  les  frais  de       t^ 


I  a  somme  restante 
a  été  déposée  chez  M    Leleb^re ,  noiaii 
crtptioa  y  en  ùveur  des  iuceudiéf  ^ 


itede     i>ilf.  SS<;         I 


^-^Le  Journal  trtrcde  la  ^/rWi/<-rran^«  annonce  qoe  Tar- 
tear  Emeric  a  clé  sifflé  .«ou<  li»s  hnits  de  Joseph,  )n^qn^an 
tombé  dit'nàeauj  qiioiqiril  eûl  forl  bien  chanté  :  /Ê pt^ine au 
-sortir  de  Vcnftiicc,  Le  rédaclcur  eurc  dit  que  c'est  la  pre- 
mière fois  que  Ton  ail  sifflé  à  Mars^il/e  celle  année.  Nous 
pourrions  le  croire,  si  son  journal  ne  paraissait  pas  depuis  le 
premier  janvier, 

—Nous  de  parlerons  pns  de  dcnls,  sans  rappeler  l'erreur  dans 
Nqnelle  est  tornbé  M.  Drsirabodc,  en  Iradiiisant  un  auteur, 
ancien  qui  a  fait  un  traité  sur  les  inâclioires  de.  son  tems. 
Ce  traité  contenait  un  article  qui  avait  pour  titre  :  Dentts 
ntolares.  Au  lieu  d'écrire  dans  la  version  :  Denis  molaires, 
notre  docteur  maxillaire  y  a  nn's  :  Denis  momies.  Nous 
sommes  d'autanl  pins  fondés  à  croire  que  c'est  unefiute  du 
Iraducleur ,  que  nous  ne  connaissons  pas  de  dents  momtcs , 
pas  même  celles  des  sangliers,  que  le  Journal  des  Déihits 
oous  dépeint  cependant  comme  remplis  d'aménilé  ef  de 
*  grâces  naïves, 

-^l.»anleur  du  Maire  du  Palais  vonlant  met  Ire  à  profit 
le*  avis  d'une  sng<*  critique,  va  ,  dit-on,  faire  de  tels  than- 
g«»mens  à  sa  piè<e  ,  qu'elle  ne  conservera  d'intact,  que  son 
titre.  Plusieurs  porsonnrs  renC''^g'»nt  même  à  nommer  son 
nouvel  ouvrage  :  l'Adjoint  du  Maire» 

—  L'histoire  W\i  mention  d'im  prince  qui  négligeait  la  cnl- 
lurede  ses  terres  pour  faire  travailler  aux  mines  d'or  et  d'ar- 
gent Un  jour  qu'il  avait  b'en  faim  «  sa  femme  lui  fît  servir 
de  ces  mi'laux.  Il  comprit  la  \oçor\  ,  et  se  corrigea.  On  pour- 
rait se  servir  du  même  moyen  ,  pour  ftirc  sentir  à  un  noble 
Orguoilieux  ,  qui  ne  connaît  que  son  arbre  généalogique  ,  le 


(5) 


ië^ 


le  tort  qu'il  a  de  jellrr  nn  œil  de  mépris  snr  le  cuîtivafenr 
inlelligetit  el  l'arljste  indnsirieux.  Jl  sufHrnit  de  l'abandonner 
à  lui-même,  au  milieu  d'une  nation  étnuigère.  M.  de...  trçs- 
bon  ^entilliomme,  se  trouvait  en  Hollande,  dépourvu  d'ar* 
gent  et  de  tout  secours  ;  il  s'adressa  ann  bourguemeslres 
d'une  certaine  vi^le  ,' pour*  demander  de  l'emploi.  A  quoi 
etes-i'ous  propre  ?  Qut-ifé  ext  votre  industrie  ?  Quels  sont 
vcs  tolensl  lui  dirent  cenx-ci.  Je  suis  grnlilhcmnie ,  ré- 
pondit M,  de...  et  votià  mes  titres.  Hé  bien  ^  répliquèrent 
les  bourguemeslres  ,  portez  vos  titres  à  la  banque. 

— 'Un  effronté  voleur  traduit  dernièrement  en  justice, 
montra  une  hardiesse  el  une  impudence  peu  communes. 
Le  pré6"ident  lui  ayant  observé  que  sa  moralité  était  j^lus 
que  suspecte,  piu%qu'il  -demeurait  prouvé  qu'il  avait  déjà 
s-ibi  une  condamnjlion  de  dix  annéci  de  travaux  forcés  ; 
il  ne  nia  pas  précisément  ce  fait,  mais  il  répondit  avec 
une  bonhomie  simulée  ,  lout-à-fait  originale  :  «  C'est  Irës- 
»   jTOsiible  ,    monsieur  le   président,   mais   je   m'en  souviens 

M  pas »  Cependant   les  preuves  du   crime  pour   lequel 

il  comparaissait  de  nouveau  devant  les  tribunaux,  élant 
plus  (pie  convaincantes,  la  cour  le  condamna  aux  fers  h 
perpétuité.  Après  le  piononcé  du  jugement,  qui  né  parut 
faire  sur  sa  personne  aucune  impresion  •  il  dit ,  avec  un 
g«an.l  sang-froid  :' «  A  présent,  j  espère  que  je  m  en 
»  sonvieiidrai ,  mais  il  me  reste  une  grace'a  demander.-<^ 
»  Quelle  est-elle  ,  répliqua  ce  magistral?  — C'est,  monsieur 
»•  le  président,  d'oidonner  que  la  durée  de  ma  peine, 
»  compte  à  doter  du  jour  de  mon  arrestation.    » 

—  Mardi  proch:«in  6  mai ,  l'o'uverture  du  Théâtre  des  Arts- 


mwxci 


%\i>\xéxu. 


.  CORRESPONDANCE. 

Londres,  a8  avril.  — Le^  consolidés 
,  enverts  à  ^^  5/8  se  sont  élevés  à  77  5/4- 
n  s'est  fait  beaucoup  d'allaires  cp  raison 
de  la  liquidation  qui  doit  avo  r  lieu  de- 
main el  que  Ton  pense  devoir  cire  fort 
difficile. 

Les  bons  e^prgiols  ouverts  ce  matin  à 
3a  3/4,  se  sont  élev's  à  55  î/îi.  Celte 
îlânsse  eslaltr!!>Tu*e  â  la  réception  de  non- 
T-Jies  de  Madrid  qui  démcnicnt  les  bruits 
réfâTî ud us  d«  1  roubles  qui  aurnienl  éclaté 
dans  celle  (aj>ilal«»,  el  anuoucent  l'arri- 
vée du  roi  a  i^.évillr. 

An'.'ers  ,  7.7  avril.  —  Les  denrées  colo- 
fiiales  restent  calmes  et  sans  affaires.  Le 
froment  roux  et  blanc  a  soutenu  son  prix 
pmdant  cède  semiine,  quoiqu'il  ne  se 
âoit^pis  traité  d'allaires  importantes.  Le' 
s«Mg'e  e^t  tenu  ferme  à  5  fl.  21  cents  ;  on 
a  p-iyé  6  II.  riiect.  l'orge  est  calme  el 
saus  acheteurs,  le  blé  sarrasin  manque. 
L'avoine  est  abfxidante  et  sans  demandes. 
l>a  graine  d^  co'ii  de  Zélande  est  tenue 
ferme  ^  9  fl.  64  cents.  La  graine  de  lin 
est  sans  allaires. 


Bordeaux^  a8  avril.  —  L'on  doit  re- 
marquer ,  p.ir  le  détail  des  ventes  de 
chnquc  jour,  combien  noire  place  pré- 
sente peu  de  mouvement. 

L'esprit  5/6  Montpellier  disponible  e-î 
coté  en  baisse  a  5  5o  la  vel»e. 
-  Le  chargement  du  Bon-Chirles,  c.  Du- 
mont,  ven.  des  CayesSt-4)omingue,  roii- 
siste  en  5174  balles  cale»  un  grenier  bois 
de  Campée  lie. 


PORTS  FRANÇAIS. 

Bordeaux  ,  7.7  avril. —Sont  sortis  de 
la  rivière,  du  16  au  ai  avril  (long  cours), 
la  Vénus,  c.  lîoyer,  ail.  à  la  Guadeloupe. 
— Le  Jean-Pierre,  c.  Ab^rall ,  ail.  au  bé— 
négil. — Le  Pelil-F.mile,  c.  Lesage,  ail.  au 
Sénégal  — l/Euln  prise,  c,  Dubois,  ail.  à 
la  Martinique. — L  .Adèle, c.  Hucnpel ,  ail. 
à  la  Gua<leloupe. — La  Clémentine  ,  cap. 
Darod ,  ail.  à  la  Martinique. — La  Cécilia, 
c.  Libéral  ,  ail.  à  la  Nouvelle-Orléans.—» 
(Cabotage  )  L'IddO  ,  c.  Pear ,  ail.  à  Ply- 
mouth. — Le  Dorset  ,  cap,  Evans  ,  ail.  à 
Londres.— L'Alônzo",  c.  Perkins  ,  ail.  à 
Londres. — Le  Jupiter,  c.  Stricker  ,  ail.  à 
i.vbec— La  Chrisliuai  c.  Zeplia,  alL  à 


Lubeck.— La  Dorothca,  c/Jaosscn,  alL 
à  Hambourg — î  a  V.  Gerkeus ,  c.  Gerder. 
ail.  à  Kœuig^fierg. 

Marseille,  -aS  a  v  ri  I.— (Cabotage)  L'Iîeu- 
reuse-V  ictoriue  ,  c.  Blanchard  ,  el  la  Con- 
t.epliori  ,  c.  Gaj,  ail.  à  Tunis. 

Sonl  entrés  en  rivière  de  Nantes  : 

Le  Jeune-Prosper ,  cap.  Rozier,  yen. 
do  l'île  Bourbon  ,  ch  de  sucre  ,  café  ,  etc. 

Les  Deux-Frcres,  cap.  Michel  Jaure- 
Guiberry  ,  ven.  de  Lisbonne ,  sur  lest, 
avec   onze  passagers.  / 

—  Est  sorti  :  le  sloop  anglais  le  Pré- 
sident .  cap.  David  Jones  ,  ail.  à  Londres» 


Nantes  f  28  avrih 

An  commf*ncemenl  de  la  semaine  qui 
vient  de  îixùr ,  il  s'est  fait  des  achats  asdCi 
importans  en  sucre  brut,  Martinique  et 
Gu.Kleloupe  ;  l'on  a  payé  la  bonne  4'» 
jusqj'à  9'>  fr.  ;  depuis,  le  Calme  ^'esl  cTe 
nouveau  fait  ressentir. 

.  Les  terres,  dont  notre  provision  e5t  as- 
sez considéiable  ,  sont  reslés  sans  allaire. 
Le  sacre  eu  paiu  4  cassons ,  est  tenu 


»   I  I  io.  qirlvfiiei   caiftes  4lond  i«le    àe 
Cubeool^lj  |iiacéef  à  4^  ^^*  6Birep6i. 

f«C8  cafés  sont  pea  demamlés  9  on  oiïre 
\ë  Bourbon  vert  à  4  ^^'  ^^  ^*  »  '®  Saim- 
DoiQÏBgue ,  boa  ordinaire  t  à  5  fr.  75 
aKjuitté;  le  beau  vert  Ile  de  Gube^  s'eil 
obtenu  aii-JeftM>uf  de  3  fr.  le  kil.  en 
etitre|)àt.  Les  autres  articles  sont  dau» 
une  ilagaalioa  coin|)lfete» 

Le  savoa  pâle  est  offerte  64  francs. 

Les  froraea«  se  sont  écoulés  la  se- 
Kuiine  dernière  asses  couramment;  pour 
let  vins  ils  u'oot  offert  rien  de  bien 
nanjuant. 

Des  passe-^lebout  en  grainn  ,  légotnes 
et  farine  »  /effectuent  pour  Bordeaux  el 
Baronne. 

Voici  les  cours  de  ces  marchandises  : 

Troment  de  Hacb^coul  a8o  à  290  fr.  , 
du  haut  de  I.1  Loire  270  à  2H0  fr. ,  »rigle 
igo  à  ii)5  fr.  ,  orge  16a  à  170,  levés 
i30  fr.,  haricots  blancs  180;  a\oine 
tare  sur  notre  marché  est  tenue  en  qua- 
lité dite  grosse  avoine  à  i5o  fr.,  dito 
|ietite  140  fr.  Le  tont  les  i5  hectol. 

I<es  farn^s  ont  molli  dans  leurs  prix  9 
lesquels  se  sont  établi*  pour  les  (leurs  de 
froment  de  57  à   53  fr.    pour  2"'    qua- 

Ittci  de  47  ^  4B  f*"*  ^^  Mc  ^®   '  ^9  ^^^« 
ôrl 


PORT  DE  UOUEN. 
hfous^ement  <£u  5  aii   4    ^^'^' 

NAViarS   ENTRÉS. 

Le  sloop  le  Jeune-Henry,  cap.  Daniel, 
yen.  de  Harfleur,ch.  de  farine,  coton  filé. 

Le  dogre  Ja  Carohne-Aimée ,  c.  Liard 
pour  Danmailhe,  ven.  du  Havre,  ch.  de 
vio,  corcuma. 

KAVIRES    FXPÉDtRA. 

Le  sloop  le  St .-Dominique,  c.  Dubos, 
alL  au  Havre,  sur  lest. 

I«e  dogre  le  Neptune,  cap.  Poirier,  ail. 
au  Uavre  ,  sur  lest. 

lie  sloop  le  Jeune-Frédéric  ,  c.  Marie , 
ail.  à  Isignj,  cb.  pierres  à  plâtre. 

f«e  sloop  le  Jennr-llenri ,  c.ip.  Danul , 
ail.  â  Bardeur,  ch.  trèfle,  toile,  chanvre. 

l«e  dogre  la  Marie-d'Ainour ,  cap.  Cau- 
rhc»ii ,  ail.  au  Havre  ,  ch.  de  tenede  pi|?e, 
«in 

La  galîotte  norW(*gienne  rE1iea,cap. 
Leyre  dll.  â  la  Venlure^sur  \osX, 

f^  sloop  l'Accord  9  c.  Voclin,  ail.  à 
Londres,  ch.  de  pierres  meulières. 

Lr  brick  l'Anstifle ,  cap.  Floch ,  ait.  à 
Morlaix ,  ch.  de  p'Atre. 

\,i*  >loop  ang!ai>  BtMijamin  ,  cap.  John 
lYioiiui ,  «II.  à  Cardin,  sur  lest. 

Le  sloftp  anglaii  A«Tun ,  cap.  Thomas 
Thomas,  ail.  à  Canlid  ,  sur  le!<»l. 

Le  «loop  anglais  Salaria ,  cap.  Ilarrics, 
b11.  il  Pool,  snr  lest. 


(4) 

PORT  DU  HATftH 
iiùit¥emeni  du  ^  au  S  Ëtal. 

WAV  fiCS    ENTfitS  S 

Le  sloop  rHjrppolite ,  c ,  ?ea.  de 

Rouen,  suf  le»l. 

La  goélette  la  Jrnne-Orat'e,  C.  Lebre* 
Ion ,  %'eo.  de  Dunkerque,  idem. 

Lehourj  le  Jeu  ne- Victor,  c.  IlomiierJ 
yen.  idem,  idem. 

Le  hour j  l«  St  -Jean  ,  cap.  Pauquet , 
veo.  idem  ,  idem. 

STATIBBS    CXrÉOlAf. 

\jt  dogre  THéléna ,  cap.  Fatome,  tll. 
â  Morlaix  ,  ch.  de  tabac. 

Le  loiigre  le  St.- Martin  ,  cap.  Noyan, 
ail.  à  Cheilx)nrg ,  ch.  de  thé 

1^  lougre  la  Diligente ,  cap.  Payen ,  alL 
à  la  Iloiiguc  .  ch,  de  planches. 

la  goiiiette  la  Booue-Aimée ,  c.  Cabao , 

ail.  à  Morlaii ,  ch.  de  tabac. 

Le  slooj)  la  Rosalie,  cap.  Persil,  ail.  à 
Rouen ,  ch.  de  bois  de  Cainpécbe. 

Le  sloop  la  Francine ,  cap.  Renault, 
ail.  idem,  ch.  de  soude. 

Le  sloop  le  Père-Adam  ,  cap.  Hoisy , 
ail.  idem  ,  ch.  de  labac. 

Le  sloop  l'Argu  s,  cap.  Grégoire,  ail.  à 
Cherbourg,  ch.  de  meuDJes. 

Le  (lambart  le  St.-Pierre,  cap.Faooay, 
ail.  a  Caeu  ,  ch*  de  coton. 

Le  sloop  le  Requin,  cap.  NarnauU,  ail. 
à  Morlaii,  ch.  de  tabac. 

Le  sloop  le  Charles,  cap.  Chillard^  ail. 
à  Dunkerque,  sur  le»t. 

Le  slooj)  le  Normand ,  cap.  Toaronde , 
ail.   idem  ,  idem. 

La  giiliote  hollandaise  Vrouw-Albertina, 
cap.  Joomer,  ail.  à  Anvers  1  ch«  de  tabac 
et  colon. 

Nott^  des  Vêtîtes  recueillies  à  la  houne 
du    Uavre ,    le    a   mai. 

34  balles  coton  Géorgie,  à  i  f . ,  acq. 
lia  dito     ditoLouisiane,  à  I  f.  35  c.  ,d. 
32  dito     dito  dito,  à  1  f.  3i  €•  1)4  dito. 
54  fûts  cire  jaune,  à  2  f.  42  c.  i\%  dito. 
1 1   barriq.  5o  q.  sucré  brut ,  à  84  f*  y  d. 
19  barriq.  dito  dito ,  à  8a  f. ,  dito. 

En  vente  publique* 

4ao  sacs  c.nfé  St.-Domingue,  de  1  f.  35  c. 
à  I  f.  63  c.  ,  acq. 


AYISDIVERS. 


PORT  DE  QUILLEBEUF 

Mouvement    du  2  au  3  mai. 

Soni  arrivés  de  fillequier. 

La  Marie-Françoise,  cap.  Pmto. 
Le  galiote  danoise  Die-Frau-Auna-Ca- 
therina-Margueritha ,  cap.  Lanbiuger. 
Le  Radénois  ,  cap.  Jo^se. 

(  Feni  Nord'E%î ,  ;:^ef iV  frais .  ) 


p««irilid 


Cmm  Aê  em»Wmm  àm  a 
il*  Comw^ii^aAl  ta  TINS,  i 
doat  la  liioation  «ti  d'aataal  plaa  emm 
f|nll  M  trouva  placé  ••  etmlrc  «t  mm  \ 
cooduii  ■  loai  U%  buiiaa.  Oa  ^«i 
U  bail  da  la  piriioa  da  manoa  %m*mimmm§m  If 
d.i«i ,  q«l  •  raeiira  irai»  ••  «iv  1 
•êwi  qac  daax  tJafiaîw  fkada  4mm%  te  wà 
it^ .  diiaiiili  U  fnaaw  «B«il  léi  €m 
la/ 


Sadrvasar  A  M.  HyaCMia  Mouasa.  «M 
•oTiaty  VÊmém  Charratiaa .  a*  i«»S«àiÎH 


II 

•S 


CACHR  Eli  OR  KBDO. 

Nc.   1(7.— d  aMpwJa. 
drmîêr  %^it    «cpt   haorra  da 
rtie  Skinl'  •CroU-dr»-PrlMi«>r«  t 
au  TicQX-Marcbé,   reaMiilaat  la 
passant  par    la  rne  fUiai-JIna  rf  It 
Biéiite  nom,  travrnaat  1^  Mai 
uiilira  da  la  ro«  ftt.*L6,  aa  CA< 
d'un  pmf  nodcraa;  les  btaaclMa 
tent  sont  ra  for«e  da  gatbrs 
gtavé  da  letirat  tatrahréw 
tJalM  H.  1.. 

On  prit  la  penoaae  oaî  faarak 
mBctire  à  M.  Hyaclnta  LattèvaB* 
rinprioMilc  ém  la  Nmeelim  ,  taa 

Il  j  aara  rdceaspaata. 

e:>N».  148.^  nai 

ON  et  a  louer. 

Quatre  1IAIM>NS  Avcndiv  A 
Plasicors  PliOPIlIÉTÉS  raraka  à 
S'adrasar  à  Bl.  NéUa.  baaltwe4 

n\  67. 


THEATRE  FRAilÇÂlS. 
(  On  commencera  à  7  kemrm  i/4J 

LES  exBaacBS 

Des  DcoMibcllea  EoHjLjtivi» 
Aiiiftet  Orickmlcimmmms-^ 
Le  Spectacle  coaiaiwcaw  fat     * 
EUGÉMIB.  i 


Draae  ca  5  aetet ,  4t 


■'<'A 


ciaQUB  OLTMngcs, 

Rme  du  GmmX'Tfmmsmm 
(  O9  coMiaeaerffa  k  9  kavHfcy, 
.^iiyottrd'W4-mai.  U  OÉBOTivIi 
da  MM.  Fftavcovt  Fi 

Jcrx  CoMCQuca  oi  Gi 

LA  FAMILLS  SATOTAUi»       *j 

00   taa   lavs    aa   &a    fnaïa^j   « 

PaacoauM  aa  S  aciaa  ai  è  fM«  iVMmJ 

THÉÂTRE  1»  LA  GARl 

(Bm  anTiws-l 
Um 
LTEtmiBlB 
00  Lia  Svrara  aa  la 
PkaîosiaM  aa  S  aeiai  ai  A 1 


ftOOKri  IMPRIMERIE  COUMLRCIAI.E  (cn  cakacUabs  et  in  TAiLU-pooce)  Π C  BLOQOEL,  KDB  i 


^     *i; 


ïî^MÀ 


LUMDL 
5  Mil  i8«3.  i 


»•.  i5i.— a**  AwwéB. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINEINFÉRIEURE. 

FéàUte  pjimll  ton»  les  joars.  S'adreâser ,  poor  VAbonnemeot  «I  U  Hédaction  ,  aa  Éareaa  de  la  Nacelle ,  Place  des  Cai-mea  ,  n^.  48  ^  à  Roaen. 
a*abonae  à  ParU,  che»  BaiMOT-TiiivAiia,  rue  de  Richelieu  ,  n®.  7a.  — Au  Harre»  che«  Chapelle  ,  rue  de  Part».  —  El  chea  tona  lea  Lilirairea  «t 
Hrtaora  dea  Poste*  du  Dépai  lenieni.  —  Le   prix  de  l'Abounemenl  est  de  1 5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen ,  et  1 6  fr.  5o  c.  par  la  poste. 


icteor» 


%%<»^%<%^%î^%<s/»vvv%v%%<%>»%%a%<^^%^<»^'^^vi^»v»%%^^<v%%»/»%>»/%^^/%^%/v»v%%^/<%^/»%%/s^^ 


ÉPIGRAMME. 

la  fbrtnoe  en  vaio  ni'rat  cruelle, 
Crwît  avec  orgueil  un  sag«  prrtendu  ; 
Je  aaia .  pour  ni*«fT«rro.r  c«>ntre  elle« 
M'euvelopper  de  ma  venu  ! 
U^  dit  nu  railleur,  voil-  ce  qui  a'appella 
Etre  légèrement  fétu. 

LES  TABLETTES  DU  JUIF  ERRAîiT , 


I^CaiMIW ATIOIfS   CONTRE   LE    PASSÉ  ,  SkSS    PRÉJUDICE    OU 

PRÉSENT,    tCRITES    PAR    LDI-MÊME. 

A^^cc   cette  épigraphe  de  Montaigne  : 

M  Ob  !  que  celui  q^ii  fagoterait  biibilement 
ua  ••ii«tf  de  toutes  lei  àneriei  de  l'uu- 
OMiac  »aptuiic«  ,  diriulde  menreille»  !  » 


n*aurait  pas  une  trop  ttiauvaise  opinion  de  I  espèce 
e,  si  on  allait  s'imaginer  que  ses  ànrries  sont  toutes 
ées  diins  ce  polit  iiiia  de    i56  p.iges  ,  si  l'on  ^ollge 

que  le  Juif-Err.ml  c|iii  e:i  e-l  Tauleur  (je  ne  p^ile 
kNidneries}  a  observé  pondant  deux-ini!le  ans ,  et  que 
eil  est  le  fruit  de  seN  ohervations.  En  journali>le  de 
oi,  je  dois  prévenir  mes  lecteurs  quMs  ne  Irouveroiit 
dans  les  lablelles  du  vieux  pêcheur,  la  dix-inillio- 
particdes  ^otlises  qu'ont  fûtes  nos  pèies,  et  que  font 
Icirrs  enfans  !  et  cependant  le  vagabond  israélile  en  a 
fE  pour  exciter  et  salisf^ire  en  parlic  la  curiosité. 
1  une  description  de  raccoulremenl  d'Isaac  Laqurdeni, 

désavoûrail  point  Tauleur  qui  a  décrit  la  toilette 
jé,  «  Qu'on  se  repré  ente  mon  clief ,  d'abord  oinbr.igé 
isie  nerruqucà  la  Louis  XIV,  pui?  dif  «ndu  par  r.iniiet 
idin  :  Sur  mon  épaula,  la  fraise  delà  ligue  est  froissée 
brsaxe  du  cynique  grec  :  plus  bas,  le  luauleau  d'iizur 
lestrel  dérobe  aux  yeux  la  ratine  de  mon  pourjmint 
jui  tombe  en  lambeaux.  Enfin  ,  mon  pie«l  «li'»il  s'iip- 
r  le  talon  rouge  d'un  marquis  ,  et  mon  pied  gauLbe  :»ur 
île  romaine. 

:  ret  attirail  biznrre,  je  ne  manque  pas  d'une  certaine 
phie  pratique.  Je  me  plais  à  compiler  les  cliosos  «l'.m- 
ui  avec  les  choses  d'aulrêfois,  et  à  égayer  ma  vieillesse    l 


par  mille  rapproclieraens  que  mot  seul  je  puis  faire.  Quand  je 
prends  une  prise  de  tabac,  je  me  dis  :  Saloinon,  au  comble 
de  sa  gloire,  ii'aVait  pas  de  tabatière,  et  ma  jouissance  est 
doublée.  Si  dans  mes  voyages  quotidien)  un  cliâtelain  nt^  refusé 
le  soir,  avec  arrogance,  l'entrée  de  son  castel ,  je  me  dis  ; 
Marms  passa  une  nuit  dans  les  marais  de  Minlurnei  et  je  m'en* 
dors  dans  un  fossé.  Enfin  ,  s'il  arrivait  que  mon  livre  fût  saisi 
par  la  police ,  je  me  dirais  :  Galilée  a  éie  incarcéré  dans  la  toué 
de  Vérone  (1).  Joai>Hus  a  été  brûlé  sur  la  place  publique  de 
Constai^ce,  et  je  me  croirais  un  grand  homme. 

n  J'.'ii  toujours  pensé,  dit  autre  part,  la  sentinelle  de  la  chré- 
tienté ,  que  si  j'étais  historiograplie  d'un  grand  royaume ,  je 
commencerais  mes  fonctions  par  effacef  des  in-folio  hislort- 
ques,  I*.  le  souvenir  de  l'irruption  des  Vandales  au  cinquième 
siècle,  c'est-àxlire  la  plus  maijvaise  page  d'un  très-mauvais 
livre.  Je  couvrirais  ensuite  d'une  eucre  indélébile  ce  qu'il- 
fiudrait  oublier  dans  l'histoire. 

On  voit  par  ces  courtes  citations  que  Al.  îsaac  Tjiqu^dem 
appai  lient  à  \n  ca^te  des  philosophes  ;  aussi  ^  ajoute-t-il , 
«  pendatit  mille  huit  cent  vingt-deux  ans  ,  ma  plume  s'arrêta 
mai iMe^  fois  devant  les  fajols  Je  Lt>bonne.  » 

Je  connais  des  gens  qui  ne  lui  pardonneront  pas  d'être  Un 
éprit  fort  ,  même  en  faveur  de  son  ancienneté  ;  c'est  à  ces 
gins  qu'il  s'adresse,  lorsqu'il  dit  :  «•  Il  y  a  eu  de  tous  les 
teius  des   gens  qui  ont  dtk  se  dire  k  cux«*mémes  ..  ,  etc. ,  etc. 

H  T. 


li 


MORAIE. 

MARTYRS  y    PERSÉCUTtO?IS;. 

Lorsque  le  fpr  sépare  les  pol^rpes  ,  il  les  multiplie  :  ainsi 
les  persécutions,  loin  de  faire  disparaître  les  sectes,  leur 
donnent  une  nouvelle  force  ,  un  noiivel  accroissement  ,  et 
chaque  goutte  du  sang  d'un  inarlyrr  ,  enfante  d'autres 
inariyrs;  car  rh'>mnic  porte  dans  son  être  la  liberté  de 
|)oii.S''r  et  de  croire ,  et  ce  qu'on  lui  défend  est  bien  souvent 
ce  qu'il  \eut. faire  ,  par  cela  même  qu'on  le  lui  défend.  Les 
chiêljens  prrséculés  par  1rs  Césars, Muais  soutenus  par  ce 
seiitiinent  intérieur  qit'irrite  la  contrainte,  et  peut-être  aussi 


(i)  »  Oalillêe  expia ,  par  dix  ans  de  pri«on, 

a  L'incxCQsable  tort  d*a?oir  trop  t^t  raison, 

'Casimir  DeT.AviG5E, 


par  un  inttincl  divin,  virent  chaque  )otir  leur  nombre  feng-  ^" 
meiiter  Jet  e«tteiuît  de  hi  ^iolgute  et  de  la  ijrMitwPit  ftiM*^ 
qa'à   ce  ^iie   Uqr   dogme   entraiiiât  enfin    sei  tptimàH'^ri 
moines.  bi  les  matlfei  uu  monde  ivatrnt  ëié  jtlus.iao^Jœk;  si 
à   Tempire  de  la  crojanc^  du  vrai  dieu  ,  ils  avaienlMi|tpn<e 
IVinpire  de  la  doncetir  ei  delà  tolcr.inre  ,  peut«^lre  «cimieifi- 
ils  retarde  dans  qiiel<|ucs  amos  fniblrs   ou  .i«lillcrrul«    )e 
triomphe  aisuré  du  chri^limisine  ,  et  le  culfet/kc  lou*c  yiï^ 
§e  fÀt  assit  v\ec  moins  de  ra|>iditt>  sur  les  dr1>ris  cju  Ciphole 
et  des  fjui  dieux  du  paganisiup»  Tous  les  honini^s  soiil  ainsi. 
Ce  n'est  guères  qu'en   l(*s  contrariant ,  qu'on  dêlcniiine  ou 
qn*oii  eicite  leur  voloiilc.  Ainsi  IVau  réservée  clans  un  cDiial 
étroit,  tend  toujours  à    briser  le    méinl  nui  iVm  prison  ne  , 
pour  jaillir  avec  plus  d*ii»fiôluosib»  ,  tapdis  que  si  rien  iie 
rarrâte,  spa  CQttrs.^ftt-A  iniiie  5«:ii>îble.  Iwts  m uiolinaos -ont- 
ils  rendu  nos  consciences  tributaires  du  culfr  de  Mahoiiiet  ? 
Non  ,   parmi  les  esclaves  chrélieits  qu'ils  opurimoiil  ,  on  en 
cite  peu  qui,  pour  se  soustraire  à  la  barbai ie  ae  leurs  niMlres, 
l^entiibiuré  leiir  crcgrauce;  au  lifu que  dans  les  |Ui3rs.«au\ag<*s 
où.iiolce  dieu  de  jp4ix.s'«a  uaiiif<^lé  sous  les  Imiu  de  ia  clé- 
UMiMECii,  et  ou  saduolcinefi'^i  été  ppêckée  qiiejvir  la  perauosion, 
on  nous  a  vus  conquérir  à'SOH  <;4il(e  des  province»,  d«*s  con- 
éinens  marnes.   i/e»t  innlilemertt  que  l'on   voudrait  changer 
les  habitudes,   la   inarçhe  de  l'esprit  hnmam.  L^s  abu^  de 
iîi Intolérance  »ont  coujuie   toutes   les   choses  excessives  :  ils 
vorleMi  avec  eux  leur  lempi^rament,  tels  que  ces  poi>oi'is  qui 
portent  avec  «ox  leur  antidote. 

A  r6té  de  faction  a  toujours  été  la  réaction  :  ainsi,  en 
italijyiie.y  pies  de  la  puissance  se  trouve  U  ré»i^tallcç4  ou 
^u  moins  uue  |K>rliou  de  la  résistance;  si  colle  (Irniièie  ne 
(lit  |>as  toujours  équiHbre,  elle  suflil  au  inoîii^ponr  prévenir 
relfet  trop  subit  de  la  force  en  mou\enieut.  (ie  rai^oinipuifiit 
nous  coiidurraît.peut  être  de  prini  î^m* s  rii  couséquriiccs,  jus- 
qu'au sv»t(^iiie  <l<*sconi|ieiisatinii5que  je  suis  bien  loin  i\  aJop* 
lèfl.  Mais  de  -lelle»  ulres  ,  quoiiftie  spécicuors  |>rul-c^tri*  . 
•e  laissent. pis  que  d  êlrr  «<on-o  aiili«  et  iiiarat<*5.  Kl  vn  elfi-t , 
4#i>t -ot  qui  |ieiit  contribuer  à  éleitirlre  (l(*s  levains  de  \rii- 
^^êuce  ou  k  |iiêtpr  un  4|ipiM  au  maltiviir  ,  ne  p>  ul  i^irr  a?(M*i 
%éptÀé,  L'iiftiiinie  vertueux  <|nt  noullre  est  inoiu»  infoilnné 
quand  il  se  dit  :  leiou\eiiir  df  mes  iii.iHK  ac(oiii|»agu«*ra 
ojoii  nom  dans  l'avenir,  et  l't*»!  me  i^u**  j'ui  fontimse  |>:ir 
qia  rondiiile  servira  à  mes  tortures.  I.'lioiunie  pnt^>«iut  qui 
voudrait  se  veig;er,  se  dira  :  l.t>t  ^x('C^  penirnt  la  l'on  e. 
Au  plai»ir  éphémère  ('e  punir  uu  être  qui  m'a  irrité,  pn  fe- 
rons le  mérite  de  lui  f.iire  giAcr.  Il  jr  u  iiitiins  «Je  danger  II 
pardouner  qu*à   se  venger  sans  ces^e. 


MATTHÏUU  LiEN?BEr»0. 

Nous  avons  souvent  eu  'lien  de  »  gnriler  la  bonne  qnaliré 
des  prêilictions  du  faïueux  i/ttith/rn  f.œnshtrg  :^  mais  pour 
Confouflre  i  eux  qui  seraient  I' n^é:»  d'opio^ei  Irnr  pvriliu- 
oisnie  à  Tautli'^ntirilê  des  léiiinif;ii  .g-^i  ,  i>oiis  allons  ex).r». 
ser  des  fai'S  |ui*|i:ib!es  ,  en  r;t|ipr'l.int  le>  é\én«iiien<  à  côté 
des  prédiilios.  I)ê«  le  premier  lanvier  ,  .p.'ir  eii«<ni|ile  «  l'as- 
iroii«>iiic  •  ou  pliilùt  ra^lro'ogiie  de  Liège,  avait  dit,  en 
pariant    du  j>rii:t<  inps  : 

m  Cetlt'  saison  4jtn  ,  lou^vnr.t  a  éfr  .i,i  /»/r/.ç  rh'rir  et  In 
plus  9Sii^'ér  ile  hmlvé^  c*nn'fwnccrn  /hi  ^o  nu  ?.  i  m,itx  ^ 
à   ptit'iris^   rt  le  soleil  êiiirrra  au  êf^nc  du   DrUtr.   • 

Le  printemps  aurait  denr  pu  coniniencer  le  iget  I"  l'y. 
tnar»  »  mus  q^e  le  carartère  drvinatoitr  de  hotre  iii»lrolngi.c 
cAt  été  cotiipmiiiis  i  l'.idverbe  à  j  rti'rrt%  e^t  là  le  «jtii  ittfut 
ie  rof.wrr,  de    la  s^bi  le  de  Jupiter  Aiunion  :  Il  *au\e  tout. 

m  Celle  saison,  (c'est  l»or,icle  qtii  cniitiiine)  (|iiD.'r|ii*un 
■   peu   l'ioitleel    p^nl-f^trr  nn   peu    vnilriise  ,  pir  ».i  It  nipé- 

•  rature,  iiml%  pronostique  ie»  biens  de  iVié,  et  sans  doute 

•  une  grande  abondance. 

Si   les   vignrs  de  la  ChaiD|iagiie  nVtaieat   pas  gelées  »    te 


jpronqaic  serait  parfait ,  niait  le  deniiec_f4ntf_i 
cncM««hut.  Voilà  ce  que  c^êft^lîe  ik  '^ibUkUi 

•  %m  aëlifr  esl  le  prem-Ier  signe  dn  ImfoqM  •  c*i 
qii*ai  ovniioence  a  compter  les  premîm  drgfé 


r»mptei 
naissent 


"  tliaqtfe.^OïUX    qui    unissent  wou%   *w  i^^wr^    01 
<•  chnud.tnn  Wifjil  ,  violent  ou  câline;  ainral  k» 
«  ou  la  do|iMr ,  ont  les  inctînationg  lendratt 
«•  et  sont  quelques  fois  maiheureuz  dana  lean 

»  jngalcs.   • 

.     C'est  aux  maris  qtn  sont  néi  tout  ce  signe  k 
qu'à  quel  point  cette  assertion  prophétique  eal  v 

Mais  jusqu'ici  l'événement  noiia  m  pans  %4mùmêt%  A 
main'ere  «ijirécise  aux  prrdiclionf,qDe  si  lr> lnfiuara  ««i 
b  lunitîé  Ainant  cle  '{ust  ce  que  An  terni ^eYplUflie  9  Mil 
Lcii>berg  aurait  l'honneur  d'être  bièlé  adennell 


Cest  sur-tout  son  pronostic  sur  le  raraclêre  4m  €»m 
naisseul  >ous   l'fLcrr  i»f««<r,  qui  loi  anérilfiMt  hkrm  km  À 


sauce  '«lu 
riale.    Ecoutvi 


et  la  douceur  d'une 


ecoutit  : 


mt  nés  sous  ce  signe  ont  \njmûtmfH^ 
[|u'ils  naissitient  aveugles!)  oal  le»  ijp 
d*un   tem|>éi allient  iinroîde,    nnl  rim 


«  Cetix  qui  sont 

ii'.i->IhI  dit  qii 

larges  •  sont  d*un    tem|M 

sournoise  et  amoureuse,  la  conv^frsalion  •alir.qne  tll 

l'A...-,  envieuse,  et  ont  Tesprît  lec  et  ^*  *    '    - 


•  l'âme 


f.r  trmpt^rarnent  humfrle  'Ct  F^Mprit  smr  / 
tion  oratoire  !  Les  j'^hx  pei'i*  te/  'hs  ^pmtdéM  Âii  _ 
subtile  observation  phvMtdogque!  Ln  roireefAlIbït  s 
et  lUtrne  envinise.  Àh  !  monsieur  lUsilAîir a' Lacn-tfH 
hon.%  hommr\  \oms  feront  \\%\e  iiiantaiae  allaser;  et  r 
bien  nsMX  tie  décrier  I  influence  xodiaiale  de  VKrrmmmÊ 
vous  jouer  de  l'urdre,  »ans  vous  .uer  nie  tire  dm  SfnmtÊÊ 
envers  tes  iniiiés.  Vile  uu  sarieau  nlane,  cl  ta  nfM! 


KlACÉDOIMB. 

—  M"».  M.TTs  esl  partie  ponr  donner  ^^^ 
d';ibord  à  Orlé^iu» ,  ensuite  à  Marseille,  nnisà  Lvoa  tltl 
Elle  ne  rentrera  à  Pans  qu*au  mois  dejuilIcU 


^SPECTAaES. 


Franconi.  —  ilfle.  RnntffirSnf. 

T*i  première  repréften talion  de  la  trnnpe  f^rSAiUm 
atljié  béant  ou p  de  monde  au  rnqur  Tt  Tiiijnama,  Wifi 
til^  de  dire  que  les  exercife%  éffomifcns  de  c'ea  etni* 
exeité  'es  phis  \\t'*  •'•ppl:<udi«seHieiis.  Hl  'Fraiifiie 
iif^tnr  de  l'f  q'iîi.iiion ,  qui  Te»!  nionlie  nn'nNie 
fairo  exé(  nier  qnc'qncs  inanrruvrei.  a  rlè  in  av^wO 
général.  Le<  exerc  icf*s  ont  été  teriuîni-f  '  par 
pl.ii.inleis  qui  ont  doniré  pitn  ITune  M«  l'csTra^M  flVH 
l'.i'lre.sse  excrsfive  des  il'unnie*  ,  'ft  PinlMsjMtaT  9 
hiiiii.-Miie  des  rheiniix.  l^l'M,  FnvniToni  pf4i«M|  10^ 
d*a\nir  là  des  ctmrstrrs  tnifl-ii-''lnflt  d**i 


Peridint  que  V*'n  «*fixto«iail  an  -l^iiiine,  -on  1m 
FrnnçiMS,  avec  M'*' Romani ui 4|ui -^^lliKe  muîmsM^^ 
an^nintne  ifinoyalde  sur  son  fil  d'arckal,^  ar^fealril 
présente  pa^  une  v-irîélé  lrc*ik-graiMle«  M***  <IUi«i«MiM  #i 
iiioin>  varier  à  l'infini  ses  bnllaiis  fCHlnnsf*»  :  nn  «neil 

somiiic* 

s|»ec  ^        ^  _     ^_  _   _         _ 

serons  tout  étonnés  d'enlendrr  île*  art' ni*  pptflMitfcni 
tans;  et  il  sera  utile  d*4vertir  a'otm  anr  InMftr.  9 
spectateurs  dcvrout  apporter  nn  aei 


mnm^  d  ^Mti^ndxf^* 


mâi^mm^^àâ^ÊÊÊit^ 


TOUT  DE  ROUEN. 

%rt«iitré  le  4  mai  :  le  sloop  Hi  €léneiv* 
«lirè,t;»p.  Pan»,  ven  idu  fibrre,  tîb,  il« 
flf^Mt ,  Cabac ,  #tbâtre. 


POBJîW  HAVRE. 
ifouvemeiii  Uti  4  ^^  5» 

ItA^RES    JHTinÉS. 

^^^I^  paquebot  anglais  Cbeslerlîclâ ,  cap. 
Wood  ,v.  <de  SouOiainploii ,  svec  passag. 

.Le  iroUjBàui*A£ric:iiii  rCap*  Bollint^l. 
k  Su-Doiniiigtie,   billolage. 

be  iak)gre'Marfie-iVnne-Cliérie,*e#'Que- 
nin,  ail.  à  Houen ,  cb.  de  ploiiib  et  ptau* 

Le  bric\  ^Aiiiia- Varia  ,  cap.  Keoaudel, 
M.'Â  Granville ,  sur  Fest« 


L'Eugène ,  c.  n«pin ,  von.  de.hi  Dua-l  Sâmokhàlmn^  jvri««^f«  t»mmik»mè 
dètbiipe ,  cb.  de  sucre  ,  café  »  léU:.  „patti*«»A«rf»re  waMl  MWBàtitemmâ  fSW  .H^ntfa 
le  Havre^  en  reiâcbe  foroîe  four  iaau*e*ci»d  ^^^Bj^iMrom orèimm9e^;m%à  w^èA. 
d'avariés.  Jg^  ^  >p«i«alr^md  3m$th.é  mmiwê.  j6 

)]iQb.  'l.e.Yisel  41  ta  paa4ii        '  ^       '"  ^*        ^ 
Bâiimsnt    étranger.  "  - 

]je  norwegien  Grevlaurvin^^  cap.  MoV 
denhaouer  ,  A*eo,^e  Fredcrrîcbstadt ,  cb. 
de  plancbes. 


ii«r  y  r  I  M 


CûBIBfiSrariO.«9CK. 


PORT  DE  DOWKERQOE. 

NAVIRES  ENTRÉS. 

Le  ag.— La    Ticlorine,  cap.    Vasse» 
PU,  de  Dirppe,  sur  le*t. 
Le  tff uiie-'Adolplie ,'  -cap.  Pastel ,  teu 
4.e.Barûeur«  sur  lest. 

'  léè  Succèi,   cap,    Dolpicrrc,  ven.   de 
Dieppe  I  sur  lest. 

jrtViRiS  XXPÉDIËS. 

LeSo. ^La  (>ily pso  «  oip.  («eiMmrgeois 
•11.  à  Hocliefort  ^cb.  decliarbou. 

UAj;ile,  c  F.  igoult ,  a  l-à  CberbouTg  , 
cb.  de  cliirlM>ii ,  liuîle,  etc. 

le  Donde  Dieu^  cap. -Cilonin,  ail.  à 
Étaple,  cU.  «le  ciiaiibon. 

Xe   r'.  — I.Î1  Mane-Auiie,  cap.   Gou- 
^uio ,  ail. â  Dirpp'd.ile.,  cb.  de«:lia«boii. 

J.a  Jouue^Orasiey  ciip.  {Lt»bveti>ii ,  .'dll. 
«B  Ikivve,  eli.  de  Cb:irbou. 

Le  Jcuu»'JVi':H>r .  cap.  "Mofiûieritin.  au 
Havre  ,  cli    «'e  fliorl»»Mi. 

Le  St-%lMii.    (.'<«|>.  .K.'kuguQt,  aII.   aiH 
Havre,  «li.  de*  cliniboii. 

I.e   Je.iMJ.InVipirî*,  r?rp. ''Pt^lfetier ,   ail. 
■u  CmtoJB^  rtb   de  rcli'if brin. 

.KeJ»»uiit*-A'loîpl»«'»'«'i>'  Poslel,|.aU.  ià 
Cber bourg  ,  i  Ji.  de  -obii'boa. 


f^ 


^TPorrDEimtST. 

So'ftie^tHmx  le  ac)  avrU  : 

lciin'*-l)^*ais(*^    cip.    Sorc^n.    do 

Dunkrrqup ,    cli.   de    tern»   et  de    pip's. 

lie  T^i  'TT».,    cnp  'B'Tqey  ,  ven.    de 

Libourne  ,   <  U.    de    viu    i*l   eau-de-vic  ; 

•la    Vfrgnie  ,  cap.    PrDVOst,  vcu.    df 

Tregin«T  ,  c  b    de  blé  ; 

l/Uuion  ,  cap.  Boulanger,   ven.    du 
Bftvre»  cU.  de  canons»  aflûts»  etc. 


ZêOndees*^^  ayniJ.  '^ <La  afmaawe iler 
niè^e^ite  eolou  avait  été  d'iibord:p»n  i^ 
cliorT.bé^  iuMs«,  <vers  la  ifin,,  la  demande 
s'ettt  ranimée,'  et  il  Ve«l  •v€ttikUi*«fi^if«uil 
1700  balles,,  d^ui «800  S»»ra4f^Of4inoiv#an 
buau  5  1 .8  d.'à  .6*d.;<^'>Oifieiigale«»rdiii.. 
au  (rès*-bt?au  5  à  i)^'d.  » 

f^  café  a  un  peu  baissé  pendant  la<iRr- 
mai  lie  dernière  ,  ^r  suite  «du  ^peu  .de, 
demande. 

Ce  maiint,  il  n*jr  a^"*!!  |«ai  «de  «anrfe 
pul>lic|ue,  m  l^>u  He  «ilecauoi^u  eob.i1<pnr 
contra.*  pcivé.  L'on  fein.'U'fpTtit  cop^ndiint 
|>armi  lt;s  acbeteiM*)  i|n^U|ue  di9|lMli«*n'Jii 
lr;«itpr  ;  mais  comme  ils  n*ol1r.iient.,  vu  la 
!(itiiattou  CTitrtinnrlIe  de  harticle,  que 
les  prii  au-dfssous  du  cours  nominal, 
ou  n'a  rien  ^«it. 

Vers*le.mib>u<de  fa  ^anH'tîiie  d(«rtfîève , 
les  sucres  bruts  do>-iN>s  phntalMinM^tytit 
repris ifbvenr.'mtrt on tioom  de^pia^é^n- 
férfotive.  \je^  pris^ont  angtifetlté^érve^lt»- 
ment  de  vdk^  Au  GeilciiaassesWaBatn* 
tenue  aujoiird'Iiiii. 

Les  sncrf>5  blonds  lia  varie  xmt  «été  «éga- 
lement l'objet  d'iinf*  vive  dciuiiiiTe  et  ils 
oirl  dianWii)e  2  sb. , 'encore  ^  -eette  oeç* 
iifonlatiou  peu  d'ordnes  'ont-ils  pu  9tre 
oxéc'Jtée. 

'L»^«»ncresde  î'Tnde  de'la  df  riHcrc  vente 
de  la  comp.ignie  ont  aiisM  obtenu  .une 
|frime  (Je  1  à  3  <b.  par  quintal. 

Cf  in.tliti,  les  5ncrrs  érr.ittgers  étaient 
tiioins  recliprcliés^pfir  ««iitte  des  arrivag<*5. 
Hnep-rtie  de  flavam^  b'ond  a  été  vnulur 
Bôî*!».  VfHci  1rs  prix  eol»^«  :  Havone'brnn  ! 
?Sivà<SsKh.;'blond53'à37  sb.;  blanc  46; 

H  sTest  p^u  vendu  d'Indigo  depuis  la 
vtfte  de  la  compagtiie;  qiM*lqnes  parties 
bien  cboisiei  o  it  ribit'nn  une  prime  de 
3  à  ^iV.  piir  livre,  miiîs  le  «our^i  est-'g^iié- 
nd«inpnt  établi  d'itprcs'IeS'prii^deila  der* 
iiiërc  vente. 

Les  épies  ^ont  calmes  et  en  biîsse,  le 
poivre  o>l -ofr<»rt  avec -rédnelton  jdr-prrx , 
inai^  fioîtitd'aobpIfHirt  ;tlo«iiiaois^  la^mua^ 
cade  et  la  girofle*  itoiit  an«ii  inoiiM  chen 
On  acbète  le  très-bon  piment  à  10  3^4  d* 


hlernéère.;  il  esA  pmnr  .fisnimrjg  aie  ti3 
rÎML  •oftir..,  «pcaMT  .lif4flie.dle  yB3.KUU<4É.i 
d'or,  et  pour  Lisbonne  de  3  liv.  &!• 

I^  froment  est  maintenant  de  g  rixd. 

i6scb.  à  ivnH«d.^4*^.*»^ '*'B'*  ^*  7 
riid.  j63as€b.,l'o|;geii6iîxd  ai  scb.  4«1. 

'    La  na\fgatiou  ne  sera  entièrement  ou- 
v^i*te  cbestfous  que  vers  lafin  deicemôîi* 

'On  crôrt  que  nos  étala  w>ia  auftpciii^r 
rintroducton  de  tous  Ses  dbjélsfiibnquea 
à^tfaager.,j»oy€ii— wt'nnyLqakidgag  à 
i5  p.  0/0,  ce*qiȔisecail  Ucs^ymAbs^ 
puur  notre  commerce. 

•/^X^iefMi^^— I«a  ^iMHetttfila  ittiUaîaa» 
diM  .W»les«, ^e  Tfi2tl#a^eap.fifie«Mi«att* 
au  Havre,  sur^lfid 

le  cbnsseinnrée  lesiQtiafre»SoeuR|^ide 
Vannes,  de  56  ton.  >  cap.liepan,  fltlaal 
à  la  Trinrté ,  -snr  lest. 

•Le  «Imsvr-marée  la  f¥lfe-Etdile  ,.  He 
Nantes  •  dt-  58  ton.,  cap.  BeciranU , ^ftailt 
audit  limi  ..sur  lejt. 

Le  cbisso-iinanle  'la  J^.  JD*  JUa-C^amaik* 
de  Drva,  de  i3  ton.,  cap.  Uiaci^,» oJLaitt 
Passago,  chargé,         ^ 

La  *guêtet  te  <!»*  Marte  f  >^^nfi\€mm.^t 
28  Ion.,  «cnp.  l|B»va<iiMK:k,  ail.  è^PoiHr^ 
Labbé,  chargé. 


TAHE  BO  BMff. 

Le  maire  de  la  ville  de  Bajonne,;ni 
les*roufh?aiia  des  prix  de<  grains  a nxinar* 
elles  de  celte  v^ffe,  des  2i  et  ^4  avrti 
k8?.3.,  pvés(iiitaiit«û.i:é.ioUai.  j^e  le.érOi- 
inrni  a  valu  en  <  oiiiinun  11  fr.  g^^j^i^c^ 
le  denii-liMctoIitre;  régliint  le  prix  du 
piin  d*apiè4  cette-tbaseift  les  essais  faits 
|)récé(l«>mnHnt ,  fixe  le  prix  du  pain  » 
depnis  let  .«ouifMrii  ce  jour  4^9<»M'^( 
compris  le  1*^  nifii^  inommiMuit^ 

Patn  blanc  ou  cboîne 


les  rifiq  .cents  j»r,  ao .  5  V/&cOtt  ^/fj 
Pain'bis  pr.  qu.îl  îlito  18  ^^f^Xtf  otll^^jf^ 
Pain  raise, sec. q.  dit.    17  îijSo  ou  3  6 

liCUYELLËS  DE  MER. 

L'Isis,  c.  de  l«(i»g ,  nll.  de  Celte-fr'lféii^ 
bourg,  est  arrivé  devant  l'ile  de  Wight» 
le^g-oviil. 

—  La  frégnte  française  l'£<pénmcHnfl 
arrivée -deMa4danada-i|-ftro»'±JUt^rrlli»'99 
^fëwier. 

-—On  mande  de  Curaçao  ,  en  date 
S  février,  que  des  avû  d'Aïuba  annon« 


f(:^  Ciiau;lm.   du  iloop   français    l'Hs 
|K>îr  ,  c.   Piel ,  v«oaiit  de  Grauville*— 
Courtier!   M.  Fiuqueas. 

Rcclamateurs y  MM. 

11  barrîq.    drachot.—  i   d*  huile    de 
moi  ue.  —  Aniaurjr. 

I  \  luirriq  dito,  i  barriq.  de  via.  29000 
Li!o.  ioude  de  vareck.**  Honoré. 

^f^  CfiARCEM.  du  hrick  le  Prosper,cap. 
Petit,  ven.  de  Rordeaui. — Courtiers, 
Bl.VI.  Bordel  le  |>êre  et  fils. 

Récliwuiteurs ,    MM 
5o  !>arric|.  vin. — {^capitaine* 

1  dito  uito. — Doutrarc. 

2  dito  dilo. — lit'&bcrt. 

I  dito  ditp.—Daclieniiu. 
6  caisses  dito»— Fauve!. 
5o  pièces  esprit. — llesbert  frères. 
I    fi\t  \in  oïdinairc. —  Dusailly. 

12  fi^ts  vin. — Oossrratct  Jt^uliu. 
H  fûts  vin. — J.  1^  Leniire. 

i(î  barriq.  vin.  —  icaissedito. — Letnaîre 

et  Delunorle. 
I   barriq  dito. — Arnaud TiEon-Vincent. 
a  dilo  ailo. — Delaquerriere. 
I   dito  dito.— NtTon. 
I   dito  dito. — Pidaut-Milon. 
I   dito  dito. — A.  Barbet. 
I   fiit  dito.— Rouff. 
1  barriq.  dito. — Les  deiDoi»eIles  Fou- 

quet  &<rurs. 

1  barriq.  vin.  — 1 12  futailles  vin  ordi- 
naire,— 10  caisses  viu. — 4  ^^^'  vin, 
—A  oidrc. 

^C^CiiArr.KM.  du  brick  la  Virginie,  cap. 

To(]uin,  ven.  du  Croisic. 
95  2(iti  Lil.sel.— Bcuvtin-Labitle  et  Cie. 

^::5Cbakcim.  du  brick  le  (iusIave-Hypo- 
ivle,  cap.  C»>tc,  ven.  de  Mareniies. 
liourlicr-inlerprète,  M,  Viard, 
Rrclamaieurs  ,  MM. 
1 1 5,724  ki).  sel. — 6euvain«Labitte  et  Cie. 

— I.e  sloop  le  Saint-Pierre,  cap.  Calve, 
ven«  du  Ooisic ,  ili.  de  sel. 
Couiticr,  M.  Pellecat. 

^^CiMr.CFM.  du  brick  TE^perance,  cap. 
5t'birc,  veii.  de  Bordeaux 

Courtier-interprète,  M.  Viard. 

Rrclnmateun  ,  MM. 

2  fûts  vin— 7  fût*  goii.iiie. — ven    du 

SciM'priir — IVevel  frères. 
5î   barils  acier  battu. — ?  caisses  dito. — 
5;  belles  dilo. — Loisel  .-ïîné. 
G  fût»  eau -di*- vie. — RouiSclin-("avey. 
22  lAts  ^  in. — I  ecarpciilier  et  Ruflîn  fils. 
q  dilo  «hirt.— Epoignv-Honv.irlet. 
10  fi*il$  e;ui-Jp-vie.— (fin-s!  fils, 
ioo  fûts  vin. — Dubo^q-Leltrce. 
100  dilo  ihio. — Ni'lalon. 

1    cais-e  et  lujtieiir.  — 2  pnniers  viande 
«.n:ifiic  —  DuUoiï-Turgis. 

^^( M\u*.  \\  (!u  brick  le  Prospor,  cap. 
ï\ii  II   !,  veii.  d»»  Bo'draiix. 

Lo  .rîici-inlerprèle,  M.  Viard, 


.(4) 

Ixéclamaieurt ,  MM. 
12  fûts  vin.— 4  dito  tiûa.— Louis  Bé- 
rard  et  fiU. 
624  fûts  vin. — Viret-I^haitre, 


Mouvement  du  ^  au   3    ai^nï. 

NAViUFS    ENTHIS. 

Le  chasfc-niarée  la  Perrine-Chérie,  de 
'48  t,.  v.  deB«)rdeaux,   cli.  de  vio  ,   es- 

Le  sloop  le  St. -Louis,  de  29  t.,  v.  de 
Caen  ,  ch.  de  pierres  de  granit. 

Le  brick  la  Virginie,  d|;  78  t„  cap. 
Toquin  ,  v.  de  Croisic  ,  cb.  de  sel. 

XAVIHES    EXrrPIÉS. 

Le  chasse-marée  Le  Kideiinois  ,  de  27 
t.,  ail.  de  Rocliofort ,  sur  lest. 

Le  chasse-ninrce  le  Zélé ,  de  73  t.,  c 
K.  Zerbo,  al',  à  Brest  ,  cb.  de  bois  de 
construction. 

Le  cbasse-niarée  les  Deux-Sophies  ,  de 
4^  t.,  c.  Le.iozabic  ,  ail.  de  Fardeaux, 
iègc. 

I^  sloop  la  Joséphine,  de  23  t.  ,  cap. 
Croix ,  ail.  à  Caen  ,  ch.  de  barils  vides  , 
poterie. 

Le  sloop  la  Belle- Rose  ,  de  64  t.,  c^p. 
Lucas,  ali.  au  H  ivre  ,  sur  lest. 

Le  sloop  rAiruablf-Louise  ,  de  5i  t., 
cap.  IL'bert ,  ail.  Conleville ,  ch.  de 
plâtre. 

Le  cbasse-raarée  la  Lucie ,  c.  stéphan  . 
de  4i  t.,  ail.  à  Lorient ,  cb.  de  cuivre 
rouge. 


HAVRE. 


/Vo/c  des  fentes  recueillies  à  la  bourse 
du   Has^re  ,   le    i".   mai. 

2  cai.^ses  vanille,  à  225,  acq. 
12  milliers  bois  de  Campéche,  Marti* 

nique  ,  à  10  fr.  ,  dito. 
62  balles  coton  Louisiane,  i  1  f.  3i  c. 

i/4,dilo. 
3l    ditô    dilo   dilo,  à  I  fr.  32C.  1/2, 

dito. 
Ii3   dito   dito   dito,  à  l  f.  4^  c.  1/4, 

dito. 
3o   dito  dilo   Géorgie,  à  1  f.  6c.,  dito. 
10   dilo    dilo    dito,  à  1  fr. ,  dito. 
12  barriques  sucre  terré,  à  i  14  f-i  dito. 
16  Uirriques  5  lierçoiis  4  4"^'^^  sucre 

brut ,  à  86  f.  ,  dilo. 
79  barriqui'i  dilo  tlito  ,  à  96  f . ,  dito. 
66  sacs  café  Havane ,  à  1  fr.  00  c.  ,  en 

entrepôt. 
18  dilo  dtto  Rio  ,à  I  f-  Si  c  1/2, dito. 
142  dito  dito  Havane  ,  à    1  fr.  32  1/2  , 

dito. 
56  caisses  sucre  Havane  blanc ,  65  f. , 

dito. 
— Le  chargement  du  navire  la  Nancy , 
cap.  (fuezenec  ,  venu  de  Cliandernagor  à 
l'opleaux  le  ?.4  rouianl  ,  à  Ta-lressc  de 
MM,  Ibrlon  ri  (iu("»tirr,  se  compose  de 
5r)7  misses  indigo,  1 ,106  <ac5  sucre  brut, 
1,125  sac>  poivre,  l  grenier  l:o:s  do. sapan, 
14  sacs  noix  de  gilîe  ,  10  caisses  gomme 
ropale  ,  I  cais>e  ])luiii''S  de  M..ral>outs. 


PORT  DE  QUILLEBECP- 

tfoui^rmeni   du  i**.  ««a  mal. 

Sont  arrirés  de  f'illeqtu'mf. 

Le  Vriendscliap,  cap.  llarUat» 
I41  Blonde,  cap.  Auseult. 
L*ilortense,  cap.  Desmelirra. 
L' Auguste-Pierre,  cap.  Maillet. 
LaConstance*HTpp>lî:e,c.  Driiaai  mf 
(  Frni  Nonl-£*i  .  Am  frm  > 


AVISDIVERS. 

CACHET  E?l  OR  PERDC. 

^_    N'^    ij4.— Il  a  éié|.«ra«, 
Jeroier   ven    sept  hcarei  da  aMtia, 
rue  S«ÎBtf--Croi«*de**PcUtlîrts ,  m 
au  Viea\-Mareh«,  r«MOoiani  b 
pjiftMnl  par   la  me  Saîni-Jraa  rl  la 
ni^me  noiu,  traversant  le  March»>Xcafv 
uiiliau   de  U  roe  St.-Lù,  un  TACHCT 
d'un  peore  loodeme  ;  lea  branche*  ipii  le 
leol  sont  en  forme  de  ^eibe*  renircrtOTa 
giavé  de   lettie»   enircUcccs  préat-ai 
ùAeà  H.   !.. 

On  prie  la  personne  qnt  Kjarall 
reroellrr  à  M.  Hvecinte  LB'.tiv  ai. 
rimprîmeiie  de  la  Ifacelic»nm  8lM^, 

Il  y  aura  lécoaipeaMi. 


?î*  145— Mma  Posua-HinAan.  «■aasHiavAi 

M.  Fleary  ,  ton  aïenl ,  lait  aavoir  ^*ala  paMp 
par  an  ellîcace  et  aniiqae  icmi  4t  tÊÊÊUÊÊ^MÊ» 
nenle  possède  ,  cl  par  va  aiiaaabaa^H-  pnafpi 
et  léger  et  aasi  donleais,  gaérir  A^llaakgl  ^ 
pour  l#  vie  tona  maox  de  dénia,  «■  piéwir.  ^ 
arrêter  la  cerrie,  faire  disperaitta  lea  flairiiaB| 
doouer  à  la  bonche  U  propreté  d  la  1  ~ 
nettoie  auMÎ  les  deals ,  et 
gratis. 

Sa  demeare  eat  me  dit  1 


BOUBSE  DE  PARIS,  mil£l. 

Effets  PuUici. 

CINQ  pnoa  CENT  rosMirots, 

JimluBce  éa  »i  Mat*  la»! 
S5f  85c  93c  8f>r  8Sf  9SC  86r  86f  Se  ttf  m 
5c   i5r  aoc  «5c  «oc  iSc  »0€  Itf  iSa  wm 
tSc  aoc  i5o 

RECOXVAISS.    PE   UQl'inàTIOSI^ 

Juui««Micc  de  SI  Ibn  tlil. 

Ech.  da  «a  Mars  18a  j ,  fin.  S     m  99!  ^«c  aasI 

l8a5.  9      4  99'^  Mé€     , 

Idem  Nom  ta  &  Tir  ta,  1834  99^  ^« 

ANNUITÉS   DE    i  (lOn   Fa.,   il    4    p.'   */^ 

Avec  loi»  et   prime». 

Jouiuaecc  dr  iliiwAia  ëÊêu. 

loSaf  Son 

ACTIONS   DE   LA    BA^Q.    DB   PAAMB» 

JunuMce  *  JaavMr  ifcS. 

i5S5f 

THËATBE  FRANÇAIS. 
REUCHE. 


CIRQUB  OLTMPIQUB  , 
Rne  du  Gumjr'TVomim^ 

Demain  0= manche  4  aiai  ,  U  4éWl  4t  II 
uoupe  de  MM.  Faaacoiit  PaftBaai  * 

Jecx  CoxiQcrs  de  Guncaut. 

ARLRQriïf  PEIMUta 
Panfom.  !  ES  DUPBft,  pemioaMwasa 


ROC.  >'.  IMlTiIMEERIE  COMMEOCIALE  (en  CARAcituES  et  en  taille -douce)  DE  C.  BLOQCELv  RUE  STelfl^  l»S|e 


DIMANCHE. 


K*.  i5i.--9*>*A«*tK. 


LA  NACELLE, 


•* 


r 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 


Catt* écaille  parait  toos  les  joora.  S'adresser,  pour  rAboonetnent  et  la  Rédaction  ,  aa  Bareaa  de  fa  Nacelle ,  Place  des  Camief  ,  n^»  48*  A  H^^yn^ 
0«  s*aboBiie  à  Paris,  chez  BaissoT-TBX¥i.Ka ,  rae  de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Havre ,  chez  Chapili.i  ,  roe  de  Paris.  —  Et  chea  tooa  4es  tiWtirea  «I 
llircctcon  des  PosUs  du  Dêparieineiit. —  Le  prix  de  TAboaneinent  est  de  xS  fr.  chaque  trimestre ,  pour  RoneD ,  et  16  fr.  5o  t.  parla  postt. 


L^HABIT  VERT  ET  L'HABIT  BRUN, 

OEOXIÀME   ET   DERNIER    ARTICLF* 

V habit  brun  lui  demanda  quand  elle  se  mettrait  en  route, 
et  ce  qu*elle  désirait  pour  voyager  commodément.  «  Ah  ! 
monsieur,  reprit-elle»  vos  soins  sont  k  leur  terme.  Voyez! 
lui  présentant  un  billet  de  banqne  de  10  liv.  sterling,  ce 
qu'ils  m*ont  fait  passer;  -outre  cela  le  recteur  de  la  paroisse 
est  à  Londres,  et  nous  protégera  durant  le  vpyagc.  Il  viendra 
me  chercher  demain  dans  une  chaise  de  poste;  mais,  6! 
monsieur,  tant  qu'il  me  restera  asscs  de  sentirlient  pour 
former  une  prière,  et  de  force  pour  rarliculer,  vous  en 
Mfei  .f objet.   Ma    reconnaissance  ,  mon. .  . , .  » 

«  Ha  chère  dame,  je  suis  forcé  de  voiis  interrompre; 
votre  sensibilité  apprécie  au-delà  de  leur  valeur  les  devoirs 
qoe  î'at  été  assez  heureux  pour  trouver  l'occasion  de  rem- 
plir; mats  vous  avez  des  préparatifs  à  faire ,  i'abrégerai  donc 
ma  irîstte.  Je  viendrai  vous  revoir  avant  Theure  de  votre 
départ»  et  je  vous  remettrai,  ainsi  que  votre  fille,  sous  la 
protection  de  l'ecclésiastique  qui  doit  vous  accompagner.  •• 

A  ces  mots,  il  fit  une  révérence  à  la  mère,  et  ayant 
baisé  Fanny,  quitta  Tappartenieot ,  suivi  de  Vhabii  vert 
à^  demi-pétrifié ,  et.  qui  n'Avait  pu  exprimer  que  par  ses 
rtgards'tout  ce  qui  s'était  passé  en  lui;  à  dii«  vrai,  ils 
•vaitttt  exprimé  fort  distinctement  la  curiosité,  la  surprise 
et  une  sorte  de  malaise  :  cette  folie  n'était  pas  de  son  genre. 

Après  qu'ils  eurent  fait  environ  cent  pas ,  il  s'écria  t  «  Quoi  ! 
que  diable  vent  dire  tout  cela,  Harry  ?  —  Ce  que  le  diable 
•  voulu  ,  reprit  l'autre  :  l'aimable  créature  que  vous  venez 
de  voir  a  fait  ce  qu'on  appelle  un  mariage  d'inclination  ; 
..jm  d'antres  termes,  tentée  par  le  brillant  de  l'aventure,  elle 
quitta  une  nuit  la  maison  de  son  tuteur ,  et  partit  en  chaise 
de  poste  pour  Gretna-Green ,  avec  iin  jeune  homm^  a  cocarde, 
aar  ce  quM  lui  avait  juré  qu'elle  était  la  plus  jolie  fille  qu*il 
eût  encore  vue  depuis  qu'il  servait  eu  Amérique,  ou  il  avait 
été  éperd  Amen  t  amoureux  d*une  jeune  lady  qui  lui  ressem- 
^blaît  k  s'y  méprendre.  Ils  revinrent  éilivrés  1  un  de  l'autre, 
et  rofilcier  reçut  1»  fortune  de  son  épouse  aussitôt  qu'elle  lui 
fat  odjugée  par  la  loi.  Elle  n'était  que  de  ao,oo  liv.  sterl. 
et  notre  couple  aimait  la  dépense.  Cependant  la  famille  du 
}eane  homme  lui  trouva  ce  qu'on  appelle  an  bon  parti, 
c'est-à-dire  f  une  vieille  femme,  riche  de  20000  liv*  sterl. 
Le  choix  qu'il  avait  fait  lut-HnAme  sembla  ridicule  à  ses 
paretts,  et  ils  refttsërent  d'avoir  avec  lui  la  moindre  com«. 
miintcatioo.  U  co>iafne0(a  II  pettser  comme  eux  ,  et  traita 
-m  Ivdinio  «voe  indMVi«if  ce  et  brutalisé.  Enfin  »  âii«B  com- 
platfMU  pMT  b  #tMr^  dt  «»  fMfit'^liMI  »  il  qiaiH»  VJhi^ 


gleterre  et  la  laissa  maîtresse  d'elle-même  |  et  k  la  lit*  d'ane 
fortune  de   7  liv.   sterling. 

I..a  pauvre  femme,  devenue  mère,  sollicita  dés  aecoart 
parmi  les  9\en$;  ils  se  montrèrent  d'abord  obUgeans  ^  puîa 
civils,  puis  froids,  puis  durs,  et  finirent  par  lai  donner  le 
conseil  d'envoyer  son  enfant  à  la  paroisse,  et  de  travailler 
pour  vivre.  Elle  leur  obéit,  quand  au  second  article,  et  à 
Taide  d'un  travail  infatigable  et  d'une  extrême  frugalité,  elle 
se  soutint  avec  sa  fille  pendant  quatre  ans.  Mais  ce  genre 
de  vie  et  sa  douleur  continuelle  ruinèrent  sa  constitutions 
elle  dcpérissai|,i  vue  d'œil.  Son  hôtesse  ayant  observé  qu'elle 
ne  travaillaK  plus,  et  n'ayant  pas  eu  de  son  argent  depuis 
plusieurs  semaines,  vint  à  ponser  que  de  pareilles  coureuses 
déshonoraient  sa  maison,  et  qu'on  devait  en  faire  un  exemple. 
Elle  envoya  donc  chercher  un  buitli  ,  lequel  ayant  trouvé 
la  prisonnière  au  lit,  poussa  l'humanité  jusqu'à  lui  permettre 
de  s'habiller  y  après  quoi,'  s'emparani  de  son  bras,  il  lai 
aida  à  descendre,  tandis  que  Fanny,  criant  de  toutes  $€$ 
forces,  suivait  sa  mère  qui  ne  pouvait  proférer  une  seule 
parole.  En  ce  «nomeut  le  hasnrd  fit  que  ie  passai  devant  t% 
porte.  Ce  qui  s'ensuivit  n'a  pas  besoin  d'être  raconté.  C'est 
d*après  mes  démarches  fiites  à  son  insçu,  que  $e$  parent 
lont  demandée.  Un  oncle  dit  que  si  elle  était  économe, 
elle  ne  manquerait  pas  d'encouragement ,  une  vieille  tante 
encore  à  marier,  observa  qu'il  ne  fallait  pas  enhardir  les 
jeunes  filles  à  courir  avec  les  jeunes  ^ens  ;  mais  nue  si ,  vé« 
ritablement  elle  se  mourait^  elle  pouvait  venir,  qu  elle  aurait 
llionnçor  d'être  enterrée  dans  le  caveau  d«  la  famille.  Je 
ne  doute  point  lorsque  la  mère  de  Fannny  aura  l'esprit  en 
repos,  qu'elle  n'envoie  la  bonne  tante  retenir  sa  place  dans 
le  tombeau  de  ses  pères» 

Vous   voilà  maintenant   au   fait  de  tout  ce  que  je  puis 
répondre  à  votre  71/e  diable!  • 

Dhabit    vert  garda    le  silence;  il   commençait  à   sentir 

Îu'il  y  avait  d'autres  méthodes  de  se  débarrasser  le  matin 
'un  argent  superflu,  q<ue  de  jouer  au  tnc-irac  i  il  eiitre* 
voyait  que  des  visites  de  bienfaisance  pourraient  de  tema 
en  tems  couper  la  monotonie  dé  se)  promenades  à  cheval. 

Montesquieu  démontre  que  le  globe  se  dépeuple,  etcepen*^ 
dant  le  monde  est   plein  de  gens  qui  efoieut  les  guerres 
nécessaires  pour  dépenser  l'excédent  de  b  population  ;  car  I 
fléaux  mênies  troavmit  des  apologistes)  des  sophisles  lat 
la  nature  d'imprévoyance  I  et  pensent  que  l'Elre^Supri 
n^est  pas  asseC  puissant  poor  alimenter  œiix  qu'il  e  cti 
et  la  sifgesse  de  ces  pygmeei ,  iààct$  dans  l'espace  sur  anjco: 


^fn:>prcrpti!iîa,  n'a  pAj  ino.iic  «ftngt?  anx  iiiimrn^o^  rrsf>::rcp» 
ufT«Tl»*  à  rii«>ininc.   Aux   preiiiirr»  ài^çs  Ju  inotuî'»,   la  f  i;a»«c 
nourris>ait  nos  j>crt'»;  l-Mir  i:r)tiil>fc  ^'accriil,  iN  dj-pi  ivoi«»î»rtMit 
Km  aniiiiaiiii  ^IM**'*  tii.iieul  autre  fuis,  et  los  bi>i*<;fr>  >.i«v  c-iln-fiit 
aiit  rh.issi?iirf  ;  ri  <|uaii'l  ce  iiioypn  fit  flnvniii  lui-'iinne  in- 
ftiifii^nit,  le  «oc  ffrtilis.i  la  lerrt*.   L'.igricuiluie  |Vii;.it  il^vnir 
biriiiôt  ^Ire   iiMiilfisniite  à  «.ou  tour;   iikii^   la  lU'rç^sih' nut,- 
iiKMitrrn  IrsproluitH;  le- li.bvTr«iî'»s  reniplarerniîl  !t  *  cciLaî*.-, 
,    rt    |>€iit-ê(r<?  avant  ni   cJciiii-sîiîlI'*  Io»  «pii  floUcionî  iiiiiiii 
n<)>ii1»f«*uiL  sur  nus  clmiipi.   I.a   pc  \i(*  pont  au^si  sti.  rrder  à 
r.igriciiltiirp,  on  plulèt  l;i   M'CT^ntUr,   en   ofTiMnl  clos  .ilimpn* 
qui  n'.iuront  dcin  indc  an'-un  soin  j  riioiniiir  qj  •  cs-'iii  'le  l'*s 
ri*:nrillir,  cl  la  prngrrisioa  dos  n-ii^oiir- es  se.'i    toujours  eu 
mpiiort   avrc    In  prog<r.«^5ion   des  otiçi.   Lr*   poissons  cl    lî^s 
i-iicclf*  se    innitipliriil    InVn    plus  vite  que   nous  ,    cl    pnm- 
la  il    Ifur    nombre   ne   fut   p.K    lanr  nos   riM'-*re<.    In    niorl 
se  ii!»le  veiller  pour  pn-server  la  H:iturc  de  r<'puise.'nrnl,  ol  ^\ 
prévoy^irc  des  aniiiuius   ne  v-i    pis  an   >cconri  de    la   pié- 
^ovaiicc  élerncrc  :  pourquoi  doin:   ne  lron\«»-t-on  que  rlur. 
noiiN   leile  crniitivc   prndcn<  «  .*   Le   genre   Imniain  povrr.ul 
pnil-eire,  en  s'accroiv^anl  sai;*;  cr-se,  ne  pi  i.s  Iromer  f?r  qu'  i 
te  niinrnr,  puivcpif»  la  lerre  n'a-jq-nrnlr  p.iM-n  voIîmjjc  ,   f■l.li^ 
on*  ore    une  fois,    îa  natuiv  Viur.i  bitn   bC   tirer  d  emb  rn- , 
et  le»  diwordes   d«»s  lionime»  la  secoîidcal  a*>ez  pojr  q»;»»  J.i- 
uiais  uo^  descendons  courent   le  risque  de   mourir  d**  l'uni. 
M  II*  j'»  m'ariêlr  ,  far  je  ii/appercni.N ,  qu'a  lorce  d<»  rtlb-xion.^, 
je  me  ^m%  foiir\o\c  :  pent-ciic  niêiin»  si  je  poursuivais,  p  ui- 
êi'e  M'i   i.-ji»  obli^t;  d'avouer  qoe   1rs  guerres  sont  au^'»!  in- 
tl:qi»n-.bb'>  h  la   v»e   du  corp*  socia'  ,  que    l'air   à  e»;'l«»  i\cs 
uth\i'U\s.  .le  nie  Lus  :  as^ct  de  «ophiAlc»  le  prouvcia-c:tI  avant 
ijioi ,  s'il  était  uéct'>»ui»c.  J«. 


(O 


■  ^%%v%^<w%v 


COPIi:  DXN   KNG.vr.KMHNT 

TR'UVi:   DANS    Ll    PJClir.    DUS    JU  F,    AP.KS    SA    MOliT    Ai;«IVKF. 
D'  HNlÙKLMr.NT. 

M'-i  ire  Mn'aliafn-Snrntiel  Dntipeveracrt,  f.!*.  di'  Mcusr-Eîie- 
J.ii  iib  Ooîipeveiaërl  et  de  naclic'l->alojiii:  >»i..]i  •ib-!bfl!i,ii;iiil' 
d«*  Maiibeini ,  doiniriliê  à  Franc  forl-in- îr-\îein  ,  luonjet  à 
l)i#Mi  .  et  .uix  liooime^  a  qui  il  \<'inl  ilu  «':•.,«>  •>  '•mi.Mi'^dor^ 
Innl  en  pièce  pour  du  I.on\ier«,  t«'itil  m  h.Mi*^ ,  quM  dc- 
>:Ci'lra  li  mnête  lioinnie  à  la  prcinii.ro  Oi:ca^Iun  ,  et  parti- 
cul  er<Miirnt  qtiaiid  : 

I  !•>  liO'uiL'Ies  gens  nr*  seront  p!us  juifs,  cl  q*ie  lou>  les  juifs 
lerou»  litniiièles  p**n*. 

Quiud  iVpril  de  parti  «rra  juile,  cl  qu»*  Tiutr»!^'!  mec  sera 
liniiibV.  ^ 

Q  laitd  nn  turc  sera  bon  i  Inel.cn  ,  rt  qu'un  bon  cbretien 
sria  du   parti  des  turcs. 

Qu-iiid  le  docteur  P,..<ct  (^nriira  de  la  fi.^re  jaune,  et  que 
la  niêtb'cine  de  M.  f.eroj'  ne  f»  ra  que  purger. 

Q  ;an  I  on  feia  quene  pour  aller  à  llvbrtjin  ^  ef  que  Ton 
lia. liera  U  SjlLi  et  à  Rvgnlti^, 

Quand  Us  ponîcs  donneront  une  po',»ui'e  de  main  à  ceux 
qnî  If»  font  bouillir  qans  la  mari:. il*. 

(ài'.'Mid  un  ultra  sera  a^iJA  «M.nn»  pour  raisonner  ,  et  qu'un 
linnimc  île  bon  sens  deviiMidia  ni  Là  iOii:;e. 

O  iftnd  I*  *ucre  de  betterave  se  fab:iqiu*ra  à  la  iMartiniqm*. 

Qu«i.d  eu  fi  il ,  régoisme  ne  prendra  pli»^  l<iul.î»  les  cou  eur< 
connue   le   prisme  de  Newton,  et  que  rinlr»gue  ne  rrvêlir.i 
plus  toutes  les  formes,  comme  le  PiutaJe  de   la  fubic^ct  le 
Parapitla  oc  fou  M.  Hordes. 


%^^  %%%%«% 


MACEDOINE. 


—  V.u9f  dame  disait ,  on  parlant  d'an  ancien  coiffeur  ,  que 

le  b«  nlietir   des  circonstances    ont   p'a  é    au  centre 

des  |Lit»irs  et  des   honneurs,  qu'il  m  manquait  jimaii  un 
coup  Je    poigne  ni  un  coup  de  dent. 


—  M.  Pig-^u't-lc-Brun  vier.l  dî  pnblier  une  Bistmm  éê 
Fr.inrr  ^  q  n  déjà  se  vend  chez  Raiha.  On  doit  croira  fSa 
Cf*t  o.j/r.ig'*  est  excel-ent,  poi^q-ie  Ai  FouJre  an  dit  ém 
m.it   nus  l'avoir  lu  2  c'est  de  bnii  augure* 

—  Oui  aurait  cru  que  le  succès  de  M.  le  baroa  dg  PiP" 
C'ioi  rût  fiit  des  envieux,  et  que  le  seul  caractère  qa*il  ail 
cii*'i  r|.;ns  «a  vie  lui  serait  contesté  ?  |.a  lettre  tuÎYaBla  MB 
U'Mis  iecevons:aujonrd*hui,  et  qui  a  été  ui«éiée  )UMpa  &■• 
le  Journal  de  ifresi^  ne  nous  laisse  répondant  aiKuadaW 
AUr  le  nii!!;enr  q;ic  M.  le  baron  a  ou  d'inventer  un  catadèat 
di'J.i  tiouvé.  La  voici  :  les  lecteurs  jugeronf. 

IfVfll .  le  «s  ««ni  ildL 


•  Aate*ir  d'une  traî;éiltfl  ilont  le  p^rtoniia<;e  principal  p«iit  i 
»   on  m<  int  de  re««rmblanGe  evec  le  Clcvit  de  Vt'hroin  ém  M*  Aa 
!•  vn.i«   iu*nl>li;;«>rr7.  b>'aocniip  rn  iiuénoC  cette  déclamlMa  4aaf  «BiM 
»  fAiiiiK*    I^  picrc  dont  il  «'a;;!!,  lirAe  de  rhi^C'nrc  grtC4|B«t  aal  laSB!- 
»   oé«  «IrpuU  p*ni  d'an  «n  ,  et  a  déjà  clé  coiMBauiqii4c  à  i{Mlqaa»«BatfH[ 
»   sn  iê  niie«  Ju  pr<  mîer  théâtre  français. 

•  J' li.i'lioanrurd'éire,  avec  nne  cnii»Idêratica  trct-4lUtlagaMi»M*  la 
■   Rvd  ctenr,  ve|re  très'hooiblc  ser^iteui  , 

relie   déclaration   e<t   bien    positive,  et   e!le  doit   lacMlV 
M    le  baron  dans  une  position  fort  dinîcile;  car  si  le  1 
bas-breton  est  joué,  et  que  sa  pièce  soit  assez  loauvaiia  [ 
réussir  comme  FJ^roin  ^   on    ne'  pourra   sortir  de-là  qa*ea 
per^uadant  au   p-iète  celle  que  M  .  He  Daiicelot  était  saal  e^^ 
dioii  de  traiter   K^  ciractère  de  CIov^s ,   attendu   qu'il   dct^i^ 
dend  piir  le»  fe«umcs  dj  cette  auguste  famille. 

—  0:1  ns^nre  que  l'on    vii  bieutrt    nirliro  en    vente  v^^ 
.roti!ance ,    dont   les    paf«>!<'<t    ••01. l   attribuées    à     un     lart^^f 

inantchou,  et  la  musique  .1  un  arabe  du  désert,  Cet^e  ff^m» 
d  fiction    aimable    sera    dé;lié«*    à    une    réli*brc    acinca    ^a 
Ccugo.  1.63  art^  se    répandent  sur  le  globe,  avec    une  tfa^ 
pidi'é  qui   tient  tlu  prodigt».  S'ils  pirveniionl   à  cîvilisar  lp 
ri'dnctenr   de   V Apollon    et    les  |>ôi-iioiir9  do  bots  flsité  |  aaai 
leur  dre^serions  des  autels  cotuuie  dans  la  Grèce. 

—  Le  sieur  Séraphin,  directeur  piivllîgié  drs  Omères-CU^ 
.'..'*- ,  vient  de  recev«ur  une  lettre,  dan«  laquolSe  un  alaaac 

$(*  plaint  d'avoir    reconnu  ,  dans  les   nouveaux  persoaaiyt     1 
de  (c  speclai.le  ,   une  ombre  qui  rosse  11 1  ble  «  de  la  fluaiot     | 
la  plu>  iVappaotc,  à  uu  de  iei  aucôlres»  mort  an  iMfi  il 
Jcru»a!eni, 

—  Un  msgisin  vient,  d.in«  nn  de  nos  qnarlîert  les  fS« 
fréqui*ulé> ,  de  )>lacer  ure  belle  enseigne  ôcrîte  en  aogULOÉ     j 
c  bon  lierait    vaineinnut    dans    tonte   l'Angleterre  ..nae   inh     . 
in>cript  on  en   français;   lan'lis  qu'au  Havre,  par  eirv(it« 
on  se  croit,   en    voyant  les  légendes  d*anb**rgev  et  lei  , 
cards  de  marchands  ,  transporté  daiu  une  %ille  de  U  i'" 
lîrcîaîrric. 


— T.e  Cotirn'rr  des  Spfctachs  annonce  la  din^ 
M.  T.'^on  df>  (lincens ,  rlaqueur  on  chef,  pitonté  de  POAîiÉs 
virnt  d'iptouver.  Des  l)illet«  donnés  par  la  dtroclîoa  ft  Mte 
|)ei;ilre,  actri.^e  dore  théâtre,  aynnt  passé  dafii  \f%wiÊê 
fam^n«c5  du  grand  cljqneur  ,  se  sont  lro«vPs  Tendot  pir^ 
chef  infidi^le  ;  unis  ariètif\  à  In  porto,  ÎU  ont  dépose  oaalH  ^ 
le  î^raud-m  litre  des  chevaliers  de  la  clnqrte ^  qni  ,  de  Mtèt* 


î  éti*  cassé  de  ses  fonction  ,  et  privé  do  ses  P''*gos.  On  ^ 
qu'il  sVa  aussitôt  j'*té  dins  n>i  parti  de  sifReurt*  et  fMb 
(tvas,  snrnoininé  le  ^Vo/i/n/r/iffi ,  du  pi*oniter  tbéitvp ,  tl 
passer  à  .*  Jiléon  oit  il  fera  recevoir  toutes  les  ptèrfS^dVi 
coup  de  main,  voire  même  celle  de  M.  le  baron  aad*iOt.-«- 


— I.a  recelte  du  ronrert  d\iniatoors ,  donne  m 
des  incendiés,  !»V>t  élevéi*  à  la  somme  de     194? '•  5^^' 
Sur  loquels  on  à  déduit  les  frnis  de       1*4 


I  a  somme  restante  de 
a  été  déposco  chez  M  Ltriebvre,  notaiio 
criptioai  en  Eaveur  des  iiicendWi  ^  cal 


■1 


'^Le  Journal  inre.de  la  Méditerranée  annonce  qoeTar. 
tenr  Emeric  a  été  si/IIë  .«ous  li»s  hniCs  àe  Joseph,  jrt<qi*an 
tombé  dn'rîdeau^  quoîqn'il  eûl  fort  bien  chanté  :  /Ê  peine  aii 
'^oriîr  de ri'nfwce.  Le  rédacteur  turc  dit  que  c'est  In  pre- 
mière'fois  que  Ton  ail  sifflé  à  Marsçil/e  celte  année.  Nous 
.fournoQS  le  croire,  si  sou  journal  ne  paraissait  pas  depuis  le 
premier  janvier. 

.'    — Koos  rte  parlerons  pas  de  dents,  sans  rnppelcr  l'erreur  dans 

l^qoelle  est  tombé  M.    Drsirabode,  en  traduisant  un  auteur.. 

ancien  qui  a   fait  un   Irailé   sur  les  mâchoires  de  son   tenis. 

Ce  traité   contenait  un  article  qui  avait  pour  titre  :  Dénies 

moUres.  Au    lieu  d'écrire  dans  !a  version  :  Denis  molaires^ 

noire  docteur   maxillaire  y    a   nu's  :  Dents  momies.   Nous 

sommes  d'autant  plus  fondes  à  croire  que  c'est  unefiute  du 

traducteur,   que  nous  ne  connaissons  pas  de  dents  momies, 

pss  même   celles  des  sangliers,  que    le  Journal  des  Déduits 

ttous  dépeint   cepen<Iant   comme    remplis  d'aménité    et   de 

I  grâces  naïves. 

— f.'auteur  du  Maire  du  Palais  voulant  mettre  à  profil 
)e*  avis  d'une  s^^jo  critique,  va  ,  dit-on,  faire  de  tels  thari- 
g^mens  à  sa  pitne  ,  qu'elle  ne  conservera  d'intact,  que  son 
titre.  Plusieurs  persouncs  reuc«''g-^nt  même  à  nommer  son 
notivel  ouvrage  :  V Adjoint  du  Maire» 

— L'histoire  fait  mention  d'Un  prince  qui  négligeait  la  cul- 
turedeses  terres  pour  faire  travailler  aux  mines  d'or  et  d'ar- 
Rent  Un  jour  qu'il  avait  b'eu  faiip  ,  sa  femme  lui  fit  servir 
^o  cesmt'taux.  Il  comprit  la  Xcçon  ,  et  se  corrigea.  On  pour- 
^^\i  se  servir  du  même  moyen  ,  pour  f.iire  sentir  à  un  noble 
^«"çueilleux  ,  qui  ne  connaît  que  son  arbre  généalogique  ,  le 


(3) 


le  tort  qu'il  a  de  jetler  un  œil  de  mépris  snr  le  cultivafeur 
intelligml  et  l*arlîste  indusirieux.  Jl  suiHrnit  de  l'abandonner 
à  lui-même,  au  milieu  d'une  nation  étrangère.  M.  de...  très- 
bon  gentilhomme,  se  trouvait  en  Hollande,  dépourvu  d'ar- 
grnt  el  de  tout  secours  ;  il  s'adressa  aux  bourguemestres 
d'une  certaine  ville  ,<  pour*  demander  de  Temploî.  A  quoi 
éleS'i'ous  propre  ?  Quflfè  ^xt  votre  industrie  ?  Quels  sont 
vcs  tnlensl  lui  dirent  ceux-ci.  Je  suis  gentilhcmnye ^  ré- 
pondit M,  de.,  et  vor  fij  mes  titres,  Hë  bien  ^  répliquèrent 
les  bourguemestres  i  portez  vos  litres  à  la  banque, 

—  Un  effronté  voleur  traduit  dernièrement  on  justice  , 
montra  une  hardiesse  et  une  impudence  peu  communes. 
Le  président  lui  ayant  observé  que  sa  moralité  était  ^lus 
que  suspecte,  pui^qu'il  demeurait  prouvé  qu'il  avait  déjà 
sabi  une  condamujtion  de  dix  annéei  de  travaux*  forcés  ; 
il  ne  nia  pas  précisément  ce  fait,  mais  il  répondit  avec 
uiie  bonhomie  simulée  ,  tout-à-fait  originale  :  «  C'est  trcs- 
>•  jTOsiible  ,    njonsienr  le  président,  mais   je  m'en  souviens 

M  p;»8 »  Cependant   les  preuves  du   criine  pour   lequel 

il  comparaissait  de  nouveau  devant  les  tribunaux,  étant 
plus  que  convaincantes  ,  la  cour  le  condamna  aux  fers  à 
perpétuité.  Après  le  piononcé  du  jugement,  qui  ué  parut 
faire  sur  sa  personne  aucune  impresion  ,  il  dit ,  avec  un 
gianl  sang-froid  :  ««  A  présent,  j'espère  que  je  m  en 
»  sonvieiidrai ,  mais  il  me  reste  \\r\c  graceli  demander.-^ 
w  Quelle  est-elle  ,  répliqua  ce  magistrat?  — C'est,  monsieur 
»•  le  président,  d'ordonner  que  la  durée  de  ma  peine, 
»  compte  à  doter  du  jour  de  mon  arrestation,    » 

—  Mardi  proch^iin  6  mai,  l'ouverture  du  Théâtre  des  Arts. 


,-^'"?V 


.  CORRESPONDANCE. 

Londres,  a8  avril.  — Le^  consolidés 
ouverts  à  77  3/8  se  sont  élevés  à  77  5/4- 
n  s'est  fait  beaucoup  d'allaires  e>i  raison 
de  la  liquidation  qui  doit  avo:r  lieu  de- 
main et  que  l'on  pense  devoir  être  fort 
difHcile. 

Les  bons  e-iprgiols  ouverts  ce  malin  à 
3a3/i,  se  sont  élov's  à  55  1/2.  Celle 
llâusse'  est  aUr»!>Tîée  â  la  rcceplion  de  nou- 
v*l!e$  de  iMailriJ  qui  demcnient  les  bruils 
réi^i «dus  de  1  roubles  qui  aur.iient  éclaté 
dans  celle  raj^ilal'»,  et  annoncent  l'arri- 
vée du  roi  a  b.évillr. 

An'r'ers  ,  'xn  avril.  —  Les  denrées  colo- 
niales restent  calmes  et  sanS  affaires.  Le 
froment  roux  el  blanc  a  soutenu  son  prix 
p'ndant  ceUe  semiine  ,  quoiqu'il  ne  se 
soit^jis  traité  d'ailaircs  importantes.  Le' 
K'ig'e  e«l  tenu  ferme  à  5  fl.  21  cents  ;  on 
a  p-jyé  6  II.  l'heci.  l'orge  est  calme  et 
srtus  acheleurs.  Le  i>lé  sarrasin  manque. 
L'avoiue  est  abondante  el  sans  demandes. 
1^  graine  i\<*  co'èi  de  Zélande  est  tenuf» 
ferme  ài  9  fl.  64  cents.  La  graine  de  lin 
est  sans  allaires. 


Bordeaux^  a8  avril.  —  L'on  doit  re- 
marquer ,  par  le  détail  d»*s  vnles  de 
thnque  jour,  cojnbien  notre  place  pré- 
sente prude  mouvement. 

L'esprit  3/6  Montpellier  disponible  e  ! 
coté  en  baisse  à  5  5o  la  vehe. 
>  Le  chargement  du  Bon -Charles,  c.  Du- 
mont,  ven.  des  Cayes  St-->Oomingue,  rou- 
siste  en  5 174  balles  caCé,  un  greuier  bois 
de  Campêclie. 


PORTS  FR.\NÇA1S. 

Bordeaux  ,  7.7  avril. —Sont  sortis  de 
la  rivière  I  du  16  an  ai  avril  (long  cours), 
la  Vénus,  c.  I^oyer,  ail.  à  la  Guadeloupe. 
— Le  Jean-Pierre,  c.  Ab^rall,  ail.  au  bé— 
nrgil. — Le  Pelit-Kmile,  c.  Lesage,  ail.  au 
Sénégal  — L'Entreprise,  c,  Dubois,  ail.  à 
la  Martinique. — L'.^tlèlejC.  Kucapcl,  ail. 
à  la  Guadeloupe. — La  Clémentine,  cap, 
Darod ,  ail.  à  la  Martinique.— La  (^écilia, 
c.  Libéral  ,  ail.  à  la  Nouvelle-Orléans.—^ 
(Cabotage  )  L'Iddo  ,  c.  Pear ,  ail.  à  Ply- 
mouth. — Le  Dorset  ,  cap.  Evans,  ail.  à 
f^ondres.— L'Alouzo',  c.  Perkins ,  ail.  à 
Londres. — Le  Jupiter,  c.  Stricker  ,  ail.  à 
i^ybec— La  Cliristiuai  c.  Zeplio,  ail.  à 


Lubeck.— La  Dorothea,  c/Jaossen,  alL 
à  Hambourg — l  a  V.  Gerleus ,  c.  Gerder. 
ail.  à  Kœnig^hf»rg. 

Marseille,  a5  av ril.— (CibotngejL'ïîeu- 
reuse-\  ictoriue  ,  c.  Blanchard  ,  et  la  Cou- 
t-cption  ,  c.  (iajr,  ail.  à  Tunis. 

Sont  entrés  en  rivière  de  Nantes  : 

Le  Jeu  n  o-P  rosppr  ,  cap.  Rozier,  ven. 
de  l'île  Bourbon  ,  ch  de  sucre  ,  café  ,  etc. 

Les  Deux-Frères,  cap.  Michel  Jaure- 
Guibcrry  ,  ven.  de  Lisbonne,  sur  lest, 
avec   onze  passagers.  ^ 

—  Est  sorti  :  le  sloop  anglais  le  Pré- 
sident .  cr.p.  David  Jones  ,  ail.  à  Londres» 


Nantes  f  a  8  avrih 

Au  commf»ncement  de  la  semaine  qui 
vient  de  finir,  il  s*e.st  fait  des  achats  asdCi 
iu)porlans  en  sucre  brut,  Martinique  et 
Guadeloupe;  l'on  a  payé  la  bonne  4'» 
jusqu'à  9'>  fr.  ;  depuis,  le  calme  a'est  de 
nouveau  fuit  liesse nlir» 

.  Les  terres,  dont  noire  provision  e5t  as- 
sez con>idéiable  ,  sont  re&lés  sans  aHaire. 
l^  sacre  eu  paiu  4  cassous  1  est  tenu 


A  I  I  io .  qi ^tiffle«   cailles  l»lond  Me    de 
Cube  oai  «le  placées  à  4^  f***  «atrepôt. 

I«es  cafés  sont  pea  demandés  ,  on  oiïre 
le  Bourbon  vert  à  4  f^-  ^o  c*  t  '«  &inii- 
Doiniague*  boa  ordinaire  »  à  5  fr.  'jS 
a(i|uiUc;  le  beau  vert  Ile  de  Gube«  s  est 
obtenu  au-JesftOus  de  3  fr.  le  kil.  eiii 
eiitrepàt.  l^s  iiutres  articles  soDt  daos 
une  ilagaaliou  complète* 

l.e  sa?oa  pjkie  est  offerte  64  francs. 

I«es  froinea«  se  sont  écoulés  la  se* 
■liiifie  dernière  «ssfs  couramment;  pour 
li-t  vins  ils  u  ont  offert  rien  de  btcn 
marquant. 

Des  passe^lebout  en  grainn  ,  légumes 
et  farine ,  /effectuent  pour  Bordeaux  et 
l^AYonne. 

Voici  les  cours  de  ces   marchandises  : 

Troment  de  Macbecoul  a8o  a  2go  fr.  , 
du  liaut  de  la  Loire  270  à  280  fr. ,  »eigle 
agn  k  ig5  fr. ,  orge  160  à  170  9  rêvett 
i5o  fr»,  baricois  blancs  180;  a\oine 
tare  sur  notre  inarcbé  est  tenue  en  qua- 
lité dite  grosse  avoine  à  i5o  fr.,  dito 
|>etite  140  fr.  Le  tout  les  iG  hectol. 

I«es  farn^s  ont  molli  dans  leurs   prix 
lesquels  se  sont  établie  pour  les  fleurs  de 
froment  de  5j  k   58  fr.    pour  2'»'    qua- 
lités de  47  '^  4^  ^^'  ^^  sac  de   i  $9  bec. 
ôrt 


PORT  DE  nOUEN. 
Mouyemenl  du  i  au   4    ^^*^* 


KAVIIICS    EXPI^DIÉS. 


Le  sloop  le  St .-Dominique,  c.  Dubos, 
ail.  au  Havre  «  sur  lest. 

1^  dogre  le  Neptuue,  cap.  Poirier,  ail 
au  Uavre  ,  «ur  lest. 

I«e  sloop  le  Jeune-^Frédéric  ,  c.  Marie , 
ail.  à  Isigny,  cb.  pierres  à  plâtre. 

Le  sloop  le  Jennr-llenri ,  cop.  Danul  • 
•ill.  â  BarUeur,  cb.  trèfle,  toile,  chanvre. 

!«e  dogre  la  Marie-d'Ainour,  cap.  Cau- 
rhttif ,  ail.  au  Havre  ,  cb.  de  teriede  pi|?e, 
*in 

La  galtotte  norwt'gienne  rE1t£a,cap. 
Leyre^ll.  â  la  VentiireySur  \o\X. 

\jt  sloop  l'Accord  9  c.  Voclin,  ail.  à 
Londres,  cb.  de  pierres  meulières. 

Lo  bricÎL  l'Aristide,  cap.  Floch ,  ail.  à 
Morlaîx,  cb.de  plâtre. 

L<;  tloop  ang!ai^  Bt*iij.imin  ,  cap.  John 
'1  tioiivis ,  ail.  à  ^rdin,  sur  lest. 

I.e  >1oop  »ngl:iii  Aoron ,  cap.  Thomas 
Thoiii.is ,  ail.  à  Caniifl  ,  sur  le%t. 

Le  «loop  anglais  Salaria  ,  cap.  Harrics, 
bll.  à  Pool,  snr  lest. 


(4) 

PORT  DU  HATSS, 
itùu^meni  du  ^  au  i  Ëtat. 

WAV  fiCS    ENTB&9  l 

ht  sloop  rHjrppolite ,  c,  •  •  •  •  • ,  ?ea.  de 
Rouen,  %ut  lesl. 

La  goélette  la  J«-one-Orai*e,  c.  Lebre* 
lon ,  ven.  de  Ounkeraue,  idem. 

l«efaourj  le  Jeu  ne- Victor»  c.  MottnierJ 
ven«  idem,  idem. 

Le  boury  le  6t  -Jean  ,  cap.  Fauquef  y 
veo.  idem  ,  idem. 

VATIBBS    CXPÉDiis. 

I.e  dogre  THéléna ,  cap.  Fatome,  dl. 
à  Morlaix  ,  cb.  de  tabac. 

Le  longre  le  5t.- Martin  ,  cap.  Noyan, 
ail.  à  Cheil>onrg  ,  cb.  de  thé 

1^  lougre  la  Diligenie,  cap.  Payen ,  alL 
à  la  Uoiiguc  .  cb,  de  planches. 

la  goiiielte  la  Jionue-Aimée  y  c.  Cabao , 

ail.  à  Morlaii ,  cb.  de  tabac. 

Le  sloo|)  U  Rosalie,  cap.  Persil»  ail.  à 
Rouen ,  ch.  de  bois  de  Cainp^cbe. 

Le  sloop  la  Francine ,  cap.  Renault» 
ail.  idem,  cb.  de  soude. 

Le  sloop  le  Père-Adam  »  cap.  Hoisy , 
ail.  ideui ,  ch.  de  labac. 

Le  sloop  l'Argu  s,  cap.  Grégoire,  ail.  à 
Cherbourg ,  cb.  de  meubles. 

Le  Uauibart  le  St.-Picrre,  cap.Faanay» 
ail.  aCaeu  ,  cb*  de  coton. 

Le  sloop  te  Requin,  cap.  Narnault»  ail. 
à  Morlaix,  ch.  de  tabac. 

Le  sloop  le  Charles,  cap.  Qiillard^  ail. 
à  Dunkerque,  sur  le>t. 

Le  sloop  le  Normand ,  cap.  Touronde  » 
ail.  idem  ,  idem. 

La  galiote  hollandaise  Vrouw-Albertina, 
cap.  Joomer»  ail.  à  Anvers ,  cb.  de  tabac 
et  coton. 

NoU  des  Vêtîtes  recueillies  à  la  houne 
du    Havre ,    le    2   mai, 

34  balles  colon  Géorgie»  à  i  f • ,  acq. 
lia  dito     ditoLouisiane,  à  I  f.  55  c.  ,d. 
ast  dito     dilodilo,  à  i  f.  3i  C  i|4  dito. 
54  fûts  cire  jaune,  à  2  f.  42  c.  i|a  dito. 
1 1    barriq.  5o  q.  sucre  brut ,  à  84  f«  »  d, 
19  barriq.  dito  dito,  à  8a  f. ,  dito. 

En  vente  publique. 

4ao  sacs  cnfé  St.-Domiiigue,  de  1  f.  35  c. 
à  1  f.  65  c.  ,  acq. 


PORT  DE  QUILLEBECF 

Mouvement    du  ^  au  Z  mmi. 

Sont  arrivés  de  Villequier, 

La  Marie-Françoise,  cap.  Pinlo. 
Le  g.iliote  danoise  Di^-r  rau-Auna-Gi- 
therina-Margueritha ,  cap.  Lanbioger. 
Le  Uadënois  ,  cap.  Jo>$e. 

(  Fent  Nord-Eit ,  petit  frais .  ) 


AVISDIVERS. 

cb  CoiuMfBçaBt  ra  TlNl,  bt 

doai  U  •iioaiioB  asi  d'aotiai  |taa  m 

qa*il  te  irott%a  placé  a«  camirc  al  a« 

condoii  ■  loa»  In  bMiioa.  Oa  prii 

U  bail  da  b  pirlioo  da  maïao*  ^m\ 

«l.imi ,  qal  a  cncwiv  irolt  oa  aiv  ai 

mkmi  qM  daax  «■giiîw  fkeâa  àmm  la 

«tel- .  daa^Mb  la  pc«MV  eanift  I 
b  JooiManca, 

S*admMr  à  M.  HjacÎBtc  H ouaBS 
ts  Tiaa  9  roa  dai  Churratia» .  »*  iuSt  & 


CACHR  EN  oa  Raou. 

^^  Ne*.   147--  H  a  M  fmêm. 
drrniér  «rit    »cpt    h«oi«t  da 
rtie  Shînlr -(>oiii-dr»-Pvli#il«-r«  t   «■ 
au  Ticax-Marcbé,   r*amila«i  la 
pattant  par    la  rne  S«ÎBl-Jbaa  rt  la 
néiite  nom,  travrnaat  l«»  Maidiéi?!* 
Diilira   da  b  nia  8t.«L6,  «•  CA< 
d*un  fcara  noderaa;  les  braaci 
trot  toot  ra  forait  da  f«bra 
giavé  da  IcMiaa  ostialacdw  padai 
tjalat  H.   K 

On  pria  la  pciaaoae  qai  Paarab 
macUiv  à  M.  H7aclai»l.BLiftTaB« 
rbaprioMcte  da  b  Jfme^ie  «  wmm 

Il  7  aora 


un  ^  a  loacr. 

Quatre  UAtM)?»  Ircndiv  A 
Platbort  PROPRIÉTÉS  raralaa  k 
S*adr3«ar  à  M.  IKëblt, 

a'.  67. 


TBËATRE  FRAiIÇAIS. 

(  On  commencera  à  7  kemrm  i/U 

LES  EXBRaCBS 

Des  DcBKMaellea  homsLmàmtm 

Artîftef  Oriehmieh 

Le  Specude 

EVQtME. 
Drame  en  5  aetet .  4t 


CtRQUB  OLTMPIQOS. 
Rme  du  Ga «jt.Ta 
(Oa  coaimeaerra  b  rW«Mib|tJ 
Aujourd'huH-mm,  le  DÉBOTivIil 
da  IIM.  FaAveo»!  Fa 

Jrux  CûxiQovs  01 

LA  PAMIUS  SATOtABOl, 
00   t.aa    Java    ae   &A 
PaacoaMaa  aa  S 


THÉÂTRE  1»  LA  GAIHL 

(Bot  an  "^'   ¥  mm  law^  | 


LTERRIBLS 

ou  taa  Sva-ara  aa  la 

^■toalaM  aa  i  aciai  «*  *  I 


imUKrr   LMrRIMKRlECOUVILI\CIAl.E  (uf  CAKàcT&RBS  et  m  tauxi-iwiigO  DE  C  BLOQUEL,  MK  Ifefli^Ell»  l|i' 


-     ..^-lifil 


LUNDK 


K».  i5«.— «"•  Année. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEtNElNFÉRIEURE. 


[^■^^^^m|^^^^^^^^^^%)^j^^i^i^^|^A^/^^'^Aj»^<ai%<%/\)^>J%<><^j%/>^ 


•  FcàUtc  p»nill  toai  le»  joar».  S'iiare«*er ,  pour  VAbonnemeot  el  la  RédacHon  ,  aa  Bureau  de  /a  I^acelle ,  Place  des  Catmea  ,  H*».  48  ^  à  Rooea. 
^  a*«boniM  à  Pari»,  chex  BamoT-THiv^aa ,  rua  de  Richelieu  ,  n«.  7a.  —  Au  Havre ,  che»  CuAPaLLa ,  me  de  Pana*  —  El  chea  loua  lea  Lihrairea  M 
kitvcteara  de*  Poalci  du  Déparienieue. —  Le   prix  de  rAbounemrnl  est  de  i5  fr.  chaque  triuie»lre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  paria  poale. 


ÉPIGRAMME. 

La  fbrtane  en  vaio  mVat  cruelle, 
CrUîf  avec  orgueil  un  aag-  prrtendu  s 
Je  aaia«  pour  ro'afferoi.r  c«ntre  die  9 
M*euveiopprr  de  ma  vertu  ! 
WU»  dit  nii  railleur,  voil-  ce  qui  a'appelle 
Etre  iégèreinent  vétn. 

LES  TABLETTES  DU  JUIF  ERRANT , 


\    R#caiMIIf  ATlOIfS   CONTRE   LE    PASSÉ  ,  SAVS    PRÉJLDiCB    00 

PRÉSEKT,    ÉCRITES    PAR    LUI-MÊME. 

A^^cc   cette  épigraphe  de  Moniaîgne  : 

M  Oh!  i{ue  celui  qtii  fagoterait  Itahilemcnt 
Uii  vwAi  de  tomes  Ici  iaerie*  de  l'uu- 
auioe  Mpiuuce  ,  dirail  de  merveille»  1  » 


i  n'aurait  pas  une  trop  rtiauvaîse  ojwnion  de  l'espèce 
lîne,  si  on  allait  s'imaginer  que  ses  âiiriies  sonl  toutes 
giiées  dans  ce  petit  in  12  de  i56  pages,  si  1*011  songe 
ot  que  le  Juif-Eiranl  qui  e:i  e>t  Tauleur  (je  ne  pu  le 
.  de!»4neries}  a  observé  pendant  deux-mille  ans ,  el  que 
Cueil  est  le  fruit  de  ses  «.bervalions.  En  journali>te  de 
efdi,  je  dois  prévenir  mes  lecteurs  qu'ils  ne  lrou\eront 
.,  dans  les  tablettes  du  vieux  pécheur,  la  dix-inillio- 
c  partie  des  >ollises  qu'ont  faites  nos  pëies,elque  font 
•e  leurs  enfans  !  et  cependant  le  vagaboud  israélile  en  a 
asez  pour  exciter  el  satisfaire  en  partie  la  curiosité. 
Àc\  une  description  de  raccoulremenl  d'Isaac  Laquedeni, 
ne  désavoArait  point  Tautrur  qui  a  décrit  la  toilette 
iboé.  «  Qu'on  se  repré  ente  mon  chef,  d'abord  onibragé 
vaste  perruqurà  la  Louis  XIV,  puis  dtf  ndu  par  Tarniot 
alidin  !  Sur  mon  épaule,  la  fraise  delà  ligue  est  froissée 
la  brsate  du  cynique  grec  :  plus  bas,  le  iiianleau  d'azur 
aénesirel  dérobe  aux  yeux  la  ratine  de  mon  pourpoint 
il  qui  tombe  en  lambeaux.  Enfin,  mon  pied  «lj«'il  s'ap- 
siir  le  talon  rouge  d'un  marquis ,  et  mon  pied  gauche  ^ur 
ildale  romaine. 

pec  ret  altirail  bîznrre,  je  ne  manque  pas  d'une  certaine 
ksophie  pratique.  Je  me  plais  à  cninpner  les  choses  «i'an- 
i*Uuiavec  les  choses  d'autrefois,  et  à  égayerma  vieillesse 


par  mille  rapprocheraens  que  moi  seul  je  puis  faire.  Quand  je 
prends  une  prise  de  tabac,  je  me  dis  :  Saloinon,  au  comble 
de  .sa  gloire,  u'aVait  pas  de  tabatière,  et  ma  jouissance  est 
doublée.  Sx  dans  lues  voyages  quotidieaf  un  châtelain  nxe  refusé 
le  soir,  avec  arrogance,  l'entrée  de  son  caslel ,  je  me  dis  : 
Martus  passa  une  nuit  dans  les  marais  de  Minturne,  et  je  m'en- 
dors dans  un  fossé.  Enfin  ,  s'il  arrivait  que  mon  livre  fût  saisi 
par  la  po!ice ,  je  me  dirais  :  Galilée  a  éie  incarcéré  dans  la  toué 
de  Vérone  (1).  J«^ai»-Hus  a  été  brûlé  sur  la  place  publique  de 
Constance,  et  je  me  croirais  un  grand  homme. 

»  J'ai  toujours  pensé,  dit  autre  part,  la  sentinelle  de  la  chré- 
tienté ,  que  si  j'étais  historiographe  d'un  grand  royaume ,  je 
coinmencerais  mes  fonctions  par  eiïacer  des  ùi^foîio  histori- 
ques, I*.  le  souvenir  de  l'irruption  des  Vandales  au  cinquième 
siècle,  c'est-à-dire  la  plus  mauvaise  page  d'nn  très-mauvais 
livre.  Je  couvrirais  ensuite  d'une  eucre  indélébile  ce  qu'il 
faudrait  oublier  dans  l'histoire. 

On  voit  par  ces  courtes  citations  que  M.  Tsaac  F«aqu^dem 
appni  tient  à  \n  ca^te  des  phiiosopfies  ;  aussi  ^  ajoute*t-il , 
(«  pendant  mille  huit  cent  vingt-deux  ans ,  ma  plume  s'arrêta 
mai n*'eo  fois  devant  les  fajols  Je  Lisbonne.  » 

Je  connais  de<  gen$t]|i;i  ne  lui  pardonneront  pas  d'être  llii 
éprit  fort  ,  même  en  faveur  de  son  ancienneté  ;  c'est  à  ces 
gens  qu'il  s'adresse,  lorsqu'il  dit  :  •«  Il  y  a  eu  de  tous  les 
leiusdcs   gens  qui  ont  dû  se  dire  à  eux-mêmes  ••  ,  «'te. ,  etc. 

H  T. 

MORAIE. 

MARTYRS,    PERSéCUTtO?rS.-. 

Lorsque  le  fer  sépare  les  polypes  ,  il  les  multiplie  :  ainsi 
les  persécutions,  loin  de  faire  disparaître  les  sectes,  leur 
donnent  une  nouvelle  force  ,  un  noiivel  accroissement  ,  et 
chaque  goutle  du  sang  d'un  martyr  ,  enfante  d'autres 
inariyrs  ;  car  l'homme  porte  dans  son  être  la  liberté  de 
pei.S'-r  el  de  croire ,  el  ce  qu'on  lui  défend  est  bien  souvent 
Cl*  qu'il  vonl.fairr  ,  |»ar  cela  même  qu'on  le  lui  défend.  Les 
chrétiens  prrséciilés  par  les  Césars,' mais  soutenus  par  ce 
seiiliiiicnt  intérieur  qn'irrite  la  conlrainle,  et  peut-être  aussi 


(1)  »  Oalillée  expia ,  par  dix  ans  de  prî-on , 

m.  L'iaexCQaahie  lort  d*af  oir  trop  tdt  raison. 

Casimir  Demvicsb, 


MATTHItU  UF-N^^^BEPiC. 

Nons  iivon%  fotivml  m  *lieii  <1^  ^■grl;ll^r  l.i  Imnne  qualité 
dfi  nri'iliclioiis  du  fjii:eiii  Mnlthiru  Lœmhtrg  :^  iiliih  jinnr 
Coiil«>iiflrr  (Ciii  i|iii  srraii'ii4  I' itN»:i  irft|i|o»ri  Inir  pyriliu- 
oUiiir  à  r.iulli'^iilirilr  J«*s  léinoi^n  .g-^^  ,  nous  aHoiis  rii'O- 
ser  cirt  fai't  |Ui*|»;ib1rs  ,  m  r.ippi't.ml  Ir»  cu'nriiiiMi^  à  rôle 
ie%  limlic  lios.  J>è«  li*  prniurr  lanvipi  ,  .pr  ni«Mii|ilr  «  l'as- 
UowHiic  •  ou  |iliilôt  r.i»lFo'<\giie  Je  Lit*gc  «  avuii  dil,  eu 
priant    du  j>rh:t(  iu|is  : 

«  Celle  suhon  ^iii ,  $o»fivnr.i  a  été  .///  phs  rhrrir  et  la 
plus  tsit»»fre  -iie  itmttté^  c^nwneneern  thi  ^o  nu  ox  mtirs , 
à   ptU'i-rvs  ^   ri  le  so'eil  ênirrra  au  j'g/re  du   iSrUfr.   » 

Le  priTiIrnipt  atiraît  drnc  nn  couiiirriicrr  Ir  iQ^t  \**  ^Tt 
niar»«  fans  q^e  1r  <"»r«rfêr#»  drvitialniir  de  hofri»  ii.s(ro|ngi.e 
cèl  rlé  « oiifproiirii  i  Tadvfrhr  ù  feti-r^'h  e^t  \h  le  f/nî  ifent 
te  rt'H.«/rr ,  de    la  t^bi  le  de  Jii|>ilcr  Aiuiuon  :  Il  »auve  luut. 

•   Cflle    fai»oii ,  (rVât    l'nrAcle    qui  cniitinnc)  C|'io.'||irnn 

•  pru    fioidc-^l    |Knt-(^lrp  nn  peu    vniloirte  ,  pir  ».-i  !•  iii|ié- 

•  rature  «  iN.a«  .prorM»lique  iei  bien»  de  J'cle,  cl  sans  doute 

•  une  grande  abondance. 

Si   les   vignes  de  la  Cbâni|fagiie  nVlaieol   pat  gelées»   te 


par  on  intlioci  3ivin,  Tirent  chaque  )oar  lenr  nombre  f^ing-  ^ 

meiitar  tlet  c^wnstia  de  b  iipliair  et  de  la  lyrainie^  ^Hm^ 

qn*à   ce  ^ue  leqr   dogme   entraînât  enfin    sas  yeiwwH^ir* 

Biéines.  bi  les  maîtres  du  monde  avairnt  été  plui.iiio^jdBi^  si 

à   Teinpire  de  la  vrojance  du  vrai  dieu  ,  ils  avaient jqjtpnfe 

Teinpire  de  la  doncetirei  delà  toléra  nre  ,  peul^^re  aiiMieiil* 

ils  retardé  dans  qiielc|ue«  a  mes  faibles    ou  jMlilierrut«    V 

trinmpbe  auuré  du  clirislimisnie  ,  et  le  cul|tiic  tauèe  jcer^ 

se  fÀt  assis  mxtc  moins  de  rap;dit«*  sur  les  dr1>ris  «Ju  Caphf^e 

et  des  faut  dieui  du  paganisme.  Tous  les  homni<*s  sont  ainsi. 

Ce  n*est  guëres  qu'en   les  contrariant,  qu*on  détermine  ou 

qu*oit  eicite  leur  volonté.  Ain»i  iVau  réservée  dans  un  canal 

étroit  «  tend  toujours  à    briser  le   métal  qui  lVinpri>onne  , 

Ï)our  jaillir  avec  plus  d*im)iâluosit«  ,  tapdis  que  si  rien  ik 
'arrête 9  son  couff.  e#l^  |«iiir  s«fii»ible.  l.es  mnsaiinaos  x>nt- 
ils  rendu  nos  conKÎencvs  trilyutairrs  du  culte  de  Mahoihet  ? 
Non  ,  parmi  les  esclaves  chrétiens  qu'ils  opnrimeiit  ,  nn  en 
cite  peu  qui,  pour  se  soustraire  à  la  barbarie  ue  leurs  maîtres, 
KJent  abjuré  leiir  crqjrancr;  au  lieu  que  dans  les  payii.sau\ages 
oîi.iiotae  dieu  dejpaix  V«U  Bianifc^lé  sous  les  tmiU  de  la  clé- 
smiMec^  el  oii  sa4«iQl«uefi'«  été  précitée  que  par  la  pcraao^ion, 
on  noua  a  vus  conqtiérir  i'soN  «.«il te  <}««  provinceai  «  ûv%  con* 
éNwns  m^mei.  C'est  inutilement  que  l'on  voudrait  changer 
ks  habitudes  «  la  marche  de  l'esprit  humain.  Les  abuA  de 
m Mêlera nce  «ont  couime  toutes  les  clioses  excessives  :  ils 
•orient  avec  eu«  leur  teinpérament,  tels  que  ces  poisons  qui 
portent  avec  «D«  leur  antidote. 

A  r6té  de  faction  a  toujours  été  la  réaction  :  Aiiisi^en 
•talijgne.,  pies  de  la  puissance  se  trouve  U  ré»i»taii(i:ç^  o« 
2u  moins  oue  |)ortiou  de  la  révislance;  si  celte  (lernîêie  ne 
fiit  |>as  toujours  rqui H bre,  e!le  suffit  au  moitié  pour  prévenir 
rclfet  troii  subit  de  la  foroe  en  m»u\enient.  tie  rai^nuMenieiK 
nous  condurraît.peut  être  de  prin«  i^ies  en  conséqiiiiiccsvjii*'* 
qu'au  sv»téiiie  <Iescom|iensatioiMque  je  suis  bien  loin  d  adop- 
lèA«  Mais  de  -telle»  idées,  t|iioii^iie  spécieuses  i>ent-<^lre  • 
•e  Ui»MUt.p'is  que  d  éln*  i-on-o  anti«  et  morales,  hl  en  elft-t , 
4#ul  4m  q'ti  fient  conlnlMier  à  éteindre  dc*s  levains  de  \eif 
y^i4ice  on  àfiiêter  un  a|ipui  au  malOvur  ,  ne  p*  ut  i^ire  as^ex 
fdiprié.  t.'iiiiuime  vertueux  «|nf  noutlre  est  inoin»  infoititné 
«iMiid  il  se  dit  i  leiDu\enir  de  mes  iii.iii«  «et  oMi|ftagiiera 
luoii  nom  dans  l'avenir,  et  re»t  me  i.\iu*  j'ai  tonquiste  |Kir 
fua  ronduite  servira  à  mes  tortures.  l.*lioiiiine  pm^sanl  qui 
voudrait  se  vei|^er,  se  «lira  :  l.rs  exiè»  |>eri!eiit  la  fon  e. 
Au  plaisir  épliémère  <'e  punir  nu  être  qui  ni'.i  irrite,  pn  fe- 
rons le  mérite  de  lui  f^ire  giAce.  Il  j  a  moins  de  danger  il 
pardouner  qu'à   se  \engcr  sans  ct-s^e. 


jiron^itic  serait  narfait ,  maîa  le  'emiecjMW^.^ 
cucsw^hul.  Voila  ce  quec^âft^ne  Ùb  \s9IMm^ 

•  ^  aëi^tr  esl  le  prero;er  signe  du  liiiR^^mm  t  c*cil  Wà 
«  ^«iVn  oi^imence  a  compter  les  preraTm  àf^fé^  mm 
•  diaque.'^Ceux   qui  naisseol  sooa  «e  «tq^lriK  0at 
«i  chnud.WB  Whffl  f  violent  ou  calme;  ainral  ka  \ 
«  .ou  la  dopçàir ,  ont  les  încliiialions  lendreat 
to  et  sont  quelques  f^is  malheureux  dana  iean  âl 
»  jngalcs.   m 

.    C'est  aux  inaris  qni  sont  net  sous  ce  sign«  h 
fpi'à  quel  point  cette  assertion  prophétique  eal  Vf 

Mais  jusqu'ici  ré\énement  nops  a  pm  témmêm  i 
maiifere  «i précise  aux  prédictions, qoe  si- lr>bAMfft  a* 
b  moitié  aiHant  fie  just  ce  que  tu  leinsïfeTUInKe,  Ifa 
L«n>berg  aurait  l'honiienr  d*élre  btAlé  j 


(Test  sur-tout  son  pronostic  sur  le  raraclW»  de  cm 
nai»>enl  >ous  l'^Vrc  «*/«•«• ,  qui  Un  anériUsttit  kies  Jft  ^ 
sance  -«Ju   fagot ,  et  la  douceur  d'une  prosavadt  ia|a 

liale.    Ecoul«-x,   écoulet  ! 

«  Cenx  qui  sont  nés  sous  ce  signe  ont  InjrmûtffSéi 
»  n'a->l-i|  dit  qu'ils  naiss^iirnt  aveugles!)  oal  Iw  Zb 
»  larges  •  sont  d'un  tempéflameot  humide,  «ai  TtÊm 
»  sournoise  et  amoureuse,  la  conv^rrtation  •alir.qaa  Hl 
•  Tâuie  envieuse,  el  ont  l^sprtc  -iec  cl  IMivè.  ■ 

Ar  trmpt^rament  hum  file  -et  Fmnpfii  sme  J  QaeBa  M 
lion  nratmrc  !  Les  j'^-ux  pet  if  «f  hs  ^909ÊfhM  Wf]|vt(^ 
subtile ob:ter\;itinn  phvMnliig'que!  La  rammenikiibm  wJM 
et  tawe  en  fit  use.  Ah!  monsieur  lilàlAiîra'Ljie»t0| 
Ao/i.f  homrur%  \ou§  feront  une  iiiantaisc  aflairr:  el 2 
bien  nsM  X  île  décrier  I  influence  lôdiai  aie  de  riLrrw^itm 
vous  jouer  de  Tordre,  jkans  vous . pcr  me  tire  de 
en\ers  les  initiés.  Vite  uu  ftarieau  Diane  ,  et  àa  fiSLa! 


llACdDOIHB. 

—  M"'.  M.Trs  est  partie  ponr  daimcr  ^^' 
d\ibord  à  Orléami ,  ensuite  à  Maiseille,  nnUè  Ljaa  llèl 
hlle  ne  rentrera  à  Pans  qu'au  mois  de  |uîlleU 


^SPECTACLES. 


Fra/rcoiis*.  —  l///e.  ItommmuÊi, 

1>  première  repréiien talion  de  la  Imnpe  Pi 
atliié  l>eanf  nnp  de  momie  au   Clique Hjinpim 
lile  f'e  ilire  que  le<i  exerciie^  élomihnft  de  t  es  i 
etriié    Vs    pins   vif<k   :*ppl;iU(li«seNiena.   Vl.'Fiaîl 


invitnr  de    l'tq«iit.iiion ,  qui   Te»!    tiionlie   isa"^ 
faire  exécuter  i|nc*qnos  maurruvret.  «  rlé  îa 
géiiiTal,  Le<  exercices  ont   été  tenu niéf' par  an*^ 
pl;ii  anieK  ipii  ont  donné  pfin  tf*nne  Mt'rm¥à*iM^ 
l*.i'1rf>^e   excessive   des  'h'«innir«  ,    '1*1    rialJWffMtf  ^ 
htiiii.'ilne    de«    clievanx.   1^f'V|.    F^wnconi    p«%^iWl  :at^ 
d'avnir  là  des  coursirrs  tmrt-è-'fttfl  d.«< 

Pendrint  que  r«*n  «*r?xta«iait  an  •C«Bqnf*,«a 'faNMMtfl' 
Françjiis,   a\ec  ill"' Romani ui^fui -valliiee  MMiîfMnaÉie 


a«<nian('e  innoyaMe  Aur   »nn   fil  d'orclial..^ 
prê<^ente  pa<  une  variété  Irtv-grande»  M"** -llMirf 
iiir>in\  varier  h  l'infini   ses  liriilai»s  iCHlnnsman  «eeij 
pa 
somme* 

S|>ecti_. ,  .    ---       '.        ~  I'       l'iT^  .7"  'r   "■""  T — .' Vi~«i 
seront  tout  étonnés  d*en1enclrr  îleii  ârirat»  [iMtiat aai 
lan<;  et  il  sera  utile  d*Jvenir  alan  lar  lalf  fer«  ftfj 
spectateurs  devrout  apporter  ua  aeaa  C     ' 


mnmé  é  ^^A'^v^àxa 


^^rlï:^ 


TORT  DE  ROUEN. 


•Brt«ntré  le  4  mat  :  le  sloop  la  €lénei><» 
4Hfè,t!»p.  Paris,  ven   ^u  BifTW,  cb.  ^ 
(, tabac,  i^lbétre. 


j  L'Engëiie,  c.  I>«pin^  yoji,  4e.bi  £rHa-( 
dribiipe,  ch.  de  sucre  ,  café,iaU:.  ,i|M^ii 
le  Havre,  eii  relâcbe  forcée  |saur  isauae, 
cl'a  variés. 


PORT  DU  ;HAVRE. 
^ouvemeiU  du  4  ^^  5. 

WAtlRES  HITlrt5. 

*2te  paquebot  anglais  Cbeslerlîclâ ,  cap. 
Wood  ,v.  -àe  Soaliiainptou  ,  sv.ec  paisag. 

1f«VIRF.S  EJLP.ROléfi« 

.  .lie  Uoîsjnàls J'Ai]ric:ua  rCap«  RoIUr^jiI. 
i  St.-Domiugue ,   bjlloiage. 

Ise  iaogrc«Marfie-Anine-Cliépie,Cr*Que- 
min,  ail.  à  Houen  ,  ch.  de  plouib  et  plai». 

Le  brick  ^Aiiiia- Varia  ,  cap.  Keaauilel, 
Mm'rk  Grairville ,  sur  hnU 


BAtlmsnt    étranger. 

T/e  norwegien  Crevlaurvin^  cap.  Mo'- 
denhaouer  y-^^en.^e  Fredcricbsladt ,  ch. 
de  plancbes. 

idri  ir.w  -iW  ■ 

COBSfiSI¥IIW.«NGS. 

Ijondres*^  ^  aarnîJ.  ^iLa«««imaaRe(ler-» 
nië^e„(le  eolou  avait  été  d*abord:p«>a 
cliprr.lie.;  mais*,  <vees  hi  ifiii.,  la  dnaNiiide 


PORT  DE  DUWKËRQUE. 

riAVIRES  ENTRÉS. 

Le  ag. — La    Viclnrine,  cap.    Vatse, 
yen.  de  Dieppe,  sur  !e*t. 

Le  ^euiie-AddlpIie ,'  xap.  Postel ,  ten. 
Je-Barfleur  «  sur  lest. 

'  \À  Succci,   cap,    Dolpicrre,  ven.    de 
Dieppe,  sur  lest. 

irâ^VfRI  s  EXPÉDIÉS* 

Le^Q.  —La  ('.alypso  »  c^p.  Lebiwirgcoîs 
ail.  à  Roclief«»ri,cb.  dccliarbmi. 

UAi;ile^  c  Fi  igoult ,  a  l.à  Clierbouirg  , 
ch.  de  clitrboii ,  huile ,  elc. 

le  Donde  Dieu^  cap. -Calonîn,  ail.  i 
Ëliiple,  ch.  «le  cli.'ifcbon. 

£e   r'.  — 1..*»  Mane-Auiie,  cap.   Gou 
^uio  ,  ail.  à  Dirppidnie.,  ch.  dt^icliaKboii. 

J.a  Jauue^Orasie  ,  cip.  ^Lt^bvetoii ,  .lill. 
mm  Hovve,  ch.  de  Ch:irbon. 

Le  JcuMt'-^iotor .  cnp.  •Woftriier,i<n.  ou 
Havre  ,  ch    <'e  clioplitMi. 

Le  St  -il<N*ii .    «<*A|>«  .K.'iugucit ,  aH.   au- 
lla%re,  «h.  de  climboii. 

1^   Je.MiJ.hr-i|ii»'î*,  rnrp.^ïb?tier,  ail 
au  Cmlois^irth    «Ve  ;ch^ibrtii. 

.Ke  J6uiit ^<loipIft«* ,  «C4>.  PiKieU ••^1-  '•* 
Cherbourg  ,  (Ji.  -do  «liliMrboa. 


'IPorrDETmtST. 

So*ftififthtés  itf  a^  avrif  : 

f^    Jciiu'*-l)'*uisp^    c.ip.    Sorc^n.    do 

Dunkpr(|nr,    cli.   de    lern-   el  de    pip^s. 

lie  l^J  ir».,    cnp  'Bn'qej  ,  Ven.    de 

Lîbouriic  ,   <  II.    d«»    vin    et   eau-de-vir  ; 

•la    Vfrgnift  ^  cap,    Provosi,   vcu.    df 

Tf  eg\iî«T  ,  c  h    de  Wc; 

l/Unioii  ,  cip.  Roulang<*r,   yen.    du 
Havre,  ch.  de  caoons,  affûts»  etc. 


s*e«t  raiuiuée,'et  ilVesi  ■v(tiidu'«nviaAU 
1700  ballet,,  don t^oo  Si»raâf-iOf4itiiiîeean 
bfau  5  t  .8  d.'à  .6*d.  ;'^'>o«Beiigale«ardiii 
au  lrês-bt?au  5  à  i^d.  « 

f^  café  a  lin  peu  biissé  pendant  la<9r- 
niaiiie  -deruière  ,  par  suite  «du  ,peu  .de, 
demande. 

Ce  inaltii,,  îl  n*jr  «^-aîl  pat  -de  v«nte 
pul>lique,  m  1*au  He  -eile^suo*»!!  «obal^ir 
contra!  pcivé.  L'on  femtinprtit  copMii«kint 
|v»rmi  lt;s  acheteikr^  queU|uc  di9|iMtiMiiJii 
traiter  ;  mats  comme  ils  n'ollrnient.,  vu  la 
Mltialirtu  votrtinnrile  de  harticle^  que 
i\e$  pria  au-drssous  du  Cours  nominal , 
on  n'a  rien  ^tit. 

Ver«*le. milieu -de  fa  ^0rmaîne  d(4rtnm , 
les  sucres  bruts  de^tios  phnl.'ilf<on4*«mrl 
r^pvts  «foveii  c,  'iittrt on t  iooml  de>«f ir alflé^i n- 
fértotive.  Iie5  pristonl  acigrueifté^érte^l**- 
ment  de  i-cà  s  ^U*  GellcliaBsse  sV^tfBaiih* 
tenue  aujourd'hui. 

Les  sncro5  blonds  Havane4mt«aié«^a- 
liment  l'objet  d'une  vi\e  deniindè  et  ils 
oirl  fhan W  «ije  a  «b.  ,*ent'ope  h  'eette  an^- 
menlatiou  peu  d'ordnest  "ont-ils  pu  9tre 
«*xécjtés. 

Xes^ucresde  Tlnde  delà  dernière  vente 
de  la  compagnie  ont  aussi  obtenu  .une 
|iTime  de  1  à  a  «h.  par  quintal. 

C»  m.ilin ,  les  ancres  cir.if»grps  élaienf 
moins  recliprcliés'ptir  Mille  des  arriviigps. 
HiiepTlie  de  llavan»  b'ond  a  été  vrinlur 
B6*li.  Voici  1rs  prix  eolps  :  Havane  bfun 
fS<>  à  ^2  »*h.;'bIond  53  à  07  sh,  ;  blanc  461 
à^^g^sh. 

Il  s>st  pnu  vendu  d'îiidigo  depuis  la 
yritie  de  la  corapagtiie;  quelques  parties 
bien  choisies  o.it  obtenu  une  prime  de 
3  à  Stl.  iKir  livre, mois  le  «our>  esl'-g'^ié* 
nd'iiient  rtabli  d'iiprès'les-prHLdeila  der*- 
niëre  vente. 

Lesf'pic<-8  ^ont  calmes  et  en  biisse,  le 
ptiivre  o?»l-o(r4>rt  iivec -rédncttoii  de-prixy 
mais  jiottit  d'aofrelTHiTf  ;Tloiinaois^  la'.mut^ 
cadp  el  la  giroflt*  sont  nmai  moins  chen* 
Ou  achète  le  trës-boo  pimeot  a  10  3^4  <i« 


•wdiarffre  waiat  «niflUMart^  tSW  ^w^ 
uftd  ^'<4»^>ifUrG«  oydmaîf e^Biâad  /a^aàu 
\9d  la  ipai«  Jr^md  âftscluâ  #aariai.  j6 
Mb.  *l.e.Yi>el  4i!a  paa4iK»«é  JapMt  iraiifa 
lernsêre.;  il  esit  pmnr  .fiofUMii'S  lAe  «l3 
riaiL  «our..,  >pcH»r  .bf4flae.dl«  yaS^vialLtiÉ.' 
d'or ,  et  pour  Lisbonne  de  S  tiv.  &U 

I^e  froment  est  inainteuant  de  g  rixd. 
i6sch.  à  mfwd. -ii(s<<h.,4e  ^le  de  7 
riid.  j63as€h.,l'oi;geii6iîid  ai  scb.  4d. 

La  iia\(gntiou  ne  sera  enlièrement  çu- 
v^i*te  ches  ttous  que  vers  la  fiirdeice  jBois* 

X)n  croit  que  nos  étala  ^la  aiilçciMr 
rintroducton  de  tous  les  ol>jetsfiibnquét 
à^traager^  ji»<i5efftittnl>ttntfmMle>«a  à 
i5  p.  0/0,  ce%qi»t«eaafli  lârs^iraate|;^ 
pour  notre  commerce. 

i/f/9fef>a0#— La  ^atlolla  JaiftiUaîsa» 
d0s.W»les,,  ^le  rfiailsnuyeap.iCBaiîa^dB» 
au  Havre,  sur>l«Ki 

le  chasse- m.*) r(*e  les jQuafre-Sœo Rigide 
Vannes,  de  56  ton.  ,  cap.liepaii,  tfllaal 
à  la  TriiiHé ,  -arir  lest. 

Le  olms<e-marée  la  MFe-Etdîle  ,  3e 
Nantes  ,  de  58  Ion.,  cap.  Berlran)fl  ,*^tfalfrl 
aui^it  li<m.  .sur  lejt. 

Le  chissrxuiari'te  la JS.  JD*é4ea-OainiMk« 
de  Oeva,  de  i3  ton.,  cap.  Uiaci^^aJI.*<att 
Pa<sago,  chargé, 

La  «goélette  Ma' Mme  «  MfAnâlenm^Jie 
aB  Ion.,  «c-tp.  ^iiyaiiDack,  ail.  li^PioilIr* 
Labbé ,  chargé. 


TAHB  DO  Rà49r. 

Le  jniire  de  la  ville  de  Rayonne,  ;ni 
les*foufleaua  des  prix  de<  grains  ans  mar- 
chés de  celle  vfMe,  flrs  ai  et a4  avrtl 
i.8?.3.,  présfltitaiit«û.i:éstiUai.^ue  le.ft'o* 
nient  a  valu  en  (Otiiiaun  ij  fr.  96^^SAC« 
le  denii-li>*ctoIitre;  réglant  le  prix  du 
piin  d'api  ë^  cette^«base(ft  les  essais  faits 
précéclcmment ,  fixe  le  prix  du  pain  » 
depnis  lel  -«omprii  ce  jour  ijttiqaat^et 
compris  le  1'^  RMii4»<toiiimaiiUU^ 

Pain  blanc  ou  cboîtie  j^ — ' 

les  rthq  •cents. gr,  ao.5  ^/Bocoa  ^^/^ 
Main'bis  pr.  qnâl  «îilo  18  45/jiirOfï-3^j^ 
Pain  raise, sec. q.  dit.   17  SZ/So  ou  3  6 


IK>UVELLES  DE  MER. 

L'Isis,  c.  de  Jofi»^ ,  alL  do  Cette<ir*1féftf* 
bourg,  est  arrivé  devant  l'ile  de  Wight» 
Icag-oviil. 

-—La  frégnte  françiise  l'£«pér9iicHnll 
arrlvée-de  Mtt4dtmada-à-ftro3biJUtHr5^'99 
vférfier. 

—  On  mande  de  Curaçao  ,  en  date  < 
8  février ,  que  des  avis  d'Aruba  annon< 


çàîdat  que  le  brtfk  freaçaU  la  CoosUncet 
mi  «fait  C«il  voile  A  7  a  quelque  tem» 
le  ce  port    pour  tfaracaîbo,  avait  été 


3: 


capturé  à  son  relf  uf  par  des  croiseurs  co- 
louibiens. 

•«  L'IIortésîen  ,  c.  Laurent ,  Ten.  de 
Bourbon  ,  est  entré  de  relâche  à  Morlais, 
le  sa  avril  ,  après  los  jours  de  mer.  Ce 
navire  est  destiné  pour  Bordeaua. 

Bordeaux  •  a8  avril.  —  (  lx>ng  cours  ). 
En  rivière  :  la  Paix ,  c.  Boyard ,  ven.  de 
Cejenne,  —  (  Cabot.  )  En  rivière  :  Wrow- 
Gertruda ,  cap.  Drayer ,  v.  de  Li9bonne  » 
ch.  de  146  colis  sucre  provenin t  de  Is 
cargaison  de  rAmi-des-Coloiis.^Ën  rade: 
l'Albuauerque,  c.  Recoursé  «  v.  du  Havre, 
compléter  son  chargement  pour  Bourbon. 


(4) 

«..  .. ,  a6  ni^ri*/.— De  Dne  oeoror- 
dersy  cap.  SchwitlerSt  ail.  à  Lorieot.— 
Vr.  Margina,  capit.  Blakker ,  allaut  à 
Cherbourg. 

Cuxhaven  ,  a3  avrîL  r-  Hopende  Ze- 
inan  »  cap.  Platli,  ail.  à  Bivoiiiie. — Lan- 
rentiuSy  cap.  Ludewing»  ail.  à  Bordeaux 

Géncs  9  18  nfi  ai  ni^riV.— C'Espcrance  » 
ven.  de  la  Nouvcllp-Orléaiis,  ch.  de  ta- 
bac.<-*Le  Java  y  yen.  Moka  ,  ch.  de  1481 
bques  café,  —  Ce  Jeune  Ali)hon««?  «  ven 
de  l'ile  de. France,  ch.  de  3645  sac» 
»ucre,  girofle»  café,  coton. 


PORTS  ÉTRANGERS. 

aamvACFa. 

f 
Carâiff^  a6  et  27  avril.  —  Rd.  et  Anu 
cap.  Patterson  ,  et  le  Jeu ne-Ca mille ,  cap 
François,  v.  de  Fécainp. 

Gna^send ^  9g  avril.  — C*Active ,  cap. 
Withnale»  v.  de  Ounkerque. 

Anvers  ^  ap  avril.  —  Minerva,  c.  Ro- 
byn,  v.  de  Marseille,  ch.  de  Ubac,  su- 
mac, soulTre.  r~  Rover,  c.  Cobb,  ven.  de 
St.-Doiuiiiguc  y  ch.  de  cah*. 

fVeser^  19  au  a3  avril.  —  Ernst-Hein- 
rich,  cap.  lirane  ;  Laura  ,  c.  Orane  ;  die 
Weser,  c.  ProbU;  Uranus  ;  c.  llagemau  , 
V*  de  Bordeaux. 

Piliau^  17  avril.  —  Wa ,  cap.  Poppien, 
ven.  de  Bordeaux.  —  Vr.  Janliiia,  c.  Jauf, 
ven-.  de  Rouen. 

Cljde ,  «I  avril.  —  Libertj ,  c.  Framp* 
ton  ,  et  maria ,  c.  I^vejrs  ^  v*  de  Mar- 
seille. 

Gravcsend  ,  17  et  a8  avril.  —  Talbol , 
c.  Craig  ,  et  lori  Melville  ,  c.  Blach  ,  v. 
lie  Calais. 

Portsraoulb  ,  ?.8  avril.  —  Le  Dé>iré  ,  c. 
Angot,  veu.  de  Hoafleur. 

Hambourg,  23  avril.  — Expcditen  ,  c. 
Ibmberg,  v.  de  Celle. 

DFPARTa. 

Warneratin<le,  ao  avril.  —  Dorothca  . 
c.  Knaack,  nll.  à   Bnrde.mx 

—  SjiiI  arri\é>  à  l'IIt  d»'  France  :  îe  a 
)^nvicr  ,  le  Z^-lê  ,  c  Travers  ,  v.  du  B-n- 
ga«S  \c  |3  ,  la  Vertu  ,  c.  Joubtrt ,  v.  de 
Batavia. 

—  K<t  arrive  i  Bombay,  le  Henri,  c 
Plassiard  ,  v.  de  l)orde.iuB. 

Anvers ,  77  avril,  —  L.i  Lconlinc  , 
t'  Lela>»eur,  al.  à  N.mîes. 

TVt/»/,  j^  an  7J  ii%>riî.  —  Miria  ,  r.ip. 
Bolsau  ,  et  Vr.  Anlje  ,  c  p  Po^l  ,  AX.  à 
Bordeaux. 


PORTS  FRANÇAIS. 

ARRIVAGES. 

BoufognCy  18  au  3o  avril.  — -  (  Cabot.  ) 
l/Anloiiine,  c  Noël,  v.  de  Libourne.  -— 
La  Marie  •Dorothée  *  cap.  Salvjf;  la  Jeune- 
Adèle,  c.  Lhole  ,  te  Charles,  c.  Oli\ier  , 
le  Rusé ,  c.  Breion ,  v.  de  Bordeaux.  — 
Les  Deux- Frères,  c.  Anderson,  norw., 
V.  de  Blandolh.  —  L'Eva-Mina,  c.  Jeu- 
sen  ,  veu.  de  Dramen. — La  Fille-Unique , 
c.  Largouet ,  de  Vannes. 

Rouen  f  1".  mai.  —  (Cabotage  )  l.e 
Jean-I^ptiste,  cap.  Thomasj,  et  le  Saint 
Pierre,  cap.^CaUé,  ven.  de  Croisio ,  ch. 
de  sel.  —  La  Virginie ,  c.  Tocpiiii ,  v.  de 
Maieiines.  ~-  La  Me  -Anne,  cap.  Pinio, 
ven.  de  Ciibzatt,  ch.  de  viii,  avant  échoue 
et  fai>aut  beaucoup  dVau.^>l^  Pros|>er, 

cap.  Petit ,  et  la  Periine-Chcrie,  c.  Sur- 
xur,  ven.  do  Hordcaux 

Nantes  t  29  avril.  — (Oibofage)  Le 
Morgan  ,  c.  La p|iar tient ,  \en«  de  Port- 
.VJaurice,  rh.  d'huile. 

âfarstillct  16  et  27  avril.  (CaboLige. 
l£mma,  c.  Nnkrrch  ,  ^uêdols,  v.  de.Moc- 
kolui ,  ch.  de  fer,  brai,  goudron,  aluih  - 

.lohanna  ,  c.  So'Ierliolin  ,  ^nédm^,  ven.  de 
.Molril  et  des  Aigles  ch.  de  plomb. 

En  quarantaine  :  f  Longvotits.  )  Le  na- 
vire (In  cap.  Pool ,  amer.,  v.  de  Cam|ie- 
rhe — La  Xijioin*,  dp  P-rêe  .  v.  de  I;» 
(fnadrloup«*  ,  cli.  de  I2X  l>(|iii*s  5/3  1^4 
sucre  biiit,  ?.{  f>f|n«'5s  4/4  itiicri'  teiié, 
l5  bniicMiils  54,  3  171/4  i'afJ,  Lois  de 
aiii|*^clie. 

DÉPARTS. 

/tivtfojne,  ?.>  n«i  '>7  avril.  —  {Cnh  )! 
Ifi^coli*^  ,  c.  lio%pUrii(l.  cl  l*\iine-laiini*-| 
c     ll*iiirsfii  ,  iilî,  à    t  liri>ti.iii.i.  —  l.*;*u- 
lotiHK»,  r.   Bng'-ini  ,   .«M.  à  .Viiiil-M.ilo. — 
Li»  (lli.iilr^,  r     Oli\i»»r,  ri  li   Maric-Du- 
lOlliiM*.  c.  S.iK  v«  ail.  il  iSoidiMitK. 

fid.'tfil  ,  l"  m.  I.  — /^il»Ol:i«o.)  l'^Tpéilié  : 

I  l;i  M  r  • -Fiaiio«»i>>* ,  c.  P>iilo  ,  ail.  a  Ma- 
triiii<  a. 


Havre,  i**  iiiat.--CLfiig  «Miib)  £• 
Harmion,  c.  Hawkinsf  alL  a  MtfV*T«im« 
— (i:abouge.)*Eagle,  c.  Tollcat  «II.  * 
Bordeaux. -*Aurora,  c.  GrifSlb  9  ail.  A 
l.oudrês.^1  •  5éuiapliorc,  c.  Crêvcccrar, 
dl.  à  Loiidres.-*Ardeal,  c«  Jmkîaa ,  «H. 
1  New  port. 


AVIS  DIVEI\S. 

^C^N*   i47* — La  biidî  la^aai    ■HB, 

rt  yjutê  ••ivaiM ,  M*  Daviel ,  e»HMair 
prifear  A  ttonr* ,  procrfJara ,  pjr  coai 
•ioo  ,  à  la  vrille  apiè«  la  dcccs  4t  M.  et 
Liaor  ,  en  laur  vivaoi ,  oiarchandde 
à  Hoaan .  rue  Gr^aJ-P^ol  .  a**  13  , 
•n  luilft  bleees  al  Uiocbas.  a^UMasd  da 
Pljndrp  ponr  nappes  ri  tervitcies  ;■■*  f*^^ 
ra  dam  Ma  de  sa«e;  de  vî»gl*qoaire  aan- 
vertt;  ane  grande  qnaniiid  da  UMmaselinns 
brodea*  ai  onirt  pour  lobet .  crivailaa  «t  al» 
dfaua  ;  d«fit<l:M  points  Malinea  ,  |hM—  » 
gazes,  batittes,  piikalas,  Cdlicofs  de  ftaini 
Quin I in  ,  etavaiirt  de  s«Ma  noire,  blonaat 
de  roulitr  blmes  et  blanches;  aie.  ' 

Signé  D  A  Vf  II,  commissmÙM  'priset^ 


^»»|%^%»»  %^%  ^^^^«%^  ^»»»»  *^»HW^»»  ^^fc»»»»»»  ^>^^»>1% 

SPECTACLES  dc  5  MAL 

TI1EATU&  FBANÇ.ilS. 
(  On  commrncrrn  è  7  keitraê  l/4*) 

LKS  exenciCKS 

Des   Demoîtrlles   AoHa«i«i  « 
'  A 1 1  i  <  I  r  s  Ori^hmi  viennes  , 

Le  Sprctacie  commencera  par 

LES  DEUX  FOaÇlTS. 
ov  ta  Mawviiat  ov  P«r-ot-MMa« 

Drame  en  3  aères,  de  MM.  Ca 
Boirir  et  Poujol. 


Demain  Mar.îi  6  MAf . 
L'Ottvcriare  di  Ihdaire  des  Aitfc 

ciaQre  olympique, 

/?Me  du  OuayTromimm 

(  On  romiuenc  ra  à  7  beneea.  ) 

/iujourd'hui   5   mi/,  le  dm\iMe  D^ftOt 


iiK.S    EXKilMO.S    de    M.    Pavx  et 
M.  AJnIplir  FaAMiosfi  ^L<*«  Mai 
dr  C -«ni 'ti«*.  *•  IVini|n*l  d'Amn«r«^ 
verse*  6i:è ors.— Chr vaux  dreaads» 


Jfux  Covroi'is  ne  GaurcALcr. 

PISnnOT  SOLDAT, 
ov  LA  Dirairi  01»  BatcavBt  , 
Paoïom.ine  en  a  «cr*  r|  a  (;raod  si 

TIIÉAIRI:  DK  LA  GAlTfi. 

(  Ror  Aet  Tnui-VMlLils^affmM.  ) 
l'iir  Rpprr*  •■iBlMa  ém 

ITRUIBIE  AFRICAI?!, 
or  LIS  Epi  BTS  nt  la  Jaiotaix, 

Paniomimc  eo  3  actes  cC  à  gtaud 


rj 


ROUI  >'.  IMriUMhRlii;  CUM  OhRCIA.  K  (k%  i  ska  iki.l:»  lt  kit  iaiile-douci)  DE  C.  BLOQUEL.  BLE  Sr.  LO»  fl*  34. 


>=R= 


rrrrF 


MARDI. 


N'.  isa.- 


fttvxxàiiB  TBSMBimiu 


LA  NACELLE,:  ., 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Cf4t«  FfutUe  paraît  tons  les  joart.  S'adresser,  ponr  rAbonnemeot  et  la  Rêdactioo  ,  aa  Bareaa  de  fa  NaceUe\  Place  des  Carmes ,  i|^.  43«  i  Roaen. 
Oa  s'abonne  à  Pari»,  chex  Biissot-Thivars  ,  rue  de  Richelieu  ,  n®.  7a.  —  Au  Harre ,  che«  Chapblls  ,  me  de  Paris.  —  Et  chei  to^  W  libraires  et 
DÎTOtUnrs  des  Postes  du  Dcpariement. —  Le  prix  de  rAbonnemeut  est  de  x5  fr.  chaque  trimestire,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  perla  poste.    ^ 


▲prée-dcBuin  jeudi  »  8 


AVIS 

Mal,FàTB  Dx  i.'Ascsvsi05,  cette  Feoîlle 
ne  paraîtra  pas. 


ÉLËGIE  ARABE  , 

Tirée   du  reçue fl  de  Poésies  de   Talmuchanhour  ,  arabe 
des  empirons  du   Cap^Ûlanc. 


O  ma  Hanniahu  ,  tu  es  la  plus  forte  et  la  p1u!(  belle  d'entre 
toutes  \vi  filles  dont  le  teiut  a  été  basané  par  l'astre  qui 
fiMt  mûrir  le  coco  et  jaunir  la  banane.  Tes  yeux  sont  bnl- 
hfu  cortiiue  les  saints  éperons  du  prophète  ,  et  ton  nez  res- 
•rmble  au  manche  du  plus  beau  pistolet.  Quand  tu  souris  , 
|e  crois  voir  trente-deux  grains  de  moka  ,  rangés  par  la 
,auûn  des  amours  ,    dans  la   bouche  de  la   volupté» 

s    IfLoQ  »  le  lacet  avec  lequel   le  sultnn  fait  étrangler  srs  fa- 

eii.f  u*égala    jamais  la  douce  étretnle  de   tes  bras  cares- 
sa   Tes,  baisers  H^nt  paifuuié:»   coiniue  le   tabac    que    npus 
rodent   les  j^iifs   de   Tanj;er ,   el  t^s   robustes  c^iresses   me. 
afporlent   dans  ce  lieu  de  délice»  que   Mahomet  promet 
,  iM>us  musulmans. 

\Ah!  qu'un  autre  jouisse  du  plaisir  pur  de  trancher  les 
eiiies  des  rebelles  de  TAtlique;  qu'il  aille  sur  les  vais- 
légers  de  Tunis,  acquérir  la  gloire  de  piller  les  inddëles. 
je  préfère  à  celle  ;vie  houorable  et  agitée,  la  tehlc 
tfirible  de  ma  Hanniahu.  J*ai  baisé  les  pieds  embaumés  de 
^  momie  du  dernier  sultan  ,  et  celle  jcuis$.ince  n'approche 
du  bouheur  que  j'ai  à  baiser  tes  nmius  larges  cl  sèches, 
caresses  sont  les  plus  douces  de  toutes  les  caresses. 
co|cre  même  est  si  lendre  ,  que  je  préfère  les  coups  que 
me  prodigues  dans  tes  j^ilouses  fureurs,  à  la  correction 
ipc  me  fil  donner  une  fuit  i'agag  des  soldats  du  ùcy.  Que  le 
poattre  suprême  de  la  destinée  des  fidèles  musulmans  me 
nvîsse  riionneur  d'être  esclave  de  sa  haute^se;  qu'il  me 
vende  le  plus  malheureux  des  houTines  ,  en  nie  rendant 
JMsi  libre  que  le  lion  du  déserl.  Mais  qu'il  me  l.iisse  ma 
||anuiahu  :  je  me  croirai  encore  plus  fortuné  que  celui  qui , 
faiimii  les  houris  ,  boit  le  lail  des  chameaux  du  prophète  , 
$IL  rajeunit  pour  ne   plus  vieillir. 


ON  ^E  VIT  PLUS  COMMÇ  ÇA. 

Un  vieillard  civilisé.  —  En  fans  dégénérât  de,  phys  pîrà 
que  leurs  ancêtres,  qui  eux-mêmes  é t^ieojt  «p-dessous  de 
ceux  qui  leur  avaient,  donné,  le  jour,  vqut  i|e  concevrez 
jamais  ce  que  nous  avons  fait  avant  vous  ,  el:vos  enfans  doilî- 
teront  peul-êlre  de  ce  que  vous  faites  aujoiird'Kaî.  Quand"{é 
me  rappelle  tous  mes  hauls  faits,  et  quç  jjp  voîi  Votre  pu- 
silîanimilé;  quand  je  songe  à  ce  que  j'étais  èl  vingt-cinq  ans, 
cl  à  ce  que  sont  nos  jeunes  barbares  à  cet  âge.,  je  me  dis  ,  en- 
core rempli  des  souvenirs  du  bon  temps  :  Gi^  ne  vit  plus 
commv  cà,  ,  * 

Un  jeune  bnrhare.  —  Votre  tera$  itji^  do^tj»  a  été  fécond 
en  exploits,  fertile  eh  chefs-d'œuvre.  Ce  qu'il  ^ous'a  laissa 
prouve  assez  ce  qu'il  a  vu  faire  ;  mais  l'âge  présent  a  aussi  set 
trophées,  et  donne  peul-êlre  ses  e:»pérances»  ' 

Le  vieil ard  civilisé.  —  Ses  trophée^!'...  Une  tempête 
d  un  jour  les  a  renvei-sés.  Ses  espéra nce^  !  tipe  semaine  suf- 
lira  pour  fes  faire  éVanouir.  Partout  ou  v^te  k  naes  oreilles 


fatiguoçs  l'éclat  de  ce  siècle  que  ma  vue  flffaiblil?.voit  pâlir- 
et  partout  je  ne  rencontre  qMe  des  preuves  di  sa  déc^r 
dence.  Hier  j'assistais  à  la  première  repr'çsipnliqn  d'une  tra- 
gédie nouvelle;  on  applaudissait ,  à  tour  de  bras,  ce  qui  au'- 
rail  ele  sifflé  il  y  a  soixante  ans.  J  ai  y  M.  aussi  la  première 
représentation  de  RhaJnmisie  el  d^OEdJpe^.YoWk  des  noms 
qui  résonnent  harmonieusompnt  ;  mais  un  ^E&rouin  !  Le  litre 
seul  m'aurait  dégoûté  de  l'ouvrage  :  on  bftva/dc  aujourd'hui 
en  petits  vers  raboiés,  on  parlait  en  poè^e  du ,  tems  de  Cré- 
billon  et  de  \  ollaire.  Aujourdliui  on  ntcçtt  plus  comme  cà 


Le  jeune  barbare.  ^  Il  faut  être  juste;  dans  votre  tems 
vous  av4>ï  assiste  à  la  représentation  des  chefs-d'œuvre  de 
nos  grands  maîtres,  et  aujourd'hui  votls  leur  comparez 
t.brouin:ce  rapprocheraeipl  n'csl  pas  conséquent.  (Test  comm^ 
Si  viius  meniez  en  rapport  la  colonnade\h<  Louvre  ave^  l'arc 
de  Inomphe  du  Carrousel ,  ou  le  jardin  de  Versailles  avec 
laH^hauuiiere  Suisse.  '  ,  • 

Le  vif  illard  civr  Usé.  ^  Vous  n'avez  même  plus  d' 


quelle  verve,  tragique  | 
on  ne  Joue  /dus  comme  cà, 

le  jeune  bnrhare.  -^  Port'  heureu^ç^enl ,  pc^l4re. ' Mais, 
vous  cdnvieiVdrez.  que  Talma '  r  t        ^    i|j«i», 


y 


L 


''fr 


.  (»  ) 


tét  yleillafé  eMlisé.  —  k  qaelqaêi  beaus  moroeiv^  Jkla 
fio  d' Androma^ue ^  quand  il  crie  bien  fort  ;  Ihaii  il  ne  crit 
Mt  lbu{ourii.  On  avait  du  poumon  dam  mon  HeiiM  t  ^  M"', 
baînval ,  qui  vous  acandaii  les  vert  de  Racine  CMBoie  un 
écolier  en  qualrième  vous  tcande  Pili^d^e  etOviâe  I  Ah4*ofi 
ne  déclame  plus  comme  çà. 

Le  jeune  barbare*  —  JV n  conviens.  Mail  en  ladmetlMit  qne 
nom  Qiêâlre  ait  perdu  de  grands  sujets  ^  vous  avooerez  qu'il 
jr  ena  ivasi  an  petit  nombre  qui  sont  encore  ta  gloire  à^  la 
•cène  française. 

Le  9ieiUard  civilisé.  —  Ils  demandent  tons  leur  retraite  , 
et  ressemblettt  à  ces  jeunes  vétéransquî, pour  avoir  servi 
vingt  anssous  les  drapeaux,  prennent  leur  ré  tonne.  Morbleu , 
dans  inon  tema^  une  campagne  durait  cinq  ans«  et  on  servait 
jusqu'à  M  qoatre^Vîngttciue  auuée.  On  ne  fait  plus  la  guerre 
comme  çà. 

Le  jeune  barbare.^^lX  est  vrai  ,  aujourd*hui ,  on  fiit  m 
une  année  ce  que  l*on  faisait  autrefois  en  dix.  Cela  prouve 
'bien  évidemineifl qu'on  ne  sait  plus  faire  la  guerre. 

Le  vieillard  civilisé,  —  Cela  prouve  que  vous  savrx  voun 
battre  coamie  des  porles^faia,  vous  tuer  comme  des  «tourdis, 
aans  polileatet  sans  tactique.  Savez-vous  bien  qu'il  Fonlenoj. 
une  compagnie  française  montant  sur  un  plateau  en  niéuie 
tems  qu'une  compagnie  anglaise  ,  invita ,  cluipeau  bas ,  les 
insulaires  k  faire  feu  les  premiers ,  et  que  ce  ne  fut  qu'aptes 
bien  des  façons  et  des  instances  que  les  français  obtinrent 
Tbonneur  de  recevoir  la  décharge?  Cela  s'appelle  avoir  de  !« 
Aolitesse  militaire  !  On  se  massacrait  moins  alors ,  mais  on 
j'eatimait  plua»  Moi-même ,  à  la  prise  de  la  i^renade,  j'ai 
«nievé  une  redoute  a  la  télé  de  120  grenadiers  sans  avoir 
un  seul  homme  d'égratigné  :  voil^  comme  il  faut  manœu- 
vrer :   aiijourtthui  on  ne  seti  plus  comme  çù» 

Le  jeune  barbare.  — 11  est  vrai  qu'anciennement  la  po- 
litesse était  pou>sée  jusqu'à  la  perf<*ction ,  et  inenie  au  ri- 
dicule; mais  les  mœurs  en  valaient-elles  mieux?  On  cache 
le  cuivre  soua  une  couche  d'or,  au  lieu  que  i'.irg*^iit  n'a 
pas  besoin  d'être  doré  pour  se  montrer.  La  politesse  n'est 
souvent  qu*ua  vernis  flatteur  qui  caclte  l^i  mauvai»es  qua- 
lités de  l'âme,  ou  les  travers  de   la  conJuite. 

Le  vief illard  civilisé, — Bonnes  mnpuis  vraiment  que 
celles  du  jour  !  Ma  caducité  mémo  ne  me  met  p  is  à  l'abri 
des  provo' allons  libertines  de  ces  Luis,  dont  les  voiles  de 
la  nuit  cachent  le  nombre  effrayant ,  et  les  scandale»  inouis. 
De  mon  temps  «les  honnêtes  femmes  étaient  plus  galantes 
sans  doute  ;  mais  les  courtisannrs  «  moins  communes.  La 
discrétion  des  jeunes  gens  ne  compromettait  pas  la  réputa- 
tion des  femmes  faibles  ou  éf'nrées.  Aiijourdhui,  oprës  vous 
êtes  déshonorés  avec  les  malheureuses  qui  vous  ont  ruinés, 
vous  déshotiorea  par  vos  calomnies  lc<  (rinmes  à  qui  vous 
n'avex  j.'^mais  parlé.  Vous  dites  avoir  moins  de  vices  cachés , 
parce  qne  vous  ne  vous  donnez  pas  inénic  la  peine  de  les 
déguiser.  Mous  avions  aulnTois  des  vide^houitilles  011  nous 
fiisic  is  nos  orgies ,  i\^%  moisons  de  campagne  où  nous  nous 
cachions  avec  les  femmes  de  nos  amis  ou  de  nos  parens. 
Un  jeune  homme  sort  outre  drux  vins,  du  café  ,  pour  al- 
iter COU4  h<  r  clirz  lui.  Nous  ,  l^on  ne  mous  vovait  jam.-iis  5<»rtir 
du  rabarei  oii  nous  nous  étions  grisés.  Nous  j  passions  la 
nuit  à  ch.iiiler,  pour  éviter  lo  scamUile»  Tenet,  fout  ce 
que  vous  ponrrii  s  m'odrir  tomme  objet  de  com^iaraiçon  entre 
mon  tems  et  le  \ôire,  me  ftrrait  loujonrs  dire  et  répéter 
jusque  satiété,  en  me  rappelant  ces  l>C3nx  jours  qui  ne 
sont  p^u»  :  011  ne  vil  plus  comme  qa;  on  ne  vU  plus 
comme  çà! 

WOPEÇ. 

f^es  blonses  font  fureur .  tout  le  moo'Te  se  blouse  ?  on  a 
même  vu  le  piinp»!  r«Mlarfeiir  de  la  Ç'totidienn''^  a»ec  une 
Mouse  de  roti'îcr.  Crloi-'â  t\**  ^e  blousait  qu'à  demi ,  ccpeu- 
ti  Car  il  revenait  d'oii  il  était  parti. 


Les  damei  portent  beaucoup  ie  ficliM  1  li  «araMt.  Tm 
les  aleliers  de  la  capitale  ont  repris  oii«  octÏTilrf  iVfmm  ftm 
Toisrmr*  la  province  cette  sorte  ê^  Ikllwt,  "^  iVinAîH  A 
bamicosp  de  commandes.  Les  débojictfc  ioal  trit,  ^mk 
roulage  a  èaussé  le  cours  des  transporta ,  H  ^ftm  ck^w 
coAte  i5  cent,  par  lieues  selon  les  pris  SB^J^atdbil 
de  voiture,  délivrées  jusqu'à  ce  jour. 

On  vend  dans  les  magasins  un»  ^lolb  en  m 
très-Krrll  *i»t.  l- ne  modinte  de  la  roc  Vivieune  «  Amm  n  ■» 
ment  d'inspiration  et  d'extase  presque  propheti^W,  Ut 
donné  le  nom  de  Brillantine.  Un  rédactear  dâ  MÉh^ 
jiffiches  a  trouvé  aussi  loi  que  ce  mot  dérivait  A 
la  racine  ^  et  du  cbalâéen  pour  la  terminaiaoa. 

Les  pantalons  des  élégans  qui  tiennent  à  rhosaci 
rais  d'une  manière  irréprocluble ,  doivent  âlw  OB 
ruffctine  ou  mexicaine  ,  à  raies  larges  1  vwe  MtÊm 
cieusc  doit  être  pratiquée  avec  babileld  «n  but  èm  ^msmmm^ 
pour  laisser  pa^er  la  Lotte;  mais  selon  Popiasi  èm  §Hn 
les  p^us  recommandables  ,  lea  plis  qui  se  voient  i  h 
doivent  être   moins   nombreux  ,  et  disposes  MtC 
.Techcrche  et  de  véritable  élégance. 

I^s  chapeaux  de  paille  jouissent  d'une  fvenmr 
Ils  sont  tressés  et  offrent  les  nuances  do  lo«let  ktosÂsdl 
gris  que  l'imaginalioa  la  plus  féconde  puisao 

ÉPHÉMÉRIDB   MMLàLB. 

6   if  ni. 

»  Le  6  mai  1 775 ,  M.  de  Maleahrrbea  a  dcsnandê 
coup  d'instance  et  de  persuasion,  qne  Ton  accordât  da 
|et  de  l'encre  à  toui  les  détenus  dans  les  cbâleasv^ow 
force,  prisons  d'éUit,  etc.,  afin  que  les  pritowiati  | 
adre.^serdes  mémoires,  et  faire  connaître  le» 
avaient  à  former  contre  les  causes  do  leur  détenîîoa.  ■ 

(  Mémoires  pour  sêtvir  à  thiMSairm,  ) 


liACÉDOlIlB. 

—Un  journal  contenait  hier  les  plai«aateri«a  ha  pfaai 
sur  la  détention  de  deux  liomme«  de  lettres  jiasleissf 
il  ii'.ipp>rti(-nt  qu'à  de  certaines  gens  d*i usai  1er  è < 
le  monde    respecte.    Les   écrivains  anriens 
profané  la  littérature,  en  adulant  les  e«cfes  •  rt  rat 
le  vice  .  mais  notre  siècle  est  peut*êlre  le  artil  ois  dis| 
leiir/>s  aient  osé  ontr.iger  le  malheur  et  raloaini^r  F 
Ce  genre  était  inconnu  :  il  touche  déjà  Mo  perfccti 

— M.  Armand  Vertenil  qui  a  rénlié  incoftniÊm  i 
ment  quil  avait  foit  l'année  dernier»  avec  noli 
se  propose  de  rentrer  bientôt  en  France,  terre 
ialfftt,    Nous  ferions  bien   étonnés  S*il   tombail 
ville  aii«si  brusquement  quM  en  e«t  parti.   H  me 
pérer  de  rien .  M.  Armand  Vertenil  aprcs  a%oîr  fai 
xelles  ,   pent  bien  tomber  ailtenrs.  Il  n'j  a  «Bt  l»| 
pas  qui  roAfe. 

— M.  Ca«ti1-Pla<e  vient  r^èlre  nommé,  s«r  la  1 
bnn^'Ornme^  gra:»d  dérnniçenr  de  foules  fcs 
flf-jà  paru.  K  la  manière  dont  il  a  traité   Isa  F^'Sm 
ren^-s  .  réduite*  luir  lui  en  opénncomi^ae •  IMK  Wl 


ren^^s  .  réduite*  juir  lui  en  opéra^omiq 
lit  qu'il  méritait  qu'on  créât  pour  lui 


Ijrriqne. 

—  Le  mortant  de  la  rerette  proresant  da  h  1 
tîon  donnée  au  tlié^trede  Cringalrt^  tmt*remeim 
de   la   Coiir-Mariin  •  sV«t  élevé  à    l5S   fr.  3o  C. 

Celte  somme  «  sur  laqnelle  les  frais  i«*oat  (Os  t 
déduits ,  a  de  suite  été  versée  antre ks  «aîas  da  ■•  I 
notai  te» 

.—  Saint-JiHt,  membre  do  o   iîtd  id^ al»lio—  1  MO  1 1 
jour  luie  vieille  ftmmai  ffli  étt  kmkmm^ 


«ommt  aeens^e  1  la  barre.  Et  toi  «  qu'as  ta  faît,  dera«mda-t-t) , 
à  cette  ioTortùnee?  . .  •  l*a  vieifle  ne  répend  pas.  Saîn'-Just 
aVtoniie,  et  deman<ie  au  rapporteur  la  Ci^usedece  siSenoe. 
Celui-ci 'Âttt  alors  observer  que  Taccusée  mé  répond  pas  ,  at«- 
tenda  qu'elle  est  sourde.  Ch  bien  !  dît  en  souriant  le  juge* 
^lidurriFau ,  qu*on  Texécute  pour  avoir  conspiré  sourthmfnt. 
Là  vieille  n*eiistaît  plus  une  heure  aprëa.  Voilà  ce  qui  s'ap- 
pelle une  bonne  plaisanterie. 

—  T-.e  Jourttal  de  Rouen  a  éprouvé ,  dit-îli,  le  plaisir 
de  revoir  de  nouveau  les  habile f  ccnycrs  de  MM,  Franconi. 
Il  a  sans  donte  voulu  dire  qu*il  avait  eu  le  plaisir  de  les 
revoir^  encore  y  de  rccht-f^  pour  la  seconde  foi»  ^  qu'ils 
reparais taient  à    leur  retour^   dans  cette  vil'e.   Le   con- 

'  frëre ,  aprci  s'être  montré  for\  comme  un  turc  sur  les 
interprétations,  deviendra  ^i'or/tf  comme  un  cheval  quand 
il  s'agira  de   faire  des  pléonasmes. 

'—  Un  auteur  qnbaime  botiucoup  la  métaphore,  dit  que  la 
Ifaeelle  jette  son  grupin  sur  des  vaisseaux  qui  dédaignent 
de  la  couler  à  fond.  La  Nacelle  prend  mieux  ses  dimen- 
sions ;  elle  peut  envoyer  de  tems  à  autre  un  coup  de  canon 
aux  barques  qui  font  Tinsse  route;  mais  elle  n'abordera  jainais 
des  hourques  qui  ne*  valent  pas  la  peine  d'être  amorinées. 

»—  Une  souscription  a  été  ouverte  ^  Dunkerque  pour  le 
soulagement  des  victimes  échappées  k  Texplosion  des  mines 
d'Auzin. 

La  première  liste  a  produit i83f.  '80 

I>a  seconde  .•.•••••...  è     4^      3o 

Total  jusqu'au  a  mai  .  «   •  ,  »  .     22.7      10 

—  M.  le  chevalier  de  Malte-B  .  .  .  n'appelle  plus  sa  muse 


(3) 


danoise  qne  ma  poule  /  et  en  revanche  la  divinité  Familière 
de  cet  écrivain  ne  noàime  plus  son  Fayori  ^ue  mon  doux 
coq  I 

— >  Hier  y  dans  fa  maliitéev  on  a  relire  de  la  riyiëre 
le  corps  d*uti  malheureux  ouvrier  employé  &  la  construc*- 
tion  du  Pont-Neuf:  c'es^  en- établissant ,  dans  un  endroit 
dangereux,  une  pièce  de  btm  mal  asmrée  ,  que  cet  infor- 
tune s'est  nojé| 


tk^^%^^%^(^ 


SPECTACLES. 

VAitàUXe,  FBÀNÇAIft.  —  C1RQ1;E-(«,THPH}17E. 

t^  troupe  Franconi  a  continué  hier 'ses  exercices.  De  joliet 
scènes  exécutées  avec  beaucoup  de  grâce  et  >àe  îalent  par 
M  Adolphe  Franconi ,  ont  varié  ce  spectacle ,  dont  les  eiïortt 
des  acteurs  sotit  parvenus  à  vaincre  I  uniformrté.  M.  Paul  qui 
parait  se  jouer  des  difficultés  et  des  dangers  que  préaentent 
ces  exercices  prodigieux,  a  reçu  et  mérité  les  applaudissement 
du  grand  nombre  des  spectateurs  que  la  rcyirésentation  an- 
noncée avait  réuni  au  Cirque. 

M'^*.  Romantniù  terminé  hier«mt  Français  aes  repréten^ 
talions  qui  ont  toujours  été  suivies  ^  mais  cette  fois  elle  •« 
voulu  ,  en  faisant  ses  adieux,  voir  sou  monde  de  plus  >ppët  , 
et  elle  «'est  dirigée  du  théâtre  sur  un  f»l  fné  aun  loges.  C^ 
sur  cette  route  fragile  qu'elle  s'est  montrée  pour  la'derniëre 
fois  ,  sous 'le  costume  de  Minerve.  Quelques  «pootaienni  pr(j- 
tendent  que  les  traits  et  la  tournure  de  celte  ftlinerve  Ni 
leur  ont  Fait  oublier  /a  sagesse;  mais  si  M'K  Romatiim 
peut  fuire  oublier  la  sages>se^  son  souvenir  ou  iucÂns4iatti 
rappelera  longtemps  le  talent  et  le  sèle. 


omm^xci  é 


PORT  DE  ROUEN. 


CnARGifMKNS   ET   RKCLAMATIONS. 

y^  Chargem.  du  dogre  français  «   l'Es- 
poir, cap.  Honztnl  ,  ven.  de  Fécamp. 
Courtier  ,    M.    Faucjueux 
91  II    planches  de  sapin.  — A  ordre. 

hL(Uivemeni  du  5  au  6  avril, 

NAVIRE   ENTKÊ. 

Le  dogre  l'Espoir ,  c^p.  Homard,  ven 
de  Fécamp,  ch.  de  planches  de  sap. 

•l»i!VI1iBS    KXPÉDiéS. 

lie  dogre  l'Aigle,  cap.  Talhonarne>»  ail. 
à  Bordeaux ,  ch.  de  p'Aire. 

Le  sloop  la  .Marie- Marthe,  c.  -Pognon, 
atl.  à  Honfleur  ,  rh.  de  fuis  -vide*. 

Le  dogre  la  Mirie-Lonïse»  c.  Lempun  , 
al),  à  Brest,  ch.  tlebois  de  con\trnction. 

Le  dogre  PAiméc-Honorfnp,  cap.  Hu- 
bert »  ail.  an  Havre,  ch.  idem. 


PGTRT  DU  aWRE. 
Mouvement  du  S*  ou  6^ 

N#MKF.S    IWTliFS. 

Le  ûbof  le»  Deux- Amis,  e.  Afonnicr^ 
V*  de  Rouen  ,  ch.  de  bois. 


Le  brick  anglais,  Sampson,  c.  Swarris 
V,  de  canliiï,  cb.   de  fer. 

Le  flamba rt  l'Auguste^  c.  Corset ,  v. 
de  Rouen  ,  sur  lest. 

î>a  goélette  anglaise  Union  «  cap  Wil- 
liam^Cost ,  v.  de  Stock  ton  ,  ch«  aétaiu  , 
pfomb. 

^    IfiTVIAFS   EXPJ^.DtéS. 

Le  dogre  le  Ruf&na  ,  c.  Duhamel,  ail. 
à  Srest ,  ch.  de  bois  de  construction. 

Le  sloop  la  Rosalie— Louise,  c.  Mau- 
bert  ,  ail   à  Rouen  ,  ch.  de  bled. 

Le  sloop  Ester  ,  c.  Gonjorinier ,  ven. 
d'abbeville  ,  ch,  de  bois  deCampéche. 

le  sloop  l'Espérance ,  cap.  Ferrand  , 
ail.  à   Dieppe  .  sur  lot.  ' 

La  galiot te  hollandaise,  Hel  Fortuyn, 
c.  Priirs,  alL  à  Amsterdam  ,  ch.  de  lin.  ! 

Note  dfs  Fientes  recueillies  à  la  bourse 

du    Havre  r   le    5   wat 
5o  barriq.  sucre  brut , a  83  fr. ,  arq^ 
5o  s.iCî»  citfé  bl.->Doinin^ue,  à  l  fr.  y.^  c, 

3|49  diio 
f  00  dito  dilo  ditOf  à  1  fr.  nSc.  ,  dito 
.  r5o  suronscolon  (Uirnique,a  I  f.  7  c.  ifS,: 
dito. 
G  balles  cotou  Géocfie^^à  1  U  1»  c 


M» 


Pf 


dito. 


dito      diio,li«i  f.^  e.  tiir,2tf. 
dito  Louisiane,  è  I -f.  iitf t.  "fin Y 


II 


^5  dito 
5i   dito 

dito. 

5o  dilo  dito  dito,  jil  f.  37c. 'Ip,'dit0. 
55  sacs  café  Rio ,  à  1  f  Soc. ,  en  entrep 
35  difo  dito  Havane,  â.i  f.  3a  c.  /||^,&. 
25  dito  dilo  dilo.,^  i  f.  28  c.  3(4,  dito.. 

En  »vrnte  publique. 
-$6  I5a<?s  cafë'Sl.^Doraingue  ,1 1  f.^i  c. 

i|4i  acq.  ,  le  surplus  retir)?. 

—  L'Horiéiien ,   cap.   Lanrent.,  arm. 
MM.  J.  et  D.  Forcade,  ven.  de  Ëour'bon  ,• 
est  entré  de  re'âf  he^  Morlaia  Je  ABJbvrll  f 
après  ma  jours  de  mer. 

^u  Havre  pour  la  Mariinr/ftie^ 

Le1)eau  et  solide  trois-mâls  la  Vi11e-Ac^ 
Rouen  ,  du  pof  t  de  S56  tonh  ,  d*lTife 
marche  avantageuse,  et  bien  distribué, 
partira  le  ao  mai  courant,  sons  le-cém-*- 
inandement  du'capitaine  Paq«et. 

S'adresser  ,  pour  fret  et  passage,  k  Paris, 
à  19T.  Bi>r.tO'r-L«iff-1jVfi;iR>,  hôtel  de  la 
Grairde-Bretagne  ,  rue  Sainl  -  Bboortf  >. 
n*  541  ; 

Pour  fret,  A  Rouen  ,  &  M.  A.  BonclHMlfi 
affrettetir  m  Havre ^  ^  X.  1^.  SAoei*. 


Potir  patS€igj€^  A  Bqoen,  k  M.  Ane* 
Ka-f^ebruaieiil»  firtUtttr;  âr  Havre»  à 
M.  Achtr  jeiuM ,  et  «o  capiuioe  à  ton 
bord. 

^  I»  »4  >'  *9  ^1  ^3  sS 

PQAT  P£  DUKKERQCE* 

HATiREs  soans  le  a. 

le  Père-^k-F«Dill«,c«p.Fatome|  «11. 
à  Roaeo. 

I«  Paix  y  cap.  Hochet  I  ail.  au  Croloy. 
1^  Succèf  »  Cdp.  Del  pierre ,  alf*  à  Rooati* 

PORT  DE  l»EST. 

AJiaiVAOESf 

lia  i8.— Le  Victoneox  «  cap;  f.e^oe- 
kel;  le  FéNif  c.  Gûelec,  y.  de  Bordeaui* 
ch.  de  fîo  ;  l'Eiigénîe,  c.  Vig'>ureiix,  v. 
d'Oléroo  9  cil.  de  vin  ;  le  Bott-P^rc  ,  cap. 
ivloiiaoec,  V.  da  Toulenlierrj  ;  TAugusiey 
€•  Lavoioan  «  v.  de  Lin u ion  ;  le  Prosper  « 
C*  Luco,  V.  de  Ponlieua,  cli.  de  ble;  la 
laaoïia-Maria ,  c,  Mindau  ,  v.  de  Nantei, 
ck.  deCtr;  la  M^irie-R<>UnJ  ne,  c.  Janou- 
«aj  la  PruU«t4i4vVicUiriiie  y  cap.  Letallec; 
%,  cl«  Rouet] ,  (il.  de  Itoit de coiulructîon , 
Ja  Triton*  c.  I^rgouet,  v.  de  Naaicty 
du  de  boit  da.  caailrucLujii  et  fer. 


4ViSG0aUifiaCIAL  ET  MARITIME. 

Le  9  et  lo  avril  iSaS»  quatre  fuUiillei 
de  la  contenance  d'environ  8  lioct.  .70 
IHres  Tune,  remplie!  ^  ou  à  peu  de  cUose 
nrh$  9  d'eatt-<le-vie  de  Cognac  ,  ont  étv 
|etéef  à  la  côte,  sur  le  teriitoiie  des  com- 
munes de  Saini-Julteo  el  Lit ,  drp^irte- 
meiitdes  Landes. 

Par  les  soins  des  employés  des  douanes 

tl  des  ageus  de  U  lu^m^u  trIJp»  oui  été 

jnacreillies  et  mises  co  heu  de  fti'lrelc* 

Elle»  ^Kiiitiii  les  marqiifi  ct-dj^r^'i  : 

La  prroiiérc  »  sur  la  lioiide ,  le  N*.  IV 

d  les  Irtlrtr»  JII-LJC;  sur  Tuu  des  Louis: 

COGNAC. 

La  deoiîème ,  sur  la  bonde ,  le  N*  7  el 
%fs  lettres  JH-CII  i  sur  Tuo  des  bouU  : 
JASUENNE^SY. 

COGNAC. 

La  troisième,  sur  la  bonde,  le  N*.  77 
9%  les  ledreA  JH-IUiN  ;  sur  l'un  des  boul»  : 
JASUENSESSY. 

COGNAC. 
la  qualriëmc,  sur  In  bonde,  le  N*.  99 
ci  1m  lu^ues  Icllrrs  JM-HIN  ,  sur  Tuu 
<|ef  bouts:  JASUES^ESSY. 
COG>AC. 

Les  propriétaires  de  ces  otijets  devront 
Itff  r^cl'ltKr  aupiès  du  couimisMire  cle^ 
<ta«K^*  dit  «iti.irtirr  de  Ihtx  .  ils  sont  iuvit(*s 
à  eihiber  Ifiirs  tilre^  daii^  le  plus  brefdi'Ui 
niHsilile  ^  sAn  de  diiiiinucr  Ivt  frau  d<- 
nug^atio^ge  et  d«  »urvcitbi.t»*. 


m 


AVIS  DIVERS. 

^(^N®  147.  —  L«  lundi  1%  mai  i8aS, 
et-  fouis  sniTsna ,  M*  Divîtl ,  commissaire- 
pris^rnr  A  li«uen ,  procëJara  •  par  contiaHa* 
lioo ,  a  la  venu  apte*  le  dtc^  da  M.  ai  SA**. 
Liaor  ,  en  leur  vivant ,  marchand  de  toila» 
k  hooeo  ,  me  Gr.ind-Poat  ,  o^  83  ,  CotMitiani 
an  loilft  bleuet  et  blmcliet,  dimaasë  de 
FLindre  ponr  nappes  rt  aer vielle»  ;  use  pi^e 
en  dam  «ad  de  m\c  ;  ilc  tÎMgt-ijaaue  oom- 
vcns;  une  grande  (|Qanii(ë  de  uiaiiiifUa^ 
brodéaé  et  amea  pour  robes  •  er:ivai|eé  el  il- 
deauK  ;  dentrllaa  points  maliNes  ,  lallea-, 
gazes,  batistes,  pMkales,  calicots  da  Saint 
Queniin  ,  cravaties  de  snîa  noire ,  blouse» 
de  roulicr  bleues  et  blanchit,  etc. 

Signé  Daviti.,  commi^saire^priscur 


BOURSE  DE  PARUa  OmÉlU 

OaQ  V<(y%}%  C«^T  ai%MI4l»<«||B 

\%1Î  40P  SH   Soc  60c    5^^  "^  c 

70C   95c  6oe  aSc   fk^HL  .   i^jï 

'40c  $oe   .  â5«  S&f  ^am 

accoNNAisa.  dk  UMimATmn, 


ASSURANCES  MUTUELLES  SUR 
LA  VIE  DI^S  UOMMIiS. 

M.  Oam.1  ,  directeur  de  la  tocidid,  k 
Rouen,  raceteur  des  contributions  indirectes, 
place  dti  Vh'iia-M  «rch^  n**.  55,  aura  l'hon- 
neur Je  rcccioir  lou  1rs  jours,  et  principale- 
lemrm  les  fêles  ei  1rs  diiaancUes  ,  depuis  diiL 
heqres  du  malin  jusqu'à  trois  heures  aprè» 
midi,  cens  c|ni  vt^u^fi^iir  prendie  des  Assn* 
rances,  ou  «ti  li-inrul  a  oir  dtt  explication» 
propres  à  leur  fane  cninfn mJrv  les  avaniaf^e» 
au*iU  pourraient  obtenir  sur  les  «timairi  Jf^ni 
il«  voudraient  disposer.  11  se  fera  aut«i  on 
pfaisir  de  leur  démontrer  qu'aucune  caisse  ne 
p  ul  oflrir  plat  de  garantie,  tout  le  lappoil 
de  la  sûreté  des  eipiraux ,  et  enfin  que  les  in 
idr^i  composas  et  ;if: cumul éi  que  reçoivent 
les  Aisiiiés,  dont  les  contrats  sont  à  époques 
fixes,  S(»ot  et  b^ftticnup  supérieurs  au  lan& 
ordinaire  serwsnt  dr  baatuu^  h^ntjuet,  caiit<*t 
d'épargnes,  c^ix  «utff  àostiiulions  du  oiéiue 
g«  lire.  On  observei*  que  Cf*  iruerci*  vt^n^Mi 
ses  a'ini  indépendant  des  bénelicii  ^ii;Kf]Lvl> 
1«  t  inéoiet.  Asf  urdt  ont  droit  en  kur  qualité 
d'Asturrnrt,  par  Telfei  inappréciable  delà 
mutualité. 

Tour  en  donner  une  idde  plus  exae*e,  voici 
les  explications  g^uërales  publiées  par  l'aduii- 
uisiration  : 

Une  /isâuranee  tur  la  vie  est  un  contrat 
par  le.quel ,  au  m*ïven  d'il'*  ^Wjr  /ar^/tuic  i^n 
ua\é  ,  ou  d'itUf  tcgtre  fvittt^  P^X^^  annuel» 
ieinent  ,  0/1  a/'irrp  pou  toi  on  pour  unijeis, 
/vii/f*  ou  un  c^ffJUii  en  cas  de  we  ou  de 
tno*'i  ^  à  une  1  jM.fjnt  iteti-rmineo,  suivant  les 
cor^venances  du  coniraciani. 

>i^i  ^>7tieie  reçoit  toute  espèce  d'assu- 
rance  ur  M    le. 

f"  7"  t  ,^  r  =*'  .  cVtt-à-dire  que  ton«  Irt 
Porteurs  de  nos  assurances  s»  ni  en  niètiie 
lems  nos  Sociéiairt  s ,  v\  joui^fnt  coiniue 
tcrls  ,  en  outre  de  la  r*'nte  «lU  du  cipiial  ««su* 
ré»,  de  tous  les  1  ^  \  w  proportion  de 

celte  même  rente  ou  iir  ce  capital. 

C*est   en   quoi  conti:»!**   U   différence  entre 
noiie  Société  et   !•*«  Çomp:i<*nie«  par  actions 
dont  tous  les  Lc'iéfice»  appai tiennent  aux  ac-J 
tionnair't. 

Le4  ptinirs,  matliéinaiii|Uf nient  cnlciilé«*s 
sur  l.i  loi  infaiisMe  d  *  la  nn>rfuli  </,  é^:iliAfii| 
ton*  les  Aj^e»,  et  nviittifiscnr  ri;;ouieii»einent 
les  iHléréis  «t  Us  béuélîces  de  lu  <s  no»  Socie- 
Uif'S. 

Aot  y44^urancrs  »*sppli<|nent  à  toutes  *or- 
te«i  de  CB%  ,  •  Iles  nni  hui  d  hiiUMtiilc  «  |  Jr  |>bi« 
l^ntr  pir  qnî  a  ▼•«lu  a  no  re  Société  les  pins 
!  honor«bl  i  fenflra;;et«    ^ 


I 


m 


p^4m%%  Mars.  Ua^,  fib/i     a   ia«r 

laiS,         ^     4     tf^fM 
tATivia,  iaa4  ' 

AiniviTia  DE  1000  ra.,  k  4  p.*  •f^ 

Avee  lois  et  pHmaa. 

j.  .. 

IUS7I  1040 

4CTI01I8   OR  LA    BâNQ»    OC   MIA»CBa 

laaisssaas  da  imvîar  laaS. 

1^9^ 


SPECTACLES  ov  6  MAL 

THEATRE  DES  ARTS. 
ÇOn  commencera  à  6  keuréê  t/m.>  ' 

Four  l'Ouverture  de  TAnude  TboAtrala  4r 
t8a3  à  iSa^. 
IJK  NOUVEAU  SEIGNEUR  DB  TUXAOl , 
Opéra  ea  i  aeie  •  de  MM.  Creasd  ,  Wééêhml 

et  Bojeldieu* 

M.VaLBOarâ  débutera  par  le  rèle  de  F^wiuitH 
et  MliO.  L8MOV1.1  par  celui  de  ^«fet» 

i^ronffVi ,  MM*  ValkMau 

Da  Foraumn^  Téuar».  - 

r^  Bailii .  •     Bid.-            ^ 

CW/a,  Félia. 

Biaise  t  Aatrac* 

Baùcif  Mlle.  LeSMrfa. 

JfiA!f  l  E  PARIS . 

Opéra  eu  m  actes ,  dm  MM.  &iot«Jaat  ua 

|)o«i  eUif-u 

M.  MsflPLO*  début  rr«  p&t  tr  i^e  ie  J^ 
de   Paru* 
M.TalBOIIts  débuier4  pir  k  i  JU»  d»  Jf  ri^rirf»^ 

Mlle.  LiMPeic  débw^ei*  wrle  rule  4^  / 
Prfi4:esje  de  A»«»iirr«, 

Mlle,  lïiïvta^  Jebi*»efj»  p*r  ^  t^U  d  0\    . 
et  Mile.  JoLivar  p.  r  c  t»i  ds  Aiir«;..'.*^ 

yeun  da  Paris  »  ^1 M  *   M  **i*t  a^ 


/ 


Pédrigo  , 

La  Pr.  de  Hfavmrre . 
Olivier  , 
Lore^ui , 


Itte* 

Jfli*V< 


aRQUR  UtYMHQVt. 
Bue  du  Gttajr*  Tr0mfm^ 
(Oa  coMmeacrra 


Aujourd'hui  6  mer  ,  U  tfViJal^Ufte  DAftlfT 
UKS  EXERr.lC^S  4,  il,  t>et.— U 
l.iincier  fiançait,  etéciM#  |*jr  AU  Aittlp^e 

FraNCOUI.— Les  Msmirutft^  de  C^v^l'^i*, 

— Le  Vcl  Aérien.  —  L*  Idenurt  et  U  fi*- 
voile  t  eie.  .  etc. 


I 

I 


Jeux  GoMrQuta  pb  Guscâijnr, 
(  Sprciarie  demmméf^.  ) 
ARLEQUIN     MBNlilAMT» 
Paniomiuie  en  i  adet  el  A  gruad  i 


BOtî.!*.  iMlTilU£Rli;COMULRCii^Mi:  (e?*  CAflAciKuE*  kt  k*  TAiiLc-inmO  »£  C.  ÏÎLCHJUEÏ*, 


3S3SCS-    ' 


NM54.— a- ÀiiViUk 


MERCREDI. 

7  Max  i893. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Cette  Fcaille  parait  tons  let  joors.  S'aifcretser ,  pour  VAbonnemeot  et  U  Rédaction  ,  an  Bnvean  de  fa  Pfacelle ,  Plaoe  des  Carmes  ,  n^  48  *  à  Romli. 
On  a'abonae  à  Paris,  chez  Beissot-Tuivars  ,  1  ae  de  Richelieu  ,  u9.  7a.  —  Au  Havre  y  ches  Cbafellx  ,  roe  de  Paria.  -*  Et  chet  tona  lea  Librairea  •» 
Oirectcara  des  Po&tes  du  Départemeut. —  Le  prix.de  T Abonnement  est  de  i5  fr.  chaque  trimes t re ,  pour  Rouen,  et  16  (r.  io  c.  parla  poste. 


AVIS 

Dettain  Jeudi,  8  M»i|   FàT<  ob  l'Ascsnsioh,  cette  Feaille  nt 
paraîtra  pas. 


LE  MERCURE  DU  DIX-NEUVIÈME  SIÈCLE, 

S***.     LlVRâlSON.    (  I  ) 


Quels  qae  soient  les  efforts  de  la  incdiocrilé  et  les  onirAges 
-de  la  bassesse,  les  grands  taltms  seront  toujours  du  côté  des 
^g^andes  idées.  Si  le  génie  peut  quelquefois  s'oublier,  il  s'avilit 
rarement. -On  t'a  vu  sacrifier  à  la  fortune  et  à  j'ambitiou  ,  et 
revenir  ensuite  à  sa  vocation  preaiiëre.  Si  on  parvient  k  lui 
imprimer  une  fausse  direction,  il  est  difficile  de  lui  fiire 
•contractçr  une  mauvaise  allure.  Il  est  trop  élastique  pour  rester 
toujours  comprimé  ;  trop  diffus  pour  ne  pas  chercher  à  s'é- 
•tendre  hors  des  limites  qu'on  lui  impose,  l^e  preneur  et  1  ami 
.de  Mécènes ,  dans  le  palais  du  maître  qu'il  adulait,  rêvait 
•encore  les  ombrages  de  Tibur  et  ^a  fontaine  de  Blandnse.  En 
caressant  la  tyrannie  d'Octave,  il  soupirait  après  )a  liberté  des 
champs,  ses  amis  ;  et  quand  les  hochets  de  la  cour  imporln— 
liaient  ses  oreilles  et  qiie  des  chaînes  d*or  l'attachaient  au  char 
•  d'Auguste ,  ses  vœux  appelaient  ce  réduit  paisible  où  il  recevait 
un  minisire  en  égal ,  et  des  favoris  comme  ses  amis.  Les  muses 
ne  vivent  qu'oii  la  contrainte  n'est  pas.  Elles  meurent  dans  la 
servitude.  Ce  sont  ces  oiseaux  harmonieux  qui  charment  par 
leurs  concerts  les  vastes  lieux  qu'ils  chérissent.  Mais  dès  l'ins- 
tant qu'une  grille  arrête  leur  essor^  les  concerts  cessent  et 
les  chantres  expirent.  Il  n'y  a  rien  de  plus  indépendant  que 
les  inspirations.  Un  homme  fastueux  ou  ombrageux  peut  ache- 
ter un  poète,  traîner  un  orateur  et  des  comédi<*ns  à  sa  suite, 
mais  achelera-t-il,  par  avance,  un  élan  de  verve  ,  un  mou- 
vement oratoire?  Les  lueurs^  les  étincelles  du  génie  n'appar- 
tiennent pas  même  à  ceux  qui  les  produisent;  comment  de- 
viendraient-ils la  propriété  de  ceux  qui  les  retiennent  au 
mois  ou  à  l'année.  Auteurs,  écrivains  mercenaires,  exaltez, 
par   les    illusions   de   l'avarice,  votre    imagination  passive; 


(i)  <)n  s*abonne  an  Mercure  du  dix-neuvième  siècle,  à  Paris 
chez  Baudouin  frères,  rue  de  Vangirard  n^.  56,  et  à  Rouen,  au  burean 
de  la  Nacelle. 


cchaufles,  à  force  de  zèle,  votre  verve  rétive;  le  premier 
trait  de  génie  qui  va  vous  échapper  sera  peut-être  un  trait 
de  satyre  contre  le  protecteur  qui  aura  pris  à  9t%  gages  votre 
muse  et  votre  éloquence.  Parcourons  ces  pièces  académiques 
couvertes  de  leurs  lauriers  d'un  jour,  et  des  feuilles  de  leurs 
couronnes  adjugées  :  aucune  d'elles  n'a  pour  ainsi  dire  survécu 
à  son  triomphe.  Les  noms  de  leurs  auteurs  ne  se  sont  iascritt 
que  sur  i'oi*  d'une  médaille  ignorée.  D'oii  vient  l'oubli  dans 
lequel  sont  retombées  ces  productions  victorieuses?...  De  la 
contrainte  que  vous  avez  imposée  k  ceux  qui  se  sont  présentés 
dans  la  Hce.  Vous  leur  avez  imposé  un  sujet,  et  il  fallait  leae 
dire  :  Que  chacun  combatte  avec  ses  armes ,  au  vainqueur 
sera  le  prix.  Vous  leur  avez  prescrit  un  terme  ,  il  fallait  plutôt, 
au  lieu  de  cpnfîer  vos  espérances  à  l'avenir,  les  reporter  vers 
la  passé  ,  prendre  la  meilleure  pièce  de  yers  composée  depuis 
un  an ,  et  lui  décerner  votre  palme  olympique.  Tous  les  jeunet 
émult's,  enflammés  par  cet  exemple,  auraient  rêvé  sans  cesse 
des  palmes^dans  l'avenir.  Les  trophées  de  Miltiade  n'auraient 
pas  laissé  dormir  vos  adolescens  Théinistocles.  Au  Itetr  de^ 
cinquante  concurrens,  vous  en  eussiez  eu  des  milliers.  Chaque 
poète  ,  chaque  écrivain ,  en  prenant  la  ptpme,  se  serait  promit 
un  triomphe ,  et  les  muses  libres  de  toute  .entrave  auraient 
cherché  à  conquérir  voi  lauriers  académiques  ,  en  se  livrant 
à  leurs  seules  inspirations. 

Cette  digression  trop  longue  m'a  trop  écarté  de  l'objet  de 
cet  article,  fl  s'agissait  d'eiitrelenir  mes  lecteurs ,  du  Mercure 
du  dix^neus^ieme  siècle  y  et  j'ai  commencé  par  parier  de 
l'intérêt  de  la  gloire  des  lettres.  Plusieurs  personnes  trou- 
veront peut-être  que  je  me  suis  moins  éloigné  de  mon  sujet 
que  je  l'aurais  cru.  Le  Mercure  parle  aussi  dans  l'intérêt  de 
cette  gloirc-Ià. 

Les  faits  d'armes  sont  la  gloire  des  nations  barbares  aussi 
bien  que  des  nations  civilisées.  Les  thraces  et  les  gaulois  ont 
vaincu  comme  les  grecs  et  les  romains ,  mats  les  exploits  de 
leurs  héros  existent  à  peine  dans  notre  souvenir,  tandis  que 
Homère  et  Platon,  Cicéron  et  Virgile  vivent  encore  au  miliea 
de  nous,  et  sont  honorés  comme  les  dieux  du  goût  et  de  la 
raison. 

La  gloire  littéraire  est  la  seule  quf  distingue  les  peuples 
éclairés,  des  nations  non  policées.  Une  invasion  a  pu  détruire 
nos  trophées  militaires;  nos  trophées  poétiques  sont  è  l'abri 
de  toutes  les  atteintes  humaines  ;  mais  ce  goût  des  beaux- 
arfs,  ce  feu  qui  vivifie  le  génie  ,  a  besoin  d'être  entretenu  , 
d'êire  conservé  au  milieu  drî»  orages  de  la  politique.  Une 
alliance  littéraire  s'est  chargée  de  la  fonction  sacrée  de  le 


»uv«iie  Terra  tci«re ,  nt  teroot  pat  excf net  a  IMif  te 

isei.  Lt  Tr«  g9&t  n>it  pas  plut  exclusif  qtm  la  aaiM 

Le  Jliarair#  a  daîà  applaudi  k  des  pieductkMaa  r»- 

oes.  Il  n'j  a  que  les  jietites  gens  quî  aeadawtial  tell 


MackhaloA 


Srttenrer  f  alla  garaolira  aussi  nos  cbefs-d*ttnTra  classiqaaa 
es  ouiragas  des  nOTaleurs  ,  et  opposera  une  ligne  inTmemlc 
aux  inyasioaa dn  fommniiftit^  qui,  dans  son  fwe^  «U  la 
vraie  anarchia  lîitAraire.  Mais  les  produciiont  ofîfîn^aa  qae 
Tare  nouvelle  verra  Mare ,  ne  seront  pas  exclues  é»  lanf  le 

des  musas.  ' '      *'  '  .     -         . 

raison. 

mantiques. 

ce  qui  n'est  pas  eux,  ei  qui  fugeot  Tes  ouvra 

qu'ils  ont  pour  fat  auteurs. 

On  nom  9  aujourd'hui  «  n'est  une  garantie  que  !orsmi*il 
se  rattacha  à  des  faits  honorables.  Les  rcdadeurs  du  mer' 
eure  présentent  à  cet  égard  une  garantie  certaine.  To«t  ce 
qu'il  j  a  de  plus  distingué  dans  let  lettres,  et  de  plus  dé- 
voué à  leur  calta  i  concourt  à  ce  na«j\cl  ouvrage.  C  est  ini*- 
tilement  q«a  gadgitri  aiAciui  oot  \o«ls  cacher  lavrooin. 
Il  n'y  a  plus  d*anon^me  possible  pour  les  grands  talens. 
,Qnel  autre  aa'on  initié  aurait  pu  nous  révéler  dans  lat 
Leiiret  sur  îe  Théâtre ^  tous  les  secrets  de  'Thalie  et  toutes 
ka  tarmas  ba  pisM  graaîausis  d^a  aftjla  épiatolaiia  ?  Voira 
Béingar,  la  Piodapo  da  la  cliasson,  a  venaontré  dans 
réhgant  tradaetenr  éet  Bafsers ,  un  apologiste  judicieux 
ai  ira  ciitîqiia  délicat.  C'est  par  de  tels  moyens  et  avec  de 
tab  diémena  da  snccès  que  le  Mercure  vieut  reprendre  5on 
^"^'"'^  ranc,  al  s'élever  au-dessus  de  la  faveur  que  lui 
•suraa  OBI  siàde  d'existence. 


anaen 


---  Certain  mattra  d^écola ,  qna  aaa  boM  pi 
en  faveur,  prétend  qna  c'est  on  signa  da  pcea 
L!S^  ville  de  commerça  les  eosatgaca 


VACCDOWB. 

~  Mlle  Pat tiaud  »  harpiste ,  dont  le  Ulent  a  déiii  fondé 
4|  réputation»  se  propre  de  donner  incessamment  «ne 
Soirée  MwUmh  »  dans  UquaUe  eUa  ta  fera  entendre  sur 
Ifinalrumenl  dont  alU  a  se  tirer  un  si  brillant  parti.  Nous 
(brona  caanaltrt ,  dans  les  numéros  seivans ,  le  jour  oii 
ealta  Soirée  asra  Une»  al  le  programme  des  aercaaux 
fa'oe  y  exécutera. 

-»4Jn  officier  fuisso,  de  Courlen,  se  trouvant  à  la  table  d'une 
preauraur,  oii  enlr^autres  mets  on  avait  servi  un  brochet 
e'aiie  grandeur  peu  eoromune,  témoiguait  son  étonnement 
|ier  de  fréquentes  exclamations.  I>a  proctireuse  qui  s'en 
epparçut,  lui  demanda,  en  badinant,  comment  on  appeIJait 
ea  poisson  dans  le  lac  de  Genève  ?  —Madame  »  on  le  nomme 
ii  prmcuremr  du  lac, 

—  M,  de  M....  n'est  pas  le  premier  homme  qni  ait  rendu 
un  légume  célèbre.^ Le  proverbe  a%six  en  mng  éh oignons ^ 
tire  sou  origine  d'kn  grand  maître  d^  oérémouies ,  qu'on 
ampelUit  le  b^ron  d^Oignons  ,  et  qui  siégeait  aux  états  de 
Blois ,  en  kS^&  Le  nom  et  le  surnom  de  ce  grand-mattre  y 
était  Arles  de  la  Fonlaiua  de  Soiara. 

—  On  reproeliatt  à  M.  ^**^  armateur  k  Nantes,  d'aNer  tous 
1rs  jours  à  la  messe,  pendant  qu'il  faisait  faire,  pour  son 
OOmpie ,  la  traita  des  noirs.  Ik  !  si  j'a  fais  la  traite,  ré- 
yeodit  l'houMêla  nsarebaïuk  d'hommes  »  c'est  pour  que  mes 
napitaines  placent  oes  pauvres  noirs  chea  de  bons  calholiquas 
portugais  qui  les  instruisent  dans  lea  moyens  d'opérer  leur 
aaittt.  U  antaoa  vendent  dca  nègreii  i  uaoi ,  je  lea  aanvob 

«•Un  docteur  I  mais  non  pas  un  docteur  ès-lettrps ,  aflaciié 
4  U  rédaction  de  dbme  Jeamne  docile ,  va  publier  en  mé- 
moire doua  lequel  il  prouvera  que  U  galle  ne  se  communiqua 
pas  par  lo  cnntaol»  ol  que  c'est  un  préjugé  que  de  croire 
^'oo  peui  conlracter  cette  mal^lie  cutanée  en  donoant  une 
piMguée  ift  main  à  en  individu  qui  en  asi  atieinl.  Quelque 
Cpf fiance  qu'en  dosve  accorder  anx  reliques  dn  docteur, 
eona  cfoyons  qu'il  ea  fNrndant  da  se  défier  de  toua  eeux 
qni  ont  U  galle.  Moos  ne  lirons  plus  dame  GaMetie. 


t. 
Un'pe''^^  dont  >•  pelette  est  loa{ours  plea  (.«.r».w  ^^ 
U  heursct   soutient   au   contraire  qoa  c'aal  ■•  Me»  êê 
iUlvame. 

Bons  è  d'antres  la  anlnâiee  de  en 


—  Un  ultra ,  en  lisant  dans  le  Miroir  lea  refiejtiOÊU  ém 
prisonnier  de  Sainte-Pélagie  ^  disait  entra  aaa  denU  i  Nw 
qnoi  U  société  des  boms  hommes  ne  tîent-*elle  pm  aaa  adaneaa 
ft  S^iete^Péla^!...  Groyes-vous,  lui  répondit  qnelqn'nnqni 
lisait  le  Réi^rtlf  que  vos  hont  hommes  aient  asses  d*anml 
pour  entrer  U7  Qu'ils  ailleat  à  l'académie  ,  c'aal  fort  kinn  s 
cela  ne  lire  posa  eenséencnce  ;  nieW  4  Siif  WlagKt  ^  •">■> 
un  &caudale,  une  espèce  de  sacril^.  Il  est  vrai,  idnmlit 
bumbJeiqenl  l'ultra  :  M  A.  Martînville  n'a  osé  aller  qn'kTML 

SPECTACLES. 

TRÉATaS  DIS  ARTS. 

(  Oavartara  de  l'Anaét  ThéàiraU  4a    liai  4   sSaa.  ) 

Le  Noui^enu  Seigneur, -^tan  de  Parie, 

K^buii  ^eTALBovra,  MaaPKoii ,  Mrad.  •  Lanovu  » 


Si  l'epoqaa  des  débute  est  inléreiaante  p'mr  \n  apeclaleniv. 
elle  est  une  des  plus  difficiles  ponr  lea  joomaliaiei  chnagda 
de  rapporter  les  jugement  du  partorte ,  qot  se  Ironve  aleft 
tout  a  coup  érige  en  cour  suprême.  Maïs  quelque  fpinanaa 
que  soit  notre  tâche,  il  but  U  remplir,  el  nona  nnna 
résignons. 

Valhonte  ,  qui  succède  à  Batiste  •  e  débulé  par  le 
de  Froniin,  du  Nom^eam  Seigneur  de  Filiûgm.  Gel 
nous  a  paru  posséder  un  timbra  agréable ,  et  plue 
que  de  fermeté  dans  le  chant.  Une  bdle  vaim 
tredit  la  première  condition  du  talent  d'nn   Mnriâat 
ce  n'est  pas  la  seule  qu'rni  exige.  La  débniani  a  Manlad 
être  trop  peu  de  cette  chaleur  qui  anime  la  aoène,  âe 
gatté  expansive  qui  est  un  dm  caractèm  de  tena  ha  iMae 
aon  emploi.  Quoi  qu'il  en  soit,  nont  pensom 
doué  d'ailleurs  d'asses  de  tenue,  et  d'nne  nhysin 
ceplible  d'expression ,  pourra  devenir  nne  bonne 
jmur  notre  théâtre. 


M"**  Lemoule^  jeune  actrice  qui  rtmpKnail 
Marseille,  l'emploi  de  première  chanleoBe,  i^esl 
le  rdie  de  Babei  :  et  n*y  a  produit  en  généial  qne  |ien 
malgré  le  bonheur  avec  lequel  elle  a  chanté  aea  en    ' 
qiielaues  passages.  Sous  le  costume  do  TîtlajP ,  il 
simple  ponr  élre  gracipiisf»  rt  naturelle,  et  Ir^. 

Erodigné  les  minauderies.  }5i\  grasseymeni,  qne  Fnn 
uerait  presque  h  de  l'affectation  »  fi^avaîf  |iaa 
indisposer 

»  t7a  ■pgctatsor  toujours  pareMti 

et  le  succès  de  la  dcbutanta  a  été ,  dana  le  Wonneen  /  ^ 
assfa  problématique.  Cétait  dans  le  rftle  plna  dîflkiiidkb 
Princesse  de  Nauarre^  que  Ton  redonUil  ponr  eHn^  qpe 
M'**.  Lemoule  devait  assurer  son  premier  jpas  oana  nw  Mène 
que  tant  d'artistes  ont  marquée  de  leur  chàlib 

On  aime ,  au  moyen  du  droit  qu'on  achète  en  gniihal,  i 
s*érigrr  on  )uga ,  et  à  Uncer ,  de  In  place  qne  Tna n  papiba 
ses  arrêts  en  matière  de  goAt.  1^  représentation  d*bicr  nv 
aussi  attiré  une  afBuence  enlière  èe  speclalanvo  nn  nlmêt 
savons  combien  an  thélire  Im  lelnnifa  me  prf 


•      J 


juges 


Noosi 


sont  absolues ,  el  noos  cenoaisaona  Vi 


(M 


«'*tni  tm  *i  «llfiWt^IfW  «qAw»  qo»q|  péul  avoir  niîson. 
fous  nous  haMrderont  cqieod«ntàiaxerMF»%ii#«piNico«eU 
iHof  que  lévfere  que  FV/mt  a  reçu  ii  sa  ffviree.  Cela^lîfilay 
lont  n%UB  tvmii  plutieurtfota  signale  afiec  impartialité  les 
Itfaats,  •  fait,  dans  on  asses  court  ei|M^o  4a  ieoM,  4as 
iroffrës  plus  d*àtie  fois  remarqués ,  et  fut  penroiU  joausf 
[uaïques  espéraoces  qui  devaient  lui  mériter ,  ne.  fàt-ce  que 
Mir  anticipation  ,  un  peu.  plus  d'indulgemca*  Çelis  ç^pijQMo, 
loarra  pent-4tre  paraître  enopposition,avfC'QeUe4eWauc/Dttp 
la  apeciateurs;  mais  uous  croyons  d«v#î«  Téi^eUra,  ponparca 
|ue  nous  la  supp^Dsons  la  meilleure,  mais  bien  parv^e  quVHa  ast 
lAtre  et  qu'elle  est  au  moins  sincère,  Félis  a  été  reçu  lors- 
p'il  valait  une  fois  moins  qu'aujourd'hui,  et  ses  progrès, 
m  le  repoiusjpnt  cette  auoée  a  sembleraient  devenir  pour  lui 
m  titre  d'exclusion.  . 

Jeaf^de  Pan^  devait  offrir  plna.  d'intérêt  encora^quele 
Noin^ean  Seigneur  \  cinq  débuts»  chose  assea  car^  ei  peut- 
lire  même  nouvelle ,  y  étaient  attendus.  Un  murmura  de 
:ariosité  a  précédé  Centrée  de  Jean  de  Paris  doat  IV^térieMl* 
i*a  pas  fait  utic  impression  très-favorable.  On  a  pensé  qu'il 
alitait  beaucoup  de  talent  nour  racheter  le  tort  de  U  pbysio- 
i^oie  du  nouvel  acteur ,  aans  un  emploi  ofa  les  avantages  de 
a  tournure  et  de  la  figure  sont ,  Dn  peut  le  dire»  de  ri- 
;ueur*  \jt  débutant  a  réalisé  cependant  ui^a  partie  des 
•spérancet  que  «on  pen  de  physique  avai^  fait  concevoir  de 
on  talent.  De  i'aisiioce  ,  un  débit  assuré  et  animé ,  une 
io\\  gracieuse  ,  quoiqu'un  peu  voilée  peut-être  par  une 
latigue  accidentelle  ou  im  esirontment  Npassager ,  s^Ht  Fes 
liuJilé^  que  nous  a  paru  réooir  Mesplon  qui  du  reste  à 
'%é  aasai  bien  accueil  h. 

Quant  m  Falitonte  qui  a  repava  dans  le  Sénéchal  ^  no 
lous  en  tenons  au  jugement  que  nous  avons  porté  sur  lui         s 


ta  première  pièce.  lia  manftre  dôo^  il  s*esi  actfiiitté  je  ce 
rAle,  ji\  Ait  que  cent rmer  notre  opinien^è  son  ^rd. 

JLe  pnfterfe  qui  f  autai  ses  aouvenirs,  et  -peut-être  méihe 
tes  prévenlieAf  ,  e  accnèilli  par  de  vifs  app|audisseme|is 
Mlle.  £off0^  at^tini  ^'etlè  e&t  parlé;  et  que  nens  eussions 
pu  juger  si  ette.  ai^ît  encore  la  voix  que  nous  lui  avions 
connu.  Maîa  il  |>aifltt  que  le  parterre  a  quelquefois  le  boa- 
heur  de  bien  îuger  ^ans  «iMendre.  Mlle.  $qyûP  a  pronvé , 
drins  le  râle  d<ii  Poge^  qu'elle  n*avait  rien  perdu  de  sou 
^haut  fiK^ile  çl  naéthodîque.  f^es  bravos  ont  couvert  ta  fin 
du  premier  e;|#fQBiin  chanté  par  elfe. 

Toinme  n^us  auens  déjà  anticipé  s«r  Vélege  qu'a  mérité 
M'"*  Lemgule  4%n$  le  rôle  4e  Im  Piriace^f^  A)  Navarre i" 
nous  nous  bornerons  ^  dire  qu'avec  nne  stature  avantageuse 
et  de  ta  physionctmie,  tes  réles'quî  demande«ii  de  tatesue 
doivent  convenir  à  cette  actrice,  qui  pourtant  a  hmi  percée 
encera,  dana  ee  iieureau  personnage,  une  afféterie  qui  niVat  m 
d'un  bon  ion  m  d*un  bpn  effet. 

D^ns  U  rapidité  et  k  nombre  de  cet  débuta,  à  peitie  i 


nous  eu  le  tems  de  remarquer  celui  de  MHe»  Jolfvei ,  tenne 
et  jolie  personne  à  qui  nous  reprocherons  trop  de  timidité  ow 
pas  assea  d'aisance  ef  d^abitude.  Le  rôle  de  LoteMm  comportait 
plus  de  gatté  9  eicigaait  moîitt  de  froideur  et  de  réserve,  ^a^Bn^ 
a  mis  Mlle.  Jf^U^ei.  Mais  \ï  j  »  tenfoors  de  l*iivettir  dans  »àe' 
jolie  %ure  et  seiae  i  di«-4iurt  ans. 

Un  premier  déUit  nfest,  à  proprement  parler,  qvHme* 
apparitiQQ,  qu'un  acte  de  présence  que  tient  mremaecaeur  ;. 
prétendre  le  îugea  îrrévooaMeaaent  dans  eiieaoffée,  ce  aeraie 
presque  aHSçlior  de  la  presdenee.  Le  tesna  sent  eat  îefiiîlliUev 
et  l'expérience  rectfiera  des  errenas  on  eenfraieva  àé%  afi- 
nions  que  nous  sommes  loin  de  donner  comme  des  rèjlaa 
certaines  de  conduite  eu  des  pneeples  de  geÉt. 


■swrara 


MBe 


M 


otntttcw  à  ^i!«bitsfrir 


KOUVELLE$L  DE  MER^ 

Xi^Aîmabie-Blonde ,  cap.  Biamèa,  parti 
\m  Bordeaux,  eat  >arrive  au  Moule,  ile 
ffarlinique,  le  i*'  mars,  après  avoir  tou- 
Ad  an  Sénégal. 

— >La  Britaiinia  ,  c.  Sibston  ,  parti  de 
Sfcarente ,  est  arrivé  devant  FaJinoulJk  t 
r  a8  avril ,  après  8  jours  de  mer. 

lék  Rochelle  ,  29  avril.  «*-.i  CmhaUig^  ) 
Indien»  ell.   asi  Havre.  —-Les  Treis-f 
^àÊiwèt  c  tekohellec  ,  ail.  à  Si^-V^atory- 

Bocdaaom ,  3n  avril.  —  (  Long  eeui^.  ) 
^ail  mia  ei>  tner ,  les  a6  et  27  :  les  Trors-f 
Qenrs,,  rap,  Turenne,  ail.  &  Ojenoe. 
■»Le  W&rnngîon  ,  c»  Dillinghaûs  »  ait-  k 
^  Havane.— riiiipérial,  ail.  à  la  Nouvelte- 
^vléans. — A  passé  fa  revue:  t*.tmélie  ,c. 
Wl ,  alL  k  bi  Guadeloupe. 

Ifarseilla»  tA  mf9\\.r^Lêng  cours*) 
^  CaroUoe  •  c  Scbelien^y  ^  easéricain , 
Kl,  à  ta  Nouvelle-Orléans. 


PORTS  ÉTRAHGERfi. 

iiBlVAOElL 

Gra^send^  5o  avril.  «— Xe  TalbotyC. 


N&ivca.stte^  28  avriL  —  Traveller ,  cap.  f 
Burn  y  V.  de  Caen.  —  Lord  Nelson ,  cap. 
AJnwiclt,  r.  du  Tréport.  — •  Î4i  St. -Fran- 
cis, cap.  Lamotte,  v.  de  Gravelines. 

ITAVlRFS  EXP^SItS. 

Falmouihf  17  avril,  —  La  Wrtljam» 
cap,  WUson ,  aU.  4  CUareute. 
Guernesrjr^  aa  avrils  —  Mercurj,  cap. 
Pcarce ,  ail.  ii  Cette^ 

Pljmquth ,  29  avril.  —  VewBee  ^  ç. 
Jooei ,  ail*  k  Bouen. 


rORTS  FRAÎIÇAT8. 

AKaiVAGKa. 

La  Rochelley  %^  avril. — (Cabot.)  Mary, 
c.  ChiJd ,  amer.,  v-  d'Amsterdam  attr  ksi. 

Bordeaus  ,  3e  a*^L  -«-(t^oeg  comns.  ) 
En  rivière  :  l'Isoiélie ,  cap.  Godet  ^  v»  de 
l'iJe  Bourbon* -^( Cabota^,)  Montés  en 
rade  :  l*Atmable,  c.  Martin,  v«  de  Rouen. 
—  Ivc  Siéber-Bruder  ,  c»  Bojseuy.  ven.  de 
Uilieck. 

BofonnSf  si  ^n  iB  €¥rU.  ««^  (£ahot»} 
hà  l&ierve,  c.  CkapiMd^  e.  de  Maraeitle  , 
sur  lest. — Waa-Kxaamheid  ^   e.  Linsrfs; 
Wendsmanden ,  cap.  Ejrde,  v.  d'Amster-  ' 
diflâ^«7i-Le  Soccès^  ê.:  Len^^  t»  d'Antêra* 


hfarseiUe^  )S  avril.  -*-  (tong  coprs.t 
Le  Henri»  c.  Kemp»  amer*,  y.  deJtlewr 
YerLy  ch«  de  p4^3  cuirs  ,  160  bail,  nao-^ 
kin,  493  caiss.  sucre,  488  sacs  et  %jhfm^ 
cauts  cafe^4o  surousiudige;  en  «maran^ 
— (Cabotage.)  L«  Hieu-4imée»  c.  Emeric» 
v»de  de  Naples  ,  cb.  d^uile  .  etc.  —  Le' 
Léonidas,.ea|^  Iledicb^T.  dfe  Gbiffai  ch,  de^ 
blé ,  en  quat. 

Entré  il  Ppmègue  i  lé  Véwri^  c.  Ca-* 
rence  j  v.  dé  Chjpre. 

LES  S4BL£S.--e6  kwu^ 

Sont  etUréi;  db  9«  «n  2$:^:  t^Esther,. 
cCtuÉrdavomey^T.  de  Nantes^  âul*  fesl^ 
pour  Oléron:  —  rAimable-Sophie  ^  ca)^. 
Coriten  ,  y.  d'Aurai^  cb  debois»  cbarbon,- 
effets*7->L.a  Marie^CatheriUe ,  c»  YarqUe',* 
V.  de  Mbrlàix^,-  cb  de  futailles  vides  poupc 
la  Fotte— LetSit*-Fiirea,  n.  iervanteau,« 
V.  du  Gua  ,  cb»  de  vin, — L'Isabelle  ,  cap*. 
Nob'anc,.Y.  de  Saint-Pierre,  du  de  vm« 

EDur  Vannea»— La  Janny-^ADgelina'^  cap«x 
re    and,. 

f/Oranie  »  cap.   Pemmeray,  ^n.   de* 
Saint-Martin,  ch.  deyin  ei eau-de^ria ; 
— rAuasiasîe,  c.  Nicolaxeau ,  y.  delà  Rê^ 
chelle  ,  cb.  de  foin   pour  Bayoone;— •- 
la  penne* Anoeile  ^.  c.  Be^rea-  yé^  wi^ 


."k^iiit-Marliit ,  ck.  de  via  ei  |>Uacbes  ; 
>le  Saint- Pif  rre ,  cap.  Saunier  ,  Tenant 
«!^  GUareiite  ,  ck.  de  vin  et  pierre  de 
inîlle  ;  — le  Pitie  ,  cap.  Ravon  ,  et  le  Paul- 
l*'f  iiest  »  cap.  Bréinaud  ,  v.  de  Bayonne  , 
«tir  lest. 

—  Siwt  sortis ,  du  to  au  94  :  1^  Té- 
(c'uaqu? ,  cap.  (vronmclec  ;  le  Neptune  « 
<  Mp.  lletin  9  ail,  à  Cherbourg  ;  et  la  Jeune' 
( j4*itieiice 4  cap.  Caillot ,  ail.  k  Dieppe, 
cil-  de  tel. 


CORRKSPONDANCE 

.  Uajonne^  99  avril. — Les  arrivages  de 
graius  conliuuuiit ,  les  prix  baissent  pro- 
Kressixemenl.  Voici  le  cours  arrête  au 
iiiarclié  d'bi«r  : 

FrOkUCiit  a3f  95  rboct.  ;  blë  d*Iade  jo 
5'i.or^e  i35o;ttvoinc  12,  h.iricots  i55o; 
iu.n  6  les  5»  kil.  ;  paille  a  {>o. 

Donivtmx ^  3o  ax^ril.  —  Il  s*est  vendu 
ces  deux  jours- ci  du  bois  de  Campêcbe 
i:oupe  d'Espagne  à  i5f.  acq.9  du  sucre 
brut  belle  4*  à  89;  de  la  cotbenille  à  a8 
Su  acq. ,  et  du  poivre  léger  à  i3o  acq. 

\jt  cliaigeiuent  de  la  Paix ,  arrivé  de 
Oyeniie,  cou&ible  eu  :  7a  fûts  et  3o  bar- 
j  iq.  sucre ,  (J3  ballos  colon,  83  fôts  rou-» 
luu,  '24  fûts  guolie,  7.i\  fikis  et  8  sacs 
jcafé. 

I^s  spiritueux  ont  bai>sé  de  nouv«.iu. 
Voici  le  cours  de  ce  jour  :  eau-de-vie 
U'Arinagnac  ofVerte  à  102  5o  ;  Mar mande 
aoo  ;  pays  11)5;  Cognac  Sainlonge  35o  à 
3uo»  dilo  Bordeaux  4*  preuve  265  à  270; 
e>piit3/6  ollcrt  ii  5  4^*  l<^  veltc. 

La  Ruchi'l.Cy  3o  uA*rfl  — Le  cours  des 
^aui-de-vie  rc<>le  à  i3o  à  i35  pour  1j 
vieille»  et  lab  à  128  la  uouxeilcy  dispo- 
jiible,  Ifc»  27  vcllcs. 

PianttSy  28  </v/i7.  — -  Rien  de  nouveau 
ru  ma  relia  iuli»cs. 

Le  cbarg(*nient  du  Jcuue-Prosper ,  c 
fto&ier  ,   arjivé  de  l'ilc  Houibon  ,  con- 
Msle  en  45?i)  bnllcs  sucre,  1 1  (5  sacs  cale, 
aSj  balle»  giroile,  /jo   balte»  coton,    11 
/Laisses  et  )  bjlle>  nanlLin,  (jo  sacs  riZj  etc. 


pour  DE  ROUEN. 

NAVIKIS   SOUTIS    LE   G. 

.Le  sîoop  rKiisa!>cth,  c.   Go&se  ,  ail.  au 
ila\re,  tli.  de  pi.  cjurs  de  fer. 

Le  »loop  le»  Deux^Aïuis  ,  c.  (î.illon  ,  ail 
à  (jaeii ,  rli.  d«»  poutlreN  \»'j^4'l;ili\ea». 

Le  brick  1.1  Lî>e  ,  c.  Aiibi y,  a!l.  â  lîre>l , 
.ch.  de  liois  d»'  toii>lruclm:». 

Le  bricl  .ii'gltis  (i^;i-iiuriii,  c.  Hcyiion  , 
ail.  à  LuiuInSi  ^ur  K^t. 


POKT  l)L'   IIWKK. 

3Ioi:\'C»fiC!if   tlfi    5  fJtt  6, 
>A\II.IS    ^^TI.1S. 

Le   î:    -"î-ii.  Il*   le  Siiîîy,   v.  de  riiitlr* 
I  e  bu  k  cjuu.j  la  Judi].liiiic  ,  \eii.  de 

5t. -1  hol'ja^* 


ITAVIAES    EXFÉOlCf. 

Le  paqaeliot  anglais  Brétmai«,  ctB* 
Wiekf ,  ail.  k  Southampton ,  ch.  ae 
passagers. 

Le  paquHbot  anglais  Cherttelfied ,  cap. 
Wood  ,  ail.  à  Soulliauipton  I  chargt  de 
,)assagers. 

—  MM.  Lamotte  et  comp.  apprennent 
l'arrivée  à  Valpar.-.iso,  le  28  novem.  der- 
nier, du  navire  le  Ouquesne;  capit.  L. 
Oarras.  Tout  le  monde  «e  porte  bien. 

— -  L*AîmabIe-U7onde  ,  capit.  Biarnès/ 
parti  de  lk>rdeaux  ,  est  arrivée  au  Moule 
(Martinique),  le  1".  uiars,  après  a\oir 
touché  au  Sénégal. 

Note  des  fientes  recueillies  à  la  bourse 
du    Ha  vre ,    le     5   mai, 

5o  balles  coton  Loui^iane|à  i  f.  55  c., 

acq. 
12  dito     dito     ditOyâ  1  L  2J  c.  1(2, 

dito. 
5o  dito     dilo, Géorgie,  à  1  f.  5|  c.,d. 
75  sacs  café  St.-Doniiiigue,â  1  f.  75  c. 

dito. 
1000  sacs   sucre   de  l'ile  Maurice ,  f>ft.r 

inconnu, 
6  sacs  calé  Havane ,  à  1  f .  aS  c.  ,  en 

culrepôt, 

PORT  DE  QUILLEBEUF- 

Sant  arrives  dr  J'illcqnier^  et  descendus 

à  la  marée  du  C. 

Le  dogre  le  Neptune,  c.  Poirier  ,  ail. 
au  Havre  ,  sur  lest. 

La  gribane  la  lk>nne-Rmilie,  c.  Eliot, 
all.au  lla\  re,  ch.  de  bois  à  feu  et  planches. 

Le  chasse-marée  la  Lucie,  c.  Stépban  , 
nli.  à  Loricnt,  ch.  de  div  marchandises. 

Le  sloop  les  Deux-Amis  ,  c.  Dévé ,  v. 
de  Caen ,  ch,  de  blé. 

I.a  gribane  la  l^Ue-Rose  ,  c.  Lucas , 
vcn.  du  Havre,  ch.  de  diverses. 

Ces  deux  naviies  sout  montés  à  la 
marée  du  6. 

Sont  descendus  : 

La  galiotlc  l'IIortensc  ,  c.  Desmeliers , 
ail.  au  Havre. 

Le  sloop  l'Augu^te-Fierre,  c.  Maillet, 
alL  à  Carn,  ch.  d'engrais. 

La  grilxiiic  la  Boiine-Kinilie ,  com- 
mandé par  le  c:ip.  Kliol  ,  cliaigé  de  boi> 
|)oiir  le  lla\i-e,  à  son  arri\ee  en  ce  port , 
s'est  crevé  jur  une  iJii'Ti',  oii  il  a  été  con- 
traint de  tran>bor<Ier  son  chargeineiii 
.î  bord  du  cap.  Poirier,  pour  en  edcc- 
iner  le  transport  au  lieu  de  sa  destina- 
lion. 

l.e  cap.  Eliot  e^t  re.^tc  au  port ,  poui 
>e  faire  calf.ter,  et  trouver  !a  \oic  d'eau. 


AVIS  1)1  vi:  US. 

N*^  I  \%. —  V  vendu*,  tn  tout  om  partir,  nln- 
i't-iiri  (ifiilrrlionj  ilr  lir>-l»clirt  Tl  l.ll'LS  ,  \i 
«ili  rs  ilr  t>  iir  ir<  a  (tu  m  iliii  ,  .'i  ^  lifuri-s  <]:i  f*ù\ 

S'.iilrr<^»rr  ,   .'i  Kotitru,  rac  du  Cli.iiU|>.i|e»-()I. 

!»<».IU\   ,     11"     ^^J. 


^Êm 


UBSEDBPAUS, 
EffeiM  PuUicê, 
<tsQ  poDi  rB%r  co^i 


tsr  »oc  aSc  aoe  i5c  Se  f$f  86ri 
i5c  aoc  i5c  toc  68r  £8  r  5c  §81  i 
m  SUf  «oc  i5c  fc  88f  nji  8M 

hECOlf!VAIKS.    Dit  IJQIIOAYIOT, 
IbulM— !■  êm  n  M«v  iftA    ' 
Edi.  do  tl  Ikn  iti^  ,  fia.  •     a  •«•!  1 
sSaS»         9     4     tM 
I4«ai  N«Hiff4Tf«it,  i8m4 

Asrtviits  DB  1000  ra.,  •  4  p/ 
A%«e  lois  «t  priiti. 


io4of  io4«f    Sua 
ACTKWS    DR    LA    Bà«0.    M 


SPECTACLES  do  7  H^ 
TIIFATRE  DES  ARTS 


(  On  commencera  à  tî 

LK  IJÉPIT  AHi: 
Coine  Jic  en    aeiei .  «  ^  , 
M.  TitTi ,  premier  cotm^me^ 

le  lôle  de  Grùs»Hémi 
Mite.  FiTEiLiaa  •  leaaai  I 
brette».  rtebuicr»  par  le  wi 

£rasie  .  MM. 

/  'olère 

3fascarf9fc  • 

Gros'Hétté, 

jMcile  ,  ifcté.  Sm» 

Aioritictte  ;  FsMl 

MARTOII  £T  FAOSTUI. 

00  Asaairv  01  Vaiartt 

Comédie  c«    t  acte,   de  DMM 

M.  Tfiri  CQBUDaera  par  le  Me  M  M 

Cl  Mlle.  Ff  TftSLiia  par  celai  ée  Mû 

Froatin\  M.  Ti«fb 

Marton  , .  fitti 

Lfi^S  FOUaBERIES  DS  ICiM 

Comédie  en  5  aciet  •  Je  Mclik| 

M.  TitTi  coorinaera  par  le  iMt  éfel 

e(  Mlle.  FsrzvLiia  pjr  cHai  ^JM 

.M.SâiMT-CLMr  •  en  aticaJaaiîèa^i 

jeune  premier  ,    «'eu   càMgé  Ai  l 

Léandre  dan*  ente  pîè«^«  ^éaé 

y  ml  ère  dans  le  Dépita  A^m^mmÉi 

M.  Bii  »  p<iur  racilitir  les  éabali»^ 

le  rôle  de  Geront^. 

Gérante,  MM. 

jir^antc  » 
Ltantlre  » 

Scapin ,  _ 

l/n    k'alet.  Rtarf 

Zvrbinette  9  Mead.  TmÊ 
UjracifUe . 


CIRQIE  OLTMPIQia, . 
Hue  du  GuajT'Tn 
Cn  ccmmeoerra  à  7  1 


Li-   qoatrirme   !ȃrUT  DES 

ilr  M.  l'Aut.— Le  l.ancirr  Fraar^l 
pr  M.  A.lulphc  Faaacovi.  — U 
iMiivrf^s  Je  C  •««!<- r  le.  i_  Le  Td  i 
^Le  .Mcnuci  et  |j  Ojvocifl.  cfc^t 


l\Ol'  .N    lMâIUMi:UH:CuMMhUCl.\l.K  (KXAhACTiuLSETt.v  lAtiiE-Dota)  I^IC.  DLOgUEL,  BLXSr.LD.  r  SI 


3S 


JEUDI  et  VENDREDI. 


• — ■        .     .  -■■  ..-  V- 

N**.  i5$  «t  1 56  .-**•< AiiHfi» 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


LES  POURQUOI  ÎIT  LES  COMMENT. 

raaorramilié,  qui  n'est  quVnc  conlînuilé  de  sacrifices, 
e durable? Et  coinmenl  se  fait-il  que  l'amour,  qui  o'cst 
ëchinge  de  plaisirs,  dure  si  peu? 

rquoi  ua  homme  que   j'ai   humilié  hier,  m  humilie-^ 
Qîoard'hui,  sans  penser  que  je  pourrai  l'humilier  de- 
rfet  comment  se  fait-il  que  les  hommes  qui  se  vengent 
oïsme ,  ne  cherchent  paa  à  pafdaïuier   par  crainte  ou 
nimité  ?  r  j 

i^uoi  le  mari  qui  convoite  le  moins  la  femme  de  son 
,  est-il  justemeut  celui  qui  soit  le  plus  trompé  par  sa 
e?  Et  comment  se  fait-il  que  Tinftdelité  soit  un  motif 
LS  qui  nous  atUche  à  celle  qui  en  e^t  coupable? 
rquoi  l'homme  qui  ne  craint  p«s  de  passer  nour  lâche. 
Trayant  d'une  indisposition  qui  lui  fait  craiudre  la  mort,, 
terait-il  comme  un  opprobre  de  ne  pas  s'eiposer 
un  duel,  oii  Ton  succombe  sans  gloire,  et  oii  Ton 
omphe  guère»  sans  remords  ?  Et  comment  se  fait-il  qu'un 
d'épée,  reçu  quelquefois  en  tremblant,  satisfasse  plus 
»inme  de  cœur,  que  le  courage  de  braver  une  plcu- 

ou   une  amputation  douloureuse  ?  - 
irquoi  des^  êtres  qui  out  dédaigné  ou  calomnié  votre 
lité,  viennent-ils  b'applaliri  \os  pieds  quand  la  faveur 

â  élevée,  et  qu'ils  soUl  sdrs  de  n'exciler  ^ue  votre 
m  on  votre  indiftérence  ?  Et  comment  se  fait-il  que  des 
éprouvent  assez  le  besoin  d'être  vils,  pour  s'aJwisser 
irofit,  et  se  souiller  pour  Iç  plaisir  seul  de  se  souilIerT 
irquoi  p!ace-t-on  des  girouettes^  sur  le  f;iite  des  édifices, 
t  comme  un  ornement  que  comme  un  objet  d'utilité  ? 
Mnment  des  personnes,  oui  ne  connaissent  pas  leurs 
s  poinU  cardinaux,  ont-elles  du  goût  pour  une  feuille 
fiai ,  qui  n'a  pas  d'autre  fonction  que  de  tourner  au 

yiodre  vent.  »       i    1 1    ' 

irquoi  sommes-nous  plus  disposés  &  saluer  le  soleil  levant 
I  soleilqui  se  couche?  Et  comment  se  faît^il  que  nous 
is  assez  peu  conséquens  poor  voir  cet  astre  avec  plus  de 
r,  lorsqu'il  n'a  encore  rien  fait  pour  nous,  que  quand  il 

d'éclairer  les  travaux  de  la  joornéa  et  de  Seconder  les 
sa  qui  nous  Nourrissent? 

urqaoi  rions-nous  d'un  bossu  et  ne  rions-nous  pas  d  nn 
4idceot  fois  plus  difforme  encore?  Et  comment  pon- 
•nous  trouver  une  infirmité  ridicule  et  contempler  $é- 
msent  un  animal  qui.. •..  j     n'i-   » 

«rquoi  une  maîtresse  croit-elle  aux  sermens  de  fidchte 

amant  <iui  est  plus  attentif  auprès  d'elle  quand  elle 
irée  que  lorsqu'elle  eat  mal  miae?  Et  pomment  croyons- 


noes  avoir  tonjoors  de  l'amour  poor  nne  fêdiotie  qne'Iè 
moindre  accident  peut  rendre  repoussartta  ? 

Pourquoi  nos  amis  viennent- ils  nous  conloler  quand  hoiiâ 
perdons  une  épouse ,  nos  en  fans?  Et  conoraaént  ce  fait-if  que 
personne  n'essaie  de  nous  offrir  des  consolations  et  de  noua 
inspirer  de  la  résolution  quand  nq|is  perdons  notre  fortune  ? 

Pourquoi  fait-on  l'aumône  à  un  homme  condamné  ^vm 
galères  plutôt  qu'à  un  simple  mendiant? Et  comment  osona» 
nous  plaindre  le  déshonneur  et  repousser  l'indigence? 

Pourquoi  court-on  pour  ses  affaires  et  marche-t-on  poug 
prendre  de  l'exercice?  Et  comment  se  fait-il  que  l'on  ruina 
sa  santé  pour  faire  sa  fortune,  et  que  jamais  on  n'eatènjt 
dire  qu'un  employé  se  soit  tué  à  passer  des  nuits?  « 

Ponrqnoi  joue-t-on  gros  jeu  pour  s'amuser,  et  va-4<H>m 
pleurer  ou  spectacle  pour  se  distraire?  Et  comment  penW 
on  ruiner  sans  déshonoeur  un  honnête  homme  d'un  coim 
de- carte,  et  pleurer  sans  faiblesse  devant  <i(Ç^  l^ommes\o« 
des  femmes  qui  vous  fout  payer  trois  francs  pour  se  moqner 
de  vous  ? 

Pourquoi,  lorsqu'un  homme  te  noie,  cinq  a  six  persot^**"- 
ncs  se  jettent-elles  à  l'eau  pour  le  aau yer 7  JEt  comment  sa 
fait-il  que  vous  ne  donniez-  que  deux  soql,^u  malheujiai^ 
qui  meurt  de  faim? 

Pourquoi  caressez-vous  pendant  dix  à  dppff  ans  «  un  chies 
dont  vous  supportez  la  vieillesse  dégoûtante?  Et  commeoÉ 
se  feit-il  que  vous  vous  refusiez  aux  caressa  d*ttne  com^ 
pagne  eucore  jeune  ^t  jolie  ? 

Pourquoi  disons-nous  que  nous  sommes  égifùx  après  la 
mort?  Et  comment  se  fait-il  que  nous  nonU  arrêtions  pi uf 
longtemps  sur  la  tombe  d^un  homme  puiksant  que  siur 
celle  d'un  être  obscur? 

Pourquoi  U  Fontaine  est-il  né  arec  dn «génie,  dafts  là 
même  climat  oit  M.  Théaulon  est  né  si*  Bénin?  Et  comment 
se  fait-il  que  M.  Théaulon  se  croie  de  Vefpiîà\  pendant  qnt 
La  Fontaine  se  crut  toujours  un  niab)j       . 

Pourquoi  les  plumassiers  qui  crient  io  la  gnerre,  se  c^ 
chent-ils  sous  les  liasses  de- leurs  jourdbax  quand  la^goerri 
éclate  9  et  mie  ceux  qui'  ne  la  demandaient  pas  mârchénl 
en  avant?  Et  comment  se  fait-il  ^ne  les  AiisIWpods  qui  a#. 
batteut  à  coupa  4*écritoire ,  soient  reputéf  ceinima  deS'bk*av«S| 
pM^làhC  qae  les  braves  acquièrent  nioina.'  àm  Hipiitaiian 
qu'uif  porteur  dé  journi^xj?;  ... 

Pburquoi  les ?  Et'^ornmen^sé  Cût-il  qne..«.«?. 

On  n  en  finirait  pas  si 'PQ  f^i^t  t^ufes .  les.  queattons  dn# 
provoquent!  lef  ^isarreriei^  de  ce  niante -^  #1  lea  contrad^* 
tioàs-  de  Tesprlt  liumain. 


AVIS  AUX  CHEVEUX  GRIS. 

Uat  firartlU  d^cooTerlt  vient  d'être  faire  poar  teîodre 
et  Boîr  fixe  les  cheveux  t  sourcils ,  tnousUcIies  y  Dageoires  « 
UMpeis  et  Givoris,  et  en  général  ton  Cet  les  espèces  de  poils 
umipek  rige  et  le  tems  auraient  imprimé  leur  cachet  ou 
leor  fcean  croeU  Ce  procédé,  qui  n'a  aucune  aclion  sur  la 
ptan ,  a  reçu  le  nom  de  Crème  de  suUane ,  apparemment 
INirceqoe  la  composition  en  a  été  dédiée  à  queltjiâe  sulune 
^i  ^sonnait.  On  voudra  peut-être  savoir  a  quel  génie  l'hu- 
inanilé  est  redevable  de  cette  précieuse  découverte  :  rien  de 
pluflfoste.  Cett  M.  Victor  à  qui  il  faut  en  attribuer  la  gloire  ; 
fliiîi  il  ne  but  pas  confondre  M.  Victor ,  auteur  de  la  crème , 
avec  son  homonyme  qui  ne  fait  que  des  tragédies  en  courant 
)•  poste,  La  manière  de  teindre  les  cheveui  en  noir  fixe ,  e^t 
«ne  invention  qui  honore  le  plus  uu  siècle  oh  les  vieilles 
perraques  ne  sont  plus  de  modes. 

M.  VlCTOit  demeure  au  t^alais-Rojal ,  n*  87. 

âVIS  AUX  CHEVEUX  ITQIBS. 

M.  Gwis,  chimiste  genevois,  persuadé  qu*uu  mojen  pré* 
•ervalif  est  autant  au-dessus  d'un  moyen  curatif  que  la 
«nté  est  au-dessus  de  la  maladie,  prévient  toutes  les  per- 
iûonri  qui  naissent  avec  des  che\eux  noirs,  et  qui  veulent 
conserver  ce  précieux  ornement ,  quM  vient  de  composer 
Ha  liquide  propre  à  garantir  ie  sjrstéme  capillaire  de  toutes 
.l|r  Qitminteê  de  Finiempérie  ou  de  la  décrépitude.  Ce 
tkpiîde  admirable,  comme  le  sont  tous  les  liquides  favorables 
4i  la  beauté,  se  trouve  a  Saiut-Bheux ,  h6iel  du  Grand- 
Nlican,  chcs  Uasurië. 

AVIS    AUX   CHRWUX    BLONDS. 

•  Si  les  cheveux  blonds  sont  un  signe  de  décadence ,  on 
»  ne  peut  nier  que  les  cheveux  d'un  blond  fade  ne  soil  un 
»  symptôme  de  débilité  au  moins  en  apparence,  l^s  albinos 
»  jious  en  fournissent  la  preuve ,  et  nous  devons  considérer 

•  comme  un  bienfait  le  procédé  qui  nous  donnerait  la  facilité 
»  de  dissimuler  la  teinte  des  cheveux  de  cette  couleur.  Ce 
»  procédé  étonnant  et  k  la  fois  bienfaisant ,  vient  d'dtre 
^  employé  avec  avantage  par  le  docteur  Sommer ,  breveté 
»  do   roi  des  Pays»Has,  qui  fait  disparaître  dans   un  instant 

•  la  nuance  désagréable  des  cheveux  trop  blon«ls.  Les  pcr- 
»  sonnes  qui  voudront  l'honorer  de  leur  confiance  peuvent 

•  s'adresser  me  des  Vignerons ,  n*.  9 ,  à  âira6bourg.  • 


K\i 


Vous  avions  bien  pi  d«  lalitti  èê 

même    qu'il  se  montraïc  m  ot  tiBt   Jl 

avait   fait  long-tems  les  délices. 


MACÉDOINE. 

-«^M.  le  marquis  de  d'Ancelot  vient  de  retirer  sa  pièce, 
aotts  ne  disons  pas  sa  tragédie ,  du  rép«»rtoire.  M.  le  marquis 
a  prévenu  en  cela  refTet  d'une  ou  deut  semaines,  et  ce  trait 
qui  prouve  de  la  force  d*âme  et  du  goAr ,  figurera  avec  avan- 
lage  dans  Tacbre  ^'néalogique  de  ce  noble  poète. -C'est  la 
idrilleure  œuvre  qu  il  ait  faite. 

^rn^Le  Miroir  nous  apprend  qu'au  Second  Théâtre-Fran* 
fOfS ,  on  punit  d'une  amendu  tout  comédien  qui  manque  de 
mrmoire.  Comment  punira*t«on  sur  les  autres  théâtres  ceux 
qui  n'ont  pas  eu  %*»e%  de  mémoire,  non  pas  pour  savoir  leur 
r6le«  mais  se  rappeler  leurs  sermcns  ? 

•^  On  lit  dans  V Apollon  qu'on  ne  lit  guères  : 

«,  Iwi  NacMc  qui  vient  de  Rouen  est  arrivée  è  Paris , 
•  chargée  de  quelques  couronnes,  et  la  Nacelle  s'est  ap* 
^,  propriée  4a  coaronne  de  foin  destinée  à  M»  Théauloo , 
A  Tun  de  nos  plus  brillans  écrivains  » 

Deux  petits  articles  suivent  ce  passage,  et  le  tout  est 
aigné  s  ThJ^Êslût^  i  nom  qui  devrait  s'écrire  en  trois  lettres. 

-.»- Pendant  qo^on  applaudissait  Darboville  à  Paris,  Batiste 
■rêvait  à  Bruxelles  le  plus  brillant  accueil.  Le  oublie  et 
Ih  prince  d  Orange  qui  assistait  k  son  premier  début,  en 
oçt  paru  très-satisfaits.  Cest  ce  que  nous  apprend  le  jour- 
uil  oe  cette  ville  et  ce  qui  ne  nous  surprend  pas.  Batiste 
est  on  comédien  un  peu  froid  »  mais  comme  chanteur  ^  il 
ne  mérite  que  des  éloges. 

(  Courrier  Fran^aiê.  ) 


— M"*  Virginie  Lemnd  a  obtenu  ao 
r6le  de   CéUmène^  dn  Miêomtrop^^  et  «a 
dans   celui  à^Amarinthe ,   des    Fausioe    Com 
journal  dont  flous  estimons  le  goAt  •  reproche  A 
intéressante  ,  une  affectation  que  ton  conirmeto 
tnr  les  théâtres  de  province,  flous  croyons  al" 
à  nos  actrices,  que  Rouen  ,  pour  être  è  trente 
de  la  capitale ,  n*en  est  pas  moins  danf  la 
afféterie  que  l'on  rencontre  à  Versailles  ,  aux  ^ 
de  Paris  ,  prend   trop  souvent  êm  source  dan«  les 
eicessives  que  tous  les  chefs  d*emploi    montre 
départeifleiis  oii  ils  ne  voient  ni  concurrence ,  ai 


—  La  Soirée  Musicale  que  se  propœe  de  àmmtf  tÊÊÊk 
Bertrand ,  que  nous  avons  l'avantage  ne  posséder  è  ItMB  t 
aura  lieu  demain  samedi,  10  dn  counnt.  àum  le  berf 
appartenant  k  M.  Mathéus,  place  de  In  Pncelle.  le  flnar 
d  entendre  cette  brillante  harpiste,  ne  manqoer  pus  shs 
do.ute  de  réunir  k  celte  soirée  une  société  nombceme  it 
choisie.  Des  billets  ont  été  déposés  chet  MM.  DesiefBfe  «I 
Jacquemin,  et  au  bureau  de  la  Nacelle* 


SPECTACLES. 

THÉATaE  DES  ARTS. 
Mtrcredî  7  mai  —  Comédi«,  — -  Débuu  «>  Mlla.  PiTSBUBa«*tn 

Une  jolie  figure  est  déjà  un  demi«soccèt  poar  mm  M» 
tante,  et  à  cette  considération,  M^'*  Fitxeker  pnsiilHl  ■ 
titre  incontestable  à  l'accueil  qu'elle  a  reçu.  Il  ceC  pan  Ai»  , 
trices  qui  réunisse  autant  qu'elle  les  avantages  esléfflMl  fa, 
le  public  u*exige  pas  toujours,  mais  qu'il  est  en  leal  ^em] 
ûatté  de  rencontrer.  La  beauté,  j'en  conviens,  est  fni)*  ! 
dn  luxe  dans  l'emploi  de  soubrette;  mais  aujourdlim  T""! 
e»t  rassasié  du  nécessaire  on  pardonne  facilemesit  «  Wi^  ■ 
Répétons-le  donc.  Aille.  Fîttelier  a  nue  taille  nvanliflM, i 
une  figure  gracieuse  et  piquante  2  «ne  senle  chose  siMi 
désirrr  quelquefois  sur  cette  heurense  physiooogpie  ;  ^^i 
renjouemcnt,  et  cette  gaité  d'abendon  qoi  vnaf  an 
la  beauté ,  et  qui  est  plur" qu'un  altraiu  Haîa  «■  pi 
début  est  loin  d'être  un  moment  de  gattê  poar  ane  ai 
Exiger  que  son  talent  se  livre  dés  la  première  a| 
toutes  ses  inspirations,  et  sa  physionomie  à  toae  1 
mens  ,  ce  serait  vouloir  qu'on  fût,  en  paraisaaal  è< 
dans  le  monde,  ce  qu'on  y  sera  à  qoeraote  aiM.  Iki 
contenterons  donc,  pour  le  moment  t  de  perler  ^Ht 
que  nous  a  paru  posséder  la  débutante  •  ea  oaas  l  ' 
de  nous  expliquer  plus  tard ,  s'il  j  lien  »  sar  ceBetl 
trouverons  qu'il  lui  manque.  Marinette  dn  Drpii  ,^ 
qui  est  un  rôle  de  bonne  comédie  {  est  loin  d'être  1 
un  rôle  de  belle  comédie.  A  peine  est-il  1 
de  nos  valets  ;  mais  il  offre  des  paisagn  coniiqa 
aux  intentions ,  des  nuances  que  l*on  peut  faire  i 
effet.  I>a  scène  de  raccommodement  «.le  wsrmm 
d'cruvre  de  notre  scène  comique.  •  été  fort 
par  Mlle.  Fitxelier  et  Tiste  qui  déboUit  1 
a  les  principes  de  la  bonne  école ,  et  nous  sonlwitias  m 
se  livrée  toutes  les  inspirations  qn*oa  ne^  refait  qv! 
nature.  Une  soubrette  ne  doit  pas  seoleaneat 
la  scène  :  elle  doit  l'occuper  souvent  toale 
personnages  de  maîtres  et  de  valets  sont  toaje 
à  ceux  des  confidentes  et  des  valets  rosés.  Le 
ceux-ci  est  dVnvahir  ,  pour  ainsi  dire  ,  rialciit  s  < 
brillans  ,  animés,  et  en  un  mot,  d'orcnparer  le  piAiti 
dépens  même  de  leurs  camarac  (,  qni  sont  aeaveat  lêà 
à  des  rôles  passifs.  Cette  tâche  est  difficile  9  Me  A  t 
possible  evec  du  sèlci  ttsnrti    ;  da  laleat» 


La  bluette  de  Marion  ei  Fronfin ,  dôfil  là  galt^  et  Pecprît 
font  oubliefr  riovraîiembladce ,  a  fourni  aux  deux  débutens 
Toccasion  de  le  lUre  apprécier.  Les  trave^tissemeos  de  cette 
pièce  i  tiroir,  sont  favorables  au  début  des  valets  et  àe$ 
soubrettes  qui  ne  craignent  pas  de  se  montrer  k  découvert.^ 
Tiste  a  de  la  vivacité ,  un  jeu  facile  et  de  la  verve  comique. 
Cet  acteur  était  déjà  connu  ici  :  ce  qui  est inn  grand  titre  ani 
yeux  de  notre  public.  l\  a  été  reçu  comme  un  chef  d'emploi , 
qu'une  indispositiou  aurait  éloigné,  et  mi  vient  reprendre 
sa  place.  Il  s'est  fort  bien  acquitté  ensuite  qo  rôle  de  Scapin^ 
dans  la  dernière  pièce.  Mais 'Mlle.  F.iizelin  qu'on  a  revue 
sous  le  costume  de  Zerhinelte  y  a  paru  un  peu  froide  dans 
un  rô'e  oii  il  faut  toujours  rire  aux  éclats,  et  qui  n'est  à 
proprement  parler,  ni  un  rôle  de  début,  ni  un  rôle  d'emploi. 

Hié  avait  aussi  donné  une  preuve  de  complaisance.,  en 
faisant  Gérante,  Mais  tons  les  rôles  où  il  taut  le  talent 
d'un  comédien  vrai,  d'un  acteur  achevé,  sont  de  l'emploi  de 
Bié.  Madame  Duversin  et  lui  sont  sans  contredit  nos  preaiier:» 
artistes,  I41  rentrée  de  l'intéressante  M"^*  Saint-Elme,  de 
S.iiiit-Elme  et  de  Roche»  a  été  saluée  par  des  applaudisscmens 

Îiii  ont  été  poussés  jusqu'à  l'enthousiasme  ,  pour  M***  Saiul- 
ïlme. 

l«udi  8  iBaî.  —  Opéra.  <—  Mlk.  Lbxoulb.  —  Chbvalxbs. 

Li  soirée  d*hier  a  été  oraffeuse.  L'entrée  de  Félix  dans 
rOi  éra'  Comique  a  été  marquée  par  des  sifOets  et  des  applau-  - 
dissemeos  prodigués  avec  autant  d'acharnement  d'une  part 
que  de  l'autre,  mais  les  sifflets  étaient  en  minorité.  Félix, 
cependant,  croyant  devoir  déférer  à  la  volonté  des  moins 
nombreux  ,  s'est  avancé  pour  annoncer  que  si  on  lui  permet- 
tait de  terminer  la  pièce,  il  ne  paraîtrait  plus  Cette  décla* 
ration,  loin  de  calmer  l'opositi^n,  li'a  fait  que  l'irriter.  i.es 
applaudisseuiens  n'ont  pas  voulu  céder  t  des  signes  on  en  a 
I  -      -^ 


passé  aux  mots ,  et  des  mots  aux  voies  de  fait.  Un  drs  coînt  du 
parterre  sW  vu  même  transformé  en  un  champ  de  bataille 
ou  les  siffleurs  n'ont  pas  eu  l'avantage  du  nombre,  mais  oii 
ils  ont  conservé  ejsfcore  la  gloire  de  la  résistance.  La  pièce , 
souvent  interrompue ,  a.  fini  enfin  comme  elle  avait  com--- 
mencé.  Félix  a  été  appelé  en  sc^ne  t  il  a  paru  et  a  demandé 
au  public  si  son  intention  était  qu'il  reparût.  Le  grand 
nombre  a  été  |k>ur,  les  sifïleurs  contre,  et  nous  revcrrans 
cet  acteur  qu'il  serait  difficile  maintenant  de  remplacer  avec 
avantage. 

La  Belh^Arshne  ^  opéra  surané  qui  n'offr^î  &  n(ie  pre- 
mière chanteuse  que  le  mérite  de  vaincre  des  difficultés  de 
-chant ,  nous  a  mis  à  portée  de  remarquer  encore  l'éten-^ 
due  et  la  flexibilité  de  la  voix  de  M^e  Lemoole^  Des  notcs"^ 
très-élevées  attaquées  avec  justesse,  des  passages  cadencés 
avpc  facilité  9  ont  été  app^audiV,  mais  avec  moins  d'efforts  , 
M"*  Leraoule  aurait  fiit  plus  d'effet.  H  y  a  mille  difficultés 
surluo^tées  qui  échappent  à  la  plupart  des  spectateurs,  tandis 
que  èe%  choses  ordinaires  les  trappent.  Trop  oser  n'est  pas 
prudent  dans  un  début.  Cette  jeune  actrice  s'est  néanmoins 
fort  bien  tirée  de  cette  épreuve.  Elle  ne  parait  pas  avoir  bien 
saisi  le  caractère  dédaigneux  et  un  peu  farouche  de  la 
Belle  Arw^me^y  mais  ce  rôle  est  devenu  si  .nul  par  le  jpeu 
d'intérêt  qu'il  inspire,  qu'on  ne  peut  pas  en  faire  l'objet 
d'une  critique. 

Chevalier  qui  débutait  pour  les  troisièmes  basse-tailles , 
paratt  avoir  asses  de  voix  et  d'habitude  de  la  scène ,  ^our 
se  rendre  utile  dans  cet  emploi  secondaire.  I«e  grand  nom- 
bre des  débuts  occupe  tant  le  peu  d'espace  de  notre  feuille  , 
qne'nous  avons  à  peiije  la  place  pour  rappeler  q^ie  la  troupe 
Franconi  continue  avec  succès,  affluence,  talent  et  tèle,  ses 
prodigieux  exercices  qui  excitent  de  plus  en  plus  la  curiosité 
des  Rouennals, 


0mmt(^  d  ■Ws^^nH$itî0. 


PORT  DE  ROUEN. 

CHAXGClIEFrS   ET  XÉCLAMATIOlfS. 

^i^CasacEM.  du  sloop  leSt -Pierre,  cap, 
Euault,  ven.  de  Caen,— Courtier ,  M. 
J.  Pellecat. 
^73  fôts  huile  de  colsa  ,  pour  MM,  Cre* 

vel  et  comp. 
^C^Chargem.  du  chasie^marée  le  Saint- 
Pierre,  cap.  Caivé,  ven.  du  Croisic— 
Courtier, M.  J.  Pellecat. 
98,540  kil  sel,  pour  M.  Hébert  atné, 
^^Cqarckx  du  sloop  la  Clémentine, cap. 
Paris  ,  ven.  du  Havre.— Courtier,  M. 
J.  Pc  llecat. 
69  bouc    tabac  en  feuilles,— 8  f&ts  po- 
tasse.*^i63  pierresd'albAtregypseux, 
dont    10  en  doute,  en  moins.— 1 
caisse  horlogerie  en  pendules. — 1 19S 
bûches  bois  de  Campéche. — Crevel 
et  comp. 

Mouvement  du  j  oui. 

If  AViaES   ENTRÉS  t 

Le  sloop  l'Âimable-Bemard ,  de  5i  t,» 
c.  Olivier,  y,  du  Havre ,  ch.  de  miel  et 
de  vinaigre. 


Le  chasse^maréc  le  Jenne-Ernest ,  de 
74  t. ,  c.  Guellec,  v.  de  Çardiff ,  ch.  de 
foute  en  gueuses. 

Le    sloop   la  Bérénice ,'  de  So   ton.  , 
cap.  Gojon ,  v.  du  Havre  ,  ch.  de  plan- 
ches ,  tabac ,  bois  de  Campéche. 
iTa^ires  sortis 

Le  sloop  l'Auguste-Bicn->Aimé ,  capit. 
Basin,  ail.  à  Cherbourg,  cIh,  de  pierres 
meulièrei  et  plâtre. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre ,  c.  Enault , 
ail.  à  Caen  ,'ch,  de  cendre  lessivée. 

La  galéasse  le  Henjamin  ,  cap.  Lion  , 
ail.  à  Mantes ,  ch.  d*angrais  pierres  meu- 
lières. 

Le  chassemarée  leBien-Veno,  c.  Mahé,, 
ail.  à  Marennes ,  sur  lest. 

Le  sloop  le  Paris,  c.  ThniUier ,  ail.  k 
Saint-Thomas ,  ch.  de  Tin, 

Le  dogre  l'Eléonore-Désirée ,  c.  Dubos, 
allant  à  Cherbourg,  ch.  de  bois  de  cons- 
trnction. 

Le  sloop  rAimable^rudent ,  c,  Bîsson , 
ail.  au  Bavre  ^  ch,  de  pierres  de  taille  brut. 

PORT  D'HONFLEOR. 

Uouvement   du  3  au  S  mas. 

il    Le  sloop  les  Trois-Scftors  |  cap.  Pottel , 
UalLkKotten. 


Le  sloop  les  Sœurs-Unies,  cap.  Corset, 
ail.  l^Rouen. 

Le  sloop  l'Augusiin,  cap.  Leclerç,  ail. 
k  Roueu. 

La  Charité,  cap.  Roussel,  ail.  k  Rouen, 

Le  St.Tl^aul,  c.  Simon,  ail.  k  Cauflebec. 
sorti  le  4  pour  Ounkerque, 

La  bienfaisaute ,  cap.  Duchemin,  ail.  k 
Portsnioutb. 

I.e  sloop  la  Flore,  cap.  Ravenet ,  ail.  k 
Shoream. 

Le  sloop  la  Jeune-Elise ,  cap.  Pain,  ait. 
k  Ronen. 

Sont  entrés  en  relâche  pour  Rouem 

Le  St.-Pierre,c.  Adelio,  v.  de  D'unler, 

L'Angélique,  c,  Samson,  v.  de  Fécamp. 

Les  Deux-Fières,  cap.  Barbej,  ven.  du 
Havre.. 

Le  Père-Adam,  c.  Moisj,v.  du  Havre. 

La  Rosalie,  c.  Persil,  v.  du  fiavre. 

La  Marie-Anne,  c.  Gondouin^  ven.  Je 
Dunkerque, 

Le  Bout  hollandais  Goed-Hoop,  cap. 
Bent,  ven.  de  Newcastle, 

L'Adélaïde,  c.  Desrues,  v,  du  Havre. 

La  Rose,  cap.  Vassej  v.  du  Havre. 


Uuiivemeni  du  6  au  'j  mai» 

S0f'i  animés  de  yUlequUr  ei  dêsetnibês 

à  Ut  marée  du  j  au  matim 

I41  Poulc-Iibackf,  cap.  Douario. 

ÏJk  Merie-Koie,  cap.  Sagan. 

Le  Jciinc-Ficcleric  ,  cap.  Marie. 

l.'Agadâc  ,  cap.  Brasau, 

Le  ieiino-Eiiiile ,  cap.  Dépensier. 
So  tt  mo'iti's  et  posés  à  la  marée  du  soir. 

Le  Pcre-de-Kauiillc,  cap.  Lepeliii  ch. 
de  charbon 

i^  Fauliue,  oep.  FalAme ,  ch.  de 
charbon. 

L* Adélaïde,  capilaioe  Deirue,  cb.  de 
Cl  Mise,  etc. 

La  Uose,  c.  Yasfe,  ch.  de  bled. 

Le  boom  hollandais  de  Goede-Hooj, 
cap.  Uent,  ch.  de  ch.irboo. 

Les  dcuY  iiavîies  ci-coiilre  soat  restés 
|»o^és  au  port. 

fent  Sud 'Ouest ,  petit  frais. 

Mouvement   du    7   au  8, 

Sont    ai  rivés    de    Fillequter, 

.  LeGovre,  cap.  Vauqnclin. 
La  Marie--d'Amour,  cap.  Ciucbois. 
La  llarie^Marllie ,  cap.  Poguoii. 
L'Angêliue,  cap.  Moiojr. 
Lesl)eux«Aimécs  ,  c;ip.  Bergolte. 
I«e  Pèrc-de-Faïuilk,  cap.  I.ogclle. 
L* Aimable- El iza,  cap.  Morice. 

Sont  montés  et  posés  à  Ij  marée  du  8,  au 
matin., 

I^s  Dîux-Frërcs,  c.  Oi.bourg,  yen. 
d'Honfleur,  ch.  de  \in. 

Le  Sainl-Pierrc  ,  cap.  Alhlicke  ,  vcd. 
de  Duiilerque,  ch.  de  Ck.irbon. 

La  Rosatie-Loui^rc,  cap.  Bioadel ,  vea. 
du  Havie ,  ch.  de  blc. 

La  («eor^ciie,  cap.  Sallo(,ven.  idem; 
ch.  de  café. 

ÏA  Marie-Auiie^^héne»  cnp.  Queinîn, 
ven.  idem,  ch.  de  div.  marchaudises. 

Le  Succci,  cap.  Delpierre,  yen.  de 
Duakerque,  ch.  de'charboii. 

L'Augélique ,  c.  Saiii^oii,  veo.  d*Hon-> 
fleur,  ch.  de  planches. 

Charlcs-ct-Anne,cap.  Richardson,  yen. 
de  Newcaslle,  ch.  de  charbon. 

De  Drie-Vrtenden  ,  cap.  Komst ,  yen. 
d*AiUSlerdaui ,  ch.  de  dîv.  inarcb. 

Sont  par  montés. 

Le  s!oop  r  Adi'taîde,  cap.  Dcsrnes ,  reo. 
du  Havre,  ch.  t\c  cêru!»e. 

De  G(»od  lloop,  cap.  Hent,  ven.  de 
Kewcaslltf,  ch.  di*  charbon. 

{Tent  d*  Ouest,  ) 

PORT  DU  HAVRK. 

Mouvement   du  8    Mai. 

Sont  mirés  1  le  brick  Elezc,  c.  Remé, 
V.  de  la  Poinii-à-PUre  ,  ch.  sucre  el  caie. 

Le  loiiçre  Raliry  ,  c.  Lcgrand,  ven.  de 
lioug^ps,  rh.  dr  l>oi». 

L>i  >oih  :  II-  b'-i'k  la  Jiinon ,  cap.  Le- 
œicrî,  al!,  à  ^.«iIl^-^el^r^l)Our•»,  billolif». 
I  .'a,  deux  bricks  incon- 


Au  havre  pour  ta  Martini^      • 

I^e  beau  el  solide  iroîs-niAu  fa  Ville-de- 
Ronen ,  du  port  de  256  tonn.  ,  d'une 
marche  ayanlageuse,  et  bien  distribué, 
partira  le  3o  mai  courant ,  sous  le  com- 
maudeuent  du  capitaine  Paquet. 

S'adresser ,  pour  fret  et  passage ,  à  Paris , 
k  M.  Bui.i.oT-L%?r»L>MLLF. ,  hôtel  de  la 
Grande-Bretagne  ,  rue  Saint  -  Honoré  , 
n»  541  ; 

Pour  fret,  A  Rouen  ,  k  M.  A.  Bouchon, 
affretteur  au  Havre,  à  M.  D.  Ancel. 

Pour  pais^igr.  A  Uuuen  ,  è  M.  Asîe- 
lin-I^brument ,  frclleur:  au  Havre,  à 
M.  Acher  jeune  ,  el  au  capitaine  k  j»on 
bord. 

12   14   16   19  31    a5    25 

fente    puhlique    de    diverses    MAR" 
CHAK DISES  .  au  Havre. 

Le  lundi  12  tuai  courant,  à  onxe  heures 
du  matin  «  dans  le  maga.in  de  l'entrepôt 
de  M.  Paul  Delessert ,  sis  Nouyelle-Lo- 
ceinte,  MM.  Firebrace,  Davidson  et  C. 
feront  vendre  publiquement,  pour  compte 
de  qui  il  appartiendra,  et  par  le  ministère 
de  M*  Podio ,  courtier  de  commerce ,  une 
partie  de 

i83  barils  Brai  d'Amérique. 

570  Cuirs. 
i3  peaux  de  castor. 
21  Dalles  Crin  de  Bunnos-Ajres. 
7  balles  Laine  de  Bocuoii-Ajrres. 

Les  marchandises  seront  visibles  audit 
lieu,  dans  les  trois  jours  qui  précéderont 
la  vente,  et  les  conditions  serout  énon- 
cées lors  d'iceile. 

Vente  publique  et  volontaine  de  SUCRE 
brut  et  terré ,  au  Havre. 

Le  samedi  17  m^i  courant,  lieu  et 
Ireuure  de  la  bourse,  MM.  V*.  Millot, 
Toussaint  et  comp.  feront  vendre  publi- 
quement, par  le  ministère  de  MM.  Verjon 
et  Lucas,  courtiers  de  commerce, 
80  barriques  Sucre  brut  en  très-belle 

qualité  et  sans  avarie. 
1 1  barriques  Sucre  terré  en  très-belle 

qualité  et  sans  avarie. 
Les  lots  seront  visibles,  sur  échantil- 
lons, la  veille  de  la  \ente,  chex  les  \ en- 
leurs  ,  et  les  c  auditions  expliquées  lors 
d'iceile  Les  vendeur^  g*  réservent  la  fa- 
culté de  vendre  de  gré-à-gré. 


I     Rai     rds  eonva 
uv  dt  copeau 


»«ie»i 


^; 


.S.ir  r.iiîu  -â  G  h 

Il  ILS. 


BOUR^E  DE  PARIS,  D^IEI. 

EJpHs  PuUicê. 

citQ  Moa  ciiT  ro«flOM»ft, 


ti-jî  5oe   40c   Soc  40e  45c  35c  ftte  4ot  M 
3  oc  3S<:  3oc  40e  Soc  55c  tioe  55c  «yf  iae. 

RE«:nX\AISS.    DE  UiJtlPATIOfft 
Jouittaarc  ém  n  M»n  iSU. 
Ech.  do  ««  Mars  i8a{,  fia.  t     •    loof  t«e 

iSsS ,        9     4  loo  i 
lâtm  NoHuiATivu,  liai  99^9* 

ANNUITÉS  Dl   1000  ra.,  à  4  p.'  */« 
Atcc  loit  cl  prfaMi. 

loiof  io4^r     (}oe 

ACTIONS    DF.   LA    hkSQ.    DE   FtA^CC9 

lonimnct  4c  Swamin  ■••!. 


*^*^*  ^^«  m,^^^^  ^^^^»  'txn.im.»  Mjm.  '^Mi^fn.m. 

SPECTACLES   dv  9  MAL 

TtiE:ATR£  DES  ARTS. 
(  On  commencera  à  6  heures  i/*«) 

LA  FEMME  JALOUSE. 

Coaiédia  tm  S  «cicst  de  UeaCoegct. 

Madani;  Simovat  ,  preiai**r  M^,  Mbvlcff» 

par  U  rAïc  de  Mmdmme  DorsmHm 
MUcé  JoiivAT  ,  iroiiièmt  mmotueuse  da«t  %m 
comédie  et  de  1  opéra .  coaiiaarra  pat  la 
rôle  de  Clémente* 


Daranville  » 

GervmtM  » 
Blaisot  » 
Un'^yoituHer, 
Madame  Dorsen^ 
Eugénie  , 
Clémente  » 
Justine . 


MM.  SaiM-ElM. 
Daraiaaet 
Aoclie. 
RajaaI. 
Mowehiiff. 
Ric^«îcr* 
Mcsd.  Siaoart. 

Saiac-UM. 
iol  «cl« 
DanûaadfiHe 


AVLS  DIVERS. 

Vente  après  décès  par  conti**uation 
fg^yo  1^9.— Lundi  I)  niai  îi  dix  heures  da 
inatin  ,  et  iourt  suivaDS  ,  tant  quct  beaoin  aéra ,  I 
rue  Saint-Pierre  a  DarncUl  ,  M*^  Blot  coiniuia-  ! 
•aire  priacur ,  procédera  p  ir  coniiouatioQ  A   la 
vente  de«  effets  mobiliei a  restes  i  U  suocesaioa 
du  feu  sieur  Godai  d  ,  entrepreneur. 

Cette  vente  con.tiftie  en  buis  en  gmme , 
éqoarrts  ,  madriers  ,  pbieiux  ,  planches  ,  bar- 
reaux ,  dntses,  bois  débité^  propres  au  charro- 
nage  et  X  la  inenniserie ,  et  de  toulea  espèces, 
tris  que  chêne,  onue,  hêtres,  sapin,  poiiier. 
Firrr  s»  bornes,  p^TCS ,  tuiles,  briipirs , 
hiilrs  ,  meules,  banneaux  ,  charrettes  abois, 
diablrs,  essieux  et  chaînes. 


LE  TABLEAU  PARLAHT. 
Opéra  en  i  acte,  d'Aoseaune  ei'Gréiry. 

M.  MiirLow  fera  sov  àtm%\ème  4A«i  par  le 

rôle  de  Pierrot. 
Mlle.  LiMovit  fera  aoa  troiûène  4A«t  yae 
le  rôle  de  Colombiàe» 


Cassandee  . 
Leandre  , 
Pierrot , 
Colombine  , 
Isabelle  » 


MIL  Bi«. 


Mnpl««. 
Mcsd.  Le«o«l«. 


aUQUB  OLTllPIÇIIJE, 

Rue  du  Guaf'TroÊÙm. 

On  coBineeeera  k  7 


Le  sixième  DÉnUT  DBS  EXBBCICBt  4i 
M.  FaAvcovr.— Le  MoM>a»*Cîd.     Wb 
Doeuvret  de  Cavaterie.-^r  Seal  et  lUUaa 
et  IBcart ,  par  M.  PavL.^Le  pat  liteUib 
—Le  Menuet  et  I j  G-sfoiit  •  eie.  «  «M» 

Samedi   Belàche.  —  Trè»^lafHsaM«M    1b 
Clôture. 


FANFAN  LA  TOLIPPB  » 
Pantomime  eo  1  actes  et  à  ^aad 


IlOi. .  >.  iMi  UIMKIUL  CUMMbRCiALE  (ex  caracteees  et  ew  tailli-douce)  DE  C  BLOQUEL,  RUE  Sr.  L0,1I*  If. 


A 


'    •'     -^    **• 


SAMEDI. 


:i 


»•■.  157.— »*•  AifiréBr 

■ib.'iBlli'i  >     **^      I^t^M^A    lâên. 

mnrzmn  fAiMBRUBr 


LA  NACELLE, 


toi       ' 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 


V%%M^%«'*«A/«^ 


n^^f%%f%^¥¥'ù9^/%f%%^fkkf%nm^fi%k/vkMkk/9k^nM^tfv%j^^ 


^      M         nS  #,.«.  U.  înnr*    S'adresser,  poar  rAbonnement  et  la  Rêdacrion  ,  au  Bareaa  de  la  Nacelle ,  Place  des  Carmèi  ',  n*.  ijil  ï  Ri>Qcfn.* 
lie  Feuille  p.raU  tons  ^"  J^^"^*;/*^^^^     ^.^^  ^e  Richelieu  ,  n«.  7..- Au  Havre,  che.  CifAPEL«,  rue  de  Paris.  -  Et  cWtolft'le^librkîtéé'ct* 

Di'ii^trde^^  ^ 


LA  TASSE  DE   CAFÉ , 


EaTRFTIEN    D'UN 


OU 
CHANSONNIER   ET   DE 
Air  des  Trembleurs. 


SA   SERVANTE. 


LE     CHAHSÔHniBB. 

Ce  café  que4*indu8trie 
Transporta  de*!' Arable  ^ 
Sans  craindre  VinleHipéri* 
D'un  climat  moins  échauffé , 
Chez-  nous  entretient  la  «vie  , 
Mous  tire  de  Tapathie , 
Donna  même  du  génie—* 
LA    8eWVa>tb. 
Prenez^  donc  votra  café. 

LX   CHAKSOMllIBa» 

Pôurroyimr  ;du  Vaudeville  '| 
Mille  couplets  à  la  iile 
Naissent  sous  ma  main  fertile 
Quand  mon  luth  est  échauffé. 
L'auteur  qui  craint ,  suria  scénr, 
De  faire  siffleï  sa  veine, 
Devrait  boive  à  tasse  pleine. 

LA     SERVAVTB* 

Vttutrh  dofie  votro^afé^ 

LE    CHAKSOVKTXa^ 

Graine  dont  le  nom  rappelle  - 
A  mon  dévoùment-  fidèle 
Ces  maîtres  pqur  qui  mon  zèle 
Ne  fut  jamais  étouffé  ! 
Pur  ion  nom  Je  certifie 
N*aToir  jamais  dans  ma  vie 
€3ianié  pour  ce- corae  impie. 

LA    iBRVAVTff. 

Pcenez  donc  votre  café. 

I.B  cni^eéiriiTm». 

Oui ,  Catfao ,  toufe  «nia  vie 

Je  veux  qne  ta  main  amie 

Prépare  -cette  ambroisie-*' 

Poni^  mon\  palais  récbauf i^ 

Bt  lorsque  tu  m'en  fais  prendre, 

Je  jMns  que  je  suis  phis  tciMltw*.* 

Fi^iponney  tu^dob  m'tntWdire.n. . 

LA««e»v<i(irm; 


1' 


\wm9r' 


SOUVENIRS. 


Les  souvenirs  sont  doux  pour  l'homme  qtit'a'bien  rempli 
sa  carrière;  ils, sont  terribles  pour  celui  dont  les 'passions  ont 
égaré  Tesprit ,  et  corrompu  le  cœur.  La  mémoire  est  una 
sorte  de  postérité  qui  juge  notre  vie  passée  :  c'est  ce  qiii 
cause  rhumeur  de  tant  de  vieillards,  i^  peu  d'hommes  agéi 
qu'on  trouve  aimables  et  gais,  sont  les  sages  fleurs  souve- 
nirs sont,  pour  ainsi  dire,  leurs  vieui'  amis  :  ils  ne  les 
attristent  pas  ;  ils  ne  font  que  leur  rendre  un  bon  témoignaglj 
de  leur  vie. 

L'expérience  est  la  fille  des  ^souvenirs  ;  elle 'devrait  porter 
son  utilité  de  génération  en  génération,  nous  garantir  dès 
fautes  et  des  erreurs  de  nos  pères,  et  nous  conduire  d'améliô* 
ration  en  amélioration,  à  l'état  le  plus  parfait;  mais  par 
malheur,  l'expérience  des  autres  ne  nous  sert^as  ou  nous  sert 
peu  :  elle  nous  fait  bien  admettre  qu^^lqu es  principes ,  mau 
nos  passions  en  repoussent  l'appliéation.  D'ailleurs,  s'il  est  des 
souvenirs  utiles,  il  en  est  de  dangereux^  et  ces  derniers 
sont  les  mieux  accueillis. 

Il  n'est  point  de  folie ,  d'erreur  qui  ne-  puisse  s'appujar 
dé  quelqu'exemple  encourageant:  la  religion ,  la  philosophie 
prêchent  la  moaération«à  uu  ieume  prince  :  elles  Itii  montreut 
Cambyse  renversé ,  Charles  XII  captif;  ma^  l'ambition  et  la 
flatterie  lui  donnent  le  désir  d'imitervGëiâf^  Alexandrie  oti 
Charlemagne. 

Un  jeune  homme  qui  entre  dans  le  monde  7  porte  le  sou- 
venir de  toutes  leileçoni  de  morale,  dë^dâestle,  de  sa- 
gesse, d'intégrité  qu'il  a  reçues  dé  ses'pf^ÊèjpTtèùrs  et  de  %eg 
parens.  i>a  société  lui  offre  un  tableau  toâC  contraires  celui 
que-  lui  présentait  son  imagiitatioD.  Il  '  voit  l'immoralif^ 
prônée,  l'audace  heureuse,  la  gaiéntéf^é 'à  la  mode  ,1* in v 
trigiie  récoA(>ensée ,  la  médiocrité  dii- talent  ennoblie  ;  la 
considération  attachée  à  la  fortune  ^  et- 4  h  fortune  la  moins 
légitime.  Que  de  souvenirs  non veânx^^iipettacle  doit  impri«- 
mer  dans  son  ârhe  ,  et  combieo'il  t^  hiVe  qu'ils  n'effacent  pak 
ceux'dé  l'éducation  I 

Ces  réflexions  doivent-éllës  dégoAtè^  des  'iouveùîrs?  non  ! 
mais  elles  noué  doivent  pofteir  à  en  faire  iin  choix  sage  et 
utile.  Ecartons  ceux  qui  sont  dangerieux;  cafessods  *cetrx  qui 
peuvent  nous  rendre  mèilleuf-s;  toutes  ie^  pensëeé  possibles 
viennent  se  tracer  dans  notre  cerveau.  Faisons  en  sorte  que 
notre  jugémeiit  graVe  lesl  bôAnès  daÀs  la  mémoire,  et  qu'il 
n'y  dessine  que  faiblé^nf^eut  les'VnâuValsesi 

L'histoire  est  un  recueil  de"  soùvébii^  ;  ou  est  6btigé  dé  les 


(O 


lor.rii  tfit  <l'augiiiei:lor  l*iilililè  dri  Ui<i,  (*l  <i'jll(>i!'i>*r  i'* 
H.iii^?r  Jei autres  I par  dptrrdrxioiis  n^f^cz  jn^lt^  |)onr  reclfo^scr 
Tetprit,  et  aMff  piqiianm  pnur  l'attacher  :  poiilwUro  f.iit*ii 
mieux  encore»  u,  au  lieu  de  mrtlre  voi  |)isNio:i>  ru  garde 
contre  les  leçons  du  moraliste,  il  présente  les  faits  de  iii.i- 
niêre  4  vous  les  faire  juger  comme  il  le  veut ,  et  à  voM<i  inspi- 
rer la  réflexion  qu'il  vous  épargne.  Ce  que  j''()i$  à  riii<ilorii>n 
je  le  conseillée  cens  même  qui  ne  vt>ulent  que  >u  distraire  cl 
amuser  en  racontant  des  anecdotes. 

Tout  sooTenir  contient  un  exemple  et  une  leçon.  Un 
homme  don^  par  la  nature  dn  i|uelqiic  talent,  peut  bien 
écrire  lonou'il  a  beaucoup  lu.  C'est  aux  soiivenir5  de  So- 
phocle et  d  Euripide  que  nous  devons  la  piup:irt  des  Loduti'S 
de  Racine  et  de.G>rneille;  mais  pour  :;ouveiner  les  liouiiii''S 
il  ne  suffit  pas  d'avoir  be.uicoup  lu,  il  f.iut  avoir  beaucoup 
▼u.  Le  livre  dn  monde  dnît  être  ajouté  à  ton»  les  autres  , 
pour  former  de  bons  administrateurs. 

Que  de  maax  épargnés  a  rhnmanîté ,  si  les  conquénns 
TOulaient,  au  lien  n'imiter  \ts  grands  rnv.tgcurs  de  la  tein» , 
prendre  pour  modèle  Germanicns,  Epaminondas,  et  surtout 
Gustave-Adolphe  oui  sut  si  b.en  se  préserver  de  l'ivresse 
de  la  gloire  et  de  I  orgueil  de  la  fortune. 

Loin  de  son  pays,  au  milieu  d'une  contrée  ennemie,  en- 
tooré   de   princes   et  de   généraux    étrangers  jaloux  de  sa 

fraudeur,  et  qui  ne  lui  obéissaient  qu'à  regret,  il  s'expose 
perdre  le  fruit  de  $e$  triouiphes ,  pour  n**  pas  les  laisser 
flétrir  par  la  licence  et  par  le  pillage  :  il  fait  rougir  ses 
alliés  de  leurs  désordres ,  et  lei  ramène  par  sou  exemple 
^t  par  sa  Cermeté  ,  à  la  modération  et  à  la  justice. 

L'escarmouche  polémyque  dont  notre  journal  a  été  le 
théâtre,  et  qui  a  eu  lieu  entre  M.  le  vicomte  de  T....  et  un 
anouTuie,  a  provof|ué,  de  la  part  de  M.  de  T.... ,  une  der* 
niàre  riposte  ,  dans  une  lettre  que  nous  ne  pouvons  que 
transcrire  eo  partie,  ru  égard  aux  opinions  plus  que  litté- 
raires qui  y  >ont  manifestées.  Nous  devons  toutefois  assurer 
que'  ce  que  nous  sommes  forcés  de  passer  sous  silence ,  ne 
renfivrme  non  que  de  très-conforme  aux  bienséances  (t  à  la 

3iodrration  dont  M.  le  vicomte  de  T..  .  nous  a  toujours 
on  lié  l'exemple.  Peut-être  notre  estimable  correspondant 
i^ra-t-tl  dtonoé  des  mutilations  que  nous  faisons  subir  à  sou 
cpître  ;  mais  en  réfléchissant  à  la  nécessité  qui  nous  fait 
tsercer  une  ctnsure  qui  n'entre  ni  dans  nos  goûts,  oi  dans 
nos  habitudes  i  il  nous  pardonnera  ces  mesures  de  prudence 
qvt  nous  avona  toujours  observées  y  et  qui  ne  nous  ont  pas 
todjours  pràanrfc. 

•  Â  t  auteur  inconnu  éT  une  fiction  facétieuse  inséice  dam 

•  la  Nacelle  du  as  mars  ,  éclaircie  dans  crile  du  i6  a%^rH^ 
»  0t  bien  ou  mal  défendue  ou  soutenue  dans  celle  du  24* 

a  De  mon  berniita<;e  de  Saint -Marti  a-do-Maoolr,  prêt  Montî- 
»  ▼Ul«n,le   39  avril   i8a3. 

»  Gardons-nous,  Monsieur  l'anonyme,  d'abuser  de  la 
»  con;plai&.mce  de  MM.  les  rédacteurs  ou  directeurs  ,  au 
M  pomt  de  surcharger  leur  jounui!  cl  du  fatiguer  le  public 
»  de  tous  les  insiguifians  détjiU  le  la  petite  gaité  de  carnaval 
»  ou  de  l'e^'pèce  de  poisson   d'avril  qu'il  vous  a  plu  de  ni'a- 

•  drrss.'r  d^ns  un  tems  de  pénitrnce  et  de  pirdon.  J'avais 
N  lu  votre  joviale  critioue  avec  autant  d'hilarité  que  vous 
«•  riviez  composée,  et  bien  loin  d'en  ressentir  ou  montrer 
»  la  moindre  humeur,  j'ai  cru  vous  servir  ;  j'ai  même  espéré 

■  vous  p'aire  par  l'exact  et  nsiiî  erratum  cpii,  vrai^emblable- 
»  ment,  vous  aurait  épargné  la  peine  d'écrire  une  seconde 
»  fois  sur  pareille  bagatelle ,  si  MM.  les  rédacteurs ,  par  de 
»  bonnes  inleotions  que  je  suis  loin  de  combattre,  n'avaient 
»  un   peu  mutilé  ma  lettre,  quoiqu'elle  ne   renfermât  rien 

■  de  désobligcanl  pour  qui  que  ce  soit. 

•  L'extrême  amour  que  tous  m*assuret  avoir  pour  la  par- 

•  faite  exactitude  de  vos  narrations ,  répond  si  parfaitement  à 

•  mon  siuccrc  et  perpétuel  désir  de  connaître  1  ëclaircir  ou 


•  nnififeWer  In  vf*rité ,  que  eo  second  errmimm^  frf  tri 
>  d- •  iiier ,  malgré  l'adago  latin  du  iertia  nAfûi ^^^  f«| 
>•  utius  mettre  absolument  d'accordfl 

»  1".  Vous  ne  me  reproches  plus  ane  railn  de  «# 
-  piesqu'inquisitoriale  dans  je  nesaîsqoel  cabaivt  4v«l 
»  oii  |f  ne  me  rappelle  nullement  d'avoir  jamait  OM  %Ê\ 
n  quoique  jamais  non  plus  je  n*ai«  en  la  aoltiit  ém  h 
»  de  ceux  de  la  même  espèce,  oh  parfois  fai  lron<  4 

•  rotiiMblfs  gites  dans  mes  anciens  voja^frilit  tmH 
»  le  service  militaire,  que  pour  d'atttr«t  obiati»  Jt  at 
»  serai  personne  en  vous  avouant  que  gnOlgoMi  ■■§  é 

•  asiles  avaient  pour  enseignes  des  naccfca  ec  dti  gpl 
>»  des  brûlots  et  îles  frégates. 

Après  a\oir  réfuté  victorieusement  Ings  Ift 

la  réjiousc  anonyme.  M,  le   vicomte  de  T 

ce»  lornies  : 

»  Je  vous  remercie  d'autant  plus ,  monsieur  t 
»  noré  les  obscures  productions  de  ma  faib!e  plmat^d 
'*  pt.-ice  dans  votre  brillante  bibliothèque  qnCt  nua  1 
»  1  impertinente  présomption  de  me  compirer  k  anln 
»  lustre  normand  Foutenelle,  je  ^oAte  comma  lui  Iv 
»  solaiion  de  n'avoir  jamais  écrit  le  pfus  léger  snal  1 
••  plus  légère  plaisanterie  contre  la  moins  îauporlaBli 
»  véritables  vertus.  Je  me  dédommageiai  da  Icma  i 
»  papier  perdus  dans  not  re  éphémère  discnsaîoa  9  sî  fal 
»  quelque  retour  à  la  bienveillance  cordiale  avec  II 
»  suis ,  indevinable  anonyme ,  et  cher  concîlojca  « 

•  Votre  trë<-humb!e  et  trèt-obéîsaaat 

Le  colonrl^  vicomte  de  T***   ■•••f 

,  Otage  et  ^^lontairm  royet  ^  m 
coinmissmire  rfVfaf s^s aiifss 
d* autres  asseaMées  oh  cei; 
lions  iégmiesmemt 


M.\CËDOINE. 

—  Mlle.  Bertrand ,  dont  nous  avions  ani 
Soirée  Musicale f  ayant  été  forcée,  par  nne 
particulière  ,  de  se  rendre  à  Paris  ,  ne  pourra  pes«  cil 
ello  l'avait  fait  espérer,  se  faire  entendre  aaijourd'haL 
autre  soirée,  donnée  par  des  Amateurs,  a«  mofit  da 
cendiés  de  la  Cour^Martin  ,  aura  lien  rne  oe  ffiruH 
n\  II.  On  ose  croire  que  le  motif  qui  a  détermind  Ml 
Amateurs  à  faire,  de  leur  talent  agréable  ,  ms  si  i 
usage  ,  tie  manquera  pas  d'attirer  no  greiid  aemhsi 
personnes. 

—  Une  souscription  vieut  d'être  ooterte  dm  M.  Bdl 
place  des  Carmes,  n*.  48?  en  fitveur  d'au  nucîca  ai 
que  de  nombreuses  blessures  on I  rcdttîl  %u  denaer  A 

souffrance  et  de  dénuement. 

—  La  ville  de  Wichloo,  en  Irlande»  vieui  fllve  lÉ 
d'une    aventure   asses   extraordinaire  :  dera  amis  § 


officier    de  marine    et    l'autre   ministre 
épousé  les  deux  sœnrs ,   célébrèrent  leur 
maison   de  campagne  appartenant  k  Vnm  de 
Lors  du    premier  banquet  las  deux  époos 
trop  long-tems   les  libations  à  Hnçrhns  ,  et 
tant   retirées   clans  leurs  chambres  avant  *- 
derniers ,  en  allant  se  concber  ,  se  tfOi 
Ce  ne  fut  que  le  lendemain  que  h 
Ces  époux  se  sont  portés  plainte   récî] 
ration  du  crime  d'adultère. 


•J 


«i4 


SPëCTACLIlS. 

THÉÂTRE  DES  AETS. 

/ai  Femme  Jalouse.  — •  Le  7\sUeâ 

Premier   début  de  Mme.    81  mosiit.  *- Train 
Le  MOV  La.  —  Dcuxtèrea  débat  de  Mi 

Depuis  qne  l'on  joue      I      édie  avec  sii 
d'tcUurs  ont  cru  qu'il  mi       joser  It 


M. 


V 

t^ 


Il  est  si  ficile  et  li  agréable  de  produire  de  Vc&ëi ,  qn*on  i*é  • 
tiste  difficilement  pour  ^intérêt  âe  Part ,  au  dcsir  de  remp<»r- 
t<»r  uu  triomphe  éphémère  ,  oa  d'obtenir  un  succès  nui 
dépens  du  naturel  et  du  bon  goûf.  Aussi  est-il  peu  d'nr- 
listiÉs  qm',  avec  du  talent,  aient  asses  de  vertu  et  de  force 
pour  préférer  à  raffectation  qui  réussit ,  le  naturel  qui  ne 
touche  qu'à  la  longue. 

Ces  réflexions  préliroinnires,  faites  avant  de  parler  des  dé- 
buts de  M*'.  SiiiiOiiet,  feront  pressentir  déjà  qu'elle  opinion 
nous  avons  conçue  de  son  talent  et  de  son  genre ,  ou ,  pour 
employer  le  terme  technique,  de  sa  manière.  Le  rôle  de 
M'"'.  />orfa/i,  de  la  Femmf  Jalouse  ^  présente  un  de  ces 
caractères  que  l'on  est  plutôt  fait  à  rrncontrer  dans  un  drame 
que  dans  une  comédie.  Rien  n'est  bien  comique  dans  les  em- 
portemcns  d'une  femme  presque  frénétique;  mais  les  trans- 
ports jaloux  d'une  bourgeoise,  d'une  mère  de  famille  re 
doivent  pas  prendre  le  ton  ambitieux^ de  la  tragédie;  c'est 
bien  assez  qu'ils  aillent  jusqu'au  sérieux  ,  sans  qu'ils  nous 
étalent  les  fureurs  de  Phèdre  ou  celles  àHermione.  M^'.  Si- 
inonet ,  avec  un  débit  facile,  des  intonnations  bien  graduées 
et  de  rhabitiide,  aurait  pu  rendre  le  personnage  de  M"*.  Dor- 
San  avec  plus  de  vérité  comique  qu'elle  ne  l'a  fait.  Mais  celle 
actrice,  que  nous  n'avons  pas  la  prétention  de  juger  sur  un 
premier  début ,  paratt  du  reste  entendre  bien  les  situations,  et 
être  familiarisée  avec  les  traditions  de  la  scène.  Ses  autres 
cl  buis  nous  meliront  à  portée  d'apprécier  les  autres  qualités 
qu'elle  peut,  et  qu'elle  semble  laisser  deviner. 

Dnruissf  I  ,  qui  faisait  sa  rentrée  ,  a  été  reçu  avec  la  bien- 
veillance que  mérite  hn  talent  que  l'expérience  nous  a  fait 
opprécier.  C'est  un  acteur  qui  possède  le  bon  ton  de  la  belle 
comédie ,   et  qui  a  saisi  le  précieux  avantage  de  rompre  la 


(5) 


monotonie  des  vers  9  en  ne  tetiidBnt  pas ,  comme  la  plopart 
des  comédiens  de  province ,  Ie|  éiernéls  hémistiches  de  no» 
hexamètres* 

î.a  représentation  du  TaHeauPéiriirnt  a  reproduit  à-peo- 
près ,  au  sujet  du  deuxième  début  de  H*^  LemouJe,  la  scène 
qui  avait  eu  lieu  avant-hief  par  rapport  à  Félix.  t>ès  l'tfppa- 
lition  de  cette  jeune  actrice,' un  sifflet  auquel  ont  succède 
dos  applaudissemens ,  s'est  fjit  d'aberd  eetendre«  Au  second 
morceau  de  chant ,  le  même  si/Het,  reiifbrcf  d'un  nouvel  ins- 
trièment  de  son  espèce,  a  recommencé.  Les  èa«x  sifflets  n'oni 
pas  lardé  à  faire  une  nouvelle  recrue»  L^f  applaudisseurni 
de  leur  cêté,  ont  opposé  fa  masse  imposante  des  claques  >  au 
bruit  perçant  des  improbateurs* 

Mesplon  a  paru  sous  les  traits  de  Pierrot^  pour  son  deu- 
xième début.  Le  duo ,  entre  M"'  Lemoule  et  lui ,  a  été  chanté 
avec  goût,  accord  et  bonheur  ;  mais  dès  l'instant  que  Co» 
îombine  a  parlé  ,  les  siflleurs  qui,  dans  leur  genre,  peuvent 
passer  pour  des  virtuoses  ,  ont  repris  leur  allure  ,  ou  peut- 
éire  même  leurs  fonctions;  les  approbateurs  n'ont  pas  cru 
devoir  céder.  La  toile  est  tombée  au  milieu  des  appLiudisse- 
mons  et  des  si  filets.  M*'*  Lemoule  demandée  par  nn  assez, 
grand  nombre  de  spectateurs ,  n'a  pas  paru  ;  mais  le  régisseur 
voulant  connaître  les  intentions  du  public  ,  l'a  invité  à  lui 
dire  s'il  voulait  que  la  première  chanteuse  reparût,  des  oui 
el  des  fwn  tumultueux  se  sont  élevés  alors.  Un  commissaire 
de  ]K>*ice  a  de  nouveau  demandé  l'intention  des  spectateurs 
qui  restaient  encore  dans  la  salle,  et  a  annoncé,  d'après  les 
opinions  qu'il  a  cru  pénétrer,  que  M""  Lemoule  reparaîtrait. 

Mesplon  ,  dont  la  vo^x  agréable  et  le  jçn  aisé  peuvent  faire 
oublier  le^)eu  de  physionomie,  a  été  vu  avec  desdispositicos 
favorables.  Les  Dieux  ,  nous  le  croyons,  sout  pour  lui. 


a 


otunt^tc^  d  ^^'nbttsffi^. 


?^:^?^ 


PORT  DE  ROUEN. 

CBaHGEMFNS    kT   RÉCLAMATIGJrS. 

^:^CiiARGF.M.   du    sloop  l'Àimable-Ber- 
irand,  c.  Olivier,  ven.  du  Havre. 
Courtier  9  M.  Orford. 

Réclamatenrs  y  MM. 
100  barils  vinaigre — 196  fAU  vinaigre» 
— Pichard. 
4  barriques  miel.-^J,  B.  Duval. 
5o  raquettes  iniei.— Pichard. 
'^^Chargfm.  du  chasse-marée  le  Jeune» 
i^niest,  cap.  Gurllec*  veu.  deCerdifF; 
Courtier,  M.  Orford. 
fer  eu  gueuses. — Pour  M.  Ch.  Durand. 
^^  Chargem.  de  la  gribanne  la  Bérénice, 
cap.  Gojon  ,  ven.  du  Havre,— Courtier- 
interprète,  W.  J.  Pellccat. 

Réclamateurs ,  M  Vf. 
28  poutrelles    en    sap.— i^o   planches 

^ito. — Amédée  Baudouin. 
121  bûch<?5  bois  de  Campéchc. — Dccaen 

et  Briosne.   * 
67  boucauts  tabac— Crevel  et  comp. 
3  ballots  lîltcrie^'p-Touchard. 

Mouvsmeni  du  g  bu  io« 

NAViBES  ENTRÉS  : 

Le  sloop  la  Jeune^Roie  1  de  5q  tono.) 


c.  Caron,  v.  du  Havre ,  ch.  de  planches 
et  pavés. 

1^  sloop  l'Union  ,  de  46  tonn. ,  copit. 
Dubos ,  V.  de  Conteville ,  €h«  de  cidre  et 
bois  à  feu. 

Le  sloop  les  Trois-Frères ,  de  3i  tonn., 
c»  Dubourg,  V.  d'Honâeur,  th.  de  vin  et 
meules  k  aiguiser. 

Le  sloop  la  Déddée,  à%  18  tons. ,  cip. 
Thiboudoïki  feo.  deCaeUi  ch.  d'huile 
de  colza. 

Le  sloop  \h  Dtuy-Aoïiii  de  ^j  tôttu. , 
c.  Dévé,  V.  de  Fécamp,  ch.  dé  i^dmenl. 

HaVtAI^  SORTIS, 

Le  brick  la  Victoire ,  c.  Buael ,  al),  k 
Bordeaux ,  ch.  de  plâtre  et  papier. 

Le  chasse-*marée  l'Ulyse ,  c.  Coriton  , 
ail.  à  Brest ,  ch.  de  cuivre  et  cérnse. 
PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du  6  au  j  Mai» 

NAVIRES    IWTtiiS. 

Le  dogre  le  Neptune  ^  c.  Poirier ,  v.  de 
Rouen,  sur  lest. 

Le  trois-mâts  Sully,  c.  Deshindei,  Ten. 
de  Bourbon ,  ch.  de  sucre ,  café  y  etc.* 

La  galiote  les  Quatre-Sœurs,  capitaine 
Christian  I  yen.  de  Suaderlaod,  cb.  de 
charbon.  1 


Le  brick  anglais  Browns»  c.  Matheson, 
V.  de  Cardif ,  ch.  de  fer. 

Le  brick  danois  Joséphine,  c.Benotre, 
V.  de  Saint-Tbonias ,  ch.  de  café. 

fje  sloop  la  Jeune«Erailie ,  c*  Buhot,  y. 
de  Roueu  ,  ch.  de  moulages. 

NAVtSBS    EXPtDUéS. 

Le  dogre  la  Perle ,  c.  Guichon ,  ail.  à 
Dilnkerque ,  sur  lest. 

Le  irois-mâts  américain  Héroïne,  cap. 
Léieli,all.  à  la  Havane,  ch.  debalotages. 

Le  dogre  Gécrgette,  cap.  Salo  ,  ail.  k 
Rouen,  ch.  de  café. 

Le  brick  l'Ernest,  c.  Coindet ,  ail.  k 
Cardif,  ch.  de  lin. 

Le  flambart  l'Auguste ,  c.  Corset,  ail. 
à  Rouen ,  ch  de  planches  et  pavés. 
Mouvement  du  7  au  8  Mai. 

VK^X^fS  ERTRlêS. 

Le  brick  les  Troîs-Vertns  ,  cap.  Choree, 
y.  d*Ars  ,  ch.  de  sel. 

Le  sloop  la  Franç^'se ,  cap.  Buret ,  y. 
de  St.-Martin ,  eh.  de  sel. 

Le  brick  l'Hymen ,  c.  Collet,  ▼.  d^Ars, 
cb.  de  sel.  * 

Le  chasse-ftiarr^e  l'Allonette ,  c.  Ikr- 
tin  ,  y.  de  Bordeaoi ,  ch.  de  tabac. 
Le  brick  les  Deux-Frères ,  c.  Noramnd 


\.  lie  'iii.ùi^aux  ,  l!].  de  v<n,  eau*de*bir» 

LiC  h^uk  l;  JeuiJC'EiuiU ,  c.  Ledttpeu^ 
sit*r  ,  V.  (le  Rouen  ,  sur  le»t. 

Le  »ioo|i  aiif;iais ,  Spreng,  c.  Wa^sct, 
V.  de   New- l'or l  ,  ch.  de  for. 

1^  bricL  rAiiuable-CéUste»  c.  Jourdao  , 
V  de  lio\ai;iie,  ch.  do  fucrei  café,  el 
Loi». 

1^  Irois-inâis  le  Jeune- Hriiry  ,  c.  Dé- 
riJcr  ,  V.  de  Marseille,   cli.  de  vin,  savon. 

\*e  bru  k  Anglais  Agênnria  ,  c.  Jaui€S  , 
V.  de  ^cw-PoIt  ,  cil.  de  fer. 

NAVIKFS    K\|>KD1K^. 

Le  dovre  la  lion  m*- Fa  m  il  le  ,  c.  Mail- 
lard ,  ail.  a  hiftie  ,  cli,  de  bois. 

Le  clia^Ke-iiiaréele  Tiideiit,c.  L^bert, 
ail.  à  Pi>!!^urn  ,  oh.  de  »el. 

L^  clia «se- marée  la  Jeanne-Marie  ,  cap. 
Malic  ,  ail.  a. Bordeaux  ,  cb.  de  tabac  et 
de  vin. 

Le  brirk  américain  Petit-Kinile,  c.  Le- 
sage  ,  ail.  h  Bordeaux  ,  cb,  de  vin. 

Le  ch.-niarêr  l'Indien  ,  c.  Billard  ,  ail. 
à  lj  Uo^b'^lle,  ch.  d'eau-dc-vie. 

Le  5loop  la  Joséphine  y  c.  Néel ,  ail.  à 
Cjrcutan  ,  ch.  do  bois. 

Le  sloop  le  Jrunr. Edouard  ,  cap.  Mé- 
nage ,  ail.  à  la  Hongue  ,  cb.  de  boi«. 

La  goêlfUc  la  Lvdie  ,  c.  Breton,  ail.  à 
la  IlocbeUe  ^  ch.  d'eau-do-vie.  | 

I^  lougre  le  Paul^u Virginie,  c.  Musse,  ' 
ail.  à  Courlau  ,  ch.  de  bois. 

Le  lougre  le  Jeune-Martin  ,  c.  Nnyon  ,! 
oll.  à  Oheibourg  .  ch.  de  bois.  ) 

Le  sloop  l:i  Pelile-I)é''irce,cap.  Duvet,} 
ail.  à  (.h'^rbourg  ,  ch.  de  boi«.  1 

Le  brick  le  Passe-Pailout  »  c.  Métiyer  ,! 
ail.  à  Bordeaux  ,  ch.  de  vin.  | 

Le  c  habite- m. -irée  lr<lasx;ird  ,  c.  (\issaid, 
ail.  à  Naiilfr^,  ch.  de  fer  cl  ardoise. 

Le  brick  le  Richeuionl ,  c.  .Vdaiu  ,  ail. 
à  Savaiji-^al  ,  ch.  de  coton. 

—  Le  IIopc,  cap.  Maurau ,  parti  de  la 
Rochlle,  et  le  Delphos»  parti  de  Bor- 
deaux,  sont  arrivés  à  a  Nouvelle-Orléans. 

Note  des  fentes  rtcueillies  à  fa  Lourde 

du    Havre ,    le     7    mai. 
3a  sacs  cafc;  Havane,  à   1    f.  55  c.  ,  en 

entrepôt, 
8G  sacs  cat'éPorto-Rîcco,à  i  f.  Soc.  dilo. 
iG  balles  coton  Géorgie»  à  1  f.  3C.  ip,a(4. 
7.5  dito   dito     dito,  à  i  f.  i  c  1  j4  «  dito. 
7:t  dito   dito     dito,à  1  f,  7  c.  i|i  ,dito. 
7a  dito   dito  Louisiane,  à  1  f.  9.5  c,  dilo. 

PORT  DK  CHKEBOl  BG. 
iîvuvcmcnt  du   1"  au  G  mai. 

ARîUVAGFS. 

Le  sloop. le  Paul,  cap.  Magncn  »  ven. 
d'Aurigny ,  cb.  de  luallcs  de  passagers , 
corinlbe,  sucre,  etc. 

Le  sloop  le  Successeur ,  cap.  Ganjac  , 
yen.  d*I^igny ,  ch.  de  cidre. 

—  Le  Con((uéiau|,  cap.  Poulaîo»  yen 
de  Giicrne^ey,  ch.  de  ciment  et  cbarbon 
de  lene. 

—  Le  .St.*Frauçois,  cap.  Colas  1  vcn. 
idrjuà  9  «.h.    idriu. 

—  Le. St. -Paul,  cap.  Flamb^rt .  vcn. 
d«.*  Rouen,  ch.  de  cuivre  laminé ,  fer , 
faïence,  réru-ie,  >erre  &  \Ure,  etc. 


^4; . 

-*  L'Argus»  cap.  Grégoire,  ven.  da 
Havre»  ch.  de  denrées  coloniales,  souliers , 
bas  ,  fichus  ,  douvelles ,  etc. 

La  bitquinc  le  Jeune^Uartin,  c.  Nojon, 
yen.  idem,  ch.  i  leni. 

Le  sloop  l'Agile,  cap»  Frigoulti  yen. 
de  Dunkei(|ne,  ch.  d'huile  ,  chicorée  mou- 
lue, houille ,  etc. 

Le  bateau  le  Je  une*  Adolphe,  cap.  Pos- 
tel,  yen.  idem  ,  cii.  idem. 

PIPARTS. 

Le  sloop  rUnion ,  cap.  Fabsen ,  oll.  a 
Guernesey,  ch  de  c  ha  peaux  ,  eau-dc-co- 
logne,  huile,  pe:i Jules,  passagers,  etc. 

—  \jc  bans-^ouoi,  cap.  Bnnnlet  ,  nll.  à 
Aurigny,  ch.  de  beurre,  \prreà\fitre, 
cochons  et  agneaux  vivant,  etc. 

L'^s  sloops  les  Troi*.-Snfîiii  ,cap.  Pieda- 
niel ,  et  rAim:d>le-Victoirc  ,  cop.  Lemet- 
tats ,  ail.  à  Portsmontb  ,  ch  de  i8{  caisses 
œufs  de  volaille,  et  'x  caisses  fruits. 

Meuf  bateaux  (plaltes  et  houns},all. 
à  la  pèche  du  maquereau  avec  5i  mille 
kii.  sgl. 

Le  chasse-marée  la  Rose ,  r.  Jouallan  , 
ail.  à  Rouen,  ch.  de  85,19c)  kil.  sel  pris 
à  Mareniies. 

L«*  sloop  l*Ruphrosine  ,  cap.  Philippe  > 
ail.  à  Dunkerque.  ch.  de  38  mille  kili 
sel ,  pris  à  Granville. 

Plu.^ieurs  navires  sur  lest. 

PO«T  DE  QriLLKGEUF- 
Mouvement  du  8  au  9  mâî. 
Sont  arrives  de  f^illeçuier, 

L'Auguste,  cap.  Liard. 

Le  Zélé  ,  cap.  Zéro. 

Sont  montés  et  poséx  à  la  marre  du  8, 

L't   parmontéà  à   la  mai  ce   du  ^  ^  au 

rnjlin. 

les  l)eux->Frëre9,.cap.  Baibéyven.  da 
Havre ,  ch.  de  div.  march. 

La  Léonorc ,  cap.  Boursy,  yen.  idem , 
ch.  de  tabac ,  etc. 

De  Père-Adam ,  cap.  Moisy,  yen.  idem, 
ch.  de  div.  march. 

La  Victoire,  cap.  Loget ,  yen.  de  Ma- 
rennes  ,  ch.  de  sel. 

La  Minerve,  c.  Adam,  y.  du  Havre, 
ch.  de  div.  march. 

Le  Cousiot ,  cap.  yen.  de  Bordaaux , 
ch.  de  div.  ^larch. 

Sont  montés  etpastt^s  debout  à  la  marée 
du  matitf  : 

L'Alexandre,  cap.  Bernard  ,  y.  de  Bor- 
deaux, ch   de  vin. 

.  •  .  . ,  c.  l^rctuveau,  y.  elch.  idem. 

La  Félicité  ,  c.  Masson,  v.  de  Barfleur, 
ch.  de  coton. 

La  Félicité  I  c.  Lihard  ,  y.  de  Caen  , 
ch.  de  diverses  marchandises. 

L'Indé|>endant ,  c.  Masson  ,  y.  de  Mar- 
seille, ch.  de  lio. 

Le  PèreHle-Famille  ,  c.  Dupain  ,  y.  de 
lionfleur  ,  ch,  de  cidre. 

L'Adèle,  t.  Sébire,  y.  de.Nautes  ,  ch. 
de  goudron. 

......  c.  Jouilaud ,  c.  Màrenors  , 

ch.  de  sel. 

(  Vent  (TOuest^  grand  frais.  ) 


AVIS  DIV£n& 

^^yr  i5o.  — n'a  ëà  tmiv^  Jaaa  faa  §«• 
ilina  atteajoi  A  U  ■riioo  dir  fSai  é 
Cour»,  n**i5,  a  Aoaca-,  ua  CIHfiV  1 
|ai  t'y  «tait  iatrodait  paa  !«  i 

S'jdreiMf  A  ladlia  maiMHS.yQar  la 

i.  a.  S.  4- 

^^^N®  i5i.— Lci  NMrs  GvaaoaLT  m  L» 
BLOMO,  profcsMura,  cal  rkoiiacar  de  prâ« 
venir  Irs  Ji>uact  Oeas  ,  qa*ilt  feroaff  l'awrf* 
tare  de  leur  ECOLE  OK  rHATAriUN  .  aï- 
mée  Jb  ViU-U'Crotx  .  en  /me€  ie  Jmtdim 
des  Plmntms ,  Oiuanelie- ptocbaïB  •  ii  4m 
eourant. 

MM.  les  Amacenri  qui  voadrovi  Pkaaortr 
d^  leur  pré*en«e  ,  y  trouf  aro»!  la  plat  graaAt 
sùraté  ei  louti'S  Us  cooiiuodiiés  dcair^Meib 

Les  plui  granda  toîni  saroni  apporids  paar 
les  progics  et  la  perfectioD  drs  Llrve».-»Uctta 
peiiii  bateaux  seront  difponibI**t  pour  PaOM- 
hf  rof*tit  dtt  personoes  qui  fréquentcroai  cciia 
Ecole. 

HOUUbE  DK  PARIS,  D'HIUi. 

Effets  Publics. 

ciyQ  Pou>  rj!«T  r.n\sotJDFS, 

Jouitiaaw  dn  la  Mv*  •^1- 

Syf  Soc  40c  5oc  60c  70c  95c  toc  85c  tjf  ••€ 
850  8vc  85«  Soc  fie  70a  75e  %^î  700  7SC 
80c  7SC.  70e  75c  70  60c 

neCONNAlSS.    de   UQL*inftTIO!f« 
J<iujHiiire  dn  •<•  Mtn   liiS. 

Ech.  da  aa  Mats  184  |,  fia.  8     a    lottf  lae 

I8a5,        9     4  toufiaWiw 

Idcii-  IfMMMMTMv    lSt4  . 

ANNULTÛ   DE    lOOO  FB»,   k   4    p.'  •/. 

Avec  loti  et  primat. 

JOiiMiaoc*  de  Deccuihffv  ilii. 

io45f  io47f  Soc  loSnf 

ACTIONS  PF  LA  RA^O.  PP  fKA^GB. 

JoauuuM  ^  Janvier  itil. 

iS^Sf 


SPECTACLES  on  lo  MAL 

TIIEATRE  DES  ARTS. 

(  On  commencera  à  6  hrmref  i/«.} 

LE  COIjE  et  LAMOUa. 


Vaudf'irillr  en  t  «Çf*,  de  M*  Sîfl 
Mllr.  JuLiriT  coeiinucra  ses  dabaîa  par  II 
rôle  é*Annettc9 

LES  ÉTOUaDfS. 

G>BiéJie  en  3  actes  ,  d' 

M.  Albirt  ,  Jeune  Premier ^ 

le  rôle  de  Folle^iUe. 
M.  TiiTs  continueca  par  lar6lc  4t 

LES  RIVAUX  DBIIX.MÉHIS, 

Comédie  eo  1  acte ,  de  nga«ll< 

M.  Al.  ai  AT  coDtiaaera  par  U  rAl«  4m 
Mlle.  FsTiBLzia  par  celw  de  £//«• 

CIRQUE  OLTXPIQUE. 
Allé  Dugumy^JVoÊàm. 

RELACH& 


'-1 


Jbvx-Comiqcss  p%  GuacAUii 

&0GBa.LE.OUB . 

Paotomime  aa  ^  «cita  «I  à 


roc:  N   LMPRIMCRIE  COMMERCIALE  (E!f  caractébes  et  t5  taille-douce)  DE  C.  BLOQUEL;  RUE  Sr.  LO,  IT'Sf. . 


DIMANCHE. 

IX  Mai  tSaS. 


Nr    l58  — !■•  AWNÉE. 


LA  NACELLE, 


|iMil%«^MA« 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE; 


raille  paraît  tons  let  joars.  S'adresser ,  pour  T Abonnement  et  la  Rédaction ,  ad  Bnrean  de  fa  JVacelle ,  Place  des  Carmes ,  n*.  48 ,  à  Kopen. 
abonne  à  Paris,  cbes  BaissoTrTHivAEs ,  me  de  Eicbelien  ,  n®.  7a.  —  An  Havre,  ches  Cbàpu.lB|  me  de  Paris.  —  Et  cbes  tous  les  Libnires.ct 
!teors  des  Postes  da  Département.  —  U  .prix  de  FAbonnement  est  de  1 5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Ronen ,  et  16  fr,  5o  e.  par  la  poste. 


INVOCATION. 

is  salue ,  dëpouîlles  légères  des  oîseâQs  saaveiin  du 
!  C'est  à  vous  que  Thoinme  doit  ses  pUîsîrs,  sa  ven-- 
et  son  bonheur;  car  vous  êtes  les  interprètes  de  la 
et  voua  transmettez  à  l'avenir  les  œayres  dii  génie  et 
enirt  du  passé.  Vous  franchisse*  les  tems  et  les  lieux 
Tcr  au  mépris  des  générations  futures  la  mémoire 
et  des  pervers.  Quand  Minos  tenait  Dédale  captif  dans 
^rinthe ,  Dédale  vous  dut  le  bonheur  de  revoir  sa 
2e  fut  vous  encore  qui  portâtes  dans  les  airs  les  muses 
lait  outrager  Pyrëne,  et  l'insensé  périt  en  voulant  les 
ins  voire  secours.  Vous  guidiec  autrefois  le  trait  rapide 
reuvait  du  sang  des  ennemis  ou  de  celui  des  hôtes 
âe$  forêts;  aujourd'hui  vous  ombrages  le  casque 
e  des  guerriers.  Voué  fîxea,  vous  perpétnex  les  inspi- 
re nos  modernes  Orphées ,  et  partagez  dans  le  silence 
ts  les  fatfgues  du  littérateur  avide  de  gloire.  Le  Tasse, 
oêns,  Milton  et  Gilbert  ne  vous  durent ,  il  est  vrai, 
misère.  Vous  avez  plus  d'une  fois  conduit  dans  les 
l'homme  de  bieli ,  étranger  aux  flatteries  et  aux  meB- 
raais  vous  avez  ennobli  des  êtres  dont  sans  vous  le 
t  été  perdu.  Vous  nous  procurez  aussi  la.  somlneil  le 
-ofond,   soit  que   Talcove  vous    renferme  <  soîl  ^e 

t.  ; ...  et  M.  • ,  vous  fassent  tacher  d'une  noire 

leurs  pages  pamphlétaires.  Ei  oui  pourrait  oublier 
qne  vous  avez  conduit  les  grands  hommes  à  i'immor- 
t  Tautear  du  Pied  de  Mouton  h  Tivoli  !  Qui  uoorrait 
oublier  que  les  rédacteurs  du  Réveil  et  de  la  Quo^ 
è  ne  doivent  leur  fortune  qu'à  leurs  plumes  I  Je  vous 
dépouilles  "légères  des  oiseaux  sauveurs  du  Gapitole  I 
vous  que  l'homme  doit  sti  plaisirs,  sa  Teogeance  et  son 

L'HABITCTJE. 

dans  ce  bas  monde  est  respecUble ,  et  tout  est  ridicule  ; 
choses  ne  sont  rien  par  elles-mêmes,  elles  né  sont 
ir  la  comparaison.  Amsi ,  les  mœurs  chinoises  nous 
mi  risibles ,  parce  que  nous  les  comparons  aiix  nôtres, 
[u'un  chinois  se  moque  k  son  tour  de  nos  usages.  Cest 
de  qui  rend  tout  supportable,  et  fait  disparaître  le 
et  le  beau ,  le  petit  et  le  grand ,  par  leur  rapport  arec 
ett  plus  affreux  ou  plus  magnifiques,  avec  des  obîéis 
ses  ou  imperceptibles»  Si  Talma  parjûssail  sur  la  scèiit 


ce  parvenu  si  lier  ei  ai  msoieni  :  11  cnercne ,  par  m 

de    ses  grimaces   et   par  une  grandeur  apparente , 

ir  à  la  grandeur  réelle  oui  lui  manque^  mais  il  n'a 

ire  acquis  l'aplomb  de  1  habitue^,  et  ses  efforts  pour 


avec  le  cothurne  et  le  bas  de  soie  chiné,  ses  trafiques  accent 
ne  saliraient  comprimer  le  rire ,  et  pourtant  Voltaire  s'atten- 
drissait sur  l'io fortune  d'un  Britannicus  enfiles  de  pigeon  ; 
eb  Voltaire  n'était  certainement  pas  fou,  mais  l%abhiide 
l'empêchait  de  remarquer  cette  extravagance.  Pourquoi 
Talma  l'a-t-il  sentie  plutôt  que  Racine,  Gomeille  et  Voltaire? 
Cest  que  toutes  les  idées  ne  pouvaient  pas  se  rassembler  dans 
trois  têtes., 

,  Voyerce  paryenu  si  Ser  et  si  insolent  :  il  cherche,  par  la 
noblesse  ai  '  ' 

k  suppléer 

pas  encore  i    _  _ 

éblouir  ne  servent  qu'à  le  rendre  plus  plaisant.  Le  pauvre 
diable  qui  sort  avant  le  jour  de  sa  maison  pour  pgoery  par 
de  longs  et  pénibles  travaux ,  le  pain  de  sa  famille  /  ne  pense 
pas  que  dans  l'hôtel  qu'il  trouve  sur  son  passage  un  homme 
plus  fortuné  que  lui  repose  sur  l'élastique  éaredo.u  (es  membres 
sans  fatigue;  le  riche  préférerait  la  mort  à  son  indigence , .e| 
lui,  cependant,  il  se  trouve  heureux  :  l'habitade  le  console. 
Gstte  coquette  surannée  cache  encore  sous  des  voiles  trans* 
pareiHs  ses  af^as  d'autrefois,  et  les  croit  tonjours-  aussi 
éclatans  parce  qu'elle  les  a  yus  tous  les  jonrs  ;  ce  tragique 
auteur. dont  ^a  muse  est  açcotopagnée  de  sifllets  en  dépit  des 
gêna  préposés  à  son  succès,  voit  de  sang-froid  tomber  son 
œuvre.  Cet  autre ,  que  personne  ne  loue  parce  qu'il  s'est 
vendii,  regarde  sans  pâlir  le  sourire  de  mépris  de  l'honnête 
homme,  L  habitude  peut  tout, si  non  fsire  excuser  la  bassesse, 
la  cruauté  et  l'injustice,  R^ 


s 


i%%tw%t^i>ii 


MACEDOÏNE. 


'—Le  C&urrier  des  Spectacles  signale  au  aèle  que  M. 
Gimel  met  à  réorganiser  la  troupe  de  1  Odéon ,  notre  madame 
Duversin ,  C019W  nne  artiste  de  la  vieille  roche,  qui  a  con- 
senré  toutes  les  traditions  de  la  bonne  école.? 

—On  annonce  que  M.  Alp...  de  B....... ,  le  tacite  des  bons^ 

homrn^s  et  des  pjetites  histoires  pour  rfre  ,  passe  de  la  rédapi> 
tion  maratiqne  de  la  Poudte^  à  la  rédaction  dés  Petites^ 
Affiches*  L'urbanité  française  v  gagnera  fieautoup;  car  on 
dit  qne  dans  \t%  Petites^ AJficnes  qvl  a  la  permission  d'ou^ 
trager  le  bon  sens , ''mais  non  pas  le  privilège  d'injurier  et  de 
yocififrer.    ^      ^ 

.  -—Nous  n'entendons  plut  parler  des  d)lbttt|  dé  M'^^  Floritiî  s 
lui  serâit-il  arrivé  queiqu'accident  .en  ronta? 


—  tJa  peniear  ëuît  fort  embarriti^  d«  trouver  je 
moyen  do  |ri«cer  la  jptrticule  de  au  nom  de  M.  DelaTÎfJMr  i 
i*il  adreoait  que  celni-ct  reçût  des  lettres  de  nofcletee  ;  car  , 
•elofi  Int  t  on  dUait  M.  d*Ancelot,  mai«  comment  iHlOt  la 
redondance  <[ne  prétentenit  le  nom  de  M.  db  Delatigne. 
Quelqu'un  fit  observer  an  penseur  qu'il  faudrait  te  conten- 
ter de  dire ,  comme  par  le  passé ,  M.  Delavigne ,  ei  foe  co 
nom  ëtait  déjà  tsseï  noble  comme  cela. 


f») 


—  Un  ami  dont  la  tendresse  survit  à  U.cnbit  de  notre 
opulence,  pent  nous  paraître  quelque  chose  de  mirux  qu  un 
homme;  mais  l'être  bienfaisant  qui,  sans  nous  conualtre, 
descend  dn  sein  des  plaisirs  pour  nous  consoler  dans  un 
cachot,  doit  nom  paraître  presque  nn  Dieu. 

{  Maxin^cs  itUermânn.) 


-*-  A  le  demaMdn  des  incaiidiés  de  la  Conr-Martin ,  il  vient 
de  se  former  nne  commission  pour  solliciter ,  et  rece^îr  les 
secours  de  la  charité  publique  en  leur  faveur ,  et  en  faire  la 
répartition  à  cens  qui  seront  reconnus  j  avoir  le  plus  de 
droits. 

Cette  comminion  est  composée  de  MM. 

Motte,  chanoine,  curé  de  Notre-Dame,  président. 

Bousselin-Cavey,  négociaht,  rue  de  la  Savonnerie,  n*.  20. 
*    Rîcbard-Anqnetin ,  négociant ,  même  rue,  n\  i8. 

Lebmment,  propriétaire.  Eau- de-rRobcc,  n*.  iq4* 

Trépet  fils ,  négociant  •  rue  St  Etienne  des  Tonneliers  n*.  4* 

Ooubot  9  comiuissaire  de  police  «  rue  de  la  Chaîne. 

Delamare,  adjoint  au  secrétaire  de  la  mairie,  rue  Poisson  , 

Ce  ne  sera  sens  doute  pas  en  vain  que  la  commission 
aura  fait  nn  appel  à  Thumanité  de  $t%  concitoyens ,  en  les 
informant  que  sur  vingt  in^lividus,  victimes  de  ce  funeste 
événement,  s*il  en  est  quelques-uns  dans  l'aisance,  ou  qui 
B*ajant  (kit  que  des  pertes  légères  ont  renoncé  à  rien  ré- 
clamer dans  la  répartition  des  secours ,  la  plupart  des  autres 
ont  p'-rdu  tout,  ou  au,4noins  une  très-grande  partie  de  ce 
qn'lls  possédaient.  Ou  évalue  le  dommage  à  environ  40,000  fr. 
•ans  parler  de  celui  arrivé  au«  mai^ns  qui  élnient assurées* 
er,  les  secourt  obtenus  jusqu'à  ce  jour,  ne  s'élèvent  encore 
qii'à  4,000  francs  tout  au  plus. 

'  Outre  M.  f«efebvre,  notaire  ,  qui  a  bien  voulu  se  charger 
de  fecevoir  en  son  étude  les  fonds  destinés  au  soulagement 
des  incendiés,  on  pourra  également  les  déposer  entre  lei 
mains  des  memUres  de  la  commission. 

— *M''\  Mars  est  arrivée  k  Marseille  ;  nous  faisons  des  vœui 
ponr  que  cette  charmante  actnce  i>ar\ienne  à  réunir  dans  la 
•aile  ee  spectacle  de  cette  ville  méridionale  ,  plus  de  trente* 
neuf  spectateurs,  terme  moyen  de  Ta/nuence  qui  se  porte 
chaque  soir  an  théâtre,  depuis  les  rixes  qui  y  ont  eu  lieu. 

..^On  a  remarqué  dans  les  débuts  de  M"%  Virginie  Le- 
grand  ,  que  le  genre  de  talent  de  cette  actrice  convenait  plu^ 
particulièrement  aux  pièces  oii  il  y  avait  beaucoup  de  mari"- 
vaudoge.  Grâce  au  style  de  toutes  nos  pièces  nouvelles, 
M"*.  Legrand  possédera  bientôt  nn   talent  universel. 

—  !«s  dabats  ao  sujet  de  la  possession  du  e)etiir  de  Gré- 
iry  ^  te  raniment  avec  ure  non veili«  force  entre  le  ville  di* 
liège  qui  veut  à  tout  prix  l'obtenir,  et  M.  Flamand  qni 
vent  à  toute  force  le  conserver  ,  ditil,  par  nn  effet  des  der<^ 
nières  volontés  de  son  oncle.  Le  tribunal  qui  aura  à  pronon- 
cer dans  cette  affaire,  n'imitera  pas  sans  doute  la  justice  dis* 
tributive  de  Salomon.  Il  serait  cependant  plus  raisonnable 
de  coo|^r  en  deux  le  cœur  de  Grétrjr  mort ,  que  d'avoir 
porté  pendant  tt  vie  nn  jugement  injuste  ou  pissionné  sur 
un  de  se^  ouvra^^s*  Mais  il  est  plus  ordinaire  de  voir  persécu* 
ter  les  hommes  de  génie  jusqu'à  leur  dernier  moment ,  quitte 
après   à  leur  accorder  des  honneurs  divins  quand  ifs  ne  sont 

Klus.  Lisex  le  vie  d'Ofide  ,  dn  Tasse,  du  Uamoéns ,  de  Go- 
>inb ,  de  SocreU,  de  B^l^  1  de  HoUère ,  etc.  r  etc. ,  elc* 


SPECTACLES. 
THÉÂTRE  Mt  èMM. 
Le  Coi%  pt  r Amour. -^  Les  ttomtéie.'^Lm 


Tieta,  da  llt*il*  l'tTASMEa  ai  îoiavar* 


•  Las  jn^cmvBft  àm  IMeai 
«  lia  loni  pa»  loajoiaf*  ioalait  « 

A  dit  Tun  de  nos  pins  malin»  poêirs  t  les  dtenm  dn 
ont  provoqué  hier  rapplieiliion  de  cet  vert,  per 
Félix  ,  dont  ils  ont  fini  justice  défi uili vf  è  cou ps  de^ 
dans  le  f6le  A^ Eugène  de  Prélat,  dp  faud^ ville  do 
e^  r Amour,  Félix,  redemande  avec  1  c cU ma ti^iD  ji 
uier,  et  accueilli  parles  lettioT|;>iagi'f  di*  bteaveifUiice  d'ave 
majorité  non  é^nivoqo^ ,  a  été  e&pulW  Lier  ,  par  net  m^ 
iorité  tout  aussi  peu  douteme.  0  iD»tAbiUt#  hefii^f! 
Voilà  pourtant  l'histoife  du  moode  :  des  C^Umm  de  1^ 
âtre  auu  premiers  tragTquei  de  la  terre  ,  lente  flet»  m 
incertaine  ;  de  Tadmirati on  in  mi^prii  »  dr  Kamonr  k  la  kètfv  { 
du  faite  des  grandenrs  k  rabluv*  <fet  adifernlca,  dn 


à  la  Roehe-farpéîenne ,    un  seul   joiir  noat  sépare  l.«* 

Nous  qui,  dans  cette  occfistott,  uVyoiu  ^ê  quille  le  fHli 
milieu  eiitre  les  denx  oppofitîoni ,  perce  qu*il  wmmm  a  pm 
que  la  saine  raison  résidait ,  reltn  fou  ,  an  centre  « 
sistons  h  dire  que  cet  acteur  ne  nterîuit 

~  »  lli  eat  cxCM  d'^moar  »  ni  Mita  ttmitm%4^  m 

et  que  ,  dans   l'intérêt  de  Inui  ,  il  était  I  dr^rrr  qae 
conservât  un   artiste  qni  n*eit  pas  s^es  lînlrll^gi^nce.  et 
avec  de  l'étude  ,  ne  peut  manquer  de  movons  4e 
Mais  il  parait  que  Tecte  de  icvérité  do  public  enfers 
lui  est  etliré  par  quelquei  prcrpot  pluf  qu'infeatenAet^l' 
aurait  tenus.  Ce  gnef ,  s'^lI  e^t  fondé,  est  Imuh-k  fut  %m^lÊ 
notre  domaine  et  de  mure  cril]qi»e, 

M'**.  Jolivet  a  continué  ses  dâ>uts  daoê  b  même  yi^m 
par  le  rèle  ^Anneite.  Vjc  jeu  de  celte  ftnne  ectriet  eest 
encore  paru  froid  et  guindé;   si  c'eil  la  crainte  du  Ir*    ' 
déliant  lequel  elle  comparait   qui   pr^ljie   l«s  mofini 
cette    jeune  débutante  ,   cxuVHe  se  ratiofr»  attc  «ne; 
figure,  nne  femme  gagne  bteulât  rindulg^nce  des» 
M"*.   Fitxelier,  qnt  eontinuaii  auiat  ses  déhnto  é 
comédies,  des  Rii^eux  d^EfiX*Mém^i^  et  j#es    Cta 
été  accueillie  dans  Tnn  et  Tautre  rdie  cotnine  le  mi 
les  grâces  et  la  finesse  Je  ion  j^n*  biprti  «  viraôié, 
rooHante,  jolie  tournure  ei  minoîa  pte««ai  i   u^eiMail 
qualités  requises  ponr  une  toubrelle.  Ce  ^«eni  an»»  cêÊm 
M"*.  Fitaelier.  Qnelquei  l«^grref  fiulet  d'ér^le  et  eeni 
pas  échappé.  Hous  alf^ndroni   nne  preioiére 
pour  les  signaler  si  elles  reparâiwint. 

Albert,  engagé  pour  rempte4de«  /<^e#j  Pr§nmirrê^  a| 
evec  M''*.  Fitielitr  les  henneers  de  la  ioire^.  il  mm 
rôle  de  Hervé/  dana la  pretnière  pièce,  ei  i^rlot  «la  . 
dans  la  seconde*  Cet  ai:lf  itr ,  d*u»e  uîlte  t*^ga«ite  •! 
figure  agréable,  a  su  ait^ler  k  la  Irgètrté  et  hetavidets^ 
jeune  homme ,  nonveltcto'^nt  entré  daas  le  meode,  ^  in 
et  les  airs  de  la  bonne  ci»inpa|nie.  Ce  premier  Met 
révèle   du   talent  dans   Ait»en,  lui  e   ménté  des  aj 
dissereens  nombreni^. 

Duruissel,  M*''.  DuTeritn  et  Saînl^Elme  o«t<aifj 
de  leur  talent  habitnf  l  dam  b  comédie  de«  Etwm^t^ 
été  jouée-evec.  beaucoup  d'eewesbAe  ei  de  §aiW^ 

Noua   recevons  è   V 
nnoigne  le  regret  qQ*il  1 
naissance  qu'il  oonaerre 
Teonée  dernière  sea  i 
letlie  «ne  k  ddiani 
aujonralittt. 


*  — le   leltfv    4e  Felta  fB 
e  ne  quitler  Aee««  »  et  bi 
evnkèrr  dent  on  i  ( 
Ment  Ivroet  ■^eal*' 
•i  fnr^t  dt  ne  fao 


ommmt  d  ^mn^^tU* 


i::0!^^ 


NOUVEI>LES  DE  MER. 

Le  Général-Jackson ,  c.  Farrîn ,  est  ar- 
rivé ,  il  la  Havane ,  le  6  mars ,  v.  de  Mar- 
seille et  de  St.-Thomas. 

—  La  Cérës ,  c.  Nienaan ,  parti  de  Cette 
p6or  Hambourg ,  est  arrive  devant  Dou- 
vres le  4ii^&^  9  après  84  jours  de  mer. 

—  Le  cap*  Bonnifaj  ,  du  brick  la  Cio- 
ttl%  arrivé  à   Marseille  »  v.  deSmyrne, 
qu'il  a  quitté  le  14  avril  ,  déclare  qu'il  à 
laissé    les  capitaines   Ferrier ,  Durante/ 
Daniel,  Hermitte  ;  Connac  ,  Guérin  ,  Ga- 
briel,  Collol,  Jeiitial;   le  brick  le  Cour- 
rier, tous  sans  destination.  Que  les  capi* 
taines  Oastel ,  Suque ,  Uchaud  et  Terras  , 
étaient  partis  le  6  avril  pour  ÎVIarseillIe , 
et  Duprar,  <Je  la  bombarde  la  Volônté-de* 
pieu  ,  était  parti  letlit  jouJPÔ  ,  pour  Tu- 
nis, il  est  parti  de  Smyrne  avec  les  capi- 
taines Gautier  ,  Jauniel  ,  Brigues  et  Ro- 
bert,  destinés   pour  Ma rsei Iles  ,   et  Ar- 
naud ,  a1l.  à  Alger,  sous  Tescorte  delà 
corvette  de  S.  M.  lArriège ,  qui  devait 
les  accompagner  jusques   à   Toulon  ;    il 
ajoute  qu'en  pnssant  au  tlrâvers  de  Milô  , 
le  capitaine  Vidal ,  v.  d'Alexandrie,  s'est 
joint  au  convoi ,  que  le  déposant  a  été 
obligé  d'abandonner  dans  la  nnit  du  a  1  au 
aa ,  sur  lé  cap  Matapan ,  pour  cause  d'a- 
varies. 

-^Le  Duc-d'AngouMme,  c.  Tanqoeraj, 


La  peUsse  v«ut  100  r.  On  «^payé  pour 
livrer  en  i^ai  io5  r. ,  et  en  juillet  100  r. 
Comptant.  ^ 

Le  suif  se  soutient  quoique  peu  recher- 
ché. On  n'obtient  pas  au  dessous  de  96  r. 
comptant,  dû  suif  jaune  à  livrer  an  mai 
et  juin  ,  et  du  suif  à  savoD  au-^e^oiis 
de85r.     ; 

Livourne^  a6  avril: — Le  papier  aàr 
Venise  est  très-recherché ,  Gênés  et  Na- 
ples  sont  offerts;  il  s'est  fait  des  négo- 
ciations sur  Amsterdam  et  Hambourg; 
Londres  est  ealuie. 

Marchandises. -^Les  denrées  coloniales 
restent  dans  une  stagnation  complète;  on 
cite  à.  peine  quelques^tfaires  pour  la  coo-^ 
sommation. 

Les- achats  de  comestibles  continuent 
pour  les  côtes  d'Esjpagne.  Noire  provi- 
sion de  blé  en  premières  mains  est  d'en- 
viron 220,000  sacs,  et  de  feves  61,000 
sacs. 


Bfaoficé  et  Bourbon  ,  entré  en  Loire. 

Est  arrivé  à  Valparaiso,  le  «0  noveiii- 
l>re  dernier,  le  navire  le  Duqueftie^  cap, 
Darras,  vr  du  Havre.  Tout  l'équipage 
était  en  bonne  santé» 


œRRESPONDANCË, 


Pétersbourg^  11  flvr//.—î^os  produits 
trouvent  peu  de  débit,  et  il  règne  une 
grande  stagnation  dans  le  commerce^ 

l,e  lin  trouve  «ncoi'e  des  «ttiateurs  qui 
l'eiportcnl  en  Angleterre  ;  aussi  a-t-on 
pa^é  comptant  pour  le  Hn  a  la  Wtes; 
190  r.  et  l45*r.  ^i«-  •«  H«  ^  9  ^^^^  î  ^« 
premier  est  mviue  oèolité  jusqu'à  aoo  r. 

Le  chanvre  est  poa  rtchercb^  *  et  Fort 
a  trouvé  dernièrement  du  chanvre  net 
m  livrer,  en  juin  et  juilbt  pour  83  r. 
comptant. 

On  ^  payé  l'huila  de  chanvre  7  3t4  »*• 
eomptanl  et  7  f .  90  c-  avec  1  r.  d'arrhes. 
On  attend  de  l'intérieur  ed  mai  et  juîn  , 
une  provision  de  près^de  20,000  tonnas. 

Les^  propriétaires  qui  ont  acheté  tout 
le  cuivre  cfu  gouvernement ,  le  tiennent 
à  3i  r.  Le  eiiïVrè.des  inin^s  pârticîaliëres 
fU  k  $9  et  3a  T*  «TfcsrrheaàlnrreriRi 
été.  , 


PORTS  FRANÇAIS. 

ÀREIVAGES. 

il/arjtfiK<?,  i''nta*;— (Cabotàg^;GreaJ^ 
Britannia,,  c.  Cassar,  angl. ,  v.  de  Lutro 
/Candie),  ch. d'huilé  ,  en  quarantaine. 
MatsèUle,%  m£iî.--(Cabotag.)  La  Ciotal 
<:.  Bonnifay,  v*  de  Smyrne ,  ch.  de  3o5 
balles  coton,  81  balléS  Ifcîhe,  peaux  de 
liëvi^e ,  elfc. 

tonent  l«»mfl*.— (Cabotage.)  Le  St.- 
François,  c.  Rio,  v.  de  la  Trcuiblade,  en 
relâche  pour  Dun\erque. 

Rochefort^  i*^  ma*. ^(CaboUg.)Doun- 
Ca>tle,<»p.  Herbert ,  Hasard,  c.  Witham; 
Female,  c.  Chapmatt  v  London,  c.  Smith; 
York-Merchant,  c.  Bîgginbottom,  v.  de 
Londres.  —  Gertrude-Malvina,  c*  .Lau- 
réat, v.  de  Bayon  ne.  I 
Bordeaux^  Z  mai. — (Cabotage.)  Frau* 
Metta,  c.  Addiks^  v.  d'AtiverS.  —  La  fa- 
vorite, c.  Sïôrsom  —  Hesperus^c.  Sylv 
benne,  v.  de  Rotterdan*. —  Siebeîti-Bru- 
der ,  c.  Bey*»r,  ir.  deLuteck.— -Abrahliiti , 
cap.  Bekerson,  fcn.  de  Chrtstialtsatid.  -- 
Vrow-Gertruda  ,  cap.  Lambert ,  vea.  de 
Lisbonne* 

Bayoune^  28  am/.— (Cabot.)  ^aotina- 
Ikfargaretha ,  c.  Vangre ven ,  v.  d'l£dam  j 
ch.  de  fromages.  , 

DâPAltS. 

Lorientj  1"  moi.— (Lon|;  cobrs)  Udy 
Campbell ,  c.  Beatham,  àll.  au  Bengale  ; 
il  étaft  de  relâche  poùf  cause  d^avaries. 

diaranUi  28  et  3o  ùvnU.  —  (  Cabot.  ) 
Agenoria,  c.  Postgatef  alU  à  fjbndres.  — 
B'tleasse,  c*  Bo|lest,alL  à  Plymiiuth.  — 
Margaret,  c*  WUitaffisoD^  ail;  àLivcr- 


MûrwêiUe^  a  m«€i— (toog  cours)  L'Au- 
tortfj  ««  WatarmaM ,  alK  k  Charléston. 
^  (Qd>ot.)  Fttrat'i-Bincher,  cap.  Kelder, 
hanovrien,  ail.  à  Sie,-Croix-de-Tétoérito. 
-^  Anna^Usdia,  t.  WoM,  saédois,  ail.  k 
Chypre. 

Lé%oétvriU  ^^»^  90t^'9  i  rEspérance, 
J.  Bateman,  ail.  à  Diinkerqùt;  VEolé^ 
capi  6affé-$C.-Martifi  »  ail.  ac  Ra)rta. 

BitH^  ^fHàU  te  St-Gilda^ ,  c.  Lefraac , 
du  Cl-ôfSié,  et  y  allant^  sur  lest;  FËugé- 
nie,  de  Su  r  seau ,  c.  Vigoureux^  ail.  à 
Oléron,  éh.  de  fats  vidés;  le  Rieii^Aimé, 
c.  Couedet  j  la  Sainte*Anne ,  c.  Labour , 
de  Ntfiies ,  et  v  allant  ;  la  Jeune-Virginie, 
dé  Ifrasl^^c.  mcottn ,  alL  au  même  port; 
leSuiîiâ^U'énne , delà Trinité^c.  Kererô, 
ait.  i  Bordeaux;  h  Félix  »  de  Belle-Ile, 
c«  Guelec,  aîl.  à  Quimper  ;  lé  Saint- 
Michel  ,  de  Nantes  5  ^c^  Devarienx  ,  ail»  k 
Ik  Boche-Bernard  ;  le  Prosper ,  de  Vanneà  , 
c.  Luibo ,  ail.  à  Bordeaux  ,  sur  lest  ;  h 
Petit-Louis ,  de  Sainl-Malô  ^  c.  Leclafr , 
>all.  audit  lieu,  ch.  d'ardoises»  poulies 9 
étç  ;  là  Babel-Catherine  j'  c.  Thoér ,  da 
liOriént ,  et  y  allant î  le  Charles ,  de  Cher- 
bourg ,  c.  I^loi ,  àlK  à  Bordeaux ,  sur  lest* 


PORTS  ÉTRkNGERS. 

ARRIVAGES. 

Gravésendf  2^/3  mai.— Le  Diamonti 
c.  Sttout,  V.  du  Havire. — ïalbot,  cap. 
Craig,  V.  de  Calais.  ' 

Buli, ,  S  mai  — Ëuphan  ,  c.  Dugtaîl; 
*Heling,  c.  Scott ,  et  Friends,  c.  Liddells  i 
V.  deHull. 

Pljrmouth  .  2  et  3  maû— Christian , 
c.  Gosie,  V.  du  Havre,  four  Lancaster. 
-^-ScariûJgwelU  c.  t^eWton ,  v.  de  Cha^ 
reutè  pour'  Londres. 


MVRIftE. 


Oa  écrit  di|  Havre*: 

Le  sous-commiasaîre  de  marina,  charge 
du  service  dé  l'inspection  maritime  à  Fa^ 
cem|]!^  prévient  le  public  qu'utiebarriiip 
de  vm  rouge,  contenant  environ  ^«  lit* 
et  marquée  PBM«  6R  dessous»  a  été  trèu-^ 
vée ,  le  3o  do  mois  dernief ,  k  cinq  liaues 
de  terre, dans  le  N.  19.  0.  d'Étretat,  et 
déposée  par  les  isuveteu^s  eà  oe  deruier 
lieu,  oii  elle  est  acloellemelit  en  s4retié.  ' 


biÉhdlkite 


PORT  DE  ROUEN. 

'CfliaGEMBÏva   Bt   ëte.^MATWVa. 

((^CB^abEH.  du  slôop  Te  Décidé,  cap. 
^Thiboudois,  ven.  de  Caeo. 

Courtier,  M.  LocrL 
200  tonaraux  huile  de  Golea.-^M.  Lncc^. 
V    •f^-be^jcliasseomafé^  la  Victoira ,  cap. 


I.ovpt  ,  vni.  «le  Marfnnei,  cb.  d«  lel. — 

A  ordre. — Courtier,  M.  Lucet. 

» 

— Le  flioop  rEleonore,  cap.  Bourg,  t. 
du  Havre,  ch.  de  Ubac ,  céruse,  café.— 
Pour  divers 

— Le  sloop  la  Francîne  ,  cap.  Renault, 
r.  du  Havre  ,  cb.  de  tabac  et  plaacbes.— 
Pour  divers. 

— Le  sloop  l'Adélaïde ,  cap.  Desrutt , 
vea.  du  Havre,  cb.  dtcéruse,  morue. 

Courtier  de  cet  trois  navires.  M»  J. 
Pellecat. 

Le  sloop  les  Trois*Frêres ,  c.  Dobourg, 
Yen.  d*Hoiiflcur,  cb.  de  vin,  etc. 

Le  sloop  les  Deux-Amis,  cap.  Dévé, 
yen.  de  Fécamp ,  cb.  de  blé. 

I^e cbasse-marée rAusterlit2,c.  Leflock, 
ven.  de  Bordeaux,  Cb.  de  vin  ,  tabac ,  etc. 

Courtier  de  ces  trois  navires ,  M.  Fau- 
queua. 

Mouvement  du  lo  au  ii« 
VAV  RE5  ETraÉs  : 

Le  chasse-marée  la  Victoire,  de  63  ton., 
c.  Loget,  V.  de  Marennes ,  cb.  de  sel. 

Le  sloop  l'Adélaïde,  de  49  lonn*,  cap. 
Desraes ,  ven.  du  Havre  ,  cb.  de  plancbes 
et  morues. 

Le  sloop  la  Francine ,  de  74  tonn.  , 
cap.  Renault,  v.  du  Havre,  cb.  de  plan- 
cbes, tabac. 

Le  sloop  l*Eléonore,  de  5o  tonn.,  cap. 
Bourcjr,  ven.  dn  Havre,  cb.  de  tabac, 
€ê(é  ^  vin. 

Le  cbasse-marée  le  Cbarics ,  de  73  ton. , 
cap.  Celo,  V.  de  Harennet»,  ch.  de  seL 

Le  sloop  la  Félicité,  de  ag  tonn.,  cap. 
Maison  ,  ven.  de  Saini-Vaast,  cb.  de 
coton  filé,  farine* 

Le  chasse-marée  l'Austerlils  ,  de  66 
tonn.,  c.  Leflock,  y.  de  Bordeaux,  cb. 
de  vin  et  esprit. 

Le  chasse-marée  l'Elisabeth ,  de  Si  ton., 
c.  Ijircbevaiit,  V.  de  Bordeaux,  cb.  de  vin. 

Le  brick  la  Jeune-Emilie,  de  89  tonn., 
c.  Ailbaud  ,  y.  de  Saint-Malo ,  cb.  de  bois 
d'ébène  ,  '  tabac. 

Le  boom  hollandais  Goéde-Hoop ,  dr 
So  tonn. ,  c.  Hent,  y.  de  Newcastle,  cb. 
de  blomb  ,  litharge. 

Le  sloop  anglais  Cbarles-et*Ann ,  de  39 
tonn. ,  c.  Richardson ,  y«  de  Newcastle  , 
cb.  de  charbon. 

Le  sloop  le  Fëre-dc-FamîIle ,  de  4^  ton., 
c.  Dupin,  V.  d'Honfleur,  cb.  de  cidre. 

Le  «loop  la  Reinc-des-Anges,  de  5a  ton., 
cap.  Guillot,  V.  de  Bordeaux  ,  cb.  de  yi" 
et  huile. 

Le  sloop  la  Rosalie-Louis ,  de  40  tonn  , 
c.  Postel ,  y.  du  Havre,  ch.  de  blomb  et 
pavés. 

Le  sloop  le  Succès  ,  de  36  tonn. ,  cap. 
Delpierre,  y.  de  Duiikeraue,  cb.  de  bouille. 

Le  dogre  la  Rose,  de  5a  tonn.,  cap. 
Vasse .  ven.  du  Havre ,  cb.  de  ble , 
quercitron. 

Le  chasse-marée  le  Thcobold,  de  71 
fOnn*f  <^^P*  Beven,  yen.  de  Mareuues, 
^h.  de  set. 

Le  cbdS5e-marée  l'Aurore, de 69  tonn. , 


(4)  , 

c.  Moreao,ycn.dii  Pouliguen ,  ch.  de  sel. 

Le  sloop  l'Angélique,  de  ao  tonn. ,  c. 
Samson  ,  y.  d'Honfleur ,  cb.  Je  planches. 

Le  sloop  la  Félicité,  c.  Libard.  yen.  de 
Caeo,  ch.  d'hui'e  de  CoUa. 

Le  dogre  la  Géorgetle,  c.  Salo,  y.  du 
Havre ,  ch.  de  planches  et  sucre. 

fie  sloop  la  Louise,  c,  Géhanne,  yen*  de 
Caen,  ch.  de  pierres  de  granit. 

Le  chass':-iuarée  l'Heurcux-Retonr ,  c. 
Lecorre ,  y.  de  Marennes ,  ch.  de  sel* 

Le  chasse-marée  le  Grand-lVédéric,  c. 
Trébuidic,  y.  d'Ars  ,  cb.  de  sel. 

Le  chasse-marée  la  R>se,  c.  Joallot,  y. 
de  Harenne»,  ch.  de  »ol. 

Le  brick  le  Zépliir,  c.  Lepontonnier, 
y.  de  St. -Pierre  ,  ch.  Je  soi. 

Le  sloop  les  Deux-Frères,  c.  Barbej,  y. 
du  Havre,  ch.  de  vin  et  eau-de-vie. 

Le  brick  les  Deux -Amis,  c.  Chevallier 
y.  de  Marennes,  ch.  de  sel. 

Le  brick  la  Société ,  c.  Lecomte ,  y. 
de  Marennes,  ch.  de  sel. 

IVAVIRES    FXPéoiÉS. 

Le  sloop  lAiinable-M.irie,  c.  Leflocb,  al. 
k  Brest,  en.  de  bois  de  cliëne. 

Le  chasse-marée  le  St  -Pierre,  c.  Calyé, 
ail.  à  Brest ,  ch.  dito. 

Le  sloop  la  Clémentine,  c.  Paria,  ail.  au 
Havre,  lëge. 

Le  sloop  le  Charles,  c.  Rossignol,  ail. 
k  C'ien,  ch.  de  poudre  véfi;étative. 

lie  dogre  le  Bon- Accord,  c.  Clérigo,aU. 
à  Brest,  ch.  bois  de  ch>'ne. 

Le  sloop  la  GrAce-de-Oieu,  c.  Bouillon, 
ail.  à  St.-Malo,  ch.  de  pierres  meulières 

Le  sloop  la  Nouvelle-Alliance ,  c*  Hel- 
lot,  ail.  nu  Havre  sur  lest. 

Le   chasse-marée,  la  Marie-Hytcinte , 
c.  Louet,  ail.  k  Mii rennes, sur  lest. 
PORT  DU  HAVRE. 

5   bâti  mens    sont    entrés ,  et  4    ^^^ 
sortis  ;  nous  les  ferons  connattre  demain. 
Au  Havre  pour  la  Martiniaue, 

Le  beau  et  solide  troîs-mâts  la  Ville- 
de-Rouen,  du  port  de  a56  tonn.  ,  d'une 
marche  avantageuse,  et  bien  distribué, 
partira  le  ao  mai  courant ,  sons  le  com- 
mandement du  capitaine  Paquet. 

S'adresser,  pour  fret  et  passage,  à 
Paris,  il  M.  Bcjllot-Laneuvili.e  ,  hôtel  de 
la  Grande-Bretagne,  rue  Saint-Honoré, 
n«  341  ; 

Po/irF/c/.  ARouen,à  M.  A  Boochon, 
aff^relteur;  au  Havre,  à  M.  D.  Ancel. 

Pour  passagr.  A  Rouen  ,  ii  M.  Asse- 
lin-F^ebrument ,  fretleur;  au  Havre,  k 
M.  Acher  jeune,  et  au  capitaine  4  son 
bord. 

ia  i4  i^  19  «I  «S  a5 
PORT  DE  QUILLEBEUF- 

aa  bAtimens  sont  aussi  passés  ;  le  dé- 
faut d'espjice  nous  oblige  de  renvoyer  la 
Lfsie  détaillée  k    demain 


emmsm  de 


AVIS  DIVEliS. 

^j^N*  i5«.^Venic  volontaire  poor  cause 
de  cessation  de  corameicr. —>  Mardi  treixe 
mai  c8a3  •  A  neuf  heures  du  mutin,  et  jours 
suivant  si  besoin  eat ,  en  une  maison,  sise 
à    Rouen  y    me    Beauvoitine,    n*    89,    M*. 


GtoaciMÉ ,  eonmiisairt-primr . 

4  la  vente  %olantaire,  pQur 
saiion  de  commerce  ,  de  dit  ara 
effets  et  MarehandCses; 

Consisietu  eoeume  Mmii  e 
Cabarets  et  Tasses  en  por«eliâaa  emSm  «C 
•Jorée,  Porte-liqnaars  fiti'oi* .  eorbtillca  em 
.foreeiaîne,  garnies  de  fl«ars  et  frmiU;  dia»» 
(cliers  ei  lampes  da  diverses  foiwM  ci  |ra«« 
leurs  ;  une  asses  grande  quantité  de  haai 
ncnbles  en  acajou  et  nojer,  ubf«e  laMva, 
:haises  ,  fantenils  ,  comnodet  •  Sfardiaéwa  , 
couches,  tablas  de  mûi,  lablca  de  {c*^  lai» 
telles  ,  bureanxt  tabla  à  xtemfe  •  bidcis»chai^ 
«es  percées;  «ne  belle  pendnlc  ta 
bien  surquia,  garnie  en  enivre 
|ilusîeurs  antres  pendules  de  différi 
mes  et  grandeurs;  une  grande  fuaiM  4â 
couvertures  de  laine  et  coco*  « 

Celle  vente  aura  lien  à  la 
charges  •  clauses  et  eoaditîoni 
le  precè  -verbal  do  vente. 

Le  commis*  ai re'priseur»     GbobcsmÉ 

<g::>N*  i53— VeniedeVINS.  défcttdn 
de  la  faillite  du  sieor  8avalU*To«iain  »  wà 
gociant  4  Rouep  ,  boulevard  Cancboisi^  «•  ni 

Demain  Lundi  doiiM  mai  i8aS.  é  wi^^ 
heures  du  matin  ,  en  la  nal»on  ans  désignée^ 
M©  r;  A  f  «  •     commissaire-priieur ,  f    ■■*■■ 


rovTaiv  : 


M»  Gallx  , 


dudit    sienr  SavALta- 
comme  suit  t 

Vin  rouge  et  blanc  de  Bordeans  «t  Rcmv^* 
gne,  vin  d*A.icanie,  de  Madère,  d*  Cala 
Ere  ,  en  fbt  ;  vin  de  Porto  «  en  iàl  ;  vte  ée 
Champagne,  Mnsoat,  de  Malafa;  v»  Jn 
Bordeaus  bûnc  ;  vin  de  Cbena  •  et  via  me^ 
dinsire,enJ^Bteilles,liqa 
de  différentes  espèces,  etc. ,  eic* 

Cette   vente  aura  lien  A  la 
charges ,    danses   et   coadilipHi    qni 
énoncées  an  procès-verbal  de  fVMCb 

Le  commissaire»pri»etirm    OA&ai* 


BOURSE  DE  PARIS,  VESEÊL. 
^ffeu  Publiée. 
axQ  rooR  ct,%t  c/em 


87  t  40C  Soc  40e  55c  40e  45e  4nt  4S«  9fî 

40c  45e  40c  Ibc  40e  45e  5oa  45c 

BBCONMAISS.    DK  UQOIOânOVp 
JoMittanet  ta  n  Mmi  ittl» 
Ech.  dn  aa  Mars  18*4  %  fi*«  8     • 

i8a5,        f     4  iMff  ••■ 
Idem  IloMniATrvBa,  18a 4 

A1V.TUITÉS  DB    1000  n.,  k  4  p.*   •/« 

Avec  lots  et  pifanai. 

to5of  io5nf  5oe  tn5tf 
Acnosrs  de  la  bauq.  m  num^ 

i58or 

THEATRE  DBS  ABXS. 

BUG&NI8.  DiaiBccn  5  Mipn» 
LES  DEUX  FORÇATS.  dnMt«i  %  mmu 

aaQOb  iMLTMPtQOl, 

Di  sBss.  fmavcoai* 
Le  Bouquet  d*Aaapue^    Lt 
neanxy  par  M.  Pa 
de  Cavalerie.' "Lee  daus  < 
aêgeni.  .^__««. 

JcirX  CoWQtJBS  Dl 

COLOMBINB  SOLDAT  PAJi 


ROUEN.  IMPRIMERIE  COMMERCIALE  (ut  CAftACiiABS  bt  B:r  tmlu-dovcb)  DE  C  BLOQUEL,  RUE  8f.  U^  >*  l|» 


•^'^^y. 


À 


LUNDI, 


H*.  iSg  — »••  Année. 

DIUXiImI  TAIMtfTBI. 


LA  NAGELLE>, 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 


-«««•/«%V«^ 


l^^^^f^<%%^%^/«\^A% 

[>lt«  Kenille  parait  ton»  Ici  jour».  S'adresser,  pour  l* Abonnement  et  U  Rédaction ,  an  Bnrean  de  la  Nacelle ,  Place  des  Garmes ,  n*.  48,  i  Ronen. 
On  s'abonne  à  Parin ,  cbex  Bbissot-Tbivars  ,  me  de  Richelieu  ,  n®.  7».  —  An  HJvre ,  chea  Cmltkllm.  ,  me  de  Paris.  —  Et  chex  tons  les  Libraires  et 
Directoara  des  Po»tes  du  Département. —  Le  prix  de  l'Abonnement  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Ronen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


ON  N'EST  PAS  TOUJODRS  INFAILLIBLE. 

CHANSON. 
Ait  t  Prenons  d'abord  ,  Pair  bien  méchant» 

«  Non,  disait  un  Tienx  médecin  , 
»  Je  ne  perdrai  pas  mon  malade , 
B  S*il  suit  mon  traitement  bénin  ^ 
«  Et  s'il  Boit  à  pleine  rasade. 
Le  malade  suit  le  conseil; 
Mais  par  un  contretems  terrible  , 
Il  s* endort  du  dernier  somme'd  : 
Ou  D*est  pas  toujours  infaillible. 

Tous  voyez  souvent  à  Paris 
Ces  opulens,  faiseurs  d'affaires. 
S'inscrire  au  nombre  des  faillis. 
Et  se  re'irer  dans  leurs   terres; 
Ils  laissent  à  leurs  commetunt    . 
Aussi  peu  qu'il  leur  est  possible  , 
Maia  eux  vivent  riches ,  contens  : 
On  n'est  pas  toujours  infaillible. 

En  tout  lieu  ,  les  ^^mans  trahis. 
Pleurent  l'inconstance  de* belles, 
El  les  femmes ,  en  tous  pays , 
Traitent  l^urs  amans  d'infidèles. 
Partout,  hélas!  on  est  trempé. 
Mais  quelque  fort  qu'on  soit  seiuible , 
On  peut  rire  d'être  dopé  : 
On  n'est  pas  toujours  infaillible. 

Aux  censeurs  d'ouvrages  nouveaux , 

Contez-vous ,  auteurs  ilotes  : 

Votre  œuvre  en  trois  coups  de  ciseaux 

Sera  bientôt  en  papillotes; 

Ces  messieurs  mettront  leur  honneur 

A  vous  traiter  du  mieux  possible , 

Mais  ils  rogneront  le  meillenr  : 

On  n'est  pas  toujours  infaillible* 


Eawd. 


i%^n^/\/%^^f^ 


LES  JEUX. 


Le  jeu  est  à  la  mode  chrz  les  gens  de  toutes  les  classes ,  et 
etoutes  les  opinions,  Dernièrement  j'ai  vu,  dans  l'espace 
'une  soirée  ,  et  dans  diverses  maisons  : 
)eux  rédacteurs  du  Jour/iû/  des  ^ 

Débais,  jouer  à  la  Poule. 


lu  petit  poète  tragique, 


au  Nain^Jaune» 


Des  conrtîsàns, 

Quatre  têtes  politique^. 

Cinq  graves  personnages  9 

Des  faiseurs  de  brochures  9 

,Des  fournisseurs, 

Des  guerriers, 

De  vieilles  roquettes. 

Quelques  pauvres  gens  de  mé- 
rite. 

D'anciens  habitués  du  café  des 
Aveugles , 

Dés  pebseursducafé  llanourj. 

Des  ra  pi  ta  i  nés  du   café  de  la 
Régence, 

Des  aristarques  de  parquet , 

Et  enfin  ,  beaucoup  de  gens  comme  il  faut . .'.  an  noble  jeu 

de  voie,  renouvelle  des  Turcs. 


au  Pamphile» 

à  Colins-Maillard. 

aux  Quatre^Coins. 

à  la  Drogue» 

au  Isolant . 

aux  Quilles. 

à  la  'Main^Chaude. 

à  r Ecarté. 

à  la  Bataille, 
aux  Dominys. 

aux  Echecs, 
aux  Claques. 


«A/«%«M%A« 


Nous  transmettons  textuellement  à  nos  lecteurs  ,  la  lettre 
suivante  qui  nous  a  été  adressée  hier  pir  M.  Félix.  La  position 
dans  laquelle  il  se  trouve  nous  a  interdit  toute  ejpëce  de 
chaugemcut,  de  suppression  et  de  commentaire. 

-  «I  A  Monsieur  le  Rédacteur  de  la  Nacelle. 

«  Monsieur, 

«  Repoussé  par  une  partie  du  public,  je  me  retire  de  la 
»  troupe  du  Théâtre  des  Arts;  mais  je  ne  puis  le  faire  saus 
»  vous  prier  d/étre,  auprès  de  MM.  les  Rouen  nais,  l'inter- 
»*prète  de  mes  sentimens.  Dites-leur  que  jamais  je  n'oublierai 
M  avec  quelle  indulgence  il  accueillirent  mes  faibles  disposi- 
n  tions  lors  de  mes  débuts,  et  la  manière  bienveillante  dont 
»  ils  ài'ont  traité  dans  mes  trois  dernières  représentations, 
n  J'en  ^garderai  toute  ma  vie,  le  plus  doux  souvenir.  Si  quelque 
»  jour,  plus  heureux,  le  bonheur  me  ramène  en  ces  murs, 
»  mon  intention- sera  toujours  ce  qu^^lle  a  été^  d'être  res-- 
»  pectueux  envers  le  public. 

»  Je  quitte  la  ville  de  Rouen  avec  beaucoup  de  regrets ,  je 
»  vous  l'assure ,   et  dans  mon  malheur  ma  plus  douce  con- 
»  solation  est  de  penser  qu'un  jour  mon  étoile  m'y  ramènera. 
M  Daignez,  etc, 

F£lix  ,  deuxième  Haute-Contre. 

Rouen,  ce  f  i  mai  i8a3. 


ia 


i' 


/0 


(O 


— Noai  o*avonf  pis  encore  félicité  ootre  direct 
sur  raniélioraiion  qu'bnt  éprouvé  \e*  chœurs  de  la'ttnisye';. 
et  cependani  thwuw  a-  M*  frappé  du  cliangeoifaiLcfiai  ooNi 
partie  de  la  pompe  dramâliqMe  vient  de  lubir-lasftftMaaniMi 
île  cette  année  ont  un  tel  avantage  snr  cMm  ém  Simnâtf 
précédente  9  que  la  plupart  d*entr'ellef  nous  ont  paru  avonr 
es  mains  propref»  une  tenue  décente,  et  qu'aucune  d'elles 
n*est  d'une  laideur  à  faire  fuir.  Mais  c'est  sur toHt  lo«quttlf» 
morceaux  d'easeonble  et  k  parties  ont  été  cbaités^  presque 
juste  y  que  le  public  s'est  extasié  Nous  n'étions  pas  faits  à  tant 
d'barmonie. 

—  Félix  qui  vient  d'annuler  son  engagement,  par  suite  do 
désagrément  qu'il  a  éprouvé  sur  notre  thrâlr»,  euaid^  suâttf 
contracté  un  autre  trës-avanlageux  avec  la  direction  de  Gand, 

—Le  frèce  de  Bbileau  „  qui  ressemblait  un  geu  au  frëre  de 
Piron  ,.  ei  à.  celui  de-  Kautcur  da-  Manlîus  ^  a-isit,,  {a  crois ,. 
WBLTraité  sur  Us.  diumchemtiu,  impudi4iMes.f  1^  M.-..4ii«,« 
surnommé  le  Beau^ Danois  ,  va  annoncer  dans  la  Gazette 
de  France^  oui.  ait  devenue  une  Gazette  de  SatUé  ^  uir 
ouvragf!  diisakUÇ^ony  intitulé  :  Les  JttQiichemens  pudi^s^ 
L'écriviiin  mysti^j^  prouvera  aue  les  attoocbemens  qui  ftont 
suscéjptiblei  de  communiquer  la  galle ,  peuvent  ne  pas  élre 
très-pbysiquement  propres  ,  mais  qu'ils  ne  blesseut  ùi\  riem 
la  pudeur  :  cbose  osseuiielle  dans  un  siècle  où  l'on  ea  a.laal! 

«•  Les  muses  normandes  paraissent  avoir  choisi  FalaiaaSr 
pour  une  df^loona  netraitcs.  MM.  Morel  et  Lecoulunerse 
disputent  dans  cette  ville  les  hocbats  de  lar  chanson  et  las 
grelots  de  Momus.  Nous  ne  savons  pas  encore  à  qui  demmi- 
rera  rinpttcenift  vicioire  de  ce  combat  poétique,  et  nous 
nous  bornerons,  après  avoir  oilé'  on*. couplet  àm  M:  Morel  ^ 
d'en  apposer  un  autre-  que  nous  empruntons  k.  une  cban- 
son ,  que  M.  L^eoutnrier  nous  •  adressée ,.  aooa  le  titiB 
XAsmodée.. 

Ail  :  Prenons  d'mhord\  l'air  Bien  méchant* 

«  Eafenoé»  êoiit  «irdovUe  tour , 
•  Vont  qui  jetiez  daut  les  troèbret  , 
m  1^  niM^eqni,  pe  ndaat  1»  jo«r , 
»•  A*.  BOt^yeoji  ▼«■•  readail  Çûlàhrm  j 
»  Et  dct  ïaiin»  et  de«  détoon» 
»   Craignez  la  Iroupa  débotdée; 
»  Vais  panni  toat  cea  vagabonda  , 
B.  Ecdontez  i or-tout  AsinOilét^,  • 

Pont<-\udemer  a  aussi  son  poète.  Les  bords  fleuris  delà 
Rille  ,  et  lef  beautés  qui  en  parcourent  les  rives  sinueuses 
ont  inspiré  M.  F.  B....»  Mais  les  fraiches  habitantes  de  ce 
climat ,  doivent  être  bien  cruelles  si  on  en  juge  par  les  ro~ 
inances  de  ce  troubadour,  qui  sf>njble  n'avoir  pu  encore 
attendrir  Tobjet  de  ses  feux  discrets;  et  cependant  rien 
n'était  |>l'us.  susceptible  de  mériter  un  tendre  retour  |  que 
Aps  sentiinens  qaexpriment  ces  versi: 


-—Un  jonrnal  qui  sert  sons  les  étenJardi  im  ^mI^m  Wf 
m  Midas,  nous  annonce  que  MBL  Piastrello,  £e  6raf , 
jHlaré  et  Pargoet  servent  avec  eueeèr  swêm  br  lÊMmimA 
Idg^^dk  Tkerpsieore^  la  reine  des  GrdamêÊdee  Amiemtu 
1  «là  Mie  asf auté  qui  poomii  bien  faire  on  jeor  eecaatr  la 
reine  Tiea|Kcore   d'usurpation. 

•^Vn  ê/ÊÊÊtm  pHToal  qui  se  tretaille  en  Baïae  ïïretut,  « 
fiiaai  de  Sam  mm  fiction  poétique ,  e  mis  •  daoa  ■•  de  MV 
emméros,  un€  faction  poétique.  Si  M.  le  baron  de  DMorfH 
ou  les  fratres  Abel  et  Victor  Hugo ,  lisaîenl  mon  bea  brelen, 
ila  «pounmient  bien  Ini  Sûre  un  manfaia  parti  éem  h 
«ablesae.  \^ 

—  Le  théâtre  de  la  viNe  tonte  provençale  d*  Ain  • 
pour  Yk  bonté  de  ses  neufu,  est  lellemeni  aoivi  « 
quetqne  temr,  qn^f  Imi  lep  iinainieiiiitfang  h»|bi 
santés  [>our  obtenir  on  billet  de /^repiuère,  qninie  iewt 
le  représentetioBi  On  attribue  cette  TOgne  eicgawre  à 


»  Owniaiaa'Wiufcla' froida  indlffceeaf  ? 
a  CnaMÎaaaiwvoiu^U  parfiira  tiMenr? 
»  CoBaaiaaax*vooa  auaai  rimaanciancc  ? 
a  Voua  coniliiar  Tobjct  da  lua  doulaor. 

Mais  M.  F  B....  peut  se  consoler  d'avoir  trouvé  une 
lieauté  iuflexible ,  puisque  le  besoin  de  se  plaindre  de  ses 
rigueurs  lui  a  mérité  les  fîiveurt  des  muses  qui-  »ont  aussi 
cruelles  pour  bien  des  gens.  Fontenaj,  qui  nous  rappelle  le 
séjour  et  les  chants  d*uu  de  nos  plus  aimables  poètes ,  a  été 
surnommé  Fonienof'HiuX'RoscSm  Font''Audemsr^leS'Cuirs  , 
grâce  aux  langoureuses  inspirations  de  M.  F.  B..... ,. pourra 
LI4  jour  M  nommer  Pont^Audemer^aux^Soucis, 


ques  coups' de  poing  que  ae  sont  donnés  réeemBcnî  hf 
spectefirart'  :  mir  l'on  dise  è*  pmenl  q«e-  eTeal  i 
qu'on*  attnrjir  les  meuoher. 

Iser  Jommat  de  le^  itédiêermnéBp.  qni 
qnr  le-  ville  dent  laquelle'  il  a*ius prime  ■ 
gade  de  pécheurs  »  nous  apprend  nue  mmlgré  que  ki  i 
▼ejageura  fiissent  mit  dena  dee  diahee  dc^evegHr,  el  ^ 
jusqu'à  l'endroit  ou  on  ne  peut  plus  être  porté.  M^giréfm 
le  journaliste  provençal  soit  érudit  corane  un  tUfCe  ■■§ 
lui  conseillons^  de  devenir  porteur  de  chaise  à  porteur  i  eudi 
ae  tnmsporter^  pendknt  quelquereonén  aeoieauuf ,  êe  wm 
grenier  dans  une  école  primeire, 

—  Perlet  continue  de  donner ,,  à  Hantffir'cwpv'M"^** 
tiens  très-suivies,  Lee  aasstarquta.  da  pejVf  caflUBenleut  jaa» 

Sues  dans  les  plus  minulâenB  ddMiJsi^  M  |iiiftmieua  èe  |M 
e  cet  acteur  ;  et  pour  peu  qur  PMel  piuhiiige  anu  a^N* 
dans  cette  ville,  on  aurv  èer  voittnict  dir  ortiguM  sur  b 
Partain  et  le  Comédien  tTEiàmper^  ci 
eu  sur  le  Cid^  le  Tartufe  et  CZhiia. 


SPECTACLES. 
THCmur  00*  jsntL 

Eugéhiei-^Ler  A 


On  aime  à  s'appituyer,  une  fois  toni  tet 
snr  les  infortunes  âh  théâtre  ;  mais  ou  a^BM  nea  Ikmét 
toujours  les  mêmes  malbeura  h  déplorer  s  il  finCwbuHiW 
jusques  dans  les  mojeoa  â*  euaployer  pour  aone 
sensibilité  s'use  comme  loolee  noa  émotsono s*^sl 
sible  qu'une  mère  vit  mourin  aov 
il  est  très*probable  qu'au  bout  d^i 
ne  trouverait  plus  de  larmea^  pour  nlenear 
dique  qui  aurait  lassé  sa  tbuiaue  ee  maad  aa» 

Cette  assertion  philosophique,  uifrlKa  ellMB»tlai* 
sera  pas  difficile  de  prouver  qo'îP  n'y  avnik  gv,  eC  qA 
devait  pas  même  j  avoir  une  grande  aMoei  CJ  au  lUtaeli 
Les  Deux  Forçats  ne  Ironveotploa 
soupir.  On  nous  a  toHemeot  iuaiUai 
François  9i  de  Thérèse  ^  mon  rit  presque  ée  heÊS 
et  de  leurs  angoisses.  U  nW  pn  dit  même  ^«*oa  ae  i 
pas  bientôt  leurs  infortunes  ridiculea  ,  el  qii*oa 
par  oii  on  aurait  dA  commencée  Celle  pièce  de  ' 
cette  tragédie  de  trétaux,  est  peu  bile  pour  être 
aussi  souvent,  sur  un  théâtro  <  '    la,  ' 
ceptiblè  d'être  bien  jouée,  et  ju    nneal  •{ 

Les  exercices  de  MM.  Franci    i  avaient  atlM  eu 
tout  le  monde  qui  manquait  an  théâtre;  et  rien  dt 
naturel.  On  aime  mieux  voir  dea   '  "^ 

amusent»  que  de  rinvraiaea^Maace 


£IF« 


Wii  ^.<>  iw  ■ 


ommm^  d  ^itt 


POHT  BE  ROOENv 

mmMma^  vt  AÉ€iiMJtfioiv6. 

jg^ÇgATifiaifc.  du»  sloop'  fMOçM  1»  Roia-»^ 
lie-Louis  ,  cap.  Blondel  •  ven.  da  Havre. 
-r€<mftie»*Miwiy>„  Idv  Ocibcd. 

Réelatnmteun  y  Mtf 
45oo  pavéï.»— BeulaiPd. 
55 1  sac»  bW.— X.  CTere. 
»oo  sauiii>oDrpi(mi{i;-^A  ordre". 
-^*  FkO   sloop  anglais   Charle^'ei-Anii , 
cap.  Richardsoav^en.  de  Newcastle,  ch. 
de  cliarboD  de' terre ,  pour  M.  Fotrion» 

-«-Le  brick  le  Zëphir ,  c.  Lepantonnier, 
V.  de  St.-Pierre,  ch»  de  Al.  —  A  ordre» 

•**-Le  chat^e^marée  Tliéobafid,.c.  Be«- 
retf^  ^.  diB.Mareiiffe»,  chr  diU».^— -A^^idre. 

—Le  chasse^niarée  la-Rose^c.  Joallandy 
T.  de  Mareooes,  ch.  de  sef.  —  A  ordre. 

---•'Ëe sloop  l'Atfgêlique,  c.  Saoieoii',  v. 
de  Fëcauip,  ch.  de  planches  et  ti^ux*  ca- 
nons. -^  A  ordre. 

Courtier  de  ces  navires,  M.  Ltfcet. 

ÊTouyèfnent  du  lo  au    1%  Stai-. 

n/rnv&s  entras.  ^ 

I^ smaokhollandaîs  De-DnWrienden , 
de  6o<  tona. ,  c.  Komst ,  v.  d'Amsieidatti , 
ch.  d<orge  pedëe  y  peaos  saléetw 

I^  brick  l'Iadëpendant ,  de  79-  tonn. 
c.  Mosson ,  y.  de  Bandol  y  ch.  de  vin. 

Le  sloop  l'Aimable-Marie,  de  34- ton. , 
c.  Dupugy  y*  de  Cubzac  •  ch.  dé  vin. 

Le  chasse-maree  ki  Bomre-Socîété^,  de 
45  tonn.  y  c.  Cugneau  ,  y.  dé  Bordeaui , 
ch.  de  vin  et  cau-de-vie. 

Ca  goê'UMle  lé  Couziot,  de  71  todV.  9 
c.  AllardV  y.  de  Bordeaux ,  ch.  d*e  vin* 

Le  loiigre^  lîAlexandre,  de  S&  tonn.  9 
c.  Bernard  f.  y.  deBordeau^,  ck«  de  yin^ 
eau-«d«'>yi0  et  riz. 

Le  sleople  Bresloîs,  de  S^\»tkxUj  cap. 
Ij9^  v^**  dTArs  ,  oh.  de  sel. 

Le  do^re   la  Minerve  ,  de  fifo  tonn. , 
*  c.  Adain,  v.  du  ifayie',  ch.  de  vin,  plan- 
ches et  caJ'é. 

"Le  sloop  le  Pere-A<lam  ^  dé  ^4  tonn.  , 
c.  Moisy,  y;  dti'HIivre',  ch;  de  bois,  riz 
•êtsocre: 

IvtfgabaiTelKtliae,  de  55  tonn.  ^  cap^ 
âirmmv^-  d'Honfkrtir^  oin  de  aovou',  hmie 
d'oHve. 

le  fcaitcinj  â  vapeur  TiKanm  -  Mtmby , 
de  86  tonn.  ,  c.  Dncbénif,  v.  dn  Havre  , 
ch.  de'nsoivS'^tiy'^^rani^»,  etc. 


k 


Imn  ^lel^cÇ'  ffn|[ikisr  SifattinrocA  f  eip« 
jCTbidan.^  yen.  de  Liverpool ,  cb^  de-  coton, 
*café. 

Le  paqaeBot  attgtaii  BritlMMiili^  €»piL 
Weeka,  yen»  de  Southampton,  ck  de 
passager». 

Le  troîs^^màttaméricaîn  Njfiglaud^  eapt 
Wecksi,  ven.  de  N«fW-York  ,•  oh;  dec<H04ii 
Lago^ett^'Oak,<fa^;  WîlifMu'Weeks, 
veiT.  d«  Bbston  ,  ch.  dIecflfS'y  potftfise. 
,    itM^Eg  exmIoi^ 

{    Le  sYoop  anglais  Spri^îg*,  cvp;  Maff^t  » 
jall.  à  Aouieii ,  eln  d«  l^r: 

Le-  btidi.  I'^imb  »  oap«-  GoQetr  aU. 

Ro«eir,-  eh.  de'tfeh 

fobrttk^te  Pàstf»)Mrrtbtft,  c.  Mfcttayef , 
jalF.  K'flotfeir,  di.  dé  vin  ersunne. 
j     Le  sloop  raFrançaise ,  cap,  Buret ,  ven« 
ideKooei^,  cH.  die  aeÙ. 

Stouvemeni   du  ii  au  la  ntaL 

La*  goSIbtl^'  françMîs^  1*11 ,  atf,  Bbii- 
nel,  yen.  de  Jersey,  ch.  de*  cuirs. 

Le  trois-* mAts  la  Jeuoe-Hortense ,  c< 
Comain ,  yen  des  Saini-Domingue  ,  ch. 
de  eaféÇea  quarantaine.  ) 

Le  brick  aMiéricffiir  Eydir,  c.  Tn'p  , 

de  la  Nouvelle^OHëans ,  cht  de  cottf n . 

B#  bfltc^ammotmSm^ift  Moni ,  cap. 
Lord»  y.  de  la- Nooyolle-Orléan» ,  ch. 
!dr  ootoa.. 

i    Le  sioop' !#  Boiiii»«Mère ,.  c.  G^illot, 
>;  ém  BoMeattv-,^  ob.  d»  yiifv 
f    h€  sloop*  IrRos^e^Vit^hne,  c.  Lelong^ 
jr.  dtrRbuetr,  cU.  planther. 

NAViaM    EXP^miBSi 

Le  sloop  la  Jeune^Bmitie  ,  c.  Dùhanlt, 
jall.  à*  Soutbamplon,  cK.  de  ndoulj^ge. 
;    Le  sloop  iés    0eui*^niis ,  Ci  Benbu , 
iv«  de  Bouen ,  ch,  de  plombv 

Àerbeick  lesNDeuK-Frërc»,  c.  L^mor- 
jmand ,  y.  de  Rooen  ,  ch.  de  vin ,  ^ron. 

Vote  des  Ventes  recueillies  à  la  boune 
du    Havre ,    le    g   maL 

5o'  b»lle»ooton*Géorg.>k  i  f. 70»  i/^v^^ 
3e  ballètir coton Sl.*D.,>  i^f.  iffc,  dilo 
95  surons coton» Varinai,  Uttî.  ^^c^ùiu 
40  Bail.  cot.  Louisiane',  à  r  t  33'c:  3^/^; d, 
0  milliers  cire  jaune,àaf,  38c.  3/4fdih 
95  barriques  sucre  brut ,  prix  incotinu» 
25'  blille*c6ton Strate,  kWi  c.  1/4,  enlr- 


PaRI^  BU  HAVRB. 
Mouvement  dù'io  au  il» 

IfAVIAES  ENTRÉS. 

Le^dogfe  la  Lidiay  c.  Labbé^ 
Cherbourg,  ch.  de  soude* 


yen.  de 


la 


PORT  DE  QDILLBBEUP- 

Sonimentés  et  pa^^sés    debomê^ ,  à 
marée  du  9, 

Le  brick  les  Deuc-'AiiMs;  c.  Ghevdier , 
yen«  de  Marentiet^  dt^  de'seh' 

Le  Grand-Frédëric  I   c.  Trehnedic  ,  v. 
d'Ar»)  ohk  de  sel. 

I     Le  Brestpis^  ç.  LagptUe  y  yen,  d'Ars , 
ch;  de  aeh 


ÉrThëbBd^^  <r.  Bèyetf^  v«w.  dfe  IfSi- 
reîiïies,  cîH.  dfe*sel. 

f/ Aurore*,  câp.  Woreâu  ,  veii.  dé  Potf- 
ligiïmcif  et.  dé-^. 

Sont  omrm^déFUleqjtde^el  dèst9ndu$i 

LT^poif^e-la-Paix ,  c,  Îà^Sk  ,  ail»,  k 
Cherbourg. 

J/Ayguete-Bieo-Aimée,  c.  Baain  ,  alL 
k  Clierbourjg. 

Sont  montés  et  passée  ài$kout  à  la  marée 
du  10. 

Le  brick  TAnne,  etfp.Sagaud^,  yeu'.  da^ 
'Crit»ivio ,  oh'.'desei; 

La  Lise,  cap.  Simon,  i^efe.* d'Holffl^r, 
chi  de  savoiK 

La  Bonne-Société ,  cap>  Bllet,  yeni  d# 
Bo^tJeatiK ,  ch.*  de  fin. 

Le  Cézar,  c.  Johel",  t.  de  Sei»t4fiito  ^ 
ch.  de  tabac. 

Le  Bon*Pére,  c.  Olivier,  venTâe  Bor* 
deatix,  ch.  die  yiuV 

Le  PauNet- Arsène ,  cap.  Cosie,  yen.  da 
Croi&iç,  ch.  deselL* 

L'Eugène,  c.  Ledhllë,  yen.  de  Bkft'^ 
Jeaux ,  cH.  dé  vin. 

Le  Formidable ,  c.  TaBàrd',  y.  etc.  diw. 

Dlris,  cap.  Roland,  wn.  et  ch»  ideltf. 

Le  Pacifique,  câp.  Laurent,  veâ.  dîr 
Bordeaux  ,  ch.  dé  tbbac. 

Les  Qiiati-^Frères',  cap.  Paliûec ,  yeii.  ' 
de  iïbrdeaux ,  ch;  dtryin.     . 

Le  Pîerre->-Màrie  ;  cVl^rattcr,  yeb.  die 
BordeaiiïT,  ctk*.  de'ftfbac  ,.etc; 
;    Le  B^fw9ere.  c:  PèïtMd ,  ven;  de'Elbr^ 
deaux ,  ch.  de*  yin. 

Les  lleu«-£M^etes>,.cep  6riseMe,yen. 
Je  Bordean»,  db«  de  vin-- 

Le  Jolbs*,  oapi  ;BeKChe^,  veto,  de^d'inr, 
ch.  de  seU 

(  yeni^  Ouest.  > 

Afouvement  du  %o  au  11  Mai. 

Swu  arrivëà  de^  f^Ule^/tier*  à*  la  mmMB. 
du  II. 

L'Aigle,  oâp.  Telboùanie^ 
Le  Saint-PierAa,  cap.  Ëaeolli 
Les  Deux-Amis,  cap.  GaHon, 
Sont  mohtés>  eê  pattes^  deéeut. 

La  Caroline^Désirée ,  dap:  Boudin^  tWf. 
dljon  Aeer  ,,eb.  de  cidre;* 

La  Hrançofse,  cap*  Bimt,. veiti  de  S^^ 
Martiti,.  cb.de  sel. 

I  €^  F^vebot ,  oajpi  Détracton,  v^m  dt 
Bi  rd  aux  ,icb«  de  vm ,  eio; 

U  Faisaeau,  capi  JUatel,- ve».  idew 
cb.  î  ïena. 

r-a  thimère,  cap.  Collet,  yen.  dUrs^ 
ch.deiel. 

Spreng,  cap.  Maxfelt,  yen.  de  Cardiff, 
ch,  de  fer. 


Alerl,  cep. 
ch.  idem. 


Jàkmgy  yen. 


PORT  DE  BREST. 


ARRIVAGES. 


he  4*-— î'^ï  Delony.  cap.  Chtofeloa , 
Ten.  de  Nautcs,  ch.  de  sable  de  fonte. 

La  Maria ,  ci  p.  Keinaitrc ,  Tea,  dellen- 
bon  ,  ch.  de  hoisdc  li<^lre. 

Le^,  —  l«os  Ciiif|-  Frères ,  c.  Largouel  ; 
--  la  Zoc  ,  can.^  Ti eman  ; — le  Juste ,  cap» 
l.e  Merle  ; — iKtoile-^le-la-ller»  cap.  Ma- 
telot : — 1.1  Candeur,  cap.  Brelec  ,  ven.  de 
Niintesy  rli.  de  bois  de  construction  y  fer , 
huile,  planches,  brai,  etc. 

I^s  T rois-Frères ,  cap.  Pedroneau  ,  ▼• 
du  Ooisic ,  ch.  de  sel. 

i^e  6. — Le  Jean-Marie,  cap.  Le  Doré; 
—la  H  osa  lie  ,  cnp.  Laurent»  veo,  de  Bor- 
d^aul,  cb.  de  vin,  eau-de-vie,  farine  et 
sa\on. 

Dlé  PARTS. 

Le  4 — î«c  Neptune,  cap.  Bergej,de 
Lil>ourne  et  y  ail, ,  sur  son  IcsL 

Le  6. — Les  Deux-Sœurs,  cap.  Lhote, 
du  Havre  ety  ail. 

L'E'pcrance,  de  Prest  ^  cap.  Trehoret, 
ail  à  Pont -Croix. 

L*Aloxis-IIilaire,  de  Brest,  cap.  Cloître, 
ail.  à  Burry,  sur  lest. 


(A) 

PASS.\GE  DU  SUND,  du%%miA  avHl. 

i65  bâtîmeni  parmi  lesquels  :  Gœde- 
Verwagting,  c.  vVahl,all.  de  Bordeaux 
à  Copenhague. — Carolina,  c.  Hoge.,  ail. 
de  bordeaux  à  Stetti.i.— 4  Gebruder,c. 
Diedricli,  ail.  de  Svrinemunde  à  Bor- 
deaux.— Dorothea-Louisa ,  c.  Knack ,  ail. 
de  Rostock  a  Bordeaux  — \Vilhelnjioe,c. 
Rohde,  ail.  de  Copenhague  à  St.  Martin. 


NOUVELLES  DE  MER. 

T^  convoi  sous  le  pavillon  de  la  fré« 

fate  la  Flore  ,  desliné  pour  les  Antilles 
rançaises,  a  mis  à  la  \oile  de  Roche- 
fort  ,  le  5  mai  au  malin.  Voici  les  noms 
des  bâtimcns  inarch«inds  (|ui  le  compo- 
sent :  la  Susannr-.Marie ,  c,  Latipie;  la 
Ctémenlint  ,o.  d*Adrod  ;  le  Phénix  ,  cap. 
Favre  ;  la  N  ênus  ,  c.  Poyer  ;  l  Adèle  ,  c. 
Rucauel  ;  la  Uestauratiou  ,  c.  Lebreton; 
II»  Boa- Henri,  c.  Drumel  ;  le  Gaston,  c. 
Viaudi  ;  la  Lucie,  c.  Malescot  ;  la  Fanny, 
c,  Jarnou  ;  les  Trois-Sœurs  ,  c.  Ji...  -,  le 
Jeune-Philippe,  c.  N... 

—  I^s  navires  Dorothea,  c.  Jansen  , 
ail.  de  l^ordeaux  à  Hambourg  ;  Ariadne , 
cap.  Wesself,  de  Bordeaux  à  Breracn  ; 
Fortuna  ,  c.  Jensen  ,  d'IIyères  ii  Dron- 
theim;  Ik^slant ,  cap.  Frericks  ,  de  Cette 
à  Amstcriam,  élaient  arrivés  le  3  de  ce 
mois,  faisant  bonne  route,  devant  /«V>- 
relands  and  Beachy  head  (Angleterre)* 

-*Le  lloffnungi  cap.  Sa.ig ,  ail.  de 
Marseille  à  Copenhague,  était  arrivé  le 
5o  avril  devant  le  Start. 

—  La  Persévérance  •  parti  de  Nantes, 
est  arrivé  en  99  jours  â  Valparaiso,  el 
avait  fait  voile  pour  Arica. 

«—  On  mnn  -e  d*iLirwich ,  le  5  mai  , 
que  le  sloop  norwégien  Kol>ert  et  Gcor- 
giana  ,  c.  Bail,  parti  de  Christiansand 
ponr  Lnricnf  ,  sVta«t  perdu  sur  le  Sunk- 
Sand  ,  la  \riljp;  i*tH|ui)Pge  et  quelque'^ 
provisions  avaient  été  sauvés. 

—  la  IViiéîope  ,  1.  Ililaire  ,  est  arrivé 
de  Calcutta  à  Bourbou ,  le  5  février. 


AVIS  DIVERS. 

f3^^N'*  i54* — Venie  «olontaire  pour  cause 
d«  cetsatioo  de  cumaiercr.  —  Mardi  treize 
mai  iSa3  ,  à  neuf  heurea  du  mutin  ,  el  jours 
suivant  si  besoin  c^t ,  eo  uae  iiisi»on,  site 
•  Rouen,  rue  neauvoitine,  n«  8a,  M®. 
GtoHfiMi,  coromitsaire-prifteur ,  procédara 
â  ia  vente  volontaire,  pour  cause  de  ces» 
sation  de  commerce  ,  de  divers  Meubles  , 
Effets  cl  Marchandises; 

Consistant  comme  suit  : 

Cabarett  et  Tasses  en  porcelaine  unie  et 
dorée,  Porte-liqueurs  Earnis  •  corbeilles  en 
porcelaine ,  garnies  de  fleurs  et  fruits  ;  chan- 
deliers et  lampes  de  diverses  formes  et  gran- 
deurs ;  une  assez  grande  quautitë  de  beaux 
meubles  en  acajou  et  noyer,  tels  que  tables, 
chaises  ,  fanteuiU  •  commodes  ,  secrétaires  , 
couches,  tables  de  nuit,  tables  de  jeu ,  toi- 
lettes .  bureaux,  table  a  tiompe  ,  bidets,  chai- 
ses percé»;  unv  belle  pendule  en  marbre 
bleu  lurquÎQ,  garnie  en  cuivre  dor^,  tt 
plusieurs  autres  pendules  de  dift'érentes  for- 
mes et  grandeur*;  une  giande  quantité  de 
couvertuics  de  laine  et  coton  ,  etc. 

Celte  vente  aura  lieu  i  la  requête  ,  àuz 
charges  ,  clauses  et  conditions  énoncées  dans 
le  piocè  -verbal  de  vente. 

Le  commise  aire'priseur.    Gaoac^isi 


f^^  y.  i55.-*DEUXTlTRESD'HUISSIER 
•nr  rurrondîttement  d'Évreux  (  Eure  ) ,  d  céder 
de  tuite  d'tpn^t  traité,  an  moyen  de  quoi,  le 
cestionnaire  jieut,  aattitât  nommai  ion  et  récep- 
tion, entrer  en  fonctions,  a  vert  itsant  ce  dernier 
que  le  nombre  det  huitsiert  fixé  par  la  loi ,  40 
sur  ledit  urrondistement ,  tera  réduit  à  ce  nombre 
au  moyen  det  deux  cettions. 

S'adresser ,  pour  «voir  det  renteignement  : 

A  Rouen  chez  M.  Dépeaux,  rue  det  Cordeliert. 

A  Elbeuf,chez  M.l«chanuie,  huittîer-pritenr 
prêt  M.  L.itnonainé. 

A  Louvi^rt,  chez  M.  Bandry  amé,labricant  de 
drapt. 

A  Andelyt,  chez  M.  Lamperiere,  avocat« 


^^"S*  1 36.  —  Il  a  été  trouvé,  dant  let  j;  r- 
dins  attenant  d  la  maiton  aise  qn:  i  du  Grand- 
Court,  m"  i5,  a  Rourn  ,  un  CHIEN  de  chaste 
qni  t*y  était    introduit  |i.v  ir%  |<rairiet. 

S'adreuer  d  ladite  mais  )n  |K>ur  le  reclamer. 

a.  3.   4. 


«g^No  167. — Les  tieuis  Guiroult  et  Lz- 
bi.iimD,  profrA.^eurs ,  ont  l'honneur  de  pré- 
vmir  l.t  J(  uni's  Gens  ,  qu*iU  feront  l'ouver- 
turc-  de  leur  KCOLK  DK  ^ATAnON,ti- 
Miéc  U  V Ur'la-CroiT  ,  en  {tire  le  Jardin 
des  Plantes  g  Dimanche  prochain,  11  du 
courant. 

M VI.  If»  Amateure  tpij  voudront  l'honorer 
ili*  Irur  présrnce  ,  >  trcti%froiit  la  plus  grande 
sûreté  et  toutes  les  commciJitût  dctiiables. 


Les  pins  grands  soins  lerotti  vmofnUftmw 
les  prt.grèt  et  la  perfection  dea  Elèves*— -Ucas 
patiti  Lateanz  seront  disponibles  poorraas* 
sèment  des  personnes  qui  fiéqueniarool  Celte 
Ecole. 

N*  i58— Mme  Poeiia-H âa Aan, MBeiMinr àe 

M.  Flenry  ,  ton  aifenl  ,  fait  tavoir  qn'dle  fcnl. 
par  un  eflicace  et  antique  secret  de  fiunîlU  qu'db 
tenle  poatède ,  et  par  nn  aitonckaMesM  pinapl 
et  léger  .  et  tant  donleara»  gvérir  è  l*iMiMa  rt 
pour  la  vie  tont  nf^nx  da  d«nu,  •■  ptéteak  «■ 
arrêter  la  earrie,  dira  diaparalm  les  êmak&mi 
donner  k  la  boucha  la  propreté  al  la  aaaié.  Bla 
nettoie  autaî  les  deau  »  tt  gaéril  laa  lai%M 
gratis,  • 

Sa  demenre  aat  me  des  Boamatlaft,  ■*47«  * 

SPECÏACLJES  DU  i^^^ 
THEATRE  DES  ARTS. 
(  On  commencera  à  6  he^rûi  »Jju) 

LE  TARTUFE, 

ou     L'iMrosraaa  t 

Comédie  en  5  actes ,  de  Wolièr*. 

M.  Louis  rentrera  par  le  Mté'OtMomm 

M.  RoaLiir  débutera  par  le  r6lt  éeCiammmm 

M.  Albimt  continuera  set  d4knu  par  le  fttt 

de  yalère. 
Mme.  Si  Slow  iT  par  le  rdie  d'JP/iniVv. 
Mlle.  FiTiiLsia  par  cclni  da  DoHmmm 

Tartufe,  «--    ^  -       - 

rai  ère, 

Datnis , 

Or^on , 

Ctéante , 

Loyal , 

L* Exempt , 

Eimire  , 

Marianne  • 

Madame  Perneile, 

D*àrine , 

L'OUVERTURE  DU  JEUHR  HBURI  . 

eaëcnfde  i  grand  Owhaatraw 

LE  LEGS,   ' 

Comddie  co  1  acte ,  de  Marifaas. 

Mme.  SiMOvtr  coatinaera   par  la  rôla  4a 

la  Comtesse» 
Mlle.  FiTziLita  par  celnî  da  £/jvfli»« 


MM.  Saiat.«BlM. 

Albert. 

Rocaa. 


RobIsB. 
Moa^al. 
RayaaL 
Mtad.  SiaMM. 

Sbiat-ElM. 

Dwa 

Fiu 


Le  Marquis, 
Le  Chevalier , 
L*  Epine  t 
La  Comtesse  9 
Uortense  « 
Lisette , 

MM.  Saîtt.Bla 
Roaha. 
Tiataw 

Jolivtu 
Fiiaalsar. 

L'OUVERTURE  DE  MARIE  mH»TAIA 

eaécQtéa  à  graad  OrdMativ. 

CIRQUE  OLTMPIQDK, 

Dl   «M.  FEAVCOai. 

L'Homme  et  le  Obérai  ^"""gt  —  Wi  ! 

niidet,  parM.  Paul. — LaC" 
tonneur.  —  Le  Gatiroaon 
Manœuvre  de  Cavalerie» 
Demain,  Rclaeha.^  Dimaadsa,  la 


Jeux  CoMiQt  es  dr  GuRcautT. 
COLOMr.INE  SOLDAT  PAR  AMOUI. 

Pantomime  ,  dams  laqaelle  Griaplct  tas- 

plira  dcoa  r6les. 


ROU;  N   IMPIUMKRIE  COMMHRCIAI.E  (ex  caractkres  et  ex  TAiLLE^Doucr)  DE  C.  BLOQIXL,  RUE  Sf.  LOp  ■•  Sf. 


)1ARDI. 


N».  160.— »••  Ahîcé». 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE.  ■/> 

Cuti*  rcailU  paratt  toos  lea  joart.  ffadresttr,  poor  rAbonnemcot  et  la  Rédaction ,  an  Barean  de  la  Nacelle ,  Place  déa  CârÏMe  i  mV  48  V^  Bonen. 
On  a*abonne  à  Paris,  chea  fimuaoT-THiTAaa ,  rne  de  Richelieu  »  n^.  7a.  —  An  HaTre ,  chea  CnAvaixa ,  rne  de  Paris.  —  Et  chea  toni  les  Libraircf  et 
Directeurs  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  TAbonnement  est  de  1 5  fr.  chaque  tnnie»tre ,  ponr  Rouen,  et  16  (r.  5o  e.  parla  poste. 


LEXIGOGRikPHIB  DE  LA  NACELLE. 


SUITE  DU  DICnONNAIRB  ROMAIfTIQUE. 


Tailleur.  —  Censeur  du  costume  humain •  • 

Louvre.  — -  Le  chaume  des  rois. 

Pain  à  cacheter.  —.  Le  fromeat  circulaire ,  gardieo  glu- 
iineuE  du  ftecrçt  des  épUres. 

Sensitive.  '• —  L^herbe  qui  repousse  le  pied  profanateur,  ou 
la  main  adultère  qui  veut  la  souiller. 

Roman,  t-  L'ouibre  sublime  de  l'histoire  «  le  magasin  tranir 
|iareot  des  trésors  de  rimagination  et  des  rères  du  cœur« 

Jambon^  —  La  chair  enfumée  du  sanglier  domestique. 

Chien.  —  Lequadrupede.de  la  fidélité ,  le  consolateur  velu 
et  sensible  de  Tiu justice  des  houimes. 

Jlfrr.  -^  Le  désert  liquide  des  aquilons  y  la  promenade  hu- 
.mide  des  autaus  furieux. 

Chaîner  —  Les  liens  ,  parseméi  de  fleufs ,  de  Tordre  sociaL 
Le  frein  nécessaire  de  riutempérie  de  nos  passions* 

Lune,  — •  Le  soleil  des  nuits% 

Soleil.  —  La  lu ue  du  jour. 

Bûcher.  —  I/autel  ligneux  oii  se  pétrifie  l'incrédulité  ter- 
restre, le  degré  de  plus  vers  le  ciel. 

Une  /lèche  de  cathédrale.  —  Le  poignard  innocent  des 
cieux. 

Paroles»  —  La  monnaie  métaphysique  de  la  conversation. 
Les  interprètes  jurées  des  idées  de  l'homme'  civilise. 

Chandelier.  —  Le  tr6ne  mobile  de  la  baguette  Inmînense. 

Hibou.  —  La  sentinelle  avancée  de  la  sombre  déesse  de 
l'empire  nocturne. 

Corne.  —  La  papillotte  durcie  qui  orne  le  fi^ont  d'Io. 

Rasoir.  —  La  coigoée  de  la  barbe.  ^ 

Diamant.  —  La  goutte  d'eau  solide. 

Congre.  —  Le  serpent  marin  des  bocages  de  l'Océan. 

Rossignol.  —  Le  premier  chanteur  des  bois  »  engagé  par  la 
direction  du  printems. 

Chouette.  —  La  première  chanteuse,  sans  roulades  9  des 
^jLoojons. 

Bastille.  —La  maison  de  campagne  de  l'imprudence  ou  de 
l'audace. 

Ruiiseau.  —  Le  serpent  liquide ,  amant  dés  prairies. 

Escabeau.  —  Le  fauteuil  de  l'indigence. 

Éponge,  -r  L'amante  altérée  des  eaux. 

JËpée,  —  La  sonde  homicide  de  Belione. 

tperian. — L'otseau-mouche  de  l'onde.    •' 


A  Monsieur  le  Rédacteur  de  la  Nacelle. 

Roneoi  leis  aTffl  t8aS 

» 
Monsieur, 

Je  vous  prie  de  vouloir  bien  insérer  dans  votre  nrocbahi 
numéro  que»  inalgré  la  grande  quantité  de' loionae  qui  à 
assisté  au  concert  donné  par  des  amateurl^','  sainedi  II  dtt 
courant ,  rue  de  l'Ecureuil ,  hôlet  de  Normandie ,  au  pro- 
fit dos  incendiés  de  la  Cour-Martin ,  la  'recette>n'a  produit 
que  321  fr.   5o  c, ,   lesquels  ont  été  versés  de  suite. 

MM.  les  Amateurs  <n'ont  eu  à  payer,  po«r  tous  frais/  qàe 
jeize  francs  pour  un  piano  qu'on  mai*c^'i ni)  de  la  rue* «^ 
Qtrmes  avait /r^i^Aar^a6/tfiif^iil  loué  ce^pris. 


J'ai  l'honnenr ,  etc. 


MACÉDOINE. 


*AWD*". 


-^  A  louer,  im  bénéfice  des  incendiés  4,e.U  Côur-^artlo, 
un  ;>iano  économique,  à  raison  de  5  fr.  S^Siy iodjO  par  bétirè, 


--  Dans  le  dernier  concert,  donné  .au  jMÛ^e  d^  ,inqv%- 
diés ,  nous  avons  eu  lieu  de  remarqufi{:4(^  talent  aveq  le- 

3uel  M****  Berteau,  l'une  de  nos  ^clfio^»  à  civilité  U  duo 
e  Françoise  de  Foix.  M.  D...q...s  qui  l^iSéçond^titA  IMMr- 
tagé,  avec  cette[  actrice  recommandabl^i  (es  téa^i^Kiiages 
de  la  satisfaction  publique.  Nous: np  .p<)nuv^D;i  que,4<>ontr 
les  plus  grands  éloges  à  tous  ^ei^^Fqm.  fui  Wl^v^ulucontri* 
huer  à  cette  bonne  action*  Il  jr  .(•••fluii\qae  du  plaisir  à 
accorder  des  félicitations  aussi méritijsis»  ^(' .aussi, ^onctrablts. , 

—  Un  chasseur,  après  ,»?oir  loi}gf\tems;^iîrQ  ««  ^ièvl^, 
finrit  par  l'atteindre  »  et  l'animal  blfesai^  p^  .-tjra^ii^,.  juaq^a 
la  lisière  du  bois  oU  il  indiirut.  I^assait  ap  ce  ^p^meui  uu 
ouvrier  qui  portait,  à  la  ville  im  lapin  :de  clapier  i  il  xa- 
masse  le  liëyre,  et  le  p.Uce  dans  sa  mbepère,  tauHlefSQ^ 
.du  lapin.  Le,  chasMur,.  qi^  apper^ii^Te.  ipouveip.^nl:  de.qnt 
homhie,  accourt  en  tpute  Mte,,  eX.^ame.  le.  ijè^ra,  quUI 
a  tiré;  mais  l'ouvrier^  ipjns.ise  de^oçiçérU/,  tir^j^^  gi^ 
becièré  là  preipière  pt.ece  ,  tS  dit,:  Aufi^ff-VQus,  :ipoMif ll\^ 
tué  par  bâsjird  un  lapfn  4e  çjlqççir.)  "    .  ./.     „  \,-\  .\^, 

..      .,:.>..  J    ...     •        '.'.■,'      :.■       îllll:  l'*  .    ,  li.  JJ  - -j!  .il  1..  i  M 


SPECTACLES. 
THÉATIkE  DES  AETS. . 
«  A  Monsieur  le  Rédacteur  de  la 


lequel  le  publie  ma   fait  éprouver  ta  n|  « 

trois  demièret  reprêientations ,  provîeiu  de  propos  m- 
înfilaiet  qoe  j*aarais  tenus.  Il  est  de  mon  devoir  de  les 
iétnenùr  liaat«meol,  et  d'attester  •«r  Th^nnear  ^«a»  ta 
calomnie  seule  a  pu  eofanler  de  |>afeîb  ftaèu^taipeib 

»  Veuilles t  je  Yona  prie,  dam  votre  numéro  d'aujour« 
d'huiy  ren4rt  om  lettre  dé bliqui ,  ntn  que  les  iiaiMi^ii» 
»  4e  RMén  iriArt  |»^rratd#f  qov  jç  tî«ni  à  gtdre  dé  t»r 
»  qntller  au  galant  bomme* 
»  Daignait  ttc« 

F^LiXj  deuxième  HauiC' Contre. 


et  les  cou 
loi.U 
les 
■« 

die. 
qiM  1*4 


I  i      ihéAtre  < 
us  a  paru  prodiguer 
et  des  déusonslratsuoi  i 


jf  m 


TTariij/e.  — Le  Legs, 

Dibat  do  KotLiv.—' Rentrée  d«  Louis. 

Ga  n*eft  gnëret  oue  sar  fa  scène  que  Ton  peut  inimofer 
l^ypMÛM  ai   b^  ansae  dévotion     à  la  haine,    au    mépris 


qu  elles  inspirent.  Pendant  que  les  Tartufes  nous  foni  redouta  r 
leurs  calomnies  ou  leur  téiuérité  dans  le  monde ,  on  se  venge, 
autbéâtre,  an  applaudissant  à  la  honte,  h  rhuatiliatioii  de" 
leur  palnm  ddinasqué  et  pimi.  Mais  il  est ,  )e  le  répèle  ,  bien 
donamaga  qu'on  ne  puisse  jouir  que  dans  les  iltusioiiS  de  la 
acèqe,  du  dtAtinienl  que  uiériie  un  vice  d'autaal  plus  da»- 
guraua  qu'il  prand  le  masque  de  ta  vertu  , 

€  Hqall  voua  ■iiii^bi  avid  wé  kk  taeti.  a 

Il  jr  ■  dei  lois  qui  ptmiiieiil  ju^qirâ  de  «trahîtes  torts  : 
•ai  u'y  an  a  pas  qui  péj^riment  la  fcMtrberia  la  plus  cou- 
.pableb  Ou  em  |peui  infliger  qu'un  supplice  inoral  à  l'hjrp»- 
crite  qui,  soua  las  debars  d'une |iiétt  eikibrageuae ,  corrompt 
TOtra  femme ,  paie  vos  bienfaits  m  vous  rnviuant  votre  bien  , 
et  roua  défère  comme  un  homme  dau^ereur  ii  la  «nrvailance 
du  pouvMf*  Mftis  ce  supplice,  quelque  lé;>er  qu'il  paraisse 
k  ceux  qui  le  bravent,  ne  leur  fuit  pas  moins  expier  leur 
audace.  Les  efforts  tentés  vaitiément  depuis  <ieux  siècles 
pour  proscrire  le  Tartufe  ,  prouveut  assrx  combien  cette 
admirable  comédie  nous  a  vengés  de  ces  dévots  de  place,  qui 
se  foui  des  «aiulea  pratiques  de  la  piété ,  une  sinécure  sacrée. 
Les  avares  ne  tfesont  jamais  ligués  Contre  Vttarpa^on  de  Mo- 
libre  :  \t%  brpdcr.lei  sé  coalisi  ront  sans  eesse  le  Tartufe;  et 
en  cela  ils  se  rendent  justice.  Ils  savent  combien  ils  sont 
diNauu  dès  rïivMNit  qn*en  tes  démasque  ,  et  qu'on  les  iivre  à 
h  risée  du  ma  AiépHa  publie. 

lIftedtM»qttiift'«  toujours  érohué  «  c'M  que  le  Tartufe 
ht  dua  dea  eumëdies  les  plus  diffidliM  à  )Ouer.  Je  conçois  que 
It  MyMUf/D/^t  ca  cartcfèfe  qui  A  dr^ru  de  nos  mttiirs  , 
ték  èift  AfUeCfê  i  peindre,  par  la  difflCuKé  de  trouver  dans 
H  ualure  Ufi  obfel  d'imiUHon  t  niah  Tartufe  !  f.es  modèles 
ff^mbletit  Ue  «inlfi^pMer  quisint  IWtlste  Cherche  h  imiter  ;  lés 
Orgohs  9  H  «si  irrai ,  uMt  muirty  ftiditfs  h  renirontr^r  ;  ils  ont 
diminué  depuis  bien  du  tems,  en  raison  inverse  ilo  l'augmen» 
rftlîon  1^  Tmrrfef.  fllus  sM  n^'Hrt  plus  âutani  de  Aupes,  il 
^si  ndaniuoink  euceiv  èH  ticthaes.  L'ajiucè  et  la  fourberie 
Ml  ferottt  Voarjoiiri. 

Louis  qui  a  jotié  ici  \9%  financière ,  fl  y  a  {e  Crois  cinq  a  six 
MHt  6ii*rt  ta  rtmrêe  danrs  le  rWe  SOgon.  Cela  ne  s'appeHe 

ri  débbtrr,  c'est  rrpreudru  so/i  eiilpîôi  ;  ^t  il  sVnsuit,  sauf 
lemi»  de  prescription,  que  d'après  Cèt  usage,  un  actpur 
qui  a^fuit  joué  aur  tous  tes  fhArreS  se  tfou>erait  réduite 
u'UTOfT  plus  ^e  débuts  possibles  eti  Pran<!e.  \\  ne  pour- 
rait faire  que  des  rentrées^  mais  n6ùS  Ae  Contesterons  pas  ici 
cet  article  du  droit  drunatique  :  c'est  peul-étre  une  coutume, 


I 


1/ 


ùsfi 


dTuaa 


émonslrutsooi  v   ittffefli  ffA  M 
louîours  à  la  gravité  et  lu  ¥Mle  da  lu 
i,  ce  semble,  doit  être  joud  atac 
»ait  pas  toujonn  asaes  i  Msortir.  U 
le  ton  graduel  avec  t  [uel  fl  I 
«ce      it  aica  iîqaOfi 

u  «^fvit  en  gênerai  »  a»  reapU  dé  truila 
mlis  on  a  l'habitude  ue  le  charger  trop  pour  qu*3 
tout  son  effet  comique.  Houa  roprochecpua  sautai— t  b  \ 
fui  Ta  choisi  four  faire  sa  rentrée ,  d  uroîr  trop  aaifi  qnÉk 
ques  tradition!  da  maurais  goàt.  La  convenance  tbêftlfuls^  fts 
exemple ,  n'admet  plus  cette  liabîtndeoh  Orgom  eatd*apna{|ar 
ses  mains  sur  celles  de  Thrîufe ,  un  moment  ok  tains  g  sa^ 
couira  Qfftm  aMi  dt  dmsodh  b  laMu^  H  ée  ^nsuonrir  à 
pas  de  loup  la  Keue ,  dans  cette  position  qui 
coup  plus  b  Scapin  ou  à  Pierroi  qu'aux 
Kene  trfat-sérieuse» 

Ul^  «menai  <  ehnsgéof  ponr  eoi 
VElmitna^  a  «ti  débit  uîadél  na««rei«  à  <^ 
uoftciacion  #c^queMiia  pou  caiTMia*  Orna 
prourtf  du  mente  dius  le  Legs  surtout,  u  rOMd»,  iihsh 
pmniètt  pfbcu,  ta  sdMO  oh  TàHufk  bit  m  êUUMsm.m 
peu  monotone ,  parce  qu'elle ,  écoutait  aaal.  Ou  wm  csav 
jamais  d'étfu  on  «drue,  quand'  ou  oal  iutailnc<tfs>  Gdai 
qui  écoute  est  presque  autant  du  dialogue ,  nno  «ahi  qai 

Sarle.  La  mafrière  dont  Tahu;!   aoutient  h  fangno  imk 
'Afrippine  f  dans  BritannicuM^  pronra  nias  d'art  qpa  h 
perfection  avec  laquelle  il  déclame  sea  pîus  beaux  tdlaa. 

Roblin ,  débutant ,  a  joud  CMmro  du  Tûsit^^  utut  Mk 
niraeiit  d  a-plomb.  Une  dîètîou  airiméa,  natutuUo ,  A|f  fiîl^ 
ttorts  bien  atnties  at  biun  rmdoca  i  lui  out.fahi  èe^  i 
dissemens  que  cet  acteur  justiffem  Mba  \ 
débuts.  «•' 

Mlle.  Fitselier ,  que  t"Ott  a  TOe  duM  iha  liim  «l«l.« 
été  accueillie  avec  des  marôuel  da  pttfdilettio»  t  'W'^1/^ 
qui^  è%M  le  Legs  9  lui  a  Kitt  fappKcailon  tfta^ptolvAi 
passage  de  la  pièce ,  qui  prfaH  d'nuu  %uf«  juHaw  €Ma 
prquante  soubrette  a  touff^-fait  pris  M  ;  at  U  nufailin 
moins  que  la  faveur  qu'rllo  a  xiotainO  at  qno  asi'  idili 
mérite,  pour  que  le  |nrterro  fèf  art  f  ttié  nun  OU  Ibtu 
hésitations  de  mémoire,  qui  provesnwnt  ploi  ^  Il  %ÊÊÊS 
du  sooffleur  f{tn  de  la  sienne.  Ma.  Mira  ni]' 
à  la  sévérité  plut,  qu'étrange^  ut< 
les  lapsus  linguœ» 

Nous  reprocherons  k  Mlle.  Jefirot  de  parler  M|p  lim  il 
d'ispporter  sur  la  scène  un  air  de  timiditd  qui  feoMuAb 
de  la  contrainte.  M>ie«,  Joliret  eat  nue  jeune  êA 
a  peu  d'habitude,  mais  qui  po*iUe  un  .ton** do 
voiivenable  aux  rôles  que  son  emploi  lui  dratinew  . 
conseillerons,  non  pas  de  quitter  ce  ton  issoduslo.  musijf 
joindre  un  peu  plus  de  cette  asauranco  qid  n*onllHl  fli  <M 
air  décent  ni  ieê  manières  gracsensca. 

QIQUB  CUMPKIUC  M  U.    WSLàSSCMU 

Malgré  le  grand  nottibre  de  curN%x  «uPalliiatt  JÉ« 
moment  les  débuts  au  Tliéllrè  des  Afts,lr  Crna  «■• 
piqué  de  MM.  franCont  né  Cftsé  pOiot  d'être  n*Mi 
Chaque  jour  An  j  voit  de!  eièrctces  vaHds  et  extsnnflgi*h 
qui  font  admirer  l'adresse  •  la  légèrêtl,  lu  ^ûClMtt  fc 
ecurers.  et  robeislance  t&ûle  pirticulièrO  de  lénia  tlMOh 

liier  M.  Adolphe  Franconi  a  rendu  avec  bsMMrt^ 
tiâturri ,  et  avec  tes  grlcies  qui  lui  sont  oïdtnalJH,  fc 
scènes  du  Moissonneur  et  du  GlmMntemr^  et  f{~^ 
M.  Paut,  dont  les  exercices  inlpiretit  autant  de  i 
d'effroi ,  .1  reçu  de  Dombreui  applaudisseuseUa» 

Cette  troupe  rélèbiu,  devant  noua  ^ 
jours ,  la  curiosité  rech^reke  un  ultmaui  ^i  va  I 
chacun  accourt  au  Cirque    Olympique,  et  j  paîa  un  i 
^'éloges  mérités. 


nun  M  «tu 


pwmm  é  "i^n^n^iti^^ 


VENIÏS  DE  MARCHAHMSES. 

Mtan^illt^  da  %ê  avril  au  3.  inai.^ 
iU<'^.«-(La  ciuirg€  ou  utt  becU.CHi  hu) 
400  charges  mitaJio  ^o  et38i»9  a^o  ch. 
CkAlon»  56  ;  4oo  cb^  Hourgogee  34  et  S5; 
300 ch.  Tfèfwer  S4  So;  aoo  ch.  rUkraine 
è  rani.  «9^  4<^  ^<  RaiÂagne  à  TeiUf .  39. 

(Le  qoinial  Ubie  iNi  40  kit.  60  hect. 

Café.'^i  bquet  Hayaae  bon  mardi* 
anlr.  i^i^  bques  Porto-Rico  joli  march. 
entrepôt  i55. 

Coco#i.-^5  liaHet  Chjpra  i**  «t  a'  95 
et  85. 

Cuiru'^^oo  BuéaosoA/retea  noil  <o6; 
aoo  idem  lissés  i^S  .  une  partie  au  Séaé- 
g»t ,  ea  reveote ,  84  et  85  ;  200  Gartha* 
gëue  U»sés  deProTence  laaSo;  i5a  de 
I  oucheAe  de  Marseille  i5o;  i5o  de  bou- 
cheries lëgéri  à  livrer  laS  ^  i3o;  3  WA\t^ 
yacba  en  36  d'Orléans  146;  4batic3gë^ 
nisèe  corroyée  i5a  5o  ;  la  balles  veau 
corrojré  fort  i55  et  167  5o,  8  balles  veau 
léger  i55  et  §47  Sm  ;  i6,oeo  p^auxde 
ehèvra de  Mogador  a let »3  f.  la  ànu. ^mn^ \ 
l!l<K>  peatia  de  tbèvre  dISspagae  38  fr.  la 
diouaaùie. 

Rit- -^PfoMeurs  |ia rties  d u  Piémou  t  2a  f, 
.  «fai'oa^  <— 800  caisses  bleu  |iàle  ei  vif 
39%  4i. 

Sucre.'-^^o  balles  lle*de-france  à  Ii« 
vrer  dans  le  port ,  à  Veûtrepét,  3o  f,  div, 
v>  ;  aS'Caissev  Havane  blond  eotr.  ^7  ;  1 3; 
caisses  Havane  blaoc  eiit^.  53  ;  $9  4L,  raJ- 
BÉédiT«  tenC^  izo. 

Artictet  divers.  —  StOôo  qt  boï*  de 
Campéche  coupe  d'Espagnt*  »  à  iVtttrepôt 
II;  6  balles  graine  de  Perse  SsS  ;  J20 
baMaa  gimÛe^Bonrboii, enftr.  390  .  4  barils 
roucou  ,  entr.  a45  ;  6  bqoes  èaa  Hc  taxe 
Sa  ;  £  bqnes  verdet  1  iS  ;  a  balles  s.ifrju 
d*E»pague  Si  .f.  la  ii^.  entr.  ;  75  pièces 
e»piit  3/6  pour  avril  et  mai  aS  75  ei  a3 
lesSvaliee;  4^  P>^^'^^  ^**''^^^*^^  preuve 
de  Hollande  14  f.  tes  S  vettes. 

Huiles,  —  (La  millérore  oii  64  litres,) 
PlusieoH  (orties  à  olive  pour  fabrique  , 
di»poniblet  de  8S  è  65 C. ,  suivant  la  qu^l,; 
diverses  farUes  d'€e«.4aiie  67  al  48  fr. 


NOUVELLES  Ûfi  MER. 

On  l^nmfc  et  nambmn^naé  le  ntvrre 
fratnlnrg,  c.  SonJ^irom ,  ail,  de  Crtte  à 
Hau^bourg.ft'edlérliou^  le  So avril,  devaiil 
Npwerl  On  iiVp'rait  pas  pouvoir  le  re- 
lever; réquipage  et. une  partie  du  cbar^ 
gemeiil  a«»(  été  sauvés,  on  dtayait  pou* 
voir  retirer  le  re^te. 

—  On  écrit  de  P^nzance  »  le  5  mai  :  î.e 
l  lugre   fraiiçai>   le   (.U.  s^<*ui ',  porlaiU  6. 
cations  et    48  honnîmes  d'équfpage,    est' 
arrivé  dé  Brest  dans  ce  port,  avec  de* 
dépêches  adressées   au  capitaine  de  la 
régne'fraùgaisé  la  Cûnitance  |  qaidepttti 


qutiqtte  teait  croisait  fa  la  hauteur  de 
MouDts-Baj,  et  dont  la  sUtion  «'étend 
dni:âp  Léfardfa  Ttle  d'Oueaiilmt.  €e  bâti- 
ment deil  reoietlre  at])oai<d'h«4  a  fa  votif 
Sourallerà  la  racberchedeU  frétai».  \m 
laitcjT^  <^  TilPompsoti ^  arrivé  du  Bengale 
k  PljmMitb)  a  reneantre  la  Censlaiice  Je 
a  de   ce  aaoisy  ctoitamt  deyant  la  %àp 

—  Le  Neptune,  c.  Dîxon,  arrité  der- 
tliërenle<lifaPlynfaolhell4a  iours,  delà 
Havano,  a  apporté  l'avis  qu^ine  escadre 
de  bâti  mens  légers  américains  protégeait 
beaucoup  Ils  navires  de  conunercé ,  en 
accordant  (Chaque  semaine  des  convois 
dans  toute  retendue  du  goI(^ y  âui  bâti- 
ra eus  de  tau  te  sorte. 

—  La  Tb^mis  ,  Cap,  Wcnle,  parti  de 
Bordeaux,  pour  "Brème,  est  arrivé  après 
dix  fours  de  mer.  le  3  de  ce  mois  ^  devant 
Pensa  a  ce. 


!WRTS  ÉTANGEftS. 

AABIVAGBS. 

Bnêtblf  3  mn/.— Le  Jobb ,  c.  Evaas  , 
ven.  de  Cbeireata* 

G^ni^sfnd^  5  f?M/«-^ Lord 'Md ville, 
cap.  Bîadk  ,  V»  de  Calais. 

Hambourg  ^  3o  oyri/.'-^'âpolIpn  ,  c, 
Edou  ,  yen.  du  Havre. 

Wtf^r^  18  <^vrst.— Ânrora^e/Kohne, 
V.  de  Celte. 

Dtirmouih^  4  mai  *-l^  Président^  cap. 
Jonca,  ven.  devantes,  ponr  f^ndres, 

Deoif&mai. — MooiéetpassédeboDt  : 
TAlonzo ,  cap.  Perkins^  ven.  da  Bordeaut 
p#iir  LcMidnee, 

Huilf  3  /1I191  .^-^rieeds ,  g«  LidJIa,  ai 
Bull»,  c»  SimnSy  V.de  Dutikerqtïe. 
^     Pett^nce ,  4  ma/, — Le  Star^  ç*  D^t*^, 
V.  de  Gravelinas,  pour  Padslow.  — Spriug, 
c«  ftlo0jiti,  ven.  de  Newport ,  pour  Kou^n. 

Tras^émunde^  So  avril,  —  Les  csipc^ 
tainei  Voiibarlen  ,  ven.  de  Bordeaux  ,  et 
fiarin ,  f •  de  Marseille. 

DÉFAKfS. 

Lr  6  mai. — Ann ,  cap.  Stewart ,  vep. 
de  Bordeaux  y  parti  de  Gravesand« 


PORTS  FRAirCAIS. 


aaRnrAGFs. 

Cm  te,  !•'.  nw*. — (  Cabotage.  )  Réso- 
lution ,  c.  Nernst,  suédois,  ven.  de  Mar* 
seille  ,  frété  pour  Guernesey, 

Ceite,  a  af  3  mai. — iCnboiag^.)\^\t\%^ 
c*  Eytemann,  alL  fa  Bremen.- — L'Espé- 
rance, cap.  BoFItvîng,  ail.  fa  Snfieck. — T.c 
Dauphin,  cap.  Leboutcilley,  angktif  ail 
fa  CnerifeseY. 

Marseille,  3  e/  4  ^fl.^{Cabota^.  ) 
La  Pauline,  cap.  Magnan,  ail.  h  Tou'on, 
«^Celeritat ,  tap.  Urtiger,  aH.  è  Sain t-P«- 


*ersbair|.— IWwv  ^•tH  lowry,  ail.  fa 
Li¥erp<H>L.«LiMHe0>4«t.aiara»  cap.  MaM^ 
ail,  à  Odessa.— Le  Q«iftn,ea>  Jaiirdan, 
et  la  Petite-AufQsttna^cap.  Baasa  ,  §it.  fa 
>aplea« 

Sfaneilie,  5  al  4  mai.-^  Cmboiofie,  ) 
Foriitude ,  cap.  Laacasleri  veo.  da  Gènes, 
sur  lest. 

En  quarant4iin€  1  Lalenaa-Ëlîsa,cap. 
Bo£or  V.  de  Bonne,  ch.  de  fofixi  cairs 
sales  ,  •■  lion  el  un  tigre  pour  la  ména«> . 
geric  ro7ala._L*Aimable-Kutina,  ca|^. 
Hermitte,  ven.  de  Malte,  ch.  de  flvas, 
peaux  •  etc.— -Le  Scipîon ,  ca^  Cisld  •  al 
le  St  .-François ,  c.  Terras ,  ▼.  da  Smjraa , 
n:K  de  coton.— U  Jaane-Çédle,  cap. 
Curet,  v.  de  Bfcisiaatch.  d'hotleatlhiiu. 

Eniré  è  Pom^gue  i  on  htiA  svédoia, 
ven.  de  la  Havane* 

DtmAerqu0  6  moL  —  {Cmbûtage^"^  La 
Pélagie  ,  c.  Boisafar  t  v  da  Havre.  —Lé 
Sai»]t-Snnv«ur,c  Boodio ,  t.  d'Honflear. 

Saini-Ualoy  i**  au  ûmai.-^^Long 
cours.)  L'Etianna»  c^  Joulain,  y.  de 
Buenos-Âjrres ,  ch.  da  6Ço5  cnin  lecs 
de  bœuf  p-  laine  et  plumes  de  vanto«r. 
~{  Cabotage)  La  Marie<ikise,  c  IVel , 
V.  de  Cette  — U  Confiance  y  cap.  Jasha» 
V.  de  Rouen. 

^rrst ,  2  e/  B  mai. ^Cabotage)  Aorara. 
1:^  CUnsen ,  v.  de  Fredartdisladt,  ch.do 
plaiitbes.— La  Bettj,  al  ^01ivier,.de-l». 
P m  ,  veo.  de  Libaorae. — L'Ursule  ,  et 
rAiige-Raphaël»  y.  de  Bordeaux.— Le 
Sage«  c.  Gadioii;  le  Jaane-AinédUe^^. 
Salauo,  et  la  Marie^  c.  TrotiOtY.  de 
Rouen.  > 

Nantes^  S  mfti.-^^Longxomrs.  )  Le 
Navigateur  9  c.  Héré ,  v.  de  Bourbaa  ,di. 
d«4,iaasacs  sucre,  ^  balles  cafe,fc 
balles  girofle  ,  So  fais  tafia. 

Nfjntes ,  6  mai.*^  tê^ttg cDurM.\  Sorti 
delà  rivière :L'Eugeae,  ca^.  Gaatia^nll. 
à  la  GuadeloHpr. 

Bùrdt^ax,  5  mai.-^  (  Cahotage)  En 
rivière»  la  Jeufie-Lanre ,  c.  Ducbosal , 
V,  du  Havre.  —  En  rade:LeSaint«Pierre, 
c.  toune;  le  Kfagniltqne ,  c.  Esano;  la 
?uni\y  ^  cap.  Garcva  ,  r.  dit  Ranen.  — ^Le 
Dorsfti  c.  fivetii,  v.  de  DnMa.^-b  ftà 
Charente,  c,  Oiropbell ,  v.  d*Aii^4eterre. 
— Le  LouifAHred  ,  y.  ée  Sreoa. 

Dfl'Alta. 

Sulni-ndalo  ,  i"  <îii  6  mai.^(P/che.) 
Le  César,  P Aurore  ,  le  Sf. -Pierre ,  ta  Fé^ 
licite  et  le  Jutes,  M^  h  Terre-Neuve ,  c. 
AudMird»aU.  fa  Mnl-Pierre-Mî^ueton. 

VORT  OE  ROLTÎÎf. 

CHAHGEMf-.NS   ET   HÉCLAMATiOIfS. 

,g::>  CaAXCEX.  du  navire  la  Perrine-CW- 
ne  I  cap^  Saraitt- 1  yayi.  du  Hay re.— 


Couriieri ,  MM«  BorJelle  père  •!  fils. 
Réclamaieurs  f  MM 
57  fAts  ▼în.-'l.eblaoc  et  P«pio. 
I   fài  dtlo. — Gueroul«-Curej* 
lo  fùu  Cftu-Jr*vie. — Lebrun, 
'76  fAUvin.-«5pîëcef  ftsence.— Aordre. 

ig^  GHAucrif.  du  natîre  la  Jeune-Rose, 
câp.  (^roii ,  ven.  du  Havre«-^onrtier  « 
M.  Bordelle. 

RéclamaieurM  f  MM. 
ir^3  planchrt  de  sap.^-Hertenl. 
aoooo  pa%ét.'— -Duboa. 

0^Charcbm.  du  navire  la  Jeune-*Rose, 
c;<p.  Vatte,  Tcn.  du  Havre. — Courtier, 
M.  Bordelle. 
460  tact  blé.  —  igboucantt.-^A  ordre. 
^(^  CH4IIGEM.  du  navire  le  Couziot ,  cap. 
Al|ard|  %en.  du  Havre.  —  Courtier, 
M.  Bordelle. 

Réclamateun ,  MM. 
48  barriq.  vin  ordinaire. — Dubui, 
18  dito  dito.^Lorion. 
100^  dilo  dito.— Hesbert  frères. 
6  dito  dito.— Capelle. 
16  dito  dito. — Dubus. 

5  dito  dito, — Delaquerrière. 
90  fAtft  eau-de-vie  de  vin  à  33  degrés. 
I^blanc  et  Papin. 
^^  CnâRGEH.   du  sinack  hollandais  de 
Drie  Vriruden,  cap.  T.  Veomst,  ven. 
d*Ani»terdani,---Courtier,  M.  G.  Fon- 
taine. 

Réclnmaiéfiirt  |  MM. 
8  fAts  vieux  étain. — Boscber. 
5o  biillcs  orge  perlé.— J.  Peremans,  de 

Paris. 

10  barils  camphre. — 5  caisses  quinquina. 
T.  f>ii|)Oiit  et  coiiip. 
400  paquet»  peaui  salées. — Honoré. 
2  narils  01  ge  perlé. —  1  bulle  bois  de 

tVroambourg.—  Tinel-Ancelot. 
I   ballot  oige  perlé. — i  dilo  sago. — I 
caisse  aloësducap. — £■  Leboulanger. 
10  f6ts  orge  perlé.— 3  caisses  liqueurs. 
718  blocs  étain. — Matbéuset  fila. 

4  balles   bois  de    Sain  ter  Marthe.  —  1 
baril  axur.-— Alex.  Lebrun. 

ao  fûts  orge  perlé.— E»  Quesnel  Talné. 
I  j  paquet*  peaux  sèches. — 100  dilo  dito 

salées. -«Delainare. 

barils  liquenr. — IJierQitte. 

barils  noix  vomiques. — 6  balles  es* 

quine. —  la  balles  4  ^ÛU  orge  perlé. 

a  caisses  drogueries. — 6  TAts  ceruse. 

;i  caisses  liqueur.— A  ordre. 

Pour  te  Havrep 
X  balle  Uine.— Wild. 
3oo  fromages. — 6  sacs  orge. — Masurier 
le  jeune. 
a  caisses  liqueur.— E.  et  H.  Petit. 

5  caifkes  6  fûts  ontils  pour  plantations. 
— A  ordre. 

Mouvement  du   la  au  i3  Mai» 

NAViapS   B.*<iTRÉS. 

I«  brick  TAnna ,  de  60  ton  ,  c.  Dagaud , 

f.  du  Choisie  ,  ch.  de  sel. 

La  goêictte  le  Paul-^t<*Ariène ,  de  6B 
toiin   ,  n^).  Co&te,  ven.  du  Croisic  ,  ch 
de  sel. 


(4  j 

Le  dogre  TAdèle ,  de  78  ton'.,  c,  Sébîro,^ 
Y.  de  Nantes,  ch.  de  goudron,  ardoiaei. 

lie  chaaae-marée  le  rormidaUe  ,  de  5i 
lonn. ,  cap.  Tabari  ven.  de  Bordeaux  | 
ch.  de  vin. 

Le  chasse-roarèe  le  Bon-Père»  de  7g 
oiin. ,  cap.  Poligne,  ven.  de  Bordean&, 
ch.  dt  vin. 

Le  chasse-marée  les  Quatre-Frères ,  de 
5a  tonn. ,  c.  Palmée ,  v.  de  Bordeaux , 
ch.  de  vin ,  salpêtre  ,  esprit. 

I.e  chasse-marée  le  Pacifique  «  de  78 
tonn.,  c.  Laurent,  v.  de  Bordeaux,  ch. 
de  vin  ,  tabac ,  eau-de-vie. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre  |  de  18  tonn*  , 
c.  Moulins,  V.  d'Uonfleur,  ch.  de  cidre. 

La  goélette  anglaise  Alert ,  de  61  ton., 
cap.  Johns ,  ven.  de  Bristol ,  ch.  de  fer 
en  gueuses. 

Deux  barques  chargées  de  moules. 

MVIBES  EXPÉDIÉS. 


cap, 


S 

4 


Le  sloop  la  Thérèse  Désirée ,  c.  Lebonr 
sier ,  ail.  à  Honûeur,  ch.  de  f&ts  vides. 

Le  sloop  le  Saint-Martin  ,  c.  Durand  , 
ail.  au  Havre  y  ch.  de  fer  et  salpêtre. 

Le  brick  la  Louise ,  cap.  Paiin ,  ail.  à 
Brest ,  ch.  de  bois  de  cliêpe. 

\^  sloop  le  SAint-Martin  ,  c.  Persil ,  ail. 
au  Havre  ,  ch.  de  pierres ,  angrais. 

Le  dogre  l'Ile ureuse-Rencon Ire ,  capit. 
Persil ,  ail.  au  Havre,  ch^e  pierres 

Le  chasse-marée  la  Samte-Anne , 
Pinto  •  ail.  à  Cubtac ,  sur  lest. 

Ce  matin,  le  bateau  à  vapeur  l'Aaron- 
Maubj  y  à  pnssé  au-deuus  du  pont ,  se 
rendant  k  paris  ,  ch.  de  sucre ,  oranges 
et  vin. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du  11  au  la, 

(f AVERES  ENTRÉS. 

Le  trois-màts  la  Françoise  ,  c.  Gautier, 
V.  de  Gharleston  ,  ch.  de  coton. 

Le  brick  la  Caroline ,  c.  Barse  ,  ?•  de 
Jacmes  ,  ch.  de  café. 

\je  trois-màls  la  Marie^Thérèse ,  ctp. 
Pallier  ,  v.  de  la  Havane ,  ch.  Je  sucre  et 
café. 

Le  troisi-raAts  la  Clari  se ,  c.  Rudelet  , 
V.  de  Thé  Bourbon  ,  ch.  de  sucre  et  café. 

\m  goélette  américaine  Spartan  ,  cap. 
Dickeusoo ,  v.  de  New-York  ,  ch.  de  thé 
et  café. 

1^  trois'-mâts  américain  Stephania ,  c. 
Marry ,  v.  de  New-Tork,  ch.  de  sucre  et 
café. 

Le  brick  améncain  Adress .  c.  Aoder 
son  ,  V.  de  Philadelphie  ,  ch.  de  café,  ris 

RAVIRE  SORTI, 

La  galiote  la  Marie-l.ouise,  c.  Ledentu, 
ail.  à  Rouen  ,   ch.  d*huile. 

Noie  des  F'entes  recueillies  à  la  Bourse 
du  Havre  y  du  10  mai 

ao  milliers  café  St.-Domingue  ,  à  1    fr, 

7a  c.  i/a,  acq. 
ao  b.  colon  Géorgie,  à  I  fr.  a  c.  i|a  dito. 
95  dito  dilo  dito  ,  à  1  fr.  5  C,  dito. 
i5  dito  dîto  dito  ^  À  1  fr.   i5c.,  dito. 
9  dito  dito  Louisiane»  à  1  fr.  a5  c«  dito. 


55  dito  dilo  dîto  ^kttt.  M  C-  f |t «^ 
a  milliers  1        (otIte  1 A  8»  c.  »  1" 

— Par  lettre  du  i**  mai ,  MM.  Bivikw 
frères  apprennent  Tarrivée  à  BîlbMi  «  dt 
leur  navire  l'Achille  ,  c.  Boniaas. 

"Le  Neptune ,  c.  Dison ,  •rrivé'iJbr» 
nièrement  ue  la  Havane  k  Plîmoiitlie  en  % 
jours  ,  a  apporté  l'avis  ^tt*iine  escadr*  dr 
bâtimens  légers  américiiins 
beaucoup  les  navires  de 
accordant  chaque  semaine  des 
dans  toute  retendue  du  goliis , 
mens  de  toutes  les  oatioBS* 

PORT  DE  QUILLEBEDP 
Est  monté  et  pofé  au  pùrî\  ai 
à  la  marée  dm  ta. 

Les  Deua*Aniis  ,  c.  Enoa. 

Est  arrivé  de  FiUequier 

L*Aimable-Bose,  cap. 
Havre. 

Sont  monté»  et  panés  deèesÊit 

Les  Deui-Frères,  c.  Lenonaaad» 
f^  Mane-Françoise ,  c  Ha? aid. 
Le  Marie-Désirée  »  c  Maillard*  • 

(f^ent  d'ouest  smd  cmeêi.) 


s 


AVIS  DIVERS. 

^^11*.  i59i  — Lavantadas  vlua»  < 
i  •tliq.Min  dépaoAam^alafaUliaAij 
Sivalle-Toaiaia  ,  BonlavaeA  Cmcfce 
qai  d«Tftii  atoir  lUn    IumB  iatnMT  -  s^ 
cet  rainiaa  k  maicndl  14  nui  A  f  JUaiml 


oiatio. 


B0UB5Ë  DE  PARIS,  ffUlEÊL 
Effets  PmUie». 
cinq  roua  gbkt 


4  iMCsm. 


87  r  SoG<a5c  aoc  aSc  9oe  aSe  Me  Im  ijl 
40C  5Sc  a5e  Soe  SSe  loa        /^ 

aicoitivAias.  PK  uQomsTmi, 
Jfliii— H  ^  tt  mm  mM..        ^^1 
Ech.  dn  %%  Mais  its4 1  fin.  • 

NomaATivssv  iHi 
AwmjiiU  Dc  1000  nu,  à  4  p.*  •f^ 

▲f  ee  Iota  ai  fpriamk 

loSof 
ACTtoirs  DE  Là  >awQ.  BK  nuaai|-  / 

iSSoT  i59;rSec  iStaT  '^ 


{On 


TBEATBB  DES  AKO.       % 


comsntmeerm  à  6 

LACLOUOH. 
Gofliédia  en  t  acu»  de 

GUuarAii. 

OV  ta  UVS.LA  Ml  Sasii 
Opéra  en  3  «des  ,  de  MM. 
beanaaîère  et  "^ 
M.  VataoMTB  fera  aou 
le  rôU  de  Gmiistem. 


aaQOE  oLTungoB, 

em  M.  vnaneovi* 


't- 


nOlJi  v.  IMP&IHERIË  COMMERCIALE  (b^  cAHAcTÉau  bt  m  taillB'OOucc)  DE  C  BLOQUE!*,  tOS  Bk  14^  ■*  94» 


UEECREOI. 


âsp 


If*.  «Cl.— «^  AtwÉi. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-lNEÉRIEiXaE. 

Otl«  PeaiUe  p«raiY  tous  les  joan.  S'adreMer,  poor  rAbonnenwDt  et'la  EécUetion  ,  aa  Bureau  49  /a  Hacelle .  Blaae  <Im  CitfiiMf  «  O^.  ^8.,  h  %Mm^ 
Oa  t'abonne  à  Paris ,  che«  BaMso-r-t'BiTiMit ,  «oe  de  Riebelien  ,  n^*.  ']%,  —  An  Havre  »  cbes  Cvai^ujui  •  me  de  i^ria.  ^  JSt  cbea  toos  le»  libratrea  ei 
:Dire«tear*  dee  Poatct  du  Dê|>arteiacnt.— Le  «prix de  TAbonneinent  est  de  i5  fr.  chaque  triine»tre «  pour  EoaeOj  et  16  Tr.  5ô  o.  parla  poste. 


t^V%  %%^%<»^%»»%i<%%%%%%t%^^%»%% 


t  %V»%V«^^/«<»^M  %A/«« 


SUR  EBROm. 

Nous  sommes  en  retard  avec  ratiteur  du  MmirtÂu  Palais; 
lais  c^est  fooins  notre  faute  que  ceAe  des  circonstances. 
DUS  avons  voulu  lire  avec  attention  t  non  «eaieiiienl  cette 
agédie ,  mais  encore  les  critiques  qu'on  en  a  «faites  et  les 
oges  qu'on  lui  a  prodigués ,  àûa  de  porter  on  jn^ment 
it  fût  le  moins  possible  entaché  du  vice  de  -préveittiou 

Il  n'est  point  de  notre  compétence  de  prononcer  sur  le 
lérite  dramatique  de  cette  composition  qiri  n'a  point  été 
^présentée  sur  notre  théâtre  ;  nous  devons  nous  borner  à 
uelques  réflexions,  dont  le  but  sera  de  venger  l'auteur,  des 
ogcs  des  journaui  fanatiques  ,  et  de  détruire  la  mauvaise 
liuion  que  des  louanges  maladroites  oot  fait  naître  dans 
jelques   esprits. 

Tous  ceux  qui  ont  lu  la  tragédie  de  M,  Ancelot ,  s'ac- 
>rdent  à  pf*nser  qu'il  a  trop  avili  la  royauté  ,  en  mettant 
*s  brav.ides  insolentes  dans  la  b#uc4fee  d'£broïu  ,  de  cet 
broïn  qui  dit  : 

«  De  ces  rob  chaque  jour  la  puissance  snccombe  : 
»  Ha  nèoneot  inconnns »  et  quandar'onvce  leur  tomba  ,   ^ 
m  Ces  malheureux ,  si^ivis  d'un  oubli  tnéritê;, 
9  Ne  laissent  que  leur  cendre  à  la  postérité.  » 

D0  telles  maximes  prises  seules,  et  dans  im  «eos  al»olu  , 
wt  plus  qu'inconvenantes  :  Ces  malheureux^  est  une  épi» 
rëte  un  peu  triviale  dans  le  style  sovbemi  de  la  trafçédie , 
;  cadre  peu  avec  les  expressions  qu'on  doit  employer  en 
i^nt  de  personnajres  augustes  qne  i'audare  veut  rabaisser. 
lais  par  rapport  à  l'effet  dramatique  ,  M.  ancelot  avait  «es 
ies.  Cest  un  faiseur  de  rois  à  qui  il    prête  ce  laogage. 

Que  de  faiblesse ,  s'écrTera-t-on ,  dans  l'âme  du  përe  de 
ithilde,  toujours  sacrifié  k  TelTet  !...  Eh  !  c'est  justement 
»lii  que  découle  tout  le  sublime  de  cette  œuvre!  Avec 
lel  art  sont  tracés  les  caractères  de  Clovts  et  de  Thierry  ! 
'est  dans  ces  développcmens  surtout,  que  Tau teur  semble 
roir  épuisé  son  génie  :  toute  la  hardiesse  de  la  philosop- 
hie a  passé  dans  ses  vers.  Quels  contrastes,  surtout,  et 
u'ils  sont  adroitement  opposés!  Clovis ,  cet  inconnu  porté 
1  trône  par  la  fortune,  ce  soldat  heureux  devait,  par 
élévation  de  son  caractère ,  faire  oublier  son  obscurité  : 
issî  son  ame  énergique  et  fiëre  refuse-t*elle  de  se  cour- 
ir sous  une  honteuse  domination. 

a  Obéir  sur  Je  trône  I  il  Tant  mit«X  «m  tombât,  s 
ccrie-t-i1,  et  toutes  ses  Uées  répondent  à  la  ^générosité  de 


celle-ci.  Ce  f»vori  do  tort  aime  «artoi«t  bt  fr.a«ifaît  I  ril  ne» 
proclie«u<  inaires  ^e  t^tre  loi:iîoups  iotevposM  esftUe  «ii^i  «et 


le  roi. 

et  plus 
bouche 


«  S'il  voulait  voir  son  pmiple^  il^tvamvaîl  dea  fitm»m.  ^ 
loin  on   rencontre  encore  tes  heaoïc  vers  detts  sa 


«  Henrenx  le  soojreraio  à  ses  léii jets  propiee  , 

■  Qui,  plaçant  U  clémence  auprès  de  la  jostlee,       « 

•  An  mouient  de  frapper  .a  4étQnmf  son  bras  « 

ji  Et  peut  dire  en  mourant  :  j*ai  (ait 'beaucoup  d*lDgratS... 

a. 

»  Pourquoi  menacex-voiw  qoand  votre  roi  pafdotme'f  # 

il  intéresse  à  force  de  grandeur.  Au  contraire ,  Thieri^  ni 
sur  le  trône,  n^  parait  avoir  aucôn  génie;  sa  fausse  nertd^ 
n'est  que' dans  sa  tête,  n^est  que  9e  Torgueit,  et  son  aim 
rampante  ne  pent  s'élever  au-dessus  des  préjitgés:  il  s'indigne 
de  ce  qne  sa  fille  a  pas^é  dans  les  bras  d'un  héros  sans  ayent. 

«  Je  .vois  mon  sang  Jlc'fn  ,  ma  m^nsoB  profimée  : 
»  Aux  destins  d*nn  soUol  Ma  61ie  «st  «pdiakiét.  » 

Le  m^fheureuxl  il  oublie  donc'Pliaraiiipnd?Et  cet  être  si 
Narrognnt  v*ut  bieji  qu'£hroîn  le  protège  ,  et  déjafl  médite  la 
perte  de  sorr  ambitieux  bienfaiteur.  Sa  bassesse  ne  sert  qu'à 
mieux  faire  ressortir'  la  noble  francbiae  de  ce  rival  qu'il 
abhorre,  et  qui  défend  bien  mieux  que  lui  celte  maiestc  à  la 
qiiellc  le  Maire  du  Parais  insulte  sans  cesse.  Cest  là  que  l'art 
triomphe,  et  Ton  aime  à  voir  un  homme  de  génie  triompher 
la  nature  luttant  contre  les  nn^tigés.  Ici  la  Jouange  doit 
se  taire  cependant  pour^faii^  pUceià  .la  critique:  car  noois  ne 
voudrions  point  psser  pour  des '  flblteurs.  voici  jes Vers  qui 
noiis  ont  paru  mauvais  :  \ 

»  1^1  'luBe  de  sa  eoori  Oo^  miVlaana^^ 

a  Paar  moaiier  no^  ^naiçm  m  oooroùie  réiCtoI^^  etc.  « 

On  dit  bien  une  noblesse  récente,  M*  Ancelot,  mais  uot 
couronne   récente ^ 

a  ;Et  )*ai  besoin  é^im  fnm»,oà  fêter  la  coatti^Mi^  s 

c'est  là  un  bien  mauvais  jet. 

»  B#aîs4^iofroy,  peu  sensible*  à  «la  reoènoalinirie,  « 
a  A«  lien  de JUofoeiaue  ^  sei  \d.la  f  uissoncc.  » 

Est  ce  qu'il  y  a  de  ces  gens-là  ? 

»  H  marcbe  Cî%ierry  )  en^éieppé  d'une  ehdfne  invUitU.  » 
€s<veWpé  d'une  dwlae  !!•... 


(O 


•ufe; 


—Nous  o*aTOiii  pM  encore  fiflFcité  notre  direct 
sur  raméHoralion  qu'haï  éprouvé  les  chœurs  de  la"  tnii 
et  cependanl  tliwiiw  r  M*  frappe  du  changi'flBflnLcpiep  c 
partie  de  la  pompe  dramjtiiq^e  vient  de  subir. las ft^MOMiai 
de  cette  année  ont  un  tel  avantage  sur  cdHai  èm  BTinnâr 
précédente  y  que  la  plupart  d'entr'elles  nous  ont  paru  avoir 
es  mains  propres,  une  tenue  décente,  et  qu'aucune  dVIIes 
n*est  d'une  laideur  à  faire  fuir.  Mais  c'est  sur tcMt  lo«quflilfa 
morceaux  d'ensemble  et  à  parties  ont  èisé  cbaités^  presque 
juste ,  que  le  public  s'est  extasié  Nous  n'étions  pas  faits  à  tant 
d'harmonie. 

—  Félix  qui  vient  d'annuler  son  engagement,  pur  suite  du 
désagrément  qu'il  a  éprouvé  sur  notre  thrâir^t  euaid»  suitff 
contracté  un  autre  tres-avantageux  avec  la  direction  de  Gand. 

— Le  frèce  de  Bbileau  „  qui  ressemUàît  un  Qeu  an  frëre  de 
Piron  «.  et  à.  celui  de  l'auteur,  de:  àianlîus ,.  a.&it^  \p.  crois,, 
isa.  Traité  sur  Us.  Mumchemenâ.  w9pudi4iMSs,r  ^  il.-..u«i  f. 
surnommé  le  Beau' Danois  ,  va  annoncer  dans  la  Gazette 
de  /^mnctf*^  qui.  ait  devenue  une  Gazette  de  Santé  ^  uir 
ouvrage  dès^laçon,  intitulé  :  Les  JttQuchemens  ffudi^ues. 
L'écrivain  mvstiqpe.  prouvera  que  les  attoochemens  qui  «ont 
susceptibles  de  communiquer  la  galle  ,  peuvent  ne  pas  élra 
très*physiquemeiit  pioprct ,  mais  qu'ils  ne  hlesseut  en  riem 
la  pudeur  :  cbose  osseutiellc  dans  un  siècle  oii  l'on  eu  a.laai! 

—  Les  muses  normandes  paraîsseni  avoir  choisi  Falaiaeir 
pour  une  derloom  wiraitcs.  MM.  Morel  et  Lecouturterse 
disputent  dans  cette  ville  les  hocheta  de  lar  chanson  et.  \em 
grelots  de  Momus.  Noos  ne  savons  pas  encore  à  qui  demeu- 
rera rinfittcenie  victoire  de  ce  combat  poétique ,  et  nous 
nous  bornerons ,  après  avoir  oité-  on*,  couplet  de  M;  Morel  ^ 
d'en  apposer  un  autre  que  nous  empruntons  à.  une  chan- 
son ,  que  M.  Leaotttnrier  nous  m  adressée,,  aooa  le  tilpa 
HJsmûdée». 

Ail  :  Prenons  d'mbord ,  l'air  Bien  méchant • 

•  EofOTiiiit  sont  oirdloaHle  tour, 

•  Vont  qui  jetiez  daiu  les  ténèbre*  , 
»  Lrmaeqae-qoi;,  peBdaat:lejo«p« 
a»  A*.  BM«7€iix  ▼•■•  reo^Mtçalèbri  j. 
»  Et  des  iaiint  et  des  déinoiu 

B   Croigiiex  la  troupa  dcbot  dée  ; 
»  Bbia  parmi  toos  cea  vagabonda  , 
»,  Redoolei  snr-tout  A^mo^lét?*  • 

Pont-\udemer  a  aussi  son  poète.  Les  bords  fleuris  delà 
Rille  ,  et  le«  beautés  qui  en  parcourent  les  rives  sinueuses 
ont  inspiré  M.  F.  B....»  Mais  les  fraiches  habitantes  de  ce 
climat ,  doivent  être  bien  cruellos  %\  on  en  juge  par  les  ro- 
mances de  ce  troubadour,  qui  s<*iiiblè  n'avoir  pu  encore 
attendrir  Tobjet  de  ses  feux  discrets  ;  et  cependant  rien 
n'étiait  plus,  susceptible  de  mériter  un  tendre  retour ,  que 
Aps  sentimens  qu'expriment  ces  versi: 

»  On 


-^Cn  journal  qui  sert  sons  les  étenJUrdi  de  qwalqM  hn^ 
■ni  MiJsia,  nous  annonce  que  MM.  Pîasareilo,  Le  ùrmâ^ 
Afflané  et  Parguet  servent  opec  sueeèr  smsg In  dnwiméà 
lég-'^ët  Therpsieore^  la  raine  des  Grémm  oBâee 
Veih  MM  Hq^auté  qui  pourrait  bien  Cure  na  jour  \ 
reine  Tlea|Mcore   d'usurpation. 


»  CoBBaîaaaft 
a  Voua 


là<  froide  indlffaeroco? 
la  parf«iiffo  liédenr  ? 
-voaa  auaii  riaaoQciaaca  ? 
lUiibjci  da  ma  doulanr. 


Mais  M.  F  B....  peut  se  consoler  d'avoir  trouvé  une 
beauté  luflexible ,  puisque  le  besoin  de  se  plaindre  de  ses 
rigueurs  lui  a  mérité  les  faveurs  des  muses  quiaont  aussi 
cruelles  pour  bien  des  gens.  Fontenay,  qui  nous  rappelle  le 
séjour  et  les  chants  d*uu  de  nos  plus  aimables  poètes,  acte 
surnommé  PonianafHiuX'Roscs»  Pont''j4udemsr''leS''Cta'rs  , 

grâce  aux  langoureuses  inspirations  de  M.  F.  B ^pourra 

uu  jour  se  nommer  Pont^Aud€merHtus>Soucii, 


— CTit  aamm  gnamal  qui  se  travaille  en 
Deuidc  du»  mm  fction  poétique ,  e  mia,  dasa mmàiwm 
Mnéros»  une  faction  poétique.  Si  M.  lebaroa  éb 
ou  les  fratres  Abel  et  Victor  Hugo ,  liiaieat  i 
ila  «poumient  bien  Im   Cure  on   imo?eia  perli 


•pouiti 
l>le»e. 


—  Le  théâtre  de  la  ville  tonte  provençale  d'Aïs  • 
pour  ïk  bonté  de  ses  neufu,  ait  lellemeat  aniti 
quelqoe  terne,  qe^f  thst  lap  reeemmeièiCMi» 


santés  pour  obtenir  un  billet  de  ^reftuîre ,  qeinae  mm.  tiai 
I*  repMsoBtatioei  On  attribue  cette  vogue  êWBnmtn  k  fÊ^ 
ques  coups'  de  poing  que  ae  sont  donnés  rdeeaaMal  hs 
spectafenre  :  mwr  l'on  dise  k  préatnt  fnt-  cteM  i 
qu'on-  attr«||r  les'  rftûwoher. 


Ler  JbMPsof  de  le^  Médiêarmmém^.  qns 
le  ville  df 


que  le  ville  dene  laquelle-  il  a'ii  _ 
gade  de  pécheurs ,  nous  apprend  aûe  mmtgré  qne  lia  i 
voyageurs  fiissent  mia  dena  das  eaahee  k^pm^m 
jusqu'à  l'endroit  oii  on  ne  peut  plus  èin  porté.  _ 
le  journaliste  provençal  soit  émdit  connie  nn  tnic^»  SM 
lui  conseillons  de  devenir  porteur  de  chaise  à  perlent  t  en  Ji 
ae  transporter^  pendknt  quelqiieremidea'fMlÉnBenft  àe  tm 
grenier  dans  une  école  prionire, 

— Perlet  continue  de  donner»,  à  ■anlMir'ta 
tiens  très-suivies,  Laa  eiâaUrqiiaa.dapajff, 

Sues  dans  les  pins  mînuliena  démilss,»  V 
e  cet  acteur  ;  et  pour  peu  qur  PMal  ^  _ 

dans  cette  ville,  os  aurv  èer  voffnmct'de*  tiitfqnM  nr  b 
Panain  et  le  Coméêlen  tTEtumper^  C9mmtmee$em  ma 
eu  sur  le  Cid,  le  Tartufe  et  Chtna 


SPECTACLES. 
THCCTftF  OD*  JOnk 


Eugé^e\^^l0r 


£"*J25 


On  aime  à  s'appitnyer,  one  foia 
sur  les  infortunes  db  théâtre  ;  mais  on  nT 
toujours  les  mêmes  malhenra  à  déplbrers  il 
jusques  dans  les  moyena  à<  enapisjtr  pnnr 
sensibilité  s'use  comme  loolce  n 
sible  qu'une  mère  vit  mourin  son* 
il  est  très-probable  qu^an  bout  éKnuTi 
ne  trouverait  plus-  de  lassoiea.  penv 
dique  qui  aurait  lassé  sa  donlenii  aft* 

Cette  assertion  philbiophiqve ,  nnr  IWi  nlisMtt'*^ 
sera  pas  difficile  de  prouver  qu'îl^nij  avnik  ym^  el  fA 
devait  pas  même  y  avoir  une  grande  afeei  ça  nsi  iMtoeM 
Les  Deux  Forçats  ne  trouvent' plnannelovnBr>«nnfl^^< 
soupir.  On  nous  a  taHewiant  fcmsIiarirfaawmclienMfcUi^ 
François- 0i  de  7%^rèfe ,  qu'on  rit  pfesqne  éeiwiifh* 
et  de  leurs  angoisses.  Il  n  est  pas  dit  ménae  ^•*em  nt  ••■■ 
pas  bientôt  leurs  infortunes  ridicules  «  et  qti*en  nr  ^~^^ 
par  oii  on  aurait  dA  coarnseneee.  Cette  pièce  de  ' 
cette  tragédie  de  trétaux,eat  peu  faite  pnnr  être 
aussi  souvent,  sur  un  théâtre  oir  le,  " 
ceptiblè  d*{tre  bien  jouée,  et        n 

Les  exercices  de  MM«  Franeoni  avaient  sllàêen 
tout  le  monde  qni-  manquait  au  théâtre;  et 
naturel.  On  aime  mieux  voir  i    a 
amusent»  que  de  rinTrei  e 


0mmn(^ 


làmitH. 


^<3&ttHli 


POKT  DE  iK>6EN^ 


^j^CaéaLBgifc.  du»  sloop*  fMQÇM  l»  Roêa^ 
lie-Louis ,  cap.  Blondel  •  ven,  du  Havre. 
-r€<mrUe>a'Mitoiip»^  M^  OcSoid. 

RéeiamBleurt  j    MM 
45oo  painfi.^— Bonlaid. 
55 1  sacs  blé.— X.  Glêre. 
moo  8auiitt>orploftnb;'*-Â  ordre. 
•^*  r^e  sloop  eoglaîf  Charles-'ei-Ann , 
eap.  Richardson  f.  yen*  de  Newcasile,  ch. 
de  charboo  de' l'erré,  pour  M,  Foixloo* 

-^be  brick  le  Zéphir ,  c.  Lepaatoiinier, 
V.  de  St.^Pierre,  cn^  de  ée\,  —  A  ordre» 

'^l^  Gbaasewnarée  Théobaildy.c.  Be«« 
ttffvy.  d«.M«roiiifef,^r  dilo.^-^AH)iidre. 

—Le  chasse-marée  la-Rose»  c.  Joallaody 
T.  de  MaMaoes,  ch.  de  sef.  —  A  ordre. 

-— -Éeslodp  FAtffgélique,  c.  Samaon',  v. 
de  Fécamp,  ch.  de  planches  et  tîeux' ca- 
nons. -^  A  ordre.  j 
Courtier  de  ces  navires,  M.  Lucet. 

Mfouytment  du   lo  au    i|  Iftai'* 

NA'VlSÏS  ENTRAS.   ^ 

Le  saiaok.hollandais  De-Dne^Vnenden , 
de  60*  tono.  y  c.  Komst ,  v.  d'Amsterdana , 
€h^  d'orge  peeiée ,.  peauiB  salées^ 

\jt  brick  l'Indépendant ,  de  79-  tonn«  , 
c.  Mosson ,  y.  de  Bandol  y  ch.  de  vin. 

Le  sloop  rAimable-Marie ,  de  34- ton 
c,  Dupug,  y*  de  Cubsac .  ch.  dé  vin* 

Le  chasse-marée  la  Bonife-Société^,  de 
45  tonn.^,  c.  Cugneau  ,  y.  dé  Bordeaux  ,- 
ch.  de  y  in  et  eau-de-yie. 

La  goëtéile  le  Couziot,  de  71  toiitr., 
c.  Aliard\(  y.  de  Bonleaux ,  ch.   de.  vin» 

Le  I^^re^  lîAIexandre,  de  5&  tonn. , 
c.  6er4iard,.y.  deBordeau^,  cb»  de  vin, 
eau-Hie^-ii^e  et  riz. 

Le  sleople  Bresfcois,  de  54<teiMiik,  cap. 
L^gplv^-'C^Ari,  oh^  de  sel. 

Le  dogre   la  Minerve  ,  de  So  tonn. , 
'  c.  Adam,  v.  du  Havre-,  ch.  de  vin,  p!àn- 
ches  et  café. 

'Le  sloop  le  Pcre-AMam  ,  de  ^4  tonn.  , 
c.  Moisj,  y;  dii'Rtivre',  ch*  de  bois,  riz 
e*»s<lcre: 

l^tgabenrels^Iiaey  de  Sâtooa.  ,  cap. 
Siimmv^.  d'Monfteur;  ofai  de  sovon-,  boile 
d'olive. 

le  bateau  â  vapeur  TiKanm  -  Mauby , 
de  86  tonn.  ,  c.  Duchénr,  y.  dn  Havre  , 
ch.  de*stSDi3r^.y<n,<oran^»,  etc. 


I*    ké^  p»è\Me  Mgikîsr  ShanvroiA  ^  cap.  \ 
Ubsdaa.^  yea.  de  Liverpool ,  clu.  de. coton» 


V 


POUT  BU  HA^RE* 
Mouvement  du' 10  au  iï\ 

H AVIRES  ENTRÉS. 

Le^do^  la  Lidiay  c*  Labbé^yea. 
Cherbourg,  ch.  de  soude» 


de 


cafc. 

Le  paqaeSot  angtatt  BritlMMiîii^  capit. 
Weeka,  yen»  de  Southaoïptoa ,  cb.  de 
passager». 

Le  troîsomâtt' américain  Njnglaud>  cap^ 
Wecks»,  yen.  de  New-York ,.  oh;  de'co^oni 

Lago^istt^Oak,<;atf;  Wîllhrttis'W'eeks, 
veir.  de  Bbstôn  ,  ch,  dlscaffi*,  pottlle. 

I    Le  sloop  anglais  Spri^ïg-,  cifpr.  M^ffèt', 
jall.  à  Houieil ,  cln  dl^'fer: 

lie-bMdi.r^nieB,  oap*- Gallet'^  ail. 

RovMT,-  eh.  de'aeh 

E€fbnt:fc  fe  Pasw^partbiir,  c.Wn'^er, 
|air.  ji'Roimr,  ch.  de  vin  ef  sumacs. 
j     Le  sloop  fa  Française ,  cap.  Buret ,  veo. 
|de.  Kouei^,  ch.  cEe  seÙ. 

Mouvement   dit  11  au  la  niai. 

La*  goSëttè*  française  1^  ,  cap.  Bbis- 
nel,  yen.  de  Jersey,  ch.  de*  cuirs. 

Le  trois-^mâts  la  Jeuoe-Hortense ,  c. 
G>maîn,  yen  des  Saint-Domingue,  ch. 
de  café  Çea  quaratitaîoe.  ) 

Le  brick'  américffinr  Eydir,  c.  THp  , 

de  la  Nouvelle^-OHëans,  ch:  de  coton. 

Bit  bftei^amém«în'Sai%b  Movil  ^cap. 
>  y.   de   la- Noovelle-Orléans ,  cb. 
ide  ootoiii. 

I    Le'sioopr  lai  BoottOi^Mëro ,,  0.  Gaillot , 
>;  dm  Boraeaall•,^  ob.  à»  yitf». 
f    Le  sfoep^lrRlosi^Vit'grme,  c.  Lelong , 
jy;  dlrRbuetr,  cil*  planther. 

NAViasa    EXPÉDUBSi 

Le  sloop  la  JeuiH^Bmifie  ,  c.  Dùhanît, 
jall*  a  Sbuthamplon,  cli.  de  moulage. 
i     £e  sloop  liss    Ceul-Amis  ,  d  Ben  ou  , 
iv.  de  Rouen,  ch.  de  plombv 
JLer  brick    les  Beut-Frëres^  c.  Leïiivr- 
jmand ,  y.  de  Rouen  ,  ch.  de  vin ,  savon. 

Note  des  Ventes  recueillies  à  la  Bourse 
du    Havre  f    le    9   maL 

5o.  balle»oolon.Géorg.yk  i  f.  70*  i/aj  r^^. 
3e  ballotacotonSt.-D. ,  à^  i.f.  1 5*0. ,  dito 
93  suron3  coton>  Varinar,  àf  f  f.  45  c. ,  Jti. 
40  Bail.  cot.  Louisiane ,  k  1  f.  33  c;  374;  d . 
G  milliers  cire  jaune,à2f,  38c.  3/4,  diL 
95  barriques  sucre  brut ,  prix  inconnu, 
25*  bîtlles  côton^Siirîïtè,  ârfîi  c  i/4,^eûir. 


PORT  DE  QOILLEBEUP- 

Sont  mentes  et  pat^sés    debcmê^  ^  à  la 
marée  du  9, 

Le  brick  les  Deuc-'AiiMs  ;  c.  Chevalier  , 
yeiude  MareD«ieircbr>  de^seh 

Le  Grand-Frédéric ,  c.  Trehoedic  ,  y. 
d'Ars^)  ob%  de  sel. 

U  Brestçist  C*  LegpUe^  yen,  d*Ar* , 
ch;  de  <eL 


fedïies,  cB,  die' sel. 

L'AuTbfe*,  cap.  Hbrean  ,  yen.  dé  Potf» 
liguent,  clh  dë'«(rt. 

&oni  amrwémâéVilleqme^  et  dkseenduti 

LTlspotp-de-la-Paix,  c.  ËieOe,  alU  k 
Clierboui-g. 

ll'Àugufte-Bien-Aimée ,  c.  Baain  ,  aU. 
èi  Cherbour]^. 

Sont  montés  et  passée  à^kout  à  la  marée 
du  10. 

Le  brick  fAnntf ,  eap.-Dagaud',  yed>.  da* 
^Cr&iffiD  ,  45lr.'desei; 

La  Lise,  cap.  Simon,  i^efe^ d'Hoblfeiii*, 
chi  de  »vonw 

La  Bonne-Société,  cap»  Btiot,  y«m  Am 
Bov^eaiix ,  oh.,  du  fin. 

Le  Céiar,  c.  Juheï,  r.  de  SainHIilito ^ 
ch.  de  tabac. 

Le  Bon-Përe ,  c.  Olivier,  yeifl  âe  Bor- 
deauit  ctt.  dfe  yiti: 

Le  Pau Uet- Arsène ,  cap.  Coste,  yen.  da 
CroisiO)  th.  desteil* 

L'Ëygëne,  c.  Led'nllfe,  yed.  de  Bbr^ 
deâuï  j  cil.  d'e  yin. 

Le  Formidable ,  c.  Tabard',  V.  et^.  diw. 

Oîrii  j  cap.  Roland,  vw.  et  ch.  idetlT. 

Le  Pacifique,  c^rp.  Laurent,  teù.  d^ 
Df^rdcfaux ,  ch.  dé  tbbat. 

Les  Quat^^f  rfcres-,  isap.  Paliâec ,  yeù^  ' 
de  IfbrJeaux ,  cfa;  dèrvîn. 

Le  Piorte-i-Mârie  ;  c\  Baratter,  yeb.  de 
Bordeaux ,  ch*.  de*  ftjbac  ,  etc. 

Le  Bdn^Pèr^.  c:  Pènwnl,  yen;  de*Bbr^ 
deaui  ^  cb.  de*  yin. 

L(fsD«i;^».£Mdftt«s»,.cap  GriseN» ,  yen. 
Je  Bordeau»^  Cil.  de  vin-- 

Le  Jciles',  o»p«  ^Bntcbel*,  yéto.  de^d'inr, 
ch.  dé  leli 

{Vent^OiwSt.y 

Iffouvement  du  10  au  11  Mai. 

Som  arrivés  de^  Filh^pier'  à^lamoMB^ 
du   II. 

L'Aigle  yoap.  TalboûanM.f 
Le  Sjiot-Pierj«,cap*  Eamlli 
Les  Deux-Amis ,  cap.  Gallon^ 
Sont  mohtés^  eé  posées*  deéeutk 

U  Caroline^Désirée ,  oap:  Boudin^  vW. 
dlionûear  ,.eb.  de  cidre;* 

Ui*rançofse,  cap.  Btml>,.yeft«  de  Sr.^ 
Ittartin,  ob.deael. 

f  **  Paquebot ,  oapi  DeVacton ,  y^m  d» 
Bi  rd'  âui  ,»cbi  de  vm ,  eio; 

Le  ruisseau,  capi  ihlute],.ye».  ideor, 
cb.  iîeni, 

la  Llii mère,  cap.  Collet,  yen.  d^irs^. 
ch. deficL 

Spreng,  cap.  Maafclt,  yen.  de  Cardiff, 
ch.  defrr. 

Alert,  oap.  Jataf,,  ^en.  de  RMstoI, 

ch.  idem,  ' 


PORT  DE  BREST. 


AimiTàGCS. 


Le  4-  —  ^'^  Relonr-  cap.  Chtofelon  , 
Yen.  de  Nautcs,  ch.  de  sable  de  fonte» 

La  Maria  ,  r.ip.  1. «maître,  Tea.  dellen- 
bon  ,  ch.  de  bois  de  heire. 

7^5.  —  l4»f  CiiiqFrèreSfC.Largouet;! 
^îa  Zoé  ,  cap.^  Tieman  ; — le  Juste ,  cap. 
I.C  Merle  ; — n^totle-fie-la-Mer,  cap.  Ma- 
telot : — laCaodeur,  cap.  Brelec  ,  ven.  de 
Nsiiiesy  rh.  de  bois  de  constructioo  y  fer  , 
huile,  planches,  brai,  etc. 

Les  Troîs-Frëres,  cap.  Pedroneaa  ,  v. 
do  Ooisic  ,  ch.  de  sel. 

A^  6. — Le  Jcaii- Marie,  cap.  Le  Doré; 
—-la  Kosalîe  ,  cap.  l^ureiit,  veo,  de  Hor- 
dtaux»  ch.  de  vm,  eau-de-vie,  farioe  et 
sa\oii. 

DKPARTS.   ' 

Le  4  — Î'C  Neptune .  cap.  Bergey ,  de 
Lil>ournG  et  y  ail.  ,  sur  son  fcsL 

Le  6. — Les  Dcui-Sœurs,  cap.  Lhote, 
du  Havre  et  y  ail. 

L'E<pêranre,  de  Rrest,  cap.  Trchoret, 
ail   à  Pont-Croix. 

L*Aleiis-IIilairc,  de  Brest,  cap.  Cloître, 
ail.  à  Burrjr,  sur  lest. 


(4) 

PASSAGE  DU  SUND,  du^m^S  avril. 

i65  bâttnens  jparini  lesquels  :  Goede- 
Verwagting,  c.  Wahl,  ail.  de  Bordeaux 
à  Copenhague. — Girolina,  c.  Hoge.,  ail. 
de  Bordeaux  à  Stettin. — 4  Gebruder,c. 
Diedricli,  ail.  de  Swtnemunde  à  Bor- 
deaux.— Dorothea-Louisa ,  c.  Knack ,  ail. 
de  Rostock  a  Bordeaux  — \Vilhelniioe,c. 
Rohde,  ail.  de  Copenhague  à  St.  Martin. 


NOUVELLES  DE  MER. 

T^  convoi  sous  le  pavillon  de  la  fré- 
gate la  Flore  ,  desliné  pour  les  Antilles 
françaises,  a  mis  à  la  \oile  de  Roche- 
fort  ,  le  5  mai  au  malin.  Voici  les  noms 
des  bâtioiciis  iaarch.iiids  qui  \e  compo- 
sent :  la  Susnnnr-Marie,  c.  Latapie;  la 
Clémentmr  ,c.  d*Adrod  ;  le  Phénix  ,  cap. 
Favre  ;  la  Nêiius,  c.  l'oyer  ;  L Adèle,  c. 
Rucauel  ;  la  Restaura tiou  ,  c.  Lebreton; 
le  Bou-lleuri,  c.  Drumel  ;  le  Gaston,  c. 
Viaudi  ;  la  Lucie,  c.  Malescot  ;  la  Faany, 
c,  Janiou  ;  les  Trois-Sœurs  ,  c.  Ji...  ;  le 
Jeune-Philippe,  c.  N... 

—  I^s  navires  Dorothea,  c.  Jansen  , 
ail.  de  l^ordeaux  a  Hambourg  ;  Ariadne , 
cap.  WessrN ,  de  Bordeaux  à  Breraen  ; 
Fortuna  ,  c.  Jensen,  d'ITyëres  à  Dron- 
theim:  l^slant,  cap.  Frerick«  ,  de  Cette 
à  Arustcrlam,  élaient  arrivés  le  3  de  ce 
mois,  faisant  bonne  route,  devant  FO" 
relands  and  Beachjr  head  (Angleterre). 

—  Le  Iloffnung,  cap.  Sang,  ail.  de 
Marseille  à  Copenhague,  était  arrivé  le 
5o  avril  devant  le  Slart. 

—  La  Persévérance  ,  parti  de  Nantes, 
est  arrivé  en  99  jours  a  Valparaiso,  e( 
avait  fuit  voile  pour  Arica. 

—  On  man>^e  d'Iiarwich ,  le  5  mai, 
que  le  sloop  norwégien  Kol>ert  et  Gcor- 
giana  ,  c.  Bail,  p.'irli  de  Christiansand 
ponr  Loricni  ,  sVtait  perdu  sur  le  Sunk- 
Sand  ,  la  \rille;  l'tKiuipge  et  quelques 
provisions  a \ aient  été  sauvés. 

—  La  IVnéîope  ,  c.  Ililaire  ,  est  arrivé 
de  Calcutta  à  Bourbou ,  le  5  février. 


AVIS  DIVERS. 

^;^N"  i54«— Vcnie  volontaire  pour  cause 
de  cetsdtioo  de  cumiueicr. —  Mardi  treize 
mai  i8a3  ,  à  neuf  heure*  du  m;itin  ,  et  jours 
suiTaot  SI  besoin  e^t.  eo  une  uiaiaon,  sise 
•  Rouen,  rue  Reauvoiiine,  o«  Sa,  M*. 
GioH^iMÉ  ,  coromistaire-priicor  ,  procédera 
ù  la  vente  volontaire,  pour  cause  de  cèS" 
saiion  de  commerce  ,  de  divers  Meubles  , 
Effets  tt  Marchandises; 

Consistant  comme  suit  : 

Cabarets  et  Tasses  en  porcelaine  unie  et 
dorée,  Pone-Uqneurs  earnis  •  corbeilles  en 
porcelaine ,  garnies  de  tieurs  et  fruits  ;  chsn- 
d«-liera  et  lampes  de  diverses  formes  et  gran- 
deurs ;  une  assez  grande  quautité  de  beaux 
meubles  en  acajou  et  noyer,  tels  que  tables» 
chaises  ,  fauteuils  ,  commodes  ,  secrétaires  , 
couches,  tables  de  nuit,  tables  de  jeu ,  toi- 
lettes ,  bureaux*  table  à  trompe  .  bidets,  chai- 
ses percéci;  une  belle  |>eudole  en  marbre 
bien  turquin,  garnie  en  cuivre  doré,  et 
plusieurs  autres  pendules  de  diflerentes  for- 
mes et  grandeurs;  une  giande  quantité  de 
couvcrtuics  de  laine  et  coton  ,  etc. 

Cette  vente  aura  lieu  à  la  requête  ,  ânn 
charges  ,  clauses  et  conditions  énoncées  dans 
le  piocè  -verbal  de  vente. 

Le  commisiaire-priseur.    Oioac'kitâ 


(g::^  N».  iSS.^DEDX.  TITRES  D'HUISSIER 
sur  l\irrondâssenient  d'Évreux  (  Eure  )  ,  à  céder 
de  suite  d'apr^s  traité,  an  moyen  de  quoi,  le 
cessionnaire  ]>eut,  aâssitôt  noimnuiion  et  récep- 
tii»n,  entrer  en  fonctions,  avertissant  ce  dernier 
que  le  nombre  des  huissiers  fi\é  par  la  loi ,  4o 
sur  ledit  arrondissement ,  sera  réduit  à  ce  nombre 
an  moyen  des  deux  cessions. 

S'adrrster ,  pour  avoir  des  renseignemens  : 

A  Rouen  che£  M.  Dcpeaux,  rue  dtê  Cordeliers. 

A  Elbeuf,chez  M.  Lchanme,  huissier-prisenr  , 
près  M.  L.isnonainé, 

A  I.ou\idrs,  chez  M.  Bandry  aîné, fabricant  de 
draps. 

A  Andelys,  chez  M.  Lamperiere,  arocat. 


^:^N*  1 56.  —  Il  a  été  trouvé,  dans  les  j:  r- 
dins  attenant  à  li  maison  sise  qo.  i  du  Grand- 
Cours ,  n**  i5«  à  Roiirn  ,  un  CHIEN  de  chasse 
qui   s*7  était   introduit  p.  r  1rs  prairies. 

S'adresser  û  ladite  iiiuis  tn  pour  le  reclamer. 

a.  3.  4. 


^H^No  167. — Les  sieurs  Guiioult  et  Li- 
biomo,  priifrs^eurs ,  ont  l'honneur  de  pré- 
vmirl.s  Jtunt's  Gt^ns  «  qu*il*  feront  l'ouvei- 
tur«rdcleur  ECOLK  DE  N  A TATION  ,  si- 
III ce  -A  V  ilc-ia-Croii  ,  en  far/j  ic  Jardin 
des  Plantes,  Dimanche  prochain,  11  du 
courant. 

MM.  Ici  Amateurs  ijiii  rondront  l'honorer 
«i**  Irur  preti'nce  ,  >  troiMi-roiit  la  plus  grande 
stireié  et  toutes  1rs  commoJités  dcsitables. 


Les  pins  grands  soins  lerovi  tBfOrtét  aoar 
les  prigrês  et  la  perfection  des  Eièvea^— Uns 
petits  Lateaox  seront  disponibles  po«r  !'•«•• 
sèment  des  personnes  qui  fiéqacBitrgsi  CKtM 
Ecole. 


N*  1 58-- Mae  ° 1  "sninn,STirsMiMis 

•  Klenry  ,  son  aicnl ,  fait  savoir  qn'elU  feals 
par  nn  cflicace  et  antique  secret  de  ft«iUc  fn'db 
senla  possède  ,  et  par  nn  atinnrbfst  pnafi 
et  léger  .  et  sans  donlcnra,  gnérir  à  llnaiat  et 
ponr  la  vie  tons  ni^ns  de  denU,  ••  piréfaaii  «• 
arrêter  la  carne,  lalre  dUapanlm  Ica  ÊmMàami 
donner  à  la  bonche  la  propreté  el  la  aaaté.  Bte 
nettoie  ausai  lea  deata ,  et  gaéril  lai  Ibé^m 
(gratis»  • 

Sa  dencnre  est  me  àm  Boaaelleft,  iF4f.  ■ 

SPECTACLJSS  DU  13  MAL 

THEATRE  DES  ARTS. 
(  On  commencera  à  6  hetàroÊ  ij%^ 

LE  TAilTUFE, 

ou     L'iMrosrivm , 

Comédie  en  5  actes  •  de  Vsiitfv. 

M«  Louis  rentrera  par  le  rAled'CWoflU 

M.  RoBLiw  débatera  par  le  rMe  ée ôiemmtm» 

M.  ALBiar  continuera  set  d4k«u  met  te  wÊÊe 

de  f'aière. 
Mme.  Si  Mu  VIT  par  le  rAle  à'Efmirem 
Mlle.  Pi  Ti  s  Lit  a  par  celai  da  DcHmmm 

Tartufe,  .™    ^  -       - 

rai  ère. 

Dainis , 

OrQon , 

Cléante , 

Loyal  , 

V  Exempt , 

Elmire , 

Marianne , 

Madame  PemeUe , 

Dorine^  '     Fîwrier. 

L'OUVERTURE  DU  JEUNE  REIiai  •     . 
eaécnfde  A  grand  OrnlMurc. 

LE  LEGS» 

Comddîe  en  i  acte ,  da  MarîtaBS. 

Mme.  SiMOvir  coBtinnera   fr  k  wiim  4t 

la  Comtesse» 
Mlle.  FsTxiiiiB  par  celui  àe  LisetimB  ,       * 

Le  Marquis,  MM* 

Le  Chevaiier , 
L'Epine»  TîMb 

Lm  Comtesse  9  Modl  Èkmemtêm 

Hortense ,  iolivci. 

Lisette ,  FismUct.      . 

Le  Spectacle  comaseneCT»  fm 
L'OUYERTUREDE  MARIE I)SliQSTAUiV| , 
eaécoté«  à  graod  OrcUairt. 

CIRQUE  OLTMPIQOB, 

Da   MSi.  VtASCOSt» 

I/Homne  et  le  Cheral 
lutdea ,  par  M.  Paul.— Le 
sonneur. —Le  Gastronome. -* M. 
Manœuvre  de  CaTalerie. 

Deiuain,  Relâche.  — DfanaadMs  h 


Jeux  CoiiiQtEa  dr  Guiicaijiî. 
COLOMr.lNE  SOLDAT  PAR 


Pantomime  ,  dams  lamelle  Griapkc 
plira  deuB  rôles. 


ROUi  iV   niPKIMKRIE  COMMKRCIAl.E  (cn  oaaactkres  ct  ex  taille -doucf.)  DE  C.  BLOQUEL,  RUE  St.  LD,  ■•  Sf. 


9 


HARDI. 


.LA  NACELLE,     ' 

DE  LA  SEliVE-lNFÉRIEURE.  .    />  • 

C«tU  Peoille  paratt  toiu  let  joart.  ffadreiMr ,  pour  VAbonneiDent  et  U  Rédaction  ,  ao  Bureao  de  la  îfaceUe ,  Place  dét  Carineê  «  mV  4t)  à  Booen. 
On  t*âbonae  a  Paris,  ches  BautoT-TaiTAmt ,  rae  de  Richelieu ,  n^.  7a.  —  Au  HàTre ,  ches  CiAraLLa ,  roe  de  Paria.  —  Et  cbci  tooa  let  Libraire»  et 
Directeart  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnement  eat  de  i5  fr.  chaqne  tnmeitre ,  pour  Konen ,  et  16  fir.  5o  o.  parla  poste. 


.i>J 


LEXIGOGRikPHIE  DE  LA  NACELLE. 


SUITE  DU  OICnONiràlEE  ROMANTIQUE. 


Tailleur.  —  Censeur  du  costume  ho tnaîn.  » 
Louvre.  —  Le  chaume  des  rois. 

Pain  à  cacheter,  — :  Le  fromeat  circulaire ,  gardiea  glu- 
iineuE  du  ftecrçt  de>  ëpilres. 

Sensitive.  ' —  L^herbe  qui  repousse  le  pied  profanateur,  ou 
la  main  adultère  qui  veut  la  souiller. 

Roman.  —  L'ombre  sublime  de  l'histoire ,  le  magasin  tranir 
liareot  des  trésors  de  imagination  et  des  rares  du  cœur. 

Jambon^  —  La  cbair  enfumée  du  laiiglier. domestique. 

Chien,  —  Le  quadrupède. de  la  fidélité  »  le  consolateur  yelu 
et  sensible  de  Tiu justice  des  hommes. 

kierm  -~  Le  désert  liquide  des  aquilons  y  la  promenade  hu- 
mide des  autaus  furieux. 

Chaînée  —  Les  liens  ,  parsemés  de  fleufs ,  de  Tordre  social. 
Le  frein  nécessaire  de  t'iotempérie  de  nos  passions. 

Lune.  —  Le  soleil  des  nuits. 

Soleil.  —  La  lune  du  jour* 

Bûcher.  —  L'autel  ligneux  oii  se  pétrifie  Tincrédulité  ter- 
restre, le  déeré  de  plus  vers  le  ciel.       •  ^  . 

Une  flèche  de  cathédrale.  —  Le  poignard  innocent  des 
cienx. 

Paroles,  —  La  monnaie  métaphysique  de  la  conversation. 
Les  interprètes  jurées  des  idées  de  Thomme  civilise. 
.  Chandelier.  —  Le  trône  mobile  de  la  baguette  lumineuse. 

Hibou.  —  La  sentinelle  avancée  de  la  sombre  déesse  de 
l'empire  nocturne. 

Corne.  —  La  papillotte  durcie  qui  orne  le  ttoni  d'Io. 

Rasoir.  —  La  co ignée  de  la  barbe. 

Diamant.  —  La  goutte  d'eau  solide. 

Congre.  — -  Le  serpent  marin  des  bocages  de  l'Océan. 

Rossignol.  —  Le  premier  chanteur  des  bois  9  engagé  par  la 
direction  du  printems. 

Chouette.  —  La  première  chanteuse,  sans  roulades  1  des 
.donjons. 

Bastille.  —La  maison  de  campagne  de  ^imprudence  ou  de 
Taudace. 

Ruiêseau.  —  Le  serpent  liquide ,  amant  des  prairies. 

Escabeau.  —  Le  fauteuil  de  Tindigence. 

Éponge.  -7  L'amante  altérée  des  eaux. 


JÈpée,  —  La  sonde  homicide  de  BeHone. 
Mperlan.  —  L'oiseaa-moucbe  de  l'onde. 


A  Monsieur  le  Rédacteur  de  la  Macçlle. 

&oQtD,lrii  arril  t8aS 

•    ■ .         -.    ■  .1 

Monsieur. 

Je  vous  prie  de  vouloir  bien  insérer  dans  votre  prochain 
numéro  que*  malgré  la  grande  quantité  de.  toionae  qui  à 
assisté  au  concert  donné  par  des  amateur)^ ','  saqaedi  II  dû 
courant ,  rue  de  l'Ecureuil ,  hôtel  de  Normandie  *  au  pro- 
fit des  incendiés  de  la  Cour-Martin ,  la  •irecette*n*a  produit 
que  321  fr.   5o  c, ,   lesquels  ont  été  versés  de  suite. 

MM.  les  Araat^rs  n'ont  eu  à  payer,  po«r  tous  fraisy  que 
jeize  francs  pour  un  piano  qu'on  mai*cUind  de  la  rue '4^ 
ûtrroes  avait  rr^5-cAarr#aô2eiii0/il  loué  ce -prit. 


J'ai  l'honneur ,  etc. 


•  .ni   î^     i 


A» 


MACÉDOINE.     ;.i  j; ..  .. 

—  A  louer,  |ui  bénéfice  des  incendiés  ^e.U  .Coor-lHfartio, 
un  «iiano  économique,  à  raison  de  5  fr.  3^îy ioojO^ par  heure, 

-^  Dans  le  dernier  concert,  donné  au  fffy^ify:^  ^  inqf^- 
diés ,  nous  avons  eu  lieu  de  remarque«*vlft  \9ie^%  av.eq  le- 

3uel  M^'S  Berteau,  l'une  de  nos  aciriccMvià  d^dité  le  duo 
e  Françoise  de  Foix.  M.  D...q.,.s  qui  U.fêpond^iit.it  pav- 
tagé,  avec  cette;  actrice  recommandubl^i  las  téoi^ignages 
de  la  satisfaction  publique.  Nous ^  |ip.n<;^v^qi:  que,  idonner 
les  plus  grands  éloges  à  tous  içec^f  qjai.ifot^n  vj^ulucontri* 
huer  à  cette  bonne  action*  Il  y  |ia..y.UMi\qae  du  plaisi^r  à 
accorder  des  félicitations  aus^mérit^fn»  ^tj'jafiisLttonorables.  . 

—  Un  chasseur,  après  .fvoir  1oi|gr|teiiu;'5ô^jrQ  un  tièvrr, 
fioTît  par  l'atteindre  ,  et  ranimai  b|esi^«  f^  .irç^ti^i  jii^^a 
la  lisière  du  bois  oh  il  inôtirut,  Passait  ep  ce  ^ppn^eui  u^ 
ouvrier  qui  portait,  k  la  ville  un  lap^Q  :de  clapier;  il  ra- 
massé le  lièvre ,  et  le  p,Uoe  dans  sa  ml^ire ,  «u-de^so^ 

.,du  lapin.  Le.  chasseur»  qi^apperçai)^ Te.  mou ve9i,^nl;d(;,çat 
homhie,  accourt  en  tputerh2(te.t  eX.^ikiame;  le.  Ijè^re,  «^u'iil 
a  tiré;  maîà  l'ouvrier^ ^j^M.ife  dé9oÂçéi:tex ,  tirej^.Af  gf^ 
becière  la  preipière  pièce  ,  içt  dit,  :  Aiifiep^-V^usi  imofuiçnXi, 
tué  jMir  hi^rd  un  lapl^n  de.  5)a|^^7  .     ,.       „  'c..;..i  rit. 

..    ..    *    •  j         j   _:,     .        :•   :    )'     ;....'    îf.fll:  !:•  .    .  :i,  jj.  v!'.  il  i-  J  )  * 


N 


•  j 


SPECTACLES.  - 

thAat&ë  du  aets.  . 
«  A  Hamiôur  U  Rédacteur  de  la  ItiCiSe* 


I  î«unes  geni/qot  b  nalif  yDwr 
éprouver  M  riMfVTi  étW  fliM 


»  J'appMadtf  yan 
lequel  le  pnblic  m'a  fait  epi 

trois  dernières  représentation i ,  provient  de  propos  m- 
inClaies  qat  }*aoriii  tenus.  Il  est  de  mon  devoir  de  les 
dëmeotir  haatemeoi  «  et  d'attester  sflr  Th^nnear  tfttê  l'i 
calomnie  seule  a  pu  eoCsnier  de  fMmeîls  %àéa^9ajg/etm 
»  Veuilles t  je  tous  prie,  dans  votre  numéro  d'aujour- 
d'hui, rendrt  ma  lettre  pêblique ,  uÈti  que  les  haUitiis 

»  de  R0UM  iriMf  prnimi  qcrr  jç  ticni  à  gtoifê  dé  \H 

»  quitter  «a  filant  homme. 
»  Daigneiyttc, 

F£uXj  deuxième  Haute- Conire. 


TTarit^e.  — Le  Legs, 
Début  da  Roitiv.  ^  Rentrât  de  Louis. 

Gt  n*est  guères  que  sur  fa  scène  que  Ton  peut  inimot«>r 
I^TnDoritîe  et  la  nusse  dévotion  à  la  haine,  au  mépris 
qu  elles inspirenl.  Pendant  que  Ifs  Tartufes  nous  font  redouter 
leurs  calomnies  ou  leur  téiuériié  dans  le  montre  «  ou  se  venge^ 
au  théâtre,  en  applaudissant  ii  la  honte,  h  rhu-niliatiou  de* 
leur  patron  démasqué  et  pimî*  Mais  il  est ,  )e  le  répèle  ,  hien 
dommage  qu'on  ne  puisse  jouir  que  dans  les  inusionâ  de  U^ 
acëqo,  du  chttiment  que  mérite  un  vice  d*autaal  plus  da»- 
gureua  qu*îl  prend  le  masque  de  fa  vertu  , 

a  Rqa'fl  attueasiiiifcit  avM  aU  h^  laafé.  a 

Il  jr  U  de«  loi»  qoi  pmiitfieiit  j«^qtrâ  de  Am\i\e%  torts  : 
•éi  n'y  en  a  pas  qui  répriment  la  AMiiierie  la  plus  eou- 
tpfeble^  On  nu  peu|  infliger  qu'un  lupplice  moral  a  l'h/p»- 
crite  qui,  sous  las  dehori  d'une  piété  ortibrageuee ,  corrompt 
votre  femme ,  paie  vos  bienfaits  m  vous  myinsant  votre  bien  , 
et  vous  défère  comme  un  homme  daugeren  ii  la  4inrv#i lance 
dn  pouWfr.  Mais  ce  supplice,  quelque  lé^er  qu'il  paraisse 
h  ceux  qui  le  bravent,  ne  leur  fait  pas  moins  expier  leur 
audace.  Lei  efforts  tent6  vaiiiéinent  drpuis  cleuz  siècles 
ponr  proscrire  le  Tartufe  ,  prouvent  assez  combien  cette 
admirable  comédie  nous  a  vengés  de  ces  dévots  de  place,  qui 
so  Ibni  des  saintes  pratiques  de  la  piété ,  une  sinécure  sacrée. 
Les  avares  ne  le  sont  jamais  ligués  contre  Ytlarpa^on  de  Mo- 
libre  :  lés  \iJp6(X\ÏX%  Sé  Coalisrront  sans  Cesse  le  Tartufe;  et 
en  cela  ils  se  rendent  justice.  Ils  sa\ent  combien  ils  sont 
OiNenu  dès  fÂMlaM  qn  on  tes  démasque  ,  et  qu'on  les  livre  ii 
h  risée  dn  Mi  ftiépm  public. 

tJftecbMtqoiitt'i  tottjours  éronné  «  c'M  que  le  Tartufe 
fat  UBê  dH  eomddief  les  plus  difficiles  à  jouer.  Je  conçois  que 
It  Mrsemtoffè^  et  caratlère  qui  à  di^jiJirru  de  nos  moeurs , 
doft  tirt  Ai(itfl«  à  peindre ,  par  la  difncuNé  de  troaver  dans 
la  nalute  uo  obfet  d'imitiriion  \  ntab  Tartufe  !  \.e%  modèles 
i^mbletit  Ue  «lalt^pHer  qiArfd  IWtisTe  dierche  Ik  imiter  :  lés 
OrgoHs ,  H  ^st  ^rai  i  uMt  moinr  facile  k  renconti^r  ;  iU  <mt 
diminué  depuis  bien  du  tems,  en  raison  inverse  de  l'augmen- 
nlion  <In  Tmtt(fei.  Klns  sM  n^Hrt  plu4  autant  de  Aupes,  il 
^it  ndenfttOink  eocors  dl»  TÎctrmes.  L'&5tiicè  et  la  fourberie 
Ml  ferout  foujoun. 

Louis  qui  a  joué  M  }t%  financière  ,  fl  y  a  je  croîs  cinq  a  sis 
MN,  faisart  sa  re^ffr^  ékm  le  rAle  SOgon,  Cela  ne  s'appelle 

ri  débbtrr,  cVst  rrprendru  fort  rnSpfoi  ;  et  il  s*ensuit,  sauf 
|em|)t  de  prescription,  que  d'après  Cét  us^ge,  un  acteur 
qui  axifuit  jooé  sur  tous  tes  fhAtrel  se  trou\erait  réduit  2i 
o'avoH-  plus  ^e  débuli  possible»  eti  Pr.m^.  tl  ne  pour- 
rait faire  que  des  rentrées^  mais  n6iis  fie  Cônteslerons  pas  ici 
cet  article  dn  droit  drâmatique  :  c'est  peul-ttre  une  coutume, 


oktdhMi» 


et  les  coutu        \     théâtre  < 

loi.  Lwis  m       a  paru  prod     me 

lès  g«Mit  ei  ues  démOnstr 

Oeni  pui  toujours  à  la  g      i     h   a  Hftat'db  In 

fliddie.  Ô/f^fi,  ce  sembla,  i       dtf«  jond  nvac  «w 

qifu  1*00  ut$  tait  pM  toof<        usées  ritMMrtir.  Il 

mumcur  Mmi  lu  ton  graduel  avoe  lei|nel  il 

snol  chnmMHf  eu  mot  ei  car»         it^fm^lêfmsm 

Ce  rUt  d'Oeil,  en  général ,  asi  rempli  d«  ttuila  meummki 

'mflis  on  a  l'habitude  ua  la  charger  trop  ponr  qn*3  pmdM 

tout  son  effet  comique.  Nous  reprochecpns  seulauMnt  t  eéà 

fù\  l'a  choisi  ^ur  fuire  sa  rentrée ,  d'avoir  Iroa  wmm  fvl- 

ques  tradition!  do  Ow«vais  goAt.  La  conveaanco  ttéllirf%  yv 

etemple ,  n'admet  plus  cette  habitndaoh  Orgom  ortdTapppr 

ses  mains  sur  celles  da  7ftfl»/!r ,  un  moment  r* '~^ 

CMir»  QifûM  et(Û  d*  daesodl  la  UMv^  #1  \ 
pas  de  loup  la  Kèue ,  dans  cette  position  qui  • 
coup  pins  h  Scapin  ou  à  Pierroi  qn*att& 
Kene  tres-sérieuM» 

'*  ttanonaif  «hnsfdai  ponr  aa«  aaei 
d'j&       v«  n  «n  débit  nîed  d  naturel*  * 
n<         on  MlqueMi  pan  ifOtTMft.  Ortte  nttilM  ^  a 
prooTO  dn  mérite  dtus  le  iMs  fortotft,  a  riMJ»,  teib 
pnmrièrt  pièce,  la  sckiio  oh  TitHttJh  bit  la  ëi 
peu  monotone,  parce  qu'elle , écoutait  nal. 
jamais  d'étra  M  «Ctaie»  quand  ott  «I  iMCill 
qui  écoute  est  presque  autant  du  dialogue  « 

Sarle.  La  mafittrfè  dont  Talmft    ioutient  h 
^Agrippine ,  dans  Britannicue  ^  ^ftourm  nias  dPÛtt  qm  h 
perfection  avec  laquelle  il  déclame  set  plus  buans  «Hca. 

Roblin ,  débutant ,  a  Joue  CtéaHte  dn  Tàrft^ffp  ««ut  kk  . 
niment  d'à-plomb.  Une  diètîott  «Mimée,  aaturtHé*  Atlllëi»- 
ttous  bien  sentlM  et  Mm  rmdoei  1  Iiii  mùt.teke  itê  if|k^ 
dissemens  que  cet  acteur  justifiera  MktdiM^dkfliMMMpMI 
débuts.  -f.' 

Mlle.  Fiixelier ,  que  l*on  a  TM  dttii  iat  étM  ^ÊmA 
été  accueillie  avec  des  anrûucf  du  pntdilettioo  t  p«ltfittt 
qui,  dans  le  LêfSp  lui  a  tA,  Tapplicitlon  MMÉhatoihi 
passage  de  la  ptècu,  qui  parfait  d'uM  ^giirt  friiti»  fkm 
prquante  soubretio  a  tout^a-fait  pria  M;  ul  U  nu  fat  lin 
ujoiiis  que  la  faveur  quVIIè  a  tArtenoO  et  qnt  an*  tdMt 
mérite,  pour  que  le  |»arterra  fiai  art  fmi  UM  M  êem 
hésitations  de  mémoire,  qui  provenaient  plot'^  k  flm 


du  sonffleur  qne  de  la  sienne.  Ma.  Arsnà] 
à  la  sévérité  plus,  qu'étrange^  af«e 
les  lapsus  linguœ.  '      *  # 

Nous  reprocherons  h  Mlle.  JolÎTat  da  pnriur  tr^p  laa  al 
d'apporter  sur  la  scène  un  air  de  limidil*  qni  ■uand&.à 
do  la  contrainte*  M.k«,  Jolivet  tat  nnu  }cme4Aaf  ~^^~^ 
a   peu  d^habitude,  mais  qui    po«sUe  un  Jon^du 

vonveoable  aux  rôles  que  son  emploi  lui  destfMW , 

conseillerons,  uou  p*s  de  quitter  ce  Ion  nudaianft  mdê^ 
joindre  un  peu  plus  de  cette  asaurancu  qid  aRo 
air  décent  ni  ieê  manières  gracieniea» 

CiaQUB  CUMPfQOC  OH  Wl.    Wl 

Malgré  le  grand  noHibre  de  curic^s  ^tf^allifCA JÉ9 
moment  les  débuts  au  Tliéltrè  des  Ails,  le  Ghnt  H0" 
piqué  de  MM.  f  ranConi  né  cesse  poSnt  d'être  nAfpti 
Chaque  jour  On  7  voit  del  eièrctces  vaHds  et  cmtnaiflMin 
qui    font    admirer    radieuse,    la  légèrèll.  In  UdMi  ab 


ecuvvrs.  et  robéislance  tôule  particulièra  de  lénn  1 
liier   M.  Adolphe  Franconi  a   rendu  avec    hMM 
naturel  ,    d  avec    tes   gricés   qui  lui    sont  oiJlntliai»  ** 
scènes  du    Moissonneur  et  du    Gladiateur^  ul  Pi 
M.  Paut,  dont  les  exercices  inspirent  autant  do 
d'effroi ,  .1  reçu  de  Dombreui  applaudiss^uMtft» 

Cette  troupe  rélèbm^  devant  «ont  ^qnîller  dant  fatlfi* 
jours ,  la  curiosité  reçheroke  un  aliniant  ^i  va  luj  Mlfjpi'* 
chacun  accourt  au  Cirque  Oljmpique,  et  j  pait  an  liM 
^*éloges  mérités. 


0|^' 


ximwm  et  wm(^n$iti(. 


NEUVES  m  marcbaudises. 

Mtnneiiltf  àa  a£  avril  au  3.  tnaî, — 
A&'.f.«— (La  charge  ou  uâ  beCU  .t>a  Uu) 
400  chargrs  mitadin  ^o  etâSi***  aoo  ch. 
QiAlons  36  ;  4oo  chy  Hourgogee  34  «t  35; 
3ooch.  Ttéfmer  S4  Sa;  ^00  ch.  rUkrsitie 
à  l'aiii.  «9^  4<^  ^*  RaiÂagne  à  Tei]  ir ■  Se, 

(Le  qainiai  table  iNi  4a  kit.  80  bect. 

Café.-^%  bquea  Hayaoe  bon  raarcb, 
enlr.  laS  ;  6  bques  Porto-Rico  joli  marcfa. 
éiitrapdt  i55. 

Cof 011.-^45  balle»  Chjrpra  i**  ai  a'  gS 
et  85. 

6Wrf«-^4^o  Buéaofp'A/reaea  noil  106; 
aoo  idem  lissés  1  ^5  .  une  partie  du  Séné- 
gal «  eft  refeote ,  84  et  83  ;  200  Cariha- 
^ëtie  ItMés  4^Pro?ertce  iiaSo;  iSo  de 
I  oucberle  de  Marsail^e  iSo;  i5o  de  bou^ 
chéries  léger»  A  livrer  laS  ^  i3o;  5  balles 
vaches  en  36  d'Orléans  i45;  4  balles  gé* 
nisie  corroyée  iSa  5o;  la  balles  veaa 
corroyé  fort  i55  et  167  5o,  8  balles  veau 
léger  1 55  et  #47  Sm  {  16,000  |i^auiide 
el&vro^  Mogadora^etad  f.  la  dou£.ii ne; 
tloo  pctot  de  chèvre  d'&pagaé  38  fr.  ta 
diouaaïne* 

/)ts.-^P^aMeurs  fiartiesdu  Piémont  22  f. 
.  «fauoii* -*  âoo  caisses  bleu  {lâle  ëI  vif 
39%  41. 

Àtfcrtf.— 900  balles  lla-^ de-France  â  11- 
Trer  dans  le  port,  è  Veùtrepôt^  3o  f.  div. 
v>  ;  aS caisse»  Ha vaae blond  potr.  ^7  ;  1 3; 
caisses  Havane  blanc  eut/.  53  ;  5o  c^x,  rai* 
BÉëdtT«  tenl^  120, 

ArticlcM  divers, — S.oOo  qx  boi»  de 
Campécbe  coupe  d'Espagn»*  t  à  iVntrepot 
12;  6  balles  graine  de  Perse  3s5  ;  I20 
baHoi  gtroflo^BomboMf  enftr.  290  ,  4  banis 
roucou  ,  entr.  24^  «  ^  bqoes  èaa  He  rst^e 
32  ;  £  bques  verdet  1 15  ;  2  baltes  infria 
d*£»pagije  Si  .f.  la  H^*  entr.  ;  75  piéce« 
emplit  3/6  pour  avril  et  mai  23  73  el  a5 
lesSvaliet;  1^^mei:e^  9^u*de»^nm  preuve 
de  Hollande  14 1.  tes  S  vehes. 

Huiles, '^{Lii  millérore  ou  64  litres,) 
PlusieoH  l^rties  d  olive  pour  fabrique  , 
di»poniblê,de8(àl^5f.,  suivant  la  quuU; 
diverses  fartées  d'csi  4otia  67  ot  4iS  fr. 


NOUVELLES  Ofi  MER. 

On  l^nrtide  det^atnbtMirgqaé  h  nnvïre 
fratnIiTîg,  c.  Sondsrtrom ,  ait,  ai  Gpite  h 
Hauibourf  «è'e^ljrlioné  le  So avril,  Jevaitt 
Newerk  On  irc>p'^rait  p^is  pouvoi  r  le  re- 
lever; l'équipage  t'Iime  p<«r(ie  du  char* 
gein<!iit  o«»t  été  sauvés,  on  crayaii  pou-* 
voir  retirer  le  rp*te. 

—  On  écrit  de  Peneance  »  l<e  5  moi  :  Le 
I  lugre  frai)çai>  !e  ^.biS^^'ur',  poriaut  $ 
canons  et  48  hommes  d'équipage,  est 
arrive  dé  Brest  danj  ce  port,  avec  éet 
dép^cbes  adressées  au  capitaine  de  la 
rég^ve'fracieaisé  fa  Constance  iqoidepnt» 


quftqao  Vfftnt  croisait  k  la  bautear  de 
Mounts-Bay,  et  dont  la  staiiefi  t'éleiid 
d«iTa|iLéfardà  Ttle  d'OoewHmt,  Ge  biti- 
meatdoil  remettre  «ii^ourd'hai  à  fa  yoilt 
nourallerà  la  racberchedela  frégate,  \A 
Naii«y^O«  Thompson  Y  arrivé  do  Bengale 
k  Pfymootb)  a  reoeontra  la  ConnAffce  fe 
2  de  canois)  ctoisant  devant  U  cap 
(^aanl« 

—  Le  Neptune,  c.  Dîxon  ,  arrivé  der* 
niëreaialit  à  Ptyniooih  on  42  j<}ur§  ^  de  la 
Havane ,  a  apporté  l'avis  qu  tjne  escadre 
de  bAtimens  légers  araéricaint  protégeait 
beaucoup  lés  navires  de  commerce ,  en 
accordant  iîbaque  semaine  des  convoU 
dam  toute  Tétendue  du  golfk,  aux  biti- 
metis  de  toute  sorte. 

—  Là  Ifbémis  ,  Cap.  Wcnle,  pnrfi  de 
Bordeaux  pour  lîréme,  est  arrivé  après 
dis  jfours  de  mer.  le  3  de  ce  moii  1  devant 
Penzance. 


fORTS  ÉTANGERS, 

AABIVAGBS. 

Briêioi  I  3  mai. — Le  Johb ,  Ci  Evajis , 
ven.  de  Cbareato, 

OrùPesend^  5  tnmi. — Lord«MdviHe, 
cap.  Black  ,  y.  de  Calais. 

Hambourg  ^  3o  avrf7.«-4j'àpol!|in  ,  c* 
EJou  ,  ven.  du  Havre, 

ïVcg^r^  28  ^f^rst.— Âorora^t,  Kofane, 
V.  de  Celte. 

DarWiouth^^  mai  ^^-Le  Président ,  cap. 
Jones,  veo.  devantes,  pour  Londres» 

Deai  »  5  mai, — Montent  passé  dt^briut  ; 
TAIoiizo ,  cap.  Perkins^  ven«  de  Bordeaux 

HiêU^  3  rAai. — Frieods,  c.  Liddio,  et 
Rofla,c«  Stma[i$,  V.deDuiikerqiie, 

Péff^ncr ,  4  '**'» — ^  ^^•'^ï  c,  Dîivie^, 
V.  de  Gravelinos,  pour  Padstow.  — Spnug, 
Cl,  MoiSati,  ven.  de  Newport ,  pi^nr  Houen. 

lYai^nuiède  »  9o  avril,  —  Les  capi- 
taines Voiibarten  ,  ven.  de  Bordeaux  ^  et 
Bjrmt  f*  de  Marseille. 

Le  6  mai, — Aon ,  cap.  Stewart ,  ven . 
de  Rordeaox,  parti  de  Graveseud. 


PORTS  FRANÇAIS. 


aaRiyâcrs. 

Cette,  !•'.  mai. — (  Cabotage.)  Reso- 
'ulion,  c.  Nernsty  suédois,  ven.  de  Mar- 
seille y  frété  pour  Guernesey» 

Cette,  1  et  3  mai. — {Cabotage,)  V\n%, 
c,  Eytemann,  alL  à  Bremen. — I/Kape- 
rance,  cap.  Bolltring,  all.ii  Subeck. — fe 
Dauphin,  cap.  LeboutcilleV,  anglais,  al) 
k  Guernesey. 

Marseille,  3  e/  4  ^w^— (C^Aor^g^.  ) 
La  Pauline,  cap.  Magnan,  ail.  à  Toulon. 
^Geleiitas ,  tap.  latiiger»  aU.  à  ^int-P^i' 


lersbojirg.--Taiimr^  Oa|K  lowry,  ail.  à 
LiverpooL— Li*Mao*ol-Ohira|  cm.  Hmmê^ 
aU.  k  Odetsa.— Le  Qmfin,^m.  Jwirdmi, 
et  U  Fetite-Aufoittna»cap«  Boosa  ,  §il  k 
^aples, 

Mantille,  5  01  4  mai.-^  Cebotafe.  ) 
For  liiude ,  cap.  Lancasler,  ven.  da  Gioes , 
sur  test. 

En  quaraniaine  1  Lolenfio-Ëlîso^cap. 
RoEor  V.  de  Bonne,  ch.  de  ro^iS  cnirs 
salés  f  un  lion  et  un  tîgro  pour  la  mena-  • 

ie  roya}e.^L*Aimahle-riulinOv  cii|^. 
lermitte,  ven.  de  Malte,  ch.  de  flvat, 
peaux ,  etc.~L«  ^^^^^  >  <^  Casid  •  et 
te  St  .-François ,  c.  Terras ,  v.  do  SoBiyrao , 
ch,  de  coton. — U  Jonne-Cétile»  cap. 
Curet^  V.  de  Mcisîno,ch.  d'hnik  et  Atôu. 

£niré  à  Pomègue  :  nO  brid  snédoîa, 
ven.  de  la  Havane. 

Dtiiikertfue  6  maL  -^  (Càieiage.}  ItL 
Pélagie,  €.  Boiasirr,  v  d«  Havre. --Lé 
Saitit-Sauvaur,  c  Boodio  ,  v*  d'Hoolenr. 

Sami-Malo^  i«»  au  6  mai. -^ (.Long 
cours.)  L'Etienao»  €•  Joulain,  v.  de 
Buerioi-Ayre»  ,  ch.  do  6§qS  cvÀn  locs 
de  bœuf^  bine  et  plumes  de  vaoCovr. 
—i  Cabotage)  La  Marîe«i(ose,  c  Kel, 
V.  de  Celte  ^f^  Confiance  ^  cap.  Jashn, 
V.  tle  B'Mien. 

âresi ,  3  e/  5  ifttf/.-^Cn&otogo)  Aorora. 
c.  Cbuisen  ,  V.  de  Fredoricbstadt,  ch.de 
plan  thés,— La  Belty,  ol  ^OIivier,*de-]a^ 
P'itx,  ven.  de  Libonrae. — LTJrsule  ,  et 
l'A  lige- Raplwël,  V.  do  Bordeaos.— Le 
Sage.  c.  GaJiou;  le  Joaoe-Ainédée^x. 
Sabùn,  et  la  Marie^  c.  Trotin^.v.  do 
flouen.. 

Nantes^  5  mni^^{Long^€OÊirs.  )  Le 
Nav^Mfeur,  c.  Héré ,  y.  de  Bourbon  ,di. 
de4,i3!isac»  sucre,  ^390  balles  caie,i^ 
b^lTes  girofle  ,  So  fais  uAa. 

TifiïNîet ,  6  mai.*^  L^ngcsmrs.^  Sorti 
de  ta  rivière  i  f/Eugèae«  cap.  Cantin^all. 
à  la  Guadeîoitpe. 

Bordrattx .  5  mai. —  (  Câblage)  En 
rivière?  la  Jeufie-Lanre  t  c.  DudliQ«al , 
V,  du  Hnv*e. — En  rade:LeSaint->Pierre, 
c,  loune;  1ê  Rta^niRqne,  (D.  Eiano;  la 
Fiiniiy  ,  cap.  Garcvo  ,  v.  àé  Rooen,  ~lLo 
Oorspt,  c.  Evani,  v.  do  f)uMfi.--i.fti^ 
Charente  t  c.  Cimpbell ,  v.  d'An^terre. 
«-Le  Lotns^AlIred  ,  v.  éo  Jlreot. 

Snmi'l^alo  ,  1*'  au6mai.^{Péclie.) 
Le  César,  l'Aurore  ,  te  Sf. -Pierre ,  ta  Fé- 
licité et  fe  Jules,  atl.  h  Terre-Neuve,  c. 
AudMMrd^^.  k  6aiat-Pîerf«-Miquelon. 

PORT  DE  R0L1EN. 

CfîAKGEtffNS   ET   KÉCLAMATiOITS. 

^^  CFAacTM.  dn  oaviro  la  Perrine-Ché- 
rve^  cap.  âorKoti  f«o.  du  Havre.— 


Couriiert ,  MM.  BorJelIe  p^  et  fils 
Réclamateun  ^  MM 
5!>  rfttf  ▼în.-'Leblaoc  et  Pipîo. 
I   fAl  dito. — Guerout-Curej. 
lo  fAu  eau-Jr*vie. — Lebrun. 
*  76  r&U  vin.^  5  piècet  fMetice.— A  ordre. 

jf^  CHAj.crif.  du  navire  la  Jeune-Rose, 
cap.  (iaroii ,  ven.  du  Havre.— Courtier  « 
M.  Bordelle. 

Réclamateuts  f  MM. 
1993  planchrt  de  Mp.«-Hersenl. 
aoooo  pa%éi.«— Duboa. 

^f^CnkKCtn.  du  navire  la  Jeune-Rose, 
c^ip.  Vaste,  vcn.  du  Havre. — Courtier, 
M.  Bordelle. 
460  laet  blé.  —  igboucants.— A  ordre. 
^(^  CH4RGEM.  du  navire  le  Cousiol ,  cap. 
Allard,  ven.  du  Havre.  —  Courtier, 
M.  Bordelle. 

Réclamaieun ,  MM. 
4B  barriq.  vin  ordinaire. — Dubus* 
38  dito  dilo, — Lorion. 
loo-  dito  dito. — Hesbert  frërei. 
6  dito  dito. — Capelle. 
16  dito  dito. — Dubus. 

5  dito  dito.— Delaquerrière. 
ao  fats  eau-de-vie  de  vin  k  33  degrés. 
I^blanc  et  Papin. 
^f^  CaaaGEH.   du  sinack  hollandais  de 
Orie  VrienJen,  cap.  T.  Veoimt,  ven. 
d'Ani»lerdani,---Courtier,  M,  O.  Fon- 
taine, 

Béclamaiéfurs ,  MM. 
8  fÀts  vieux  étain. — Boscber. 
5o  biiUcs  orge  perlé. — J.  Percmans,  de 

Pari». 
10  barils  camphre. — 5  caisses  quinquina. 
T.  l)ii|>oiit  et  coinp. 
400  paquetk  peaus  salées. — Honoré. 
2  bariis  orge  perlé. — 1  balle  bois  de 

tVroambourg.—  Tinel-Ancelot. 
I   ballot  01  ge  perlé. — 1  dilo  sago. — l 
caiue  aloësdncap. — E.  Leboulanger. 
10  f&ts  orge  perlé.-^3  caisses  liqueurs. 
718  blocs  étain. — Mathéuset  fila. 

4  balles  bois  de  Sain  ter  Marthe.  —  1 
baril  asur.— -Alex.  Lebrun. 

ao  fûts  orge  perlé.— E.  Quesnel  Tatné. 
17  paquet*  peaui  sèches. — 100  dito  dito 
talées.  ^Delainare. 

5  barils  liqueur. — Liiermîte. 

4  barils  nois  vomiques. — 6  balles  es* 
quine^ — la  balles  4  fûts  orge  perlé, 
a  caisses  drogueries. — 6  TAts  ceruse. 
9  caisses  liqueur. — A  ordre» 

Pour  le  HavfCp 
i  balle  Uine.— Wild. 
3oo  fromages.— 6  Mcs  orge. — Maaurier 
le  jeune, 
a  caisses  liqueur.— E.  et  H.  Petit. 

5  caisses  6  fûts  pntils  pour  plantations. 
— A  ordre. 

Mouvement  du   ta  au  i3  Mai, 

NAViaeS  E^TBÉS. 

I^  brick  TAnna  ,  de  60  ton  ,  c.  Dagaud , 

V.  du  Crnisic  ,  ch.  de  sel. 

La  goëietle  le  Pa ul-^l- Arsène ,  de  68 
tonn  ,  ci^).  Co&te,  ven.  du  Croisic  ,  ch. 
de  sel. 


(4^ 

)    Le  dogre  TAdèle ,  de  78  ton'.,  c.  Sébire»^ 

V.  de  Nantes»  ch.  de  goudron,  ardoises. 

f<e  chasae-marée  le  Formidable  ,  de  5i 
tonn.,  cap.  Tabar,  ven.  de  Bordeaux, 
ch.  de  vin. 

Le  chasse-marèe  le  Bon-Père,  de  7g 
oun. ,  cap.  Poligne,  ven.  de  Bordeaux, 
ch.  de  vin. 

Le  chasse-marée  les  Quatre-Frèrea ,  de 
52  tonn. ,  c.  Palmée ,  v.  de  Bordeaux , 
ch.  de  vin ,  sal|iétre  ,  esprit. 

I.e  chasse-marée  le  Pacifique  ,  de  78 
tonn.,  c.  Laurent,  v.  de  Bordeaux,  ch. 
de  vin  ,  tabac ,  eau-de-vie. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre ,  de  18  lona«  , 
c.  Moulins,  V.  d'Uoiifleur,  ch.  de  cidre. 

La  goélette  anglaise  Alert ,  de  61  ton., 
cap.  Johns ,  ven.  de  Bristol ,  ch.  de  fer 
en  gueuses. 

Deux  barques  chargées  de  oionles. 

:«AV1RES  EXPÉDIÉS. 


Le  sloop  la  Thérèse  Désirée ,  c.  Lebont- 
sier,  ail.  k  Honfleur,  ch.  de  fAts  vides. 

Le  sloop  le  Saint-Martin  ,  c.  Durand 
ail.  au  Havre  y  ch.  de  fer  et  salpêtre. 

Le  brick  la  Louise,  cap.  Pajlin ,  ail.  à 
Brest ,  ch.  de  bois  de  chèpe. 

1^  sloop  le  Saint-Martin  ,  c.  Persil ,  ail. 
au  Havre  ,  ch.  de  pierres ,  engrais. 

Le  dogre  rHeureuse-Renconlre ,  capit* 
Persil ,  ail.  au  Havre,  rh^e  pierres. 

Le  chasse-marée  la  Samte-Anne ,  cap. 
Pinto  •  ail.  à  Cubtac  ,  sur  lest. 

Ce  matin,  le  bateau  k  vapeur  TAaron- 
Maubj ,  à  pissé  au-deuus  du  pont ,  se 
rendant  à  paris  ,  ch.  de  sucre ,  oranges 
et  vin. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du  11  au  ta. 

IfAVlRES  ENTRÉS. 

Le  trois-m&ts  la  Françoise  ,  c.  Gautier, 
V.  de  Charleston  ,  ch.  de  coton. 

Le  brick  la  Caroline ,  c.  Barse  ,  v*  de 
Jacmes  ,  ch.  de  café. 

U  trois-mâts  la  Blarie*Thérèse ,  cap. 
Pallier ,  v.  de  la  Havane ,  ch.  de  sucre  et 
café. 

Le  troi»>mÂts  la  Clari  ae ,  c.  Rudelet  , 
V.  de  Thé  Bourbon  ,  ch.  de  sucre  et  café. 

1^  goélette  américaine  SparUn  ,  cap. 
Dickeusoo ,  v.  de  New-York  ,  ch.  de  thé 
et  café. 

1^  trois^roâts  américain  Stéphanie ,  c. 
Marrj,  v.  de  New-Tork,  ch.  desocre  et 
café. 

Le  brick  américain  Adress  •  c.  Ander- 
son  y  V.  de  Philadelphie  ,  ch.  de  café,  ris 

RAVI  RE  SORTI. 

Lagaliote  la  Marie-l.ouîse,  c.  Ledentu, 

ail.  à  Rouen  ,   ch.  d*huile. 

ffoie  des  F'entts  recueillies  à  la  Bourse 

du  Havre  y  du  10  mai. 

10  milliers  café  St.-Domingue  ,  à  1    fr. 

72  c.  i/a,  acq. 
ao  b.  coton  Géorgie,  à  I  fr.  a  c.  i|a  dito. 
<)5  dilo  dito  dito  ,  à  1  fr.  5  c.,  dito. 
i5  dito  dito  dito  ,  à  1  fr.  i5c.,  dito. 
I   9  dito  dito  Louisiane,  à  1  fr.  a5  c,  dito. 


S5  dito  dito  dite ,  k  I  fr.  %%  e- 1 p  «^ 
a  milliers  aunigoetle  ,  à  80  c.  9  dte« 

—Par  lettre  du  1"  mai,  HM.  Bmkra 
frères  apprennent  Tarrivée  à  Bilbam  »  ém 
leur  navire  l'Achille  ,  c.  BoniaBS. 

•^Le  Neptune ,  c.  Diaon ,  arrivé'dbr» 
nièrement  de  la  Havane  k  Plîmonlhe  en  m 
jours  ,  a  apporté  l'avis  I|u'iim  etcadr*  dr 
bAtimens  légers  améric|iias 
beaucoup  les  navites  de 
accordant  chaque  semain 
dans  toute  retendue  du  golfii,  asm 
mens  de  tontes  les  oatioos* 

PORT  DE  QUILLEBEDP- 
Est  monté  et  posé  au  port\  ef 
à  la  marée  dm  is. 

Les  Deua-Amis  ,  c.  Eooa. 

Est  arrivé  de  FiUequier  «r 

L'Aimable-Rose,  cap. 
Havre. 

Sont  montée  et  pa%séê 

Les  Deua-Frères,  c. 

ÎjS  Marie-Françoise ,  c  HavarL 

La  Marie-Désirée ,  €•  Maillarl* . 

[Feni  d'ouest  smd  ommi^ 

I  —  '  11 

AVIS  DIVERS, 

^E^N^.iSÇi  — La  vanta  das  Haa»  1 
▼M  •tliqoMitt  àkf9ùétm4e^§ÊÊHmêm,4 
Sivalle-Toauia  ,  BoiUtvai  ~ 
qoi  d«Tùi  Qfoir  lUa   lanA  iatnser  nr 
est  ramiM  à  oMfCiadl  t^  bmI  A  f  Jbsaitf  I 


BOUaSË  DE  PARIS,  DVIEl.* 
i^dfi  PmUic».         '  * 
a?tQ  roua  CÊnr 


87  f  Soc^Se  aoe  «Se  5oa  aSe  Ma  faaw 
40c  S5e  aSe  Soe  »S«  laa        /T 

aicoaiiAisa.  m  uQOmr 


èVff 

Cch.  d«  la  Mais  tla^  t  fia*  i    a-  laaf  sa^ 
li'^t       t    4  iMfsaa^ 
IVoMoiATtTBa,  liai 
AVimiTte  DB  1000  nu«  à  4  m'  */«  '.- 
Avec  lois  «MP^M^  -• 

***"*"  loSoT  "!, 

acnova  db  Là  asap.  dk  tuaiK.'  • 


tSSoT  1577^  Soc  la 


{On 


THEATRE  DE*  AEXl 

cofnmrmeerm  à  6 

UlCLOUOM, 
CoasMc  ea  t  aoe,  4a 
GULUTAM, 
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Opéra  ca  S  «des  «  de  MM. 

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LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE- INEÉRIEXJjaE. 

:to  PeatUe  parait  tous  les  joars.  S'adresser,  poar  rAboQueuMot  et»U  Rédaction ,  «■  Biveaii  4*  /a  Naceiîe ^  Vimt  te  CitfMMf  ^  S^.  ^8,,  à  Qlqofv. 
9q  s'abonne  I  Paris ,  cher.  BafssoT-tBiTAAs ,  ma  de  Riobelien  ,  n<>.  7».  —  Au  Havre  »  cba»  Chapeiak  ,  me  cU  Paria.  —  JSt  chcs  toos  les  libraires  al 
Diretftenrs  des  Postes  du  Département. —  La  'prixck  l'Abonnement  est  de  i5  fr.  chaque  triineatre ,  pour  Ronaoj  et  16  fr.  5b  c  parla  jpostt. 


SUR  EBROm. 

ms  somoifs  en  retard  avec  Totlteur  da  Mairedu  Palais; 
c'est  tootns  noire  faute  que  ceAe  des  jcircooslauces. 
i  avons  voulu  lire  avec  attention  ,  non  «euletiient  cette 
>dîe ,  mais  encore  les  critiquer  qu'on  en  a  ifaites  et  les 
*s  qu*ou  lui  a  prodigués  ,  afin  de  porter  on  jugement 
Tût  le  moins  possible  entaché  du  vice  de  préveoliou 

nVst  point  de  notre  compétence  de  prononcer  sur  le 
te  dramatique  de  cette  composition  qui  n^a  point  été 
ïseotée  sur  notre  théâtre  ;  nous  devons  nous  borner  à 
C|ues  réflexions,  dont  le  but  sera  de  venger  Tauteur,  des 
'S  des  journaux  fanatiques  ,  et  de  détruire  la  mauvaise 
ion  que  des  louanges  maladroites  oot  ftiit  naître  dans 
|ues   esprits. 

»us  ceux  qui  ont  lu  la  tragédie  de  M.  Ancelot ,  s'ac- 
înt  à  penser  qu'il  a  trop  avili  la  royauté  ,  en  mettant 
>ravades  insolentes  d»os  4a  Leucfaie  d'Ëbroîu  ,  de  cet 
in  qui  dit  : 

a  De  ces  rois  chaque  jour  la  puissance  saccombe  : 
9  lia  nè^aeat  inconnus  »  et  quand  ••'oavca  leur  tomba  y    ' 
m  Ces  malheureux ,  suivis  d'un  oubli  mérité ;y 
a  Ne  laissent  que  leur  cendre  i  la  postérité.  » 

telles   maximes  prises  seules ,  et  dans  imi  teos  «ImoIu  , 
plus  qu'mcon venantes  :    Ces  malheureux^  est  une  épi- 
un    peu  triviale   dans  le  style  so|ileira  de  la  tragédie, 
dre  peu    avec    les  'expressions  qu'on   doit  employer  en 
nt  de  per>onna|res  augustes  qne  i'audare  veut  rabaisaer« 
par  rapport  à  Teffet  dramatique  ,  M.  Ancelot  avait  ses 
Cest  un  faiseur  de  rois  à  qui  il    prête  ce  laogage» 

le  de  faiblesse  y  s'écrîera-t-on ,  dans  TÀme  du  père  de 
ilde,  toujours  sacrifié  à  Teffet  !...  Eh  î  c'est  justement  • 
que  découle  tout  le  sublime  de  cette  œuvre  !  Avec 
art  sont  tracés  les  caractères  de  Clovis  et  de  Thierry  ! 
dans  ces  développemens  surtout,  que  l'auteur  semble 
épuisé  son  génie  :  toute  la  hardiesse  de  la  philpso- 
a  passé  dans  ses  vers.  Quels  contrastes,  surtout,  et 
(  sont  adroitement  opposés!  Clovis  ,  cet  inconnu  porté 
rône  par  la  fortune,  ce  soldat  heureux  devait,  par 
ation  de  son  caractère ,  faire  oublier  son  obscurité  : 
son  aine  énergique  et  fière  refuse-t*elle  de  se  cour- 
ous  une  honteuse  domination. 

a  Obéir  sur  le  trône  I  il-vaut  micvx  'tm  tombât,  s 

e-t-i1 ,  et  toutes  ses  Uéei  répondeat  h  la  |;éoérasité  de 


celle-ci.  iCe  tf»vori  du  tort  aincie^urtouit  bt  fntiifait  t^  ne» 
proche  «u<  maires  <le  s^tre  ieujouiv  ivtepposM  esiUe  «|^»  «et 
le  roi. 

«  Su  voabut  voir  aon  peuple  ^  iltioiwraftl  dtt  I 


et  plus   loin  on   rencontre  encore  Ces  beaux  ven  dam  sa 
bouche  : 


«  Heureux  le  son;reFaîo  a  set  «an  jets  propîea  , 

»  Qui ,  plaçant  la  clémence  auprès  de  la  jnstiea, 

•  An  mpuieut  de  frapper  a  ^to^mé  Vmi  bras» 

Ji  Et  peut  dire  en  mourant  :  j*ai  (ait  «beaucoup  d'îograU... 

> ••••.•,.,.,. 

»  Pourquoi  menaceX'TOM  quand  wira  roi  pardoMM't  # 

Î1  intéresse  à  force  de  grandeur.  Ao  contraire,  Thieriy  né 
sur  le  trône,  né  parait  avoir  aucôn  ^énie  ;  sa  fausse  nert^ 
n'est  que' dans  sa  léte,  n'est  qne  fle  Forgueil,  et  son  aue 
rampante  ne  peut  sViever  au-dessus  de»  préjugés  :'îl  s'indigne 
de  ce  que  sa  fille  a  pas^é  dans  les  bras  d'un  héros  saiu  ayenl. 

«  Je  .vo'»  mon  sang  fihvii ,  ma  màaam  pro&oée  : 
»  Aux  destins  d'un  soUai  «a  611e  «st  ^mdiakét.  9 

Le  malhrtireuxl  il  oublie  donc  Pharaxnond  ^'Et  cet  ^tre  si 
«rrogant  veut  bien  qu'Ehroïn  le  protège ,  et  déjlirt  médite  la 
perte  de  soir  ambitieux  bienfaiteur.  &à  bassesse  ne  sert  qu'à 
mieux  faire  ressortir'  la  noble  franchiae  de  ce  rival  quM 
abhorre,  et  qui  défend  bien  mieux  que  lui  celte  maîestc  à  ta 
qijelic  le  Maire  du  Parais  insuh'e  sans  cesse.  Cest  là  que  l'arl 
triomphe,  et  l'on  aime  à  voir  un  homme  de  génie  triompher 
la  nature  luttant  contre  les  pn^tigés.  Ici  la  louange  doit 
se  taire  cependant  pourfaii^ place fà .la  critique;  car  nous  ne 
voudrions  point  |)asser  pour  des  ihileuri.  Voici  ^es  Vers  qui 
nous  ont  paru  mauvais  i  \      ' 

»  l^ii  'Inae  de  sa  eoor^  OcHÊm  miViatanév 

»  Toar  moBliar  ««31  «rançaâa  aa  oonrome  rtfceoAe,  etc.  » 

On  dit  bien  une  noblesse  récente,  M»  Ancelot,  mais  upe 
couronne   récente <- 

a  Jlt  j'ai  bcsoÎB.d^  ^tmlitr\ok  fêter  la  cowi^m^  ■ 

c'est  là  un  bien  mauvais  jet. 

«  Bfaîs^^tnfroy,  pauaansibWàia  ivoAnoafania,  «   ' 
a  A«  lien  de JUofoemua  m  aaruiJa  f uissonce,  » 

Est  ce  qu'il  y  a  de  ces  gens-îà  ? 

»  «1  marche  (Tbiorry  )  ent^efep^  d'une  chdfnt  inyîttlU.  » 
ettv«lo)»pé  d'une  dwlae  !!•... 


y^ 


»•••••••••  f  ••  t.  f  fciivf»  débordés 

»  PvOttàacttt  U  faadac » 


(î) 


I^  famine  promeoée  par  des  fleuves.  C'est  peut-être  du 
•ublime  ;  ou  a  raisoa  de  ûirt  i  du  sublime  au  ridicule  il  n'y  a 
qu*uo  pas. 

»  TrcnUei  or^eQleox  tajci ,  jt  »um  roi. 

^  Tii  n*e$  rien.  » 

\o\\k  un  trait  ;  mais  pour  un  baron  !  .  .  . 

Vous  tf^ioioerons  ces  citations  par  les  vits  suivons,  où 
Ton  trouve,  av^c  le  mérite  d'une  belîe  poénic,  l'eipression 
d'une  pensée  libérale  cl  gcnéreuie.  C'est  liatiiilde  c|ui  ^'adresse 
à  Clovis  > 

•  .  •  .  .  PardaloBKi  nalheiirs,  les  Pnoçais  accahlés, 
»  ToaraakMl  déjà  vers  toi  Icon  rf*gani«  rooiolé»; 
»  D*oa  K-gitt  Cocameocé  «oui  les  plui  dont  aospieei , 
»  l«ear  amoor  oélébralt  les  hearao»«<«  prcniicos  : 
»  Tu  leur  dois  l«  bonhtiir  qoa  to  Icar  a«  promit*  » 

f^  première  icèae  du  troisième  acte,  rt  la  quatrième  du 
qualricmc  acte  rappellent  un  peu  trop  le  Paria-,  et  c'est  plus 
ç|u'un  turt  «  car  cW  déroger.  Est-ce  à  un  poète  baron  à  piJler 
une  muse  roturière?  La  iroisièitie  scène  du  second  acte  con* 
tient  un  pomp<>us  cloge  des  moines.  C'fst  peut-être  de  la 
galanterie»  M«  Aucelot»  comiue  \*lnt'fné^  a  du  otyle  pour 
*  chaque  client.  C'est  un  jeune  littérateur  qui  se  trouve  dans 
la  position  de  ces  c«rps  que  dcui  force»  opposées  tendent  è 
mettre  en  mouv<'meut|  rt  Pou  voit  aisément  que  si  son  co;ur 
le  lire  à  droite ,  ««m  esprit  le  tire  à  gauche  :  uous  lui  souhai- 
tons une  çoiiieriJoo  toulç  entière.  Il, 

MACJ.DOINE. 

—Un  événement  plut  déplorable  encore  pir  !«?  nombre 
dos  viciime^  q^ie  cHui  de«  mines  d'Anzin,  \ieut  d'avoir  heu 
dans  une  dt*»  houillèi'es  voisines  de  Kiè^c. 

I^  a6  a\ril  dernier,  les  ouvriers  de  la  fosse  du  Charnpay, 
près  Saint*(îilic:i»  au  nombre  de  80  ,  à  une  profonJcur  de 
aoo  toises,  cii'îoitaient  le  filon  ,  dit  vcinp  blanrtie,  lorsqu'une 
exploMon  tenibb* ,  produite  par  le  g.is  hyilrogèni* ,  en  lua 
^1  ,  et  en  blessa  plus  ou  monn  ^ric\fni«  ni  à  peu  près  le 
même  nombre.  Depuis,  il  en  est  mort  troi«  des  suites  de 
cet  actident  J  Ion  n^a  encore  pu  se  prorurer  aucuns  r^n- 
seignemens  sur  Id  muse  de  l'iull  tinin.il.un  du  g  ■£•  l^s  pro- 

Î>riétnires  de  cette  exploitation  einj>loicnt  tous  les  movcns  en 
cnr  pouvoir  |>our  lu  piévenir. 

{Feuille  de  Dmikcrqtte,) 

'^VoVLi  sommet  invités  k  devenir  presque  médiateurs  entre 
Mlle.   Leiuoule  et  |i*ie  partie  du    punlu:.  Quelque^  personnes 
ont   nitribiié  peut«être  à   un  aentnneut   de  déchiin  ,   la   con- 
Irnance    que  cette    actrice  avait   tenue  dans    la   scène    du 
TiihUaH  Parlant^  ob  elle  a  reru   qi^lques   marques  d'im- 
piO'Mtioa  ;  mais  devant  bientôt  rc p.u.'ître  de\anl  %fi%  j^iges, 
il  «IIS  le   êyofuKncl^    Ml'e.   Leniou!'?  croit   qu'il  est  de   sou 
d>\oir  de  détruire  Tinju^^te  pré^enlion   qu'on    voudrait  éle- 
ver contre  elle  »  en  p^rsuad^nt  p-ut-éue   k   ceux   dont  elle 
-  i^a  pal  iruifi   ies  sutTiageft ,  que   son    intention  avait  été  de 
l>r.iver  des   signea  dcsapiobitnsrs  ,   en    affectant     une   gtîté 
que  son  rôle   comportait,  niai<i  qu'elle  ne   pouvait   p.-iit  n\oir 
it.iiM  sa   situation  1  nous  sommes  eng.ngôs  uiéme  k  déclarer 
de  <a  part  que  |>eriOniie  plus   qu'elle  n'e^t  pénétrée  du  res- 
peci  que  Tou  doit  lU  public  et  à  ses  arrêt»  ,  quels  qu*i!s  soient. 

—  Oa  A  dépetc  b.'cr  k  la  mnrgue  le  corps  d'un  individu 
qnî  s^étnii  prot-ipifé  d;ius  la  Seine.  Ou  ignore  la  cause  de 
cet  arfe  de   àeses|M>ir. 

—Pan*  lo  soV/t,  un  ouvrîfr  employé  snr  fe  port  à  dé- 
rbargrr  un  I*iitimpnt,  a  ru  la  cuÎMe  écrasée  par  la  iihûte 
i*uot  forte  pi^e  en  ter.  Ou  l'a  de  suite  transporté  à  Phôpital. 


THÉATâE  DBt  AmTS. 
Cuti  s  tan, — Dcaxiéint  4rbiit  da  Ta&b«vti. 

Mat  tin  a  créé  un  genre  de  cbant  clans  Iç^vd  il  lA  fs  1 
ver  ensuite  de  concurient;  à  peine  a-l^ir  snêsne  rase 
d'heureux  imitateurs.  Un  professeur  denusiqm  at  diaj 
cet  acteur  avait  plus  perdu  de  sujets  par  io«  cieaplt 
n*en  avait  formé  par  son  talent  ;  et  es  effet ,  avec  las  ■ 
moyens  de  voit  que  lui ,  il  est  encore  dovten  ^ 
autre  pût  en  tirer  un  parti  aus«î  brillant  «  anai  rtin 
naire.  C'est  assez  dire  que  ceux  qui,  avec  nkeim  i 
mens  de  succès  ,  \iseut  à  un  aussi  grand  eflct,  4m 
nécessairement  suoroinher.  Martin  est  un  chsntenr  à 
qui  ,  après  s'être  fait  ce  qf/il  est ,  snnt  modUe,  n 
longlems  encore  sans  rivaux  ;  et  il  me  sembla  fn*«i 
ti^te,  doué  de  ctrtains  moyens,  courriil  ptiia  4e  di 
à  l'imiter  qu'à  s'abandonner  à  son  propre  Ulent,  «tAa 
nière  |Kirticulière. 

(JV:»t  à  propos  du  débutant  chargé  dans  naCn  ni 
l'emploi  de  â/ariin  ^  que  je  hasarde  ce  petit  prdanfcalc 
honte  est  hien  loin  d'être  formé  a  I  école  dTn  tnéùne,  j 
une  voix  étendue  ,  fraîche,  sonore  et  mélodienaaf  ClC«i 
a  sans  doute  df%  habitudes,  une  routine  de  chant;  ■aall 
routine,  ces  hahitudes  sont  à  lui ,  et  ne  proriananlni 
l 'affectation  avec  laquelle  certains  chanleura  îmilaal  ■■ 
Cette  simplicité  qu*on  pourrait  reprocher  t  W  mt ifceii , 
paraître  un  défaut  maintenant,  mais  le  tens  ci  la  afa 
de  se  conformer  au  goût  prédomin.int ,  le  corrigeraat  tii 
de  ce  précieux  défaut  qui  ne  sera  jamais  celai  des  chHl 
qui  se  sauvent  par  des  roucoulemens  ei  descadcacai,  4 
difficulté  d'un  chant  pur  et  soutenu. 

Le  morceau  du  songeâe  Gnlnlan^  a  êlc  chanté  ataxi 
coup  de  gr>îkt  ;  Ton  pourrait  presque  dire  avec  snatMa 
reproche  qu'on  serait  fondé  peul-^tre  k  faire  dèi  aaiiad 
même  au  débutant,  c'est  de  traîner  trop  les  sySU» 
terminent  les  mesures.  Celte  espèce  de  laugoear 
que  Ton  donne  ainsi  aux  moti,  devient  iTuna 
souvent  insoutenable.  Pour  rendre  celle 
seiisihie  ,  je  nppellerai  seulement  ce  passage  oh  le 
m'a  fait  remarquer  plus  parliculièremeul  Tacceal 
hjhitude  donnait  à  son  chant  : 

«  Dans  cef  inajut  dê*iriro«.  • 

El  dans  ceux-ci  : 

«  DiUra  ,  de  la  Oeor    • 


«  N'ahandooiie  pa«      l*Mpérjnce.  • 

Aujourd'hui  une  prononciation  aembbble  nV 
faut  fade   à  corriger  ;  plus  tard  elle  pourrait 
vice  sans  remède 

Les  couplets  du  second  acte  n'ont  pas  etc 
heureusement  que  'a  voix  du  débutant,  et  l'i 
premier  uioneau  l'avaient  fait  e»pêrer.  Otia 
Point  du  Jour  est  un  des  morceanx  pour  leMnekksfli 
tenrs  sont  devenus  très-exigeans.  H  ne  s'agît  pîiMaaînd 
de  la  chantf  r  ,  il  fmt  j  faire  de»  loars  de  faice,  al  «arfi 
la  diflî'.ulté,  ou  pour  mieux  dire,  la  r^Traiifadh'  T*rti 
core  là  un  des  écueiUque  ren contrent  les  îiiiilalenrs^jb 

Vjihonte  ,  au  reste  ,  nons  a  paru  }uffqo*ici  avoir  haatl 
faire  encore  cornihe  acteur,  et  un  peu  niéiae  caaMid 
teur  ;  ma*s  la  per^ppctive  du  chemm  Oui  seiirMaleJi 
lui  ne  doit  pi^  le  décourager  :  il  a  tout  cp  oui  faut  potf  1 
vite  au  oui.  Rouen  e^t  m*eux  qii*iin  théâtre  pour  les  «Il 
c'est  uTTe  é<:ofe.  Valhonte  a  été  b*en  reçu  lier;  naaa  | 
von^  mèiiie  lui  assurer,  dès  son  secoiid  début,  aal 
admis  san%  la  moindre  toiitestalion ,  iiarce  que  le  adl 
Vu  dans  lui  du  tileiit  et  de  l'espérance.  Son  ien  ont  ^ Ml 
sans  de  grands  eHoiti  et  par  l'Iiabilude  seule  «  uMe 
qu'ici  por  défaut  de  gatté,  et  par  la  mullîciplilê  de  q«l 
^psles  de  bras.  !\lai<.  dès  son  troisième  début  îl  pourra  SI 
riger  de  cette  dernière  habitude  ;  et  rè|ioiidva  ^as  de  ( 
dans  ses  rôles  ,  en  rai*>on  de  la  confiance  qu'il  datiaacf 
et  qu'on  ne  saurait  avoir  dans  ane  dteutikaw  '  ""^  ~ 
vaut  un  public  réputé  pour  son  eacaaaiva  I 


^   .  .      JL  -id 


0wmm(  d  "^^nbttsto^. 


PORT  DE  CHERBOURG. 
Mouvement  du    6  au   lo   mai, 

NAVtRES    ENTRÉS  : 

Le  brick  le  Prosper,'  c.  Rose,  v.  de 
Names,  ch.  de  chanvre. 

Le  slonp  la  Virgiaie  ,  c.  Maresl ,  ven. 
d'Isigny,  ch.   de  bois  de  construction. 

La  goêielle  la  Clémence,  c.  Masson, 
V.  de  Brest ,  ch.  de  munitions  de  guerre. 

Le  chasse-marée  le  Jeune-Pierre-Marie, 
c.  Macé ,  le  sloop  le  Neptune,  c.  Heslin  , 
rt  le  brick  l 'Estelle»  c.  Philippe,  ven. 
de  Poligueo  ,  les  Sables  et  SaiujL-Martin  , 
ch.  de  sel. 

Le  sloop  TEugénie,  cap.  Trementîn, 
V.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin,  eau-de-vie, 
><)Von. 

c  brick  les  Trois- Amis  ,  cap.  Delamer, 
V.  de  Cette  ch.  de  vin,  eau-de-vic  et 
savon. 

NAVIRES     FXPÉDÉS 

Les  sîoops  les  Trois-Sœurs ,  c.  Preda' 
niel  et  l'Aimable-Vicloire ,  cap.  Lemet- 
tais  ,  ali.  à  Poi  tstuouth ,  ch.de  184  cais- 
ses œufs  de  Volailles. 

Le  thaiise-marée  la  Rose,  c.  Jouallan  , 
a!l.  à  Rouen,  ch.  de -sel. 

J«e  sloop  TEuphrosine  ,  c.  Philippe ,  ail. 
à  Dunkerque  ,  ch.  de  sel. 

lia  gidiote  Pappembourgeoise  Jean-Jo- 
seph, cap.  J.  J.  ll,euvel,  ail.  k  Hambourg, 
ch.  de  vin  et  eau-de-vie. 

Le  sloop  la  Petile-Ï>ésirée','cap.  Duvey,^ 
ail.  au  Havre ,  ch.  de  salaisons ,  bois  à 
brûler  ,  jambon  ,  etc. 

Le  dogre  la  Lydia  ,  cap.  Labbé,  ail. 
à  Rouets,  ch.  de  soude  raffinée. 


PORT  DE  DIEPPE. 
Mouvement  du  5  au  8. 

NAVIRES    ENTRÉS. 

Le  slopp  ta  Virginie ,  c.  Hénaud  ,  yen 
d'Honfleur ,  sur  l«îsl. 

L*?  sloop  le  Mrss.iger  ,  c.  Olivier»  ven 
de  Puiikert|ue,  ch.  de  charbon  de  terre. 

le  sloop  l'l:isp/»rance  ,  cap.  Ferrand  , 
V.  i\e  Rouen  ,  sur  lest. 

Le  sloop  le  François,  cap.  Langevin, 
yen.  dident,  ch.  de  plâtre. 

Ln  goélette  la  Junon  ,  c,  Joslin ,  ven. 
d^  Bordeaux  ,  ch.  de  viu  ,  eau-de-vie  et 
savon. 

Le  chas^e-mare'e  î*»s  Trois-Sœurs,  cap. 
Pc^h«?lie ,  V.  d«  la  Rochelle  ,  ch,  do  vin  et 
ri  u -de- vie, 

1^  chnsse-marée  le  Dugucsclin  ,  capit. 
Robert  ,  v.  et  ch.  i<lera. 

Le  bateau  la  Jçime-Clémence,  capit. 
Cadlol  ,  V.  des  Sables  ,  ch.  de  sel. 

Et  3  Paq'Jebols  ven.  de  Brighton  avec 
55  passagers. 


IfAVlRFrS   EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  rUeurcuse-Alliance,  carpit. 
Brixard  ,  alL  à  Caen  ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Virginie,  c.  Héoaud,  ail.  à 
Dunkerque ,  syr  lest. 

Le  sloop^  le  Mélidor  ,  cap.  Goua  ,  «11. 
à  Abbevilla^  ch.  de  sel* 

Le  brick  anglais  le  Harpj ,  c»  Burnopi 
ail.  à  NeMcaslle,  sur  lest. 

Le  sloop  le  Messager  ,  c.  Olivier  ,  ail. 
au   Havre,  ch.  de  mélasse. 

Le  Irois-mâls  norwégîen  les  Deux-Frè- 
res, cap.  Clanstersen,  ail.  à  Dramea  , 
sur  lest. 

1^  trois-mâls  norwégien  Neptunus  «  c. 
Angesen,  ail.   à  Arendal,  sur  lest. 

Et  3  paquebots  ail.  à  Brighton  atec63 
passagers^ 

PORT  DE  DUNKERQUE. 
Mouvement  du  6  au  ^ 

NAVIRES    ENTRÉS. 

La  Bonne-Société,  c.  Lelargue,  v.  de 
Crotoy  ,  sur  lest. 

La  Virginia,  c.  Heneau,  v.  d'Honfleur, 
sur  lest. 

F-,e  Normand ,  c.  Grouh ,  v.  de  Diep- 
pedal ,  sur  lest. 

Le  Pourvoyeur ,  c.  Joubert ,  goélette 
du  Roi  ,  de  4  canons  ,  v.  du  Havre. 

Le  Rusé,  c.  Breton  ,  v.  de  Boulogne  , 
sur  Icit. 

Le  Charles  ,  c.  Silard ,  y.  de  Rouen  , 
sur  lest. 

L'Albion,  c.  William,    anglais,    y.  de 
Newcaslle  ,  ch*  de  meules  et  charbon. 
.  L*Euphrasie,  c.  Troude,  y.  du  Havre. 

La  Pélagie ,  c.  Boissay  ,  en  relâche  , 
avec  charbon. 

Les  Bon<-Amîs ,  c.  Conan^  v«  de  Li- 
bourne  ,  ch.  de  vin. 

La  Bonne- Mëre,  c.  Février,  v.  de 
Bordeaux  ,  avec  vin  et  prunes. 

La  Renommée ,  c  Guédon  ,  v.  de  Ma- 
rennes  ,  ch.>  de  sel. 

Le  Désir,  c.  Lisour,  v.  et  ch.  idem. 

Les  Deux-Panlines ,  c.  Blondel ,  v.  et 
ail.  idem. 

L'Auguste ,  cap,  Thomas  ,  yen.  et  ch. 
idem. 

La  Jeune-Estelle ,  c.  Magaan  ,  y.  etcfa. 
idem. 

La  Julie ,  c.  Merlier ,  y.  des  iles  d'Hyè- 
res  ,  ch.  idem* 

F/Achille,  c.  Lepontonnier  ,  ven.  du 
Croisic  ,  ch.  idem. 

NAVIRFS   EXPFOIÉS. 

L'Emélie,  c.  Delumeau ,  alL  k  Brest, 
avec  diverses  marchandises. 

Le  Succès ,  c.  Dorp ,  ail.  k  Bordeaux  , 
ch»  idem. 


La  Pélagie ,  c.  Bossay  ,  ail  kCaudebec^ 
ch.  de  charbon. 

L'Alphonse ,  c.  Nissen,  àlL  au  Doeeer" 
Bank  ,  ch.  de  sel.  ^^ 


PORT  D'HONFLEUR, 
— Le  cap.  Chauffer  9  du  nayire  la  Li- 
^'^M.»  ▼•  de  Fertiainbourg ,  nous  a  rap- 
porté que  le  brick  l'HironcicHe,  de  Dun- 
kerque, cap....,  devait  partir  dudit  lieu 
pour  cette  destination,  le  18  mars.flâ 
Louise,  du  Havre,  cap.  Bènoisl,  le  26 
suivant;. et  que  4  ou  S  autres  navires 
également  înnoÊm  »  presaîest  charge  et 
attendaient  du  fret  ;  que  le  brick  U  Clép- 
paire,  du  Havre ,  a  relevé  pour  se  rendre 
et  aller  charger  à  Siéra  ;  de  même  le  brick 
la  Mmerve,  de  Rouen  ,  cap.  Valloît^-et 
le  trois  mâts  TOIinda ,  du  Havre ,  pour 
prendre  chorge  à  Paraîba.  *^ 

Courtiers  ,  MM.  Duval  ,  Gaillard  et 
Pellecat 

PORT  DE  ROUEN. 

CHAKGEmNS  ET  RÉCLAMATIONS. 

(8C!>  Chargem .  du  chasse-marée  la  Rourfe-^ 
Société,  cap.  Cugneau,  yen.  de  Cor- 
deaux.—Côurl.-iutPrp.,  M.  ViaM.    ♦ 
Béchtmateurs  ^    MM. 
12  fûts  yin,— a  fûts  eau-de-vie.— Rous- 

selin-Cavey. 
a4  fûts  vin.— L.  Richard, 
9. fûts  vin.^L.  Serres  et  Fevez  l'aîné.. 
5o  fût*  vin,— Ratouis  père  et  fils. 
2-  fûts  vin.— Y«.  hfiroy  et  fils. 
28  dito  dilo.— Lcbrcton-Vallée. 
i5  dito  dito  qui  sont  â  vendre.— Le  Ca- 
pitaine. 

(fiC^CHAacFM.    du   cha5se-raarée  le  For-- 

m4(lable,cap.  TabarcI,  vèn.  dt^  Bordeaux. 
— Courtier-iiiterp,^,  M.  Viard.         ^   ' 

Hî'c (amateurs^  MM.. 

.5  fûts  yîn.-^Vjrel  Lehaitre.. 
200  fAis  vin.  ^^Kêlalon. 

a  diiodlto!— Au  porteur. 

—  Le  brick  rincit  pendant, c.  J.  Moisson, 
ven.  de  liandol ,  ch.  de  248  fûts  viu , 
I  our  M,  Cordhomme. 

J^  Chabgem  du  sloop  la  Reîne-de^An- 
ges ,  cap.  Gaillfït ,  yen.  de  Burieaux« 
— Courlier-interp. ,  M.  Vîard. 

R'C  amateurs ,  MlVf. 
i!i  fûts  soufie  en  canons.— Richard  fils 
allié. 

8  fûls  v!n.  — lïrsbert  aîné. 

4  fûts  vin. — Ra?oiiis  père  et  fili. 
1^   fût  \in.  — E.  Quesnel. 

5  fulshuilod'olivecommune. — Dupré.- 
3  fuis  huile  dito. — Rreltevilîe  fils. 

6  fûts  huile  dfii).  — L'huintrc-Lc-ras. 
i55  fuis  viu.— Au  porteur. 


6  barl!«    fl.Mir    êe    loufre.— -6    barlli 

•oufrr  t»n  cûéions.— -3  barils  amandes 

en  ccM|iio^. — Au  porteur. 

-*L<*  clias««'-niaiée'le  (VraackFredtric, 

riipil.   Trêliuidic,   yen.    d'Art,   ch.   de 

b.^,?53  kil.  se!. —  Ku  porteur. 

—  1^  goëirite  le  Paul  et  Arsène,  cap. 
Toiie  ,  ven.  du  Croisic ,  00,570  kil.  sel. 
-.V%  J.  B..H.iI>erl. 
(J^Chakgf.m.  du  brîck  la  Jeune-Emilie  , 

cop.  Ailhaud,  V.  de  St.-Malo.«^G>ur« 

tier-iuterpièie,  M.  Viard. 
75  haches  bois  dVI>ène  .pour  M,  Dezille. 
-•î   l>oncauis  Ubuc. — 44  "^'^^^^^^o  9  pour 
la  Régie. 

0:^  iAAHceii.  du  lougre  TAletandre, 
cap.  lieriiard  ,  yen.  d^  Bordeaui*  — 
Gourùer-Uilerp  ,  M.  Viard. 

iit*cfiimatifMr  0 .  MM. 
3^  4ù\M  eaii-de-vie. — Klienne  Ciiq  fiff . 
'lio  iTOls  vin. — 98  ba.riques  eaunk^vie.— 

Uclaquerricre. 
56  fùU  via.— JctiffraiinBoisjoU. 
I   lui  vtn.«— X.  Clère. 

—  Ijc  thasse^marve  l^^ic&beth ,  cap. 
I^nbevaat,  v^n.  de  "^lub^ac .  oh.  de  184 
tùii  vin.— Au  pnrtpur 

«—.Le  brick  \v%  Deux-Aiais ,  cap.  Cbe- 
vatlier,  ven.  de  MnrenneSfCh.  de ^,903 
Il  A»  tffl.-^.\u  porteur, 

—  Le  hrtck  la  Société  «  cap.  lecomte, 
ven.  do  Maronnes ,  cb.  de  G9. 168  kil.  sel. 
—V.  J.  Hol>erl. 

G>urticr  do  ces  navires  «  M.  Viard. 

—  Le  dogre  TAdèle,  cip.  Sibèi*e,  ven. 
de  .fiantes  ,  ch.  de  goudron  et  (irdoi»cs. 

Courtier,  ;•!.  J.  Pcllecat. 
-^  Le  aloop  le  St.<^Pierre,  c.  Moulin, 
ven.  de  lIoi(fl*'ur  «  ch.  de  cidre  ,  à  ordre. 

—  Le  brick  le Pierrcï-Marie  ,c.  Barrât, 
ven.  de  Rordeaux,  cb.  de  tabac,  vin., 
luniac  et  bois  de  Gam|>écbe ,  pour  divers. 

—  Le  sloop  r£ugèiie,cap.  Uedu.,  ven. 
idem,  ch.  i^e  vin  ,  à  ordre. 

—  Le  sloop  TAugusie,  cpp.  Corset , 
ven.  du  Havre, cb.  de  planche»  et  pavés  , 
k  ordre. 

—  Le  do^re  la  Minerve,  c.  Adam,  v. 
idem  .  ch.  de  yin^  café  et  planches,  pour 
divers. 

—  f .c  sîoop  le  Père-Adam  ,  c.  MoisY  , 
ven.  idfifi ,  cb.  de  sucre  ,  ris  et  bois  d  é- 
béne,  idem. 

—  Le  dogre  la  Lise,  cap.  Simon  ,  ven. 
dHoiiflour ,  ch.  de  sa\on  et  huile  d'olive  , 
idem. 

Mouvement  du  la  nu  i3  3Iai. 

KAVIRP.S  FIVTAfS. 

L^  brick  le  Passe-Partout ,  c.  51ét«jer' 
y.  de  B  inleiux  ,  ch.  de  vin  «  »uitiac. 

U  hr..  k  THymen  ,  c.  Collet ,  v.  d'Ars , 
c?i.  d<»  -ol. 

'r  l.ri(  k  le  Picrrr-5!arîe  ,  c.  Barat ,  v. 
^   pf  iiHN  lit ,  r\i,  (le  \in  .  tabac. 

*«^.  k./H  «^  I"  <  Vsar,  c.  Juhel ,  v.  deSt.- 
^bifv,  ♦»«    ''*'  tab'C. 

i,r  B^Hi-IN're  ,  c.  Pin«ard  ,  v.  de  Por- 
di-ii«x  ,  •  '»    ♦!<'  ^'"  .  boi*  dp  teinture. 

1^    l-..»,.  l.«,Iiile>,c.l?erlli"lé,  v.d'Ar», 


(4) 

La  plalte  l'Auffuste ,  c.  Corset ,  v.  da 
fbvre  ,  ch.  ilo  pTanches  ,  pavés. 

L«  sloop  la  Caroline  ,  c«  LÎAul  f  VfO. 
de  Hoiifleur  ,  ch.  de  cidre. 

Le  kloop  auf^lais  Spiing,  c.  Maffette , 
V.  de  CanlifT,  ch.  de  fer  en  gueuse» 

Le^oop  rists^c-  .fiolianii,  v.  d«.Bor--{ 
deaux  ,  ch.  de  vin  ,  eau -de-vie. 

•lIAVIftES    F.XPI^DléS. 

Le  sloop  la  Félicité,  c.  Lemasson,  ail. 
à  Rarfli^ur,  ch.  de  graisse  de  jx>issofi  «  fer. 

Le. sloop  les  l)c««i*Amis  ,  cap.  ^Cardin  , 
ail.  à  l'orl-Launay  ,  ch.de  eeiidff«s  Ict- 
si/vées. 

PORT  DU  îHAVRK. 

Mvuvement  du   12  au  i3. 

NAVIBIS   F.5TtÉS. 

Le  sloop  la  Charlotte  ,  c.  Riolajf ,  v. 
de  ik>rdeaux  ,  ch.  dtf  vin. 

lie  sk>op  la  Marie  d'Amour  ,  cap.  Cau* 
chois  ,  V.  de  Rouen ,  cb.  de  cercles. 

L41  ^ftliote  banovrienneCatharina,  cap, 
Mlferniiig.  ,v*  de  Livourne^ch»  de  mar- 
bre et  albâtre. 

Le  brick  américain  Mentor  ,  c.  Mirick, 
y.  de  New-Yorck  ,  cb.  de  coton  ,  café. 

1^  brick  américain  .Mort-América  ,  c. 
Thibdt,  V.  delà  N. -Orléans,  ch,  de  coton  , 
café. 

Le  brick  américain  le  Cliarles ,  c.  Par* 
ker-Rrocaii  ,  v    et  cb   idem. 

Le  bfick  Augnatc,  c.  Auge,  y.  de  Lis- 
bonne ,  ch.  de  coton. 

Le  sloop  la  Rosalie,  c.  Delestre,  yen» 
de  Risle  ,  ch.  de  bois. 

NAVIBES    FXPÉOI^. 

Le  sîoop  TEuphrosiiie ,  c.  Belfemme  , 
ail.  à  Rouen  ,  ch.   de  planchée. 

Le  sloop  ri^iiéranre,  c.  Pareato,  ail. 
Il  Sl.-Valerj-sur-S-iuiie  ,  ch.  de  potasse. 

JVoie  des  fermes  recueillies  à  la  Bourse 
du  Ilai^e ,  </i/  1 1   mai. 
80  biriq.  sucre  brut,  h  8^f.  Soc,  aeq. 
ftpditoditodito.à  8ir.  drlo. 
5o  quarts  dito  dito,  à  8(»r.  dito. 
67  s.ics  café  Sl.-Doiu.  à  1  f.  75c,  dito. 
2 1  o  paq.  faiio'is  de  baleine,  à  1  ^.jS'f  dito. 
195  bal.  colon  Louisiane,  a  if.  aie.  1/4 
dito. 
52dilo  dilodilo,.!  if.  n^r,  dito. 
22dilo  dito  dilo,  il  if.  4'>c.  I|2,  dilo. 
71  dilo  diloCiéoi'gie,  à  iL  2C  tp,  dilo. 
6  balles  poivre  lourd,  à  1 1*.  Soc.  dito. 

PORT  DE  yUlLLKnKlT- 
Sont  arrivés  de  f'illetfuier  .• 

Agennria ,  c.  Ilenrjr  Reynon ,  ail.  à 
Londres. 

AepMi ,  c*  Thomas  ,  ail.  h  Cardiff. 

Benjamin ,  cap.  John  TJ:omas  •  alL  k 
Gard  11. 

S.ilnia  ,  c.  John  llarrie<,  il  Poul 

Eiiza,c.  F.  Levi'c»  ail.  à  Laventure. 

•   ,  •   .   c.  Ramin. 

Sont  monit's  et  pa^svê  debout  i 

JNew-Rec  ,  c.  Jones 

Le  Jeniir-llenry  ,  c.  Dmiel. 

I J  M.'trir-I  oiii<e,  c.  I  edentu. 


La  'Ste-Anne ,  c.  Oltiu. 

lie  René-Uanc ,  c.  Salîo. 

La  Ville«dip«Cherbourg ,  c.  Laocb^a* 

L'Cugénîe,.c.  Lerat. 

Le  Charles ,  c.  Coursonoois. 

La-^rne,  c.  tîoui, 

(  Vent  d*ourst ,  grand  frais.  ) 


AVIS  DIVERS. 

^E^N*  160 — Lm  pcffsoBMs  .qui  < 
traiter  de  f;rc  a  gré,  soil  *■  totalité,  ioil  a 
pdriie ,  d  s  MÉTIKBA  «t  àm  UeTEIfULn  éTm 
Kt  >bilMtiueat  de  f  ilalore  ,  an  Ivéa-has  êM 
peu  veut  ^*adreMer  ,  p«ar  U  vok ,  ■■  ém 
LcrAr.K  père,  propriéialr* ,  raa  dfttiaefjW  Wà 
faubourg  Saiut«6cver. 

(>«  poum  méiiM  traiter  du  leatL 

fCy  M.  Dugenet  fils  atué,  ncUb 
des  navires  liElizabeth,  rap.  Larcbevaal 
l'Eugène,  cap.  Ledu  i  l'Aimable-SlarM 
cap.    Diipni^. 

Ensemble  S^o  pièces  vin  blanc  détail 
deui  mers,  à  vendre. 

I>0UHSË  Oh:  PAHffS,  irHiAai. 
Effets  Publies. 

QXQ  pnon  CENT  ro^ftouoêl, 

Joaitunr*  4n  i«  Mari  la*!. 
t'ji  t5c  Soc   |Oc  43e  5oc   600    ASv  6oc    • 
75e  8<c  SSr  b7r  90c  88f  6;r  95c  fltr  êfT^ 
85e  91JC  8i>c  iSc  lue 

KECOprXAiSS.    DE   UOLinâTIOlIp 
XouiuMict  do  %%  Han  «taS. 
ïah.  da  «a  Macs  tta  i ,  fin.  e     a 

itaS,        9    4  io«f  jnn 
Idem  NoMivATivce,  ili4 

ainruii^  de  1000  fk.,  à  4  p.'  */^ 
Avtc  lois  «I  priiei, 


loStif 
ACTIOX!!   DE   LA    »*M>. 


DK 


tSSoT 

THEATRE  DES  ARTS. 
(  On  commencera  à  6  \emrm  j/s^ 

L'KCOLB  I>E8  MA«tS, 
Coiuédie  en  5  actes  .  de  MAlàWr. 
M.  RoiLiv  Xera  md  4cnaiè«a  4ià«l  fm  \ 
rôle  à' Art  s  te, 

L'ÉrE&uve  NOUveixK, 

Comédie  rn  1  acte  ,  de  Marivans. 

MONSIEUR  UR  CAAC. 
ov  lit  Gasgoms. 

Comédie  en  1  acte .  d-  C'  lin-d'VetUfflik 
Le  SpectAcle  comnieneara  par 

LX>UyERTUIiE  DES  RTCUEUmS  MJCUMni 
cftécoice  A  grand  CHcb^Uvab 

L*ouveaTunE  de  sTE\ToncB. 

CMCutëeà  grand  Orcheaira. 
QRQUB  (ll.TMPIQOE. 

AI    MM.  PaAHCUIIi. 

Rue  Du^umjT'  Tromim» 

La  prenièffc  représentai îo«  Jet , 

Manège.— Le  nooifaei  d*.%aM«r««»i 
dfs  Tables.— Le  8aui  dea  Tommmi.. 
cm»  Ut  pii*ds  attachdt  ,    par  M.  fâtii 
*     "•        "">' m.— Kr«  ^Affi 


>«a< 


—  LeChevul  Ré|^ 
Manoeuvres  de  Cavalerie. 
UiniaDclic  prochain,  U  ClAtaraaaM 


Jfux  Comiqies  pe  Gi 
LE  SPECTRE  S AllGI.ANT,pMi.enSe 


V  :  iiïMî'-HlK  GOM  «IKRaALE  (eh  caractères  et  est  taille -ooucf.)  DE  C.  BLOQDEL,  RUE  St.  LD»«*  1(. 


JEUDI. 


K*.  i6a— »■•  Anïtëb. 


MRVSlàvB  nUHlflTmi^ 


LA  NACELLE, 

DE  LÀ  SEINE-INFÉRIEVRE. 

Crtie  feaîUe  p-ralt  toat  les  joaci.  S'atlretstr ,  ponr  rAbdoneiBeiit  et  la  RéiUction  ,  ao  Bureau  de  /a  Nacelle ,  Plaça  des  Carmes ,  n*.  48,  i  Ronâ». 
On  s  sboape  à  Psi  i»,  cbex  fekxstoT-TvivAms ,  me  de  Richelieu ,  p*».  7a.  —  An  Havre ,  ches  Chapelu  ,  nie  de  Paris.  —  Et  cbet  tous  let  Libraires  et 
Diivctcnrs  des  Poste»  du  Dépaiiement.  —  Le  prix  de  l'Abonnement  «st  de  i5  fr.  chaque  trimestre  «pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


A  PAWIY. 

CRANSOIY. 

AixAVLB  amant  d*Eléooore  » 
Sur  ton  cercueil  jonché  de  fleors , 
Je  cherche  et  je  retconve  encore 
Ta  Jyre  humide  de  nos  pleurs. 
T/ainour  dont  ta  chaniss  Tempire 
Ne  noos  sourit  plus  ,  je  le  Toi. 
Ah  !  pour  le  chanter  après  toi» 
Un  instunt  préte-moi  ta  lyre. 

Ainsi  quand  le  faible  Balbyle  , 
^ftur  le  doux  luth  d*Anacréon, 
'06<à\x  porter  sa  main  débile  ^ 
Sa  main  en  tirait  quelque  sou. 
Ah  !  si  ton  ombre  peut  sourire 
Aux  efforts  que  j'ose  tenter  , 
Purtiy,  quand  je  veux  te  chanter  » 
Un  instant  prête-moi  ta  lyre. 

Il  n'est  qu'un  instant  pour  l'ivresse  : 
L'amour  n'inspire  qu'une  fois  ; 
Et  les  baisel's  d*nne  maîtresse. 
Déjà  n*éebanffent  plus  ma  voix. 
Demain  ',  d  mes  yeux  cta  dâire  , 
Peut  fuir  le  bonheur  inconstant. 
Puisqu'il  ne  charme  qu'un  insunf^ 
Un  instant  préte-moi  ta  lyre. 


lowo. 


SPECTACLES. 

LETTBB    PREXfRRE. 

Lb  fiUvai,  U  Mdi  16O. 

Au  Rédacteur  : 

f  oti»  m'accuse*  de  paresse  ;  vous  me  reprochez  de  laisser 
aer  les  débuts  sans  vous  dire  un  seul  mot  de  notre  théâtre, 
conviens  que  j'ai  tort,  et  je  romps  le  silence.  1^$  articles 
ectacle  n'ont  presque  qu'un  intérêt  de  localité,  c'est  ce 
m*a  retenu  ;  je  veux  cependant  céder  à  vos  désirs,  et 
>iq«ie  les  débuts  ne  soient  pas  terminés  ,  je  vous  dirai  sans 
;uisement  ce  qu'on  pent  attendre  de  la  nouvelle  troupe  que 
jf  a  donné  M,  Morel ,  votre  directeur  et  le  nôtre. 
Quelques  réflexions  préliminaires  doif eol  troufer  ici  leur 
ce  ;  ailes  seront  coartts* 


Vous  savez  que  Ton  éiëve  à  grands  ffaîs  sur  la  plus  bella 
place  de  notre  ville  un  temple  à  Melpomëne  et  à  Thaliè,  que 
les  platsans  comparent  à  |a  Upisserie  de  Pénélope.  DèM& 
longteuis  cette  interminable  salie  devrait  être  achefë^^  fi 
tous  les  ans  celte  e^pér^nce  est  déçue.  Tant  qu'elle  ne  serÀ 
pas  à  la  disposition  du  public,  nous  n'aurons  point  de  spec- 
tacle; car  il  n'y  a  véritablement  pas  de  spectacle  oix  il  n'y  a  pas 
d'illusion  théâtrale.  Cette  illusion  en  fait  tout  le  charme; 
notre  imagination  demande  k  être  soutenue  par  les  prestiges 
sans  lesquels  le  meilleur 'acteur  ne  fait  pas  la  moindre  il- 
lusion. L'expérience  a  prouvé  que  le»  ressources  locales  ne 
periAettaieut  point  au  directeur  de  présenter,  au  Havre,  une 
réunion  comp  ète  d'acteurs  dans  tous  les  genres.  En  donnant 
la  priorité  a  1  opéra ,  spectacle  plus  conforme  qu'aucun  autre 
a|i  fioût  du  public ,  M.  Morel  ne  s'est  point  interdît  les  moyens 
de  faire  représenter  la  comédie,  le  vaudeville  et  les  variétés. 

Je    ne  parierai  daus  cette  lettre  qne  des  sujets  d'opéra 
qui   ont  achevé  leurs  débuts;  commençons  par  les  dames  t  ' 
celftCdl  nuttirel. 

Nous  n'avons  point  de  première  chanteuse,  et  nous  en^ 
serons  privés  probablement  jusqu'à  Touf erture  de  la  nouvelle 
sall<^  '"'"•' 

M***.  Cbollet  en  a  jusqu'à  ce  jour  rempli  ht  r^les  ;  sa  voix 
.n*a  point  cette  mélodie  enchanteresse  qui»  connaissant  le 
chemin  du  èœur ,  s'empare  de  toutes  les  routes  qui  j  con- 
dtiisent;  mais  elle  chante  a ^c  sagesse  et  méthode.  Comme 
actrice ,  elle  a  de  l'aplomb ,  beaucoup  d'intelligence  de  la 
scène,  et  c'est  une  bonne  acquisition  pour  le  théâtre. 

Je  dirai  peu  de  choses  de  Mlle.  fThomassin ,  première 
Du^awon,  Elle  jouait  icj  il  y  a  quatre  ans,  et  vous  avei 
pu  l'apprécier  à  Ronen ,  l'année  dernière.  Je  Int  conseille* 
rais  de  ne  point  mettre  de  la  finetse-oâufl  ^t  de  la  naï- 
reté  ;  de  s*abstenir  de  quelques  gestes  de  mauvais  ton  ,  et  de 
chanter  toujours;  car  la  nature  l'a  graiifiée  d'un  organe  que 
Pétude  seule  pouvait  adoucir.  Let  applaudisse  mens  ^li  font 
accueillie  prouvent  qu'elle  a  été  revue  avec  plaisir;  elle  let 
a  mérités  ensuite  dans  le  rôle  à^Euphrosine  qu'elle  a  bien 
rendn. 

M"**  Sarda  qui,  dans  cette  pièce,  remplissait  le  rôle  de 
la  eomiesse  ^Atht ,  n'a  point  Eait  oublier  M**  JuKeuoe  ; 
elle  a  reçu  quelques  marques   d'improbation ,  et  nous   ne 


pouvons  4:onscieqcieuseinent  les  trouver  injustes. 

L'air  de  la  Vieille ,  plein  de  galté,  de  Térité  et  d'i 
a  fourni  aux  spectateurs  l'occasion  de  donner  à  H** 


.  »w«..  ». .«.«  spectateurs  l  ^«.««.vm  «•«.  «m#umv. 
des  prenyet  non  éqnif  oqnet  de  ttlitfiictiott. 


imitation, 
Jnlienise, 


.1 


1«  f«vo#  Jet  homaet  fera  le  sujel  d^uiie  seconde  lettri?.  J^ 

terminerai   celle-ci   pr  des  observations  lur  un  abus  qui 

mérite  ralteDiioo  des  amateurs ,  et  que  ji*  dois  signaler  :  c'est 

eeile  prdKgalittf  d*applaiidisseinens  c^ue  Ton  accorde  souveal 

et  avec  (ropde  Cwilile  k  Taclear  qui  platt  ou  qni  .téduil  par 

•on  art.  Il  me  semble  que  ce  nVst  point  du  tout  entendre 

ses  intérêts,  que  d*en  agir  ainsi  i  d*abord.  par  le  bruit  que 

vous   fuites   pendant  quelques    minutes  ,     vous    ralentisses 

Faction  de  la  tcèna  »  el  Csites  oublier  k  l'acteur .  l'esprit  de 

eon  rôle;  et  l'idée  avantageuse  que  vous  lui  donnes  île  lui* 

même*   tiédit  Tardenr  qu'il  devrait  mettre  à  la  mériter.  Ce* 

adulations  outrées  ont  encore  un  aotre  inconvénient ,  c'est  de 

forcer  l'actenr  à  l'indifférence  de  vos  sufl'rages  et  au  dédain 

de  set  compagnons  qui  ,   quelquefois,  si  nous  étions  plus 

jnstei»  mériteraient  mieux  que  lui  no^^  approbations.  Gaidons- 

fious  donc  de  fouler  plus  longtems  aui  pieds  ,  les  lauriers  du 

théâtre,  par  des  appiaudîsseinens  irréfléchis  ;  rap|ielotia-iious 

comment  Néron  sut  avilir  le   triomphe  ;    il  e»t  affligeant , 

•n  vérité,  que  nous  sojons  arrivés  au  point  de  ne  pouvoir 

accueillir  le  g^rroe  du   talent,  que  par  des  éclats  convuUifs 

•I  daa  eaaaératioMi  c*est  rassasier  ceui  qu'on  en  honore,  et 

dteîndre  ches  eus  les  motifr  de   rémoLuiou.    Vous   forces 

l'artiste  que  vous  enivres,  à  ne  plus  rien  prétendre,  et  à 

Ëier  dans  une  molle  oisivité.  Il  me  semble  entendie  d'ici  ce 
métrius  et  les  empereurs  »  mépriser  les  peuples  qui  leur 
avaient  élevé  des  milliers  de  statues*  el  qui  n'avaient  point 
au  mettre  de  bornes  à  leurs  flatterie».  Kspérons  que  et»  avin 
se  seront  point  perdus,  et  nn'ils  conduiront  à  la  satisfaction 
générale ,  à  l'hoaiianr  de  Tau  mi  nist  ration ,  et  à  la  gloire  du 
théàti-e. 
Recevesi  etc.  H.  T. 


(O 


M.\(:tDOINK. 

—  Nous  lifons  dans  un  feuilleton  de  spectacle,  qui  n'est 
pis  celui  du  Jotirnal  tk  Rouen  , 

(  «  Car  oa   pourNit  aiaémeBl  s'y  tromper  •  ) 
«n  ariicle  que  non»  voudrions  bien  pou\oir  encadrer,  mais 
auquel   nous   sommes    forcés  de    n'uccoider    que    It's   hon- 
neurs de  la  rpiiiiprcssion.  Le   voici  : 

«  Depuis  l'ouverture   de  la  ^lle,    toutes  les    reprcsenta- 

•  lions  s'étaient  pnssées  sans  encontre  :   nous  avions  précé- 

•  déminent   demam^é  grâce  à  Kole  ,    en    fiiveur  des  damrs 

•  qui  n'aiment  pas  les  v  nts  ,  sur- tout  au  spect.icle.  Il  n'a- 

•  vait  point  mio  nMni  à  notre  requête;  ses  sujets  étai«nt 
»  resté»  pnferuiés  dans  leurs  outres,  quand  tout  â  coup, 
»  hier,  l'un  <r«'ui  %  e^^  f'irtivemeui  échappé,  (c'est  toujours 

•  d'un  vent  qu'il  ?*»g't)  Kt  voyes  ce  qu»  c'est  que  le  luau- 

•  vais  esenipîe!  Av.itil  de  nous  tfufiltfr,  (il  p.iritl  que  les 
»  spectateurs  et   \rs  venl«   se  trouvaient  étroitement   unis) 

•  on  en  r'»nip».iit  fîrj-i  «Vu»  (Toujours  des  vents).  Mais 
»  comme  dans  l'ailinio-plière,    la  cause  réelle  des  venir  di- 

•  vers    ne  |>«-ut  être    bu-n   connue,    parce  qiiVIle  n'est    pas 

•  toujour»  la  niêm*^  ((?est  consé<{tienl  et  vrai),  au  parterre 

•  ou  au  pi* quel  il  ^u  est  aussi  que  Ton  ne  saurait  prévoir 

•  ni  emf^rvhrr.  L'i^^enli*»!  ^i  de  ne  point  s'en  alarmer. 
»  Ce  n  e»i  qu'*'q«i<  ois  iiu'un  paixafte  à  un  état  de  séré- 
«  ni  té,  qui  e>l  biin  à  desiier  pour  tout  le  monde,  n 

Quittant  le  stvlr  fiffurt*,  etc.,  etc. 
I/aiilenr  «!••  i  •  t   aitirU  vr»T< ,  va   rerevoir  inceisaranient 
un  oidre  di*  «Ic-lxit  à  la  rédaction  de  la  Foudre  ^  qui  prendra 
pour  nouvelle  i'|ii^iii|)hr  : 

■  Lm  vrn  s  prcccdcnt  la  Foudre.  • 

'^VÂpollon^  du  bas  de  l'échelle,  pren<1  l'article  de  noire 
fonmal,  niiin.  ê  :  /  il,thU  brun  et  tHahit  vert  ^  et  se  con- 
tente, pour  dt'sigirr  cet  emprunt  ,  de  mettre  au-bas  ces 
seules  lettt«*«  initiales  :  I  a  N*'*.  L'avis  est  bon  :  quand  nous 
Tondrons  di>inner  le  plus  mauvais  de  nos  bâclcurs  d*opéra. 
Bona  écrirons  M.  Tli^^*«\  ^ 


—  On  nous  écrit  de  Bruaailes  t  qM  Balûta  7  mit  cha 
jour  accueilli  par  des  marquas  de  satiafsctioa  «n  {«(A 
ont  ctï  déplus  en  plus  vives.  On  est  sortoat  flallodttflalHi 
el  de  l'aisance  que  cet  habile  ckéinimtr  apporlo  4aaa  êm  Hk 
oii  Oterbaville  se  livrait  trop  souvent  k  fisaéiatia».  h 
parait  être  aussi  content  de  Darboville,  que  la  capîlab  é 
Pays-Ras  ^e^t  de  celui  qui  l'a  remplacé  ;  ce  q«  mmtlmâ 
prouver  qua  tout  est  quelquefois  pour  la  «eus  dMa  b  mi 
leur  des  mondar  possibles. 

^^Tj  Éclair  ,  en  rendant  compte  de  la  ._, 
la  comédii*  des  h'rmmes ,  de  Deuoustters  t  a*eB| 
au   sujet  de  M"'.  I^egrand  1 

•  M*<«.  Ugrand  a  joué  le  rôle  de  M"*.  Smim^Ut^i 

•  manière  à  se  faire  consta minant  applaudir.  C^  tlb  I 
»  p:irf.iiiement  dans  ses  moyens  t  c'est  ua  allMfidaai 
!•  sibliié  et  de  raison ,  de  force  et  de  faiblesse,  lm  cms  f 

•  M"*.  I«egrand  est  plutôt  appelée  à  esprinner  în  UMm 
»  du  cœur  que  les   travers  de  l'esprit.   • 

On  serait  tenté  de  croire  que  MM.  da  tÉciaU a$tà^ 
portée  k  escuser  Us  Jaiblessmê  db  cctur  qao  laa  IfWami 
resnrit.  Cependant  nous  crojona  qna  par  cgeisMa»  3i  d 
▼raient  escuser  tout  ce  qui  est  fciUassa  < 


>•» 


SI-ECr/kCLES. 
THÉATaE  DES  AETaL 
L'Ecole   des  Maris. ^^V Epreuve^^^Mm  Dm 
Densî^ae  début  de  losuv. 


L'étal  sanitaire  de  notre  trbnpe  dramaKmp  ,  aWfai 
satisf.iisant  pour  une  entrée  en  campi^ispw  Mn|dn«  ^af 
est  qu'à  son  second  début ,  sa  trouve  retea»  a«  li|    Mrs 


maladie  asses  grave.  M**  B'^r'eaa  qni  n*a  pas  ewcaaa  idi 
reiilr'-e,  est  indisposée.  Thénard  éprouve  ntt  nMldbfÉ 

3 ni  rem,Ȑche  de  )ouer.  H"*  Lemoule  Q*est  Ip^vra  assi 
it-on  :  si  l'on  ajoute  à  ces  contrariétés  le  renvai  de  M 
on  concevra  que  les  débuts  ont  dA  hinmonp  lorfiii  dÉt 
circonstnnces  :  aussi  sommes-nous  aéJoîls  »  di 
jours  «  à  ne  voir  que  des  comédies;  et  si  las  ind 
res<entenl  les  artistes  de  l*opén,  s'étendaient  js 
de  la  comédie ,  au  lien  de  débner  des  articles'  , 
nous  publierions  le  bulletin  de  la  santé  des  aciaan. 


Roblin,  dans  le  rôle  A^Ariste.  a  confirma  Fidde 
premier  début  avait  donné  de  lui.  Son  débit  aal 
sa  prononciation  distincte;  nous  nous  boroci 
lui  conseiller  d'éviter  l'emploi  nn  nen  trop 
geste  de  bras  droit.  Nous  savons  bien  qae  les 
ayant  presque   toujours  leur  chanean  à  tenir 
g.iuf  he ,  n'ont  guères  que  le  bras  ifb\%  de  di^[ 
lors  celui-ci  est  en  quelque  sorte  obligé  de  _ 
deni  :   mais    ne   serait -il  pas  poMÎble  qoelmefaia 
cet  éternel  chapeau  aus  gestes?  On  cita  radtaaw  «| 
quHI«*  La  rive  tirait  parti  de  ce  meuble  doflt  laf  fc 
se  bornent  k   occuper   on  bras  ou  k  servir  ém  tMl 
ans  acteurs  qui  ont  encore  trop  du  savi  bean^ns  la«r 

Tiste  a  joué  avec  beaucoup  da  gatlé  M.  db  Cmm^ 
M"*,  Dnroissel  ne  paraissaient  pas  assaa  UmSSmmm  fli 
l'accent  gascon  qu'ils  oubliaient  qoe'qvefoia  pans  gvi 
comme  k  l'ordioaire.  Il  est  nanrlant  indispavaiH»  vA 
acteur  se  fasse  à  cet  acceal4à.  il  jn  dos  gaecnfa^MVI 
coap  dç  pièces;  puisqu'on  fn  troara 
sur  la  Këna  autant  dans  la    bo«I|» 


ommm^  à  "^^feu^f r/^. 


PORT  DE  ROUEN. 


(!lfARCeilfElfS    ET    B1^CLAM4TI0ItS• 

^f^  Chabcem.  du  chas 90 -in a rée  TAïuler- 
lils,  CA|).  Leflocby  veti.  de  Bordeaux. 
— Courtier»  W.  Fanqiieux. 

Réclamntrurs  ,  MM. 

7  fols  eau-de-vic.  — Rou«elin-Cavey. 
4  bottes  acier  battu. — Rouen. 

M  boltesdito.  —  1  b.iiil  limrs. — Vielle, 
I    babl  limes.^ratiiuir  Laiué. 
I    dito-dilo. — Lefebvre-Flacardoux. 
I   ditodito. — Jeiill.-ïiti, 

1  baril  acier  battu. — Crevel  et  comp, 
3.T  fûts  vin  ordinaire. — Viret  Lehaitre. 
36  barriq.  dilo. — l.orionaina, 

8  barriq,  dito.— HubnrUDcsroalis. 

2  barils. ceiKlres  graveSées —NiateULau- 
I  eiU. 

5  b-irriq.  vin  —  MnlfilAtrc, 
59  houcauts  tabac.-^Oireclioa  des  droets 
réunis. 
1   barnq.  vin. — Poutrel. 
la  dito   dito. — 1    caisse  dito.  —  Crétë, 

cootrôleur  fies  douanes, 
ao  barriq.  vio. — A  ordre, 

^O'ICnABGEM.  dn  sloop  rAimable-Marie, 
cap.  Dupux.,  veii.  de  Cabzac.^^Cour* 
tier^  M.Fauqurux. 

Rtclamateurs  ^  MM. 
I  barria«  vio.  *- Viret-Lehattre. 

184  dilo  dito.-^Dugenet. 

—  !-.€  sloop  les  Deuz*Amîs,  cap.  Déve  9 
veu.  de  Fécatnp  ,  cb.  de  565  sacs  blé. — 
Lecler. 

—  Le  cbasse- marée  THeurenx- Retour , 
^cap*  Lecorre,  ven.  de  Marennes^cfa.  de 

101201  kil.  sel.— Beuvaia  et  comp. 

—  Le  brick  L'Anna  ^  cap,  Dayaud  ,  cap. 
]>»yaud,  vea.  du  Croisic  ,  cb.  de  6^874 
kil.  sel. — Beuvain  et  comp. 

—  Le  sloop  ie  Succès ,  cap.  Del  pierre , 
ven.  de  Duskerque,  cb.  45^70  Is^il.  cbar- 
bon*  de  terre — Le  Capitaine^ 

—  Le  cbasse-marëe  le  Boa-Pëte,  cap. 
Poliçaé^vea.  de  Bordeaux,  ch.  de  ^00 
barnq.  vin.— Viret- Lehalire. 

Lourlier ,.  M .  Fauqiieuz. 

— »La  goélette  ajigLaise  Alerl^o.  Johns, 
Yen.  de  Bristol,  cb.  de  fer  en  gueuse», 
pour  M.  Martin. 

Le  slofvp  an^-hns  Spring ,  capi.  MafTelt , 
ven.  de  (lardiif ,  ch.  de  fer  en  gueuses. — 
A  ordre. 

««  Le  sloof/  le  Juks,  cap.  Bertbelé, 
veu.  d'Ars  «b.  de  38,676  kil.  sel.— 
M.  Uia>ert. 

Gourltep,  M.  Hébett* 
flCf'  GiîART.Rii,  du  ftlooplet  Trois-Frëres. 

cap.     rhibourg ,    ven.    d'Benfleur.  — 

G>urtier,  M.  Fauqovox. 

RiU;lajmqtfwr$  >  MM. 
aa  barriq.  via,-;  i  ùUie  eaurd^-vie, — 
Bat6uif. 


lia  bartiq.  vin. — Carpf?ntîer. 
ao  meules  à  aiguiser. — .V  ordre. 

^^  Cbargex.  du  sloop  la  Louise ,  cap 
cap.  Géhenne,  ven.  de  Gaea.— ^enr- 
tier-interp. ,  M.  J.  Pellecat. 

63  marche^. — ag  bornes  eu-  graoît.-«A 
ordre. 
I  grenier  poterie  degrés. — Aucapiiaine, 

^^  CsARnEir.  d«  sloop  le  Félicité,  eap. 
l.ibard,  Ven.  de  Caen.— Gourlier-io* 
terprète ,  M.  J.  Pellecat.       ^ 

Réclamatettrs ,  M^f. 

175  bûches   bois    jaune. — 38  dito   bois 

rouge.  —  a  barils  tartre  blanc.  —  1 

.  barU  couperose  verte. — Mathieu  Ba- 

sire. 

ao5  tonnes  huile  de  colsa. — Crevelet 
comp. 
18  barils  dito  dilo^— LecerF. 
^i:^  Charge»,  du  dogre  TAJelc  ,  capit 
SéLiie,   veu.  de  Hantes.  —  Couiticr 
interprète ,  M.  J.  Pellecat. 
laooo  ardoises  pour  toiture.  —  M.   Le- 
oionnier. 
389  barriq.  goudron. — A  ordre. 

^(^  Chargem.  du  sloop  la  Francioe,  cap, 
henauit,  ven.  du  Havre. — Courtier^ 
iuterp.y  M.  J.  Pellecat. 

Rêclamateurs  ^hl}i. 
81  boucanb  tabac. — Crevel  et  comp. 
98  planches  de  snpin. — 6  morceaux  bois 

de  chêne. — Faitqueux. 
^p^  Chalgem  du  dogre  la  Georgett^  , 
cap.  Salo  ,  ven.  du  Havre,  ayant  allégé 
le  nnvire  IMda ,  cap.  Desprès,  ven.  de 
Saint-Domingue.  —  Courtier-inlerp. , 
M»  J.  Pellecat* 

Réclama  leur  s ,  MM. 
1594.  sacf  café.^^A.  Bouchon.  ^ 

Pfîs  au  Havre. 
a4o  planclies  de  sapin. — Hersent. 

y^  Cdargem.  du  clKvsse- marée  leC(i.irFes, 
cap.  Célo,  veu.de  Sfarennes. — Cour 
tiiT-ins|)irc,  M.  J   Pellecat. 

88,61)6  kiLsel.— Ch.  DuianJ. 

O^CHARGEir.    du    boot  holfamfais    dr 
Goode-Hoep,  cap  C.  V.  Q,  Ben,  ven. 
ven.  de  Newcastle.-^Courtier-interp. , 
U.  J.  Pelleeat. 
ao  chikirons  cbarbonr. — 9   fAts  plomb 
5  dito  lit  barge. — 3o  meules  à  aiguiser: 
— Loysel  aîné. 

y;*r  CuARCEH.  du  sloop  l'Adélaïdei  cap. 
Desrues,   ven.    du  Havre.-^otMrtier- 
interp.  ,  M.  J.  Pellecaté 
iao  pfanches  de  sapin.— 9jL,  Hersent. 
Provenant  du  navire   le   Gliarlei^   cap. 
Guilbert,  ven«  de  Rotterdam, 
a  barils  vermillop. — a  dite  curcum.i 
att  tonneaoi:  morne. — 107  fAts'cé^ 
lue.— r  "petit  lac  pois.— t  paniei- 
phntes  d'a^rges.-*A  oidre. 


4C^  CftAReev.  iû  aloop  rElénore ,  cep. 
Bourcy  ,  ven.  dn  Havre. — ^Courtier- 
interp. ,  M.  J.  Pellecat. 

'  ^éclamatmrs^  MM. 
35  jF&ts  vîn.— Chassagne  (ils  aîné  et  C*. 
aa  boucan ts  tabac— Creve^  et  comp. 

Provenant  du  navire  le  Charles,  dipit., 

Guilbert ,  ven.  de  Rotterdam. 

45  barils  céruse. — A  ordre. 

Provenant  du  navire  l'Ida,  cap.  Després, 

ven.  de  Sl.*Doiningue, 

3ia  bûches  bois  de  Campéche.— 56  sacs 
café.— 1  sac  malaguetle. — A.  B<Nir' 
chon. 
^^  CiiARGEM.  An  sloop  les  Deux*Frmt  ^ 
cap.   liarboy,  ven.  dn  Havre. — Cour- 
tier ,  M.  Fàubueux. 

Réclamateun  ^  MH. 
8  fAls  eau-de-vie  — Morice. 
a  fAts  vin.— Hébert  alhé. 
la  fûts  dito. — Web  et  comp. 
i3a  dito  dito. — Crevel  et  comp. 
a  dito  dito. — QuesneK 
a  dito  dito.— (Cabanon  et  fils. 
60  dilo  dilo. — Maris  et  Ameline. 
a5  barriq.  eau-de-yie. — lienormaud  et 

Héoiuef. 
197  bûches  bois  de  sa  pan. — H.  Fortin. 
^00  sacs  vides. — Gerlache. 

ei>  Chargeai,  du  slôop  ta  Françoise , 
cap.  Bnrct  ,*  ven.  de  ^t-Marlin,— Cour- 
lîprs,  MM.  Bordelle  père  et  fils. 

ia33  demiokil.  sel. 
—  Le  sloop  l'Alexandre,  cap.  Roinscf , 

^en.  d*Honfleur,  ch.  de  cidre. 

Mouvement  dit  \i  au  i^   Wai, 
Navires  entrés 

r^e  sloo^^TAIesandre  ,  c.  Roussel ,  ven. 
d'HonÛeur ,  cb.  c^e  cidre. 

Le  brick  le»  -Peux-Frcres ,  cap.  Lenor- 
tuand  ,  V.  de  Bôr Jeanx  ,  ch.  de  vin,  se* 
>on  ,  cau-dc-yie. 

Le  sfoop  la  Jennr-Adële ,  c.  MaiHard  , 
V.  de  Honftetir,  ch.  de  savon  ,  tafia. 

Le  sloop  la  ^arie-Frairçoise,c.  Havard, 
V.  de  iMaremieii,  cb.  dr  sel. 

Le  sloop  hr  Jeune^eitry ,  c-  Daniel , 
V,  deSt.-Vaan',  cb.  èê  cerffmi  «é,  fiircne. 

Le  bndb  le  Réoé-llaei^,  c.  Saison ,  v. 
le  BbrddBwi  ^  rh.  dèi  vin  ,  bois  de  Cm- 
pécèe. 

Le  brick  le  Gh^vrks,  c.  Gonrsonnois, 
V.  de  Morlaix  ,  ch*  de  papter^beurre^ 

Le  sloop  Œiigéme  ,  c.  Lerat,  vem  de 
Honfleur,  cb-.  de  vin ,  sumac,  sonffre. 

Le  chasse^marrée  la  Ste^flbirbe ,  capit. 
Houstin  ,  V.  de  Saint.-Pierre ,  ch.  d'eau- 
'ie^ie.. 

Le  brick  la  Diane,  c.  Couhîtte,  v.  de 
Marseillt ,  eh.  de  vm,  tevon  ,  huile. 

I^sleep  angiaia  Neir»Bée ,  c.  Jones ,  v. 
de  Bristol .  ch.  de  fer  en  gueuses. 

EralboîprlaCharit*^,  c.  Ronsselfell,  r. 
(If  Hiaafleur ,  du  4e  tidM. 


•.  VAVIR1S   EXPFOIl^S. 

Iif  iloop  le»  Deux-Frères ,  c.  Robert  , 
ali.  h  Fc'camp  ,  cti.  de  plâtre* 

Le  ^|o.»p  l*r«spoir,  c.  Pirt,  ail.  k  Poii- 
tUTal,cii.  il<*iii:iriiittle>,  pierres  iiiruIicreH. 

i.e  sloop  l<'8  Troi%  Fières,  c*  Dubourg  . 
ail.  k  lloiidciir,  sur  IpsI. 

Le  sloop  I  Aitiiiiblr-B'TQard ,  c.  Olivier , 
a)l.  il  lioiincur,  sur  lest. 

Le  ciiassc-iiiJin'e  la  Péri  ne-Chérie ,  c. 
Scrrur,  ali.  à  Bordeaux  ,  sur  lest. 

L%  gribanne  la  Jeutie-Ro>e ,  c.  Caron  » 
ail.  au  Havre  9  sur  le»l. 

Le  brick  TEspérance,  c.  Sébire ,  ail.  à 
Bordeaui  ,  ch.  de  plâtre. 

Im  goê!eile  les  T roi >- Frères  «  c.  Oimout , 
a!L  à  la  llàiclu-lle,  lègc. 

Le  stoop  le  Ji*unc-Hcnry ,  c.  Daniel  « 
ail.  nii  Havre  ,  lège, 

1^  brick  le  Prospcr ,  cap.  Petit,  ail.  â 
Bordeaux,  rb.  de  plâtre  et  uitrubies. 

de  sloop  la  Francine  ,  c,  Henaull ,  ait. 
au  Havre,  sur  lest. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du   \i^  au  i5. 

KAVIlKa   tKTRÉS. 

1^  sloop  la  Rosalie ,  cap.  Delestre,  ven. 
de  Rile,  i.h.  de  bois  à  brûler. 

Le  .sloop  l'Aiiuable-Eiisa,  cap.  Morin, 
vea.  d^  Rouen  ,  ch,  de  blé. 

Le  «il  inp  le  Diligent ,  cap.  Bellot  y  ven 
de  Bai  fleur,  cb.  de  bois  à  brûlfr, 

Vjt  brick   ftiséricain   TravfUer,  capit 
Oo^s,  rrt).  de  ta  ^ouveHe<^Oilcans  ^  ch. 
de  cotou. 

HâVlBtS  l]Lp£jlllïi< 

Ije  il(K>p  I  ^A^lélaide ,  c£)p«  Vivien  ,  >t1 . 
à  tn  Bouille  «  cb,  de  r barbon  de  lerre. 

T.e  brick  Tiur«rêgieu  Hiibelfa,  copil. 
LÎKtinrifeii  p  alL  Otleouioer,  k\u  dé  tucre 
ri  C4ifL'. 

E^e  ïloftp  les  DeuiL- Amis  i  cap.  Monuier, 
ail.  à  Rouen  ,  cb.  de  plomb, 

Ledo^re  TAurore,  cap.  Brasseur,  aU. 
iiTein  ,  cb,  de  Tr r. 

LebricVU-i  Deux-Frère*, c.  Brindgenu, 
ail.  â  lu  tiur^dcloupe  ,  ch.  de  brigues. 

1^  patguebot  anglati  Brilanui»,  cap, 
VVerls,  ûlL  â  ^ulbauiptr>]i,  eb.  de 
ptifsag<*rs. 

Nofe  des  J^tntts  recnûtilies  à  la  Bourse 
du  Ilitvre^   du  l5  mai^ 

»G*»  birritfU'^s  iucre  brut ,  à  8ï  fr,  5o  ac. 
tû  barrii|,  dito.  dilo.  à  87  Ef-  ,  dûo. 
fio  barriq.  dilo  dUo  m  78^  fr.  dito, 
56  balle»  *ucre  Bourboo  ,  à  87  fr.  5o  c. 
fio  d*  d'         d'  à  t*a  fr.  5*>  c, 

IG  bflll.  colon  ï*ou!$isnf  ,à  i  fr.  aS, 
75  dilo  dito  dilo   k  V  U.  ^\    c«   i/4  ^* 
^jLi    d,       «Oi-orgieiii   1   f.  7c,  i/ii  d. 
3i>  duo   dilo    dito    à    t   L  tSc.  5/4(1, 
18  dWu     dtto   dilo  I   1   fr,  dito* 
G  dilo    dito  Martinique,  è  1   t   ^5  c. 


dilo. 

5o  dito 

dilo. 


ditoSt.-1>onnugue,à  iL  toc. 


ria Caroline  ,  à  3i  T  ^  dîTo, 
tî  liiilHers  poivre  léger,  â    7$  c. ; 

f\\\  repftt.  


en 


(4) 

POHT  DUONFLEUR. 
Mouvement  du  11  au  i3« 

K  A  VII  ES    F.NTUÊS. 

r.e  sloop  le  Désiré  y  c.  Angot ,  ven.  de 
Portsinoulh. 

Le  brick  la  Diane ,  c.  Coubilte  ,  y.  de 
Marseille,  sorti  le  i3  pour  Uouen. 

Le   cliasse-mariée   fa  Sle-Auuc ,  cap. 
Heslain ,  v.  de  81-Martin  ,  sorti  idem. 

Le  brick   le  (>barles  »  c.  Cour»uiiu(*ts, 
V.  de  Morlait,  sorti  idem. 

Le  sloop  les  Deux- Aimées  ,  c«  Berget , 

de  Rouen. 

Le  sloop  rAiiguste-Bieu-Aiuié,  c»  Ba- 
xtn  ,  V.  de  Rouen. 

Le  sloop  le  St.-Piérre,  c^  Bnault  9  v. 
de  Rouen. 

I^  aloop  )'AngéIine,c.  Noroj,  v,  idem. 

Le  sloop  rK.spoir-de-la-Faix  ,  c.  Lies»e , 
V.  idem. 

1^  sloop  les  Trois-Sœnrs  ,  c.  Poslel  >  v. 
le  Caudebcc. 

1^  sloop  le  Diligent ,  c,  Coullebaux  ,  v. 
de  Caudcoec. 

Le  cbasse-inaréc  la  Poule-Blanche ,  c. 
Douarin  ,  v.  de  Rouen. 

Le  cbaftse^niainre  le  Père-de-Fauiille , 
c.   Loget ,  V.  de  Rouen 

Le  brick  l'Ëvéque-des-Moulins  ,  capit 

Pinson ,  v.  de  la  Rochelle ,  ch.  de  24  i^^ 

vin  ,-10  dito  eau-de-\ie  pour  M.  lUillou 

ai  né  ,  le  surplus  pour  Rouen«  | 

AAVirtKS  AfiaTts. 

F^  ftloop  rAiuiable-Catherine,  cPourret 
:ill.  Shorc.tti- 

I,cF  sloap  b  Floret  c.  Raveaet ,  alL  k 
Pfïrtniiou*h, 

\^^  Abops  la    Marte-Déiirée,  c,  Mail- 
bnl ,  ail.  à  Rouen. 

Li"  Sl-Pierre,  c.    >!oulîn  ,  ail,  tdent. 

l/Alexai)drci  c.  Rouuel,  ail.  idem, 

Li   Ch  *rilé,  t,  WetnntX  ,  alî,  idem. 

E/Aitnubfc-b!ugétiie,  CAp«  Liard,atL  à 
Dunqit'^rqne. 

L\Vimjbl^Désîré,  c 
Hiivr#r. 

La  "^lari^-Manhe,  c 

E^'Eiigéiur,  r.  Ler^il^  aE,  à  ta  Matlleraye 

Courtiers  ,  MVE,  PcElelicr,   Gaillard  et 
IMJecat, 

PORT  DE  QUEEXEREUF' 

Sont  arrituh  de  T'iUeifuier  : 

Maria  Jo^ina  ,  e.    Muustendamt  alE^  k 
St-Péler>Uourg  el  Eheneur, 

L'Arislide^ç.  FEoth,  ail.  k  Morlaii ,  cb^ 
de  plâtre. 

La  Lire,  c.  Aufc'-y ,  aU  â  Brest  ch.  bois. 

La  ^Eqrie^Loujati  ^  c.  Lemenu ,  aEl,  et 
ch*  idem, 

L'Eli2.ibeth ,  c.  ^^s^e ,  aEl.  an  Havre  , 
ch.  de  divoiv^»  uiaichandi^e«. 

1^  Sl-E^ouis»  c.    Mania,  aEL  à  Gaen  « 
chi  de  vin. 

L'Aimable  Ballide  ,  c.  I^sourf ,  ail    tru 
H.ivre  ,  cil.  de  diverses  marchandises. 
Sont  montés  et  pn^iéM  dttoui  à  ta  ma 
rée  dt  1 4  : 

L'Ev^oe-Dêmoulini  ^  €.  Pichon^ 

Le  Jeune*'  ntii*  ,  r.  Bnrlc*/îrt. 


La  Jeune-Eapbrosîoe  ,  c<  Bellel 
1^  Jeune-Arièle  ,  c.  R«*gaier. 
La  Marianne  ,  c.  Cointo. 
La  (fabrielle,  c.  Briai-ff. 
Les  Deux- Amies  ,  r.  Momiî^ 

(  Fent  d'ouest ,  /V.-O  ) 


AVIS  DIVERS. 

<$^  N  *  1 6 1 — fiente  pour  cmusm  JU  Ji^arf • 
l  un  Joli  MOBiUEn.^  Umedi 
'  7  mai  1 8a3  ,  à  neuf  hrorrt  dm  omiid  . 
Maison  aite  »  Hou^b  ,  boulevard  de  I 
11**  i5,  M^.  MicaiLar«C<iaiaiif»aire] 
(irnccderj  à  la  f  eoie  voloaiairc  dca  1 
•ppartenani  à  M.  le  CbeTalicr  Da  L4&aa»a, 
Lieutenant -Coluoel  do  Corpa  &o}al  dTllBI* 
Mufor  .  conti^uni  aioéi  c|n*îlê«iii 

lUiirrif  de  cuiiine  ,  «aittf-ll<*  €■  hirwmj 
pcUct ,  pinc«i(es  el  Glien<.u  doidt,  fmfÊiÊ  a 
colonne  rn  faïence,  atec  set  lu%«i»«a  idie. 
Tables  Je  Cuisine  el  A  manger,  tooiOBictfraaH,  ^ 
Matcla»  couvi-rti  en  (uiaiar  «  liii  drplaat» 
traversins  ,  orciileri  ,  cuuvciiiirca  »  kiiti 
garni,  tecrétjîres,  C'jnnuoJes.  çonchwa  ,  tii 
d'enf.'OC ,  tables  de  nuit,  dr  loiletie  «f  de  ^m; 
le  tout  eo  .icajoa;  bureau,  corps  de  biUioflWvar, 
canapé,  t  ibonrct  de  pieds  faateuls  ,  CMλ 
te»  ,  gondoles  aussi  en  acafou ,  cbaitra  «a 
mciisier  ,  glaces  »  livirs,  gravures»  tsHtii 
à  l*huile;  vins  de  difTcrenici  CBpèeas«ba*" 
leiiles  vides  ,  eic 

C^tte  vente  aura  lîeu  aaa  ebai gri ,  d'vaca  ■ 
conditi'ins  énoncées  au  procè»-rrrbal  de  vcaMu 
Le  Cotn missaire»  Prismur^    M  icai  &vv. 


,  Beaudoid  ,  ail.  au 
Pugnon,  V*  tdcm. 


BQUHSË  DE  PARIS,  D'HIEI. 
Effet*  Publics. 

a^Q   POCR  CE^T  rjYVM>ig»dS« 
JoaiAUMcv  an  •«  Xan  itaB. 
87r  70c  7SC  65c  90c  7SC  •••  7fe 
tkECOJtSAlSS.    DR   LIOtlOATlOB, 

JoalMMKv  ém  n  Mm%  tMA 

Ich.  du  »a  Blars  itii,  fin.  •     a    loaf  aSa 
ittsS,        9    4  xmAÎ  %m 
tdeia  KiMnr«.TivB8,  iS«4 

AilEftïITÉS  DE    1000   PB.,   k  4   p.*   */« 

Avec  lois  el   prisas. 

JnutfSMwe  éi*  Duifiiiiin  t^tm. 

io5of  toS'ji  Suc  io56r  aSc  loS&f  latfT  ai 

ACTIONS    DF    I.A    RA^Q.    DC   riAKS, 

JoaiMMc*  4r  ^wviar  ••aS. 

lâSof  i5saf  ôoe 


THEATRE  DES  ARTS. 

LABBÉ  DB  L-6PÉE, 
Comédie  Ch  5  JCf  es  ,  dt  Bonillj. 

M*  Aiaiar  fera  soa  iroaiiaat  étku  f«  Il 

fôte  de  SAtnt'Aimû. 

LA  RÉSOLUTION  IVUTILC  , 

ou    ti    DtcvisiMiat    AmgvbbvBs 

Cc^médie  ea  1  aetc ,  4c  Pairai. 

L-OtJVBRTUIlB  DB  SARGIirtf  ^ 
exécatdc  A  grrad  Orckcaire. 

aaQUB  OLTMPIQUB. 

DB    MM.  VaAVCO«l. 

Hue  DugmmjT'-IVomim» 
La  pTcinière  reprcscnlatioa  4es  EMmâtm  ^ 
l^Eioonant  Pbcaia ,  c'ect  U  puatfw  fc< 
que  ce  cheval  parait  depais  ^'il  cMiAMB 
d'une  malade  de  dix   moit,  A  bHiw^ 
Eaqtii^EU  MM.FaA«co«iraiMii«MltpaiA* 
—  Lliomroe  et  le  Cheval  Sasvagab-^f^ 
P^nmides  et  l'Ecart.— La  LaMMT  Pna* 
caif« — Manocavrca  de  Cavakviib 
S^Tnrdi  AfEàche. 
Dimancbe  procbaia,  ta  ( 


BOUEH.  IMl'BIVWIK  (X>M^'^^>^I<^^^  (^^  cabactêrcs  sti*  taiixe-duock)  DE  C  BLOQUËL»  BOB  flt.  M^'i!  4^ 


^^um 


T£llDft&IU. 


t(T  Uki  i8«3r. 


If^  i«3 


AimÉ^ 


iikirtii  kwt  t%nirtwt>fc 


LA  NACELLE,,     ■ 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


/^ 


Nacelle,  Plàot  dét iCariMr, 0^.  48^  i'B!bto«tf. 
r  d«t  Paot.  — '  Et  chta  totts<lMLiWtir8ft«€|} 
,  ppor  Rott«o ,  et  16  ft.  5o)è.,  par4a  pofttc« 


CMte  Kenille  parait  iob«  let  jours.  S'uifars^er .  poitr  rAiMmaenent  et  la  RécUcttpn ,  aii  Bdtem  de  /a  Nai 
On  s'abonpe  à  Pari»,  clwz  BiitsoT-TMivAaii,  lue  de  Kicbdieii , n«.  7ÎI.  —  A.tt Hsvre,  elmCHAm.u.,  1 
Dincteon  de»  PoAie*  <Ua  Déparieiueai. —  Le  prix  de  rAbouneinent  e«t  de.  1 5- fc.  chaque,  trineftlre ,  | 


ApiVs-demain  Dimanche,  Fâre  de  la  PïiîtTMdT»  ,  oetteFtalUa. 
ne  paraîtra  pas. 


LES  DEUX  ROIS  IJVPONS. 

CHAÎfSOrf. 
AIR  :  J'ttvaiê  utu  lettre  preuéc.  (de«  Deut  Kdmon. 


CuEi  les  lapons,  nous  dit  lliîsloire, 

Vivait  on  petit  souverain 

Qai  ue   mettait  toute  sa  gloire 

Qu*a  rendre  heureux  sou  peuple  oain^ 

JAniats  le  signal  des  alarmes 

Ne  troubla  son  règne  innocent  : 

n  se  c voyait  assez  puissant , 

Quand  -il  pouvait   sécher  des  larmes. 


La  mort  qni ,  daQS  son  vol  rapide  , 
Partout  étend  sea  noirs  filets, 
Frappa  ,  de  sa  faux  homicide , 
L'heureux  Numa  des  roitelets. 
Pour  s'emparer  de  l'or  du  trône  , 
Vite  accourut   son  héritier..,.. 
Il  ne  trouva  qu'un  olivier 
Dans  les  trésors  de  la  couroiine. 

L'héritage  ne  conYint   guère 

An  successeur  du  roi  lapon  : 

Le  jeune  prince  aimait  la  guerre , 

Et  n'écouia  pas  la  leçon. 

Il  met  en  feu   tout  son  royaume  , 

Pour  cueillir  le»  lauriers  de  Mars  : 

Et,   sous  ses  petit»  étendards. 

Chaque  nain  se  crut  un  grand  bomûie. 

Mal»  .  de»  bords  de  la  Sibérie , 

Bientôt  les  nabots  belliqueux 

Voient   accourir  dans  leur  patrie 

Des  hommes  deux  fois  grands  comme  eux. 

Les  plus  grands  hommes  de  l'armée 

Prirent  des   soldats  punr    géants  : 

Et  cbaque  nain  ,  depuis  ce  tems. 

Se  croit  plus  petit  qu'un  Pygmée, 


lis. 


bis. 


bt's. 


Ih. 


bis. 


bis 


bis. 


LE  DERNIER  CRI  DES  GRECS»  (i). 
Par  M.  Alb^lavdri  F**'^    ' 


«  for  €iatiu0ai  In  désert^,  m 


bis. 


EoWtDt 


Sur  U  cen^e  d'Ition  on  vît  s'ëîcverdés  poètes  pour  cé- 
lébrer les:  malheurs  de  la  cité  troyeiin<e«  L'itifortune'  àt$ 
grecs  modernes  a,  aussi  i:ispiré  les  imiseS'  cofilemporaitits» 
Le  sang  des*  habiuns  de  Scio  et  dt«  ftls  del'Ëpirea  enfa&té^^ 
des  héros  et  dèS'  Tyrtées*;  et  tai»di»  qoe  les  escJatefidit 
Croissant  immolaient  les  ctesaeodâns  do.  iWiciès  et  de  Mii- 
tiades,  sur  les  ruines  d'Atbènes  et  de  Connlbe-,  l'Etirépe- 
retentissait  des'  hymnes  consacrétt  »i*  gloire  des-  victinifesi 
el  à  la  honte  des  vainqnenrsy  Les  revers  des  peuples^  géité- 
reuz  ont  toujours  mieux  inspira  le-  géniO';  que  n'a-  fait- 
l'abus  de  la  force.  On  est  plus  p^e- pont,  célébrer  l'infor- 
tune,.que  pour  chanter  une  coupable  victoire.  Cest  iim- 
tilement  que  l'on  essaierait  à  célébrer  en  \er$  harmou^ui« 
les  excès  d'Alexandre ,  le«  meurtre  de  Cîîtus ,  la  brutalité 
d'unC<aligula  •    ou  la  tyrannie  d'un  Néron.  On  ne    trouve 

Î)as  de  verve,  de  pensées  n]éa*e  pour  fêter  l'assassinat  on 
'oppression;  ^ais  pour  immorlairser  le'COiMrage  majeu- 
re ux  ,  poti^  transmettre  à  l'avenir  les.  inf6rtunea  de.  Pnam  , 
l'adversité  d'Enée,  les  efforts  gçuéreux  de  Henri,  le  génie 
des  poêles  s'est  enflammé  :  il  a  prodnit  dbs  merveilles;  et 
si  les  crimes  publics  ont  quelquefois  inpjré  ce  même  génie , 
ce  n'a  éié  que  pour  en  perpétuer  l'horreur  et  sau\<r  de 
l'oubli,  des  forfaits  qu'il  fallait  offrir  à  l'exécration  de  tous 
lesâges.  L'iUohlre  auteur  de  Chil<^-Aroldi,  va  bientôt  associer 
sa  lyre  à  la  gloire  des  Hellènes.  ApreB  avoir  offert  le  sacri- 
fice de  sa  fortune  à  leur  cause,  il  élèvera  'sans  doute  si 
voix  harmonieuse  pour  faire  pieuper'  à«  la  postérité  leurs 
malheurs  passés  9  et  pour  célébrer  leurs  trtoniphes< récens. 
Partout  les  nations  civilisées  leur  ont >  élevé  des  trophées*; 
et  la  France  n'a  pas  attendu  que  leur  cause  fàt  g»gnée.>, 
pour  détester  la  rage- de.  leurs  oppresseurs,  et  payer  im 
hommage  éclatant  à-  rbéroïsme  qu'ils  ont  opposé  à  la 
tyrannie  et  à    la   cruauté  de  leurs  bourreaux. 

Parmi  les  productions  que  les  malheurs  de  la  Grèce  oat 
fait  éclore,  on  a  distingué,  avec  raison,  celles  de  MM,  Bi- 
gnan  et  Saintine.  D'autres,  jeunet  .Huteurs  méritent  aussi  des 
suffrages  après  enx.  Au  nombre  de  ces  derniers  je  placerai 
M.  Alexandre  B....,  qui  vient  d'acquérir  un  titre  à  la  bien- 
veillance du  littérateur  et  des  bons  ciloyons.  Sa  muse  a  atusi 

(1)  A  Parla,  cbei  Pokthibo  ,  Palais^oyal ^  a«  a5a. 


( 

ytni  iêi  Ltrom  fur  it  granjftfur  pâttéa  des  grecs ,  et  lur 
leurs  caliniités  prétentes  :  ^t  ce  qui  pourra  le  consoler  »  c'etl 
d'avoir  vu,  le  Dernier  eri  des  Grecs  ,  écoulé  par  le  ciel , 
ai  leurs  derniers  Tœax  exaucés  par  la  victoire,  teiirs  succès 
ont  répoudu  au  noble  déf oyoïnent  que  leur  supposait  M.  Ale- 
MBdre  B..  • ,  en  leur  prélanl  ce  langage  : 

■  Saals  Boos  aiYraachiroos  eth  honU  loDgiems  ([itirU  , 
»   DoBt  la  nca  é'Olhnian  détruit  ju44|iruo\  Màtlâ, 
«  BaiiaJtf  Tmii  ééiiè  U«  crié  de  la  >icioire 

•  Dat  ckampt  da  Maratbrio  réveiller  le»  écket  ? 

•  la  foftno*  partout  a  «uivi  dos  drapeau  b  ? 
s  Capandaat  «  si  plut  tard  elle  éuit  inUdêle  , 

^  s  Ifotia  a\eair  e5t  urrét<!  : 

»  Cai  grac*  ,  f{ue  fuit  U  liberté  • 
9  Iki  nioiiis  périraient  di^aeé  d*elLa3.  • 

n  y  a  de  la  verve  et  de  beaux  seotîmeas  dans  ces  vers 
djlhirainbit|ues* 

Quelque  plaisir  «  quelaue  orgueil  national  #|ue  j'aie  ce- 
pendant à  trouver  des  iclées  généreuses  dans  Touvrage  d*uo 
compatriote,  je  ferai  ,  avec  la  franchise  qu'il  doit  attendre 
d'un  ami  presque  natal ,  la  part  obligée  de  la  critique.  Le 
stylo  classique  n*admet  pas  plus  ratli^nce  du  style  rouian- 
liqDe,que  le  naturel  ne  sonlTre  ronflutc.  Je  n'aime  pas  ce 
passage  que  MM.  Ilngo  et  compagnie  trouveraient  peut- 
étrt  ossianique ,  mais  que  mot  qui  ne  suis  ni  vicomte  ni 
baron  ,  je  trouve  tout-a-fait  hors  du  sens  d'une  sage  allé- 
forie  et  des  bornes  d*ane  expression  vraie  et  poétique. 

€  El  ce  torrent  saufaj'e 

»  Qui,  rouliDi  uns  rivage, 

a  Devait  tout  dévorer; 
V  Contra  voi  borda  goerrîrrs  brifant  touduin  m  rà^t , 
*  Dana  son  Ut,  an  grondant,  m  hâta  de  rentrer,  s 

Un  torrent  êouvagr^^x  se  roula  sans  rivage,  et  qui  trouve 
des  bords  pttniers  pour  se  briser ,  et  qui  rentre  ensuite 
dans  son  lit ,  quoiqu  il  n'ait  pas  de  rivage.  Voilà  du  pur 
ro«ianiiqua.  En  cherchant  le  luxe,  le  fracas  des  expressions, 
ou  oublie  les  idées  qui  doivent  gouverner  les  eipression.«; 
uC  c'est  tire  mil  inspiré,  car  p«iur  éire  poète,  il  ne  faut 
jpaa  renoncer  à  avoir  le  sens  commun.  Le  romantique  est 
usia  hérésie  littéraire  ,  et  il  faut  se  dire  en  écrivant  comme 
eu  voulant  Ciirt  aon  salut  t 

«  Eompoua,  looipona  loni  paota  avee  rînpiêté.  • 

raviis  promîi  une  part  i  la  critique  ,  et  je  in'.'ip|)erçois 
qne  j'en  ai  fait  une  à  la  satyre.  J'ai  en  tort  ;  car  je  ne  vois 
que  des  taches  dans  ce  D-f  nier  cri  drs  Grcc^^  el  pis  de  défauts 
essentiels.  Mais,  pour  achever  de  prodi^utT  la  franchike  ;  je 
flnirai  en  disant  que  je  préfère,  à  ce  dythirambe  aMrxIong, 
les  trois  strophes  qui  terminent  ce  joli  "pnscule  poétique  :  je 
ue  résialvrai  pis  même  an  ptai»ir  de  cher  la  deruiëre  : 

»  Jetés  A  prine  an  uiiUen  de  la  guerre  , 

•   Ils  font  déjà  iieubler  leor»  oppinteurs  ; 

a  Dieu  d«na  lear«  mains  a-t-it  uiis  ^on  tonnerre  ? 

»  ftotdaied'na  joiir^iUaonl  par-ioat  vainqueur»  ! 

B  Poorsuts,  6  rie!  I  relèv-  leur  empire! 

>  De  leor»  foyers  an*iU  soieni  lee  conqnéraas  ; 

»  El  ^na  bianlèt  il»  nous  fotreut  à  dire  : 

»  Honneur ana  § tecs!  Ils  n*ont  plu»  de  tyrans.» 

C*lte  stance  prouve  à  son  .-mieur,  qu*avec  des  expres'^ions 
simples  et  naturelles,  on  peut  rendre  de  grande»  iiuiges,  el 
produire  de  b^aux  elFet^t  t.e  stylt^'à  ne  produit  pas  de  li.iron«  : 
o\\  n'e<!  paK  toujours  sâr  dr  dt-veiiir  ni  lire  de!»  requêtes,  en 
éçiiva:it  aifi>i  ;  mais  on  est  du  moins  poète ,  et  c  est  encore 
quelque  i  h'>>€  pour  ceux  qui  peiiSL^ut  qu'il  y  a  du  mcriie  à 
taire  de  bons  vers. 


MA(.C:I)()I>K. 


<»-B.igin,    i|ui  tenait  ave-    $■l'^^^  à    T.ille,    l'emploi    de 
seconde  haute^vonirf  ^   \h   pi<^'r   ir".N    mo's  ii  Rouen,  jui- 

tua  l'épOiiUe  de  IViigi^em  ut    i(iiM    .1  contracté  a\ec   M. 
lernard  ,  directeur   d  Aiiicr'. 

^  Courrier  difj  Spectacle*,  ) 


I  j—  La  remède  Ju  docteur  Leroy  joait  dTuBU  ai  Vemm  !•• 
putatioii  panui  les  peuples  d'(  Itrasie  que  hier  ■■  im  UU» 
tans  de  ce  pays  nébuleux  disait  qu'il  voudrait  Toîr  M.  fL- » 
condamné  a  prendre ,  pour  se  guérir  de  son  iiidifpoiîlMa« 
ui»e  seule  des  médecines  du  célèbre  docteur.  On  cai  ImM  • 
d'après  cela ,  k  supposer  qne ,  dans  certaines  occuaNua  «  cas 
m^ecinaa  ont  un  effet  tres-»prompt.  La  tomdim  ta  lut  la 
plus  grand  éloge* 

—  Ajnirrfofa  on  apprenait  par  les  journaux  de  Loaif  et 
qni  se  pa>sait  à  Paris;  nous  avons  besoin,  uous  maifeltHal» 
de  lire  lis  journaux  de  Paris  pour  savoir  ce  qui  ta  puntà 
Rouen.  Le  cabinet  diploinatîqtie  de  la  direction  «nabip 
ses  nrgoriations  d'un  voile  hi  impénétrable,  qoo  im  wm 
6iis  limiers  ne  sauraient  pénétrer  ce  qu'où  aurait  «mIb 
de  leur  cacher.  Le  Joumaide  Rouen  m^oie,  qui  est  émwi^ 
tier,  el  qui  est  lin  comme  les  chiem  de  chasaa  ^'îl  ^ 
nVst  p;is  encore  parvenu  à  éventer  un  des  sccralt  du 
gouvernement  dramatique, 

—  M.  Urbain  Meurger ,  professeur  de  musique,  coaua  dtjl 
dans  le  monde  lyrique,  par  ses  jolies  romances,  vient  dt  piK 
blier  deux  nouvelles  compositions  dans  lesquelles  on 
des  motifs  heureux  et  de^  accompagnemens  fort  " 
au  chant.  L'une  d'elles  a  pour  titr*  :  tHemremw^  mwtnwin, 
et  l'antre,  Econtez-i'ous }  On  |)eut  se  les  procurer  à  ffviat 
cheg  Frère,  passage  des  Panoramas  «  n*.  16;  et  à  Jtooea^^jbt 
l'Auteur,  rue  l'Epée,  ou  chrz  tous  les  marchands  de  BUUfilML 
Leur  prix  est  de  1  fr.  Soc  Ces  deux  romances  tout  urffMiyiaf 
pour  harpe  ou  piano. 


SPECTACLES. 
TUÉAThE  DES  Atn. 
L*Abbé  de  VEpée.  —  I^s  Dégtdhemens  Àtk 
Troâûcoie  début  d'ALBaar. 


Albert  avait  choisi,  on  peut-élre  avait  accepté,  pour  M 
Iroisièiue  début ,  le  rôle  convuîsif  de  Saint' Am^  quig  aaku  1' 


moi ,  ne  convenait  ni  à  son  j«*u  ,  m  a  son  genre.-  ij9  < 
y  a  montré  du  feu  •  mais  peu  d'usage.  Pour  aniaer  un  itfiB  ^ 
faut  plu»  que  de  la  chaleur  :  il  faut  sa%oir,  en  quelque  Mrttau  > 
a%*oir^  c'est  à  dire  en  dirig^^r  l'*s  élans  el  momrer  deUas^gaMt^  . 
de  I  an  dans  la  manière  méiiie  d  dire  f<»ugiieuft  ou  scusAhi.,  • 
Albert ,  hier,  nous  a  fait  p^e^qu^  oublier  le  jeune  ucaeurflp|  '-^ 
nous  avions  vu  si  .'li^é  el  si  sémdiant  dans  tes  Aûfttur  JTmaÊ^  J^ 
méine\  Oprndanl    le  public  a  excusé,  par  un   rflef  de  Ci 
souvenir,    |>eiit-éire,   Af9    .«cènes  oii  il  a  été  plus  piii  db 
ri<lii.uli*  que  <lu  naturt*!,  el  «on  dernier  début  a  eu  autant  Ji^ 
snccè'»  qu'il   pouv^iit    le   désirer   dans   un   rdte  qu'il  |uiMi 
mieux  d.iiis  six  mois  qu'il   ne   I  a   fait  hier.  (>l  acteur  ton  ^ 
probablrment  beaucoup  de  progrès,  parce   qu'il   a  ém  A|y 
des  nioyrns ,  et  qu'il  parait  avoir  du  aèle.  lifivt  Toungnuil 
bien  étudifr  %es  sorties  qu'il    manque  souvent, 

^rllls  ne  parlerons  pa«  d'une  représentation  de  FAÊêédk 
PEpt^e  sinis  rendie  justice  .-lU  talent  et  au  naturel  avecii^ 
queU  DiM  iii>s«*l  remplit  le  rôle  du  vénérable  abW.  Ce  AMi 
monotone,  d'un  slyl<^  si  huche,  rempli  de  narrai  ions  ai  ulfr 
ti^nlifMi  es ,  dVvéuf'inens  f  lux ,  reçoit  Souvent  sur  notie  lia^ 
Ire,  (Omine  dans  loule  la  proiince  oîi  on  aime  le  aMl^ 
m<*nt  son^  qiiplqm^  forme  qu'il  se  présente,  reçoit  «uuicni, 
dis-je,  la.s  honneurs  de  la  représentation.  Moua  en  aa«ail 
bien  é'iifips  poi.r  la  inorale  publiqne,  nais  nous  eu  aaaaM 
bit'ii  firliA  pour  le  goAt  des  spectateurs  qui  croient  euiruut 
conii'die  oii  il  n*y  a  qu*uii  roman  bien  langoureuu. 

lies  Déguisement  timoureux  ne  son  tqu'uue  vieille  cl 
Pitral  ;  in.ii>s«>n.<«quAireâ  cinq  travestissemeus,  Tisteai 
de  la  g*iié,  du  icle  ;  et  on  doit  tenir  compte  de  ce  < 
mérite quaud  on  a  dix  il  douce  acteuis  aiu  a    *   * 


ommm^  d 


NOUVELLES  DE  ME». 

vire  la  Constance  t  de  Bordieaax, 
>illé  par  un  pirale.  La  Hen' 
Kirlie  du  Havre  pour  la  Ha- 
I  eu  le  uiéine  tort  tout  St-Do- 
,  et  le  pirate  qui  Va  aniarinée,  a 
ce  barbarie  de  couper  le  bras  au 
et  de  pendre  le  cuisinier. 

Geneviève»  c.  Caussourd,  armât, 
in,  parti  de  Bordeaux  y  est  arrivé* 
s-A^res. 

Eugénie,  c.  Caussade  ;  armateur 
nérie  junior,  |>arti  de  Bordeaux, 
ëau  Bengale. 

>ord-Star ,  parti  de  Bordeaux  pour 
ii  entré  de  relâche  à  Pensance  le 
4noi5  ,  une  |>arlie  de  l'équipage 
évollée. 

Lngélinn,  c.  Moruet»  parti  du  Ha- 
r  Brest  le  7  de  ce  mois,  est  entré 
he  le  9. 

1  nous  mande  du  Havre  que  le  ba^ 
aprur  {'Aaron-Maubj,  eu  sortant 
,  sVst  échoué  sur  le  poulîer  du  S.- 
il  est  p.'irventi  !k  se  relever,  et  est 
lans  le  port  sans  avaries. 

ipitaine  Aima ,  du  navire  THen- 
u  Havre,  raconte  avoir  été  pillé 
-Doiuingne,  par  un  pirate,  dont 
uine  ,  après  lui  avoir  donné  des 
e  sabre  et  des  coups  de  pistolet, 
pefidre ,  ainsi  que  te  second  ,  le 
lut  et  le  cuisinier  ,  à  qui  un  scélé- 
oupé  le  bras  (^e  nV^t  que  par  une 
de  pro^lige  que  ces  iDallif*ureuii 
sont  revenus  à  la  vie  ,  après  le 
eus  qu'ils  ont  «'prouvés  des  pirate» 
Fô'isaient  un  jeu  de  les  hisser  à  cinq 
ici  s  du   pont,  et  de  les  laisser  re- 

sar    1rs  planches,  comme    lors- 
ioime  la  ralie  hèche  a  un  criminel 
ii«t!e  pillée  de  qne^ne»   unes   de 
cbindises  et   de  î»es  ellcti ,  est  ar 

la  II.iv.ine  le  9i   mars    Le  cuisi 
été  anij.uté  du  bias  que  ces  scélé- 
i  avaient  coupé 

tpilaine  du  navire  Ch.iritr,  'arrivé 
ne  à  Baitiuiore,  en  vingt  joufi,  le 
rs ,  a  dccl.Tré  que  qiie.qu*»s  jours 
rjuM  fil  voile  ,  un  brick  français, 
de  cacao,  y  avait  été  amené  comme 

?  Mnlab.ir,  rap.  Orne,  est  arrivé 
^re  à  N  W-York,  le  2  avril. 

n  mande  de  Scilly  ,  le  4  î^ai  ,  qur 
it  la  semaine  prcce'ente  un  •  fré- 
•ail  <'té  en  croisière  ,  devant  1  »<  île?» 
virons  et  axait  abOiiU  pla  leurs 
de  Cowes. 


PORTS  ETRANGERS. 


ARB1VAGE8. 


aa. 


Atwerty  6  mai,  —  Mafia  -  AdolpbînJ 
c.  Havarbult,  ven.  de  Cette, 

Amsterdam^  5  mai\  —  De  Hopenie- 
Visser,  c.  Vandenberg,  v.  de  Cette. 

Grave send^  9  mai.  —  Le  Sémapbare|î 
c.  Crëvecœur,  u.  du  Havre.  —  L'AIoumP' 
c.  Perkins,  v.de  Bordeaux. 

Newcastle  ,  5  mai,  —  AchiUes ,  cap. 
Kirkiey,  v.  dlionfleur. 

Porismouih  ,  7  mai,— f/Aimablc- Vic- 
toire, c.   Mettais  ,  v.  de  Cherbourg. 

OiPARTS. 

Brielle ,  4  mai. — La  Giraliàe  ,  captt. 
Soupat,  ail.  au  Havre. 

U<fhoei^  4  mai. — Le  Charles ,  c.  BoKn, 
«U.  à  Bordeaux. 

Texel^  Z  moi, — Johannes,c.  Callesen  , 
ail.  à  Baronne. — De  Dire-Vrienden  ,  c. 
Komst  y  ail.  à  Rouen. — Johanna  ,  c.  Bsh 
rends,  ail.  à  Bordeaux, 


LORIENT ,  5  Mai. 

Sont  entrés,  les  1  et  2  s  le  Bon-Se- 
cours, cap.  Ik>ucand  ;  ,1a  Bienfaisance 
c.  Taupin;  la  Vnncy ,  cap.  Allanioux , 
ch.  de  bois  ;  et  la  Ro^erAugustine ,  cap 
Baudet  i  «h.  de  chaux ,  ven.  de  Nantes. 

,  — Est  sorti ,  le  1 ,  le  trois-mâts  anglais 
Lady-Campbell ,  c.np.  Beatham  ,  ail.  de 
Londres  au  Bengale,  ch.  de  diverses  mnr- 
chandisei.  Cenavireajrant  p<*rdusou  gou 
vernail  et  essuyé  des  avaries  dans  uno 
tempéle,  avait  été  reuiorqaé  h  Lortent, 
par  le  Satyre,  cap.  Arnonlt ,  comme  nous 
Tavous  dit  en  sonlems. 

Bordraux  y  g  mai. — (l^ng  conrs.)  En 
rivière:  TUjppolyle,  rap.  Guignard,  ven. 
de  Biiénos-Ayres.  —  Câbol.)  Eu  rivière  : 
TAigie,  ven.  du  Hivre.  — l'Ann  anglais, 
V,  dp  Bnyonne. — En  rade:  la  Jeune- Laurr 
c.  Du(hosal;  le  Vol-.iu-Vent,  c.  Ridoret; 
rOrion  ,  c.  B»*rnard  ,  v.  du  Havre. — l.'Au- 
£;u>te  ;  c.  Noël,  v.  de  Rouen. -i— Le  Télé 
inaque,  c.  Loume,  v.  de  l'ilbao,  sur  It^st. 
—  Le  (^hosclieden ,  c  Yver^en  ,  ven.  de 
Norwcge. — La  Maria  ,  ç.  Busirouw,  v. 
de  Danemar  k, — La  ('.or;»,  c.  SiUgdohlsen, 
v.  de  Norwègc». — [xex|>pdilionen,c»Jcirot 
V,  de  Brêiri»».— L'A:  !oM-Hprmau  ,  cap 
Landes,  V.  dt»  l.aUc. — Le  llolfuung  y  c, 
ÎH    Woller,  V»  d»*  Hambourg. 

PARIS.— FA  LUTES. 

ag  avrd.  (  jugement  du-)..  Le  sieur 
:.«'diic,  maître  c^i  ru  r  à  Sdit»l*Maur'«lès- 
Possé>. — iM.  Renon.ird,  commissaire. — 
A,  Pini^oiif  ru^Cissette,  o*.  5i, agent» 


3o  (jugemient  êù)  Le  sieur  Chéron , 
négociant,  rue  du  Faubonrg-^int-Mar- 
tnn  ,  n.  65. — M,,  le  chevalier  May nard  , 
commissaire.-^  M.  Laballhe,  me  du  Fau'^ 
bourg* Saint-Martin,  n.  59»  agent» 

i*'.raai.  (  jugement  da)  Le  sieur  Lero Y, 
marchand  boucher,  rue  Coquiltëre^  n.  35. 
— M.  Thory,  commissaire. — M.  Belhom- 
me ,  marchand  de  vin  traiteur  au  Krem-^ 
lin 


agent. 

a  (  jugement  du  ).  Le  sieur  Rabot , 
marchand  tailleur  d'habits,  rue  de  Riclie- 
lieu,  a.  26. — M.  Ledien , commissaire.— 
iVJ.  d'Arles,  négociant ,  rue  Croix-des-Pe- 
til^Cbanips,  agent. — I^  sieur  Poucbet)- 
restauralenr,  rue  des  Tieux-Augustins , 
n.  8. — M.  le  chevaHer  Méynard^  com- 
missaire.— M.  Dnrup,  rue  des  Yieox- 
Augustio's,  agent. 

Le  sîeur  Masson ,  bijoutier  ^  r.  des  Grâ- 
vifiers,  n.  7.  —  M.  Charles  Meynard  , 
commissaire  ;  —  tt.  Roibi,  r.  jesGravilr 
tiers  ,  n.  8  ,  ag^nt. —  Le  sieur  Wprmes  , 
bijoutier  ,  r.  Porte*Poin  ,  n,  8.  —  M. 
Ternaux ,  commissaire.  —  M.  Mo^ine .  r^. 
de  rOdéon  ,  n.  Sa ,  agent  — La  demoi^ 
selle  OphofT,  marchande  foraine ,  rue  des 
Prouvaires  .  n.  18. —M.  Ledien  ,  con»- 
missaire. — M.  Deville,  rue  fiasse* Porte- 
Saint- Denis ,  agent. 

,6  (jugement  du).  Le  siejr  I^ricaud  , 
marchant  do  viu  en  gros,  rue  de  la  Sour^ 
dière,  n.  53.  — M.  le  chevalier  Hannant , 
oomiiiissane, — M.  Bastide ,  rue  des  Petit^- 
Auguslins,  agent. — Le  sieur  Gruillot  aine, 
ancirn  marcli.nnd,  rue  du  Faubourg  c\u 
Temple,  n.  x5. — M.  Guyol,  commis- 
^aire. — MM.  M«ns  fiëres  ,  ou  Tun  d'eux, 
rue  Regratiè're  ,  agent ,  le  sieur 'llardy  , 
marchand  p-)pelier,  rpe  des  Loiubards  , 
.1.  55 — Vi.  V.issal  ,  commissaire.  —  M. 
Latiiie  ,  rue  du  Puits  ,  a.  32,  agent. 


PORT  DE  ROUEîï. 

CHARGEMEIVS    ET    El^CL^MATIOItS. 

^ç^  CnARCFJU  du  sloop  la  Marie-Désirée  » 
c:ip.  Maillard,  ven.  du  Havre. — Cour- 
tiers, MM.  Bordrlle  père  et  fils. 

80  caisses  savon.  —  %  dito  — 5  dito. — 
M.  Guéri  n  de  Font  in. 
3  caisses  sa\on. — 5o  dito.— 53  dilr>. — 
la  caissf's  dito. 7-24  dito  dito.~-3i> 
dito  dito  —18  dito  dilo.-^2  barils 
jus  de  cilroi  ,  —9  balles  7  petits  sac» 
galle.— 2  fôls  tafia. — A  ordre. 
—  r^  Marie-Françoise,  cap.  HavarJ, 

ven.  de  Marennes»  ch,  de  i85o  demi-kii. 

sel. — Coui  tiers ,  M«\!.  Rordel'e  j)ère  et  fils 

^;^  Charoeh.  dy  aloop  TËugénie,  cap. 


•(4) 

PORT  Ui)  HAVRE. 
Uouvemem  du  t^  au  i6. 

NAVIurS  E.fTRBB. 

U  paquebot  Priiicc-Coboui|[,r.  Fage, 
-"    de  Sourliainptoii ,  ch.  de  paiiagers 


Lertt,    vea     d*lloiiiUur«— -Giiirlier , 
M.  Fanqaeox. 
i8<»  fâh  vin. — aQbalhftonMC.-^^hirUft 
soufre  en'  canon. 

XT^  CiUKGi;!!.  du  brick  le  Faisceau  ,  cap. 
Muiel ,  ven.  de  Bordeaux^ — Courtier, 
M.  Faiit|ueux. 

/têclaffiat€urs  ^  IMM. 
SA»  bariq  vin^-^Virei^Leh^Ure. 

7  barriq.*— 6  caisse  vin. — Lebrun. 
1 1 7$  kii.  bois  do  Caiiip^he. — A  ordre. 

4;l>  CiiARCi  M.  du  brick  les  Dui-Frèrea, 
('^|).  LftuorinAnd ,  ven,  de  Bardeaux,  — 
.    Courtier,  Ai.  Or  Tord* 

Rtclatnnteurx  ^  M  H. 
hm  pioccs   vin   ordinaire, —  M.  Uesbert  Jj^ouen»  ch.  dp  plinch»*» 


vcn  

\a  gocletle  i'Fudejieodance  ,  cap«^r 
lelel,  vcn.  «le  Mobile,  cb.  de  coton,  en 
quaranlai!if. 

NA\M.K.S    EXPLniÉI 

I^  brick  les  l>.u>-F»4^es.  cap.  Brîn- 
dcgoon  ,  ail.  à  la  (;uad<>ioupc  ,  ch»  de 
briques. 

La  poëletlf  la  Tlnlippnp,  c  Dumont , 
ail.  à  lloupr\,  th   de  mu. 

Le  brick  la  Blonde,   cap.   Auzou ,  ail 


frèrei. 
îf»n.  d^ro  dito  blanr. — Lhcrmite, 

8  dito  dito  louge. — Richard-Antil. 
"•7  piccrs  eau-  îe-vie. — Ciiq  fils. 

I   dito  vin  ordtiinirc. — H »'>bcrt  frères. 
3o  difo  roug4«. — Virrl-Lehaîtrc. 
4  dilodilo. — 8ocai»5es  savon. — A  ordre 

X^Oajick4.  du  brick  1p  Réuô-iVLarie , 
fViip.  Saiion  ,  ven.  de  Bordeanz. — Cour- 
tier, M.  I^iic«>t. 

i:|rt  fiVs  viu. — Vircl-r.ehTÎtrc. 
f6!î  bùcl|'*.<  l>oi%  d^  Canipc'tbe. — A  ordre. 
•^1^  Jnop  !i^  Charité,  c.tp.   Roussel, 
veii.  d'B^iflc'jr  ,  ch  de  cidre, —A  ordre. 

—  Le  cb>i55e->niarre  la  J^utie>Anne, 
cap,  llostaia,  ven.  de  S(. -Pierre,  ch. 
d*faii-dc*-«ip  f  pour  divor.^. 

—  Le  brick  la  Diniic*,  cap.  Couhctte, 
\eu.  d«*  MQrM\llc,c!i.  de  \ in  ,  savon,  etc., 
^•ur  divc'ia. 


éé  Harre  et  Caud«b(*c ,  ch.  de 


élu    i5   Mai, 

\dt  brick  le  Faisceau  ,  c.  M  m  tel ,  v.  de 

BorhiapVchi  de.vio.  bois  de  Campêche. 

-     La  Ê^fh^ie  le  paquebot ,  c.  Diraison  , 

V.  4u4bîdeans  ,  en.  de  vin  ,  soie  de  porc. 

Le  dogre  la  Viile-de-Cheibuurg,  cap. 
Londbofi,  V.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin. 

Le  rfoM  les  Denx-Auii»,  c.  Knou  ,  y. 

de  G  

p^aiiyée  cheval 

Le  bric:k  les  Denx-Eugênies  .  r.  Grise) , 
%•«•  de  Itordcanx ,  th  de  bois  de  Cam- 
)>4klie. 

fja  g^hote  la  Marie-Louise ,  c.  Ledentu, 
V.  du  Ifjfvre,  ch.  de  bois,  planches  graisse. 

I.ealoop  la^cune-l  ouise.c.Dartbenaj, 
\  f*n.  de  (suernetfv,  ch  de  ploujb,  houblon. 

Le  brick  rE\^uc-de-Mouliiis,  capit. 
Pinson  ,  ven.  i\c  U  Rochelle  ,  eau-de-vie. 

1.^  chasse-marée  la  .Marie-Anne,  cap. 
•    Mîito  ,  ven.  de  Marennes,  cb.  de  sel. 

I^r  <îoî»re  hi  .Marie- Anne,  c.  Quemin  , 
vr:i,  du  if.ivre,  cli.de  planches,  plomb. 

f .»  Riwilie,  c  P«T»il  ,  ven.  du  Havie  , 
1 41    dp  i*u<rcili'on,  b'  •   de  (^ni}iêcbe«        1 

FTAVinE    fXPFDiÊ. 

I  «*  ."'onp  'a  Louise  ,  c.  Ge'hanne,  a)l.  au 
If.,  r^,  ^ui  leil. 


Le  sloop  la  Bonne-Mcre,  c.   Guillot 
ven.  de  Rouen,  ch.  de  vin,  savon. 

U  goèliUe  la  Lvdie.  cap.  Lebrelon, 
vcn.  de  Rouen  ,  ch.  de  \in  ,  savon. 

Le  sloop  ri1eurcii>c-Alliance,  c.  Aucelot, 
ail.  à  Duiikercjue  ,  sur  lest. 

Le  chasse-ninFre  le  Diligent ,  c.  Pagen, 
ven*  de  la  Hoiigne,  sur  ftst. 

Lechnsse-marée  le  Jeune-Martin ,  cap. 

Nojron  ,  ail.  à  Cherbourg  ,  ch.  d«  fer,  etc. 

Note  des  T'ruies  recueiU/es  à  la  Bourse 

du  fitii^re^  titi  i4  fmti 

75  b.  colon  LoiiiMane,à  ifr.  57c  ipacq 

3oo  luTç.  riz  C. roi., à  'ivrcr  à  3of.  dito. 

4obaliphgiro(le  Bourbon,  à  3f.5oc.  dito. 

L(s  29  bnrq   sucre  brut,  vendus  le  isi 

par  M.   i\  Pi'njner,  à  M.  Gris,  ont  été 

payées  Hxi'.  5oc.  et  non  8îif. 

^u  Hnvie  pour  la  Martin' que. 
Le  beau  et  solde  Iroii-mats  la  Vil  le- 
de-Roupn,  du  port  de  aSG  hMin.  ,  d'une 
luardie  avantageusi* ,  et  bien  diitribué, 
partira  ie.«j>p  mai  coui-mt ,  sous  le  couk- 
maiideinent  âa  capiu^ïne  Paquet. 

^adresser,  pour  fret  et  pasaag»^  k 
Paris,  à  M.  Biii.i/)T^LA!fKnvii.LE ,  b6tel  de 
la  ('rande-Bretagne ,  rue  SaÎDUUooorrf, 
n**  341  ; 

Puur  Fret,  A  Rouen  .à  M.  A  Bouchon, 
afiVclleur;  au  H^vre,  h  M.  D.  AncH. 

Pour  pa^sag".  A  Rouen ,  à  M.  Asie- 
lin-î^bruioent  ,  frelteur;  au  Havre,  h 
M.  Acher  jeune,  et  au  capitaine  à  ion 
bord. 

ig  9  1  a3  a5 
PORT  DE  QUILLKIU/JF- 
Sont  arrMs  de  yiflet^itîer  : 
La  (irare-de-Dicu,  c.  li^Mii^son. 
I/Atmablr-Mane ,  c.  Lrllo'.k. 
L*lilis^e,  c.  Corilon. 
I/Aini.ib le- Désirée,  c.  Dubos. 
Le  Sl-Pierre,   c.  Calvé. 
l-,e  Rtrn-Veno  ,  c.  M.-\lié. 
1^  Charles,  c.  Rou>»ig.ioL 

Sont  mofiirs  et  passr's  debout, 

1/ Aurore,  c.  Bra«eur,  v.  du  Havre,  ch. 
de  div.  innrch. 

j  La  ga'iofte ,  c.  non.iiili  ,  v.  id.  ch.  dilo. 
I  L.1  Hlonde,  c.  Ou-oiirt ,  v.  id.  ch.  de 
•pl.-iiiclirs. 

Li  Bonne-M;irir,  c.  (ruillot,  v.  de  Bor- 
df.Tiix.  r  h.  dt»  vin. 


AVIS  DIVERS. 

k.  îk"^^  ^  **•■*••■■*-•  r««  T- *• 

Poil,  de  ché.,e  tr*«oa.aa:r^5r^£ 
S  adre»Mr   au   umcmIb  d«  Vra^     wmm  dm  u 

VENTE  PUBLIOUB 
De^yiiYSen  pièces  mien  ^m^tmii^éipe^ 
dam  de  la  /•#///#.  ^  ,iemr  Bm^ZBZ 

Uio.    négocé^ni    à    B9mm 

Cauchoise^  n».    ^j^ 
'  N*.   i(ï4.— Dema.B  sainedî  17 
hptires  Ju  ».„B,  M«.    Calh  .  0.«« 
Pnieui  A  Kouea.  proeédera,  pw    mtf. 
à  U  ▼enic  Jrt  VKNS  dépeau^  de  la  I 
«luJii  ftiiur  S^valle-Toaiaisi 

coif*i«r Avr  coMHi  svrT  s 

o      j    *.     f'""  •*  /wéccs. 

Vin  de  MûuJ,o.4  V-«i,  •!■  de  Maea^.il» 
de  beaune,  «m  de  Cli«na,  wia  de  ëonênm 
rouge  et  blanc ,  un  siksfq  dr  vio  de  1 


tixain  Je  vjn  d*  Alican-a  ,  mu  q«aiC0  ^  «^dr 
Greaachc  ,  un  *  pièee  dr  via  de  CjI  ihff»  um 
pièce  de  vin  de  Porto.  * 

yins  em  houteiliee. 

V  m  de  Champagne  •  vm  de  Clot»yoMa« 
vin  de  Madère  ,  vin  Mn«cai ,  vin  dr  iliS^' 
vin  d«  Porto  ,  vins  de  Bordejn*  et  de  Rmm!' 
gne.   Liijueiru«<  fines  eo   buaiMiUs.   ISam 
K.ircbewater  et  antre».  * 

On  vendra  auMÎ  ao  trcv-beaa  Fléaa  em  frt 
avee  s^a  plaieansot  une  Strie d«  P^iét  «tMt 
grande  (|uanfitc  de  FutaiiUs  videa.        ' 

Cette  vente  Mrj   lira  à  U   rcf, 
cbjrg'-a  ,  cUu»ri  et  coadiiioa^  ui 
nonce^i  lors  de  son  onvennrr. 

Le  CotûinUsatr^.pnsetir.  Gaiii. 


B0LH5E  DE  PARIS,  D-HIUL 
Effeis  Pmhk'cs. 

87f   Soc    8Se   4pa  3oe  aSe  ai^H  tm  fef 

•7f  5r  iSc  MG 
RBrO!f!VAIM.    OR   UCilOaTH», 

Beh.da*allars  it*4,  fia.  a     a    laafafcftt 

TO«  Tfi 
KaS,         9     4  loitf  iMali 

Soc 

Idem  NoMnrAinvu,  18*4    loof  %$m 

Aîtfivnts  DR  loon  ra.,  à  4  ■.•  •/ 

Avec  lou  et       •  r^      /• 


toSof  loSjf 
ACn03CS   DR   LA    R^^Q.    Dt   FE 
I  di  imtmr  laO. 


THEATRE  DES  ARTs!*  *" 
LE  PHILOSOPHE  NAEli, 
ov.  Il  NAai  Hoarava  oa  L'avas. 
Coaddic  ea  5  acte* ,  d«  ~ 

FÉLIX  • 
ov  i*BvpAar  Taovré  , 
Opéra  eb  S  aaes .  de  Sédaine  ei 

M.  Maaca il lAv, /•Ttffnifêrv  Aatjtf.r 

débniera  pjr   e  lAle  da  Père  MeHm 
.Mme.  BiariAv  rentrera  par  leiâlcda  ^ 

ORQUE  OLYMPIQUE, 
Oi  MM.  vnaaooat. 

(Snerùicfe 


WiiVc.y.  nii  iilMKItlK  COMMliRCIAli:  (i:n  cakacteuks  tr  i.n'  ia'ilk-d>l'œ)  PK  C.  BLOQDELi  RIV  Sit  UK  B*^  94* 


SAMEDI. 


<! 


M».  i64»— «~  d 


^  LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRÎEURE.  .  ' 


— '^'m,' ,.  .„„.M..  ;no«   S-idraucr    ooar  l'Abonnement  etl«  KMaclioii,  an  BoiMB  de  /a  IfacetU,  Plawda  Cwbm.b».  4»^  *  Rmi*». 

eni.  F«JiJte  p.rat  »?" '"  J»"";l*™i;  «^' j,  aieheUen ,  n».  7«.~Aii  HàT»,  eh..  C-a,.l»,  tM  de  Pari..  -  Et  «be.  Iow  le.  Libraire.  « 


OaV>bi^V47.m^  cb«/B»«MaT.T«i.4E.,  roede  Richelieu  , n«.  7».^AiiHàT«,  cli.iC.Ar.LLi,  m*  de  Pari.. -Et  |îh«  ton.  U,  Libraire  H 

DE  LA  YANÎTÉ. 


D«iiuilo  DlmaDche,  FâTi  db  la  PbwticAtb  ,  celte  F.uiUe  ne 
paraîtra  pas. 


HA  CHANDELLE. 

CHAlfSOir, 
Air  du  iHiudeiHliè  de  Jadis  et  Aujourd'hui* 


Fniaga,  hélas  !  trop  fugitiva, 
,Da  faihla  flambaaa  d«  nos  jours, 
Uépaads  ta  lueur  la  plus  vive 
D«DS  le  plus  humble  des  séjourdi. 
jChez  moi  tu  ne  faii  pas  reluire 
Les  lambris  des  riches  salons  : 
Je  ne  posàède  qu'une  lyre ,  ^ 

■Mon  indigence  et  mes  chamiôns. 

Ce  soir,,  à  ta  flamme  brilla^ te , 
Je  veuA  livrer  ce  doux  billet 
Où  la  main  de  ma  jeune  amante 
Traça  Taveu  le  plus  dbcret. 
Demaiu ,  si  des  lettres  moins  tendres 
M'6taient  mes  plus  chères  erreurs, 
Puissé-ie ,  en  retrouTaot  ces  cendres , 
Ne  pas  les  mouiller  de  mes  *pleiirB. 

Ce  fen ,  qu'amonr  jette  en  fiotre  Ame , 
M'est  donc  aussi  qn'une  lueur  ! 
Comme  toi  s'allume  sa  flamme  t 
Comme  toi  s'éteint  son  ardeur. 
Ah  !  combien  u  clarté  chérie 
Me  retrace  de  souvenirs  ! 
C'est  le  flambeau  de  notre  vie. 
Et  l'éclat  trompeur  des  plaisirs. 

Rteut^t  sur  qm  tiMe  paupière, 
La  nuit  secouera  ses  pavots; 
Alors  ta  paisible  lumière 
Teiliera  pendant  mon  repos. 
Demain  le  souffle  de  l'aurore 
Pourra  t'éteindre  ou  t'agiter  ; 
Et  lu  vivras  peut-être  encore 
Quand  j'aurai  ccssd  d'exister 


his» 


lis. 


«  Parcec|w  j*étaii  tsw,  te  craf »U  être  (ruiAl 

«  IfepoaRaiti4-oapc«eve*àliNV(l«aquaBmsM 
M  Combien  Im  v«nite  rapetiàe  les  I  ' 


lis. 


lis 


Edwp. 


Lt  vanité  eft  raliment  des  soU.  .     . 

Bftucoap  dé  gens  confondent  la  virnitd ,  Tamour-propre  et 
lorgueil. 

L'amour-propre  est  nécessaire  :  c*est  de  Tansour-propre 
éclairé  que  naît  l'bonneur.  La  vanité  ne  produit  rien  de  bon  : 
et  de  Torgueil ,  n'attendex  que  des  vices. 

Montaigne  k  dit  :  La  mère  nourrice  de  iouies  lesfamsex 
opinieru  pubUques  ou  particulières  j  c^est  la  trop  bonne 
opinion  que  rhomme  a  de  soi  :  ainsi  la  yanité ,  selon  tui , 
est  la  cailse  de  toutes  les  erreurs  du  genre  Kun^iin  ;  je  serais 
de  son  avis  s'il  avait  moiiu  géne^ralisé,  «r  piensée.  Oe*t  . 
tamour  de  soi-même  mal  entendu  qui:  pourrait  k  plus 
îttste  titre,  être  nommé  te  père  nourricier  de  toutes 
nos  sottises.  La  vauité  n  en  produit  qu'une  partie  ;  Vamour 
déréglé  de  la  gloire»  de  la  puissance,  de  la  fortooe,  de  la 
vengeance,  delà  volupté,  nous  conduit  à  l'erreur ,  à  l'injus- 
tice, au  vice  et  même  au  crime,  en  nous  offrant  de  fausses 
images  de  bonheur.:  la  vanité  peut  n'y  entrer  pour  rien, 
et  beaucoup  d'hommes  peuvent  être  injustes,  ambitieux , 
avares  et  cruels,  sans  être  vains  «  d'ailleurs,  en  admellont 
qu'une  graude  partie  de  nos  erreurs -soit  produit^  par  la 
trop  bonne  opinion  que  noua  avons  de  nous-mêmes  t  cette 
opinion  trop  flatteuse  peut  prendre  diverses  formes;  elle  s'ap- 
pelle tantôt  fierté  ,  Untôt  orgueil,  tantôt  vanité,  et  leurs 
effets  sont  fi  différens  qu'on  ne  peut  les  confondre  en- 
semble. 

i  ■ 

La  fierté  vient,  de  l'âme  ;  elTe  est  plus  couvent  un  mérite 
qu'un  défaut  ;  c'est  une  compagiie  ordii^aire  des  grandes 
vertus.  Elle^  sied  au  malheur  et  relève  le  Curage  ;  elle  est 
ennemie  de  toute  basasse,  et  si  on  l'aimé  rarement,  ou  l'ad- 
mire presque  toujours. 

L'orgneitsuîst  loin  de  ressembler  à  la  fierté,  bien  que  ceux 
qui  en  sont  entachés ,  ou,  leurs  flattetirs  veuillent  souvent  les 
confondre;  la  fierté  se  prise,  mais  elle  se  prite  ce  qu'elle 
vaut;  Torgueil  aveugle,  enivre  et  se  suppose  un  mérite 
démftsuré. 


(O 


f /homme  fier  eilîme  tes  lemLIablei ,  l'orgue îlleui  les  mé- 
|>rise  :  Tun  ne  neat  f'ahaisser  jusqu'à  iVnvic,  Taulre  en 
r%i  dévoré.  Un  oonnéle  homme  peut  être  fier  dans  un  état 
iMdiocre:  fl  honore  son  rang  quel  qu*i1  soit,  et  refuse  k  ion 
iimbition  tout  moyen  qui  lui  ierait  |)erdre  sa  propre  estime. 

I^  vanité  eil  Topposé  de  la  fierté  :  celle  -  ci  grandit , 
Tautre  rapetitst  l'homuiei  l'yne  attire  radmiration  et  l'autre 
le  ridicule;  c'est  l'apanage  de  la  m«idiociilé,  le  cachet  de 
la  sottite. 

L*orgaeilleux  jouit  de  Totat  de  son  rang,  de  rilluslratinn 
de  ses  aïeuv  ,  de  l'étendue  de  son  crédit ,  de  la  solidité  de  si 
fortune;  l'homme  Tnin  jouit  d'un  litre  acheté ,  de  la  révc* 
reocc  d'un  subalterne  ,  ^tê  compliniens  d'un  parasite  ,  il  5C 
rrotl  de  Tesprit  parce  qu'il  connaît  deux  hommes  de  letlreî  ; 
du  crédit ,  parce  qu'il  e^  reçu  avec  la  foule  ,  cheE  un  grand  ; 
<'il  donne  no  boa  dloer ,  il  se  qroit  un  Lucullus  »  s'il  ob- 
rieiil  un  ruban,  il  «e  donne  pour  un  fiivori  ;  et  en  re- 
f lisant  ce  qu'il  a  lu  dans  l«>  gazette  ,  il  se  croit  un  homme 
d'état. 

De  tous  les  flattearsymitr^  vtnîté  est  ceini  qui  nous  trompe 
le  pins  constamment  :  Je  dis  nous  ,  car  personne  n'est  tout- 
à-l.iit  eiempt  de  vanité  ;  et  comme  le  dit  un  ancien  ,  celui 
gui  n  en  en  pas  itint  en  est  pour  le  moins  coloré. 

MACÏ.DOINE. 

—  Le  rédacteur  à  tlJtt  du  journal  chiens  pcrd^t^  ^ 
trouve  que  Mlle.  Fitielicr  a  le  m-nois  ag  Huml  ^  l œil  vif  ^ 
cl  la  démarche   alerte.  .  .  .  £h  !  le  gaillaid  ! . .  . 

— 1^1  M.  Ed.  Riclier  qui  s'escrime  en  vers  vis'golhs  dans 
Je  îsn'ér  armoricain  ,  commence  ain^i  un  imucrau  qui 
pour.'  iti  pniser  pour  être  écrit  en  times  platt^s  ,  ful-il  mciuc 
m  vers  libres  : 

INVOC*TIO?l» 

«  Toi  que  Thonime  prêtant ,  el  qn^  1«  bnile  x^nott , 
H  Que  l*orgiicil  mc<*ODnitt  et  que  Ir  near  adore, 
«•   Orand  Dieu,  si  te  prier  ,  c*est  m'upproch'^r  d**  toi| 
M  M*ê]cTer  à  ma  source  e»t  uina  plos  doax  euiploi  I 

•  Salut  Ktieincree;  atroris  n  mou  iK'iiunjge  ! 
«  Tout  ce  qui  aent,  Te^ête  ou  |>«ufte  est  ton  ouvrage.  » 

Véçfte  se  trouve  là  admirablemeul  placé  ;  c.ir  s.wis  lui 
ou  aurait  pu  pen>er  que  M.  El.  Kichrr  pouvait  n'être  pis 
i  ouvrage  de  I  être  incréé.  Mai*  le  pht%  doux  emploi  de 
l'aut'^ur,  étant  de  s'élever  à  sa  source  <,  nous  le  I;iis5''rnnf 
•'abreuver  à  longs  traits  dans  l'eau  de  son  Hyppocrêue.  Il  est 
bien  jus*c  qu'après  avoir  autant  travaillr,  ou  se  rafrakhisse. 

\,e%  bonshommes  de  lettres  transporté*  d'une  ardeur  bel- 
liqueuse, ont  résolu  de  s'armer  puir  enlever  le  Parnasse 
d'assaut,  et  sai^s  soinmaiion  préalable  :  ils  o.»l,  ru  consé* 
«uenre,  fait  mystérieusement  u'ie  commande  de  i5)à2oo 
..'arabineiK  ;  mai»*hier,  lorsqi  e  l'^s  braxes  de  I  Ilélicon  oui  été 
ynw  eiaminer  leurs  «iriues  ,  i'.«  ?♦•  sont  apperrus  que  Tar- 
ii.urier  avait  m\%  une  lumière  h  chique  cnuon.  La  ronimis- 
fioii  mi  ilaire  des  bonshommes  a  cru  ue  pas  de\oir  ;«cïepler 
les  carahiiies,  attendu  qu'elles  avaient  toutes  des  lumittes  : 
rhe.e  interdite eipressement  pur  les  statuts  de  rordr.\ 

..^Oeniiis  que  M.   le  baion  de  li  Danccloticro   n    pris   un 

a:i  marli:il  ,  pour  être  en   nppoil   avec  la  noîiv»Ui*   faveur 

iiiîM  \ieul  de  recevoir,  on  dit  qu'il' n'est  pas  prulenl  de  le 

•.'aisanter ,  et  qu'il  a  fait  aiguiser  sa  plume  ,  pour  Irauspercer 

•dus  ceux  qui  voudraient  lire  à  ses  dépens  :  quoi  qu'il  en 

soit,  nous  «onlinuerons  k  en  agir  avec   lui  connue  p.ir  le 

I  .ys'l'  oii  il  était  si  plaisant  dans  le  Réveil ,  et  si   tenible  daus 

i  a  Fou 'If  c* 

H  Oq  cnint  feu  de  nos  jours  U*  braTet  du  Parnasse,  w 

Lj*^  liégecîi  paraissaient  toujours  aif^més  du   cœur  de 

GrétrT  :  V^ixt  nous,  qui   savons  que  lj  gloire  du   Molière   || 


ii  notre  musique,  est  toute   françaitt, 

les    restes    les   plus    précieui   de     ca.  cAcbra 

doivent  reposer    daus    les   lieua   ménias  eii   aoa   Uimàtf 

couronné.  Paris  est  deyenù  la  patria  adopliva  éê  CWÉ|i 

et ,  |K>ur  un  grand  homme  , 

«  La  pairie  est  aux  lîeax  où  Poa  fai 


SPECTACLES. 
THÉATaE  DES  ARTS. 
Le  Philosophe   Biarié.—FéUA 

rroi>i«'ne  début  de  Bfad.  8imoiibt,  —  EaaCiât  da 


Premier  délmt  de  >Iabg41li.4V  et  de  L«TArY. 


La  représentation  d'hier  au  soir  ne 
débuts  et  une  rentrée;  chose  asses  rare  dapuis 
oî]  nous  soninas  faits  à  voir  nos  iiomeaui acteur 
comp'îgnie. 

M*"*.   Simonet ,   qui   en  était  â  sa   troisiêma  H 
e'preuve,  a  été  agréée   <Nins  opposition,   aprrt  mwmt  sUHri 
d'une  manière  asMZ  satisfaisante  îe  r6le  de  Ce têmicémtm 
iosophe   âlaiié.    Le   peronnage   était   un  |iett   jruf   M 
M""*  Simonet ,  et  il  faut  bieu  de  Part  et  du  pmtigt 
B  Pour  réparer  dea  ans  Pimparable  oairM^« 

Cependant  cette  actrice  ,  malgré  Pespèce  da  aiflcflHrtê 
sa  prononciation  ,  et  un  grasseyement  qu'aile  aa  fÊmm 
corriger  qu'avec  de  grands  eliorts  ,  a  obtann  goahue  mtsk 
parce  qu  elle  a  eu  ,  dans  le  cours  d'un  rUa  diSeriii^  im  m 
turelf  du  mordant  et  de  la  chaleur  coaiqaa»  Blaa^ 
piru  jusqu'ici  avoir  une  ÎDlelligcnce  asaes  gnaia  "il  I 
^cène  et  connaître  le  répertoire  de  soo  emploi.  Sa  Mb  i 
))rr'sque  toujours  dans  le  diapason  ,  ce  qui  VMlt  Mlp 
ihose  en  province  oti  les  acteurs  rigleni  si  raraatfal  ln 
inflexions  sur  le  ton  du  dialogue  des  acteurs  d^  aaadia 

Notre  parterre  oui  s'est  fjît,  dans  toute  la  PlraseUa  ■ 
réputation  si  fdrmidable  de  sévérité,  dariaat,  Mar  lai 4 
qu'il  aifcclionne,  d'une  galanterie  toot  h^i 
tous  les  pass.ige9  qui  p'.'uvent  être  apptiqoM,  «MCat 
il  l'aciri.eou  à  Pacleur  privilégiés  qui  aa  If 
^ollt  sArs  d'être  saisis  avec  la  j)'us  sufaCile  e^gpnld;  «C  rii 
n'est  pitis  plaisant  que  de  voir  alors  ccloi  aa  caNe qri.a 
l'objet  de  cet  liouimnge  délicat,  aSacliaar  aMdastaaMit  < 
recevoir,  avec  un  air  moilié  canfîn  et  aMâlid ptdlHMiHi 
les  .ippiaudissemens  cl  les  bravos  :  ce  )eo  recoaHaeace  «Mi 
de  fois  que  les  allusions  le  permettent;  ce  qai  ae  I 
que  d*être  auiu^aiit,  quand  les  à-propos  te 
six  fois  daus  la  même  soirée  Si  mous  conlîauôai  Appâj 
la  courtoisie  jusque  dans  ses  derniers  retrancheaieaty  aaiM 
serons  bientôt  plus  en  droit  de  rire  du  ridicola  âs  |l 
peiites  villes.  '    ••  ' 

Venonsà  nosdeux  débu's,  et  à  notre  reallded*«gdlBtfHi 
gnillan  engagé  pour  les  basse s^aillei  a*a  gaêva  aa  aa 
donner,  dans  le  rôle  du  Père  lUorin^  nae  juM»  iéjein 
nioveus  :  doux  duOs  assex  court»  «  et  ua  ninrceaa  a— M 
difiîcile ,  ne  sont  guère  susceptibles  de  nom  fiaer  iar  laaJv 
de  son  chant  et  de  sa  méthode.  Sa  voiinoat  aseablëfaiA 
sonore,  plus  étendue  dans  le  liant  que  dans  le  bas;  daatfl 
morceau,  il  s'est  li\ré  à  des  élans  de  von,  et  iQaae  eaflosaf 
ne  soui  pns  de  la  bonne  école.  Comme  actear,  il  a  êld  oail 
sen  1  et I lieux  el  sec  ;  sa  démarche  en  scène  est  trop  éCadUr^f 
dirait  qiril  prend  à  tâche  de  ne  faire  que  de  ysadi  pas 
SCS  nuties  débuts  nous  mettront  au  re»le  plus  à  fÊtÊmi 
pronoucrr  sur  sou  rliaut  qui,  autant  qu*oa  ea  neat  M| 
avec  >i  peu  de  donnée»,  iiVst  pas  dé|iourvu  de  K«iét  et  A 
prei^sion.  Le  second  Co/in  ,  nonvellemenl  erg*gr,  a  fatllil 
joué  le  rôle  de  Prestolet.  Que  dîraî-je  de  M**.  B«lMI 
QuVlie  a  été  revue  et  entendue  comme  nae  aclMefaVpij 
lime,  et  que  le  public  accueille  lorsqu'elle 
scène  d'où  une  indisposition  Pavait  élatgade. 


CORRESPOND  VNCE. 

Londres^  g  mai.  —  Les  spéculateurs 
isr.iélilcs  ool  fait  depuis  trois  jours  à  la 
Lotirse  des  ventes  cousidérables.  0»  sup- 
pose qu'ils  ont  reçu  quelques  iliforiiialions 
qui  Ici  porte  à  prévoir  une  baisse  daus  le» 
conso'iJés. 

Ani>cn ,  7  mai,  —  I^e»  marchandises 
sont  trës-calmes  :  environ  700  balles  de 
café  ilavnne  ont  été  vendues  en  diven 
lots,  de  69  1,2  à  fîo  rouis  suivant  leur 
qualité  ;  |23  balles  do  B.ésil  ord.  62  l|2 
cents  sans  bon  poids, 

0.1  a  payé  pour  i5,ooo  fr.  ^e$  Pajs- 
Jbi  de  bois  dn  Cupp^cbe  coupe  Si.-  Do- 
iningi.c  it  d'Espigue,  de  6  II,  i|2  à  7  il.  >. 
an   b'>n  poid  • 

Il 's*  -t  Ira  té  diverses  parties  de  sucre 
llav.ine  blond  ,  Tenseinble  s'élève  à  envi- 
icn  jSo  caisses  qui  out  été  payées  c^e2afl. 
à  20  en  eutrrpôl  ,  sans  ton  poids. 

Xaples  ^  t(j  ai'ril.  —  Le  roi ,  voulant 
favoriser  le»  produits  et  les  manufactufes 
du  pays,  a,  pu*  un  décret  rendu  à  Vie^ine, 
k»  2S  fevri-  r  ,  réduit  les  droits  d'impor- 
tation, sur  l'iu  Jigo  de  56  ducats  k  16  seu- 
lement le  cantiro  le  quintal,  sur  la  co- 
cbenille  de  i5>  à  100.  Le  droit  d'impor- 
tation sur  les  couvertures  de  molleton  de 
coton  est  porté  à  deux  ducats  par  cou 
vertu res  de  toute  dimension.  L'imp.  des 
cotons  de  Viaite,  filés  à  la  main,  est  pro* 
bibée.  Tous  les  cotons  filés  étrangers , 
teints  ou  non,  sont  soumis  à  un  droit 
de  douane  de  25  ducats  par  cantaro.  (89 

kilo.    1|2.  ) 

Bayonney  G  mai. — f>a  baiss?  des  grains 
parait  ft'ètre  arrêtée  1  voici  le  prii  moven 
du  m  irché  d'Iiier  :  froment,  22  f.  4^  ^• 
l'hect.  ;  blé  d'Inde,  9f.  jS  ;  seigle  lof.  5o 
orge  et  avoine  lîf.  ;  biricots  ,  i5f.  ;  foin 
6f.  5o;  p:iiile  2f.  5o  les  5  )  kil. 

Nous  avouâ  reçu  dans  ce  porl  Ju  2  an  5 
courant ,  i5  batitnens  ven.  de  Bordeaux  , 
et  10  ven  de  l.i  Rochelle»  Mar.ius,  Nan- 
tes et  des  Sables,  cb.  tons  de  provisions 
et  de  fourrages. 

CJiVon>''^tir' Marne  ^  lo  mai.  — L^s 
crains  ont  baissé  au  ma  relié  do  ce  jour  ;  il 
ne  se  fait  rien  en  buib-s  de  graine.  Les  af- 
faires de  co!nnirr<;e  sont  daus  la  plus 
Coiiiplblc  5l<ign;ition. 

Voici  le  cours:  froment,  Thec.  i6f.  10; 
s^igl'»  lof.  20;  orge  8  :  avoine  y(,  i5; 
Jiuijr  de  navette ,  le^  5  >  kil,  35f.  ',  dito  de 
chanvre  34 f- 

NOUVELLES  DE  MEB. 

On  nous  annouce  I  entrée  en  rivière 
de  Bordeaux,  du  navire  le  bordelais,  c. 
Oa liais  ,  V.  de  Gilculta  ,  cfi.  de  £97  cais. 
indigo,  i,i5o  sacs  salpêtre,  970  sacs 
not\ re ,  2  balles  soie  |  26  stcs  cire  ,  6919 
Li^cbf  s  bois  de  sapaii. 


— 'La  Geneviève^  c.  Canssourd,  parti 
de  Bordeaux  ,  est  arrivé  à  Buénos-Ayrcs. 

—  I/Eugénie  ,  cap.  Cansside  ,  parti  de 
Pordcaux ,  est  arrivé  nu  Bengale. 

Le  brick  sarde  le  Tbéniistocle,c.  Poggi< 
arrivé  des  Aigles  à  Marseille,  a  été  visité 
le  18  avril  sur  le  cap  deGatle,  parla 
frégate  la  Junon. — i.e  brick  français  le 
Saint-Jean-Baptisle,  c.  I^cband  ,  arrivé 
de  Smyrne  à  Marseille,  a  fait  roule  sous 
l'escorte  du  brick  do  S.  M.  l'Estafette. 

— Le  capitaine  ^  «uffer,  de  la  goélette 
la  liberté,  arrivé  de  Fernambouc  à 
Honflcur  ,  rapporte  que  le  brick  l'Iliron- 
delle,  de  Dunkerque  ,  devait  partir  de 
Fernambourg  te  18  mars;  la  Louise,  du 
Havre  ,  c.  Benoist ,  le  26  ,  et  que  4  on 
5  autres  navires  franc,  prenaient  charge 
ou  attendaient  du  fret.  Le  brick  la  Cleo 
pâtre,  du  Havre,  a  relevé  pour  aller  char- 
ger à  Ceara  ,  et  le  brick  îa  Minerve ,  cap. 
Valloîs ,  et  le  trois-niati  l'OIiuda,  du 
Havre ,  étaient  partis  prendre  charge  à 
Paraïba. 

I    Passage  du  Sund ,  dit  26  ati  29  avril. 

106  bâtimens  ,  parmi  lesquels,  Ooro* 
théa-Elise,  c  Vonharten  ,  ail.  de  Bor- 
deaux à  Lubeck  ;  Freundscbaft ,  c,  Gen- 
éke,  ail.  de  Bordeiux  k  Pétersbourg  ; 
Zecblame  ,  c.  Von-Harm  ,  ail.  de  Mar- 
seille à  Lubeck  ;  Henriette-et-Jacob  ,  c. 
Nolzke ,  ail.  de  Bordeaux  à  KœuigsU-rgi 
Gbristina ,  c.  Zeplien ,  ail.  de  Roideaux 
à  Lubeck;  Nordeii,  c.  Zanger  ,  ail.  de 
Cette  à  Stockolm;  Jupiter  ,  c.  Strickrr  , 
ail.  de  Bordeaux  à  Lubeck,  Charlotte, 
c.   Aonne,  aîl.  de  (^tte  à  Steitin. 


PORTS  ÉTA^GEKS. 

ABRIVAGFS. 

Bristol^  S  »w/ii. — Aniicitia  ,  c.  James  , 
V.  de  Rouen  et  du  Havre. 

Dnrmoiith  ,  8  mai, — Klemen-Jean  ,  c . 
Verkruyson  ,  v,  de  Gand ,  en  relâ'be 
pour  Bivonne. 

LiK^erpool^  8  mai. — Befsey,  c.  Hud^on, 
et  Girafln  ,  c,  Rrown  ,  v.  de  (Jb;»rente. — 
Tiber,  v.  de  Marseille —Harmony  ,  cap 
Roberlson  ,  v,  de  Dunkerqur. 

Pfjmoxuh  ,    7   m,n. — Releasc,  c.  Ru 
gles^s  ,  V.  de  Charente  on  4  jours. 

Porsmouih  y  9  mai. — Le  Bienfaisant, 
c.  Dutheniin  ,   v.    d  Ilonflpur. 

7'ra%'rmunde^  4  ''»"*• — Le  c.  Siricker, 
v.  de  Bordeaux. 

Swinemundê  j  59  avril, — I«a  (Inrolina, 
c.  Hoge  ,  V,  Borde.iux — Cliarlotta  ,  c.ip 
Ronne,  v.  de  Ce^te. 

Bilbao  y  1"  mai. — L* Achille  ,  c,  Bon- 
zans  9  V*  du  Havre  et  de  Bayonne. 

Marseille ,  6  mai*  —  (  (on g  cours.  ) 
Victorjr,  c,  Kingsborj,  v.  de  Ncti-Yorfc:^ 


ch.  de  5oo  caisses  sucre ,  700  sacs  café,  i5 
tonneanx  campêche ,  2  surons  cochenille. 
— (  Cabnlnge.  )  L* Adèle,  cap.  Kîgerou ,  v. 
de  Bordeaux  et  de  Lisbonne ,  cb.  de  ^oS 
sacs  cacao  y  5So  sacs  sal|>é(re,  huile,  té- 
rébenthine ,  convoyé  par  le  brick  de  l'état 
le  Cuirassier,  jusque  sur  le  platiief. 

PORT  DE  DUNKERQUE, 
Sont  entrés  le  9  mai. 

Les  Bons-Amis,  c.  Gonan  ,  v.  de  Li- 
bourne ,  ch.  de  \m  et  de  boof?bous.  — 
Gauvin,  court. 

La  Renommée,  c.  Gnedoii,  v.  de  Ma- 
rennes  ,  ch.  de  sel.  —  Emmery,  court. 

I«a  Boonc-Mëre,  c.  Février,  v.  de  Bor- 
deaux, ch.  de  vin  et  de  prunes. — Gau^vin^ 
courtier. 

Le  Désir,  c.  Lisour,  v.  de  Marennef, 
cb.  de  sel. 

La  Julie,  cap.  Merlier,  ven.  des  lies 
d*Hières,  ch.  de  sel.  Debaecker,  courtier, 
et  Bonvaricl  frères ,  armât. 

I  es  Deux-Paulines,  c.  Blondel,  ven.  de 
Marenncs,  ch.  de  sel.  — Sergent,  court. 

L'Auguste,  c.  Thomas,  v.  de  Maren- 
ues,  ch,  de  sel.  —  Sergent,  court. 

I_ja  Jeune-Est'dîe,  c.  Magnan ,  ven.  de 
Marffuncs  ,  ch.  de  sel"Debaecker,  court, 
et  Degravier  o!  lé,  armât. 

I/Achille,  c.  leponlonoîer •  yen.  da 
Croi>ic ,  ch.  de  sel.  —  GauwÎQ,  courtier. 

La  Pélagie ,  r.  Boiss^y.  eu  reiftcke  for- 
cée ,  sortie  de  ce  iwrt  le  8  de  mois ,  ch.  de 
ch.-irbon.  —  Vandewalle,  court. 

Le  10  ,  la  Jenue-Euphrasie ,  c.  Philippe, 
V.  de  Grandville,  vh    de  sel. 

Le  1 1  ,  la  Boulnnnaise,  c.  Fouruier, 
V.  de  Caén  ,  ch.  d'huile  et  colra.»' 

L'Espérance,  «:.  Dnpout ,  v.  Je  Bor- 
deaux ,  ch,  do  diverses  marchandises. 

La  Iionne-Aglaé,  cap.  Lcfranc  ,  yen. 
de  I^Isrenues  ,  ch.  de  sel. 

L'Augnsl<-,cap,  l^boutillier,  ven.  dito, 
chargé  dito. 

La  Cires ,  c    Pesquer  ,  v,  dito,  ch.  dito. 

Le  Sjint- Pierre  ,  cap.  Massé,  v.  dito, 
chargé  dito. 

L».\ttjrte ,  c.  CouëJel ,  v.  dito ,  ch.  dito. 

1^  Louise-ih'en-Aimée,  c,  CouéJcl ,  v. 
de  Vannes,  ch.  de  miel. 

La  lion nç- Aimée,  cap  Bateman  ,  ven. 
des  Iles-d'Hy ères,  ch.  de  set — Consig.  , 
M.  Cavrois. 

Le  Jérôme ,  cap.  Pechol ,  ven.  de  Bor- 
deaux ,  ch.  de  vin. 

L'Auguste  et  Angélique,  cap:  Ncel , 
ven.  d'Hoifteur,  sur  lest. 

Le  Glaneur,  cap.  Frignult ,  v.  de  la 
Treujblade,  ch.  de  sel. 

Le  Bon-Père,  cap.  Jacqucmain  ,  v.  de 
rile-d'0!éron ,  ch.  dito. 
:       Le  12,  rilercule,  c.  Wittcvroughel  > 
||vea.  dulUvre,  sur  Jea. 


l.*Aimal>li^bugriiie  ,  cap.  Liard,  veii.j 
^Honll.  UI-.  sur  IV»!,  | 

I.'A<  l<i:le ,  f  .ij).  Fi^aret  y  veti.  de  Celle  , 
I  11.  de  rtu  t'i  o.tii-<Io-\ie.— Qpiisîgiialairô, 
!il.  Mon«ier. 

i^  i3  ,  1  Adirtff ,  cap.  Perault ,  ven.  de 
l.ttMiurne»  fAi.  d€  %iii. 

I.e  Ueiiard,  c.  CliaMenex ,  ven.  de  Bor- 
«leji««  ,  c(u  de  «liiefiei  marc  lia  iidiscé. 

Le^  Ueux-Ainii  ,  c^p*  Beujaiuio  Olivier, 
\eii.  dt:  Loudi'f^  ,  kur  lest 


PORT  DE  ROUEN. 

CliAaGE3IE>iS    ET    RICLaMaTIuPIS, 

^^  llfLAUCtBi.  du  do^e  la  Villi»-de-Cbcr- 
l>uur|;,  c.  Leiatichrin,  v.  de  Bjrdeaui. 
(x>drhcr,  M.  Fauqueux. 

lUcléimaieiirs ,  MM. 
:>  'o  bjirriq.  vin.  —  s  quarts.  —  Grandiii 
el  conip. 
iK  causes  vm.  —  Mariio  LaHueetCie. 

^O^  "AKCKX,  du  clia^sc-niarëe  la  Marte- 
A:irtt*,  cap.  Coiuto,  veo.  de  Marennes. 
(îoiirlier.  M,  FaïAïueiix. 

<i|i>L|j5  lil.  sel.  — liCiuire  et  fiU. 

— iagaluite  la  Marir-l.oiiise ,  de6l  t., 

cap,  l.edetil(i  ,   \cn.  du   Havre,   ch.  de 

pUnches,  p^oiitb  ,  gr*i»sede  poisson,  etc. 
Courtier,  M.  J.  PcUecat, 

— Le  brick  le  Saiu (-Gabriel  p  de  94  ^'^9 
€.  ffiriaiid  ,  v.  de  Marseille  •  cb.  de  savon. 
< Courtier,  M;  Lucet. 

— Le  sJoop  la  Jeuae-Adi*Ic  ,dc  5i  ton., 
cap.  Régnier  ,  veu.  d*ilouUcur  ,  cb.  de 
ridre, 

(luurtier,  Bl.  Lucet. 

^^  CnsR^lM.  de  la  goclelle  le  Paquebot , 
deMorlaix,    cip.    Diraison ,  ven.   de 
Poideaui.—Courtier,  M.  Orford. 
Rèciamateurs  ,  MM. 
({  pièces  eau-de-vie. — Rous*clin-Cavey. 
Il   fats  vin  ordinaire. — Cli.  Durand. 
i-t  barriq.   vin  rouge  ordinaire. — Cievel 

et  coiup. 
C  balle*  pastel. — 5  dito  soie  de  porc  — 

1  dito  sangle  de  toile. — Ch.  Dut  and. 
'Mi  bariiq.  vm  rouge,— Crevel  et  coinp. 
i\7  dito        dito  dito. — Viret-L*  hiître. 

I   dilo  vin  ordinaire. — Veruier- Recoule. 
1?  dito  dito  dito. — Jeuffiain-Boisjoli. 
5  dito  dito  dito. — Crevel  etcomp. 
I   dito  dilo  dito.^-Viiel-Lehaitre. 
■.•o  dilo  dito  dito. — Car.e-Chambos^e. 
fît   cause  vin  rouge.— Lhermite. 
I   barriq.  vin  ordinaire  en  double  fût. 

lîousStflin-Cavey. 
?  dilo  dito  en  double  fAt. — C.   Letoc. 

qiirfrt. 
ft  J:lo  d.io  dito.— Crevel  cl  comp. 
-y  hottes  acier  battu  en  barres. —  i  baril 

liiii  s  — V.  LfCcordier. 
j"»  |iiiM;  s  cau-dc-vie.  —  1    barriq.  vin 
oniiiiaire  en  double  fût. — Mathéus  et 

yio:svcmcnl  du  16  mai. 

NAV  KT.S    F.^THFS  : 

f.i»  slo^p  la  Jeunc-Atli  le ,  c.  Régnée, 
V    •!  l'iniM  iir,  cil.  de  cidre. 

Le  bri  t  le  Saiiit-(i.  briil ,  c.   Briant, 


(4)      •' 

V.  de  Marseille  par  i«isbonne,  ch.  de  saTOO*  | 
Le  sloop  Itx  Pên-'Ic-Faniille ,  c.  Fatome, 
v.  de  Dunkcrqne ,  ch.  de  v^n» 

ft'AVlhti    kXPLDiÊS. 

Le  chassc-mapi.?  la  Vedette,  C  Trot* 
cal,  ail.  k  I3rest ,  ch.  de  bois  de  chêne. 

Le  sloop  k  Félicité  •  c.  Lâhard  i  âlU  aa 
Havre,  ch.  de  pierres,  ^ 

L.e  brick  la  dociêtéf  c.  Lecomte,  ail.  ii 
Marennes,  ch.  de*  p!àtre. 

[^  brick  le  Jcau-Uipiisie ,  c.  Thomasi , 
ail.  à  Brest ,  ch.  (!e  pierres  luculièreiK. 

La  ilogro  bambou rg?ois  Spéculation  , 
c.  Poort ,  ail.  à  llaïubuurg,  ch.  de  terre 
a  sucre,  vin. 

I^  dogrc  la  Caroline-Aimé,  cap.  Dau- 
niaille,  ail.  au  Havre ,  ch.  de  plâtre. 

Le  sloop  l'Union  ,  c.  Dubos,  ail.  àCoa* 
leville,  ch.  de  plâtre,  fûts  vides. 
PORT  DU  IIAVRK. 
Mouvement  tlu  i5  au  i6. 

NAVIRIS   KNTRÉS. 

Le  brick  américain  Kolies ,  c.  Geers  . 
ven.  de  N<-\%-Yorck  ,  ch.  de  sucre,  café, 
colon. 

Le  brick  la  Flora,  c.  Dixon ,  ven.  de 
la  Nouvelle-Orléanft ,  ch.  de  coton.. 

Le  trois-mâts  Williams,  cap.  Noyer, 
ven.  de  ^orf«>lk  ,  ch.  de  tabac  et  cotou. 

J<rAVIIlFS   rXPIDlKS. 

Le  brick  TErnest ,  <  ap.  Coindre»  ven. 
de  Rristot ,  ch    de  lin. 

Le  brick  le  Chirles ,  c.  Guilbert ,  yen. 
de  Rotterdam ,  ch.  de  sucre  et  thé. 

l.e  troift-iuâts  américain  Favorite  ,  cap. 
Bunker,  ail.  à  Mew-Yorch,  sur  lest. 

Le  paquebot  anglais  Prince-Cobonrg , 
cap.  Page,  ail.  à  Soutbampton  ,  ch.  de 
passagers. 

yVo/e  iUs  yentes  rrcueillies  à  la  bourse 
du    Havre  ^   le    i5   mai, 

100  tierç.  ris  Caroline,  k  5a  fr.  ,  acq. 
a.{  milliers  bois  de    Campéche,    coupe 

d'Espagne  «à  14  fr.  60  c. ,  dito. 
36  dilo  dito  dito,  dito,  à  5o  f.  7$  C 

en  entrepôt. 
4  dilo  dito   dilo  ,  dito,  à  10  f.  7$  c.,- 

dito. 
18  sacs  gomme  du  Sénégal  ,  a  1    fr.  3o 

c  ,  acq. 

101  sacs  café  Havane,  à  1    fr.  55  c.,  en 
entrepôt. 


PORT  DE  QniLLRBEOP* 
Soni  arrivés  de  Fil  e'jmier  i 

La  Victoire  i^c.  Runel ,  ail.  à  I 

Le  chasie-marée  la  Marie-Il jacMilhr 
cap.  liouei ,  ail.  m  Marranei  »  sor  kal. 

L'Aimée- Honorine,  cap.  Hubert»  al 
au  Havre, 

Le  Ron-Accard,  c.  Peftg»,  ail.  à  BmiI 
t  G.  Daniel, alL  tiat 


-Domingue  , 

f.  4S  c. , 
il  I  f •  I  c.  i|4 


en 


Le  Jeune-Henrj 
fleur. 

Les  Trois-Frèret ,  c, 
Ronfleur. 


Diibourg,  aV. 
Feni  Sud'-Ouéii  {PeîkfrmU^ 


85  sacs  café  St 

c,   acq. 
4!>  sacs  café  Havane  ,  à    1 

entrepôt. 
77  balles  colon  Géorgie 

-acq. 
1 1  ditu  dito  dito,  à  1  f.  1 1  c.  r|4  ,  acq. 
3q  dito  dito  Louisiane,  à  I  fr.  55  c.,dito. 
25  barr.  sucre  brut  ,  à  8«>  f.  ,  dito. 
—  les  i6>  barriq«iP5  sucre  brut  cotées, 
dernièrement ,    k  81  fr.  5o  c.  ,   n'ont  été 
p.ivée$  que  82  fr. 

' — On  annonce  l'entrée  en  rivière  de 
rord(>niix,  du  na\ire  le  bordelais,  capit. 
■  al'.iis  ,  v.  de  Calcutta  ,  ch.  de  Sg?  cais. 
ititligo,  I,i5')  sacs  salpêtre,  970  sacs 
pnivro  ,  7.  balles  soie,  2G  5acs  cire  et  5.919 
inirlie*  l>oi<  de  s^ijvin. 


AVIS  DIVERS. 

N*  i65^M«ra  Potna*1IâB'AaB.i 
M.  Fleary  ,  son  aieal ,  fail  «avoir  ( 
par  ofi  ef lîcaee  et  aBtN|SC  tcmi  àm  I 
•eale  |»osftède  ,  et  par  an  aiioachw 
et  léger  et  mm  do«leBia«  gaêriff  A  Yimmm  < 
poor  la  vie  tooa  maas  de  JeaU,  am.préiiait  • 
arrêter  la  carrie,  dire  diap^nlm  les  flBBÎaai 
donner  è  la  boache  la  pro|irelé  et  b  aaaaâ^  El 
nettoie  auMÎ  lea  denu ,  et  gactit  les  la^i^ 
graiis. 

Sa  demeure  e»t  roe  des  BoBnetlan,  ■■  74. 


UOUBSIi;  DE  P.\BIS,  D'HUJl. 
Effets  Publics. 

ci?iQ  pooa  cB?iT  co^unii»#a^ 


87  f  i5c  90 c  fSo  aoe  a5c  loe  aSa  Sac  •; 
55e  5oc  iSc  Soe 

aECO!f?IAl.SS.    DE   UQCIOATIOII« 
JiMitaaBce  àm  vt  Man   aa^ 
Eeh.  dn  aa  Hars  it«4 ,  fis.  •     %    léiÊ  j§» 
iSaS,        9    4  i^af  9aa 

Idem  NoMWA.TiTBa,  ita4 

AxifuiT^s  oB  1000  pa«,  à  4  p«'  */• 

Avec  lou  et    niJMaa. 

iMiUMCe  dt  niiiMtii  itM. 

loSaf  Son 

ACnOlfS   DE   Là    BAIVQ.   B 

JouiMaact  é»  Janvier  itaS. 
tSSof  1575 


THEATRE  DES  ARTS. 
LA  MAISON    ISOLÉS. 

OV    tl    VllILLAED    DIS   YosaBl  « 

Ope'ra  en  3  actes,  de  Mar»ollicr  ci 
M.  M  A  nG  AILLA*  fera  son 
par  le  rôle  de  Char  le*  • 

L'ACTB  DE  NAISSAHCK  • 
Comédie  jra   I   aeu,  de  P&aarJL 

BLAISB  ET  BABST, 
Op^ra  en  *  actes ,  de  Moaral  at 

Mme.  M  A  ATI  w,  tenant  Teaploldcs 
débutera  par  le  rôle  à'jiiimam 

M.  Maacaillas  eoaiiaacra  pac 
Jacifues. 

i  Vn  le  départ  4e  M.  PcLix»  ca 
rivée     frit— prochaine    d*nn« 
Haut^-Contre ,   M.    LatavF 
rôle  de  Biaise* 


anQUE  OLTMPIQDE. 

Di    MM.  riAVCOMl. 

RELACHE. 


HO'-]î>r  IMi  lUMiillît  COMMERCIALE  C^^  caaajteres  kt  en  taille-douce)  DE  C.  DLOQUEL,  RUE  Sr.U^  B^  *C 


10  er  19  BTài  i8^S. 


H**'ieSei*i 


muxxàiu.TmiMAfTAi.     ^à 


"> 

r. 


LA  NACELLE, 

^  DE  LA  SEINE-UVFÉRIEUftE. 


I. .,.».  I«  iooi»  S»dttt*n ,  pour  l'Aboniienmlt  et I*  aMaedoB ;  aa  Bàrera  de  la  Nacelle ,  Plice  des  Carmci , n"'.  48 ,  è  Baa< 
SlliMn-^mlrS^-^-i*  pri.^rAb«.n«»i.«d.  .Sfti  «hK«.U»».....p6«  »«,«.«  .«fr.5*«p*U  peu, 


Oa  •'•boane  à  P«m,  ché» 
Dtf*ctètfn  dw  Fww»  du 


Roaeti. 
et 


LE  GRANO  SEGHET* 


CBâNSON. 


▲ift:0  i 


MNlArarciar» 


(  <l«  IX)p4r«-Comlqot.  ) 


Jb  fuireef  saTanâ  ennuyeux 
Que  partout  on  cite,  on  rehomine; 
Il  faut  tonjonrf  dan»  Sparte  om  Romt,- 
Les  suivfe  et  se  perdre  avec  enx. 
Doctes  ri^ttfs,  on  tous  révère 
En  fait  de  science  et  d»  go&t  ; 
Mais ,  pour  saToir  un  pen  de  tout  9 
Apprenez  encore  à  nous  plaire. 


En  tout  lieu  j'entends  les.tfpoiix 
Se  plaindre  de  leur  destinée. 
Et  calomniant  rbymeuéc^ 
B&haler  lears  transports  jaloux. 
L'antant ,  avec  moins  de  Oolètn% 
De  nous  charmer  vient  miens  à  ' 
Maris,  qui  croyez  savoir  tout» 
Apprenez  encore  ft  nous  plaire, 


limjutiyruuetJeYiftii^  ^tftn  u9^%/y^y%^i^0k%fv%iÊ^^*^ii^m^/i^f^/t^^%^A0tf^mihm^k^^^kiymAm^é9i^m^^^  IM^ 


Le  Dommrftroiiemts  permqwer li^Breiiri  itt>thre  nn  jdur.un 
moineau  daus  sa  boutique,  et  moins-barboroque'cet  aréofia* 

"  gîte  qui  tua  le  faible  oiseau  qui  venait  chercher  on  refuge 
dans  son  seiti ,  notre  peNruqtvicr' mit  le  rtfoftièèiti.datts'iine 
caee.  L'animal  était  instrntt;  00  ne  tatdir  pair '&'  s'apOêi^è^ 
voir  qù*il-avaii  reçu  une  éducation  distiilgoëe ,  et  quSI  de- 
vait appartenir  k  une  famille  aérienne  comme  il  faiiC^  11 
faisait  les  délices  de  4a  petite  fiHf  de  Tartisle  hospitalier, 
lorsqu'une  dame  de  Penbras  s'arrête,  un  beau  matin,  devaai 
la  cage  oU  l'oiseau  se  livrait  à  foute  la  galté  de  sou  humeur 

'  volatile  :  elle  reconnaît  l'oiseau  pour  être  l'objet  qn'elle  a 
perdu  il   y  a  trois  mois,  et  qUe  depuis  ce   temps  elle  n'a 


iêr. 


ter. 


Tous  qui  9  dans  vos  puissantes  1 
Tenez  nos  intérêts  augustes , 
liai  très  du  mande,  soyez- justes, 
Et  VOUS"  sédoiret  les  humains. 
Quand  vonsfiiites  trembler  la  tetre, 
Jamais  le  ciel  ne  vous  absout. 
Vous  qui  voulez  régner  sur  tout, 
Ke  dédaignez  pas  de  nous  plaire. 


iet. 


EnwD. 


PROCÈS  SINGULIEB. 

D'après  une  lettre  que  noua  recevons  ^'ua  de  noi  départe- 
mens  maritimes,  nous  sommes  portés  è  croire  que  les  oiseaux 
et  la  volaille  sont  destinés  à  alimenter  le  recueil  ie$  Camses 
Célhhres  et  des  hasM  hisioriijues.  Les  dindons,  grâce  ani 
îésuiles,  ont  acquis  une  asse.  grande  illustration  en  France.: 
les  poulet  mouillées,  grâce  aux  rédacteurs  des  Di*^^,  ont 
occoM  la  renommée  au  milieu  des  crises  poli Uques.  Le  cof- 
beau  litiffieux  de  Darn  étal  nous  a  fourni  le  sujet  dTun  fertide 
sur  un  point  de  droit  civil.  Aujourd'hui  c>t  d'un  moiaeao 
dont  la  propriété  est  contestée  qu^il  s»agit,  et  voici  à  quel, 
sujet  ;  noua  noua  bofOMona  à  !•.  narration  du  faU  : 


ces^é  de  pleurer  ;  mais  son  veuvage  va  cesser  ;  et  notre  Lesbie 
quadragénaire  redemandé  â  grands  cris  le  moineau  chéri, 
qu'elle  tenait  peut-être  de  quelcfue '  Catulle.  Le  "perruquier 
est  sourd  k  seê  gérnissemens  ,  insensible  k  ses  larmes  ;   le 
moineau  est  refusé,  lî'artistè' reçoit   le  lendettiain  une' assi- 
gnation k  compjirattre  devant  M.  Lexerec,  )Uge<de*paixr  du 
premier  arrondissement;  deux  avocats  sont  choisis  par  les 
parties.  I/afTaire  est  plaidée  devint  uiie  assemblée  nombreuse 
que   rintérêt  et  la  singularité  dé  cette  cause  «vait  attirée. 
Après  d'éloquentes   attaques,  dé  véË?mentet  répliques,  le 
tribunal  condamne  la  dame  k  faire  reconnaître  ^on  moinetfu 
par  deux   témoins  ;  et ,  en  cas  de  reconnaissance ,  k  po  jer 
au  défendeur  la  somme  de  six  francs  pour  pensfoti  alimeO- 
,  taire  et  logement  accordé  k  Toiseau.  Dés  témoins  sont  pro- 
dufta,  mais  k  l'instant  oii  ils  voui  pour  reconnatti'e  le  moi- 
neau en  litige ,  l'avocat  du  perruquier  jette  quatre  oiseaux'  de 
la  même  espèce  dans  la  cage  ;  Tes  témoins  sont  forcés  d'avouer 
l'embarras  oh  ils  se  trouvent  de  distinguer  quel  est  le  moineau 
de  la  dirmanderl^sse.  Celle-ci,  confondue  par  cet  expédient  à 
la  Salémon  ,  est  déboutée  de  sa  demandé  ,  et  condamnée  aux 
frais  et  dépens  dé  la^procédure.  Cette  affaire  qui  fait  hon- 
neur k  la  présence  d*e»prit  de  Tâvocat  qui  l'a  gagnée  ,  a  été 
plaidée  par  M*  Laurent  qui ,  sans  mettre  en  usage  les  res*- 
sources  oratoires,   et   le  pathétique    de  la   péroraison   de 
V intimé^  a  produit  suir  1  auditoire  tout  l'effet  qu'on  devait 
en  attendre.     • 


•^%»%%^i% 


MACÉDOINE. 

^On  prétend  qu'un  auteur  qui  redoute  les  dignités  autant 
qoe  lesi autres  les  recherchent,  vient  de  retirer  du  répertoire 
sa  plus  mauvaise  pièce',' dans*  la  crainte  d'être  fail  baron'i 
comté* on nwrqiài.  La  précaution-est  inonie. 


— »Lm  luisMt  donnent  loovcnl  lieo  ,  dans  leur  baragouin 
tud«sqoe  ,  à  d'étranges  équivoques.  i.*an  d'eux  s  adretatitt 
demiëremeut  au  bureau  d'un  îournal,  et  Touljot  parler  au 
rédacteur  principal  ,  demandait  :  Monstrueux  Mâiin^il 
détracteur  de  Ut  Câte^Ckienne.  Si  le  mot  détracteur  et  une 
autre  épithëte ,  n'avaient  pas  mis  le  portier  sur  la  \ot€ ,  mon 
ftuiise  aurait  risqué  fort  d'être  obligé  de  chercher  son  homme 
dans  toutes  les  guinguettes  el  autres  lieux  de  joie  ,  de  Paris. 

—  I^  HiroiV accorde  des  cloçes  à  un  article  du  journal 
ehirns  perdus.  Cet  hommage  doit  afTriander  d'autant  plus  Ir 
rédacteur  si  quis  canis  ,  oue  depuis  1785,  année  de  la  fon- 
dation de  sa  feuille,  il  n  avait  reçu  aucun  compliment.  Le 
18  mai  sera  porté  dorénavant,  sans  doute,  par  lui,  aux 
éphémérides  de  ce  jour  anniversaire. 

—  Il  y  a  une  vingtaine  de  jours  que  nous  n*avons  reçu  fe 
Revenant  da  MarsèiHe  ;  nous  savons  cependant  qne  le  Reye* 
vont  n'a  pas  renoncé  a  ses  apparitions  oiurnes. 

.^  M.  H.  de  St.-AI  • .   de  qui  s'épuise  k  Cure  des  vers  sur 
le  sujet  si  neuf  des  myrthes  et  des  roses,  termine  ainsi  un 
impromptu  qu*il  n'a  remis  que  vingt  fois  sur  le  métier. 
«  Ta,  d'un  époux  ch«nu«r  toute  la  vi«, 
■  Pour  cuctlhr  uDt  roM,  il  faut  quelques  inMiine!  » 

Il  parait  que  M.  de  St.-Al .  .  «de  cueille  les  roses  aussi 
vivement  qu'il    fait  les  impromptus. 

«  Vingt  foie  sur  le  métier  rtmeun  votre  ouvrage.  » 
Cest  le  bon  précepte. 

•^  Un  artiste  capillaire  de  la  capitale ,  avait  mis  sur  l'ina» 
cripiion  fastueuse  de  son  magasin  ,  cette  légende  : 

<•  Sf FSSEVILLI  COÎFFB  LES    BOMMES ET  LES  FEMHFS.   » 

On  vient  d'inviter  le  coiffeur  d'hommes  k  su|>pnmcr 
sur  son  enseigne  les  points  suspensif»  oui  offusquaient  les 
maris  dont  ce  brillant  Figaro  coiffait  les  femmes. 

SPECTACLES. 
THÉÀTa£  DES  AKTS. 
La  Maison  Isolée,  •—  Biaise  et  Babet, 
Premier  début  de  Mad.  Mabtiv— a^«  débat  de  MiaciiLiAir, 


(X) 


Margalllan  ,enffagé  pour  l*erop'oide  première  basse-taille  ^ 
a  lubi  samedi  sa  deuiième  épreuve  dans  le  rôle  de  Chatirs  de 
la  Maixon  Isolée.  H  est  fâcheui,  qu'au  théâtre,  on  juge  les 
débutans  plutôt  sur  la  première  impression  qu'ils  produisent 
que  selon  les  formes  judiciaires.  Un  seul  rôle  sulUt  pour  faire 
connaître  un  acteur  moins  que  médiocre;  innis  trois  rôles  sont 
quelquefois  trop  peu  pour  appréciera  leur  juste  valtMir  une  lué- 
tho^esage,un  chant  naturel  et  un  goût  pur.  Margaillan  peut  être 
rangé d.in9  la  cathégorie  des  clnnteurs  dont  leméiiie  n*e^t  sus- 
ceptible d'être  connu  que  par  lexpérience.  Ona  besoin  des  ha- 
bituer k  voir  tout  ce  qu'il  prut,  pour  savoir  tout  ce  qu'il 
vaut.  Son  deux  ème  début  ne  lui  a  pas  été  fa\orahlo;  quoi- 

3ue  très-bien  chanté,  son  morceau  du  premier  acte  lui  a  valu 
es  itiarqnes  de  désapprobation.  Il  e«t  juste  toutefois  d'ajouter 
qu'une  on  deux  personnes  seulement  out  exercé  envf  r»  lui  cet 
acted'une  rigueur  excessive,  et  qu*un  as^ox  grand  nombre  de 
spectateurs  ont  opposé  leurssnffmgrsà  l'iniquité  de  cet  orrél; 
mais  ces  suffrages  ressemblaient  plutôt  k  une  léparation  obligée 
qu'au  dedonitnngement  complet  qu'on  d«>vait  accoid^^r.  Placés 
entre  le  public,  dont  nous  devons  respecter  les  décisions  su- 
prêmes ,  et  les  artistes  dont  nous  pouxons  relever  les  iléftiuts 
et  encouraijer  le  mérite,  nous  conviendrons  que  le  débutant 
est  froid  comme  acteur,  contraint  dans  ses  manières,  posant 
iii^ne  (hins  son  débit  ;  mais  aus^i  pour  faite  la  pnrt  iiit:icte  de 
la  justice,  nous  soutiendrons,  avec  quelques  motif:»  pent-^trf, 
que  comme  chanteur  il  possède  un  Di'gatie  pur,  fli*xiblc, 
exercé,  et  susceptible  des  plus  beaux  eff*  Is. 

On  a  invoqué  contre  lui,  le  souvenir  de  Novrigat,  son 
prédécesseur  9  comme  on   avait    antérieurement  ressuKÎté 


Cm 


celui  de  Cassel  contre  Batiste;  mais  on  eéh 
blons  à  la  vieillesse  qui ,   selon  Botlaoo 

«  Toujoori  plaint  le  préaent  tc  raaia  la  f( 
et  sans  faire  ici  le  procès  de  Nojrigat  qui  0*4 
nous,  on  conviendra  que  cet  actenr  avait 
h-|>ru-prcs  comme  une  statue  a  une  belle  fignrt  1  il  at  W 
manquait  que  de  la  v'e  et  de  l'expression  ;  maia  et  ^pk  \m 
manquait  là   valait  mieux  que  ce  qui  lui   mtail. 

Vo<i  réflexions  sur  les  débuts  de  notre  nouvelle  hmeeÊ^êÊÊUê 
•e  termineront  là.   I.e  parterre  est   un  tribunal  dnnat  li» 
quel  le  prévenu   plaide  seul  sa  cause,  et  en    oo 
plus  sur  le  compta»  de  Margaillan,  on   nom  preadnâi 
des  défenseurs  officieux. 

L'euiploi  des  duhgncs  était  vacant  par  l'absenco  de 
Thénaid.  M"*.  Martin  a  essaye  de  sy  faire  agréer ^  < 
montrant  dans  Blaira  et  Babet.  La  uremlm  inipil 
qu'elle  à  produite,  a  du  lui  être  favorable,  car  elle*  M 
gaie.  La  figure  de  la  nouvelle  duègne  a  cxrilê  oae 
presque  générale,  soit  IViïet  du  costume ,  on  de  la 
dont  elle  s'était  grimée,  on  a  trouvé  qce  'la  de! 
avait,  dans  son  rôle,  un  air  plus  t\utdutgne»  Petil*élfe dM 
personnages  t^ls  que  ceux  de  ma  Tante  Aurore  et  de  k 
mère  Léonarde  de  la  Cas^ane .  lui  conviendront^!  aMs^ 
Dans  son  rôle  de  premier  début ,  M***  Martin  n'a  pee  ckaalfi 
elle  se  réservait  peut-être  pour  une  autre  occasioo  ,  et  Beei 
ne  sommes  pas  de  ces  gens  qu'interprètent  nal,  \ 
silence  même,  ^ 

(  Rrprésentaiioa  d^biff.  ) 

Les  Femmes  Savantes,  —  /-/»  Jeunesse  de  Bemrjr  #^ 
Tonnelier 

Cette  comédie ,  ou  Mo  1ère  a  si  bien  firappë  da  I 
sa  satj're,  le  ridicule  de  lu  science  chex  les  f-mmea,  âj 
d'ailleurs  par  leurs  charmes  et  leur  état  dans  le 
faire,  sans  grec  ni  latin,  l'ornement  et  le  bonheur  de  la 
cette  comédie  ,  oii  i'auleur  a  marqua  au  doigt  le  TWssaill 
de  son  tems  et  la  foule  des  'Dri^otim  de  isolre  Ige,  !■ 
Femmes  Savantes  enfin  out  été  jouées  hier  dans  ledêMtf 
il  ne  faut  h*e\\  prendre  sans  doute  qu*an  bran  leHi  fi 
avait  entraîné  1rs  habitués  loin  du  temple  de  Tbalsf,  QmÎ 
qu'il  en  ^o\i ,  le  peu  d'as.Mstms  n'j  4  rien  perdu  «  M  l>  P^ 
a  été  aussi  bien  jouée  que  si  la  salle  fût  pleine* 

1^  Tonnelier  est  du  nombre  de  ces  petits  opêraa  m'es  le» 
voit  toujours  avec  plaisir.  La  francne  g-illê  du  drauset  ^ 
vérité  des  tableaux  et  le  charme  d'une  uiuaiqne  foule  diui» 
tante,  sont  les  qualités  distiiiclives  de  quantîlca  d'oufHpl 
de  ce  genre  qu'un  directeur  a  raison  de  Caire  aofltirdeim 
en  tems  de  la  poussière  du  vieux  répertoire. 

Le  débutant  Latapv,en  l'absence  d'un  xecondle^auii 
man(|uanl ,  s'est  chargé  du  rôlf  de  Co^in  ,  dont  il  «*ert  1 
bien  acquitté  :  nous  voudrious  pouvoir  dire  auisî  qu'du 
chanté;  mais  il  faut  être  juste-  La  voix  de  cet  actes 
faihle,  sans  ton  ni  étendue.  M"*  Bojer,  Bié  et  Childetteik, 
f.iit  ressortir,  par  leur  talent  9  tout  le  ndrite  de  Cl|ii^ 
bluette. 

Isa  Seunesse  d^ffenrjr  fleurait  penl-étre  pu  étfu  feeêê 
a\ec  plus  dVnfemble  et  de  soutien.  Albert,  qui  remJmÊÊt 
le  rôle  du  jeune  f  rince  ^  n'a  pas,  soua  le  raunleua  fUfdi' 
toute  l'aisance  el  la  dignité  convenables  x  son  geste  crt 
el  ses  pauses  .«ont  peu  nobles  :  an  second  acte,  il  a 
toialeineiit  de  celle  chaleur  evpensive  qn*ont  dé  ^ 
fumets  du  punch  ,  et  qu'entretient  si  bien  b  vurde  la 
mante  ûvtir  qu'a  joué,  avec  beoucoiip  de  giftoai  «I  dk 
iiMurrl,  M—  Siint-Elme.  &l"«  Simonet  a  bîeu  dit  Itfibdb 
la  Comtesse.  Louis  était  un  vrai  capitaine  Cof|p/et 
il  ça  pi  es  de  qu4*iqne  tiédeur  peu  naturelle  a  «a 
ain'uirenx  ,  ne  s  est  pas  mal  acquitté  de  son  rdlc» 

Sainl-Elme  a  rendu  le  rôle  de  Rochesimr  d*une 
accomplie   :   c'était   bien   là  cet  aimable 
adroit  courtisan,  digne  compagnon  des  débae^ 
dp  son   maître;   courtisan   tel   que  dieu  veuille  ea  pt-  i^ef 
les  jeunes  roi*  ,   car  ils  ne  ae  eouveriiiuiml  ^f^è^n  §m 
tous  aussi  proropteœent  que  le  fait  «Benigr 


à  f 


1 


.     H 


PORT  DE  BOUEN. 

CBAlCjEMEiVS   %T   a^CLAXATIONS. 

g:^  Chargem.  du  brick  la  Diane ,  cap. 
*J.  B.  A.  Couhitte,  yen.  de  Marseille. — 
Coartier-ioterp, ^  M.  J.  Pellecat. 
Héciamateurs  y  MH, 

0  balles   raisins   secs  ea   caissettes. — 
Rousselin-Cavey. 

5  barriq.  vin. — i   dito   dito.— Remy, 
Long ,  Neveu. 
60  fûts  vin, — Hesbrrt  frères. 

5  barils  huile  d'olive.  — Dervillay  et 
C^mbard. 

6  fûls  liuile  d'olive. — ^Richard  Anque- 
tin. 

1  caifse  proyiiions.— V*.  Delauney  et 
6I9. 

•71   fûts  vin. — Dipusy  frères. 
10  dilo  dito. — J.  C.  Lebreton.     . 

I   dilo  dito. — Labix>usse  aioé  et  comp. 

10  balles  bois  de  r«f glisse.*— 162  caisses 

savoA.  —  I    Clisse   vin. —240   pains 

plomb. — 66  fûls  vin. — A  ordre, 

llârdiandises  chargées  à  Honflcur.  à  bord 

du  navire  l'Eugénie ,  cap'.  Lerat. 

5  fûls  vin.  — Berai,  Long,  Neveu. 

6  barils  soufre  en    caooos. — ^Richard 
Anquetin. 

99  balles   sumac. — ij5  fûts   vÎA-—- A 
ordre. 

^^  Chargem.  de  la   galiote  là   Marie- 
i<ouise ,  cap.  Denlu ,  ven.  du^  Havre.— 
Courtier-interp. ,  M.  J.  Pellecat. 
Rëclamaleurs y  MM. 
aa5  saumons  plomb. — V*,B,  P.  Lecoa- 
teulx. 
la  balles  bois  de  Fernambouc. — Frères 
Martin  et  comp. 
14^5  planches  de  sap. — Hersent. 
^91   fûls  huile  de  poisson, — Crevel  et 
*comp. 

^(^  Chargem.  du  chasse- marée  la  Sle- 
Anne,  cap.  Host.iin ,  >en.  de  Saint- 
Pierre. — Courl.-inlerp.  M.  J.  PeMecal. 
Réclamfiteurs ,  MM. 

37  fûts  eau-de-vie. — Fauvel  jeune. 

62  dito  dilo. —Hesberl  l'aîné. 

fl^  Charcfm.  du  s'oop  riris,  c.  Rolland ^ 
ven.  de  Bordeaux. --Courlier-ioterp.  > 
H.  Viard. 

Béclamaienrs ,  HIML. 
S  fû(«  eau-do-* vie. — 4  ^^^  ^^^  mascat. 

— -tRQti^a^lin-Cavey. 
if  fûls  vin. — I  fûi  eau-de-vie.— Rottlaad 
4H  fuis  vin -^Lhermille. 
40  fûts  vin. — Anquelin  jeune. 
5  fûls  vin. — Lpiiiafre-Delaporte* 
4  fûls  dilo.— *Sicario-Obson. 
^a  fûls  dilo. — Virei-l.«haitre. 

— Le  sloop  lp  St. -Pierre  y  cap.  Adelas, 
yeo.  de  Dippedalle ,  sur  lest. 


J^ Chargem.  du  brick  le  Charles,  cap. 
Coursonnois ,  ven.  de  Morlaix.— Cour- 
tier-interp., M.  Viard. 

Réclama ieurs  y  MM. 

i?7  barils  lîtharge.' — Fauvel  jeune. 

io5  balles  papier  gris. — Crevel  et  comp. 

a  balles  papier  blanc— =Truplin  ainét 
66  rouleaux   toile   d'emballages.  —  E. 

Quesnel. 
1 2  pots  beurre. — 8  balles  toile  de  Ho* — 

Au  porteur. 
4  balles  toile  de  lin  anie.— M*  Hue. 
I   ballot  dito  dito.— Y*.  B.  P.  Lecou- 
teulx. 

^^  CiiAacEX.  du  brick  les  Deux-Eugé- 
nie^, cap.  Grisel ,  yen.  de  Bordeaux.-** 
Courtier-interp. ,  M.  Viard. 

héclamateurs  ,  MM, 
200  sacs  salpêtre. — A.  Lebrun. 

6  fûts  eau -de» vie. — Roussel în-Cavey. 
101   fûts  vin, — Delcourt. 
80  fûts  yio, — Lhermitte. 
10  balles  garance. — Flory. 
2i4  bûches   bois    de    Campécbe.  —Au 
porteur. 

— Le  sloop  le  Jeune-Louis,  cap.  Dartbe- 
naj,  yen.  de  St.-Malo  et  de  Guernesey , 
ch<  de  45  balles  houblon.  —  653  kil. 
plomb, — Au  porteur. 

—  Le  brîck  THymen  ,  cap.  Collet,  y. 
d'Ars,  ch.  de  98,825  ktl.  sel.— Hébert 
aîné. 

j;^  Gbabgem.  du  brick  le  Passe-Partout , 
cep.  Métayer,  yen.  de  Bordeaux. — 
Courtier-interp.,  M.  Viard. 

Récl0m^ie9irsy  MM. 
6  fûts  7  caisses  vin.— l..ecaron  përe  et 

fils.  ' 
25  fûls    eau-de-vie.  —  lienormand    et 

Hoemet. 

)  5  balles  sumac. — Richard  Anquctin. 
5iï  fûls  vin. — Désiré  Laine. 
io5  fûls  vin. — Hébert  aiué. 
i5  (\ils  yin. — Lhermitte. 
a4  balles  garance  en  racine. — Flory. 
I   fût  vin. — Herard. 

^^  Chahceii.  du  brick  le  Bon -Père ,  c. 
Pansart,  yen.  de  Bordeaux.— Courtier- 
interp. ,  M.  Viard. 

574  bûches  bois  de  Cainpéche.— 3ao  fût. 
vin.— ^Viret-Lehaîlre. 

—  I^  brick  le  César,  cap.  Juhel ,  yen. 
dp  St.*Malo  ,  ch.  de  17  boucauts  tabac,— ^ 
^0  billes  dito. — La  Régie. 

^I^^CejLRG.du  chasse-«iarée  les  Quatre- 
Frère*  ,  c.  Palime  ,  v.  dp  Bordeaux. — 
Courtier  interprète ,  M.  Viard, 

l^dclamairurs  ,    MM. 
25  fûts  eau-de-vie. — Operman-  Mandro. 
jS  fûts  dito. — Caxé-Ch«iaibosse. 
i5  ballei  «ttinac.— Kk'kard-Anquetttt. 


5  fûts  yin.— Louis  Richard. 
100  sacs  salpêtre.— A.  Lebrun. 

80  fûts  vîn. — Godefroy  ,  de  Paris. 
28  fûts  vin.— A  o|;dre. 
^I^Cbargex.  du  ohafse-marée  le  Pacifi-r 
que,  c,  Laurent,  y.  de  BordeauK. — 
Courtier  interprète ,  M.  Viard,/ 
Aéclamainirs  y  MN. 
Soi  peaux  de  boeuf.— Jeulfrain-BoisJoli, 
8  fûts  viu. — Hébert  aîiif.   . 
a  fûts  dito. — Rondeaux. 
35  fûls  dito, — L^Hennitte. 
4  fûts  eau-de-vic. — Poussejin-Cavey. 
44  <^olis  tabac  et  44  ^^^  ytn.-r-Cf|vel 
et  compagnie. 

6  fats  eau-de-vie. — Bergeon  fils. 
85  paquets  fer  carré. — Guesnier. 
59  colis  tabac. — La  régie. 

Mouvement  du  iH  nfûi, 

NAViftES   ENTRÉS  : 

La  gribanne  les  Deux-Amis,  c.  Lemon** 
nier,  y.  4u  Havre,  ch.  de  verre  cassé  et 
plomb. 

La  goélette  fa  Philippine ,  c.  t)naiont , 
y.  du  Havre  ,  ch.  de  vin  ,  savon,  raisins. 

ije  sloop  lu  Bonne-Mëre ,  cap.  Guillot , 
V.  de  Bordeaux  et  le  Havre,  en.  de  via  f 
soufre  et  savon. 

NAVIRES   FXI^IDII^. 

Le  chasse-marée  Je  Formidable ,  c*  Ta- 
bard  ,  ail.  k  Bordeaux  ,  sur  lest. 

Le  brick  la  Jeune-Eméfie,c.  Ailjhaud^ 
ail.  à  Saint  Malo,  sur  lest. 

Le  sloop TAdélaïde,  c.  Desrues,  ail.  a.u 
"Havre  ,ch.  de  pierres  meulières. 

Le  dogre  la  Rose ,  cap.  Vasse ,  ail*  aa 
Havre,  sur  lest. 

La  goélette  le  Caoxiot,  c.  Allart,  «11.  k 
Bardeaux,  ch.  de  pUtre. 

I  a  ^aliole  la  Sophie ,  c.  Letellîer ,  ail. 
à  Brest ,  ch.  de  bois  de  chêne. 

Le  boom  hollandais  De-Jong^Corne^is  , 
cip.  G.  De-Jong«  ail.  &  Rotterdam .  ch, 
d'eau-de-vie  y  miel  ,  via. 

Le  sloop  anglais  Charles-et-Ann  ,  cap. 
Rirhardson  ,  ail.  k  Mew-Cislhe ,  sur  lest. 

Le  sloop  iïléonore ,  c.  Bourcy ,  ail.  ^u 
Havre ,  ch.  de  pierres  meulières. 

I^  slonp  le  Bérénice,  c.  Gojonyall.  au 
Havre,  en.  de  feuillards,  tabac. 

Le  chasse-marée  l'Elisabeth  ,  cap.  l^ar* 
chevaut ,  ail.  k  Cubsac,  ch.  de  plâtre. 

Le  brick  TArche ,  c.  Ma^é,  ail.  à  Brest , 
ch.  déchois  de  chêne. 

Le  slonp  le  Jules ,  cap.  Bertbelé  ,  ail.  k 
Ccsiquet  et  Brest,  ch.  de  pierres  meulières. 

La  goélette  la  Belle  Gabrîelle ,  c.  Bé- 
ranger,  ail.  k  Safnt-Pélersbourgy^ck.  de 
terre  k  sucre. 

^     U  dogre  fa  Georgette ,  ç,  Sblo ,  olL  ^ 
Qayre  I  ç)i.  de  meules,  pierres  uaeulières. 


Mous'emûnt  du  i%  mai.  ' 

!.•  gAcIrtle  11  Lydie  y  c.  Lebretîn  «  alU 
h  la  Hocbelle  |»ar  le  H^rre-  et CMdtbw: , 
cb.  d'eau -de- vie. 


PORT  DU  HAVRE. 
Mouvemetu  du  i6  au  17, 

KATIRtS  ElITaÉS. 

Le  i6. — Le  tloop  la  Rciae-des-ÂDg^s , 
cap.  Dotteinandy  veiL.  de  Gaen,  ch.  de 
clurbon. 

Le  iloop  la  Marie-Françoite  9  c.  Marie , 
Yetif  de  Toiraiiea  ,  cb.  de  boit» 

Le  tloop  llpliijéme,  cap.  Petit»  Ttn. 
iJeio  ,  cb.  de  boiael  cidre, 

Le  18. — Le  navire  américaîa  Eunicé  , 
o<ip.  BsMker ,  yen.  de  Pétenbourg ,  en 
\  irgiuie,  cb.  de  tabac. 

1^  navire  la  Caroline  1  cap.  Soapat , 
v«ffi.  de  Rotterdam  ,  cb  de  tabac. 

IfAVIRES    KXPéOtÊS. 

fjf   16.— vLe  paquebot  anglais  Prînce- 
G>I>ourg  •  cap.  rage»  ail.  de^outampton 
%,\\,  de  paaiagerf. 

Le  sloop  la  Viclorine ,  cap.  Potel ,  alL 
à  Rouen ,  cb.  de  plancbes. 

Le  sloop  rAimable-Ëupbrasie  y  cap 
Troode»  ail.  idem  »  cb«  de  fers ,  sucre. 

Le  17. — Le  sloop  le  Batave  ,  c.  Benoit, 
ail*  idem»  ck.  de  plomb,  sucre. 

\jb  doere-  la  Pélagie»  cap.  Dupont  »  ail 
sdero»  eu.  de  vin. 

Le  sloop  la  (lécile  »  cap.  Daufres ne  »  ail. 
idem»  cb*  de  vin. 

Le  Jeune-Emile  »  cap.  Dépensier  »  ail. 
i  Portvendre  ,  aur  lest. 

La  Jeune-Marie,  cap.  Mabé»  ail.  k 
Bordeaux  »  sur   lest. 

Le  Tbéorc,  cap.  Jélienne»  ail.  à  la 
Guadeloupe,  cb.  de  ballotages. 

Le  Voltaire,  cap.  Gérard,  ail.  idem  , 
cb.  idem. 

Le  navire  américain  Two-Marjs,  cap. 
Coffin,  ail.  à  la  Nouvelle-Orléans,  ch. 
idem. 

Le  navire  américain  Asia,  cap.  Minugh  » 
alK  k  r^ew-York ,  cb.  idem. 

Le  n.ivire  américain  Eli»al>etb,  cap 
Saklaud»all.  k  la  Nouvelle-Orléans  »  ch. 
idem. 

Le  navire  américain  Riebmond ,  cap. 
Adaros,  ail.  àCiti-Point ,  sur  \e>Xm 

\jt  navire  amcnctin  Ujrglau«5er ,  cap. 
\Vc!ch»  ail.  à  la  Nouvelle-Oi  léans  ,  sur 
lest. 

L'Eglé  ,  cap.  Grimout ,  ail.  à  la  Gua- 
deloupe, cb.  de  ballotages. 

L>Eiuilia,G.ip.  Allaiu,  St.-Pétersbourg, 
sur  le>l. 

U  Courrier, cap.  Biaise,  ail.  à  la  Poiute- 
è -Pitre,  cb.  <le  luHoinges 

PORT  OK  Q'MLLErErF- 

Sont  arr  vé^  ./\'  fil  rqnîer  i 

\jk  Str.-Aiiii*  ,  I  .  î*t  »l<i. 
L*E^j»«»ir  ,  «  .  V-.  I. 
I.e>  lïei  t-Ai"i*,  r    naidin, 
l/A»«ii  b '■-P  •îi*nl  ,  I     Olivier. 


(4) 

LQMirensc-Reucontie,  c.  Persil. 
Le  ^t.-Blartin ,  c.  Persil. 

{P\nt  N.^O.  caimm) 
Sont  maniés  ci  passés  debout. 
Le  Cbarles«Fenliii.ind,  c.  Landrao  ,  y. 
deConteville,  ch.  de  cidre. 

La  Coustance-llyppolile  »  c 
res  »  V.  du  Havre,  div.  march. 
Est  posée  au  port, 
L*llélèuè,  c.  Ilarou. 

NOUVELLES  DE  MER. 

Par  lettre  datée  de  bi  H«yaiie ,  le  a8 
mars  ,  le  capiuiue  Halma ,  commandant 
le  navire  la  Henriette  ,  du  Havre ,  an- 
nonce k  ses  armateurs,  que  le  16  mars, 
se  trouvait  dans  le  M.  £.  i|4  N.  E.  de 
Guarico,  distance  de  20  milles;  il  avait 
été  abordé  par  une  goélette  pirate.  Les 
forbans  enlevèrent  les  objets  suivans  :  A. 
S.  %  caisses  médicamens  ;  MA — C.  n.  23  ; 
DT  n.  1  »  petit  ballot  avec  adresse,  chargé 
par  M.  Pettuaon  ,  l'octan  et  les  malles  du 
capitaine  ,  des  >ivrea,  cordages,  chalou* 
pe ,  etc.  La  Henriette  est  arrivée  k  la  Ha- 
vane le  al  mars. 

—1^  Sans-Souci ,  c.  Herfontaine  ,  parti 
de  Bordeaux  pour  St-Valery-«ur  Somme, 
est  entré  à  Kamsgale  le  11  mai,  après 
avoir  fait  côte  sur  le  Goo  Jwin-Sand , 
d'où  il  s'était  relevé  avec  le  secours  d'un 
bateau  de  l>eal.  11  avait  perdu  ses  ancres, 
câbles  et  faisait  beaucoup  d'eau  II  s'était 
trouvé  f<>rcé  de  s'échouer  k  Pouest  de 
Rauisgale  oti  une  partie  de  s9l  carguai* 
son  ,  consistant  en  vin  et  spiritueux,  avait 
été  déchargée  pour  l'alléger;  |>ar  ce 
mojren  il  avait  airélé  en  partie  la  voie 
d'eau,  et  avait  été  remis  à  Uot,  et  il  a 
pu  ainsi  entrer  à  Kamsgate. 

—  I^  Frederick ,  c.  Lamus ,  de  Dun- 
kerque ,  al.  de  Port-Aiaurice  k  Rouen  , 
»ur  l'est  »  a  fait  une  \Oie  d'eau  le  5  de 
ce  iiioi^  et  a  coule  ba^à  40  lieues  à  i'ouesl 

rtle  Sctiij.  L'equi|)age  a  été  recueilli  |>ar 
la  Juh.)iiiia-Hi'iirieita,  c.  iMohc-winckel , 
qui  Tu  di'barqué  le  10  mai  à  Broad^tairs, 
piè>  ham.ogate» 

—  Le  Navarrois  ,  c.  R.'isic  ,  prti  de 
IW>rdeaux,  e»t  arri\é  à  Buénos-Ayres. 


ik¥t5  DIVERS. 


Chargement  au  t.ayie  poir   les  Cojres, 

\a  jolie  goélette  neuve  et  solide  l'E»- 
lafelte  de  Rouen  de  1 12  loimeaui  ,  dou- 
hli*e  en  cuivre  et  d'une  belle  marche, 
partira  dans  le»  premiers  jours  de  juin  , 
ïOus  le  corinnandfiueiit  du  cap.  Déprcz 
S^tufresser  pour  Jrrt  : 

A  Paris,  a  Mes>iritrs  Petibon  et  San- 
tan  ,  rue  dr>  Deiix-P.ou'es  ,  n'.  12  ,  Brin- 
de.iu  ,  (iJM  lier  et  coiiipngtiie,  rue  Thevc- 
ii"t ,  II*  6. 

A  Rouen  ,  à  M.   Bouc  bon ,  armateur. 

Au  H.i\re,  k  MM.  D.  Ancel,  corre»-* 
pondant ,  (îodefrny  fières,  courtiers,  ou 
au  capitaine  a  *on  bord. 


M.  Vlmrf  ,  aoa  aievl ,  Ml  M««it  1 
par  un  •iBoêw  et  aatifse  ■■ttet  éê  f 
•mI»  piiièdi ,  ti  par  ■■  aia 
•t  lé^r  .  91  MM  doelcars,  faarfr  è  I 
poar  U  vU  tons  uiaax  à»  daaia,  < 
arrêter  la 

donner  k  la  boochc  la  ptepiei*  et  la  MMk  I 
n«ttoi«  attiii  laa  «Ma,  ac' gaÉ*  1*11% 
gratis» 
flb  dtMwe  est  f«a  des  Baaattlaai,  ^f| 

F'eHiw  ¥oiontaire  ^ — , 

N*  167*— Mardi  procham,  M  Mai 
ei  {ours  iuivaas  »  al  bcaoïa  «aa»  mm  mm  I 
•ite  à  Eoueii ,  rae  Sjlaia*Cioia  éaa  Wêfk 
B*ao  «  il  seca,  par  Ta  a  de  Mil.  les  Ci 
Mires  Pri*ears  de  celte  vdie, 
vente  voloauirc  de  divers 

CO««iSTAVT  I 

Cn  bAiiarie  de  cuitiae  ,  caievarie  ^  | 
porcelaine ,  ckeaels ,  pellea  et  | 
tables  ,  balfeis ,  armoires  ,  < 
laires ,  cbiffoaaiers  •  coaaolet ,  lata  tBm^ 
■tfubir  de  saloA  en  bois  d*acajo««  mm 
C'>r|9fl ,  de  lit  et  de  ubie  .  ■■•  iiiaii 
berlio'*;  un  loarde  maître  a^cc  loflaiMi 
c«!a*oires,  un  établi  de 
ustensile»  de  m^aaiserie  aasas 
plasieiirs  modèles  de  mi 

Ceiiy  vente  aura  liea  an» 
et  condilions  "'"  — "~"  — 
veaie 


BOURSE  DE  PARIS,  VfVSEL 
Effets  Publies. 

cx'îq  pnoa  tk^t  cn^aou»#St 

87  f  75e  70c  60c  es  a  Tea  ^§m  tei|lrl 
80c 

BICOIfNAIW.    or.    UQTWSfmi».; 
JortiiMMv  da  n  Hait  iML. 
Ech.  dnaallan  its^t  fia.  •     a    sMii 

laaft,       ta  imTÉé 

Idem  NovmATiTia,  ita4 

AlfNUtTES   DR    lOOO  PK.,    k   4 'fb' *fi 
Avee  loia  et  primai 

luSsf  joa 
Acno>s  DF.  LA  as^o.  n 


»  ^,mm0mtm  «>  ^p^^<»  ^w 


THEATRB  DES  AITS. 


(  On  commi-ncrra  à  6  hmÊrm  l/l 

LA  JAMBB  DC  MHS, 

oa  i.*AHoaa  Fusai» 

Ope'ra  en  i  acte ,  de  DasasoMicta  aiOM 

bn  aticndaat  l'arrivée  lrès-ff«dMlW  d 
Deuxième  Umute^Càmirm,  H.  Lmi 
enf;a|;é  pour  las  TroiMièmee  JÊStÊtsm 
remplira  la  rôle  de  mim. 

En  attendant  U  iroisièase  àikmêeJÊm  I 
cAXLiaw,  M.  CaivAuaBtaaiifaih 

à'Arma9ià» 

LE  MARUGK  D8  HOAMI. 
oa  t.a  foLta  Joaavn» 
Comédie  en  S  actes,  de 


Ru(*F>    l>ii  MML:iîlliO)M'ILRCl 


esB 


lAi  K  (r.v  CAKACTLUES  E^  b.v  TAILLE -001  cc)  DE  C.  DLOQUËL»  HUE  Jk LOS*  14 


JfdkRDI. 


•"•'^. 


H»'  i67.«^«i" 


LA  NAGELLE, 


•• 


n<%W.  »»««»»»«■*»'»%««<*»*»***»**** 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


Csite  Feaille  pinâl  totii  les  joor».  S'adrcMer ,  poar  l*Aboiiii«aMot  et  U  Rédaction  ,  an  Barain  de  fa  Nacelle ,  Pkee  dft  Gmuei^  m*.  48 ,  à  Rooen. 
On  t'abonne  à  Paii* ,  chc»  Beimot-Tbitam  ,  rne  de  Richelieu ,  n».  7a.  —  An  Havre ,  ehes  CiuLpaLU ,  me  d^  ^im.  — «e  cbi»  tons  lea  Libraixes  et 
Piiectenrt  dea  Potlea  du  Département.  —  Le  p#iz  de  rAbonnement  eil  de  i5  fr.  chaque  tnme»ire ,  pour  Rown,  •«  «6'ir.  A»  e.^rU  poitCc 


eiwt<^w%%»»^»WM»v^e»»<»%^^Ma'\^<Mi^^K»%»»^<i%^<i%i^»»<%%^i%i^%^^t^^^<i^^w^^^»^^<iM^^<<^^^ 


LE  BARON  TRAGIQUE , 

CHANSOir. 

Air  du  Sénaieui'.  (  de 


Auteur  d*ane  tragédie» 
llalgré  «eut  coapa  de  aiflUt , 
lia  plèoe  lut  applaudie, ^ 
Rt  mon  auceis  fut  conupleC» 
Par  la  futmir  d* Apollon  ,  ^ 
Un  jour  je  devins  baron. 

Quel  honneur, 

Quel  bonheur  y 
Ah  !  Messieurs  les  hobeeeans 
lie  ▼oilà  l'un  de  Toa  dgouic 


}  *•>. 


Un  ronillenr  d*éorits  gothiqncft, 
Troibpaut  mes  rivaux  Taincna» 
Afe  cherche  dans  les  ehroini<p^ea 
Des  aïeux ,  pour  mille  écns. 
Loin  d'être  ennobli  par  eux  , 
J>nnoh lirai  mes  aîenx^ 
Quel  honneur , 
•  Quel  bonheur , 
Ah  !  MesûaurS:  les  hobereanz ,     1 
Me  ¥0iiA  l'un  de  ;ros  égans.       i 


Jamoîa  4)00tra  les  cosaques 
Je  n*ai  porté  le  mousquet  ; 
liais  à  l'affaire  des  claques, 
Je  commandaii  an  patquet. 
Si,  dans  l'ordae  dàa^héroa 
On  met  lea  poëteraux  \ 

Quel  iipnneiir , 

Quel  bonheur. 
Ah  !  Mesueurs  les  hdbereanx 
êitiavdns  méflMf  «es  igaax. 


hu. 


]     ^î.s. 


Rient^t,' quoique  Ton  ta  jaaei 
/  On  va  ne  faire ,  ditHNi, 
Pour  mieux  piquer  mon  Pégase, 
^chevalier  de  l'éperon. 
Avec  cette  aide,  au  besoin, 
Sans  vaoité^  j'iraiioin , 
Quel  honneur , 
Quel  honhrnr , 
Ah  !  Messieurs  les  hobereaux,     1 
JsTitMitl'ittdtffOf  dgaïuu       i 


•bis. 


ON  SERAIT  EN  PEUSŒ:  A  MOINS. 

<k>lfTE  DU  YIEDX  TEVS. 

Pareille lîstoire  arriyeraitHelte  aujoarcPhtn  ?«^C^t«t  donc 
au  tems  jadis  qu'il  y  avait  une  dame  jeune,  bellft,  .^riiuvMe , 
et  qui ,  maigre  cela  ,  se  trouvait  beuieuse  avec  ton  mm. 

Le  mari  était  un  baron  qui  Fappeliiit  Claîreydc  ton  nom  4e^ 
l>apléme,  k  la  vielle  mode;  et,  à  -la  nouvelle,  il  la  laiiMit 
vivre  à  sa  fantaisie.  Cependant  il  ^'entendait  pas  d*étre  piqué 
du  côté  de  rhonneur.Il  était  un  peu' brijsque ,  rondement 
ignorant x|uoique  baron,  au  demeurant  bcMi  nomme,  ami  de 
ses  chevaux  y  de  ^es  chiens,  fie  sa  femme,  et  portant  deux 
épaulps  assez  fermes  pour,  supporter  le  fordeau  du  mariage.  U 
pensait  avec  confiance  que  quand  on  ne  veille  pas  une  femme, 
on  s'épargne  un  embarras  qu*ou  lui  donne  à  elle-même. 

Claire  avait  des  yeux  fort  tendres ,  elle  écoctait  quelqueMis 
la  Qebrette,  mais  jamais  les'  soupirs.,  elle  laissait  écb,app«r 
un  mot  galant,  mais  jamais  une  syliaji>e  d'amo^r^  C'était  là 
saNCoquellerie,  avec  un  peu  de  malice  aufsi  ;  otec  Tone  et 
l'autre «ux  dames*  que  leur  cestera-<t^i{? 

Voici -qu'un  chevalier  OreUî„  aussi  hel  bomme  que  s'il 
^^l'avait  pas  eu  d'esprit ,  aussi  «imftbie  que  s^il  eût  été  honnête, 
se  trouve  d'un  .caractère  à  ne  rien  croire,  et  à  n'être  eflfrayé 
de  rien  de  la  part  des  damesl  II  suivait  on  petit  lystëme 
corsaire  dans  lequel  il  avait  eu  lieu  de  s'affermir  ;  ce  o'eV 
tait  pas  de  ces  amours  de  la  vieille  chefviilerie«  son  principe 
était  fondé  sur  la  justice  distrib^tive,  qui  enseigne  que  ïeg 
fruits  de  Taimable  nature  appartiennent  A  tout  le  monde.* 
Il  ne  demandait  point  de  constance  k  la  beauté,  pas  même 
trop  de  tiacénté;  et  pensait  i|tie  le  cœur  des  dames  est 
plus  libéral  quand  on  lui  demande  mojns  ;  ce  qu!il  gagnait 
il  était  prêt  k  le  reperdre,  et  ce  qu'A  perdait,  il  -fé  tenait 
pon>  eerdnV  un  pa^il  hMime  serat^-sôl  .malheureui^  auJ4>ur- 

Orelli  oonsnt  le  mérite  de  madaiy  Claire ,  il  se  jeta 
dans  toiites  les  maisons  011  il  pouvait  la  voir ,  enfin  il  lui*  dit  : 
Je  vous  aime»  Eh!  mon  die^^  lui -répondit-elle,  j'en  suis  bien 
aise,  si  cela  vousamuse  x  est-ce  que  je  puis  vous  en  empêcher? 

Le  badinage  qu'on  n'attend  pas,  v'éit  plut  un  badinage  : 
celui  de  M™'  Claire  piqua  vivement  le  galant  ;  il  la  regarda 
mieux,  et  la  trouva  mille  fois  plus  belle,  en  lui  supposant 
*  moins  de  bonté.  ^  ^ 

Il  continua  de  rendre  des  s6Îns,  et  découvrit  bientôt  en 
.loi-même ,  que  ce  a*éiailpÏ4is  |Nirce  <|H'iI  ?oalait  en  reudre , 


F 


MUtf  ptrcc  ^■'il  B»  fomrmi  %'en  HnpMur.  To«tc  (emmc 
ctt  foaverDce  p«r  l'ipiioc^ot  iottio^  qui  Ij  port«  à  faire  ^i 
#icbvcf ,  roMif  BR  despote  â  le  Caire  obéir.  M**  Gjtre , 
avec  ioa  ÎBSoceoce,  fit  perdre  ^e«prit  eo  chevalier  :  elle  avait 
cepesdaot  l'art  de  mdre  loa  etpht  inceruio  «  lMC6t  par 
«se  parole  dare  et  yroooacée  comne  arrc  b  rraânle  d  en 
dire  sae  plos  dawa  ,  lasUk  ea  le  priant  de  hé'.olça^  tam* 
dâai,  sani  retoar,  comiae  n  elle  eât  app^ça  U  coat^qoeaae 
de  le  reteair  :  maû  c'ett  oa  plaisir  u  doasde  oMatir  a«ec 
let  BMateare  !  car  véhlablement  el!e  ne  cro^l  paa  â  PanMar 
da  chcralîer ,  taat  elle  le  crojait  aîiuabie. 

Daat  cette  cîroaostaace,  Toici  des  ooaif«1l#Ydegaerre  :  il  cit 
loaiateaaBt  qoeatioa  de  délibérer  si  Ton  abaodoaoera  ceiriom- 
phe  poarcoarir  h  ceos  det batailles  :  s'il  faot  Ucher  ce  cbeveu 
deraccasioa  «  aosti  diflkile  â  repreaJre  pmii  les  myrtes  qne 
paroii  Ice  araet  :  aoa  «  tout  aigae  cbevalier  oe  doit  sortir 
qae  Tictoriem  des  chaaips  de  ^lars  et  de  ceai  de  l'amour. 
Orelli  retravre  dans  sa  ménoire  U  chaoïoa  des  vieilles 
gaerfet  »  qoi  disait  : 

ter  mm  nmfott  «  m  U  piiMitr 
n  cBMib  «a  nmrmn  Àê  lawkr , 
Oa  iar  dan  lèvre»  «aa  ff«aaa 

(  La  rufte  au  prockmn  nmnérom  ) 

L'aveogU  ioMar  a  de  toot  teios  înspîrd  les  poètes,  voire 
flséme  les  boas  hommes  qui  ne  sont  pas  poètes,  mais  qoi 
sont  eo«-mémc»  aveugles  ;  jamais  une  Moté  borgne  n*avait 
dtd  cdicbrce  en  veri  élégiaquet ,  et  c'est  dans  la  confiance  oh 
noas  sommes  de  rendre  un  service  à  la  littérature,  que  nous 
insérons  la  lettre  suivaole,  qni  noos  est  adressée  par  une  pré- 
laadne  demoiselle  d'Yvetot,  qni  pourrait  bien  ressemblera 
«a  poète  psendooTme  que  le  hrancaleu  de  la  Méiromanie 
avait  la  bonté  d'aJorer  comme  nne  déité  poétique, 
•  A  HonUeur  le  Hédaeimr  dm  la  Nacelle. 
«  Monsieur , 

•  J'ai  raço  hier  soir  la  chanion  mf-tnajerite ,  et  nne 
»  lettre  signée  L.  F.,  d'Yvetot,  L'auteur  cherche  à  me  con- 
■  soler  d'un  accident  qui  me  prive  d'un  œil  k  Tâge  de  dit- 
«  huit  ans.  Cet  accident  me  chagrine  fort  peu  ;  cependant 
»  je  croirais  aunqner  à  Monsieur  L.  F.  que  je  n'ai  pas 
^  l'hoaneor  de  connaître  «  si  je  gardais  sa  lettre  et  sa  chanson 

•  Mos  lui  iémoigner  ma  reconnaissance  et  mon  estime. 

•  Je  TOBS  prie  donc.  Monsieur,  d'insérer  sa  chanson  dans 

•  votra  ptus  prochain  numéro*  Vons  me  ferex  plaisir  d'j 
m  insérer  aussi  la  présente  lettre,  si  vous  la  jngei  digne  d'oc- 
«  cuper  une  place  dans  votre  journal. 

•  Voui  abligerei  celle  qui  a  Thonneur  dMtre  avec  consi* 

•  dération, 

p  Momiaar, 

m  Votre  très^omble  servante, 
«  Fille  M***  , 
a  de  Toujfrenile  ^  prè^  TvM9tm 


«  TMlTmille,  ce  i6  mai  i8iS. 
Ce tta  li-ttre  prouve  déjà  que  Mlle. 


l'cpil  mii  lui  reste,  an  mérite  de  M.  L.  F.  Elle  l'estioie  déjà 
même ,  et  de  t'ei lime  est  déjà  quelque  c  " 


chanson. 


CHAlfSOll. 


daa  baaotéa  II  d«i«  yaas, 

L'oril  da  U  borgne  ona  j'adofv; 
Bêt  ploi  brillant ,  plot  gradaes 
Qaa  tons  caa&  qu'on  a  vas  aaaoïe. 

La  raiUaor  nUma ,  coaroadu 
rar  l'AeUl  da  cet  ail  célatto, 
Pbara  calai  qn*atla  a  Maria 
la  Toyaat  calai  qui  lai  rasla. 


n 


n'a  pas   fermé 
le  l'estioE 
chose.  Venons  à  la 


K-aaapo 

I*t-ca  aoa  m 
\JÊ  {JMkaa 
UfioabdUa 

0»,4aaa» 
PMcUEih 
L'a«««cb  «■ 

Iniar 


UW^€rm 


MACEoonnL 

-V*«  ?rioa-MofCO,  âève  de  M.  Baillât 
grand  elTet  dans  le  concert  qa*eOe  a  4au 
Tout  en  applaudissant  au  talent  que  cHia 
sur  le  violon ,  nous  ne  poavous  aoaa  «api 
que  des  feoBcs  se  Uvreni  à  rétade  ^«a 
semble  pïnlôt  drstiaé  â  eierccr  1»  laleat  ( 
faire  bnller  celai  des  dames  ;  et  Toa  c 
qu'il  serait  ridicule  de  voir  nae  jolie 
contre-basse  à  c6té  d'un  vieil  artiste 
pâmerait  sar  les  cordes  d'âne  harpe. 

—  Le  Jottrnal  des  Dames  et  des  ttodes^  ^a?  < 
.oracle  dans  son  geaie,  aan  " 

des  mouches  9  des  tAes  de 
Les  Débais  soutiennent ,  au  i 
sont  les  seules  à  Li  mode,  et  qne  les  i/kis  de  i 
trent  même  déjà,  La  Fondre  croit  rfpfnJa«l  ^oa  la  iAi 
choueiie  serait  plus  du  |^t  des  gêna   c«i^Ba   fl  ftaC 
Quotidienne  voudrait  qu'à  loales  ces  idfteti 
fussent ,  on  ajoutât  des  chaînes  ;  jBaie 
boune  sœur  est  galante. 

—On  vient  de  mettre  eu  vaute  dm 
roc  hure  fort  spirituelle,  que 
sous  le  nom  de  Problème  hisseï 


nonce  que  Taa  parla  ua^ 
I  eoatraiffa,  ^aa  laa  «Aat  dbgê 


brochure  fort  spirituelle,  que  M.  WîlkasM  lahafk  april 

»/«Ma.  Gh  aavraM^  dbae  lu 

l'auteur  fait  un  commentaire  diaiagud  eur  Je  I 


Coblenit^  se  fera  rechercher  par  rorimaKla  Ja  al|E, 
décence  de  la  critique  ,  et  les  motib  lonahlea  ^ui  aal  ee% 
M.  Wilbera  Robert  à  défendre,  ou  pinidl  è  evfliBB 
monument  qu'un  souverain  a  daigné   rooiacni  à  la  asH 


qui 
naissance.    «    Noas  avons ,    dit  notre 


itoUf,  i 


»  lettres  de  plusieurs  de  noa  mooarqœe  aii  ils 

•  vivement  leur  amitié  pour  des  sojals  «  de%  weàm 

»  lenr  gratitude  pour  d'importaas  aervicas.    Laa 

»  Henrr  IV  à  SaUr,  de  LomU  XiF  à  Tkscr.kmi 

»  négociations  de  la  paii  d'Dtrecht, 


•  VoTlaire,  et  prouvent  contre  lui  qna  pli 

•  connu  Tamilie ,  et  qu'ils  ne  août  pas  loaso  i 


mais  aucun  d'eui   n'avait 

•  entier  à  la  reconnaissance  ;  aacuB  d'aam  ■' 
»  lui  de  se  faire  historiea  9   pour 

•  l'amitié.   » 
On  peut  se    procurer   cette 

bureau  de  la  Nacelle. 


SPECTACMB. 


THtATBE  DCa  Atn. 
Le   Mariage  de  Fi§aro,'^Lm  Jassêie  de 
Dans  l'état  de  détresse  oh  «aire  fmapeasl 
drait  itre  bien  rigoéircnv  pour  traiter  saaa 
acteurs   qui    ont   échappé  à  la    rnalagiBa 
poursuit  leurs  camarades  dont  ils  feat  la  sarviea.  Bj 
sieurs  jours  que  nous  en  sommes  aux  p«èc 
n'eiigent  que  la  présence  des  emplou  • 
que  Ton  nous  traite,  soit  dit  vulnireaaeal •  i  h 
pot.  Mais  je  le  répète ,  il  j  aurait  de  la  harbarit à 
la  direction  une  contrariété  qa*elU  seal  plaa  ~^ 
noos  encore* 

Hier,  cependsmt«  une  comddtt  l*appaialiMaaaMi 
le  Mariage  de  Figaro.  Il  j  »  lil      '       *  '    ** 


.il 


et  pmoQe  de  r«ii3âce»  li  tenter  l'eB^eatton  de  cette  pièce , 
qoi  a  piat6t  refsemblé  à  une  bonne  répétition  qb'à  une  repré- 
tentation  tériense, 

.  La  chronique  du  tUAtre  ne  rappelle  pas  une  seule  époque 
où  cette  comédie  ait  été  montée  de  manière  à  laisser  peu  de 
eho0e  à  désirer.  £lle  ettge  aussi  le  concours  de  tant  de  ta* 
lens  originaux,  de  tant  d'ensembte  et  de  chances  favorables, 
que  la  troupe  susceptible  de  l'exécuter  sans  défaut ,  est  res- 
tée jusqu'ici  introuvable.  Tiste .  a  rendu  le  rôle  de  Figaro 
avec  asses  de  rouerie  théâtrale ,  mais  avec  trop  peu  d'origi- 
luUté  et.de  mordant.  Si  Ton  pouvait  associer  la  manière  de 
.Ifonrose  à  celle  de  Tiste,  ce  caractère  de  Figaro  serait 
-rendu  a  merveifle.  Mais  la  volubilité  du  débit,  de  notre 
luirbier ,-  a  laissé  échapper  une  foule  de  ces  mob  heureux 
'dont  il  aurait  pu,  avec  des  intentions  plus  prévues,  plus 
ménagées ,  marquer  TefTet  comique.  Je  croyais  même ,  je 
Tavoue^àla  rapidité  avec  laquelle  il-a  débité  le  monologue  . 
du  quatrième  acte,  qu*îl  voulait  nous  en  épargner  la  durée  ; 
main  au  soin  qu'on  a  pris  d^en  supprimer  la  moitié,  il  pou- 
vait mettre  moins  de  précipitation.  Je  m'attendais  4  en- 
enteodre  parler  à  notre  barbier ,  des  restrictions  q'uil  avait 
trouvées  imposées  k  la  liberté  d*écnre,  dont  il  avait  voulu 
user  à  Madrid  :  mais,  ce  passage  qui  n'est  pas  le  moins 
piquant  du  soliloque  ne  s'y  trouve  plus»  sans  doute  parce 
que  l'acteur  chargé  de  le  répéter,  a  trouvé  que  c'était  une 
amplification  que  l'on  pouvait  fiire  disparaître. 

Toutes  les  femmes  entendent ,  je  suis  sur,  à  merveille*  le 
le  rôle,  la  situation  de  ta  Comtesse,  D*oii  vient  que  M**. 
Sirnonet ,  avec  toute  Tintelligence  dont  elle  fait  preuve ,  a 
saisi,  avjfc  si  peu  de  vérité,  Taniiété,  les  mouvemens  d'a- 
bandon ,rhéii  ta  tion  et  les  remords  naissans  de  cette  jeune 
épouse  qui ,  d'abord  sacrifiée  par  son  mari ,  le  sacrifie  en« 


(5) 


suite  Jui<fBiAme  au  penchant  coopabIe.qu*elle  éprouve  pour 
un  enfant  ?  Il  y  a  dans  ce  rèle  une  grande  diJmculté  d  exé- 
cution, quand  on  veut  le  rendre  avec  art  i  il  faut,  pour  ainsi 
dire ,  le  )Ouer  d'abondance. 

La  jolie  Suzanne  a  aussi  échoué  dans  quelques  parties  dt 
son  personnage.  Un  ton  souvent  trop  familier,  a  déparé 4e 
naturel  de  plusieursexpressions.^M^'*  Fi tselier  le  sait  comme 
nous  :  le  naturel  qu'il  faut  avoir  en  scène ,  n*est  pas  celui  que 
l'on  a  dans  la  conversation  ordinaire  ;  le  théâtre  eSI  comme 
la  poésie ,  et  ]k  /aussi 

«  Le  styU  le  moins  aobU.a  pooftoat  jw  notblasse.  » 

Mais  il  y  a,  dans<iiotre. jeune  soubrette,  trois  ipif^pbis  d< 
ressources  que  de  défauts.  Nous  rappelerons  à  Saint-l^me 
qui  a  déployé  son  mente  ordinaire  sous  les  traits  â*jilmq¥wj^ 
qu'il  a  été  singulier  de  lui  eiitendre  vanter  la  blancheur  el 
la  finesse  de  la  peau  d'une  des  mains  de  la  Comtesse  mii 
n'avait  pas  tiré  sondant.  ^Le  Comte  prenait-il  la  peau  au 
gant  pour  oellede  la  main?  Il  avait  alors  raison  ;  car  le  |;^l 
était  nlanc ,  et  le  chamois  pouvait  être  très-bis. 

On  n'est  pas  toujours  en  voix  quand  on  n'est. pas  encagé 
pour  chanter  la  comédie;  aussi  l'acteur  qui  devait  uous  don* 
ner  le  couplet  final  du  vaudeville  qui  termine  la  pièce  •  a- 
t-il  jugé  à  propos  de  le  supprimer,  cependant  il  v^ut  bien 
les  autres,  et  il  joint  Ja  simplicité  de  Vtzffûmoa  à  une 
idée  plaisante  et  philosophique  : 

a  Or  messieurs  la  comMie 
»  Qa'on  Yoos  oOrt  ta  cet  inHaat, 
»  Sauf  errear,  etc. 
J'oubliais- de  dire  qu'avant  le  Mariage  de  FignrOj  on  nous 
avait  joué  la  Jambe  de  bois  ;  mais  c^eût  été  presque  inutile  : 
on  sait  que  dans  les  circonstances  urgentes,  la  Jambe  de 
Bois  ^t  une  pièce  de  ressource. 


=9s 


onmtxci  d 


NOUVELLES  DE  MER. 

'  Le  chasse-marée  la  Marie-Louise,  de^ 
Notrmoutier ,  c.  Lépine ,  ail.  à  Nantes , 
ch.  de  84  caisses  savon  et  169  pains  résine, 
a  fait  naufrage  sur  la  côte  de  Bretfgnole  , 
près  lePont-du-Jaunais.  On  espérait  sauver 
la  carguaison.  Personne  n'a  péri. 

-•L'entreprenant,  cap.  fioquefenille  , 
parti  de  Bordeaux,  a  été  rencontré  dans 
le.ifangepar  le  l5ordekis.  On  a  appris  par 
ce-dernier  navire  qu'un  ouragan  avait  eu 
lieu  dans  les  parages  de  l'Ile-de-France  , 
ce  qui  a  fait  concevoir  quelques  inquié- 
liAles  pour  les  navires  en  retard  attendus 
des* Inde»  orientales 

—Sont  arrivés  à  New-York ,  le  10  avril  : 
Le  Ndtchea ,  c.  Birnard ,  v.  de  Bordeaux  ; 
et  le  i5,  le  Howard,  c.  Holdrige,  ven. 
du  Havre.  - 

'  —Le  cap.  Couhitle ,  du  brick  la  Diane, 
arrivé  de  Maiseille  ii  Rouen ,  a  rencontré 
le  la  avril ,  travers  de  Malaga,  une  cor- 
vçtte  espagnole  qui ,  après  l'avoir  hélé , 
lui  a  demandé  des  nouvelles  de  France , 
et  lui  a  laissé  continuer  sa  ronte^ 

— ^Le  Paquebot -de*  Marseille,  capit. 
Martin  ,  était  le  6  mars  dernier  en  charge 
k  Saint-Thomas ,  pour  Marseille;  le  brick 


l'Emile,  c.  Pobois,  attendait  son  char^ 
gement. 

Le  capitaine  Briffaud ,  du  brick  la 
Seine,  arrivé  à  Marseille,  v.  d'Alexandrie, 
qu'il  a  quittée  le  9  avril ,  déclare  avoir 
laissé  dans  ce  port  le  cap.  Bertrandon ,  en 
charge  pour  Marseille,  le  cap.  Brun  ,  du 
brick  l'Amasone ,  frété  pour  Marseille; 
le  cap.  Ganourgue,  destiné  pour  Chypre; 
Renaud ,  pour  l'Archipel  ;  Audibert  et 
et  Icard  ,  pour  la  Syrie. 

—1^  Palermo  qui  avait  fait  voile  de 
Charente  pour  Londres  le  26  février,  était 
le  9  mars  devant  l'île  de  Ré,  On  n'en  a 
point  entendu  parler  depuis;  un  poinçon 
d'eau^e*vie  faisant  partie  de  sa  carguaison 
a  été  retrouvé  sur  U  c6te  de  France. 

—Le  brick  français  la  Jeune-Heorielte , 
c.  Lequellec  ,  prti  de  St,-Yago-de-Cuba 
pour  Nantes,  est  arrivé  le  27  mars  a 
Savannah.  Le  17,  à  six  lieues  dans  l'est  àe 
la  Havane,  il  avait  été  abordé  par  un 
bâtiment  pirate  sous  pavillon  anglais.  Les 
pirates  enlevèrent  une  partie  de  la  car- 
gaison ,  les  voiles  de  rechange,  chaloupe, 
provisions^  etc.  Le  subrécargue,  M.  Ba> 
zalias,  souffrit  les  plus  cruels  tourmens, 
et  fut  laissé  pour  mort.  Le  capitaine  ei 
deux  hommes  de  son  équipage  furent 


II 


transportés  k  bord  dn  bAtiment  piff te , 
liés  an  canon  et  frappés  à  coups  de.coides. 

^L'Eugénie,  c,  Canssade,  est  arfiv^  It 
5  janvier  de  Bordeaux  à  Bonibay. 

^La  Sophie,  navire  français,  venant 
rie  Lima ,  entrait  k  Valparaiso ,  comme 
le  Swiftsure,  arrivé  à  Gibraltar,  en  par^l. 

-^Le  Blucher ,  veni.de  Marieille~i  est 
Arrivé  è  Fernainbonc  le  8  mars. 


POaT  DE  DUNKERQOE. 

IVAVIAIS  FJtTXÉS* 

Leii^.'^VMesBnirey  cap.  Camel,  ¥• 
<îe  Bordeaux  ,  ch.dediv.  marchandises* 

.Le  Bki^y  cap.   Fanchet^ven.   idem, 
c  h. -idem. 

Li'Actif,  c,  Withaalde,  ^'  de  Londres, 
surlefU.  * 

Le  i5. — L'AirasJUe^Ëlisa,  qap.;Gr»tt* 
din ,  ven.  idem ,  ch.  de  tabac  et  ferpbû.^c. 

Le  Pap.llon,  cap.  Gambie,  ven.  de 
Oen  ^ch. 'de  ^graine  de  chanvre. 

Le  16. — Le  brick  l'Espérance,  cm* 
Delbeçk,  ven.  de  la  Martinique,  ch^dt 
dh\  march. 

Le  Gélcstin,  cap.  Ardouin,  ven»  dn 
Bordeaux  |  ch.  idem. 


h^ 


Le  a6.^U  Pélagie,  cap.  B^Umj,  aH 
k  Caudebec  ,  ch.  de  charbon.  « 

La  Virçinia ,  cap.  UemieaB  9  allt  an 
Uan^re  ,  cb.  idein. 

Le  St.- Sauveur,  cap.  Boudin ,  ail.  à 
UauAeur,  cb.  idem. 

Johanna  •>  Gornelia ,  hollandais ,  cap. 
Seeuwen ,  ail.  à  Rotterdam  ,  lur  lett. 

POftT  DE  DIEPPE. 

SMt  entrés  du  \%  au  16  mai. 

Le  stop  llInion,c.  Cardine»  ven.  de 
Barfleur»  ch.   dliuttres. 

Le  bateau  rilor lente,  cap^Guery,  ven. 
de  Château,  cb.  de  sel. 

Et  a  paquebots  ven.  de  Brigbton ,  avec 
a5  passagers. 

Sûnt  sortie  du  i3  au  i6.    - 

Le  lougre  le  Duguesclin ,  cap*  Roport, 
ail.  k  AbbevîHc,  cb.  de  vin  ,  eau-de-vie  et 
vinaigre. 

Le  cbaise-niarée  les  Trois-Sœnrs,  cap. 
Robilci,  ail.  k  St. -Valéry- en-Ca u» ,  cb, 
de  vin  eteau-df-vie. 

Et  4  paquebots  «11.  k  Brigfaton ,  avec 
65  passagers. 

PORT  DU  HAVRE. 
Uouvement  du  ï8  au  19. 

NAVIRE     ENTRÉ 

Leiloun  «le  St.-:Iu>uî«,  cap.  DeMunau  , 
ven.  du^Ponliguen,  cb.  de  sel. 

IfAVIIlES   EXPÉDIÉS. 

Le  brickl  Emilia,  cap.  Allain ,  ail.  à 
Péter>bourg,  sur  le»l* 

Le  sloop  le  Royaliste ,  cap.  Letyran , 
ail.  k  Meutes*  cb.  de  cbarrée. 

I.e  sloop  le  Prudent,  cap.  Ileursel ,  ail 
à  MorlaÎK  ,  ch.  de  tabac. 

Le  brick  le  Narcisse,  cap.  Maupas,  alL 
il  Rayonne ,  ch.  de  tabac. 

Le  trois-inàts  la  Vircinie ,  cap.  Baudry, 
atl.  k  la  Martinique ,  ch.  de  ballotages. 
Kote  des  P'mtes  recueillies  à  la  Bourse 

du  Havre  ^  du  17  mai. 
176  balles  coton  Géorgie,  k  if.  le.  i|4« 

acq. 
ao  dito  dito  dito,à  if.  l5c.  dîto. 
4^  milliers  Campécbe,    coupe  d'Esp.  Il 
if.  i5c.  dito. 

—  Par  lettre  de  St.-Loui»  (Sénégal),  en 
date  dn  B  avril  dernier,  MM.  Vassal  et 
comp.  apprennent  l'heureuse  arrivée  au 
dit  heu  Je  leur  goélette  la  Petite-l^uise, 
G.  A.  Donleiller,  le  troia  dndtt  mois,  eu 
16  jours  de  traversée. 

—  I/Entreprenant ,  c.  Roquefeuille , 
armateurs  MM.  lialguerieet  comp.,  parti 
de  liordeaux  ,  a  été  rencontre  dans  le 
Gange  par  le  navire  le  Bordelais. 

—  T^  chaoe-marée  la  Marie-Louise,  de 
Noirnioiitî<*r,  c.  Lépinc,  ail  de  Bordeaux 
deaui  il  Nantes,  ch.  de  84  caisses  de 
«avuu  et  1^  p.'tins  ré^ne,  a  fait  nau- 
frage sur  la  Vole  de  Breliçnolle,  près  le 
pout  du  Jaunais.   On  espérait  sauver  la 


cargaison,  personne  n  •  pen. 

—  Sont  arrivés  k  Mew-York  t  1^  10 
tvril,  le  Natcbes,  cap.  Barnard,  v.  de 
flordeaux;  et  le  1 5,  le  Howard,  fiai* 
^■'^f^9  V.  du  Havre. 

POBT  DE  CALAIS. 

Le  II  y  est  entré. — Le  sloop  rAngost^ 
Angélique,  cap.  Méel,  ven.  d'Honleur, 
avec  uu  passager,  ail.  à  Dunken|u«,Mir 

lest. 

TRIBONAL  DE  COMMERCE  DE  PARIS. 
Appositions  de  scellés  aprèe faillite. 
(  da  10  moi.  ) 
Da  fieur  Antoine  fioucbard ,  marchand 
de  vin  ,  rue  du  Lycée ,  n.  38  — >  Dn 
sieur  Depierre ,  marchand  pelletier  ,  rue 
Chariot,  n.  14. 

PORT  DE  QUILLEBEOF. 
Mouvement  du  18  au  19» 

La  gribanne  la*  Flore- Victoire ,  capit. 
Bourson,  ven.  du  Havre,  cb«  de  diverses 
marchandises. 

Le  dogre  le  Vélocifere,  c.  Néel,  v*  du 
Havre ,  ch.  idem. 

Le  dogre  la  Félicité ,  ......  Ten.  du 

Havre ,  ch.  idem. 

Sont  descendus  de  J^illapder: 

La  Péri ne-f Chérie ,  cap.  Surzu. 
Le  Paris,  cap.  Tuillier. 
La  Clémentine ,  cap.  David* 
La  Clémentine ,  c.  Paris. 

(  yent  de  Nord-Ouest ,  petit  Jrais.  ) 


AVIS  DIVERS. 

^;^N*  i56.  —  Il  a  M  trouW,  daot  lea  jar- 
••  aitcnaat  A  la  joaiicm  aiae  quai  du  Gcand^ 
Coart,  n*  i5,  à  Eoura ,  un  CHIKN  da  chasaa- 
qai  t*j  était  iotioduit  par  In  prairiea. 
S'adrcater  A  ladite  maiaon  pour  la  réclamer. 

a.  S.  4. 

N*  i68-*Maa  Posiaa-HiaAaD,  tnccetaaor  da 
M.  Flcary  ,  ton  aïVnl  ,  lait  aatoir  qu'elle  peut, 
par  on  efÛcace  et  antique  aecrtt  de  fitmille  qu'alla 
•en le  poMède  ,  et  par  un  attonebenient  prooipt 
et  léger  et  aant  dônlenrt,  guérir  à  llnatant  et 
pour  la  vie  tout  mani  da  druta,  en  prévenir  on 
an  éter  la  carrie,  faire  disparaitre  les  fln&iona; 
donner  à  la  bouche  la  pro|)reté  et  la  aanté.  Ella 
nettoie  auui  lea  dents ,  et  guérit  lea  indigena 
^raiis» 

Sa  demeura  est  me  des  Bonnatiera,  n'  74* 

ly^No  169.— Lea  aienrs  GotBOOiLT  at  Li« 
BiOMD,  profeisaura,  ont  rkonneur  de  pré- 
venir 1rs  Jcunf's  Geoa  ,  qu*iU  feront  l'ouver- 
ture de  leur  BCOLE  DK  NATATION.ii- 
inée  a  Vtle'la-Croix  .  en  face  le  Jardin 
des  Plantes ,  Dimanche  |*rochain ,  1 1  du 
courant. 

MM.  les  Amateurs  qui  voudront  l'honorer 
ilr  leur  prétence  ,  v  trouveront  la  plus  |;r:inde 
«ùreté  et  toutes  les  commodités  liéairiblcs. 

Les  plus  grands  soin*  seioni  apportés  ponr 
lespingièset  la  perfection  d^s  RIcves.— Dfux 
peiitf  bateaux  seront  disponibles  pourTamn- 
kemeut  des  personnes  qui  fi éqoentaroot  cette 
Ecole.  a 


Vernie  v^emimkm  pmP 

M*  170*— 'Mardi  prodbaia*  ao 
et  jours  saivans  ,  si  bcaomeai  « 
siaeàiEouen,  me'iamie^ 
n*.»o ,  il  «era ,  par  !*■■  dm  .^ 
sairea-  Prtsenra  de  «aite  -vilia  . 
fcaie  volpaiaire  de  diwam 


â* 


En  battarie  de  caisine  •  critraria  « 
porcelaine ,  cheneit ,  peMet  «1 
ttbles  ,  baf fais ,  arsoÎRt  •  aa 
taires  •  chilToBiMer» ,  eoaaolca,  lise 
leuble  de  saloa  c«  boit  d*aaaîaa , 
corna,  da  lit  et  de  ubie  «   «se  itè^i 
berline;  an  loar  de  watire  avec  lo« 
cessoires  •  nn  établi  de  acavisier  at 
ustensile*  de  neaoiserfe  atusl 
plusieurs  modèles  de 

Celle  veoie  anra  licaaas 
et  co«di  lions  énoocdca  aa 
vcBie 


N*.  171  *  TIN  DB  MALAGA,  ffiarifei 
qualité ,  à  vendra,  ima  da  la  MaMalae,  ë^ |^ 
près  la  ma  Grand-Pont,  - 


lit. 


BOURSE  DE  PARIS,  VHIEI. 
Effets  PuUiee. 
ciKQ  root  CBTT  oon 


88r  Soc   40a  Soc  4oe  45e  400  Sm  Ifc  ftf 
5oe  SSc  6oe 

BBCOlf^AISS.    DC   UQIIIOAtlOHi 

Ecb.  daaaMars  iia|,fiL.S     %  **     , 

l8aS,         9     4  tWT  iw 
Idem  lIoBusATtvaa,  1814 

aifiiuiTÉS  DE  1000  FA.,  à  4  p.*  */« 
Avae  Iota  cl  priwsa. 

loSaf  5oe  ioSSf 

AOflOlVa   DF   LA    BâPEO. 

i58of 


SPECTACLES  bu  ao  MAL    1 
THEATRE  DES  ASII.    .    :  .  : 

(  On  commencera  à  6  \ 

LE  DINBa  DE 
ov    Li    BovacBota    mm    Hj 
VaudeTÎIIe  eo  s  Mta  ,  da  M.  I 
Banoisi^ 
yincent  , 
Le  Caporal  9 
âfàtUloMp  itaa»  mafl^b-V 

LB  LÉGATAIRE  Um^StfBle '/ 
Comédie  tu  S  satas,  da  J 

Le  Speeiade  < 

L'OUTERTUKB.  DRI 

caécaidc  1  grand 


JecTx  C6Mi<|irBa  o«  GamaaH 

COLOMrUfE  SOLDAT  PAE  RM 
ou  Ls  JuciHAvr  IvantSa 


Panio jsîaae  e«  S  actaa*  â 


ttOL'ES.  IMihlMliniE  COMMERCIALE  (ta  caracteees  et  let  taule -oouce)  DE  C  BLOQUtL,  RLESr  LO  ■*  *4 


MERCREDI. 


--^v 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFl^RIEURE. 


«%M/«%«A%A/«%%A% 


C«ct«  reaine  paraît  tons  les  jour».  S'adresser ,  pour  T Abonnemeot  et  la  Rédaclion ,  aa  Baivaa  de  la  IfaccUe ,  Place  dea  CariMa  «  tt<^.  43 ,  à  Booeeu 
Oo  s'abonne  à  Paris ,  chez  BaissoT-THUri.as ,  me  de  Kichelieu  ,  n».  7a.  —  Au  Havre ,  ches  CiAxaLLs ,  rae  de  Pari».  —  El  chea  tooa  ks  Libraires  vt 
Dicectenra  de»  Postes  du  Déparicmenr.  —  U  prix  de  T Abounement  eat  da  1 5  fr.  chaque  tiimesire ,  pQur  Ronen ,  et  1 6  fr.  5q  c  par  la  poste. 


ON  SERAIT  EN  PEINE  A  MOINS. 

COXTB    DU    VIEUX  TFMS. 

Deuxième  et  dernier  Article. 


Pius  de  soupirs j  et  de  la  téméritë  !  s'écrie  OrelU  t  elle 
confond  la  fortune. 

Apres  avoir  pris  celte  belle  résolution  ,  il  va  tomber  aux 
genoui  de  M"^*  Claire.  Juges  de  ta  surprise  :  Il  était  impos- 
sible, niadame,  que  je  ne  vinsse  mourir  à  vps  pieds. — Cest. 
lui  répondit-elle  avec  sévérité ,  et  non  sans  émotiou  ,  ce  qui 
pourrait  arriver  :  mon  mari  qui  prépare  ses  équipages,  n*est 
absent  que  pour  quelques  minutes. — Au  moins,  un  mot, 
madame  9  et  qu'il  me  soit  favorable,  ou  ma  vie  ne  m'est 
rien. — Ni  mon  honneur,  chevalier  ? — Ah  !  madame,  pouves- 
Tous  le  penser,  après  tant  de  preuves  de  mon  respect,  de 
amour ,  de  ma  constance  ? — 11  m*en  fallait  peut-être  une  de 
voire  prudence  ,  de  votre  discrétion  ,  monsieur,  et  vous  me 
la  donnez  aujourd'hui  :  de  grâce,  et  par  pitié  pour  moi , 
ckeyalier  ,  retirez-vous.— Quoi ,  madame,  au  plus  heureux 
moment  !  Il  ne  l'est  pas  du  tout ,  je  vous  assure ,  avec  la 
frayeur  que  vous  me  donnei. 

On  peut  bien  croire  que  le  cœur  battait  à  M**  Claire.  A 
peine  s'était-elle  expliquée  ,  qu'elle  entendit  sou  mari  :  la 
colère  qui  rougit  son  front ,  pénétra  le  chevalier  qui  lui  dit  : 
Ali  !  madame ,  oii  me  cacher  ?  Sur  ce  lit ,  répliqua-t^elle , 
madame ,  j  pensez-vous  ? — Oui ,  sur  ce  lit ,  et  dîe  votre  long. 

Il  obéit.  M*"*  Claire  le  couvrit  de  plusieurs  robes,  et  ouvrit 
la  porte  à  son  mari  qui-lui  dit  :  ma  chère,  je  vais  avoir  besoin 
de  vous  ;  je  viens  d'acheter  une  épée  dont  la  lame  est  un 
vrai  damas,  il  faut  que  vous  m'y  fassiez  mettre  un  ruban , 
un  nœud  à  la  garde  ,  avec  un  fourreau  de  velours  noir.— 
Eh  !  mon  ami ,  sont-ce  là  des  affaires  dé  femme  ?— Oh  !  je 
sais  bien  que  \o\\%  o^aimez  à  chifionner  que  vos  g^zqs  et  vos 
rubans;  quand  c'est  pour  vos  robes,  le  des  ne  vous  meurtrit 
pas  les  -doigts  ;  mais  je  vous  prie  de  me  tailler  un  fourreau 
avant  de  vous  occuper  de  cette  frippeée  que  je  vois  là 
répandue.  Qu'y  a-t-il  à  refaire  ? 

Il  s'approcha  tout  en  parlant ,  et  il  allait  découvrir  ..... 
madame  le  fit  retourner  par  le  bras.  ^p-Ën  supposant,  loi  dit- 
elle,  que  nous  voulions  bien  regarder  à  vos  affaires,  vous 
ne  devez  pas  vous  croire  autorisé  à  vous  mêler  à^%  nôtres , 
voyons  donc  cette  duraodal  d'épée* 


Le  baron  la  lui  remit,  lui  fit  admirer  la  souplesse  de  l'acier 
et  voulut  parier  d'en  fendre  la  tête  d'un  homme  jnsqties  au 
coeur.  Sur  ce  mot,  la  maligue  Claire,  qui  avait  repris  toute 
sa  tranquililé,  lui  répondit  en  souriant,  et  lui  remettant 
l'arme  fit  aie,  je  parierais  bien ,  moi ,  que  vous  n'en  couperiet 
pas  seulement  une  de  mes  robej.  —  Oh  !  ma  chère  amie ,  si 

vous  parliez  sérieusement —  Très*sérieusement.  Que 

voulez-v^us  parier  que  vous  ne  la  couperies  pas  à  l'endroit 
que  je  vous  montre  ?  En  disant  cela  elle  s'était  approchée  du 
lit,  et  portait  sa  main  sur  l'estomac  du  chevalier. 

Orelli  se  crut  trahi ,  perdu,  frémit  de  colère  et  maii-^it  la 
cruauté  des  femmes  qui  sacrifient  tout  h  leur  fantôme  d'hon- 
neur. Cependant  s'il  se  montre,  un  mari  furieux  est  là  Tt-pée 
à  la  main.  S'il  se  montre,  on  sait  que' le  bras  du  baron  est 
un  des  plus  puissans  bras  qu'il  y  ait  au  monde.  Mourir  pour 
une  femme,  et  pour  une  ingrate,  n'était  pas  une  vertu  qui 
fut  dans  ses  principes.  ...  Il  refléchissait  à  sa  situation,  lors- 
que le  baron ,  excité  par  le  doute  de  sa  femme ,  dem:inda 
encore  en  quel  endroit  il  fallait  frapper?  Claire  appuya  la  ^ 
main  quelle  tenait  sur  l'estomac  du  chevalier,  mais  porta 
Tautrcsur  son  sein,  en  disant  ilà  ^frappez-là, — Olez  votre 
main  ,  dit  le  baron,  en  levant  la  sienne  :Claire  ôte  In  main 
qui  portait  sur  l'estomac,  et  laisfe  l'autre  en  disant  :  allons , 
voyons,  frappez.  Alors  le  chevalier  recommanda  son  âme  à 
Dieu. 

Ce  badinage  ^nit  :  M**.  Claire  saisissant  le  bras  de  son 
mari,  et  faisant  un  éclat  de  rire,  lui  dit  :  arrêtez,  mon 
ami,  j'aime  mieux  qu'il  m'efi  coûte  une  gageure,  que 
d'apprendre  au  monde  que  tous  êtes  fou.  Il  est  vrai,  dit 
le  baron;  mais,  ma  foi,  j'aurais  platôt  pnrtagé  le  V\t  en 
deux  que  de  perdre  mon^pari.  M*S  Claire  lui  reprit  l'épée, 
lui  promit  un  fdnrrean ,  et  lui  fournit  un  motif  de  re- 
traite. 

Toujours  avec  le  même  sonrire  et  plus  de  liberté,  elle  dit 
au  chevalier',  après  l'avoir  délivré:»  Profitez,  monsieur, 
de  la  leçon  que  vous  m'avez  forcée  Je  vous  donner  ;  ne 
confondez  plus  toutes  les  femmes  dans  la  même  opinion  ; 
croyez  que^  l'amour,  uni  au  devoir,  les  rend  inviiuiLles; 
que- si  la  tén^érité  vous  réussit  quelquefois,  c'est  que  vous 
n'en  aviez  pas  besoin  pour  triompher;  que  lorsqo'otr  vous 
écoute  sans  vous  répondre ,  c'est  qu'on  n'a  rien  à  vous  dire  » 
Tout  outragé^u'était  le  chevalier,  il  demanda  un  pardon 
qu'on  accorde  aisément  à  ceux  qu'on  a  puniâ.  Il  se  retii-afort 
en  peine  ;  on  le  serait  à  moins ,  mài^  pareille  histoire  i^rri^ 
verait'ôlle  M^ouriThui  ? 


OCÎ^ANIQUE, 

ÎLF.    OB    PnCAIRIf    (l). 


(l) 


Vti  navire  le  Rouel  est   revenu  au  port  di*  Nexr^Bedferd 
[  M  i«»acliuieUo  ) ,  •près  avoir  visité  cette  ite  sur  l«c|UpUe  il  a 
fouriit  c|uel(|ues  détails  curicui.  Ce  navire,   en   y  a^prdant 
le  8  mors  1822,  y  fit  tcncontre  d'une  chaloupe  montée  par 
di\   jeunes  gens  qui  parlaient    trèi-bien  anglais;   leur   teint 
é l'ait  olivâtre  i  quelques-uns  offraient  encore  les  caractères  de 
physioniie  britannique,  tandis  que*  les  traits  des  autres  indi- 
quaient une  origine  olaïlienne;  ils  étaient  vêlns  de  chemises 
b'nnclu>s  et  de  chausses  de  matelots.  Us  présrntèieni  au  capi- 
t.iin<*  des  bananes,  des  cocos  et  des  mt*lons d'eau.  Celui-ci  les 
fit  descendre  dans  sa  cabane  ;  il  leur  offrit  du  pain  et  du  beurre 
quMs  réfutèrent,  alléguant  que  c'était  jour  de  jeûn«>;  néan- 
moins  prestes  par  ms  instances,  iU  en  goi\tèrent  après  avoir 
levé   les    mains  au  ciel  et  béni  la  table.  Ils  savaient  un  peu 
lire,  et  {Miraissaient  très-intelligeus  :  leur  bateau  ,  qui  avait 
servi  à   la  pèche  de  la  baleine,  était  en   très-niau\âis  état. 
f,e  eapitnine  le  fit  radoul>er.    «    Nous  ab«>rdaiufs,   dit    l'au- 
tettr  du  journal  ,  ati  pied  d'une   montagne  qui  a  au  uioios 
400  pieds  de  hauteur,  et  qui  est  rouverte  d'arbres  de  plantain  : 
nous  descendîmes  dans  une  vallée  plantée  de  cocotiers  bien 
alignés;  à  un  mille  plus  loin,  au  milieu  d'une  autre  vallée 
oii  croit   l'arbre  m  thé,  se  trou  aient  des   habilations  d'oii 
rhacun  sortit  pour  nou»  voir  :  les  lemnies  portaient  des  mun- 
teaux  de  papier  dVcoice  de   mûrier,  qui   |>endaient   négli- 
|«emuient  sur  leurs  ép:iulc<  :  nous  vîmes  aussi  John-AJam,  le 
seul  qui  reste  de  l'ê<|uipagc  du  navire  Bounly.  Les  cabanes 
Je  ces  insulaires  ont  deu«  étages,  et  sont  construites  en  bois 
1res  «flirt  qui  a  la  couleur  de  Pacajou.  filles  sont  couxerles  de 
feui!!es  He  plantain.  Les  instiuincns  aratoires,  construits  avec 
du  fer  qu'ils  ont  sauvé  du  l-ountjr ,  sont  tellement  n^éscju'ils 
uc  fieni'^nl  plus  servir.  IU  ont  des  porcs  et  des  poules.  Il  j 
a   sept  fanuiles  composées   de  cinquante-trois  individus  qui 
yivc'it  daus  la  plus  parfjilc  haruionie» 


»<^<fc  *i^i^»>»f^ 


MACEDOINE. 


—  L'Académie  des  Jeux-Floraox  a  prerposé  ,  pour  suicl  du 
prix  d'éloquence  de  1824»  cette  question  :  E^tce  à  nos 
poètes  on  à  nos  prosateurs  qu  appartient  ta  gloire  d'avoir  le 
plus  contribué  à  former  tt  à  perfcctiomur  la  langue  fran^ 
Çiiisr?  M.  Mély-Jeannot  a  déjà  décidé  que  c'était  aux  poè- 
tes, et  M.  A.  Martin  aux  prosateurs;  et  tout  le  monde 
d.t  que  cette  gloire  n*ap|)artient  ni  aux  poètes  comme  M. 
Mély-Jeannot,  ni  aux  prosateurs  comme  M.  A.  Martin. 

—  Vf}  poète  de  maigre  encolure,  comme  cV4  assci  l'ordi- 
'n.-iire  chex  ceux  qui  ne  suivent  pas  l'art  poétique  de  M.  Alezan 

Chasse  j  un  maigre  poète,  dis-je,  a  lu  dernièrement  à  l'aca- 
démie de  Duukerque ,   uue  ode  qui  commence  pur  ces  mots 

iM^pirés  : 

»  O  Dieu  pMssaat ,  sauve  la  Grèct  !  • 

<!tf  vers  invocatif  a  fait  explosion,  et  l'auteur  n'est  pins 
salué  maiiitcuant  que  sous  le  nom  de  M.  Sanve  la  Grèce, 

—  Ori  p.irle  d*an  nouveau  j«>urnal  qui  doit  hienlÀt  paraître 
finis  \v  (!r|*:iif(meiit  du  ^o^ll  ,  sous  le  nom  de  Gazeite  de 
Uunkt't'ipte.  Quand  il  aura  n.nru  ,  nos  abonné»  nous  prrmef- 
tront  de  leur  dire  qu*il  a  de  l'esprit.  Il  fiut  cncouiagrr  les 
ipriimençans. 


(n  Cct*e  Ile  eftt  sitorc  au  milieu  de  ]*Oréan  •  Pacifiée ,  lalîffade 
j^  25'  «4*  Suit,  et  i)l*  II'  OiteU  de  Grecnnwicb  :  lans  rifi<'rt*  ni 
radee  .    ei>    re*ta  iiilialatée  jnii|u'a  sa   prise   de  ptMseiUon  par   l'êqui- 


PJ^« 


•  r  du  n.i«irr  an^l«it  le  Bouniy,  qai  y  amena  plusieors 
iriniar»  d'OUiti,  et  fonda  ainsi,  il  y  a  |ilof  de  f):nriDte  aai,  ane  eo- 
.'.i.ite  an^Uiae  J.e«  Qjvirva  des  diiTerentes-ii«ii<ma  y  ratàrltcat  pour  y 
|readie  des  rjfr  Ichiiscatos,   avant  d«  doubler  le  cap    Hora. 


—  Maxime ,  ou  le  Dernier  tour  de  Bûam  ,  ^ 
donnée  dimanche,  eu  guise  Je  trigëdit^a  va  astt 
fOur  au  Second-Théâtre-Françaîj;  le  Bom  d»  Fi    ~ 
cependant  proclamé  au  bruit  des  sIflkU.  Dtpû 
c  est  la  fanfare  oïdinaire  des  intrnn.tragifia 

Ifc  même  jour,  pendant  que  M.  Draparnand ^ 

smi  dei  ^ifllets,  M.  Achille  Dartois  toccoaibail,  as  Vaai^ 
ville  ,  sous  le  pttds  des  couronnes  ei  auE  ■ccliMiti— a  iim 
amis.  Iji  éDame  des  belles  cousinfit  a  yalu  aa  caoïpanaa  iè 
gloire  de  M.  Théaulon  ,  des  suffrages  pretqa«  ililis—  I 
y  avait  loMg'ems  que  le  Vaudeville  n*aTait  «a  d*a«tfaiai^ 
vemens  couvuKifs  que  ceux  des  fpeclalaart  qat  hailHHlS  ' 
se  luxer  la   mâchoire. 


—  Bonnéty  fait   fureur  dans  le  «rôle 
Itichnrd-Mulèe  partage  avec  lui  le 
cerne   chaque  soir  à   Marseille. 


s««-i«» 


—  Il   y   a  quelque   lems ,  un   jeune  mililaira  étail 
de    Mf*l2   pour  rejoiudre   son    régiment  ;  il  étail 
gné   d*uiie  jeune  fUIe  à  laquelle  il  avait  iaspirë    Vi 
ment  le   plus  tendre.    A  quelque  distance  de  la  ^vîHa 
/arrêtèrent  dans  une    auberge  ob   ce  îeuoe 
à   son  amante  qu'il  fallait   enfin  se  sépater.   CaCla 
pouvant  le  suivre  ,   s'arrêta  sur  le  bord  d*i 
vière  et  s'assit  sur  une    pieire    où  on  la  vit  pleôrcr 
rcment.  Bientôt  après  elle  disparut  «  et ,  le  agafiîl , 
habitans    trouvèrent    dans    la    rivière  on    cadavre  \tk 
reconnu    pour  être  celui   de  celte    inforti 


.'« 


—  Nous  avons  omis  d'ajouter  hier ,  en  pab'iant  h 
qu'une  divinité  borgne  a  inspirée  à  M.  L.  F.  d  y%clat, 
celte  pièce  se  trouve  imprimée  depuis  iy85  dans  le 
des  Chansons  Choisies^  tome  V,  éditiuo  de  LandffvSf  ^ 
qu'elle  y  est  souscrite  des  initiales  M.  de  P...  Le  paëte  jrvM^ 
tais  a  sans  doute  pensé  que  puisqu'il  y  avait  frenle^Wiiaas 
qu'elle  avait  paru,  la  prescription  devait  lut  dtivaefBHe.l 
est  d'ailleurs  rigoureusement  possible  qne ,  jastifiaal  b  «asili 
du  proverbe ,  I^IM.  de  P . .  •  el  I^  F  ..••  se  soieat  svaeaaiHi. 
C'est  ce  qui  est  arrivé  encore  tout  récemnieal  à  Vallaise  ilA 
M.  Mélj-Jeannot ,  qui  ont  fait  Ions  deua  le  aiéma  Qiaifa;^ 
on  ne  peut  nier,  à  coup  sâr,  que  ftl.  Mêly-JeaMiel  aeail 
un  bel  e<j)rit,  ce  qui  est  tres-hcareos  pour  Vallasfr  fi'' 
n'était  pas  b^roo. 


— -M'"'.Ponchard,quî  se  trouve  en  ce  moment  è' 
y  a  joué  le  Billet  de  literie ,  el  le  Ta&lenar-Pni 
spectnteur  assure  que  dans  le  rdle  de  Cototnbime^  il 
tendu     improviser    un   chant  prrlé  ^  et  le  snbrtil 
musique  un  peu  surannée  de  Gretrj.  Il  est 
en  eiïet  que  les  acteurs  soient  circooacrils  par  m 
ritliru'e   dans  les   limites    étroites  qae  leur  nnt 
compositeurs.  Grétry  commence  à  beanconp 
dilettanli ,  et  le  dernier  jugemmt  praaoncé  an  fc^ 
geni«»  qui   réclamaient   son   cœur,    proQve  .ifali    ^lélmlLffê 
italien.  Voilà  deux  taisons  qui  s'ëlèvaat  .bian  .{ 
contre  lui. 

•—Ou  raconte  à  propos  des  perfectionnanianf  ^ae i 
des  acteurs  apportent  aux  morceans  qa*îb  ont  à 

3u'un  ioiir  uii  Slartin  répétait  à  Fevdean  la  rfrTr  da/a  ^i 
ans  YEprett\^e  F'illageoisit ,  Grétrj  entte  an  n 
être  vu  H  II  chantmr.  Notre  virtuose  cnalMife  ei 
des  vi  n'a  lions  re  son  cru  ,  le  joli  morceau  ^diem 
qu'il  t'^niiine  en  se  perdant  dans  ses  roolades  ia 
app!aiidi<«seu)ens  très-x  ifs  d'une  seule  uersoone  se  feati 
dre  an  paniuet  ;  Martin  fixe  l'applauclisseur  :  cViait  CeiùJ 
qui,  avec  beaucoup  dedouceur,  lui  dit  t  Je  «oas  ftliuli.ii» 
tout  mou  cœur  :  vous  venex  de  chanter  votte  ^nsifit 
comme  on  ange;  mais  ne  serait«ce  pat  abniar.  da  liM 
complaisance  que  de  vous  prier  da  chanlâr  la  nHanaf'f 


•%Sm 


*-<Boihiiigh,  couToraîa  tiôlr  du  Gmnptoir  Je  Joda  (cÀte 
d'Afrique) ,  voy^t  4ivec  peine  plusieum de  .ses  .sujets  iservir 
dans  Fagiotage  des  courtiers  européens  qui  faisaieat  la  traite 
dans  ces  parages ,  et  désirant  surtout  empêcher  ses  nègres 
les  'plus  intelligens  d'apprendre  de  ceux  qu'ils  servaient,  à 
hre  et  à  écrire,  résolut  do  publier  un  décret  qui,  sans  être 
en  opposition  avec  leségards^publics  qu'il  t'émoTgnait  aux  eu- 
ropéens ,  pût  satisfaire  sa  prévojrance  particulière.  Il  ordonna 
en  conséquence  qu^e  tons  les  noirs  qui  Tondraient  acquérir 
de  Pinstruclion  ,  eussent  à  justifier  que  dans  le  mois  qiti  sui- 
vrait la  première  leçon  à  eux  donnée ,  ils  auraient  fait  ai- 
sez  de  progrès  pour  écrire  une  lettre  qu'il  .dicterait,  sous 
peine  d'avoir  le  poignet  tranché,  La  crainte  de  ne  pouvoir  pas 
acquérir  \a  science  exigée  datis  le  tems  rigoureusement  pres- 
crit ,  -empêcha  i^s  noirs  les  plus  disposés  à  s'instruire  , 
d'entrer  dans  une  carrière  oii  il  était  si  dangereux  de-  lîe 
pas  réussir. 

— Le  Revenant  nous  apparaît  enfin  :  il  noustannonce  que 
Marseille  qui  était  devenue  pour  nous  une  ville  de  l'autre 
monde,  a  vu  s'élever  dans  son  sein  un  nouveau  journal, 
^sous  le  titre  de'l^Hcrmite  de  la  Saùit'Jean,  Le  nom  à'Her" 
mite  indiquerait  presque  qu'il  devra  avoir  de  l'esprit  et  de 
In  fiiipsse;  mais  ou  peut  assurer  d'avance  que  quelque  cho^e 
qu'il  dise  ,  il  sera  toujours  de  la  Saint'Jean*    '  ^ 


SPECTACLES. 
THÉATIUa  DES  ARTS. 

Le  Dîner  du  Madflon.  —  Le  Légataire  universàL 

Que  dire  de  Jari^présentation  d'hier  et  des  précédentes? 
Ce  que  chacun  a  ^hj  jtrger  :  que  l'administration  £nt  Vous  ses 


3) 


efforts  pour  faire  oilblier  la  pénurie  tnem  enlanée ,  et  que  les 
acteurs  Ma //i^^  y  contribuent «fe  tous  leurs  moyens*  Mais  U 
monotonie .et'sa  fîUeainée,  l'ennui, sont  des  calamités  que  tous 
les  elTorts  liumains  ne  peuvent  dissimuler ,  et  le  public  est 
d'une  composition  .ii  ne  transiger  jamais  avec  t'ennui.  Aussi 
à  propos  t)u  spectacle  dliier,  nous  n'avons  Fien  de  plusop- 
porUin  à  lui  annoncer  que  le  spectacle  d'aujourd  nui,  ou 
Margaillan  doit  faire  son  troisième  début,  et  Mesplon  sa 
rentrée  dans  l'opéra  de  Joseph,  lA'heWe  musique  de  Méhul  ne 
peut  manquer  d'apporter  une  heureuse  diversion. 

A  bien  réfléchir,  ce  n'est  pourtant  pas  une  des  plus  naau- 
vaises,  ni  des  plus  tristes  comédies  de  notre  répertoire  fran- 
çais ,  que  le  Légataire  Universt-l,  Les  tours  innocens  de 
Crispin  et  la  léthargie  du  bonhomme  Gérante ,  ne  sont  jpas 
encore  trop  léthargiques  ;  mais  c'est  une  vieille  comédie 
connue  detout  le  monde  :  yoilà  son  grand  défaut.  Je  connais 
certaines  trâfsédies  à  qui  la  posiérité  oe-fera  jamais  semblable 
reproche  :  et  si  l'on  interpellait  ici  le  caissier  d^  sociéti|ifes 
français ,  àrcoiip-sik-  il  compterait  plus  sur  une  vieille  co« 
médie  de  . Régna rd  ,  que  sur  les  tragédies  toutes  nouvelles 
d'un  baron  tout  nouveau.  Or  ,')es  caisiiets  otit  en  inain  ^e 
quoi  juger,  mieux  que  personne,  du  véritable  noiérite  d-Ain 
Ouvrage. 

Louis  a  Joué  .avec  Tendeur  le  rA|e  ^e  Gérante,  ftçiis 
eugageons  Roche  à  moins  scander  i^s  vers;  cette  uianièie 
fastidieuse  emporte  tout  l'esprit  de  la  narnalion.  l'iste  au- 
rait pu  jouer  avec  pi us^  de  ^légèreté  |e  rôle  de  Crispin, 
Mlle.  Fittelicr  a  foué  avec  beaucoup  dk  finesse  le  r6le  de 
Lisette  i.eMe  a  fort  bien  pendu  la  'Scène  de  vl'eSroi ,  jm 
quatrième  acte. 

Le  Dîner  de  Madelan^  feiblemeot  appris  ,  «  ilé  lit- 
blem^nt  joué. 


otntn^rcr  é  ^^Méix$ixH, 


PORT  DE  ROUEN. 

CMARCEMENS    ET    RÉCLAMâTIOWS. 

^;:^(-H^RGKMK?rT  du  chasse  -  marée  la 
ia  Lydie  ,  cap.  Breton,  ven.,de  la  Ro-> 
che'Io. 

Courtier,  iM.  Fauqueux, 

Ri  c^ amateurs  ^  M\f. 
2o  bques  eau-up-vie. — Dieusy  aîué. 
lo  dito  dito. — I  ehaître  et  Hïs. 
i4  dito.dito. — Castle-Delamare. 
20  dilo  dite  — LcsgHillez-Béliard. 

^;:^CnAr.GKM.  de  la  goëletlo  la  Philippine, 
cap.  Duujoisl  ,  ven.  du.  Uiivce;. ayant 
allrgé  le  navire  le  Jeune-Henry,  cap. 
Dérider,  \en.  de  Marseille.— Cour tier- 
inîe; prèle,  M.  J.  Pellecat. 

harriq.  vin.— j^^.  caisses  savon. — 15 
fardeaux  r«ji>ius  secs.-^a  barriques 
argile. — 5  barriq.  alun. — ^A  ordre. 


.45 


Mouvcnent  du  20  tnai, 

tfàVIRES    ENTRÉS. 

Le  sloop  TAugusline-et-Pierre,  cap, 
B'aîlfct ,  yen.  de  Ciaen ,  ch.  d*uile. 

Le  sloop  r.4cliviré,  cap,  Drieu,  yen, 
de  Gersy ,  ch.  de  pe^ux  sèches* 


NAVIRES  EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre,  cap,  Adelus , 
ail.  à  Caen  ,  ch.  de  plâtre,  poterie. 

Le  sloop  TÂimable-Marie ,  c.  Dnpuis, 
ail  à  Cubsac  ,  ch.  de  plâtre ,  peUrie. 


1 


PORT  DU  HAVRK. 
Mouvement  du  i  g  au  an, 

NAVIRES   ENTRÉS. 

La  galiotte  norwégien  Eliza  ,  c.  Leyre , 
V.  de  Rouen  ,  (  en  relâche  )  ,  sur  lest. 

Le  brick  l'Amélie,  c.  Delaporte ,  v.  de 
Londres,  ch.  de  sucre,  café,  cton,  plomb. 

Le  houry  la  Sainte- Victoire  ,  c.  Roussel, 
V.  de  Dunkcrque,  ch.  de  tabac,  charbon. 

NAVJRES  EXPÉDIÉS. 

Le  lougre  le  Rabey,  c.  Legrand,  ail.  à 
la  Honçe ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Pelite-Désirée,  c.  Duvey  , 
ail.  à  CheTbourg ,  ch   de  crin  et  briques. 

Plusieurs  navires  se  préparent  en  ce 
moment  pour  sortir  les  bassins ,  et  eusuile 
mettre  à  la  voile. 

Note  des  ventés  recueillies  à  la  bourse 
du  Havre  du  19  mai. 

£&  b.  coton  Louisiane ,  li  1  f.  35  c.  ,  acq 
17  dito  dito  dito ,  ^  I  f.  27  c.  na,  dito. 


4^  dite  dito  dito, .à  i.f.^.45c.  ditQ. 

56  dito  dito  Thenes^ce  ,  à  1  f.  |3  c.  3^4 ) 

dito.  ' 

20  dito  dito  St.-Domingne  I  âi  1  f.  loc., 

dito. 
5 1    bq.. sucre  brut ,  à  81  f.25c.,dIto* 
69, sacs  café  Havaue,  à  1  L  27  c.  lia  ,  en 

entrepôt. 

.-^Par  lettre  de  la  Martinique ,  en  date 
d4i  a9mat's  derpier,  reçue  par  le  navire 
TËspérance,  arrité  à  DunLerque,  on 
apprend  que  le  convoi  a  quitté  ci^tte  co- 
lonie le  ^5  dudit  mois. 

— ^La.  Persévérance  ,  partie  de  Niuit^ , 
est  arrivée  en  99  jours  à  Valparaiso  y  et 
avait  fait  voile  pour  Arica. 

— l^  Sabine  ,  cap.  Auvemy  ,  arma** 
teur  M.  Longchamp  ,  partie  de  Bordeaux, 
est  arrivée  au  Moule. 


NAVIRES  EN    CHANGE  AU  HAVRE  , 
Pour  le  grand  et  le  petit  Cabotage. 

Pour  St.-Pétersbourg.  —  La  goélette 
la  Caroline,  de  lao  tonn.  ,  doublée  en 
zinc ,  d»nné  belle  marche ,  et  commode 
pou/ les  passagers,  partira,  pour  ladite 
destination ,  incessamment  ;  elle  prendra 
l{du  fret  et  des  passagers. 


S'aAmier,  â  Pans,!  MM.  Mallel  fiëret 
•tconip.;  au  Havre  |  à  M-  P~.  Feraj , 
«rmaleur. 

P*or  E1<earur  et  Sl.-Pétfr»bourg. — I^ 
b^au  brick  les  Juiueaus,  de  120  tonu», 
cloué  et  chevillé  eu  cuivre .  est  en  chargi» 
pour  lesdils  iiorts  /partira ,  sous  le  coin- 
loandccoeniau  capitaine  Lesot ,  iocessani- 
inent. 

S  «dresser,  pour  fret  et  passage, â  Paris  , 
à  M.  laKarraqiie ,  rueSt.-Martin ,  n*.  69  ; 
à  Rouen,  à  MM,.  LIpla fontaine  et  comp.  ; 
iui  Uavre,^  MM.  V«.  LeFevre-Roussac  , 
I^f»arraque  et  couip  ,  ou  à  MM.  Godefroj 
frères  »  courtiers. 

Pour  Hamboorn.  -—  Le  beau  brick  oor- 
arcgien   Delphin ,  du  port  de    i5o  tons 
c.   duudt,  partira   lrbtf*iiicesMminent    o4 
fieut  prendre  encore  quelques  touneaui 
da<lresser  a  MM.  F.  Colombel  et  G*.^  ou 
à  Mà^i.  Caodcfroy  frères  «  courtiers. 

Pour  Dunkerque.  —  Le  dngre  TAdèle- 
Ckérie,  c.  Bouvier,  placé  au  petit  quai 
fit.*François,  partira  jeudi  prochain  sans 
€aute.  S*adreftaer  à  Al  M.  Godefroj  frères, 
courtiers,  ou  au  cap.  à  son  bord. 

Pour  Lisbonne.— Le  superbe  paquebot 
jHigLiia  Briianuia  ,  de  i2oioiin.,  aoublé 
en  cuivre,  et  d'une  marche  très-siipé- 
vieure,  connu  si  avautagcusemeot  par  les 
fréqueus  voyages  du  llnvre  à  Soutliamp- 
ton,  partira  pour  Lisbonne,  le  10  juin 
prochain,  sous  le  comniaudemeut  du  cap. 
lirowii ,  co*inlcressé. 

Les  eininonagemens  de  ce  joli  navire  , 

3ui  appartient  à  MM.  .Vecks  et  comp,  , 
e  Sniith-impton ,  joignent  à  l'éh'gance  el 
à  la  frakheiir  du  décors,  tontes  les  coni- 
niodiiés  po!(«ihles  pour  trente  passagers, 
«uif|ucls  il  sera  fourni  i:n  lit  complet, 
linge,  une  bonne  table,  et  enfin  tout  ce 
qui  p»ui  contribuer  à  rendre  leur  voyage 
agréabl''. 

Pour  fret  et  pass.,  s'adresser  à  M.  Pinet, 
négociant. 


Chargement  au  Havre  pour   les  Ccjes 

la  jolie  goélette  neuve  et  solide  TEs- 
tafette  de  Kouen  de  1 11  toiineaui  ,  dou- 
blée en  cuivre  et  d'une  belle  luarclie, 
partira  dans  les  premiers  jours  de  juin  , 
tous  le  coiumandement  du  cap.  Déprei. 
S^adresser  pour  Jret  : 

A  Parif,  à  Mcs^eurs  Petibon  et  Saii- 
van  ,  ru^  de«  Dcui-Poules  ,  n*.  12  ,  Brin- 
dean ,  Carlier  et  compagnie,  rué  Theve- 
110 1,  n*6. 

A  Rouen  ,  à  M.   Bouchon ,  armateur 

Au  Havre,  à  MM.  D.  Ancel,  corre»* 
poi.daiit ,  (todffroy  ficres,  courtiers,  ou 
au  capitaine  à  son  bord* 


f4) 

Sadi^ser,  pour  du  fret  eC'des  passa- 
gers, à  MM.  P.  A.  Jognes  et  B.  Dufou, 
annateur;  ou  à  MM.  Delasalle  et  Presseotë, 
courtiers  maritimes. 

En  charge  à  Nantes  pour  les  îles  MaU'^ 
rice  et  Bourbon. 

La  Delphine,  du  )K>rt  de  324  tonneaux , 
étant  ariuée  ,  ayant  un  fort  équipage  , 
partira  du  20  au  2fî  courant ,  sous  le  com- 
mandement du  c.-ip.  Hnraud,  et  profilera 
d'un  convoi  s'il  y  a  lieu. 

Ce  navire  prendra  des  passagers.  Il  a 
seulement  cent  tonneaux  de  fret. 

S'adressera  M.  Y.  Berthault,  armateur; 
ou  à  M.  C«  lierbeltu ,  courtier  maritime. 

En  charge  à  Nantes  peur  Ne\v^Yorck, 

Le  irois-mâts  américain  Hamlet,  du 
port  de  340  tonneaux,  fin  voilier,  cap. 
Peter  Price,  partit  ira,  vers  le  jo  mai 
courant,  pour  ^(;W-York,  et  prendra  du 
fret  et  des  passagers. 

S'adresser  à  MM,  Edouard  Peltier  et 
C*.  ,  au  capitaine,  k   THotel-de-Franee 
ou  à  MM.  Lamp(^  el  Goupilleau  junior , 
courtiers  de  navires. 


NOUVELLES  DE  MER. 

^La  Jeune- Emilie, cap,  Dubant,  parti 
de  Rouen  pour  Soulhainpton ,  le  29  avril 
dernier,  assailli  p.ir  la  grosse  mer, depuis 
son  départ  du  Ha\re,  n'a  pu  attérir  que 
par  le  traders  de  Sborehnm  ou  il  a  perdu 
une  ancre  ,  le  1 5  de  ce  mois,  la  grotse 
mer  et  le  grand  vent  l'ont  mis  à  la  côte 
de  France  ,  près  la  jettée  ouest  de  Fécamp. 
L'équipage  e»t  sauvé. 

PORT  DE  LA  ROCHELLE. 

I^e    14  f  «st  entré   le  brick  américain 
!  Colomba  ,  cap.   Ebeneser  Bradfort,   ven. 
de  Neuw-York,  à  la  consignation  de  M. 
A.  Seignctte. 

PORT  DE  BORDEAUX. 

I.e  l3  ,  est  entré  en  rivière  ,  le  navire 
la  Soj'ho,  cap.  Jobit ,  armateur  M.  Gué* 
riu-Mjlagué  ,  v<*n.  de  la  Havane. 

POUT  DE  MARSEILLE. 

Le  12,  sont  entrés  en  quarantaine,  le 
navire  américain  Toiitiue,  cap.  Thomas 
Ha vs  ,  ven.  de  LuctcuKMios  (Mexique);  le 
navire  TAmitic ,  cap.  M.  Fabre,  ven,  de 
Saint-Yago. 

PARIS. 

•^MNf.  de  Rothschild  frères,  ban- 
quiers, rue  d'Artois  9  n*.  9,  ont  l'honneur 
de  prévenir  les  porteurs  de  coupons  de 
renies 'de  Niples  et  d'oliîignlions  de  Sicile, 
qu'ils  paieront  ces  coupons  à  bureHU  ou« 
vert,  de  neuf  heures  du  matin  à  troi» 
heures  de  l'après-midi. 


En  chargea  y  an  te  s  pour  Bourbon. 


AVIS  DIVIUIS. 


ig^N*   17a.— nUPLAN,   Rettauraieur  , 
,      ,  .    ■   1    •     ^  1      i^r      .  rii«  Ancrirre,  n.    i),  dunnaai  rnc  dck  Ch«- 

I^  U:ïn  l»r:rk  le  Courr.ef-Je->antes  t  '  «„„  ,  prf.  le  tribunal  àv  cainiftcc,  TÎmc 
du  jiorl  lie  îGj  tonii.  ,  c.tpituine  Gâteau  ,  'Jon^fir  on  rr»t.nir..nt.  Dinris  à  3o  «ou»  par 
partira  Ju  5  au  10  nui  courant.  |tp«*rsonoe,  n  Or  jeunes  à  ao  sonf  par  iétt  , 

||rc  à  la  cJrT«  à   un  pi  in  Irri-nioilcrr. 


ir.    173.  ««tM  piwe— M   ^ 

M  nitkaiôuafaaB  fia  |4i«B  balsa  •AHi« 
de  toUania^iaaae  brochas»  ai  l'aalai  ée  i 
M;  teoia cardn  •■  fia .  ua 
le  foat  en  très-bon  état,  da   la 
■ienr  Leblond  ;  sa  waaîgc  dt  qufforaa  plid»da 
dUiactra,«»uf  ,av«c   sas  arbtaa  da  < 


Peawat  se  firéiwi»  losa  la»  |( 
■cof  beare«  du  aaiÎM  jaa^'i  aïs 
mu\i ,  cbrm  le  aicnr  laPAca»  «KM 
d*Elbeuf ,  n*.  ao  «  faoboarg  8t  ^avar-  Ob 
méiiie  tfaiier  de  b  locaiioa  cm 
répottâs. 

LseacB. 


BOURSE  DE  PARIS,  ITHIEI. 
EJTeiw  PuUies. 

CI.tQ 
88f  Soc  60e 


pont   CENT  ro^SOfJDFS, 
•et  4m  M  Van  ittS. 


65c  70e  65c  7o«  6Sc  fae  I 
7Se  80e 

RECOrrraiM.    de    LIQVIDATMMit 
Jeeiunet  eu  n  Mm  aa«S. 
Ech.  du  aa  Mars  18»$,  fin.  8     a   loif 
I8a5,         9     4 

Idem  NoHivAVfvaa,  18a  4 

àhHLiits  OB  1000  ri.,  à  4  p.*  */. 

Avec  lois  et  primes. 

Jouiuanot  éÊ  Dnàaiin  itaa. 
io6ot 

ACTI0!VS    DP.   LA    B4(«Q.    DP.    raASICK, 
Ja  ivMr  %%tM. 

iseof 


SPECTACLES  du  ai  MAL 

THEATRE  DES  ARTS. 

(  0/1  commencera  à  6  heures  1 /ï.) 

GUEREE  OUTE&TE , 

00  RcsB   coaraa   Reai  . 

G>inédie  en  3  actes ,  de  DaaaaIaM. 

JOSEPH , 

Op^ra  ca  S  acte»,  de  l>a«al  al  BIckal.  ' 

M.  Mabcaillab  fera  aon  iroiai^aa   débat  fi 

le  rAle  de  Jacob» 
M.  MaSi'i.oa  paroetai  de  Jȉepk, 


Jacob  i 

Joseph  , 
Siniéon  , 
Ncptmfie , 
Pubcn , 
Utoùal • 
1:  Officier^ 
Benjamin , 


MM. 


TMir. 
.Latafj. 
Aairac. 
Chaealicp. 

MUt.  B«yfv. 


ERRATA. 

Des  f^atf  s  tfaormct  se  soatgliasdaa  biardaM 
notre  numéro.  Comme  elles  soai  Umf  ■•*• 
brrnsps  pour  éire  tootca  sîgaaldca»  aaaa  m^ 
qupront  trnlem^nt  cellet  qai  allèiast  le  mbb 
U^  la  maoirre  la  pins  ridîcala.  Liae^t  daaa  la 
pas<8|(^  qui  précède  la  preaiièffe  lettre .-  ■'aaair 
été  célébrée ,  an  liea  de  a'a%oir  did  «tfMfw.<— 
Et  dans  criui  qui  Suit  cette  mimt9  ktire  •  as 
Hni  lie:  l*e«iim<  e«l  déjà  gaelgne  thmm  .  l'ee* 
tirni*  c«t  quelque  chose.^-OaM  le  pwiei  aa^ 
ticle  Macédoine  ,  lîset  aasii  :  qai  ■•  pdlma» 
raii ,  au  li  ru  de  se  promenermit,f^M^  ^  eaia  « 
dans  l'ariicle  Spectacle t  h  la  difltsi  ca* 
lonne,  liiez  :  et  le  cbamois  poavall lira liéf* 
fin ,  au  li.11  de  poovaît  être  tris^èism 


U'JL'hiN.    PJâ  hIMliniE  COMilhRCliVLE  (br  CARa;;TittE3  ti  e»  Taïux-ouocr)  DE  C.  BLOQUEL,  RUE  Sr  LO  |h  9*4 


4'     9 


=fl±t 


JEUDI. 


LA  NACELLE, 


Dï  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


1%%^  ^t^%^%m%mm%^t\mm%^m^MmAMUt 


*MI#> 


»»»%^/i^i^»><»%i/i%%^%»<>'^<»^»%*^'^'^»>'MWiii<>%^»i<i<fc#i%4^H<iw%Mi^Mi<Wi^<^^ 


Cf«ii  F«mM«  iMimlt  loo»  U»  joor».  VUmutt ,  pour  râlÉunràniaat  0t  la  Rédaction  ,  «a  Boeeaii  <!•  U  ifacelU ,  PUot  des  OriMt ,  »•.  4*»  *  Bf»«fti  * 

Qa  â  iiboaiM  •  Pari*  »  chi»  Jtexator-ljiivAas ,  rae  de  Richelieu ,  n*>.  7a.*— :  Aa  Havre  ,  cbea  CHAfOu ,  me  d^  Pam.  —  El  chei  toi»  le»  Ln>raÂici  et 

DUv^pân  de*  Po»lea  du  Déparlonenf .  —  Le  prix  dt  rAboanement  est  dé  1 5  fir.  chaque  trime»ire ,  pour  Roocn  «  el  1 6  fr.  5o  c.  par  la  poait.  . 

*"       LE  BON  TORC 

CHAlfSOK; 
Aiii  :  La  manon  de  M.  ^<^Mr.  (ie  M.  YMOow.) 

Sx  j'ai  bien  la  dasf  mon-  Koratt , 
Le  HÎm  prophète  qo'il  finit  çtoira 
Interdit  a  tout  iiiainlman 
Ce  vin  que  j'aime  tant   à  boire« 
Mais  puisqu'il  nous  Ta  détendit , 
Sachant  qu*il  noot  porte  à  la  tête , 
Il  faut  que  loi-méme  en  ait  ha  : 
Ah  !  qa'il  est  bon  ootre  propbète. 


hh. 


Quand  je  pente  an  bonhevr  prooû* 
L'eau  m'en  vient  de  aoite  a  la  hooche; 
Mais  aux  femmet  de  nos  amUf^ 
Mahomet  défend  qn*on  y  touche. 
Lut-inéme  fut  père  et  mari ,  * 
Et  dans  cette  loi  qu'il  •  faite  , 
Il  voalut  K»  mettre  a  l'abri....  1 

Ah  !  qu'il  est  bon  notre  prophète •         I 

Il  nous  ordonne  de  céder 

Sans  murmure  k  sa  loi  aaprémo. 

Mais  il  nr  sat  que  commander  « 

Et  n*ol>éit  jamais  lui-même. 

Dans  l'antre  monde ,  Dien  merci , 

Il  promet  de  nous  faire  fête. 

Il  fit  la  simne  en  celui- ci  :  \ 

Ah  !   qu'il  est  bon  notve  pBophèlc        f 

Mais  pour  nM>i ,  malgré  le  Kons , 
J*ahne  le  via  et  ma  voisHlt#\^ 
Et  je  passe  tm^ti  ramadan,  (i) 
Eatre  une  belle  et  ma  coîsine. 
La  loi  qui  nous  défend  le  vin 
Est  vraiment  a  ne  loi  parfait*. 
Elle  rend  le  péché  divin. 
Ah  !  qu'il  est  bon  notre  ptophètt. 


his* 


hi^ 


)    bîj. 


EdWd. 


LETTRE  D'UN  VOYAGEUR. 

description    topographique   et  moraîe  de    la    répmhh'fmc 
^Ultrasie. 


Los  nouvelles  découvertes  ont  toujottr»  eu   le  privilège^ 
iquer    la  curiosité    de  ces  yoyageui*s    sédentaires   qui,   le 


Tc'U>  d'ihitticnce    ciiex   les  UaaométaDS  . 


compas  k  ta  luâin  ,  «njambeat  sar  des  csrtM  Jé>  pefit  |miM  , 
des  espaces  infinis,  et  parcourent  ,i»fi  bonnet  d«  nmi^  dcà' 
régionit  încMiiiQes  et  dès  mers  ifiuafigabl«f8.  J'arriv*  t^itt» 
récemment  d'Ultrasie,  et  je  pense  rendis  tin  grand  service» 
il  nos  géograplies  et  à  nos  philosophes,  an  laur  dooaattt 
uite  legëi^  esquisse  de  la  s»ltNaion  pliysiqaïf'  et  statistiqtfe 
de  ce  petit  pays  déeouvert  il  y  a  peu  de  teins. 

La  ville  d^Ultmie  se  trouve  sons  une  latitude  septen- 
trionale trës^-ëfevée.  On  y  est  par  coAs^qneWt  privé  du  soleil 
pendant  plusieurs  inots  <îs  Tanuée.  VMe  est  bâtie  sar  1e  bord> 
de  la  Baie  de  l'Exclusion  que  dbaiine  le  cap  des  Bon»- 
Hommes.  La  previnee  dont  elle^  est  I»  capH»Lt«.est  irarnée  «^ 
très-bornée,  dans  toute  son  étendue,  p»r  des  montagne» 
qtrr  interceptent  totalement  les  rayons  àé  l'astre  qui ,  lors- 
qu'il parait ,  ne  jette  sur  cette  contrée  que  des  rayons  fort 
obliques.  La  cite  n'est  dé£rodae  que  pur  quelques  pièces- de 
canon  sans  lumièrer»  postéei  sur  le  Af^tt^uux^/iveti^lrs» 
Quoiqu'elle  ne  soit  pas  coustdérablement  ^np4ée  ,  elle 
eierce  une  influence  assez  grande  au  dehors*  Son  administra- 
tion est  oligarchique  ,  presque  républicaitie.  Le  conseil  su« 
prèiue  de  l'éteig-noir  y  a  proscrit  la  Iittéi<at4irè'  par*  une  loi 
soniptuatre  qui  tend  k  la  faire  considértr  comme  nn  luxe 
moral  très-pernicieux.  Les  livres  sent  à  ce* que  prétendent  les 
vieilles  geus  du  p^ys  «  àeâ  brandons  d'une  science  confia- 
grtnte  qiiî  menace  d'incendier  le  vieil  édifice  social  y  et  telle 
esi  la  crainte  des  accideos  du  lieu  ,  qu'on  a  mis  ii  l'index  1rs 
réverbères  »  et  même  les  lanteroes  sourdes.  y 

Quotqu*ily  ait  beaucoup  de  charges ,  les  emplois  sont  très-* 
estimés  dans  ce  pi>ys-lli  ;  mais  les  employés  ne  le  sont  pas 
autant,  et  les  académiciens  el  les  inemore»  de  TAlhénéet 
soutiennent,  selon  la  docth'ne  de  Plangloss ,  que  tout  est  là 
pour  le  mieux,  comme  partout  ailleurs.  Le  président  de  le 

1)remière  société  savante,  ne  sait  pas  lire  :  les  ^courriers  ont 
a  goutte;  les  professeurs  de  musique  sont  sourds  ;  les  chan- 
teurs, muets;  les  peintres ,  aveugles ^  le» avocats,  Lcgtses  ; 
et  ces  derniers,  comme  Démosthènes ,  se  mettent  dans  U 
J>ouche  âe$  cailloux,  non  pas  pour  mieux  prononcer,  mais 
bien  pour  ne  pas  parler  dutout.  Sur  la  porte  de  tous  les  col- 


eçes, 


lit 


^ade  retrà  !  conseil  bien  s^ge,  eihorlalioa 
tres-encou  ragea  rite  pour  ceux  qui  étudient  des  sciences  sans 
Bornesy  telles  que  les  mathématiques  et  la  chimie. 

Les  ultrasiens  affectionnent  beaucoup  les  étrangers;  mais, 
comme  les  chinois ,  ils  n'adoptent  jamais  leurs  usagos  ;   et  k 
la  manière  Jes  indiens,    leurs  préjugés  établissent  une  dis-, 
tinctioa  rigoureuse  parmi  les  castes^  Selon  eux  le  fils  d'un 
agriculteur  ne  peut  aY<nr  reçu  du.  ciel  le  même  giMiie  que 


colot  d'an  minJario  de  IVleicnoir.  Il  arrive  cependant  que 
ces  mandariof  adoptent  quelquefois  des  en  fans  des  castes 
inférieures ,  lorsqu*ils  les  rcconuaissent  pour  leurs  du  naturels, 
et  qu'ils  démêlent  en  eux  des  peuchans  e&tinctif»  héréditan-es. 
Ils  ont  une  telle  antipathie  pour  les  progressiouii  croissaules  , 
qu'ils  soutiennent  que  tout  dégénère  ;  que  les  jours  d  autre- 
fois étaient  de  soΣante-douse  heures;  et  que  la  terre  était 
M  grosse  ,  qu'elle  touchait  au  ciel  dans  tous  les  points  de  aa 
sphéricilé. 

Avec  de  telles  opinions,  les  sciences  publiques  et  civiles 
n'ont  pas  pu  faire  de  grands  progrès.  Dans  les  tribunaux  on 
accorde  toujours  gain  de  cause  ,  non  pas  à  l'avocat  qui 
prouve,  mais  11  celui  qui  embrouille  l'affaire  la  plus  simple, 
de  façon  à  la  rendre  inlerniiuable.  Cn  banquier  opuleut  qui 
s'éteignait,  c'est-à*dire  qui  mourait  »  fonda  un  prix  annuel 
de  mathématiques  transceudantes,  pour  celui  qui  démon- 
trerait le  mieux ,  non  que  deux  et  deux  font  quatre ,  mais 
que  deux  et  deux  font  un. 

Les  goAts  ont  pris,  nécessairement  dans  ce  pays,  de  l'ana- 
logie avec  les  mœurs  et  les  lois.  Le  beau  idéal,  ce  rêve  de 
l'imag'nalion  des  arlisles,  y  a  subi  les  modifications  qui 
dépendent  des  fantaisies  loc«i!es.  Une  femme  uj  est  répu- 
tée jolie  que  quand  elle  a  l'œil  ou  les  yeux  petits  et  tcrnrs, 
la  bouche  grande  et  béante,  le  sourire  faux,  les  oreilles 
Longues,  le  front  bas,  et  le  uec  épaté  en  forme  de  touinte. 
Les  physionomies  qui  ne  disent  rien  passent  pour  les  plus 
expressives.  On  y  tient,  comme  à  Sparte,  ii  u'eugi^ndrer 
que  des  enfans  susceptibles  de  bien  servir  la  république, 
selon  ses  besoins  et  ses  dcisirs.  La  âfégalantropogénésie ^  ou 
FArl  t^cprocrétr  des  hommes  d'esprit^  y  est  un  ouvrage  io^ 
terdil. 

La  controverse  et  les  idées  sophîstiqpes  sont  en  grand  hon- 
neur e>i  LUrasie.  Tout  ce  qui  tieut  à  la  réironciion^  ou 
k  fairp  f.iire  no  pas  en  arrière,  est  encouragé  comme  une 
conquête  dan^  les  sciences  ou  les  arts.  Un  professeur  d'écriture 
me  soutenait  qu'il  était  plus  naturel  aécrire  de  droite  k 
gaU'Jie  que  Je  gauche  à  droite.  \}%\  savant  du  terroir  afHrmait 
qu'Al.ilante  a\ail  remporté  le  prix  de  la  course  en  courant  à 
reculons,  et  qu'au  lieu  de  deux  pommes  d'or  ou  deux  oran- 
g«'S,  c*tftaii*nl  deux  tubercules  léguiuineux  qu'on  lui  avait 
dé'eriiés.  Le  même  savant  avait  démontré  en  pleine  aca- 
démie que  les  cyclopes  étaient  réputés  pour  les  plus  beaux 
hommes  de  l'antiquité,  parce  qu'ils  n  avaient  qu'un  petit 
œil  au  milieu  du  front,  et  que  l'Apollon  et  la  Vénus  de 
Praxili^lr  avaient  été  fort  critiqués  d'abord  ,  parce  qu'on  leur 
avait  donné  deux  yeux  à  chacun,  tandis  qu  une  seule  paire 
leur  aurait  su/U  à  tous  deux. 

Les  linérateursullrasiens,  préposés  k  l'examen  des  ouvrages 
dramatiques,  portent  pour  signe  disitinctif  de  leurs  fonctions 
'  des  ciseiux  d'écrevisse  J'ai  \u  l'un  d'eux,  au  lieu  de  re- 
tranch'r  ce  qui  lui  paraissait  repréhensible  dans  une  tragé- 
die, s'jiniiser  à  découper  des  bons  hommes  avec  les  pages 
de  l'œuvre  consacrée  à  Melpomène  ;  les  vers  alexandrins  ont 
été  réduit<  à  une  ou  deux  svliabes ,  il  y  est  aussi  défendu 
de  rimer  en  vers  libres  et  de  faire  des  enjnnibeinens.  On 
tient  peu  k  la  rime ,  et  enc  ore  moins  au  bon  goût  et  pas 
du  tout  ju  LoD  sens. 

Hiii  l^ill^litntions  de  garantie  sociale  ou  ci\i!e  y  ont 
pro!iprié:  Ions  les  édifices  sont  cependant  assurés  contre 
i'in- eii<ii«>,  llc.iu  qui  détruit,  il  est  vrai,  mais  qui  éclaire 
en  rav.igeiiit.  I«es  plaques  de  la  compagnie  d'assurances  gé- 
nér.iles,  fî^iirent  au  lieu  d'un  phénix,  un  hibou  avec  cette 
|rg<*nde  .-   Votii  nocte  ,  cantat  ï 

Les  sujfts  oligarchiques  de  ce  petit  état  ont  décidé,  dans 
leur  sagosse  ,  qii^  l'on  devrait  considérer  comme  traîrres  à 
Ja  p^lrif  IOII5  ceux  qui,  dans  leurs  citations  liitloriques  , 
rapp'^l'eraient  les  noms  des  souverains  qui  se  5ont  rendus 
réîobr«»s  par  'eur  instruction  et  les  agrèmens  de  leurs  es- 
put,  tel»  qu'Mexmdre ,  Auguste,  Alphonse,  Henry  IV, 
du istiae  ,  tréiléric  ,  etc. 


(.^) 


0 

'• 


Avec   de  semblables  inclinaUoas   .. 
bien  adaptées  au  caractère  da  peuple  •!  fc  h 
quf  dt)lt(asie,   on  peut  conclim  ^ 
si5tera  encore  très-longtenu  : 

•  Diii  pm'fectum  ingénia ,  eUhotéhstm 

MACËDOIHE. 

—  La  société  de  Flore,  nonvellemeal  inflitsdtft 
vient  d'accorder  trois  médailles  dans  la 
blique.  "  '*' 

-  La  première  a  été  obtenue  par  M*  FaruieMitrt  ^ 
offert  un  circuUgo  sumatrana  ;  la  seconde  a  M  mmtâ 
k  M.  Vanderkelen  pour  un  shododçndntm  mmaùnamjfi 
alào;  enfin ,  une  troisième  médaille  devant  llfV  «MJ 
k  l'amateur  qui  nrésenterait  la  pbnle  lonl  k  la  Ms  kP| 
forte,  la  plus  éclatante  et  h  plus  balle,  M.  Hutl  Ww 
tenue  pour  un  ixora  coccim&a. 

Ernest  a  dernièrement  rendu  pnblime  «atli 
d*utte  cabale  qtt  il  aasrilÀi 


destinée  à  repousser  le  soupçon  d'une  cabale  ai 
tée  pour  faire  tomber  ici  son  successeur.  II.  A^iltyii 
pas  été  désigné  dans  cette  lettre,  témoigne  la  wrmnm^fm 
fait  éprouver  une  telle  déclaration  ;  et  le  public  «  pwi 
que  le  bruit  que  dément  M.  Ëmest   n*a  |:iraaia  cûlif 

3ui  sair  à  peine  qu'il  y  a  un  M.  Albert  k  Rouen  «.cand 
e  tout  cela  que  ces  messieurs  ont  voulniiccuppr  ,  pa«r^ 
ques  instans,  une  des  trompettes  de  la  reaioiumée  s  wtm 
bien  innocent  sans  doute  d  arriver  à  la  ré:ébiilé,   **-^  — 


devons  prévenir  M.  Albeit  qu*ici  un  acteur  iêii|sil  V^ 
.fois  malgré  les  coteries,  comme  il  peut  y  loinbcr  aMta 

cabale^^ 

—  Sur  l'appel  fait  par  les  éditeurs  et  imprimema  éi 
Nacelle  ,  leur  affjire  sera  présentée  demain  aS  QMit  « 
la  cour ,  chambre  correctionnelle  ,  à  dis  heures  du  arts 

—  M.  Alfred  Gelas,  première  huuie^conire  au  ibfélit 
Havre,  n'a  pas  réussi  dans  sou  troisiènie  débiH.  Le  Mail 
des  Déôats  a\a'ii  cependant  fait  un  assea  pompeBSMjp 
cet  acteur.    Les   ba\rais  ou  les  rédacteurs  ont  e«  tort  s  ■ 

mais  les  rédacteurs  out  été  silEés. 

—  Il  vient  de  paraître  k  Paris,  chea  Henla-Joate,  m 
ihand  de  inn>ique,  au  perron  du  Rilab- |loyat  •  mm  I 
maucc  intitulée:  t  Amant  et  l'Ami  ^  parolté  de  M.  ËÊÊ 
Corbière  ,  musique  de  M*  Paris,  prolesseiir  aa  Cmtm 
toire.  Cette  jolie  pièce,  oîi  l'on  licHive  joint  an  nMv 
la  poésie,  le  chirme  d'une  lyre  exercée^ne  peaC  ■aaf 
d'être  recherchée  par  les  amateurs  de  notre  %iUc»  ffBêi 
arrangée  pour  piano  ou  barqe.  Elle  se  vead  k  IM 
chez  tM.  Jocquemin  ,  marchand  de -naiisi^ae^  rw  Gh 
Pont ,  et  an  bureau  de  la  Nace/ie. 

—  Vu  médec  in  respectable  de  Paris  dtaii  JdbittfM  dl 
somme  de  qio  fr.  ,  qu'une  perte  considésnUr  ^IfV 
d'éprouver  iVmpMclnit  de  payer.  Son  criâ^iÊf  le  il  fH 
suivre.  L'avoué  et  l'huissier  mirent  dans  l'eaarctco  JÉ  I 
ministère  dans  tous  les  méiiagemens  ri  tons  les  dgaelifrf 
devaient  h  un  homme  qui  n  avait  pas  niénta ,  par  sa* 
dnile  ,  la  pobition  factieuse  oii  il  se  troHvail,  et  OsWl 
cordèrent  des  délais.  Mais  bientôt  l*nitrailaUa  CM 
cier  exig'*a  quo  l'on  commençât  les  ponrsai les  avec  i 


A  cett<>  nouvelle  ,  la  feniiiie  du  médecin  tombe  e«  bbH 
sie.  Soi  mari  désolé  sollicite  un  répit  de  qnelqnes  ■itfi 
pou.-  avnir  le  (ems  d'aller  prier  un  riche  Dam}uter  ,  If I 
amis,  d(?  \en''r  à  son  secours  L*huîs«îer  prend  s«r  U 
son <c rire  à  ce  vœn«  Mais  la  démarche  dn  Sbcicvr  ffil  a 
résultat  sntisfaisant ,  car  le  banquier  est  à  b  caap^ 
L'hnin^ier  se  voit  alors  contraint  d'obéir  aa  crâaabir« 
de  mettre  a  exécution  son  mandat.  A  rigial  il  a*5  ai 
gne,  et  sa  présence  produit  sur  le-doctear  one  si  Mil 
impression,  qu'il  tombe  morL  TTniiInnriinif  liât  imm^ 


te  retire  Mus  Terbalîser,  et  Tavoaé  approuve  sa  conduite. 

Deux  heures  après  y  instruite  de  la  perte  irréparable  qu'elle 
Tient  «le  iUre,  la  femme  du  docteur  expire  ene-méme. 

Mais  ce  qui  ajoute  à  la  fatalité  de  ces  déplorables  scènes , 
c'est  que  pendant  qu'elles  se  passait ,  le  banquier  était  revenu 
de  la  campagne.  Apprenant  la  demande  faite  par  le  docteur , 
il  s  était  empressé  d'y  souscrire,  et  avait  chargé  un  de  ses 
commis  de  lui  porter  les  neuf  cents  francs.  Malheureuse- 
ment il  n'était  plus  temps!  En  entrant  dans  l'appartement, 
Itf  spectacle  qui  se  présente  aux  regards  de  ce  commis , 
e*eit  le  corps  inanimé  de  celui  dont  il  croyait  qu'il  allait 
talmer  les  inquiétudes ,  et  il  voit ,  près  de  ce  corps ,  celui 
-de  la  malheureuse  épouse ,  également  privée  de  l'existence. 
A  cet   aspect,  il   fuit  épouvanté. 

Ce  p'est  pas  tout  ,  k  peine  rentré  chez  lui,  l'huissier,  dont 
toutes  les  facultés  sont  bouleversées,  est  frappé  d'une   apo- 

Slexie  nerveuse.  Pendant  vingt-quatre  heures,  son  état  est 
ésespérév  Sa  mort  eâl  été  certaine  ,  sans'Ies  secours  les  plus 
prompts  ,  les  plus  suivis  et  les  plus  éclairés.  Il  est  eocore 
trè«-malade. 

Ces  faits  sont  de  la  plus  exacte  vérité;  iious  n'y  ajoutons 
aucune  réflexion,  nous  en  laissons  le  soin  aux  créanciers  qui 
ont  pour  débiteurs  des  hommes  estimables. 

(  Pilote.) 

SPECTACLES. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

Josaph,  —  Guerre   OuvertCé 

Mcsplon  a  réussi  hier  dans  sa  dernière  épreuve  ^  et  Margail- 
lin  a  succombé  dan^  la  siende,  non  pas^toutefoîs  par-la  ma- 


(3) 


nière  dont  il  s'est  acquitté  du  râle  de  Jacob  ^  qu'il  a  bien 
chanté ,  mais  ^r  l'elfet  du  caprice  de  quelques  personnes. 
Cet  acteur,  qui  n*a  pas  encore  vingt-huit  ans,  réunit  comme 
chanteur  des  qualités  qui  auraient  dà  faire  oublier  ou  du  . 
moins  tolérer  ce  qui  lui  manque  comme  comédien.  Dans  le 
premier  morceau  au  second  acte,  il  a  prouvé  du  talent  et  y  a 
montré  une  voix  flexible,  une  prononciation  nette,  beaucoup 
de  méthodeet  une  souplesse  d  organe  que  ne  possédetit  que 
bieu  rarement  les  basse-tailles  :  c*est  peut-être  le  chanteur 
dont  la  manière  a  le  plus  de  rapport  avec  celle  de  Laïs. 
Dans  les  sons  graves  sa  voix  pourrait  avoir  plus  d'ampleur ,  il 
est  vrai  :  cependant  elle  remplit  .sans  effort  I  ce  qu'on  nomme 
les  cordes  basses;  et, si  sous  ce  rapport  elle  n'a  pas  le  superflu, 
on  peut  dire  qu'elle  a  le  nécessaire  ;  mais  les  siffleurs  ne  sont 
pas  toujours  fiiciles  à  désarmer  :  ils  n'ont  (ait  grâce  h  rien, 
et  au  dernier  acte ,  Margaillan ,  interrompu  à  chaque  instant 
par  Texpression  très-aigue  de  la  volonté  des  improbateurs , 
s'est  avancé  sur  la  scène  pour  dire  qu*il  ne  reparaîtrai  t 
plus.  Cette  déclaration ,  loin  i'appaiser  les  sifilets  en  a  âug-> 
mente  le  nombre,  et  a  diminué  celui  des  applaudisseurs , 
qui  déjà  était  assea(  faible.  Cette  expérience  et  celle  de  Félix 
devraient  engager  lesdébutans,  quelle  que  fût  leur  position, 
à  ne  jamais  entamer  de  colloque  avec  le  public. 
.  Nous  dirions  que  la  comédie  de  Ruse  contrjd  Buse  a 
été  jouée  avant  Joseph ,  si  quelques  rôles  avaient  été  mieux 
sus  ;  ma  s  ce  que  nous  en  avons  vu  hier  ne  peut  pas  bonne- 
ment compter  pour  une  représentation  :  Cest  cependant 
ce  que  nous  nommons  une  pièce  de  résistance,  une  de 
ces  comédies  que  Ton  joue  à  livre  ouvert,  et  je  conseille 
aux  nouveaux  actcuirs  engagés  de  Tappreudre,  pour  qu'ils 
puissent  nous  la  jouer  toutes  ^s  semaines  >  comme  par  le 
passé. 


ommm^ 


\nH$tti(. 


PORTS  FRANÇAIS. 

IRRIVAGES. 

Boulogne^  9  mai,—^ Cabotage.)  1^ 
Louise,  cap.  ^ouvcl,  ven.  de  Bordeaux. 
— Le  St. -Dominique,  cap  Asscliu  ,  ven. 
du  Croisic  ,  par  OunVerque. 

Brest ,  8  mai — {Cabotage)  L'Union  y 
c.  Melcliert  ;  la  Manon,  cap.  Courson , 
ven  de'Cardiiï.--^L^  Biscayeune,  cap* 
Pelaheu ,  v.  de  Bayonne. 

Rochcforl ,  5  auy  mai»— {Cabotage.) 
Mcrcy^^cap.  Olives;  Williams, c.  Wilson  ; 
Cognac,  cap.  Barlon ,  yrn.  de  î/ondres. 
—Le  Jeur>e-Frai*ç.>is,  et  le  Sainl^Pierrc  . 
ven.  de  Dnukerque. — Le  Uiltçhel ,  cap. 
Wen  ,  ven.  de  Newcaslle. 

La  Rochelle^  J2  mai. — Long  cours, 
— Colaïubia,  cap.  Bradfort,  ven.  de 
Wew-York  ,  ch.  d  huile  de  poisson  ,  café  , 
riz  ,  potasse  ,  sucre  ,  cuirs,  bois  de  Cim- 
pèche ,  cic. 

Cetie  ,4  «''9  '''^*- — {Cabotage.)  Ma- 
ria ,  cap.  Meinian  ,  lianovrien,  ven.  de 
LivQurue,  ch.  rl'avnine  et  douvelles. — 
Les  l)eux-.\imables-Sœurs ,  cap.  Granier, 
V.  de  Marseille. — La  Clio,  cap.  Frarer , 
anglais,  ven.  de  Barceloone. 


Marseille  y  j  au  i?J  mai,  —  (  Long 
cours.  )  L'Albastros ,  c.  Harlow,  amériç. , 
ven.  de  Plymoulh  (Etats-Unis)  ,  ch.  de 
i55  balles  coton  ,  6  barils  cochenille. — 
Oreto,  c.  Catalano,  napolitain,  v.  de  la 
Havane  ,  ch.  de  267  caisses  2  sacs  lei 
quarts  sucre,  47  boucauts  o6q  quarts  ^^^ 
sacs  café;  les  trois  quarts  de  la  cargaison 
destinés  pour  Palerme. — Le  Saîni-Joseph, 
c.  Daumas,  ven.  de  Saiut^Thomaa ,  ch. 
de  85  boucauts  34  quarts  5  sacs  café, 
cire,  bois  jaune. — Elisa-Ualej,  c.  Holiiie>, 
ven.  de  Hosjlon,  ch.  de  66  balles  coton  , 
5838  cuirs  secs  de  l'Inde,  gf  tonn*  bois 
de  Carapêçhe,  16  lonn.  bois  de  teinture, 
5o  sacs  piment. — Hershell ,  c.  Davis  ,  v. 
4e  la  Nouvelle-Orléans  9  ch.  de  76^  balles 
coton. — Tontine,  cap.  Hays/amértc. ,  v» 
de  Lectenienos  (Mexique),  ch.  de  aSo 
tonn.  ,  bois  de  Campée  he.*p-L' A  mit  ié  ,  c. 
Fabre,  v.  ds  St.-Yago  de  Cuba,  ch.  de 
186  boucauts  47  tierç.  ^85  quarts  et  i25o 
sacscafé.— Le  iohan-Sainuel,  c.  Corné- 
lius, suédois,  ven.  du  Cap  (Saint-Do- 
mingue), ch.  de  iÇo  fûts,  382  sacs  café, 
458  cuirs  secs,  109  milliers  Campêche.— 
(  Cabotage.  )  Le  Sàint-Jpan-Baptiste  ,  c, 
Lachaud;  l'Agaihoii,  c.  Brun:  la  Mar- 
guerite, c.  Robert;  l'industrie ,  c.  Gau 


I 


thier;  le  Macédonien,  cap.  Jaumel  ;  It 
Fidèle,  c.  Suque,  ven.  de  Smjrne ,  ch. 
d'huile,  laine, drogueries,  etc. — Le  Saint- 
Esprit  ,  sarde ,  ven.  de  Candie  •  ch.  d'uile. 
— U  Paix-d'Afriqne,  snrde,  ven.  de  Mo- 
gador,  ch.  de  peaux  de  chèvre. — Julia  , 
c.  Stanworth,  anglais,  v.  de  Barcelonne. 
-  La  Brune  ,  cap.  Berard  ,  v.  de  Trieste. 
— La  Ville-de-Houen  ,  cap.  Daumas,  v. 
de  Tarente.— La  Pauline,  c.  Sergent, 
suédois;  la  Rose,  c.  Vidal  ;  la  Seine  ,  c, 
Brifaud,  v.  d'Alexandrie,  cb.  de  coton', 

riï  ,  cuirs,  drogueries. Staff-of-Live, 

c.  Butcher,  anglais,  v.  de  Barcelonne. — 
La  Minerve,  c.  Steinorth,  suédois  ,  ven. 
d'Alger,  ch.  de  laine. 

i 

DEPARTS. 

Marseille  y  7  au  r5  mai, — (  Long 
cours,)  La  Flèche,  c.  Moustier,  ail.  à  la 
Marlinique.— LeJanus,  c.  Brown  ,  ail.  à 
la  ^ou\e\\e-0r\é9ns.^{  Cabotage.)  Le 
Vigilant,  cap.  Martin,  ail.  à  Rouen.— 
Johanna  ,  c.  CLiussen  ,  ail.  à  Hambourg. 
--VVerhildorsun  ,  c.  Visser,  hollandais  , 
a  .  à  Anvers.— Sevem,  c.  Field,  anglais, 
ail.  à  Gibrallarw  »      b       1 


POr.T  DE  ROIIEÎL 
Èioui^Bmemi   du  ii 


I4  griUiie  U  Virloriiie ,  de  5^  tonn. , 
II».  Poilrl 
kf«û  p  IaIL-i 


f.9|».  Pui(rl ,  vi;a«  du  lUvrtf, 


de  57  1 
cb.ae 


lucre. 


1^  %\ut^  le  r.bnrlcf-Ferdinand  I  de  5g 
Ciittu.  ,  C4f|i.  I.«fidrui9  veii.  deConteville, 
cb.  d**  culce. 

1^  grilMiie  U  Blonde  ,  de  45  (onn.  » 
cap.  AuxoM»  v«n.  du  lUvrei  ch..  die 
|»J«iiciiei  rt  p«v(*f. 

Le  diigre  l'Aurore  ,  de  78  toon. ,  c«». 
ItiMueur ,  ven.  du  Havre,  cb.  de  fer  qe 
CiinU, 

Le  ch«iae«iiii»réf  U  F«>licité  /e.  Moreaai 
aH   â  Br«a  ,  cb,  de  pierrei  à  plâtre. 

Le  loiigre  l'Alc«aiidre,  cap.  Beruard  , 
•11.  •  Hordraux ,  ib.  idem. 

I  r  110011  le  l'err-de- Fanai  Ile,  c.  Dupin , 
«Il   à  Ilondrur,  cb.  de  bnrnMe  de  verre. 

Le  cliJii»e-iiiari*e  rAïutcrlita,  cap.  Le- 
flocb  ,  ail.  il  Boideavx  ,  lur  lest. 

Lagaliole  lioll«iiidai»e  Yrouw-Tbeodora, 
«4p.  Handix,  ail.  à  Aimtordam  ,  cb.  de 
VIII  ,  Ii<|ii4*iirs. 

Le  cbasri-uKiree  la  Sain  te*  An  ne,  cap. 
lloiUin  ,  a't.  à  St. -Pierre,  ftur  tett. 

I  A  iloop  la  Jeiiiif«i^uliney  cap.  Felit, 
ail.  à  (^c'ii  ,  cb.  de  piâilre. 


PORT  DU  HAVRE. 
Motn'cntvnt  dii  an  au  ai, 

NAVIRI8   FNTRKS. 

\  e  dopre  le  S^iin (-Pierre  »  cap.  Fecber , 
\eii.  dr  Boulogne,  cb.  de  fer  ,  «ucrc. 

I«i*  do^ir  la  (ifoigfite,  c.  Salo ,  ven. 
de  Rouen  ,  rb.  tle  inouKige. 

I«e  ftloop  rAiiguste-Aiigi'liqiie,  c.  Nêcl , 
\tu,    de    Diiiikrrque  ,    cb.   de  cbaiboii. 

I^  ftloop  l'Adélaïde ,  c.  Derne ,  ven.  de 
Boiteiii  ch.  de  moulage. 

I^  »ioo|>  la  IWrtlnice ,  cap.  Gojon ,  ven, 
de  Rouen ,  cb.  de  t.ib^c. 

La  goèlelto  U  Mélanie  .  c.  Cluirpentier , 
ven.  Je  iiUionu'*,  cb.  de  diveues  uiar- 
cbamli^». 

NAMHfS   KXP^DIIiS. 

Le  doi; ro  I.1  Marie-d* Amour,  cap.  Cau- 
rbois,  ail.   Ji  Rouen  ,  cb.  de  fer. 

Le  ftloop  U  <^)ii>tance-l.oui>e ,  capitaine 
Douu't ,  >rii.  de  Ri>le,  sur  lest. 

le  hrn\  le  Reioxery,  cap.  Blaio  »  ven, 
d«*  Nr^-(\is(Ie  ,  »iir  leM. 

I.e  Itrtt  k  anièiicain  Kv Jer  ,  cap*  Trip, 
ail.  à  >«Mriiii  k ,  sur  le^t. 

I  e  hii>  k  .luitMiiain  S.irab-M(^rill  ,  cap. 
Lor»!  .  a-'    .»  .Vi«iil-l  !»«••  ,  sur  le>l. 

I  e  «'<«op  le  Jeune  llenrv.  cap.  Daniel  « 
a«l.  a  !l%M>|*iie,  1  b.  de  t'Ot«in. 

Le  Kiï.\  u\'Xi%  aiuiTuain  le  Moniano, 
iMj».  S  :niU  ,  *!',  à  Niw-Yorck,  ob,  de 
Ihi  «•'   :;*  « 

I  e  ^  o  j»  K\  ChnlMrf  .  cap.  Iliolv,  ail. 
a  lî>>i«l  ■)>'%  .  ^ur  lr«t. 

L     j*  «I   .  !»••(  J^n^  .11»  i  be^lerlîcld  ,  cap. 


W^ood  ,  4IL  «  Sauibauipioa»  cb.  d(  pat- 
•agers. 

Le  dogre  TAugtHte ,  cap.  taan^  »  «Il 
â  Rouen,  cb.  de  fer. 

Le  èloop  rUnion,  cap.  Fabteil|  4ll«  I 
Clierbourg,  cb.  de  &ucre«  café. 

Nota.  Le  MoniaiiQ  avait  à  son  bord 
l'ambassadeur  des  Etals-Uuû« 
Note  des  ucntet  recueillies,  à  la  boume 
du  20  mai. 

t5  barriq.  sacre  brut ,  à  8af.  Soc.  acq* 

3  barriq.diio  Itto^àSaf.  dîto. 

a  luill.  café  Marliu.  â  af-  5c  9  dilo* 
a5o  bail*  coton  (jéorg.  à  if.  7c.  i|a,  dito. 
43dito  dito  dito,â  if.  ac.  l|a»  difo* 

6  diio  dilo  dito,  à  96c  i|4»  dito. 

i5  dito  dito  Sc.*l)oin.  â  1  f    toc»,  dito. 

PORT  DE  CHERBOURG. 

NAVERS   BNTRÉS  t 

Du  9  4I4L  16  Le  sloop  rAimab1e« Vic- 
toire-, cap.  Mare»t,  v.  de  Carentan,  ch. 
de  bois  de  construction. 

Le  sloop  la  Bonne- Victoire,  cap.  Daa* 
tbenay,  v.  de  fîranvttle,  cb.  de  cordages, 
chanvre  et  lin. 

La  bisquine  le  Jeune-Adolphe  ,  capit. 
Poltel ,  V.  de  Barfleur,  en  lest. 

Le  dogre  le  Titus,  cap.  Bazin ,  ven.  de 
Caen,  ch.' de  bois  de  construction. 

Le  stoop  rAimable-Tbérèse,,  c.  Marest 
vcn.  d*l&igiiy.  cb.  idem. 

Le  sloop  le  Réparateur ,  cap.  Leiong  , 
ven.  de  Boury  ,  eh.  d#  €ha«ba«  do  ltri#w 

La  g<»clette  le  Lévrier,  capit.  Tripey  , 
ven.  de  Cnen  ,  en  lest. 

Et  4  sloops  veii.  d*Angleter/e ,  en  lest. 

NAVllilS  EXPÉDIÉS. 

Du  9  riM  16  Le  brick  Elisabeth-Sophie, 
c.  Loreiitxen,  ail.  eu  Norwëge,  en  lest. 

La  bisqiiine  le  Jeune-Adolphe  ^c.  Postel, 
ail.  à  Birfleur,  cb.  de  sel. 

Le  ïloop  rUniou  ,  cap.  Fabien ,  ail.  au 
Havre  ,  cb.  de  bois ,  jambons  et  pommes 
de  lerre. 

Le  brick  la  I^vra^cap.  Beck,  ail»  en 
Norwège ,  en  lest. 

Le  brick  le  Prosper,  cap.  Rosé,  ail.  à 
Nantes,  en  le>l. 

Le  »loop  la  Virginie,  cap.  Harett,  al! 
k  Caen  ,  cb.  de  bois  de  sap. 

Et  3  sloop  eu  Angleterre,  ch.  d'œufi 
et  volailles. 

PORT  DE  yOlLLEBEUF. 

Sont  arri\^é$  de  Filh-quier  i 

Le  Formidable  ,  c.  Tabard. 
î*e<  Deux- Frère* ,  c.  Robert. 
L*Eléonoie,  c.  Boursy. 
La  S<K'ieté  ,  c.  Lccnuite. 
le  Zt'pliir  ,  c.   Le|H>utounier. 

Fit  jhirmonté  : 

Rising  Sun  ,  r.  G.  Martill  ,  v.  de  Lon 
die«,  di.  mai  liine«  à  vapeur. 

Il  ivt   monté  à   la  marée  de  ce  {our  , 
jlliuit  h;\:ituens  desquels  ou  n*a  pu  obtenir 
rie»    nom», 
I  {f't'ii  d*ourstf  e^fand  frais.  ^ 


AVIS  DIVCK& 

raa  AacrtW*«  ».   la»  éammÊfm  9m  ém 


vfliiat  t  pf  ^  le  uihuaai  ^  «ÊmmiÊm^  ^Uê 
4*Q«vrir  wi  rcataaffaai.  ùimara  à  W  mmwm 
peraonac ,  ci  Deleum^rt  k/o  mm  |a>  i£^ 
ci  i  la  cade  k  «o  prix  irèi  —    ~~  ' 


«:>N*  x74«-vurrt  des  «mm» 

penOaai  data  iailliitda  tkw SavaH^-l^ari^ 
oégociaac  4  Rouen  «  boukvac^  Çavfcifat. 
B^  ^-  — SaoMdb  procKaia  %i  ém  m  «iia»ft 
neuf  kearcf  4m  maiim ,  M««  OaÛ  «  •■■• 
Bissaire*Prtaaor,  procédera*  par  CMKina- 
tion ,  à  It  vente  de»  Vma  défeudaai  êf  k 
f.kilkke  da  aicar  Sa? aUe-Taoïan  9  mimiÊm 
à  Roua».  hMidevard  Caaehaïaa^uP  «|| 

L«sqa«la  coasûtam  amti  q»'îl  mb&i 

Plusieurs  pièoas  4a  via  4c  fcii  iiaai ,  A 
Bourgogoe,  de  Ma4(rc  ,  4e  Valag^,  dk 
Porto  ,  de  Calabre  et  aatrea» 

Vint  de  Bor4eaas,  de  Cbaâpam,  âl 
Madère  ,  4c  Malaga ,  4e  Patto ,  MaiWi  « 
aaires  en  boaieilict. 

On  veadra  anisi  an  grand  an-ahit  4i 
obantiers  et  fiuaitlcs  vide  • 

Cette  fcnie  sera  fjîtc  aa 

ooncées  lors  de  ton  oa  vert  are. 

Ltf  eomnu^Êmire-prtsûmr  ^  Sigmé  Gaxu. 


BOURSE  DE  PARIS,  D'HIER. 

EJJbts  Publics. 

awQ  tfooa  CBTT  oo^iaouDis* 

JMHiiOT  te  yi  Mm  iteS. 

98f  90e  95  t^  •9r  5e  i oc  S^f  tgr  Se  M 

89^100 Jk^  iDct^Z^bc  •9rM  tac  Se  M 
»oc. 

iBconaai».  k  uotiOATMW, 

'  JiWMiww  ai  M  Han  lau. 
Bcb.  4a  aa  Mara  lAeit  fia.  I     a  loif  Sac 

iSaS,        9    4  loi 
Idem  RoKoiavnm,  ila4 

AiYifuiTts  OR  1000  ra.,  k  4  p.*  •J^ 

Avec  lot*  et 


1060I 

acno?fo  ot  kA  bsvq.  m  ttoancK, 

Jomnmmn  4r  JwTMr  ital. 
tSëoC 


»^^^^%»<»l  »^<»f^^^^>^  «'«««««i'«» %«*«««>% «fW^tH 

THEATPX  DES  ARTS. 

L'ECOLE  DES  PEU  MRS, 
Cooiddie  en  S  actca.  4e  Molsâia* 

L'HOTIL  G4RHI , 

ov  ta  Liços  Stvcvfctiat» 

CoiDé4îe  %wi  I  acte  ,   4a  Mil.  Gaaifl  «1 

Dévangicra. 

prA?illb  rt  taoorbt, 

o*  La  CoMiora  saa  &i  BovasvAUs, 

Vandevilla   ca  1  ac*e.  4e  MX.  Maela  at 

Braucr. 


/ 


Jeux  Comiqics  di  Guxcaut. 

Une  prrmîcrc  r'prêse^taisaa  4a 
ARLEQVI?!  MAmtB  DlCQU  MimTRUR, 

ov  Colomb !■■  Moava  ir  TivavTa-. 
Pani ranime  ea  a  actes  •  et  A  grasd  apeevacle  « 
Jans  l.*f]Melle  Gamcaiir  re«ip*îra  le  r4le 
de  P:errot. 


!Mi  M.Mr.Rir  lA»M\ILKa.Vi  K  ^i»  ij^aa.rtuES  st  l^  raiiLE-ooccr)  DE  C.   BLOQrEL,  BLESvLDll*  3*4 


VENDREDI. 


i 


N*  170  —a***  Anîiee. 


LA  NACELLE, 

Dr  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Ci>tte  Fentlle  p^mit  tons  les  j«mrs.  S'adresser ,  poar  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  aa  Bareao  de  la  Ifaceiie ,  Place  des  Cannés ,  n^.  48,  h  Booeo, 
Oo  «'«bonne  4  Pari»,  rbez  BaissoT-TaivARA,  me  de  Kicbelîeu  ,  n^.  y%.  —  Au  Hàrre,  eha  CHArBLLi,  me  de  Pana^  «-  Et  cbcs  tooa  le»  Libraires  et 
Dlrectear»  (Ua  Postes  du  Dêparteineni. —  Le   prix  de  rAbonnement  est  de  .i5  fr.  chaque  trime»lre,  pour  Eonen  ,  et  16  fr.  5o  o.  parla  posle« 


^^ 


TRIBCNAUX. 
DîRrrTio.v  DU  Tiif.atrbdbs  Abts.— ËCUYERS  pRàlfCONÎ. 


Toui  cp  qui  intéresse  Tnrl  draro» tique •  est  nécessairement 
du  iloinaij.e  Jçî  noire  journal  :  nous  devons  compte  à  nos 
lecteurs  du  pjr^ccs  que  le  tribunal  de  première  instance  a  eu 
à  ji'g<»r  hier  /  enîre  le  sieur  Morel ,  directeur  du  théâtre  des 
ArU,  ef  les  écuyers  Franconi. 

Montesquieu  a  dit  :  ;*  Je  me  souviens  qu'en  sortant  de  voir 
une  pièce  inlilulée  :  É^ope  à  la  Co//r ,  je  fus  si  pénétré  du 
désir  d'être  plus  honnête  lu»mmc ,  que  je  ne  sache  pas  avoir 
formé  une  resolution  plus  forte;  bien  différent  de  cet  ancien 
qui  disait  qu'il  n'était  jaisais  sorti  des  spectacles  aussi  ver- 
tueux qu'il  y  éiail  entré  :  c'est  qu'ils  ne  sont  plus  la  naêine 
chose.  La  loi  doit  donc  accorder  une  protection  $j)éciale 
aux  grands  ihéàtres  oii  la  représentation  dos  chefs-d  œuvre 
de  la  scène  française  donne  chaque  jour  aux  citoyens  assem- 
blée ,  des  leçons  éloquentes  de  morale  et  de  vertu  ,  rendues 
plus  af trayantes  par  le  charme  cl  Tiniérct  du  spectacle. 

Il  est  aussi  de  l'honneur  national  que  les  pièces  de  nos 
grands  maîties  soient  convenablement  représentées;  car  c'est 
là  ,  aux  yeux  des  étrangers  jaloux ,  une  des  illustrations  de  la 
littérature  française;  el ,  sans  Texécutioii  théâtrahe  ,  les  pltis 
beaux  vers  comme  les  plus  belles  scènes  n'atteindraient  jatnais 
toute  leur  valeur.  La  raieté  des  acteurs  dignes  de  servir  d'in- 
terprètes à  notre  Corneille  ,  k  Molière  ,  à  Racine  ,  k  Voltaire 
et  aux  autres  auteurs  dont  s'honore  la  scène  française  ,  oblige 
les  directeurs  aux  plus  grands  sacrifices  pour  ta  composition 
de  leurs  troupes.  De  ces  diverses  considérations  sont  nés  les 
privilèges  et  les  indemnités  que  les  lois  et  les  administrations 
ont  concédés  aux  directeurs  des  grands  théâtres  :  par  une 
juste  compensation  ,  on  a  fait  peser  ces  indemnités  nécessaires 
il  la  prospérité  des  théâtres,  qui  sont  l'école  du  goût  et  de  la 
morale  ,  sur  les  petits  spectacles  dont  les  indignes  paradel 
outragent  le  plus  souvent  le  bon  goût  et  les  bounes  mœurs. 

A  Rouen  ,  le  directeur  du  théâtre  des  Arts  a  le  droit  de 
prélever  le  quart  de  la  recette  brute  de  tous  les^  spectacles 
qui  s'établissent  passagèrement  en  cette  villr  :  c'est  la  dis- 
position d»un  arrêté  du  préfet  de  ce  département ,  homologué 
par  le  ministre  de  l'intérieur.  > 

De  leur  côté  ,  les  écuyers  Franconi  sont  parvenus  à  se 
procurer  une  lettre  ministérielle,  qui  leur  confère  le  droit 
de  donner  dans  les  déparlemcn» ,  fien^an^  Vété,  des  repré- 


sentations de  leurs  exercices  équestres^  en  ne  payant  ans 
directeurs  privilégiés ,  que  le  vingtième  de  leurs  recettes , 
pour  toute  rétribu  lion. 

Il  s'agissait,  dans  le  procès  soumis  au  tribunal,  non  pas  dt 
savoir  si  la  licence  donnée  }>ar  simple  lettre  du  ministre  pou- 
vail  détruire  l'effet  du  privilège  accordé  au  directeur  du 
théâtre  des  Ans  par  un  arrêté  administratif  revêtu  de  toutes 
les  formalités  légales.  «  C'est  une  question,  disait  M*  A.  ï^^" 
n  viel,  avocat  de  la  direction,  attribuée  de  sa  nature, à 
»  l'autorité  administrative,  et  que  nous  nous  réservons  de  l||i 
»  soumettre  incessamment.  Il  s'agit  d'app*iquer,  d'une  pnri  , 
n  le  privilège  du  sieur  Morel ,  directeur  du  théâtre  des  Arts, 
w  et  de  l'autre,  la  licence  exceptionnelle  donnée  aux  écuyers 
»  Franconi.  La  licence  déroge  en  un  point  au  privilège, 
••  nous  le  reconnaissons.  Si  c'était  sur  ce  point  que  nous 
»  vinssions  élever  des  contestations  devant  le  tribunal ,  il 
»  faudrait  les  repousser.  Mais  aussi  si  les  écuyers  Franconi 
••  ont  excédé  les  bornes  tracées  par  leur  permission  spéciale 
»  '\\^  tombent  sous  l'application  de  notre  privilège:  alors  leur 
••  licence  à  laquelle  ils  fout  infraction  ne  peut  plus  les  dé- 
••   fendre  contre  nos  demande:*. 

N  Ain!»i ,  le  privilège  du  sieur  Morel  lui  accorde  en  tout 
»  tems  le  quart  de  la  recette  brute  de  tous  les  spectaclef 
»  passagers ,  bateleurs ,  danses  de  corde ,  courses  de  chevliux, 
»  etc.,  tandis  que,  p^r  exception,  les  écuyers  Franconi  ont 
»  le  droit,  pendant  l'éié,  de  donner  dans  les  départemeos 
•  des  représentations  de  leurs  exercicts  équestres^  en  ne 
»  payant  aux  directeurs  que  le  vingtième  de  leurs  recettes* 
»  Tant  que  les  écuyers  Franconi  se  renferment  dans  Texer- 
»  cice  de  ce  droit  exceptionnel,  ils  sont  exempts  du  prélé- 
»  veinent  du  quart  de  leurs  recettes  au  profit  du  directeur; 
»  mais  quand  ils  ocrent  en  spectacle  autre  chose  que  des 
»  exercices  équestres,  et  que  ce  n'est  pas  pendant  l'été  qu'ils  * 
»  se  présentent  dans  les  départemens,  alors  ils  doivent  aux 
u  directeurs,  non-seulement  le  vingtième,  mais  eucore  le 
N  quart  de  leurs  recettes.» 

^'  En  fait ,  l'avocat  prouvait  que  les  sieurs  Franconi  ne  s'é- 
taient pas  boinés,  pendant  leur  séjour  en  cette  vtHo^  à  det 
exercices  dVqnitation,  maisqu'ib  avaient  sans  cesse  annonr^y 
sur   leurs  afiiches,  des  scènes  dramatiques  et   dialogttt^s, 

«  Quant  aux  heures  où  ces  représentations  ont  eu  Uen  , 
c'est  pour  l'été  qu'est  donnée  la  permission, 

«t  Nous  ne  sommes  pas  en  été  ,  et  cette  restriction  à  \e^ 
licence,  n'a  pas  été  faite    sans  de  graves  motifs.  Ddu»  les 


chikan  tU  Féli ,  Im  th^tret  font  presque  déterU  /  c*e*l  u^    n^ 
temt  preique  improductif  pour  les  directeurs.  Que  slf  d»ns 
Ié  oime  ville,  uo  autre  spectacle,  par  la  nonveauté,  par 


c 


h  lingolarilé  de  son  genre,  parvient  à  stimuler 
mtot  la  curiosité,  et  à  faire  surmonter  au  publie  âa  rrpa- 
gnaaoe  naturelle  pour  Tétroite  enceinte  des  salles  de  »pec» 
Cacle  pendant  les  cbaleurs  de  IVté,  le  directeur  pri?ikgié 
peut  être  jalouv  de  cette  affluence  à  laquelle  il  n*est  plut  lai- 
inéme  accoutumé ,  mais  il  n'est  pas  fondé  à  ae  plaindre , 
car  ceu«  qui  vont  porter  leur  argent  à  ce  oottreau  spec* 
Ucle  ne  lui  sont  pas  enlevés. 

•  Ainit,  comme  Ta  senti  le  ministre  en  accordant  une 
licence  particulière 9  aux  mois  de  juin  ,  juillet  et  aoAt,  la 
conçut  rence    des   écujers  Franconi  est  donc  presque    sans 

C^jndice  pour  les  directeurs;  il  n*en  est  pas  oe  même 
rtque ,  comme  aujourd'hui ,  ils  se  présentent ,  non  dans 
Vite ,  mais  dans  le  printems  ;  non  lorsque  les  recettes  du 
craod  théâtre  sont,  pour  ainsi  dire,  nulles,  mais  lorsque 
le  renouvellement  de  l'année  théâtrale  et  de  la  troupe  en- 
Iretienoent,  à  l'époque  des  débuts,  le  goAl  du  public  pOur 
le  théâtre  dans  toute  sa  ferveur  ,  et  lorsque  le  directeur  a 
plus  que  jamais  besoin  de  recettes  abondantes  pour  couvrir 
les  avances  et  les  sacrifices  qu'il  est  si  souvent  obligé  de 
fjire  pour  engager  ses  nouveaux  acteurs*  » 

Ceit  ainsi  que  M*  DavirI  cherchait. à  étabh'r  le  droit  et 
l'intérêt  du  directeur  dans  sa  demande.  «  Ëb!  messieurs,  di- 

•  sait-il,  vous  veilkrex au  maintien  <lupri%iiéffe du  directeur 
M  du  théâtre  des  Arts,  car  c'e»t  dans  l'intérêt  de  l'art  dr.i- 

•  maticiuc  que  ce  privilège  lui  a  été  concédé  ,  et  cet  inté-. 
a  rêt  doit  trouver  protection  près  des  magistrats  d'une 
I»  ville  qui  s'honore  d'avoir  donné  naissance  au  grand  Cor- 
9  neille.  » 

M*  A  roui  plaidait  pour  les  écujers  Franconi  :  il  contestait 
d^abord  la  nécessité  du  privilège  accordé  au  directeur  du 
théâtre  de«  Arts  dans  l'intérêt  de  l'art  dramatique.  «  Oest, 
m  disait-il,  IVnet  ordinaire  des  privilèges;   celui  qui  en  est 

•  iniesii  »e  croit  dispensé  de  toute  espèce  d'efforts  et  d'ému- 
m  lation.  Peut-être  que  ai  une  heureuse  concurrence  s'établis* 
m  sait  entre  deux  troupes  rivales,  l'art  dramatique  retirerait- 

•  il  quelques  avantages  de  cette  lutte;  peut -être  la  compo* 

•  sitio»  de  la  troupe  du  théâtre  des  Arts  s*»n]éliorerait-eile. 
»  Aussi  c'est  un  accident  heureux  pour  le  public  qup  le  séjour 
m  des  écujers  Franconi  en  cette  ville  ;  car  il  peut  réveiller  le 
»  directeur,  trop  sujet  à  s'endormir  sui  sou  privilège  comme 

•  sur  des  roses.  C'e^t  à  lui,  en  pireil  cas,  de  redoubler 
a»  d'efforts  pôursouteniravantig«*UKeiiient  la  ri valitèdes  écujers 

•  Franconi  :  le  public  et  Tart  ii'outqu  à  gagnera  une  pareille 

•  concurrence.   » 

Oe  cette  coiisiilération  générale,  l'avocat  des  sieurs  Franconi 
est  descendu  a  la  discussion  des  questions  de  sa  cause,  u  Le 
gouvernement  a  dû  accorder  toute  sa  protection  aux  écujers 
rrancOni  qui  ont,  pour  ainsi  dire,  nationalisé  en  France  un 
art  qui  a  les  applications  les  plus  utiles.  De  là  ,  la  licence 
apéciale  dont  le  ministre  les  a  pourvus.  Leurs  exercices  com- 
portent lem»^lange  de  qurlque9  scènes  niimi(|iies,  car  il  suffit 
que  les  chevaux  j  jouent  les  principaux  rôles  pour  qu*ils  doi- 
vent être  considérés  comme  un  »|>ectacle  èqneslre.  C'est  ainsi 
qie  la  scène  du  'iailleur  Ga.^con  ou  ceile  des  /inglnis  au 
rnant^g*'  <  st  icmarauable,  bien  moins  par  le  dialogue  des  ac- 
teurs, que  par  les  divers  exercices  des  chevaux  dressés  qui  j 
iigurent. 

«Quant  au  tems  pendant  lequel  les  écujers  Franconi  ont 
àotkii'S  leurs  dernières  représentations  en  cette  ville,  on  ne 
|y>ut  pas  dire  que  ce  ne  soit  pas  peudant  Fêté.  Cette  expres- 
ftiou  geiieiique  comprend,  en  matière  d'administration  dra- 
matiq  ic  •  tout  ce  qui  n'est  pas  Ihiver  proprement  dit.  Ainsi 
U  direttiou  du  ihiâtre  des  Arts  elle-même  divise  ses  abon- 
iicinfn«  rn  m'  neKlre  d'hiver  et  semestre  d  été ,  et  le  mots  de 
m  i  est  compris  dans  ce  dernier  semestre.  » 

Les  sieuiii  Franconi  concluaient  que  s'ètant  renfermés  dans 
IVxercice  de  l*Mir  lirence  ,  ih  de\ aient  rester  exempts  du  pri- 
Aih  ge  du  diKClcur  du  théâtre  des  Arts. 


M*  A.  Davtel  a  répliqué  •  qne  ai 
taient  et  avaient  obtenu   la  prolei    o« 
c*étai#   oamme  étuyert^   et  mom  ce  nw 
de  leurs  exercices  équestres  et  à  wmmm  de 

mJe»  dialcfuéet.  Aussitôt  qa*ilt  •     eot  4tt  cOflcte  éê  Jnn 
exercices   dVquitation ,   rautorisotioo   spédab  CMatf  il  h 
privilège  général  des  directeurs  i       lea  spocfcWi j 
reprend   toute   sa  force.   Tou^  le     MMe 
les  scifnes  do  Cirqne-Oljmpique  ioal  pea  ^ 

re>prit  du  dialogue;  mais  ce  nVst  pat  le  miwtiM  4t  Ml 
scènes  qu'il  faut  considérer,  c*est  lesr  aatare.  SKI  ail 
de  faire  figuier  des  chevaux  dana  aa  foedacle;  p««r 
juger  que  c'est  on  spectacle  équestre,  Mt  lievn  PfSi 
|>our raient  représenter  toute  sorte  de  p&on  drHualil 
car  il  n'en  est  pas  oh  Ton  ne  put  iotrodatre  des  ckmn 
d'une  manière  plus  ou  moins  benreose-  Ce  oMIjea  do  faB> 
der  an  droit  des  directeurs  ne  peut  leur  être  oovcftt  fl  M 
trop  facile  et  sur-tout  il  est  trop  préiodiaabk ,  Cir  tfi< 
au  mojcn  de  ces  scènet  dramatiques  oont  l'aficlse  m  §maà 
soin  d'annoncer  que  le  spectacle  sera  verié»  q«e  IjM  ânai 
Franconi  parviennent  à  ranimer  la  coriofilé  pnUiqve  fN 
leurs  %oliiges  étemelles,  et  leurs  monotones emercioes s'qMilia 
ne  peuvent  plus  seuls  satisfaire. 

«  D'ailleurs,  est-ce  pendant  Tété,  pendant  le  tenp  di 
langueur  des  reprasenUtions  théâtrales  quMs  se  aoni  pi^ 
sentes  ici?  On  dit  que  c'est  pendant  le  sémesire  /Wde 
l'abonnement  au  théâtre  des  Arts.  Cette  ob^rtaiîon  neeatt» 
dut  rien  lorsnuM  s'agit  de  Tinterprélation  d*an  acte  » 
nistériel  qui  n  a  pas  été  réglé  sur  I  administration  du  thcêlie 
desArts.  Dans  telle  autre adininistralion  dramatique,  les ahan» 
neinens  peuvent  être  divisés  par  trimestres,  hi  l«*  Fr»* 
coni  se  présentent  pendant  le  trimestre  de  priniemt  de 
cette  administration,  lui  diront-ils  qu'ils  sont  éMtts  ^êtdnasee 
qu'ils  sont  dans  le  semestre  d'été  ou  Théâtre  de  Rossrnf.  •  • 
U  lettre  du  ministre  est  une  circulaire  â  tous  Irsprcfrtsdn 
rojaume  :  elle  est  dictée  par  des  raisons  spéciales  an  temn  des 
grandes  chaleurs. 

«  I.es  termes  qui  9*y  rencontrent  doivent  être  interpselcs 
dans  leur  acception  ordinaire,  l/été  régne^-îl  au  acis  de 
mai  ?  Voilà  toute  la  question  ;  cVsi  une  queslioa  de  ca- 
lendrier.* que  le  calendrier  la  décide*  » 

Malgré  ces  mojens ,  et  les  développemens  qu'y  donMÎI 
l'avocat  ,  le  jugement  a  été  rendu  an  prodt  des  ecnjeis 
Franconi.  11  a  été  décidé,  qu'a  raison  de  leurs  reprcsenU» 
tions  en  cette  ville ,  ils  ne  devaient  que  le  vingtiknede  kvs 
receltes  au  directeur  du  théâtre  des  Arts. 


»%%i^%i^% 


MACEDOINE. 


—  Nous  pouvons  affirmer,  et  nous  ne  saurions  le  d!s9 
sans  une  espèce  d'orgueil  national ,  que  nous  |ivons  à  RonsB 
des  dilettanii  purs.  Quand  un  acteur  chante  de  bçon  ft 
recevoir  les    suffrages   de    cette   espèce  suave    d'ansal 


on  entend  alors ,  des  coins  les  plus  obscurs  dn  psrqnita 
quelques  voix  crier  avee  l'accent  euphonique  des  ilnlicnB» 
brnvo  !  bravo  !  bravissimo  !!,...  Les  dilettanii  sont  ks 
hommes  romantiques  de  la  musique ,  et  en  cette  quablât 
il  n'e»t  pas  surprenant  qu'ils  tieiment  à  ne  plus  parlef  fra 


—  Nous  lisons  ce  qui  suit  dans  le  Courrier  des  Spee» 
tacles ,  ou  l'on  est  toujours  sAr  de  trouver  de  Tesprit  et 
de   la   giîlè  : 

M  Une  dame  Ardent,  de  Limoges,  qni  cumule  nn  débit  de 
m  tabac ,  un  commerce  d'épicerie  et  une  manufacture  de 
»  chapr.inx,  prévient  le  public  qu*clle  a  transféré  son  do* 
M  niicile,  maison  Cocurat.  \^  mari  d'une  femme  si  OCIÎie 
»  et  si  entendue,  doit  être  parfiiitement  coiiïé.  • 

—  Un  rédacteur  des  Drbats ,  arrêté  devant  une  JMSM 
personne   qui ,    les    jeux    bandés  ,  s'e&er^nit  à 


mfliéo  d'âne  doonine  d'œob,  loi  ait  anc  nn  aceenl  trk»- 
tentîmènUl  t  «  Ma  poule  ,  prenes  carde  de  caiser  tos  ceufi. 
Mon  €04/ j  repartit  la  danseuse,  allcs-voM  en  couver  les 
tAtres  :  chacun  son  métier. 

Une  dame  qni  a  en  de  la  fralchenr  et  aot  a  main- 
tenant une  rertu  inaborduble ,  a  bit  écrire  tnr  la  baguette 
de  ton  miroir  :  L^  beauté  s'en  va^  la  vertu  reste.  Les 
pkisant  de  la  petiu  ville  ^u*habite  cette  belle  philosophe!,, 
prétendent  que  ce  qui  ^ui  reste  en  Teff:tn ,  ne  vaut  pas 
ceqn*elleaperdneii  beauté. 

On  nous  écrit  de  Ilew-Castle ,  qn*un  bon  anglais  s*est 

brAIé  la  cervelle,  ponr  avoir  perdu  le  chapeau  qu'il  por- 
trait k  la  bauille  de  Waterloo  :  cet  homme  tenait  singu* 
Uerement  k  sa  coiffure.  Nous  connaissons  en  France  des  gens 
qui  ne  regretteraient  pas  autant  la  leur  ;  mais  il  est  vrai 
que  celle  de  ces  derniers  n'a  pas  été  illustrée  par  le  feu 
des  baUillés  et  les  palmes  de  la  victoire.  Elle  rappellerait 
plutôt  le  souvenir  d'une  défection, 

— U  feuille  la  plus  spirituelle  de  France,    et  qne  nous 

croyons 

«  Trop  au-destcu  àt  nooii  pour  en  être  jaloux,  » 

rapporte  un  article  de  la  Nacelle  ^  pn  disant  qu'il  a  été 
extrait  du  Journal  de  Rouen,  Cette  dénomination  de  Journal 
de  Rouen  nous  flatterait  beaucoup  ,  s'il  n'existait  pas  déjà 
une  feuille  de  ce  nom  ,  depuis  lytô. 

—  Nous  possédons  dans  notre  ville  j  la  comédie  présente  et 
le  vaudeville  passé  :  M,  Alexandre  Dnval ,  et  HM.  Gentil  et 
Désaugiers. 


SPECTACLES. 

THÉATaK  DES  ARTS. 

V  École  des  Femmes,  —  UH6$el    Garni.  —  PrMUe  et 
Tacônnei» 

V Hôtel  ^ami  ,  qne  l'on  ne  nous  ayait  donné  depuis  long* 
tems  a  été  représenté  avec  ensemble  et  intelligence.  Il  est 
dommage  qne  cette  binette  dont  l'intrigue  est  niquante  et  le 
sujet  moral  y  aoît  écrfte  dans  le  style  de  M.  Jr  autour  et  de 
J^a^de-bon^CoBÙr.  Un  aubergiste  répète/ &  chaque  phrase  : 
je  vous  prie  de  le  croire ,  comme  Georges  dans  ma  Tante 
Aurore  ,  redit  toujours  t  il  est  sûr  et  certain  ;  et  Mil.  Désau* 

§iers  et  Gentil  qui  ont  en  quelquefois  de  l'esprit  même  à. 
eux ,  n'ont  pas  en  asses  de  goût  pour  s'apercevoir  qu'il  était 
inconvenant  de  transporter  les  grosses  saillies ,  les  tict  du 
vaudeville  dans  le  style  de  la  comédie.  Saint-Elme',  qui  a. 
joué  son  rôle  avec  toute  la  facilité  et  la  grâce  possibles ,  a 
dà  être  étonné,  pent*étre,  d'un  peu  d'hilarité  que  son  entrée 
en  scène  a  excitée ,  et  nous  croyons  devoir  le  prévenir  qne 
c^est  la  largeur  eicessive  d'un  chapeau   qui  lui  couvrait 

{presque  les  yeux  »  qui  a  occasionné  ce  mouvement  de  gatté. 
.e  rôle  d'un  Co/o/ie/ jeune  encore ,  galant  et  aipi  des  plaisirs, 
exigeait  une  tenue  militaire  plus  recherchée.  On  n'aime  paa 
à  voir  de  jeunes  officiers  en  papas» 

Bié  a  fait  rire  aux  éclats  dans  Taconnet,   Plusieurs  des 
allusions  de  la  pièce  ont  fourni  au  public  l'occasion  d'ap» 
pla  udir  le  talent  original  de  cet  artiste.  Le  rAle  de  Préviue  * 
été  joué  par  Tiste  i  qui  s'en  est  fort  bien  tiré. 


^m 


otnwtC(?  d  )^Mu$tw. 


^::^ 


NOUVELLES  DE  MER. 

On  mande  de  Gibraltar  le  i*'.  mai  :Un 
brick  franç^iîs  arrivé  ici  hier  a  été  chassé 
et  canonné  par  un  bâtiment  espagnol  à 
rentrée  de  U  baie.  On  dit  que  plusieurs 
navires  mouillés  à  Algésiras  attendent 
,rarrivée  de  lettres  de  marque. 

On  écrit  d'Almérîe  le  2t  avril  :  Au- 
cun bâtiment  de  guerre  ou  corsaire  fran- 
çais n»a  été  v«  encore  dans  nos  parages  , 
et  notre  gouvernement  n*a  ^u^u'à  présent 
commission  lié  aucun  navire  ou  corsaire 
pour  courir  sur  les  bâlimens  français. 

Des  avis  de  la  Havane  du  5  avril 

annoncent  que  le  bâiimenl  de  guerre  an- 
glais Grccîan  *avail  capturé,  après  vingt 
minutes  d*aclion  ,  devant  l'tle  de  Fines  le 
fameux  pirate  la  Cala,  monté  de  loo  h. 
et  de  ao  canons.  3o  hommes  du  pirate  ont 
été  Iué6  cl  3  ont  été  faits  prisonniers,  le 
reste  s'est  sauvé  à  la  côle.  Le  Grecian 
o*avait  que  5o  hommes  à  son  bord. 

—  Le  cap,  Jobit  de  la  Sapho,  arrivé  de 
la  Havane  à  Bordeaux ,  déclare  qu*à  l'ar- 
rivée de  r£Usabelh  ,>  du  Havre  à  la  Ha- 


vane, 


son  navire  était  entièrement  char-I 
gé;  mais  qu'ayant  en  bientôt   connais-! 
sauce  du  discours  du  roi  de  France,  les 
chargeurs  s'opposèrent  à  son  départ ,  et 
demandèrent  le  déchargement  de  leurs 
marchandises.  l/O  ciTpitame  Jobit  s'y  op- 
posa. Un  jugement  intervenu  ayant  don- 
né gain  de  cause  aux  chargeurs ,  lé  capit 
Jobit  a  été  contraint  de  débarquer  les  a|3 
de*sa  cargaison,  qoî  a  été  transportée  sur 
le  navire  américain  le.  Rapid,  destiné  pour 
le  Havre.  — La  Comète  devait  partir  de  la 
Havane  sous  8  jours  pour  Ta  Guadeloupe» 
—  La  Couslance  ne  se  disposait  pas  k  par 
tir.  . 

— La  Sabine,  c.  Airvei^iiy,  parti  de 
Bordeaux,  est  arrivé  au  Moule  (Guade- 
loupe). 

—L'Edouard  est  arrivé  à  la  Havane. 

—La  Louise ,  cap.  Descombes ,  parti 
de  Bordeaux,  est^ arrivé  k  Valparraiso  enr 
8o  jours  de  traversée. 

— Sont  également  arrivés  k  Valparaiso  : 
le  29  novembre ,  cap.  Doria  ^  v.  du  Ha- 
vre; le  iH  décembre,  la  frégate  fran- 
çaise la  Clorinde,  v.  de  Quiloa  (c6te 
d'Afrique). 

— A  fait  voile  de  Talparaîsd  le  i3  oc* 
tobre ,  l'Aitrée ,  c.  Buquet ,  ail.  à  Rio 
Janeiro* 


— Sont  arrivés  k  111e  de  France  j  le  2 
janvier ,  la  Zélie,  c.  Travers,  v.  de  Cal- 
cutta ;  fe  9,  la  Suzanne,  c.  Cotineau,  v* 
de  Bourbon  et  Calcutta* 

— Arrivé  à  GoFombo  de  Ceylan,le  14 
novembre,  la  Zénobie ,  c.  Fick ,  v.  de 
Bordeaux*  -     '  • 

— Arrivée  Saint-Louis  du  Sénégal,  le 
3  avril,  en  16  jours  de  traversée  du 
Havre,  la  Petite-Louise,  c.  Bouteiller. 

Passage  du  Sud ,  dSu  29  avril  au  3  mai. 

85  bâtimens,  parmi  lesquels,  l'Alida  , 
c.  Lohse,  ail.  de  Rouen  à  Dantsîcki 
Holetta -Maria,  c.  Bendiien,  ail.  de 
Cette  k  Lttbeck  ;  Vr*  Geuna ,  c»  Jpng* 
bloed,  et  Jupit,er ,  c.  Jonge-bloed ,  alL 
de  Cette  k  Kœnigsberg. 

Du  4  mat^— Vr.  Christine,  c.  Brunije^ 
ail.  de  Bordeaux  k  Riga. 


PORTS  ETRAMGERS. 

AaniVAGBS. 

Bristol^  I o  mai.  —  Le  Phéni3( ,  capît. 
DréanOy  ven.  de  Bordeaux. 

Clfde^  7  ei  S  mai.  —  fâberty,  capit. 
Frainploii,  etSuberb,  c.  Aadersoo,  yt  K 
de  Marseille. 


J  •  'f     11    i   ^:  r    l'.r- 


« .  !^  <t(:  if;  i>  i'«  il  :*ritiniiia  ,  c.  Sil»loii  • 
\  .  ili;  ;.li.iriM«îi'  —  oni  Mdvilitf»  c.  B>dck  , 
\eii.  lie  (  ait:!<t« 

L'Vfrftuo- ,  tj  mai.  —  Magarel ,  capît. 
Will.;iiii<(«Mi .  \.  (le  riiarenle. 

MtiiurMSCs  7  mai. — Al<lboio,c.  Rose. 
V    (I**  (^aljis. 

PicWi-aKtle  ^  \o  mai» — Edward  ,  cap 
Aroii,  V.  4i*Hoiill«'iir.-*Harpcr,c.  Duriirt, 
V.  de  ni*»j»p».  — Jupiter,  cap.  Viseruan  . 
\^t\.  àv  Feiaiiip. 

Penzance^  ij  mai — l/Alert ,  c.  Johus, 
vrn.  de  Kiuifii. 

Llienmr^  ?9  avrii.  —  Charlotte  ,  cap. 
Hoiiiie  y  V.  df  Cette  — Alida,  ci*p.  Lohse, 
veii.  de  l^oueii. 

Villau  ,  I*'  w/irç— Henrielte-el-Jacol>, 
cnp.  Nntzke ,  V.  de  Dordcaui. 

Plensiourg ^  'aQ  a\*ril  et  5  nia*.  —  IjC 
rnp.  r>oi$en  ,  veii.  de  lk>rdeaux.-*Le  cap. 
Prlerieu  ,  v.  de  .Marseille. 

Anverx  ,  \o  mai. — Dry  Vrienden,  cap. 
Pe  G  roof,  V.  de  Hord#»aiJX. — Cliarles-Pa- 
trtek-£dward ,  cap.  Ouwehao  ,  ven.  de 
Roiie». 

Du  11  au  15  mai.  —  Le  St.-Antonius  , 
c.  Lauge:  Mari.i,  c.  Andersou  ,  Neptunus, 
cap.  Luikeii ,  v.  de  bordeaux. — Le  Cour- 
rier,  cap.  Melcherts ,  ven.  dr  Buyoune. 
— Nieuwe  Oriderneining»  c.  Douieni,  v 
nc  Celle.  — Jougc  Svbtaud,  c.  Mellcina  , 
et  J^ngc  Coru»»li3,  c.  Teves ,  v.  de  Mar- 
Sfillc. — Drie  llesusters,  cap.  S.pkes,  veu. 
de  Cetir. 

Ostrndx*  ^  q  mai. — L'Kuiilie,  c.  Pain  , 
ven.  du  Bardeaux,  eu  relâche  pour  Duu- 
kenjue. 

POKT  DE  ROLES. 
3Jouv*ernent  du   ijl  mai. 

(CAVIRES   ElfTHiS. 

Le  dogi-e  le  Vélooifêre  ,  de  48  tonn. , 
cap.  Néel ,  vc^i.  de  Morlaix,  ch.  de  graïue 
de  lin  cl  beurre. 

Iji  galiotc  rilelène,  de 65  tonn.,  cap. 
Harou,  veu.  de  Touques,  eh.  de  cidre, 
bois. 

La  gribnue  la  Constance-lljppolite ,  de 
47  loiin.  ,  cap.  Desmasure ,  veo.  du 
Havre  ,  rh.  de  vin,  planchas  ,  pavt^s. 

La  gribane  l'Aimable-Euphrosiue ,  cap. 
Belleliuimc,  vrn.  du  Havre,  ch.  de 
planches ,  pavés. 

NAVIRES  EXPÉDIAS. 

Le  sloop  rAngustine-et-Pierre,  cap. 
Mîivet,  ait.  à  Oen  ,  sur  lesC 

Le  clia^se-marée  la  Bonne- Société,  cp. 
(!ug:iean,  ail.  k  Bordeaux  ,  ch.  de  plâtre. 

Le  sîoopla  Reine-des- Anges,  cap.  Gnil- 
lut ,  nll.  i(lotn,ch.  iileiu. 

Le  >l'M)p  le  Pcre-dc-Fainille,  capil. 
Fatôine,  nll.  à  Dunkerque  ,  sur  lest. 

Le  briik  le  Narriss*»,  cap.  Gor>e,  ail 
à  r»ord«MUX,  ch.  de  plâ're. 

f,e  >lo'i|)  anglais  Spriug ,  cap.  Maflolt, 
:ill.  il  Or.l.tf  .  MIT  le*l.  * 


P'.ï'Vr    l)'.    ILV\RE. 
Mouvement  du  91  au  12. 

\  '  mi;:  N  F.NTr.l?s. 

fiC  dogrp  \u  I>n(iiio*So(  uité,  c,  I^lar- 
^ue  ,  Y.  de  Diiuktrque  ,  ch.  de  char- 
bon. 

le  brick  l.i  M  linie  ,   c.  Charpentier,' 
».  de  Lisbonne  ,  (ji.  .d(*  ruirs  et  cacao. 

(«e  trois-iuâ(<i    la   Cl<  inenline  ,    c.  Le 
Son,  V.  de  la  ni'iiiniipie,  ch.  de  sucre 
l  café. 

Le  chasse-mai  éc  ]**  T.ilisiriao  ,  c.  Le- 
^oguet ,  V.  de  la  Roc  belle  ,  ch.  de  vin  et 
eau-de-vie. 

.I41  goëlelte  rElise  ,  c.  T  eronx  ,  ven.  de 
fk>rdeaux  ,  ch.  de  vin  et   t.'bac. 

Plu.sieurs  navires  sur  rade,  et  devant 
sortir  à  la  niaréf?  le  brick  le  Petit-Einilc, 
l'ftp.  Lesage^alt.  à  St.-Péiersboarg. 

Sote  des  varuei  recutillies  à  la  bout  se 
du  21  fnai, 

la  balles  café  Bourbon,  k  1  f«85c.,  acq. 
88  dito  dito  dito,  à  I  f.  8?.  c.  i/2,dilo. 
14  sacs  café  S.-D.,à  1  f.  72  c.  1/ a, dito. 
3o5  sacs  sucre  Bouibon  ,  iib5  f.  5o  c,  d. 
3i  fûts  cire  jaune  ,  à  2  f .  5o  c,  dito. 
8  milliers   gomme  du  Séuégal ,  à  1  f . 

a5  c,  dilo. 
i3  balles  coto'i  Gêoigie,.i  1  f.  7c.  l/2,d. 
5o  dito  dito  Mobile  ,   à  i  f.  7  c.  1/2,  d. 
10  dito  dito  Sl.-D. ,  à  I  f .  toc,  dito. 
10  caisses  thé  Souchon  ,  à  2  f .  aS  c,  en 

entrepôt. 

70  sncs  Ciifé  Havane,  à  1  f.  22  c.  1/2,  d. 

— La  Louise,    cap.  Descombes,  arma- 

leurs  MM.  V'   Desl»o.s  et  fils,   partie  de 

Bordeaux,   est*  arrivée  à   Valparaiso,   en 

80  joui^de  traversée. 

PORT  DE  QUILLEBEUF.    • 

Sont  montés  et   passés  debout  : 

Tes  Deux -Amis  ,  c.  Croix  •  v.  de  Tou- 
ques ,  ch.  de  cidre. 

La  Pélagip  ,  c.  Dupond  ,  v.^  du  Havre, 
ch    de  diverses  marchandises. 

La  Ma rie-d 'Amour  ,  c.  Cauchois  »  t. 
et  ch.    idem. 

L*Eulalie,  c.  Desmare  ,  v.  et  ch.  idem. 
Sont  arrii^ét  de  Fillequier  i 

he  Pro.^'per  ,  c.  Petit. 
Sont  montés  et  passés  debout  à  la  marée 
du   22    matin  : 

L* Adélaïde,  c.  Coudet,  v.  de  grand- 
ville  ,  ch.   de  sel. 

La  Maric'Marthe  ,  c.  Pognon  ,  v.  de 
Houfleur  ,  rh.   de   cidre. 

La  Pélagie  ,  c.  Boissel  ,  y.  de  Dun- 
kerque ,  ch.  de  charbon. 

Les  Trois-^Sœurs,  c.  Josay  ,  y.  de  Bor- 
deaux, ch.  de  vin  et  Inbic. 

Le  Bien-Aimé,  c.  Flonns ,  v.  de  Ma- 
rennes  ,  ch.  de  sel. 

La  Jeanne-Marie  •  c.  T.aurent,v.  et 
ch.   idem. 

Le  Désiré  ,  c.  Thoinazo  ,  v.  d'Ars  ,  ch. 
'de  sel. 

!     I^  Louisa  ,  c.  Cadout ,  v.  de  Bordeaux, 
ch.  de  vin. 

L'Auguste  ,  c.    Lnunay,   v.  du  Havre  , 


ch.  de  diverses    aarchaDdiae*. 

La  Jeune-Edouard,  c 
de  Bailleur,  ch  de  coton. 

Elisa  ,  c.  Alex  b<«ml«  ,  v   de 
:*h.  de  charbon  |>our  Ciudibcc 

ÂvislïïvËïïs. 


<flr*^!f*  175.— A  tODB*.  pour! 
proeliaiD ,  uoe  partie  de  II  \l!(OR  »  aîi«  %^  ^ 
'r«mboar,  ■*  1^.  Ob  poufrati  7' jctoto  •■ 
giAnd  Mapasia  sur  la  da^aM. 

S*3dreft»er,  ponr  b  voSr  oa  «•  lnÎMc«  MB 
Pcraonnat  qoi  PliabîtrBi  prcteëlauMSl. 

^f^^*  17  A.— Lundi,  «7  fml   itaS»  k  lO 

hem  es  do  malio  et  iowt  ivivaaa ,  wmt^^ 
besoto  aéra,  me  Sami-PIcm,  i  Diffâétely  Jm 
les  chantier»  de  ff-n  M.  Goïabd  •  cattvfeaafara 

i  M*  Rlot  ,  r  •iiimidaaire-priaciir  ,  prorédaw  â  k 
i  \eate,  (mf  roatii»4iatina .  aax  •«chi-na  «f  ■VVI 
jcompTani,  du    niobîlirr  lesié  a    la  asaaaaifla 
duilît  l'eu  aie  or  Godard 

Cette  Tente  Ci>ti«î5ie  en  v^rhia.  pteir».  paedl 
de  toutrs  e»p<'-cef  .  eliaioei,  e^alm«  «  Inda  4a 
clian)onat:e  et  de  charj  ente  .  kv^is  »■  9MM  , 
éciuùrri.o  ,  pli«uciira  ,  di«»r»  .  Ifi>  inmeaaM  4r 
copeaux  ;  meules  de  BiOu!iii ,  horaca  «■  |rti  m 
aotrra. 

Ki{Dii«a;'et  tels  qoe  LanBeawx ,  rhaneiin  I 
hoM ,  â  ridelleii  ,  dîiahle»  ,  Iraincaiw,  ckÉaia  A 
chui|:entier,  etc. 

ig^^^  177.— Mb»  Duchessa  a  iiii— ■■ 
de  piéfcnir  l«  public  quVlle  prépare  «ac 
conipnfiiion  qnî  a  la  propriété  à^  dc'ifHit 
tes  piirai«e«»  k  l'insianl  méiue  oè  cUr  eii 
.ippliqiiée.  Mme  I)uehe%ne  ne  diftribar  pn^ 
cr  «pccifiqac  ù  n'ile,  elle  semble  ça  diilttr 
l'effii;  aussi  se  reniUcilc  cba»  ioMfa  l«|p 
personnes  .  qui  Ini  frint  l*konnear  ie  la  d^ 
mander,  et  a-t««lU  iv«qu*i  prcscut  «kma 
un  «uccès  contient  mime  dsna  le»  lifsm  «è 
les  infectes  précités  ctaieni  le  plut  iipanlM 
EUc  demeure  me  de  l'ccafeil,  wP  10. 

^ 

HOLKSE  DK  PARIS,  O'UIIJI. 

Effets  Publics. 

CINQ  POUR  TE^T  m^soiiDri, 

JcmiUMir^  en  •«  IVart  laal. 

88f  Soc  90C  85c  Soc  7Sa  0Sc  Soc 

BEr/>1«^AIM.  im  IJOI'IDâTIQB, 

JottiManr.*  da  «t  Mari   ilil. 

Eck.  dn  ia  Biara  tts  i ,  fin.  •  '%  loif  SoC 
|8«5.         9     i.'oif  oSc 
Idem  NcNfiasTiTta,  iSa4 

AicicciT^s  DF.  1000  ra.,  k  4  p*'  */• 

Avec  Iota  et  pilnwa. 
JouiiMiKC  ée  Ilrrcwker  ilaa. 

io6ul 

ACTIONS   DP.   LA    Rt^tQ.    nB    FAâM^ 

>   JooiMMce  4a  Jaaritr  ital. 

lS9of 

%«^i^«^^%<%<^  ^«»<^^^^i^%  ^<^^»<^  »<<<><<<%  ^(winas" 

TIIRATRE  DES  ARTS. 

RRUETS  ET  PALAPRâTt 
Comédie  en  1  acte,  de  M»  liiMMk  .   ^^ 

MAISON  A  TENDAB. 
Opéra  en  1  acte,  de  MM  AUsaaîf 
et  Data  vrac 

Mlle.  Boria  rempliia  le  rèU  4t  lim  ftm 

celte  fo  s  sralemani. 
M.  Vaiboitti  fera  son  iroiftièM* 

le  rôle  de  Dermont* 

LE  ROSSIGNOL, 
Opéra  en  1  acte,  de  NM.  Etienne  cl 
Mlle.  l.tMOVLV  rentrera  par  le  rMr^ff 
Pour  fscilitnr  cette  rentrée.  M,  Catf ^ 

r  fin  pi  ira  le  rôle  de  .Va/Aarr /«. 
M.V A LBOMTi continuera  parler' 


-3 
lé 


IiUUE>.  IMililMilRIbCOMMLUCIALH  {jls  cauactkres  et  kx  taille-oocjce)  DEC.  DLOQUEL,  RtESrUIB»  9*4 


SAMEDI. 


V  171.— !"•  Année. 


LA  NAGELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÈRIEURE. 

Cette  Peoille  parait  tons  les  jours.  S'adresser,  poar  rAbonnemeiit  et  la  Rédacdon  ,  au  Barèaa  de  fa.IVaceile,  Place  des  Cannes,  n^.  48,  iJRoato. 
Oa  s'sboaae  à  Pari%,  chez  fiaissOT-TBiTARSy  rue  de  Richelieu  ^  n^.  73.  —  Aa  Ha^re,  ches  Chapills,  me  de  Paris.  —  £t  ches  tons  les  Libraires  et 
Directeur»  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  l'Abonnement  est  de  j5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Roaèn,  et  16  &•  5o  c.  parla  poste, 


|%«^(MV«  %%A'V%«^l^M 


SPECTACLES. 

LETTRE     DECXlàUB* 


Uafre;  le  a»  mai  iBsS* 

d4u  Rédacteur^ 

It  est  devetiu  très-difficile  de  composer  Toper»  en  province. 
La  disetle  de  chanteurs  se  fait  tous  les  jours  sentir  davan- 
tage, et  les  direcieurs,  quels  que  soient  leur  tèle  el  leur 
bonne  volQutë  se  trouvent  souvent  dans  l'cMobarras  parce  qa« 
le  pubfic  ne  se  relâche  en  rien  de  sa  sévérité.  .Je  ne  veux 
|K>iut  contester  aux  spectateurs  des  droits  que  la  justice  et 
rusage  ont  consacrés,  je  sais  que  ces  droits  sont  sans  liuiites. 
et  que  les  arrcts  de  ce  méine  public  n'ont  pas  besoin  d'être 
motivés  ;  mais  n'est-ce  pas  en  user  un  peu  largement  que 
de  porter  la  rigueur  jusqu'à  proscrire  le  tiers  d'une  troupe? 

C'est  une  question  que  je  ne  rechargerai  pas  de  résoudre; 
mais.il  m'est  permis  de  craindre  que  cette  rigueur  excessive 
ne  soit  ni  dans  les  intérêts  de  ceux  qui  la  déploient ,  ni  dans 
ceux  de  Tad m iin'st ration  à  qui  on  ne  peut  raisonablement 
demander  ce  qu'elle  ne  peut  accorder  sans  courir  à  sa  perte. 

I^aissons  un  peu  de  coté  les  considérations  générales,  et 
revenons  à  ce  qui  concerne  particulièrement  notre  théâtre. 

M.  Alfred  Gelas,  engagé  pour  tenir  l'emploi  de /7re/ii/ère 
haute^contre  ,  a  élé  accueilli  à  son  troisième  début  avec  des 
marques  d'improbation  qui  Tempecheront  sans  doute  de 
i'exposer  à  un  nouvel  orage.  Ce  jeune  homme,  qtti  est  loin 
toutefois  d'être  un  mauvais  acteur  ,  était  arrivé  ici  avec  une 
réputation  que  le  Journal  des  Débats  lui  avait  faite,  et 
d'après  laquelle  on  a  voulu  le  jnger.  Il  n'a  pu  en  soutenir 
le  poids. 

Un  nom  est  un  fardeau  di£^cile  à  porter.  Il  avait  eu  le 
malheur  de  choisir  des  rôles  qui  exigent  beaucoup  de  talent  ; 
celui  d'y/zor,  par  exemple,  et  il  a  échoué  complet temen t. 
Cette  mésaventure  nous  privera  d^une  infinité  de  jolis  opéras 
qu'on  s'attendait  à  voir  jouer  très-prochainement  ;  c^uand 
jfera-t-il  remplacé  ?  Les  bons  Elleviou  se  trouvent  dîfccile- 
roent ,  si  on  en  croit  les  doléances  des  directeurs  ^ùi  sont' 
ii  l'atlût  des  artistes  forcés  de  rompre  leurs  e/igageoaerrs.  jLt 
type  de  cet  emploi  n'était  pas  exempt  de  défauts,  qu'on  «e 
rappelle  ce  mot  échappé  à  Vimmortel  Grétry  dont  Elleviou' 
aVail,  dans  le  rôle  de  Pierrot^  du  Thbleau  Parlant ^  rendu 
la  musique  méconrtais^ble  :  «  Je  ferai  mettre  sur  t^qffiche 
m  à  la  première  représentation^  dit  ce  célèbre  compositeur,' /« 


n  Tableau  Parlant  ^  paroles  d*Anseauniet  musiqne  d'£/« 
«  leuiou,  V 

,  Chollet,  qui  tient  l'emploi  de  Martin  ^  de  Martin  doAl 
le  diapazon  embrasse  trois  voix  d'homme  ,  et  qu'on  a  si|r- 
nommé  l'universel,  a  été  plus  heureux  que  Ai.  Gelas.  Une 
vdix  flexible  sans  efforts,  et  gracieuse  sans  fadeur,  ttUe 
méthode  correcte,  une  assex  grande  connaissance  des  effett 
de  la  scène ,  et  le  méHte  peu  com^n  de  respecter  la  par« 
tition  et  de  sui\re  les  intentions  du  compositeur,  telles  sont 
les*  qualités  qui  distinguent  cet  acteur ,  et  Je  font  aimer 
dti  public. 

'  !Il  a  contre  lui  d'être  d'une  taille  peu  convenable  à  iEoq 
emploi,  de  négliger  quelquefois  sa  mise,  et  de  porter  mieux 
les  manteaux  que  la  livrée. 

Auguste,  première  ,  basse^ taille j  est,  sans  contredit,  le 
meilleur  sujet  de  la  troupe,  c'est  une  bonne  fortune  pour 
notre  théâtre;  acteur,  il  a  un  jeu  franc,  de  la  chaleur,  de 
rentraioement ,  il  dit  bien  et  parait  véritablement  à  son  aise 
sur  les  planches  :  chanteur,  sa  voix  a  de  la  flexibilité,  asseï 
d'étendue ,  il^n'a  rien  laissé  à  désirer  dans  le  rôle  du  geôlier 
de  Raoul  de  Créqui^  il  a  bien  chanté  dans  l'opéra  d'Héléna  . 
et  nous  pouvons  prédire  que  ses  succès  iront  en  augmentant 
s'il  continue  à  jouer  et  à  chanter  avec  ce  naturel  qui, 
jusqu'à  ce  jour,  lui  a  concilié  tous  les  suffrages. 

-  Paul  (  Philippe^avandan  )  avait  été ,  à  son  premier  début , 
l*objet  de  quelques  remarques  défavorables  ;  mais  il  s'est  fait 
ensuite  entendre  avec  plaisir  dans  les  rôles  de  Montano  et 
de  Coradin^  et  il  a  été  reçu  sans  opposition  ;  son  chant 
ùaanque  de  méthode,  sa  voix  a  peu  d'étendue ,  quoiqu'elle 
n^  soit  pas  dépourvue  d'agrément. 

Je  crois  devoir  lui  dire ,  dans  son  intérêt ,  que  c*est  une 
mauvaise  habitude  de  faire  la  pantomime  de  chaque  mot 
comme  si  leur  sens  n'était  pas  assez  clair.  I>es  premiers  pas 
dans  la  carrière  du  théâtre  sont  d'acquérir  l'art ,  la  perfec-  • 
tion,  c'est  de  ti^ cacher  en  jouant  avec  une  franchise  qui  ne 
sente  ni  l'affection  ni  l'effort. 

Cette  lettre  est  déjà 'longue,  et  je  n'ai  pas  encore  tout 
dit,  je  saisirai  l'occasion  de  parler  dans  ma  troisième  des 
artistes  avec  lesquels  je  suis  en   retard. 

Je  déc^aire  d'avance,  qu'aucun  motif  particuirer  d'intérêt 
ou  de  haine  ne  oie  dirige  en  cette  circonstance.  Etranger 
à  l'administration  ,  sans  liaison  avec  les  artistes ,  trouvant 
bon  ce  qui  est  bon,  mauvais  ce  qui  est  mauvais,  eu  dépit 
de  la  cabale  où  de  l'engouement ,  j  ai  su  jusqu'à  ce  moment, 
et  je  saura  toujours  tenir  mon  jugement  libre  et  impartial. 
Agréez ,  etc.  •  H.  T. 


LES  NOUVEAUX  ET  LES  ANCIENS  MOTS 


(*) 


Suift-je  ua  homme  bernable  ?  disiît  un  roturier  ennobli , 
k  un  nqble  dcveou  CQtudtt  i  non»  M.  le  baron ,  ^ç^%  élcs  un 
homme  berné  répondit  celui-ci.  Voilà  ce  qu^  (î'çfl  ai^e  i^ 
ifouloir  employer  des  moU  nouveaux. 

Suif-je  un  fonctionnaire  pendable  T  disait ,  la  coa|ft^r  sur 
le  front ,  un  employé  à  sou  lupérieur  t  je  ne  i^\\  pas  f  nçoff  ^ 
répart  le  chef}  maii  ce  que  je  ne  puis  ignqi-m-^  cVit  i|ui( 
vous  êtes  un  homme  à  pendre.  Voilà  ce  que  g\^^  a^fi  d*fih^ 
ployer  des  mots  ancientt 

Suis-je  donc  une  femme  empofgnabU  7  difait,  avec  ^n 
accent  demi-furibond  et  demi-tendre/  une  vieille   femvae 

Su'aliordait  Cimiliërement,  snr  la  hjf qne.  «  tti\  leune.  gtn-; 
arme  :  non  »  madame ,  s*écrte  celui-ci ,  en  faisant  la  grimace, 
Toot  êtes  une  femme  inempoig^able.  Voilà  cf  que  c'est  que 
de  ae  Mrvif  de  moti  uauve^ui. 

Oncqnes  ne  fit  de  penseur  comme  moi ,  répétait  un  fai- 
seur de  inétaphisique.  Oncque»  avait  raison  de  ue  pas  voua 
voir»  lui  dit-on  :  il  s'épargnait  le  bavardage  du  plus  lourd 
des  cerveaux  creux.  Voilà  ce  que  c'est  que  d*emjfloyer  des 

mots  anciens. 

I- 

Vous  élea  uo  em&at  fiton  «  disait  uae  belle  délaissée  ,  à 
uo  mauvais  sujet  dont  elle  était  Colle.  Je  ne  sais  pas  si  )(• 
êuykfcion^  répondit  Taiiian^  ;  mais  ce  qu'il  y  a  de  sûr,  c'est 
que  vous  avez  quarante  ans ,  et  que  j*aime  les  jeunes  femiu^^* 
Voilà  ce  que  c'e^  qnç  d'employer  des  mots  anciens. 

Vous  Jites  if.nf  sci>  ,  çriait-on ,  du  parterre,  a  on  auleor 
quittait  venu,  k  \i\  fia  de  sa  niçce  sifSée,  recevoir  lies 
hoQ^Oi'tges  ordinaires.  Messieurs,  dit  Tauteur  ,  je  ne  suis  pa4 
apefCfc-  V  siilLiblf ,  qi^e  si  j'exerçais  aussi  scission  sur  celle 
tixieme  scène  si  silTlée  ^t  si  ressifflable..  Le  çeste  de  la  phrasoi 
sc^  perdit  dans  les  sifDets.  Voilà  ce  que  c'est  que  d'employer 
d<s  goots  nouveaux. 

Une  antique  baronne  du  faubourg  Saint-Germain,  qur 
tQCoarageail  ito  jeune  aoleiir  qui  l(MaaÎ4«ii  livre  intitulé  |^ 
Basais  sur  In  Femrnr  ^  lui  disait,  entr^antres  jolies  choiei  i 
"vous  devrz  être  esclave  de  la  critique ,  jeune  homme  ;  et 
peui;  profiter  de  mps  conseils ,  devcnet  aussi ,  comme  mon 
mj^ri  qui  est  auteur,  serf  de  ma  glèb^.  Je  ne  dis  pas ,  madame 
la  baronne,  reprit  le  jeune  auteur,  que  monsieur  votre  mari 
ne  soit  pas  devenu  votre  serf  ;  niais,  qu.iai  à  moi ,  je  ne  veux 
n^  de  votre  servage ,  ni  de  votre  glèbe.  Voilà  ce  que  c'est  que 
d'employer  des  mots  anciens. 

Je  demandais  à  un  homme  en  place,  s*il  était  libre  d*a11er 
où  bon  lui  semblait.  Mon  ,  répondit-il ,  il  u'y  a  que  vous 
autres  guc*ux  qui  avea  le  bonheur  d'aller  moUrir  de  mt>ère 
oii  bon  \ous  semble.  Voilà  ce  que  c'est  que  de  se  servir  de 
uiots  nMuvcaux. 

Je  dcnuindaif  encore  à  on  autre  homme,  employé  dans  les 
finances  ou  les  subsistances  ,  si  la  probité  et  fe  tafent  étaient 
nécessaires  pour  faire  fortune  dans  le  poste  qu'il  occupait: 
Uprobité,  dit-il  ,  c'est  la  vertu  de  ceox  qui  n'ont  pas  de 
t  lient;  et  le  talent  c'est  la  vertu  de  cent  qui  n'ont  pas  de 
pro^té,  Uonnéie  boiume  et  incapable,  ou  habile  homme  et 
fripon  :  il  n'y  a  pas  à.  choisir.  Vous  voulci avoir,  à  la  fois, 
probité  et  Uleut,  vous  mourrez  gueux  et  ignoré.  Voilà  ce 
que  c'est  que  de  se  seirii'  de  luola  anciens. 


LES  POURVOIS  BN  GRACE. 

Nous  demandons  grâce  à  MM.  les  amateurs  dq  romantiqoe 
pour  h?  epiiie  cl««sn|ue,  et  nous  les  supplions  de  ne  pas  faire 
oublier  Virgile  et  Boileau  ,  pour  M.  Cbarlea  Nodier  et  d'Ar- 
lincourt. 

Nous  supplions  aussi  les  anciens  hommes  d'état  qui  ré- 
digent le  fenill-(on  des  Débats  et  Tarticle  spectacles  de  la 
OaMcite^  de  lafre  grâce  aux  pauvres  Fox  et  Piu,  qiii  aVn- 


êe 


tendaient  pas  pins  leur  affaire  qot  Binlt  et  M.  A» 

n'entendent  la  calomnie. 

'  Nom  prions  bien  humblement  M.  Alph*  dt ^    ^ 

f^îre  ^lioe  d.ms  sa  Fotidre  à  M.  de  Jony,  qvi  memfà 
hpifiie  (1^  6|ire  la  Vestale^  ^Bermite^  Sjilm  «I  i 

ffoqsfngi^eons  encore  avec  instance  I0  GmËetSa^qmB 
4e  sepirceoirçinquante  abonnés,  à  ^ire  grice  k  «•  «il 
f-eux  Conj^fii^^iu^nàl ,  qui  n'en  a  pu  encore  vngl  «ft  wm 
m:Ue,  • 

Mous  invitons,  au  nom  de  rhamanitt,  lei  eMaat  foi  Mit 
surpris  par  les  maris,  de  faire  grâce  à  ces  dcraien 9  ei éb ■• 
p^  les  assommer  par  dessus  le  marche. 

Moi^  serions  flattçs  que  les  chaotenrs ,  qui  clMnleat ,  f«^ 
lussent  bien  faire  grâce  à  cet  infortuné  Grétry»  ^âi  at 
savait  pas  composer ,  et  qui  n'éti^it  pas  pias  hanMaMIt  fM 
dffuqt  Vqltuifq  qa  fut  poète  de  soi|  v^vi«t« 

Nous  intercédons  auprès  du  beau  sexe  «wr  qne 

Î^mn^^  feasei^t  grâce  aux  agrémens,  à  b  beeolé  de 
e  leurs  amies  dont  elles  sont  jalouses. 

Nous  croyops  devoir   nous  employer  auprès  de 
r$clair  pour  qu'ils  veuillent    bien  faire  grâce  à  MM. 
Mirçir^  qni  prennent  la  liberté  de  les  mépriser. 

Mous  osons  requérir ,  ponr  notrs  comptv  nerlicMlser» 
V Apollon^  les  Petites- Affiche^  ei  même  le  / 
fassent  grâce  pleinière  à'  la  Nacelle ,  qui  ne  les  berae  ^* 
fois  par  jour. 

Nous  nous  mettons  à  genoux  ,  et  nous  snpplîoaa  k  m 
jointes,  le  vingtième  du  genre  humain  de  vouloir  bien  m 
la  bonté  de  (a\rQ  grâiçe.  ^u^  dU-Hf uf  vintièmes  resUan. 

Nous  supplions  aussi  les  poules  de  fairç  grâce ,  de  %m 
grâce,  aux  renards. 

Nous  supplions  encore  M.  Mély-Jeanoel  de  bine  ■rie» 
parterre ,  et  de  ne  pas  siffler  le  public. 

Nous  supplions  ceux  qui  fuîeut  de  faire  grâce  à 
poursuivent  ;  les  dtfnteurs  de  faire  grâce  •■>  tH 
pour  la  clôture  définitive  de   tous  les  actes  de 
nous  engageons  les  hommes  à  faire  grâce  à  Dieu. 


AFFAIRE  DE  LA  KACELLB. 

La  cour  devant  laquelle  nous  avions  opp«ii  da  | 

de  police  correctionnelle  qui  avait  décbre  uoà 

judiciels  non-recevables  ,  a  conffrmé  hier  ce  jugi 
trois  quarts  d'heures  de  délibération. 


MACÉDOINE. 


—Des  cris  de  mort  se  font  entendre  depw»i_ 
dans  tontes  nos  rues,  et  portent  la  terreur  dna^  Ire' 
plus  iKiisibies  de  la  société.  Ce  maiia  cnceie  ••  enpIeyA^ftrt* 
sauve  au  cri  de  mort  aux  rat*  ^  que  proférait  le  «m     ^      "^ 
d'une  poudre  qni  anéantit  ces  animaux  destmclMsrK 

Une  f«*minc ,  à  l'œil  hagard ,  »«  poil  hfristi^  m  i^n  fuir  < 
individus  en  vociférant  ces  mots  lerrihfaa,t  Mt^rt  ^t^pm 
ses  !  Il  cet  posâîbleque  ces  deos.  iedÎTÎdM  te  soir  a  t  ^p| 
tellemeel  qu'ils  aient  craint  d'^^^^pris  pour  dn  ^n^m 

Enfin  9  sur  la  plape  Nptr^Dauie,  l'eî.Til  de^ib  îmtà 
coiffés  de  chapeaux  à  cornes ^  et  vjttn».^.  Jecntae,  €ntt 
tous  bar»  poumofu  :  Mort  au^  in^eçipsl  A  celles  rmcbfl 
tion  funeste,  un  journaliste,  deux  pr^t^rt  «tir  §^£«««.1 
essaim  de  mouches,  cinq  à  siis  ifmu>es/|«i  uni  r<vr«jle  fip  _ 
quelques  beaux    messieurs ,  et  u^^  infifùlt  d'tn  Jisidoa  qi* 
nous  ne   nomnierons  pas  se  s<        enfuist  croy<tnt  avoir  î^_ 
mort  à  leurs  trousses.  Il  ne  sfai     ^il 
paiation  propre  à  détruiri  SM 

Q0UCh4|FOM^  il^  »  «le. 


Hoeriii^i  qi««  4  ikM  péM 


(?) 


«—  Vn  nous  écrit  ie  Caen  : 


U  dernier ,  dans  f af^rës-cHnier',  iiii  Mfanl^  ie  fepi  à 
hait  ans,  ëtant  tombe  à  l'eau  près  Ye  baUau  de  Montaigo, 
ëtait  sur  le  point  de  se  noyer ,  q^uand  un  individu  etran** 
ger.  à  notre  ville ,  qui  n'eÂt  que  le  tems  d'ôter  son  habit» 
ta  pr&ipièa  dans  la  rivière  ,  et  parvint  li  tetirer  Tenfant» 
mSi  fit  ensuite  transporter  cbea  M.  Morel ,  en  rcce^iunsaii- 
oant  de  lui  donner  les  soin*  nécessaires ,  ei  ta  s'obligeanl 
en  outre  de  payer  tous  les  frais.  L^auteor  de  cet  acte  de 
^4A>9«<fpent  ^st  M.  le  Faticbeur  le  jeune  »  ttégociant  au 
Havre.  ^€^||,  U'aec^de  personne  qu'il  avinre  au  péril  d« 
ses  jourt. 


•^Qoelifue  crédule  ^ue  l^»n  soit  il  faut  se  rendra^ à  IVvW 
dence ,  et  non»  voilà  disposés  k  croire  aux  prodiges  depuis 

2 ne  ^ous  avons  vu  dans  V Apollon  cett^  épi^ramme  contre 
L    Casimir  Bonjour^  auteur  de  U  Mhr^  JR/M^   tt    des 
Denj;i  Çqusia^f  : 

«  QuaDdU  Mère  Rivale 

»  Aux  /Vâ/iÇd/j  vit I9 jour»   . 

»   Chacun  dit  d«ns  la  salle  : 

■  Bonjour  ^ 
»  Peu  content  de  l«ars  oiines  , 
•     ^  »  Le  public  ,  l'autre  soir  ^ 

'     '      '  »  ▲  dit  aux  Deu^  Cousin^  s 

T»  Bonsoir  {.  » 


pas  trop^  mauvaise  ;  mais  il  eal  dommage 
,ie  répétée  par   VApolloft.  S'^  \f^ymX  Hiie 
tout  seul ,  nous  nous  serions  trouvés  forcés  de  Convenir  que 
le  dieu  des  vers  aurait  eu  de  l'esprit  une  fois  eaaa  vie. 


f 41  saillie  n'est  ^ 
qu'elle   ne  soit   que 


SPECTACLES. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

ThklsièflM  début  de    Mlle.   Liicquli  et  de  Tlttovri • 

Maison  à  Vendre.  —  Le  Rossignol. 


«  Vn  taap  prompt  jugement  à  l'erMur  noua  e]iposa.  a 
Cest  un  acteur  et  un  auteur ,  c'est-JK-dire ^  un  bomme  don» 
bleraent  justicrable  du  public^aui  nous  adonné  cette  maxime 
trop  peu  soinie.  M''*  Lemoùle»  si  mat  accueillie  dans  son  se« 
cond  début  j  h  été  applaudie  hier  jusqu'au  délire  par  tous  les 
spectateurs.  On  s'est  apperjc»  apparemment  que  cette  jeune 
actrice,  quf  donne  tant  d'espérances  comme  cbanfeuse»  qui' 
promet  déjà  du  talent  comme  comédienne  «  ne  pourrait  ma»- 
^er  de  fcire  bientôt  u»  des  brnrmcns  de  notre  aceae»  Noua 
en  tommes' fort  aises    pour  le    public;    mais   il    y    avait 
longtéms  oue  noua   avions   perne  tout  cela.  Si  êÊmffpiUmk 
avait  été  écouté  avec  autant  d^i  m  partialité,  ses  débuts  an-», 
raient  été  aussi  bie«  reçua'  à  Rouen  qu'ils  le  furent  à.  Paris , 
oti  l*oa  Jugea  que  c'était  le  seul  cbanfenr  qm\  en  France,, 
p&t  remplacer  Laîsb 

Vdbonte  ,  acteur  firoid ,  sans  babitude,  sans  mouvetaettl  ^ 
est  un  chanteur  délicietuu  U  y  avait  long-tems  que  noua 
.  n'avions  entendu  chanter  le  rôle  de  Dermont^  de  Maison 
à  Vendre  ^  comme  il  l*a  été  hier.  Les  applaudissemens  que 
Von  prodigue  ici  comme  les  sifflels,  ont  été  aussi  jusqaik. 
Tenthousiasme  ;  mass  Valbonte  méritait  plus  que'des  soCTrages 
ordinaires.  C'est,. comme  chanteur,  une  acquisition  précieuse» 

Mesplon,  Jans  ses  dejjx  râles,  a  bien  joué;  il  a  même 
souvent  chanté  avec  goâi,  cjnoiquavec  effort.  LeAio  entre 
t^etsac  et  Dermotèt\  a  paru  un  peu  fort  pour  sa  voix. 


oimnci  é'''^^^^x^i$ixit 


PORT  PE  ROUEN. 


CBARGEMENS   ET  RÊCLAKAT1017S. 

^ffHH^  Cbargcm.  de  la  gribanne  la  Blonde  , 
c».  Auaou,  vcn.  dn  Havre. — Courtier- 
interp. ,  M.  Orford. 

aSoo  planches. — M.  Belloil. 
aSoo  pavés. — A  ordre. 

—  \a  gribnnne  TAimable-Euphrosine  , 
cap.  S^lfeimue ,  v^n  du  Uavre>  eh.  de 
5o  pl^iM:hfS^ap,  28,000  p«vé».r-^ordre. 
— Courtier-iqterp. ,  M.  Orford- 

Btofiye^ment  du  a3  mai* 

Le  dbgre  anglnts  Risiiig  Sun  ,.  cap. 
Martell^^veq.  de  Lon^lVes ,  ch.  d'une  ina- 
chinf^à,v4|>?ur,  coinplf'tte. 

f^sJoup.l'£ugène*Aimée,  c.  Eanglois, 
ven.  d*.Houâeur ,  ch.  de  cidre, 

Le  dogre  la  Félicité,  c.  Lemarchand, 
ven*  du  Havre  ,  ch.  de  bois,  jaune,  brai. 

Le  sloop.  l'Ëuialie  ,  cap  Desmare  ,  v* 
du  Havre,  ch.  de  sauniops  de  plomb. 

lia  Pélagie  ,  c.  Dupont ,  ven*  du  Havre, 
ch.  de  vin  ,  savon  ,  marbre. 

îiè  sloop  les  Deux-Amis  ^  ca|).  Grbis.^ 
veo.  de  Touques»  cb.  de  cidre*^. 


Il     Edi  Maiie- Marthe ,  cap.  Pogpon  ,  ven. 
d'HonflMtvcb  de  çidre.1 

Le  dogre  L'Amélie  ^  cap»  Benoit ,,  veo. 
de.  Ta«(|ues«  ch.  de  cidre», 

L»  alo(^  irAdélaade ,.  c*p.  Gouset,  vea 
deGnanipIle^  d».  de^eli 

Le  chasse-marée  lé  Diésfré^,c.  Thomaso, 
ven.  de  Ars  ,  ch.  de  sel. 

Le  chasse-marée  l' Anne-Marie ,  cap 
Laurent,  ven«  de  Marenn^a^  cb.  de  sel 

Le  chasse*mar^  le  Bien-Aioié  >  c.  Lo- 
réàt ,  ven*  Marenues  .  ch   de  sel.  . 

Le  s)Qa(>  le  Jeune-Edàuard  ,.cap.  Mes- 
nage,,  imiu  de  Batdeui>^^  ch.  de  coton 
fil  et  farine» 

.    Ëe-bootleCécrhr,  eep;  Dauflresnr,  t. 
du  Havre,  ch.  de  vin  ,  plomb. 

Le  slôoplè  Ftore-^yictoire-,  c.  Dbùi«don, 
veil.  du  flavre ,  €h*.d'e  fer. 

RAViaES  EXPÉMÊI. 

h$  sloop  le  Breatoia  »  c.  Legall ,.  alL  à 
Harsfy  fisr  lest. 

Le-s(oop>le  Succès ,  c.  Delpierre,  M.  k 
Dunkerque ,  ch.  de  toile  de  coton; 

Le  brick  le  Passe^értout ,  c.  métayer , 
ail.  à  Bordeaux ,  ch;  de  plitro» 

Le  dc^e  l' Espoir,. c*  Houxard,aIi»  à 
CB^JîpurK  >  ctu  de  boisiie  chéae« 


Le  brick  le  Prosper ,.  a.  Bréch»^  ilLi 
Brest ,  cb.  de  beia  de  cbénei 

Le  bcick  le  Gnstave-Hjyppolita  j.  nêf» 
Coste,  ail.  k  Brest,  ch.  de  bois  dvfcUne. 

Le  brick  les  Deu»4^rhrea),  oap^  Leno»» 
mand  ,  aU.  à  Bordeaux ,  amr  lest. 

Le  dogre  la  Pauline,  0.,  Goste,  «IL  à 
Brest ,.  cb»  de  craie  ,vbeia  éqoairi; 

Le  dogre  I»  Herie<»A une- Ghévie,  cafps 
Quemin ,  ail*,  au  Uavne,.  ailr  lesU 

.  Lai&lbapile  JeaA-BspAiale,  cap.  Bîmob, 
ail.  k  Dieppe,  ch.  do  plâtre. 

Le  sloop  UGaroline-DéiiréeybC.  Ba 
ell.  à  Hon(leur.^olii  de:feff, (44afndaiL 


PORT  DU  HAVRE. 

UmimmenL  du  xk»  au  a3w 

IfAVIIES  ENnés. 

Le  dbgf^  le  Print^ems  ,  c.  Philippe ,.  v;» 
de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin  et  savon. 

Le  brick  le  Courrier,  c.  Dessc  >  V.  de 
Bordeaux ,  ch.  de  vin  ,  eeu-de-vie.  ^ 

Le  brick  raébé  ,  c.  Guéntault ,  v.de 
U  Havane  ,  cb.  de  sucre ,  café  (  eu  qua^ 
rantaine.  ) 

Le  brick  le  Petlt-Eneëne  ,  c.  De  la  mare» 

T*tde  la.Guadeloupe,.ch»  de  sucre,  idem* 

te  lsoia*mftts  te  Jeuue-Louis,  c.  Le*- 


valeur ,    v.  de    !«   Guadeloupe ,  ch.   de  T 
Aucre et  café,  idem. 

Le  trpi»-iD.^U  américain  New-Yorck- 
Packct  /c.  Maliy ,  V.  de  la  Nouvelle-Or- 
lêaiii  f  ch.  de  cotoo. 

I^  kloop  l'KlêoDore,  c.  Bouny,  v.  de 
Rouen  ,  ch.  de  moulage. 

ifAvimrs  EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  le  Messager  c.  Olivier ,  ail.  à 
Dieppe  ,  ch.  de  &ucre. 

Le  sloop  l'Ëliza,  cap.  Leprince ,  ail.  à 
Abbeville  «  ch.  de  bois  de  Campéche. 

Le  brick  le  Petil-Ëiiiîle ,  c.  Lesage  »  al. 
k  SL-Pé(er»bourg  ,  sur  lesL 

Le  brick  l'Aclivité  ,  c.  Guchon  »  ail.  k 
Londres  •  ch.  de  vin  ,  sur  lest. 

La  goélette  la  Marie- (iabrielle  ,  capil. 
Degard  ,  ail.  &  Bouen ,  ch.  de  sucre. 

Le  dogre  la  Bonnf-Fainille,  c.  IfaiU 
krd  I  ail.  à  Rouen  ,  cb.  de  planches. 

Chargement  au  Havre  pour   les  Cajes. 

La  jolie  goélette  neuve  et  solide  l'Es- 
Cafetie  de  Rouen  de  i  ta  tonneaux  ,  dou- 
-blée  en  cuivre  et  d'une  belle  marche, 
partira  dans  le»  premiers  jours  de  juin  , 
•ous  le  commandement  du  cap.  Déprex. 
S*atiresser  pour  Jrct  : 

A  Paris,  à  Messieurs  Pelibon  et  Sau- 
tan  ,  rue  des  Deux-Houles  ,  n*.  la  ,  Briu- 
deau,  Carlier  et  compagnie,  rue  Thevc- 
sot ,  n*  6. 

A  Rouen,  k  M.  Bouchon,  armateur. 

Au  Havre,  k  MM.   D.  Ancel,  corres- 
pondant, Godcfroy  frères,  courtiers,  ou 
au  capitaine  k  son  bord. 
Note  des  ventes  recueillies  à  la  bourse 
du  21  mai. 

I  lo  b.  coton  Géorgie,  il  I  f-  tac,  ifiacq. 
s5  dtto  dito  duo ,  à  i  fr.  7  c.  lia  ,dito. 
40  dito  dito  dito,  à  I  f.  ta  c.  i|a  ,  dilo. 
l5  dito  dito  Mobile,  à  1  f.  5  c.,  dito. 
a^  dito  dito  Theuessee,à  1  f.  la  c.  qa, 

dito. 
66  dito  dito  Louisiane,  à  i  f.  aa  c.  i|a,d. 
14  dito  dito  dito,  à  1  f.  aa  c.  1  |a  ,  dito. 
4a  dilo  dito  Jito,  àl  f.  12  c.  i;a  ,  dito. 
%o  dito  dito  Maragnan  ,  à  i  f.  55  c. ,  d. 
10  dito  dito  St.-|)omirigue,â  1  f.  ioc.,d. 
55  dilo  dito  Mobile ,  a  1  f.  5  c. ,  dito. 

II  dilo  dito  Fernambourg,  à  i  f.  6oc., 
dito. 

40  ninicrs    bois    de   Campichei   coupe 
d*E*pgne,  k  14  L  tioc.  dilo. 

PORT  DE  QUILMIBEUF. 

Sont  montés  et  passés  debout. 

LTnion,  cap.  Morvant,  yen.  de  Bor- 
deaux, ch.  do  \in. 

La    Jonépliiiie,    cap.  Croix,  ven.    de 
Caen ,  ch.  d'huile. 

Le  Pèrc-de-Fariiile,  cap.  Corchouan  , 
vrn.  de  la  Tiambladc,  ch.  de  sel. 

Le  Pelit-Pjschal ,  cap.  i.argouette,  v 
du  C! «Al eau,  ch.  idem. 

If   (ouieur,  cap.   Bcntois ,  yen.   de 
r<'i<:caiii  ,  ch.  de  vin. 


(4) 

L^Airoable-Louise ,  cap.  Heleeri  T6I1J 
deConteville,  ch.  de  cidre. 

Le  Jcan-^arie  ,   cap ,  yen.    de 

Marcnnes  ,  ch.  de  sel. 

1^  lk)ime-Fjmille,cap.  Maillard  ^ven. 
du  Havre  .  ch.  de  planches. 

lia  Marie-( iabrielle,  cap.  Toutaîn  ,  t. 
du  Havre,  ch.  de  div.  ma  relia  ndises. 

Trois  cha«se-inarées  passés  debout,  sans 
avoir  pu  obtenir  les  noms, 

(  Vent  d* Ouest ,  bon  frais.  ) 
Sont  montés  et  passés  debout  : 

I41  Franciiie  ,  c.  Renault. 

Le  ^iaint-Martin  ,  cap.  Durand. 

1^  Benjaiiiin ,  cap.  Lion. 

La  Kose  ,  cap.  Vasse. 

L'Union ,  cap.  Dubos. 

Charles  et  Anii ,  cap.  John-Richardson 

De  Jonge  Cornclis ,  cap.  G.  de  Jong. 

P.ARIS.  — FAILLITES. 

Le  tribunal  de  commerce  de  Paris  a 
déclaré  la  fai  lite  du  sieur  Cabanon  ,  mar 
chandde  laines,  rue  Montmartre,  n*  i3a. 

— I^  même  tribunal  a  déclaré  la  fail- 
lite du  sieur  Boistard  ,  ingénieur  eu  chef 
des  ponts-et  chaussées,  rue  du  Bac,  n.  i8. 

— L«  méiué  tribunal  a  déclaré  la  fail- 
lite du  sieur  Râteaux,  horloger,  rue  du 
Roule  ,  n.  3. 

—Le  tribunal  de  commerce  de  Caen  a 
déclaré  la  faillite  du  sieur  fficolle  ,  mar 
chand  mercier* 

Le  tribunal  de  commerce  de  Vire  a 
déclaré  la  faillite  du  sieur  Queillé  fils 
aillé,  marchand   de  draps. 

•^Le  tribunal  de  commerce  du  Havre 
a  déclaré  la  faillite  des  sîenrx  F.  el  G. 
Delaiiiutte  et  Rialle  ,  négocians. 


(8:^N*  180.— DUPLAff. 
riM  AncrièrCf  o.  la,  dooaaai  1 
reflet ,  pr^t  le  iribaaal  de 
d*oavrir  uo  muarjoi.  Diitm^s  a  3o  ipaa  aar 
pciaonoe,  ri  Déjeuners  A  ••»soas  pat  Me  • 
et  i  U  can«  à  uo  prix  frèa-i 


(8C>N«  181.— Mm  DMcbtma  •  H 
de  prévenir  le  public  q«*clU  prépare  nat 
conipotiiion  qai  a  la  propriété  de  ésÊSWÊm 
les  punaues  •  i  l'iBSiaai  néiae  •■  «ttr  wn 
.ippliqiiée.  Mme  Duchetac  ■•  éMÊSinkmm  paiSl 
cr  «pécifiqae  si  «'ile,  elle  araabJa  «f  Jptar 
reffet;  aos»i  te  rrnd-ella  c^  ïfiîaMa  M 
prrfftiioeê ,  qui  lui  f«m  l'hoaty  di  la  da» 
tuaoder«  ei  a-t-ell«  iuiqu'à  prêta*'  a>niB 
un  tuccès  conitani  mène  dxaa  la»  Ikas  ci 
f*  insecte»  précité»  ciaieni  le  pivai 
£Ue  demeure  rue  de  réa«iadf  «^  lOb 


AVIS  DIVEUS. 

N^.  178.  —  f^en/e  pubtitfue  et  volontaire  f 
par  au.  orisation  de  justice ,  de  64  fûts 
de  yiJ>fS  de  différentes  qumlités. 

Le  mardi  27  mol,  préMot  mots ,  et  joiin  toi* 
vaot  »i  besoin  e*C  ,  kaure  et  pUra  de  la  bonrse  , 
il  ftrra  procédé ,  pur  la  mini»ière  de  M*.  Ce»aanlk 
ctioiiiei  de  commerce,  à  U  vaola  de  64  barci(|ue, 
de  VINS  ci-aprè»  déaigoes  ; 
Sa^oik  : 

8  harriq.   de  Vin  vwi^e  de  Bordeaux,  SaiaC- 
Kiuiiion,   18  au. 

9  bjrriq.  dilo  dilo  dilo,  de  Boorg,  iSao. 

18  barriq.  dilo  dito  dito,  Bonne-Côie,  iSai. 
a5  barriq.  dito  dito  dim,  Medoc,  1820. 
4  b4rri([.  dilo  de  CbjBip:tgne ,  rouge,  i8aa. 
Le  lont  aux  cluosas  et  conditiuiu  qui  «eroni 
anooncées  U»n  de  la  vente ,  qui  »e  iaît  à  la  requête 
de  MM.  Auguste  L«s^uillie%  cl  Louis   Bcliard, 
néfocians. 

199.  te  aieur  Sâii^B  ,  coatumier  du  Ttiéâtrc 
dea  Ails,  a  Tliouneur  de  prévenir  le  pnblic  que, 
coiiiiiie  les  annt:«»  prrccdenlea,  il  continue  bon 
étaliii»>enient  de  reatuuraiit  en  la  iiiai.S4m  de  feu 
Leroi ,  uncica  ^arde^ha^sr  1  lielbeuf.  Ainsi  que 
pjr  le  pjssé,  rien  ne  sera  né^li^é  pour  ncriter 
la  cooÛsnee  des  |ersonuci  (jui  voudront  birn, 
dans  les  beaux  juurs,  trr(|ii«:uter  sa  maison.  Les 
liabitan»  de  cette  >il!e,  qui  preiiicd itéraient  une 
réuniun,  sercinl  satistakt^  ru  ayant  la  compIai< 
sauce  de  le  préNCuir  qnriquea  ]our»  d'a>ance  i 
»«•■  doniirile  ,  rur  des  Umrrettcs  ,  n'  58  et  Go» 
[en  l'ace  des  Consuls» 


(g:^N*  i8a.— ALoeaa«  poarla! 
prurhain  ,   une  panSe  de  MAUON  ,  sim  f«a  ii 
Tambour,    n*   i.|.  On    pourrait   J    * 
givnd  Mafssin  sur  le  devaot. 

S*adre»ver,  pour  la   voir   1 
Personnes  qui  Tbabitr ni  prêaealc 

N*.  b83  —  VIX    DB   MAL4CA« 
qualité  »  4  vendre*  i«a  de  la  MadilsiBn  ,  «f  4, 
près  la  me  Grand-Puat. 


BOCHSE  DE  PARIS,  D'HIEA. 

Effets  Publics, 

CIVQ  POOa  CR^T  ro^sofiD^ 


65c  75<;  Soc  85e  7^c  80c  85 


•Sei 


BECoM^Aiss.  DE  uocinaTioat 

Joaiuspr*  aa  n  Maiv  laal. 
Bek  dsaaMara  I tait  ik  •    s  i«if  ikt 

i8a5,       04  lotfaSc  sosf 
lofl  iSc 
Idem  TVoarvATXTBa,  1814 

AirifUITES   DK    1000   Pt»,   &   4   p.*   */. 
Avec  lots  et  primas. 


DB  PEASCB, 


loOof 
ACnOItS   DR   LA    a4^Q. 
es  é»  Um 
l590f 


THEATRE  DES  ARTS. 

L[AVOGAT  PATBUSr . 

Comédie  en  5  actes ,  de  BrMija 

LA  GAGEuaft  iMPftânm. 

Comédie  aa  1  adt  ^  da 
La  i^n  raprdMMail 
DU  COMÉDIBN 

Vaudeville  aovveap  •■  a  1 

Don'vmit  Ccwséâimn^ 

Monsieur  Corbin^ 

Dupré, 

Béaubuissom , 

Baptiste  t  Ma 

Madeleine^  Mtttw  Wmjmm 


Jkux  CoMiQria  »■  GuMaUKT. 

LA  FILLE  MAL  OAUDÉSr 
Pantomime  ea  a  actea^  al  à  §raad 


liiiLi:.N.  XMï  hlMEIUË COUViERCiALE  (ex  caracteiies  et  £3r  tailli-tcuce)  DE  C*  BLOQUEL,  St£ 9t  LO  ih  3^ 


DIMAfiGilE. 


JC.y»,-»a~.Aj 


Btmuiat  ' 


LA  NACELLE,    ■         '-> 

DE  LA  SEINE-INFÉRIBURE. 

Gfilte'Peiiille  parah  ton»  )et  part.  S  «dU-etaer ,  pour  r^LbonùmMBl  tt  UlKôd^oli^m  »  «a  Bitfe«a  de.  ta'^Ifacelle  •  Pboe  àcs  Carnktt ,  li^.  46 ,  à'Roiieft. 

"^  On  l'aboiine  i'Pari»^  ches  bmuêoer^mrNkMê ^  nie.4é  RicfaielMa  ,  nf .  7»vwAa  Hàrrey-ehaCpAPs&iJi»  me  #e>Btrb..-—  Et  èhtKlnu im  tÂVnixira  et 

Directeur»  des:Po»tes.da  Dépéri— Mint»»^  ûs  prix  de  rAboaneiaest'ëft  de  i5  fir.  chaque  trimestre ,  pour  Rooeb,  et  16  fr.  So  c  parla  poaM.. 

n  QfiljQOES  MOT!»  SUR  fUK  FOU^. 

Oo  faisait  aoclenôemeotfouetlèr  1^  parriddes»^àîk  oa 
les  contait,  daus  vn  sac  die  coîr  avec  un  chien  ,  un  coq'  et 
nue  vipère,  et  on  jettàii  le  lent  dans  4a  nar  -^u  dans  U 
plus  prochaine  rivière. 

Le  p(^upt£ -appelé  rinoqfsiein'-.iiaeavqvift  t  V)OoIaoi  choisir  un 
bon  capitaine  y  s  assemble  au  marché,  etlS,  garotte  et  Jie 
tout  nud  ,  À  un , pilier  ,*  celui  ifu'ils  pensent  capable  de  cette 
.fonctioq,  et; puis  tous  le  .fouettent  avec  dés  cnardons  et  des 
épines  .les  plus;  piquantes  :  cela  éUnt  fait ,  ils  renlretiennént 
de  plaisanteries  ,  et  s'il  se. montre  insensible  ,  sans  pleurer  et 
(aire  des  grimaces  pour  les  coups^  et  sans  rire. ponr  les 
plaisanlericf ,  ils  le  reçoivent  pour  laur  capitaine. 

Les  perses  fouettaient  la  robe  de  leurs  en  fans,  sans  toucher 
à  leurs  personnes. 

Chea  les' lacédbminîens ,  les  -enfans  se  faisaient  (buetler^tur 
Tautel  de  Diane  ,  surnommée  Orthie  «et  celui  quî  l'élatt  le 
plut  loog-tems  et  le  -plus  icrneHètaent , .  sans  «e^plaiadre  et 
monirant  tbujourade  la  joie,  éUut  paf^é  en  triomphe. 


2 


tROGÊS  DE  LA  SACELEE. 

coca   HOYALB.  — CBAM^E   D*APPSLS  iCO]|aK1«0lfflfEL8. 

Audience  du  a3  mai. 

Noire  cause  a  été  avant-hier  appâtée  devant  la  cour.  On  sait 
Vil  ne  s^agissait  que  de  moyens  préjudiciels.  Avionsrnons 
lé  mis  k  poi  tée  de  notis  défendre  par  la  connaissance  acqniae 
des  incriminations  dirigées  contre  nous  ?  Telle  était  toute 
la  question.  On  nous  reproche  d*avoir  parlé  politique  par 
allégories  ;  et  »  dans  les  actes  de  finstruction  ,  on  nous  a  seu- 
len^ent  indiqué  les. articles* de  notre  journal  oii  nous  aurions 
commis  cette  contravention ,  tans  nous  dire  comment  nous 
l'aurions  commise,  sans  nous  indiquer  les  allégories  .poliiiques 
qu'on  y  découvre.  Si  c'était  le  seus  direct  de  nos  articles  que 
1  on  incriminât ,  il  eut  sufl^,  sans  doute,  pour  nous  mettre 
à  portée  de  répondre ,  de  nous  donner  copie  des  articles  in- 
culpés ;niais  c'est  un  certain  sens  indirect  que  l'on  accuse^i 
il  liut  bien  dire  qnel  est  ce  sens  occnl te ,  autrement  comment 
ponrnons-nous  le  deviner  et  répoudre  à:  l'accusa tioit  !  I^'obli* 
gation  essentielle  4e  toute  partie:  poursuivante ,  est  de.uiettre 
celui  qu'elle» poursuit,  à  portée  de  ee  Jéfendre  :  cetiie  néces- 
site eais  te  indépendamment  de  la  disposition tdct  lois;  car 
«He  est  dans  la  nature  des  choaes  ;  oar  c'e^  im  devoir  dé 
loyauté,  et  toute  aciion  judiciaire 4oit  s'exercer  de  bonne 
foi.  L'indication  des  inculpations  étant  nécesaaire  à  J'ezercioe 
^u  droit  de  défente ,  lui  est  sobstantielle ;  et  ilett  de  principe 
que  les  formalités  substantielles  n'ont  pas  besoin  d*étre  ea- 
-^prtméet  par  Ja.loi ,  pourqne  leur  violation  ena porte  nullité. 
'  A  ce  premier  moyen  de  nullités  contre^let  dlfférens^actes 
de  l'instruction  ,  M**  DavieF,  notre  défenseur,  en  ajoutait 
d'autres  qu'il  faisait  résulter  de  la  violation  forraeHe  des 
arL  6  et  1 5  de  la  loi  du  a6  mai  toig,  qui  ordonnent  l'ar- 
ticnlatiod  précise  des  incriiuinatioQt  tur  lesquelles,  nne  pré- 
vention quelconque  est  fondée  en  matière,  de  délits  de  la 
presse.  Cette  même  loi  est  à  plnsicfurs  repntes  invoquée  dans 
les  réquisitoires  du  ministère  public  ,  et  c'est  notamment  en 
vertu  de  l'art.  7  ,  cité  dans  l'ordonnance  du  juge,  qné  la 
saisie  de  dix-huit  de  nos  numérora*été  faite. 

Malgré  les  efforts  de  notre  défenseur,  la  cour  a  ,  par  des 
motifs  nouveaux ,  coàffrmé  le  pigetnent  de  première  ins- 
tance :  elle  a  jugé  que  la  loi  du  a6  mai  1819,  n'était  pas 
applicable  à  des  pr:Q9édyres. dii;ia^eS; contre  des  journal i^ 
en  vertu  de  la  loi  d&  g  juin  de  JÎt  itt^uie  année  ;  et  que  das- 
lors  nous  ne  pouviona  nous  pr^aloir  çk  moyi^ns  de  nullité., 
puisés  dans  celU  loi,  \,  ..      ..         .,  .j-;     /.  /.,   ,   u 


Vil  LE  DE  NEW-HAMBÔURG. 

lia  Caroline  méridionale  vient  de  voir  éclater  une  nou« 
velle  preuve  de  ce  que  peuvent  l'industrie-  intelligente  et  la 
travail  persévérant. 

Un  allemand  nommé  Jacques  Schulta  ,  qni  d'abord  avait 
gagné  sa  vie  comme  batelier  et  pilote  de  rivière,  vient  de 
fonder  une  ville  nouvelle,  vis-à  vis  d^Auguita^  fy'iWt  de 
.l'état  de  Géorgie ,  dans  une  situation  entièrement  favora-^ 
ble  au  cabotage  riverain.  Il' Fa  '^nommée  New-Hambourg  , 
et  elle  s'agrandit  jour  pac  jpar  ;  ellei  partagera  avec  la  Viille 
A'Au^ta  \t  cpmmerce  antre' le cihant  paya  et. las*  villes 
maritimes;  une  partie  deti  exportations  < qui  te  Ausaiaot  par 
Savannah,  va  )tre  dirigée  tur .  CJjUrlcalon",  qui  ptt  éloigné 
de  New-Hambourg  de  lao  mille  par  terre  ;  aussi  le  gouver<* 
nementde  la  Caroline  méridionale' a  avancé  à  M.  Schulta  , 
une  somme  4!^  5o,obo -«doUaintw  lOéjàiun  .nan^ean  ,  chemin 
unit  par  terre'Cfaartesfon^à^ftenHflamboQrg  ,  el  un  bateau 
à  vapeur  entretient  là  cdmiiQ(tiiff<f^ion  )iar  eau. 

.•  ■   •■'  ■  '«PII":-  ■•■,..  .     . 

PENSÉES  OE  SHAKSPEARÉ. 

—  Les.patitt'ncet:pafaisaent..à,4|E9vert  .les  haillons  de  la 
misère  î'maiti'la  feurrufe^Jitraabèfdetoie  capbeol  tout.  Dou-^ 


Mi  au  vîee  on  bouclier  d'or«  el  U  glaive  des  lois  mime 
viendra  s'y  briser  sans  l'enlamer;  mais  couvre!  soa.boMlter 
de  haillons  »  an  pigmée  va  le  percer  avec  une  ftiible  paille. 

—  Qu'un  sot  soit  un  lord  ^  et  domine  sûr  'des  s6tt  y  'il 
pofarra  être  âddib'  à  la  table  du  prince.  Ge  'n'est  tfuftin  oi- 
seau babillard;  mais  il  est  possesseur  d'une  ^grande  étendue 
deboge. 

««  Les  premiers  mots  que  la  nourrice  d'^tn'bMimeptiliiattt 
devrait  lui  apprendre  k  prononcer  sont  :  je  pantoône. 

mmm  De  combien  de  douceurs  et  de  paisibles  jouislaoces'de 
l'Ame  sont  privés  les  rois»  et  que  goûtent  leurs  sujets!  Le 
monarque  qui  se  fiiitredouter  est  plus  malhëttreux  d'être 
craint  que  les  sujets  de  craindre. 

-*  Que  faut-il  pour  être  favori  ?  savoir  joner  an  petit  pa- 
letf  sauter  à  pieds  joints  par  de«U8  des  tabourets,  jurer  de 
bonne ^  grâce,  'tefter  des  bbUines  bien  collées,  comme 
lar  une  jambe  d  enseigne ,  ne  causer  point  de  quei elles  entre 
les  grands,  en  rapportant  des  histoires  secrètes;  enfin  possé- 
der quelques  autres  facultés  de  singe  ou  d'histrion ,  qui  déno- 
tent un  pauvre  génie 'dans  un  corps  souple  et  adroit. 

-—  Une  pierre  est  bientôt  trouvée  pour  lapider  un  màlbeu* 
rettx. 
—La  misère  est  brave. 

—Une  nonvelle  noblesse  est  tîomme  une  monnaie  dont 
l'empreinte  est  toute  fraîche,  et  qui  commence  k  peine  à 
avoir  cours, 

-^etes  un  homme  ferme  dans  un  brasier  ardent  :  son 
opinion  existera  encore  dans  sa  cendre. 

— Il  n'y  a  jimais  de  Vrai  courage  à  soutenir  une  cause 
injuste. 

— P!i\t  an  ciel  que  les  biens,  les  dignités  ne  fussent  pas 
enlevés  par  la  corruption  ou  l'intrigue,  et  qoe  le  pur  et  bril- 
lant honneur  ne  s'acquit  jamais  que  par  les  vertus  de  celui 

[ui  en  est  revêtu  !  Que  de  gens  qui  sont  nus  seraient  couverts  ! 

]ue  d'autres  qui  commandent ,  seraient  commandés  !  Que  de 
grains  de  bassesse  à  séparer  de  la  vrai  semence  d'honnenr  ? 

*-£n  vérité,  bientôt  le  rôle  qui  siéra  le  mieux  k  l'espiit, 
sera  le  silence ,  et  il  o*j  anra  plus^que  les  perroquets  qu'on 
pourra  louer  de  parler. 

-Souvent  la  langue  d'un  homme  est  la  ruine^le son  maître* 
«•  Ces  infatiguables  portefaix  de  la  science  (  les  compila- 
teurs) n'ont  jamais  rien  gagné  qu'un  vil  rcnoiu  fondé  sur 
les  livres  d'autrui.  (i) 


(») 


z 


A  Monsieur  le  Rédacieur  de  la  Ifacelle. 
lents ,  le  94  mai  i  ta). 
Monsfenr, 

Beaucoup  de  voyageurs  se  sont  plaints,  comme  moi,  qu'a- 
près avoir  arrêté  leurs  places,  le  matin  à  HonUeur  pour  Rouen 
eu  Caen ,  C9$  mêmes  places  leur  ont  été  refusées  le  soir ,  an 
pasaage  de  la  voiture,  sous  le  prétexte  qu  elle  s'était  trouvée 
complette.lors  de  son  départ. 


(f)  •  U  SMobla  à  ttels  gndnia,  dUnalaor  petit  ccnraaa  , 
B  Qo«  poor  écra  iBapn^ét  «t  raliéa  en  veau  , 
»  Les  \ailè  daaa  rétat  dlnportaiiiei  penoonet  ; 
»  Qa'a\ec  leor  pla»a  ilt  font  le  dettin  des  couroobet  | 
»  Qa*jn  oioindie  petit  kmit  de  leurs  production» 
•  lU  di'heai  Toir  chez  eux  voler  les  pentioDê  : 
%  Q«e  sur  aux  ruaUers  a  la  vue  ait achée  ; 
«  Que  pertoot ,  de  leort  aoau ,  la  gloire  est  e'paochce  ; 
9  F.f  qa*ea  sdeoce  ilt  to«t  dei  prodifes  faaieas , 
a  Faar  «avoir  oaqa'eaft  dit  las  aiitnsawai  eux.  » 

MoLiâii. 


Je  croîs  rendre  service  âa  ce  reo  ea  rinaM 
circonsUnce  ;  peut-être  cerUin  cnef  dliotellma 
l-il^pas  la  même  reconnaissance,  et  je  la 
dois  ajouter  qu'on  oeut  arriver  le  ntui  ^- 
t^»n  k  vapeur  ,  bire  ses  affairei,  el  .«^ 
par  la  même  voie,  pour  reprendra  Pvoa  i 
de  Rouen,  et  cela  sans  avoir  été  à  FkStH 
otùnc^ipourj  arrêter  une  place  qna  sowtal 

Vt  aas  vovAcavaa  qg|  m 
k  Hoaiaar,  Waoaai,  i  lo 


-•► 


«^Mp«. 


lé 

k.émt 


-MACÉDOIlfE. 

—  Ce  matin,  nn  orage  assea  coosi^érabk  a  frhil  nr 
notre  ville.  Vers  sept  heures  moins  qaelqoet  auaolm,  i 
la  suite  d'un  coup  affreux,  le  lonoerre  est  tomW  nr  b 
tour  principale  de  la  cathédrale.  Qoelquet  éclata  da  aint 
ont  été  le  résultat  de  cet  événement.  Plimesrs  mm  ' 
sont  à  l'insUnt  accourus  ,  et  ne  ae  aoot  relirda  W 
s'être  assurés  qu'il  n'y  avait  aUcan  danger.  GaMa  df 


tnnce  n'ê  pas  peu   contribué  k  rappeler -la 

die  qui  détruisit  le  plus  bel  omemant  de  notre  Mbt  ■!• 
tropolitaine  ;  mais  ce  qu'il  y  a 'de  i^marmabb  •  ^aM 
que  l'orage  du  i5  septembre  se  déclara  le  dimancha,  H 
k  peu-piës  à  la  même  heure  que  celui  d'anjonrAni. 

—  Nous  apprenons ,  par  une  lettre  que  non»  i 

l'Ile  Maurice,  qu*un  chimiste  a  publié  dans  cette 
un  prospectus  dans  lequel  il  annonce  que  l*can  et  Cdimm 
qu'il  prépare  est  la  seule  véritable,  et  qu'en -Frant*  WM 
on  n'en  consomme  pas  d'autre.  Mais  la  propriété  k  pine'ib* 
guliëre  qu'il  attribue  à  l'eau  admirable  qu  il  compaia,  tfml 
de  rendre  k  la  vie  les  personnes  morlea-  depnit  pen, 
pourvu  qu'on  en  verse  sur  elles  une  quantité  aasea  «aÉJepoar 
produire  cet  effet  miracnleos.  La  fiole  ne  se  ¥«0  (qpsa  II  1^ 


produire  cei  enet  miracnieos.  La  noie  ne  se  vend  qna  nl^ 
gatelle  de  trois  francs.  Le  prospectus  ne'Cae  paa  la  faia» 
tité  qu'il  faut  employer  pour  ressusciter  les  innrta,  CVsl 
bien  dommage  pour  ceux  qui  meurent  sans  avnir  en  b 
tems  de  régler  leurs  petites  affaires. 

—  Le  célèbre  chimiste  daanis  M.  Oetalet  yneml-iêêt^ 
montrer  que  de  tous  les  fruits  qui  rraïaunt  —  DmhwcI 
la  pomme  est  celui  qui ,  joint  k  nna  gFanda-^nnnliS^dl' 
sucre,  produit  la  boisson  la  pins  tapprochéa  ^  «an.. las 
cerises  ,  les  groseilles  et  d*autf>et  fruits  dont  na  a  ~ 
tirer  des  boissons  vinensef^n^j  sont  nnlh^tnt  j 
espère,  avant  pen  d'années  «  Cabriqner  da 
avec  le  suc  de  pomme  et  du  snere. 

La  sève  du  tronc  du  bouleau   est  *  da 
tances  Tégétales ,  celle  qui  fbamit  le.  nsafllanT- 
miter  le  vin  de  Champagne  ,  qu'on  bbiin  k  ta 
Hambourg,  dans  ces  fabriquée  mi  koc  aTacT' 
surtout  des  myrfilliers» 

-*  La  Journal  des  Déèatê  avait  proposé  nna 
rienne ,  pour  prix  d'une  lutte  à  coupa  da  bon 
devait  avoir  lieu  entre  t  Apollon  et  U  Kéteii.  La  Âs^ 
pions  sout  entrés  hier  dans  la  basaê-coor  deatiada  k  bnr  wt^ 
vir  de  lice.  Là,  après  un  combat  des  pina  npnilMSi 
dans  lequel  les  deux  adversaires  ont  snccomBd,  h  JtiM^ 
nal  des  Déhat%  n'a  pas  jugé  convenable  d*accnffébr  le  psii 
o'jrmpique.  I^es  champions»  déçus  dans  lenr  Ufnli  ,  ait 
injurié  alors  le  jiige  an  com^bat,  qui,  d*nn  cnnn  Je  la- 
guet  te  a  aussitôt  cbangé  PApoUmn  en  Midaa ,  al  Ir  ~ 
en  marmotte. 


—  On  lit  dans  un  ouvrage  sur  lot  tnlipas  fn^M  nan  na 
seul  pied  de  ce  genre  de  racines  bolbentet  aa 
qu'il  mille  écus.  Il  y  a  des  roiet  qnî  aa  1 
vendues  plos  cher.  Demandea  pIntAt  è-ao^ 


m  aaal 


>-«nii«  dame  .i{oi  oê  f 'était  flAttée.juifia'îci  qae  de  guérir 
lei  dents  par  le  sioiple  attouchement,  nous  prie  de,.pre* 
Tenir  le  public  qu'elle  les  guérit  maintenant  sans  y  tou- 
cher. Ellea. pris  cette  délermiiialion  pour  appaiser  l'humeur 
jalouse  d'un  mari,  qui  se  uioiUre*fort  diatoUîNènz  sur  Tap- 
licle  mtouchemens.  Il  faut'  bien  ftire  tquélque  chdse  pour 
la  paix  du  ménage. 

—  Ou  a  joué  ,'dit*on  ,  dans  une  -vittedes  Pays-Bas>.ropéra- 
comique  de  Piearos  et  DtVçfo ,  sous  .4es.  iMtfn  je  tragédie- 
hrrique.  Le  public  trompé  par  la  faute  commise  suir  Taf- 
nche ,  a  été  attendri  îusqufauz  larmes  de  la  situation  af- 
freuse de  riiéroîque  et.  infortuné  dJîégo.  La  sensibilité  a  êeê 
erreurs  comme  toutes*les  autres  affectidns^  4e.  Tâme» 

—- Gn^-assea  grand  nombre-de  geus  se  plaignent  que  Ton 
a  bien  souvent  beaucoup  'de  peinera  vivre.  Un  philosophe 
nous  coUaeille  de  leur. répondre  qVif<faudrait  plulôt  aire 
que  Ton  a  beaucoup  de  peiae  è  mourir;  car»  ajoute*t«il  « 
oh  ne  consent  à  vivre  que  pour  ne  pas  mourir.  Voilà  (Un 
métaphysicien  de  la  force  du  vicomte  de.»... 

— -  L'enseigne  d^un  peintre-doreur  d'une  des  yiftes  de  Nor- 
tnandie ,  porte  ces  mots  qui  sont  k  'la  fois  l'indication   et' 
le  gnge  du  talent  de  l'attiste  i 

«    OuOESSOSUEIiAlf  ABREy    O'RORaEÇJ^  ,    PINTB    £lf  .ROUGE  |     TEAT 
WLÂ%C  ET  DE  TOUTES  COUUIJRS.    n 

-—On  va  publier  incessamment  l'ouvrage  «annoUteé  déjà 
sons  le  nom  de  la  France  Romantique.  Le  prospectus 
aonooce  que  la  France  Bùmantiifue  sera  écrite  enHTran- 
fais  ;  les  noms  des  auteurs  de  Jean  Sbogard^  HanhétHis^ 
(ùndCf  Trilbf  i  Louis  d*  Urjgel  ^  etc.,  ne  nous  rassurent 
pas    trop  sur  les  promesses  du  prospectus. 


(3) 


•-^on^iilrnt  dla^jijr  ^tpplay^i.lijoqlr^iice  Mlle.  Leiçquù 

Jui^vsit  ^é  naguère  l^objet  des  jrîgiieutacdu.publM^f^ujp^^ 
'hui  on  .la  çbfinte.  Témoin  jCief  yecs  ^ilM^s  fpqt^fidrefsés 
,  parsun  amaieur  fui  nous  engage  1i  les  insérer  : 

•  •  ^|dé  Sfulement  de  sa  \jf 
a»  li^deédouxacceoscUsa  voiX| 
>• ,  Ctfpbée  adoucit  autrefois 
.^^jU».^aopst^f^  .radomiit^  aMbfa]aK;Wapfeie. 
»  {Ja  Cfç^,|Quf  ee  qu'on  dit  d^  a^Sra^fd»  ^vioa, 
a  Pi«|f^efoftecJa/ç4«^ivc4aii^, 

'  »  B|  reDyJa  (à  )>atti^,  dra,  |nain» 
9  ErtUBplo^^r«9dpn^i^,etje  VOUS  l'ai  VU -falra» 
*  »  ▲uo.'G.  » 

C'est  to^AurstlejreCrain  ,de. i^i^ro,  qvand  on  ventait 
doitner  la  peiue;  df attendre  : 

»  Vont  fiait  par  itet  cbansoua.  » 

—  Un.M..ir«rîf4>«r,  bornée  très- répandu  parmi  les  beau* 

.tés.du  pays  qu'il  ■habite,  a' voulu  eu^^êcher  Jea  plaisana  de 

chanter: 

,»  C'«st.4'^»fflQair,  IJa^nciffr 

«iQoîr^t.le  «DMCtlMl^  .« 

»  A  la  rondc^* 

Attendu»  diî««il-iU^«  ^otsmots  pntjon  r^uort  fn^Uii,  avec 
legraud  noiubred'eaûuWinWurelsjqu'jil. possède. dans  rvfo^- 
dis>eaient.  On  ne  conteste  pas  à  M.  J[famQur,iiià  y^s^e^tef- 


excinsiva,  ou  ne  croinii:vûtr!4ii«at6tiicil)|9*,4»e.fl«r  V>f»»» 
de  l'amour.  . 


Si) 


Î^S 


mmva  d 


^bttsi-rî^. 


FORT  DE }  ROUEN. 

CHARGEl^NS   ET    Rl^CLAMATipifS. 

4E^  Ghaigbm.  du  dogre  anglais  Résin^ 

Sun  ,  cap.  Guillaume  Martell ,  ven.  ce 

' Londres.— 'Courtier -interp.  i M.  Orford, 

97. colis    machines   à  v peur. —57    dit  o 
dite. — M.  Pontrevé. 

j0^  Chargem.  du  sloop  l'Adélaïde»  cap. 
Cooset ,  ven.  de  Gran  vil  le.— Courtier» 
M.  Fauquenx. 

t  RéoUmiaiewrs-^i§M. 

38000  kil.  sel.  —  I  ;barriq.  miel.  * —  5oo 
barriq..  morues  sèches,— fiiffard- 
I   baril  vin  blanc. — Cord'homme. 
c   baril  graine  d'pmiance. — Liard. 
^C^Chargem.   du  boot  la  Cécile,. cap. 
Oaufresne,  venant  du  Havre.  — *  Cour-j 
lier  t  M'.  Fau4}ueux 
Provenant  du  transbordement  du  navire 
le  Petit-Emile»  cap.  Lçsag.e.  ven.  de 
Bordeaux» 
6  barih  gilipot. — 26barrîq.  — i  dilo  dito. 
— 36 dilo  dilo.  —4  dito  d  to.—  17  dito 
dilo — 6  dilo  dito. — 1  caisses  dito.^ 
3i    barriq.   dilo.  —  48   dito  dito.  — a 


0,    oarriq.  "'"'•      T;  ,^^ --";•-    j^réal ,  yeo^dfcMareones,  ch, de s< 


Pris  à  terre. 

41  barriq.vvin.-^aoo  aaumons  plomb,—, 
A  ordre.  ^  * 

d^CHARGEir/dn  ncvireVEugëne- Aimée  » 
,dap«  Lanélois, ven•d'^on4eur.,-r'<^ur- 
tier,  M.  Bordelle.  * 

a5  fiCUs  etdre»*-3o  jaè^tes  en  bois* — M. 
Dubord. 

Caargfx*  du  slorp  la  Joséphine, 
cap.  Croix  y  ven.  de  Touques. — Cour* 
tier,  M.Bordelle. 

g3.  fûta cidre -^100  jantes.-rS  slèr^  bois 
à  feu.v— 1  pot.beurre.rr;A  ordre. 

^(^Cbaboex.  du  degré,  l' Amélie. «  cap 
Benoistt  ven,  de  Touques. -HCoar lie r, 
:il«;  Bordelle. 

94  f Ats  cidre,  r-  i<q4  |antes,r-*'io,  atàres 
'  bois.— a  barriq.  yin.-vA  ondre. 

—  Le  sloop  l^Bulatie ,  cap.  Dfsmares*, 
ven.  du^liavre  y  ch.  ide  viu^^suirony  etc., 
pour  divers. 

:-^rLe  dogre  la  Pélagie,  cap.  Dupont , 
ven,  îdem ,  eh.  dé  vin  ,  sayoui^^aii-Je- 
vie ,  etc. ,  pour  divers. 

—  Le  ch%sse-marée  leBien-Aimé  ,  cap. 
réal ,.  yen^  dej^Mareones ,  ch«  de  sel^    ' 


Mouyenfent  du  ^{  au  i&mûi. 

Le  brick  les  Irois^ius  ,.c.  jE^s^h  , 
V.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin  ,  acier,  tabae. 

Le  sloop  le  Ratave ,  çap.-^Benoist ,  ven. 
du  Havre,  cb.  de  vin,  sOcre,  café,  plomb. 

Le  aloop  la  Marie-id' Amçur ,  cap.r^o- 
c  hois ,  v/uu  Havre, ch.de  frren  guenifs. 
•  La  goélette  la  Catherine,  oap..Blie>.v» 
de  Stock  ton ,  ch.  d^  plomb. 

Iie  brick  Je  Courreur,  c.iBonlin  ^jitUm 
de  Bordeaux  >;ch. de  vin  ,  eau-de^ie« 

NAVIRES  EXPÉOlitS. 

Le  brick  le 'César,  cap^-luhel,  alL  à 
Sainf-Mulo.,  ch..  de  plAUe.»^ocre, 

La  gàlîole  hollandaise ,'càp,  H. 'Nàgél , 
ail.  à  OaiMzick ,  Çopenl)iague  ,*  Elseneiir  et 
Kœofgsberg  ,  ch.  dé  Vin  ,  libniirie' et 
parfuinerie. 

La  goélette  la  Philippine^  c.  Duroont, 
aILàû  Havre  y  ch.  de^nefres  à  pMtre. 

Le  sloop  I^Jtosulie,  çap^^g^tiiUttL  W 
Havre,  lëge. 

Lobirick  la  Virginie, €,;^T4)quin ;jill.  è 
Brest,  ch.  de  bois. 

Le  chaise* marée  J'Aptivili,  C4.  Pjrîe»! , 
ail.  à  C)»erbourg9  lëge. 


fjlài  »  ill.  %  'Bimt  /éh  deijbfs. 

f>  Aobp  l'Ei^ëote^,  t»f.  btat»  «II.  à 
Honfleur,  di.  cl^  pfâlinp. 

f^  galiotula  Mirii4ioiiMf*«*  IiaïknNi^ 
•11.  ao  Havre ,  cii.  de  plaire. 

Le  sloop  l'Eipoir,  c.  Lemoîae»  ail.  <• 
Caen,  ch.  d'engraû. 

l.eiloopln  Mafie«Détipée ,  c.  MaîHard, 
ail.  1  iloiiilear,  cfa.  déplâtre. 

I.e  sloop  le  Jeuiie»r«oiiîs,  c.  Darrtbenay, 
ail.  h  Gueriies^i  ch.  de piei^res  medliëres. 

1^  JruQc-Emelie»  c.  Ailhaud,  ail.  uSt. 
JMtklo,  ch.  de  fayence  et  plAtre. 

U  gaharre  la  lAiÊ^  cap.  Situoiii  ail.  lu 
Havre  ^  ch.  de  pierres  meulières. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mouventent  du  a  3  au  14* 

N A VI RM   ENTRÉS. 

le  brick  américain  Mbfe^t ,  c.  Vinceot, 
T.  de  Baltioioie  ,  ch.  de'Cdfé,  daCao  , 
colon. 

U  troU-toâts  rHeurease-Union ,  cap. 
''ttiisiti,  v.'de  St-Doningue y  ch.  deaucre 
al  café  (en  ^âr^iiitaine.  ) 

La  galiole  liollandaise  Froir-Wébbîna 
t.  Rîiiper  /v.  de  LUboone ,  eh.  de  coir»^ 
colon  ,  dâcao. 

La  pak^iboot  tngiaisPrince^oboarg, 
f.  Page,  y.  de  Soulhamptoa,  ch.  de 
passagers. 

lie  cbasse-mar^e  fa  Manc-^Horlense  » 
c.  Bessar,  t.  de  Nantes  |Ch.  d'ardoises. 

Le  sloop  la  Félicité ,  c.  Liard  ,  y.  de 
Rouen  ,  ch.  moulrgc*. 

NAV1RF.S   tXPÉKlfrS. 

\a  cliaskc-marée  le  Talisman ,  c.  Lc- 
gougues  ,  a!l.  à  Rouen  ,  ch.  de  vin. 

\sfi  dogre  le  Printemps,  c.  Philippe ,  y. 
de  Rouen  ,   ch.  de  gomme. 

Le  dogre  les  Deux-Saurs-Dnies  ,  cap. 
Varet ,  ail.  à  Rouen ,  ch.  de  fer. 

Le  brick  norvrégien  Dclpliin,  c.  Sundt , 
ail.  à  Hambourg,  ch.  sucre  et  caf/. 

Koîe  des  ventes  recueillies  à  la  bourse 

^u  a3  mai. 
57  b.  cire  jaune ,  à  a  f.  5o  c.  ,  acq. 
'180  b.  colon  Louisiane,  à  1  f.  3o  c. ,  dito. 
lOQ  dilo  dilo  dite»  à  1  f.  25  c,  dito. 
64  dilo  dilo  Géorgie  ,  à  1  f.  5  c,  dilo. 
98  dilo  dilo  dito,  à  l  f .  7  c.  jb  ,  dito. 
la  tacs  café  St.-Domiogue ,  à  1  f.  07  c. 

ip  ,  dilo. 
95  balles  café  Bourbon ,  ^  i  f.  88  c.  3[4. 
dilo. 
'a4)  sacs  café  Havane ,  à  1  f.  lO  c.  en  en« 

trepot. 
i5i  dito  dito  dito,  à  1  f.  aS  c,  dilo. 

PORT  DE  QUIIJEBEUF. 

Sont  arrivés  de  î'Ulequier  : 

L'E<pérance  ,   c.  Sebire. 

I/Ar.  hc  ,  c.  M«hé. 

La  Hrlte-GAbrirlIe  ,  c.  Béranger. 

Lr  lioiusiottt»  ,  c.   Allard. 

I.e  Jfnii-Bp  pliât  c,  c.  Thomaiic. 

L'Aiiiinbic-Miiric,  c.  Dupiiis. 


làWliellé,  c.  Uorera.  ( 

T-e  8t.-Fierre  ,  c.  AdakiS. 
'La  Jéakie-Leade ,  c.  HaoïeL 

Sont  montés  à  la  marée  du  ^4  : 

L'Aimable-Balhildei  c.  Lesourd.  y.  du 
Hayre  ,  ch.  de  div,  mar. 

'Le  Talisman  ,  c.  Lecoquer  ,  y*  de  la 
Kochelle,  ch.  de  vin  eteau-^e-^ie. 

Lfc  Messager,  c.  Lauuaj  ,  y.  de  Bor- 
deaux ,  ch.  idem. 

Le  Prinlems,  cap.  Philippe ,  y.  et  eh. 
idem. 

Le  sloop  les  Sœurs-Unies,  c.  Corset  1 
y.  d'Uoufleur,  ch.  de  cidre. 

L'Eliçi  c,  Tayerson  ,  y.  de  Bordeaui , 
ch.  de'yiu. 

Sont  descendus  t 

'La  (Clétnentine ,  c.  Dans. 

Le  holKaadais  de  Joug  Cornellis  ,  c.  G. 
Dejong. 

Charles  et  Ann  ,  c.  Ricbardsoo. 

La  Rose ,  c.  Vasse. 

La  Fraucine ,  c.  Renault. 

Sont  ^bcore  arrivés  la  Louise, la  Ve- 
nette  ,  la  Sophie ,  et  un  dogre  Hambourg 
geois.  —  Feiit  d'Ouest  petit  frms. 

PORT  DE  ntTNKfiRQOE. 

mouvement  du    17  uu  18 

RÂviaes  KNTsts  : 

Le  St.-François ,  cap.  Legaffe ,  y.  de 
la  Trmiblade  ,  ch.  de  sel. 

Le  St.-Domiiigue,  c.  Asselio ,  y.  du 
Croisic  ,  ch.  dilo. 

Le  Jupiter  ,  c.  Lanièce  1  y.  de  Maren- 
nes  ,  ch.  de  sel. 

L'Alcide ,  c.  Oescamp  »  y.  de  Oaen ,  c(% 
de  graines  de  colza. 

1^  Paii,  c.  Hochet,  y.  du  Crotoy  »  sur 
lest. 

L'Espérance,  c.  Leyasseur,  y.  deQuil- 
lebeuf,  .-ur  lest. 

Le  Louis-Marie  »  c.  Hervé  ,  y.  de  St  - 
Malo ,  ch.  de  miel  et  beurre» 

ffAVIRES  EXPÉMBS. 

I/Augnste  et  Angélique ,  c.  Néel ,  ail. 
au  Havre  ,  ch.  de  charbon. 

U  Ste.-Yictoire ,  c.  Rousseli  ail.  et 
ch.   idem. 

L'Emélie ,  cap.  Delumeaa  ,  ail.  à  Brest, 
ch.  de  charbon  cl  huile. 

l.a  Victoriiie  ,  c.  Vasse»  ail.  à  Abbe- 
ville  ,  ch.  de  charbon. 

La  Belle-Adële ,  c.  Demeulle  ,  ail.  à 
Brest ,  ch.  de  charbon. 

Le  Pourvoyeur  (goëlelte  du  Roi) ,  cap. 
Saubert ,  ail.  au  Havre. 

L'Euphrosine ,  c.  Philippe,  ail.  dito, 
ch.  de  charbon  et  genièvre. 

[>a  Boulonnaise  ,  cap.  Fournier ,  ail.  à 
Boulogne  ,  ch.  de  charbon. 

Dunktrque  ,  /e  19  mai. 
—Une  lettre  de  la  Nouvelle-Orléans 
nous  annonce  que  le  *  coton  pretnicre 
qualité  s'y  vendait  i5  ioiis  la  livre.  Les 
.•iffaiies  n'y  étaient  point  brill.mies  ;  on 
rrais^nail  .  &  chaque  instniil,  d*y  éprou- 
ver une  jec^ii'Se  ro»nnv'rci."il^. 


■b«9IÉ9di 


AVIS  BIVlXt& 

CHA!«OKI«Vr«K»0] 

êtiytr  1B4.— M.  'fe-Bcaïaa. 

ci-oevinit  fut  ttu  ChaMv.  9  « 
(urlleoieni  me  neave  fci  Hasard  »  %»  ^ 

Il  coatuuiç  le  coiiiaiaree^at«VMa, 
fie  Cl  liqueura  «•  gtos  «f  «•   détail  «  et  ta 
ooufelle  naiaoo  éiaac  sitaée  s«r  ««i  WÊÊm* 
lias  mêmes  .  U  aara  rayastagr  dir 
espédier  arec  célérité  Ws  étmmsék 
•êroai  faites. 

L'Gii  ••   trawtcaa  daa 
gros  et  de  détail ,  les  visa,  de  toaTaa 
lés .  français  et  étraigaas  «  êtes  4a 
d 'absinthe  ,  tta.»  elc 

«^fia  i8S.--L9vmfrÉ«lMlli 

da  oiatio  et  {oon  Mlvétei  •#•  1 
sise  à  ftoaea,  rae  GsMid-VaM»  J 
coamîssaira-prisevr ,  procéérra  à  te  VMa 
par  cootiooation  ,  des  assicbaadiaea  dépaft» 
'dant  de  la  Miccetiio»  dt  M.  st  "*  ' 
confit  tait  coiunie  init  t 

Toiles  atcraet,  bl^t  et  Uavchcs  « 
sée« .  de  UolUode  «  pour  nappfs'Vt  stL .. 

Ub  feriice  ea  damassé,  ie'SSVar'a  < 
fpvatre  conrerts  ;  «oe  $raade  qoaailié  da  1 
•elioe  unie  et  brodée;  draielles  da  T 
Caen,  Lille  eu  Plsndre  et  Dieppe; 
ttnoiis ,  gsi*s ,  moaeboîrs  de  bai  Jscea  at  ata* 
vattes  de  perkalsti  calic«ls  »  lallas  «a  A  as 
eoioD  ;  tfayattes  de  soie  «oire. 


BOURSE  DE  PARIS,  ïFfàWÊi. 
SJfèis  'PmèUùf. 

CINQ   POUR  CE^T  OD^SOUDiBy 


Sçf  s5c  40c  Sic  40c  4Sc  40C  Soe  40c  9§i 

45c  Soc  5Sc  Ooo  6SC  60c  90a. 

aiCOIf^AISS.    DC   UQOIDATIOBt 
f>Qiiiif«  Sa  s«  Mat*  iS«l. 
Ech.  do  M  -Hari  iSsq ,  fiau  •     a 

itsS,       9    iioifaotaSr 
Idem  IfoHisATfTia,  its4 

AivrcuiTïs  DE  iOOO  ».,  à  4  p.*  •/, 
Avae  lois  et 


I  o6S  f  loAo  f  io6s  f  So  • 
ACTIOXS   DR  LA    BaKO.   DR    FEAMB* 
Jmi— ■  àÊ  JawHr  iSaL 
iS^sf  Soc 

^^i^^^  ^>%<%.  ^«%<^%*%<%*»i%  %»%%<^>»  «A««i«»%  ««4w«» 


SPECTACLES  DU  sS  MAL 

THEATRE  DES  ARTS. 
(  On  commencera  à  6  Aeiir«ff  i/sj 

L'ÉTOUDI  ,- 
Comédiaaa  S  actes  •  da  Holièr*» 

IRAN  DR  PARIS  t  , 

Opéra  eo  a  actes  •  da  MM.  Salât* J«i  at 
BoycMieib 

Demmin  s6  mni ,  M»  FaauT  duMua  via 

repréitatation. 

Jeux  Comiqi  sa  de  GtmcAUrr. 

Une  dravicme  représe^iaiioa  4a 

ARLEQUIN  MAITAE  D'ÉCOLE  MCTVBU, 

ov  CoioMBi»!  Moara  st  ▼ivavrs» 
Paiiiomime  en  a  scfes  .  et  A  graad  apeciatle  . 
dans  hqnelle  GaivnAtaT  remplira  la  i  " 
de  Pierrots 


9 


UOl  tN.  IMi  hlMLUlL  COMMtRClALK  (en  caractehes  et  ex  taule-oolcf)  DE  C.  BLOyltL,  RLE  St  iO  t^  Jl( 


LUNDI. 


V  i73;*--a—  AatiÉM. 


y 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE, 

Otte  Peaille  paratt  toos  les  joara.  S^adreaser ,  poar  rAbonnemeiit  et  la  Rédaction  ,  au  Barvao  de  fa  Naùetle ,  Place  des  Garmea ,  n*.  48    à  RbocA.^ 
On  a^abonoeà  P^is,  chesB&iaaoT-THXVABf,  me  de  Rîchali€a,ji<>.  7a.  — Au  Havre,  cbeBCHApif.ijt,nit  de  Paria.  —  Et  chez  ton»  iea  Lifarairea  tt* 
DkeoUar»  d«a  Poatet  du  Département.  ^  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  iS  (t,  chaque  trimeatre ,  pour  Eonen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste.      ^ 


LITTËRATURE. 
Promenade  à  Sainte-Pélagie  ,  ou  Petit  Manuel  à  F  usage 
de$  Journalistes ,  des  hommes  de  Lettres^  de  tous  ceux 
qui  font  des  dettes  ,  etc.  ; 

Par  Léonard  GAi.i.oxt.  (  f  ) 

Fiétrîss«z-TOus  bocages  de  l'Elise'e  des  poètes;  fleurs  qui  ta- 
pissez les  riches  gazons  du  Parnasse,  fanez-vous ,  el  que,  sur 
le  sol  que  vous  parfumez  ,  s'ëlevént ,  à  la  voix  des  geôliers , 
les  murs  d'une  prison,  comme  on  vit  autrefois  les  remparts 
de  Thèbes  croître  aux  accensd^Amphion.  Cest  en  vain  qne 
l'on  a  voulu  placer  le  temple  de  Mnemosyne  au  milieu  de 
fraifli  bosquets  et  sous  des  arbres  toujours  yerts.  Le  vrai 
teiliple  de  Mémoire  est  une  bonne  maison  de  détention  , 
er  les  portes  de  l'immortalité  de  fortes  grilles.  Ce  n'est  que 
sous  les  verroux  que  Ton  peut  se  sentir  inspiré.  Le  génie 
demande,  comme  l'air,  à  être  comprimé  pour  se  dilater 
avec  plus  de  force  et  d'énergie.  La  Henriade  fut  cfaarbonnée 
sur  les  murs  d'un  cachot;  et  ainsi  que  l'a  dit  le  plus  spi* 
rituel  de  nos  poètes  contemporains  : 

a   Le  Tasse ,  poursuivi  par  nn  destin  étran^  , 

»  Fit  sa  Jérusalem  dans  le  chàtejn  Saint-Ange,  a 

Voilà  des  exemples  qui  prouvent;  et  d'après  une  toJle  êu*< 
torité  de  ffiit ,  il  faudrait  être  bien  ingrat  pour  ne  pas  baiser 
la  maiu  qui  décerne  contre  vous  une  contrainte  par  corps. 

M.  Léonard  Gallois  vient  de  rendre  un  signalé  service  à 
ceux  dont  la  .vocation  est  de  chaifter  le  bonheur  de  la 
liberté,  el  dont  le  destin  est  d'aller  en  prison.  Le  lecture 
à^une  Promenade  à  Sainte'  Pélagie^  vousdonne  de^lclsavant- 
goâts  de  cachots,  une  si  grande  appélibililé  de  détention,* 
qu'après  avoir  dévoré  celte  jolie  brochure,  0:1  voudrait  fran- 
chir en  un  inoinent  l'esp^ice  qui  vous  sépare  de  la  prison.  Or, 
comme  cet  '^^pace  s'applanit  assez  facilement,  on  est  bieutôt 
au  comble  cle  ses  vœux;  et  la  réalité  n'a  rien  ensuite  q;ii  dé- 
parc IMiisioti  qu'on  s'était  faite,  ni  qui  détruise  le  bonheur 
qu'on  s'^^lait  ])romis. 

*i  G.Tr<lezvous  d'ennoblir  le  supplice,  disait  un  profond 
M  révoliiUoiHiaire  à  un  prodigue  exécuteur  :  toutje  la  canaille 
)i  voii(lr;«»t  biorilol  en  lâler.  »  Gardez-vous  bien,  pourrnis-jc 
dire  à  M.  Lc'onard  Gillois,  d'embellir  les  pÎMsons  :  tonte  la 
genl  liltcr.iire  voudrait  y  passer.  Eu  effet,  Sainte-Pélagie 
est  devenue  depuis  quelques  lems  le  rendez  vous  de  la  bonne 

(i)  A  Paris ,  cliex  Leroux  ,  Palils-RpyM  »  galerie  de  bois ,  n**.  209. 


compagnu».  Il  semblerait  que  les  gens  du  meilleur  ton  s'y 
sont  donné  rendez-vous,  et  bientôt  le  registre  de  la  prison 
ne  sera  plus  que  la  liste  des  hommes  les  plus  aimables. du 
siècle.  LMnafcréon  français,  rHèrmile  de  la  chanssée  d'Aotîn 
le  brave  Maziau  ,  Victor  Ducange  ,  le  mordant  Jay ,  lesav?nî 
et  naïf  Vigjierbn ,  le  «piriluel  Cauchois-Lemaire ,  ont  laisse 
dans  cette  retraite  de»  souvenirs  hisloriiques  ;  et  ces  mêmes 
souvenirs  consoleront  peut-être  un  jour  celui  qui  gémira  dans 
CCS  mêmes  lieux.  Nous  devons  donc  considérer  comme  un 
bienfait  pour  les  pvisonjiiers  des  génération»  suivantes,  que 
de  teJs  hommes  aient  été  éc roués  ,  et  eux-mêmes  sont  trop 
«mis  du  bien  public  et  de  l'intérêt  des  citoyens  k  venir  ,  pour 
ne  pas  s'applaudir  d'avoir  enchanté,  pour  ainsi  dire  ,  le  séjour 
de  Sainte-Pélagie  pour  les  races  futures. 

Le  joli  itinéraire.que  noua  annonçons  ,  est  divisé  en  douze 
chapitres  auxquels  on  a  donné  le  nom  àe  stations.  CHie 
dénomination  ferait  d'abord  penser  qu'il  y  a  quelqtie  ana- 
logie entre  Jes  habiUns  de  celte' paisible  retraite  de  force 
et  un  martyr  qui  porte  sa  croix  :  pas  du  tout ,  il  n'y  a  dans 
s  voluptés  à  cueillir;  et  ce  qui  le  prp^^ve. 


r.e  séjour  que  des   .._,.„  ^   _. ,   -..  h"*  -^  prouve, 

cest  la  gaile  de  tous  ceux  qui  y  ont  élu  domicile.  Un  passage 
de  1  ouvrage  de  M,  Léonard  Galbm  ,  fera  connaître  Tusqu'à 
quel  point  on  aime  la  plaisanterie  à  Sainle^Pélagie  '     * 

».  Parmi  les  aimahles  étourdis  français  que  Ton. trbùve 
dans  celte  prison,  il  en  est  un,  dit-il,  ii  qui  |a  natures 
accorde  tout  ce  qu'il  faut  pour  plaire  au  beau  sexe  :  beaucoun 
d  esprit,  beaucoup  d'usage  du  monde,  un  style  gracieux 
une  grande  fatililé  pour  faire  des  vers.,  une  imagination 
ardente,  une  belle  voix,  un  godt  délicieux  dans  I*  manière 
de  s  accompagner,  tant  sur  le  piano  que  sur  la  guillare  et 
enfin  une  profonde  connaissance  du  ccfeur  de  la  femii  e  On 
résiste  difficilement  à  de  tels  séducteurs,  à.  moins  qu'on  ne 
soit  huissier  ou  garde  du  commeîxe.  Cet  aimable  érourdi 
avait  çlus  d  un  créancier,  et  peur-êlre  pics  d'une  maîiresse, 
lorsqu  il  fut  conduit  à  Sainie-Pélagie  :  à  peine  y  élaii-il 
enfermé  q.iil  conçut  le  projet  de  s'échapper  ;  et  iPPexécuta 
dune  manière  admirable,  malheureusement  il  voulut  rester 
au  centre  des  plaisirs,  el  comme  toute  la  rai. le  et  iit  lancée 
après  lui,  il  fut  arrêté  de  nouveau.  Ses  créanciers  accoururent 
\e  recommander,  et  l'on  vil  parmi  eux  ^iue  jeune  damequi  ne 
lui  avait  probablement  pas  pfêlé  usurairement ,  l'écroué»^  pgur 
une  somme  assez  forte.  Comment  supposer  qu'une  fciume 
3eune  et  jolie^vinl  se  ranger  froidement  au  nombre  des  incar- 
ceratPurs  d  un  homme  avec  lequel  elle  avait  eu  né':es«=aiiemenL 
des  rapports  ^réables?  Quelque  mouvement  de  dépit,  quc'-^ 


(O 


ao«  accèt  ie  jalootie,  Tamoar  oATeoiéy  devaient  mbi 
Vwmi  portée  h  cei  tcie  dci  lévérité. 

«  Le  créancier  qiu  coooaistait  le  cœar  de  la  jtM*  fc 
qui  savait  comment  on   pouvait   l'altendrir,  M 
lendeintin  l*épître  luif  ante ,  remarquable  par  aou  o»^ 


le 

I 


À   MAOAMB    AoiLI    F*** 

»  En  dépit  d«  tout  non  courroai^ 
»  C'est  à  toi  qne  )'écri« ,  mon  an^i 
»,  Toi  qui  me  licot  sous  les  verroux 
»  Poar  MM  punir  de  celte  erreuc  éljcung^. 
«  Qui  me  fit  te  siguer  plu^ieuis  le^^s  de  Aango, 
»  Et  garder  l'anonyme ,  an  bas  de^  bilcta  ^«a. 
*  Dans  mon  ame  flétrie,  éteinte, 
a  Le  plui^ir  faîi  place  «a  remords  , 
a  f$  ).*ai  In  ohaciin  da  mes  toru 
%  êmr  chaqne  mnr  de  cette  cnrcinfa* 
»  Ah  !  r;ilUit-il  une  contrai  nie  9 
a  Pour  te  donner  prise  de  corps  ?  a 

On  deyioe  tiseinf  Qt  quf  Vange  ne  fut  poini  iniejisible  aux 
ehtnnaadela  poésie»  q^e  TécroAi  fiit  proioplemenl  levé  ^  et 
que  k  pai«  dut  itjre  «ignée  aoiia  la  verxouv.  • 


BREST. 

Le  maire  de  Creit  fait  connaître  que  la  direction  iu  spec- 
tacle de  cette  ville»  est  vacuité  en  ce  moment  ;  il  invite  les 
entrepreneurs  qui  dé>ireraient  sVn  rhargcr,  à  lui  faire  con- 
naître leurs  propositions  dans  le  plu*  court  délai  po>sible9 
voulant  que  le  spectacle  ouvre  »  au  plus  tard  »  au  1*'  septembre 
prochain. 

AvanUiges  faiis  par   la  ville* 

I  \  f«a  aalie  gratis  ;  son  entretien  eu  décorations  et  machines. 
a*.  Subvention  annuelle  de  Syooo  francs. 

NoT4.  La  salle  a  été  raiVatchie  tout  réoemmcut;  les  ma- 
diiaes  ont  été  restaurées,  et  lout  est  d  a  ne  le  meilleur  état 
pMsible. 

Charges  du  Directeur» 

I*.  Prix  de  la  patente,  5oo  fr. 

31*.  Droit  des  pauvres  par  abonnement,  2,200  francs. 

Le  spectacle  tiendra  dix  mois  de  Tannée  ,et  la  troupe  devra 
jouer  aitcrnativemeut  Opéra  ,  Comédie  et  Vaudeville. 

L'entfvpteneur  devra  présenter  toutes  les  garanties  dé- 
sirables. 

Le  Maire  provisoire: 

COLLET. 

^a^»4»«^e^« 

MACÉDOINE. 

—  F^  cour  d'assises  d*Ile-et- Vilaine  vient  de  juger  une 
accusation  d'assassinat ,  commis  par  un  jeune  homme  sur 
Ti  |*er40i.iie  de  sa  maîtresse,  dans  la  foret  de  Rennes.  Un 
doiçl  litimiin  trouvé  dans  le  corps  d*un  loup,  donna  lieu 
à  de» recherches,  et  les  osd'une  partie  du  cadavre  à  demi  rongés 
par  les  auimaut  carnassiers,  qu'on  découvrit  quelque-tems 
après,  dêvoitêreut  la  vérité.  le  coupable  prévenu  en  outre 
de  différens  \ols,  eutr'autres,  de  celui  de  cinq  pièces  de  six 
livres,  commis  sur  la  personne  de  aa  victime,  a  été  con- 
damné k  iiiort. 

—  On  dît  dans  le  journal  de  TAube  ,  le  passage  suivant  : 

•  le  préfet  vient  de  rendre  un   arrêté   qui  interdit  la 

ruciioB  des  nida  d'oÎMauii  et  qni  défend  de  dresser 


ancnn  pié(|e  peur  prendre  des  oisMvi , 
mnlti^ftition  des  chenilles,  doit  lira 
•uticMi  diès  oiseaux   qui  s*en  aouirtsacsl. 


àk 


—  Om  a^ionce  que  M.  F.  J.  Ifadermaa  ^— .,__ 

nitmim  kicptftte  de  U  Chambre  et  Chapeik  dip  |m  , 

a»  IgfniMag  «a  ouvrage  ayant  pour  titra  1  Sc0lb.4»  !■ 

Aif^»  à  TolA  de  laquelle  tout  mmicêenpém 

éf^ifem'SÊ  99i    insirumeni.  Cet  ooTragia  ,  éi\ 

lotig-iems  par  lés   personnes  qni  culliveot  U  umwmmf  hb« 

publié  très-incessamment  an  mjgasin  de  mosiont  t  dt  T&i^' 

te ur ,.  me  de  RicheKeu ,  in%  46 ,  à  Paris. 

—  Certain  individu  qui  fait  son  métier  dVnieadra  «1  êê 
rapperter  ,  s'est  lâché  lout  de  boa  contre  Vum  de  •••  €••& 
&èce»  qui  a*est  perHsisda  rapfekr  màctÊÊskafOÊÊk  Cet  kmate 
citoyen  disait  qu'il  voulait  bien  passer  pour  momekmi  arfl 
que  mouckeron  l'offeas^it  auUnt  que  Tépithèlo  d«  ftiÊÊ^ 
reau  ,  par  exemple  ,  devait  blesser  un  poète  :  oh  va  as  ■îclHf 
la  vantté! 

— *  Une  draie ,  conaue  à  Raris ,  amt  pcoiwa  do  m  tém 

Îorter  que  du  blanc  k  ses  enftns  peodauf  tavt  tmm  l« 
ge  ,  si  le  ciel  favorisait  assrs  ses  désirs  poar  qoe  É0  gltfBM 
ou  ses  filles  ne  ressembla>sent  pas  à  son  mari.  Dca  tflK 
aussi  conjugaux  ont  été  rxancés.  Il  n'j  a  qntà  Toalair  as 
pareil  cas. 

—  Ua  jaaroaï  qni  parait  presqiw  socagaitm  diaa  la  1 
tement  du  Nord ,  annonce  quo  M;  Boolagae  wmn%  da  i 
ve'er  le   service   d^   ^eê   voiiui^  pc  fauit^s'k  maorU» 
d'une  construction  nouveUa  ,  #/  inversaUes»  l.e  mot 
sabh  n'est  pas  déjà  si  auanvais.  U  est  de  Ja  façon  da  1 


—  La  Foudre  j  qni  se  dit  aussi  un  ionnial,  Toodraîk  hmm 
que  M.  Kératry  n'eût  pas  seulement  plus  de  nârila  qaa  ladi 
ses  rédacteurs  k  la  fois.  Alors  on  Tal laquerait  aTcc  ^ 
chances  de  succès.   Mais  les  ennemis  de  ca   libérale 
tingué,  sont   réduits,  par  leur  iaférioritéf  à  Finja 
attendant  mieux. 

— -^ous  avons   parlé   dans   notra  nnraéro  d*hier  ,  d^aâa 
enseigne  fort  remarquable  :   en   voicî   nne  aalra  ua*  Tim 

trouve  daus  la  petite  ville  de  P y,  oli  il  panll  Ma  k 

concurrence  établit  bien  des  rivalités  Jalousas  s 


D»Lâ5CK,  vaacBAivD  Épicna^ 

VEND  EaU-0E-ViB, 

EX  DipiT  ma  Jamix 

ET   EH    VF.BTU    DE   LICENCF^   DF8   DsOITa-Bteaia. 


—  Un  improvisateur  normaml,  qni  pranaida 
muses  da  la  nerte  de  M.  Sestini,  ebanta  dèraOt 
cuisiner  qat  le  CélictUît  sur  la  répalatioo  da  c» 
prompt  u  I 

Air  :  J'ai  uu  part  oui  dans  iii##  woymge». 

A  a  mom  de  1*cbvI«  ■niafa 
Ah  !  cesses  artiste  ^eaté . 
De  niVnvier  celle  fuMée 
Qae  coursait  notre  ventti; 
Ce  laorier  qae  le  rewow^a 
NcMK  proffDet  oMmne  mn  hie»  rf 
Ne  Taot  pat  le  feailla  f«bi 
Qae  vous  mettez  daas  vos 


èM 


—Samedi  et  hier  au  soir  dimanche»  pliisienia  ■« 
ont  redemandé  MargailUn  ,  et  des  billets  oiitélâ  i#ld 
Kène  ;  ils  &Taienl  pour  but  de  rappeler  cet  estiuioMa 
dont  que'ques  siHiets  injustes  noiu  oui  privés.  Hoc 
que  Margaillaa  se  rende  à  cette  demanda  da  vraîa 

— Le  défaut  d'espace  nous  empicbe  déparier  da 
d*hiar ,  bo«s  7  fo? leadroas  dans  notra  prorfcra  m 


iatasrarb 


mmm  é  mm^ndvi^. 


VOUVELIES  ££  ME». 
'  tOn  annonce  f  entrée  en  mtere  dé  Bor- 
jùkufL  iu  ne  vive  ta  Péndlopey.  t.  de  Cal- 
mtUtB^  ei  Ae  Baiirbaa. 
«>  -iL»  ClëaMttlui«9  c«  li.fii>1ond,  arrivé 
(Èkt  It  tfsrlMiiipie  an  Ua^rrt  le  «i  ^  ce 
fliM>i>,  sVst  sépara  <ia  eenvoi  le  6  de  ce 
'mots,  à  200  lietfesdànsYenoird  des  Açores. 
Ile  convoi  devait  toucher  à  l'Ile  d^Aix  ? 
pour  lef  kâtifoens  de»: tués  pour  Bordtauxi 
et  d*autres  bâtiinens  de  guerte  devaieui 
escorter  les  navires  destinés  pour  le  Havrr, 
jusqu*à  la  hauteur  d'Ouessant.  Les  venl» 
étant  favorables,  on  doit  s*afleodre  à  les 
voir  paraître  ioccssemment. 

On  mande  de  Baltimore  ,  ti  date  du 
ai  avril,  que  le  navire  Freemaaon  ,  ar^ 
îiyé  dans  ce  port  ven.  de  Campéche  en 
IQ  jours  I  avnit  apporté  Taris  que  depuis 
plusieurs  jours  uu  schooner  pirale  ulo^ 
<|uait  Cainpéclie  ,  el  qu'il  'paraissait  avoir 
^elque  couimuaicaùon  secrète  avec  la 
G4le. 

—Le  brick  suédois  Seglaren,  c.  Hielms^ 
de  Stoclhoini ,  parti  de  St.-Bneux  pour 
Lisbonne  ,  et  qui  était  eotré  à  Ptipiioutb 
en  état  de  détresse  ,  y  ^  «lé  condamné  et 
vendu  . 

—Le  navire  le  Colon  ,  c.  Féçer  ,  parri 
de  la  rivière  de-Bordesiix  ïe  iS  iiB*rs  ,  » 
clé  rencontré  à  9  jpars  de  la  Guadeloupe 
par  la  frégate  française  la  Cléopâtre  ,  ar 
rivée  k  Brest.  L*équi|7age  et  les  passagers 
étaient  en  bonne  santé-» 

— Le  Grampus,  cap.  Bangs,  parti  de 
Bordeaux  ,  estarrivé  à  New-Yonck. 

—Sont  également  arrivés  à  New-Yorl, 
le  16  avril  ,  Le  (>admus  ,  c.  Richards,  \\ 
dtt  Havre  ,  et ,  le  18  ,  te  Leader  ,  c.  Jones, 
V.  de  Nantes. 

— Est  arrivé  à  Pbiladclphie ,  Je  \6 
avril ,  TAigus  ,  c.  Orew  ,  v.  de  Marseille. 

— Ou  écrit  de  St- Gilles-sur- Vie  ,.  le  i4 
du  courant  ,  qu'un  navire  présuofté  sorti 
de  Bordeaux,  s'est  perdii^  wnr  lac^te  âc 
St. -J^an- de-Mont.  La  partie  de  sonxhar- 
gement  qu'on»»  pu  r^ciJiliir  ,  se  eocnpOiïe 
dV?prit-de-vin  ,  de  bois  de  CarQ^>^clie  et 
de  barils  en  bois  blanc  fîcelémBt  plombés. 
L*cqiiip»g''  ayant  péri,  et  la  partie  du 
navirr  oii  '^  nom  était  inscrit  ajant  été 
emportée  ,  on  n'ayail  pu  recueifîir  d^au* 
très  i^nseigneniensau  départ  du  courrier. 

L*Aimab'c-Jii!ie ,  csp.  Proux ,  parti  de 
Bordeaux  y  est  arrivé  au  Sénégal  en  18 
jours  de  traversée. 

—  Des  avis  de  la  Martiniqtre,  du  29 
mars  dernier,  |)arvenus  par  le  navire 
î'Kspérance,  arrivé  à  Dunkerque»  ap- 
prennent le  départ  du  convoi  de  cette 
colonie  ,  le  25  du  même  mois. 

*»  Le  sloop  français  la  Société,  capi- 
taine Petion  ;   allant  d*Ocqtie  à  OuniLer*- 


que,  a  fait  naufio^edaRs  La  nuit  in  A  au 
9  mai ,  près  de  Flrssingue.  Une  grande 
partie  de  son  inventaire  a  été  aauvé^, 

—  Le  navire  Jetska-Mnrgaretba^  c^p. 
Qiislra  ,  parti  de  BordeaM  pour  Stettio» 
est  entré  k  Ostendeavec  quelques  av;»ri#'f, 

Narjiesy  IQ  m/3t. —^Quelques  transac- 
tions ont  eu  lieu  pendant  la  darnîère 
semaine  qui  vient  de  s'écouJer.  On  ci  le 
une  centame  de  Wriqufs  sucre  brut  de 
nos  Antilles >  vendu  un  peu  andessus  de 
3ô  fr,  ta  bonne  4*«  ^^  principaux  déten- 
teurs ont  beaucoup  de  peine  pour  se  déci- 
der à  vendre  à  ce  prix.  Les  terrés  sont 
restés  sans  affaires.  Le  bon  petit  sucre  est 
coté  4  120  f. 

1^  bonne  4'  ^n  Bourbon  et  Maurice 
s'oblienl  facilement  à  77  fr.  5o  c.  Environ 
5oo  caisses  blond,  île  do  Culie  ,  ont  êïé 
traitées  de  35  fr.  5o  c.  à  40  fr.  ,  suivant 
la  nuance.  Les  raffinés  ont  un  peu  în\\i}i. 
Ou  a  parlé,  d'un  loi  de  café  St.-Domii^g- 
ordinairev  vendu  3  f.  4^  c.  le  kilograiotrie^ 
acqttîtté.  Le  Bourbon  vaut  de  3  fr.  80  à. 
4  fr.  7.t>y  suivant  la  qualité.  Quelqtie^ 
pelilslots  de  café  Ravane  ont  été  vendus 
de  2  fr.  5a  à  a  fr.  85  c.  le  kil.,  en  en- 
trepôt ^  tn  ordin.  et  march.  loo  sar$ 
racno  Maragnan  ont  été  places. à  1  fr. 
3b  c,  te  kiè.  ,  entrepôt  :  «n  ne  pourrait 
pktf  en  trouver  k  ce  prix,  Le  Marlimq^t^ 
9^1  obtenu  à  a  fr.  aa  c.  ;  acquitta,  Lr< 
poivre  léger  est  offert  â  2  fr.  70  c.  Le> 
ro8  lierç.  rix  Caroline,  belle  marclnn- 
dise^  ont  été  payés  58  fr.  ;  qoelquo!)  petits 
iots  de  Madagascar  ,  3o  fr. 

PORTS  ÊTANGERS. 

ARItlVACeS^ 

GYa^esend y  12  an  16  mai,  —  Aurore», 
c.  Griffilhs  ,  V-  de  Rouen  et  du  Hi»vre* — 
Agenoria  ,  c.  I^osfaate  .•  Scartingwi?)!,  c. 
^ie^ron  y  ven.  de  Cnarcnlc. — LoiJ-Mel- 
ville  ^  c.  Black,  et  Sir-William-Curli*  » 
c«  Wittingham,  v*  de  Calais. 

Butl\  i5  mai, — L'Ossian,  c.  KidJ  ,  v# 
de  Ounkerque. 

Leiih  ,  i3  mai. — Betsey,  c.  Graj  ,  y. 
du  Havre. 

Nt^wcasUe  y  t3  nioiC.-— Hannalit  cap. 
Eineit  V.  de  Fécamp. 


PORT  D'HOKFLECTl. 
Monwement  du  aS  mai, 

I7AVIEES  ENTRÉS. 

Le  tmVmAlu  les  Quatae-Seeura ,  cap. 
Cbéron  y  veo.  de  St.<-Pierr^-Marltnfqtie, 
cb.  de  sucrt,  café ,  coton  ,  etc.  ,  à  7a  ton  - 
«ignatiou  de  MM.  B.  I.ecarpeatier  et  C*. 

Le  brick  anglais  Cora^cap»  Legrand,! 
veo     le  Butaoa-Ajreii  ch.  âe  laine  et 


cuifi ,  à  la  consignatioa  de  MM.  M^rl» 
Oeitéipttkcb  ftiènn. 
CoiiftieM;    M.    ^yuà  y  6«IIm4    «i 

Peilecat. 

Ce  dernier  eapîiailie  memê^wfpm^^m 
les  navires  THarondWie  ci  VUm'^immy 
du  Havre,  ^Uiem part» de  Biiéiios^yri»y 
dix  yèoriBVitmi  mo  départ  ^  le  5  «Mn, 
que  Wf  àrick»  Mûienne  «t  h  GhaHeiH 
AcJeZè ,  l'un  allant  h  &iifit.|lai#,  tt  Vma9m 
â  Tuantes,  devaient  mettre  en  mer  Je  ao 
mnrs.  D^nx  antres  bricks  ven.  de  Naotei 
et  de  Bordeaux ,  étaient  heureusement 
artivi^sàBuénos-Ayrei  peu  de  jours  avatft 
qu'il  ne  partît  de  ce  p6it,  oh  an  esî 
parfaitement  tranquille. 

Appareillaient  de  Sain4-Pîerfe-Marti-» 
nique  le  jour  du  départ  du  cap.  Chéroa  : 

Le  RoyaUL'oois. 

LBniite. 

Le  Jeuflre-Antbime. 

J^  Clémentine. 

I^  Dugnay^Trontti. 

L*  Providence.  1 

la  Jeune^Caroline. 

L'Aimable^Ëul^lie. 

Doivent  partir  le  mois  prociaim 

Le  Petit-Louis  y 

L*AnnibaL 

I  es  Qtratre*S»u«i  y  ém  )Havi«. 

La  Cornélie. 

PORT  DE  ROU£^. 

CBARCEMEIVS   ET    RÉCLAMATrOIfflté 

{[^  CRARGrar.  du  navîre  fe  TaHanMii , 
c-ip.  Gognet ,  yen.  de  la  Rochelle. — 
Courtier,  M.  Lucet. 

RifclamnietiTS ,  Mil» 
7   fAts vin. —  1 3  fAt* eau-de-vie. — Virt|> 
Lehaltre. 
30   fàié  vin. — 3  dilo   eati-de-vie. — 3B 
barriq.    viiu — a  dilo  visaigre^-^^e- 
carpcnlier  fils. 
lo  fûts  eaïu^-vie.— Renaad-Dnfiijfiel. 

Le  brick  In  Louisa  ,  cap.  Cadou,  vafl, 
de  Bordeaux  ,  cb.  de  vin ,  eau-de-vîc  ^ 
soufre,  etc.,  pouî-  4iveri.  —  Courtier. 
M.  J.  Peilecat. 

^^  GniTRciM.  dci>  stoop  Ebtaiie ,  ctpff. 
lieBftiaws,  ven.  an  Havt^* 
Courtier-int^nrprète,  M.  T\  hMétêX. 
Rf'c^miÊieur's ,  MM. 
16  planches  de  sapin.-^Pauqueax. 
I  <  0  ssmnonB  plbmi^. — Ar  ordVe. 

nr^vcbandises    provenant    dn    oarire   le 
.ff^une-ÏIenry,  cap.   Deridder  ,  ven.  à^ 
Marseifle. 
^9  fAta  via« — Paporet^ 
30  dilo  dito. — Carpentier» 
45  dito  dilo. — Lharuuit#. 
178  dilo  dilo, —Charlea  Dora«id. 
74  caisses  savoo.^— A  ordre. 


M.   J.  ftlîfcll. 

B^iamùiemrâ ,  MM. 
SS  au  vin.— i;ilffriiiitt«. 

9  dilo  tnfia.— Crevel  et  comp.  ' 

.  4  dito  e»4{iiine  en  racîn^fti — F^  Oapool 

fift  Ol>i»pil§t|ît^ 

MarçhindUet  provtotiit  du  iia?i/«  U 
Jtaci«^41«»rjr ,  c«  D^riddetp  t*  dt  Utr- 

%m  iil<iei  niArbrt**— Rlciisrd  6b  «Int* 

7$,  Mti  vin.— l/HertniLle, 

3a  dito  diAa. — Chariei  Durand, 
I  dJIdcrAntttdi  Uirlf«.^TUi9l  Ancelot* 
m  dil0  dito  dii«.— HerrictiY  el  comp. 

Sft  c*ailti.iiiratt,*-à  ordre, 

f^CitAiarx^  dq  chtAte^inir^  U  Bîea- 
Aiinp  »  cap»  Lorent ,  v.  d«   Mareajiet. 
^    o^Cotirlier  interp.  M»  J*  PellecaU 
7GS24  kitogr«ii|uie«  seL^Beuvaiu  alaé 
et  coinp. 

VâVItti   EP^^ftl^. 

Le  eW^e^marée  te  CHifoa ,  e»  Hervé, 
V.  de  Bordeautp  cU.  de  vïn,  e«u-dè^vie. 
êalpètre. 

Le  ehiue-itiartfe  le  Vojapur,  eip.  Si-' 
gaard  ^  ▼•  de  Pouligoen  ,  cb,  de  seL 

Le  cliaA»^mar^e  Te  PelK*Paftcal ,  €âpUp 
LArgouet ,  V4  de  KAaraii,  cb.  de  sel. 

Le  cli:is&e-marêe  l'àtiguite  ,  c.  Launay* 
T-  du  Havre  ^  ch*  de  via  et  fer. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du  34  £"'  sSi 

IVAVIBES  ESTHÉ8, 

Le  brick  amërtcam  Jërooie  ,  c.  Deita- 
breho  ,  V.  de  CbaHeslOD  ,  cb.  de  coton  , 
ciiîfre* 

Le  brick  le  Dogutj-TrouiQ,  c.  Lcbotir- 
eoîii.T-  de  U  Martinique  ,  cb.  de  sucre 
ft  cafë  (en  qtieraniaîite], 
e  Le  piqueV  t  ang^aîi  Cherteilîcld  ,  ck|]. 
Woode,  V,  de  Soutiiamptou  ,  cb.  de  pai- 
•ageri. 

Le  iloop  11  Jeofie-Euphratîe  »  capitaine 
Troade^  v,  de  Durikerciue ,  cb.  de  cbarboxi. 

Le  iloop  la  f  rancine,  c.  Rëimux,  vep* 
de  Rouen  ,  cb.  de  blé. 

Le  ftloop  la  Louise  t  c«  J^heQoe  ,  ?  de 
RoBeti  r  iur  leil. 

1-e  dogre  l^i  Quatre-Scciirt ,  c,  Chrii- 
liin,ill.  k  Dunkerque,  cb,  de  d0tivellef* 

Le  dogre  leficfituiie,  c.  Poirier,  elt. 
k  Dankrrf|ue,  iu^  Teal. 

Le  brick  le  Courrier,  Ct  Desie,  tll.  k 
Soueo  ,  cb.  de  vin, 

\jt  p<|ucbot  anglais  Prînce^Caubourg  , 
f.  Page  ,  aiJâQt  k  S^utbamptOO  ,  cb*  de 
pas^igfT». 

Chargpm^ni  nu  Havre  pour   les  C^jrex^ 

1^  ïoltFgoèlrlle  n^uve  el  *nlide  l'Es- 
l^ft  lie  df  ftt^iien  de  1  V%  tOnirr^m  ,  èon- 


U^  en  enivre  et  d*ttne  belle  mtre1ie|i 
parttri  dam  le«  premieri  jourt  de  \mn  * 
ftom  le  coaiftiandeuieiit  du  cep>  Oépret^ 
S'adresser  pour  frêi  t 

A  Péril,  à  Metiieort  NiRiooetSlu- 
ïAii,  roe  de»  DeuK'-HouTe»  ,  n*.  la  %  Brini- 
leeii,  Ciflrer  et  cotiipagniei  rue  Theve- 
iiot ,  n'  6, 

A  Rouen  ,  à  (If .  Bouc  bon  ^  armaleur. 

Au  Havre f  k  MM,  D.  Auce»,  corres- 
pondant ,  (fOdefroj  ff ère»  ^  eoertttri  ^  ou 
au  cepitdne  k  ton  bord, 

PORT  DE  QUILI.EBEDF, 

Sont  oiripéë  1  e  FUkfuiar^  U  3i4t 

Ledogre  bambou rgeoî»  Spécubtien,  c, 
Poort,  ail.  i  Hambourg. 

Le  flûop  fraiiçaig  rAogélîqiie»  c»  Sam- 
son  »  ail.  à  Carn. 

Le  sloop  le  Père-4e-PamJtle  »  c.Dupiiir 
alL  à  HotjReur. 

Le  ilopp  la  Jeyne*PauHoe  ^  c*  Petit , 
ail.  k  Uen. 

La  goe)elte  lei  Troti-Fr^rei,  cBrigai*- 
dal,  ail.  kla  Rocbelte. 
^I^  ifoop  rAugusiîfie,  c.  Maillet  ^  alî, 
à  Hoti0rur. 

I^  gribatine  la  Marle*Loube^  c*  Blofi- 
del,  atL  au  Havre. 


poiaj 
platiiv 
Cettff 


Som  montét  0i  pos^^  Im  aS. 

Le  cbafse-marée  la  Marîe^Tber'#e  ^  € 
Gourtoii,  ven    d'Harûeur* 

fiiHa,  Le  flu;i  el  le  reilui  de  le  mer 
av'nt  rendu  U  poiée  de  Uervîlle  tmpra* 
lirabte  pour  lei  tiavirri ,  tU  ne  pouronl 
faire  voile  pour  Quillebeufi  01  ne  partir 
pour  Ho^fteiir  et  le  Havre,  eU  ,  qu'avec 
un  veol  »ûr ,  n'émis  ta  ut  pai  d'autre  potée, 

(  Venî  d'Oueti  p  petit  Jraiê.  ) 

PORT  DE  DDHEERQOE, 
haviies  E^TTaÉa 

L^  »i  i  —  ï.e  Si. ^ Jean  »  cap,  Fauquel  j 
vi*n.  <lu  Havre, aur  leiL 

La  Sopbia,  norwfgieu,  cap.  Ecbnert, 
V*  de  Frcdericktbald ,  cb*  de  bub. 

Le  ?3«  —  l/E^pr^ir ,  c.  Merion ,  ven.  de 
Marf>nnri,  cb,  de  leL 

Î4:  Fré(l<^rk  ,  c,  Guillaume ,  t<  de  l'Ile 
d'Oïeror»,  cb.  itj. 

La  HaUnce,  c.  Coriloa,  v.  deBordeaui 
cb.  di?  div.  ninrcb. 

Le  Ducikerqijoi^t  c,  Willinm,  v*  de  ta 
Martinique,  cb.  de  dîv,  marcb. 
ifàViRts  cxpÉnirls. 

Le  20 niai,  r—  L'FuphrdîThj?,  rep.  Pbi- 
lippe,  ail    au  Havre,  i  It.  fletbarlniii. 

J,ii  noyiunnaise,  cnp  Fouruier,  alL  k 
Povlogne  ,  cb.  id . 

Le  21.  -.-  I^  Paîi,  c.  Barlc,  ail.  a  la 
yèiAie  de  ta  moriif*,au  >fi>rrl,  rli,  de  seK 


AVIS  DIVERS. 

câiiî^^  ■pxç  ;V  Vf  Ailrr  ,    a>*r    Jardin   anp(l  ti»    ri 


#v    F*  iffl»*bM«  Ycrffr.  la 
a  fmrtJvn. 

i  >    ta  aM  iiiiiit  a«  &««  4t  li 
ij         p    et  AefMv    é'wm  «M  , 
I  aioc  le  fail*  ,  w%  à*  tamm  .  I 

S«in<  •  ■  «««  litue  9%  draiir  ém  Ai 

S'a^rr««er    >iir  U»  lieux  poae  la  avj* 
poar  «0  tri«i^  ,  i  M.  D'UiHirf , 
ta«  S^Wcaot  u,  4,  a  Rc 

1S7.  Le  «i'Hr  ^àHHv*, 
tit»  art»t  «  rbtm»<iLr  4«  jwtfiantf  la 
catntnv  {«•  «fni«4S  {irérÉàf  frl«*  «  ^ 
4i«bUM«riivot  ^«  rvttaormpl  c«  la 

I  h  pMni  ^   f i«n  n*  vn  aéflifé  fOav  ^ 
Kmfttmâ'm  d«   |i«noi»oci  if«j  voMm^  ii 

lufiiUoj  du   etif*  vill',  tjiiii 
rcyni^ ,  a^txmt    ueitfpÉU   ■»    «^w>t  la  tv^| 
ùDC<  di  la  |iré%riiir   qo«li|itftt    |o«ei  ^**^ 
■o»  doctiîcile  ,  tue  riti'tSiarrttlM  «   aT  H  a|| 

CHAlforai^rT  TO  DOMICliJU    ^ 

ci^dfTint   rve  4u  llliAtïi^r  a,  S  «   d«i 
torlUrornt  fu«   ttei^tr   $t.^ABua4  »  1 

II  ccmi  >mfl  r»  commrtct^  ilr«  viiii  , , 
vie   et  Ui^tieuri  en  ç,tô*   #1    m    éMaâ« 

elle  maiiaQ  étaet    *ii 
«ia>  mémr^  t  ^^   *^^tM  t^4iaiii*ge  4i 
^ap^dtrr  avec  cvHntt  Irt  4«vaa 
lé I  ont  rfliiP4, 

L*oa     irofivfira    d«at     let       i^paa 
|roi  n  dv  4rraft  »   le*  via*  d«  loivf** 

d  abiif»tb<  ,  rt«,  «  ne* 


SPECTACÎ>ES  011  j6  MJ 

THFATRE  DES  ARTS.      ^j 
(  On  comntwHcera  à  6  heurm  £/| 
PiMir  la  prcmitve  R  epré>en4aiéaa 
M.    Pfaiir* 

LE  CALIFJ&  HE  BAGDAD, 

Opira  en  t  acte  »  d«  MM^  â^ai-JoH 

LA  mM$on  %n  Lorcftfg. 

Vaadeiiilc  aa  1  acte,  d^  H  M.  PteAt4v 

el  De  tfofa.itfiv «4 

m.  Piiixr  teiMplÂra  te  tAlr  Je  A/f 

êfùmitw  JmciimJtûfd ^  MU*  Rid. 
Higaudin ,  prrf 

JcûnneU^  1  flûterj 

LE  COMÉlîtl?*  D  ÉT4MPM,i 
Vtiuîr fllU  fMiitvrav  m  1  acte* 
M.  PiaLie  temiitifa  la  eêt^^ 
Dorti^ai  ^  C^mâtîf^tmt    MM.   P>ft*t. 

Dapr^  f  La*  api 

Madehine^  Mit  t.  Rojar. 

Jko  CaviQ!  tvs  t%  Ginpeaxr* 
L-AVI^UGLR  t>U  TYROIi», 

ran*ciniMiie  *«  î  aciet,  è 


RiiCE.N.  I3di  bIMERlE  COMMERClAi  E  £cv  rAiiA.jTi:i.ES  ET  fe»  TiuixE-naurr)  DE  C  Ill.Og'^KL,  RLKSr  LO  3<' 


MARDI. 


97     Max    i8a3. 


.#■«:'■ 


N'l74-; 


.1 


LA  NACELLE,  ^;i 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE, 

Crtte  Feaille  panùt  tons  les  jonrs.  S'adresser ,  pour  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  an  Bnrean  de  fa  NaceUe ,  Place  des  Carmes  ^  n**.  48  ,  à  Rouen. 
On  s'abonne  à  l»ari^,  chez  Beissot-Thivars  ;  rne  de  Richelieu  ,  n*.  7a.  —  Au  Havre,  chez  Chafillc  ,  me^^)|^ Paria.  —  El  chez  toua  le»  Lihrairea  et 
Directeurs  des  Portes  du  Département. —  Le  prix  de  l'Abounement  est  de  i5  fr.  chaque  trime:ttre,  pour  Rouen ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  po»te. 


PHILOSOPHIE  (i) 

Si  la  mort  est  inévitable»  du  moins  daos  l'état  actuel  de 
nos  lumiëies,  qu'elle  arrive  un  peu  plus  l6t,  un  peu  plus 
tard  r  ^*  n'importe  ;  elle  nous  privera  toujours  d'autant 
de  peines  que  de  plaisirs.  L'inslaut  de  la  mort  et  la  mort 
même  sont  donc  indifFércns  :  pourquoi  les  redouter  ?'Dira- 
l-on  qu'elle  est  la  corapngne  de  la  douleur?  Mais,  la  mort 
étant  la  destruction  de  notre  mode  d'existence  actuel,  toutes 
les  douleurs  que  ce  mode  renferme  disparaissent  avec  lui  i 
avec  le  conletianl  disparaît  le  contenu.  La  ujort  n'est  donc 
pas  la  compagne,  mais  l'ennemie  destructive  de  la  douleur. 

Prompte,  la  mort  est  insensible;  lente,  elle,  fait  fuir  la 
douleur  devant  elle.  Le  malade  qui  meurt,  soulagé  dans  ses 
souffrances,  croit  guérir  et  renaître  à  la  vie. 

La  mort  est-elle  le  néant,  c'est  un  sommeil  profond.  Qui 
se  plaignit  jamais  d'un  profond  sommeil?  Esl-elle  une  autre 
>fte,  dégagée  du  souvenir  de  celle-ci  ;  l^s  plaisirs,  les  peines 
ne  viendront  plus  exciter  en  moi  des  regrets,  et  me  fournir 
des  consolations.  ÏVhis  si  la  mort  est  accompagnée  de  soq- 
venirs,  Dieu  !  avec  quels  sentimeus  doux  et  tendres  je  me  rap- 
pellerai les  objets  de  mes  ufFections  les  plus  délicieuses!  Je 
leur  préparerais  des  places  à  cpté  de  moi  ^  mon  esprit  doué 
de  la  faculté  de  voir  des  corps  ,  puisqu'il  voit  son  propre 
corps,  mon  esprit,  sur  les  ailes  de  l'amour  et  de  l'amitié,  ira 
[ilauer  dans  leurs  demeures,  témoin  de  leurs  plaisirs  et  de 
eurs  peiups  ,  il  sourit  aux  uns  comme  aux  autres.  Tout  n'est- 
il  point  passager  ici  bas  ?  Ne  viendront-ils  pas  se  réunir  à 
moi,  plus  contins,  plus  heureux  que  jamais.,  (iauts  de  leurs 
malheurs  comme  on  rit  des  peines  de  Teufance?  , 

La  décomposition  nest  pas  la  mort  :  c'est  une  nouvelle 
modification  de  U  vie.  Comme  si  une  vile  fosse  pouvait 
tenir  captif  un  esprit,  uii  élément  susceptible  de  contrac- 
tions et  (le  dilatations  à  l'infini,  et  nouvatit ,  comme  la  lu- 
mière, comme  le  feu,  symbole  de  lame  vivante,  se  frayer 
avec  la  rapidité  d^  l'éclair,  une  roule  libre  à  travers  les 
corps  les  plus  opaques! 


l 


(  I  )  Cet  article  est  extrait  du  lÎTrc  intitulé  :  Essais  philosophi* 
qufts  sur  l!iO!îiin^^  ses  principaux  rapports  et  sa  destinée  ^  fon- 
dés sur  i'crftcricnce  et  la  raison;  suii'is  d'oltservaHons  sur 
le  Beau.  — Puis,  \%il.  Nous  nous  proposons  de  faire  connaître  cet 
ouvrage  à   nos  lecteurs  • 


En  rendant  à  la  dépouille  le  tribut  de  respect  et  desensî- 
bilité  qu'elle  réclame,  ne  la  confondons  pas  avec  IVsprit 
qu'elle  renfermait.  J'abaisse  mes  regards  vers  la  tombe  ^  et 
je  me  dis  :  Voilà  donc  le  terme  de  nos  efforts  !  Pourquoi  tant 
s'agiter?  Je  les  éève  vers  le  ciel*  Voilà,  dis-je ,  ma  véritable 
patrie:  c'est-là  cftie  mon  âme  habitera;  une  tombe  froide 
et  triple  n'est  pas  faite  pour  la  contenir ,  et  ne  doit  pas 
l'intimider. 

Un  jour. ..•  Sublime  pensée!  Objet  de  nos   travaux! 

Un  jour  la  civilisation,  dont  \a  marche  progressive  est  in- 
finie ,  ser»  portée  si  loin  ,  que  les  puissances  les  plus  se^ 
crëles  de  la  nature,  ainsi  que  leurs  combinaisons  innom- 
brables ,  nous  seront  dévoilées.  Nous  pourrons  prolonger 
alors  notre  existence  à  volonté.  Qu'en  arrivera-t-il?  Convain- 
cus plus  4]ue  jamais  de  la  vie  future  et  des  nouvelles 
juis»ances  qu'elle  doit  procurer,  las  des  vanités  du  mondç , 
nous  ne  voudrons  plus  y  rester;  nous  passerons  dans  un 
Hjonde  plus  beau.  C'est  ainsi  que  dans  la  vieillesse ,  mal- 
gré les  habitudes  contractées,  on  quitte  une  région  fioide, 
pour  aller  sous  un  beau  ciel  jouir  des  douceurs  de  la  na* 
ture. 

Lecteur,  qui  que  lu  sois,  sache  que  la  mort,  existence 
du  néant,  nest  jamais  un  mal  pour  celui  qui  la  subit:  elle 
n'en  est  un  que  pour  ceux  qu'elle  n'atteint  pas;  elle  n'est  un 
véritable  mal ,  un  mal  insupportable  ,  et  dont  le  ciel  me 
préserve,  que  dans  la  perte  des   personnes  que  nous  aimons. 

Heureusement  nos  affections  suivent  la  ligne  descendante , 
plus  que  la  ligne  ascendante.  La  mort  t:iiikv£  d'ordinaire 
celui  qui  aime  plus,  avant  celui  qui  ai(ne  moins,  le  père  , 
par  exemple,  avant  les  enfans  :  loi  bienfaisante  de  la  divmité, 
toujours  attentive  à  nous  procurer  des  joifissances ,  comme 
à  nous  épargner  des  peines  y  autant  que  cela  se  concilie  avec 
la  nature  des  choses. 


LETTRES  DICTÉES  PAR  MVNITO , 

\^n    moyen  de  signes   cauis tiques  et   recueillies  par  son 
sténographe  ordinaire. 


A  MM.  les  Rédacteurs  de  la  Nacelle. 

Messieurs , 
Je  vous  adresse  une  leltce  dont  notre  Journal  de  Rourn  a 
eu  la  barbarie  de  me  refuser  l'iusertlgn.  Quoique  yotre  feuille 


fi'ail  pas  acquii  parmi  noui  Id  caractère  d*officiaU(é  qui  donne 
un  poids  légal  aux  réclamations  reUtiTes  aux  quadrupiVAue 
noire  espèce ,  \e  vous  prie  de  youloir  bien  publie^  dans  yolre 
plus  prochain  numéro,  la  réclamation  que  le  MoithAiY  êtes 
chieAk  perdus  a  repoùssée.  La  publicité  de  ce  fait  comtln^cera 
à  satinfnire  ma  vengeance ,  sans  préjudice  du  'cà\i^  tk  p«itte 
que  je  lui  réserve-,  et  du  coup  de  dent  que  je  pouiî^i  don- 
ner à  sa  feuille. 

ÏTai  Dionneur  d*étre ,  mes5%'èft',  VbtY% 
1res- humble, 

Mu:«iTO. 

Siratboarg ,  c«   19    mal  i8a3. 

A  M.  le  Bédacieur  du  Jovrhjl  de  itûUeh. 
Mon  cher  Rédacteur, 

Les  relations  agréables  nue  ,  jusqu'ici  j*ai  entretenues  avec 
vous  ,  me  donnent  lieu  d  espérer  que  vous  ne  me  rpfuserrs 
pa»  le  petit  service  que  j'ose  réclamer  de  la  bienveillance  que 
vous  avt*z  toujours  témoignée  aui  individus  de  mon  espèce. 
Il  s*agit  du  bonheur  de  ma  vie  :  c'cf^t  déjà  assex  intéresser 
vbtre  bonté  eu   ma  faveur.  J*enlre  en  matière. 

Deptn's  le  chien  de  Tobie  jusqu'au  bolliqucui  Moustache  ^ 
il  n'a  pas  paru  sans  doute  de  caniche  qui  ait  pu  me  dis- 
puter la  juste  célébrité  que  je  me  suis  acquise.  Eli  bien  I 
Monsieur ,  le  croiriex-vous ,  cVst  ma  renommée  même  'ui  i 
me  Jésespcre  ;  chien  obscur ,  j'eusse  été  le  plus  fortuné  des 
quadrupèdes  ,  avec  les  désirs  modérés  et  les  goûts  stmplet 
que  je  possède.   Mais    le  fol  orgueil  de  mes  maîtres  que  je 

8'  agne  au  domino  et  à  Vécarté^  m'empêche  de  contracter 
es  alliances  avec  les  beautés  vulgaires  que  jo  vois  errer  dans 
1rs  rues.  OpcMidànt  I  illustration  d'un  nom  ,  ne  ferme  pas 
l'âme  n\\\  douces  impressions  de  l'amour...  Unechirnne,  vous 
le  dirai-jc  ,  une  épagneule  ,  belle  comme  Tune  des  nymphe  à 
quatre  p^iltes  qui  formaient  la  cour  ambulante  de  Dinuc,  se 
promeiiiit  un  jour  dans  votre  rue  Grand-Pont.  Aucun  signe 
de  servitude  ne  chargeait  son  col  d'hermine.  Se»  yeux  étaient  \ifs 
et  molesfrs.  Je  courus  après  elle;  ihais  un  sur\eillant  in- 
héiible  m'appela,  en  raêihe  Cems  que  te  maître  de  ce  joli 
animal  fit  entendre  de  sOn  côté  le  nom  de  Fiiièle.  Ce  mot 
r'tentît  encore  daus  mon  coeur,  et  je  ne  t'oublirai  jamais. 
Cependant  l'heure  de  la  représentation  a^tJl7lit;  j'entrai  au 
théâtre,  et  je  portai  bientôt  sur  la  scène  la  distraction  oii 
me  jetait  l'image  de   Fidèle, 

Depuis  ce  teins  j'ai  porté  son  souvenir  ineffaçable  dans 
toutes  les  villes  oii  j'ai  donné  des  représentations.  Je  ne  puis 
dompter  le  seutiment  amoureux  qui  me  consume,  et  qui  ne 
s'appaisera  que  par  la  possession  de  celle  qui 'en  est  l'objet. 
C'est  à  vous  ,  mon  cher  Rédacteur  ,  que  je  confie  ma  passion 
et  mes  e  pérances.  Si  vous  pouviez  faire  des  recherches  qui 
missent  Fidèle  en  ma  possession  ,  je  vous  promets  ui^e  récom- 
pense proportionnée  à  ce  ser\  ice.  Je  ne  vous  dis  pas  quels 
sont  les  moyens  que  j'emploierai  pour  vous  faire  passer  le 
pris  que  je 'mets  à  la  faveur  que  je  vous  demande  :  il  doit 
vous  suffire  que  je  vous  îure  de  vous  récompenser,  sur  ma 
parole  d*honneur  de  ciniche. 

Pour  vou^  mettre  plus  k  portée  de  trouver  ma  Fidèle  ^  et 
prévenir  les  erreurs  que  vous  pourriez  commettre  dans  la 
rédaction  de  son  signalement,  je  crois  de\oir  vous  prier  de 
copier  lexiuellement  l'indication  suivante  :  //  a  été  perdu 
une  c'  irnnr  épagheide  ^  qui  répand  au  nom  de  Fiilèîe.  Fslle 
a  le  corpt  hlnnc  ^  des  taches  brunes  à  sa  punie  gauvhe  la* 
'iérale ,  les  orèilîes  lohgues  café  au  lait ,  les  jeu  r  ronds  et 
animés ,  les  pattes  blanches  et  la  'queue  panachée. 

J'ai  l'honneur  d'être,  monsieur  le  Rédacteur,  etc. 

MACÉDOINE. 

—  Le  p.iu\fe  Journal  de  Brest  eSt  $\  piteux,  que  V Éclair 
même  te  plaisante:  c'est  le  Coup  de  pied  de  l'âne,  mais 
le  Jouriuil  de  Brcsi  n'est  pi  le  lion  devenu  vieux. 


(O 


—  Une  jeune  personne  d*Ais,  en  PrOTMCt»  a  rahrf  h 
main  d'un  de  »ei  amans,  parce  qu'il  se  nommait  BrmÊtm^ 
Y.  qêr|^.cemot  rappelait  une  idée  dethannéto.....  Vailkmi 
\^chat^tMlon  bien  frappant  de  la  chasteté  de  nos  bcaslii  m^ 
VrdiôYi^Tes.  Dans  le  nord  de  la  France  oii  les  aens  loat  mâm 
îWitabhs,  on  n'est  pat  autant  en  garde  contre  la  tralalMi. 


SPECTACLES. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

(  DiaiaBchc  s5  nai.  ) 

L^ Étourdi. — Jean  de  Paris. 


En  lisant  ou  voyant  représenter  les  eeovm  de  MoKéfVt  an 
ne  peut  se  dissimuler  ce  dont  Molière  loi-ui^me  conifait 
ingénument  qu'il  travaillait  pour  deux  publics,  afin  êm 
contenter  tout  le  monde.  En  effet,  rapprocbet  les  fnnifarili 
de  Scapin  du  Misant ^ ope  ^  et  de  V Avare  ou  du  TMtm/k^ 
la  longue  parade  de  V Etourdi  jouée  hier,  vous  ne  ponrim 
iTconnaitre  ce  génie  aussi  brillant  que  profond,  r^jkimjk 
la  vraie  comédie  à  qui  Thalie  doit  ses  premiers  cheCnloraTfa. 

V Etourdi^  en  cinq  actes  et  en  vers,  semble 
aux  honneurs  de  la  comédie  k  caractère  ;  mai»  etî« 
bien  le  vrai  type  de  l'étourderie  que  Ton  rr  trou  va  dam 
tontes  les  actions  de  Lrlie  Ne  vous  paratt-il  pas  plot  imwmé^ 
qu'indiscret ,  plus  niais  qu'ét-  urdi.  ^i  Ton  s'en  rapporte  à  soa 
valet  Màscarille^  plus  de  doute,  il  hii  dît  nellemcnl  f^ 
n>st  qu'une  béte,  et  le  maître  qui  reçoit  Irnnqnillnnnit  ià 
son  valet  un  coup  de  pied  dans  te  derrière,  poitr  a\oir  tt 
à  Tnifalditi^^  que  Turin  est  en  Turquie^  ip'^jonle  par  & 
aucun  trait  à  son  caractère  d'étourdi,  mais  il  eu  fournil ■«'fcaa 
k  la  sottibe. 

Au  surplus,  le  valet  Hfasean'lle^  plus  quVn  aocnneantsa 
pièce  de  rancien  répertoire,  envahit  la  Kène  k  loi  senl.  Taas 
les  autrî»s  personnages  ,  et  notamment  tÉtomr'H^  ae  it 
trouvent  là  que  pour  servir  de  jouet  k  ta  fouibe  «  e«  Jt 
plaNtron  à  ses  quolibets.  (>•  valets,  maîtres  de  leurs  osaltitit 
plus  adroits  cent  fois  et  plus  instruits  qu*enx ,  ne  Ibot^pai 
trop  d'honneur  aux  gentilshommes  de  Tancien  tema;  et  qne^ 
qu'au  siècle  oh  ilous  vivons ,  cela  se  rencontre  encore  qne^ 
quefois  dans  le  monde ,  du  moins  ne  le  tolêre-t-on  pin  MT 
la  scène.  Il  serait  déplacé,  sans  doute  «  de  s'appctantir  phÉ 
longienis  sur  la  critique  de  celte  comédie  de  Woliim,  an 
réflcc hissant  que  c'est  son  premier  ouvrage ,  et  qn^  Pi^flfHa 
oîiil  parut,  l'auteur  travaillait  moins  pour  la  gloire  «  qiie  |Mr 
le  profit. 

Le  rôle  de  V Étourdi^  joué  par  Albert,  anraic  fm  ilm 
Inieux  saisi.  Ce  rôle,  tout  ingrat  qu'il  soit,  offre  enceÉI 
des  intentions  que  l'acteur  n'a  pas  senties  ou  qoM  n  lan^ 
à-fait  négligées.  Cest  en  étudiant  et  repassant  souvent  em 
auteurs  qu  on  en  connaît  bien  l'esprit  j  c*e«l  aiMM  ifah 
avoir  vu  souvent  le  même  acteur  dans  différena  onvfMa, 
qu'on  peut  bien  juger  de  ses  moyens  et  de  âob  talent. ^Il» 
bert  qui  a    séduit  tout  le  monde  wir  Taitanee  'et  la  '^-**** 

\  sous  l'habit  d  officier ,  iâtn  les  'i 


3u'il  a  dévelopéés 
"eux-mêmes  n'a  pis  eu  depuis  le  m^nie  tuctèsdada  le  Mt 
à  manteau  de  la  Jeunesse  de  tienri  W^  ni  hier  "toAt  hflk 
français  dans  le  rôle  de  Lélle.  Un  ^sle  '^ibe  cet  arlfal^  )ft^ 
fectionne  par-dessus  tout  autre  ,  est  céliii  dé'|iartfr  lUl^ 
sarament  sa   main  droite 

«  De  la  poche  an  jalioi,  du  jâKôt'a'la  poSit.  s 

II  ferait  bien  encore  de  s'appliquer  k  modifier  le  lan  It 
son  débit  qui  devient  monotone.  Ttste  a  joue  avec  vérfe  et 
talent.  Il  est  malheureux  que  le  timbre  de  voix'de  cetne* 
teur  soit  sombre  et  couvert.  Roche  mérite  des  êiefre*  Bto 
autres. acteurs  n*avaienl  qu'acte  de 
qu'ils  ont  bien  fpit. 


hù  âêniiëre  f^prjsentitibn  de  Jai9n  fie  Péttb^  Jtàît  eAcore 
Kieti  ^tes  de  iroùs  ;  mais  à  celle-ci  lé  Même  opéra  a  été  si 
bien  reudu  ,  qu'on  l'a  revu  avec  toul  le  plaisir  d*une  nou- 
Teauté,  MesploD,  affranchi  de  ceUe  crainte  însé|^arable  d'^un 
premier  début ,  a  joué  et  chanté  en  perfection.  W^*  Lemoule 
entièrement  rassurée  par  les  témoignage^  de  bienveillance 
qu'elle  a  reçu  dn  public  éclairé,  a  développé,  avec  une 
grâce  infinie.,  la  voix  la  plus  pure  et  la  plus  suave.  fiOir.sqQe 
celte  jeune  actrice  aura  formé  sa  iitéthode  et  perfectionné  son 
.jeu,  eeq'ne  Vétude seule  peut  amener,  elle  sera  certainement 
une  de  nos  actrices  les  plus  distinguées.  M*'^  I^emoule  poss^éde 
beaucoup  trop  déjà,  pour  négliger  ce  qui  lui  ma'nque.  Val- 
bonté,  \\'\é  ,  M"'  Boyer  ,  ont  complété  l'ensemble  et  le  mérite 
de  cette  rt'présen talion.  M^'*  jolivél  ,  com.ue  troisième  chan- 
teuse ,  n'est  pas  obl'gée  à  des  pas  de  luxe  ,  mais  qu'elle  saute 
au  moins  en  mesure.  Quaut  à  ces  messieurs  et  dames  des 
chœurs  ,  ils  ont  tous  fmt  bien  dansé  pour  des  chanteurs. 
(  Landi  a6  mai.  ) 

Le  Calife  de  Bagdnd.  —  Le   Comédien  d'Étampès,  —  La 
Maison  en   Loterie, — T'    Rrprés.   é/e  Perlet. 

L'arrivée  de  Perlet  dans  notre  ville  était  inattendue  du 
public,  je  crois,  que  le  directeur  ne  s'y  atlend^rit  pas  lui- 
même;  car  autrement  comment  supposer  qu'il  ait  fait  mon- 
ter et  jouer  tout  récemment  par  Astroc  le  Comédien  <i'£- 
lamprs.  II  ne  pouvait  se  dissimuler  la  comparaison  défavorable 
qii  en  résulterait  à  Tr^ard  d'un  artiste  estimable  de  sa  troupe. 
Il  est  donc  plus  nnturel  de  penser  que  M.  Morel ,  toujours 
empressé  de  varier  nos  plaisirs  9  na  pas  voulu  en  laisser 
échapper  l'occasion  imprévue ,  et  qu'il  a  saisi  Perlet  au  pas- 
sag<*.  11  a  bien  l^iit  pour  nous  et  pour  lui  ;  plus  un  ac- 
teur est  goûté  pFus  la  recette  est  bonne.  M.  Morel  a  déjà 
pu  s'en   apperceydii.       ' ^^ 


t?) 


f^  charmant  opéra  du  Calife  de  Bagdad^  oroé  d'une 
décoration  nouvelle ,  aurait  «uffi  dans  toute  autre  circons- 
tance pour  attirer  et  satisfaire  la  foule  ;  mais  hier  toutes 
Tes  attentes,  toutes  les  impatiences  étaient  pour  les  deax 
Vaudevilles  oii  iPeflet  devait  par^aAtre.  Tôttiefois  nous  n#  p^wt-* 
rions  passer  sous  silence  les  apjikmdtisemefis  qti'ont  justement 
mérité  Mlle.  Lèmoule  «t  Mespl^n  dans  ie  Coiffe  \  €m  doit 
aussi  des  éloges  au  peintre,  ia  lAécoration  nouvelle  eftâ'nfie 
belle  exécution  et  d'un  trës4>ehefi£t. 

Perlet  a  joné^'une  manière  inmilaUe  ses  rôles  de  Dorival^ 
du  Comédien  d'Etampm^  et  de  Rigmitdin  y  ée  la  Maison 
en  T^oierie  \  foh\%  c'est  dam  la  première  ^èce  sur-tout  qu'il 
a  fait  preuve  d*un  talent  vraintetit  original,  le  ne  crois  pas 
qu'un  homme  puisse  ^a«ntfit  modifier -«I  décoai])Oser  l'expres- 
sion de  sa  figure  avec  pivs  dSnrt  el  4e  vérité  <foe  le  ^it  cet 
lubile  acteur.  Non-seulettieiii  ees  trails  s'eltèrent  et  le  vieil- 
lissent à  volonté;  mais  aa  vmx  prend  aussi  letton  cassé  de 
la  vieillesse  comme  les  doeces  inÔexions  de  voix  cl'un  autre 
sexe,  et  cela  sans  ancnn  ridic«Ue«  Dans  son  Irevesiitsement 
de  Miladjr  Malborough ,  il  a  les  airs  et  les  habitudes  d*«iné 
anglaise  bien  née,  sa  taille  est  fine  et  bien  prisi*.  J'ai  son- 
vent  rencontré  des  milady  qui  pourraient  changer  avec 
avantage  leur  tournure  contre  celle-Tà»  tJn  grand  mérite  de 
Pertet ,  comme  acteur,  c'est  d'être  toujours  plaisant  sans 
grimaces  et  ^ans  charge. 

Perlet  redemandé  à  la  fîii  du  spectacle ,  «a  été  couvert  de 
nombreux  applaudis^^emens. 

De  nouveaux  billets  adressés  à  Marganian  pour  l'inviter 
à  reparaître  sii'r  notr«  théâtre,  ont  été  lancés  de  plusieurs 
côtés  de  la  salle.  Le  régisseur,  'après  s'être  assuré  de  la  ma- 
jorité des  voix  pour  cet  acteur,  a  déclaré  que  Margaîllan 
aurait  l'honneur  de  reparaître. 


Il  I  Mil 


âSB 


owtn^rcc 


PORTS  ETRAÏîdEhS. 


ARUIVAGES. 

Anvers  ^  20  mai, — Forsoger,  c.  Nées, 
V.  de  Nantes,— A.  Berdina,  c.  Sorner, 
V.  du  Havre. 

Amsterdam  ,  17  mai. — Le  Joseph,  c. 
Arends ,  ven.  de  Bordeaux. 

7'extd  y  16  mai. — Hermanna-Jacoba  , 
cap.  van  Ulplien,  v.  de  Bordeaux. 

Hamhôiirgy  i6  m'ai, — Oaiharina,  c. 
Bergendlwll ,  Ven  de  •^'antes.■--Welbe- 
da^t ,  <:.'Bug«i|s.,  v.  de  Bordeaux. 

/PORT  FHA'NÇAÏS. 
MarsciVe,  17  et  \\^  t^iai.  —  iCabot,) 
Los  Trois-Aiiiis ,  c.  Rame,  et  le  G>6ar  , 
c.  MonjM^r,  V.  de  Naples,  ch.  d'huile, 
rt^lfsfe.— *La  Mario-Josephe,  c.Eugafron> 
V.  de  Tni'entc,  ch.  d'huile.— L'Aort)re, 
c.^artih,  v,  d'Aloxnndrie,  Ch.  de  875 
balles  cxi  ôw  ,  riz.—  L'Heureuse*-Mathi1de , 
c.  Cmjlomb,  v.  de  Lutro ,ch.' d'huile. — ^ 
PUj-kieurs  Ciil)ote\jrs,  v*  des  côtes  d  Italie, 
de  Sird  nf^iip  ri  de  Provence. 

^PiAT  DE  nUSKERQUE. 
AJoctvemeiit  (hi  21  «au  a 3 


NAVRF.SENTifrES  : 

21  »  le  Saint-Jean ,  eàp.  Fàûqtfet , 


Le 
en.  du  Havre  ^  sût  kbt. 


Sophia,norwégien  ,  cap.  Echnert ,  -^i^xi. 
de  Frédérickshald  ,  avec  bois. 

Le  22  ,  l'Espoir,  cap.  Masson  ,  ven.  de 
Marennes ,  avec  sel. 

L'Union  ,  cap.  Gérard ,  yen.  de  la  Trem- 
blade  ,  avep  sel« 

Le  FrédiJ'Vick ,  cap.  Guillanine  ,  ven.  de 
l'Ile  d'Oléron  ,  avec  dito. 

La  B fiance ,  cap.  Goriton  ,  ven.  de  Bor- 
deaux, avec  diverties  marchandises. 

Lo  Dunkerqtiois ,  cap.  Willem,  Ven. 
le  U  Martinique  ,  avec  diverses  maréban- 
dises  (en  quarantaine). 

Le  23)  l'Ëpervier,  cap.  LetueuC,  «ven. 
dii  Croisic,  avec  sel. 

Le  Se(nt-Phili|>pe-9  enp.'Fréohoo,  veii. 
de  Marei1ttes,>avec  dilo.  1 

Le  Saint  ^aol ,  dp.  Fl^mibart,  ven.  tie: 
Cherbourg,  ayec  tonnes  vides. 

L'Adèle  ,  c^p.  Godin ,  ven.  'de  la  Gua-| 
deloupe,  avec  diverses  marchandbes  (En 
quarantaine.)  | 

NAVIRES  EXPJ^of^S. 

Le -21  ,  la  Paix*,  c«p.  Baele,  ail.  à  IH 
pêche  du  Nord ,  avec  sel.  \ 

PORT  DE'ROOBN.  j 

Mouvement  du  26  mai.  < 

\    Jbe^oop  M»aMe4i0iai»eb»  c»^Hébleri  l 


v.  d(*  Gonfeville,  ch.  deridre  et  bois. 

Le  brick  la  Louisa  ^  cap.  Gadou ,  aîl.  k 
Bordeaux  ,^h.  de  vin  ,  soufre. 

Le  chasse* marée  le  Magnifique,  capit. 
Erano ,  v.  de  Bordeaux ,  ch.  de  vin  ,,savon. 

Le  chasse-maré-  le  Përe-de-Fa mille., 
c.  Gorchuan,  ven.  de  ta  Trenibladci  di. 

lie  5(1. 

Lè'ïalisinan  ,  c  Lego\iguet,  ven.  de  la 
^Rochelle ,  dh.  de  vin  et  eau-de-vie. 

L'Union  ,  c.  K.  Morvan,  ven.  de  Ror- 
de«nx,cb.  tiwin  «t  bois'de-Caaipéche. 

L'Ai inéble- Virginie,  c.  Vallée  ,*v.  ^c 
Bordeauiiy'ch.  dts'^tnet'savon. 

l'a  Joséphine,  'c.  GtoilL,  «v.  ^e  Cita, 
éh.hliilede  colfa. 

Le  Printeins,  c.  Philippe,  v.  4e'AM^ 
vUaux,  eh.'Vin  etsouiac. 

^ÀXtnts'  EXPtofÉs. 

^Iie>sl»op  la^B^nne^Nëve,  «c.  GntlMi 
all.ràtRoHemix.,  «h.  de'ptttre. 

'Le.sfoop  l'iAugnste  ,  cap.^fareft,  Jall. 
V Cherbourg, xh.  de  fVr,  vin,  pMkre. 

•Le  -aloop  iMris*,  cap.  ftolaiid  ,  ail.  ^ 
Spifit'>Bne«^.'«h.  de. couperose,  savon. 

[je  slnop  l'Eugène  ,  cap.  Unglois  ,  alL 
trJfeoAMiry-^i.Hlc^fMtfe  ,'<èts-Ti«kf . 


PORT  DU  HAVRE. 
Uo:tvr'm/'nt  du  a  S  au  a6* 

.%A\JUKS   CXTRI^S. 

l*fi  bncL  la  Viilc-dc-fjocn ,  cap.  Des- 
pn*>,  V.  de  Ca«*ii,  ch.  de  pierres. 

iéV  biick  rr^inilienne,  cap.  Boursier, 
von.  dr  Jiuéiio.s-Airc$,cb«decuîrselcrin. 

Le  Irois-iiiâl»  Olynda  ,  cap.  Béliard, 
VPii.  de  Paiail).!,  c:li,  de  colua. 

l.t*  brick  rUirniidelle,  cap.  Fouriiier  , 
Vf  11.  de  Huciio^.  Airrs,  cb.  de  cuirs  et  ctlh. 

J.p  brif.k  rAlliaiii:e,  cap.  Roîgnet,  veii. 
di<  Suiiil-Dutiiiiigiip  ,  ch.  de  sucre  et  café. 

Le  trQÎi-iuAtN  ainôricais  Cad  mus  ,  cap. 
S  diiay,  yen.  dr-  >i  w-Yorck  ,  ch.de  coton. 

La  goélette  Director,  cap.  Ilamitton  , 
\fn,  du  Ncw-Yorck,  ch.  de  colon,  c.ifc. 

I«e  brick  Biuliis,  cap.  Cobb,  ven.  de 
^l■\v•^u^ck,  ch.  de  coton  et  cuirs. 

JAMAIS   F.XI'ÎDIICS. 

La  gnliollr  l.i  Parvienne,  c.  (irandcourt, 
von.  di'  Rouen  ,  ch.  de  iis. 

Ao/f  tirs  i'L'ntoi  recucillîfs  à  la  bourse 

du  7.4  funi, 
5»  luillicrs  bois  de  Ginipêche, Saint-Do- 

niiiiguo  ,  à  f  I  fr.  a<'q. 
3()  dito  dilo  di(o,  Maiiiiiiqne ,  à  9  fr. 

5o  c.  dilo. 
Il  fac.«  café  St.-Doniinguc,  à  1    fr.   ^3 

c.  5j.i,  dilo.  I 

19  Ivil^ed  cule  Bourbon,  ii   1    fr.   82  c.  ' 

i|7.  ,  dilo. 
I  \  b.'ini(|.  surri'  terré  ,  à  io5  fi*.  ,  dilo. 
5o  ba!lt->culoii  Louidiaue,  à   1    f.  27  c. 

ip. ,  dilo. 
r>i)  dito     dilo     dilo,  à  I  f  4'^  <^'«  ^^^^ 


Chargement  au  '.os^of  pottr  les  CajreSm 

T«a  jolie  gooîoiii'  neuve  et  solide  TEs- 
tafclte  de  lloiim  de  i  la  lonneaui  ,  dou- 
blée en   cuivM*  (t  «l'une   belle  marche, 
pirtira  dans  !<*>  pinuiers  jours  de  juin  . 
Uous  le  couiiniii'JruiLMit  du  cap.  Dépret 

S\i  /r<'vv/*r  /H'fT  fret  : 

A  Puri.s ,  à  Mc.^ir^ur*  Pclibon  cl  Sau- 
van  ,  ruv  dp"  Di-nx-rou't's  ,  n*.  la  •  Brin- 
doau,  Carlicr  ei  coni))agniL*y  rue  Tbeve- 
not ,  n*  6. 

A  Rouen,  à   .M.   Uonrhon  ,  armateur. 

Au  Havre,  à  \J^1.  D  Ancel,  corres- 
pondant, fiodefroy  fiêrcs,  courtiers,  ou 
au  capitaine  h  son  bonU 


u 


PORT   DE   QUILLLBEUF. 
Sont  «i/rA'fs     e  fillrquier^  Ir  ^5, 

Le  Père-de-F.'inille,  c.  Dupin. 

L*Eugeni> ,  r.  C.p'*U«». 

Le  Pcrc-dc-F.ninilIc ,  c.  Palonie. 

Le  suiTCcs ,  c    IVIpicrrc. 

L*Alex.-iiKlrc  ,  c.  B«-rnard. 

La  Société,  c.  Qutninl.  , 

La  Str-.^ane  ,  c.   llo^tain. 

Sont  wvntca  et  j}ii\sc^  dfbout  à  la  martre 
du  a(î. 

Le  bîonp  rElir-Félicilé,  c.  Martin  ,  y- 
d'HouHrur,  ch.  do  ridre, 

Lp  sloop  In  Kéli(.ilé  ,  C  Masson ,  v.  de 
la  lloiigi  c  ,  (II.  de  larme,  etc. 

\.v  biii.k  l.i  Rose  ,  c.  Dicl ,  v.  de  Bor- 


~ draiix,  rli.  i\o  vin,  rfc 

a53  dilo     dilo(;éorgi'»,à  i  7  c.  li?.  ,  d.jî      '-«^  ^'«^p  le  Diligent,  cap.  Billo,  v.  de 
4o  dilo     d.lo  dilo,  à  I  f.  a  c.  iia',dîlo.  IRarflcur,  <  h.  dodivnst^^  marchandises 


I     «I^M*.   191.  —  Jolfa     9À 
SOlfà  louer,  ma  Offand-Tiofti,  m\  61,  «Â| 
là  rue  J«  la  Madrlciae. 

S'adresMf ,  poar  U  voir  rt  m  mil»,  , 
II.  Mahciio*  ,  ëpicicr  ,daa»  liJita  HjIm^ 

^^  N^  19a.  —  A  loMr  poar  la  |mv  i 
St..  M  if  bel  pruchaiB  : 

Une  grande  et  bclla  MAIS03I  <•  Irai»  e^ 
dclogi»,  »iic  à  RoMO,  rat  d«  VUà^Mdmé 
Vollair*  ,  n<**^  i<j  et  16. 

CousiMant  m  cave,  •allcoa  hpiitîi|«g  ^  oUh 
cour,  |>uii» ,  chj«bras  et  écurie. 

$*adfe5»er,  |>our  la  «olr  «I  as  IffaSlv.  tm  i 
rmpital,  u*.  II. 

187.  Le  tieur  Sausoi  »  coalainîar.da  1 
det  Ans,  a  ThiMiBcur  de  pr^««air  la  ] 
roiniiic  les  anacrt  prrcêdroie*,  il 
étaltlU»€iiirut  de  re!»l»uraal  es  b  mmêmmêÊU 
Lcroi ,  unrien  ^ai  de-ch  j*.ie  à  DelbemC  Aîa^Oi 

i>ar  le  i>:iy»é  ,  1  ien  ne  aer.i  uè'Ufié  pO«r  MM 
a  coufuuce  dei  |-ersouae>  qui  «roadpoat  him 
dané  les  heaui  jours ,  fréqurnicr  n  loainB.  Ifl 
lial'itaii!»  de  ceiii»  iïIIp,  ijni  prciacaliifrjiaM  M 
réunion,  aenint  «a'ifttaii^  ru  -iTaut  la «B^phl 
Milice  de  Ir  pr«:venir  f^uei'pi^t  |uan  ^Maaail 
•on  domicile  ,  me  île»  C.>ancl(ra  »  •*  Si  ai  il 
en  t.ice  drs  Cootub. 

ROI  RSK  DE  PARIS,  irilILK. 

Effeii  Publics. 

CINQ  iMcn  fr>T  rn^.wiiDis, 

JtJUii»4iKe  ém  «1  Mari  iBaS. 
89f  45c  40c  âoc  4<>c  5oc  35  c  5«  c  S|«  || 
3or  aoe  «Se  loc   loc  aoa        *  \' 
nLc.ovxAisy.  ne  uoiinarioi^    *. 

JiHiiuânre  du  11  Mare  lad. 
Ech.  dn  sa  Mars  18a  î ,  fin.  t     a   §•!  fw 
i8a5,        94  losfa^ 
Idem  NoMiVATivta,  1894 

A.N.N'UlTtS    1>K    1000    Fft.,    i    4    p.*   «/^ 
A^ec  Iota  ri   priaMS. 


ao  dito     dito  dito  ,  à  I  f.  1  5  c.  ,  dilo. 
J7.  $nc>café  Havauc  ,    à    i    f.   'J.o  c.    ci\ 

ClltU*|Mjl. 

38  sacs  frucre  Havane  blond  ,  à  5S  So  c. 

dilo. 
jo  milliers   bois    de  Cainpcche,    coupe. 

d'l*>p.igiie ,  à  II  fr.,  dilo.  | 

—  Le  capitaine  B  )uvîer  ,  rotiiiii  iiidant  ; 
le  navire  l'Kinilirdiie,  ciilré  en  ce  portai 
a  parlé,  pir  h*  tr iver*  de».  Sorlingui's  ,  auj 
capitaine  hiai>e ,  du  bricL  le  (Ii>urr  er- 
du.il.i\rr.  Tuul  le  monde  â  bord  clait  en 
bonne  santé, 

—  P.»r  leltre  de  Port-au-Prince  ,  en  du 
14  avril  dcniir.  M™*  V.  (i.  Mi-hcl  ap- 
prend (pitf  les  (ihirgeurs  de  beaucoup  de 
cafés,  venaient  de  les  faire  retirer  des 
ii:i\ircs  franeais  sur  lesquelles  lU  étaient 
charges. 

—  LIv  hang*» ,  allant  h  la  pêehe  de  la 
iMlcine  ,  a  péri  sur  la  côte  di*  Californie. 

—  Le  brit  k    le  (îl.iiieur  n.    2,    de  Bor- 
deaux,  ilosliîié    de    renianihoiig  pour    le. 
Il.h  r"  .  r>i  ie!Ai  h»»,  !e  a  nur*  ,  à  la  Pointe- 


Le  hrick  le  Courrier,  <ap.  Dessc  »  v.  de 
Bordeaux,  ch.  do  vin  ,  etc. 

La  giliolc  1rs  Sœ jr^-L'aies  ,  c,  Varcl , 
v-  du  II  ivre,  ch.  de  fer. 

Le  biick  rKole  ,  cap.  Cliéron  ,  ven.  du 
rtoiMC  ,  cil.  de  sel, 

(  7V/II  d'Ouest ,  petit  frais.  ) 


-Pili 


p"iir 


t.iu?*»  de   voie 


11  a) 


AVIS  l)IVI,RS. 

^ç^No      ,80  — r.r.LI.K     MAISON    i\r 
canipigite  à  vcudic  ,    ov«c    Jardin  anglais    et 
(iota(;<-r,    et  un     trîv-li  au    Verger,    le    tout 
ipldrilc    d'arbics    fMiil:(i>. 

C«  tt»»  propiictc  con'i'nr  environ  huit  acr'** 
I  ii«>  inraiii  ;    t-ll>>  rit   xitxJ  •  .'iti  b.ii  de  1j    côiej 
di?     I^elbrtif  ,    il    buinc**     J'nn    côté    par   la 
prandc   loiitr  de    l'aiii,  «t   d  -  l'.iuirr  «  par  lui 
tSi'iiie,   à   unt.>  li<>iif  rt  driiii"  df  Koucii 
I      S'adifSsiT   &ur  \vi  lu  iiv    pt»nr   la  voii  «   et, 
'pour  (Il  (laiirr  ,  à  M.  l>'-lcuurt,  pioprietairc, 
rue   Scnécaux  u.    4,   a  lîouci. 

<gr^  N**    190.— PUTLAN     Rcttanrairnr  . 
rir  .\ncii«T»',  n.     i'î,   iloii    r.iii  rne   di*5    (!l»a- 


JouiMancc  di>  llrccml« 
loCa  f  aoc 
ACTIONS    OF    LA    FA^O.    PB    FftAfICC, 
Jottiuanc*  Je  Janncr  itaS. 


SPECTACLES  do  37  MAL 

TIÎFATRE  nS  ARTS.. 
(  Or'i   vomme'icrra  à  G  heures  l/aj 

LR  Tai;LF.AU  DX.  RAPHAAL.     : 

ou   A  TRoMfiua  TaoMpivR  \t  Daflip 

Vaodc^ille  eo  i   acte,  d«ï  MM»  Jafadb- ( 

)  hilid  ir, 

La  te,»  i«e  du 

PfedE  DK  FAMILLE.' 

Drame  en  5  acte*»  de  Diderot. 


-,,,-.   ,  -  .      !   mti's,  i>mN    I''   tiil'iMijl   il*    «:iiitiiii'>ico,   \irni' 

f..  :»    Im_  dr.  hirf;.*r.    ],oiM|Me   ses    nvariesT  ,..,„^,./  ^,„  ,...,,  ,,,.  ,„,^  ,;,.„,.,,  ^  ,^, 


D  orbes  SO'I  , 

f.  c  Coin  m  u  ndcur  , 

Suint'  ,4ndn  , 

Crrrmtrttil  . 

Mon  tifitr  fc  Bon  , 

hrsvhnnips  , 

Phi'ipye  , 

Ltdfr'e^ 

I  '/''rt^nift  , 

.^ '»;•'-'>  , 

^iinlamt'  lUhert  , 
Mlle.  Clairet, 


MM.  DaraiMrf.  ' 
Lnttia. 
AlWru' 


Ka 


Kâefaîar» 

CuUaai*. 

I  eptii 
Metd  .S 

Sjii 

Dor 
Mlle.  D«r«itf«L 


«oiib  p;ir   I 

I 


aui(i::lf-lôr.'p;m-r*,il  n»|)irudra  50n  rhar-'j,  ,!,,.,„e,  ri   i).  j^-unrrs  :i   j,  io.i^  par  lèir  , 
i^'MiMiit  il  .S- Ml  ^ov.i^f*  pour  le  Havre.  ci  a  U  cnie  à  n.i  pii\  nt-^-uiodcic. 

1 1 
11 


Jl  r\    (!n>llQt  FS   l>F.    CvRIflGA^^ 

KOOKH-LE-DIR, 

r.nn'nmiiii''  m  ?i  aric«  ,  a  «p^ti 


■  ■  t    w  *1  -'  ■  ■  ■» 


m-f.»  oj'.^.  ,:?• 


Kv;l  K.N.  l.Mi  l.l.VIIJlIL  CuM  dLKiJlAl.i:  (us  iaka.ti  i.i  s  n  f\  lAii.i-notr.v)  DK  C.  JiLOQl  KL,  W  M  St  IJ)  ^■  Sf. 


MERCREDI. 
aS    Mil   tSaS. 


^f^"-^^ 


H»  »25— a;* 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Culte  FeùiU^  pamtt  toiit  les  joar».  S'adresser ,  pour  rAbonnement  et  U  Rédactioik ,  aa  Boreao  de  la  Nacelle  •  Place  dei  Carmes ,  n*;  48  ,i  Rooe». 
On  t'abonoe  4  Paris  ^  ehex  BaissoT-TBivA.Ks ,  rae  de  lUcheliea  ,  n®.  71.  —  Aa  Havre ,  chaa  CttAraLLx ,  me  de  P^ris.  —  Et  ohes  tons  les  t^braires  «t 
Directears  d«s  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbotmemeiit  eat  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rooen,  et  16  ir.  5o  c.  parla  posife. 


APOLOGIE  DES  TÉNÈBRES. 

'    CHANT   OSSUIfiQtJB. 

Loin  de  oioi ,  vaines  lueurs  du  soleîf ,  de  la  raison  et  de 
U  philosophie  !  Votre  éclat  ne  sert  qu'à  éblouir  rhomme ,  et 
à  lui  montrer  des  imaux  inévitables.  Si  le  savant  parcourt  les 
ouvrages  de  ces  vils  écrivains  (|ui  abusent  de  la  langue  de 
Voltaire,  pour  souiller  de  leur  infamie  le  nom  et  les  victoires 
des  français  ,  son  âme  généreuse  s'indigne,  et  il  mouille quel- 
aùePois  de  ses  larmes  les  pages  de  la  calomnie  et  de  la  bassesse  ; 
%  il  jette  les  yeux  sur  les  productions  littéraires  de  nos  vi- 
comtes ,'et  cherche  des  pensées  sous  leur  orgueilleux  patboa, 
iL  reste  perplexe ,  et ,  comme  moi,  se  demande    à   quoi  sert 
U  lumière  7  L*iguorant  quVveugle  le  batideau  de  la  sottise , 
ne  connaît  aucun  de  ces  malheurs.  Eh  !  quelle  fut  la  récom- 
pense de  ce  persan  oui ,  les  veux  fixés  sur  Tastre  des  jours  , 
cherchait  la  cause  cle  son  éclat  ?  Il  perdit  la  vue  :  tel  est  le 
tort  de  celui  qui  veut  trop  conaatlre*  Vous,  unit  profonde, 
douce  obscurité  \  venes  entoarec  met  jeux  et  mon  esprit  de 
vos  ombres  épaisses  ;  car  c'est  vous  surtout  que  )e  chéris 
Cestaasein  des  ténèbres  que  le  sommeil  nous  visite,  que 
l*Mnant  audacieux  presse  les  charmes  de  son  amante  voilée 
d'obscurité  ;  c>it  encore  au  sein  des  ténèbres   que  les  sou- 
venifs  des  vieox  jours  recréent  notre  esprit  :  alors    nous 
]^sons  aux  bardes    calédoniens ,   à    l'aveugle  Ossian ,  aux 
•caldes  Scandinaves,  aux  troubadours  de  U  Provence  et  aux 
nobles    conquéraas    de   la  Palestine,  plus  sots  encore  que 
«•nx  qui  les  chantaient;  dans  ces   tems   trop  heureux,  à 
quoi  leur  eût  servi  la  lumière  ?  Le  glaive,  voilà  le  flao»* 
Mau  qui  doit  éclairer  le  monde  ;    le  despotisme ,   voilà  le 
maître  qui  le  ré^ssait  et  moissonnait  sous  les  pas  dé  l'homme  ' 
les  fleurs  du  vallon  de  la  vie.  Ah  !  sî  nous  n'eussions  )a^ 
snais   connu  la  lumière,  vous  existeries  peut -être  encore 
mnrs  de  Troje ,  .temple  d'Ephëse  x  ce  sont  les  flambeaux 
l|tti  vous  ont  détruits.  Us  oiH ,  il  est  vrai ,  anéanti  l'héré- 
sâe  ci  la  bibliothèque  des  Ptolémées  ;  mais  ces  Caible^bien^ts 
M  peuvent  faire  oublier  les  maux  qu'ils  ont  causés.  Cest  an 
BÛlien  des  nuits  que  le  rossignol  dit  aux  bois  ses  chants  har- 
ftionieux  et  purs,  et  que  le  hibou,  messager  de  la   mort, 
frappe  de  son  aile  la  fenêtre  du  malade  aeonifaot.  Ainsi  la 
nuit  réunit  le  gracieux  et  le  mélancolique.  Le  sauvage  de 
TAfrique  et  de  la.Laponie  dépensent  leur  vie  sans  inquiétude: 
cHiblicux  du  pdssé,' imprévoyans  sur  l'avenir,  insensibles  au. 
présent-,  et  n'avant  de  raisoit  que  cequ^il  faut  pour  végéter  : 
't'est  aux  ténëbret  àé  leur  Jtme  qu'ils  doivent  leur  boubeur. 


Ok!  nièchvdea  Innsiëret,  qu'êtes  von»  auprès^de  œoi^  on  les 
Idoménéè  arrosaient  du  sang  de  leurs  flU  les  aoteU  du  lanar 
tisme,  oè  le  contcan  sacré  brillait  dan»  la  main  du  druide.... 
Loin  de  moi  vaines  Jnein*s  du  soleil ,  de  U  raison  et  de  U 
philosQ|)hie  !  Votre  écUt  ne  sert\qu'à.  ébiauîr  l'homme ,  et  à 
lui  montrer  des  maux  ioévitaBles.  &. 


ESPEIT. 

Ce  mot  est  un  de  ceux  qui  ont  acquis,  en  français , 
le  plus  de  significations  différentes,  et  ce  n'est  guère  qu'à 
force  d'exemples  qu'on  paut  définir  se»  nombreuses  accep- 
tions ,  et  donner  à-peu-près  des  règles  sur  la  manière  de 
l'employer  dans  le  discours. 

»  Je  n'eus  januis  Veiprii  d'avoir  de  Yespriihytc  àt$  sots» 
disait  Pairo.  »  Le  rigide  Patnr  n'aurait' pas  été  un  bonnne 
à'cspHt  chez  nos  B.  P.  les  bont  komms  des  àonn^  ktires. 

On  peut  avoir  ï'eiprit  de  aan  état  sans  avosr  V^sprU  du 
métier. 

Tel  a  VespHt  de  parler  qui  ferait  mieux:  d'avoir  Têiprit 
de  se  taire, 

Vesprii  de  parti  n'est  pas  toujours  le  parU  de  V esprit. 
L'académie  est  le  premier  corpa  à*€sprU.  On  dit  m4mt 
qu'elle  a  de  Vtsprii  4*  corps« 

On  prétend  qu'il  va  paraître  un  livre  sar  la  manière 
d'étudier  les  bonnes  btUres  ^  par  rapport  à  Vesprit  et  au 
cœur.  On  ne  croyait  pas  jusqu'ici  qu'il  âillAt  de  V&spHt  pour 
étudier  les  bonnes  lentes  s  CrtscU  eûndo. 

Un  magistrat  qui  veut  élre  juste ,  juge  dans  Vespnt  de  la 
loi^  et  non  dans  Vesprit  de  U  leUre.  Mais  pour  être  équi- 
table ,  il  devrait,  s'il  éuit  possible,  juger  selon  sa  con»cicrnct 
plutôt  que  selon  quelque  esprit  que  ce  fût. 

Le  bon  uprii  vaut  miauxr  que  le  bel  êspnt. 

Tel  nous  dit  à  ckaouo  instant  qu'il  a  Vesprit  ailleurs,  qui 
serait  bien  einbatrasse  de  [Irouvar  VoUbi, 

VesprU  des  lois  n*est  pas  touUà*fait  la  même  chose  que 
les  lois  de  Vesprit.  ^ 

On  dit  Vespfii  d'un  journal  qui.  jamais  ne  fut  un  jour- 
nal- d* esprit.  C'est  dans  ce  sens  qu'on  a  été  jusqu'à  dire  fr*- 
prit  de  la  Gazette  et  de  la  Queiiéienne. 

Faire  Vaprit-fort  c'est  se  vouer  au  ridicule.  Etre  un  e^- 
prit  faible  y  cesl  êice  méprisable;  el  maUveureusemem  la 


(M 


^, 


p^iuvre  f  ipcct  humaine  n'a  guêrci  qu  a.  choisir  entre  le  ri- 
dicule ou  le  mépris.  Il  y  a  des  gens  oui  cependant  eiubras- 
tent  l'un  et  l'autre  dans  leur  système  d  investigation  morale. 

Quelqu'un  qui  avancerait  que  Racine  a  de  V esprit  ^  pas- 
serait pour  un  inpertineol.  Quelqu'un  qui  dirait  que  W. 
Alphonse  de  Beauchauips  a  de  Ve^prit ,  ferait  beaucoup  de 
pltiiiir   à  M.   Alphonse  de  Beauchamps ,  mais 

Une  femme  \\wt  à  Vesprii  par  faiblesse  d'esprit  même. 
I.4!i  femmes  qui  aiment  un  homme  laid  ,  l'uiitifîcnt  leur  ca- 
piice  en  disant  que  leur  amrnt  est  un  vilain  homme  d'ei- 
prit»  délies  qui  ont  du  goi\t  pour  un  homme  sans  esprit , 
^  en  consolent  en  dis.-int  que  c'est  un  bel  homme.  Quels 
que  soient  nos  passions  ou  nos  peuchans,  la  vauilé  y  trou\e 
toujours  son  compte. 

Un  drôle  d'eiprii  peut  appartenir  à  Vespn't  d'un  drôle. 
Voltuire  appelait  Beaumarchais  un  drôle  dU-sprit  ;  mais 
Beaumarchais  notait  pas  un  àrSle ,  quoiqu'il  ne  fàt  qu'un 
roturier  I  homme  dege'nie. 

M™*  Deshouliëres ,  qui  malgré  ses  éternels  moutons,  n'a  pas 
laissé  de  rimer  quelquefois  comme  une  femme  philosophe  a 
dit  ; 

»  9ul  n'tat  contant  de  m  fortnoe , 
»  Mi  mécontent  de  son  esprit.  » 

C'est  par  vanité  que  nous  ne  croyons  jamais  notre  fortune  , 
quelle  qu'elle  soit  y  assez  en  rapport  avec  notre  mérite ,  et  c'est 
encore  par  vanité  que  nous  croyons  avoir  toujours  assez  dVx- 
prit.  Egoïsiite  et  vanité  ;  yanité  pir  égoïsme  ,  et  égoîsme  par 
vanité  :  voilà  l'histoire  du  cœur  humain ,  La  Rochefoucauld 
avait  raison. 

Les  esprits  ap|)araissent  quelquefois  aux  yeux  eitasiés  des 
esprits  de  ce  monde;  el  telle  e!»t  l'empire  de  l'erreur,  et  la 
force  de  Ist /iiihlesse  môme,  qu'il  n'est  pas  dit  que  quelque 
jour  leii  dnuAiriëres  du  faubourg  Saint-Germain  ne  croieut 
•voir  vu  Vesprit  de  MM.  Théaulou  et  Dartois, 

MACÉDOINE.    . 

-i»  On  lit  dans  nn  journal  l'annonce  suivante  : 
m  Le  lienr  I^rcher,  de  Rouen,  pédicure,  connu  tant  par 
«»  les  journaux  de  la  capitale  que  des  départemens  ,  ainsi  que 
»  dans  la  ville  de  Gaen,  oii  il  vient  tous  les  ans,  a  Thon- 
»  neur  d'annoncer  à  MM.  les  habitans ,  son  retour  dans 
»  leurs  murs  ,  et  a  celui  de  leur  rcitcrer  ses  offres  de  ser- 
»  vices  pour  tout  ce  qui  concerne  la  partie  des  pieds  seule- 
»  ment ,  dans  laquelle  il  ne  laisse  rien  à  désirer  aux  personnes 
e  qui  en  >ouiïreut ,  tel  qu'il  leur  en  a  donné  connaissance  à 
»  son  plissage ,  dans  noire  journal  en  date  du  1 1  du  présent 
»  mois.  • 

—  Le  tonnerre  est  tombé  le  ai  de  ce  mois  ,  dans  le  can- 
ton de  Riiole,  près  de  Bordeaux,  et  y  a  tué  un  âne.  De- 
puis cet  ékénrmvnt,  un  grand  nombre  d'iiabitans  se  sont 
fait  assurer  contre /<i  Fondre.  Allons,  messieurs  de  la  com- 
pgnie  d'assurances  sur  la  vie  :  en   a\ant  vos  prospectus. 

—  H'tntaigne  est  comme  Régnier  qui 

■  n.in4  son  vieux  style  encore  a  des  grâces  nonvelles.  • 

est  rempli  d*nnerdotes  historiques  que  l'originalité  et  la 
uaivetc  (1(*  l'i  narration   rendent  toujours  plus  piquantes. 

m  Le  f.ii''t  du  rnpitaine  Bayard  est  de  meilleure  compo- 
••  silion  ,  e-t-il  dit  dan»  les  Essais.  Se  sentant  blessé  à 
••  mort,  d'une  harquebusade  dans  le  corps,  conseillé  de 
*•  se  reiirrr  Je   la    meslée  ,   lequel  répondit  qu'il    ne  com- 

•  menceiail  point  sur  s»  fin  à  tourner  le  dosa  l'ennemy  : 

•  et  av«nl  combattu  autant  qu'il  eut  de  force,  se  sentant 
m  ôéMUv  c-t  cchapper  du  cheval,  commanda  à  son  m.tirre- 
-^  d'hôttl ,  de  le    coucher  au  pied   d'un  arbre  ,   mais  que 


•  « 


»  ce  fust   en  façon   qu'il   monniit   !•  Wmm 
»  l'ennemy  ,   comme  il    fit.  » 

Démosthèiies,  quoique  trës-beau  parleur,  agit 
roïqiiement  :  il  se  mu  k  Tabn  d'un  arbrv  pendanl 
tnilfe,  persuadé  qu'il  vallait  mieux ,  pour  vivre  plof  ' 
eirc  derrière  que  devant. 

—  Une  femme  ^  priie  de  mal  d'enfant,  en  ae  i 
ches  elle  k  Thopiul  ciz  elle  allait  faire  set  coqcI. 
a>8istée,  dans  cette  fonction  douloureuse,  par  va  mbm 
qne  le  hasard  avait  conduit  sur  le  pont  Sainl-Sevcr  «h  k 
Sihne  a  eu  lieu.  Quoiqu'il  fût  onze  faeureff  dn  toir,( 
dire  que  le  nouveau  né  n'est  pas  \^nu  au  monde  sanf  f 
Quarante*  personnes  pourraient  attester,  an  bcaoin  ,  h'iil 
et  les  circonstances. 

«  Gaudeant  benè  nati  !  • 

—  Les  amateurs  de  café  pur  te  plaignent  amrrrmcnt  Jb  h 
hausse  subite  que  viennent  d'éprouver  les  demi- laMet  Jt  b 
capitale  ;  et  en  effet  le  prix  de  5o  centimes  t'ett  vn  pnrtfdbv 
un  très-court  espace,  a  celui  de  70  cenlimet.  Celle  larirtae 
inaf  tendue  a  alarmé  les  vieux  habitués  des  cafét  de  Parît.  T  tfj 
a ,  dit-on  ,  que  les  mixtions  de  chicorée  qui  puitseni  ■•«  Um 
de  ce  mauvais  pas.  Plu<icurs  cafetiers  de  Ronea  •■•  iSk 
prévenu  la  nécessité  ou  l'on  serait  bientôt  d'adjoindn  oMto 
poudre  laxative  aux  i.ifutions  du  Martiniqne  et  da  ~  ~ 
Domingue. 

—  Maxime ,  ou  le  Dernier  jour  de  Rome ,  lTM<Jst 
la  fin  a  été  %\  voisine  de  sa  naiftsance,  reparaît  k  VOiè^^ 
deux   actes   totalement   refjits ,    et    Iroit    nêr 
Personne ,  dit-on  ,  ne  reconnaîtra  la  pièce  prenu 
souhaitons  pour  les  spectateurs  et  l'auteur. 

— Le  Pilote  annonce  ,  comme  prochains  ^  let  dAntoli  -^ 
M**  Ugardère  au  Théâtre •  Fraiçait  i  il  ajonle  qae  cette  x 
actrice  donne  déjà  let  espérancet  d'un  laleai  ditlinan^.  A  ^ 
Rouen  ,  nous  sommes  plus  sévères  ,  nout  tifflon»  let  nctfas  ^ 
d'abord  ,  sauf  il  les  applaudir  jiiMju'aa  délire  aprc».  Il  ■%il 
pas  dit  que  M"*  Lagardère  dont  on  a  vu  let  rrprriinltlitM 
avec  des  dispositions  ulus  hostiles  que  bienveillanlnt  •  na  l^ 
çoive  pas  bientôt  ici  des  couronnes  et  det  pièces  de  veriL  ' 

—La  Quotidienne  fait,  à  sa  manière,  nn  poipfM  Jm 
des  Lettres  sur  la  Suisse  f  par  M.  Raoul  Rochetlle.  La  hanee 
vieille  parait  être  an  mieux  avec  M.  Rociietie  et  Iw  wmmm 
du  canton  de  Berne  :  elle  mérite  d'obtenir  droit  de  hm^ 
geoisie  dans  ce  canton  ,  et  d'êlre  bernée^  le  plnlél  Msdi^ 

— T^  Miroir  a  rappelé  dans  ton  numéro  dn  ni  ,  Wannb 
qne  Margaîllan  eut  ii  TOpéra.  Quoique  nont  en  ^jmm  dB| 
parlé»  9l\ï%%\  ,  nous  croyons  devoir  intitler  tnr  ce  bsl  avnsi 
que  cet  artiste  reparaisse  sur  une  Kene  oh  il  èm^A  ^m 
accueilli  avec  plus  d'indulgence  ,  uns  avoir  bsoîa  al^ 
des  précédent  qui  militent  eu  ta  faveur* 

—  On  a  voulu  jeter  fort  mal  k  propot  dn  ndicnln  anr  as 
braves  haïtiens  que  la  gloire  avait  dotét  dot  Boiaa  de  tîoaMto 
de  la  FJnwnndtr ,  et  du  clieva'ier  de  In  Marmelmde.  M^dt 
quel  côté  seraient  let  rieurs,  tt  Thistoire  niihiaire  dat aMtt 
ruturs,  disait  un  jour  :  «  l^e  petit  Ait  du  chevalier  dth 
Marmetade  tL  battu  le  dernier  descendant  da  bowa^  dac  dt 
Malboroiigh  ?  »  Il  ne  faut  pas  oublier  que  passai  aaai,  Itt 
noms  les  plus  respectables  ont  eu  une  origine  qaeiaacfca 
très-commune.  Les  belles  actions  ennoblissent  loats  al  b 
ridicule  ne  subsiste  que  là  oii  la  vertu  et  le  taleat  at  k  fcnl 
pas  disparaître. 

—Deux  journaux  se  disputent  k  Lyon  nne  cspice  de  ave» 
raineté  littéraire  :  ce  sont  les  TmUètte»  et  la  Gfsipmi  ele» 
qui  peut  contribuer  a  prolonger  ioogtemt  lear  hrtle,  Vfli 
que  nout  avoot  cru  remarquer  que   lia    ~ 


{ 


• .  M.  .••«  fà 


tétaient  àpeu  jprësde  la  m^me  force.  Qael  que  soit  cependant 
le  sort  de  celnî  qui  succombera ,  nous  osons  lai  prédire  que 
fa  cbÂte  ne  sera  pas  dangereuse  :  il  ne  tombera  pas  de  haut. 

—L'apparition  de  ces  deux  feuilles  a  été ,  pour  toutes  les 
muses  du  pa^s  ,  un  motif  d'émulation.  Chaque  poète  a  vu  , 
dans  la  publicité  que  les  Tablettes  et  la  Guêpe  offraient  aux 
productions  indigènes  ,  un  moyen  de  célébrité.  Les  damrs 
mêmes  n'ont  pu  résister  aa  désir  de  faire  retentir  de  leurs 
romances,  le  double  écho  du  Parnasse,  Mais  c'est  à  M"**. 
L*^*.  que  l'on  doit  jusqu'ici  la  palme  promise  aux  succès. 
des  poètes.  Elle  a  chanté  la  Pelisse  comme  Homère  chanta 
jadis  la  ceinture  de  Vénus.  Le  couplet  ou  plutôt  la  strophe 
Miivante,  donnera  une  juste  idée  du  talent  de  cette  aimable 
adepte  du  culte  d'Apollon  : 

■  Si  pourtant  d«^  certains  défants 

»  Que  l'on  doit  cecher  à  la  vne , 

s  D'une  éminence  sur  le  dot 

9  La  nature  tous  a  pourvue  ; 

»  Philis  y  le  cas  est  différent . 

m  Adoptez  ce   nouveau  caprice; 

»  Mais  redoutez  qu'un  coup  de  vent 

0  Ne  TOUS  enlève  U  pelisse»  » 

Je  ne  serais  pas  étonné  que  la  nature  eut  pourvu ,  M"*  L***. 
-  elle«méme  ,  aune  éminence  sur  le  dos  ;  car  les  bossus  sont 
ordinairement  spirituels;   et  on  ne  peut  nier  que  M"**.L***. 
n'ait  infiniment  d'esprit. 

L'académie  non-française  des  bonnes ,  des  excellentes  let- 
tres ,  présidée  par  M.  Aimé  M ,  héritier  par  bénéfice  d'in- 
ventaire ï^es  œuvres  et  du  génie  de  Bernardin  de  St.-Pierre, 
s'occupe,  dit  on, de  remédier  aux  inconvéniens  qui  résultent 
de  la  violation  de  l'art,   i  lo  du  code  de  commerce |  en  ce  que 


(5) 


les  nrgoctans  négligent  trop  souvent  d'énoncer  d'une  manière 
positive  la  valeur  de  leurs  billets,  traites  ou  mandats.  En 
conséquence  les  membres  de  cette  société  calédonienne  propo* 
s<*nt  pour  modèle  de  la  rédaction  des  lettres  de  changei  cette 
traite  qui  se  trouve  maintenant  même  en  circulation  : 

Le il  vous  plaira  payer  sur  la  présente  de  change  , 

à  t*  ordre  de  M,  ,,.la  somme  de  .....  valeur  en  le»  étr^tnnes 
que  vous  avez  eu  la  bonté  d'offrir  à  mesdemoiselles  vos  pê^ 
tiiesfilltts. 

Cette  stipulation  de  la  valeur  reçtie ,  doit  satisfaire  à  la  fois 
le  bénéficiaire  de  la  traite,  et  celui  sur  qui  elle  est  tirée.  Il 
existe  toujours  des  moyens  de  concilier  tout  en  ce  monde  :  il 
ne  s'agit  que  de  chercher  et  de  trouver, 

—  Un  libraire  à  qui  nous  adressons  notre  journal  an- 
quel  il  s'est  abonné ,  nous  a  invités  à  ne  pas  mettre  sur 
I  adresse  :  A  Monsieur  il/.  ....  ,  îib'*.  ,  parce  qu'on 
pourrait  supposer  que  cette  abréviation  signifie  A.  Monsieur 
Mm  .  .  •»  libre  y  éi  que  ce  quiproquo  tendrait  à  le  com- 
promettre aux  yeux  des  gens  qui  ne  veulent  avoir  rien  de 
commun  avec  les  libres.  Nous  avons  cru  devoir  répondre 
k  notre  abonné  qu^il  est  libre  de  nous  indiquer  la  suscrip» 
lion  que  nous  devons  employer  pour  lui  faire  parvennr 
notre  feuille. 

—  A<-propo9  d'inscriptions  singulières ,  on  trouve  dans 
le  faubourg  Saint-Sever ,  à  la  porte  d'une  auberge  de  peu 
d'apparence,  cette  enseigne  remarquable  par  l'orthographe 
et  le  sens  qu'elle  présente  % 

«    IcT    ON  LOGUB    A    PIE  ET    A    CREVAIXC. 
«    ET    LOU    DES  CREVAU   Â   La    JOURITE 

«  poua  Tout  pais.  » 


0vmm(  d  ^^A\i^ix$ixu. 


NOUVELLES  DE  MER. 

fje  Richemond  ,  c.  Reynegon  ,  est  ar- 
rivé de  Marseille  à  la  Havane,  le  25 
mars. 

— Est  arrive  devant  Savannah,  l'Hec* 
tor  ,  V.  du  Havre. 

— La-  Néréide,  c.  Bitallie,  parti  de 
Bordeaux,  ail.  à  la  pèche  de  la  baleine, 
a  péri  sur  la  côté  de  la  Californie,  Neuf 
hommes  de  Téquipageetle  lieutenant  sont 
arrivés  à  Bordeaux. 

Le  capitaine  est  mort  dans  sa  traversée 
de  Bordenux  au  lieu  de  la   pèche. 

— Le  Jules-Eugèue  ,  c.  Ledo,  parti  de 
Bordeaui ,  est  arrivé  ^  Cayeune  en  45 
jours  de  traversée  ,  et  devait  en  partir 
le  5  avril  pour  la  Gundeloiipe. 

— L'Aimable  Vicioire  ,  c.  Frion  ,  de- 
vait partir  de  Cayenne ,  sous  convoi ,  dans 
la  quinzaine  d'avril. 

— La  Sophie,  v.  de  TLide ,  a  touché  à 
Valparaiso  ,  le  27  janvier,  se  rendant  à 
Bordeaux  avec  passagers. 

— Ont  été  rencontrés  par  la  frégate  la 
Cléopàlre  ,  arrivée  à  Brest ,  v.  de  Bahia: 
le  Grand-Thomas,  ail.  de  Cherbourg  à 
la  Guadeloupe  \  et  Di>palch ,  ail.  de  la 
^Rochelle  à  Boston. 


Extrait  du  rapport  fait  à  Saint^Nazaiie  t 
le  %Q  de  ce  mois ,  par  M.  Jardin ,  c.  ' 
du  brick  les  Deux 'Adélaïde ,  arrivé  dr 
la  Guadeloupe ,  et  destiné  pour  Mar- 
seille. 

I>e  convoi,  composé  de  la  frrgate  la  Ves* 
tr.le ,  des  corveltes  le  Tarn  ei  la  Moselle , 
et  de  â4  hâtimens'de  commerce ,  est  parti 
de  la  Guadeloupe  le  24  niars  au  matin. 

Le  I*'  avril,  la  Vestale  a  remis  le  com- 
mendement  au  Tarn ,  et  a  quitté  le  con* 
voi. 

Le  2,  le  hrick  l'Harmonie,  de  Marseille, 
s'est  abordé  avec  un  navire  du  Havre.  Le 
premier  ayant  beaucoup  souliert  dans  son 
avant  a  été  obligé  de  retourner  aux  îles. 

Le  3 ,  le  3  mâts  l'Alligator,  du  Havre  , 
a  quitté  le  convoi  à  cause  d'avaries  ma- 
jeures  daus  sou  gouvernail.  Le  c.  Jardin 
ignore  s'il  a  continué  sa  route  pour  la 
France  ou  s'il  a  retourné  aux  îles. 

Le  21 ,  on  a  apperçu  un  petit  navire 
américain  sombré  depuis  pen  de  jours  ;  il 
paraissait  chargé  de  planches. 

Le  29,  le  cap.  Jardin  a  iii  forcé  de 
quitter  le  convoi  ;  il  se  trouvait  alors  par 
les  37*  5o»  de  lat.  N.  et  53»  de  long.  O. 
de  Paris. 


Le  le  n^ai,  étant  à.6o  lieues  do  cap  Si- 
Vincent  ,et  Ifaisant  route  pour  lede^oit, 
il  a  rencontré  un  navire  anglais ,  parti  de 
Londres  depuis  14  jours,  qui  lui  aditqsie 
la  guerre  entre  la  France  et  l'Espagne 
était  déclarée  depuis  le  12  avril. 

Le  capitaine  Jardin  a  alors  changé  sa 
direction,  et  remontant  vers  le  J^ord ,  il  a 
fait  route  pour  Nantes,  et  est  arrivé  à 
Saint-Na^aire. 

Il  croit  que  l'intention  du  commandant 
du  convoi  était  de  venir  à  Rochefort. 

Il  a  reconnu,  dans  le  convoi:  les  na- 
vires dont  les  noms  suivent  : 

4.e  Jeune-Louis  ,  arrivé;  le  Royal- 
Louis;  le  Jenne*Anthime,  et  filosienrs 
autres  dont  il  ignore  les  noms,  du  Havre. 

LesQuatre-Snun  ,  de  Ronen,  arrivé. 

La  Geneviève  et  Ttllise,  de  Nantes. 

Le  Dunkerquois ,  arrivé ,  et  le  Guil- 
laume, de  Dunkerque, 

Le  brick  les  D  >ux-Frëres ,  de  Boulogne. 

La  Diane,  l^nfant-Chéri  et  la  Véro- 
nique ,  de  Marseille. 

PORTS  FRANÇAIS. 

IRRIVAGBS. 

St  Malo,  1 5  au  22  mai. — {JLong  cours.) 
Le  Pbaéton  ^   c,  Braui ,  v*  de  Monte- 


Vidé»  ,  cfa.  èe  5S^^  f*?^^  ^  hmuL  — 
{Cààùtim^  )  f*e   Bffenérj ,  c.  FoUuge , 

BotImui  ,  ftf  mai. — ttong  eom^.y  £n 
rivîm,  là  Virptnfiy  c«  Vatel^  f .  dl#  b 
Havane,  sur  Imu 

Mirieillff,  17  il  18  iiiin*«-(C^réarf/i^r) I 

Havre*  — l*  Saiih  ,  C»  Ley  »  ail,  à  Gr«e-- 
iiocV* — {Cn^taee^)  f^  Mveder  ,  capit. 
Waller,  ilU  â  Nirw-Tork, 

PORT  DE  ROtEpr, 
Moutfmftma  du  %f  mmi* 

Le  chaue^iDarée  TEiie  ,  c*  TaraioatT* 
de  Bojrtleatit ,  ck.  de  vin  ,  eiuf  le-vie. 

Le  brick  le  Meuager,  de  SiinuThomat , 
ca|>iu  Lci unay  ,  veu.  de  Bardeaui  »  cb, 
d'eAti-de-vïe  »  vin  et  lavon. 

La  gAJiole  la  Mnie-Galirielle  ,  cap.  Dî- 
gird  ,  veOi  du  Hayrc  j  ch.  de  plamb  ^  vifl 
-et  lavoii. 

t^  wh^  1«s  9oeiH-3*Unief ,  c.  Coraet  ^  v. 
d'HoTîfleuf  f  chf  de  cidre  el  bois. 

Le  iïtm^  la  Jeune^EH»?,  cap*  P^a ,  ren. 
d'IJonflûuri  cli.  de  cidre, 

—Cette  onrt  fc  ««le  heure,  Ve  baleiii  à 
vapeur  en  Fer  Aaron-MaiHJy  eït  descendu 
le  pont  de  Sl^-Scver  ,  ven*  de  Parit,  cb. 
de  diverses  juarcbandjie«< 

Tp*  tîalk  hûllandsii  Goede-Hoop  ,  cap. 
WesterbritiL  ,  alL.  k  Hanibourg  ,  cb.  de 
porcelaine  H  vin. 

f^  sloop  U  Françoise  t  ^*  Bnrel  ^  ail,  I 
Clierbourg  ^  du  de  bois  de  de  cbéae. 

Le  dogre  l'Adèle  ,  capil.  Sébire,  aU*  à 
Nanlei ,  sur  le*U 

Le  brici  le  Ssisceau ,  c.  Mulel ,  alL  à 
Bordcaam  ,  cb,  de  ptâtre* 

ta  cbuse-mnrée  le  Pacitiqne ,  c.  Lau- 
rent »  ail.  h  Brest  ^  cb*  de  bois  de  e^lne. 

La  gribane  T Aitnable-Eupbrosite  t  cap, 
fidlefeinme  ,  alî.  au  Havre  »  sur  U»L 

Le  dogre  les  Deui«^Amis  ,  cap.  Barbet , 
ail,  ait  Havre»  cb.  de  pierret  meulières. 

Lpe  sloop  les  Ansis  «  cap*  Enou^  ail.  au 
Barre  «  cb.  de  plâtre* 

PORT  DU  HAVRE. 

Mouvement  du  ^j  au  2%* 

La  goélette  la  Uarie-VînceAt  »  c.  Jacob, 
Tta.de  la  Rocbolte  ,  cb.  eau-de-vie« 

La  sloap  le  Père-de^Famille^  cap,  Ju- 
Iieno«t  v«  d'HonAeur,  ch»  bott  de  contt* 

La  sîoop  la  Clémentine  »  c.  Paris ,  v.  de 
notXfD.ch,  bW. 

Le  stonp  le  St, -Louis,  c,  Jaccpietine  , 
ven*  d'Houfleur,  cb.  bois 

Le  itoop  i*Etoile-dy-Nord  ,  c*  PouTei  , 
veu.  id. ,  cb,  id. 

I^  bf icW  américain  Christerian  ,  capît, 
Brrs,  V.  de  h  Nouvellc-Orleens^ch.  col. 

1^  sWp  rAimable-Défircfe ,  cap.  Bau- 
Jouuif  V*  d'HonOetir,  cb.  bois,  cercle. 


■  La  floDp  rfisiber ,  c.  Aoaré,  t^  d«  C^ 
rantbon ,  ch.  de  bois  à  brûler. 

KAViaef  EXFiotis, 

Le  ilodp  ta  Bêrtaica ,  c*  Go}oa  f  alL  è 
Rofteo  ,  cV  de  sucre. 

L»  galiole  baoovrieiine  ta  Calherioai 
c.  Elferinif ,  alK  à  Boueit ,  cb*  de  marbre. 

La  galtola  âtnéricaiue  Spartan  ,  capit. 
Dieqmanjt ,  ail.  k  Birdetom  «  sor  trst. 

Le  trois-matf  américain  Borlb-Atserica, 
c.  CUerIs,  atl,  k  Saint-Obes  ,  sur  lest. 

Le  trois-màla  la  ViWe-de^Raneci ,  cap, 
Pa^uel ,  ail,  k  la  Martîni^de,  ctlitgé  ne 
baloiage&' 

Le  trciif-HuAti  TEdotiardt  c.  Trequîlly  , 
ail.  à  la  (ftiadelon^i  ch.  de  balotages. 

Le  brick  TAitiitie,  c*  Blé,all,  àBayoune, 
cb.  d*arâifi«. 

Le  brick  1* Amélie,  cap.  Poirier,  ail.  au 
Sén^al ,  cb,  de  ptanches« 

La  gaïiote  Hon,  capit.  Prias  ,  allant  k 
Gibraltar,  efa«  de  baloUges* 

rfoie  des  ventes  rccutiUîeâ  à  la  Bourse 
du  25  mai, 
480  balles  coton  Géorgie^  k  choit  iaf  760 
baltes,  à  s  fr.  i5  c.,acq* 
54  tierf*  rii  CaroUne,  à  3i  fr. ,  dito. 
64  cau»ei  sucre  Havane  blond ,  à  4^  fr, , 
eti  eutrepôt. 

PORT  DE  QUJLLEftEUF. 

iSotit  û/riV^i  de  ViUr^er^  le  a6. 

Le  Jeun^-Louîa,  c.  Darteoay.  1 

f^ Bon-Père,  Poligpé, 

La  Beine*dps-Angei ,  c.  Guillot. 

L*Activifr  ,  c«  Duvieua* 

Vremo  Tbëodôra  ,  c.  Bandtx. 

L*Ei^nie,  c*  Leral. 

Sont  montés  et  pasiét  debout  t 
Les  Deui*Frères,  c*  Dubour,  veu,  de 

Hon  fleur. 

I/Auguain  ,  c*  Lee  1ère  ,  T*  ideot. 

1^  Clairvojfaiity  cap,  Julienne  ,  veit.  du 

Havre, 

Le  CbarW,  c.  Petit,  t.  de  Bordeaux 
1^  Ber^ntre ,  c*    Gojoci ,  v.  du  Havre. 

'  {P^t^m  tt ouest ,  kon  frais.) 

PORT  DE   DIEPPE. 


Ùm  17 
Fraoçoîa ,      f- 
cb.  de  dour«^nef. 

Le  sloop  It  PrialMBi  «  «ff  * 
à  Scboream,  cb.  et  Jt».  1 

Le  iloop  nTmoo  »«^ 
tsigny ,  sur  letL 

La  goélette  UJiMM  «  m§* 
à  Bordeauii'iAiDa. 

Le  Uteaii  leSitDt-loaffîbf  qm»  IhIi 
ail.  à  fafiôcliello,  \é^ 

Le  bateaa  la  Jettoe^^SlatMei^  il 
Saillot ,  aU*  i  Siiat  -Hartb  ,  iéttM. 

Le  biiteau  le  Sl^'-f^ooCi^  i3faMÉi|J 
à  Dunker^oe  ^  %émm% 

Et  tfor»  pMpaèvts  «ILà 
44  passHgi^rs. 


AVIS  DIVERS. 

m ,  htfei*  ai  ftaaa  ^fcivi 
E»rl«»K«J«lEeïefl^.iaM 


HAVIIFS   ClITtl^. 

I>u  t6  OU  34  ^ai,  — ^  Le  chasae-mar^e 
rindten,  cap,  Lobiaa  ,  ven.  de  W  Ro- 
cbeJle  ,  cH,  de  viu,  eau^de^vîe  1  beurre  , 
goudron  ,    etc. 

Le  brick  anglais  le  Dcntoiii  c  Denton, 
ven.  de  Suiiderland,  cb.  de  cbarbon  de 
terre, 

\^  bateau  ta  Stéphanie,  cap.  Mor^^ 
▼en.  de  llle  de  Ré,  ch,  de  let. 

La  goélette  l'Etoile  ,  cap.  Jdj ,  ven. 
de  St-M^rlin  ç  cb>  idem. 

Le  sloop  le  Mf'ssag^^r,  cap.  Olivier,  t. 
du  ffavre,  cb   de  37  boucauts  lucre  brut. 

r-#  sloop  rElj»a ,  cap,  I^prînce^  ven* 
du  Hnvre,  ch*  de  bois  de  campfcbe  el 
gondron. 

Le  chaMe-marée  le  IVentor ,  cap.  Gué*- 
gan,  ven.  de  Saint-Pierre,  rb.  de  j^l. 

Kl  deux  paquebols  vea.  de  Hrighton, 


par  0it*oHjAî9on  de  imtiie^^i 

de  nySd^différ^rrM 

Le  mardi  s  7 
vaai   a  bMoio. 
il  ■eft  procédé ,  par  \ 
coanici  dv  roamei^ ,  i  ta  vaaie  Éa  ft  In^ 

d»nNacMpriadi*if«4*f  * 

Sato»  s 

f  ksrrî^*  è»  ▼!■  rMf  e  ûm  laelnÉB,  Wk 
EmîKoD  ,  ii«o, 

g  barritt*  dHo  dlm  dito,  de  Boff  y  >V^ 
tS  bimii,  dito  difo  dito.  Honni  CJtl,  ^mÊÊ 
il  bdni<|.  dtio  djfo  diro ,  Médoe  ,  t Ivb 

4  barrt^.  dfto  fff  Clbswpttfa*  «  fO«g|,  tfttf 
L«  font  »x  elaiiM»  «t  ooadi d«a>  «il  m 
v^nc^tém  ton  dt  b  f«iiie ,  f  ul  te  Jab  i  tïav 
àm  BIM*  Aagatt*  Lm(uIUms  ai  La^h  M 
nifoCLiBw 
Mil         '        ■  m^^m^ 

BOURSE  DE  PARIS,  D'HtEft. 
Effets  J>umc$. 

CI5Q  FODl  CK^  COa 


aif  90c  ijc  «oc  lift  fée 


Ech.  da  «1  Man  iS»i ,  €a 

[de A  !Vciar>â.TiTts,  llt| 
AlViriItTÉS    Dt    1000   n 
Atm  toia  ri 


4  >«if  i«l 


f 

ACTioia  ne  La  i*^q,  i»i 
iSgof 

THEATRE  DES  ARTS. 

(  On  commé^nc^ra  à  6  Ae«r«r  tM. 

Poor  la  deaiMse  ReprÀestadav  ^ 
M.    PamuT  , 

LE  rflâlTi  mJL*  ' 
Op4r«  en  I  aeie ,  de  MmnoJliar  et  Qi<« 

LE  secaéTAiRE  et  us  dnami 

~  VatiJrvïllc  tm  t  acte. 

LE  GASTROlfOUS  S^ITS  AftGSn^ 
Vaud^tlt  en  i  acte .  de  M.*** 


ERRATU!»!. 
ArtMe  Speeiseieé'hler.  Tr 
li^f'^  antir*  de  loar  in|i^at  ^*ii  Mlt^l 
ifueifu* ingrat  f«'fV  xorf>. 


HUUEiN.  IMt  AIUERIE  COM  AIERGIALE  (i:,>  CARacTEiiES  et  en  tauxc-oolcc)  DE  C.  BLOQLEL,  RlESr  LO  11*  S4. 


lEDDI. 


N»  176.— »~  i 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE, 


IMtë  f tQÎIte  parait  tons  leâ  jo«ra.  S'adretêec ,  ponr  rAbonnement  et  U  Rédactioii ,  ■&  Bareaa  de  /a  Ifaceiie,  Place  det  Gimea ,  n^.  48,  à  Ronea, 
Oa  i'aboaûe  i  Paris,  chez  BaiMOT-TvivAiia ,  rue  de  Richelieo  ,  n®.  y%,  —  Au  Havre,  thtz  CiiAf élu  ,  me  de  Pftrit.  -^  Et  chet  toi»  lêa  libniret  M 
XKfVCteara  dea  Po»tes  du  DépartemeaLr-^  Le  pfU  de  rAbonnement  eat  de  x5  fr.  cbaqne  trimestre ,  |KKir  Rooeo ,  et  x6  fr.  5o  c.  parla  |Ki»t9» 

.la  çatté  pnblîqiie.  Les  eiçrcices  polémjques  de. Joutes  les 
feuilles   de  Paris   et    des  pnacipaiiK    départemens ,   seront 

exécutés  dans  Tordre  suîvadt ,  et  auroot  pour  objet  les  scëocs 
que  nous  allons  désigner. 

LA    POULE   AU    POT. 

Le  Jourtmî  des  Débats  commencera  le  spectacle  en  livrant 
un  combat  à  outrance  à  uhe  pou^e  rebelle,  et  s'ei^ercera , 
après  l'avoir  immolée  9  a  faire  voler  avec  un  damas  les  léles 
de  plusieurs  coqs  accourus  à  la  défense  dé  la  Volaille  tédilie use. 

LÇ    FàNDAITGO. 

Un  fandango  sera  exécuté  par  le  Moniteur  et  la  Quoti- 
dienne qui,  en  raison  de  leurrâgeetde  leur  corpulence  un 
peu  matérielle!  préfèrent  les  danses  de  caractère  à  toutes 
celles  qu'ils  ont  dansées  ju^qu*ici* 

SCÈNE    D*INSTINqT  MATEANEL. 

La  Gazrtie  imitera,  dans  cette  scène,  les  jappèmens  d'une 
mère  à  qui  on  voudrait  arracher  ses  petits. 

FOf.CB  MUSCULAiaB.        ^ 

\a  Drapeau  Blanc  fera  des  gambades  et  des  jongleries 
analogues  à  son  genre  et  à  sa  tQrce  plus  qu'humaine*  Il  se 
livrera  à  Tezercice  musculaire  du  poignet  en  saisissant  au 
collet  quatre  homme^  qu'il  élèvera  à  trois  pieds  deux  pouces 
et  deux  lignes  au-dessus  du  sol.  ' 

BAiSON    (T    AAGE. 

Le  Constitutionnel  paraîtra  sons  les  traits  d'un  homme 
mûr  et  calme  ;  et  fera  l'aumône  à  quelques  marmots  qui  sVf- 
forceront  de  lui  déchirer  les  pans  de  sou  habit ,  et  de  lui 
mordre  les   talons. 

NACHACniK.     , 


Os  renceimie  de  ce  saint  liem 
La   nuit  écarte  la  prière  ; 
Scale  je  veille  pour  ce  Dien 
Qai  doit  remplir  mon  âme  entière» 
Mais  an  pied  uiéme  de  Tautel 
Quel  fea  ni*agite  et  me  dévoré  f 
Pardonne ,  6  courroux  ëiemel  ! 
Je  suis  veâUle,  et  j*aime  encore. 

En  vain  vers  ces  parvis  sacrés 
Je  coarbe  mon  fropt  saciilége  :     x 
Mes  sens  »  de  remords  déchirés  ,    • 
Bnilent  de  l'ardeur  qui  m*assiëge. 
Quels  traits  01  t  frappé  moa  regard  !..• 
Vais-moi ,  fantôme  que  jadore  : 
Wi  vois  réponse  d*Abeillard  ; 
Elle  est  vestale ,  elle  aime  encors. 

Marbre  de  ces  lombeaux  glacés, 
Reliqocs  saintes  que  j*embra^. 
Tenez  dans  mes  sens  courroucés 
De  ma  flamme  éteindre  la  trace. 
Mes  larmes  ont  flétri  mes  yenx , 
Et  ce  teint  qni  se  décolore  : 
Elles  u*ont  po  palmer  mes  fenx. 
Je  suis  vestr.le  et  j'.iime  encore. 

^  Mais  snr  Tantelèbandonné 
Rilit  la  iamière  ëteroelle. 
Et  snr  le  temple  profané, 
L*air  magit  ,  la  fondre  étincelle. 
Ces   murs  que  j'ai  remplis  d'effroi  , 
8'écroolent...  Dieu  !  toi  que  j*implore  , 
Je  sois  coupable,  ponis-moi. 
Je  snis  vestale,  et  j'aime  encore. 


EOWD. 


(;rands  exercices  des  journaux. 

3ii   annonce ,    comme  devant  avoir  lieu  ,  une  représenta- 
Li  extraordinaire  quê  les  journaux  donneront  au  profit  de 


Le  Pilotfi  dans  un  exercice  de  naufnachîe,  exécutera  avec 
précision  et  rapidité  des  évolutions  navales,  tt  naviguera 
^armi  les  écueiis,  sans  le  secours  des  Etoiles  ^el  en  mepiisaut 
lès  éclats  de  la  Foudre»    ' 


l 


ECLIPSE  TOTALE  DE  NCIT. 


L'Étoile  s'élèvera  dans  un  mouvement  presque  parnllëie  à 
l'horison,  de  deux  ou  trois  dégrés  de  hauteur,  et  ira  ?e 
noyer  presque  aussitôt  dans  l'égoûl  de  la  rue  du  Timnle  ; 
cette  éclipse  aura  lieu  à, 7  heures  52  minnics  du  soir. 


Ll  COCMtiet. 

tse  Courrier  doanera  aux  Débms  une  leçoD  publifu»^» 
géographie,  et  lui  prouvera  que  d'Ueriuopolts  è  Paris  xi  y  9l 
pimde  trente-liait'lieaef'deposte,  etque  de  l'acaOéaiieé  lUiD- 
morlalftlé^  il  (f  pku  loîii  que  du  collrge  à  J^wli'iâ, 

COMMERCE. 

Le  Journal  du  Commerce  prouvera  à  !a  ^t^tflte^^fae^t 
commerce  Mt  une  profrsfion  qui  ne  déroge  i^kWr,  <et  «fue  iPm- 
duftrîe  et  la  fortuoe  «oot  aussi  nobles  qu«  3UiaiiMB«t«fai 
dette». 

CaiS   DE   PARIS. 

Le'  Jtwmal  de  Paris ,  en  imitant  tes  ctii  de  plniieurs 
marchands  de  la  capitale,  démontrera  au  journal  officiel  du 
»oir ,  qu'il  n'y  a  pu  grande  différeiice  entre  ceni  qui  crient  : 
dix  mille  «franof  fionr  dix  sous  !  et  ics.affidés  qui  tiaM.  : 
f  Etoile ,  journal  du  soir  ! 

Le  Courrier  des  Spectacles ,  le  fouet  en  maîo  «  prendra 
la  liberté  de  sangler  les  haquenées  du  Drapeau  ûlanc  et 
t>e  f  ex-chevalîer  dn  'Réveil. 

Et,  pour  dernière  scène,  le  Miroir  se  placera  en  face  des 
spectateurs,  et  fera  .voir  à  un  giaïul  nombre  d*entr*eux,  qu*il 
4Ôiir40ca  .pottiéé«utt  ^Mfidde  iaoz  «pondant  U  duvae^de  la  xcpcc- 
lentatioD. 


SPECTACLES. 

LETTRE    TROISIÀME. 


Xb  Havai,  ca  mj  «liai  it«3. 


■j/à  JtéJacteur^ 


On  assure  qne  M.  Horel  •  rinlenlMB 
jouissance  de  la  nouvelle  Mlle ,  non  aevli 
paraître  tous  les  acteurs  faibles ,  mab  eaoor*  J*! 
%    naflrikre  des  premiers  rôles; 


Je  vons  ai  fait  connaître  ,  parûmes  deux  premières  lettres  , 
les  prlncipAut  sujets  de  notre  théâtre;  il  me  reste  à  vous 
parler  des  acleurs  qui  remplissent  les  rôles  secondaires  :  qu'il 
ine  soit  permis,  avant  de  passer  ma  revue,  de  vous  entre* 
tenir  d*uii  incident  qui  aura  sans  doute  qiielqu* influence  sur 
nos  plai.^irs. 

M"*.  Saril:i  (m^re  Dugazon)^  qui  avait  d^abord  étédéfa- 
'VArablemeat  accueillie  dans  plusieurs  rôles  qu'elle  nyait  joués 
par  complaisance,  a  vu  rejaillir  cf^fle  même  défaveur  sur 
les  rôles  de  son  emploi.  Celui  de  fa  Cominse  ii^Arle% , 
dans  E*iphrosine  ^  a  soulevé  contre  elle  une  partie  du  public. 
On  n*a  pofint  assf'Z  fait  attention  que  ce  rôle  exig**  beaucoup 
de  talent,  et  qu'on  peut  éire  nctrice  supportable  et  le  rendie 
taiblem<*iit. 'On  a  d^ailleurs  jtigé  M"*.  Sarda  sans  éloigner 
les  souvenirs  fl'une 'artiste  fu»teinent  chérie  d'»5  havr«ii$,  et 
Ton  pfrd'tou|oiwrs  à  être  jugé  par  compiraison  :  méiiie  pré- 
vention et  même  comparaison  dans  le  Secret.  M"«.  Sarda 
n*a  pu  soutenir  cette  douMe  épreuve,  et  il  ne  lui  a  pas  été 
po»siI>le  de  continuer.  Cppemlant  elle  a  consenti  à  jouer  le 
niêiue  soir  le  rôle  de  Camille,  qu'elle  a  si  bien  rendu, .que 
d»»s  applaUiliwem'*ns5e  sont  riri  entendre  à  plusieurs  reprises, 
mats  elle  n*a  point  été  red'^msn  l«*e  après  \'\  pièce. 

Tout  Im'i  »i  con*i«Ii*ré ,  nous  pensons  qi/on  ne  peut  donner 
un  cong?  aiwoln  à  M™*  &ir»f.T ,  sau^  mettre  le  directeur  dan^ 
ta.ntce^Mtf*  df?  fiTuier  le  spectacle,  et  rions  e<péron6  que  le 
public  écLiiié  du  Havre,  après  avoir  donnénne  preuve  de 
^i'<\t ,  se  rolià'  hera  w\  peu  de  sa  sévén'ti* ,  et  donnera,  en 
a.^inetl.mt  o^'ite  actrice  à  de  nouveaux  débuts,  une  preuve  de 
S<>n  indulgeure. 

Tni  \u  en  1810  M"*'  Sarda  .  dans  un  emploi  brillant ,  ac- 
tnetilie,  Mir  U  (ii.-Ht'UThêàipe  d'Amsterdam,  avec  4]P*s  mar- 
q>K«  no  i-é(|nivoqiie«  «le  satisfaction  qui  lui  claienlproiltgtiées 
|»ir  II  v<vir  di  p'inc*  Louis,  et  ici  |'ai  fu  ^ue  le  tems 
d'.'  éMi  tiicd>pbeaftt.p.is*é«. 


•e«l«MStf5| 


\oUittë<,4l  doit ,  dès  ce  moment,  remplacer  le  jK^LMuM 

Vicier.  OoJui  cherche  vaineroeol  cette  phjMosHMtâfi 
ce  -rraque  plaisant  et  mobile ,  cette  ffXià  bmmAit^4^ 

iMMinicvlm  qui  appellent  le  rire  et  ne  ceèl— t  àftrtivi 
le  .poUie  Ae  m  présenter.  La  nature  o'a  witm  ^^  ■■^^ 

«i  iWt  4i*«i|priRit  corrigé  la  nature;  mais  il  tel 

li^uement  t  laissons  en  paix  sa  cendre» 

Dulin ,  deuxième  haute^conîre^  a  lermini  ac 

«intre  "bruit  que  celui  des  appîaudissemena,  Cel  1  _ 
d?avant«ges  axtérieurs,  mais  il  a  de  la  voîx.  Il  cet 
de  ni'eux  clianter  le  rôle  de  Biaise.  En  gêoêral, 
été  jeuée  avec  un  ensemble  qui  fait  bonnear  easaeMi 
voaus ,  et  <doot  nous  avioiu-peada  la  tniiti—. 

Que  dira'-je  de  Camel?  Se  corrigere-f-il  de  Citf 
majeur  quN)n  lui  reproche  t  celui  de  parler  renwi  ee  1 
claiiie  à  l'Ambigu  ou  à  la  Porte-Sain  t- Martin  ?  jj^eie  FeiyÉ 
M.  Camel  est  un  homme  d'esprit  (*) ,  qui  prenam  wm  al 
qii^  en  bonne  prt  ,  parce  quelle  est  dana 
public  lui  saura  gré  de  sa  conversion. 

Tliierry  (Laruette),  est  un  acteur  on 
n  est  point  déplace  dans  son  emploi.  Dans  ma 
dernière  lettre  sur  le  spectacle.du  Havre,  f< 
sujets  qui  composent  la  comédie. 

Agrées,   etc.  H.  T. 


IBIACÉDOINE.  ^ 
—  Pour  afsurer  d'une  »mamère pesîlife  «e  ^ht  KaatMi 
on  dit  nsst^t  communément  :  J*tuHyie  emr  mÊom  imm 
que  iellr  chose  existe.  TtnMeiirs  "homme»  de  Ictirei  ealj 
po^è  de  niodifînr  cette  'formule  affinnative  ,  et  d^j  «ÉM 
ceile-ci  :  J'atteste  sur  mon  esprit  ^e  ,  eic,  g  aeis  A 
venait  que  celui  qui  veutilonner  pliu  ^*eal«hiê  &  ce^ 
dit,  n'eût  ni  honneur  ni  «espril.,  ifaoUe  jatvnlîe  chfll 
r;<it<il,  pour  ajouter  k  la  furre  de  celte  espèce  dit 
ment  usuel?  Alors  on  le  verrait  pep|tlis€  «Migéde  di 
Je  j'tre  sur  ma  pension  ou  rrrr  mm  fhre  ém  |wte  et  K 
constance  ,  que  lejoit  que  f  avoue  OU  exmei. 


— Vn  n»'gociant  français,  dont  la  Jame  elatti 
un  gentleman  ,  son  correspondautr-écritdernîiwmealàcri 
ci  pour  le  prier  à  ««igager  son  époose  4  rrp^Wf  ea  tai 
où  des  Aiï;]ires  de  famille  nécessitent  sa  présence.  Le  S^ 
ciant  fiançais  ,  quelques  jours  «près,  en  fUt  éloaM  deii 
voir,  avec  la  réponse  do  correspondant  awjglei»,  mrntmm 
sèment  qne  celi>i-ci  avait  exigé  dn  capîtatoe  ipi  de 
transporter  la  dame  en  France..iCeUe, pièce  êlJtteiasieeafi 

M   Moi ,  Jlion  Atchisson  ,  eommenria»!  4e  baet  le  liUI 
»  ton,  rT^counais  avoir  reçu  de  voWf  M.  P^ten  i 
»  Une  dame  française  de  Tàge  de'fo  ans,  prm 
»  livres  :  le  tout   bien  conditiooué,  911e  je  ^oiit 

•  remeltre  à    Hunlierque.,  au. porteur  dn  paêienf< 

»  ment ,  sauf  les  risques  et  périls«i)e  .lamer,.*ea  ne  pf 
»  ]onr  mon  frf't  So  (îr,  du  tounean^Je  iMrt  «nhet  | 
M    I  /  10   de   tonneau. 

»  En  foi  de  quoi  j'ai  signé  trois  coaoaiijewam ,  Mfcaa, 
»  autres  de  nulle  valear. 

•  laoR 'ATtsnoe.  • 

Londres,  ai  mai  \%%y. 


(  *  )  M.  Camel  a  eann^arm  pear  Ir  fùm, 
lié  L}on,  tar  cette   qoettioo  : 

•  Quelle  est  t* influence  snwale.dmê  J%édirwe 
•oolUaioire-ta  vaod  au  Hàvia,  aha 


fm  Twmt 


SPECTâCLES. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

Le  TmUé  Nul. '^  Le  Secrétmrg  e4    le  Cmêeimer.'^  Le 
Gastronome  sans  argent. 

Dtaxîème  début  de  Mad.  ilAKxni.— -deoxièawtnp.  Je<Rsfes.irr. 

Les  jours  se  smyent  «t  ne  se  ressemblea|  pas  :  t'est  sarlout 
au  niëâtre  cpe  t:elte  observation  philosofidique  devient  jnste 
•n  tous  points,  Âvant-ibier ,  par  exemple „  le  Père  Ht»  Fa- 
mille a  été  joué 9  an  pourrait  presque  dire,  à  hnts^los  , 
quoique  ce  drame  soit  certainement  flu«si  moral  que  larmo- 
yant ;  et  hier  l'ecxïeiBle  paraissait  trop  étroite  pour  contenir 
la  foule  des  amateurs.  Qu'en  conclure  ?  Que  le  public  se  pro- 
posait plus  de  plaisir  à  entendre  Perlet  dans  deux  petits 
actes,  que  Diderot  pendant  cinq  grands  actes.  Le  deuxième 
début  de  M"**  Martin  ,  dans  l'emploi  des  dukgftes ,  était  sans 
doute  aussi  un  motif  de  cnriosité.  Cette  actrice  a  été  plus 
heureuse  à  sa  seconde  épreuve  qu'à  la  première  :  elle  a  joué 
et  chanté  ,  d'un«f  manière  à  peu  près  satisfaisante  ,  le  raie  de 
matlame  Mathitrln^  dans  le  Traité  Nul,  M""  Lemoule^.dans 
fcelui  de  Lise ,  a  donné  de  nouvelles  preuves  des  beaux  moyens 
qu'elle  possède.  Nols  ne  saurions  trop  recommander  .à  ceite 
intéressante  acti^ice  ,  d'étudier  ses  transitions ,  et  de  s!aS6rmir 
6i:r  l'attaque  de  la  note. 

Perlet  a  poursuivi  hier  $es  succès,  dans  les  rôles  de  M  S^tif' 
jté^  du  Set  réc aire  et  le  Cuisinier .  et  de  M.  Fringale  du 
XJastronome  snns  a  gf^nt.  Il  a  joue  le  premier  rôle  en  Ires- 
bon  comédien.  Ce  vaudeville  ,  qui  repose  sur  une  sicnple  mé- 
prise, offre  des  scènes  d'un  genre  assez  neuf,.et  des  quiproquos 


I  qui  ^riitraiejit  peat^^^éic^  plus  piyuini ,  j^Wfi  étaient  otoin» 
prolongés. 

La  caricalore  d©  Perlei-,  ^^ns  le  ^Qpsjtronomei  fH  par- 
faite ;  m^is  tOMle  b  pièce ,  toute  l'intrigue,  tout  le  vis  COmiçfl 
est ,  dans  celte  caripatoire ,  et  il  fout,  pn  vérilé,  les  ressources 
que  l'acteur  trouve  en  lui  pour  soutenir  l'ouvrage  jusqu'à  k 
hïi.  Voilà  ce  que  l'art  a  ^a^né  depuis  qu'ort  Çail  lel  piècea 
pour  d«s  acteurs ,  .et  non  V#  actears  pour  les  pièces. 

Sans  idottte  aussi  qup  la  Ui^Xé^fj^Xy  le  peu  d'ensemble  t\  >f 
froideur  avec  lesquels  on  a  joué  les  deux  vaudevilles,  n'ont 
pas  peu  coiTtrrbué  è  en  faire  appiençe;^oir  le  vide  .et  j^s  dé- 
fauts.. Ce  genre  d'ouvrage  dfûl  e^ne  j  en  termes  tec^iniquef, 
enlevé  ,  brûlé  ;  s'i]  1a^g4;iit,,  c'e^t  sa  mort.  Il  fcissei^ble  à 
ces  figures  ,  dont  les  Lr^ât^  cbiflonués  plaisent  tpujoiirs  im 
premier  apperçu  ;  mais  vej>  approche-!l-*/bTi  ^  a-l^op  Je 
tems  de    détailler,   le    charme  ^t  détruit. 

Dn  resté,  ces  messieurs  du  yenire  ont  dû  èlsfi  îtifinimeot 
sensibles  au  bon  choix  des  deux  vaudevilles  que  Perlet  leur 
a  donnés  :  le  Cuisinier  et  le  Gastronome\  Quels  titres  plut 
heureux!  -Quels  sujets  plus  attadiaus  !  Je  sais  bie^  qu'avec 
nu  peu  de  tact ,  ces  messieurs  auront  pu  se  crcire  mystifié» 
dans^la  personne. d'un  de  leurs  honorables  amis  M.  Fringale  \ 
mais  Fringale  dSne  enfin  ,  et  «e  dénouement,  singulièrement 
de  leur  goût ,  faii  pardonner  le  re»te.  Noos  sommes  bien 
aises  de  cette  attention  délicate  de  Perlet  à  leur  égar4.  Point 
de  doute  qu'elle  ne  le  mette  aujourd'hui  en  bonnes  grAœ» 
.auprès  de  <:;erA»in  jnédactcur  de  journal  pr^iligié  qui  n  a  pa» 
encore  jttgéâ  propps.de sanctionner  l'opinion  unanime  de  spnla- 
lent  comique,  et  t^ni  a  remis  à  huitaine  le  prononcé  d'un  }aut^ 
ment.  Aiusi  donc  dans  huit  jours  la  France  sera  ^xee  fi|r  la 
mérite  de   Perlet.   Attendons  en  silence. 


mwx(( 


\xH$ixit 


PORT  DE  ROUEN. 

CnARGEMTENS    ET    RÉCL^MATIOUS. 

^j^ Cn>^ROEM.  du  ch.vse-marée  lIAimaWe- 
Virginie,   cip.    Vallée,  \eu.  de  Bor- 
de^lujL. — Courtier  ,  M.  Fauqu<>ux. 
Réclama tenr s ^   MM. 
175  caisses  savon. — Milfi'âlre. 
<)')  .caisses- dito. — H.  Flory, 
18  barriq.  viu. — ï-iebre Ion-Vallée.  j 

.^C^  C&4aG£n.  .du  ctu^sc-joarée  .CElie ,; 

cap.  Traver^qa,  veM.  tde  Bofdeaux. — 

M.  FAuqucu^. 
g-»  h.irnq.  vin. — -'^.'Saperet.  ! 

^4  fôts  eau-de-vi*'.—  \  ordre.  1 

g;;^  CnàHGFM    du  navire  le  Père^do^Fa-j 

mille  ,  cap.  I^atotne,  yen.  de'DiKlk^r- 

qu«\-^C«iirfi(  r-interp.  ,  M.  Viard. 

17  fûts  vin. — le  rcsr^ébarquéà'Oicjjpe- 
daUe. — M.  .(:ovd'h<»qnifie. 

.cap    .GuiUQt,,    v<fn   Je   .^xdtsmz.^^ 
Courtier— itjlcrp.  ,  M.  Viard. 

Bjàcî amateurs  »  M^f. 
i()   fats  vin."— l^  i)i*MJsy. 
4  fûls.vin.-tll<»  :l>r  Warneijy. 
3    fAtsviii.  -l'iciau1l-;\TiI)on. 
Cl    fàlJilo — Muliol et  Vincent»  j 


s/ 


I    £ût  dito.— Néron. 

1  fût  dilor— Gorcfroy. 

2  fais  dito.— L.  F.  Curé. 

5  fûti  dito.~Rouff. 
I    fût  dito.— Morel. 

94  caisses  savon. — FlorVr 

I   fût  vin. — Fumrrjr,  "^ 
79  caisses  savon. — Labrousse  aîné* 

6  barils  .sonfre   ejt    canon •— Richard 
An(]uetin. 

,f  fût  vin. — (.efebure. 
•g^  Chargem.  du  cha9se*maréo  le  Cç$ar.^ 
çap.    Lefiécho,  yen,   de    Bordeaui^. 
Coui;tier^  M.  Fauque^x. 

Rt'ctamate^trs ,  M^f . 
8  b.irrîq.  vin. — Hébeit  al<ié. 
1 15  barriq.  dito». —  Saperet. 
^4  ^i^o  dito.  —  Sonchet. 
10  dito  dito. —  I    fût  rhum. — ;i  caisses! 
vin  de  liqueurs,— lie  bert. 
2  barriq,  yiiui—Tui^pio. 
5  barriq.   vin* — Viret-Lehuître. 
80  barriq.  dito. — Ternaire  et  Delaporte. 
20  barriq.  dito. — ^Bottier-^VaiyinYer. 
y^  CtiàRGKM,   du  brick  la  Louîsa  ,  cap^ 
»    Cadou,  Ten.^<îe*Boideaux.— Otirlier 
•îiilerprèl#,M.'J.  PH!cc;»t, 

Mel^mnéeurs"^  MM^ 


a8  barrî«^  \}u. — C  DcIa%iUf  el  coiirp.    îfvr.  — Mari iu. cl  61*^ 


32  balles  QQur^eipu£ie.-T746%arriq.  viv^ 
— LUermitt#. 
8  barriq.  vin. — Deluvîgne.r 
70  dito        dito. — Defercidan.^ 
a-5  ,p  ièces  «a  u-<l e- v  ie .  -r-A  o cd  r^. 

T^La  g^iotcla/M^iie-iGabaielle,  cap^ 
Digard  ,  ven.  du  Havre,  ch.  de  aÛB^ 
|>K>ujb  ,  .aa\Mnn  , .  etc. ,  |K)iir  divers* 

y^  CjHARGEM.  dw  ^a;rire  ^AQ(îvijtéy.q8|r.• 
Drieu,  veu.  de  Gersej*  "r^ ^^v^tl^fifh' 
in t erjïrèle ,  ,Jf.  Viard. 

11,000  kil.  cuirs  secs  len^o  peduiw^sr 
J.  Garvey. 

Jîo^l^l ,  "fifin.  4a  )Ua«ire.77rC«Hriliac-«ia-- 

.tarp.  ^  ,R1.  Vi^rd.. 

40  morceaux  de  fer. — 7  fûts  brîqpea  j^ 

po.Hsçière  d'aidpi^ee.  -r?-;»  sc||i|)bdîèrr 

-pQiu*  ,ufie  iinaqhine.à   vapepr.-:>|j|^ 

ia¥|0#^P«  iploinb.  — -;3  fût^  jKrier. —  1 

(*t  Um^»'— 49   W"l»   suiîre. — 13^ 

JWçl»es  abois  de    Çainp4cbe..*n^  fûts 

sivcifr.r^.3,bo*iç^nts  jt^H».— ;3  i&ts.w» 

de  liqueur.— I  caisse  dj^o  dito. — Au& 

âes  connnifsomens. 

'c\tirorr ,  cap...Kra9S(rnr^ 
II.  de  î{58î  iT>or<:«,urt  âr 


p-irteurs  îïes  co 
!  ;  i— (Le  navire  r^A 
•[J  vp».  du  B.-ivre  ,  fl 


§rmm^  A*  lia* — 4^  poU  ^  beturr^.^lu 
^O"  Cnêër.%m   ém  Iwick  k  M«Maf«f  ,  et 

Rrciamat0urt  MH^ 


^  dito  dtt*«'Pkaid  «t  Qorr«I- 
nf»  Mtau«  «10  blicic* — fteninl  frerai. 
1  b«  ri  II  iftiifre.^RJciiaH-Aru^iiHifi. 

si  riiUïJi#t  «iii-dr-vi^.^-Fiiivel  jeBoe. 
J/ouv^m^fil  Jii  98  moi. 

HAvinti  -aiTftét 

fjv  iloop  1«  Feiicjlé  ,  c.  Ifaiioa  t  v-  ^^ 
At.-Vi4«l  ,  eb   <l4  rrctniral  «l  de   caton 

L#  rkaw^BiAr^e  I1  Marie-TU«re*e,  c. 
Co4irtoi>f  V*  d*IUrirar,  r!i.   d*«v4iifie. 

L«  «Vivop  rEli^Felicie  ,  c,  Mvrtin  ,  v. 
ll*lloH0«ur ,  cb.  d«  uilre. 

tm  hfy\  U  Pi^rr?  Marie ,  c.  Birril  » 
aI«  dt  Bordraui ,  lur  K^V 

Vm  iIao|i  I«  Jmne-Floiiard,  c,  M«oi|^, 
ftL  de  St.*-Vâifi  #t  (Iberbaur^,  cb.  de  1er. 

U  brkk  l*1fjfiitep«  c.  ColJet  »  iU.  de 
Breti,  fli^  d^  b<>î«. 

Le  brirk  riiid«i>enJAnl,  c.  M^iiiorta^ 
de  tjendrrman ,  ch.  de  plaire. 

1^  brick  If  Boti-Pêre,  ç.  PaiiMrd  ,  aL 
4i>  ftoril^ftut ,  cb.  idi^cn. 

§ii>i*r  (  cb.  de  fjiirifiittri. 

t^  bnietu  ■  vupeiir  ANroiwMiubj  ,  cap, 
pHcbeiuo  I  «il-  du  Iltvrê  ,  cb.  de  fahfie» 
POftT  DU  liAVIlK. 
J/ofu^^mcrnl  du  28  ^u  sg* 

L^  tifirV  EMtni'E  ,  câp.  Van1iiK>k  ,  vea. 
^  Fliiladiljibïe»  ck  de  lucre»  boiï  d'aci- 

f^  brick  Molioji,  c.  lUva^d,  ven,  de 
le  Nouvf'ltr-Orlc^ifii,  eh.  de  cotciri, 

La  |4botte  Jong-Williami,  c.  Jacabs, 
Ten,  et  Aiittrrdeiii ,  rh.  dr  (ikic. 

Lt  linrk  S|>ef:u);ilictr)f  c  Alberuti,  v. 
d'Ar«ndal,  cb.  de  lU^urbrt. 

Le  tnn«-mAti  rArchiiticde,  c,  Warlb, 
f  «n.  At  la  |>érhe  ai*  la  Imlrinr ,  rh,  'rimilf , 

l«e  U^ii-mil»  U  Louise,  dp.  Beiioiit, 
vu,  de     l'Vrriarubcïtirg ,    ch.    de  colon , 

j.e  nac(uH»ol  I^rincf-Cr>baurg^  c,  ^i^^e^ 
Ttil    4^  Hinilhrtmpliin,  cb.  dp  p*i44;igrr!i. 

f.r  hritV  TK^fif^rartce  ,  c.  .lor^f etiif  11 , 
ffii,  dr  linmi^l.idl,  t\u  de  |>lanrtiff* 

Le  fclimp  W«*1liom\ii-ut  ,  c.  Fri-iniiig, 
»rn    lit  t.biiït  ana  ,  rb  dr  plancbfip' 

I.j  goélrllr  ILr.Tiii  «  c  (Hllei«  ail.  a 
l.iihtinnr,  ib.  de  LmUtU.^gri. 


M 


Lt  bfi^  Aclivia,  cap 

k  Gibraltar,  inr  l«tt. 

Le   paquebot  C Jieilerfietd  «   c.  Wood, 
ail.  è  Souibamploii ,  cb.  ûm  patai^efi. 
PORT  DE  QtJÏLLEiELF. 

S<mi  atTwé%  Jt  F'ith^utm-^  m  deêctmdm 
à  la  murée  du  a^* 

Le  GaiUre*flyppoltf«  .  c.  Coite,— La 
Pauliae, e«  Cù*te. — LeCêt*r,  c.  Jabd*  — 
L'£  {i«ir,  c*  Iloutard.^Le  AreitM ,  e. 
UgaU,^  L'Ella  Util.  c.  Larcbenold^^ 
f^  Mane<-^Dr«ifêf  ,  c.  W^tllard.— 'La  Vir- 
ginie, c.  Toc^uîn,  —  La  Lue,  c,  Simofi.. 
-^i/Efflilie*  c.  VibaHd>*-Le  B^tÈ^Fmr*- 
tom  f  c.  Uêuyer.^ — L'Ëtpoir^  c.  Lemoitie. 
— I#a  tâëiit*\4HÈit€  I  c.  Ledeaty» 

S'oTil  dûêcendtàê    à    la    marée   ém   28, 
àu  matin ^ 

Gefioria  ,  c.  H.  BtjitOD,**Tn>Q ,  cip. 
T.  TbofDM*— «ftenjaium  *  c.  Jobo  Tbo- 
loai.^SaUcia  ,  c,  Jobnharnet.^^EU»  , 
c,  F.  Le^rr. — Caroline,  c.  Romain. — 
IVariapJoaifii ,  c.  Mun^t^ndaiti.-^Spécu- 
lation»  c.  PoorU^Hoioo^Xbeodora  ,  c, 
fîandii. — L'Ëlimbetb,  c.  Goi«e* — L** 
Kïen*Venu  fC.  Mahê.--L'Aîmable-'Marie, 
c.  f^il'k«;b«~l^  â^ulli ,  C.  Coriton.^U 
$U-Picrre,  ç.  I.efebvre. — L'AiEnable-Dë- 
iir«^,  c.  Diibos« — Le  Saî ut- Pierre  ,  c. 
Clive. — La  Victoire  t  c.  Oiinel,^ — La  Mo^ 
rîe-IIjar'mtbe,  cap.  Louet -^^L'Ainiée^ 
Honorine,  c,  Hubc^i  t*— «^I^  Boa-Accord  . 
c.  Pengo.—L' espoir  c.  V^eL — Lei  Dem-^ 
Am»,  c.  Gafdin,^ — L'Jfeureute^Reiicon- 
tr*»,  c*  l'ersil.— Le  Siittit-Mariio  ,  c.  Per- 
lîL— 1^  Pani,  C.  TbujIiPT. — LaCaroUar- 
Atmée ,  c.  Daiitnal. — Le  Julei ,  ç,  Berlhr* 
tot.^l^  Formidable,  c,  Xnbard. -»  La 
.Société  t  c.  I^comle. — l^e  Zé|ihir,  c.  ÎJt- 
[tonfnnuier,— 'Lr  PiOip«r.  c  Prlil.— *I/C- 
ntuii ,  c.  DuHri^.  —  [.e  Saint-Martin  ,  c, 
Durand, — Le  [Wnpmin  ^  c.  Lion, — l/E*- 
jvérance  ,  c*  Scbire. — L'Arcbe  j  c-  Mabé, 
— La  IWIlMj.tbrietîe  .  c.  Brrreng^r— ^I^ 
(>iu%iat,  c,  ^llard. — Le  Jeari-6apt;jite  p  C. 
Tb'imazic, — L'Aiinablc-Manc^  c,  Dii|mi4. 
-la  Féiicitr,  c.  Moreau. — Le  Saiiil- 
Ptrrrr,  c  Adelui.^La  Jeunr-IIéade ,  C, 

Hnitirl. 

La  Louise,  c  Patin,^ — L»  Sopbîe  «  c. 
Trilier.— U  Vcn^'lte.c.  Trii*caU— L'An- 
f^iïjue,  c,  Saïuiinn, — Le  Përede-FiirnilEt' 
c.  |)u|i4Iti.  — L'i  Jrannr-Paniuie,c.  Prlil, 
— r.c*  Troi*-Fieri*s ,  c,  UngariJ^L — L*Aii- 
t«iKliuf  ,  c,  Miiîllel— ^La  Vlartr-T^uise  , 
C.  Btiindf  ï.— L'KugAn*» ,  C.  C.i*i*'lle# 

\jt  Pérp-dc-tViiiine,  c  Fatdiue.  —  Le 
<nrc^*,c*  DcIpirrrp.^L^'Mrïaudrei  cip, 
nMtn^rd.  —  Lii  St>ri*'li* ,  c.  Qui  ri  lot. — L<? 
.liunii*-Louii,  r.  î>  I  rt  licnay,  —  Le  Pi're- 
dr«*1*jrnil1i',  c.  Pnlïgit^.  —  Lîi  Mrin.»-iî**4- 
\ngi'i,  c,  fÎHÎPot,  —  L\4ciivitc,  c.  Du- 
V  M-ut, — Î/K*ii;<'iii*"  *  c.  L'oral, 

^OHt  mottiês  ci  pittyt's-  il  houi  à  la  ma- 
rri* *ht  aS  : 
\.n  r**lilf-Vi^  Ifiirr  ,'  cajK  Vïa^itori,  —  F^ 
^îmn.-iihie  ,  c    Vi%i\\r\\^,  —  L^i  Vicloiinc^*  ■> 
— (;.àihirina  ,  c.  E*fiTtng, 


ivraât 

«MU 


«aft*t» 

La  g«ikU«  U  Bm 
ra«dM,  T.  dffla  HatiiMai 
àiacoitféfiiatMidtlfV.l 
i«fOodnti  et  C'^p 

Le  floop  ta  DnÂféTp^  Fi 
Pécasip  ,  c«  M  pianrfcti 

Là  goéli  tte  U  SiBp«tbi«  ,  c* 
f ^.  d«  Uofdcvbn ,  cb,  fis  «t 

Le  4mm  PAii^li^vc^  %, 
Roiieii ,  cil.  de  «ta, 

U  iioop  n 

cb.  déplâtre» 

La  doop  risiMbW-lfarMt 
vca.  id  ,  eb.  td. 
te  aloop  le  Saccèa ,  c,  Die%î' 

Le  cbai*e*4narée  b  Boi 


a.  5 


Cugueau,  v.  de  Baueo  «  cb   de  plllfv. 

Le  rb^t*e*iiiarée  TAlexandt^*  c  Mm^ 
nard,  v.  et  cb.  idem. 

Le  c1iai»r^ioarèe  rAcltvîté  ^  c«  Uns , 

Le  »>oop  Iti  Troîi^Frwiei  t  c«  tlBt»«g« 
alL  à  ttouçii ,  cb.  de  iiicra  el  cali,     ^ 

1^  doop  les  Troit^^Scetirtf  e.  T««raHhb 

Le  Clairvojrant  t  c.  JtilieB«#,  a%  è 
Bouen  ,  ch.  de  PLaocbei^ 

Le  frToop  ringéime,  c.  Rei«j^  At 
Moflaia  ,  ch    de  ouirmitci. 

Le  *loop  le  St-5ay  veur ,  g.  BoaJwp  dL 
à  Duukerque  ,  »ur  le*t. 

Le  cbaite-maréei  le  Fidel#-AniaMi,  «fb 
Molle  ,  ail.  À  Pouiigueo  ,  tor  lest. 

Courtiers,  UU.  Dn^al ,  Caillwd  iC 
Pilii'^aU 


BOUKâE  DE  PAIIIS,  UIHbt. 
ii^efj  Fuhiicâ, 

CIVQ    POUÛ   i.E^T  ro^30tlO#S, 
J*4ite«K*  en  11  «tn  ia»Y, 

SSf  «OC  5i>c  Sic  $oc  IÏ9C  iac  $Sm  5i»c  Mt 

iSc  5oc  £5  c  60  c  6^  70c  Boa  70  «  &$f  Aa  ar 
7Sc 

aEdtx^AiNe.  ne  uoi^ioanev. 


Ech,  da  la  Uin  1  Ki  j  «  tia. 

Idem  Ttoaia^riTU,   liai 
A»:ri;iTL5  ok   jooti  ra 
Avre  loifl  M 


a   t*i  i 
4  «0^1 


>  4  P-'  V- 


âcnovA  or,  la  h%vq,  ok  rm 


THEATRE  DES  ARTS. 

LE  DËPIT  AMOU&EUX. 

Cotnëiie  «a  ajictct,  de  Molièrab 

LE   BOUrPE  ET  LK  TAlLU.Uft  , 

Oplra  ea  t  acre,  dit  HM*  Amaad< 

Hrnriqura  r(  GaTcam, 

M.  MAitGAiLi.Av  f-'^TB  la  Tcoir^  p«f  le 

RICHARD  CORUn-DE-LlOir* 
Op^ra  co  3  actfti  «  d«  Bià  ijae  «t  Ortfif^, 

M.  RAïtv  fera  «oa  pretnicr  ééhwt  par  l#  râle 

de    itchard. 


JECit  romt^iEs  oK  Gmr!ieaiji7« 
LES  DEtJX  ÉToumnis. 

PiinK^mîme  an  1  aeir*  »  i  »pe«t*cl&. 


|J10UE>    IMi  tilMKlUL  <:mM  MhKCIAi  K  (i:>  c  AiutTKuts  et  t.\  taille -do  t  cf.)  DE  C.  BLOQUEL,  BIT-  Sr  LO  K*  34. 


^i 


V,ENDilEDI. 


te  177.— a»*  AntKtE. 


wanMkmm  T»iMi«Ttm^ 


LA  NACELLE, 

t 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE, 

'Cutte  Feaille  parait  toatlet  jours.  S'adresMr,  ponr  rAbonnement  et  U  Kêdjictiaii ,  ao  Bareaa  de  fa  JYaceUe^  Place  des  Carnet ,  n^.  48,  i  Roocb. 
On  a^abonae  à  Parts,  cbex  fiatasoT^TaiTARs ,  rue  de  Richelieu  ,  n®.  7a.  —  Au  Havre,  ches  Chapillx  ,  me  de  Paris.  •—  Et  cbes  tous  les  Libraires  et 
Birecteors  des  Postes  du  Départemenr. —  Le  prix  de  l'Abonnement  est  de  1 5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c  parla  |>08te. 


AVIS  IMPORTANT  A  MUf.  LE5  ABONNÉS. 

^^es  personnffs  dont  rahonnement  expire  te  5  juin  prochain^ 
sont  priées  de  le  renouxféller  aidant  cette  époque ^  si  elles 
ne  veuleii  t  point  éprouver  de  retard  dans  V envoi  de  leurs 
numéros  du  troisième  trimestre. 


BOUTADE. 

On  dit  qu'un  académicien^  froid  et  positif,  qa^on  avait 
«nené  ^  la  représentation  d'tine  tragédie  de  Racine  ,  deman- 
dait à  la  fîu  de  la  pièce  :  Qu'est-ce  que  cela  prouve!  La 
question  de  ce  rnalhématicien  est  toujours  sur  mes  lèvres , . 
«nais  je  la  place  autrement  que  lui  :  on  en  peut  juger  par  la 
conversation  que  j'eus  l'autre  jour  avec  le  l>aron  de  M...  à 
qui  je  pardonne  certains  préjugés  en  retour  dit  privilège 
•qu'il  uh;    laisse  de  lui  en  dire  librement   toute  ma  pensée. 

A  mon  arrivée, je  le  trouvai  au  milieu  de  son  char  trier  9 
classant  avec  quelque  vanité  les  précédens  poudreux  de  sa 
noble  Famille.  P.irmi  les  litres  glorieux  qu'il  possède,  il  me 
moutrait  un  diplôme  sur  vélin  ,  par  lequel  Gliarlemagne 
concéda  à  I  an  de  ses  aïeux  ,  je  ne  sais  quel  domaine  pour  le 
tenirde  la  couronne  comme  bénéfice  militaire  :  on  y  voitencore 
pour  tout  seing  l'empreinte  du  pommeau  de  l'épée  du  grand 
roi  ,  attendu  que  ce  fabuleux  fondateur  de  Puniversité  ne 
vavait  pas  signer  autrement  son  nom.  Vous  voyez,  médit 
le  baron  de  M...,  en  relevant  la  tête,  je  descends  d'une 
famille  de  braves. — Kli  !  mon  ami,  qu est-ce  que  cela 
prouve  ^  si  lu  n'as  jamais  toi-même  porté  l'épée  î  Mon  père 
était  très-bel  homme  :  if  avait  près  de  sept  pieds  de  haut. 
Sur  sa  réputation,  le  grand  Frédéric  lui  offrit  une  haute 
paie  lrcs-avant.»g.»use  pour  l'enrôîer  dansv  ses  grenadiers. 
Cependant,  vous  pouvez  le  voir,  j'ai  à  peine  cinq  pieds; 
ma  tiille  au  lieu  d'être  droite  comme  celle  de  défunt  njt>n 
père,e»t  légèrement  arquée,  et  quelquefois  mrme  je  me  sois 
entendu  appeler  bossu,  parce  que  mon  épaule  droite  «xcè Je 
quelqire  peu  l'épanle  gauche.  Qa'im porte  la  bravoure  ou  la 
taille  du  père.^  Qujest^cc  que  cela  prouve  en  faveur  du 
iils? 

Ce  début  m'emporta  loin  ,  et  je  passai  en  revné  un  grand 
nombre  de  ces  faits  devant  Iq^qnels  tant  d'esprits  par^»seux 
s'arrêicnt  sans  discussion  comme  devant  des  autorités  réelles. 

Telle  ciioi-e  fut  jadis  ,  tel  homme  a  dit  cela  ,  tel  prince  A 
fait  telle  loi,  qu^est-ce  que  cela  promue  1  . 


Un  .pane  envoie  sa  l>énédîctton  à  Charles  IX  après  la 
Sl-Barrhelemy  ;  un  pape  excommunie  Henri  IV  avant  soA 
abjuration  ;  qWest'Ce  que  cela  proui^el 

Jean  Hus  est  brûlé  par  décret  d'nn  concile;  Galilée  est 
condamné  au  cachot  par  l'inquisition  ,  pour  avoir  dit  que 
c'est  la  terre  qui  tourne  autour  du  soVeil ,  et  non  le  soleil 
autour  de  la  terre  ;  le  grand  Amault  est  exclu  de  sorbonne 
parce  que  sa  supériorité  blesse  des  rivaux  jaloux;  V Emile 
est  brûlé'  par  la  main  du  bourreau  en  vertu  d'un  arrêt  dit 
parlement  i  ^a'«x<-ce  que  cela  prouve? 

Sons  Tibère,  la  délation  s'appelait  fidélité  .*  les  délateurs 
obtenaient  seuls  des  dignités  et  de  l'argent.  Roman  us  Hispo 
qui  ,  selon  Tacite  ,  sonmit  ,  le  premier  à  ses  spécula lious  ,  la 
fortune,  ^a  liberté  et  la  vie  des  plus  honorables  citoyensv, 
était  le  favori  du  prince.  Qn^tfsf-ce  que  cela  prouve! 

Sous  Louis  XIII  la  justice  fut  toujours  un  instrutnent 
de  vengeance.  Ce  fut  plus  que  jamais  le  teœs  de  ces  com- 
missions choisies  on  le  pouvoir  donne  à  juger  à  ses  familiers 
ceux  qu'il  accuse  d'être  ses  ennemis.  C'est  sous  ce  règne  qu'oa 
vit,  pour  la  première  fois ,  exécuter  cette  loi  de   Louis  XI 

3 ni  frappe  de  mort  t^ami  qui  n'a  point  révélé  les  confidences 
e  son  ami.  Uichelirn  fit  périr  juridiquement  tous  ceux  qu'il 
désira:  le  roi  lui-même  voulut  un  jour  se  donner  la  distraction 
de  présider  au  jugement  d'une  anaire  capitale  ;  il  fallut  qu'un 
courageux  magistrat  lui  fit  de  sé\  ères  représentations  pour 
prévenir  cette  étrange  fantaisie.  Cependant  Louis  XTII  est 
appelé  dans  certaines  histoires  s  Louis  le  juste»  Qii  est-ce 
4fue  cela  prouve? 

Sous  Louis  XIV,  tandis  que  Chapelain ,  auteur  de  Vinédite 
Pucelle.  comblé  lui-même  de  faveurs,  était  le  distributeur 
des  grâces  accordées  aux  gens  de  lettres,  La  Fontaine  lan- 
guissait oublié  de  la  cour.  Et  cependant  l'on'  fait  honneur 
au  ^rand  roi  âe  l'illustration  littéraire  du  grand  siècle. 
(Ju  est-ce  cela  prouve? 

Les  admirations  du  Journal  d^s  Débats ,  les  arQurncns 
de  la  Qiioiijietme  ^  les  injures  du  Drapeau^Blanc ,  les  éclats 
àe  \a  Fondre j  qii est-ce  que  cela  prouve?' 

Les  protestations  d'un  courtisan  ,  les  sermens  d'un  jésuite 
à  restriciions  mentales,  lesgasconades  qu'on  nous  donneCi^our. 

des  philippiqucs,  la  fraîcheur  de  œrtaines  femmes,   le 

la. .Mes.,.,....    Qu^estH:e  que  cela  prouve!' 

Si  Von  vous  cite  iih  exemple  ,  un  précédent  historique 
potir  en  appréci4Br  i.'autorité.ii|oraIe,  consultez  sur- tout 'l'é- 
poque à  laquelle  il  se  rapporte  :  c'est  le  conseil  de  Bacon.  U 


«it  tn  effst  ie%  tempi  ofa  les  moU  chingent  de  Talenr,  et  où 
les  clioses  semblent  avoir  p^rdu  leurs  tjpei.  Alors  leriob*  > 
les  arréls  des  corps  judiciaires  ou  litlëraîres^  tout  doit 
être  VQspect,  parceque  tout  porte  Tempreinie  du  lofai.  t4*t 
Ugendet,  les  dtpl^fnes,  les  titres  du  moyen  tge,  pF^u^e 
que  cela  prouve  7  Tantôt  c'ea  le  fanatisme  reliyiai^  i«niftt 
G'eatl«  fanatisme  politique  qui  pénètre  louldeaas  iwdMewcei 
et  de  sa  partialité.  Ce  n  est  pas  k  de  pareille»  «mtrces  ^Nl 
Csot  cliereher  des  ^réeééms.  \je  philosophe  iwina  ^rntût  > 
ment  ces  époques  d'une  exaltation  corruptridk,  A  jl  Jtt,  •« 
rejettent  avec  mépris  les  actes  qui  en  sont  sortis  :  Quesi-^e 
que  ioui  cela  proure  ? 


^ty 


yw^^m^^f^ 


NOUVEAUX  BULLETIBfl. 

Qoe  ce  mot  de  bulletin  ne  vous  fiisse  pas  penrt  rauures- 
vous 9  sexe  charmant, 

•  Je  n'als«  4  Toir  la  sang  qa'«i  U  coolcar  des  rmm.  » 


SoMibles  ans  roprochea  qui  nous  ont  été  «dressés  par  les 
dames,  de  négliger  les  modes  dans  notre  feuille,  <*t  nous 
faisant ,  en  vrais  frAnçais ,  un  devoir  comme  un  twnhf nr  de 
iHir  plaire  ,  nous  prenons  aujourd'hui  rengagement  de  leur 
offrir,  deux  fois  par  mois,  les  nombreuses  innovations  de  la 
diéesae  »  conmieutéei  de  la  inauière  la  plus  érudite,  sous  le 
Aiire  de  Petits  Bti/ietins  des  Mode$.  U  lettre  que  aoue 
insérons  ci-aprës  de  notre  correspondant  de  Paris  «  gAra«- 
|ira  suffisamment  le  soigné  et  le  jini  de  ce  chapitre  éitiinem- 
meol  littéraire» 

0n4oss«B-B'À«Ti»<,  b  «4  Uù  •  S«  tnuiitte  àm 
VvUNir  àm  Flore;  l'an  io«i  des  Modas  «1 
àm  GncM.  (  Ècît  FrMBçsU.  ) 

A  Mesiieurs  les  Rédacteurs  de  la  Hacelle , 

Messieurs , 

Cest  un  véritable  honneur ,  dmit  je  suis  reconnaissant., 
^Iie  d'élre  appelé  par  vous  à  concourir  aux  travaux  de  votro 
journal  aiusî  agréable  qu*il  est  utile  Mais  avant  tout  je 
vous  dois  l'aveu  que  c'était  un  scandale  pour  moi  et  les 
personnes  de  bon  goàl  ^ui  lisent  ici  l.i  Nuceiir  ^  que  de 
voir  les  lacunes ,  et  les  hérésies  dont  le  rédacteur  ,  chargé  de 
celte  partie  de  tart  et  de  la  science^  b'est  rendu  coupable. 
)é  ne  rappelle  sur- tout  un  nuiuéro,  où  à  propos  de  robes 
vous  annonciex  qu'elles  étaient  girnies,  au  bas  ,  de  >ix  plis  , 
Undis  que  depuis  cinq  jours   les  six  plis  avaient  été   rem- 

Î lacés  par  quatre  biais.    Réfléchisses  aux  conséquences 
ai  tremblé  p>ur  votre  feuille. 

Moi  seul»  je  dois  le  dire,  pouvait  vous  préserver  de  si 
fatales  erreurs.  Étroitement  lié  avec  ce  que  Pans  possède  de 
plus  élégant  ei  de  plus  distingué  i  chevaliers ,  barons  •  iiwitres 
tailleurs;  comtesses,  marchaud'*s  de  modes,  etc  ;  doué 
dfailleu/s   d'un    goût  exquis,  c'est  moi  qui,  d'un    Irait  de 

{ilume,  modifie   les   tailles^   varie    les  grices,   invente    les 
ournures. 

Un  grand  nombre  de  jeunes  artistes  me  secondent  dansnae» 
opérations,  et  suppléent  aux  détails  qui  pourraient  m'écliap* 
per«  Tous  concourent  au  perfectionuemeait  du  bon  geâl ,  et 
comp'»s«'nt  mon  administration  dts  modes  ,  que  quelques 
moralistes  se  sont  permis  de  critiquer,  comme  $i  cette  ad- 
ministration était  moins  morale  que  celle  des  jeux  et  lote- 
ries de  France. 

A^éef ,  etc. 

ZèPMism , 

Bé§m!ittùtir  dm  èon  gaûs.   dirmct^m^ 
de  t administration  des  ât&des^ 

P.  S.  Veuille»  «»0Dcer  m  boUetia  pour  votft  procbaia 


MACÉDOIlfE. 

'-*-if*'^  i)eshooliêres  qui  s'est  fait  «■• 
mait  mérîlle ,  dans  le  genre  pastoral ,  a'a  paa 
sacré  ao»  lalenl   à  crayonner  de  gracieusci  wàj] 
^losioes  iîgti(|uai.  Quelques  rimes  lîceDiieaief  "  "" 
èenàk ,  yrouviMniue  le  goût  des  femuiii  puHw  ,  a 
emmeem  eHin  iles  hommes  de  lettrée.  La  rmidraa  t 
nous  avons  extrait  des  œuvres  de  l'aimabw  rivale  da 
servira  peut-être  k  prémunir  les  beautés  qui 
•fitels  des  muses,  contre  le  danger  d'écoater  trofi  In 
tiens  de  la  hahie ,  ou  de  suivre  l'exenple  de 
qui   immolent  sans   cesse   la  décenct  des  ' 
cjruiMue  de  leurs  mœurs. 

ÂMÂntt. 


Coiffé  de  son  vit  bonnet  gras  , 
Maitiii  est  ^\ti  dans  des  drapa 
A  pm  pràa  fahMm-coanBO-l'dlieae, 
Où  puces  «1  pouK  a  oialafaw 
TltMwai  Siàrm  da  hona  Tapait 

Vv  viaoNi*|i0C  wa  aawa^at 'Mi' BMa^* 

Où  oa  poliMOD • 

Qua  n'en  e»i-i]  par  là ,  aorgasaaat 

CMflé. 

ter  la  planahar  tU  wsê  §im  lis 
Da  l.vrt-a  ranges  par  laa  aaisb 
D*oQgiirau  suftpacts  la  table  art  plasM 
Ccpaadani  Ma  aria  craîi ,  aana  pciaoi 
Ploa  d'an  Cirar  da  sas  àom%  appoa 
CoilCé. 

T^  style  de  cette  pièce  que  iioae  a'avana  pu  aad  j 
sans  retranchement,  donnera  lieu  b  des  reflcmîoaa 
nous  croyons  di»pensés  de  faire  i  mm^  aoaa  •*•« 
lire  sans  remarquer  le  rapprocbemeut  das  daaa  Mi 
et  w/7,  que  le  h^isard  seul  ,  sans  doate,  f  a  mh 
adhérence  ;  nous  disous  le  hasard  saiU ,  car  il  aaft* 
que  M**  Deshouliêres  ne  prévoyasi  pas  alaia  qpa'il^ 
un  jour  un  M,  A.  Marlinvil. 

—Un  journal  trës-fortdesa  naCnrt ,  trouva  IL 
danseur  ,  d'une  conformation  t^op  athltiiqmê  •  j 
servant  dés  autels  de  Terpsivhore.  Moas 
ment  les  expressions  du  confrère.  Josqolci  i 
pas  encore  appris  qu'il  existât  des  drssesvnms 
JWpsichore ,  et  qu'il  ne  falèt  pas  être  d'ai<a 
trop  athlétique^  pour  desservir  le  culte  de  cattt 
Ib- dessus  nous  noua  en  rapporteroiu  à 
qui  doivent  s'y  connaître. 

^-  Noos  recevons  l'avis  saivaatt 
»  Messsienrs  du   Journal  de  Aoaefi  saat  ial 
M  est  iiNpoHible  de  leur  mdiquer  la  persotuim 
m  non  meublée  €{ui\*  désirent  avoir  pour  occnper  li 
»  appirtemens ,  rue  d'Ecosse  n*.   79 ,  el  qa'ila  i 
»  par  leur  feuille  de  mercredi  a6  couraat  » 


•  -^Une  souKriplion  est  ouverte  au  bavaao  da  Im 
oa  fa\eur  d'un  homme  esti;nable  queaa  ppMliaa 
vivement  b  la  aoliîciliide  générale. 


•—  Le  célèbre  violon  ,  M.  Ijafontv  a 
le  18  de  ce  mois,  b  Lille.  Les  oreilles  flamandes  1 
teurs  du  déparlement  du  Nord  ,  n'ont  été  qna 
ment  fl.ittées  des  sons  enchanteurs  qae  ce  virlanaa  liât  dt 
son  instrument.  Mais  cela  ae  prouve  riea  coairt  H.  W 
font.  Ce  n*e>t  pas  la  faute  dé  Partisle  t  c'est  plaiêl  cdb 
des  oreilles  de  c^s  messieurs.  En  fait  de  aoat,  momêitm 
supposions  ce|  eadaat  des  aatioM  paeilitii  da  gatk 


^         aPBCTACLB& 

JLê  DtêpH  Àmùufeux.-^Le  touffe  et  te  Tailleur.-^ 
Richard  Cieut^}^e^'Lio)9.  ^ 

'Rentré*  d«  ltAiiGAiLi.Aii.  — •  Pr««îer  début  de  Baixit. 

Im  renti^e  de  M^irgiiillati  ,  preMère  tùsse^iafffé  f  réèé^ 
mandé  depuis  soit  troÎMëme  début  par  plusieurs  iéittt^ 
|Mée*  lar  le  tliéâtn?,«t  «ppuyél^à  tidtoiileitièiH  lotidi  dernier 
par  la  majorité  bien  réelle  du  pubKcdi  faveur  de  cet  acteur, 
a  pour  Un  t  changé  hier  le  Bouffe  ei  le  Tniiieur  «n  soirée 
Nageuse.  Margailhin  avait  4  peitia  f>arB  sur  la  scëse,  et  il 
ti*avait  pas  encore  .prononcé  un  ittot>  qn*uh  si^èt  robuste 
partit  non  de  Tenceintè,  mais  des  corridors  de  la  aalle.  De 
nomb^eux  applaudisseinens  mêlés  de  bravos  couvrirent  de 
leur  masse  imposante  ce  sifflet  inteilipeAtif  qui  fut  aussitôt 
renforcé  de  deux  ou  trois  autres  petits  iilstrumens  de  même 
espèce,  dont  les  porteurs,  il  faut  leur  fetldre  cette  justice, 
jouaient  avec  un  zèle  estraordiiiaire.  Mais  qu'est-ce  que  œla 

prouve? Alors  t^en^^gea  une  iutte  fort' harmonieuse  «l 

fort  concluante,  sans  doutis ,  de  cris,  de  sifflets  et  d'applau- 
dissemens.  Ces  derniers  signes  appr^bateura  coiRervèretol 
toujours  une  immense  ntajoriié. 

Enfin  le  calme  reparut,  et  malgré  une  épreuve  aiMaî  ftide, 
et  bien  Capable  d'àter  tofHe  espèce  de  moyens  à  un  acteur, 
Margaillan  développa  une  voix  qui,  selon  noui  et  quelques 
personnes  encore,  répondait  viclon'eusement  k  ses  détrac- 
teurs. Résumons  donc  avec  l'imp.irtialité  qui  nous  anime,  les 
les  quaités  de  cet  acteur.  On  ne  peut  lui  refuser  une  dès  pltis 
belles  voix  qui  sbient  au  théâtre  :  on  Ta  reconnu  i«i,  et 
la  capitale  en  avait^éjà  décidé  ainsi.  Que  lui  reproche-t-on *? 
De  ne  pas  descendre  aux  dernières  cordes  basses  de  son  em- 


C») 


d'ailletiH  «saHi  Koirvént  ^i  1MM  traYiqiHIfettléM  eottskMbf 
pour  en  bien  j^iffet.  Ensuite  la  iMk  taVst-^llé  pnfl 'iHi  ftl*- 
tniineitt  ^  ^  Irai^illK?  N%|41  fin  ««M  fèniHé  ^Uf  tihlbrè 
des  difficttU^v  ^i  \és'bmst  moyetft  qoM  poi^é  n^  gartiH- 
tîs^ntMlr|»ftt  Ile  succès.  Qiiahi  au 'reproche  de  nMirto  |>a%  eb- 
mWïett ,  k  ^etèffètâ  ,  mfrifkA  Ae  ndtts  livâft  pis  gftf ,  tifi 
ne  sais  quVlle  médl5«rett^ 'dfr  \e^  ^ë  4Vnlpbl'tenht'  pé^  tjthr 
la  glace  et  le  madVais  débit  de  cet  ancien  Iretërir  f  Réte» 
chisions  ,  mainkenabl  il  t^cn  r^jMit  ^M^l^àilian,  \jaûnè  et 
comment  ôfa  pourWiir  h  réit^iétet.  'Os  ôrrûilifei  rëikbM 
sont  malérieltéâ,  1^  «buM  é»n%  lîiitérêl  doi  habil^tfi ,  léa 
sifflëurs  coiiipris.  ffhifft  qti^  péirt  là  fiitsnn  itVét  1ltl4M'4é 
Vof^  Contre  la  ^orcè  de  ^ovtnttns  iffs  ftfRHkrs. 

toutefois!  BOUS  iOmmes assurés  que  Margaillan,  te  renclaDè 
de  nouveau  au'  vd^u  de  fa  majorité ,  reparaîtra  sur  notre 
Ihé&tre.  Cette  seconde  ibârqiie  de  défêrence  an  ]tut>lî<;,  s^)or 
atttera  paa,  satm  déuté,  tes  méiiics  désagt-émens  qu^(iier. 

ValboDte  a  chanté,  avec  uàe  pui*elé  exquise,  îerÀÛ  jn 
^'iff^  9  ntais  la  musique  de  cet  dpé'ra ,  dans  le  gènire  italien  « 
voudrait  une  scraplèsie  et  uiië  légèreté  dé  voix  qui  sort  de  ta 
manière  de  tel  acieilr.  Jteii  doo  a^ec'M^'*  Leiiioule,  a  mérité 
à  tous  deux  de  vils  appîaûdissërnehs* 

Dans  Rieharii'Cieur^de'Lion  ^  Bakin  ,  pt^ethÙre  tâuèih 
contre ,  est  venu  ii'afsseoir  a  la  fenêtre  d'ii^v  tOlir  :  il  a  chanté 
unedousaine  devertl  de  Temploi  d«s  Philippe ,  HkW  est  parti: 
voilai  son  prenflei'  début.  Encore  deux  .comme  celi|î-Ui^  al 
Bazin  sera  reçu  d^emblée^  sans  que  nous  ajont  le  plaisir 
de  le  Connaître. 

GbaqiT^  jour  M^lon  nous  fait  9fprMef  éëynmtHJfÊ  Min 
talent.  Cet  acteur  mérite  les  plus  grancts  #fbgNf  f^ÎÈr  In 
manière  dont  il  a  rempli  lé  #^le  de  JtorrtMl 


0mmivc(  d 


■Bta 


*-''^' 


NOÙVJSLLÉS  DE  SÎËR. 

,  La  nouvelle  de  Tentrée  en  rivière  de 
Bordeaux  du  navire  la  Pénélope f  ▼»  des 
Indes,  n'a  p«is  été  confifméip.      ^ 

—  Ont  appareillé  de  St.-Pierre  de  la 
Martinique,  en  même  tems  que  le  navire 
les  Quatr'e-Sceurs,  c.  Cheron,lek  navires 
le  Royal^h'mm,  l»Kmi*c,  le»  JêtiUè-An* 
tbime,  la  rrovnl^tite,  la  Jeune-Caroline^ 
rAimabl^^Etilaliè;  Les  ifatlres  lé  'Petit- 
Louis,  TAiitribat,  lèl'Qihitf'é''^S«tHirs,  du 
Bàvtl!',  et  la  Oorné^ie  defaitfift  pnrKr 
dans  le  courant  d^artîL  ' 

— Ëtail  à  Saint-Dénis  dé  Bou'rbbh.  Vèr» 
la  fin  de  janvier,  le  Zêphir,c.  Jihdrac  , 
sans   destiiVariôn. 

Etait 'a  iMfe-de-Frartcè  lé  7  janvier,  le 
navire  les  Di^ut-^Nouvelies-Manettes,  ep 
l;6urs  de  \ehte. 

—  Unavii^le  JiifW-EugèWpjCapitliné 
Ledo,  armateur  M.  DupeyraC  junior, 
parlf  fîe  iJordeaux,  est  arrivé  4  Cayéhne 
en  4^  jonrj  de  traversée. 

—  U-)  Néreid<^,  cap.  fiitalUe^  armateurs 
MM.  P.  oï  J.  L-:^fargtje,  parti  de  Bordeaux  , 
atl.  à  I.)  pêclir  de  la  baleine  ,  a  péri  aur  la  . 
côte  de  Calhfornie.  Neuf  hommes  de  Té- 
quipage  et  le   lieutenant  Mit  arttrés  k 


BordeatiK.  Le  caftitéine  est  mort  dans  lîr 
traytfraée  dé  Bordeaux  au  lieu  de  la  pêche. 

-^  Le  brick  le  Glaneur  de  Bordeaux, 
de&tiné  de  Fernanbouc  pour  le  Havre  est 
relâché,  le  2  ntaUf  i  la  Pointe^^l^e, 
pour  cause  de  yine  JKean  II  a  fa^lu'le^é- 
cliarger«  Lorsqm»  les  avaries  auront  été 
réparées,  il  reprendra  son  chargement  et 
âOfi  vojagip  pour  le  Havre. 

— Le  capw  Béuvierde  rEmilienne,«ff^' 
trnnt  au  Uavr<* ,  a  parlé,  par  le  tra^èrade 
Sor lingues,  an  capilatneBiaisey-du'biick 
le  Courrier  du  Havre,  Tout  le  môndk  k 
borJ  était  en  bonite  sabté. 

— r'  Sont  arrivés  à  la  Martin^lque  4  le  4 
a\  ril  rEuphrôsiiie,  c.  Berthelot,  ven.  du 
nrt\re»  K  1^  8^  la  Henriette  4  c«  Gérciu, 
v\  deMarieille. 

^p  1^  Caroline-Ann  ,  c.  Chaial^ett  ar* 
rivé  de  Bi^rdeaux  »  è  Cbarleston. 

—  Arrivé  a  St.-Ubès ,  le  5o  avril,  le 
HttàB,  c.  Sifûmcrns,  vén.  dh  HiVrè. 

—  Arri\élari*  mai,  lé Ho]Mr| te. Cdatè» 

PORTS  ÉTANGERS, 

anAlTAGES* 

Bristol. ai  mai. — L'Ernest , c. Coindet, 
ven«  da  Hayre* 


Gravesend^  31  et  29  niM.—li^n 
c»   Head  ;    et    Lorâ«Melvtllé ,   c 
ven.  de  Calais,  *   »    '^ 

Fèrlsmonth^  évmàl^lesVf^MMÊm" 
c,  Pif^agnel ,  v  de  ChérhDVrg:  ^^ 

Soéihanlptéilh,  ^t  nwi;*-^Hihlfti|f M d  y 
c.  Wd6d,  vên.  dtt^HnVt^*        ;  ^ 

AnMtèrdara,  W9  ftXii.-^Uf'aiHVdlp, 
Freriel»,  ran.  de  Ome.^-HeijEavina-j#-' 
coba,  c.  Van-Ulpheir,  "y.  «he'Bmtîêaua. 

Kelvoet,  fg^^mf.— De  4'^aiài^Hy  tV 
Anderson,  ri^ff.  ée'MiA^aiv. 

Harwicl,  19  mai\-rLe  Yrvtnn.^^«|Aw 
Hertxendorff,  ail.  à  Èerdeaux^  avfc  IÉ 
cargaison  de  i'Ao'rora  ,  t.  de  ^int-V^^rl^ 
[bourg,  condamné  et  vendu  à  Bilrwich.' 

Bnetle,  lo  mai. — Êxpeiriment ,  clin. 
Clausen  t*«t  i%laa  ^  tr,  fMw>  ait.  â  Bor-- 
idéaux. — longe- Scjhreoder,  c,  Schreodêr^ 
alL  à  NanteB.-*^tephnnie|'C.  Lan^ae%, 
ail.  k  Rnnen. 

âàftnraciEn*' 


tés  en  rade 


^  Bordoéna,  n*  mai.-^lCtÊbàiagei) 

' rade  :  le  Charles  «  c  Bolm  danois  «^ 

-^tt  *HaiNWrè^*^fa«iîif^; 


c.  Olifjtr  »  T.  da  Harre.^La  Jalianna , 
Janoû;  l'Indostnei  v.  da  jiord. — L'A- 
^riham  «  ▼•  de  Chriatiaiuand. 

AUrseilley  19  et  20  inaL — {f^ng  cours.) 
lift  Cinq-Sœurs  «  c,  Hanoo  ,  v.  de  Saîot- 
Paul  (lie  Bourbon}  ,  ch.  de  4865  bal.  au- 
fre  ,    394     baltei    café  «     loik)    picics 

Cîvre,  a  bal.  ^rofle  1  a  cals,  indigo,  17 
I.  ftaipêlrot  etc. 

Marseifle^  19  au  ao  mai.  —(Long 
court).  L*Inna  ,  ail.  à  la  Martinique.  — 
((Ubolage).  Neptunut,  c.  de  Jonge^  ail. 
à  Anvers. — Auua-iCatliarina,  ail.  k  Odes- 
»*•  —  Flora,  c.  Kirclhoff,  dauoia  ail,  k 
Gibraltar. 

Saini-^Mah ^  i5  an  sa  mai. — (Long- 
cours.)  I.a  Sophie,  c.  Pignon-Hlanc ,  ail. 
à  la  Martinique.  -^  (Péclie).  Le  Pêcbeur, 
laMalouiue,  leClrinrnt,  le  S|>éculateur , 
le  Bon->Père ,  le  fraiiçois ,  le  Cé»ar  ,  l'Au- 
rore et  la   Ville-de-Sainl-Servnn ,  ail.    à 

La  Rochcilr  %o  m\i.  —  (Long  cours  ). 
Marr,  c.  CliilcJ,  ail.  à  Balliiuore,  ch. 
d'eau«de*vie  ,   vin  ,  etc. 


PORT  DE  ROCEN. 

«HARGEMCWS   ET    iteLAMATlOffS. 

tCHARGric.   dû  boot  la  Cécile ,  capit. 
ïaufresiie  ,  ven.  du  ILivre. 
Courlirrj  M.  Fauquoui. 

Rf^clamateurs  ,    MM. 
a  barils  galîpot. — Cosscral  el  Jeulain. 
4!S  barrtq.  vin. — Desroques. 
3t'>  dilo  dilo.— I.eclrr. 
4  dilo  dilo.^l^netot. 
•%  caisses  vin. — Richard -Anquclin. 
48  harriq.  vin. — Dubuc. 
43  dito  dito.— A  onlre. 

a  caissf^i  vin. — A  ordre, 
froven.  du  Petil-Einile ,  cap.  Lesage,  v. 

de  Marseille. 
4>  barriq.  vin. — i  ordre, 
aoo  saumons  plomb. — A  ordre. 
Pritàterr  ^• 

.y^nHsncEii.    de    la    galiote    la    Marie' 
Oabriellc* ,  cap.  Dii;ard  ,  ven.  du  Havre' 
Courlicr-iiilerniële  ,    M,  J.  Prl*cal' 
Rèvlamateurs  ,    MM. 
4  fAt<  graisse  de  pois50ii. — 5  dilo   ré- 
sine. —  37  Clisses  barils  vides.— 
Crevel  el  r*otup. 
ttroveu.  du  navire  le  Jeune-Henri ,  cap. 
Derifidrr,  ven.  de  M  irseille. 
i5  fiUs  vin — (ha ries  Durand. 

47  dilo  dilo. — 1^  Carprntier. 
a3  dito  dito — l.lierinille. 

91   dito  dito. — Paprr«*t. 

48  dito  dito. — llirtl  le  jeune. 

a  dito  dito.  —  Rich.ird-Anquetin. 

Mouvement  du  a 8  au  29. 

SfAVIRIS   F^tTRl'.S. 

f.p  sloop  !o  Diligniit .  c.  lîrllot ,  veo.  dr 
B.irflriir  y  ch.  d*»  jHrrrri  de  pranif. 

I  r  «;'f»n|)  l«»s  Troii-rièrrs  ,  c.  Dnbourg  , 
ve»!.  «IMfotifl  «iir.  cil.  de  $in:rr,  roiifitureH. 

f  1'  !».••«  k  lo  (!ouriirr,  c.  0«»s^e ,  v.  de 
l4or:le..ui,  ch.  de  vin  ,  e.Tu-de-vie. 


Ledôgre  les  I>eut-Sœart.niiiH,  cap.f 
Varet,  y.  du  Havre,  ch.  fer,  café,  rii, 
colle. 

Le  tloop  la  Pérénice,  c.  Gojoo,  t>  do 
Havre,  ch.de  f*T,  gandron. 

Le  sloop  \eh  Troit-Sœurt,  cap.  Tour^ 
nelle ,  v.  d'Honflcur ,  ch.  de  cidre. 

Le  dogre  anglais  Rising  sun,  c.  Martel, 
v.  de  Londres  sur  lest. 

Le  sinack  hollandais  de  Drie  Vrieoden, 
c.  Komst,  ail.  au  Havre,  sur  lest. 

Le  sloop  les  D  ua-Aniis ,  c,  Dévé ,  ail. 
^  Vsignj  et  Cacn^  ch.  pierres  meulières, 
froment. 

Le  sloop  les  Deui-.Amîs  ,  c.  f^monnier, 
ail.  au  Havre  et  Honfleur,  ch.  id. 

r^  tloop  la  Jeune -Adèle,  c.  Régnée, 
ail.  k  Honfleur,  ch.  de  plâtre. 

1^  goélette  le  Paquebot ,  c  Diritoo,  al. 
à  Bordenux  ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  flore- Victoire,  c.  Bourdon, 
ail.  au  Uiivre  sur  lest. 

Le  sloop  la  Félicité  ,  c.  Masson,  ali.  k 
St.-Vaust ,  ch.  de  drap  et  toile. 

La  goélette  la  Lydie,  c.  Bretoa/alLà 
la  Aochelle ,  ch.  de  plâtre. 

PORT  DU  U.iVRE. 
Mou%^ement  tiu  %8  au  29, 

NAVI£F.5    KNTKÛ  : 

La  Galiote  la  Marir-Louise,  c.  Ledentu, 
V.  de  Rouen  ,  tnr  lest. 

Le  brick  la  Virginie ,  c*  Toquio ,  t. 
de  Rouen  ,  ch.  de  bois. 

l..e  dogre  T Airaable-IIonorine  ,  c.  Hu- 
bert, v.  de  Rouen,  ch.  de  bois. 

Le  sloop  Je  Si— Martin ,  c.  Durand  »  v. 
de  Rouen  ,  ch.  de  bois. 

Le  sloop  TEuphrasie  ,  c.  Philippe  |  y. 
de  Dunkeiqiie  ,  ch.  de  charbon. 

La  gniiote  danoise  Charlotte-Lonise,  C; 
Swarrer  ,  v.  de  Ringkirben  ;  ch.  de  cuirs. 

Isa  galiote  hollnndjise  Vriendschafi , 
c.  Noilia  y  V.  de  Liabounep  ch.  de  coton  , 
et   cuirs. 

liC  brick  le  Télégraphe ,  c.  Cf  èvecœur, 
V.  de  Londres,  ch.  de  café,  elc. 

La  g  èletie  .inglaise  tlébé  ,  c.  Smarson  , 
V.  de  i.iver|>ool ,  ch.  de  colon. 

Le  Trois-iiiâls  nnrwégien  Elîsa  ,  cap. 
Dugaur,  V.  de  Frédéiicksladt ,  ch.  de 
planches. 

I  e  brick  norwégien  Tewanne  Brodcrs  , 
c.  Spoberg  ,  V.  de  Kronsladl.  ch.  idem. 

Le  p.iqiirbot  uiigliis  Lidy  Wellington, 
c.  Fuhard  ,  v.  de  SouthauijHon  ,  th.  de 
passagers. 

I^  h.'iteiu  k  \apenr  .\aron-Manbv  ,  c.ip. 
Oiuliesiie,  V.  df.*  Rouen,  ch  de  diverse* 
marchandises. 

NAVIRKS    FXprDIÉ.S. 

I  e  sloop  la  J'  nne-EMoiiore  ,  c.  Boursy  « 
ail.  à  Rniipii ,  cil.  fiT. 

1^1  giliole  la  (jcoigrlte,   c.  Salo,  v.  et 

ch.    idlMII. 

Le  honrv  l.i  .f'^nne-Vi»  loire,  c.  Roussel, 
.ill.  à    l)uiikf*i(|iir  ,  sur   lt*^t. 


r4i  goêlelle  la  Teiia»-E«|ftffw(»  •  e.b» 
breton  ,  ail.  à  Aoffdfaos  •  cIl  de  rk. 

Le  trois-mâtt  aioérxcMa  GMrlai,  c^p. 
Paker  Browne  ,  alL  k  Sobet ,  ««rko. 

Le  brick  anglais  Sam|itoa  ,  c» 
ail.  k  Pool ,  sur  fett. . 

Le  brick  américain  Uaiof  #  c.  , 
aU.àSt-Ubet^turletL 
Chargement t  mu  Havre  ^  pour  ImC^fmm 

La  jolie  goélette  aenve  et 
tafette,  de  flonea ,  de    1» 

doublée  en  enivre  et  d'une  kelle  rn ri 

partira  dant  let  premiert  jonn  de  |«in« 
sous  le  commandement  dn  cai^ 

S*adrfsser  pour  /rei  t 

A  Paris ,  k  Messieurs  Petiboa  «t  i 
van ,  rue  des  Deus-Boulea  «  n*.  m  J 
deau  .  Cartier  et  oonipegnîe«  ne 
uot,  n*  6. 

A  Rouen ,  k  M.  Bonchen  •  ar 

Au  Havre,  a  MM.  D.  Ancel* 
pondant ,  Godefroy  frèrrt.,  conatiera,  an 
au  Gipitaine,  à  son  bord. 

COURS  DU  BL£,  «e  vueu 

n  AM.e    D^YTETOT. — ^9  k  ^%  tt ,  Iê  WÊft  èà 

loo  kil.  p  quoiqu'il  y  eut  bcancoop  de  Ui. 
Cette  céréale  a  anmeiffé  d*tta  fraaa 
par  tac  ,  sur  le  marche  préGcdeat. 
99  Mai. 
Pavillt.^ii  à  i3  francs  leqniatai. 
a  ■         ■——^■1^— 

BOURSE  DE  PARIS;  VWSMi.       • 
Effets  PuèHcM.  _      : 

£i!VQ  pou  a  rrAT  mtjioiinëa, 

JoaitMM»  en  n  Mwi  la»!. 

$gî  loc  aie  Soc  a5c  Soc  aS  c  3o  •  4a  e  Igtf ■ 
S5c  Soo  aSc   Soc  aSc  aoa 

BErnirvai.sa.  pf.  UQCiDâTioii» 

Jouiiwnw  da  i«  Ma«t  itiS. 
Eeh.  da  aa  Mars  1  Ss  î  •  fin.  a     a   i«fl  Sœ 

iSsS,       94  lotraonnSa 
fdcm  Nonfv&Tivu,  iaa4 

aanuiTÉs  DK  looA  ra.,  i  4  p.*'  •/^ 
▲vee  loit  i~ 


Acnoxfc  na  ls  a%«o. 

éê  tmum  itaS. 
i58jf 


THEATRE  DES  ARTS. 

Pour  U  trois iëae  Repréteniaiias  di 
M.  PtRiar. 

LES  DEUX  PRÉCEPTEUM. 
ov  Aiivui  Auarv  PafCAT« 

Vaudevilia  ea  i   acte .  4c  MM.  Maria  « 

RrjKier. 


M.  PiRi  tr  remplir  •  le  rôle  de  Mm  

LE  COMÉLUEN  D'ÉTAMPBSV 

'Va  iilevill-  noiv^an  e^  1  acte. 

M.  PiaiiT  rria|tlirj  le  rilc  Dwiwmim 

LA  DOT. 

Opéra  en  3  .iciM,  Ji>  Urtfnaiainea  ci  Dalajraa. 

Mme.  Martiv  fera  loa  iroUièoie  par  le  i4le 

</**  C  lit  eau, 
M.  B  Aci  V  r>ra  son  dcu&iine  débat  ajr  la  iMa 

de  Colin. 

Jrvx  CoMiocFa  ni:  GarfciLcr. 

LES  peux  ftTIIUllDIS. 
Pantomime  en  a  actc»«  A  spectacla. 


h.;:  j:>.  |\K  iilMIiUIh  (JUMMKRUAl  \i  (rv  «ai.a  --ié  ks  ti  in  tau  LE^DutcK)  DE  C.  BLOgL'kL,  RLESt  LO  »•  34. 


SAMEDI* 


Si  Ml»  iSftS. 


N»  178  -^a"^ 


x; 

W. 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 

'  Cfttle  Peaille  paraît  tons  les  joart.  S'adresser,  poar  rAbonneméot  et  U  Rédaction  ,  aa  Bureao  de  fa  Nacelle^  Plaoe  d«s  Carmet;  o^.  48,  à  Rnaen. 
On  s'abonne  à  Parts,  ches  fiftnaaT-TaiTARs,  me  de  Richelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Havreyches  Cbafills,  me  de  Paris.  —  Et  chcx  tous  les  Libraires  et 
Directenrs  des  Post«s  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  i5  fr.  chaque  triinésire,'pour  Roaen,  et  16  fr.  5o  e.  parla  poste. 


AVIS  IMPORTANT  A  MM.  LES  ABONKÉS. 

L£s  pt:rsùnnes  dont  raionnement  expire  le  5  juin  prochain^ 
sont  priées  de  le  renottveller  ai^ani  cette  éf*oquey  u  elles 
ne  t^eulent  point  éprouver  de  retard  dans  Cenvoi  de  leurs 
numéros  du  troisième  trimestre. 


DlGTlONirAIRB  PHILOSOPHIQUE  DE  LA  NACELLE, 

BEL-ESPEÎT, 


Lft  bel-^esprit  est  à  Tcsprit  ce  qae  la  minauderie  est  k  la 
grâce  ,  cp  que  la  grimace  est  au  sourire  ,  ce  que  la  railleur 
est  à  Ij  souplesse  ,  et  ce  qu'enfin  l'excès  et  le  ridicule  sont 
'  au  naturel   et  à    t'aisanceé  ~~ 

Avant  d'avoir  le  bon-esprit  on  a  le  bel-esprit ,  et  des 
que  Ton  coiumence  à  retomber  dans  le;  bel^esprit ,  on  n*est 
p.is  loin  de  laisser  échapper  le  bon  esprit. 

Màlleville,  Voiture ,  Ha laac  ,  Scduéri  »  Saint-Evremond  » 
la  Calprcnèdc  ,  M"*  de  Maintenon  ,  etc.  ,  étaient  de  beaiiX" 
esprits.  Monlaigne,  la  Rochefoucauld,  Pascal  »  Féuélon, 
Lesage  «  Monle<queu  ,  Bossuet,  Diderot ,  etc. ,  ne  furent  que 
de  bons  espritSé  Aujourd'hui  nous  penchons  déjât  vers  le  bel" 
esprit.  Dorai ,  Detuoustiers ,  M"*  la  comtesse  de  Genlis , 
MM.  les  vicomtes  de  B...  de  d'Ar...,  ,  etc.,  etc.,  nous  ont 
donné  les  premiers  simptdmes  de  cette  maladie-Û.  Tous  les 
eCTorts  du  siècle  ne  sauveront  nas  la  littérature  de  ce  mau- 
yais  pas.  Quand  la  médiocrité  se  répand  partout ,  le  génie 
ne  se  trouve  nulle  part.  Au  milieu  de  tous  les  ouvrages  qui 
surchargent  notre  âge  ,  des  brochures  que  l'on  amoncelé  sur 
nos  pas,  coin  ment  dislinguerci&«vous  les  écrits  qui  doivent 
survivre  au  naufrage  des  autres?  Il  nous  a  fallu  nn  siècle 
pour  rendre  justice  à  nos  chefs-d'œuvre.  Maintenant  potir 
u'avoir  pas  les  mêmes  torts  envers  les  génies  contemporains, 
\ous  décernez  des  couronnes  k  toutes  les  têtes  ^quî  ont 
forgé  un  poëme  ou  uu  pamphlet.  Quand  un  baron  en 
herbe  est  porté  en  triomphe  par  la  compagnie  du  lustre 
des  français  ,  vous  coure*  à  \  Odéon  ,  préserver  d'une  châle, 
une  tragédie  qui  se  traîne  jusqu'au  cinquième  acte  sur 
trois  milles  rimes  bien  ronflantes  ;  et  auand  au  milieu  de 
ce  fatras  de  vers  calédoniens ,  vous  aurea  démêlé  cinq  à 
$\x  idée»  poétiques ,  vous  serea  extasié  d^  la  fécondité  du 
poète  ;;vous  applabdirea  k  vous  meortrir  les  maiof.  VUu  en 


sauvant  l'auteur,  croirea- vous  avoir  sauvé  Touvrage?  Croi- 
rez-vous  avoir  sauvé  la  stérilité,  en  lui  décernant  les  hon- 
neurs que  Ton  ne  doit  qu'au  génie  ?  Non  ,  les  claquemens 
de  mains  ,  les  bravos  convuUifs  ne  font  que  dtt  scandale  et 
non  pas  un  poète.  Il  est  encore  des  hommes  supérieurs  ,  de 
bous  esprits,  mais  vous  ne  leur  montres  .la  palme  qu*ils 
voudraient  saisir,,  qu'au  bout  d'une  carrière  oii  il  est  trop 
dangereux  de  se  ri>€iuer.  Ajex  de  beaux  esprits  ^  c'est  as* 
soz  pour  vous.  Les  bous  esprits,  vous  les  tuez  à  coups  de 
ci.seaux, 

La  décadence  des  lettrés  ressemble  à  leur  renaissance, 
comme  l'idiotisme  drs  vieillards  ressemble  M'içuorance  ,  k  la 
faiblesse  de  l'enfance;  comme  les  premiers  termes  d'une  pro- 
gression croissante  ressemblent  en  sens  inverse  aux  derniers 
tenues  d'une  progression  décroissante  qui  aurait  le  même 
rapport. 

Particularisons  le  fait  grammatical  que  nous  «rançons, 
sans  entrer  d:«ns  des  personnalités,  et  donnons  un  exemple 
pour  définir  l'idée  qu  on  attache  au  mot  de  brl  esprit  y  sans 
livrer  une  attaque  directe  aux  personnes  qui  professent  le  mé* 
lier. 

M.  le  baron  de  la  Dancelotière,  quî'eàt  le  Campîstroo  de 
notre  époque,  avec  cette  différence  qîie  Campistron  né  fit 
jamais  Je  pamphlets,  est  un  fort  bel  esprit,  idhit  par  mia!-^ 
heur  pour  lui ,  on  peut ,  relativement  à  son  second  ouVrage  , 
loi  appliquer  l'opigramme  suivante,  qui  est  la  parodie  dt 
celle  que  Von  fit  sur  le; poète  toolousain  ,  son  patron  :  {*) 

A  forc«  da  Bareher  on  devient  bon  aarclMiir  , 
Il  n'en  att  jms  ainsi  dn  baron  rimatÛenr , 
Car  an  lien  d'avancer  il  ne  va  qu'en  arriére 
▼oyez  le  Maire» 

M.  le  baron  de  la  Dancelotière  n'en  est  ps; moins  un  bel 
esprit  îovK  (ii^tingué ,  ce  dont  nops  p'e  fomnîies  pas  f&ches 
par  amour  pour  les  bonshommes,  '  ,  ^  .      : 

La  province  était  jadis  la  terre  natale  ^n  bel  esprit-,  sle^uis 
que  l'instruction  a  pénétré  dans  leadéparleraens  ,  le  bel  esprit 
j  a  perdu  de  son*  intensité.  Mais  on  y  voit  envore  cependant 
des  commentateurs  de  feuilletons  de  jouHianx ,  et  des  ^duii- 
ratenrsde  feu  M.    Désaugien. 

.  (*)  La  Mf  néeeniation    de  U   tragédin  'dUercnltj,  da    Campi&troa  , 

donna  Uaa  *  cette  épignimme  improvisée  par  un  spectatcar  : 

«  A  force  àe  for|>^  «n  derient  forgeron , 
^  _  «  n  n'en  rstpu  ainsi  du  |MMirre  Caoïputrpa , 

■  ÈM  iMii  d*iVsmër  II  tetule  ' 


Qo  aauonce  «ouime  devupl  paruîire  trê^incfllamnient  a 
Pan»,  un  recueil  d«  poc^ien  ayant  pour  tilre  Êlt^gè^  0ré^ 
siliemMes  ,  par  M*  Ed.  Corbière.  Cet  ouvfjt^  ,  Mfi»! 
on  nr  peut  refuser  le  mérile  de  roriginalit^  litWfw're  t  a 
^1^  coiopoi^  lur  la  tradur  tion  fidèle  de  (]ucl<}Mes  hhniim 
bré»ilicnnet  fai tes  depuis  un  Irms  iinin^mor  ai,  et  ^r  cIm»- 
tent  encoi^  aujounfhuî  les  peuplades  sauvi^pa  Ar  CH  im* 
in«*ti^  P*J<-  L'auteur  a  eu ,  que'que-tems  enr  «m^  €■•  v«r* 
•ions  que  lui  avait  confiées  ,  à  lîaliia  oiéuie,  un  coinpagnon 
d'excursion  de  l*ex-coosul  français,  i^l»  d«*Flasson.  Ou  paut 
dire  que  M.  EA*  Corbière  en  a  fait  un  poétiqtia  usage. 
I/exactilude  historique  ajoute  un  nouvel  mierM  k  coadiants  • 
qui  se  recommandent  encore  par  des  grâces  naturelles ,  une 
vigueur  d'expresijoB  reiua«c|Uâble.  et  nife  grande  pureté  de 
stjla.  Quelques  verB  connniliiTquffr  suftroot  pour  justifier 
notre  opinion. 

LES    TOMBEAUX  BRÉSILLIENS. 


qaa  fw  — aillt  é9  ]mnum , 
toi  ^*a  «Miille  W  piad  de  l*«tr»B|i«r  • 
Je  voalaia  ie  ««B);ar  eu  noaric  mn^  1m  ucuas  « 

Bt  ja  n'ai  pa  nourW  m  la  \9mç^*'t» 
QuiOsM»  Wiftt.aftMi  iièch«s  inii^uiusntM 
Qui ,  loÎD  de  •cconder  mes  trop  justes»  fureurs , 
Ont  Tolé  mille  fois  de  mes  mains  fréinissantes , 
880S  déchirer  le  sein  de  nos  effreua  tainiinenra. 
Ces  aetnae  ^bî  de? aient ,  comme  un  signe  de  gU)iae, 
Arposar  avec  bm)!  dau  la  nuit  du  rrrcueil  » 
If e  poBrraienI  retracer  que  Tindigne  mémoire 
t)*nB  guerrirr  qui  n*a  pu  périr  avec  orgneil. 
Fuyons  ces  lieux  témoins  de  tsni  d'ignominie  : 
T<int  ce  qnlci  je  rois  semble  me  condaumer. 
Tminons  sobs  d*auires  r.leux  me  jeûnasse  axUÎB  , 
Et  las  iBBiards  eroels  qui  vont  Tempoiaonner. 
Mais  en  Cujaat  Tasilr  oî^  Tun  tfvtU  ia  vie  « 

On  retrouve  un  refn<;e  et  non  une  putrie 

Ah  !  je  devais  monrir  et  non  TahandiMiner  ! 

Eb  vaia  i*ai  parconru  cea  voAtrs  funéraires 
Où.  f  parmi  les  cercueil»  ,  r^-gne  un  pieux  effroi  ; 
En  \ain,  trois  fois  j'ai  dit  :  «  0»semens  de  mes  pèras  , 
»  Sortez  de  vos  tombeaux  ,  et  foyez  avec  Bioi  f  » 
l<ears  ossemctia  aoBl  reaiéi  iinnioKiles, 
Et  le  Ingnbre  ecbo  de  ses  Toutes  trani|uilles 
Sil  ihawaré  aass  vois..  ... 


Ces  cb^nts  élégia(iues,dans  leur  cadre  e'iroit  ,  compTetent, 
pour  ainsi  dire  ,  l'bisloire  des  peuples  du  Hrésil  jusqu'à  l'ar* 
rivée  Je  ces  européens  destinés  à  de>o'fr  ces  i^aisibles  rivages. 
Plusieurs  autres  pné>ies  sont  à  la  suite,  et  parmi  elles  .  on 
distingue  Ir  P^ieil  ^nacréon ,  F  Amant  et  t*Ami ,  (i)  /«?  Jour 
^automne  ^  tt  d'autres  morceaui  pleins  de  seutimeut  et  de 
terre. 


MACBDOIIIA. 

— -Hous  liions  eequî  suit,  dan» an  mnWoum^  dont  les 
rats  ont  k  peiiie  épargné  le  litre,  fl  est  intiluK  :  Petite  Chro» 
nique  de  t Histoire  Rormtine, 

<  f^  peuple  décerna  une  couronne  dp  chêne  k  M-ircus 
IVobultis.  tribun  ,  qui  •  pendant  un  moment  d'irriiation 
entre  les  pléKéions  et  le  sénat ,  avait  inonirê  la  piti»  grande 
fermeté  ri  la  plus  impartiale  justice.  Mais  ^  rirtaiant  où  on 
luipn»ait  hi  c«>uronwe  sur  le  front  ^  on  vit  des  citovmia  jaloux 
se  ietcr  s^ur  les  beanches  d«  «bsue  qui  b  composaient.  \'nt 
mm  hasard  itioui»  il  arriv»  <|iae  cet  prrturbateui^  ne  purent 
arracbfr  que  les  glaiida  qui  tenaient  auK  brAwiluis-  :  ils  les 
dévorèrent  de  rage  \  ce  qui  divcrtil  besucoop  toiU  le  monde.  » 

— Un  des  cyctopes  Je  ta  Fouttte  s^étonnait,  en  h«nnr/a 
Watf4ie^  d'y   irouver  des  articles  stgnët  det  inilialea  tt.  T. 


(i)  Ceitedrrui:iaiowaBaa,Biise 
en   Confivaioirt»    sa    trout»  è^ 
Gtaii-Puiil. 


iBsiqpa  par  M  Paris ,  professeur 
obez    M.  J^cquemin  ,    me 


^-Monsieur',  répart  aussitôt  nae  p*r 

avait  ftw  l'attention  :  il  y  a  de  la  d   lài ^ 

leur  tf  T.  et  un  rédacteur  t^enJif,  Cetta  penômmm  iHaUmtÊm 
catTol^e^eaur  lui-même ,  que  le  cycicpc  »*aTiil  fai 
«eec  son  aaauvais  œil. 


il-M^  Jl 


—  On  aei«r#  que  le  charmant  onvraj^e 
à  S0émêe^Mtgiej  doit  être  mfs  eu  va»l«  m  fi^lè  émfim  l 
MifBua  4df«Bus  pour  dettes.  Cet  acte  de  gènéïïmiîi  «IH 

litre  de  plus  à  la  recommandation  de  ce  livre. 

— On  donne  pour  cartatn  qn*un  pamphlétaira  imlaiMiÉM 
roiubrtige,  houticide  d'un  maocenilier,  a'eti  rcvciHt  ■• 
éprou\er  la  inaligne  influence  âe  cet  arbre  fiinnit:  WÊtk 
on  ajoute  que  deux  beuraa  après  la  nanceoiJîac  «  ■*<i>ilM 
pins. 

—  M.  le  rédacteur  principal  de  la  Foudre^  m  parti  A 
aacrveille. 

«—Une  feuille  qui  abuse  de  la  complaisance  ém  asada 
betMeui  alJoHnés  /  fait  cette  péfle&ion  iMiUoao|dlîqa«  9m  wdjfà 
des   oreilles  de  son  départenaatil  i 

a  Lucrèce  prétend  que  les  oiseans  nom  ont  'pprii  i  cki^ 
»  ter  ,  on  conçoit  que  Tboinme  »  narureneacnl  nvtilMf  « 
•  ayant  sans  cesse  les  oreilles  frappées  des  accens  dca  Mi■^ 
»  aura  voulu  lai  contrefaire.  • 

On  est  forcé  d*avouer  que  Lucrèce  a'  agi  trop  libdrafeaMI 
en  9n|>po«ant  que  les  oiseaov  ont  apprîa  à  chawlsp  àiaÉl 
fes  hommes.  Les   réciaoïeur*  de  bi>  Gvaieffji  me  Aa-J 
qui  chantent  aussi ,  nous   aensfatavl  avoir  peu  é^m 

(ons  que  celles  du  rossignol. 

—  On  connait  TelTet  vésiénev»  da  certains 

M,    A.    M ,   de    la    Quotienne^  vient  ,  dit 

mander  un  hrï  plaè  de  vdgaUt»  dfe  ceUe  Mpbw»  ami  i 
être  incommodé.  M,  A.  M est  plus  fort  qnt  la  — ' 

même. 

— Un  acteur  du  Grand-Théâtre  de  Marseille ,  vînl  m  aair^ 
d*nn  air  joyeirs,  annoacar  au  foyer  la  retonr  de  aa  ' 
qui,  depuis  trois  ans,  était  attacbee  en  qualité  de 
cbanteusa  «  au  Théâtre^Français  de  V.-%rsovie.   Da  d«  fca 
marades  le  félicita  sur  le  plaisir  qu'il  devait  éprouvar«( 
une  si  longue  absence,  de  se   voir  réuni  à  ton 
il  loui ,  jus<(n*à  feiagératiou,  le  talent,  la  beauté, 
—  «Il  est  vrai,    répond  avec  bonhomie,  notre  ca 
n  mon  Isaure  a  niiife  bonnes  qualités  qui  meb  foof 

■  là ,  ce  qui  s'appeRe  ,   tout    de  boii Ella  aal  i 

»  c'est   une  bonne  ménagère.  •••  Elle  est  enfin  plai 
H  reuée  que  moi  ,  et  ce  n*est  pis  peu  dire  ;  ella  paoaaa 
»   l'épargne  jui^qu'à    l'avarice   ;  maïs  ce  n'est  pas  «■ 
n  cher  une  femme    de  théâtre.    Croirai^tn,  par  as 
H  que    depuis    notre  itéparatioit  ,   reffe    bonn^  pHîl#  v'i 
M  tant  d*ordre  et   tint  d'économie  dans  ses  siAiirct  •  M 
»  ma  rapjwrté  ,  pour  rUr^  une  garderobe' iiMigMifiqa» ^  f 
a  cachemires  superbe»  ,  des  pierreries  du  pin»  mmmt  pi 
»  des  eioffes  prérîeuses.  Klle  avaif ,  sîv  mille  fraaaa  dA 
M  pnirit»'meni ,    pnr  an ,   â  Var»ovio.  Kh  bien  ! 
a  en  voilà  trois  qu'elle  e!>t  partie  ,  et  elle  m'en  m 
m  vingt-quatre   mille.  Quelle  fensnae  ecawawi'ya  l ,  « 

—  M***  M'«rs  qtiî ,  sans  doure  potir  défem^o^ct^er  1»  il 

?ue  les    marseillais    avaient    abandonné,    s'eti 
ancienne  rolonie  des   pli«v<éens  ,'a  coNsmeneé   )m 
ses   triomphes    dans   le    3ir\*9ntrone   el  le»  ^«arrtw 
dencet ,    el  an  milieu  d'une  foule  ifiii ,  ilepota  !«■!(• 
sVtntt   interd  t  le  spectacle.   On  ne  nous  dit  || 
représent.iiion  on  ail  demindê,    cnnime  c'est  »t«^   î* 
na^re,  cette  «flintrali?^  acirtce,  poua  lui  aeconlrr  I» 
h;>n:il ,   auquel    le^  talens  les  phi«  inêdmrrea   sa«i 
rfviiiiiné<.    Nous  en    f^licilmi»  KV**    Mara  r|   !• 
bfnrseiHe.  fci  (41e  tf*t^t-  pas- été  Irasiée  avan  ai 


tSmeUéu  y  èl  â  ducone  de  set  repré  tU^  et»     t  ev 

ragr^rnent  d'eftteqdre  iPs  plus  HcherhCs  piriisan^c^tei',  aus- 
sitôt le  rideau  baissé  :  Mars!  Mars!  Smii%  qu'on  pen^âl  à 
faire  précéder  ce  nom  du  mol  que  la  politesse  et  les  égenls 
dèi  an  sexe  réclament.  Il  est  vrai  qu'on  kte  dit  qî  H»otisl«ur 
Pompée  9  ni  M"*  Sapho. 

Pendant  que  le  paflerre  HMirsetlIaia  applaudissait  U  7V^* 
Jil#-i^Wfitoy  on  a  remarqué  que  Pactricè  la  plus  aimable 
de  la  troupe  p.ennaneate ,  mêlait  te%  suffrages  et  les  iigflt^s 
4o  aofi  édmiralioo  ^  ji  ceux  du  public.  Voilà  peut-éiie  la 
cboée  la  plus  étounanle  que  M"*  Mai'a  ait  faite  dans  $cs 
léurnées*  ^ 

—  Julien  ,cfoi  rcalffliialt  \c\  Tcrtlploi  é'EÎlefPfoù ,  a 
cemirtlCté,  atec  U  Arcctiort  de  Marseille,  uit  éngagenlent  de 
éix  millc^  traiics.  Le  Rrpcnnntj  jon^iial  de  cette  Yille,  trouve 
éé  tels  appoirtrtémens  uiv  peu  élevés. 

—  Quelques  compatriotes  de  M.  d'Ancelôt ,  ont  fait  mani* 
puler  le  bu^le  de  cet  honorable  poète  traçi-comicfue ,  etf 
pAte  de  biscuit  du  Havro.  Des  marins  qui  l'ont  vu  et  qui 
t'y  connaissent  t  assurent  qu'il   est  à  croquer. 


SPECTACLES. 
THÉÂTRE  DES  ARTS. 

La  Dot. '^  Les  Deux  Précepteurs,  '^  Le  Cfofhédién 
Troifième  début  deBfad;  Ma  rtik  .—deuxième  débat  de  Baiih.-— Pxalbt* 


H   est  tems  ^iie   cette    semaine   finisse  :  eHè    eM  fat^rle. 
M"*  Martin  a  échené  hier  darns  le  r6le  de  Cateau  du  char- 


maiit  opéra  de  la  Dot»  CVt.iit  son  troisième  début  ;  il  y  a 
donc  tout  lieu  de  Croire  qu'elle  ne  reparaîtra  plus*.  On  ne 
saurait  disconvenir  du  prééi^nt  âfintagé  pour  uh  acteur 
que  de  porter  avec  lui  le  ma5<|ué  f}e  soA  emploi.  M  dêvîetil^ 
bien  plus,  inaportant  éncdré  au  ^él^iétdfit;  car  autrehient,  il 
faut  qu'il  stfpplée,  par  son  talent  et  son  art,  à  ce  qtté  la  nti^ 
ture  lui  a  refusé.  M***  Maftïà  était  ^n%  Ce  premier  cai  de 
prévention  défavorable  :  on  ne  voit  pas  sixt  àa  fi^re  Cethlf 
joie  franche  et  liàturèlté  ,  téi  at^  dé  bonhOmié,  cette 
io:idetir  campagnarde  qu'e'lîgciU  Ij  plupart  dé  ^t  rftieï , 
et  malheureuaemettt  son  jéd  ni  €i  ybït  né  tlértntnt 
racheter  ce  défaut  de   nature. 

HatiiV  ff  fiît  sorf  second  début  cfans  le  rôle  Se  Colin,  tjei 
acteur  est  bien  en  scène;  sa  voix  peu  étend^ue  ne  manque  pas 
d'afgréineM*  La  Mrii^e  d*avant-iiief  >  fort  peu  rassurante  pour 
lui ,  a  bien  pu  ati^si  nuire  à  ses  moyens^  Il  est  encore  juste  de 
à\t^  c^ttedaus  l'état  où  est  maintcnatif  le  personnel  dû  théâtre, 
la  facnlté  de  chbisir  $ei  rôles  lui  e!rt  interdite,  dans  l'iinpuis^ 
sauce  où  est  la  éîrectiofi  de  moiit^r  loni  les  ouvrera  flii  lu 
conviendraient 

F^es  Déttx  Préceptéûtï ,  petit  fandeVîHè  6tné  de^af  enftbbtrrgs 
offre  ça  et  Ik  qfueltfues  traits  piq^i^s  :  Perlet  y  est  comiqtrér. 
mais  nous  avouerons  que  I^dtiey,dont  le  ^i\tt  Aë  téléMt  est 
tout  difTéreni  ^  ndos  É  ptttù  pfui  drigiti^  dànfl  \é  ttitt  de 
Ledru^  qnî,  d'ailleurs,  a  été  taillé  âr  sa  luéstiré. 

^  C'est  à^M  tê  Comédien  &Ètampes  que  Perfet  devait  de 
nonveàti-  enlever  tons  les  suffrages ,  dans  aoà  rôle  de  Dorivài^ 

, qu'il  )Oâe  atéfc  un  esprit  et  uA  talent  extraordinaires.  ûr4ce 
à  lui ,  kif  perrn^iM  de  Monsieur  Corbin  fera  auiaof  éé  hfûik 
et  de  recette  ,  que  ia  perruque  de  Sylta, 


mmx(t 


STATISTIQUE  DE  LÀGU^OfiLOUPE, 

Résumé  des  tables  publiée  par    A/,  le^ 
colonel  Boxer  de  Pejrreleau,  en  182^* 

La  Guadeloupe,  Marie -Galeô te,  les 
Saintes ,  la  Désirade ,  et  une  partie  de 
nie  de  Saint- Martin  ,  sont  réunies  sbu^  ]c 
même  gouvernement ,  et  donnent  une 
population^  de  109,4^4  individus  : 

Ubmint*^  Rbres  blatrcs. ....     tif.Èn'È 
—         — •    de  co'albur .      .8,604 

Esclaves . ,  # ^fSiëi^ 

On  y  coinpee  t^Kochevaax ,  4798 mu-' 
leU,  21,643  b«ufe  et  vîtcHes,  12,9^11 
moutons  et  cabris.  La  superficie  Hf  cps 
lies  est  estimée  i  ia,oi'5^carrêsJonl39,4"g 
Mojïi.  cultivés ,  savoir  :  en  cannes  à  sucrf 
92,023  carrée;  en  calîvrs^  f>55o,  en  co* 
toiiniers,  2,747  •  ^^  cacaotiers,  108;  en 
manioc  et  vivrez,  9,1^1*.  Le  surplus  e^il 
inculte.  '>7^j}i"  cari^  son*  en^'frichp  : 
^4,(f2'5' jtt>nt  eiv  savandes*,  et  ^firn^en 
bois  debout. 

On  estime  que,  cultivé  en  cannes  ,  le 
carré  doit  donner  quatre  à  cinq*  M'illterjî 
de  sucre  ;  qu'il  doit  nourrir  deux  niilU*  h 
cinq  cents  pieds  de  cnfirrs ,  dont  le  pro- 
AMf  moyen  est  d'édile  livre=  de  grvnir  pwr 


pied,  et  qu'enfin,  planté  en  ctHonniers 
OU  eti  cacaotiera,  ùft  eh  retire  trots  à 
qeraîre  quintauxde  cdtOD,'Ou  dîrâqttinae 
quia  taux  de  cacaov 

PORTS  ÉTRJIfNGERS. 
ARRIYAGF8. 

Cravê*$nd^  %i  mai.— I? Accord' ^  c. 
VoUnt,  v.  d'iloufleur^ 

Ri^a^  6  mai» — L^ Aurore^  c.  Kraeft, 
V.  de  Cette.  '  . 

Tfo^^munde^  18  mak — Le  capitaine 
Holkorjit ,  V*  de  Bordeanic,* 

-fittmbùurg^   ao    maL — Bmbetr  c«p4 
Simepsen ,  v«  du  ftavre. 

Nantes  ,  a*  mai.  -*,  Le  convoi  venant' 
de  la  Guadeloupe  et  de  la  Martinique  e^t 
l?#â«é  devant  risle-d'Yea  »  le  19.  mai,  i' 
9  b^'ures  du  matin  ,  se  dirigeant  sur  Tilè! 
d'Ail. 

FORT  DE  f^^NHRRQUS:' 
Jlfôuiftnrénrdt'  ^9  a»  ifiiidf. 
râvires  entrés.     "^ 
L'Adeîe ,  c.  Godin  ,  v.   de  la  Goade^ 


L'Eperviery.€rLemenf ,  w»  dnCroisie, 
cëv  dé  *el. 

Le  St-Paol,  e.  FlamWtt  v.  de  é&^r- 
bourg,  Icge.  "^   ^ 

Le  St-Pbilipper  C.  FréchoD^i  t.*  de 
M^renne» ,  cb,  de  sel. 

Le  St^Louis ,  c.  Jnneme^  ^  v.  ie  tSiep^ 
pe  f  lëge. 

L'Ange'lrque>  c  Éart ,  y.  de  fiordéawv, 
cb.  de  diverses  marchandises* 

Le  St-AdfîéTà^  (T.  ^ët  ,  f.  de^ouage  , 

Xjh  Grand -DoquesM,  ei|l.  DtfttyTMr» 

fy  PM«  de  Wtiê  »  tlii>  as  self» 

Le  26. — La  D^nnCerquoise,  c.  Ofréifii^ 
(der,  vea*.  ée  Mareanet ,.  oh.*  de  selt 

L'Emilie,  c.  Pairf  ,» yen.  éfe  Éoi4éaia#} 
chargé  de  div«  marchandises^ 

Le  Âeptane'it  aSi^i  I^oirter  f  VVn.  Ai 
Havre ,  sur  lest. 

L'EléopoTdT,  cap.  LemaDÎssîer  ^  yen.  de 
Londrey,  AïKlés*^    ' 

'    />  a/.— r.a  Ifol^è ,.  ^\  0)it«r»  fMk 
de  Ma  rennes,  cfe  <fe*sëP. 

Ffno-  Bffrthe-Cafflèfinv^  fionir.y  cap. 
Jacobseify  feA  de^  Fredi?ricliftta«^,  etf.  de 
bois. 


I' 


■A VIRES   EXPÉDIÉS. 

Ïé9  Jrun?-Iv5tplle  9  cap.  Magnan  |  ail. 
à  Fifcaifip  ,  ch.  de  charbon. 

1^  Kca|N;r,  cap.  Thoiupson,all.à  IIuU, 
ck.  de  lin. 

1^  Petit- Vinri*nl ,  cap.  Allin,  ail.  à 
Bre»t«  ch.  d«  boii. 

Le  27,  — Le  âaint-Paul,  cap.  Simon, 
ail.  à  Clifrboiirç,  cli.  de  charbon. 

La  Loiii.sc-Uicii-Aiiiice,  cap.  Couedel . 
ail.  k  Ro  :li.*furl,  ch.  d*huile  et  charbon. 

L'A>:lify  cap.  WiUialJe,  ail.  à  Londres 


PORT  DE  ROCEN. 
Uouvtfment  tîu  39  ûu  3o. 

KAViati»  FKThLS. 

—  Tje  sloop  \e%  Troi.s-Sœurs,  capil. 
Toiirnel,  vcu.  dlloiiflcur,  ch.  de  cidre. 

—  Le  ilonp  la  Uérmiie,  c.ip.  Onjon  , 
veii.  du  Havre,  cli.  de  fer  ei  goudron. 

CourtH-r-inlerp.  y  M.  J.  Pclit-rat. 
Lebrick  le  Jean-Miirie,  de  86  tonn.  , 
c.  Qiiinipf*r.  V.  de  M  a  rennes,  ch.  de  sel. 

—  I.a  Rose,  de  60  lonu.  ,  cip.  PicI , 
ven  de  Bordeaux,  rh.  de  \  in ,  eau-de-vic. 

—  L*Eole  ,  de  126  tnnn. ,  cap.  Chéron  , 
Ten.de  Mircnnes,  ch.  de  sot. 

—  Le  Charles,  de  61  loiin  ,  cap.  Petit, 
veu.  de  B')rdeaux ,  ch.  de  vin,  esprit. 

iTAvtais  r.xpÉDiÉs. 

Le  sloop  anglais  Union  ,  c.  Williams  » 
ven.  de  (I:irdiiT,  sur  lest. 

1^  do^re  la  Ma rie-d* Amour  ,  cap.  Cau- 
ehois,  ail.  an  Havre. 

U*  chauc-mnrée  l'Aurore  «  c.  Moreau  , 
ait.  à  Bie>t ,  cii.  de  tK>is  de  chdue. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mous^etnent  du  29  au  5o. 

NAVIRF.5    ENTRAIS  : 

T^  trois  mâts  uorwégien  Gode  Hentigt , 
cap.  Sweten ,  vea.  de  Christiania,  ch.  de 
de  plancher. 

—  Hj.-ibet,  c.  Aaroc,  f.  et  ch,  id. 

—  Marlha  ,  c.  Ruil ,  ▼.  de  Friedericks- 
Udt,  ch.  id. 

Le  brick  prussien  Henriett-Auguste ,  c. 
llamonn,  v.  de  Memel,  ch.  id. 

VAViaKS   EXPIDléS. 

Le  brick  anglais  Agénoria,  c.  Jamet , 
T.  de  Pool .  sur  lest. 

Le  |Kiquebot  anglais  \e  prince  Cobourg, 
c.  Page  9  y.  de  Suuthampton  ,  ch.  de  pas- 
sagers. 

Le  paquebot  à  vapeur  le  Triton ,  cap 
Blay ,    V.   et  cb.  idem. 

l.a  g'^ctette  norwégienne  Rlica  ,  c.  Lej- 
rie  ,  r.  de  Hambourg  ,  ch.  de  rit. 


PORT  DE  QtJILLEÏ^EUF. 

Sont  arriver  de  fillrquier  »  et  descendus 

à  la  mtiréc  du  29  au  matin, 

\:  \iiiiable-R-^thilde,  cap.  LeBoarL 
La  Konnc-Mcre,  cap.  (luillot. 


La  Marie-An ne-Chërie  »  c      < 

I<e  Saint-Dominique,  cap.  uniiot. 

Les  Deux-Ficr«*«,  cap.  Lenormand. 

Le  Saint-Jean-  Riptitte  ,  cap.  Biséoa. 

Vrou\-Ana  .  cip.  Harm  J.  (iagel. 

I^  Péla^i*? ,  c.ip,  boissel. 

I^  Pacifique ,  cap.  Laurent. 

L'Iris  ,  cap.  Roi  lin. 

Degoe<le-no^p,  c.  C.  C.  Nesterbriack, 

L'Aaron-Maul^y ,  op.  Duchesoe. 

L'Auguste,  cap.  Marais. 

1^  Narcisse  ,  c  tp.  (îorse. 

Trois  navires  étrangers  et  un  français 
passés  débout  à  la  n.arée  de  ce  jour,  avec 
un  graud  frais  de  vent  de  la  mrtie  Nord- 
d'Est. 

Sont  montés  et  posés. 

La  JeuneeA'U'Ie,  cap.  Rio,  yen.  de 
M  a  rennes ,  ch.  de  sel. 

La  George  tic,  cap.  Salo,  y.  du  Havre, 

Sont  montes  et  passés  debout. 

L'Eli'onore,  cap.  Boursy,  y.  du  Havre, 
ch.  de  fer. 

Die  Frau-Caihirina, Gérard  Ollmanns, 
yen.  ciilUmbourg,  ch.  de  div.  march. 

Fortuna,  cap.  Ilend.  Ollmanns,  ven. 
de  Rréiue,  rh.  do  div.  ninrchandises. 

IVau-Suphia ,  raj».  Z'ttlo^en  ,  ven.  de 
Hanibuutg,  ch.  de  div.  aiarcli. 

(rent  de  Nord.) 


T«      se  I 

à  imtroiuciK      des  bléa  <I«Îm  19*^ 

qui  oe  sont  |iai  eu  leur  pots  voir. 

Un  navire  génois  char^  db  W  fmst 
Barceloune,  m  été  prévenu  cU  M  i«Wo 
à  Roses;  mais  au  lieu d'al!eir  ifoua  c»4mi* 
nier  port,  il  s'est  dirigé  lor  Mamsfc  éê 
coosert  avec  un  antre  bâliBMol  f«  «. 
trouvait  dans  le  même  caa. 

Voici  les  principales  ventes  êm  gniii 
qui  ont  eu  lieu  pendant  U  atwaiuc  i»- 
nière  à  notre  dépôt  t  600  ëmioa»  U»  éà 
Sardaigne  28  à  ag  ;  3,ooo  éniiacs  Tapsi 
rock  26  i|a  à  a8  i|2:  5oo  TMatsa  éar 
23  24;  5oo  Romagne  a(  à  aS  ;  i^aaa 
Odessa  tendre  2a  &  24  •  3oo  caaiacs  osp 
10  i|2à  I  lifcvesd  AIrxauJiie  |l  i|aal«. 

Il  e»t  rniré  d.ms  ce  port,  peadaul  la 
semaine  dernière,  a  nav.  d Odessa,  a 
d'Alexandrie  ,  2  de  Li  Gilaïuala,  1  Jt 
rAnhipel  ,  I  de  Capli.ifoiiiep'3  J'AJriqui^ 
2  delîarceloiine,  1  d«  Li^fxmce  ,  a  d'A^ 
glelerre,  1  de  (cruauibouc. 


CORUr-SPONDANCE. 

Norfolk  ( /7r^'«/iif),  21  avril. — Les 
c^pôrauce»  qu'avaient  conçues  les  parti- 
sau.s  de  la  libellé  du  commerce  avec  les 
co  mies  brila uniques  commencent  à  se 
ié.ili.<tor.  né';â  nouà  avons  éprouié  des 
effets  a\autageux  de  cetle  mesure.  Les 
importations  de  ces  iles  dans  notre  port 
unt  été  \rès-rousidéri<bles  ;  quant  aux 
exporl.'Jtions  elles  sont  encore  assez  faibles 
en  pioporiion. 

Aocht'fortf  24  niai,. — Les  affaires  com- 
merciales sont  dans  la  plus  grande  stagna* 
tion,  toutes  nos  denrées  sont  sans  de- 
mande. Les  apparences  de  la  récoite  en 
vin  sont  m:iguiliques  ;  tout  annonce  que 
les  résultats  ne  laisseront  rien  à  dé»irer  bi 
aucun  accident  n'arrive  a  la  vigne. 

Gènes ^  19  m/if. — On  a  vendu  pendant 
la  semaine  dernière  diverses  parties  de  su- 
cre, entre  autres  53«>  caisiettes  provenant 
de  la  cargaison  venue  Je  C^alicut,  à  55  I. 
et  414  canastres  à  4>  >I^  •  '^^  **'*c*  sucre 
IU)urbon  ont  été  payés  5o  liv.  ;  3o  existes 
Havane  blanc  5o,  et  4^  <x.  pilé  de  53  ^ 
Gi^,  selon  la  qualité 

Une  partie  de  café  Porlo-Riioa  trouvé 
«icheleurs  a  2H  s.  ;  du  carao  mirngnan  10 
s.  ;  10  caisses  indigo  Ren^ale  assorti  8  à 
i3;  S  barils  rochenille  24. 

On  remarque  toujours  |>cu  d'empres- 
sement prtrmi  le»  acheteurs. 

Les j»rix  des  £*rains  >niit  bien  tenus  ;    le 

l>eau  Taganrock  à  29  Hv.,  rOde>sa  tendre 

7.4  ;  on  cliargf*  toujours  avec  activité  |  our 

rpprovisiouncmeut  Je  l'Kspîjne,  niaii  il 

'y  a  toute  apparence  que   les  cxpcdi lions 


AVIS  DlVtUS. 


N**.    197.— A^en^e  après  décès,  pmr  e^mù* 
nuation» 

Le  mrrcredi  quatre  joia  mil  boit 
troii  ,  A  dix  beurc»  du  maliB ,  rot 
A  Oarnétul  ,  liani  let  rhmiiars  de  ûu  M. 
rnrrepirurur  .    M*.    Bioi  ;    tomn»U%Mtw^9ém 
prurêJera  ù    la    vente,   par  coDtîaiHffiaB,  i 
cnriitm  et-«r(;enl  coniptapl,  da  l 
à  Ij  ■kocceivioa  dndti  fru  «itar  Godard 

Oettt  vente  coii»i^te  en  la  ch^rpooi 
d*Du  bangard  sur  Ie«|acl  oo  clac*  •  i'iMVMiflyitf 
seize  a  di\-huit  pieds  «ur  cb«i|oo  Imj  dnt 
forts  mouceaux  de  copeaux  ,  la  ^moif  4'io 
moulin  à  tan  ,  coai|io»é  de  b  pile  ,  O'no  ptlna 
avec  leur*  co'iteaux ,  rn|niritar« .  Toriior  4ê 
coarbeel  le  ^Nod  ru.icl  ;  de  loris  c«|oipafn,  iib 
que  voilures  A  bijù  ,  bjnnrafix,  raioioo,  Askhi 
et  her>e«  A  dm:»  de  te;.  Piene»  d  -  !ia&rt^LM  al 
autres,  ci<  q  {letiies  ineaUs  Jo  mooIïb  aUi. 
cidre  en  Liarrique  »  elC.  «  He, 

hOUiLSK  nhPAiii.N.  11*1111». 

E/hi%  l'rfl'îict. 

CI^Q    l*>>|-4i    (F'T   «'0\«CSmFS,' 
J<iui»».i.i-»  'l'i  »■<  3tsrs  *%m\. 

89  f  45  c  Soc 

Sue  «Se  anc 

aFr05NAI>S.    ni     I.ft.|n«TK||« 
JoaiiMur«  lia  ii  M««e   la*!. 

Ech.  do  sa  Mars  iSi  | ,  bo.  S     a   loi  |oc  ISc 

i8aS,        9     4  loif  «oc 
Idem  NooiVàTiTBS,  j|*4 

Alf?IUIT£5   DF.    1000   FB.,    ft    4    p.*  •f^ 
prf 


3uc  3S«-  5€h:  4«ic  lia  If  f 


Avec  b>it  d 


ACTIONS   DF.   LA    B«KQ.    DF    r^AffCB, 


THEATRE  DES  ARTS. 

REIACHB/ 

Demain  Dimamche  \^  JVtM^ 
La  qoAtnènie  ArpcêaeHiaiioo  de  M.  Paaitr. 

Jfl*x  CoMioiM  OF  GaiffCAirr. 

ARLEQt^ItV  MAITRE  DIÉOOLS  MCTITUI. 
ou  CnioMSiiii  Maati  iTYivooro. 

Paniominie  en  a  acte»,  i  tj 


UIUUIÙN.  IMâUlMERIEGOMUbRClAlJ^.  (en  caractehes  et  G?r  taiue-ocucf)  DE  C.  DLOQLKK,  RlESr  LO  R*  34* 


DIMANCHE. 

i«'Joii«  i8t3. 


^•  179  -a-  Ahji. 
snxitiu  TBiKUrar.' 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFERIEURE. 


G«tt«  Fenille  parait  toas  les  jours.  S*aflresser,  poar  rAbonnement  et  la  K^édâction  ,  an  Bareaa  de  fa  JYace/le ,  Place  des  Carmct ,  n^.  48,  à  Rooeo. 
Oa  t'abonne  à  Paris,  chex  BaiisoT-THivA.At ,  roe'^e  Richelieu  ,  n^.  79.  —  Au  Harre,  ohes  CHApiixa,  me  de  Paria.  -—  Et  chea  toiu  lea  Libraîrea  tt 
Directeurs -des  Postes  du  Département.—-  Le  prix  de  rAbounement  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  fir.  5o  e.  parla  poste. 


AVIS  IMPORTANT  A    MM.   LES  ABONNÉS. 

Les  personnes  dont  F  abonnement  expire  Ir  S  juin  prochain  j 
sont  priées  de  le  renouveler  avant  cette  époque  ,  si  elles^ 
ne  veulent  point  éprouver  de  retard  dans  V envoi  de  leurs 
numéros  du  troisième  trimestre^ 


LA  FORÊT  DE  DODONE. 

Près  de  Dodone,  il  eiiste  une  forêt  consacrée  à  Jupiter. 
Les  arbres ,  aussitôt  qu*on  les  frappe,  rendent  ordinaireiuent 
des  oracles  ;  mais ,  comme  au)ourd!iiui  le  goût  des  oracles 
e^t  tombe*  en  discrédit ,  et  que  l*on  aime  mieux  le  positif  qne 
le  prophétique,  les  arbres  de  cette  foret  de  l'Épire  se  sont 
conformés  à  la  nécessité  de  ne  dire  que  le  passé,  et  de  se 
taire  sur  l'avenir.  Dernièrement,    il  me  prit  fantaisie,  quel 

Sue  respect  que  j'eusse  pour  Jupiter  el  les  ombrages  religieux 
e  Dodone ,  de  pénétrer  dans  l'enceinte  de  ce  bois  divin; 
et  comme  on  n'aborde  pas  les  choses  antiques ,  sans  quelques 
formes  de  politesse ,  je  m'écriai  après  Rousseau  : 

c  Arbres  sacres,  rameaux  mysiériaux, 
»  TroDca  célèbres  par  qui  l'avenir  se  rérèle  ; 
1»  Temples  que  la  nature  élève  jusqu'aux  cifoi , 
M   A  qui  le  printema  donne  une  beauté  noovelle , 

»  Chènea  divios,  parlez  ton»  : 

*   Dodone,  répondez -nona.  » 

Quoique  ces  vers  du  Pindare  français,  ne  soient  pas  des 
meilleurs  ,  un  vieux  chêne  crut  devoir  répondre  à  cette  pieuse 
exhortation  :  il  médit  d'abord  de  m'asseoir  sous  son  ombrage, 
et  commença  ensuite  par  vanter  la  noblesse  de  sa  race.  A 
l'en  croire,  c'était  sa  famille  qui  devait  être  nommée  la  nour- 
rice du  genre  humain,  puisque  les  premiers  hommes  ne  se 
nourrissaient  que  de  glands.  Je  ne  voulus  pas  lui  rappeler 
combien  le  noble  emploi  du  gland  avait  dégénéré  depuis  ce 
tems;  au  contraire,  pour  me  mettre  bien  avec  l'arbre  de 
Jupiter,  je  me  récriai  sur  la  ressemblance  qu'il  avait  avec  le 
vieux  chêne  de  Vincennes  ,  au  pied  duquel  un  roi  de  France 
rendait  la  justice  ;  et  Tarbre  flatté  m'avoua  modestement  que 
ce  chêne-là  était  un  de  ses  arriëre-petiis-neveux. 

En  prenant  congé  de  ce  vieux  tronc  nobiliaire ,  je  passai 
près  d*un  prunier  que  mon  pied  h.  ur ta  par  hasar^d;  il  u*eD 
fallut  pas  davantage  pour  entrer  en  conversation.  •  Tu  me 
dédaignes,  me   dit   l*arbre  fruitier,   parce  qa*ua  proverbe 


fondé  sur  la  plus  absurde  prévention  p  Va  fait  croire  k  l'a- 
nalogie qu'on  a  établie  entre  la  sottise  et  moi.  Ne  pouvait- 
on  pas  aire,  avec  autant  de  raison  :  Béie  comme  un  pom* 
mier^  que  6éte  comme  unpruni-  r  ?  Ma  fécondité  ne  vaut-elle 
pas  la  stérilité,  l'inutilité  du  sorbier  dont  vous  pares  vos 
jardins  improductifs?  Ah!  voilà  bien  les  hommes  :  frivolité 
et  ingratitude.  Ils  diront  toujours  :  Béte  comme  un  prunier  ! 
et  ve  pourront  jamais  se  passer  de  pruneaux  de  Tonrs.  »  Je 
partrgeai  bien  volontiers  les  justes  plaintes  de  l'arbre  frui- 
tier; mais  je  ne  pus  m'empêcher,  en  me'rappellant  le  pro^ 
verbe  qui  le  faisait  tant  murmurer,  de  couper  deux  de 
$es  branches  pour  en  faire  une  coitroone  à  M.  Théauloa  de 
la  rue  de  l'Echelle. 

Je  tne  dirigeai  vers  le  fond  de  la  forêt  ;  mais  des  tubes  d'ail 
sur  lesquels  je  marchai  par  mégarde,  se  mirent  à  m'injurier 
en  termes  assec  peu  polis,  et  auxquels  Taccent  gascon  sem- 
blait ajouter  encore  une  noovelle  expression.  «  C'est  toi, 
criaient  cé's  plantes  potogëres,  c'est  toi  qui  t*es  permis  de 
critiquer  Tode  dans  laquelle  la  muse  la  plus  modeste  célébra 
notre  utilité  ,  «t  nos  vertus  admirables.  Fuis,  infâme  dé- 
tracteur de  tout  ce  qui  est  bon  !  Puissent  la  rose  et  le  jas- 
min empoisonner  les  baisers  que  te  donnera  ta  maîtresse  ! 
Et  si  jamais  la  p^ste  menaçait  tes  jours  cotipables,  puisses- 
tu  ne  pas  trouver  sur  la  terre  que  souille  ta  présence,  une 
gonsse  d'ail  pour  te  préserver  de  l'atteinte  du  fléau  !....., 
Je  me  hâtai  de  fuir,  sous  l'ombrage  d'un  peuplier,  les  im- 
précations des  bulbes  irritées.  Mais  qoelle  fut  ma  douleur, 
lor$qu*eu  fixant  l'arbre  consacré  à  Hercule,  je  m 'apperçus 
qu*il  étjil  mutilé,  et  que  du  sang  avait  arrosé  ses  rameaux» 
Par  quelle  fatalité,  lui  demandai-je>  retraces-tu  &  mes  yea^ 
ces  scènes  dans  lesquelles  on  offrait  à  la  liberté  dont  tu  étais 
l'emblème,  des^holocaustes  humains,  et  un  encens  homi- 
cide? Hélas!  me  répondtt-il,  on  m'arracha  de  ma  terre 
natale  pour  aller,  en  d'autres  lieux,  ombrager  des  autels 
d'un  jour ,  et  des  excès  d'un  moment.  Bientôt  ceux  qui 
m'avaient  accordé  àt%  honneurs  divins,  portèrent  la  coignée 
sor  ma  tige  malheureuse.  Le  délire,  le  caprice  ou  la  fantaisie 
avaient  vu  en  moi  l'arbre  du  peuple:  quand  le  délire  fut 
passé,  les  luêiues  hommes  qui  m  avaient  chargé  de  cou- 
ronnes civiques,  de  rubans  nationaux,  de  gâteaux  et  de 
fleurs  ,  s'obstinèrent  à  m^attriboer  les  torts  et  les  câlines 
auxquels  j'avais  involontairement 'prêté  mon  ombre  répu- 
blicaine. On  arracha  jusqu'à  mes  racines,  et,  transplanté 
sur  une;  autre  terre,  j'y  poirte  encore  les  marques  des  bles- 
sures   que  Ton   m*a  faites,  et  du  sang   innocent  que  l'on 


m*a  oiTert.  Pfla?rei  hommes  qui  croient  c|u'une  sage  liberté 
ne  peot  subeisler  sans  un  arbre .  ou  qui  attribuent  1  Un 
y4$fM  imêiguiAêul  U#  iorU  qu'ils  ont  à  se  rffr^ch^r  en- 
vers lears  souverains  oii  leurs  compatriotes  oiiiiief  !  !  Al^ 
triste  par  la  vérité  de  ces  rvdexions  sensées  «  je  iaîsaai  loon- 
ber  quelques  larmes  au  pied  du  peuplier ,  et  j^rrltckat  eu^ 
suite  uMe  de  tes  hrasieàMs  ensanglantées  pour  la  montrer  «in 
îour  à  ceux  qui  révéraient  les  fuuestes  atiiâtaif  qui  ool 
souillé  les  pages  de  l'histoire. 

Un  acacia  verdissait  auprès  du  peuplier  Aont  je  m*Aof- 
gnai.  Son  feuillage  tendre ,  son  branchnge  fleiible  contras- 
taient singulièrement  avec  la  fierté  et  la  verdure  soi^bre 
de  l'arbre  d'Hercule.  Je  m'arrêtai  sQos  ao«  ombrée  paci- 
li(|ue  I  et  de  la  pointe  d'un  compas  que  je  tirai  d'un  étui 
qui  ne  me  quitte  jamais  «  j'écrivis  sur  1  ecorce  de  l'arbre 
emblématique  :  Miêm/I^sattce  et  fraternité. 

Un  vent  léger  s*éleva  tout  à  coup ,  et  agita  ,  en  murmu« 
rant ,  une  centaine  de  roseaux  qui  répétaient  encore  avec 
des  voix  confuses  : 

«  Midas ,  la  roi  Midu  a  dct  oreillet  d'èec.  » 

J'approche  aussitôt  pour  entendre  plus  distinctement  la 
phrase  indiscrète  que  ce»  roseaux  ne  se  lassent  pas  de  ré- 
peler  depuis  laai  4a  wècles  i  mais  à  peine  suis-îe  arrivé 
près  du  marécage  oii  s'agitent  ces  plantes  ,  que  des  mem- 
bres d'une  société  sa  va  u  te  ,  quelques  bonshommes ,  le  folli- 
culaire Fréron  ,  Ifonettery  M.  de. i'iisyM.  Achille  Darlois 
et  beaucoup  d'autres,  me  signifient  l'ordre  de  m'éloi^uer, 
et  m'enjoignent  de  taire  ce  que  j'ai  entendu.  J*exécutai  leur 
volonté  ;  mais  en  m'éioigoant,  un  palmier  me  dit  :  Ne 
t*étonne  pas  si  ces  messieurs  défendent  tant  l'approche  de 
^  ces  ra^eniiK  indiscrets.  Au  lieu  de  sacrifier  k  Apollon  ,  tous 
ces  uii^.hans  écrivains  se  sont  trompés  ,  et  n'ont  sacrifié 
qu'il  MiJas  ;  et  il  est  juste  qu'ils  ne  veulent  pas  qu'on  ré- 
ûète  le«  outrages  que  reyt>it  le  dieu  auquel  ils  prodiguent 
legr  encens. 

MACÉDOINE. 

—  Un  petit  pamphlet  que  nous  avons  été  sur  le  point  de 
prendre  pour  un  journal ,  décerne  k  Mlle  M....  «  une  vto^ 
«  Uttx*  eu  égard  au  goikt  qu'elle  montre  pour  ces  fleurs 
••  moihsles  comme   elle.  «Mlle  M....  avait   trop  de   talent 

■  pour  échapper  aux  outrages  du  petit  pamphli^t.  Il  est  juste 
que  ch.'icun  reçoive  ce  quMl  mérite.  Cet  messieurs  nous  ont 
rendu   les  ui\viTeB  y  friandes. 

—  Periet  et  Ponchard  sont  attendus  k  Marseille.  Il  est 
inntile  de  dire  que  c'est  avec  impaiieuce.  On  n'attend  que 
comme  cela  aujourd'hui. 

—  Le  %^  de  ce  mois  la  Société  Unnéfnne  de  Paris  y  a 
célébré  sa  deuxième  fête  champêtre  annuelle  dans  le  bois  de 
Aomsinville.  C'éUit  le  jour  anniversaire  du  grand  Linné. 
Lasseiiiblée  éuit  brillante  et  nonibreiïse  ;  1a  gaité  l*amitié 
s'en  bisaieut  qu'une  seule  famile.  Purmi  les  étrangers  qui 
j  assistaient,  on  a  surtout  remarqué  un  député  de  la  so« 
ciété  linnéenne  d'Upsal  (  e«  Suède),  ^u'\  a  remis  k  la  so- 
ciété lini.érniie  de  Paris  une  belle  médaille  d'argent ,  frai>* 
pée  eii  ritoiioeur  du  patron  des  naturalistes,  en  signe  de 
l'anif^n  des  deux  tours.  Plu^'eurs  lectures  intéressantes  oui 
aussi  Cil  lien  dans  cette  réunion  favorisée  par  le  plus  bc^u 
jour  du  mois  de  Mai. 

-—Le  directeur  du  Vaudevillt  soutient  mordicus  contre 
M.  H-lestre-Poirson  ,  direc^teur  du  Gvmuase,  que  la  Aituaiiou 
finaucM're  du  th'itfc  de  la  rue  de  (  «ha  r  très  est  des  plus  sa  I  is- 
Cki^antc».  11  par.tit  surtout  êîrc  iuiinimcnt  content  de  %tg  re- 
Cftlrs;  mai»  il  ne  dit  fâs  que  ce  soit  des  recettes  faites  à  la 
pcirte.  Oj>eiidaiit  noiu  kOmines  portes  à  cioire  que  c'est  k  la 
porte  que  Cfê  ines5ienii  du  Vaudeville  reçoivent  ce  qu'on 
\  ut  b.«n  .eur  donner. 


(O 


— Zâ  Foudre  croit  beaucoup  nous  offenstr ,  ctt  asu  Ini» 
iênl  de  journal  de  province.  Si  tous  les  )oiirn««B  éb  liM 
raéseiablajent  k  cette  misérable  Foudre  ^  le  plot  êmmfjiamIL  M* 
trage  serait  d'être  pris  pour  uu  journal  de  h  capiub. 


—  M'.  K»  Théaulon  ,  membre  de  le  légioo  i 

f>laiut,  dans  le  Journal  des  Débats  ^  A*un  bmit  ^î 
aire  croire  qiftC  f  Apollon  ne  parait  pins.' La  lettre  qac  IL  b 
rédacteur,  Uttiqne  et  principal,  écrit  k  ce  tpjet ,  femmm  a» 
W^ng  qtie  tÀpolon  a  paru  .  et  qu'il  n*est  pcs  fupcria  dcb 
fane  connaître.  M'.  E.  Théaulon  a  agi  en  cela  coosnt  CM 
médecins  qui  publient  tous  les  mois  un  cfaangemeoC  de  #•• 
micile ,  pour  avoir  l'occasion  de  rappeler  qullssont  mëdcciai. 

— -  Sous  le  règne  Uht^mpérieux ,  que  Ton  nommait  tmtf^ 
rtaly  on  chef  de  division  des  bureaux  de  U  police,  fa  lia 
de  se  faire  imprimer  portrait  en  téie ,  en  qualiw  gros  valuMi 
I/I-8*  ;  et ,  pour  être  sûr  de  placer  le  matériel  de  son  o«vrag»» 
il  adressa  à  tous  les  employés  du  gouvememeol  d*aion,  oaa 
petite  circulaire  qui  les  engagenit  à  se  procurer  Ica  œsTlCi 
complète  de  A.  P.  pour  leur  amusement  particulier  ,  ci  It 
prix  de  i5f.  5oc.  parla  poste.  Ce  moyen  réussit pleia 
chef  de  division  qui,  plus  heureux  que  beaucoup  d'à 
moi  fondus,  écoula  rapidement  deux  éditions  de  aoao«Tt 
Les  spéculations  de  libraire  étaient  bonnes  dans  le  le 
les  écrivains  en  place  ;  la  chaife  du  plus  mince  rmp'ojê  i 
mieux  que  le  fauteuil  académique.  Aujourd'hui  lea*«i 
complètes  de  A.  P.  ne  se  vendent  pins  avec  le  portrait  de  Pa«» 
leur,  qu'au  kilogramme;  et  pour  i5  à  lo  sous  ou  ae  Brocwo 
aisément  les  poésies  les  pins  fugitives  et  les  plus  â  fuir«  ^«c 
l'on  n'ait  jamais  \ues  ;  mais  cela  n'empêche  pas  que  dk%  sas 
apparition  I  ouvrage  n'ait  eu  une  vogueconsiJérab.'e.el  laile. 
ou  on  se  l'arrachait  des  mains  pour  le  jeter  queluuefoîs  — 
leu  on  à  la  friperie.  C'était  alors  l'Age  d'or  des  préffiela  poë 
et  des  bureaucrates*vaude  vil  listes.  Mais  hélas! 

»  Beaoz  jours  de  noire  cnûiDce  , 

»  Qa'état-vous ,  qo*él«»Hrooa  davcuas  f  ■ 

J'ai  oublié  de  dire  que  c*est  dans  l'empire  de  Maroc  qat 
ce    chef  de   division    existait  ;    et   qu'd    publia  ses   CMlVf«i 

marocquinées. 

—  Il  vient  de  s'établir,  dans  une  grande  ville  dltulie,  ■■§ 
institution  de  demoiselles  qui  s'appellera  /e  Prmsiommmt  ém 
Grâces,  Dans  le  même  quartier,  ou  parle  déjà  do  faadar 
deux  autres  établi^semens  qui  porteront:  run,  le  mmm  ém 
Pensionnai  des  Jeûnes  ^  et  l'autre  celui  de  PemUommmi  dm 
Maigres,  Mous  conseillons  aux  jeunes  personnes,  ioatioMi» 
nure,  d'aller  passer  une  année  aux  GréLces\  aux  filles  mm^ 
jrnres  de  se  mettre  au  Jednws;  et  ans  beaatôi  trop 
rielles ,  de  visiter  les  ât aigres. 

—  Polichinrlle^P^ampîre ,  a  réussi  complet tenieni  A 
Porte-Saint- Martin.  L'idée  plaisante  de  ce  haliet  va  h 
éclore  des  Vampires  de  toutes  espèces»  Déjà  on 
nace  d'un  Arlequin-Vmmpire  ,  d'un  Pierrid" 
d'un  Buzile-Vampire;  toute  la  famîHe-vaiupire  va 
mise  en  ballet,  ^ous  approuvons  fort  de  ulles  Iculatitosy 
si  en  faisant  dan>er  ces  messieurs  %  on  croit  pouroir  |as 
empêcher  de  mordre  ;  tuais  il  J  a  des  gens  qui  itanseal  at 
mordent  tout  à  la  fois  :  témoin  les  ddiens  quo  Vmm  tàt 
sauter  pour  deux  sous  dans  lea  rues. 


poëlcs- 


-»«  L'âne  n'est  point  un  cheval  dégénéra;  il  11*0*1  ai  ( 
N  ger,  ni  intrus,  ni  bAiard  ;  il  a,  comme  tooa  Ica  êaHwm 
p  animaux  ,  sa  famille  ,  t^n  es|>èce  et  son  rang  ;  son  aai^  est 
N  pur,  et,  quoique  sa  noblesse  soit  moins  illnalro,  elr 
»  est  tout  audsi  bonne»  tout  aussi  ancienne  qno  ceàe  in 
•  cheval.  i« 

Ah!   si    le   cheval  recouvrait  la   totx,  ■•   fo 
Buffun  ,  comme    il    retorquer.iit    votre  assertion  « 
bon  article  de  la   Ca3rtie  an  fin  ,  on  de  la  ftadir  1 
taine  qui  en  man^e.  Mais  l'âne  dont  la  sang  tel  fmr%  < 


J 


d'uo  autre  cAté  «es  défenseurs ,  et  nul  do«l«  qiM  VJpoUon 
prendcait  la  cause  èm  son  Pégaie  li'Araidie*  Que  oevien- 
orait  une  telle  lutte?  Ah  !  pour  v^tre  repos  et  les  principes  « 
messieurs ,  plaise  au  ciel  que  les  cbevauK  et  les  àoes  se  taH> 
aent  toujours,  ou  ne  parlent  que  comme  ont  fiiit  )uaq(i'jci 
MM.   Malte-Brunet  et  Meiy-Jobard.  '  / 

—  On  va  jouer  incessamment,  dit-on,  aux  Variétés^ 
VEnfani  de  Paris,  On  prétend  qu'il  n'y  a  ni  unité  d'action , 
ni  unité  de  sujet  dans  cette  pièce-là. 

•—  Un  amateur,  qni  croit  se  connaître  en  chevaux ,  seplainl 
d'avoir  été  trompé  par  un  maquignon  qui,  à  laderniëre  foire 
de  Caen  ,  lui  a  vendu  un  Ane  pour  un  cheval  ;  bien  d'autres 
connaisseurs  y  ont  été  pris.  11  y  a  tant  de  ressemblance  au- 
jourd'hui entre  tous  les  animaux  qui  se  vendent,  que  je  ne 
jurerais  pas  de  voir  des  hommes  être  bientôt  vendus  pour  des 
baudets  :  ce  qui  serait  fort  désagréable  pour  ceux  qui  tiennent 
à  acheter  quelque  chose  de  bon^- 

—  FTier ,  à  dix  heures  et  demie  du  soir,  ia  cour  d'as- 
Hses  de  Rouen  ,  a  prononcé  l'acquittement  de  Rosalie 
Çuilloii  y  de  la  commune  de  Bacqueville  ,  accusée  d'avoir 
empoisonné  la  veuve  Lcprince  ,  sa  tante,  le  24  novembre 
dernier.  M*.  Chéron  plaidait  pour  la  fille  Quilloit* 

—  Le  succès  de  M""  Virginie  Legrand  à  l'Odéon,  a  engagé 
le  directeur  de  ce  theâlrç  à  monter  plusieurs  pièces  dans  les- 
quelles celte  actrice  pourra  jouer  un  rôle  prmcipal.  Déjà  le 
Chex^iilier  à  la  mode  y  de  Dancourt,  a  fourni  à  la  débutante 
l'occasion  de  faire   remarquer  son  talent,  dans  le  pèrson- 


(5) 


nage  de  V*.  Patin,  Nous  avions  bien  pressenti  l'accneil 
que  M*'*  Lfgrjind.r^cMrraiiâ  P^ris;  nais  nous  ne  pouvions 
nous  dissimuler  le  tort  que  ses  bebitodes  de  provmce,  et 
et  ces  manies  prétentieuses  que  co^racteni  les  artistes  privi- 
légiés, lui  feraient  dans  l'esprit,  des  juges  qui  ne  veulent  voir 
en  scène  que  Je  personnage  ei  000  pas  l'acteur.  M'**  Liegrand 
doit  travailler  sérieusement  à  se  dé|x>ni^ler  de  cet  ftir  de  cow^ 
lis^cs^  qui  l'accompagne  dans  presque  tous  les  rôles  comme 
un  atmosphère  d'oii  elle  ne  sort  que  d«i&ciletiiieot,  mâmedans 
ses  momens  de  verve  comique. 

—  Le  ao  de  ce  mois»  à  lix  heures  du  soir ,  le  sieur  Li- 
tard-Blâcher ,  élève  en  droit,  s'est  mortellement  blessé  dans 
sa  chambre,  chez  M.  Etienne,  place  St. -Sauveur,  en  voulant 
changer  la  pierre  de  l'un  de  se§  pistolets ,  chargé  à  belle , 
quM  tenait  delà  main  gauche,  et  auquel  il  n'avait  point 
assez  poussé  le  ressort  d*arrét. 

M.  Ëiienne  étant  absent,  MM.  Deslonctamps ,  Ameline 
et  [Air  suite  M*  Asselin  ,  on^t  été  appelés  auprès  du  ma- 
lade, mais  la  belle  était  resiée  dans  le  corps,  et  avait  causé 
un   épanehement  qui   Ta  enlevé  dans  48   lieures. 

Le  commissaire  de  police  a  reçu  en  présence  des  père  et  mère 
du  malheureux  Litard  ,  la  déclaratif  n  de  ce  jeime  liomiBe , 
dont  l'imprudence  lui  a  causé  la  nmrt^  et  qui  donnait  les 
plus  belles  espérances. 

Nous  ne  cesserons  de  le  répéter:  lés  accidens  de  cette 
sorte  sont  trop  fi«qu eus ,  pour  9e  ps  inviter  les  personnes 
qui  ont  la  manie  des  armes,  à  se  prémunir  contre  de  pa^» 
reils  malheurs* 

(  Journal  du  Calvados.  ) 


ommi^rc^  d 


NODVEI.I.ES  DE  MER. 

Te  navire  anglais  Jonh-Taylor,  «arrivé 
le  a3  mai  à  Liverpool,  a  quitté  Calcutta 
le  ai  janvier. 

—  Sont  arrivés  à  Calcutta,  le  11 
janvier,  le  Mercure,  c.  Chevetaure,  v. 
de  Batavia  ,  et  TËntreprenaut  ,  c.  Ro- 
ouefeille,  v.  de  Bordeaux;  le  I9 ,  le 
Duc-de- Bordeaux,  c.  Moreau  ,  v.  de  Bor- 
deaux. 

— Sont  arrivés  à  la  Guadeloupe  ,  l'Eli- 
sabeth, c.  C:our;HKl ,  les  Trois-Frères  , 
c.  Lafourçade,  et  la  Marie-Thérèse  n.  1 
c.  Philibert,  y,  de  Bordeaux  ;  le  Hasard, 
c.  Momus  ,  et  le  Jupiter  ,  c.  Roy  ,  v.  de 
Bordeaux  et  en  dernier  (4«u  da  Séndgal  ; 
ce  dernier  navire  devait  effectuer  son 
retour  du    |5  au  30  avril. 

— Le  Martiniquais^  cap  Bessière,est 
parti  de  (!harl€s»ton  pour  la  Martinique. 

—La  Vill«^tU?*<;€lte,  chargé  à  la  Ha-. 
v.nie  pour  un  port  de  France ,  a  été 
oi>ljgé  (Je  décliarger  et  est  arrivé  à  Char- 
Jt'.^lou. 

—  Le  VaWor,  c.  Bureau ,  parti  de 
Bordeaux  ,  est  arrivé  h  la  Martinique. 

—  Ou  écrit  de  la  Guadeloupe  ,  en  date 
du  %-]  ma«  2  La  Théûs  ,.c.  Pannier ,  est 


di.  .depuis  huit  jours  à  18  et  ^4  deniers  , 
et  attend  le  convoi  pour  partir. — Le  Ju- 
les-Eugène, c.  Ledo,  est  attendu  jour- 
nellement de  Cayenne.  Les  farines  valent 
10  et  11  gourdes;  les  vins  de  Bordeaux 
au  détail  24N^  ^5  gourdes:  tes  sucres 
bruts  45  à  5o  h;  les  cafés  4^  à  45  s. 

CORRESPONDANCE, 

Saint^Pierre^Martinique  y  9  mars.—-' 
M.  le  lieutenant-général  comte  Donzelot, 
gouverneur  de  la  Marti uique,  a  fendu, 
le  ^4  février ,  l'ordonnance  suivante 

H  Considérant  que  le  coup  de  vent  du 
19  décembre  dernier.a  ravagé  les  planta- 
tions de  Yxstes  ;  que  la  disette  des  sub-* 
sistances  commence  à  se  faire  sentir  d*une 
manière  inquiétante,  et  qu^il  est  urgent 
d'adopter  une  mesure  qui  assure,  autant 
que  faire  se  peut ,  aux  habilans  de  la  co- 
lonie ,  les  moyens  de  nourrir  leurs  ateliers 
convenablement  et  ayee  économie  ; 

n  Vti  les  divers  rapports  q»?  notu  ont 
été  adressés  à  ce  sujet  par  les  commissaires- 
commandans  des  paroisses; 

w  Après  en  avoir  délibéré-an  conseil  de 
gouvernement  et  d'administration; 


Il  »  Avons  ordonné  et  ordonnons,  pour 
itre  exécuVé  provisoirement , 'et  sauf  rap- 
probation  de  S.  M- ,  ce  qui  suit  : 

•  Art.  i«V  A  dater  de  la  publication  de 
la  présente  ordonnance,  jusqu^au  ;"d^ 
cembre  .SaS  exclusivement,  U  fiirine  de 
aeigle,  le  inaïs.el  la  farine  de  mais,  le  ci^ 
et  legum«>s  sef>)nt.adaus  dans  \t%  colonies 
aux  conditions ci-<ajprès;  savoir: 

»  I*.  Si  lesdiles  a^oréea  sont  importées 
de  ia  métropole  par  bâtiment  franyojj , 
elles  seiont  exemptes  de  tous  droits. 

»  Si  elles  proviencient  des  ports  étran- 
gers et  Qu'elles  soient  introduites  wr.M- 
tiinens  français,. elles  seront  soumisei'aox 
droits  d'entrée  d'un  pour  cent  de  valeur, 
sur  le  maïs,  lafarioedoioMs,  le  riz  et  les 
légumes^ et  irojs.pear  c«ot  sur  k  larine 
xle  seigle. 

»  3".  Etiififi ,  les.  iaipof*tatioika  sembla*- 
bles  par  KâiiiwenséCrangers^aupportrront 
les  droits  d*eiitrôe  de  deux  pour  eent  anr 
Je  mats,  ja  farine  4e  mais,  le  n'a  et  los 
légumes,  et  i\\  pour  cent  sur  la  Àrinede 
soigif.  •» 

VOKIS  ftTRANGEBS. 
ARRivacts. 
Grasffisende  ^  24  et  25  mai, — I/Har- 


monte,  c.  Lcwîj,  v,  Je  Charente.— 1/ Ac- 
tivité, c.  Guichon,  y.  du  Havre.— -Thom- 
bon,  c.  Hobbs,  V.  de  Bordeaux, 

ù^^rpool^  a5  m^i.— Le  Uuuter,  cap. 
Slone  ,  V.  de  Bordeaux. 

Ptimotiih^  aa  mai. — Peter  aod  John, 
c.  Treuemnu ,  Y/de  Cardiff ,  ail.  à  Rouen. 
PORTS  FRANÇAIS. 

fsoHtnt  ^  aa  mai.  —  {Cabotage,)  Le 
Petit-Gustave,  c«  Lclai ,  v.  de  Bordeaux  , 
ail.  à  Rouen. 

Bordeaux ,  a5  mai. — (  Long  cours.  ) 
En  rivière  :  TOrthcEien ,  c.  Laurent,  v. 
de  Bourbon ,  ayant  relâché  à  Morlaix. — 
Le  John,  c.  BiggSt  v.  de  Baltimore. — 
(raholiii;e.)  En  rade  :  rindu&tric  ,  cap. 
Singoabicn  ,  v.  de  Laurwig,  ch.  de  bois. 

PORT  DE  ROUEN. 

f.llAaCRMEXS    ET    MtCLAMATIONS. 

n:;^ CiiAHr.EM.  du  brick    la    Rose,  capit. 
Hordeanx, — Courtier , 


^Piel,   veii.   de 
M.  Fauqnenx. 

Réclnmoteurs ,   MM. 
8  barriq.  vin.— Moricc  c\  coinp. 
i8  ditodilo, — Vftswur  et  IVrlhclot. 

3  ditodilo.— MoUieii  jrune. 
17.  dito  diio.  — Lccœur. 

8  dilodilo.— F.  Lcmarcliand. 
a5  fûlseiu-dc- vie.- Porté    et  Gnillol, 

de  Paris. 
a4  barriq.  vin. — 16  dilodilo. — A  ordre. 
^I^Ch^RGEM.  du  brick  le  Courrier,  cap. 
DrfrSiî,  vcn.  de  Bordeaux.  —  Courtier, 
M.  l-auquL'UX. 

Réel  amateur  s  ^  MM. 
8  barriq.  vin  vin.— Picard-Leuiiier. 
8o  barriq.  Jilo.— Lecœur. 

4  barriq     dito.  —  i    fût    eau^de-vie. — 
Oc»v«»!  rt  coin  p. 

?.o  fùlN  duo  —Cil.  L'breton. 

Le  brick  rKol«s  cap.  Choron,  v.  de 

Croi$ic,ch.  1480^5  k.sel  — Lemireel  fils. 

I  e  iloop  le»  Troiv-rrèro»  ,  rap,  Du- 

bourg ,  vi-n.  d'Honfleur  ,  ch.  de  1 1<)  fûts 
sucre.— a  caisses  confitures. — V' 
Lecout«»iilx. 

Courtier,  M.  Fauqueux. 
^^  CiiAir.EM.  du  navire let  Deux-Soeur»- 
Unies,  cap.  Varet,  ven.  du  Havre.— 
Courtier,  M.  Bordelle. 

Rrcliimaieurs  MM» 
^:^CH*Er.FM.  du  brick  le  Jean-Marie, 
d'Krquy ,  c.  Quimpor ,  v.  de  Marennes. 
Oiirlirr,    M.   Viard. 
iii,o54  kil.  sel.— J.-B.  Lemire. 
Moui^ernent  du  3o  ou  3i. 

NAVniFS  F.:«TRÉS. 

Le  slr>op  la  Sléphanie,  c.  Undgren  dit 
Sleiiih«'?a,  V.  de  Hollerdaiu,  à  relâché  à 
Calais ,  cîi.    Ip  Cernée  et  fromage. 

Le  *!«»op  TAIf^Modre,  cap.  Roussel,  v. 
d'Uni. fl'Mir  ,  ch.  de  ndre. 

Lp  *''mm)  P^ut;u^liu,  c.  I.ecleic  ,  ven, 
d'lli.'tl»"n  ,  «  h.  d«»  n.lrc. 

I,r  M.,  lit-  lri:i.>vri'»n,  Citherina,  cap. 
V.  h  'i   u.  *«  I»  •!''  '  ivo'.inie 
M.  H.      «i\l  li.s  aîné. 


(4) 

La  galiote  oldeuibourgoîs  Die*Fran- 
Catherina,  c.  Oltinanns,  v.  d'Hambourg, 
ch.  de  cuivre-,  Uine  et  viande. 

La  galiote  hinovrienne  Catherine  9  c. 
Elfering,  v.  de  l^ivourne,  ch.  de  marbre 
et  albâtre. 

NAVIRFS   EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  Eulalie,  c.  Desmaret,  ail.  an 
Havre  «  ch.  de  pi  A  ire. 

Le  dogre  la  Péljgic ,  c,  Dupont,  «II. 
et  ch.  i'iem. 

La  gribanne  la  Ulonde,  c.  Autou  ,  ail. 
au  Havre ,   sur  lesl. 

Le  sloop  la  Ma ri<— Françoise,  c.  Bavard, 
ch.  de  bois  de  chêne. 

Le  dogre  la  Viile-de-Chefbourg  ,  ch. 
de  bois  de  construction. 

Le  chasse-marée  TAune^Marie  ,  c.  Lau- 
rent, ail.  à  Marennei,  tur  le^t. 

Les  Troii-Sœurs  ,  €«  Tournel ,  ail.  à 
HoiiQcur  ,  ch.  de  plâtre. 

Le  chasse-marée  le  Grand-Frédéric,  c. 
I^bodo  ,  al(.  à  Bre^t. 
ch.  de  bois  de  chêne. 

Le  ftloop  laVictoiine  ,c.  Postel»  ail.  au 
Havre  ,  en.  pierres  meulières. 

La  gribane  la  Con.sinnce-Hypolile ,  c. 
Desmasures  ,  ail.  an  Havre,  sur  Test. 

Le  sloop  le  Pcrr-Adam  ,  c.  Moisy ,  ail. 
au  Havn* ,  ch.  dr  vin  ,  cidre ,  bois 

Le  brick  le  Réné-Mnrie,  c.  Salion,all. 
à  Lannion  ,  ch.  de  plâtre. 

Le  chasse-marée  le  Talisman,  c.  Le- 
gouguei  ,  ail.  à  la  Rochelle  ,  sur  lest. 

Le  sloof)  la  Marie-Marthe  ,  c.  Pognon  , 
ail.  à  Hunflf*ur,  ch.   de  plâtre. 

PORT   D'IKiNFLEUR. 


H.  P 


•  • 


La  goëIatt«  angUiat 
Treaeman ,  vta.  Cardiff .  Am 

U  goélette  auglaise  Im 
cap.  Collingi,  yeu.  de  Britld  «  du  iêm 

Le  brick  angtata  Viae.  cap. 
vtn.  de  Newcaatle ,  ch.  de  clwrhsw. 

Le  sloop  anglais  Philippa ,  cap. 
ven.  de  Bristol  «  ch.de  frr. 

\je  brick  anglaii  rhoiai  liai  Qyifhi,! 
Whale,  %  en.  de  NeircMite .  ch.  d»  hnil 
pour  M.  Bénard ,  k  Honllcar» 

PORT  DE  QDIIJ.EBBOF. 

Mouvement  4tu  S«  ««  3i   mmI» 

Stmi  arrisfés  de  F'ittequier^  «ff  dhiwaAi 

l.a  Françoise ,  cap.  Boret. 

Les  Deux-Amis  ,  c.  Eno«. 

Les  IWux-imif  •  cm.  Boavitr» 

Le  Fdisccau  ,  cap.  Mulel. 

L'Austeiliix.  cap,  Lefltick. 

l'Elise ,  cap.  Alex-&iiid%. 

Plusieurs  uaiirrs  sont  k  la  vae  fwm 
en  donnerons  les  noms  deiuaiB. 

BOURSE  DE  PARIS,  D^HIKM. 
Effets  PuUics. 

CI^Q  Poua  CMT  mvMNIVtfS, 

JoMiMiwe  (kl  «t  MwB  «akX. 

88  f  75c  Soc  73 c  5So  40c  Soc  6ot  7«c  • 
Soc  8Sc 
RECOX^AI!».   DS  UQrlitaTioii, 
iomftMHK»  èm  n  Hm  iftO. 
Ech.  do  sa  lAan  18x9  «  fia.  •    a  aai  JSc 

i8«5,        9     4 
Idem  NomsATifii,  18x4 

ANJfL'IlÊS  OK    1000  PI.,  ft   4   p.*  •/, 
Avec  lois  «1 


toiiM^n.itaïK'i 


Bîouï'ement  du  29  au  3i  mai, 

NAVIRFS    EXTBÉS. 

La  goélette  la  Bi>lle-Gabrielle|  cap 
Bcrrangpr,  ven.  deRourn. 

Le  sloop  le  Pere-de-Fauiille ,  c.  Duptn  ; 
ven.   idem. 

—  la  Marie-Désirée,  cap.  Maillard, 
von.   idein. 

—  la  ('aroline-Désirée.  cap  Boudin, 
veu.  idem 

—  L*Eugëne-Ainiée,  capit.  Langloîs, 
ven,  idem. 

Le  dogre  THrureuse-Rencontre  •  cap. 
Pcr»il  ,   von.  id»m. 

Le  sloop  les  Doux-Frères,  cap.  Robert, 
vcii.  iiiriii ,  ^orli  lo  3»  )>our  Fécanip. 

—  Le  paris,  cap.  I.nhuillier ,  ven. 
ideiu  ,  «orli  le  3o  pour  Anvers. 

—  1/ A ngn!»le- Angélique,  cap.  Néel , 
ven.    du  Havre. 

—  L*Aimable-Dcsirce,cap.  Heaudouiny 
ven,  i«îriii. 

Le  bricW  norwrgim  Wiser-Sleen ,  cap. 
Miel»(*n.    ven.   de  Kvedestram ,  avec  nu 
cliar^enirnl  de  bois. 
5ﻫ£  t'fttrt''  en  relâche^  pour  Rouen, 

Ln  grilioltf  ho'l.-iii'ljii.ic  de  Vroiiw-Lam- 
iiiôi^in.» ,  <*  p  Siiillh  ,  ven.  de  Cliri»liand  , 
iiviT  uïi  rlurj^ -m'-iil  lie  bois. 

\.:\  giliote  ^UL-doise  Hctppet,  c.  Bodin , 
\eti.  «If  Wi»liv,  «  h.  dr  f»  r  et  cuivre. 


iu65f  iu67f  Sec  loftSI 
ACTIOMS    PF    LA    KA^Q, 

iSSSf 


THEATRE  DES  ARTS. 

Ponr  U  quairièn^   Repr^aeatafh 
M.  Paaiav. 

LRS  Pf.AllEUAS  SAKS 
CoaicJie  en  5  actes ,  de  18.  ] 

La  CAATK  a  PATRa  • 

Vaadefillc  es  i  acie.  de  MM.  MaHa,  Ika 
et  Cirmonchc. 

M.  Pf  xiiT  remplira  U  rèla  da  Jtaaa^J 

LE  PARRAlll» 

Comédie  en  1  actes  •  de  MM» 
Scribe  et  Mclesvfljb. 

M*  PixLBT  remplira  ^e  rMa  da 

Jeux  Coiiiqies  de  Gamoaun. 

LES  DEUX  ÉTOURDIS • 
Pantonime  ea  a  acte»  «  é  aa 


ERRATUM. 


Dan*  le  numéro  d«  So  omI,  t^'la  < 
rAfticle  «urifs  mndri^auliev 
li^cxi  ère  franc  mi  se* 


liOl 


E.N.  IMi  hlMKI\lK  0>M  *Kl\C.A  K  (in  car  a. Tri;::-*  et  k?»  TAUXE-Douct)  DE  C.  BLOQL-EL,  RLE  St  LO  >•  !(• 


LUNDI. 
%'7nt  iS«S< 


Nî^li 


«ri 


^  LA  NACELLE,  llï 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

a^urrtinfinrmi^i -^— — ^^i^in^mi — n^-i — i \ 1 Tmni'miriinninmTmi'mnm^ri'n 

Cuttt  Pcoille  paniU  loot  lei  joars.  S'ailrcMêr ,  ponr  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  «il  Bureao  de  fa  Nacelle .  Place  de»  Carmei ,  n^.  4^*  A  Koimb. 
Oo  a'aboane  k  Parit,  ches  BftnsoT^TaiTAac ,  rue  de  Kîebelieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Harre^  chcs  CvApaLLa,  rue  de  Paria.  —  Et  chea  tona  les  Libraiiea  et 
DlNcteara  det  Pottei  du  Départeuem. — '  Le   prix  de  rAbounemcnt  eat  de  i5  fr.  chaqae  trime»  1  re ,  pour  Eonen  ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poate. 


AVIS  IMPORTANT  A  MM.  LES  ABONNÉS. 

Les  personnes  dont  Vabonnemenrexpire  le  5  juin  prochain^ 
sont  priées  de  le  renouyeller  ayant  cette  époque^  si  elles 
ne  veulent  point  éprouver  de  relard  dans  Cenvoi  de  leurs 
numéros  du  troisième  trimestre. 


LES  HOMMES  COMME  IL  FAUT,  ET  LES  HOMMES 
COMME  IL  N'EN  FAUT  PAS. 

n  y  a  plus  de  goûts  dîfTérens  qu'il  y  a  d'hommes  ;  car 
le  même  individu  peut  changer  vingt  fois  de  goût  dans  uno 
heure.  Cette  multiplicité  de  fantaisies  ,  cette  instabilité  de 
seutimens^  de  penchans,  rend  fort  difficile  la  manière  de 
dire  ce  qu'on  entend  par  un  hotnme  comme  il  faut  ;  car 
Thomme  comme  il  faut  pour  vous,  peut  être  ju&tcment 
pour  tnoi  Vhomme  comme  il  n*en  faut  pas,  Qtie  pensez- 
vous,  par  exemple,  de  Tacteur-auleur  tragique  Victor? 
Vous  dites,  vous  ,  que  c'est  un  homme  comme  il  faut  ^  et 
moi ,  je  vous  rrpondrai  que  c'est ,  au  contraire,  un  homme 
comme  il  n^en  faut  pas  ;  car  si  chaque  acteur  se  niét.iit  de 
faire  les  pièces  qu'il  doit  jouer ,  on  'serait  bientût  obligé  de 
se  faire  siffler  comme  comédien  pendant  cinq  à  six  ans, 
avant  de  pouvoir  prétendre  -a  avoir  une  pièce  de  i^çue; 
et'  si  ensuite  il  arrivait  que  l'on  sifflât  la  pièce  comme  on 
aurait  siffle  Tncteur-auteur ,  fi  s'en  suivrait  qu'on  se  serait 
trouvé  sifflé  deux  fois  plus  que  si  l'oa  n'avait  été  qu'auteur 
ou  acteur. 

Un  jeune  homme  ,  le  menton  pris  dans  une  cravatte  stran- 
gnlatoire  ,  la  taille  gnépf*e  dons  un  corset,  les  cheveux  bou- 
clés comme  '  une  peau  de  mérinos  «  se  présente  au  milieu 
d'un  cercle  de  demoiselles  ,  arec  lesquelles  il  joue  au  volmt 
et  mang'!  des  ^meringues  qui  l'empêchent  de  fermer  l'œil 
toute  la  nuit.  On  no.nme  cet  intéressant  céladon  un  homme 
comme  il  faut,  ^'ais  demandez  à  cet  étudiant ,  formé  à  l'é- 
tude et  à  des  mâles  exercices,  ce  qu'il  pense  de  vôtre  élé- 
gant héros  de  bondoir ,  et  il  vous  répondra  en  manpeant 
frugalement  sa  régence  et  son  fromage  de  Ncnfcliâtel , 
que  c'est  un  homme  comme  il  n^en  faut  pas. 

Un  seigneur  qui  veut  être  servi  avf*iig]ément  dans  $e$  vo- 
lontés par  des  insdumens  qu*il  achète  peut  nommer,  des 
hommes  comme  il  faut^  les  valetii  qui  sous  sa  livrée  répandent 
ses  billetsdoux»  fte«  profusion^  et  le  scandale  de  ses  débauche  >• 
Mais  les  maris  trompés  ,  \e$  femmes  séJaites  et  hamiliécs »  l.i» 


frères  qui  crient  vengeance ,  et  les  mères  qui  pleurent  le  maU 
heur  d'avoir  donné  le  jour  k  leurs  malheureuses  filles ,  appe* 
lent  les  hommes  comme  il  faut  ^  du  seigQeur,  des  hommes 
comme  il  n*en  faut  pas. 

L'expression  d'homme  comme  il  faut  a  passé  comme 
proverbe  dans  la  famifiarité  de  la  conversation  >-ao«-^ 
glaise.  Un  jeune  Eat  de  la  Tamise  disait,  ei«  voyant  pasaer 
une  demoiselle:  Voilà  une  lady  qui  a  J'air  d*ufi  homme  comme 
il  faut  I«a  lady  se  trouvait  avoir  précisément  des  moustaches 
qui ,  malgré  le  soin  qu'elle  prenait  de  les  épiler ,  lui  donnaient 
un  petit  air  viril.  Elle  prit  Tinoocente  exclamation  du  petit 
anf;1ais  pour  une  saillie  impertinente,  et  elle  lui  répondit 
qu'un  sot  lui  avait  toujours  paru  être  un  homme  comme 
il  n^en  faut  pas  La  demoiselle  avait  tort  ;  les  sots  sont , 
dans  certaines  circonstances  et  pour  nos  menus-plaisirs,  det 
homntfs  comme  il  faut. 

Un  mari  est  un  homme  quand  ,  aux  yeux  de  sa  femme ,  il 
nVsl  pas  un  monstre  ;  mais  c'est  rarement  un  homme  comme 
il  faiU,  Cependant  lorsqu'il  est  coiifi<nt  san^  être  importun , 
laborieux  sans  être  avare,  docile  sans  avoir  Pair  trop  passif^- 
il  peut  être  pour  sa  lemme  même  on  homme  comme  il  faut. 

Mai^  lorsqu'à vec  de  l'esprit  et  le  seritiment  des  convenances» 
il  veut  forcer  sa  femme  à  le  rendre  respectable  dans  la  ma- 
nière dont  elle  se  conduit  dans  le  monde  :  lorsqu'il  épargne 
sur  sa  toilette  l'argent  qu'il  veut  foire  prospérer  dan*»  son 
commerce  ou  dans  sa  famille;  lorsqu'il  préfère  les  heures  qu'il 
coule  dans  Tint  imité  de  son  ménage ,  k  ces  instans  de  délire 
qui  se  consument  dans  les  spectacles  oii  les  bals ,  alors  le 
l>auvre  ipari  risque  fort  de  passer  pour  un  homme  comme  -il 
t**en  faut  pas. 

Dans  les  cours  il  est  aussi  des  hommes  comme  il  faut  ; 
combien  il  en  est  comme  il  nen  faut  pas. 

M.  de  Maurepas  parut  être  pendant  quelque  tems  un 
homme  comme  il  faut.  Malesherbes,  le  Socraté  de  la  légi- 
timité, ne  tarda  pas  à  paraître  au  milieu  des  coiirtisans  un 
homme  comme  il  n*en  faut  pas. 

Souvent  le  matin  on  se  lève  un  homme  comme  il  faut  ^ 
et  le  soir  on  se  couche  un  homme  comme  il  n^en  faut  pat. 

'Bsy\e^homfne  comme  il  en  faut  y  daigne  faire  vivre  sans 
ce^se  dan«  mes  pensées  tes  maximes  de  philosophie  et  de  «olé- 
?  Et  toi    farouche   Luther,    moine  fanatique,   homme 


rnnce  ; 


comme  il  nen  faut  pas ,  puisse  tom  nom  ne  jamais  me 
r.»ppeler  les  cliiî^nies  que  lu  fomentas  pour  diviser  les  hommes^ 
et  désunir  les  frères  doul  Dieu  est  le  père. 


Piiiirrs  r.  Li.r.iîXi  dfs  voni:s. 


i  *  ) 


en 
ou 


Quart icr-GëDcrj!  fie  Gaad. 

Se  descends  de  cheval  •  et  quitte  ma  reditigoUe  verte  à 
lioiitoiii  de  métal  blanc  (pçiile  tenue  du  matioS  pour  me 
r  iiJre,  en  habit  plus  décent,  au  café  Anglais ,  d'où  je  tous 
•dreste  ce  premier  hulletiri. 

I.et  robes  de  Barrège ,  r»y«*rs ,  deviennent  trop  À  la  mode 
p>ur  être  portées  loiigirms*  encore  :  c'est  un  de  nos  apho- 
r.Hiues.  l^s  plus  distingué«>s  »ont  garnies  de  deux  franges, 
seulement,  oont  chacune  réunit  les  couleurs  qui  se  trouvent 
dans  réloffe.  Une  élrginte  doit  porter  des  bas  de  soie  et  des 
souliers  rajés  de  la  couleur  de  sa  robe. 

Les  toques  basques, en  nankin  brodé  en  lacets  de  couleur  , 
font  encore  de  boin  goAt  i  chea  nos  dames ,  pour  la  collFuie 
du  nial«n. 

Parmi  les  bouquets  de  df^irs  posés  sur  les  rhapeaiir  d'étoffe 
de  soie,  on  distingue  ceux  dont  le  développement  forme  un 
éventail.  Outre  les  petites  feuilles  qui  figurent  les  branches 
de  l'éventail ,  il  y  a  ciaiis  le  milieu  une  (Irur  vo'umineu^e  qui 
cache  une  partie  des  tiges;  p.ir  exemple,  un  paquet  de  co- 
qui'licots»  surmonté  de  btuets.  (/est  snns  doute  pour  plaire 
À  tous  nos  Don-Quicliotes,  que  les  nccuds  en  .-liles  de  moulin 
sont  remarqués  sur  prr&que  tous  les  chapeaux  qui  ne  sont  pis 
destinés  a  la  grande  toilette. 

Le  baguenaudier  est  la  Heur  â  la  mode  :  c'est  â  la  der- 
nière aéance  d'une  >ociété  de  bonnes  ieilres ,  que  les  pre- 
miers baguenaudicrs  ont  paru. 

Quelques  rbapeaux,  faits  en  cspote,  ont  s'^ulement  lapasse 
paille  dMtalie  :  la  forme  est  en  gros  d'été,  jauue  paille 
lilis. 

Lr»p'ui  nouveaux  nrcuds  de  ceinture  sont  un  tricot  de  soie  : 
elles  Ot)i  une  riouble  rosette,  c*tuu  boulon  plus  p.ihseuicutéau 
niflttfu  d«*  la  rosette. 

Les  giièties  d'un  éleginte  ne  se  la«sent  plu<  sur  le  c6tc 
mais  Kurle  rouJe-pi*d.  (ne  diose  inconcevable ,  cV$t  que  de- 
puis cinq  ou  six  9ns  que  \e%  gnôtre^  ont  iop:iru  à  Paris,  on  ne 
les  ait  p.i«  enr.ore  mise  de  côté.  KUes  ne  peuvent  plus  aller 
longleius ,  eurore  c et  c'té  et  la  mode  en  sera  passée. 

On  brode  des  blouses  de  pcrkale  blanche  en  laine ,  soit 
d'un  bleu,  dit  angliis,  qui  ne  change  poiut  au  saxonnage , 
soit  couleur  chaïuois  ,  Lm/na  ^  Cirolnip  ,  œil-Jc-uiouclie, 
Le»  dessins  sont  ce  qu'on  .ippellc  cour  ans. 

ly^uîres  blouses  offrent  des  pnis  en  EÎg-zag,  au  dessus  de 
ehaque  rang*^  d>*  plis.  Cet  pois  sont  brodés  en  coton  blanc 
ou   eu  lame  de  couleur. 

Qnelqoes  élégantes  p-^rtent  de  pntits  sautoirs  en  crcpe 
lisse*  ^u  en  g«re  imprimée,  qu'elle»  uouent  autour  du  cou 
comase  une  ciavate  d'homme. 

Aujonrd'hni  il  est  adopté  que  le  cordon  de  sonnette  d'un 
boudoir  sera  nn  ruban  large  moiré  ,  surmonté  d'une  grosse 
Tosettp  ;  la  poignée  en  cuivre  doré  e«t  à  unr  hauteur  fort 
difficile  .i  alteindie  |>otir  une  f  mine.  Dans  mon  prochain 
bulletm  )<•  \ous  ferai  connaître  Porigine  de  cette  mode 
awea  sirguliric. 

J'ai  fiit  ;»nrvi//np  depuis  qo^^ques  {ours  le  frac  vert  saule, 
nn  Kinti-vH>ff4,  coupé  en  sciial^  et  fermé  par  des  agrafies 
au  Ilea   de   lionlons. 

\je»  p^nt nions  à  ia  cosaque  f^nl  furenr  ches  les  hommes 
tomme  il   faut. 

ZÉPUlALf. 


JJÀCnDOLHE. 

—  Tout  le  tn#ttJe  a  tu  M"*'.  Saqui ,  cette  Ih^rpucore 
de  U  coi-JUi  .  on  a  wn  Taéion^ute  (îarnerin,  sMever  aux 
cîeux  comme  une  déei«e  de  Tolympe.  On  a  ^u  les  danses  ori« 
dulcîeiMei  de  Ml^e.   Romaoin'.  On   a   même  va  dans  un 


l.m^  nue  femme  tnMtèlt,  Il  nous  rei!ff  h  roîr  Mlk. 
tini  :  nous  avons  sous  les  yeux  le  programme  ém  Tas  4t 
exarciees.  Nous  le  copierons  lextoellcmaat  parca  ^/fi 
l'Iiw  éloquent  que  tout  ce  que  ooof  poorrMM  4ot.  ^ 

•  Mademoiselle  Palatini ,  âgée  de  dix«ne«f  mm,  râsti 

•  prcmtëres   lames  d*ltalie,   a   l'honoeur  de    prrrtair 

•  public  qu'elle  donnera  aujourd'hui  gn  grand  jiêêmiÊÊ  £k 
»  cnm€  avec  le  premier  maître  d'armes  de  la  fille. 

»  Eile  acceptera  avec  plaisir  toutes  lea  demaodw  #t  11 

•  les  amateurs  les  plus  forts  qui  lui  ferool  llionatar  Jt  H 
»  loir  a'eftcrimer  avec  elle. 


>  Mlle.  Palatini  a  soutenu  plusieurs aaMatsATCC  Ictl 
M  les  plus  distingués  de  V académie  f  qui  lui  oot  vais  hi  CM^» 
M   tifictiii  les  plut  honorubles.  » 

N'ous  sommes  heureux  de  peuvoir  annoncer  ans  amaltMi 
de  Rouen,  qui  dénirent  connaître  Mlle.   Palatini ,  ^*eB C» 
monieiit  elle  est  â  Bajeux,  et  qu'elle  eo  partira  an  [ 
jour  pour  se  rendre  à  Saint-Pétersboarg  où  ils  pooironli 

faire   un   assaut  avec  elle. 

— G>inment  nororoex-vonscela?  demandait  nn  fenillislrén 
Nvw'lïnies  à  un  français  auquel  il  montrait  sa  ploaa*.  Cili 
s'jip|ielle  eo  français ,  plume^à^sotm  M.  le  joamaUale*  —  Pl^ 
masseau  y  S,  E,  A,  U,  en  quatre  lettres,  n'est-ce  pas?«« 
Non,  pas  du  tout,  monsieur  ,  S.  0, T,  >ol  :en  trnia  F 
seulement ,  les  bons  comptes ,  fout  les  basu  ai 


*-  Un    journal   qui    rendait    compte    d'ane    séance  diÊ 
la  société  des  bons^hommes  ,    portait   en  tête  de  l'artîck  s 

BOfTHOMMFS   1»B    UTBOb 

Ce  mot  de  litres^  substitué,  par  une  errenr  tjps^i» 
nhique,à  celui  de  /e//rr^,  aurait  pu  donner  k  prêter ^ne 
MM.  de  la  société  bonhomique  se  livraient  an  culte  di« 
litres  pour  se  délasser  de  celui  de<  lettres.  Mais4|uelf  ne  aast  le 
liquide  dont  on  supposait  qu*ils  pussent  j'abreuve  r  ,  perwne 
n'iiurait  pensé  que  c'eût  éié  de  1  eau  de  l'fljrpocrène  .  dTait» 
leurs  c'e^t  avec  des  cruches  qu'ils  v  auraient  nuise  ei  nen 
pas  a\ec  des  liifes.  Cette  dernière  mesure  néciinal^  est 
trop  nouvellement  inventée  et  trop  ingéuieuse  »  penr 
pouvoir  leur  conienir. 


I 


—  Un  journal  qui  a  trop  dVitprit  ponr  ^ivre  ^ 
a  décomposé  les  mots  la  Nacelle  ^  de  lamaaière  aasTaaiei 
L'ANE-ASELtr.  La  saillie  est  charmante  :  il  esta  re^miler 
que  ceux  qui  sonliennent  l'entiepnse  de  ce  malin  jenraaip 
n*aieiit  pa»  songé  à  seller  tàne  qui  le  rédige. 

—  Depuis  qu'une  feuille  de  Tendres  a  tronvd  dni  MV^ 
lettes  humains  de  plus  de  six  pieds,  on  prétend  ^jl^n 
découvert,  en  fui>ant  une  fouille,  les  os  de  qnelquei  caj^ 
vres  qui  |>arai^saieut  n*avnir  gnères  plus  de  trois  pMa  et 
demi.  Des  |>ersounes  considérables  ont  de  snile  fait  in^9» 
mer  les  restes  de  ces  peiiis^hommes  avec  beaucenp,^ 
piété.  Ou  prétend  qu'ils  u'ont  rempli  en  cela  qu'un 
de    famille. 

—  M*"*  de  n.  on  de  M... ,  si  Pon  en  croît ,  le  JoÊtfmml  i 
Dam  s  qui  e»t  un  oracle  dans  son  espèce,  vient  de 
construire  une  salle  de  spectacle.  Sur  le  ridean  se  eip£(  n^ 
l^re  siiriiioiitée  dn  mot  harmonie  :  le  pied  de  la  Ijre  Ummi 
i^i^ert  un  cahier  de  musique,  qui  offre  les  notes  nr»  ntf  t 
SOI.,  UT,  c'e^l-à-dire  accord  pat  fait.  Cette  inscription  rap» 
pelle  l'épi  ta  jJie  de  ce  musicien  mort  d'une  indigcalien  fiê 
p(u»son  : 

I.A   a£  ,  LA   aOL,  LA    Ml   LS* 

lYous  engageons  M**  de  B.  on  de  M* ,  si  elle  nbte  •  d'en* 
vrir  sa  snlle  de  spectacle  ponr  nne  représentation  dès  Pi#» 
cieuses  RidicnUs  qui  ont  aussi  leur  mérite  en  faîl  d*eefri|. 

— fJ  Éclair  nous  a  pillé  notre  article  tout  entier  sur  Vm^Hii 
n'icliiir  est  no  voleur  modéré ,  il  ne  prend  qne  €•  qni  lai 
manque. 


— T  Lp  m^rvçillc  en  naînîature,  M"*  Lionliqe  Fay,  native 
éç  Toulouse,  menace,  dit  un  journal,  de  beaucoup  croître. 
Si  s»  taille  augmente  de  deux  pouces  seulement  nous  crai- 
mon^  bien  que  sa  réputalion  ne  diminue  dans  une  raison  au 
moins  centuple.  Par  quelle  fatalité  faut-il  que  chez  certains 
individus  le  mérite  soit  en  rapport  inverse  de  la  stature!  il 
•erait  pourtant  bien  agréable  de  voir  des  homoies  grands 
être  de  grands  hommes. 

*— I!  va  paraître  incessamment  nne  feuille  sous  le  nom  dou- 
blement heureux  de  Constitutionnel  des  Dama.  Ce  journal 
t'occupera  des  théâtres,  de  la  littérature,  des  modes,  etc.  Si 
nous  partagions  l'opinion  de  quelques  gens  sur  la  légèreté 
des  dames,  nous  pourrions  concevoir  certaines  craintes  ,  en 
voyant  leur  nom  charmant  si  près  du  mot  constitutionnel 
Pn  connaît  l'empire  du  beau  sexe  sur  tout  ce  qu'il  ap- 
proche. Mais  nous  sommes  persuadés  d'avance  que  le  Consti* 
iutionnel  des  Dames  se  montrera,  pourla  stabilité  et  l'esprit, 
le  digne  élève  du  Constitutionnel  des  hommes. 


(3) 


,  SPECTACLES. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

'^Lèt  Plaideurs  sans  Procès.  —  La  Carte  à  Pajer.  —  Le 
•  '  Parrain, 


Perlet ,  la  Carte  à  Payer  et  le  Parrain  n'avaient  attiré 
que  ppu  de  personnes  au  spectacle;  la  promenade  do 
Grand-Cours  a  élé  préférée  à  une  représentation  extraor- 
jdinaire^  La  chaleur  de  la  saison  commence  à  faire  des  pro- 


diges, comme  on  le  voit,  puisque  déjà  le»  agrémens  de 
la  promenade  l'emportent  sur  le  plaisir  d'aller  se  pressef 
dans  une  loge  oii  Ion  n'a  à  craindre  que  la  géoe  et  la  tnflb^ 
cation. 

Mais  cependant  il  faut  oser  le  direj  les  bonnes  raisona 
dés  promeneurs  ne  sauraient  fxeuser  l'indifférence  des  ama-^ 
teurs  ;  car  à  Rou^b  on  est  amateur  avant  tout  »  et  négliger 
le  spectacle' dans  un  moment  intéressant.,  c'est  abandonner 
son  poste.  Ainsi  tous  ceux  qui  ont  manqué  hier  à  l'appel 
qu'on  leur  avait  fait,  méritent  une  punition  exemplaire; 
et  nous  les  condamnons  k  assister  à  une  représentation  des 
Deux  Forçflts  et  de  la  Jambe  de  Bois. 

Perlet  a  été  fort  plaisant  dans  la  Carte  à  pajer  y  il  s'est 
nioDtré  comédien  dans  leParrain,  I^e  premier rdlen'estqu 'une  ^ 
chargequ'une  parade  le  second,  est  un  caractère;  et  voilà  sans 
doute  la  raison  pour  laquelle  Perlet ,  doué  des  avantages 
d'un  vrai  talent,  y  réussit  mieqx.  Cet  artiste  qui  joue  tou- 
jours ayec  tant  de  naturel  les  personnages  peme  les  plus 
invraisemblables  et  les  plus  outrés,  parait  en  gëne'ral  n'a- 
voir pas,  dans  certains  rôles,  cette  grosse  gatt^  sympatique 
que  Potier  répand  dans  ses  charges  les  plus  folles.  Perlet  n'a 
pas  le  rire  inextinguible  ;  mais  il  intéresse  ,  il  fixé  Taten- 
tion ,  il  se  varie,  et  si  Potier  est  la  caricature  de  la  co- 
médie, Perlet  est  le  comédien  de  la  caricature.  Des  applau- 
di&semens  d'estime  et  d'une  vraie  satisfaction ,  oni  été  donnés 
au  barbier-avocat  Rnscojf^  et  au  parrain  M.  Durand* 

Une  comédie  gaie  ,  spirituelle  et  remplie  de  traits  cbarpna as, 
et  d'épigrammes  morales  ,  a  toujours  son  prix  quelque 
chaleur  qu'il  fasse.  Les  Plaideurs  sans  procès  ont  encore 
gagné  leur  procès  hier,  et  ce  n'est  paa  la  dernière  ,foî« 
qu'ils    plaideront  avec  succès. 


omnaca 


itkslvl^. 


PORT  DE  ROUEN. 

CnARCRMENS  ET  RÉCLAMATIOXS. 

q^Cbargem.  du  navire  k  Oiirgent,  cap» 
Bellot ,  ven .  de  Harfleur.  —  Courtier , 
MM.  Bordelle.  ^^ 

Réçlamaietirsy  MM. 

i6i   morceaux  de  fer. — Martin  fils. 
3  ancres  de  fer. — Marchand. 
3  tierç^  riz. — Lasnier. 
lo  barriq!  riz.— llerubel. 
8  tierç.  I  quart  café. — TineWAncelot. 
44  sacs  gomme. — Limarrc. 

5  barriq.  potnsse.— ^Tinel-AnceJot. 
7  pocbei  vieux  sacs. — Ferry, 
ioookil.  verre;jcas$é.— M.iilet, 
a 5  barn'q    i  liorç.  surre  brut.— 3^  sacs 
café. — a  barriq.  cidre,— ^A  ordre* 

^;^  CvARCEM .  du  navire  le  Charles,  cap. 
l^elit ,  von.  de  Bordeaux.'— Courtier , 
M.   Bordelle. 

Réclamateurs ,  MM. 
"Si  barriq.  vin  ordinaire. — Dubos. 

I   parriq.  dito  dito  — Viret-Lehattre. 

I   rAt  vin  ordinaire.— Edoiiin. 
i^i  barriq.  vin. — Eury. 


4^  barriq.  dito.-^Pien-Leseigneur. 

4  barriq.  vin  rouge. — Cretet. 
36  caisses  savon. — 20  barriq.  eau-dc-vie 

à  32  degrés. — aS  dito  dito  dito. ->i 

barriq.  viu. — A  ordre, 

^C^  Charg^m.  de  la  gribane  la  Pérénice, 
cap.  Gojon ,  ven.  du  Havre.— Courtier- 
interprète  M.  J.  Pellecat. 

Réclamateurs  y  MM, 
175  gueuses  de  fer, — Crcvel  et  comp. 
3o  gonnes    goudron. —-JoufTratn-Bois-' 
joli  et  comp.  '    ~ 

^(^  Crargem.  du  sloop  les  Troîs-Sneurs, 
cap.  Touruelle  ,  ven.  de  Honfleur. — 
Courtier-interp.  M.  J.  Pellecat. 

Réclamateurs^  MM. 
10  fût  s  cidre  « — MMîcirray. 

4  dito  dito. — Jourdain. 

5  dito  dito. — Jean-Jarques. 

I  dito  dito. — Cadot-Anquetin. 

(j^Chargcm.  du  navire  le  Clissoo  ,  cap. 
Hervé ,  ven.  de  Bordeaux. 
Courtt<>r,  M.  Yiard. 
100  sac4  salpêtre. — A.  Lebrun, 
25  fûts  cau-de  vie.— Boulanger. 
5o2  bûches  bois  de  Caaipdcfae.  —  Ckarles 
Durand. 


60  fûts  vin*  — -  A  ordre. 

24  fûts  vin.— Dnbosq-fjettr^. 
32  fûts  Vin. — Kouchon, 

25  fûts  eau*de-vie. — Au  porteur. 

^::^CBAiGEM.  dn  navire  4e  Désiré,  de 
Vannes,  cap.  Thomaxo,  ven.  d'Ars. 
Courtier,  M.  Viard, 
90,653  kiiog.  sel.^-Pour  M.  Çh.  Durand. 
^(^  Cbargéx.   dq  navire  TAnne-Marie , 
d*Auvrajr,  cap.  Laurent ,  ven.  d'Art. 
Courtier,   M-  Viard. 
85,154  l^il.  sel.— Pour  M.  Ch.  DnraaJ. 
j:;^  G^ABGEX.  du  chasse-marée  le  Magoi- 
fîque,  cap.  Esand,  ven.  de  Bordeaiim. 
Courtier,   M.  Viard. 

Réciamateurs  ^  MM. 
aS  fûli  eau-de*vie. — Fréinerjr. 

aS  dito  dito.---J.-Gh,  Lf breton. 
200  caisses  savon. — Bai*d  jeune. 
40  fûtj  vin.~P.  Bncaille» 
48  fûts  vin— Dubua. 

— lia  goélette  oldemboargeoise  Fra«« 
Sophia,  c.  Lettlosen,  v.  de  Hambourg, 
ch.  de  sine  prunes ^  plomb ,  laine,  etc. , 
pour  divers* 

— La  goélette  oUemboargeoîie  Fraw- 
Catharina,  cap.  oltmanaiy  ven»  id«»  ^ 


i 


II.  decitîfre,  Idîii0|  rognum  de  pttux  |^ 
pour  divers. 

^La  giëUltc  oldembourgeoîfe  For- 
iuna«  cap.  ollmans,  veo.  de  Bremeo , 
ch.  de  laine  y  goudron,  elc. ,  pourdiven. 

— Courlii-r-iiilerp. ,    M.  J.  Pellecat. 

Mouvement  du  i*'.  juin  m 

ITATiaF^  BXTRéS. 

La  galîote  oldcjubourgeoû  Fran-Sopbia, 
cap.  Zitdoxen,  ven.  d'Hambourg,  ch*  de 
laine  ,  sine  el  autres  marcha n dises. 

Le  smack  oldenibourgeois  Fortuna  ,  c, 
Oltman,  ven.  de  Bremen,  ch.  de  laine  , 
creusets ,  etc. 

Le  brick  la  Sîmpathie  ,  c.  Heryîchoo  , 
y.  de  Bordciui  ,  cb.  de  vin  et  esprit. 

Le  iloop  le  Clairvoyant ,  c.  Julienne ,  v. 
de  Caeii ,  ch.  de  pierres  de  granit. 

Le  dogre  la  CM'orgrtte  ,  c.  S.1I0  ,  y,  du 
Havre ,  ch.  de  fer  ,  marbre  ,  albâtre. 

PORT  DU  HAVRE. 

Moui^einent  du  3i  mai  au  i*^^juin. 

NAVIRES   ENTUKS  : 

Le  brick  le  Narcisie  ,  c.  LcgoQe  »  ven. 
de  Rouen,  sur  Te^t» 

Le  sloop  le  Pêre-Je-Fami!b,  c.  Paris, 
V.  d'Isigny  ,  ch.  de  beurre. 

lie  sloop  ,  rUoion  ,  c.  Fabin  ,  ven.  de 
Cherbourg,  ch.  de  jambons. 

Le  trois-inàti  américain  A^las. — Ce  na- 
vire étant  resté  entre  les  jettées  «  on  \\*m 
pu  encore  se  procurer  le  non  du  capit. 
ni  connaitiela  nature  de  son  cliargemeiit. 

Le  dogre  la  Bouue*Mère ,  c,  Férior» 
y.  de  Dufikerque ,  ch.  de  charbon. 

Le  dogre  le  Neptune  ,  c.  Poirier,  yen. 
el  ch    idem. 

L*  houry  la  Renommée,  c.  Guidon  ,  v. 
et  ch.  idem. 

Le  brick  le  Renard  ,  c.  Chassenes,  y. 
et  ch.  idem. 

Le  brick  It  Papillon  ,  c.  Gambie  ,  ven. 
de  Dunkerque  ,  ch.  de  charbon  et  geniè- 
vre. 

Le  paquebot  anglais  Cherslelfifd  ,  cap. 
WooJ  ,  y.  de  SouthamptoD  •  ch.  de  pas- 
••g«rs. 

ifAVIIES  EXPéniés. 

Ije  brick  norw«'gicn  Clara-Maria ,  cap. 
ail.  à  Hambourg,  ch.  de  ris  et  .«ucre. 

Le  Irii's-iiiâls  aui«»rirain  Willams,  C. 
Koyer,  v.  de  New-York  ,  sur  lest. 

1^  troi.v-iiiâls  américain  Bay^ird,  cap. 
Vaud.ike,  ail.  à  New-York,  ch.  de  ballo- 
Uges. 

I^briik  r.\rgus ,  cip.  Ruault ,  ail.  à 
Hambourg,  ch.  de  café  el  bois  de  Cam- 
per lie. 

Li  K'^t'îrlie,  la  Lise,  c.  Urout ,  ail.  i 
Bayoniie  ,  rli.  de  lin. 

Le  do^re  la  Soiélé,  c.  Lclargue ,  ail. 
à  Duiiketf|iie  y  sur  Ifft. 

Pi)Rr  i)K  (MMi.i.Enr:uF. 

BJotn'r'ffi'fit  du  3o  tiu  5i   mai, 

.N  wiam  F>Thts. 
Sont  rntfiit's  rt  ptKs'rf  debout  * 
Le  clM%*e-iii;ir''c  la  Mar;e-llor!ense  ,  c. 
Peu*  'C  ,  \    df  >  Mlles,  rh.  iljir«Kw«^ 


(4) 

Le  sloop  k  Marie-Rose ,  c.  Stgant ,  t. 
de  Conteviite,  ch.  de  cidre. 

Le  tyalk  hollandais  Vrourw-Anoa  9  c. 
Tienbraio ,  y,  de  DorJents ,  ch.  diy* 
Monté  et  posé. 
Le  snuck  hollandais  Castor,  c.  Hoog- 
Houde,  y.  de  Chriitiansand  ,  ch.  de  plan- 
ches. 

Sont  arrwés  de  F'ilieguier 

La  gribanne  les  DeuK-Ainis ,  c.  Hon- 
nier  ,  ail.  à  Ilon/leur ,  ch.  de  moulages. 

I.e  sloop  la  Félicité  ,  c.  Massou  ,  ail.  au 
Havre  sur  lest. 

Le  sloop  les  Deui-Àmis  ,  c.  Oevé,  ail.  k 
Caen,  ch.  div. 

Le  sloop  la  Rosalie ,  c.  Persil ,  allant  au 
Havre. 

Le  dogre  anglais  Resiiig-Sun ,  c.  G**. 
Martelle,  alL  à  Londres,  lest. 

fÂilÎjtes. 

Le  tribunal  de  commerce  de  Paris  a 
déclaré  la  faillite  du  sieur  Trotte ,  mir- 
chand  de  nouveautés  et  merceries,  rue 
Transnonain  ,  n*  6. 

—  Le  même  tribunal  a  déclaré  la  fail- 
lite du  sieur  Fruitier,  niarcband  de  \in  , 
rue  des  Vieilles-Etuves^aint-Honoré,  n*  i . 

—Le  même  tribunal  a  déclaré  la  faillite 
du  sieur  Pourchet,  restaurateur,  rue  des 
Vieui-Augustins  ,  n**.  8. 

—Le  même  tribunal  a  déclaré  la  faillite 
du  sieur  SteyenauK  ,  mécanicien  ,  rue  de 
Montmorency,  11*.  38. 

— Le  même  tribunal  a  déclaré  la  faillite 
du  sieur  Cayer-Fouquet ,  corroyeur ,  rue 
des  Vieux-Augustins,  n*.  48. 

—Le  même  tribunal  a  déclaré  la  faillite 
du  sieur  Bessiors ,  marchand ,  rue  Croix- 
des-Pelits-Chainps,  n*.  54. 

— Le  même  tribunal  a  déclaré  la  faillite 
du  sif'ur  Méquillet  (Louis),  négociant, 
rue  Hauteville,  n*.  2  bis. 

— Le  même  tribunal  a  déclaré  la  faillite 
du  sieur  Riscop ,  loueur  de  carosses,  rue 
Ba«»e-du-Rempart ,  n*.  38. 

—  Le  tribunal  de  commerce  de  Toulouse 
a  déclaré  la  faillite  du  sieur  Jouve ,  ex- 
inarcliand  linger  ,  domicilié  en  la  com- 
mune de  (irenade. 

— Le  tribunal  de  commerce  de  Bordeaux 
a  déi:laré  la  f:nllitc  du  &ieur  Guiraud  , 
mai  chaud  épicier  et  de  vin. 

— Le  même  tribunal  a  déclaré  la  faillite 
du  sieur  Licoinbe  ,  négot  iant. 

— Le  tribunal  de  coininerce  de  Roche- 
fort  a  déclaré  la  faillite  du  »ieur  Corbi- 
neau  ,  boulanger. 

— Le  iiiêine  tribunal  a  déclaré  fa  faillite 
du  h'icur  Viaud ,  boulanger  à  Toniiay- 
Clin  rente. 

I  e  tribunal  de  commerce  de  Peanvats 
a  déclaré  la  faillite  du  sieur  Prévost , 
inart  iiand  bonneiier  à  Molliens. 

— le  trdmnd  de  ronimerce  de  Lyon  a 
drrl.né  ta  faillite  du  »ieur  Sayy  ohié, 
libraire. 

— Le  tribunal  de  commerce  de  Nancy 
a  dér.l.iré  la  faillite  du  sieur  La  mort- 
rii'i.iinar,  t.M»«>i«'r. 


•—fie  ménae  tribsad  â  Mekni  h  | 
du  sienr  Chevalier,  marchaMl. 

— 'Le  même  tribunal  a  dêclanf  h  I 
du  sienr  Remy  fils  ,  corro/ettr  i  I 
Mousson. 

— Le  tribnnal  de  comoMfC»  i&  Vm« 
a  déclaré  la  faillite  de  la  dûm 
veuve  Daguenet ,  baoqaière. 

^-Le  tribunal  de  comiBeree  de  i 
mont  (Haute-  Marne) ,  a  dcdartf  la  | 
des  frères  Dalbanoe,  narci 

— I^  tribunal  de  coaiaerce  d« 
a  déclaré  la  faillite  dn  siear  Lcyaes,  k 
bricant  de  mouchoirs  à  "^  " 


NOUVELLES  COMMERCIAUB  R 
MAR1TIME5. 

Marteille  ,  94  et  aS  mai.  ^  (  Ltm  j 
cours.  )   Two  Sikters  ,  c.  Lvadwy ,  v.  £ 
Boston  ,  rh.   de  9i8  balles  colaa,  lii 
ballei  et  34  caisses  nankin.-.— (Giliitf^eJ  i 
L'Albion,  c.   I^cbeminant  «  «agi.  •  v.db 
Gibraltar ,  sur  lest. — l.a  VnliinlT^di  Baa^   i 
cap.  Augier,  ven.  deTunie,  ck.  Mai^  J 
— Sommeren ,  c   Uolsl ,  anéikiii ,  faa.db  \ 
Brest,  sur  lest.— LMIercule  ,  c. 
sarde,  v.  de  Barcelone  le  «4  Mai. 

NANTES,  37  MAL 
Sont  sortis  de  cette  ri^terw  1 
Le  34  ,  le  Courageux ,  cap. 
ail.  à  Loricnt ,  ch.  dr  bois  de  co 
— l'IIypohte,  cap.   Lafiwd  .  el  be. 
Amis,  cap.  Riiijoie,  ail.  à  b  Tarti 
lest« 

U  a5 ,  le  Désiré  «  cap.  fiCtaj,  aL  ft 
Redon ,  ch.  de  chau«.— la  Mgiffriar, 
cap.  Maguero,  ail.  au  Hayre,  cL  4 
;oudron.— la  Virginie,  cap.  Hîeafia,  A 
le  clianvre .  et  la  llarie-JiilicwM« 
l^uc ,  ch.  de  feuillard  ,  clr«,  alL  è  9m 
deaux.  '" 


»  *^^i*«»^^^<»»^  W^l»  ««««w»« 


SPECTACLES  du  a  JUIN. 
THEATRE  DES  AITL 

LES  PROJETS  DB  M4llUGg. 
ov  LIS  Bias  Mistyaiaaa, 

Comééîe  ao  t  aeie,  de  M.  Aleaaadva  9mA 

UNE  FOLIB  , 
Opéra  en  a  acte*  •  de  MM.  Bomllf  ai  MSll 

LA  LErrRE  DB  CiUllOft, 

Opéra  ea  t  uce.  Ja  MM.  WaMad  ai  SMÉI 

M.  BAiiif  f«ra  son  iroiaiAma 
de  Jiif  AtV//«. 


Vu  t  •^•'-•ce  de  plaiieiirt  f  mpl^'ii ,  ( 
pi  spliin  de  matl^n»  lftflBVB«v.  T. 
ir  <iMin  n'a    pn    ■cr«tidrr  A  M. 
pièces  qu'il  «tewanJail.  • 


irvx  CnniQ-  fs  hr  Oki^vcalet. 

LE  SPKCTilE  S  WGI^SIT, 
Panioinime  en  3  jcI  t    A  •■cnadc* 


Riitt».  IMihlMtRIliCUMMhllCIAi  li  (kn  i  ai.4^ii:m.>  tr  t.N  lAiiLK-OinO  DEC  Dl.Oy'  I  I 


lO.V  34 


MARDI. 


^•  i8i.— ?■•  A* 


■\>H 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


Otte  Feuille  parait  tous  les  jmr*.  S'uilresner,  pour  rAboanemeot  et  la  Rêdaclion  ,  aa  Bureao  de  fa  lYacefie ,  Place  des  Carmes ,  n^.  48,  à  Rouen. 
On  «'iibonne  à  Pari*,  cliM  Brissot-Thivârs  ,  rut  il«  Kit  helieu  ,  n®.  7a.  — Au  Havre ,  chex  Cmapbllk  ,  me  de  Pans.  —  Ri  ««iies  tous  lea  Lilirairrs  et    .• 
Directeur»  des  Postes  du  Départ euieai. —  Le   prix  de   l'Abouiieuirnt  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


^ 


AVIS  IMPDKTANT   A    WlVi.    LES  AB3NNÉS. 

Les  personnes  dttnt  F nhounement  expire  /•  5  ptîn  prochain , 
sont  fftit't's  df  IfT  renoa%Pfli  r  m'a^t  ccttt*  t^pMjne  ,  si  rllfs^ 
ne  ueniftit  point  éprouver  de  retard  iians  l't.Ut^oi  de  leur* 
numéios  du  tro'Siènie  trinitstre. 


MALIN  JOURNALISTE! 

Voiift  ri'avcs  pis  cent  abonnés ,  mais  vous  avrx  des  frai» 
énoiiurs;  vous  n'avez  pas  csm'z  «rc^pril  pour  être  lu ,  iii.iis 
TOUS  nf»  Il  ai  g  nez  pas  la  Promena  (fe  des  Ermites,  Malin 
journaliste .' 

,  Vous  cnlomiiiez  chaque  malin  ,  avant  qiiQ  l'nnbf?  ait  paru, 
tout  ce  qu'il  y  a  de  ie5p«*clah!e  eu  Fl•allce^  le  patli  niéiuedoiit 
YoiiS  voulez  llatl'r  les  pissioiis,  \oiis  iiiépi'i.se  et  vous  »l»;iii- 
donne.  Ow  e>t  si  êlf>;^iié  de  voii<  supposer  quelque  genre  dVs- 
prit,  qu'on  vous  refuse  jii<><|ii'jiti  mérite  iiégaiif  d'avoir 
de  l'esprit  de  pirli.  Ignoré  de  eux  que  >ous  oulragf»z,  dé- 
daigné par  ceux  à  qui  vous  sncrilirz  le  peu  de  piuleiir  qui 
vous  roslail,  el  le  pni  d'esrime  qu»»  nous  vouliez  mériler, 
vous  arrivez  au  dernier  d«^gré  d'avilissement ,  après  avoir  par- 
couru tous  les  degrés  d  humiliation  et  de  misère  pralicabies  : 
malin  journaliste  / 

Une  aclnce  qui  accorde  ses  fiveurs  aux  autres,  mais  qui 
Teut  vous  les  vendre  à  vous  seul ,  a  al'umé  dans  vos  sens  in- 
discrets, une  passion  que  vous  exhalez  sous  votre  plt*me  li- 
centieuse.  Le  venin  de  vos  désirs  soit  de  vos  yeux,  comme  le 
poison  de  ^  vos  idées  découle  quelquefois  de  vos  lèvres  bla- 
fardes. I^iur  plaire  à  l'objet  de  vos  convoitises,  vous  lui 
immolez  le  Valent  de  se>  jeunes  rivalcR.  Voire  dulcinée  à 
seule  le  vis  cbmira  ,  du  mordant ,  de  l'aplomb  ,  drs  in- 
tentions (înes,  une  voix  qui  pénètre  :  elle  «*•  tout  en(in  , 
et  les  autres  rien,  si  ce  n'e.sl  i\es  défauts  ih<:orrigib'es. 
Mais  lors(|ue  vous  aurez  ^U'î  aux  pieds  de  votre  l'hile  ,  bu*S(|tie 
vous  lui  .lurtz  vacrilîé  tout  ce<pii  vous  restait  encore  à  peidre. 
un  peu  de  goût  et  tic  disceriienienl  ,  vous  votidrez  enrui 
recevoir  le  prix  de  votre  persévérance  et  de  votre  mnn- 
vaise  foi;  la  beauté  que  vous  amez  déiHoe,  vous  congé- 
diera cf^Muine  un  hoinnie  dont  elle  a  bien  \ou'u  se  servir 
comme  d  un  jouet  ,  in^iis  qu'elle  ne  voudra  jaiiiUis  em- 
ployer  comme  uu   amant.   AJalin  journaliste  l 


On  annonce  vaguement  que  les  chinois  et  les  turcs  ont  eu 
une  aiïaire  très-meurtrière.  Vous  ,  pour  donner  plus  de  v  rai-- 
semblance  à  ce  bruit  ,  vous  assignez  uu  Jieu  ,  une  durée  à 
raciion,  et  vous  publiez  sur  la  foi  de  vi^tre  correspondance 
particulière,  que  vos  amis  les  turcs,  après  une  attaque  dèi 
plus  vigoureuses,  ont  défait  complètement  les  cinnois  dans 
les  plaines  de  Funâhall.  Une  autre  feuille  ,  le  lendemain  ,  vous 
apprend  que  Funshall  est  une  ville  de  Tîlc  de  Madère  oii 
il  iiy  a  pa>  une  plaine,  que  les  turcs  et  les  chinois  Dépen- 
sent pas  du  tout  à  se  donner  rendez-vous  sur  une  ile  pour 
ollrir  à  un  gobe-iuondie  le  sujet  d'un  article»  et  enfin  ou 
\ous  prouve  par  a  plus  b  que  vous  n'êtes  qu'un  rédacteur 
des   laùatroyL  même  de  la  Foudre  :   malin  journaliste  / 

La  représentation  annoncée  doit  attirer  la  foule.  If  faut 
nécessairement  un  feuilleton  demain  :  mais,  le  soir,  un  bau* 
quirr  qui  \eut  avoir  un  boullon  â  sa  table,  vous  fait  dire  de 
diiier  chez  lui.  A  mmnit  vous  fiite^  la  critique  de  la  repré* 
senlation  annoncée,  l/arlicie  paraît  :  vous  trouvez  que 
M'*'  Diichesuois  a  un  peu  braillé  dans  Phi'drr,  que  Desmous- 
seaux  a  été  loiil-à-fait  mauvais  comme  à  l'ordinaire.  £li  bien  I 
pendant  que  vous  étiez  à  dîner,  on  a  été  forcé  de  ch^inger 
le  .<pe  tarie  ,  par  indisposition  de  M'**  Duclie^nois ,  et  au 
lieu  de  Plitdre,  c'e>t  le  Médecin  malgré  lui  que  l'on  a 
donné  ...  Malin  journaliste  ! 

La  cii'iqiie  dramatique  est  par  trop  assujétissante  :  il  faut 
presque  \oir  les  pièces  pour  en  parler.  Les  nouvelles  politiques 
valfiit  beaucoup  mieux  :  vous  \ous  y  lancez.  La  diplomatie 
est  un  champ  vaste  et  fertile.  Un  ambassadeur  en  crédit  a 
envie  d'aller  à  Londres:  vous,  pauvre  jo<1iei  littéraire,  vous 
avez  cru  entendre  chez  la  confesse  qui  vous  fait  donner  tous 
les  matins  une  ta^se  de  chocolat,  vous  avez  cru  ,  di»-je,  en- 
tendre que  raïubas^adeur  devait  aller  à  Rome  :  vous  l'an- 
noncez. Mais  M.  Tambassadeur  qui  redoute  Tiimbassade  de 
Home,  con^iléranl  comme  une  impertinence  que  vou.s  ayez 
anfioncé  qu'il  était  chargé  de  cette  légulioii ,'  ordonne  à  trois 
on  quatre  de  ses  valets,  de  Vous  pa.s.»^cr  par  les  étrivières.  Lé 
dél.icli''ment  de  laquaus  se  rend  en  conséquence  disns  votre 
bureau  ,  rue  de  l'Kchelle  on  rue  des  Saints- Pères,  et  exécute 
une  charge  brillante  sur  le  carré  de  vos  épaules  Vous  avec 
beau  supplier  la  valetaille  et  intercepter  sa  marche ,  en  jetant 
entre  vous  et  elle  \os  chaises  \ernionlurs  et  Fc  p'ill.'is>on  sur 
lequel  vous  couchez;  On  \«ius  répond  :  défends» toi,  7ff/)iVer 
ou  Apollon  ;  el  vous  êtes  bientôt  enfoncé.  Malin  journaliste  î 

Dans  la  province  on  est  trop  niais   pour   n'avoir  pas  de 


bonne  foi.  Les  conver«Ations  des  saloni  (teavent  troiii|)or 
Paru;  luaii  la  correspondance  particnliëre  dei  d<*p'r^^***^'^s 
«it  IM  etief-d'««iyft  %»  WHboime  el  d'inlégrilé*  l^n  Ua^e- 
Breiagne  smiIquI,  la  luajke  et  l*cspiéglerie  ont  faU  ai  peu  4e 

Ïirogres ,  qu'on  y  e»t  en  arrière  de  plui  de  troii  aiK*Cn  s«r 
a  Cliaiiipagiie  même.  Vous  rrceves  une  lettre  dt  Aforl.-u« 
<]ui  vouo  aiiuenc»  ^u»  M.  Desie,  nifîdecîn  incurable  f|«î  i 
p«»ndant  trente  ans  n'j  fait  que  cberclirr  def  Bial#flas«  viriil 
dV*trc  traite  à  son  tour  par  des  |oup«  nll^iitef  qui  Vont 
mangé  tête  et  queue,  ainsi  que  son  guide  et  Irs  deuv  f  hevo«M 
doquels  on  n'a  retrouvé  que  le  poiumeau  de  la  selle  et  le 
mors.  Vile  un  article  !....  Vous  pleurrf  da^  votre  tinh 
peau  Blanc ^  les  vertus  électorales,  médicinale»,  patrinrclia- 
les,  chirnrgii:ales  %  poclomlcs  y  sentiniPntatrs  ,  doclornle^, 
conjecturales  et  morales  do  M.  Figaro-Peste,  et  ce  maU 
lencontreua  M.  De»te|  po«dikiit  que  vous  l'sivefe  croqué  coinuie 
un  gâteau  deManterre,  a\ec  sa  trousse,  ses  bistouri^  rt  srs 
pistolets  mêmes,  était  retenu  chez  lui  par  un  panaris  dont 
il  n^avait  pas  pu  se  guérir;  Terreur  ne  tartie  pas  à  éire 
rtcmioiie.  Oa  vous  berne,  M.  le  publiciste  des  loups  ada- 
mes;  vous  evouerex  ensuite  ingenuenieiit  a^'oir  été  ie  jouet 
4timw  c^wpakie  mjràticaîioH  :  malin  journaliste  / 

MACl'nOINE. 

•—Des  coups  de  poing,  des  bourrades  et  tout  ce  qui 
«'en  suit,  ont  eu  lieu  le  7G  mai,  au  tbrAtre  de  Lyon, 
4  l'occasion  des  drbuts  de  M*"'  Léon-Fuuvcl.  I^i  sifll-urtf 
et  les  ap|daudis%eurs  se  sont  rrciproqneineni  empoignés  d.  n<i 
le  parti  ne ,  et  ont  fîni  p.ir  être  einpoigaéii  Ic:»  uns  et  le^ 
eutre«.  Il  est  étonnant  que  chaqne  s|>G(.lateur  qui ,  en  en- 
tranl  dans  sa  loge,  se  suppose  revêtu  du  caracière  sacré 
de  jugf ,  compromette  la  dignité  de  sa  poMiion  ,  et  ou- 
blie a>f  t  la  gravité  de  sa  contenance,  pour  Iran^fninier 
Juelqnefoii  le  parterre  en  gymnase  On  sait  qu'au  trilninal 
e  linlie  ,  on  peut  ,  ronini**  ail'eiir»  ,  ba'llrr  rt  itonnir  , 
mais  se  battre  à  conp«  de  poing  !  O'Ia  sort  i\e$  règles  du 
bel  usage.  Malgré  rdoignemenl  que  nous  avofii  ceprndant 
pour  le  pugilat  et  Tex^rcice  du  bâton,  nous  roupillerions 
•Il   Vaudeville  de  devenir  de  teins   eu  tems  un   Cymnast, 

•»  M.  Co&iUurd  t  dont  le  nom  est  inconleslaliVment  un 
Bi»m  à  succès  pour  les  P'anétët  so-itient  .  jusqu'à  l.i  dpf. 
■ièro  goutta  de  son  «^nr-re,  niril  n*a  ni  .sifTlé  ni  fait  siffler 
•iicuB  ouvrage  au  f^'itt  îevilff.  On  peut  le  rruire  sur  pa- 
fole;  les  piê<:<>s  du  Vawit^^iUî*.  n'ont  pas  b'fsmn  qu'on  pm. 
ploie  tant  dfelTorts  pour  les  ftire  loinber ,  ellc5  naissent 
ioutes  silQi'es» 

— M.  C.  Uérard.  dirrcleur  du  llnatr*»  de  la  nio  drChcrtn-s, 
prétend  I  au  conlr  în»  ,  qne  l\i(:tinnii;iire  -  inspec  Icnr  du 
fîjrninase  ,  a  sifflé  rt  fait  sijller  ;  rt  il  prnpo<t*  de  l<»  pronyrr 
devant  les  tribunaux.  Si  tons  le>  antpurs  qui  oui  des  af- 
faires aiec  les  sifllrls  intenta  eut  des  pro(v>  de  ce  genre 
M.  Désaugiers  aurait  déjà  bien  des  affnres  pendantok. 

-*-f-a  première  partie  de  l'ouvrage  ,  attendu  doping  qneFque 
jours.  Us  ErtnittiS  en  prison  o«i  Consola t'ons  de- Siti-tC'' 
Pélufii*f<>  vient  de  fMrAhre  à  Paris.  Crito  p^iite  revue  d'nnr 
grande  maison  qui,  de  junr  en  jour  arquiert  pln<  decrirhrité 
oe  pcnl  manquer  de  piquer  \ivemf*nt  la  curiosité,  surtout 
tor>qne  les  nom*  de  MM.  Jonv  e»  }ny  y  figurent  sous  la  double 
reromniandalion  d*an|«*urs  et  d'actrurs. 

Cet  ouvrage  est  destiné  à  î-ira  suite  à  la  charmante  rolfrc* 
fîoii   des    Ermîle.9.    Il   e*t  orné  i\o%  portraits  des  auteurs 
et  <ie  Vf  guettes  dessinées  avec  gotlt. 

Le  premier  volume  e^t  en  vente  eh*»!  K.   VVallée  et  Edel 
bbrairesy  rue  Belfrojr  ii*  41  ,  à  Rouen ,  pri»  5  fr. 

— Hier  ',  vers  cinq  heures  du  soir  ,  un  enfant  de  dix  â 
douce  ans,  orcnpé  à  pêcher  sur  ic  port,  .''est  nojé  en  face 
la  porte  (iuiIlaume-Lioa. 


(i> 


— G>rtiîo  homme  franc  qui  regrette  beaacMip  tm 
des  mncurs  anciennes,  soutenait  que  le  monde 
p«ijsi<pie0ent  sphérique,  mais  qu^l  9*ea  CaiUil  lMr»f»il||] 
«loroj^iiient  rond.  .  i  ce  partisan  des  choses  rondes  ^ai  ' 
uii  geasitl   aombro  de  personnes  comme  il  Ikut.  il 
]>#ul-êt^  (pic  le  monde  est  quelquefob  bien  poiota. 

—  M.  Aehîyisde  G....  voulant  dernièrement  pimr  l 
gl^terre  pou»  s'y  faire  voi'r  apparemment  •  alfa  poar  ft*c 
^MkM  le  registre  de^  passagers  du  bateau  à  vapeur.  Ila«  1 
prétendit  aniieirr  à  son  nom  la  qualité  de  i^erâommmem^ 
ii<'ref^S  y  pour  que  les  papiers,  et  siir-touS  li  CtfSfMt  A 
Frn'tct  apprissent  à  toute  TEurope  qu'il  avait  pasat  «■  à^ 
g  e  «  rre*  Mait  te  capitaine  au  lieu  de  personne  cosaîdêalh 
ne  \oulul  consentir  qu*à  luetCre  prrsonne  à  amsiétéitr  M 
jr  a  lira.  Les  prétentions  du  pas!*»ger  ne  pouvant  a'acSH^ 
der  n\ec  le«  re.strii:tions  de  capitaine,  M.  Achille  de  G.».  I 
cm  devoir  diiïérer  son  ^ovage  k  Londres»  et  épargacr  mI» 
qiies  }our»  de  veuvage  à  la  bonne  dame  Jeannc-CtiselCr. 


SPtCTACLtiS. 


IlliUiaE  DE5  ARTS. 
Une  Folie.  —  /ai  Ltttrt^e^Chamge. 

TroiiicBM  débat  àm  Basiv. 

^  r^  troisième  début  de  Bazin  ,  drusiême  hmHie^ca^rt 
s  est  fut  devant  un  a^srx  pr»h't  nombre  de  jugea;  el  Taffic 
a  été  favorable.  Cet  acteur  a  de  l'nabilnde  el  de  la  ç  a^ 
comme  rpmudien.  Il  dit  juste  et  s'<xprime  a%ec  raulsldi 
mats  comme  chanteur  ,  il  a  ,  autant  que  nous  en  avaai  m 
jng'^r  ,  une  manier»-  qui  nV>t  ps  ex  '  m  pie  de  reprocliet.  S 
\o  X  par.dl  qm  Iqiiefois  ne  soi  tir  q-e  par  s-iccailes  ,  el  «voir 
pour  ainsi  din»  un  mouvement  inlermillenl.  Noua  Tca^. 
geous  à  >*observer  sur  ce  point  ,  pei-naJés  qu'il  pourra  mm* 
crc  un  défaut  qui  tient  plus  à  I  habitude  qu*à  ua  vîca  dW» 
gane. 

La  Lettre  de  Change^  dans  laquelle  paraî«sail  !«  déb«lM| 
a  «'t»'  j»née  avec  une  frnitlenr  qui  coutraslail  asses  avec  FdM 

ainio>|di.  r.qne  de  la  salle.    Valhonle,qui   reiiiplii«ai|  1^  ,^ 
d'un  mari  qui.   en  arrivant  ch'i   lui,    trouve  sa  place  prât 
a  iimnlfédaus  sa  position   un  >an^.fioid  Adinirab>.    "  ^^^ 
plnlo.nphe   et   qui-Iqne   prr\ovant   que  soit   un   éù^mm 
i  royons  crpcndanl  qnVii  paièd  cas.  on  en  liou^eiaii  « 
loincnt  un   qui      r on,ervât  autant  d'a-plonib   coiiMal       «m 
tflui    que  nous  nvo.K   vu  hier.  La  Leilre  de  LkmUme  m^ 
aiu»i  la  \raie  école  des  maris. 

Il  y  avait  longtrms  que  nous  n'avions  vu  le  bel  opéra  d*«w« 
rvhtr  II  A  été  joi.é  p..s..ibl.nirnl .  m.iis  il  drinaïKle'  beaacaaB 
deusnnbfe  pmir  être  mené  comme  il  doit  I  êire.  Hoai  «ZZ 
Sri  l..ns  à  Me.plon ,  quanil  il  aura  afrain?  è  iim  CrrhrÊif  «f 
qu'il  vomira  8'mtro.lniie  rlirr.  |m  à  ta  T-MCur  •>mii  roîtrainô  dî 
soda!,  de  lui  car:h-r  soigneusement  |n  p*nt.ilon  el  lea  bdi^ 
g.dor.née.  d-nn  él.  gnnt  olllci^-r.  C  ttr  pniie  pr.«,.Ho»,  3 
I     p.raii   ludifle.ente  à    l'a<  tour  est    une  in*r.iiM^nWai»e»  eC 

qu.nre   pour  le  spe.  tateur.    Il   «Vu  f»,.!  p,*  A wr  m^w 

diMriMo  lonKf  illusi-HT ,  quand  ou  est  osM  benreua  poitf«a 
en  produite.  1    ■»  «w 

Tu  rbal  qui,  peu  la  ut  une  scène  inlére««inle,  a  |wW  lao 
le  th.  Aire  a  été  peudanl  prt»s  d'un  q.nri  d'heure  le  ssm^i^ 
toutes  les  coiivrrsalioMS  ,  rt  tVwne  Inî.riir  g.*nvr!ile  NooéMM 
somme,  r  «ppf'és  cette  n-Orx  ou  de  Pa»i;d  t  -  gn*  p«-iuer  ^ZT 
g..»viie  d'un  ji.ge  que  le  lol  d'une  mouche  «a  di»iniii«  ^ 
r-ITiire  la  pins  sérieuse,  oi;  que  riiirident  le  »lu«  irdj 
nnîr.î  va  fiire  rire  tomme  un  in<rnsé  !....  r  Le  puUjc  mk 
e|ïrt  ea  un  juge,  et  il  doit  a\oir  >ouvent  l'occasioa  d'du 
diatrait,  car  au  spectacle  il  ue  inauqne  pas  de  nioachoi. 


\mÀ 


ommnc^  à  ^^.ittbîtsfrt^ 


NOUVEUJtiS  DE  MER. 

On  lit  dans  le  Moniteur  : 

«  Une  clé|)êLhe  lélégrnphiqti*  a  annoncé 
^ué  le  brick  le  Lancier  esl  parli  de  S.iiiil- 
Malo  le  ag  mai.  Ce  bàlîmeiit ,  commandé 
f9Lf  I>1.  Russel, capitaine  de  frégile ,  e!il  un 
de  ceux  envoyés  pour  proléger  nos  pé- 
cheurs de  morue  sur  le»  cèles  <d^  Terre- 
Neuve  ;  le  conimtsa.iirc  de  la  marine  à 
Sainl-Malo ,  marque  que  les  capilains^ 
ijt  plusieurs  navires  destinés  pour  oe4l«« 
pcche  n'ont  pas  voulu  profiler  de  l*e*- 
t^rle  du  L  tncier  ;  ce  fait  prouve  leur  con- 
fiance dans  les  mesures  prises  pour  la 
«ccurilé  de  noire  commerce  manlime. 

»  On  écrit  de  MarspilSe,  que  le  vai«- 
spau  de  S.  SJ.  le  Trident ,  qui  croise  en* 
ire  les  côles  de  la  Ctlal«gi«  et  les  îles  Bo- 
Uaros  ,  s'est  ap|>i^ié  de  Barcelonne  le 
#4  mai  ;  et  que  les  démonslralions  faîtes 
par  ce  vaisseau  el  pir  les  nu  1res  bâliiueiis 
du  roi  qui  bloquent  ce  port,  y  ont  ex- 
eilé  une  vive  sensation.  Ce  fait  est  ra|i- 
porlé  à  nos  croiseuis  pir  plii^ieurs  na- 
vires étrangers  sortant  de  Çircelonne. 

»  Par  jngenieiit  du  5  mars  dernier  ,  le 
tribunal  corrrclionne;  de  Nantes  a  pro- 
noncé la  coudamnation  des  navires  le 
Vigilant  cl  la  petite  Ueizy  ,  qui  avaient 
été  e»»plojfés  à  une  o|>f*iation  de  traite 
des  noirs  y  au  commencement  de.l'annè# 
i^-y.%.  Les  parties  condamnées  ne  s'étant 
pas   pourvn'*s  en    appel    d**is  l«s   délais 

Srescrils ,  le  jugement   correciiotmel  du 
mars  a  reçu  sO!i  enécution. 

»  On  éc  rit  de  Toulon  le  aa  mai  :  La 
goeîelle  du  roi  la  Torcbe  ,  est  entrée  h 
Toulon  hier  au  soir.  EUe  a  couru  jusqu'à 
Mal.'igi  et  elle  a  in  l'arrogé  quelques  bâ- 
ti mens  ;  mais  elle  n*a  P.iit  aucune  ren- 
rontie  de  bâiinienf  espagnols  armés ,  ni 
appris  qu'il  y  en  eAl  à  la  mer.  Klle  n'a 
eu  non  plus  connaissance  d'aucun  cor- 
saire.  » 

— L' Amélie 4  cap.  Gnénédal,  pf^rlî  du 
Ilavne  Y  «61  arrivé  à  U  Poin4e-i-Pi're, 
Gnade'onjie  ,  en  3S  ÎQurs  de  traversée. 

/t^ii  'i'X  n:i\*i^at*'tirt9, — !,'O0lcer  cbef 
du  priol  a^  de  la  Se  n»?  a  l'honneur  de 
prévenir  iMM.  les  navigateurs  qui ,  par 
force  mijoure,  seraient  obligés  d'entrer 
er»  v\\  >fe  s?m»h  pilote!» ,  que  les  posées 
i\o  n«>rviH<*  #»t  IViMivttil  dit  In  Cinanliëre, 
Koni  rfpkeiiitnii  impritticali'ts  par  les  ban^rs 
de  %M(\ ,  nié  lia  pour  les  navire»  d'un 
iTiov»*n  f'f.TMl  (l'eau. 

Il  r*l  à  ol)Sf»rver  qu'un  bâh'raent  mon- 
Innt  f.ïi-n'il  route  pour  Qitillebteuf  ,  doit 
tulaiil  qi'  posib!e  être  certain  d'aU6H«p 
dre  c«'t  ^n'r  »it  ,  attendu  qu'eu  r©Iaeh»nt 
il  n*.i  d'  litre  point  de  refuge  que  le 
p4»rt  n'I  lotiil  *ur ,  ou  d*éclieuer  ei  4e  eou-> 
rir  des  dangers,  HiM^i  CA  Qt  iMiQOni 


I  ou  la  route  •«  le  chenal  offre  de  grao^es 
{difficultés. 

Le  passage  de  la  traverse  continue 
d'être  facile. 

—  Sont  arrivés  à  Saî«l-P<erre-Marti- 
nique,  le  Papillon.,  cap.  Fournean,  et  les 
Deux-Amis,  c.  Lemonnier. 

—  Le  brick  américain  Motion  ,  entré  le 
28  au  port  du  Havre,  a  parlé  le  14  mai 
dernier,  par  les  44*  ^*  de  longitude,  au 
brick  ameridain  Mdo ,  cap  Spear,  parti 
de  Bordeaux  depuis  35  )Our8,  el  destiné 
pour  Philadelphie,  Le  luéme  jour,  U  a 
parlé  au  navire  américain  Othello,  c  Lam- 
bert, parti  de  Bordeaux  depuis  16  jours 
et  drsiiné  pour  I^ow-York.  H  a  laissé  ces 
navires  faisant  bonne  route  pour  les 
Etats-Unis. 

—  Ou  lu  aujourd'hui  dans  le  Bfcnîteur, 
les  nouvelles  siMvanies  : 

»  M.  le  command«nt  de  la  marine,  h 
Brest,  annonce  par  une  dépêche  télegwi- 
phique,  en  date  du  aS  mai ,  que  la  frégate 
l'Eurydice»  ayant  à  l>ord  le  contre-arw- 
ral  .lacob  ,  gpuvcrneur  do  la  (iun  leloujie  , 
e>t  partie  le  iirême  jonr  pour  porter  cet 
offic'ier«généial  à  sa  destination.  M«  Cu- 
viller ,  capitaine  de  vai>feau»  commande 
cette  frégate. 

»  Une  dé|)eche  télégraphique  de  Brest 
annonce  que  les  frêgpies  la  («y bêle  et  In 
Constances  sont  partie»  àe  ce  porl  le  ?7 
mai. — |,a  Cybëlc  ,  commandée  pir  M.  d 
la  Brrtonniëre,  capitaine  de  vaisseau,  va 
rallier  Tes^a-lre  de  M,  le  conlre.-amiraî 
b.-ir>on  Hanielin  qai  croise  près  âât9  cites 
d'Espagne  sur  TOcéan,  l«a  Omslnnc»,  sons 
le  commandement  de  M,  deSnnt-Simon, 
capitaine  de  vaisseau  ,  se  rend  à  la  Mar- 
tinique. 

»  On  écrit  Ju  porl  du  Passage,  le  3i3 
mai,  que  les  autorités  •franc<'ti*e.s  dan< 
cette  réfidence  viennent  d\'iprës  les  ordres 
supérieurs  qu'ils  ont  reçus,  «*e  mcltre  en 
liberté  Mol re-T).Mne— des- Douleurs  ,  on» 
avait  été  arrêléc  par  le  brick  de  S  m 
^t^ère ,  et  dont  lerhirijeiiirnl  compo^cile 
sely  b liais  et  parotilles  d*éqnipaee«  n*a 
pnsdt)  être  considéré  comme  eontrebinde 
de  guerre.  La  re-titniion  décolle  goélette 
a  pfoduit  un  Ircs-l'on  effet  daiw  le  pays; 
elle  va  prirtir  pour  BIbao. 

»  Voici  t'en  fait  d'une  Iet4*e  parfîcn- 
lière  de  r)uéno--Ayres  :  N004  venons  de 
recevoir  par  la  voie  de  terre  dei  nonvell<*s 
de  Valp-iraiso,  sous  la  date  du  ^5  janvier. 
!  On  annonce  l'arrivée  dans  ce  port  de  la 
frégate  française  rAm«Eon^,  è  bord  de 
laquelle  le  contre-amiral  Roiissin  a  son 
pavillon.  Elle  y  a  trouvé  la  fVégale  la  Clo- 
rinde,  commnndée  par  le  capitaine  èv 
vaisseau  de  Markau.  La  corvette  la  Por 
moue ,  commandée  par  M.  de  Ptcuritu  • 


lÉdli«ie«»,  Lu  ftréMtnrti  de  oe^  4mî«s  11^ 
valeadonafecran  Pacifique, a  foiKobjei 
depiM4éger  le  •onifnt'r^e  fFa*i^ii^«ax:c$ 
parages.  fie'Coiilrc^-amkaJ  Rounsia  y  a  *té 
parfaitement  reçu  «  et  U- direcleur  8i|- 
prêine  du  gouvernenrent  du  Chili  paraît 
auimê  dosmspositioiH  les  ptu*  favorables 
pour  la  France  el  pour  h  cownterofc 
fraitçaif 

»  On  écrit  de  fU>ch«f<»f^»  ^  M  «ai  : 
Le  l^riok  lif  Yigiinnt ,  qui  était  a^é  eseopler 
jusqu'à  l^entrée  de  l'Adour  c|oatrt  pets  la 
niivires  d^  eomn«erce ,  charges  4e  |M>i»dre 
el  de  fromeiH ,  Went  de  HHHiiUer  en  ravie 
deriled*Ai€  Le  com«nai^an|«de  oe  bÂ- 
liitienta  reneontrêdans  aè  route  la  oanou* 
mère  la  Malouine,  H  «ne  frégato  fvao- 
çaise  e»  vue  4es  c6te»  <)»E«p«gne, — l^a 
goélette  la  Bresloiseest  égH!em<*n4  r#^tn«ir 
de  sa  croi-ière  sur  les  r^l»s  d'O^tioe.  Kîl* 
n'»  renrontré  ,  noii  pl^sqvelv  Vigilant-, 
aucun  bAtimenl  ennemi,  ela  vu  partonà 
\f^  navires  d»  cammeree  na^viguant  avec 
une  entière  sécurité. — La  gaikirra  la  Ca»^ 
cltai^e  ptrt  k  l^nstanl  peur  allea  escoHcr 
ju^qu'à  Brest  les  navires  provenant  dm 
con\ot  arrivé, récemment  deê  Autistes ,  et 
«'esliné^  pour  le  H'ivre,  Rouen,  Dieppe 
et  Baulhgne.  La  g.ibarre  la  Caochôise 
flonne  protection  jui^qu^li  Noiemotiliefa 
aux  bâtiment  àe  oe  m4|na  coiHroi  qui  yoni 
à  I*lantcs.  • 


PORTS  ÉTSUIGEBii 
anarrâoi^i 

lirifUe^  a3  m/>i.  — l.»Ernesfîne',.  cap, 
Gnyomat ,  v.  d«Saint*nrienx. — LeCha^ 
les  ,  c.  Gn  k'rf ,  v   dh  lavre. 

fexfl^  24  wm  — ZeldenruafyC.  ftlaîo, 
V.  de  IWirdeaua. 

4n^^n  ,  v^  mai. — fsaèelle-el^Lo«4èe  1 
c.  lir^ler-Ai^en  9  aH«  k  Bayonne^  ch. 
d'av«'ine. 


M«T  ¥m  DUHKRRQGB, 

Le  28 ,  la  Julie ,  cap  Drooîftanfl  ,  Ttii. 
de  liordeanx ,  ch.  de  div«  inarcbandKsai: 
Emroery.»  C^nriicf, 

Le  Siint-Pierre,  c.  Enault,  t.  de  Caen, 
cb.  de  graines  slaoolaat ,  hMik.  Debaecher^ 
courtier. 

1/Aimable,  cap^  Boy,  v.  dé  Bordeaux^ 
rh.  de  vin  et  esprit.  Salomee,  courtier» 

L^-s  Quatrr<^Sfeura,  c.  ChristianSi  vei^ 
fin  Havre,  chargé  de  boîsr'Henderick ^ 
irmatenr, 

L'Hirondelle,  cap   Qnencber,  ven,  âm 
Far^iamhooctçh.deaotov*  M.U^Va«] 
]  nielle  Moael  el  6U^  «n»%tei»r. 


chargé  (le  (liver^ps  iiiarchaiidUes. 


Ije  2S9  FiéJéricka,  (Danois),  capit» 
>*r»%rii ,  V.  de  Livouriie,  ch.  de  potasse 
#1  ffc  laine.  V*.  Dominique  Morel  et  iîU  , 
*'o:isigiialaiiei. 

f  tff  7^  ,  I*  Fut  reprise  ,  c.  Tronqué ,  en 
n  ^••(1»'  torc('*c,  cil.  de  diverses  uiarchan- 
v\s»^%.  ivriii'irkpr,  courti^^r. 

t.»  irois-niAli  (  iinrwpgien  )  ,  Morcn 
K  r-îl  lu- .  c.  Ciiri  Ion  Walloë,  v,  de  Fré- 
'^.•rKrk^liaM  ,  cli.  de  bois.  Ce  m  vire  est  à 
i'a-lre*>e  de  M.  (  U   Cnrlier  ,  courtier. 

(4»  n.i\irea  échoué  en  eiUranl,  sur    le 

i>lnc  dv  C(*  port.  Ou  esjiëre  le  reuQouer. 

IVAVIRFJi    IXPKniKY. 

Le  2^,  r.'Vlclff,  rap.  Pt^rauU  ,  allant  à 
M   rîain  y  li*^e.  (iuiiuin  .  courtier. 

isf^  U  >U9-\iii>>  ,  <  •  <I:i!i.iii  ,  alL  à  Mor- 
l-!»,  lÀ^e.  («auwin,  «.oiirlicr. 

t.*^  i.(M>|)oIil ,  c:;ip  l.ciii.'iiiisiirr ,  allant  à 
Alorl.-iix  ,  lo««".  (iauH'iii  ,  «  «urlier. 

i.c?  Lo'jÎN-Slaiic,  c.  Iliivé,  ail.  à  Sain t- 
Vi'r»,cîi  declatoit'c  I).'li.iPclcT, courtier 

4/Kalrr|>ri»e  ,  cap.  Olivier  ,  ail  à  Jlor- 

lJeii;ifcker  ,  courlier. 

U!  m  vire  n  ctc  ob'îgé  de  mouiller 
en  rode.  .Avant  touclic  en  sortant ,  il  a  été 
d/-iiionlé  de  *0n  g«»uvern.ul  :  il  a  été  oblig»* 
Oc  rentrer  dans  le  port  ,  ce  quM  a  allcctué 
beureuseiiHMtt. 

i.e  Moniiaad ,  c.  (vroub ,  ail.  à  Uouen  , 
rb.  de  cliariK>n. 

I.e  S.iint-l.ouis,  c.  Juiner,  ail.  à  Diep|)e, 

ta  Paii  •  c.  Hocbet,  ail.  k  Iloucu  ,  cb. 
do  rharboii. 

Li*  Dé>ir,  c  Lis.^ur,  ali.  à  Rouen  ,  cb. 
J«  ducrMes  liiaroban'Jiscs. 

PORT  DE  ROUEN. 

CIIAlir.EMF.NS    ET    RECLAMATIONS. 

,g^  CHABCr.x.  du  sloop  le  P^-lit-Fdo'îard, 
cjp.  IJre*.on  ,  %en.  d'ilonfleur.— Cour- 
tier,  M.  Fai.q»icux. 
a4  fôtseau-îlc-vie  —  I  fûtxide— 1  cais^ 
ronlenaut    a4  boutcdtes  écbantillous, 
—  M*  Lecteur. 

>  Charge  X.  du  sloop  la  Sl!*pb.inie  ,  c. 
Lanj;gn'n,  dit  Sienberî;  ,  ^cti.  de  Rol- 
terddiu —Courtier,  M.  Ci.  Fontiine. 
Rt'clttnt.iitrnrs ,  MM. 

5  fAls  Ci^ruse. — Loi  ion  aîné. 

6  dito   dilo. —  Marc  band. 

3i   dii'>  dito.— 400    peaut    salées.  — A 
ordre. 
I.e  surplus  destiné  pour  St.-Malo  ,  pour 
lci|uel  p'irt     il    prcndr-i   charge   au>Miôl 
^urès  »ou  drb.iripieiuent. 

Alouhfrmcni  du   a  juin. 

NAVIUFS    »>TlvfS 

I  e  êlo^p  le  Pelit-K  'on  «ni ,  c  Pres^on  , 
V.  d'MoniK'nr  •  fb.  dNMU  d  -\  le. 

Ke  cli.i>M-ni. I.i  M.iri.-ir'itrn%e,r. 

BvsM  ,  wn,  de  Nantes  et  le  ll.\ro  ,  cb 

•'e,r.  Ilin, 
ir«'ni«e- 


.  (4> 

KTAVIRES   KXPÉD1É5. 

Le  brick  les  Trois-Sœurs  ,  c.  Loiacb  , 
ail    à  Ijordeaui ,  sur  lest. 

Le  sloop  anglais  Newbée ,  c.  Jones  ,  ail. 
à  Bristol,  cb.  de  pierres  meulières. 

Le  cliasse-mar«»e  U  Victoire,  c.  Loget 
ail.  à  Lonent,  B.ektet  Eocbefort ,  cb.  di 
<:uivre,  cé»u*e. 

Le  dogre  IMIéiëne  ,  cap.  Haroux ,  ail.  k 
Touques ,  cb.  de  fais  vides  et  plâtre. 
PORT  nu   lUVlUi. 
Mouverritnt  du   i*'.  au  a  juinm 

NAVIRK5  KMTliKS. 

r^e  brick  norwe'gien  Mory,c.  Tbeysen, 
V.  de  (]briiliansand  ,  cb.  de  plancher. 

Le  hluop  la  Rosalie ,  cap.  Persil ,  ven.  de 
Kouen  ,  cil.  de  bois. 

La  goo  et  te  américaine  Rapid  ,  c.  Ton- 
neau, ven.  de  la  Havane,  cb.  de  sucre  et 
café  ,  (  eu  quarantaine.  ) 

Le  dnr;rc  danois  Elisabeth  ,  c.  Mullot  , 
v..  de  Sjint-Lloniingne  ,  cb.  de  bois  d'a- 
cajou ,  (  en  quarantaine.  ) 

La  gocici le  anglaise  nritaiinia,c.  Brons, 
v.  de  Soutbauipton  ,  cb.  de  café. 

NAVIKR   FXPKDIB. 

Le  brick  a:iglais  Rrowi,  c.  Matbeson 
ail.  à  Bristol ,  cb.  de  lin. 

Note  des  vente  %  iecueiUirs  à  la  bourse 

du  3i  mai. 
8î>  balles  colon  (;éorg.,2i  97  c.  i  /a,  acq 
81   dilo   ditn    dilo,  à  I  f.  10  c.  9  dito. 
1^0  dito  dilo  Feruanibourg,  à  i  f.  67  c. 


1/9. ,  (lllO 


58 


3/4. 


•  I  ar  !oi*rs. 

L«  cil  i-se-ni  rée  l.i  .Î^'iin'-Adf 
Jin  M.ir.nr.e-  .  'II.  d I 


n;ic»  café  Cuyara ,  à  t  f.  a3  c 

en  entre|>6t. 
aa  baltes  jal.ip,  à  1  f.  63  c.  »  dito. 
ao  milliers  cale  Havane ,  à   i  f.  ai  c 

i/4«  dito. 

PORT  HE  CHERBOURG. 

WAVIAKS    F.NThIS  ! 

/)i/a'S<ïi/27.  — Lt  bisqtline  l'Alexandre, 
c.  r.i  Janl,  v.dela  llougue  •  en  Icst. 

Le  Conquérant ,  c.  l'oulain  ,  ven.  de 
Gu^rn»»s»7,  cb.  de  ciiucnt  et  >ui5 

Lp  David  ,  c.  Wieus,  v.  de  Duukerque, 
cil.  de  gcniè\  re. 

La  \iiginie,  c.  Maresi,  y.  de  Caen  , 
cb.  de  boiï  de  coii>trucli(Hi. 

El  a  >loops  V.  d'Angleterre,  cb.  de 
caisses  vide>. 

^AV|RF..S    KXPKDirS. 

Du  a3  au  77  ni.ii. —Le  do'-re  le  Titus, 
cap.  Bap.  ILxn,  ail.  à  Granville  ,  cb.  de 
boiide  ^ap. 

La  bi  quîiie  V  \lexaiidre  ,  c.np.  Bidaut , 
ail.  à  II  ll«Migne,  cb.  d'anloise». 

Iji  gnéli'lte  la  C.lénifiite.  cap.  Masson , 
ail.  à  lbe>l,  ch.  de  s;d..i4"nv 

Lf  î»l«»npli  Bnnne-V.cioiri',  c.  D;jrllic- 
nay,  ail.  à  St.-  Malo,  th.  de  b<»is  de  s;.p 
cl  r.i;i-iie  \  ie. 

Le  brick  le*  Tio  s-Anii.<,  cap. 
ail.  à  .M.Prlerbour^,  sur  \*'^\ 

\^  slonp  la  M.iii«»-'rht"iesr  ,   c 


--lie  SMf-Soocî »  cap.  BùmtiÊÎ^Aki 

Aurigny,  cb.  de  cuirs,  porci,  etc.  'j 

—  Le  Succetseqr,  cMp.  G«uîac,aLà  . 
'>ig"/t  ch.  Je  bois  de  »ap  cl  vin  (  ^ 

—  I/Argas «  cap.  Grégoire ,  êiLkl 
Sail ,  cb.  de  boit  de  ^p.  j 

—  I.e  Gukiave,  cap.    Gallica,  ail.  A    j 
Jiellelle  ,  cb.  idem.  n 

Le  brick  la  Roie»Julienae«  c.  LecfaaJ« 
ail.  à  la  Puinlr-&.pi(rt,  cb.  do  ■■Irt^ 
salaison%  etbetrre. 

Le  sloop  l'Heureux- Forloaê  «  c  ttt^ 
guebard ,  ail.  k  Guernesey  1  ck.  dt  Iliia 
vaches  et  volailles* 

AVIS  I)IV£IIS.    """  -, 

dm  Uu^u9%  atlriiiftade  et  iiAlicnac  ,  «1  •■ 
de  l^Dj^uet  cirflii*;rn<  ,   b  I  bcjaarar  4t  pi 
U  ]iulj|ic,  qa'il  oavrira  mm  coflra  ammUffi 
iiiaad  ,  le  13   juin  ,  à  aîa  hearcs  àm 
|K>n  doiniri'a,  me  de»  Cirtoe» ,  1^'  68-  i 
nomlire  d'ci>;ve*  ditlingoea,  fataur»  par  qb  fS9» 
leiaearj  Irur  proaondaiioa  poi'i  la  ncilhlaHi 
laqoeile    lU   oui    appris    JÛ    ptioripc»   4a    Wm 
Uo^aea  ,  lui    fuai  caperrr  qav    cas  ■oaaiB  lÉ     I 
laénicruui  la  coufijacc  des  |icrMiBnn  ^al  dôk     1 
rcruieiii  apprendre  aae  des  laagoaa  ^m'B  9m 
li  iradaii  aaiai  l'al!«Baad,  riulim  .  Ta 
le  BiiéfloÎA,  le  daoi-ia,le  lioUeaiLiHia  fo  I 
loua  le»  uriea,  pi'cca  judicMinra.  cfa.  Q  ( 
nuera  4  duuoer  dca  le^oai  9U  «lUa. 


BOUKSË  DK  P.\I&IS.  D'IIIEI. 

Effets  Puùiics. 

ciSQ  poun  rcxT  rnxwiitD#s« 

Jouutaiirc  ém  •«  Mara  iBal. 

tS  f  75c  70c  75c  r>c  90c  ||3c  yoe  a^f  M 
90C  «ie 

REr.o?r\Aiss.  iiR  U'a'in%TioH« 

Jouu«aarc  eu  ii  Man   la*!. 
Ecb.  do  93  Man  iSa  1 ,  lia.  a     • 

iSaS.        94     101    aoc 
Idem  NoMiHATrTU,  1814 

AX.MLiiES  DF.  loofi  ra.,  A  4  p.'  •/^ 

A«ee  loia  et   prmaa. 

JouiMauce  M  ninmilew  laBOb 

io6if 

ACTIONS    HE    I.A    H«\0.    DF    ntA^Cia 

JiMiuance  éê  Jaaviar  lael. 


M. 


lignr. 


.dl. 


à    St. 


(«riiiMiii->!tui-M. ,    cil 


Mari*l  , 
de  Imi» 


THEATRK  IÏE.S  ARTS. 

Pour  U  cinquième  fi«-prtf«c«|j 
N.  PaaiAT, 

L*AIITISTB. 
Vaadeville  nouveau  m  1  acte.  Je  MIL  I 

el     Ptiffri. 

M.  Ptmi  iT  renqibia  I    wAle  de  1 

LC  GASniUMliMIC   SANS   AAlàBSTe 

Vaiid-ville  pu  i  ncie.  4^  •!.••• 

M.  Piai  »T  remplit  a  le  lôlr  4e  FrémgmÊÊt 

Lr  5)*«c*acle  cnnimeficrr«  par 

I.B    VI.-.LX    CeLlllATAlllB. 

Conif  die  en  5  actes  ,  dr  rolin-d'hailiiMa 

Jfl'X  rnnio' fs  »''•  Gai^CALCT. 

COLOMIUNK   S>Lt^Ar    flA    AMOOB» 

P.inioiiiiinc  en  3  ailrt .  à  tpcciadca 


K»)i;fc:>. 


"nr^LMhRlfc  C  i.M  .rJlCiA  K  (t^  caua.iki.k^  et  ►x  i  am  lk-d  u  i)  DK  C.  Hl.Oi^LHL,  Kl  E  .Sr  LO  >.•  SI 


éà 


-r^ 


ItBBCREDI. 


'^*>'^ 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Otte  Teiitile  paraît  loai  le»  j'wir*.  S'*ihpMer,  pour  l'Abonnémeat  et  la  Rédaction  ,  au  Bureau  de  la  /Vacc/fe  ^  Place  de»  Carmes  ,  n*.  4^»  à  Roiien. 
On  a\iboQ(ie  à  PaiU,  chi«  Raw»oT-THivAKii,  rce  de  Richelieu  ,  n*.  7a.  —  An  H.ivre,  chea  CHAPabui,  irae  de  Pant.  —  El  «liea  tous  lea  Libraire!  cl 
DirecUura  dea  Postei  du  Dèpaiieineui. —  l^e   prix  de  rAbouncmeot  est  de  i5  fr.  chaque  tnme»iie,  pour  Ruuen ,  et  16  fr.  So  c.  pèrlapotic. 


AVIS  IMPORTANT' A   MM.   LES  ABOiNNÉS, 

Lrf  prrsofinrs  dont  Canonnemvnt  expire  drmain  5  /Vfi  , 
io'i/  pritei  de  Le  renom^ellcr  tn^anl  cette  éi'oque^  si  elles 
ne  i'euleut  point  éproux^er  de  retard  dans  Ccns^oi  de  leurs 
nutnéros  du  troisième  trime»tre. 


»«i«» 


EPITRE  A  MOrr  AMI , 

ftUA   LES    BIENFAITS   DE    L*ÉDUCATIOV    ET    LES    DA^GEftS    JDF 
L*IGN01lANCe. 


a  Si  la  pauvreté  est  U  mére-(le« 
»  crimes,  le  deCtut  d'csphl  eo 
j»  e«l  le  pérc.  * 

(  LA  BauYÈàc.  > 


CherDoriI.18  ,  tu  veux  que  ma  plume  t* expose 
£t  du  ui<i]  et  du  i»ien  la  véritaMe  cause  ; 
Jesui»  fffen   |euDr  enror  fo.ir  un  pareil  projet , 
Kl  D'(isequ*en  leiiiblant  aboi  der  ce  sujet  ; 
liais  de  toM  aii'itié  ronoiiisiiaul  Tindulgruce , 
Jr*  te  vais  libreuieat  dire  ce  que  je  pense  : 
Chcichaiit  la  vtrilé  tu  craèo»  de  tVgarer* 
Ainsi  que  tui  je  doute  et  je  veux  ui  éclairer. 

Toi  !  que  cliérit  !e  juste  et  fuit  le  despotisme . 
Amour  du  b  e'i  pub.ic  «elfroi  deré^o.sme, 
Philo>opliie!  anime  et   «outiens  mes  uccens  ^ 
Toujours  sur  ten  auiels  je  fis  Cumer  I  encras  ; 
A  la  jiittiice  ,  aux  loi»,  je  tus  toujours fidôle, 
D  i  ,ne  g  ider  uia  pluine  et  diriger  mon  zcle  , 
Qu'un  lao^agf'  p>ui}'eux  de  itou*  soit  écarté, 
La  raison  di»it  bril.'er  |>ar  sa  «iuip'ieilé. 
Des  dangers  q  l'elle  court  aveili»!«ous  renfance. 
Le  criHir  prend  racii>e  au  sein  île  I  ignoiance  ; 
Aisément  de  Teneur  un  sot  suit  le  penchant  ; 
llu  es;  rit  coltivé  rareiueut.iut  m.-ibjnt. 
A  la  saine  rais  n  ne  uieitons  point  d'entraves, 
Formons  des  moyens  ei  non  pas  des  e!(c!ave8« 
Et  In  Kianre  i>an9tro4bie  et  sans  divisions 
Vivia  »ur  les  débris  drs  aniiei*  ualio  s. 
L'i^nOi'a'Te  to   jours  e.ir.tnta  le  capri  e  ; 
La  bassesse,  ro-:^iicil^  la  haine,  1  injustice, 
Seiit.inl  Ha  nultiic  ,  le  sol  rat    uvienx  , 
£1  San»  ce:ise  rnnnye,  p.n-loul  es  ennuyeux; 
Rirfie  ,  il  esi  ius<dent  ;  pau\re.  il  est  parasite; 
Chet ,  il  devi«>tit  lyran  ,  ei  snjei,  saleÛiie; 
liicaj  abie  d'é  iide  et  de  rélIeAions 
Il  suit  aieugléuirut  louiez  ses  passions; 


A  ses  yeux  l'amitié  pasae  pour  un  délire  ; 
Jamais  du  )<ur  amour  il  ne  connut  1  euipirc: 
Il  chei  rhe  son  piuisir  et  «on  utilité  , 
Et  t«e  voit  q  le  iui  seul  dana  la  société  : 
En  révolut  on  ,  véritable  machine, 
A  son  grePiuuigant  ietoorneei  le  domine,* 
En  ub  m  it  >,  de»  mot  tels  c*est  le  plus  \ieieuzty 
Le  plus  inconigible  et  le  p!ns  dangereux. 

Si  lliomme  instruit  parfoi»  se  rend  anssi  rnupable^ 
fU>n  cœurs'ouvre  aux  remords  d(»ut  l'autre  est  incapable. 
Et  1  éducation  digne  prceut  dn  ciel. 
Peut  adoiiCir  ,  changer  un  mauvais  uaturrl. 

O  que  riustmciinn  est  agréable,  utile! 
Elle  aatt  embellir  Iç  li<  u  le  ]'nia  siérile; 
Elle  luit ,  d  ns  nos  cofurs,  eclore  les  bienfait! ,  <«- 

Et  près  dVlle  l'ennui  n<   peut  trouvée  d'aeréa, 
A  la  raison  toujours  rhoirime  iustruit  eil  fidèle  ^ 
Il  ne  v>  il  ,  il  ne  p:ir!e,  il  n*a^?t  que  par  elle. 
Les  j  assions)  >mais  ne  sauraient  /égarer. 
S'il  ne  peut  pas  les  vaincre  il  sait  le»  modérer* 
ftire  utile,  voila  son  uuique  industrie. 
Il  res|>ecie  les  lois  et  cheiit  sa  }  atne. 
SévC  re  pour  lui  seul,  indulgent  |  ourantrui  , 
Il  est  des  lualheurena  i*'  plus  solide  appui* 
Le  plaisir  de  I  eiudê  eu  tous  lieux  l'arcompagaei 
Il  se  plaît  ù  la  ville,  il  chérit  ta  campagne. 
L'aurore  inienoropant  son  paisible  sommeil 
U  court  de  la  nature  oljsener  le  léveil. 
.  Dieux  !  quel  tabieau  nioavanî  pour  son  ame  ravie  * 
Tout  s'anime  ,  tout  jnrend  une  nouveJe  vie^ 
]/«>nibre  Ijiit  ,  le  jour  vient    et  dcrouie  à  ses  ycto 
Vn  immense  boiieon  qui  se  perd  d  n»  lescieuz. 
Un  sailli  lecueilement saisit  s«m  âmeenlicre! 
Le  sai.le  par  ses  ]  leurs ,  1  invile  ;i  la  prière , 
Son  cu:ur  devient  aiiiiuut ,  se^  sib  e ,  généreux  p 
Bt  de  tous  les  nioriels  c'est  le  \  lus  veitucux.  ^ 

A  ees  traits,  Dori'as,  tu  peux  te  reconntiltte ; 
Le  goùl  de  lu  science  en  Ion  cœur  a  fait  naître 
De  lamonr  des  vei  tus  les  nobles  ai  niiuiens. 
Celle  amitié  si  douce  en  sesépancbeiiiens, 
C«  Ile  aimable  franchi*    el  celte  iiK>d»Btie 
Qui  le  fait  es'imer  ei  désarmer  l'envie, 
D*un  esprit  cultivé  dignes  pioductious, 

DftrIiM  rail  naiire  en  moi  d'antres  réflexions.,., 
L'ctiide ,  ain»i  que  toi,  l'eût  éclairé  hmtts  douif  ; 
M  ÔM  il  s  est  é^arr  preiunl  nue  autre  route. 
Faillie  pur  cariicièie,  inconsiani.  inégal  , 
l'.roxani  laiie  le  liieii  souvent  il  fait  le  mal  ^ 
Guide  p  r  d«>  mécbans  ,  faute  d'es]  érienre^ 
Il  ap[  rouvr  le  ciîme  el  bUtue  riuuoceuce. 


Ai  lu  rtn\  con^eiver  U  iiob*e  *oyanté, 
Oh  !  mon  cher  I>orib«,  foU  la  5ocirlé 
lia  cet  demi  •■.Iran»  «ans  frein  c»  Siint  fcmpal»  « 
Qn'on  n*ait|ierrr%iaic  pas  a'iU  n'élaienl  ridirules. 
Aa  ibéà're,  où  jaiiiaî.<»  le  ^oi'it  ne  lea  rondiiil,    ■ 
L«ar  Mul  aiU'iaaoMnt  eM  d'y  fiiiredii  biott  ; 
A  jngrr  ^B<Ȑiiiriil  qnand  le  M;;e  t'appliiine, 
San4  coui|itendvr  et  «;ins  voir  V.n  l;in<-tnl  la  rntîqaft| 
Dana  leur  léle  iaiii;ii)i  U  raiton  n*liui*ita . 
lU  ar  rrr^iot  honneur  d'avoir  liHlc  ThIium  !..., 
Sceptiques  îgnorana,  dont  Ij  srn\m  ta  ronde 
Cou.HUieâ  contbmucr  re  qu*e*tiiiie  le  mou.rii, 
lu  |i«nient  aVriiser  en  arbitre*  du  ^oùc 
Ku  n*approa%a  I  j^ni.n-i  et  dc*pi«*vi>i"t  tonr. 
Ah  !  ce  n*e^t  pa<i  ain^i  qii*a^il  !e  \rai  mente  j 
1^  raison  est  âiàn%  loiil  m  réple  rji\orL'e 
l.eaot  dana  leBécirt*  ne  peut  être  arrêté  , 
Il  rourt  toujoam  de  l'nn  ■  à  Tautre  eiLdéniité. 
Je  rtinrlu* ,  l>orila«,  et  di»  ru  ;i.<»«nranre. 
Le  bien  vient  dn  m  voir,  le  luul  de  l'iguorancr, 

HISTOIRE  ABREGtK  DE  l/INQL'ISnUN  D'ESPAGM:, 

Par  M.   Lc'toard  Oall<)i«.  (  i  ) 

fe  \i»nêral>I^  îJoren'c,  ilaiis  50a  hi.^t'ure  critique  tfe 
rinqtiî^iUo'i  tC hlsf^tignc  ^  avail  plulol  asiniiMé  Pi  to«>i-.!oMii.î 
les  tiiat«  ri'iiix  qtio  s.-i  |i!:ir-c  «le  «rrrrlairf  du  siiiil-onic«*  avait 
mis  1  «a  cii«|>oMtioii ,  4|(i**  forint*  un  ntrp^  li'lns'oiro.  Lr  gratnl 
nombre  île  piëte-i  ainlMMii:<|in»s  miM  s*«nI  henné  oWig«?  ii'u:- 
tercalrr  daii^  tiii  li\ir  i.ii  il  fallait  iii*»lJii*r  piTsquo  aul.-ml 
que  riirr,  a  rcmlu  rrl  uu .  nge  Irnj)  \o'uiiiinPuk  pour  «juM 
f»At  û'iii*  Iti  Jp  lrf^i(»'>  Ic^  |M*r^oiiiir4  4|ui  iip  |><*iiv  miI  (Orii.-uirr 
4  li'iir  itistriulioii  qiu?  ic  ieiik«>  qn  elîesi  (lôrol)**iit  à  Iciiri 
«0*tiro5.  I«P  p'ii'i  mW  iiiovf**!  y  d'ail  ciirs  ,  di*  |io|)iil  .ri>(.i-  un 
livre,  I  V»t  di*  jiréMMiiei ,  -on»  le  p'ii»  pi»! il  \o'iiiiif*  po<^ih'i*  , 
lonl<*«  \i*y  clii>M*s  iitibs  qu'il  rfiifci  iik*  ,  pX  \nil,î  la  t:V-li"  nue 
M.  I.t*Miinrd  tf.'ilhiK  a  nni|i|i(*,  v\\  pubiiaiil  âua  U/siu-rc 
abrr^ Cr*  ,ltf    '  ffi '/»'*■  it  'on  it  /i  piiçn  v . 

Ce  iiV^i  g'jî'ivs  que  dans  le  l'cniicr  siècle  que  l'iiisloire  ejit 
devenue  plido^opli  que  ,  el  qu'on  c>i  pirvennâ  n<*  prr^enirr 
ta  lettt'ur,  que  ci*  ipril  v  a  de  pins  pi-oril;tbl'*  <la  s  ta  o ni  • 
n.iis'i.'uicc  de»  êvéMt'nieiiA  ri  des  lioiii  nrs.  Aujouitrinii  on 
Cftniniciice  à  êcrre  1  liiatoire  pour  les  lilir •ir:>«i ,  et  iinii  pour 
l'iti-lniili')!!  de  I.1  socicli*.  L'alncgr*  (jup  iioim  aniioiM: 'US 
n'encourra  pis  le  repro -lie  d  dire  nu  :d»r«*^«'*  plii«  Ion;;  «pir 
J'hish'iri*  inrine;  el  'es  cvlilriirs  oi«l  piu-ii  ,  qna::!  à  l'exTi-iilinn 
fiiomie  et  in.ilêiiellc  de  l'ouxra^--,  rlri*  aii>»i  |.i'od(giics  de 
It'ur   leiiis,  qii*êcQiloiiies  de  celui  du  leuKMir. 

ytH'-tpi'iin  a  dit  ,  je  «ro:<^  cp  e  l'u  qiiii'i«>ii  ♦'|;iif  la  Sainl- 
rarlliélriiiy  de  lotis  \v5  Joim'o.  C*iIî*  di  liiiiio'i  si  llii  «>rulr. 
Kilo  <  p-iff;  >e  loti  1rs  Ir»  if'U  xioii»  q>e  /un  pourraii  l'aire  >ur 
le  cai.i(lcM'  et  le»   aile»  du  >a:i'!-<>iil.e. 

I  r  dr*ir  dVxlirp- r  lo%  li«'ièsir.*  v\  d'.'»:iê;;nh'r  1rs  secl-nrrs  , 
proliii^it  i'  iiq'iisii.on.  I)  »  ^'*"*  q>ii  %o>fiil  di*  l.i  prdiliqiif* 
p^ilotil  cti  il  f.iul  ftp'lqnrr  iIth  «riiunirs  .-liii.rdf*  ,  ont  al|  i. 
but*  c«-ll"  iii<«tilii'inii  b  lime  à  d  »  Kiojif.  d*Hlaf«  lliru  h'inI 
)  !«!%  cil  >(<<'■.  IVi  f.iit  irallio  ih'«  «-t  •'»*  driniMice  ,  N*  fiu.'ih'^iiK* 
\-tui  l.i  p 'l.liqiM*.  f.V*l  liiiii  hoiioi>r  riiuiiiauitê  qiie  de 
clurnîé  M   il '1    |ir('fexles   ib  fnuli  s    e%  furrurs. 

V'..c  '  n!!i'  i?ii  p  p»  (fir^^tiie  l\  iii-l.d'a  îi»*  fribnnnnx  t]u 
fini  oHif.i' t'ii  Ivpîj^u"  ,  \r*%  r.tiimn-  "l'^i  fN'^  o  •  iii'Miifnl, 
ri'.«p.ign(*  di-\liil  t.i  hiM»  f  l.i^^iqlK*  d«*  l'iiiqii«:tio:i.  Tli  (tiif» 
p.iV^  a  >!?«  prtidu' lion«.  En  Fi.mk  f*  le«  iiti|  lÏMltMir^  ii'an- 
raioul   p.i»    pris    :   non  que   noui  soyons    ined  eut  s    que    le^ 


(*) 


■( 


(  r  )   I-B  V   I     •'/!  iH,  de   <oo  p.i':»'»    »nr  hem  \  In. —  (ihei  Ci*»- 
•  •:Ki«r,    ibfuire.  r  ic  >e  i»e  dei-lVliia-Cliam^  9,  n*.  5.  à  Faiia. 
Tr.i  :  3  'r.  Z'j  e.  et  4  ■%  1  «r  !a  [o^'r* 


pliiiiiifa 
•ckirvrMA» 


w 


autres  peuples  ;  maïs  pirce  qne  nooi  avoiif  iMia*  Jt  cm 
tance  qu'eux.  Notre  caroclère  est  si  mobile,  q««  mmmtt^ 
vous  pa»  même  la  foi  ce  de  persévérer  dans  !•  aialiCi 
pourtant  n'c^t  pas  diflli île.  ;• 

JaiaiM»  riioniine  ne  s*est  inoii4rt  |iliiir iKcnVgr  ifm\ 
quM    a^'esi    ser\i  du   nom  d'un    dieu   de    nii 
pmiir  el  frapper.   I.e  seint-office  est  aiift«i   I» 
de   loules   ien  in>tiluticn$  lium-iines.   Vn  déiiomî 
Mit    pour    vfMs    faire   arièlcr  ;    un    voupçon   élMl   U 
même.  Cnuduifs  dan»  des  racliols  aflrent,  M 
f^ui    paue  è^re  inferrogé    et    mriiê  proriHMonnelIri 
.snpi>li(e    ou    piNlôl   au  mait^re,  car   rElre-Snpv#n»  |ll^ 
donnait  «an»  doute  à  ceux   que  Tuii  imiuoUît  »  avec  UalJi 
Jémen':e,â  sa  gloire  et  en  son  nom. 

Nous  accusez  di*  iMibarie  Ia  sauvages  qui  Jansml  &tÊtm 
du  l'i\i  lier  de  leur  enuLMiii  ;  que  na  s^riont-nOili  fm  fa^ 
dê%  .\  due  de  ces  miiiiatres  s.«ints  qui  béniseewl  V  jmff  •• 
riiéri-liqiie  pentlaiil  qu'il  r|>rou\edniis  un  antA-d»-P  !•  ta^ 
pf:ce  f(>  p!iiA  don'onrriix  qu'on  pu  i»»e  îmagÎHrr  .*  5^658  «tc^ 
m^  ot:l  l'Iir  biTilérs  lo^'iten  \i\e*,  dep'ji*  tSfit  jif*qu*C  1  lAw, 
ceM-a-(iire  dan.<  [*(*5p.ire  >'e  5j<)  au'ii'ef  ,  ce  qui  doi-ar«  MV 
cîi  que  .-itiiice,  un  teifiie  iiiovrii  df  |oa  personne.  iHv  49^ 
reiil  l)iùlro<»  en  rinj;i«* ,  et  288.214  roiickininre»  aui  gytttm 
On  à  hi  pii^oii.  Oite  r>c'«pirul  •t.ou  faite  «nr  Ir»  atclmesd* 
saiii-fJhe  inciue ,  prouve  <pie  \p%  îni|ui»îlrisv 
n'enipiov.iieiil  pa^  Irop    in.il    leur    lems. 

i//lhivgv  tir  VIU.\iO're  de  V hniHiùtîom  ^  'e«t  u«  «e 
curieux  :  il  sr>ia  lu  p-ir  toute  la  Fr^iiic^.  Il  J  a  Aolrr  chatf. 
qu'un  iiiliicl  d'Iiiiinanité  dan«  re  li\r«*  :  ou  j  Iraare  *M 
.«our  i>  «Icp'oiable  îles  réflexions  les  pli.s  péuibli  s  ;  el  il  a*fft 
)>.'i»  in  utile  de  donner  aux  »iérlr%  futurs,  le»  acli^  dtt  fana- 
li'»nii>  il  inaiidire  n  à  é\i(i>r  :  tViit  aii»>i  un  héiila;;e  |»teràa 
génération» ,  que  le»  ernufi  c  t  e»  extè»  dea  â^et  ^^aainu 

MACF.DOINE. 

— •  e  cé'èbre  O'nûs  f / ^Of  f»f  dan»  50n  livre  inlîffnfê  J/ksmb 
FformiiinNfn ,  qui  e»t  un  calabigne  nisonnd  dra  cfc^es 
li.iiiiieilt'!^  f'I  ar|.n.:iellr^  f  dont  il  a\ait  reiiipli  %on  cahimrt^ 
1*1111  dt*$  plus  rirh(*s  de  rKiiro|»e,  npportr  ThialtHr^  d*uat 
r*niMie  q  i  avait  a'cou' lié  Je  lienT  œt»f%  grus  ronvinr  ém 
œt»f  dif  pou  If ,  et  conftr'ftès  de  ntémr  tm  ttcdmtu  et  au 
t/ehar^.  Ol  ai  rout  lieineni  miracu'eui  int^-reM^r»  bira  vf«a« 
lu-'iil  »:nts  doute  ces  me^^irur»  du  journal  drs  DéhmtM» 

Ce  «piM  rai  onie  d'une  es|iêre  loule  patliculièr--  de  raMaaî 
de  5011  iriM»  londiêreni  du  cirl  dans  le  rovamne  de  Vanc|ffw 
est  rllravaiil.  (io4  ilangereux  aniniAuv  ,  ih'l«il  ,  «e  Ma  eUI 
pas  •enleneot  mix  hérites  et  aux  fniis  de  la  terre,  ila  tm€ 
an5>i  fié  <-prrnii  lenx  .lUX  lioniines  qu'ils  alt^iqn^iil  k  caitpidl 
drn''* ,  el  tpi'iU  foui  p -rir,  l^i  coiriiption  de  leur»  cadavflM 
infecte  i'  ir,  caiixe  i\oi  verhg>'«  et  donne  la  jauni^iie  ratcM 
tUi  pavs.  O  q'ii  iiiiére^sera  bien  \î\ement  cea  •««««-le»  mm 
pend.trii  leur  vie  eiii)ie*leiil  iln  papier  «  en  Irnr  lM%*ial  e«Ba> 
rer  q  l'aprrs  leur  iii>iri  lU  infecleinni  eiicorr  l\tîr  t 
ronl  le*  lin  inête*  g^ui  ipiMs  veulent  nioidie. 

Il  parle  en<  ore  fi*nne  e!6p«ve  de  »anlerelle«  ltè>»iBS«l|abaal0 
qui  roUfleet  ,  coinine  U'ie  arini*e,  «ur  irrlaîiis  pat*  d^OiUHl, 
ri  qni  y  lav.ig  ment  loitt  ^i  Ip«  |ialHlan«  tie  r^4  c^allM 
n'iiviimil  iraMi'ire  p  .«ir  le*  dé'r  lire.  Alors.  dil*i|,  ik  kl 
salent ,  l's  fini  s(<'«  h  -r  .'lu  suleil,  et  ils  les  inang^wl*  Lr  dé» 
noiirtnent   est    heureux. 

Les  rîiin  h'ons,  5e!o«i  ce  inêm"  MvanI  '>|»îî«  Wnm»^.  n'iaSl 
ni  crMir  ni  ra'e.  ?'  y  «  n  a  de  diver»rs  espaces  ^  Ira  gri»  blasa 
sont    h*!»  pTiii   coniiiiuiis. 

• 

—  1/  bl>é  Jliry  fni  reçu  parmi  le*  q'ittniPtic  dr  Pacad  *-«ic 
f'.itir 'i^e  ,  q-i<o(|ii*ii  n'ftir  publié  :in«  n  1  ••utrng^.  îjmr  mm*À 
aMa  fin*  «fs  vi'ite«,  il  laissa  ^wn  bi'lel  f-||«*a  nn 
lien  de  qualité  qui  é.ait  sorti  ,el  qui  n  avait  jamai»  raif 


(5) 


pirlèr  de  tuU  En  rentrant  avèe  niV  hoffMVr  d'tfc  leUré  Je  srs 
•mis,  il  trouva  ce  biHel ,  le  lut  el  «îir  at€«:  ^urpri^  :  L'abbé' 
éilary\  Je  ne  le  connnfs  pa^.  Qti'a^t'^fl  écrill  Son  Mm^ 
corome   vous  voyez  ,  répondit  l'heintue  de  fetlres. 

'    —Dans   la   petite   ville  de  l^iglp,   f[\\\  est  le  p^ys  natal 
des  pointes  .  on   %yo  {oue  plus  an  domino  qn'en   snpprîninnt 
^un  ies  viof^-htiit    dés  qni   cemposrnt  le  jeu.   Aîgébrntea  du 
domino  ^  chctiMei  €{\\e\  est  ce   dé  ? 

—  On  demandait  k  on  des  rédacteurs  de  la  foudre  : 
«  Pourquoi  appel lez-vous  la  Nacrlie  »  de  Rouen  |  une 
Galcre  ?  —  C'est  parceqne  pour  la  combattre ,  nous  travail- 
lons  couuiie  des  forçats.   » 

— On  trouve  au  Flavre  une  rue  J,  J.  RousseadT,  et  une 
famille  Rousseau  qui  n'a  aucun  rapport  de  parenté  ni  de 
réiébrité  avec  le  pinlnsophe  de  Gpnève.  [In  espi*^gle,  M.  le 
baron  D***  ,  me  disait  hier  :  Itfaisqu'a  donc  fait  celle  fjoiille 
Rousseau  ,  pour  qu'on  ait  donné  soa  nodi  |^  une  de  mo% 
rues  ? 

—  Une  actrice  de  province,  dans  un  vaudeville  ou  el'e 
dovAÎt  ,  en  silène  de  réconciliation  conjugale  ^  erobrassser 
son  mari  ,  a  beaucoup  f.iit  rire,  en  parodiant  ainsi  un  vers 
de  Driiannicus  y  au  momeOl  ou  elle  pres>ait80n  épouv  dana 
:e>  bras  .* 

N  J'embrasse  mon  mari ,  mais  c*eat  pour  rétoorfer.  » 

Pe*»te  !  sVsl  écrié  un  étranger  présent  à  celte  représen- 
ta li  n  ,  si  les  fcniiues  de  ce  pay^-ci  embrassent  leurs  aiuans 
comme  leurs  époux,   allons  vite  ailleurs. 


—  TjO  Foudres  qui  tomb.ift  ht  pkit  tons  les  dèuv  \(mn  t 
voyant  que  le  public  la  laisaaft  mourir  d'inanition  sept  jotirs 
de  la  setnaine,  â  réglé  w  châte  périodique,  de  majjiîère  S 
nVrialer  ^e  t«qs  les  cinq  ]onrs.  tJEcUtir  qui  précédait- fci 
susdite  Fendre^  iVsl  •uuprliné  pa^  faïuîne,  et  ne  Ivfra  plus 
que  dans  les  beaux  j^ours  ae  ténèbres  et  de  côiifiuioti. 

SPECTACLES. 

THÉAtHE  t)ÊiS  AatS. 

Le  Ot9Sttànome.  -^  D'Attiàté.  —  Ptrtei. 

Donneur  à  Perlet  qui,  dans  V Artiste^  sVsl  montré  trois  fois 
acteur'  original  sont  trois  Iravetelissempns!  Il  y  •'  longtem% 
que  l'on  n'avait  ri  autant.  La  représentation  annoncée  avait 
attiré  la  foule,  el  la  fou!e  s'en  est  allée  fort  satisfaite. 

V Artislf  offre  à  la  fois  plusieurs  genres  d  intérêt,  des  sail- 
lie* comiques,  des  couplets  Irès-g.is  el  \\\\  des  auteurs  de  \\ 
p'èce  jouant  lui-m^me  le  principal  rôle.  Si  l'on  dit  que  Per- 
let  s'était  coupé  là  un  r6le  à  sa  taille,  on  conviendra  q«^ 
personne  ne  sattf  ini»«ux  s'habiller  cjne  lui.  Il  est  probable  que 
l'accueil  qu'il  a  reçn  dans  VAniste  l'engagera  è  donner  une 
.seconde  rt*préseniation  dé  celle  pièce. 

Après  le  ùastioftome  sans  argent  qui  terminait  le  spet- 
tacte,  Perlet  a  été  demandé,  el  a  paru  au  milieu  des  appiaiH 
dissetnelis  et  des  bravos. 


otawavo!  et  \MfnH$ktc 


C?; 


PORT  DE  ROUEN. 

CHARGFMENS    ET    RÉCLAM  ATI  0>ia% 

^^  CiiARorM.  du  dbgre  la  Oeorg«tle,du 
Havre  ,  cap   Sajo ,  ve^i.  du  Havre 
Courlier-intorp  ,  M.  J.  Pil'ecat. 
Récfam-tieuvs .    MM. 

7  fAls  vin.  — 136  gu'^usfs  fonte  dé  fer. 
—  I  snc  c.ife.  — 16  blocs  d'albâtre. 
— Cnvel  ?l  foini^ 
a  bois  de  lit.  — Brune.io^ 
%i^  pots  g»è'»  villes  en  |>nniers'.'— ^A  ordre, 
piovfo.  dn  m  vire  le  Jeune- Il'nry,  cap. 

Derifider,    ven.  de  Marî»ri|!#». 
|6' blocs  marbre.— Richard  fil^  aîné. 

—  r>e  sîoop  le  Clairvoyant ,  c.  Julienne, 
ven.  de  Oacn  ,  cli.  de  grjwiit  et  plaiiclK»* 

—  Le  dogre  la  Goori^el  te ,  cap,  Salo ,  v, 
<!u  Haxre,  cU.  de  marbre,  albâtre,  \iii, 
fer  ,  café  ,  etc. 

Courtier  de  ces  deux  navires,  M.  Peî- 
lecat. 
j^  CwA^CFM.  de  la  galiote  ©M#»ifilM>nr- 

gf'oise  Kran-f  atli.wiua  ,c.  Ci.  01t«iiHtin<, 

ven.  de  ffiinbourg, — Courliei-interp, , 

M.  J.  Pellecat. 


I 


Rèelamaienrs  ^  MM. 

lao  CAts  cnivre.-^W*g»wre:  Reilrricb. 
9.7  balles  de  laine, —  Matliéus  et  fils. 
5  sAcsdito, — V*.  IkMidry-Biiiel.^ 
a  sacs  resailles  de  peanR  pour  faire  de 
lo^coUe.  —  K  grenier  uerfr  pour  dilo. 
—  Hors*  Il 
3  tùHs    capu4'-niôrt'aum«-*«*Tinel-An- 

c«'lot. 
►o  b.ilîes  de  laine. — W^  Cabation  el  (H s. 

^g;^  CHARorjT.  de  la  galiote  oldembour- 
gcose  Fran-Soj)hia  ,  cap.  Zitlloirn  , 
veif.  fie  Iliiiiibotirg. — (lourlier-inlerp. , 

•    M.  J.  PellecM. 

Réclamotettrs  ^  MM'. 

1  caisse  rontenaMl  évanlail<i. —  1  dito 
contenant   une  macliine   et  accof»- 
^oils. — Maiiwt-Rnlgen  et  comp. 
8  bal li»s  plume'*. — J   l^onveaux'. 
a  fais  provi>ioiis  de  boucbe. — Ber.  I. 
la  "  oiceanx  pi«*nib.  — Ca-ife-Di-lam;  r 
3o  fiV(i arsenic— V.E.  Lefebiire  et  tîls. 
a  dito  >oie  de  porc. — tl.  l^ibanon  et 
fiU. 
;4  ballès-df  laine. — A.  Adelîne. 
3  fA4<>    lailon. — 7    diln    plonib«  —  fx), 
blor.«  d»fo. —  1^  barriq.  de  soisfiê 
— Matbéuset  iîls^ 


n      «4  balles  dé   l.itoe>;^i^gf  )|M*<M   Sa 
'  aing.-^a64'  biirfis*  artMpnit.-^S^dilb 

antiinoiiie.— A  ônk*^.- 

^f^  Crargfm.  du  smack-  «Ulembonr^^eois 
Forluna  ,    cap.    HoKiiians>    y«ii.   de 
Breiifpn. 
^    Courtier-iiit^rbrèt'e,  l*f.  J.  Pellec^i. 

5'  fûtf  creusels./^P^.  roi; 

4idito  dtto.-^F.  A\  Kmns. 

6* dito»  itiaitganè.<e.-^RViityIlaeiell, 

*  ditO'  terre  b^l««ire. — Henry  HÏ^esch* 

a  dito  brun  roiign. — a3  balles de'Iaifir. 

—  MatMus  et  fi^a. 
16  bal'Os  de  lfiine;-^3fi^dtn>  de  cfîti:.-^ 

4  fîi^i»ci»*u»ets.-^ri3rgbîiii«s  g<mf^ 

dron.— -A  ordre: 

^[t^CffXRGi'.ii.  du  sloop  le  Cfaîrttiyttit , 
•.^p,  J.  .1  il  lien  ne,  wn.  dfc  Cen. 

Conriier-ititerp.,  M.  J.  Pellecat. 
37  bornes  en  granit'.— 4  blocs  en  granîh 
t    mrul  e  dito.  —  i*»4*î   «rt-'^driera 
«p  —  9^  planches  sap. — A^otdre,. 

PDRt  de  ROUEN. 
^  Bloiii^rmeni  du  3  juin^ 

IIAVIKKS    FNTR^S 

Le  sloop^  rKb'OHoee ,  #^  l^mucf^yK  èm 
nla^e ,  cU«  d«  gueuses  eu  £er« 


I.fc  jîortpU  Marie-Rose,  C.Sagan,  reu. 
^^  r<lot'»vî!«e,  cil.  de  cidre. 

Lit  ijùlk  k»llaiul»is  Vrouvr-Anna ,  cap. 
IViiibriii,  V.  d'Oidrecht,  ch.  de  poterie 
wtfttiiiiiiiie. 

t.r  «inack  hollamlaift  le  Castor,  rap. 
H  -'::'!  tuvie,  v.  de  l^brisitiaiiMiid  ,  ch.  d« 
Kl-  "  tiu  nord. 

RAVIitFS   f\pi:diÉ!(. 

1.1  çaliole  la  M.'irie-Oilirirlle  ,  cap. 
l>i,;i.-il ,  ail.  au  ll.ivrc,  ch.  de  plaire. 

K("  itricV  l'Anna,  cop.  Dagmd,  ail.  a 
l  T'  :«t  ,  iii.  d<  plaire  ,  cuiire  «1  fer. 

t.'»  f'h  iftsr-maréc  l'K  le ,  c«  Trnvcrson  , 
■'i)i.  a  I  0<ii>ic  ,  ch.  de  iin  el  craie» 

POKT  DU   IIAVRK. 
Moui'e'Ni'iii  ifti  a  jfiin* 

N  A  viras   t.VTilKS. 

T.îî  ço»lfttc  aî'gl.iisc  l.ibiMty, c.  A!drif;e, 
V.  de  Tivcrpiiol  ,  (h.  «le  sncie,  plonih 

)r  lioiirv  I  ■  «Siiiil -lierre,  c.  iVlazé,all. 
A  iKi.iLeripic  ,  cil.  de  chulion. 

NAVIhES   rXPKDlLS. 

l.r  d Ogre  1.1  Lidi.i,  cip.  lalibé,  ail.  à 
R'Micn  ,  rli.  de  stirre  «.*(  pointe. 

Le  sio 'p  rAdêlaiiJe  ,  c.  Vi\icn,  ail.  à 
l!^ii'leur,  cil.  df  pave». 

Le  ftlo'p  rt*xrniple,  cap.  Ouilbe,  ail.  à 
T):iiikoM|vc,  sur  le»l* 

Xote  des  ven/tfi  rcrunflirs  ù  lu  bourse 
iitt  a  juin. 

ario  gaci  caf*  St,*l)oiuingtie ,  à    if.  6ac. 

Ip,  :ici|. 
»ni>  liA'lci  caft'  Hourhoii ,  âi  if.  85c.  dito. 
l'i  b.il  o<   colon   Louisiane,  à    if    sGl. 

J|4  dilu 
3o  dilo  dito  dilo,  a  if.  aoc.  dilo. 
ao  dii  »  dit)  hVniaiibourg  ,  à  if.  70c  d. 
65  dilo  dilo  (féorgie  .  il  1  f.  i  c  1 14  dilo. 
4  iiiitliers  café  Sl.-Doiiiingue,  à    I    f. 
17  r.  t\i  en  entrepôt. 


...  ..  f4^ 

ail.  a  Bajrooae,  ch.  dt  chariot!  tt  affAu 
de  siège. 

U  »loop  les  Deui-Sœuri,  cap.  Ulande, 
ail  àPorlMiioulh,  ch.de  1 3 !<  caisses  œuf*. 

Et  neuf  l>ikhmen%qui  étaient  en  relâche, 
ali,  dans  diilercn<i  ports. 

rOHT  DE  BREST. 

.>AVIKF^    F.NTRRJ. 

Le  26.  L'AgLic,  cap,   Lemoia^.    xen 
de  hordeaui,  lU.  de  sim   le  Sainl^Gil' 
das,  cap.     Lefranc,   v.   de  ^antes  ,    ch. 
de  bots   de  construction. 

IVAVIRFS    FXPLDIÉS. 

Du   27.  Le  Bon  Fil* ,   cap,   Trébaol  ; 

'Ejullc,   cap.    Bpcliec,   de  Brest,  atl.  è 

Koniry,   ch.    «!c   cliiiibon    de    terre;    la 

Virginie,  cap.  Coste ,  de  Nauses  et  y  ail. 

»r    l(-!»t  .    la    Manon,  cap  Coursou ,    du 

j"'»eguè,   el  y  ail.  ,  sur  le»l. 

PORT  DE  DLNKERQCE. 

NAVlHrs   ENTItLS. 

La  Julie ,  cap.  Orouillar  ,  v.  de  Bor- 
deaux •  avec  div.  m.in  h. 

Le  81  .•  Pierre  ,  c.  Enault ,   v.  de  Cacn, 
ch.  de  graines  de  co'za  el  huile. 
^  L'Hiro'idcile  ,  cap.  Oueniiehen  ,  y.   de 
Feriiaiid>ouc  ,  u\ec  coton. 

Frédoitcka  ,  danois  ,  c.  Jenseu  ,  v.  de 
Livourne  ,  a\ec  potasse  it  laine. 

L'Aiii.ible  ,  c.  Rojf  ,  V.  de  Bordeaux  , 
ch.  de  vin  et  o^piit. 

i.f$  (juatre»5<curs  ,  c.  Christiaens ,  v. 
du   DaYie  ,  rh.  de  b  •!«. 

l'Knirpprise  ,  c.  Troncqiic ,  en  relâche 
forcée  ,  cil   de  diy.  niairh. 

Le  troi»-inâts  Moren-KiTStine ,  norwë- 

g.'cn  ,  t.    (.hrislen  Walîoë ,  v.  de  Fredé- 

iiik>hald,    ch.  de   bois.  (Ce  na  y  ire  avait 

t-cliuuê  la  veille  sur  le  banc  de   ce  port.) 

aA\iRis  i-xproiÉs. 

L*Adële,c.  Pérault,all.  à  Morlaix.tur 
lot. 

L<*«  B>>ns-\niis,  c»  Gman  »  ail.   dilo  , 


p.Pdm«/ÉL« 


U  Boiina.V«ffr, 
lièvre,  avec  dite. 

L'AI,  ide  ,  c.  DtÊcamn  ,  «IL  k 
avec  dilo. 

L'Aimable  Eugénie  »  c.    Liaid  ,  al*.  | 
avec  dito. 


PORT  DE  gCIM  FREUP. 

Uouvemeni  du  5  a^rii. 

Sont  arrMs  ife  /^iltefmi^r  s 

î-a  Marie-Marthe  ,  c.    Pognon  , 
Honflenr. 

La  Pélagie,  c.  Dupont  ,  ail.    ■■  |fa< 


aB    I 


NOUVELi  ES  DE  MBR. 

Fn  convoi  français  son<  re»ccMl#d*«nt 
fri'g.ile  et  d'un  sloi'p  de  gi^erre,  a  élu 
rem  ontréirao  nint  p.ir  un  U'Vin*  angUia. 
t^e  convoi  t'tiiiid«-slin«*pnurTrrre->eut», 

—  Lu  Ji'un  -Kiiiiiie  ,  • .  DuImu^i  «pifts 
de  l^»iien  pour  Soûl  lui  •  pfrMi  .  %'r%\  pevdn 
deiHièronirnl  %\\r  la  i.Sic  ilr  Frantr. 

—  Pll.-iil  iirrivé  di*\a:it  Dnnvre»  ,  Ir  at 
le  re  inoi.o,  TAurora ,  c.  Kocks,  %en.  dt 
Olip. 


PORT  DE  CIIEUBOCRG. 

>AV  RKS   K>T:  FS  : 

Du  oBaii  5».  —  I^  britk  norWt'gien 
Provid«'nli.i  .  cap.  Roi-J  ,  veii  deFred»- 
rick>l.'idl,(.h.  do  planche»  et  e* part*  desap. 

I^*  s'o<»p  1«'  Sl.-Paul  f  cnp.  S:inoii  ,  veii. 
•>i.*  DiinkeMpif*.  cil.  dliuiie,  chicorée, 
gciiiê\re  et  liouillt*. 

I  V  di>gri*  l'e-^poir,  ci  p.  1  Toussa  rd  ,  ven. 
de  Rn  M  II ,  th.  dr  bnis  de  coiisliu*  t  on. 

Le  bri«:k  norvégien  I  oni>a,  c.  NieUeii,  1 
Yen.  d**  SoOM  ,  f  h.  de  pianclie»  de  ^ip.        I 

l.cdoj;rpl'Eléoiiore  Dé.%ip'e,c.  I)ubo«,4 
vrn.  di*  linirii,  ch.  de  bois  de  coiutruc- 
lion. 

I.e  sN>o:>  IV\iniiMe-Vic?oire,  cr»p.  Ma» 
r'*^t ,   \('ii.  «Il*  (tram  tlli*  «  <  li.  id^'in. 

!  *•  \lo#i|ï   rKi»j;riie,  r.ip.   *  .-iprlle  ,  vrn. 
«h-  tîoui'ii,  ciu  fr«'pir(*rie,  diognerie,  etc. 
NAMKF.H  rxpiniis. 

la  goiWi-U-*  le  I  e\rier,  c.ip.  Del.iroclio, 


.sur  tiilo. 

\.f  L»-o|io!d  ,  c.  I.emanis»ier,all.  dito, 
sur  duo. 

I  e  I  oui^-Mnrie  ,  c.  Her^é  ,  ail.  k  St.- 
.Malo  •  avec  (  linorce. 

l.'Kiilrf  pii^e  ,  r.ip.  Tronrqiié  ,  ail.  à 
Roide.iUK  .  .-ivec  di.i'r>rs  marcli.  Ce  hâii* 
mont,  ;iYai:t  tout  lié  en  >oilani,  a  eu 
son  g'iiixrrtwid  démonté  ;  il  a  été  obligé 
de   iciiirrr  d;ins    le  p<>il. 

Le  iNiitmiiid,  c.  i<ron't,  al!,  à  Rourn, 
.-i\pr  f'h.ii  bon. 

L<*  (liaile.<  ,  c.  ThilLird,  ail.  k  Hoii* 
flfiir  ,  av»*c   dilo, 

Li  P.iix.  c.  Hochet  ,  .il!,  à  Rouen  ,  avec 

rll^irbiill. 

Le  .M.-*oiii«s,  c.  D.  Jnnemer  ,  ail.  à 
ni«|>p<*,    *>nr   lokl. 

le  Di'sir,  c.  I  isoiir  ,  ail.  à  Lorif  nt  , 
a\oc  di\ .   111:1 1«  li. 

L.1  lîoniir-Ng'.T-c ,  c.  Lefranc  ,  ail.  à 
V.iiMir^,    n%PC  fli.iilioii 

L*\iii:ii<»ir,  1:    'riioni:i<( ,  ail.   à    nre>t  . 


■oec't  I 


AVIS  DIVKKS. 

^g^y*  if>7.  —  L'on  prérirni  Ici 

^i  «loimaieiii   picndre  iln  Ucfiu    éi  imÊUme 

\\iiuh't'nn0f  ,  qa«  1%  «leiir  llioi.i.io  ^m  m  ^JtJt 

'pcntlmit   qi.r  lon|riie    •a.ic  U*jaB«.-r»  t  li«'»  ,  m 

\\  9  wnt  fait  ftr»  |ir  mii'rrt  etodn  .  m  |ita|«it 

il'riuei<:iicr  reiip  lanj^ur. 

!.<•   Metir   Khu.i.iu   »«   fljuc  f|iic  lr 
SCS  le,;oii»  iu«iiiîcr  la  cotkCka^m  c|B*oa   %> 
iiirii  lui  «rrordrr. 

%  mâm%rr  au  dnaiMile  iIm  tiror  Bbo«i.io,  ■■• 
de»  Clurmir» ,  b*.  «j ,  à  Roava. 

BOUliSE  Î)EP\RLS,  D'IlliJI. 
Effett  PithlicM. 

CIX'O    l"»!'!»    CE^T    rii\«fi*IOis, 
Jfttiii««firr   lii  ifl  Mjt»  t%%\ 
88  r  55r  8nr  ^.'ic  H  c  75r  «ue  80e 

hElVi^l^  AI*»S.    1»K    i.i  •llM^fiQs^ 
J>Hii«i  iiiri*  du  i>  Man   ittl. 
Ech.  do  sa  M«ni  i4a  , ,  im.  g     «      ,0,    j^^ 
ll-t.i;         9     4      aoi     a«i^ 
Idem  NoMiifâTivit,  18a 4 

ak>'L'I'I>  iv    looii  ra.,  .H  .'1   p»  •r 

A  «oc  liilft  ri    priinr». 
JcNiUMnrf*  ée  Utrmihffv  iSs*. 

lutiil'  iu5a  So 

ACTIONS  hK   \h    Ht    II     l*F    •'aa^cB, 

Juaiu«Kr  dr  jMvwr  itU. 


SPECTACLESor  5  JUIN. 

THF  ATP  E  DES  AhTS. 

l/t>prR\  OMIIQUR, 

Opéra  on   1   acto,  J.*  MM    Sépir  le 

D'*|iat_T    ri    trJt.Maiia. 

L^   KAl'S.SR      G^feS  . 

roiMc«licoii  3    Cl  • .  «lo  I  r«l..|icbe 

LK   IH-.VIN    IF.  VH.I  A<;k  . 
0|icri  m  I  ac»'-  .  «i*   J.*J    il'U.  rm 


»*•»(.  i:>.  IMiiilMhRIECOMlLRCi.X  K  >n«ai*  m.ini.^     *i  m-ditf)  |)K  C   IJOO'IL   ''I     ^  I '• 


24 


JEUDI. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Cette  Feuille  parait  tous  les  joar».  S'adresser,  pour  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  au  Bareaa  de  la  JYacelfe  ^  Place  des  Carniet ,  n**.  48,  à  Rouen. 
Ou  s  abonne  à  Pari»,  chea  Baïasor-TaivAEs ,  rue  de  Richelieu  ,  n®.  7a.  —  Au  Hàrre ,  che«  Chapelle  ,  rue  àé  PiHs.  —  El  chez  tous  les  Libraires  et 
Directeurs  des  Postes  du  Département.—  Le  prix  de  rAbonnemem  est  de  i5  fr.  cbaque  triineitre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 

viendra  partager  ces  sensalions  délicieuses  que  j'ai  besoin  d® 
communiquer,  ces  désirs  innocens  que  je  voudrais  iufpTer  ^ 
Moi  l  it|>oiidil  la  voix  angêlique  de  la   première  fniuifle. 
Quel  moi  depuis  ce  tecns  valiU  jamais  celui-Ui^^î    . 

r«e  preirtîer  individu  de  notre  espèce,  coiAMe'des  biVofJitr 
du  creait'ur,  ne  tarda  pns  à  sVn  reiidre' iAdvgfie  :  il  devint 
coupable  et  malhenrebx.  Dafns  le  désespoir  qui -snccèd*  at>x' 
grande»  faute$  ;  dans  ces  momens  dfe  remords  otiffon  croit 
être  abandonné deia  nature «n tière,  ie  père dtt  genre  humnin* 
s'écti»  encore,  sans  penser  être  entendu  :  qui,  dans  le  raotide' 
qne  j'ai  prrdu ,  soulagera  les  douleurs  qtii  me  déchirent;» 
voudra  puri^ger  ma  proscription  éternelle  ?  — ^m*  .'  lui 
c«t  la  voit  d'une  épouse  éplorëe  et  coopaWe  chrome  lui.  Ce^ 
mo«  -D'était  plus  celui  de  l'imiocence  ;  la*»  c'élafl  encore 
celui  de  l'ainour  et  de  la  résignation. 

Qui  a  fait  le  chef-d'œuvre d'£'A/oiiï/i  ?  Mbi\  répond  fière- 
ment un  baron  sortaut  du  moule.  Ce  mbîAk  eu  vâtt  bien 
un  aotre. 

Quel  est  rauleur  de  celte  croèlb  ?  ilfor ,  se  dît  humble- 
mertl  et  mentalemeiit  ce  maûjlais  peintt'e  qjoî  soutient  que 
l'homme  de  génie  n'est  coiinu  que  isiaâ&^près  sa  mort. 

Qu'est-ce  que  l'état?  Cest  moi  ^  aurait  répondu  Louis 
XIV.  Maïs  si  le  parlement  eut  été  a^sez  aèdacieux  pour  de- 
raaûder  au  monarque  :  Sire ,  nous  sùpJïT^ôùs  Votre  majesté 
de  nous  dire  qu'est^e  que  voué  ?  Le  roi  auràft  eàcore  répondu  : 
C'est  moi.  L'argument  aurait  été  sans  réplique  ;  mats  par  le 
fait  de  iM'nierrogation  et  de  la  réponse;  Louis  XIV  srrait 
tombé  dans  un  cel^c^e  vicieux.  Ce  moi  d'un  de  nos  pluf  grands 
printres,  aoraft  été  cependant  naoins  despotique  que  le  nous 
populaire  de  Oromwel  et  de  plasiieors  autres  anciens  sduvc* 
rains  de  la  Grande-Bretagne.  ^ 

Qui  nlie  guérira  de  la  goutte?  ^oi ,  s'écrie  on  médecin 
qut  ne  sait  pqs  d\çh  vient  la  goutte  ,  ni  cpijnmewt  elle  s'en  va. 

A«cofdes^nk>i  un  rendex^vous  ,  beilv'oraeHe  !— Qui ,  Moi  ? 
Pour  qui  me  prene^vous  ?  —  Pour  moi.  —  Moi  l  —  Vous  [ 
T- Vous  !--. A/oi.  . If o»,  yousy  ce  sont  des' subtilités  méta- 
phisique  dont  on  ne  sor^  qi^'en; disant  tia  mouvement  déci- 
sif quî^  prouve  k  la  beauté  qu'on  rencontre  /  que  l'on  us 
y^ut^d'elle  ,  ni  pour  soi'-même ,  uî  po^r  personne. 

Médée ,  seule  ,  au  nlilieu  des  évéueraens  qui  la  trahissent 
accablée  par  le:«ort  qu'elle  avait  cru  se  rendre  favorable  ! 
repond  à   oeHe  qui   lui  démaridé  :  i:    .    ' 

«  Dans  un  si  gr>nd  rêver»  que  vous  i^stc-t-îl  ?  '  .  ' 

m#i.     j.    •  •  ,  ,  .'^Hoil  ...    .  , 

M(H  ,  di*-je ,  et  c  Mt  *  astex  ! . . . . 


A  LÉIS 


CHANSOIV. 


Tous  aT6z  TU  les  oiseaux  yoltiger  ; 
Tons  avez  -vu  se  faner  une  rose; 
Vous  avez  vn  le  roisseao  passager 
Quitter  les  bords  qu'en  fuyant  il  arrose. 
Le  frais  zéphyro  image  de  l'amoar 
En  s*envolant,  Léis,  semble' nous  dire  : 
Vous  <)ui  brillez  comme  les  Heurs  d'uu  joar  , 
IM'accnsez  pas  la  fuite  du  zëphyre. 

Roseaux  bercés  du  vent  de  la  faveur, 
Ces  favoris  qui  rêvent  la  puissance  , 
Voient  s'échapper  le  songe  du  bonbear 
Pk-esqu*nussit6t  que  ledr  sommeil  connueaoe. 
Graniis  d*uo  moment ,  vains  fantômes  decour, 
Votre  faveur  s'enfuit  comme  an  déUre. 
Vous  qui  biiiles  comme  les  fleurs  d*an  jour  , 
M'accusez  pas  la  fuite  du  zépbyre. 

Sur  ce  papier  où  ma  frivole  'maiil 

Vous  a  tracé  cette  lettre  {nnoceoté  , 

Léi^  ,  le  tems  effacera  demain' 

Ces  vers  légers  que  le  caprice  enfante. 

Faibles  accords  que  m'insplr^rainour  , 

Sons  indiscrets  édiuppés  à  ma  lyre , 

Vous  qui  brillez  comme  les  fleurs  d'un  joar, 

ITaccnsez  pus  la  fuite  du  zépbyre. 

E'dwo. 


MOI! 

Monosyllabe  sublime  ou  ridicule  ,  soit  qu'un  héros  ou  un 
histrion  te  prononce ,  moi ,  eaelamation  de  la  fierté  ou  de 
l'égoïsme  ,  premier  et  dernier  cri  de  l'homme ,  découvre ,  je 
t'en  supplie,  à  mon  ignorance,  toute  ta  forcei  ta  magie,  ton 
empire  :  je  veux  te  célébrer;  et  si  quelque  être  intéressé  à  ca- 
cher ta  puissance ,  comme  le  secret  de  l'humanité ,  ose  de- 
mander celui  qut  n'a  pas  craint  de  révéler  ton  pouvoir  et  ton 
ascendant,  pui&sé-je  le  confionfdre^  en  répondant  significatif 
vement  :  moi  I 

Lorsque  le  premier  homme  ,  ennuyé  de  l'excès  de  sa  féli- 
cité, rêvait,  au  milieu  des  plaisirs  qu'il  possédait,  la  volupté  " 
qu'on  lui  cachait  encore,' il  s'écria  :  Quel  être  sympathique 


na 


Ft  rTel  MiîJrr  po;sf'<]  .il  flfS  poudre»  in.if»iqu<»i  ,  de*  |  liiLi*':* 
ri  lie*  ftoihlégct ,  ce  qui  ôuit  ii>.s«  z  Jaii^  ce  Icins-lài  ipaiji  e» 
f]ui  ne  te  rail  pas  trop  aujourd'iiui. 

Rousseau  trou¥e  que  tout  le  iiinnde  qu'il  «aepcm  fo'i« 
uaf^\ï  que  dans  i'abjtctipii  du  moi  humain.  |U>u%lfiHt  volait 
d«*s  bouteilles  d*un  TÎn  eiquîs  a  son  proteclena^  pour  a)Ur 
le»  b -ire  daat  m  chambre  comme  un  gourm^^nd;  mfiÔA  |ft 
phtlantrope  geoèfoû  n'aimait  la  liqueur  que  mmf  •Ve-^B^êiae. 
Qinnt  MWL  ïemtneê  H  1^  idolâtrait;  mais  iV  aivgwft  %^^  ce 
ii*êtait  que  pour  leur  faire  plaisir  et  non  pas  ïfi'  maqM'J'^IAM^ 
par  égoisme.  Il  n'y  a  pas  du  tout  de  woi  huuiain  dans  ce 
petit  paradoxe. 

Voulei-voDf  connattre  ,  sans  compuNe^-des  U4>luinfts ,  toute 
1  liistoire  du  genre  humain  ,  depui»  Ad^im  jusqu'à  M.  d*An- 
celol  9  depuis  feve  jusqu'à  >M"**.  de  Geulis  /  Voulez*vous  savoir 
ce  qui  a  logt  f#ii|  et  ^ui  a  |ou|  invenlé  ,  tout  eiécuté  ?  Tenex- 
vous  à  démêler  la  cause  de  nos  vertus ,  le  véhicule  de  nos 
eiploits  ,  de  notre  supériorilô,  de  nos  lumières?...  Tn  mol 
va  vous  satîsfiiire,  et  c'est  par  lui  que  je  tcmm- demanderai 
la  permission,  d^  t^rm^iner  cet  article  •  •  •  •  mo<  /  /  /  is 


à 


%«M^M%M 


PERllKTTE. 


CO.VTR. 

De  tout  l«nf  les  fée*  ont  eu  de  l'inclina  lion  pour  les  en- 
fjius.  La  fée  Mab  était  lrës*bonne  ;  aussi  élcva-t-elle  une  jeune 
•t  tiês-jolîe  fille  :  c'était  une  petite  enfant  nommée  Perrelte. 
Le  plan  d*édiication  que  Mab  suivit  était  conforme  a  la  rai- 
son. Point  de  gèoe  y  point  de  routrainle  ?  Perrelte  n'avait  qu'à 
désirer ,  et  dans  l'instant  elle  oblenail  tout  ce  qui  pouvait  lui 
plaire.  Ella  n'avait  que  seise  ans,  et  déjà  elle  savait  broder, 
dessiner,  faire  de  la  denlelle;  elle  k'h.ibillait  avec  goût,  avait 
des  grâces  à  prendre  du  tabac ,  et  dansait  à  ravir.  Vous  voilà 
grande  fille,  lui  dit  un  jour  la  fée  ;  vous  êtes  instruite  autant 
que  je  le  désirais  :  choisisses  maiolenant  l'état  que  vous  voules 
einbrasAer.  Oh  !  ma  bonne,  répondit  la  jeune  personne,  faîlea 
ce  choii  pour  moi  ;  mais  surtout  dispenses-moi  de  me  marier^ 
du  moius  encore. 

Tel  éuit  TMlachement  de  Perrelte  pour  sa  bienfaitrice , 
qu'elle  ne  voulait  point  la  quitler  ;  mais  celle-ci  fut  inexora- 
ble. Non ^ pépliqua-i-elle ,  je  l'ai  résolu;  mais  pour  que  tu  te 
détermines  avec  connaissance  de  cause,  je  veux  que  lu  ailles 
voir  lei  antres  filles  que  j'ai  élevées,  auxquelles  j'ai  dounédes 
des  époux:  prépare-toi  à  te  mettre  en  voyage. 

En  voj.ige,  une  jeune  beauté?  En  vérité,  cela  n'est  pas 
prudent.  Oh!  très-prudent,  car  voici  comme  s*y  prit  la  Ke. 
kllc  transforma  Perrelte  en  trèi-joli  papillon.  Voilà  donc 
Taimable  fille  oui,  à  l'aide  de  ses  ailes  légères  ,  traverse  les  ri- 
vières, les  forets,  les  coteaux,  les  vallées,  et  s'élance  d'abord 
ch«*e  M"'  Honesta ,  qu'elle  trouve  assise  devant  son  grand 
miroir,  et  dévotement  occupée  à  lire  ses  prières  du  soir*  Le 
grand  talent  de  M**  Honesta  était  de  parler  sans  cesse,  à 
tout  propos  et  souvent  sans  propos  .  de  vertu,  de  devoir,  de 
décenoe.  Prompte  à  se  scandaliser ,  le  plus  léger  sourire  la  ré- 
Toi  lai  t  ;  aussi  )a  regardait -on  comme  la  plus  pieuse  des 
femmes ,  et  son  mari  comme  te  plus  heureux  des  époux.  Il 
n'y  avait  que  ses  domestiques  qui  pensassent  bien  diffrfrem 
ment. 

Le  mnri ,  que  la  jalousie  ne  lotirrarnf ait  pas ,  était  absent 
lorsque  Perrette  entra  chex  M***  HonesU.  Celle-ci  lut  à  haute 
Toix  dans  un  livre  de  piété  ,  etisuile  elle  appela  doucement  un 
domesliqtre  jeune  et  bien  fait,  avec  lequel  elle  s'enferma  dé- 
cemment dans  sa  chambre. 

Port  élonnée  de  Taventore,,  Perrelte  s'envola  parla  fente 
d'uue  fenêtre,  et  arriva  an  chàtea^n  de  Phriné.  Phriné, 
d'une  figure  aimable,  venait  de  se  lever;  elle  était  assise, 
et  lisoil  nti  roman  qui  l'enchantait,  car  il  était  rempli  de  bel 
esprit,  de  (aux  merveilletii ,  et  de  belles  estampes. 


A  la  suite  de  quel<|ues  uiomens  de  lecture  f  PIirMd  iHvb 
cordon  de  sa  sonnette  :  une  femme- dc-cbaiDbrv  mal  h 
coiffç^  ;  et  celte  longue  scène  fut  égayée  par  on  jeaarc 
lier  ^  se  Taisait  mal  aux  yeux,  à  force  de  bncer  mti 
tods^  des  regards  tendres,  tantôt  des  refardf'ci'* 
Le^if  conversation  était  très-intéressante  ;  car  ib 
de  baU,,  de  concerts,  de  spectacles.  la  toilette  fiait  i 
de  chacttbjra  se  relira.  Le  jeune  cavalier ,  libn  ^Vm^hv 
tout  ce  quM  avait  voulu  dire  par  sa»  vegarda,  mÇS^m^  m 
^^  ft^PViaé  ,  parle  de  son  amour ,  dn  martyr»  cradfrfl  i 
souffrait,  exhale  la  pission  la  plus  vive.  I^e  diaconn qat Ml 
cela  formait ,  était  bien  ingénieux  ,  sans  doute  ;  cer  P'  "* 
n'y  comprit  pus  grand*clio^,  et  l'on  sait  q«e  *^  * 
oui  une  intelligence  i^ien  p.irticuliêre  ponr  lea 
Piiriiié,  qui  accompignail  les  paroles  dTu  jeune  hoause,  êm- 
rrgniJs  les  plus  expressif,  l'eut  sans  doute  paye  da  phw  j 
de  l'entendre;  mais  le  mari  eatra,  et  denaaal  lièMMi  ^ 
de  quelle  nature  était  la  conversation  qu'il  ÎDierroaniil,  fl  ] 
les  regarda  d'uue  manière  si  terrible,  qu'il  B*y  m  aa'aa  ■■! 
ja'oux  qui  puisse  regarder  ainsi. 

Pqrrelle  s'enfuit ,  et  sans  savoir  ou  elle  va,  db  ae|fai 
daits  une  maison  ou  tout  hii  parait  de  la  plat  araadt  £■•  ' 
veaulé.  C'était  la  maison  de  U  très-sAvaiiU  ilsiada«  fii 
cofiuait  toutes  Ita  étoiles,  et  qui  ignoce  lecocaplf  ^  m 
brebis.  Elle  est  fort  curieuse  :  son  mari  rentre-t-il  fcin 
fatigué,  bien  affame?  Aln'nde  se  hâte  de  lui  laoalrar  ^-^ 
qu'animal  rare,  et  ne  le  quille  pas  qu'il  ne  Inâ  ail 
le  nom  que  Buflbn  a  donné  à  cet  animal ,  et  lea  i 
qu'il  a  eues  pour  lui  le  donner.' Quelqu'un  read-il  viôlt  è 
celle  femme  érudile  ?  Elle  lui  |Mrle  physique  •  métaphjwMk 
morale,  histoire  naturelle.  Donne-t-elle  à  manger?  Aa  €■•• 
sert  ,  elle  fait  étaler  des  co<|uilkiees»  des  iBMClea«  di^ft» 
trificalions ,  et,  pour  achever  d  amuser  les  «oarivea.ah 
leur  récite  quelques  fragment  de  poésiea  ganomct.  P^tmn 
sVnnuya  et  sortit  :  elle  fit  bien,  cap  Alwa^  PaTait  Taei 
et  voulait  l'attraper,  pour  grossir  sn  belte  colleclioa  de 
papillons. 

Après  quelques  raoraeos  de  repos,  Pqrrelle  prit  )  Vseor,  In- 
versa 1rs  campagnes,  vola  de  ville  eu  ville,  de  village  ca  wiU 
laf;e ,  et  se  rendit  clicx  la  fée  Mab ,  à  qui  elle  fil  port  de  lent 
ce  qu'elle  avait  vu  dans  tes  courses  lointaines.  De  lent  let  m^ 
dèles  ,  lui  dii  l'obligeante  Mab^ciioisis  celui  que  la  vcav  ms- 
ler.  Ah  !  ma  bonne,  lui  dit  l'ingéone  peliu  fille,  coa 
pourrait-on  vouloir  imiter  ce  qn'on  méprise?  J*aia 
mieux  vivre  avec  des  sauvages  que  de  ressembler  h  m 
de  ces  femmes  :  est-ce  donc  là  le  fruit  de  la  brilinale 
tion  que  tu  as  donnée  à  tes  élèves  /  Je  les  ni  Ipalea  i 
répondit  Mab  :  c'étaient  les  meilleuiet,  les  pl^t  aîasa. 
les  pliH  honnêtes  personnes  dn  neode  a»aal  aaa 
mariées  ;  mais  peul-élre  leurs  épowi  êteieaft^tlt  oca 
qu'il  eût  fallu  élever.  — Ah!  ma  boane,  jacMa,  d*a 
que  lu  me  dis,  que  te  mariage  et  les  maris  pevTcai 
bien  des  défauts  ;  mais  il  y  en  a  qui  ne  sont  qae  ToartaHeav 
la  nature.  La  fée  se  tût,  ne  voulant  ai  riattraire»  «  h 
tromper. 


LES  ANB& 

raaii. 

Les  âatâ  se  plaignaient  aux  dîeez 
De  Uur  iraiiemeot  eh^z  Us  boemM  . 
Voyez,  leur  éîs.iîent-{ls ,  fatclSTage  oà  i 
Ah  T  daif;nex  adoucir  notre  sort  rigonr 
Mes  cnfan« ,  lear  répoad  te  maltse  di 
Avec  on  ref;ard  de  boettf». 
Allei  travailler  sar  la  tcire 
Bt  ascef  es  de  moi  l'InsensibUlit. 


K^) 


%%A«A/«%A^ 


MACEDOIJîE. 


—  Le  régisseur  d'une  troupe  de  coii|édien$  ambufans  « 
mil  derniërement  dans  un  furieux  emlvirra^  un  malheu- 
reiiz  typographe  de  campagne.  l\  lui  Qivoya,  pour  faire 
l!liffiche  du  ]our  ,  l'annonce  du  spectacle.  Od^  jouait  un 
vaudeville  des  Variétés  ,  intiliilê  :  D^tix  et  Deux  foni 
Quatre  \  le  chonuant  opéra  de  Trente  et  Quarante  i  et 
le  Directeur  dans  l'embarras.  Ne  rompreiwu^t  riefi  à  cette 
îiidicalion  ,  il  ÎBvoqua  Tassisiance  de  monsieur  son  prote  , 
qui  lui  servait  tout  à  la  fois  de  commis  ,  de  cuisinier,  de 
valel-de-chambre  ,  d'afficheur  ,  et  qui  de  plus  était  sacris- 
tain de  la  parois!>e.  Apres  s'être  très-longteias  coBSvIlés  sur 
rinterprétalion  probable  du  billet ,  il  décidèrefvL^"^  '^  litre 
de  la  troisième  pièce  n'était,  pour  eux,  qu'une  ol^aervetioa 
du  chef  de  la  troupe ,  qui  daus  rembarra5  oii  il  était  d'or« 
ganiser  son  spectacle ,  n'avait  point  eu  he  tem»  d  addi- 
tionner les  nombres  3o  et  4<>  :  en  conséquence)  iU  t'em* 
pressèrent  de  réparer  le  désordre  de  la  rédaction  ;,  »ls  corn.- 
posèrent  l'annonce  ,  qui  fut  imprimée  et  affichée,  ainsi  : 
»  Aujourd'hui ,  etc.  une  représentation  de 
4  vaudeMies  en  un  acte , 
Soifis  ds 
70  opéras  nouveaux.  » 

—  Les  cyclopes  qui,    dans  la  rue  des  Saintc-Pèréa ,  vo- 
raissaient  tous   les   deux  jours  leur    Fondre  innocente,  se 


permettent  de  Iem9  k  autre,  de  prendre  pour  leur  feuille  qui 
passe  comme  on  éclair  y  des  artieles  entiers  de  la  Naceue. 
Avec  d'autrea  ^e  ces  malheureux  bâtards  de  Vulcaîn  ,  nous 
taxerions  celte  petite  maraude  de  fnponnerie  littéraire; 
mais  il  faudrait  ^re  d'une  ii^^iofance  étrange  ,  pQur  exiger 
de  la  loyauté  de  1*  pa,rt  de  ce$  messieura  de  la  foi,  desquelt 
nous  n'avons  jamais  douU«  La  cheaille  qui  infrcte  le  suc  dea 
fleurs  dont  e!le  se  nourrit  ,  est  un  être  peut-être  aussi  utile 
aux  vues  du  créateur,  q.ue  la  fleur  même  qu'elle  détruit.  Il 
faut  que  tout  le  monde  vive  icf-bas.  Permis  à  messieurs  de 
la  Foudre  de  se  nourrir  des  restes  que  nous  leur  jetons. 

—  Le  souffleur  d'une  troupe  de  province  s'iavisa  de  dé- 
buter dans  une  viMe  de  Normandie,  parle  ro(e. d'Or^jr^, 
dans  Iphfgnie.  A  l'instant  des  fureurs ,  notre  homme  mu- 
git •  fait  des  contorsions  effroyables,  parcourt  en  deux  pas 
tout  le  théâtre  ,  si  bie»  que  »  perdant  de  vue  le  maîheus 
reux  trou  qu'il  devait  coiaeakre  mieux  qu'un  au  Ire ,  \\  s'j 
précipita,  et  le  public  de  rire  ,  d'applaudir  et  de  critr  êis, 
n  Messieurs,  dit  froidement  l'acteur  qui  jouait  Piladt,  daignei 
»  excuser  mon  ami ,  yous  voyez  que ,  si  trop-  d^ardeur  le 
n  fait  sortir  des  dormes ,  //  jr  rentre  attisitôt.  » 

—  M"*  Mars  a  enchanté  les  bons  marsmllaiSj  dans  le  rôle 
de  Bettj  ,  de  la  Jeuneste^  (t Henry  V*  Le  journaliste  de  le 
Mtditcr^ranèe  cpii,  ce  soir,  là  n'avait  passes  lunettes,  e  trovyë 
que  la  cliarma^te  actrice  ne  praiaseit  pas  »voir  plus  dequinie 
ans.  Natie  tAirc,  avec  se»  lunettes  même*,  aurait  été  aussi  bien 
trompé  |>ar  les  illusions  de  l'optique.  On  lui  en  Cere  \eic 
bien  d'autres. 


SS 


PORT  DE  ROUEN. 
Mouvement  du  4  juin, 

HAVIKES    ENTRÉS 

Le  îifoop  le  Sl.-Pierre,  c.  Lefebvre,  v. 
d'iloii fleur  ,  ch.  de  cidre, 

NAVIRES   EXPÉDIÉS. 

Le  dogrc  la  Félicité  ,  c.  Lemarchand  , 
ail.  au  Havre  stir  lest. 

Le  sloop  la  Jeune-^Ëliae ,  c.  Pain  ;  ail. 
à  Hoiïfteur»  ch.  plâtre,  vin  ,  fi^U vides. 

Le  chasse-marée  la  Marie-Thérèse,  c. 
Courtois  ,  v.  d'ttai^eer,  eh»  poterie. 

La^iibai»e  hi  Bérénice,  c.  Gajoii;,  aUu 
eu  Havre,  ch.  de  pierres. meulières. 

U  brick  la  Constance ,  c.  Biset  j^  ajl.  à 
Saint-Pélersboug,  ch.de  vin  ,  chardons. 

La  goélette  îe  PJiul^t-Arsène ,  c.  Coste , 
ell.  à,  »reat  »  ch.  A?  bois  de  chiite. 

Le  cbasse^macée  les  Quetxe-Firères ,  c. 
Paknec^aJI.  à.Brcst ,  qh.  de  bois  decUéne. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre  ,  cap.  Moulin  , 
ail.  à  Honfleur,  ch.  de  f&U  vides 

—  Le  cbasse-marée  la  Jeune-Adèle  , 
capv  Kie,  ven.  de  Marennee,  ck  de  1S18 
demi-hecto.  sel-r— A  ordre. 

Courtier,  M.  Orford. 

—  Le  sloop  fiinçeîs  l*Eléonore,  cap. 
Bourcj,   ven.  du    Havre,,  db.   «te  tSJS 


gueuses  fonte  de  fef,.po.iar  MM.  Grevél  et 

COU«lf^ 

Courtier,  M.  J.  Pellecat. 

-^  Le  tjelk.  boliandais  VroW'-Anna  , 
cap.  M.  S.  Tenbruin ,  ven.  de  Uordt,  cb* 
d^un- grenier  poterie.  — A  ordre. 

Courtier  M..  G.  Fontaine. 

PQRT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du^  au  ê^  juiiu 

NAVIRES  ENTRÉS. 

Le  brick  norwégien  Familien ,  cap. 
Gielmejden»  ven.  d'Aniadel^  ^  ae 
ploncbea. 

Le  brick  américain  Elise,  cap.  Ciriftthl, 
vent,  de  N'ew-Xerk*  cb*  dc^ceCo»».ceK. 

Le  chasse-marée  THjppolite,  c»  Cho- 
blanc,  xem^  de*  Béutes^  ck»  d*erdoîses 
pour  Rouen» 

La  geë^etlfi  emériceîne  Cornet,  can. 
^Starer,  yea.  de  Philadelphie^  ch.  de 
Il  coton,  café. 

Le  txei«-mi.-s  eméricaîo  Gmitemeur- 
Tompkins ,  ven.  de  Biewnell  ^  xtm^  de 
New-Yorki ,  cïu  de  cet»A. 

Le  pa/^ebot  aaglaîa  Prince-Cobooirr, 
cap^  Page,  wiu  de  SoatliampiQay  cL 
djo^paasagieii*. 


Le  pcf^ebet  à  vapeur  le  Trîto»,  eip. 
Biaj»  ch,  de  passagers. 

Le  Irois^uAts  amécicaia)  Céecs,  eap; 
Rogers,  ven^deCkerlestoiiiych*  dece»teo#: 

KAYUIES    EXPÉAIÉS. 

Le  sloop  la  B«>lle- Rose,  cap.  LuQes,all. 
à  Ronen ,  ch.  de  sucre. 
-   Le  paquebot  anghris  Cfaesterfietd  ,  cap« 
Wood,  yen.  de  Southampton  »  ch.    de 
passagers. 

Il  entre  en  ce  momeat'^plnsieurs  bili* 
muns  dont  on  ne  pourra  obnner  h  eoea 
que  dans  !a  prochaine  feuilfe. 

Note  des,  tmaimi  mcueUUes^d^  b  bourse 
du  3  juin. 

a6i  sacs  café  St^Dômîngue ,  à  i  f.  60  c. , 

acq. 
i33  ditp  ditfli    dite ,  à  1  fr,  62  c.  i/'a  , 

diio» 
69'  battes  coton  Ldtaisiftii^ ,  li  I  fir.  17  c.' 


i/a,dito. 
iS  dïte 


dftc^       dtt<^^  h  I  f.  iS c. ,  dilo. 
55  sucs  cffi  Bkyaoe  i^à  1  fr.  ao  c. ,  en 
ejàttfHu 

(Chargement^  «u  Bavre^  pour  les  Cajres^ 
Ijë  jolie  goélette  neure  et  solide  l'Es* 
laeHle'i  OT  Hevi9|  de  ifx  teoflCMBif 


«l'^uMci*  on  enivre  et  d'une  belle  inarclicv 
l^iritru  doit»  les  premier!  jours  de  juin  ^ 
tous  le  cuinuMiideiucut  du  cap,  Déurcz. 
S'atirtsst'i'  i^vur  fret  : 

A  F.iris ,  à  Messieurs  Peliboa  et  San- 
V wi ,  rue  des  Otux-Boules ,  n",  i  a  ,  Brhi«- 
d»au  ,  C-ttlior  et  compagiHei  rue  Ttieve- 

UOl  y    II*   6. 

A   Roucu ,  à  M.  Bouchou ,  armateur, 

Au  Ua.\'ro,  à  M\l«  1).  Aucol  «  corres* 
poiiHaut,  Godcfroy  frères,  courtiers,  ou 
*»\i  (lapilaiue,  à  son  boid. 

PORT  DE   DIEPPE. 

NAUKIS   r.NTKtS. 

Dît  a5  au  99  nuti.-^hc  sloop  lea  Deux^ 
Aiuii ,  cnp.  Galujiy  ven.  de  Gondval ,  ch 
de  pîerrcu. 

Le  »loop  le  Priulems ,  cap.  Corrus ,  ven.  ' 
de  ScliorodU] ,  sur  lest. 

Le  brick  danois  Loprisengcr,  capit. 
Bcnlzcn,  >en.  de  Merdal,  cli.  de  plau- 
clws,  poutres  et  esparts. 

lù  5  paquebots  veu.  de  Brighton,  avec 
.47paM0ger4. 

IfAVIAES   EXPKDIFS. 

Du  94  au  26  mai, — Le  sloop  TElîsa  , 
efîp  Lejirince,  alK  à  Abbcville,  ch.de 
bois  de  cinipeche  et  goudron. 

Le  cha»se-uiarée  le  Mentor ,  c.  Guegan, 
alL  à  Ëtaples ,  ch.  de  sel. 

Le  chasse-marée  l'Indien ,  cap.  Lebeau , 
ait,  à  Quiberon  ,  sur  sur  lesL 

Et  3  pa(|uebols  alL  â*Brighlon,  avec 
4s  passa^eis. 

POKÏ  DE-NAKTES. 

Mouvement  du  ac)  mai. 

NAVIRES   ENTKÉS. 

.  Le  smack  Imnovrien  drie  Dreygebru- 
der,  c  Ilinrich  Schwitters ,  v.  de  Lo- 
ri«?»t  |iour  cotupléter  son  chargement , 
à  la  defriiiiatiou  oAnversct  Roterdaoï. 

!f AVIRES  EXPKDItS.  ' 

La  Caroline,  r.  Pievel  ,  et  la  Pauline, 
r.  Prevcl ,  alL  à  Terre-Neuve  ,  armateur 
M.  Gouy. 

La  Magdeleine,  c.  Mngueru,  ail.  au 
Iluvre ,  q\u  de  goudron  ,  etc. 

Le  Rémi,  c.  Mandret  »  ch.  de  foin, 
al!,  à  I3ayuone» 

PORT  DE  RAYONNE. 

3Içnvement  du  ig,  au  a5  mai, 

NAViBts  e:vtrés. 

La  f;ot-let(e  la  Jeune-Caroline ,  de  Brest, 
c.  PriaMt,  v.  de  Landeroeau  ,  ch.  d*a- 
voine  ,  froment. 

Le  cli.-i»»e-ifi9réc  TAiiais  ,  c.  Leport ,  y. 
de  Iiorde;«u\^'rh.  d'ayoine. 

Le  f  lins^è^ninree  la  Marie-Josêpjie  ,  c. 
Manuel  de  la  Pucnte  ,.v.  de  Plencia  ,  sur 
le^t.     ' 


Le  chasse-maree  la  N.  D.  de  Begogne , 
de  Plencia  ,  cap.  Cucullu  ,  y.  dudtt  lieu , 
sur  lest. 

Le  brick  William  Henry,  c.  Christo- 
pher  Col  ver,  v.  dito. ,  ch.  de  diy.  march. 

La  chaloupe  la  Magdeleine,  c.  Ange' 
Acha  ,  v.  de  Hilbio,  ch.  de  mine  de  fer. 

expéditions  Itvctes  àladouanede  Nantes. 

Du  27  mai. — L<*s  Deun- Frères  ,  cap. 
Joly  ,  ail.   à  liiyonne. 

Le  Ceurageui,  c,  Leroi ,  ail.  au  Ilarre. 

La  àSurveili«inlo,  c-.  <iaut. 

L'Etna  ,  cap.   ^ullcr. 

Le  Jeune- Léon  ,  eu  p.  Marcocheau. 

Rabiliard  ,  cl  l'Ernest ,  cap.  Ressac,  alL 
k  Bordeaux. 

I^  Providence  ,  c.  Gnriec  ,  ail.  à  Lo-> 
rient, 

L*Union  ,  cap.  Fardel  ,  ail.  àCardiff, 

Les  Amis  ,  c.   Soissons,  ail.  à  Caeii. 

Le  LiyeJye ,  c.  Annis ,  ail.  à  l'île  de  Rë. 

PORT  DE  BREST. 
Mouvement  du  18  au  ag. 

NAVIHFS    E>TR(:S. 

Le  Saînt-Léon  ,  c.  Lequeré  ,  y.  deTré- 
guier,  ch.  de  blé. 

Le  Si- Joseph  ,  c.  (l.imbier  ,  y*  de  La- 
brewrach,  ch.    de   vui  et  vieux  filin. 

La  Créole  ,  c.  Brnerre ,  v.  de  Gersay  , 
ch.  de  charbon  de  terre  et  ferblanc. 

La  Riifîna  ,  c.  Duhamel,  ▼.  du  IIavre> 
ch.  de  bois  de  construction. 

La  lionne-Nourrice,  c.  OUiyieri  y.  du 
Légué  ,    ch.   de   légumes  secs. 

Les  Trois-Frères  ,  cap.  Chevauton. 

Le»  Trois- Frères  ,  c,  Grossiette  |  y,  de 
Paimpol ,  ch.  de  blé. 

NAVIRES    KXPKDI^S. 

Le  St-Maur  ,  c.  Couedel,  alL  à  Bor* 
deani. 

I^  Régului ,  c.  Leyeuz. 

L*Esperance,  c.  Lemindre,  de  Nantes 
vi  y  allant. 

La  Néréide ,  c.  Chopin  ,  de  Bordeaux 
et  y  allant  ,  sur  le»t. 

Les  Troi»- Frères ,  de  Brest ,  c.  Brind- 
)on  ,  ail.  à  la  Gouadeloupe,  ch.  de  yîn. 

PORT   DE  QUILLEBEUF. 

Mouvement  du  i**  /lu  a  juin. 

Sont  arrivés  de  F'illequier  et  descendus: 

Les  des-Frëses ,  c.  Alix  ,  ail.  A  Isigny. 

I^  Jeune- Adèle  y  cap.  Régnier,  ail.  k 
Honllenr. 

Ri'sing  Sum,  c.  G.  Mtrielle,  ail.  k 
Londrea. 

Sont  parmontés  à  In  marée  du  i**  x 

Le  Castor,  c.  Nooy  Houde. 

t  Vent  d'ouest ,  pttit  frais.) 

NOU\^LLKS  DE  MER. 

'  —  Le  Petit-T.ouis ,  est  araîvé  dn  Havre 
au  Sénégal. 

—  Arrivés  à  Saint-Tliomas  ,  le  a7  mars, 
Gorunna ,  c.  Stuper  ,  et  le  5i ,  Eticlracht, 
r.  ^wardof ,  y.  tous  deux  de  Marseille» 


—  Arrivé  a  la  Virginie  le  «5  «TO^lî 
Serpent,  c.  Ely ,  feu.  du  Ha%r«,  l  ' 
pour  Philadelpliie. 

—  Arrivés  k  Charleslon  le  19  j 
Ceres ,  c.  Rogera»,  «T  »Am  »  Wm4 
V.  du  llevrt. 

—  On  éctii  deCofvrt»  es  dateJa.| 
mai,  que  le  Kleîne-JaR,  VerhryMjwf 
y  était  entré  en  relicbvle  a89.aÉLU 
tende  à  Uayonnei  avait  rtwiii— rf  m 
déchargement. 

L'Entreprise,  c.  Tronf o^é  itstàmkm 
Bordeaux,  a  touché  en  aorUaideM 
kerque  ,  le  a8  uni  ;  il  a  éti  àimmÊÊà  i 
son  gouvernail  et  obligé  de 
le  poit. 


AVIS  DÏVEJ15L 


^:^N*   198.— -A  Lctixa 
f;rMrie  et  Mie  lo^a  mIb^  è'CailMlif,  wÊmi 
l'EpiccffM,  N^*  I  Cl  3.   \ni\Jmtmm  émWm^ 

S'adicftser ,  poar  eu  irjîlar  ,  a  MoM.  Ta.  Xm 
Bsptiiie  MoKBL,  rue  do  Vîcaz .nbîa •  IT M 
ou  A  M.  Ltaoï-AiviiaB,  fcnJMitr  à 


BOURSE  DB  PARIS,  ïfWUi. 

Effets  Publies. 

CINQ  POUR  cE^T  cjn^naumwm^ 

ivmtÊMOK*  du  ai  Ibn  labl.*  ^ 

89r  89f  loe  89f  99r  loc  5«  iSc  lec 
(t«>r  tSc  loe  i5o  9oe  iS«  loc  Je  aaa 
bgf  Sc-ioe-iSe  lee; 

Mcu.xxaiss.  DR  uoriDaTioe* 

Joaikfanrp  eu  ■«  Man  itil. 

Ech.  du  aa  Ibn  18a  |  «  lia.  S  a  lei  Sea 
i8a5«  94  set  «M 
Idta  IfoHmATiYu,  18a 4 

AHiruints  DB  1000  ra.,  â  4  p.*  */« 

Avec  lots  cl  priaaa. 

JoalAMocc  dv  DcrcMAn  lite. 

loesi' 

ACTIONS   DE   LA    BA%Q.    DK    rmASCB« 
JfWiiwrt  à»  Jaavicr  181I. 

iS9or. 


SPECTACLES  00  5  JUIIf. 

THEATRE  DES  ARTSc 

Pour  la  siaîèmc   ft  rprrfsfiarJBe  di 
M.  Paaiax, 

LB  LEGS. 
CoH^die  ee  1  acte  de  MaritHfc 

UNS  VrSITB  A  BfiDLAVp 

audcfîUe  en  1  acte,  de  MM 

et  Deleane. 
M.  PtataT   renptîra  la  rdic  de 
Cl  chantera  mm  air 

LE  COMÉDIEN  D'ÉT. 

Vauderille  aoBTcee  ce  1 1 

M.  PaaLiT  remplira  la  r6le 

Dorival,  Comédien,  MAL 

Monsieur  Ccrhim  , 

Dupréf 

Bemmluiuom , 

Baptiste  , 

Madeleine  »  Mlle* 


KULLN.  IMi  KlMEiUE  COMMERCIALE  (e>  caractèues  et  en  taille-ooucf)  DE  C.  BLOQUEL,  RCESr  LD  S.*  Sf 


sesïSB 


VENDRE  I. 


1 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

CmiU  Feoitlc  pacutt  tons  las  joam.  ^'«Irstsv,  poar  rAbonncniMU  •!  la  Rédaction ,  an  BoMan  da  /a  Jfae^lU^  Plaap  dap-Caa^^i,  9*,  ^8,  i  I^qimiw 
On  ■'abonne  à  Paris ,  «chas  BMaior^THMAAs ,  rca  da  iUchelien  ,  n^.  7».  —  Au  Hàvrt ,  chas  Oumulv  ,  rna  de  Paots.  —  £|  die^  iops  1^  |^|i««ini^  at 
Diractears  des  Postas  du  OépaitamaoL —  La  prixda  rAbonnenient  ast  da  i5  fr.  chaque  trimestre ,  peur  Eonen,  et  16  fr.  5o  c.  |>aria  poste. 


ÉLOGE  DE  LltXUSTEE  RIEH , 

Traduit  de  V italien  ^  ^TAo^élp  G4BiUEU« 

Hobila  Taoiiiaiio. 


Bien  est  aa  illustre  inconna  qu\>a  ne  petit  «ses  liîre 
eonnaltre  ,  et  que  chacun  a  intérêt  de  beanccuip  étudier. 

U  est  incommensarab(e«  indivisible  »  ijadéfioi.  H  est  le  com- 
aieocemeut ,  le  progrès  et  la  conclusion  de  toutes  nos  vauités. 
Il  est  tout  et  n'est  rien,  il  fait  tout  et  oe  tût  rien;  il  est 
par-tout,  et  n'est  nulle  part ;. toujours  conslâot»  toujoursi 
uniforme  ,  toujours  lui  •même. 

Plus  sublil  q4ie  la  lumière ,  il  no«s  éblouit  ;  plus  étendu 

3 ne  rOcéau ,  il  absorbe  toutes  oos  vues  et  00s  pensées*  Ses 
cbordemetts  «ont  iuconcevables.  Il  remplit  1  esprit  et  te 
ccBur  sans  les  remplir,  les  possède  sans  les  posséder,  et  les 
ocetipe  sans  les  occuper.  Son  vide  fait  sa  plénitude,  et  sa 

Slénitude  £iitson  vide;  sa  stérilité  est  féconde,  et  sa  fécon- 
ité  est  stérile. 

J\  se  répand  à  grands  flots  dans  l'imagination  et  la  mémoire. 
Il  surprend  Tente^demeut  ,  et  domine  écbec*«t-mat  à  la 
raison.  ^ 

U  remue ,  excite ,  allume^  éteint  et  fait  mourir  les  passions. 
L^amour  et  la  haine ,  là  joie  et  la  tristesse ,  la  force  et  la 
crainte  lui  cèdent  et  lui  obéissent  tour  à  tonr. 

Les  sciences  dévouées  à  l'usage  de  rien,  viennent  à  la 
Cle  ensorceler  le  jeune  élève ,  et  lui  fasciner  les  yeux. 

Si  ce  jeune  élève,  poussé  d'ambition,  veut  s^érever  à  des 
•citttcesplus  hautes,  qui  frajeot  le  d^emiii  aux  charges  et 
aux  honneurs  de  la  république  j  le  ritn  Ipi  tend  la  main  et 
kn  Tend  à  bon  marche  des  licences  qui  co&teroot  nn  jour 
bioi  cher  à  la  veuve  et  à  l'orphelin.  Il  té  revêt  comme  n« 
petit  roi ,  de  pourpre  et  d'hermine ,  et  le  couronne  4*un 
diaperon  on  d'np  bonnet ,  eiu^igaea  redoutables  de  sa 
maiesté. 

Qu'on  entreprenne  tout  ce  qu'on  Tondra ,  qu'on  aiUe  k 
droite  ou  à  gauche,  qu'on  monte  ou  qu'on  descende,  le  f/^nà 
rien  ne  quitte  point  ia  partie.  U  estooiamt  Vairquiaejtronve 
en  tout  lieu  ;  il  nage  en  grande  ean  à  ia  cour  ,.il  triomphe  |i 
l'armée ,  il  tient  sa  gravité  dans  le  sénat  ^  il  ise  touruafinle  ilam 
le  négoce  et  dans  les  alfairef  ;  il  lègnf  atr  mer  ol  sur  ierre., 
k  la  ville  et  au  village.  ..••..» 


Cest  ce  graod  rUn  qui  fait  la  joue  iU#  .e^çfués,,  la  |ri^te«st 
des  naélaocoliques,  la  rêverie  des  romantiques^.  Jef  visjonj  (les 
fiinatiques  ,  la  délicatesse  et  les  meladifis  deê  douillftf*  H 
endort  iex  flagmaliques,  réveille  les  sauguin^.,  excite  ^  Jj^lli/^ux 
et  Jes  colères,  et  fait  crier,  pleurer  et  r^e  le$  femmes,  el 
les  enfan.*. 

Il  donne  à  penser  et  k  parler  li  tout  le  monde;  il  eut  de 
.toutes  les  couversations  et  de  toutes  les  parties  ;  il  fournit 
matière  aux  auteurs  et  les  fait  écrire,  li  me  fait  écrire  1      * 


même, et  c'est  pourPamoef  de  lui  et  par  ses  insinuations  nue 
je  lui  crayonne  cet  éloge  i  Bella  cosa  far  niente. 

La  guerre  et  la  paix ,  les  combats  et  la  victoire ,  les  éo^o- 
tiens  populaires,  les  factions,  les  incendies,  les  pertes ,  les 
naufrages  dépendent  de  rien. 

Le  paganisme  lui  a  consacré  des  temples. et  des  autels, 
l'atéisme  en  a  fait  son  dieu ,  et  ta  superstition  lut  rend  un 
culte  religieux,  f^s  peuples  le  craignant  et  tremblent  en  sa 
prcseijc<>.  Les  potentats  le  servent,  la  couronne  sur  la  téfe  ; 
les  favoris  le  care^seut  et  loi  rtnadeot  des  hommages  ;  les 
braves  Tui  font  des  sacrifice*,  et  les  oooriisans  lui  iirélent 
de  l'enceas. 

Tous  ces  grands  mouvemens  d^s  rénabliques  ^qu'on  attri- 
bue à  des  causes  profondes  :  toutes  ces  conquêtes  ,  toutes  <:es 
actions  si  éclatantes  des  chefs  militaires  jdont  on  va  cherciier 
les  ressorts  dans  la  liaison  d'un  grand  courage  nvec  nn  rare 
génie,  enfin  toute  cf>tte  agitation  du  étende ,  ce  Aux  ot  Jtf^ux 
des  hommes  dans  hss  villes  et  d^ins  les  éUls  ,  ,et  mille  autres 
choses  qui  sautent  aux  yeux ,  sout  les.e^Q^ts  et  If  jeu  de  t^a. 

Cest  lui  qui  sert  de  base  et  de  IbndeaBentà  nosgéoénlogies, 
qai  enfle  et  grossit  les  mémoires  ^élatet  les  histoires. 

Les  avocaU  le  caressent;  lés  ma^ls.tVàb,  sur  leurs  Wéges , 
Técouteot  en  silence ,  les  politiques  le  Tedoutent ,  les  p&îloso- 
phes  le  révèrent,  et  les  savans,  après  avoir  circulé  toute  l«^ur 
vie  autour  des  sciences,  en  reviennent  à  déclarera  sa  gloire 
I   que  tout  ce  qu'ils  savent  n'est  rien. 


fiODSCRIPTUOr^ 

iU  •«mripUnn  curette  ehef  M-  Mfncel,  libreire  à  din  , 
M«r  le  M  ouviragf  des  4Miéfi4féf  ojfglo^armimJ^s ,  ^ra- 
dniies4e  Dn^rid,  cemple  <4éîè  w^wid  nPK^re  Je  pyms 
irecfwMnleMe^ 


I  l  ) 


r,f(  i]f%  .'nscicculcs  p.'tr  le  trndu'tciir  in^uie,  M.  f^clinudr— 
<IV\iii«y,  «eronl  co:tC\cs  a  .1  |ir(*ai*»  littiograpliiques  4*£agel- 
luaiiii,  ni  l'iinpre.i$ion  Ivpograpliiqiir,  faite  av««  un  caractère 
ii«Mtr,  de  la  fonderie  de*  Pinni II  DiJot ,  g.iraiiti$Mnt  k  cett^ 
eu Ifppviie  utile  ud  mccès  presque  certain.  Le*  AHttqmtés 
Ortgfo'normandes  feront  cora posées  de  sii  litraison»  qui 
piraltront  iras  les  mois.  Chaque  livraison  contiendra  o«nt 
pages  de  teite,  grand  i/t-H*. ,  et  le  pn'i  cii^eslltsê  i  5  fr. 
sur  papier  ordinaire  fMfné. 

La  liste  des  souscripteurs  qoi  encourag^Nwnl  cc4f«- ten- 
tative nationale  et  scientinquc  «  sera  inipninéc  h  la  6n  de 
Im  dernière  li?raîson. 

Le  prospectus  de  t*ou\r.ige,  dtslrd>ué  deji  ,  a  fnil  asseï 
^nnahre  tes  avantages  que  promet  le  travaif  de  M.Li- 
i^tiaudê-^rAnisy  ,  et  les  eiroourffgemen4  que  son  zcle  mcfrite. 
Mous  çrDjooe  tléTOÎr  inM*n*r  le  lettre  suivante  |  que  M.  E.. 
H.  L.,..,*s,  nous  a  adressée  sur  ce  pros|>ecUis  même,  et 
qui  contient  des  observations  faites  dans  l'îotcrét  <le  Tart 
auquel  M.  Léchaude' *d*Aoisy  a  consacré  ses  lalwrieuses 
«^  veilles. 

«  Je  n'avaif  peînl  encore  jeté  le»  y^vx  sur  le  pro^perins  des 
'Aniîquiîéi  anglo^normandes ^  rt  ce  nVst  qu^'lu  nroment  où 
je  vous  le  fais  parvenir  que  je  le  lis ,  «t  que  je  penî>e  à  vous 
signaler  quelques  endroits  qui  lue  paraissent  susceptibles  de 
discussion. 

«  I*.  Les  chapheauiL  de  V/tihAm^m  ne  sont  point  charges 
'  de  grotesques^  parce  que  lis  préceptes  de  ri^lamisroe  inter- 
-  disant  toute  espèce  d*tmitations  de  figures  huinaines,   il  n'y 
m  point  de  T^ritables  grotesques  sans  emploi  de  ces  m^mcs 
'    figures  plus  ou  moins   ridictiJeraent  eipriniées,  soit  p^r  le 
mélange    de   formes    étraif^ères  h    notre   nature ,    !*oit   par 
la  barbarie  seule  de  l'exécution  du    travail.  Or,   Ins  maures 
'    n'ont  récllemeut  point  fait  usage  des  grotescjues,  mais  feule- 
ment du  gi*nre  de  décor  auquel  nous  avons  imposé  fort  tard 
le  nom  AÏ'ntabesques  t  g«"re  qui,   chrx  ces  peup'es,    était 
beaucoup  plus  circonscrit  que  chea  non*,  par  la  raison  que  ce 
n'était  guères  que  dans  le  icgnc  végétal  qu'ils  eu  puisaient 
les  difrt.reus  types. 

«  %•    i/époqueàl«quelle  s'introduisit  en  Normandie  le  style 

•enquel  on  peut  le  moins  improprement  appliquer  le  nom  de 

gothique^  u'est    poiut  aussi   conjeclural«    qu'on   pourrait  la 

croire»  les  probabilités  sur  lesquelles  on  pouirail  à  cet  égard 

asseoir  son  opinion,  approchant  fort  de  la  certitude. 

«3*.  Les  noms  de  nos  architectes  du  moyen  âge  ne  sont 
point  encore  ensevelis  tons  dans  la  nuit  des  teius. 

•  4\  Kn  rendant  aux  auteurs  et  aux  voyageurs  nn«?afs  la 
nisCice  due  an  mérite  de  leurs  écrits ,  aux  résultais  de  leurs  re« 
cherches,  il  est  bon  d'apporter  dans  ce  tribut  d'éloges  certaines 
restrictions  dont  le  nombre  s'accroîtra  sansdoute  encore  quand 
rardisologie  et  l'esprit  de  critique  ,  qui  doit  diriger  ses  opé- 
rations ,  auront  fait  parmi  nous  queUpies  progrès  de  plus. 

«  Au  reste,  Tonvrage  de  Oucarel  nVn  est  pas  moiuf  fort 
utile  à  ceut  qui  désirent  s'entourtf  des  matériaux  les  plus 
Oirieux  de  è'bistoirt  monumentale  de  nolie  province,  et  la 
manière  dont  il  est  lepro^luit  par  l'intéressante  traduction 
de  M.  Lécbaudé-d'Anify,  et  lef  plancbrs  nombreuses  qui 
renncbif sent ,  ajoutent  singulièremeat  a  sa  curiosité  pri- 
Biitiv6*»  ^'  ^^'  ^'* 


DES  MOEURS  ANCIENNES. 

«  Les  princes  et  les  rois ,  cbex  Homère ,  n'ont  rien  de  ce 
hixe  et  de  ce  faate  qui  depuis  ont  infecté  la  cour  des  grands. 
La  simplicité  et  la  modestie  étaient  l'heureux  caractère  de 
ces  premiers  sièdes  :  leurs  palais  n'étaient  point  remplis 
l'nne  troupe  inutile  de  domestiques  et  de  valets  capables 
d'introduire  toutes  sortes  de  vices  ,  par  leur  orgueil  et  leur 
fainéantise.  Quand  le$  députés  des  princes  de  la  Urèce  voni 
tfoa?  er  Aciiille  I  ce  prince»  tout  puissant  qu'il  est,  n'a  ni    j 


huissiers,  ni  introducteurs,  ni  conrlisano  autoor^da  la  ,  || 
entrent  chfs  lui  et  l'abordent  sans  façon;  bieoiM  aasli^| 
.prépare  le  repas;  Achille  coupe  Ini-méno   tes  viandes,  b' 
met  em morceaux  ,  et  en  garnit  ploficnri  brocb»» 

Voufxroires  peut-être  ,  M*  le  savant  rddoc leur  de  Cm^ 
que  ce  nàssage  est  une  rebuflade  dn  booiro  pbiio«Ofèi  é  < 
(Hpnève/Pas  du  tout.  C'est  encore  BoliiSt  m  irm  IMlawi 
être  btmhomme  des  bonnes  lettres^  qui  nom  Ta  mrviito^ 
son  ourrago  sur  la  Manière  iPéiUiher  tes  MlrÉ^i^itrw§  fm 
■  rmpfnrt  à  f esprit  et  au  coeur \  premier  totome  ,  fmg^i^ 
^ous  \ous  engagerions  même  Ji  le  lire,  s'il  n*^  étart  pat  1 
lion  de  lM<llc>-lrttr«s ,  d'esprit  et  decOMir.  Mais  totii  | 
ctf  C0115C1I  pour  uue  épigrainme. 


%^««%»««» 


Que  penseraient  nos  petiiet  mattmieo^in  nons 
d'être  efféminés,  et  d'avoir  perdu  l'antique   tÎ(I 
ancîHres  t  Que  penseraient,  dis- je,  nos  peines 
fi    et  1rs   lisaient  l'histoire  ancienne  7  Ellct  y   tefra^tei 
'dames  de  la  plus  haute  distinction,  et  les  pripcetscs  dmw^ 

Srands  royoumes,  se  iirrer  è   tous  les  soin»  ^ve  Ton  an» 
onne  aujourd'hui  à  ces  mères  de  famîllet  que  Ton 
dédaigneusement yêmmei*  déménage» 

1^  princesse   Nausicaé    ou  Nausîcaet»   ille   du 


pnncesse 


raere 
feu. . 


se  levait  «a  point  du   jo«r  psit 


de  êe$   fommrs.  Sa 
filer  aaprès  de  son 

Rhéa,  fille  du  ciel  et  do>la  terre  ne  craignait 
roger ,  selon  Fabius  Pictor  •  en  allant  elle^iuétne  poittr  4s 
l'eau.  Tarpéïa,  dont  le  père  gouvernait  le  capîEote  9mm 
mulos  ,  rencontra  ,  en  allant  remplir  det  ya^es  a  mm 
taine  ,  une  troupe  de  sabins  k  qui  elle  vendit  ton  pett  n 
la  citadelle  protectrice  de  Rome,  ce  t^ni  ptouie  bàpi  fi^ 
demment  sa  trahison,  mais  ce  qni-denoniro  mamiym  b 
fille  d'un  gouverneur,  dans  ces  iemi-'là  »  Vo 
nus  soins  du   ménage. 

Rachel ,  femme  de  Jacob ,  fit  la  connaissance  de  ( 
allant  remplir  un  seau  k  une  fontaine  prci  do  la^aeUt  lé  i^ 
d'Isaac  passait,  dans  le  voyage  c|u'il  ffsisait  pour  nHw  MiH^ 
son  oncle  Laban,  en  Mésopotamie.  Ce  bit  htatorîy  aÉMiÉl 
au  célèbre  Poussin  le  sujet  d'un  taUean  mognifiqpM. 

U  fille  de  Jethro  ou  de  lUgoel,  on  n'oU  nafe  biarf "M 
su^  ce  nom ,  lavait  son  linge  à  Ta  rivière,  da^a  lo  Iia|«lf0i 
fit  son  père  pour  aller  voir  Moïse  en  Egypte. 

Isaac,  fils  d'Abraham  et  de  Sara,  rencontra 
d'une  source  011  elle  puisait  son  ean ,  Rébocca  y 
thuel  à  qui  il  s'unit  l'an  du  monde  ^179* 

Ces  exemples  sont  d'autant  plus  édifians,  ^ne  b  pl"P>'^*% 
filles ,  oui ,  selon  l'histoire ,  allaient  puiser  I  oan  qni  liar  fmt 
nécessaire,  n'ont  pas  manqué  de  faire  detrkiFhoQr 
très,  souvent  même  d'excellens  mariagea* 

MACÉDOIIIE. 

-^Oh,  mon  dieu  !  s'écriait  le  pins  naïf  des  gent 

comme  je  voudrais  pouvoir  estimef  M.  A2'M..»^ 
et  Al.  T ......  n.  Ce!a  ne  s'estime  pas ,  nonaionr  / 

phqua   un  assistant,   cela  s'achète.  Quel 


t 


—  T^  poète-  Benserode,  qui  aeoît  passé  k-  la    _ 
sa  vie  dans  nue  grande  familiarité    arec  Ica  plaa 
trigneurs  dn  royaume,  disait  a  saa amis,  qni  lui 
observer  le  danger  de  cette  conduite  :  «  Ne  vooa 
«  pas  t  malgré    U  manière    dont  je  parle,  anchei^ 
m  suis  toujours  sur    mes  gardes ,  et  que  personaa  a^ 
•  mieux  que  moi  les  lo^tgues  et  les  Arèves,  •  Ba  ^ 
mots ,  Benserade  traçait  la  règle  de  conduite  de  loas  lai 
tisans  de  la  terre. 


(3) 


^^^-  M.'  I.  B.  ViCriis^  ancien  prbfefseuf  Je  eUmie  tbernolo* 
oe  à  Rouen  ,  rient'  'de  faire  parattre  tout  récemment  un 
HTt  élémentaire  de  Teinture  sur  laine ,  soie ,  lin  ,  chan^ 
vre  et  colon  ^  et  sur  l'art  nUmprimer  les  toiles.  Cet 
ouvrage ,  qui  se  recommande  si  puissamment  à  nos  fabri- 
cant par  U  matière  qoM  traite,  et  par  le  nom  justement 
•ccrédité  de  Tauteur,  obtient  un  succès  qu'on  ne  peut  com- 
parer qu*à  celui  du  Manuel  du  TVm/firiar,  qnè  !!•  Vital is' 
publia  en  r8io;  mats  t'ouvragedontnouâ  perlons  aujourd'hui 
a  un  objet  beaucoup  plus  étendu  :  c'est  un  traité  tout  à  la 
Ami  théorique  et  pratique  de  l'art  du  teinturier. 

Ce  volume  ifi-8*.  ,  sorti  des  presses  de  M.  Emile  Périaux , 
fils  atiié,  éditeur,  est  en  vente  ches  lui»  rue  Ganterie, 
11*.  d3 ,  et  che£  les  libraires. — Prix  :  7  et  8  fr.  5o  c. 

— <La  belle  saison  ,  qui  fait  éclore  tant  de  modes  de  fleurs  , 
ooGs  a  donné    l'occasion  de  remarquer  ,  dimanche  dernier  , 

-cinq  II  six  beautés  septuagénaires  qui  se  promenaient  sur  le^ 
Graud-Cours  et  à  la  Bourse.  Comme  leur  toilette  doit  être 

•basée  sur  l'expérience  que  ces  dames  ont  acquises  en  fait  de 
modes,  dans  l'espace  d*une  longue  carrière  de  jeunes  per- 
sonnes ,  nous  allons  l'indiquer  le  plus  succinctement  possible. 
L'une  d'elles  ,  la  plus  remarquable  ,  portait  une  robe  de  per- 
iLale  à  jour ,  courte  et  fort  échancré^»  par  le  bas  ;  un  panache 
de  sigue  surmontait  son  bonnet  à  l'iunoceote ,  et  un  fichu 
4*une  gazé  fort  claire ,  à  liserels  roses  9  un  peu  entr'ouverte 
sur  les  côtés,  complétait  le  i^â^r^ux  d^une  mise,  que  uçus 
offrons  comme  un  modèle  de  goA  et  de  décence  aux  de- 
moiselles qui  veulent  inspirer  des  setimens  tendres  y.et  atti- 
rer les  regards  indiscrets  des  jeunes  promeneurs» 


SPECTACLES. 

THÉÂTRE  DES  ARTS.        , 
Le   Legs.  —  Urne  Visite  à  Bedlam.  —  Le  Comédien 
.  dCÉtampes.  —  Perlet. 

La  représentation  d'hier  ne  brillait  pas  par  la  nonvf«u(^« 
Chacun  a  m  U  comédie  du  Legs  ;  Une  Visite  à  Bedlam  ei% 
Bœz  connue,  et  ie  Comédien  d'Étampes  devient  tout-ii'^fait 
un  de  nos  habîtoéa  ;  nwia  du  moins  celui*ci  ^-t  il  le  talent  ile 
paraître  toujoers  nouveau ,  dédommagement  que  nous  n'avons 

Sas  trouvé  dans  les  deux  autres,  ouvrages  ,  qui,  ont  été  froi* 
ement  joués,  pour  ne  pas  employer  une  expression  peut* 
être  plus  juste; 

Dans  le  vaedevîHe^d'C/n^  ViUte  à  Bfdlam^  on  peut  dire 
que  Perlet  a  joué  avec  l'art  et  le  talent  de  rigurur  ches  un 
acteur  de  son.  mérite;  mais  il  fallait  auelque  chose  de  plus. 
Fouganiini  est  un  forénose  italien  ,  eutnoosiasteet  fou  de  son 
art ,  un  vrai  possédé  de  musique  enfin,;  et  Perlet  n'a  pas  mit 
dans  son  jeu  la  paMÎon  et  le  feu  quVxige  ce  r61e,  doofil 
saisit  fort  bien  d'ailleurs  quelques  traits  comiques. 

Nous  avions  tort  tout  il  l'iicure  de  nous  plaindre  que  cette 
représentation  n'offrait  rien  de  neuf.  M'^*  Jolivet  a  certaine- 
ment été  neuve ,  et  très-oeuve  dans  le  r^le  à^Améhe,  Ce  n'é<» 
pas  une  amante  en  délire,  c'était  une  amante  endormie  , 
que,  pour  comble  de  malheurs,  les  accens  un  peu  froida 
de  son  époux  n'ont  pu  ré.veiller;  Nous  savQns  que  cette  actrice 
remplissait  le  rile  a  Amélie  par  complaisance ,  ce  qui  lui  avait 
acquis  l'indulgence  du  public  ;  mais  ce  qui  ne  la  dispensait 
pas  de  cette  simple  intelligence  des  rôles  et  de  la  scène,  dont 
nous  ne  vouions  pas  croire  M^'*  Joliyet  dépourvue. 

Une  nombreuse  assemblée  gamistsait  la  salle  ;  tout  4e  monde 
veut  voir  Perlet ,  et  tout  le  monde  a  raison. 


0imxm4 


n^tdx'it 


NOUVELLES  DE  MER. 

Par  lettre  de  la  Martinîquedu  23  avril. 
Ton  apprend  qu'un  nouveau  convoi  de 
hAtimeus  de  commerce  devait  partir  des 
Antilles  pour  l'Europe,  du  10  au  i5  mai. 

— *  Est  arrivé  1^  2g  mai  devant  Douvres, 
Fortuna,  cap.  Wejrdeman  ,  ail. de  Brème 
è  Bordeaux. 

-—  Arrivé  à  Fernambouc  le  as  mars  »  le 
Mtiment  de  |;uerre  français  le  Diligent," 
ysen.  de  Rio-Taneiro. 

—  La  Louise,  cap,  D<»scombes,  parti 
Je  Bordeaux,  est  arrivé  à  Valp^raiso» 

—  La  goélette  la  Pénélope ,  c.  Ducàsse. 
partie  de  St.-Yago  tic  C«iba ,  est  arrivé  a 
Yafparaiso,  avec  de  légères' avaries ^  et 
rUiisse,  c.  Amaiiieu,  parti  au  même 
iostant,  a  navigué  de  conaervejJQaqu'au 
cap  Horn,  oii  ils  se  sont  séparés.  Une 
fcégatt  française ,  arrivée  à  Yalparaiso  ,  a 
rencontré  l'U lisse  vers  Lima. 


PORTS  ÉTRANGERS. 

ARRlViQES. 

Qravesend^i  et  29  mai.,  -?-  lonia  ,  c 
Warren,  v*  de  Marseille»  Active  »  c*,Wiir 


nale,  y.  de  Dunkerque.  Lord  Melleville,| 
c  Black ,  V.  de  Calais. 

Lwerpooly  27  mai.  —  Le  Douglas ,  c. 
Davies,  y.  de  Bordeaux. 

•  Newctujêlej  26  mai^-^'Mediaior^  cap 
Steel,  v«de.Caen. 

.  Copenhague  n-  *6.  et  17  jtm*.— Tre- 
Venner, c.Madyig,  et  die  HulFaufig,  c. 
Sang,  IL  de  Marseille. 

PÂPARTS. 

Plymouih  ,  27  mai. — Lord  Nelson,  c. 
Smîtbson ,  et  l'Argo  ,  c.  Sackson ,  v.  de 
Bordeaux.  . 

An%^rs  ,  agma/.-— Joffge-Cornelia  ,  c. 
Oortjensy  ail.  à  Bayonne,  ch.  d'avoine. 

ii'PORTS  FRAJIOAIS. 

ARRIVACrâ. 

Lorient^  dS  mai.—'fsn,  relâche  :  {Long 
co9frs.)lj9^  Sabine,  c«  Loogchamp,  v«  de 
la  Guadeloupe,  ch.  de  sucre  »deslmé  pour 
Bordeaux.  (  Çahotdge.  )  Les  sept- Frères , 

Corfpbé ,  V.  de  Bajoune  ,  pour  Rouen. 

La  Paix-Désirce  ,  c.  Moulin  ,  v.  de  Ma- 
rennes,  pour  Roaien«—L' Aimable-Sophie, 
çap..^«agousse,.ven.  de  la  Rochelle,  pour 
Rouen. — Le  Saint-Uathuriu,  c.  Cloirel  , 
V.  du  Groisiç^pour  Dttok^ecque. 


Cftfe,  18  et  pgjn^.-r-lCfiioUage., 
Cy rus , c.  Rqberts.  v* d^ fiarcelonne ^«/Mir' 
lest.— Vénus  ,  c'.  Dorcj,  et  Duke  of^Q|o- 
cester  ,  c.  Tourneau^  v..de  Go^rqcisejr , 
sur  lest« 

Marseille ,  iL&.mai.-^CahotiSge^  )  Lt 
Sceptre,  cap.  Norfor ,  ven.  de  Lqnd^ , 
ch.  de  1 ,067  qtiarters  blé. — Le.NepUme  , 
V..  ,de  Gibraltar.,  ch.  de  sucre^  nlôu^b, 
cuivre.— L'.A#^9iptton».v.  de  Cadix,  cb. 
de.  carqa^se. 

Marseille ,  2B  mai.  -^  Ctitotage,  )  fjÊ 
NpuveaurMonde  ,  cap.  Tfsci ,  anglais ,  Y^ 
d'Alexandrie  .  ch.  de  teye$  et  blé. 

La  Roche/le  ,  ^S.mai- — (  CqAa(tf  e.  ) 
Les  Deux-Sœtirs,  c.  I^othe»  v.  .de,]^y|it. 
^L'Hélcne-Marie ,  t.  ne  B.ijo^ne. 

Bordeçftx^  5a  ''l^»^-*-<Al^^^f.)L£li 
rivière  ;,  le  hytm^  v^  dç  LÎTerpool  --4'Ea« 
trepnse ,  c»  Shotton  ,  T.  de  Newcastlep.-*» 
En  rade  s  L'Ann ,  cap.  Stewart  »  f fiwde 
Londres.  —  L*Anna-Margaretba»  c«  ym^ 
trer ,  t.  de  Saint-Pétersbourg 

fiflronnr%  ^5  m^.^(j£ong,çoyrà.) 
Le  William- Henrj,çap.  Colvari  veOf^de 
Ncw-jork,  çh.  de  farine ,  m.' 

,  DEPiUTS. 

Cette  y  16  mai.  —  (Cahotage.)JfaFO^ 
n|ing-Ma(ia  ^  çap^  P#h^  j»lU  k  Gucjr^j. 


PORT  Ot;  UOUEN. 
MiO'-^'entenl  tfu  5  juin. 

^AVlnE5   ENTA ËS« 

f«  chD«se-iii:irce  la  Victoire»  cap.  Le<- 
groiicc  ,  %  en.  de  Bordeaun  i  ch»  de  TÎn  , 

I«r  sloop  le  Jeune- lien  rj  t  cep.  Daniel,^ 
V.  d^Saitit.\ea]Kt,  ch.de  tirine,  coton  filé. 

h^  iloop  le  Saint-Pierre,  c.  Yeou  ,  ven. 
d'Iiuufleur,  di.  de  tucre,  boit  Canipéchc. 

MVIRKS   EXPÉDIt'S. 

I.e  -krick  U  Rote  »  cap.  Piel  »  ait.  k  Bor- 
draui ,  ea  iè|;e. 

Le  ch'-isM-niarée  le  Cosar  ,  c,  Ldiëcho  9 
«U.  k  fiordeaciK,  en  lège. 

lé%  ilenp  1^  Ti-oift-Frèref  «  c.  Oubourg, 
aM«à  lloiilpur,  cli.  de  vin  e*  eau-de*vie. 

1^  ftlatip  rËlic-Felicilé«  c.  Martin,  ail. 
à  Hoofliiir^ch.  <le  fûts  vides,  pUtre. 

Le  5liK>p  r\iuiable-(.otiise,  c.  Hélxert, 
alL  à  4M)ut0ville,  cti.  de  C&ts  vides  »  plâtre. 

PORT  DU  HAVRE. 
Uifmfement  du  4  «11  5  /ncn» 

ITAVIRES  F.NTRÉ3. 

I^  brick  r£ugèti«,  c.  Moulinet,  ven. 
de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin  et  tabac* 

Ijb  diasse- marée  la  Bien- Aimée  «  cap. 
Coedel ,  V.  de  Beauvoir. 

liC  chasse-marée   la    Marie-Annante 
c.  Blancho,  t.  de  Mareiines,  ch*  de  sel. 

Le cliai»e-Diarée  l'Hyiiolilc,  c.  Gaston, 
▼  .  d*0!ér  )n  ,  ch.  de  sel^  eau-de-vie. 

I^e  brick  Thlspérance ,  c*  Gourdel ,  v. 
de  Bordcnui ,  ch.  de  vin  ,  sumac  ,  etc. 

Le  brick  la  Jeune-Fanny  ,  c.  Guil- 
laume ,  v.  de    Bordeaux ,  ch.  de  vin. 

Le  chas<«e-iiiarée  la  Je  une.  Ma  rie- El  i!»a- 
brth  y  c.  (ilaret ,  Y.  de  Croisic  ,  ch  de 
sel. 

Le  cbasse-marée  Mnfilig.ible,  c.  Le- 
rarre,  v»  de  Bordeaux ,  ch.  de  vm  et  sa- 
von. 

1^  bri«.k  les  Trois-Sœurs ,  c.  Guîamerl, 
?•  de  Bouleaux ,  ch.  de  vin. 

Le  brick  Raxana,  c.  Miller,  v.  de  la 
Havane  ,  cli.  de  »ucre  et  café. 

Le  troi.^-inâts  ,  la  Louisa  ,  r.  Métairie  , 
T.  de  St-Ooriiingue,  ch.  de  sucre  et  café 

Le  chasse-marée  la  Providence,  cap. 
L.  Luco,  v.  de  la  Rochelle,  ch.  de  vm 
et  eau-tlt'-vir. 

Le  l'iirk  l'Orient  ,  c.  Miller ,  ven.  de 
Charlc^toii  ,  ch.  t^e  cotou. 

1^  bri*k  TEiigénie,  c.  Minguet,  v.  de 
ffoirriioii tiers  ,  ch.  de  sel. 

l/e  lirit.k  Ir  Lion  ,  c.  Purington,  y.  de 
la  Nouvrlle-Orlé.iiis  ,  ch.  de  coton. 

Le  rli.ivsr-inarée  la  Stc-Aniic  ,  capit 
Bord'^l  ,  V.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin  et 
taa-de-vie. 

Le  clii<«i*vm-iféc  le  Louîs-Cha ries-Ma- 
rie ,  c.  Kid  ,  v.  de  Beaiuoir ,  ch.  de  sel. 

Le  Irots-fiiat^  américain  Amphion,  c. 
Blin  ,  V.  Nï'W-York  ,  ch.  de  coin. 

Le  lroi(*riià:$  nint*r(c:iin ,  llenriet  ,  c. 
Bt'Ilv  ,  V.  de  Baltimore,  ch.  de  cafJ  et  1 
rii. 


Le  trois-iuâls  aioéricaio  ,  Heraueiy  C, 
Garner  ,  v.  de  New- York ,  du  café  #1 
coton. 

Le  brick  américain  Baltic*  C.  Aldret  » 
V.  de  la  Havane  ,  «h  de  sacre  et  café* 

lie  sloop  rAimable-Ëugénie  9  c  liard, 
V.  de  Dunxerquc  ,  ch.  de  charboa» 

Le  brick  amrricain  Martha-Jaoe  •  cap. 
Randall ,  ven  de  Mew-Tork  «  cb.  dii  riX| 
roton  I  etc. 

IfAVmFS   EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  Bérénice  ,  cap.  Gojan ,  ail.  k 
Rouen  ,  en.  de  sucre  ,  potasse. 

Le  chasse-marée  THypnolite ,  c.  Cha 
blanc,  ail.  à  Rouen  ,  ch.  d'ard^ses* 

Le  dogre  les  Deux-Sœurs-UoieSf  cap. 
Oeuvre ,  «II.  k  Rouen ,  ch«  de  sucre  et 
planches. 

Le  troî^mâts  la  Physicienne,  c.  Brouck  , 
ail.  à  Saint-Pétersbourg,  cb.  de  diverses 
marchandises. 

Le  sloop  la  Félicité,  cap»  Liard ,  ail.  k 
Rouen ,  cli.  d'étain  et  bois. 

Note  des  î^entcs  recueillies  à  la  bourse 

du  Havre  du  4  juin 

So  balles  colon  Fernambourg ,  à  1   f . 

6a  c.  i/a  ,  acq. 
10  dilo  dito  Géorgie,    longot  s«ie,  à 

a  f  ,  dito. 
5o  dito  dilo  Sciara ,  Il  1  f.  62  c.  «/d,d. 
100  ditodiloCamouchy,  à  t  f.  60  c., dito 
97  dito  dito  Géorgie,  k  1  f.  10  c,  dito. 
45  dito  dilo  dito  ,  k  1  f.  6  c.  t  /4  ,  dito. 
5a  quarts  café  Martinique,  à  a  f.  7  c. 

i/a ,  dito. 
3o  qnart>  c.fê  S.-D. ,  k  1  f.  $7  c.  1  /a ,  d. 
la  sacs  café  liourboii ,  à  1  f.  90  c,  dito. 
100  sacs  sucre  Bourbon  ,  à  80  f . ,  dito, 
3o  milliers  huile  de  baleine  ^  k  ^oî.  ^6. 
a5  milliers   bois  de  Gampéche,    coupe 

d'Espagne ,  k  1 4  f .  aS  c. ,  dite. 
3o  sncs  sucre  de  Tlle  Maurice ,  k  35  fr., 

en  entrepôt. 

PORT  DE  QUILI.EBEDF. 
\!ou\^enient  du  3  au  5. 

Sont  moitiés  et  passés  deko  ttàla  tna^ 
reV.  —  La  Uaiie- Victoire,  c.  Jacob;  la 
Victoire  ,  U'^muir  .  le  Jeune«IIenry  ,  c. 
Daniel  ;  la  P.Tisienne,  c.  (înmlcourt. 

Sont  montés  rt  postlr. — La  Perle  ,  cap. 
Guichm  ;  I.1  Jannetle,  c.  Fteury  ;la  Paix, 
c.  Hochet  ;  l.'i  Li.Iia,  r.  I.abbé  ;  le  S.  Pierre, 
c,  Jyou  ;  de  Vronw  Lnunnégina,  c.  Smith, 

Sont  dvscfntfus  de  /'HU-ifuien — Le  Ta- 
lisman, r.  I^gougeti  rtnion,  C.Richard 
Williams. 

Sont  parmontiis  à  la  mnrée  du  soin 
f.'i  Perle  ,  c.  Guic!u)n;  la  Jmnnelte,  cap. 
FlfMiry  .  la  V'MX  ,  C.  Ilo'ln^t  ;  la  l.idia  «  c. 
î>.bbé;  de  VroiiW  l^nnuégina,  c.  Smilh. 

Sont  nvmtés  et  tuirnttmtrs  à  In  murée 
du  5  : — La  B(*Ile-Ro<:e ,  c.  Lucas;  TAdé- 
laïtle,  c.  r><'srue  .  la  Ji*unr-|\osr,  c.  Caron; 
'e  Tln'opbille,  r.  Pndo  ;  l'.\i niable-So- 
phie ,  c.  (*orilon  ;  la  Notre-Dame ,  cap. 
Coiiito. 

Su  n  t  arrhes  de  ViUvqutrr  :  —  L* E o- 
I  ilie  ,  c.  IVsinare*  ;  le  Pierrc-M.irie  ,  cap. 
r.ir-.t. 


rée  ^if  5  I  —  VBwomà^  c 

Félicite,  c.  iikai4iJ«. 
Gro«tt. 


Cours  âm  Priss  ém 

a  l'i'fi ,  Caay.  —  5o  k  Sa  C 
4  \uin ,  Tvetoi.  —46  à  4f  C 
Le  sac  de  S'io  kilo^ 
Pavilly,  la  f.  U  qaiBt«l« 


AVIS  DIVERS. 

(8^N».  199.  — IfaariMn 
à  lontr ,  doBi  trois  au  proaier 
dcaxièaa .  dans  la 
n<».  4. 

S'adrMicr ,  po«r  lit  voie  al  «■ 
Udlia 


19*.  soo.  ^  Madame  Di 

neor  d«  prévenir  la  pahlic  ^VUc 
eoinpOHtioa  qui  a  la  peap ririé  da 
panaiief,  à  l'Inatat  airwa  «4  alla  Ml  a||S|i 
Mailaina  DrchcsM  9a  dislàbM  mÊmm\ 
cifiqoa  si  uiila,alla  leaihla  «•  k^fV  J4 
auftsi  ••  rtnd-alle  cbcs  toi  *' 
loi  foBt  rhoDntnr  da  la 
jasqa*a  préscal  oblraa  am 
■êflw  AaiM  las  lictu  on  Wi  isHCSs  pM 
éiaiant  le  plaa  répaadas.  nia  aai  la  aaft^ 
pOMèila  ca  ■accai. 

£lia  demeura  tms  de  I*Ec«mB«  i^.  aib  ^ 


BOUBSE  DE  PARIS, 

Effets  PuUiee. 


OMVQ  poua  rc^T  co^i 

liwii— n  4i  n  Vmi  safeL 
88r  aoc  aSc  55c  Soe  40c  Soc  afi  ta 
tSf  aSc  aoc  aSc  88r  S9r  yaa  ffta 

ABC01V?(AI».    DE   UQCIDaTIO*« 

Ech.  ds  ta  Mars  i8a4,  &■••     •     tM  ta 

I8a5,         f    4 
Idem  NosiiHàTivu,  stai 

AIffIfUnïS   DE    lOOO.Pft.,   ft   4    fL*  */« 

Avao  loto  al 


SPECTAGI.es  do  6  JODL 

THÉÂTRE  DES 

Pour  l'afaat-derBÎère  &I 
M.  Paa&BT. 

L'HABITANT  DE  LA    GUi 
Gcmf  die  aa  5  aeiea .  da 

LK  PAaaAIM  • 
Comddie  en  t  acte  .  de  MM. 
ce  MelcsvilU. 
M»  Pbeliv  remplira  le  rAU  ^J 
L*ARTISTB, 
Vaudefillc  noavean  ea  1  acM,  éè  1 
al  Pcf  Ici. 

M.  PaaiiT  miplirm  la  a|lt  < 

JtDn  CoiiiQres  oi  GimcAUT. 

LA  FILLE  HUSSARD. 
Paalnminie  ra  3  acia»,  É  1 


'uii:>.  i.MiKiMLriiLcoM  11  H'  \  1*:  (KNiiMiAciKRE&Ei  fm  taule-doucr)  de  g.  bloquel,  rue  Sa  I4>  Jk*  14 


SAMEDI. 


jj*  lag.-.!—  Annee.'^^*'»'' 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


i«%l«%V%VM%^VV» 


C-tte  Feaiflc  p.r.H  ton.  h»  jo.r..  S.dfeMW,  pour  rAbonne«icnl  et  U  Red.clioo  ,  .a  Bniwn  de  /a  iracelle .  f  Uce  det  Cârmet ,  o*.  48 ,•  R 
ôa.-al^m.%  P.rU.  cbex  Bausor-Tiv^..,  ™de  Richelieu  ,  nO.  7..  -  Au  Havre ,  che.  C.p.li^  ,  me  de  P«ri..  -  Et  che.  ton.  le»  L.br..  ._ 
DCwrteoN  dee  Portes  du  Départent».  —  U  pri»  d*  rAbonneineot  e»i  de  1 5  fr.  ohique  tnmciire ,  pour  Rouen ,  et  16  f^.  5o  à.  par  la  potie. 

I  ^^^p  \^^  ^^^  WWw  ■^"  w^»^ 

sions  de  set  deroîert  momens,  à  Vexistence  qni  lui  échappait. 
Les  héros,  comme  les  autres  hommes  «  recuieiii  bitn  souvent 
devant  ces  mois  terribles  x  H  faut  mourir  I 

Tous  les  efforts  que  nous  pouvons  faire  »•  rendront  ja mar- 
ia mort  douce.  On  ne  peut  toiitau  plus  qu*eo  dimiuucr  l'iiors 
reur  ;  et  il  est  faoi'e  de  concevoir  que  le  juge  prévaricateur  , 
le  mandataire  iiindcle,  le  guerrier  cruel,  le  /ilf  dénatur», 
récrivain  calomniateur  doivent  éprouver  plus  d'angoisses  que 
d'autres ,  lor:a|ue  la  voîx  intestine  du  remords  vient  leur  dire, 
en  leur  d^lchirant  les  entrailles  :  H  faut  mourir  ! 

Nous  sommes  si  portés  k  repousser  W  peusée  de  noire  5n 
dcruiëre  que,  pour  flatter  notre  faiblesse,  noua  avons  été- 
jusqu'à  créer  cette  chimère  qu'on  appelle  rimmortaiité  d'ua 
nom,  c'est-à-dire  l'existence  éternelle  d*une  chose  qui  cesse 
d'exister  avec  nous.  Ne  pouvant  éterniser  notre  éire,  nous 
avons  voulu  éterniser  nos  visions,  mais  ett-il  quelque  chosu 
dfî  plus  fort  quo  dVulendre  un  guerrier  dire ,  avec  un  saog<* 
froid  à  faire  frémir  t  Je  vais  nie  faire  tuer  pour  qu'on  parle 
de  moi  ;  ou  bien  :  Je  vais  itnraortaltsf  r  ma  mort,  Groit-on 
que  la  démence  ait  encore  quelque  chose  h  (àlj^e  après  ce'a  ?•«.* 
Et  ce  misérable  jongleur  littéraire  qui ,  1c  tfoni  jauni  d'absti- 
nence et  ridé  par  Tes  veilles  ,  se  traîne  fe  ventre  &  terre  jus- 
qu'aux pieds  d'un  roi  de  théâtre  pour  lui  dire  :  acccordez-moi 
1  immortalité  en  vous  chnrgeaol  de  m«n  r6le,  et  prêtez-  moi 
dix  francs  à-compte  sur  le  succès  de  ma  tra|^ie  :  n'est-il  pas 
la  plus  ridicule  de  toutes  les  charges  humaines?  Collé  contre 
une  des  colonnes  en  toile ,  du  Capiiole  ok  du  Sénat  lors- 
qu'on braille  ses  Vers ,  il  attend  pour  se  ^ufler  que  sa  co<- 
terie ,  ou  un  amas  de  rieurs  aient  claque  sa  pièce*  Uii  ap- 
plaudissement retentit  à  s(«  oreilles  dressées  r  il  se  crrit  un 
Corneille ,  il  naît  à  Timmertaiité ,  et  se  ^e  future  est  as.^urée 
dans  les  siècles  des  siècles.  Arrive  le  cinquième  acte  qui  doit 
être  le  sceau  de  sa  gloire  incommensurable  ;  mais  au  moment 
oii  la  toile  Va  toniber,  le]iarlerre  tourbillonne,  les  vents  sif- 
flent ,  les  quinquels  s'éteignent ,  l'ombre  enveloppe  mon 
auteur,  et  tous  les  moucheurs  de  chandelles,  les  balayeurs 
de  coulisses ,  les  décorateurs,  machines  et  macliinistes  dirent , 
en  passant  devant  l'homme  immortel  :  //  fizui  mourir^  ii 
faut  mourir  ! 

La  vie  humaine  n'est%ue  la  isasvMe  pièce  4e  aotre  poète  : 
c'est  ou  une  tr^tgédie  ou  uae  comédie  ,  selon  le»  circons- 
tances ;  on  /  reçoit  sou  veut  une  claque,  et  elle  se  termiue 
ordinairement  par  les  sifflets  et  les  huées»  Hais  quelque  bien 
que  l'on  commence  et  que  Ton  6niase  sa  pièce ,  quelque  kûr 
que  Ion  soit  de  vivre  après  la  mort\  la  plus  inéviia- 
ble  detoutes  les  lois  de  la  nature  est  celle  qui  nous  dit  tous 
les  jours ,  à  toutes  les  heures  et  de  cent  façons  :  //  fai^'^ 
mourir  ! 


IL  FAUT  MOCRÏRÎ 

Au  milieu  d'un  festin  ,  au  sein  de  vos  amia  ^  et  dans  les 
bras  même  de  vos  maîtresses,  %\  vous  voulez  éprouver  p!us 
vivement  les  plaisirs  fugitifs  que  vous  goAlee  ,  tendres  épicu- 
riens ,  joyeux  sybarites ,  rappclez-vous  cas  mota  philosophi- 
ques du  destin  :  Il  faut  mourir!  et  si ,  alors  de  délicieuses 
larmes  viennent  mouiller  vos  yeux  enivrés  ,  si  une  ombre 
de  tristesse  se  répand  sur  le  tront  de  vos  convives  ou  de 
votre  amante ,  vous  sentirez  avec  iMoalaigiie  combien  la  mé- 
lancolie est  friande.  .  /.  .     1         1        » 

Les  anciens  étaient  de  grands  mattree  ea  fait  de  volupté. 
Horace  ne  pîirle  jamais  des  délices  d'un  banquet,  sans  ap- 
peler à  ses  amis  le  jour  oii  il  faudra  ae  quitter.  Tibulle 
ea  recevant  les  baisers  énivraos  de  sa  Délie ,  aime  à^  faire 
couler  les  larmes  de  sa  maîtresse  et  à  lui  faire  prévoir  le 
jour  oii  n  exhalera  son  âme  dans  son  dernier  baiser.  Aoa- 
créori  même ,  le  voluptueux  Anacréon  le  front  caché  sous 
des  roses,  montre  le  soir  à  ses  disciples  les  fleurs  qui  se  sont 
fanées  sur  sa  tête  ,  et  leur  ré|>ète  sur  sa  lyre  que  les  plai- 
sirs  et  la  vie  n'oul  que  la  durée  des  roses.  Toute»  ces  leçons 
de  prétendue  philosophie  n'étaient  cependant  que  des  ra*- 
nemens  de  jouissance  ,  compatibles  avec  la  doctrine  des  an- 
ciens. Aujourd'hui  on  tenterait  avec  peu  de  succès  de  les 
imiter.  Chaulieu  ,  Parny  et  Delille  qui  avait  de  la  sensi- 
bilité avec  tant  d  art,  ont  voulu  vainement  allier  les  pré- 
ceptes  de  la  folie  aux  impressions  de  la  mélancolie  :  on  lit 
à  peine  les  vers  oii  ils  ont  essayé  de  nous  faire  à  la  fois  sou- 
rire et  pleurer.  Notre  morale  est  trop  sévère  ;  I*aspect  re- 
-  jdouUble  de  réternilé  ne  noua  permet  plus  de  considérer  la 
fin  de  notre  vie  ,  comm«  le  commencement  d'un  voyage 
•musant,  et  ce  n'est  <iu»avec  effroi  ou  respect  nue  nous 
contemplons  ces  mots  inéviubles  :  //  faut  mourir  ! 

La  mort  quelqm?  nécessaire  qu'elle  cou»  paraisse,  nous 
offre  en  effet  bien  rarement  un  aspect  consolant.  U  natMire 
a  attaché  avec  sagesse  une  horreur  invincible  à  l'idée  de  la 
destruction  totale  de  notre  être.  On  peut  se  familiariser  avec 
le  danger ,  mais  rarement  avec  l'idée  de  la  mort.  Un  sol- 
dat qui ,  pendant  dix  an»  a  marché  à  la  victoire  sur  le»  ca- 
davres de  tous  ses  amis  ,  est  peut^tre  l'homme  du  monde 
qui   pense  le  moins  sérieusement  du  monde  à  mourir. 

Lannes  ,  le  plus  brave  des  Français ,  voulait  faire  pendre  le 

médecin  qui  lui  avait  dit  que  sa  bl^sure  éuit  mortelle.  Il  re- 

rMussait  avec  horreur  tous  ceux  <mi  s'affligeaient  autonr  de 

i  .•      ....  %^i^^^    .m.-.iam*  «a  ««a  ■  iiwrMniiir     «A  cramnonaait 


iu^,  et  ce  héros,  sentant  »a  vie  a'évoAOuir,  se  cramnonnait 
au  bras  de  Wapoléon,  cMune pour  an  vaUaolier ,  dans  les  iUu- 


co 


%%%%%%%%» 


l'n  bihliotiiane  de  mes  amis  possède  nn  Juvénaî  (i)  qui 
ptMSI  pa.<^fccr  pour  unique  dans  &on  genre.  Ce  livre ,  portant 
1rs  marques  encore  récentes  de  nombreuses  mutilations,  lui 
Il  été  cëdc  par  le  roaiire  d*ttn  hôtel  de  Toulouse  »  qui  l'avait 
\sMui  ,  avec  d'autres  ouvrng'-s ,  à  la  disposition  des  voyageurs 
%<|ui  alfluaient  à  cette  époque  dans  sa  uiuison.  S*étaul  app*rçu 
un  jour  que  quelques  feuillets  de  ce  livre  étaient  arrachés , 
Taubergiste  se  mit  aux  aguels,  et  ne  tarda  pas  à  surprendre 
i\û  nouveaux  lacérateurs  dont  il  se  vengea  inalicieuscujent, 
en  faisant  leur  portrait  en  marge  des  passages  enlevé.^  :  ce  qui, 
9près  avoir  rétabli  le  texte  en  regard,  romme  l'a  fait  mon 
ami ,  présente  à  Tcsprit  des  léfle&ions  fort  piqua ute»«  Voici 
qur!qiif$-uns  de  ces  |>as$ages  pris  au  hasard  : 

«  Vers  lacérés  par  un  jeune  marquis  portant  casque  ,  cra- 
»  ^a'.tie,  éperons,  un  peu  de  rouge  ,  et  des  moustaches 
"  n 01  tes  postiches.   » 

<  Il  importe,  en  effet,  aax  c1ief«  comme  a  Téut, 
9  D*uccordcr  davantage  an  plus  hrave  bu.'dat , 
»   Et  qo*il  offre  aux  regard.<> ,  tor  soo  teia  magnanime , 
»   Dca  aignes  éclatant  de  la  publi(|ue  estime.   » 


»  Laissons  ce  Fahiua  ,  isau  de  denii-dîenx  , 

»  Né  prêa  de  leor»  anteU  ,  de  turnoma  j^lorieax, 

9  Couvrir  l'indignité  de  son  ftror   de  boue  ; 

»  Le  céder  en  \iguenr  an\  brebis  dt*  Padune; 

■  Prétendre  en  uu\  orgueil ,  reproduire  â  noa  >eox  , 

»  Dana  an  corpi  épilé  ,  aca  anstcrea  aïeux.  »  ' 

••  Autres  vert  coupis  avoc  de  grands  ongles  par  un  person- 
»  nage  qu'a  son  costume  et  Tair  il  la  fois  scolastique  et  guer- 
■  ner;,   on  ne  peut   trop  diTiuir.  » 

«  F.(»t-ce  Id  ce  guerrier ,  armé  coutre  les  Tenta  , 

•  De  aon  fonet  aucrilé^e 

« 

»  K»l-ct  là  cm  guerrier  dont  la  colère  impie!  «... 

«  Un  jésuite  déchira  le  passage  suivant  :   » 

<  Les  clialdéens  ,  encor  plus  qn^  cet  impoatenr , 

•  Snr  ta  femme  crédule  exrrceront  d'empire 

■  Tout  re  qu'on  aslrolo^oe  uae  ann<mcer,  prédire, 
«  De  Jupilrr-Aroiiioo  sou*  autant  de  djcrela  , 
»   Depuis  que  l'axenlr  nous  voile  5essrrrei!(, 
»  Et  qne  l.i  pythonÎM^  e<«t  réduite  au  ailriirr. 
»   Mais  du  reate  l'exil  jurait  leur  influpnre  , 
«  TAmoin  ce  nialh^ur<*u\  qni ,  par  sou  art  ténnl , 
«   Fit ,  au  sein  de  Galba  ,  porter  le  coup  latal.  * 

•   Vers  lacérés  avec  colère  par  un  p^'tit  homme  sec  ,  coïfle 
»  en  aiies  de  pigeon ,  avec  une  queuo  à  la  pru:<di('uuc«    » 

»  Qnc  seit,  6   Pontifus,  ta  :;éné.ilo*;ic? 

»  Pourquoi  de  ta  ut  d'aïeux  rrtle  inii^ue  série, 

»  (Ie5  bustes  désr.idca  des  \ainqururs  d'Annibal, 

■  Ces  fiers  F.uiiliens  ,  snr  Irur  rluii  tiiumplial, 

»  Ces  CorTÎnua  brisés  ,  rt  parmi  c<'s  mcrvf  illea  , 

n  Cet  énorme  Gai b.i ,  s.ma  nez  el  s:ms  orriltc» , 

»  Anpi  j-s  des  Cnrius  prc-^iiu'^k  dctni  ran^é»? 

»  SuHSt-il ,  de  montrer  avec  ordre  r  ■n,>s, 

•  Sni-  les  raipeaus  nom bi  eux  uu'*  n^^  tamenae, 
»  Dca  litrei  enroméa  une  liste  poudirDse  , 

•  1  l'illustres  généranx  ,  de  |  ui.^t^ans  diriateurA  , 

•  Quand  de  ce  noble  aan^  i*  r>inifuite  et  les  m^LMirs 

•  Déshonorent  TecLt  en  Lr^ed*-»  Lfpidr » 

«  Qtialrain  enlevé  par  un  piésidiut  delà  bU':iétê  des  bonnes 

m    I.>u««iez-Tons  cntoor  j  de  >ln^t  :;r.ivcs  a;i\i.aN  , 
m    I!  irr  W>e  dcj.i  que  de  mtts  suculentt 
«   ¥.1  di^oe  dri  ;iie.tx  dont  il  lient  rori;;ine , 
»  Craint  de  dégéncier  de  leur  uoble  ruisine.  a 

n  appartenait  sans  doute  à  Juvénal  d*étre  encore  en  butte 
à  In  haine  des  ^ici«*ux  qu'il  a  si  vigoureusement  peinte»  Ici 
me  vient  nalurc-llement  le  souvenir  de  cette  princesae  qui ,  k 
cauae  de  m.>u  iitreme  laideur,  faisait  casser  toutes  les  glaces 
de  son    palais.   Cette    folie    changeait-elle   sou   visage  ?  Ces 

(r)  TradnciioB  M  fait  de  BC  Uéchin. 


messieurs  ont  0gt  de  racine   t  ils  recoitiuifnieoi  Um  Jit 
formités  ,    dans    les  satyres  de  Juréiul.    lU  oai    knêtt* 
miroir  ;  mais  ils  ii*ont  pas  changé  âë  6gvr«« 

MACÉDOINE. 
—  La  M  retire  du  dix^-neuvième  âthele ,  doaf  b 
rite   a  assuré   le  succès   contenait  dan»  sa  VIU*  lii 
une    dissersation   fort    spirituelle ,  sur  le  gemrm 
Le  poème   du  Bonheur  ,    cette  prodocUon  wrîpmmm  t  fn 
nous   devons   aux    loisirs    de  la  plume   qui  noot   lffl|i  b 
G  tilde  Poétique ,  a    fourni   à  M.  Léon  ThîesM  « 
d*un  article  dont   nous   voudrions  donner   naa 
plëte.  C'est  surtout  ;  en  citant  le  texte,    que  le 
tuteur   du  poème   fait  ressortir  ingénieujteiiienl  bs 
qui  brillent  dans  cet  ouvrage.  Faut-il  offrir  na 
I  arration  descriptive  ,  en  prenant  pour  aujel  les 
plus  coiuiiiunes,  le  critique  traoKrii  cet  ven  oh  b  fibi 
dépeint  l'allure    et  Ifs  habitudes  joYÎilet  du   choi«  MHiri 
de  mes  tique  avec  lequel    il  semble  se  complaire  : 

«  Lil>re,  il  folâtre,  il  jone  avec  bb  chat  cipiè|W 
»  Qui ,  vers  lui  se  glisaant  d'na  air  folÂirt  «t  n^ 
a  Fait  ronfler  le  plaisir  ^  et  passa  aooa  la  ■■la^  * 

Les  hémistiches  soulignés  indiquent  lea  Irails  fA  fal^ 
adiuirer  ;  et  ces  traits-lii  sont  nombreux.  Qui  icrait  •  eaiAiy 
a  ses  gaulois  pour  refuser  no  tribut  d'éloges  fc  des  îMasi^ 
primées  avec  autant  de  naïveté  el  de  grâces  qm  CsIIm  àl 

c  Le  gJXOB  est  la  tabla  où  l'on  aart  k  fasIiB  : 

»  D^ns  le  tase  écniiiant  la  brioche  ac  ploag*  « 

%  Et  p  d'un  lait  tiède  encor  l'enfle  ewmmm  mmm  épemgtk 

Le  substantif  brioche  nous  a  paru  \k  admiraUeneal  phaL 
C'est  un  mot  inspiré)  c'est  le  choix  des  expinsions  yi  ftt 
le  poète. 

Ou  est  d'autant  nlus  difficile  i  l'égard  d'an  aatoaTt  fA 
nous  accoutume  à  1  être  en  ch&tiant  ton  iljrle  ,  cl  es  se 
trant  sage  jusque  dans  l'exaltation  de  set  idées.  Aas»t 
avouerons  que  nous  avons  été  surpris  de  reiKonlrer  ce  ff0 
dans  un  ouvrage  qui   se   distingue  autant  par  b 
grammaticale,  que  par  l'élégance  du  stjle  s 

c  An  déclin  de  aca  ans  démentiésami  aon  ifa. 

Ou  lit  dit    pas  ordinairement  :  c*est 
l'on  s'embrouille.  Il  est  plus  commun  d'enlcadce 
petit   bcurgeois:  Cest    en  mentant   ^ue  Ton  /i 
Mais  quand  on  parle  le  langage  des  dieux  ,  il  nTost  pas  cs^ 
venant,  il  est  même  défendu  de  s'exprimer  ooMaebfri»  '■ 
gaire.  On  peut  être  poète,  sans  doute,  et  ne  pis cnaski 
Dumarsais    et  Waillj    :    témoin    Homère  t     qai  at  SM^I 
pas  un  mot  de  français.      

SPECTACLES. 

THÉÂTRE  DES  ktiTS. 

Perlet. 

F7 Artiste  a  encore  eu  Theureux  privîl^  d'attirer  tmBl^ 
de  monde,  à  sa  deuxième  reprétenlation  «  qooiqoe  eeini^ 
ville  ait  été  donné  trois  fois  dans  L'espace  d*nM  sasMl^lt 
Journal  de  Rouen  a  dit  à  ce  qu'il  parait ,  et  on  a 
Perlet  ai'ait  éftrouvé  ici  un  accueil  auquel  il  fi*i 
bittié ,  et  que  M**  Simonet  y  avait  parjaiiememi  rêassii 
comme  il  faut  que  la  vérité  soit  dite  t6t  ou  lard*  a^ 
comment,  nous  devons  répéter,  pour  que  personne  ■*«■ 
que  Perlet  a  été  fort  bien  accuelli  chex  nonsi  rt  mm' 
monet  y  a  réuui.  Après  M""  Legrand  il  était  difficile  qa'Ay 
réusit  parfaitement.  I^  Journal  de  Rouen  pjmt  élrr 
iai    " 


toritc  en  fait  t^e  goût  et  d'opinion ,  mais  on  risqne 
se  tromper  en  le  consultant  sur  les  faits.  Jusqu'ici  B  m 
Gazette  et  les  Débats  \  il  ne  devait  pas  s'attendre  & 
d'être  cr  lui-même  sur  parole. 

Vous  croyoqs  devoir  prévenir  la  direction  da  il 
longueur  des  entractes  a  beaucoup  indisposé  lucr  fai 
leurs,  et  que  b  public,  las  d'attendre  nosiî  tom^mm^-W^ 
quelquefois  supporter  sa  minfaÎM  imatar  ansMHi^li 
[  remiers  eatreat  en  icèiic. 


0mmmi  d  "^^^tt^ffi^. 


PORT  D'HONFLEOR. 
Mouvement   du   i*'.  au  5  mai. 

NAVIRES  ENTRÉS. 

Le  sloop  rAranbfe-Calherine ,  capit. 
*Coltentin,  vea.  de  Hoream. 

Le  sloop  la  Bienfaisante ,  cap.  Duche- 
min  ,  yen.  de  Shoreain. 

Le  dogre  N  Carolins-Aimée  y  c*  Dau- 
snaile ,  ven.  de  Rouen. 

Le  sloop  rÂimable-Eugénfe,  c.  L'iard, 
Teo.  de  Uunkerqiie ,  parti  le  5  pour  lé 
Havre,  ch.  de  houille. 

—  L'Alcide,  cap.  DascaRips»  yen.  îdena, 
reparti  idem  idem. 

—  lia  Paix,  cap.  Hochet»  yen.  idem  , 
^b.  idem,  parti  le  4  pour  Rouen. 

Ledogre  la  Perle  ,  cap.  Guichon  ,  yen. 
idem ,  ch.  idem  ,  reparti  idem. 

—  Le  dogre  la  Marie- Vincentc,  cap. 
Jacob,  ven.  de  la  Rochelle  ,  cb.  de  vin  et 
e«u-de-vie ,  reparti  itlem. 

Le  sloop  la  Jeanelte ,  cap.  Fleury  9  ven. 
'  de  Dunkerque ,  ch.  de  houille,  reparti 
idem. 

La  goclette  anglaise  Betsey,  cap.  James 
Hile,  ven.  de  Newport,ch.  de  fer,  parti 
le  5  pour  Rouen. 

Le  chasse-ïnarét»  la  Victoire,  cap.  Le- 
^ouec,  yen.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin  et 
e.iu-de-vie. 

—  L'Einm  muel ,  cap.  Guillam  ,  yen. 
yea.  de  St. -Merlin,  ch.  de  sel. 

—  La  Famille-Héunie  ,  cap.  Âllain, 
yen.  du  Croisic  ,  rh.  idem. 

—  La  Marie-Joscpbc,  cap.  Lebail,  yen. 
de  la  Trinité  ,  ch.  de  vin. 

Le  sloop  la  (Caroline,  cap.  Mokaer,  yen 
dn  Croisic,  ch  de  sel. 

Le  chasse-marée  TOscar ,  cap.  Marion  , 
▼en.  de  li^flote.  ch.  de  vin. 

—  Le  Grouec  ,  cap.  Sizilia,  yen.  de 
TorH  •  ux,  cil.  de  vin  et  cau-de-vie 

Le  brick  l'Aigusle,  cap.  Noël,  yen 
idem    ch    de  vin 

—  Le  Petit-GusUve ,  cap.  Blay,  yen 
idem    c  1.  tdom. 

Le  chasse-mirée  le  Sl.-P  orre ,  cap 
Goblet,  yen,  de  Marenn;-*,  ch.  de  sel. 

—Le  Joli-Cœur, cip.  Laine,  ven.  idem, 
•  fa.  idem. 

—La  B.'cUe,  cap,  Lecerf ,  ven.  idem  , 
c  •  ide  11 . 

-^L^inno-Maric-ChTie,  cap.  Forget  , 
y  n.  id'^m ,  ch,  idoni 

—  La  Dorad;  ,c:«p.  Galant ,  yen.  d*Ars, 
(  I'.  idem 

«-•La  Boaa?-^.nion ,  cap.  Martin  ,  ven 
du  Groisi  * ,  ch.  id  'm. 

—  Le  Don-de-D  eu  ,  cap.  Launaj,  ven. 
de  Beauvoir,  ch.  idem 

î^  Pieux-Désiré;cap.  Pourcbape,  yen. 
de  .Marennes ,  ché  idem. 

—  La  Confiance ,  cap.  Honmer,yeD. 
de  Bordeaux,  ch.  de  yia  et  tati«de*Tie« 


Le  brick  TAdelina ,  cap.  Payert ,  yen. 
idem  ,  ch.  idem. 

I^  cbasse^maréc  la  Caroline ,  cap*  K. 
Fontaine  ,  yen.  idem ,  ch.  idem. 

Le  sloop  l'Aimable- Victoire ,  c.  Galon  , 
ven.  de  St.-Martin,  idem. 

Le  chasse-marée  les  Scpt-Freres,  cap. 
Corlobé,  ven.  de  Bayonne,clud*easencey 
bois,  goudron. 

—  Les  Trois-Frcres ,  cap.  Machefaux  , 
yen.  de  Bordeaux ,  ch.  de  vin. 

Tous  ces  navires  sont  repartis  le  5 
pour   Rouen. 

Le  brick  le  Victor,  cap.  Troude,  ven 
de  St.-Domingue,  en    quarantaine  pour 
deux  jours. 

Courtiers  »  MM.  Duval ,  Gaillard  et 
Pellecat. 


PORT  DE  BOUf.OGNE. 

NAVIRES   ENTRÉS  : 

Le  22  mai ,  le  sloop  l*Euphrosine ,  cap. 
Philippe ,  y.  de  Dunkerqne ,  destiné  pour 
le  Havre  ,  ch,  de  charbon  de  terre ,  ge- 
nièvre de  France  et  huile  à  quinquets. 

Le  a8 ,  le  Jean-Baptiste,  c.  L.  Massère 
v.  de  Marennes ,  destiné  pour  Duukerq. 
ch.  de  sel. 

Le  sloop  le  Modeste  ,  c.  L.  Nicolay  ,  v. 
de  Bordeaux  ,  c.  de  vin  et  eau-de-vie. 

La  galéasse  l'Espoir,  c.  Ledoux ,  y.  de 
Calais  sur  lest« 

I^e  brick  norwé^îen  Venskab ,  c  Sîol- 
tenberg  •  y.  de  Moss ,  ch.  de  planches 
et  bois  de  sapin. 

NAVIRFS    EXPÉDIÉS. 

Le  25  mai ,  le  brick  les  Troîs-Frëres , 
c.  Sauvaget  ,  ail   à  Estaples,  ch.de  sel. 

Le  27 ,  le  sloop  TEuphrosine ,  cap.  Phi- 
lippe. 

Le  3i  ,1e  Jean-Baptiste,  c.  L.  Massère. 

PORT  DE  DUISKERQUE. 
Mouceme/i/  dti.  5o  aii  5 1  mai, 

NAVIRES    ENTRÉS. 

Le  trois-mâts  norwégien  M.'iren  Kers- 
(ine.  r,  Walloé ,  a  été  renfloué  et  est 
entré  cette  nuit. 

La  Jeun^-Camille ,  c.  î..efrançois ,  yen, 
de  Cardiff ,  ch.  de  fer. 

Le  Saint-Sauveur,  c.  Boudin ,  y.  de 
(lonfleur  ,   lège. 

La  Rose,  c.  Vasse  ,  v.  de  Rouen  ,  lège. 

VK%\i ,  c.  Frigoult ,  v.  de  Nieuport  , 
lëge. 

le  Jean-Baptiste,  c.  Massé  ,  yen.  de 
Marennes ,  lège, 

Enighelen  ,  t.  Lyderson  ,  y.  dç  Chris- 
ûana  ,  ch.  de  bois. 

NAVIRES  EXPÉDIÉS. 

La  Bonne- Mère  ,  c.   Février,  ail.  au 
Havre,  ch.  de  charbon. 
La  Renommée,   cap.  GaedoD|  alL  au 
1  Haf  rt ,  ch..  de  charbon. 


Le  Neptune  y  c.  Poirier  |  alL  an  Hayre, 
ch.  de  charbon. 

Le   Saint-Pierre,   c.     Hasaé  |   alL    aa 
Havre ,  ch.  de  charbon. 

L*Heureu8e-Alliance ,  c.   Brîxard  ^  ail. 
à  Rouen  ,  ch.  idem. 

Le  Jeune- Doniinique,  c.  Asselia  ,  ail. 
à  Rouen ,  ch.  idem. 

L'Alcide',  c.  Oescamp ,  ail.  k  Rouen  , 
ch.   idem. 

L'Aimable- Julie,  c.  Liard  ,  ail.  k  Rouen, 
ch.  idem. 

La  Cérès,  c.  Pesquier  ,  ail.  à  Marennes, 
lège. 

La  Bonne- Agiaé ,  cap.  Lefranc  ,  ail.  à 
Vanndes  ,  cb.  de  charbon. 

Le  Bienfaisant,  c.  Amisce),  ail.  à  Bor- 
deaux ,   cb.  idem.. 

L'Auguste,  c.  Thoma^j  ail,  k  Brest, 
ch\    idem. 

Le  Papillon,  c.  Gambie,  ail.  an  Ha- 
vre ,  ch.  idem. 

La  Perle,  c    Guichoo,  alL  k  Diejppe- 
dale,  ch.  idem. 

Le   Saint-Paul,  c.   Flambart ,  ail.   an 
Havre ,  cb.  diy.  march. 

Le  Renard  ,  c.  Chassenes  ,  ail.  au  Ha- 
vre, ch,  idem. 

La  Jeannette,  c.  Fleury,  ail.  à  Rouen, 
ch.  d'huile. 

Le  5t  mai ,  la  Jenne-Camille ,  cap.  Le- 
françois ,  v.  de  Cardiff,  avec  fer. 

Le  Saint-Sauveur,  cap.  Boudin  ,  yen. 
d'Honfleur ,  sur  lest. 

L'Agile ,  cap.  Frigoult ,  yen.  de  Nieu- 
port, sur  lest. 

La  Rose,  cap.  Vasse,  yen.  de  Rouen , 
sur  lest. 

Le  I*'.  juin,  le  Jean-Baptiste,  cap, 
Massère ,  ch.  de  sel. 

Enigheden  ,  norw. ,  cap,  Ljdersoo  , 
ven.  de  Christiania  ,  ch.  de  bois. 

Le  2  ,  l'Elisa  ,  cap.  Leprince,  yen.  du 
Croîoy  ,  sur  lest. 

Le  Père-dc-Fa mille ,  cap.  Fatome ,  yen. 
de  Rouen  sur  lest. 

Le  Succès,  cap.  Delpierre,  yen.  idem, 
sur  lest. 

Le  5 ,  la  Bonne-Société ,  cap.  Lelai|[nei 
ven  du  Hayre ,  sur  lest. 

NAVIRES    EXPÉDIÉS. 

Le.  3i  mai ,  le  St.-PanI ,  c.  Flambart  j 
alL  au  Hayre ,  avec  diverses  marchandises» 
Gauwin ,  coutier. 

L\  Jeannette,  c.  Fleury,  aU.  k  Ronen , 
avec  charbon.  C.  idem. 

L?  Renard,  c.  Chassenes, ail.  an  Hayre, 
^vec  diverses  marchandises.  Debaecker,  C. 

Le  Jérôme,  c.  Béchot^  ail.  à  Vannes, 
avec  dito.  C.  dito. 

Le  Rusé ,  c.  Lebreton,  ail.  à  Rochefbrl, 
avec  dito.  Salomez  aîné ,  C. 

L*Espoir ,  c.  MAsson ,  ail.  k  Mar 
sur  le^t.  Einmeiy,  G. 


Le  ^^  jiuTi,  U  Dabnce,  c.  Coriton, 
•II.  à  Vaiiri«s  ,  avec  charbon.  Scrgent- 
De  Haecque,  cnuriier. 

I/Alerle,  cap,  CoueJfli  tlL  h  Mttêif 
•vrc  boi«.  (iouwin  ,  C. 

Les  2  el  3  •  néant , 

PORT  DB  ROOEPf. 

ClIAtCEIfErfS   ET    EÉCLAVATIONS. 

^r^CfiARcm.  du  chaase-marée  la  Vu:- 
loire ,  c.  Lcgrouet  f  ven.  de  Bor- 
deavx. 

Courlier-inteq). ,  M.  J.  Petfecat. 
Brclumatettrs ,  MW. 
43  fais  %'în.  —  lle&bert  frères. 
!•>  dito  dtto.^V*  Maicouronne  et  Itb. 
I   dito  dilo. — Fauvel  le  jeune. 
9  dite  dito, — F.    Lecœur. 
3a  dilo  dilo.  —  Le    garde- magasia   des 

tabacs. 
64  caisses  savon. — A  ordre. 

— I  c  cha.«sc-mn#pe  la  Vîcloirc ,  capit 
Legraudy  yen.  de  Bordeaux,  ch.  de  ym  , 
tabac  ,  savon. — Courtier,  M.  J.  Pellecal, 

<-—  Le  sniack  hollandais  Vrouw-Lam- 
mrgtna,  cip.  Smith ,  ven.  de  Christian- 
sjind  ,  par  HonOeur ,  ch.  de  bois  du  uord  ; 
courtier,  M.  Pellecat. 

— 1«  b^Keaa  à  vapeur  en  fer  Aaron- 
Maubjy  cap.  Diichesne,  est  monté  au- 
dessus  du  pont  de  Snint-Scver ,  ce  matin 
à  quatre  heures,  ail.  à  Pari». 

Uouvmneni  tùi  6  juin» 

NAVIRES   FTVTIkKs 

Le  b-\(fîaii  h  vapeur  r.Varon-M.^ubv,  c. 
Duciiesne ,  a!',  êu  Havre  ,  ch.  de  café  , 
bois  ,  cuivre  .  étjin. 

NAVlR»:a  CX^FOIÉS. 

La.gribane  le  Charles- Ferdinand  ,  cap. 
I  andrin  ,  alK  à  CouteviUe  ,  ch.  de  piètre 
et  fùU  vides. 

Le  sloop  TAlexandre,  cap.  Roussel, 
ail.  à  IIon!lcur  ,  ch.  de  fûts  vides. 

fie  brick,  fa  Diane,  cap.  Couhette  ,  ven. 
de  Marseille  9  sur  lège. 

Le  chasse-'inarée  la  Marie-Anne  ,  cap. 
Cointo ,  ail.  à  Drest ,  ch.  de  bois  de  chénc. 

Le  cbasse-innrée  la  Marit:-Horten<e  « 
cap.  Rc'kSiK ,  ail.  k  Nantes,  ch.  de  plâtre. 

Le  bricV  le  Coureur,  cap.  Boulin ,  ail. 
À  Bordo.-tux,  ch    de  plâtre. 

Le  dogre  l'AugnsIe  ,  c.  f^iunay  ,  ail.  a 
Cherbourg,  ch.  de  bois  de  chêne. 

|ja  gnëtclte  anglaise  Alert ,  c.  Jonhs ,  ail. 
à  Londres,  ch.  de  pierres  meulières  et 
laek  lacV. 

Le  sloop  TAd^lafde ,  cap.  Coaset ,  ail.  à 
Cherbourg  et  Granville,  ch.  de  pierres 
iDenlières,  vin. 

Le  chasse-marée  la  Rose ,  c.  Joallaod  , 
ail.  à  Brest ,  ch.  de  bois  de  chêne. 

Le  dogre  le  Printems,  c.  Philippe,  ail. 
à  Saint-Malo',  et  le  Vivier,  ch.  de  pierres 
lucuhères ,  plâtre. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du  5  «m  6  juirtm 

lîAVIRE    FN-TnÉ. 

T^  trois-raâts    OBdipe ,   cap.   Voisin, 


(4). 

1  vea.  de  Haragnau  ,  cU.  de  coton, cuîrf, 

5AVIRES    EXPKDIÉS. 

Leeloop  le  Gustave  ,  cap.  GalUeo,  ail. 
Il  R^oen,  ch.  de  foede. 

1^  chasse-marée  le  Blen-AoïJ,  cap. 
Gonédal ,  ail.  idem ,  ch.  de  seL 

—  La  Je.inne  -  Marie  -  Elisabeth,  cap. 
Foret ,  ait.  idem ,  ch.  idem. 

Le  brick  rEugëiie ,  cap.  Moulînot ,  ail. 
idem  ,  ch.  de  \'\n, 

—  I^  J^nne-Fanoy,  cap.  GuiHaome, 
ail.  idem,  ch.  idttn. 

—  Les  Troift-Frères  ,  cap.  Guihonaat, 
ah',  idem  ,  ch.    idem. 

—  L'Eugénie,  cap.  Minguel, ail. idem, 
ch.  de  sel. 

Le  chasse-marée  le  Louis-Charles^Ma- 
rie  ,  cap.  Rio  ,  ail.  idem  ,  ch.  idem. 

Le  brick  l'Espérance  ,  cap.  lourde t , 
ail.  idem.  ch.  de  savon,  vin. 

Le  trois-mâts  la  Virgiuie-Thérëse,  cap. 
Pcllier,  ail.  à  la  Guadeloupe,  ch.  de 
ballottage. 

\m  goélette  les  Trois-Frëres,c.Osmont, 
ail.  à  Bayonne,  ch.  de  lin. 

Le  sloop  lEuphrosine,  cap.  Philippe, 
ail.  à  Rouen  ,  ch.  ch.  de  charbon. 

—  La  Jeune-Euphrosine,  cap.  Thon* 
roiide,  ail.  idem,  ch.  de  sucre. 

I«a  goélette  dméricuinc  Director,  cap... 
ail.  à ,  sur  lest. 

On  signale  en  ce  moment,  ea  rade, 
sept  à  huit  voiles.  Ou  présume  que  c*est 
le  convoi  attendu  de  nos  colonies. 

^ote  dm  i^cnte*  lecur illies  à  la  Bourse 

57  balles  coton  Louisiane  ,  4  1  fr.  12  c. 

i/a  ,  acq. 
7.7  duo    dilo    dito,  à  I  fr.  i5  C,  dito. 
100  dito    dito    dilo  ,  à  i  fr.  36  c.  1/4  » 

dito. 
79  dito    dito    dito,  â  i  fr.  45,  dito. 
Go  milliers  café  5l.-Doiningue,  k  i   fr. 

60  r. ,  dito. 

PORT   DE  QUILLEBEUF. 

Sont  montrs  ri  postas  à  la  marée  dm 
soir  et  parmo\tvf  à  celle  du  6  au  matin  • 

La  Bonne-Union ,  cap.  Msriiu  ,  ven.  da 
Croisic  ,  ch.de sel;  le  P*'tit-Gustave,  cap. 
lUie  ,  ven.  de  liordfnux ,  ch.  de  vin  ;  le 
Don*de-Dieu,  cap.  Uelaiinny,  v.  de  Beau- 
voir, ch.  de  sel  :  r.\iigustc-Angélique .  c 
Dubuisson ,  v,  dMIonfleur ,  ch.  de  diverses 
march.;  l'Adelina ,  cap.  Duvert,  ven.  de 
Bordeaux,  ch.  de  vin;  le  Saint-Pierre, 
cap.  Collet ,  V.  dj  Marcnnes,  ch.  de  sel  ; 
le  Joli-Cœur,  cap.  I^iné,  v.  idem,  ch. 
idem  ;  la  Ihche ,  cap  Lecerf ,  ven.  idem , 
ch.  idem  ;  la  Dorade  ,  cai>.  K.  Galant ,  v. 
idem  ,  rh.  idem,  le  (Charles  ,  c.  Lebreton, 
ven,  de  Ik>rdeauz  ,  ch.  de  vin  ;  rAimable» 
Bernard,  cap.  Olivier,  ven.  d'Honfleur, 
ch.  de  sucre;  la  Paix-Di'sirée,  cap.  Pour- 
chasse, ven.  de  Marenues,  ch.  de  sel  ; 
l'Elisabeth,  cap.  Go<se,  ven.  du  Havre, 
ch.  de  sucre;  la  Confiance ,  cap.  Monaier, 
ven.  de  Bordeaux,  rh.  de  vin. 

Sont  montés  et  passés  dvhout  :  —  Le 
IWtsey,  c.  James  Kill  ;    le  lloppet,  c.  A* 


Bodtn  ;  Brae  8«ten ,  c.  CMmmi  h 
lippa ,  c.  BJancT  ;  le  PosteiMdMl 
Tnnman  ;  k  Soha  Acade  Joeep  ,  c:  I 
le  Viae  ,  «.  Schotton. 

Sont  des€9ndmM  i  la  Lidîe  •  c  h 
Ulilonde,  cap.Auioult  ;  die  Drâi 
Homst  ;  l'Epgëne  ,  cap.  Leda. 

L'Anne- Jdarie,  c.  Uoret  ;  TàSà 
Srbire  ;  U  Yiclaire  ,  c  Lepta  rthai 
Richard  Williams  ;  rAsalcrltU,  C.  le 
la  Françoise  ,  c.  BureU 


NOUVELLES  DE 


—  Les  Deat-Soeun  ,  eep. 
Nantes,  est  arrivé  k  Bvéae 
21  février,  en  68  jours  de 
L'Eurydice ,  c.  Lecoq,  aussi  A 
était  arrfvé  à  Baéiios-Ajres  i 
avant,  aprës  45  Jours  de  nMT. 

—  Le  brick  la  Nantaise  as 
Roche  fort  le  So  ma 
Terre-Neuveb  II  est 
bâUmens  du  roi,  destioéè 
marins  français  employés  k  la 
morne  dans  ces  passages. 


*1 


AVIS  DIVERS. 

flU^ÎT  toi.— A  Lovia  , 
ennile  et  Mb  loge  ûnue  à      . 
PEpicerie,  M<>"  I  «C  3,  prèak  vaodal 

S'adraMv,  poar«anafar,allato.lkJ 
Baptista  MoasL,  nia  da  TiflUL-BaUs.  W 
ou  1  M.  LEaoï-Rivriaa ,  halaMV  à 


BOURSE  DE  PARIS,  DHIEI. 
Effets  PuUUm. 
ci!fO  POOB  CB«(T  cnn 


Sjf  75c  80c  85c  llf  M  fSe  MT  aff  I 
88f  87f  95e  SSi 
EECO^r^AISS.    PB   UOcnSTIOBl 
JwisMM  àm  n  Mm  iSiB. 
Ecb.  da  ta  Mars  18^ ,  fia.  S    a     sas  Mb 
■  8aS,       •    4    sas  sis 
Idem  MoHnATiTu,  1814 
i5iiuiTis  DE  1000  Fa.«  à  4  pu*  */« 
Avec  lots  cl 


loSaf  Sac 
SCTIO!rS  DE   L4  BsaQ.   M 

i58Sf.  "" 

SPECTACLES  dv  7  JUBL 

THÉÂTRE  DES  AftlS» 

RELACHE. 

Demaio  dimaaclia  lacMiaaa,  aanasaritai^J 
reprascatatloBs  «le  M.  Perlât. 

Jeux  Couiqcbs  db  Ginoaiar. 

ARLEQlimMAlTEE] 

ov  CoioMBivB  Moara  av  Va 
Paniootine  en  a  aeies  »  â  | 


EOUEM.  IMiitlMËKIlî  GOUMiîiiaALE  (b5  cARàCTÉtES  et  ev  TiaLC-ooecE)  DE  C  BLOQUEL,  RUESvIOH^H 


DIMANCHE. 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 


ite  Pcmlle  p«rait  toiM  !«•  joan.  S'ujiretser ,  poar  rAboaneioent  et  la  Rédaction  ,  aa  Bureau  de  fa  NaceUe ,  Place  def  Carniciri ,  nP.  4^*  ^  Ronfu. 
Ou  t'abonne  à  Parii",  cbex  BaiMOT-Tair^mt,  rae  de  Bicbelien  ,  n®.  73.  —  An  Hàrre,  chcs  CHAyaLLi,  me  de  Farii.  -^  Et  chet  fooa  lili  kibrairet  et 
pirectenra  de«  Po»tet  du  Département.---  Le  prix  de  TAbonneuient  est  de  i5  fr.  chaque  trioieïire ,  |K>ur  Rouen ,  et  t6  fir.  5o  o.  parlrpott^. 


LES  YEUX  ET  LA  BOUCHE. 


GHAKSOlf. 


Toa  yeux  m'ont  dit  TOtre  aecrel , 
Let  miens  ont  dû  ae  faire  entendre, 
Et  quand  ma  bouche  parlerait , 
Que  pourrait-elle  tous  apprend^'? 
Un  seul  regard  parle  bien  mieux 
Que  le  doux  aven  qu*on  haiarde  ; 
Et  j'entends  ai  bien  deux  beaux  yeux  ^ 
Que  sans  cesse  je  voua  regarde. 

Mais  a  Taudace  dea  argus 
Cachez  bien  cea  regards  de  flamme , 
Où  si  souvent  mes  yeux  émus 
Chei  cheot  à  deviner  votre  &me,' 
Aujourd'hui  cea  argus  maudita 
Qui ,  toujoura  furent  si  fafoncheai 
Aux  cent  yeux  qu'ila  avaient  jadis  9  ^ 
Sont  payés  pour  joindre  centiv^uchea. 

En  soirievant  rheorenx  bandeau 

S  ni  d'amour  ceint  la  jeune  tête  • 
terchon«  ,  par  u|i  secret  nouTeaa  , 
A  fermer  sa  bouche  indiscrète. 
Un  regard  en  dit  plus  qu'un  mot; 
Et  quoique  ma  bouche  soit  close , 
Aussitôt  que  je  fixe  uu  sot 
Jo  crains  d  avoir  dit  quelque  ehote. 

Ponr  nous  comprendre  sin»  dongei*. 
Cachons  ,  en  le  faisant  entendre , 
Dans  le  signe  le  plus  léger 
L'aven  de  l'amour  le  plus  téndfè. 
A  vos  beaux  yeux  si  par  hasard 
Les  miens  disent  toujours  de  méuM , 
Sachez  qu'alors  chaque  regard^ 
Toudra  vous  dire  :  Jû  vouf  aime* 


Edwd. 


LES  OMBRES. 

méprise  persotine ,  a  dit  na  sage  ^  11a  atômé  Fait  ombre  . 
lit  en  partie  raison  ç^  sage  là.  Il  y  a  pourtant  des  cor(^s 
e  donnent  aacun  ombrage,  dém^iitlefe  à  M.  Jourdain  de  la 
?. . .  il  est  yrai  que  les  detix  substantif^  ombtè  et  ombrage 


ne  sont  pas  tout  à  fait  sjaonlmes  ;  car,  ùhdlH  tjjue  la  lurmière 
fait  ombrage  aux  faibous ,  et  U  4ambeati*d1e'  Yé  ràfson  But  $ofs, 
quoique  la  lamiëfc ,  à  proptemeut  parler ,  ne  fdsse  p^s  d'ouï  «^ 
brc.  r 

On  eingeVaîl  devant  un  laceMemonîen  le  nombre  des  soldats 
de  Xercès,  dont  les  tiaîts,  disait-on,  suffisaient  pour  obscurcir 
le  soleil  :  tant  mieux,  répoadil-il,  nous  combattrons  à  l'ombra. 

Un  de  mes  arais  me  parlait  (Tune  ville  oii  les  mouchés  don* 
nent  beaucoup  d'ombrage.  Est-ce  parcequ'ielles  sontgrof|$es 
ou  bien  pnrcequ'il  j  en  a  beaucoup.  Voilà  ce  que  )'ai  oublié* 
de  lui  demander;  peu  importe  .au  resle ',  car  nous  autres 
français ,  nous  aimons  mieux  l^>mbre  des  lacédemouiens* 

Un  peintre  qui  pourrait  ne  mettre  quo  d»  l'ombre  don»  tm 
tableau  aurait  lieu  raisonnablement  d'e^érer  des^  encourage- 
mens  d*une  trës^onne  société ,  qui  aime  beaucoup  les  ombres, 
qui  Ven  environne  et  à  qui  il  u*en  manque  qu^une  :  celle  dfii 
Don  sens,  i/esprit  qui  nous  survit  s'appelle  ombre.  Je  doute 
fort  que  Toa  évoque  jamais  Vomhre  d'un  bonhomme. 

Aulrefoià  les  conviVcs  invités  menaient  des  amis  avtfc^ùx  et 

.  ces  atàis  s'appelaient  des  ombres.  Pourquoi  cet  usage  ne  siib- 

sisle-i-il  pas  chez  nous?  On  aurais  le  plaisk  devoir  aui  grands 

dîners  de  la  capitale  des  bmbres  cbin<M«es>^  oit  a  probiible- 

'ment-  craint  de  ruiner  Séraphin. 

Pourquoi  l'ombre  d'un  grand  n'esi-elfe  pas  plus  noire  que 
celle  d'un  palfrenier?  J'ai  toujours  soup^tfoné  le  SiOleit  d'^trt 
en  harmonie  avec  les  lumières  du  sf^tei  ef  dé  luire  éga« 
lei&ent  pour  to^t  le  monde.  S. 


THÉÂTRE  DE  LA  GtJÉtlBEi 

ou 
TJl^LBAU  DE  L'ESPAGirB, 

Un  KoU  in-za. 
Par  P.  €*»•<  et  Ca.  If. 


Les  auteurs  de  cette  tnnâpilètion  assurent  modestcluent 
qu'ils  n'ont  prétendu  faire  qu'un  opuscule  purement  descrip^ 
iif^  Dous  allons  ,  diseiitms ,  exhumer  en  quelque  sorte  de  sa 
fiole  le  Diabi^rBoiieuXy  afin  que  de  sa  J>a^uette4uanque,  il 
nôUs  iéùoÈffti  tous  les  tôlls  de  fËàpagiie  eu  i8à3.  Laissous 


k  notre  tour  cm  metsieurs  faire  Jes  excnnions  sur  le  domaine    1 
de  U  politique  y  domaiae  fi  linguliëremetil  gardé  par  les  com- 
mis à  la  douane  de  la  pensée ,  et  prénom  dans  cet  Ouvrage , 
dont  le   style  est  toMstni  prétentieusement   incorrect  |  des 
citations  qui  le  fassent  connaître  sans  nous  compromettre. 

Lei  compilateurs!  ou  mieux  le  compilateur,  car  if'\\j  a 
deux  noms  sur  le  titre,  il  n*y  en  a  qu'un  dans  la  préface, 
s'annonce  comme  un  ancien  militaire  ayant  pircouru  l'Ës- 
pngiie  pendant  sic  ans,  dans  les  années  dr  Napoléon.  Il  a  ru 
I104  succès  éphémères  et  nos  désastres  mcmonible^,  il  raconte 
plusieurs  anecdotes  qui  ne  laissent  aucun  doute  à-  ce  sujet. 
Celle-iti  est  peu  connue  :  «  Les  habit  ans  de  Salamanqiie  ayant 
entendu  dire  que  Napoléon  viendrait  les  visiter,  se  prrpa- 
ri-i-enl  à  lui  faire  le  plus  brillant  accueil  :  on  disposa  donc 
lob  appartemens  du  vieux  collège  avec  un  faste  extraordinaire: 
son  iil  paraissait  un  massif  t^or;  les  yeux,  les  griH*es  de  l*aigle 
q'ii  >oii tenait  les  drnperies  du  dais  étaient  de  gros  diamans. 
N.ipolôon  u*y  alla  point ,  il  ne  voulait  pas,  disait-il,  ^'exposer.  » 

L'auteur  a  beaucoup  observé,  il  semble  connaître  très-!>ien 
je  caractère  et  la  langue  espagnole ,  et  les  petits  tableaux 
qu'il  met  sous  les  v^ux  de  ses  lecteurs  sont  pleins  de  vé* 
rite,  nous  pouvons  lui  rendre  cette  justice,  nous  qui  avons 
habité  ces  contrées  briMnnlos.  m  I/e^prignol',  conqmerçant- 
vcivagenr  (c'est  raulcnr  qui  parle)  place  tout  ^oti  orgneil  , 
tout  son  luxe,  dans  sc.h  mulets;  il  les  surcliage  de  sonnettes  , 
qui  forment  un  bruyant  et  joyotix  carillon  ;  ils  sont  les  objets 
de  sa  prédilection  ;•  il  leur  donne  des  noms  glorieux ,  belli- 
queux :  vous  entendez  daus  les  montagnes  ^  dans  les  rues  des 
villes,  ces  expressions  relenlissanles,. quand  il  s'adresse  à  une 
nni^e  :  Narré ^  srgnora  coio^'elia  !,..  llarré^  sfgnora  capi» 
ttviii!,,.  Harré y  l*t  genemU  !  ..  (-e  qui  ^igllTlc  :  En  »i*'int 
fHftfiiime  la  colonelle  !  ..  En  avant  ^  madame  la  capitaine  / 
En  itvn*tt ,  madame  In  générale  ! 

m  Opendnnt,  malgré  leur  amitié  pour  les  mulets  et  les 
1x>uri.iues ,  les  coups  d«  bAlon  ne  laissent  pas  de  tomber  sur 
leur  croupe,  comme  le  knont  sur  le  dos  des  russes,  on  la 
échliig  sur  celui  des  autrichiens  ;  mais  tout  cria  est  dans 
le  niiiilcur  des  mondes  possibles^  pour  éviter  l*insuborJina- 
tion  opidémiquet  » 

r.ei  observations  climatéii(|ues  sont  justes.  L'Espagne  est 
peut-être  le  plus  beau  pays  de  l'Kurope,  sous  le  rapport  des 
saisons,  et  l'hiver  est  très-court;  mais  dans  certaines  pro- 
vinces, il  ne  laisse  pas  d'être  vif  et  pr-intraiit.  Va\  été  les 
chaleurs  sont  excessives,  accablantes  :  En  K^lrainaJure  ,  en 
Andalousie,  à  midi,  on  ne  pourrait  touiihcr  le  marteau  cn- 
fuivre  d'une  porte,  sans  se  brûler.  L'alnio>phère  e^t  en<- 
flitnmée,  l'horison  en  feu,  toute  la  n.iltire  semble  en  sta- 
gnation ;  et  l«s  oiseaux  sufl'ocjués  dans  leur  vol ,  privés  d'air 
nu  milieu  tie  l'air  même,  tombent  morts  dans  les  rues  et 
dans  les  champs.  Les  voyageurs  en  in-irche  sont  q'iciqncfois 
décimés  par  ce  fléau  meurtrier  ;  les  fleuves,  les  rivièris,  les 
puits  entièrement  à  sec  ,  livrent  le  piét')n  à  !outes  les  souf- 
frances d'une  soif  ardente  .  et  sou \ eut  le  courage  succombe 
k  des  épreuves  %\  douloureuses. 

Les  articles,  Cortbs ,  Mique!ets  ^  Gnc'nflas  ^  E^pùt  Nti^ 
tion  al  y  sont  fiits  pour  piquer  \ivemtiit  la  curiosité,  l'an» 
teur  nous  apprend  que  le  général  Empecrnado ,  qui  signifie 
ctn^foifsé  ,  N  appelait  Charles  ;  qu'étant  tombé  dans  une  vaste 
chaudii*i*e  de  |>oix  brûlante,  on  sut  l'eu  retirer  assez  à  teins 
pour  qu'il  iitn  mourût  pas  : 'depuis,  le  nom  lui  en  est 
resté. 

Nous  pensons  que  peu  de  personnes  se  priveront  de  la  lec* 
fur»  de  cet  ouvrage,  qui  «ffre  mieux  qu'un  intérêt  de  cir* 
constance.  H.  T. 

MACEDOINE. 

—  C-os.  I  et  a  f-.Mnme  ,  se  rendant  en  Belgique,  voiU 
donuir  qtel|ues  rcprcsentatioos  k  Dunkerque;  ils  doivent 


jouer  aujourd'hui  8  jnin,  dans  /•  f^i 
incorrigible  j  Molière  chez  Ninon  j  — 


— £a  Fondre  ,  qui  pa       liait  tovt  lei  imn  je ,  ^ 

un  proipectus  dans  lequel  elle  prévient  !•  pMc,! 
la  connaît  pas  ,  que  sur  la  demanda  dm  «•  Êkmm 
ne  paraîtra. plus  que  tous  les  cinq  joar».  fii  w  — 
seîl  du  même  genre,  et  elle  ne  paraîtra 
Ce  qui  ne  '  laissera  pas  que  d'éire  fort  " 
ses   rédacteurs. 

—  M"'.  Lagardère ,  qui  n'a  obtena  ici  ^a*  im  m 
problématiques,  vient  d'avoir  ans  tramçmiâ^  ■■ 
fort  brillant ,  dans  Andromaque  et  Ira  Aeicr  Ml 
est  possible  que'  les  jugrs-spectateuri  n*aieat  pat  OaU 
actrice  qui  entre  à  peine  dans  nne  carsièw  ai  m 
la  perfection  de   talent ,  que   Ton  B'acqoatrt  fnVni 

Sériencc  de  toute  sa  vie  ;  mais  ils  ont  Vta  MSlJb 
1"*.  Lagardère  ,  des  dispositions  qu'il  faluil  Ml 
et  un  sujet  qu'on  devait  plutôt  encourager  ^oe  Ml 
l*a  décadence  de  .'art  dramatique  inspire  trop  mi 
aux  vrais  amis  de  la  gloire  du  théâtre,  P^*'  ^^ 
sent  leur  indulgeance  aux   arlittes  qui  s'cRcrcn ~ 


se  distinguer  dans  les  jeux  de  Tbilie  et  dt  Hil^ 
Le  Courrier  des  Spectacles ,  que  uons  ailBOOS  ft  a 
souvent,  donne  les  vers  suivant,  qui  ont  M  ail 
la  débutante  par  un  des  nonibreus  ténièina  ai  li 
tive  et  de  son  double  succès  : 

«  Une  ancienoÉ  rivalité 

»  TniQblkii  Meiponii'n»  ri  Tba?!^  , 

»  Totr«  uloi*,  Toir«  b  au'é. 

•  Aojoord  liui  les  rcrouoilM. 

»  Heareux  qui  hrille  en  deux  ■■plaia^ 
»  Qai,  par  nn  fort  parrîl  aa  %Ali*, 

*  Sert  dcnn  malireitee  ■  la  foM, 

»  Et  tes  sert  fort  liîca  Tom  et  Taniraw  • 

C 

—  (^  Pilote  donne  un  juste  tribut  d  elo|c«s  &  aa  I 
qui  \ient  d'adoucir  le  sort  d'un  jeune  lillrral#ar 
Ce  ministre ,  avant  d'occifper  le  po«le  niîaeat  m 
confiance  de  notre  monarque  l'a  appelé  ,  avait  éf^ 
son  nom  par  des  écrits  qui  sont  eucor*  le  plâiM 
de  sa  gloire.  L'exemple  de  sollicilode  qn'il  vital  é 
à  notre  siècle,  est  le  plus  grand  éloge  qoa  Taa  wm 
de  l'effet  de  la  culture  des  lettres. 


—  Nous  apprenons  par  le  Journai  de  Im 

3 ne  M,  le  sous-bibliothécaire  d'Aix,  qui  fait  de 
ociens  ,  s'appelle  Diouloufet  !  Voilà  le  nom  lei 
que  nous  ayons  vu  depuis  celui  de  M»  Blêtj^-JaMpi 

—  Une  troupe  de  voleurs  s'est  inirodaile  daaa  I 
les  environs  de  Caen.  Les  traces  des  lonUtsm  ai 
ils  se  sont  livrés ,  ont  mis  à  portée  de  dccoaaria 
uns  d'entr'eux.  On  prétend  qu'il  y  en  a  mèmt  \ 
Plusieurs  vols  assex  considérables  oot  déjà  tlà  tmaam 
misérables. 

—  Un  jeune  lion  du  désert  de  Saara  ,  a  «tâddiB 
nîèrement  k  Marseille,  et  transporté  à  Pliris^ 
la  ménagerie.  On  dit  qu'avec  aa  qnaoa  il  ta 
très-pacifique,  les  inouclips  qui  rincomiaoJmwt.  L 
teurs  de  la  feuille  dt  s  Bouches-du-Rhdno,  aa  fOi 
une  distance  qui  ne  leur  a  pas  permis  de  voir 
ce  roi  des  animaux  k  qui  ils  voubient 
leurs  hommnges. 

-»  Ces  messieurs ,  après  avoir  quitté  le  liott  , 
M"'  Mars  dans  la  Coquette  Corrigée  et  la  Ji 
Co/rre.  Ils  n'osent ,  disent-ils,  consacrer  piMi 
de  leur  jouraal  aux  éloges  qu'elle  a  mérilla  d 
pièces,  ils  ont  raison  :  est-ce  k  des  geas  da 
tiquer  le  tableau  d'Apclles  ? 


0wmnxi  d  i^wmivt^. 


NOUVELLES  DE  MER. 

Le  smack  hollandais  Jetika-Margarelha , 
c.  Oo>lra,  parti  de  Nantes  nour  Stettin, 
iorti  en  dernier  lien  d'Ostende  ,  a  été  ren- 
contré faisant  bonne  roule,  à  8  milles  da 
Texel ,  par  un  navire  arrive  en  ce  port. 

— D.inx  le  courant  du  raois  de  mai  il  est 
entré  à  Boulogne-sur-Mer  21  paquebots 
k  vapeur  avec  l3o  passagers  ;  il  en  est  sorti 
ao  avec  69  passagers  ,  36  bateaux  por- 
teurs de  dépêches  ,  sont  sortis  pour  l'autre 
rive,  et  1 5  sont  entrés.  Un  très-beau  pa- 
quebot à  vapeur  neuf  et  d*unc  très-grande 
force,  la  Britannia,  c.  Russhell ,  est  ar- 
rivé dernièrement  dans  ce  port  pour  faire 
le  |)assage  entre  Boulogne  et  Douvres.  II 
s*y  trouve  maintenant  4  paquebots  à  va- 
peur qui  fout  régulièrement -ce  trajet  ea 
3  heures. 

Le  Jules-Eugène,  c.  Ledo,  parti  de 
Bordeaux,  et  en  dernier  lieu  deCayenne, 
est  arrivé  h  la  Guadeloupe  le  29 avril;  il 
était  presqu*enticrement  chargé  à.  36 
deniers.  r; 


PORTS  FRANÇAIS. 


ARRIVAGES. 


Calais.  a6  mai  ou  i".  juin  — (  Cabo» 
tage,  )  La  Sirène  •  c.  Paillant,  v.  de  Lon* 
dres.  — Le  Hasard,  c.  Poirier,  ven.  de  a 
Rochelle, — La  Sophie,  c.  Anderson^v. 
d'Arendahl. — 1/ Actif,  c.  Berge,  v.  de 
Ciirisliania. — Fre-Biodre,  c.  NieUen  ,  y, 
de  Stettin. 

Marseille  ,  3o  mai,  —  (  Cabotage,  ) 
L'Europa,  c.  Tegerstrora ,  suédois,  vei|. 
b'Alfiiéri*» ,  ch.  do  plomb.  — t.e  St-Joseph , 
sarde,  ven,  de  Cadix,  le  iG  mii,  chargé 
de  Campéche  ,  clc. 

DÉPARTS. 

Marstlll»* ^  a 4  ot  a 5  mal,  —  {Long 
cours.  )  L'Utrault ,  oap.  Kuell ,  ail.  à  la 
Martinique. — (  Cabojfigta.)  I/Hi»rcule,c 
Dliovde ,  et  les  Deux-Fières  ,  c.  Bernaert, 
ail.  à  Dniikerquc. — f^  Petit- Mathieu,  c, 
lombard,  ail.  a  Tarente. — Justilia  ,  cap 
Oion,  pt  ('arî-Jolion ,  c  Walhrolh  ,  sué- 
dois ,  ail.  à  Alpx.indrie.  -—  L'Egyptienne  , 
cap.  Bergamin ,  ail.  à.Tagat\rock. 

Marseille^  5omii. — (Long cours,)  Le 
Henri,  cap.  Keinp  ,  ail.  à  Mew-York. — 
(Cabnge.)  L'Odrssi ,  cap.  Pâtisson  ,  ail.  à 
Londres. — Jongc-Marîa  ,  c,  Teves,  ail.  à 
AiiiSterdam. — Die-Liebe,  cap,  Langhoflf, 
ail.  à  Bremrn. 

Ixjche/ortj  27  mai,  —  (Caboia:;e.)  La 
eu.i?-.V  riiJéw*,  c.  S^iau'i,  iilU  k    R  oucii* 


Bordeaux  ,  3o  mai.-^^Cabptogt^.)  Ont 
dérivé:  le  Wademar,  c.  Thorsen*  alL  à 
Hambourg. — Mercurius ,  cap.  Mos ,  alL  ^ 
Amsterdam. 

Nantes  ,  5i  mai.  —  Est  sorti  le  ag  i 
THeurenx  ,  de  a  10  tunn,,  cap.  LaUsse, 
ail.  à  Cette,  sur  lest. 

Des  lettres  de  Buénos-Ayres  ,  en  date  du 
21  février,  annonce  l'arrivée  dans  cette 
colonie  du  navire  de  Nantes  les  Deux- 
Sœurs,  cap.  Lucet ,  après  .68  )Ours  de 
traversée.  Le  brick  l'Eurydice,  c.  Lecoq^ 
du  même  port ,  y  était  arrivé  deux  jours 
avant ,  n'ayant  que  45  jours  de  mer. 


HALLE  AUX  BLÉS  DE  PARIS  du  4  juin 

Les  affaires  sont  toujours  sans  activilé 
Au  marché  de  ce  jour  il  y  a  eu  peu  à^a^ 
chats  et  peu  d'arrivages.  On  croit  çrné- 
ralement  qu'aussitôt  qu'il  se  manifestera 
quelque  demande  les  prix  angmeiileront  ^ 
car  les  blés  ne  diminuent  pas  dans  les 
marchés  des  environs  de  la  capiinlet 
Farine  i'*  qualité  53  à  56  f.  le  sac  de  159V 


4'  .  .  . 

Blé  r*  qualité. 

a« 

Seigle 

Orge 

Haricots  •  •  .  • 
Lentilles  •  •  •  • 

A\oine ^ 

Son 

Graine  de  trèfle. 


44 

'9 

27 

31 
16 

■6 

>9 

40 

»4 

6^ 


5o 

43 

35 

3!i  l'hectolitre  1/2 

24 

18 

«9 
24 
55 
3o  les  3  htrtol, 

85  lab.  look  neu 


d'admettre  une  tolémnce  «atre  que  celYtf 
prévue  par  l'article  5  ; 

Considérant  que  l'on  poarraît  conclure 
de  la  rédaction  de  l'article  27  ,  d'après 
lequel  l'amende  n'est  encourue  qu'à  par* 
tir  d'une  surcharge  de  vit>gt  myriagrara- 
mes  ou  deux  cents  kilogrammes,  qu'il 
y  aurait  lieu  k  admettre  une  seconde  t^* 
lécance,  indépendante  de  celle  portée  par 
l'article  5  ; 

Nous  avons  ordonné"  et  ordonnons  ce 
Iqui  suit  : 

Art.  i*\  L'article  27  du  décret  du  23 
juin  1806,  concernant  le  poids  des  Toi- 
tures et  la  police  du  roulage  est  rectifié 
en  ce  sens,  que  les  surcharges  des  voitures 
mentionnées  anx  articles  3  et  4  ^o  ce 
décret,  commenceront  au  point  ou  le 
poids  de  ces  voitures  excédera  celui  filé 
par  ces  articles  ,  et  la  tolérance  accordée 
par  l'art.   5. 

En  conséquence  •  les  amendes  résultant 
dudit  article  27  pour  excès  de  charge* 
ment ,  k  partir  des  quantités  réglées  par 
les  articles  3  et  4  »  ^^  augmentées  de 
la  tolérance ,  seront  appliquées  ainsi  qu'il 
suit  : 


luzerne  90  100 
Pois  ver»s  •  ...  25     4**  l'iiectol 
Haricots,  q.  sup  .  28     4^^ 


./a. 


ORDONNANCE  DU  ROL 

Portant  rectification  de  VanicU  s  7 
dn  décret  du  23  jmin  i8o6  ^  CQHcer^ 
nani  ie  pclh  des  voiiwa  d  ta  po- 
lice du  roulage, 

LOUIS ,  etc. 

Vu  les  articles  3,  4  9  ^^  27*111  décret 
du  23  juin  1806 ,  conieuani  règlement 
sur  la  police  du  roulage  ; 

Vu    nqtre  ordonnance   du  24  déceiri' 
bre  1814  9  relative  à  1a  manière  de  cons- 
tater les  surcharges  des  diligences  et  mes- 
sagerie : 

Considérant  que  l'articlr  5  du  décret 
accorde  une  tolérance  d<"  deux  cents  ki- 
logrammes auiç  charettrs  ,  et  de  trois 
cents  kilogr.immos  aux  cliiriol»  ,  ^nr  les 
poids  (i%if^  p»r  les  ar(ir|t»s  3  »  l  4  *  ***  'J***' 
n'entre  pas  dans   .'esprit    de    ce    <iérrri 


o  11    60  mjnagr.  25  f. 

6f>  k  120       id.  5o 

120  k   180       id.  75 

180  k   i4o       \è,  100 

24"  ^  3oo       id.  i5o 

Et  audessus  3oo      td.  3oo 

Paris  ,  le  21  mai  1825. 

Signé  Louis. 


De 
De 
De 
De 
De 


"1 


AUTRE  ORDONNANCE  DU  ROL 
LOUIS ,  etc. 

Sur  le  rapport  de  notre  ministre  d^élât 
des  finances  , 

Nous  avons  ordonné  et  ordonnons  ce 
qui  soîl: 

Art.t*'  Notre  ministre  secrétaire  4VtAt 
des  finances,  est  autorisé,  en  se  confer- 
mahl  aux  dépositions  de  l'article  4  de  la 
toi  du  17  août  1822  ^  et  de  Tari.  3  de  la 
loi  du  17  mars  i8«3,  à  procéder  à  la 
vente^,  avec  publicité  el  concurrence ,  et 
sur  soumissions  cachetées,  k  fa  corapa-^ 
gnie  qui  offrira  le  prix  le  plus  élevé  ,  de 
vingt-trois  millions  cent  quatorze  mille 
cinq  cent  seice  fr.  (23,  ii4«  5:6)de  rentes 
cinq  pour  cent  consolidés  apparlenant  au 
Lrébor  royal  ei  provenant ,  s.ivoir  : 

I*  Do  \i%  porîion  di«ponih!f^dn  r»^é  lit  <le 
^.8'<i.3»B  f  '-'■éé  fv»r  11  Ici  .î-i  8  'Vf% 
1821  ,  et  siîrtico  mU  paiv^incîil  i:isrr.>  du 


prcm.  cni<|i>tcuieclc?  I'.irriêrc«  ^^589,55^ f. 

a*  Du  crédit  ouvert  p>rla 
loi  du  i"  m  M  iB'jta  ,  pour  le 
rembour«<*ijii'iil  du  a*  ciD«> 
f|uicnirfl   de     l'urrié^ 9,4l8y958 

5"*  l>u  crédit  accordé  par 
la  loi  du  17  août  i8a!i,  pour 
compté uieut  des  3  prciiiieri 
cinquièmes  de    l'arriéré 1,1 59,653 

4*  Dm  •ec#wid  crédit  accoi^ 
dé  u.ir  la  méoïc  loi ,  pour  le 
rauiKowrsement  dc^  trois  der^ 
«nert  cinqiNèmes  de  l'arriéré.  1 1 ,966,553 

S*  Du  crédit  ouvert ,  par 
l«  lot  du  17  mars  dernier , 
poMr  lee  dé|»enies  exiraordi- 
Daîret  et  arcenles  de  TeKer- 
€«ue  «lu   ibfA 4,ooo,roo 

Total 23,ii4,Si6r 

n.  Notre  uiiniiitre  secrétaire-d'état  da< 
finances  est  chargé  de  l'etécutton  de  la 

Eré«en(«  ordonnance  ,  qui  sera  insérée  au 
uNelin  des  lois 

lionne  au  cbèteau  des  Toileries  ,  le  4 
fuin  de  t^au  de  grâce  iSi3  ,  et  de  notre 
règne  le  yiugl-huitièuie. 

Siffné  LOUIS. 
Far  le  roi  : 
Le  ministre  secrétaire  d'état  des 
finances. 

Signé  y  Jn.  DE  VillAta. 

PORT  DE  ROUEN. 

CHmCCMElfS   ET    EÉCI.AHATIOXS. 

^^  Chargem«  du   sloon   la  Jeannette 
c.  Fleurjy  Yen.  de  Dunierque. 

Courtier  ,  M.   Fanqueui. 

Rêclamateurs ,  MM. 
10   (ùXê   d'buile    dégras.  —  Bérat    fils 
aillé. 
475  lieclo  charbon  de  terre. — Gamblin 

—  Le  chasse-marée  l'A n ne-Mari e<Ché< 
rie,  cap.  Forget,  yen.  de  Marennes. 
9080a  kil.<— Bcuvaiii-Labitte. 

—  Le  chasse-marée  la  Famille-Réunie, 
cap,  Alanic  ,  ven.  du  Croisic. 
C58Î69  lil.— M.  Lemire  et  fils. 

—  Le  chasse^marée  la  Notre-Dame ,  c. 
Coiiito,  ven.  d'Ars. 
417a!!  kil.— M.  Hébert  aîné. 

Courtier  des  trois  navires,  M.  Fauqucux 
A^  Le  sloop  le  Louis-et-Fauny,  c.  GoO' 

nier  ,  ven.  d'Honneur. 
Proveii.  du  navire  les  Quatre-Sœurs ,  c 
CLéron  ,  ven.  de  la  Martinique. 
Courtier .  M.  Fauqueox. 
io3  fats  sucre  brut  et  terre.— 1  quart  vîn 
d#?  Madère.  —  i4  'ûls  café.  —  740 
bûches  bois.de  Campécbe. — V*.  B. 
P.  L^couteux, 
Ol^rnAÂor.ic.  du  loopre  VHypolile ,  c. 
Cliauvoîon  ,  ven.  de  Nantes. 
S  bariU  crnJres  gravelées. — Moiiant  et 
Gouin. — a  barriq.   vin  blanc. —  D. 
l.aiMié. 
1  barr'qui'  vin  rouge. — 107,400  ardoises 
—  L(>inonuier. 


(4) 

PORT  UE  ROUEN. 
Uam'entent  du  7  juin, 

.NAVIBKa     EXTiUÉJ». 

Le  chase-ui  le  Siillv,  cap.  Rollandoi 
ven.  du  Groisic,  th.  de  sel. 

Le  chasse-iii.  l'Àimable-Sophie,  cap. 
Coriton,  vei».  de  \n  Rocheèfe,  cb.  de  viu. 

Lechasse-in.  la  Notre-Dame ,  c.  Coioto, 
ven.  d*Ars  ,  cb.  de  sel. 

I^e  chasse-m.  la  Mu  rie-An  ne  Chérie,  c. 
Forget ,  ven.  de  Marennes ,  ch.  îdem. 

La  goélette  la  Mirio-Viiirente  ,  cap. 
Jacob,  ven.  de  la  Rochelle,  ch.  d'eau^e- 
vie,  soude. 

I^ciu  l'Emmanuel  ,cap.  Guillamyvea. 
d'Ars,  ch.  de  sel. 

f^cliasse-m.  le  Théophile  »  c.  Prado , 
ven.  iciem  ,  ch.  idem. 

Le  sloop  le  I  ouîs-ei-Fannr,  c.  Gonnîer, 
ven.  d'iloniour,  ch.  de  café  et  sucre. 

1^  chasse-iu.  la  Fa  m  i  lie- Ré  un  ia,  cap. 
Allanic  ,  ven.  du  Croisic  «  ch.  de  tel. 

Le  chasse-  m.  la  Marie- Caroline ,  cap. 
Collinet ,  vrn.  de  Marennes,  ch.   idem. 

Le  sloop  l'Adélaïde,  cap.  Desrues.  ven. 
du  Havre ,  ch.  de  savon ,  vio ,  sucre. 

Le  sloop  la  Jeune-Rose  «  cap.  Caron, 
veu.  idciu  ,  ch.  de  sucre ,  coton. 

Le  dogre  la  Ljdta ,  cap.  Labbé ,  ven. 
de  Cherbourg  par  le  Havre,  ch.  decotoa, 
café ,  soude. 

Le  dogre  les  Deux-Sœurs-Unies ,  cap. 
Dœuvre,  V.  idem,  ch.  de  sucre  ,  planches. 

Le  sloop  la  Belle-Rose ,  cap.  Lucas  y  T. 
idem  ,  ch.  de  sucre,  baleine.  % 

La  giliole  la  Parisienne,  cap.  Grand- 
court,  ven.  idem,  ch.  de  cuivre,  fer, 
suif. 

Le  sloop  la  Caroline,  cap.  Mocaer,  t. 
du  Croisic,  ch.  de  sel. 

Le  chasse-marée  le  Sl.-Pierrc,  cap. 
Hervise,  ven.  d'Ars,  ch.  idem. 

Le  sloop  la  Paix ,  cap.  Hochet ,  ven 
de  Duiikcrque,  ch.  de  houille. 

LeJoop  la  Jeannette,  cap.  Fleurjr,  veu. 
idem ,  ch.  idem. 

Le  lougrel'Hyppolite.  cap.  Chauvelon, 
ven.  de  Nantes,  ch.  d'ardoises. 

l  e chaise-  m.  l'Oscar,  cap.  Marion,  ven. 
de  F^aflolle,  ch.  devin. 

Le  chasse-m.  la  Marie-flos^phe .  cap. 
Lebail  ,  ven.  de  Bordeaux,  ch.  idem. 

NAVIRFS    F.XPIDIÉS. 

Le  brick  le  Messager  de  St. -Thomas,  c. 
Launay ,  ali.  Kordeaux,  ch.  de  plâtre. 

ï^  chasse-marée  le  Père-de-Famille  ,  c. 
Corchuan  ,  ail.  à  la  Trembladc,  lëge. 

I^  brick  le  Jean-Marie  ,  c.  v^uimper  , 
ail.  à   Marennes  ,  sur  l'est. 

[.e  dogre  le  Télocifere  ,  c  Kéel ,  ail.  k 
Nantes ,  ch.  de  pierres  inenlières. 

Ijc  dogre  les  Deux-Sœiirs-Unis,  c.  Va- 
ret  ,  ail.  au  Havre,  cli.  de  farine,  dou- 
vellrs,  fer. 

Le  chasse-marée  le  Bien-Aimé,  c.  Lo- 
réul ,  ail.  à   Marennes  ,  sur  Tes!. 

La  Côcile  ,  c.  Daufresne  ,  ail.  à  Ron- 
fleur el   Havre,  ch.  de  feuilîards,  vin. 

Le  chasse-marée  TAimable-Virginie ,  c. 


Vallée  «  aH.  k  Hanlea,  cb.  imt  à  am. 

SUCM. 

{je  Aoof  le  Si,  «Pierre,  c.  I^lêhrr»,  aL 
à  Vonleur ,  ck.  de  clous  de  fer  «  puUsb 

Le  brîel  la  Sjmpathie  ,  c.  Hirsirfcaa  « 
ail.  à  Bordeaux ,  sur  lest. 

Le  Petit-Edouard ,  c.   Brcesw  ,  al.  ft 
Dunlerque,  ch.  d'acide  snlfarîf|Ba. 

Le  sloop  I  Eléoaore ,  Cr  fcoicjr  t  aU-  ■■ 
Havre  ,  en.  de  plâtre. 

Le  brick  tea  De»  Rm^imim  ,  < 
ail.  à  Bordeaux,  ch.  wmahf 

La  galiotte  Vrunw-Klisaballi ,  C 
péniff,  ail.  iSt-  Pél^bourf  9  ck.  T 
vin  I  tabac. 

Le  sloop  la  Joséphine  ,  c.  CSmi  »■!•  % 
Caen  ,  ch.  de  savon  ,  tîo. 

Le  chasse-marée  le  Ckarfes,  c«  CAi. 
ail.  à  Brest ,  ch.  de  bals  de  chéo*. 


jtrts. 

Demain  notti  donnmsemw  ime 
lisicA  du  Ha¥re  ri  de  QmOkimf. 


BOURSE  DE  PARIS,  IKHIEI. 

Effets  Faillies, 

ci^Q  potra  rB!wT  co^rsoLniria« 


Pat*  5c  Saf  aer  Sc  lœ  Sc  suc  Sfffaa  M 
aECOTiarAiss.  de  UQOiDariaa, 

jMiuwet  Ja  n  IIm«  ■•  A 
Ech.  du  aa  Mars  1894 ,  fia.  a     a     lat  Bm 
Lati«       f    4     let  aSc. 

Idem  NoMiv^Trru,  itai 

AK.N'UITÉS   DC    lOOO  F».,    Il   4    P*'  */• 
Avee  lots  et 


io6Sf 

ACTIONS   DB   LA   BAXQ.    01   rSaVttt 

JoaiiMMc*  et  îwnime  lafta^ 

i587f.  5oe  i585f  i5l7f  Sm 


SPECTACLES  do  8  IfTllf. 
THÉÂTRE  DES  AftIS. 

Saos  aueane  remise,  la  dernière  &( 
deM.  Paaiar. 

L'AVARB, 
Comédie  «a  6  actta,  de  MaHèWb 

L*ARTI8TB, 
VaodevilU  aouvean  en  i  acte,  êm 
ctPcriet. 


M,  Psaiar  remplira  le  rAle  d*i 

LE  COMÉDIBN  D'ÉTAMFU, 

VaaderîUe  noareaa  ca  t  { 

M.  PsaiiT  remplira  le  Mm 

Donnai  ^  Comédien^  MM.  Ferlée. 
Monsieur  Corhin , 

Du  pré ,  Lai 

Beaulfuisson  ^ 

Baptiste  ,  M< 

Made  U'ine ,  Mlle. 


liirjK.N.  IMi  hIMKRIE  COMMERCIALE  (en  cakacieres  et  bn  taille-douce)  DE  C.  DLOQUEL,  RLXSt  U)  ».•  3| 


LUNDI. 

9  Joiv  i8a3. 


Kr;h8i7p-«îr»^Ai 


TtàHfig^j^kin^mm 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

2allt  Pcoille  paniU  toas  les  joan.  S'adresser)  poar  il*AJbonneaMot  et  U  Rédaction  ,  aa  Bareaa  de  la  Ifaeeiie^  Plate  idt*Gii<iniet|«^  48^  i  Roa«ft^ 
Ôa  t^abonoe  à  Paris,  ches  BBissoT-Taxya.as*  raede  Rîcbeliea  ,  n®.  73. —  Aa  Havre,  chet  Cbayuab»  me  de  Parie»  —-El  cli«i:toiMii»  libraires  at 
Dfartcteors  des  Postes  du  t>éparteinent. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  i5  fr.  chaque  trime>tre ,  pour  Rooen ,  et  16  fr,  5o  c.  parla  poste. 


LA  TRAITE  DES  NOIRS. 


«  Et  ▼eodideniBl  fratrem  XanaâliUs.  » 

(Genèse,  XXXVU.  /om^^/t.  al.  J 


Les  monstres  de  l'Europe  approcbeot  nos  rivages  s 
Les  ombres  de  la  nuit  nous  cachent  leurs  TaisseaBS» 
Et  des  esquifs  légers  ,  en  divisant  les  flots , 
Les  transpoiieut  sans  bruit  sur  nos  «rtnqniUflf- plages» 
Bieni6t  Tair  est  rempli  de  leurs  clamenrt  sauvages  y 
Et  nos  champs  sont  couverts  d'avides  matelots* 
Chacun  foit  au  signal  du  danger  qui  s'apprête  , 
Malheureux  est  celui  qui  tombe  dans  leurs  mains  f 
U  est  chargé  de  fers ,  et  sur  des  bords  lointains 
Sa  vie  est  accordée  an  tyran  qui  l'ach&te, 

Uélas  !  en  ce  moment  de  surprises  et  dliotf  ai  ^ 
Un  sommeil  captifux  caressait  ma  paupière  « 
.Ifsis  un  cri  me  réveille  et  vient  peroer  mon  conir  : 
Cest  la  dernière  fois  que  j'entendis  ma  mért.  • .  • 
a  fuis  avec  effroi  :  mon  père  est  sur  mes  pas, 
ie  vole  dans  son  sein  ;  ses  bras  m'ouvrent  un  ptégn. 
Imprudent  !  je  veu\  fuir  le  danger  qui  m'assiège  » 
Et  tombe  dans  celui  que  je  ne  fuyais  pas, 
Cest  en  vain  que  mes  cris  redemandent  la  via 
A  ce  père  égare  dont  j'implore  Tappni  : 
n  étouffe  ma  voix ,  ef  son  délire  impie  ' 
Ife  livre  aux  forcenés  qui  m'arrachent  i  lui. 
Tons  qtit  nous  accablez  de  chaines  menrtrièras» 
Vous  pouvez  nous  ravlr'surleaein  de  nos  mères  ^ 
Sourire  de  nos  pleurs  que  voos  faites  couler 
Sans  qu'à  vos  cœurs  d'airain  nos  cris  puissent  parler  : 
Mais  uu  père  peut-il ,  a  votre  voix  docile, 
Liver  aux  ravisseurs ,  qui  courent  sur  ses  pas  y 
L'enfant  qui  près  d«*  lui  vient  chercher  un  asile ^ 
Et  qni  Cl  oit  éviter  ses  bourreaux  dans  ses  bras  ! 

Bientôt  l'affreux  vaisseau  de  nos  benreux  sicairii 
Echappe  avec  sa  proie  ù.  nos  bords  gémissant , 
Et  l'espace  des  mers  qu'il  fend  avec  les  vents 
Les  sépare  A  jamais  de  ces  rivrs  si  chères.,*.. 
Orages  redoutés  qui  v«*nez  assaillir 
Las  timides  nocheis  dont  la  voix  vous  conjorr. 
Pourquoi  lorsque  le  sort  est  venu  nous  ravir' 
Aux  climsts  paternels  qu'on  nous  voyait  chérir^ 
iTavez-vous  sur  nous  soulevé  la  nature 
Pour  pnuir  uos  bon*  reanx  et  ponr  nous  engloutir  t 
Non  ,  les  infortunés  qui,  pour  fuir  l'escluvagc  , 
Invoquent  sur  lf*s  mrrs  les  bienfaits  du  trépas  , 
If^ttirent  pa^  sur  <  ux  l'orage  et  $«^8  éclats; 
Cteslaox  mortels  heur fux  :\  trouver  le  lUufrage,' 


Nos  tyinns  protégés  par  la  fitfanc  dep  tima. , 
Des  flots  et  des  auUns  ont  bravé  b  fnrie, 
La  tene  de  l'exil  déjà  ivappe  nos  yeux  »,  «     -    ' 

C'est  là  qu'U  faut  trainer  nos  fers  et  notre  via. 
C'est  \à  que  notrb  sang  ;  vendu  par  l'infamie  ,'    ' 
Est  offert  d  bi  soif  d'nn  vampire  odietix.  " 
Ah  !  si  toujours  conrbës  eoos  le  fardeau  àééAMÈi^' 
l/humanif  é  dn  oMuna  en  allégeait  le  polda^  « 
Nous  bénirione  encor  dans  l'excès  de  nos  paîteaa . 
Les  caprices  d*uu  maître  en  respectant  ses  lois; 
Mais  l'avide  intérêt ,  Ca varice  invpUcable 
Accompagnent  nos  pas ,  veillent  à  nos  cAt^s. 
Rien  ponr  eux  n'est  sacré ,  tout  cbé^  noaé«^  <»<t^tè  ; 
Et  noa  maux  les  plus  grsnds  forment ilefivtvnînj^téaf- 
Et  lorsque  nos- toeara,  nos  laffmaaiai|oOflMle> 
Ont  fécoudé  les  champs  de  nos  làoiltsrJtenffMiaBv 
A  peine  jettent*  ils  à  nos  mains  anppUaniea . 
Cr  grossier  aliment  qui  prolonge?  nos  manx« 
O  vous,  oui  née  an  sein  d'une  lilirapftria. 
Jouissez  des  bienfa^ls  ignorés  parmi  nous. 
Bénissez  nos  deslins  sans  flétm  ndtre'VieV 
Ec  daignez  voir  en  nous  des  bOniMM'ieU^qéb  V^NlA^ 
Cet  astre,  dont  l'ardeur  a  noirci  moà  vlsigft^''' 
Imprima-t-il  mon  front  du  scean  tla  iVsaiavaf»'? 
L'ébène  qni  reluit  sur  ce  front  ianoMnf 
Plus  que  l'albâtre  est-elle  un  sigtfe  avilissant  f  ' 
Pensez*vous  que  ce  sang  que  rinjusiicerenïlainina 
Puisse  être  ofleit  sans  honte  .  at  v.  ndl&'saès' pitlit 
n  palpite  d'amour ,  il  candait  l'aihitlè  ;  • 
Et  coule  ponr  l'honnenr  quand  rhotVoénVle  Hclitàèf^ 
Ingrate  ,  lorsque  meurtris  par  le  poids  Ile  vos  fmV  ' 
On  moourans  sons  les  coups  d*nne  verge  enÉhiàia  ^ 
Il  fallait  arracher  d  la  fougue  dça  mers 
Ceux  dont  la  cruauté  tourmentait  notre  vie , 
Parlée,  nSvez^vous  pas  vu  ces  vils  àfridirns 
Be  plonger  dans  l'horreur  des  vsguéi^èd  f^kto 
Ponr  rjvird  la  mort  leurs  |4les  asi^ltesP 
Inflexibles  tyrans  «  ai  votre  orgueil  fuMsta  ' 
Croit  que  pour  voua  servir  les  dienx  nous  aieiil'foéaii» 
Accordez-nous  au  moins  le  méri  le  modes  e  »  •  ' 

De  vous  aimer  encor  quand  vona  non#  op^nmM; 
Mais  osez-vous  penser  que  ces  dieux  foipropicea* 
Eh  nous  crétint  ensèmblëtilent  pu  nous  desfiner , 
Vous  û  bmvef  nôt  itrt>iv% V  ndds  d  serVifVAk  vlctfs^ 
Nons«  ù  ramper  anu  ceska^  er%i^Vft«kl^à  i^iJrl' 
Les  tigre» ,  !e»  lions  qui  naissetit  snvnàe  riv  s 
Surpassent  en  vigueur  vcis. plus  fiers  animaux: 
^os  friiiis  sont  j^fus  briUans  que  vos  fruiia  lea  plua 
Nô5>arbrè^  {ilns  lécOnds  qué^vos  plantes  tardives 
L'homme  srui  au  milieu  de  ces  doéis  prrctrux 
Serait-il  ouMio  par  U  toot^puinsaiica  ? 
Quand  tout  ..ui    ur  Je  iioui  bé  il  la  providenoa^ 
Eptt>Vi%^riuii.-:  lionn  s^iila  rsvsrîre  des  dieux  ! 


poRi'  m:  aouBN. 

MfO'-^'entent  tfu  5  juin, 

NAVIUE5   EffTAl!S. 

I«  chnise-ni^rce  la  Victoire,  cap.  Le- 
^Oficc  •  %f*n.  de  Bordeaui ,  ch»  de  rin  , 

I.e  s(oo|i  le  Jeune- lien rj ,  cap.  Daniel , 
▼..  d^SaiiilA'aaicty  cb.de  farine,  coton  filé. 

Le  ttoop  1^  Sfiini-Pierre,  c.  Ygou  ,  ven. 
d'Iâoufleur,  di.  de  tucre,  bois  âmipécbe. 

MVIft»f   EXPÉOII'S. 

f  .e  4nck  U  Rofo ,  cap.  Piel  »  ait.  à  Bor- 
drauft ,  en  lè|;e. 

Le  ch^flse-niarêe  le  Coiar  ,  c«  Lebécbo , 
«11.  Il  BordeaiiK,  en  iège. 

I^t  iler>p  lea  Trois-Frcrei ,  c.  Oubourg, 
M^k  Hoiilfur,  ch.  de  vin  e*  eau-de-vie. 

1^  ^tofip  r£lic-Felicilé,  c.  Martin,  ail. 
à  iioaflciir«€h.  de  fdkts  vides  ,  plâtre. 

Le  :Ji>op  r^iuiable-Iotiise,  c.  Hébert , 
alL  à  0>ulsville»  ch.  de  £ûu  vides ,  plAlre. 

PORT  DU  U.4VBE. 
Kim^emenî  du  t^  au  S  juin* 

ITAViaeS  ENTAÉS. 

I^  brick  i'£ugëii«,  c.  Moulinet,  veo. 
de  Bordeaux  ,  cb.  de  vin  et  tabac* 

Le  diaMe-inarëe  la  Bicn-Aicnée  ,  cap. 
Goedel  «  v.  de  lieauvoîr. 

I<c  clijsse-inarée  la  Marie-Armante  , 
c.  BlancliOf  y.  de  Marennes,  cb.  de  sel. 

Le  cliak»e-a]arée  rHv|>olile9  c.  Gaston, 
V.  d'Olér  >n  ,  ch.  de  sel^  eau -de- vie. 

Le  brick  l'fcls|>érance ,  c.  (lourdel,  y. 
de  Bordc.'iux,  clî.  de  vin ,  sumac  ,  etc. 

Le  brick  la  Jeune-Fanny  ,  c.  Ouil- 
Imuiue ,  v.  de    Pordraux ,  ch.  de  vin. 

lie  clias'^e-iiiarée  la  Jl•ullc-Marie-Eli!»a- 
bf■tb  y  c.  lilaret ,  Y.  de  Croisic  ,   ch  de 

Sfl. 

Le  chasse-marée  l*lnf.iltg.ible«  c.  Le- 
rarre,  y.  de  Bordeaux ,  ch.  de  vin  et  sa- 
von. 

Le  brivk  les  Trois-Sœnrs ,  c.  Guiamerl, 
Y.  de  Uoitlcaux ,  ch.  de  vin. 

Le  brick  Raaana ,  c.  Miller,  v.  de  la 
Havane  ,  cli.  de  sucre  et  café. 

Le  troi.'^iiiâts  ,  la  Louisa  ,  r.  Métaîrii* , 
Y.  de  St*noiiiingue,  rh.  de  sucre  et  café 

Le  <  hassr-inart'e  la  Providence ,  cap. 
L.  Luco,  V.  de  la  Rochelle,  cb.  de  vi" 
et  eau-th'-vio. 

Le  l'ii'-k  l'Orient  ,  c.  Miller,  ven.  de 
Charlcstoii  ,  ch.  <fe  cotou. 

1«  l>ri<  k  TEiigénie,  c.  Minguet,  Y.  de 
1loirriioiili«*rs  ,  ch.  de  sel* 

l^  brick  \v  LtoD  ,  c.  Purington,  y.  de 
b  NnuvrtIr.Orlê.ins  ,  ch.  de  coton. 

L^  rlMo.^r-marée  la  Sle-Auiic  ,  capit 
Bordf*!  ,  V.  de  Bordeaux  ,  cb.  de  vin  et 
tau-de-vie. 

Le  ch.i«<'*-mir«^e  le  Loii îs-CIn ries-Ma- 
rie ,  c.  Rid  ,  v.  de  Beamoir,  ch.  de  sel. 

Le  trois-ifiàt»  américain  Amphion ,  c. 
BHn  ,  v.  N«'w-York  ,  c;h   de  coin. 

Le  troi«*riià:s  .iiii*'ric:iin ,  llrnriet  .  c. 
Bflly  ,  V.  de  Baltimore,  ch.  de  café  M 
rir. 


Le  trois-iuàts  ainêricaio  ,  Htrcolei ,  C., 
Garner  ,  v.  de  New- York ,  cb*  café  él 
coton. 

Le  brick  am(*ricatn  Bal  lie*  C«  Aldret  » 
v.  de  la  Havane  ,  rb  de  sucre  et  café» 

liO  sloop  rAiiualde-Eugénîe  t  c  Liàtâp 
V.  de  Dunkerquc  ,  cb.  de  charboa. 

Le  brick  amrricain  Martha-Jauo  •  cap. 
Raudall ,  ven  de  Mew-Tork  ,  cb.  of  rUj 
coton ,  etc. 

IIAVIRFS   EXPÉDIÉS. 

Le  tloop  Bérénice  ,  cap.  Go|an,  ail.  à 
Rouen  ,  ch.  de  sucre  ,  potasse. 

Le  chasse-marée  rUjppolite ,  c.  Cha 
blanc,  ail.  à  Rouen ,  ch.  d'ard^ses. 

Le  dogre  les  Deux-Sœnrs-Unies,  cap< 
Deavre ,  «11.  k  Rouen ,  cb.  de  sucre  et 
planches. 

Le  troîs-mâts  la  Physicienne,  c.  Brouck , 
ail.  à  Saint-Pétersbourg ,  cb.  de  diverses 
marchandises. 

Le  sloop  la  Félicité ,  cap»  Liard  ,  ail.  à 
Rouen ,  ch.  d'étain  et  bois. 

Note  des  ventes  recueillies  à  la  bourse 

du  Hax^re  du  4  /^^ 

5o  balles  colon  Fernambourg ,  à  t   f . 

6%  c.  i/a  ,  acq. 
lo  dito  dito  Géorgie,   longat  saie,  à 

a  f  ,  dito. 
5o  dito  dilo  Srtara  ,  k  i  f.  6a  c.  f /a,d. 
loo  dito  dito Camouchy,  k  I  f.  6oc.,dtlo 
)7  dito  dito  Géorgie,  k  i  f.  loc.^dito. 
45  dito  dilo  dilo  ,  k  i  f.  6  c.  i  /4  ,  dito. 
3a  quarts  café  Martinique,  à  a  f.  7  c. 

i/a ,  dilo. 
3o  qiiart>  (  «f fé  S.-D. ,  à  1  f.  $7  c.  1  /ï ,  d. 
la  sacs  café  Bourbon,  à  1  f.  90 c, dito. 
100  sacs  sucre  Bourbon  ,  à  80  f. ,  dito. 
3o  iDiiliers  huile  de  halpine  ,  à  40  f-  «  «I- 
a5  milliers   bois  do  Canipéche ,    coupe 

d*E^p»gne ,  k  1 4  f .  a5  e. ,  dito. 
3o  sncs  sucre  de  l'Ile  Maurice,  à  35  fr., 

eu  entrepôt. 

PORT  DE  QUILLEREDF. 
Mouvement  du  i  au  5, 

Sont  montés  et  passés  dekott  à  la  ma* 
rve.  —  La  kiniie-\  icioire,  c.  Jacob;  la 
Victoire  ,  Le>;r»ui  r  .  le  Jeune-llenry  ,  c. 
Daniel  ;  la  l^'rtsienni*,  c.  Gniii^lcourt. 

Sont  montée  vt  poser. — La  Perle  ,  cap. 
Guirh'in  ;  I.1  .lannette,  v.  Fleury  ;l.i  Paix, 
c.  lloch«*t  ;  la  Liilia,  <*.  I.ahbé  ;  le  S.  Pierre, 
c..1you  ;  de  Vrouw  Lannuégina,  c.  Smilhy 

Sont  tlcscffu/us  dr  /'îHt'tfuieri'^LeTë' 
li^inan,  r.  Ijegougel  ;  TLnion  ,  c  Richard 
Williams. 

Sont  panuonU's  à  la  mnrée  du  soir: 
l.:i  Perle  ,  c.  Guiciu)ii;  la  Jannelte,  cap. 
FlriifV  .  la  P»tx  ,  c.  Ilo'-h'^t  ;  loi  t.idia  .  c. 
f«.bl>is  de  ViotiW  l.annuégina,  c.  Smith. 

Sont  rnwtés  tt  fuirninntrs  à  Z*?  marée 
du  5  :  — La  BclIe-Ro<e,  c.  Lucas  ;  TAdé* 
Ia'idr,c.  O-'srue  .  la  Jeuiif-Rosr,  c.  Caion: 
'e  Tlii'opliille,  r.  Pndo  ;  l'Aimable-So- 
phit* ,  c.  (*oriton  ;  la  ^otre-Danle  ,  cap. 
Coiiilo. 

Si*ni    nrrn*és  de  Vifleqnfrr: — f/Eu- 
I  ilie  ,  c.  Desinare*  ;  le  Pierre-Marie  ,  cap 
VxtaX, 


Sosu  tt$muéi  OÊ 

Félicité,  c.  Jiàai4iJ« 
Groult. 


Cours  est  Ptige  éee  Bié»^ 

a  l'i'/i ,  Caoj.  >— 5o  è  5a  C 
4  iuin  ,  YTetol.  —46  à  4f  l 
Le  sac  de  a<K>  kîlog, 
Pavillyi  ta  f.  la  qaiat^k 


AVIS  DIVERS. 


Nr  i99.^!f«ari 

â  loBcr ,  dont  trois  ao 
dcaxièaa ,  dans  la 
no.  4. 

S'adresser  •  pov  ks  voit  at  \m 
ladite 


^(^  S*,  soo.  — 
nenr  de  pr^%nilr  la  pablic  qn'die 
coiiipoaitioa  i|al   a  la  prophrSé  4m 

Blailaina  Dackcaâa  aa  disisibao 
cifiqoa  si  mile  9  alla  iiailiU  #■ 
aiusl  it  rtnd-tllc  cbaa  io«laa  la 
loi   foot  rhoDBcwr  da  la  dai 
jaaqu'i    préacnt    obteaa    •■ 
mkim  êmnm  las  Haas  oa    las 
étaiaot  le  plaa  lâpuidaa.  Ella  msÊ.  b 
pobsèda  €•  aacffct. 
£lla  demeura  ms  dal'Ecaïaaa»  a^.  1 


BOURSE  DE  PARIS, 

Effets  PaUicM. 
ÇÊffQ  pooft  cc^T  roxaoïJDtfa» 

JieiiiaTi  da  n  Man  lail. 

88f  aoc  aSc  55c  Soc  40c  Soc  aSe  Ui 
SSr  aSc  aoc  aSc  8sr  a7r  fM  tfta 

SEco]V!VAiss.  PS  UQnaaTioa, 


Ecb.  da  la  Mars  itai,  fia.  a    •     sas  ja 

iSaS,        9    4 
Idem  NosiniàTivBa,  iSai 

ARIVUITÊS  DE  looo.ra.,  &  4  ^*  */« 
Avae  lou  at  priaaa. 

""^loasf 
Acnovrs  OF.  VA  a4«o.  aa 


iSgoT. 


SPECTACLES  du  6  JUDl 
THtvATBE  DES  AITL 


Pour  Taf  aat-dcraière  &I 
M.  Paaiif, 

L'BABITANT   DE  LA 

CcBcdie  ao  5  acica ,  4a 

LK  PAIiaAUl, 

Comëdîe  ea  i  acte  •  de  1IW«  L 
et  Mclesviilc. 

M*  Piaiiv  reoipltra  le  eAlc  4a  Aa«aA 

L*ARTI8TB. 

Vaudctiltc  noaveao  ea  i  acca,  da  MM»  M 
Cl  Perift, 

M.  PaaLtT  remplira  la  wUt  d*JUi^vA 

Jbdz  CoHiQiTs  oa  GamcAUT. 

LA  FILLR  HUSSARD. 
Fintnmime  ra  S  aciOtt,  è  i 


»U)Li:>.  l.NjtiilMhrJLCOMWt  nr  \  \i  (i:n  i.AHAOKHtb  ET  Fx  TAiiLR-DcjucF.)  DE  G.  BLOQUEL,  RUE  %  10  Ié*  If 


r-r 


SAMEDI. 


lïo  ,a5._a'»«  Année. "M 


LA  NACELLE, 

mS  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

^JT.  Fi^aiHc  P-r-h  tons  lei  jt»«ri.  Satlics-w,  pour  rAbounement  et  U  Rédaction  ,  .«  Bntetn  de  /«  AT^^^//^ ,  f Ucc  des  Crniei ,  n*^.  4«  »  •  Ro°«n^ 
On  .vLnne  i  Pari.,  cbax  Batt5C«.T«iTii«8 ,  rue  de  Richelieu  ,  n^.  7..  -  Au  Havre ,  che.  Cbapeliji  ,  me  de  Paria.  -  Et  chet  lOfH  lea  L.bra.re.  at 
Dkecteoi»  d-  PoMe»  du  Départaoïemt.  —  U  pris  de  rAbonnement  est  de  1 5  fr.  ohaque  trime*ire ,  pour  Rouen ,  et  i6  fr.  do  é.  par  la  poaie. 


^A/%%/%^%é^%/^^%/Vy^VV%V^^^^^^^%^^!*^^^^^^^'*'^'^^^*^  * 


IL  FAUT  MOCRÏRI 

Au  milieu  d'un  festin  ,  «u  scm  de  vos  «mii^  tl  dans  les 
bras  même  de  vos  maîtresse*,  si  vous  voulez  éprouver  plus 
vivement  les  plaisirs  fugitifs  que  vous  goùlee  ,  tendres  épicu- 
riens ,  joyeux  sybarites ,  rappclez-vous  ces  moto  phi loéophi- 
ques  du  destin  :  Jl  faut  mourir!  et  si ,  tlors  de  dëlicienses 
larmes  viennent  mouiller  vos  veux  enivres  ,  si  une  ombre 
de  Uistesse  se  répand  sur  le  front  de  vos  convives  00  de 
voire  amante ,  vous  sentirez  avec  tMcmiaigûC  combien  la  uaé- 
bncolic  est  friande.  .  ^  -     ^         i       ' 

Les  anciens  étaient  de  grands  maîlrea  ea  fait  de  volupté. 
Horace  ne  parle  jamais  des' délices  d'un  banquet»  sans  rap- 
peler à  ses  amis  le  jour  oii  il  faudra  se  quitter.  Tibulle 
en  recevant  les  baisers  énivraus  de  sa  Délie ,  aime  à^  faire 
couler  le»  larmes  de  sa  maîtresse  et  à  lui  faire  prévoir  le 
Jour  oii  n  exhalera  son  àme  dans  son  dernier  baiser.  Aoa- 
créonmeme,  le  volupfueux  Anacréon  le  front  caché  sous 
des  roses,  montre  le  soir  à  ses  disciples  les  fleurs  qui  »e  sont 
fanées  sur  sa  lèle  ,  et  leur  répète  sur  sa  lyre  que  les  plai- 
sirs  et  la  vie  n*oiil  que  la  durée  des  roses.  Toutes  ces  leçons 
de  prétendue  philosophie  n'étaient  cependant  que  des  raifi- 
nemens  de  jouissance  ,  compatibles  avec  la  doctrine  des  an- 
ciens. Aujourd'hui  on  Unterait  avec  peu  de  succès  de  les 
imiter.  Chaulieu  ,  Parny  et  DelilU  qui  avait  de  la  sensi- 
bilité avec  tant  dart,  ont  voulu  vainement  allier  les  pré- 
ceptes de  la  folie  aux  impressions  de  la  mélancolie  :  on  lit 
b  peine  les  vers  ou  ils  ont  essayé  de  nous  faire  à  la  fois  sou- 
rire et  pleurer.  Notre  morale  est  trop  sévère  ;  l^aspect  re- 
.  jdotttable  de  Téternilé  ne  nous  permet  plus  de  considérer  la 
fin  de  notre  vie  ,  coiome  le  cemmencemeat  d'un  voyage 
amusant,  et  ce  n'est  qu»avec  effroi  ou  respect  que  nous 
contemplons  ces  mots  inéviubles  :  //  faid  mourir  ! 

La  mort  quelque  nécessaire  qu'elle  fious  paraisse,  nous 
offre  en  effet  bien  rarement  un  aspect  consolant.  U  nal|ire 
a  attaché  avec  sagesse  une  horreur  invincible  à  l'idée  de  la 
destruction  toUle  de  notre  être.  On  jieut  se  familiariser  avec 
le  danger ,  mais  rarement  avec  l'idée  de  la  mort.  Un  sol- 
dat qui ,  pendant  dix  ans  a  marché  à  la  victoire  sur  les  ca- 
davres de  tous  ses  amis  ,  est  peut-être  l'homme  du  monde 
qui   pense  le  moins  sérieusement  du  monde  à  mourir. 

Lannes  ,  le  plus  brave  des  Français ,  voulait  faice  pendre  le 

médecin  qui  lui  avait  dit  que  sa  bl^essAire  était  mortelle.  Ilre- 

t^ottssait  avec  horreur  tous  ceux  oui  s'affligeaient  autoor  de 

lui,  et  ce  héros,  sentant  sa  vie  sVv«ftOuir,  se  cramnoaaait 

au  bras  de  W apolëoo ,  ceHBiiBe  pour  m  inUanher ,  daas  les  ttUi- 


%  %W%/WW«^M%%«% 


l«^/\%^/V%%%%A^ 


sions  de  $e$  derniers  momens,  à  l'existence  qui  lui  échappait. 
Les  héros ,  comme  les  autres  bommes  9  recuieot  bien  souvent 
devant  ces  mots  terribles  :  Ilfuui  mourir  I 

Tous  les  efforts  que  nous  pouvons  faire  »#  rendront  ja mar- 
ia mort  douce.  On  ne  peut  tout  au  plus  qu'en  dimiuucr  l'iiors 
reur  ;  et  il  est  fa<:i!e  de  concevoir  que  le  )iige  prévaricateur  , 
le  mandataire  infidèle,  le  guerrier  cruel,  le  Alf  dénature, 
l'écrivain  calomniateur  doivent  éprouver  plus  d'angoisses  que 
d'autres,  lor^{ue  la  voix  intestine  du  remords  vient  leur  dire, 
en  leur  d^ichirant  les  entrailles  :  7/ /^<i/  mourir  ! 

Nous  sommes  si  portés  à  repousser  U'pfusée  de  notre  fin 
dernière  oue,  pour  flatter  notre  faiblesse,  nous  avons  été- 
jusqu'à  créer  celte  chimère  qu'on  appelle  rimuiortalité  d'un 
nom,  c'est-à-dire  l'existence  étenielle  d*u ne  chose  qui  cesse 
d'exister  avec  nous.  Ne  pouvant  éterniser  notre  élre,  nom 
avons  voulu  éterniser  nos  visions,  mais  e«t-il  qnelque  chose 
de  plus  fort  que  d'eutendre  un  guerrier  dire,  avec  un  saug-« 
froid  à  faire  frémir  :  Je  vms  nie  faire  ttier  pour 'qu'on  parie 
de  moi  ;  ou  bien  :  Je  vais  itnraortaltse r  ma  mort.  Groit-on 
que  la  démence  ait  encore  quelc^ue  chose  À  fai^e  après  ce'a  ?•••• 
Et  ce  misérable  jongleur  littéraire  qui ,  le  {^ont  jauni  d'absti- 
nence et  ridé  par  les  veilles  ,  se  traîne  le  ventre  à  terre  jus- 
qu'aux pieds  d'un  roi  de  théAtre  pour  lui  dire  :  acccordez-moi 
l'immortalité  en  vous  changeas^  de  in«n  r6ie,  et  prêtez-  mot 
dix  francs  à-compte  sur  le  succès  de  ma  tra|^ie  :  n'est-il  pas 
la  plus  ridicule  de  toutes  les  charges  bumaines?  Collé  contre 
une  des  colonnes  en  toile ,  du  Capiiole  ok  du  Sénat  lors- 
qu'on braille  ses  Vers,  il  attend  pour  se^nfler  que  %9i  co- 
terie ,  ou  un  amas  de  rieurs  aient  claque  sa  pièce^  Uii  ap« 
plaudissenicnt  retentit  à  ses  oreilles  dressées  :  il  se  crril  un 
Corneille ,  il  naît  à  rimmertalifé,  et  ta  w  fatnre  est  assurée 
dans  les  siècles  des  siècles.  Arrive  le  chiqoième  acte  qui  doit 
être  le  sceau  de  sa  gloire  incommensurable  ;  mais  au  moment 
oii  la  toile  Va  tomber,  lejiarterre  toarbillonne,  les  vents  sif- 
flent ,  les  quinqnels  s'éteignent  ,  l'oaiDre  enveloppe  mon 
auteur,  et  tous  les  mouchenrs  de  chandelles,  les  balayeurs 
de  coulisses ,  les  décorateurs,  machines  et  machinistes  dînent , 
en  passant  devant  l'homme  immortel  :  //  faui  mourir^  il 
faut  mourir  ! 

La  vie  humaine  n'est%ue  la  nsasvaôe  pièce  de  moire  poète  : 
c'est  on  une  tragédie  ou  une  comédie  ,  selon  lea  circfins- 
tances;  on  y  reçoit  souvent  une  claque,  et  elle  se  termii&e 
ordinairement  par  les  sifllets  et  les  buées»  Mais  quelque  bion 
que  l'on  commence  et  que  l'on  Bnisse  sa  pièce ,  quelque  kûr 
que  Ion  soit  de  vivre  après  la  mort\  la  plus  inévita- 
ble detoutes  les  lois  de  la  nature  est  celle  qui  nous  dit  tous 
les  jours ,  à  tontes  les  heures  et  de  cent  façons  :  //  faut 
mourir  ! 


(O 


^%^t\%v«% 


l-n  biblioiitane  de  mes  amis  possède  un  Juifénal  (i)  qui 
piMil  pa«»cr  pour  unique  d^ns  &011  genre.  Ce  livre,  portant 
1rs  marques  encore  récentes  de  nombreuses  mutilations,  lui 
A  été  «:édé  par  le  maître  d*un  hôlel  de  Toulouse ,  qui  l'avait 
\3i\y^i  ,  avec  d'autres  ouvrages  ,  k  la  disposition  des  voyageurs 
*qui  alfluaient  à  cette  époque  dans  sa  uiaison.  S'étant  apperçu 
un  jour  que  quelques  feuillets  de  ce  livre  étaient  arrachés, 
r.iubergi»te  se  mit  aux  agueis,  et  ne  tarda  ps  \  surprendre 
\\û  nouveaux  lacérateurs  dont  il  se  vengea  malicieusciuent, 
c*n  faisant  leur  portrait  en  marge  des  passages  enlevés  :  ce  qui, 
«près  avoir  rétabli  le  texte  en  rogard ,  comme  Ta  fait  mon 
nnii ,  présente  à  Tesprit  des  léfle&ions  fort  piquante»*  Voici 
quelques-uns  de  ces  {«assages  pris  au  hasard  : 

•  \Qr%  lacérés  par  un  jeune  marquis  portant  casque,  cra- 
•  ^a'.lie,  €*perons ,  un  peu  de  rouge,  et  des  moustaches 
»  noiiei  postiches.   » 

c  It  importe,  en  effet,  aax  cliefs  comme  à  réttt, 
9  D'accurder  davanta;^e  ao  plua  hrave  buMat , 
»   Et  qu*il  offre  uu\  regard^« ,  lur  »oa  seiu  magaanime, 
•   Dca  signes  ëciatans  de  la  pul>ii(|ue  estùne.  » 


»  Laissons  ce  Fabiua  ,  l&aii  de  denji>dien\  , 
»  Né  près  de  lenrs  aniel»  ,  de  surnom»  glorieni, 
9  Couvrir  l'indignité  de  aon  :*inif*   de  houe; 
»  Le  céder  m  \i|;ufnr  anx  brébia  d*?  Padone; 

■  Prétendre  en  son  orgueil ,  reproduire  à  noa  \enx  , 
m  Dana  an  corp^  épilé  ,  aca  anslcres  aïeux.  ■ 

«  Antres  vers  coup«fs  avec  de  grands  ongles  par  un  person- 
»  nage  qu'a  son  costume  et  Pair  à  la  fois  scoiastique  et  guei- 
•  neiii   on  ne  peut   trop  diTmir.  » 

«  Est-ce  là  ce  guerrier,  armé  contre  les  vents  , 

■  De  aon  fouet  sacrilô^e 

«  KftI-ct  la  ce  guerrier  dont  la  coiirre  impie  t  •  . . . 
«  Un  jésuite  déchira  le  passage  suivant  :   » 

a  Lct  chaldéeni  ,  encor  plus  qn<>  cet  impoatenr  , 

■  Sor  ta   fenime  crédule  exerceront  d'empire 

m   Tout  ce  f|u*nn  astrolnf|ae  ose  annoncer,  prédire, 
«   De  Jupilrr-Aroinon  sonr  autant  de  d^*creta  , 

•  Depuis  que  l'avenir  nous  voile  sea  serrets  , 
»  El  que  1.1  pythonÏM^  e-^t  réduite  au  sileurr. 
»  Mail  du  reste  l'exil  aurait  leur  intlu^nre  , 

»  T^moin  ce  uialb^urrux  qnt ,  par  sou  art  «énal, 

•  Fil ,  au  sein  de  Galba  ,  jiorici-  le  coup  fatal,  a 

•  Vers  lacérés  avec  colère  par  im  p'^tit  hoiuine  sec  ,  coiffé 
»  en  aiies  de  pigeon,  avec  une  qupiip  à  la  pru.'dienuc*    » 

»  Qae  aeit,  6   Ponticui,  ta  :;rné.ilo!;ie? 

»  Pourquoi  de  tant  d*aieu\  i  rt le  longue  scrie, 

»  Os  bustes  dégrades  drs  vainqueurs  d'Annihal» 

■  Ces  fiers  Euiiliens  ,  sur  leur  cliar  tiiomplial, 

»  Ces  Corrinus  l>risé»  ,  et  paruii  c<'8  mervrillea  , 
»  Cet  énorme  Galbj,  >ans  nez  et  s^ms  orriile», 
B   Auprès  des  Carius  prc^qu^a  dc:iii  ran<;é>? 
»   Suliît-il ,  de  montrer  arec  ordre  r  'n,>s , 
•  Snr  les  radeaux  noml»teux  un<^  m^p  fainenae, 

■  Dea  titres  enfumés  une  liste  poudirnse, 

»   t)'illnsires  généranx  ,  de  |  ui.^saiis  dirialeur^  , 
m   Quand  de  ce  noble  san^  ta  ''••nduile  ri  tes  murur» 

■  Déshonorent  Teclat  en  t^rr  d«*rt  Lrpidr » 

■  Quatrain  enlevé  par  un  piéàiJcnl  delà  ^u'.iétê  dos  bonnes 

e  U'ttœ*.  • 

m  !.>u««iez-T0us entonrJ  de  ^io^t  graves  a;n«-ns  , 

B  II  itt  if\r  dcj.)  que  de  met*  sticulents 

»  Kl  di^ne  dri  ;iieux  dont  it  tient  l'on^ine, 

9  Craint  de  dégénérer  de  leur  noble  rnisine.  ■ 

n  appiirtenait  sans  doute  à  Juvénal  d'être  encore  en  butte 
à  la  hdine  des  %ici<*ux  qu'il  a  si  vigourcusciuent  peinte*  Ici 
me  vient  na(ur^lletl]ent  le  souvenir  de  cette  princesse  qui ,  à 
cauae  de  »on  i&lrêiue  laideur  ,  faisait  casser  toutes  les  glaces 
de  son    palais.    Cette    tolie    changeait-elle   sou   visage?  Ces 

(r)  TndnciioB  an  vfia  da  U.  MéclÙB. 


messieurs  ont  agi  de  m^me  :  îb  reconaaiiasital 
foriuités  9    dans    les  satyres  de  JoTéoal.    Ib  oal 
luiroir;  mais  ils  n*ont  pas  changé  iê  figvra* 


MACÉDOINE. 
—  Là  Mrrcure  du  dix'^neuvième  gUcle ,  imat  b  ■ 
rite  a  assuré  le  succès  contenait  dans  m  Vlllf  Kffifai 
une  dissersatiou  fort  spirituelle  1  sar  le  gemm  éÊÊ€t^ 
Le  poèitie  du  Bonheur  ,  cette  prodaclîoB  origiÛMb  «  ^ 
nous  devons  aux  loisirs  de  la  plume  qai  noot  tMWgà 
Gniile  Poétique  y  a  fourni  k  M.  Léon  Thîeaa«v  b  ■ 
d*un  article  dont  nous  voudrions  donner  unm  UiÊ  m 
plète.  C*est  surtout  ;  en  citant  le  texte,  qoe  b  ceafli 
tateur  du  poème  fait  ressortir  ingénieimeineol  fat  tam 
qui  brillent  dans  cet  ouvrage.  Faut-il  offrir  wi 
1  arration  descriptive  ,  en  prenant  ponr  sujet  be 
plus  communes,  le  critique  transcrit  ces  ven  oh  b  fd 
drpeint  Tallure  et  les  habitudes  jorialea  du  dMl»  9m 
domestique  avec  lequel   il  semble  se  compUiro  : 

«  Lîhre ,  11  folâtre ,  il  jonc  aTcc  oa  chat  Myiljb 
»  Qui ,  Tcra  lui  se  glitaant  d*aa  air  foUtra  et  fis  « 
m  Fait  ronfler  le  plaisir^  et  passa  aoiu  sa  WÊtàm^  • 

Les  hémistiches  soulignés  indiquent  les  traili  fA  I 
admirer;  et  ces  trails-U  sont  nombreux.  QoiMnil«i9Éi 
a  sez  gaulois  pour  refuser  no  tribut  d'éloges  à  im  iMbl 
primées  avec  autant  de  naïveté  et  de  grâces  qoo  orfbMil 

«  Le  garon  eat  la  table  où  l'on  sart  U  feslhi  : 

w  l)jns  le  tase  écnniant  la  brioche  ■«  pF 

9  Et  ,  d'un  lait  tiède  encor  l'enfie  c« 

Le  substantif  brioche  nous  ■  narn  là  adnairoHiMOOlrfi 
Cest  un  mot  inspiré;  c'est  le  choix  dea  expiosabÉofÂi 

le  poète. 

On  est  d'autant 
nous  accoutume  i 
trant  sage  jusque 

avouerons  que  nous  ayons  été  surpris  de 
dans  un  ouvrage  qui  se   distingue  autant  |Mir  b 
grammaticale,  que  par  l'élégance  dn  stjle  s 

c  An  déclin  de  sea  ans  dimeniissmmi  aoo  Ig^  a 

Ou  lia  dit  pas  ordinairement  :  c'est  en 
Ton  s'embrouille.  11  est  plus  commno  d'ei 
petit  bcurgeois:  C'est  en  mentant  ^ae  l*oa 
Mais  quand  on  parle  le  langage  des  dieox ,  ilaToalpvC 
venant,  il  est  même  défendu  de  s'exprimer  ooaaobli 
gaire.  On  peut  être  poète,  sans  doute,  et  aepoeOHil 
Uumarsais  et  Wailljr  :  témoin  Homère  t  q«  ■•  P 
pas  un  mot  de  français. 

SPECTACLES. 
THÉAT&E  DES  A&TS.  :.^ 

Perlet. 

F,*  Artiste  a  encore  eu  l'heureux  privil^  d*attii«rlMli 
de  monde,  à  sa  deuiième  représentation ,  qnoifoo  orfUi 
ville  ait  été  donné  trois  fois  dans  L'espace  d*uat  i 
Journal  de  Houe/i  a  dit  à  ce  qu'il  parait ,  et  oa  O  i 
Perlet  avait  éffrouvé  ici  un  accueil  auquel  il  n*é 
bitiié ,  et  que  M**  Simonet  y  avait  parjaiiememi  wimmti 
comme  il  faut  que  la  vérité  soit  dite  tôt  ou  tard.  AÏ| 
comment,  noi:»  devons  répéter,  ponr  que  personne aVaiM 
que  Perlet  a  été  fort  bien  accuelli  chea  non»;  et  4*9l^ 
monet  y  a  réussi.  Après  M'**  Legrand  il  était  dificw^^ 
réusîi  parj'uitemrnt^  Le  Journal  de  Rouen  peat  IliOMi 
torité  en  fait  de  goût  et  d'opinion ,  mais  on  rii 


Dt  plus  difficile  à  l'égard  d*an  «rteaft  ^ 
r  à  I  être  en  châtiant  son  stjle  ,  et  esat  M 
tie  dans  l'exaltation  de  ses  idêea.  AHlit  ■ 


se  tromper  en  le  consultant  sur  les  faits.  Juaqa*icS  9o< 
Gnzette  et  les  Débats  ;  il  ne  devait  pas  s'otteodroâ  P 
d'être  crA  lui-même  sur  parole. 

Vous  croyoqs  devoir  prévenir  la  directioB  dv  il 
longueur  des  entractes  a  beaucoup  indisposé  kbr  ImlV 
leurs  «  et  que  le  public,  bs  d'attendre  aoari  '     ^ 
quelquefois  supporter  sa  mauf aise  I 
premiers  eotreat  eo  icèoc* 


0mwm(  d 


PORT  D'HONFLEUR. 
Mouvement   du   i*'.  au  5  mai. 

NAVIRES  ENTRÉS. 

Le  fteop  rÂnn-ible-Catherine ,  capit. 
*Colte"tin,  ven.  de  Hoream. 

Le  sloop  la  Hientaisaote ,  cap.  Duche- 
min  »  ven.  de  Shoreain. 

Le  dogre  la  Carolin3-Aiinée  |  c«  Dau- 
snalle,  ven.  de  Rouen. 

Le  sloop  rAimabie-Eugénfey  c.  LVard, 
Teo.  de  Uuiikerqiie ,  parli  le  5  pour  lé 
Havre,  ch.  de  houille. 

— -  L'Alctde,  cap.  Dascamps,  ven.  îdeno, 
reparti  ideni  idem. 

—  La  Paix,  cap.  Hochet  »  ven.  idem  , 
^.  idem,  parti  le  4  pour  Rouen. 

Ledogre  la  Perle  ,  cap.  Guichoa  ,  vea. 
idem,  ch.  idem  ,  reparti  idem. 

•—Le  dogre  la  Marie- Vîncente,  cap. 
Jacob,  ven.  de  la  Rochelle  ,  ch.  de  vin  et 
e«u-de»vie ,  reparti  i<lom. 

Le  sloop  la  Jeaiiolte ,  cap.  Fleury  t  ven. 
*  de  Dunkerque ,  ch.   de  houille,   reparti 
idem. 

La  goclette  anglaise  Betsey,  cap.  James 
Hile,  ven.  de  N^ivvport,  ch.  de  fer,  parti 
le  5  pour  l\'»uen. 

Le  chaise-maréc»  la  Victoire,  cap.  Le- 
grouec,  yen.  de  Bardeaux  ,  ch.  de  vin  et 
e.'ïu-de-vie. 

—  L'Einm  inuel ,  cap.  Guillam,ven. 
reii.  de  Sl.-Martin,  ch.  de  sel. 

—  La  Famllle-Héunie  ,  cap.  Allain, 
yen.  du  Croisic  ,  ch.  idem. 

—  La  Marie-Josephc,  cap.  Lebail,  ven* 
de  la  Trinité  ,  ch.  de  vin. 

Leslooj)  la  (Caroline, cap.  Mokaer,  ven 
dn  Croisic,  ch  de  sel. 

Le  chasse-marée  TOscar ,  cap.  Marion  , 
Tcn.  de  liidole.  ch.  de  vin. 

—  Le  Grouec  ,  cap.  Sizilia,  ven.  dr 
Tord  ^  ux,  ch.  de  vin  el  cau-de-vie 

Le  brick  l'Aigusle,  cap.  Noël,  ven 
idem    ch   de  vin 

—  Le  Pelit-GusUve ,  cap.  Bliy,  ven 
idtem    c  i-  tdcm. 

Le  chasse-mirée  le  Sl.-P>rre ,  cap 
Geblet ,  vea.  de  Marenaî>,  ch.  d^  sel . 

—Le  Joli-Cœur, cip.  Liinc,  ven.  idem, 
•  fa.  idem. 

—La  B!che ,  cap.  Lecerf ,  ven,  idem  , 
c  • ide  a. 

•— L*Attnî>-Maric-Ch'rie,  cap.  Forget  , 
V  n.  îd'^m,  ch.  \Acn\ 

—  La  Dorad  j ,  c:«p.  Garant ,  ven.  d'Ars, 
(!•.  idem 

-«La  Bonn?-'j.nion ,  cap.  Martin  ,  ven 
duCroisi  *,  ch.  id  -m. 

—  LeDon-de-D  eu  ,  cap.  Launay,  ven. 
Ae  Beauvoir,  ch.  idem 

\je  Pieux-Désiré^cap.  Pourchape,  ven. 
de  Marennes,  ch.  idem. 

•-La  Confiance ,  cap.  Honmer,  veo 
de  Bordeaux  y  ch.  de  via  et  tati-de^Tie* 


Le  brick  TAdeliua ,  cap.  Pavert ,  ven. 
idem  ,  ch.  idem. 

Le  chasse*maréc  la  Caroline ,  c<p«  K. 
Fontaine  ,  ven.  idem ,  ch.  idem. 

Le  sloop  l'Aimable- Victoire  ,  c.  Galon  , 
ven.  de  St.-Martin,  idem. 

Le  chasse-marée  les  Scpt-Freres,  cap. 
Corlobé,  ven.  de  Bayon ne, ch. d'essence, 
bois,  goudron. 

—  Les  Trois-Frëres ,  cap.  Machefaux  ,, 
ven.  de  Bordeaux ,  ch.  de  vin. 

Tous  ces  navires  sont  repartis  le  5 
pour   Rouen. 

Le  brick  le  Victor,  cap.  Troude,  ven. 
de  St.-Domingue,  en  quarantaine  pour 
deux  jours. 

Courtiers ,  MM.  Duval ,  Gaillard  et 
Pellecat. 


PORT  DE  BOULOGNE. 

NAVIRES   ENTRÉS  : 

Le  22  mai ,  le  sloop  l*Euphrosine ,  cap. 
Philippe ,  V.  de  Dunkerque ,  destiné  pour 
le  Havre  ,  ch.  de  charbon  de  terre ,  ge- 
nièvre de  France  et  huile  à  quioquets. 

Le  28  ,  le  Jean-Baptiste,  c.  L.  Massëre 
v.  de  Marennes ,  destiné  pour  Duukerq 
ch.  de  sel. 

Le  sloop  le  Modeste  ,  c.  L.  Nicolay  ,  v. 
de  Bordeaux  ,  c.  de  vin  et  eau-de-vie. 

La  galéasse  l'Espoir ,  c.  Ledoux  ,  v.  de 
Calais  sur  lest, 

l^e  brick  norwé^îen  Venskab,  c  Sîol- 
tenberg  •  v.  de  Moss,  ch.  de  planches 
et  bois  de  sapin. 

NAVIRFS    EXPÉDIÉS. 

Le  .2'5  mai ,  le  brick  les  Trois-Frëres, 
c.  Sauvaget  ,  ail   à  Estaples,  ch.  de  sel. 

Le  27 ,  le  sloop  TEuphrosine ,  cap.  Phi- 
lippe. 

Le  3i  ,1e  Jran-Baptîste ,  c.  L.  Massëre. 

PORT  DE  DUNKERQUE. 
Mou\'ement  di^  3o  au  5i  mai, 

NAVIRES    KNTRES. 

lie  trois-mâts  norwégien  Maren  Kers- 
tine.  r.  Walloê ,  a  été  renfloué  et  est 
entré  cette  nuit. 

La  Jeun^Camille ,  c.  I^françois  |  ven. 
de  Cardiff ,  ch.  de  fer. 

Le  Saint-Sauveur,  c.  Doudio,  v.  de 
Honfleur  ,   lège. 

La  Rose,  c.  Vasse  ,  v.  de  Rouen  ,  lëge. 

L'A  glî  ,  c,  Frigoull ,  v.  de  Nieuport  , 
lège. 

le  Jean-Baptiste,  c.  Massé  ,  ven.  de 
Marennes ,  lëge. 

Enighelen  ,  à.  Lydersoo  ,  v.  dç  Cbris- 
tiana  ,  ch.  de  bois. 

NAVIRES   EXPÉDIAS» 

La  Bonne- Mère  ,  c.   Février,  ail.  au 
Havre,  ch*  de  charbon. 
La  Renommée,   cap.  GaedoOi  ail.  au 
UHavrii  ch^^de  charbon. 


Le  Neptune,  c.  Poirier  ^  alL  au  Havre, 
ch.  de  charbon. 

Le   Saint-Pierre ,  c.     Massé ,   alL   aa 
Havre ,  ch.  de  charbon. 

L*Heureu8^Alliance ,  c.   Brlxard  ^  ail. 
à  Rouen  ,  ch.  idem. 

Le  Jeune- Dominique,  c.  Asselin  ,  ail. 
à  Rouen ,  ch.  idem. 

L'Alcide',  c.  Descamp ,  ail.  à  Rouen  , 
ch.   idem. 

L'Aimable- Julie,  c.  Liard  ,  ail.  à  Rooen, 
ch.  idem. 

La  Cérës,  c.  Pesquier  ,  ail.  à  Marennes, 
lëge.  ♦ 

La  Bonne- Agiaé ,  cap.  Lefranc  ,  ail.  à 
Vanndes  ,  ch.  de  charbon. 

Le  Bienfaisant,  c.  Amisce),  alL  à  Bor- 
deaux ,   ch.  idem.. 

L'Auguste,  c.  Thomas^  ail.  à  Brest, 
ch\    idem. 

Le  Papillon,  c.  Gambie,  ail.  au  Ha- 
vre,  ch.  idem. 

La  Perle,  c    Guichon,  ail.  à  Dieppe- 
dale,  ch.  idem. 

Le   Saint-Paul,  c.   Flambart,  ail.   an 
Havre ,  ch.  div-  march. 

Le  Renard  ,  c.  Chassenei ,  ail.  au  Ha- 
vre, ch.  idem. 

La  .feannette,  c.  Fleury,  ail.  à  Rouen, 
ch.d'huile. 

Le  o\  mai ,  la  Jeune-Camille ,  cap.  Le- 
françois ,  v.  de  Cardiflf ,  avec  fer. 

Le  Saint-Sauveur ,  cap.  Boudin  ,  ven. 
d'Honflour ,  sur  lest. 

L'Agile,  cap.  Frigoult ,  ven.  de  Nieu- 
port, sur  lest. 

La  Rose,  cap.  Vasse,  ven.  de  Rouen , 
sur  lest. 

Le  I*'.  juin,  le  Jean-Baptiste,  cap. 
Massëre ,  ch.  de  sel. 

Enigheden  ,  norw. ,  cap.  Lydersoo  , 
ven.  de  Christiania ,  ch.  de  bois. 

Le  3  ,  l'Elisa  ,  cap.  Leprince,  ven.  du 
Croîoy  ,  sur  lest. 

Le  Përe-dc-Fa  mille ,  cap.  Fa  tome ,  ven. 
de  Rouen  sur  lest. 

Le  Succès,  cap.  Delpierre»  ven.  idem, 
sur  lest. 

Le  3 ,  là  Bonne-Société ,  cap.  Lelai^e, 
ven   du  Havre ,  sur  lest« 

NAVIRES    EXPÉDIÉS. 

Le.  3i  mai ,  le  St.-PanI ,  c.  Flambart , 
ail.  au  Havre ,  avec  diverses  marchandises» 
Gauwin ,  coutier. 

L^  Jeannette,  c.  Fleury,  alL  fcRoneni 
avec  charbon.  C.  idem. 

L?  Renard,  c.  Chassenes , ail.  an  Havre, 
!)vec  diverses  marchandises.  Debaecker,  C. 

Le  Jérôme ,  c.  Béchot^  ail.  à  Vannes , 
avec  dito.  C.  dite. 

Le  Rusé ,  c.  Lebreton,  ail.  à  Rocbefbrl| 
avec  dito.  Salomex  aîné,  C. 

L'Espoir ,  c.  Masson ,  ail.  à  MarcjDMf  ^ 
sur  le^t.  Emoiery,  G. 


Le  r'.  juin,  la  Dal.iace,  c.  Coriton, 
•II.  k  Vannes  ,  avec  charbon.  Scrgent- 
De  Haecque,  courtier. 

I/Alerlp,  cap.  CoueJfl ,  alK  h  9tt9i, 
ivec  boi«.  Cîouwin  ,  G. 

Les  3  el  3 ,  néant  « 

TORT  DR  ROUEX. 

CriAaCEME^S    ET     RÉCLAMATIONS. 

^r^CfiARCFM.  âu  chasse-marée  U  Vic- 
toire ,  c.  Lcgrouet ,  ven.  de  Bor- 
deaux. 

Courtier-înferp. ,  M.  J.  Pelfecat. 
Brvhimateitrt ,  MM. 
43  fûts  vîn.  —  Herbert  frèrM. 
i«>  dito  dite— V»  Maicouroane  cl  Ks. 
I   dito  dito. — fauvel  le  jeune. 
8  dito  dito. — F,    Lecœur. 
3a  dito  dito,  —  Le    garde- magasio   des 

tabacs. 
64  caijscf  savon.— A  ordre. 

— I  c  cba.»$e-ma#ée  la  Victoire  »  capit. 
LegranJy  yen.  de  Bordeaux,  ch.  de  yni  1 
tabac  ,  savon. — Courtier,  M.  J.  Pellecal. 

—  Le  sniack  hollandais  Vrouw-Lam- 
mrginay  cap.  Smith ,  ven.  de  Christian 
iiind  9  [Kir  Hontleur,  ch.  de  bois  du  nord  ; 
courtier,  M.  Pellccat. 

— 1«  b.itraa  à  vapeur  en  fer  Aaron- 
Mauby,  cap»  Dnchesrie,  est  monté  au- 
dessus  du  pont  de  Saint-Sever ,  ce  malin 
k  quatre  heures,  ail.  à  Pari^. 

UouvemerU  du  6  juin. 

5AV1RCS   KWTR^.S 

Le  b'ito.'ni  h  vapeur  r.Varon-M.)uby  «  c. 
Duchesne ,  al'«  au  Havre  9  ch.  de  café  , 
bois  »  cuivre  .  étjin. 

NAVIRKa   EXfFDIÉS. 

La.gribane  le  Charles- Ferdinand  ,  cap. 
I  amlrin  ,  ail.  à  Couteviilc  ,  ch.  de  piètre 
et  fûts»  vides. 

Le  sloop  TAlexandre,  cap.  Roussel, 
ail.  à  Honîleur  ,  ch.  de  fûts  viJes. 

fie  brick  la  Diane,  cap.  Coubelte  ,  ven. 
de  Marseille,  tur  lègc. 

Le  chasse-aï  a  lée  la  Blarie*.Viine  ,  cap. 
Cointo  ,  ail.  â  lirest ,  ch.  de  boii  de  chéuc. 

Le  cbasse->innrée  la  Marii-Horten^c « 
cape  Re>sii^ ,  ail.  è  Nantes,  ch.  de  plâtre. 

Le  brick  lu  Coureur,  cap.  Houtia ,  ail. 
à  Bordo'iux  ,  ch    de  plâtre. 

Le  dogre  l'Auguste ,  c.  l^aunay  ,  ail.  â 
Cherbourg,  ch.  de  bois  de  chêne. 

La  goélette  anglaise  Alert,  c.  Jonhs,aII. 
à  Londres,  ch.  de  pierres  meulières  et 
lack  lack. 

Le  sloop  r.\d^laîde ,  cap.  Cooset ,  ail.  k 
Cherbourg  et  Granville,  ch.  de  pierres 
laenlicres,  via. 

Le  chasse-marée  la  Rose ,  c.  Joallaod  , 
ail.  à  Brest ,  ch.  de  bois  de  chêne. 

Le  dagre  le  Printems,  c.  Philippe,  ail. 
â  Sainl-Malo',  et  le  Vivier,  ch.  de  pierres 
nicuhères ,  plâtre. 

PORT  DU  HAVRE. 
Slouvement  du  5  *iu  6  juin. 
NAVIRE   rxrr.t. 
\jà  trois*raÂts    Olixlipe ,  cap.   Voisin, 


(4). 

Rvea,  de  Maragnan  ,  cU.  de  coton, cuîrt. 
5AVIRES    EXPÉDIÉS. 

Le  «loop  le  Gustave ,  cap.  GalUeo ,  ail. 
à  Rmien,  ch.  de  soede. 

1^  cliassc-niarée  le  Blen-AmJf  cap. 
Gooédal ,  ail.  u\vm ,  ch.  de  sel. 

—  La  Je.inne  -  Marie  -  Elisabeth ,  cap. 
Foret ,  ait.  idem ,  ch.  idem. 

Le  brick  rEugëiie ,  cap.  Moulinot ,  ail. 
idem  ,  ch.  de  \'\n, 

—  \a  J^nnc-Fanoy,  cap.  Guillaume, 
ail.  idem  ,  ch.  idini. 

—  Les  Trois-rrcres  ,  cap.  Guihomat, 
ali.  îdeni  ,  ch.    idem. 

—  L'Eugénie,  cap.  Mingoet, ail. idem, 
ch.  de  sel. 

Le  chasse-marée  le  Louis-Char1es-Ma- 
rie  ,  CAp.  Rio  ,  ail.  idem  ,  ch.  idem. 

Le  brick  l'Es|)érance ,  cap.  Jourdet , 
ail.  idem.  ch.  de  savon,  vin. 

Le  trois-màls  la  Virgiuîe-Thérëse ,  cap. 
Pcltier,  ail.  à  la  Guadeloupe,  ch.  de 
ballottage. 

\m  goélette  les  Trois-Freres,c.Osmont, 
ail.  à  Bayonne,  ch.  de  lin. 

Le  sloop  1  Euphrostne,  cap.  Philippe» 
ail.  il  Rouen  ,  ch.  ch.  de  charbon. 

—  La  Jeune-Euphrosine,  cap.  Thoo* 
roiide,  ail.  idem,  ch.  de  sucre. 

Li  goélette  américaine  Director,  cap.... 
ail.  à ,  sur  lest. 

On  signale  en  ce  moment,  en  rade, 
sept  à  huit  voiîes.  On  présume  que  c'est 
le  cou \ 01  attendu  de  nos  colonies. 

Note  ddi  vente*  recurillies  à  la  bourse 
du  3  juin. 

5j  baltes  coton  Louisiane  ,  4  1  fr.  12  c, 

i/a  ,  acq. 
27  dito    dilo    dito,  à  I  fr.  i5  c.  9  dito. 
100  dito    dito    dito  ,  à  i  fr.  36  c.  1/4  t 

dito. 
79  dilo    dilo    dito,  k  i  fr.  45,  dito. 
Go  milliers  café  bt.'Doiuingue,  k  i   fr. 

60  (-. ,  dilo. 

PORT   DE  QDÏLLEBEUF. 

Sont  montrs  et  postas  à  la  marée  dm 
soir  et  parmo.tt'x  à  celle  du  6  au  matin  t 

I.a  Bonne-Union,  cap.  Mjrliu  ,  ven.  dn 
Croisic  ,  ch.  clo&^l;  le  P«'til-Gu%lave,  cap. 
lilie  ,  ven.  de  ik>rdenux ,  ch.  de  vin  ;  le 
Don-^le-Dieu ,  cap.  Delaminy,  v.  de  Beau* 
voir,  ch.  de  »cl  :  l'Angiislc-Angélique .  C 
Dubuisson,  v.d'llonfleur,  ch.de  diverses 
march.;  l'Adelina ,  cap.  Ouvert,  ven.  de 
Bordeaux,  ch.  de  yiti;  le  Saint-Pierre» 
cap.  Collet ,  V.  da  Maronnes,  ch.  de  sel  ; 
le  Joli-Cœnr,  cap.  Laine,  v.  idem,  ch. 
idem  ;  la  Biche ,  cap  Lecerf ,  ven.  idem , 
ch.  idem  ;  ta  Dorade  ,  rnp.  K.  Galant ,  v. 
idem  ,  rh.  idem,  le  (iharles  ,  c.  Lebreton, 
ven.de  lk>rdeaux  ,  ch.  de  vin  ;  rAimable* 
Bernard,  cap.  Olivier,  ' ven.  d'HonlIeur, 
ch.  de  sucre;  la  Paix-Désirée,  cap.  Pour* 
chasse,  ven.  de  .Marenues,  ch.  de  sel  ; 
l'Elisabeth,  cap.  Go-^se,  ven.  du  Havre, 
ch.  de  sucre  ;  la  Confiance  ,  cap.  Moiiaier, 
ven.  de  Bordeaux,  rh.  de  vin. 

Sont  monte's  et  pnâsés  debout  :  —  Le 
Retsey,  c.  James  Kill  ;    le  Hoppet,  c.  A* 


Bodin  ;  Brae  SMlert ,  c.  CMmmi  bl|^ 
lippa,c.  Blancjr;  lePostetMd  J«ki,4| 
Trinman  j  k  Jobe  Acade  Joeep  •  c  T 
It  Vine  9  €.  Schotton. 

Sont  desc9ndaf  :  U  l.idie  ,  c. 
U  Blonde,    cap.Auioull  ;  die  Dri»»  taf^ 
Homst  ;  l'Eugène ,  cap.  Ledo. 

L'Anne- jdarie,  c.  Uurel  s  rAMi,a. 
Sebire  ;  U  Viclwe  ,  C  LmIs  ITm^C. 
Richard  Williams  :  rAostediU^  C. 
la  Françoise ,  c.  Buret. 


NOUVEUfS  DE  MEB. 


—  Les  Dent-Sœurs  «  cap.  m^mom  | 
Nantes,  est  arrivé  h  BnAioa^â jy , 
21  février,  en  68  joors  ^  tmi 
l.'Eiirvdice  ,  c.  I^ecmi ,  aussi  4e 
était  arrivé  4  Bnéuos-Ajres  A 
avant,  aprbs  45  jours  Je  mer. 

—  Le  brick  la  Nantaise  est 
Rochefort  le  Se  mat  pour  lea 
Terre-Neuve.  Il  est  ,  ainsi  qot 
bâtimens  du  roi|  destinée  | 
marins  français  employés  à  la 
morae  dans  ces  passages. 


h 


AVIS  DIVERS. 

^C^ir  »oi.«-A  liOvia  fKêÊmÊÊHmtm  wk  ' 
ennile  et  bdla  loga  siiaca  à  flattasy,  tas  *  " 
rEpicerie,  M»*  t  «c  3,  prte  k  tae  4a  fc^i» 

SadraMCT,  poarea  ttitor ,  a  MaM. Tik  Jai» 
Bapiisu  MoacL,  ma  da  T|«&.Mbis,  B*!!.     , 
ou  d  M.  Lakoi-Riviiia ,  halMâs  â  Mâak       ' 


BOURSE  DE  PARIS,  D^HIEI. 
Effets  Pu6Ucs, 
ciJiO  Pooa  cc*>T 


87f  75c  80c  85c  ssr  È^f  aSc  SaT  ffC  aie 

88f  87f  95c  8«f 

KECn^r^AISS.    DE   UOCIDATlOOt 

iouiiMore  do  n  Hmn  éÊiê. 

Ecb.  data  Mars  1814,  lia.  a    a     tas  Ifc 
■  8a5,       •    4    los  aie 
Iilcm  NoaniATirij,  iSai 

i.<fiiuiT£s  DE  looo  ra.,  à  4  p.*  */« 

Avac  lots  cl  pffiw— . 
Jmmmocc  dr  IVmalHv  ,Sé^ 
io6tr  Sac 
aCTIOXS  DK  LA   BâHQ.    DB 

i58Sf. 


SPECTACLES  m  7  JUDL 

THÉÂTRE  DES  AMTS, 

RELACHE. 

DeoMÎo  dlouache  lacUtaia,  asoasvrihs^J 
reprcseouUoDs  ilt  M.  PcrUft. 

Jeux  Comiqces  db  Gamoaisr. 

ARLEQtinf  MAITU  D*ÉOOLB 

ov  CoioMsivt  Moara  g*  Viv 
Pantomime  ca  i  actes ,  a  fnmà 


&OUEM.  IMt  hlMEKlE  COMMERCIALE  (sx  ciRàcTÉaES  et  ev  TiiiLc-ooecE)  DE  C  BLOQUEL,  RUSSr  lOB^ 


DIMANCHE. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

ite  Pettille  parait  toiM  !«•  joars.  S'ntlretser,  poor  rAbonneineat  et  U  Rédaction  ,  att  Bureso  de  fa  IVaceife ,  Place  dei  GarnlcM»  ti^.  A^*  A  Ron^. 
On  ft'âbpane  à  Pari»',  chez  BmiuoT-THXVAma,  rae  de  Richelieo  ,  n®.  73.  —  An  Hàrre,  ehcs  Ciiapallx,  rae  de  Perii.  -^  Et  chec  fotu  l«i  Ubmirea  et 
pirectean  des  Postes  du  Département.—-  Le  prix  de  TAbonneuient  est  de  i5  fr.  chaîne  trimestre ,  pour  Ronen  ,  et  16  fir.  5o  e^  pavlr  po«t^. 


LES  YEUX  ET  LA  BOUCHE. 

GHAKSÔir. 


Tes  jeux  m'ont  dit  TOtre  seicret , 
Les  miens  ont  dû  se  faire  entendre, 
Et  quand  ma  bonche  parlerait , 
Que  ponrrait-elle  tous  apprendWf 
Un  seul  regard  parle  bien  mieux 
Que  le  donx  aven  qn*où  hasarde  ; 
Et  j'entends  si  bien  denx  beaux  yeux  ^ 
Qne  sans  cesse  je  tous  regarde. 

Mais  a  Paudace  des  arens 
Cachez  bien  ces  regards  de  flamme  « 
Où  si  sonvent  mes  yenx  émns 
Cbei  cheot  à  deviner  Totre  &me,' 
Aujourd'hui  ces  argus  maudits 
Qui ,  toujours  furent  si  farouche  s. 
Aux  cent  yeux  qu'ils  avaient  jadis  ,  ^ 
Sont  payés  pour  joindre  cen|. bouches. 

En  soulevant  l'heureux  bandein 
Qui  d'amour  ceint  la  jenne  tête  • 
Qierchon«  ,  par  n|i  secret  nouveau  » 
A  fermer  sa  bouche  indiscrète. 
Un  regard  en  dit  plus  qu'un  mot; 
Et  quoique  ma  bouche  soie  close  « 
Aussitôt  que  je  fixe  un  sot 
Je  crains  d  avoir  dit  quelque  ohove. 

^nr  nous  comprendre  siinr  dungei*. 
Cachons  ,  en  le  faisant  entendre  , 
Dans  le  signe  le  plus  léger 
L'aven  de  Pamcrur  le  plus  téndfè. 
A  vos  beanx  yeux  si  par  hasard 
Les  miens  disent  toujours  de  ménM , 
Sachez  qu'alors  chaque  regard 
Toùdra  vous  dire  :  Jû  vous  aittie* 


Edwd. 


LES  OMBRES. 

méprise  persoYine ,  a  dit  uti  sage ,  ua  atome  Paît  ombre  . 
lit  eti  partie  raison  Qj^  sage  là.  Il  y  a  pourtant  des  corps 
e donnent  aacun ombrage,  demander  à  M.  fourdain'dë  la 
e. . .  il  est  yrai  qae  les  deox  substantif^  ombré  et  ombrage 


ne  sont  pas  tout  à  fait  sjaonîmes  ;  car,  ùhâfii  que  la  liTnf^iêre 
fait  ombrage  aux  bibous ,  et  U  flambeau* die'  hl  raison  éxit  $ofs, 
quoique  la  lumièfc ,  à  proprement  parler ,  i^e  fasse  pas  d'oui  «^ 
ore- 

On  ex.tgérnît  devant  un  laceMémoniçn  le  nombre  des  soldats 
de  Xèrcès,  dont  les  tiaîts,  disait-on,  suffisaient  pour  obscurcir 
le  soleil  :  tant  mieux,  répoadit-il,  nous  combattrons  à  l'ombre. 

Un  de  mes  arais  me  parlait  d^one  ville  011  les  mouchés  don- 
nent beaucoup  d'ombrage.  Est-ce  parceqjm'elles  sont  grof^ses 
ou  bien  parcequ'ii  y  ea  a  beaucoup.  Voilà  ce  que  |'ai  oublié ~ 
de  lui  demander;  peu  tmporte.au  reste ',  car  nous  attires 
français  f  nous  aimons  mieux  fombre  des  lacédemoiiieirs. 

Uu  peintre  qui  pourrait  ne  mettre  quo  do  Nombre  dont  tm 
tableau  aurait  lieu  raisonnablement  d'e^ërer  des  <*ncourage- 
mens  d*une  trës-bonne  société ,  qui  ainne  beaucoup  les  ombres, 
qui  1*011  environne  et  à  qui  il  n*en  manque  qu'une  :  celle  dfu 
bon  S(M)s.  I/esprit  qui  nous  survit  s*appelle  ombre.  Je  doute 
forl  que  Ton  évoque  jamais  Vombre  d'un  bonhomme. 

Autrefois  les  conviVes  invités  menaient  des  amis  av^c^tix  et 
cesaiâis  s'appelaient  des  ombres.  Pourquoi  cet  usage  ne  stib- 
sisLe-t-il  pasches  nous?  On  aurais  le  plaisk  devoir  aui  grands 
dîners  de  la  capitale  des  bmbres  cbinoiaes-^  OU  »  probable- 
'ment  craint  de  ruiner  Séraphin. 

Pourquoi  l'ombre  d'un  grand  n'est-elfe  pas  n?i!ra  noire  que 
celle  d'un  palfrenier?  J'ai  toujours  soup^ooné  lé  liOlefl  d'élrt 
en  harmonie  avec  les  lumières  du  sitek»  |  et  dé  luire  éga- 
lement pour  tout  le  monde.  K. 

THËAÎRE  DE  LA  GtJËtiaE , 

ou 

TJiVLBAU  DB  L'ESPMUrB* 

Un  y  oh  in- 19. 
Par  P.  C»*«  et  Ck.  If. 


Les  auteurs  de  cette  ctmipilMîon  assurent  modestcluent 
qu'ils  n'onl  prétendu  faire  qu'un  opuscule  purement  descrip^ 
tify  nous  allons  ,  diseat^ils',  exhumer  en  quelque  sorte  de  sa 
fiole  le  Diabi^rBoiieuXy  afin  que  de  sa  J>aguette «manque,  il 
nôiis  àétioÈffté  tous  les  toits  de  l'Ëàpagde  ea  i8â3.  Laissons 


'y 


k  notre  tônr  ch  mettieuri  faire  Jes  excnnîont  sur  le  domaine 
de  U  politique  y  domaine  li  singulièrement  gardé  par  les  com- 
mis à  la  douane  de  la  pensée ,  et  prenons  dans  cet  ouvrage  « 
dont  le   stjle  est  io\xy eni  prétentiensemenl   incorrect  ,  des 
citations  qui  le  fassent  connaître  sans  nous  compromettre. 
Lei  compilateurs}   ou  mieux  le  compilateur,  car  sSl  j  a 
deux  noms  sur  le  titre,  il  n'y  en  .1  qu'un  dans  la  préface, 
s'annonce  comme  un  ancien   militaire  ayant  p>rcouni  l'Es- 
pngiie  pendant  sic  ans,  dans  les  années  do  Napoléon,  Il  a  ru 
1:04  succès  éphémères  et  nos  désastres  inémomblcï  »  il  raconte 
plusieurs  anecdotes  qui   ne    laissent  aucun  doute  à- ce  sujet. 
Ce!!e-i:i  est  peu  connue  :  •«  Les  habit  ans  de  Sal.i  manque  ayant 
frn tendu  dire  que  Napoléon  viendrait   les  visiter,  se  prrpa- 
riTent  à  lui  faire  le  pUis  brillant  accueil  :  on  disposa  donc 
Ici  appiirtemens  du  vieux  collège  avec  un  fnste  extraordinaire: 
Hm  lit  paraissait  un  massif  il^or;  les  yeux,  les  griH*es  de  l'aigle 
fj'ii  .«oiitctiiit  les  drnperies  du  dais  étaient  de  gros  diamans. 
N.ipolt>on  n*y  alla  point ,  il  ne  voulait  pas,  disait-il,  ^'exposer.  >• 

l.*aateur  a  beaucoup  observé,  il  semble  connftUre  lrès-!>ieri 
jo  caractère  et  la  langue  espagnole,  et  les  petits  tableaux 
qu'il  mot  sous  les  yeux  de  ses  lectLMirs  sont  pleins  de  vé- 
rité, nous  pouvons  lui  rendre  celte  justice ,  nous  qui  avons 
hab:té  ces  contrées  brAlnulcs.  «  LV^pagnol',  commeroant- 
vc»yagenr  (c'est  l'auteur  q<ii  parle)  place  tout  son  orgnoil  , 
tout  son  luxe,  dans  sen  mulets;  il  tes  surchnge  de  sonnettes , 
qui  forment  un  bruyant  et  joyeux  carillon  ;  ils  sont  les  objets 
de  sa  prédilection  ;-  il  leur  donne  des  noms  glorieux ,  belli- 
queux :  vous  entendez  daus  las  montagnes,  dans  les  rues  des 
viiie<,ces  expressions  retentissantes,  quand  il  s'adresse  à  une 
niu'e  !  Narré,  segnora  colo^elin !...  Uarré ^  s^gnora  capi^ 
hvui!.,,  Uarré  y  Lt  genenfla  !  ..  (.e  qui  signfie  :  En  *n"int 
fH'i^time  In  calonellr  !  «.  En  avant  ^  maJamd  la  capitaine  ! 
En  avn*tt ,  madame  in  gén vraie  I 

n  (>p<*ndnnt,  malgré  leur  amitié  pour  les  mul<^ls  et  les 
!)oiiri|ueH ,  les  coups  de  bâlon  ne  laissent  pas  do  tomber  sur 
leur  croupe,  comme  le  knont  sur  le  dos  des  russes,  ou  la 
tchiiig  sur  celui  des  autrichiens  ;  mais  tout  cria  est  dans 
le  meilleur  des  mondes  possibles^  pour  éviter  l'insuborJina- 
tion  épidémique*   » 

Le«  observations  climatéfiques  sont  iurde».  T/E<pngne  est 
pf*ul-êlre  le  plus  beau  pays  de  TKurope,  «ious  le  rapport  des 
saisons,  et  l'hiver  est  très-court;  inai«  dans  certaines  pro- 
vinces, il  ne  laisse  pas  d'être  vif  et  priulr.int.  lin  été  les 
chaleurs  sont  excessives,  accablantes  :  Kii  Ksirama'lure ,  en 
Andalousie,  a  midi,  on  ne  pourrait  IouiJht  le  marteau  en- 
r.nivre  d'une  porte,  sans  se  brûler.  L'atmosphère  e>t  en- 
flimniée,  l'horison  en  feu,  toute  la  n.ittire  semble  en  sta* 
gn:ttion  ;  et  les  oiseaux  sufloqué.s  dans  leur  vol  ,  privés  d'air 
au  milieu  de  l'air  même,  tombent  morts  daus  tes  rues  et 
dans  les  champs.  Les  voyageurs  en  ninrclie  sont  quelquefois 
décimés  par  ce  Ûéau  meurtrier;  les  flrnvef,  les  riuèrrs,  les 
puits  entièrement  à  sec  ,  livrent  le  piéton  à  toutes  les  souf* 
frances  tl'une  soif  ardente  .  et  sou \ eut  le  courage  succoihbe 
k  éi*s  épreuves  si  douloureuses. 

Lesartic!es,  Cor  lès ,  Miqttdetî ,  Gut^riflas  ^  E^pnt  Na^- 
iionai ,  sont  f.iits  pour  piquer  \ivemtiit  la  curiosité,  l'au- 
teur nous  apprend  que  le  général  Empecf'nado ,  qui  signifie 
em^»oitié  f  %i«ppelait  Charles  i  qu'étant  tombé  dans  une  vaste 
chaudière  de  |>oix  brûlante,  ou  sut  l'eu  retirer  assrz  h  teuH 
pour  qu'il  n'eu  mourût  pas  : 'depuis,  le  nom  lui  en  est 
resté. 

Nous  pensons  que  peu  de  personnes  se  priveront  de  la  lec- 
ture de  cet  ouvrage,  qui  «ffre  mieux  qu'un  iuiéiét  de  cir* 
constance.  H.  T. 

MACEDOINE. 

—  C-os- 1  et  a  f:inme  ,  se  rendant  en  Belgique,  voïkt 
donner  qteljues  représentations  ii  Dunkerque;  ils  doivent 


jouer  aujourd'hui  8  jnin,  dans  le  f^otmgÊ  t  M  fft 
incorrigible i  Molière  chez  Ninon;  auM  Jnûte  à  JU 


— £a  Fondre  ,  qui  parûstaît  toof  les 
on  pros|iectus  dans  lequel  elle   prévient  !•  ^ 
ta   connaît  pas  ,  que  sur  la  demande  de  act 
ne   paraîtra  plus  que  tous  les  cinq  joara*  ^ 
seil  du    même  genre,  et   elle   ne  paraîtra 
Ce  qui  ne  '  laissera  pas  que    d'être  fort 
ses   rédacteurs. 


—  M"*.  Lagardère ,  qui  n'a  obtenn  ici  qa«  im  wd 
problématiqnei ,  \-îent  d'avoir  ans  iramqmM  ^  la  • 
fort  brillant ,  dans  Andromaqtie  et  leê  Demx  Mr 
est  possible  que'  les  jugfs-spectateuri  n'aient  pea  CsW 
actrice  qui  entre  à  peine  dans  ane  carriêra  ai  êÊ 
la  perfection  de  talent,  que  l'on  n*aci|aîert 
périence  de  toute  sa  vie  ;  mais  ils  ont  iTn  | 
M™*.  Lag.irdère  ,  des  dî^po^itiona  qn*il  falleit 
et  un  sujet  qu'on  devait  plutôt  encoa rager  ^ee  fses 
1*8  décadence  de  l'art  dramatique  inspire  lr*p  dV 
aux  vrais  amis  de  la  gloire  du  théâtre,  P^er  fdA 
sent  leur  indulceance  aux  artistes  qui  a*cnCffCf«t  irin 
se  distinguer  dans  les  jeux  de  Tb-*lie  et  de 
Le  Connier  des  Spectacles ,  que  noua  ei—ees  k 
souvent,  donne  les  vers  suivans,  qui  ont  M  •!■ 
la  débutante  par  un  des  nombreux  témoisii  de  Si  I 
tive  et  de  son  double  succès  : 

«  Une  ancieno*  rÎTaliiê 
»  Tniobluit  Meipoiui  n«  et  Tlia!K  » 
B  Votre  talrn',  vont  b  au'é. 
B  Aojoord  hui  le»  réroueilia. 
»  Heareuz  c|Di  Ktill«  tn  «Wux  vaplaîa, 
»  Qui,  par  00  Mit  pareil  aa  sèlie» 
•  Sert  Atnx  maliruMs  k  la  foâa. 
»  Et  1m  sert  fort  bitn  Tuia  al  Tastraw  « 

—  [^  Pilote  donne  un  juste  tribut  d  elo^ces  à  ■■  si 
qui  \ient  d'adoucir  le  sort  d'un  jeune  lîttênl#«r  i 
Ce  ministre ,  avant  d'occuper  le  po«le  êmin^nt  wm 
confiance  de  notre  monarque  l'a  appelé  ,  avait  èffjk 
son  nom  par  des  écrits  qui  sont  encore  le  pleaMl 
de  sa  gloire.  L'exemple  de  sollicilode  qn'il  vient  ai 
à  notre  siècle,  est  le  plus  grand  êlnge  qne  Tmm  wmm 
de  l'effet  de  la  culture  des  lettres. 


—  Nous  apprenons  par   le  Journal  de  Im 

3 ne  M.  le  sou»-bibliolhécaire  d'Aix,  qui  fait  dea  VUll 
ocieos  ,  s'appelle  Diouloufei  !  Voilà  le  nom  le|leii 
que  nous  ayons  vu  depuis  celui  de  M.  Mëlj^JiBa^Ml 

—  Une  troupe  de  voleurs  s'est  inirodoite  dne  h 
les  environs  de  Caen.  Les  traces  dea  lenlativei  em 
ils  se  sont  livrés ,  ont  mis  à  portée  de 
uns  d'entr'eux.  On  prétend  qu'il  j  en  m 
Plusieurs  vols  assex  considérables  ont  déjà  êtê 
misérables. 

—  Un  jeune  lion  du  désert  de  Saara  «  «  dfdi 
nîèrement  à  Marseille,  et  tran>porlé  à  nim« 
la  ménagerie.  On  dit  qu'avec  aa  queue  il  tuitt 
très-pacifique ,  les  inourlips  qui  rinct>mino«Iaie»t«  \m 
teurs  de  la  feuille  dis  Bouches-du- Rhône,  te  sent 
une  di^itanre  qui  ne  leur  a  pas  permis  de  voir  diUM 
ce  roi  des  animaux  à  qui  ils  voubient  cepeodeal  1 
leurs  hommnges. 

•»  Ces  messieurs,  après  avoir  quitté  le  lion  ,  ont 
M"«  Mars  dans  la  Coquette  Corrigée  et  le 
CoUre.  Ils  n'osent ,  disent«ils,  con.\acrer  pla 
de  leur  jouraal    aux  éloges  qu'elle  a  mérités  < 
pièces.  Ils  ont  raison  ;  est-ce  à  des  geui  de  Iç 
tiquer  le  tableau  d'Apelles  ? 


0mmm^  d 


NOUVELLES  DE  MER. 

Le  smack  hollandais  Jetska-Margarelha , 
€.  Ooslra,  parti  de  Nantes  pour  Stettîn, 
sorti  en  dernier  lien  d'Ostende  ,  a  été  ren- 
contré faisant  bonne  route,  à  8  milles  da 
Texel ,  par  un  navire  arrive  en  ce  port. 

— -D.ins  le  courant  du  mois  de  mai  il  est 
entré  à  Boulogne-sur- Mer  21  paquebots 
k  vapeur  avec  l5o  passagers  ;  il  en  est  sorti 
ao  avec  69  passagers ,  36  bateaux  por- 
teurs dedépéches  ,  sont  sortis  pour  l'autre 
rive,  et  1 5  sont  entrés.  Un  très-beau  pa- 
quebot à  vapeur  neuf  et  d'une  très-grande 
frirce,  la  Britannia,  c.  Bussliell ,  est  ar- 
rivé dernièrement  dans  ce  port  pour  faire 
le  i^assage  entre  Boulogne  et  Douvres.  U 
s*y  trouve  maintenant  4  paquebots  à  va- 
peur qui  font  régulièrement  ^e  trajet  ea 
S  heures. 

Le  Jules-Eugène,  c.  Ledo,  parti  de 
Bordeaux,  et  en  dernier  lieu  deCayenne, 
est  arrivé  h  la  Guadeloupe  le  29  avril^  il 
était  presqu'entièrement  chargé  à.  36 
deniers.  rr 


PORTS  FRANÇAIS. 

ARRIVAGES. 

Calais^  a6  mai  au  i".  juin  — (  Cabo- 
tage.) Va  Sxtene  ^  c.  Paillant,  v.  de  Lon* 
dres.  — Le  Hasard,  c.  Poirier,  ven.  de  a 
Rochelle. — La  Sophie,  c.  Anderson,  v. 
d'Arendahl. — L'Actif,  c.  Berge,  v.  de 
Christiania. — Fre-Brodre,  c.  Nieisen  ,  v» 
de  Stettin. 

Marseille  ,  3o  mai,  —  (  Cabotage,  ) 
L'Europa,  c.  Tegerstrom ,  suédois,  veij. 
b'Aliiiéri*» ,  ch.  de  plomb. — Le  Si- Joseph , 
sarde',  yen.  de  Cadix,  le  16  mai,  chargé 
de  Campêche ,  etc. 

DÉPARTS. 

MarstllU ,  a4  c^  a5  mal.  —  (  Long 
cours.  )  L'IL  rault ,  o»p.  KuelJ  ,  ail.  à  la 
Martinique. — (  Cabojngtf.)  L'H*»rc.ule,  c 
Dhovde ,  et  les  Deax-Fières  ,  c.  Beroaert, 
ail.  à  Dnnkerque. — Ijc  Petit- Mathieu,  c» 
Lombard,  ail.  a  Tarente. — Justilia  ,  cap 
O  Icn ,  pt  (^nri-Jolinn  ,  c*  Walhrolh  ,  sué- 
dois ,  alL  à  Alexandrie.  -*  L'Egyptienne  , 
cap.  Bergimîn ,  ail.  à.Tagaiirock, 

Marseille^  3q mû. — {Long cours.)  Le 
Henri,  cap.  Kemp  ,  ail.  à  Mew-York. — 
(Cabnge*)  L'Odrss.i ,  cap.  Pâtisson  ,  ail.  à 
Londres. — Jonge-Maria  ,  c,  Teves,  ail.  à 
Amsterdam. — Die-Liebe,  cap.  Langhoff  , 
ail.  à  Dreraen. 

Rjche/ort  y  37  mai.  —  (Cabota<;e.)  La 
ciM3-A»niJéj^  c.  Sal.iu*i,  ill.  à    R  oucîi. 


Bordeaux  ,  3o  mai.—{Cabptage,)  Ont 
dérivé:  le  Wademar,  c.  Thorsen,  alL  à 
Hambourg. — Mercurius,  cap.  Mos,  ail.  à 
Amsterdam. 

Nantes  ,  5i  mai.  —  Est  sorti  le  19  % 
l'Heureux  ,  de  210  tunn.,  cap.  La  tasse, 
ail.  à  CeUe,  sur  lest. 

Des  lettres  de  Buénos-Ayres ,  en  date  du 
II  février,  annonce  l'arrivée  dans  cette 
colonie  du  navire  de  Nantes  les  Deux- 
Sœurs  ,  cap.  Lucet ,  après  .68  jours  de 
traversée.  Le  brick  l'Eurydice,  c.  Lecoq, 
du  même  port ,  y  était  arrivé  deux  jours 
avant ,  n'ayant  que  45  jours  de  mer* 


HALLE  AUX  BLÉS  DE  PARIS  du  4  juin 

Les  affaires  sont  toujours  sans  activité 
Au  marché  de  ce  jour  il  y  a  eu  peu  d'a- 
chats et  peu  d'arrivages.  On  croit  gêné-- 
ralement  qu'aussitôt  qu'il  se  manifesterai 
quelque  demande  les  prix  augmenteront  ; 
caries  blés  ne  diminuent  pas  dans  les 
marchés  des  environs  de  la  capitale. 
Farine  1'*  qualité  53  à  56  f.  lesacde  iSq^ 

2«  ....  44     5o 

-3*  ....  3ri     43 

4-  •  •  .  .  ?.9    35 

Blé  1"  qualité  .  .  27     32  l'hectolitre  1/2 

2*  ..«.••    21       24 

Seigle i6    ,18 

Orge 16     19 

Haricots  .  •  .  •  •  19  24 
l'en  tilles  •  •  «  •  .  4^  55 
A\oine.  .  .  .  ,^.  24     3o  les  3  hfctol. 

Son 9     1.^ 

Graine  de  trèfle.  .  6-^     85  lab.  looknet 

rde  luzerne  90  100 

Pois  verrs  ....  25     i^o  \*\ïe<:io\ .  1/2. 
Haricots,  q.  sup  .   28     4^^ 


d'admettre  une  tolérance  antre  que  celle 
prévue  par  l'article  5  ; 

Considérant  que  Ton  ponrrail  conclura 
de  la  rédaction  de  l'article  27 ,  d'après 
lequel  l'amende  n'est  encoume  qu^â  par* 
tir  d'une  surcharge  de  vii>gt  myriagrara- 
iQFs  ou  deux  cents  kilogrammea,  qn'il 
y  aurait  lieu  k  admettre  une  seconde  tlH> 
témnce,  indépendante  de  celle  portée  par 
Tarlicle  5  ; 

Nous  avons  ordonna  et  ordonnona^  ce 
qui  suit  : 

Art.  1".  L'article  27  du  décret  dn  23 
juin  1806  ,  concernant  le  poids  des  Toi-> 
lures  et  la  police  du  roulage  est  recti&ë 
en  ce  sens,  que  les  surcharges  des  voitures 
mentionnées  aux  articles  3  et  4  ^e  ce 
décret,  commenceront  an  point  ou  le 
poids  de  ces  voitures  excédera  celui  fixé 
par  cet  articles  ,  et  la  tolérance  accordée 
par  l'art.    5. 

fên  conséquence ,  les  amendes  résultant 
Jiidit  article  27  pour  excès  de  charge- 
mf'nt ,  à  partir  des  qunntitéf  réglées  par 
tes  articles  3  et  4  >  ®^  augmentées  de 
la  tolérance ,  seront  appliquées  ainsi  qn'il 
suit  : 

De      o  à    60  myriagr.  25  f. 

De     6^  à  120       id.  5o 

De   120  à   180       id.  75 

De  180  à  i4o       îd.  100 

De   24^)  à  3oo       id.  i5o 

Et  audessns  Soo      îd.  3oo 

Paris  ,  le  21  mai  1823. 

Signé  Loins. 


ORDONNANCE  DU   ROL 

Portant  rectification  de  V  article-  ^j 
dn  décret  du  23  juin  1806 ,  Cfipqcêr- 
nani  le  pU^h  des  voitmr»»  ^i^bf  po- 
lice du  roulage. 

LOUÎS ,  etc. 

Vu  les  articles  3,  4  «  ^^^  27  du  décret 
du  23  juin  1806 ,  con tenant  règlement 
sur  la  police  du  roulage  ; 

Vu    nqtre  ordonnance   du  24  décem 
bre  1814  9  relative  à  la  manière  de  cons- 
tater les  surcharges  des  diligences  et  mes- 
sagerie : 

Considérant  que  l'articlr  5  du  dccn  l 
accorde  une  tolérance  de  deux  cents  ki-- 
logrammes  av%  charctb's ,  et  de  trots 
cents  kilogrammes  a»\  clMriot«  ,  5»ir  If" 
poids  fixés  ptr  les  arlirlt»s  3  '  t  4  *  ^l  'l'*'' 
n'entre  jjas  dans   /esprit    de   ce    «lécrri 


AUTRE  ORDONNANCE  DU  ROL    ' 
LOGIS ,  etc. 

Sur  le  rappiprt  de  notre  ministre  d^clat 
df  s  finances  , 

Nous  avons  ordonné  et  ordonnons  Ce 
(|ni  sait: 

Art.-i*^  Notre  ministre  secrétaire  4Vtat 
rlos  financer  est  autorisé,  en  se  confor- 
mant aux  dispositions  de  l'article  4  de  la 
Toi  du  17  août  182^»  ,  et  de  l*arl.  3  de  la 
loi  du  17  mars  18^3,  k  procéder  k  la 
ventent  avec  pnblicité  et  concurrence ,  et 
!itir  soumissions  cachetées,  k  la  compati»' 
gnie  qui  offrira  le  prix  le  plus  élevé  ,  de 
vingt-trois  millioiis  cent  qnatorae  mille 
rtiiqcent  seise  fr.  (23,  1 14,  5:6)  de  rentes 
,rinq  pour  cent  consolidés  appartenant  au 
Lréfcor  rojal  et  provenant ,  savoir  : 

I*  Do  Ia  porhon  di«poniWr»cln  r»^é  lit  <\e 
^'^  8<i.5»8  f  '^'-ré  îvir  h  Ici  .î-i  B  -;  fs 
j  1821  ,  et  aiï«*itco  iui  paiv^inaiiL  i;isrr.'e  du 


prcm.cîn<|t>tcuiffclc*i*Arriérc.  a|589>55tf.  r 

a*  Du  çrèdii  ouvert  pi|rls 
loi  du  i"  III W  iBjia  ,  pour  le 
rfmbour«(Mji4'iil  du  a*  cin» 
quicinrt  de    l'arrieM 9,4>8y958 

S"  l>u  crédit  accordé  par 
la  loi  du  17  août  i8a!i,  pour 
compiémeut  des  3  premiers 
cinquièmes  de    l'arriéré I|i59,653 

4*  l>«  secMvd  crédit  «ccoi^ 
dé  p.ir  la  même  loi ,  pour  le 
rMnkovrsemcnt  do9  trois  der^ 
«ie««  cinquièmes  de  l'arriéré.  1 1 ,966,353 

Sr  Du  crédit  ouvert ,  par 
l«  lot  du  17  m«rs  dernier , 
pMir  lee  dépenees  extraordi- 
naires et  nrMntes  de  Teier- 
oht  du  ibf%5 4,000,000 

Total 23,ii4,Si6r 

1.  Notre  uiiiii»tre  secrétaire-d'état  de' 
finances  est  chargé  de  l'e&écution  de  la 

Sréeente  ordonnance  ,  qui  sera  insérée  au 
uNeiin  des  lois 

Uonoé  au  cbAteau  des  Toileries  ,  le  4 
yaiu  de  l^u  de  grâce  k8i3  ,  et  de  notre 
rêg^Ae  le  viugt*hiiitième. 

Siffné  LOUIS. 
Par  le  roi  : 
Le  ministre  secréiatre  détnt  de* 
finances. 

Signé  ^  Jn.  OB  YillAia. 

FORT  DE  ROUEN. 

CHAKCRVENS    et    aÉCI.AHATIONS. 

^f^  Charcfh*  du    sloon   la  Jeannette  , 
c.  Fleurj»  yen.  de  Dunkerque. 

Courtier  ,  M.   Fauqueui. 

Réciamateuri  ,  MM. 
10   rà!f   d'buile    dégras. -*  Bérat    fits 
aîné. 
473  lieclo  charbon  de  terre. — Gamblin. 

—  Le  chasse-marée  l'Ânne-M^rie^hé- 
rie,  cap.  Torget,  yen.  de  Mareunes, 
Qo8oa  Lu — ^Beuvain-Labitte. 

—  I.e  chasse-marée  la  Famille-Réunie, 
cap.  Alanic  ,  ven.  du  Croisic. 

6i86g  lil.— M.  lemire  et  Aïs. 

—  [.e  chasse* marée  la  Notre-Dame ,  c. 
Cointo,  ven.  dArs. 

41722  kil. — M.  Hébert  aîné.  ^ 

Courtier  de*  trois  navires,  M.  Fauqucuï 

0^  Le  sloop  le  Louis«-et-Fauny,  c.  Gon- 

nier  ,  ven.  d'Hondcur. 
Provcn.  du   navire  les  Quatre-Sœurs  ,  c. 
Ghéron  ,  ven.  de  la  Martinique. 
Courtier.  M.  Fauqueux. 
lo3  fAts  sucre  brut  et  terre. ^  i  quart  vin 
de  Madère.  —  i4  <ûts  café.  —  740 
bâches  bois.de  Carapéche*—V*.  B. 
P.  L^outeux, 
g^^rHARcrii.  du  loopre  Mîypolite ,  c. 
Cliauvr'on  ,  ven.  de  Nantes. 
I  barils  crn'Jres  graveiées. — Moiiant  et 
Goiiin.— »i  barriq.   vin   blanc. — D. 
l.aisiié. 
1   barr*qiK'vin  rouge. — 107,400  ardoises 
—  Lfinonnier. 


(4) 

PORT  DE  ROUEN. 
Ua^ivewent  du  7  juin. 

NAVIBKe    EIYTRliU. 

Leckase-m  le  Siilly,  cap.  Roflando , 
yen.  du  Croisic,  di.  de  sel. 

Le  chasse-m.  rAimable-Sophie,  cap. 
Conton ,  yei>.  de  \n  Rochelle ,  cb.  de  vin. 

Lechasse-m.  la  Notre-Dame ,  c.  Goioto, 
ven.  d*Ars ,  ch.  de  sel. 

Lechasse-m.  I.-1  Marte-AnneCIiérie,  c. 
Forget ,  yen.  de  Marennes ,  ch.  idem. 

La  goélette  la  Mirio*V'iurente ,  cap. 
Jacob,  yen.  de  b  Rochelle,  ch.  d'ean^e- 
vie,  soude. 

\je  ch.  l'Emmanuel ,  cap.  GuiUam  y  yen. 
d'Ars,  ch.  de  sel. 

I^  cbasse-m,  le  Théophile  »  c.  Prado , 
ven.  idem  ,  ch.  idem. 

Le  sloop  le  I  oui^-ei-Fannr,  c.  Gonnier, 
yen.  d'ilonllour,  cli.  de  café  et  sucre. 

I«  chasse-m.  la  Fa  mi  Ile- Réunie,  cap. 
Allante  ,  ven.  du  Croisic  ,  ch.  de  sel. 

Le  chasse^  m.  la  Marie- Caroline ,  cap. 
Collinet ,  vrn.  de  Marennes,  ch.   idem. 

Le  sloop rAdclaïde ,  cap.  Desrues.  ven. 
du  Havre  ,  ch.  de  savon ,  viu,  sucre. 

Le  sloop  la  Jeune-Rose,  cap.  Garon, 
yeu.  idem  ,  ch.  de  sucre  ,  coton. 

Le  dogre  la  I^jf dia ,  cap.  Labbé ,  yen. 
de  Cherbourg  pr  le  Havre ,  cU.  de  cotoo, 
café ,  soude. 

Le  dogre  les  Dcux-Sneurs-Unies ,  cap. 
Dœuvre,v.  idem,  ch.  de  sucre ,  planchea. 

Le  sloop  la  Belle-Rose ,  cap.  Lucas  y  y. 
idem  ,  ch.  de  sucre,  baleine.  % 

La  giliolc  la  Parisienne,  cap.  Grand- 
court,  ven.  idem,  ch.  de  cuivre,  fer, 
suif. 

Le  sloop  la  Caroline,  cap.  Mocaer,  y. 
du  Croisic,  ch.  de  sel. 

Le  chasse-marée  le  St.-Pierrc,  cap. 
Hervise,  ven.  d'Ars,  ch.  idem. 

Le  sloop  la  Pai& ,  cap.  Hochet ,  yen. 
de  Duiikcrque,  ch.  de  houille. 

LeJoop  la  Jeannette,  cap.  Fleury,  yen. 
idem ,  ch.  idem. 

Le  louçrel'llyppolite.  cap.  Chauvelon, 
ven.  de  Nantes,  ch.  d'ardoi>es. 

f  e chasse-m.  l'Oscar,  cap.  Marion,  yen. 
de  Laflotte,  ch.  devin. 

Le  chasse-m.  la  Maric-flosr'phc .  cap. 
Lebail  ,  yen.  de  Bordeaux,  ch.  idem. 

VTAVIRFS    EXPIDIÉS. 

Le  brick  le  Mess-iger  de  St.-Thomas,  c, 
Launay ,  ail.  Hordeaux,  ch.  de  plaire. 

Le  chasse-marée  le  Père -de-Famille  ,  c. 
Corchoan  ,  ail.  à  la  Trembtadc,  Icge. 

\jc  brick  le  Jejin-M«rie  ,  c.  -^uimper  , 
ail.  à   Mar*»nnes  ,  sur  Test. 

Le  dogre  le  Télocifere  ,  c  Néel ,  ail.  à 
Nantes,  ch.  de  pierrrs  meulières. 

U  dogre  1rs  Deux -Sœurs-Unis,  c.  Va- 
ret  ,  ail.  au  Havre,  ch.  de  farine,  dou- 
velles,  fer. 

Le  chasse -marre  lo  Bien- Aimé,  c.  Lo- 
rcul ,  ail.  à   Marennes  ,  .sur  l'esl. 

La  Crcile  ,  C    Daufrrsiie  ,  ail.   à  Hon- 
fleur  et  Havre,  ch.  de  fpuillards,  vin. 
I      Le  chiisse-morée  l'Aimable-Virginie ,  c. 


Vallée,  aH.  àKaolei,  cb.  Icmà  «km, 

SUCM. 

lie  sloap  le  Si. -Pierre,  c.  I^lêbrr».  aR. 
à  nonleur ,  ck.  de  clous  de  fer ,  poÛa. 

Le  brîel  la  Sjmpthie  ,  c.  BcradMs  « 
ail.  à  Bordeaux ,  sur  lest. 

Le  Petit-Edouard ,  c.  Breaso»  ,  «IL  ft 
Dunkerque,  ch.  d  acide  iulfarM|Be. 

Le  sloop  I  ElëoBore  «  Cr  fcowy  •  ■"-  ■■ 
Havre  ,  en.  de  pfâtre.  « 

Le  brick  Ua  Deux-SugMat,  c  GiM  • 
ail.  â  Bordeaux,  ch.  ploiah«  faieaciu 

La  galiotte  Vrouw-Elîaalwlb ,  c.  ■ep» 
péruf ,  ait.  4St-  PdUfbwrg,  ch.  àmêmf^ 
vin  ,  tabac. 

Le  sloop  la  Joséphine  ,  c.  Oais  »  afl.  h 
Caen  ,  ch.  de  sayon  ,  yîo. 

Le  chasse-ioarée  le  Cllarfcf  «  c.  Ctb, 
ail.  à  Brest ,  ch.  de  btli  de  cfcéoe. 


AFtS. 

Demain  motet  donneroms  tme 
lisicA  dm  Ha^re  H  de  QmiHthmfi 


BOURSE  DE  PARIS,  D^HIEB. 

Effeis  Puêdics. 

CixQ  rovtt  rxvr  ro^rsoLi»#s, 


esf  5c  I8f  asf  5c  loc  Se  suc  S^faa  M 

XECOTIVAISS.    DE   UQDIDâTIOHf 
JoniiMM*  Ai  M  Kkiw  it  a. 
Ech.  da  aa  Mars  iSs^,  fia.  t     a     i«i  ^e 
LiaS.        f    4     i«i   aSc 
Idem  NomvÂTiTU,  %9%i 

AKsmrts  DC  1000  ra,,  k  4  p.*  */. 

Avec  lois  et 


io65f 
ACTIONS   DB   LA   9kSQ,    DK   nUVCC^ 

i5B7f.  5oo  15861  iStrf  Sa* 


SPECTACLES  du  8  JOUf. 
THÉÂTRE  DES  A&TS, 

Saas  aueone  remiie,  la  dernière 
deftl.  PaaiiT, 

L'AVAaB, 
Comédie  «a  fi  aetea,  de  Molièra» 


VaadcvilU 


L*ARTI5TB, 

I  attende MH» 
et  PerleU 

M,  PtaiiT  remplira  le  rAle  d*, 

LE  COMÉDIEN  D'ÉTAMPSS  . 
VaadcTille  noayeaa  ea  i  aeie» 
M.  PiaLiT  remplira  le  r^  DcHmmL 
Dorivaî  ^  Oomédien^   MM*  Perlct. 


Monsieur  Corbin , 

Du  pré ,  Lai 

Beauhuisson  ^ 

Bapitste ,  M 

MadcU'inet  Mlle.  Bogfeaw 


UDVK.N.  IMihlMKRIE  COMMERCIALE  (es  caeacteebs  et  em  iaille-douce)  DE  C.  BLOQOEL,  RLXStU)  9.*  S( 


lUNDI. 


9  Jo»  i8s3. 


H*:'ia7ir-«Î*A» 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

CMft  Feuille  parait  toas  iet  joon.  S'adresser  »  pour  A*AbonneHieot  et  la  Eédactioii ,  aa  Bareao  de  fa  Jfaceiie%  PIms  idcft-Camet  ««U  48^  à  Rooffr. 
Oa  s*abonae  à  Paris,  ches  BRissoT-Taivs.Rs,  raede  Ridbeliea  ,  n'.  79.' —  Au  Havre,  ches  CmMfUAM,,  me  de  Paria»  —  Et  chwitoiMilw  libraires  et 
Dli«cteors  des  Postes  du  t>éj»artemeiit. —  Le  prix  de  l*Aix>iuieaient  est  de  1 5  fr.  chaque  trime»tre ,  pour  Rouen ,  et  16  fr.  5o  c.  parla  po»ie. 


Là  TRAITE  DES  NOIRS. 


«  Et  TeodideruBt  frstrem  /miaêUtîs.  » 

(Genèse,  XXXVU.  Joseph,' r.  iÊ,J 


Les  moûstres  de  l'Europe  approchent  nos  rivages  t 
Les  ombres  de  la  nuit  nons  cachent  leurs  Taisseanz  p 
Et  des  psquifs  légers ,  en  divisant  les  flots  , 
1^8  transportent  sans  bruit  sur  nos  trtnqoiUns-plagea* 
BienlAt  Pair  est  rempli  de  leurs  clameurs  sauvais  9 
Et  nos  cliamps  sont  couverts  d'avides  matelots* 
Chacun  fait  au  signal  du  danger  qui  s'apprête , 
Malheureux  est  celui  qui  tombe  dans  leurs  mains I 
Il  est  chargé  de  fers ,  et  sur  des  bords  lointains 
Sa  vie  est  accordée  au  tyran  qui  l'achète* 


Hélas  !  en  te  moment  de  snrpristf  et  dliori 
Un  sommeil  captieux  caressait  ma  paupière* 
.Mais  uu  cri  me  réveille  et  vient  pereer  mon  cœar  s 
Cest  la  dernière  fois  que  j'entendis  ma  mère. . .  • 
Je  fuis  avec  effroi  :  mon  père  est  sur  mes  pas 9 
ie  vole  dans  son  sein  ;  ses  bras  m'ouvrent  un  p2^g«> 
Imprudent  !  je  veux  fuir  le  danger  qui  m'assiège» 
Et  tombe  d^ns  celui  que  je  ne  fuyais  pas* 
Cest  en  vain  que  mes  cris  redemandent  la  vit 
A  ce  père  égare  dont  j'implore  Tappiii  : 
n  étouffe  ma  voix ,  et  son  délire  impie  ' 
Me  livre  aux  forcenés  qui  m*af  rachent  à  Inît 
Vous  qui  nous  accablez  de  chaines  meurtrières  » 
Tous  pouvez  nous  ravir*sur  le  sein  de  nos  mères  ^ 
Sourire  de  nos  pleurs  que  vous  faites  couler 
Sans  qu'à  vos  cœurn  d'airaiu  nos  cris  puissent  parler  : 
Mais  uu  père  peut-il  ^  a  votre  voix  docile, 
Liver  aux  ravisseurs ,  qui  courent  sur  ses  pas  y 
L*eiifant  qui  près  d<*  lui  vient  chercher  un  asilcy 
Et  qni  Cl  oit  éviter  ses  bourreaux  dans  sea  bras  I 

Bientôt  l'affreux  vaisseau  de  nos  henreux  sicairea 
Echappe  avec  sa  proie  d  nos  bords  gémtssans  * 
Et  Tespace  drs  mers  qu'il  fend  avec  les  vents 
Les  sépare  à  jamais  de  ces  rives  si  chères*«é.» 
Orages  redoutés  qui  venez  assaillir 
Lès  timides  nocheis  dont  la  voix  vous  conjurt-y 
Pourquoi  lorsque  le  sort  est  venu  nous  ravir' 
Aux.  climats  paternels  qu'on  nous  voyait  chérir/  ■ 
N'avez- vous  sur  nons  sou.'evc  la  natnre 
.  Pour  pnuir  uos  bon*  reaux  et  ponr  nous  engloutir  I 
Non ,  les  îiifortnoêii  qni ,  pour  fuir  l'esclavage  , 
Invoquent  sur  les  mrrii  les  bienfaits  du- trépas  , 
N%ttiretit  pn<«  sur  «  ux  forage  et  s^s  éclats; 
Cte&t«i»  mortel»  heur fux  d  trouver  le  tlaufrage*' 


Nos  tyvans  protégés  par  I*  fiiTeor  dap  eS^ix  , 
Des  flots  et  des  auuns  ont  bravé  la  furie, 
La  tert  e  de  TexU  déjà  ^ppe  nos  yeux  »,  t     -    * 

C'est  là  qu'il  faut  trainer  nos  fers  et  notre  vi«. 
C'eist  là  que  notre  sang  ;  vendu  par  l'infamie  ,'    ' 
Est  offert  d  la  soif  d 'nn  vampire  odfetix;.  ' 
Ab  I  si  toujours  courbés  eoos  le  fardeau  dMJfihtfttta^' 
L'huamnif  é  dn  moins  en  allégeait  le  poid»^  i 
Nous  béttirtone  encor  dans  l'excès  de  nos  p«|lBaa . 
Les  caprices  d*uu  maitre  en  respectant  ses  lois; 
Mais  l'avide  intérêt ,  (^avarice  Imphicable 
Accompagnent  nos  pas ,  veillent  à  nos  cà\h. 
Rien  ponr  eux  n'est  sacré ,  tout  ché^  nooé^  totéhblè  ^ 
Et  nos  maux  les  phis  grands  forment iletÉirBim|tajMa|" 
Et  lorsqncnoa'aQeiirB»  noa  lacoasa  inifooMMIa) 
Ont  fécoudé  les  champs  de  nos  làolirriKittfiiiask 
A  peine  jettent*  ils  k  nos  mains  anppUaniea  ' 
Ce  grossier  aliment  qui  prolonge;  nn»  manx, 
O  vous,  oui  née  an  sein  d'une  li|>m  patrie , 
Jouissez  dfs  bJenûiits  Ignorés  parmi  nous. 
Bénissez  nos  desiitia  sans  flétm  ndtrevieV 
Erdaîgnez  voir  en  nons  des  bOniiAHMeli^qélb  ¥|Mkl^ 
Cet  astre ,  dont  l'ardanr  a  noirci  moè  vIsJ^''' 
Imprima-t-il  mon  front  dn  soeon  ^e  iVsdaragif 
L'ébène  qni  reluit  sur  ce  front  innoMnf 
Plus  (|oc  l'albâtre  est-elle  un  sigtfe  avilissant  ?  ' 
Pensez-vous  iiût  ce  sang  que  rinjustîce.-enAaminf 
Puisse  être  ofleit  sans  honte  ,  et  v<  ndà' saèV  pinit 
Il  palpite  d'amour,  il  cnndait  ramitië^  - 
Et  coole  ponr  l'honneur  quand  rfanïRfnênV^n  %écliM.<^ 
Ingrats  ,  lorsque  meurtris  pa^  le  poidi  Ile  vot  feriV  - 
On  mourans  sons  les  coups  d*nne  verge  en^Miée  ^ 
Il  fallait  arracher  d  la  fougue  des  mers 
Ceux  dont  la  cruauté  tourmènuit  notre  vie  « 
Parlée ,  nSvez-vous  pas  vn  ces  vils  âf^carna 
Se  plonger  dans  l'horreur  dés  vsguet^èd  ftiHé 
Pour  ravir  à  la  mort  leurs  itèles  asàyssliia  } 
Inflexibles  tyrans  «  ai  votre  orgnëll  funeste  * 
Croit  que  pour  vous  servir  les  dienxf  nous  aieiM^foéaii», 
Accordez-nous  au  moins  le  mérite  modes  e  » 
De  vous  aimer  encor  quand  von*  noni  op^/ûnM; 
Mais  osez-voos  penser  que  ces  dieux  impropicea# 
Eh  nous  cré;int  ensemble  Client  pu  nous  destiner . 
Vous  â  brtivefnàè  iif*ïR%^  ndHft  A  serVik' Vàk  Vlc«si 
Noos,  à  ramper  atfiu  cesfce,  er%f<Vk*|lMl^AWi^r4'  ^ 

Lea  tigrés ,  le«  lions  qui  oaiseetii  sornôa  riv  s 
Surpassent  eu  vigueur  vq^, plus  fiers  animaux: 
^os  friiiis  sont  plus  briUans  que  vos  fruits  les  plue  baa«i    «. 
NôS'srhrr^  |ilas  fecOnda  qiié^os  plantes  tardives  ' 

L'hoiniuf  sfui  au  milieu  de  ces  dobs  précieux. 
Serait-il  ouhlic  par  U  toule-poissaiiee  ? 
Quand  tout  ..ut    ur  de  iiotis  bé  îtia  providence | 
Eptob vallon.'  uony  sh'iU  Tavarire  des  dieux  ! 


(a) 


L'aBÎmal  forSrax  qae  U  déitrt  enfante 
lUapc  jntqn*A  ta  Bort  «ar  Tarant  brùUnto, 
Et  Mt  jfox  aiitchét  ao  tabla  des  déaeru 
Vonvaint  eoBtcBiplBr  l*a»tra  de  runivers  ; 
Haîa  à  peine  appelés  ans  doulenn  de  la  vie» 
▼en  le  flambêin  du  joar  nont  élevona  nos  fMX  t 
Noa  pieda  foalent  la  terre  et  nous  fixons  les  eîi 
Bal-ce  donc  ponr  rofTrir  an  joug  qui  l'homili», 
Qne  Dfen  nons  a  donné  ce  front  majestuenx. 
Le  tnomem  aan^  langir  revoit  le  jong  qn'il  aimml 
Le  cheral  semble  fier  de  son  mors  ccunie«E  | 
Maif  mol  doia*je  flêcjbir  sont  nn  autre  moi- mime 
El  recevoir  on  Irein  dont  je  snis  si  hontenx. 

Miia  Taccent  do  malheur ,  les  cria  de  la  aonfTraaee  » 
Sont  enfin  panrrnus  à  l'oreille  dea  roia. 
Llmmanité  ponr  nous  vient  d*êlcver  sa  voix» 
Et  r«cho  Ta  redite  ans  rives  de  lu  Fraaoc. 
Borde  Mcsds  éa  Nigee,  fiois  benrcux  de  llnduf , 
Tons  ne  reverrez  plus  ces  <$trBn<;ers  perfides 
Vons  ravir  sans  pitié  vos  cnfans  épeidna 
Ponr  lee  charger  au  loin  de  chaînes  homiddee 
Les  bienfaîis  étemels  de  la  religion 
▼ont  enfin  consoler  nos  rives  éplorées; 
Et  bientôt  l'étendard  de  la  rédeiiipiion 
De  eoa  ombmge  saint  couvrira  aœ  coniréee. 

Edwd. 


PROCÈS  DE  LA  NACELLE. 

Nos  leclearf  $e  sonviennent  qu'un  arrêt  de  la  coar  ,  du  oZ 
mai  dernîfr,  nous  avait  déboute  de  nos  exceptions  pré] udi- 
ciellef  contre  la  poursuite  du  iniaistëre  public.  Le  26 ,  nous 
avons  fAÎi  au  greile  notre  déclaration  de  pourvoi  contre  cet 
arrêt.  D'après  Tari.  4^1  du  code  d'instruction  criminelle, 
nous  avions  dix  jours  »  à  compter  de  cette  déclaration  ,  pour 
préprer  nos  tnojens  de  pourvoi  :  pendant  ces  dix  jours,  le 
dossier  du  procès  devait  rester  au  parquet  de  la  cour  royale, 
•fin  que  nous  j  poisMons  joindre  notre  requête  àla  cour  de 
cassation.  Ce  n'était  qu'après  ce  délai  que  M.  le  procuieur- 
géiiéral  devait  Caire  passer  au  garde-dejt-sceaux  les  pièces  du 
procès  et  la  requête  (art.  4^^)  -  le  garde^des-sceaux,  à  son 
tour  ,  devait  les  transmettre  k  la  cour  de  cassation  ,  dans  les 
Tîugt-quatre  heures  de  la  réception  (art.    4^4)*  ^^   n'était 

3 VL*aprèi  r expiration  de  ces  délais^  que  la  cour  de  cassation 
evait  statuer  sur  notre  recours  (art.  4'*5).  Comptant  sur 
ces  garaniîes   que    nous   promettait    la    loi ,   nons   croyions 
pouvoir   préparer  k   loisir  nos   moyens,  et  nous   nous  dis- 
posions k  déposer  notre  requête  au  greffe  de  la  cour,  lorsque 
nous  avons  appris  k  himprovisie ,  mercredi  dernier ,  que  les 
pièces  avaient  été  envoyées  il    Paris ,  dès  le  lendemain  de 
uotre  déclaration   de   pourvoi*  ;   qu'un   rapporteur  avait  été 
atusilôt  désigné;  qu'il  avait  déposé  son  rapport,  le  a  juin; 
tL  que  notre  cause  serait  appelée  devant  la  cour  suprême  le 
5»  c'est-à-dire  avant  même  l'expiration  du  délai  de  aix  jours, 
pendant   lequel  les  pièces  devaient  rester  déposées  k  la  cour 
royale.  De  cette  manière 'Se  procéder  k  notre  égard  ,  il  pou- 
vait résulter  que  si ,  au  lieu  de  prendre  un  avocdt  devant  la 
cour  de  cassation ,  nous  eussions  voulu ,  comme  le  permet  la 
loi ,    nous   borner  k   présenter   une    requête   exposant   nos 
moyens ,  et  oue  nous  l'eussions  déposée  au  greffe ,  le  neu- 
vième ou  le  dixième  jour  ,   c'est-à-dire  dans  le  délai  de  la 
loi  ,  elle  n'aurait  pu  parvenir  à  la  cour  de  c-issation  .  qu'après 
sou  airct.  Il  en  serait  infailliblement  résulté  que  M.  le  con- 
seiller-rapporteur aurait  fait  son  rapport  sans  connaître  nos 
moyens  •  puisque  nous  n'avons  pa  faire  joindre  notre  requête 
•u  ao«Mer,  et  que  notre  «vocal ,  pris  an  dépourvu,  aurait 
été  obligé  «riinnrovi.oer  notre  défense.  Une  si  rapide  expédi- 
tion de  notre  ;ilfaire  ,  drvait  nous  inspirer  des  craintes;  car, 
comme  l'a  dit  nn  ancien  magistrat  {i)  •  la  précipilaiion  est 
la  marJtre  de  la  justice^ 


(  I  )  Le    pr> careor*géaéral ,    Boordla,   dans    aa  paraphrase, 
r«i4.  de  1539. 


sur 


réclainé  près  du  présideal  de  h  CMT  et  «► 
I  criminelle ,  et  nous  en  «tobs  obteas  ■■  êÊm 


Nous  avons 

fation  ,  section  ,  ^. ^^^^ _ 

de  Iniiiaine ,  afin  de  préparer  net  aïojreMa  mm  4m  9tÊÊ%\ 
sister ,  si  nous  craignions  un  mauvais  sort  pour  aollV  fÎMfi 
Oesl  ce  ckrnier  parti  que  nons  prendrons.» 


MACÉDOINE. 

—  I^  pi^«  de  la  Suite  de  Michel  et  CkrùiiM  à  fimâ  I 
1  Ambigu.  Les  auteurs  sont  MM  St.*Alme  et  Etieaae.  CéAn 
nier  uom  est  heureux  au  tfaieâtrt  et  dans  nos  faslce  Kl  '    ~ 


^  —  On  entreprend  des  fouilles  sur  le  lien  ob  étmt  le  1 
d'Arles,  du   tems   des  romains.  Ces  travaux,  immà  b  Ifc 
partement  lait  les    frais,   conduiront  TriîifilihMiMan  t 
la    dccouyerte    de  quelques-uns  de   ces   prcdeas   IMM  A 


l'antiquité  qai  ne  peuvent  que  répandre  tOuionra  ftmn^ 
ret  sur  une  ville  illustrée  par  la  demeare  des  G^hb. 

« 
— -  Avant-hier,  k  six  lienres  du  soir,  nn  jeaae  haMkeJb 
stite  ans,  fils  d'un  avocat  de  cette  ville ,  avant  en  Ftmai^kaé 
de  se  baigner  dans  un  endroit  périlleux  de  la  Seine,  iWaM^ 
Deux  autres  jeunes  gens  qui  l'accompagnaient ,  et  m  semaè 
parfaitement  nager  n'ont  pu,  malgré  UarseflorU 7 aMiwetf 


infortuné. 

—  C'est  M"*.  Juclier  oui  remplacera  ,  dans  feniW  it 
duègne  f  M"*  Blartin ,  dont  le  deuxième  dAoC  aS  à 
concluant» 

— Parmi  les établissemens  publics  quioSreni  jnna 
un  lieu  agréable  de  réunion,  le  café  Onhias,  aslaé 
Cauchoise  ,  mérite  d'être  distingué  perse  poutsea  d 
et  sal>eauté  intérieure.  Il  est  a  Paris  même  pea  é^  oA  ms 
puissent  lui  être  comparés  «vec  heanconp  S'avantafle.  CalSl 
des  glaces  et  des  ornemens  y  a  été  prodigué  avec  ua  sa^» 
che  et  un  goût  qui  font  oublier  presque  la  limnlirM aa'M 
aime  à  trouver  dans  les  établissemens  de  ce  Wnm.  Iba 
content  d'offrir  tous  les  agrémens  qu'on  tronva  chn  !■ 
M.  Dubiez  vient  d'éublir  sur  le  c6lê  qne  co«  ' 

bres  du  boulevard ,  de  jolies  Ubies  oii  les  pmmem 
prendre,  au  grand  air  et  k  l'ombre,  des  rafrald 
cellens.  Grâce  à  cette  innovation  ,  nons  -'' — 
à  Rouen  notre  boulevard  de  Gand, 


SPECTACLES. 
THÉATmE  DES  l|m. 
L*A^are.  —  L'Artiste..  —  Le  Càmêdieit 
PeaLET. 


Perlet  a  terminé  hier  ses  représenU lions  paraasi 
maître.  Il  jouait  F  Artiste  et  le  Comédien  Tn  mm 
foule  s'était  portée  au  spectacle,  et  quelque  génome 
les  assistans  pour  respirer  et  se  mouvoir,  il  parait  m 
coup  d'entr'euxooleu  les  coudées  assex  fincbet  pm 
dir ,  et  applaudir  très-fort  même  ;  car  lei  maraaMT 
d'une  satisfaction  non-équivoque  n'ont  pas  mennod 

Redemandé  après  b  dernière  pièce,  Perlet  cil  vew 
lir  des  bravos  et  ât»  applaudissemens  nnaaioMa.  Le 
de  Rouen  ^  dont  la  bonliomie  est  si  peu  suspecte  è  V4 
ne  manque  pas  d'annoncer  que  Perlet  est  toiabê    nm 
n'est  plus  immoral  que  la  scène  du  professeur  Aontorf 
devrait  être  respecté  comme  fonctionnaire  êrm 
Pour  nous  qui  sommes  moins  scrupuleux ,  et  qui  mam 
BU  Tartufe  et  au  FoUiculaîre^  nous  continucromi 
la  y\\U  du  Havre  oii  Perlet  va  tomber  t$l  Inif 
et  que  la  charge  du  professeur  Ao««M{»CUWf  ^ 
ante. 


.fc 


t 


NOUVELLES  DE  MER. 

Ulrma,  c.  Jollery,  parti  de  Bordeaut , 
est. arrivé  à  Gi»lcutta  dans  le  mois  de 
janvier. 

—On  mande  de  Copenhague,  le  24  mat  : 
A  Le  roi  a  rendu  j  le  3o  avril ,  une  réso- 
latioa  d'après  laquelle  il  ne  sera  permis  à. 
«Qcnti  corsaire,  de  quelque  nation  qu'il 
aoit  9  de  s'arrêter  dans  les  ports  et  les  eaux 
éo,  Daaemarck.  Seulement ,  dans  le  cas  oii 
ces  corsaires  seraient  forcés  par  un  danger 
évident  provenant  d'une  tempête  ,  d'un 
gros  tems  ou  de  la  poursuite  de  l'ennemi , 
die  chercher  leur  salut  dans  un  port ,  ils 
pourront  y  être  reçus  et  recevoir  les  se- 
cours que.  réclame  rhumanité  ;   mais  ils 
aeront  tenus  de  remettre  en  mer  aussitôt 
q.)e  le  danger  sera  passé.  11  n'est  permis 
son  plus  à   aucun  corsaire  d'envoyer  ses 

Crises  en  Danemarck  ou  de  les  y  vendre, 
eme  dans  les  cas  ci-dessus  oii  les  cor- 
aaires  seront  forcés  de  relâcher  dans  les 
ports  danois ,  ils  ne  peuvent  ni  décharger 
leurs  prises  ni  prendre  des  chargemens,  ni 
etifin  les  vendre  ,  non  plus  que  leurs  ear- 
guaitfons ,  en  tout  ou  en  partie.  A  cette  fin, 
u  sera  défendu  par  des  proclamations, 
sous  les  peines  les  plus  sévères ,  aux  sujets 
de  sa  majesté,  d  acheter  les  prises  des 
corsaires  étrangers.  5i  des  bâiimens  de 
guerre  étrangers  entrent  dans  les  ports 
daf^ois,  ils  peuvent  amf>ner  avec  eui  les 
prbes  qu'ils  ont  faites  ;  mais  ilsaont  tenus 
de  lés  remmener  \\\\  ne  peuvent  non  plus 
décharger  ou  recharger ,  nL  vendre  les 
bâiimens  ou  lenrs  carguaisous  en  tant  ou 
en  partie*  » 
PASSAGE  DtJ  SLND.— Z>«  20  «w  a4  mai. 

^  141  bàtimens,  parmi  lesquels:  Lydia  , 
eap^  Hanson  ,  ail.  de  Bordeaux  à  Kiel. — 
Drie-Veiiner  ,  cap.  MaJwig  ,  ait.  de  MarV 
seille  a  Copenhague  — l  wee-Gebroeders  , 
c«  Wieniatin  ,  ail.  de  Bordeaux  à  Kœnîgs- 
berg. — Neptuuus,  cap.  Kœnig  ,  ail.  de 
Liébau  au  Havre. — GodofreJtJs,c.  Wege- 
ver ,  ail.  de  Sietlin  à  Bordeaux, 

PORTS  ÉTRANGERS. 

AARIYAGES. 

Gms^es  hdy  5o  mai. — Margaret,  cap. 
Hart,  V.    d^  Calais. 

Gucrnestir  ^  27  tnai. — L'Oscar,  cap. 
Kock  ,  V.  de  Cette.  . 

Bullt^g  m<ii,  —  Reaper ,  c.  Thomp- 
son ,  V.  de  Dunk^rqne. 

Gronstadi  ^  11  ma/.  —  Die  Freunds* 
chifl,  c.  Gencke,  v.  de  Bordeaux*. 

Rigctj  14  'nn^ — Die  Frau-Catbarina , 
Bnnje  ,  v.  de  Bordeaux. 

Swincmtknfie ,  19  au  a5  mû*.— Lu- 
dolf-TheoJorus,  c.  Zyl ,  v.  de  Bordeaux. 
Vr.-Margaretha  ,  c.  Pybea  v«  de  Nantes. 
—Uoppet ,  c.  Romaré ,  v.  de  Celte. 


îVarnemunde ,  o.  1  mai  — Jnnge-H«în- 
rich ,  c.  Voss,  v.  de  Bordeaux. 

Travemunde  y  tS  mai, — Le  capîtaîne 
Niemann  ,  v*  jde  Bordeaux. 

Cuxhaven  ,  a6  ma/.— Aurora  »  c.  Aa- 
nonsen ,  y.  de  Bordeaux; 

Tfxel^  29  mai, — Vr.-Gesina,  c.Oo^ 
nema  ^  y.  de  Bordeaux. 

Brielle ,  29  mai. — Concordia  «  capît. 
Sîrart ,  ail.  à  Bordeaux. 

HeliH}et^  2g  mai. — De  Hoop,  c.  Van- 
der-Kolf,  ail.  à  Marseille. 

Tèxeln,  28  mai; — Vr.-Anna^  c.  Nil, 
ail  il  Bayonne. 

PORT  DU  HAVRE. 
Mouvement  du  7  juin  m 

NAVIRES   ENTRÉS. 

Le  trois -mâts  les  Deux-Alberts  ,  cap. 
Bellet ,  V.  de  la  Guadeloupe ,  ch.  de  sucre. 

Le  troia^mAts  l'Allégator,  c.  Bruneteau  , 
V.  de  la  Guadeloupe ,  ch.  de  sucnr. 

Le  sloop  la  Jeuue-Agatbe,  cap.  Doude- 
ville  I  y.  d'higny,  ch.  de  beurre  et  bois, 

NAVIRE    EXPËDlé. 

Le  brick  suédois  Twende-Broodert ,  c. 
Igoberg  ^  ail,  à  Grouestad  ,,sur  lest. 

Mouvement  du  8. 

VAViarS   ENTRI^.8, 

Le  sloop  le  Bon«-Mënage ,  cap.  Roche  , 
ven.  de  Charrnte  ,  ch.  de  vin. 

\jt  dogre  THeureuse-Rencontre ,  oapit. 
Persy,  ven.  de  Rouen,  sur  lest. 

Le  paauebot  ChesterÏBeld  ,  cap*  Wood, 
ven.  de  doutham^ptoii  «  ch.  de  passagers. 

Le  brick  Leader ,  cap.  J..  Joh nés  ,  ven. 
de  New-Yorckych.  de  sucre,  café ,  en  ton. 

Le  brick  la  Bonne-Mère,  cap.  Devaux* 
yen.  de  la  Martinique,  ch.  de  sucre,  café. 

Le  brick  le  Jeune- Anthime,  cap.  Gilles, 
ven.  de  la  Martinique ,  ch.  de  sucre  ,  café; 

Le  trois-mâis  rAimable-Eulalte ,  can. 
Alleaume,  yen.  de  la  Martinique,  ch»  qe 
sucre  ,  café. 

La  goélette  la  Surprise ,  cap.  Pinel ,  y. 
de  Gjbraltar,  ch.  d'huile. 

NAVIRES    EXPÉDlét/ 

Le  sloop  le  Jeu  ne -Vie  t6r,  cap.  Tra- 
guetjy  ail.  à  Saint' Valéry,  sur  lest. 

Note  4^  ventet  recueillies  à  la  àourse 
du  6  juin, 

Ijy  balles  coton  Fernambonrg ,  à  i  fr. 

62  c.  1/2  9  acq. 

177  dîTo  Thénessée,  à  1  f.  6  c,  1/4,  dit. 

12  dito  dito  Alabama,  à  1  f •  10  c,  dit. 

a3  dito  dito  Louisiane,  à  1  f.  20  c.,d* 

22  dito  dito     dito  ,  a  l  f.  21  c.|i  /4 ,  d« 

9  dito  dito  St.-D.,à  i  f.  2'c.  1/2,  d. 

1    16  dito  dito  Géorgie  ,  t  i  f«  i5  C|  dite. 


42  dito  dit6  CanionGliy,&  t  f.6oc«,d« 
28  boriques  sucre  but,  ki%(»t  dito, 
4  ditô  5  quarts  dito,  ii  78  f«,  dTitOjp 
26  sacs  café  St.-D.,  à  1  f .  60  c,  dite. 
3o  balles  sucre  de  TUe-Mannce ,  li  34  f ., 

en  entrepôt. 
Chargements  au  Bavre^  pcmr  les  Ceyes^ 

La  jolie  goélette  neuve  et  solide  TEt^ 
tafette,  de  Rouen,  de  j  |^  tonneaux , 
doublée  en  cuivre  et  d'une  belle  marche  • 
partira  dans  les  premiers  jours  de  jiiia  , 
sous  le  commandement  du  eap.  Séprea. 

S*adress^r  pour  fret  *    . 

A  Paris ,  â  Messieurs  Pelibon  et  San* 
van ,  rué  des  Deux-Boules ,  n*.  12  ,  Briu- 
deau  ,  Garlier  et  compagnie,  me  Theye- 
not,n^6. 

A  Rouen,  à  M.  Bouchon,  arma tefr. 

Au  Havre ,  à  MM.  D.  Apcel ,  correa^ 
pondant,  Godefroy  frères,  courtiers,  ou 
au  Capitaine,  à  soa  bord. 

PORT  DE  QCILLEBEUP. 
Mouvement  du  Q  <ni  ^. 

«Soni  parmontés  à  la  matëe  dm  sait  1 

Vine ,  c  Sckotton  ,  Y*  de  Hew-Caslle^ 

ch.  de  charbon.     ' 

Sont  montés  et  passés  detoui  t 

L'Aimablo-Bntilde,  ci  LeaourcI,  y.  du 
Havre  ,  ch.  de  div.  iiiant<h«         , 

La  Jeune-Ëuphruste^  c,  Troude  ,  t. 
jdem  ,  ch.  de  soude. 

I/Eugëne,  c,  Moulinet,  yen.  de  Bor* 
deaux,  ch.  de  vin» 

La  Jeune- Fanny,  c,  Guillaumat,  T. 
et  ch.  idem. 

La  Zoé,  c.  Aillet ,  v.  et  cb.  ideiu. 

Les  Trois-Frêres ,  c.  GmiNouaat',  y0o, 
ut  cb.  idem. 

L'Espérance  ,  c.  Pourdet ,  y.  et  ch.  îdi 

La  Félicité,  c.  Lami»  y.  de  l*Iale  de 
Ré,  eh.  de  vin. 

La  Félicie,  c.  Lai|[elems ,  y«^  de  Bmm 
deaux  ,  ch.  de  yin.  \ 

La  Providence  ,  c.  Lanco ,  y.  de  la  Ro- 
chelle ,  ch.  d'eatt«de«yie  et  yiu« 

La  Bonne-Mère,  c.  Mônnier  |  y,  de 
Fécamp ,  ch.  de  planchés. 

Le  Gustave  ,  c.  Gallieu'»  -y.  de  CkePf 
bourg  ,  ch.  de  sonde. 

Les  Troîs-Frèrea ,  c.  Machebux  ^.  ytOb 
de  Bordeaux ,  ch.  de  ytn. 

Le  Louis-Chartes-Marie  »  c.  Bio>,  y» 
de  Beauvoir ,  cb.  de  seL 

La  Ste-Barbe ,  c.  Leret ,  y',  de  S%iiil-> 
Pierre  ,  ch.  dé  sel. 

Le  Génie,  c.  Miaguet ,  y*  de  NoiriBOt^ 
tiers,  ch.  de  sel. 

Le  Zéphir,  c.  Crequer,  y.  JePonliguta» 
>ch.  de  sel. 

La  CaroUoe  ,  c.  K.  Fontaine ,  yen.  )dt^ 
Bordeaux ,  ch.  de  yin  |  etc. 


Les  DeufAîmées ,  c.  Barbe  »  t.  de  Bor- 
deaux ,  cb.  de  vin. 

Les  Sepi-Frêres ,  cap.  Corlobet»  ven.  de 
Bayonae,  cb.  d'essence,  etc. 

L'Auguste ,  cap.  NbéI ,  v.  de  Bordeaux . 
cb,  de  vin ,  re»te  posé  au  port  pour  caus< 
d'aTarîe. 

Sont  arrMs  de  VillequUr  : 

L'Indépendant  ,,c.   Masson. 
Le  Jéune^Edouard  ,  c.  Mesnage. 
La  Flore- Victoire  ,  c.  Dourdçui. 
L'AugusU  9  c.  Gollelte. 

Sont  montés  et,  passés  debout  : 
L'Infatigable  ,  c.  Lecorps  |  T.  de  Bor- 
dtAi».|,ch^  de. vin  «  savoa* 

Smt.orri*^  de  FiUequitr  t. 

L*  Réfië-Marie,  cap.  Saliort. 
.  iMkOmsUiice-Hfpoiite,  c.  Desmasores. 

Le  Grand-Préderic ,  cap.  Lebodo. 

L'Hrli^e,  cnp.  Haroux. 

La  Maric--d'Atopur ,  cap.  Cauchois. 

La  Bon-Père,  cap.  Paiisard. 

La  ManVGabriel ,  cap.  Digard. 

Le  Prospert ,  cap.  Porcchat. 

Les  Trois-Frbresi  cap.  Dubourg^ 

La  Victorine,  cap.  Potel. 

La  Bérénice,  cap.  Goyon. 

La.  Marie-Françoise,  cap.Ilavard. 

Le«V-îl|e-d6-GlierbDurg,  c.  Laiicbon. 

Le  Riqucbot ,  cap.  Dixraison. 

Les  Deuy-Scçurs.  cap.  Lauxac 
Sont  montés  et  passés  debout ,  à  la  ma^ 
rée  du  8  au  matin 

Làtlottp  TAioMible- Victoire,  c.  Gallon, 

Le  Désiré , .  çap^  Hobert. 

L'Eugénie,  cap.  Lrrat. 

L'Adolpbf^ ,  cap.  Divin. 

l«e  Nartur,  cap.  I^mircbaod. 

l.a.Lise,  cap.  Siiuon* 

L'Ëole,  cap.  Riel. 

La  Jeune-Arinande ,  cap.  Moîsy* 

L'Hypolite,  cap.  (-astoo. 

Im  Sablaite,  cap.  Gouîn* 

La  VicloinvBien-Aiinée,  c.  Mnxurier. 

Le  Jenne*Eniite  ,  cap.  Toutain. 

La  Rien-.Viinée,  cap.  CoueJei. 

La  Jeune-Mane-Eli»abeth,  c.  K.  Loret. 

La  Mari^-Armande,  cap.  HIancbo. 

Sont  montés  et  posés  : 
Le  Victor,  cap.  Tberoude 
lie  Jules,  cap.  Cleret. 
Sont  par  montés  à  la  marée  du  8  : 
L*Aitgn>te,  rap.   Noël. 

{Fent  d!  Ouest  ^  bon  frais) 


PORT  DE  ROUEN. 

CnARCFMF.^S    ET    BÉCI.AXAT10XS. 


du  sloop  la  Kelle-Rose  ,  de 


la    Mail Vr «if*,   cnp.    Lucas,    veo.    du 
Havr^.— Cnnriirr,  M.  Orford. 

Héclttntaienrs  ^  MM. 

57  p-nii'M*   fjiioii.i  de   baleine.— Leva- 
\.i  '»••!» r. 
f  88  b'ri  ([.   »iirr«*.  — 9  tiorç.   dilo. —  iSa 
1»  Il  i|.  t4  tipiç.  4'^  quarts  dito. — 
J.  '  f\  :i\.«!»  «Mir. 


C4'r 

•— Lt  chiiae-Diarëe  la  Bonne^Unioiit  cap. 
Martin,,  vea.  du  Croisic,  cb.  de  7i|520 
UL  sel.— 'MM.  Bèuvaia  et  comp. 

Courtier»  M.  Kuns. 

— «  Le  dogrc  la  Ljdia,  cap.  Labbé»  Teo. 
In  Havre |Ch.  de  sucre,  coton,  café  et 
>oisde  camp^he. — A  ordre. 
"  —  Le-  sloop  t*Atiffoste-AYigéfiqae ,  cap. 
Ncel ,  ven.  de  llonfleur,  où  il  a  allégé  le* 
Qciatre-Sœurs ,  cap.  Cfaéron ,  ven.  de 
a  Martinique,  c  h.  de  g6  fikis  sucre  brui 
*t  terré,  ag  f6ts  café  et  4<>o  bûches  bois 
le  campéciic. 

—  Ledogre  la  Félicie  ,  cap.  IJirgeteau, 
ven.  de  Hordcaux,  cb.  dé  Sso  fûts  vin  . 
pour'divers. 

—  Le  navire  le  Sullj,  cap.  Rolando, 
ven.  du  Croi.sic,  ch;^e  18,00  demi-bec* 
lolilres  sel  gris. 

—  Le  ftloop  la  Caroline,  cap.-  Mocaer-, 
ven.  du  Cioisii,  cb.  de  l3r79,dciiû-hec- 
tolitres  sel  gris. 

i5o  morceaux  bois  de  buis««— 3  barriq. 
lilliarge. — Drcaen  et  liriosne* 
1  grenier  vieux  meubles*— I  pot  vieille 
graisse. — A  ordre. • 

—  {.e  chasscrniarée  l'Einaunuel ,  cap. 
Guillani,  ven.  d'Ars  et  St.-Martin  ,  en. 
de  8  f'^ls  vin. — M.  Rousselin-Cavey.T- 
64i5.il  kil.  sel. — A  ordre. 

—  Le  chasse-raarée  le  Théophile*,  csp. 
Prado,  ven.  d'Ars,  cb.  de>  70,6a7'kil  sel. 
— Hébert  aîné. 

—  l/e  navire  la  Marie-Caroline  y  ven.  de 
Harennes ,  cb.  de  69,065  kil»  sel.*-Ao 
porteur, 

—  Le  navire  le  Sail-Pierre ,  cap.  Iler^ 
vis  ,  ven.  d'An ,  cb.  de  39,807  kil.  sel.7— 
Au  porteur. 

Courtier-interp.  j  AK  Viard, 
Mous^cment  du  8  \uin, 

NAViaes    ENTRÉS 

r.e  sloop  anglais  Jonh-et -Joseph ,  cap. 
Robert  «  Baker»  v.  de  CardifT  pour  Ron- 
fleur, ch.  de  fer  en  gueuses. 

1^  Çaléasse  suédoise  Hoppet  c.  A.  Bodin, 
ven.  de  Wilsy  pour  llonfleur,  ch.  de  fer 
eu  barre,  ciiivie. 

Lcfdoop  anglais  Phih'ppa,  c.  HIancy,  v. 
de  Bri»tol  pour  Honfleur,  ch.  de  fer  en 
gueuses. 

La  goélette  nnglnise  Bet.^cy,  c.  James- 
Ilill  ,  V  de  New-Port  pour  Honflcur,  cb. 
de  fer  en  €iie«>es. 

I^  clia!«se»ni.'trre  le  iSaint-Pîerre  ,  capit. 
Co!|et  ,  V.  de  Marennes,  rh.  de  sel. 

Le  >loop  TEli^abeth,  cap  Gosse,  v*  du 
IIa\re,  <h.  de  boin  d'rbbne.  sucre. 

Le  sloop  TAimaMe-Bernanl ,  c  Olivier, 
Vf  <rH<fiifletir,  cil.  de  rafé,  sucre,  planches. 

I  e  rhi^se-inii'r  la  Ronne-Cnion  ,  cap, 
Martin  ,  v.  <'u  '  roi^i:,  ch    de  sel. 

Le  cli.i>.«r-niiii'e  la  .^ainle-Barbe ,  cap. 
F^eret  ,  v.  ri- »S  in»-Pi«'rre,  ch.  de  $cl. 

I.e  r|i.T»sr-iriM'r  ';i  Vi;  lie  ,  cap.  Lecerf , 
V.  'le   ■*nrffifus  ,  fli.  de  ^el. 

Le  «  lii*«i--in  .rr.  '«•  Dnii.fle-Dleu,  cap. 
I.ani»:«v  ■  *.  ''"  |î'«uM>ir,  rh.  d;' hel. 

I.e  «  \\r\    .-rii:.!'.'  '  •  r(i,ii|(»v-\  ^o||i|iPy  c. 


Lebretos  1  ' 
savon. 

Le  brietltflitil-GiutaTO,  c  tant.» 
d«  Bordeaor.  ck  d'eau-de-via  ,  m. 

Le  sloep  b  Félicité ,  c.  Liliavd  ,  vnu  Ji 
Havre  «  cb.  de  bois  de  bais  •  êuia. 

Le  brick  la  Gennr,  c.  BealMiim ,  v.  la 
Bordeaux  ,  cb.  de  via ,  aavoa  «  oaprîL 

Le  bnck  rAdélion ,  cap.  D««wC,  v.  h 
Bordeaux  ,  cb  de  via. 

Le  sloop  r Auyaaie^-et^Aiiaalifi ,  em. 
Oubaitson  vv.  d'Hoaaov,  dk  ét-av», 
café  et  bois. 

Le  clusae^narée  la  PkOi^DâaMa,  «pi 
Pourchasse ,  v.  de  Mareoaoi ,  ch.  Ja  hL 

Le  chasse-marée  TEophroaisMa  c  H^ 
lippe,  V.  de  Dunker^oe  cl  le  HÉÎvfVsCk 
dé  houille,  Ufia^ 

Le  chasse-uiarée  lé  Zéphîr,  c. 
V.  de  Pouligiieu ,  cb.  de  scL 


AVIS  DIVLKS. 

N*.  aaft. -^  f^tf fi##  t^o/0ia#«fr#, 
</e  cestmiioa  de  coi 

La  oMffcndi'  11   jiiia  iCaS; 
maiio,  «t  joar»  aaivcaiaM 
toaituo  êlmÀ  Eoarn,  nM  da 
M*.  I)AtisL.Go«fliiuai«ii-PffiM«r, 
la  veDie  Toloouir* ,  pour  caaa*  àê  4 
eommcrct .  da  dîveraca  ■ai«luBdifl«i , 

Consislant  ea  toîladc  fil, 
cnlicoit,    Lonn«terie,    dcs'aUaa, 
•oierirt,    brod«riM,  Boachoits, 
r«inm«)  eaaploir,  baaqoçitn 

Canevaaia  mmn  lira  aax  ^ana 
condUiiooa  éaonriai  aa  procès  vwM  ( 

Le  Commissmire^Prtsemr, 

N*.  fto).  —  f^emte  publiée,  par  mmie 
tion  Jejuiiicr,  de  yilfdm  ftarrfg^K 

La  jcadi  i«  jnla  ,  hrare  «r  pbaadalaWaae» 
il  lera^par  !•  auaitl^r*  A%  M*,  Cmm&i^^m^ 
lier  4e  camnicrce.  proci'dé,  feagfli  daMI, 
Deetea  et  Brioaae  ,  A  la  tenta  paUlfaaatMb» 
taire  de 

40  barriqaee    da  Via  de  BmJaaaa  ,  jsg  H 
Uleace,  i8ai  ,  tn«-bowM  ^aalM. 

Certe  vraie  am  a  lies  per  lois  de  1  ~ 
et  aux  aatns  cUnie»  et  coad.liaa 
aanoncére  a  «(^  onvmare. 

Oa  i^eui  Toir  Ufedîti  Vids  jasc|a*aa  jo^  A>la 
vente  ,  dan»  !•  a  inaKaaîa»  dca  veodcon  ,  aoe  jih.. 
Ticoinié  ,  n*.  40. 

Si^né ,  Gaa 


TIlÉAtRE  DES  AEIS. 

PRÉVILLE  ET  TACOIIBT. 
Vaudeville  en  laci.;  Je  M  4.  Mefflect  Ik^K 

La  pirmi^re  r<>|»ffêtrafaiîa«  4mB 

KKUX   MÉNAGKS. 
Conédia  aoovf-li-  «n  S  actn  ,  MM.  I 
e*  l'icnl. 

zoiïAfMK  I  r  zin.NAa , 

Opéra  en  5  an  •  .  .!•■  MM.  5aiat«Jaai  s 
'    "1»  i  .di'  u. 

I.^  î  lï  I  '    lit  •*>»  MX^ 

P.irtoitiiPi     •       '1     (  I  A  *|i^rta clf^ 


^li  iJ.MKIUECOM.MIi:RClAIJ-:  (^^ 


'  l^  •'Aiii.R.onuri'.)  DEC  IM On    ;  1 


•  N.«  34i 


^y 


HAROr. 


»•  188:— «*" . 


nofaïknt  TBmtitftct 


LA  NAGELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

%%^i  %%  %«^  «/%/•%%«  \  V*  x%^  «A/«  %/«/«  %«A  <■%«  «.\^%%<^  %%/«  %%.«%%/«^^/%%/V«^A/«%«/««%/V%  %%^«A/%^M/l%%'%%^ 

C^ttc  l'>QiI!c  paruit  toiH  le;*  junm.  S*:ii1res^er,  pour  rAbonaement  et  la  Këdactioo  ,  aa  Bureau  de  ta  Nacelle ^  Place  des  Carniea^n^,  48,  à  Roneo. 
Ou  «'iibontic  à  P.irii,  rti^r.  BaissoT-TaivARi ,  rce  de  Kichelieu  ,  n®.  7a.  —  Au  Havre ,  chex  (^aAraLUc,  me  de  P&ris.  —  Et  ches  tooi  len  lilirairea  et 
DirecteurN  des  Pi>%tes  du  Ucpaiieuient. —  I^e   prix  de  TAboaneinrat  est  d<r  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16' fr.  5o  c:  parla  poste. 


REMONTRANCES  PATERNELLES  DTN  LECTEUR , 

AU    PATRON    OE    LA    NAChLI.E. 


L"  Lecteur.  — Je  suis  natiirrllement  iiiî)tilgent ,  parce  que 
je  >riis  combien  inoi-iuéuic  je  suis  faible,  et  combîea  le  péchë 
fst  doux  ;  mais  jo  suis  clairvujrant ,  et  quand  je  me  tais  sur 
les  fautes  (]c:>  aulres  ,  ce  n'est  pas  parce  qu'elles  io*échappcnt  ; 
c*cst  par':e  (j<ie  je  les  pardonne.  Quelle  que  soil  cependant 
ma  lolërantt»,  je  vous  avoue  que  je  condaniûo  quelquefois 
les  (orls  trop  eyidens  ;  et  je  suis  méjac  a^sèz  gf^uéraJeinent 
porte  à  accuser  ceux  qui  succombent,  parce  qu'alors  on  est 
toujours  âûr  d'être  de  J'avis  de  beaucoup  de  monde.  Un  mal- 
hegreux  ,  je  le  confesse,  est  presque  pbur  moi  un  coupable; 
Tiuis  je  v'oii:»  répète,  néanmoins ^  que  je  sut*  naturellement 
indulgent. 

Le  Patron, -^^e  crois  à  votre  indulgence,  sans  l'avoir 
éprouvée  tncore,  et  lors  même  que  je  ue  pourrais  plus  y 
croire  ,  j'nijurrais  à  me  persuader  que  si  vous  êtes  sévère, 
c'est  que  voun  nv'z  été  obligé  de'  suivre  une  impulsion 
étrangère,  plutôt  que   votre  pencbant   naturel* 

Le  I^ectcnr.  —  Croyez  ou  ne  croyc»  pas,  cela  m'est  égal. 
L»'$  opinions  sont  libres  autant  que  cela  se  peu,  et  j'ai 
promis  de  ne  chicaner  persQune  sur  cet  article.  Aussi  l'in- 
dnlgenne  que  j'ai  pour  autrui  ,  jo  vous  la  demande  pour 
moi.   J*n4  Je    petites  remontrances  à  yous    faire. 

Le  Patron^  —  Parlez. 

Le  Lecteur^  —  Vous  avez  publié  un  journal. 

Le  Patron.  —  Oui;  vous  le  lisez?* 

Le  Lecteur,  —  Il  a  de  l'esprit  à  ce  que  disent  les  gens  de 
Textérienr;  car  ici  oii  nous  respirons  l'air  qu'ont  respiré 
Corneille  et  Fonlenelle  ,  nous  aimous  fort  les  Petites  ^jffî-^ 
ches  et  le  journal  impérissable  du  crû.  M^iis  enfin  vous 
avez  ce  qu'on  nomme  communément  de  ^e^prif.  Or,  savez- 
vous  à  quoi  l'on  s'expose  en  se  faisant  une  telle  réputation 
parmi  des  gens  qui  vous  voient  tous  les  jours,  qui  ont  la 
fjculté  de  s'entretenir  avec  vous  pendant  six  à  sept  heures 
de  la  journée? 

lue  Patron,  -^  Non  ,  je  ne  vois  pas  le  danger..,.. 

Le  Lecteur,  —  On  s'expose  à  trouver  des  censeurs  dans  tous 
ceux  qui  renient  seuls. exploiter  le  domaine  de  l'équivoque  et 
des  jeux  de  mots  :  on  s'expose  à  se  faire  signaler  comme  des 
criminels  de   lëze-obscuranlisme  :  on  s'expose  à  s'entendre 


dire  que  l'on  ne  sait  pas  le  français  par.  des  gens  qui  vou- 
dront un  s  oit  votre  imprimeur  aura  oublie  de  mettre  un  t. 
On  s'expose  à  passer  pour  avoir  reveiilédaoa.  le  tranquille 
cerveau  des  jeunes  geps  de  tendrait ,  des  petites  ambitions 
littéraires  .  de  naissantes  propensions  à  la  science.  On  s'expose 

enfin  à Vous  savez   mieux  que  moi  par  votre  propre 

expérience  à  quoi  on  s'expose  enfin. 

Le  Pation,  —  Avant  d'entamer  la  lâche^^  dloot  je  me  sui» 
chargé,  je  iie  m'étais  pas  dis^imiilé  \e$  périla  de  l'entreprise, 
je  me  les  étais  même  exagères.  Il  y  a  des  dangen  qui  sont  û. 
intimement  liés  aux  choses,  qu'ils  paraissent  eu  constituer  l'es* 
sence.  En  s'embarqtiant  pour  un  voyage  de  mer ,  il  serait  ri- 
dicule de  penser  qu'il  est  impossible  de  fui re  naufrage. 

Le  Lecteur.  — 'Naufngel  Que  ce  mot  est  philosophique  î 
Qu'il  me  plaît  dans  Votre  bouche  !  Oui  ^  naufrage ,  malheureux 
j<'une  houiiuo.  Vous  avez  peut-éire  du  taleui  ,  dans  la  position 
oii  vous  êtes  il  y  aurait  de  la  baibarie  à  ne  pas  en  convenir 
d'anlantmi^uxque  bientôt  vous  no  lierez  plus  à  craindre.  Mais 
convenez  i|ue  vous  avez  une  i^uclniatiua  funeste? 

Le  Patron,  —  Laquelle  ? 

Li'  Lecteur»  —  Celle  d'écrire. 

Le  Patron,  —  Pourquoi  cette  incliuatiorf  serait-elle  fu- 
neste ,  $*i\  est  permis  d'écrire  /      . 

Le  Lecteur é-^ Oui  ^  sans  doute,  il  est  permis  d'écrire  ; 
mais  vous  avez  une  manière  qui 

Le  Patron.  —  Il  n'est  donc  permis  d'écrire  que  selon  une 
marricre  ? 

Le  Lecteur,  — Non  ;  ce  n'est  pas  cela  qu^  je  veux  dire  : 
je  veux  vous  faire  entendre  qii«  vous'  ave»  tiite  manière 
d'écrire  qui  montre  moins  d'esprit  que  de  malignilé»  Si  vous 
pouviez  nous  faire  de  bonnes  éprg ranimes  sans  laéchanceté, 
île  fines  personnalités  sans  attaques  personnelles,  vous  plairiez 
à  tout  le  luonde,  sans  indisposer  pcr<:oauev  '* 

Le  Patron.  —  Votre  secret  serait  cid.nirable ,  s'il  pouvait 
être  mis  eu  pratique.  Mais,  puisque  vous  me  reprochez  des 
ottaques  persôuueiles  ,  faites-moi  le  plaisir  de  me  prouver 
que  je  u\y  sois  livré  ! 

IjC  Lecteur,  -r-  Trouvejs-moi  an  de  vos  numéros  dans 
lequel  vous  ne  parliez  pas,  par  exçqiple,  de  H.  A.  Mar- 
tainville. 


Le  P/î^roft.— Est-ce  une  personnalité  que  de  parler 
M.  A.  Martinville!  Il  ne  serait  donc  plus  permis  de  nomi 
un  Bazilè  ou  un  Uonoré  Béjart  ? 


de 
nommer 


^  Le  L^r/tfiir.  — 4)otrager  H.  A.  MirUioTille ,  cVit  tmvln^ 
ânctifm  n»  Im.  M.  A.  MarUÎQville  étant  nmprqpnétét 
il  ne  noua  appartient  pat  d'attenter  à  cette  pnyriëlë. 
f^  Patron. — Et  critiquer  M.  d'Ancelot? 

**  Le  Lecteur,  —  C'est  une  irrévérence.  M.  d'Xficelot  va  de- 
venir le  Chapelain  du  liëcle  :  il  aura  Ici  talcm^-aon  prëdé«' 
censeur  s'il  n  en  a  paila  tolérance. 

F^  Patron.  —  Et  M*  /La  Menace  est-il  aussi  ^rfendn^dSen 
dire  quelque  chose? 

Le  fjecteur.  —  Ce  serait  nne  hérésie,  C*est  si  hoo  dans 
sou  Drapeau  blanc! 

Le  Patron.  —I^  pauvre  homme  !  Mais  M.  Théaulon  ,  qui 
f^it  des  comédies  Jibérales  et  qui  v:ent  de  tocr  V Apollon  , 
Peut-on  •hasardm*  nn  nntft  sur  con  tomple  ? 

TjC  Lecteur.  <— Ce  serait  attaquer  le  fauboug  St.«Germain 
eu  corps. 

Le  Pntron,*^Th  qui  donc  peut-ou  dire  quelque  chose  sans 
emirir  de  risque? 

Le  Lecteur,  —  De  qui?  Et  de  tous  crus  qui  sout  faibles. 

IjC  Patron.  —  Oh  !  il  y  aurait  de  b  lâcheté  à  frapper  ceux 
qui  sont  à  terre  ! 

l.e  Lecteur,  ^^  Ah  !  vous  avee  aussi  de  ces  grands  senti- 
mens.  Je  ne  \ousdoune  pas  deux  jours  à  ..  .. 

Le  Pérfron.^—  La  volonté  de  Dieu  soit  faite  ! 


MACEDOINE. 

«-Nons  reeévont  «ne  lettre,  dans  laquelle  nn  anonvrac 
«TOU4  répète  jiitqii'è  satiété  que  notre  Nacelle  est  une  vraie 
perle  au  coq.  Toute  notre  sagacité  n'a  pu  nous  faire  com- 
prenflre  la  finesse  énigmatique  du  sens  que  ce  mot  renferme. 
Pourquoi  Taiionyme  ne  s^cst^il  pas  adressé  au  journsil  de  la 
rue  aux  Juifs  »  lui  qui  est  si  fort  sur  les  énigmes  et  les  cha- 
Tadcs  ? 

«-  Un  M.  Cheville  vient  de  perdre  son  emptoi.  Un  de  ses 
amis  lui  demandait  oîj  il  se  retirerait  :  dans  quelque  trou  , 
«répond it->il«  Voilà  un  homme  déplacé  qui  sait  bientôt  reirou* 
ler  sa  place. 

—  Lex-gonverneor  d'une  ville  de  Russie,  a  publié  une 
bio.hure  dans  laquelle  il  se  disculpe  de  l'honneur  d*a\oir 
sauvé  son  pays.  L'exemple  est  beau ,  et  uiéritc  de  n'être  pas 
perdu. 

—  fies  okief valeurs  qui  prédirent  les  modes  nouvelles , 
comme  les  astronomes  annoncent  l'apparition  des  comètes , 
prétendent  que  l'opéra  de  Virginie  modifiera  singulièrement 
Tes  parures  régnantes. 

—  c  On  dit  t   et  iioi  «ffrol  )•  ne  pou  le  tedîre ,  » 

q*ie  nous  sommes  menacés  d'un  à-propoA  d'amateur  •  en  celé* 
bration  de  la  fête  du  grand  Corneille.  11  jr  a  longloms  que 
les  grands  hommes  ne  sont  fiâtes  que  par  des  amateurs» 
c'est-à-  dire  par  des  gens  qui  ue  soûl  pas  Ju  métier. 

—  Hier ,  la  Société  libre  d'Emulation  n  tenu  sa  séance 
annuelle.  Il  y  a  été  lu  plusieurs  rappors  et  quelques  pièces 
de  vers. On  a  remarqué  que  le  nombre  des  membres  était  double 
de  celui  des  assistans.  Demain  nous  rendrons  compte  de 
celte  assemblée  qui  ^  par  plnsieiirs  raisons  |  a  mérité  le 
nom  de  séance  ncadémique. 

—  La  ville  d*Evreux  qaî  n'a  ni  académie  ni  société  litté- 
raire .  riralise  presque  avec  les  villes  ou  les  sciences  et  les  arts 
ikont  cultivés  avec  le  plus  de  succès  et  de  persévérance.  Les  ex- 
traits de  l'jffijhe  suivante  qui  a  été  citée  dans  le  pajs  comme 


fcl.l 


recteur  devpectacle  qui  dans  une  annonce  espMlt 
de   bnnheuar  c|ue  M»     *  '     ** 

la  litlâBitiiffe^  i>ii  Uni  d'écrivains  illustres  ont  bîtdtd 
juoifsmis.  Iclecteur  va  juger  des  titres d'admUaîoa  qi 
présenter  l'auieur  de  cette  affiche. 
■  MiMiEURft  BT  Mesdames, 
»  J*ai  rh(.iin€iir    de  todii  prévenir  qoa    Jewdi  09  mm   il 
»  »era  donné  un  «fcctscle ,  â  mon  béucfics ,  coMpoaé  4s 

2.\IUE  ! 
»  Tr^édie-en  cinq  actes   et  en  vers,  du  TfacÉlK-l 

>  de  l'immortel   f^oùaire. 
»  Cette    pirC9  n*a   JEiPaii   ëiê  rcpreteatés  sor  es  lhé&lf«,  tm^^^ 

m  tniion  n'a   lien  néglige  pour  noiticr  Cet  cavrign  mwwe  M&mVe^ 
m  «einble   et   le    charme    qu'il   ncceMÎie.  Je  n'ai  poir~  '  ~ 

9  an  moyen   plna  sûr  d'obtenir    la  UenvctIbBCC  du 
»  offrant  nne  piùce   dont  la  répntalion  eat  |MHnll« 
a  bile»  qui  est  le  chei'-d'œuvrc  de. Sun  aniear. 
Personnages. 

Orosmane^  ||M.  $•< 

ctC  f  «c.      • 

Le  speciaele  sera  terminé  pmr 
LES  FOUHBEHIBS  I»  tC/lVUf. 

»  Comédie  en  trois  actes  du  Tlicàlrr^Français,  et  en  pt#pt  Ji 
•   Molière. 
»  Cette  jolie  pièce  est  d'une   grande   galtê,  Irca-manW.  Lt  ■«■ 
»  de  Tantenr  et  aon  méiitc  me  diapen»ent  d'en  faire  rnnaljan.  a 

AU  BEAU  SEXE. 

Mesdames , 


■  Heau  sexe,  venez  en  rea  lieux 

•  Exercer  votre  aimiiUc  empire  : 

»  EmbelUtaez-lcs  en   ce  jour  « 

V  Le  plaisir  j  suirra  yo4  traces  ; 

'»  Et  l'on  ponm  dire  :  ce  séjour 

»  Est  fraiment  le  temple  des  GaACas.  » 

»  J'ai  l'honnenr  d'éira  totra 
»  servitsnr^ 

Auouara  8ATBIAT 


SPECTACLES. 
THÉÂTRE  DES  ARTS. 

Préville  et  laconnet—Le»  Deux  Méiy»geM.  •» 
et  Zulnar, 


Les  acteurs  de  Paris  ayant  l'habilndc  de  charger  Icft-i4hi 
de  Préville  et  de  Taconet ,  les  acteurs  de  protiace 
devoir  imiter  ceux  de  la  capitale ,   et  souvent  aiéa 
plus  loin.  Cependant  le  bon  goût  désapprouve  cet  1 
grossières  qui,  loin  d'augmenter  la  gai  té  et  le  pie 
prbce  ,    en  atlcrenl  quelquefois   enlièreroenl  le   ririclin  t 
c'eat  ce  que  nous  avons  pu  remarquer  hier. 

Les  Deux  Ménages  ^  celle  comédie  qui  présente  le  I»- 
bleau  de  quelques  tracasseries  conjugales  ;  d*one  coaCnce 
aveugle  d'une  part,  d'une  jalousie  non  méritée  de  Paaiit 
offre  une  intrigue  parfaitement  conduite,  et  des  resùCclieaa 
naturelles  bien  amenées .  qui  prouvent  cbec  les  autcuiB  ^ 
connaissance  de  la  scène.  Elle  a  été  bien  accueillie  Au  pubGc 
et  mus  pensons  qu'elle  sera  revue  avec  plus  de  plaisir  e»^ 
corc,  lorsque  les  acteurs  auront  acquis  l'ensembie  qui  m/mmmê 
souvent  à  une  première  représentation.  ^ 

M*"*.  Berteau  ,  dont  une  indîspofition  noos  avait  arma 
depuis  qnelque  tems,  a  rempli  le  f^e  ét-ZomUtÊmi^  -é 
reçu  de  nombreux  appaudissemens. 


0nmm(  à  "^^mi^^dxu. 


PORT  DE  ROUEN. 

^ffAACEXB^S    ET    RéCLAMATIOffS. 

i^  Cbargem    du   sîpop  rAîmable-Ber- 
nard  ,  çdp.. Olivier ,  v«n«  d'Honfleur. — 
CoiM^tier  ,  M.  Fauquetix. 
Provenant  du  navire  les  Quatre-Sœurs, 
cap.  Ghéron,  yen.  de  la  Martinique* 
9  fiktscafé. —  i5o  fûts  sucre  brut. — i5î 
bâties  coton. — 480    bûches  bois  de 
Campêche  — V«,  B.  P.  Lecouteulz. 
Provenant  du  navire  le  Clairvoyant,  cap. 

Julienne,  ven.  de  Gaea 
H&i   madriers  6  planches. — A  ordre. 

4g^  CHAhGBii.dachasse*marfte.la  Marie- 
il  yacin  te  ,  cap,  Lebail ,   yen.  de  ^r- 
deaux.— Courtier,  M.  Fanqueux. 

h.éclamaieurs ,  MM» 
1/4  barriq.  vin. — Viret-r<ehaitre. 
•  6  barriq.  dite. — De^bois, 

—  Le  chasse-marée  la  Paix-Désirée  , 
eap.  Pourchssse  ,  ven.  de  Marennes  ^  ch. 
4e5o,895  kil.  sel.— Ch.  Durand. 

ff^ Chargem.  du  sloop  TEngéniet  cap. 
Lerat  ,  ven.  d'HonUeur«  —  Courtier  , 
II,  Fauquelix. 

Provenant  du  navire  la  Bonne-Sophie  | 
c.  Chevances,  y.  de  la  Martinique. 

(^  barriq.  sucre  brut. — 8  barriq.  dilo 
terré, — 54  quarts  dito  dite. — 1  fût 
tafia. -^144  morceauix  bois  de  Cam- 
péche. — A  ordre. 

Provenant  du  navire  les  Sept-Frères , 
cap.  Coriobe,  v«n.    de  Bajronne» 

ay  tûts  galipot. —  A  ordre. 

1?ro venant  du  navire  l'Aimablc-Vîctoire, 
cap.    Gallon  9   yen.    de   St.-Martin. 

^4  ^^'^  vin  ordinaire. — Carpentter  et  fils. 

Pris  à  terre. 

3i4  fûls  vides, — A  ordre. 

0^  Chargisji  du  fchaAse-m^ree  Ici  Trois 
Frères,  cap.  Maclicfaux  ,  yen,  de  Bor- 
deaux.— Courtier,  M.  Vauqucux. 
RécUimateurs  ,  MM. 

40  barriq.  viii. — U^^sbert  aîné. 

04  içi»is:ises  sayon. — rMa|fi«fttre. 

60  liarriq.    yin. — 13    fûls . eaa-de*vie.— ' 
l.horijiillo, 

6^>  barriq,  vin.  —Petit ,  de  Paris. 

l3  balles  sumac— A  ordre. 

-^CiiARCPM.  de  la  gatiote  hdllarvjaise 
Vrouw  Laqnagina  ,  c.  .Smith  Christia- 
mand  ,  bois  du  nord.— ^Matheut  fils. 

— CHAiRCfiiK.  du  ;sloop  la  Féliciié,  cap 
Lihard  ,   v. du  Havre,  içh.'jalp.  miné. — l 

Maliens  nu. 

— CnARGEM.  du  sloop  l'Adélaïde,  cap. 
Desrues,  v.  du  Hayre  ,•  yio  sucre.^ 

iheus  fils. 


.-«-CBAaO'deUgalléafse  suédoise  Hop-, 
pet,  c.  Bodin,  c.  Wi^by  ,  neaux  sëcbef.» 
sav^n  ,  suivre  et  £er. — Matheus  fiU. 

g^  Chargem.  du  brick  le  Petit-Gustaye, 
cap.  Blay,  ven.  de  Bordeaux. 
'Courtier ,  M.  G.  Fontaine. 

^édamateurs  ,   MM* 
35  futailles  eau-de-vie. — Ch.  Breton,  - 
8  fûts  vin. — Charles  Durand. 
aS  fûts  dito. — Lepesqueur. 

4  fûts  vin.— Courtois  père. 
1 76  dito  dilo, — Lecarpentier  fils. 

I   canot  eraballé.-*-Cabanon  et  fils. 
5o  futailles  eau-de-vie.-— A  ordre. 
5a  fûts  vin  ordinaire. — A  ordre.    ^ 
7  diko  dito  dito. — A  ordre, 
y^  Chargem,  de  la  goélette  la  Marie-^ 
Vinçente,  cap.  Jacob,  ven.  de  la  Ro 
chelle, — Coiirtier-interp.  ,  M.  Vîard. 

Réclamatf  urs  y  MM. 
53  fûtsfpude.— Th.  Eury  et  comp. 

1   fût  eau-de*vie. — J.  Ch.  Dayîlliers, 

a  fûts  Dégras. — Lebas. 
la  fûts  eau-de-vie. ^ — Hébert  atné. 

{;:^  Chargem.  du  chasse-marée  la  Marie- 
Hortense ,  cap.  Bessac  ,  ven.  de  plantes. 
— Courtier-inlerp. ,  M.  Viard; 

Réclamnteurs  j   MM. 
40000  ardoises  pour  totture.— -Gaudemer. 
-100  paquets  nattes  de. roseau.-* Le  ca- 
pitaine. 
Le  sjoop  le  Saint-Pierre,  yen.  d'Hon- 
fleur,  ch.   de  87  fûts  sucre  brut.  —  70 
morceaux  bois  de  Campée he. 

— -  Le  chasse^marée   1*  Aimable-Sophie , 
cap.   Coriton,  yen.   de  la  Rochelle,  ch 
79  fûts  yin.— Ch.  Durand. 

{(^Gharoem.  du  navire  les  Dfux-Soeurs- 
Unies,yen.  du  Havre. — Courtier-in- 
terprète, M.  Viard. 

Béclamateurs  MM, 
ri  morceaux  de  fer. — Martin  et  fils. 
36o  planches  sapin. — Besson  jeui^e. 
i65  fûts    sucre.  —  i53  bâches  bois  de 
Campê'jhe. — Au  porteur. 

^f^  CuARCEif,  do  sloop  la  Jeune-Eulalie, 
c.  Tronde,  yen.  du  Havre.— Courtier, 
M.  Fauqueux. 

Provenant  du  navire  laClémentineyCap. 
Leblond ,  yen.  de  la  Martinique. 

béclamateurs ,,  M  M. 
46  barriq    sucré.— :ia  .4U,arls   dilo.— - 
J.  Leyayasseur, 

Pria  k  terre  : 

810  bûches  bois  de  Campéche. — Gith^tè. 

^[^  Chargbm.  du  sloop  r£upbro5ine ,  c. 

Philip|)e,  ven.  du  Havre. — Courtier', 
Provenant  du  iiavire  le  Jeone-l.ouis,  cap,* 

Leyayauseur,  ven.  de  la  Guadeloupe. 


iÇ  {^%%  ufia.— Chevallet. 

11  barriq*  sucre  brut.-7A  ordre* 

Pris  à  terre: 

17300  hil.  charbon  de  terre.— A  ordre. 

Mouy.epient  du  9  juUi* 

HAVIRES  ENTRÉS. 

Le  brick  les  Trois- Frères  ,  cap.  Guil- 
homat  •  y .  de  Bordeaux ,  ch.  de  yin. 

Le  brick  l'Eugène  ,  c.  Moulinet ,  y.  de 
Bordeaux  ,  ch.  de  vin  ,  tabac.  '^ 

La  plalte  fÈugène-et-Zoé ,  c.  Legrand, 
y.  du  Havre ,  ch.  de  bois  de  sap. 

Le  sloojp  la  Charité,  cap.  Roussel .  yen. 
d'HoDneur,xh4  de  cidre. 

La  gribanne  TAimable-Bathilde ,  c.  l^ 
sourd ,  y.  du  Havre ,  ch.  de  plapçbes  et 
pavéâ. 

Le  chasse-marée  le  Bien-Ain^é,  cap. 
Couedel ,  y.  de  Beauvoir ,  ch.  de  sel. 

\j9  chasse-marée  la  Narie-Armandè,c. 
31ancho ,  y.  de  Marennes ,  ch.  de  sel. 

Le  chasse-marée  la  Jeanne- Ma rte-EUsa-« 
bflb ,  cap.  K.  Loret ,  y.  du  GrcMsic  ,  «h. 
de  sel. 

Le  sloop  TEugène,  c.  Lerat ».v..d^Hoa* 
fleur,  ch.  de  sucre  ,.ti^a  ,  yin  eLboia. 

Le  chasse- marée  Tlnfatigable  ,  cap.,  L0» 
corre ,  ven.  de  Bordeaux ,  ch.  de  aayon , 
yin  ,  sumac. 

1^  chasse-marée  la  Caroline  |  K«  FoD* 
taine,  v.  tle  i^oideaqx,  ch.  de  vin. 

Le  brick  Tlil^péraoce ,  c.   Gonrdet ,  .9. 
de  Bordenux,  ch.  4q  savon,  vin,  ea)t^d€>»vie. 
Le  sloop  la  Félicité,  c.  Lami ,  y.  4frU 
Fiole,  ch.  de  vin  et  beurre. 

Le  sloop  rAimaUe-Victeire,  c.  Gallon  > 
y.  ^c  Saint- Martin  ,  cb.  de  vin. 

Le  dogre  la  Fclicie,  c.  Largeteao ,  y. 
de^Bordeanx  ,  ch,  de  vin. 

Le  chasse-maréc  la  Confiance,. c.  «Mon- 
nier  ,  v.  c^e  Bo^de^mx ,  ch,  de  Aumac ,  vjy» 
et  esprit. 

Le  chasse- marée  les  Sept-Fréres  ,  cap. 
Corlobé  ,  y.  .de:  B^yonne,  ch.  d'essence  , 
brai ,  galipot, 

.  Le  slqop   la  JeunerEupb.rosine  ^  «;Çap. 
Tronde ,  v..du'HaY^,ch,  de8ucre,^boif. 
L^  brick  rEngénie ,  c.  Mingtfet  »  y i.ide 
Noirmoutiers ,  rh^'^^  sel. 

I.a  goélette  anglaise ,  Peten-et-John ,  c, 
renaman  ,  y.  "flle  Qardiff ,  ch.  de  fer  et 
barres  et  gueu^s.' 

Le  ^lopp  le  Gustave ,  c.  Gallien  ;  y.  de 
Cherbourg ,  ch.  dç  soude. 

f^  chèsse-marée  U  Dorade ,  c.  K.  Gal- 
land ,  y.  d'Ars  ,  ch.  de  sel. 

Le  brick  les  Deux-Amis ,  c.  Barbé ,  y.  de 
IJord'Tiux ,  ch.  de  vin  et  sai^pn. 

La  chasse- marée  les  Trois-Frères ,  cap. 
Machefaux  ,  v.  de  Bordeaux  ,  ch.  de  vin , 
savon,  et  eau- Je-vie. 

Lq  goélette  l*'<  Zélie,  c.  Lcgrouec ,  v.  de 
Bordeaux ,  ch.  de  savon ,  eau-iie\-ie  el  \  ia«. 


T'A  gc>«]etlc  anglaise  Thréc-Siilers ,  cap. 
rollîngt ,  veii.  de  Gardiff  ,  ch,  de  fer  en 
gutfu>ef. 

La  goclclte  la  Zoé  ,  cap,  Aillet  »  veo.  de 
Riirdejut  «  (h   (le  viil. 

I.e  loutre  ie  Louis«Charles-Mane  y  cap. 
Bio  y  V.  de  Beauvoir  »  cb.  de.fteU 


ICAVlUfS   EXPEDIES. 


du 


I.e  sloop  le  St-Pierre ,  c.  Igou ,  v 
IJavre  9  sur  Ve^t. 

Le  sloop  le  Jeune-Henry,  c.  Daniel, 
«II*  à  Clierbourg,  cb.  de  fer. 

I.e  sloop  If»  Di*ux- Frères  ,  c.  Barbet , 
ali.  à  Touques  ,  cli.  de  plâtre  et  fî\ls  vides 

I.e  cli.is&e-iuarètf  la  Fani  il  le- Réunie  i  c. 
Ali:inie  ,  entré  en  ce  port  le  J  du  courant 
r«t  descendu  ce  jour  à  Dicppedalle  ,  pour 
j  riitri^pOÂcr  son  chargfuieut ,  consistant 
eu  icI. 

PORT  DU  HAVRE. 


3fon%'rtncnt  du  o  /<im« 

>Av  ar.s  F^Ti.KS  : 

Te  l>rick  ariiérirain  GrainpuR  ,  c.  l'ang, 
f .  de  NVuw-York  ,  <;li,  de  caf.?  et  coton. 

IsC  sloop  rAJfilaïilc  ,  c.  Dccamp  ,  v«  de 
lluaV.er(|iie  ,  cli.  do  cli.irbon. 

NAViarj»  KM>KUIf.S. 

T.e  bri.k  les  Jumeaux  ,  c.  L'ïsot,  ail.  à 
Sl-Pétershnurg  ,  cb.  ballolagrs. 

La  goëirtto  atucricaine  liidopendance  , 
r.  Rartlcll ,  ail.   à   Si-lJI>ps  ,  «ur  Irst. 

lie  Liick  augUii  ,  .Tolin  (iiii<e,  «Hp. 
Williniu  fee,  ull.  à  LiveipK»:,  cb.  de 
11»  et  VIII. 


de  cénise»  etc.;  la  Marle-FrançoiM»  c, 
Pjscau  ;  la  Jeunet  in  te- An  ne,  c.  Boalico  ; 
la  Sainte-Anne,  c.  Guilberin;  la  Provi- 
dence ,  Bulot  i  la  3Ianc-Reoée  ,  c.  Lebris  ; 
riieureuse»  c.  lîedcx ,  v.  de  Bordeaux , 
t:h*  de  TÎn  ,  eau  de-vic,  etc.  ;  l'Auguste- 
Hclène,  c.  Cli«itel  ;  Us  Deus-Ainu»  c. 
^Legraud  ;  TAiiiiable ,  cap.  Noël ,  ven.  de 
.Sdiiit-Malo  ,  rb,  de  cidre,  luOruc  »  etc.  ; 
la  Victoire  ,  c  Leslay ,  v.de  Pont-W)aven  , 
^h.  de  blé,  le  riMil-\incenl ,  c.  AllaTa  ,. 
veu,  de  Duukenpie  ;  les  Deu^-Frères  ,  c. 
Metiier,  ven.  de  Botiiry,  cb.  de  cbarbon 
de  Icrre,  fer-blauc,  elc  ;  la  haiiiie-Anne, 
t:ap.  Lcsergont ,  v.  de  Haiincbon,  eb.de 
chanvre,  Te  Bou-Père,  cap.  Legloinec  ;  le 
baiut-Louis,  c.  Lebouet,  v.de  la  Bocbe* 
Kcrnard,  cb.  de  Gouriiablcs. 

l)ti  3  — La  Cttlierine,  cnp.  Tassel;  la 
J*?atiiiv,  c.  Lebris,  ven,  de  Bordeaux,  cb 
lie  via;  rAdèlc,c,  Deineulc,  v.  de  Dun- 
kcrfjue,  cb.  de  cb'irbon  de  terre;  le  Pa- 
L-ifi^ne,  c.  Laureut ,  ven.  de  Rouen,  cb. 
Uc  boihde  coutructioii;  la  Maric-Tliéiëse, 
cap.  Curiou  ,  ven.  de  Coiicariicau  ,  cb.  de 

NAVfRFiS    CXPi  DlKfï. 

/>«!.  Le  Saintiiilda»,  de  Port-Navalo, 
r»p.  J.efrauc,  ail.  à  >iiiitis,  sur  lest. 

PORT  DK  QUILLEBKUF. 
hfuuvoment  du  9  au  9. 

Sont  urn'ycs  de  f-'Wdquier  : 
l*E\ic  ,  c,  Taverson  ,  ail.  à  Oroisic  ,  sur 
t. 


I    Lt  liirb-Praaçotft  » 
HareiifMa ,  cb*  Je  a«l. 

L'EaliBl-Pitidigiw,   c. 
la  Tremblade,  cb.  de  i«l. 

haviru  expCmCs. 

La  ManVPauline ,   c     ^ 
Islande,  lège. 


Petite  des  i'cn't^  recueillies  à  la  bourse 
du  lluxfro  du  7  juin, 

^  ni'lliers  bois  du  Brésil ,  à  i5  fr.,  acq. 
3SI  boucauls  la  tiei'çons  17  quai  ts  cacao 

Martinique  ,  à  90  c. ,  dito. 
la  bouc,  G  ticrç.  H4  quarts  café  M.irti- 

ii<que,  à  1  fr.  93  c.  i|2,  dtlo. 
p4  barq.  sucre  brut ,  à  8a  fr.  ,  dilo. 
40  balles  colon  Frrnaïubourg,  à  I  fr,  6a 

c.  I  /»,  dilii. 
?.o  dito  dilo  (..aiuoucbv  ,  à  1  fr.  60  c.  j?  , 

dilo. 
4*7  dito  dito  Louisiane,  1  fr.  10  c.,dito, 

POilT  DE  BREST. 
Mouvrwent  dn  a  au  3. 

HAVII.P.S   E\TH1S. 

Du  2.  Le  S.iint-Josrpb,  cap.  Robin  :  \r 
Tiinrrl.in  ,  c.  Milb  ;  ri-spcrance,  c.  <^oi- 
lii'l  ,  lt*  Roii-Soconrs  ,  c.  Boucind  ;  l«t 
J'iini^Mauon,  c.  Malié  ,  v.  de  Naiitc»;  )a 
V.iu!iri>>,  r.  Co»ti>  ;  le  Bon-.Nccord ,  cap. 
ri.'ii^o,  !'•  (fiisîJvc-Myi'poiilr,  c.  Co-le  ; 
)''  11. se,  c.  Cxjiuoii;  1p  Zclé  ,  c.  Kcrscro; 
î.  Ir  tci-BsrihNtr  ,  r.  Tlioriinzic  ;  la  Loiii?.**, 
•  .  P.iliii  ;  l.i  S  «pliio,  r.  Lri-jln^r  :  la  M-irlc- 

I    'mIInI*,  c  Ip.     i.i*iil<'IIU 

i:.'\r,  li»  Vrijrl!*»,   r 
r">ijin  ,  '•'"»     l'riMi.iri! 
I  «Miuin  ; 
r.fiiMi.rli.  (le  b'rsk  lie  cuiis!!!!'  tinn  ,  blaiu 


le 

So//t  montés  et  passée  debout  à  la  ma^ 
réf.  du  9- 

Lt-  Mars ,  c.  l^valton  ,  v.  de  Bordeaux, 
cb.  de  vin  et  esprit  de  vin 


\o.  Siiiil-Pirrre  ,  c, 
'l  10-  al  ;  \v  Diig.iv- 

,  rctiiun!  ;  ia  \irgiiiic,  cip. 

•'i*  i'^it*-,  r.  Moi".iu  ,  vf-ii    do 


Kmélidor   et    Julie,  c.  Gouat  ,  v. 
FoL^uiiip  ,  cb.  de  pluncbes. 

(  Fcnt  d'ouest»  ) 

PO.iT  DE  DL>KERQUE. 


de 


Du 


Pélagie  , 


^oyou 


|{0i5- 

V.  de 


ARMVAGIS 

5  juin.  —  La 
vou.   dr  II  ou  fleur 
1^  Jeune-ALirlin,  cap 
lÉi>iLfli*ur,   lfg«'. 

I.e  4. —  l/Ailele-Cbcrie ,  c  Bouvier,  v- 
Ju  Havre, 

L  exemple,  c.   Qiulbé,    v.  du  Havre, 

Le»   wSl-Vincrnt,  c.    Sa»ntsaens ,    v.  de 
M 11  tonnes  ,  tb.  de  .••el. 

^clt^e-D.^mt-l<•-b<»n-l^>rt ,  c.  Tbomas, 
V.  de  la  Trcnibladc ,  cb.  iilcin. 

J/AiiuaMe-EiiUIii',  c.  \.V'^:\ 
vcnnvs  ,  cb.  i<lcm 

Le  brave  ,  c.  Leboii 
cli.  ïJriu. 

Le    lîon-Pôrc,    cap.  Obier,  v.  de  Li- 
boiirriP  ,  tb.  de  >in. 

le-  Sl-C!éiiioiil,  i.  Talliouarn  ,   v.    de 
VTarffiîïPi  ,    cil.  dr  mI. 

Ir  Sl-l'i«Tie  ,  c.  (^inor,   vrn.  de  Tor- 
d.'.iiix  ,  tb.  tl<*  div.  inarcb. 
I      Le  .ItMiii-'-Hriiior ,  c.  i)a:io  ,  v.  de  M;: 
,  rrnnP!«  •  <b.    •'«*  ?•'*■. 


v.  de   Ma  rennes  , 


AVIS  DIVEas. 

Vente  pMi^ue  deâ  Ujmey^s  dimtmdmi 
ia  succession  du  strmr  Sm^e»7éei 

^(^  D*.  ao4.  —Le  îradî  1*  jai*  ila] 
beurrt  4d  roaiin  et  |o«rs  aaivaaa  ai  Vmm 
en  une  nisifoo  sIm  k  Aonca.  fcaaltsawi  I 
choiie  n«.  a6,  M»  G.<lli,  rnwMiiirin 
i«ur,  procédera  k  11  tente  de*  li«MH« 
|>eoJaiii  de  la  failliie  Jadit  sârae  SatM 
tain  ;  conaiiunt  c^mnit  suif  : 

Rhum,  kircheva»er,  cissis,  maii.i 
the  ,  genièvre  ,  abtîni br  .  b«îlc  de  lia 
novan,  vespéiro  ,  pirfai*-aaifHir  ^  avhm 
Bordeaux  ,  idem  riiu|e  •  créiur  W«ka«  i 
de  céleri  •  cuirasu-au  ,  ciciuc  de  vâ«l4», 

Celte  venre  aura  liru  an»  ck  wp^^dà 
et  condilions  cnoncëas  a«;  pircffi  atifci 
venie. 

Eté  CommitséurM   Pkjmm 

N*.  ao5.  —  fente  puifiimue  . 
tion  de  justice,  de  t'iSf   # 

Le  jeudi  i«  iain  ,  kcare  et  plaeidibbH 
il  lera  «  ptr  le  aioisi<'rc  de  M*.  Ca^Hl.i 
lier  de  roiniiieffre,  prticcdé,  r«f nirir  ér 
Uecsiru-ei  Briofoe  ,  â  b  veoM  pakUnâtaif 
taire  de 

40  b«rriqnes  de  Tia  de  Bordeavx  p  a 
talenrp,  iSsi  ,  irra-bunae  ipalifd: 

Certe  vrnie  uuia  lieu  pat  tôt*  dm  cb^  lai 
et  aax  aolies  clause»  cl  cnadiij— t  ^  • 
anuoncéee  a  K*n  onvcrlnrr. 


On  |ieui  voir  Usditi  '▼ift*  j»<|B*aB  \mm  \ 
nie  y  daM  li'i  Diajaaim  des  vaadcaa,  ma 

&^ne .  CsMan, 


vente 
Vicuiiitc 


40. 


BOUBSE  DE  PARIS,  DJHILA. 
Effets  Publics. 

CINO    port    TE^T    f'0\<OLIDItt 
Jiiinuaarr  4n  •«  ^*r\  ittl 

S7f  5oc  tfSc  5<K-  jS  Suc  4uc  SocaSeAf 
loc  aie   3i>r   i-  e   iSc 
HECON^AI«!i.    IIK    L('»Lin%TI09« 

JOMlkkMKT  du   Al   Hm    ■fal' 

Fch.  du  *a  Mars  1H9  | ,  lin.  S      a     i«t  If 
!>«>.         9     4     i«i  «i 

Idem  NoBiiATivis,  1834 

A.N\-<iUiiÙ  01:   1000  Fa.,   è  4  p.*  *J 
Avec  iou  et 


io6«f  Soc 
ACTIONS   DF.   La    BS\Q.    DE   niai«i, 
JuuuMBcr  M  JasTMr  laaS. 
iSHjf 


TIIÉATRR  DES  ARTS. 

LE  GLORIEUX, 

Comédie  en  5  actet  •  de  De^tOBcibak 

LE  niLLET  DE^LOTEBIS. 

Opéiii  en  I  acte,  dr  MM.  AngatcaG 
et  NicoU. 


Ji.ux  foxioi  is  UT.  GBmcaUr. 

ROGEtl-LK-hL'Il. 
r.ininiiiiiiic  m  ^acltt  .  n  im  CtacJf 


lio:  :-..N.   I.W.i.!:jl.iî:L  C)  ...MiiiiCiAl.i:  (ln  c  .m..^<:'».m.'>  i:.  1.*  ia;iu.'U)L(: 


I  )  Di:  c  i;;-ogL  i:l,  i-  y  >t  lo  x*  34. 


MERCREDI. 


K*  18911 


LÀ  NAGELLE, 

DE  LA  SEINE- INFÉRIEURE. 

Otu  Teoille  piirnit  toas  les  joars.  S'adresser,  poar  rAbonnement  et  U  Ré<laction  ,  «o  Bareaa  de  fa  JYaceUe ,  Place  dei  Carmes ,  n^.  48,  i  Konea. 
On  s'abonne  à  Pari»,  chez  BaissoT-TaivAJis,  rue  de  Richelieu  ,  n®.  7a.  —  Au  Havre,  chez  Cuapalli,  rue  de  Paria.  —  Et  chet  tous  les  Libraires  et 
Directeurs  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnement  eat  de  i5  fr.  chaque  trimestre',  pour  Rouen,  et  16  û*.  5o  e.  parla  p<^klc. 


L\  MOUCHE  ET  LE  MIROIR  , 

ALLÉGORIE 

Dédiéâ    aux  Amateurs   du  MiaoïA  ,  et  non  pas    aux 
Amateurs  de    Mouches. 


Autour  eu  plus  briUant  miroir 
Volait  an  jour  nue  mouche  indiscrète  ^ 
Qai ,  lasse  d'écouter ,  et  Yonlant  aussi  voir , 
Va  ie  poser  sans  bruit  sur  la  glace  parfaite 
Où  son  image  se  répète. 
EW^^j  voit.....  et  Ton  peut  concevoir 
-Quelle  fut  sa  colère, 
Lorsque  la  surface  du  vrrre 
Lui  montra  sa  laideur  et  son  vilain  corps  noir. 
£iv  vain  Tiusecte  parasite  ^ 

Prétend  briser  le  miroir  détesté. 

Plus  il  s*en  rapproche  et  a'irrlta. 
Et  mieux  le  cristal  argenté 
Lui  fait  voir  sa  diiformitéf 
Mais  las  de  sa  folie  insigne, 
li  s'arrête  conCas  de  sa  témérité  , 
St  ne  pou  vu  ut  briser  le  cristal  qui  l'indigne. 
Il  en  souilla  la  pureté. 

Notre  mouche  c'est  Timposture , 
Et  le  miroir  c*est  la  vertu. 
Lecteurs  qui  n*avez  entende. 
Malgré  la  vertu  la  plus  pnre« 
Des  mouches  craignez  la  aonlilorv. 


Bowft.' 


«/v%«^%%vv« 


SÉANCE  ANNIVERSAIRE 

/>#  la  Société  libre  d* Emulation  de  Rouen  y  pour  la 

naissance  de  Pierre  Corneille. 


Le  pluf  grand  mérite  d'une  séaiice,  quelqne  peu  acadé- 
mique qu'elle  soit,  c'est  d'être  courte.  Celle  de  la  Société 
libre  d'Étnulafion  n'a  duré  liier  que  deux  heures  à  peu  près  , 
et  pendant  ce  teins ,  un  discours  a  été  prononcé  par  M.  Taille- 
fesse  ,  président  ;  des  obseryntions,  un  fragment  de  tragédie  , 
un  mémoire  des  considérations,  et  trois  rapports  ont  été  lus. 
On  ne  peut  nier  que  ce  ne  soit  là  bien  employer  ses  iostans: 
la  lociélé  libre  connail  un  des  préceptes  d'Boràce* 


M.  Spdrrow,en  se  montrant  initié  aux  mystères  déj>!usieurs 
langues  anciennes,  a  paru  sur-tout  s'attacher  à  prouverTexcei- 
lence  de  la  langue  angla^e.  II.  la  considère  comme'celle  qui 
offre  le  plus  de  ressources  à  l'éloquence  parlementaire ,  sani 
doute  parce  qu'elle  a  été  jusqu'ici  la  seule  employée  à  la 
tribune.  Les  observations  de  ce  professeur  n#us  ont  paru 
souvent  remplies  de  justesse  et  de  sagacité.  Des  transitions 
trop  peu  ménagées,  et  un  style  dans  lequel  le  travail  semble 
avoir  fait  quelquefois  disparaître  l'élégauce,  donneraient 
peut-être  lieu  i  quelque  critique,  si.  nous  ue  savions  pas  quel 
mérite  jl  y  a  pour  un  étranger  à  écrire  correctement  une 
langue  si  diiUcile  et  si  rebelle  pour  ceux  même  qui  la  parlent 
dès  le  berceau. 

Le  fragment  de  la  tragédie  anglaise  àe  Sophonisbe  ,  imité 
par  M.  Pimont,  a  été  lu  par  iM.  Houel.  L»  rapidité  du  récit 
ne  nous  a  pas  permis  de  saisir  au  paf^age  des  \trs  qui  nous 
ont  pnru  manquer  de  couleur  tragique,  et  de  cet  abandon 
poétique  qui  diôtingue  les  productions  où  i^on  aime  à  retrou- 
ver de  la  verve  et  de  l'énergie. 

Il  est  des  sujets  sur  l'aridité  desquels  l'itoagination  la  plus 
brillante  jetterait  difficilement  des  fleurs;  mais  ce  qui  ne 
peuV^devenir  piquant  peut  être  quelquefois  fort  intéressant. 
M.  Langlois,  dans  on  mévatitfe  sur  la  manière  de  peindre  snr 
verre,  a  donné  une  preuve  des  connaissances  .variées  qu'il 
possède  dans  les  arts  qu'une  longue  étude  et  d'heureuse^  op^ 
plications  lui  ont  rendus  familiers» 

Nous  regrettons  que  l'heure  avaacée,  et  l'espèce  de  fati- 
gue qu'éprouvaient  les  personnes  dont  l'attention  avait  été 
la  plus  exercée  par  les  lectures  précédentes ,  ne  lious  ait 
pas  laissé  entendre  les  Considérations  »de  M.  Marquis  sur 
fétdt  actuel  des  sciences^  des  lettres  et  des  arts*  Le^petit 
nombre  d'assistans  que  nous  avons  remarqués  à  cette_  séance 
commençait  déjà  même  à  diminuer,  et  si  elle  s'était  prolon- 
gée au-delà  des  limites  ordinaires,  on  aurait  pu  craintîre  que 
les  membres  seuls  eussent  été  réduits  à  entendre  en  famille  le 
rapport  de  M,  Le  Bret  sur  la  distribution  des  médailles  d'cu- 
couraçemeut. 

Nous  devons  citer  trois  dames ,  que  cette  assemblée  avuit 
attirées  survies  bancs  occupés  habituellement  par  les  amntr ùrs 
des  sci'Mices  et  des  arts.  Estimons- nous  heureux  qu*»  le  brou 
sexe  no  partage  pas  l'indifférence  que  nous  montrons  de- 
puis si  lougtems  pour  les  réunions  savantes. 


CULTURE  DU  COTON. 


n  w  m  Jeux  aiu  que  M.  John  Dortic,  l'un  dci  d{fl«ct«ars 
Mlotls  de  la  ferme  expérimentale  de  la  Gironde  t  publia  uoe 
notice  intëresiaote  lur  U  culture  dn  coton  ^  et  lur  la  pouibU 
lité  de  Tintroduire  avec  succès  dans  le  déparleineni  de  la 
Gironde I  et  dans  les  autres  départemens  méridionaux  delà 
France.  C«*t  opuscule  excita  le  xèle  de  plusienrt  agncaltenn 
du  Lot-et-Garonne.  Des  essais  furent  futs,  et  ils  curent  assez 
de  succès  pour  déterminer  le  préfet  a  demander  au  ministre 
de  rinlérieur,  Tautorisation  de  consacrer  une  certaine  somme 
à  l'achat  de  la  graine  de  coton  herhacé  (ài  graine  verte  on  à 
courte  soie).  Cette  tomme  fut  distribuée,  au  commencement 
de  i8xa  ,  à  divers  propriétaires  de  l'arrondissement  de  Ncrac. 
La  réussite  a  été  complète  partout  oh  l'on  a  voulu  mettre 
feulement  le  même  som  qu'à  la  culture  du  tabac  ou  à  celle 
du  maïs.  MM.  le  comte  de  fieaumont  a  Butet ,  Lespiault 
et  Pujos  k  Nérac,  Démontant  à  Durance,  ont  eu,  chacun  , 
Une  récolte  d'une  parfaite  maturité,  quant  à  la  graine,  et 
d*nu  beau  produit.  \»t  coton  de  M.  de  l^aumonl  se  fait  re- 
marquer surtout  par  la  finesse  et  la  longueur  des  soies.  Olui 
de  M  M.  Lespiault  et  Pujos  a  été  envoyé  dans  une  filature , 
^Ç\\\  de  connaître  quel  est  le  pins  grand  degré  de  finesse  qu'il 
est  j'Ofsibla  de  donner  a  ce  coton  indigène. 

(Rev.  EdcjcI.  Cahier  de  mai  i8t3.) 


tk^^yM\%^^ 


tous 


MACÉDOINE. 

*- L'exercice  de  U  natation   vient  d*£tre  interdit   à 
le»  êlc\es  des  divers  établissemens  de  Paris. 

—  Nous  apprenons  d'Angers,  qu'un  jeune  homme  de  22  ans, 
ancien  élève  du  collège  Charleniagne  de  Paris,  vient  de 
sauver  sa  jeune  Krur  tombée  dans  la  Loire.  C'est  la  seconde 
per^niine  que  ce  jeune  et  habile  nageur  a  en  le  bonheur  de 
rendre  à  la  vie. 

—  Il  vaut  autant  que  votre  élève  se  noyé  en  apprenant 
è  nager,  que  de  se  nojcr  faute  de  savoir  nager. 

—  M.  G>li«et,  premier  flageolet  privilégié ,  vient ,  dit-on  , 
d'arranger  l'ouverture  à'OEJipe  ,  pour  le  galoulwl.  Cet 
Cfeiivre  est  dédié  à  M^*'  Emilie  F*^*  qui ,  apparemment ,  est 
forte  sur  cet  instrument. 

— -  On  assure  que  le  directeur  d'un  théâtre  de  province  a 
fait  annoncer  une  représentation  du  Barbier  de  Séville  ^ 
en  se  contentant  de  désigner  cette  comédie  sous  le  nom  du 
Barbier.  Nous  ignorons  ce  que  les  mots  de  Sés^ille  pourraient 
a\oir  de  supcrQu  ou  d'inconvenant. 

—  On  lisait  dimanche  dernier,  y  juin,  sur  les  murs  du 
Havre,  un  placard  imprimé  que  nous  copions  Uxtuellement. 

•  L*»  sieur  Bifllejfax,  etc. 

•  Dominera  aujourd'hui  une  brillunte  représentation  d'un 
»  grand  combat  ;  on  commencera  par  la  grande  batterie 
m  des  chiens  espagnols  contre  les  chiens  les  plus  forts  qui 
■  se  présenteront; 

•  Siii\ie  du  petit  chrvnî  nndalonx  t  on  pourra  mettre 
»  après  lui  les  chiens  de*  amateurs  autant  que  Ton  voudra. 

•  Le  combat  sera  terminé  par  l'ours  Martin ,  qui  mon- 
>  terasurun  niât  de  cocagne,  de  trente  pieds  de  hauteur, 
w  avec  un  feu  d'artifice   où    l'animal   restera     pendant  dix 

•  minutes,  sans  purailre  ni  pieds ^  ni  jambes. 

m   U  esl  défendu  à  qui  que  ce  soit  d'entrer  dans  l'arène  , 

•  si  ce  n'est  pour  laisser  battre  leurs  chiens. 

—  Le  prince  des  Polichinelles  aériens ,  le  vaporeux  vam- 
pire M.  Masuricr  qui  s'ast  élevé  au  dessus  de  toutes  les  gé- 


I    nerations  passées  de  tons  les  dansenrs  iUamh  »  TÎti 
,  enpgé  pour  six  ans  k  la  Porte  Saint-Martia.  Om 
quil  «  fait  stipuler  dans  l'acte  noUrid,  ^M  FcM 
serait  rolnpu  s*il  venait  à  se  casser  le  coa.  Cellt  cL^,  —^ 
ralt  iontile  :  car  il  n'est   pas   admissible  m'îl   raato  k  m 
homme  désossé  la  faculté  ou  la  possibilîU  dt  êê  cmmt  ma^ 
qua  chosa.  ^ 

Mi  h 


— >  La  jolie  chanson  des  Frelons  viant  im  •..« 
aoUa  main  d'un  poète  nouvellement  àêsoîuré^  u^ 
tions  considérables.  Son  litre  des  Frelons  a  d*abofld  < 
et  le  couplet  qui  se  terminait  par  ces  vers  1 

«  Entrez,  entm  aotcore  da  lra|;édiea  , 
»  Plus  on  est  de  fout  plua  oa  ris.  « 

a  été  entièrement  anéanti.  On  ne  sait  pas  queb  griaft  II 
très-pui:ïsant  poète  peut  avoir  contre  les  frélaas  et  kaa» 
teurs  de  tragédies.  Il  est  rigoureosemenl  possiUa  Ag- 
irai aillé  au  P.t%^ril  et  d'avoir  fait  Ebrottiin;  saaa 
rite  contre  ces  pauvres  frélous  et  ces  miserablaB 
tragiques. 

^  — Un  M.  de  Gaudiche ,  greffier  d'un  tribanal  da  < 
répondait  gaiment  à  tous  les  plaisans  qui  loi  di 
quel  nom  porteraient  »e»  enfans  :  messieurs,  num  fila  aladai 
nommera  Gaudichon ,  mon  cailet  Guudickosimeam  »  M  aM 
fille  Gaudichonnettem  Les  diminutifs  pourraient  éCra  éT^ 
grand  secours  dans  les  familles  dont  la  noia  et  ka 
dégénèrent. 

—  L'antique  et  noble  muse  qui  inspirait  famille 
M*"*  la  comtesse  de  G***,  vient  encore  de  ranimer  rêdat  Jr 
ce  génie  septuagénaire.  L'auteur  des  F'elllres  dit  ftâfêm 
publie  aujourd'hui  les  ^eil  tes  de  la  ChaumS-re,  Da  lUlai» 
à  la  chaumière,  le  ps  est  furieusement  rétrograda;  «M 
M*"*  la  comtesse  est  pcut-^tre  bonne  femme  de  Icttiva. 

SPECTACLES. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 
Le  Glorieux.  —  Le  Billet  de  Lctrne. 

Il  y  a  des  infortunes  et  des  évéoemens  que  font  Tart  im 
monàe  ne  saurait  rendre  tragiques ,  de  même  oaH  art  im  ' 
ridicules  ou  des  vices  qui  ne  peuvent  être  prêsealdi  aaiM  «i 
aspect  comique.  Le  Glorieux  oflEra  nne  preava  Ï9  caila 
dernière  vérité.  On  a  dit  que  Destouches  avait  maonl  oa 
caractère  ,  peut-être  parce  qu'il  produit  peu  d'eflal  ;  car  feaa 
vois  pas  en  quoi  il  aurait  pu  2tre  manque.  Sitoatioria  ,  aap^ 
sitions  ,  tout  s'y  trouve ,  et  cependant  on  ne  TailSw 
Xf///?c/v5  qu'une  caricature,  qu'un  sot  dont  U  forfaalmaill 
pitié ,  mais  dont  le  ridicule  ne  peut  faire  rire,  et  daal  h 
situation  ne  peut  intéresser.  L'eflet  moral  de  b  pièce,  J'^U 
leurs,  était  tout-â-fait  faussé.  Phtlinie  ^  le  timide  PUbM 
qui,  sous  des  dehors  »i  froids  cache  IImhp me  le  plwartj^ 
mahle,  se  voit  sacrifié  k  un  amant  impertinent,  k  na  Ate. 
un  fils  ingrat ,  et  au  dénouement,  quand  l'end nrctsaemHl 
et  l'orgueil  le  plus  coupable  sont  récompenses  cooima  II 
devraient  l'être  le  dévouement  filial  et  la  vertu  ,  oa  «a  flft 
plus  ce  qu>st  devenu  le  malhenrenx  Philinie  ^  qœ  la  Mm 
de  celle  qu'il  aime  semble  avoir  méoM  ïïahtir ,  naitart  M 
fill  déclaré  s'>n  ami ,  et  les  torts  de  l'ouvrage  ac  loal  M 
ceux  des  acteurs. 

La  pièce  a  été  bien  jouée;  nons  engagerons  iMivAll 
Louis  à  modérer  un  peu  les  éclats  de  voix  qu*il  pradtai 
dans  les  situations  oii  il  croit  que  son  déhit  doit  avoir  ^k 
véhémence.  L'organe  de  cet  acteur  est  bien  raremeal  JaM  b 
diapazon  de  la  scène.  Nlle  I^moole  a  chanté  avec  JiH 
le  grand  air  du  Billet  de  Loterie.  Voilà  pluaienn  |Mil 
que  les  frais  ordinaires  et  les  droits  d'auteurs  ooiveal  cicâlir 
la  recette.  Les  mois  de  juin,  juillet  et  août  ne  sont  fméà 
puissans  ausiliaires  pour  les  directeurs  de  troopca  4e  M^ 
tacle. 


cmmm^  d  "i^&^nsitk. 


PORT  DE  ROUEN. 

CnktLQ  EME!«$   ET    8]ÉCUMÂT10N$. 

^^^Chargem.  du  s'o'>p  U  Félicité  y  cap. 
Lihard  venu  du  Havre,  entré  le  7  juin 
T8a3  ,  ayant  allégé  le  navire  le  Télé- 

fraphe,  capitaine  Crëvecœur,  venu  de 
ondres. 

hrclnmatenrs^  MM. 
Coartîer-Interprètey  M.  J.  Pellecat. 
i  )o  morceaux  bois  de  buis.r— Oescauips*» 

Alexandre  et  comp. 
8?  fats  mine  de  plomb. — J.  Garvey. 
i5  morceaux  éluin. — q46  sacs  salpêtre. 
—a  pipes  de  vin— A  ordre» 

^^^Crargem.  de  la  galéasse  suédoise 
Uoppet,  cap»  A.  Boden,  venu  de  Wisby» 
éotré  le  9  juin  i8ot3 

CoLfier-Intcrprëte,  M",  J.  Pellecat. 
Rtît'lamniàurs  f  MM. 
s44^  barres  de  fer* — Lesort* 

94  gallelles  dr  cuivre. — Mathéuset  fils« 

sb8  planches  de  sapin.—'Au  capitaine. 

I  paquet  (>apiers. — J.  C.  Thouroude. 

^BÇ^Chargem.  du  chasse-marée  le  Saint- 
Pierre  ,  c.  Collet ,  venu  de  Marenne», 
entré  le  9  juin  i8:%3. 

7^^848  Kilo  bcL — A  ordre. 

— —  Chargem.  du   sloop  r Aimable* Vic- 
toire ,  cap.  Gallon  ,  ven.  de  St  'Martin 
— Courlier-inlerp. ,  M,  J.  Pellecat. 
R  éclamatçurs  ,  M  M . 
65  fAts  vin. — I^ecarpeiUier  fils. 
48  dito  dito. — Roussclin-Cavey. 
Provenant   du    navire     TEugéuie  ,    cap, 

Lebail. 
tï  fuis  vin k — Lccarpentier  fils. 

^y^  Chargem.  du  chasse-marée  l'irtfati- 
gable,  cap.  Lecorre,  ven*  de  Bordeaux. 
Courtier,  M.  F.  Kums. 

Réclamaieurs ^  MM. 
^00  caisses  savon. — Bard  le  jeune. 
8  barrîcj.  vin. — Molina. 
%1L  balles  sumac. — A  ordre. 

—  Î/Eng'ne  el  Zoé  ,  cap.  Legrand  ,  v. 
du  Havre,  ch,  de^2  tnâl$de$ap.-*-i6  mâ- 
tereaux  idem. — 4  pigouilles  idem. — M. 
MaMeiix  fils.  • 

—  \jB  chasse-foarée  lo  Marîe-Armànde, 
cnp.  Blaiicho,  ^en.  de  Vlarennes,  ch.  de 
9^.654  ^iU  sel. — Beuvain  nîué  et  comp. 

—  î  a  Jeanne  -  Marie  -Elisabeth  ,  cap. 
K.  I.oret,  ven.  du  Croisic  ,  ch.  de  72,169 
IlîI.  sel. — Hébert  niné. 

Courtier-iulerp   ,  M.  Pellecat. 

4:^  Chargbm.  du  sloop  la  Félicité,  de 
BiniCf  cnp.  i  ami ,  ven.  de  la  Flote. 
—Courtier,  M.  Kamx. 

fgi  barils  vin  ordinaire.-— Lecarpeotier 

fils.  ^  •         . 

foa  pots  beurre. — A  ordre.  ^ 


i8:0'^HiRGCic.  du  chasse-m.  la  Caroline, 
cap.  K.  Fontaine,  ven.  de  Bordeaux 
— Courtier  ,  M.  F.  Kams. 

Réclamateurs ^  MM. 
4a  barriq.  vin. — 9  pièces  vin  muscat. — 
3  paniers. — Crevel  et  comp. 
3  barriq.    vin.— |.^   paniers. — Dubosc- 
Lettre. 

— —  Chargem.  du  sloop  la  Thérèse^Dé- 
sirée,  cap*  Leboursier^  ven.  d*Hon- 
fleur* 

i5  fûts  cidre.  —  M.  Genier. 

Chargem.  de  la  goélette  la  Zoé ,  cap. 

Aillet ,  ven.  de  Bordeaux. 

Courtier-intcrp. ,  M.  Bordelle. 
i53  fiifs  \\\\  ordin. — M.  Paperet. 
45  pièces  esprit. — A  ordre. 

— — Chargfm.  du  brick  les  Deux-Amis, 
cap.  Barbé,  ven.  de  Bordeaux. 
Courlier-interp.  ,  M.  Bordelle. 

Réciamaieurs  y  MVÎ, 
40  caisses  savon. — Fauvel. 
260  barriq.  vin  ordin. — Viret-Lehattro. 

Chargem.    du   brick  la   Jenny ,   de 

Saint-Malo,    cap.   Bestaux ,    ven,   de 
Hordeaux. 

Courtier-interp. ,  M.   Bordelle. 

Réclamai eur s  y  MM.' 
48  barriq.  vin  ordin. — Viret-Lehaitre^ 
46  caisses  savon.  —  96  caisses  savon. 
40  barriques  vin. — l'j  dito. 
i5  barriq.  vin.  —  Lhermitle* 
25  pièces  cau-de-vie. — A  ordre. 

{j;^Charg.  du  chnsfe-^maréela  ConHioce, 
cap.  Monnier,  v.  de  Bordeaux.  — Cour- 
tier interp.,  M.  Viard. 

Réclamât f'tir.i  ,    BIM. 
100  fûts  vin.--P.  E.    Roulnnd. 
2.5  fAts  ea«-de-vie,— Faovel  jeune.     ' 
75  fûts  ean-de-vie. — Rouland. 
26  fûts  vin.-— Ch.  Berat  fils  aine. 

I   fûU  vio.— Yiret  Lehaître. 
18  balles  sumac. — Au  porteur. 

^;^Charg;  du  chasse-marée  le  Don-de-> 
Dieu  ,  c.  I^unay  ,  ven.  de  Beauvoir — 
77,071  kilog    sel. — A  ordre. 

jgi^CHARG.  du  brick  TAdelina  de  Rogan, 
cap.  Ouvert ,  v.  de  Bordeaux. — Cour- 
tier interp. ,  M.  Viard. 
272  bariquesde  vin. — Pour  THenaitte. 
28  boriques  de  vin  appartenant  au  capi- 
taine, et  qui  sont  à  la  yente. 

j^Cbaag.  du  navire  TOscar  de  Vannes , 
cap.  Marion ,  %.  de  la  flotie.*— Cour- 
tier interp. ,  AL  Viard. 

282  bariques  fia.— PoarLecarpentier fila. 

y^CHARG.  du  chasse«marée  les  Sept- 
Frëret ,  ca|>.  Lebras ,  t.  de  Bayoane. 
— <!ottriier  iatarp.  ^  M«  Viard. 


fieclamaieurs  ^  MM. 
26  fAts  essence  de  térébenthine. —  P,  A. 

P9uchel. 
47  pains  résine — 26  pains  brai*^^  barr. 

galipot. — Thuilfier. 
12  nlts  essence  de  téréb. — Viguerard. 
3a  fût  dito  dito.— a   fûu  colophane. ---4 
barrils  galipot. — Dusoir. 
6  fûls  colophane. — a  barrils  galipot.— 2 
fûts    pâte  de    térébenthine.  —  Tinel 
Ancelot. 
1 7  barrils  galîpot.-^Carréainé  et  Goobin. 
6  caisses  linge  el  efiels  à  usage. —  1  fusil 

de  chasse.»  Dugenet. 
I  caisse  vin  blanc. — Lepesqueur. 
92  fûls  essence.  —  4    fûts   galipot.—  i3 
paina  brai   sec— 71    pains  résine.—^ 
Au  porteur* 

Cbarg.  du  chasse-marée  la  fiicbe ,  c. 

Lecerf,    v.   de    Marennes. — Courtier 
interp   ,    M.  Viard. 
78,078  Itilots  sel.— Pour  Beuvain  Labitte 

' Charg.  du  chasse-marée  le  Zéphir^ 

c.  Créquer,  v.  du  Pouligueo.-^CcHir- 
lier  interp.  ,  M.  Viard. 
79,3>5  kilog  de  sel. — Au  porteur. 

^— Charg.  du  lougre  le  Louis-Charles-. 
^larie  ,  c.  Rio  ,  v.  de  Beau  voir.— Cour* 
lier»  i  ilorp, 
32,6  5  kilog,  »rl. -«Au  Porteur. 

CH\kG.  du    brick   les  Trois-Prërts , 

cjip.  <înihom;  l ,  v.  de  Bordeaux. 
192  fûls  vin.  — Pour  Viret  Lehaâtre. 

Chargem.  du  dogrê  la  Boune-Mère, 

cap.  Monnier,  ven.  de  Fécamp. 
6  esparts. — 1841  p'anches  sap. 

220  anspecls. — 20  digouilles. — i5i 
nianches'de  gouennes. — A  ordre. 

—  Chargsu.  du  sloop  la  Jeune-*Eaiile , 
cap.  Toufain  ,  ven.  de  TrouviJIe. 
Courlier-inlerp.,  M.  Bordelle. 
Réclantaieurs  y  MM. 
/|6o  morceaux  do uveiles.— David.. 
26  jantes. — Qninel. 
43  fûls  cidre.— Robert. 
2$  fûls  cidre. — 33  fûU  ^dre.  —  4  siéra 
de  bûches. — 10  meules  de  cercles. 
—  A  ordre. 

Cbabcex.  de  la  grîbanne ,  cap. 

Lesourd ,  ven.  du  Havre. 

Courtier-interprète^  lit.  Bordelle. 
767  planches  sap.  —  22,000    pavés   en 
terre  cuite.-— A  ordre. 

— -Cbargeh.    dn   sloop  la  Jeune*Ajr^ 
mante,  ven.  de  TrouviIIe. 

Courtier-interp.,  M.  Fanquens. 
EéclamctôurSf  MM. 
25  fûts  cidre. — Couturier. 
35  dite  dito.— Guibout. 
35  dito  dito. — Quinel. 
60  jantes. — 2  siers  1/2  bois  à  brûier.-^ 
175  jantes. — i  meule  de  cejrcûs. 


Mouvement  du  lo  juin* 

NAVIUF.S   EN'TRIÊS. 

î«a  gaharrc  la  l''<iniie»Famille|  c.  MaîU 
lafd  .  V.  du  IJ.ivrc,  ch.  de  bled  ,  pinnchri. 

Le  sloop  l*Kugèiie-.\imëe,  c.  Haudooin, 
V.  dMIoiiflf  ur  ,  ch.  de  cidre. 

l/e  sloop  TAugiisle,  c.  Conet,  ven.  du 
Il  ivre  ,  cil,  lie  pluiiclics  ,  pavés. 

Le  *loo|i  la  Jeune-Eniélie,  c.  Toutain  » 
V.  de  Touques,  ch.  de  cidre. 

Le  sloo])  la  Calhcri ne* Désirée ,  c,  Bour- 
•îor,  Y.  d'IIoufleur,  ch.  de  cidre. 

1^  chasic*uiai-ce  l'Adolphe,  c.  DcvineAu, 
V.  de  Hordeaux,  ch.  de  vin. 

I.e  brick  rAujj;u?le,  cap.  Nocl ,  veu.  de 
Bordeaux  ,  ch.  de  vin. 

Le  chassc-niarce  rUyppolite ,  c.  Gaston, 
V.  àe.  (ihnle.iu  ,  ch.  de  »el. 

Le  brick  l'Kole ,  cap.  Uchel  ,  yen.  du 
(^roisic,  ch   de  sel. 

r.1.1  gOL*!(*tle  la  S^'iIilaidC ,  cap.  Gouiu  »  v. 
des  SaUcs  ,  ch.  de  sel. 

J.e  dogre  la  Donne-Mère,  c.  Monnier, 
V.  de  Fécninp,  ch,  de  plauches. 

Le  chasse-marée  leJuli-dœur,  c,  Laiué, 
Y.  de  Mareuucs,  ch.  de  sel, 

J^  brick  la  Jeuac-Faniiy ,  c.  Guillaume , 
Y.  de  Dordennx  ,  rh.  de  vin. 

Le  sloop  le  Jules  ,  cnp,  Clcrct,  v«  de  la 
Hougue  ,  ch.  de  coton  ,  zinc  ,  farine. 

Le  slo'>p  la  J»  une- Annan  te  ,  c.  Moisi  , 
Y.  de  Tonqucs  ,  ch.  de  cidre. 

Le  brick  le  Désiré,  cap.  Robert,  v.  de 
Bordeaux,  ch.  de  vin. 

Le  chas:ir -marée  ,  le  Jeune- Arthur  ,  c. 
Leuurchund  ,  veo.  de  Fccainp ,  ch.  de 
plauches  de  y-  p. 

NAVIiJCS    IXPLDIÊS. 

.  Lr  brick  leOharlcs,  cap.  Petit ,  ail.  à 
B>rdfaux,  ch.  d«;  plâtre  et  faïeuce. 

La  sloop  le  Diligrot ,  c.  Bdlut ,  ail.  à 
IkirÛeur»  ch.  de  savon  et  céruse. 

Le  sloop  la  Stéphanie ,  c.  Landgren  dit 
Kfeiiibeig  ,  allant  ii  Sainl-Malo  ,  ch.  de 
céruse  et  iVoinogrs. 

Le  chassc^in.'iréc  le  Théobald,  c.  Uevcn, 
ail.  à  Brest ,  ch.  de  bois  de  chêne. 

Le  chasse-niaiéc  la  Notre-Dame,  cap. 
Cointo,  ail.  à  hjfm^  sur  lesl. 

{4s  cliasi^DraMvA  le  Désiré,  r.  Thomazo, 
ail.  à  Brest»  cK.  de^boû  de  chêup. 

Le  sloop  le  Saint-Pierre  »  c.  Igou,  ail.  k 
Dieppe  ,  ch.  de  plâtre. 

Le  sloop  le  Succès,  cap.  Martin  ,  ail.  à 
Brest  ch.  de  plâtre  et  bois  de  chêne 

PORT  DU  HAVRE. 
3fonvement  du^au  lo* 

NAViES   F.NTIIÉS  : 

Le  brick  la  Providence ,  cap.  Avîsse , 
Y.  de  la  Mjrtini(|uet  ch.   de  sucre,  café. 

Le  slot>p  l'Al<:i(-e,  cap.  Decaïup,  ven. 
de  Dnnk<n{uc  ,  ch.  de  charbon. 

Le  sli>»p  Alc^lo  ,  cfpt  Samso:i ,  yen.  de 
|îv^ca.>tlr,  ch.  «le  «ucrp  ,  café. 

I.e  tr.^t^-.II;^ls  U»  Koval-Louîs  ,  c.  Vairsl, 
ven.  de  la  M irtiniquc ,  ch.  de  sucre, 
ca.é^. 


NAVIRES  EXPÉDIÉS. 

Le  sloop  la  Francine  ,  cap.  Renault  » 
alL  k  Rouen ,  ch.  de  fer  ,  plomb. 

Le  dogre  la  Flore  ,  cap.  GermatOy  alL 
idem,  ch.  de  sutre,  café. 

FiC  trois-inâts  la  <Jaadine,  cap»  Pra- 
«rhoinme  ,  .ail»  à  Rio-Janein> , .  ch«  de 
ballotages. 

I^  brick  l'ElIsé  ,  cap.  Reine,  veo.  de 
la  Guadeloupe,  ch.  idem. 

Note  des  ventes  recueillies  à  la  bourse 
du  Havre  du  <)  juin, 

125  balles  coton  Fcriiambourg,  k  i   fr. 

G^c.  ac(|. 
loo  dito  (lito  (lito,  à  if.  6io  i|2dito. 

i!>  dito  dito  Mobile  9  à  i  f .  ^c»  i /a  dito. 
102  dito  dito  Louisiane,  à  dilo,       dito* 

55  dito  dito  (lito  ,  à  i  f.  45  c.  dito. 

m  lieryons  café  (rnadeloupe,  k  2 f,  dito. 

'?ij  bouc.iuts  café  IJavano,à  if,  2ic.  q^, 
en  enlrepàl^ 

14  sacs  dito  diio,  à  if    l5c.  dito. 
i:>9  balles  coton  Louisiane,  à  if.  dito. 

PORT  DE  QLMLLEIIECF. 

Mouvcrfient  tlu  g  au   10 

Sont  air  vcs  d^  yUlequier  2     • 

La  Constance,  c.  lii^et» 

L-'tnna  ,  cap.  Dago. 

lur  Coureur,  c.  Boutin. 

I/Aui;us(e,  c.  I.aunay. 

La  Félirilé  ,  c.  Le  marchand. 

1^1  M.irie-Aiiue  ,  C  Coinlo. 

La  Marir.llortance ,  c.  Bessac. 

Lr*  C'-z-ir  ,  c.  Lrhrcho. 

L'A  lié  laide  ,  c.  C^ouzet. 

La  Kose  ,  c.  Joallan. 

Necobec ,  c.  Jones. 

Aleit ,  c.   Johns. 

La  Cécile,  c.  Daufréne. 

I-e  Prinlems,  c.  Philippe. 

Los  Quatre-Frëres,  ç.  Lepalinec. 

Le  Paul-et-Arcéne,  c    Coste. 

Le  Charle!i-Ferdinand  ,  c,  Landrin. 

Le  Jeune-lviouard  ,  c.  Henry» 

Sont  descendus  : 
Alert,  cap.   Johiici. 
I^  Marie-(iabriclie ,  cap.  Digard* 
L'U  sloop  passé  debout  liont  on  n  a  pu 
obtenir  le  nOiU. 

(  T^ent  nord-ouest.  ) 


AVIS  DIVERS. 

AVIS. 
Eau  de  rivière  clarifiée  et  dcyurce. 

N^'.  ao0.  —  Les  propri«*lairf>s  de  IVtahlÎMc- 
iiient  furiiiéqa;!!  aux  Meiile.<»,  n*.  if>,  fauhoorf; 
Sl.-Sev.-r  ,  pour  1j  clarifîrati^m  et  la  dtf|inratîon 
<Irt  canx  dv  la  Seine  ,  ont  iMionnear  de  préve- 
nir MM.  les  hahilani  de  Rouen  qti*il«  peoveat 
i'ourair  prrsenieiiient ,  dans  tous  les  quartier»  de 
lia  ville,  des  eauv  de  LiS^'iiir,  parrailemenl  purc:i, 
eu  telle  quantité  cpie  l'on  piiiss^e  d-.'siier. 

Le   prix    de  la  voie   dVaa  de  10  litres,  tmna- 

j  ponce   rt   montre   a»    domicile  des  ronsoinnia- 

I  leorn,  e^t  de  10  rt^utiroea,  reini  de  l'ahonaemen^ 

ide  il'.  .^i>c'  pour  iiel/.e  voiea  d'caa.  En  outre,  les 

prr.soiiuc'«  cpiipieiiiicnt  on  toiincau  entier,  dont 


,  9  ' 

4al 


lecoBMttaeirdaaBi 
obiienncoi  toM  for1«  nabe. 

On  s'a4faftae,'poiir  •\h&mmrr,  à  f  1 
iMi  «H  condao»»»  des  voiioeak 

S^  N».  a«9.^A  loaer.  powla 

Ht.-Michal  prochain. 

Un«  grand*  et  belU  MAISON  ,  M 
im  ]o|jia ,  site  à  E<.inm , 
Voluire  ,  n«  14  et  10, 

Coaslatant  en   un 
salle,  une  bonfiqnc  •  cnisîaâ,  A 
chambres  et  écari«» 

S'adreaaar  ,  poar  Iw  YBir  nt  as 
l'Hôpital,  n*  18. 

^C^N.    9oa.-*A    fontr 
jranda  et  h  «.lie  LOGE  ,  silOM  à 
de  rKpicerie«  n.  i"^  et  S  ,  prtn  U. 
▼Ulon, 

S'adreswr,  ponr  ra    Ireiier,    k 
Jean-Bjpiiste    Moral ,    rne    ém  ■  '% 
n.  34  ,  où  â  M.  Lcroli»Hi«î^fnf 
laise, 

(g:^  V  log.  — Un  l'ctfa*  A^bk  p^H 
donner  sur  acm  compte  la»  inmlIraMn  dmMi 
désirerait  être  reçu  daa»  non  famille  IiÎm 
qui  voulût  bien  le  coasîdni«r  eoma»  ■■£ 
meiiibraa ,  et  eoniribner  ,  par  ■■•  hM»6ip 
tation  de  aa  aociéiê*  â  a«t  profrte  4MB  la  km 
Irançaise.  Il  se  rendrait  voinailmn  -ciMâb 
tonte  faiiiiHe  qui  lai  ofl'rinli  cas 
pourvu  que  aa  rJaidence,  aoiti  U 
boit  dans  eue  petite  TÎlle ,  ne  fâ 
d*nn  rayon  de  vingt  liencs  de  EomL  Saé  1 
rend  déiir  eat  de  rcaronirar  ém  patanH 
nUKuri  doncea  dont,  loin  d«  tfMii'lilm«n 
liié,  il  ae  fera  un  devoir  d'ndopler  Im  faAkm 
S'adret.<tcr  roe  drt  Chanviiee,  m.  tii,  1 
depuis  dix  henrea  du  matin  jneqa'è  di^ki 
aprèi  midi,  I  M.  Mirnun  ,mai>nn  Ai  n 
MuaaaT ,  tailleur ,  place  dna  CnruMi. 


BOLiibË  DE  PAKIS,  D'UUA. 
Effets  PubUcM. 

CINQ   POCi;   (T. NT  i'-OVMMJDri, 
Jouiftiaoee  d«  a»  Mars  ifci 
SCf  aoc  a5e  35c  40c  5-«  6ye  70e  4tov  1 
8uc  90c  85c  87f  87^  ion  éjt  ëft  wm^i 
5c  87f 

KECOXVAfSS.    DF   UOriDATlOV* 
J'vnMirww  du  «i  Xan   ■aal. 

Ech.  dn  aa  Miin  183  ( ,  un.  f     %     ini  3aa 
iSa5;        94      tmu  9^ 
Idem  NoMiaiATivia,  1894 

Afî.vuiiËs  OK  ioot>  ra,,  4  4  pu'  •/, 

Atec  I014  et   primée* 

Jouiiiaeca  de  Orccmhr*  ataUi 

«oG«f  5oe 

ACTlO^tS   DE   LA    BAXQ.   DC   EMAflElv 

Joniiianre  de  Jaovwr  iBaS. 

i585f 


SPECTACLES  du  ii  JI7I1I 

THÉÂTRE  DES  AKT& 
LrNTaiGUE  ÉPISTOLAIU. 
Comédie  en  5  &c  »  t  de  Fabre-d*E^Utfl 
LE  TK.\ITÉ  NUL» 

Opéra  en  i  acte ,  de  Maraollîcr  cc  Gavai 
Mme.   JvcLiî  rrnucra  par  le  r&la  êm  J 

t/iurinem 

Jeux  Comiq;i:s  uë  riM:«G*ur« 

LA  KAMIU.F.  SAVOYAEOB. 
r.int<)iniiiif*  en  'aci'-t  .    4  «pectadab 


wt)LL.N.  i.w.hiMi'j;:tojA.Mi:iu:iAi.L  (tN  LAhAciLKhsti  iLN  1  AILLE- oouLt)  DE  c.  CLoyi'tL,  li-  i-M  LO  >.•  34. 


JEUDI. 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE, 

Cftte  Feuille  paraît  tons  les  joars.  S'a<lresser,  poar  rAboanement  et  U  RédACtion  ,  ta  Bareaa  de  la  Nacelle ,  Place  des  Carmet ,  n^.  48*  a  Rooan. 
Ou  s'abonoe  à  Paris,  chez  Bbissot-Tbivars ,  roe  de  Ricbelieu  ,  n^.  7s.  —  Au  Havre ,  chea  CiiArELLa,  rue  de  Paris.  '—  Et  chez  tout  les  Libraires  et 
Directeurs  des  Postes  du  Département. —  Le   prix  de  i*Abonneaient  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  e.  parla  poste. 


MONSIEUR  FINE-MOUCHE, 

CHANSON. 
Aia  :  C'est  l'amour  t  l'amour  »  l'amour,  (da  b  Mwrhande  do  Coujoai.  ) 


J*Ài  trois  fois ,  trois  fois  ,  trois  fois  , 
Bon  œil ,  bonne  oreille 
Et  je  veille. 
S'il  se  dit  deux  mots  ,  je  croia 
Qu'aussitôt  j'en  sais  trois. ^ 

Sur  les  bancs  d*nne  promenât?*  , 
Yoit-on  jaser  deux  amateurs  , 
Je  vais  me  mettre  en  embuscade 
Sous  le  derrière  des  cansenrs. 

Deux  amans  sons  l'ombrage  , 

Semblent-ils  se  chercher , 

Vite  dans  le  feuillage 

Je  monte  me  nicher. 

J'ai  trois  fois  ,  trois  fois ,  etc. 

Je  suis  les  cours  de  me'decine , 
Je  faià  mon  droit  depuis  quinze  ans. 
Dans  tous  les  restauraus  je  dîne, 
Prcs  de  tous  les  étodians. 

J'entre  au  Second-Théùlre 

Sans  carte  ni  billet, 

£t  claque  comme  quatre 

-Quand  je  vois  un  sifHet» 

J'ai  trois  fois  f  trois  fois  ,  etc. 

Aux  Français  où  ,  dans  le  parterre, 
Ua  certain  soir  on  me  posta  , 
Tai  fait  presque  prendre  le  Maire  y 
Et  je  ferai  tomber  Sjrlla, 

Des  plus  rudes  attaquée 

J*ai  sauvé  deux  barona  ^ 

Et  pour  donner  dea  claquea 

Je  suis  toujours  en  fonds. 

J'ai  trois  fois ,  trois  fois  ^  etc. 

Dans  un  café  quand  je  m»  place  ^ 
Je  vois  chacun  faire  un  signal  i 
On  me  verse  ma  demi-tasse, 
£t  je  demande  un  bon  journal. 

Mais  si  c'est  le  Pilote 

Qutf  m'apporte  nn  garçon» 

Vite  je  mets  en  note  : 

Le  café  n'est  pas  boa. 
J'ai  Uois  foia  ,  trois  fois  j  eto^ 

EOWP. 


ESSAIS  PHILOSOPHIQUES  SUR  L'HOMME  , 

SES   PM5CIPAUX   RAPPORTS  ET  SA   DEâTIITÉB  ; 

Poblie's  par  le  Conseiller-d'État ,  db  Jacob  ,  anrlea  mmiMcriis 
autograpbea  de  l'Aotcnr.  . 


Personne  ne  nie  I*amertuiiie  du  fie]  ni  la  chtieur  du  feu , 
parce  que  rexpérteoce  donnerait  un  prompt  démenti  au  so- 
phiste qui  Tentreprendrait;  aussi  lorsqu'il  8*agit  de  faits, 
comme  ils  sont  soumis  au  rapport  de  nos  sens,  nous  sommes 
toujours  d'accord.  Quelques  volumes  ont  sulfi  pour  renfermer 
toutes  nos  connaissances  physiques ,  et  l'on  formerait  uiie  bi- 
bliothèque plus  nombreuse  que  celle  d'Alexandrie,  des  seuls 
ouvragi>s  que  la  philosophie  fait  naître.  Saus  doute  il  est  des 
vérités  éternelles  que  nous  sommes  forcés  de  reconnaître  ; 
mais,  pour  un  esprit  paradoxal,  quel  yaste  champ  que  celui 
de  la  métaphysique,  et  comme  ou  l'a  exploité  aux  dépens  de 
la  crédulité  et  de  la  faiblesse!  La  vérité,  d'ailleurs,  se 
présente  quelquefois  avec  un  maintien  trop  hardi  ou  des 
traits  trop  sévères,  et  quel  homme  alors  foulant  aux  pieds 
toute  considération,  tout  amour-propre.,  osera  s'exposer  au 
reproche  d'impiété  en  pensant  comme  Volneir,  ou  h  la  haine 
dangereuse  des  jésuites  en  écrivant  comme  Pascal  ?  Dirai-je 
encore  pourquoi  nous  sommes  si  peu  avancés  dans  l'idéologie, 
ou  pour  mieux  dire  ,  si  embrouillés  ?  Ne  serait-ce  pas  parce 
que  lorsque  nous  rencontrons  des  définitions  bien  obscures, 
nous  n'osons  avouer  que  nous  n'ayons  pu  nous  élever  jusqu'à 
leur  conception  ,  et  qu'alors  nous  portons  à  cette  science  , 
faute  de  savoir ,  des  coups  aussi  funestes  que  ceux  que  porte  à 
la  belle  littérature  la  société  des  bonnes  lettres/  Je.  n'ose- 
rais l'affirmer,  mais  je  le  crois  inljmement.  L'ouvraee  de 
M,  de  Jacob  ne  saurait  toutefois  encourir  le  reproche  d'obs- 
curité ,  il  est  écrit  avec  toute  la  concision  de  la  logique  ;  il 
n'y  a  de  mots  que  ce  qu'il  en  faut  |>our  vêtir  la  pensée  ; 
enfin,  il  est  abstrait,  mais  rarement  inintelligible;  et  celui 
qui  se  voue  à  l'élude  de  la  nhilosophie  et  consacre  ses  veilles 
à  l'instruction  de  ses  semblaoles,  ne  saurait  être  un  partisan 
de  robscui:antisme.  D'ailleurs  ses  doctrines  sont  celles  de 
l'homme  de  bien.  Il  n'est  point  de  ces  hommes  qui ,  pros- 
ternés au  pied  des  autels,  ne  semblent  absorbés  dans  la  prière 
?[ue  pour  obtenir  protection  et  Èiveur  ;  ce  n'est  point  un 
aux  dévot,  ce  n'est  point  un  Tartufe,  c'est  un  sage  qui 
croit  à  l'immortalité  de  l'âme  et  k  l'unité  d'an  dieu,  comme 
y  crurent  PUton ,  Socrate,  Gcéron  et  Newton,  Dans  ces  essais. 


loat  ce  qai  pf>urrait  choqncr  le  bon  sens  est  écarté  ;  point  de 
•jitêmes,  point  de  logoa^  point  de  nombres ^  poial  d^a- 
iômeSj  inau  seulement  de  la  raison  épurée. 

Le  chapitre  intitulé  :  Accord  de  la  philosophie  et  du  ekris' 
tianisme  nous  parait  le  moins  concluant;  on  poaffait  y 
faire  beaucoup  d'objections  :  non  pas  que  le  principe  sur  le- 
quel il  repose  seil  fiiux,  miis  les  arguraens  d'en  sonfc  paé 
forISy  ou  peut«étre  les  vérités  qui  s'y  trouvai  soitt  trop  su- 
blimes pour  être  étayces  du  raisonnement  7  Lei  lecteurs  efi 
jugeront:  nous  ne  demandons  pas  l'avis  des  l(*etrfceS|  eef 
nous  ne  conseillons  pas  aux  dames  de  lire  ces  Estais  :  k 
coup  sûr  ils  ne  les  amuseraient  p*!*.  L'ouvrage  est  semé 
d'observations  sur  le  beau,  qui  ne  nous  ont  point  paru  égale- 
ment justes  ;  elles.seront  le  sujet  d'an  article  k  part.      R. 

oMnion  et  bourse. 

Avant  de  considérer  le  rapport  que  ces  deui  noms  ont 
entr'eux,  nous  croyons  nécessaire  d'avertir  que  nous  ne 
voulons  envisaeer  le  mot  opinion  qnp  dans  son  acception  la 
plus  générale ,  cest-&-diredans  la  signification  qu'il  n  lorsqu'on 
Je  suppose  synonime  des  substantifs  jngemeni ,  idée  ^  at'i.f. 
Aujourd'hui  les  lecteurs  interprètent  si  subliiement  les  cliosrs 
mêmes  qui  ne  sont  susceptibles  d'aucune  interprétation  ,  qu'il 
faudrait  bien  moins  de  trois  lignes  de  la  main  d*un  bonnête 
homme  pour  l'exposer  au  dernier  désagrément,  et  nous 
tenons»  nous,  à  ne  donner  aucune  prise  à  ceuxde  nos  abonnes 
qui  ne  cherchent  que  Toccasioa  d'exercer  uue  critique  minu- 
tieuse et  acerbe. 

Certains  peuples,  nous  dit  l'histoire,  se  rasaient  la  tête 
pour  ravir  à  ceux  qu'ils  craignaient,  le  moyen  de  les  prendre 
aux  clioveux;  eh  bien!  nous,  pour  imiter  cette  prr\oyaiice  , 
nous  nous  réduirons,  s'il  le  faut,  encore  plus  bas  que  le  roi 
Nisusà  qui  il  ne  resta  qu'un  poil  sur  la  tête  ,  et  si  ce  poil, 
auquel  tenait  la  destinée  du  royaume  de  Mégare,  compro- 
mettait le  moindrement  la  nôtre,  nous  en  ferions  saus  hésiter 
le  douloureux  sacrifice.  Il  vaut  mieux  avoir  le  corooat  et  les 
temporaux  ras  comme  un  œuf  d'autruche ,  que  d'oiïrir  une 
occasion  de  scandale  au  prochain  ou  à  la  médisance  :  ce  qui 
est  k  peu  près  la  même  cnose. 

Après  ce  petit  préambule  qui  est  un  Uniment  indi^p'^nsable, 
nous  pouvons,  je  croîs,  entrer  en  mitière.  Un  préser- 
vatif vaut  mieux  qu'un  curatif,  c'est  un  axiême  mcnlical, 
et  c'est  mê^me  un  précepte  incontestable  de  morale  :  aus<»i 
fiituons-nous  mieux  nous  justifier  d'avance ,  que  d'avoir  à  nous 
justifier  après  coup.  Nous  ne  iO  itmes  plus  tentés  de  rire  de 
ce  bonrj^eois  qui,  pour  descendre  du  ser  ond  étage  au  premier 
oh  il  dtnaic,  ne  manquait  jainnif  de  metire  sa  carte  de 
sûreté  dans  la  poche  de  sa  robe-de-iliambre  ;  et  qui  ne  voya- 

feait  qu'à  pied  ,  pour  être  moins  exposé  k  verser  en  diligence, 
if  AÏS  il  s'agît  ici  à* opinion  el  de  bourse  :  venons  en  à  notre 
affjîre. 

On  entend  pstr  opinion^  dins  îe  l.^n^ig»  ordinaire  ..... 
Je  remarque,  en  voulant  définir  ce  ni*i  .  qu'il  e>t  plus  di/Ii- 

ciltf  qu'on  ne  pense  d'en  donner  la  ^ignifiralion  exacte 

Je  l'alKindonne  donc  pour  le  nioinent,  et  }*aborde  le  mot 
bourse,  •  ••  Mais  est-il  bien  né<:es-nire  de  définir  i\es  mots 
dont  chacun  connaît  l'acception.  Ah  î  ma  foi,  lertenrs,  si 
vous  &V''z  uue  opinion  et  un?  &uii/*je ,  vou:»  m'épargnerez 
rembaria»  de  terminer  cet  aitàLle. 

USURE. 

I«e  hisard  a  fait  tomber  entre  nos  mains  une  re^onnaîs- 
Sdnce  du  Mon!-de-Picté,  délivrée  au  Havre,  le  i6  mai 
deruier  ,  dont  nous  avons   extrait   ce  qui   soit  : 

•    M6xT-0E-Pl£TÉ   fEUl   AdTORISÉ. 

•  Droit  du  Prêt ,  5  it^  ;»oiir  e\o  pour  ehatpie  mois. 
9  Papier  du  regisirt  et  du  présent. 


( 


»  Sommes  dues  en  dêgmgrmnt. 

•  l^^f'^''  ^^*   registres  et  reeonnmiêsmmeetm 

»   Timlrt-e  de  lu  reconnaissance»  • 


11  résulte  de  tout  ceci  que  le  Mont-de-PUte',  cipbWn 
béfieflce  de  simples  particuliers  prête  à  5a  p'  */•  P*'  •■#  il 
sur  nantissement.  On  demandera  quelle  loi  ■  pn  aBliMMii  — 
pareille  ttsure  !  Nous  ne  parlons  nas  do  droit  im  vavto  Ma 


1^  P'  */.f  ce  diii  porte  les  bénéfices  à  6a  pour  •/•#  ■»« 
demanderons  k  ceux  qui  exploitent  ainsi  hmisere^flati 
Oili  doit  etcifer  particulièrement  la  soUicittide  ,  a'ib 

dormir  d'un  sommeil  paisible. 


MACEDOINB. 

—  T'ne  lelirede  Marseille,  en  date  dvdeoa,  Dowca^ 

munique  les  détails  suivans  : 

»  Il  paraissait  depuis  quelque  lems  dans  celt«  YÎfle  tam  mp» 
»  nnl   littéraire  h    l'instar  de  la  Nacelle  de  Rouen,  el  im 
»  Miroir  de  la  Somme,  Cette  feuille  qui  f>bten«t  I 
M  de  vogue  a  cessé  d*être  distribuée  il  ses  nonbrrux  .«« 

H  sa  non  apparition  a  donné  lieu  a  mille  ronjectare» 

»  rentes.  »  {Courrimr  FrmmfmÊ) 

—  Il  s'est  asi  pendant  quelque  tems  de  donner  i  Rown 
pour  célébrer  .a  fête  du  grand  Corneille,  ane  IriiçédîeBai 
velle,  dont  le  titre  est  7bii.««a/n/-£ofivrlffre.  Comnic  b^ 
coup  de  personnages  noirs  doivent  figurer  dans  celte 
sentation,  et  que  la  vraisemblance  exigeait  qne  la»  heitic 
fussent  aussi  légèrement  vêtus  sur  la  scène  que  dans  lenr  le^ 
on  a  été  oblifi^é  d'ajourner  indéfiniment  les  rrpi^|iiion§  êê 
cette  pièce  qui  est  attribuée  m  l*ttn  des  compalrinle»  de  fîn- 
tcur  du  Cid  et  de  Cinna. 

— I^  6'.  livraison  du  Lycée  Armoricain  ,  qui  s'inprvnri 
Nantes,  cher  M.  Malas^îs,  se  distingue  des  autres  par  nne 
pièce  de  poésie  intitulée  les  Bnls  d'anjnurdl'ikiti^ 

[.es  vers  siiîvans  qu'on  y  remarque  ne  dê|«arent  peint  b 
belle  prose  de  M.  Miorcec  de  Kerdanee  ^  nu  des  apiriindk 

rédacteurs  de  ce  recueil  féodal. 

Le  poète  apostrophe  le  costume  de  nos  faskionabica. 

»  A  C4*t  habit  d'une  eonpe  étraugèia , 

»  Eiroit  devant ,  long  et  piae^  dmîèfa, 

»  Collet  Asillant,  revers  d  vingt  boutoa»;  ' 

»  A  ces  chape JQZ  qoe  A'outrageux  i 

»  Senihlent  clouer  à  la  maia  qai  les  porté,' 

»  Jff  m'écriai  d*ut)e  vofx  an  pca  foit»  : 

»  ff^cll  fientUmenl  Mab  hélsslâ  eamot, - 

B  Qu'an  souvenir  arracha  de  ma  hùmeha. 


Arracha  de  ma  bouche  !  On  rrn%  qne  Tantenr  a  nae  4tnl 

contre  V  ha  bit  pincé  derrière  \  il  eti  accovdîaiil«  M.  Ta 

Il  continue  : 

«  Hélas  !  j*a!  vn  bim  dieta  «ompatilMsa, 
»  Sor  un  |Mirqaei  tnloont  de  Kwdai  betiai  « 
»  Qae  recoovraii  un  larga  pamoloa* 


»  Pjr  un  cordon  qa*An  dit^tr»  i  \k  1 
«  r«  coo  lié  «  loaffr  IBS  A  BiafteHiau»  « 
«  Je  lei  ai  tus  ,  dans  lenr  toarmoai  elfti^a  » 
«  Etreindre  eneor  ce  aœod  trop  iae 


Q'ie  le  snltnn  Apollon  ferait  bien d'en¥a/ar  k«ordott  fc  dfl 
pareils  rimailleurs  ! 


—  M.  M...,  traiteur,  dont  \e  projet  est  d*êlaUir 
petite  ville,  une  maison  oh  il  donnerai  mnger  k  In  canSv 
nous  demande  une  consultation  grammaticale  ponreavoirsQ 
doit  faire  mettre  sur  son  enseigne  Rettaurmni  on  Resim^ 
rat  Y  à  toute  henre.  Dans  la  crainte  que  set  méCs  ne  mUMaal 
que  peu ,  nous  lui  conseillerons  d'éviter  Templot  da  i 
tauruntf  celui  de  reuaurat  n'engage  à  rien. 


i 


— ^Le  piquant  Mitatr  du  Voyage  Sentimental <,  disait, 
apr^  avoir  observe  lea  mœara  françaises  i  Je  n'ai  pu  en- 
core deviner  le  caractère  de  cette  nation  ,  parce  que  les  fran- 
çais ressemblent  à  ces  pièces  de  monnaîe  dont  le  froltemenl 
a  osé  l'empreinte.  Si  lé  bon  Laurence-Sterne  voyageait  au- 
joard'hui  parmi  nous,  il  est  à  croire  qu'il  finirait  par  dé* 
couvrir  notre  caractère  national  ^  ne  fût-ce  que  celui  de  n'en 
•voir  Aucun  %  et  de  nous  rendre  assez  de  justice  pour  aller 
chercher  chez  les  antres  ce  que  nr>us  voulons  estimer  ou 
.admirer. 

(Lettres  pliilosoph.  Titre  U.  ) 

—  On   nous   écrit   du  Havre  ,   le  H  juin  : 

«  Perle l  a  débuté  hier  sur  notre  tbéitre  ,  dans  le  Co^ 
vnédien  (TÉtampcs  et  une  F'isite  à  Bediam.  Il  y  a  long- 
tems  qu'on  n'avait  ri  d'aussi  bon  cœur  au  spectacle  du 
Havre  :  irs  applaudissemens  ,  les  trépigneniens  et  les  bravos 
ont  prouvé  à  cet  excellent  et  inimitable  acteur,  tout  le 
plaisir  que   causait  son   talent.  » 

—  Bonne  découverte  pour  vous ,  Messieurs  les  très-bons 
hommes  de  lettres!  Ecoutez  ce  que  M.  Cuvier  ,  qui  à  bon 
droit  doit  être  cru  de  vos  bonhomies  ,  dit  de  la  salaman- 
dre et  de  l'écrevîsse  ,   votre  patronne. 

«  1^  salamandre  aquatique,  l'cfcrei^i 5^6 ,  reproduisent  leurs 
»  pattes  autant  de  fois  qu'on  les  leur  coupe,  avec  tous 
»  leurs  os ,  tous  leurs  vaisseaux ,  tous  leurs  muscles  et  tous 
n  leurs  nerfs.  U  y  a  long-temps  qu'on  le  sait  pour  l'écre- 
»  visse » 

Entendez-vous,  Messieurs,  vous  qui  avez  si  souvent  les 
pattes  coupées,  et  dont  les  nerfs  out  tant  besoin  de  se  re- 
produire ! 


(5) 


SPECTACLES. 

THÉÂTRE  DES  ARTS. 

V Intrigue  E^istolaire.  —  Le  Traité  Nul. 

f  e  début  de  M**  Jnclié  a  été  heureux  ;  le  talent  de  cette 
actrice  qui  s'est  fait  une  réputation  dans  son  emploi ,  était 
déjà  connu  ici  |  et  il  y  sera  d'autant  mieux  apprécié  ,  que 
depuis  le  départ  de  M"*  Juclie  nous  n'avons  possédé  aucun 
sujet  dont  elle  ait  à  redouter  la  comparaison.  L'emploi  de 
duègne  est  de»  plus  importans  pour  toutes  les  pièces  de  l'an- 
cien répertoire  surtout.  La  débutante  possède  tout  ce  qu'il 
faut  pour  les  r61es  qu'elle  a  à  remplir.  Son  jeu  a  cette  ron- 
deur et  cette  franchise  qu^aucune  autre  qualité  ne  peut  sup- 
pléer ;  et  sa  voix  a  conservé  encore  la  force  et  la  fraîcheur 
que  Ton  n'a  pas  toujours  à  l'âge  que  suppose  l'emploi.  M"^ 
Juclie  est ,  nous  le  croyons,  une  conquête  pour  notre  théâtre. 

Les  mois  les  plus  chauds  de  l'année  ne  sont  pas  ceux 
oii  les  pièces  sont  jouées  le  moins  froidement.  On  parle 
souvent  de  cette  gaité  que  Tacteur  communique  au  pu- 
blic, mais  le  public  ne  communiqne-t«il  pas  aussi  de  la 
chaleur  k  l'acteur?  Et  croit-on  que  l'on  puisse  jouer  avec  ^ 
autant  de  goût  et  d'entraînement  devant  une  centaine  de' 
personnes  ,  qu'en  présence  d'une  foule  de  spectateurs  ?  L-ex^ 
pcrience  semblerait,  du  moins,  depuis  quelques  jours  y 
nous  prouver  le  contraire.  Vlntri^ue  Épistoiaire  9  hier 
sur-tout,    s'est    traînée   assez    péniblement  jusqu'à  sa   fin  : 

Quelques  lôles  étaient  aasez  mal  sus  9  et  nous  en  sommes 
'autant  plus  étonnés  >  que  c*est  une  des  comédies  sur 
lesquelles  il  n*e'4  pas  permis  de  broncher.  U  y  a  des  pièces 
du  répertoire  classique  que  tous  les  acteurs  doivent  jouer 
à  livre  ouvert ,  à  peu  près  comme  les  musiciens  exécutent 
l'ouverture  de  la  Caravane ,  ou  celle  du  Calife. 


mwx((  d  w^'^^'^^àxu. 


PORT  DE  ROUEK. 

CnARGXMENS    ET    DÉCLAMATIONS. 

^^  CiuhGEM.  du  sloop  le  Gustave,  cap. 
Galîieii,  ven,  de  Cherbourg. 
Courtier,  M.  Bordelle. 

36ooo  kil.  soude  de  vareck.  —  1  malle 
coiiiciiaut  effets. — 2  scies.— a  var- 
lopes.—  I  rabot. — I  marteau. — 2  fers 
à  varlope.  —  1  pointe  à  tracer.  —  i 
petit  cisoau. — 4  ordre. 
— ^La  galiolc  néerlaindatse  Vrouw-Lan- 

négina^cijp   0.  F.  Suiilb  ,  vea.  de  Cbris- 

lian  ,  cil.  de  34^-  poutres  de  sapin. 

— 36S8  planchï^s  sapin.— M.ithéus  et  fils. 

Qf^  Ckaugfm    du  brick  l'Eugénie,  cap. 
^Alinguet,  ven.  de  Noirmoutiers. 
Courtier,  W.  îîordeWo. 
2477  cleinirbecJel.   seJ.-— Peur  M.  J.  B. 
ti«*mire  et«  fiU* 

CfiAROiTu.  du  «.loop  r Elisabeth,  cap. 

Gosse,  ven.  du  Havre. 
Courtier,  M    l^ordclle. 

"Rcclantateùrs  j  MM. 
i3o  morceaux  bois  de  buis-  — Decaen  et 

Briosivc. 
oB  barriq.  suOre. — Levavasseur. 

19  sacs  salpêtre. — 7  barriq.  sucre. 
6  tierç. — 8  quarts. — a  dito.— 1  sac 
de  vieux  cuivre. — A  ofdre. 


Chargem.  du  sloop  la  Paix,   capit. 

Hocbet,  ven.  de  Duiikerque. 
Courtier,  M.  Bordelle. 
407  houille. — A  ordre. 

Chargem.  du  smack  la  Paiisienne, 

cap.  Grandcouri,  ven.  dn  Havre. 
Courtier-inlerp. ,  M.  Borde'Ie. 

ï^éclamateurs  y  M!Vf. 
iSg  morceaux  de  fer. — Martin  et  fiK 

4  morceaux  vieux  cuivre. — Desbois. 

5  fûts  suif  brut. — Pugb  et  Scott. 
Chargem.  du  sloop  la  Jeune-Rose, 

cap.  Caron,  ven*  du  Havre. 
l5  barriq.  sucre. — 4  lierç.  dlto. — 8  bar- 
riques dito.^-i  quart  di Ijo^-— s  bail, 
cotoa.— 26  barriq.  sucre. — 5  tienç. 
dito.  —  I    li«  rç.  café.  —42  quarts 
siu:re. — 3  barriques  d  ta. — 3  tienç. 
sucre. — 2  tirrç.  café.— 5  barriques! 
^ncre. — 56o  ilntches  sip.  —  4000 
tisiles  eu  terre  cuiie,  —  A  ordre. 
CnARG.  du  chasse-marée  la  Sainte- 
Barbe  ,  cap.  Leret,  ve»».  drSt-Pierre. 
Courtier,  M.  Bordelle. 
1664  demi-hect,  sel.— A  ordre. 

— — Charg.  de  la  goélette  anglaise  Peter 
et  Vohn ,  c.  Trenaïuau  ,  v.  de  Cardiff. 
—Courtier  interp, ,  M.  Orford. 


——Charg.  du  bateau  le  Jeune-Arihur  , 

cap.  Leniarchaiid  ,  ven.  de  Fécamp.  — 

Conrlier,  M.  BordeWe. 
il63  plauch^m  sap.r^iog  ottdriers  idem* 

— 4  eS|K»ris.-^a2o  anspects. 
——CflARG.  du  navire  la  Sablaise ,  cap. 

Gouïn  I  v.  des  S^>bles. 
75610  kilog    sel. — A  ordre. 
Charg.  du  nayire  l'Eole^  c.  Réel  ,  v. 

t'e  Croi>ic,— Courtier,  M.  Fauqueux. 
799^6  kilog.  sel. — A  ordre. 
-Chakg.  du  navire  le  Joli -Cœur,  c, 

I.ainé,  ven.  de  Marenues.— Courtier  | 

M.  Fauqueux. 
H 1775  kilog.  sel. — A  ordre. 
-iCharg.  du  sloop  rAîmahle- Victoire, 

cap.    Gallon,    ven.    de   Sain t* Merlin, ' 

cb*^  vio^-^-Couriier  interp. ,  H,  Peii». 

lecat. 
CiUi^G^  du  cha^e-marée  la  Jeanue- 

Marie  ,  c.  H.  Loret ,  v.  de  Croisic  ,  ch. 

de  sel. — Courtier  interp.j  M.  Fauque^ojL. 
Charg.  du   bateau  TElisabeth,  Le- 

grand  ,  v..   du  Havre  ,  cb.  de  mfttiëres. 

-^CouiHier  iuterp. ,  M^.  Fauqueux* 

CharGi.  du  chasse-marée  la  Marie-^r- 
mande,  c.  Blanche,  v.  de  Marennes  i 
ch  de  matières. — Courtier  interp.  .  M. 
Fauqueux. 


vf>  qrii^cj  frr. — Pour  Martin  el  fils. 
Ij'j  b  ilti'.H  f'T.  —  mC  piliers  fer. — G4  dito 
dilo. —  7  tiiuiciMun  fer  en  gucu»cs« 

— — rHAi.r,    de  la  goëlctle  anglsi.sc  Betsey, 

c.  .1    llill  y   V.   de  Ncwport. — Courtier 

inli-rp.  ,    M.  Or  fol  d. 
lôj  (*u«Mijf*j» — Pour  Martin  et  fils. 
— --Cuaho.  du  clia>se-niarée  la  Dorade, 

i.  K.  (ialaiif  ,   V.  d'Ars. — Courtier  iii- 

tcrp.,  M.  Oiford. 
7-jîl  drmi-liectol.lres. — Hébert  dîuc. 
— — :  irAiiG    du  »loo])  aiigbis  Pbilipa ,  c. 

^V.   HLiiicy  ,    V.   de  llristol. — Courtier 

tiilerp. ,  M.  Oifoi'd. 
iK-')  morceaux  gueuses. — Pourinnrtin  fils. 
—  -*CiUht;.  du  sloop  anglais  Jolin  et  Jo- 

»epli ,   c.    R.   linLrd  ,  V.  de  CardilF, — 

Co  411  lier  in  ter  p.,  M.  Oiford. 
:">•>  gi:eu6cs. — i5ç)  morceau  &  fer  fondu. — 
i'uur  Thèioueune. 

Mouvement  du   1 1  juiii^ 

NAViHES   F.>'Tf;£S. 

Tie  sloop  la  Victoire-Bien*Âifne'e  ,  cap. 
Mazurier,  v.  de  Cien ,  cli.  dliuile  de  colza. 

I.e  bri«.V  le  Mars,  c.  Levalton ,  v.  de 
Uorleaux  ,  ch    de  vin ,  esprit  el  savon. 

Le  brick  le  Victor,  cap.  Tlieroude,  v. 
df  ^aiul-!)oiuinguc,  ch.  de  buis  d*acajou. 

NAVIRES    IXPtniÉS. 

Le  sloop  l*iLUj;ène-ct-Ainiée  ,  c.  I]au- 
doin,  u!l.  à  llonlleur,  cb.  de  fnts  vides, 

IjC  cbMS«e-niarée  la  F.iiuiile-Réunie„  c. 
A'Ianic,  a'I.  au  Croisir,  sur  lr»t. 

Le  sluop  le  Louis-et-Fanuy,  c.  Gonnier,! 
ali.  à  lin.ifl  Mjr,  sur  lc»l.  ' 

Le  sloop  le  Kitard  ,  cap  Benoist ,  ali.  î  u 
IJjvre  ,  ch.  de  terre  anglaise,  feuiliards. 

Le  cli.i»<e-iuarée  la  Jeunc-Adële  ,  cap. 
But,  rsl  (ii'bccndu  à  Dieppcdalle  pour  y 
dt-i  hjrg.r  son  sel. 

PORT  DU  II.WRE. 
Mouvement  du  1 1  juin^ 

NAViniS   ENTRrS. 

Le  Prince-Cobonrg ,  c.  Paije,  v.  de 
S'>iithanipton  ,   ch.  de  passagers. 

La  gtielelle  ainéiicaine  0.'n**ral-N'a- 
ronib,  c.  Ilatlott  ,  v.  de  BaltiiâiOie,  cli. 
de  »u.re  et  colon. 

NAVIRFS    ENTIIKS. 

Te  sloop  la  Louise,  c.  (ichenne,  ail. 
à  Caudebcc  ,  ch.   de  charbon. 

Le  .st-Louis ,  c.  Ja(i|ucliune ,  alL  â 
Il'UiUour  ,  rli.  de  charbon  et  meules. 

Le  paquebot  anglais  Choterfield  »  cap. 
WooJ  ,  ail.  à  boutbaïupton  ,  ch.  de  pas- 
aagers. 

tkoie  dei  vente%  recueillir  s  à  la  bourse 
du  Havre  du  \o  juin. 

1 17  k-tlics  colon  Louisianne,  à  1  f.  41  c. 

1,1,  acq. 
a^    dilo   dito    dito  ,ài  fr.  aa  c.  i/a, 
dilo. 
aSoo  liv.  bni!!  jaune,  à  i3  fr. ,  dito. 
6  tuiliiers  bois  de  Nicaraga  ,  à  3.f  fr« , 

dito. 
3    dito    dito     di)o  ,  à  3d  fr.9  dilo 


r4) 

I   boucaut  café  Martinique,  à   l   fr. 

g5  c   ,  dito. 
5     dito   dilo      dito  ,  à  2  f.  loc,  dîto. 
40  sacsc:if->Il.ivaiie,ù  f  fr.  i5  c.  1/4, 
en  entrepôt. 

AU  HWRt:   POUR  LA  MARTINIQUE, 

Le    brick  THniile   de   167   tonn. ,   Hi. 
voilier  9    doubir ,     cloue    et   chevillé   en 
cuivre,    partira     iuccâsaniiuent    pour   laj 
Martinique  ,   &ous  le   coniniandeiuent  du 
«:ap.  Galliot. 

SUidrvsur  pour    fr't  tt.  passage  : 

A  Paris,  à  M.  Buliul  Laneuville ,  h«^< 
tel  de  la  (viaude-Drctagne  ,  rue  Sl-iio- 
noré  ,  n"*  341. 

A  Rouen  ,  à  M.  A.  Bouchon  ,  affréteur 
au  Havre,  à  M.  D.  Ancel,  correspondant. 

PORT  DE  Q'JILI.EIJHCT. 
MouS^twent   du  10  au  \\ , 
Sont  arrivés  de  J^illcquicr  : 
L*AiinabIe- Louise  ,  c,  HrljerL 
Le  Pêre-de-F;tuiilIc  ,  c.  Corchouao. 
I<e  Charles  ,  c.  CcJo. 
La  Rose ,    c.  Piel, 
L'Aimable-Virginie ,  c.  Va'léc. 
Le  Messager,  c.  Driaunay. 
1a*  Bien-Aimé,  c.  Lnuréal. 
Les  Dcux-Sœurs-L'nies ,  c.  Varel. 
Vrouw  Klizabcth  ,  c.  L-.  Nepperut. 
I^  Petit-Edouard  ,  c.  Bresson. 

Sont  montes  et  posés  à  la  marée  du  11  i 

La  Jeuiie-.\'a  ie  t  c.  K.  Veux ,  y.  de 
Ponlrieux  .  ch.  de  papier. 

L'Aventuie,  c.  Courbet,  v-  de  Bor- 
drnux  ,  ch.  de  vin. 

Le  L*oii-Mcuage ,  c«  Roche,  v.  de  Cha- 
rente, ch.  de  vin  et  eau-de-vie. 

l/Espérance ,  c.  Vasseur,y.  de  Dun- 
kerque  ,  ch.  de  Charbon. 

(  fent  tf  ouest ,  pet't  fuais.) 

PORT  DE  DL'iNKERQUE. 

NAVIRES    ENTRES. 

Le  3,  la  Bonne-Société,  c.  Lelargue, 
V,  du  Havre. 

La  Pélagie ,  c.  B>i.<saye  ,  v.  d'IIonfleur. 

Le  Jeuue-M;iitiu  ,  c.  ^oyo^y  v.  dito. 

Le  4<  rAdèîe-Cliérie,  c.  Bouvier ,  vcn« 
du  Havre. 

L'Rxeniple  ,  c.  Quiibé,  v.  dito. 

Le  Si  -Vincent,  c.  Saints^jens,  ven.  de 
Maieniic>. 

Le  5,  le  /it.-Mathurin  ;  c.  Collet ,  v.  de 
la  TicinblaJe. 

La  Notre-Dnine-de -Bon-Port ,  c.  Tho- 
mas ,  V.  dilo. 

I  e  Bon-i'cre,  c.  Obier,  v.  de  Libourne. 

Le  Saint-Pierre,  c.  Lo^mer  ,  \en.  di 
Bordeaux. 

L'Enfant-Prodigne,  c.  I^bras,  v.  de  la 
Treinblade. 

Le  Jeune-Mentor,  c.  Dano,  y.  dito. 

la  Marie-Françoise,  c.  Morel,  v.  dito. 
avec   dito. 

Le  6.  —  La  Boulonnai^e,  c.  Fourny, 
ven.  de  Boulogne,  sur  lest. 

Le  Saint-Pierre,  cap.  Delefortric  ,  v. 
de  Ma  rennes  ,  avec  sel. 


•oant- 

Le  3.  ^U  HarM.PnlM9,  c. 
ail.  k   Islande ,  sur  lest. 

Ls  4  9  néant. 

Le  5— Fran  Beriie^CalkMMt  Mmb, 
':ap.  Jacohen  ,  ail,  k  Toaiberg  «  mv  IhI. 

NOUVELLES  DE  MBL 

Est  arrivé  k  Charl^toa  le  «6  «ttStl 
Maiuc ,  c.  I^:.cli ,  v.  de  Manetllc. 

—  Arrivé  à  St.-Domîngiie  «  k  Tktlii 
c*  Adderson ,  v.  de  Bordeaux,  d«  ftliM  pea 
Cuba. 

NANTES,  6  Joui. 

On  écrit  de  Port-I  ouïs,  le  3  ]wimt 

Vendie>'i  3o  mai  deri.itsr,  le  leo^rel 
Crr^i^s,  •>  ron'*nrneau,  veu^nl  de  Raala 
chargé  de  chnns  pour  llennrhoa  ,  ayat 
friit  une  voie  d'^au  .  le  feu  a  ni  ïs  à  la  cLm 


el  s'<sl  eiiàuite  iommiinii|Utf  au  Lâlia 
Les  mâts  ont  été  coupés  ;  ilet  aiicrca,  di 
câbles  el  14  bairiqu«-s  de  clianx  omI  til 
retirés  de  ce  uavirc  qui  a  clé  eutîT 

brûlé. 


BOUabE  DE  PAKIS,  D*1UUI. 
Effets  Publics. 

CtVQ    POUR    TENT  roVSOI  f Dffl, 
Jooiuaa»  dii  ii  Man  ia*l. 

87r  87f  iSc  loc  i5c  f«<c   w»c  3ac  ala  fj 

35c  3oc  40c  45c  4>«  5oc 

REC.C)XNAISS.    DF.    U^LIPaTlOV, 

Jouusanre  do  n  Mm  gid. 

Ech.  da  sa  Blan  i8a<i ,  fia.  a     %      lai  ^m 
i8a5,         94      101   aSc 
Idem  NoHiiiàTivES,  18a 4 

A.N'Nt'ITÛ  DK    1000   Fftp,    â    .(    p  '  "/, 

Avec  loit  et   priiri 

Joaiaunce  ils  OrmAcv  gasm. 

loGif  iSc  io6af  Soc 

ACTio:vs  ne  la  B4\q.  ne  ia\scK« 

jMiiuaiKr  d*  Jaavirr  ■•»!. 
i589l  5oc  i58of  f58ir  s5c 


SPECTACLES  du  la  JUIN. 
THÉÂTRE  DES  AETS. 

LE  CONFII  B;Hr  PAa  uasaBD, 
Comédie  co  1  acte»  de  M.  F«arib   • 
LES  AMANS  PBOTHÉBS. 

OV    QVI    COMVTI    àAV%    SO|r    BÂrB 

Dira  f  ou , 
Vaude? ille  ca  i  acte  «  da 

ZÉMiaB  ET  AZOB  . 

Opéra  féerie  en  4  actct  «  da 
ei  Grétrv. 


Jeux  Coxiqies  ob  Gu!«CâUKT. 
LK  SPECraE  SANGLANT. 
OV  Li  MHci  aiaiiift» 
Paotomime  eo  3  aciet ,  à   •■ 


BanATUM. 

Daoi  le  numéro  d*1iier ,   k  l'artick  4 
anniversaire  t  litea ,  an  l.'«a  da  1  !«■  mi 
sonnri  dont  raiiention   avait  éld  la  ail 
cxf-rcéi? ,  les  persoaoea  doai  Taiie 
été  Li  plus  ,  clo. 


■ta 


ttULEN.  IMi  JiIMERlE  COMMERCIALE  (ux  i  aractèkes  et  e.x  taille- douce)  DE  C,  BLOgUEL,  RCE  Sv  LO  ^.•  3|. 


VENDREDI, 

x5  Juin  iSiS. 


LA  NACELLE, 


DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Otte  Feaille  parait  toas  les  joart.  S'idretser»  poar  rAbonnement  et  U  Rédaction  ,, an  Bureau  de  fa  JVaceife ,  Place  des  Carmes  «  n^.  48,  à  Rooen. 
On  s*aboQne  à  Paiis,  chez  fiBissoT-THivjLU ,  rœ  de  Richelieu  ,  n^.  73.  —  An  Havre,  ehes  Cbap£lls,  me  dç  Paris.  —  Et  chez  tous  les  LQ>raires  et 
Directeurs  des  Po&tes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  i5  fr.  chaque  trime» ire,  pour  Ronen,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poste. 


PARLEZ  PLUS  BAS  l 

CHANSOY. 
▲iR  :  Savoir  i'y  prendre  un  peu  plutôt. 


PjkRLEx  plus  bas  ,  me  dit  ma  Lise  , 
Lorsque  près  d'nn  père  distrait , 
Je  fis  y  à  son  âme  surprise , 
L'aven  de  mon  amour  discret. 
Avec  quel  transport ,  quel  délire , 
J'entendis  ces  mots  pleins  d'appas  ! 
Henrenx   l'amant  qui  s'entend  dire  : 
Parlez  plus  bas  \  Parlez  plus  bas  ! 

Parlez  plus  bas,   vains  politîqnei. 
Qui ,  toujours  flairant  le*  journaiix , 
Exhalez  en  propos  caastiqnes. 
L'aigreur  de   vos  malins  cerveaux. 
Dans  tous   les  lieux  où  votre  bunche     > 
Entame  les    tristea   Débats, 
Ne  se  montra-t-il   qo'une  mouché  : 
Parlez  plus  bas  \  Parlez  plus  bas  \ 

c  Parlez  plus  bae ,  disait  an  Mgt 

Au  fou  qui  croyait  l'outrager  ; 

9  Demain,  puisque  c'est  votre  nsage  » 

»   Avec  vons  j'irai  m'égorger.  » 

Le  fou   tombe  :  ce  coup  l'irrite  ; 

U  crie.  —  «  Oh  !  ne  me  perdez   pat , 

9  Loi  dit  le  sage Monrex  vite; 

»  Mais  de  grâce,  parlez  plus  bas  l 

Nous  vivons  au  tema  des  merveilles: 
On  peut  s'en  convaincre  en  ces  lieux 
Où  tous  les  murs  ont  des  oreilles  y 
On  tous  les  lambins  ont  dés  yeux* 
Amans  qui  cherche^  le  mystère, 
Auteurs  qui  fuyez   les  éclats , 
An  Parnasse  comme  à  Cythère , 
Le  mot  d'ordre  est  :  Parlez  plus  bas  f 


(B18.) 


(Bis.) 


(Bis.) 


(Bis.) 
EpwD. 


PROGRÈS  DE  LA  CIVILISATION. 

Nous  i*ecevons  de  Colombia  des  détails  trës-întéressians  sur 
situation  de  cette  république.  L'inslroction  publique  parait 
■e  l*objet  de  la  sollicitude  du  goo?eroemeiiU  MU  ecolei 


d'enseignement  mutuel  se.  multiplient  dnns  les  pcovinces* 
X'écriture ,  le  calcul ,  les  ëléujeos  de  la  géographie  et  de  ht 
tachygraphie  y  sont  enseignés  avec  succès.  Les  revenus  des 
couyens  supprimés  sont  affectés  à  i*amélioration  descollcg«>s  de 
la  capitale,  et  à  la  foudatiop  de  plusieurs  étabiissemens  de  ce 
genre  dans  les  villes  qui  en  sont  éloignées.  La  culture  des 
terres  fait  àe$  progrès  rapides,  èts  planlaliotis  se  fonuetit  sur 
des  terrains  qui  jusqu'alors  n'avaient  rien  produit;  des  villes, 
des  I)ourg:tdes  s*élèvent  dans  des  lieux  oii  il  se  trouvait  à  peine 
une  maison ,  il  y  a  quelques  années.  De  vastes  roules  s'ou- 
vrent à  travers  \ei  forêts,  les  montati^nes  s'applanisscnt  et  des 
ponts  sont  jetés  sur  des  torrens  qui  arrêtaient  naguères  lés 
pas  du  voyageur.  Pajtout  l'industrie  marche  de  front  avec 
la  liberté,  les  relations  commerciales  s'étendent,  la  naviga- 
tion devient  chaque  jour  plus  considérable,  les  mœurs  s'adou- 
cis:»ent  et  l'amélioration  du  sort  des  esclaves  eicite  la  sollici* 
tude  générale.  L'ufiranchissement  est  devenu  ,  pour  ainsi  dire, 
à  la  mode.  M  Manricjue  a  doiiué  dernièrement  là  liberté  à 
neuf  Je  ses  esclaves^  M.  Soto  traite  les  siens  comme  des  ou- 
vriers .indépendaus,  en  leur  payant  un  salaire,  et  de  t\  beaux 
exemples  trouvent  de  nombrenx  imitateur^  paraii  les  pro- 
priétaires. 


OBSERVATI0>^S  SUR  LE  BEAU, 

Faisant  suite  aux  Essais  sua  L'HomrB  , 

Publiés  parle  Con5eilIer-d*ÉUt,  PB  JTacob. 


Je  ne  sais  ce  qui  m'abu^,  mais  ,  si  ce^  objets  sont  justes  en 
masse,  au  moins  Kopuscule  qui  les  contient,  renferme-t-il 
des  propositions  évidemment  fausses.  C'est  à  celles  là  que 
je  veux  m'a t tacher. 

La  beauté  absolue  appartient^  dit-il  ,  non  à  T  objet  qui 
développe  le  mieux  les  propriétés  (Fun  autre  objet  composé^ 
organisé  ;  mais  à  celui  ^i  développe  lé  mieux  les  facultés 
da  principe  indiiàsièle  ,  lequel  sent ,  pense  et  veut  par  lui- 
même  ,  en  un  mot ,  de  rame  ou  du  moi.  Or  le  corps  de 
thomme  est  le  mieux  constitué  pciur  remplir  cette  fouc-^ 
tioH  ./i. .  Le  corps  de  Vhomme  est  doncj)lus  beau  que  celui 
de  la  femme,  • .  .  Aussi  est-ce  dans  U  sexe  masculin  que  se 
trouvent  les  génies  lethplus  vastes  et  les  plus  élevés. 

Yoilà  le  meilleur ,  mais  non  le  plus  beau  \  car  ces  gens 
dont  TOUS  nous  parler  ne  sont  pas  toujours  beaux  hommes , 


el  ceui-cî  ne  jouiiient  pas  de  plus  de  Uculiés  (iu'un  Lonime 
fort  laid. 

Vous  prélendeE  :  que  rhomme  qui  réunirait ,  en  lui  seul , 
la  vue  de  taigle ,  Vodorai  du  chien ,  etc,  serait  un  monstre^ 
qut  ne  pourrait  pas  faire  usage  de  ses  membres  ,  etc, ,  mais 
f'îls  sont  parfaits,  ces  sfns,  leur  rapport  ne  saurait  être  im- 
parfail;  car ,  ce  n'est  pas  précisément  l'être  qui  se  sert  de  ses 
sens,  maïs  bien  les  sens  qui  servent  Tetre.  Nous  disons  que  le 
prre  des  mondes  voit  tout,  entend  tonl,  et  cela  ,  parce  que 
nous  supposons,  avec  raison  sans  doute,  qu*il  est  parfait: 
or,  si  tel  est  Tenseaible,  telles  sont  lc<  parties.  Je  ne  dis  pas 
qu*un  homme  ainsi  organisé  fût  pirfaitcinent  beau ,  mais  bien 
certainement  il  serait  parfaileincut  bon  :  quant  au  physique 
toujours. 

Tout  ce  qui  est  beau  rolativenirnt  no  Test  p.is  en  général  ; 
ainsi ,  nous  voyons  sans  émoi  ion  de  très-bel  ios  fi'mmes  et  une 
sente  moins  belle  nous  cnflanime  :  en  tirern-t-on  la  consé- 
quence que  le  beau  ne  nous  a  pas  charnit's?  I^  conséquence 
serait  absurde  :  ramour  vient  de  certains  nipports  entre  deux 
^tres;  ce  n'est  pas  Tanionr  du  corps  pour  le  corps,  c'est  le  coi:« 
tact  de  deux  Aines,  A/  sympathie.  ^  en  un  mot ,  que  matante 
Aurore  n'a  pas  enrore  rendue  ridicule.  Voilà  pourquoi  l'archi- 
tecture gothique  i.liit  plus  à  c  iln*n*s  g  ns  que  l'a rclii lecture 
grecque  ,  cVst  qn  ii  y  a  queiqu'harmoniecntr'cllect  leur  ân;c 
quaiid  ils  en  ont* 

La  Vénus  de  Praxiù'^c  ne  donnerait  pas  aux  chinois  , 
iioii  plus  qu'à  éC  autres  ptupls  ,  lUdve  d'une  parfaite  beauté. 
r.e  qui  est  beau  Ta  toujours  été  et  le  sera  toujours  (on  sei  t 
Lieu  que  je  ne  pirle  pas  de  l'individu.)  Le  beau  c'est  la 
réunion  des  formes  et  des  couleurs  les  plus  gracieuses  ;la 
forme  ronde  et  la  couleur  rouge  peut-<}tre  comme  le  p(*nsait 
Bernardin)  ;  mais  l'habitude  p^'ut  corrompre  le  goût  et  le  son- 
tinienl  du  beau  :  la  Venus  de  Praxitèle  ferait  moins  plaisir 
d*abord  h  Pékin  qu'à  Paris  :  la  raison  en  est  trè^i-sinip^c , 
elle  ourait  contr'elle  la  bisarrerie  de  la  nouveauté.  Pourquoi  , 
par  tonte  la  terre,  trouvc-t-on  si  beaux  et  la  voûle  des  cieux , 
€t  les  sphères  brillantes  qui  IVclairent  ?  C'est  que  l'Inhitude 
de  les  voir  ajoute  encore  à  leur  beauté  :  peut-être  faut-il 
autant  de  lems  à  ramener  les  hommes  au  bon  goi\t,  qu'il  en 
a  failu  pour  les  en  éloigner  ;  mais  enfin  on  les  y  ramène  ,  ou 
plutôt  i!s  y  reviennent  deux-mômes  :  car  le  brnu ,  la  perfec- 
tion du  l>eju,  n'est  pas  une  chose  de  corn  eution  ;  il  y  a  en 
lui  quelque  chose  de  vrai  qui  nous  chirme  comme  la  jus- 
tesse d'un  son.  Ce  que  je  viens  de  dire  s'applique  également 
k  la  musique.  Les  chinois  ^  nous  dit-on  ,  oignent  l'harmonie  ; 
le  tartare  ^  les  dissonances  :  que  s'ensuil-il  de  là  ?  Que  chi- 
cun  d'eux  éprouve  du  plaisir  à  entendre  une  note  pure  j  mais 
que  l'un  prolonge  ce  plaisir,  et  que  l'autre  l'aug.-nenle  pir 
les  contrastes.  Dira-t-on  ,  par  exemple ,  que  n*  %  paysans  qui 
chantent  toujours  à  l'unisson  ,  et  s'.it  tend  rissent  au  bruit 
lugubre  de  leur  orgue,  sont  plus  sensibles  aux  charmes  de 
la  mn>iqne,  que  nos  compositeurs  de  Paris  ?  Non  ,  mais  le 
Lien  pour  eux  c'est  le  beau.  Qu'ils  aillent  entendre  les  chants 
»i  vrais  de  Dalayrac  et  de  Grétry  ?ce  seia  pour  eux  le  mieux  , 
par  coii»L'quent  le  plus  beau,  et  alors  ils  oublieront  leurs 
rhan^ons.  La  musique  est  nn  art  qui  doit  tant  à  la  nature, 
qu'il  n>a  beau  qu'eu  l'imitant  ;  et  moi  j'aime  mieux  cent 
fois  ks  chansons  du  village,  que  tous  les  grands  airs  en  mi 
brm'd ,  de  Fougantiui.  Le  beau  ,  dans  les  arts,  n'est  pas  le 
m'-ine  que  dans  la  nature  :  nous  aimons  k  voir  dans  les 
clijinps  lin  arbre  frais  et  ariondi  :  dans  un  paysage  il  faut 
que  la  (oudre  l'ait  brisé,  que  le  tenis  ou  l'aquilon  aient 
courbé  sa  tête.  Moi ,  je  regarde  avec  plaisir,  dans  ce  tableau  , 
un  jeune  enfant  qui  sourit  à  sa  mère  ;  mais  ce  vieil  amateur 
trouve  la  touche  tant  soit  peu  défectueuse,  et  va  se  placer  en 
rità»e  devant  cet  homme  écorché  vif,  et  dont  les  traits  font 
fi émir.  Pourquoi  le  beau  ,  pour  nous  deux  ,  est-il  si  différent  ? 
C;V»l  que  le  beau,  dans  les  arts  ,  n'est  pas  le  gracieux  ;  c'est 
le  diifrile.  I.r  beau ,  dans  la  nature,  charme  tous  les  hommes , 
parce  qu'il  est  l'unité  de  la  perfectioo. 

R. 


(*^ 


1 


UACËDOINE. 

T^  téltgraphe-trntpatique ,  noorelltf  nacluM 
tuelle  que  les  gobbe-moucbes  ont  ioTentcet  ««««Mt  Wa 
spectateur,  en  voyant  une  vesUle  paraître  daas  k  Mid 
opéra  de  Firginie,  s'est  ëcrié  :  Grand  dîcv  ,  il  y-*— 
des  vestales  partout  !  Cette  exclamation  Doni  ferait  an— 
le  spectateur  n'était  entré  à  TOpéra  qne  p9«r  fvw  wm  i» 
laies  qui  l'assiégaicnt  peut-être  jusque  dans  Ict  twn  db  h 
capitale.  Serons-nous  donc  réduits  k  regretter  le  rcMtdb 
Nuina,  où  le   nombre  des   vestales  c'tail  ai   petil?    ^ 

—  Un  M.  Nan....  se  plaint  à  nous  d'avoir  etéamîBi  mmwk 
ex-eniployé  à  la  mairie,  qui  est  \eon  Inî  deinaaderflwe 

'deux  jours,  çr/c/çf/e  chose  pour  avoir  enrêcîslrd  en  ||m 
Pacte  de  naissance  de  M.  son  fiis  ainr.  Les  ca-e«p^^ 
p'^uvent   passer  quelquefois  pour  des   gêna   qni  à^M 
oublié,  ^ 

—  Un  journal,  qui  donnerait  tout  ce  qo'il  poMcdeii» 
qu'on   le   nommât,  avoue  que  la  Nacelle  fait  £7/m^ 

di'parlement  du  Nord  .Nous  nous  croyions  cr  pendant' ^^^  " 

de  faire  toie  dans  les  lieux  où  lé  journal  en 

raît. 

—  Le  buste  d'un  orateur  dont  l'éloquence  a  rappela  i 
tout  ce  que  nos  fastes  législatifs  ont  de  biillanl  ;  vie«l  «,«. 
exécuté  par  M.  Brion  fits  ,  jeune  nrlirie  dont  le  inênIcaM 
déjà  couronné  dans  les  luttes  de  l'écoV  de  scnIntMe  Ce 
au  ciseau  de  cet  élève  d'un  de  nos  plus  gnndt  ui'ltm\  m  i 
nous  devons  la  production   naïve  de   VenfaM  iomamt^i 
bHhs  ,  et  du  jeune  berger  venant  de  remporter  b  wir  éi 
combat  de  la  fldte.  Il  n'appartient  qu  au  talent  de  nrrj 
les  hommages  décernés  au  génie;  et,  à  ce  titre.  BLLcwt' 
pu  céder  aux  vœux  du  grand  nombre  de  citovens  qri  PtH-l 
engagé  à  exécuter  un  travail  auquel  se  raltacLei^nt  Ws  ||«  i, 
honorables  souvenirs.   L'accueil   fait  k  cette  prodoctîaa^  j 
rempres^emeiit  qu'on  a  mis  à  la  voir,  ont  foicé  raftiileà*ai  i 
multiplier  les  copies,  en  marbre,  en   kronn  el  en  diMiu j 
Les  personnes  qui  voudraient  en  posséder,  pourront  a'ajsvtf  1 
à  M.  I^rion   même,  rue  Biene,  n*  a5.  Le  pria  des cenina 
pâtre  est  fixé  à  35 c. ,  c'est-&-dire  an  monUnt  dci  fiwi»l 
lement  ;  car  M.  Hrion  considérerait  comme  nen  kenasMI 
pour  lui ,  le  bénéfice  qu'il  jpourrjît  retirer  d'nn  trnvad  di^j 
il  ne  veut  se  réserver  que  llioonenr  et  la  dîficnltd 

--  Pei  Ict  a  invoc(ué  dans  la  lettre  qu'il  a  dente  m 
le  témoignage  favorable  oue  nous  n'avona  cessé  taaammi] 
k  son  grand  mérite.  I«e  luiroir  d'hier  Ironre  nne  nemcl^i 
canons  un  peu  cet  artiste  snr  plusieurs  parties  de  son  yal  | 
et  nous  convenons  avec  une  franchise  qne  aons  nttt^j 
voirons  jamais,  quenonsavoos  cm  pouvoir  noua  liimij 
légères  observations  qu'un  acteur  dn  inêrile  de  PMÎi  dit] 
plutôt  accueillir  que  craindre.  Mais  tout  en  Laaatdsnl  W 
opinions,  nous  ne  chercherons  jamais  i  ddmenlir  enà^j 
gérer  des  faits  positifs ,  et  nous  nons  fairom  sans  cewi 
voir  de  reconnaître  que  Perlet  est  nn  des  meillcnis 
diens  que  nous  possédions  ,  et  qn'i  Rouen  cosn 
où  il  y  a  du  goût  et  de  la  justice ,  il  n  rcco  Vm 
mérite ,  et  auquel  il   est  habitué. 

—Cllar!e^-Quint  ayant  fait  bâtir  unbeanponl  inr  ■»«■■ 
rivière  auprès  de  Madrid  ,  et  que  l'on  peut  souvent, sadU 
passer  k  pied  sec;  l'année  suivante,  un  amhnissJiar *] 
France  allant  i  Madrid,  et  voyant  nn  pont  sanseaa.dt*] 
Charles- Quint  a  fait  bâtir  ici  un  pont,  ea  attendant  <  ' 
successeurs  y  fassent  venir  la  rivière. 

(Secret  d  apprendre  la  langue  frmnqaw  en  Hmmi^  t^  con)  j 


Un  mari ,  banquier  fort  Cf  limé  dans  son 
l'on  annonçait  certain  accident  aaquel  aont  accnnn 
époux  des  femmes  qui  voyagent,  s'est  dcrid.  dâ<en. 
air  solemnel  :  Les  droits  des  maris  "^^^  ' — *-'  *  * 


«rtàl 


ommm^  d 


NOUVELLES  DE  MER. 

Par  lettre  de  Marseille  da  5  juin  ,  on 
est  informé  qu'un  corsaire  espagnol  a 
jparu  dans  la  rade  et  a  capturé  un  bâti- 
ment français ,  ch.  d'huile  y  ail.  dc|I^ice 
*  Ag^e.  - 

Le  même  jour  on  apprenait  là  prise  de 
deux  autres  navires. 

— I/Eâsex  ,  c.  Aston ,  ail.  de  Bordeaux 
à  St-Pélersbourg  ,  est  lelàclié  à  Deal  le  4 
juin. 

—  Le  bâlimeat  de  fuerre  franc lis  la 
Lyonnaise  ,  est  arrive  de  Rio-Janciro  à 
Buénos-Ayres  le  i6  février.  ' 

On  mande  de  Deal ,  le  6  juin  :  Est 
arrivé  ici  ,  l'Oporlo,  c,  Cowey,  ven. 
d'Oporlo  en  14  jours.  Le  27  du  mois 
dernier  ,  sur  les  côtes  d'Espagne ^  il  a  été 
abordé  pnr  un  corsaire  de  8  canons  et 
cent  hommes.  L'officier  qui  vint  à  bord 
de  rOporto  était  espagnol  ;  il  était  ac- 
compagné d'un  interprète  qui  examina 
scrupuleusement  les  papiers,  et  dit  que 
le  corsaire  appartenait  à  l' Amérique  du 
Sud  ;  mais  il  pnraiss  lit  tout  récemment 
armé  ,  son  équi|>age  '  était  évidemment 
composé  d'Espagnols  eurojbéens,  et  il  sem- 
blait chercher  les  navires  irançais.  Ce  cor- 
saire était  peint  eu  noir  y  long  et  très  fin 
voilier. 

— Voici  l'extrait  d'une  lettre  des  ageirs 
de  Lloyd  à  Gênes,  en  date  du  26  mai  : 
M  Nous  apprenons  par  des  capitaines  de 
navires  dernièrement  arrivés  d^spagne  , 
que  le  gouvernement  a  envoyé  des  lettres 
de  marque  sur  les  côtes ,  et  qu'un  grand 
nombre  de  corsaires  ont  fait  voile  de  Bar^ 
celonne  et  de  5lâhon.  Le  nombre  de  ceux 
sortis  de  Mahon  est  de  2$  environ  ,  la  plu* 
.  part  sont  de  petites  barques.  On  dit  que 
deux  bâti  mens  français  ont  été  pris  de* 

vanl  Fréj  us.  » 

— Ou  mande  de  Berlin  ,1e  i"juin:  Par 
ordie  du  cabinet  il  a  été  apporté  les  chao^ 
gpmens  suivans  dans  le  p;)vi)lou  du  com- 
merce prussien.  Le  pavillon  sera  blanc; 
aux  deux  lier^  et  p  irlera  l'aigle  prus- 
sienne ;  les  deux  bandes  noires  des  deux 
côtés  occuperont  rn-.emble  l'autre  tiers, 

— Sont  arrives  il  la  Martinique:  le  i5 
avril,  17' c  ivilé,c.  Girette,  v.  du  Havre  . 
les  Trois-Co  isinà,  c.  Julien,  y.  de  Mar- 
seille; l<*  i4-  le  r^uteleu,  c»  Longuemare, 
V.  du  Hivrî;  le  i5,  le  Fils-de-Joseph  , 
c.  E^doux  ,  et  le  i6v  le  Jean-Baptiste, 
c  Fournier,  v.  de  Marseille;  les  Deux- 
Amis,  c,  Lcmonnier,  v.  du  Havre  ;  le  17* 
^a  Victorine,  c.  Urbain ,  v.  de  Marseille- 

Le  brick  TAiiguste,  c.  Noël  ,  veh.  de 
Bordeaux  ,  ayant  échoué  le  S  sur  le  banc 
près  de  Tancarville,  rivière  de  Seine; 
est  paré  le  lendemain  et  est  arrivé  à  la 
posée  de  Quillebenf,  U  £ut  ao  p9o  d'eau 
et  pompe  du  via. 


POaT  DE  DUNKERQUE. 

W  A  VIRES    ENTRÉS 

Le  6,  la  Boulonnoise  ,  c.  Fourny  ,  v. 
de  Bonlogne,  lège.  Vaudewalle,  courtier. 

Le  Saint-Pierre  ,  c.  Deleforterie ,  ven. 
de  Maronnes,  ch.  de  seL  Boulan,  armât. 

La  Marie-Augustine,  c.  Villaomoras, 
v.  de  Libourne ,  ch.  de  vin.  Debaecher  , 
courtier. 

Le  Charles,  cap.  Villaumoraa,  ven,  de 
Libourne ,  ch.  de  vin.  Debaecker,  courtier. 

L'Afraicain,  cap*  Fournier,  v.  de  Bor- 
deaux ,  ch.  de  vin.  Emmcry,  courtier. 

Le  7  ,  le  Saint-Paul,  c.  Simon,  v.  de 
Harfleur  ,  lège.  Debaecker  ,  courtier. 

Le  8  ,  CoUette-Charlote  ,  (hollandais)  r 
cap.  Claeys ,  ven.  de  Bordeaux,  ch.de 
diverses  marchandises.  Salomes,  courtier* 

Le  Pelil-Anguste  ,  cap.  Jacks ,  ven.  du 
Nord  ,  ch.  de  morues.  Bray ,  armateur. 

Le  Jeune-Arthur  ,  c.  Caillot,  ven.  de 
Tremblade ,  chargé  de  sel.  Vandewalle  , 
courtier. 

L'Abert ,  €•  Wohe ,  (  américain  ) ,  ven. 
de  New-York  ,  ch.  de  coton ,  potasse ,  café 
et  thé,  etc.  Salomez ,  courtier. 

Le  brick  américain  Albert,  c.  Walter  ^ 
R.  Walworth,  v.  de  New-York,  ch.  de 
potasse,  perlasse,  café,  thé,  coton  et 
bois  de  Campêche;  consigiiataires,  MM 
veuve  Dominique  Morel  et  fils,  Solomez , 
courtier. 

Le  9,  la  Jeune- Adèle ,  cap.  Leborgne  « 
V.  de  Bordeaux,  ch  devin.  Vandewalle, 
courtier. 

Le  Saint-Pierre  ,  c.  I^equesne,  ven.  de 
Caen  ,  ch.  de  raisins  et  carreaux. 

NAVIRES    EXPÉDIÉS. 

Le  6 ,  la  Pélagie  ,  cap.  Boissaye ,  ail.  h 
Caudebec  ,  ch.  de  charbon  ,  Vandew.iile  ^ 

Le  Glameur ,  cap.  Frigoult ,  ail.  à  Cau- 
debec ,  ch.  de  charbon  ,  Gauwin  ,  court. 

lie  Saint-Adrien ,  c.  Bec ,  ail.  à  Dieppe  « 
lège.  Emmcry  ,  courtier. 

Le  7,  la  Dorade,  c.  Dutof,  ail.  à  St.- 
PétersbQurg,  lège.  Gauwin  ,  courtier. 

L'Espérance,  c.  Vasseur,  ail.  è  QuiU 
bœuf .,  cb.  i^e  charbon.  Gauwin ,  courtier. 

PORT  DE  DIEPPE.      .^ 

KAVIAKS  ENTRÉS. 

Du  3i  niai  au  i**^  juin. — Le  sloop  le 
Saint -Pierre ,  c.  Massé,  v.  de  Dunkerque» 
ch,  de  charbon  de  terre. 

Le  sloop  l'Espoir ,  cap.  Masson ,  v«  di- 
Dunkerque,  sur  lest. 

Le  brick  le  Faisceau,  c.  Mutel ,  v.  de 
Rouen ,  ch.  de  pfâtre. 

Et  trois  paquebots  venant  de  Brighlon 
avec  56  passagers. 

N AVIEES  EXPÉDIÉS. 

Da  3k  mii  au  4  juin.-* Le  sloop  les 


Deux-Amis ,  cap.  Galon,  ail.  k  Houfleur, 
ch.  de  barils  vicies. 

Le  bateau  la  Jeune-Sléphanie,  c.  Morée 
ail.  à  Saint-Martin  ,  sur  lest.  ' 

Le  trois-mâts  le  Cerf,  c.  Legrand,  ail. 
k  Terre-Neuve  ,  ch.  de  sel  pour  la  pèche 
de  la  morue. 

Le  bateau  le  Saint-Pierre,  c.  Chassé, 
ail.  au  Havre,  ch.  de  charbon  déterre. 

Le  brick  anglais  le  Denton ,  c.  Denton , 
ail.  à  Québec  ,  sur  lest. 

Le  bateau.  l'Horlence,  c.  Guérit ,  all«  à 
Lanné  ,  ch.  de  charrée. 

Et  un  paquebot  ail,  à  Brîghton  avec 
16  passagers. 


PORT  DE  ROUEN. 

CBARGEMEN8   ET  RÉCLAMATIONS. 

Cbargem.  de  la  gribanne  l'Adélaïde  » 

cap.  Desroes,  ven.  du  Havre. 

Courtier-interp. ,  M«  J.  Pellecat. 
Reciamateurs  j  MM. 

Proyen.  du  navira  hollandais  Vrouw- 
^Wibbina,  cap*  Rnuper,  ven.  de  Lis-* 
bonne. 

3oa  peaux  de  bœuf,  sèches.— A  ordre. 
Proven,  du  navire  le  Jeune-Henry,  cap. 

Deridder,  ven.  de  Marseille. 
80  fats  vin. — Paperet. 

27  dito  dito.-T-Charles  Durand. 

28  dito  dito. — C'trpentier  fils. 
9  dito  dito.— Lherrailte. 

a  caisses  savon. — Bard  le  jeune» 
2  dtto  dito.^ — Richard-Anquetin* 
I  fût  d*alun. — Reynard. 

Marchandises  chargées  au  Havre. 
'9  caisses  de  sucre.  —  Deschamps  -  Ale- 
•  xandre  et  comp. 
8  sacs  café. —  i  panier  sucre  en  pain.— 

Castle-Dclamare. 
8  fais  graiiîse  de  poisson. — D.  Barré  Hls. 
I   fât  pruaeaux   secs. — Therry  et   V07 

sillon. 
16  sacs  cendres  de  sarrasin.— V*  Homo. 
5  fûts  cidre. — Lebaudy  et  Estienne  fili 

atné. 
^^Ch^RGEM.  du   brick  l'Espérance  de 
Dunkerque,  c.   Gourdet,  v.   de  Bor- 
deaux.—Courtier  ,  M,  Viard. 
25  fûts  eau-de-vie. — Fauvel  jeune. 
48  fûts  vin.H-Dubus. 
40  fdts  vin. — Lecarpentîer  51s. 
40  fûts  vin.— Thomas  Eury  et  comp. 
.  25  fûts  vin.— Héboét  atné. 
1 1 1  caisses  savon. — 17  balles  sumac.  — 
X^Gbaigem.  du  lougre  l'Adolphe,  cap, 
Devineau ,  ven.  de  Bordeaux. — Cour- 
tier,  M.  Viard. 
220  bariques  vin.— rPaperel. 

^^^Chaeqsx.  du  chas^e-nuré e  la  Bien* 


Aimée  i^  Sflr7.(»<iD,  cap.  Couedel ,  v«n. 
de  He.-iiivoir. — Courtier ,  M.  Viard. 
95,099  kilug.  set. — A  ordre. 

tg^CuAHGhM.  do.  la  goélette  la  Zelit ,  c. 
(vrouec,  y»  de  Bordeaux. — G>urlier  , 
M«  Viard. 

Kéclamatturs  ,    MM. 

33  fîkts  eau-dc-vic. — Caze-Ghambosse. 


dito 


dilo. — J.  Ch.  Lebreton. 


ba  c.  saTOD.^^eiiorm.ind  et  lloinet. 
:/M  balte»  de  garance. — Florjr. 
4.i  fats  vin.— L'Ileriiiitte. 
ig^CHAHGEM.  du  sloop  la  Friicilé  ,  cap 

l.ai|i$,  V.  de  U  Flotte. — Courtier  iot. 

M.  F.  Kums. 
193  futailles   vin. —  loi  pots  beurre.  — 
Pour  Lecarpeiitier. 

C'iiRGEx.  du  chasse- ma rce  l'Iiifitîgable  , 
cap.  Lec-orne  ,  v.  de  Hordcaux. — Cour- 
tier interp.  «  M    F.  Kums« 

?.ii>  caisses  savon. — HarJ. 

8  bariques   vin. — la  balles   sumac. — 
Moiiiia. 

^I^Chahoem.   du  chasse-marée  la  Cart- 
liiie-de-Sargf*au  ,     commandé    par    le 
cap.   K.  Fontaine  ,  v.  de  Dordeaui.-- 
Courtier  interp.    M.   F.  Kunis. 
41  pièces    viu    ordinaire.  —  9  idem    vin 
muscat. —  S  caisses  contenant  vin  de 
liqueurs. — Crevel. 
3  bariq.  vin  ordinaire.  — 1 5  paniers  con- 
tenant  bouteilles    vide;.  —  Duboscq- 
Lettré. 
•—Le  brick  le  Mar^  ,  c.  I^valtan  ,  v.  de 
liordeaui  ,  ch.  de  vin  ,  eau-do- vie  et   sa- 
von ,  pour  31.  Ded. — Courtier  interp.  , 
M.  J.  Pcllecal. 

^;^CiunGKM.  du  brick  le  Victor  ,  cap. 
Théroude  ,  v.  de  Santo-Domingo. — 
Courtier ,  M*  Lucct. 

h^éclamateurs y  MM. 

725  pièces  bois  d'acajou. — 5  cuirs  idem. 
— H.  Fortin. 
18  sacs  calV. — Elie  Lefcbvre ,  armateur 
dudit  navire. 

3toui*emcnt  du  is  juin. 

NAYIHES  E.NTKES. 

Le  brick  le  Victor,  cap.  Théroude, 
ven.  de  St.<»I)omiugue,  ch.  d'acajou, 
peaux  ,  café. 

Le  slonpie  Mélidor  et  Julie  ,  cap.  Go- 
liai  y.  de  Fécamp],  ch.  de  planches  (*e  sap. 

7«.iVlIlF.S    E\?KOIi:S. 

Le  cliasse-marce  la  Victoire,  capit. 
Lfgrouec ,  ait.  à  Bordeauxi  sur  lest. 

Le  sloop  l'Auguste ,  eap.  Corcet ,  ail. 
au  Havre  ,  sur  le»t- 

Le  sloop  1rs  Soeurs-Unies,  cap.  Corcet , 
ail  à  llouffeur,  ch.  de  p!àtre,  vin, 
fi\ts  vid«>s. 

La  gof-U»llP  In  Marie- Vincente,  cap. 
Jaroi«,  ail.  a  ia  1to<  belle,  sur  lest. 

Le  sloop  le  Jules  ,  cap.  Ueret ,  ail.  à  St.- 
V.'ia^i  et  Cherbourg,  ch.  de  fer,  poudre 
il  canon. 


Lettodnraimable-Vi  t'>îre ,  c.  Gallon,  ft  AU  EkTKR  POUR  LA  MARTnilQrB. 
all.àSt.-Nartin  (île  de  Ké),  sur  lest. 

Le  chasse  «marée  l'Emmanuel,  cap. 
Goillan»,  ail.  à  Dieppedalle,  gourj dé- 
charger son  sel. 


PORT  nu  HAVRE. 
Mouvenït^nt  tiii   l  2  /f/iVi. 

fTAVIllFS    ENTRÉS. 

fje  brick  rilcrcule ,  c.  Nenson ,  v.  de 
Londres ,  sur  lost. 

Le  trois-uiàts  liaïubonrgeois  Apollo,  c. 
flelniholtz  ,  jveu.  d'tiaiiib-;urg,  sur  lest  , 
(en  relâche.) 

KAVli.ES   EXPLUILS. 

Le  sloop  la  ^ouvelle-Alliancc,  capit. 
Knault,  ail.  a  Rouen,  ch.  de  sucre. 

\j6  sloop  le  !).<in-Martin ,  c.  Pcriil,  ail. 
à  Rouen ,  oh.  de  bois .  goudron. 

Xjh  gocleitc  la  Flnlippine,  c.  Dumont , 
ail    à  Rouen  ,  rli.  d'acier,  zing,  etc. 

Le  brick  lo  Papillon,  c.  Lei'ebvre,  ail. 
à  rile-d'Oleron  ,  Mir  lest. 

Le  brick  le  Matci>!>e.  c.  Gourré,  ven. 
de  Morlaii ,  ch.  de  tabac  ,  etc. 

1^  bjick  américiii»  Travallors,  capit. 
Tross,  ail.  k  la  Nou%'rl)e-Orlcans ,  sur  lest. 

Le  t rois-mâts  ainéricams  Aeblus  ,  cap. 
Gurs  I  ail.  ^ew•Vor(.k,  ch.  de  passagers. 

Le  trois-mâu  AméJce,  c.  Dunet,  ail. 
à  St«-Domingue ,  ch.  de  balotagas. 

Note  des  venta  recutillies  à  la  bourse 
du  1 1  y.a'/t. 

9.5o  sacs  sucre  Bourbou ,  à  yS  L,  acq. 
ic)  barnq.  2  quarts  dOrte  brut ,  4*  rouge, 

à  68  f.  Su  c. ,  dito. 
14  barriq.  sucre  brut ,  â  80  f. ,  dite. 
1  caisse  indigo  Bengale,  à  16  f.  a5  c., 

dilo. 
I   dito  dito  dito, à  16  f.  yS  c,  dito. 
161  balles  cotou  Thenessée,  à  1  f .  10  c. 
dito. 
18  dito  dito  Louisiane  ,  à  I  f.  20  c.,  dito. 
5u  sacs  cai'é  Havane,  à  1  f.  17  c.   i/a  , 
en  entrepôt. 

^(^  M. M.  Ilaguclon  et  Franque  ap- 
prennent IMieureuse  arrivée  à  Ëlseneur, 
du  navire  le  Petit- Kmile,  cap.  Lesage, 
en  6  jours  de  trj versée. 

0^»  Par  lettre  de  Rio,  en  date  du  21 
mar»  dernier  ,  MM.  Laliure,  Dorey  et 
Lemaistre  apprennent  l'heureuse  arrivée 
audit  lieu ,  de  leur  navire  la  Vénus,  cap. 
(lachot,  ven.  de  Lima. 

L'équipage  était  en  bonne  santé. 

Extrait  d\mc  lettre  du  capitaine Sevr'ir, 
commandant  le  brick  le  Silence  ,  parti 
du  flavre  le  7j  mai  ^  et  anivé  à 
litijonne  ,  le  3  courant^ 

«  Je  n*ai  vu  aucuns  batimens  suspects 
sur  ma  roule,  d'après  les  inforniatioiis 
que  j'ai  prises  auss^itôl  mon  arrivée,  il 
paraît  qu  on  n'a  eu  aucune  connaissance 
de  corsaires  d.iiis  la  Manche  du  S.  i^. ,  et 
1rs  navires  arrivent  ici  de  tous  les  ports 
de  ta  Manche,  sans  aucune  inquiétude,  i» 


Le   brick  PEraîte   de   167   fonn..   ia 
voilier,    ifoiiVé,    cloué    et   cbcvilê  c*        J 
cvîvre,   parfîra    tncetsaraoïeni    pour  b 
Martinique,  Mwale  commandcpicai  ém 
cap.  Galkiot. 

S^aàresser  pour  fret  et  pa$^^g€  i 

A   Paris,  à  M.  Bnllol  Laneovilte t  U- 
et  de  Ja   Grande- Brdâgw  ,  riM  Sllfo- 
noré ,  n*  34i. 

A  Rouen ,  à  H.  A,  Boochoa  ,  «CrArw 
•u  Havre  »  à  M.  D.  Aacel  »  corrr*|MMidaaU 


AVIS  DIVERS. 

AYIS. 
Emt  de  ri^'ère  cîmrijiée  et'dépmré^, 

NO.  ail.  —  Les  irjpn^iaîiM  ém  VéËtàtm^ 
incnt  toiiDê4|a:ii  aux  .«Iralr»,  a*,  lu,  fjaLvoig 
St.-Se\cr,  |.i>ur  la  cldnllracino  et  la  éépmt^tkm 
de»  eatJX  de  la  Seinr ,  oui  l*K««aaor  J^  |  wà^m 
nir  MM.  1rs  haLitaiu  il«  IUidco  qu*il«  fmmwmti 
fournir  |iivftriiiriiMnt ,  da»  Iova  !••  ^■■ttiff»  éà 
tu  villr,  des  ejiax  de  la  Seiuc,  parfailcâivi  ^mam^ 
ea  telle  qa alité  que  l'on  puiaae  dôÎNT. 

le   prix   de  la  ▼oie  d*«a  de  »S  bma.  In«ap 
por'é-  ec  iiioDtce  aa   doailcîU  des  1 
te  irs,  eut  de    10  oeDiiBca,  reloi  ém  iV 
de   I  f.  Soc  i>oar  teiM  voîas  d'eaa.  En  1 
perfo  nit  qui  prconenl  aa  loaat.aa  ««li 
le  roatrna  eil  de  oau  bcct*  00  de  ^aaiva  1 
«»biieiinent  oa;  forte  reniae. 

On  s*adreMe ,  poar  s'abonoar  ,  â  l'é 
ou  eux  cooducteors  des  voilaw* 


BOURSE  DE  PARIS,  D'HIER. 
Effets  Publics. 

ClfVQ  POOa  CB!«T  CO^SOUDéS, 
JoauiaDM  éa  i«  Man  itaS. 

88f   loc   87t'  «ce   700  40c  Soc  SSc  65c  Syf 
6uc  40c  35c  40e 

RE<:0!VNA1SS.    DE   LIVi:|OATIO«, 
ioniMaorc  «kl  tt  Maiv  itaS. 
Ech.  da  ta  Mar»  1814 ,  lîo.  S     a'     101   9«ia 
1895,        94     ftwêt 
Idem  NoMivàTiTM,  18a 4 

ANNU11LS  UK  1000  ra.,  k  4  p.'  */. 

Avec  lots  et  prioMS. 

Jouiuanc*  ilr  Urrwm^ttn  liai. 

ru6st  5i*c 

Acnofvs  DB  LA  a%NO.   or  niAJiCB, 

Joutiwr»  il«  Janvier  «iaS. 
i58al  53C 


SPECTACLES  du  i3  JUIN. 
THÉÂTRE  DES  A&TS. 

UNE  OUVERTURE  A  GRA2ID  OECBianB. 
LES  DEUX  MÉNAGES  , 

Coméilie  nouvelle  en  3  actea»  de  M3I*  Pienri. 
Vainiard  et  Fnigcace. 

Mon  fleur  Dorsar,        MM.  AlbcrC 
Monsieur  BourXsuil ,  TÎMC 

Un  Commis ,  Ricfniav. 

Ue  yulet  •  LrpriMau 

Madame  Èonrdeuil ,  Mesd.  FiiacUcr. 
Madame  DorsaY%  Saini-Ebnt. 

Madame  Montât  on  ,  Sïmoncu 

Madame  ilyppoHte ,  Davtnfaa, 

LES  DEUX  JOURIfÈBS  . 
Opcra  en  3  actes  ,  de  Boailly  cl  CkdraUaL 


&ULL>.  lMilUM:::um  COMMLTiCIALE  (b^i  cahactùies  et  ln  tailll-doucc)  DE  C  BLOQUEL,  RUESr  LO  M.*   Sf. 


.«jK^a 


SAMEDI. 


sot: 


N»  19a., 


-  ÂRKi 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

G«tte  Feaille  parait  tons  les  joars.  S'adresser,  pour  rAbonnemeat  et  la  Rédaction  ,  aa  Bdroaa  de  fa  IVacelle ,  Place  des  Carmes  «  n^.  '48,'  k  Roireo. 
On  s'abonae  à  Paris,  chez  fiRissoT-TeivÂRs ,  rue  de  Richelieu  ,  n®.  79.  —  Au  Havre ^  chez  CliApn.LK,  me  de  Paris.  *-  Et  chez  tons  les  Libraires  et 
Directeurs  des  Po&tes  du  Départemenr. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  So  c.  parla  poale. 


DICTIONNAIRE    D'HISTOIRE  NATURELLE    DE  LA 
NACELLE. 

La    Chauve  -  Souris. 


Etre  mixte  ,  qui  en  participant  de  deux  espèces  d'ani- 
maux, réunit  leurs  défauts  sans  avoir  une  seule  de  leurs 
vertus ,  la  chaiwe^souris  est  à  la  fois  un  quadrupède  inintel- 
ligent et  un  oiseau  affreux,  Trisle  amante  des  nuits,  il  semble 
que  convaincue  de  sa  laideur  et  du  dégoût  qu'elle  inspire , 
elle  n'ose  se  montrer  à  la  pureté  du  jour  qu'elle  souille- 
rait par  sa  présence.  Son  vol  lugubre  et  inégal  lui  permet 
à  peine  de  s'élever  au  dessus  du  sol.  Le  bruit  qu'elle  fait 
en  agitant  ses  ailes  velues ,  porte  je  ne  sais  qu'elle  tristesse 
dans  Tàiue  de  ceux  qui  l'entendent.  Sa  bouche  d'où  s'é- 
chappe un  cri  aigu  et  grasseyant ,  est  armée  de  dents  avec 
lesquelles  elle  déchire ,  et  garnie  de  lèvres  d'où  découle 
une  matière  purulente.  Mère  inquiète  et  jalouse,  elle  allaite 
de  ses  mamelles  ridées  les  petits  qu'elle  cache  dans  les  trous 
les  plus  sales  et  les  plus  obscurs.  Inutile  parmi  les  ani- 
uiaux  qui  composent  l'échelle  vivante,  indigne  d'occuper 
un  rang  dans  la  chaîne  des  êtres  nécessaires  au  grand  tout; 
pendant  sa  vie  ,  objet  de  dégoût  pour  tout  ce  qu'elle  ap* 
proche,  nuisible  après  sa  mort  par  l'iafection  qu'elle  ré- 
pand dans  les  lieux  oii  elle'  expire  ;  cet  animal  est  un  de 
ceux  c{\ie  la  nature  semble  avoir  destines  à  la  nullité  et  au 
mépris. 

Le  tableau  que  nous  venons  de  faire  de  la  chauve-souris  don- 
nerait assez  à  penser,  je  crois,  qu'un  animal  de  cette  espèce 
n'est  guère  susceptible  de  dégénérer  ;  car  il  n'est  pas  facile  de 
concevoir  quelque  chose  au  dessous  de  rien ,  et  de  s'imaginer 
que  ce  qui  n'a  aucune  valeur  puisse  être  réduit  à  une  expres- 
sion moindre  que  cequi  n'existe  pas.Cependant  il  y  a  des  chau- 
ve-souris abâtardies,  débilitées,  déchues  de  la  splendeur  de 
leur  race  primitive, et  elles  se  nomment  oreiV/â/v/f.  C'est  celle 
sorte  d'êtres  équivoques  que  Delille  a  voulu  décrire  dans  ces 
vers  forts  didactiques  et  fort  verbeux,  du  poème  des  Troie 
Règnes  : 

9  De  l*écurenil  volant  la  famille  dootense, 

*   L'or0f7/<7r<i  déployant  son  a//<?  meiiibranease, 

)>  Joignent  le  quadrupède  avec  le  peuple  aH-é  : 

»  Aiubi  rien  n'est  tranchwif  ,  aiu$i  rien  n'est  mêlé» 

Ce  passage  que  pourraient  revendiijuer  à  ban  di'oît  les 
muses  romantiques  qui  pourtant  n'tiaieiit  pas  trop  Lucrèce  ^ 


donne  une  idée  de  Voreillard.  C'est  en  effet  une  petite  chauve- 
souris  dont  les  oreilles  sont  si  grandes  que  souteat  lelles  dé- 
passent le  corps  de  l'animal. 

Ah!  messieurs  les  très-bons,  les  très-excellens  hommes, 
vous  avez  été  ,  dit-on ,  sur  le  point  de  vous  vouer  au  quadru- 
pède qui  se  revêtit  de  la  peau  du  lion  ,  parce  que  ^  disiez- vous, 
il  allait  fort  lentement,  et  que  souvent  même  il  se  refusait  à 
marcher.  Plus  tard  vous  avez  adopté  pour  patronne  l'écre- 
visse ,  parce  qu'elle  recule.  Ah  !  de  grâce  tenez-vous-en  à  ce 
dernier  objet  de  votre  culte  déjà  trop  inconstant*  Quoique' 
V or eillarU  ait  de  plus  grandes  oreilles  que  l'idole- de  B<ilaain, 
quoiqu'il  ne  paraisse  que  la  nuit,  et  que  ses  ailes  ne  peuvent 
parvenir  à  lui  faire  quitter  la  terre  qu'il  rase  ;  de  grâce  , 
messieurs  les  génies  constitués,  tenez-vous-en  encore  à  votre 
divin  crus  lacée. 

LES  AMOURS  DES  ANGES  , 

et 

LES  MÉLODIES  IRLANDAISES ,  DE  THOMAS  MOORB , 

"Traduction  de  Vanglais  , 

Par   Madame    Louise-Em.    Belloc.  (  *  ) 


C'est  à  une  dame  que  nous  devons  la  meilleure  traduction 
d'Homère;  une  jeune  femme ,  parée  de  toutes^  les  grâces  de 
son  sexe,  commenta  Newton  ;  une  baronne  nous  a  lais^*  des 
mémoires  excellens  sur  la  révcrfutiou  française,'  et  une  demoi- 
selle vient  de  traduire  Horace.  Il  faudrait  .être  bien  ingrat  oi« 
bien  aveugle  pour  refuser  d'après. de. tcb  exemples,  çlu  géi».ie 
et  de  la  profondeur  littéraire  à  un  sexe  doiU  les  travaux  scien-. 
ti&ques  peuvent  être  mis  en  parallèle  avec  ceux  ^es  homuies 
les  plus  célèbres.  Longtems  on  a  voulu  jeter  du  ridicule 
sur  les  femmes  qui  cultivaient  le  goût  des  lettres,  que  nous  ' 
voulious  posséder  exclusivement.  Mais  ce  tort  du  bel-esprit 
qu'on  leur  reprochait  quand  il  n'y  avait  escore  en  France  que 
du  pcdantismCi^  a  disparu  lorsqu'on  a  étudié  les  sciences  el  les 
arts  sans  prétention,  et  plus  pour  eux-mêmes  «que  pour  se, 
faire  un  nom  d'éqidition  et  un  titre  -k  l'admiration  des  igno- 
rais. Il  n'y  a  plus  aujourd'hui  de  femmes  savantes,  parce  que. 


(  ♦  )  PARIS.  —  CiLLSSxiLiAU,  Libralre-Édîtcor ,  nie  Neuve-des-Pctit»- 
Champs/n^.  5. 


le  savoir  »  m  t*âllier  k  reprit  ;  et  pendant  que  lei  taloni- 
roogee  de  la  icience  semblent  vouloir  ressusciter  les  Trîi- 
sotin  et  les  Vadius»  de  jeunes  personnes  abandonnent  les 
bancs  des  atb^nées  mystiques ,  aux  {vieilles  baronnes ,  pOw 
aller  V  dans  le  silence  et  la  solitude,  eiercer  un  taW«U  formé 
par  la  lecture  do  nos  philosophes ,  et  de  nos  pins  anubhs 
moralistes. 

Parmi  les  dames  qui  vengent  leur  sexe  d«  ridicule  que 
Molière  a  jeté  sur  les  femmes  auteurs,  nouf  citerons  avec 
plaisir  M**  Louise  Relloc.  Oest  sons  le  titre  modeste  de  tfo* 
ducteur  qu'elle  vient  de  faire  paraître  un  ouvrage  qui  décèle 
un  talent  que  n'ont  pas  toujours  les  aoteurs  qui  inventent. 
Il  faut  savoir  créer  pour  traduire,  et  sur-tout  pour  tradmîre 
un  poète  anglais.  Ces  tournures  tortueuses  de  la  langue  de 
Pope  et  de  Milton ,  ces  idées  vagues  et  métaphysiques  dont 
ta  poésie  de  nos  voisins  abonde  ,  diffèrent  beaucoup  plus  du 
caractère  de  notre  idiome  et  de  noire  habitude  de  penser  ,  que 
tout  ce  que  nous  offrent  les  autres  langues  sous  le  rapport 
du  mécanisme  et  de  l'idéologie.  Mais  les  difficultés  vaincues 
ne  font  qu'ajouter  au  mérite  du  succès  et  à  la  gloire  de  l'en- 
treprise, et  Moore  doit  s*estimer  heureux  d'avoir  rencontré 
chcx  nous  un  aussi  élégant  et  un  auui  pur  interprète  que 
M™-.  Belloc.      ' 

Il  y  a  du  talent ,  et  quelquefois  même  du  génie  i  savoir 
choisir  le  genre  qui  nous  est  propre.  Cicéron  aurait  très- 
mal  fait  de  vouloir  faire  des  comédies  ,  et  Ia  Fontaine  des 
rpéras.  Le  choix  du  poète  qu'a  traduit  M"**.  Relloc  parait 
être  celui  nue  l'instinct  de  ses  forces  et  de  sa  manière  lui  aura 
indiqué.  L  auteur  des  Amours  des  Anges  ,  tendre  ,  brillant  et 
gracieux,  mélancolique  et  vif,  parait  porter  ce  caractère  de 
talent  qui  offre  tant  d*ana]ogie  avec  ces  impressions  natu- 
relles aux  femmes.  On  ne  rossent  pas  la  volupté  en  lisant 
Moorc;  mais  on  la  rcve ,  et  l'on  sait  combien  les  sentiuiens 
iuné«  is  du  bonheur  »  ces  demi- teint  es  et  cet  abandon  séduisant 
canviennent  au  style  iuimitAble  de  colles  qui  se  sont  montrées 
nos  maîtres  en  fait  de  délicatesse  et  de  naturel. 

>fais,  dans  cette  apologie  du  beau  sexe,  je  m'apperçois 
que  je  me  suis  laissé  entraîner  hors  du  domaine  de  la  critique , 
ttque  j'ai  déposé  la  gravité  du  rhéteur,  pour  prendre  le 
);ing.iee  des  éru^Jits  de  salon.  On  pourrait  même,  avec  quel- 
que raison  ,  m  accuser  de  galanterie  ,  et  d'avoir  loue  ,  d'une 
in.inicre  générale,  l'auteur  que  j'analyse,  pour  être  dispensé 
d'outrer  dans  des  considérations  plus  positives  sur  l'ouvrage. 
Je  ne  veux  pas ,  dans  l'intérêt  de  Tauteur  même ,  encourir  te 
reproche  d*une  complaisance  dont  M*'  BoDoc  peut  se  passer; 
et  qu'elle  doit  plus  redouter  que  la  critique  la  plus  rigoureuse, 
je  v.ii*  donc  citer,  pour  justifier  mes  éloges,  et  copier  le 
promier  passage  qui  me  toinbora  sous  la  main  :  c'est  criui 
oii  un  auge  eiprime  les  regrets  que  la  fuite  de  la  vierge  Léa 
vient  de  lui  causer. 

•  Je  crois  la  voir  encore  assise  li  mes  côtés ,  à  la  lueur 
rosée  du  crépuKule  du  soir,  tournant  la  tête  %  ers  l'étoile 
qui  apjiaraissait  à  l'horison,  comme  la  jeune  épouse  qui  se 
penche  sur  le  bord  du  lit  nuptial ,  Ik  cette  heure  de  mys* 
ière  et  de  silence.  • 


•  Telle  él«it  l'innocence  de  la  vierge  que  mon  crime  ou 

()i<.t«)(  lp  de  lin  me  faisait  aimer,  et  pour  latpiolle  je  brù- 
ai»  d'une  flamme  qui  sarpa5sait  les  feux  les  plus  violens  Je 
la  terre.  Si  vous  avies  vu  son  regard  lorsque  mon  premier 
a?cu  s'échappa  de  mes  lèvres  délirantes  !   Ce  n'était  point 

r«xpres»ioa  de   la  colère;   non Elle    n'était  pas  irritée, 

mois  triste.  ■ 

Il  y  a  toute  une  page  dans  ces  derniers  mots,  ou  plutôt  on 
y  irôtivc  un  sentiment  que  toutes  les  expressions  du  monde 
ne  sauraient  aussi  bien  rendre.  Ces  nuances  qui  colorent 
le  style,  ces  formes  fugitives  qui  idéalisent  les  choses, 
naissent  sans  eiFort  sous  la  main  dn  tradncteur  |  ans  doute 
comme  elles  ont  été  inspirées  à   Ta^teur. 


(^) 


L'espace  ne  nous  permet^as  de  ttou  dUndi*  Afn^|i 
r  le  mérite  d'une  traduction   qui  sera  Tiveintol  wmàaf^ 


anr  le  mérite  d'une  traduction   qui  sera  viveiiitot  wm 
cWée.  Iéê%  jimourê  des  Anges  soat  suivie  i«  Mélodim 
léndaisms   dn  même    auteur.  Nous  reviendroai 
ment  sur  cet  ouvrage  pour  lequel  on  n 
luxe  de  la  ^pographie. 


MACÉDOINE. 

*-M.   le  docteur   P....t,  a  lu  à    la    Société   i 
hommes  constitués ,  un  mémoire  anatomique  daaa 
s'est  attaché  à  prouver  que  la  langue  n'était  pna  u 
Le  verbeux  et  doctissime  médecin  s'est  fondé  poor  i 
trer  la  vérité  de  son  opinion ,  sur  ce  que  l*oo  •• 
comparer  la  langue  à  un  crible ,  sans  recoanatlrt  Ti 
que  cet  organe  aurait  avec  un  instrument.  Noos  oh 
en  elfet  que  la  langue  de  certains  orate  urt  n'est  pot  a 
ment,  mais  bien  un  outil. 

— ?fousqui  ne  connaissons  pas  encore  lepoemo  de  Vîi 
qui  vient  d'obtenir  un  si  brillant  succès ,  oona 
dons  si,  dans  la  pièce ,  F^irginius  prend  le  couteau  qu'il 
sur  l*étal  d'un  boucher,  pour  immoler  sa  6llo.  Lu 
boutique  de  boucherie  ,  serait  d'un  effet  lufinimeot 
Les  poètes  anglais  qui  naissent  si  supérieurs  à 
Voltaire,  n'auraient  pas  Bunqué  ce  trait  de  génie. 

—  Les  paroles  de  cet  opéra  nonvaau ,  sont ,  m  ce  qut  i  ^ 
plusieurs  journaux ,  de  M.  Désaugiers  otné.  Nous  avioua  |Btm 
jusqu'ici  que  M.  Désaugiers  était  le  seul  homme  cêMetit 
son  nom;  mais  il  n'est  pas  rigoureusement  împcMstUe  fit 
nous  %yo\\%  deux  messieurs  Désaugiers,  comme  nouaafUM 
eu  deux  Corneille  et  deux  Racine. 

—  La  Foudre  qui  avait  annoncé  qu'elle  édatenit  kn^ 
geoisement  tous  les  cinq  jours,  parait  être  restée  i 
La  Foudre  et  la  diligence  de  V Eclair  se  sont  pre 
embourbées  avec  leurs  dépêches. 

•—On  peut  estimer  quelqu'un  que  Ton  haitt  ou  peotuii 
ce  que  l'on  méprise.  On  peut  aimer  et  estimer  tout  à  h  l 
la  même  personne.  On  peut  mépriser  et  haïr  en  même  i 
le  même  individu  s  ce  dernier  cas  est  le  plus  commua. 


twm 
elà 


I 


—  Je  vous  en  donne  ma  tête ,  repétait  un  Cal  à  Mi 
qnieu,  pour  affirmer  pins  positivement  ce  qu'il  ava 
Ennuyé  de  cette  exclamation  ,  Moule5quien  finit  pur  \m 
dire  i  Au  surpins  donnes ,  monsieur  ;  les  petits  eadcnn  enlM^ 
tiennent  l'amité.  Que  de  gens  sont  en  fonds  pour  cnlittaie 
l'amitié  par  d'aussi  petits  cadeaux  1 

-^  Au  dernier  marché  de  Neufcbltel ,  nn  |enat  payaBU* 
qui  avait  bu  plus  que  de  raison ,  entra  dans  nue  ia|e  êè 
marionnettes ,  et  troubla  bientôt  la  représen Cation  ,  par  SV 
discours  et  sa  conduite.  Invité  au  silence  «  par  l'atgane  db 
Polichinelle^  que  le  maître  de  la  loge  faisait agtr et  fK* 
1er  en  scène,  le  rustre  répondit  à  cetle  inleipellalian  aa 
lançant  son  chapeau  à  la  tête  de  l'acteur.  Funcvi  4a  tH 
outrage»  le  chef  de  la  troupe  abandonna  les /Us  de  sonmiN 
sionnaire  ,  qui  perdit  auuitot  l'êquilibra  ;  il  descendit  Ma 
la  sal'e  I  et  voulut  jeter  le  paysan  a  la  porte.  Ctlui  ôt 
qui  se  tenait  sur  la  défensive ,  porta  k  son  advesmisa» 
un  si  violent  coup  de  poing  dans  la  figure,  ^no  b  pati 
instrument,  appelé  praiiaue^  dont  ce  dernier  an 
pour  déguiser  sa  voix  ,  lui  descendit  dans  le  gn  '~ 
qu*il  fût  possible  de  l'en  retirer.  La  gaide« 
pendant  cette  rixe,  conduisit  les  plaignans  chci  k  M^ 
Le  propriétaire  des  roarionoelles  eut  beon  vonloîr  eipn- 
quer  l'affaire  et  demander  justice;  cnmmo  il  ne  a'etpn» 
mait  qu'en  Polichinelle ,  et  que  ia  gratitô  ém 
de  l'olLcier-public  ne  lui  permettait  pas  im  Ci 
cet  idiàme  »  îl  crut  qu'on  se  moquait  do  Ini  9  ni  il 
le  malheureux  directeur  do  spectocio 


•  I 

1 


J 


—  Frère  jTAncelot  M  [mpose  de  publier  bientAt ,  diei  frère 
Ledeottt  ,  «»e  tpadvctioa  en  vers ,  des  LamewtaPUms  die 
Jérémie.  Ce  poème  déjà  lo  k  plusieurs  personnes  jpéniiies  dans 
la  cellule  de  frère  d'Anceloty  contient  une  version  fort 
poëtîqae  de  ce  passage  du    Chapitre  XXXVI ,  verset  27  t 

•  Et  la  parole  fat  adressée  à  Jérémie  ,  après  que.^  le 
•  Roi  eut  brûlé  le  volume  ;  et  les  paroles  que  Baruc  avait 
»  écrites  sur  le  premier  rouleau,  » 

Lei  Jérémiades  rappèlent  beaucoup  ,  à  ce  qu'on  assure , 
les  beaux  petits  vers  traîna bs  de  Louis  IX  et  d^Ebrouin. 

Cette  imitation  du  Vox  ingens ,  de  Virgile ,  sert  d'épi- 
graphe à  ce   nouveau  poème  .* 

«•••..  Od  entendait  gëmir  ant  Toix 
«  Lamentable » 

—  Une  femme  est  chef  d'orchestre  du  théâtre  de  Laon.  On 
.  ne  dft  pas  si  c'est  au  bâton  ou  à  i'archet  qu'elle  conduit.  Son 

mari ,  qui  joue  de  la  flûte  dans  un  autre  théâtre  ,  nous  ass  ure 
que  c'est  au  bâton  ,  et  qne  c'est  lui  qui  lui  a  donné  les  pre- 
mières leçons  et  les  principes  de  la  belle  oiaiiière. 


(5) 


SPECTACLES. 

THÉATaB  l>t&  AETS. 

Les  Deux  Ménages.'^ Les  Deux  Journées. 

La  seconde  représentation  des  Deux  Ménages  avait  attiré 
hier  un  assez  grand  nombre  de  spectateurs.  Cette  comédie , 
qui  n'est  à  bien  dire  qu'un  tableau  de  mœurs,  est  pleine  d'es- 
prit et  de  gaité.  M.  Bourdeuil  et  M*"*  Dorsay  sont  deux  pa- 
trons conjugaux  taillés  de  main  d'observateur.  Aussi  je  parie 
que  le  nom  de  Bourdeuil  surtout  servira  bientôt ,  daus   le 


monde ,    de   d^onimînation  générique  pour  ces  innocens 
maris  qtw  des  épouses  adroites  et  coquettes  accusent  d'ingra- 
titude et  d'inâdditéy  afin  de  conduire  avec  plus  de  sa  reté  lenrs 
intngaet.  Tiste  «  il  faut  parler  franchement,  n'est  paslbsa^ 
place  dans  le  r6le  de  Bourdeuil.  M"*.  Fitxelier  n'a  pas  saiii  ' 
parfaitement  le  sieÉ   :  elle  met  de  la  mignardise  dans  sa  . 
jalousie.    Les  auteurs,  j'en  suis   d^accord ,  n'ont  pas  vonla 
inspirer  à  h  jeune   M"*.    Bourdeuil  les   fureurs   de    M"% 
Dorsan.    Mais    M"**.    Bourdeuil  est  jalouse»  et    la .  jalou- 
sie n'a  jamais  été  un  sentiment  mignon  «    m^me  chez   les 
femmes  mariées.    Mesdames  St.-£lme  et  Simonet  possèdent 
bien  leurs  rôles.  1^1  serait  à  désirer  qu'à  la  prochaine  repré- 
sentation on  trouvât  daaa  cet  ouvrage  tout    l'ensemble  qu'il 
mente. 

Les  Deux  Journées  me  rappèlent  des  mois  entiers  de 
troubles  et  de  misère  au^éprouva  noire  France  »  a  certaine 
énoque  de  l'histoire  i  elles  me  font  souvenir  anèsi  de  ces 
abus  de  la  force  et  du  pouvoir  dont  les  peuples  n'ont  que 
trop  souvent  à  gémir.  Heureusement  Mikeliy  le  vertueux 
Mikelif  est  là  pour^me  reconcilier  un  peu  avec  les  hommes. 
Il  ne  faut  souvent  qu'ufie  âme  généreuse  et  dévouée,  pour 
venger  l'humanité  entière. 

Il  j  a  longtems  qu'on  avait  représenté  sur  notre  scène , 
cet  opéra  dont  la  musique  est  %i  mélodieuse  et  si  dramatique. 
On  doit  regretter  que  Chérubini  n'ait  pas  laissé  plus  d'où* 
vrages  au  théâtre  ;•  la  verve  et  le  talent  de  ce  compositeur 
l'apuelaif-nt  fBe  glorieux  succès  dans  ce  genre,  Bié  a  joué 
âfiieli  avec  une  vérité  et  une  bonhomie  charmantes.  Joliet, 
qui  se  fit  une  si  grafide ^réputation  dans  ce  rôle  qu'il  créa  , 
ne  le  jouait  certes  pas  mieux.  M"^  Berteau  a  chanté  avec 
goôt  ;  nous  voudrions  en  dire  autant  de  Chardon ,  qui  se 
montre  d'ailleurs  très-botj  comédieh  dans  tous  ses  rôles. 


0mmnc(  d  ^^jtxHsivU. 


PASSAGE  DU  SUND.— Z>i/  241711  ^5  mai. 

118  bâtîmens  ,  parmi  lesquels  :  Neptu- 
T>us,  c.  Hoim,  et  Restitution,  c.  Flock , 
de  Bordeaux  à  Copenhague. — Vr.  Ikina  , 
c.  Postema  ,  de  Bordeaux  à  Swinémunde. 
— Oocior  Dubb  ,  c.  Hook ,  de  Cette  à  Lu- 
beck. — Eleonora  ,  c,  D^well,  de  Mémel 
à  Bordeaux. 


PORTS  ÉTRANGERS. 

AARIVAGES* 

C)y<le  ,  a  Juin.  —  Friendshîp,  Girloff  , 
V.  'le  Marseille. 

Deal ,  le  6.  — york-MefchMt^  ven.  de 
Cliarente. 

Gravesciîd ,  le  5.— Lord  MeHeville ,  c. 
Bluck,  y.  de  Calais. 

Livcrj^ool ,  5.  —  Zéphir,  c,  Frater»  v- 
de  Chirenle. 

Ntwcastle,  le  s.  — •  Charles-and-Ann  , 
c.  Richirdson ,  v.  de  Rouen. 

PI  y  mou  ih,  le  3  — ^pring,  c.  MofSat ,  v. 
de  Rouen.— Sarapson ,  c,  Harris ,  v.  du 
Havre,  pour  Cardiff.  —  L'Elisa,  c.  .Le- 
blanc ,  v.  de  Cork. 

Portsmoush,  les  4 et  5.— L«  Yictoirt* 


Marie,  c.  Lejeone,  v.  de  Cherbourg.  — 
Le  Désiré,  c.  Angot,  v.  d'Honûeur. 


PORT  DE  ROUEN. 

CRARGEXfiNa    BT   aÉCLAHATlOIfS. 

^^^Chargfjc.  du  brick  l'Eugène,  cap 
Moulinet ,  ven.  de  Bordeaux. — Cour- 
tier-interp. ,  M.  Viard, 

Béclamcimtrs  f  MM. 

3  fôts  vin» — Chalon  fils  aîné» 
98  ditodito. — D   Laisné, 

4  dito  dito. — Delà  mai  tt  ai  rie. 
4  dito  dito.— Carpentier. 

4  dito  dito.-*-Foussac. 
I  ditodito. — Martin  frères. 
40  boucauts  tabac. — Lé  garde-mag^fin. 

—  Le  hrfck  l'Auguste,  de  S'.^Malo, 
cap.  Noël,  ven.  de  Bordeaux,  ch.  dr 
549  fôts  vin.-^^Vîret-Lehaitre. 

—  La  Jeune-Fanny ,  cap.  Guillaume , 
ven.  de  Bordeaux ,  ch.  de  aSa  fûta  vin. 
•*-Viret->Lehaitrc. 

{p^CBikon,  da   lotigre  rHyppolite. 


cap.  Gaston ,  veQ«  du  Château  et  Ro- 
chefort. — Courtier-interp.  H.  Viard. 
^éclamateurs  j  MM^ 
69754  kil.  sel.— V.  J,  B.  Hébert. 

3  fdts  eau-de-vie. — Maria  et  Ame- 
line.  ^ 

—  La  Victoîre-Bien-Aimée^  cap.  Ma- 
znrier,  ven.  de  Caen,  cb.  de  309  fûts 
bulle  de  colza. ---Crevel  et  comp. 

0:^Charci  n.  du  sloop  le  Phélidor^t- 
Julie,  cap.  Goua  ,  ven.  de  Fécamp.-^ 
Courtier,  M.  Lucet. 

2,4o3  planches  sap. — Yiger  fils. 

E^Chaacbii  dn  brick  le  Mars ,  cap.  Le* 
vallon,  ven.  de  Bordeaux.— Courtier 
interp  ,  M.  J.  Pellecat. 

Réclammtêurs  HM. 

I  Baril  vin  muscal.^^Lecarpentier. 
75  fûU  espriu— J.  C.  Lebreton. 
98  caisses  savon.— E.  P.  Florj  fils. 
81  banj.  de  vin.— Viret-Lehattre, 
a 4  fûts  vin.— P.  E.  Ronlland. 

16  dito  dito. —  I  caisse  dito< — i  fAt  eau* 
de-vie. — Loridn  a!né« 

•  6  fAts  vin. — l.'Hermilte. 

17  ditQ  dito.-«»A  ordre. 


Mouvement  du  i3  juin. 

lYAVinES  E!fTl£s, 

^  Le  sloop  l'Union  ,  cap.  Dtibos  ,  ven.  do 
Cou Ir ville,  cb.  dr  cidre  cl  boi«, 

I-e  sloop  TAci  onl ,  cap.  Vau(|uclio  ,  v. 
de  Londres  ,  cii.  de  ploiub. 

^A\l^Es  KXPÊDiÉs. 

1^  sloop  la  C.'.iolinCjC.  Mocaer,  ail. 
mi  (!i-oi%i<: ,  stir  ksi. 

Lf  cli'iSM^iii.iré**  l.-i  Marie-Joseph  ,  cap. 
1.1'Inii,  »ll.  à  UordeauK,  sur  lest» 

Le  (li.issc-tnarée  l.i  tSainle-Parbe  ,  cap. 
1  ir.'!  ,  ail.  à  S.iiMt-l*ii'ir*>  ,  sur  lest. 

Im  gribjtio  rAiiuable-Bailuide,  c«  Le- 
ioui-j,  ail,  au  llavru,  sur  tc»t. 

Le  chai;«e*fiiarcc  la  Jouiie*AdèIc  ,  cap. 
fwo  ,  al-,  à  .>Lirenuej  ,  sur  lest. 

1^-  cha.vNf-iuarée  le  Siill^,  c.  Uolando  , 
ail    nu  (.roisiCi  sur  lest. 

Lef  clM»»e-iiiarêc  l'Iieureux- Retour  ,  c. 
I  f*<-<)iio,  ail.  àiiic«t,<li  de  boisdecliéiic. 

Lt'  cli.ibMï-inaréo  le  \  oyngeur  ,  c,  Sei- 
^.inrd  ,  :il.'.  à  L\iuli^iirii  ,  sur  lest, 

l.v  brick  les  'Irois-Fri-re*,  c.  OuihoDiat , 
eiitré  fii  ce  port  le  tj  coiiratil,  est  des- 
r«»:id>i  a  Diepped^illc  ,  pour  y  déposer  sou 
c  inr^paipjit,  consistant  en  \iu. 

1  a  ^'oi'lette  la  iMarie-(.^aroline  ,  cnpit. 
Toi  lin  t ,  e»t  nus»!  descendu  à  Dieppedalle 
|)Our  y  entreposer  sou  cbargeiuuut  de  icL 

rOilT  DL   IIAVKK. 
Monx'iritent  du   i5  juin» 

>AYIU1.S    KNTlthS. 

Le  b.il'Mu  à  vjptur  le  Triton,  c.  Plcj, 
^LMi.  li.i  .^outii  iniplon  ,  sur  ie.'^t. 

l.e  b.itt'jij  .iii^iais  de  plai.«ance  Auby,  c. 
Lof'Ls ,  V.  'i.'  i.'tw  'S  ,  sur  K»it. 

La  picrlif  Lugénic-Adt'Iaide-Louise- 
cruiliaii»,  r.  Puib^y  ,  v.  de  Lroloy  ,  cb. 
<*l.-  h'.js  «l  i  :u. 

Le  britk  .luiéricain  Factor,  c.  William- 
Oray  ,  v   di-  New-Vork,  ch.  de  colon. 

Le  biitk  a  us;  lais  (ionfreney,  c.  Lecarn, 
V.  de  151  \  :b  ,  cil,  de  cbarbou. 

Le  bfick  le  S'-juaj>hore ,  c.  Crevecœur  , 
%  .  de  LouJic^,  cb.  de  café  ,  etc. 

>  VMKIJJ    EXPIDrL.S. 

Le  patkr[-!toi)d  anglais  Lr-.dy-Welling- 
*•••',  cap.  Ftilz:iid,  ail.  à  Soulliamptou  , 
<  Il    de  p.»>»ns['r5. 

Le  l)M(.k  ia  M.idrlaiae  •  c.  Ijurauv,  ail. 
.'i  Naiiles,  rlu  de  plârre. 

Le  biii  k  aii^l.ii>  riora  ,  c.  Cockings  , 
ali,  il  I):niiuu[b,  sur  le»t. 

L^  p.>(L'.*l-I»oolaiit;lui»  Pr  in  ce-Col  >ourg, 
•  ?p.   i'.'<t', ',  ail.  à   Soutiiaiuptou,  cb.  de 

PORT  Pli  OUILLEBKl  r. 

M  t.-  it^c*nc'nl  fin    11  un  12  juin . 

>\i  f  .:•■//'.  ri  .'i*  F'iilt'i^rrrr  et  descendus 
ic    I  >    ifu   ni n tin 
L«'^  «^''ix -Liî^i-nire ,  cap.  liri>eL 
I  *r.  •■  '  I  »!♦•  .  •:.  ll<>iir'v. 
I  r  .1  ■    II'  -linnry,  m  p.  Daniel. 
I.i-  'M..;  Mil  ,  cap,  l-t'lîf»l. 
|,.n  N.r  !••-!). »f»i- ,  *Mp.  Cil' Il  tôt. 


(4) 

L'AîmabIe*B.-ithildei  cap*  Letùatà: 

Le  Jeuue-Ëdouard  I  cap.  Ménage. 

La  Flore* Victoire  ,  cap.  Boardon. 

Le  Béné-M'irie ,  cap.  Salion. 

Le  («raDd-Frédéric ,  cap.  Hodo. 

L*I]élèiie ,  cap.  Ifarou. 

I^  Marie-d'Ainour,  cap.  Caucboîs. 

Le  Bon-Père,  cap    Peii^ird. 

Le  Prosper  ,  cap.  Brecba. 

Les  Trois-îFrère* ,  rap.  Dubourff» 

La  Victoire,  cap.  Potel. 

La  Béréuice  ,  cap.  (îoyon. 

La  Marie*Frauçoise,  cap.  Havani. 

La  \  ille-de-Clieibourç  ,  cap.  LuncboD. 

Le  Lis  ,  cap.   Ta\er*oii. 

La  Constance  ,  cap.  Bizet, 

La  Félicité,  cap,  Lem.ircliand. 

La  Marie- IIorlen»e  ,  en  p.  Bessac. 

Le  Coureur  ,  cap.  Boulin. 

Le  César,  cup  Leliec  bo. 

L'Adélaida,  cap.  Couset. 

La  KobC ,  cap.  joubllan, 

Neccabé,  c.  p.  Joncs. 

Le  Cbarles- Ferdinand  .  cap.  Laadriu. 

L,'i  Cécile,  cap.  Dccafrucc. 

1-es  Qualre-Frcrcs  ,  cap.  Lepalinec. 

I^  Paul  et  Arsène  ,  cap.  Custe. 

Le  Jeune- Edouard  ,  cap.  Henry* 

i/Aiinable-Loiiisc,  cap*  IJebert. 

Le  Père-de-Famille,  cap   Corcbouant. 

Le  Cli.irles ,  cap,  Celo, 

J.c  Mess;is;er  ,  cap.  Launny, 

Le  lîieii-Aiiné,  cap.  Loréal. 

Les  Deus-Sœurs-Unies  ,  cap.  Barret. 

\  rouw-Elisabelb  ,  cap.   A.  Neperut. 

Le  J»on-Méiiagf> ,  cap.  Kocbe. 

La  PiMite-Adèle,  c.»p.  Thomas. 

Sont  ariii'tr*  dr*  I^i'liufnii'r  et  descendus 
à  ia  marie  du   i5  : 
r.e  Jean-Marie,   c,   Quiiiiper. 
Le  Vélocifer  ,  c.  Néel. 
Stéphanie,  c.  Sana<jren. 
'l'l^h;ll!e  .  c*.  Scren. 
Le  Pere-Adain ,  c.  Moisy. 
I-es   Drux-Frëres ,  c.  Barbé. 
L'Aiinabh^Pnidence ,  c.  bisson. 
Le  Si. -Pierre  ,  c.  îgou. 

Sont  descendus  : 

L'Indépendant ,  c,    Masson, 
Le  Picpiehot  ,  c    Dyrai^on. 
Les  l)«.'ux-Sœur<i,  c.  Liuzac. 
LWugu.ste  ,   r.  Liunay. 
Lanna  ,  r.  fbgo. 
Le  Pi  in  tenip»  ,  c.   Tbillppc. 
La  Hose  ,  c.  Piel. 
L* A i mal)! e- Virginie  ,  c    Vali-'e. 
Lra  Deux-Kiigi'iiie  ,  c.    Oriirl. 
LaConstance-llypolite ,  c.  DcMiiazures. 
Sont  montes  à  ia  marèt , 

r.3  Ste-Anne,  rap.  ('o!lin  ,  v.  de  Saiut- 
AJar'in,  cb.  de  vin  ,  ei  vinaigre. 

l/l.  iMr>ii  .  c.  L  uioureux,  v  de  Pouli- 
gueii ,  cb.  de  ^el. 


i 


Niintcs  y  S  j'tin. — K>t  enlrn  en  cette 
ri\  ère. — l^e  brir.k  aih'-rirain  Clio  ,  de 
Ho- ton  ,  V.  de  Neu-Voick,  cap.  Broxler, 
t  II.  de  f  oion  ,  riz  ,  café,  à  la  conMgnation 
dp  M.  iVlher. 


AS  WrSTBAnM. 
DM  ccmrtnmrmw9muM 
Rêstdtat  du  pf entier  coaoomrs 
devant  le  eanteii  d'àdminififùiiàm^ 
pour  l'achat  tn  i835 ,  det  toAmeg  mé^ 
cessaires  aux  manufactures  rt^^Ut, 
et  dont  la  clôture  ^  annoncée  fakarà 
pour  le  3o  mai ,  et  rernue  mnâtUie  mm 


4    jnin^  a   eu  lieu  ejjcctwe\ 
dernier 
fiouo.  Fut. 


jour. 

AcaaTi  :  I*.  c»iM 

aoo   10  Virginie  bcaafewIbgebMa 
conc,  de  trcs-boopa  %trtm 

et  en  partie  fin*  à. »oS     • 

70     »  diio  b«ao    fcuiiUg*  tt    ^ 

bonne  mtc sM     » 

64     B  dilo  dilo         dilo.. ......   itS     • 

47     >  dilo         dlio         dito ifS     • 

73     »  dito         dilo         dilo 187  fm 

f^a     »  dilo  Lien  cursd  et  de  bcMae 

Sl.'«6.... •...•,„■.,     18S       • 

ai 3     »  dito         dilo         diio f6S  • 

au4     »   dito    joli     lriiilU<;«    ti    àm 

lis  • 

■70  • 

175  • 

l«7  Sm 

18}  • 


a6 

5o 


friiilU<;« 

bonne  »cve , 

diio  Lonn«  qiMli:«., 

dito         dito 


a64  aC  dilo         dilo.. 


IfO 

6 


B  dito  bltn  coFMctdeb.  •- 
»  Aiuêriqne  »  fenilLiga  janan  , 

Jr^er,  MMiplr  et  d'onc  »£▼• 

lrîr»-linc.. 


'. .••••(. .«••.•.■.,•* 


14^9  36 

Le  tout  livrable  d.ini  les  portf  ck  Botw 
deani ,  le  Havre,  Dunkerqut  et  Mantilk^ 
oii  la  presque  totalité  de  ce*  Ufcâa  «I 
rendue  ;  payable  conipUnt,  sons  rimayli 
de  I  ou  de  5  p.  "/,,  on  â  4  et  6  mmuie 
terme  :  tare  à  la  p.  •/,. 

Le  second  concours  de  i8a3 
en  uoveuibre ,  comme  d* usage. 


PRIX  DU  BLED, 
il  juin. — YvETOT.   ...  45  & 


I  a    I J.  —  Pavillt. 


4S 
•  •  Il  fc 
(  le  Qmmittl 


'4 


BOURSE  DE  PARIS,  D'HIEK. 
Effets  Puùlics. 

CINQ  PO  un  rE>iT  ro^SOUDRSt 

Jouiiunre  An  11  Mars  lealc 

87f  3oc  aSc  aoc  i5e  Soc  40c  35c  4ocS;flM 

nEr.nxNAiss.  dr  LiininATiow, 

JiMiusanrr  du  si  Min    iSil. 

Ech.  du  aa  Mars  1814,  lift,  1     a     loi  tS  tib 

i8a5,        9     4     loi   aSc 
Idem  NomiiATiTU,  18a  4 

A."k-NL'niL5   DP.    1000   FB.,   à   4   p.'  •/^ 

Avec  lois  et  priacn. 

Jduuuuce  lie  Dfccnkrt  ilaa. 

io6af  5oc 

ACTIONS   DP.   LA    hkSQ,    DE   VEARCI,' 
JuuuMoce  de  JaoTin  lial. 
l585f 


THÉÂTRE  DES  ARTS. 

Aujourd'hui  SAMEDi  14  JUijr» 

REL.4CI1E. 


JrCX  CoMlQ!  ES   DE   Glll!rGALCT. 

BOGER-Lfi-DUa  . 
raniomime  en  3  actes  ,  i  spectade. 


)L^ 


K.N.  IM.  1  i.Uhlil;:  CU.NiMLKCL\LK  (tN  tAi..u ii.i  ib  m  ex  iiiim-ooLcc)  DK  C.  BLOQIEL,  RLE-St  LO  ^.•  34. 


DIMANCHE. 


JS*  i93.-^2*«  A 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SElNE-INFÉRlEURE. 

Cette  FcaiHe  paraît  tous  les  joars.  S'vdresser,  poar  rAbonneqnent  et  la  Rédaction  ,  aa  Barean  de  fa  Nacelle ,  Place  dei"  Carmes ,  n*.  48,  à  Roaen. 
Od  s  abonne  à  Pari»,  chez  BRissoT-THivi^Rs ,  rue  de  KicheUeu  ,  n^.  7».  — Au  Harre ,  che»  Chapelu  »  me  de  Pari«.  —  Et  ches  toos  le»  Libraires  et 
Directeur.s  des  Portes  du  Départeaieot. —  Le  prix  de  rAbonneuicnt  est  de  i5  fr.  ^haqae  trimestre , pour  Rouen,  et  16  Cr.  5o  c.  parla  poste. 


DIORAMA  DE  LONDRES, 

on 

TARLAEU  DES  MOECRS  BRITANNIQUES ,  ' 

Par  E.  I).  S.  Arcios,  tradnctear  de  Lord  Byron.  (*) 


Jusqu'ici  j'avais  toujours  entendu  dire,  el  les  lectures  de 
tous  les  oiivragCd  écrite  sur  l'Angleterre  depuis  18 14  m'avaient 
coufirinë  dans  cette  opiniou ,  que  les  traits  les  plus  remar- 
quables du  caractère  des  anglais  étaient  leur  goût  pour  la 
viande  saignante,  pour  les  luttes  de  boxf-urs,  les  courses  de 
chevaux  et  les  combats  de  coqs;  peut-être  pourrais-je  j 
ajouter  la  manie  de  se  tuer,  la  coutume  de  vendre  sa  femme 
el  d'élire  drs  membres  du  parlement  au  milieu  du  vacarme 
des  places  publi<[nes ,  et  d'une  pluie  de  boue  et  de  pierres. 
Toujours  r*st-il  certain  que  c'était  principalement  pour  voir 
les  particularités  du  caractère  anglais  que  les  français  sont 
de  tout  teins  allés  en  Angleterre.  1/auteur  du  livre  que  nous 
anuoîjçons  a  cru  voir  une  source  féconde  d'erreurs  dans 
celte  habitude  d'aller  cbcrcherydans  un  pays  étranger,  la  con- 
viction déjà  fixée  avant  de'la  connaître.  11  nous  assure  qu'il 
ft'e>l  fait  un  dçvoir  de  ne  lire  aucun  des  ouvrages  écrits  avant 
lesieu,sur  la  capitale  de  l'Augielerre  ;  bien  plus,  il  s'est 
eiforcé  d'oublier  ce  qu'il  avait  entendu  dire  touchant  lui 
mœurs  et  les  coutumes  de  ce  pays.  Gstte  condiûCe  lui  a 
profité  :  il  est  fort  peu  question  dans  son  livre  de  beefsteck 
saignant ,  de  coqs  et  de  boxeurs,  de  suicides  et  de  femmes 
vendues  ;  mais  à  la  place  de  ces  lieux  communs,  on  trouve 
va  grand  nombre  d  observations  piquantes,  et  qut  ont  le 
mérite  de  la  nouveauté. 

Dès  la  première  journée  qu'il  passe  dans  Londres ,  il  apprend 
une  chose  qui  est  cependant  assez  extraordinaire  pour  qu'on 
Tait  mentionnée  avant  lui.  La  police  est  faite  si  mal  dans  cette 
capitale  ,  que  les  voleurs  y  sont  d'une  audace  eitréme  ; 
faute  de  pouvoir  les  arrêter,  on  avertit  les  honnêtes  gens  de 
se  tenir  sur  leurs  gardes;  à  la  porte  de  tous  les  théâtres,  il 
y  a  des  constables  qui  crient  à  chaque  instant  :  Gare  â  vos 
poches  !  Gare  à  vos  poches  !.•«..  La  toale  est  par-tout  mélangée 
de  voleurs. 


(*)    Un    gros    Tolnme   //i-S*.    Prix  :  7  fr.    5oc.  —  AParis,  chez 
Dilâdnat  ,  au  Palais-Royal. 


Après  un  certain  tems  de  séjour,  les  observations  sont 
devenues  trop  nombreuses  pour  les   rattacher  II  des  récils 

Particuliers.  Il  les  groupe  et  1rs  présente  souS  la  forme  de 
issertation  sur  les  points  principaux  des  mœurs,  de  la  poli- 
tique et  des  beaux  arts.  Mais  ces  dissertations  n'ont  point  l'in- 
couYénient  des  amplifications  de  collège  ;  elles  instpiseut 
sans  ennuyer.  Elles  sont  semées  d'une  si  grande  quantité 
d'anecdotes  amenées  souvent  par  des  scènes  si  Originales  et 
s\  amusantes ,  que  le  lecteur  trouve  dans  presqtie  tout  le  cou- 
rant de  l'ouvrage  de  M.  Arcios,  la  vivacité,  le  mouvement 
dramatique  et  l'intérêt  d'un  roman. 

La  stricte  impartialité  avec  laquelle  l'auteur  a  distribué 
l'éloge  ou  le  blâme  ,  devrait  lu!  attirer  l'estime  des  deux 
peuples  rivaux  entre  lesquels  il  s'est  établi  juge,  cependant  il 
est  fort  à  craindre  que  les  anglais  ne  soient  pas  complètement 
satisfaits,  et  que  les  français  l'accusetit  d'angloïnaoie.  Nous 
ne  saurions  mieux  faire  pour  lui  éviter  ce  dernier  reproche*, 
que  de  citer  ici  des  fragmens  d'un  chapitre  intitulé  :  le  Bow 
clicr  dtf  fVelU'iglon  i  on  verra  là  avec  quelle  énergie  et 
quelle  chaleur  M.  Arcius  exprime  ses  sentimens  de  français* 

«  On  sait  avec  quelle  prodigalité  les  récompenses  ont  été  ac- 
cordées au  général  anglais  ;  tou«  les  potenUUse  sont  difsputé 
l'honneur  de  le  couvrir  de  titres  et  de  cordons  ;  le  parlement 
britanuiquc  a  décrété  des  pensions;  le  roi  lui  a  donné  de 
nouveaux  litres;  chaque  paroisse  de  la  capitale  a  voulu  avoir 
une  rue,  un  passage,  une  face,  un  carrefour  qui  portât  l'un 
des  noms  de  sa  grâce;  un  grand  nombre jle  marchands  Tout 
pris  pour  enseigne  ,  afin  d'achalander  leurs  magasins  ;  les 
dames  ont  formé  une  souscription  du  produit  de  laquelle  oh 
a  élevé  une  statue  de  bronse  qui  représente  le  duc  de  We!r 
lington  ,  dans  le  costume  et  la  pose  d'une  statue  antique 
d'Achille  ;  mais  le  plus  précieux ,  le  plus  extravit^ant  de  tous 
les  présens  reçus  p«r  sa  gri^e,  et  un  bouton  d'argent  rev^lM 
d'or,  et  du  prix  de  huit  cent  mille  francs.  ,Çe  bouclier  est 
orné  de  deux  espèces  de  ciselures  ^  l'une  qui  règne  dans  toute 
la  circonférence  forcS  des  bas  reliefs  ordinaires  qui  rcpié- 
sentent  les  principales  époques  de  la  vie  militaire  du  gcnciat; 
l'autre,  qui  occupe  le  centre,  est  en  relief  beaucoup  plus* 
saillant,  car  les  chevaux  et  les  personnages  du  piemier  plan 
sont  aux  trois  quarts  détachés  de  la  maf^^  du  bouclier.  Ce 
centre  est  la  partie  principale  et  lapins  curieuse,  car  elle 
représente  le  duc  de  Wellington  foulant^^apoléon  aux  pieds 
de  son  cheval.  »  Voici  une  réflexion  ^quefait  M.  Arcius  au 
sujet  de  ce  bouclier  ;  «  un  biographe  romain  l'a  dit  â  propos 
de  trois  cenU  statues  de  Démétrius  de  Falères  :  la  prodigalité 
dan»  les  récompenses,  est  le  premier  signal  de  la  décadence 


3*an  pays  et  de  la  corraption  des  hommef  qui  le  J^ps* 
cernent»  etc.  » 

*  ^La  detcriptîoa  qu'il  donne  de  la  chambre  its  c«iirai«Be§ 
n*ett  pas  moint  pîqMnie  par  les  singuliers  demie  dmit  le  ha- 
sard rendit  M.  Arcius  témoin,  que  par  le  nombre  y  b  préci- 
sion et  i'eiactitude  des  portraits  qu**il  trace.  Nous  ne  pouYont 
nous  refuser  au  plaisir  de  transcrire  ici  les  stngnliërea  im- 
pr^sions  que  la  premrëre  yue  du  parlement  brilannique 
occasionne  à  Télranger.  «  Quand  on  pense  f  dii-il ,  k  rim* 
portaoce  des  débats  de  ce  parlement:  Quand  on  songe  que 
des  rojaumes  ont  été  créés ,  que  d'ancien*  étaia  on  tété  anéan- 
tis, que  le  sang  de  plusieurs  millions  d'hommes  a  coalé  sur 
la  mer  et  sur  la  terre  •  que  la  surface  entière  du  globe  a  été 
bouleversée  en  conséquence  des  déJibératious  de  cette  assem- 
blée, on  s'imagine  que  tout  doit  s*t  passer  avec  une  gravité, 
avec  une  solennité ,  avec  nne  pompe  dignes  de  l'immense 
pouvoir  qu'elle  eierce!  •• 

«  Quelle  doit  être  la  suprise  de  l'étranger  lorsqn'arrivant 
à  la  chambre  des  communes,  il  n'apperçoit  qu'une  salle 
étroite,  mal  décorée,  incomnsode,  incapable  ae  contenir 
les  sept  cenla  nombres  qui  devraient  s'y  réunir,  et  cependant 
trop  vaste  encore  pour  le  petit  nombre  de  ceui  qui  ont 
la  coDtcieQce  de  s'jr  rendre  habituellement  !  Comme  $c$  yeux 
doivent  être  étonnés  lorsque  cliercliant  dans  le  costume  des 
nieiiibres  de  l'asiemblée  quelques  insignes  de  leurs  hautes 
fonctions,  s'attendant  en  un  mot  k  éprouver  le  respect  re- 
ligieux que  ce  roi  africain  ressentit  lorsqu'il  entra  parmi  les 
sénateurs  de  Rome,  il  apperçoit  des  hommes  d'un  âge  niâr, 
des  ministres  même,  rc\étus  d'habits  avec  lesquels  on  ne 
serait  reçu  le  soir  dans  aucune  société  décente,  des  jeune  s 

i;«'ns  costumés  comme  leurs  domestiques,  leurs  piqueurs  ou 
eurs  palfreniers,  dormant  sur  les  bancs  au  lieu  de  suivre 
la  discussion,  ou  bien  empêchant  leurs  voisins  d'entendre, 
par  le  bruit  de  leur»  conversations  particulières.» 

(  La  aaita  an  prochaio  nume'ro.  } 


(^) 


t 


JADIS. 

Jadis  «n  chef  de  barbares  conquérait  la  Nenstrie ,  en  chan- 
geait la  face  et  la  rendait  aussi  florissante  que  le  royaume 
était  malheureux*  Sa  justice  l'immortalisa  ,  et  de  nos  jours 
«ncôre  les  opprimés  invoquent  Roi  Ion. 

Jadis  Robert ,  roi  de  France,  ayant  appris  que  des  scélérats 
se  proposaient  de  l'assassiner,  les  invita  à  sa  table,  les  fit 
communier,  et  leur  pardonna,  en  disant  gu*il  ne  poux^att 
pas  te  venger  de  ceux  que  son  tnatira  nvnit  reçus  à  sa  table, 
Jadir,  un  normand  sans  naissanç;*^  assis  sur  le  trône  renversé 
drs  saxons,  donnait  de  bonnes  lois  à  l'Angh-terre,  et  faisait 
trembler  ce  Philippe  qui,  au  rapport  de  Thiktoire ,  ne  fut 
fameux  que  pttr  ce  qu'il  vit  faire. 

Jadis  ce  roi  qaî  affranchit  les  communes ,  terrassait  nn 
anglais  qni  l'arrêtait  dans  la  mêlée,  et  lui  di<ait,  avec  le 
aiiig- froid  d» Henri  lY  :  ne  sais^iu  pas  qu'on  ne  prend  jamais 
le  n*i  aux  échecs  ? 

Jadis,  In  anglais  tributaires  de  la  valeur,  et  fidèles  k  leur 
parole  ,  déposaient,  sur  le  cercueil  de  Duguesclin ,  les  c\eh 
de  rhAteau«Neuf-de-Rand;.n. 

JaJis  la  viergedeVauronlfnrs(abandonnéede  ce  monarque 
qiif  i'hisloiri*  a  nommé  *c  Victorieux),  expiait ,  sur  le  bù'.her, 
)^  crime  d*;.voir  sauvé  la  patrie  ,  et  du  sein  des  ilammcs  faisait 
pâlir  encore  $e$  lâches  et  vils  ennemis. 

Ja  Ks,  Louis  XII  répondit,:  ce  nett  pas  en  roi  dt*  France 
A  venger  les  injures  du  duc  d'Orléans;  et  sur  le  champ  de 
Lar.tlle  :  que  cetiv  qui  ont  peur  $e  mettent  derrière  moi. 

Jadis  ce  béarnais,  si  brave  et  si  bon ,  n'estimait  pas  asses 
le  tiûue  pooT  vouloir  y  monter  sur  les  cadavres  de  ses  sujets: 
f-ûim  rais  mieux  ,  disait-il ,  ne  point  apoir  de  Paris,  que 
de  t*a\'oir  tout  miné  par  la  mort  de  tant  de  personnes . 

Les  femmes  d'autrefois  qui  vivent  encore,  sont  de  bonnes 
femmes;  le»  hommes  d'autrefois  des.f*  Oh  !  jadis.  R. 


%M»Ha%t 


MACEDOINE. 


— 'Quaete  nouveaux  nocturnes  du  técomà  11.  M 
narre  compatriote,  viennent  de  paraître,  tt  BOOf 
citons  ceux  qui  aiment  les  chants  cncîe«r  «1  '  " 
avons  aemarqaé^  dans  le  nombre  de  cas 

MToles  tie  fjtbsence^   par   M***  Sophie  dt 

Wpart  du   'Irouhadour^  V Etoile  du  Befwer  ^  et 
vous ,  méritent  aussi  d'être  distingués»  Oé)à  nova  m 
du  Joli  nocturne  qui  a  pour  titre  :  tHeunuee 
Ces  morceaux  se  trouvent  k  Paris  ,   ches  Pctil  ,   an  i 
de  musique,  passaac  Feydeau  ;  et,  à  Roaeo ,  ma  bai 
lit  Nacelle^  oii  quelques  exemplaires  sont  dépoada. 

—Ou  Kt  sur  une  manière  de  feuille  de  papier  qai  ih 

de  lems  à  autre  dans  le  Finistère  : 

M  L'ivrognerie  est  le  vice  auquel  le  bat-bneloo  eat  b  pki 
•  euclin.  Pris  de  vin,  ne  le  cootraries  {âmab«  ••  VMia  h 
»  mettrex  hors  de  lui.  Rien  ne  le  retient  oion,  la  CMM»» 
»  riété  qu'il  éprouverait  le  pouMerait  jusqa'à  cooisnctlf*  ha 

»  plus  horribles  actions.   *• 

Et  plus  bas ,  dans  le  même  article  : 

«  Le  Breton  est  bon  père  ,  bon  fils ,  bon  aim  :  il  •  loaâs 
»  les  qualités  sociales.  C  est  une  pierre  brute  qu'as  kalile 
»  ouvrier  met  facilement  en  œuvre.  • 

Belle  qualité  sociale  que  rivrogmerie  !  Koos  oaoas  aSs^ 
mer  que,  quoi((uc  bas-breton  ,  le  jongleur  qni  a  griflbnoéÏHle 
turpitude  ,  n'est  pas  une  pierre  brute.  Noua  noos  dçoMn 
dons  comment  il  se  fait  que  dans  un  pays  oh  iJ  y  a  da 
goi\t  et  de  l'instruction ,  il  paraisse  un  joarnal  uuw  aat^ 
rablement  niais.  Il  n'en  faut  pas  plus  poar  dëcrâor  ftsaie 
une  ville. 

—  Vous  ,  mesdames  qui  arrx  reçn  de  la  nalnre  dei  iewt^ 
que  l'art  de  51.  Desirabooe  n'a  pas  encore  remplacée!  !  \wm 
qui  voulez  conserver,  dans  toute  $ë  fraîcheur  et  son  iolégrili 
cet  ornement  k  la  fois  si  utile  et  si  séduisant ,  prnrnin  laaa 
à  Rouen,  chez  H*"*  Deville ,  rue  Reaovoisiae  a*  14,  oae 
fiole  de  VEau  Odonialgique  de  M.  Desibabooc.  La  l^èia 
friction  d'une  brosse  imbue  de  cette  composilioo  ,  aaCva  laoi 
les  huit  jours  pour  entretenir  votre  bouche  dana  l'étal,  le 
plus  parfait ,  et  pour  donner  k  vos  aencives  celte  teiala  raM 
qui  coulraste  si  agréablement  avec  la  blaucbenr  da  iViaail 

Vous  vous  étonneres  peut-être  qoe  M. 
devrait  plutôt  accélérer  la  chute  des  dents*  qoa  la  { 
ait  composé  ce  préservatif  admirable  «  et  qaa, 
médecin  du  Diable  Boiteux  y  qui  bleasail  lea 
avoir  l'occasion  de  les  guérir,  il  n'ait  pas  plall 
carier  nos  mâchoires ,  qu'ik  les  assainir  ;  isaîa  votre 
cessera  quand  vous  tous  seree  pénétrées  da  aèle  et  di 
téressement  de  notre  célèbre  deatisic,  Soa  Eao  dqhi 
favorablement  par  les  personnes  qai  ea  aoA  frsl  wm  a^lP 
habituel,  oiïre  un  moyen  il  la  fois  efficace  ai  agrâaUa.  aaaa 
la  conservation  et  la  propreté  de  la  bouche;  alla  aa&  i 
aussi  avec  succès  dans  les  douleurs  qa'occasioooeat  ai  1 
hi  carie  des  molaires.  La  manière  de  s'en  sarTirctt  ia 
dans  l'avis  que  l'on  distribue  avec  chaque  boatcilla  daal  la 
prix  est  de  5,  10,  iS  et  a5  francs»  aaivant  la  graodaor. 

—  Voici   comme  s'eiprime  \e  Courrier  deM  SpreêêelfÊ^ 
en   rendant    comnte    des   débuta   de  pliuiean  aclcara»  aa 

thcâtie  de  Versailles  : 


«  Dans  cette  représentation  {Josepih)  ,  M. 
qui  jouit  en  province  d'une  réputation  méritée^  a^ 
i\-€C  talent  le  rôle  de  Jacob.  Sa  voîi  est  balUt  aaa  iaa 
ne  manque  pas  de  noblesse;  aussi  le  public  da  VenaîMi 
a-t-il  cassé  à  l'unanimité  le  jngement  sérëre  renda  il  y  • 
peu  de  tems ,  contre  H.  Margaillao  ,  par  la  yndila  4t 
Rouen, 


—  M}^*  Mars  a  Jou^  Valérie  k  Marseille.  B  Al  infoasible , 
dit  le  Journal  plus  que  borgne  de  la  Méditerranée^  d'ei pri- 
mer la  sensation  qu'elle  a  produite  dans  ces  scènes  admi- 
rables de  cécité.  Tout  cela  est  concevable  pourtant  :  M^'*  Mars 
étant  aveugle  dans  la  pièce,  il  y  aura  eu  sympathie  eutre  le 
public  marseillais  et  Pactrice. 

A  l'aveugle  et  intéressante  Valérie  a  succédé  le  bon  et 
pieux  Tartufe,  lu>e%  habitans  de  Marseille  ont  encore  beau- 
coup appLandi.  FI  j  avait  peuUétre  encore  sympathie  entre  le 
public  et  le  pauvre  homme. 

—  Dans  l'opéra  de  Virginie  on  remarque  un  pauage  où  le 
'  cruel   et  galant  ApfHus  dit  à  son  confident  obligé,  qoe  la 

douce  image  de  r  objet  cher  et  fatale  eil  encore  peinte  à  ses 
yeux  par  la  charmes  de  la  nuit.  A  ces  mots  de  charmes 
de  la  nuit ^  on  prétend  que  M*  Désangiers  le  cadet,  ou  plu- 
tôt M.  Cadet-Désaugters  a  tomIu  s'attribuer  le  pocme,  et 
déshériter  ainsi  son  afné  par  droit  imprescriptible  de  pé^ 
remption.  Cette  prétention  nt  peut  être  fondée  que  sur  on 
privilège  facile  à  contester.  Quoiqu'il  ^n  soit  nous  pensons 
que  tout  ce  qu'il  y  a  de  ténébreux  et  é^obscur  dans  le  poème, 
peut  être  revendiqué  par  le  chantre  de  AÊadelony  tet  faire 
partie  de  sa  légitime. 

—  Voulez*vons  connaître  le  style  épistolaire  d'un  sultan 
i  écrivait  familiërement  à  l'un  de  %es  grande  viaîrs?  £n 

voici  un  échantillon  : 

M  Toi  ,  mon  grand-visir  et  lieutenant-général  illimité  : 

»  Après  l'avoir  honoré  de  mes  salutations,  je  daigne  te  faire 
»  faire  savoir  pr  les  présentes  ce  qui  suit  :   etc* 

»  Commencement  du  mois  de  rhezeb ,  1 112  de  Mahomet.» 


(5) 


qu 


—Le»  anteart  in  Médecin  Turc  veulent  transporf^  len^ 
pièce,  <)u  Théâtre-Feydeau  au   Vaudeville.    Monsieur,   oa 

plutôt  madame  le  docteur  P t ,  s'oppose  ,  dit-on  ,  à  cettt 

translation  t  altendn  qu'il  ne  veut  pas  qu'on  le  joue  sur 
aucun   théâtre. 

—  Le  jonrnal  qui  peut  passer  pour  le  Moniteur  def 
Modes ,  nous  apprend ,  dans  sa  partie  officielle ,  qu'à  la  der* 
nière  séance  de  l'Institut  il  y  avait  beaucoup  de  chapeaux 
blancs  en  bois,  paille  de  riz  en  tissu  de  coton.  5ous  savions 
bien  qu'on  assistait  en  bonnets  de  coton  aux  séances  bon^ 
hommiques^'mais  nous  ignorions  que  l'usage  des  chapeaux  de 
cette  espèce  se  fût  déjà  introduit  k  llnstitut.  On  y  voyait 
encore,  dit  le  même  foornal,  des  atles  de  moulin  en  ruban 
de  grande  largeur  ,  sur  plusieurs  chapeaux,  U  serait  curieux 
de  savoir  si  m.  Lacre-'Tel  on  M.  Lémon....  s'étaient  coiffés 
en  mou(in-à-vent ,  pour  assister  à  c»tte  réunion  ? 

—  Fontenelle,  notre  compatriote,  avait  an  frère  abbé*. 
On  demandait  nn  jour  k  l'auteur  des  'Mondes.  «  Que  fait 
monsieur  votre  frère?  —  Mon /rrre  ^  dit-il,  il  est  prêtre? 
—  A-t-il  des  bénéfices  ?  —  Non. ---A  quoi  s'occupe- t-il  ?  —  Le 

matin  ,  i7  dit  la  'messe —  Et  le  soir  ?  —  Le  soir .  U 

ne  sait  ce  çu*il  dit.  »  M.  Laçretelle  aîné ,  et  M.  Désan- 
giers aîné ,  sont  bien  plus  heureux  en  frères ,  que  Fonte- 
nelle, 

—  Les  difficultés  qui  s'étaient  élevées  entre  l'autorité  mu- 
nicipale du  Havre  et  M.  Morel ,  directenr  privilégié  des 
théâtres  de  cet  arrondissement,  étant  qpplanies,  la  nouvelle 
salle  sera  définitivement  ouverte  au  public ,  le  2\  aoAt 
prochain.  ' 


homm^vc^  d 


^xHdw. 


PORT  DE  BREST. 
Mouvement  du  6  au  7. 

ITAVIRVS   E5TR#.S. 

Les  TroîsrFanny  ,  cap.  Boulineau ,  v. 
de  Rondeaux,  ch.  de  viu,  eau-de-vie  ,  etc. 

Le  Jules  ,  c.  Bertélé ,  v.  de  Riouen  , 
ch.  de  pierres  meulières. 

L'Auguste,  c.  Thomas,  v.  de  Dunker- 
que  ,  ch.  àe  charbon  de  terre. 

Le  hanovrien  Fredénck-Wi^helm  5 ,  c. 
Visser  ,    V.   de  Meiael ,  ch.  de  mâtures. 

NAVIRES   EXP^DI^. 

T.a  Clétuence  ,  de  Brest ,  cap..  Masson  ; 
iMrvgplina,   c.  Monet  ,  ail.  il  r^antrs. 

La  Marie-Fmoçoiae  ,  de  LonariaqiK  r , 
cap.  Leporl ,  ail.  à  Bordeaux  ,  sur  Test 

1^  Hon-fère  ,  c.  fiermain  ,  de  Gran- 
vilTe  et  y  ail.,  ch.   d'ardoise. 

La  JruoA^Saiinte-Anne ,  c.  BonHec,  ail. 
à  Bordeaux* 

La  Joséphine ,  cap^  LeÇèbvre  ,  de  Ponl- 
Labé  et  y  ail. 

La  Je  une- Ma  non  ,  cap.  Mahé  ,  ail.  à 
Nantes  ,  sur  lest. 

Les  Trois-Frèrea,  de  Pérosse  ,  c.  Gros«- 
siette,  ail.  à  Bordeaux ,  ch.  de  mérin  et 
cidre. 


Le  St.-Joseph  ,  de  Vannes ,  c,  Robin  , 
ail.  à  Nantes^,  sur  le»t. 

L'Aimable-Pacifique,   de  Nantes,  cap. 
Biju  ,  ail.  à  Quimper ,  ch.  de  planches. 
Les    Deux- Amis  ,  c.  Legrand  ,  ail.    k 
Bordeaux ,  sur  lest* 

PORT  DE  CHERBOURG. 
Mouvement  du  f  au  10  aiTil. 

IVAVIRES    EJITBéS. 

Le  ^oop^Amilié  cap.  Vigot^o^en.  de 
Guemezey,  ch.  de  ciment. 

Le  sic  op  la  Françoise ,  cap.  Bnret,  ven 
de  Rouen»  ch.  de  bois  de  conutruciion. 

Le  sloop  l'union  ,  cap.  Fabien,  ven. 
dn  Havre ,  di.  de  denrées  coloniales  et 
doovelfes. 

Le  brick  de  Tétat  le  Phénix ,  ven.  idem, 
ch«  de  60  ancres.    î 

NAVIEB,  EXPÉDIÉ. 

Le  sloop  le  H.is^rd,  cap.  Pôîrîer,  a!l. 
il  la  Rochelle,  ch.  de  sirop  colonnt  et 
fdts  vides« 

PORT  DE  ROUEN. 
Mouvement  du  14  jiùn^ 

Rik VIRES  ENTRÉS. 

Le  chasse-marée  la  Providence,  c.  Lanco, 


ven.  c'eli  Rochelle,  ch.  de  vin,  vmaigre 
et  huiîe. 

La  goélette  la  Jeune-Marie,  c.  K.  Veur, 
ven.  de  Ponlrteux,  ch.  de  graine  de  lin 
et  papier. 

IfAVIRFS  EXPÉDIÉS. 

Le  chasse-inarao  la  Confiance ,  c.  Mon- 
nier,  ait.  à  Bordeaux ,  sar  lest. 

Le  lougre  TAilelphe,  c.  Devineau^  alL 
à  Bordeaux  ,  ch.  de  plâtre. 

\je  brick  les  Oienx^Amis ,  c.  Chevallier, 
ail.  à  l.orient ,  ch.  de  bois  de  chêne. 

Le  chasse-mjrée  la  Jeune-Marie-Elisa- 
beib,  c,  K   Loret,  ail.  au  Croisic,  sur  \e%t. 

\^  chasse-marée  la  Paix-Désirée ,  cap. 
Pourchafse,  ail.  à  Marennes,  sur  lest. 

Le  cbasse^marée  le  Saint-Pierre ,  cap. 
Hervis,  ail.  à  Ars,  sur  lest. 

Le  dogre  rAnrore,  c.  Brasseur ,  alL  h 
Lorient,  ch.  de  bois  de  chêne ,  céru^o* 

Le  dogre  la  Fé'irtc ,  c.  Large tence ,  ^\U 
à  Bordeaux  ,  ch.  de  plâtre. 

Le  sloop  FAngustin  ,  c.  Leclerc,  aîl.  â 
Honfleur,  ch.  de  menasse,  fôls  vides. 

PORT  DU  havre; 

Mouvement  du  \i^juin^ 

If  AVIRFS   ENTRÉS. 

Le -brick  la  Jea n- Marie  ,  c.  Quimper  , 
yen.  de  Rouen,  sur  lest. 


5*^  fli'o 

17  <Iilo 

II)  (lllO 

60  dilo 

ij  dito 


2; 
,,8 


f.o  rldo})  la  fon^Liiice,  cap.  Mdzure  , 
v^rt.  do  Rottoti,  fil.  de  bois. 

1-e  sloop  Ir   l'tfr.-.VUiii  ,  cap.  Moîssy , 
vrn.  de  Rouen  ,  du  de  via. 

Le    s)o(»p     rAiiu««ble-Prudence  9    cap. 
ri.s-ou  .  >rii.  de  Koueii,  5ur  lest. 

Le  clia^^e-iiiarde   le  HosMgiioly   capit. 
L-l»ol ,  vpn.  df  S.tiiil-Valery,  ch.  de  bois. 

I.e  sloop  1*1  pliigi'iiir ,  cnp.   Pclit,  ven 
de  Touques ,  cli.  de  cidre,  boi5. 

Le  »îoop  lo  Frcie-cl-ïa-Sœur,  c.  Petit, 
ven.  de  TotH|iii*s,  cli.  de  cidre,  bois. 

TTAVIHFS    FXPIDir.S. 

Le  hoiiry  le  Saint-  Pierre  ,  cnp.  Masse  , 
â  ail.  d*()!éron  ,  sur  lest. 

I.e  slonp   In  (ilrnicntinc  y  cap.   Paris, 
ail.  à  Rou'^n  ,  cli.  de  sucre. 

I.Q  sloop  In  lilondi*,  c'ip.  AuzoU|  ail.  a 
Rouen  ,  cil.  dt.*  pLuiches. 

[.e   batoati   de   plni$.ince   Ruby  ,     cap. 
Tioorge  ,  v«"ii.  dt»  l.owt's  ,  snr  lc»t. 

1^1  f;;ilirilte  Vrow-Wd)bina  ,  c.  Kagcr  , 
ati.  à  l^Xlerdatii ,  cli.  de  bnlolngo.s. 

Le  >loop  Ip  .Itrime-Viclor  ,  cîip.  Mon- 
iiicT,  nli.  a  Dieppe,  cb.  de  canaux. 
^'otcdes  iv«/*»<  rectici flics  à  la  bourse 
du  10  juin. 
sji    billes  colon  Tbenessce,  à  1  f.  7  c.  ip, 
aiq. 

dilo  Géorgie, à  I  r,  7  c.  i|3,  d. 
ditodito.âif    2c.  ijSfdilo. 
dilo  dilo,  à  I  f.  i'*)  r.  ,  dilo. 
dilo  Fernaud). ,  à  l  f.  6*jr.  ,d. 
dito  dilo ,  à  I  f  ^>7  r.  ija  ,  dilo. 
r.j'3  LUiT'i  f!»*  ïfuyara  ,  âtj'it'. ,  dilo. 
1^5  .'«i<V''  <•'!<'  ât.'Doniiugue,  à  1  f.  53  c. 
1 1>.  ,    d'.'o. 
ir>   biiniq.  >  îcie  brut  ,  à  6(5  f .  5o  c.  ,  d. 
ni'lirrs  bois  jaune,  à  lo  f.  ,  «!i»o, 
^.-li^à<'s  tnrte  blond  llavaue  ,  à  53  f., 
en  entrrpôl. 

pour   DE  QUILLEBi:rF. 

Morti'rnieni  du    i3  nu  i4  juin. 

So-'t  nrUi'v.s  de  F'iUcquier et  descendus-. 

Le  lîienf.iisant .  c.  Groult. 
Le   Sui  rèi ,  c.  Martin. 
Le  D.Mre,  c.  'Ih'Miiazo. 
La  Jo«i-|>binc,  c.  Croix. 

Svni  montes  et  passés  de  haut  : 

!a   lilonde  ,    c.  Ozoult,v.  du  Havre, 
cb.  de  p)ancb^*s. 

Les  'IroTS-Sœn-n,  c.  Polcl ,  v.  de  Hoii- 
fl.'ur  ,   'b.   de  cidre. 

La    Mrtiic-Marlbe,  c.    Pognon,   v.  el 
Hj.  idrtii. 

La  (^Ifinrntirie,  cap.   Paris  ,  v.  du  Ha- 
vrr  ,  ci»,  de  «ucre. 

I.n  Philippine  ,   c.  Dumonl,  v.  du  Ila- 
vir  .  »  !i.  «!<•  bois  do  Cainp^cbe. 

/'<■•  7  r//»  //f>r//,  bnn  frais.) 

^^^\\  \^  ^\^\\v^\s. 

^-^:-  >   j  7  —  VI.M  r.  wwvs  LE  ni'x.ks 

,\'    i.   iii   •■  I.->u.     \o<l'('  Ub^p'iiiiiuare. 

■'   ii.!> '1   '  j  juin    i^l'>     ri   jiiurs  sultans  m 

(ij.i.-'Mi      ICI  Hni»"»  ,    j  î.ci-    fit-    1.1    Rnii^r- 

;.....    Il      i4.    M",    r.rir',    €'■  r.inn^N.iîic-prisriii 

j    V  ■■.«Ti,    \n  •(o.lfi.ï    -lia  ^e»lr    dr>  mnil  les  et 


f4) 

cfTct*  ,  dUiiuns  ,  Lijouz  ,  livret  et  ?oitnr«s  ^  etc., 
dépendaul  de  la  focceMion  de  M.  Ainuble-LonU 
Deipomuare ,  décètlé  à  Rooen , 

CoHKISTâlIT    rOMMB    MIT    : 

Batterie  de  cuisine. 
Cliaadii-re9,  casHcrolf» ,  couvercles  ,  Itraid^reê 
et  poi>8nnTiiLTeA  rn  cuivre  ,  toumelifoche  ,  chi— 
aetfl  ,  pelles,  pincrltes,  j^riU,  lOrfrniiltea ,  eafe- 
li'res ,    tuLlvs  de  cuisine  ,  etc. 
Mi  uhfcs. 
Un  menble  de  sulon  en  merisier  ,  con\ert  en 
vrloort   d'rtreclil   jiiune ,  on   autre  loeoMe    de 
^alon  ,  rouvert  en    suie  ;  chaises    en   mériter  , 
couvertes  en  crin  ,  candélabres  tn  bronze  ;  fUni' 
beaux  ,  feux  garuis  en  ciii\ie,  p(»êlc  façon  Val- 
lois;  tMbli's  À  luaiigrr,  cluiSis  eu  merisier,  ar- 
moires ,    coiiunodes. 

Meubles  en  acajou, 
Deaz  secrétaires  à  cylindir,  ci»ro modes  ,  cliif- 
fonnicr  ,  r<tnMoIrs  ,  une  table  de  loi'.ette  avec  sa 
;:iace ,  talie:»  .^  jeu,  table  de  bonillolte ,  on 
petit  buiean  a  trois  Uns,  fauteuil  de  bureau, 
t.ilile  à  tbè ,  tables  de  noit ,  et  un  trictrac 
uionlé  sur    ^es  pieds. 

Lits. 

Matelas  de  laiue ,  lits-de-plomes  ,  traversins 
et  orrillerH ,  c<»uverlores  de  laines,  tJpis  de  lit 
et  courle-poiotes. 

Porcelainrx  et  cristaux. 
Sonpicres  ,  pbits ,  assiettes  ,  coqoilles  ,  taa^  \ 
rafé  ,   sucrier,   tlic^'re,    pots  d  crûme    en  pcir* 
relaine  ,  ai  upii'.re.  pluts  rt    assiettes  en  faieuce, 
carafes  ,  verres  à  \iu,  à  liqueur,  cj  cristal,  ra\e 
à  liqueurs  avec  ses  (Inrou^. 
Grm'ttrvs, 
CoUet-tion  complète  des  œuvres  de  Carie  Ver- 
net  el   gravures   d'api  es  Kubens  et  Beanvarlel. 
féi\fres. 
F.ucTclopedie  pnr  Diderot  et  d*  Alemliert ,    89 
voiuiiiea  in-.|**;  bisloire  philosopbique  par  Tabbé 
nn\nal,  (Uiivren  de  Viigile  ,  bisloire  de  Kranee 
p.ir  .\n«pjrtil  ,    ronr»  coiitpJet  d'agriculture ,  et 
aulie^  oMvru;;cs. 

Amje. 
Disps  ,  n.ippes  ,  du  ub  lier  s  ,  serviettes,  rideaa\ 
l'nmis   de    fraudes ,    taies    d*oreiller ,     tabliers , 
liirrbtius  et  essuie-mnius. 

Ganî^^robc  d*homtne. 
Redingotes,   baliit.s  ,  pantalons,  gilets,  trës- 
!>elles  cbcm-MPs  et  mouchoiri  de  p<iche,    en  fil, 
)»a>  de  »oie  et  coton  ,  cravatte»  de  batiste ,  bottes 
et  souliers. 

Bijoux  et  ili amans. 
Vu  peigne  avec  »on  rechange  ,  monté  en  bril 
lans  de  vingt-troi^  irèflei    c»    vin^t-denx   di'Oiî- 
i;;iil|.tr-.les,    portant  ensemble    cent    trente-trois 
biillaus  ; 

l'ne  pnîrc  dir  bitucles  dV>rrilles  de  coquettes, 
m«'nti:e  de  Ireute-qii:iire  brilians  ; 

Une  plaque  de  collier  ,  montée  de  trente 
brilians  ; 

Une  jïonette,  montée  de  onze  hrillans; 
Une  l'tincellr  d'un  brillaiii  ,  recoupée; 
Un  jonc  «le  sept  rose»  de  Hollande  ; 
l'uf  ii\irre  en  éuieranden  ; 
l-n   peigne,   un  collier,    un^  jannette  ,  une 
paiie  de   bourlei  d'oreilles  et  une   paire  de  bra- 
celf'l»  cJi  corail. 

l'iir  iu!>aliL-re  en  or,  deux  autres  en  e'caîlle  , 
lUiublcrn  en  or;  une  montre  à  boite  d'or  avec 
sa  cliainc. 

Argenterie. 
CnilW»    .A  pot.i^c,   à  ragoût,  d    café;   cou- 
>rrts.   liuilier  .  truelle  à   p(ii5.«on  ,   cjfetiere,  une 
écuelje  ,  I  roch  ties  a  ulo:ieltes,  couteaux  à  lameiv 
d*,.r^eul  el   icioos  d'.jr^«'nr. 

Vr  fulJcS. 

On. lire  pendules  en  cuivre  doré  ,  et  marbre 
et  bi»riiit. 

y Ql  turcs. 
l'nc   tr.'s-bflle   calciiic  ,  une  berlîne,   un  Ca- 


briolet dt  «nie  cl  09  chanioti  fMU«i 
Uarnoh  ei  é^ifHÊges. 
IlarDois  complet»  poor  voilnrw  cft  1 
aeUea  a  la  frauçuiac  cl  â  Tuaf  bîtc. 

Une  feaillcita  de  vîa  ron^  »  viaa  1 
de   Beaone,    prcniCre  qualité;  vbi   ••tûmJmt 
Bordeaux  ,  Péuiêrd  ;    vim  Lbnc,  ils  T   * 
ciD-dc-vie. 

oaDR£  o£  La  tkmtb. 

Les  i3  ,  a5  et  a6 ,  OB  veodea  le  aol 

Le  veadrwii  %j  ,  ou  vcodra  tes  vins  ,  lae  ws- 
tares  et  lea  barouis. 

Le  samedi  «8 ,  oa  vcodn  hê  Cnw  ,  ki  f» 
varet ,  le»  |>orcelaine»  et  le»  chaua^ 

L<»  3o  jnîu  et  1*=''  inillct,  oa  ««adia  |«  U- 
joux  ,  le»   diaounSf  f  endnla ,  i 
baiières. 

l-ea  9    et  3    joillet  •    on  fififa  la 
meubles. 

Le»  a5  ,  a6  et  97  iaiii ,  il  y  aura  «xf 
publique  des    bîjonx,   dbmjo»  p 
dans  une  dèa*  saiic»-  de  la  meisou  eiii  A^i^xt. 

Cette  \*ente.aura  lieu  à  la  re^fuei^  deê 
héritiers  benr/ciifres  de  M.  DESPOJi' 
àlAtiE  ,  aux  chargea  «  clauses  et  comdi» 
lions  ifui  seront  annoncées  à  Vouvertmrm 
de  l advenir. 

Le  CoMui»»AiaB-pRitii:B  ,  DATIEL. 


■  *,■"  '%  ■fcff!T? 


nOL-hbE  DE  PAIIIS,  D'HILR. 

Effets  Pablict. 

ci^Q  Piioa  cF^T  ro^soirois, 

JouiBWfire  An  •■  Mars  itaS. 

^8f  87r  85c  90c  b»l  ttf  5c  8Sf  Str  SM  Ur 

Ce   ijc  a5c 

UK(i*!VVAI«S.    DF.    IJOrin%TiO^, 
Joui«i«uw  do  ji  Mm    fi*l. 
Ecb.  du  aa  Mars  i8i:j|^  Un.  S      a. 

i«95,         9      4      lOlf 
Idem  NouiMATivES,  1894 

AKtfVIlLS  DE   lorM>  ra.v  «  4  p.'  */, 

Avee  lofs  et   prives. 

Juuis*aiirr  de  l>*«^mlir«  iBas. 

fn(>jf  in67r  Soc 

ACTio:v8  ne  la  banq.  nr.  fea^cc« 

Joumaace  M  imiwtÊW  ital. 


TIIKATRK  DES  AÉTS. 

LHUTEL  GARUI  , 

Comédie  en  1  acte  ,  de  MSI»  LitsuMn  «8 
GcDtil. 

LE  DINSa  DB  MADELOH • 
Vaudeville  en  1  aole  «  de  M.  Drfi—yHi. 

LES  DEUX  MÉNÀCR&, 

Comédie  nouvelle  en  3  actca,  de  BOLFiMala 

VolfAard  et  Fnlgcuce. 

Monsieur  Dorsmr.        MM.  Albcn. 
Monsieur  Bouraeuil ,  Tî«t«. 

Un  Commis ,  RicuMBb 

Ue  ralet ,  Lcpmw. 

Madame  Bontêeuil .  Mod.  Wïtwdêmm 
Madame  Dorsay^  9mÀ 

Madame  Montaion ,  Sim 

Madame  lijrppoiite  ,  DuTC 

LE  CALIFB  DE  BAGDaD. 

Opéra  en   i  acte,  de  MM.  Suiut-Ju«  « 
Bo^ddien. 


Jiex  CosiiQiES  DE  GarrcALKT. 


t.'jLh.N.  I>Jii\iM!:i\iKO)MMKKCL\lJi:  («^  cvu-icilkes  ei  f..\  Tiii.LE-Djto.)  DE  C.  BLOQUEL,  RLE  Si  LO  ».•  34- 


LUNDI. 


RM94 


Ttotniiit  YKtm 


LA  NACELLE,  '^ 

Oowaial/  ou  wouwœw»',  ôe^C/  JllboeiMc^:/  et  i&  Kx-  jUtteïatu«c_y,  \    ' 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Cftte  l'Vuille  parait  tous  les  joars.  S'adresser,  ponr  rAboanemeot  et  U  Rédaction  ,  an  Bareaa  de  fa  jyaceile.  Place  des  Carmet ,  n^«  4^*  &  Rooea. 
On  s'abonne  à  Paris^  ohes  fia issot-Thiva.ks,  rce  de  Richelieu  ,  n®.  79.  —  Au  Havre ,  ches  CoArBLUi,  me  de  Paris.  —  Et  ches  tout  las  Libraires  et 
Directeur»  des  Postes  du  Département. —  Le  prix  de  rAbonnement  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ^ ponr  Rouen,  et  16  fr.  5o  o.  parla  poste. 


•^v%  v%^  %%^  v%^  %  v«  « 

CONFESSION  DU  SECRÉTAIRE  D'UN  MINISTRE  ANGLAIS, 

CHANSON. 
.Àia  :  Dé  votre  charrette,  ma  foi.  (de  Moosicnr  Vautour.  X 


Jadis  placé  pftr  tos  bont<$8. 
Et  hier  chassé  par  nn  caprice  , 
De  tous  me»  péchés  bien  compté» 
Je  ferai  l'aveo  sans  malice. 
L'un  de  nous  deux  a  tort  je  croi  , 
Et  TOUS  en  conviendrez  d*avanc«. 
,  Mais  )€  dis  ])ar-tout  qne  c'est  mol , 
Par  respect  ponr  votre  exceUenccm 

J^otrc  ejcccUence  soupirait 
Poui-  la  plus  vive  des  maitressea  • 
Mais  je  recevais  eu  secret 
Son  cœur,  vos  dons  et  ses  Caresse*. 
Un  soir  où  sur  mes  pas  gênés  , 
Seul,  vous  vous  glissiez  en  silence  , 
Je  vou«  fei mai  lu  porte  an  nez  , 
P^r  respect  pour  votre  excellence» 

l'hêtre  excellence  m*a  souvent 
Dicté  des  pages  de  son  style; 
Et  sans  être  écrivain  savant , 
On  peut  être  ministre  habile. 
Dans  tous  les  ordres  qne  j'ai  faits  « 
J  ai  copié  s;ms  indulgence  , 
Et  n'ai  pas  mis  deux  mots  d^inglais, 
Par  respect  ponr  voire  excellence» 

Sous  vos  presses ,  de  ma  façon  , 
Un  jour  sortit  certain  volume  : 
Comme  il  viut  an  monde  sans  nom  ^ 
On  en  fit  gloire  à  voire  plume. 
Mon  livre  qu'on  entend  louer» 
Vous  a  fait  nn  nom  même  en  France. 
Biais  je  vais  enfin  ravoner 
Par  respect  ponr  votre  excellence^ 


Eowp. 


DÎORAMA  DE  LONDRES , 


AETICLE. 


«  Un  très-grand  nombre  démembres  de Ia.cbambre  se  rendent 
aux  séances  eu  veste  de  cheval ,  en  ëperons  et  la  cravache  à 


la  main  ;  lord  Londonderrj  et  pluâ  .*urs  antres  membres  de 
diverses  opinions  élaient  en  guêtres,  en  pantalon ,  en  redin- 
golte  et  en  cravate  noire.  Tous  avaient  le  chapeao  sur  la  tête 
comme  les  juifs  dans  les  synagogues  ;  et  si  Quelqu'un  se  décou- 
vrait, ce  u  était  qu'en  deiuandant  la  parole  au  président,  où 
bien  en  prononçant  un  discours.  » 

Dans  un  liyre  oit  toutes  les  matières  sont  passées  successive* 
ment  en  revue,  on  est  obligé  de  se  plier  à  tous  le^  sty W. 
M,  Arcius  a  nuancé  avec  beaucoup  de  bonheur  toutes  les 
teintes  de  son  immense  tableau  ;  je  voudrais  pouvoir  citer  ici 
des  extraits  de  divers  chapitres  auxquels  je  suis  obligé  de  ren- 
voyer le  lecteur ,  il  verrait  d'avance  que^l'auteur  du  Dio^ 
rama  a  été  touchant  et  plein  de  sensibilité  ,  en  parlant  de  la 
législation  criminelle  dAncleterre;  des  sociétés  phi  la  n  tro- 
piques et  de  la  religion;  qu'il  a  développé  un  Uiîciit  d'obser- 
vations fm  et  mordant  à  propos  des  modes,  de  tuH  dîners 
et  de  quelques  autres  parties  des  mœurs.  Tout  ce  qui  est 
consacré  aux  beaux-arts,  «n  particulier ,  et  sur-tout  le  cha- 
pitre dans  lequel  il  traite  en  général  de  leurëtat  présent  en 
Angleterre,  est  remarquable  par  la  nouveauté  cl  Tingénietix 
des  aperçus..  M,  Arcîus  sait  rompre  la  motïotbbie  didactique, 
en  jetant  habilement  des  anecdotes  ou  en  fafisant  survenir 
des  aventures  aux  héros  qu'il  met  eH  action.  Ecoutons  de 
q'uelle  manière  iî  eipliaue  le  sujet  d'un  tableati  d'un  peintre 
célèbre  à  Londres,  sous  le  nom  de  M  irtius. 


«  Pendant  que  nous  nous  en  étions  Approchés  ,  et  que  nous 
nous  étions  assis  pour  l'examiner  plus  k  noitt  aise,  un  homine 
à  gros  ventre,  à  teint  rubicond,'  k  jabot  flottant,  à  larges 
guêtres  grises,  en  un  mot  le  beaii  idéal  û*ancockiéeg  (  c^esl  le 
nom  qu'on  donne  aux  badauds  de  Iiondres),  s'était  placé  à 
cdtéde  nous ,  et  donnait  k  un  de  ses  voisiiis  l'explication  du 


la  Tamise  nui  traverse  la  ville.  Cot  édifice  immense  que  votis 
voyex  dans  le  fond ,  est  la  basilique  de  St.-Paul;  le  clocher 
SIM-monté  d'un  dragon  est  l'église  de  GhefTside.près  de  laquelle 
se  trouve  ma  maison.  Amiran  pensa  éclater  de  rire  en  écour 
tant  ces  paroles.  Il  s'en  fallut  de  peu  que  \t  ne  ricanasse  au5«i , 
car  j'avais  .entre  les  mains  le  programme  oii  se  trouvait 
l'explication  du  tableau.  Le  docteur,  plus  charitable  que  nous 
ne  rtt  point ,  il  voulut  tirer  Thonnéte  bockueg  de  son  erreur  : 
/  kX  j;^"  pardon  Str^  lui  dit-il,  car  c'est  toujours  par  cette 
expression  que  l'on  entame  la  conversation  avec  ses  voisins, 
quand  on  ne  veut  pas  leur  parler  de  la  pluie  et  du  beau  tenu. 


Vo^. maison  ne  peut  pns  se  trouver  dans  cette  ville ,  et  c*cAt 
fort  hèiireus  pour  vous ,  car  il  y  a  longues  années  que-vow  ne 
Krica  plus  au  ni  on  île.  —  Comment ,  vous  croyez  que  je  ne 
reconnais  pas  ma  paroisse  !  —  Ce  que  yons  prenez  ,pour  la 
girouelta  ae  iVglise  de  CliefTside ,  y  ressemble  un  peu  à  la 
vérité;  c'est  i  peu  près  la  forme  des  rinchres  qui  servaient  de 
supports  auz  armes  de  milord  Magjr^  et  par  c(»nséquent<le 
la  cité  de  Londres  ;  mais  c'est  l'idole  drs  Ciialdéeus;  adore  sons 
le  nom  de  dragon  de  Brl.  Vous  avez  lu  la  fîihle  ^  naos  doulc« 
10U5  rappelez- vous  Toppendice  de  Daniel ?.,..—- Comment  ! 
f  ^  n'est  pas  là  le  régiment  des  écossais  qui  se  (U>tiiigua  en 
éteignant  l'incendie!  Voyez  leur»  jambes  nue.*,  leurs  )upon< 
courts,  et  les  plumes  de  leurs  bonnets.  Cornineiil ,  ce  n'est 
pn«  là  le  lord  msire  ?  Voyrz  sa  robe  ronge  ! — Kli ,  non  sure- 
im'nt  !  Ce  sont  des  soldats  persans  qui  arrivent  ;  c'est  Ifî  roi 
de  Kabyione  qui  se  désole  au  milieu  de  ses  trésors  et  de  si'» 
f«fmmes.  Ce  que  vous  prenez  pour  Sl.-Paul ,  e«t  (a  tour  de 
Pabel  !  f^equel  de  vos  ponts  voudriez«vous  qnc  ce  fnl  si  cette 
rivière  était  la  Tamise?  Voyez  la  manière  cioiil  ci»s  pierres 
«'^nt  mises  \  elle  ne  forment  point  des  arches  vcritablrs.  L*nrt 
de  bâtir  des  voAtes  était  inconnu  auz  Clialdéens.  —  iij  Coi  ! 
et  cet  incendie  représente  donc?,...  —  La  ruine  de  Kabylohe, 
«insi  qu'elle  a  été  propbétisée  par ,  etc.  « 

Won  métier  de  critique  m'oblige  à  reprocher  à  M.  Aiciiis 
qiiilque  hardiesse  de  style  qui  ne  sont  que  des  nrgligrn«o^  nu 
drs  néologismes.  Quoique  le  slyle  du  Dioramn  aii  tenu  toutes 
lf*5  espérances  qu*a\ait  données  la  traduction  ilc  lord  Hyrnn  , 
ce  n'est  pas  une  raison  pour  se  livrer  déjà  à  des  caprices  d*nu- 
If  ur.  Les  incorrections  ne  font  jamais  excusables  parce  qnVÎI-s 
iiuKent  toujours  an  mérite  d'un  ouvrage.  Si  M.  Arciu^  alk»- 
i;ue  la  rapidité  de  ta  composition  et  de  l*imjires&ion  dr  hon 
Ivre,  nous  passerons  condainnalion  pour  les  légère- f>nte« 
que  nous  pouvons  lui  reprocher,  mais  il  doit  ,  de  soi  (ôlé, 
iiou<  promettre  de  les  faire  disparaître  dans  une  piiichainc 
étJiUon. 


(^) 


«AA%A^VM 


PETITE  BIOGRAPHIE  ANCIENNE  ,  DE  LA  .V  ICELLE  , 
Phiuppc,   Roi  de  Macédoine. 

Philippe  fut  le  pcre  du  célèbre  Alexandre,  et  c<»  nV.st  pas 
ce  qu'il  fit  de  mteui  pour  le  repos  du  monde  et  la  gloire  du 
genre  humain. 

l'n  mot  de  ce  prince  peint  ,  d'nn  seul  frnif ,  son  rarartcre 
historique  :  OU  amuse  les  enfas  ti^^i^;  dtis  jnnets  ,  rt  les 
lo-nmes  avec  des  sermens.  Cette  nu  x  nio  a  depuis  s«rvi  à 
l.i»ois  XI  qui  IM  habillée  d'une  autre  maiière,  pour  qu'on 
II**  Taccusât  pas  de  l'avoir  renouvel lée  des  grecs,  et  d'avoir 
commis  on  plagiat. 

Sa  manière  de  faire  la  guerre  s'accordait  as*rz  avec  les 
principes  de  st  morale  politique.  //  n'jr  uvu't  pour  ha  de 
jLices  imprenables^  disait-il,  que  cri/es  où  on  ne  pomutii 
faire  entrer  un  mulet  chargé  d'atfi^nt  i  et  l'on  spit  que  les 
iiailets  ont  le  pas  sûr  et  l'Ijabilude  de  gravir  les  lieux  les 
p  ir  inaccessibles. 

l'iiilippe  ne  s'attachât  pis  seu'einenl  à  acheter  les  places 
f.,«rs,  il  s'appropriait  aus*i  ics  langues  des  oralfurs  qui 
m. raient  pu  s'élever  contre  son  anihiiion  :  on  préliMid  mi^ine 
fii'i!  acheta  les  prophéties  de  la  Pilhie  ;  ce  qui  ftisail  dire  a 
1)  riosiiiènes  ,  que  rincorruptible  prêtresse  pt  'lippîsaU. 

^^onnrque  aussi  p^u  tempérant  que  guerrier  cruel ,  après 
I.  ï^iail'.e  qu'il  avait  remportée  piès  de  Chéroriér,  sur  les 
piMS,  il  vint  insulter,  sur  le  champ  de  bataille,  aux  pri- 
^»HI.liers  et  aux  morts.  L'orateur  D^made ,  qui  était  du 
I  on  bre  des  captifs  ,  ne  put  s'empêcher  de  lui  reprocher 
fri:e«onduile  indigne  :  Pourquoi^  o$a-t-i|  lui  dire,  vouloir 
/.  /  un  Thersite  ,  quand  vous  pouvez  être  un  jigantemnon  ? 
loin  de  solFcnser  pourtant  de  la  force  du  reproche,  Phi- 
bpi.o  conçut  pour  Torateur  athénien  la  plus  grande  estime, 
Celj  doiiue  à  penKr  que  Philippe   n'avait  pas  le  vin  aussi 


ï 


mauvais  que  son  fils  qui  tut  ton  ami  OjUn  ému  vm  m^ 

Un  autre   fait   prouve  que  son  orgfoeQ  ao  la  poffttti  ■■ 
tnéfve^  prétendre    avoir  raison  qrnad  il   tftoit   ivM.  iC    j 
femine,  uu   jour,  va  se  plaindre  à  lai  poor  c*-     '    *     ' 
d'un  outrage  qu'elle  venait  d'éprouver.  1^  roi* 
les   vapeurs    du    vin,    condamne  cette  fenme,   ci 
«carter  brusqqement.  l^  lendemain ,  elle  lioava  le 
se  préftenli^r  encore  dr\ant  son  souverain. — Qa«  i 
tu,  lui    dit-il?— Je  demande  k  Philippe  à  jeun, 
Hjrlippe  ivre.  Et  elle  obtint  justice.  Tani  de 
d'iniuioralilé  est   presque  inconcevable. 

Assassiné  par  un  de  ses  gardes  au  milieu  au  frflM  mti 
do.iiiaii  pour  los  ni)ce«  de  sa  fille  Ciéopétre  ,  Ira  elkâiHe 
voniurent  décerner  sa  ronronne  à  «on  assa»sin.  Un  aeni» 
ioyi*ii  s*opf>osa  à  cette  lAchctê  d'nn  prupl^  dégrade  pw  h 
servitude  et  égaré  par  le  désir  de  la   vpiigpance. 

«  i)\2e\  est  donc  le  motif  Jr  votre  joie  indigente  , 
il?  l.\iiiiiéo  qui  nous  a  défaites  â  Chéroiiée  n*rai  aflL 
irmi    seul    ho.iiiue.  •   Ce   propo«  était    tiè^beau,    I 
til  ;  mais  on  drinfurer-i  p  nirt.înt  d'iircnrd  qu'un  aeol 
importe  quelquefois  plus  que  toute  une  aripi^. 

H  Ce  monarque  eaiplova,  pjr  une  consf'qneiice  de  Ma  sj*» 
tèui''  et  de  ses  principes  ma.  hia\é:iq;if  a  ,  beaneoup  drg^MH 
contre  ses  sujets,  et  de  tr:.ilin^  centra  ses  ennemis.  Ilan 
personne  plus  que  lui  ne  mipri«a  les  hommes  qn'il  enl^ 
sait  ou  qM'tl  ach'tait.  IVndanr  le  i^irge  d'Oljiilbf ,  l.e«lhèi» 
et  Enrjcrntes ,  ctu  fi  df  la  r:ivil«*rie  rnneniir,  %^  rendircnl 
â  lui  nv<'C  ienrs  troupe».  \,r!  s '''îals  mnM'Joniem  «  indigM 
de  leur  action,  les  appelaient  iraiurei.  lU  se  p!«4^nimt  a« 
roi  d*é(rc  insultés  pir  ceux  niênip  qn*ils  venaient  pour  àé^ 
f-ndre.  «  Que  vouKz-vous,  dit  Phil.p|v?  Ce  anni  de«  ^nm 
grossiers  qui  ne  savent  app'rler  les  rhoiO^  ifiae  par  Imr^  nn»^ 
Fussicz-vous  les  pieauer»  traîtres  du  nioad«- ,  pniiiiittM 
vous  prendraient  pour  des   honnêtes  g^ns.    • 

Nous  ne  pouvons  nous  empêcher,  en  parlant  de  Philippe, 
de  lions  rrppeller  1rs  rapp'^rls  de  caraclère  i|ii'à  rns  aiffc 
lui  un  prince  du  même  nom  :  le  Ré^nt.  A«l«iané  aum  i4ai* 
sirs,  mais  souvent  juste;  cclniré,  laaii  peu  arruptilen»  mr 
les  inovens,  il  allait  auz  elfrts  comme  il  pour-'^il.  Kn 
di'Téreni  de  Philippe  à  Chéronée,  le  prioc*  Irancaia, 
le  combat  de  Steinkerque,  fit  les  derniers  i  fTirl*  pont 
solrr  les  prisonniers  et  souliiger  les  blesaéa.  J^réM  tm 
bat  ^  répétai  l-il,  il  n'^  a  plus  tteanemis  smr  ie  chmmp  ^ 
bataille.  Malgré  son  goût  pour  la  volupté,  nousderous  n»^«i 
dire  pour  la  debanih^,  ou  peut  avancer  qu*il  gnuvetii*  p'e* 
tôt  les  plaisirs,  qu'il  n'en  fut  gouverné.  I<a  coraloie  dr..^ 
osa  un  jour  lui  demander  dans  rintimilé  d'une  aitaafe 
amoureuse,  un  secret  important.  Son  amant  b  e 
devant  une  gbce,  et  lui  dit  :  «  Voîs-fn  celle  idie 
mante ,  elle  e>t  fiilc  pour  les  car«s«es  de  Tamonr  et  nen  aanr 
les  secrets  de  l'état.  «■  11  j  loin  de  celte  IrMn  k  cette  f^ 
flt*xiou  de  Caliçula  qui ,  en  caressant  le  coâ  d'une  de  wm 
maîtresses  y  répétait  :  Quelle  belle   léCe  à 


'l'i 


U.\CÉDOI!IE. 

—  Mlle  Georges  a  fait  signifier  an  tSecond-TWâlrek^Fi 
qn  elle  ne  jouerait  plus  tant  qoe  HUe  Geraey 
lliie    actrice   n-l-el!e   le   droit   de  s'abstenir 
surtout  dVzigcr  des  épurations? 

—  T^  dernier  enfant  que  M"*  la  comtesse  de  Gcnlît 
de  mettre  an  jour,  est  ezposé  au  Palais-Rojal ,  cb^i 
marchands  de  nouveautés.  On  prétend  quM'  n'a  roAlê 
moi»  à  M"*'  la  comlf*<se  ,  et  il  est  facile  de  s*en  convasi 
le  voyant.  Les  Veillées  de  le  Chaumière  n  ont  fait 
veiller  que  leur  auteur. 

—  Coibert  qui  était  un   homme  d'élat , 

appelé  le  ministre  de  la  paix ,  disait  an  jonr^  en 


r.  * 


quoîfn*aa  M 


(5) 


I«ê  belles  campagnes  qui  environnaient  sa  maison  ie  Sceaux  : 

•  oue  je  voudrais  ponroilr  rendre  ce  pays  heuMUt  ;  et  qo'é- 
»  foignë  de  la  cour,  sans  appui,  sans  crédit,   l'herbe  crût 

•  dans  mes  cours  !  » 

Eh  !  messieurs  des  Débais  et  de  la  Oateite^  si  l'herbe  croîs- 
MÎt  dans  les  cours  de  cette  espèce»  vous  ne  séries  pas  déjà 
st  à  plaindre  ! 

Giaque  année  du  ministère  de  Colbert  fut  marquée  par 
l'établissement  de  quelque  manufacture.  Ce  ministre  ,  dans 
la  maison  duquel  Pacadémie  des  sciences  prit  naissance  ,  ne 
savait  pas  même  le  latin ,  et  il  protégea  les  lettres.  François 
1"  qui  nVuit  pas  satis  génie,  mais  qui  n'avait  ancune  ins- 
truction ,  en'  fu^  le  restaurateur.. .. 

,  —Les  bonshommes  ont  pensé  autant  q«ie  leurs  statuts  le 
permettent,  que  m  Delille  existait  encore,  il  serait  des 
leurs.  Mais  les  bonnrs-fi^mmes  auraient  bien  tort  de  croire 
que  M"*  Deihouliërr?,  vivant  aujourd'hui,  consentirait  a 
^'enrôler  sous  leur  cornette  ;  et  je  fonde  mon  opinion  sur 
ces  jolis  vers  de  cette  femme  poète  : 

«  Qaelfl  états  sont  jnieaz  p^^licéa, 

•  Qae  l'est  ooe  roche  <i'«t>ejlles.? 
»  C'e«t-1A  que  les  Hbos  ne  se  sopt  point  glissa  , 
»   Et  qae  les  volontés  rn  tont  tems  sont  piieillèft. 
s   De  leur  roi  qai  les  sime ,  elles  sont  le  soutien , 
s  On  sent  leur  «ligaillon  dès  qn*ou  cherche  à  leur  nnire. 

»   Ponr  les  châtier  il  n'est  rien  ; 

»  Il  n'est  roi  qne  pour  les  cooduire , 
•   Et  que  ponr  leor  fdre  da  bien.  » 


—Le  cétfebre  Cuias  dont  le  nom  elt  devenn  proverbial 
avait  l'habitude  d'étudier  en  se  couchant  sur  le  ventre ,  a 
milieu  d'un  tapis  couvert  de  livres.  On   peut  dire  que  i 

Î patron  des  interprètes  du  droit  romain  a  été  4  Timmort 
ité  ventre^à^erre  ;  el  il  n'y  a  guère  lien  de  s'en  étonni 
dans  un  siècle  oit  l'on  fait  si  facilement  ton  cbemin  êi 
le  ventre.  ^ 

SPECTACLES. 
TRÉATEt  DÈS  ARTS. 

VUôtel  Garni,  —  Le  Dîner  de  Madrhn.  —  Les  Doua 
Ménagtss.  «—  Le  Calife  de  Bagdad. 


L'Hôtel  Garni  el  le  tïlnlsr  de  Madelon  ont  été  joi 
d'une  manière  satfsfeféaiite.  Notrs  avons  cemarqué  seulemei 
que  M*'*  Fitzelier,  dans  le  Diirr  de  Madelon^  ne  sais 
pas  bien  l'esprit  de  son  r6lc  qui  exige  de  la  rondeur  et  dai 
lequel  elle  met  une  minauderie  déplacée.  Noos  l'engagerbi 
à  se  Corriger  de  ce  dëfaot  qui  perce  même  dans  les  r61es  c 
souùrette. 

!.e  Calife  de  Bagdad^  dont  le  poème  et  la  musiqi 
offrent  un  intérêt  constamment  somenu  «.  se  voit  toujoti 
avec  plaisir;  ce  charmant  opéra  a  «té  bien  joué.  Hesplon 
bien  chanté  les  divers  morceaux  de  son  ràh.  M'^.  Lemou 
a  reçu  de  nombreux  applamdissemr^ns  ;  mais  on  regret! 
qu'avec  une  voix  aussi  belle  |  elle  à*ait  psùi  une  meiHeui 
méthode. 


©iotntttrtv^  et 


%'On$itî^. 


NOUVELLES  DE  MER. 

0.1  écrit  de  Pjuillac ,  qu'un  n.iNiri*  à 
trois  mats ,  supposé  cire  norvégien  , 
cliarg*^  (le  planclies  9  s'est  perdu  corps  el 
h'n  m  lu  6  au  soir  sur  les  roches  de  Cor- 
do^iati. 

—  \.:\  Thélis,  c,  AoJersou  ,  pnrti  de 
liordciux  ,  est  arrivé  à  .St.-Yago, 

—  La  C  uicboise  est  partie  de  l'île  d*Âix 
pour  l'rrsl ,  ou  elle  va  escorter  un  couvoi 
de  bâti  mens  marcbandsw 

—  Le  brick  le  Vigilent  est  aririvé  de 
B.'i}'  nue ,  où  Ton  arme  ^n  ce  moment  les 
go(H»?Hes  l'\Métiw>nr  e^  la  Rose, 

—  On  écrit  deBretne,  L'3i  mai  :  L'on 
a  reçu  la  uouvelie  offiiiellc  que  k»  g^u- 
vrrneuiCQt  anglais  À  assiiuilé  uo.s  bA^'- 
moiM  à  feux  d'Atigl'^terre  pour  1^  droits 
de  rîule  et  d'ancrage.  Celle  mesure  doit 
a^oi^  li^n  i|  coniplcr  du  i*'*.  juin. 

—  On  mande  de  St.-Ubes ,  le  8  mai  : 
Les  bâlixnens  mis  en  quarantaine  comme 
n'ayatii  pis  leur  certificat  de  santé  vi^é 
par  le  consul  portugais ,  ont  élé  relâchés , 
el  à  l' ivrnir  ce  visa  ne  ser.i  pas  exigé  pour 
les  bâliniens  venant  des  ports  oii  il  -n'y  a 
pas  de  consul  porlngiis. 

—  Arrivé  à  St.-Ubes  ,  le  lo  mai ,  le 
Ilarrict ,  c,  Recd  ,  v.  du  Uavr«. 


—  Arrivé  à  BevcrfeyE.  U,  le  6  mai ,  le 
William,  c.  Wotxlbnry,  v.  de  Marseille. 

—  Arrivés  à  Boston  ,  le  8  mai  :  TE  n- 
meline,  c.  PlaA*ket ,  v,  de  Marseille  ,  et  le 
22,  l'Ann  ,  cap.  Rousseau,  v.  du  Ihvre. 

—  Entré  de  relâche  a  Charleston  ,  le  a^ 
a^ril  :  la  (^omètt» ,  c.  Perode^iu  ,  v.  de  la 
Havane,  en  délres.se,  ayant  f:*il  une  voie 
ïiVaii  par  suite  de  très-gros  tems  qu'il  a 
éprou\:éles  i5,  i6  et  xj  du  même  mois. 

—  Arrivés  à  I  lie  de  Fratice ,  le  ag  pm- 
vtrr  :  le  Courrier-de-6ourbon,  c.  Guil- 
band,  v.  de  Nantes;  le  3o,  la  Virginie, 
c.  timonier,  v.  de  Bombay  ;  le  14  février, 
ies  Trois-Ftères,  cap.  Frcycinct ,  v.  de 
AJnrAeille;  le  a5  ,  le  Cotirrier-du-Golfe, 
c.  Hoiuerenn,  v.  de  Marseille;  le  26,  la 
Îîé,ira.ii5e  ,  C,  Chrétien  ,  v.  de  Bordeaux. 

—  Arrivés  h  Nevr-York  :  le  1".  mat, 
Lewis,  c.Skiddy,v.du  Havre;  le  s, Gén- 

H'ind  ,  c ,  v.  de  la   Rochelle;  le  1^, 

Peruvian  ,  c.  Rousse! ,  v.  de  Bordeaux. 

l^  nouvelle  de  la  piise  d'un  bâtiment 
français  venant  de  St.-Domingue,  par 
un  corsaire  espagnol,  se  trouve  malheu- 
reusement confirmée  par  des  avis  que 
i;ou9  rece\ons  de  diflTérens  points. 

La  feiille  d'annonces  de  Bordeaux  con- 
tient Tarlicle  tuivant  t 


y 


«  On  mande  de  fa  Corooné,  en  dal 
du  28  mai ,  que  le  navire  l'feole,  c.  Boii 
lay,  armateurs  AIM  P.-C.  Damblat  < 
comp  ,  V.  de  St.-Domingue ,  a  élé  caj; 
turé  le  17  mai  dernier  à  56  lieues  d 
Cordouan ,  par  le  corsaire  espagnol  l'He 
roïque-Miua,  ou  la  Terreur-des-Oltras 
c.  Courtina ,  el  coitdnit  a  la  Corogne. 

*  Ce  navire  est  charge  de  ai^oo  $èi 
café  et  de  camp^che.  Il  est  presque  rntli 
rement  assuré  a  Londres.  » 

D'im  antre  t6té,  tl6Us  lisons  dans  i 
Lendon^Shfpiytng-Liiii  On  bâtimer 
français,  ch.  de  café,  qUfi  avait  mis  à 
voile  de  Jacmel  a  ét^  captoré  par 
pagnols. 

Oti  étTit  d'Almérie,  le  i«  mÉi  :  L 
brick  suédois  En ropa  ,  C.  Sojestrotn  ,  ei 
arrivé  ici  il  y  aquefq4]es  jours,  parti  d 
Marseille.  Aussitôt  qu'il  fut  entre  daYis  I 
port,  les  autorités  de  l\^ville  se  reudi 
rent  à  bord,  mirent  un  embargo,  e 
firent  débarquer  la  cargaison  poursaliu 
rer  si  elhe  était  propriété  française. 

Le  navire  horwégien  perdu  sur  les  rc 
ches  de  Cordouan ,  le  6  de  ce  mois ,  es 
commandé  par  le  capitaine  Smith,  venan 
de  Frédéricstadt.  L'équipage  a  été  sauvé 
ainsi  que  le  chargemeui* 


PORT  DE  DUNKERQUE. 
auriyaces. 

Le  9  juin,  le  Saint-Pierre,  cap.  Van- 
oarlc»  vcu.  de  \Jarennesy  cli.  de  fel. 

Le  lo,  1  Auguste,  cap.  Guîllemelte, 
«eu   dtf  Caeii ,  cL.  d'huiie. 

l.'Aifjial)!e-Sopbîe,  cap.  NeuU,  yen. 
du  Noid,  ch.  de  morue. 

Le  n  ,  la  ]h>nue*Marie ,  cap.  Ncuts , 
ven.  du  Nord,  cL.  de  tel. 

Le  11  •  la  Marîe-Tliérètei  cap.  Verreni, 
%rii.  d'IsUudo ,  ch-  de  luorue. 
^  1^   Fidclilâ ,  cap.    Naesseo ,    ven.  du 
Nurd ,  cb.  de  morue. 

le  la,  l'Actif,  cap.  Witnhalde ,  ven. 
d^  Londres,  ch.  de  1 1  caissci,  conteuant 
o!ijots  |iour  une  machine  &  vapeur. 

Le  Jeune-Alphonse ,  cap.  Charlemaîo  , 
\rn.  du  Nord  ,  cb.  de  morue. 

SORTIS. 

Le  i  I  ,  le  Grand-  Duquesne  ,  c.  David  , 
ail.  à  Calais ,  ch.  de  sel 

L^t  Deui-Amis ,  cap.  Dubins  ,  ail.  k 
lk}rdeaux,  du  de  diverses  marchandises. 

1^  &iint-Jean  ,  cap.  Fauquet,  alL  au 
Trotois ,  cb*  de  charbon.    / 

Le  Frcdrrick,  cap.  Guillaume,  alJ.  à 
Vannes,  ch.  de  charbon. 

LT^|i«frani-e ,  cap.  Dupont ,  allant  à 
Jt.ivoniie,  rli.  de  lin. 

La  Douloiinaise ,  cap.  Fourny,  ali.  k 
n'>'ilogiic  ,  ch.  de  charbon. 

l«*Uiiio.i,  cap.  Girard,  ail.  k  Vaoues  , 
ih«  dv  (  h  11  bon. 

Ia*  Kr;iiu.;oi\  ,  cap.  LegulT,  ail.  à  Urest  , 
<  h.  di»  bois  fie  con^lruclion. 

I.r  ISoii-l'ère  ,  cap.  Jac(|'.iemain  ,  ail.  k 
(.■if*ri,  ch.  de  charbon. 

1^  1 1 ,  le  Siint-Sauveur,  cap.  Boudiu, 
ail.  à  Saint- Valéry,  ch.  de  cluirbou. 

Les  Deux- Pauhnes,  cap.  Blondcl,  ail. 
il  Brest,  chargé  de  bois  de  construction. 


PORT  DE  DIEPPE. 

KAViarS   ENT1.ÉS  : 

Du  7  nu  19  juin. — Le  ch»s<^marée  le 
Jraii-l'raiiyois  ,  c.  Rio  ,  v*  de  N.intes,  ch. 
c**ardoj:»ri. 

Lrsiuop  le  Charles,  c.  Rossignol,  ven. 
de  Oupftri'haai,  ch.  de  grosses  pierres. 

Le  bateau  le  St. -Adrien,  c.  Âec,  v.  de 
Uunkerque,  sur  lest. 

I«e  sltop  le  St-Louis,  c-  David,  ven.  de 
i  .iPit ,  <  h.  de  grosses  pierres. 

l.c  Idugre  la  Renommée,  c.  Guédou , 
V.  «hiliavre  ,  sur  lest. 

\a  7.  paifuebots  ven.  de  Drighlon  avec 
l'O  iMaia^eis. 

IVAVIlirS  EXn'DlKS. 

Dii  8  ni)  i/|  juin.— 1>^  bateau  TEspoir . 
r.  Ma««oii ,  nii.  à  Olcion,  sur  lest. 

I  f  sj'iiip  le  Me>f(ig^r ,  c.  Olivier,  all.au 
IIj-,  re,  ch.  de  mcla>se. 


(4) 

Le  sloop  le  Charles ,  c.  Rossignol ,  «II.  k 
Ilonfleor,  i^ur  lest. 

Kl  a  paquebois  ail.  à  Brîgtoo  |  avec  45 
paftsagers. 


PORT  DE  RODES. 

rHAlkGKMKNa    RT    HI-CI.Alf ATlO^TS. 

^^Crargem.  du  sloop  TAccord ,  cap. 
Voclert  ,  ven.  de  Londres,  cbaigé 
comme  suit  ; 

Réclama teur s  ,  MM* 
469  sanmons  plomb» — Martin  et  fils. 
Mouvement  du    i5  juin» 

IVAVIRES    ENTRÉS 

r^  brirk  TAventure,  cap.  Courbet»  v. 
Bordeaui ,  ch.  de  vin  et  savon. 

1^  chasise-mirée  la  Sainte-Anne,  cap. 
Collin  ,  V.  deSiint-Marlin,  (liedeRhê), 
ch.  de  vin,  vinaigre. 

1^  sloop  la  Franciue ,  c.  Renault,  ven. 
du  Havre,  rh.  de  sucre  ,  planches  et  café. 

Le  sloop  l'Eng^nie,  c.  Colombel ,  ven. 
de  Fécatnp ,  ch.  de  planches. 

Le  sloop  les  Trois-iœnra  ,  r.  Tournelle , 
v.  d'Ilonlfcur,  ch.  de  cidre. 

Le  »loop  la  Marie-Marthe ,  c.  Pognon  , 
v.  d'IIouUcur  ,  cb.  de  cidre* 


PORT  DE  QIILÎ  KrElT. 
Sont   montés  et  posés  i 

Mouvement  du  14  ou  i5* 

Le  St-Martin  ,  c.  Persil ,  v.  du  Havre, 
ch.  de  goudron. 

Li  Nouvellu-AIliancc,  c.  Ilcllot,  v.  du 
Havre,  cb.  de  diverses  mire  ban  dises* 

Sont  arrivrs  de  T'illeçuier  : 

La  Famille-Rôunie  ,  c.  Alanie. 

Le  .Iules  ,  c.   Clcrct* 

1^  Itnlave  ,  c.  lienoist. 

La  Diane,  c.  ('^ouhillc. 

Le  Luuis-et-Fanny  ,  c.  Gonnier. 

La  Victoire  ,  Legroucc. 


PORTS  «TBAHGBML 


AU     HAVRE  POUR  LA  MARTINIQUE 

Le  brirk  l'Emile  de  lOy  tonn.  ,  fin  voi- 
lier,  double,  cloue  et  chcvi'Ié  rri  i-iii\re, 
partira  iuce&sainnâCnt  pour  la  Marti iii(|ue 
sous  le  commandement  du  cap.    Galliot. 

SUidrrssrr  pour  fret  et  passage: 

A  Paris  ,  k  M.  rullot-LaneuviUe ,  hôte' 
de  la  <irandc-13rctngne  ,  rue  Si. -Honoré , 
n.  3-ii. 

A  Rouen  ,  à  M.  A.  Ronchon  ,  affréteur 
au  lluvre  ,  à  M.  D.  Anctl  correspondant. 


Hambourg^  S  /mm.  -^ 
Sund  ;  ven*  da  Havre. 


An^rs ,  9  fuin.'^ht 
V.  de  Bordeaus*— li* 
Guégao ,  V.  de  Redon. 

Dublin.  6 /tf/n.— L'Etui  f  e. 
V.  de  Dordeani. 


Newcastle ,  5  i«f /!*•* J« 
u  Young,  V.  du  Havre 


eap< 


Portsmouth ,  9  /mn*— I^e 
c.  Duchemia  ,  v.  d'Houflrar* 

Southampton .  7  ef  8  Juim^-^\jn  , 
bots  Prince-Cobourg,  et  l«  Tril«a 
du  Havre* 


Anvers ,  g  /fiifi.-*Le  Saî 
Fucker ,  ail*  à  Bordeani. 


SPECTACLES  du  16  JUIN. 
THÉÂTRE  DES  AATS. 

(  On  commencera  à  6  heure»  1 1%.  ) 

TU&CARëT. 
CoBi^die  ca  5  acies  ,  <!•  Lraage. 

Turcaret.  MM. 

Le  Motif 'lis  , 
Le  Ctiet'a/t'wr  , 
Front  in  . 

Jutret  , 

l'iamand  , 

Jasmin  , 

La  Bjronnr,  Mcsd, 

31  tue,   Titrrarct  , 

Mme.  Jacob  , 

Lisette  , 

M  urine  «  Mlle. 

OEDIPS  A  COLONNE  • 

Gf  aod  op^ra  en  3  acte» ,  poèmt  da  G«i!lavl 
niuisiqiM  de  Sacckiai. 

Pour  la  première  représcaiatioa  de  )!«  |li^ 
MARo  ,  première  Basse^Tmiiie  .  %m  aa^ 
plira  le  rôle  d'OEdipe» 

OEdipe ,  MM*  BevBwJ. 

Ursée  .  ValWMB. 

pAtlonice .  If  caploa. 

Le  Grand  Prêtre  .  Cbevaliar. 

rn  Cor  y  phèe  »  Plof«w. 

j4ntifnKe^  Mead*  Urna— . 

Fryphile ,  BoT«r. 

Un  Corjrphéa^  Fri'ts« 


Jeux  Comiques  ob  GaurcâLXT. 

LAVF.UGLE  DU  TTROL. 

ovL'Htvmtvx  FiaMtiB, 

Panioniime  en  3  aciei ,  k  ipcctacle* 


j[ï  lit  D-  IMi  ÛLVlLUli:  COMMi-ÛGlALL  (en  tAUACTLui;s  et  l.v  ïAiLLE-uotŒ)  DE  C.  BLO(jl'tL,  BLE  5r  LO  ».•  34* 


MARDI. 


t^S^l*»; 


tUM' 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE.  ,  '* 

t»«n  mmmi  mm  mimummiuKn  i  mmmm  iti%iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiT>rifiiiriiTiri't'>i'>ririiiini^i'iiiriirtrti<^ii'^i<»ii^iiil¥iM^i4l^t  i(im>n% 

€0tte  l'ftiilié  pamtt  toos  les  joart.  S'ailretser,  poor  rAbonnemeol  et  la  Rédaction  ,  aa  Bureaa  de  fa  Nacelle^  Pla«e  des  Carmet  «  n^.  48,  i  Ronen. 
On  s*abonne  à  Parin,  ehec  BaisaoT-TaivARi ,  me  de  Richelieti  ^  n*.  7s.  —  Au  Havre ,  ches  Chaf£LLb  ,  me  de  Paria.  —  Et  chex  tooa  lea  Librairet  et 
Oirteteora  de*  Pottea  du  Département. •—  Le  pris  de  rAbonnement  est  de  i5  fr.  chaque  trimeafre,  pour  Roocii«  et-  16  fr.  So.c  ptr)a  poftc 


LE  BARON  DE  LA  POMPIGNACB» 

GBAirSOf, 
At%  :  Monsieur  d*  la  Palisse  aU  0^-$^ 


CoHif  AI88IX-VOUS  le  baroB 

De  la  Pompigaaee  ? 
C'est  le  premier  de  ton  non. 
Et  le  dernier  de  tjgi  raoe. 

Quand  le  soir  dams  eon  rédttli 
Il  va  fermer  la  p  tupi^re  « 
Avec  non  bonnet  de  nuit 
Il  éteiut  sa  lumière. 

Connaissez» vous  le  baron ,  clOb 

En  cherchant  nn  éteignoir. 
Le  vulet  du  noble  Tèitrç 
Fut  tout  surpria  de  le  voir 
ior  le  chef  de  son  maître. 

Connaissez- TOUS  te  baron»  eto^ 

La  baronne,  à. ce  qn*oii  dit , 
Ea  tout  trras  lui  fut  ficièle; 
Et  quand  ils  ne  fout  qu*on  lit , 
Lui  seul  conc^  a¥ec  toile. 

Conoaissex-Vdoa  le  baron  «  etc. 

àur  son  front  pourtant^  dtl-<ri^. 
Il  crut  seotir  sotia  soti  poUct*,..* 
Mais  c*étaSt  dans  la  eaiioii 
Oui  i^  èait  qd*il  en  ponete. 

Gomiàîisei-vottt  le  bardn ,  ett. 

tlh  jour  Miassnnt  les  olsonft  , 
6ur  SOI*  rooisin  d'Arciidiié^ 
Il  s*etl  fut  A  reetilatts 
Bii  pl«iB9  aoadémleb 

ihuu  cotinàh«ez  Ib  lienm 

De  la  Ponpignacd, 
Ceat  le  p  renier  de  eon.  iioi|k 
£t  le  dernier  de  sa  race. 


DEL'ESPRtr. 

On  a  louveni  demandé  :  qu^esl-ce  .que  Te^pKt  ?  et  4a  cflîe 
qiieMîon  a  jailli  une  foule  èe  défifiitîom  ptut'oa  mpm«  oH- 
ginales»  et  presqtie  toutes  difTerpntes  :  c*«if  qn<s  Tétpnt  ejt 
trop  suhlil  pour  être  exactement  perça  par  nos  s^ns,  et 
qu'un  objet  iininatériçl  ne  saurait  être  dëHui  d'une  mailièfe 
|K)sitive.  Mais  personne  ne  s'est  avisé  de  dernaVider  :  qu*est-^a 
que  le  corps  ?  Cett  probablement  qu'on  à  6fU  Ta  solution 
trop  facile,  fet  peut-être  a-t-on  eu  tort  ç  eiiT  èffl-t/'qtye  ré« 
pondrait-on?  Les  uns  nous  diraient  :  t'est  l'e^Môbpe  £riiiié> 
celle  proposition  ne  serait  pas  exaétment  if^të /tWr  on  rèii- 
coiitre  bien  descorps  sans  tiii'e,  au]ôurd1it/?%îîi'i'èbii;  et  leur 
existence  çst  moiai  problëqaatiqtie  qi;e  celie:des,âujes  tans 
corps  auxquels  croyaient  les  sectateurs  .àe  ^^orifaf  tre  ,  etc. 
1^  cor|>s  est-il  l'enveloppe  de  l'esp^t  ?  Menus  ^obje^lioa  tout 
aussi  difficile  k  écarter.  \-  .:.;'.     t 

Platon  disait  :  le  corps  est  la  première  ff%)k  4»  Time  ^  et 
il  avait  raison  :  voilà  pourqiioi  Jd  VI.  tels  et  tels  se  sont  avilis  ; 
c'est  que  leur  âme  £  stibi  l'inâuphce' 9e j£ Il ré^ïomçïc.  M  *•*, 
dont  on  a  si  soutent  fk-ictiôuné  Tépine  Jàrsaïé  ,  pourraH 
aussi,  quoiqu'il  n'ait  guère  diliriè ,  soii tenir,  la  pronosîlîin 
plaloui(|ue;  et  ce  bon  M.  A.  qui  'porté  sa  cté%  avec  tiiai  de 
résignation ,  n'en  est  *prol>abreiii'éut  paft  moïiis;de  ce^  ayii,  ' 

U  corpf  n'est  presque  rien  ches  \^%  inûivJiuâ  q^ii  ont  ti^o 
âme  ;  et  chex  ceux  qui  n'en  c^t  |Mp ,  il  rigt  (au t,^  voilà  pa*ir- 
quoi  Régulus  bravait  let  bourreaux  l^eÇiarMwgfti. voilà  ponr- 

2uoi  cl^  Dooft  !!•  D...,  opine  tgiiQoii^.tirQHp^^t  a^  ^ciief 
c  file,  •       I  .    i 

:  ■'  -«'  t|  •*'  '.  J    11..J 

L'étendue  de  l'esprit  en  fiiit  le  mérite  :  c'est  souvent  le  eon* 
traire  à  l'égard  du  corpe.  é^fense  sur  ce  sujet  comme  le 
baron  de  Fleming;  voici  coinipent  il  a'exprime  : 


ii6'u!e 


t»  sMt  pins  forteï.  pkA  ArwiHes ,  hi  iém  BftirfrtWiel  trti,>^ 

-  cbanici  coimne  celle  M  atitoèWt  carHa Aféf s ,  la  heàu  nbî- 

^,  râtre,  épaUse  '^  satinée^  te 'front  i?cfa«,  V  Visait  rond 

.  tous  1rs  traits  applâtfs;  /«  VfriJ*r4?  ^^MJi'i  4  felh««smr1>e>' 

.^  oomine  ••••/lea*Nègre«,.lei.,»mérîcâi«,cic..Cet  éoHiçi^el 

-^..Mtérieura  jqnt.  de  ^n^Jnaiùa$if!^\Nms€n5Mliiéyi  de  4a 

m^  lâcheté,  de  /qyoluj^iéj^une^^ietouie  sensurll^^^  vide 

I  Î^ÎI^/l'fcî''"/.*'  *'  *cii/imeni  moraux  d^oU  déa^u^ 


À^ 


fit'ces  rêflnioniv  poor  être  puîiëet  dam  un  romao,  Q*ea«Mn|  |] 
pi  noida  juates.  M 

^  '«^Bd  d«  noua  de  pretenrer  noire  âme,-el  rien  ac  pebt 

faramir^  notre  corpa  des  lualadîet ,  ainsi  qHand  ou  ne  peut 
leaier  Tâine  d'un  homme  on  attaque aon  corp»,.ou  Toiictipr- 
cltc  à  l'avilir  par  des  maladies  honteuses»  l^ngieras  encore  ce- 
pendant on  préférera  la  gale  aux  indigestions  »  quoique  oiaio* 
Uaaat.lâ  première. aoit  bien  moins  hoolenae,  R 


•  TABLETTES  UNIVERSELLES ,  (*) 

Keemeil  poliii^ie  j  scientifique  et  liuSraire  ^  paFuissmni  les 
7  «  1 7  e<  37  de  4chaque  mais  par  U%^raisons  ^  de  %  à 
i  fermes. 

A  Paeis  ,  me  Aamcau  »  n®.  6  ; 

À  Eouia  ,  êa  Buieaa  d«  ia  Jfacelie; 

An  HAvaa,  eWa  Ckmpello ,  UbMira,  hm àê  Pacis. 


Ce  qui  fait  tort  h  plusieurs  recueiU  pério«1iqoes ,  cVst  la 
publicité,  et  Totlà  justement  ce  qui  manque  aux  'l'aêrimes 
Vftiyrneiies.  Elles  no  sont  pas  encore  répandues  en  raison 
de  l'intérêt  qu'elles  prêaenlent.  «  Avec  quelque  soi u  et  c|U('l(|ue 
talent  que  les  journaux  quotidiens  soient  rédigés  ,  disent  les 
.  honorables .  personn«g*s  qui  concourent  k  U  rédaction  des 
Tabteiies^  et  parmi  lesquels  on  remarque  les  uouis  de 
MM.  Etienne  «  (oy^  Delessert ,  Girardin  ,  Laflilte  ,  Méchin  , 
€.  Perrier,  Sébastien»  Ternaux,  etc.  Ils  se  ressentent  nrccs- 
aatrement  de  la  rapidité  de  la  composition.  Lrs  c\<>nrniens 
n'jr  sont  jamais  qu'imparfaitement  apprécies  ;  les  dinicultcs 
des  affaires  ii'j  sont  qu'eflli* urées.  Dictes  par  rinfpii.ition  J»* 
moment  9  écrits,  pour  ainsi  dire,  sous  le  feu  de  l'eunciiu, 
ils  ne  peuvent  toujours  conserver  celle  mesure  dans  IVxpres* 
aion  «  cette  jvstesse  dans  la  pen«ée  »  qui  seules  prévenaient 
Its  interpréta  lions  fournies  et  les  récriminations  violentes.  *• 

f^a  nécessité  d'un  ouvrage  périndiqne  qui  tienne  lieu  d'un 
Mrtre  du  même  genre,  qui  vivra  long^tems  dans  le  souvenir 
^kf  bons  citorens,  était  i-ivement  sentie,  et  manquiiit  véri- 
tablement à  la  France.  Honneur  k  l'estiiiiable  ccrivaiu  qui 
en -a  conçu  l'idée! 


qui 


I^f  numéros  qui  nous  sont  parvenus  méritent  raltrntion  et 
]«?s   encouragemens  des   hommes   pour   lesquels  le   nom    de 
patrie  est  encore  un  talisman  si  puissant,  et  nous  rrgrrt- 
"Ions  que  les  bornes  de  ce  journal  ne  nous  prrnicttont  point 
'de  les  faire  plus  amplement- conoaitrc  ;   nous  nr»  renonçons 
point    lonlefoia  an    projet  de   consacrer  aux    Tahlfitts  un 
article  qni   aoit  plus  digne  d'elles.   Un  ai-anla^    qu'on    ne 
trouve  utille  part,  est  l'envoi  fut  gratniteinrnt  aux  «abon- 
nés, et  santqiiM  soit  besoin  d'adresser  aiicone   demande, 
-  des  ^krovhntet  dans    les    diverses    nuances  politiqnes ,  qui 
auront  fait  le  plus  de  sensation. 


MACF.DOINE. 

«-Un  homme  connu  k  Pan<,  aj-int  luissé  tomber  un 
^•luble  louis  dira  M"*  de  ^**  où  l'on  jouait  gros  jeu  ,  voulut 
.iiir  lo*«lump  le  raiiias^r  :  Que  craignrK-\ous ,  lui  dit-ou  ? 
Il  n'y  a  ici  que  des  honnêics  gfns.  le  le  crois  ^  repli- 
qu;i.l-.ii  •  fy^o/'f  de  ers  honnétes-gens-là  ,  on  en  pend  uu  par 
#^guauie.q«aiid  la  justice  Ciit  son  devoir. 

.«*  Poêlas  qui  avec  ai  sonvenKbanté  sur  votre  Ijre  snran- 
i»4cr  les  atlciils  et  le  parfum  des  roses  :•  amans  qui   -"' 


d'une 


i  /  )  Prli  lie  l'alomnemeai .  franc  d«  port  s  pour  Ptorts  M  \m  ^par^ 
i««init,  I    vol    oa   irois  mou.    §5  fr.  ^  six  mutt ,  37   fr.  j  l'aoïiée , 


main  timide  allea  cneillir  snr  son  Irène  de  nu. 
des  bocages ,  gardes-vous  bien  de  suspendre  i  la 

'defolffçhabitlobjetdevotreculte,ou  votu  vo«a 

voas  oiilendre  dire  poliment  que  pour  éviter  que  Vos 
pi  II  pour  une  personne  décorée,  il  serait  à  propos  m 
>>"uît*a  bas  votre  rose  ronge.  Déjà  vous  savea  qne  ri 
été  l'objet  de  quelapes  reinontrancfs  p-iroillea.  Mm« 
dont  lo  coulrnr  tendre  le  cède  k  la  trinle  héroïque  de 
n'avait  jansais  couru  jusqu'ici  le  danger  d'une  mfpnm.  Oé» 
fendant  un  M.  de  B,  '     - 


pendant  un  M.  de  H....  nous  écrit  qu'avant-liier,  ra  paiwl 
sur  le  Port,  il  a  été  invité  à  se  démunir  d'une  fleur,  «i 
prnt-étre  lui  ctaii  devenue  précieuse.  M.  de  B.  ..  n'a  fm 
sans  pf?ine  consenti  à  déférer  k  une  injonction  qui ,  i 
dan  t  .lui  a  été  exprimée  avec  tous  les  égards  que  la 
cliaigéede  la  lui  adresser,  pou\ait  mettre  dan»  une 
Inie  aussi  délicate.  Mais  il  est  des  sacrifices  que  l'oss'daîl 
faire  à  la  nécessité;  et  pour  éviter  aux  jeunes  gens^i 
une  p.ireille  circonstance  deviendrait  désagréable,  Tm 
ntrnt  éprouvé  par  M.  de  B..  .,  nous  les  engag^otia  à 
un  culte  srcrel  aux  charincs  immortels  de  la  rose.  Le  hm 
toti,  au  reste,  a  depuis  longtems  fait  .ibaiidonner  PeMaa 
de  porter  une  fleur  k  la  boutonnière ,  et  le  plaisir  irivoleSt 
braver  une  consigne  donnée  aux  sriitî n elles ,  en  ae  AisaaC 
supposer  une  décoration  qu'on  n'a  pat,  ne  tmH  i^i  4i 
peine  d'encourir  les  désagrémens  qui  pouiraienl  rraellar  ^ 
cplte  tentative  malicieuse,  ou  d'une  habitude  doni  oa  ^^ 
faire  fucileiuent  le  sacrifice.  Cepeiidanl  si  les  omaleura  lea  1 
pissionnés  pour  les  fli*urs,  tenaient  obstinément  b  en  arb 
une,  nous  leur  rappellerons  qu'il  j  a  encore  des  roses  taeaaai 
et  <|ne  cette  dernière  coul«»ur  n'exposera  les  maris  «es  h 
choi9iront,  qu'à  rinconvénieni  de  w^c^xwr  bcaucoap  de  M» 
Ints,  et  nou  au  péril  de  se  faire  rendre  des  bouoeun  mA^ 
ta  ires* 


SPECTACLES. 

TilEATa-DCS  ARTS. 

Prraiièf*  rcpréseutaitoa  de  BaaaABa,  fretmèrm  Ernssm-TmiOek 

Turcarci,  —  OËdipe  à    Colonme. 


Une  pièce  cesse  d'cire  morale  pour  nons  qaanJ  le  net 
ou  te  ridicule  qu'elle  fronde  a  disparu.  7lf«ciirel  n'est  flnSi 
dit- on,  dans  nos  mœurs;  c*e>t  un  «arnclère  d'aulrvfoss,  ■• 
personnage  du  vi<'ux  tems.  De  giAce.  massif vra,  ne  veei 
(Jaltrz  pas  tant  encore,  (.'omiiienl  se  fait-il  qu'au joaiMa 
nons  sovons  assez  heureux  pour  avoir  nn  aeol  \ice  deMaîaa 
qu'autrefois?  Ju>qu'ici  j*a\{iis  toujours  cru  que  noua 
beaucoup  acquis  ,  srins  a\oir  jamais  tien  perau  de  Ta 
p'itrimoine  de  re>|:èce  hiiniaine.  Crovex-voua  donc 
«iMe  de  trouver  encore  un  \alet  qui  se  soit  fenrsefcs'ff 
escroquerie,  et  uni  lu'iintirnne  le  scandale  de  la  fortune  aV 
sou  industrie  usuraiie  ?  Lst-il  donc  si  diflicîTe  d'nhifir  db 
bonnes  eiitrr|*ri.s«*a; ,  de  posséder  des  mallreasei  qni  «eaa 
trompent,  qui  vovagenl  avec  fiste.  d'avoir  dea  Talela  qai 
vous  volent,  et  d'*s  amis  qui  vou«  bafouenL?  Ah!  si  patf 
vous  convaincre  de  la  lénblé  de  l'exialeiioe  dea 
contemporains  ,  il  ne  s*Mçi>sait  qHo  de  citer,  je, 
merais  cent  à   la  fili*.  Mais  du  icma  de  lesage,  oaj 


les  jouer  snr  le  tli«v\iri*,  et   je  douta  fort  qu!«ujonrd*kM  fls 
seraient  assez  in.Iiiig<*ii5  pnur  me  pisser  la  sMoindre 


'tts 


épigrainme  de  journal,   les  7*«<rce#vla  «a  aoal  paa  cl 
mais  les  teins  le  sont  un  peu;  et   imsss  aavMO^ce 
d'égards  aux  u<agrs. 

J'aurais  aimé  que  celte  comédie  eAl été jaadafe 
c'est-à-dire  avec  fa  gdié  er  !■  vivactié  qui  loi  coQvkaaaat» 
Le  style  rapide  et  animé  du  diatogae,  indifise  aaacs  h  ^^ 
nière  dont  elle  doit  élre  ii'irnée  1  peul-^tre  M"*  PumiM 
aurait-elle  dû  donner  moins  d*exagérj1ion  an  riitimlt  ^ 
M"*  Turcarei.  G*e»t,    nous  le  fta\oas,  un 


"ilIfilAt  ane  caricature  ie  province  ;    maïs  par  cela  même 

S  ne  le  r6le  eit  chargé,  l'aclear  doit  Deot-étrete  dispenser 
l'enchérir  encore  aur  l*intentîon  du  rôle.  Au  reale,  M"*  Du* 
Terfiu  ne  l'a  pas  moins  rendu  avec  une  vérité*  fort  comique  , 
ce  qui  n'arrive  pas  toujours  quand  on  charge. 

OEJipeà  Co/o/tntf.— On  demandait  àJ*<^J.  Bousseau,  qui 
venait  d'entendre  Fopéra  ù' Orphée^  de  Olock,  ce  qu'il  pen- 
sait de  la  musique;  le  philosophe  mélomane  répondit  avec 
une  tendre  expression  : 

c  J*ai  ptrda  moo  Earydioe.  » 

Si  pareille  question  m'était  faite  sur  la  musique  i^OEdipey 
à  l*etemplc  de  Roosi<*au ,  je  répondrais  seulement  : 
«  Le  filt  des  dicox ,  le  cocceseeor  d'AlcIde.  » 

Je  ne  connais  rien  de  plus  noble,  en  même  tems  de  plus 
•4endre  et  de  plus  pathétique,  que  cet  air  déh'cieux  chanté  par 
Poljrnicem 

Œdipe  à  Colonne  est  une  de  ces  compositions  qui  font  le 
plus  d'iionnrur  à  notre  scène  lyrique.  Là,  du  moins ,  le  poète 
marche  IVgal  du  compositeur,  chose  très-rare  aujourd'hui 
que  toute  la  verve  du  poète  est  dans  le  coup  d*archet  du  mu- 
iicten.  On  reconnaît,  dans  la  pureté  du  stjle  et  la  simplicité  de 
l'action,  cette  beauté  antique  des  œuvres  de  Sophocle,  ce 
divin  modèle,  qui  t2^nt/^^re  le  premier  rang  parmi  les 
poètes  tragiques  grecs,  et  qi|r,  si  l'on  en  croit  Ciceron  et 
d'autres  auteurs  «  composa,  âgé  de  cent  ans,  cette  même  pièce 
â* Œdipe  à  Colonne.  On  sail  quels  honneurs  elle  lui  valut 
c-iez  les  athéniens ,  de  quelle  honte  et  de  quelle  confusion 
furent  couverts  ses  fils  ingrats  qui,  dit  Plutarque,  Vapaieni 
mccusé  de  rrtournrr  en  enfance  pour  son  grand  Age^  afin 
que  par  autorité  de  justice  il  lui  fût  baillé  tin  curateur. 

Je  m*étonue  que  l'auteur  de  uotre  opéra  à^ Œdipe  ^  qui  a 


(5) 


pris  dans  le  poète  grec  les  situations  et  les  discours  m^met 
de  son  héros,  ait  autant  brusqué,  si  je  puis  m'expHmer 
ainsi ,  le  moment  de  la  reconnaissance  du  roi  de  Thèbes , 
par  les  athéniens,  an  second  acte.  On  lai  demande  qui  il  est; 
et  quelques  mots  entrecoupés  suffisent  aussitôt  pour  le  faire 
nommer  par  le  peuple  qui  s'écrie  :  c'est  Œdipe  I  Ce  n'esl 
pis  ainsi  que  Sophocle  a  traité  cette  scène  qui  est  ches  lui  ai 
terrible  et  si  touchante  :  on  interroge  Œdipe  sur  sa  patrie 
et  ses  m.ilheurs;  mais-ira  honte  de.se. faire  conniltre.  «  Eh  ! 
»  qu'avez- vous  à  redouter ,  lui  dit  jfntigone ,  ii'étes-vous 
»  pas  arrivé  au  comble -de  l'infortune?  »  Il  consent  donc 
à  satisfaire  la  pressante  curiosité  de  ceux  qui  Tent ou ren t , 
mais  il  le  foit,  comme  Phèdre^  peu  a  peu  et  avec  beauconp 
de  confusion*  «  Tu  connais  ce  fils  de  l'aumBone ,  dit  Phèdre 
«  i  sa  confidente,  et  ^Œdipe  dit  :  vousiconnatasea  le  fils  de 

F^ïus  ? M    alors  le  chœnr  jette   un  cri  d^effroi,  et   Itti 

demande  s*il  est  véritabitmeat  cet  Œdipe  ti  lameuE  par 
sc$  malheurs. 

Bernard ,  qui  est  annoncé  pour  quelques  représenta tiona 
seulement ,  a  paru'  dans  le  r6\e ^fï Œdipe.  Il  a  la  taille  an* 
bitieuse  des  héros  et  des  demi'-Klieux.  Soif  p«rt  ett  majestueux, 
ses  poses  nobles,  et  souvent  sa  voix  est  belle  et  son  chant 
bien  accentué;  aussi  cet  acteur  a- t-il  été  parfaileuiCUt  ac- 
cueilli sous  les  traits  d*Œdipe,  Biesplon  a  joué  et  cbaeté 
avec  un  talent  fort  remarquable  le  -  rèle  de  Poljniee.  Val- 
bonte  a  eu  diH>eaux  momens  dans  celui  de  T%é.\de  ;  et  dans 
le  rôle  à*Antigone ,  M*^.  Berteau  a  déployé  ta  belle  voix. 
Nous  devons  aussi  des  éloges  et  des  encouragemens  à  Mlle. 
Frits,  jeune  corvphécf  qui  a  chaulé-  avec  goàt  un  air  qui 
n*est  p-11  sani  di/bcultés.  Cet  opéra  a  été  exécuté  avec  «sa 
bel  ensemble,  et  de  nombreux  applaudisêemeua  cet  léissoigné 
-aux  acteurs  la  satisfaction  générale. 


mmnc4  d  ^ùMin^nsku. 


^i::^ 


PORS  ÉTRANGERS. 

ARilVAGF^. 

'   N^wport ,   8  juin. — L'Estelle,  c.  Bê- 
cher ,  ven,  de  Hrc^t. 

Auverf ,  9  juin. —Ny mphta  ,  c.  Lange, 
ven.  de  Dordeaux. 

Oîjteude,  6  juin. — Vrir^ndshnp  ,  copit. 
Lesecq ,  ven.  de  M^ireunes,  ch.  de  sel. 

Copenhague,  ac)  nu  5i  .inai.-^4lestitu-> 
tio:i,  cap.  riock  ;  Ijdia,  cap.  Ilansen , 
ven  de  lon^raux. — Lvkkens-Prove,  cap. 
Bang,  ven.  de  S.ii'it-ÂIartin. 

Swincmnnde,  5f>  mai  au  l"  j»iîn. — 
HofTnung,  cap.  >nag  ,  ven.  de' Mar>eille. 
— Sophin  ,  cap.  Konberg,  ven.  de  Cette.: 
— Kr.-lkiua,  cap  '  Postema  ,  ven.  de  Bor- 
deaux. 

Tmvemuude,  4  i"iu.  ^«Le Capitaine- 
Westermark  ,  veii    de  G  tie. 

Hambourg,  6  juin. — Jungfr.-Venna , 
c.  Jaussen  ,  vc*n.  de  M  a  rseil  le  .-—Spécu- 
lation ,  c.  l'oorl,  yen.  de  Ronen.  x 

C<»l/e,'5 jniu  — ;<  l)Oîage.)Spéculation, 
c.  Sodçrber;;  ,  s:»  rînis,  v.  de  Marseille, 
frété  pour  Riiça.  !;<  iiwardye-Lyck*l^m, 
suédois  I  c.  SteriLoii ,  y.  de  Liveume. 


Marseille,  8  juin.  —  (Cabot.)  La  Vil^e- 
de-Port*Maunce,  c.  Coreil ,  v.  de  Tort- 
Maurice  ,  c.  Coreil ,  v.  de  Port-.Vlaiiri<:e , 

DF.PitmTS. 

Cette,  5*^7  juin. —  (Cabot.)  loi  ^^ig>- 
lance,  c.  Deboer  ,  boll.  ,  ali«  à  Aliciiilc* 
— Résolution^  c.  Nernst,  ail.  à  iersej. 

Marseille,  8  îuin.r— (Long  cours).  Lu- 
cretia-M.-tfgarelha  ,  c.  \xA\j  ,  danois  »  aII 
àSt.-Yago  de  Cuba.  — >tJltima,  c.  Wil- 
liams, all.'&  'Bjiton.-~James-and-U3rv  ., 
c.  Teal,  ail.  à  Philadelphie  — (Cabotugr). 
Robara ,  c.  Cnllé ,  «utr. ,  «II..  \k  Tag^u* 
rock. 


PORT  DE  BREST. 
If Aviavs  x.^Tmte. 


Du  j. — L'Aurore,  cap.  Pontj,    

de  Naiifei,  ch.  de  briques,  vinaigre  et 
café;  le  Siiut-Maihieu ,  cap.  Lecorvm:, 
ven;  de  Borde. ji a  ,  cb.  de  vin  ;  la  Lise, 
cap.  Aubré  ;  l'Arche,  cap.  Mahé^  ven^  de 
Rouen  ;  le  Charles-Marie  ,  cap.  Luco 
ven.  de  Nautes^  ch.  de  bois  de  coai 
traction. 


On  9.  ^F^' Pierre  ,  cap»  L^ver ,  v^i 
de  $aint-llrieux;la  Brrtonne,  cap.  Bol6ré; 
la  Syrënc ,  cap.  Couedèl,  veu.  de  Bor- 
deaux, ch.  de  viu  et'fariue. 

-»r.»ABTS«  < 

Du  8.  Le  Zélé,  cap.  Rersero;  le  Petit* 
Vincent ,  cap.  Aliain  ,  de  Quiberoff ,  alL 
à  llordeaux  ,  -aur  lest  ;  la^  Siinte-Anue , 
de*Bel<e-rie,  cap.  Sergent,  aU.  k  Blaje, 
ch.  de  fikis  vides;  le  Saint-Joseph,  de 
Saint-Malo,  cap.  Gambier ,  all^ à  Gersey, 
ch.  de  vin  ',  chaiidëlles ,  etc. 


^POaT  «E  D0IIKBiQOS« 
iîouvBmeni  du  tt  au  iS. 

HAVIRBS  EXTAiSS» 


Vfc 


La 'Bmme-Marie ,  cap.  Veuti»  v 
p^he  du  Nord ,  avec  morue.  * 

fia  Fidélité,  cap.  Maeiseo, 
avecdtto. 

La  Marie^Thérese ,  c«|!^  Ven 
la  néche  d'Islande,  avec  dilo. 

Le  Jeuue-Alphouae ,  c.  Cbarlei8esa^v« 
de  kp^be  duIVard,  avecsmofiie. 


.delà 
dilo, 

9  V*  dé 


L'Actif,  rap.  Wîdinalile  ,  v»  de  Lon* 
irû&t  a\rc  ii  caisses  coiilciiaiit  objets 
|>our  une  iiiarhuu'  à  vaprur. 

L*tIiiion  ,  c.  Potier,  v.  de  BoUerdam, 
atrc   diverses  iiiarcliaiidises» 

Ija  M«rir-f!allierine,  cap.  Grameîni 
V.  de  la  pèche  du  Nord  ,  avec  niorue» 

KA\1IIF.S    EXPÉDIÉS. 

fie  r»raiid-DiK|ueàne  ,  €•  Da?id  ,  ail.  à 
GalMs,  nvec  srl. 

lies  Deux  Aints ,  c«  Dubans  ,  âH*  à 
BùrdeaiiK,  Avec  div.  march. 

Le  8t-Jean  ,  c.  Fauquei  |  ail.  au  Gro- 
foy  ,  avrr  rliarbm. 

Le  Pédérc,  ca^n  Guillaume»  tlL  à 
VAiine%,  a^ec  dito. 

L*lùperaiice  ,  c.  Dupont,  ail.  à  Bajon- 
ne  ,  avec  lin. 

f«a  Itouloniiaise  9  cap.  Fourny,  ail.  i 
Bmdfigne,  a\ec  i  harbiMi. 

L'Union  ,  cap.  Girard  ,  ail»  k  Vannes, 
avec  dito. 

1^  Frnnçoîfif  cnp.  Legafî ,  alL  à  Brest, 
av«c  bois  de  construction. 

Le  bon-i'êre ,  c.  Jacqueioaîn  ,  ail.  k 
Gaen  ,  •'^vec  chai  lion. 

I«es  DeuX'Panline  ,  cap,  filondel  ,  ail.  à 
Rretl  •  avec  lioi*. 

Le  J<*aii-B»ptiste ,  c.  Masiîërei  ail.  k 
8l- Valéry  sur   lest* 

PORT  DK   ROOEW. 

Mouvcmeni  du   i6  jiu'n^ 

KAviars  OTftÉa. 

La  Jeunc-Kugénie ,  c*  Coloiiibil  ,  ven. 
de  Fc(Miii|>,  ch.  de  iilanchcs. 

Lti  slonp  Itf  Hoii-MiMiagt* ,  c.  Roche  , 
T.  de  Chjt aille  ,  ch.  de  vin  ,  eau-de-vîe. 

iriviRES  expi'diis. 

Le  sloop  Ifî  Clairvoyant ,  c.  Julienne, 
V.  dn  lli\re,  ch.  de  pierres  meulières. 

Le  lotisrc  rilvpnoliie,  c.  i  hiuvelon  , 
al  .  à  Manies  9  ch.  d*acide  sulfuiique. 

Le  chiAMoinuiée  l'Eninianuel,  c.  Gnil- 
lam ,  a!l.  ^  Ar< ,  snr  lest. 

lies  Di'nx-Aiinêcs,  cap.  B.irbc,  alL  « 
BordtaiiX  ,  ch.  p'Alre. 

1^  cliasse-mirée  le  Charlet-Adolphe , 
c.  leliit*(oii.  u.i.  «-tell.  idnn. 

Lapab.rre  tn  Rjnne-Faniille»  c.  Mail- 
lanl,  ait.  au  finie,  snr  les*. 

Le  brik  lAlt-lin.i,  c.  Duvet,  ail.  à 
Dordrani  ,  ch.  de  p!âlreet  fûls  vide.t. 

I.e  bri  II  rKii^''nie  |  c.  Mingnet ,  des* 
ctndu  à  U*ep|»eJa1e ,  pour  y  décharger 
son  kL 

PORT  DU  lîAVRK. 
3Jotti'e*neiit  4ti  i5  au  iS/ni/i. 

h'AVIRIS   f  N'TBÉS. 

I  e  rroîs-iiiAis  la  Panline,  c.  Gurpance, 
V.  i\r  IloMilmii ,  cil.  di*  surre  et  coton. 

L**  *!"np  11  <<rinr-<le»«Anj;es,  c.  Doltr- 
niaufl  ,  V.  ({i-  Girn  ,  <:li.  de  clinrhoii. 

Le  t  l|i>»«*-iii.irre  ta  Maiie-IIortenseï  c 
r-i^ni-  ,  V.  df  Hoiieii  ,  cil.  de  plâtre,  en 
dt**!r;i;i!i<i.i  iio-t  N:itili';. 

Lr  s'orvp  1.1  (.é»  iîe ,  c.  Daufrcsnc  ,  vcn. 
de  lioiirti  ,  rli.  i\r  Imis. 

Il— .1  — 


(4) 

HAViaU   EXPÉDIAS. 

T^  dogre  riIeureuse-Rencoalr«  »  cap. 
Percy  ,  ail.  à  Rouen  ,  clu  de  aucre. 

I  e  brick  le  Télégraphe ,  C.  Creveccrar , 
IL  à  Londres,  ch.  de  vin. 

I.e  trois-inâts  le  Jeune-f «ouïs  9  cap.  Re- 
courcy,   ail.   à  la  Guadeloupe,  ch.  dr| 

I  jïence ,  beurre. 

Le  brick  la  Cirolîne ,  c.  Rnney  ,  ail.  k 
Sa inl-Pcter»bourg,  ch.  de  fruits» 

Le  brick  la  Jfunc^Marie  ,  c.  Quîmper, 
dl.  à  Bordeaux  ,  sur  lest. 

Le  bateau  à  vapenr  le  Triton  ,  c.  Blay , 
ail,  à  Soulhampton  ,  ch  de  passagers. 
Uûuvrmeni  du  if>  an  17  juin. 

NAVIRES   FflTAÉS. 

Le  sloop  le  Paul-el-Virginie ,  c.  Mahey , 
V.  de  Ronlogne,  ch.  de  bois. 

Le  flambart,  la  Jeune-Eléonore ,  cap. 
r^einere  ,  ail.  à  IlonReur  ,  ch.  de  bois. 

I.C  sloop  rileureusc-Alliance ,  c  Broq , 
V.  de  Caeu  ,  sur  lest. 

NAVIRES  EXPÉDIÉS. 

I^  dogre  la  .Icunc-Eléonorei  c.  Dubos, 
ail;  à  Roueu  ,  ch.  de  planches. 

La  goélette  anglaise  Hélée ,  c.  W.  Sue- 
der ,  ail.  à  Liver|>ool,  sur  lesC. 

Le  chasse-marée  la  jMarir-Hortenaet  c. 
('escole ,  ail.  à  Rouen  ,  ch.  de  sin, 

i^  troi&->mAt!»  américain  Stéphanie  ,  c. 
Mcy  ,  V.  de  ^(>w-York  ,  ch,  de  balotaf^es» 

Le  slorip  le  Printems  ,  cap.  Gege ,  ail.  â 
Saint-Vallory  ,  sur  lest. 

Le  brick  américain  Crilérion  ,  c.  Riu  , 
ail.  âhainl^l'hes  ,  «nr  le>t. 

Le  trois-mAi  Olynda ,  c.  Piéliard ,  ail.  à 
la  Guadolonpe,  ch»  de  ba^otMges. 

La  galiole  hollandaise  Yriendirhapt  , 
c.  Nool ,  ail.  à  Ainstenlam  ,  sur  lest. 

i.e  trnis-iuAtsaméi-icaiu  Atlas, c.  Piice, 
ail.  h  (icnc«,  snr  lest. 

Le  brick  danois  Kli^beth  ,  c.  Williams , 
ail.  à  Siiiit-Thoiiias,  rh.  de  balolages. 

Lebrirk  américain  Klisa  ,  c.  Greffucth , 
.-ill.  à  Siint-Ubes  ,  snr  lest. 

Noie  des  ventes  lecurilUcs  à  la  bourse 

lin  i5/"iVi. 
10  milliers  d'huile  de  batcîne  è  S6  fr. 

5<>  c.,  arq. 
la  millirrs  70  sacs  café  St^Dotningue , 

à   I  fr.  52  c.  I  /a ,  dito. 
4i   boncants  café  Havane,  k  1  fr.  17  c. 

i/a  ,  en  enlreiiôt. 
\S\  sacs  dito  diio,  a  1  f.  aa  c.  1 /s, dito. 
88a  sacs  café  Guyara  ,  à  1  f     18  c.  dito. 

PORT  DB  Q^HJ-KREUF. 
Sont  montés  et  posés  : 
l\om*emrnt  du  i5  au  i0i 

F.e  sloop  la  Félicite ,  c.  Massou  ,  v.  de 
f..'tli«Mignc,  ch.  de  coton. 

L*Kii('cne,c.  Capelle,  t.  de  Cherbourg, 
i-li.   d««  sonde   — Li   Piovideiice,  c.  Re- 

II  mil,  V.  de  Bordeaux,  ch.  de  vin. — 
' 'nrnrrn-e-Rrfironlre,  c.  Persil,  V.  du 
ll.ivre,  ch.  de  sucre. — î.^  Dcux-Adëles, 

V.  de  Ncwport,  ch.  for.  — 
!<rgan  ,  V.  de  Rayonne  ,  ch 


Pou  1  quai , 


^  Rray  et  essence.  —  La 
■edcQsu,  T.  du  Havre,  ch.  < 

Sùmi  arriéré  àê  /Vffgfear  m  i 

r^a  Marie-Joseph ,  e.  Lafaail. 
Le  Chartes ,  c   PHit. 
L*Aiuiable-Vicioire ,  e.  GttllM. 
L'Heureus-Reiôor,  c.  Lecwrtu 
Les  Sœurs^tiiies,  e.  CoviCl. 
La  Diane, c.Gotibîlte. 
I^e  Jules,  c.  CJ^et. 
Le  Balave ,  c.  Beuoil. 

Soni  a9ri¥é$  dm  f7lh§mim  1 
lia  Sainte-Barbe,  c.  Lrret.^-LaTi 
geur,  cap.  Seignard.*-I«  SMw^  m 
Roland  eau. — 1^  Caroline,  cap^  MmÊÊÊk 
La  Petite-Adèle,  cap.  PiqoeC» 


AVIS  DIVERS. 


Ia« 


f^  ^^  SI 5.— A  lovec, 
Mi«hrl     prochain  ,     «ne     ^\ 
iMaISON,  a  poite  cochcre,  sm  m 
Sjini-Maiir,  n*.  a«  a}a«i  v^e  a«r  la 
Cauchoite.  Il  y  a  une  Conr  dsM  * 
une  Ecurie  pouf  Jriii  chcvaus  ,  ■■  AMi 
Pniis  «  t  une  Cilrtfie «  êymuî  chacMl MarSl 

A*iidr«'Mer,  pour  la  woir  ei  ca  taaiiai ,  j 
Indice  Maison. 


COURSE  DE  PARTS,  VmOL 
Effets  PuUiCM. 
QtQ  pooa  rcxT  m«aMJai%    -_ 

JoaiuMiv  *i  %%  Mars  laÉl. 
88f  9$c  70c  7ia  7c«c  «Se  75«  eSc  aoa  I 
ttSc  70c  8i*«  85c. 

BEC^N^AI^S.    DR   UQVtDATIOa^ 
I— iiwwf  i^  «1  Mat*  gad. 
Ech.  dn  sa  Mars  18s  | .  lin.  8     a. 
I8s5,        9     4 
Idem  TfoMiBATivii,  iSsA  toif 

AN.^l'IlLS   DK    1000  Fa.,    ft   4    py*  •/, 
Avec  loi»  et  prf 


io67f  ioo 
ACTION».  DR  La  aA^Q.   W  maBC^ 

JowMaaor  à*  àwmmvm  latl. 

spectaci.es  dv  17  jon 

TRÉATRE  DES  ART& 
(  On  commencera  à  tf  hemitmÈ  %f% 


MAAIUNSCKTTEt, 

or  v«  iav  Dl  &A  P(OâT«»ft» 

Confie  en  5  acira»  do  M.  flaaiâ. 

LES  DEUX  JALOOX. 

Op^ra  en  1  acte,  de  N.  Vial ,  et  Mii^l 

Mme.  SoaiwAvaca  reairega  far  ^  wtk 
Faneheitem 

L'OUVERTtiRR  DE  lUEIB  DB  BBOHIMa 
eaétai^  A  8*'**d  OrcWmoi, 


Jrdz  Cohiqies  ds  GaurcAiJBff» 

AHLF.QULN  PBUfTaS. 
Paiitooiioïc  en  1  acfe.  à 


LES  DEUX  ST.\Tt)BS  . 
Paniomîme  en  s  aciea.A 


"UUUES.  ni»  UMi:illE  C  )NiMi-R^-IALt  (kn  cakactèues  et  en  taille-doucb)  DE  C.  BLOQUEL,  BUESr  U>  ■»•  ^ 


âa 


MERCREDI. 


»•  1      — !••  V 


I 


LA  NACELLE, 

DE  LA  SElNE-lNFÉRIEURE. 


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NINON, 

CHvNSOIf* 
éiM.  :  Ctsftturs  sont  là  parfaitememL  (  d«  U  Leçoo  de 


Otu  Feuille  (Mirait  Ions  le«  joart.  S'adresser,  pour  rAboûnemeot  «t  lu  Rédaction ,  aa  Bareaa  da  /a  IVaceiU,  Plaot  det  Cannea,  a^.  48 i  à  Roaro. 
Oh  s'abonne  à  Paris,  chex  Batssot-TflivAâs,  rcè  da  Richelieu ,  n^.  79.  —  Au  IlàTre,  ehcx  Chap£Li.s,  me  de  Paria.  —  Et  chez  tona  laa  librairea  aC 
Directeors  des  Po$t«»  du  Département. —  Le  prixda  l'Abonnement  oat  de  1$  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Ronen,  et  16  fr.  5o  e.  far  là  poste*. 

MACÉDOINE. 

—  .Un  pauTre  curé  félicite  «ir  uo  riche  évtqoet  »ur  1« 
bonté  de  l'air  qu'il  respirait  daii»  ta  cure,  loi  répondit  : 
«  Oui,  monseignetir  ,  l'air  y  lerail  6on  ^  tu  effet,  si  je 
ppuvaîf  en  vivre.  • 

Il  y  a  pourtant  un  certain  air  qitî  fait  ntté  aujourd'hui  : 
c  est  Vûir  sot  ou  ignorant. 

—  Le  Crapeau^Blanc  qui  devrait  avoir  a{tt>ri»  ,  depim  le 
teins  à  distiller  passablement  la  calomnie,  a  voiilu  faira 
croire  qu'an  journal  universellement  estimé*  s'était  vendu. 

Le  Crapeau  Blanc  voudrait  bien  que  tont  pAt  se  (vendre, 
parce  qu'alorg  il  trouverait  peut-être  qoelqu^in  qui  voulûl 
I  acheter  :  mais  aujourd'hui  le  commerce  va  si  mal!... 

--Des  restaurateurs  de  notre  ville  désignent  nn  des  ragoAli 
de  leurs  cartes  ,  sous  le  nom  ùe  petits  pois  sans  parchemin , 
et  c'est  toujours  de  ces  pelifs  pois  là  que  l'on  clemande.  Les 
parcheiuins  sont  du  goût  de  peu  de  monde ,  ei  tes  mangt^ 
tout  ne  sont  guère  estimés ,  ui^me  en  fait  de  cnisine/ 

—  Mlle.  Georges  a ,  dit^n ,  appelé  Mlle  Gersey  en  duel , 
et  celje-ci  a  acccepté  l'épée  en  disant  que  son  adversaire 
n'était  pas  uue  Saint-Georges  :  on  la  dit  cependant  forte 
bme,  ^ 


QuB  j'aime  la  bonne  Ninoa  : 
Honnête  homme  et  femme  volaga  , 
Sous  les  ailes  d'un  papiHoo, 
Kl  le  cachia  l*âme  d'un  sage. 
L'smant  qu'elle  akn  if  â  trahir 
Forcé  d  estimer  sa  folie  , 
En  sortant  drs  bras  da  plaisir  , 
1  ombait  ans  genout  d'àne  ainia. 

Chez  elle  le  petit  commis 

Qui  paraissait  des  Ters  en  pocha  , 

Aaprès  d'un  doc  était  admia, 

Et  se  montrait  souvent  moins  gattcha» 

Abbés  ,  acteurs  et  courtbans , 

Danseurs  ,  ministres  sana  escorte. 

Tenaient  s'asseoir  ans  mêmes  banea, 

Et  Liisaaîent  leur  masque  k  la  porta* 

Jcnoe  encore  â  quatre-vingts  aoa, 
On  dit  qu'un  abbé  charitable 
Prodigua  son  profane  encena 
A  sa  fraîcheur  impérissable. 
Mais  quoique  je  rende  sans  briill  , 
Uommage  à  ses  attraiu  antiques , 
Je  crois  que  Tabbé  fut  séduit 
Par  son  amour  pour  les  reliquaa. 

Sa  bourse  comme  »m  farenrs 

A  ses  amis  était  oommnne» 

Elle  dédaigna  les  grandeurs 

Et  sut  estimer  Tinfortona. 

Ses  deux  fils  dans  %t%  soins  constuna 

Retrouvaient  sans  cesse  une  mère  ;    '. 

Mais  ils  auraient  cherché  long- temS 

Avant  de  rencontrer  an  père. 

Femmes  qui  prenez  en  amoar 
Son  inconstance  ponr  modèle , 
Aux  gnkccs  par  un  doux  retour  , 
Montrez-vous  constante  comme  elle. 
Cachez  ses  défauts  trop  connus 
Par  ses  erreurs  enchanteresses , 
Et  la  moindre  de  ses  vertus. 
Fera  pardonner  vos  faiblesses. 


}    W#, 


liK 


hij* 


}   bis 


)   *i>. 


Sawa» 


—  La  Gazette  universelle  et   HmpUttnelle   de   Lroo  , 
promet  dix  mille  francs  de  récompense  à  celui  ou  celle  qui 

^AX^^^  ^^  ^^""*  personne  de  dia-sept  k  dia-huit  ans  . 
qui  •été  enlevée  par  un  jeune  homme  de  quarante-quatre 
ans,  d  une  constitution  faible  et  débilitée.  A  en  juger  par  U 
signalement  que  le  journalier  de  la  Gaxeifc  donne  de  la  de- 
moiselle soustraite  ,  elle  serait  d'une  constitution  athlétique. 
On  doit  alors  admettre  ou'elle  se  sera  prêtée  de  bonne  g^Ace 
a  la  violence  que  le  bible  jeune  homme  n*aura  pas  manqué 
de  faire  à  %t$  robustes  appas.  Il  n'est  pas  sans  exemiil*.. 
loijtefois  que  dans  les  circonstances  urgentes  les  gens  les  plus 
faibles,  nateut  eu  des  momens  d'exaltation  de  force.  On 
se  rappelle  le  vieux  Calas,  qui  éti^ugla  de  sa  main  pater- 
nelle le  jeune  homme  Je  plus  vîgourcut  et  le  plus  adroit 
de  Toulouse.  ^ 

—  Il  vient  d'arriver  k  Saint-Germaîn^n-Laye ,  un  évé- 
nement malheureux  dont  les  circonstances  singulières  Dut 
surpris  et  afflige  toute  la  vUle.  ^ 


Le  sieor  Ronnetu ,  marchand  de  tîn  près  da  marché ,  dpnt  ^ 
le  maison  était  très  achalandée ,  venait  de  te  marier  en  se- 
condes noces.  Hier  y  on  célébrait  ches  lui  le  mariage  de  sa 
fille ,  à  cinq  heures  il  disparaît  «  suivi  seulement  de  son 
rliien  ;  au  moment  ou  les  danses  avaient  lieu ,  on  s'apper- 
çoit  de  son  absence;  on  le  cherche  en  vain  I^  malheureux 
était  descendu  au  Pec ,  et  s'était  jeté  à  IVân.  Son  chien 
l'avait  suivi  k  la  nage;  mais  malgré  se^  efforts,  il  n'avait 
pu  l'atteindre  et  le  ramener  k  bord.  Il  avait  dî«p.iru ,  et 
l'animal  désespérant  de  le  sauver,  reloum.i  à  la  maison  où 
ses  hurlemens  mirent  toute  la  noce  en  mineur.  Ou  le 
suit  jusqu'à  l'endroit  oii  il  a  quitté  >on  maître.  On  recherche 
le  cadavre  et  l'on  finit  par  le  trouver  au  dessous  du  Pec. 

(  Journal  de  Paris ^  do  i6,  ) 

— -M.  l'académicien  L...  disait  à  un  des  journalistes  oui 
avaient  fait  connaître  sa  rétractotion  au  «ujet  d'un,  article  m- 
«•-'ré  dans  le  Mercure  :  Avec  tout  cela  j'ai  été  le  dindon  de  I.i 
firce.  Non,  M.  de  l*acadéinie,  répond  le  journaliste ,  on  ap- 
pelle cela  y  le  dindon  de  la  maladresse. 

^QueU  sont  vos  parchemins ,  M.  l'auteur,  qui  vous  faifos 
passer  pour  noble  /  —  Mes  parcheuiiii»  sont  ma  tragédie  non- 
velle.-^En  eflet,  elle  est  déjà  rongée  de  rats,  en  atteudant 
uiieui. 

«— Les  bonnet  écrevis^es  sont  rares  dans  cette  saison.  Un 
habitant  de  Rouen  qui  ces  jours  derniers  en  a  trouvé  une  en- 
core pleine,  a  cru  faire  un  cadeau  irès^lucraiifh  un  pcrsoii- 
fiage  de  Paris  cheg  qui  il  s'est  empressé  de  la  placer.  Mais 
le  pcrsoMUAgo  qui  aiiiic  les  pré^ens  autant  qu'il  dét<*sle  la 
pia'sauterie  a  renvoyé  l'écrevisse  à  l'expéditeur ,  avec  censure. 
Le  malheureux  crustacée,  en  faisant  trente  lieues  rétrogsdcs 
M  rempli  sa  vocation  ,  mais  il  a  été  bien  loin  d'atteindre 
le  bnt  que  s'était  proposé  notre  compatriote.  Vous  qui  voû- 
tes f.ire  des  cadeaux  en  poisson  ,  prenez  des  turbots  :  cela 
ne  prisse  pas  pour  une  épigramme,  à  moins  que  vous  ne  l'a- 
dressiez à  un  membre  au  sénat. 

—  A  la  demande  d'une  commission  de  baronnes  et  de  quel- 
ques marquis  vermoulus,  et  de  plusieurs  comtesses  poudreu- 
ses, la  société  des  bonnes  lettres  ne  se  nommera  plus  que  la 
bonhomesse  de  France.  Auparavant  c'était  la  bonhomie. 

—  On  a  dîi  donner  hier,  au  Panoranin-Dramnl'qne  ,  la 
première  représentation  du  Panière  Berger  .  annoncée  de- 
puis long-tems.  Si  l*on  en  croît  quelques  mê<  han<  e<pri(s  , 
c'est  un  pauvre  mélodrame  qui  ne  fera  qu'une  pauvre 
recelte. 

—  Verteuil  qui ,  après  quelques  désagrc'mens  cptouvi'^ 
an  théâtre  de  Bruxelles  »  est  rentré  en  Fruue,  véritable 
patrie  det  talens  ^  comme  il  Ta  écrit  inotlestenient  dans 
plusieurs  {ouiiiaux,  Verteuil  est  aujourd'hui  à  Paris,  oii 
il  a  eu  déjà  le  talent  d'obtenir  une  représentation  à  son 
bénéfice,  pour  le  19  de  ce  mois,  au  tljé:i(re  de  1.1  Porte- 
Sainl-Martm.  Nous  croyons  que  beaucoup  de  personnes 
prendront  part  k  la  bonne  fortune  de  cet  artiste. 

Un  voyagenr  arrivé  tout  récemment  de  Londres,  as- 
sure que  les  anglais  viennent  d'inventer  une  nouvelle  espèce 
de  ttlet^riphe  qui  a  sur  la  notre  l'avantage  de  transmettre  dans 
un  petit  nombre  de  signes  une  infinité  de  mots  quelconque^. 
D«ux  ou  trois  positions  angulaires  de  cette  machine  suflisent 
pour  faire  parvenir,  de  deux  points  é'oignés  ,  autant  de  mots 
cje  1.1  lettre  la  plus  longue  en  contiendrait.  On  peut  corre<- 
piMidre  eu  grec  •  en  latin  et  luimt  en  turc  au  moyen  de  cette 
invention. 

Le  journal  des  Débats  a  à  sa  disp'^sition  une  michine 

tros-prt^cieuse,  avec  laquelle  il  communique  tous  le>  jours, 
et  cette  machine  là  est  M.  son  rédacteur  piincip.l  qii  a  les 
mouvemens  aussi  prompts  que  la  parole. 

p«rlcf  en  est  à  tê  cinquième  représentation  an  TTavre, 

ou  il  lait  fureur.  Hier,  il  y  a  ]out  PAriisie  et  la  Carte 
à  Pi\)rr.  Un  des  passages  fort  plaisant  de  la  preinibre 
C<  ces  piè.-es,  a  été  TÎvement  applaudi.  j 


—  Depuis  denx  ou  trois  {oun  i  a  ntnl  doMaJv  h 
qu'à   en    être  étourdi ,  dans  les  (  bineli  iê  bcbm  il  fa  | 
cafés,  le  Pilote  et  le  Courrier.  Hier,  dm  pa 
tenait  beaucoup  à  lire  un  de  ces  joàrnans,  dcâ 
garçon  s'il  était  retenu  :  «  Oui ,  pour  fmimM0  Joʧri  meeme^ 
hn   répondit  celui-ci  ;  mais  ,  en  attendamt^  voici  L*BTCUt 
'iui  n  rst  retemte  par  personne.  ■  Effflcliy^MBl ,  fi"    ^ 
^«l  ù   |>eu  retenue  qu'elle  est  visible  du    natij 
dans  le  seul  café  où  elle  paraisse  à  Reoeo. 

'  —  On  lit  et  on   relit  sur  tous  les  mors  cla  BftvM,  Faft 

fiue  suivant*?,  sur    laquelle  on    croirait   qoc     Ici  émtm 
de  la  censure  ont  pissé  : 

.  *  PAEC  Ai;X  IfUlTKES  nu  RATEE. 

M  Â%HS. 

•t  Le  jiropriétaire  du  Parc  aux  Bufires  et  ^apliw  i^ 
»  qiiiflages  de  mer,  de  celte  nature,  êlablî*^ as  Mue 
»  depuis  iSiG,  un  des  meilleurs  et  le  plos  bcev  qpSeate 
*•  en  Kurope,quî  na  cesse  de  faire  l'admiraiioa  dn  •■► 
»  nais»eurs  ,  diisirant  de  plus  en  plus. faire  joutr  Ji|L  1^ 
»  hïhitans  de  cette  cité  ,  de  lavanlage  lu'en  rarv  ie  qpa» 
»  ger  des  huîtres  bien  fraîches  et  à  des  |iri«  mmiitig^ 
•  continue  d*en  établir  les  dépdts  dans  cette  ville»  «hTeu 
N  trouvera  des  huîtres  et  des  écaleurs  à  toute  be«re,aa  ■î» 
■  de  5  fr.  la  dousjine  « 

Des  Ecaleurs  à  5  fr.  la  duusaine  !  Le  Journml  sk  Aeem 
n'aurait  pas  fait  mieux.  ' 

SPKCTACLi:.S. 

TnEATtVE  DES  AUXi. 

Les  Marionnettes.  —  Les  Zfçsçc  Jqlo^M. 

lUntrét  de  Mad.   ScaiwAPSCa. 

Les  .hommes  sont  des  marionqetles  ^  Uj  •  Tnnpr«i  «■'«« 
l'a  dit ,  on  le  dira  longtems  encore ,  et  il  en  est  ainsi  fwteBl 
le  qtnhe  :  du  pays  des  tonquiii%  à  la  rue  dra  Sl.-Piref ,  m^ 
riotuiettes  ;  du  réveil  d'KpiniéuJde  mu  aommeiJ  da  Jb^ 
Ehroiny  marionnettes ,  et  du  conimciKrment  ém  mmmàt  jat» 
qii*à  la  fin ,  comme  du  premier  acte  de  I»  cnmiAw  ée  fW 
card  jusqu'au  dernier,  les  bommetjseront  't"  piin  dri  lanau 
nettes.  l/égoiMiic,  l'orgueil,  la  cupidité  ,  le  fanatisai  «  MÉ 
les  fils  au  moyen  desquels  ils  cabiîolcnt  ri  jMtnicat  sur  b 
théâtre  du  monde.  Coin  Oient  donc  se  faîl-i|  oiiM  y  ovail  Uir 
si  peu  rie  spectateurs  â  la  représentation  des  ^Vn'mrnglirffit 
ric'ird?  Jjinais  pourtant  les  marionnettes  ii*onl  cic  plaaàh 
mode.  Il  e5t  une  grande  marionnette  dent  la  retioaMJeJ^ 
puis  qtielque  teins  ne  «e  Ias4c  pas  de  publier  tes  merveSsia 
les  tours  de  force,  ht  s^uts  périlleux  en  àyâfit  et  aJhHee 
arrière.  Vn  peuple  en  foule  se  presse  sons  i|es  n^  «our  h 
voir  nX  Tadmirrr.  £t  si  vous  en  dontea  deiBeDOcs  ylaili  A 
Poil  chi  n  elle-  Vampire  ! 

La  rentrée  de  M*"'  Scrîwaneck,  dans  ro|Hm  êm  Dmm 
Jalovx  a  heureusement  ramené  du  inonile  dans  b  ^ÊÊ^ 
cela  ne  pouvait  manquer.  Cette  aimable  aci rire  ,  an  eiril 
|:ii<sc  ILuirrpe  et  M.  Morel  un  peu  dans  Tembarm dspaa 
deux  mois  d'absence  ,  a  été  accuei^ie  par  de  aavhstas 
iipplnudi Siemens.  Fanchette  a  prouvé  an  public  qae  ■"* 
Scriwan^ck   n*a  rien  perdu  de  ses  grftces  et  de  soo 

L'ofKTa  des  Deux  Jaloux  a  été  bien  joaé  el  kea  cl 


ERRATA. 


0mmm^  à  ^&Mx^$ixH. 


SOUVELLES  i)E  MER. 

-^Ue  navire  la  Pauline  ,  de  St-Malo, 
cap.  Guezeiiec  ,  v«  de  nie-de-Frauce  au- 
Havre  ,  a  ël^  rcncoiilré,  le  i5  mai  der- 
nier ,  par  les  22  d.  7  m.  de  latitude  nord 
et  39  d.  de  longitude  ouest ,  par  la  Let- 
tre-de-Marque  espagnole  ,  de  600  tonn. , 
armée  de  24  P*  ^^  canonyle  St-Jean  qui 
lui  a  signifié  que  la  guerre  entre  la  France 
et  TEspigne  était  déclarée,  et  qu'en 
vertu  delà  lettre  de  marque  qui  lu?  avait 
été  délivrée,  lui  et  son  équipage  étaient 
prisonniers  el  son  navire  et  cargaison  de 
bonne  prise. 

Apres  avoir  retenu  le  capitaine  et  l'é- 
quipage de  la  Pauline  pendant  10  heures 
et  .ivoir  tenu  conseil ,  le  ۥ  du  Sl-Jean  a 
déclaré  au  cap.  Guezenec  qu'attendu  que 
81  cnrgnison  consistait  en  sucre ,  qu'il 
ne  pouvait  l'envoyer  en  Europe  ,  sans 
craindre  de  la  faire  reprendre ,  et  qu'il 
devait ,  avant  tout ,  suivre  sa  destina 
tion ,  il  lui  rendait  sa  liberté.^ 

I  c  c^pitnine  Guezcnec  se  loue  infinî- 
mriit  du  traitement  qu*il  a  éprouvé  et  du 
désintéressement,  des  çf&ciers^dn  St-rJ^an, 
qui  ont  empéclié  qu'an,  enlevât  U  rooin- 
Jft^  chose  de  son  bâtiment, 

—  Le  navir<*  Frau-Metta  ,  capiuioe 
Korbye  «  ail.  de  Copenhague  à  Humbourg 
fut  assailli  le  28  mai  dernier,  en  pleine 
mer,  par  quatre  p^henrs,  qui  tuèrent 
le  capitaine  et  tout  l'équipage,  après  quoi 
l^s  assassins  ouvrirent  les  écoutilles  pour 
piller  la  cargaison  ,  mais  se  trouvant 
contrarié,  dans  leur  projet ,  ils  menèrent 
le  navire  sur  la  cote,  près  de  Golhein- 
bourg.  Là,  ils  furent  découverts  paries 
garde  côtes  cl  arrêtés  tous»  "  . 

Fjes  marchandises  qui  étaient  presque 
toutes  enlevées  et  recelées  »  se  découvrent 
cirque  jour. 

—  On  écrk  de  Bordeaux  ,  le  1 1  Juin  : 
«  Le  capitaine  d'un  navire  prussien, 
<\i.  de  planches  ,  û  l'adresse  d?  If  Pikihs  , 
monté  liier  en  riide,  dit  iivoir  été  hélé  le 
3i  mai  dernier,  à  djx  lieues  Ouest  de  Cor 
donan,  par  une  goélette  e5ip%gno?e  de  16 
canons ,  qiii  lui  a  Ijissé  contmuer  tSi  route, 

»  D'aprëi  d'autres  renseîgpemens  qui 
sont  parv.enus  de  la  Corogne,  on  dit  que 
le  coisfiire  espagnol  était  sorti  le  16 mai, 
et  qu'il  a  capturé  le  navire  l'Eole,  le.  17. 
T.e  corsaire  espagnol  n'a  j  nj  été  construit 
dans  uu  port  d'Espagnç  ;  il  n'est  pas  non 
pins  d*origine  anglaise.  * 

—  Par  lettre  de  la  Havane  du  21  avril, 
on  annonce  la  prise  faite  par  les  anglais 
de  120  pirates,  sur  la  c6le  de  l'ile  de  Cu- 
bi ,  et  d'une  de  leurs  goélettes  nommée 
Zaragozana.  I^  ilo tille  américauie  croisait 
dans  les  mêmes  paragest 


—  Sont  arrivés  à  l'Ile  de  France  :  le  i4 
février ,  le  Renard ,  c,  SouQeto;  je  19»  les 
Deui-Nan nettes  ,  c.  Cauvin;  le  ai  ,  le 
Mars ,  c,  Garnot  ;  le  2^  ,  l'Evelina  ,  cap. 
Faciolle  ,  v.  tous  de  Bourbon  ;  le  26 ,  le» 
Quatre-Sœurs,  v.  de  Sincapore  ;  le  g  mars 
la  Zélie,  c.  Rouxel ,  v.  du  l^ogale  et  de 
Pondichéry. 

— Ont  fait  voile  de  l'Ile  de  France  :  le  6 
février,  le  Solide  ,  c,  Guesenec  ,  poor 
Marseille;  le  10  mars  ,  le  Grand- ^aTiga-' 
leur,  pour  Cherbourg. 

— Le  patron  du  bateau  les  Deux-Frères 
arrivé  de  St.-'Tropex  à  Marseille ,  le  9 
)uin,. a  déclaré  qu  il  avait  vu  le. 4  sur  le 
cap  de  St-Tropez,  le  corsaire  espagnol 
dirigeant  sa  route  dans  sa  partie  l'Est. 

On  mande  de  Gibraltar,  le  17  mai  : 

«  I/Iris ,  c.  I^icolaî ,  sorti  de  Cette  , 
appartenant  au  port  de  Dunkerque,  et  y 
allant,  a  été  pris  par  un  corsaire  et  con- 
duit à  Algcsiras,  le  i5  de  ce  mois. — Un 
brick  suédois,  sorti  de  Marseille,  avec 
un  riche  chargement ,  a  été  également 
conduit  le  même  jour  à  Algé»iras  par  un 
4>âtiment  garde-cote.  —  La  cargaisop  du 
dogre  hollandais  Cornelia-Lucia ,  parti 
de  Cette  pour  Stettin  ,  l'un  des  premiers 
navires  capturés,  depuis  le  commence- 
ment des  hostilités ,  et  amené  â  Algésiras , 
a  été  condamnée.  Le  fret  doit  en  être 
payé,— La  Thérèse-'Chérie,  v.  de  la  Mar- 
tinique, est  entré  à  Tanger,  vers  le  10 
mii  ,  et  s'est  échoué  sous  les  batteries, 
d«ins  le  but  de  chercher  un  abri  contre, 
les  corsaires  Sa  cargaison  a  été  déchargée, 
el  l'on  présume  qu*eUe  sera  vendue.   • 


45  caisses  savon.— DewryFlory^U. 
60  paquets  roseaiui, — Crtvfl  et  comp. 
82  caisses  savon. — Malfilâtre. 
1  barriq.  vin. — A  ordre. 

^(^CHAP.ceii.  du  sFoopla  Francine,  cap. 
Eenault,  ven.  du  Havre, 

Courtier-interp.»  M.  J.  Pellfcat* 

Kéclomàtetir$j  MM. 

l5oo  bûches  bois  de  Campêche, — *V*,  By, 
P.  Lecouteulx. 
8  barriq,  sucre  brot.*--4  quarts  dilo. 

Thuilier, 
4  quarts  dito  dito,  —  5  dilo  bafé.  — 

Dubosq- Lettré. 
10  tierçons  ris. — 9  planches  tle  sapin. 
5o   gueuses  foote  de  fer. — Crevel 
et  comp. 

Proven.  du  navire  rAroélie,  cap«  Del;^- 

porte ,  ven.  dé  Londres. 
.167  saumons  de   plomb.— 5  fûts  limes, 
loi  fûts  huile, — aa  surons  indigo.— 
I   fût  pierres.— :A  ordiy. 

,g:y  Charckm.  du  sloop  les  Tfoii-Sœurs  , 
c.'ip,  Tournelle,   \en.  de  Ilonfleur, 
Courtier-interp.,  M,  J.  Pellecat. 
ao  fûts  cidre. — 104  jantes,— -A   ordre, 

Moumnneni  Je/  17  juin. 

VkttiTS  JSSTRÉS  : 

Le  slo.jp  la  Phiiipp«a«  9  c.  Dumont,  v, 
du  Havre,  ch,  de  ccruse, aine,  cuirs. 

Le  sloop  la  Félicité,  c,  Masson,v.  de 
Saint-Vasst,  ch,  de  farine,  coton ,  Bitte. 


PORT  DE  ROUEN. 

CBABGiJIlklia    BT  EÉCLAMATlOirs, 

4;^Cbaiigrm.  de  la  goélette  Philippine, 
c.  Dumout,^  ven.  du  Hivre,  bois  de 
Brésil  ,  vin,  peaux  ,  céruse,  à  ordre. 
Courtier-interp,  M.  J,-PeUecat, 

j^Chascfii.  du  navire  la  Providence, 
cap.  i^ncfé,  ven.  de  Bordeaux. 
Courtier,  M.  Fauqueux. 

Réclarnateurs ^  MM. 

a4  barri<|uet  vin  ordinaire.  —  34  bqucs 

.  vinaigre. 
52  fûts  vin  ordinaire, — Viret-Ldiétre» 
16  fûts  dégras. — Ainaury, 

,g:^  Cbargcm.    du    navire   l'Aventure, 
cap*  Courbet,  ven.  de  Bordeaux. 
Courtier,  M.  Fauqueux, 

Réclamaiettrs  9  H  M. 
Il  fûts  vin  ordinaire.— f^ebrelon-Vallée. 
3 10  barriques  vin  o&*ditttfire,«— VireC-Le- 
Mire. 


IfAVIAFS  EXPl'mfS. 

Le  chasse-marr'c  le  s  Trois-Frècrs ,  cap. 
Macbefaux ,  ail,  k  Bjrdeaux  ,  sur  lest. 

le  dogre  l'Amél.e ,  cap.  Beuoist,  all,.à 
Monqnes,  ch.  de  fûls  yidi». 

Ia:  brick  l'FUigène ,  c.  Moulinet,  ail.  à 
Bordeaux  ,  ch.  île  plâtre. 

Le  brick  riimiiie,  cap,  Bernevn?,  ail  > 
RotteiHain,  ch.  dc.genliani'î  et  pldlrr». 

Le  sloop  1  Adéialidc,  c.  Desrues,  ail.  au 
Havre,  ch,  de  plâtre. 


U  sloop  aoulais  Jonh-fl-Joseph,  cap. 
Baker,  al!  à  Çardîff,  sur  Içst. 

U  goélette  anglaise  Thrée-Sisters  çnv. 
Colltngs ,  ail.  à  CacdifT,  sur  |c«t. 

f^  gnëlelie  anglaise  BeJiey,  çap.  Jojhn- 
Ilill ,  ail.  à  New  port ,  ,s«r  ic!»l. 

La  galiote  la  Minerve  ,  c.  Adam  ,  v.  du 
Havr^  ,  ch.  de  bojs  de  chi^ne. 

Le  sloop  la  Chnriié,  c.  Roussel ,.  alî..  à 
Honfleur  ,  ch.  de  fûts  \iilo^. 

Le  brick  la fi*.unr.ffenriett«,c.  PmiMf, 
ail.  à  Londres,  ch,  do  pierre«  ii>ru!ière  . 

Le  cha>se-inarée  Labiclie,  rap.  l^^ç\ 
ail.  A.ûieppç^LUe  pour  y  déth^^rger  .vn 
.sel.  ^ 


PORT  DU  HAVRE. 

9Iot%^ni€  li  4fu%j  au  i8« 

ftAVIRES  BlkTAÉS. 

I«f>  lu  î<:k  Dorothjr  «  c»n.  Sieplufan , 
vrti.  (le  Ncwcailltf,  ch.  ae  cbarboa  dv 
U-rre. 

Le  dogrr  ta  Pot^,  cap  Vaiie  ,  ven.  âe 
I>uiikcr(|ae ,  cl«.  (ie  genièvre  et  houille. 

R ATI  «fil    frXPhDIf'S. 

I«e  dogre  noiwrg  en  Moîlv,  cap.  Theî»- 
•l'ii ,  jitl.  à  U9lli'rd.iiu  ,  ch.  ie  taPac. 

Le  •t«iop  la  iU<aiie t  cap.  Perret,  ail. 
è  Koueii ,  cil.  ile  ftU'jic. 

JVafr  1I9/  ventes  rerurUfits  «>  /a  bourse 
du  16  ffitt, 

18  baltes  fi:cro  Poiirloo  ,  à  71  T.,  acq. 
19V  sac4  café  Miiiil-l)viuiiij*ue  ,  à   1   fr. 
55  c,  clito. 
10  nit;lier>  Im^i»  rie   Ciippeclic  ,  Marti- 
nique «à   10  f  ,  diiOi 
iitt  balle»  loliui  Feniauiliourg ,   a   1    fr. 

Ga  c.   i/'A  ,  chto 
d)  (iilo  (liio  dilo,  à   I  r  G**  c,  dilo. 
5o  dito  difo  (lauioiicbv,  à  1  f.  G»c.9  d. 
61  duo  dilu  Louiiinne,  à   i  f.  ri5c.,d. 
9.5  dilo  dilo  dilo  à  choix,  à   1    I.  4'  c. 
i  /  I ,  dtio 
lo.i  dilo  dito  .VlalKinia,à  1  f  7c.  i/i|d. 

POKÏ   D'HONFLKl  R. 

Mouvement  du   i5  au   17 

Le  sloop  rvinifcbJe-Eugénie,  c.  Liard  , 
veu-  du  Havre» 

Le  sloop  TAlcide,  cap.  Desc.uups,  veu. 
du  IU\re. 

Lo  sloop  rAiinable-Vicloire  ,  capit. 
Ou  lion  ,   ven.  i\c  Bouen. 

î^  sloop  le  SaiutrPierre ,  cnp.  Igout  , 
\cn.  de  lioucn* 

La  Jo&cp]iine  ,  cap.  Croix  ,  ven.  de 
lîouen. 

I.<?  Louis  et  Fanny,  cap.  Gonuirr  :  v. 
de  l^ou;*ii. 

J/p  slo.tp  \es  Sœurs-Unies  »  cap  Coi  set, 
vt^n.   de  liouen* 

1.0  ^1oop  ie  Charles,  cap.  Rossignol, 
V.vi.    de    l)irpp'\ 

Le  »!o<-»p  le  I)é»iré,  cap.  Angol,  Veo, 
i\c  roitsrii'>ut]i* 

Le  (orve  le  Pro»per,  cap  Guillrbert, 
;••:!.  d**  M. 11  en  nés. 

t  r  bruk  le  Saint-Etprit ,  cap»  Joualin, 
v^ii.  de  MarrnDe§. 

««VIRES  r.xp^Diits. 

I  ««  1)rirk  la  Perle,  cap.  Gontîer,  ail. 
il.i  r.ri^il. 

Lctioif.mât*  les  Qoatre-Sœurs,  cap. 
f  Iii-ron  ,  nIL  à  la  Martinique. 

Le  biick  Cora,  cap.  Legrand ,  ail.  & 
J  Tsrv. 

I  0*  hri'.V  riioj,-»y-dcs-Chillas  ,  cap 

.  ait.  à  N(  woi^tle. 

I  V  jlooji  le  rère-dc-ramille,  c.  Dupin, 
bli .  a  !»o»if*n, 

•  io.rliers,  MM.  Duval  ,  Gaillard  et 
IV'ÎM-.nl. 


f4) 

PORT    DE  V!U1LLEBEUF. 

ilotâvemrnt  du  id  au   17, 
Sont  fnontéi  et  passés  debout  i 

Le  Père- de-Fa  mi  Me  ,  c,  Dupin  ,  r-  di 
Flonfleur  ,  ch.  de  cidre. 

Les  Six-Aaiis ,  c.  l«eroy,  T.  d*Arlîogen, 
ch,  d'avoirte. 

Vroiivr  Ant je  hollandais,  c.  Stuit ,  T. 
d'Amsterdam  ,  f  h.  idem. 

L'Espoir,  c.  Houxard ,  v.  de  Fécamp  , 
ch.  de  planches» 

Sont  arriif  's  de  f^Ulcqnixr  et  descen^ 
dus  à  la  marée  du  1 7  au  matin  t 

La  Jeune- \f)ële ,  c.  Rio,  alL  k  Ma- 
renues,  sur  le* t. 

La  Paix-I>éfairce  ,  c.  Pourchasse. 
Le  ^inl- Pierre,  c.  Ilervisse. 

(  Fent  E.  N.  E. ,  petit  frais.) 

PORT  DE  NANTES. 

Est  entré  en  re  port  :  la  Cle'mence ,  c. 
Ma^son,  v.  de  Hrest,  sur  lest. 

Le  capitaine  Lenero,  commandant  le 
rfaaHse-inarée  l'Hyparie,  qui  avait  prii 
en  ce  poil  un  chargement  en  divers  mar- 
cha nditics  ,  pour  Vannes  fit  Aurai ,  mande 
de  Puiiubrruf,  sou«  la  date  du  8  de  ce 
mois,  à  M.  C.  Hcrbelin  ,  courtier  mari- 
time à  Nantes  ,  que ,  le  7  courant,  son 
bâtiment  «urprispar  le  calme,  et  entraioê 
par  la  force  du  courant,  a  louché  sur  la 
Pierre-Ronge ,  et  a  coule  si  promptement 
qu*n  n  été  iinpossibie  de  le  «auver,  ainsi 
que  les  marcbundises  qui  composaient  son 
ch.irgemenl.  Messieurs  les  eipéditeurs 
que  cet  événement  concerne  sont  invi* 
tés  d'écrire  à  leurs  correspondans ,  à 
Painibnuf ,  pour  obtenir  des  renKÎgne- 
mens  sur  ce  uaufrage. 

PORTS  ÉTRANGERS. 

ARRIVAGES. 

Grave^end  ,  ii  juin.  —  Earl-of-Liver- 
]i|Qol ,  c.  Fraukliii  ,  v.  de  Calais. 

Texel  ,'7  jiin.  —  Taaimodigheid  ,  cap. 
Doyc ,  V.  de  Bortieaux* 

PORTS  FRANÇAIS. 

AR1  iVACrS. 

Rre>t ,  7  nu  g  juin.— (C^Ao/fl-^e)  L'Ar- 
che ,  c.  Mahê  ,  et  la  I  ise  ,  c.  Aubrée , 
V.  de  Rouen.— »f^  Saint- Matthieu ,  la  Bre- 
tonne ,  la  S V rêne  ,  v.  de  Bordeaux. 

La  Rochelle.  10  juin. — {Caùotaf^e.) 
Stciljr  ,  c.  Bradford,  amérx  lin ,  v.  d'Ams- 
icrdam  ,  sur  lest. 

Bordeaux,  10  juin. — {Caùotnge.)  En 
rivière,  le  Dorset ,  c.  Evans,  v.  de  Du- 
blin.— En  rade  ,  l'Union  ,  c.  Laine  ,  ven. 
du  Havre. 

liayonne,   a  au  9  juin.— (CaAof/r/^e.) 

Le  Narcisse,  cap.  Nciipat ,  v.  du  lla- 
vre,  ch.  de  tabac  et  lin.  — Le  ^îlence, 
c.  St'Vry  ,  V.  du  Havre,  ch.  d'avoine. — 
iG  autres  caboteurs,  ch.  de  grains,  four- 
rages ,  etc. 


MaraeîlTèt  9]mm.^Lomf 
[Tartarc  ,  cap.  Rtvaas»  v.  dS»  R 


}U 

ch.  de  a36  mci  café,  boîs  de  laiati ^ 
14^  cuirs,  1000  peaux  de  chè  ffvw 

Dl'FAlTS. 

Bordeaux  ,11   f  uîn.  —  f  l^f^Jt  CTfc  ) 
>nt  mis  en  mrr'le  8  ;  le  Duc-de«Ftllfe  • 

ail.  à   U   Martinique. 

Tous  les  navires  qui  élateiil  na  ba»  i» 
la  rivière  ont  égaleiueui  laîi  est  arr  le  f 
juin. 

Marseille  ,  g  juin.  —  (  CaAoiage)  ts 
Vfaiihem,  capit.  Rrodnl,  a ucJois  •  di.  à 
Alexandrie.  —  Elixa-Harly  ,  cap.  t'élaw^ 
américain  ,  ail.  k  Cellr. 


AVIS  UIVI^KS. 

KECRUTEMETT.— CLAsaa  di   itel. 


les  chaneei  da  tort ,  muI  invilm  à  m  faOÊmÊÊSÊ 
riiez  M.  Hebikt  ,  noiaint»  r«c  Si.-liO  •  al  fÉaa 
M.  N«lile ,  bonlcvard  GauchoïM,  a*.  #7.  qA  km 

objtr. 

igONo.iiS.  — n  a  MtTMvéla  la  Jria. 
ov  CHfCN  qtt'oB  rradra  ea  U  dailta—t. 
S*adrcMer  boalcvacd  da  Okamp  ém  Macs  •  a.  i^ 


BOURSE  DE  PARIS,  DfUIJt. 

Effets  Publics. 

axQ  poDi  rK^T  roffsorjD^ 

JouiiiMC»  ém  9«  Mars  ■••H 

88f  So9  45e  40c  Soc  60c  5oû  SSe  §me  M 
45c  40c  4Sa 

RCrONTTAISS.    PB   UOOID4Vl0a, 
JoonBaacc  éa  m  Mmn  itd. 
Ech.  da  aa  Blart  iSs  j ,  tîo.  •     9.  soif  Sae 
181S,       9    4  loti.aSe 
Id«in  NoMiHATiTEa,  1I94   lOlf 

AV.NCITÉS   DE    lOOO   ».,   ib   4   P-'   */• 

A?M  lots  rt  pftaM. 

JoaiiMMa  de  Dvreiahra  ttb^ 

to(t7f  Soa 

ACTIOIVS   DR   LA    B%XQ.    DR   TmaSCB, 

Joai»Mac«  ém  Jmvmt  ital. 

iS^jf 


SPECTACLES  du  i8  JUIN. 

THÉÂTRE  DES  AATS; 
(  0/1  comm^icera  à  6  Aca/wt  i/^  ) 
LES  FOLIES  AMOUREUSES. 
Comédie  en  S  aeret,  de 

MA  TANTE  AUmORâ. 
ov  LB  RosiAv  Isirmaatera. 
Opéra  un  a  actes,  da  MM. 
Rojfcldiea* 
Frontin , 
Georges , 

yaUain ,  

Jurore  •  Kcsd.  Jaaiié. 

Julie , 


Mnrion . 

LES  PRÉCIEUSES  RIDICULES. 
CoiMC  Jie  «q  i  acte ,  de  MaUAre. 


Jeux  Comiqics  oc  Guvcalkt. 

LE  CHOU  MRRVEILLeÛs, 

Pantomime  ea  %  actes  .  à  i 


IiO/:!::*.  iMrÛLMKIUECJMMhUCIALli  (en  cakactèi.es  et  t.v  taille- ootce)  DE  C.  BLOQL'EL,  RL'ESt  LO  ».•  34. 


JEUDI. 


LA  NACELLE,  bj, 

DE  LA  S£INE-1NF£R1£URE. 

^tte  l'eaill«  paraît  loas  les  joars.  S'atlreftser ,  poar  TAlMniiemeot  et  U  Réd«ction  ,  «a  'Bureau  de  fa  JYacelle ,  Platif  des  Germea  «Hb^.  48  «  h  Boaen. 
On  «abonne  à  Paris,  cbex  BEissoT-TaxvAJia,  nae  de  Richèliea , n^.  71.  —  Au  HâTrc,  ehes Cbàpblli ,  me  de  Pftria.  —  Et  cbei  toifli'lea Lihralrea  et 
Directeurs  des  Postes  du  Département.  —  Le  prix  de  rAbonQfament  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre ,  pour  Rouen,  et  16  fr.  5o  c;  parlai  posu. 


POLICHINEU.E. 

CHANsar» 

Aie  :  C^est  Ce  ^ui  tne  coruolc,  (  dèi  Dettes.  ) 


Tous  avec  m  sinter  Pierrot 
Du  baot  en  bas ,  du  bas  en  hadt , 


Et  griniper  d  réchèlle. 

lu. 

il  est  tems  de  le  culbuter. 

G*est  è  mon  péntin  de  sauter  : 

Saute  Poltchinelle  ! 

hÎH 

Pour  être  an  goût  de  noa  badauds; 

Il  s'est  fait  gros  ventre,  bon  dos« 

El  petite  ceiv^le. 

hû. 

De  gaù<àfe  k  dfoiie  quand  il  faut 

Au  ceutreil  Yous  passe  d*uo  saut  t 

Saute  Polichinelle  ! 

hil. 

PoUcbinelle ,  suos  trois  rois  « 

A  la  ct>ur  a  danse  trois  fols 

Avec  le  même  zèle. 

hiê. 

En  le  tiraui  par  tin  fil  d*or 

Vous  le  feriex  sauter  encor  ; 

Sènta^f^chittcUa.  1 

hii. 

.  Son  habit  de  drap  gaUmaé 
A  dix  fois  été  retourné 

Sur  chaque  bon  modèle  { 
Blauo  derrière ,  ronge  devant, 
Voulei>Tous  le  voir  rouge  on  bUnc  t 

Saute  ÇoKchineHe! 

Couitisans  qui  venelle  voir 
Se  disloquer  et  <•  BDu>ttVoir 

Tous  futerjea  OMnlèlM. 
Bien  avant  lui  ,<  tous  saviez  bien 
Qne  sans  sauter  on  ne  fait  rien  : 

Sautez  Polichinelles  1 


his. 


Bis. 


his. 


Us. 


BoWQt 


M.  le  ticorûte  de  T,  R.  n^s  ëcrit  tine  lettre  dont  notit 
croyons  devoir  faire  part  \  dos  lecteurs ,  t{aQêiq[a*elle  soil  la 
critique  évidente  de  fa  descriptiott  qtte  nénù  ^out  doirftée^ 


de  la  république  d'Ullrasie.  Quelle  que  toit  ta  conSindè  aue 
nous  inspire  le  voyageur  qui  nous  a  traii5rn&  lëi  détàift  que 
nous  avons  répétés^  nous  croyons  cependant  De  pas  devoir 
repousser  tes  observations  que  l'on  nous  adresie  sur  les  fdits 
dont  nous  avons  adopté  la  respoii^abilitë  historique,  Nous 
sommes  journalistes ,  mais  nous  ne  somme»  pas  exclus jfs. 

A  Mesiieurs  les  Rédacteurs  de  Za 'Nacelle , 

De  mon  liënnitage.  ou  Manoir  près  'Montivîllîers. 
tojuin  i8al. 
^«  Hélas  !  Messieurs  y  répétons  ensemble  ce  vers  que  notre 
grieiud  Corneille  met  dans  la  bouche  de'Kauiante  désolée  d*ua. 
Héros  digne  d'elle  : 

«  Pleurez,  plettret  mes  yètix,  et  fbndezovous  en  eau!  » 

ou  plutôt  encore  écrions-nous  avec  cette  bergère  ou  ce  h^- 
ger  d'une  des  idylles  de  Gei>i»er  :  rlie  est ,  elle  est  cnssée 
la  plus  belle  des  cruches -,  mais-aucun  de  nous  n'achèvera 
Ja  phrase  terminée  par  ces  mots  :  en  voici  les  morceaux 
autour  de  moi;  car.  où,  et  comment  découvrir  le  moindre 
vestige  de  la  cité,  merveilleose  dont  il  s'agit  ? 

»  Au  retour  d'un  petit  et  nécessaire  voyage  fait  dans  une 
atrtre  partie  du  globe ,  ou  m*a  remis  votre  feuille  du  2a  mai  , 
dans  laquelle,  avec  une  avidité  d'iasfcuciion  qui  ma  f.-iit 
donner  le  sobriquet  de  Caton  Uibrorum  Helluo)  /  sans  me 
douer  ni  de  la  haute  sagesse  qu  ou  lui  iaf'ti'ibue ,  ni  de  l'ex- 
cessive sévérité  qu'on  lui  reproche,  j'ai  dévoré  votre  pom- 
peuse description  de  la  majestnense  et  superbe  Ultrasie,  Ce 
récit  intéressant  a  redoublé'  les  regreta  ^u^  tous  alle^  par- 
tager, et  ipi  causent  le  début  laiiienuble'3e  ma  préseute 
lettre. 

»  Cette  incomparable  et  citrieiii^  ville,  messieurs,  sur 
laquelle  tant  d'observateurs  et  d'érii^u  i  ta  nouvelle  mode^ 
préparaient  tant  de  nouveaux  et  précieux  commentaires  plus 
étendus  que  les  trois  volumes  in-4* ,  pobliés  sur  la  maisoa 
de  campagne  d'Horace ,  hélas  !  trois  lois  hélas  I  elle  n'ear»t« 

Ïlus  depuis  longtems ,  si  tant  est  '^u'eUe  ait  jamais  eiisté. 
leux  bicoques  sombres  .et -bourbeuses  9  ti*^s-voisines  de  Petu. 
S  lacement  que  vous  lui  donnez,  6nt  réëtlééïent,  non  \kû% 
euri,  mais  y^gétéassêà  loin  au  dapdes  Bphs  Hommes  et  foi  t 
près  dé  là  baye  âa  f  Èxcluéion  ei  8iï  Mont^-^mx"  Aveugles^ 
Des  alternatives  et  répétitions  d'ouragans  ,  d'incendies  et  de 
tremblemens  de  .terre  »  quelque^-t^ns  m^me  ajoutent  le  feu 
du  ciel ,  les.  ont* (ait  disparaître  ;  bien  que  ^impartial  et  docte 
hrstorien-gëograpliê  à  qui  nous  somotvei»  redevable  de  ces 


détaib   anlbeiilîquei ,  et  qui    leur  reproche   beaucoup  de  »1 
traren  et  d'erreurs»  ne  leur  impute  nullement  les  infamies 
^e  Soddme  et  de  Gomorrhe. 

La  première  de  ces  mauvaises  bourgades  s'appelait  Con^ 
îmsiô  t  parce  que  ses  habilans  infectés  d*ua  misérable  esprit 
de  chicane,  de  satire  et  de  contradiction  ,  s'acharnaient 
k  contrarier  et  déprimer  tout  ce  qui  tient  à  l'ordre  social, 
k  l'ancien  bon  sens,  aui  antiques  vérités )  k  la  bonne-foi. 
I^  seconde  portait  le  nom  de  Ciirane ,  parce  que  les  ei- 
irasîens  tantôt  alliés  «  tantôt  rivaux  des  conîrasicns  «  mois 
tant  soit  peu  moins  malicieux  et  moins  déraisounables ,  res- 
taient toujours  en  drçà  des  bonnes  imtruclioiis ,  des  bon- 
nes Yoes ,  des  bonnes  opérations  •  prenant  les  bouleverse- 
mens  pour  des  réformes  ,  et  préférant  à  la  clarté  du  so- 
leil et  aux  vraies  lumières  physiques ,  intellectuelles  et 
jnorales ,  les  cendres  eu fl.i m mées,  continuellement  vomies 
pir  la  perpétuelle  éruption  d'un  volcan  qui  ,  dit*on  ,  fut 
plus  terrible  que  le  Vésuve  ou  l'Etna. 

«  Pour  éviter  de  me  rendre  suspect  d'aucune  sorte  d'allé- 
«gorie  maligne,  capable  ou  de  flatter  ou  de  blesser  qui  que 
€€  soit ,  je  crois  satisfaire  k  la  fois  la  bienséance  et  la 
vérité,  en  terminsnt  à  la  hAle  ce  rapide  apperçu  dont  je 
m'engage  à  vous  donner  les  déve.'oppemens  et  les  résultats  , 
si  vous  les  jugea  convenables  au  format,  au  but  et  au  plan 
de  votre  feuille,  » 

«  Vn  le  caractère,  les  mœurs  et  l'enjouement  de  la  plu- 
ralité de  nos  francs  et  valeureux  concitoyens,  la  gaité  qui 
ne  dégénère  pas  en  bouffonnerie,  sarcasme,  insouciance , 
«goïsme  ou  légèreté  ,  peut  devenir  une  sorte  de  philosophie 

Sropre  â  calmer  I  aigreur  des  controverses  et  les  amertumes 
e  la  vie.  Ainsi  de  quelque  esprit  ou  couleur  que  soit  un 
journal  français  ,  j'espère  qu'aucun  de  %e%  entrepreneurs  et 
de  ses  abonnés ,  ne  m'en  saura  mnuvais  gré.   *> 

«  Je  vous  prie,  Messieurs,  d'agréer  la  confiance  frater- 
nelle et  civique  autant  que  civile,  de  votre  très-huiuLIe  et 
très-obéissant  serviteur. 

Le  vieux  otage  et  volontaire  rojal^ 
Vicomte  de  T.  R***. 

Fîdèk  Têtéran  de  U  chevalerie ,  de  la   littéra- 
tare  et  de  l'adjunûtration  françaieet.  a 


MACEDOINE. 

-i-  Un  individu  qui  ,  hier  k  sept  heures  du  soir  ,  disait 
n'avoir  qu'un  nuart-d'hcure  à  consacrera  ses  amis,  ne  les 
a  quittés  aujourd'hui  qu'à  neuf  heures  du  matin  ,  et  a  laisse, 
sur  une  des  tables  du  café  oii  ils  se  trouvaient  réunie,  un 
livre  que  son  état  l'oblige,  à  ne  pas  quitter.  11  peut  le  ré- 
cbmer  quand  bon  lui  semblera,  ^ous  croyons  que  ce  n*est 
pas  un  code. 

— Deux  jeanes  littérateurs  déjà  connus ,  se  proposent ,  dit- 
on  ,  d'ouvrir  à  la  prochaine  rentrée  des  classes  ,  un  cours 
d«  grammaire  générale  ,  et  d'histoire  du  moyen  âge.  L'in- 
térêt que  ne  pourra  manquer  d'inspirer  leurs  leçons  ,  nous 
pcimet  d«  leur  prédire  un  succès  dont  les  ami«  de  la  litté- 
rature ,  sont  jaloux  d'avoir  bientôt  k  les  féliciter. 

•^Dernièrement  on  homme  conna  pour  la  haine  vigonreuse 
qu'il  eut  toujours  pour  la  lumière,  a  rencontré  en  moutant 
tête  baissée  l'une  de  nos  rues ,  un  réverbère  que  Ton  avait 
descendu  pour  pouvoir  alliiiuer  plus  facilement  les  aicches  fa- 
tales* Le  chapeau  de  l'individu  a  éteint  d'un  seul  coup  par  le 
cho-:  qu'il  a  fait  éprouver  au  réverbère,  les  quatre  mèches 
déjà  allumées.  Notre  homme  appelle  cela  un  succès  de  circous» 
lance. 

—  A  Nantes  on  jone  la  tragédie.  Zaïre  j  a  été  représentée 
mercredi  dernier,  et  le  succès  des  acteurs  n'a  pas  été  unseu  1 
iasttat  contesté  :  il  n'y  avait  peraoane  dans  la  salle. 


Le  Barlier  ite  SSville,  opér«,  ja  M  immd  b 
jour ,  et  il  n'y  a  en  réellement  de  public  daoa  la  irflt  mfwk  * . 
premier  acte  de  cette  pièce  mise  eo  morceaux  par  Im  Si^    '< 
moiitains,  et  dérangée  ensuite  pour  la  scèna  aaCi-frmMM^  p»    i 
M.  Gastil-Blaae,  on  dsiH- Blasé.  U  rédactoar  de  fmA    > 
dans  lequel  il  est  rendu  compta  de  l'effet  prodnîl  par  cal     ' 
opéra  ,  n'ose  encore ,  dit-il ,  juger  entre  Rotsâoî  «I  MeaaH  ,  al 
nous  attendrons  son  arrêt  pour  avoir  une  opinion  k  cm  wm^ÊL 
Cependant  il  avoue  par  manière  d'anticipation  aor  lo  j^a- 
menl  à  venir  que  Rossini  le  plonge  dans  un  clat  prajqt  ^ 
tetttintiqite  ;  et  en  sorunl  de  cet  eut  il  ajonte  t  >  Mab  émtà^ 
j«*  m'attirer  une  critique  sévère,  je  dirai  que  les  moraooBaè 
dominent  les  roulades,  tranchons  le  mot,  it^ gargnmiUm^^ 
s'iU  sont  les  plus  brillaus  ne  sont  pis  I>>s  meilleurs.  Ja  soiakâo 
que  notre  pro  alie  française   nç  se  prête  pas  beaocoM  à  h 
souplesse  du  gosier  qu*d.es  exigent,  etc  ». 

f^^^  gargomllades  et  la  xouplesge  n*un  fftnier 
let  gnrgoni'Lides^  en  voilà  trois  fois  plci  qu'il  o'ei 
se  jeter  daiu  l'académie....  des  bonnes-lettres.. 

—  On  vient  de  mettre  en  vente,  chea  PlanclMr  ot  M" 
Scignol ,  libraires  à  Paris  ,  quai  Siint-Michel ,    a*    l5,  pi 
sieurs  nouveautés  très-piquanles,  et  doul  la  auo  ' 
être  douteux  : 

Examen  critique  du  Voyage  à  CoèlatU  H  à _« 

par  M.  R.  VV...,  a™*  édition,  augmentée  d*oa  ■»■ 
ment  polémique,  i  vol.  in-8*,  p»i  x  afr.  et'afr/Soc. 

par  la  poste. 

Fojage%  de  Georges  III  k  Cheltenham  ,  Clocealer  «I  Woi^ 
cester ,  et  %e%  environs,  prècélés  d'une  notice  Iftistorino 


sur  la  vie  de  ce  prince,    i    %oL  iu-8»,  priai  3  fr. 
et  4  fr.  a5.  par  la  poste. 

Journal  des  bains  de  mer  de  Dieppe^  on  RecierelU*  m 
obiervations  sur  t  usage  hygiénique  fi.  ilémpr^i^mm  éb 
Veau  de  mer.  Par  Gh.  L.  Mourgué ,  docUur  en  ■-^i»*'— t, 
auteur  du  Traite  de  la  Gravelie^  e»  médectn-inspcclear 
des  bains  de  mer  de  Dieppe,  l  vol.  iu-8^ ,  orne  d*oiiefra» 
vure  en  taiile-douce.  Prix,  a  fr.  5o  c.  et  5  fr.  a5  aar  h 
poste.  ^^ 

Lettres  sur  Vincendie  de  Moscou ,  écrites  de  celfe  ^îlley  aa 
père  Bduvet,  jésuite,  par  l'abbé  Su aa oc ues,  Unuoîa  oc^ 
lairc ,  et  curé  de  l'église  de  St^Louîa^  à  Aloscou.  Pris,  I  h. 
oS  c.  |)ar  la  poste. 

Cet  ouvrage  est  la  réfoUtion  la  plut  TÎetorîeaae  de  Tieéà 
du  fameux  Hostopchin. 

^'^tre  à  M.  de  Chateaubriand^  pair  de  France  ,  aisMilfvAa 
aftiaires  étrangères,  snr  Vaffaire  de  Ai,  kiagalomi  W^ 
A.  Barguiri  (  de  Grenoble),  suivie  du  Rappori  »mr  In  mi* 
sons^  par  M.  Alexandre  Delabor^,  dépaiedu  «VépertaMMI 
de  la  Seine,  i  vol-  iu-8',  prix,  i  fr.  et  ifr.  a5  cpar  hfw 

Rcluion  d'un  voyage  de  Paris  à  Gandtn  i8i5»  par  M.  Je 
Saint-Marcellin-Fontanes,  officier  supérieur;  cet  oovfMa 
est  précédé  d'{.'/i0  notice  de  M.  deChateaubriansI^  et  tM 
de  quelques  poésies  de  M*,  de  Pontanes.  Publiée  pr /"  ~ 
F**.  I  vol.  in-8%  prix,  a  fr.  5o  c.  et  3  fr,  aSc  par  la  i 
Tous  ces    ouvrages  se  trouvent  aussi  au  bar 

Nacelle. 


n 


—  A.  Verleiiil ,  dans  une  lettre  qa'î!  admse  eo  _ 
teiir  du  Courrier  des  Sptetacles ^  au  su|et  de  la  f»ipj<.ao- 
tatinn  du  m  de  ce  mois,  annonci^  à  son  bénéfice,  Ji» 
clare  qu'il  n  est  ni  Ponde  ni  le  prétr-nom  de  M'^  GcorM , 
comme  l'a  avancé  un  journal  ,  affirmant  que  celle  *   '  ' 


repréaci. talion  est  uniquement  k  son  bénéfice.  Noos  mafca 
tons  pour  lui  qu'il  ne  soit  paa  le  prê!e*nom,  la  chiie  « 
vaut  la  poiiie  ;  quand  au  second  chef ,  nous  ,  noua  puyiaM 
assurer  qu'il  nVst  que  le  fils  du  frère  du  grand* pète  da 
Mile  Gf.>iirg'4 ,  cVst-Â-dire ,  consio  issu  de  gern^î■  an 
oncle  à  la  mode  de  Bretagne^  de  Mlle  Georgea.  ^* 


0tnin^iY^  é  ^MnH$tv\(. 


PORTS  ÉTRANGERS.    ' 

ARrnrAGES. 

Grai^esendy  la  liiî/i.— Lonl-Melville, 
c«p.  Black,  veQ.  de  (laîais. — VVelcome> 
c.  Moirice,  v.  de  Marseille. 

jim  sierdam,  i  o/wi'i.  — TaaliDodigbeid, 
cap.  Boye  ,  yen*  de  i^ordeaui. 

DÉPARTS. 

Cowe^^  1 1  juin  — Klyne-Jan,  c^Kruys, 
ail.  k  Hayonne,  I 

Trxel ,  lO  juin. — Oe  Jonge-Willem  , 
c.  Jol>s;  Concordia,  c.  Oyk;  Volliârding, 
cap.  Teunis  ;  Giodyord,  cap.  SlefTenscQ  ; 
Vriendsliap,c.  Hofkamp,  ail.  à  B^iyonne. 
— lkiaa-v\  iluiina,  capitaine  Vegler  ,  ail. 
à  Uleron.  — Vr.-Antze,  cap.  Sluit,all.  à 
Huuen. 

PORTS   FRANÇAIS. 

JkRRIVAGES. 

Marstille  ^  lo  juin. — (  tA>ng  court,  ) 
L'Argus,  c.  GilUk'alrick,  ven.  de  Phila- 
delphie, ch.  de  i88&acscafé,  i,o35  cuirs, 
5  balles  dito ,  3  iurous  et  43  caisses  indigo^ 
l6i  barils  el  4i  barriti»  sucre  ,  iio  caiss. 
ctkiieile  conunune  et  la  surons  quîna.'— 
(  Cabotage,  )  La  Clara ,  cap.  Gollbranson , 
suédois,  V.  de  Barcelonne,  et  Mahoo. — 
l/AcLilie,  Dapolitain  ,  y.  d'Almërie,  ch, 
de  plouib  ,  alquifooK  et  sparterie. 

DEPARTS. 

Loiient ^  lo  /um.  —  {Cabotage.)  La 
Sabine,  c.  Leroux,  y.  de  la  Guadeloupe, 
ail.  à  Bordeaux. — La  Mathilde,  c.  Blay  ^ 
V.  de  l^ordeaui  ,  ail.  à  Dunkerque.— Le 
Jf  nue-François,  cap.  Dutcrrier  ,  yen.  de 
Marenues,  ail.  à  Dunkerque» — La  Proyi- 
dence  ,  c.  Lecorrc,  ail.  à  Rouen  ,  vcn.  de 
l^ordcaux 

Marseille  ,  i  o  min . — (  Long  Cours.  ) 
Le  Vineyard  ,  c.  Peel  ,  américain ,  ail.  à 
S^iat-Domingue. — [Cabotage.)  \jt  Slofl- 
of-Tife,c.  Biilcfaer,  ail.  àGrenock. — I^ 
Vénus ,  cap.  Sodecholm  ,  suédois  ,  ail.  à 
Bonne. 


PWIT  DE  BRKST. 

ARRiyAGE?» 


Fàiimens  français. 

Du  II.  La  Cécile,  c.  Forgel,  ven.  de 
de  Nantes,  chargé  de  planches  et  sucre, 
TAusterlitz^  c.  I^Hoch  ,  yen.. de  Rouen  , 
ch.  de  boi^  de  construction  ;  1* Alerte  ,  c» 
Coidel,  V.  de  Duokerque ,  ch.  de  charbon 
de  terre» 


Bâtiment  étranger. 

Du  II .  Le  norwégten  Odin  ,  c.  Holest, 
y.  de  Chrislianna,  ch.  de  i3,8oo  planches 
de  borJages. 

DÉPARTS. 

Dâtimens  français. 
Du  12.  L'Emilie,  cap.  Delumeau ,  de 
Marennes  et  y  ail. ,  ch.  de  fdts  yides  ;  la 
Félicité  ,  de  Nantes,  cap.  Moreau  ,  ail.  à 
Quîmper ,  ch.  de  moulage  et  plâtre  ;  la 
Tamerlan,  cap,  Milh,de  Nantes  etyall. 
l'Ulysse,  de  Quil>eron  ,  c.  Corilon,  ail.  à 
Marennes  ,  sur  l.sl  ;  l'Eugénie,  c.  Al  lard  , 
de  Bordeaux  et  y'all. ,  ch.  de  fûts  yides  ; 
la  liise,  de  Saint-Servan  ,  c.  Aubré ,  al(.  à 
la  Rochelle  ,  les  Drux-Frères,  du  Légué  , 
c.  Neslier,  ail.  àPourry,  sur  lest  ;  l'Ënirlie, 
de  Brest,  c.  Provo  tic^  ail.  à  Rochefort , 
ch.  caisses  à  eau  et  de  i'ûts  vides. 

Du  10.  Le  Bon-Père,  de  Sarseau  ,  cap. 
Legoanec  ,  ail.  à  Rochefort,  ch.  de  fus 
yides  ;  le  Bon-Accord ,  cap.  Clerigo  ,  de 
Redon  et  y  ail,  ;  la  Pauline  ,  c.  C»  r  e  ,  de  : 
Nantes  et  y  ail. ,  sur  lest  ;  jes  Troi«.-Fanny,  ] 
c.  Boulineau,  de  Morlaix  et  y  ail. ,  ch«  de  | 
yin  ,  eau-de-vie  ,  sucre  et  café  ;  la  Stiote-  \ 
Anne  ,  d*Auray,   cap.   Gujlhernie,  ail.  à' 
Marennes,   cli.   de   fats  vides;  la  Marir- 
Thérèse ,  c.  Coriou  ,  de  Qniinper  et  y  ;ilî  ,  ' 
ch.  de  planches;  le  Saint-MalUieu  .  d'An-  ' 
ray,  c.  Lecoryec  ;  l'E^^pérauce ,  de  Va  unes,  ' 
cap.  Coidel  ,  ail,  à  Bordeaux,  sur  le^t  j-le  ! 
Gustave-Hyppolile  ,  c.  Coste  ,  de  Nanle? 
et  y  ail.  ;  la  Catherine,  cap.  Tassel  ,  de 
Perros  et  y  ail. ,  sur  lest. 

Nantes f  le  lo  juin. 

Ce  serait  k  tort  que  quelques  personnes 
sembleraient  croire  que  la  vente  des  68  i 
barriques  sucre  brut  qui  a  eu  lieu  hier  au  ; 
prix  de  69  5o  la  bonae  4**  9  puisse  faire  { 
cours  snr  la  place.  Ayant  cette  vente  il  | 
était  encore  à  n5  fr.  ;  et  certes  dans  I  es-  \ 
pace  de  deux  jours  et  sans  itiotîf  plau- 
sibles, U  ne  doit  ni  ne  peut  y  ayoir  eu 
une  baisse  réelle  de,i5  p.  o(o.  Nos  prit 
sont    ordinairement   en    harmonie  avec 
ceux  des  autres  ports  ;  et  les  lettres  de 
Bordeaux,  reçues  par  le   courrier  dé  ce 
jour,  noiis  font  connaître  que  le  bon  or- 
dinaire (qui  est  d'une  nuance  au-dessous 
de  nos  classifî  a  tiens),  s*est  encore  vendu 
72  fr.  ;  on  ajoute  même  que  les  spécula- 
teurs n'ont  pu  acheter  que  260  barn'c^ues 
h  ce  prix ,.  quoiqu'ils  aient  paru  en  désirer 
une  oienplus  forte  quantité. 

On  doit  donc  espérer  que  les^ sacres  Sf; 
maintiendront  au  prix  de  ia  semaine  der* 
niëre;  on  a  d'autant  plus  lieu  d'y  croire 
que  les  assurances  sont  toutes  faites  à 
risques  de  guerre  „  et  que  les  denre'es  at- 
teuanet  des  AatiBes  ao^oot  eu  9uire  à 


supporter  un  fret  de  3o  à  36  deniers  par 
livre.  Si  la  vente  s'est  ralentie  depuis  six 
semaines  9  la  consommation  qui  va  tou- 
jours ne  peut  manquer  de  la  faire  re- 
prendre avant  peu.  , 
NOUVELLES  DE  MER. 
—  Le  brick  suédois  ,  qui  a  clé  détenu 
par  un  corsaire  es|iagno) ,  et  conduit  le 
i5  mai  à  Algésiras,  a  cté  relâché  et  a 
continue  son    yojrage. 

CORRESPONDANCE. 

Amsterdam,  to  juin. — l.e  froment  de 
Pologne  trouve  |>ar  continuation  peu  d'a- 
cheteurs ;  les  qualités  rouges  sont  plus 
demandées ,  et  il  s'en  est  traité  quelques 
parties,  maise  n  baisse  ;  le  blanc  est  mieux 
tenu,  mais  sans  aiïaires.  Le  beau  de  Po- 
logne ,  du  poids  de  128  livres ,  est  tenu  k 
i65  florins  d*or  ;  celui  d' Anelan  nouyefu 
du  poids  de  1 3o  livres ,  i35  fl.  d'or  ;  celui 
d'Oost-Frise  et  Voorland  du  poids  do  1 18 
à  122  1. , de  100,  io8à  iiofl.,d'or  ;  celui 
du  Danemarck  du  poids  de  it«2,  124  et 
126  I.  ,  de  93,  98  â  102  fl.  d'or  et  ceUi 
de  Meckleiiibourg  du  poids  de  i3o  1.,  i3o 
fl. ,  mais  00  n'oifre  que  12$  fl*  d'or. 

Le  prix  du  seigle  se  maintient,  celui  de 
Poincranie  nouveau  du  poids  de  12a,  121 
el  122  l.  et  du  Holstein  du  même  poids 
ont  été  p.'iyés  98 ,  100  et  I02  fl.  d'or  ;  et 
i  elui  de  Prusse  au  poids  de  I18  K  ,  ipo 
û    d'or. 

PARIS. 

Ma  hchandisks.  —  L'Espi  it  3/6.  Monlp. 
disponible  reste  coté  à  162  5ô  ;  on  offre 
k  ce  prix  le  courant  du  mois  et  Ton 
demnnde  k  160. 

! /huile  de'co'z.i  disponible  vaut  Ç7', 
pour  le  courant  dn  mois  67  So^  {tiillet  cl 
.loût  69,  septembre  71  ,  les  4  derniél-s 
mois  72  5o. 

1^  sucres  en  pains  sont  demandés,  les 
i  cassons  de  Paris  5*.  sorte  de  2  5o  ^  9 
55  ;  ou  tient  2  53  à  2  60  ;  les  cafés  SaînC- 
Domingne  en  sacs  sont  tenos  de  3  55 à  3  40. 

Les  tcinturesetdrcgurriessonC  toojoutfv 
en  calme  i  il  en  est  de  même  des  eu  tons  i 
potasse  et  métaux. 

Le  savon  de  Marseille  bien  pâle  est  leoit 
à  i4n  fr.  et  lo  p.  */«  d'escompte* 

Les  indigos  trouvent  toujours  peu  de 
débouché ,  mais  ils  sont  assez  bien  teoiis , 
et  la  baisse  s'est  arrêtée  depuis  que  l'on 
a  yu  que  l'in teuton  des  principaux  déten« 
teurs  à  Bordeaui  était  de  ùé  |mis  vendre 
au-dessous  du  cours» 

PORT  DE  ROIJEN. 

'  CBARGEMEIfS   ET   RÉCLAMATlOrrS* 

^^  Chargem.  du  sloop  le  Bon-Méoaipe, 
cap.  J.  Roche,  yen,  de  Charente  ^ 
entié  le  1 6.-^  Courtier»  M.G.  Fontaine, 


^ft  fAH  ciii-dr-viV,-^LfC8ron  père  et  fili. 

r»^  «.îfo  iIho  —P.  lincaille. 

^!>  Jiui  vin. — Viijvc  hluiei. 

r»'i  lit  lu  (iilo. — A  ordre. 

4}:yO\\u',  (le  |j  goëlcllc  la  Philippine, 
«ap.  Duwjoiil,  veii.  du  Havre. — Cour- 
Ijii-iiitrrprolc.  M.  J.  Pellecal. 

R  l'C  fa  m  nteurs  ,    MM. 
9it  linrc.  lit  — lle^abel  aîné. 
5  ri\t4\iii. — 7putiiorsdito. — Bosclier. 
'A  .(»  douvdit'i  de  liiêiie.— Fauuucut. 
I  jii   rallle^  |wi|»irr  ^ris. — Leiueitieur. 
I  '^-.r»  luorciMOx  liai» lie lircaillct. —  0(*cacn 
1*1  |!ri(»Mi<\ 
3  liotle^  acirr. —  i  baril  dilo. — i  baril 
liiiirs.—  Diibiis. 
Proiciiaiil  du    navire  la   Caroline,   cap. 
Soup;il,   vcn.  de  nolserdaiii. 
sa  InriU  ci'iuie  — 3  bourantii  colle. — 
^>o  pcdui  s:ili*«s. — c)G4  bAchcs  bois 
de   Saritîil.  — ij    balles    coton. —  i 
ballot  litirrics  — i  cais>e  acier.— A 
ordre. 
Provciiaul  flu  navire  êirang^r  flonrielta, 
cap.  ri06riiil)fr;; ,  \e»i.  de  Sleldn. 
H'io  p!a(}uc>  de  rîiic. — Mêtuw. 

^gO*  (iiiAHC    du  >'oop  la  Cleinfînttne,rap. 
Jaris,    vcn    duHj\re. — Couriicr-ia- 
terprète,  M.  J.  Petlecat. 
Proveuaiil  du  navire  rKiiiile,  c.  Galliot , 

«veii.dela  Marliiii(]ue. 
119  barni|.    3  tiorç.   34  quarts  sucre. — 
6   licrç.    16  quarts   1  sac   café. — i^ 
balles  colon. — A.  lîoudioii. 
Proveoaul   du   na\ire  lueckleiuboiirgcois 
llcnricltc,  cap.    Ku&cmberg  ,  \cu.    de 
bioliii. 
1045  plaquci  de  r.iuc. — Mettow. 

--•Le  sloop  la  (iK'iiioiitiiic  ,  c.  Pans  ,  v. 
c)u    liavroy    cb.   de  ziuc  ,  sucre,    cafô , 
coton. — Courtier  iiiterp. ,  M.  Pcllecat. 
Iklouvemcnt  du    18  au    ic). 

Le  sloop  l'Hugéno,  cap.CapcI!e,  ven. 
de  Cherbourg ,  ch.  de  soude  ,  piineiil. 

1^  eribauiic  la  Clémentine,  cap.  Paris, 
ven.  du  Havrf',  ch.  de  sucre,  café  ,  srnc. 

Le  ch  »sse-»iuarëe  le  r^uma  ,  cap.  Lcgal  , 
veii.  de  fiayoïiur  ,  ch.  d*cau-de-vie  ,  brai  , 
goudiou. 

Le  Muack  hollandais  de  Vrouw  Antje , 
«np.  Suii#h  ,  ven.  dWiusterdaiu  ,  ch. 
d'avoine  ,  natle<. 

Le  do;;ie  la  Flore,  cap.  Germain  ,  v. 
du  lij\ic,  ch.  de  sucre  ,  café,  planches. 

IVAVIRES    EXPÉDIES. 

Le  brick  le  Pctil-Custave  ,  cap.  Hlay, 
aU.  à  ]{oideaux,  ch.  de  plâtre,  toile 
de  cotuu. 

Le  brick  l'Kspérance,  cap.  Goordel, 
Mm  à  liordvauk,  cb.  de  plâtre,  toile 
de  loion. 

^  Le  ciiatse-marre  rAiiiiaMe-Sophie,cap. 
Contoi,  ail.  à  la  Rochelle,  sur  lest. 

Le  <  ba«&p-inaroe  le  Théophile,  cap. 
Prado  «  a!:,  à  Ars  ,  sur  Icsi. 

Le  bri'l  rplvrqiie- Deinnulin  ,  cnp. 
rin<^»n  ,  uM.  à  l..oii*at,  ch.  de  bois  de 
chéue. 


(4; 


Le  iloop  la  .T«>tini>-l(ose ,  cap.  Caron 
•II.  an  Ha\'re ,  sur  lr»t. 

Le  chassf^iuarée  \b  Dorade,  c.  G»laiit. 
charge  de  sol ,  cii   descendu  k  Dieppe 
•lalle,  avec  sa  carg;iifton. 

POrn    UL   ILWRE. 
Kîuuvcmftit   ihi    17   au   iq. 

.      NAVin^S   R>ThfS. 

Le  p.iqnebol  angl'i*  le  Prim  e-Cobourg, 
c.  Page,  V.  dcSoulhampion  ,  ch  de  pas- 
sager:». 

Le  Irois-inâls  norucgim  M mven  ,  cap. 
Krough  ,  V.  de  Orislharnaz  ,  ch.  de  plan- 
ches. 

l-a  galiole  danoise  Adolphe  ,  c.  déliol  , 
V.  de  Copenhague,  cli.  de  fers,  cuivre. 

Le  sloop  I^uis-et-Fannv  ,  c.  Gounier  , 
V.  de  Rouen  ,  ch.   de  cercles. 

Lr  paquebot  anglais  Prince-Cobourg , 
c.  Prtge,  \en.  de  Soulhamplon,  ch.  de 
passagers. 

WAVIRrS    FXPKHÎKS. 

Le  troid-mats  aniéricaiii  Aniphîon  ,  c. 
Blin  ,  ail,  à  New-Yorck  ,  sur  Test. 

Le  brick  TEslafetle  ,  c  Duprez  ,  ail,  à 
Saint-Domingue  ,.ch.  de  ballotages. 

Le  brick  la  Tanny  ,  c.  Iléaard  ,  ail.  à 
St->crvan  ,  sur  lest.* 

1^  brick  américain  Lion,  c.  Parengtoo, 
ail.  i  Sl-Ubes,  sur  lest. 

Le  trois-iuAts  ajoéricain  Uercule  ,  cap. 
Gaidiniir  ,all.  et  ch.  idem. 

Le  p.iqu  «bol  anglais  ChrrslcIfied  ,  cap, 
^^o^.d,all.  à  Soutiiaiiiptoii  ,  ch,  de  ms- 


MUT   DE  QCi: 
lA^iuyenênU  «w  16 


< 

om  17. 

Sont  arrivée  i/e  P'iUequier^  d  ifiîirfAt 

Le  lotigre  l'Adolphe  0    cap.    OttÎMi, 
ail.  k  Kordeaux 

U  dogre  la  Fclicîe ,  cap.  l^rgKiiBt 
ail.  k    Roideaoï. 

Sont  montés  et  passés  JehnNî  1 

La    galiotte    PAimablr-M.rrre,    cap. 
'jDubos,  ven.  du  Ikvre,  ch.  de  dir^fi. 

La  galiotte  PHortente  ,   cap.    Dimril- 
liers,  ven.  d*Uoiiflrnr,  cji.  decîdr». 
Sont  arrivés  de  Vdlrtimies  t 

Le  cha>se-inar^  la  Jeune» ^iari»igh<^ 
beth  ,  c.  K.  Ixirct,  ail.  aw  Croûic  ,  Iwi.    ' 

L'Kiniiiaiiuel ,   cap.    Guillain,    «II.  à 
Ars,  sur  lest. 

Lr  loiigre  rifvppoliie ,  cap.  Ciu«rclai, 
ail.  à  Nantes,  sur  leit. 

Le  rinrles-AJolphe ,   cap,   Lebffvfaa, 
ail.  à  liordeaui. 

Le  brick  Vine,  c.  Shollon  ,all.  k  Srv- 
canle.         f^ent  de  Nord  tùn  frmis. 

AVIS  DIVERS. 

^^^^.  ai6.  — A  loaar 
GRàNDE  MAISON  aita  raa  Ja  b  Qa 
Irige ,  o<>.  59 ,  iKNivant  coavaair  poor  la  ( 
!(Ie  n>ueuu«rie.  6'adraaiar.  poar  b 
traiter  ,  rue  Damkilt  ,  a*,  la. 


l^as 
Barbet, 


sagf-rs 

Le  dongre  les  Deux-Amis,   c. 
.ilî.   à  lîoi.en  ,  ch.  d  '  fer, 

le  dogre  Aimée-H  morina  ,  c,  Hubert, 
ail.  à  Rouen  ,  ch.  de  goudron. 

Le  dogre  le  St-Andrë,  c.  Petit  ,  ail.  à 
Rouen  ,  ch.  de  cf  ton. 

Le  siloop  le  S'-Martin  ,  c.  Durand ,  alL 
à  Roufii  cil.  de  sucre. 

1.^?  bii.k  -ituérirain  Orient,  c.  Meller, 
ail.  à   Sl-r.'bc*  ,  sur  lest. 

le  sloop  la  IVlagie.  c.  Dupont ,  ail.  à 
Rouen ,  sur  le»t. 

—  Le  cbji.sse-innrée  la  Ste-Anne  de  Lo- 
rient ,  du  j.ort  de  54  lonu.  c.  Co'l.n  ,  ven. 
de  S.int-Martin  (  île  de  Klié),  ch.  de  vin 
et  vinaigre. 

Courtier-interp.  M.  K  unit. 

iVo/tf  dei  ventes  rvcnrîUUs  à  la  bourse 

du  if  juin. 
85  barrir,  suirc  Irul ,  à  71  fr. ,  arq. 
47  dito        dilo     fîîlo  ,  k  7fï  fr. ,  dilo. 
5  dilo       dito     dito ,  belle  4'. ,  à  80  fr. 

dito. 
I   bouc.  7  lierç.   f  quarts  a!S  sacs  café 
Martinique  ,  à  a  fr. ,  dilo. 
c)9  balles  coton  Louisiane,  ni  f.  i5  c.  ,d 
10  dilo     dito    dito,  à  I  fr.  5  c    ,  dito. 
40  dito     dilo    Maragnan.à  I  f.  5oc.  ,d 
i3  boucauts  c»fé  Havane,  â   1  f  1 1  c. 
I  j4,  en  entrepôt, 
lofi  ^acs     difo  dito,  à  1  f  soc. .dito. 
i5  dito 


732  dilo 
540  dito 


dito  dito,  il  I  f.  i5c.,  dito. 
dito  dilo,  à  1  f.  17  c.  l  {3  ,  d. 
dito  dito, à  1  f.  18c.  3(4,  d. 
—<—■■■  Il       iid    1 


UOLMSË  DE  PARIS,  D^HIM. 
Effets  PmUic». 

CIXQ   POUB   CBST  OOWSOUD^ 


88f  8df  5c  loc  5e  loe  aoe  ft6c  tSc  M  M 

aSc  Sod  aoB 

ftECOFTTVAISS.    M  UQUI0âT10«» 
JouMUMe  ém  ti  lUra  itiS. 
Ech.  da  la  Mars  ifi4,  fio.  •     a, 

I8i5,       9    4  i9iraic 
Idem  NoHfifATiTta,  ita4  10 if 

AN.NuiiES  DR  1000  ra.,  k  4  p.*  «/« 
Avec  lofa  et  piiaa». 

Jim  UMOC*  Ar  llrr«mlM«  ■§««. 
iu67f  Juc    I07af 
ACTIOPrS   PF.   LA    hk\Q,    DE    raASCB« 
JouuMM*  é»  iwmnmt  lial. 

L59>r  Soc  iSsiSf 


THÉÂTRE  DES  AftTS. 

LA   FÊTE  DE  CAMPAGRE. 

ou  L'IarasDAvr  Comébibv^ 
Comédie  ea  1   acM«  da   rnnUy. 

LE  aOM AN  D'URB  HEURE  . 

ou  LÀ  FoLti  Gaaavaa  • 

Comédie  en  «a  1  acit ,  da^Hafffl^Hw 

LA  CAVEENE, 
ou  RoLAUDo  Cair  91  BaieavBa  • 
Opéra  CD  3  actes  ,  de  MM.  Darcj  i 
Poar  ta  deuiièmc  raprdicatatMw  ,   M, 
KAKD  .  première  Basse^TmiUm  . 
le  rôle  de  Holande» 


Jeux  Comiqvcs  ok  Guivcaut. 

LE  TOMBEAU  MlEACULEinC, 

Pantomime  ea  a  aclea ,  k  1 


^ 


110^ L.N.  L4a  liIMiiiiUL  CO.UMliUClAi-L  (kx  i:AUAcri-hts  et  i.\  lAi.LE-ouuct)  DE  C.  BLO(jL'EF^,  BLESt  LO  ».•  31, 


VENDREDI. 


LA  NACELLE, 

OoivcwoS.  ()u  \^ouuiwtce/f  oe&/  JilDoewcâC/  eb  Se'  ta>  JUlteiatu«eL>'^ 

DE  LA  SEINE-INFÉRIEURE. 

Oxtn  PeaîIIe  parait  too«  les  joars.  S^^dresser ,  poar  rAbonnement  et  la  Rédaction  ,  au  Bareaa  de  /a  Ifacelle ,  Place  det  Carmct ,  n^.  48,  ï  RtMien. 
Oa  s'abonoe  à  Paris ^  ches  BBiHO-^THxvAEa«  rce  de  Ricbetieu  ,  n^.  7a.  —  Au  Havre,  ches  CbapsIpUi,  me  de  Paris.  -»  Et  cbes' tdtu'  ieb* LiVràim  et 
DirectearA  des  Postes  du  Département. —  Le   prix  de  TAboanemcnt  est  de  i5  fr.  chaque  trimestre,  pour  Rouen,  et  16  h,  56  0.  ptfrli  pdsi^.^ 


RENDEZ-MOI  MA  CULOTTE  DE  PEAU , 

CHANSOIT. 

Axa  :  Rendez' moi  mon  écuelia  de  boU* 


Uv  tieux  marqnit  presque  aor  le»  1 

Disait  d*un  air  fantasque  : 
c  Donnez-moi  ma  cairasse  et  mea  ganta  / 

»  Ma  rondache  et  mon  casqne  ^ 
»   Qoe  le  f  ieax  curé  da  hameau 
»  Yienoe  vite  baisef  ma  botte; 
»   Donnez-moi  ma  culotte  de  peau  f 

»  Qonnez-moi  ma  cnlotlc* 

»  Mon  maitre  ,  où  coures-Tpns  donc  ainii? 
»  Serait-ce  en  Palestine  ? 

—  V  Non ,  je  Tcox  ne  m'escrimer  qu'id. 

—  »  Quel  démon  le  taquine  ! 

—  »   La  marquise  et  son  étoorneauy 
s  Là  ,  sur  ce  Iront...  —  il  se  le  frotter 

—  9  Donnez-moi  ma  culotte  de  ptau,  . 
,  •  Douncz-moi  ma  culotte. 

»   Mais  quel  bien  peut  faifttd  ce  aiaMA  ' 

»   Votre  culotte  antique? 
>  Votre  casqne  voos  couvre  déjà 

9  L'endroit  où  le  mal  pique. 
»  Madame  portait  au  château 
V  Votre  culotte  et  voila  sa  cotl».' 
9  Reudannoi  donc  ma  culotte  ^t  pMW  « 

a  Renda-moi  doao  ma  cwlutlt. 

*  Mais  comment  irai-je  la  <lb«rch<nry 

9  Quand  madame  la  porte  ! 
9  t'étourneau ,  si  j*osais  7  toucher, 

»  Me...  —  Prends  alors  maid  foHe. 

—  9  Elle  est  faite  d*un  daim  si  beAu.... 

—  9  C'étaîtplutAtun  cerf.  — Va,  trotte.;.. 

—  9  J'ai  perdu  ma  culotta  da'peai><»  / 

>  J'ai  p^o  mt  ciilo\tc! 

Edwd., 

LA  PRUDENCE, 
Anecdote  anglàite.  ^ 

tn  négociant  de  I.OBdrtSf  dont ulenov^  êetf»  caché  *totilP 
celui  de   WiUon,    ayail  épouse    nne    femme  doot   le  mé- 


rite surpassait  encolle  la  fortuné.  Ils  Téct^r^t'héilkredt  pen- 
dant quelques  années,  mais  le  mari  ayant  perdu  '  l>spé- 
rance  d'avoir  un  héritier ,  témoigna  d'abord  de  l'indifféi'éncfê, 
puis  de  l'aversion  à  sa  femme.  Elle  ne  se  plaignit  que  par 
ses  larmes  :  c'est  une  maxime  de  quelques  philosophes  ma- 
riés que  les  larmes  d'une  femme  sont  on  spécifique  pour 
chasser  la  pitié  du  cœur  d'un  mari.  M.  Witsbn  se  raugeâi 
donc  parmi  les  philosophes,  et  se  retira  à  la  campagne 
pour  éviter  ce  qu'il  appelait  7a  pentcution. 

Une  année  se  passa  sans  atnener  de  changement  dans  la 
manière  de  vivre  des  deux  époux.  Cependant  Itf**  Wilson 
ne  tarda  point  à  s'appcrcevoir  que  son   mar?  venait  la  voiir 

5 lus  souvent,  et  qu  il  commençait  à   liai   parler 'avec   ten- 
resse  et  bonté. 

Un  matin  elle  alla  faire  \isite  à  une  amie  logée  à  Tex- 
trémité  de  la  ville  ;  s'étant  arrêtée  chez  une  marchande  ,dans 
une  rue  écartée  ,  près  de  Satntsiames  ;  elle  apperçut  M.  Wil^cm 
traversant  la  rue  et  allant  heurter  à  la  porte  d'une  joli^ 
maison  :  un  laquais  en  livrée  ouvrit ,  et  la  porte  se  referma 
tout  de  .suite,  sans  qu'on  eut  dit  tm  mot.  Comme  cette 
manière  d'entrer  l'alarma  un  peo ,  elle  demàMdà  à  la  mar- 
chande SX  elle  connaissait  le  Monsieur  qui  'était  logé  dâ)& 
cette  maison. — «Vous  veneis  de  le  voit*',  Mlrdamei  il 
s'appele  M.  Rôberts,  on  dit  qu'il  est  Irès-rîthé.  Sa  fémmé...» 
A  ces  mots  M**  Wilson  changea  de  coule'ur.^ — Sa  femmi"  !• 

Je  croyais  qoe Donnez-moi  un  ver i^  d'eaa.'..».  Je  suis 

prête  à  m'éranouir  de  fatigue.  [^  bonne  ^marchândeallanl 
elle-mém!e  chercher  de  l'eau,  qui/  jofntè  à 'an  peu  d'ei^ 
prit  de  corné  de  cerf,  rendit  en  anp^retac)t  M^^"Wîlsorl , 
passablement  tranquille.  Elle  demaddS  cm  Icirosie...»  Et  c# 
Monsieur  s'ap^ële  Roberts ,  ditéHvons?  *Est-il  'màrié^  j^ 
voas  prie  ? — Le  pliis  hcfarenseûient  dti  ^nde\'  il  ioulàiftiii 
passionnément' d'avoir  des  enrfiins,  6t'%*sa'^nÉnde  iatlsCiC*^ 
tion,  sa  femme  vient  de  loi  ëh  dôdiiéi^  iitt*  doi  doit  être 
baptisé  ce  soir ,  c'est  le  plus  bèan  gatçdn  'qu'on  ait  Jamais  vu. 

En  ce  moment  le  carosse  arriva  ,  il  elàît  tem^,  car  la  fie- 
ccmde  prise  de  corne  de  cerf  allait^  devenir  .  nécessaire', 
M***  Wilson  h^y  jeU  ;  elle  .était  dans  aq  état^d'an^oissesi/dit'- 
fieile  &  décrire  :  revenons  à  s<ln  msui.  lin  joiori  qne,  dî" 
soeuvré,  il  se  promenait  dani  le  j>arc',  il  vit  une^ieiinA 
feft^me  assise  sur  un  .banc  ^  elle  était  vêtue' avec  simplieiié , 
mais  son  air  annonj^it  une  pe^rsonne  au-dessus  ;du  commun* 
Il  s'approcha  d'elle  sans  être  sppfrçii:,  et  découvrit  un  vi- 
lage  cWm^ant,  portant  l'empi^inta  d'une  mélancolie  pro«^, 
fonde>  Il  s'arrêta   quelque   tenu  pour  la' considérer  ;   mais 


a\  nt  lève  Ici  jeax  lur  loi  elle  rougit  ei  voulul  l'elo-goer. 
Kl  crante  t'a  U  perdre,  donna  à  M.  Wilson  le  courage 
fU  l'uborder ,  il  t'eicuM  le  mieux  qu'il  put  en  g*i»saut  que!* 
qiiet  éloget  sur  reitréme  beauté  de  cette  damp. 

I^e  cœur  d'une  femme  n*est  jamais  si  rempli  d'affliction 
qu*il  n'y  ail  quelque  coin  pour  la  flatterie  ,  d'aillenn  Wilson 
euit  un  joli  homme ,  la  dame  le  laissa  donc  persuiiflrr  de 
reprendre  sa  place  »  et  de  permettre  qu'il  s'assît  a  côté  d'elle. 
Wilson  lui  ni  mille  protestations  d'estime  et  d'amitié,  la 
ronitirant  de  lui  dire  s'il  pouvait  ,  par  la  fortune  ou  set  ter- 
vices,  contribuer  à  la  reudre  heureuse,  et  de  l'instruire  de 
la  cao»e  de  sa  douleur. 

Il  y  eut  une  petite  puse,  et  après  un  profond  soupir  suivi  ! 
d'un  torrent  de  larmes,  la  dame  lui  dit  :  •«  Si  vou*  êle»,  I 
monsieur,  ce  que  vous  |>araisseE,  je. rendrai  grAce  au  ciel  de 
^  OUI  aToir  rencontré.  Je  suis  la  veuve  infortunée  d'un  offi'rier 
«iiii  a  été  tué  en  Espagne;  il  n'était  que  lieuCen:iiU,  et  «on 
i  mploi  fa  Sait  tonte  sa  richesse.  Je  l'épousai  contre  lo  gre  «le 
ma  mère  dont  j'ai ,  pr  celle  raison  ,  encouru  h  disgrâce. 
A  mon  retour  en  Angleterre  (car  j'ai  suivi  conslamm^Mit  ia 
fortune  ) ,  j'obtins  avec  quelque  peine  la  pension  de  veuve 
dnn  subalterne,  et  je  pris  un  logement  à  Qielsea. 

•  De  celte  retraite  j'iécrivis  k  ma  mcre  pour  Tinformer  de 
la  perte  que  j'avais  faile  et  la  prier  de   me  pardonner  ma 
déaobéissance  ;  mais  la  cruelle  réponse   que  j'en 
détermina  à  ne  plus  rim|K)rtuner ,  quoiqu  il  en  put 

•  Je  vivais  de  ma  petite  pension  avec  toute  Téconomie 
imaginable,  lorsque  je  fus  découverte  à  i'égjise  jwr  un  ariricn 
oficier  qui  avait  été  ami  de  mon  mari  ;  il  me  fit  une  visite  , 
et  j*ai  été  long-tems  redevable  à  ce  bienfaiteur ,  d*un(*  pension 
de  vingt  livres  sterling  par  an  .  qu'il  me  payait  par  quartier. 
Kionnee  de  n'avoir  point  reçu  de  ses  uouvellfs ,  quoique  ce 
fût  hier  le  jour  du  paiement,  je  suis  sortie  de  bonnt»  hc^urc 
ce  matin   de  Chelsea,  pour  aller  au  Pall-Mall ,  oii   il   loge; 

mais  comment  vous  dirai-je  la  nouvelle  que  j'ai  apprise? 

Cet  ami  généreux  fut  tué  hier  en  duel  à  Hyde-Parc, 

M  J'ai  été  si  étourdie,  de  ce  coup  inattendu  ,  que  je  ne 
•avais  on  aller,  («'est  le  hasard  qui  m'a  conduite  ici.  Si  j*ai 

trouvé  un   bienfaiteur El  certes,  moni^ieur,  j'en  ai  be- 

^{,1 Je  regarderai  ce  hasard  comme  le  plus  heureux  de 

tua  vie.    •  .  ,   .  ,      . 

(  La  suite  a  un  procliaia  numéro.  ; 


de  grâce  ne  refuses  pas  h  mon 
n'avef  accordé  jusqu'ici  qu'à  v< 


laisse  mourir  de  faim   poovanl 
soit  qu'il  se  tourne  plutôt  d'un  c6té  ooe  de  Pantr*, 

âne  le  franc-urbitM  _ 
vous  seul. 
Ce  sophisme  a  acquis  une  pèpolarité  tclb  q»e  tÂim 
BurUan  est    devenu  aussi    célèbre  que  toa        ^ 
il  s'en   faut  bien  que    l'on   dise   tAne  de  hmrwmmm^ 
le   même  sens  que   le  dindon  de  Me  .  •  •  •   oo   te  Mit 
Y.....  entre 'let  mots   due  tX  Buridan^  il  B*j    avail 
identité  de  signification. 


reçus  me 
arriver. 


^^%^k\nn 


L'ANE  DE  BURIDAN. 

Jean  de  Buridan,  qui  était  recteur  de  l'université,  quoiqu'il 
eAt  écrit,  s'est  montré  grand  sophiste,  ce  qui  ne  Tempéthe 
pas  d'avoir  été  un  des  fameux  dialecticiens  du  i/|*  sècle.  Son 
problème,  touchant  l'J/ie,  a  longtems  embarrassé  les  pen- 
seurs de  l'école  et  les  théo'ogiens  exclusifs  qui  n'accordaient 
qu'à  l'homme  le  libre  arbitre  ;  et  le  moyen  qu'il  employait 
pour  contester  l'opinion  de  ces  derniers  ,  vaut  bien  au  moins 
ce  apologue  fameux  des  membres  et  de  l'estomac ,  avec  lequel 
Menenius  Agrippa  calma  tonte  une  |>opulation  qui  mourait 
de  faim,  et  q,ui  se  montra  trcj'-s^iisfb'c  à  son  éloquence, 
quoiqu'on  sût  déjà  que  t^entrr  a/J'arful  n'avaii  pas  d oreilles. 
Voici  comment  Buridan  s'y  prenait  pour  embarrasser  les 
libres-arbritraires  :  supposes ,  leur  disait  il  ,  un  âne  (  la 
chose  n'était  quelquefois  pas  difficile  à  suppo^r  en  pleine 
éco»e)  ;  suppose»  un  âne  également  pressé  de  la  soif  et  de 
In  faim,  entre  un  picotin  d'avoine  et  un  sceau  d'eau,  à 
m4me  de  se  porter  à  gauche  ou  k  droite,  pour  b^ire  ou 
manger  :  que  pensex- vous  que  fera  l'animal  en  telle  situation? 

j^  le  recteur,  je  pense  que  cet  âne  restera  immobile.  — 

Donc,  inférait  alors  le  recteur,  il  mourra  de  faim  et  de 
soif.  Si  on  lui  répondait  an  contraire  :  Votre  âne  ne  sera  pas 
ass«>x  bcle  pour  se  laisser  mourir  de  faim  auprès  du  jpîcoiîn,— 
Donc  ,  concluait-il ,  il  se  tournera  du  côte  de  I  avoine.— 
Won,  disait  un  autre,  il  boira  avant  de  manger. — Donc,  con- 
cluaiî'il  encore,  il  se  tournera  du  c6té  de  l'eau.  Mais  soit 


ter 


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li 
.h 


MACEDOMB. 

—  r>es  éditeurs  de  la  Nncette  ont  été  auignA  ft  m 

r,  mardi  jl\  juin,  au  tribunal  dt  la  coor  rojate 9  M  Inr 

avocat  sera  admis  k  plaider  sur  le  fonds  d«  raÉûfft  fH  hv 

a  clé  inleutce. 

SPECTACLES. 

THEATaE  DES  ARTS. 

La  Péie  de  Campagne.  ^  Le  Roman  dmtm 
La  Caverne. 
DtaxiAina  rapréttaiatioa  d«  Bcavai». 

Vn  abbé  journaliste  qui  laissa ,  â  l'usage  do  théâtre  , 
lit  code  de  redevances  d'après  lequel  î|  avait  aaees  1*1 
d'établir  avec  impartialité  son  opinion  sur  le  méiited«*s.«. 
Oeoffroi,  car  il  faut  Je  nommer,  oublia  un  joar  àlaUcI' 
du  spectacle,  mais  comme  il  fallait  le  ieuilIrtoD  àe  ri 
pour  le  lendemain ,  l'abbé  prend  sur  uD'^ouraal  ém  î! 
nom  des  comédiens  y  et  censure  impilcjabltaenl  le  ~^ 
jeu  et  les  airs  faux  de  l'un  d'eux.  Il  n'y  enC  là  qv'wi 
inconvénient,  c'est  que  l'acteur  si  sé%éi«iiienl  r^cait 
dans  son  lit  quand  on  jouait,  un  camarade  raTaîl 
Notis  qui  ne  voulons  pas  nous  exposer  k  quelques 
ce  genre,  et  qui  nous  piquons  d  adieurs  d'ubegrai 
fdi  de  journaliste,  nous  déclarons  que  aant  a%oir  a 
dîné  que  l'aLbé,  nous  n'avons  pu  assister  4  la  petite 
V intendant  Comédien ,  ni  m^me  aux  preiniëret  ^       _ 
spirituelle  et  prétentieuse  comédie  de  Hoffmmmm\  «ait 
que    nous  avons  vu  de  ce  dernier   ouvrage  Moaw  aaft* 
seinment  qu'il  a  été  entièrement  bien  jontf. 

Il  est  des  hommes  qui  sont  bien  heureux  d*aToir  ea^MM» 
renset  des  amis  en  ce  monde.  Qui ,  par  exeisnle,  ^mt^Ètmk 
le  frère  de  Pérou  sans  le  bon  mot  de  celui-ci?  ElMici^ 
naîtrait  M.  Dercy ,  sans  la  musique  de  I 'sueur?  Un  ninii 
intéressant  du  roman  de  Gilblas  a  produit  seaa  b  ■!■■• 
de  M.  Dercy,  le  misérable  poëuie  de  Rolamdm^  «ai  lu^ 
dormir  debout  tout  un  parterre,  sans  Ica  pertil» 
et  bruyantes  du  célèbre  eompcwtear.  Bernard 
le  rôle  de  Rolande ,  chef  de  btigandi  ,  et.  Tea 
qu'il  a  l'air  capnble.  Cette  seconde  repr^ntalîo« 
bore  le  jugement  que  nous  avons  porte  aur  cet 
donhiement  recommandable ,  et  comme  chanlevr  et  __ 
comt'dien  Bernard  sait  toutes  les  coodiiiona  <le  sm  e^ 
ploi  :  il  les  remplit  ^  persuadé  on*ane  beie  vois  ne  aaSl  M 
pour  faire  un  boQ  acteur  lynqoe.  Nead.  Bert«e«  et  iwéà 
se  sont  bien  acquittées  de  leur  rôle  de  fidèle  époew 
d'Iioniiête  servante  de  voleurs.  Téoar  m  bien  looé  1 
rôle  piteux  du  mari  revenant.  Les  ciMrhrt  qui  fbmcat 
partie  intéressante  de  cet  opéra  ,  ont  été  coânlélt  avec  1 
ensemble  parfait.  Cest  avec  plaisir  qu*on  m  remetBoê  Bi 
p.inni  ces  honnêtes  brigands.  On  ne  s'attendait  pas  è 
\oir  en  si  bonne  compagnie.  La  pièce  a  fort  kaa 
et  la   toile  est  tombée  au  milieu  des  ai 


de 
b 


.^ 


0nm(vc^  d  ^^5it^n$tn^^ 


CORRESPONDANCE. 

Amsterdam  ^  la  juin, — F^es  effets  pu- 
blics ont  haussé  aujonrd'hui ,  et  il  s'est 
fait  beaucoup  d'affaires.  I-a  rente  française 
eu  montée  de  87  1/4^1  ^7  3/4;  d  restée 
à  87  5/8  ;  celle  de  Naples  de  69  à  69  3/4  ; 
les  inscriptions  russes  46  3/4^47  >  l^s 
métalliques  autrichiens  77  1/4^  3/4 •  ^^^ 
obligations  d'Espagne  chez  Hope  55  i/4^ 
56  ,  l'omprut  d'Espagne  à  Paris  et  Londres 
40  à  4o  3/4*  » 

l/orge  du  pays  ne  trouve  pas  d'à* 
cbeleurs.  Celle  du  Holsteia  du  poids  de 
j  i4  !•  •  se  veud  80  (!•  d'or;  la  belle  de 
Wisniar,  du  poids  de  ii3  I.  à  83  fl.  d'or; 
et  celle  du  Danem.irck ,  du  poids  de  fo4â 
1 08  I. ,  de  66  à  68  U.  d'or,  selon  la  qualité. 

1/avoine  est  peu  démandée  surtout  les 
qualités  à  fourrages,  qui  ont  subi  une 
legèie  baisse.  Celle  d'Oosl-Erise ,  blanche 
nouvelle,  du  poids  de  87  1. ,  a  été  payée 
67  fl.  d'or;  celle  à' fourrage  de  Frise  ,  du 
poids  de  73  à  80  I.,  de  54  â  60  fl.  d'or  j 
cclie  sans  poids,  5o  (1.  d'or* 

Am^ers^  12  juin, — Les  sucres  et  cafés 
sans  alTaiies.  Il  s'est  traité  diverses  parties 
de  cuirs  secs  en  poil  :  environ  9000  ae  Rio- 
Grande ,  du  poids  de  1 1  à  1 2  kil. ,  ont  été 
payés  de  55  1/2  à  58  cents,  sans  bon  poids; 
environ  4000  de  Huénos-Ayres,  du  poids 
de  I  o  à  II  k. ,  da  55  i  /2  à  58  cents  ;  700 
Rio  Grande  ,  plus  ou  moins  échaufles  , 
fan$  piqiires  ,  du  poids  de  12  à  12  k. ,  49 
1/4  cents;  et  35o  Buénos-Ayres  d'une 
belle  et  bonne  qualité  du  poids  de  12  à 
\i\  k.  et  marchandises  fraîche,  à  6c  1/4 
cents  le  1/2  kil.  acquitté. 

Hambourg^  fj  juin, — Le  café  est  tou- 
jours eu  baisse  parce  qu*on  en  attend 
plusieurs  arrivages. 

Les  bois  de  teinture  se  vendent  peu  et 
les  prit  sont  faibles. 


On  a  vendu  quelques  centaines  de 
caisses  de  fin  Havane  jaune  à  85/8  d. 

Bnjronne ,  i  o  jnin .  — Les  prix  des  grains 
ont  été  ainsi  cotés  à  notre  dernier  marché  : 
froment  21  f.  39  Thect.  ;  blé  d'Inde  8  n^\ 
seigle  10  5o  ;  orge  10  5o  ;  avoine  IQ  ;  na- 
ricots  i3  ;  foin  les  5o  k-  4  ^O!  paille  2. 

Le  froment  de  Bretagne  vaut  20  fr. 

La  crème  tartre  est  cotée  80  ;  l'essence 
de  térébenthine  27  ;  la  pâte  de  térében- 
thine 55  la  barrique  de  3oo  kil« 

Le  papier  sur  Madrid  se  fait  à  lS  8  5  à 
courts  jours  et  sur  Paris  i/4  p.  '/o  d'et- 
«ompte  à  courts  jburs. 

Bordeaux ,  1 2  juin, — Café.  —  1 1  sacs 
Havane  march  eut.  réel  i3i  25,  10  bal. 
Bourbon  vert  19625  ;  i5  qx  Havane  bon 
march.  eut.  réel  i55  ;  9  bal.  Bourbén  192 
5o;  5  bouc.  Havane  march.  ent.  réel 
162  5o. 

Cire — aS  qx  du  Bengale  eu  enf.  2  70. 

Cuirs.  —  3oo    Buenos -Ayres    recette 

127  5o. 

Cuivre. — 100  sacs  léger  en  cnt.  82  5o. 

Sucre.— 80  sacs  Bourbon  bonne  4*  76  ; 
9  bques  brut  Martinique  très* belle  4'  bon 
grain  80  25  ;  5  bqnes  dito  terre  tre.  -fin 
petit  sucre  i25  ;  4^  sacs  Bourbon  en  trois 
lots  en  vente  publique  ressortant  à  l'ent. 
44  fr.  73  c.  2/3. 


Le  froment  est  en  baisse 

ru  demandé.  Il  en  est  de  i^i< 

de  Tavoine  et  de  la  navette. 


Le  seigle  est 
peu  demandé.  Ilenestdei^iémedei'orge, 


Le  prSvre  ù^a  pas  varié.  Le  piment  est 
peu  recherché. 

Le  riz  est  toujours  eh  baisse. 

Le  tabac  &'est  peu  rendu  cette  semaine  ^ 
074  tonneaux  de  Mary laad  placés  de  2  à 
10  9/10  sch. 

Le  thé  se  vend  peu. 

Les  rafiinades  et  les  m  élis  sont  un  peu 
remontés.  Les  lumpaisont  à  l»  d. ,  bonne 
marchandise.  OaadU;niFap4  l3  A* '4  ^ 
b  sch. 


NOUVELLES  DE  MER. 

Arrivé  à  la  Havane  le  3o  avril ,  la 
Marie-and-Ann  ^  cap.  Barlow ,  ren.  de 
Marseille. 

—I  e  Régulus  ,  c.  Perchais ,  arrivé  de 
Nantes  k  Bourbon ,  en  a  mis  à  la  voile  pour 
son  retour  au  commencement  de  mars 

—Arrivés  à  la  Nouvelle-Orléans  ,  le  28 
mars ,  l'America  ,  c.  Chew  ,  le  Talisman , 
c.  Lalhrop,  et  rEmuloua,  v.  du  Havre. 


PORTS  FâANÇAIS. 

AaanrAGEa. 

Bofdeaum ,  1 3  jtdn. — (  Long  Ccurs,  ) 
En  rivière:  I^  Sapineit,  c.-Auverny  ,  v. 
de  k  Gijadelonpe  et  de  Lorient,  ch.  de 
383  .bques  85/5  257/4  sucre  brnt.-rLa 
Véroniq«e ,  v.  de  la  Martioîqat  et  de  l'Ile 
d'Ail.— La  Diane ,  cap.  Seignet^  y*  de  U 
Guadeloupe  tt  de  llle  d'Aix. 


PORt  DE  ROUEN. 

CBAHCEMEIft   ET  aÉCLAMATIOlTS. 

— Le  sloop  les  Sîx-Amis ,  cap.  Leroi  9 
ven.  de  Harlingue ,  ch.  d'avoine. 
Courtier-interp.,  M.  J.  Pellecat* 

g^  Cbarg.  du  liavire  le  Naraa  ,  c.  Lé- 
gal, v.  de  Rayonne.— -G>urtier*iuterp. , 
M»  Orford. 

Réclam nà^urs  f  MM. 

23  pièces  eau -de- vie — Frères  Martin. 

16  futailles  essence  de    térébenthine.— 

Uéringer  et  Morand. 
6  fûts   essence  de    térébenthine.  —  14 
dito  dilo. — Thnilier. 

1 1   balles  peaux  de  mouton— Gaillard. 

26  barriq.  goudron. — 3o  pains  brai  sec. 
80  dilo  résine. — 1  pièce  vin  en  double 
fût. — 37  pains  résine.— 22  dito  brai 
sec. — 25  dito  résine. — 5  barils  gali- 
pot. — 6  futailles  essence  de  térébeii» 
thine. — A  ordre. 

MM.  les    réclama teurs   des  marchan- 
dises à  ordre  sont  priés  de  se  faii-e  coa- 
naître    le    plutôt   possible  ,    vu    que  le- 
capitaine  n'a  que  très^peu  de  jours  pour 
décharger. 

Mouvement  du  19  juin^ 

IfAVIBES  ENTRÉS. 

Le  brick  les  Deux«Adèles ,  c.  Poorqney, 
V.  de  New-Yorck  et  Cardiff ,  ch.  de  fer  en 
barres  et  gueuses. 

Le  sloop  les  Six-Amii,  c»  Lero/y  ▼•  de 
Harlinguen ,  ch.  d'avoine. 

La  gnbauMS  la  Nouvelle-Alliance,  capit.^ 
Leloi,  V.  du  Havre,  ch.  da  sucre  et  bois, 

NAVIRES  EXPÉDIÉS. 

Le^  chasse-marée  la  Marie-Caroline  , 
cap.  Golinet ,  ail.  à  Mareones,  sur  lest.     • 

1^  brick  la  Jennj  »  cap.  fiesteaux  ,  all« 
à  Saint-Malo,  ch.  de  pierres  meulières.   ' 

Le  sloop  le  Gustave,  cap.  Gallien  ,  ail. 
à  Cherbourg ,  ch.  de  plAtre» 

La  goélette  anglaise  Peter-et-Johâ ,  cm;). 
Trenaman,   ail.  k  Cardiff,^  sur  lest. 

Le  brick  l'Augusta,  cap.  Noël,  ail. 
k  Bordeaux ,  sur  lest. 

\je  ^brick  le  Ddsîré ,  cap.  Robert ,  ail. 
k  Bordeaux  ,  sur  lest. 

Le  sloop  la  Victoire-Bien-Aimée  ,-  cap. . 
Maaurier  »  al)«  à  Caea  ,  ch»  de  poterie  » 
tuiles» 

Le  sloop  TAuguste-Angélique»  c.  Neel» 
al.  à  Honfleur,  ch.  de  plâtre. 

Le  sloop  les  Deux-Amis ,  c.  Croix,  all.^ 
k  Touqûeé,  ch.  de  fAts  vides. 
I      La  goélette  la  Zoé  ,  cap.  Aillet ,  ail.  à 
I  Saint-Brieux ,  q\u  de  pierres  lueuhères» 


PORT  1)1-;  QUILLEDEUF.  I 

Mouvemrni    du    i^  au   19. 
Sont  arrivés  de  Plllcquier^  eidescemdn** 

\jt%  Deux- Aimée»  ,  cnp.  Barbe, 

La  Confiititc,  cnp.  àlonnier. 

l.e»  Peux-Ajms,  c»|>.  (.hevalUer. 

L'Ailelitia ,  rap  Uuvcrd. 

Les  Trois-Frères ,  cap.  Macbefaox. 

Soni  montés.: pof es. ei  parmoniés. 

Le  Saint-André  , .  cap.   Pelil ,  vea.  du 
Hatre^ch.  de  coton. 

Tiedo,cap.E.Tiedca,  ven.  de  Nor- 
den  ,  ch.  d'a^oiue. 

ÏM    Pélagie*  cap.    Dgpond ,  veo»  du 
Havre.,  cb«  de  surre. 

l.'Aimre-Ilonoriniï,  cap.  Hubert»  yen. 
idf  m ,  th.  de  div,  man  Ji. 

Fyre-SaMftWeiidé ,  Cî»p.  B.  Kjrcrup,  v, 
dr  Ànrliiin*,  rli.  J'avoiiJC  ei  .iiilrp^ 

,g^yo  a,  .  —  VBN  TE  APRts  LE  DÉCÈS 


Lm  Inodi  a3  juin  irfa3  «i  jour»  Mihana  en 
une  maison  «isc  H  Roiirn  ,  l'Uce  «le  la  Kou^^e- 
mare,  n  14  •  M"'-  Ua%irl ,  c  iunii.wir#:-|»ri*car 
à  R(»iirn  ,  proocdira  a  U  Tenic  des  lucul.lcs  et 
•ffaU ,  dîenia.i»  ,  bijoux  ,  iîvre»  et  ^oltoTr%  ,  etc., 
d«p«iid«ut  d«  U  »urce»*M»ii  de  M,  AimabU-LoaU 
p^uuBUoare ,  dëcedé  à  Koaen , 

CussTSTAiiT  <;ovMr.  »MT  : 
haturie  de  eut  s  in/*, 

CHaadi'r.-i,  c-aaeiole»,  couTerrle»  ,  braisî.'re» 
•t  poi»aonuîtrr%  00  cmvie  ,  toomehiocîie  ,  che- 

liire*,  ulU»  de  cuUine  ,  etc. 
AI*  ubics, 
V.n  meoMe  de  laloa  en  nu  ri*ier ,  rocxert  en 
velonra  dTïierht  jaune  ,  nn  «uirc  meolde  de 
Mlon  ,  ronvert  en  aoie  ;  <;haiie»  en  meri>ier  , 
couverte»  en  crin  ,  candelabrei  en  bronze  ;  llam- 
b^a&  ,  l"eu\  parui»  en  cuivre ,  pa^e  faron  V»l- 
loia;  table»  i  luaojcr,  chaiaei  eu  racrUier ,  ai- 
Aoîrca ,    comnifidei. 

ytrubles  en  acajou, 
Benz  aecréliiîrefâ  cylindre,  commodea  ,  cliif- 
fonnier  ,  cousolca  ,  une  table  de  toilette  «vec  sa 
cUce,  table»  û  j«a,  table  de  bouillotte,  nn 
Mût  buiean  à  iroi»  fina .  fauteuil  de  bureau , 
tabU  à  tbé,  uMea  de  nuit,  ei  nn  trictrac 
Monté  aur  «ea  pieda. 

Lits. 
Matelas  de   Uiue ,  lifa-de-plnmet .    tiaveraîn» 
et  oreiller»,  oDnvcrtnraa  de  laine»,  tjpU  de  lit 
cf  coarie-pointca. 

Purf  daines  et  cristaux, 


G  ar. lé* 'robe  tthomme» 
Krû\Bg*^tt5  ,   hal.it>  .  {laniaîona ,  dltta  ,  très- 
belles  ckemiace  et  nioochoiri  de  pocne,   en  fil, 
liM  de  toic  et  coton  ,  craTatie»  de  batiste,  boites 
et  sonlîars. 

Bijoux  et  diamans. 
Un  peî<;ne  e\ec  M>n  recliaoge  ,  monté  en  bril- 
ant  de  vingi-troii  Irèfle.H    et    TÎogt-denx   dt-nii- 
^atUardes,    [torUnl  ensenbla    cent    irente-iroi> 
lirillansi  i^<ik<^^ 

Une  pairtr  de  l»ooc1*«  d'nrrilles  dé  coquettes 
■oniee  de  trente-ijualrt-  brillaus  ; 

l^ne  plaque  de  collier ,  montée  de  trente 
brillance 

Une  jannette,  montée  de  onia  briibns  ; 
Une  étincelle  d'un  lirillani  ,  recoupée  j 
Un  jonc  de  acpt  rose»  delloliaude  ; 
'Une  rivière  en  éuierandeji  ; 
Un   peigne,    nn  collier,     one  jannette ,  nnr 
naiie  de  boucles  d*on:illes  et  une  paire  de  bra 
Cdets  en  corail. 

X'oe  tabativr«  en  or,  den&  aHUnpa  en  éeaUle  , 
doiillée»  en  or  I  une  montre  à  boite  d'or  avec 
«a  chaino. 

Affenlerir, 
Cuijlers    à  pot:i^c ,   à  ra|;oût,  à    café;  cou- 
verts, builicr,  truelle  A  poisson  «  cafetière,  uur 
é'-iieile  ,  bruch  ttrs  A  alouettes  couteaux  à  lamc^ 
d'urgent  et  jetoua  d*a^^cnl. 

/V/ii/////*.r« 
Quatre  pendules  en  cuivre  doré  ,    et  marbre 
et  bi»ciiit. 

F'oittt^cs, 
Une  trt'S-lielle   calêtihe  ,  nue  berline .  un  ca- 
briolet  de  \ïlle  et  un  clierriotâ  qoalM  rones. 
Uamois   et   étfuiyaeies, 
Ilarniiis   complets  poor   voiture   et  cabriolet  ^ 
•elles  a  la  française  et  a  l'anglaise,  brider  ,  etc. 
rins, 
l'iif  feuillette  de  vîu  ron|;eT  vins  en  bouteille  ^ 
de    l^aune  ,     preuiiî-re    qualité  ;  vin    ordinaire  , 
Bordeaux  ,  Poiiiard  ;    vin  blanc,   de  MaUga,et 
cau*d«-\ie. 

ORDRE  DE  LA  VENlTÎ. 
Les  «3  ,  aS  et  a6,  on  vendra  le  mobilier* 
Li*  vendredi  37  ,  ou  vendra  les  vios ,  les  Toi- 
lurei  et  les  harnuis. 

Le  samedi  a8 ,  on  vendra  les  livret ,  les  gv»- 
vores,   les  porcelaines  et  les  cristau?(. 

Lia  %o  jniu  et  i^*"  joillet ,  on  vendra  le»  hl> 
jonx  ,  les  diauiani,  pendules,  argenterie  et  ti^ 
batii'TeS. 

Les  a  et  3  juillet ,  on  finira  la  vente  de^ 
meul.lcs. 

Le»  «5,  a6  et  ^^  jnîu,  il  y  aura  expositlati 
piib-iqoe  des  bijonx  ,  diamans ,  et  ar^entedc  p 
dans  une  des  salies  de  la  msison  sus-dcsignée. 

Cette  urnte  aura  lieu  à  la  re<]uéte  de^ 
héritiers  bénéficiaires  de  M.  DKSPO^fl- 
MARE  ,  aux  charges  ,  clauses  et  con*U- 
tions  tfui  seront  annoncées  à  l'ouverture 
de  la  vente. 

La  CoMMiMAiBB-PaiSEua  ,  DATIRL,. 


CiaeboMe.-  Il  y  a  ma  Cov  àtm 

nne  CcuriapDardàas  cbavanx  t  ■■ 
Puits ei  une  Citerne,  a jamchacsB«aaP< 
Siadri-sser,  potir  là  voir  et  ca  iraiicv, 
tidite  Maisoa» 

r^nie  puUiçuë  à  Brmsi. 

S^,   «19. —  Le  CommÎMaivi  Al 
[|Dartier  de  Rrett,  fait  savoir  ^ 
jnillet  ,  a  onze  beore«  dn  luaiin  «il 
AQ  Bureau  des  classes ,  ••  padef  ao  lia  IL  la 
trùtenr  de  !a  marina  et  de  BL  Uftoc«TO«r 
p«l  des  douanes  ,  â  la  vanta  da  440  A  aSo 
d'Huile  de  palnia.  ^ 

Ces  Huiles  seront  vcndoea  Igm  l'tel  o 
»e  irouvaioBt    lora   da   la  vcaie, 
ftcqnéienrs  puissant  prélandrA  A  ai 
lion,  soit  pour  causa  d*avarina«  OMavai 
^4uiae  dénomination  ,  on    tona 
i  n  endu  la  fscuUé  qa*oa  aaia  ano  4a  I 
i'stljudicalion. 

Tous  droits  queironqoa» ,  ia«f  oasB  êmTmm^ 
^Lairemenl  et  du  timbra  ,  a  la  chaige  4oi  wt^f^ 
fi  tirs. 

Les  droit*  de  douanes  seront  réJnctlb?ca  dm 
U  prrtportion  de*  prix  rasulfana  da  la  lasla. 
romparcs  avec  Je»  prix  conrana  das  objcu  «■  k^ 
ëiat,  conformément  aux  dispnMtioBs  daa  itâfAAoi 
dcUars  excellences  les  Alinlainadaa  fiBaâaaaai 
de  la  uiaiiue  ,  en  data  des  11  at  14  «oAl  iSo«. 
La  CoiHinissmire  des  dm 
Smitb 


1-f!* 


Mascbx  o'TvtTOT  ,  §8  «via* 
Prix  du  blé  :  46  *  47  f'»  laaac  da  ao»  ML 

BOURSE  DE  PARIS,  S'HIEft^ 
Effets  Publics. 

CINQ  POOB  CK^T  ro^MUOËS, 
Aïojuaare  àm  n  Uwn  itaS. 

88f  5oe  40c  45c  40c  45c  40c  4fc  5m 

RECOTI^AISS.    or.  UQCtOAYWv 


Soupières,  plats,  aAsietla» ,  coqiûUeS ,  tasiif  i 
rsfé ,  sucriei  ,  thcivte ,  pots  A  crtme  en  por- 
cebine  ,s(iipi«re.  plats  et  a&sieltes  en  faieuçe, 
rarares  ,  verres  *  vin ,  4  liquanr ,  an  cristal,  cave 
a  liqueurs  avec  se»  flacons. 
Gravures» 

Colle<-iion  complète  de»  afuvras.da  Cacla  Ter- 
net  at  ^ravuras  d'apn^s  Knbana.ft  Baa«vsrlei. 
Livres. 

Rncydope'die  psr  Diderot  et  d'Alembart ,  39 
Tobamcf  in-i*j  histoire  i^liîfosOphiqne  par  Tabbe 
Kayoat,  q'iivr«*  de  Virgile ,  bietolre  de  France 
par  Anf|urtil  ,  conrs  complet  d'agriculture,  ei 
autres  ouvrages* 

Pran» ,  naçp«^  .  douWiers  ,  servîfltei.  ridrsnx 
garnis    de    fran^M ,    taîes     d'oreiller ,     taMiess 
icrcbons  et  e»»uie>maina. 


Eeh.  do  aa  Mara  i8»4 ,  fia.  •     a* 

iSaS»        94   loif  »S€. 
Idem  NomaATivBs, 

A?r?rviTÉs  DR  1000  rR.«  à  4  P*?  */• 

Avac  lou  at  prloMB. 

iaummoÊétn    mIii  tias^ 

io67f  Soc 

ACT107VS  ni   LA    BAKQ.    OB   VmAMlf 

JouiiiMcr  d*  Jrtvier  itaS. 

iS9^r 


RECRUTEMENT.  —  classe    or.  i8a3. 

I^^.  ai8.  —  M.  Di'FScsKc,  pmpri«*taire,  de- 
nienrant  à  Cliurtres,  a  Thonneur  de  prévenir  les 
jeunes  gana  eppclaa  A  concourir  h  la  formation  de 
la  liste  du  contingent  de  la  classe  de  iSa3  ,  pour 
Je  département  da  la  Seiu'-lnférienie,  qui  d^iiU 
rcnt  se  panntîr  contre  les  chances  du  sort ,  qn'iti 
peuvent  s'adresser  h  M.  Lvttb,  sou  agent ,  pr>ar 
la  luiurse  départementale  ,  en  son  bureau  établi  a 
Rouen  ,  rue  S-iini- Vincent  ,  n*.  i.^. 

S'adresser,  à  Dieppe  ,  A  M*.  Uiiav"",  me 
de  Prison,  n'*.  8«. 

^^  ^•.  a  17.— A  louer,  ponr  la  Saint- 
.Micbel  prochain  ,  «ne  («r.inde  et  brlU 
Maison,  à  poii«  cœlière,  si4e  â  ftouen ,  th'^ 
Saint-Maur  ,n*.  a  ,  ajaoi  vue  sur  le  boule^art 


SPECTACLES  du  ao  JUIIT. 
THÉÂTRE  DES  AlkTS. 

LES  CHATEAUX  EN  SSPi4MI»a 
Comédie  en  5  actea,  da  Colia-d*Hi 

LE  MAHQUia  DE  TUUFAMKi 

Opéra  en  a  acica  ,  da  Goarbitto»  «t 

Tulipano ,  MM» 

Georgina, 

Un  yalet ,  C<M«"g>- 

Un  autre  Faimi  ,  Lrpffack 

Felbina ,  M««^  La«o»W. 

L%  Comtesse  OUmpim  •         Familt» 

Jeux  Comiques  oc  Cuvcauir. 

LE  SPECTRE  SAVOLAIIT, 
ov  Li  Sovca  tAaLisA  ; 

PantaoïiiM  <•  *  aclaa^  4 1 
ARLEQUIN  PKEAUQUISA; 

PaaiomloM  .an  «   acte  ,   * 


RO?EW   lMiftlMïf;RlECOMMi:aClA|^b  (w  ca^actêhes  et  er  taille- douce)  DBjC  BLOQUEL,  RUESt-LO,  «•.    34. 


^-À 


!■■■■■   r^f''*sgîts 


SAMEDI 


LA  NACELLE,  •*'' 

DE  LA  SEINE-INFÉRÏEURE. 

Ottf  Feaiile  paraît  tons  les  joars.  S  adresser,  poar  rAbonnement  et  la  Etdadioti ,  aa  Êureati  de  fa  IVaccfle^  Phcé  des  Oimiêt,  A*V  4S,  h  HnrteM. 
On  «  jUmne  ù  l^iris,  chez  BRissor-TaivA-Ra,  rue  de  Richelieu  ,  n^.  71.  — Au  Havre,  ches  Chap£Llc,  me  de  Pa#iJ.— >  Et  elitz  teoi  Ita  L^kiwirps  at 
OtCftcieartt  drs  Postes  du  Départemeal. —  Le   prix  de  rAbounemrnt  eat  de  i5  fîr.  choque  triineatre,  pour  Rooea,  et  16  fr.  5o  c.  parla  poai«« 


UAGE  D'OR* 
Al  a  :  Ah  que  V amour  est  impruâêftt  f 


Kouft  tisonêuommé  VAge  d'Or  ^ 

Le  siècle  si  pan  vie,  où  noa  père^ 

Sons  le  chaume,  ignoraient  encor 

Le  métal  qui  fit  nos  misères. 

CVat  à  cet  or  que  les  humailu 

Doivent  leurs  lois  et  leurs  baiaiRei  : 

ilhamps  du  Pe'roB  ,  ponrquoi  n«s 

Ont-elles  creusé  {bis)  tov  entratllc»  ?  âf#. 

Jadis ,  d'ambitieoz  excès 

ffe  troublaient  pas  fa  paU  aammnta^t 

On  8';u!C«mmodai(  aans  procèa^ 

Kl  Ton  ft'eoahrMsait  saus  sancun*. 

Thétiii»  ,  chez  les  pâles  humains , 

N'avait  ui  juges  ni  tenailles  : 

diiimi*8  d«  Pérou  ,  pourquoi  noa  maÎM 

Ont-elles  creusé  {iris)  vos  enurâillra  ?  i«/. 

Les  femmes  ,  sages  dans  leiu*  choix  , 

Ne  vendaient  pas  alors  leurs  charoiMi 

On  n'aimait  qn*nn  homnvi  àrU-toia  , 

Et  U  candeur  était  sans  armes. 

L'amour  unissait  les  humains 

Sans  contrat  et  sans  fiançaitles  : 

Champs  du  Pérou  ,  pourquoi  nos  nniiat 

Ont-elles  crevsé  {bis)  toa  entrMlIa»«  hié. 

Autour  de  cent  fagots  eu  feu. 

On  ne  voyait  pûa  d«s  Séides 

04>rir  il  la  gloire  de  Diea 

L^horreur  de  leurs  saints  homicides* 

Les  familiers  .  chez  les  humains  , 

N'avaient  ni  torches,  ni  murailles. 

trhamps  du  Pérou  ,  pourquoi  nos  mains 

Out-cUes  creuse  {bis)  vos  eniraillea  ?  lis. 

Pour  bien  inculquer  anx  marmots 

Les  bonnes  mœurs  et  la  Inmi^rt , 

On  aimait  mieux  user  de  mots  » 

Que  de  leur  fesser  le  derrière. 

Le  fouet,  snr  la  peau  de»  hnmainf , 

N'avait  pas  encote  fait  d'tntaiUea  : 

Champs  du  Pécon  ,  pourquoi  nos  oaitu 

OflLfr-elics  creusé  {bis)  vos  eaUalUf  i  ?  ^/V« 


En  avivait  son  péra  a«  oercneil, 
Vn  bon  fils  n'oilait  pas  de  anitt 
Déjeuner  en  habit  de  deuil. 
Chez   aes  amis,   d  aa  pouranite. 
L*avarice ,  en  masque  humain , 
He  ehantth  pis   aux  funéraitle s  : 
Champs  dn  Féron.,  pourqnoi  noa  msâm 
Ont«cil«s  creusé  (^iV)  vos  enIcaiUas  ? 


^. 


BOWD. 


GÉOGRAPHIE. 


Noo»  emprtifttons  au  55*  n»  rfu  Joumnt  dea  Voyages,  !W- 
ticJe  soivaut,  qui  nous  a  paru  mériter  râtteutioD  de  tiof 
lectcurà  : 

«  Descriplion  drs  Temples  de  feu  des  Guehr  es  ^  formés  par 
l'es  fonlaints  brûlâmes  de  naphte, 

«  L*ancicniie  secte  àei  guèbres,  diOerenles  de  toofes  Ira 
aulres,  couirue  adorateurs  Ju  £eu,  a  tiré  sa  croyance  de  ^. 
roa&tre.  I,es  giichres  éuicoL  pciàaiis  d'origiue,.  maif,  jMir  suite 
de  plu  icurs  persécutious  qu'ils  ont  es&ujées| .  beaucoup  d*e#i- 
tr'cux  ont  qmtlé  le  royaume,  et  sont  allés  se  réfugier  à 
Bombay  et  dans  d'autres  IÎcuk  de  Ja  c^le  de  Malabar.  Oui 
qui  soûl  restés  eu  Perse  ,  oui  éprouvé  um  sort  plus  dur  une 
leurs  frères  émigrés ,  et,  par  Jfoppression  et  les  exactiomi»  àsk 
gouvçrnctDCut ,  ont  été  réduits  à  rélal  de.  d/égradaliou  la  plua 
abj.ecte.  Les  guèbres  persans  babiteiit  piiincipalemeat  les 
bords  de  la  uier  Caspienne,  et  les  villes  d'IspaUan ,  Jerd 
et  Keruian.  Leur  grand  temple  de  feu  se  trouve  aux  en* 
virons  de  Badka  .qui  ,  avant  la  conquête  des  sarraziiis , 
était  visitée  par  des  milliers  de  péleriua.  lia  ville  de  lUà^-^ 
ka,  un  des  plus  beaux  ports  de  la,  ipc;r  Caspienne,  est  si- 
tuée dans  la  péninsule  aApscberousi.  Là  terre  des  environa 
de  cette  ville  est  imprégnée  de  najpl^te.  Ses  ha  bilans  n'ont 
d'autre  luiuiëre  que  celle  quils  tifet^t  de  cette  substance, 
J.e  pétrole  noir,  formé  en  petites  boules  mêlées  de  éable* 
leur  tient  lieu  de  combustible.  Trois-  de  ces  boules  suili* 
sent  pour  cbaufFer  uu  four  à  cuire  le  pain  ,  mai»  alort 
le  pain  prend  une  odeur  et  un  geàt  désagréables»  Cette 
substance  supplée  aussi 'aux  lairoes',  «I  mnpiace  le  kmîi 
cbex  la  classe  pauvre  ;  t>n  se  sert  egtflfittjent  du  pétrole  pour 
couvrir  les  toits  plats  i)es  maisons  qu'il  gsrrantît  de  la  pkH»; 

Environ  à  dix  milles  N.  B.  de  cette  vilte,  oji  voit.eucdre 
Içs  ruines  des  anciens,  temples  que  les  gubbresavaièutTo^s- 
UuiU«  L^reiraite  spirituelle  oiilqsdévptsàdoreul  leurs  Âieuf , 


soai  Pimafie  da  feu  »  cit  nne  place  dViiviroa  loi tante  pîedi ,  ] 
'  rnlonrée  a  ua  petit  mur,  et  contenant  un  granil  nombre  do 
log'»menf.  Dans  chacun  de  ceux-ci  est  un  petit  volcan  de  fou 
iulfureux,  sortant  de  terre,  k  travers  une  fournaise  ayant 
la  forme  d'un  autel  induii.  Ce  feu  sorl  aiis.si  hicn  à  la  cui- 
sine qu'au  culte.  En  fermant  la  fouriiaiie  ,  la  (lamine  s*cleint 
ai»Mtôt;  cette  flamme  est  d'une  coul(>ur  pdie,  sans  fumée,  et 
répand  une  odeur  «sulfureuse.  Les  guèbres  ont  le  trinl  blême, 
et  sont  oppressés  d'une  totix  étique.  I41  terre  dans  cet  enclos 
rtsl  remplie  de  feux  souterrains  qui  sortent  par  Jes  canaux 
aittficicls,  mais  qui  ne  peuvent  être  allumés  que  par  uue 
autre  flarJ^e.  *  ^ 

Outre  ces  feux  dans  les  logcmrns  d<*s  Giiëbres.  un  autrr 
grand  feu,  sortant  d'un  rocbpr  nali.r  I  d.iiis  un  endroit  cou- 
vert ,  brûle  continuellement.  Plusieurs  de  f  es  vokans  peuxent 
Aire  vus  de  Textérieur  du  mur,  et  re5seml)lcnt  à  des  fours  à 
ehaux.  L'espace  quicoiitienl  ce  feu  volrniii(|iie,  a  environ  un 
mille  de  circonférence,  l'ont  le  p.iys  autour  de  liaJka,  paraU 
(jiiefqnefois  enveloppé  de  flammes  et  comme  si  le  feu  dcsccn- 
dail  en  grande  masse  des  montagnes  a%ec  une  \iles^e  in- 
croyable. Ce  feu  ne  consume  point,  et  si  quelqu'un  se  lrou\e 
au   milieu,  il  n'en  ressent  pas  de  ch.ilenr. 

Toute  la  terre,  à  drnx  milles  de  circotifôrence  de  ce  grand 
feu  ,  a  la  propriété  «rêtre  enflammt'e  par  un  cbarb'Ui  ardent, 
lorsqu'elle  est  remuée*  à  la  profondeur  de*  deux  ou  trois  pou<  es 
fieulrmenl;  mais  dans  ce  ras  elle  ne  communique  pas  le  feu 
à  la  teire  voisine.  Si  cepeirlmt  on  la  creufc  avec  nne  pelle  ,  el 
qu'on  «  n  approche  une  ton  he  ,  aussitôt  un  gr.ind  incendie  «e 
m  inife>le.  Si  un  Lâtcn  creux  ou  simplement  un  tuyau  de  p.ipier 
est  enfoncé  environ  deux  pouces  dans  la  terre,  et  que  l'on 
torfllc  >ur  nn  charbon  ardent,  près  de  l'orifice,  il  en  sort 
uue  îf^èro  flamme  qui  ne  brûle  ni  le  bâton  ,  ni  le  papier  : 
cette  li.étiiode  est  emp'oyt'e  par  les  habitans,  pour  illuniincr 
lis  ni.'isons  qui  ne  sont  pas  pavées;  et  par  le  moyen  de  ces 
bitons  rreux  d'où  sort  le  feu,  ils  font  bouillir  feau  dans 
leurs  r.'ifeliëres  ,  et  cuisent  même  plusieurs  sortes  d'alimens. 
Poiir  éteindre  la  flamme,  il  suffit  de  bouclier  l'orifice.  Les 
p.iitie>  les  plus  rocailleuses  de  lo  terre  fournissent  la  flamme 
lia  p'us  MCtive  et  la  plus  brillante.  1/odeur  du  naplite  se 
r«-pand  au  loin  ;  mais  lorsqu'on  y  est  accoutumé  ,  elle  cesse 
dVtie  désagréable  :  les  babitans  emp^oiful  même  ce  feu 
naturel  ,  pour  calciner  la  cbanx.  Les  pierres  «ont  placées 
l'une  sur  l'autre,  dans  un  endioit  ou\eri  ,  et  en  moins  de 
trois  jours  ,  elles  sont  parfaitement  cuites.  Ou  trouve  du 
soufre 'près  de  la'  même  place  où  sont  l^s  fontaines  de 
napbte.  Quand  le  tems  est  mauvais  ,  ou  le  ciel  couvert  de 
nuages  épais,  les  fontaines  .<ont  en  grande  ébnililion  ,  et  le 
O'iplite  qui  souvent  prend  feu  spontanément  à  la  sorfare  de 
la  terre  ,  coule  brill.tnt  dans  la  mer,  en  gnnde  quantité  ,  et 
à  une  distance  considérable  :  qunnd  ,  au  conlr.'ure  ,  le  ciel 
est  serein,  l'ébullition  des  foiitnino  n'excède  pas  trois  pie<ls. 
Les  russes  l)oivent  le  naplite  comme  un  stomicbiqne,  el  il  ne 
1rs  enivre  point  :  ils  boivent  ,  dit-on,  aussi  l'huile  volatile 
de  tliérébeutioe,  de  la  même  manière  el  en  aussi  grande 
quantité. 

SUR  LA  VILLE  DE  LIBKCK. 

Vn  onvrtg*»  de  M.  Downe<,  qui  vient  de  paraître  à  F  ondres, 
'  décrit  -iinsi  la  ville  de  Lubeck ,  capitale  de  la  Vagric,  dans  le 
een  le  de  la  Bas»e*Saxe. 

Otîe  vilîe  est  triste  et  dé<a(çréable.  Bien  ne  faî»  autr.nt 
d'inipiession  sur  l'étranger,  qu'une  promenade  lesnir  d.ms  les 
roes  de  celte  ville.  L'air  antique  des  maitou^  •  Jes  rues  <lcserles, 
les  <rand»  arbres  qui  ombragent  les  cimelièr«*s  pi  es  des  égli- 
ses i  et  les  hauts  clochers  qui  s'étèveul  au  dessns  de  celles-ci, 
prétenle;!!  un  aspect  somlre  el  repoussant.  Celte  ville  ne  res- 
«cmble  en  rien  h  une  ville  de  commerce.  On  n'y  voit  point 
de  maiebaudises  exposées  derrière  1rs  fenêtres,  p<iint  de  ces 
boutinuf*s  licbes  et  élégantes  comme  à  Londres.  Vous  appro- 


che! d'une  ancienne  fabriqua  dont  1  pdrCetMat ^ 
figures^  sculptées,  représentant  des  gnerrîert  «riéi  ^  ^f 
d'entrée  étant  toujours  entr'ou verte,  en  la  poaanMlt  1 
faites  sonner  une  eloche  qui  avertît  aa  habiUAl  ^HB 
partemenf,  ou  fond  de  la  cour  silencieuse,  qo'aa  mtiml^ÊÊtmg 
là,  et  qu'il  l'attend.  Quelques  minutet  se  paaaeal  paadiSlhi» 
quelles  vous  admires  dans  le  vestibule,  Ui  eiicicas  «MÉIs 
qui  garnissent  les  murs.  A  la  fin,  le  marchand defceai,  — Wi 
une  petite  porte,  et  vous  introduit  dans  fe  magnaîa  f»  «■ — 
un.  des  aii^'Ies  d'un  apparten&ent  spacieuft.  CVft  MOfl  ^W 
alfaires  se  fout  généralement  à  Lubeck» 


MâCÉD01N£. 

^ — Le  troisième  inquisiteur-général  d'Espagne  •• 
Cixnrros.  Il  est  fâcheux  que  ce  nom  ne  s'écrÎTe  fêB( 
il  y  aurait  de  la  cendre  dans  ce  mot-là. 

~-f.es  chevaux  peuvent  être    quelquefoit  pensifi  ^  irfn 
Racine,   inspirée  selon  Buff^on  ,  et  dtvoyéi  auiTanl  les  Di' 
Si   l'on  en  croit  le   journal  de  Nantes  i!speu%enl   fUc 
ttrilU'S  ;    car   dans  un   de  ses   numéros  il  offre   un 
propre  à  étriller  uu  cheval. 

*-M.  Leriche  ,  libraire,  quni  des  Auguslins,  a.  *4i  ,  ai^ 
nonce  qu'il  y  a  à  vendre  de«  collections  du  Uaniiemr^é^ 
puis  1789  jusqu'à  ce  jour.  Quand  on  sooge  que  daaa  et 
nombre  d'années  où  il  «'est  |>a»)é  de  si  grand*  éwéwmmtgm^ 
on  a  vu  les  même  écrivains  attaches  à  la  rëdaclioa  de  m 
journal,  ouest  émerveillé  de  la  flexibilité  de  UleatdeCH^ 
tains  hommes  de  lettres. 

—  Perlet  a  terminé  tes  représentations  ^  ai^  BaTf«B^HV 
In  Maison  en  Loterie  ti^Michcl  ei  Christine  1  il  en  ert  parti 

le  ao  pour  Strasbourg, 

—Les  avantages  que  procurent  les  bains  de  mer,  recnaa 
depuis  long-tems ,  paraissent  ccpeudant  beaucoup  pl«  a^ 
preciés  depuis  quelques  années.  1^  nombre  das  maladn  ma 
^e  rendaient  annuellement  à  Dieppe,  avant  rnniiils'sifcls 
ment  augmenté,  on  a  jugé  indispeo>abîe  d'aggtaadir  T^ 
tiLlisseuient  des  bains,  d'jr  faire  tous  les  cmtieNiMaMBM 
dont  il  était  susceptible,  ei  ces  travaux  qni  rienacal  dTlM 
achc\é.<» ,  1rs  rendent  aussi  agréables  qu'utiles* 

iM.  Mourgué,  docteur  en  médecine,  inspcctenr  da  ^m 
de  merde  Dieppe,  vient  de  publier  un  ouvrage  a  janl  1 
titre  :  Journal  ùrs  Bains  df  mer  de  Dieppe  9  am  Re 
ches  et  olfservations  sur  tufcge  hjgièniqut*   ri   ihéêi 
titptc  de  feait  de  nur.     L'auteur,  après  avoir   csainiae  h 
naniie  de  l'eau   de  mer,  en   fait    connaître  les 
les   difl'êiens  modes   d'emploi,  el   termine   par 
lions    liygicuiques  que   doivent,  observer    le$  per 
prenneiil    les  bains.    Cet  ouvrage  intéressant   se 
M'"' iSeigneol ,  libraire,  quai  St-Michel ,  n*    i5  xoa  bv«al 
aussi  au  bureau  de  la  Nuctlie.  Prix,  a  fr.  5o  cl  3  fr.  aSb 

—  On  écrit  de  Londres,  sous  la  date  du  6  juin  s  Da 
des  plnv  extraordinaires,  f.iil  le  sujet  de  loulee  les 
tioiis  ;  r'e«it  celui  d'une  petite  fille  de  dix  «na,  nomairelf^ 
ri.  tt<'  (lonper  <.et  enfuut  avait  fait  don  à  uoa  de  ses  aMV 
cl*nii  p^iii  mouton  de  terre  cuite,  quelle  •\Ait  ralevedb 
df..<.^iis  la  cheminée  de  sa  grand*mère.  Ce  lorcia  araal  M 
dt-c.)n\  ert,  peu  de  jours  aprèt ,  la  jeune  coupable  luoâu  daa 
sa  c!iii.il}re,el  se  pendit  au  ciel  de  son  lit  avec  ses iarrel 

—  Tes  relations  littéraires  que  nous  avons  ea  W 

d'entietenir  ave:   .M.    le  viçmite  T.  de 'R....  ^  nous^t 

à  porlée  d'np^^r  ci»  r  le  talent  varié  de  cet  officier  qui, 

<oi>r<  fi*  >oii   exi:»ti>ncc  militaire,  n*a  jautaig  ce»sé  de  ucifcf  i 
aux  muscs  et  aux  ^'rAces.  Outre  les  travaum  acienlilMiucs  •■  ''■ 
prouvent    une    érudition     peu    commune  ,   inêiue  clirt  ■ 
gens  de  lettre» ,  M.  le  vicomte  a  laissé  échapper  d*aae  ta 


À 


que  rînspîration  du  i     i     ni  liiî  faisait  r,  des  sons  que 

nous  sommes  assci  heureux  pour  avoir  recueillis.  Au  nom- 
bre des  poésies  fugitives  que  nous  pourrions  citer ,  nous  ayons 
remarqué  les  couplets  qu'il  improvisa  le  jour  de  la  béné- 
diction des  drapeaux  d'un  de  nos  régimens.  Si  quelques  tour- 
nures prosaïques  ne  déparaient  pas  cette  pièce ,  on  croi- 
rait diflîcilement,au  nom  d'impromptu  qu'elle  porte  et  qui 
soilicilait  en  sa  faveur  l'indulgence  des  lecteurs  ,  si  elle  en 
avait  besoin.  Mais  en  décelant  la  plus  heureuse  facilite  cl 
l'aiiiiab^e  négligence  dont  se  vantait  Horace,  on  ne  peut 
k'empêi  her  de  s'arrêter  .«ur  quelques  passages  de  ce  morceau  , 
qui  démontre  jusqu'à  l'évidence  le  peu  de  loisirs  que  la  cir- 
ronslaiicc  laissait  à  la  verve  de  M  le  vicomte.  Nous  nous 
bornerons  à  citer  seulement  ces  qur^ire  vers  ,  pour  justifier 
notre  critique  et  pour  prouver  que  jamais  impromptu  ne 
uorla  mieux  l'empreinle  incontestable  de  la  rapidité  avec 
laquelle  il  fut  conçu-  C'est  au  régiment  qui  reçoit  les  dra- 
peaux f  que  le  poète  s'adresse  : 

Air   :    Du    H  éveil  du    Peuple, 

•  R^giincDC  qaarante-cîaqiiîôme 

»  DKare-et-Loir,  brave  légion  ; 

»    Votre  éclat  eat  toujours  le  même, 

B  Soas  Vxxn  comme  soas  raatre  oom.  • 

Cot  impromptu  a  été  composé  du  joue  au  lendemain,  en 
ib2i   :  il  vivra  longtems  encore. 

—  Une  personne  se  plaint  d'avoir  été  mordue  par  un 
rliien  énorme,  qu'on  a  l  im]:rudence  de  laisser  libre  dans  une 
cour  oii  passe  clique  jour  un  grand  nombre  d'individus.  On 
devrait  au  moins  empêcher  les  chiens  de  mordre ,  si  l'on  ne 
peut  pas   faire  mieux. 

—  La  commission  formée  pour  faire  aux  incendiés  de  la  cour 
Saint-Martin  la  répartition  des  secours  versés  en  leur  faveur, 
croit  devoir  des  remercimens  publics  aux  personnes  atteintes 
par  ce  désastre ,  qui  ont  généreusement  renoncé  à  toute 
rrpnrlition  au  profil  des  autres  victimes  du  même  événement, 
qui  ont  éprouvé  de  plus  grandes  pertes,  et  se  trouvent  dans 
une  position  plus  fâcheuse,  ^ous  citons  avec  éloge  les  sieuts 
Coutelier  ,  oriévre  ;  Lasalle,  pâtissier  ;  Buhot ,  marchand  de 
paniers;  Collet,  cordonnier;  Tudot,  brodeur;  Moigneaux, 
iiuionadier  ;  et  Hélie ,  concierge  de  la  Société  du  cercle  du 
Commerce. 

Le  sieur  Varin ,  chapelier,  qui  a  le  plus  souiïert  de-  cet 
inceudio|,  ne  participera  pas  non  plus  aux  secours,  vu  qu'il  lui 
rcbie  encore  quelques  ressources,  et  que,  d'ailleurs,  il  a 
témoigné  le  dé^ir  que  sa  part  fût  distribuée  aux  personnes 
de   »a    maison.  , 

—  On  doit  nous  donner,  le  28  de  ce  moi* ,  veille  de  la 
fêle  «lu  Sopliocle  fr.iiiçais  ,  le  Cid  ei  le  Menteur,  Nous  au- 
rions autant  aimé  que  l'on  rempinçât  la  tragédie  que  l'on 
r.ous  donne  périodiquement  depuis  dix  ans  À  cette  époque, 
par  les  f/orncrs^    La    présence  de  M.  Bernai d  qui  joue  avec 

.  tant  (ie  succ-Jd  le  rôie  du  vieil  Uoracelf  nous  lé  ferait  cet  rcr. 

—  Nous  avons  déjà  annoncé  en  teins,  la  publication  d'un 
opuscule  fort  piquant  qui  a  paru  sous  le  nom  de  Problème 
lii^toriqte.  (  elle  brochure  ,  qui  n'est  autre  chose  •  ou  mieux  , 
qui  n'c.^L  rien  moins  que  la  critique  du  ï^oyage  à  Cohlcritz  ^ 
a  obtenu  un  succis  tel,  que  la  deuxième  édition  a  paru  presque 
en  mène  teins  que  la  première.  Mais  une  chose  digne  de 
remarque  dans  la  succession  de  ces  deux  éditions,  c'est  que 
Il  brochure  qui ,  d'abord,  était  dotée  du  nom  de  M.  Robert 
îVilhcni  ^  n*  porte  maintenant  que  les  initiales  R....  W..  . 
Celte  circo'i^tance  est  vraiment  extraordinaire  dans  nos 
mœurs  liféraires.  Plus  souvent  on  voit  les  écrivains  débuter 
p.'ir  insciir-*,  sur  l'ouvrage  nouveau-né ,  les  initiales  de  leurs 
noms  modesir's  ;  cl  (|nand  le  succès  de  la  brochure  est  assuré, 
éiali'r  avec  fiste  tout  l'appareil  de  leurs  noms  et  titres.  Mais 
un  nom   qui  est  tout   pour  le  vulgaire  ^  n'est  rien  pour  le 


mérite  d*un  livre ,  et  celui-ci  pourrait  se  passer  même  d'inU 
tiales.  Il  se  recommande  par  des  titres  plus  réels ,  plus  ab* 
solus ,  que  ceux  que  pourraient  oi!rir  toutes  les  qualités 
nobiliaires  d'an  chevalier,  d'un  baron  même.  Finesse,  goût  , 
érudition,  décence  :  voilà  quels  sont  ses  droits  à  l'estime 
publique.  Nous  croyons  que  peu  de  lecteurs  se  refuseront  le 
plaisir  de  le  lire  et  d'en  juger  par  eux-mêmes.  On  trouve 
l'ouvrage  chez  Plancher  ,  libraire,  quai  St«-Michel,à  Paris; 
et  a  Rouen  ,  au  bureau  de  la  Nacelle. 

—  Ce  n'est  pas  devant  la  cour  royale,  comme  nous  l'avona 
annoncé  hier  par  erreur,  mais  devant  le  tribunal  de  première 
instance,  section  criminelle ,  que  nous  comparaîtrons  mardi 
prochain.  Notre  avocat  discutera  le  fond  des  articles  incri- 
minés ,  et  le  système  d'interprétation  indirecte  sur  lequel  la  ^ 
prévention  est  uniquement  fondée. 

— M.  Dancelot  vient, dit -on,  de  terminer  une  comédie  ayant 
pour  titrer /e  Bâton  àla  A/oc/^. Des  personnes  qui  connaissent 
la  pièce,  assurent  que  le  r6fe  du  baron  est  neuf,  et  qu'il  fait 
beaucoup  rire. 

— Le  nom  de  Napoléon  n'est  pas  si  nouveau  qu'on  pourrait 
le  croire.  On  trouve  dans  un  recueil  de  diverses  pièces  pour 
servir  à  l'histoire  de  Henry  Ifl,  roi  de  France  et  de  Polo- 
gne, imprimé  à  Cologne  en  i663  ,^un  certain  gentilhomme, 
(lilles  de  Conflans  ,  seigneur  d'Armentcres ,  désigné  sous>  le 
nom  de  Napoléon  ,  dans  l'histoire  des  amours  du  grand  Al* 
candre. 

Voici  ce  que  rhîsloîre  dit  de  ce  gentilhomme  : 

»  Je  ne  peux  cependant  passer  sous  silence  l'aventure  de 
>  ce  jeune  guerrier,  nommé  Napoléon,  qui,  à  l'âfe  è^ 
*•  vingt  ans,  avait  défendu  la  ville  d'Ëli«e ,  durant  la  ri- 
»  gneur  d'un  grand  siège,  et  avait  soutenu  deux  assaofs, 
u  contre  l'opinion  de  tous  ceux  qui  étaient  dedans  ^  et 
»  du  gouvernement  même.  Cette  cof?rageuse  opiniâtreté  lit 
M  gagner  une  mémoVable  bataille  qui  avança  fort  les  a^- 
M   faires  du   grand   Âlcandre, 

»»  Ce  brave  guerrier  avait ,  eh  très-j'»nne  Age,  rendu  mille 
n  preuves  de  sa  valeur  ,  et  n'avait  eu  jusqnés  à  cette  heurta 
»  là,  d'autres  pentes  que  pour  la  gloire.    » 

—  Les  troupes  dramatiqnes  d'arrondissement  se  èomplel- 
t^nt  difficilement ,  sur-tout  dans  le  nord  de  ta  France  ;  mais 
les  artistes  se  pl;icent  assez  avant«''geusement  dans  les  départe* 
mens  méridionaux, 

—  Une  jeune  et  folie  arlrire,  de  la  troupe  d'Alençon  , 
disnit  dernièrement  an  soufTleur,  plus  "occupé  de  la  contem* 
pler,que  de  sfCoud«»r  sa  mémoire  chancelante  :  «  Son/Hez  donc. 
Monsieur  :  quand  on  est  dans  un  trou  ,  c'est  pour  faire  qneU 
que  chose.  » 

—  On  prétendait  dernièrement  que  re  qu'il  y  avait  de 
meilleur  pour  chasser  les  nionrh<'s  que  le  lems  chaud  a  r«- 
metiées,  c'était  d'avoir  des  ]^obbâ-inouches.  Nous  voyons 
cependant  qne  1rs  gobb'»-mouches  et  les  mouches  vivent 
parfaitement  bien  ensemble. 

—  Î.CS  observateurs  qui  ont  rhnbi'uje  de  prendre  chaque 
jour  leur  denn'-tasse ,  dans  les  csfés  de  la  ville,  remarquent 
ciue  depuis  plusieurs  jours  les  morceaux  de  sucre^Cju'on  leur 
donne,  ont  augmenté  de  volume.  Ce  fait  qui  n'a  pu  échap- 
per aux  consni^imateurs.  a  fourni  de  texte  a  mrlle  versions 
politiques.  Quelques-uns  prétendent  que  c'est  pour  attirer  les 

.mouches  qu*on^  angnienle  1rs  ]  ortions  de  sucre.  D'autres 
pensent  que  c'e*t  un  g;«ge  de  Uisse  future  dans  h'S  denrées 
coloniales  ;  d'autres  di>eiit  enfin  que  ce  qu'il  y  a  de  plus  pro- 
bable ,  d.ms  ceUe  circouNlance  ,  t'est  qt.'oii  "a  augmenté  les 
morceaux  de  sucre.  Nous  qui  avons  w\\  \ entre,  nous  sommes 
de    ce  dernier  avis,  qui  nous  parait   ra\is  par  rx'.elleuce. 


omtn^rc^  é  w  ïnHdw, 


n 


PORT  DE  ROUEa. 

Muuvenutni  liu  90  juin. 

IIAVUPS  cntbU. 

Le  5»oop  le  Sainl-Martin ,  c.  Pcnil ,  v. 
au  flavrp ,  rli.  de  goudron. 

Le  ch'aiisr*tiir.rJe  1«  Mane-Tliérèflfl ,  cap. 
rouriui»,  ¥•  d  ll:irfleur,  cb.  d*avoine. 

Le  dogre  riCspoirp  c.  Uo'iaard  ,  v.  de 
{'«jauip^  cIj.  de  plaiicbri deiop,  madritri. 

KAViaES  CXPKMÉS. 

lA*»too|»  la  Ifcorgette,  c.  Salo,  al!,  au 
liavrc,  cà.  di*  farine,  feuiliards. 

U*  flloop  la  Marie- Uo6ef  c.  S.igan  9  ail.  | 
4  CM1UV1II4? ,  cil.  de  f6u  vides ,  farine. 

lia  slonp  tea  Tioi«-Sœur»«  cep.  Foslcl, 
«IL  à  llouilrur ,  ch.  de  plûtre. 

liCaloop  !*.'Vifiial>lc-Hernard,c.  01î\ieis 
•11.  au  Hj\r«* ,  (h.  dp  bois  de  ch^iie. 

Le  brick  le  Charle^-lecoursniiuois,  ail. 
k  Morlaîi  ,  cb.  de  cendre  d'oiieire. 

14  iloop  la  Fôiiciléy  C.  Leniaisoti  ,  ail. 
k  Sl-Vaa>t  »  rb,  de  tisam  de  coton, 

làt  iMOfU  boilaridais  (fOiKle-llfMp  .  r.itn 
VaudMihriil,  aM.à  Aiïvers,  cb.  de  plaire. 

Iji  g.iliotle  oldeniboiirgoi»c  Fraii-ra- 
tïnrlna ,  c.  Ottenaiis  ,  ail.  à  Hambourg, 
#à.  de  V  n  ,  |»orrelAi»ie. 

Le  bni  k  li's  Deu^-Frères ,  c.  Tvinlio- 
nifrl ,  air  il  Si*M<ilo,  ii  (jranville  ,  cb.  d** 
plÀlif ,  boiilrilicd  vides. 

PORT  DE  DUxNKERQCK. 
ARiinâOt:». 

Le  i5  jiiiu  ,  rUnioriy  c.  Potlier,  v.  de 
H  oltei  lia  m  .  <  h.  de  diverses  luarcbaad 

l.a  iMsinV-Calberiiie,c.  Gramaiii ,  veu.  j 
du  Nord  .  cb.  de  morue. 

Le  iMo«i,  iioiwcgieoy  c.  Harlossea,  v. 
de  l)r:iiii.>a,  ch.  de  buis. 

M.i^  Irtiri.i  ,  iiorM'f'gieii ,  c.  Kluin,  vcn. 
de  M.iiidulit ,  cil.  de  bois. 

KiiJ|(IiihI  p  rfip.  Jo.-p*»on  Cbri»lirisen,  v> 
de (Jhit>tirfii>uiii! ,  «K  do  boi». 

L'L(i>ile*(Ii2->ord  ,  c.  Vaudoinber  ,  v. 
du  ^oftd«  cb«   de  morue. 

DF.PARTS. 


Le  il  i»i'ii  ,  le  .Tean-H.ip(i>tf*,  c.  Mas- 
MTP  ,  ii'l    .'f  .Si.-\  niei  y  ,  U'i^**, 

Le  lVlil-Aiij;iisie  ,  c.  Jjc^x  ,  allaiil  au 
.Nnril ,  cil    dr  .m.-I, 

Le  Si.-Pïiilipp!» ,   c.     Frcchou,   ail.    àj^ 

L'i'-iiii-u*,   c.   F.iin  ,   ^11.   à  Boulogne  J 

Ic.^p.  |) 

L»   .In-i»,  r.    I)n>..ill.»rl,  ail.  à   IJrrsl.:! 

iii  âv  i. -..  j! 

I,  Km- .••,..-:?*■  .  '?!•  PujA  T'iuP  ,  c.  Tron- ' 
Oiu-,  n-I.  à  ilorlcjiix,  vU,  Jo  tliv.  ininli.  | 


L*A€hille,  c.  Lf-ponlonoier,  ail.  k  Br«ft, 
ch.  de  charbon. 

L'Epcrvicr,  c.  Lenieiif,  :dl.  auCroisic, 
I*ge. 

Maric-Aopfastirte^  c.  Villaymoras,  a4L 
k  Libourne,  iége. 

LeCbarles,  c.  VillaumorM  ,  ail.  à  U- 
bouriie ,  lège. 

Le  Bon-Fëre,c.  Oiiier,all.  iiLibonrifte, 
»«ge. 

L*Augus(e  ,  c.  Ik)ulellier ,  all«  k  Saint 
M.-ilo ,  Tcge. 

F.e  Jeuiie-Mnlbiiriii  ,  c.  Collet ,  ail.  à 
Lorieiit,  ch.  derhirboii. 

La  Nol re-I)amr-de- bon-Port ,  capit. 
Thomas  ,  ail.  à  lirest,  tèg<?. 

I.a  Jtuiic-Camille,  c.  Lcfran(ois  ,  ail  à 
Saint- Valéry  ,  ièg*». 

Le  Saiiii-l^ienc,  c.  Losni(*r ,  ail  ù  Bor< 
deau\ ,  lège. 

La  Rose,  c.  Vasse ,  ad.  an  IlaTte ,  ch 
de  charbon. 

PO  \T  DU  ÎIAVRR. 
Mouvement  tfu  iS  nu  tg  juin. 

NAVIKKS    fftiTHÉ&. 

\jK  s!  >np  le  J'^une-Kléonore  ,  c.  Jugo, 
yen.  d  lionfleui*,  i  li   de  Ivois. 

La  ii0^is«- ,  cap.  Jelianne ,  vcn«  de  Cau- 
debtT  ,  vît.  «le  lui. 

le  pa<|uebut  anglais.  Lad  y  Wellington, 
c.  Fulzaid»  ven.  dcSoulbanipton,  passa- 

NAVIRES  fAPf'niKS, 

Le  lroiji-ni:'tls  îc  Jnunc-Henrv,  c,  Dri- 
dcr  ,  ail.  à  Dunkerc^ne,  rli.  de  lin. 

La  gnëlcltc  anglaise  S:i:urock,  c.  Jor- 
dan, ail.  à  LondrcA,  cb.  id. 

Le  brick  rnirricuin  Motion,  c.  Ilarrocl, 
ail.  .HM-l  b.'s  If  M. 

La  g.èliotlp  b.»ll.indni.«,  Jong-Williclm  , 
c.    Farlenlirl,  alL  à  Liserpool ,  lest. 
Noie  lA'A  T'cntts  recueiUies  à  la  bourse 

liu  /iii%'ie  ,  Iv  19  juin. 
200  milliers  cifc   bt.-Doiiiingue  y  i  1  fr. 

60  c.  I  ncq. 
"^loo  sues  dilo  ditOyù  i  f   Cl  C. ,  acq. 

ino  >ncs  dilo  diti>,  h  if  (>>c.  ij^yd. 

8j  b-iriiq.  jucrc  biut ,  à  81   IV.  ,  dilo. 
10  l>..rri«[.  I  qiiiirlfl.d  ,  ii  87  fr.  ,  dito. 
q  Ivirriq.  dilo  dilo  ,  à  i'?.  f.  5  »  c,  ,  d. 
j5   li'irr'q.  2B  li^^rc.  /|0  quart» dilu  dilo. 
à  '8  Ir.  ,  dilo. 
1  !>>  s«*»C5  Mirro  l'-nurî  ou  ,  à  7.1  fr.  5o  c,  ,  d. 
ri*»   ditod.lo    dilo,  ù  70  fr. ,  dilo. 
<i'"i  i^ilo  dilo    d.lo,  ît  71  4V.  ,  5o  C,  d. 
î>4  fù'i  riie  jîiune,  ii  2  fr,  {5  c  ,  dito. 
'.»!  ^   liil.'s  colon  I*ou!Man»»,â  I  î"   i5c.  ,d, 
5S  «îilo     dffo    t'ilo,à   i   fr.  35  c.,  dito, 
70  dilo     dito    Mo'>.!f,ài  f.çr.   îia,d.j 
36)  s<i''S   c.ilo   llj\aiu',ài   f.   20  c.  ,  t'iii 
ciïlrrpôl.  [ 


PORT  DB  QOUXEBKBF. 

Uouvtmeni  du%o  mu%%  ju^mm^ 

£st  monté  ci  pas9ét  ée'fotm^ 

Tjulk  hol landau  de  Vrouir  fîrfnna  ,  i^ 
Kuiper,  v.  de  Chrisliauaaud. 

Paie  ei  momies 

Grihane  la  Flore- Victoire,  r.  PuaiéiM, 
r«  du  Ha\rc. 

y^ont  orrMs  do  F'illequieri 
L*Am.'lie  ,  cap.  lieiioisl. 
L' Adélaïde,  cip  Detruee. 

ycnt  <&  ffordf  g9an4  frm^u 

NOUVELLES  DE   MER. 

On  lit  dans  le  Moniteur  !••  arû  eai* 
vaus  y  transmis  par  le  télégraphe  1 

"  Vn  convoi  composé  de  cîo^  mmtirtf 
marcliands  ,  parti  de  Cajenne  le  i*.  hmi. 
en  arrivé  à  Krest  le  l3  juin ,  eccorté  nr 
la  corvette  la  Bonite  et  fa  gnUarre  U  u^ 
ronne. 

>•  La  frégate  la  Flenr-de-Ljrs  ,  com- 
mandée  par  le  capiinae  de  veisaeaa  ISer- 
iiard  Meurj,  est  sortie  de  Toulon  le  14^ 

Ëour  rallier  TcKadHB  qui    croiie  deraaC 
iarcelonne. 

•  La  corvette  rArriège,  coinmatidée 
pr  le  capîlame  de  frégate  l^uren»  de 
Choisjr,  a  quitté  Toulon  le  iS,  pour  le 
reiidic  a  Marseille,  et  prendra  aou*  aoe 
escorte  les  bâti  mens  decoioiuerce  dcttinÀ 
pour  les  Antilles  et  les  port*  dt?  fOcr^a. 


D01B2£  OEPARU»  D'IlItJl. 

Effâiê  Puôiics. 

CINQ  ^Ca  CE^T  ro>tsuitDfs, 
Jouiuaacc.aB  11  Man  ■•■S. 
I8f  i5c  »5c   oucujc3Âc^oc  Suc    35c  tlf  !•■ 

KECO^rVAlSS.   DE  UQvin^Yion, 
JowiUBDCf  au  i«  llarv  ■■«!. 

Ech.  do  aa  ^Un  i8a<i,  liu.  %     a.    lotf  aSc 

I8a5,        9     4    aoil  ȉ<.  3Sc 
Idem  NoMiirATivES, 

ANMITL^   UE    1000    PB»,    k    4    p/   •/ 
Avec  lois  cl   prises. 
iouiM«ncc  de  Dfvemlm  ■■«•. 

S167I  5uc  io6tff  «Se   10701 

ACTIU.NS    1>E    LA    BAi«0.    DE    F&ASI  CX, 
JiMiiiUBcc  Je  J«aTi«r  •■•3. 

i5v5f 


AviA.—  Dam  le  Prix^Cour^nt  d'kâir,  mm 
cin-iir  k'c^t  ^n»9c«  M  l'arlîcl^  da  Vours  dr-M  A^* 
lions  de  lu  Banque;  unir*  a  pc» tc«»  i  bo« 
.iu    lieu  de  1  luo  fr.  I   cl  tooa  r^pparaoc»  d'à 

uicuialioD. 


!.. 


«^^^^^  ^k^>'«^^^k^^^M'^^W^«M%^W^l^f^^^ 


TIIËATRE  DES  ARTS. 
RELACHE. 


J .].  ji:m:.:il:co  iM!.:i(:i\: 


c.  LLUQIEL,  RIE  St-LO,  ^^    3.^. 


 


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