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Full text of "La paléographie des sceaux"

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LA 



PALÉOGRAPHIE DES SCEAUX 



PAR 



G. DEMAY 



SOUS-GHEF DK LA SEOIION lIIHTORKjI R AtlX ARCnt?RS RATION A LES 




PARIS 



IMPRIMERIE NATIONALE 



M UCCC LXXXl 



LA 



PALÉOGRAPHIE DES SCEAUX 



LA 




PALÉOGRAPHIE DES SCEAUX 


G. DEMAY 






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PARIS *^^^^' 
IMPRIMERIE INATIONALE 



M DCOC LXXXl 

asyya. cl. ^ 



.LA 



PALÉOGRAPHIE DES SCEAUX. 



Les ouvrages de paléographie ont assurément rendu de grands 
services; nous pensons toutefois, avec les érudits modernes, qu'un 
exposé de la science offrirait des avantages plus pratiques, des 
résultats encore plus certains, s'il se composait de petits traités 
séparés, s'appliquant chacun à une même catégorie de textes. 

Par l'importance qu'elle a acquise de nos jours, la sigillographie 
nous a paru devoir être l'objet d'un de ces traités spéciaux. Nous 
le donnons ici. 

Bien qu'il porte sur une quantité considérable de types, et qu'il 
soit extrait de la plus nombreuse collection de sceaux qui ait été 
formée, ce travail n'a pas la prétention d'être complet; il est même 
loin d'avoir épuisé la matière; mais il oifre du moins un cadre où 
chacun pourra faire entrer ses propres observations, inscrire ses 
découvertes. 

Dans l'épigraphie des légendes, nous examinerons successive- 
ment l'écriture, la ponctuation, les différentes espèces d'abrévia- 
tions, la disposition des inscriptions, la langue dans laquelle elles 
sont écrites. Cet aperçu sera suivi d'un tableau de mots abrégés 
relevés dans le riche dépôt sigillographique des Archives natio- 
nales. 

ÉCRITURE DES SCEAUX. 

L'écriture majuscule a été généralement employée dans les in- 
scriptions des sceaux^ On la rencontre à toutes les époques où Ton 



a scellé des actes. Au temps de la plus grande vogue de la minus- 
cule gothique, dès la seconde moitié du xiv*^ siècle et durant tout le 
xv% la majuscule n*a jamais été abandonnée. 

Ecriture mérovingienne. — A l'époque mérovingienne, cette 
majuscule a été la capitale romaine barbare, où l'on trouve des C 
et des carrés, E O, des D d'origine grecque, A. 

FAC-SIMILÉ DE LEGENDES MEROVINGIENNES. 

Dagobertus, rex Francorum. Chîldebertus y rex Francorum, 

Ecriture carolingienne. — La capitale continue sous les Ca- 
rolingiens, mais en s'épurant, en prenant de la régularité, de la 
symétrie. Même lorsqu'elle emploie des lettres grecques, telles que 
le X et le P, pour exprimer le mot Christe, comme dans les types 
de Charlemagne, de Louis le Débonnaire, de Pépin P' et de Lo- 
ihaire I", la capitale carolingienne conserve son ordonnance. Le 
fait le plus remarquable est qu'on voit intervenir dans la composi- 
tion des mots des lettres appartenant à l'écriture onciale , sorte de 
majuscule à contours arrondis. Ainsi, dès 77 û, deux G et un E, 
G €, pris dans l'alphabet oncial se remarquent au sceau de Char- 
lemagne. Dans les légendes carolingiennes, comme sur les sceaux 
de la première race, les mots ne sont pas séparés les uns des autres. 

FAC-SIMILÉ DE LA LÉGENDE DU SCEAU DE CHARLEMAGNE. 

Christe, protège Carolum, regem Francorum, 

Écriture capétienne. — L'introduction de l'onciale dans la capi- 
tale romaine se fait encore plus sentir sur les sceaux des Capétiens. 



On trouve des 6* et des 6 dans le type du roi Robert, en 997. 

La légende de Philippe I®% en 1082, contient un îïl. 

Des U ont été employés sur les sceaux de Foulques, évêque 
deBeauvais, en 1089-1 096; d'Etienne, évêque d'Autun, en 1112- 
1160. 

Les inscriptions figurées sur les sceaux de Henri le Sanglier, 
archevêque de Sens, en 1 1 25 ; d'Alain, évêque de Rennes, en 1 1 53 ; 
d'Eudes de Ham, en 1179, présentent le T). 

r 

Le sceau d'Etienne de Senlis, évêque de Paris, offre la lettre i>, 
en 1127. 

En 1 1/11, des H figurent dans le type de Louis le Jeune. 

Des O) se voient aux sceaux de Thibaud, évêque de Paris, en 
1166; de l'abbaye de Vicogne, en 11^9; de l'abbaye de Saint- 
Victor, vers 1 i5o. 

On remarque un B dans la légende de Hugues III, évêque 
d'Auxerre, vers whh. 

Un type de l'abbaye d'Anchin fournit, en 1 166, un exemple de 
Ts fermé. 

Des H ainsi tournés vers la gauche, si, ont été intercalés parmi 
les capitales au sceau de Richard Cœur de lion, en 1195. 

A la date de 1 1 76 , le contre-sceau de Louis le Jeune offre des X- 

Un autre X d'une forme différente, X, se voit au sceau de Phi- 
lippe-Auguste, en 1180. 

L'onciale n ne se montre que vers le commencement du xni* siècle, 
chez Raoul, évêque d'Arras, et Pierre, abbé du Gâteau, en 1206; 
chez saint Louis, en 12/io. Notons cependant qu'on en trouve un 
dans le type d'Etienne de Beaugé, évêque d'Autun, avant 1 160. 

Les lettres carrées, dont j'ai signalé la présence dans les lé- 
gendes mérovingiennes, se retrouvent encore, bien rarement il est 
vrai, mêlées à la capitale et à l'onciale des sceaux jusqu'à la fin 
du XHi* siècle. Ainsi le E de Clovis IH, de Childebert III, de Chil- 
péric II, persiste sur les sceaux de Henri Y\ roi de France, en 
io35; de Guillaume le Gonquérant, en 1069; d'Achard, évêque 



1 . 




— +»♦( 4 )•t^ — 

d'Avranches, en 1161-1170; du prieuré de Balli, au xii*" siècle. 
Ce même prieuré de Bath offre également un G carré, D. 

L'O carré, O, de Dagobert I"^, de Glovis III, continue dans le 
type de Guillaume le Conquérant, en 1069. 

Des P carres et ouverts, P, figurent encore à la date de iq63 
sur le sceau normand de Philippe Galeran. 

Vers la fin du xi*' siècle, quelques caractères minuscules con- 
courent parfois à la formation des mots. — Un S est employé, dès 
1088, dans la légende de Richard, archevêque de Bourges. — Le 
type d'Audebert d'Uzès, évêque de Nhnes, en 117/1, ^^^® ""^ **• 

— On rencontre un d sur le sceau de Gautier de Bousies, en 1 1 8 1 . 

— La légende de Richard des Portes présente un f, en laBS. 

FAC-SIMILÉ DE LA LEGENDE DU SCEAU ET DU CONTRE-SCEAU DE LOUIS VII. 

LudovicMs , Dei gratia Francorum rex 

TDvx^ayi TAN© m/m 

et aux Aquilanorum. 

Nous placerons successivement sous les yeux du lecteur les di- 
vers alphabets sigillographiques employés à Tlmprimerie nationale, 
en l'avertissant toutefois que les exigences de la typographie ont 
voulu que ces caractères soient ramenés à l'uniformité de dimen- 
sion, il n'en est pas de même dans la réalité, où chaque type a 
pour ainsi dire son alphabet individuel, et où la proportion des 
lettres dépend surtout de l'espace à remplir et du calcul exact 
qu'en a fait le graveur. On comprend, après cette dernière obser- 
vation, la difficulté, pour ne pas dire l'impossibilité, d'assigner des 
règles fixes à la forme chronologique de chaque variété de lettre. 



+f^ 5 )*9^ 

Sur le sceau de Louis VII dont nous venons de donner le fac- 
similé, la face et le revers, tout en présentant la même surface, 
ne doivent pas contenir une légende de même longueur; de là une 
notable différence dans la figure des caractères à la même date. 
Dans le type de l'abbaye de Boheries, en 1 168, un côté de l'ogive 
contient : SIG'ILLV ABBHTIS, sigillum abbatis; l'autre côté, ne por- 
tant que DE B0H6RIS, de Boheris, présente des lettres beaucoup 
plus larges et beaucoup plus espacées. Il en est de même sur le 
sceau de l'abbaye de Saint-Pierre de Loos, en 1 16&, etc. 



e «.Ji 



ALPHABET MAJUSCULE DES Xl% \lf ET XHI SIECLES. 

R A n B ECG 0^0^)0 E BB 6 F U ^ S H U V) 

ij k 1 m n o p q r 

I K L uumcn^cnoicD nnr o pp a rr 

s T « V yVu 17 X X^'x ^ Y F y 2*5 • : : - -«^ * ' 

Majuscule gothique. — La majuscule dite gothique apparaît sur 
les sceaux bien plus tard et avec des différences bien moins sen- 
sibles que dans les manuscrits. Ce n'est que dans le deuxième type 
de Philippe le Hardi, en 1272, qu'elle commence à se manifester 
distinctement. Plus caractérisée sur le sceau de régence de ce même 
souverain, elle s'accuse déGnitivement sur le sceau de Philippe le 
Bel, en 1286. On la rencontre sur les sceaux d'un abbé de Dœst, 
en 1296; d'un abbé de Hasnon, en 1296. Son avènement géné- 
ral dans l'écriture des légendes doit être reporté aux premières 
années du xiv* siècle. 

ALPHABET MAJUSCULE GOTHIQUE. 

a bcd« f g hi.j 

A R K a B a C D G FB 6 IL h I 

k 1 m nopqrst 

KH L£ mfflHnnopaRs T0 



■■ ! »*( 6 )••♦— 

Minuscule gothique. — Vers le milieu du xiv* siècle, survient 
la minuscule gothique. Le sceau de Jeanne de Bourgogne, pre- 
mière femme de Philippe de Valois, en i3i/i, offre un des plus 
anciens exemples de la nouvelle écriture, dont Tusage s'accroît 
à mesure qu'on approche de la fin du xiv* siècle, pour devenir 
presque général au xv% et rester très fréquent pendant le siècle 
suivant. 

Le passage de la capitale à la minuscule offre des transitions 
assez curieuses. Sur le contour du sceau de Pierre de la Forêt, 
chancelier du duc de Normandie, en 1 3 68, on lit : Secretum Pétri, 
en majuscule, et, dans le champ, sur deux lignes, de Faresta, en 
minuscule gothique : f» SGGRGTYJR PGTRI t^ : foReCta; le R de 
Foresta est resté majuscule. 

Ajoutons que les légendes en minuscule gothique commencent 
bien souvent par une majuscule. Quelquefois même, la première 
lettre de chaque mot est empruntée à ce dernier alphabet. On 
pourrait citer des exemples où la capitale et la minuscule se trou- 
vent mélangées au hasard, comme dans le type de la vicomte de 
Bayeux, en i556. . . a^GIons îe 14 VIOGHTe k Bai..., seel des 
obligacions de la viconté de Baieiur. 

ALPHABET MINUSCULE GOTHIQUE DES XIV^ ET XV^ SIECLES. 
ALPHABET MINUSCULE GOTHIQUE DES XV^ ET XVI^ SIECLES. 

a6fï»<rfjî6t)felwttcj^ 

Capitale de la Renaissance. — Nous avons dit que la minuscule 
gothique était restée fréquente au xvi^ siècle, sans être d'un emploi 



— *->{ 7 )•«-»- — 

aussi général qu'au siècle précédent. On voit en effet apparaître, 
vers la fin du xv% une nouvelle capitale, qu'on a nommée capitale 
de la Renaissance. C'est un retour à l'ancienne capitale romaine, 
mélangée de majuscule et de minuscule gothique, le tout ramené 
à un style maigre et bâtard, à lettres étroites, sans grâce ni 
souplesse. Cet alphabet, en vigueur sous Charles VIII et Louis XII, 
n'a eu qu'une durée passagère. Il n'est déjà plus en usage sous 
Henri II. Il disparaît alors, cédant la place à un système de carac- 
tères plus corrects, plus amples et plus nobles, dont l'épigraphie 
du temps de Louis XIV conserve encore l'aspect et la forme. 

CAPITALE DE LA RENAISSANCE. 

a bcd efg hik 

•K 21 X BbCa D^ E8e FG6<$Hk IK 

i m n Pir s tu, vwxe 

L MAH NOePaRSSTVWXZ' 

Ecriture numérale. — Dès les premières années du xiii'' siècle, 
certains sceaux portent la date de leur fabrication ou de leur re- 
nouvellement. Nous examinerons brièvement, d'après ces types 
spéciaux, les divers genres de signes numéraux employés en sigil- 
lographie. Les sceaux présentent d'abord le système romain bien 
connu, qui consiste à exprimer les nombres par les sept lettres de 
l'alphabet : I, V, X, L, C, D, M. Ces lettres ont suivi les phases 
de l'écriture des légendes. 

Au xni® siècle, ce sont des capitales romaines mêlées d'onciales. 
Ainsi, dans un des plus anciens types datés que nous connaissions, 
le type d'Adam , seigneur de Beaumont, en 1211, on lit au contre- 
sceau : 

* HGTVOT • MIEO • GG • X • I • •: 

Le contre-sceau d'Archambaud d'Argy, sire de Palluau, porte 
dans le champ et autour de Técu la date i255 : 

AHO DHI « GG L V 



— «•( 8 )•« — 

On remarquera dans cet exemple Temploi de la petite lettre su- 
périeure **, dont nous parlerons à l'article des abréviations. 

A la capitale mêlée d'onciale succède également, pour repré- 
senter les chiffres, la majuscule dite gothique, comme on peut le 
voir sur un des contre-sceaux de rofficialité de Paris, en i/iio : 

)» S : GURie : PAR : FOUH : JinO IR OGGa X 

Le sceau de la Grande-Chartreuse établit eu outre qu'à la date 
de i4o/i, on exprimait encore le nombre li par un I répété quatre 

fois : in'-cac0"inr. 

La minuscule gothique remplace, à son tour, la majuscule pour 
le tracé des chiffres, mais avec cette réserve qu'elle ne sert à cet 
usage spécial que vers le premier tiers du xv* siècle. Parmi les plus 
anciens spécimens de la minuscule numérale, nous citerons : les 
contre-sceaux de l'officialilé de Térouane en i/iSa, tUlxo, lûôa; 
le sceau de Guillaume, duc de Saxe et landgrave de Thuringe, en 

Voici la légende de l'officialité de Térouane, en ttiUo; une fleu- 
rette sépare chaque mot. 

S )i ûtttio iè Ht jê m^ ^ cccc^ ^ xl° )& 

Au commencement du xvi*' siècle, bien que les légendes soient 
encore écrites en lettres gothiques, on emploie les chiffres arabes. 
La légende gothique de Philippe de Clèves, seigneur de Ravenstein, 
se termine parla date en chiffres arabes, i5o3. La légende de 
Denis, abbé de Loos, porte 1 5i i ; celle de Georges, duc de Saxe, 
i5i5. 

Dans la capitale de la Renaissance, l'usage des mêmes chiffres 
arabes continue et persiste avec la belle majuscule qui lui suc- 
cède. 



— •!»•( 9 )•«< 



PONCTUATION DES LÉGENDES. 

On doit entendre ici , par le mot ponctuation , les signes servant 
à déterminer le commencement et la Gn de la légende, ou sépa- 
rant les mots. 

La croix grecque 9a indique l'endroit où Tinscription commence. 
On constate déjà sa présence sur les sceaux des derniers rois mé- 
rovingiens. Sa figure est alors légèrement pattée. A mesure que 
les différents alphabets se succèdent, les extrémités de la croix s'é- 
largissent, s'alourdissent. On l'a quelquefois remplacée par une fleur 
de lys, comme on le voit au contre-sceau de la ville de Meulan, 
en 1195. Au xv^ siècle, on lui substitue fréquemment une étoile 
ou une rose. 

L'usage du signe initial est général, sans toutefois élre absolu. 
H manque d'ordinaire lorsqu'un édicule, un dais ou la tète du per- 
sonnage débordant le champ prennent la place qu'il doit occuper. 
Cette place se trouve à la partie supérieure du type. 

Dans les légendes qui suivent le contour extérieur du sceau , le 
signe indiquant le commencement d'une légende en marque éga- 
lement la fin. Cependant, un double emploi, peu fréquent il est 
vrai, se remarque sur certains sceaux dès les premières années du 
xu^ siècle; dans les types de Josseran , évèque de Langres, en 1 1 a3, 
du chapitre de Saint-Amé de Douai, vers la même date, l'inscrip- 
tion, commençant par une croix, se termine par un point; il en est 
de même à la légende de Hugues, abbé de Saint-Amand, en 1 166. 
On peut signaler encore un point à la fin des légendes des papes 
Pascal II, eD iio3; Honorius II, en 1126; mais ici, l'inscription 
étant horizontale, la présence du point se trouve justement moti- 
vée. Ajoutons que la ponctuation finale consiste parfois en deux 
points, comme au sceau de Henri, évèque de Bayeux, en 116&- 
i9o5. Un peu plus tard, c'est une feuille, une fleurette, un ra- 
meau , qui remplacent la marque terminale et qui laissent en même 



< 10 ).♦*— 

temps supposer rinteiitiou de garnir une place dont le vide offrirait 
à Tœil un aspect désagréable. Dès 1167, un signe de remplis- 
sage se voit à la fin de la légende d'Etienne de la Rochefoucauld, 
évêque de Rennes. 

Vers le dernier quart du xi*^ siècle, on commence à distinguer, 
dans certaines inscriptions, des points destinés à isoler les mots. 
Leur emploi devient plus fréquent au xu*' siècle; aux siècles sui- 
vants, il est habituel. Les premiers signes de séparation consistent 
en un point ou en trois points superposés. Les deux points Tun sur 
l'autre ne sont usités que plus tard, au début du xui*^ siècle. 
Je citerai quelques exemples relevés sur les plus anciens types 
ponctués. 

Un point seul • entre les mots se voit aux sceaux de Helgol, 
évêque de Soissons, en 1 08 5 ; d'Etienne de Senlis, évoque de Paris, 
en 1127 et 11 38; de Gosselin de Vierzy, évêque de Soissons, en 
1 1/19; du pape Anastase IV, en 1 1 53; de Nicolas, évêque de Cam- 
brai, en 1 156, etc. 

Trois points superposés : séparent les mots aux sceaux de Ri- 
chard, archevêque de Bourges, en 1089; d'Etienne de Baugé, 
évêque d'Autun, avant 1 1 /lo ; de Pierre Lombard, évêque de Paris, 
en 1 169; de Henri de Carinthie, évêque de Troyes, en 1 167; de 
Thibaud, évêque d'Amiens, en 1172, etc. 

Les deux points : apparaissent sous Philippe-Auguste avec les 
sceaux du chapitre de Saint-Pierre de Douai, en i2o3; de Pierre, 
abbé de Saint-André du Gâteau, en 1 2o4; d'Arnaud, abbé de Ger- 
camp, en 1207; de Renaud, abbé de Saint-Crépin-le-Grand de 
Soissons, en 1209; de Robert, prévôt du chapitre de Saint-Amé 
de Douai, en 1211, etc. 

Quelquefois la même légende participe de deux ponctuations. 
Ainsi, Ton remarque un point et trois points dans le type de Gé- 
rard, abbé de Longpont, en 11 53. Un point et deux points se 
voient au sceau de l'abbaye de ce nom, en 1 160, et, dans ce der- 
nier exemple, les deux points devancent l'époque où ils paraissent 



— «< 11 > 

seuls dans les légendes. On doit dire encore qu'il existe des inscrip- 
tions où la ponctuation de séparation n'existe pas entre chaque mot. 
Sur le sceau de Tévêque de Nîmes, Audebert d'Uzès, en 1174, la 
légende présente seulement un point après le premier mot et un 
point à la fin. Bien que l'on rencontre les trois points dans un type 
de Philippe le Hardi, en 1270, le point et les deux points ont 
seuls persisté, les deux points surtout. 

Les points ont été souvent remplacés, sur les sceaux des souve- 
rains ou des grands, par des étoiles, des annelets, de petits sau- 
toirs, des quintefeuilles , des croisettes. — Une étoile à six rais 
sépare les mots dans la légende de Philippe-Auguste, en 1180, 
et c'est la première fois que l'on distingue des traces de ponctua- 
tion sur les sceaux royaux. — Deux annelets séparent les mots 
sur les sceaux de Philippe le Hardi, en 1272, et de Philippe le 
Bel, en 1286. — Dans les types de Louis X, en i3i5, la ponc- 
tuation consiste en deux petits sautoirs. Ces petits sautoirs figurent 
également dans les légendes de Charles le Bel, en 1822; de Phi- 
lippe de Valois, en i33o; de Charles V, en i365. — Au lieu de 
deux points, on voit deux quintefeuilles aux sceaux de Philippe V, 
en 1817; de Charles le Bel, en 1821; de Philippe de Valois, en 
1 343. — Sur le sceau delphinal de Charles V, en 1876, sur celui 
de Charles VI, en 1892 , deux croisettes isolent les mots. 

Dans la minuscule gothique, la ponctuation entre les mots 
consiste d'ordinaire en deux croisettes. Cependant, la légende de 
Jeanne de Bourgogne, en i3/i/i, offre deux petits sautoirs. On dis- 
tingue également deux petits sautoirs au sceau de Louis II , comte 
de Flandre, en i382. 

Indépendamment des signes que je viens de mentionner, il n'est 
pas très rare de rencontrer des légendes en minuscule gothique 
accompagnées de fleurettes, de palmes ou de rameaux intercalaires. 
Nous avons déjà mentionné, à ce sujet, la légende de l'officialité 
de Térouane, en lUlio. Le type de Gilbert de Bourbon, comte de 
Montpensier et dauphin d'Auvergne, en 1/180, ofl^re une légende 



interrompue à son milieu par une tigelle fleurie. Le sceau d'Anne 
de Bretagne, à la même date, présente, entre chaque mot, deux 
croisettes suivies d un rameau. Une fleurette ou une quintefeuille 
indique la séparation des mots au sceau du vicariat général d'Etienne 
Blosset, évèque de Lisieux, en 1^93. Sur le sceau de Louis, 
dauphin de Viennois, en i/iio, le dernier mot de la légende se 
trouve compris entre deux rameaux. Dans le type de Pierre, fils 
du roi de Navarre, en i/ioû, IV final de Pierre se termine en une 
tige fleurie : ^pïJîï$]2^f^ Enfin, chez Pierre, comte d'Alençon, 
en 1391, chez le bâtard d'Oriéans, comte de Dunois, en ilikU^ 
une longue palme remplit l'espace resté libre à la fin de l'inscrip- 
tion. 

Si nous étudions maintenant la séparation des mots dans l'écris 

ture capitale de la Renaissance , nous remarquons des spécimens de 
tous les signes précédents : points, croisettes, sautoirs, sextefeuilles, 
annelets, etc. — Deux croisettes, au sceau de Louis, duc d'Or- 
léans, en 1Û85. — Une étoile, au sceau de Charles VIII, en iti^li- 
— Deux sextefeuilles, dans le type du même roi, en 1^9 5. — 
Une croisette, dans celui de Louis XII, en 1 Û98. — Deux annelets, 
sur un autre sceau de Louis XII, à la même date. — Deux sau- 
toirs, au sceau de Marie de Luxembourg, duchesse de Vendômois» 
en iBaa. — Un point, à celui de Pierre de Verchin, sénéchal de 
Hainaut, en 1639. 

ABRÉVIATIONS. 

Les mêmes raisons qui ont motivé l'emploi constant des abrévia- 
tions dans les chartes et les manuscrits les ont rendues encore plus 
indispensables dans les inscriptions des sceaux. La nécessité de 
faire contenir plusieurs mots dans un espace aussi restreint que le 
contour d'un sceau a donné lieu aux abréviations que présentent 
les légendes. Les contre-sceaux, bien plus petits d'ordinaire que le 
type principal, oflrent, par celte même raison, plus d'abréviations 
que ce dernier. H s'en trouve même quelquefois qui resteraient 



— -!-»♦( 13 yt^ — 

inintelligibles sans le secours du sceau; telle est, par exemple, la 
légende : 9R • SO) • IT • AS, contra sigtllum Jamet Aleaume. 

La première forme d'abréviation a été le sigle simple, c'est-à- 
dire le remplacement d'un mot par son initiale. Cet emploi du 
sigle porte souvent sur le nom du possesseur du sceau. De là une 
difficulté de lecture qui devient insurmontable si Ton ne peut re- 
courir à la charte, dont la suscription contient d'ordinaire le nom 
et les titres inscrits dans la légende. Ainsi, le sigle 6* peut signi- 
fier Gakheriy GarsiaSy Gaufndiy Gerardiy Gregorti, Guichardiy Guil- 
lelmiy etc. — L'initiale seule sert également à exprimer un titre ou 
une qualité, un mot d'un usage fréquent : indépendamment des 
noms propres qu'elle représente, la lettre M peut signifier magxstriy 
marlirisy miliciey militisy multeris; de même, P s'emploie indiffé- 
remment pour pape, prepositi, presbiteri, prioris. — Une initiale 
répétée sert à marquer le pluriel comme FF pour^a^ruw. — Quel- 
quefois plusieurs mots qui se suivent sont abrégés par une succes- 
sion de sigles : B jn. Béate Marie; ij ly F, Henrici de Ferrariîs; 
S O R, sancte ecclesie romane. 

Une autre sorte d'abréviation consiste à remplacer un mot par 
son initiale jointe à sa finale : DS, Detis; MA, mea; SSn, sigillum. 
Cette abréviation est dite abréviation par contraction. La contrac- 
tion s'applique de plusieurs autres manières. 11 y a la contraction 
par consonnes, dans laquelle la légende reproduit seulement les 
principales consonnes d'un mot en comprenant la terminale : Q^R, 
Qï^LR, chevalier; FQCDy factum; MG'R, magister. La contraction la 
plus ordinaire est celle qui supprime des lettres et même une ou 
plusieurs syllabes dans le corps du mot : RPGI, apostolici. 

Dans l'abréviation dite par suspension, on néglige les lettres 
finales du mot. En voici des exemples : GOnSTHH, CONSTANC, 
Q0HSTANGI8H, Constandemis; RRYMy Raymundm. De toutes les 
abréviations, la suspension est la plus fréquente; elle présente aussi 
moins de difficultés au lecteur, qui se trouve guidé par le sens et 
l'accord grammatical. Il se peut cependeint que la suspension se 



complique de contraction, comme dans ABB^VIi£, Abbalisvilla ; 
PBTGy Petragaricemis; Fénigme est un peu plus difficile à deviner 
dans btb, Bemardus; CR?, pour Cameracenm. 

Certaines légendes présentent des mots abrégés par un système 
de petites lettres placées au-dessus des majuscules, soit qu'il y ait 
en même temps contraction, comme dans ÊISI, Croisi^ PatHIE, 
Petronille, où la lettre R manque, soit qu'on ait voulu simplement 
diminuer l'espace occupé par ia syllabe, tout en la laissant sub- 
sister dans son entier, comme dans lï de CMilfi, Germano. — 
Le 6*, le T, reçoivent également des petites lettres supérieures, 
comme é, t. — On s'est également servi de pelites lettres supé- 
rieures pour écrire les nombres figurés quelquefois sur les sceaux. 
Elles expriment alors la voyelle terminale : fl veut dire millesmo; 
Ê, centesimo. 

Il arrive encore que l'on abrège en enclavant des petites lettres 
dans les majuscules. Ainsi Loûic s'est écrit islAC; Pkxlipus^ PHIBPVS; 
^xgiïlum, SICTEjVO) et SGi^. On rencontre aussi 

ci cv la pi qiio vv 

G e E R œ V 

Par un autre système d'abréviation, les capitales ont été liées 
ensemble , souvent par deux , quelquefois par trois , comme le montre 
le tableau ci-dessous. On rencontre même des ligatures reliant 
toutes les lettres ensemble, de façon à former ce qu'on appelle un 
monogramme. Le système d'abréviation par ligatures est en usage 
dans tous les alphabets sigillographiques. 



«h (ir ad ne <nf ah al am au aiie ap ar au 

m IL TD m IB Ri H-flMiNflEiPiRJVflS 



br 

m. 


(Il 

(H O) 


co 

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rr cil de dr 

GR 0/ ΠB IB m 


ea 


el 


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on 

ei 


op 


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ex fh (yr hc 


la 


le 

IB 


11 

0. h 


ip 

E 



lu ma mb ind me niF mp mu mbr na nb 

E Ml ^B ^D ^E^G rFFPM^SÏl/'hBllRSB 



— «•( 15 )•♦^ — 
ne rid ne un iir nt oo or ph pp pr 

N: ID œ NI IR IT us (H (R 02. 09 R IP R 

te th tl to Ir va ub un, ve ni iim ur w 



.ib ac an ar ch de en rr ur 

IB 2£ M JR W. IR Qi ÎE en &i ÏR 



ae rli co de on rp ex 

m (H (D m m Q? QL 



ac be ho i>or da de do ha lie . oc oc or pe- po pp 

SIGNES ABRÉVIATIFS. 

Les abréviations donl nous venons de parier sont, la plupart 
du temps, signalées au lecteur à Taide de certaines marques spé- 
ciales. Parmi les différents signes employés, les uns surmontent les 
lettres, d'autres les coupent ou les traversent, ou les suivent. Il y 
a des signes abréviatifs commençant ou finissant un mot, ceux qui 
remplacent la conjonction et, que, etc. 

Les signes abréviatifs placés au-dessus des lettres sont le trait 
horizontal " et l'accent circonflexe grec ^. 

Le plus ancien exemple du trait horizontal que nous connais- 
sions se voit au sceau de Liébert, évêque de Cambrai, en 1076 : 
dT remplace le mot Dei; la même abréviation figure dans les 
légendes de Philippe V\ roi de France, en 1082, de Lambert, 
évêque d'Arras, en 1097. Une bulle de Pascal II offre, en ioo3, 
PP, qui signifie j^opa. Sur le sceau de Samson Mauvoisin, arche- 
vêque de Reims, en 1 1 45, on lit SICTLLV DÎ GKR, pour sigillnm 
Dei gratta. Il se présente cependant quelques cas où le trait hori- 
zontal n'est pas posé tout à fait au-dessus des lettres. Deux d'entre 



— !>>.( 16 > 

elles semblent alors s'éloigner pour le contenir dans leur écarte- 
nient. Sur le sceau de Gerbert, évêque de Paris, en 112'i, on 
remarque 6P-I, pour episcopi. Le type de Henri le Sanglier, ar- 
chevêque de Sens, présente, en 11 38, HRCHI6P-I, archiepiscopi. 
Quelquefois on a diminué la hauteur de la lettre de telle façon que 
le trait abréviatif qui la surmonte ne dépasse pas l'alignement gé- 
néral. Dans le type de Philippe-Auguste, en 1180, Dei est écrit DT. 

L'abréviation par l'accent circonflexe grec, beaucoup plus rare 
que la précédente, commence à se montrer sur le sceau de Jean 
Renaud, archevêque de Reims, en 11 33, au mot SIGTLLV, sigil- 
lum. On le trouve dans la légende du pape Anastase IV, en 1 153, 
surmontant les deux PP du mol papa. Son emploi continue, de loin 
en loin, dans les siècles suivants, pour reprendre un peu de faveur 
à la Renaissance. 

Nous ne quitterons pas les traits abréviatifs supérieurs sans aver- 
tir le lecteur que ces traits ne sont pas toujours à la place qu'ils 
devraient occuper régulièrement. Dans QOILII, pour consilii^ la véri- 
table place du trait est sur l'O; dans MITAGO, MitriacOy il aurait 
dû surmonter le T. Cette irrégularité tient à ce que parfois les 
signes indiquent seulement une abréviation dans le mot. 

Les lettres sont coupées par des traits abréviatifs droits ou re- 
courbés. 

Un trait droit traverse la queue du P dans le mot E<PS, episco- 
puSy au sceau d'Helgot, évoque de Soissons, en io85. 

En 1 1 33, on remarque un C coupé par un trait droit dans la 
légende de l'abbaye de Saint- Germain d'Auxerre, S-ei, sancti. 

Un V présente son montant de droite coupé par un trait au 
sceau de l'abbé de Vauluisant, en 1 169, SI6'ÏLL^X, sigillum. 

On rencontre un G dont un trait droit coupe le crochet supé- 
rieur au mot sigillu7n du sceau de Guillaume Louvel, en 1 168. 

Sigillum est écrit par le sigle 'S, un S coupé de biais entre les 
deux panses, dans le type de Manassès, comte de Rar-sur-Seine, 
en 1 168. 



Le mot Aldebertus offre un h minuscule à la haste traversée, 
dans le type d'Audebert, évêque de Nîmes, en 1 17/i. 

Sur le sceau de Manassès, abbé de Ghocques, vers 1180, le 
mot s^llum s'écrit SIG", le crochet inférieur du 6* traversé obli- 
quement. 

Dans la légende d'Arthur, duc de Bretagne, en 1199, figure 
un G traversé de biais complètement. 

Si nous considérons également, dans leur ordre dancienneté, 
les lettres coupées par des traits abréviatifs recourbés, nous place- 
rons en tête le T de Lambert, évêque d'Arras, en 1097, LHMBERT, 
Lamhertus. 

On rencontre un W chez Manassès, évêque de Meaux, en 1 167, 
MELOeiF, Meldensà. 

En 1161-1170, le type d'Acbard, évêque d'Avranches, présente 
un», ffBl, gratta. 

Un ¥ se voit à la légende de Gautier, évêque de Laon, en 1 1 63 , 
DF pour Dei. 

Sur le sceau de l'abbaye d'Anchin, en 1 166, un S traversé d'un 
trait courbe entre les deux panses signifie sigillum. 

La même abbaye, en 1179, donne la lettre E dans eCEe, ec- 
clesie. 

SI61LLV représente sigillum dans le type de Robert IV, comte 
d'Auvergne, en 1182. 

La lettre B^ coupée par un trait semblable figure au sceau de 
Robert de Wavrin, sénéchal de Flandre, en 1 198, ROBTI, Roberii. 

Un B minuscule se voit au sceau du chapitre de Pamiers, en 
1226. 

La légende du sceau de l'église de Guitry, en 1286, offre la 
lettre (U, dont la queue est traversée par un trait courbç. 

Par le signe abréviatif qui suit les lettres, nous entendons sur- 
tout une sorte d'apostrophe ' telle qu'elle est figurée dans la lettre 
S% sans en faire partie intégrale, exprimant sigillum dans les types 
de Gui, chantre de Gambrai,.en 1210; de Gérard, archidiacre de 



Valenciennes, en 1210, et de Jeanne de Garlande, en iq3o^ etc. 
La lettre S ne comporte pas seule l'apostrophe abréviative; ce 
signe accompagne d'autres caractères, des B% des 0% des N', des 
(X\ La légende de Pierre, fils de Robert 11, comte de Dreux, en 
1212, fournit un exemple de l'emploi simultané des trois premiers : 
ROB'Tr DROC "2 BRAN^ .... Roberti Drocemis et Brane. 

Les inscriptions des sceaux présentent fréquemment un signe en 
forme de 9 qui se met au rang des lettres et s'emploie au commen- 
cement ou à la Hn des mots. 11 exprime corn, cmn, cons^ cont, con- 
tra, lorsqu'il est placé à la tète du mot, et signifie us lorsqu'il se 
trouve à la fin. Le signe 9 abrégeant le commencement du mot 
parait assez tard sur les sceaux. Nous le remarquons pour la pre- 
mière fois dans la légende de la ville de Ham, en 1228, 9GflvniE 
HA026RSIS, communie Hamensis. Le prieuré de Saint-Christophe- 
en-Halate, en 1260, offre le mot convetitus ainsi écrit : 9V8NT. 
Au contre-sceau de Jean de Sours, en 1260, on lit 9 SIG, pour 
contra sigillum. L'abréviation 9 figure deux fois sur le sceau du 
gardien des Franciscains de Condom, en 1266 : S' GARDIÂI 
9VeT FRÔ) 0)INOff S' F ly 9D0M , sigillum gardiani conventus fra-- 
ti^umminorum sancti Franciscide Condmnio. Cette abréviation initiale, 
encore rare au xni*' siècle, devient plus fréquente aux siècles sui- 
vants. L'usage de la terminaison 9, us, date de bien plus loin. On 
la trouve, dès 1 o35 , au sceau de Henri I*', roi de France, I£IHRIC9, 
Heinricns; de Philippe I^', en 1068, PHILIP9, Philipus; d'Achard, 
évêque d'Avranches, en 1161-1171, HCHIRD9, Achardus. Nous 
n'avons rencontré que fort rarement l'abréviation 9, signifiant con, 
au milieu du mot VI9TG , viconte. De même nous ne connaissons 
que peu d'exemples de la terminaison us exprimée par une sorte 
de 5; il s'en trouve un dans la légende d'Agnès, femme de Jean de 
Bois-Jérôme, en 1280, au mot DOMIB?, domibus. 

Divers signes remplacent la conjonction et. Nous signalerons 
d'abord le plus ancien. 11 figure sur le sceau d'Arthur I*^, duc de 
Bretagne, en 1199. Sa forme est celle du chiffre 7, ou plutôt 



_^^( 19 )^ — 

dunZ dont on aurait retranché la barre horizontale inférieure : 7. 
En 121Q, dans la légende de Pierre, fils de Robert II, comte de 
Dreux, la môme conjonction est représentée par le signe '?; c'est 
le précédent à angles arrondis. Au xiv* siècle, le sigle majuscule 
et consiste en une sorte de "C, comme dans le type de Philippe de 
Valois et d'Anjou en iSig, ou bien en un Z coupé par une tra- 
verse horizontale Z, que Ton rencontre dans le type delphinal de 
Charles V, en 1 376. Dans la minuscule gothique, il présente tantôt 
la figure d'un / écrit et orné à )a façon gothique %, comme au sceau 
de Jean, duc de Berry, en 1879; tantôt il rappelle la forme ma- 
juscule précédente z, comme au sceau de Louis II, duc de Bour- 
bon, en iBgi!!. Il sert de plus, en le faisant suivre d'un c, à figurer 
les et cetera, 'w, dont le sceau de René d'Anjou, en i/i36, offre 
un exemple. La majuscule de la Renaissance emploie également la 
figure Z pour exprimer et ou et,cèleta. Le type de majesté de Maxi- 
milien, en i5i3, en fournit des spécimens. 

Un signe particulier a remplacé quelquefois la conjonction que. 
Au xiv*^ siècle, on a employé la minuscule q liée à une sorte de 
signe dérivé du point et virgule, 9. Le sceau de Jean, dauphin de 
Viennois, en i3io, permet de s'en assurer. La minuscule gothique 
a suivi les mêmes errements. La légende de Charles d'Orléans et 
de Valois, en i/i66, reproduit ainsi le mot qtœ, ^. La capitale de 
la Renaissance le représente encore formé des mêmes éléments, 
0, comme on peut le voir sur le sceau de Louis, duc d'Orléans, 
de Milan et de Valois, en 1 485. 

Nous donnerons quelques exemples de l'emploi des signes abré- 
viatifs, selon qu'ils marquent une lettre placée au commencement 
ou dans le corps du mot. Nous ne dirons rien de ceux qui se 
trouvent à la fin, le sens venant en aide au lecteur. Pour ceux-ci, 
comme pour les exceptions, nous renvoyons à la liste des mots 
abrégés placée à la fin de la présente introduction. Il est bien en- 
tendu que nous n'avons pas la prétention d'établir des règles; nous 
ne consignons ici que nos propres observations. 



9 . 



— ►>( iO )<*— 

Faisons remarquer, avant d'aborder les détails, qu'en sigillogra- 
phie la plupart des signes abréviatifs nont pas une attribution 
spéciale à chacun d'eux. Leur effet est surtout général, quelles que 
soient leur figure et leur place. Différentes abréviations peuvent 
répondre à une même syllabe ou à un même mot, et la même 
abréviation peut s'appliquer à des syllabes on à des mots différents. 
Ainsi pef* s'écrit indifféremment P, *, F. Pour signifier par, tout 
aussi bien que j:el, per et prOy on emploie le -9 à la queue barrée; 
il sort même bien souvent dans episœpiiSy qu'on écrit 



Â, au commencement et dans le corps du mol, exprime mn, an : 
ABIAÎÎ, Ambûinensis; ÂDOG*, Andegavensis; GÂPAH, Campanie; 
FRfiGOff , Francorum; et, par inversion, ma, na : ROÂHOR, Rama- 
nonim; SHOÂGI;!, monachi. 

B, B^, B, au commencement du mot, her, bru : BRRART, Ber* 
vart; B^6*8N, Bcrgemis; BXBLQnsIS, Bruxelensis; dans le corps 
du mot, ber : HVB^I, Auberli; par inversion, bre : OBOIQT, 
Obrecicort. Il redouble quelquefois seulement la lettre : HBHTIS, 
abbaiis. 

G, G% au commencement, ce^ cœi, a^a : QVR'L&RS.cevalers; GT6, 
conte; GMBH, CratneUis; au milieu, cei% cre^ cri^ cum : SAG'DOS, 
aacerdoH; SBGTV, secretum; SQB8NTIS, scribentis; L0QT8H, locum^ 
tenentis. 

D, ly, au commencement, de, do : ryGHNI, decani; DSRIORVSÏl, 
dominorum; au milieu, de, der, din, dre : RiyQVBSlS^ Andecavensis; 
D8SIDII, Desiderii; ORiyiS, ordinis; FLADS, Flandres. Il redouble la 
lettre dans RViyeRG, ruddere, 

6, G', au commencement, en : â6*0E, Engolismensts ; au mi- 
lieu, eniy en, er, ère, es : S8JP, semper; BBRëG'ARII, Bei^engarii; 
FLAMëMO.. Flamennoni; I)§DIS, heirdis; PRQBITeRI, presbileri; 
par inversion, ne: CICIO, Cincio. 

F, au commencement, ^r,/r<? ou/n ; FRARIA, F(p;ranVi ; FDIOI , 
Frederici, 



&, 6", au commencement, gen, ger, gra : &eR.JlLIS, generalin; 
6*MAIII, Germant; S'Oe, gracie; au milieu, ger^ gist, gn, gra : 
GKVGia y Gaugerici; 0)RG'R , magister; MRGO , magno; NIG'GVRTG , 
Nigraciirte. 

iÇ, au commencement, hen^ her^ hu : f^Rldl, Henrici; IJBTI, 
Herberti; IJC, HugotUs; au milieu, ^, Aa», A«, her : CI^NNI, Channi; 
lOf^lS , Johannis ; MRTffl y Mathei; TiJSHVRII, thesaurarii; GfyJRDl, 
Gherardù 

ï, au commencement et au milieu, wi, et surtout in : SïPijO- 
RIARVS, Simphorianus ; ÏSVLH, Imuîa; OimtÏPRG, Cantinpre; 
*vT0IG, Provincie; et, par inversion, mi, ni : GOÎTIS, comitis; OH- 
QOTCI, canonici. On rencontre aussi eri, ri : BVXÎil, Buxeria; DOG- 
TOIS, doctoris. 

R% au commencement, ka, her : R'ROLI, Karoli; R'GOVe, 
Kercave; au milieu, ker : DVRR'RG, Dunkerke. 

. L, E, au commencement, fe, les : EGT, lector; EPIGIORG, lEs- 
piciere; au milieu, fe, 1er, les, los : GETI, elecli; GEIGI, clerici; 
GGGEIG, ecclesie; Ti)OEA, Tholosa; par inversion, il, ul : MEITIS, 
nUlilis; GAPITEI, capituli. Redoublelnent : VAEIS, Vallis. 

i£, au milieu, lia, llan, llar, lie, Ihl ou lier, llis: VU^GQllJRT, 
Villagenart; GABGidE:!, Cambellani; RICGtEn, Nigellensis; "^ItE- 
MVS, Wilklmus ou Willermvs; TOtES, tollin; par inversion, ell, 
m : Mmahn, MarœlU; ^fcE, Willelmus. 

M, M% au commencement, ma, mar, mel ou mer : MGR, magis- 
ter; HTINI, Martini; M'LOTO, Melloto ou Merloto; au milieu, man^ 
mar, men, mer, mur : HORMDIG, Normandie; IHRGSRT, Jakemari; 
RGMSIS, Remensis; TGMM'MAO, Temmerman; NAMGI, Namurci. 
Redoublement: GBÎÏQ, gemme. 

N, IF, au commencement, nos : HUI, nostri; au milieu, neti, 
no : LRVDVHSIS, Laudunensis; i^OOGOVRTG, Honocourte; et aussi 
ener, ran : GHRLLS, generalis; GÛQ% Grancia. Redoublement : VH- 
RGRGS, Varennes, 

Ô. Nous ne connaissons pas d'o marqué d'un signe abrévîalif 



i 22 > 

au commencement d'un mot. Au milieu, om, omi^ on, ou : PÔPOHB , 
Pompone; DÔHI, domint; CÔSVLV, consulum; CÔD, Coudun; par in- 
version, ioy no: MISGRATÔB, miseratione; MIÔR, minorum. 

P, F, *, au commencement, pavy pe, per, pr, pra^ pre, près y 
priy pro : pltUS^ Parisiensts; ^ROItA, Perona; ptfa, periti; PIORIS, 
primais; P^IS, pratis; PPOI, prepositi; PBRI, preshiteri; PMOG'GITI, 
primogentti; *P8, prope; au milieu, par^ pel, per^ pro : P6LLIMI, 
pelliparii; QA-VLO, capelle; iUPTOS, apertos; LB^PSCR, leprosorum. 
On le trouve employé comme lettre grecque P dans XPS, Chris-- 
tus; XPIANI, Christiani. 

cL, eu, (X, au commencement, que, qui, quo : cLviLLI, Que- 
villi; (UT8RI, Quiteri; qLhdaM, quondam; au milieu, qua, que, 
qui : SeOfAM, Sequanam; PesaxOOVe, Pesqueloque; 6*AVCLljNI, 
Gauquelini; QSQJQ^ , esquier. 

R, ff, R% au commencement, re : R'niGR, Renier; R6*IS, ré- 
gis; au milieu, ra, re, ron : FBTTKIS , fratris ; SGORTV, secretum; 
l)AIKVAL, Haironval; par inversion, er : Tl^eODRIQI, Theoderici. 
Redoublement : TGRH, terra. 

S', S, au commencement, san, ser : SGe, sancte; S^VV, servum; 
S^G'GR, sergent; au milieu, ser : MIS'HTOG, miseratione. Redouble- 
ment : RASG, Rosse. 

f, Wj T, au commencement, tar, ter, tra, tre, tri, tur : TDIF, 
Tardif; TVRU, Tervanensis; TSI6*RIGS, Trasignies; TOOT, Trecensis; 
TNlf, Trinitatis; TRG, Turre; au milieu, tar, ter, tra, tre, tri, tro, 
tur, turc : HGOfl, Nectari; LIGTHRV, Licterarum; STTIS, stratis; 
BGTMIGV, Relremieu; VTVSa, utriusque; PGTUIE, Petronille; Gfi- 
TGH, Caturcensis. 

V, V, V% au commencement, un, ver, vi, vir : VIVSITHTIS, 
universitatis ; VVIR, Vervin; V'DVG, vidue; ÛGISLTO, virgulto; au 
milieu, um, un, uo, ver, vetji : OOLVBN, Columbensis; BRVVILGR, 
Rrunviler; OJSD, quod; Rivn, Nivemensis; ALVIH, Alvemia. 

yi7', au commencement, willel, tvir : '^'MVS, Willelmus; '^'TON, 
Wirton. 



X, au commenceiueiit, eniployé comme lettre grecque dans XPE 
et XANI, Chrisie et Christiani. 

y et Z n'ont pas, croyons-nous, reçu de signes abréviatifs. 

DISPOSITION MATÉRIELLE DES LÉGENDES. 

Les légendes suivent d'ordinaire le contour extérieur du sceau. 
Elles sont par conséquent, selon la forme des types, circulaires, 
ogivales, ovalaires, triangulaires, carrées, en losange, polygonales, 
festonnées, etc. En général, elles occupent une seule ligne. Lorsque 
cette seule ligne est insuffisante, elles envahissent le champ. On 
en rencontre même sur deux lignes, principalement dans les types 
circulaires. 

11 est, croyons- nous, inutile de montrer des spécimens de lé- 
gendes simples contenues dans la bordure du sceau; mais nous 
dirons quelques mots de celles qui, n'ayant pu trouver une place 
suffisante sur le contour du type, finissent dans le champ, et par- 
fois même, ce qui est plus rare, y commencent. Sur le sceau aux 
causes de l'abbaye de Marchiennes, en i3ii, l'inscription finit 
dans le champ par quatre lignes horizontales : 

AD 
CH 

sv 

AS 

Ad causas, 

La légende de Raoul, fils de Barthélémy Le Bret, en 1227, se 
termine dans le champ en trois lignes : 

mei 

Le BR 

eT 

[Bartholo]m€i Le Bret. 

Dans le type du chapitre de Saint-Pierre d'Anderlecht, en 1 i gB, 



la (in de la légende se Irouve transportée sur une banderole que 
tient le saint patron. On lit autour du sceau : SICILVM ahdaR- 
LECTEHSIS 6ai!E BEATI , sigtllum Andarlectenti» ecckste beati, et 
sur la banderole : PCTRI, Pétri. 

Un exemple de légende commençant dans le champ se voit au 
deuxième contre-sceau de l'officialité de Meaux, en ia56. Au mi- 
lieu est écrit OVRIA, euria, et autour MELDOItSIS, Meldentis. Le 
même fait, mais plus curieux, se présente dans le type de Gamier, 
doyen de Sarcelles, en 1319. Le nom du doyen est ainsi gravé 

en monogramme dans le champ : jr^f Gamerim; la suite de 

l'inscription , D6CAnvs • 'OQ • ceRCELLA, decanus de Cercella, oc- 
cupe la place habituelle sur le contour du sceau. 

Un monogramme se trouve également dans le champ, au sceau 
d'Hervé de Montmorency, doyen de Notre-Dame de Paris, en 1192: 
seulement, ici , il est indépendant de la légende. Le type oITre cette 
particularité que l'inscription, en ogive comme le sceau, s'inter- 
rompt à sa moitié après le mot Ilervei, continue dans un cercle qui 
renferme le monogramme et reprend ensuite la seconde moitié de 
l'ogive, où elle finit. En voici la disposition : 



Au centre, I« monogramme : Hervens. A drailu, le commence- 




25 )^4— 

ment de ]a légende : sigtllum Hervei. La suite, dans l'inscription 
circulaire qui entoure le monogramme : de Monte Morentiaco. A 
gauche, sa fin : Parisiensis decani. 

Le sceau du chapitre de Notre-Dame de Paris, en 1216, offre 
au centre un autre monogramme au nom de Marie : 
Ave Mariay et porte sur son contour la date de son re- 
nouvellement. 

Uinscription complète de la légende proprement dite à sa place 
ordinaire n^exclut donc pas la présence d'autres textes dans le 
champ. Il n'est pas rare, en effet, d'y rencontrer des caractères 
tantôt symboliques, comme A et (0, alpha et omégay tantôt dé- 
signant le personnage figuré. Les lettres grecques A et (0 accostent 
la Vierge, dans le type du chapitre d'Evreux, au xu* siècle; elles 
accostent une fleur de lys, au contre-sceau de Geoffroi de Tressi; 
évoque de Meaux, en 1909. En ii5i-ii6i, l'image de l'évêque 
d'Auxerre, Alain, est accompagnée des lettres AL A RVS, composant 
son nom, Alanus. De même, aux côtés de la figure de Guillaume, 
évêque d'Avranches, en 1198-1210, on lit : PT OE, PtoUmms, 
son surnom. Dans le type de l'abbaye de Cysoing, le saint patron 
est accosté des mots ^ GALIXTVS , sanctus Calixtus. 

Des inscriptions dans le champ reproduisent encore des textes 
liturgiques, une maxime, une sentence que s'est appropriée le pos- 
sesseur, ou même sa devise. C'est ainsi que dans le type de Jean, 
abbé de Saint-Augustin de Térouane, en i38i, on remarque sur 
les genoux deTévèque d'Hippone, une inscription portant SVRSVJR 
aORBfl IdUGIRVS . . . , sursum carda habemus . . . , et l'abbé tient 
une banderole avec ces mots : RG6G 0RG6GIII TWiH, re^egregem 
tuum. 

L'invocation Dfl PflllG DOnG, da pacem^ Domine^ se lit dans 
le champ au sceau de Nicaise Cuvelier, procureur d'Artois au bail- 
liage de Saint-Omer, en 1 365. La bannière de Jean de Ligne, sire 
de Bailleul et chambellan du roi, en 1/106, porte sa devise : faite 
le bog, Faire le doy. 



— «< 26 > 

D'autres sceaux désignent le monument ou l'objet figurés. En 
effet, au type de Tofficialité de Soissons, en iâ/i3, le mot Suemo^ 
en deux lignes, se trouve gravé sous le monument représenté: 

sves 
sio 

Au bas du sceau du chapitre de Cantorbéry, on remarque l'in- 
scription, mûri metropolis tsti. Le bras du martyr, reproduit sur le 
sceau du chapitre de Saint-Mammès de Langres, est accosté de ces 
mots : brachium beati Mammetis. 

Certaines inscriptions dans le champ expliquent l'action qui 
s'y passe. Le sceau de Conon de Béthune, en 1202, représente un 
hommage et porte le mot MERCI, merci. Le mot IVRA, /wra, se 
lit au-dessus d'un personnage qui fait prêter un serment, dans le 
type de l'officialité de Cahors, en 1209. 

Quelques-unes énoncent la date de la fabrication du sceau, 
comme dans le type du chapitre de Notre-Dame de Paris, où la 
date 1222 est ainsi désignée : 

XXIP 

Le chapitre de Saint-Outrille de Bourges, en 1286, représente 
le saint accosté de fi ly lï OrQ — X'X IX, anno Domini laap, sur 
deux ligues verticales. 

Nous avons dit qu'il existait des légendes doubles, surtout dans 
les types circulaires. Les inscriptions concentriques ont été em- 
ployées lorsqu'une ligne ne pouvait renfermer le nom, les titres 
et les qualités du personnage, comme c'est le cas, par exemple, 
sur les grands sceaux de Philippe le Bon, de Charles le Téméraire 
et de sa fille Marie. D'autres fois, dans ces sortes de légendes, une 
ligne est consacrée au nom et à la qualité du possesseur, tandis 
que l'autre contient une sentence pieuse, une invocation. Au sceau 
ogival de Pierre de Colmieu, prévôt du chapitre de Saint-Omer, 



en 1 236 , on iit à la ligne extérieure : nothh fac Hici^l DOMiHe 
VIA m (XV AM HMBVLQH, ttotam foc michi. Domine, viam in quam 
ambulem, et à ]a ligne intérieure : S' PSTRl DS COtt: ICO PRS- 
POÏ s» fiVDOM, sigiïlum Pétri de Colbmedio, p^eposili Sancli Audo- 
mari. Il est des cas spéciaux où l'une des deux lignes traduit en un 
autre idiome la ligne qu'elle accompagne. Le type de Philippe, fils 
de Baudouin, empereur de Constantinople, porte deux légendes 
concentriques. L'extérieure est en langue latine; l'intérieure, en 
grec, donne la traduction de l'inscription latine : 

& PI)IL'iÎ>I fil imPORA f^eRSDIS I«II 

Sigilhim PhU^pi,JUii imperatûrU heredii imperît. 

C«P' «IL nOP*VR 

Sl^pvyit 9tXhnov Uop^poyswïjrov 

On rencontre certains sceaux portant leur légende entière écrite 
dans le champ en lignes horizontales. Ces inscriptions transversales 
se remarquent sur les bulles papales. Le revers du type ogival de 
Hugues II, archevêque d'Arles, en iai6, présente une légende 
ainsi figurée : 



SigiUum tnncli Trophîmi, Ihpsu Chritti discipuli. 



— «< 28 ). 

Des inscriptions verticales se voient aux bulles des papes dans 

les mots 

S et S 

P P 

e R 

T V 

Sanctiii Petruê. SancUu Paubu. 

Dans le type du chapitre de Saint-Mammès de Langres, en 
i3o7, le bras du martyr est encore accosté d'une inscription ver- 
ticale, mais les lettres sont posées dans le sens transversal, et les 
deux côtés de Tinscription se font vis-à-vis : 

OBI 

(A 

Braehium beau Manunetis. 

Citons encore, comme une exception des plus rares, une légende 
gravée sur la tranche d'un sceau. Le fragment du type de saint 
Thomas de Gantorbéry, en i s63, conservé aux Archives nationales^ 
porte sur la tranche une inscription dont il ne subsiste malheureu- 
sement que les lettres ORA répétées deux fois. 

Il nous reste à mentionner, en terminant, une disposition des 
légendes toute particulière. Nous voulons parler des inscriptions 
placées sur un ruban ou phylactère enroulé à ses extrémités, et 
qui suit dabord assez régulièrement le contour du sceau; mais, à 
mesure qu'on avance dans le xvi^ siècle, l'espèce de banderole qui 
porte les caractères se mouvementé, se replie sur elle-même, dé- 
crivant des festons, des guirlandes tordues, les circuits les plus ca- 
pricieux. On conçoit les difficultés de lecture qui en résultent. 

Lorsque nous avons traité de la ponctuation, l'endroit oii com- 
mence la légende a été déterminé. Son point de départ se trouve 
à la partie supérieure du sceau. Il en est généralement ainsi, sauf 
quelques exceptions, que nous ne devons point passer sous silence. 



— M< 29 )*.— 
Dans te lype deTliierri 111, en 688-691, la légende comoiencé en 
bas. Il en est de même au sceau de Charles le Simple, en 931. 
Cette irrégularité, que l'on remarque de loin en loin à toutes les 
époques, devient plus fréquente à la Renaissance. Les sceaui de 
Jean l'Enlailleur, abbé d'Anchin, en i566, d'Arnoul Gantois, abbé 
de Marchiennes, en i565, présentent des inscriptions débutant 
à la partie inférieure. Pour les légendes à circuits accidentés, il 
n'existe pas de rè^e Bxe ; le point de départ est même quelquefois 
dîRicile à découvrir. 

La lecture doit donc en général commencer par la partie supé- 
rieure à droite, en suivant le contour, pour se terminer à la partie 
supérieure gauche. Les lettres ayant leur base dirigée en dedans, 
vers le centre du sceau , la légende offre la même direction que les 
lignes d'un livre. 

C'est par un accident des plus rares qu'une légende se trouve 
disposée pour être lue extérieurement. Les lettres ont alors leur 
sommet dirigé vers le champ du sceau, comme dans le type du 
chapitre de Saint-André d'Avranches, en 1 1 63. 



* 216'ILLVM : ABRINCEHSIS : iECt£ffi 

Sigillum Abrinrenilê wcfhs'tp. 



< 30 ). 

D'autres irrégularités sont à signaler dans les inscriptions des 
sceaux, irrégularités dues au caprice ou plutôt à l'imprévoyance 
du graveur. La plus ordinaire consiste dans des lettres tournées 
à gauche, comme a, dans 2I6*ILLVM, sigillum, au sceau de Simon 
de Montfort, en 1 1 gS , et dans MAi^IVS , Mahms, au sceau de Mahieu 
de Buires, en 1220. Ce n'est pas la première fois qu'on rencontre 
des S tournés en sens contraire. Les types des rois mérovingiens, 
Dagobert, Childéric, Childebert, en offrent des exemples dans leurs 
légendes. Les n onciales dans msVLSI, Inmlemts^ et PEROœsi, 
Peronensis, au type de Jean, châtelain de Lille et de Péronne, en 
1287, présentent une anomalie semblable. Quelquefois la même 
irrégularité atteint la légende entière. Sur le sceau de Jean d'Acy, 
en 19 23, Tinscription porte . . .KG • 2BNNA0I • MVJ. . ., qui doit 
se lire ...LVM • 10 Aimes DR.., sigillum Johannes d'Aci. . . Le 
graveur a écrit sur la matrice la légende telle qu'elle doit être 
lue, de sorte que sur la cire elle se trouve reproduite en sens con- 
traire. 

Il peut arriver encore que, par l'incurie du graveur, la légende 
soit figurée de droite à gauche, sans que les lettres suivent toutes 
la même direction, comme au sceau de Nicolas de Champagnes, 
en 1269, ..INAPAD : 880 : ALLOQIN : ff, qu'il faut lire : S^ 
NIQOLLA : DOS : QAPANI . . , scel Nicolla des Campantes. Les lettres 
G, LL, G, P ne participent pas à la disposition générale. 

Parfois c'est un mot entier dont les caractères sont intervertis de 
telle sorte que la lettre qui devrait être la dernière devient la pre- 
mière, l'avant-dernière la seconde, et ainsi de suite jusqu'à la der- 
nière place : IPX figure pour XPI, Christi, dans le type du chapitre 
de Saint-Quentin, en 1 178. 

On remarque aussi quelques lettres couchées, surtout des S. Au 
revers du type de Raimond Roger, comte de Foix, en 121 5, trois 
S sont ainsi figurés co. , , . Q09:ilTl<^ : FVXCoQn<^ . , , . . . comilis 
Ftuvsensis. En 1261, sur le sceau d'un clerc du Languedoc, nommé 
Raimond Capellier, on lit : «^ (JlRGl<^'BRl. , . sigilhim magislrt. , . 



— rt< 31 )<^ — 
Un Z couché, n» se voit au sceau de Jean de Baizi, au xiv^ siècle, 

Certaines légendes présentent encore des lettres gravées la tôte 
en bas, soit isolées, soit constituant un mot et quelquefois la lé- 
gende entière. Le sceau de Renaud de la Baste, chevalier, offre, 
en 1 2 /i 3 , un M ainsi retourné H : S^ ROG^IRALDI • De • HBRROLes , 
sigillum Reginaldi de Merroles. Dans le type de Ghilpéric II, en 7 1 6 , 
le mot Francorum est écrit bK VHS, pour FRANE. Sur le sceau de 
Gui le Forestier, après 1 i5o, le graveur a retourné toutes les let- 
tres de la légende : SHTQ) &ALOOHIS IsOH6SJL¥Hn , pour SILLO) 
CVI'DOHIS FOReSTRKll, sigillum Guidonis Forestarii. Cette inscrip- 
tion parait en effet sens dessus dessous; les têtes des lettres re- 
gardent l'intérieur du type , contrairement à leur disposition habi- 
tuelle. Elle se compose simplement de caractères tournés à gauche, 
si on la lit en deliors en commençant par la droite. 

LANGUE DES LÉGENDES. 

11 n'est pas indifférent pour le lecteur de connaître l'idiome em- 
ployé dans une légende. C'est à ce titre que nous dirons quelques 
mots de la langue à laquelle appartiennent les inscriptions des 
sceaux, bien qu'un tel sujet n'entre pas d'ordinaire dans le cadre 
d'une paléographie. 

L'emploi du latin a été le plus ancien et est demeuré le plus fré- 
quent; la langue latine n'a jamais cessé d'ôtre en usage. 

Des légendes en langue vulgaire se rencontrent dès tsio. Au 
contre-sceau de Blanche de Navarre, femme de Thibaud III, comte 
de Champagne, on lit à cette date : PASSAVAHT LQ MGILLOR, 
Passavant le meillor. En 1218, Grégoire, chanoine de Paris, fait 
graver sur son sceau : OISGHV VH Jïll il MON AMI, oiseau va mi 
à mon ami. L'inscription du sceau de Thibaud du Déluge, cheva- 
lier, en 19.37 porl^® ..IBHVT DOV DGLOVCG, . .ibaut dou De-* 
longe. A la date de 1 289, la légende de Philippe, femme de Hugues 



d'Antoing, s'exprime ainsi : S^ Pi^eLIPe De i)HIHes DAMe DAH- 
TOTc, seel PheUpe de Haines, dame d'Antoing. Nous rappellerons que, 
dès lâoâ, le mot français MERGI, merciy figure en exergue dans 
lé type de Conon de Béthune, frère de l'avoué d'Arras. Ajoutons, 
toutefois, que la légende circulaire de ce type appartient à la forme 
latine. 

Le passage du latm à la langue vulgaire ne s'est pas opéré brus- 
quement, sans transition. On voit apparaître des légendes mixtes, 
latines-françaises, vers la fin du règne de Louis le Jeune. En 1 177, 
nous lisons sur le sceau d'Adam de Walincourt : SI6*ILLVM ADE 
DE VALLEHCVRT, sigillum Ade de Wallencurt; en 1179, sur le 
sceau d'Eudes de Ham : SI6*IU: 'DOMIHI O'DOHIS D6 HAO>, si- 
gillum domini Odonis de Ham; et ainsi de suite, en 1 1 80 : fir i>eD6Ve 
D6 ODOHCI , sigillum Hedeve de Monci; en 1181 : SIG'ILLVO) '^AL- 
TGRO dE B0ZI6S, sigillum Waltero de Bozies. Il serait facile de 
multiplier les citations. Nous ferons seulement remarquer que c'est 
le nom de la seigneurie, le nom géographique du fief, que les lé- 
gendes ont commencé de désigner en langue vulgaire. 

Les prénoms en français ne se rencontrent que plus tard, comme 
par exemple au sceau de Guillaume de Cayeux, sire de Garency, 
en 1 s 26, sur lequel on lit : SI6*Ii:£:M 6*VILLEVME DE CAVES, 
sigillum Guilleume de Caues. 

Au delà des Pyrénées, les seigneurs emploient souvent des lé-* 
gendes en langue vulgaire. Duns le type d'un alcade de Tolède, 
en 13/17, l'inscription porte, en suivant le contour festonné du 
sceau : SGLLO DG DIG60 ARGLA DG TOLGDO , sello de Diego Arela 
de Toledo. Au sceau de don Alvarez de Luna, en i/i35, on lit : sella 

îre bon abat be luna conbeClaHe be caCltlla conît t^ Tant efiettatt, 

sello de don Alvar de Luna, œndestable de Castilky conde de Sant Este^ 
van. La légende espagnole de Rodrigo Diaz de los Ganberos, en 
1223-12 96, commence par le mot latin sigillum : SIOTLLVfïl BO- 

0816*0 DIA? De LOS CANBGROS. 

Une inscription dans un vieux dialecte allemand se voit au sceau 



33 >^ 



des boulangers de Cologne, en 1396 : segel fn hechtt i;o colen, 
S^el der Bechr izo Colen. D'autres types, appartenant à des sei- 
gneurs lorrains 5 tels que Gérard d'Esche, Henri et Jacques de Fe- 
nestrange, en 1 /ia5, offrent des légendes en allemand. Sur le sceau 
d'Ulric, seigneur de Fenestrange, en i363, l'inscription en alle- 
mand présente à son commencement le mot latin sxgillum. 

Il n'est pas rare de rencontrer, dans les types du nord de la 
France ou des Pays-Bas, des inscriptions en flamand. Le sceau des 
ceinturiers de Bruges, en 1/107, P^^^^ - * BITS : Die • ZGGbflfi • 
VA • D6R • BIGH flllGR • VA • BR^0b , Dits die zeghel van der rie- 
maker van Brughe. 

Deux bulles de Baudouin, empereur de Gonstantinople, portent 
à leur revers, en 12 67 et 1268, l'inscription grecque : 

Sur le sceau de Philippe, Gis de ce même empereur, on trouve, 
à la date de 1263, deux légendes concentriques, l'extérieure 
en latin, l'intérieure en langue grecque, traduisant la légende 
latine. 

Nous ne connaissons qu'une seule légende hébraïque inscrite sur 
un sceau appendu à un acte. Elle figure au bas d'une pierre byzan- 
tine gravée dont se servait le prieur de la Charité-sur-Loire, en 
1270, et se traduit par Imniânoû-êly travée nous DieuD. M. de 
Longpérier et, tout récemment, M. Saige ont publié plusieurs 
inscriptions juives. Toutes sont empruntées à des matrices de sceaux 
conservées dans différents musées ou chez des collectionneurs. 

On peut voir aux Archives nationales le cachet du sultan Mus- 
tapha m, en 1762; c'est un chiffre en caractères arabes entre- 
lacés. 

Des réparations exécutées à la cathédrale de Séez , il y a quel- 
ques années, ont amené la découverte d'une matrice de sceau ayant 

3 



34 

appartenu à l'un des patriarches d'Arménie du nom de Constantin. 
Sa légende est écrite dans la langue du pays. 

Nous arrêtons ici cette énumération. Est-ce à dire qu'il n'existe 
pas d'inscriptions en d'autres idiomes? Nous ne parlons que des 
monuments qui nous sont passés sous les yeux. 



LISTE ALPHABÉTIQUE DES MOTS ABRÉGÉS. 



A, Ade, Ayhnn, Andrée, Amaldi, Ay- 
monté, 

ABATISSQ, abbadêse. 

RBW, ABB, àbhà, àhhàis, ab- 

BAT, àhbàl\ iBBATÔ, ABBA- 
TISS, ABB'G, ABBl, abbatts, ah- 
baUsse. 

ABBÎe, abbatie. 

ABBIS, ABBIS, àhbXB, abbatis. 

ABBlSSe, ABBTsSQ, abbatisse. 

ABBISVItE, ABBISVILLG, Abba- 
tUvilla, Abbatismlle. 

ABB^S, abbas. 

ABBTIS , abbit5 , abbatis. 

RBBVlhE, ABB^ILLA, Abbatis- 
viUa. 

ABOVIid:, Abevilie. 

ABIAii, ÂBIAIPS, AmbianensU, 

ABIS, oitott. 

ÂBOai>T, amboekte. 

ABRIR, ABRINC, ABRINGBN, 

ARniGeHGi , ABRinaens', 

Abrineensis. 
ABSÊTIA, absentia. 



abhS, abbatis, 

ÂBVLÔ , ambulem, 

AQAD, académie, 

ÂGI> A6*£I , archangeU. 

ac](feol, AcheoU. 
AGI^ID', archidiaeoni. 

àCf/VXy Anchin, 

àCtpiltàXt, Acqmtame, 

AD A, Adam. 

ADBGATeSIS, Afideem>enns. 

ÂDG6*, And^avénsis. 

ADMI, ADMINISTRAT, administra- 
toris. 

ADMORIAE, admomaUum. 

ADRIÂ, Adriaen. 

RDRie^Andrie. 

ADVOG, ADVOGAT, aA>oeati. 

AO, Aleaume. 

ŒCEEAS, ffiGGEIQ, iEGEE, aeek- 
tiw, œcchêie. 

AOE, AeUdis. 
A6* ATI> , Agathe. 
A6*AT^H, AgaAensû. 
ÂCBLIAGBR, AngeUacenêis. 



'Kt»( 35 )•%*• 



RGQÏt^ , Agennensis. 
Â6*IHQI, Angiaci. 
àfgltltB, Angietes. 
RGElRQÏi, AngeUacensis. 
ÂG^LICRNE, Anglicane. 
RGW, Agnetiê, 

RGRBMd , Agremont, 
RGS, Augustus. 

RE, Alluye. 

RLff, Alberii. 

ALBAR, ALBANeti, Alhanensis. 

ALBION, AWiensis. 

ALBIN, AUiniaco. 

ALBOmOTB, Albamonte, 

RhBOÛ, AlbonensU. 

H^BÔnOCO, Albomoco. 

ALBTI, ALB'CI, ALBTI, Alberti. 

ALGi^, ALGI^IAOeir, Alchiaeensis, 

JLDBT^, Aldebertus. 

ALDeCI>Oir, Aïdeghonde, 

ALOGON, ALONG, Alenconii, 

ALÔiSOR, Alentan. 

âlcXâitn, Alexandri. 

AL6*, Algie. 

àhxiitn, AUxandri. 

BLORBl, Almariei. 

RECni.Alermi. 
ALN', ALNBt, Alneto. 

ALR, AbiensU. 

allUtêtl, Alnetentis. 

H.SAG, Alsade. 

AL%, ALTISIODOB?, Altissiodoren- 
ds. 

ALTIVIL, AbimUaris. 
ALVIA, Abemia. 
ALVnie, Aherme. 



àVXi Amiens. 
ASnÂDO, Amando. 
RMRVBI , Amaurici. 
AMB', amib, AMBIA', AMBI AS- 
SIS, AMBiAn, ambtan, aoo- 

BIANe, AODBIANON, ambtft- 
nen, AMBIANSIS, AmUanis, Am- 
bianensis. 

AMBOSI, Amberoêi. 

AMBE, Ameline. 

àVXXiB , A jnS' , a miens. 

ANATO , Anatolii. 

ANiy, Andrée. 

fflDBGBYAR?, Andeceyarum. 

ANDB&, aubêff, ANDBG^AVBR, 
ANDB6*A VOB? , ANDG^A/^IS , 

Andegavensis , Andegavorwn, Andega- 



ms. 



ANDIG", Andigavensis. 
ANiyLIAGV, Andeliacwn. 
ANDB?, Andrieu. 
ANFRBVItE, Anfrevilla. 
ANCBE, Angélus. 
AR6*BLIAGBN , Angeliacensis. 
AN6*E, attgr, AN6*LE, Anglie. 
RHGEl^Angeli. 
attglotÛ, Anghrum. 
ANIGIBN, Aniciensis. 
ANIS, Anisiensis. 
AfNBVIE, Anneville. 
liÛ0, anno. 
ANTHÔE, Anthoine. 
ANTOÎC, Antoing. 
ANTON , Antonius. 
ANTVBRP, Anlvcerpiensis. 
APAODIB, Apamiensis. 



:\. 



+#^ 3G )•€*- 



HPQI, apostolici. 

HPiy, apud. 

APEI , apastoli. 

APLiae, aprtCe, apostoUce, 

APLIOI, apostolici. 

HP£ORV, apostolorum. 

APPAMien', Appamiensis. 

AJRTOS, apertos. 

A9i aquis, 

Aa^neiO, Aquineio. 

AOLM, aquam. 

AavëSIS, Aquensis. 

AaVIOINaTeH, Aquidnaensis, 

AaviT, ftqmtati, AaviTAHOR?, 

Aquitanorum. 
RBI^ arehidiaconi. 

ARAC, Aragonie. 

ARB , Arbert. 

ARBAZiëS, Arbaziensis, 

ARG, ARQi^, atcl^\ archidiaconi. 

RKOH.archidux. 

ARGI>I, ARai)Iiy, arehidiaconi. 

fttCytu y arehiducis, archiducisse, 

ARai)IDI, ARGI>IDIA, ARQI7I- 
DIAQ» ARGI>IDIAO^, ARQI)I- 
DIAOO, AROI)IDIAQOI, atcl^t- 
btâCÔt, archidiaconi» 

ARai>IDIAQ0H9, arckidiaconus. 

ARQHIDVC, archiducis. 

ARCHIDVOV, arcl^tblUrfi, archidvr 
eum. 

JRQI^ieP, ARGI>iePG, ARCHie- 

pT, arcH^t, ARGHiepis', ar- 

GI>iePISGP, ARGI>iePS, ar- 

chiepiscopi, archiqnscopus, 

ARGI7IPBI, ARGI>IPBRI, ARGI7I- 



PReSBB^I, ARGI>IPSBITeRI« 

archipresbiteri. 

ARGILE, archangelus. 

ARD , Arduini. 

ARBLAT, ARBLATeN, ARB- 
LATBSIS , ARBLA^R , Arelaten- 
sis, 

ARBRTIBR, ArenUires. 

AREP, archiepiscopi, 

ARB VBLS , Arenvels. 

AR6*, Argentoni. 

ARG'BGIIS, ArgencHs. 

ARGUENT, argenlm, Argentinmms. 

WgHl^atl, Argenikan. 

ARIBR , Ariemis. 

ARIBPI , archiepiscopi. 

RKIBSIS , Ariensis, 

ARIBT, Arjenton. 

HILON , Arlonis. 

ARIR, Armaniaci. 

ARMÂDI, Armandi. 

ARM6*R, /RMI6', ARMIOT, AR- 
MI6*RI , armigeri. 

ARHEI, ARRVLP, ARnVLPiJ, Ar- 

nulphi. 

ARPIS, archiepiscopus, 
ARQIRII, Arquerii. 
RKTf) , Artcke. 

arïl&es' , AnhesH. 

ARCIS^, Artisien. 
ARTVR9, Arturus. 
AR VeRHQÇ , Arvermrum. 
iRVniB, Arvernie. 
AS AIE, Ansaviler. 
ASTBN, asfen, Astensis. 
atbti, AUrebatensis. 



►«-©•( 37 )•«-»- 



HTiJ, Athoyson. 

ÂTI>OR, RTlyOniO , Anthonîo, 

HTOL, atque. 

HTRHBHTën, Alrabalensts. 

R'ERRE'BQ, Austraberte. 

ACROB, HTReBilT, HTRGBJl- 
TBR, RTReSHTenS, Atrehaten- 
sis. 

HTT, HTTB, HTTBHTefi, àtthOr 

feu, ilTTBHTn, Attrebatensû. 
HTTBRTV, Avrebaium. 
HTTRHBHT, AttrabatensU, 
HTTReB', HTTReBHT, HTTRG- 

BfiTeN, aHrebâîen, ht-rs- 

BHTR, HTTReBHTST, HT- 

HOBIF, Aurebato, Attrebatetisis, 

AV, Aurelianensis. 

RVR, aquam. 

RVW, Aubert. 

HVBW, HVB'TI, Auberti 

AViy, âttu , Audoeni, Audomari, audi- 
taris^ 

/VDBGRT, Audbertus. 

HVDGG'ÔDe, HVOeG'VDe, Au^ 

èBgonde, Audegunde. 

iivDî, aîihï0i0, HVDiTOR?, au- 

bttOt , audttorts. 

RVDO, RVDOM, KVDOMJR, Au^ 

domari, Audomaro, Audotnarum. 

AVDOH, Audoeni, 
âttvÔtt, Audomari. 
àVitàU, Avendale. 
HVën*, Avesnensis. 
AVeSN, Avesnis. 

RVG, RVG' RFG, Augi, Augustini, 
Augustus. 

âftgue, Auvergne, 



RVGT'S, Auguslus, 
RVG"VU, Augerun. 
RVGVS-B, HV6'VST9, Augustus. 
RVIQ« , Aujeron, 

AVIR, AVIRIONOR, Avinionis, Avi- 
nionensis, 

RVW^ Aurelianensis, 

AVRAICêSIS, Auraicensis. 

aUtêcl^eS, Avrenches, 

RVRGE, HVReLIHN, AVRO- 
LIAN6HS, Aurelianensis, 

âUtetlC, Avrenches, 

AVRGV, aureum, 

AVS , Austrie. 

AVSAE, Ausalotds. 

AVST,âtl0Îê, AVST»,ftttSÏt, Aus- 
tria, Austrie, 

AYSTReC, Ausiregesili, 

AVT, AVTI, AVTIS, AVTISIOiy, 
AVTISS^, AVTISSIOiy, AVTIS- 
SIODOB^, AVTISSIODOReN , 

Autissiodorensis , Autissiodori. 

AVX, AVXITANGN, Auxitanm- 
sis, 

AYMOTS , Aijmonis, 

B, baronnie, Bcrnardus, Bertrand, 

b, bastart, 

B M, Béate Marie, 

B T, Beati Thome. 

BABAINVIiiE, Babainvilla. 

BAOVL, baculo, 

BAD, BADEN, hÙtÛ. BADESIS, 

Badensis. 

BAD^, Badweiler. 
BRliX., Bailliolo, Bailleul 
baxll, bailliage. 



BAIOG', BAlOaeir, Bajocetms. 

BHIVHVItE, BHIVVIfcE, Baiun- 
villa. 

BRuy, ballant, Baiduki. 

hàlltVit^ banlieue. 

BRhE, hallie. 

BALLI, hallivi. 

BAU^ie, ballivie. 

BHLLIV, hallivi. 

BALMGR, Balmensis. 

hàVXbttfiiVi, Bambergensis. 

BAP, Baptiste. 

BAPALÎn, BAPALMëSIS, Bapal- 
marum, Bapalmensis. 

BAPSn, Bapaume. 

BAPT, Baptiste. 

BAR?, Barri. 

BARBêOI^On, Barbenckon. 

BARG, Barcelone, 

B ARG^ , B ARGI>ë , B ARGI>I , 
BARG^n, Barchinone, Barchinonen- 
sis. 

BARiy, Bardonay. 

BARO, baron. 

vAtOn, baronis. 

BARR, BJRKy hùXXiU, Barrensis, 
Barris. 

BART^, BARCI>OE, BAR'EO- 
LOO), Bartholoinei. 

BAS, BasUensis. 

BASIE, Basilensis, basiliee. 

B'ATe, béate. 

BATI^ON, Bathoniensis. 

haVàW. Bavaria. 

BAVA», hàVài. Bavaria, Bavarie. 

BAViy, BAUDUT, Bauduin. 



38 )^— 

BAVC, Baugerium. 

BASG^enG, Baugenciaei. 

BAVa^eGGIO, Bauquerceio. 

BRVVEe^Bauville. 

bâjtl, Baziliensis. 

B'GBVRB, Breceure. 

bCVi Binchio. 

B'GH ARD , Berchardi. 

BO , béate, Benigni, Brie, 

B8An, Beania. 

BE JRH , Beami. 

B8 A VSnO h€ROG , Beautnont - le- 
Boger. 

BGAVMÔT, Beautnont. 

BG6*inALI, Beginalium. 

BG lOGO, Belhjoco. 

BGEIVAU:, Bellivallis. 

BGtE, Bellieadri. 

BGLLAMAR^, Bellamara. 

b^Ilt, BélUmontis. 

BGLLI l.Bellijoci. 

BGLLiœOHTGS , Bellimontensis. 

B8LL0 MAI, BelloManso. 

BGLLOMON, BGLLOMÔTB, Bel- 

lomonte. 

BGLLOnT, Bello/onte. 

BGLLO VIDB', Bellovidere. 

BBEMARB, Bellemare. 

BBLV, BBLVA, BBLVAG, bel- 
WCi, BBLVAGGH, BBLVA- 
GBIF,BGLVAGN, Belvacensis,BeU 
vacum. 

BBHB, benedicta. 

htnÙ\ BBnBDGI, benedicH. 

BBRBDIGTV, benedictum. 

BBaV, Béque. 



^ 39 )k-i- 



B6R, Bermrdi, 
BeRQ6*ARII, Berengarii 
BBRBTIGBBI , Berengem, 
B8RFRIDV, berfridtm. 
BQR6*^ Bergis. 
BORG^ëSIS, Bergensit. 
BORNA , Bemardi. 
BeRNAYeRSPP, Bemayensium. 
htntVllB\ Bemetuis. 
BGRT, Bertrand, Bertrandi. 
BORTI^, Berthohmei. 
BQRTRÂI, Bertrandi, 
BGT, BHmie, 
0(tf , heate, 
BBB'Ç, Betkuniensii. 
BBTHECOVRT, Bethencourt, 
hefffU, BGTI^Vn, BethunU. 
httvXUU, Betremieu. 
BQTVNF, Betwiia. 
BQVMOT, Beawnoni. 
BQVIR, Bevema. 
BQVNE, Beveme. 
BeUVavê, Bewerquen. 
ht]^iU, Beyeren. 
WGBH, Bergensis. 
B'G^I^en, Berghen. 
B'G^IS, Bergis. 
B^6*N, Bergensis. 
bG'OIE, Burgovie. 
WifEOSaV, Bartholomei. 
BI, Bl, beau, Bituricensis, 
BIALSnO^T, BialmonL 
BIAVP, Biaufort. 
BIAVMÔT, Biaummi. 
BieRR§6*IQR, Bierrengier. 
BIS^, Bisuntinenm, 



BlSÔaiO, Bisoncio. 

BISVHT, BISVT, Bisuntini, Bisunti- 

nensM. 
BISVTG, BISVTine, Bisuntine, 

BITER, BITORROn, Biterrensis. 

hififOlw , BrUhoHo. 

BITVR, BITVRIG, BITVRIOGn, 

Bituricensis. 

BLÂCie, Blangie. 
BERKBWG^B, Blankenberghe. 

BLARem', Blakeman. 
blfttnnit, Berlammont. 
BUHR, Blankenberg. 
BLB, BlesU. 
BLQBReBÂT, BlebrebofU. 

BLeS, hUB\ BLGSBN, BLOSIS, 

BLQSH, BleseMis. 
BELOMÂSO, Bellonutnso. 
BELOMOTO, Beilomonte. 
BEODO, Blonde. 
BLÔQeL, Blondel. 
bNAIO, Bemato. 
BNART, BemarL 
BTIAY, Bernay. 
BHDICTVM, benedictun. 
B'NERII , Bemeni. 
BNOT, BumoL 
BOGOHVIfcE, Boconvilier. 
BÔDBVILe, Bondevile, 
BOBSn, bol^C, Boemie, Bohemte. 
B0L06* , Bologne. 

BOLOn, BOLONIB, Bolonie, Bolo- 
niensis. 

BOR, BOH, Bononia, Bononieims, 

BOHAVAtE, Bonavalle, 

BONE. hntinp. 



►«•( 40 )•#♦ 



BONBBOS^, Bonehosc. 
BOHOiÇ , Bonekem. 

BÔHGVAL, BOneWill£, Borne- 
val, Bonewallis, 

BORieff, Bannières. 

BOnOnieSIS, jSono;it>im«. . 

BONV, bonum. 

URbOUra, Borbonensis, 

B0RD6inVIE, Bordeinvilla. 

BOReLr, Borelier. 

BORG^n, BORCTl, Borgne, Borgui- 
gnon. 

iSORV, beatorum. 
BOSaVILEO, BosquiUon. 
BOS^OBTI , Boêcoroberlû 
BOTBE, Boteler. 
BOVaOVItE, Bouconvilla. 
B0VDIN6*I>§, Boudinghent. 
BOVLBHG", Boulengier. 
hoUXhoUU , Bourbonnit. 
hoUXgfXt, Bourgoigne. 
(ûtttgtttgtld, Bourguignon. 
BHfl, Berengarii. 

BRA, BRAb, brab, hvàhàcu, 

BRABiUV, btakn, BRABAN', 

BRABiWT, brabâf, brabâ- 

TIA, Brabant, Brabantia, Brabantie, 
Brabancie. 

BRAD, bràbetnrgêu. bràbembur- 

gf ttS , Brandemburgi, Brandembur- 
gensis. 

BRAIF, Brane. 

BRÂTULIS, Brantulis. 

btu, Bemardus. 

BUDAL, Berdal. 

btcbâ, Brebant. 



BRITAR, BRifnT, Britannia, Bri- 

tanme. 

BRIVATOn, Brivaiensis. 

BRïXlQÛ.Brixiensis. 

BRT, Bertrandi. 

BKTQVlht:, Breîevilla. 

BRVERIEHS, Brueriensis. 

BRVC, BR VG'^ bnig', BRV6*eRS^ 

BRVG'S', BRVG'CiJ, BRVG'I^, 

Brugensis, Brugis, Brugghe, 

BRVVILBR, Brunviîer. 

hxnxtW BRvxeLLon, brvxql- 

LH, Bruxellensis, 
B'SeG'AVT, Briêegaut. 
B^AVB, Bertaut. 
BTGEe, Bretele. 
B^OLOB, Bertelot. 
BrrijOLO) , Bertholomei. 
B5I , beati, 
B'Bim.Bertini. 
B^NDI, Bertrandi. 
BTOLDI, Berloldi. 

BTRA, bTRÂDI, BTRAHDI,B«r- 

tran, Bertrandi. 

BTRAini , Bertranni. 

bnCtgâl, BueiganL 

BVGIL, Buciliiê. 

BVGVIfcE, BueviUa. 

hvA , Bukingham. 

BVR, BVff, Burgundie, Bures. 

BVRŒ6*ALQI, Burdegalensis. 

bntbtgalfÛ, Burdigalensis. 

BVR6'^ Burgensiwn. 

BVRC, bttrg, btttg^'. Burgundie. 

BVRG* HOVV, Burgum Novum. 

BUR6*en, Burgmisis. 



.( 41 )•#+ 



BVRG'eNS', burgeiisift, bvrg'g- 

SIV, burgensiutn. 
Burgondia, Burgtmdie, 

EVRcvoiE , fturgôbie , bvr- 

G'VHS Burgundie. 
BVRG'V NOVV , Burgum Novum. 
BVTe£, Butelier, Boulelier. 
BVXTA, Buxeria. 
BXeLeNSIS, Bruxelensis, 

G, clerc, cornet, 

G S^, contra etgUlwn, 

QA, Cameracensis , camnici, causas, ca- 
valieri. 

GÂBOLLAni, QRBeha, camheU 
lanù 

thbttimî^ Camberone. 

GÂBIIS, Cambiis. 

QEBIE , G ABILON , G ABILORBR , 

Cabilonensis. 

GABVLON, Cabuhnis. 

GÂGOLLARII, cancellarii 

tàt, GAiy, Cadomensis, Cadomi, car- 
dinalis, 

C&bdDftttK, Candavaine. 

GÂDBLieR, Candelier. 

GADOM, Cat^Omen, Cadomensis, 

Cakbr, QALABR?, Calahrie. 

GALHIATV, Calniatum. 

GALVIMOH , GALVIMONTN , 
GALVIMÔTIS, CahimonUnm, Cal- 
vimontis. 

GHLVOm' GALVOMOT, GAL- 
VOMÔTG, Calvomonte. 

GAM, Cameracensts. 

GASn'A, caméra. 



GAMAG', camac, gahagbr, 

Catll'aCntSt0 , Cameraeentis. 
GAMÂGeSIO, Cameracesio. 
CàVXàCiStS , Cameraeensù. 
GAMAR, Camar, camerarU 
Camanat^, camerariatu», 
GASnOG', GAHGff, GACDGRÂ, 

caméra, GAO)GRAG^ gamb- 

RACEIS, GAMGRAGGir, tàr 

meraireâ, gamgraggn-s, ga- 

MERACËSIS, GAICRAQSIS, 

Cameracensts. 

CAM6RARI9, camerarius. 
GAMORG, Cameracensis. 
GAœiE, Camilliaco. 
GAHP , Canqfis. 
GAMPGLLGR, Campellensis. 
GANR?, Cameracensis. 
GiH, G An, Caft, canoniciy Caxipis. 
GANGGbE, GANGGldiai, cancelUir 

m ■ 

ru. 

.CAHDEE, Candelis. 

GANI, GANIG, GANÔ, GANOI, 
GAnOÎGI, canonici. 

CatlÔtC0t1t, canonicorum. 

GARÔn, GARORT, Canom, cano- 
nici. 

GANOHIGOB^, canonicorum. 

rattfebntgettSr, CantehrugensU. 

GARTT, Cantin. 

GAHTTPRG, Cantitnpré. 

GARTOff, canioris. 

GAHTVRIGR, Canturiensis. 

GAHVItE, Canville. 

GAOI, canonici. 

GAP, capellani, capituli. 

GÂPAN, Campanie. 



< 43 



QAPG, captemi. 

GAPD, eapud. 

GAPDAVBNe, Canq^davine. 

GAPGldi!, capella, capelîarii. 

Capellfti, GAPetEI, eapellani 

OÂPOLUS, CampeUU, 

GAP'I, coptVtt/t. 

GÂPIS, Campis. 

GAPIT, capitum, 

GHPITEI, GHPITVE, GHPE, ca- 

pÛtt/t. 

GAPET, GAPLT, Càfli, eapeUani, ca- 
pûuli. 

ORPiX, QRPtEl, eapellani. 

GÂPS, Canapet. 

GA-PSie, Caprosie. 

GHPf, GHPWCRV, GHPTIVCR, 
GAPTIVORV, CaptÔt, eaptivorum. 

GAR, Cât, eardinalis, Carcassonensis , 
caritatis, causarutn. 

GARG, GARGASBNSIS, GAR- 
GASO, GARGASSOn, Careas- 
sona, Carcassonensis. 

CfttCf , carcere. 

GARD", CàXb, GARDin, GARDI- 

NA£, CàXtimW eardinalis. 

GHI.B, CarenUmiensis. 

GAR§GI)I, GARGGI, Carenchi, Ca- 
renei. 

GARIOLE, Camiole. 

GiRMOE, CarmeltUr, Carmelitarum. 

GARIF, Camotensis. 

Canit0l\ Camiole. 

GJRndîS, GARHOf, GARNO- 
TON, GARHOTÔSIS, GARNO- 
TR, GARNOTS', Cnrnoianm. 



GARÔ, Canm. 
GAROL, Carohu. 

GARPBNT, GARPÔT6R, CKJft- 
tter, GARPR^^ GARPÔTieR, 

carpentarU, carpenter, earpentier. 

GARSTIAQ', Carstiaen. 

GARTVS',Carfel0', GARTVSien', 

Cartusie, Cartusiensis. 

GÂS , Câ0 , causas. 
GASLeTGR, CasleUHsis. 
GASS^, CasseL 

GAST, GASf , casteUûn, eastellani, 
castri, Castro. 

GASTÔ, GASTBE, tOBUU CAS- 

xeLAi, castelê, gastolg^, 

GASBGi:^, eastdain, castelein, eas- 
tellani, eastellanie. 

GASTOtE, Castelle, Castellione. 
Casiellaê, eastellanie. 
GASTGLEAI, GASTGLLAn, eas- 
tellani. 

GASTGfcEG , easteUane. 
GASTGLLIO, CastelUone. 
GASTT, Castris. 

GASTLE, CASTLL, Castelle, Cas- 
tille. 
GASTLLI , eastellani. 
GASTROVI, Castrinovi. 
GASTRGR, Castrensis. 

GASTRi NANT, cftslnnaulon, 

Castrinantonis. 
GASTRO BIGHGII, Castro Briencii. 
GASTRO COnT, Castro Gonteri. 
GASTROff, castrorum. 
GASTRV, castrwn. 
GÂTAÏ, GÂTAinG*, Cantaing, 
OATGGN, Catwcettfis. 



< &3 y^ 



LHVH, GATI^ALAVNeN, GH- 
TI>ALAVœHâ, Cathalaunensis, 

QÂTOff, GÂTORIS, OR'BR, ean- 
t&r, eantoris. 

GilTRO . Castro. 

GATVRGON, Caturcensis. 

GATZE, Catzeneilenbogen. 

tftfl, GAV, causarwn, causas. 

GAVILLIGOR, CaviUicensis. 

GHVS^, causas. 

GAVSAR^, GAVSARV, causarum. 

GBGIE, Cecilie. 

GBGORV, ceconm. 

GeLesTinoff, GeLesxinoRv , 

GBLGSTTOR, CelesHnonm. 
GeLSORBR, Cebonensis. 

GBR, GBRO, GBROia, GBRO- 
SRAR, GBROSRARGIS, GBNO- 
ODANBR, GBROSRia, Cenoma- 
nensis, Cenomanie. 

GEOESES^, Ceocsensis. 

CtVtlà\5, Ceretanis. 

GBRICAR, Ceritanie. 

GBRTV, certum. 

GBS, Cesaris Burgi. 

GBSIBRS, censiers. 

GBSTBf, Cestrie. 

Cfftâ, cetera. 

GBVAE, GBVALTR, cevalier. 

Gi^, chevalier. 

GI)ilB^, chambre. 

GI)ÂBaLÂ, Chambellan. 

GI)ÂBIBR, Chambier. 

Ql)RWLRn, GI^AB'LAHG, chambel- 
lan, chamberlanc. 

QI>ÂBLBIJR', Chableianwu 



GI^ÂBLI, ChambK. 
GI>AL5, Chahn. 
GI>ARTRÂS, Chantrans. 
GI>APAIRB, Oumipaignê. 
GijIAR, chevalier. 

GI>ASTBLAÎ, C^làSUlW chastellain. 
Ol)RSTBhE, c|?a«leUte, chastell^ 
nie, chastellerie. 

Cl^astelltêf , Chastelneuf. 

CJ^afeller, chdtellerie. 

GI>ATE, châtelain. 

GI>AVBT, ehavetier. 

GI^AVSBT, chausetier. 

GI>B, GI>BLI, Cl^elr, ehevaKer. 

GI>BRL, GI>BVÂ, GI)BVAE, GI>a- 
VALIR?, GI>BVAU:, GI>aVH- 
ER, Gi^^, chevalier, chevallier. 

GI)IR, Oiiniàeo. 

GI>IVilE, chioaler. 

GI>LR, Cl^lr, chevalier. 

GÇnm, Channi. 

GI>OISBf:E, ChoUelU. 

Qf)R, Q)R, chevalier. 

GHRISTOPH, Christophori. 

GH&O, Chroatie. 
c\fi, Chamont. 
G^VALIBR, chevalier. 
CI, ckrici. 
aCIL, CicUie. 
ClilOy Gneio. 
GIB?, chevalier. 
Ct0tll01lf , Cismontanorum. 

GISOR, GISORIBR, GISONIBNS, 

Cisonio, Cisoniensis. 

GIVITRT, civilatis. 
GIVIV, civium. 



-K iti 



GL, G£, elavis, elere, eleriei. 
GLAR, ClaromoHtU. 
CLJReNVDI, Clarmtmdi. 
GLJRBVAbE, CiarevaUÛ. 
GLARIAGËSIS, ClariaeeMis. 
GLARIOONT, ClarimmtU. 

GLAROœOH, GLAROHOHTeii, 

Claromontensis, 

GLHV, GLHVS, clavis. 

GEG, GLGI, GL§, CLEI, clerc, cU- 
riei. 

GLBMGie, Clemencie. 

GLeSnÔTIS, GLOMTS, Clemenlû. 

GLÔNTie, Clementie. 

GLGRSnOT, clermÔf , Clermmt. 

GEI, GEIG, GUGI, clerici. 

GLIGOR, clericorum, 

GUVBH, GLIVIN, Clivemis, Clivin- 
siê. 

GLVIF, GLVNIAGÔH, Cluniacensis. 

G'MGE, Cramelliê. 

GMR, Cameracensis. 

GH, canonici. 

CnDO, commendo, canjidof 

GNTRA S^, contra sigilium, 

GO, CÔ, comitatus, comitis, con pour 

qu'on. 
G, centesimo. 

GÔBAL0N6*, ùmhalonga. 
GÔBReVS, Comhreus. 
GÔBVRCQRSIV, comburgensium. 
G5GI> , CÔC^ftS , Conches. 
G5D, Coudun. 
GODQVIE, CodevUla. 
GOO, commune. 
COrtif IB^', Coekkelberg, 
CÔftttnâh, conjinnati. 



GOIUI, consUn. 

GOTS, comtftf. 

£lSI, Croisi. 

GOTsSe, eamitisse. 

GÔrp, COtf , eomûis. 

GOTtAT, COttftl, communitaiis. 

CiAtàtxh, ewniiadbus. 

GOTtATIS, mtah0, communîtaHs. 

GOÎTIS, rOXtUf, comitis. 

GOTtISSQ, cmmtisse. 

CÔttnf , comtitutum. 

GOEI, Colin. 

QOhEtEiy, Collemedio. 

GOLVBH, GOLVBH, GOLVMB^, 
GOLVMBGR, GOLVMEH, Colum- 
bentis. 

GOM, CÔm, cornes, comitis. 

GOM PALA, comitis paktim. 

COtnif , Comanie. 

GOMB'G'QNGIVM, comburgencium. 

GOmOO, commende. 

GOMI, GOMIT, romtf , comitis. 

COMifv, CÔtntlft, comilwn. 

COMTIS, comitis. 

GOSnvë, comune. 

GOnGI^eiF, Conehensis. 

CÙViCÙXhxttl^ Coneordiensis. 

GORDATen, GONDATN, Conda- 
tensis. 

GOHDOmien', Condomiensis. 

C0N6STABVE, conestabularU. 

GONFIRœ, confirma. 

GORSnin', Conminensis. 

GORPÔDieR, Corqtendiensium. 

GONPÔDII, Conpendii. 

GONSr', contrasigillum. 



GOHST, GONSTA, Constanitensis. 

CONSTABE, GOnSTilBVLilff , 

eonstabularit. 

GONSTAH, COHSTHHG, GOH- 
STANGiefî, GONSTHOTien, 
GOnSTATien, Constandetms, Con- 
êtantiensis, 

OOnSTÂTIR, CanstanttnopQlis, 

CONSTITVT, cansHiututn. 

GONSV, eoMulum. 

GOHÇ^ OOnî, conte, contra. 

GORT Sr', contra sigillum. 

GORTGTVVm, GORTRHafvV, 

contraetuurn, 

OOHTRRDIOT, contradictùnm. 

GON^RAC^ contractus. 

GOHVeNT, 00NVeRT9, GON- 
VëT, G0HVQT9, GORVÔTVS, 

eoncentus. 

GÔPQNS , Compens. 

9, con pour qu'on. 

9 SIG", contra ngillum, 

9R SO) , contra sigillum. 

9HUW\ Condatensis. 

9D6, commende. 

9D0M, Condomio. 

9eSTABLe, conestable. 

9HVHQ, commune. 

9SnVRie, communie. 

9T, contra, 

9TeSSe , eontesse. 

9TITVTV, constitutum. 

9'BRR(IB9, 9TRAGT VS , contractus. 

9TRAS , contrasiffillum. 

9TRASI6*ILL0, contrasigillum. 

9TReS', 9lte«, contreseei 

9TS^, 9TSIG'ItE, contrasigillum. 



45 K 



9 VONT, 9 VGT, 9 VOT, 9|iel\ 9lirÏ9, 

9VêTVS,coiio«tft». 

OORB', GORBieRS", Corbeie, Cor^ 
biensis, 

GORBOIiiE, GORBOE, Corboillien- 
sis, Corbolium. 

GORDVH, Corduvan. 

COnSOptlen, Corisopitensis. 

GORMORIAG, Cormeriacensis. 

GOROHATOR, coronatorum. 
GORSIG, Corsice. 

GOS, cornes. 

G0S6RAR, GOSeRAHBN, Cose- 
ranensis. 

GÔSIUO, consilio. 

GOSTA, Constantinopolitani. 

COStaceS, GÔSTARGBS, Constances. 
GOSTe, Costentin. 

GÔSTITVTVM, constitutum. 
GOSVLV, consulum. 

GOT S', C5f S\ contra sigillum. 

CÔU, conte. 

GO'TeS, Contes. 

CÔleSSe, eontesse. 

GÔTRA S', GOTRA SIG'', contra 
sigillum. 

GOTRAGTVS, CiltàCtW, CO- 

frâC(9, contractus. 
GOVDffI, Coudrei. 
GOVERAR?, Convenarmn. 

GôveRT, covtnf, GÔVeRTVS^ 

tiVVXlUB^ conventus, 
COViS^ convens. 

GÔVET, GÔVGTVS, conventus. 
GOVLLBG", Coullegis. 
GOVMPÂS, Coumpans. 



< /»6 >•+ 



GOVRCeU:, CourcelUê. 
aOVR'6', GOVRBI, Cotirtrai 
GOVRTRAGeNS', Courtracetuis, 
GOVSTÂGeS, COnsIan, Constances. 
GR, Cameracensis, 
GRASSON, Crassensis. 
GReVQQl, Crevequer. 
GRISF, Crispini. 
CXÙàC^ Croacie. 
GROI>eH , Crohensis. 
GRVG, crucis. 
GRVNTG^QN, Cruningen. 
GTB, conte, 
GV, Cwillers. 
GVALBRS, ceoalers. 
GVLGTO, C«fcfito. 
GVPS , &q>€rsam. 
GVR?, GVR, cvrati, curie, 
GVRilT, curati. 

GVRTG',GVRTRHG§SIV, Curtror 
censis, Curtraeensium. 

GVSTOiy, eustoUs, 

CnUtUô, Cuvillon. 

GY STeRGIGR , Cysterciensis, 

D, D, ly, b', de, Dei, der, dit, domini, 
dominus, Durand, 

D 6*, Dei gracia. 

DR, dame. 

DRF, Dateront. 

DALM, ilalmaC, Dalmade. 

DKLPf), DilLPI>I, ialplt^. Dal- 
phini, Dalphine, 

DÂSnAGIB, Dalmade. 

DAHF', Don/rofir. 

DANIBE, Dantelis. 



DÂPBRRe, Dampcrre. 

DAPBTRA, Dampetra. 

DÂPFRÔT, Dampfront. 

DÂPIBRRB, Dampierre. 

DAPSnARTI, DanqnnartiH. 

tàUlff/i, daulphin. 

DG/H, iyGARI,(iecafii. 

DQl, dicti. 

b0, den. 

OGBITOB^, debitorum. 

DBG, DBGA, DBGAT, DBGAl, 
DEGAN9, decani, decanus. 

DBGARAT, deeanaius. 

DECRET, DBGRBTCR, becreto- 

tÛ, îl0Cf0t, decreiorum. 

DEFËSOR, DEFS, de/ensor. 
telmè^OXSt Debnenhorst. 
îl^tb, Derlne, Derbiensis. 
DBRVBfi, Dervensis. 

DBSID', DBSIDII, DBSIDIO, Desi- 

derii, Desiderio. 

\^iltXfi}ftt , Dentergheem. 

DBVRBH, Devrene. 

T)l, Dei, Domini. 

DIA, Diaz, divina. 

DIAQ, DIAGOI, DIAGOIF, diaconi. 

DIGASSMVDBSIV, Dicasêmmiennum. 

DIOG, diocesis. 

DISGAL, discakeatonm. 

btUtÔ, DIVIOn, Divioneiuis. 

DIXBM, Dixemuda. 

DIXMVDBSIS, Diamudensis. 

UL, dei. 

DOl, domus. 

DSniORVSn, dominorum, 

DH, dominus. 



47 y^ 



DRB, domine. 
DHI, bm, domûii. 
DniO, dmnmio, 
DRM, domm. 
DROff , bndr, dommonm, 
DROL, Dominique. 
DNS, dominve, 
DO, domini, don. 

DOCT, îrorfOtB, DOOTO», W- 
tOt , doetoris. 

DOT, DÔIGQld:, domieelK. 

DOE, DOLQ, DOLOR, DOLBRS^, 

Doknsis. 

DOM, dominus, domus. 

tunXifiil, Domessent. 

bomi, domini. 

DOHIG', DOMIOeUL, domicette. 

DOMIIP, dominus. 

D0Sn9 , domm. 

DOHI, domini. 

DÔROMR, Domnomarûno. 

DOHONIGN, DmumiensU. 

}t0t^lâCfn, IknzMcensis. 

't)5PNI, dompni. 

DOTAS', dotmit. 

DOVBe', Doubel. 

)t0tttltt, Douvrin. 

DROG', DROGHl^ DROGBR', Dro- 
canon, Droeensis. 

DS , Deu*. 

D'SeRTIS, Desertis. 

bu, <2ua9. 

DVHG, DVilGeR, DVHGGR', 
DVHGeRS', DVHGR', Duacensi». 

DVAGV, Duaeum. 

DVBLIRêSIS, Dublinensis. 



DVG, blic', hni, duciê. 
DVGHT9, DVGHTV, dueatue, 
DVGS, dueii. 
DVGTB, ducite. 
DVGV, bnCft, dwnan. 
Hllitn, DuUendU. 
iVOXhlàtitÛ^ Dunblanensie. 
DVRBR, Dvmengis. 
DVRR'RB, Dwdcerke. 
DVROFORT, Durojorte. 
DYOG, truOCe, dyoceeis. 
DYOR', DyONISI9, Dytmisiue. 

1, 8, B^ «i. 

EBERST, Eberstein. 

thtftàCi, Ehoraeeneiê. 

BSR, Ehroniensis. 

BBRJRTD", Ebrartdi. 

BBRBDVR, BBRBDVRBR, Ebre- 
duneneis, 

BBROIÔ, BBROYGBR', Ebroieen- 
êiê, Ebroyeensiê. 

(hxtmtUy Ebroneneis. 

BG, BGG', BGGA, BG^GB, BGGB, 

e«ê, ecctê, bgge, eccl'â, ec- 

Clâ, BGGEB, eCCl'e, ECCLIAR, 

BGGEIB, eCCitê, ECE, BGEB, 
BGLIE, eceïena, eeelesie, ecelesia" 
rtcm. 

6DV6N, ebtien, EduemU. 

BD V, EDWHRD9, Edwardue. 

BG'BLBTI, Engelberti. 

B6*BRRAI1DI, Engerrandi. 

eGlU, BG1DIU\ £^tt, %^tMs. 

BCMOHT, Egmontemis. 

B6*OE, EngoUsmeneium. 

BG'RBMÔT, Egremont, 



*%i &8 



B¥, ejus. 

ëlORRÂS , Et^arram. 
GIV, ejus. 
EIVSDO, ejtudem. 

EL, BLCI, BEGTI, ELEC, OLeOT, 

ekcti, ekctui, 

eLBGTen', ElectemU. 
eUSAB", Elùaheik. 
^lÔnS, eleetoris. 
tllx, èkcH. 
eHHBE, Emmeline. 
fit, ende. 
GIiG9y Engolismetuimn. 

tUitftVil, Engherant. 

EN6*0L, ean6*0USM, GRG^OLIS- 
MBR, EngoUsmensU. 

BP, BPG, BPI, EJPI, eyi, EPIS, 
EPISG, BPISGOP, BPISG0P9, 
BPPI, BPS, E*S, ep0, episcopi, 
episeopus, 

BRDF, Emaudù 

BRBB0R6*', Eremborgiê. 

BSG', eseuier, 

BSGHÂL, esehevinaL 

BSGR, BSGV, BSGVI, BSGVIB', 
BSGVR, eseuier. 

BSRBR^ Eskekier. 
BSNIBVTRBVIIii:, EsnieutreviUe. 
B&PRÔ, Espernon. 
BSâSl, esquier. 
6SSeX, Essexie. 
eSSeXe, Essexesterre. 
BST, Estienne. 
BSTAIBÔ6*, Eêtambourg. 
BST AID AE, Estaindale. 
(étapes, Estampes. 



BSTBBLAT, Eiteelant. 

eshenft, Estienne. 

nhtVit, Estievene, 
7, ^, Z, a, Z, et. 

Z,U, ae, el Cef , et cetera. 

BVAN6*BETA, Evangelista. 

ftlftgl^f, Evergkem. 

eVSTRaf^.Eustaehtt. 

BWS, ejus. 

QVX\ euxoris. 

BXAaVIBH, Exaquiensis. 

BXOLDRI, Exoldum. 

eXONIB, EXONIGH, Exoniensis. 

BXVMI, fxttpent. 

F, F\ f, Ferrariis , JiHus , filii, Fran^ 
çois, Franeonis , Jrater, fratris. 

FA^ Faleiie. 

¥R{1T9, fœtus. 

FAGVLTA, FAGVLTATJflcuftfltw. 

FACBRRÔ, Fagemon. 

FAE, Falesie. 

FALCO, FALGOBG^, FALGOB^- 
G'ijA, Falcobergha, Fakobergensis. 

FAMAG'VSTÂI, FamagustanL 

FANARIBR', Fanariensis. 

FAVRBBBRG'VB, fâuqttcberglfe , 

Faukembergue , Fauqueinberghe. 
FGO), FGIM, /ocrwm. 
FDIGI, Fridenci. 
FEEROHOIT, Feekonnoit, 
FER, Fernando. 
FEROIHÂDI, FerdtnandL 
FERHÂ, Feman. 
FBRRIG', Ferrict, 
fttCif, Fescamp. 



Fezen, Fetendaa, 
FF, Jratrum, 

FIDQMeH, FideineMis, 
FlDl, Jidei. 

FIE,//ii.//iitf. 

FILG", FIL6*QI^, Fiigmis, FUgeria- 
mm» 

FILF,jî/fï. 

FISGSUQR, Fiscanensis. 

FlSORUU.FUeanni 

FITflTW, Fentatibm, 

FLAGINIACOH, Flaciniacensis. 

FLfi», FLRiy, FLHiyE, FLÂDRf, 
FEADRA, FLÂDReS, flàbnn, 
FLÂDRie , flâbne, Flandna, F/an- 
dres, Flandrie. 

FLADS, Flandres. . 
FLAH§G, Flamenc. 
FLAMê6*eRie, Flamengerie. 
FLAHQMO . . , Flamermont. 
FLAMÔS, Flamens, 

FLAN, FLAHiy, flaub', îlàubi . 

FLARDff , FUmdrie. 

FLANORQN , FL AHDRENSI V , 

Flandrensis, Flandrensiutn, 

FLenVItE, Flenville. 
FEin, FerUn, 
fbïS, fl0t,F/om. 
FLO», FLORQFFieS^, Florefftensis. 
FLORenXIR, Florentinensis, 
FLOrStIA, Florentia. 
FLORBTll, Florentii. 
FLORëTin , Florentinenm. 
FLOROTini, Flarentini. 

flonaCên, FLORIAGN, FlonacenMs. 
FOCG'AH, Fogeran. 
FOINÔ, Foinon. 



M )^ 



FOLCALaVe», Folcalqueni. 
FOLOVE, Foleville, 
FOR?, Forestetisis, 
FORG, ForcalqueriL 
FORen, UxtVi.FoiensU, 
FOReST MOÂST, Foresti Monasteni. 
FOReSXerr, Forestensis. 
FOSSAT, FOSSAXen, Fossatensis. 
fùtàVXtS , Fontaines. 
FÔTIS GOÏS , Fontis Comitis. 
FOVIfcE, Foville. 
FK^f rater, 

FRRGQ.ÎXàCe. France. 
FRÂCHOIS, Franchois. 
FRÂGie, fràCie, Frande. 
FRROISQI, Francisci, 
FRACISCVS, Franciscuê. 

FRÂGO», fràcor, frâgorv, 

Franeorum. 

FRAQ, Francie. 

FRARe, fXàhe //ranke. 

FRANG, Francie, Francisei, Franeo- 
rum. 

FRAICORV, Franeorum. 

FRANcavEviI , franqpille , 

Francqueville. 
FRAHCR, Franeorum. 
FRARIA, Ferraria. 
FRÂSV, FVatisu. 
FRRTTs, fratris. 
FRATR, FRA'R',/rfl^rttw. 
FR ATS , FR ATS , fratHs. 
FRQ, Francie. 
FRGAVItE, Fréaville. 
FREDeRIG9, Fredericus. 
FReeVVItE, FReeVE, FrêemUle. 



►«< 48 >#+ 



GF, gus. 

êlORRÂS , Et^arrafu. 
eiV, gus. 
EiySOe, gusdem. 

EL, eLGI, QEQTI, ELEC, GLeOT, 

electi, electuê, 

eLeaTeiF, Electemis. 
eUSAB", Elisabeth. 
élOXXS, ekctoris, 
îXïX, electi. 
BMHQE, Emmeline. 
ht, enie. 
QIiG9^ Engolismensium. 

tViJSjJitXhly Engherant. 

EH6*OL, enG'OLISM, GRCOLIS- 
MQn, Engolùmetms» 

ep, ePG, epi, e*i, ept, épis, 

EPISG, ePISGOP, ePISG0P9, 
GPPI, ePS, E*S, ep5, episcopi, 
episeopus. 

BRO¥, Emaudx. 

eRêBORG*', Eremborgis. 

QSQ\ eseuier. 

eSGHÂL, eschevinal. 

esGR, esGV, esGvi, esGvie^, 

eSGVR, eseuier. 
QSKBK\ Eskekier. 
GSHieVTReVIfcE, Esnieutreville. 
eSVnd , Espemm. 
esâai, esquier. 
eSSeX, Essexie. 
eSSexe, Essexesterre. 
QST, Estienne. 
eSTAIBÔG*, Estamhourg. 
eSTAIDAE, Estaindale. 
tSlàJftS, Estampes. 



eSTeOLAT, Eêteelant. 
tBfmVL, Estienne. 
tSfmit, Estievene. 
7, '?, Z, Z, Z, et. 

Z, 2C, aC, el Cef , et cetera. 

eVAN6*eirrA, Evangelùta. 

ro(tg]^0, Everghem. 

&VST RQf^.EustachU. 

ETI7S, gus. 

GVX^ euxoris. 

eXAaVIGH, Exaquiensis. 

eXOLDRI, Exolduni. 

eXONlê, EXONieH, Exoniensis. 

eXV«I, Exupeni. 

F, F', f, Ferrariis , Jilius , filii, Fran- 
çois, Franconis,Jrater,fratris. 
FR\ Falesie. 
FRQT9,factus. . 

FAGVLTA, FRGVVTR'TJaeultatis. 
FACeRnÔ, Fagemon. 
FAE, Falesie. 

FALCO, FALGOBG^, FALGOB'- 
6*1) A, Falcobergha, Falcobergensis. 

FAMACVSTÂI, Famagustani. 

FAHARieir, Fanariensis. 

FAVRGBGRG-ve, fâuquêfecrg^ie , 

Faukembergue , Faujuemberghe. 
FGO), FOm.factum. 
FDIGI, Friderici. 
FEERONOIT, Feekomwit. 
FER, Fernando. 
FERDINÂDI, Ferdinandi. 
FERMA, Feman. 
FGRRIG', Ferrici. 
îtitif, Fescamp. 



F6Z8R, Feieneiaci. 
¥P,Jratrum. 

FIDeMeiï, Fidetnetuû. 
¥IDI, fidei. 

FIL6", FILG'e», FUgerm, Filgeria- 

FIL¥, filii. 

FISGJnen, FtscanemU, 
FISGANN,Fûrcannt. 
FITATIB', Fentatihus, 
FLAGIHIAGeH, Flaciniacensis. 
FLfi», FLHiy, FLniyE, FLHDRf, 

FEADRA. FLÂDRes, flàbna, 

FLÂDRI8 , flâine, Flandria, Flan- 
dres, Flandrie, 

FLADS, Flandres. 

FLHMëG, Flamme, 

FLAHê6*eRie, Flamengerie, 

FLAMÔHO . . , Flamermont. 

FLRMëS.Flamens, 

FLAN, FLAHiy, flûUb', flftubê, 
FLAROff , Flandrie. 

FLANORON , FLANDREHSI V , 

Flandrensts, Flandrensium. 

FLenVItE, Flenvtlle. 
F£in, Ferlin. 
flots, flot, Nom. 
FLO», FLOROFFieS", Floreffiensis. 
FLORenTIR, Florentmensis. 
FLOROTIA, Florentia. 
FLORQTll, Florentii. 
FLORGTin, Florentinensis. 
FLORQTini , Florentine 

flonatêtt, FLORIAGN, Floriacenm. 
FOCG'AH, Fogeran. 

FOINÔ, Foinon. 



•«+ 



/i9 ) 

FOLCALave», Folcalquerii. 

FOL0VE, FoUville. 

FOR?, Forestetisis. 

FQIG, Forcalquerii. 

FORGO, fortÛ^Forefisis. 

FOR0ST MOÂST, Foresti Monasteni. 

FOReSTeiF, Forestensis. 

FOSSAT, FOSSAXen, Fossatensis. 

îùlàVXtB , Fontaines. 

FÔTIS GOÏS , Fontis Comitis. 

FOVIfcE, Foville. 

FK^f rater. 

FRAGG, fràce, France. 

FRÂCHOIS, Franchois. 

FRÂGie, friCie, Frande. 

FRRQlSQl.Francisci. 

FRÂCISCVS, Franciscus. 

FRÂGO», fràCOr', FRÂGORV, 

Francorum. 

FRAG, Francie. 

FRARB, ÎXàhe /Jra»ike. 

FRANG, Francie, Francisci, Franco^ 
rum. 

FRANZORV, Francorum. 

FRANcavEViL , ftftucqpxlle , 

Francqueville. 
FRAHCR, Francorum. 
FRRRIR, Ferraria. 
FRÂSV, Ftansu. 
FRRTÎS.fratris. 
FRÂTR, FRA'R',/rfl^rttw. 
FRATS, FR ATS, /rafnV. 
FRB, Francie. 
FRGAVItE, Fréaville. 
FREDeRIG9, Fredericus. 
t FRGGVVItE, FRQGVE, Fréeunlle. 



FReiRVVItE, Frêimwille. 

FRGJïlT, Fremin. 

FRID , FRIT)0RIG9, Fridet-icus, 

FRIG'IDIMOHT, FRÏG'ID mÔT, Fri- 
gidimontis. 

fngliomÔïe, Frigidomonte. 
FRÏS, îns\fratris, Frisie. 
FR?M , FRM , frm , fratnm. 
FRS, FR^TRIS, /rfl/m. 
Y^ï^mijmdavit. 
FULGOn , Fuîconis. 
FV», FVRNQN, Fitmis, Fumensis. 
F VTICI , Funtenei 
FVXOoBUCo, Fuxsensis. 

C, Galcheri, Garsias, Gaufridi, Gerardi, 
Gerlac, Gregorii, Guichardi, Guillelmi. 

CR, GaushertL 

GWy, G'ADHVO, GandensU, Gan- 
davo. 

GRLOl)l, Galcheri. 

GRLBK, Gaîeran, 

GRUOl , Galericû 

GRLL, GRhX,, Gaillon, Gallie. 

CHLLë, Gallicie. 

GRlAARdBl, Galiiacensù. 

G'HLLV, Gallum. 

GRIJBI, Galteri, 

GRHJf, Ganderuis, Gandavum, 

GRUDR , gahada. 

gani^ailÛ, Gandavmn. 

G^ANDON, 6'HHDeNSIV, gdttiê- 
fXÛ, G^JinOn, Gandensis, Ganden- 
sium. 

G^ARBHQieR^, Garencièreu, 

GRRIL, Garlmda, 



50 )•€<• — 

G'KRR, CilRNGÎ, Garneri, Gantent, 

G'HST, Gastina, 

G'ASTIG', Gastigny. 

CASTOIS, Gastonis. 

GRV¥\ Gav/ridi 

G'HVg, GRVG, GRTGQl, GRT- 
C'a», GRVGBRV, GRVGÏQl. 

Gavgerici, 

GRVK\ G'flVâLIH.., G'HVaveE, 

Gaukelini, Gauquelini, 

6*0, 6*06, gracia, grâce. 

6*QBBH, Gebenensis. 

G'GCVLFI, Gengulji. 

Gël PORTIS, Gemini Pontis. 

G'eLT), Geldrie, 

geit', geltêîl, Gelrie, Gelrewns. 

GGO)\ Gemeticis. 

6*BMBLAGBN, Gemblacensis, 

G'BMB, Gemme. 

G^BMBE, GeUBhE, Gemellis. 

G'BMBTBIV, Gemetetiêis, 

G'BMBTIGBIÏ, Gemeticensis. 

G'B'MODI, Germondi. 

CBOBVIE, GeneviOe. 

CBHOVBF', Genovefe. 

G'BR, G'BRÂDI, Gerardi. 

CBRHLDIJnÔTB, GeraUimmte. 

G&LR\AS, generalis. 

CBRVA, 6'BRVilSI9, Gen)anus. 

CBRVDH , G'BRVnOBR, GBRVR- 
DBSIS, Gerundensis. 

CBVTBVItE, Geuteville. 

G^i^JROI, Gherardi. 

gl^et, 6'HBLRBR, 6*1>BLRBS^, 

Ghelrie, Ghelrensis. 

g^X00gl^ê, Ghiseghem. 



»«•( 51 )••+ 



6'I>ISTQE, 6'l>ISTei:;i:, Ghistella. 
Çj^OXXlÛy Ghornnchem. 
G'I^OSVI, Ghosuiii. 
G'ieF, Gtejroi, 
OTE, Gilon. 

61LLBT, 6'ItEB'TI, G^ILLOBTI, 

Gilleherty GiUehertû 

OTRHRiy, Girardi 

6*IS0QI0, Gis(yrcio, 

6'LASTON , Glastoniensis. 

GLU, CLLT, Guilleîmi, 

6*E0S A , fflonosa. 

G'MRÏ, &MJini, Germanù 

GnRE, ffX'àV, GÛRLIS , gefieralis. 

GnR\ G^'Ham, Grancia. 

GHDR, Granada. 

6*0*5, grant. 

gObt, Gobert. 

G'OOeF', Gode/roi 

COeTSÔI^OVG, Goetsenhove. 

G'OMBRlFÔTe, Gotnerifonte. 

6-OnnOVItE, G'ONOVItE, Goii- 
novilla, 

G'ORDO , Gordonio. 
G'OSilIRVItE, Gosaifiiilla, 
gOtfOt, GoUorum. 
G'OV^RVQL, GountrueL 
GOXeUG, Gozengres. 
CR, 6*All, fltft, graUa, gênerait», 
GKRXnÇTR, Grandicuria. 
GTIRDIP VT0O , Grandiputeo, 
SrâîttS jptah , Grandis Prati. 
G'RADIS SILU, Grandis Silre, 
GRRÏBOS , Grainbos. 
G'RHO) , gtaiiam. 
611 ANDIS CAN , Grandis Canpi. 



6*RAHTM0EI, Grantmolin, 

6'RAS, gratias. 

gtàl.grant. 

CRAVAR, Gravaria. 

6*RiySn0ir, Grandimontis. 

G'RÎBeRG', GKlCnWGlS, Grimber- 
gis. 

G'RONOP, Gratianopolitani. 

G'ROXO', Grozon, 

Ç^'hà.gratia, 

gt^atS, Gervais. 

G'VARRn, Guamerii. 

C^VASII, Gervasii. 

gnlremaf , G'VSnA'S', gubematoris, 

GVUy, G'VIDOn, Guidonis. 

G^VILBBeEI, Guilebelin. 

CVIEI, GYlhE, G-VILLe, gtllllê , 

Guillaume, Guilleîmi, 

GV\IAJ&&, Guillebert, 

G^VItEI, G^VItEMeS, CVILEMI, 

Guillaumes, Guilleîmi, 

G' VIN, CVinen, Guinemù. 
6- VISE, Guislani, 
G^VRiy, Gerundensis, 
CVSIGIF, Gusiefisis, 

H, I), f), R, Henrici, hoc, Hugonis, 
Hanoniensis. 

HAbSbG^EN, Habsburgensis, 

HAQHB , Hachbergensis, 

I>ÂG'0ST, Hangest. 

ItÙlVXSlC, Haimstedt, 

HAIÎÏ, ^tÛ, I>AIRA', HAINO- 

BHSIS, HAINOIE, Hainaut, Hat- 

nonensis, Hainonie, 

I>AIR?VAL, HaironvaL 
HALB, Halberstnd. 

fx. 



l^ftlf)libt, Halewin, 
I>AM§SIS, Hamensis. 
(dû, IjBX^^ Hanonie. 
l)RIlGf)y HangJieœart. 

l^attû, HHNÔîe, tatiaîe, i>iinorF, 

I^AOH, Hannonia, Hannonie, 
l^fttAt, Haracurte. 
I)fiRI, Hanri. 
VyRRlOVR.Haricuria. 

I) ASHONien' , i> ASNoniësis , 

Hasnoniensis, 
l^âdf 1 I>AST, Hamstede, Haston. 

i)HvesR0, i)HvesReR<ïv, i)fl- 
vessaRave, tautiiberq, Ha- 

veskerke, Havessquerque , Uauwer- 
quei*ke. 

i>Ryn, i^Rynn, i^nynoTe, Hay- 

nonie. 

iJBTI, Herberti, 

I^e'BeR^ Hensberg. 

I^eOBL, Heeelini. 

I>§D , I^BDIS, heredU, 

iJeDITil6•^ I>êDITA6*ICR, heredi- 
tagiorum. 

ifttX^ heere. 

IftÙi'^ Heiden. 

I>etE, Hellini, 

^011(0, Henegouwe. 

HENR?, I^enR?, HEHRIC9, l)QÏS , 

Henricus, Henrict, 

I>eRB'Gl7eVR0H , Herberchevron. 

I>8ReDITA6'I(R, hereditagiorum. 

I^erforb, Herfordie. 

I)GRIQI, Henricû 

I>ERMER9, Hermeruê. 

}fiS, hères. 
I)GSDR', Hesdain, 



52 > 



I^GVDOUVItE, Heudouvide. 

IjeVeRFCI^O, Heveringhe. 

IJC, Hugonis, 

HIB', l^lb'c, HIBHIC, HIBNIE, //i- 
bemie, Hibernice. 

I^ÎCeTTeS , Hingettes. 

I^ILiyVT, Hildeverti 

I^IfF, Hinniacensis. 

I>ISDIH, Htsdimi, 

I>ISP, HISPÂ, HISPAHIAR, His- 
panie, Hispantarum, 

f)liBUGRRT, Hermengart, 

i^HGRJAR, Hermeriantm. 

I)HÏ, Henrtci. 

I^nSBG", Heinsberg. 

i)0, homo. 

I^OC'VILG, Hogervile, 

I)OIS, Hainonensis, 

HOLL, toir, ]t0nâî>,I>OLLÂDIA, 
HOLLAH, IjOLLAnry, toUdtti , 
(ollê, \f0Uie, \l0lln. Hollandia, 
Hollandie. 

I7OMG, homme, 

I^OÏÎGOVRBG, Honocourte, 

I^OND, honrada. 

l>OSiy, Hosdain. 

I>OSP, ^00^, I)OSPIT, I>OSPIT, 
I>OSPITAE, hospitalis. 

1)0STIQH, Hostiensis. 

1>0V6'ARDGNLAND', Hougarden- 
lande. 

i^RIGI, Henrtci. 

HSV, Jhesu. 

IflOgVXVi^^ hertoginne. 

I)V, Humberti. 



( 53 y^ 



I>VFAE, Hf^aHze. 
f)VG\ Huffonis. 

RIO, Hungarie, 

i^VG'oTs, i^VG'on, i)VG5ns, Hu- 

gottis. 

i>VÎLITilT, humilitatis. 

HVNG', Hungarie. 

HVHOG, HVNOOVRTS', Huno- 
eurti, Hunocurteruis, 

I>VO', Huon. 

I>yNIHGeïP, Hyniacensis. 

I, î, in, Jehan, Jehanne, Johannis. 
lA, Jaeobi, 
IRBW, Jabbeke. 
lEC, lacap, 
lAReHO, Jakemon. 
lARBSnT, Jakemart 
IHRIVILL, Janivilla. • 

ma, wq', mas, taqs, Jo^ue*. 

lAZ'', Jazea. 

Fol VS ART, inclusamm. 

le^, lEH, le^, i0i>R' leijÂ, 

teH* IBI7ÂS, Jehan, Jehans. 

IB^B, Jehanne. 

IQREBSn, IBRLM, IBREM, IB- 
ROS, IBRSSn, Jerosolimitani , Jerth 
êoîimitanus, Jérusalem. 

IFÂTIS , infantis. 

fPBRIOR , inferior. 

ICBNOVT, IngenouL 

liÇB, Jeanne, Johanne. 

tl^elm, UyBREU.Jherusalem. 

I^IS, 11)012, Johanni». 

II) H, /e^a». 



li^RLO), Jherusaiem. 

II)S, Johannis. 

l^V, Jhesu. 

II) V X , /A«rtt CArtW. 

ILLVSf, ILLVSTS, illustris. 

IMB', /mAcrr. 

M*, IMP, IM*flT(R, imperator, im^ 
perii. 

IM^ATRIQIS, imperatricis. 

ttnpê, IMPBR^, I0l«II, imperialis, 
imperii. 

IM'PR, imperator. 

IMPRATORIS, ISnPRIS, imperato- 
ris. 

tUbnlgCIltUltn, indufgentiarum. 

tuf ion, tuftOnS, inferiori, in/erioris. 

INFIRMOR, if^rmorum. 

tngl^fltâ, Inghelran. 

inMBNS , inmensis. 

inSVE, INSVLBN, inSVLn, Insu- 
lensis. 

INT, inter. 

10, tÔ, t0\ lOlJ, IOI)A, lO^âlS, 

Johanne, JoJiaunis. 

lOiJB, lOiJBM, lOiJIS, Jo^a/me, Jo- 
hannem, Johannis. 

lOIHVIE, /owt'tV/c. 

IOSAPI)f , Josaphat. 

IPATB, impératrice. 

ÏPBRATOR, imperator. 

I-PII, imperii. 

IPOLlt, Ipolito. 

IPX, Chriêti. 

IRATIQIS, imperatricis. 

IS, Isnardi. 

ISABB, ISABBfcE, ISABEB, ha- 

beltc, Isabelh's. 



5& )«f^ 



ISQBVRGI) , Iseinbureh, 

ISEA RDB.IîisulaAde. 

ISLBN, hlensis. 

ISPm^ ISPAR, lêpanorum, Ispania- 
rum. 

ISVE, Insulensis, Insulis. 

rSVLll, Insula. 

rSVLefi, ISVEH, Insulensis. 

IT, Jamet. 

IVDBO^y Judeorum, 

VXtxCÛ, judicum. 

IVGineL, IvernelUs. 

IVGERBS, Jugleresse. 

ml', ivuH, whac, ivuRGefi, 

IVLIAGêSIS, Juliact, Jultacensis. 
IVLLI, /uffiVwt. 
IVM6tE, Jumellis. 
lVHlâl,;tmiom. 
IVR?,;tiw. 

IVRRTOW, jtiratonm, 
VXXÙlCXiXS , juridicionis, 
IVRIS*TI, IVRPBI,>m/?ert7i*. 
IVST, IVST9, justus. 
ivf.ivx, VaX.juxta. 

K, Karolt, 

RK», RRRGnTOrr, KarentonU. 
RflRROFF, Karroffensis. 
KfiTiÇ, KABI^lNd, Katherine. 
R'GOVe, Kercove. 

hiShà , Krestian. 
MhGl^Kiburffi, 

KIRB6*, Kirberg. 

KEl^K'ROU, KaroH. 

hVi\ih0XC\f, KulemborcL 



L, Ludovici, Lugdunensis. 

£, fc. 

LÂBBRTI, Lamberù. 

LABOBrrOR, laharatorum. 

LÂBRVILO, Lambervile. 

LÂGASTRB , Laneastre. 

làCii lancée. 

LAGTORQN, Lactorensis, 

LHGV, Lacum, 

LÂDAS, LÂDASTO, Landas, Lan- 
dasto. 

LALATG*, LALARG^, Lalaing. 

LAMBORT, kmbî. lamb'IltS, Lam- 
bertu». 

LAMBORVIU!, LamberviUe. 

LAMB'TIVIU!:, LambertmOa. 

LAM^ A^5 , lamentatio. 

LAHBTO , Lanberto. 

LAHB'VItE, Lanberville. 

XàViCy Lancastrie, 

LANDORTV, Landertun. 

LANOC, landgravius, 

LA'ROy, lànOg, Lannoy. 

UNTCRAVF, lantgravius. 

LÂâTILG, L'Anquetile. 

L A'RM0 , îacrime. 

LARBIS', L'Artisien. 

IdïgratiB , làfgtrwse , lamgravy , 

lantgravisse. 
LATItE, Latilliaco. 
LAVAtE, Laoalle. 

L Avry, LAVD VN, laubttiieft, lav- 
DvœNS', LAVDvnesis , la v- 

DVÏiS', LAVDVÎiSIS, Laudunen- 

sis, 
LAVDVNV, Laudumm. 
LAVN , Laudunensis. 



'*■>( 55 )k-i< 



Lil VR? , Lamentius. 
LRVRQGII, Laurencii, 
LHY, Laya. 
EGT, lectoris, 
LGB'GTI, Leberli 
LGGSS', Leesses, 
LEG*, Legioniê, legum. 
LECAT, legatus. 
LGG'JRTOHV, legationum. 
LG6*IGH, Legwnis. 
IfgÛ, Ugum. 
lftttÛ0 , Leidensis. 
LGIVItE, Leiville. 

LGM, LGO)0, LGMOVIG» LGMO- 
VIGH , Lemovicensis. 

LGnDGU , Lendelin. 
LGRRGR', Lennensiwn. 
LGNSGÎi , Lensensis. 
LGOty, Leodegarii, Leodiensis. 
LGOŒCJR', Leodegarii, 
LGODIGIF, leotlteft, Leodiensis. 
LGOSn, Leomanie. 
LGPOR', Leporarii, 
LG-PSO9, LGPRGSOR, leprosorum. 
LGSI6*IF, Lesigniaci, 
LGVDGE, Leudelinsis. 
LGX, LGXO, LGXOVIGN, leXO- 
UteÛ, LGXOVIGNS^, Lexovioms, 
IfgC, Leycestrie, Leycestriensis, 
lihïïtfi, Limburgie, 
LICE, liceneiati, 
hclff Helb, Lickterveld, 
UGI, Licerii, 
LIGTHRV, licterarum, 
LIDDGSIS, liddensis, 
LIESSIEN, Liessiensia, 



Lie, Ligerii. 
LI6*IM, Ligeiim. 
LIG'On', Lingoneiisis. 
LILGRIGn, Liieriensis. 
LILIV, Uliutn. 
LIMB, Limburgie, 
LinÂG*, Linange. 
UttC, Lincolnensis y Lincolnie. 
LlOGeO , Lindebo. 

L1N6', LIHCOn, LinCOnGn, Un- 
gonensis, 

LISA, Lisam, 
LISSnORGN, Lismorensis. 

LUT', lilterarum. 

LOGI>AR?, Locharum. 

LOGTGn, locnuteu, locnle, lo- 

CÛf râttd , locumtenentis. 
LOiy, Lodovici. 
LOC, LÔG'fiVILLH, Long uct^l lie , 

Longavilla. 
LOKGRV, Lokerun. 
lOUCl^âp, Lonchamp, 
LONCRVItE, Lotigavilla, 
LOO', Loon. 
LOÔLB , Loquet. 
LOOyGRTF, loquentis. 
LOR?, Lorans. 
LOSSGn, IO0$êll, Lossensis. 

LOTH', LOTH, lot^t, lot^'at, 

lot^arigie, LOTHOR?, lol^fôr. 

lofl^Or, LOTï)R?, Lotharitigic , Lo- 
tharingie, 

LOVH, LOVHn, lopaû, LOVR- 
niGIV, Lovaniensis, 

LOVGIJRT, Louchart. 

LÔVGS, Louves. 

HPIQIQKQ J/Espirièrc. 



LReS , lettres, 
ES, Lens, 
LVQ, lucerUis. 

LVG', Ittccebg, Iiiccêbfië, lvg- 

GeMB', LVGGeMBVRC' LV- 
GGBÔG-, LVGOBORG'QI, Ittcê- 

burg, Iticebtirgetts', LVGëBVR- 

G\)0, LVGGLBVRG'eiV, LV- 
GGMBG'^ Luccemburgis , Lucembor- 
gensis, Lucelburgeiisis , Lucemburgie, 

LVG8N, Lucensis. 

InCt0tie tt , L ucionemU . 

L V DI B n , L ugdunensis. 

LVD S , Lundris. 

LVT) VNGH , LudufietisiM. 

LVG, Ing, LVCiy, LVCDVI, LVC- 
DVn, LVG'DVnQn, Lugdunensis, 
Lugduni, 

LVN6B VRG'GN , LuneburgensU. 
InpS , Lupars. 
LVSHRG^, Lusarchis, 

LVXEb, IttXcbttrgO, LVXQMB, 

Luœemburgie , L uxemb nrgo. 

LVXOVIQN, Luœoiicfisis. 

Igmb, LyiiBG\ LYMB'G'IG, Igm- 

bttrc, LyMBVR6'^ Igmburg, 

Lymburgie , Lymburci. 

M,M, 0},în,$ïî,m, magistri, Mn- 
nasses, Marcelli, Margarete, Mario, 
inartiris, Mauricii, milicie, miHtis, 
Milon , mu/ieris. 

MA, Maria, mea. 

macbltt macl^hta. magi^lih, 

MAGI^LinBn, Machlime, MaM- 
nia, Machlînensis^ 

MRGllS , Maceriis. 

mâbûf , Mada'ene, 



56 )<*• — 

mRQ', Marie. 
liRG\ magistri. 

MRGREis, ntagalon, macalo- 

HBIF, Magalonensis, 

MACD, Magdeburgi, 

MAG'DAE, MAG'DALen, URG- 
DL8H, Magdaîene. 

MAOTST, MAOTSTROÇ, nu^ster, 
magistri, magistrorum. 

MAG'IF, magnus, 

M A&O , magno. 

MACOLG, Magalonetms, 

MACLORF, Maglorius. 

MAG-HGVItE, Magnàille. 

tttagttâ, magnum. 

(J)RG\ îltRGRl, ntagn, magister, 
magistri. 

magUnhtt, Magmtinensis. 

NAHL, MaKlberg. 

MAiJT, Mahiet. 

MAIOR', MAIORF, majoris. 

SRAIORIG, SnAIORIGAR^, Majori- 



carum. 



Qiatdf , maistre. 

MAI9, majus. 

MARGT, Markele 

MAE LGPOB?, Mali Leporarii. 

MALAÎ, Malain. 

MALiy, Maldeghem. 

mALG', Malen. 

MALIL, MalileporarU. 

MALEA', MaUiart. 

MALOPORAR, Maloporano. 
M AN6*N , Mangnier. 
M ARTOn , Mantone. 
JïlAa'RQL, Maquerel. 
JïlAa'f, Marquette. 



-«•( 57 )•«- 



MUR', MHR?, inagistri, maresealli, 
Marie, Martini, mare, maris, 

MiRGf^, matc]^\ marcl^iô, mhr- 
Gi)ioTs , marc^i0î« , mhr- 
Gi>iOR, marcl^ion, marc^tonn , 

Marchionis, Marchionisse , Marckio^ 

num. 

MJRQi^ RAiy, Marchasii Radulfi. 

01ARGIAE, Marcialis. 

MARGIAIGN, Marcianensis, 

MJRGbin, Marcelli. 

MHRGOl', Marcoing. 

MAROSGAL, maresealli, 

ÎORKG, mRKGRK , Margarete, Mar- 
guerite. 

MRRG'IGOVR, Margicourt. 
MHRIVilLIB', Marivalibus. 
MJRE VILLH, Marliaco Villa. 
IÏRR(X\ SnRRÔlS, marquionis, mar- 
quis. 
SRJRCXSA , Marquetta. 
fïlHRT, martiris. 

SnJlRT, OTHRTÎ, Martini, Martin, 
Martinus. 

MRRTIGE, MartinrÉglise. 
MHRTIIF, Martinus. 
0)HRTIR?, MHRTRM, martirum. 
MASGLTG, Masclinie. 
VXàSVXÛSl , Masmunster. 
QDASSIE, Massiliensis, 
MAS'SIQ, Masticonensis. 
MHTeFGLÔ, Matefelon. 
MRTiÇ, MfiTlJI, Mathei. 

MHTI^lLiy, MfiTIL, MHTILiy, Ma- 

thildis, Matildis. 

MHTISCeHSIS , OTHTISGON , 
M ATISGOHBR , Matiseonensis. 



atKSBJGBIjQU , Matringehen. 

MHTRO , Matrolio. 

MHTS, martiris, 

maKOîS, Manonis. 

mHVLen6'I>GI>ê, Maulenghekem. 

MH VLÎ6'I>eO) , Maulinghem. 

MHVR, Mauricii. 

MRVRIHGGH, Mauriacensis. 

MHVRGG'HT, Mauregart. 

MAVRIT, Mauritania. 

MAX, maximi. 

MRX, MHXIMIL, MRXr' , Maxi- 
milianus, Maximiliani. 

MGI>I', Merchier. 

Sne, Marie. 

MECHLIE, MechUnie. 

œSGIIFNSIS, Mecinensis. 

MGQV, mecum. 

NBDAHT, Medantensis. 

MBDdRIC, Mederici. 

MODÔTA, Medonta. 

MBE, Mellento. 

MGLiy, melîr, MeLoen, i«l- 

DEHS", MOLDn, MOLiyS', Mel- 
densis. 

MELD Vtl , Meldunensis. 

tneUbatd, Melembais. 

MBLeO, MBLeDVR, OeLBOV- 
HBÎ, Meledunensis f Meleduno. 

MBLBTO , Mellento, 

ÎÏÎBLBV, Meleun. 

MBfcE, MBLLBTO, MeOento, Melle- 
duni. 

mellêtOtS, Mellentois. 

MBLNIOBH, Melnicensis, 

OJQURG^ Ménages. 



+♦•( 58 



MORGATO^, Mercatoris. 
MBRQÇ, Merchier, 

MGT, meï, MGTen, meleii, me- 

HBHS , Metensis. 
^E'B, Metheren. 

MGTIV, SnOT^SR, Metensis, Mettensis. 
SneV, Mem. 
MeVLêT, Meulent. 
meVTlSeï, Meutignei. 
M6* ARETE, Margarete. 
MG'R?, niagûstri. 
MG'TER, magister, 
MT, michi. 

MIGi^, HIGI)AeE, MIGI>E, mt- 

C^hd, Mtchaelis. 
MIGIAGON, MiciaceMis, 
MIDÏELBG , Middelburg. 
MIR^ MtitiW. 
MIE, mih, miViïtf. 
MILIG, milicie. 
SniEIS, SniUS, MILIT, MILIT , mi- 

MILLIHG', MILLIAG, MilUacenm, 
MilUaco, 

MILTIS, nttlitS, tnilhis. 

Min, Minorum. 

MINIST, miNIST, viinistri, 

MINORA, MINORV, mtnotn, Mino- 
ris y Mùiorum. 

VXVX9, minus. 

mTOR, MIOR?, mtÔr, Minomm. 
MIRRPIG, Mirapice. 
mttdtllllÔf , MiraumonL 
CTIS'ilTOe , miêeratwne, 
MISGRACOH, Miseracensis. 
MISeRATÔe , MISeRHf ONG , 
WISGRHTÔnG , miserationc. 



MIST, mmstri, 
MISTIOR , minisleriorum. 
nitdtn, tnimstri. 
MITHGO, Mitriaco. 
SniiADG, Merkade, 
SnL,MEITIS,miïïa«. 
Sn'LOTO, Melloto, 
01E(5, militis. 
MRRORT, Motttroni. 
â, millesimo, 
SnOÂGI>I, monachi. 
MOHST, mÔadftt, mouaslcrii 
mÔBGLIART, Monbeliart. 
0)OGGfcE, Moncellis. 
M5GI AGO , Moneiaco. 
SnODIG9 , modicus. 
MOFHRANT, Mon/aranl. 
MÔFGRRRnX. Mon/erranl. 

MOC, MOG'VNT, Moguntineiisia, 

MOE, Molismensis. 

MOEARII, Moiinarii 

SnOR, monasterii, 

MOHAG^, nwnachi. 

SnOHRSTGR' VILLfiR', Monasterii 
ViUaris, 

MORASTII , monasterii. 

mORDHVtE, Mondavilh. 

MORLR, Monlaur. 

MONSGCN, monsegneur. 

MONTAR , Montanarum. 

MOHT BILI6*ARDI, Montû Bili- 
gardi. 

MOHTGMORGIF, Montenmenciaco. 

MONTGN, mONTGïF, Montensis, 
Montensium. 

MORT FOIT, Monlisjorlis. 



^ 59 K 



MONTIB', MonHbus. 

MONTIS BASOR, MonUsbasonU. 

MONTIS BELI6*, Montisbeligardi. 

MOHTISBVRG*^ Monùshurgi. 

MONTISPORT, mOtttwforf , Monr 
tisfortis. 

HOHTIS^ , MONTIS PEANI , 
SnONTIS PQSSVE, Montis Pessu- 
lanû 

1ll01ltlllOt(C|[, Monttnorency, 

MOHBPEI Monttspessulani. 

MOI^, Morinensis. 

mOtdUtrâ, Moravtensis, 

VXOitSl, Morinensi. 

MORIN, MORine', 0)ORIHeH, 
MORINêS^, 0)ORinQSIS, MO- 
RIHOBf, MORIHORV, Morinen- 
sis, Morinorum. 

MORIT, Moritane. 

MORT, morïftie, moRTAiHC", 

Mortaigne, Mortaingne. 
M(RVVIL, MoruHval. 

Môsec'nevR, mosGG'niGVR, 

monsegneur, tnonsegnieur. 
MOSOSnOR, Mosomensis. 
VXOSl , monasterii. 
nidslcttl, MonstremL 
MÔSTRVGL , MonstrueL 
MOSTVRIOE, Mosturiolo, 
SnÔB, Mont, 
MÔTRCVT, MontaguL 
MÔTRLBAN, Montisalbani 

MÔTAHOA, Montanea. 
îtlOTHRRGO, Montis Aragonis. 
MOTHVT, Montant. 
MÔTBILIG'ARïy, Montebiligardo. 
M5tGI>GVRGL, MontchevreL 



MÔTGORNGT, Montcornet. 

MÔTGHLT, Montealto. 

MÔTGBRVSÔHS, Montcbrusonis, 

MÔTGGORRVTO, Montecomuto, 

MÔTG FLASGOH', Monte Flasconis. 

MOTG 6'G'MODI , Montegermondi. 

MÔTGG'RI, Montegni. 

MOTGMGR, Mortemer. 

m5tGM(RGQIAG0 , Montemoren- 
ciaco, 

MOTGP, Montepessulano. 

œÔTG'HSOO , Montgascon. 

MÔTG'GRMÔT, Montgermont. 

!nOTI>ORGR, Mothonensis. 

MÔTIFER, Montisferrandi. 

tnÔhgtlt, Montigni. 

MÔTILII, MÔTILIO, Montilii, Mon- 
tUio, 

MOTINGIO, Montineio, 

MÔTl' PAQII, Montis Pacerii. 

mÔltS , montis. 

mÔTISGHLVI, Montiscalvi. 

mÔTISFORT, mohsforttS, Momis- 
fortis, 

MÔ^ISNIR, Montismirabilis. 
MÔTIS PLI, Montis Pessulani. 
MÔTISRGG'HLIS , Montisregalis. 
MÔTISSROLII , Montissroîii. 
0)5TMJFRTM, Montis Martirum. 
MÔTOHGR, Montoner. 
MOVSfOLO, Mousterolo. 
MOySIRGGN, Moysiacensis. 
MR, martir. 
MRE, Marie y maistre. 
MR'I , MRÏ, magisiri. 
MRIS, martiris. 



{ 60 y^ 



fitlT , Metensù. 

MTIN, MTINI, Martin, Martmi. 

nVDl, mundt. 

MVFHVGV, Munfaueun. 

MVHOeVIti:, Mundevilla, 

0)VRG, Murcie. 

tlUfî, Namurei, 
UàCOXB, nacionis. 
nÂG'IS , Nantis, 

NRMCi, namr, NflMvaeN, 

NAMVGeHSIS, NAMVGI, IW- 
UmCt , HHM VGR , NHm VR- 
G0N, nRSnV^GrV, Namur, Namur- 
censis, Namurei. 

HRUGS , Nangis. 

ttarbô, nARBOir, narboneh, 

Narhonensis. 

NfiTI>OLIO, NanthoUo. 

nilTIVITRTl', RRTIVITF, Nativi- 
tatis, 

HKTOLIO, Nantolio, 

neiPE, Neapoli 

NeGTI, Nectan. 

NGFG, NefchasteL 

NGmnVS, NemJlVSeN, Nemau- 
sensis. 

RGMOR? , Nemore. 

neVGRn, Nevernefms. 

HGVItE, Necille, 

NIGi^, Nichasii, Nkholai. 

NIGiJI, niGI^OE, NIGI>OEI, ^icho- 
lai, 

NICE, NIGOE, Mcolai 

NIGWei^GVe, Niewenhore. 

ni&GVRTG, Mgracurtc. 



RI6*eid:n, Nigeliefuis. 

HIG'EH,HIG'tE,%etti. 

NITRIBN, Nitrienns. 

NPX, Nivemis. 

NIV0LLQN, moellêîl, Nivellewns. 

mYGLOIV, Nicelonis. 

nivGRn, niveRiF, NiveRnBR, 
nivoRneiv, nivn , nivnen, 

QlQUrâ, Nioemetuis, 
NOB^ nobis. 
ROBIE, noUlis. 
UOBL, noble. 
HOQRIQI^, Noeriorum. 
N06', IlOgêïO , Nogento. 
NOG-êTG RGTDI, Nogento Rotroldi. 
ROM, nomen. 
U(RF\ NarfoUcie. 
UÙXflàVXflOÛ, Northamptonie. 
RORSnÂie , Normanie. 

HORM AHHOR? , RORSH ARORf , 

Normannorum. 

NORMHVHVIfcE, Normaumilla. 

HORMDIB , Normandie. 

nOT, notarii, notulas. 

nOTinClJR, Notingham. 

NOBV, mtum. 

ROTVLAR^, nOTVLflRV, notula- 
rum. 

NOVI GRST, Novi Castri. 

HOVIOÎ, NOVIOM, MOVIOMBR, 
NOVIOMQNS, NO VIOMQNSIV, 

novioMêsivm, noviomsis, 

Noviomi, Noviomensis , Noviomensium. 
Ût0, notre. 
RRI, un, HOstrL 
nntcbg , yuremberge. 



61 > 



OBGIGÎ, OBeCIGÔT, Obrecteort. 
OkeDIBNQIRB^, ohedteneiarii. 
OBE, oMtg, 0BLI6*, OBLIGEA, 

obltgactonn, oMiganos, obli- 
ge AQôes^oMtfiatoit, 0bItgatO0 , 

OBLIG'ATOSn, oUigaciones, ohli- 
gacions, obligacùmum, obUgatianum. 

obsttpli^ obsequium, 

ûbStTVÙÛ, ûhS^VàÛ, observanda, 

OCTHV, OCTHVS, octavus, 

ODnS, 0D5, ODOiy, Odoms. 
OeSTBÔ , Oestborch. 
OeSTêoe, Oestende. 
OFFG, offieiaUs. 
OFFOnS, offemis. 
OFFICI, Offt0, ojfieialis, 
Olbêbotcl^, Oldenborck. 
OMinV, otntnuttL 

OPIDAHCR, OPIDANORV, opida- 
norum. 

OpjfXOhtlÛ^ opprobrium, 

(ROf), Orehtes. 

ORiy, Orb', ordinis. 

ORDBM, Ordemonie, 

ORDTb , ordine. 

Otbtgb^, Ordinghem. 

ORDinilTV, OrbtnatÛ, ordiMtum, 

ORDTS, (RD^IS, OrHs, ordinis. 

OrIS, Orléans. 

ORnÂS, Omans. 

ORVIfcE, Orvilla. 

OS, omnes. 

OSHB, Osberti, 

OSTien, Ostiensis, 

OSTReVANHGN, OSTRBVIN- 
SIS, OSTRGVÂT, Ostrerannensis , 
Oslrevant. 



0T1)0N, OTI^OHien, Othoniengis. 

OVDBHBG*, OVDBnBORG'B, ©«- 

denborg, Ottdenborgensium, 

OVHRrG*, Omaing. 
OVRHÂS, Oumans. 
OXOfllBn, Oxomensis. 

P, pape, Paulo, Pétri, plena, Poneii, 
preposili, presbiteri. 

P, par, per, 

jp, P^pratis, prioris. 

^,par, Perenensis, Pétri, pour, prinet- 
pis, pro, 

^f pro. 

P P ^ pater patriœ, 

PA, Paulus. 

PABVL, Pabula. 

PAL A, PALAIS, palatini, palatinus. 

PALATI, fahft.palatii, palatini. 

I^alahê, palatine. 

jpalattû, palatinorttm. 
PRLRTTll, palatini. 

PRLTl, palatii. 

PASnPILOH, Pampilonensium. 

P AniSPOTIS . Panispontis. 

PAR, Parisiensts, Parisim. 

PARAGLITV, ParaeUuan. 

PARBT, Parent. 

PARIS', PARISl', PARISIB, PA- 
RISIBH, PARISIB'S', Parisien- 
sis, Parisius. 

PARVV, PARW, parvum. 

PASTOÇt, pastoris. 

fhlli.palatii. 

PATRGI>B, PATRIAROH, pa- 

iriarchp. 



^ 63 



panl, PauU. 

PBOHDAS, prebendas. 

PB'I, pKn, PBIT0,*BITRI,;>rw 

bttert, 

JPBORV, proborum, 

PBR^ pbr, PBRI, PBRI, pin, près- 
biteri, prebstre, 

^Q, procuratoris. 

£GAQIOIGS, procuraciones. 

PCCORI , peccatori. 

PQQPTR^precepta. 

pC^ptOt, preceptoris. 

pcl^f , Perche, 

^Ql)B PëDVe, Percke Pendue. 

•PGVR, prœurationes, 

*GVRfiTOR, «QVRATORIS,;?ro- 

euratoris. 

*iy, PDIG', PDIQRTO:^, Predica- 
torum. 

ytXChS , predictis. 

*PDOM, Prodom. 

«DRBL, JRDRieL, P«(irc/, Per- 
driel. 

PE, Pe&T«. 

PGQH , peceata. 

PëGI>GVRL , Percheval. 

fttttVXOVL, Pedemonùum. 

PQlTGnTIiRII, penilentiarii. 

PGLGT, Peletier, 

PQLLl^ll, Pelliparii. 

ytubxoi, Penbrochie. 

PGPT, Pépin. 

PBR , presbiter. 

PQRIQEO , periculo, 

PERD, PGROH, Perotiensis , Pero- 
nam. 



pei^^tnn, perpetuum, 

PGSQlLOave, Pegquelofue. 

PGT, Pétri, prestre. 

PeTG\ PetragoriceMÙ. 
PGX', Petiingia. 

PGTKIE, PGB^OHILLe, PGTRO- 
' UlhK, Petromlle. 

PGTRHG'Ô, POTRACOR^, PB- 
TRAG'ORIG , PGTRHG'ORI- 
GGn, Petragorieensis. 

PGÇR9, Petrus. 

ptUSt , prieuse. 

«FGSS", PPeSSOW , profeswris. 

Pititl, pgenth, pnmo^entïi. 

PI>, PiJG, PiJI, PI)T, pl^l, PHLG, 

pW^, pl^S, PUUppe, PUlippi, PAi- 
lippus. 

PI G, Pictavensis. 

PfGGRHG, Pinceme. 

PTGON, PTGOHII, Pineonii. 

piGT, PiGTHV, piciâneis, PIG- 

THVGH, PIGTilVBHS, Picta- 
vensis, 

«IDAHT, Pondant. 

PIB, Pierre. 

FIBGTI, Prejecti, 

ptni0, Parisiensis. 

PIBRO, Pieron. 

PIORRf, Pierre. 

PIROlG^ni , Pinquegny. 

pi0n5,PI(RIS, prtom. 

pxqUtgt, Piquigny. 

PIS', pi0 , Parisius, Parisiensis. 

P"SGI, Prisai. 

PISGRNG, Piscerne. 
ptStCdtS, Parisiensis. 
*ISIVS, Parisius. 



+••( 63 )«*^- 



PISS', PISSIAG, PISSIilGH, Pis- 
stacensis, Pissiaci. 

PYBRQlRRlQ.pitanciarie. 

piïX, periti. 

JPIZ, Periz. 

PER,PLR,piena. 

PLH'GI^ . . , Planchai. 

PLÔ, PL§A, PLOIF, piena,pienus. 

JfltVXtUl, parlement. 

PLI, Pessulani. 

phx, palatn. 

PUR ^ prima. 

ProÂT, primatis. 

P'He, prme. 

JBtaiBW, Parmentier. 

PMISSIOR, «MISSIOHO, permis^ 



none. 



PMOCeiTI, FMOCGHITI, primo- 
geniti. 

PnGIPH'59, principatus. 

Jf'XiCtfB , princeps, 

•PRGIPIS, principis. 

P&e, PNG, JîttlÛ, PNIG, peniten- 

tie, penitenlia. 
PÔGKRDI , Poncardi, 
PÔGI^Î, Pouchin. 
PÔGII, Poncii. 
PODGMnÂ, Podemnaco. 
JfOtill, primogeniti. 
JfùitàUXt, Pomeranie. 
POIGICRÔ , Poincignon. 
POE, PoUgny, 
POMERHN, Pomeranie, 

POHT, pouf, poniijicalis, ponlificis, 
Pontisarensis , Ponlivi, Ponthieu, 

PONT HRT^, Pontis Artche. 



PONT flViy, Pontis Audomari. 

PONTI)ISSJR, Ponthissarensis. 

POHTIB\ PonUbus. 

PONTIS^, PORTlSJRGSlO, POH- 
^ISARGN , Pontisarensis, Pond- 
sarcsium. 

PûUlXBàUÙOVX, Pontisaudomari. 

PONTISMOH, Pontismontionis. 

POHTISSAR?, Pontissarensis, 

PORTIVGR, Pontivejisis. 

PÔPLORH, Pomplona. 

PÔPORG, Pompone. 

POR?, prioris. 

PORH^S, PÔRJIT9 . pôrattld , prio' 
ratus. 

PORGI7, Porcher. 

pOtf, prioré, 

«ORIS, PÔRIS, prioris. 

PGR.ISSG , priorisse. 

PORTVGH, Portuensis. 

POS , Pons. 

POT AVDOM, Pontis Audoman. 

POTG, Ponte. 

POTGLVR, Pontelungo. 

PÔTGSIV, Pontensium. 

PÔTI, pôtim, Pontieu. 

PÔTISilR', Pontisarensis. 

PÔTIS GilST, Pontis Castri. 

pÔh0Ontt, Pontisomi. 

PÔTIVI, Pontivi. 

PP PP, pp, PPG, papa y pape. 

JPPG, ppe,jDrope. 

JPPGTVI, perpetui. 

PPOl, PPÔITI, preposili. 

4PP01TVÎG, PPOITVRG, preposi- 
ture. 



< 64 



^POS, JRPOSIT, prepositi, preposttus. 
JPPOSiTO , prepositure. 
*POSITI, PPOSITI, prepositL 
j^00tfltS, preposilus, 
pJfOH, PPTl, prepositi. 
PR, PR?, presbiter, presbiteri. 
PtftfOtft, Pratorum. 
PRAXeÔ, Praxedts. 
PRDIQ , Predtcatorum. 
PR8, pr0, Pierre, prepositi, 

PRëBiTGRi, PReerei, prbbi- 

5RI, PRBISRI, PRGBR5I, Pres^ 
btteri. 

PRGDIG, PKQDiaRTO^, Predica' 

torum, 

PRGMOHSTO', PRGMOHSTR , 
PRGSnORSTRilT, PRGMOHS- 
TRHTGH, Premonstratensis. 

fXtÛSÏ, prevast. 

PRGPOl, PRQPOS^, prepositi. 

PRGS, PRGSBIRI, fXtshxïXl^preS' 

biteri. 

JfXtSlt, prestre. 
PRBSVE, presulis, 
PRGTR', prêtre. 
PRGVDÔG, Preudome, 
ptt, PRI, presbiteri, principis. 
PRlR.patria. 
JfXlàllS , primatis, 

PRIGIPIS , principis. 
PRIG'NH, Perigna. 
PRIMHT, primatis. 

PRimOG'GITI, PRIMOG'ENIT,;)ri- 

Mogenitiy primogenitus. 

PRIHG, PRIHGIP , pn/ici>i>. 
PRIHGIPAT', principntus. 



PRIORI , priaris. 

PRIORA^ , PRI0RAB9 , prioratus. 

PRM, primatis. 

PRO , profunda. 

PROhOR, proborum. 

PROGVR, proeuratoris, 

PROFBSS, professons. 

«RORA, Perona. 

PROP, prope. 

PR0TilSI9, Protasius. 

PROVIGIALIS, provineialis. 

PRVLIAGGNS, PruUaeensis. 

PRVVm, Pruvinensis. 

PS, PSBR'I, fShxX, presbiteri. 

•PSOG, «SOH, ^SOUB, persane. 

PST', prebstre. 

rf*'E , parte, 

PTGtE, PBGLLIS, PratelUs. 

JRTGNAI, Partenai. 

•PT^, Partheniaci. 

JRTI>ASI9, 4PTHHSIVS, ProAasius. 

JRTI7ONO , protkonotarii. 

JPTIHGI, PerUaci. 

tiTlCO, Pertico. 

*TIG, partie. 
*TIS,PBIS, Pratls. 
JPTR, Partheniaci. 
PVBE.publici. 

PVDGXmnG, Pudentiane. 
JPVIGIG, *VIE, JPVinÔ, Provincie. 
jpOttlCtft, Provincia. 
«VIRGIAE, provineialis. 
«UinOIG, P'VinaiB, provincie. 
PVLT, PVLTGRIGN, Pulteriensis. 
JPVOST, PVOST, prevost. 



.( 65 > 



fVMlt , prevosté, 
J^VSIH, Perusinum. 
P V, parvum. 

OJIiG\ Qingey. 
QINDAM, quondam. 
qHTIHI,Çttin/im. 

OITORI, Qviteri, 

OjSR, quam. 

qÛD , qmd. 

aVGHOI , Quesnoù 

aVÎGI>I, ÇntVicAy. 

OyiOOl.qvicquid. 

âVILLI, Qumllù 

qVIHTIH, Quintinus. 

qVÏTIRI, Quintim. 

qVOHiy, aVORDÂ, qwndam. 

R, tt, Raimundus, Reginardi, Renaldi, 
Ricardi, Rigaldi, roi, Rouen, Roberti. 

R D, reverendi damini. 

RRD,RRïy,Radulphi. 

RHDFOTë, Radmgim. 

RHDVE, Radulfus, 

RÂG*, Ragimldi. 

RAUn, RAIMODI, Raimoudi. 

RASe , Riuse. 

RAS06*I>B , Raseffhem. 

RASOn, raddÔtd, RasonU, RasHOMs. 

RHYM, raBtllÔbl, Raymundi. 

Riy, Rend. 

Xhtif , redemptionis. 

XtCtfiûXy receptoris. 

REQUATORII , ReclinatoHi. 

ROQOCIF, r«cognitioneit. 



RODOir, ReDOHOH, Redonens^*. 

KQG , ROC, réj^*5, ré^em , r^ium , re- 
Ufine, Regtnaldi, regalis. 

ROG^IR, Regtnaldi. 

Re6'ISTesT^ ReciTesTefi , 
regisfesltt, ReOTSTi^esT, rg- 
ciTijesT, Re6'iTi>GSTen, Rê- 

gistestensis , Regithestensis, , 
RO&S , régis. 
REG'V, regtt, regufn. 
regulanft, regulanum. 
RGIFl", ReiJiM. 
RGE, RGUGT', relicte. 
RGM, RGMOI', RGMSIS, Retnenm. 
RGH, Remildt. 
RGHGRVIE, Renervilla. 
RENOVAT, RGnOVATV, renova- 

tum. 
regnestatft, requestamm. 
RGTGIF, Retestensis. 
RGVGRDI, reverendi. 
R'GinA, regina. 
R6*IS , régis. 
RCIV, regium. 

RIBOD", RIBODMnOT^ Rihodimon- 
tem, Ribodimontis. 

RIG', RICIR, Ricardi. 

RIGI>Gmiy, RIGI>GmVDI, Riche- 
mundi. 

RIGiÇCnOHTIS, Richemontis. 
XÙV, RIDGRG, riddere. 
RIPO»:, Ripellis. 
RI-PIA, Riperia. 
RlPPie, Rippane. 
R'niGR, Renier. 
ROÂnOR , Romanorum. 



ROB', ROBGRT', ROBeXI, «o- 

berti, Rohertus. 

ROB'CQ, Roberge, 

ROBT, ROB'T, ROB'TI, Robert, Ro- 
bertù 

R0G•^R06•'I, Rogier, Rageri. 
ROljL, Rochelle, 

RO$n, ROMAN, ROMHNO?Z, RO- 
MRHORV, romaôr, Romani, Ro- 
tnanorum. 

ROn , romane. 
RONQ', Roncarollis. 
ROSQf),Roscha. 
ROSCHILMN , RoschiUlensis. 
^OSQTBÛ, Rosetenm. 
ROSILE, Rostllione. 
ROSnHGGrr, Romacensi8. 

ROSSIE, ROSSILl', ROSSIUOIS, 

Rossilione, Rosstltonis. 
ROT, Rotelti. 
ROTDI, Rotroldi. 
ROTfJ , Rothotnagensis. 
ROTiJI, Rothomagi, 

ROTI>nfiG, roll^ttaCën, Rothnacen- 
ROTHOM, ROTI^OMilG', rof^O- 

mag, ROTi^oMAG-efi, roï^o- 
mâfleû, ROTi^OMncësis, /?©- 

thomagensts, 

ROTIjOHACëSIV, Roihomagensium 

ROTOMHG*, Rotomagensis. 

ROTVDJl, roiunda, 

tOfltltbÛ, rotundum, 

RaVH, Roqua. 

RViyeRe, ruddere. 

RVetE, Ruelle. 



G6 y^^ 

RyPlÛ, Rufiae. 

RVPGFi, Rupensis. 

RV4PTI, RtqHfrti. 

RVRGMVnO', Ruremunde. 

RVT, RVTiJ, RVTijen, RVTI^G- 
HGN, Rutkenensis. 

S, S^, "S*, "S-, S, saint, sancti, sancte, 
sanctus, Sanche, Sancii, seigneur, sire, 
sergent, sigillum, Stepkanus, sur. 

S R , semper augusti, 

S' B', Sancti Rertini. 

S' F, Sancti Francisa. 

*S M, Sancte Marie. 

S) 

p ■, sanctus Paulus, sanctus Petrus, 

S" PH , sanctus Paulus. 



S 
P 

Al 
V 



, sanctus Paulus, 



S PE, sanctus Petrus. 
S 



G 
T 



, sawtus Petrus. 



S R , saticte romane. 

S R E, sancte romane ecclesie. 

SflB, SflBflVD', Sakttb', Sahau- 
die. 

SABIRGn, S An, Sabinemis. 

SABRA , Sabram. 

SAC, sac, ««cri. 

SAQ IMP, sacri imperii, 

SAQ'p', SA^IDOTIS, SAQGR- 
DOT, sacerdotis. 

SRQ\)\T,Sanchiz. 
SÂQII, Saficii. 



^ 67 y 



SÂQTI, Mneù. 

SA6*LOTs, Sagahms. 

SAT, saint. 

SATLIZ, SaùUU. 

SETT^Bàitsaint. 

S AL, SAE, SalinentU, Stdomoms. 

SàltVXOiy Salenume. 

S ALLA, Saltarn, SaOnarum. 

SAUNBSIS, SaKnensis. 

SRLJS, Salins. 

SALH', StJmensis. 

SALMVR, Sabnuntm. 

SALœVRieN, SabnuriensU. 

SALV, SALVAT, SALVATO», 

Sahatùris. 

ftjlllllbnrà, Salubriensis. 
S AL^, sabnm. 
SAHCr^^ SANGT9, sanetus. 
SAHDOWIfeE, Sandouvilk. 
SAnDRT, SanJrart. 
SAnS', Sanson. 
SAPJR, Si^Hura. 
SARDIR, Sardinie. 

SARLATaïF, SARLATR, Sorfa- 
tensis, 

Sfttnrâ, Samensis. 

SAVICHeH, SavignensU. 

SAVICRYAGen, Samgnyaeensis. 

SAVKOVIE, Savkevaiê. 

SAVS, Sausemberg. 

SàUW^ Sameur, 

SAX0Û, SaxonU. 

SO, sanetus, 

SOAB, SdABÎ, seahmi, 

SaABIRAT9, sealmiùtiu. 



SGABiHOff, scahnar, sgabi- 

RORV, SCAEToK, K^Sm, sea- 
oviontun, 

SGiE, sanctœ. 

SGBONBIS, «cn'kfUM. 

SGBIS , scrihis. 

SGBO, seriho, 

SGI, saneti. 

SGO, saneto, 

SGO P, saneto Paulo. 

SGOE, SGOLAff, SGOLARIV, 

scolastiei, scolarium. 

SGOLAST', SCOLASTIG^ scolas- 
tiei. . 

SGQ9, sanetorum. 

SGPTORIS, seriptoris. 

SGS, sanetus. 

0Cf0> saneto, 

SGTVM, secretum, seutum. 

SOG, secret. 

SGGReT', «ecret seGRex v, se- 

GRTV, 0ecrn, SOG^, secretum. 
SGGTI, secreti. 

SeOTV, secte, Setlnn, secretum. 
0f Ctltlb^, secundus. 
Seiy, SÙ\ sedis. 
SeDGLOGeii, SedelocensU. 
SGG*, segretum. 
SâCI)!, Senghin. 

see^R, 0esû, segne', segneur. 

SG6*VTIRI,%iifi/mt. 

SEI&, 0etg, setfiûr, setgt, «et- 

gneur. 
SGHH:E,&mt//f. 
SG!!*, SEMP, semper. 

SGR,9flie0Cl^, senescallie, seneschaus- 

sée. 



5. 



K 68 



SGRIOff , semûns. 

SENON, SenOir, Senonensis, Seno- 
nU, 

SQ-P, semper. 

SePRÂ, Sepram. 

SePTen FORTIB', Septen Fofaibus, 

SePVLG, SePVLGiJ, sepulehri. 

Sea^AM, Sequanam. 

SESCALLI, senesealii. 

Seseu:, SmseUes. 

SEXT9, sextus. 

0ê0eir, SeZOLLeS, Semelles, 

S^G'en, sergen. 

S'G'GT'^, sergenterie. 

S, SI, 0I, sigillum, sancti. 

SIGIE, Sicilie. 

SIGLIH, SIGLIRlê, SIGLimOH, 

SiclinieMU. 

Stg', signeur, 

SI6•^ SIG¥, SI6*Ii:i!:, SICIEEO), 
SICILLV, SI6*IEVM , SICE 
SI6*id[!Va), <^V/ttm. 

SI6*R , Stgftv signeur, signo. 

9t gtlft, signeur. 

SlCnV, 5t01t&, «i^ur^ «^tim. 

SI6*^R, «ijg'ntftir. 

0tl, sigillum, 

SI£, SILVAN, SILVAHeGT, SII^ 

VHneGTen, siLVAReGTG- 

SIS, SILVAIGTe, SILVHRG- 
TGR, Sihanectensis, 

SILVGS^^ Sibestris. 

SlLVm.Sibestri. 

SIHCF, SIHOTS, SIMOn, Simon, Si- 
moms, 

STPI>ORIAnVS, Simphorianus, 



SlttHOt, Slavorum, 

Sl00OtCra\ Slesmeensis. 

SHuE^StE^sigUlmn. 

S • L • V • A, Silvanectttm. 

SSn, sigUlum. 

SMAT, sermant, 

SÎi vTG, Sancti Vineentii. 

SHT, mur. 

SOtSÔ , Soissons, 

SORGCIGir, Sonegiensis. 

SOROff, SOROR, SORORÔ, «0- 

rormn. 

SO^Gf^, SotingUen. 

SOVGI>GT, Sùueketo. 

SOVPLIG^ Sotflieaurt. 

SP, ^ponAetim. 

SPA&AG, Spagnae. 

SPAHI>al, Spankeim. 

SP A^II , speciarii. 

SPG SGI, Spiritut Saneîi, 

SPIREU, Spirensis. 

SPROna,6Jpamafte. 

SPS, spùritus. 

SR, siupeTm 

SS, Svessimiensis. 

si, saint. 

S'B, STG, Sfiptâm». 

Sieêbelie, Steenbeke. 

STGÇARI, STGPiÇ, STPl>An, 
STGP^G, STGP^I, STGP^HI, 
STGPI>S, STGPiÇVS. Stephani, 
Stéphane, Stephanus. 

STETI.Slefîfi. 
STl«, Stirie. 
SJtOt, saneUnrum. 
SÏnê. Strien. 



•».( 69 y^ — 



STRVœeHS', S&tmenêù, 
STTIS, StraHs. 
ST'VLe, Staok. 
SV, 8wn, 

SVBDeG, iuhdeeam. 
SVBDIAGOIF, êubdiaeom. 
SVBPRIOff , tubpriarU. 
SVGSS', SVESST, SVGSSIÔ , 

S vessioii, s vessioiF, sves- 

SIOHG, SVeSSIONGH, SVGS- 
SIOHGSIS, SVeSSIOHS^, Suêê- 
nonensis. 

Htf , Sume. 

SVLO, Sukiuis, pour Insulensis. 

SVPMV, SVPREMV, êupremum. 
SVSmS, Susanne. 

Sllip(ftn, Su^haiûe. 
S'VV, «er&um. 

SWGST0R^ SwesteretUium. 
0SmÔ, SYHOIS, S^mon, Symonûr. 

TABefeE, BABOLLIOIS, tabellto- 
nû. 

Tabelhotiat, (oieffionati». 
TAG, Taconis. 
TÂGJRVILe, Tanearvile. 
TAILLOB', TAi£B, Taillehurgi, 
TSnCAVIL, Tanearmlle. 
TiHTV, tantum, 
TARDGGI>I§, TardeeUen, 
TÂTVH, tanimn. 
TAVHI. Tavemi. 



TOGO, Trecensis. 

TGII, fctl, tercti. 

T'DIF, Tardif, 

TGB'G'e, Teberge. 

TGG, teeum. 

TEGKH, Teekheruis. 

TGGO, teeum. 

TGGSAVRJR, teesaurarius. 

TGMM^NAn, Temmennan. 

lîVitjf, Tenques, 

TGnRGMOnD', TGRRGMOnDGR- 
TIV, Tenremondi, Tenremondentium. 

TERA, terra. 

TGRR', Terrici. 

TGRRAGINGH, Terracinensis, 

USàtàXlW , tesaurarius. 

TGST PG, teste Petro. 

TiJ, Tkeoderici, Thome, Thorota. 

TI^GHOLIGH, Tkenoliennê. 

BI>GOiy, TI>GODRIGI, Tkeoderici. 

'B\t%, BI>GSAVR, TIjGSAVRA», 

ihesaurarii. 

TI>GVTORIGOR?, Theutonicorum, 
'Blyl^ Thibaud. 
THIDGBf, Thiderid. 
TiÇM, Thomas. 

TI^OG, Tkohse. 

TI>OE, CI>OEA, Tholosa. 

TI^ÔLARI , TI>OLOS AIV, Tholosani, 
Thohsamnan. 

TI>OM', Tk(me. 

TI^OO), Thomeriarum. 

filOnlùXCn, Thouhnjeon. 

TiÇSAVRA, thesaurarii. 

BIBÂ, Tibaut. 

TIBODIVIfcE, Tibodicilla. 



70 H 



TIB'TIS, Tibertis. 

TIOGTêH, flECTÏÏSIS, Trajeetat^ 
sis, 

TliÇRGH, Tihemensù. 

TinreiS', TriniUUis. 

Wroî, TiroUs. 

TIT^ hï, TITVL, tituU. 

THrê, TNITilT^ THITKTIS, flll- 
Ialt0, Trinitatis, 

BnV, Temu. 

TOGF, tociiM. 

TOLSTHn, Toletani. 

TOtE, TOtES, tollis. 

TOETHR, Toletaneiuiê. 

TOLTI, ToktL 

TOn, Titronensis, 

TORGE, tonelîer. 

TORGIJ, Torchi. 

TORLRVIE, Toriaville. 

TORN,TORniiG, fortiace, tor- 
nAGoiF, foruaceû, torna- 

G0HS, TORHHGH, UxUMtU, 

Tomaeensisj Tomasensis. 

TORRODOR, Tomodarensis. 

TORVItE, Torvilla. 

TP^I, Tephani. 

TRH, terra. 

TRAieGTeîî, IXàltCfnSXS, Trajiô- 
tensù. 

TRÂLOAVS, Tranleaus. 
TR'Gë, Trecensis. 
TRe, Tvrre. 

TROGOR, treceft, TRBGH, rre- 

cetuis. 

TRGV, TReVORëR, Trmris, TV 
veremis. 

TRÎ^flT^ TnnitatU, 



ttOtt, Trotitt. 

tSIG'RieS, Trasifnies. 

TT, tituU. 

TVHN, TervanentU. 

TVD\ Tuâinimm. 

TVLE, TuOio. 

TVLl. TVLLGR, TVtEH, Tirffei- 
m, TuUmtiwn. 

F^THGHL, 7«mém7. 

TVR, Tunmis, 

fattigtC, Turittgie. 

TVROH, TYRORGR, Tvrmensis. 

TUTOL, Tuteknsis. 

TVTTIS, tuttricis. 

TVV, tuwn. 

TyRyG'I>H, ryny^Aam. 

TYR, Tyro/w. 

V, oon. 

V I, vtroquejvre, 

VR , oa». 

VHGHTe, URGStIS, vaeatUe, va- 
eantis. 

V&ùi 1 vanden. 

VHF, ValUhu, 

VAE, FafeAt. 

VHE, VALëGl^HS, VALêGIB- 
RQS, Valencenis, Valenehiennes , Fo- 

VAEQ, Fo/ene. 

VALêffGVIAR, Vakngeigar. 

VALE09V, Vakmwu. 

VALaii, VAEGR, VALeRÔ, VA. 
LONGOIF, VALGHGeHeH , 
V ALeHGëiieSIS , Valeneenai, 
VaUneenensiâ. 



VALenc^, vALeHGi^eReRS', 
vALeHGi>eRësis, VALen- 

Q^S, ValenehettM, VaUnehmtntU. 
VALBRT, FofaKmouù. 
UALOS', Vakne. 
VALêTIH, FafaKmmw. 
VAEie, Valérie. 

VAUS, ViUlù. 
VALRB', Valkemiiirg. 
VRhE ,VALLB?, Vattù, VtMu*. 
VALEeCOVRT, Fa&neoiirt. 
VALLBRBD, Fa/bNi(w. 
VALUB3, ValUbuM. 
VALLIS LVQ, Vallù Luemitù. 
VELE PRO, ValUt Pit^imde. 
VAU: VIRIiy, VaUù VtrûUe. 
VAER, ValeiUmeiuù. 
UH.RC, Yaleiteie. 
UALOIf, VALOH, VabmmtU. 
VàtUt', valider. 
yjR, VarnettOH. 
VAReneS, Vamme*. 
VASGOR', Vatcome. 
VASIOHeïi, Vanatenth. 
VASS*, r(Vtatt»aeo. 
VRSSRtE, VouaUiM. 
«attrell*, VaueeUe*. 

MttInSSâf , VauhtgeaM. 
VETIS, VhertU. 
XiitX STftt vkarm generaUe. 
VDV0, vidM. 
VDVR, FttnfamaifM. 
VeCVTe, veemt». 
VeÔ, Vedaifi. 
VêDOUO, Fmdoft». 
VÔDOVCieS. FMbififiM. 



71 >«-.— 

UeiT, Mm(. 

ueLLOTReii , veLLOTRsis , va- 

letrenn*. 
VOLV AVReV, F«iMii amrttm. 
VQR, Veimetetumn. 
VenÂTIO, Vemu». 
VeneTUR', Veiutianim. 
UeRTAOORen', Ve»taiormuk. 
VORROR, Vemmentù. 
VQTI, voeri. 
V6"0, Virgo. 
VCOmVS, VgtmbuM. 
VffVLTO, VirgMlto. 
VIA, mam. 
VIANeâ. Fmimmw. 
VTG, FmcMiln. 
VIG', vieeeomùi», meeeflmitatiu, vieomté. 

VIGAR, metX, VIGARlOff, viea- 
m, tiearie, meariormn. 

VIGGGOTtATVS, viceeomàatus. 

VIGeGOTnS, vieeeomitU. 

VIGOGOM, VIGeGOHif, vieeeomi- 
tatut, vieeeomitis. 

VIGEDÎil, vieedommi. 

VÎGeMT, Vineeia. 

OtC0, neonte. 

VIGORT? , vieottté*. 

uiGôTB, mcôU, vi9Te . utrte, »• 

eontt, monté. 
VIGTO^I, Vietorit. 

vieîi, mevi, vioim, meinuft, 

VieRReRS", FwMM, 
VlCeS', e^remno. 
tUG'ULTO. Fh^kAo. 
VILLJRIB', ViUarOui. 
VUXai^vilUeL 



72 y**- 



VILLeLVP, FtMfwiut*. 
VHXGQRJRT, ViUagaiMl. 
VII!HOVA, Villmwa. 

viispeâTe, mpemu. 

VIES, Vilen. 

UIRGeRARV. Vmemanm. 
VmSTÎne'eR, Vmanngm. 
VIR, Fnynm. 

mrbtt, mrbttlttft, Vtrimmn*. 

VIR&, (%mw. 

VîRïiy,viridù. 

VIROM, VIROHÂDIA, VIRO- 
SRHRDHR, VIROHeN, Vinnum- 
dttHtit, Yiromaidauit, VinmtaiJM. 

VmzILIAGQR, Vinaiaemù. 

VIVARieH, VwttHami. 

VIVIÂI, FwJam. 

^^SITATIS. wwMrnfariù. 

VLHetE, VbneUU. 

VLTRA AVÂ, Ukn Aqium. 
VHB,VnibertL 

yfP.Vemone. 

VHIVSITAT, mtlÔStiaiUI, i«»«r«- 

^HOUI, Venum. 
VROUO, VernoUo. 
VHVeLG', Vermds. 
00,0011. 

VOLVeRT'. VohtHti. 
tlOCV, wtem. 
OrUSÎ, Vrietkmt. 
Ot0ft, vntme. 
VRSICfiPI, Urneampi. 



VRSmF, UrtmU. 
VS5, Vienon. 

vnaeH, vriaësis, utùemu. 

VTR, VTVSa, Mtriutque. 

VVIR, Vervm. 

VX, VXÔ, VXOR, uxori*. 

W, Waiebm. 

^AASS»', Waa$seur. 

WALaHHI, Walenami. 

^ALQROÂP, ValaKamp. 

ttlAlçÛ, Wa&mn. 

^AUaieRVIide, WaUqiemlle. 

^ALLeOVRieii, WalUeuriemù. 

^ALLIAG', WaOiaeo. 

WKLT\ VALTGR, VALTI, 
^ALTH, Wabm, Waltmi. 

^ARDReC'', Wandr^ùm. 

'^ABI, Warin. 

'^ARIHGieRVItE, Wamgienilh. 

^ARR, Warwidc. 

WRSTm', Wattmauù. 

VAT, Watier. 

VAXeiF, WAT0HeH. WATG- 
HÔSIS, Watmeiuit. 

^^ATineif, Watimnt. 

"VAVB'GOVRB, Wiuiberanirt. 

^AULiÛGOUK, WatMneomi. 

\7AVavaa, Wan^uelm. 

\7AVRÂS, Waoran». 

WAVteGI>T, Wmreekm. 

VAYRTS*. Wmrùg. 

VAVT, Wautier. 

^TEISSEHB, WeiueHbwgauù. 
irehL, WeUentU. 



73 



WÎ, Wittame, Wiari. 

WlVa, WiUaum. 

)ftnl$, ^STILi^I, WMdm. 

VltE, VILL, WiUehmu, WiUaime. 

TfniXMÎ/L, WilUam. 

VbtlU, ^^97ILLO)I, WaUhm, 

^^OTIidOIVS, WiMnm. 

^^TIRTORlën, TfcnloiiMfim. 

VIS, TTôtece. 

VISCtt, TTûjwtfs. 

'WLFR', Vuffîramm. 

VEI, VtE, 'VHn, WHMI, TF* 

iebni. 

VMVS, mïfc&fiw. 
'WORMGRHC^ Wormerange. 
VOVT, VOVTG, PFoiiter». 
WTOR, WIrtoii. 



XAHGT^ XAHOTOH, XaneUmen- 
sis. 

XARI, christiam. ' 

XAIUT, chrùtiamtaHs. 

XANTOHOR, Xantonensis. 

XPE, OmA?. 

XPI, Cimfi. 

XPIfllP, XPIfiHI , XPIilHIT , 



XPIAHITÂ, christiani, ehrisiiani' 
tatis. 

XPIAHOR^ ehristianùnm, 

XPIRG, Christine. 

XPiniTHTIS, XPRISTIARITAT. 
XPIT, ehristianitatis. 

XFOPI7ORI, Christapkori. 

XFS, Christus. 

XSTIAHI, ehrUdam. 

yOLRRD', YolandU, 
yOLGT, nient. 
yPRen, S^rett, Yprensis. 

yvoDieiF, rwkfciMM. 

ZAOL, Zaeîandie. 

làVXÙX, XAMORON, Zamarensis. 

îeel, jeeir, jeellte, ZeeUandk. 

jel', jelàb. ZGLHHD' ZGLL, Wl- 

lâbte, Zelandie, ZeUandie. 
2GVGG0TG, Zeveneote. 
intnhgfftn, Zevenberghen, 
ZOVTELADE, Zovteknde. 

2VTPH, JUip^fa*, 2VTPl)fl- 
RIGR, Zutphanie. 

tn^tbânf , Zwytbevelant. 

ÎBenXeÛ. Zyerixensis.